Skip to main content

Full text of "Revue des revues; bibliographie analytique, des articles de périodiques relatifs à l'antiquité classique"

See other formats


'\:'.--M: 


"ll^l'V!;n::/:i'!:î: 


:1  :«;■-' 


;  '  '  j .  i  ,  "i  ! .  '  ^  ^  ■ 


li-  j>  ■'  ••■  ..' 


^■■milviiu': 


v.\Wm 


mmMïïm 


^^^^i.^'HiVi' 


1  !  ,;  1  > 


■  •'   '    .  ■  ■'   ''   ■;   ■ 

fMn 


•\;v 


r,.i>''' 


'i  ',j: 


:i:   „  ; 


..  ■,(  .>  ri.t  i,{: 


REVUE  DES  REVUES 


ET 


PUBLICATIONS    D'ACADÉMIES 


RELATIVES 


A  L'ANTIQUITÉ  CLASSIQUE 


Trente-troisième    Année 
FASCICULES     PUBLIÉS     EN     1908    •"  O  <^ 


Rédacteur  en  chef  :  Adrien  Krebs 


R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1908.  XXXllI.  —  I. 


X 
634418 


REVUE  DES  REVUES 

ET 

PUBLICATIONS     D'ACADÉMIES 


RELATIVES 


k  L'ANTIQUITÉ  CLASSIQUE 


FASCICULES    PUBLIES    EN    1908 


ALLEMAGNE 

Rédacteur  général  :  Ukn m  Lebègub. 

Abhandlungen  der  k  Preussichen  Akademie  der  Wissenschaften. 
1907.  Philos,  histor.  Classe.  Drei  aramâische  Papyrusurkunden  aus 
Elephantine  [E.  Sachau].  Texte,  traduction  avec  commentaire  et  fac- 
similé  de  trois  papyrus  araméens.  Requêtes  adressées  par  la  colonie 
juive  d'Eléphantine  au  gouverneur  de  Judée,  Bagôhi,  à  propos  de  la  * 
reconstruction  du  temple  d'Eléphantine,  et  notice  relatant  la  réponse  fa- 
vorable donnée  oralement  à  cette  demande.  ^  Bericht  liber  den  Stand  des 
interakademischen  Corpus  medicorum  antiquorum  [H.  Diels].  Après  avoir 
donné  le  plan  complet  du  Corpus  medicorum  graecorum,  D.  publie  un 
premier  supplément  aux  catalogues  des  mss.  médicaux  ancienspubliés  par  lui  lo 
en  1905  et  1906  <  Abhandl.  1905  et  1906.  Cf.  R.  d.  R.  31,  3, 11;  32,  3,  2  >, 
complétant  les  indications  qu'il  a  données.  ^  Nachtrâge  zur  aegyptischen 
Chronologie  [Ed.  Meyer].  Les  noms  des  mois  et  les  rapports  entre  l'année 
civile,  l'année  de  Sirius  et  l'année  solaire.  2,  Une  nouvelle  date  définitive 
pour  la  Xlle  dynastie  :  3,  Col.  4  et  5  du  papyrus  de  Turin.  La  XI«  dynastie  i6 
4,  Les  dynasties  XIII^  à  XYII";  5,  Dates  de  l'époque  de  Menephtah  :  la 
fête  de  Sed;  6,  Le  Dieu  Entil  de  Nippur.^  Beitrâge  zur  Zuckungsliteratur  des 
Okzidentsund Orients.!,  Diegriech.Zuckungsbucher(Melampus  tt.  7raX|xàivi 
[H.  Diels]. La  palmomantique  ou  l'art  de  deviner  l'avenir  par  les  palpitations 
involontaires  ou  mouvements  convulsifs  divers  du  corps  humain.  Nonnos  20 
distinguait  cinq  sortes  de  otov/offTtxv),  dont  l'une  était  la  palmomantique 
(to  -rtxXfAtxôv);  la  médecine  abandonna  à  la  mantique  ces  mouvements  invo- 
lontaires et  la  mantique  des  7raX[jL(ov  constitua  une  science  occulte;  2, 
Transmission  des  œuvres  de  Melampus  :  trois  versions  différentes,  la 
version  A  dérive  d'un  ms.  aujourd'hui  perdu  qui  a  servi  de  base  à  l'éd.  m 
princeps  parue  à  Rome  en  1545,  puis  a  été  reproduite  par  le  Parisinus  gr. 
2118  B.  s.  XVL  et  enfin  a  été  reproduite  par  le  ms.  N  et  la  traduction  la- 
tine   d'Aug.    Niphus  (N)  —  la  version  P.  représentée    par  le    Parisinus 


4  1908.  —   ALLEMAGNE. 

2157  saec  XIV  —  et  la  version  H.  3,  Analyse  des  sources  de  Melampus.  — ■ 
Texte  de  chacune  des  versions  du  tt.  7raX[xojv. 

^^  1908.  Gedâchtnisrede  auf  Ad.Kirchkoff  [v.  Wilamowitz-Moellendorfî.] 
]f  Gedâchtnisrede  auf  Ed.  Zeller  [H.  Diels].  ^  Die  Bildnisse  des  Sokrates 

I  [R.  Kekule  v.  Stradonitz].  Dans  ce  mémoire  de  48  p.  (41  tig.),  l'auteur 
passe  en  revue  et  étudie  toutes  les  représentations  antiques  de  la  figure  de 
Socrate  qui  nous  sont  parvenues  (bustes,  reliefs,  pierres  gravées,  etc., 
avec  ou  sans  inscr.),  qui  sont  réparties  dans  les  différents  musées  de  l'Eu- 
rope :  il  en  rapproche  les  renseignements  httéraires  que  nous  avons  sur  la 

IQ  figure  de  Socrate.  Tf  Sechster  vorlaûfiger  Bericht  tiber  die  von  den  k.  Museen 
in  Milet  und  Didyma  unternommen  Ausgrabungen  [Th.  Wiegand].  Rapport 
sur  les  résultats  des  fouilles  de  1906  et  1907  à  Milet  et  à  Didyme  :  1,  La 
ville  archaïque;  2,  Le  gymnase  hellénistique,  les  bains  romains  et  la  halle 
ionienne  au  Lôwenbucht;  3,  Les  thermes  de  Faustine;  4,  Les  sanctuaires; 

j5  5,  La  Basilique  chrétienne  ancienne  dans  l'Asklepieion;  6,  Didyme.  Nom- 
breuses inscr.,  15  fig.  dont  un  plan  de  Didyme  et  5  pl.^  Beitrâge  zur  Zuck- 
ungsliteratur  des  Okzidents  und  Orients  [H.  Diels].  Dans  ce  complément  à 
l'art,  précédent  <  cf.  supra  1907  >  D.  étudie  :  1,  Le  Cod.  Petropol.  de 
Melampus  tt.  TcaXpov  gr.  577  s.  XVIII,  p.  93-106  :  il  s'accorde    presque 

2Q  complètement  avec  le  Cod.  R.  Indication  des  variantes  de  ce  ms.  ;  2,  Lne 

*"  version  anonyme  du  Phillipsianus  Berol.  n  1577,  s.  XV.  Cette  version  est 
comme  P,  H.,  un  court  extrait  d'une  recension  de  Melampus  antérieure  à 
l'archétype  A.  Variantes  qu'elle  contient.  3,  Le  Papyrus  de  Vitelli,  du 
3^  s  ,  acheté  à  Medinet  el  Fajûm  et  pubhé  dans  Atene  e  Roma  VII,  n°61. 

25  Description,  importance,  texte;  il  se  rapporte  également  à  la  palmoman- 

tique.  —  4,  Additions  à  Melampus.  Indications  d'art,  parus   récemment. 

Exemplaire  anonyme  de  Melampus  (Athos  4341,  181  s.  XVI)  attribué  à 

tort  à  Adamantins.  Leçons  nouvelles.  A.  S. 

Abhandiungen  der  philol.-historischen  Classe  der  k.  Sâchsischen 

30  Gesellschaft  der  Wissenschaften.  Vol.  24  (1906).  Die  Sieben  und 
Neunzahl  im .  Kultus  und  Mythus  der  Griechen.  [W.H.  Roscher]. 
Retrace  dans  ce  mémoire  de  126  p..  qui  fait  suite  à  un  précédent  intitulé  : 
«Die  enneadischen  und  hebdomadischen  Fristen  und  Wochen»,  l'histoire  des 
deux  nombres  «  sept  »  et  «  neuf  »  dans  là  rehgion  des  Grecs  et  montre  comment 

85  ils  sont  devenus  des  nombres  sacrés,  typiques  et  d'une  très  haute  importance 
religieuse,  en  rapport  direct  avec  les  divinités  grecques.  1,  Le  nombre  sept 
dans  ses  relations  intimes  avec  le  culte  et  le  mythe  d'Apollon;  2,  avec  le 
culte  et  le  mythe  des  autres  dieux  et  des  héros.  Groupes  de  sept  divinités 
et  héros.  3,  Le  nombre  neuf  dans  le  culte  et  les  mythes  des  Grecs. —  Additions 

40  et  rectifications  à  la  monographie  précédente.  Origine  et  signification 
du  pouç  l'êôojxoi;;  réponse  à  Stengel,  Archiv  fiir  Religionswissensch.  VII, 
437  <  cf.  R.  d.  R.  29,  9,  13  >  C'est  un  gâteau  en  forme  de  bœuf  que  les 
pauvres  offraient  avec  six  autres  gâteaux  ronds  ((jsXfjVat)  ou  avec  six 
victimes  vivantes  pour  compléter  le  nombre  de  sept  victimes.]}  Die  Frequenz 

45  der  deutschen  Lniversitâten  von  ihrer  Grûndung  bis  zur  Gegenwart. 
[E.~Eulenburg],  1  carte  et  8  graphiques.  Mémoire  de  324  p.  sur  l'histoire 
des  universités  allemandes  et  sur  le  nombre  des  étudiants  immatriculés, 
de  leur  origine  à  nos  jours,  le  recrutement  des  auditeurs,  la  nature  et  la 
durée  des  études,  les  diverses  facultés,  etc.,  etc.  ^f  Dorer   und   Achàer 

so  [R.  Meister].  1,  Les  tribus  grecques  ne  sont  pas  des  collectivités  inventées 
plus  tard  pour  les  besoins  de  la  cause  :  elles  répondent  bien  à  une  réalité 
historique;  elles  étaient  vraiment  des  divisions  ethniques  très  anciennes, 
et  c'est  seulement  par  l'étude  des  dialectes  qu'on  arrivera  à  retracer  une 


ABHANDL.  D.  GESELLSCH.  D.  WISSENSCHAFTEN.  Z.  GOTTINGEN.      5 

histoire  véridique  de  l'émigration  de  ces  tribus  en  Grèce  et  de  leur  éta- 
blissement; M.  montre  dans  ce  premier  art.  le  contre-coup  de  l'invasion 
dorienne  dans  les  dialectes  de  Lacédémone,  de  l'Argolide  et  de  la  Crète,  qu'il 
étudie  d'après  les  textes  et  les  inscr.  surtout.  Dans  ces  trois  pays,  la  diffé- 
rence des  dialectes  correspond  à  une  différence  d'origine  pour  les  tribus  qui  ' 
les  habitent.  ^  Die  Hebdomadenlehren  der  griech.  Philosophen  und  Aertze 
[W.  H.  Roscher].  Dans  cette  contribution  de  240  p.,  R.  cherche  à  quels  cal- 
culs et  à  quels  systèmes  le  nombre  sept  a  donné  naissance  dans  la  philo- 
sophie et  dans  la  science  médicale  des  anciens  Grecs  :  il  les  étudie  chez  les 
Pythagoriciens,  dans  le  tt.  £f5So(xâoo)v  du  Ps.  Hippocrate  (qui  est  antérieur  i» 
à  Pythagore,  alors  que  jusqu'ici  on  le  rapportait  au  v^  s.),  chez  Heraclite, 
Hippocrate,  Platon  et  Aristote,  les  Stoïciens,  les  Néo-Pythagoriciens,  les 
Astrologues,  et  termine  par  un  paragraphe  sur  divers  usages  populaires, 
géographiques  ou  littéraires  du  nombre  sept.  Addenda,  et  index. 

Tl^  Vol.  25  (1907).  Die  Babylonische  Chronik[F.  Dielitzch].  Transcription  « 
en  caractères  ordinaires  (accompagnée  de  remarques,  d'une  traduction  et 
d'un  commentaire)  de  ce  texte  en  caractères  cunéiformes  connu  sous  le  nom 
de  Babyl.  Chron.  du  Br.  Mus.  84,2-  II  356.  ^  Olympische  Forschungen 
[G.  Treu]  I.  T.  examine  l'essai  de  restitution  tentée  par  le  peintre  danois 
Skovgaard  pour  le  fronton  ouest  du  Temple  de  Zeus  à  Olympie  (3  pi.);  il  *o 
en  rejette  les  conclusions  comme  fausses,  montrant  que  la  disposition  que 
S.  propose  est  en  contradiction  complète  avec  les  fragments  qui  nous  restent, 
avec  certaines  conditions  techniques  et  avec  l'espace  que  présente  le  fron- 
ton. Le  travail  de  S.  est  une  paraphrase  poétique  de  ce  fronton  conforme 
au  goût  moderne,  mais  n'en  est  pas  une  vraie  restauration.  ^  Kalamis  ** 
[F.  Studniczka].  Dans  cette  contribution  à  l'histoire  de  l'art  antique  (100  p., 
13  pi.,  18  fig.),'S.  étudie  ce  que  nous  pouvons  savoir  du  sculpteur  Kalamis, 
complétant  un  art.  de  Em.  Reisch  (Jahres.  d.  oester.  Arch.  Inst  1906)  <  cf, 
R.  d.  R.  31,  98,  45  sqq.  >.  1. Témoignages  en  faveur  de  l'existence  d'un 
Kalamis  le  jeune;  2,  La  Sosandra  d'après  Lucien  et  les  essais  d'identifica-  *» 
tion  tentés  jusqu'ici;  3,  Le  type  de  Sosandra  dans  l'art  ancien;  4,  La  famille 
de  Kalamis,  son  origine  et  ses  membres;  5,  Les  groupes  votifs  de  Hiéron, 
Pindare  et  les  Agi'igentins;  6,  Nikè,  Hermione,  Alcmène;  7,  L'Aphrodite; 
8,    Un  quadrige;     9,  L'Apollon  d'Athènes  et  d'Apollonie;  10,    Hermès 
et  Dionysos;  11,   Kalamis  l'ancien  et  les  jugements  artistiques  anciens;  •' 
12,    Coup    d'œil    sur   les   œuvres   de    Kalamis    l'ancien    qui   nous    sont 
parvenues.  ^  Die  distributiven  und  die  kollektiven  Numeralia  der  indo- 
german.  Sprachen  [K.  Brugmann].  Après  avoir  étudié  les  véritables  adj. 
numéraux  distributifs,  B.  leur  oppo.se  comme  collectiva  les  formes  comme 
le  latin  bini,  l'aisl,  tuennr  et  celles  comme  le  lit,  dveji,  etc.,  puis  il  passe  à  *^ 
la  manière  dont  elles  se  forment  et  à  leur  emploi.  Il  étudie  ensuite  le  got 
twaddje;  h.  a.  zwei;  gr.  ootot  et  *  duei-,*  trei-  comme  premier  membre  de 
composés.  Addenda.  Altn.  twenn(i)r.  prenn(i)r,  fernir[Ed.  Sierus.]  X. 

Abhandlungen  der  kôn  Gesellschaft  der  Wissenschaften  zu 
Gôttingen  Phil.-hist.  Classe  Vol.  X.  Livr.  I.  Griechische  Poliorketiker.  ** 
[Rud.  Schneider].  Texte,  avec  traduction  et  figures  telles  qu'elles  sont 
données  dans  les  mss,  de  la  Poliorcétique  d'Appollodoros  de  Damas.  Indi- 
cation et  classification  des  mss.  Mémoire  de  51  p.,  suivi  d'un  index  des 
mots  et  des  expressions  importantes,  ^^f  Livr.  3.  Zur  Geschichte  der  hasta 
donatica  [W.  Helbig].  A  propos  de  la  belle  dissertation  de  Steiner.  Die  dona  ^ 
miUtaria  <  Bonner  Jahrb.  114.115;  cf.  R.  d.  R.  31,29,2sqq>  H.  s'occupe 
de  la  hasta  donatica  :  cette  expression  dont  s'est  déjà  servi  M.  Porcins  Cato 
Censorius  dans  un  discours  adressé  aux  équités  à  Numance  (Fest.  p."  201, 


6  1908.  —    ALLEMAGNE. 

lig.  26,  sqq,  éd.  Millier)  désigne  un  «  donum  militare  ».  A  qui  décernait-on 
cette  récompense,  de  quand  date-t-elle  (du  milieu  du  5^  s.  d'après  la  loi 
des  XII  tables)  et  qu'elle  en  est  la  nature  à  l'origine  et  dans  la  suite  des 
siècles. Tl^  Fasc.  4.  Die  attischen  Archonten  von  293|  2à  31  0  vChr.  [W.Kolbe] 

5  Dans  ce  mémoire  de  153  p.,  suivi  d'une  liste  alphabétique  des  archontes  athé- 
niens de  293|2  à  31|0  av.  J.-C,  K.  après  avoir  montré  pourquoi  il  n'accepte 
pas  toutes  les  conclusions  de  Ferguson,  The  priests  of  Asklepios  dans 
le  rapprochement  qu'il  a  fait  de  la  liste  des  prêtres  d'Asclepios  à  Athènes 
avec  la  succession  des  archontes  athéniens,  examine  à  nouveau  cette  liste 

10  (I.  G.  II,  836)  sa  disposition  et  sa  manière  de  dater,  puis  établit  la  suite 
des  archontes  athéniens,  année  par  année, de  293  à  31  av.  J.-C.^f]}  Livr.  5. 
Der  Monolog  in  Drama  [Fr.  Léo].  Contribution  à  la  poétique  grecque  et 
romaine.  Étude  historique  sur  le  monologue,  considéré  successivement 
dans  l'épopée,  chez  Eschyle,  Sophocle,   Euripide,  Aristophane;  dans  la 

15  comédie  moyenne  et  nouvelle;  la  comédie  romaine;  chez  Ménandre;  chez 
Sénèque.  Discours  de  personnes  qui  s'entretiennent  avec  elles-mêmes. 
C'est  la  cpùatç  et  non  la  ts/vy)  qui  a  amené  les  poètes  à  composer  des  mono- 
logues, ils  ont  une  importance  Httéraire  et  historique  assez  grande,  surtout 
dans  la  comédie  et  c'est  directement  de  la  comédie  romaine  et  indirecte- 

ao  nent  de  la  comédie  attique  qu'ils  ont  passé  dans  la  littérature  dramatique 
moderne. 1[[^  Vol  XI,  Livr.l''^.  Griechische  Poliorketiker  [R.  Schneider].  Dans 
ce  2«  mémoire  de  65  p.  <cf.  supra>,  S.  étudie  les  ■nxpxyyilij.ixTx  TToXtopxTjTtxà, 
ce  traité  byzantin  dont  l'auteur  et  le  titre  véritable  sont  inconnus.  Indi- 
cation, description  et  classification  des  mss.,  dont  le  seul  important  est  le 

2i  cod.  B=  cod.  Bononiensis  Sancti  Salvatoris  587;  les  autres  sont  sans 
valeur.  Texte  et  trad.,  figures  telles  qu'elles  sont  données  dans  le  cod.  B. 
Index.^l^f  Fasc.  2.  Die  Arundel  Sammlung  mittellatein.  Lieder  [W.  Meyer]. 
Ce  ms.  d'Arundel  du  Br.  Mus.  384  in-4o  est  de  la  2^  moitié  du  14^  s.  Les 
teuillets  232-237''  contiennent  28  poèmes  en  latin  du  moyen  âge,  dont  9  ont 

so  été  pubUés  par  Wright,  mais  sans  aucune  critique.  M.  les  publie  tous  à 
nouveau,  en  les  accompagnant  d'observations  critiques  et  de  variantes. 
Le  recueil  contient  :  1°  des  poésies  amoureuses;  2°  en  l'honneur  de  Marie  et 
du  Christ;  S**  sujets  divers,  surtout  satiriques.  Ces  poésies  correspondent 
pour  la  forme  et  l'inspiration  au  meilleur  temps  de  la  poésie  latine    du 

35  moyen  âge  de  1150-1250.  •  H.  S. 

Archiv  fur  Geschichte  der  Philosophie,  Vol.  XXI  /1908). 
l'«  livr.  Gedankengang  und  Anordnung  der  Aristotelischen  Metaphysik 
[A.  Goedeckemeyer]  suite  <cf.  Arch.  1907,  R.  d.  R.  32,  6,  2  >  Conclusions  : 
il  faut  retrancher  de  la  Métaphysique  le  livre  A  et  dans  le  livre  K  les  ch.  8 

40  1065  a  27-12,  1069  a  14.  Il  faut  distinguer  dans  les  autres  livres  deux  rema- 
niements :  1°  A  7,  988  b  20  à  la  fin;  Kl— 8,  1065  a  26;  A  — 2°  A 1-7,  988  b 
19;  a;  B;  F;  E-I;  M;  N.  Il  manque  donc  au  second  remaniement  la  fin  et 
au  premier  le  commencement.  ^  Der  Phaidon  iiber  Wesen  und  Bestimmung 
des  Menschen  [E.  Prùm].  Le  Phédon  contient  des  réflexions  sur  la  vie  et 

46  sur  la  mort.  Le  philosophe  d'après  Platon  meurt  sans  cesse;  il  vit  malheu- 
reux, comme  en  pays  étranger,  aussi  longtemps  que  les  sens  le  retiennent 
sous  leur  domination;  plus  il  meurt  à  ses  sens,  plus  il  est  délivré  et  con- 
naît son  propre  moi.^  Platonische  Untersuchungen  :  2  Menon,  [A.  Ritter 
de  Kleemann].  Le  Menon  est  un  des  dialogues  non  contestés  de  Platon;  il 

50  défend  les  idées  sur  la  vertu  émises  dans  le.  Symposium  :  il  a  donc  été  com- 
posé après  384,  année  du  Symposium;  il  est  dirigé  contre  les  critiques 
d'Antisthènes,  mais  le  ton  de  la  polémique  est  encore  plein  de  mesure 
parce  que  Platon  n'était  pas  encore  séparé  d'Antisthènes  par  un  fossé 


I 
I 

I 


ARCHIV    FUR    LATEINISCHE    LEXICOGRAPHIE. 

infranchissable.  ^  Plato  :  Philebus  15  A,  B  [R.  G.  Bury].  Maintient  contre 
Billia  l'explication  qu'il  a  donnée  de  âvTauOoï  comme  s'expliquant  par 
Twv  yiyv&ixévojv  t£  xa;  à7roXXu|ji.£vcov  et  défend  la  lecture  [Ss^atÔTaxa 
^^  2e  livr.  nuOaydpaç  [W.  Schultz].  Raison?  pou?"  lesquelles  les  disciples 
de  Pythagore,  citant  une  parole  de  leur  maître,  disaient  toujours  aÛTÔ;  l^a  6 
et  jamais  ILjOayôpa;  'écpa  ou  n-jOatyopa;  aùrôç  £(fa.  Il  y  avait  dans  ces 
mots  un  sens  caché  autre  que  dans  le  mot  de  Pytfiagore.  Aùtôç  loa  répond 
au  nombre  de  100,  le  carré  de  10  et  marque  l'absolue  perfection. —  Explica- 
tion du  symbole  mathématique  et  cosmologique  contenu  dans  le  mot 
ôXxàç  =  55.  Autres  mots  symboliques  employés  par  les  Pythagoriciens  lo 
qui  craignaient  de  prononcer  le  nom  de  leur  maître  comme  on  le  voit  dans 
le  serment  qu'ils  prêtaient.  —  Symbole  compris  dans  le  nom  même  de 
Pythagore  et  valeur  de  ce  nom.  ^^  Livr.  3.  Liber  secundus  yconomicorum 
Aristotelis  [R.  Bloch].  Nous  ne  connaissons  le  livr.  2  de  l'Econonique  du 
ps.  Aristote  que  par  une  trad.  latine  du  moyen  âge.  Après  avoir  indiqué  is 
comment  il  nous  est  parvenu,  ainsi  que  la  bibliographie  de  ce  traité, 
B.  l'étudié  en  détail.  Il  traitait  des  devoirs  de  l'épouse  et  de  l'époux.  Dans 
un  2^  art.  (livr.  4)  il  conclut  ainsi:  Ce  second  livre  se  divise  en  deux  parties 
une  originale  et  une  seconde  ajoutée  plus  tard.  La  pr3mière  est  l'œuvre 
d'un  Péripatéticien  qui  a  vécu  entre  le  m'ilieu  du  3^  s.  et  le  l*""  s.  av.  J.-C.  20 
Il  a  été  composé  comme  suite  du  livr.  I  de  l'Economique,  en  tous  cas,  il  a 
été  de  bonne  heure  inséré  dans  les  œuvres  d'Aristote,  c'est  ce  que  montre 
la  seconde  partie,  attribuée  faussement  à  A.  et  qui  est  l'œuvre  d'un  stoïcien 
de  l'époque  impériale  vivant  au  2^  s.  ap.  J.-C,  ou  aux  siècles  suivants.  — 
Fragment  orphique  qui  s'est  glissé  dans  ce  2®  livre  et  conçu  en  ces  termes  25 
Alocoç  t'pYi  xal  nXouTÔç  y'  EùO'jao<7iJVY,ç  Tia?;.^  Platons  Ideenlehre  [G.  Falter]. 
Montre  que  Gomperz  s'est  complètement  trompé  dans  sa  critique  du  livre 
de  Natorp,  Platos  Ideenlehre  (Arch.  18).  ^  H.  Diels,  Die  Fragmente  der 
Vorsohratiker  Griech  u  deutsch  I  [O  Gilbert].  Longue  analyse  :  remar- 
ques de  détail;  grands  éloges. ^^  Livr.4.Platonisches  Gebestleben  [E.Bickel.]  30 
Etude  sur  la  prière  que  Platon  fait  prononcer  à  Socrate  à  la  fin  du  Phèdre 
(p.  279  B)  o)  cptXe  llàv  t£  xat  àXXc.  orsoi  t/,o£  0cot  x.  t.  X.;  comment 
il  faut  la  comprendre  et  quelles  conclusions  il  en  faut  tirer  sur  la  pensée 
religieuse  de  Platon.  A.  S. 

Archiv    fur    lateinische    Lexicographie,    XV,    n*»    4.    Observations  35 
sur  l'histoire  des  mots  [O.  Hey].  1.  L'expression  «  ut  ita  dicam  ».  On  trouve 
aussi  le  parfait  dixerim.  La  caractère  de  parenthèse  que  présente  cette 
proposition   finale  la  rend   très  voisine   d'une   proposition   comparative, 
dont  le  verbe  est  indépendant;  cf.  «  ut  uerius  dixerim  »  (PI.,  N.  IL,  25,  16). 
Par  suite,  la  substitution  du  parfait  au  présent,  qui  apparaît  dès  le  temps  40 
de  Plante  pour  les  verbes  signifiant  «  dire  »  et  «  penser  »  dans  les  propo- 
sitions indépendantes,  est  possible  pour  cette  proposition  quasi  indépen- 
dante   La  place  normale  de  u.  i.  d.  est  avant  l'expression  qui  est  atténuée 
ou  excusée.  Cette  formule  est,  de  toutes  celles  du  même  genre,  la  plus  forte 
et  la  plus  subjective.  Par  suite,  la  statistique  permet  quelques  conclusions.  45 
Elle  est  surtout  employée  par  Cicéron,  Sénèque  le  philosophe    et    Quin- 
tilien.  Les  écrivains  non  rigoureux  (PI.  l'anc,  Varron)  ne  la  connaissent 
pas,  non  plus  que  les  stylistes  rigoureux  et  les  écrivains  d'un  réalisme 
objectif  (manque  dans  Sal,.  C.  N.,  Vel.  Pat.,  Q.  C,  Suét.,  Justin;  deux  ex. 
faciles  à  expliquer  dans  T.  L.,  9,  18,  2  et  34,  6,  5).  Des  historiens  qui  subis-  50 
sent  l'influence  de  la  rhétorique,  Val.  Max.,  Tac,  Florus,  la  connaissent. 
La  fonction  est  indiquée  par  Cic,  De  or.,  3,  165,  et  Quint.,  8,  3,  37.  Ce 
genre  d'atténuations  et  d'excuses  est  préconisé  par  l'école  dont  la  doctrine 


8  1908.  —   ALLEMAGNE. 

remonte  en  dernière  analyse  à  Théophraste  et  Aristote  (Ps.  Longin,  Subi., 
32,  3;  cf.  Cic,  Epist.,  16,  17,  1). —  2.  De  l'usage  de  «  ut  ita  dicam  »  dans 
Cic.  Série  d'exemples  où  la  formule  excuse  un  néologisme,  un  changement 
de  sens,  une  expression  basse.  ^  L'assimilation  de  et  [O.  Hey].  C.  I.  L.  V., 

^  4504  et  4505  «  coatores  »  :  c'est  un  vulgarisme.  T|  Redire,  reuerti,  reducem 
esse  [N.  Vulic].  Le  principal  argument  pour  placer  le  lieu  de  naissance 
d'Hadrien  à  Italica  est  fragile  et  repose  sur  le  sens  de  redit,  qui  n'implique 
pas,  non  plus  que  reducem  esse  et  reuerti  (Virg.,  En.,  III,  94  suiv.),  le  fait 
d'avoir  été  d'abord  dans  le  lieu  où  l'on  revient.  ^  Un  cas  de  tmèse  rare 

10  [Th.  Bôgel].  Dans  Verecundus  (-J-  552),  In  cant.,  2,  5  :  pseudo  quoque  chris- 
tianos.  Exemples  analogues.  ^  Sur  l'usage  de  perinde  et  proinde  chez  les 
jurisconsultes  classiques  [St.  Brasslofî].  Proinde  est  le  plus  souvent  une 
particule  de  conclusion;  plus  rare  est  l'emploi  adverbial  (avec  ac,  atque, 
ac  si,  etc.),  et  une  seule  fois  sans  corrélatif.  Perinde  ne  se  trouve  employé 

"5  comme  particule  conolusive  que  dans  un  passage  d'Ulpien.  Dans  le  sens 
adverbial,  est  très  fréquent  avec  corrélatif;  sans  corrélatif  dans  un  passage 
corrompu  de  Pomponius.  Examen  de  passages  où  l'un  des  deux  mots  n'a 
aucun  de  ces  sens  :  ils  se  dénoncent  par  là  comme  des  insertions  postérieures. 
^  Manere  =  esse  [P.  Rasi].  Dans  le  de  resurr.  mort.,  45  (Cyprien,  III,  510 

*o  Hartel),  manens  (à  défaut  du  part.  prés,  de  esse).  ^  Incessare  [A.  Klotz]. 
Dans  Stace,  Theb.,  XI,  361,  d'après  Eutychès  (gram.  du  vi''  s.)  et  une 
partie  des  mss.  La  leçon  «  incessentem  »  est  garantie  non  seulement  par 
P,  mais  par  les  principes  classiques  de  Stace.  Au  vi^  s.,  il  est  hors  de  doute 
qu'on  a  reformé  ce  type  de  verbes  sur  la  l'"^  conj.^  Les  scolies  de  Stace  [A. 

2*  Klotz].  L'édition  de  Jahnke  ne  diffère  de  celle  de  Lindenbrog  que  par  le 
plus  grand  nombre  de  mss.  C'est  une  compilation  médiévale  dont  la  partie 
ancienne  est  à  dégager.  Cependant,  on  peut  se  faire  une  certaine  idée  du 
scoliaste  ancien.  Rapport  de  ces  scolies  avec  la  tradition  w  du  texte.  Cepen- 
dant, elles  sont  indépendantes  de  l'archétype  de  nos  mss.  et  remontent 

30  à  un  temps  où  l'on  avait  d'autres  sources  du  texte.  A  l'origine,  elles  ont 
existé  séparément  du  texte.  L'auteur  a  un  caractère  individuel;  il  prend 
parti,  il  se  désigne  tantôt  au'  sg.  tantôt  au  plur.  Le  nom  a  été  ajouté  à 
6,  364,  parce  qu'il  était  utile  quand  on  a  transcrit  les  scolies  sur  le  texte. 
A  ce  moment,  on  ne  pouvait  plus  distinguer  Lactantius  Placidus  de  l'écçi- 

36  vain  ecclésiastique,  d'où  le  nom  complexe  dû  à  une  science  inexacte  : 
Caelius  Firmianus  Lactantius  Placidus.  Les  scolies  primitives  sont  écrites 
en  prose  métrique.  Elles  sont  parfois  doublées  d'une  rédaction  postérieure 
en  prose  ordinaire.  Leur  but  est  l'interprétation  du  fonds.  Comme  l'auteur 
cite  Sedulius  et  Boèce,  il  »e  peut  être  antérieur  au  commencement  du 

40  vie  s.  Il  écrivait  après  la  mort  d'Attila  (453).  L'emploi  de  la  prose  métrique 
interdit  de  descendre  après  le  vi"  s.  Placidus  est  un  Romain  cultivé  dont 
les  sentiments  s'opposent  aux  barbares.  Il  a  vécu  en  Gaule.  Il  est  curieux 
d'oeuvres  d'art.  Mais  il  s'intéresse  surtout  à  la  philosophie.  Son  système 
est  un  néoplatonisme  pénétré  d'éléments  orientaux.  Il  n'est  pas  chrétien, 

45  mais  il  connaît  la  Bible.  Il  cite  et  a  lu  Lucrèce,  Virgile,  Horace,  Ovide 
les  discours  de  Cicéron,  Plante,  Térence,  etc.  Deux  fragments  d'Ennius 
ne  sont  connus  que  par  lui.  Il  a  de  même  lu  et  extrait  lui-même  Homère, 
l'Oreste  d'Euripide,  Œdipe  à  Colone.  Il  sait  le  grec,  au  moins  superficiel- 
lement. Saint  Jérôme  ne  mentionne  pas  encore  un  commentaire  de  Stace. 

.«io  Servius  paraît  avoir  le  premier  attiré  l'attention  des  scoliastes  sur  ce  poète 
(Virg.,  En.,  XII,  365).  A  ce  moment,  probablement,  furent  composées  des 
notes  utilisées  au  vi^  s.  par  Lactantius  Placidus.  A  l'époque  carolingienne, 
le  commentaire  de  Lactantius  fut  rapproché  du  texte.  Plus  tard,  on  l'en 


ARCHrV    FOR    PAPYRUSFORSCHUNG. 


sépara  de  nouveau,  d'où  les  trois  mss.  qui  le  possèdent  distinct.  Ce  Placidus 
n'est  pas  le  même  que  le  glossateur.  ^  Armatus,  «  armement  »  [L.  Havet]. 
Dans  Cic,  Caec,  61;  omis  par  le  Thésaurus.  ^  Vomi,  parfait  de  vomere. 
[P.  Rasi].  A  côté  de  vomui,  dans  Fronton,  p.  233;  p.  141  Naber;  et  le  Carmen 
de  Pascha  52  Hartel,  d'après  trois  sources  du  texte.  C'est  une  forme  du  •* 
v®-vi^  s.  ^  Les  Romains  percevaient-ils  le  bleu?  [K.  E.  Goetz]  Etude  sui; 
l'emploi  des  mots  :  Caerulans,  caerulosus,  subcaeruleus,  aerinus,  aerius, 
liuidus,  subliuidus,  caesius,  uenetus,  glaucus,  cyaneus,  hyacinthinus.  La 
réponse  est  :  Oui.  ^  Obrio  et  obro  [W  Heraeus].  Formes  postérieures  de 
obruo  dans  les  glossaires,  Chiron,  Cassius  Félix,  l'itinéraire  de  Théodose,  *" 
les  inscriptions.  ^  Glando  [W.  Heraeus].  A  côté  de  glans,  dans  A.  G.,  IV, 
1,  8;  les  glossaires;  le  testam.  porcelli,  p.  244,  1  Biicheler.  ^  Sur  la  «  Pere- 
grinatio  Siluiae  ».  [W.  Heraeus].  Son  vocabulaire  est  très  limité.  On  arrive 
par  la  discussion  de  certains  passages  à  le  restreindre  encore.  Manquent 
ainsi  :  quoque,  que,  atque,  neque,  at.  La  collation  de  Washburn,  dans  ** 
l'éd.  Bechtel,  inspire  des  doutes.  L'accusatif  est  quelquefois  employé  pour 
le  nominatif  :  l'éditeur  a  corrigé  à  tort.  Tours  et  expressions  de  la  langue  de 
la  conversation.  Pléonasmes  et  répétitions.  Rapport  avec  Térence.  Note 
critiques  sur  divers  passages  ^  Crep(a)tura  [W.  Heraeus].  Scoî.  Juv.  3. 
196;  C.  gl.  1.,  in,  313,  15;  Anton,  de  Plaisance,  Itin.,  p.  172,  5  Geyer.  ^ 
IJVter,  utris  [W.  Heraeus].Exemple  de  la  brève  Juvencus,  2,  373  aut  ùtribus 
^  L'accusatif  après  memor,  nescius,  et  expressions  de  même  sens  [W.  He- 
raeus]. Recueil  des  passages.  ^  Lacernobirrus  [W.  Heraeus].  Doit  être  lu 
dans  les  actes  de  saint  Cyprien  (Hartel,  III,  p.  CXIII).*|  Sur  les  sentences 
latines  en  vers  [Ed.  Wôlfilin].  Publilius  Syrus  a  subi,  plus  qu'on  ne  l'a  cru,  " 
l'influence  des  poètes  grecs,  notamment  Euripide  et  Ménandre,  auxquels 
il  doit  plusieurs  de  ses  maximes.  Etude  de  quelques  autres  recueils,  le 
Pseudo-Sénèque,  De  moribus  (rapports  avec  les  sept  sages,  Caton),  Caecilius 
De  nugis  philosophorum,  et  les  interpolatours  de  Publilius.  ^  Fragment 
épique  dans  Sénèque  [Cari  Weyman]?  De  tranquil.  an.,  4,  5  «  Stat  tamen  'O 
et  clamore  iuuat  »;  passages  analogues,  Stace,  Théb.,  X,  935;  Val.  FI.,  VI, 
750-1  ;  peut-être  Rabirius,  avec  qui  on  met  en  relations  le  Carmen  actiacum 
^Tf  Mélanges.  Congustus  [W.  Heraeus].  Ne  doit  pas  être  corrigé  dans  la 
«  Descriptio  orbis  terrae  «;  car  se  trouve  dans  Commodien,  Instr.,1,  37, 16, 
une  pièce  du  Salmasianus  (Anth.  178,  3;  Bâhrens,  P.  L.  M.,  IV,  n.  358); 
Fortunat,  I,  11,  21.  On  a  en  outre  congustiae,  Jordanès,  Get.,  33;  congusto 
(verbe)  Dig.  XLIII,  12,  1,  15. ][  Latin  d'époque  tardive  [M.  Pokrowskij). 
Comparaison  du  Thésaurus  glossarum  avec  la  loi  salique.  ^  Eualere  [C.Wey- 
man].  Vinc.  de  Lérins,  Comm.,  5  (p.  6,  25  Jûlicher;  16,  13  Rauschen). 
^  Cumque  =  quandocumque  [C.  Weymann].  Hor.,  Od.,  1,  32,  15,  est  con- 
firmé par  une  inscr.  du  vii^  s.,  De  Rossi,  I.  U.  R.,  II,  1,  p.  145;  Duchesne, 
Liber  pont.,  1,  325.  ^^  Bibliographie.  Ouvrages  généraux  et  revues;  sur 
Apulée,  Augustin,  Aulu  Gelle,  Babrius,  Cic,  Dosithée,  Ennius,  Firmicus 
Mat.,  Fortunat,  Plante,  PI.  le  j.,  Sénèque,  Suét.,  Tac.,Var.T|^  Nécrologie. 
Bucheler.  ^^  Communication  de  la  rédaction  [E.  Wôlfilin].  L'Archiv  a  « 
accompli  sa  tâche  et  cesse  de  paraître.  P.  Lejay. 

Archiv  fur  Papyrusforschung  IV  fasc  3-4  Fragment  d'un  traité 
de  Chirurgie  [J.  Nicole]  avec  Commentaire  [J.  Ilberg].  Ce  papyrus  appartient 
à  Ad.  Cattaui,  il  mesure  18  cm  de  haut  sur  14  cm  1/2  de  large,  le  texte 
remplit  deux  csXioeç  séparées  par  un  entrecolonnement  de  2  cm.  Description.  50 
Texte.  C'est  un  fragment  d'un  merveilleux  chap.  de  l'oculistique  grecque. 
il  doit  être  détaché  du  hvre  I  des  Xeipoiipyo^H^sva  de  Héliodore,  qui  nous 
ont  été  conservés  par  Oribase.  On  y  lit  la  description  d'une  opération  chi- 


35 


40 


10  1908.  ALLEMAGNE. 

rurgicale  employée  comme  dérivatif  dans  les  maladies  d'yeux,  le  -rtspidxu- 
QiGixo;  xarx  CT'Jorcxpxcoatv  qui  est  un  véritable  scalpement.  Restitutions  au 
texte  de  Nicole.  ^  Sur  deux  dates  d'Evergète  et  de  Philopator  [J.  Lesquier] 
Examine  à  son  tour  après  Grenfell-Hunt  et  Smyly  un  groupe  de  dates  ma- 
5  cédoniennes  et  égyptiennes  de  l'Appendice  I  de  Pap.  Hib.  1,  arrive  à  des 
conclusions  nouvelles  et  indique  la  méthode  à  suivre.  Ordre  des  mois 
dans  le  cal.  égyptien  en  l'an  25  d'Evergète.  Il  est  problable  qu'il  n'y  a  pas 
eu  d'intercalation  pour  cette  année-là  dans  le  cal.  macédonien;  s'il  y  en 
a  eu,  elle  n'a  été  que  de  1  jour.  En  l'an  4  de  Philopator  il  y  a  eu  une  intér- 
im calation  de  20  jours.  Quand  tombaient  le  premier  de  l'an  25  d'Evergète  et  le 
premier  de  l'an  4  de  Philopator.  Dans  l'année  de  règne,  qui  n'est  pas  l'annus 
vagus,  le  l*^""  Thoth  n'est  pas  nécessairement  le  premier  jour  de  l'année. 
A  quel  moment  doit-on  chercher  l'origine  des  années  d'Evergète  et  de 
Philopator,  si  l'année  de  règne  est  une  année  de  365  jours.  Si  cette  année  a 
15  pour  origine  un  quantième  macédonien,  ce  quantième  a'est  pas  nécessai- 
rement le  l*''  Dios.  ^  Pour  servir  à  l'histoire  du  commerce  de  l'Est  et  du 
Sud  de  l'Egypte  ptolemaïco-romaino  [M.  Rostowzew].  AFocca-sion  du  livre 
récent  de  M.  Chwostow,  Geschichte  des  Osthandels  in  griech.  rôm.  Aegypten 
dont  il  fait  l'éloge,  R.  étudie  les  points  suivants  :  l'organisation  de  la  chasse 
20  aux  éléphants;  politique  commerciale  des  derniers  Ptolémées;  rapports 
commerciaux  entre  l'Empire  romain  et  la  côte  de  l'Arabie;  le  vectigal 
maris  Rubri;  les  divers  monopoles  que  les  Empereurs  romains  héritèrent 
des  Ptolémées  et  l'àiwaaTixYi,  ou  monopole  de  vente  par  l'Etat,  mentionné 
par  les  pap.  de  Tebtunis  et  le  pap.  Fay.  33  et  constaté  par  le  cachet  qu'on 
26  apposait  sur  les  marchandises  àpcofjLaTixVi  (se.  (ov/j).  1[  Lettres  à  Wilcken 
[G.  Lumbroso].  Suite  (cf.  Arch.  IV  p.  60.  R.  d.  R.  32,  10,  21).  31,  Inscr.  et 
peintures  murales  d'Alexandrie  mentionnées  par  Polybe  XV,27  et  Pline 
XXXV,  J^9. — 32,  Le  v£(.)xôpoç  et  rÛTrYipéTY,?  dans  les  communautés  juives  : 

—  33,  Un  passage  de  Philon  (IL  539)  xar'ov  xaipbv   èx£/£tpùTÔvT,To  x^; 
30  A'.yÛTTTou  xal  x?,?  ôaôpou  AtBur,;  ÈTrixpoTToç,  explique  le  titre  d'/jY^!^^'^  aacpo- 

xépojv  donné  au  Préfet  d'Egypte  dans  Pap.  Oxyrh.  I,  39.  —  34,  On  trouve 
dans  une  inscr.  funéraire  rom.  trouvée  à  Cologne  (Bon.  Jahrb  1906.  p.  271)  la 
mention  d'un  choraules  alexandrin  —  35,  Dans  l'expression  oéxx  v.nï  [/.Tiveç, 
o£X!x  est  un  nombre  indéterminé  —  36,  Lucien,  Pharsale  X,  III  sqq  est 
36  illustré  par  un  passage  de  O.  Schneider,  Veber  Anschwemmung  von  antiken 
Arbeiumatenal  an  der  Alexandrlner  Kûste  p.  52  —  37.  Récit  de  voyage  mu- 
sulman de  1183  relatif  à  Alexandrie  —  38,  Patrol.  Orient  IV,  I  Homilia  53 
et  54  de  Jacques  d'Edesse  sur  les  châtiments  infligés  par  Dieu  à  Alexandrie 

—  39,  Comment  les  auteurs  anciens  parlent  de  la  beauté  de  Cléopâtre  — 
40  42.  Passage  de  Vol.  Paterc.  11,  38  et  39  sur  les  revenus  de  l'Egypte  :  --  43, 

Correction  et  déplacement  proposé  pour  Amm.  Marc.  XXII,  16,  6  —  44, 
D'après  Julien.  Epist.  ad  Themistium  I,  p.  343  Auguste  offrit  la  préfecture 
d'Egypte  à  un  Grec  "Ap£ioç —  45  Amulettes  mentionnées  dans  Amm.  Marc. 
XIX,  12,  14  et  Spartanius,  vita  Caracallae  5,  à  rapprocher  de  Pap.  Teb.  t.  lï 

45  n»  275,  et  de  celle  d'Herakleopohs  (Arch.  I,  420  suiv.).  1[  «  Communie  «  pro 
diviso  »  et  «  pro  indivise  »  dans  les  Papyrus  [Eg.  Weiss].  Etude  sur  cette 
question  de  droit  romain  d'après  les  documents  officiels.  1[Le  «  conventus  » 
Egyptien  [U.  Wilcken].  î,  Termes  techniques;  2,  Les  villes  du  conventus 
privilégiées;   l'Egypte   était   divisée   en   trois   circonscriptions   judiciaires 

50  (conventus  juridici)  ;  a,  le  delta  oriental  avec  Pelouse  comme  ville  d'audience  ; 
b,  le  delta  occidental  avec  Alexandrie;  c,  le  Thébaïde  et  l'Heptanome  avec 
Memphis;  enfin  des  audiences  étaient  quelquefois  tenues  dans  la  ville 
principale  du  Fayoum,  .\rsinoë.  3,  Les  juges;  4,  Epoques  des  audiences; 


ARCHIV    FUR    RELIGIONSWIS3ENSCHAFT.  11 

5,  Influence  des  innovations  de  Dioclétien.  ^  Sur  les  papyrus  de  Florence 
et  do  Loip7ic  [U.  Wilckenl.  Résultats  d'une  collation  nouvelle  des  originaux 
Art.  de  64    p.    ^   E.    AIavser.    Grammntik   der  griech.    Papyri   aus   de  rin 
Ptolem  'crzeit    mit   Einschluss   der   gleichzntigen    Ostraka   und   der    Aegyp- 
ten  verjasHen   Tn^chrijien  [Thumb].   Répond  à  un  véritable  besoin;  rend  ^ 
un  très  grand  service   à    tous   ceux    qui   s'occupent   de   la  langue    hellé- 
nistique. Nombreuses  remarques  de  détail,  ^f  L.  Wenger.  Die  Stellver 
tretung  im  Rerhte  der  Papyri  [J.  Partsch]  Malgré  quelques  réserves  à  faire, 
réalise  un  grand  progrès  dans  la  connaissance  des  sources  juridiques  et 
sera  un  guide  précieux  pour  l'étude  méthodique  du  droit  hellénistique.  ^  lo 
Papyrus  littéraires,  à  l'exception  des  papyrus  chrétiens  [A.  KolteJMénandre 
G.  Lefebvrk,  Fragments  d'un  ms.  de  Mrnandre.  Longue  analyse  de  ce  vol- 
important.  If  Chronique  des  pap.  grecs  [U.  Wilcken].  Etude  détaillée,  de 
P, Lond  III  et  B.  G.  U,  IV,  4.  corrections,  lectures  nouvelles,  commentaire. 
T[  Tebt.  Pap.  6,  23  [M.  Rostowzew].  Ajouter  à  la  ligne  2.')  après  •lY,ç.tT-  i5 
aara  [TsXo'jy.Éviov  ûrco  to)v  , . .  co]v  xaî.    .  j[  Noms  sémitiques  dans  les  inscr. 
d'Egypte  [Û. Wilcken].  Courte  rectification  à  un  art.  précédent  <  Arch.  IV. 
170.  R.  des  R.  32,  10,  43>.  1!  Explications  à  un  art.  du  vol.  III,  471  [A. 
Thumb].  P.  S. 

Archiv  fur  Religionswissenschaft,   Vol.   XI.   l'"^  livc  Schelten  und  20 
Flïichen  [L    Radennacher]   Montre  d'après    Euripide   Or,   1225  sqq    et 
surtout  1228,  et  en  s'appuyant  sur  Eschyle  Eum.  135  et  Odyssée  {l,  135 
que  les  anciens  Grecs  croyaient  pouvoir  forcer  les  morts  par  des  invectives, 
à  exaucer  une  prière.^  Etymologische  Beitrftge  zur  Mythologie  und  Reli- 
gionsgeschichte  [H.  OstholT].  Dans  ce  3  art.  <  cf.  R.  d.  R.  29,  9,  4  et  30,  26 
11,  167  >  O.  étudie  la  signification  et  la  dérivation  du  nom  de  la  messagère 
des  dieux  ^Ictç  :  comment  du  sens  primitif  de  «  bande  »  ce  mot  a  signifié 
«  celle  qui  se  hâte,  celle  qui  chemine  »;  et  comment  la  messagère  des  dieux 
a  été  identifiée  avec  l'arc-en-ciel  par  les  poètes  postérieurs  à  Homère. 
^  Der  Selbstmord  [R.  Hirzel].  Art.  qui  se  continue  dans  les  2  livr.  suiv.  80 
(131  p.).  H.  étudie  la  question  du  suicide  dans  l'antiquité  grecque  et  cherche 
dans  les  auteurs  et  dans  l'histoire  ce  que  les  Grecs  pensaient  du  droit  de 
se  donner  volontairement  la  mort;  il  arrive  à  la  conclusion  que,  pas  plus 
dans  l'antiquité  que  dans  les  temps  modernes,  on  ne  retrouve  la  trace  d'un 
sentiment  général  et  enraciné  privant  l'homme  du  droit  de  disposer  de  sa  35 
vie  à  son  gré.  ^  Die  Geiszelung  des  Hellespontos.  [N.  Terzaghi].  Étudiante 
nouveau  le  passage  où  Hérodote  (VII,  35)  raconte  que  Xerxès  fit  donner  à 
l'Hellespont  trois  cents  coups  de  fouet  et  fit  jeter  une  paire  d'entraves 
dans  les  flots,  montre  que  c'était  là  un  rite  magique  destiné  à  effrayer  et 
à  écarter  les  mauvais  esprits  et  les  puissances  hostiles.^l^  2<^  et  3^  Uvr.  Die  40 
Entstehung  der  Tragodie  [  Alb.   Dieterich].  Montre  comment  les   opojixsva 
des    mystères    d'Eleusis  ont  eu  une  grande  influence  sur  l'origine  et  le 
dévelopement  de  la  tragédie  à  Athènes.  D.  s'attache  à  ces  développements 
depuis  le  commencement  même  de  la  tragédie  et  les  suit  jusqu'à  leur  com- 
plet épanouissement.    Il  montre  les  analogies  que  présente  le  drame  au  45 
moyen  âge,  naissant  aussi  de  Spcôfxsva  liturgiques  et  de  l'histoire    de   la 
Passion.  If  Die  politische  Bedeutung  der  Religion  von  Emesa  [A.  v.  Domas- 
zewski].  L'importance  de  la  rehgion  d'Emesa  fut  considérable.  Cette  ville 
au  ne  s.  était  le  siège  du  culte  du  soleil  dans  la  Syrie  orientale  et  était  gou- 
vernée par  un  corps  de  prêtres  tout  puissants.  Domna  Severa,  la  femme  de  5o 
Septime  Sévère  descendait  de  ces  prêtres,  ainsi  s'explique  son  ascendant 
sur  son  mari.  HeUogabale  fit  de  cette  religion  la  religion  officielle  de  l'em- 
pire :  son  influence  sous  les  emprereurs  suivants;  c'est  sous  ses  auspices 


I 


12  1908.  —   ALLEMAGNE. 

que  les  troupes  de  Licinius  livrèrent  bataille  à  Constantin  et  elle  fut  la  reli- 
gion de  l'empire  d'Orient  sous  Dioclétien. —  Uranius  a  écrit  ses  livres  sur 
l'Arabie  sous  le  règne  d'Are  tas  III  Philhellène,  ils  sont  un  fruit  de  l'in- 
fluence hellénique  sur  les  Nabatéens.  ^  Dionysos  im  Schifî  [M.  F.  Nilsson]. 

'  A  propos  d'une  coupe  du  musée  de  Berlin  ou  l'on  voit  Dionysos  sur  un 
navire,  N.  montre  que  sans  être  un  dieu  de  la  mer,  Dionysos  devint  par 
suite  d3  l'époque  de  sa  fête  au  printemps,  le  dieu  de  l'ouverture  de  la  navi- 
gation. 1[  Deloptes  [G  Kazarow].  Ce  dieu  dont  le  nom  a  été  trouvé  pour 
la  première  fois  dans  une  inscr.  du  Pirée  (B.  C.  H.  1899  p.  370  sqq.)  est  un 

10  dieu  thrace  comme  Bendis  avec  lequel  il  est  représenté  sur  un  relief  de 
Copenhague.  T[  Tombeau  prémycenien  trouvé  près  d'Elatée  à  une  heure  de 
Drachmani  [v.  Duhn].  Tf  Die  «  jungfrauliche  »  Erde  [Eb.  Nestlé].  Explication 
de  l'expression  yî]  TrapOevtxï)  et  yata  TrapôeviY,  qui  signifie  la  terre  qu'on 
n'a  pas  encore  troublée  ou  agitée,  ^j  4^  livr.  Das  Ei  im  Totenkult  der  Alten 

1'  [M.  P.  Nilsson]  Montre  comment  on  avait  l'habitude  chez  les  anciens  de 
disposer  dans  les  tombes  des  œufs  ou  des  représentations  d'œufs.  1.  Trou- 
vailles d'œufs  véritables;  2.  Œufs  en  pierre  ou  en  argile;  3.  ReprésentatioHS 
figurées;  ce  que  signifiait  cet  usage;  on  croyait  qu'il  y  avait  dans  l'œuf  une 
force  vitale  secrète. T[  Ein  heidnisches  Pendant  zum  Neutcstament.  Gleichnis 

20  vom  Saemann.  [Ad  Bonhôffer].  Montre  dans  le  Nigrinus  de  Lucien  un  pen- 
dant à  la  parabole  du  semeur  dans  l'Évangile.  T|  Zum  Asklepioskult  bei 
den  alten  Thrakern.  [G.  Kazarow].  Description  d'un  sanctuaire  d'Asclepios 
trouvé  en  1903  près  Glave  Panega,  non  loin  de  Sofia.  A.  S. 

Beitraege  zur  alten  Geschichte     {Klio)    Volume    8   (1908).    1'^   livr. 

2^  Pasargadae  [E,  Herzfeld].  Etudes  sur  l'archéologie  persane  (3  cartes). 
Dans  cette  étude  de  68  p.  H.  montre  d'après  ses  recherches  personnelles 
faites  sur  place  en  1905  et  d'après  les  sources  littéraires  examinées  de  très 
près  l'identité  des  ruines  de  Mesched  i  Murghab  avec  Pasargades.  1.  Ques- 
tions de  topographie.  2.  Questions  historiques.  Comment  Alexandre  alla 

w  de  Caramanie  d'abord  à  Parargades  puis  à  Persépolis.  Bataille  entre 
Cyrus  et  Astyage  dans  la  plaine  de  Pasargades  et  fondation  de  Pasargades 
par  Cyrus.  3.  Archéologie,  Pasargades,  description  détaillée  de  toutes 
les  ruines  en  allant  de  l'O.  à  l'E.  ;  terrasse,  tombeaux  entre  autres  celui 
de  Cyrus,  autels,  palais;   le   grand  relief  représentant  un  personnage   de 

>B  profil  au  repos,  Cyrus  l'ancien  et  l'inscr.  cunéiforme  persane.  ^  Damnatio 
memoriae  auf  dem  «  Stein  von  Palermo  »  [A.  Bauer].  L'inscr.  gravée  au 
revers  de  ce  monument  en  diorite  noir,  d'une  importance  très  grande  pour 
l'histoire  la  plus  reculée  de  l'Egypte  et  qui  comprend  5  lignes  est  à  peu  près 
indéchiffrable  pour  les  lignes  3-.5.  Cela  provient  de  ce  que  à  partir  de  la 

♦0  ligne  3,  on  a  martelé  le  texte  sans  l'effacer  complètement  :  la  partie  martelée 
comprend  les  règnes  de  Sahure  et  Kakai  en  laissant  subsister  le  nom  d'User- 
kraf.  Cette  inscr.  datait  probaplement  de  l'époque  du  roi  Newose-re  et 
donnait  les  noms  et  le  règne  de  trois  usurpateurs  de  la  Y^  dynastie.  Pour 
des  raisons  inconnues  on  effaça  sous  l'un  des  successeurs  de  ce  roi  le  nom 

*6  des  deux  plus  jeunes  usurpateurs.  1[  Studien  zu  den  Weihgeschenken  und 
der  Topographie  von  Delphi.  2.  [H.  Pomtow].  Dans  ce  2^  art.<cf.  R.  d.  R. 
82,  78,  10  sqq>  P.  poursuivant  son  étude  sur  le  côté  sud  de  la  voie  sacrée 
vers  l'est  jusqu'à  la  porte  d'entrée  du  Témenos  étudie  premièrement  le 
monument  votif  des  Athéniens  après  Marathon,  sa  situation  et  sagrandeur, 

50  les  soi-disant  murs  du  piédestal;  les  restes  :  les  rapports  de  niveau  entre 
le  socle  du  monument  de  Marathon  et  l'angle  sud-est  du  Temenos.  Essai 
de  restauration  :  les  statues  du  groupe  de  Marathon  et  la  manière  dont  elles 
étaient  disposées.  Epoque  où  ce    monument  fut  construit;  la  dédicace  : 


BEITRAEGE    ZUR    ALTEN    GESCHICHTE.  13 

l'artiste  à  qui  est  dû  le  groupe  est  Hegias  et  non  Phidias,  comme  l'a  dit 
à  tort  Pausanias.  —  Ordre  dans  lequel  se  suivaient  les  statues  des  Epo- 
nj^mes  et  leurs  noms.  —  P.  passe  ensuite  au  second  monument  qu'il  ren- 
contre à  cet  endroit  de  la  voie  sacrée,  le  «  cheval  de  bois  des  »  Argiens  :  il 
en  détermine  l'emplacement  et  examine  les  renseignements  donnés  par  ' 
Pausanias  (X.  9,  12);  montre  après  Brun  que  ce  monument  en  bronze  d'An- 
tiphanès  commémorait  la  victoire  des  Argiens  en  414  (Thuc.  VI,  95)  et  que 
les  motifs  donnés  par  Pausanias  n'ont  aucune  valeur  historique  :  il  décrit 
ce  qui  en  reste.  Essai  de  restauration  par  H.  Bulle.  IJ  Die  vorjâhrigen 
deutschen  Ausgrabungen  in  Aegypten  [L.  Borchardt].  Courts  renseigne-  !• 
ments  sur  les  fouilles  d'Eléphantine,  d'Abusir  el-meleq,  de  Tell  el-Amarna, 
d'Abuzir  et  de  Qerm  Abu,m.  ^  L.  V.  Moes.  [N.  Vuli<^]  Cette  inscr.  qui  se  lit 
sur  deux  briques  trouvées  près  de  la  ville  rom.  d'Oescus,  sur  le  Danube, 
doit  être  lue  Leg.  V.  M(acedonica)  Oes(ci).T[  Aus  Boghaz-koï  [C.  F.  L-H]. 
Brefs  renseignements  sur  la  campagne  de  fouilles.  %^  2^  livr.  Die  Kavalle-  *• 
riekampf  in  der  Schlacht  am  Hydaspes  [G.  Veith].  Le  récit  qu'Arrien  a 
donné  d'un  combat  de  cavalerie  dans  la  bataille  sur  l'Hydaspe  a  soulevé 
bien  des  objections  que  V.  réfute  en  montrant  qu'on  peut  ajouter  foi  à  ce 
que  raconte  ici  cet  historien,  tant  au  point  de  vue  historique  qu'au  point 
de  vue  militaire.  Examen  et  comparaison  des  sources,  Arrien,  Quinte  20 
Cu,rce  et  Plutarque.  1[  Encore  l'inscr.  d'Am-el-Djemala.  [J.  Carcopino]. 
Défend  et  développe  ses  conclusions  contre  Mispoulet  <cf.  R.  d.  R.  31,  14, 
26  et  32,  198,  17 >  et  Schulten.  <cf.  KlioVII,  188  sqq,  R.  d.  R.  32,  7643>. 
1.  Lecture  du  texte;  2,  Ses  dimensions;  3,  La  date;  4.  L'ordre  des  faces; 
5.  La  hiérarchie  des  procurateurs;  6.  Les  pétitionnaires;  7.  La  région  des  2» 
saltus  et  la  zone  d'application  de  la  lex  Manciana;  8.  Le  sens  de  rationi; 
9.  Catégories  de  terres  visées  par  le  sermo;  10.  Le  sermo  procuratorum 
et  la  lex  Hadriana;  ^  Studien  zu  den  Weihgeschenken  und  der  Topographie 
von  Delphi.  3  [H.  Pomtow].  Suite  <cf.  supra>.  Le  monument  désigné 
par  Pausanias  sous  le  nom  des  «  Sept  contre  Thèbes  ».  Œuvre  d'Hypa-  M 
todoros  et  d'Aristogiton,  il  fut  élevé  entre  455  et  445  après  la  victoire  d'Oinoe 
remportée  par  les  Argiens  et  les  Athéniens  avant  le  milieu  du  v^  s.,  pro- 
bablement en  456.  Les  statues  des  Sept.  Le  char  d'Amphiaraos.  Les  trois 
degrés  du  piédestal  et  l'inscription  votive  du  monument  des  Sept.  Re- 
construction du  piédestal  [H.  Bulle].  —  Sur  la  famille  d'Hypatodoros.  T[  Kri-  sj 
tisches.  liber  die  Verfassungsentwiirfe  der  athenischen  Oligarchen  vom 
Jahre  411  [F.  Kuberka].  Comme  suite  à  une  étude  précédente  sur  la  révo- 
lution oligarchique  de  411  à  Athènes  <Klio  7,  341  sqq.  cf.  R.  d.  R. 
77,  15>  K.  montre  que  l'Assemblée  des  5000  a  été  seule  chargée  du  gou- 
vernement et  qu'elle  n'a  pas  existé  à  côté  du  Sénat  des  400,  mais  seulement  40 
après  la  chute  des  400,  qui  n'ont  été  qu'une  institution  de  transition.  ^  Die 
Sothis-Periode  und  der  Kalender  des  Papyrus  Ebers  [G.  F.  Lehmann- 
Haupt].  Examine  les  conclusions  d'Ed.  Meyer,  Aegypt.  Chronologie,  sur 
la  chronologie  égyptienne  et  cherche  à  déterminer  quand  le  calendrier 
égyptien  a  été  arrêté  sous  la  forme  qui  nous  est  parvenue.  Il  est  difficile  45 
d'admettre  avec  Meyer  que  le  commencement  de  la  première  période  de 
Sothis  doive  être  placé  le  10  juil.  4241,  cette  période  n'était  pas  au  com- 
mencement un  cycle,  historico-chronologique.^f  Berossos  Chronologie  und 
die  Keilinschriftlichen  Neufunde  [id].  Recherches  sur  la  chronologie  adoptée 
par  Bérose  pour  les  anciennes  dynasties  babyloniennes  et  assyriennes;  50 
corrections  proposées  d'après  les  nouv.  inscr.  découvertes  :  celle  qu'on 
désigne  par  la  lettre  A  doit  avoir  régné  près  de  304  ans,  de  2080-1777; 
la  dynastie  B  environ  80  ans  de  1776  à  1697  et  la  dynastie  C,  576  ans  de 


I 


14  1908.  ALLEMAGNE. 

1697  à  1121.  ^  Ueber  den  gegenwartigen  Stand  des  etruskischen  Frage  [A. 
Kannengiesser].  Résume  les  diverses  opinions  émises  par  les  anthropolo- 
gistes,  les  linguistes,  et  les  archéologues  sur  les  origines  du  peuple  étrusque 
et  sa  parenté  avec  les  grandes  familles  de  peuples.  Le  problème  est  loin 

5  d'être  résolu,  cependant  il  est  vraisemblable  que  les  Etrusques  apparte- 
naient à  une  famille  de  l'ouest  de  l'Asie  mineure  qui  n'était  pas  indo-euro- 
péenne, mais  nous  n'en  avons  pas  de  preuves  convaincantes.  If  Vulgaritas 
Pelusii  [O.  Th.  Schultz].  Cette  expression  qui  se  lit  dans  la  Vita  Marci 
23,  8;  «  sacra  Serapidis  a  vulgaritate  Pslusii  summovit  »  doit  être  expliquée 

10  comme  suit,  «  il  écarta  la  culte  de  Serapis  du  bas  peuple  de  Pelouse».  ^  Zum 
Historiker  aus  Oxyrhynchus  [C.  F.  L.  H.].  Annonce  d'une  étude  qui  pa- 
raîtra dans  une  prochaine  livr.  sur  l'auteur  de  ce  fragment  historique 
trouvé  récemment  à  Oxyrhinchos  et  qui  a  été  attribué  d'abord  à  Théopompe 
(Oxyr.  Pap.  V);  en  tous  cas  il  n'est  pas,  comme  l'a  cru  de  Sanctis  d'Andro- 

16  tion,  mais  cependant  il  s'est  servi  comme  source  d'une  Atthis.  ^*[f  3®  et 
4^  livr.  Etudes  d'histoire  hellénistique  [M.  Holleaux].  La  chronologie  de 
la  cinquième  Guerre  de  Syrie  par  lequelle  Antiochus  III  Megas  enleva  à 
Ptolémée  V  Epiphanes  la  Koilé-Syrie  et  les  contrées  avoisinantes.  N'ad- 
mettant pas  la  chronologie  de  Nissen,  H.  montre  que  la  guerre  a  commencé 

20  au  printemps  de  202  par  une  invasion  de  la  Koilé-Syrie, puis  de  la  Palestine, 
vint  la  prise  de  Gaza  en  201,  la  bataille  de  Panion  en  200  (printemps  ou  été) 
le  siège  et  la  pi'ise  de  Sidon  (été  de  200  à  été  de  199), elle  se  termine  en  198. — 
Appendice,  Antiochus  III  ne  peut  pas  avoir  envahi  les  états  d'Attale  I  dans 
l'hiver  de  199-198,  comme   le  rapporte  T.  Liv.  d'après  un  annaliste  (32, 

!»  8,  9-11)  mais  en  été  et  peut  être  en  197.  ^1  Ricerche  demografiche  intorno 
ai  colombari  [V.  Macchioro].  Les  columbaria  sont  une  preuve  de  l'excès 
de  population  à  Rome;  description  et  répartition  des  61  qui  ont  été 
trouvés  jusqu'en  1907  entre  les  différentes  régions  de  Rome  :  densité 
de  la  population,  prix  des  terrains  suivant  les  régions.  11  Studien  zu  den 

38  Weihgeschenken  und  der  Topographie  von  Delphi  4  [H.  Pomtow]  4^  art. 
<cf.  supra>  suivi  de  contributions  de  [H.  Bulle].  Ruines  du  monument 
demi  circulaire  des  Epigones;  essai  de  restitution;  époque  et  cause  de  sa 
construction  (369,  à  la  suite  de  la  victoire  des  Argiens  sur  la  Spartiates)  : 
statues  des  Epigones  :  liste  des  Sept  et  des  Epigones  —  Anathema  des 

36  Tarentins,  qui  doit  dater  d'avant  Marathon  et  être  de  la  fin  du  v^  s.  ^ 
Researches  in  Athenian  and  Delian  Documents  [W.  S.  Ferguson].  2^  art. 
<cf.  Klio  VII,  R.  d.  R.  32,  77,  3>.  Les  Ptolemaia  furent  instituées  à 
Athènes  en  même  temps  que  la  tribu  Ptomelais  en  224/3  av.  .1.  C,  elles 
furent  célébrées  avec  éclat  jusqu'en   150,   disparurent  de  150-103   pour 

40  reparaître  avec  le  gouvernement  oligarchique  de  103/2  et  disparaître 
de  nouveau  définitivement  en  88  à  la  suite  de  la  seconde  guerre  de  Mi- 
thridate.  On  peut  expliquer  cette  disparition  de  150-103  et  cette  réappa- 
rition de  103-88  comme  étant  la  conséquence  des  diverses  attitudes  des 
Ptolémées  à  l'égard  des  Grecs  :  la  politique  anti-hellénique  et  l'impopularité 

45  d'Evergète  I  qui  en  résulta  fut  la  cause  du  déclin  de  cette  fête  qui  réapparut 
par  suite  de  la  sympathie  de  Soter  2  pour  la  Grèce.  —  Les  agonothètes 
des  Panathénées,  Sundwall  a  prétendu  à  tort  que  de  309/8  à  229  av.  J.  C. 
il  n'y  eut  à  Athènes  qu'un  seul  agonothète  annuel  qui  s'occupait  des  Pana- 
thénées, des  Dionysies,  des  Theseia,  des  Délia  et  d'autres  fêtes;  il  y  eut 

50  souvent  même  pour  les  Panathénées  des  agonothètes  spéciaux  pendant 
cettp  période  —  Détermination  de  la  date  de  sept  inscr.  ralatives  aux 
Panathénées;  elles  vont  de  190  (ou  194)  à  158  av.  J.-C.  %  Cratippus 
or  Theopompus  [E.  M.  Walker].    Le    fragment   historique   des   Oxyrrh. 


BEITRAEGE  ZUR  ALTEN  GESCHICHTE.  15 

Pap.  V.  n'est  pas  de  Théopompe,  mais  de  Cratippe.  ^  Die  Schlacht  am 
Granikos  [W.  Judeich].  Récit  de  la  bataille  d'après  une  étude  du  ter- 
rain. ^  Ein  Erlass  Hadrians  zu  Gunsten  aegyptischer  Kolbnen  von  J.  117 
[E.     Kornemann].     Texte    et    commentaire    de    quatre    fragments    du 
Pàpyri  Giessenses  qui  se  rapportent  au  séjour  d'Hadrien  en  Egypte  et  qui   ^ 
demandent  à  bénéficier  d'un  décret  par  lequel  l'empereur  accordait  une 
réduction  du  1/4  environ  des  droits  de  fermage  aux  fermiers  des  domaines 
de  l'Etat  ou  des  domaines  impériaux.  ^  Aktenstticke  zum  griechisch-rôm. 
Vereinswesen   [L.   Viereck].  Texte,   restitution   et  commentaire  de   deux 
papyrus  de  Berlin  (B  G  U  IV  1073  et  1074)  et  comparaison  avec  un  papyrus  lo 
du  Br.  Mus.  1178  :  ils  se  rapportent  à  une  association  d'artistes  d'Oxyrrhin- 
chos  qui,  sous  le  règne  de  l'empereur  Aurélien,  demandent  au  sénat  de 
cette  ville  de  leur  accorder  certains  privilèges.  ^  Aus  der  Geschichte  eines 
Kultvereins  des  Apollon  im  griechisch-rôm.  Aegypten  [P.  M.  Meyer].  Texte 
et  comm.  du  Pap.Gies,  136  verso,  relatif  à  une  association  cultuelle  d'Apollon  i"» 
dans  l'Egypte  gréco-rom.,  à  Hermupolis  Magna  :  il  est  daté  de  la  deuxième 
année  de  Ptolémée  13  Aulétès,  c-à-d.  de  80/79  av.  J.-C.  Il  noi^s  montre 
qu'à  cette  époque  il  y  avait  un  sanctuaire  d'Apollon  dans  cette  ville,  élevé 
par  une  association  cultuelle  militaire  de  Kibyrates    (soldats    originaires 
de  Phrygie).  ^  Lupa  capitoUna  I  [L.  Petersen].  On  croit  généralement  que  20 
la  louve  en  airain  du  Palais  des  Conservateurs  à  Rome  est  celle  que  les 
frères  Cn.  et  Q.  Ogulni  placèrent  au  Lupercal  en  296  av.  J.-C.  Après  une 
étude  très  détaillée  des  textes  anciens  et  des  diverses  opinions  des  critiques 
et  un  examen  du  monument  lui-même,  sur  lequel  on  voit  encore  sur  les 
'  pattes  de  derrière  les  traces  de  la  foudre,  P.  montre  que  c'est  celle  qui,  20 
d'après    le    témoignage    de    Cicéron,  fut     frappée    de     la     foudre     sur 
le  Capitole  en  65  av.  J.-C.  (à  suivre).  ^  Afrikanische  Munizipal-und  afrika- 
nische  Militarinschrift  [H.  Dessau].  Texte  et  comm.  de  deux  insci.,  l'une 
municipale,  l'autre  militaire  provenant  d'Afrique  (C.  I.  L.  VIII,  1206  et 
inscr.  de  Lambèse  de  Cagnat,  Mem.  Acad.  Inscr.  38,  l.)^Die  Organisation  30 
der  drei  Gallien  durch  Augustus  [O.  Hirschfeld].  Cette  organisation  qui 
date  du  séjour  d'Auguste  en  Gaule  (16-13  av.  J.-C.)  et  qui  eut  pour  cause 
la  défaite  de  M.  Lollius,  avait  pour  but  de  parer  aux  dangers  futurs,  en 
isolant  les  Celtes  entre  eux  et  en  leur  rendant  tout  contact  avec  les  Romains 
impossible.  ^  Die  Schlacht  bei  Salamis  [K.  J.  Beloch].  Psyttalie  n'est  pas  35 
Lepssokutali,  mais  Hagios  Georgios.  La  démarche  de  Thémistocle  auprès 
de  Xerxès  n'est  qu'une  légende.  But  de  la  manœuvre  nocturne  des  Perses, 
qui  réussit  au  point  de  vue  stratégique,  mais  aboutit  à  une  défaite  qu'on 
ne  pouvait  prévoir.  If  Attisches  Psephisma  aus  der  Mitte  des  3  Jahrh.  v. 
Chr.    [J.    Kirchner].     Décret  inédit  rendu  sous  l'archontat  de   Lysianas  40 
(235/4  av.  J.-C.)  en  l'honneur  de  prytanes  sortis  de  charge.  Il  a  été  trouvé 
sur  l'Aréopage  en  1906.  ^  Hektor  auf  Munzen  von  Stektorion  [K.  Regling]. 
Etude  de  deux  monnaies  de  Stektorion  (Mentesch-Baba  en  Phrygie)  qui 
se  rapportent  au  cycle  légendaire  troyen  et  montrent  combien  la  croyance  à 
la  parenté  légendaire  des  Troyens  et  des  Phrygiens  était  générale.  ^  Darius  «5 
und  der  Achaemeniden-Stammbaum  [C.  F.  Lehmann-Haupt].  Comment 
il  faut  comprendre  le  commencement  de  l'inscr.  de  Behistun  où  Darius 
parle  de  ses  huit  prédécesseurs  sur  le  trône.  Arbre  généalogique  das  Aché- 
ménides.  ^  Eine  griech.  Inschrift  aus  der  Spâtezeit  Tigranokertas  [C.  F. 
Lehmann-Haupt].  Texte  et  comm.  de  cette  inscr.  de  basse  époque  trouvée  »o 
encastrée  dans  le  mur  de  Farkin   (Tigranocerta).   Contributions   à  l'éta- 
blissement du  texte  de  [Wilamowitz  et  de  Hiller  von  Gaertringen].  Elle 
se  rapporte  au  roi  arménien  Pep  et  à  l'histoire  arménienne  de  371-373  ap. 


16  1908.  ALLEMAGNE. 

J.-C.  ^  Inscr.  graeca?  [F.  Hiller  von  Gaertringen].  Rapport  sur  les  travaux 
du  Corpus.  1[  Zu  Kirchofïs  Karte  der  griech.  Alphabete  [F.  Wiedemann]. 
Corrections  et  additions.  ^  Die  praefecti  augustales  der  J.  384-392  [R.Fruin]. 
Liste  de  ces  huit  préfets. 

*  Beiheft.  N*>  3  (1905).  Romische  Bleitesserae.  [M.  Rostowzew].  Contri- 
bution à  l'histoire  sociale  et  économique  de  l'empire  romain.  Etude  des 
tessores  de  plomb.  Après  une  courte  introd.  sur  la  signification  du  mot 
tessera,  sur  la  fabrication  de  ces  tablettes,  les  collections  qu'on  en  a  faites 
et  les  études  dont  elles  ont  été  l'objet,  R.  étudie  et  décrit,  dans  rme  suite 

10  de  chap.,  1:  Les  tesserae  frumentariae  et  nummariae,  donnant  droit  aux 
distributions  de  blé  ou  d'argent;  2,  Celles  qui  servaient  de  billets  d'entrée 
aux  spectacles  ou  autres  lieux;  3,  Les  te.ssères  de  la  juventus  urbaine  et 
municipale  (corps  de  cavalerie  composé  de  jeunes  gens ,  organisé  par  Auguste 
avec  des  éléments  anciens  et  qui  continua  sous  ses  successeurs);  4,  Les 

15  tessères  des  collèges  et  des  entreprises  privées;  5,  Les  tessères  dans  les  re- 
lations d'affaires  des  particuliers;  6,  Les  tessères  en  tant  que  documents 
pour  l'histoire  de  l'art  romain.  —  Appendice.  Collections  de  tessères  de 
plomb  et  publications  qui  s'y  rapportent.  2  pi.  ^j^  N°  4  (1906)  Epigra- 
phische  Beitraege  zur  sozial-politischen  Geschichte  Athens  im    Zeitalter 

20  des  Demosthenes  [J.  Sundwall].  Dans  cette  étude  de  91  p.  (2  index),  S. 
montre  par  les  inscr.  quel  était  le  niveau  social  de  tous  ceux  qui  exerçaient 
une  fonction  ou  qui  prenaient  part  à  la  vie  politique  à  Athènes, à  l'époque 
de  Démosthène;  ils  appartenaient  tous  à  la  classe  riche  ou  tout  au  moins 
aisée,  les  pauvres  n'avaient  pas  le  moyen  de  prétendre  aux  emplois  publics, 

23  c'est  ce  qui  ressort  de  ce  travail  partagé  en  8  chap.:  1,  le  sénat  des  500; 
2,  les  stratèges;  3,  les  diétètes;  4,  les  fonctionnaires  de  la  marine;  5,  ceux 
des  finances;  6,  les  préposés  aux  temples  et  au  culte;  7,  les  dèmes;  8,  les 
ambassadeurs  et  les  orateurs; —  Un  chap.  9  est  consacré  aux  prêtres  d'As- 
klepios  et  un  10^  aux  dèmes  et  aux  tribus  d'après  les  listes  des  prytanes; 

30  dans  ces  deux  chap., S.  étudie  l'organisation  des  tribus  et  leur  importance 
dans  l'Attique  à  cette  époque;  il  essaie  de  reconstruire  la  liste  des  prytanas 
pour  les  tribus  Erechthéide,  Acamantide,  Cécropide,  Ippothontide  et 
Aiantide,  montre  comment  furent  formées  les  tribus  Antigonis  et  Démé- 
trias,  et  quelle  était  au  4^  s.  l'importance  des  tribus  de   Clisthènes.  ^^  N°  5 

35  (1906).  Der  romische  Gutsbetrieb  als  wirtschaftlicher  Organismus  nach 
den  Werken  des  Cato,  Varro  und  Columella  [H.  Gummerus].  Dans  ce  travail 
de  100  p., G.  montre  que  la  théorie  généralement  admise  que  dans  l'ancienne 
Rome,  àl'époqueoùresclavageflorissait,  il  n'y  avait  ni  industrie,  ni  commerce 
indépendant  et  que  tous  les  objets  dont  on  avait  besoin  se  fabriquaient  à 

*o  la  maison  par  la  main  des  esclaves,  n'est  pas  exacte  :  il  analyse  avec  soin, 
pour  arriver  à  ses  conclusions,  les  écrits  de  Caton,  de  Varron,  de  Columelle 
sur  l'agriculture,  en  consultant  aussi  Pline  et  le  Digeste.  Dans  les  trois 
siècles  qui  s'écoulent  de  Caton  à  Columelle,  au  plus  beau  temps  de  l'activité 
des  esclaves  à  Rome,  on  achetait  les  outils,  les  instruments  aratoires,  les 

♦5  machines,  les  vêtements,  même  les  denrées  alimentaires  en  grande  partie  et 
même  presque  exclusivement  dans  les  villes  ou  dans  des  centres  industriels; 
on  les  faisait  même  venir  de  loin,  sans  craindre  les  frais  de  transport.  ^1| 
No  6  (1906).  Die  Legionen  der  Provinz  Moesia  von  Augustus  bis  auf  Dio- 
kletian  [B.  Filow].  1,  La  province  de  Mesie;  2,  et  3,  Les  légions  de  Mesie 

bo  jusqu'à  la  bataille  de  Crémone  et  depuis  cette  bataille  jusqu'au  partage  de 
la  province;  4,  La  guerre  de  Domitien  sur  le  Danube;  5,  L'époque  de 
Trajan;  participation  des  légions  de  Mesie  à  la  guerre  contre  les  Thraces; 
la  Dacie;  la  Mesie  supérieure  et  la  M.  inférieure;  6,  Les  légions  de  Mésie 


BERICHT  Û.  DIE  FORTSCHRITTE  D.  RÔMISCH-GERM.  FORSGHUNG.   17 

d'Hadrien  à  Dioclétien;  les  grandes  guerres  vers  la  fin  du  2^  s.  La  situation 
des  légions  sur  le  bas  Danube  après  la  perte  de  la  Dacie;  la  province  de 
la  Scythie.  Tableau  chronologique.  ^^  N»  7  (1908).  Fande  aus  Naukratis 
[H.  Prinz].  1,  Fondation  de  Naucratis  d'après  les  auteurs;  2,  Situation  et 
aspect  extérieur  de  la  ville  d'après  les  fouilles;  3,  Les  trouvailles  de  produits  s 
céramiques  à  Naucratis,  datant  des  7®  et  6^  s.  av.  J.-C.  :  vases  milésiens, 
samiens,  de  Clazomènes,  de  Lesbos,  d'Ionie  et  d'Eolide,  cyrénaïques, 
de  Mélos,  protocorinthiens  et  corinthiens,  attiqies  ;  belles  poteries  ornées 
seulement  de  bandes  vernissées;  poteries  grossières  ;  poteries  locales  : 
objets  en  faïence;  4,  Importance  de  Naucratis  comme  point  de  transit  :o 
pour  le  commerce  gréco-égyptien  aux  7^  et  6"^  s.  av.  J.-C.  — ■  Résumé.  Ces 
trouvailles  sont  d'une  très  grande  importance  pour  l'histoire  du  dévalop- 
pement  de  la  céramique  grecqie,  pour  l'histoire  de  Naucratis  et  du  com- 
merce grec.  Catalogue  des  vases  milésiens  trouvés  ailleurs  qi'à  Naucratis 
et  répartis  dans  les  musées  de  l'E  irope.  Bases  économiqies  aix7^  et  e^s.  is 
T[1I  NO  8  (1908).  Das  Attentat  der  KonsJare  auf  Hadrian  im  Jahre  118  n. 
Chr.  [A.  V.  PremersteinJ.  Étudie  à  nouveau  la  prétendue  tentative  d'assas- 
sinat contre  l'empereur  Hadrien  dont  f.irent  accusés,  en  118,  les  deux  per- 
sonnages consulaires  C.  Avidius  Nigrinus  et  Lusius  Quietus,  qui  f  arent  exé- 
cutés et,  avec  eux  deux  autres  consulaires,  Palma  et  Celsus.  Cet  événement,  20 
qui  eut  une  grande  importance  sur  les  rapports  subséquents  de  l'empereur 
avec  le  sénat,  est  étudié  ici  d'après  une  nouvelle  source,  le  sophiste  Polémon, 
de  Smyrne  :  1,  Combats  sur  le  bas-Danube  en  117  /8  sous  le  commandement 
de  Nigrinus,  qui  sont  comme  la  préface  de  l'histoire  de  l'attentat;  2,  Ana- 
lyse et  critique  des  deux  sources  connues  jusqu'ici,  la  Vita  Hadriani  et  25 
Dion  Cassius,  qui  se  contredisent;  récit  in-extenso  d'un  témoin  oculaire, 
le  sophiste  Polémon,  dont  on  ne  s'est  pais  encore  servi  et  qui  permet  de 
contrôler  les  autres  sources;  3,  Récit  du  soi-disant  attentat,  ses  préli- 
minaires et  ses  conséquences.  A.  S. 

Bericht  ûber  die  Fortschritte   der   Rômisch-Germanischen  For-  30 
schung  in  den  Jahren   1906-1907.   Publié  par  la  Rom.  German.    Kom- 
mission  der  K.  Archâol.  Instituts.  —  Rapport  sur  les  travaux  de  la  R.-G. 
Komm.  en  1906  [H.  Dragendorf].  Coup  d'œil  général  rapide.  1,  L'âge  de 
pierre  ancien  et  considérations  sur  les  trouvailles  dans  l'Allemagne  sud 
[O.  Schoetensack]  ;  —  2,  Recherche  du  réseau  des  routes  romaines  et  pré-  35 
romaines  dans  l'Ouest' de  l'Allemagne  [K.  Schumacher];  —  3,  Recherches 
sur   les   enceintes   préhistoriques   [E.   Anthes].    Additions    aux    rapports 
antérieurs.  Considérations  générales.  Nouvelles  fouilles  et  recherches,  etc. 
—  4,  Nouvelles  inscr.  [Dragendorf].  Inscr.  nouvellement  trouvées  et  formant 
un  addenda  au  Corpus.  268  n^^  répartis  entre  la  Belgique,  la  Germanie  sup.  40 
et  inf.  —  5,  Fouilles  et  découvertes  :  a,  En  Hollande  [J.  H.  Holwerda  jr]. 
Fondations;  tombeaux,  villas;  —  b,  En  Autriche  [E.  Nowotny].  Trouvailles 
préhistoriques.  LocaUtés  rom.  Noricum.  Vindobona.  Styrie;  Carinthie.  Car- 
niole.  Istrie.  Bosnie  et  Herzégovine.  Numismatique,  épigraphie,  céramique. 
Epoque  post-romaine;  — cEn  Suisse  [H.  Dragendorff].  Camp  deVindonissa.  45 
Fortifications  rom.  sur  la  frontière  du  Rhin,  etc.  Avenches.  —  6,  Recherches 
nouvelles  sur  l'occupation  romaine  de  la  Germanie  :  a,  Les  premiers  temps 
[H.  Dragendorf].  Coup  d'œil  s.ir  cette  époq  te,  sur  les  trouvailles  récentes 
et  sur  les  ouvrages  q  à  en  parlent:  b.  Le  Limes  de  la  Haute  Germanie  et  de 
la  Rhétie  [W.  Barthel].  G.  Lachenmaier,  Die  Okkupation  des  Limes gebietes.  50 
Pénétrant  et  intéressant.   Analyse.   E.    Kornemann,  Die  neunste  Limes- 
iorschung[1i)<0-  i)U6)  im  Lichte  der  rom.  kaiserlichen  GrenzpoUùk.  Analyse 
favorable.  E.  Fabricius,  Mainz  und  der  Limes.    Captivant.    Id,   Das   Rô- 
R.  DB  PHILOL-  —  Revue  des  Revues  de  1908  .  XXXIIL  2 


18  1908.  —    ALLEMAGNE. 

mische  Heer  in  Obergermanien  und  Raetien.  Appréc,  favorable.  A.  v.  Domas- 
ZEWSKi,  Die  Anlage  der  Limeskastelle.  Ne  réalise  pas  un  progrès  dans  ces 
recherches  —  Mention  de  H.  E.  Pelham,  A  Chapter  in  Roman  Frontier 
History.  E.  Schulze,  Die  rôm.  Grenzanlagen  in  Deutschland  und  Das  Limes- 

^  kastell  Saalburg.  J.  B.  Kenne,  Die  rôm.  Militàrgrenze  am  Rhein  und  an 
der  oberen  Donau.  F.  Kauffmann,  Zur  Frage  nach  der  Altersabstimmun g 
der  Dialektgrenzen  unter  bezugnahme  auj  den  Obergerman.-ràtischen  Limes 
d.  Romerreiches.  —  Après  ces  c.  r.  rapides,  B.  parle  en  détail  des  fouilles 
et  trouvailles  de  ces  dernières  années  dans  23  endroits  différents,  fouilles 

^*  qui  ont  amené  la  découverte  de  nombreux  castels  rom.  ou  appris  à  les 

mieux  connaître,  ainsi  qu'à  élucider  bien  des  questions  se  rapportant  au 

limes  rom.  dans  ces  régions.  Tf  Rapport  sur  les  travaux  de  la  Rôm.-German. 

Komm.  en  1907.  ^  17  indices  très  complets.  Z. 

Berichte  ûber  die   Verhandlungen   der   kôn.    sâchs.  Gesellschaft 

l(  der  Wissenschaften  zu  Leipzig,  Philolog.- historische  Klasse. 
LX.  Contributions  à  l'épigraphie  et  à  la  dialectologie  grecque,  VI,  Inscrip- 
tion cypriote  sur  un  fragment  de  céramique  conservé  au  musée  d'ethnogra- 
phie de  Leipzig  [R.  Meister].  Sur  un  côté,  on  lit  ff'jv£Y£vo(v;To,  Aao;(vàcpopiw 
(att.    AacpvY,<poptou),  et  quatre  terminaisons  :  -xÀéF/);  et  -t'.ij-oç  de  noms 

M  d'hommes  au  nomin.,  et  -xôç,  -Fwv,  nom.  ou  gén.  de  noms  d'hommes.  Sur 
l'autre  côté,  yâvoç  (peut-être  yàvoç...  û-ko  oï  KuTrptwv  TuapaÔetffoç  [sémit. 
gan],  peut-être  le  mot  grec  ycxvoç,  «  éclat  »,  ciyXcov,  qui  prouve  que  ce 
genre  de  monnaies  était  usité  en  Cypre.  L'inscr.  peut  être  relative  aux 
frais  d'une  fête  d'Apollon,  dont  nous  avons  ici  le  surnom  :  cf.  une  inscr. 

96  d'Acréphia,  IG.,  VII,  4149.  ^^  N°  2.  Formations  pronominales  des  langues 
indo-européennes  [K.  Brugmann].  1.  Génitif  vieil-islandais  vâr  «  nostri  »  et 
possessif  vârr  «  noster  ».  2.  Vieux-slave  ecclés.  mbnë  mônoja.  3.  Sansk.  àvâm, 
â\am.  4.  Homer.  vajï  vauv,  d^wt  acpwïv.  Homère  a  a-jnôz  pour  atpoj  H  280 
et  K  552,    d'après   Demetrius  Ixion;  cf.  vojs  pour  vtô  dans   Corinne.  Ces 

«0  formes  s'expliquent  par  l'addition  de  la  désinence  ordinaire  du  duel  à  vc6 
et  (Tcpw.  En  outre,  Hom.  a  vjj  2  f.  (ace.)  et  n^M  4  f.  (nom.  et  ace),  mais  vàJï 
51  f.  (nom.  et  ace.)  et  acpàiï  11  f.  (nom.  et  ace.)  ou  9  f.  si  on  accepte  ctpàJe, 
De  plus,  il  a  v(oïT£poç  (O  59,  ix  185),  d^aifTspoç  (A  216),  qui  excluent  tout 
appel  à  l't  déictique.  L'origine  de  ces  formes  est  *  vcoFt,  *  (7,pcoFt.  Fi  signifie 

8»  «  deux  ».  Le  point  de  départ  est  analogue  à  l'origine  de  l'allemand  «  wir  », 
d'abord  duel.  Le  deuxième  élément  se  retrouve  dans  les  langues  germaniques 
et  slaves,  en  sk.,  dans  Fi-xart,  ui-ginti  (deux  décades).  Fi  Stc-ç  («  de  côté,  pro- 
pre »),  *  ui-tero  (lat.  uitricus)  ;  cf.  i.  e.  *  u  dans  u-ter.  Dès  lors  dans  vàitv  ctpcoïv, 
on  a  un  cas  de  Ft  et  il  est  inutile  de  recourir  pour  l'explication  à  àtxjxtv,  etc. 

M  5.  Le  nominatif  sing.  nominal  hvo  dans  l'Aveta,  sk.  svâh.  6.  Sk.  svayâm. 
on  a  un  doublet  luno  :Si>pes  (Seispitei  CIL.  I,  1110),  luno  Sospita.  On 
peut  hésiter  entre  le  doublet  so-sei-  et  -spes-spita  (spatium,  pro-sper),  ou 
Seis-pes,  !?ïs  étant  semblable  aux  anc.  gén.  mis  tis  (élargissements  de  *  mi 
*  ti;  gr.  [xot    TO'.  (ffo'.)  oi)  et  -pes,  sk.   pati,   d'où   un   sens   primitif  «  sui 

45  Oompos  ».  7.  Le  paradigme  des  racines  démonstratives  *i-  et  *  e-  dans 
les  langues  indo-européennes.  Tableau  de  ces  formes  pour  le  sk.,  le  latin, 
l'osco-ombrien,  le  gothique,  le  v.  h.  a.,  le  lithuanien,  le  paléoslave.  En 
grec,  il  faut  relever  le  fém.  lesb.  thess.  hom.  ïa  «una»,  hom.  gén.  r^ç,  dat. 
l?!*,  homér.  masc.  [à>  (Z  422).  1»  D'où  viennent  les  formes  sk.  primitives 

60  *  imà-,  *  ima-?  D'un  accus,  sg.  masc.  *  imam  qui  réunit  deux  formes 
d'accus.,  i-m  (a.  lat.  im,  cypr.ïv),  et  *  e-m  (a.  lat  em);  cf.  a.  lat.  emom, 
imeum  rbv  aùrôv  C.  gl.  lat.  II,  77,  23,  id  em  (-em  n'est  pas  une  particule  à 
l'origine,  mais  une  forme  neutre  avec  désinence  nominale,  tandis  que  id  est 


BERICHTE    Û.  D.  VERHANDLUNGEN  D.   K.  SÂCHS.  GESELLSCHAFT.   19 

une  forme  neutre  avec  désinence  pronominale).  2^  Les  formes  osco-ombr. 
gén.  plur.  *ei  ôm(osq.  eisun-k;  ombr.  erom,  ero)  ont  pour  désinence  seu- 
lement -ôm.  3°  Certaines  formes  (en  balto-slave)  ont  un  j-.  On  ne  doit  ici 
recourir  au  relatif  *  ios  (gr   6;,  phr    -.oç),  qui  est  apparenté  au  démonstr. 

*  i-,  probablement  par  dérivation,  mais  qui  ne  lui  est  pas  identique.  II  a  » 
cependant  exercé  son  influence.  Mais  le  j-  provient  avant  tout  de  la  flexion 
féminine,  d'où  il  a  été  généralisé.    Cf.  les  formes   gr.   "a,  etc.,    avec   i^dx 
TtoTvta,  etc  L'i  déictique  a  la  même  origine.  Les  formes  oùxon-i  ouroa-tv 
sont  des  féminins  fixés;  à  l'origine  -t  était  un  nomin.,  -tvun  accus.  Il  avait 
une  valeur  abstraite  ou  collective,  comme  le  féminin  f  (*  ^■î),  qui  d'après  lo 
les  anciens  grammairiens,  pouvait  aussi  servir  au  masc.  et  au  neutre.  Par 
suite,  cet  i  pouvait  se  joindre  aussi  à  des  masc.  et  à  des  neutres,  même  à 
des  duels  et  à  des  pluriels.  La  différence  casuolle  de  -t  et  -iv  s'étant  effacée, 
on  les  employa  sans  en  tenir  compte,  et  même  après  des  adverbes  (vùv-f, 
vûv-tv).  Ces    féminins  avaient  deux  formes  suivant  les  phonèmes  précé-  w 
dents;  d'où,  par  ex.,  deux  accus.,  *-(\)iAm  et  *-im.  Au  deuxième  correspond 
en  gr.  non  seulement  -iv,  mais  -lav,  car  --.av  suppose  *  -iim  :  l'a  est  un  pro- 
duit de  l'm  voyelle   En  lat ,  l'adv.  iam  est  aussi  un  accus,  fém.  ancien  du 
même  type.  Il  est  comparable  à  tam,  quam,  etc.   (*  iam  uicem,  cf.  alias 
[uices]);  la  forme  double  iamiam  correspond  à  emem.  Il  a  encore  la  valeur  20 
d'un  accus,  fém.  dans  Varron,  L.  L.,  V,  166;  VIII,  44.  Généralement,  la 
déclinaison  de  ce  type  pour  les  substant.  a  disparu  en  italique  et  laisse 
peu  de  traces  sous  des  refontes  (-ix  de  genetrix,  -ina  de  regina,  suauis 
reposant  sur  un  ace.  fém.  suauim,  pauperies  de  l'accus.-iëm  représentant 
-(i)im,  quelques  noms  en  -ia  dont  les  nominat.  ont  pu  être  refaits  sur  des  25 
anc.  accus,  en  -iam  représentant  -ici  :  auia  de  auos,  fratria  de  frater,  simia 
de  simus)  Le  fém.  primitif  "'  î  a  encore  fourni  à  l'osco-ombrien  l'additionnel 

-i  du  pronom  relatif  et  indifini  (ombr.  po-ei,  po-i,  po-e)  et  le  premier  élé- 
ment des  adv.  ombr.  ie-pru,  ie-pi  (iam-pro,  cf.  pro-inde;  iam-que,  cf.  quando- 
que,  utro-que).   4°  Les  formes  du  latin,  de  l'osque  et  de  l'ombrien  con-  so 
duisent  à  supposer  un  primitif  italique  ■"  eo-,  *('â.  D'où  vient-il?  Dans  le 
paradigme  indo-européen  originel  deux  formes  commençaient  avec  l'hété- 
rosyllabique  *  ei  ,  l'instr.  sg.  fem.  *  eià  (sk.  ayâ)  et  le  gén.  duel  *  ej[Ous 
(sk.  ayoh).  Si  la  dernière  forme  n'a  pas  vécu  en  ital.,  la  première  suffit  à 
expliquer  eo-  ea-.  L'instr.  *  eià  appartient  à  un  système  fém.  *  a-, qui  pouvait  35 
avoir  dans  l'anc.  ital.  des  formes  comme  l'ac.  sg.  "■  âm,  le  loc.  sg.  *  ai  (gr.  al), 
le  nom.  plur.  *  à?,  le  gén.  *  âsGm  (sk.-às^ôm),  le  dat.-abl.  *  âbhos.  De  *  eia, 
ces  formes  ont  pu  tirer  une  initiale  ej-  (ou  e-  si  l'yod  était  tombé).  D'autre 
part,  on  avait  un  préfixe  déictique  e-  dans  osq.  e-co-,  e-tanto,  ombr.  e-tantu 
La  forme  fémin.  *  iam  (lat.  iam)  préexistante  (voy.  le  Z°),  a  pu  recevoir  40 
cet  e-  :  e  làm.  L'italique  arrivait  donc  par  deux  voies  différentes  à  ces 
formes.  De  là,  on  a  étendu  le  nouveau  thème  du  fém.  au  masc.  et  au  neutre, 
Les  formes  du  plur.  masc.  avec  e-  (ei,  écrit  souvent  eei,  eis  et  eeis)  doivent 
cet  e-  à  eorum,  eos.  Le  préhistorique  *  ei  est  devenu  régulièrement  ïl    Enfin, 
ï  est  le  continuateur  de  *  eoi  (cf.  *  eai  >  eae).  Les  formes  quoiius,  eiius.  45 
istius,  etc.,sont,  à  l'origine,  des  adjectifs  (cf.  quoius,  quoia),  formé  à  l'aide 
du  locatif  neutre  adverbial  (par  suite  indifférent  au  genre  et  au  nombre) 

*  quoi,  *  ei,  *  is-tei,  et  d'un  suffixe  -ao,  -lo-;  cf.  osk.  Maraiiei-,  kersnaiia, 
àysÀaTûç  (èv  àyéXy)  wv).  La  valeur  possessive  de  l'adj.  a  conduit  à  en 
faire  un  gén.  par  suite  de  la  finale  -os,  qui  était  aussi  une  finale  de  gén.  Ce-  60 
pendant,  il  est  possible  que  -lo-s  cache  le  relatif  *  los  et  les  formes  seraient 
comparables  aux  formes  déterminées  du  slave.  Les  datifs  eii  quoii,  sont 
analogiques  du  gén.  :  *  e-ei  (*  ëî)  primitif,  d'ailleurs  créé  sous  l'influence 


20  1908.  ALLEMAGNE. 

de  eum,  a  été  refait  en  eiiei  sous  l'influence  de  eiius.  Rapport  des  différentes 
formes  aux  prototypes  indo-européens.  Contaminations,  par  ex.  dans  slo, 
£[xeïo  (7£to  représentant  (jFe-ato  ou  (tFs-cio.  8.  Sk.  asîù,  amùm,  adâh. 
Observations  sur  l'article  de  Skutsch  dans  Glotta.^lf  N°  3.  Sur  le  papyrus 
6  de  Ménandre  [A.  Kôrte].  Série  d'observations  en  vue  d'une  édition. ^^j  N^  4. 
Deux  nouveaux  feuillets  de  la  Perikeiromene  [A.  Ko  te].  D'un  autre  ms. 
Actuellement  à  Leipzig.  Planches.  ^][  N°  6.  Éloge  d'Eberhard  Schrader 
[H.  Zimmern].  Assyriologue,  mort  le  3  juillet  1908.^^  N<*  7.  Le  chœur  dans 
Ménandre  [E.  Bethe].  C'est  le  groupe  des  gens  avinés  qui  célèbrent  le  dieu; 

10  il  est  indéterminé  et  n'a  aucun  rapport  avec  l'action.  Les  acteurs  dispa- 
raissent, quand  il  arrive,  pour  lui  céder  la  place.  Ils  l'annoncent.  Mais  ce 
dernier  lien  avec  l'action  disparaît  aussi  lui-même.  Paul  Lejay. 

Berliner  philologische    Wochenschrift,  28*^  année  (1908)  4  janvier. 
G.    PiERLEONi,    Xenophontis    Respublica   Lacedaemoniorum  rec  [Schenkl]. 

16  Appréc,  favorable,  longue  analyse  de  détail. Tf  P.  Reis,  Studia  Tulliana  ad 
Oratorem  pertinentia  [Kroll].  Soigné  et  méthodique. T[  Cl.  Lamarre,  Histoire 
de  la  littérature  latine  au  temps  d' Auguste,  4  vol.  [Hosius].  N'apprendra  pas 
beaucoup  aux  spécialistes,  mais  sera  utile  et  plaira.^  H.  Usener,  Vortrdge 
und  Aufmtze  [Ziehen].  A  droit  à  notre  reconnaissance.  ^  G.  Kropatschek, 

20  De  amuletorum  npud  antiquos  usu  cap.  duo  [Wunsch].  Collection  précieuse 
de  matériaux.^  Studia  Pontica  II,  F.  et  E.  Cumont,  Voyage  d' exploration 
archéologique  dans  le  Pont  et  la  Petite  Arménie  [Partsch].  Important. 
^  K.  Brugmann,  Die  distributiven  und  die  kollektiven  Numeralia  der  indo- 
germanischen  Sprachen  [Pedersen].  Analyse.  Quelques  réserves.  ^Surl'impé- 

25  ratif  latin  [J.  H.  Schmalz].  St  cité  par  Cicéron  de  Or.  II,  257  (st,  tacete 
d'après  Cecilius)  et  employé  par  lui  comme  interjection,  se  trouvç  aussi 
ad  fam  XVI  24,  2;  de  republ.  VI,  12,  etc.,  c'est  un  impératif  équivalent  à 
tacete,  et  il  peut  avoir  une  phrase  dépendant  de  lui,  comme  c'est,  le  cas 
pour  de  republ.  VI,  12.  «  St,  ne  me  ex  somno  excitetis  «.^j^  11  jr  U.  v.  Wila-  ' 

30  mowitz-Moellendorf,  Griech.  Tragodien  uebers.  VIII-XI  [Mekler].  Ces 
quatre  vol.  contiennent  le  Cyclope,  Alceste,  Médée,  les  Troyennes.  Malgré  des 
réserves  à  faire,  sera  une  source  de  jouissances.  ^  P.  Hildebrandt,  Scholia 
in  Ciceronis  orationes  Bobiensia  éd.  [Stangel].  Manque  d'esprit  scientifique. 
^Rud.  HiRZEL,  Themis,  Dike  und  Verwandtes  [Thalheim].  Cette  contribution 

86  à  l'histoire  de  l'idée  du  droit  chez  les  Grecs  est  très  instructive.  ^  R  Reit- 
ZENSTEIN,  Werden  und  Wesen  der  Humanitàt  im  Altertum  [Bruchmann]. 
Suggestif.  ^  Urkunden  des  Aegypt.  Altertums  IV.  K.  Sethe,  Urkunden  der 
i H  Dynastie  [v.  Bissing].  Analyse  élogieuse.  ^  E.  Oberhummer,  Bericht  ûber 
Lànder-und   Vôlkerkunde  der  antiken  Welt  [Lenschau].  Soigné  et  complet. 

io  \  Gg.  Grvpp ,  Die  Kultur  der  alten  Kelten  und  Germanen  [Schmidt].  Grandes 
réserves.  ^  Fouilles  de  Schulten  à  Numance  et  dans  les  environs  [H.  Nothe]. 
Détails  sur  ces  îouiWes.  ^^ IS  ']T  A.IiAni,FS,  Septuaginta-Studien;  2,DerText 
des  Septuaginta-Psalters  [E.  Nestlé].  Admirable.  ^  W.  Nawijn,  De  praepo- 
sitionis  Trapà  significatione  et  usu  apud  Cassium  Dionem  [Kallenberg].  Très 

46  soigné,  bien  disposé.  ^  D.  Heeringa,  Quaestiones  ad  Ciceronis  de  divina- 
tione  libros  duo  pertinentes  [Pohlenz].  Résultats  peu  importants  ^  Boethi 
in  Isagogen  Porphyrii  commenta,  copjis  a  G.  Schepps  compara tis  suisque 
usus  rec.  S.  Brandt  [C.  Weymann].  Forme  le  vol.  48  du  Corp.  Script, 
ecclésiast.  Latinorum.  ^  O.  Gruppe.  Griech.  Mythologie  und  Rdigionswissen- 

50  schaft  [Wide].  Cette  fin  de  cet  important  ouvrage  offre  les  mêmes  qualités 
et  les  mêmes  défauts  que  le  volume  précédent.  ]|  H.  Wolf,  Die  Religion  der 
alten  Rômer  [Stengel].  Clair,  destiné  aux  élèves.  ]|  W.  Larfeld,  Hdb.  der 
griech.   Epigraphik;  1,  Einleitungs-und  Hilfsdisziplin.   Die   nicht- Attischen 


BERLINER    PHILOLOGISCHE    WOCHENSCHRIFT.  21 

Inschriften  [Ziebarth].  A  de  la  valeur  et  sera  utile,  mais  n'est  pas  encore  le 
manuel  d'épigraphie  grecque  dont  le  besioin  se  fait  sentir.  ^J  O.  Scherling, 
De  vocis  (7/wY|VY|  quantum  ad  theatrum  Graecum  pertinet  significatione  et  iisu 
[A.  Mûller].  Éloges,  quelques  réserves.  1|  Pour  l'enseignement  des  langues 
anciennes  [P.  Meyer]  (suite  cf.  Berl.  Woch.  1907,  12  oct.  et  9  nov.  R  d.  R.,  & 
32,  25,  16  et  32,  26,  38)  G.  Historiens.  If  Remarques  critiques  sur  les 
fragments  de  Ménandre  publiés  par  Lefebvre  [H.  V.  Herwerden].  Série 
de  corrections  proposées  au  texte  tel  qu'il  a  été  publié  par  L.  ^^  25  jr 
H.  Wegehaupt,  Plutarchstudien  in  italienischen  Bibllotheken  et  V.  Hahn, 
De  Plutarchi  Moralium  cod.  quaest.  sel.  Importants  :  analyse.  ^  J.  Muller,  lo 
P.  Corn.  Taciti  opéra  quae  supersunt  :  2.  Historiae  et  opéra  minora  Ed.  maj. 
[Wolfî].  Le  texte  de  cette  2e  éd.  a  été  revu  avec  soin  surtout  pour  le  Dia- 
logue; remarques  de  détail.  ^  H.  Schmidt,  Veteres  philosophi  quomodo 
indicaverint  de  precibus  [Stengel].  Grands  éloges.^  G.  Misch,  Geschichte  der 
Autobiographie.  1,  Das  Altertum  [Peter].  Sujet  traité  à  fond;  riche  en  i^ 
résultats.  Tf  T.  G.  Tucker,  Life  in  ancient  Athens.  The  social  and  public  life 
of  a  classical  Athenianfrom  day  to  rfa2/[Blumner]. S'adresse  au  grand  public, 
atteint  son  but.  ^  D.  Philios,  'EXcutÎç.  Mu<TTY,pta,  IbetTita  xat  [jlou<j£Ïov  aÙTY,? 
[Weil].  La  première  éd.  de  cet  opuscule  a  paru  en  français.  Remarques  de 
topographie.  ^  P.  Wendland,  Die  hellenistisch-rôm.  Kultur  in  ihren  Bezie-  20 
hungen  zu  Judentum  und  Christentum  [Corssen].  Instructif  :  nombreuses 
remarques  de  détail  et  objections.^  H.  Menge.  Latein.-deutsèhes  Schul- 
wôrierb.  mit  besonderer  BerUcksichtigung  der  Etymologie  [Schmidt].  Bon, 
mérite  d'être  recommandé.  ^^  1  Févr.  N.  Terzaghi,  Appunte  sui  paragoni 
nei  tragici  grcci  [Wecklein].  Pénétrant  et  approfondi.  ^  J.  Burnet,  Pla-  25 
tonis  opéra  rec.  V  [Apelt].  Méritoire.  ^  R.  Reppe,  De  L  Annaeo  Cornuto 
[Polhens].  En  somme  rendra  de  bons  services.  ^  Fr.  Preisigke,  Griech. 
Papyrus  der  k.  Universitàts-u.  Landesbibliotek  zu  Strassburg  im  E.  I,  1 
Urkunden  1-23  [Viereck].  A  droit  à  toute  notre  reconnaissance.  ^  Taciti 
Dialogus  de  oratoribus  et  Germania,  Suetonii  de  viris  illustribus  fragmen-  30 
tum.  Cod.  Leidensis  Perizonianus  phototypice  éd.  praef  G.  Wissowa 
[Wiinsch].  Excellent.  ^  F.  G.  Burkitt,  Urchristentum  im  Orient.  Trad.  ail. 
de  E.  Preuschen  [B.  Nestlé].  Grands  éloges.  ^  F.  Poulsen,  Die  Dipylon- 
gràber  und  die  Dipylonvasen  [Herrmann].  Tient  encore  plus  que  ne  le  promet 
son  titre.  Manuel  pratique  non  seulement  pour  les  vases  du  Dipylon,  mais  35 
aussi  pour  le  style  géométrique.^  J.  M.  Stahl,  Kritisch-historische  Syntax 
des  griech.  Verbum^  der  klassischen  Zeit  [Nitsche].  Livre  très  remarquable, 
fruit  de  longues  années  de  travail.  Art.  élogieux  et  très  détaillé  qui  se  con- 
tinue dans  les  3  livr.  suivantes.  If  Sur  Ménandre  [O.  H.].  Corrections  au 
texte  de  Lefebvre, 'ETtiTpÉ-rcovTsç  v.  53.  ^f  Sur  les  nouveaux  historiens  grecs.  40 
[K.  Fuhr].  Rectifications  ou  corrections  proposées  pour  le  n°  842  du  vol.  V 
des  Oxyrhynchus  Papyri  de  Grenfell  et  Hunt.  ^  Graffîtes  de  la  Domus  Au- 
gustana  [F.  Brunswick].  Détails  sur  ces  graffltes  nouvellement  mis  au  jour. 
^1f  8  févr.  The  Oxyrhynchus  Papyri.  Part.  V.  éd.  by  B.  P.  Grenfell  and 
A.  S.  HuNT  [Schrôder]  Contient  plusieurs  fragments  de  Pindare  qui  sont  4& 
longuement  étudiés  dans  cet  article.  If  G.  W.  Elderkin,  Aspects  of  the 
Speech  in  the  Later  Greek  Epie  [Weinberger]. Travail  de  statistique. ^f  M.  Ihm, 
C.  Suetoni  Tranquilli  opéra  :  1,  De  vita  Caesarum  libri  8  [Peter].  Edition 
critique  qui  comble  enfm  une  lacune.  If  F.  Succo,  Bythmischer  Choral, 
Altarweisen  u.  griech.  Rhythmen  in  ihren  Wesen  dargestellt  durch  eine  Rhyth-  to 
mik  des  einstimmigen  Gesanges  auf  Grunde  des  Accente  [Graff].  Pénétrant 
et  soigné  ^  Ménandre  [H.  van  Herwerden].  Corrections  pour  Bpitrepontes, 
.  10  et  365;  Perikeiromene,  93  et  185;  Samia,  68  et  320.  %  Sur  les  historiens 


22  1908.  ALLEMAGNE, 

Grecs  nouvellement  découverts  [U.  Ph.  Boissevain].  Corrections  au  texte 
de  Grenfell  et  Hunt  Oxyrh.  Pap.  V.  842. Tf  Sur  Galien  [G.  Helmreich].  De 
usu  partium  libri  17,  vol.  1  p.  474,  23,  corriger  irap'  kit.-KÔcevix'x  en  -rrapsix- 
7rôp£UfAa.  U  Catalepton  I.  [L.  Pschor].  Nasari,  Riv.  di  Filol.  1907,  p.  489, 

5  <cf.  R.  d.  R.  32,  272,  20  >  corrige  le  v.  5.  «  Si  occulitur  longe,  est  tangere, 
quod  nequeas  ».  Est  =  s^eaTi  —  Mihi  des  v.  3  et  5  sont  pour  lui  des  datifs 
éthiques.  ^^  15  févr.  J.  E.  Lodge,  Aeschylus.  A gamem non.  The  chora]  odes 
and  lyric  scènes  set  to  music  [Abert].  Essai  qui  mérite  d'être  pris  en  con- 
sidération, mais  qui  montre  combien  la  musique   grecque  sous  sa  forme 

10  primitive  répond  peu  à  notre  goût  moderne  en  musique.  ^  The  Oxyrh.  Pap. 
P.  V.  éd.  by.  Grenfell  and  Hunt  [K.  Fuhr].  Cet  art.  montre  entre  autres 
que  le  fragment  842,  21  n'est  pas  de  Théopompe.  Passe  en  revue  les  difîé- 
rents  fragments  des  historiens.  ^  Vil.  Lundstrom.  L.  Juni  Moderati  Colu- 
mellae  op.  quae  exstant  :  VII,  Rei  rusticae  liber  XI  [Bêcher].  Cette  éd.  marche 

15  bien  lentement.  ^  K.  Cybulla,  De  Rufini  Antiochensis  commentariis  [Wess- 
ner].  Éloges  avec  qques  réserves.  ^  Festschrift  A.  von  Bamberg...  gewid- 
met  u.  s.  w.  [Ziehen].  Contient  il  travaux  dont  6  concernent  la  philologie 
grecque  et  romaine.  R.  Ehwald,  De  aenigmatibus  Aldhelmi  et  acrostichis . 
Contribution  de  valeur;  O.  Lautensach,  Asigmatisches  Aoriste  mit  a  statt 

20  0  und  t  bei  den  Tragihern  und  Komikern;  P.  Sauerbrei,  Kônig  Jazde- 
gtrd,  Vormund  des  byzant.  Kaisers  Theodosius  des  Kleinen.  Pénétrant,  mais 
ne  résoud  f)as  cette  question  difficile;  M.  Schneider.  Sophokles.  Ajax  v.  44A 
und  die  mit  -[xav/jÇ  gebildeten  Adjehtiva.  Appréc.  favorable;  W.  Liebenam, 
Reichsgewalt  und  Reichseinteilungen   in  4.  Ihd.  n.  Chr.  Éloges;  P.  Fiebig, 

25  Die  Spriiche  der  Vàter  (ein  Mischnatraktak)  und  das  Neue  Testament. 
Intéressant.  ^  F.  Knoke.  Neue  Beitrage  zu  einer  Geschichte der  Rômerkriege 
in  Deutschland  [Haug].  A  peut-être  raison  :  mais  le  ton  de  cette  disser- 
tation, toute  de  polémique,  est  désagréable.  ^  Zeitschrift  fiXr  Geschichte  der 
Architektur  I,  1  [v.  Behr].  Tentative  digne  d'intérêt.  ^Martial  IX,  54, 1  sqq 

30  et  14,  218  [J  Mesk].  «  Crescens...  harundo  »  ne  signifie  pas  «  sarbacane  », 
mais  bien  «  gluau  »  <  cf.  R.  d.  R.  32,  23,  57  >  ^^  22  févr.B.  Steiner, 
Sappho  [Schône].  Des  réserves.  ^  W.  Felsch,  Quibus  artificiis  adhibitis 
poetae  tragici  Graeci  unitates  illas  et  temporis  et  loci  observaverint  [Wecklein]. 
Soigné  et  pénétrant  <  cf.  R.  d.  R.  32,  31,  52  >  ^  Fr.  Helmreich,  Der 

35  Chor  bei  Sophokles   und  Euripides   nach  seinem  y,6oi;   betrachtet    [Ziehen]. 

Bon  travail  de  débutant  ^  Ad.  d'Alès,  La  théologie   de  saint  Hippolyte 

[Weymann].  Sera  utile.  *[[  M.  Schneidewin,  Fine  antike  Instruktion  an 

einen  Verivaltungschef.  Mit  einer  Einleitung  iiber  rôm.  Provinzialverwaltung 

[Sternkopf].  Intéressant,  mais  ne  satisfait  pas  complètement  le  critique. 

40  ^  Marg.  Bieber,  Das  Dresdner  Schauspielerrelief  [Engelmann].  Éloges   de 

cette  contribution  à  l'histoire  du  costume  tragique  et  de  l'art  chez  les  Grecs. 

^  Sur  les  Epitrepontes  de  Ménandre  [O.  H.].  Corrections  au  texte  de  Lefebvre, 

V.  156  sqq;  208  sqq.  ^  Une  «  suscriptio  >  énigmatique  du  cod.  Etonensis  150* 

[E.  K.  Rond]   conçue  en  ces  termes  :  Baxle. ;  Dama.;  lacn. ;  U.shansa    sur- 

45  monté  d'un  E,  elle  doit  être  lue  comme  suit  :  Jezabel.  Adam.  Cain.  Suzanna. 

^*[f  29fevrW.  Eckert,  Dialektischer  Scherz  in  den  frUheren  Gespràchen  Pla- 

tons  [Apelt].  Éloges  ^  P.  Viereck,  Appiani  Historia  romana  ex  rec  L.Men- 

DELSsoHNii  II  Ed.  altéra  [K.  Jacoby].  Appréc.  favorable.  ![ M.  Rabenhorst, 

Der  aeltere  Plinius  als  Epitomator  des  Verrius  Flaccus.  Eine  Quellenanalyse 

50  des  siebent  n  Bûches  der  Natur geschichte  [Detlefsen].  Réserves  à  faire   sur 

les  conclusions.  ^  Mrs  A.  Strong,  Roman  sculpture  from  Augustus  toCons- 

tantine  [Altmann].  Contribuera  à  éveiller  l'intérêt  pour  l'ai  t  des  Romains. 

T[  J.-A.  Scott,  Studies  in  the  Greek  vocative  [Wecklein].  Modèle  de  recherches 


BERLINER    PHILOLOGISGHE    WOCHENSCHRIFT.  23 

statistiques.  ^   'EOvtxov    nav£iTtaTY)u.tov  1902-03;  1905-66  [K.  Dieterich]. 
Résumé  du  riche  contenu  de  cette  revue.  ^  1,  A.  Skias,  'O  klr^<ir^ç  /apascTYjp 
T.   Xeyoasvoi»  yXfO'Kïtx&'j  Î^YjTY^naTo;.  2,  B.  Apostolidès,  rXwffatxat   u-eXérati 
[id].  I.  Dirigé  contre  Krumbacher;  2,  contre  Hatzidakig.  ^  N.  G.  Politès^j 
n.   T.   âOvtxoO  eTTou;  t.  vscorépwv    'EXXtjvcdv   [id].    Instructif.  ^   P.    CAUEli,  6 
Palaestra  vilae.  Dos  Altertum  als  Quelle  praktischer  Geistesbildung.  2*®  Aufl. 
[Schmidt].  Inutile.  T[  Pour  servir  à  l'enseignement  des  langues  anciennes 
[P.  Meyer].  Suite.  Grec.  Orateurs  et  philosophes.  Ouvrages  nouveaux  avec 
une  courte  appréciation.  Se  continue  dans  le  n°  suivant.  T[  Alesia  [A.  Schulten] 
Résultats  des  fouilles  ^^7  mars.  G.  Hoffmann,  Beitraege  zur  Kritik  uni  lo 
Erklà''ung  der  Ps.    Xenophontischen   Schrift    'AOr|Va;'wv  TroX'.Tsfa  [Nitzche]. 
Pénétrant  et  fait  faire  un  pas  à  la  science  T[  Papyrus  Grecs  publiés  sous 
la  direction  de  P   Jouguet,  avec  la  collaboration  de  P.  Collart,  J.  Les- 
QuiF.R.  M.  XouAL.  I.  1  fViererk].  A  droit  à  toute  notre  reconnaissance. 
^  R.    Helm,   Apulei...   Metamorphoseon  libri  XI  rec.  [BlOmner].  Appréc.  ^^ 
favorable.   ^  G.  Rauschen,  Die  wichtigeren  neuen  Funde  aus  den  Gebiet 
der  aelteren   Kirchengeschichte  [Preuschen].   Très  recommandé.   Trad.   des 
écrits  patristiques  trouvés  récemment.  %  J.  H.  Lipsius,  Dos  attische  Recht 
und  Rechtsverjahren  II,  1  [Thalheim].    Mérite  les  mêmes  éloges  que  le  vol. 
précédent.  Remarques  de  détail  du  critique  ^  A.  Solari,  Ricerche  Spartane  go 
[Lenschau].  Concernent  l'ephorat  (bon)  et  la  navarchie  (moins  bon   traitée 
que  l'ephorat).  ^  G.   Colasanti,   Fregellae,  Storia  e  topografia  [Gerland]. 
Important.    *[[    Ilpa/.Ttxk  t.  Iv  'AOT,vatç  aoyonol.   ÉTatpetaç   (1905)     [Engel- 
mann].  Résumé  du  riche  contenu  ^  G.  Michaelis,  Meisterwerke  der  griech 
Literatur  in  deutscher  Uebersetzung  u.  s.  w  [Ziehen].  Atteint  son  but.  T[Sur  as 
les  Epitrepontes  de  Ménandre  [0.  H.].  Corrections  pour  les  v.  303  sq.  279. 
^^14  mars.  M.  G.  Lefebvre,  Fragments  d' un  nis.  de  Ménandre [^\iA\\diVi%\. 
Analvse  de  ces  fragments.  ^  F.  C.  Wick,   Vindiciae  carminum  Pompeia- 
norum  [Hosius].  Utile  à  bien  des  égards.  ^  G.  Schôn,  Die  Diffcrenzen  zwi- 
schen  der  kapitolinischen   Magistrats-und  Triumphliste  [Liebenam],  Beau-  to 
coup  trop  détaillé,  mais  fait  soigneusement.  ^  G.  Boissier,  La  Conjuration 
de  Catilina  [F.  Cauer].  Excellent.  %  H.  van  de  Weerp,  Etude  historique  sur 
trois    légions    romaines    du    Bas-Danube    (F"    Macedoniea,    XP    Claudia, 
P  Italica)  [Haug].  Éloges:^ M.  Cl.  Gertz,  Ft  Graesk  Oldtidsmindesmaerke 
[Engelmann].  Description  d'un  autel  votif  à  Zeus  de  Labranda.  1|  Nouvelles  35 
reconstructions  d'armes  à  jet  [R.  Schneider].  Descriptions  des  reconstruc- 
tions proposées  par  Schramm  d'après  Philon.  ^^  21  mars.   K.  Ziegler, 
Die  l' eberliejerungs geschichte  der  vergleichenden  Lebensbeschreibungen  Plu- 
tarchs  [Lindskog].   Approfondie  et  énergique,  réalise  un  grand  progrès. 
^  J.  I.EipoLDT,  Didymus  der  Blinde  von  Alexandria  [Preuschen].  Éloges.  40 
^  I.  van  Wageningen.  \.  Album  Terentianum..    praef.  est.  :  2,  Scaenica 
Romana  [Wessner].  I.  Eloges;  2.  Appréc.  favorable  avec  quelques  réserves. 
Il  F.  GusTAvsoN,  Senecas  bref  I  [Raeder].  Programme  suédois  donnant  la 
trad.  des  12  premières  lettres  de  Sénèque  avec  introd.  Éloges.  ]f  Mélanges 
Nicole  [Kroll].  Résumé  des  mémoires.  ^  E.  Graff,  Der  Kampf  und    die  40 
Musik  im  griech.  Altertum   [Abert]     Éloges.  ^    F.  Cumont,  Le    gourver- 
nement  de  Cappadoce  sous  les  Flaviens  [Liebenam].  Grande  valeur.  ^  Sur  la 
Samia  de  Ménandre  [S.  Eitrem].  Corrections  proposées.  ^  Vers  d'un  graffite 
[Engelmann].  Lectures  diverses  proposées  pour  un  graffite  trouvé  récem- 
ment à  Pompéi  (Not.  di  Scavi  1906,  p.  374  no4).^^  28  mars.  K.  Abicht,  sq 
Herodotos  erkl.  III  B  5  u.  6  [Broschmam].  Cette  4^  éd.  de  cette  éd.  scolaire 
a  subi  de  nombreuses  améliorations.  ^  J.  Gabrielsson,  Ueber  Favorinus 
und  seine  navrooscTT-J)  'Içxocta.  Id.  Ueber  die  Quellen  des  Clemens  Alezan- 


24  1908.  —   ALLEMAGNE. 

drinus  [Stâhlin].  Bien  qu'il  faille  faire  des  réserves  sur  les  conclusions,  il 
faut  reconnaître  que  G.  a  fait  avancer  la  question  des  sources  de  Cl.  et 
que  tous  ceux  qui  s'en  occuperont  devront  tenir  compte  de  ces  deux  ouvra- 
ges dont  le  premier  n'est  que  l'introduction  du  second.  ^  Kleine  Texte  fur 
*  theol.  Vorlesungen  und  Uebungen.  H.  Lietzmann,  Die  Didache.  2*®  Aufl. 
R.  WiiNSCH,  Antike  Fluchtafeln  ausgewahlt  und  erkl  [E.  Nestlé].  Éloges. 
^  A.  SiEGMUND,i)ie  Texteskritik  der  Tragédie  Octavia  [Hosius].  Des  réservés. 
^1,  F.  BuECHELER,  PetronU  Saturae  et  liber  Priapeorum.  Adjectae  sunt 
Varronis  et  Senecae  saturae  similesque  reliquiae;  2,L.  Friedlander,  Petronii 

^^  cena  Trimalchionis  [Tolkiehn"].  1  Éloges;  2,  Impression  favorable  de 
cette  éd.  accompagnée  d'une  trad.  en  allemand.  ^A.  Chudzinski.  Tod  und 
Totenkultus  bei  der  alten  Griechen  [Stengell.  Destiné  aux  élèves  dos  gymnases, 
leur  permettra  de  s'orienter  facilement,  mais  devra  être  remanié.  T[F.  Bohn, 
Die  Ficoronische  Cista  [Pfuhl].  Contribution  très  méritoire  pour  la  connais- 

^^  sance  de  la  peinture  dePolygnote  et  de  son  école.  ^  Sur  le  nouveau  Ménandre. 
O.  H.].  Remarques  de  critique  de  texte.  ^Sur  les  Epitrepontes  de  Ménandre 
[Eitrem].  Corrections.  ^%  4  avril.  F.  Blass.  Die  Eumeniden  des  Aischylos 
Erklàrende  Ausg.  [Wecklein].  Cet  opus  postumum  est  remarquable  à  tous 
égards,  aussi  bien  pour  l'interprétation  que  pour  la  critique  du  texte.  ^  Curt. 

20  WoYTE.  De  Isocratis  quae  feruntur  epistulis  quaest.  sel.  [Mûnscher].  Prouve 
d'une  manière  irréfutable  que  les  lettres  3,  4,  9,  6  ne  sont  pas  authentiques, 
mais  n'y  arrive  pas  pour  les  autres.  ^  Eb.  Nestlé.  Septuagintastudien  V 
[Kôhler].  Grands  éloges.  ^Ed.  Sonnenschein,  T.  Macci  Plauti  Mostellaria 
[Niemeyer].  Cette  2^  éd.  a  encore  plus  de  valeur.  ^  G.  Thiele,  Der  illus- 

^^  trierte  latein.  Aesop  in  der  Hds  des  Adhemar.  Cod.  Voss.  lat.  oct.  15  (Fol. 
195-205)  fSwarzenski].  Belle  publication;  quelques  réserves.  If  R.  Cagnat 
et  M.  Besnier.  L'année  épigraphiqut,  etc.  [Regling].  Résumé  de  cette  revue 
des  publications  épigraphiques  relatives  à  l'antiquité  romaine.  Sera  utile 
^    H.    Schneider    Entwicklungsgeschichte   der    Menscheit.    I,  Kultur  und, 

^^  Denken  der  alten  Aegypter  [Bissing].  Excellent.  ^  R.  C.  Kukule,  B.  Mar- 
TINAK,  H.  ScHENKL,  Der  Kanon  der  altsprachlichen  LektUre  am  Oesterreich. 
Gymnasium.  K.  Huemer,  Der  Geist  der  altclass.  Studien  und  die  Schrift- 
stellerwahl  bei  der  SchullektUre  [Ziehen].  Excellents.  ^  Le  traité  romain- 
carthaginois  au  temps  de  Pyrrhus  (Polybe  III,  25,  1-5)  [Alf.  Klotz].  Expli- 

^^  cation  de  ce  traijé.  ^1[11  avril.  A.  Hauvette,  Archiloque...  sa  vie  et  ses 
poésies  [Crusius].  Très  sérieux;  beaucoup  de  bonnes  remarques;  très  au  cou- 
rant. T[  H.  Richards,  Notes  on  Xenophon  and  others  [Schenkl].  Appréc,  en 
somme  favorable,  malgré  des  réserves.  ^  J.  Nicole,  Fragment  d'un  traité 
de  chirurgie.  Kommentar  von  Joh.  Hilperg  [Pajel].  Petit,  mais  contribu- 

*°  tion  de  valeur  à  l'histoire  de  l'ophthalmiatrie  chez  les  anciens  Grecs.. 
^  F.  Hache,  Quaest.  archaicae,  I,  De  A.    Gellio  veteris  sermonis  imitatore; 

2,  De  Ennii  Euhemero  [Hosius].  Sérieux  et  utile.  ^  Val.  Rose,  Egidii  Corbo- 
liensis  Viaticus  de  signis  et  symptomatibus  aegritudinum  [C.  W.].  Ed.  soignée 
de  ce  traité  de  Gilles  de  Corbeil,  médecin  sous  Philippe  2  de  France  (1180- 

♦'  1223).^  J.  Toutain,  Le  cadastre  de  V Afrique  romaine.  Étude  sur  plusieurs 
inscr.  recueillies  par  Donau  dans  la  Tunisie  méridionale  [Regling].  Quel- 
ques réserves  d'interprétation.  ^  Papers  of  the  British  School  at  Rome.  Vol. 

3,  4.  [Partsch].  Éloges  :  analyse.  T|  Julie  Schlemm,  Wôrterbuch  zur  Vor- 
geschic.hte.   Ein  Hilfsmittel  beim  Studium  vorgeschichtlicher  Altertiimer 

*o  von  der  palaeolithischen  Zeit  bis  zum  Anfang  der  provinzialtrôm.  Kultur 
[Anthes].  Comble  heureusement  une  lacune  :  quelques  desiderata.  ^  Polé- 
mique entre  Hildebrandt  et  Stangl  à  propos  de  l'éd.  des  Scholies  de  Bobbio 
de  Cicéron  procurée  par  H.  %^  18  avril.  E.  W.  Hope.  The  lanugage  of 


BERLINER   PHILOLOGISCHE    V^OCHENSCHRIFT.  25 

parody.  A  study  in  the  diction  of  Aristophanes  [Holzinger].  Liste  de  mots 
disposés  par  ordre  alphabétique  qui  sera  utile.  ^  Rud.  Heivzel.  Vindiciae 
Platoniciae  [Imtnisch].  Bien  fait.  ^  M.  Wellmann,  Pedanii  Dioscuridis 
Anazarhei  De  materia  medica  libri  quinque  éd.  I.  [Oder].  Excellent.  ^  E.  LoF- 
STEDT,  Beitràge  zur  Kenntnia  der  spâteren  Lativitàt  [Schmalz].  Grands  éloges.  ' 
^W.  Helbig.  Sur  les  attributs  des  Saliens  [Liebenaml.  Pénétrant,  grande 
valeur.^  P.  Monceaux.  Enquête  sur  Vépigraphie  chrétienne  de  V Afrique  : 

IV,  Martyrs  et  reliques  [Reg/ingJ.  Analyse  favoraLle.  ^  Der  rôm.  Limes  in 
Osterreich  H.  VII  [Anthes].  Fait  avec  soin.  ^  A.  Philippson.  Das  Mittel- 
meergebiet.  Seine  geographische  u.  kulturelle  Eigenart  [Gerland].  On  ne  peut  ^" 
que  souhaiter  le  succès  de  cette  2^  éd.^  J.  Ulrich.  Proben.  der  latein.  Novel- 
listik  des  Mittelalters  [Ziehen].  Atteint  son  but,  rendra  des  services  aussi 
aux  philologues  classiques,  mais  cet  ouvrage  posthume  a  été  fait  un  peu 
trop  vite.  ^  Inscriptions  et  remarques  sur  Plutarque  parall.  min  [F.  Bii- 
cheler].  1,  Le  Quadra  mentionné  sur  une  pierre  tombale  de  la  via  Flaminia  ^^ 
(Not.  d.  scavi  1907,  p.  462)  doit  être  Hostius  Quadra  qui  fut  assassiné 
par  ses  esclaves  (Sen.  Nat.  Q.  I,  16),  mag.  scr.  =-  magister  scripturae  ou 
scriptuarius.  2.  Plut,  parall.  min  14  lire  Aavoùtov  au  lieu  de  Aafxoûfftov. 

3.  Sur  la  table  à  jouer  pubhée  par  Ihm  (Bonner  St.  p.  235,  34),  Frôhner  a  lu  : 
«  efe  ter'^clamas  «  et  explique  :  trois  fois  tu  cries  :  triomphe  «.  Efe  =  sùat  ^ 
d'Aristophane.  Pour  B,  epheter  est  ëcpsBpoç  latinisé.  ^T[  25  avril.  E.  Hoh- 
MANN,  De  indole  atque  auctoritate  epimythiorum  Babrianorum  [Hausrath]. 
Bon.  Quelques  réserves  pour  ce  qui  regarde  les  questions  métriques. T[  G.  Sey- 
DEL,    Symbolae    ad    doctrinae    Graecorum    harmonicae    historiam     [Abert]. 
Éloges.  Tf  J.  W.  Beck.     Horazstudien  [Rohl].  Dirigé  contre  Vollmer.  Ne  "^ 
fait  pas  faire  un  pas  à  l'intelligence  d'Horace.  ^  F.  Steffens,  Proben  aus 
Handschriften  latein.    Schriftsteller  fHosius].   Très  grands   éloges.   Tf   Mary 
Hamilton.  Incubation  or  the  Cure  of  Disease  in  Pagan  Temples  and  Chris- 
tian Churches  [Gruppe].  Rien  de  nouveau.^  E.  Levy,  Sponsio,  fidepromissin, 
fideiussio,  Einige  Grundfragen  zum  rôm.  Bûrgschaftsrechte  [Kiibler].  Appréc.  ^^ 
favorable.T[M.  P.  Nilsson.  Die  Kausalsàtze  im  Griech.  bis  Aristoteles;  l,Die 
Poésie   [Broschmann].    Intéressant.   1[  A.   Gudemann,    Grundriss  der   Ge- 
schichte  der  klass.  Philologie  [Kroll].  Utile,  mérite  d'être  répandu.  ^  Inferni  = 
inferi,  chez  Properce  [F.Widder].  Lire  dans  Properce,  IV,  4, 14.  «Nudus  ad 
infernos,  stulte,  vehere  rate  «.^f  Une  nouvelle  revue  russe  traitant  de  philo-  ^^ 
logie  cla.ssique    [H.  Semenow].  Annonce  et  programme  de  cette  nouvelle 
revue  qui  paraît  sous  le  titre  de  Hermès,  Bote  der  antiken  Welt.^^  2  mai. 
P.  Me  ver.  Die  Gôtterwelt  Homers  [Miilder].  Propre  à  intéresser.  Un  peu 
trop  de  rhétorique.  ][  W.  Capelle,  Epiktet,  Handbûchlein  der  Moral.  Mit 
Anhang  (Ausgew.  Fragmente  verlorener  Diatriben)  [Schenkl].  Recommandé.  *" 
^  L.Weigl,  Joh.  Kamateros.  EtaaywYYi  'A  (jrpovo  ij-t'aç  I  [Kroll].  Ed.  soi- 
gnée de  la  première  partie  de  ce  poème  didactique  du  xii^  s.  sur  l'astrologie, 

V.  1-2001.^  Th.  Ladewig-C.  Schaper,   Vergils  Gedichte   I,   Bukolika  und 
Georgika.  8  Aufl.  bearb.  v.  P.  Deuticke  [Jahn].  Art.  qui  se  continue  dans 

le  n°  59.  Excellent.  Tf  Th.  Steinwender,  Die  Marschordnung  des  rôm.  ^^ 
Heeres  zur  Zeit  der  Manipularstellun g  [Frôhlich].  Résumé.  Quelques  idées 
nouvelles.^  K.  Regling,  Die  griech.  Miinzen  der  Sammlung  Warren  [Fritze]. 
Nombreuses  remarques  de  détail.  ^  The  Annual  of  the  British  School  at 
Athens  XII  [Engelmann].  Résumé  <cf.  R.  d.  R.  31,  180  sqq  >.^  H.  Schu- 
CHARDT.  Die  iberische  Deklination  [Pedersen].  Prouve  contre  Philipon  la  50 
doctrine  généralement  admise  avec  raison  de  la  parenté  des  langues  ibé- 
riques avec  le  basque  moderne.  ^^9  mai.  Eng.  Drerup,  Isocratis  opéra 
omnia  rec.  scholiis  testimoniis,  apparatu  crit.  instr.  [Fuhr].  Ed.  faite  avec 


26  1908.  —    ALLEMAGNE. 

tout  le  soin  désirable,  mais  peu  pratique  pour  l'usage  journalier.  Nombreuses 
remarques  de  détail.  ^  H.  F.  Hitzio,  Altgriech.  Staatsvertrdge  ûber  Rechts- 
hllfe  fThalheim].  Éloges.  ^  F.  Siâhelin,  Israël  in  Aegypten  nach  neuge- 
fundenen  Urkunden  [Rothstein].  Excellent  pour  orienter  rapidement. 
»  Tf  K.  Patsch,  Zur  Geschichte  und  Topographie  von  Narona  [Haug].  Grands 
éloges.  ^H.  VON  Fritze-H.  Gaebler,  Nomisma.  Untersuchungen  auf  dem 
Gebiete  der  antiken  Miinzkunde  hersg.  [R.  Weil).  Résumé.  ^  Les  armes  de 
SolonfSemenov].  Ce  que  racontent  Plut.  Sol.  30,  Arist. 'AO.  ttùX.  14  provient 
de  ce  qu'on  n'a  pas  compris  0£(70at  zx  oTrXa  àcp  £T£pwv=  prendre  le  parti  de 

10  quelqu'un.  Elien  V.  H.  VIII,  16  a  mal  compris  de  son  côté  ce  qu'on  rappor- 
tait. ^Tf  16  mai.  F.  H.  M.  Blaydes,  Analecta  tragica  Graeca  [Wecklein]. 
Beaucoup  de  bon,  mais  des  choses  inutiles.  ^  Th.  Beck,  Hippokrates,  Er- 
kenntnisse.  Im  griech.  Text  ausgew.,  ubersetzt  und  auf  die  Moderne  Heil- 
kunde  bezogen  [Ilberg].  Utile  et  recommandable.  ^  A.  Zingerle,  T.  Livi 

1»  a.  u.  c  libri,  VII,  5,  lib.  45.  Ed.  maj.  Id.  Zum  45  B  des  Livius  [Fugner]. 
Appréc.  favorable  de  ce  vol.  qui  termine  cette  éd.  critique  commencée 
il  y  a  23  ans.  ^  P.  Karl,  De  Placidi  glossis  [Heraeus].  Approfondi  et  sage- 
ment pensé.  \  W.  v.  Marées,  Karten  von  Leukas.  Beitrâge  zur  Frage  Leukas- 
Ithake  [Henni ngs].   Cartes  très  remarquables;  mais  ne  prouve  pas  l'hy- 

20  pothèse  de  Dôrpfeld  que  Ithaque  serait  8*^  Maure.  ^  A.  Trendelenburg, 
Die  Anfangsstrecke  der  heil.  Strasse  in  Delphi  [Bulle].  Programme  destiné 
à  populariser  et  à  corriger  les  vues  de  Pomtow.  Des  réserves.  ^G.  Kôrting, 
Latein.- Roman.  Wôrterbuch.  Etymol.  W'  rterb.  der  rornanisch"n  Haupisprachen 
[Meyer-Lubke].  Doit  être  employé  avec  la   plus   grande    circonspection; 

>6  il  ne  faut  pas  juger  les  sérieuses  recherches  des  romanistes  d'après  cet 
ouvrage  qui  en  est  la  caricature.  ^  Eudoxus  Comicus  [E.  Capps].  Prouve, 
d'après  une  correction  au  C.  I.  G.  II,  9756.  col.  II,  qu'une  des  vTxac  àdrixat 
d'Eudoxus  fut  remportée  en  181  vers  la  fin  de  sa  carrière  et  qu'il  florissait 
à    l'époque    d'Apollodore,    par  conséquent  plus  tard  qu'on  ne  l'admet. 

30  ^^23  mai.  H.  FuGGER,  Medea.  Ein  Trauerspiel  von  Euripides  [Wecklein]. 
Trad.  recommandée.  Tf  J.  WESXENBERGER.GaZeni  qui  fertur  de  qualitatibus 
incorporeis  libellus  [Ritzenfeld].  Éloges.  If  D.  Steyns,  Etude  sur  les  méta- 
phores et  les  comparaisons  dans  les  Œuvres  en  prose  de  Sénèque  le  philosophe. 
[Blùmner].  Soigné  et  utile,  mais  pas  très  pratique  à  cause  d'une  certaine 

s6  indécision  et  du  manque  de  tables.  ]fR.  Pôhlmann,  Sokratische  Studien 
[Lortzing].  Contribution  très  importante  au  problème  de  Socrate,  mais 
on  ne  peut  pas  souscrire  à  toutes  les  opinions  de  l'auteur.  ^  S.  May,  Die 
Oligarchie  der  400  in  Athen  im  Jahre  4ii  [Lenschau].  Le  crit.  combat  les 
conclusions  de  l'auteur.  ^  Chr.  Volquardsen,  Rom  im  Uebergange  von  der 

40  Republik  zur  Monarchie  und  Cicero  als  politischer  Charakter  [Peter].  Appréc. 
favorable.  ^  Glotta.  ZeitschriftfUr  Griech.  undlatein.  -5'/?/'acAe  I,I[Niederrnann]. 
Éloges  de  cette  nouv.  revue.  Analyse  <  cf.  R.  d.  R.  31,  50  à  52  >.  ^f  Sur 
les  Nat.  Quaest.  de  Sénèque  [W.  Capelle].  Montre  contre  Rossbach  combien 
Sénèque  est  redevable  dans  cet  ouvrage  à  Carneade,  Aenesidème  et  avant 

46  tout  Posidonius,  dont  il  ne  fait  que  reproduire  les  idées.  Pline  et  Diodore 
(XXXII,  12)  s'inspirent  aussi  de  Posidonius.  ^  Archéologie  [  ],  Courtes 
mentions  de  tombeaux  mycéniens  trouvés  près  de  Pyrgos.  Les  corps  des 
adultes  seuls  auraient  été  incinérés  à  Rhodes,  et  pas  ceux  des  enfants, 
d'après   Kinch.  —  Inscr.   corinthiennes  d'avant  146.  —  Groupe  votif  à 

M  Delphes  du  tétrarque  Daschos  II  de  Pharsale.  —  D'après  Clapp,  l'épithète 
Pindarique  d'Athènes  Xtuapo;  —  environné  de  lumière.  ^1[  30  mai.  A.  Lud- 
wicH,  Homeri  carmina  I,  Ilias  II  [Hefermehl]  Art.  qui  se  continue  dans 
le  n"  suiv.  Tout  en  faisant  l'éloge  de  cette  éd.,  H  n'est  pas  satisfait  de  l'éta- 


BERLINER    PHILOLOGISCHE    WOCHENSCHRIFT.  27 

blissement  du  texte,  qu'il  trouve  trop  conservateur.  ^  C.  Hosius,  De  imita- 
tione  scriptorum  Romanorum,  imprimis  Lucani  [Zingerle].  Appréc.     favo- 
rable. ^  F.  Sylla,  Qua  ratione  poetae  veteres  romani  in  hexametro  sensus 
interstitium  collocaverint  [id].  Eloges.  ^  E.  Lôfstedt,  Die  neue  Dictyshand- 
schrift  [Meister].  Appréc.  favorable.  T[  J.  Wurtheim,  De  Aiacis  origine,  » 
cultu,  patria.  Accedunt  commentationes  très  de  Amazonibus,  de  Carneis,  de 
Telegonia  [Gruppe].   Mérite   d'être  pris  en  considération.   ^  A.  Martin, 
Notes  sur  V ostracisme  dans  Athènes  [Thalheim]  Bien  fait;  solidement  établi, 
mais  pas  de  résultats  nouveaux.  1J  L.  Wenger,  Die  Stellvertretung  im 
Rechtt  der  Papyri  [Manigk].  Excellent.  %  R.  Jebb,  Essays  und  addresses  lo 
[Weil].  Éloges.  ^  Th.  Menden,   Ueber  die  Aufgabe   des    Gymnasiums    ge- 
genûber  den  sozialen  Irrungen  der  heutigen  Zeit  f Ziehen].  Des  remarques  utiles, 
mais  ne  fait  pas  faire  un  pas  à  la  question  difficile  qu'il  traite.  ^  Significa- 
tion de  TréXTY,  [Fr.  Reuss].  Soutient  contre  Nitsche  que  ttsXtyi  désignait  à 
l'origine  une  lance  et  que  ce  n'est  qu'après  la  réforme  d'Iphicrate  qu'il  i* 
a  pris  le  sens  de  bouclier.  ^^6  jn.  E.  H.  Renkema.  Observationes  criticae  et 
exegeticae  ad  C.  Valerii  Flacci  Argonautica  [R.  Helm].  Bien  des  objections 
à  faire,  mais  aussi  bien  des  choses  à  admettre  avec  R.  ^f  Th.  Birt,  Die 
Buchrolle   in   der   Kunst.    Archàol.  antiquar.   Untersuchungen  zum  antiken 
Buchwesen  :  2,  W.  Schubart,  Das  Buch  bei  den  Griechen  und  Rômern.  Eine  20 
Studie    aus   der  Berliner  Papyrussamlung  [Engelmann].  1,  Quelques  objec- 
tions :  2,  Appréc.  favorable.  ^  C.  Mommert,  Topographie  des  alten  Jéru- 
salem IV  [Rothstein].  L'auteur  peut  être  fier  d'avoir  terminé  ce  grand 
ouvrage,  monument  d'une  inlassable  activité  et  d'un  dévouement  bien 
rare  à  la  science.  ^  A.  S.  Georgiades,  Les  ports  de  la  Grèce  qui  subsistent  25 
encore  auiourd'hui  [Ziebarth].  Contribution  de  valeur.  ^[  M.  Lambertz.Dic 
griech.  Sklavennamen  [Schmidt].  Excellent.  ^  Car.  Jebb,  Lije  and  letters  of 
Sir  R.  C.  Jebb  [Weil].  Analyse.  T[  Archéologie.  Tombeaux  prémycéniens  à 
Chalcis,  en  Eubée.  ^^13  jn.  J.  van  Leeuwen,  Menandri  quattuor  jabularum 
Herois,  Disceptantium,  Circumtonsae,  Samiae  fragmenta  nuper  reperta  éd.  ^o 
—  W.   Headlam,  Restorations  of  Menander.  —  L.  Bodin  et  P.  Mazon, 
Extraits  de  Ménandre  [Henze]  1,  Beaucoup  de  bon;  —  2,  Ne  tient  pas  assez 
compte  de  ses  devanciers;  —  3,  A  droit  à  notre  reconnaissance.  —  Remar- 
ques de  texte  et  corrections  proposées  par  H.  Tf  H.  Jungblut,  Die  Arbeits- 
'weise  Ciceros  im  ersten  Bûche  ueber  die  Pflichten  fSchmekel].   Soigné  et  s& 
détaillé.  ^  A.  Ruegg,  Beitrâge  zur  Erforschung  der  Quellenverhàltnisse  in 
der  Alexandergeschichte  des  Curtius  [Lenschau].  Va  quelquefois  trop  loin, 
et  alors  ses  conclusions  n'ont  qu'une  valeur  subjective.  Des  choses  intéres- 
santes. TJ  C.  Giarratano,  Comment.  Dracontianae.  In.  B.  Aem.  Dracontii 
Orestes  [Tolkiehn].  G.  ne  connaît  malheureusement  pas  l'éd.  récente  de  *o 
Vollmer.  Du  bon,  mais  un  peu  superficiel.  If  W.  Weber,   Untersuchungen 
zur  Geschichte  des  Kaisers  Hadrianus  [Peter].  Grands  éloges.  T|  F.  Mouret, 
Sulpice  Sévère  à  Premuliac  [Anthes].  Analyse.  ^  O.  Weber,  Die  Literatur 
der  Babylonier   und   Assyrer  [Meissner].  Quelques  petites  réserves.  Utile 
^  Cadmeae  victoriae  [Stahelin].  La  glose  «  catmea  victorie  non  bone  »  45 
(Corp.  Gloss.  lat.  IV,  215)  doit  être  corrigée  avec  Goetz  en  »  cadmeae  victo- 
riae non  bonae.  ^1[20  jn.  J.  Weiss.  Die  Schriften  des  N eues  Testamnts  hrsg. 
10e  Lief.  [Eb.  Nestlé].  Fin  de  cette  importante  trad.  à  laquelle  on  ne  peut 
que  souhaiter  bonne  chance  :  remarques  de  détail.  ^B.  P.  Grenfell  and 
A.  S.  HuNT,  The  Tebtunis  Papyri  Part.  2  éd.  with  assistance  of  E.  J.  50 
G00DSPEED  [Viereck].   Admirable.^  F.   Richter-A.   Eberhard,  Ciceros 
Rede  fur  T.  Annius  Milo  erkl.,  5*^  Aufl.  von  H.  Nokl.  [Ammon].  Indication 
des  modifications  de  cette  5«  éd.  de  classe,  encore  quelques  desiderata. 


28  •  1908.  —    ALLEMAGNE. 

^  H.  Hkssels,  a  late  eighthcentury  Latin- Anglo- Saxon  glossary  presev\e,d 
in  the  library  of  the  Leiden  Univ.  (Ms.  Voss.  Q°  Lat.  69)  éd.[Heraeus]. 
A  eu  trop  tard  connaissance  de  l'éd.  procurée  par  Glogger.  ^  O.  Grill- 
berger,    Griech.    Studien  [Swoboda].    Ouvrage   posthume   publié  par  P. 

6  Just.  WôHRER.  Ces  recherches  sur  l'histoire  et  la  littérarure  de  la  Grèce, 
surtout  auiv^s.  av.  J.-C,  méritent  d'attirer  l'attention.  T[  D.  Th.  Schulz, 
Das  Kaiserhaus  der  Antonine  und  der  letzle  Historiker  Roms.  Nebst  einer 
Beigabe  :  Das  Geschichtswerk  des  Anonymus.  Quellenanalysen  und  ge- 
schichtliche  Untersuchungen  [Peter].   Des  réserves.^  M.  Niedermann  und 

10  E.  Hermann,  Historische  Lautlehre  des  Lateinischen  [Stolz].  De  grands 
mérites. TITf  27  jn.  T.  Zanghieri,  Studi  zu  Bachilide  [Schroeder].  Peu  impor- 
tant.^ Hiller  von  Gaertringen,  Inschrijten  von  Picene  [Nachmanson]. 
Grands  éloges;  remarques  de  détail.^  V.  Lindstrôm,  Commentarii  Plau- 
tini;   in   fabulas  Ingendas  et  explicandas  studia  [Niemeyer].  L'auteur   est 

la  en  bonne  voie  de  devenir  un  sérieux  connaisseur  en  critique  Plautinienne 
mais  il  s'attaque  à  trop  de  diiTicultés  qu'il  ne  résout  pas.^  Th.  Winter, 
De  ellipsi  verbi  esse  apud  Catullum,  Vergilium,  Ovidiuin,  Slatium,  luvenalem 
obvia  [Hosius].  Rendra  des  services.  ^  H.  KleingUnther,  Textkritischc 
und  exegetische  Beitraege  zum  astrologischen  Lehrgedicht  des  sogenannten 

20  Manilius  [Moeller].  Appréc.  favorable.  ^  C.  E.  Ruelle,  Biblioth.  latina. 
Bibliographie  annuelle  des  études  latines,  II  [Helm]. N'est  pas  à  la  hauteur  de 
la  Bibl.  philol.  classica.  ^Der  obergerman.-ràtische  Limes  des  Rômerreiches 
von  O.  v.  Sarwey  und  H.  Fabricius;  Lief.  28.  Kastell  Cannstadt  [Wolfî]. 
Annonce.  ^1[4  juil.  H.  Reuther,  De £'pinomidePiafonica[Raeder],  Prouve 

26  que  l'auteur  n'est  ni  Philippos  l'Opontien  ni  un  faussaire  apocryphe,  mais 
Platon  lui-même.  Fait  faire  un  grand  pas  à  l'étude  de  ce  traité  si  longtemps 
méconnu.  TfE.  Getzlaff,  Quaest.  Babrianae et  Ps.  Dositheanae[îia\isTaih]. 
Bien  pensé.  ^B.  J.  Goodspeed,  Index  patristicus  sive  clavis  patrumapos- 
tolicorum  operum  [E.  Nestlé].  Éloges.  ^  L.  Laurand,  De  M.  T.  Ciceronis 

30  studiis  rhetoricis.  Id.  Etude  sur  le  style  des  discours  de  Cicéron\ Ammon]. 
Éloges  avec  qqs  réserves.  %  Festschrift  zur  4n  Versammlung  deutscher 
Philologen  und  Schvlmdnner  in  Basel  im  J.  1901  [Nitsche].  Analyse  rapide 
de  dix  travaux  contenus  dans  ce  vol.  et  concernant  la  philol.  class.  ^  K.  J. 
Freeman.  Schools  of  Hellas.  An  Essay  on  the  practice  and  theory  of  ancient 

36  Greek  éducation  from  600  to  300  B.  C.  [Bliimner].  Ouvrage  posthume  d'un 
débutant;  ce  n'est  pas  une  compilation,  mais  une  étude  originale,  très 
bien  faite,  bien  documentée,  qui  repose  sur  l'étude  personnelle  et  patiente 
des  sources.  ^P.  Dôrwald,  Beitràge  zur  Kunst  des  Uebersetzens  und  zum 
grammatischen  Unterricht[  Mùlder].  Appréc.  très  sévère.  1  Fête  des  Frères 

40  Arvales  [Engelmann].  Cette  fête  a  dû  venir  d'Eleusis  à  Rome,  par  suite  de 
la  ressemblance  entre  Déméter  et  Dea  Dia  —  Le  temple  rond  situé  près 
du  bois  des  Arvales  était  le  temple  de  Dea  Dia,  tandis  que  le  tetrastylum  était 
le  Cesareum.  ^  Fouilles  à  Olympie.  Construction  préhistorique  entre 
l'Heraion,  le  Pelopion,  le  IVIetroon  et  l'autel  de  Zeus.  Autres  découvertes. 

*^  HUll  juil.  K.  F.  Ameis  u.  C.  Hentze,  Ilias  erkl.  [Mulder].  Cette  nouv.  éd. 
a  été  revue  avec  soin,  mais  il  serait  à  désirer  qu'elle  fût  l'objet  d'un  rema- 
niement complet.  ^  J.  Vahlen,  Opuscula  Academica,  Vol.  II  [Fuhr].  Beau 
livre.  T[C.  R.  Gregory,  Das  Freer-Logion  [E.  Nestlé].  Le  crit.  analyse  ces 
4  mss.  de  la  Bible  provenant  d'Egypte  et  achetés  par  Freer.  Très  important. 

-*°  Il  F.  Nenceni,  L'Elegia  di  Catullo  ad  Allio  [Magnus].  Appréc.  favorable. 
^  J.  Ferrara.  Poematis  latini  rell.  ex  vol.  H erculanensi  evulgatas  rec  et  éd. 
[Ihm].  Très  soigné.  ^  W.  S.  Ferguson,  The  priests  of  Asklepios,  A  new 
method  of  dating  Athenian  archons  [Kirchner].  Analyse.  <  cf.  R.  d.  R.  32, 


BERLINER    PHILOLOGISCHE    WOCHENSCHRIFT.  29 

185,    41    >.    Qqs   réserves.  ^    G.    de    Sanctis,    Storia   dei    Romani.    La 
conquista  del  primato  in  Itnlia  [Peter].  Grands  éloges,  tient  le  milieu  entre 
la  foi  aveugle  à  la  tradition  et  le  scepticisme  des  dilettantes  qui  rejettent 
tout  comme  légende.  ^  R.  Holmes,  Ancient  Britain  and  the  invasions  of 
Julius  Caesar  [Anthes].  Analyse.  1[  Plautus,  Festus  [W.  M.  Lindsay].  Les  s 
meilleurs  mss.  d'Isidore,  Orig.,  X.  231  donnent  :  «  Petro  autem  et  rupes 
(i.  e.  rupex)  a  duritia  saxorum  nominatur  ».  Les  éditeurs  de  Plante,  Captifs, 
devraient  citer  ce  passage  à  côté  de  Festus  206  M.  23  (Petrones...  runices) 
pour  expliquer  :  «  qui  petronem  nomen  indunt  verveci  sectario  ».  —  Détails 
sur  le  ms.  de  Charisius  de  Naples  :  p.  201,  k.  les  ms  donnent  non  «  qui  annis  »  lo 
comme  l'a  lu  Keil,  mais  «  quia  annos  ».  Le  fragment  des  Bacchides  serait 
donc  «  quia  annos  viginti  »  et  non  «  qui  annis  viginti  ».  —  Déchiffrement 
prochain    des    lettres   des  bords  brûlés  du  cod.    Farnesianus  de  Festus. 
^^18  juill.  M.  Bréal,  Pour  mieux  connaître  Homère  [Prellwitz].  Ne  répond 
pas  tout  à  fait  à  ce  qu'on  attendait  du  titre  et  de  l'introduction.  ^  A.  Drews,  i5 
Plotin  und  der   Untergang  der  antiken   Weltanschauung  [Millier].   A  droit 
malgré  tout  à  notre  reconnaissance;  Puisse  ce  livre  réveiller  l'intérêt  pour 
les  études  sur  Plotin.^  E.  Preuschen, Die  philologische  Arbeitan  den  aelteren 
Kirchenlehrer  und  ihre  Bedeutung  fur  die  Théologie  [E.  Nestlé].  Rendra  de 
grands  services.  1[W.  Isleib,  De  Senecae  dialogo  undecimo  qui  est  ad  Poly-  20 
bium  de  consolatione  [Bickel].  Quelques  réserves,  mais  malgré  cela  méri- 
toire. ^P.  O.  ScHJOTT,  Studien  zur  alten   Geschichte  :  2,  Die  Athen.  Aristo- 
kratie  [Lenschau].   Des  réservés.  1J  R.   i  on  \-n  m  es,  De  studio  venandi  apud 
Graecos  et  Romanos  [Pschor].  Bien  écrit:  travail  "d'un  archéologue  doublé 
d'un  philologue,    mais  a  tort  de  prétendre  que  le  Kuv/jysrtxbç  n'est  pas  de  25 
Xénophon  et  ne  date  pas  de  400.  If  Th.  Schmidt,  Kahrié-Djami  I,  Histoire 
du  monastère   Khora.    Architecture  de  la  mosquée.    Mosaïques  des   narthex 
[Gerland].  Puisse  le  2^  vol.  être  aussi  important  en  recherches  et  en  résul- 
tats. ^  KÔTCTsiv  [P.  Steng'd].  Ce  mot,  qui  se  trouve  dans  une  inscr.  de  My- 
conos  relative  aux  sacrifices  (Dittenberger.  Syll  615),  a  le  sens  de  «  dépe-  "O 
cer  ».  1[  Archéologie.  [  ].  Trouvé  à  Kumpothrékra  (près  Olympie)  des  restes 
d'anciens  bâtiments,  sanctuaires,  etc.  ^  25  juill.  et  l^r  août.  W.  Schulz, 
Studien  zur  antiken   Kultur.  H.   2  u.   3,    Altjonische  Mystik  1   [Lortzing]. 
N'arrive  pas  à  donner  une  idée  impartiale  et  juste  de  la  véritable  signifi- 
cation de  la  philosophie  grecque,  ^f  M.  Barone,  SulV  uso  delV  aoristo  net  s» 
TU.  TYjç  àvTtSôo-swç  di  Isocrate  con  una  introd.    intorno   al   significato  fonda- 
mentale deir  aoristo  greco  [Meltzer].  Grands  éloges.  ^A.  Kiessling,Q.  Hora- 
tius  Briefe  erkl.  3^  Aufl.  v.  R.  Heinze  [Rôhl].  Indispensable  à  tous  ceux 
qui  s'occupent  des  Épitres  d'H.  1|  G.   Binz,   Die  Handschriften  der  ôffen- 
tlichen  Bibliothek  der  U niversitàts  Basel.  l.Die  deutschen  i/c^scAr  [Weinberger].  40 
Méritoire.  ^  Xenia  Romana.  Scritti  di  filologia  class.  offerte  al  secondo 
convegno  promosso  dalla  soc.  ital.  per  la  diffusione  et  l'incoraggiamento 
degh  studi  class.  [Ammon].  Analyse  de  ce  beau  livre.  T[  F.  Stahelin,  Ge- 
schichte der  Kleinasiatischen  Galater  [Laqueur].  Très  instructif.  ^  L.  Schmidt, 
Geschichte  der  deutschen  Stàmme  bis  zum  Ausgange    der   V ôlkerwanderung  4» 
[Wolfî].  Analyse.  TJTh.  A.  Ippéî<,  Skutari  und  die  nordalbanische  Kiistenehene 
[Gerland]. Éloges:  manque  un  index  alphabétique.  ^  Sur  Aristote  'AÔTiva^wv 
•KoliTsix  [Thalheim].  Ch.  8,  2  supprime  èvvéoc:  21,1    lire  àva[jL£t;ai  te  ^ouXo- 
(jLsvoç  xat   oTTojç  :  35,4  sV/^ov  au  1.  de  'écyov;   41,1  lire  ètcI  riuOoocopou  [xàv 
apy_ovTOi;  (xaTaXuôÉvTîÇ;,  Oox&ûvxcç  oï  otxauoç  tots  àvaXaêsïv  tt,v  TroXtTstav.  50 
41,    2    au   1.    de   TrpocsTctXajxSàvouc-a    lire    TrpoaeTrauçàvoOcra.    ^    Contendere  ^ 
synonyme  de  pervenire  [R.  Bitschofskyl.  Dans  César.  B.  G.  II  12,  1.  ^^8  et 
15  août.  G.  R.  T.  Rose,  Aristotle  de  sensu  and  de  memoria.  Text  and  transi. 


30  1908.   —    ALLEMAGNE. 

with  introd.  and  comm.  [Zraga].  Éloges  :  qqs  réserves  sur  la  théorie 
de  la  lumière  et  des  couleurs.  ^  I.  L.  Heiberg,  Claudii  Ptdlemaei  opéra 
quae  supersunt  omnia.  2,  Op.  astronomica  min.  [Tittel].  Excellent,  a  droit  à 
la  reconnaissance  du  monde  savant.  TJ  L.   Jalabert,  Inscr.   grecques  et 

t  latines  de  Syrie.  Deuxième  série  [Hiller  v.  Gaertringen].  'ÈAogQS.'^  Publication 
of  the  Princeton  University.  Archaeol.  Expédition  to  Syria  in  iSOi  1905;  3, 
Greek  and  latin  inscr.  A.  Southern  Syria  :  1,  Ammonitis,  by  E.  Littmann. 
B,  Northern  Syriail,  The  '  A  là  and  Kasar  ibu  Wardàn,  by  W.  K.  Prentice. 
[Id].  Appréc.  très  favorable.  ^  E.  Kroymann,  Q.  Sept.  Florentis  Tertulliani 

10  op.  3.  Id.  Tertulliani  adv.  Praxean  hrsg  [Weymann].  Réalisent  un  grand 
progrès.  ^  J.  G.  Fra.zer,  Adonis  Attis  Osiris.  Studies  in  the  History  of 
Oriental  Religion  [Gruppe].  Grandes  réserves  sur  la  méthode.  •[[  G.  Ferrero, 
Grosse  und  Niedergang  Roms;  I.  u.  2  [Peter].  Trad.  ail.  de  M.  Pannwitz  de 
cet  ouvrage  qui  mérite  d'attirer  l'attention.  ^  J.  M.  Redmonds,  An  introd. 

16  of  comparative  Philology  for  classical  Students  [Prellwitz].  Utile.  ^  H.  Gelzer, 
Ausgew.  kleine  Schriften  [Dieterich].  Grands  éloges.  ^  Les  fouilles  près  de 
l'arc  de  triomphe  de  Titus.  [F.  Brunswick].  L'hypothèse  du  déplacement  de 
cet  arc  de  triomphe,  qui  aurait  occupé  antérieurement  un  autre  endroit, 
est  rendue  inadmissible  par  les  fouilles  de  Boni.  ^T[  22  août;  I,  V.  Inama, 

20  Omero  nelV  età  micenea;  2,  A.  Czyczkiewicz,  Agamemnons  Bestrafung 
[Mûlder].  1,  Point  de  vue  inadmissible;  2,  Compliqué.  ^  A.  liUowicH, 
Callimachea  [Rannow].  Des  réserves.  ^  S.  Maccari,  De  Ovidii  Metamor- 
phoseon  distichis  fTolkiehn].  Paradoxal.  ^  D.  Detlefsen,  Die  Géographie 
Afrikas  bei  Plinius  und  Mêla  und  ihre  Quellen.  Die  formula  provinciarum 

26  eine  Hauptquelle  des  Plinius  [Klotz].  La  première  partie,  les  recherches  sur 
l'Afrique,  a  une  grande  valeur;  la  seconde  est  manquée.  ^  E.  Schwartz, 
Christliche  und  jUdische  Ostertafeln  [Preuschen].  Grande  valeur.  ^A.  Wie- 
DEMANN,  Altaegyptische  Sagen  und  Màrchen  [Pieper].  Appréc.  favorable. 
^Sur  Alcée.  [J.  Sit/ler].  Restitution  du  texte  d'Alcée  donné  dans  Berl. 

50  Klassikertexte,  livr.  V,  2.^T[29  août.  W.  Freytag,  Die  Entwicklung  der 
griech.  Erkenntnistheorie  bis  Aristoteles  in  ihren  Grundzûgcn  dargestellt 
[Wellmann].  A  de  la  valeur  et  intéressera,  mais  soulèvera  bien  des  objec- 
tions. T[  1,  Fr.  Leo,  Analecta  Plautina  de  figuris  sermonis  lll  ;  2,  E.  Kraw- 
CZY N SKI, De hiatu  Plautino;  3,  S.  Hammer,  Contumeliae,  quae  in  Ciceronis 

36  invectivis  et  epistulis  occurrunt,  quatenus  Plautinum  redoleant  sermonem 
[Wessner]:  1,  Étude  intéressante  sur  le  «  trimembre  dictionis  genus»,  dont 
il  veut  montrer  l'origine,  la  forme  et  le  but;  2,  Appréc.  favorable;  3,  Ré- 
sumé. 1[G.  Colin.  Rome  et  la  Grèce,de200  à  U6  av.  J.-C.  [Lenschau].  Appréc. 
favorable.  ^[1,  H.  B.  Walters,  Catalogue  of  the  Terracottas  in  the  Depart- 

40  ment  of  Greek  and  Roman  Antiquities  ;  2,  G.  M.  Chase,  The  Loeb  Collection 
of  Arretine  Pottery  [Schrôder]  1,  Sera  le  bienvenu,  mais  les  figures  sont 
trop  peu  nombreuses;  2,  Rendra  de grandsservices.^0.  Schrader,  iSprac/i- 
vergleichung  und  Urgeschichte.  Linguist.-histor.  Beitràge  zur  Erforschung 
des  indogerm.  Altertums  [Krestchmer].  Utile  et  méritoire,  malgré  des  ré- 

46  serves  à  faire  sur  la  méthode.  ^  G.  Ammon,  Latein.  Grammatikanthologie 
[Niedermann].  Excellent.  ][  Inscr.  latine  d'Afrique  [R.  Engelmann].  Cette 
inscr.  «  bide  vive  e  bide  possas  plurima  bide  »  trouvée  à  Ouled  l'Agha 
(Berl.  Ph.  W.  1907,  p.  478)  et  comparée  avec  une  autre  d'El  Haouria  paraît 
être  la  forme  primitive  du  proverbe  :  «  Invide,  vive  et  vide,  ut  plura  possis 

60  videre  n.^^Ssept.  P.  Frisch,  De  compositione  libri  Ptutarchei  qui  inscribitur 
7r£ût  "Iffiooç  xal  'Oat'piooç  [Corssen].  Sérieux  et  pénétrant,  mais  ne  satisfait 
pas  complètement  le  critique.  %  E.  Klostermann,  Eusebius  Werke  IV. 
E.  gegen  Marcell,  iiber  die  kirchl.  Théologie,  die  Fragmente  Marcells  hrsg. 


BERLINER    PHILOLOGISCHE    WOCHENSCHRIFT.  .      31 

[Preuschen].  Grands  éloges.  ^  E.  Rolland,  De  l'influence  de  Sénèque  le  père 
et  des  rhéteurs  sur  Sénèque  [E.  Bickel].  Des  réserves.  ^  E.  M.  Rankin,  The 
rôle  of  the  [xiYstpùç  in  the  life  of  the  ancientGreeks  [Bûschenschutz].  N'offre 
en  somme  que  peu  d'intérêt.  ^  F.  Fischer,  -SenaiMS  romanus,  qui  fuerit 
Augusti  temporibus  [Gardthausen].  Qqs  réserves  n'empêchent  pas  ce  ^ 
livre,  employé  avec  circonspection,  d'être  utile  pour  les  recherches  proso- 
graphiques  à  l'époque  d'Auguste.  ^  H.  Bulle,  Orchomenos  :  I,  Die  aelteren 
Ansiedelungsschichten  [Goesler].  Appréc.  favorable.  ^  P.  Regnaud,  Dic- 
tionnaire étymologique  du  latin  et  du  grec  dans  ses  rapports  avec  le  latin 
d'après  la  méthode  évolutionniste  [Niedermann].  Appréc.  très  sévère.  ^  Sur  lo 
Apulée.  [J.  H.  Schmalz].  Montre  combien  l'éd.  de  Helm  des  Métamor- 
phoses d'Apulée  (Leipsig,  1907)  est  utile  pour  la  fixation  de  la  langue 
contre  les  assertions  et  les  corrections  dés  précédents  critiques.  De  même 
Leki,  De  Syntaxi  Apuleiana, rendra,  de  grands  services  à  cet  égard. ^^[12  sept. 
V.  Jernstedt,  Opuscula  [Deubner].  Art.  qui  se  continue  dans  le  n»  suiv.  is 
Analyse  avec  éloges  de  ces  opuscules  posthumes,  dont  la  plupart  sont  écrits 
en  russe  et  concernent  la  littérature  grecque.  Esprit  pénétrant  et  distingué, 
auprès  duquel  on  apprend  beaucoup,  même  quand  il  se  trompe.  C'est  un 
vrai  savant  qui  a  disparu.  ^Cl.  Peters,  De  rationibus  inter  artem  rhetoricani 
quarti  et  primi  saeculi  intercedentibus  [Nitzche].  Éloges.  ^W.  Staerk,  Die  20 
jUdisch-aramàischen  Papyri  von  Assuan  sprachlich  und  sachlich  erkl.  [Eb. 
Nestlé].  Fait  avec  soin.  ^  H.  Elss,  Untersuchungen  ûber  den  Stil  und  die 
Sprache  des  Venantius  Fortunalus  [Weyman].  Analyse.  ^  H.  C.  Tolman, 
The  Behistan  Inscription  of  King  Darius  [Weissbach].  Appréc.  favorable 
des  restitutions.  Tf  A.  Blanchet,  Les  enceintes  rom.  de  la  Gaw/e  [Anthes].  26 
De  grandes  réserves.  l[Ad.  Ipfeekofer,  Bildende  Kunst  in  Bayerns  Gym- 
nasiens.  Erwàgungen-,  Erfahrungen  und  Vorschlage  [Ziehen].  Sérieux  et 
utile.  ^Em.  Boisacq,  Dictionnaire  étymologique  de  la  langue  grecque,  étudiée 
dans  ses  rapports  avec  les  autres  langues  indo-européennes,  V^  livr.  [Nie- 
dermann]. Appréc.  favorable  :  quelques  remarques  de  détail.  ^  Citations  de  la  »<> 
Grammaire  de  Charisius.  [J.  Tolkiehn].  Elles  se  divisent  en  deux  groupes, 
celles  qui  se  rapportent  à  la  partie  de  la  Grammaire  aujourd'hui  perdue  et 
qui  se  trouvent  dans  Rufinus  d'Antioche  VI,  p.  555,  16-21  et  572,  18-23  K 
et  celles  bien  plus  nombreuses  extraites  des  livres  qui  nous  sont  parvenus. 
T.  les  étudie  les  unes  et  les  autres. ^^9  sept.  H.  Weil,  Euripide.  Iphigénie  35 
en  Tauride  [Gleditsch].  Indication  des  changements  apportés  à  cette  3®  éd. 
revue.  •[[  Chr.  Gramann,  Quaest  Diodoreae  [Kallenberg].  Suggestif,  mais 
soulèvera  aussi  des  objections.  ]f  H.  Funaioli,  Grammaticae  Romanae 
fragmenta  coll.  rec.  I  [Tolkiehn].  La  peine  que  s'est  donnée  F.  n'est  pas  en 
rapport  du  tout  avec  les  résultats  qu'il  obtient.  ][  F.  von  der  Mûhll,  De  40 
L.  Appufij  tribuno  plebis  [LenschauJ.  Appréc.  favorable.  ^  A.  Harnack, 
Die  Mission  und  Ausbreitung  des  dvi'juntuins  in  der  ersten  drei  Jahrh. 
[PreuschenJ.  Cette  2^  éd.  est  une  aouv.  éd.  complètement  remaniée,  qui 
aura  gagné  en  utihté.  ][  F.  v.  Wolff,  Geschichtsbilder  aus  altchristl.  Zeit 
Roms  [Engelmann].  Bien  informé,  mais  pourrait  être  plus  net  et  plus  précis.  45 
^C.  F.  W.  MfjLLER,  Histor.  Syntax  der  latein.  Sprache.  Supplément.  Syntax 
des  Nominativs  und  Akkusativs  [Stangl].  Très  grands  éloges.  Tj  Notes 
sur  les  Epitrepontes  de  Ménandre  [E.  Capps].  Restitutions  pioposées. 
*[f]f  26  sept.  F.  Blass,  Aeschinis  orationes  post  Frankium  cur.  [Thalheim]. 
Appréc.  favorable  de  cette  2^  éd.  posthume.  ][  K.  Reik,  Der  Optativ  bei  m 
Polybius  und  Philo  von  Alexandreia  [Kallenberger].  Contribution  de  va- 
leur à  l'histoire  de  la  langue  grecque.  ^  N.  Lundquist,  Studia  Lucanea 
[Hosius].  Appréc.  favorable.  ^  C.  H.  Beeson,  Hegemonius,  Acta  Archelaei 


32  1908.  — '  ALLEMAGNE. 

hrsg.  [Ficker].  C'est  la  première  édition|  complète  que'^nous  ayons  des 
Acta  Archelaei,  et  c'est  une  excellente  éd.  ^j  The  Babylonian  Expédition  of 
the  University  of  Pennsylvania,  éd.  by  H.  V.  Hilprecht,  VI,  1;  VIII,  1; 
XX,  1;  IV  [Weissbach].  Eloges.  ^  L.  Hahn,  Rom  und  Romanismus  im 
'  Griech.-Rôm.  Osten.  Mit  besonderer  Beriicksichtigung  der  Sprache.  Bis  auf 
die  Zeit  Hadrians.  Eine  Studie  [Viereck].  Très  intéressant.  ^  J.  Kurth, 
Aus  Pompeji,  Skizzen  und  Studien  [Engelmann].  Ceux  qui  connaissent 
Pompéi  liront  ce  livre  avec  plaisir,  et  non  sans  profit.  ^  K.  E.  Georges, 
Deutsch-Lat.   und  Lat.-Deutsches  Schulwôrterh.  [Schmidt].   Cette  nouv.  éd. 

10  est  à  recommander.  ^  Notes  sur  Ménandre  [E.  Capps].  Epitrepontes. 
Héros.  Corrections  et  restitutions.  ^^  3  oct.  Ad.  Lasson,  Aristotelis  Meta- 
physik  ins  Deutsche  ûbertragen  [Nitsche].  Bonne  trad.  qui  se  lit  facilement. 
^H.  F.  Allen,  The  Infinitive  in  Polybius  compared  with  the  Infinitive  in 
Biblical  Greek  [Kallenberg].  Analyse  favorable.  ]f  M.  L.  de  Gubernatis. 

1^  Virgilio  e  Pollione  [Jahn].  Questions  bien  souvent  traitées,  sans  résultat 
définitif,  puisque  les  éléments  manquent  pour  les  résoudre.  Sérieusement 
fait.  ^  E.  RiGGENBACH,  Histor.  Studien  zum  Hebràerbrief  :  I,  Die  àltesten 
latein.  Kommentar  zum  Hebràerbrief.  [Weymann].  Éloges.  ^  L.  Adam, 
Ueber   die    Unsicherheit  literarischen  Eigentums  bei   Griechen  und  Rômern 

ta  [Miilder].  Fait  avec  soin  et  en  connaissance  du  sujet,  mais  ne  fait  pas 
faire  un  grand  pas  à  la  solution  du  problème.  Tj  A.  Merlin,  Les  revers 
monétaires  de  l'empereur  Nerva  (  0  sept.  96  à  il  janv.  U8)  [Weil].  Utile.  ^ 
H.  Degering,  DieOrgel,  ihre  Erfindung  und  ihre  Geschichte  bis  zur  Karolin- 
gerzeit  [Schmidt].  Appréc.  favorable;  qqs  réserves.  Tf  P.  Warhmann,  Prole- 

W  gomena  zu  einer  Geschichte  der  griech.  Dialekte  im  Zeitalter  des  Hellenismus 
[Helbing].  Très  intéressant  et  méritoire.  ^  H.  Hartleben,  Champol- 
lion,  sein  Leben  unh  sein  We''k  [Pieper].  Si  seulement  H.  pouvait  donner 
une  édition  abrégée  de  ce  'ivre  de  valeur  pour  la  jeunesse.  ^  Sur  César. 
B.  G.  VI,  9,  2  et  VII,  53,  4  [Oehler].  Insérer  Transrhenani  et  non  pas   Ger- 

so  mani  devant  Treveris.  Lire  contendit  au  lieu  de  venit  ou  pervenit  qui  ont 
été  proposés.  ^  Les  noms  de  l'empereur  Claude  [V.  Gardthausen].  Il  s'ap- 
pelait d'abord  Tiberius  Claudius  Drusus;  mais  après  que  son  frère  aîné 
eût  été  adopté  par  la,  gens  Julia,  il  porta  les  noms  de  Tiberius  Claudius 
Nero  Germanicus,  comme  l'appellent  les  inscr.  du  temps  de  Caligula  et 

35  Dio  Cassius.  60,  2.  II  portait  le  nom  de  Néro  déjà  en  7-8  av.  J.-C,  comme 
le  prouve  l'inscr.  de  l'arc  de  triomphe  de  Pavie.  ^^f  10  oct.  J.  E.  Harry, 
The  Prometheus  of  Aeschylus  [Mekler].  Ed.  de  valeur  durable.  If  J.  E.  Harry, 
Problems  in  the  Prometheus  [Wecklein].  Complément  de  l'éd.,  contient  des 
remarques  trèsi  ntéressantes.  ^  M.  Consbruch,  Hephaestionis  Enchiridion 

40  cum  comm.  veteribus.  Accedunt  variae  metricorum  graecorum  reliquiae 
[Schenkl].  Grands  éloges.  ^  E.  Diehl,  Procli  Diadochi  in  Platonis  Timaeum 
comm.  III  [Kroll].  Grands  éloges.  ^  Catalogus  cod.  astrologorum  graecorum. 
V,  2.  Cod.  Roman,  partem  secundam  descr.  G.  Kroll  [Boll].  Analyse  favo- 
rable. Tf  G.  Peterson,  m.  t.  Ciceronis  orationes.  Divinatio  inQ.  CaeciUum. 

45  In  C.  Verrem  rec.  [Nohl].  On  est  complètement  désappointé  quand  on 
parcourt  cette  éd.  longtemps  attendue.  ^  P.  Friedlander,  Herakles. 
Sagengeschichtliche  Untcrsuchungen  [Gruppe].  Des  réserves  à  faire  sur 
cet  ouvrage,  qui  est  cependant  suggestif  <cf.  R.  d.  R.  32,  97,  3-13  >. 
^  C.  Buchel,  Ueber  Sternnamen  [Boll].  Pas  de  valeur.  ^  D.  Baud-Bovy  et 

50  F.  Boissonas,  En  Grèce  par  monts  et  par  vaux,  avec  notices  archéol.  de 
G.  Nicole  et  préface  de  Th.  Homolle  [Hiller  von  Gaertimgen].  Admi- 
rable ouvrage  en  cours  de  publication.  Tf^  17  oct.  J.  Hôpken,  Ueber  die 
Entstehung  der  Phaenomena  des  Eudoxos- Aratos  [Boll].  Appréc.  défavorable. 


BERLINER    PHILOLOGISCHE    WOCHENSCHRIFT.  33 

^R.  Schneider,  Hérons  Cheiroballistra;  Id.,  Geschiitze  auf  handschriftlichen 
Bildern  [Schmidt].  Ces  recherches  sont  en  bonnes  mains  et  le  résultat  promet 
d'être  satisfaisant.  T|  Aug.  Heisenberg,  Nikolaos  Mesarites,  Die  Palastre- 
volution  des  Johannes  Kommenos  [Gerland].    Le  '  nom  de  Mesarites  ne  se 
trouve  pas  dans  Krumbacher,  Byzantin.  Literaturgeschichte  ;  il  nous  a  été   ;'> 
révélé  par  H.,  qui  publie  une  de  ses  œuvres;  très  intéressant  et  important. 
^  H.    Knoellinger,    m.    T.    Ciceronis  de   virtutibus   libri  fragmenta  coll. 
[Gustafsson].   Important.  ^  H.   Kleinguenther,  Quaest.  ad  astronomicon 
libres  qui  sub  Manili  nomine  jeruntur  pertinentes  [BoU].  A  droit  à    notre 
reconnaissance.  ^  F.  Frey,  Fiihrer  durch  die  Ruinen  von  Augusta  Raurica  '0 
[Froehlich].  Appréc.  favorable.  ^  A.  Ruesch,   Guida  illustrata  del    Museo 
Nazionale  di  Napoli  [Hormann].  Compilation  due  à  plusieurs  spécialistes, 
répond  à   un  besoin  [  C.  Hille,  Di£  deutschc.  Komôdie  unter  der  Einwirkung 
des  Aristophanes  [Suss].  A  droit  à  notre  reconnaissance.  ^  Oublié  ou  omis 
[H.  Mutschmann].  Le  cod.  687  des  Suppl.  grecs  de  la  Bibl.    Nat.    contient  15 
des  restes  de  la  Métaphysique  d'Aristote.  —  Le  cod.  Ambros.  C.  47,  une  partie 
de  Théo  Smyrnaeus  et  un  fragment  de  Diog.  Laerte  III,  80-109.  —  Recueils 
pareils  aux  Ps.  Plat.  "Opot.  ^^f  24  oct.  M.  Croiset,  Aristophane  et  les  partis 
à  Athènes  [Kôrte].  On  ne  voit  pas  trop  à  quel  public  s'adresse   cet  ouvrage 
agréablement  écrit,  mais  qui  est  bien  peu  scientifique.  ^  L.  Castiglioni,  2) 
Studi  Alessandrini.  I,  Arianna  e  Teseo  [Gruppe].  Bien  des  choses  intéres- 
santes.^ A.  Elter,  Donarem  paieras...  Horat.  carm.  IV,  8  [Heinze].  Appréc. 
défavorable  de  cette  interprétation  de  l'ode  d'Horace,  IV,  8.  Tf  Festgabe 
zum    hundertiàhrigen     Jubilâum    des    Schottengymnasiums   [Weinberger]. 
Rapide  analyse. T[  Tell  el  Mutesellim....  E.  Schumacher,  Fundbericht  Text  25 
und  Tafcln  [Watzinger].  Méritoires.  Tf  S.   Frankfurter,    Mitteilungen  des 
Vereins  der  Freunde  des  humanistischen  Gyinnasiums  H.  5-7  [MuUer].  Grands 
éloges. Tf  Sur  la  signification  de  Tzili-f]  [W.  Nitsche].  Soutient  contre  Reuss 
que,   dès  l'origine  TréXT-ri  a  signifié  bouclier  et  n'a  pas  eu  le  sens  de  lance. 
^^31  oct.  Th.  D.  Seymour,  Life  in  the  Homeric  Age  [Miilder].  Des  réserves.  30 
^  F.  Stein,  De  Procli  chrestomathia  grammatica  quaest.  sel.   [Kaiser].  En 
somme,  méritoire.^f  M.  Ihm,  C.  Suetoni  Tranquilli  operarec.  l.Devita  Caesa- 
rum  libri  8  [Peter].  Ed.  min.  Remplacera  avantageusement  l'éd.  de  Roth. 
Tf  C.   Thulin,  Die   Gôtter  des  Martianus  Capella  und  die  Bronzeleber  von 
Piacenza  [Boll].  Appréc.  en  somme  favorable. î[  N.  A.  Bees,  KariÀoyoi;  t.  vet-  35  ' 
poypàcpwv  xwStxcov  t.  àpyatoX.  àraipEcaç  'Aôr,vù)v  I.  Codd.  l-80[Gardthausen]. 
A  droit  à  notre  reconnaissance.  ï  J.  S.  Tvîiisoîi,  Dramatic  traditions  of  the 
dark  âges  [Gerland].  Approfondi  et  sérieux,  mais  soulève  des  objections 
malgré  lesquelles  il  rendra  de  grands  services. T[  M.  Pencker,  Rôm.  Funde 
in  der  Sammlung  des  historischen  Vereins  zu  Gûnsburg  [Barthel].  Bon;  des  iO 
lacunes.  ^  Un  nouveau  fragment  d'Eschyle  [Siegf.  Mekler].  Restitution  de 
ce  fragment  pubUé  par  Rabe  (Rh.  Mus.  LXIII,  419),  qui  se  trouve  dans 
une  scolie  du  Rhesos.^jSur  les  nouvelles  scolies  d'Aristophane  (Pap.  Fior. 
112)  [C.].  Restitutions  de  Wilamowitz.  —  Constatation  que  dans  les  papyrus 
nouvellement  découverts,  datant   d'après    Dioclétien,    les   fragments   des  45 
comédies  d'Aristophane  sont  beaucoup  plus  fréquents  que  dans  les  papyrus 
d'époque  plus  ancienne,  où  les  fragments  de  la  Comédie  Nouvelle  et  Moyenne 
sont  plus  largement  représentés.  Avec  les  progrès  du  classicisme,  Aristophane 
l'emporte  sur  la  comédie  nouvelle.T|T[  7  nov.  R.  W.  Macan,  Herodotus.  The 
seventh,  eighth  and  ninth  Books  [Broschmann].  Grands  éloges.  ^  E.  Jacoby,  50 
De  Antiphontis  sophistae  iz.  ôaovoia;  libro  [Thalheim].  Bien  pensé.  ^  K.  Nip- 
PERDEY-G.  Andresen,  P.  Corn.  Tacitus  :  2,   Annalen  XI-XVI  [Stangl]. 
Éloges.  ]f  Novae  symbolae  Joachimicae  [WendlandJ.  Analyses  et  éloge  des 

R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1908,  XXXIll.   -     3 


34  ;      1908.    —    ALLEMAGNE. 

travaux  contenus  dans  ce  recueil  dû  aux  prof,  du  Gymnase   de  Joachims- 
thal.  ^W.  Helbig,  Zur  Geschichte  des  rôm.  equitatus;  A,    Die   équités    als 
berittene  Hopliten  [Bauer]_.   Instructif.  ^  H.  Gummerus,  Die  Fronden  der 
Kolonen  [Bêcher].  Traité  de  la  transformation  des  colons  en  paysans  soumis 
6  aux  corvées.  ^  K.  Witte,  Singular  und  Plural.  Forschungen  ûber  Form  und 
Geschichte  der  griech.  Poésie  [MaaS].  Des  réserves,  beaucoup  de  soin;  mais 
ne  peut  pas  être  mis  dans  les  mains  des  commençants.^^  14  nov.  A.  Harnack, 
Beitrâge  zur  Einleitung  in  dasNeue  Testament  [Preuschen].  Éloges,  mais 
bien  des  objections  à  faire.  ^  G.  Némethy,  De  epodo  Horatii  cataleptis 
10  Vergilii  inserto  [Hosius].  Le  commentaire  a  une  réelle  valeur,  mais  les 
hypothèses  de  N.  sont  loin  d'être  démontrées.  ^J.  W.  Beck,  Ekkehardts 
Waltharius.  Ein  Kommentar  [Ziehen].    Beaucoup   de    bon;   qqs    réserves. 
^  H.  Omont,  Notice  sur  le  ms  lat.  8S6  de  la  Bibl.  Nat.  [Schmidt].  Contient 
plusieurs  fragments  qui  vont  de  la  fin  du  xi^  s.  à  celle  du  xii^  s.  ]f  F.  H. 
16  Marshall,   The  second  Athenian  confederacy  [Lenschau].  Grands  éloges 
^  J.    V.    Koschembahr-Lyskowski,   Die  condictio   als   Bereicherungsklage 
im  klass.  rôm.  Recht  II  [Kiibler].  Les  principales  conclusions  de  cet  ouvrage, 
qui  n'est  pourtant  pas  sans  valeur,  ne  peuvent  être  acceptées.  ^   Katharina 
v.  Garnier,  Die  Praeposition  als  sinnverstàrkendes  Pràfix  im  Rigveda,  in 
20  den  homerischen  Gedichten  und  in  den  Lustspielen  des  Plautus  und  Terenz 
[Schwyzer].  Appréc.  favorable.  ^  Le  Faenum    Graecum    [R.    Schneider]. 
Cette  plante,  qui  fait  partie  des  légumineuses,  était  très  employée  dans 
l'antiquité;  en  temps  de  guerre,  elle  servait  d'aliment  (Josèphe.  B.  lud.  III, 
7,  29).  Tf^  21    nov.    N.   Wecklein,    Ausgeiv.  Tragôdien  des  Euripides;  VI, 
26  Elektra;  VII,  Orestes-Htlena  [Mekler].  Ed.  de  classe.   Appréc.   favorable. 
^P.  Melcher,  De  sermone  Epictetes,  quibus  rébus  ab  Attica  régula  discedat 
[Schenkl].   Appréc.   en  somme   favorable   <   cf.  pour  l'analyse  R.    d.  R. 
31,  38,  47,  sq>.  ^  K    Funk,   Untersuchungen    iiber  die  Lucianische  Vita 
Demonactis  [Schenkl].     Prouve   d'une   manière   irréfutable   l'authenticité 
80  de  ce  traité  de  Lucien.  ^U.  Mannucci,  Irenaei  Lugdunensis  episcopi  adv. 
haereses  libri  quinque  I  [Weymann].  Indication.  ^A.  Elter,  Itinerarstudien 
[Klotz].  On  ne  peut  que  souhaiter  la  continuation  de  ces  recherches.  ^ 
J.   Kaestner,  De  imperio  Constantini  III  [Gerland].  Éloges  <   cf.    pour 
l'analyse  R.  d.  R.,  32,  42,  2-17  >.  ]f  G.  Nicole,  Meidias  et  le  style  fleuri 
36  dans  la  céramique  attique  [Hauser].  Bonne  et  utile  monographie  sur  un  des 
maîtres  de  la  céramique  grecque.  1[W.  Meyer,  Gesammelte  Abhandlungen 
zur  Mittellatein.  Rhythmik  II  [Kroll].  Important.  ^  Kuifxoç  dans  la  loi  d'Eve- 
goros  [L.  Pschorr].  Montre  contre  Wilhelm  et  Foucart  que  ce  mot  désigne 
les  «  chœurs  d'hommes  »  des  Dionysies.  \  Ultra  als  Positivverstârkung  ver- 
40  kannt  in  Apuleius  Met.  IV,  23  [Th.  Stangl].  Explique  et  défend  la  leçon 
ultra  anxii;  ultra  renforce  l'idée.  ^]|  28  nov.  J.  StARK.-Der  latente  Sprach- 
schatz  Homers.  Eine  Ergdnzung  zu  den  Homer-Wôrterb.  und  ein  Beitrag  zur 
griech.  Lexikographie  [Solmsen].  Ne  fait  pas  faire  un  pas  à  la  science. 
^  G.  Helmreich,  Galeni  de  usu  partium  libri  XVII  rec.  I.  hb.  1-8  [Roch]. 
45  Appréc.  favorable.  ^  E.  Stampini,  La  metrica  di  Orazio  comparata  con  la 
greca  e  illustrata  su  liriche  scelle  del  poeta;  con  una  appendice  di  carmi    di 
Catullo  studiati  nei  loro  diversi  metri  [Rôhll.  Bon  manuel  pour  les  étudiants. 
T[  A.  Klotz,  Quaest.  Plinianae  gtographicae  [Frick].  Recherches  approfondies 
et  conduites  d'après  une  bonne  méthode.  ^O.  Gilbert,  Die  metereologischen 
^  Theorien  der  griech.  Altertums{^chxmàï\.  Grands  éloges.  ][  A.  Grenier,  Habi- 
tations gauloises  et  villes  latines  dans  la  cité  des  Mediomatrices  [Anthes].  Bon. 
^  K.  Brugmann  u.  a.  Leskien.  Zur  Kritik  der  kiinstlichen  Weltsprachen 
[Bruchmann].  Joli  petit  livre.  Tf  Schol.  ad  Rhes.  v.  921  sqq[C.].  Établissement 


BERLINER   PHILOLOGISCHE    WOCHENSCHRIFT  35 

du  texte.  ^  Juvenal  XV,  7  [W.  M.  Lindsay].  Cité  dans  un  ms  de  Bâle  pro- 
venant de  Fulda  du  8-9  s.  qui  contient  le  De  Vitiis  attribué  à  Isidorus 
junior.  ^^  5  déc.  A.  v.  Kleemann,  Dos  Problem  des  platon.  Symposion 
[Raeder].  Éloges.  ^  A.  Deissmann,  Licht  vom  Osten.  Dos  neue  Testament  und 
die  neuentdeckten  Texte  der  hellenistich-rôm.  Welt  [Eb.  Nestlé].  Excellent.  ^ 
^G.  Pasquali,  Prolegomena  ad  Procli  Comme ntarium  in  Cratylum  [Bickel]. 
Résumé.  ^  F.  Teichmuller.  Das  nichthorazische  im  Horaztext  :  I,  In  der 
Epoden  [Rôhl].  T.  aurait  mieux  fait  de  ne  pas  publier  ce  vol.  ^  J.  Kral 
Griech.  und  rôm.  Rythmik  undMetrik.il,  \,Griech.undrôm.Metrik {en  tchèque) 
[Zycha].  Éloges.  ^  H.  Delehaye,  Die  hagiographisclien  Legenden,  trad.  ail.  ^^ 
de  E.  A.  Stûckelberg  [Lietzmann].  Éloges.  ^  H.  Nôthe,  Die  Drususfeste 
Aliso  nach  den  rôm.  Quellen  und  den  Lokalforschungen  [Goesler].  Défend  la 
thèse  de  Prein  :  Aliso  =  Oberaden.  ^  Forrer,  Reallexikon  der  praehisto- 
rischen,  klassischen  und  frûhchristlichen  Altertiimer  [Sauer].  Du  bon,  mais 
des  lacunes,  devra  être  remanié.  ^  Sur  le  Bellum  Africanum  [A.  Langham-  i^ 
mer].  L'auteur  est  un  débutant,  mais  il  n'est  pas  sans  avoir  les  qualités 
requises  pour  la  tâche  qu'il  assume.  A  côté  d'expressions  vulgaires  ou 
familières,  il  rappelle  beaucoup  César,  soit  dans  ses  périodes,  soit  dans  ses 
expressions.  Étude  sur  son  style;  il  rappelle  aussi  Salluste,  et  peut-être 
n'est  autre  que  Salluste  lui-même.  ^^12  déc.  H.  Weil,  Aeschyli  tragoediae.  20 
iterum  éd.  revisas  [Wecklein].  Éloges  :  quelques  réserves.  ^  G.  Thieme,  Die 
Jnschriften  von  Magnesia  am  Mâander  und  das  Neue  Testament  [Raderma- 
cher].  Appréc.  en  somme  favorable.  ^  O.  Plasberg,  M.  T.  Ciceronis  Para- 
doxa  Stoicorum,  Academicorum  reliquiae  cum  Lucullo,  Timaeus,  De  nat. 
deorum,  De  divinatione,  De  fato  1  fStangl].  Éloges.  T[  F.  Baumgarten,  25 
J.  PoLAND,  R.  Wagner,  Die  hellenische  Kultur  [Zielinski].  Éloges  de  cette 
2*^  éd.  tenue  au  courant  et  améliorée.  ^  K.  Joël,  Der  Ursprung  der  Natur- 
philosophie  aus  dem  Geiste  der  Mystik.  Mit  Anhang.  Archaische  Mystik 
[Schmekel].  Simple  mention.  ^  Ed.  Galli,  Per  la  Sibaritide.  Studio  topo- 
grafico  e  storico  [Mayer].  Sera  le  bienvenu;  la  partie  historique  est  moins  30 
satisfaisante  que  celle  qui  concerne  la  topographie.  ^  Chr.  Tsountas, 
At  Ttpoï<7TOûi)CQc;  àxpoTTÔXetç  AtLi.Y,vioi)  xai  SéffxXo'j  [Anthes].  Grands  élo- 
ges. ^  H.  Plenkers,  Untersuchungen  zur  Ueberliejerungsgeschichte  der 
aeltesten  latein.  Mônchsregeln  [Ehwald].  Appréciation  très  favorable.  ^  L'art 
des  Abruzes  [Engelmann].  Traite  du  relief  de  la  petite  cippe  d'Aquila  35 
dans  les  Abruzzes.  ^^  19  déc.  C.  Piat,  Aristoteles.  Trad.  ail.  de  E.  Prinz  zu 
Oettingen-Spielberg  [Schmeckel].  Éloges  de  cet  ouvrage  écrit  au  point 
de  vue  catholique  et  dont  l'auteur  connaît  à  fond  Aristote  et  expose  bien 
l'ensemble  de  sa  doctrine,  mais  fait  abstraction  de  tous  les  problèmes 
difficiles.  ^  Ad.  Kiessling-R.  Heinze.  Q.  Horatius  Flaccus  Oden  undEpoden  40 
erkl.  Cette  5^  éd.  a  été  remaniée  et  encore  améliorée.  ^B.  Powell,  Ê'rtcA- 
thonius  and  the  three  daughters  af  Cecrops  [Gruppe].  Thèse  posthume  <  pour 
l'analyse,  cf.  R.  d.  R.,  31,  127,  5-10.  >  Dépassé  par  des  travaux  plus 
récents.  Des  confusions  et  des  erreurs.  ^  J.  W.  Rothstein,  luden  und 
Samaritaner  [Eb.  Nestlé].  Ce  livre  est  une  étude  critique  du  livre  du  pro-  45 
phète  Aggée;  les  conclusions  ne  s'imposent  pas.  ^P.  Werner,  De  incendiis 
urbis  Romae  œtate  imperatorum  [Ziehen].  Appréc.  favorable.  ^  Supplemen- 
tary  Papers  of  the  American  School  of  Class.  Studies  II  [Ihm].  Contient 
quatre  mémoires  utiles  et  intéressants  :  analyse.  ^  Ch.  Waldtsein  and 
L.  Schoobridge,  Herculaneum  past,  présent  and  future  [Engelmann].  50 
Mérite  d'attirer  l'attention.  ^  Chr.  Harder,  Ein  Vorschlag  zur  Erweiterun g 
der  latein.  SchullektUre  [Nitzche].  Plan  d'une  chrestomathie  latine,  ^^f  26  déc. 
Fr.   Preisigke,    Griech.    Papyrus   der   K.    U niversitàts-und  Landbibliothek 


36  1908.   ALLEMAGNE. 

zu^Strassburg  I,  2  [Viereck].  Précieux  pour  tous  ceux  qui^s'occupent  de 
l'étude  des  papyrus.  *|  W.  A.  Merrill,  T.  Lucreti  Cari  de  rerum  natura 
libri  6  éd.  [Brieger].  Appréc.  favorable.  ^  R.  Viia.  A  dass.-philol.  Encyclo- 
paediàja  (hongrois)  [Lang].  Eloges.  ^  Transactions  and  Proceedings  oj  the 
6  Americ.  Philol.  Assoc.  Vol.  37  [Tolkiehm].  Résumé  des  neuf  dissertations 
qui  concernent  l'antiquité  classique  <  pour  l'analyse,  cf.  R.  d.  R.,  32, 
186-188.  >  ^"  G.  GuNDEL,  De  stellarum  appellatione  et  religione  Romana 
[Zingerle].  Très  soigné  et  approfondi.  ^  R.  de  la  Grasserie,  De  La  catégorie 
du  genre  [SchwyzerJ.  La  seconde  partie  (théorie)  est  beaucoup  moins  satis- 

10  faisante  que  la  première.  ^^  Cette  revue  contient  en  outre  les  titres  des 
programmes  et  dissertations  académiques  parus  en  1907  et  1908.  (N°»  des 
11  et  18  juil.,  1  et  15  août)  sur  les  difTérentes  branches  de  la  philologie  : 
le  c.  r.  des  séances  de  l'Archâol.  Gesellsch.,  de  la  Preuss.  Akademie  der 
Wissensch.  zu  Berhn,  de  la  Kgl.  Sâchs.  Gesseilsch.  zu  Leipsic,  de  la  Kgl. 

15  Akademie  der  Wissensch.  zu  Munich.  X. 

Blâtter  fur  das  Bayer.  Gyxnaasial-Schulvtresen  ,  Vol.  24,  1908 
Tanv.-fév.  La  vie  universitaire  d'autrefois.  Un  examen  philologique  à 
Spire  en  1761_  [R.  Reissinger].  Etude  historique  d'un  vif  intérêt.  ^  So- 
phocle, Electre  219  [  F.  Ohlenschlagerj.  Interprétation,  avec  conmientaire 

20  développé,  de  xk  ôè  rot;  ouvaroîç  oûx  èpiaxà  TiXaOsiv.  ^  Critique  de 
la  théorie  politique  de  Polybe  [  R.  BiiumelJ.  Discute,  dans  le 
livre  VI,  la  théorie  des  six  formes  de  gouvernement,  les  préfet ences  de 
Polybe,  ses  inconséquences  et  ses  fluctuations.  ^  A.  Gudeman,  Grundriss 
der  klass.  Philologie  [Stemplingerj.Très  utile  ;  n'est  pas  une  simple  traduction 

25  de  l'éd.  anglaise,  mais  une  refonte  complète.^  H.  Heubach,  Die  Odyssée 
als  Kuntswerk  [Seibel].  Eloge;  qqs  corrections  ou  additions  signalées  en  vue 
d'une  2^  éd.  ^  Ch.  Muff,  Euripides'  Phônissen  [Wecklein].  Bon.  ^  Otto 
Stàhlin,  Clemens  Alexandrinus,  Il  Stromata  I-VI  [Preger].  Mêmes  qualités 
que  celles  signalées  par  Fritz  dans  le  vol.  I  ;  éd,  magistrale,  aussi  précieuse 

30  pour  les  philologues  que  pour  les  théologiens.  ]|  U.  v.  Wilamowitz-Moel- 
LENDORFF,  K.  Krumbacher,  J.  Wackernagel,  Fr.  Léo,  E.  Nohden, 
F.  Skutsch,  Die  griech.  u.  lat.  Literatur  und  Sprache  [Id.].  2^  éd.  qui  ren- 
ferme d'excellentes  parties. *I|  Cam.  Jullian,  Verkingetorix  libers,  v.  H.  Sie- 
GLERSCHMiDT  [Stàhhu].  Boune  traduction,  à  part  qqs  taches;  éloge  de  l'ou- 

36  vrage,  réserves  de  détail.  ^  Th.  Mommsen,  Historische  Schriften,  I  [J. 
Meiber].  Hirschfeld  a  rassemblé  dans  ce  l^""  recueil  32  mémoires  qui  n'ont 
pas  perdu  leur  valeur.  ^  E.  Schwabe,  Athen  [  Markhauser].  Carte  ancienne 
et  moderne;  fort  utile.  If  H.  Luckenbach.  Kunst  und  Geschichte,  I  [Wun- 
derer].  5^  éd.  de  cet  excellent  recueil  d'images  concernant  l'antiquité.  *^^ 

40  Mars-avril.  Quelques  remarques  d'Aristarque  «  de  cultu  et  victu  heroum  » 
fPh.  Hofmann].  Examen  critique  de  cinq  observations  d'Aristarque  relatives 
à  divers  passages  de  l'Iliade  et  de  l'Odyssée. If  Un  passage  controversé  de 
Quintilien,  Inst.  Or.  IV,  1,  2  sqq.  [G.  Ammon].  Discussion  des  leçons  prosit, 
cujus  rei,  illa,  paro  umqam.^  L.  Hahn,  Zum  Sprachen-Kampf  im  rômischen 

46  Reich.  Bis  auf  die  Zeit  Justinians  [Ullrich].  Bon  complément  dj  son  ouvrage 
«  Rom  und  Romanismus  im  griech. -rôm.  Osten  »,  qui  s'arrêtait  à  Ha- 
drien. ^  L.  Radermacher,  m.  Fabi  Quintiliani  instUutionis  oratoriae 
libri  XII,  I  (1-lV)  [Ammon].  Eloge  de  cette  nouvelle  éd.  critique,  où  R. 
a  utilisé  les  travaux  de  Becker,  et  dont  le  texte  s'appuie  surtout  sur  le 

50  Parisinus  7723;  elle  vient  à  point  pour  remplacer  les  éd.  de  Halm  et  de 
Meister.  j[Fr.  Buecheler-Aicx.  Riese,  Anthulogia  Latma,  I,  2  [Weyman]. 
R.  nous  donne  ici  la  2^  éd.  du  fasc.  2  (reliquorum  hbrorum  carmina)  :  obser- 
vations détaillées  sur  plusieurs  numéros  de  ce  précieux  recueil.  Tf  Max  Rôder, 


BLA.TTER   FfJR  BAS  BAYER     GYMNASIAL-SCHULWESEN.         37 

Die  Akropolis  von  Athen  und  das  Forum  Romanum  [Ipfelkofer].  Deux  pho- 
totypies  très  bien  faites.  1[^  Mai-juin.  Sophocle,  Electre  V,  566-569  [F.  Oh- 
lenschlager].  Interprétation  développée,  if  Sophocle,  Electre  V.  1508-1510 
[Id.].  Commentaire  détaillé  du  v.  1509  oi  'IXeuOsoi'aç  aôXtç  l^riX^e;  (Cf.  Plat. 
Protag.  323  a  :  8tà  cp-.Xfaç  otàotxatO(7uvY|i;  levât,  et  d'autres  ex.  d'Euripide, Thu-  g 
cydide,  Xénophon,etc.).1f  A.  Patin,  Der  lucidus  ordo  des  Horatius\Weck\Q\n]. 
Intéressant; mais  la  loi  de  symétrie  prêtée  à  Horace  est  souvent  contestable. 
^F.  Baumgarten,  F.  Poland,  R.  Wagner,  Die  hellenische  Kultur[3.  Mel- 
ber].  2^  éd.  fortement  augmentée,  et  tout  à  fait  digne  de  la  première;  plan 
et  remarques.  ^  Max  Sauerlandt,  Griech.  B ildwerke  [Wurnlerer].  Très  lo 
recommandable,  texte  et  planches  :  qqs  réserves.  ^^  Juillet -août.  Un  mot 
en  faveur  d'Aristarque  [A.  Roemer].  Polémique  contre  Hofmann  (article 
de  mars-avril  sur  Aristarque).  ^  H.  Grimm,  Homers  Ilias  [M.  Seibel].  1^  éd. 
sous  les  auspices  do  R.  Steig,  de  ce  beau  livre  sur  Homère  et  la  poésie  homé- 
rique. Tf  W.  NiTSCHE,  Demosthenes  und  Anaximenes .  [G.  Ammon].  D'un  i5 
vif  intérêt.  T[  H.  Breitenbach,  F.  Buddenhagen,  A.  Debrunner,F.  v.  d. 
MuEHL,  Diogenis  Laertii  Vita  Platonis.  [Baumann].  Edition  critique  très  esti- 
mable :  texte  établi  d'après  le  Borbonicus  B,  le  ParisinixsPet  le  Caesenen- 
sis  b  qui  lui  est  apparenté;  le  groupe  V  F  (Vaticanus  et  Florentinus)  est 
aussi  utilisé,  car  on  trouve  souvent  d'accord  PbV  ou  PbF.  Examen  de  20 
quelques  leçons.  %  Alfred  Gercke,  L.  Annaei  Senecse  opéra,  II,  Natural, 
quaest.  libri  VIII  [Stadler].  Ed.  très  commode  et  bien  au  courant;  apparat 
sobre  et  fait  avec  soin.  ^^  Sept.-oct.  Sur  l'Ajax  de  Sophocle  [Fr.  Ohlenschla- 
ger].  Essai  sur  la  conception  générale  et  la  moralité  du  drame  de  Sopho- 
cle. T[  César,  Bell.  Gall.  I,  48,  4  ["H.  Weber].  Commentaire  développé  sur  le  25 
mode  de  combat  signalé  dans  ce  passage;  les  pedites  velocissimi  qui  accom- 
pagnaient les  cavaliers  ne  diffèrent  guère  des  Ttapa^xTat  dePlutarque(Aem. 
Paul.  XI),  ou  des  afjL.Tnro'.  de  Xénophon  (Graeca  VII,  5);  Cf.  aussi  Liv. 
44,  26;  Curtius  VII,  7;  Tac.  Germ.  VI.  ^  Cicerninus  [Probst].  Ce  mot,  qu'on 
lit  dans  les  Pseudacronis  Scholia  in  Horatium  (ad  Ep.  1,  15,  3),  doit  être  30 
une  méprise;il  faut  lirecisterninae  aquae.^MaxNiEOERMANN-Ed.  Hermann. 
Historische  Lautlehre  des  Lateinischen .  [Dutoit].  Très  bon  opuscule,  fort 
utile  aux  maîtres  et  aux  jeunes  philologues.  TIR.Oehler,  C.  J.  Csesaris  B.G. 
libri  XII.  Bilderatlas  zu  C.  de  B.  G.  [Stâhlin].  2^  éd.  mise  au  cburant;  utile 
aux  maîtres,  sinon  aux  élèves.  Des  parties  faibles  et  des  inexactitudes.  Tf  P.  35 
Brandt,  p.  OvidiNasonisFasii,  Tristia,Epistulae  ex  Ponto  [Hahn]. Excellente 
éd.  classique.  ^  M.  Schneidewin,  Eine  antike  Instruktion  an  einen  Ver- 
waltungschej  [Ammon].  Étude  d'un  vif  intérêt,  avec  texte  (de  Mùller) 
et  commentaire,  sur  la  longue  lettre  de  Cicéron  à  son  frère  Quintus  (I,  1). 
j[  E.  Krause,  Horaz  und  die  griech.  Lyriker.  [Id.]  Tout  à  fait  recomman-  4o 
dable;  peut  servir  de  commentaire  historique  et  littéraire  aux  odes  d'Ho- 
race. ^  A.  Marx,  Senecas  Apokolokyntosis  [Id.].  Utile;  remarques.  Tf  S. 
Gùnther,  Geschichte  der  Mathematik,  I.  Von  den  âltesten  Zeiten  bis  Cartt- 
sius.  [Wieleitner].  Intéressant,  d'une  lecture  facile ;T[  P>anz  Prix,  Athen. 
Franz  Perschinka,  Das  alte  Rom.  [K.  Hoffmann].  Publications  de  valeur,  45 
pour  le  texte  et  poui  les  planches;  complètent  utilement  les  ouvrages  anté- 
rieurs; quelques  réserves.  ^Tf  Nov.-déc.  Rome,  l'Hellénisme  et  l'Orient  [L. 
Hahn].  Pour  compléter  ses  travaux  antérieurs,  pose  quelques  (16)  problè- 
mes dont  il  développe  la  donnée  et  donne  la  bibliographie,  et  dont  la  solu- 
tion éclaiierait  l'histoire  du  tiiomphe  de  l'Orient  chrétien  sur  l'hellénisme  50 
et  sur  Rome  (Libanius,  Apollonius  de  Tyane,  Helvidius,  etc).  1|  Développe- 
ment] des"  mathématiques  grecques  jusqu'à  Archimède  ;  ^sa  méthode  [J. 
Klug].  Metl^en'^pleine  lumière,  après  un  rapide  exposé  du  développement 


38  1908.   ALLEMAGNE. 

des  mathématiques  en  Grèce,  la  haute  valeur  scientifique  d'Archimède. 
H  César,  B.  G.  VII,  35  [W.  Schott].  Captis  est  fautif;  carptis  est  admissible, 
comme  l'a  pensé  Holmes;  mais  diremptis  vaut  mieux.  A.  G.-D. 

Bonner  Jahrbûcher  on  Jahrb   des  Vereins  von  Altertutnsf reunden 
6  im  Rheinlande.  Heft  117,  1908.  Die  Rangordnung  des  rômisches  Heeres 
[Alfred  v.  Domaszewski],  p.  1-278.  Etude  détaillée  de    l'organisation    de 
l'armée  romaine   sous    l'empire    depuis   les   plus    bas    grades    jusqu'aux 
hauts  commandements,   ainsi  que    de    ses     principales    transformations 
depuis    Auguste     jusqu'à    Dioclétien.   I,   Principales,    leurs    titres,  leur 
10  rang  dans   chaque   corps  de  troupe,  cohortes  de  la  capitale,  légions,  etc., 
leur  emploi  en  dehors  de  leur  corps,  leurs  décorations  (dona)  et  leur  solde. 
II,  Centuriones,  leurs  patries  d'origine,  leur  hiérarchie,  leur  emploi  et  leur 
rang  dans  les  divers  corps,  leurs  décorations  et  leur  solde.  III,  Primipili, 
leur  rang,  les  primipilares,  décorations  et  solde  des  primipiles,  le  praefectus 
16  castrorum  et  le  praefectus  legionis.  IV,  Militia  eqi.estris,  patrie  d'origine 
des  officiers  des  milices  équestres,  leurs  décorations  et  leur  solde.  V,  Pro- 
curât ores,  divisés  en  trois  classes  d'après  le  traitement,  ducenarii,  centarii 
et  sexegenarii,  leurs  titres  honorifiques,  lien  étroit  entre  les  milices  équestres 
et  les  procuratèles  :  liste  de  celles-ci  pour  chacune  des  trois  classes.  VI,  Offi- 
20  ciers  de  rang  sénatorial  :  tribunus  laticlavius,  legatus  Augusti  legionis, 
legatus    Augusti    propraetore    consulaire,    prétorien;    décorations   de    ces 
officiers.  VII,  Inscription  de  Traiana  Augusta,  commentaire  de  cette  inscrip- 
tion qui  contient  la  carrière  d'un  soldat  de  la  seconde  moitié  du  iii^  siècle 
et  qui  fournit  des  renseignements  tout  nouveaux  sur  les  protectores  et  sur 
26  l'armée  de  cette  époque.  VIII,  Résumé  de  l'histoire  de  l'armée  romaine  sous 
l'Empire,  suivi  d'un   appendice  de  69  p.   contenant  le   texte   des   prin- 
cipales inscriptions  citées.  Tables.  ^  Die  Standarte  der  ala   Longiana  [H. 
Lehner],  p.  179-286.  L'enseigne  représentée  sur  la  pierre  de  Bonn  est  un 
vexillum  et  non  un  signum  ;  c'est  le  vexillum  de  l'ala  tout  entière  où  ap- 
80  paraît  le  taureau  gaulois  à  trois  cornes,  car  cette  ala  est  une  troupe  gau- 
loise (1  pl.).Tf  Bulletin  des  travaux  entrepris  par  les  Musées  provinciaux 
(Avr.  1906-avr.  1907)  :  1.  Bonn.  Fouilles  à  Remagen;  fondations  rom.  à 
Bonn,  peut-être  le  castel  de  Drusus  :  fouilles  à  Votera  près  Xanten;  trouvé 
un  second  puis  un  troisième  camp  plus  moderne  :  fortications  rom.  près 
35  Dusseldorf.    Acquisitions  :  objets   de   provenance   romaine    :   monnaies  ; 
2.  Trêves  :  fouilles,  objets   de   provenance   rom.,   sépultures,   villas,  etc. 
Buletins  des  travaux  des  Altert.  u.  Geschichtsvereine  de  la  Province  du 
Rhin.    Trouvailles    diverses.   ^  C.   r.   des   rapports  lus  aux  séances  du 
Verein   von   Altertumsfreunden    1906-1908,    sur   Tongre  à  l'époque  rom. 
40  [Willers].  Sur  le  développement  des  fortifications  rom.  dans  le  Rheinland 
[Lehner].  Sur  les  trouvailles  de  poteries  à  Haltern  [S.  Loeschke].  1  pi.  Sur 
Pergame  et  la  conservation  de  ses  monuments  [A.  Conze].  Sur  des  quinarii 
rom.  de  l'époque  impériale  et  sur  les  nouvelles  acquisitions  de  sa  collection 
de  monnaies  [v.  Vleuten].  Sur  les  monuments  funéraires  de  Neumagen 
45  [Kriiger].  Mispoulet  et  A.  K. 

Byzantinische  Zeitschrift.  T.  XVII.  1908,  fasl.  1-2,  1«  Section  : 
Articles  originaux.  [W.  Weyh],  L'acrostiche  dans  la  versification  des  canons 
byzantins.  —  I.  Étude  sur  l'origine  du  Canon,  sur  les  plus  anciens  auteurs 
de  canons  :  André  de  Crète,  Jean  Damascène,  etc.,  ainsi  que  sur  la  diffusion 
60  du  genre.  —  II.  Histoire  de  l'acrostiche,  de  son  introduction  dans  le  canon 
et  de  ses  formes  diverses  :  acrostiche  alphabétique,  acrostiche  prosaïque, 
acrostiche  métrique  (hexamétrique,  iambique,  dodécasyllabique,  avec  ou 
sans  épilogue,  acrostiche  double,  acrostiche  simple  avec  nom  d'auteur.  — 


BYZANTINISCHE    ZEITSCHRIFT.  39 

III.  Le  contenu  de  l'acrostiche  :  nom  du  saint  ou  de  la  fête,  indication  de 
l'air,  nom  d'auteur,  numéro  d'ordre  de  la  pièce.  —  IV.  Les  irrégularités  de 
l'acrostiche  :  antistoichie,  redoublement  de  lettres,  chute  de  strophes.  — 
V.  Histoire  des  Theotokia.  TJ  [Th.  Nissen].  Le  texte  (du  ms.)  de  Jérusalem 
pour  la  Vie  d'Abercius.  —  La  rédaction  récemment  éditée  par  E.  Batareikh,   5 
d'après  le  seul  ms.  de  Jérusalem  se  trouve  également  dans  le  ms.  Paris,  1540, 
et  Mosq.  379.  Batareikh  a  commis  plus  de  200  fautes  de  lecture  qui  rendent 
le  texte  méconnaissable;  d'ailleurs  le  ms.  de  Paris  est  le  ms.  principal.  1[[R. 
Vari].  (Contribution  à  l'étude)  de  l'Anthologie  historique  de  Constantin 
Porphyrogenète.  (Cf.  Byz.  Zeitsch.  A.  xv  pp.  88-120).  Le  irepi  STjfjLTjYoptoiv  lO 
(discours  officiels    prononcés  par  des  hommes  d'État,  et  non  87i[X7iYop'.xi 
TrpoTpeTiTixat)  est  conservé  en  partie  dans   le  ms.  Ambros.  B.  119.  sup  = 
139.  Les  extraits  proviennent  de  Dion  Cassius,  Hérodien,  Josèphe,  Ménan- 
dre,    Nicolas    Damascène,    Polybe,    Théophylacte    Simocatte,    Xénophon 
et  un  anonyme.  Ils  se  terminent  dans  le  ms.  par  un  discours  de  Constantin  i& 
aux  généraux  de  l'armée  d'Orient,  dont  R.  V.  publie  le  texte  avec  un  index 
graecitatis.  ^  [N.    A.    BÉr,;.].     'Iwa?]©    o    xaXoôsT/j;    xaî   àvaypaipT)    'épyojv 
aÙToQ,  Ce  Kalothète,  dont  la  famille  était  originaire  de  Chios,  est  le  même 
que  Joseph  Philagre.  Il  vécut  au  xiv«  s.,  comme  le  prouvent  les  noms  do 
ses  correspondants  et  des  personnages  qu'il  évoqne.  Un  ms.  du  xviii^  s.  20 
(N"  28  du  couvent  des  Calabrytes  à  Leucasion)  contient  17  ouvrages  diffé 
rents  de  cet  auteur.  —  [N.  A.  Bét,?.].    Mvetat    toO    "Aorpouç    xacxi  toÙ; 
[jL£(TOuç    auova;    xal    xx    Trap     'auro    xâdxpa.     Tb    Toitwvuijuxôv     'Aptà.    La 
version   aragonaise    de  la  chronique    Morée  mentionne  la  fondation  par 
Villehardouin,  en  l'an   1256  de  'AsTpoç  =  Estella  (éd.  Morel.Fatio  p.  48).  25 
Un  chrysobulle  d'Andronicus  II  Paléologue  de  l'an  1320  cite  Astros.  (éd. 
G.  Millet.  Bull,  de  Corr.  Hellénique  t.   XXIII. ),    de  même  la  souscription 
du  ms.  Ambros.  801  (a.  1374). —  L'identification  d'Astros  avec  Astritzi 
conjecturée  par  Hopf  et  Lambros  est  fausse;  Astritzi  =  Kastraki  à  40  mi- 
nutes d'Astros;  de  même  Estella  n'est  pas  l'Astros  du  littoral  mais  l'Astros  30 
de  la  montagne  où  se  trouve  le  xxaxpov  ttjç  'Ûpta;;  l'Astros  du  littoral  exis- 
tait encore  en  1467,  mais  est  abandonné  avant  le  xvii^  s.  et  passe  sous  la 
domination  grecque.  Astros  est  mentionné  dans  un  pprtolan  de  1421  (Sa- 
thas.  Doc.  inédits  relatifs  à  l'histoire  de  la  Grèce,  t.  II.)  ainsi  que  dans  les 
portolansduxvi^s.,  où  Astros  est  désigné  comme  une  île.  Laforme  "A<ttooç-ou  35 
est  devenue  "Aarpo;  -  ouç.  - —  Le  nom  de  la  localité  "Apta,    àpix,    àpté; 
très  fréquent  en  Grèce,  provient  de  àpta  opûç  =  Quercus  ilex.  ^  [M.  Vasmer] 
(Notes)  étymologiques  et  grammaticales  :  1,  la  coexistence  de  ovo;  =  âne 
avec  ovoç  —  fardeau  et  avec  ovoç  —  poisson  provoque  des  extensions  d'em- 
ploi analogues.  Le  n-gr.  yuaàpi  =  fardeau,  âne,  passe  en  serbe  et  en  bul-  40 
gare;  n-gr.  caixàpi  =  fardeau,  âne;  de  même  le  si.  tovâr  a  les  deux  sens;  du 
fait  qu'en  grec  oyoç  avait  le  sens  de  poisson,  le  serbe  sàmâr  et  le  serbe  tôvar 
ont  le  triple  sens  de  âne  —  fardeau  —  poisson.  2,  Kuptxôç,  à  l'époque  hellé- 
nistique cette  forme  supplante  xuptaxôç;  du  grec  moyen  xyptxô  =  maison  du 
Seigneur  (n-gr.xspexô)  vient  l'allemand  :  Kirche  =  néerlandais  :  kerk  =  «a 
anglais  :  church.  —  3,  pà8a=ruisseau  provient  du  latin  vadum.  4,  le  grec 
médiéval  xaêâxa  ne  vient  pas  de  l'ancien  grec  xxûyi^  ou  xiêa;,  mais  de  l'hel- 
lénistique xaêàxtov,  où  la  terminaison  àxtov  a  été    faussement  assimilée  à 
un  suffixe.  5,  cpavxayfjLa,  forme  qu'il  faut  supposer  eri  lat.  vulgaire    pour 
expliquer  les  dérivés  romans,  fantôme,  etc,  est  attesté  en  grec,  où  d'après  60 
l'aor.  lcp3cvTa;a  de  cpavràÇw.on  a  créé  cpàvray^-a,  sur  le  type  IxT^pu^a.  xr^puy^x. 
—  6,  TrXaSévt  àTrXaoévt  vient    directement   du  roman    (dialecte  du  Frioul  : 
platine),  tandis  que  la  forme  TtXaSâvt  vient  du  roman  par  l'intermédiaire 


40  1908  —    ALLEMAGNE. 

du  slave;  cf.  serbo-croate  pladanj.  ^  [Th.  Schmit].  Les  peintures  du  cou- 
vent bulgare  Poganovo.  L'art  bulgare  n'est  pas  une  province  de  l'art  by- 
zantin; il  y  a  simple  influence  et  non  dérivation.  Description,  avec  plan, 
de  cette  église  dont  les  peintures  sont  de  l'an  1500;   quelques  représen- 

5  tations  sont  apparentées  à  la  tradition  iconographique  de  Byzance. 
Tlfn.  N.  riaTrayscopYio'j],  Bo^avxtaxôç  vabç  tt];  MTiôptaç  y.xi  ETrtypacpat  aùroO. 
Église  de  l'Ascension  du  Sauveur  à  Mporia  près  Koritsa.  Une  inscription 
votive  de  l'évêque  Nymphon  (sic)  et  une  autre  datée  (an.  1390)  relative 
à   la    restauration  de    l'église    par    le    même.    ^    [N    'I.   rtawÔTrouXoç], 

10  MoXuêBôêouXXa  Trpospyôjxeva  êx  xoO  NoTtou  METauovixoîi  'A)i|xup&0 
(actuel  Tseggeli)  (planche).  6  bulles  dont  4  appartenant  au  musée  de  la 
Société  "06puoç,  2  à  l'auteur.  'AX[xupô;  s'est  appelé  aussi  àXixupi  (bulle 
du  x«  s.);  bulle  de  Nicolaos  (BX^TT-rj?)  évêque  ttîç  Aïiij.7)Tptâooi;  (1230- 
1240);  bulle  de  Michel  Croatiaedux;  bulle  de  Manuel  patrice,  stratège  (capi- 

1^  taine  d'Halmyron);  dcppay.ç  Mtyar^X  70O  yévouç  TravayuoTou.  ^  [L. 
Weigl.]  Le  ms.  Vindob.  philol.  gr.  108.  Additions  et  rectifications  au  tome 
VI  du  Catalogus  codd.  Astrologorum  graecorum.^  [P.  N.  Papageorgiu].  Les 
chrysobulles  du  Couvent  du  Prodrome  près  Serrés.  Corrections  à  l'édition  du 
Proskynetarion  de  ce  couvent,  par  l'hegoumène  Christophora,  Leipzig  (?) 

20  1904.  T[  [P.  N.  P(apageorgiu)],  Constantin  Manassès,Viz.  Vremenn.,  t.  XII 
(1905.)  p.  17.  V.  211,  lire  :  xaî<xa>Tà  toù  Tpa/-/,Xotj.  %^  2^  Section  :  U.  v. 

WlLAMOWITZ-MoELLENDORF,  K.  KRUMBACHER,  J.  WaCKERNAGEL,  Fr.  LeO, 

E.  NoRDEN.  F.  Skutsch,  Die  griech.  und  latein.  Literatur  und  Sprache. 
[von  Dobschiitz]  Wilamowitz  renouvelle  l'étude  de  la  littérature  d'époque 

26  hellénistique.  Krumbacher  présente  une  synthèse  impressionnante  et  re- 
dresse quelques  erreurs  courantes  de  classification  historique.  Léo  étudie 
délibérément  la  littérature  latine  comme  une  littérature  de  traduction. 
E.  Norden  (latin  jusqu'à  Charlemagne),  Wackernagel  (langue  grecque), 
Skutsch  (style  latin)  complètent  heureusement.  ^  Procopii    Caesariensis 

80  opéra,  recognovit  J.  Haury,  t.  III,  fasc.  1  (Historia  arcana).  [E.  L.  de  Ste- 
fani].  Dans  la  classification  des  mss.  mieux  vaudrait  admettre  que  le  ms 
Ambros.  A,  182,  sup.  et  le  ms.  Laurent.  69.8  dérivent  d'un  même  arché- 
type. Le  texte  constitue  un  progrès  réel.  Nombreuses  conjectures  de  Stefani. 
^  Ant.  Bellomo,  Agaptto  diacono  e  la  sua  scheda  regia.  [K.  Praechter]. 

86  Classification  insuffisante  des  mss.  ;  il  est  vain  de  vouloir  retrouver  un  plan 
logique  dans  la  série  des  chapitres;  étude  insuffisante  du  vocabulaire  et 
éloge  exagéré  du  style;  identification  précaire  de  l'auteur.  Le  livre,  quoi- 
que intéressant,  manque  de  tact.  ^  Armin  Pavic,  L'Empereur  Constantin 
porphyrogenète  (De  administrando  imperio  capp.  29-36),  (croate).  [C.  Jirec'ek] 

40  Méthode  extravagante,  qui  interpole  et  modernise  les  textes.^  Mt/arjXToû 
rXuxa,  £tç  àiropiaç  xàç  tyiç  ôst'aç  ypacpTji;  xecpàXata,  éd.  S.  EùcTpaTiâoy,?. 
[E.  Kurtz.]  L'édition  n'est  pas  fondée  sur  tous  les  mss,  mais  elle  est  cor- 
recte. L'hypothèse  d'une  double  pubhcation  par  Glycas  lui-même  est  inad- 
missible; par  contre,  il  fallait  admettre  une  classification  systématique  — 

45  peut-être  chronologique  —  des  lettres.  L'éditeur  a  prouvé,  sans  toutefois 
fournir  les  meilleures  raisons,  l'identité  Michel  Glycas  =  Michel  Sikidites. 
Il  eût  fallu  introduire  dans  le  texte  beaucoup  de  corrections  nouvelles  ou  an- 
ciennes. ^iV.  Mesarites,  Die Palastrevolutiondes  Jahannes  Comnenosed.  A.  Hei- 
senberg [Kurtz.].  Texte  important  dont  la  tradition  est  lamentable.  Beau- 

50  coup  de  fautes  ont  été  admises  dans  le  texte;  beaucoup  de  corrections  sont 
contestables;  mais  le  commentaire  est  excellent.  ^  P.  Martroye,  Genséric, 
[H.  Leclercq].  Élogieux.  ^  Léo  Fink,  Dos  Verhàltnis  der  Aniobriicken  zur 
mulvischen  Briicke  in  Prokops^  Gotenkrieg.  [J.  Haury].  Le  résultat,  pour  cer- 


BYZANTINISCHE    ZEITSCHRlFT.  41 

tain  qu'il  soit,  n'est  pas  neuf.  Quelques  erreurs  de   détail.  ^  K.  Roth,  Gc' 
schichte  der  christlichen  Balkanstaaten  [C.   Jirececk].   Nombreuses    erreurs 
et  lacunes,  ^j  Ganco  (^enov,  La  patrie  primitive  et  la  langue  primitive  des 
Bulgares  (bulgare)  [C.  J.].  Vues  étroites  et  étymologies  fantaisistes.  ^  N.  Ra- 
DOJCiG,  Les  deux  derniers  Comnène  sur  le  trône  de  C.  P.  (serbo-croate)  [C.  ^■ 
Jifececk].  Bon  travail,  soigné  et  au  courant.  Tf  G.  Schlumberger,  Campa- 
gnes du  roi  Amaury  I  de  Jérusalem  en  Egypte  au  XII^  s.  [E.  Gerland].  Peu 
de  faits  nouveaux.  Exposé  brillant.  Tendance  à  l'apologie  d'Amaury  et 
discussion  insuffisante  des  griefs  qu'on  lui  oppose.   Propre  à  vulgariser 
les  études  byzantines.  ^  J.  Troickli,  Essai  sur  les  sources  de  Vhistoire  pri-  ^^ 
mitive  du  Monarchisme  égyptien  (russe)  [N.  Bonwetsch].   Ne  renouvelle  pas 
la  question  mais  l'expose  de  façon  vivante,  complète  et  méthodique.  ^  J. 
Braun,  s.  j.,  Die  liturgische  Gewandung  im  Okzident  und  Orient  [L.    Eisen- 
hofer]  (analyse  détaillée).  Apport  considérable.  Un  beau  monument  d'éru- 
dition    allemande.    ^   ToO    ôat'&u   ©eooojpoi»    xoG   StouSitou     (xeyâXir)  i^ 
xarr^y/îffiç  t.  II  éd.  A.  naTraodTrouX&ç-Kspaasûç.  [fl.  N  II aTrayawpYt'ou]. Repé- 
rage insuffisant  des  citations  bibliques.  Ponctuation  et  orthographe  défec- 
tueuses. Beaucoup  de  passages  devraient  être  émendés.  (Corrections). Étude 
du  vocabulaire  trop  sommaire;  lexique  des  termes  rares. ou  nouveaux  trop 
parcimonieux.   ^  L.   Hahn,  Rom  und  Romanismus  im  griech.-rôm.  Osten.  20 
[W. Schmid.]  La  classification  chronologique  n'est  pas  favorable  à  l'exposé. 
Il  eût  fallu  faire  leur  part  à  la  langue  et  à  la  culture  hellénistiques,  qui  ne  sont 
pas  à  proprement  parler  romaines.  Étude  intéressante  qui  devrait    être 
poursuivie.    ]f  E.  Mayser,  Grammatik  der  griech.  Papyri  aus  der  Ptolemàer- 
zeit  [K.  Dieterich].  Répertoire  complet  et  étude  approfondie.  La  classifica-  25 
tion  de  Meisterhans  adoptée  par  l'auteur  ne  s'appliquait  pas  exactement  à 
l'étude  de  la  langue  ptolémaïque.  Il  fallait  distinguer  plus  parfaitement,  la 
langue  parlée  et  la  langue  écrite,  la  langue  grecque  et  le  copte  en  formation, 
les  phénomènes  linguistiques  et  les  phénomènes  graphiques.  Œuvre  toute- 
fois excellente.   ^  K.  M.   'PaXXr,  ç  llspl   T(ov    txu(7TT,pt'(ov   TT,;  ULETavota;  y.X'. 
Toù  sùy^slaiou    \B..   M.  Gietl].   Fait  connaître  aux  orthodoxes  le  point  de 
vue    occidental.     ^     K.     M.    'PaXXr|Ç.    no'.v.xov    Bt'xatov    tTjÇ    àp6o8ô;&ii 
àvaToXtxTÎç   IxxXridi'aç    [K.    Bôckenhoff].    Travail  rapide.   Suit  trop    ser- 
vilement Hinséhius  et  évalue  mal  l'importance  des  matériaux  nouveaux. 
Toutefois  utile.  T|  Aboba  Pliska  Matériaux  paur  V étude  des  antiquités  bul-  35 
gares  (russe).  Publication  de  l'Institut  archéologique  russe  à  CP.  t.  X.  [E.  Ger- 
land]. Très  important  au  point  de  vue  historique.  —  1[^  3®  Section.  Notices 
bibliographiques  et   Communications  diverses.   A.   Rzach,   Analekta  zur 
Kritik  und  Exégèse  der  SibyllinischenOrakel  [P.  M(aa)s].  Important  à  cause 
d'un  grand  nombre  de  restitutions  encore  inédites  do  A.  von  Gutschmid  et  40 
à  cause  du  grand  nombre  des  conjectures  nouvelles  de  l'éditeur.  Quelques- 
unes  toutefois  sont  contraires  à  la  métrique  spéciale  du  texte. T[  J.  B.  Bury, 
The  Cérémonial  book  of  Constantine  Porphyrogennetos    [P.  M(ar)c].    Précis 
et  méthodique,  mais  un  nouvel  examen  du  ms.  unique  s'impose.  ^  J.  Darkô, 
Contributions   à   l'étude   des   caractères   originaux   de  Laonicus  Chalcondyle  45 
comme  historien,  (hongrois)    [R.  V(ari)].    Étude    approfondie  et  précieuse 
à  certains  égards;  tendance  à  surfaire  Chalcondyle.  T[  F.  Settegast,  Antike 
Elcmente  im  altfranzôsischen  Merowingerzyklus    [A.    H(eisenberg)].  Aven- 
tureux et  peu  probant.   ^  Fr.   Pradel,    Griech.   und    Sûditalien.    Gebete 
[P.  Ms.].  Le  ms.  original  (Marc.  gr.  app.  IL  163)  a  un  contenu  très  varié;  50 
de  ce  contenu  l'auteur  ne  connaît  que  les  extraits  recueillis  par  G.  Kroll. 
Le  commentaire  dû  à  la  collaboration  de  nombreux  savants  est'"précieux, 
mais  il  y  a  des Jacunes  regrettables  dans  la  bibliographie  et  dans  l'étude 


30 


42  -  1908.  —    ALLEMAGNE. 

des  sources.  ^  Th.  Birt,  Die  Buchrolle  in  der  Kunst  [K.  K(rumbach)]. 
Captivant  et  plein  de  données  instructives.  ^  W.  Schubart.  Das  Buch  bei 
den  Griechen  und  Rômern  K.  K.].  Contient  beaucoup  de  choses  personnelles 
et  neuves.  Exposé  direct  et  vivant.  T[  L.  Traube,  Nomina  Sacra  [K.  K.]. 

6  L'hypothèse  de  l'origine  juive  est  vraisemblable;  précieux  relevé  des  abré- 
viations des  plus  anciens  mss.  ^  K.  Brandi,  Der  byzantinische  Kaiserbrief 
aus  S'-Denis  and  die  Schrift  der  jriihmittelaltbrlichen  Kanzleien.  [P.  Me] 
Excellente  étude  de  diplomatique  byzantine;  montre  bien  l'influence  by- 
zantine sur  la  diplomatique  occidentale.  ^  J.  Wackernagel,  Hellenistica 

10  [K.  K.].  Conclusions  justes,  mais  il  faudrait  tenir  compte  de  la  reviviscence 
du  double  tt  dans  certains  mots  savants.  ^  Paula  Wahrmann-Lambertz, 
Prolegomena  zu  einer  Geschichte  der  griech.  Dialekte  im  Zcitalter  des  Helle- 
nismus  [K.  K.]  Instructif,  parfois  nouveau;  terminologie  hésitante.  ^ 
K.  Reik,  Der  Optativ  bei  Polybius  and  Philo  [P.  Me.].  Contraste  remarquable. 

16  1|G.  N.  Chatzidakio,  'Eiteïyov  eOvtxôv  xaO^xov  [K.  K.].  Projet  pré- 
maturé; mieux  vaudrait  un  bon  dictionnaire  de  la  langue  actuelle.^  H. 
ScHÔNE,  Repertorium  griech.  W ôrterverzeichnisse  [K.  K.].  La  2«^  édition  devra 
présenter  la  bibliographie  sous  une  forme  raisonnée  et  la  compléter  au 
moyen  des  lexiques  des  auteurs  médiévaux  et  modernes,  ^j  A.  Hepites, 

^  Ae^txbv  éXXTjVOY<xXXixôv  tîjç  XaXou[X£vTj;  IXXt,v'.xt,ç  yAitiaar^i;  [K.  K.]. 
S'annonce  bien.  ^.  J.  Kral,  Ein  einheitliches  prosodisches  Prinzip  des  Non- 
nos  [P.  Ms.].  Qques  résultats  nouveaux;  réserves.  ^  W.  Meyer,  Die  ryth- 
mischen  Jamben  des  Auspicius  [P.  Ms.].  Important.  Le  rythme  étudié  n'est 
pas  autre  chose  qu'un  rythme  alternatif  dont  les  exemples  grecs,  qui  abon- 

26  dent,  ont  été  négligés  par  l'auteur.  L'influence  orientale  est  surfaite;  p.  ex. 
en  ce  qui  touche  la  substitution  de  l'accent  à  la  quantité,  elle  est  plutôt  le 
produit  d'une  évolution  »  interne  «delà  langue.  TJS.  Haidacher.  Z)es  hl.  Jo- 
hannes  Chrysostomos  Biichlein  iiber  Hoffart  und  Kindererziehung  [C.  W.]. 
Intéressant  au  point  de  vue  pédagogique.    If  Chrysostome  Baur.    Jean 

30  Chrysostome  et  ses  œuvres  dans  l'histoire  littéraire  [C.  W.]  Étude  biblio- 
graphique très  méritoire  ;  qqs  lacunes.  Tf  S.  Ephraemi,  Hymni  de 
Virginitate.  éd.  Ignatius  Ephraem  II  Rahmani  [P.  Ms.].  Très  supérieur  à 
l'édition  des  mêmes  poèmes  par  Lamy;  mais  c'est  l'édition  complète  des 
œuvres  d'Ephrem,  qu'il  faudrait  organiser.  ^  Alb.  Ehrhard,  Die  Griech. 

35  Martyren  [K.  K.].  Bibliographie  importante  et  programme  des  publica- 
tions de  l'Acad.  de  Berlin.  IJA.  J.  Papadopoulos  Kerameus  et  V.  V.  Laty- 
SEV.  Vies  des  SS.  Palestiniens  et  Syriens  [K.  K.].  Importance  historique.^ 
H.  Delehaye,  Saints  de  Chypre  [C.  W.]  (résumé)  [K.  K.]  (corrections  au 
texte).  ^  D.  C.  Hesseling.  Essai  sur  la  civilisation  byzantine  [P.  Ms.].  Ex- 

*o  cellent;  l'histoire  littéraire  est  trop  privilégiée.  T[  K.  S.  Pitzipios.  'EXXt,- 
vtxô;  aùxoxpaToptxoç  axôXbç  [K.  K.],  La  source  principale  est  un  faux;  le 
travail  de  l'auteur  est  négligeable.  ^  Rich.  Salomon,  Zu  Ignatij  von  Smo- 
lensk.  [K.  K.].  Important  pour  le  cérémonial  du  couronnement  byzantin. 
^  D.   Serruys,  De   quelques  ères  usitées  chez  les  chroniqueurs   byzantins. 

45  [A.  H.].  Très  approfondi.  T|  J.  Wilpert,  Beitràge  zur  christlichen  Archaeo- 
logie.  [J.  S(trzygowski)  W.  de  Gruneisen,  et  lettre  de  O.  M.  Dalton].  Argu- 
mentation désespérée  en  faveur  d'une  thèse  indéfendable;  les  reproductions 
sont  truquées;  par  contre,  l'authenticité  de  la  Coupe  de  Constantin  est  cer- 
taine.   *ff  [Gertrude  L.  Bell].  Lettre  à  J.  S.  sur  sa  mission  (à  la  suite  de  W. 

eo  Ramsay)  dans  la  vallée  du  Méandre  et  aux  ruines  byzantines  de  Kara-Dagh, 
Dagh-Euren,  Uleuren,  etc.  Tf  W.  de  Gruneisen,  i>nzwoZi  e  tessuti  egiziani. 
[J.  S.].  Confirme  la  théorie  exposée  par  J.  S.  (Catalogue  du  Musée  du  Caire, 
p.  193.).  Tj  J.  FtiHRER  ET  V.  ScHULTZE,  Die  altchristUchen  Grabstàtten  Sici- 


BYZANTINISCHE    ZEITSCHRIFT.  43 

liens.  [J.  S.].  Important  et  précis;  prouve  que  la  Sicile  et  Malte  sont  la  terre 
classique  pour  l'architecture  des  tombes  primitives.  ^  N.  Mark,  Ausgra- 
bungen  und  Arbeiten  in  Ani  im  Sommer  4906.  [J.  S.].  Contradictions  graves 
dans  le  système  de  restitution;  reproductions  insuffisantes;  il  fallait  com- 
parer avec  d'autres  monuments  caucasiens.  ^  S.  Guger,   Die  christlichen  ^ 
Denkmàler  des  ersten  Jahrtausends  in  der  Schweiz  [J.  S.].    Tendance  louable, 
beaucoup  de  matériaux  inutilisés-.  ^  K.  Holl,  Der  Anteil  der  Styliten  am 
Aufkommen  der  Bilderverehrung.  [J.  S.].  Le  rapprochement  des  stylites  avec 
les  ^aÀÀoêâxa'.  pose    la  question  des  origines  orientales.^  Von  der  Gabe- 
LENTZ,  Die  kirchliche  Kunst  im  italianischen  Mittelalter  [J.  S.].    Le  livre  est  lo 
un  anachronisme;  ignorance  des  travaux  essentiels.  ^  Otto  Schônewolf. 
Die  symbolische  Darstellung  der  Auferstehung  in  der  friihchristlichen  Kunst. 
[J.  S.].  Richesse  énorme  de  matériaux  et  exécution  remarquable.  T|  G.  T.  Ri- 
voiRA,  Le  origini  délia  architectura  lombarda  [T.  S.].    Thèse    insoutenable 
défendue  avec  ardeur  et  brio;  sympathique.  ^  Th.  Wiegand,  Hannibals  ib 
Grab  [J.  S.].  ,11  ne  s'agit  probablement  pas  d'une  église  à  coupoles  en  croix. 
^  Ph.  Lauer,  Le  trésor  du  «  Sancta-Sanctorum  »  [J.  S.].  Très  supérieur  à  l'é- 
tude de  Grisar.  ^  G.  Humann,  Die  Beziehungem  der  H andschrijtornamentik 
zur  romanischen  Baukunst  [J.  S.].  Les  miniatures  ont  eu  une  influence  réelle, 
mais  elles  ne  sont  pas  la  forme  primitive  de  l'infiltration  orientale.  ^  O.  20 
WuLFF,  Die'iumgekehrte  Perspektive  und  die  Niedersicht  [J.  S.].  Œuvre  d'un 
«  byzantiniste  »  convaincu;  il  y  a  mieux  à  faire.  ^  E.  Kalinka,  Antike Denk- 
màler in  Bulgarien.  [K.  K.].  Bonne  réédition  d'inscriptions  déjà  connues. 
^  [P.  Viereck].  Bulletin  papyrologique.  ^  [P.  Me.].  Analyse  de  Nebç  'EXXt]- 
vo[jLVYj[X(ov  t.  IV,  fasc.  2-3. T[  [P.  Me.].  Analyse  de  Nia  Siwv  t.  III  et  IV.^  [P.  25 
Me].  Analyse  "de  Bessarione  Série  III,  année  XI,  t.  II,  fasc.  94-96.  ^[K.  K.] 
Le  Congrès  des  orientalistes  à  Alger  en  1905;  note  dans  les  Actes  du  Congrès 
les  articles  relatifs  au  byzantinisme.  ^  [P.  Ms.].  Une  hymne  liturgique 
sur  papyrus  d'époque  byzantine  ancienne  [planche].    Restitue  le  papyrus 
Kenyon,  Greck  Papyri,  t.  III,  28i  =  Pap.  1029,  avec  commentaire  métrique;  30 
en  appendice  renvoie  à  l'wpoXoytov  xô  fjLéya  (Venise  1895)  où  le  texte,  encore 
en  usage  dans  l'Église  grecque,  est  édité.  ^  [P.  Me.].  Le  Corpus  des  Docu- 
ments grecs;  appendice  au  Plan  eines  Corpus  des  griech.  Urkunden.^  [D.  N; 
Anastasijewiéj.  Communique  une  lettre  de  Hatzidakis,  qui  corrige  quelques 
passages  des  «  Alphabets  »  (Cf.  B.  Z.  XVI  (1907),  pp.  479,  ss.).  f  [K.  Diète-  85 
rieh].  La  succession  de  John  Shmitt.  Catalogue  des  manuscrits  et  travaux  en 
préparation. Tf  [K.  K.].  Note  sur  le  Séminaire  de  grec  médiéval  et  grec  moderne 
à  l'université  de  Munich.  ^^  Fasc.  3-4.  l'e  section.  Articles  originaux  [II. 
N.  naTrayecopytou].  MvTifxeta  ttjç  èv  ©sffaaXovtxï)  Xarpetaçroii  jxeyaXo  aàpTupoç 
àytou  ATjfXTjTpio'j.  (17  figures  dans  le  texte,  23  planches  hors-texte).  Étude  très  40 
étendue  sur  les  découvertes  faites  au  cours  de  la  réfection  de  l'ancienne  église 
de  S*  Démétrius.  Description  des  mosaïques,  fresques,' marbres,  ornements 
divers  et  inscriptions.  Étude  sur  la  construction  primitive  (v^  siècle)  et 
discussion  de  la  date  à  laquelle  l'église  partiellement  incendiée  fut  recons- 
truite (Léon  l'Isaurien).  ^  [E.  Patzig].  Le  fragment  grec  de  Dictys.  La  « 
découverte  du  fragment  grec  publié  par  Grenfell  et  Hunt  (Pap.  Tebtùnis  II) 
vérifie  les  théories  émises  précédemment  par  l'auteur.    Toutefois,   s'il  est 
manifeste  que  Maïalas  suit  Sisyphe  de  Cos,  et  non  Dictys,  il  n'y  a  pas  lieu  de 
distinguer,  comme  le  faisait  l'auteur,  entre  les  additions  de  Sisyphe    et 
les  omissions  de  l'ephemeris  latine,   toutes  las  divergences  entre  Malalas  50 
et   l'éphémeris   devant    être    attribuées   également   à  Sisyphe.    Le  texte 
latin   se   trouve  amélioré  grâce  à  la  découverte  du   ms.   de  Jesi.   (Cf.  C. 
Annibaldi,  L'Agricola  e  la  Germania  di  Cornelio  Tacito).]}  [G.  S.  Mercati], 


44  '      1908.  ALLEMAGNE. 

Un  chant  anacréontiqn.e  de  Grégoire  de  Nazianze  inauthentique  et  mutilé. 
La  poésie  et;  IlaOXûv  (S.  Grez.  Naz.  Carm.  ].  II  sect.  hist.  II,  epitaph.  n°  129) 
qui  depi  js  BilHus  apparaît  dans  les  éditions  d'après  le  ms.  Monac.  416,  pro. 
vient  en  réalité  d'une  ode  alphabétique  d'Ignace  ascyiTTwp  twv  ypaauLaT'.xàJv, 
6  mal  publiée  par  Mattanga  (Anecdota  pp.  664-667)  d'après  le  ms.  Vat-Barb. 
gr.  310.  (x^  s.).  Le  même  Ignace  est  l'auteur  de  l'épigramme  Anthol.  Palat. 
I.  109.  —  Réédition  synoptique  du  texte  d'Ignace  et  du  remaniement  attri- 
bué à  Grégoire  de  Nazianze.  T[  [B.  Knos].  Un  poème  grec  de  basse  époque 
relatif  aux  travaux  d'Hercule;  tiré  du  ms.  Upsal  gr.  15.  Description  détail- 

10  lée  du  ms,  La  sou.rce  dii  texte  est  Apollodore,  auquel  remonte  également 
l'écrit  sur  le  même  sujet  de  Pediasimos.  La  métrique,  qui  rappelle  le  tri- 
mètre  iambique  de  Pisidès  et  le  genra  qui  rappelle  Marianos  font  pré- 
sumer la  date  du  vu''  s.  Édition  du  texte;  en  regard,  les  expressions 
similaires  de  Pediasimos;  en  notes,  choix  de  scolies  et  de  gloses.  Commen- 

15  taire  détaillé.  ^  [G.  N.  Sola].  Encore  Eugène  de  Palerme.  Collation  nou- 
velle du  ms.  Laurent  V.  10.  ^  [F.  Gôrres].  Justinien  II  et  la  papauté.  1°  Ca- 
ractère et  règne  de  Justinien  II,  abstraction  faite  de  ses  rapports  avec  la 
papauté.  2°  L'écrit  de  Justinien  II  adressé  au  pape  J'^an  V,  le  15  féwier  687. 
30  Le  concile  in  Trullo  de  692  (importent).  4»  Le  Trullanum  de  692  et  l'Église 

20  romaine.  ^  [E.  W.  Brooks].  L'expédition  de  Constantin  IV  en  Sicile.  Le 
silence  du  Liber  Pontificalis  au  sujet  de  cette  expédition  et  l'impossibilité 
de  trouver  une  époque  où  la  placer,  la  rendent  également  invraisemblable. 
(Un  addendum  discute  le  témoignage  de  Michel  le  Syrien,  trad.  Chabot. 
455.)  ^  [E.  W.  Brooks].  Qui  était  Constantin  Pogonat?  Le  surnom  de  Pogo- 

26  nat  manque  chez  les  historiens  contemporains;  le  texte  del^Nicéphore  (p.  9, 
6;  21,  21)  où  la  femme  de  Pogonat  est  appelée  Fausta,  prouve  qu'il  s'agit 
de  Constant  II,  dont  l'efiîgie  sur  les  monnaies  est  particulièrement  barbue. 
^  [W.  Miller].  Deux  lettres  de  Jean  IV,  duc  de  l'Archipel.  Édition  de  deux 
lettres  (10  août  et  10  décembre  1563)  adressées  au  pape  Pie  IV,  où  le  duc 

30  proteste  contre  le  choix  fait  par  le  pape  pour  l'évêché  de  Naxos.  ^  [B.  K 
iTecpavtoY,ç],  St!/oi  MavauTJX  toO  [xsyâXou  'pYjXopoç.  Vers  en  triple  acrostiche, 
MavourjX  |  ©sotôxs  ]  ujjiveïffe.  ^  [A.  Mentz].  (Contribution)  à  la  chrono- 
logie byzantine.  1°  Une  réforme  pascale  au  temps  de  Justinien  (texte 
arménien  publié  par  Dulaurier,  où  l'auteur  retrouve  la  théorie  dès  Trevrot- 

35  ttXouvts;  xai  l^aTiXoûvTeç.  2°  Le  calcul  des  heures  chez  les  byzantins;  diver- 
gences locales  qu'il  faut  avoir  soin  de  noter  dans  les  mss.  3°  Manière  de  ré- 
duire les  dates  byzantines;  à  propos  de  l'inscription  C  I  G.  IV  p.  297  du 
Sinaï.  La  date  provient  d'une  méprise  qui  altère  le  système  de  Panodore 
^[Eb. Nestlé],  (ty)'  ojç'  —  NB.  Interpréter  (7y)[ji,av£  ou  criixavov,  wpaTov  comme 

40  des  notes  de  lecteur  pour  retrouver  les  passages  remarqués.  If  [Eb.  Nestlé]. 
(Rectifications)  aux  «  Nomina  Sacra  »  de  L.  Traube.  1°  A  propos  de  l'abré- 
viation iT|'  =18=  tT,(7oDç;  2°  les  formes  xâ,^?  remontent  à  l'usage  juif.  3" 
à  propos  des  mains  différentes  de  B,  ms.  de  la  Bible= Vatic,  1209.  \\  [J.  Gott- 
wald].  Cachets  byzantins  sur  les  briques.  Les  plus  anciennes  viennent  du 

46  mur  de  Théodose.  ][  [N.  A.  Béviç]  Etç  Fecopy-ov  KoTrptov  (B.  Z.  t.  XVI. 
(1907)  p.  596, 1.  23-25.)  conserver  la  leçon  eu  ô'où.  1I[Id.]  Etç  xb  TpaTreÇoirv- 
Ttaxbv  /povixbv  Mixa-^jX  flavapsTov  (Nso;  'EXXT,voav7i|j.a)v  t.  IV.  p.  272) 
lire  S;(;oXapt&tç  xal  Mei^ouataiç  =  noms  de  familles.  ^  [Id.]  MeXitioç 
Suptoùv"     =     MeXÉTto;    Suptyo;  Corrige  une  erreur    de    lecture     du    Ca- 

50  talogue  des  mss.  du  gymnase  grec  de  Salonique  par  D.  Serruys.  Tf^  2e,Sec- 
tion.  N.  E.  Griffin,  Dares  and  Dictys  [E.  Patzig].  Le  livre  est  antérieur 
à  la  découverte  du  fragment  grec  de  Dictys  et,  quoique  publié;.en^l907,  il  no 
dépasse  guère  l'année  1899  pour  le  dépouillement  bibliographique. La  classi- 


BYZANTINISCHE    ZEITSCHRIFT.  45 

fication  des  textes  dérivés  est  insoutenable.  ^  Excerpta  historica  iussu  imper. 
Constantini  Porphyrogeniti  confecta,  éd.  U.  Ph.    Boissevain,  C.  de  Boor, 
Th.  IÇuttnerWobst,  t.  II  fasc.  I,  t.  III  et  IV.  [L.  Radermacher],  Édition 
excellente,  apparat  pratiquement  disposé;  restitution  méthodique,  sinon  du 
texte  original  des  auteurs,  du  moins  de  la  traduction  connue  à  l'époque  de   5 
Constantin.  TJ  R.  Graffin   et  F.  Nau,  Patrologia  orientalis,  t.  IV.    fasc.  5 
[Max.  Bonnet].  Le  palimpseste  de  Chartres  n'est  pas  antérieur  à  la  bifurca- 
tion   r-A.  Pour  la  vie  de  S*  Pacôme,  le  dépouillement  des  mss.  est  insuffi- 
sant; le  texte  est  criblé  de  fautes  d'accentuation.  Toutefois  les  textes  nou- 
veaux sont  précieux.  ^  P.  V.  Giduljanov,  Les  patriarches  orientaux  à  Vépo-  lo 
qm  des  quatre  premiers  conciles  (russe)  [N.  Bonwetsch].  Synthèse  excellente; 
exposé  trop  étendu;  quelques  opinions  contestables,  spécialement  en  ce 
qui  touche  le  rôle  de  Constantin  le  Grand.  ^  S.  Smirnov.  Les  pères  spiri- 
tuels (directeurs  de  conscience)  dans  VEglise  orientale  primitive  (russe)    [N. 
Bonwetsch].   Étude,    sinon    définitive,   du   moins  très  importante.   ^  A.  i5 
Spasskij,  Histoire  des  mouvements  dogmatiques  à  l'époque  des  conciles  géné- 
raux (russe)  [L.   K.  Gœtz].     Début  d'une  étude  dont  l'étendue  apparaît 
imprécise.   Tj  R.  Basset,  Les  apocryphes  éthiopiens  et  F.    Kampers,  Die 
Sibylle  von  Tibur  und  Vergil  [F.  Kampers].  Prouvent  les  rapports  de  la 
Sibylle  avec  l'histoire  d'Alexandre.  ^  Dom  H.  Quentin,  Les  martyrologes  2a 
historiques  du  Moyen-âge  [A.  Ehrhard].  Important;  quelques  résultats  en- 
tièrement neufs,  particulièrement  en  ce  qui  touche  le  Martyrologium    ro- 
manum  parvum,  —  qui  est  un  faux  fabriqué  par  Ado,  —  les  rapports  du  ms. 
St  Gall  451  (source  de  Béda)  avec  les  martyrologes  grecs.  Travail  de  béné- 
dictin qui  réjouira  Mabillon  au  céleste  c  quartier  latin  »  (sic),  ^f  Alice  Gard-  26 
NER,  Théodore  of  Studium  [E.  Marin].  Trop  subjectif.  If  Recueil  des  Histo- 
riens des  Croisades,  publié  par  les  soins  de  /'Académie   des   Inscriptions 
et  Belles-Lettres,   Documents  arméniens,  II.  [H.  Hagenmeyer].  Fait  hon- 
neur à  Ch.  Kohler.  Toutefois  le  dépouillement  des  mss.  est  parfois  trop 
sommaire,  spécialement  en  ce  qui  concerne  le  ms.  de  Turin  —  aujourd'hui  30 
disparu  —  du  texte  d'Hayton.  Pour  d'autres  textes,  il  eût  été  préférable 
d'employer  un  certain  nombre  de  mss.  très  accessibles,  dont  on  s'est  désin- 
téressé. Le  commentaire  fst  presque  toujours  excellent,  il  est  regrettable 
que  l'Académie  ait  décidé  de  terminer  avec  ce  second  volume   une   tâche 
qu'elle  laisse  inachevée.  ^  Corpus  scriptorum  christianorum  orientalium;  scrip'  55 
tores   syri.    XXV.    Vitae    virorum   apud  Monophysitas   celeberrimorum    éd, 
E.  W.  Broqks  [M.  A.  Kugener].  Éditions  soignées  qui,  grâce   à   l'apport 
nouveau  du  ms.  de  Berlin,  renouvellent  l'aspect  des  iextes.^Acta  Aragonen-    ■ 
sia  éd.  H.  Fink,  et  H.  Fink.  Papsttum    und  Untergang  der   Tempelordens 
[G.  Pfeilschifter].  Mines  inépuisables,  souvent  fécondes  en  matériaux  pré-  40 
cieux  pour  l'histoire  byzantine,  exploitées  par  un  savant  de  grand  mérite  qui 
sait  distinguer  les  choses  essentielles  et  les  mettre  en  valeur.  T[  Patrologia 
orientalis.  \°  T.  IV,  fasc.  1,  Homélies  LU  à  LU  de  Sévère  d'Antioche  pu- 
bhées  et  traduites  par  R.  Duval.  [G.  Krûger].  Pourquoi  reprendre  ces  homé- 
lies connues,  quand  il  y  a  tant  d'inédit?  2°  III,  fasc.  7.  Réfutation  d'Eutychius  45 
par  Sévère,   éd.  P.  Chébli  [éd.]  références  trop  sommaires.  3°  III,  fasc.  1. 
Histoires  d'Aboudemmeh  et  de  Marouta,  par  F.  Nau.  Edition  qui  correspond 
à  tous  les  desiderata.  ^  A.  Gastoué.  Catalogue  des  mss.  de  musique  byzan- 
tine de  la  Bibl.  nat.  de  Paris  [H.  Riemann].Le  catalogue  est  très  insuffisant. 
(Remarques  sur  le  rôle  de  l'accent  dans  le  choix  des  intervalles  mélodiques.)  50 
^  H.  RiEMANN,  Die  Metrophonie  der  Papadiken  [A.  Gastoné].  Usage  abusif  "' 
du  texte  de  Philoxenos  sur  le  mot  (xâxpocpwvia.    Idées  a  priori  en  opposition 
avec  toute  la  tradition  byzantine.  ^  Catalogus  cod.  graecorum  Bibl.  Ambro-\ 


46  1908.   —    ALLEMAGNE. 

sianae,  digesserunt  A.  Martini  et  D.  Bassi  [F.  Boll].  Constitue  à  beaucoup 
d'égards  un  modèle.  Travail  gigantesque  et  pourtant  au  point.  Ce  catalogue 
montre  combien  la  bibl.  Ambros.  contient  de  matériaux  encore  inutilisés 
pour  la  philologie  et  l'histoire  byzantines.  Il  ne  manque  plus  désormais  qu'un 

&  album  paléographique.  (Nombreux  détails  nouveaux  sur  un  grand  nombre 
de  mss.)  ^  L.  Siciliano-Vilianueva,  Diritto  bizantino.  [Fr.  Brandileone]. 
Bibhographie  suffisante  mais  obscure.  Les  principes  du  droit  byzantin  sont 
bien  résumés,  mais  ce  droit  n'est  pas  aussi  traditionnel  que  le  suppose  l'au- 
teur; souvent,  au  contraire,  il  a  innové.  L'ecloga  privata  aucta  et  l'ecloga 

10  ad  prochiron  mutata  .«font  d'origine  sicilienne.  Les  conclusions  sur  la  par- 
ticipation des  parents  dans  le  contrat  d'aliénation  des  biens  sont  erro- 
nées. Typographie  peu  soignée.  T[  Dem.  A.  Petrakakos,  Ot  (xova/t)tot 
ôeaaot  Iv  t>,  opOoSô^co  àvaTOAtxîi  £xxXT,(7!a.  vol.  l.[G.  Ferrari.]  Bibliographie 
CQpieuse;   peut  intéresser   à  la   fois  historiens  et  juristes.    Tj^  3^  Section  : 

16  G.  MiscH,  Geschichte  der  Autobiographie  [C.  W.].  Étude  approfondie  qui 
intéresse  autant  les  philosophes  que  les  historiens  de  la  littérature.  ^  M. 
GuiDi,  Un  ^loç  di  Costantino  [C.  W.].  Disposition  étrange  de  l'apparat  qui 
confond  deux  rédactions  distinctes.  ^  O.  HaGer,  De  Theodori  Prodomi  in 
fabula  erotica    'PoSoIvôy,    xat  AoortxXfj;    fontibus  [K.  K.].  Il  n'y  a  pas  tou- 

20  jours  dérivation  directe;  le  lecteur  doit  y  prendre  garde.  ^  H.  Diels,  Bei- 
tràge  zur  Zuckungsliteratur  des  Okzidents  und  Orients,  I  Die  griechische  Zuc- 
kungsbiicher  [K.  K.].  Important  pour  le  folk-lore  :  l'orthographe  du  texte 
n'est  pas  assez  épurée.  ^  A.  Ausfeld,  Der  griech.  Alexanderroman  [A.  H.]. 
Publication  utile,  mais  la  date  du  ii®  s.   est  inadmissible  et  les  considéra- 

25  tions  sur  la  composition  du  texte  sont  précaires.  ^  Ch.  Diehl,  Figures  By- 
zantines, 2«  série,  [K.  K.].  Vulgarisation  excellente,  propre  à  faire  aimer  les 
études  byzantines.  ^  A.  Mentz,  Geschichte  und  Système  der  griech.  Tachy- 
graphie.  [K.  K.]  fixe  la  date  relativement  récente  (ni^  s.)  de  la  tachygraphie 
grecque.^  H.  S.  Williams,  The  history  ofthewriting  [K.  K.].  L'autotypie 

30  des  fac-similés  est  un  procédé  peu  exact.  ^  Fedor  Schneider,  Mittel- 
griech.  Urkunden  fiir  S.  Filippo  di  Gerace  [P.  Me.].  Introd.  excellente;  qqs 
erreurs  de  lecture  dans  l'édition.  ^  E.  Jacobs,  Francesco  Patricia  und  seine 
Sammlung  griechischer  Handschriften  des  Escurial.  [A.  H.].  Complète  heu- 
reusement le  travail  de  Ch.  Graux.  ^  E.  Mayser,   Grammatik   der  griech. 

36  Papyri.  [K.  K.].  Il  faut  distinguer  la  xotvV]  littéraire  et  laxotvVj  parlée. 
En  fait,  il  existe  à  la  mort  d'Alexandre  deux  langues  courantes,  l'une  dérivée 
de  l'attique,  l'autre  de  l'ionien,  qui  s'influencent  mutuellement.de  plus  en 
plus,  mais  qui  coexistent  toutefois  longtemps  encore  sans  se  confondre.  Ja- 
mais, d'ailleurs,  la  xotvTj  ne  fut  une  langue  unitaire.^  Quoique  le  fond  grec 

40  ancien  soit  l'élément  essentiel  de  la  phonétique  et  du  vocabulaire,  la  xotviQ 
incorpora  des  mots  empruntés  à  d'autres  dialectes  ou  à  d'autres  langues. 
^  K.  HoLL,  Dos  Fortleben  der  Volkssprachen  in  Kleinasien  in  nachchristlicher 
Zeit  [K.K.].  Preuve  convaincante  de  la  persistance  des  parlers  locaux.]} 
J.  Psichari,  Essai  sur  le  grec  de  la  Septante  [K.  K.].  Excellente  bibliogra- 

46  phie:  thèse  un  peu  exagérée.  ^[M.  A.TptavTacpuXXt'Byiç.  S£V7|Xa<rca  r,  IfforâXeia; 
[A.  H.].  Pose  le  problème  au  point  de  vue  du  pur'sme  néo-grec.  ]f  G.  N. 
Hatzidakis,  La  question  de  la  langue  écrite  néo-grecque.  [K.  K.]  Réponse 
de  K.  K.  aux  insinuations  de  l'auteur.  ^  W.  Meyer,  Latein.  Bythmik  und 
byzantinische  Strophik  [P.  Ms.].  Article  de  polémique  en  réponse  à  Maas, 

60  BZ.  1908,  p.  239-245.  (cf.  supra).  Réponse  nouvelle  de  P.  Ms,  :  le  rythme 
d'Auspicius  est  bien  alternatif.  Si  W.  Meyer  méconnaît  le  fait,  c'est  qu'il 
ignore  les  particularités  toniques  du  latin  médiéval.  ^  Th.  M.  Wehofer, 
Untersuchungen  zum  Lied  der  Bomanos   auf  die   Wiederkunft  des  Herrn. 


BYZANTINISCHE    ZEITSCHRIFT.  47 

[P.  Ms].  Travail  interrompu  par  la  mort  de  l'auteur,  mais  qui  contient  quel- 
ques faits  essentiels;  ce  qui  manque,  c'est  la  comparaison  de  l'hymne  édi- 
tée avec  les  autres  ouvrages  similaires  du  même  mélode.  Tf  Prophetarum 
vitae  fabulosae,  éd.  Th.  Schermann  [C.  W.].  Étude  complète  de  la  tradition 
si  compliquée  de  ces  textes  trop  souvent  négligés.  ^  L.  Deubner,  Kosmas  6 
und  Damian  [P.  Ms.].  L'édition  des  textes  est  la  meilleure  partie  de  l'ou- 
vrage, mais  on  ne  pouvait  se  borner  à  l'édition  du  texte  grec.  —  L'étude 
sur  l'incubation  est  intéressante.  Mais  l'histoire  du  culte  est  on  ne  peut  plus 
incomplète  et  l'hypothèse  de  sa  propagation  est  indéfendable.  (Nombreuses 
additions  et  rectifications  de  P.  Ms.).  ^  H.  Usener.  Dtr  heilige  Tychon  lo 
[P.  Ms.].  Quelques  conclusions  exagérées,  mais  l'étude  rythmique  est  capi- 
tale (remarques  détaillées  de  P.  Ms.).  ^  W.  Meyer,  Uebungsbeispiele  ueber 
die  Satzschlusse  der  latein.  und  griech.  Prosa.  [K.  K.].  La  ponctuation  syn- 
taxique devrait  être  maintenue  à  côté  de  la  ponctuation  métrique  ;  le  texte 
n'est  pas  assez  correct.  ^  J.  Seitz,  Die  Verehrung  der  hl.  Joseph  in  ihrer  16 
geschichtlichen  Entwicklung  [C.  W.].^  Très  scientifique.  ^  Câsnki  Dezsô 
Arpad^et  les  Arpades  (hongrois)  [R.  V.].  Le  chapitre  sur  les  sources  est  bien 
venu  et  les  reproductions  photographiques  sont  précieuses.  ^  L.  Hahn. 
Zum  Sprachenkampf  in  Rômischen  Reich  bis  auf  die  Zeit  Justinians  [P. 
Me.].  Excessif|!à  certains  égards,  mais  plein  d'idées  et  de  faits.  Tj  V.  N.  Bene-  20 
sevic.  La  prière  des  Pères  de  Nicée  (russe)  [von  Dobschiitz].  Bon  complément 
à  Gelzer  :  Patrum  Nicaenorum  nomina;  par  une  erreur  de  copie  quelques 
noms  ont  été  intervertis.  *\  D.  P.  de  Meester,  Voyage  de  deux  Bénédictins 
aux  monastères  du  Mont  Athos  [P.  Me.].  Intérêt  liturgique  et  musical.  ^  D. 
Serruys,  Les  transformations  de  Vaera  alexandrina  minor  [A.  H.].  Redresse  26 
heureusement  les  erreurs  du  système  de  Unger.  ^  C.  Friedrich,  Halonnesos. 
[K.  K.].  Modèle  de  clarté  et  de  documentation.  ^  Fr.  Westberg,  Zur  Ana- 
lyse orientalischer  Quellen  ueber  Osteuropa  [E.  K.].  Connaissance  complète  de 
la  littérature  et  critique  solide,  jf  A.  Baumstark,  Hoffnungen  der  Christ- 
lichen  Archaeologie  im  Gébiete  der  Bagdadbahn  [J.  S.].  Affirme  que  la  Mésopo-  80 
tamie  est  le, fond  de  toutes  les  dérivations  orientales,  lesquelles  ne  passèrent 
pas  par  Byzance.  ^  A.  Munoz,  Origini  ei  svolgimento  delVarte  cristiana  net 
primi  secoli  [J.  S.].  Instructif,  la  position  est  celle  de  Diehl,  via  Millet. 
Tf  W  M.  Ramsay,  a  Christian  city  in  the  byzantine  âge.  [F-S-].  Expédition 
à  Binbirkilisse,  rapport  par  l'homme  le  plus  compétent  en  matière  d'archéo-  36 
logie  chrétienne  d'Asie.  TJ  Th.  Wiegand,  Sechster  vorlailj.  Bericht  ueber  die 
von  den  Kgl.  Museen  in  Milet  und  Didyme  unternommenen  Ausgrabungen. 
[J.  S.].  La  construction  Sud  n'est  pas  un  martyrion,  mais  un  réfectoire.  ^  R- 
Heberdey,  VerlaUfiger  Bericht  ueber  die  Grabungen  in  Ephesus  [J.  S.].  Ana- 
lyse. La  collaboration  de  J.  S.  a  été  déclinée  par  l'Institut  archéologique.  40 
^  H.  RoTT,  Bauspàne  von  einer  anatolischen  Reise  [J.  S.].  Ignore  «  Kleina- 
sien  »  de  J.  S.  !  ]f  C.  M.  Kauffmann,  Dritter  Bericht  ueber  die  Ausgrabung 
der  Menas- Heiligtumer  in  der  Mareotiswûste.  [J.  S.]  Les  quatre  espèces  d'égli- 
ses font  rêver!  ^  'E.  M.  'AvTwvtàSTiç.  'Excppaatç  Tf,ç  âytaç  Socpiaç,  I  [J.  S.] 
Bons  relevés;  quelques-unes  des  recherches  historiques  sont  nouvelles,  par  45 
ex.  la  réunion  des  textes  relatifs  aux  tremblements  de  terre  à  CP.  %  G.  Ge- 
rola,  Monumenti  veheti  nelV  isola  di  Creta.  [J.  S.].  Bonne  classification  de 
monuments  d'origine  très  diverse;  les  considérations  sur  les  origines  de  la 
peinture  sont  très  intéressantes.  ^  W.  de  Grïjneisen,  Influssi  hellenistici 
nella  formazione  del  tipo  cristiano  delV  angelo  annunziante.  [J.  S.]  Il  faut  60 
désormais  distinguer  deux  types  d'anges  hellénistiques,  ^fV-  Chapot,  La 
colonne  torse  et  le  décor  en  hélice  dans  Vart  antique.  [J.  S.].  Excellent;  la  colonne 
torse   de   l'art   byzantin   ne   remonte  pas  directement   au    type   antique. 


48  1908.  —    ALLEMAGNE. 

%  J.  Zemp,  Die  Kirche  von  Romainmôtier  [J.  S.].  Résultat  surprenant.  ^ 
[J.  S.]  Réflexions  sur  la  mission  Tourneau  à  Salonique  :  désapprouvé. 
^  Th.  Uspenskij,  Le  manuscrit  de  Voctateuque  au  Sérail  de  CP.  (russe)  = 
'  (Izvjestija  de  l'Institut  russe  de  CF.,  t.  XII).  [Th.  Schmit]  Bonne  publica- 
5  tion,  mais  le  nombre  des  reproductions  de  miniatures  est  trop  restreint;  il 
est  déplorable  que  la  concurrence  avec  A.  Munoz  ait  amené  une  publica- 
tion hâtive.  ^  M.  Rosenberg,  Geschichte  der  Goldschmiedekunst.  [J.  S.] 
Précieux  recueil  de  matériaux;  qques  provenances  contestables;  l'anneau 
de  Brescia  n'est  pas  un  spécimen  d'art  italien.  ^  H.  Grisar,  Die  rômische 

10  Kapelle  Sancta  Sanctorum  und  ihr  Schatz.  [J  S  ].  Excellente  étude  histo- 
rique dont  les  historiens  de  l'art  feront  leur  profit;  mais  la  préparation 
archéologique  de  l'auteur  est  vraiment  insuffisante.  ^  J.  Hampel,  Nouvelles 
recherches  sur  les  monuments  de  Inoccupation  hongroise  (hongrois).  Analyse 
détaillée  par  [Géza  Supka].  ^  S.  Papadimïtriu,    Un    anneau  de  fiançailles 

16  serbo-byzantin  (russe).  [K.  K.]  Le  travail  qui  reprend  qqs  points  de  celui  de 
K.  K.  sur  la  même  question,  est  surtout  négatif.  Il  contient  toutefois  qqs 
faits  nouveaux;  lire  xkv  /épffiv  ;  le  système  d'abréviation  signalé  (5o[i.£ç 
pour  ooaeaxt'xou)  est  à  noter.  ^  K.  Holl,  Dos  Fortleben  der  Volkssprachen 
in  Kleinasien.  [T.  S.].  Les  conclusions  doivent  être  appliquées  à  l'histoire 

20  de  l'art;  noter  les  textes  relatifs  aux  Isauriens  employés  comme  construc- 
teurs à  CP.  ^  L.  Bréhier,  Orient  vu  Byzance?  [J.  S.]  Revendique  avec  rai- 
son la  part  de  la  civilisation  hellénistique  dans  l'art  dit  byzantin.  T[  G.  Mil- 
let, Byzance  et  non  l'Orient.  [J.  S.]  L'article  est  en  contradiction  avec  la  cor- 
respondance adressée  par  l'auteur  à  J.  S.  Les  raisons  alléguées  ne  sont  pas  re- 

25  cevables.  ^  [P.  Viereck].  Bulletin  papyrologique.  ^  [K.  K.]  Communica- 
tions diverses  de  A.  von  Wilamowitz-Moellendorf,  Th.  Nôldeke,  Léo  Rei- 
nisch,  V.  Jagic,  M.  Maas,  et  K.  K.  relatives  aux  «  Nomina  sacra  »  de  L. 
Traube.  ^  [K.  K.]  Communications  de  N.  P.  Licha'cev  et  B.  Granic  à  pro- 
pos des  bulles  de  plomb  provenant  d'Halmyros,  publiées  par  N.  J.  Gianno- 

30  PouLos,  B.  Z.,  1908  (cf.  supra).  ^  [Eb.  Nestlé].  Majuscules.  Il  faut  employer 
les  majuscules  à  propos,  et  ne  pas  écrire  b  'Oçupuy/o;  yapaxxv^p  pour  une 
écriture  qui  n'a  rien  à  vofr  avec  Oxyrynchus.  Exemples.  ^  [K.  K.].  Les  Étu- 
des de  grec  médiéval  et  grec  moderne  au  Congrès  international  d'Histoire  à 
Berlin.  ^  [K.  Krumbachor].  La  Philologie  byzantine  et  néo-grecque  au  Cou- 
se grès  international  des  Orientalistes  à  Copenhague.  ^  [J.  Krâl].  Éclaircisse- 
ment. Répond  à  P.  Maas.  (cf.  Supra).  *[f  [P.  M(aas)].  Réfutation.  Réponse  à 
Krâl.  D.  Serruys. 

H  Deutsche  Literaturzeitung,  29^  année.  4  jr.  K.  Brugmann,  Die  distri- 
butiven    und   die    kollektiven    Numeralia    der    idg.   Sprachen  [E.   Zupitza]. 

40  Epuise  en  quelque  sorte  le  sujet.  \  Platonis  opéra  recog.  John  Burnet. 
T.  5  :  Tetralogiam  ix  Definitiones  et  Spuria  continens  [H.  Diels].  Excel- 
lente édition  qui  constitue  un  progrès  important.  ^  Juvenes  dum  sumus 
Aufsâtze...  der  49  Vers,  deutscher  Philologen  Basel  dargebr.  [  ].  Analyse. 
^^  11  jr.  Caroline  Jebb,  Life  and  Letters  of  Sir  Richard  C.  Jebb  [L.  Fried- 

46  lânder].  Biographie  acoompagnée  d'un  chapitre  de  A.  W.  Verrall  où  sont 
appréciés  les  mérites  de  J.  comme  savant.  ^  Ernst  Siecke,  Drachenkàmpfe 
[P.  Jensen].  Des  essais  d'interprétation  souvent  ingénieux,  mais  trop  su- 
vent  forcés  à  la  Winckler.^  G.  Colin,  Le  culte  d'Apollon  Pythien  à  Athènes 
[E.  Maas].  Excellent.  '^Die  Sermonen  des  Q.  Horatius  Flaccus  Deutsch.  v.  C. 

60  Bardt,  3*2  éd.  [Stemphnger].  Est,  réserve  faite  des  modernismes,  une  des  tra- 
ductions les  plus  coulantes  et  les  plus  agréables. ][  Anton  Springer, //andèucft 
der  Kunst geschichte;  I,  Das  Altertum.  8^  éd.  p.p.  Adolf  Michaelis  (pi.)  [F. 
Koepp].   Grands  éloges;   toutefois  plus  d'une  illustration  pourrait  être 


DEUTSCHE    LITERATURZEITUNG.  49 

remplacée.  ^Tf  18  jr.  J.  Geffcken,  Zwei  griech.  Apologeten  [Lietzmann]. 
Beau  livre  sur  Aristote  et  Athenagoras  qui  devra  être  étudié  à  fond  par 
les  philologues  et  les  théologiens.  ^  M.  Fabi  Quintiliani  instltutionis  ora- 
torlae  libri  XII.  Ed.  Ludvi^.  Radermacher,  P.  1,  livr.  1-6  (Teubneriana) 
[G.  Ammon].  Tient  le  milieu  entre  l'éd.  de  Halm  et  celle  de  Meister.  ^  5 
Arthur  J.  Evans,  The  Prehistoric  Tombs  Knossos  (T.  à  p.  d'Archseologia. 
T.  LIX)  [Winnefeld].  Extrêmement  soigné.  T[^  25  jr.  Heinrich  Gelzer, 
Ausgewàhlte  Kleine  Schrijteri  [Gerli.  Ficker].  Sera  le  bienvenu.  ^  W.-H.  Ros- 
CHER,  Enneadische  Studien  (Abhandl.  Sachs  Gesellsh  d.  Wiss.)  [Burckhardt]. 
Analyse.  ^  D.  Steyns,  Etude  sur  les  métaphores  et  les  comparaisons  dans  lO 
les  œuvres  en  prose  de  Sénèque  le  philosophe  [Gust.  Landgraf].  Des  obser- 
vations intéressantes  pour  l'histoire  de  la  civilisation.  %^  1  févr.  Louis 
Delaruelle,!)  Guillaume  Budé  (Bibl.  Ec.  Hautes  Etudes). —  2)  Le  même, 
Répertoire  analytique  et  chronologique  de  la  correspondance  de  G.  Budé  [M. 
Lehnerdt].  Fait  preuve  d'une  louable  application  et  d'un  jugement  fin,  qui  is 
sait  faire  ressortir  l'essentiel. TfiS'c/io/m  in  Lacianum  éd.  Hugo  Rabe  (Teub- 
neriana) [Wilh.  Crônert].  Ed.  utile  et  commode.  ^  Miinchner  Jahrbuch  der 
bildenden  Kunst  hrsg.  v.  Ludwig  Burkel  [Fr.  Burger].  <  A  mentionner 
à  cause  de  l'art.  d'Adolf  Furtwaengler  consacré  aune  tête  de  l'empereur 
Maximien  découverte  par  lui  >.  T|^  8  fév.  Tertullian  adversus  Praxean.  20 
Hrsg.  V.  E.  Kroymann  [J.  Baer].  Montre  avec  quelle  conscience  K.  suit  la 
tradition,  bien  qu'on  ne  puisse  accepter  toutes  les  athétèses  et  corrections 
qu'il  propose.  îf  1)  Paul  Wendland,  Anaximenes  v.  Lampsakos  (Fests. 
48  Philologenvers.  Hamburg).  2)  Wilhelm  Nitsche,  Demosthenes  und 
Anaximenes  (Zeits.  Gymn.  W,)  [  G.  Thiele].  1  (W.  montre  en  dép't  d'hy- 25 
pothèses  contestables  qu'il  est  maître  de  ce  sujet  difficile.  2)  Les  com- 
binaisons de  N.  concernant  l'attribution  des  dixième  et  treizième  discours 
à  Anaximène  sont  très  séduisantes,  mais  aussi  très  risquées.  I^f  15  févr. 
0.  ScHRADER,  Sprachvergleichung  u.  Urgeschichte,  3^  éd.  P.  IL  1  Die  Me- 
talle.  2  Die  Urzeit  [Meringer].  Une  foule  de  matériaux  qui  serviront  de  base  30 
aux  recherches  futures.  ^Lesèonaciis  Sophistae  quae  supersunt  ed.Fr.  Kiehr 
(pi.)  [Radermacher].  Modèle  d'édition.  ^  J.-W.  Beck,  Horazstudien  [O. 
Keller].  Mérite  tout  éloge  en  dépit  de  qqs  légères  réserves  et  fait  honneur 
à  l'école  hollandaise.  ^Tl  22  fév.  Max  Wundt,  Der  Intellektualismus  in  der 
griech.  Ethik  [Schmekel].  Sujet  traité  d'une  façon  neuve.  Exposition  claire,  35 
juste,  mais  un  peu  prolixe.  ^  Franz  Bertram,  Die  Timonlegende...  [Wilh. 
Stiss].  Ecrit  avec  chaleur.  ^  T.  Lucreti  Cari  de  rerum  natura  libri  sex  edited 
by  W.  A.  Merrill  [G.  Hosius].  Ne  fait  guère  avancer  la  critique;  par  contre, 
le  commentaire  exégétique  contient  beaucoup  de  bon.  ^^  29  févr.  Hans 
Jacobsthal,  Der  Gebrauch  der  Tempora  u.  modi  in  den  Kretischen Dialekt-  40 
inschriften  (Beiheft  z.  21.  Bd.  der  Idg.  Forschungen)  [Hans  Meltzer].  Tra- 
vail soigné  qui  doit  être  accueilli  avec  reconnaissance.  ^  Anton  Siegmund, 
Zur  Texteskritik  der  Tragédie  Octavia  [Ladek].  Ni  l'attribution  à  Sénèque 
ni  les  conjectures  de  S.  ne  s'imposent.  ^  J.-F.  Hewitt,  Primitive  Tradi- 
tional  History.  2  vol.  [W.  v.  Bissing].  Abonde  en  fantaisies  astronomiques  45 
ou  astrologiques  et  en  étymologies  périlleuses.^  Fr.  Zurbonson,  Quellenbuch 
zur  Geschichte.  1  Altertum  [  ].  Le  choix  paraît  assez  judicieux.  Pour 
certains  morceaux  on  souhaiterait  une  autre  traduction.  ^  Domenico 
Ghettti,  Storia  politico-nazionale  d'Italia...  Vol.  1.  P.  1.  Età  dei  Barbari 
[Ludo  M.  Hartmann].  Arriéré  de  plus  de  50  ans.  ^^  7  mars.  Briefwechsel  50 
zwischen  August  Boeckh  und  Ludolf  Dissen,  Pindar  und  Anderes  betrefîend 
hrsg.  V.  Max  Hoffmann  [v.  Wilamowitz-Moellendorff].  Méritoire  en 
l'absence  d'une  biographie  de  Boeckh.  ^  Caecilii  Calactini  fragmenta  coll. 

R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  4908.  XXXIII.  —  4 


"50  1908.  —    ALLEMAGNE. 

Ernst  Ofenloch  [Sinko].  Bon  travail  d'élève  qui  témoigne  d'une  applica- 
tion extrême  et  qui  fournit  une  base  solide  pour  les  études  sur  Cecilius.  ^ 
Georg  Treu,  Olympische  Forschungen  (pi.)  [Winnefeld].  Critique  purement 
négative  de  la  restitution  de  Skovgaard.  ^^j  14  mars.    E.    Kammer,  Ein 

'  àsthetischer  Kommentar  zu  Homers  Ilias,  3^  éd.  (pi.)  [P.  Gauer].  Sous  cette 
forme,  sensiblement  la  même  que  dans  la  V^  éd.,  le  livre  qui  fait  preuve 
d'une  forte  subjectivité  ne  manquera  pas  ni  de  partisans  ni  d'adversaires.  ^ 
Pietro  Rasi,  Le  satire  e  le  epistole  di  Q.  Orazio  Flacco.  Commentato  ad  uso  délie 
scuole.  p.  2  :  Le  epistole  [G.  Hosius].  Répond  très  bien  à  son  but.  ^^  21  mars. 

10  W.  Havers,  Dos  Pronomen  der  Jener-Deixis  im  Griechischen  (T.  à  p.  des 
Idg.  Forschungen.  T.  19)  [A.  Dittmar].  Ne  répond  pas,  en  dépit  du  soin  et 
de  l'application  de  H.,  aux  exigences  actuelles  d'une  monographie  syntac- 
tique.  ^  P.  Rasi,  De  cod.  quodam  Ticinensi  quo  incerti  scriptoris  carmen  De 
Pascha  continetur  (Riv.  fdol.)  [Manitius].  Travail    méritoire    qui    fournit 

**  une  base  supérieure  à  celle  de  Hartel  et  qui  tait  souhaiter  une  nouvelle 
édition.^ Franz  Studniczka,  Kalamis  (Abhandl.  sâchs. Ges.)(pl.)  [H.  Bulle]. 
De  bonnes  observations  de  détail  bien  que  S.  n'ait  pas  réussi  à  démontrer 
l'existence  d'un  Galamis  le  Jeune.  Tj^  28  mars.  Aristotelis  De  animalibus 
historia  recog.  Leonh.  Dittmever,  (Teubneriana)  [O.  Keller].  Est  vérita- 

20  tablement  la  première  éd.  critique  et  dépasse  en  valeur  les  textes  existants. 
^  C.  Juin  Caesaris  commentarii  de  bello  Gallico.  F.  d.  Schulg.  hgb.  v.  Igna/ 
Prammer,  10«  éd.  p.  p.  Alfred  Kappelmacher  (pi.)  [  ].  Le  principe  de  la 
constitution  du  texte  est  à  approuver  ainsi  que  les  modifications 
introduites  par  K.  ^  Wilhelm  Weber,   Untersuchungen  zur  Geschichte  des 

26  Kaisers  Hadrianus  [Groag].  Fait  preuve  d'un  soin  louable  et  d'une  compé- 
tence où  l'on  reconnaît  la  bonne  école  de  Domaszewski.  ^  J.  L.  Heiberg 
u.  H.  G.  Zeuthen,  Eine  neue  Schrift  des  Archimedes  (T.  à  p.  de  Bibliotheca 
mathematica  3.  F.  VIIII).  Appartient  aux  découvertes  les  plus  impor- 
tantes qui  aient  été  faites  dans  le  domaine  des  mathématiques,  ^f  Egidii 

'0  Corboliensis  Viaticus  de  signis  et  symptomatibus  aegritudinum  nunc  pri- 
mum  éd.  Val.  Rose  (Teubneriana)  [J.  Ilberg].  Une  découverte  de  deux  mss. 
a  permis  de  donner  cette  éd.  pleine  d'intérêt.  ^^  4  avr.  Menandri  quatuor 
fabularum  Herois,  Disceptantium,  Circumtonsae,  Samiae  fragmenta  nuper 
reperta  éd.  J.  van  Leeuwen  [v.  Wilamowitz-Môllendorff].  A  fait  preuve 

85  d'une  sagacité  vraiment  heureuse.  ][  Anton  Elter,  Donarem  pateras... 
Horat.  carm.  4.  S.  (Donner  Vorlesungsprogr.)  [Eduard  Stemplinger].  Ré- 
sultats qui  rencontreront  de  nombreux  partisans.  Des  digressions  et  obser- 
vations intéressantes  rehaussent  encore  la  valeur  du  volume.  Tj  Gustav 
ScHÔNAiCH,  Die  Christenverfolgung  des  Kaisers  Decius  [  ].  S.  étend  à  tout 

♦0  l'empire  romain  sous  Décius  les  mesures  de  rigueur  en  usage  avant  cet 
empereur.  ^^  Il  avr.  H.  Jordan,  Topographie  der  Stadt  Rom  im  Alterthum 
1.  Bd.  3.  Abt.,  bearb.  v.  Gh.  Hïjlsen  [O.  Richter].  H.  était  tout  désigné  pour 
terminer  cet  ouvrage  indispensable  pour  la  topographie  de  Rome.  Il  y  a 
beaucoup  de  bon  et  de  neuf  dans  le  détail,  toutefois  une  série  de  recherches 

*6  purement  topograpjiiques  est  moins  réussie,  et  il  manque  un  plan  d'en- 
semble.^ K.  Schottenloher,  Bamberger  Privatbibliotheken  aus  alter  u.  neuer 
Zeit  [Em.  Reicke].  Du  soin,  f  W.  Freytag,  Die  Entwicklung  der  griech. 
Erkenntnistheorie  bei  Aristoteles  [A.  Schmekel].  Excellent  travail  qui  était 
très  nécessaire.  ^  1  )  Aeschyli  cantica  dig.  Otto  Schroeder.  2)  Id.    Sophoclis 

60  cantica  dig.  [S.  Mekler].  Les  objections  que  l'on  peut  faire  n'enlèvent  rien  à  la 
valeur  de  l'ouvrage.  *[|  Hugo  Berger,  Geschichte  der  wissenschaftlichen  Erd- 
kunde  der  Griechen,  2^  éd.  (pi.)  [K.  J.  Neumann].  Ouvrage  de  valeur  durable. 
^^  18  avr.  Epistulae  privatae    graecae  quae  in  papyris   aetatis  Lagidarum 


DEUTSCHE    LITERATURZEITUNG.  Ol 

servantur  edid.  St.  Wttkowski  (Teubneriana)  (pi.)  [O.  Schulthess].  Utile 
petit  livre,  clair  et  pratique.  ][  Leonh.  Kienzle,  Die  Kopulativpartikeln  et, 
que,  atque  bei  Tacitus,  Plinius,  Seneca  [Herm.  Lattmann].  A  déterminé 
avec  bonheur  l'emploi  das  particules  de  liaison,  mais  cet  emploi  ne  peut 
servir  à  attribuer  le  Dialogue  des  Orateurs  à  Pline.  ^  Otto  Th.  Schulz,  5 
Das  Kaiserserhaus  der  Antonine  und  der  letze  Historiker  Roms  [Honn].  Mé- 
thode insuffisante  de  reconstruction,  quoique  le  problème  soit  bien  posé. 
De  bonnes  indications,  ^^j  25  avr.  Sieckmann,  De  comœdiae  Atticac  pri- 
mordiis  [Pschor].  Des  vues  dignes  d'attention.  ^^  2  mai.  Homers  Ilias 
Deutsch  V.  Hans  Georg  Meyer  [C.  Bardt].  Sans  être  la  trad.  idéale,  est  la  lo 
trad.  la  plus  lisible  qu'on  ait  en  allemand.  ^  Victor  Chapot,  La  Frontière 
de  VEuphrate,  de  Pompée  à  la  conquête  arabe. \àQ  Goeje].  Cause  une  désillu- 
sion; n'est  pas  sans  valeur  néanmoins.  ]f  Claudii  Ptolemaei  Opéra.  Vol.  2. 
Opéra  astronomica  minora  éd.  J.-L.  Heiberg  [Manitus].  Répond  à  toutes 
les  exigences  de  la  critique.  Le  vol.  2  termine  l'ouvrage.  ^^  9  mai.  Pro-  is 
copii  Caesariensis  opéra  omnia  recog.  J.  Haury.  Vol.  3.  Historia  quae 
dicitur  Arcana  [Th.  Préger].  Fournit  à  la  critique  la  meilleure  base  diplo- 
matique qui  existe,  et  a  amélioré  le  texte  grâce  à  l'utilisation  d'un  ms. 
important  et  grâce  à  de  nombreuses  conjectures.  ^  L.  Laurand,  \)De  M. 
Tulli  Ciceronis  studiis  rhetoricis.  —  2)  Etudes  sur  le  style  des  discours  de  ao 
Cicéron  [Stangl].  Les  deux  ouvrages  se  complètent,  le  second  aurait  suffi 
à  faire  connaître  avantageusement  le  nom  de  l'auteur  et  à  assurer  une  place 
d'honneur  à  l'ouvrage.  HH  16  mai.  Scriptores  Originum  Constantinopolitana- 
rum  rec.  T.  Preger.  Fasc.  2.  Ps.-Codini  Origines  [Wahler].  Repose  sur  une 
connaissance  approfondie  de  l'histoire  du  texte  et  l'emporte  de  beaucoup  25 
sur  les  edd.  antéreures.  ^j  P.  Ovidi  Nasonis  Fasti,  Tristia,  Epistulae  ex  Ponto. 
F.  d.  Schulgebr.  ausgew.  v.  Paul  Brandt  [  ].  Annonce.  ]f  P.-O.  Schjott, 
Studien  zur  alten  Geschichte;  H  Die  athenischc  Aristokratie  [Swoboda].  Fait 
preuve  d'une  fantaisie  téméraire.  ^  Fritz  Hommel,  Geschichte  des  alten 
Morgenlandes,  3®  éd.  [  ].  Analyse.  ^^  23  mai.  Paul  Lehmann,  Franciscus  30 
Modius  als  Handschriftenforscher  (Traube,  Quellen  u.  Unters.  III,  i) 
[Lehnerdt].  Substantiel,  qui  démontre  que  F.  M.  a  utilisé  des  mss.  de  haute 
valeur,  aujourd'hui  perdus.  %  Rafaël  Karsten,  Studies  in  primitive  Greek 
Religion  [Ludw.  Ziehn].  Bien  qu'il  soulève  des  objections  de  principe,  se 
recommande  par  un  exposé  clair  et  coulant,  y^  Ausgewàhlte  Schriften  des  35 
Lucian  erkl.  v.  J.  Sommerbrodt,  3^  éd.  p.  p.  Rudolf  Helm.  T. 2.  Nigrinus 
Der  Hahn.  Icaromenippus[M.  Wundt].  A  subi  des  transformations  pro- 
fondes. ^  Grandgent,  An  introduction  to  vulgar  Latin  [  ].  An- 
nonce, jf^  30  mai.  Adolf  Ausfeld,  Der  griech.  Alexanderroman  hrsg. 
V.  Wilh.  Kroll  [Herm.  Reich].  Pas  de  grandes  découvertes,  ni  de  vues  «o 
nouvelles,  pourtant  donne  une  note  personnelle.  ^  Wilhelm  Weyh,  Die 
Akrostichis  in  der  byzantinischen  Kanonesdichtung  (T.  à  p.  Byz.  Zeits.) 
[Paul  Maas].  Méritoire,  moins  pour  la  façon  dont  il  a  traité  le  sujet,  que 
pour  les  études  préparatoires  et  les  recherches  accessoires.  ^  Joseph 
Déchelette,  Manuel  d'archéologie  préhistorique,  celtique  et  gallo-romaine.  45 
1.  Archéologie  préhistorique  (âge  de  la  pierre  ^(pl.)  [M.  Hoernes].  Grands 
éloges.  ^^  éjn.  Michel  Bréal,  Pour  mieux  connaître  H  omère\0.^ç,\\voQàQv\. 
Donne  l'impression  d'un  joli  thème  à  roman.  La  dénomination  de  Lexilogus 
n'éveille  pas  des  souvenirs  bien  favorables  pour  faire  avancer  l'intelligence 
d'Homère.  ^  Cari  Hosius,  De  imitatione  scriptorum  Romanorum  imprimis  50 
Lucani  [E.  Lommatzsch].  Des  indications  qui  méritent  d'être  prises 
en  considération.  ^  Eugen  Petersen,  Die  Burgtempel  der  Athenaia  (pi.). 
[H.  Winnefeld].  Beaucoup  de  soin  et  de  sagacité,  mais  n'arrive  qu'à  une 


52  1908.  —    ALLEMAGNE. 

vraisemblance  plus  ou  moins  grande  suivant  le  degré  que  chacun  veut 
bien  lui  attribuer.  ][][  13  jn.  Paul  Heinisch,  Der  Einfluss  Philos  auf  die 
atteste  christliche  Exégèse  (Barnabas,  Justin  u.  Clemens  von  Alexandria) 
[J.  Geffcken].  Très  utile.  If  Die  Eumeniden  des  Aischylos  erkl.  Ausgabe  v. 

6  Friedrich  Blass  [Cari  Conradt].  Cette  éd.  très  méritoire  sera  accueillie  avec 
reconnaisance.  Le  conservatisme  est  un  peu  exagéré.  Toutefois,  elle  est 
instructive  même  lorsqu'on  est  d'un  avis  différent.  ^  Georg  Pitacco,  De 
mulierum  Romanarum  cultu  atque  eruditionc.  Prog.  Gymn.  Gôrtz  [  ].  Annonce. 
^Tj  20  jn.  Lewis  Richard  Farnell,  The  Cuits  of  the  Greek  States.  Vol.  3  et 

10  4  (pi.)  [Ernst  Maassj.  Livre  savant  et  utile,  digne  d'approbation.  ][A.  von 
Di  Pauli,  Die  Irrisio  des  Hermias  [R.  Knopf].  Fait  preuve  d'une  sage 
circonspection;  toutefois,  la  thèse  que  la  Cohortatio  ad  gentiles  dépend  de 
rirrisio  est  rien  que  moins  que  démontrée,  ^f  Theodor  Gomperz,  Griechische 
Denker,  14^  hvr.  (T.  3,  2^  livr.)  [  ].  Consacré  entièrement  à  Aristote.  Deux 

if'  chapitres  sont  consacrés  à  la  théologie  d'Aristote.  ^  Lucianus.  Ed.  Nils 
NiLÉN,  Vol.  1.  Fasc.  1.  Libelli  i-xiv  u.  Prolegomena  (Teubneriana)  [Heinr. 
Schmidt].  Ed.  extrêmement  méritoire,  et  jusqu'à  un  certain  point  défini- 
tive. ^  Grammaticae  Romanae  fragmenta  coll.  Hygin.  Funaioli.  Vol.  1 
(ibid.)  [Alfred  Klotz].  Éloges.  ^\  27  jn.  Alfred  Gudemann,  Grundriss  der 

20  Geschichte  der  klassischen  Philologie.  —  2)  Wilhelm  Kroll,  Geschichte  der 
klassischen  Philologie  [Reiter].  1)  Se  recommande  favorablement  en  dépit 
d'omissions  et  d'erreurs.  2)  S'adresse  au  grand  public.  Les  philologues  en 
tireront  aussi  grand  profit  à  condition  de  savoir  lire  entre  les  lignes  et  même 
entre  les  mots  dans  les  indications  rédigées  souvent  en  style  télégraphique. 

25  ^  JohannesGABRiELSSON,  Ueber  Favorinus  und  seineUa.vT(j^ixT:ri  "l(7Topta[Ho- 
sius].  Dispose  de  connaisances  variées,  mais  ne  procède  pas  avec  la  prudence 
nécessaire  dans  un  pareil  sujet.  ^  Theodor  Klette,  Die  Chistenkatastrophe 
unter  Nero...  untersucht  [Vischer].  Examen  approfondi  des  sources  qui 
explique  certaines  obscurités  du  récit  de  Tacite,  mais  qui  ne  lève  pas  tous 

•0  les  doutes.  ^Umberto  Mago,  Antioco  IV  Epifane  re  di  Siria  [  ].  Annonce. 
^^  4  jlt.  Szenen  aus  Menanders  Komôdien  Deutsch  v.  Cari  Robert 
[Alf.  Kôrte].  Appréc.  défavorable,  ff  Q.  Horati  Flacci  Carmina  rec. 
Friedr.  Vollmer.  Ed.  maior  [P.  Hoppe].  Cette  éd.,  bien  qu'elle  suscite  la 
contradiction  sur  une  série  de  points  importants,  donnera  une  forte  impul- 

M  sion  aux  études  sur  le  texte  d'Horace.  ^  Johannes  Ilberg,  A.  Cornélius 
Celsus  u.  die  Medizin  in  Rom  (T. à  p.  Neue  Jahrb.  T.  19)  [Gossen].  Clair, 
instructif  et  intéressant  comme  les  autres  écrits  d'I.][^  11  jlt.  A.  Meillet, 
Les  dialectes  indo-européens  [E.  Zupitza].  Résultats  accueillis  avec  scepti- 
cisme. ^  Vettii  Valentis  Anthologiarum  libri.  Primum  éd.  Wilhelm  Kroll 

*o  [Heiberg].  Fournit  une  riche  matière  et  une  base  suffisante  pour  des  re- 
cherches concernant  le  fonds  et  la  langue.  ]f  Fritz  Baumgarten,  Franz  Ro- 
land, Richard  Wagner,  Die  hellenische  Kultur,  2^  éd.  (pi.)  [Jul.  Ziehen]. 
Eloges  pour  cet  ouvrage,  dont  le  texte  a  été  soigneusement  revu  et  qui  a 
tenu  compte  des  dernières  découvertes.  ^^18  jlt.  Herbert  Richards,  iVoîes 

45  on  Xenophon  and  others  [Wilh.  Nitsche].  Si  les  conjectures  ne  sont  pas 
toutes  également  convaincantes,  presque  toutes  méritent  considération. 
Livre  de  valeur,  ^^f  25  jlt.  Erwin  Preuschen,  Vollstdndiges  Griechisch- 
Deutsches  Handwôrterbuch  zu  den  Schriften  des  Neuen  Testaments  u.  der 
ûbrigen  urchristlichen   Lileratur,   l^r  vol.   [Ad.   Deissmann].   Cause    une 

60  grande  désillusion.  T|  Gerhard  Beseler,  Dos  Edictum  de  eo  quod  certo  loco 
[Max  Conrat].  Recherches  appprofondies  qui  méritent  toute  estime.  TlTf 
1  août.  Rômisches  Privatrecht  bis  auf  die  Zeit  Diokletians.  T.  1  [Leop. 
Wenger].  Analyse  détaillée  <dont  la  suite  est  au  n"  suivant>  de  ce  volume 


DEUTSCHE    LITERATURZEITUNG.  53 

OÙ   s'allie  la  clarté  du  juriste  à  l'acribie   du  philologue    et  qui  sera  le 
point  de  départ  de  toute  monographie  nouvelle  sur  le  sujet.  ^  Andocidis 
orationes  éd.  Fr.  Blass,  3^  éd.  (Teubneriana)  [Thalheim].  Ne  rend  pas 
superflue  l'éd.  de  Lipsius.  ^  Pedanii  Dioscuridis  Anazarbei De  materia  medica 
libri  quinque.  Edid.  Max  Wellmann.  Vol.  1  que  continentur  libri  1  et    2  6 
[Helmreich].  W.  est  à  la  hauteur  de  sa  tâche  et  fait  preuve  des  mêmes  qua- 
Utés  que  dans  le  T.  2.  Tj^  8  août.  Homer  bearb.  v.  Georg  Finsler  [Adolf    . 
Stamm].  Traite  à  peu  près  toutes  les  questions  relatives  à  Homère  ;  ne  saurait 
être  assez  recommandé  auprès  des  professeurs  de  gymnases  et    des  étu- 
diants  en   philologie.    ^   Viktor   Jernstedt,     Opuscula    [A.     Kraemer].  lo 
L'éloge  domine.  ^  Vincent  A.  Smith,  The  early  History  of  Italia  from  600 
b.  C...  (pi.)  [Pischel].  Utile  et  méritoire.  1|*ff  15    août.  Krumbachek,  Ein 
serbisch-byzantinischer  Verlobungsring  [Crônert].  Exemple  d'une  recherche 
méthodique    où    s'allie    la  connaissance   du  sujet  à  celle  de  la  langue.  Tf 
M.  Manilius,  Astronomica  hrsg.    v.  T.    Breiter.  T.   2.   Kommentar   (pi.)  is 
[Kleingunther].  Par  sa  haute  valeur  scientifique  cette  éd.  est  digne  de  figurer 
à  côté  des  travaux  de  Scaliger,  de  Bentley  et  de  Fingré.TJ  Kurt  Regling,  Der 
Dortmunder  Fund  rôm.  Goldmunzen  (pi.)  [R.  Weil].  Description  faite  avec 
beaucoup  de  soin  et  de  clarté.  ^^  22  août.  R.  Methner,  Die  Grundbedeu- 
tungen  u.    Gebrauchstypen  der  Modi  im   Griechischen  (Progr.  Gymn.  Brom- to 
berg)  [Herm.  Lattmann].  Malgré  de  légères  divergences  le  critique  souscrit 
aux  résultats  de  L.  ^  Horaz'  lamhen-  u.  Sermonendichtung  verdeutscht  v. 
Karl  Staedler  [Stemplinger].  Est,  malgré  qqs  imperfections  de  forme, 
une  de  ces  rares  traductions  qui  cherchent,  en  partant  d'un  point  de    vue 
déterminé,  à  se  rapprocher  le  plus  possible  de  l'original.  ^  WilhelmSTAHL,  25 
De  bello  Sartoriano  [P.  Groebe].  S.  aurait  dû  mieux  étudier  les  sources  et 
approfondir  son  sujet.  Latin  étrange.  ^T[  29  août.  ErnstHoHMANN,Dei>irfok 
atque  auctoritate  epimythiorum  Babrianorum  [Wilh.   Sùss].    Fait  preuve    de 
jugement  sain  et  de  critique;  résultats  convaincants    en    grande   partie. 
Tf  Eric    Getzlaff,    Questiones    Babrianae   et  Pseudo-Dositheanae  [Id.].  Dé-  80 
montre  la  fausseté  de  l'opinion  commune  qui  revendique  pour  Babrius 
pour  l'essentiel,  la  masse  des  fables  du  Pseudo-Dosithée.  ^^  5  sept.  Karl 
KoppiN,  Zur  unterrichtlichen  Behandlung  der  griech.  Modi  auf  wissenschaft- 
lichen  Grundlage,  namenthch  in  den  Bedingungssâtzen.  P.  1  et  2  (Progr. 
Gymn  Stettin)  [Hans  Meltzer].  Justifie  la  réputation  d'être  depuis  longtemps  35 
un  connaisseur  des  plus  sagaces  et  des  plus  érudits  de  la  syntaxe  grecque. 
Tî   Poematis   latini   rell.   ex  vol.   Herculanensi  evulgatas  denuo  recog.  Joh. 
Ferrara  [Cari  Hosius].    Méritoire.  ^  Mitteilungen  iiber  rôm.  Funde  in  Hed- 
dernheim.  IV.  (pi.)  [F.  Haug].  Grands  éloges  pour  cette  publication  dont  les 
instructifs  rapports  de  Georg  Wolff  constituent  le  centre  et  la  partie  *o 
principale.  TITJ  12  sept.   Kurt  Witte,  Singular  und  Plural  [Friedr.  Reisch]. 
Constitue  un  progrès  important  sur  les  travaux  similaires  de  ses  devan- 
ciers; toutefois  les  chapitres  1  et  3  appellent  de  sérieuses  réserves.  T[  C. 
Suetoni  Tranquilli  opéra  rec.  Maximilian  Ihm,  vol.   1.  De  vita  Cœsarum 
libri  8  (Teubneriana)  [O.  Hey].  Est  une  recension  définitive.  ^[^  19   sept.  45 
Van  den  Bergh  van  Eysinga,  Onderzoek  naar  de  Echtheid  van  Clemens' 
eersten  Brief  aan  de  Corinthiërs  [Steck].   Va  contre  l'opinion  commune, 
mais  il  est  assez  fort  pour  lutter  contre  le  courant.  ^  Lesebuch  aus  Platon. 
F.  d.  Schulg.  hrsg  v.  Gustav  Schneider  [Rud.  Adam].  Eloges.  ^  Alfred 
Przygode,  u.  Emil  Engelmann,  Griech.  Anfangsunterricht  in  Anschluss  an  &o 
Xenophons  Anabasis,  2^  éd.  [Wilh.  Nitsche].  De  soigneuses  améhorations 
de  détail;  toutefois,  pour  le  texte,  on  aurait  dû  rétablir  en  quelques  endroits 
la  meilleure  tradition.  ^  Menandri  quatuor  fabularum  :  Herois,  Disceptan- 


54  1908.  ALLEMAGNE. 

tium,  Circumtonsse,  Samise  fragmenta...  iterum  éd.  J.  van  Leeuwen 
[Alf.  Kôrte].  Constitue  sur  la  1''^  éd.  un  progrès  marqué  <v.  pi.  h.  4  avr.>. 
^  Scholia  in  Ciceronis  orationes  Bohiensia  ed  Paulus  Hildebrandt  (pi.) 
(Teubneriana)  [Stangl].  N'est  pas  scientifique.  ^  Leopbld  Wengeh,  Die 

5  Stelloertretung  im  Rechte  der  Papyri[0.  Schulthess].  Travail  de  haute  valeur 
pour  des  philologues  à  cause  de  l'interprétation  pénétrante  de  nombreux 

.  documents,  pour  les  juristes  et  historiens  du  droit,  ^j^  26  sept.  Gilbert  Mur- 
RAY,  The  Rise  of  the  Greek  [G.  Finsler].  Donne  une  pleine  jouissance  artis- 
tique à  cause  de  la  beauté  et  la  chaleur  de  l'exposé  et  la  finesse  des  obser- 

10  vations;  toutefois,,  le  résultat  principal  provoque  la  contradiction.  ^  P.  O. 
ScHjeTT,  Kônig  Alexander  und  die  Makedonier  [Walter  Otto].  Mauvais. 
^^  3  oct.  Hermann  Schône,  Repertorium  griech.  W orterverzeichnisse  und 
Speciallexika  [1.  Sera  le  bienvenu  et  aura  bientôt  de  nouvelles  éditions. 
^  Adolf  MiJLLER,  Das  griech.  Drama  u.  seine  Wirkungen  bis  zur  Gegenwart 

16  [J.  Gcffcken].  Très  suggestif  et  instructif  bien  qu'il  suscite  souvent  la  con- 
tradiction, ^f  Lôfstedt,  Spàtlateinisehe  Studien  [  G.  Landgraf].  Plein  de 
valeur;  abonde  en  fines  observations  relatives  à  la  langue  et  à  la  critique 
des  écrivains  de  basse  époque.  ^^  10  oct.  Otto  Schroeder,  Vorarbeiten  zur 
griech.    Versgcschichte  [Gleditsch].    Contribution   de  valeur  en   dépit  des 

20  protestations  que  soulèveront  les  théories  de  S.  ^  M.  T.  Ciceronis  in  L. 
Catilinam  orationes  quatuor  p.  p.  Maurice  Levaillant  [  ].  Annonce. 
^^  17  oct.  Joh.  Westenberger,  Galeni  qui  fertur  de  qualitatibus  incorporeis 
libellus  [Gossen].  Diss.  soignée,  bon  travail  préliminaire  au  Corpus  Medi- 
corum.  Toutefois,  W.  n'a  pu  démontrer  l'inauthenticité  du  traité  qu'il  a 

26  édité  d'ailleurs  d'une  façon  magistrale.  ^  Q.  Horatius  Flaccus  erkl.  v.  Adolf 
KiESSLiNG,  P.  1.  Oden  u.  Epoden.  5.  Aufl.  bes.  v.  Richard  Heinze  [  ].  De  nom- 
breuses améliorations  et  additions  de  détail.  ^^  24  oct.  Rob.  Bloch,  De 
Pseudo-Luciani  Amoribus  <Cf.  plus  loin  :  Diss.  phil.  Argent.  12>  [Ad. 
Bonhoffer].  Fait  avancer  le  problème  d'une  façon  méritoire.  ^  Cari  Robert, 

80  Der  neue  Menander  [Alf.  Kôrte].  L'essai  de  reconstruction  est  complètement 
manqué.  L'éd.  constitue  un  pas  en  arrière  sur  la  2^  de  van  Leeuwen.  ^  P.  Cor- 
nélius Tacitus  erkl.  v.  Karl  Nipperdey,  T.  2.  Ab  excessu  divi  Augusti 
XI-XVI  mit  der  Rede  des  Claudius,  6^  éd.  pp.  GeorgANORESEN  [  ].  Tendance 
très  conservatrice  dans  la  critique  et  l'orthographe.   Le  commentaire  a 

35  subi  de  nombreuses  améliorations.  ^  Victor  Gardthausen,  Der  Altar 
des  Kaiserfriedens,  Ara  Pacis  Augustas  (pi.)  [Petersen].  S'est  totalement 
trompé.  Tf  Léo  Bloch,  Sozialc  Kàmpfe  im  alten  Rom,  2^  éd.  [  ].  Quelques 
modifications  de  rédaction  et  de  légères  rectifications  <v.  R.  d.  R.  25, 
26>.  ^^  31  oct.  Mschyli  tragoedise  iterum  ed.  revisas  Henri  Weil   (Teub- 

40  neriana)  [S.  Mekler].  Grands  éloges  pour  la  circonspection  et  la  mesure 
dont  W.  a  fait  preuve  dans  la  critique  et  l'exégèse,  ainsi  que  pour  sa  merveil- 
leuse activité.  Toutefois,  les  personnes  chargées  de  la  publication  n'ont 
pas  été  à  la  hauteur  de  leur  tâche.  1[  1).  Eugen  Sicker,  Novse  quaestiones 
Plautinas  (Suppl.  Philol.).  —  2)  Henry  W.  Prescott,  Some  phases  cf  the  re- 

45  lation  of  thought  to  verse  in  Plautus.  —  3)  C.  J.  Mendelsohn,  Studies  in 
the  Word-play  of  Plautus  P.  1  et  2  [Lindsay].  1)  Liste  des  fautes,  relevée 
avec  soin  mais  qui  ne  permet  pas  d'aboutir  à  la  conclusion  pessimiste  de 
Léo.  —  2)  Quelques  observations  intéressantes  et  fines  bien  que  la  question 
n'ait  pas  été  résolue  définitivement.  —  3)  Rendra  des  services,  bien  qu'il 

50  ait  cédé  à  la  tentation  de  grossir  indûment  son  catalogue.  ^  Hatra.  P.  1. 
Allgemeine  Beschreibung  der  Ruinen  v.  Walter  Andrae  (pi.)  [Sarre].  Publi- 
cation de  valeur.  ^^  7  nov.  Georg  Schalkhausser,  Zu  den  Schriften  des 
Makarios  von  Magnesia  [Gerh.  Loeschcke].  De  beaux  résultats.  ^  Johannes 


DEUTSCHE    LITERATURZEITUNG.  55 

Kamateros,  EtaaYwy^  'A'TTpovoijt.taç  bearb.  v.  L.  Weigl  [Heiberg].  Publica- 
tion pleinement  justifiée.  Tf  Gubernatis,  Virgilio  e  Pollione  [  ].  Diss.  appli- 
quée mais  sans  résultats  nouveaux.  ^  Walter  Dittberner,  Issos  [B.  Niese]. 
Défend  habilement  la  topographie  de  Delbrûck  mais  sans  apporter  de  nou- 
veautés importantes.   ^  Ettore  Pais,  Richerche  storiche  e  geografiche  sulV  ^ 
Italia antica  (pi.)  [     ].  Annonce.  ^  1)  Eliseo  Grossi,  Aquinum  (pi.).  — 2) 
Giovanni  Napoletani,  Ferma  nel  Piceno  (pi.)  [F.  von  Duhn].  1)  Fait  preuve 
de  méthode.  2)  Des  choses  utiles  dans  la  description  matérielle  mais  91 
pages  d'introduction  sur  l'ethnologie  et  la  préhistoire  pour  laquelle  il  a  une 
préparation  insuffisante.  ^  Fritz  Litten,  Rômisches  Recht  u.  Pandekten-Recht  lo 
in  Forschung  u.   Unterricht  [Frese].  Mérite  l'attention  des  gens  du  métier. 
^5[  14  nov.  H.  UsENER,  Vortràge  u.  Aufsdtze  [W.  Kroll].  Ecrits  d'une  mer- 
veilleuse clarté  qui  peuvent  compter  sur  de  nombreux  lecteurs.  ^  Maximilian 
Leky,  De  syntaxi  Apuleiana  [O.  Hey].  Diss.  soignée  et  méritoire.  La  connais- 
sance de  la  langue  d' A.  lui  a  fait  prendre  la  défense  du  texte  contre  des  conjec-  i5 
tures  mVii\\QS. '^  Jahresberichte  der  Geschichtswissenschafthvsg.  \.  G.  ScHUS- 
TER,  29*'  année  1906.  2.  P.  [O.  Kende].  Il  manque  le  rapport  sur  la  Grèce  * 
à  partir  de  359  av.  J.  C.  ^  Rudolf  Hirzel,  Dike  und  Verwandtes  [E.  Rabel]. 
Ouvrage  d'une  admirable  maîtrise,  digne  pendant  de  1'  «  Eid  »  du  même 
auteur,  ^f  Siegm.   Gunther,   Geschichte  der  Mathematik  P.   1.    (Von   den  20 
àltesten  Zeiten  bis  Cartesius)  [Enestrôm].   Très  inégal,   tantôt  instructif, 
tantôt  superficiel  et  mal  informé.  ^^  21  nov.  Platon,  Der  Staat.  Deutsch 
v.  A.   Horneffer  [Wilh.  Nestlé].  Possède  une  égale  maîtrise  des  deux 
langues.  Cette  trad.  est  incomparablement  plus  lisible  que  celle  de  Teuffel 
et  W.  Wiegand.  ]I  Ciceros  Rrutus.  Erkl.  v.  Otto  Jahn  5.  Aufl.  bearb.  v.  25 
Wilhelm  Kroll  [O.  Plasberg].  Eloges  accompagnés  d'une  réserve  au  sujet 
de  l'emploi  des  clausules.  ^  Johannes  Steenstrup,  T idsregnin g  [Groieîend]. 
Remplit  bien  son  but  qui  est  de  servir  d'introduction  à  la  chronologie  des 
principaux  peuples  civilisés.  ^  August  Vezin,  Eumenes  von  Kardia  [     ] 
Annonce.    \  Alfred   Lehmann,   Aberglaube   u.   Zauberei  v.  den  alstesten  ^ 
Zeiten  an  bis  in  die  Gegenwart.  Deutsche  Uebers.  v.  Petersen  2^  éd. 
(pi.)  [Strunz].  Très  intéressant  en  dépit  des  faiblesses  qui  tiennent  soit  aux 
difficultés  du  sujet,  soit  aux  inexactitudes  ou  à  des  points  de  vue  arriérés. 
^1[  28  nov.  W.  Brandt,  Griech.  Temporalpartikeln,  vornehmlich  im  jonischen 
u.  dorischen  Dialekte  [Lattmann].  Il  y  a  mainte  bonne  remarque,  bien  qu'il  86 
ne  faille  pas  s'attendre  à  des  résultats  extraordinaires. Tf  Q.Horatius  Flaccus. 
Erkl.  V.  A.  KiESSLiNG.    T.  3.  Briefe;  3.  Aufl.   bes.  v.  R.  Heinze   [Bickel]. 
Éloges;  toutefois,  il  est  à  désirer  que  la  langue  et  la  métrique  d'Horace  soient 
étudiées  avec    la  même  profondeur  que  le  contenu  des  épîtres.  T[  P.  de 
NoLHAC,  Pétrarque  et  l'humanisme,  2^  éd.  [C.  Appel].  Presque  chaque  page  *o 
dans  le  texte  et  les  notes  montre  les  progrès  de  la  science  depuis  la  l'"®éd. 
Tjlf  5  déc.  Cari  Otfried  Muller,  Lebensbild  in  Briefen  an  seine  Eltern  mit 
dem  Tagebuch  seiner  italienisch-griechischen  Reise  hrsg.    v.  Otto  u.  Else 
Kern  [v.  Wilamowitz-Môllendorff].  Méritoire;  toutefois,  les  scrupules  des 
éditeurs  pour  le  respect  du  texte  ont  été  parfois  excessifs.  ^  John  Bur-  *6 
NET,  Early  greek   philosophy   2^  éd.    [H.  Diels].    Grands  éloges.   La  nou- 
veauté la  plus  importante  de  cette  éd.  concerne  les  Pythagoréens.  ^  Richard 
Heinze,    Virgils  epische  Technik  2^  éd.    [F.   Léo].    Pas   de   changements 
essentiels.    ^  Pfattisch,    Die   Rede  Konstantins  des    Grossen   an  die  Ver- 
sammlung    der    Heiligen    auf  ihre    Echtheit   untersucht    [E.   Schwartz].  sa 
Résultat  juste,  mais  dont  P.  atténue  lui-même  la  portée.  HÎf  12  déc.  Karl 
Krumbacher,  Populàre  Aufsàtze  [    ].  Analyse.  ^  Cari  Ulbricht,  De  ani- 
malium  nominibus  Aesopeis  capit^  tria  [O.   Keller].  Appliqué,   quelques 


56  1908.  —    ALLEMAGNE. 

dénominations  prêtent  toutefois  à  la  critique.  ^  Anonymi  de  rébus  bellicis 
liber.  Text  u.  Erlâuterungen  von  Rudolf  Schneider  [O.  Seeck].  Rien  à 
apprendre  de  ce  petit  livre  sous  aucun  rapport.  ^  Camille  Jullian,  His- 
toire de  la  Gaule  (I.  Les  invasions  gauloises.  2.  La  Gaule  indépendante) 
6  [B.  Niese].  Ouvrage  fait  avec  soin  et  bien  disposé,  la  critique  laisse  toute- 
fois à  désirer  et  J.  serait  arrivé  à  des  vues  plus  justes  s'il  s'était  mieux  servi 
des  sources  anciennes.  ^1[  19  déc.  Adam  Abt,  Die  Apologie  des  Apuleius  von 
Madaura  u.  die  antike  Zaubcrei  [Sinko].  Diss.  substantielle  qui  prouve  l'u- 
tilité de  la  connaissance  du  Folklore  pour  les  philologues  classiques.  If  Hein- 

10  rich  WiLLERS,  Neue  Untersuchungen  uber  die  rôm.  Bronzeindustrie  von 
Capua  und  von  Niedcrgermanien  (pi.)  [K.  Schumacher].  Statistique  très 
méritoire  de  fouilles  jointe  à  une  description  très  approfondie  des  objets. 
^  Eduard  Meyer,  Aegypten  zur  Zeit  der  Pyramidenerbauer  (pi.)  [H.  0. 
Lange].  Opuscule  sohde  qui  trace  un  tableau  intéressant  de  l'ancienne 

15  civilisation  égyptienne.   T[  H.   Pfluger,  Nexum  u.   Mancipium  [Conrat 

(Cohn)].  La  thèse  de  P.  sur  le  Nexum  aura  de  la  peine  à  renverser  la  théorie 

,  d'Huschke.  Henri  Lebègue. 

Dissertationes  philologicae  Argentoratenses.  Vol.  XI  (1706).  Fasc.  1. 

De  Helia  Monacho,  Isaaco  Monacho,  Pseudo-Dracone  scriptoribus    metricis 

20  Byzantinis  [Lud.  Voltz].  Le  liv.  V  des  Schoha  HephaestioneaB,  commen- 
taire sur  l'éyji'etptSiov  Ttepl  [xérpwv  d'Hephaestion  d'Alexandrie,  intitulé 
Ars  metrica  Byzantinica,  a  été  mis  à  contribution  par  plusieurs  métriciens 
byzantins,  V.  consacre  cette  étude  à  trois  d'entre  eux,  pour  retrouver  chez 
eux  la  forme  primitive  de  ce  V«  1.  composé  au  vu*'  s.^ap.  J.-C. —  1,  Helias 

26  Monachus  t:.  otacpôpcov  [jlÉtûcov,  ses  œuvres,  il  vivait  au  commencement  du 
ix^  s.;  2,  Isaacus  Monacus  tt.  [xerpcov  ttoiYjTixcov,  analyse  de  son  livre,  com- 
posé à  la  fin  du  xiv^  s.,  ses  sources;  3,  Ps.  DracoTr.  [xéxpojv  TTot-r,T[X(5v.Cod. 
Par.  2675  s.  XVL  —  Théorie  de  la  césure  du  mètre  héroïque  dans  les  traités 
des  métriciens  byzantins.  ^^  Fasc.  2.  De  scholiis  Homericis  ad  rem  metri- 

80  cam  pertinentibus  [G.  Rauscher].  Recherche  les  restes  de  métrique  épars 
dans  les  scoHes  d'Homère,  à  quels  grammairiens  il  faut  les  attribuer,  et 
jusqu'à  quel  point  ils  concordent  avec  les  théories  contenues  dans  les 
traités  des  métriciens  grecs  anciens.  %^  Fasc.  3,  De  Theophilinae  quae 
fertur     Justiniani     Institutionum     Graecae     paraphraseos     compositione 

36  [H.  Brokate].  Cherche  à  déterminer  les  rapports  qu'il  y  a  entre  la  Paraphrase 
grecque  de  Théophile  des  Institutiones  de  Justinien  et  les  Instit.  de 
Gains  et  montre  dans  quelle  mesure  Justinien  et  Gains  ont  servi  à  la  com- 
position de  la  Paraphrase.  Il  fait  ses  citations  pour  les  liv.  1,  2  et  pour  la 
première  partie  du  liv.  3,  d'après  l'éd.  de  la  Paraphrase  de  Ferrini  (1885) 

*o  et  pour  la  deuxième  partie  du  liv.  3  et  le  liv.  4,  d'après  celle  de  Reitz  (1751) 
revue  par  Rhalle  (1836).  Ce  sont  les  Institut,  de  Justinien  qui  sont  la  base 
de  la  Paraphrase,  mais  tout  ce  qui  a  rapport  à  l'histoire  du  droit  est  em- 
prunté à  Gains,  jflf  Fasc.  4.  De  Plauti  memoria  apud  Nonium  servata 
[H.  Caesar].  Réunit  et  groupe  tous  les  passages  de  Plante  cités  par  Nonius 

46  Marcellus  dans  son  De  compendiosa  doctrina  per  litteras  ad  filium.  ^^  Fasc.  5. 
De  scholiis  Theocriteis  vetustioribus  quaest.  sel.  [C.Buck].  1,  De  scholiorum 
in  Theocritum  vetustiorum  indole  uni  versa;  2,  De  scholiis  paraphrasticis, 
leur  forme  primitive,  comment  elles  sont  devenues  telles  que  nous  les  lisons  ; 
exemples  tirés  des  Idylles  10  et  8;  signification  et  emploi  des  mots  qui 

50  les  introduisent  :  corrections  proposées  pour  quelques-unes  de  ces  scolies 
et  quelques  passages  de  Théocrite  :  3,  De  scholiis  mythologicis;  4,  De 
scholiis  ex  Etymologico  quodam  depromptis.  Index  des  noms  d'auteurs 
cités  dans  le  Cod.  Ambros.  des  Scolies  de  Théocrite. 


DISSERTATIONES    PHILOLOGICAE    ARGENTORATENSES.  57 

^%  Vol  XII  (1907).  Fasc.  1.  De  Gregorii  Nazianzeni  orationibus  funebribus 
[X.  Hûrth].  1,  De  Graecorum  orationum  funebrium  compositione.  2,  De  Gre- 
gorii Nazianzeni  orat.  funebr.  compositione  :  Or.  in  Caesarium  fratrem  ;  Or.  in 
Gorgoniam  sororem  ;  Or.  in  Gregorium  patrem  ;  Or.  in  Basilium.  2,  De  Greg. 
N.  dictione  :  de  formarum  usu  ;  de  verborum  usu  ;  de  particulis,  de  hiatu.  Index.  » 
^^  Fasc.  2,  Studia  Tulliana  ad  «  Oratorem  »  pertinentia  [P.  Reis].  De  codi- 
cibus  :  de  cod.  Abrincensi  238  (A)  :  —  De  céleris  cod.  mutilis;  —  de  cod. 
Laudensi  (L.);  —  de  ceteris  cod.  integris.  Origine,  caractères  généraux 
et  valeur  de  ces  divers  mss.  de  l'Orator  :  F  seul  provient  directement  de  L; 
O  et  P,  d'une  copie  probablement  de  Côme  de  Crémone.  2,  De  locis  quibus-  lo 
dam  emendandis,  corrections  proposées  entre  autres  pour  35  passages 
de  l'Or.  Ni  A,  ni  L  ne  nous  donne  un  texte  absolument  pur;  il  est  donc 
nécessaire  de  les  corriger  l'un  par  l'autre  et  d'introduire  des  leçons  nouvelles. 
^^  Fasc.  3.  De  Pseudo-Luciani  Amoribus  [R.  Bloch].  Ce  dialogue,  qui  nous 
a  été  transmis  par  les  mss.  comme  étant  de  Lucien,  n'est  pas  de  lui;  il  a  ^^ 
dû  être  composé  au  commencement  du  iv"  s.  et  lui  a  été  à  dessein  attribué; 
il  ne  contient  pas  un  débat  entre  philosophes,  mais  une  discussion  entre 
un  défenseur  de  1'  «  amoris  matrimonii  »  et  un  partisan  de  1'  «  amoris  pue- 
rilis  »  :  l'auteur  a  puisé  un  peu  partout  ses  arguments  contraires,  chez  les 
philosophes,  les  poètes,  les  orateurs.  En  écrivant  le  prooemium,  il  a  suivi  la  ao 
xaivri  [dTopt'a  de  Ptolemaeus  Chennus,  qui  paraît  lui-même  s'être  servi 
du  Tc.  KvîSou  de  Posidippus  éTtiYpaixfxaToypâcpoç  et  des  ouvrages  d'Aristide, 
auteur  des  MiX-rjctaxà.  — Appendix.  1  Exegeticae  quaest.  sel.;  a)  de  Cnidiae 
marmore  (Am.  13,  p.  411)  :  cette  statue  de  Praxitèle  était  en  marbre  du 
Pentélique  :  b)  De  praediorum  curatoribus  aetatis  imperatoriae  (10,  p.  407),  2* 
les  xY|Oe[xôveç  jcwpt'wv  ne  doivent  pas  différer  des  iTr'.fxeXrjTal  y'wptwv.  2, 
Chronologicae  quaest.  sel.  a)  quando  versatus  sit  in  Aegypto  Aristides 
rhetor.  Vers  142.  b)  De  Avidio  Heliodoro  praefecto  Aegypti,  pendant  plu- 
sieurs mois  de  l'année  155.  et  cela  pour  la  seconde  fois.  ^^Plutarch  von 
Chaeronea  und  die  Rhetorik  [R.  Jenekens].  Dans  la  première  partie  de  so 
cette  étude  de  195  p.,  J.  cherche,  d'après  les  expressions  de  Plutarque,  ce 
qu'il  pensait  de  la  rhétorique,  quelle  idée  il  se  faisait  du  py^Two,  du  otxôXoyo;, 
du  TToXiTixôç  àvTjp,  du  (T0Œ,i<7vr,ç,  Ce  qu'il  pensait  des  sophistes  et  quelle 
position  il  prenait  à  l'égard  de  l'atticisme.  Dans  une  seconde  partie,  il 
étudie  la  terminologie  de  Plutarque  dans  ce  qui  concerne  la  rhétorique  86 
et  le  système  de  rhétorique  auquel  il  se  rattachait,  si  tant  est  qu'il  se  rat- 
tachât à  un  système.  J.  se  sert  dans  ce  travail  surtout  des  Moralia. 

Tf^  Vol.  XIII  (1908).  Fasc.  1.  Quaest.  criticaeinAristophanis  fabulas  [V.  Cou- 
Ion]. Dans  lal^^  partie  de  cette  étude  de 277  p.,  suivie  de  trois  index,  C. cherche 
les  rapports  qu'il  y  a  entre  les  3273  passages  d'Aristophane  cités  par  Suidas  40 
et  les  mss.  que  nous  avons.  Dans  la  seconde,  il  compare  les  leçons  des  scolies 
avec  les  mss  qui  passent  pour  les  meilleurs.  (R  et  V)  ou  leurs  copies  pour 
les  Ach.  Eccl.  et  Lys.  qui  manquent  dans  V.  Il  termine  en  comparant 
Suidas  avec  les  scolies.  Conclusion  :  Les  scolies  des  cod.  nous  donnent  le 
texte  le  plus  ancien  d'A.  Leur  source  est  un  commentaire  composé  vers  i» 
100  ap.  J.-C.  par  Symmaque,  qui  a  été  amplifié  par  les  interprétations 
des  grammairiens,  et  le  texte  en  a  été  altéré  par  des  conjectures  et  des 
corrections.  Bien  que  les  cod.  et  les  passages  conservés  par  Suidas  parais- 
sent provenir  d'un  seul  archétype,  ils  diffèrent  cependant  assez  entre  eux 
pour  qu'on  distingue  trois  familles  de  mss.  R.,  V.  et  S-MA.  Cette  dernière  60 
dérive  d'un  archétype  plus  pur  que  les  mss.  d'où  dérivent  R  et  V,  et,  par 
conséquent,  le  texte  de  cette  famille  est  plus  voisin  de  l'archétype  que 
çelui_des  autres;  cet^archétype  peut  être  attribué  au  ix®  s.,  tandis  que  les 


58  1908.  ALLEMAGNE. 

cod.  d'où  dérivent  R  et  V  sont  de  peu  antérieurs  à  leurs  copies.  ^T[  Fasc.  2. 
Die  TTapaxXTjT'.xoi  in  der  griech.  und  rôm.  Literatur  [J.  Albertus].  Étudie 
les  harangues  par  lesquelles  les  généraux  exhortent  leurs  troupes  à  faire 
tout  leur  devoir,  dans  la  littérature  grecque  et  latine.  1.  Les  sources  des  ti.; 

5  le  nom  de  7tacaxXr|Ttxô;  Xôyoç  chez  les  rhéteurs  et  les  historiens;  le 
peu  d'exemples  de  ce  genre  de  discours  dans  li  littérature  historico-biogra- 
phique;  distinction  entre  les  discours  des  généraux  en  général  et  le  para- 
clétique  :  premiers  modèles;  liste  de  ces  discours  cités  dans  les  historiens 
anciens;  2,  Technique  du  paraclétique  étudiée  dans  ses  détails,  les  lois 

10  communes,  le  ton  général,  l'exorde  et  la  conclusion,  l'emploi  du  discours 
direct  ou  indirect,  etc.  ^^  Livr.  3,  Griech.  Bauinschriften  [H.  Lattermann]. 
4  pi.,  2  fig.  Texte  et  commentaire  technique  de  six  inscr.  grecques  concernant 
des  constructions.  Inscr.  d'Eleusis  I.  G.  IP.  1054  b/c.  —  Inscr.  inédite 
d'Eleusis  (Musée  Inv.  105  a.)  —  Inscr.  d'Athènes,  trouvée  en  1887  près 

16  de  rOlympieion  et  concernant  la  construction  d'un  bâtiment  à  Délos,  I.  G. 

II'.  1054  g.  —  Inscr.  de  Lebadée  B.  C.  H.  XX,  318.  —  Inscr.  de  Lesbos, 

concernant  le  temple  de  Pyrrha-Messa,  I.  G.  XIP.  II.—  Décret  de  Mytilène, 

I.  G.  XIP  14.  A.  S. 

Dissertationes    philologicae    Halenses.    Vol.     18     (1908).    Pars    I. 

20  De  foederis  Thessalorum  praetoribus  [G.  Kroog].  Après  avoir  indiqué  la 
méthode  qu'il  suivra  dans  cette  étude  consacrée  aux  fastes  éponymiques 
de  la  ligue  thessahenne,  K.  traite  :  1,  De  praetoribus  Èusebii  indicis,  de 
196  av.  J.-C,  année  où  la  Thessalie  s'affranchit  de  la  domination  Macédo- 
nienne, à  178;  2,  De  praetortbus  usque  ad  Caesaris  aetatem;  3,  De  aetatis 

2B  Caesaris  et  Augusti  eponymis;  4,  De  Tiberii  vel  recentioris  aetatis  epony- 
mis;  5,  Fasti  praetorum.  ^^  Pars  2.  De  manumissionum  titulis  apud  Thes- 
salos  [G.  Rensch].  1.  De  instrumentorum  fprmis  atque  formulis;  2,  De 
magistratibus  ;  3,  De  loco  manumissionis;  le  temple  d'Apollon,  plus 
tard  l'assemblée  du  peuple;  4,   De  vectigali    publico.    Cet    impôt,    payé 

30  au  trésor  public  indépendamment  du  prix  de  rachat  dû  au  propriétaire 
de  l'esclave,  était  fixé  par  la  loi;  ce  fut  d'abord  15  statères,  puis  en  monnaie 
rom.  à  partir  d'Auguste  22  1/2  denarii;  5,  De  pretio  manumissionis  (Xûxpov 
ou  XÛTpa)  bien  inférieur  à  l'impôt  payé  au  trésor  public;  6,  De  manumis- 
soribus,  qui  étaient  ceux  qui  avaient  qualité  pour  cela  chez  les  Thessaliens; 

85  7,  De  condicione  manendi,  quae  7rapa.iji.ov7^  appellatur;  durée  de  cette 
obligation  de  rester  à  la  disposition  de  l'ancien  maître  :  elle  peut  prendre 
fin  soit  par  la  mort  du  maître,  soit  après  que  l'affranchi  s'est  acquitté  de 
tousses  devoirs;  8,  De  manumissionibus  xaxà.  otaOv^xriv  et  xarà  oiavôrjaiv 
factis;  ce  qu'il  faut  entendre  par  ces  termes,  exemples  :  9,  De  çsv.xïi  Xicret 

io  ou  XuTpwcTô'.  :  par  elle,  l'affranchi  est  mis  sur  le  pied  des  étrangers  domiciliés. 

—  Appendice.  De  Thessalorum  fastis  :  noms  des  mois  chez  les  Thessaliens. 

—  Description  de  deux  petits  monuments  en  bronze:  l'un  du  l'^^'s.  ap.  J.-C, 
offrant  les  nombres  suivants  305.  1.  6,  24,  disposés  sur  deux  lignes,  et  au- 
dessousles  lettres  tS,  désignant  des  deniers;  l'autre  est  un  poids.  T[^Pars3. 

45  De  Heroidarum  Ovidianarum  Epistulis  quae  vocantur  Commentationes. 
Agitur  in  primis  de  Didone,  Phaedra,  Penelopa  [F.  Eggerding].  Il  est  géné- 
ralement admis  qu'Ovide,  dans  sa  septième  Héroide,  s'est  inspiré  de  Virgile 
(liv.  IV  et  I),  E.  montre  comment  il  a  conçu  et  composé  les  Héroïdes, 
comment  dans  la  septième,  imitateur  élégiaque  et  rhétoricien  d'un  poète 

50  épique,  Virgile,  il  s'est  servi  de  son  sujet,  de  ses  personnages,  de  sa  diction 
et  de  ses  pensées;  E.  fait  cette  étude  dans  le  but  de  rechercher  plus  sûre- 
ment les  sources  d'Ovide,  et  surtout  d'élucider  la  question  de  l'authenticité 
incertaine  de  quelques-unes  des  Héroïdes.  Il  étudie  ensuite  dans  le  même 


GLOTTA.  ZEITSCHRIFT  FUR  GRIECH.  UND  LAT.   SPRAGHE.        59 

esprit  les  Héroïdes  4  (Phèdre)  et  1  (Pénélope).  Z 

Glotta.  Zeitschrift  fur   griech.  und   lat    Sprache,  tome    I,    n°   2-3 
<sei!l  paru  en  1908>.  Grammaire  et  étymologies  [G.  N.  Hatzidakis].  1,  Les 
noms  en  --.oeûî  et  en  -ooOç.  Tout  est  parti  des  norns  en  -ç  -ooç,  avec  lesquels 
on  a  formé  des  subst.  et  des  adj.  de  sens  varié  marquant  un  rapport  :    * 
xvY,uiç  de  xv/,pi.Y,,  /eioî'ç  de  /stp,  etc.,  d'où  Aavac;  de  Aavaoç.  On  n'avait  ainsi 
que  des  fémin.  On  a  créé  le  masc.  en  -Sa  -ôaç.  d'après  les  masc.  en  -a  -a; 
{{■KTzôxd^.  C'est  ce  qui  explique  que  le  masc.  Ilp>.au.''oY,ç  est  plus  long  que 
Iloiaai;.  2.  Oi  aXsç,  gr.  post.  xb  àXaç  xô  àXâxtov,  néo-gr.  xô  àXâxt  et  xb  iXâxai 
(crétois).  C'est  l'accusât,  qui  s'est  substitué  au  nomin.  :  il  était  très  usité,  <^' 
surtout  quand  Xaaêâvstv,  IdOtEtv  ont  été  construits  avec  l'accus.  3.  L'accen- 
tuation des  diminutifs  en  -i'txoç  est  analogique  des  autres  diminutifs  en  -ûXo;, 
-iXoç,  (yoç,  -tvoç,  etc.   4.  Elymologies  néo  grecques.  /Tt'p'o,   bâtiment    en 
construction  ou  en  ruines,  vient  de  eùxxT^piov  (--ç),  originairement  «  temple, 
église  ».  cpapoùç,  «  large  »,  vient  de  sùcppicriç    Zeçêoç,  «  gauche  »,  avec  son  ^^ 
ancienne  forme  C^pêbç,  remonte  à  Çaêpoç  :  J^aêpôc  est  identique  à  néogr.  Çaêô;, 
«maladroit  »,  et  a  reçu  le  p  de  mots  de  sens  voisin  (àp-.dxepbç,  [xtopo;,  etc.). 
0po[jLÙX[,  instrument  pour  le  tissage,  remonte  à  opOojxûXt,  opOopLÛX'.ov.  BXaa- 
xT,fj(.(«,  pour  riXa(7ûr,y.àJ,  est  un  ex.  de  dissimilation,  comme  xpÔTroXiç  pour 
TrpoTroXtç.  ^  Notes  de  dialectologie  grecque  [C.  D.  Buck].  1.  elç  vswxa,  «pour  ao 
l'année  prochaine  »,  dans  une  inscr.  de  Delphes,  SGDI.  2561,  12-13,  con- 
tient '''v£Ô-Faxa>  véojxa.  Fax-  contient  un  a  anormal  représentant  de  o  :  mais 
cf.  Fàcxuet  ÈTrtaxéç  dans  xàirtaxé?  de  IG.  IX,  334,35  (Locride),  «pour  l'année, 
dans  l'année  ».  2.  Delph.  ttoicSvxi,  ttoiôvtcov  (inscr.  des  LabyadesSGDL  2561 
A  25,  D  26).  La  première  forme  est  une  contraction  de  sw  :  cf.  TiapÉoJVTt  26 
non  contracté  (D  14);  la  deuxième  a  subi  l'hyphérèse  de  l'e  (probablement 
à  l'origine  seulement  après  voyelle).  Les  formes  d'Héraclée  ttokovx'.,  ttouov, 
iro'.ôvxaff'ît,  l;£7:o(ov  doivent  s'accentuer  et  s'expliquer  de  même.  3.  Thessa- 
lien  TrpoHevvioOv,  etc.,  avec  contraction  prétendue  dé  âoj  en  co  (o-j).  Ce  sont 
des  formes  hybrides.  ^  Sur  la  langue  homérique  [K.  Witte].  1.  Le  pluriel  so 
poétique  des  Grecs.  Il  faut  tenir  compte  de  deux  facteurs  :   la  facilité 
métrique  et  l'analogie.  Ainsi  le  plur.  poét.  de  axrjOoç  se  trouve  119  fois, 
dont  113  fois  au  datif  (contre  un  seul  ex.  du  dat.  sg.).  Une  partie  des  ex. 
s'explique  par  un  sujet  plur.;  une  autre  partie  présente  le  mot  avec  le  sens 
moral.  Le  mot  qui  a  exercé  l'analogie  est  cppÉcn.  En  regard  de  33  ex.  de7tf|(xa  86 
au  sg.  (8  nom.,  1  gén.,  24  ac),  on  a  le  plur.  poétique  u-z^y-axa  (ac.)  10  f., 
■7n^{i.ax'  (ac.)  4  f.  L'analogie  qii  s'est  exercée  ici  est  celle  de  iXyea,  comme 
le  prouvent  les  formules  parallèles  Trr^aaxa  irâff/  siv),  àXysa  Tràd/jsiv),  etc. 
2.  L'origine  des  formules  homériques.  Etude  de  la  combinaison  de  plusieurs 
formules  :    [ji.£X7]ùBa  xat  cpaxo  aOxov,  combiné  de  (j.£XT,ûoa  et  de  cpàxo  {xuxov;  40 
[X£X££tTr£  xat  à[ji£!^exo  [xûéw  :  de  [xex.  et  de  à.  jx.  ;  etc.  ^  Prosodie  grecque 
[F.  Sommer].  1.  La  position  dans  Homère.  Quand  la  syllabe  est  longue  par 
suite  de  la  position,  cela  a  lieu  :  l^au  temps  fort;  2«au  temps  faible  quand 
les  deux  mots  sont  dans  u,n  rapport  syntaxique  étroit.  Font  exception  les 
deux  premiers  temps  faibles  qui  présentent  d'ailleurs  plus  de  liberté  dans  les  45 
combinaisons  de  mots.  Ces  constatations  ne  sont  pas  sans  importance  pour 
l'étude  de  l'effet  produit  par  F  initial  et  par  les  groupes  de  consonnes 
initiales  (muette  plus  liquide,  etc.).  2.  La  constitution  du  temps  faible  du 
quatrième  pied  dans  le  vers  héroïque.  3.  vjfxtv  et  uatv.  Dans  l'épopée,  là 
où  la  quantité  peut  être  déterminée  avec  sûreté,  l't  est  bref,  et,  jusqu'à  50 
l'époque  attique,  il  n'y  a  en  faveur  de  l't  long  qu'un  vers  du  prétendu  Simo- 
nide  de  Céos  (85  H.  Cr.).  La  longue  a  été  introduite  analogiquement  sous 
l'influence  de  fjixetç,  7]|xc5v,Y)[ji,a;,  et  de  la  place  identique  de  l'accent.  L't  est 


60  1908.   —    ALLEMAGNE. 

encore  bref  dans  la  majorité  des  cas  (Soph.  surtout)  et  les  formes  à  voyelle 
longue  ne  triomphent  définitivement  qu'après  la  grande  époque.  ^  Italique 
[R.  Thurneysen].  1.  L'accentuation  de  l'osque.  Les  voyelles  longues  sont 
notées  par  des  lettres  doubles  seulement  à  la  première  syllabe  :  cela  semble 

6  indiquer  une  accentuation  de  cette  syllabe.  2.  Ombrien  poni-,  ce  mot 
désigne  un  gâteau  sacré  comparable  à  la  mola  salsa;  pune  frehtu  correspond 
exactement  à  pollinem  frictum  :  cf.  far  tostum  3t  molitum.  Dans  poni-  pour 
ponni-,  lu>  nn.  ^  Dum,  dummodo  et  modo  [R.  Methner].  1.  Dumetdum- 
modo.  Le  subj.  est  un  subj.  de  volonté.  Dum  ne  signifie  rien  autre  chose 

10  qae  «pendant  un  certain  temps  ».  Ainsi  il  faut  entendre  :  délibéra  hoc  dum  : 
ego  redeo.  On  explique  de  la  même  manière  :  iratis  sunt  subtrahendi  ii 
inquos  etc....  dum  :  se  ipsi  colligant  (Cic.,Tusc.,IV,  78).  Avec  dum  modo,  on 
aura  :  occidat  dum  :  modo  imperet.  2.  Modo  simple.  Il  ne  peut  être  employé 
que  si  la  proposition    subordonnée  exprime  une  condition  ou  un  désir.  ^ï 

1^  Nouvelles  contributions  à  la  critique  et  à  l'explication-  des  gloses  latines 
[M.  Niedermann].  1.  CGL.  3,  597,  2,  ipiclo  est  la  latinisation  de  étti'ttXoov.  2. 
5,493,35  lire  cacatrum  :  stercus;  pour  la  confusion  qui  a  introduit  l'r, 
cf.  frustfum,  ballistra,  v.  italien  incostro,  ginestra.  3.  3,484,29  et  440,73, 
canaplura  cache  le  nom  de  la  Chandeleur  (canelarum,   *caneluram).   4. 

20  5,593,52  cloes  :  pluuia  uel  nauigium.  Biicheler  a  découvert  hyas  dans  cloes; 
nauigium  vient  de  ce  qu'un  glossateur  a  cru  reconnaître  tcXoïov  (-TrXoïa)  dans 
pluuia.  5.  5,13,28  connum  :  proximum;  le  lemme  cache  cognatum,  con- 
natum  :  abréviation  enfantine,  comme  *  cosinum  de  consobrinum.  6.  5,600, 
1  feriferus  :  redoublement  dont  il  existe  des  exemples  on  sk.,  germanique, 

25  etc.;  cf.  àytâyie,  tablettes  de  Rome,  Audollent,  155  a,  22;  156,  35-36.  7.  5, 
465,39  :  metallum  :  locus  ubi  aurum  uel  argenti  pondus  nascit  (sic)  ;  de  même: 
5,4,15;  5,43,17;  liber  glossarum,  f°  177'-  (Goetz,  Abh.  de  Saxe,  XIII,  259); 
Bède,  Itiner.  (p.  314,  10  Geyer).  A  comparer  avec  la  formule  étudiée  par 
Cumont,  Rev.  de  phil.',    26,6.-8.  2,451,  3  fait  connaître  le  simple  rancus 

30  de  rancidus.  9.  rennuo  résulte  d'une  confusion  avec  annuo;  cf.  Alcuin, 
G.  lat.,  VII,  295  K.,  sur  emminus  et  cominus.  10,  4,  390,  30  serem  cache 
Cererem.  11.  ualus  =  uarus  repose  sur  *uâfolos,  *uàllus,  nâlus  (cf.  stêla, 
fr.  étoile).  12.  5,415,29  naruassi  :  cf.  3,630,39  uernasco  id  est  uernamo; 
3,596,28;    630,37.    13.   2,596,39,  lire  :   uerticulum.   14.    2,595,49,    panna 

35  se  retrouve  sur  un  graffite  gallo-romain.  ^  Sur  la  dérivation  grecque  [Ernst 
Fraenkel].  1.  Les  noms  d'agents  en  -tt,ç.  Etude  de  détail  sur  un  certain  nom- 
bre de  noms,  leur  formation,  leur  sens  et  leur  emploi  chez  les  auteurs.  2.  Une 
glose  d'Hésychius.  Dans  l'inscr.  Coll.  4453,8  Traio'.dxtojpdç  est  une  forme  ita- 
cisante  de  *7ra'.o[<7)C£[ojpôç.  Le  mot  est  à  conserver  à  côté  de  celui  que  donne 

*o  Hésychias,  7ra'.o[x(x  £0>p.  ^Remus  et  Romulus  [P.  Kretschmer].  La  légende 
des  fondateurs  de  Rome  est  une  construction  artificielle  dont  les  parties 
sont  d'époque  différente.  A  l'origine,  les  Grecs  ont  tiré  du  nom  de  ville 
'PcofXTi  le  nom  du  fondateur  'Pi7><j.oç.  C'est  ce  qu'ils  font  d'ordinaire  en  pareil 
cas,  sans  se  préoccuper  du  caractère  enfantin  du  procédé  et  sans  s'inquiéter 

*^  des  difficultés;  cf.  'AvTst'açet  'Aposîotç,  fondateurs  d'Antium  et  d'Ardée,  chez 
l'Alexandrin  Xénocrate,  qui  nomme  en  même  temps  'Pàjfxoç  (Den.  Halic, 
I,  72).  Cette  invention  a  fini  par  être  connue  des  Romains.  Mais  Romus 
n'est  pas  un  nom  latin.  Plus  scrupuleux  en  matière,  ils  lui  substituèrent 
Remus,  nom  connu  et  apparenté  à  des  noms  étrusques   (Schulze,  219). 

^  Mais  Remus  ne  s'accordait  pas  avec  la  voyelle  de  Roma.  Dans  le  iv^  siècle 
avant  l'ère  chrétienne,  on  créa  Romulus.  Pour  le  mettre  d'accord  avec 
Remus  préexistant,  on  imagina  la  légende  des  jumeaux.  Tout  d'abord 
Remus  et  Romulus  étaient  sur  le  même  pied  (Cassius  Hemina  dans  Diomède, 


GLOTTA.  ZEITSCHRIFT  FfiR   GRIECH.  UND   LAT.  SPRACHE.        61 

G.  L.,  II,  384,  5).  La  langue  poétiq.ie  emploie  indifféremment  Remus  ou 
Romulus  pour  désigner  les  Romains  et  Rome  (Cat.,  58,  5;  Mart.,  X,  76,  4; 
Juv.,  10,  73;  Diodore  de  Sardes,  Anth.  pal.,  IX,  219;  Prop.,  II,  1,  23;  V, 
6,  80).  L'ancien  ordre  des  noms  est  Remus  et  Romulus  (titre  de  Naevius, 
Donat,  Ter.,  Ad.,  IV,  1,  21;  Cassius  Hemina,  ib.;  Cic,  leg.  I,  8;  Fastes  de  * 
Pféneste,  23  déc.  ;  Varron  dans  Festus,  p.  368  Th.;  Tac.  An.,  13,  58;  Justin, 
43,  2,  7);  l'autre  ordre  apparaît  dans  Varron  et  dans  Cic.  De  plus  Paul  d., 
p.  5,  Th.,  explique  «altellus»  par  Romulus;  or  altellus  est  un  simple  diminutif 
de  alter  :  le  «  sacond  »  des  deux.  Pour  se  débarrasser  de  Remus,  on  a  ensuite 
inventé  l'histoire  de  sa  mort.  Les  anciens  croyaient  déjà  à  un  rit  étrusque  ^® 
(Festus,  p.  396  Th.)  consacrant  la  sainteté  des  murs,  dont  la  mort  de  Remus 
symboliserait  l'inviolabilité  (Ennius,  fr.  99  V.).  Mais  cette  mort  est  peut-être 
un  sacrifice  de  fondation;  chaque  bâtisse  exigeait  sa  victime  humaine  :  en 
ce  second  sens  peuvent  être  expliqués  firma  de  Prop.  3,  9,  50  ;  firmauerat, 
de  Tib.,  2,  5,  23;  cf.  Ps.  Apollod.,  Bibl.  1,  8,  1.  Ce  acrifice  serait  d'origine  " 
grecque  (cf.  T.  L.  22,  57,  6).  If  Flexion  pronominale  latine  [F.  Skutst;h]. 
Elle  s'explique  par  le  mélange  des  thèmes  en  -o  et  en  -i.  En  conséquence, 
on  a  :  A.  Nom.  ollus,  Gén.  illi,  Dat.  illo,  Ac.  illum;  B.  Nom.  ille  (pour  *illis), 
Gén.  illeis  (encore  dans  Plaute),  Dat.  illei,Ac.illim.  PourlasérieB,cf.  l'osque: 
N.  Saii'inaz  (-tis),  G.  Sai  inat  i-,  D.  Saininatei,  Ac.  Saiiinatitn.  Le  normal  20 
ëjei  a  exercé  son  influence  sur  le  relatif;  d'où  quôiei.  Les  gén.  eius  quoius 
sont  formés  d'après  ces  datifs  sur  le  type  Venerus;  ainsi  -sjei,  quojei  :  ejus 
quojus  :  :  Venerei  :  Venerus. ^Lexicographie  grecque  et  latine [Kretschmer]. 

1.  àXÀaç,  «  l'ail  »,  suppose  àXÀâet;  (*àXXâ-F£vT-),  donc  un  mot  qui,  en  attique, 
vient  d'un  autre  dialecte  ayant  l'a.  La  forme  originaire  est  *àXXâ-.  Comme  26 
l'indique  une  glose  d'Hésychius,  le  mot  et  la  chose  viennent  d'Italie;  il  faut 

y  reconnaître  alium  (li>  11),  avec  une  incertitude  sur  le  genre  comme  pour 
menda  mendum,  alimonia  alimonium,  epulaepulum,  etc.  2.  nubo  n'a  rien 
à  voir  avec  le  voile  et  indique  le  mariage  ou  les  fiançailles.  Il  est  apparenté 
à  vùfjicpT,,  qui  signifie  :  «  amie,  fille  nubile  »,  à  l'origine.  3.  Dies  féminin.  Cf.  w 
Neue,  1^,  1011.  Il  a  surtout  alors  le  sens  de  «  terme,  délai,  espace  de  temps  ». 
Au  contraire,  pour  indiquer  la  date  exacte'  avec  un  chiffre,  le  masc.  est 
de  règle.  Le  féminin  est  dû  à  l'influence  de  tempestas,  qui  a  eu  le  sens  de 
«  temps,  espace  ds  temps  »,  anciennement  (Var.,  L.  L.  7,  52  douze  tables); 
PU.,  Cas.,  18;  Truc,  380).  ^  Si  tamen  [J.  H.  Schmalz].  Est  mis  en  circu-  « 
lation  par  les  poètes  au  lieu  des  locutions  classiques  si,  si  modo,  si  quidem. 
Les  rhéteurs  ont  ensuite  imité  les  poètes,  spécialement  Ovide.  Le  sens  de  si 
tamen  s'explique  par  l'origine  de  tamen,  apparenté  à  tam,  qui  veut  dire  sou- 
vent :  «  de  même,  de  la  même  manière,  autant  »  :  Plt.,  Mil.,  304.  Si  tamen  = 
«  si  aussi  bien  ».  Lucrèce  renforce  le  sens  conce.ssif,  qui  commence  à  se  *o 
développer  dans  tamen,  par  interea.  Si  tamen  =  ita  tamen  si,  dans  Phèdre, 

2,  4,  5;  PI.,  Ep.,  3,  1,  4;  Apul.,  Met.,  8,  23.  Mais  tamen  a  un  sens  très  faible 
souvent;  Cic,  Ver.,  2,  160;  Phil.,  2,  8  «  du  moins  »,  ys.  Dès  lors  si  tamen 
pouvait  prendre  la  place  de  si  quidem,  si  modo.  Par  suite,  si  tamen  a  pu 
remplacer  si  quidem  causal;  Ov.,  M.,  4,  536  (cf.  Archiv.  14,  45).  Dans  Grég.  *& 
de  Tours,  tamen  est  aussi  faible  qu'autem  :  d'où  si  tamen  =  si  quo  pacto  : 
Orose,  2,  17,  16;  17.  Si  tamen  exprime  la  résignation,  Cyprien,  p.  574,  26  H. 
La  question  reste  à  étudier  dans  le  détail.  Tj  Le  projet  d'un  Thésaurus  de 
la  langue  grecque  [P.  Kretschmer].  Historique  de  ce  projet,  formulé  dans 
la  réunion  de  l'Association  des  Académies  et  dont  les  Anglais  sont  surtout  00 
les,  promoteurs.  %  Armentum  [F.  Skutsch].  D'après  Var.,  5,  96,  désigne 
spécialement  le  gros  bétail,  les  bœufs  surtout.  Le  rapport  avec  atà-re  est 
probable,  en  dépit  de  i'â,  qui  est  primitif  (arâtrum).  Il  faut  admettre  que 


62  1908.  —    ALLEMAGNE. 

*  ârâmentum  a  subi  un  abrègement  du  groupe  ïambique  (arâment.im),  et 
ensuite  syncope  de  la  biève  :  cf.  caiëtacio,  calëiacio,  calfacio.  Voilà  une 
preuve  étymologique  de  la  loi  d'abrègement  et  une  preuve  que  cette  loi  n'est 
pas  p^^rement  métrique.  Paul  Lejay. 

'  Gôttingische  gelehrte  Anzeigen  T.  170.  Mars.  Die antiken  Mûnzen 
Nordgriechenlands.  Bd.  3.  Die  makedonischen  Landesmûnzen  bearb. 
V.  Hugo  Gaebler  (pi.)  [Max  L.  Strak].  Grands  éloges  au  point  de  vue 
scientifique;  mais  en  tant  que  partie  du  Corpus,  l'ouvrage  demandera  pour 
servir  de  modèle  deux  à  trois  cents  collaborateurs,  et  des  ressources  pécu- 

^*  niaires  inépuisables.  Mieux  vaut  suivre,  malgré  ses  imperfections,  le  pro- 
cédé de  Svoronos  (No;v.t(7[xaTa  tou  xpirouç  tcSv  nToX£u.ato)v)  ou  de  Babelon 
et  Reinach  (Recueil  général  des  monnaies  grecques  d'Asie-Mineure).  ^  No- 
misma  hrsg.  v.  Hans  von  Fritze  u.  Hugo  Gaebler,  1.  (pl.)[Id.].  Disserta- 
tions de  valeur  sans  doute,  mais  qui  ne  justifient  pas  l'existence  d'un 

^^  nouvel  organe  de  numismatique.  T[  Jules  Nicole,  U Apologie  d'Antiphon 
ou  Adyoç  Ttspi  [XETacTâffsco;  (1  fasc.)  [Pohlenz).  Qqs  divergences  de 
lecture  dans  les  colonnes  assez  bien  conservées  du  papyrus.  ^  University 
California  Publications  Graeco-Roman  archaeology.  Vol.  2.  The  Tebtunis 
Papyri.  Part.  2,  éd.  by  Grenfell  and  Hunt  with  the  assistance  of  E.  J. 

^"  GooDSPED  (pi.)  [W.  Schubart].  Analyse  <  cf.  infra  >  et  éloges.  If  Studies 
in  the  History  and  Art  of  the  Eastern  Provinces  of  the  Roman  Empire.  Edit. 
by  W.  M.  Ram  SA  Y  [Laqueur].  Festschrift  de  travaux  homogènes  dus  à 
sept  savants,  parmi  lesquels  Ramsay  et  Callander  ont  atteint  les  résultats 
les  plus  importants  pour  la  topographie.  Excellent  art.  aussi  de  J.  Ander- 

^^  SEN  :  Paganism  and  Christianity  in  Nord  Phrygia.  ^  Pedanii  Dioscuridis 
Anazarbei  de  materia  medica  libri  quinque.  Ed.  Max  Wellmann.  Vol.  1, 
quo  continentur  libri  1  et  2  [H.  Stadler].  Le  soin  scrupuleux,  la  critique 
circonspecte  de  W.  font  augurer  avantageusement  du  Corpus  medicorum 
dont  ce  volume  est  le  précurseur.  ^  Davidis  Prolegomena  et  in   Porphyrii 

'°  Isagogen  commentarium,  éd.  Adolf  Busse  (Comm.  in  Aristot.  Graeca. 
Vol.  18,  p.  2)  [K.  Praechter].  L'éditeur  a  fait  preuve  de  conscience  et  de 
circonspection  et  s'est  abstenu  de  conjectures  arbitraires.  Toutefois,  B.  au- 
rait pu  tirer  meilleur  parti  du  ms.  V  (Vatic.  1470),  qui,  relativement,  offre 
la  meilleure  garantie  d'authenticité  pour  le  texte. Article  détaillé  et  critique 

'^  (30  p.).  ^^  Avril.  Vancza,  Geschichte  Nieder-  und.  Oberôsterreichs.  1  Ris 
I^SÔ  [Uhlirz].  Les  chapitres  relatifs  à  la  civilisation  antérieure  aux  Ro- 
mains reposent  sur  une  recherche  faite  avec  soin  et  prudence.  ^  Rudolf 
Wackernagel,  Geschichte  des  Stadt  Rasel,  T.  1  [Wartmann]  <  Ouvrage 
mentionné  ici  à  cause  de  l'introduction,  qui  traite  depuis  la  mention  de 

*"  Bâle  pour  Igi  première  fois  par  Ammien  Marcellin  jusqu'au  xiii<^  s.  >. 
^^  Mai.  Hermann  Hirt,  Die  Indogermanen,  ihre  Verbreitungen,  ihre  Ur- 
heimat  u.  ihre  Kultur,  T.  I  (pl.)  [R.  Meringer].  Ouvrage  suggestif,  qui  mé- 
rite des  éloges,  en  dépit  des  objections  de  principe  et  des  ciitiques  de  détail 
qu'il    suscite.    1f^    Sept.     Trombetti,    Vunità    d'origine    del    linguaggio 

*''  [F.  N.  Finck].  Théorie  acceptable,  mais  la  démonstration  sur  laquelle  elle 
s'appuie  est  manquée.  ^  Wilhelm  von  Humboldt,  Gcsammelte  Schriften, 
T.  3,  4,  5.  Hrsg.  v.  Albert  Leitzmann  [Idem].  Mémoires  concernant  les 
problèmes  généraux  de  la  linguistique,  l'archéologie,  l'histoire  ancienne 
et  la  grammaire,  en  partie  inédits.  L'éditeur  mérite  tout  éloge.  Toutefois, 

^  l'exclusion  de  sujets,  dont  la  publication  est  abandonnée  au  bon  vouloir 
des  spécialistes,  est  regrettable.  ^^  Oct.  P.  Wendland,  I>ic- AeZZentsiisc/i- 
rômische  Kultur  in  ihren  Beziehungen  zu  Judentum  u.  Christentum  [Reit- 
zenstein].  Bon  livre,  en  dépit  de  qqs  desiderata.  Tf  R.  Reitzenstein,  M.  T. 


HERMES.  63 

Varro  u.  Joh.  Mauropus  von  Euchaita  [Rôhrscheidt]. Maintes  conj.  sur  Mau- 
ropus  sont  fausses  au  point  de  vue  de  la  métrique  ou  inutiles.  La  critique 
des  sources  de  Varron  prête  souvent  à  la  controverse.  Livre  suggestif 
néanmoins,  qui  contient  des  parties  de  valeur  durable.  ^  Grammaticae 
rcmanae  fragmenta  collegit,  rec.  Funaioli.  Vol.  1  [G.  Gôtz].  Énorme  tra-  6 
vail  dont  la  valeur  n'est  pas  diminuée  par  qqs  desiderata.  ^  P.  Vac- 
CaRO,  Studi  Varroniani,  De  gtnte  populi  Romani  libri  4  [Alfred  Klotz]. 
N'est  pas  l'ouvrage  définitif  sur  le  traité  de  Varron.  V.  a  du  moins  le  mérite 
d'avoir  recueilli  avec  soin  les  matériaux  et  de  les  avoir  disposés  avec  clarté. 
^  Eugen  Petersen,  Die  Burgtempel  der  Athenaia  (pi.)  [J.  Korte].  Instructif  lo 
et  très  suggestif;  fait  avancer  sensiblement  nos  connaissances  des  cultes 
et  des  sanctuaires  de  l'Acropole,  bien  qu'on  puisse  différer  d'avis  au  sujet 
de  l'ancien  temple,  de.l'Hékatompedon  et  des  questions  qui  s'y  rattachent. 
^  Mary  Corwin  Lane,  Index  to  the  Fragments  oj  the  Greek  Elegiac  and  lambic 
Poets  in  the  Hiller-Crusius  édition  (Cornell  studies  n^  18)  [W.  Crônert].  is 
Défectueux  en  dépit  de  toute  la  conscience  de  l'auteur,  à  cause  de  l'absence 
du  groupement  par  signification  et  des  lacunes  concernant  la  glossographie 
et  les  questions  métriques.  ^  A.  v.  Domaszewski,  Die  Anlage  der  Limes- 
kastelle  (pi.)  [Rud.  Schneider].  Juste  interprétation  de  l'inscr.  de  Pedatura 
(C.  I  L.  13  7613  et  7613'');  toutefois,  la  prétendue  concordance  des  données  20 
de  cette  inscr.  avec  les  préceptes  d'Hygin  n'est  rien  moins  que  démontrée. 
^^  Dec.  Otto  Th.  ScHULZ,  Das  Kaiserhaus  der  Antonine  u.  der  letztt  His- 
toriker  Roms.  Nebst  einer  Beigabe  :  Das  Geschichtswerk  des  Anonymus 
[W.  Weber].  Tentative  peu  réussie  de  découvrir  la  personnalité  du  soi- 
disant  Anonyme  et  sa  provenance  égyptienne.  ^  Leges  Graecorun  sacrae  e  u 
titulis  collectae.  P.  1.  Fasc.  1.  Fasti  sacri,  éd.  J.  de  Prott  [W.  Crônert].  Nou- 
velles lectures  d'inscr.  qui,  sans  être  définitives  constituent  cependant  un 
progrès.  Conjectures  du  critique.  ^  Adolf  Gross,  Die  Stichomythie  in  der 
Griechischen  Tragôdie  u.  Komôdie...  [F.  Léo].  Travail  de  débutant,  mais 
qui  mérite  l'attention  de  ceux  qui  s'intéressent  à  la  technique  du  drame,  so 

H.    Lebègue. 
Hermès.  Tome  XLIIL  N»  1.  Palladius  et  Gargilius  Martialis  [M.  Well- 
mann].  Le  dernier  des  agronomes  romains  est  Palladius.  C'est  sans  doute 
un  homme  de  grande  situation  (vir  illustris)  qui  a  des  biens  étendus  et  cher- 
che dans  l'expérience  antérieure  le  moyen  de  les  bien  administrer.    Sa  pro-  «6 
pre  expérience  est   peu  considérable.  Le  plus  souvent  il  fait  des  extraits 
de  Gargilius  Martialis.  Liste  des  passages  parallèles  avec  comparaison  avec 
Magon  (dans  Pline  l'ancien),  Columelle,  Dioscoride,  les  Géoponiques,  etc. 
C'est  de  Gargilius  que  Palladius  a  tiré  sa  connaissance  des  autres  auteurs. 
C'est  particulièrement  le  cas  de  Faventinus,  qui  pour  Pallad.  XII,  15,  pa-  40 
raît  être  la  source,  alors  qu'Isidore  XVII,  7,  coïncide  encore  plus  exacte- 
ment avec  Palladius,  précisément  dans  les  divergences  de  Palladius  et  de 
Faventinus.  Or  Isidore  a  utilisé  ici  Gargilius.  Il  suit  de  là,  non  seulement 
que  Palladius  ne  connaît  Faventinus  qu'à  travers  Gargilius,  mais  encore  que 
Faventinus  est  antérieur  à  Gargilius,  à  250  apr.  J.-C.  Columelle  n'a  pas  a 
non  plus  été  consulté  directement  par  Palladius.  Les  concordances  avec  les 
Géoponiques  s'exphquent  parce  que  les  G.  remontent  à  Florentinus,  Palla- 
dius à  Gargilius  et  que  Florentinus  et  Gargilius  ont  copié  séparément  les 
Quintilii.  ^  De  l'alphabet  et  de  la  langue  de  l'inscr.  de  Novilara  [E.  Lattes]. 
Cf.  XXXI,  1896,  465  <R.  d.  v.  XXI,  44,  14>.  Nouveaux  rapprochements  m 
de  ce  texte  étrusque  avec  d'autres.  ][  Les  papyrus  comiques  de  Ghorân 
[A.  Kôrte].  Publiés  BCH.  XXX  (1906),  103.  Ils  contiennent  la  mention 
j^opou  qui  se  rapporte  à  un  texte  qui  n'a  pas  été  transmis.  Étude  du    mor- 


64  1907.  ALLEMAGNE. 

ceau.  L'auteur  ne  peut  être  un  Athénien  et  un  contemporain  de  Ménandre, 
il  est  au  plus  tôt  de  la  génération  suivante  et  a  pu  écrire  en  Egypte.  C'est 
un  bon  exemple  de  la  médiocreté  courante.  ^  Additions  et  remarques  sur 
l'extrait  de  Cratès  du  Scholion  Geneuense  195  [H.  Schrader].  Sur  Oceanos 
5  et  son  rapport  avec  les  fleuves  et  les  cours  d'eau.  Reconstruction  du  morceau 
d'après  le  scoliaste,  Favorinus,  etc.  ^  La  composition  de  l'Antigone  de 
Sophocle  [A.  B.  Drachmann].  C'est  la  version  de  la  légende  que  rapporte 
Apollodore  (III,  78)  que  Sophocle  a  voulu  suivre.  Mais,  au  cours  de  la  com- 
position, il  l'a  modifiée,  en  introduisant,  par  exemple,  la  seconde  scène  du 

10  veilleur,  et  ces  changements  ont  faussé  le  caractère  des  principaux  person- 
nages. If  Sur  le  texte  et  le  style  des  écrits  de  Dion  de  Pruse  [E.  Wenkebach]. 
Étude  de  passages  isolés  où  le  texte  de  von  Arnim  est  à  modifier,  souvent 
par  un  retour  à  la  leçon  des  mss.  Nombreuses  observations  sur  les  carac- 
tères du  style,  emploi  de  l'interlocuteur  fictif ,  parataxe,  style  haché,  jeux  de 

16  mots,  métaplasmes,  anacoluthes,  chiasmes,  ordre  des  mots  singulier,  cou- 
ples de  synonymes,  etc.  ^  Sur  les  grandes  déclamations  de  Quintilien  [R. 
Reitzenstein].  Malgré  les  efforts  de  Lehnerdt,  ce  texte  laisse  encore  à  désirer. 
Il  était  déjà  fortement  altéré  dans  l'antiquité.  En  tout  cas,  on  peut  essayer 
de  le  corriger  en  employant  des  moyens  énergiques.  Étude  de  la    première 

2(1  moitié  du  V^  discours.  Il  faudrait  examiner  la  valeur  particulière  du  ms. 
B.  On  peut  se  demander  s'il  n'a  pas  le  même  rôle  que  l'Ambrosianus  pour 
les  Dialogues  de  Sénèque.  ^f  Le  nouveau  Ménandre  [F.  Léo].  Série  d'obser- 
vations et  de  corrections.  La  liste  des  personnages  est  donnée  dans  l'ordre 
où  ils  paraissent  sur  la  scène.  P.  128,  n.  1,  rapprochement  entre  la  scène 

25  de  l'arbritage  et  Rudens  IV,  3.  P.  129,  n.  1,  comparaison  sur  le  choix  de 
l'arbitre  (le  prernier  qui  survient).  Arb.,  5;  Théocr.,  5,  61  et  8,  25;  Virg., 
Bue.  3,50.  P.  136,  maisons  voisines  mises  en  communication  par  une  porte 
donnant  sur  les  jardins,  Arbitr.  387-393,  Stichus,  449.  P.  152,  n.  2,  invo- 
cation à  Apollon  qui  est  là  (v.  443),  fr.  740;  Aristoph.,  Thesm.,  748;  Plaute, 

«0  Bacch.,  172;  Merc,  676.  ]fT|  Mélanges.  Sur  les  nouveaux  fragments  de 
Ménandre  [H.  von  Arnim].  Jonction  des  fragments  L  et  P.  ^  Mesomédès 
ou  Isodamos  [Théod.  Reinach]?  Il  faut  lire  :  ô  Tratàv  'I(iooriiJ.ou  toù  Tpoiî^T)- 
vt'ou,  dans  Ps.  Lucien,  73,  27.  ^  Sur  la  Métaphysique  d'Aristote  [W.  A. 
Heidel].  Corrections  d'après  le  commentaire  d'Asklépios.  Tf  KAEI<Î>QSSA 

35  [Hiller  von  Gaertringen].  Dans  une  inscr.  de  Melos,  2433,  dont  une  édition 
ancienne,  présentant  deux  textes,  a  été  retrouvée  dans  un  ouvrage  d'Egizio, 
Naples,  1751.  ^  Friedrich  Blass  sur  Aristophane  et  Moschus  [C.  R.].  Cor- 
rections inédites  :  Aristoph.,  Av.  41,  xâoojv  (Bcxàiv  ms.);  Moschus, 
Europe,   60   :   wç  îdTiov  (coffet  té  tiç  ms.). 

40  N°  2.  Nouvelles  contributions  à  l'histoire  du  texte  et  à  la  critique  des 
écrits  de  Philon  [L.  Cohn].  Sur  le  V^  volume  de  la  nouvelle  édition.  Progrès 
successifs  réahsés  par  les  éditions  antérieures.  Étude  et  discussion  de  nom- 
breux passages  isolés.  ^  La  situation  littéraire  de  l'Anonymus  Argentinen- 
sis  [R.  Laqueur].  Wilcken  a  prouvé  que  ce  texte  était  en  relation  avec  Dé- 

45  mosthène.  Mais  ce  n'est  pas  un  recueil  de  scohes.  C'est  la  capitulatio  d'un 
Utoi  ATip-ocrôevouç,  analogue  à  l'ouvrage  de  Didyme,  peut-être  même 
l'oeuvre  aussi  de  Didyme.  j[  Miscellanea  critica,  scripsit  Fr.  lacobs  [I.  Ni- 
cole]. Ms.  où  Jacobs,  en  1812  et  1813,  a  consigné  ses  corrections,  mais  il  y 
en  a  aussi  de  plus  récentes.  Plusieurs  ont  été  publiées.  D'autres  ont  été  pro- 

50  posées  soit  avant,  soit  après  Jacobs.  Mais  si  on  défalque  tout  ce  qui  n'est 
plus  neuf,  il  reste  encore  une  masse  considérable.  Spécimen  des  notes  sur 
Lysias.  L'ensemble  porte  sur  vingt-six  auteurs.  If  La  survivance  des  langues 
nationales  en  Asie  Mineure  après  l'ère  chrétienne  [K.  Holl].  Les  langues,  qui 


HERMES.  65 

étaient  parlées  avant  le  grec  dans  ces  régions,  se  sont  maintenues  comme 
langues  du  peuple  jusqu'au  v^-vie  s.  Cela  est  prouvé  pour  les  suivantes  : 
Mysien  (vie  d'Auxence,  com.  du  vi^  s.;  P.  G.,  114, 1428  B);  Isaurien  (vie  de 
Siméon  de  Thaumastore,  mort  en  596;  ms.  gr.  de  Munich  366,  f^lSS'*'); 
Lykaonien  (légende  de  sainte  Marthe,  mère  de  Siméon  de  Thaumastore,  AA.  ^ 
SS.,mai,  V,  1866,  413  c;  les  Lycaoniens  ont  des  monastères  particuliers  à 
Constantinople,  Mansi,  VIII,  882  B  et  C,  etc.,  comme  les  Romains,  906  D, 
les  Égyptiens,  907  B,  les  Syriens,  910  D,  les  Cretois,  910  D,  les  Besses,  987  E); 
Cilicien  (Théodoret,  P.  G.,  82,  1488  D);  Besse  (vie  des.  Théodose,  44,  19 
Usener;  45,  4;  Antonin  de  Plaisance,  Itin.  37;  27,  1;  Pré  spirituel,  c.  157,  lo 
col.  3025);  Cappadocien  (Grég.  de  Nysse,  C.  Euhom,  15,  P.  G.,  45,  1045  D; 
Basile  de  Ces.,  Sp.  s.,  29;  3,  2,  88  CGarnier;  cf.  pour  le  Pont,  Migne,  39, 
1838  et  86,  2,  2333  C);  Phrygien  (supplément  à  la  liste  des  provinces,  de 
297;  Socrate,  H.  E.,  5,  23;  P.  G.,  67,  648  A;  cf.  Sozomène,  7,  17,  P.  G., 
67, 1468  A); Celtique  en  Galatie  (d'après  saint  Jérôme,  cf.  F.  Stàhelin,  Gesch.  i& 
der  Kleinasiat.  Galater,  2^  éd.,  104;  Gothique  en  Phrygie  depuis  386  (colo- 
nie souvent  mentionnée  par  les  Pères  Cappadociens  sous  le  nom  de  Scyth<\';, 
P.  G.,  46,  737  A.  etc.);  Maguséen  en  Cappadoce  (perse  probablement, 
Basile,  ep.  208  ;  3,  2,  571  D  Garnier).  Cependant  la  langue  officielle 
de  l'Église  reste  toujours  le  grec.  Mais  l'ÉgHse  se  heurte  pendant  20 
très  longtemps  à  deux  obstacles  :  la  vitalité  du  paganisme,  surtout 
dans  les  campagnes,  comme  le  prouvent  les  vies  d'évêques  et  de 
missionnaires  (Jean  d'Éphèse,  Amphiloque  d'Iconium)  et  la  survivance 
des  superstitions  (Harnack,  Mission,  II,  175)  ;  et  le  pullulement  des 
sectes  locales  à  l'intérieur  du  pays.  Ces  difficultés  s'expHquent  en  partie  23 
par  la  lutte  des  langues  nationales  contre  le  grec  de  l'Église.  ^  Le 
nouvel  historien  et  Xénophon  [G.  Busolt].  Le  V^  vol.  des  Oxyrhynchus- 
Papyri  apporte  des  fragments  étendus  d'une  nouvelle  histoire  grocqu  . 
L'ouvrage  faisait  suite  à  Thucydide  et  a  été  écrit  entre  386  et  346.  Ce  sont 
les  Helléniques,  ouvrage  de  jeunesse  de  Théopompe.  L'auteur  se  montre  so 
partial,  vaniteux  et  superficiel.  Il  est  systématiquement  hostile  à  la  démo- 
cratie athénienne.  La  valeur  historique  de  l'œuvre  est  donc  médiocre.  II 
arrive  à  Théopompe  de  refaire,  dans  le  sens  de  ses  parti-pris,  les  récits  quD 
nous  avons  dans  Xénophon.  Tj  Un  doublet  dans  le  livre  IV  de  Lucrèce.  [J. 
Mewaldt].  Les  vers  29-30  et  49-50  forment  une  répétition.  A  l'origine  lo  35 
livre  IV  devait  faire  suite  au  livre  II.  Le  morceau  45-53  appartient  à  ia 
première  rédaction  du  prologue.  Puis  Lucrèce  inséra  le  livre  III.  Cela  eut 
pour  conséquence  un  remaniement  du  prologue.  Alors  furent  écrits  hs 
vers  26-44.  Les  deux  morceaux  trouvés  dans  les  papiers  du  poète  ont  été 
conservés. ^^Mél anges. La  rencontre  d'Hannibal  et  d'Antiochus-le-Grand  40 
à  Éphès^.  [M.  Holleaux].  Elle  eut  lieu  en  195,  comme  l'indique  Tive-Live, 
probablement  dans  le  courant  de  l'automne.  ^  Xopoù  [A.  Kôrte].  La  comé- 
die de  Ménandre  ne  comportait  pas  de  chœur  à  l'ancienne  méthode,  mêlé 
à  l'action  et  complétant  le  dialogue.  Mais  le  chœur  est  encore  un  intermède 
chanté  dont  l'idée  est  suggérée  par  l'action.  Les  paroles,  sans  rapport  av(;c  45 
la  pièce,  étaient  quelconques,  et  le  poète  négligeait  de  les  recueillir  dans 
l'édition  destinée  à  la  lecture.  C'est  sous  cet  aspect  que  se  présente  le  chœur 
dans  la  Belle  aux  bouclas  coupées,  dans  l'Arbitrage,  dans  la  Samienne;  c'est 
ainsi  qu'il  faut  entendre  le  chant  dont  parle  Cic,  Sest.,  118.  Addition  [O. 
Immisch].Dans  Cic,  Sest., 118,  caterua  désigne  le  chœur;  clarissima  concen-  eo 
tione,  le  chant.  Clodius  avait  l'habitv.de  de  se  faire  applaudir  et  d'interrom- 
pre ses  adversaires  par  des  chants  injurieux.  On  en  fit  autant  contre  lui  (Ad 
Quint.  II,  3,2).  Dans  le  Simulans,  on  aura  introduit  une  chanson  de  circons- 

R.  DE  PHiLOL,  —  Revue  des  Revues  de  1908.  XXXIIL  —  5 


66  1908.  —  ALLEMAGNE. 

tance,  analogue  à  celle  qu'il  faisait  chanter,  d'où  contionata  est  (cf.  Nagels- 
bach,  O02).  ^  Xopou  [F.  Léo].  Un  autre  exemple  de  chœjr  intermède   se 
trouva  dans  Alexis,  de  la  comédie  moyenne  (génération  antérieure  à   Mé- 
nandre);  paXXt<j[jL(5;    (fr.  107  K.;    Athénée,    VIII,    362    C)    désigne    une 
^  danse  pâXXetv,  lancer;  paXXt^w,  «jeter  »,  puis  «  jeter  les    jambes,    danser  ». 
Le  xoip-oç  d'Alexis  a  lieu  le  matin,  à  l'aurore,  après  une  nuit  de  débauche. 
Même  situation  dans  la  Belle  aux  boucles  coupées;  dans  le  Gurculis,  au 
commencement;  dans  l'histoire  tarentine  de  Plut.,  Pyrrhus,  13;  sur  Polé- 
mon,  D.  L.,  IV,  16  et  Lucien,  Bis  ace,  16;  Most.,  313  suiv.  La  scène  de  la 
^0  Most.  est  bien  «  nouvel-attiqi  e  »  et  remonte  sans  aucun  doute  à  Philémon. 
Elle  équivaut  à  un  intermède,  mais  appartient  encore  à  l'action.  Plaute 
nous  montre  la  double  évolution  du  chœur.  D'une  part,  il  a  disparu  et  a 
été  remplacé  par  l'accompagnateur  resté  seul  (Ps.,  573).  D'autre  part,  au 
lieu  du  chœur,  un  personnage  joue  l'intermède  :  Cure,  461  suiv.,  où  le 
15  choragus  tient  un  discours  relatif  à  des  questions  locales  et  personnelles, 
type  d'un  laêdXtfAov,  couplets  sur  les  choses  du  jour;  Capt.  460-498  :  v.  496, 
la  situation  est  la  même  qu'au  v.  191  ;  Hégion  joue  l'intermède  en  qualité 
de  loustic  de  la  pièce.  ^  Sur  l'Arbitrage  de  Ménandre  [Hans  Fischl].  Dépen- 
dance d'avec  l'Alope  d'Euripide,  Hygin,fab.  187  <cf.  Mazon  et  Bodin.  Ex- 
'20  traits  de  Ménandre;  p.  21  du  tirage  à  part>;  autres  rapprochements  avec 
les  tragiques.  ^  Deux  questions  sur  Horace  [Sudhaus].  Sat.,  1,  4,  35,  lire: 
excutiat,sibi  non, non  cuiquam;  cf.  Aristote,  Eth.  Nie, 1128  A  33.  A.  p.,  65, 
régis  opus  désigne  Xerxès  et  le  percement  de  l'Athos  :  c'est  un  thème  vul- 
garisé par  la  science  posidonienne;  II.  xog-aou,  400  A,  24  suiv.  ;  cf.   Ausone, 
25  Mos.  291.11  L'île  de  Thia  [A.  Klot?].  Dans  Pline,  N.  H.,  II,  202,  il  faut  lire  : 
L.  <Corn>elio  Balbo;  Pline  a  échangé  les  consulsde  19  et  de  46  ap.  J.-C. 
ll'lfNo  3.  Frontonis  Platani  [A.  von  Premerstein].  Dans  Juvénal,  1,  12,  On 
a  découvert  tout  un  ensemble  de  constructions  sur  la  voie  Labicane,  à 
gauche,  à  15  milles  de  Rome,  le.  prœdia  Quintana,  au  lieu  dit  Le  Marmorelle. 
30  II  y  avait  là  un  bois  consacré  aux  Muses  (IG.  XIV,  1011)  et  un  bouquet 
de  platanes.  Des  inscr.  trouvées  ailleurs  mentionnent  un  fronton  qui  a  pu 
avoir  un  rapport  avec  la  propriété.  C'est  là  probablement  que  se  trouvait  la 
salle  de  lectures,  appartenant  à  l'empereur,  où  Valerius  Flaccus  lisait  son 
poème,  où  d'autres  s'exerçaient  à  développer  les  thèmes  suggérés  par  Val.  FI. 
35  Avantl'ouverture  de  l'Athenaeum  par  Hadrien,  il  n'y  avait  pas  de  salle  pour 
les  lectures  publiques  accessible  à  tous.  Il  fallait  en  louer  une  ou  recourir  à  un 
ami.  ^  Études  sur  Phèdre  [G.  Thieie].  2.  Facéties  mythologiques  et  nou- 
velles. Il  faut  recourir  à  Romulus,  non  seulement  pour  rétablir  le  texte  de 
Phèdre,  mais  surtout  pour  retrouver  la  véritable  forme  des  récits  exploités 
40  par  Phèdre.  Le  fabuliste  s'est  vanté  de  sa  brièveté  (épilogue  du  III^l.,etc.). 
Il  a  été  trop  bref.  Il  a  écourté  au  point  de  dénaturer.  Quand  Havet  rétabht 
des  vers  da  Phèdre,  ce  ne  sont  pas  des  omissions  de  l'archétype  qu'il  répare, 
mais  des  omissions  de  Phèdre.  Une  édition  nouvelle  de  Romulus  e:t  en  pré- 
paration, celles  d'Œsterley  et  d'Hervieux  étant  sans  valeur.  Il  y  en  a  deux 
45  recensions  :  I,  représentée  par  le  Borneianus  d'Œsterley  (x^  s.),  le  texte 
d'Ulm  (dans  Steinhôwel,  S),  le  ms.  du  Mans  (M);  II,  peut-être  plus  ancienne 
dans  les  Romulus  de  Vienne  (V)  et  de  Berlin  (B).  La  première  est  très  voi- 
sine d'Ad(émai)  et  du  F(lorentinus)  d'Hervieux.  La  seconde  se  rapproche 
des  fables  du  Pseudo-Dosithée.  Le  ms.  de  Wissembourg  du  x«  s.  donne  un 
50  texte  mélangé  où  domine  la  première  rédaction.  Le  Romulus  primitif  peut 
remonter  au  iv^  siècle.  Application  de  ces  principes  pour  la  correction  de 
Phèdre  et  surtout  pour  la  reconstitution  de  la  légende  primitive  aux  fables 
suivantes  :  facéties  mythologiques  :  App.  Perok.  9,  Muller.  fab.  nov.  17  = 


HERMES.  67 

Hervieux  II  191  et  446,  Phèdre  I  6,  IV  19;  nouvelles  :  la  matrone  d'Ephèse 
(Phèdre,  App.  13),  le  fiancé  riche  et  le  prétendant  pauvre  (ib.  14),  III  10. 
^  Philumenos  [M.  Wellmann].  Nouvel  écrit  découvert  dans  le  Vat.  gr.  284 
(xi^  s.)   :    Ilspt     loêôXwv     ^oWv     xat     xùJv     Iv     auTot;     8o7j6Tr)[JLàTa)v,    très 
important  pour  l'histoire  des  doctrines  médicales.  Philumenos  vivait  vers   ^ 
180  après  J.-C.  C'est  une  des  sources  d'Aétius.  Paul  d'Égine  est  indépen- 
d-mt  du  Ps.  Dioscoride  et  doit  ses  matériaux  à  Oribase.  Celui-ci  s'est  servi 
de  Philumenos.  ^  Sur  la  Ciris  [A.  B.  Drachmann].  Reprise  de  l'argumen- 
tation développée  dans  un  travail  en  danois.  La  Ciris  est  une  œuvre  de  jeu- 
nesse de  Virgile  (vers  50).    La  technique  dénonce  une  époque  antérieure  à  lo 
la  mort  de  Virgile.  Statistiques  sur  la  métrique  et  la  coupe  des  phrases. 
Ordre  des  mots.  Langue  et  grammaire.  T[  Sur  les  petits  écrits  de  Xénophon. 
(Hiéron,  Agésilas,  Apologie)  [Th.  Thalheim].  Les  mss.  et  leurs  rapports. 
Critique  et  explication  de  passages  isolés.  ^  Les  poids  en  pierre  de  Marza- 
botto  [P.  Graftunder].  Ces  objets  ont  été  trouvés  près  de  Bologne,  dans  une  is 
sorte  de  Pompéi  étrusque  où  il  n'y  a  pas  la  moindre  trace  d'une  influence 
romaine.  Ils  forment  une  série  du  vi®  au  iii^  s.  av.  J.-C.  et  rentrent  dans 
des  systèmes  connus.  La  forme  des  chiffras  est  intéressante.  Le  trait  ver- 
tical joue  le  rôle  de  multiplicateur  et  sert  à  transformer  X  dans  le  signe  de 
100,  V  dans  celui  de  50,  0  autre  signe  de  100  dans  le  signe  de   1000.  ^  Ka-  20 
ràpj^eaOat  et  £vàp;(;£(TOoci  [P.  Stengel].  Le  premier  verbe  s'entend  de  l'acte 
de  répandre  les  oùXai  ;  le  second,  de  la  consécration  de    la   corbeille    par 
les  oùXat  que  l'on  porte  dedans    autour  de  l'autel.    L'expression    Iv  xavoijv 
se  trouvî  dans  un  fr.  de  Ménandre.  ^1[  Mélanges.  La  signification  de  l'ex- 
pression   y^uco^  7r£pi/££;v    dans    Homère   [G.    Pinza].     S'entend    de    la  25 
dorure  de  l'argent.  ^  Antium  [H.  Jacobsoïm].  Faisait  partie  de  la  tribu 
Camilia,  comme  le  prouve  C.  I.  I^.,  III,  2887,  où  Antium  est  écrit  Ansium, 
le  plus  ancien  témoin  (miheu  du  11^  s.  au  plus  tard)  de  la  prononciation  si 
de  ti.  ^  Un  fragment  de  Théopompe  dans  les  nouvelles  Helléniques  [U. 
Wilcken].  VI,  44  et  VII,  2  peuvent  être  complétés  d'après  Théopompe  dans  30 
Strabon,  XIII,  p.  629.  Cette  rencontre  met  hors  de  doute  l'attribution 
à  Théopompe.  ^  Ptolémée,  Harmonica  II,  10  [Th.  Reinach].  Lire  :   'fawç 
Trfvou;    au    lieu    de    tcoTovou;    ^    Cassien   et  le  Pseudo-Rufin  In  Psalmos 
[M.  Ihm].   Emprunt  du  Ps.  Rufin  à  Cassien,  qui  vivait  au  v^  siècle.  Cet 
anonyme  doit  être  le  prêtre  Vincent  (Gennadius,  80).  Ce  commentaire  est  85 
une  compilation  tirée  surtout  d'Augustin. 

^Tl  N»  4.  De  inscriptionis  Phrynichea©  partis  ultimae  lacunis  explendis 
[I.  M.  J.  Valeton].  IG.  I,  59.  C'est  l'inscription  relative  aux  honneurs  décré- 
tés par  les  Athéniens  à  Thrasybule,  meurtrier  de  Phrynichus.  Supplément 
de  la  fin  :    EuSixo;  £t7:£'  rk  [xàv  aXXa  xa6i7r£p   AtoxXïiç'  irEpt  Sa  twv  owpo-  40 
8oxT|(jàvTa)v  £7it  Toj  'IricptffiAaTt  3  cJ^ïjîpiffOiri  'ATroXXootopc»),  ttjV  ^3uXy,v  ^titt]- 
(jai  (ou  pouX£uaat)  èv  xri  TipcoT'/j  eopa  tï-jV  Iv    'ApEtw  Trâyo)  xat  xoXatCs'v  tcôv  . 
owpoSoxTiaâvTcov  xaT3t'|/T,cp[toii.£VY,v  xat  £tç   oixaaTTjpiov  auToùç  zicxyei'^  xaOÔTt 
.  av  BoxY)  aÙTTi  .  Toûç  oâ    'ApEOTraytTaç  Trapôvxaç  aTro^atvfitv    octt'  av    tupoia: 
xat  làv  Ti;  xt  àXXo  eIByj  TiEpt  roûrwv  •  £^£ivat  os  xat  totwTT),  Èàv  rt;  ^oûXTiTai.  40 
^  Varia  [L.Vahlen].  58.  Platon,  Banquet,  p.  176  B,  lire: 'ntv£tv,  'AyâOcovoç. 
—  59.  De  subi.,  1,  2  p.  2,  15.  Une  faute   curieuse  propagée  d'édition  en 
édition,  jusque  dans  celle  de  Vahlen,  et  admise  par  les  dictionnaires,  est 
otvip[A£v(ov   :   8t7ipp.£voç     u'a    pas  plus    droit    au   iota    que    ItttjPijlévoç.  — 
60.  Sur  Ennius.  «  Cyprio  boui  merendam  »,  des  excréments  humains  :  cf.  50 
Athénée  III,  p.  95.  Sur  Ann.  325  tunicatam  inventutem,  cf.  Plt.  Poen.,  975, 
1121,  1298,  1303.  —  61.  A  propos  de  l'article  de  Skutsch,  observations  di- 
verses sur  Ennius.  If  Sur  des  inscriptions  funéraires  d'Asie  Mineure  [Br.Keix]. 


68  1907    —    ALLEMAGNE. 

BCH.,  1899,  t.  23,  178.  —  CIG.  3776.  —  Sterrett,  Wolfe  Exped.,  539.  — 
Inscr.  inédite  grecque  et  latine. —  Nombreuses  observations  sur  le  parallé- 
lisme du  grec  et  du  latin,  sur  la  manière  dont  les  formules  H.  M.  H.  N.  S., 
etc.  sont  traduites,  sur  le  droit  sépulcral  gréco-romain.  Mommsen  a  noté 
5  doux  particularités  du  droit  romain  qui  ne  sont  pas  attestées  en  dehors 
des  inscriptions  et  qui  ne  paraissent  pas  avoir  d'origine  romaine  :  l'amende 
est  payée  au  fisc,  la  fixation  de  l'amende  est  laissée  aux  particuliers  sans 
base  juridique.  Ce  sont  deux  emprunts  aux  usages  grecs.  La  menace  avec 
amende  se  rencontre  pour  la  première  fois  sur  une  inscr.  grecque  à  date  pro- 
ie bable  en  119  apr.  J.-C.  f  Le  livre  VIII  de  Thucydide  [U.  von  Wilamowitz- 
MoellendorfT].  1.  Thucydide  avait  séparé  I,  II-V,  24,  comme  des  parties 
distinctes,  et  ce  qui  devait  suivre  devait  aussi  former  un  tout.  2.  Le  livre 
VIII  a  été  écrit  peu  après  les  événements  qu'il  raconte,  comme  le  témoigne 
lo  récit  de  détails  que  l'on  a  coutume  d'oublier  vite.  3.  La  manière  dont  Al- 

15  cibiade  est  traité  au  livre  VIII  s'exphque  par  l'inachèvement.  4.  Le  bannisse- 
ment d'Hermocrate  et  sa  délivrance  se  placent  en  411.  Il  y  a  une  erreur 
dans  Xénophon,  Helléniques,  I,  1,  26  suiv.  ^  Sur  Martial  [G.  Friedrich].  Ex- 
plication et  correction  de  passages.  La  recension  [i  trahit  la  main  d'un  inter- 
polateur  qui  corrige  et  substitue.  ^1|  M  é langes.  Jugement  des  morts  [L. 

20  Deubner].  Exp'lication  de  Pindare,  01.  II,  57-60.  ^  Sur  l'histoire  du  culte 
d'Isis  à  Rome  [O.  Seeck].  Tertullien,  Ad  nat.,  1, 10,  confirme  la  correction 
proposée  par  J.  Ziehen  pour  Cic,  Att.,  II,  17,  2  :  Ut  prse  hoc  Isis  Curiana 
stare  uideatur.  Le  surnom  s'explique  par  un  Curius  qui  a  dû  introduire 
le  culte.  Les  plus  anciens  sanctuaires  des  dieux  égyptiens  à  Rome  sont  l'œu- 

25  vre  de  particuliers.  Peut-être  est-ce  le  Q.  Curius,  quaestorius,  chargé  du 
sénat  en  70,  car  le  collège  des  Isiaques  a  été  fondé  sous  Sulla  (Apulée,  M., 
XI,  30).  La  fondation  d'un  temple  si  cher  au  demi-monde  convient  très 
bien  au  futur  compagnon  de  Catilina.  ^  Marc  Aurèle,  X,  15  [K.  Meiser]. 
Lire  :  ZTJdov     wç    êv    Tropeia.     Cf.  Platon,  Phédon  115    A;    Sén.,    Dial., 

30  XI,  11,  2.  ^  L'élément  nominal  -tpooç  [F.  Bechtel].  Il  est  identique  à  -cpsoç 
dans  les  adj.  comme  àpyù^eoç.  ^  Nexû^ta  [P.  Stengel].  Il  n'y  a  pas 
eu  de  fête  de  ce  nom,  pas  plus  que  des  'Qpatot.  Ce  sont  des  noms  communs. 
Les  (opaTa  sont  des  offrandes  faites  aux  morts  suivant  la  saison.  Les  venuata, 
des  solennités  en  leur  honneu»*.  Paul  Lejay. 

35  Historisches  Jahrbuch  des  Gôrres  Gesellschaft,  29^  année  (1908). 
ire  livr.  Die  Sibylle  von  Tibur  und  Vergil  [Fr.  Kamperz].  Recherche  les 
origines  judéo-hellénistiques  des  prophéties  sibylliques  dans  cet  art.,  qui 
se  continue  dans  la  livr.  suivante  et  qui  conclut  à  l'existence  de  Carmina 
Cumaea  postérieurs  à  80  av.  J.-C.  et  connus  de  Virgile.  ^  G.  Bryce,  Il 

40  sacro  Romano  imperio,  trad.  de  l'anglais  par  U.  Balzani.  Esquisse  des 
modifications  de  l'Empire,  de  la  bataille  d'Actium  jusqu'à  la  guerre  de  1870  : 
permettra  de  s'orienter  facilement.  ^  Th.  A.  Abele,  Der  Sénat  unter  Au- 
gustus  (C.  W.).  Démontre  qu'Auguste  n'a  pensé  à  rien  moins  qu'à  réta- 
bhr  la  puissance  du  Sénat.  ^  A.  Elter,  Donarem  paieras..  Horat.  carm.  4,  S 

45  [Id.].  Cette  étude  sur  une  ode  d'Horace  est  instructive  aussi  pour  les  histo- 
riens. Tl  J.  Kastner,  De  imperio  Constantini  III  (641-668) [  ].  Histoire 
de  cet  empereur,  d'après  les  sources  grecques,  latines  et  orientales.  ^ 
P.  Wendland,  Die  hellenitisch  rômische  Kultur  in  ihren  Beziehungen 
zu  Judentum  und  Christentum  [Id.].  Étude  approfondie  aux  conclusions 

50  de  laquelle  on  se  rangera  malgré  des  réserves  à  faire.  ^  C.  Guignebert, 
Manuel  d'histoire  ancienne  du  Christianisme.  Les  origines.  [G.  A.].  N'est  pas 
un  livre  de  recherches  savantes  et  originales,  mais  un  ouvrage  de  vulgarisa- 
tion.  Soulèvera  presque  à  chaque  page  de  nombreuses  objections. ^f  C.  Cle- 


HISTORISCHES    JAHRBUCH.  69 

HEN,  Die  Apostelgeschichte  im  Lichte  der  neueren  Text-Quellen-und  histor.-kri- 
tischen  Forschungen  [Bigelman].  Excellent  guide.  %  G.  Resch,  Dos  Apos- 
teldekret  nach  seiner  ausserkanonischen  Textgestalt  untersucht  [Id.].  Mérite 
d'être  pris  en  considération.  ^  J.  Rivière,  La  propagation  du  christianisme 
dans  les  trois  premiers  siècles,  d'après  les  conclusions  de  Harnack  [G.  A.].  ^ 
Redresse  en  bien  des  points  les  erreurs  de  Harnack.  ^  G.  Rauschen,  Die 
wichtigeren  neuen  Funde  aus  dem  Gebiete  der  aeltesten  Kirchengeschichte 
[Bigelman].  Appréc.  favorable.  ^  J.  Rivière,  Saint  Justin  et  les  Apolo- 
gistes du  II*'  siècle  [G.  A.].  Appréc.  favorable.  %  E.  Preuschen,  Die  philo- 
logische  Arbeit  an  den  aelteren  Kirchenlehrern  und  ihre  Bedeutung  fur  die  ^^ 
Théologie  [C.  W.].  Défense  de  la  méthode  moderne  en  philologie  pour  les 
éditions  des  Pères  de  l'Église.  ^  F.  Prat,  Origène.  Le  théologien  et  Vexégète 
[G.  A.].  Bon.  ^  Eusebius  Werke;  2,  Die  Kirchengeschichte  hrsg.  v.  E.  Schwarz. 
Die  latein.  Uebersetzung  des  Rufinus  bearb.  von  Th.  Mommsen.  2,  Die 
Bûcher  VI- X.  Ueber  die  Màrtyrer  in  Palaestina  [C.  W.].  Publié  après  la  ^^ 
mort  de  Mommsen.  Tf  P.  de  Labriolle.  Saint  Jérôme.  Vie  de  Paul  de 
Thèbes  et  Vie  d'Hilarion.  Trad.,  introd.  et  notes  [G.  A.].  Appréc.  favorable. 
^  J.  Chrysostomus.  Biichlein  ûber  Hoffart  und  K indererziehung  samt  einer 
Blumenlese  û.  Jugenderziehung  aus  seinen  Schriften  ubersetzt  und  hrsg.  v. 
L.  Hardacher  [G.  W.J.Cet  excellent  traité  de  Chrysostome.qui  a  longtemps  20 
passé  pour  apocryphe,  est  traduit  et  commenté  excellemment  par  H.,  qui  en 
démontre  l'authenticité.  ^  Chr.  Baur,  Saint  Jean  Chrysostome  et  ses  œuvres 
dans  Vhistoire  littéraire  [Id.].  Rendra  de  grands  services.  ^  F.  Dexel,  Des 
Prudentius  Verhàltnis  zu  Vergil  [C.  W.].  Montre  comment  Prudence  s'est 
inspiré  de  Virgile.  Tf  St.  Waszynski,  Die  Bodenpacht,  agrargeschichtliche  26 
Papyrusstudien  :  I,  Die  Privatpacht  [A.  K.].  Très  important  pour  l'histoire 
de  l'agriculture  dans  l'Egypte  ancienne.  ^  L.  Adam,  Ueber  die  Unsicher- 
heit  literarischen  Eigentums  bei  Griechen  und  Rômern  [C.  W.].  Intéressera 
aussi  les  historiens.  Tf  A.  Gercke,  L.  Annaei  Senecae  opéra  quae  supersunt. 
1,  Naturalium  quaest.  libros  8  éd.  [C.  W.].  Mention  élogieuse.  %  Paul  y-  30 
WissowA,  Rcal-Encykl.  u.  s.  w.  XI.  Hlbd.  Ephoros-Eutychos  [C.  W.].  Grands 
éloges.  ^^  2e  livr.  E.  Meyer,  Geschichte  der  Altertums  I.  1,  Einleitung, 
Elemente  der  Anthropologie  [G.  W.].  2^  éd.  de  cet  ouvrage  qui  fait  époque. 
T[  W.  Weber,  Untersuchungen  zur  Geschichte  des  Kaisers  Hadrianus[id.]. 
Grands  éloges.  1[  L.  Deubner,  Kosmas  und  Damian,  Texte  u.  Einleitung  35 
[Id.].  Eloges.  TfTh.  Sinko,  De  Gregorii  Nazianzeni  laudibus  Macchabaeorum 
[Id.].  Instructif.  Tf  A.  St.  Pease,  Notes  on  S'  Jeromé's  tractâtes  on  the  Psalms 
[Id.].  Remarques  sur  la  langue  et  le  style  de  J.  ^  K.  Krumbacher,  Miszellen 
zu  Romanos  [Id.].  Analyse.  ^  G.  Misgh,  Geschichte  der  Autobiographie  :  1, 
Das  Altertum  [Id.].  Analyse  élogieuse.  ![  M.  Ihm,  Suetonii  Tranquilli  C.  40 
opéra  :  1.  De  vita  Caesarum  libri  8  [id.].  Éloges.  ^  N.  E.  Griffin,  Dares  und 
Dictys.  An  introd.  to  the  study  of  mediaeval  versions  of  the  story  of  Troy 
[Id.].  Résumé  de  cette  dissertation.  ^  C.  Gladis,  De  Theniistii,  Libanii, 
Juliani  in  Constantium  orationibus  [Id].  Résumé.  ^  R.  Forster,  Libanii 
operarec.  IV,  Orat.  51-64.  Excellente  éd.  ^fP.  Le  geindre,  Etudes  Tironiennes.  4.'" 
Comm.  sur  la  6«  Egl.  de  Virgile,  tiré  d'un  ms.  de  Chartres,  etc.  Analyse. 
^  Fetschrift  zur  49.  Versammlung  deutscher  Philologen  und  Schulmànner 
in  Basel  im  I.  liiol.  Résumé.  T|^  3^  livr.  J.  Geffcken,  Sokrates  und  das 
alte  Christentum  [C.  W.].  Conférence  intéressante.  Tf  E.  Schwarz,  Eusebius 
Kirchengeschichte  [  ].  Ed.  min  :  Éloges.  ^  G.  Mau,  Die  Religionsphilo-  '"" 
Sophie  Kaiser  Julians  in  seinen  Reden  auf  Kônig  Helios  und  die  Gôtter- 
mutter.  Mit  einer  Uebersetzung  der  beiden  Reden  [C.  W.].  Rend  un  réel 
service.  ^  F.  Cavallera,  Saint  Athanase  [G.  A.].  Sera  utile.    U    M.  Pet- 


70  1907.  —   ALLEMAGNE. 

SCHENIG,  S.  Aur.  Augustini  scripta  contra  Donatistas  I,  Psalmus  contra 
partem  Donati,  contra  epistulam  Parmeniani  libri  très,  de  baptismo  libri 
septem  rec.  [W.]-  Mention.  ^B.  Dombart,  Zur  Textgeschichte  der  Civitas 
Dei  Augustins  seit  dem  Entstehen  der  ersten  Drucke  [W.]-  Œuvre  posthume 

5  d'un  excellent  philologue.  T|  A.  Souter,  Ps.  Augustini  Quaest.  Veteris  et  novi 
Testamenti  lil  [W.].  Appréc.  favorable.  T|  G.  Grxjtzmacher,  Hieronymus 
3.  [Weymann].  Cette  3®  partie  termine  cette  biographie  complète  et  méri- 
toire. Tl  H  UsENER,  Der  hl.  Tychon  [W.].  Dernier  ouvrage  de  Usener.  Éloges. 
^  W.  Weyh.  Die  Akrostichis     in  der  byzant.  Kanonesdichtung.     Mention. 

10  ^  E.  Drerup  ['Ilpcûoou]  TT.  TToXtTeia;.  Ein  politisches  Pamphlet  aus  Athen 
404  f.  Chr.  Montre  que  cet  écrit  a  été  attribué  à  tort  à  Hérode  Atticus 
(101-177)  et  qu'il  émane  de  l'entourage  de  Théramène.  Tj  L.  Hasenclever, 
Ueber  Lukians  Nigrinos.  Cette  satire  contre  Rome  a  dû  être  remaniée. 
^  J.    Cornu,  Zwei  Beitràge  zur  latein.  Metrik.  Mention.  ^  G. -M.  Dreves. 

15  Hymnologische  Studien  zu  Venantius  Fortunatus  und  Rabanus  Maurus. 
Résumé.  ^  R.  Forrer,  Reallexicon  der  praehitorischen,  klassischen  und 
friihchristl.  AltertUmer  [Pelka].  A  droit  à  notre  reconnaissance.  Serait  un 
manuel  encore  plus  utile  si  l'auteur  s'était  adjoint  des  spécialistes.  \\  L.  v. 
Sybel,  Christl.  Antike  1.  Einleitendes.  Katakomben  [id].  Appréc.  favorable. 

20  H  Th.  MoMMSEN,  Gesammelte  Schriften;  V,  Historische  Schriften  2  [W  ]. 
Analyse.  ^^  4®  livr.  G.  Schwamboin,  Kirchengeschichte  in  Qucllen  und 
Texten  :  7,  Altertum  und  Mittelalter  [Guggenberger].  Appréc.  favorable; 
quelques  lacunes.  ^5f  Cette  revue  donne  en  plus  le  titre  de  nombreux 
ouvrages  parus  en  1908,  qu'elle  se  contente  de  mentionner  ou  qu'elle  fait 

26  suivre  d'une  simple  analyse  sans  appréc.  personnelle.  A.  S. 

Historische  Zeitschrift,  3^  série.  Vol.  IV.  2«  livr.  P.  Wendland, 
Die  hellenist.-rôm.  Kultur  in  ihren  Beziehungen  zu  Judentum  und  Chris- 
<cntum[Holtzmann].  Sera  accueilli  de  tous  avec  satisfaction.  ^  W.-G.  Hol- 
mes, The  âge  of  Justinian  and  Theodora,  a  history  of  the  seeth  century  a.  D.  II 

30  [F.  H.].  Des  réserves.  ^  K.  Guterbock,  Byzanz  und  Persien  in  ihrer  di- 
plomatisch-vôlkerrechtlichen  Beziehungen  im  Zeitalter  Justinians  [id].  Ana- 
lyse de  cette  étude  sur  le  droit  international  sous  Justinien.  T[  P.  Goeszler, 
Das  rôm.  Rottweil  [  ].  Tentative  intéressante  de  tenir  le  grand  public  au 
courant  des  résultats  des  fouilles  faites  à  Rottweil  en  1906.  Éloges.  îf  M.  Her- 

35  MANN,  Die  Latinitàt  Widukinds  von  Korwey  [  ].  Intéressante  contribution 
sur  le  latin  du  moyen  âge.  ^^3^ livr.,  F.  Thureau-Dangin,  Z)iesMmerjscAe« 
und  akkadischen  Kônigsinschriften  [Jensen].  Grands'  éloges.  T[  W.  Erbt, 
Die  Hebrâer,  Kanaan  im  Zeitalter  der  hebràischen  Wanderung  und  he- 
bràischer  Staatengrundungen  [Béer].  Appréc.  très  favorable.  ^  M.  Sdralck, 

40  Kirchengeschichtliche  Abhandlungen,  vol.  3-5  [Haupl].  Analyse.  Cité  ici  à 
cause  d'une  étude  de  Wittig  sur  le  juif  Isaac  dont  les  ouvrages  ont  été 
attribués  jusqu'ici  à  Ambroise  et  à  Hilaire. 

.  ^Tf  Vol.  V.  V^  livr.,  Der  rôm.  Limes  in  Oesterreich  H.  7  u.  8  [Ritterling]. 
Analyse  élogieuse.   ^  Festschrift  zur  49    Versammlung  D.   Philologen  und 

45  Schulmànner  in  Basel,  1907  [Br.].  Analyse  des  études  de  Fr.  Mûnzer  sur 
Velleius  (a  de  la  valeur],  de  Fel.  STAEHELiN,Ctceros  Briefwechsel  mit  Plancus, 
éloges,  de  K.  Joël,  Zur  Entstehung  von  Platons  «  Staat  »  et  de  A.  Kôrte. 
Der  Kothurn  im  3  Jahrh.  Intéressants.  ^  Fustel  de  Coulanges,  Der 
antike  Staat,  trad.  ail.  de  P.  Weiss  [    ].  On  ne  peut  que  souhaiter  le  succès 

50  de  cette  trad.  d'un  ouvrage  de  haute  valeur,  malgré  de  grandes  erreurs. 
^  R.  Knorr,  Die  verzierten  Terra- Sigillatagefàsse  von  Rottweil.  Eloges  de 
cette  nouv.  contribution  à  l'histoire  de  la  céramique  romaine.  ^^  2«  livr. 
G.  de  Sanctis,  Storia  dei  Romani,  la  conquista  del  primato  in  Italia  [Bauer]. 


JAHRBUCH  D.    K.    DEUTSCHEN  ARCHAEOLOGISCHEN   INSTITUTS.      71 

Appréc.  très  favorable  de  ce  livre  d'un  élève  de  Beloch.  ^  F.  Smith,  Die 
rôm.  Timokratie  [Beloch].  Des  réserves  sur  les  conclusions  de  S.  B.  estime 
que  l'histoire  rom.  serait  tout  à  fait  incompréhensible,  si  on  en  éliminait 
l'élément  timocratique.  %  Ad.  Blanchet,  Les  enceintes  romaines  de  la 
Gaule.  Etudes  sur  l'origine  d'un  grand  nombre  de  villes  françaises  [id].  Indis- 
pensable à  tous  ceux  qui  s'occupent  de  la  géographie,  de  l'histoire  et  de  la 
civilisation  de  l'ancienne  Gaule.  T[  E.  H.  Oliver,  Roman  Economie  con- 
ditions to  the  close  of  the  Republic  [Beloch].  Des  réserves.  ^  F.  Staehelin, 
Geschichte  der  kleinasiatischen  Galater  [Niese].  Nouv.  édition  développée  et 
améliorée  d'une  thèse  de  doctorat.  ^  G.  Dottin,  Manuel  pour  servir  à  ^° 
l'étude  de  l'antiquité  celtique  [id].  Excellent  guide  pour  aborder  l'étude  de 
l'histoire  des  Celtes.  ^  E.  Seyler,  Der  Rômerforschung  Irrtiimer  in  der 
Alisofrage  [  ].  Appréc.  très  sévère.  ^^  3^  livr.  O.  Hoffmann,  Die  Make- 
donen,  ihre  Sprache  und  ihr  Volkstum  [Beloch].  Doit  être  lu  par  tous  ceux 
qui  s'occupent  d'histoire  grecque  et,  en  général,  d'histoire  ancienne.  Tf  Ed.  ^^ 
Meyer,  Aegyptcn  zur  Zeit  der  Pi/ramidenerbauer  [Spiegelberg].  Eloges  de 
cette  conférence  donnée  à  la  Deutscher  Orient-Geseltech.  ]f  Th.  Klette, 
Die  Christenkatastrophe  unter  Nero  [  ].  Étudiée  à  nouveau  d'après  les 
sources,  surtout  Tac.  Ann.  XV,  44.  Grands  éloges. 

^^  Vol.  VI,  1^  livr.  T.  R.  Holmes,  Ancient  Rrilain  and  the  invasions  ^ 
of  J.  Caesar  [A.  Bauer].  Très  approfondi.  T[  W.  Soltau,  Das  Fortleben  des 
Heidentums  in  der  altchristl.  Kirche  [Lietzmann].  Ouvrage  de  polémique; 
en  général  conforme  aux  conclusions  de  la  critique  contemporaine.  ^  G.  Fer- 
RERO,  Grosse  und  Niedergang  Roms,  I.  u.  2  Bd.  Trad.  ail.  de  M.  Pannwitz, 
[B.  Niese].  Pas  grande  valeur  scientifique,  mais  contient  des  remarques  ^ 
intéressantes  et  éveillera  l'intérêt  du  grand  public  pour  cette  période 
de  l'histoire.  ^  E.  Reich,  Atlas  Antiquus  [Neumann].  Concerne  plutôt  les 
guerres  de  la  période  hellénistique  et  romaine.  ^  G.  Wolff,  Die  Rômer- 
stadt  Nida  bei  Heddernheim  und  ihre  Vorgeschichte  [  ].  Conférences  claires 
et  instructives.  A.  S.  ^ 

Jahrbuch  des  k  àeutschen  archaeologischen  Instituts.  Vol.  23 
(1908)  l^r  livr.  Der  Hippodrom  von  Konstantinopel  zur  Zeit  Suleimans  d. 
Gr.  [Th.  Wiegand].  Description  (2  fig.)  d'un  croquis  dessiné  par  Pieter  Koeck 
d'Alost  (1552-1550)  sui  lequel  on  voit  l'hippodrome  de  Constantinople  ;  il 
date  d'après  1526  et  lait  partie  d'un  recueil  de  gravures  sur  bois  très  rares  ^^ 
dont  Rembrandt  possédait  un  exemplaire.  Le  croquis,  où  l'on  voit  dans  le  fond 
l'hippodrome  représente  une  procession  de  musiciens  turcs  sur  les  hauteurs  de 
Kassimpascha  près  la  Corne  d'Or.  Comme  l'artiste  a  représenté  entre  autres 
la  mosquée  de  Selim  I  bâtie  en  1520,  cela  permet  de  dater  le  croquis  du 
règne  de  Suleiman  le  Grand.  Examen  détaillé.  ^  Nachlese  in  Athen  [L.  *^ 
Potersen].  1.  flûpyoç  et  NixT,<;vaôi;.  Il  y  avait  désaccord  entre  Bohn  Wol- 
ters  et  Kôster  sur  la  date  de  ces  deux  constructions.  P.  montre  que  la  iriipyoç 
ot  les  Propylées  ont  été  construites  à  la  même  époque;  2.  Artemis-Hekate, 
Hermès,  Charités.  Comment  il  faut  entrndre  le  passage  où  Pausanias  (1,22,4) 
parle  de  ces  trois  statues  et  où  il  faut  les  placer  à  l'entrée  de  l'Acropole  ;  *5 
comment  il  faut  se  repiésenter  Artemis-Hekate  d'après  Pausanias  àyaX- 
[j.cLTx  'ExàT'/];  Tpt'a...  7:po(7£/(>[X£va  àXXyjXot;  (II  30,  2),  la  colonne  devait 
représenter  la  déesse,  et  deux  jeunes  filles,  ses  suivantes,  s'en  détachaient 
en  relief;  3.  La  Chalcothèque  :  il  faut  conclure  de  Paus.  1,24,3,  qu'il  y  avait 
sur  l'Acropole  un  temple  d'Athena  Ergane  qu'il  faut  placer  près  de  la  Chai-  ^o 
cothèque  au  sud  de  l'Acropole  à  l'ouest  du  Parthénon;  4.  Le  théâtre  de 
Dionysos:  montrecontrairement  à  l'opinion  de  Dôrpfeld  que  le  proscenium 
avec  sa  colonnade  de  pierre  appartient  au  théâtre  de  Lycurgue  et  non  au 


72  1908.  —    ALLEMAGNE. 

théâtre  hellénistique.  If  Hellenistische  Rehefgefasse  aus  Sudrussland. 
Description  des  vases  à  rehef  (fig.)  de  la  collection  Vogell,  provenant  du 
sud  de  la  Russie,  trésors  de  la  céramique  hellénistique  et  heilénistico-ro- 
maine  :  ceux  qui  sont  étudiés  ici  appartiennent  presque  tous  à  la  classe 

^  (les  vases  dits  mégariens  et  ont  été  trouvés  à  Olbia.  37  n°s.  Technique  inté- 
l'essante.  If^  2^  livr.  Môrserkeulen  und  pila  muralia  (1  pi.)  [G.  Kropatschek]. 
On  a  trouvé  dans  les  fouilles  du  camp  romain  d'Oberaden  près  Liinen  sur 
la  Lippe  des  traits  en  bois  au  nombre  de  plus  de  300,  dont  la  longueur  est 
de  1™50  à  2™  et  qui  sont  appointis  des  deux  bouts   et   amincis   dans   le 

10  milieu;  les  uns  sont  très  soigneusement  faits,  les  autres  plus  grossiers;  ils  ne 
portent  pas  la  moindre  trace  de  métal,  les  meilleurs  portent  des  inscr.  qui 
ne  nomment  pas  des  soldats,  mais  des  centuries.  Ce  sont  ces  «  pila  muralia  » 
mentionnés  par  César  B.  G.  V.-40,  6;  VII,  82,  11.  Tacite  Ann.  IV,  51.  Curt. 
Ruf.  VIH,  38,  et  dont  on  ne  savait  que  le  nom  et  pas  la  forme;  il  faut  les 

15  distinguer  des  pila  en  fer  de  l'armée  rom.  Armes  terribles  ressemblant  à  des 
pilons,  elles  donnaient  la  mort  du  haut  des  tours  ou  des  murs,  mais  ne  ser- 
vaient pas  en  bataille  rangée.  Origine  du  pilum  en  fer  romain,  comment  on 
passa  peu  à  peu  du  pilon  en  bois  au  pilum  en  fer,  transformation  du  pilum 
de  fer,  ce  qu'il  était  à  l'origine;  pointe  du  pilum.  ^  Zum  Diskoswurf  [E. 

20  Pernice].  Montre  d'après  les  vases  peints  qu'on  traçait  autour  du  pied  du 
discobole  un  cercle,  qu'il  ne  devait  pas  dépasser;  c'est  ce  qu'on  appelait 
la  balbis  (y)  ^aXêiç,  Philostrate  1,  24).  ^  Nike  in  den  Parthenongiebeln 
[B.  Sauer].  Réfute  les  conclusions  de  C.  Smith  <  Journ  of  Hell.  Stud.  1907 
cf.  R.  d.  R.  32,  246,  53>,  et  montre  qu'il  est  impossible  d'admettre  une 

25  Nike  planant  au  miheu  du  fronton  est  du  Parthénon  et  que  c'est  très  invrai- 
semblable pour  le  fronton  ouest.  ^  Der  Dreifuss  «  aus  dem  Isistempel  » 
in  Pompeji  [E.  Pernice].  Ce  trépied  en  bronze  qui  se  trouve  au  musée  de 
Naples  est  un  pastiche,  la  corbeille  supérieure  ornée  de  fleurs  a  été  rappor- 
tée; il  servait  à  l'origine  de  support  à  une  table  à  manger.  ^  Nach  tragliches 

30  7,ur  Buchrolle  in  der  Kunst[Th.  Birt].  Réponse  à  l'art,  de  E.  Pfuh]  <Jahrb. 
22,  p.  113  sqq  cf.  R.  d.  R.  32,  65,  8  sqq  >  «  Zur  Darstellung  von  Buchrollen 
auf  Grabreliefs  »  que  B.  considère  comme  erroné  et  ne  faisant  pas  faire 
un  pas  à  la  question.  Il  le  suit  pas  à  pas  et  réfute  ses  conclusions.  Tf^  3^  hvr. 
Die  Marsyasgruppe  des  Myron  [B.  Sauer].  1.  Le  groupe  de  Marsyas  de  l'Acro- 

36  pôle  d'Athènes.  Après  une  étude  minutieuse  des  monuments  anciens  (9  fig. 
2  pi.),  S.  conclut  qu'il  est  très  vraisemblable,  comme  on  l'a  cru  jusqu'ici, 
que  nous  avons  dans  une  monnaie  d'Athènes  datant  du  règne  d'Hadrien, 
dont  nous  avons  plusieurs  exemplaires  de  deux  frappes  différentes,  la  re- 
production relativement  très  fidèle  de  ce  groupe  dont  l'oenochoé  du  musée 

*o  de  Berlin  et  le  bas-rehef  de  l'ancienne  collection  Finlay  ne  sont  que  des 
rérniniscences  libres. Le  groupe  que  mentionne  Pausanias  (5,24,1)  sans  donner 
le  nom  de  l'auteur  doit  donc  être  celui  que  représente  cette  monnaie.  2.  Le 
groupe  de  Marsyas  de  Myron.  S.  étudie  le  style  de  Myron  et  après  une  com- 
paraison très  serrée  de  la  tête  d'Athena  de  la  monnaie  d'Hadrien  avec  celle 

45  du  Discobole,  conclut  avec  Brunn,  que  le  Marsyas-Silène  de  l'EsquiHn 
(auj.  du  musée  du  Latran)  faisait  bien  partie  du  groupe  de  l'Acropole  et  que 
ce  groupe  était  l'œuvre  de  Myron.  ^  Lysipps  Alexander  mit  der  Lanze 
[H  Thiersch].  L'auteur  du  superbe  médaillon  en  or  d'Aboukir  représentant 
le  buste  d'Alexandre  vu  de  face  avec  son  bouclier  et  sa  lance  n'est  autre 

50  que  Lysippe.  ^  Klazomenischer  Tonsarg  im  Antiquarium  der  k.  Museen 
zu  Berlin  [R.  Zahn].  Description  détaillée  (fig.)  de  ce  sarcophage  en  terre 
et  de  son'ornementation;  on  y  voit  entre  autres  un  groupe  au  centre  duquel 
est  Athena  avec  quatre  paires  d'ailes,  à  dr.  et  à  g.  un  guerrier  armé  debout 


JAHRBUCH  D.    K.  DEUTSCHEN   ARCHAEOLOGISCHEN    INSTITUTS.      73 

près  de  son  cheval  en  marche  précédé  d'un  chien;  ce  sont  les  Dioscures. 
Comparaison  avec  d'autres  sarcophages.  ^1[  4«  livr.  Morserkeulen  und  Pila 
muralia  [G.  Kropatschek].  Détails  complémentaires  à  l'art,  paru  dans  le 
n"  2  <cf.  supra>  I,   Les  bois  de  Oberaden  ne  sont  pas  l'arme  gauloise 
('  verrutum  »  dont  parle  César;  ils  sont  appointis  des  deux  bouts  pour  main-    ^ 
tenir  l'équilibre  ;  utilité  des  armes  d?  bois;  2,  Autres  spécimens  de  ces 
pilons   trouvés   en  1908   près  Niedenstein  (Hesse).  1^  Homerische  Bêcher 
mit  Illustrationen    zu    Euripidés  Phoinissen  [C.    Robert].  Description  de 
trois  vases  peints,    provenant  de  Béotie,   et  qui  se  trouvent  le  premier 
au  Br.  Muséum,  le  second  au  Musée  de  Halle  et  le  troisième  dont  il  ne  reste  lo 
qu'un  fragment  à  Athènes.  On  y  voit  représentées  des  scènes  tirées  des 
Phéniciennes  d'Euripide  (fig.)et  empruntées  probablementàunms.  à  figures 
d'Euripide  du  iii^  s.;  R.  les  rapproche  du  texte  et  montie  comment  elles 
s'y  adaptent.  ^  Zu  Polyklet  [G.  Lippold].  A  la  suite  de  Furtwàngler  et  de 
Studniczka,  L.  montre  quelle  importance  présente,  pour  la  connaissance  15 
de  l'œuvre  de  Polyclète,  l'étude  du  développement  de  ses  types  qui  permet 
de  reconnaître  ou  de  classer  les  répliques  d'un  original.  ^  Dia  Aegyptisch- 
Mykenischen  Prunkgefàsse  [A.  Jolies].  On  voit  représenté  dans  la  peinture 
murale  Egyptienne  toute  une  série  de  vases  superbes  d'apparat  en  argent 
et  en  or,  dont  on  n'a  pas  jusqu'ici  retrouvé  un  seul  original  en  Egypte.  On  20 
les  a  jugés  de  différentes  manières  d'après  ces  représentations,  tandis  qu'on 
ne  sait  pas  encore  comment  ils  étaient  en  réahté;  J.  se  propose  de  le  recher- 
cher dans  cet  art.  de  42  p.  (50  fig.).  Pour  cela,  il  n'examine  pas  seulement 
les  différentes  hypothèses  probables  que  permettent  les  peintures  de  l'an- 
cienne  Egypte,  mais  il  les  compare  avec  des  vases  tout  pareils  en  métallo 
précieux    trouvés    dans   les    tombes    mycéniennes   de    la    Grèce    et    des 
îles;    il    retrouve   certaines   formes  de  vases  jusque  dans  la   civilisation 
préhistorique  et  poursuit  leur  développement  jusqu'à  l'époque  classique. 
^^  Chaque  livr.  de  cette  revue  contient  en  outre  un  supplément  sous 
le  titre  de  Archaeologischer  Anzeiger.  Livr.  1.  Die  neueren  Ausgrabungen  in  8° 
Palâstina  [H.  Thiersch].  Dans  ce  3^  art.,  T.  donne  le  résultat  des  fouilles 
entreprises  en  Palestine  par  le  «  Palestine  Exploration  Fund  »  fondé  à  Lon- 
dres en  1865  :  (fig.)  à  Tell  el-Hesy  (Lâchés)  retrouvé  les  restes  de  plusieurs  villes 
qui  se  sont  succédé  à  cet  endroit.  ^ZurDelphischen  Péri 9gese[E.  Petersen], 
Approuve  en  quelques  lignes  la  tentative  de  Trendelenburg( Die  Aufgangs' 35 
strecke  dar  Heiligen  Strasse  in  Delphi)  de  mettra  d'accord  les  monuments 
de  l'entrée  du  sanctuaire  de  Delphes  avec  Pausanias.  ^  Zum  Apollo  Stroga- 
noff  [id].  Passage  d'une  lettre  de  Ritschl  à  W.  Henzen  du  13  mai  1863,  re- 
latif à  l'Apollon  Stroganoff.  ^f  Livr.  2.  Archâologische  Fundeim  J.  1907.  Trou- 
vailles archéologiques  en  Turquie,  Asie  Mineure,  Crète,  Grèc«,  Italie,  Rus-  *o 
sie  méridionale,  Egypte,  Afrique  septentrionale,  Espagne  et  Portugal,  France, 
Belgique,  Allemagne,  Suisse,  Autriche,  Hongrie.  Rapport  de  208  p.   (fig.) 
impossible  à  analyser.  Tf^f  Livr.  3.  Myrons  Gruppe  der  Athena  und  des  Mar- 
syas  [J.  Sieveking].  Description  avec  pi.  de  la  restitution  de  Furtwàngler. 
If  Die  neueren  Ausgrabungen  in  Palâstina  [H.  Thiersch].  Suite  <cf  supra >   *& 
Résultats  des  fouilles  à  Tell  Zakaiija  (6  fig.);  Tell  es-Safi  (4  fig.);  Tell  ed- 
Dschudeide  (3  fig.)  ;  Tell  Sandahanna  (6  fig.).  Nombreux  objets.  T[  Acquisition 
du  Louvre  en  1908,  du  B.  Muséum,  de  l'Ashmolean  Muséum  à   Oxford,  du 
Muséum  of  fine  Arts  à  Boston.  ^^  Livr.  4.  Ausgrabungen  in  Numantia 
[A.  Schulten].  Détails  sur  la  campagne  de    fouilles  du  13  avril  au  l^r  juin.  ^"^ 
Fouilles  au  camp  de  Castellejo  :  certitude  qu'il  y  avait  sur  la  colline  trois 
camps  différents,  dont  l'un,  le  plus  récent,  doit  être  le  quartier  général  de 
Scipion;  description  de  ces  trois  camps,  celui  de  Scipion  (134-133  av.  J.-C), 


74  1908.  —    ALLEMAGNE. 

celui  construit  en  grès  qui  est  peut-être  le  camp  de  MarcelJus  152-157  ;  celui 
de  Pompée  (141-139)  :  fondations  et  constructions  diverses  mises  au  jour. 
^^  Cette  partie  du  Jahrb.  contient  en  outre  le  c  r.  détaillé  des  séances  de 
l'Arch.  Gesellsch.  de  Berlin  (1907-1908);  des  courts  bulletins  de  l'Inst.  arch. 

B  allemand  et  la  liste  des  ouvrages  et  art.  de  revues  traitant  d'archéologie 
parus  en  1908  en  Allemagne  et  à  l'étranger.  Xn. 

Jahresberichte  des  philologischen  Vereins  zu  Berlin,  1908 
1  Les  Lettres  de  Cicéron  [Th.  Schiche].  A.  Editions.  R.  Y.  Tyrrell- 
L.  Cl.  Purser,  Thp  Corrcspondence  of  M.  Tullius  Cicero.  Eloge  d;  cette 

1"  3^  éd.  du  1"  volume  (89  lettrr-s);  texte  \q  plut»  souvent  d'accord  avec  celui 
de  Millier.  ^  B.  Articles  et  mémoires.  C.  Bardt,  Ad  Attimm  VIII  9. 
Rapproche  cette  lettre  (dont  la  première  moitié  est  de  la  fin  de  mars,  la 
seconde  du  25  février  49),  d'une  lettre  à  César  qti  est  du  18-19  mars  49 
^  M.  Bonnet,  Sur  quelques  paseo.^^s  des  leitr^js  de  Cicéron  à  Atticus  (Rev. 

15  d^Phil.  1906)  Examen  critique  de  6  passages  (IX,  10,  7;  XII,  3,1,  XII,  1,1; 
XII,  18,  1;  XIT,  40,  2;  XII,  45,  2).  t  L.  Gurlitt,  Cicero  ad  Au.  XIII  2 a, 
XII  o  a  (Eerl.  phil.  WS.  1904).  Lire  :  Sicuti  de  Avio  et  qu  ae  bene  nossem 
de  Avio  (Avio  peut  être  pour  Aulo).  ^  Id.,  Cic.  adQii.  fr.  III 9,  9  (Ibid.  1906). 
Lire  :  pri  die  nonas  au  lieu  de  Porcia  non,  correction  douteuse.  ^  Id., 

20  AJei.and'ir  Ephesiiis  in  Cireros  U-tcil  (ibid.).  Lire  dans  A  IT  20,  6:  poeta 
ineptu?,  sedtamenicitnonnihtietestnoninut.lis.  T[J.  J.  Hart- 
mann, De  a6sMrrf^?sImo5fuorfam7wo(i  in  Cireronis  legitur  vilio  (Mnemos.  1904). 
Veut  lire  dans  Ep.  ï  1,2  ;  Marcellinum  tibi  esse  iratum  scribis. 
Mieux  vaut  :  M.  <non>  t..  e.  i.  scia.  ^  J.  C.  Jones  (Archiv.  f.  lat.  Lex.  u.  Gr. 

25  1 906).  Dans  5  passages  de  Cic.  on  trouve  simul  et  —  simu*  ac.  T[  M.  Kapelle, 
Dt:  epistulis  a  M.  Tullio  Circrone  anno  a  Chr.  n.  LIV  scriptis.  Commentaire 
détaillé  de  quelques  lettres  h  Qi.intus  tt  des  5  prem.ièrps  lettres  à  Trébatius  : 
analyse  critique,  ^f  O.  Morgenstern,  Cicero  und  die  Sténographie  (Archiv 
f.  Sten.  1905);  P.  Mitzschke-W   Weinberger,  Zu  Ciceros  Awdruek    8tà 

30  (nri[ji.£Î(ov  (ibid.i;  F.  Preisigke,  Das  <jTi[xeïov (ibid.).  Dans  les2  passage.'?  visés 
(A.  XIII  25,3  et  30,2),  il  s'agit  d'insinuations,  d'indications,  etnond  abré- 
viations sténographiques,  comme  W.  l'a  fort  bien  montré.  ^  L.  C.  Purser, 
Notes  on  Cicero  ad  Atticum.  II  and  III  (Hermath.  1903).  Etude  critique 
d'une  dizaine  de  pas.-ages;  interprétation  ou  correction.  ^  J.  S.  REir),  Notr-s 

35  on  Cicero  ad  Alticum.  XV,  XVI,  I,  IL  '(Ibid.,  190--3-4  5).  Examen  d'une 
quarantaine  de  passages;  leçons  nouvehes.  ^  Th.  Schiche,  Zu  Ciceros 
Briejen.  Commentaire  détaillé  de  qqs,  lettres  des  années  46  et  45,  où  Cic. 
parle  de  ses  travaux  littéraires.  Discission  de  plusieurs  points  II  Th  SrNxo, 
Coniectanca  (Wien.  St.  1903).  Lire  dans  Ep.  VII  12,  2  :  quis  enim  est  <vir 

40  bonus>  qui.  ^  W.  Sternkopf,  Untersuchunsen  zu  den  Briejen  Ciceros  ad 
Quintum  jratrem  II  /,  6  (Herm.  1904).  Interprétation  et  correction  de 
plusieurs  passages.  If  lu  ,  Die  Blàitervtrseizung  im  4.  Bûche  der  Briefe  ad- 
Atticum  ;ibid.  1905).  Confirme  l'ordre  adopté  par  Mommsen.  Analyse  et 
discussion.  1[  Id.,  Zu  Cicero  adfamiliares  XI  6  (ibid.).  Conteste  à  tort  l'ordre 

4j  assigné  à  cette  lettre  par  le  ip.  (JB.  1904);  elle  doit  bien  être  :'eportée  après 
la  1^.  Longue  discussion.  ^  J.Ztehen,  Ornamenta  YU[jLva(TKj687).  Etude  sur 
ces  dessins  et  ornements,  dont  il  est  question  dans  les  première.^  lettres 
à  Atticuû. 

2.  Tite-Live  [H.  J.  Mûller]  A.  Editions..  W.  Weissenborn  -  H.  J. 

âo  MiJLLER,  T.  Livi  ah  urbe  condita  b'bri,  VIII,  2  :  B.  37  u.  38.  Le  texte  de  cette 
3^  édit.  a  été  remanié  et  mis  à  jour  par  M.,  et  le  commentaire  entièrement 
relondu.  Exemples.  ^  A.  ZrNGERLE,  T.  Livi  ah  urbe  condiia  lihri,  VII,  5 
(!ib.  45).  Dernier  fasc.de  sa  grande  édition.  Eloge  du  texte  et  du  ccmmen- 


JAHRESBERIGHTE  DES  PHILOLOGISCHEN  VEREINS   ZU    BERLIN    75 

taire  :  observations  sur  qqs  passages.  ^  B.  Contributions  à  la  critique 
ot  à  l'interprétat'on  du  texte,  a)  Mémoires.    W.    Heraeus    (WS. 
f.  Kl.Philol.  1907K  Correction  de  plusieurs  passages  du  liv.  44.).  ^  A.  Zin 
GERLE,  7Mm  43.  Bûche  des  Lw^'us.  Qqs  corrections  paléographiques  intére.s- 
santes.  ^  b)  Contributions  éparses.   H.  A-  Sanders  (The   Classical  s 
Journa'  II.  1,  nr.  82).  Lire  dans  31,  1,  4  :  quadringenti  octoginta  sex.  ^  C. 
Fragments,  Sources,  Langue, etc.  H.  Fischer-L.  Traube,  Neuc  und 
alte  Fragmente  des  Livius.  F.  traite  des  nouveaux  fragments  de  Bamberg, 
ot  T.  du  prétendu  fragment  de  la  vie  de  Jonas.  T[  Marco  Vatasso,  Fram- 
menti  d'un  Livio  del  V  secoio.  Pour  ces  iragm.  de  la  4^  décade  sur  parchemin  lo 
d'un  ms.  10696  de  la  Vaticane,  V.  a  pris  pour  modèle  la  publication  d^s 
fragm.  de  Bamberg  par  Traube. Eloge  et  détail  dea  vai  ianteo.  ^  Cari  Wessely, 
Livius.  Codex  Vindobonensis  LaHnus   1o-  Phototypie,  et  collation  soignée, 
de  ce  ms.  qui  serait  du  6«  s.^  Albert  A.  Howard,  Valerius  Antias  and  Livius. 
Tite-Live  a  toujours  puisé  à  d'autres  sources,  et  ne  s'est  pas  borné  à  repro-  ^^ 
duire  sans  critique  les  données  de  Valerius  Antias.  ^A.  Rettore,  Tito  livio 
Patavino  precursore  délia  decadenza  délia  lingua  latina.  Etude  critique  sur 
la  langue  et  la  syntaxe  de  Tite-Live  (néologismes  et  provincialismes,  ar- 
chaïsmes, héllénismes,  mots  et  tours  poétiques^.  ^  B.  Kaiser,   Untersu- 
chungen  zur  Gcschichte  der  Samniten  I.  Tite-Live  s'est  servi,  outre  Valerius  20 
Antias,  deQ.  Claudius  Quadrigarius,  C.  Licinius  Macer  et  A.  (ouL,.)  Aelius 
Tubero.  ^  F.  Luterbacher,  Bedràge   zu    ciner  kritischen   Geschirhle    d^s 
ersten  Punischen  Krieges.  (Phi loi.  1907).  L'autorité  de  Polybe  a  été  surfaite. 
Polémique    contre   Ranke,    Mommsen,   Ihne,  Varpse,    Schermann.   If  O. 
Y{.iQ.niZK,Beitràge  zur  rômischen  Topographie,  lll  :  Die  Alliasrhlacht.  Cherche  25 
à  concilier  Diodore  et  Tite-Iàve  :  l'armée  romaine  dut  être  anéantie,  et  la 
fuite  sur  Véies  serait  de  pure  invention. 

3.  Horace  [H.  RôhlJ.  A.  Editions  et  -Commentaires.  Gustav 
Schimmelpfeng,  Die  Gedichte  diS  Q.  Horatius  Flaccus.  2^  éd.  améliorée; 
exemples  et  discussion.  TJ  Friedrich  Vollmer,  Q  Horatii  Flacci  carmina.  30 
Ed.  major,  où  V.  a  mis  à  profit  ses  recherches  antérieures.  Liste  de!=  leçons 
nouvelles.  ^  G.  B.  Bonnino.  UArte  poetica  di  Q.  Orazio  Flacco.  Bonne  éd. 
classique  :  texte  conservateur,  commentaire  grammatical.  ^  V.  Brugnoi.a, 
Q.  Horatii  Flacci  epistularum  libri  II.  Bonne  éd.  Texte  de  Millier;  qqs  leçons 
nouvelles.  ^  B.  Traductions.  Camillo  Angelini,  Traduzione dette  Odi  edcl  35 
CarmeSecolare.  ^  G.  Manera,  Le  Odi  di  Q.  Orazio  Flacco.  Eloge  et  exemples. 
7;  P.  Giardelli,  Le  Satire  di  Orazio.  Bonne  trad.  en  prose,  f  R.  Thomas, 
Emanuel  Geibel  als  Ubersetzer  altklassischer  Dichtungen  (Neue  Jahrb.  f.  d. 
Kl.  Alt.  1907)  Trad.  inédites,  d'un  vif  intérêt  (Ep.  I  14,  Epod.  15,  Od.  II  9, 
IV  10).  ^  C.  Bardt,  Dit  Sermonpn  des  Q.  Horatius  Flaccus.  —  K.  Stadler,  40 
Horaz'  lambcn  und  Sermonendichtung:  Eloge,  remarques  et  exemples.  If 
C.  Ar  ticles  et  mémoires.  E.  Menozzi,  La  composiziontstroficadel  carmen 
saeculare.  (St.  ital.  di  filol.  class.  1905)  6  tirades  et  une  strophe  de  conclusion  ; 
c'est  une  distribution  analogue  à  celle  proposée  par  Christ  pour  Odes  I  12. 
If  Johann  Endt,  Die  Giossen  des  Vaticanus  Latinus  5237.  RésvUats  pré-  45 
cieux.  ^M.  Manitius,  Scholienzu  Horaz  (Phil.  1905).  Scholies  du  Monacensis 
1/i498  pourî'Ars  poetica  145-473.  ^f  J.  Oeri,  Oberrheinisches  bei  Horaz 
(Phil.  1906).  Intéressant,  mais  hypothétique.  IfE.  F.  KKkvs¥.,Zu  Horaz  Sat.  I 
8,  39  (Ibid.).  Lire  Vili  js  pour  Iulius.  ^  J.  M.  Stowasser,  Horatii  Sat.  I 
7,  28  (Wien.  St.  1906)  Proposemulsoqu  epour  multoqu  e.  ^E.  Stemplin-  50 
GER,  Parodien  zur  Lyrik  des  Horaz.  (Neue  Jahrb.  f.  d.  Kl.  Alt.  1906), 
Curieux  article,  que  S.  a  résumé  p.  24-39  de  son  ouvrage  (Das  Fortîeben 
der  horazischen  Lyrik  seit  der  Renaissance),  If  In.  Wielands    Verhâltnis  zu 


76  1908.  —    ALLEMAGNE. 

Horaz  (Euphorion  1906).  Réminiscences  de  W.  ^F.  Vollmer,  LexikaUschts 
aus  Horaz  (Archiv.  f.  lat.  Lex.  u.  Gr.  1906).  Indecorant  (Od.  IV  4.  36),  inaus- 
picatos  (Od.  TU  6,  10).  vagacem(Od.  III  14,  19)  «HP.  H.  Damsté.  Trifolium 
Horatianum  (Mnem.  1906).  Lire  fulgiire  pour  frigoro  (Sat.  II  1,  62) 
^  omissis  pour  mensi,s(Sat.  II  4.  87),  promus  sit  pour  promissi  (Ep.    II 

3.  45K  ^  A.  Cartault,  Horace  et  Tihude  (Rev.  de  Phil.  1906)  Ingénieux, 
mais  discutable.  ^  G.  M.  Hirst,  Note  on  Horace,  OdcsJII,4,  .4-/0  (Cl.  Rev. 
1906).  Appuie  la  conjecture  limina  Dauniae,  à  l'aide  de  Od  I  22. Ij  C.  L. 
Smith,  On  the  singing  of  Tigcilius  (Sat.  I,  3,  7-8)  (Ibid.)  Interprétation  inté- 

^°  ressante  de  summa  vox  et  ima  vox.  ^  R.  Kantor,  Horatiana.  Etude  atten- 
tive de  3  passages  (Od.  II,  1, 17-21  ;  III,  11,  17-20;  II  20).  1[  Otto  Rôssner, 
Beitràge  zur  Erklârung  Horazischcr  Oden.  Bon  commentaire  des  odes  1,  3, 

4,  7,  9,  10,  14,  17,  22,  29  du  livre  I.*f  E.  Rosenberg,  Zu  Horaz  und  Cicero. 
Polémique  contre  Mommsen,  notamment  à  propos  deOd.,111  1-6.  ^  W. 

^^  SiEVERS,  De  zeugmatis  quod  dicitur  usu  Horatiano.  Travail  solide  et  cons- 
ciencieux. Tf  Iwan  TuRZEwiTSCH,  Zur  ars  poetica  des  Horaz.  Rapprochements 
intéressaints  avec  Lucien  (ttcSç  Se?  iaxopt'av  (ruyypàçEtv.  c.  23)  et  ad  Pis.  139. 
11  J.  Endt,  Studien  zum  Commentator  Cruquianus.  Montre  ce  que  la  critique 
de  Cruquianus  a  d'incertain  et  d'arbitraire.  ^  A.  Patin,  Der  lucidus  ordo  des 

20  Horatius.  De  la  symétrie  dans  Hoiace;  exemples.  ^  L.  Maccari,  Osservazionc 
ad  Orazio,  2.  Etude,  souvent  suggestive,  de  plusieurs  passages  des  Epodes. 
If  Karl  Hiemer,  Zwei  politische  Gedichte  des  Horaz  (Rh.  Mus.  1907).  Inter- 
prétation vraisemblable  deOd.  I.  12  et  Od.  I  2.^  J.  W.  Beck,  Eine  ver- 
kannte  Ode  des  Horaz  •  " Donarem  paieras.  ■-  (Ibid.)  Nouveau  sens  donné  aux 

26  V.  13  sqq.  ^  F.  Friedensburg,  Eine  merkwûrdige  Horazreliquie  (Neue 
Jahrb.  f.  d.  Kl.  Alt  1907).  Signale,  dans  un  ms  de  Breslau  du  13^  s.,  une 
citation  d'Horace  :  Mors  equo  pede  puisât  pauperum  cavernas  quam  turres 
potentum.  ^  R  Thiele,  Augustus  und  i/oraz.  Etude  attachante  sur  Od. 
I  12,  III  1-6,  IV  4,  IV  6,  IV  14, IV  15;  Carm.  saec;  Ep.  II,  1.  Observations. 

80  ^  P.  Lejay,  Notes  sur  Horace  (Rev.  de  Phil.  1907).  Examen  des  construc- 
tions :  laborare  ab  (Satl,4,26\  doceri-fin  fm.  (Sat.  II,  4,  19).1|W.  Leaf, 
Horace  Carm.  IV,  11  (Cl.  Rev.  1907).  Contestable. If  D.  J.  Richardson, 
Horace^ s  Alcaic  Strophe.  Ingénieux;  analyse.  1|  Friedrich  A.  Blanck,  Zu 
//omz  (WS.f.  Kl.  Phil.  19071  Conjecture  pour  Od.  III,  9,17  sqq.  Di.«cussion. 

36  ^  J.  J.  Hartman,^^  Horatii  Ep.  1 16,  51  (Mnem.  1907).  Voudrait  lire  sus- 
pensos  pour  suspectos;  est-ce  bien  nécpssaire?1[  Gaetano  Curcio,  Com- 
menti  medio-evali  ad  Orazio.  Un  manoscritto  Vaticano  di  schoii  Pseudo-  Acro- 
niani  (Riv.  di  filol.  1907).  Intéressant.^  P.  Corssen,  Zur  Erklârung  der 
Rômeroden  des  Horaz  (Neue  Jahrb.  f.  d.  Kl.  Alt.  1907).  Solide  et  suggestif, 

*^  discussion  de  qqs  points.  ^  H.  Rôhl,  Zu  Hor.  Epod.  1,  20  sqq.Vne  virgule 
après  timet  éclaire  le  sens  du  passage  et  notamment  d'assidens. 
T[N.Wecklein,  Vindiciaezur  ars  poetica  des  Horaz.  (Phi\  1907.)  Propose  une 
division  des  matières  différente  de  celle  adoptée  par  Norden.^  J.  Sauneg, 
Zu  Hor.  III  50,  2  (Phil.  1907)  Situ  s  (cf.  d-qx-r^)  aurait  le  sens  de  tombe  : 

''^  douteux.  ^  Jos.  Baranek,  Bemerkungen  zu  Stdlen  der  SchullektUre.  Rappro- 
chements, parfois  aventureux,  de  Od.  III  24  avec  le  Prom.éthée  d'Eschyle. 
^  Friedrich  VON  Velsen,  Zu  Horaz  Scrm.  II.  I.  86  (Rh.  Mus.  1908).  Inter- 
prétation de  tabulae  et  solvere.  ^  Victor  Giraud,  Les  idées  morales 
d^Horacc,  2^  éd.  Eloge  et  citations.  If  Karl  Prodinger,  Zu  Horazcns  Ode  I  o 

50  (Wien.  St.  1907).  Discutable. 

4.  V'Pgile.  [P.  Deutickel  A.  Ouvx-ages  généraux.  U.  v.Wilamowitz- 
Moellendorff-  Fr.  Léo,  Die  griech.  und  latcin.  Literatur  und  Sprache. 
Jugements  pénétrants  sur  Virgile.  Tf  E.  Norden,  De  vitis  vergilianis  (Rh. 


JAHRESBERICHTE  DES  PHILOLOGISCHEN  "^EREINS  ZU  BERLIN.    77 

Mus.  1906).  Etude  critique  sur  les  vies  de  Donat,  Servius  et  Probus  ^  R. 
Sabbadini.  Le  biografie  di  Vergilio  antiche  meditvali  umanistiche  (St.  d. 
filol.  cl.  1907).  Die  Ciris  in  den  çergilischen  Biographien  (Rh.  Mi  s.  1907). 
D'un  vif  intérêt.  Tf  F.  Skutsch,  Gallus  und  Vergil  (WS.  f.  Kl.  Phil.  1907). 
Fr.  Léo,  Nochmals  die  Ciris  und  Vergil.  (Herm.  1907.)  Analyse  détaillée,  s 
discussion,  éloge.  \  S.  Sudhaus,  Die  Ciris  und  dus  rômische  Epyllion  (Ibid.) 
Le  Ciris  est  imité  de  plusieurs  modèles;  exemples  et  remarques.  ^  G.  NÉ- 
METHY,  Zur  Cirisfrage  (Rh.  Mus.  1907).  Le  Ciris  serait  un  pastiche  voulu, 
comme  le  Culex,  ainsi  que  Ribbeck  l'a  démontré.  T|  Paul  Jahn,  Vergil  und 
die  Ciris  (Ibid.  1908).  Le  Ciris  doit  être  laissé  à  Virgile  :  analyse  et  discussion,  lo 
^  B.  Les  Eglogu  es  et  les  Géorgiq  lies.  R.  Sabbadini  (La  Cultura  26, 
1907).  Interprétation  de  la  l''".  ^  J.  Lv^xK,Verisimilium  rfecas.  Lire  dans 

B.  1,  61:  Ambarrum  (=  Ambarrorum)  pour  amborum.  f  Fr.  LEo,Z)as 
Schlussgedicht  des  erstcn  Bûches  des  Properz.  A  propos  d'une  construction 
commune  à  Properce  (Lucrèce,  Horace)  et  Virgile,  Bue.  3, 109  (cf.  A.  IV  180  is 
et  VIII  82).  ^K  UiEM^R,  Die  Bômeroden  des  Horaz.  Rapprochements  entre 
Hor.  III  3,  37  sqq  et  la  4^  Eglogue.  ^  Fr.  Vollmer,  Zu  Vergils  sechster 
^/fZoge(Rh.  Mus.  1906).  Examen  de  qqs  difficultés.  If  P.  H.  D.  (Mnem.  1907). 
Lire  dans  B.  6,  21  :  rubenti  pour  videnti  .  T[  J.  Vahlen.  Etude  critique 
de  la  Bue.  8.  ^  O.  Hense  (Rh.  Mus.  1906).  Remarques  sur  G.  I  56.  If  Paul  20 
Jahn,  .4ms    Vergils  Dichlcrwerkstdtte  :   Georgica   III   49-469,    IV   281-558 

(Rh.  Mus  1905.  Berl,  phil.  WS.  1906).  Conclusion  de  son  beau  travail  sur 
les  poèmes  champêtres  de  Virgile.  Analyse  détaillée.  If  L.  Havet  (Rev.  de 
Phil.  1906).  Lire  dans  G.  III  257  :aequepour  lepremier[de.sdeuxatque. 
II  G.  FuNAiOLi  (Archiv  f.  lat.  Lex.  u.  Gr.  1904).  Dans  G.  III  343,  tantum  2^ 
campi  est  un  locatif.^  M.  Manitius,  Handschriftlichcs  zu  Vergil  (Phil.  1904). 
Le  ms  de  Dresde  A  118  (du  10*"  ou  11®  s.)  contient  des  fragm.  des  Bucol., 
du  ch.  I  desGéorg.  et  du  début  du  ch.  II;  letexte  est  d'accord  avec  y^c.  ^i 

C.  Editions.  Picturae  ornamentaconiplurascripturaespeciminacod.  Vaticani 
5867   qui  codex    Vergilii  Romanus  audit  pholotypice  expressa.  Publication  3o 
remarquable;  le  l®""  vol.  contenait  le  ms.  F,  ce  2®  vol.  est  consacré  à  R.  Des- 
cription et  remarques.  If  Th.  Ladewig-C.  Schaper,    Vergils  Gedichte,  I  : 
Bukolika  und  Georgika,  8  Aufl.  Le  rp.,  auteur  de  cette  8^  éd.,  a  gardé  le  texte 
de  Ladewig,  sauf  qqs  retouches;  ma's  il  a  remanié  l'introd.;  abrégé  les 
remarques,  et  complètement  refondu  l'appendice.  ^  R.  Sabbadini,  P.  Ver-  35 
gili  Maronis    Aeneis,   libri   VII,    VIII,  IX.  Texte    puisé   aux  meilleures 
sources;   notes   en  général  précises,  commentaire    sobre,  introd.  savante. 
Observations.  ^  D.  Articles  et  mémoires.  G.  Koch,  Zur  vergleichenden 
Bchandlung  von  Àneis  I  475-222  und  Odyssée  X  155-486.  Etude  lumineuse 
et  fort  utile;  analyse.  Tf  W.  H.  Kirk,  Studies  in  the  first  book of  the  Aeneid,  «o 
(Amer,  journ.  of  Phil.  1907).  Examen  de  qqs  difficultés.^  R.    Engelmann 
Illustrationen  zu  Vergil  (Berl.    phil.  WS.  1906).    Etude    sur    l'épisode   de 
Laocoon.  ^f  H.  Schickinger,  Zur  Erklàrung  von  Vergils  Àneis II  554-558 
(Wien.  St.  1906).  Ni  tout  à  fait  clair,  ni  tout  à  fait  neuf.  If  Fr.  Paetzolt, 
Adnotationes  criticae  ad  Lucianum  imprimis  pertinentes.  Lire  dans  A.  II  557  :  ** 
limine  pour  li tore,  et  changer  corpus  et  truncus;  dans  A.  VII 131  :  régis 
pour  gentis,  ^J.J.  Hartmann,  De  Aeneidos  loco,  ubi    Aeneas    Helenac 
mortem  minatur  (Mnem.  1905).  Le  passage  A.  II  567-588  est  authentique. 

^  Carlo  Pascal  (Boll.  di  filol.  cl.  1907).  Le  patriae  arae  de  A.  III  332  pro- 
viendrait d'une  méprise  de  Virg.,  qui  aurait  mal  transcrit  d'une  source  in-  5o 
connue  une  expression  telle  que  ïtv.  pw[xoù(;  Harptouç  (cf.  HaToiou  'AtiôXXwvoç) 
^  Norman  Wentworth  de  With,  The  Dido  Episode  in  the  Aeneid  ofVir- 
gil.  Dissertation  solide;  témérités  et  longueurs.  ^J.  LiNDENTHAL,/sr  rfas  V. 


78  1908.  —    ALLEMAGNE. 

Buch  der  Àneis  nach  dem  VI.  geschrieben?  Contrairement  à  l'opinion  reçue 
depuis  Conrad,  L.pensequelech.  V(endehorsdfcsjeux)  était  terminé,  quand 
le  e^fut  commencé.  Discussion.  ^Salomon  Reinach,  "Awpoi^tatoOâvaTot 
(Archiv  L  Relig.  1906).  Commente  A.  VI  426  sqq.  If  Id.,  Cultes,   Mythse 

^  et  Relisiions,  II.  Interprétation  de  A.  VI  743.  ^  Walther  Volkmann,  Unter- 
suchungen  zu  Vergil,  Horaz  und  Cicern,  A  propos  de  la  description  du  bou- 
cliei.  ^  Th.  Thibaut,  Interprétation  des  Vers  2o  à  32  du  IX^  Livre  de  V Enéide 
(Musée  belge  1907).  Etude  minutieuse.  ^  Wilhelm  Schuhardt,  Die  Gleich- 
nisse  in  Vergils  Àneis.    Intéressant.    ^    T.    Pluss,  Z)as    Gleichnis   in   erzàh- 

^^  lender  Dichtung.  Etude  ingénieuse  (c^  R.  M.  Meyer  sur  le  même  sujet,  dans 
les  N.  Jahrb.  1908).  E.  La  langue  et  1:  style.  Johann  Zwicker, 
De  vocabulis  et  rébus  gallicis  sivetranspadanisapud  Vergiliuni.  D'un  vif  int-^rêt  : 
analyse  détaillée  et  exemples.  ^  G.  B.  Cottino,  La  flessione  dei  nomi  Greci 
in  Virgilio.  Utile;  s'est  proposé  de  rectifier  les  concliisions  de  Sniehotta 

^5  (Devocumgraecarumapi,dpoetaslatinosdactylicosusu).^FeodorGLÔCKNER, 
Zum  Gebrauch  von  olli  bei  Virgil  (Arch.  f.  lat.  Lex.  u.  Gr.  190.'î). 
Dans  A.  I  254  olli  est  non  adverbe,  mais  pronom  —  ttj.  ^  R.  Sabbadini 
(Riv.  di  filol.  1905).  Dans  A.  I  573,  la  construction  urbem  q-iam  statuo, 
vestra  est    ne  serait  qu'un  archaïsme,  qu'on  trouve  dans  Plante  et  les 

20  inscr.  osques  ou  ombriennes.  ^  T.  Dt;RiNG,Z>e  Vergilii  sermone  epico  capita 
selecta.  Analyse  élogieuse.  ^  Johann  Endt,  Der  Gebrauch  der  Apostrophe 
bei  den  lateinischen  Epikern  (Wien.  St.  1905).  Etude  soignée  sur  l'apo- 
strophe, plus  fréquente  dans  Virgile  que  dans  Homère.^  F,  Appendice. 
Fr.    Woi.LMER,  Die   kleineren  Gedichte  Vergils  (Sitz-ber.  d.  K.  B.  Akad.  d. 

26  Wiss.  zu  Mûnchen  1907).  Conclut  avec  Jahn  à  l'authenticité;  s'occupe 
surtout  du  Ciris.  ^  R.  Ellis,  Appendix  Vergiliana.  Apparat  très  nourn; 
réserves  de  Skutsch  (DLZ-1907)  et  de  Vollmer  (Berl.  phil.  WS.  1907). 
^  Paul  Wessner,  Aemilius  Asp''r.  L'appendice  de  cet  ouvrage  traite  de 
40  fragm.  du  commentaire  d'Asper  sur  Virgile,  %  H.  Georgii,  Tiberi  Claudi 

^^  Donati...  interpretationes  Vergilianae,  I,  II:  Aeneidoslibri I-VI,  VII-XII.. 
Eloge  de  cette  éd.  critique;  plan  développé  et  observations  sur  plusieurs 
points,  f  Ed.  Wolfflin,  Aus  dem  Latein  des  Vergilerklàrers  Donat  (Arch. 
f.  lat.  Lex.  u.  Gr.  1907).  Traite  des  étymologies  et  des  mots  favoris  de  Donat. 
^  J.  M.  Stowasser  (Wien.  St.  1907).  Remarques  sur  57  glossae  vergilianae 

'"*  du  Corpi;s  glossariorum  lat. 

5.  Discours  de  Cicéron.  [F.  Luterbacher].  Th.  Zielinski,  Textkritik 
und  Rhythmusgesetze  in  Ciceros  Redcn.  (Phil.  1906.)  D'un  vif  intérêt;  analyse. 
^  P.  Faulmûller,  l'ber  die  rednerische  Verwendung  des  Witzes  und  der 
Satire  bei  Cicero.  Etude  curieuse  et  bien  conduite;  plan  développé,  ^f  W. 

*^  Oetling,  Philologisch-juristischer  Kommentar  zu  Ciceros  Rede  fUr  P.Quinc- 
tius.  Beaucoup  de  remarques  excellentes  mais  aurait  besoin  d'un  rema- 
niement complet;  peu  de  choses  utiles  dans  le  commentaire  juridique. 
Discussion  de  nombreux  passages.  ^^  J .  C.l<iicoi,, M.  TulliCiceronis pro Sexto 
Roscio  Amerino  oratio.  Excellente  introd.,  texte  et  commentaire  soignés. 

45  ^  R.  Preiswerk,  Griechische  Gemeinplàtze  in  Ciceros  Reden.  Intéressant; 
exemples.  ^  Théophil  Hubner,  De  Ciceronis  oratione  pro  Q.  Roscio  comoedo 
quaestiones  rhetoricae.  Analyse  favorable.  ^  Wilhelm  Sternkopf,  Gedan- 
kengang  und  Glicderung  der  Divinatio  in  Q.  Caecilium.  Ce  discours  est  digne 
en  effet  d'être  pris  poiir  modèle  de  réloqi;ence  cicéronienne;  plan  et  expo- 

w  sition  détaillée.  ^  W.  Peterson,  M.  Tulli  Ciceronis  orationes.  Divinatio  in 
Q.  Caecilium.  In  C  Verrem.  Bonne  éd.  critique,  texte  souvent  difîérent  de 
celui  de  Miiller.  Pour  les  3  premiers  discours,  D  est  la  meilleure  source,  poul- 
ie 4e  C  fait  autorité;  les  6^  et  7^  (Verrines  II,  4  et  5)  reposent  sur  le  Paris. 


JAHRESBERICHTE  DES  PHILOLOGISCHEN  VEREINS  ZU  BERLIN.    79 

7774.  ^  H.  NoHL,  Die  ïjbcrlieferung  der  Pompeiana  (Berl.  phil.  WS.  1906). 
L'Erfurtensis  E  est  la  meilleure  source,  puis  vient  le  Tegernseensis  T. 
Exemples  et  discussion,  ^f  P.  Fossataro-T.  Tentori,  Marco  Tullio  Cicé- 
rone, Le  orazione  contro  Catilina.  Beaucoup  de  soin;  texte,  introd.  et  com- 
mentaire loués  et  bien  au  courant.  ^  W.  Sternkopf,  Dt>  Okonomie  der  Rede  ^ 
Cicerosfûr  den Dichter  Archias.  ( Hermès  1907  ).  Bon  ;  plan  détaillé.  C'est  la  meil- 
leure analyse  qu'on  ait  faite  de  ce  discours.  ^  Fr.  Richter-A.  Eberhard, 
Ciceros  Rede  fUr  T.  Annius  Milo.  5^  éd.  amendée  par  Nohl  :  apparat  quintuplé 
mais  encore  incomplet;  commentaire  et  introd.  remaniés.  ^  W.  Y.  Fausset, 
Cicero,  Orationes  Caesarianae,  pro  Marcello,  pro  Ligario.  pro  rege  Dewtaro,  2^  ^ 
Ed.  Du  soin;  texte  de  Clark,  commentaire  de  Richter.  Eberhard  mis  à 
contribution.  Leçons  nouvelles.  ^  A.  De  Marchi,  M.  Tulli  Ciceronis  Pro 
Ligario  e  Pro  rege  Deiotaro.  Ed.  aissi  utiles  que  celles  déjà  publiées  par  le 
même.  De  très  bonnes  choses  dans  les  introd.;  texte  parfois  fautif.  Examen 
de  plusieurs  passage?.  ^  Friedr.  Emlein,  De  locis  quos  ex  Ciceronis  orationi-  ^^ 
bus  in  Instit.  orat.  XII  libris  laudavit  Quintilianus.  Catalogue  critique  tort 
i.tile  des  passages  cités  par  Quintilien.  Analyse  et  remarques.  ^  H.  Reedef;, 
De  codicibus  in  Ciceronis  orationibus  Caesarianis  rede  aestimandis.  Outre  les 
familles  a,  p,  y,  R.  a  malheureusement  ignoré  le  Cluniacensis  du  9®  s. 
ti-ouvé  par  Peterson,  et  qui  procède  de  a.  Discussion  de  plusieurs  passages.  20 
1[  Paul  LuTZ,  Quaestiones  criticac  in  Ciceronis  orationes  Philippicas.  Voudrait 
qu'en  dehors  du  Vaticanus  H  25,  qui  reste  la  meilleure  source,  on  utilisât 
davantage  les  détériores  D.  Exemples.  ^  F.  Vismara,  M.  Tulli  Ciceronis 
orationes  in  M.  Antonium  Philippicae  XIV.  Bonne  chrestomathie;  texte 
de  Muller.  Observations  sur  qqs  passages.  ^  Alb.  Curtis  Clark,  Q.  Asconii  25 
Pediani  orationum  Ciceronis  quinque  cnarratio.  Texte  sérieusement  en  pro- 
grès sur  ceux  de  Kiessling  et  de  Schôll  (KS).  ^  P.  Hildebrandt,  Scholia 
in  Ciceronis  ovationes  Bobiensia.  A  réuni  pour  la  critique  du  texte  un 
matériel  considérable;  les  conjectures  restent  la  partie  faible  de  l'ouvrage. 
Nombreux  passages  discutés.  30 

6.  Archéologie  [R.  Engelmann].  A:  Topographie.  M.  Roeder,  Die 
Akropolis  von  Athen  und  das  Forum  Romanum.  Deux  planches  fort  utiles. 
\  Id.,  id.  Texte  explicatif  des  précédentes.  ^  O.  Dingeldein,  Fine  Ferien- 
reise  nach  dem  Goldenen  Horn.  Intéressant.  ^  E.  Ziebarth,  Kulturbilder 
aus  griechischen  Stàdten.  Savant,  et  tout  h  faitVecommandable.  ^  R.  Thiele,  3» 
Das  Forum  Romanum  mit  besonderer  BeriXcksichtigung  der  neuesten  Aus- 
grabungen  geschildert.  2^  éd.,  mise  au  courant,  sauf  pour  les  travaux  italiens; 
style  plutôtlourd.  ^fB.Antiqdités.  Fus<e/  de  Coulanges,Der  antike  Staat. 
Bonne  traduction  de  cet  ouvrage  magistral  ;  analyse  et  observation?.  1[  E. 
Wagner-G.  von  Kobiijnski,  Leitfaden  der  griechischen  und  rômischen  *<> 
Altertiimer.  3^  éd.,  retouchée  par  W.  de  cet  excellent  manuel  classique.^ 
C.  ScHNABEL,  Die  altklassischen  Realien  im  Realgymnasien.  Bonne  adaptation 
de  l'ouvrage  de  Wohlrab;  qqs  méprises.  ^T.  G.Tucker,  Life, in  ancient 
Athens.  Tableau  vivant  des  mœurs  et  institutions  d'Athènes;  illustrations 
défectueuses.  Tl  Jos.  Zehetmaier,  Leichenverbrennung  und  Leichenbestat-  *& 
tung  im  alten  Hellas  nebst  den  verschiedenen  Formen  der  Gràier.  Problème 
attachant  :  la  crémation  était  bien  plus  rare  que  l'inhumation.  1[  K.  Dissel, 
Der  Opferzug  der  Ara  Pacis  Augustae.  Bon.  ^  Jac.  von  Wageningen, 
Scaenica  Romana.  Album  Terentianum.  Deux  ouvrages  très  soignés  et  fort 
utiles,  planches  et  textes.  ^  Th.  Steinwender,  Die  Marschordnung  des  so 
rômischen  Heeres  zur  Zeit  der  Manipularstellung.  Savant.  ^  Th.  Birt,  Die 
Buchrolle  in  der  Kunst.  Analyse  favorable.  ^  W.  Schubart,  Das  Buch  bei 
den  Griechen  und  Rômern.  Bon;  contient  l'essentiel  sur  le  sujet.  ^  C.  His- 


80  1908.  —   ALLEMAGNE. 

toire  de  l'Art.  Bkvckmatsns, Wanclbilder-  anliker  Plastik.  Planches  tout 
à  fait  recommandables.  ^  Maig.  Bieber,  Das  Drcsdner  Schauspielerrelief. 
Utile  contribution  (le  cothurne,  etc.).  ^D.  Mythologie.  H.W.  Stoll, 
Die  Sagen  des  klassischen  Altertums.  6^  éd.  heureusement  remaniée  par 
5  H.  Lamer.  ^  h.  W.  Stoll-H.  Lamer,  Die  Gôtter  des  klassischen  Altertums. 
8^  éd.  de  cet  estimable  ouvrage.  ^  A.  Michaelis,  Ein  J ahrhundert  Kunst- 
archàologischer  Entdeckungen.  2^  éd.,  qui  s'arrête  à  Mai  1907;  vif  intérêt. 

7.  Hérodote.  [H.  Kallenberg].  .1.  M.  Stahl,  Kritischistorische  Syntax 
des  griechischen  Verbums  der   klassischen  Zeit.  Conjectures  pour  une  quin- 

10  zaine  de  passages  d'Hérodote.  1|J.  P.  Mahaffy,  On  the  numerical  Symhols 
used  by  the  Greeks  Historians.  Ajouter  oéxa  après  àvopi  dans  Her.  I  72. 
TfC.  RvDE,  In  Hcrodotum  (Nordisk  Tid-'krift  for  Filologi  1907).  Corrections 
à  Her.  II  22.  ^  Justin  V.  Pràsek,  Geschichlf  der  Medcr  und  Perser  bis  zur 
makcdonischen  Erobsrung,  I.  Ouvrage  de  grand  mérite;  appréciation  détail 

16  lée.  If  C.  F.  Leumann-  Haupt,  Zu  H-^rodot  I  i8ô  (Klio  VII,  3).  E.  Herz- 
FEi.D,  Pasargadai  (Klio  VIII,  1).  Deux  problèmes  attachants,  l'un  chro 
nologique,  l'autre  topographique.  ^  J    Wells,   The  Persian  Friends  oj 
Herodotus   (Journ  of  Hel).  St.  1907).  Traite  des  informations  .qu'Hérodote 
doit  à  Zopyre  le  Jeune.  ^  B.  Niese,  Herodot  Studien  bcsonders  zur  Sparta- 

20  nischen  Geschichte  (Herm.  1907)  Analyse  favorable.  ^I  W.  Goodwin, 
The  Battl"  of  Salamis  (Harward  St.  in  cl,  Phil.  1906).  Reprend  la  thèse  qu'il 
a  déjà  exposée  en  1885;  ne  résout  pas  la  d'fficulté,  mais  en  donne  la  solution 
la  plus  vraisemblable.  ^  Fr,  Rïjhl,  Herakleides  von  Mylasa  (Rh.  Mus.  LXI). 
TJ.  Wilcken,  Zu  Sosylos  (Herm.  XLII)   Pour  R.,  à  l'encontre  de  W.,  l'Ar- 

26  témisium  où  Heraclite  battit  les  Phéniciens  serait  en  Carie.  ^  A.  B.  Cook, 
Hippokleides  Dance.  (Cl.  Rev.  XXI).  La  danse  figurée  sur  un  fragm.  de 
vase  thébain  du  5^/4^  s.  a.  C.  et  qui  rappelle  celle  d'Hippoclide  (Her.  VI 
129)  serait  une  dame  burlesque.  Discussion.  ^  L.  Weniger,  Fenalis  (Arch. 
f.  Relig.-wiss.  X  2).  Traite  des  désastres  subis  par  l'armée  ennemieàDelphes. 

30  (Her.  VIII  37,  Paus.  X  23).  ^  A.  von  Mess,  Untersuchungen  ûber  Ephoros 
(Rh.  Mus.  LXPi.  De  Ctésias,  source  d'Ephore,  et  de  Diodore,  à  côté  d'Hé- 
rodote. ^  Heinrich  Stein,  Herodotus,  4.  (Buch.  VII).  Texte  corrigé  en  maints 
passages;  exemples.  ^  Karl  Hude,  Herodoti  histonae  Tomus  I.  Indispen- 
sable; collations  nouvelles,  totales  ou  partielles  de  six  mss.  Examen  dé- 

35  taillé  et  discussion. 

8.  Tacite  (f xcepté  la  Germania)  (1907-08)  [Georg  Andresen].  A.  Edi- 
tions. Geofg  WissowA,  Tnciti  Dialogus  de  oratoribus  etGermanij.,  Suetoniide 
vins  illustribus  fragmentum.  Codex  Leid(  nsis  Perizonianus  phototypice  editu.;. 
Publication  .emarquable  et  tort  utile  pour  la  con.stitution  du  texte.  T[  Karl 

40  NippERDEY-Georg  Andresen,  P.  Cornélius  Tacitus,  II  :  Ajin.  XI-XVI. 
Dans  cette  6^  éd.,  A.  a  ajouté  un  index  au  commentaire  ;la  place  a  manqué 

'  pour  un  apparat.  Nombreuses  leçons  et  remarques  nouvelles;  texte  du 
discours  de  Claude  complété  et  corrigé  à  l'aide  du  CIL.  If  B.  Recherches 
littéraires  et  historique.?.  R.  Helm,  Zwei  Problème  des  Taciteischen 

(5  Dialogs  (Neue  Jahrb.  f.  d.  Kl.  Alt.  1908(.  Le  dialogue  aurait  été  composé 
en  77.  Le  débat  entre  l'éloquence  et  la  poésia  est-il  indécis?  ce  que  dit  H. 
sur  ce  point  n  est  pas  concluant.  ^  Th.  Grigull,  D..  auctoribus  a  Tacito 
in  enarranda  Divi  Claudn,  vitaadhibitLs.  Mémoire  dédié  à  Knoke;  recherches 
sur  Aufidi-s  BaifLS  et  Pline,  plan  et  exposition.  ^  N.  Felictani,  L'anno 

50  dei  quattro  imptratori  (Riv.  di  Stor.  ant.  XI).  Polémique  très  vive  contre 
Fabia.  ^  Heinrich  Notre,  Die  Drususfeste  AJiso  nachden  rômischen  Quellen 
und  den  Lokalforschungen.  Nouveaux  arguments  en  faveur  de  l'hypothèse 
Ali«o  —■  Oberaden    ^  Em    Seyler,  Der  Bômerforschung  Irrtiimer  in  der 


INDOGERMANISCHE   FORSCHUNGEN  81 

Alisofrage.   La  'question  est  bien  étudiée  sous  toutes  ses  faces.  ^  E.  Bartels, 
Zur  Varusschlacht  (Westd.  Ztschr.  f.  Gesch.  u.  Kunst  1907).  La  meilleure 
source  reste  Velleius.  ^  A.  v.  Domaszewskt,  Kleine  Beitrâge  zur  Kaiser- 
geschichte.  (Phil.  67).  Traite  delà  guerre  faite  par  Gorbulon  en  Arménie, 
et  de  l'administration  de  la  Judée  sous  Claude  et  Néron.  ^  E.  Harrisson  s 
(Class.  Quaterly  I).  Rapproche  H.  III  45  et  Ann.  XII  40.  La  guerre  Mithri- 
datique  mentionnée  sur  une  épitaphe  de  Terracine,  est  celle  de  Didius 
Gallus  (Ann.  XII  15).  ^  N.  Vulig,  Petilius  Cerealis  (Klio  VII).  Son  départ 
serait  de  la  fin  de  déc.  69  ou  de  janvier  70.  ^  E.  Theodor  Klette,  Dir 
Christenkatastrophe  unter  Nero  nach  ihren  Quellen,  insbesondere  nach  Tac.  lo 
Ann.  XV  Ai.   Concluant,   malgré   qqs  erreurs   d'interprétation.   Analyse 
développée.  \  Philippe  Fabia,  Claude  et  Lyon  (Rev.  d'Hist.  de  Lyon,  1908). 
Claude  fut  certainement  un  bienfaiteur  de  Lyon.  Le  discours  que  Tacite 
lui.prête  est  une  copie  très  embellie  de  celui  de  la  tabula  lugdunensis.  \  Max 
Kaufmann,  Das  Séxualleben  des  Kaisers  Nero.  Intéressant.^  C.  Langue  et  15 
style.  Ferdinand  Dégel,  Archaistische Bestandteile  der Sprachedes  Tacitus. 
Etude  attentive  des  archaïsmes  de  Tacite,  qui  complète  la  monographie  de 
Valmaggi.   Discussion  de  qqs  points.  Tf  Lu'gi  Valmaggi,  I' imprecisionc 
stilistica  in  Tacito  (R'v.  di  filo).  1908).  Réunit  et  classe  en  cinq  groupes  les 
divers  exemples  qu'il  avait  déjà  signalés  au  fur  et  à  mesure  dans  le  com-  20 
mentaire  de  son  éd.  de  Tacite.^  Id.,  Magnetes  a  Sipylo  Ann.  II  47  (Boll.  di 
fil.  cl.  XIV).  Rapproche  cette  expression  épigraphique  de  deux  passages  des 
lettres  de  Cicéron  et  de  Pline  l'ancien.  ^  D.  Critique  du  texte.    Richard 
DiENEi,,  Zur  Textkritik  des  Tariteischen  Rednerdialo gs  (Ztschr.  f.  d.  ôsterr. 
Gymn.  1907).  Complément  de  ses  Beitrâge  parues  en  1903.  Discussion  de  25 
qqs  cas.  ^  R.  Pichon  (Rev.  de  Phil.  32).  Conjecture  dans  Dial.  16  :  sed 
jam  eodem.  Mais  non  solum  appelle  plutôt  sed  etiam.  ^  P.Fossataro,/)^ 
quibusdam  Taciti  Agricolae  lectionibus  emendandis  et  scntentiis  interpretandis. 
Peu  de  profit  à  tirer  de  ces  recherches;  explications  parfois  obscures.  1| 
Einar  Engstrôm,  Eranos  (Acta  philol.  Suecana  VIII).  Veut  maintenir,  dans  so 
Agr.  9,  16,  la  forme  quaesiit  (attestée  par  ET  et  le  ms  d'Enoch),  bien  que 
quaesivit,  petivit,  etc.  se  rencontrent  plus  fr'équemment  dans  Tacite  que 
les  tormes  sans  v.  Cf.  audiit,  Agr.  42.  ^F.  W.  SnrpLEY  (Class.  phil.  III), 
Rejette,  pour  Ann.  1 28, l'excellente  correction  de  Lip-ius  (claro repente caelo)  35 
et  propose  :  luna  claro  ore  plana  visa  languescere,  en  supprimant  caelo? 

A.  G.  D. 

Jahresberichte  ùber  die  Fortschritte  der  klassischen  Altertums- 
Wissenschaft    begrundet     von    Bursian.      XXXVIP    année.    Tome 
CXXXVII.Bericht  uber  dieLiteratur  zur  antiken  Mythologie  und  Religions-  40 
geschichte  (1898-1905)  [O.  Gruppe].  Volume  de  652  pages. 

T.    CXXXVIII.    Auteurs    grecs.    ^  Critique  du    texte    d'Homère    de 
1881  à  1906  [Ch.  Harde.].  Inachevé  en  1908. 

T.   CXXXIX.    Auteurs  latins.    ^  Lettres   de  Cicéron  (1901-1907)    [W. 
Sternkopf].  T[  Grammairiens,  scoliastes  et  glossateurs  latins  (1901-1907) 
[P.  Wessner].  ^  Satiriques  latins  en  dehors  d'Horace  (1892-1907)  [E.  Lom-  45 
matzsch].  If  Manilius  (1902-1908)  [A.  Kraemer].  "  '  P.    L 

Iiidogermanische  Forschungen,  XXII  (1907-1908).  N»  1-2,  Études 
psychologiques  sur  les  formations  analogiques  [A.  Thumb].  Expériences, 
tableaux  numériques  et  formules.  ^  Recherches  sur  les  antiquités  indo- 
européennes [H.  Hirt].  Polémique  contre  0.  Schrader.  Contrairement  à  50 
l'opinion  reçue,  il  y  a  des  noms  de  poissons  indo-europ.  :  l/ôuç,  piscis,  ey^s^- 
Xuç,  et  anguilla,  axùXtov,  esox,  perça  et  iziçy.r^,  etc.  De  même,  il  y  a  des  mots 
indo-europ.  pour  la  navigation,  les  rapports  de  parenté  des  hommes  par 

R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1908.  .\XXII1.  —  6 


82  1908.  ALLEMAGNE. 

rapport  aux  femmes.  Des  parallèles  partiels,  qui  établissent  l'existence 
d'un  mot  dans  deux  ou  trois  langues  seulement,  ne  prouvent  pas  que 
ces  langues  formaient  à  l'origine  un  dialecte.  ]f  Rimes  dé  mots  et  rimes 
d'idées  [F.  A.  Wood].  If  Les  anomalies  dans  la  flexion  de  yuv/î,  armén.  kin, 
t>  a.  nor.  kona  [K.  Brugmann].  Le  gr.  yuvaixoç  repose  sur  un  nominatif  sg. 
neutre  *ymxix,  «  genre  féminin,  nature  féminine,  gent  féminine  ».  Pour 
le  passage  à  une  flexion  masc.-fém.,  cf.  Venus.  Pour  la  formation,  cf.  Fpaï- 
x£ç,  Fpatxoi',  à  côté  de  ypata.  %^  N*'  3-4.  Grec  'tvvoç  et  ovoç  [K.  Brugmann]. 
ïvvoç    (emprunté  par  le  lat.,  hinnus)  est  la  transformation  d'un  mot  venu 

10  d'Asie-Mineure  *'tavoç,  cf.  armén.  isan,  «  l'âne  ».  ovoç  est  apparenté  à  asinus, 
si  on  admet  les  formes  successives  :  *asonos,  *o(jovo;,  *oCovoç,  ôhovoç  *ôovoç; 
l'initiale  ayant  été  prise  pour  l'article,  on  a  ô  ovoç.  ^f  Recherches  statis- 
tiques sur  l'emploi  des  modes  et  des  temps  chez  les  divers  écrivains  grecs 
[L.  8chlachter].  1.  Dans  Homère.  L'emploi  des  modes  est  le  même  dans 

15  l'Iliade  et  l'Odyssée,  si  ce  n'est  que  l'optatif  est  plus  fréquent  dans  l'Odyssée, 
2.  Dans  les  deux  poèmes,  les  indicatifs  aoristes  sont  notablement  plus 
fréquents  que  les  imparfaits,  surtout  dans  l'Iliade.  L'aoriste  est  aussi  plus 
fréquent  au  subjonctif  et  à  l'optntif,  tandis  que  le  présent  domine  à  l'impé- 
ratif, à  l'infinitif  et  au  participe.   Au  subjonctif  et  à  l'optatif,  les  formes 

20  asigmatiques  de  l'aoriste  l'emportent.  Tf  Lauerna  [Fr.  Stolz].  Primiti- 
vement une  déesse  du  monde  souterrain.  Le  mot  est  apparenté  à  lateo, 
latebra;  c'est  un  dérivé  de  *  la-uo-s,  comme  cauerna  de  cauos.  Quant 
à  Auernus,  il  peut  être  un  dérivé  de  l'adverbe  *auer,  comme  infernus, 
supernus,  etc.   En  tout  cas,  il  est  italique  et    aopvoç  est  un  métaplasme 

25  savant  du  mot  original.  ^  Le  développement  de  l'action  et  la  notion  tem- 
porelle dans  les  infinitifs  des  formes  homériques  [G.  Hentze].  Les  sens  rela- 
tifs au  développement  de  l'action  correspondent  à  ceux  des  temps  cor- 
respondant de  l'indicatif.  La  signification  proprement  temporelle  résulte 
du  rapport  avec  le  contexte.   %  Le   développement   de   la   signification 

30  du  parfait  grec  [E.  Rodenbusch].  Dans  la  signification  du  parfait,  il  y  a 
l'idée  de  l'action  accomplie  et  l'idée  de  l'état  qui  résulte  de  l'action  accom- 
plie. A  l'origine,  le  parfait  est  employé  intransitivement  conformément  à 
sa  nature.  ^^  N»  5.  L'hypothèse  indo-européano-sémitique  et  la  phoné- 
tique   indo-européenne   [H.    Pedersen].    Discus.sion    du   livre   de    Môller 

35  et  adhésion  à  la  thèse  de  la  parenté  des  deux  familles  de  langues.  T[  Sur  la 
question  de  l'introduction  d'une  langue  auxiliaire  artificielle  internationale 
[K.  Brugmann  et  A.  Leskien].  Condamnation.  Tf  ©ûiç,  «  chacal  »  [E.  Fracn- 
kel].  Il  faut  écarter  6oôç,  «  rapide  ».  La  racine  est  ôoj-  «  dévorer  »,  cf.  OàJcOat  et 
et  autres  attestés  par  Hésychius  et  les  poètes.  Cf.  Hom.,  N 103  et  A  474 

40  suiv.  (cf.  Aristote,  Hist.  an.,  9,  p.  610  A,  13).  If  Thème  du  présent  et  sens  de 
l'action  accomplie  [E.  Rodenbusch].  Le  présent  à  sens  de  parfait  n'implique 
pas  contradiction  et  se  trouve  en  grec.  H^  Anzeiger.  H  Articles  critiques. 
^  Rapport  sur  la  section  indo-européenne  de  la  réunion  des  philologues 
allemands  à  Bâle  en  1907  [H.  Meltzer].  H  Formans  ou  formativum  [K.  Brug- 

45  mann].  Le  premier  est  meilleur.  H  La  dénomination  des  moments  de  l'ac- 
tion temporelle  [W.  Streitberg].  Sur  «  imperfectif  »  et  «  perfectif  ».  1 
No  supplémentaire.  Bibliographie  de  1905,  I  [F.  Mentz,  etc.].  1.  Généralités. 
2.  Sanskrit.  Paul    Lejay. 

Klio.  Voir  plus  haut  Beitrâge  zur  alten  Geschichte. 

50  Korrespondenzblatt  der  Westdeutschen  Zeitschrift  fur  Geschichte 
und  Kunst.  Voir  plus  loin  Rômischgerman.  Korrespondenzblatt. 

Korrespondenzblatt    fur   die    hôheren    Schulen     Wûrttembergs, 
15^  année  (1908).  l^^^  livr.  N.  Wecklein,  4Msg'É'«'.  Tragôdien  des  Euripides 


KORRESPONDENZBL.  F.  D.  HÔHEREN  SCHULEN  WÛRTEMBERGS     83 

erkl.  :  6,  Elektra;  ?,  Orestes  [Nestlé].  Destiné  aux  classes,  atteint  son  but. 
If  Tli.  Kayser,  Sophokles  Antigone  in  moderner  Form  [Wagner].  Cette  2^  éd. 
remaniée  de  cette  trad.  est  précédée  d'une  introd.  et  accompagnée  de  notes. 
Appréc.  favorable.  *\  J.  v.  PRAbEK,  Geschichte  der  Meder  und  Perser  bis  zur 
makedon.  Eroberung:!,  Geschichte  der  Meder  und  des  Reiches  der  Ldnder  [En—  ^ 
gelhaaf].  Grands  éloges.  H  von  Duhn,  Pompeji,  eine  hellenistiche  Stadt 
in  Italien  [Goesler].  Bon.  HH  2elivr.,  W.  Freund,  Triennum  philologicum. 
II,  I,  I,  IX.  Griech.  Sprache  [Meltzer].  Cette  3^  éd.  p.  p.  Wagner-Esslingen 
a  été  complètement  refondue  et  mise  au  courant.  On  est  étonné  de  voir 
comment  on  a  pu  condenser  tant  de  choses  en  aussi  peu  de  pages.  Éloges.  ItH  lo 
3^  livr.  LiJBKE-  Semran,  Die  Kiinst  des  Altertums,  14^  aufl.  [Grotz].  Recom- 
mandé à  tous  égards.  1[1l  4^  et  S^livr.:  1,M.  P^TScuEnic, Q.  Horatius  Flaccus. 
Ausw.  —  2,  K.  Stadler,  Horaz  Jamben  und  Sermonendichtung :  3,  C.  Bardt 
Die  Sermonen  des  Q.  Horatius  FI.  [Ludwig].  l,Nouv.  éd.  «  à  l'usage  du  dau- 
phin »:  malgré  cette  réserve,  éloges;  2,  Des  réserves;  3,  Rend  avec  beau-  15 
coup  de  goût  la  pensée  et  l'esprit  du  poète.  H  Baldamus-Schwabe-Exner, 
Sammlung  historischer  Schulwandkarten  [Jaeger].  Contient  une  carte  de 
Rome  sous  l'empire  remaniée  par  Schwabe  :  éloges.  HH  6^  livr.  1.  A.  Fritsch, 
HerodotusB,  1-4;  —  2.  A.  Scheindler,  Herodot.,  Ausw.  I;  —  3.  K.  Abicht, 
Herodotus  B,  5  et  6,  4»^  Aufl.  [Hiemer].  Éloges.  HH  7^  livr.  R.  Knorr,  Die  20 
verzierten  Terra  sigillata  Gefdsse  von  Rottweil  [Kapff].  Très  sérieusement 
fait.  KH  8^  et  0®  livr.  Der  Ehrenschild  des  Augustus  [Hiemer].  C'est  par 
suite  d'une  erreur  que  Widmann  avance  que  le  bouclier  d'or  fut  remis 
à  Auguste  le  13  janvier  de  l'an  27.  Aucun  témoignage  ancien  ne  nous  donne 
de  date.  H  Zur  Etymologie  von  «  feriae  »  [Hesselmeyer].  Cette  étymologie  25 
est  bien  incertaine  :  tout  ce  qu'on  peut  dire,  c'est  ce  que  feriae  doit  être 
apparenté  avec  ferculum  =  epulae.  1  W.  Freund,  Triennum  philologicum 
I  Abt.  [Greiner].  Cette  f*'  partie  de  la  de  la  3"  éd.  complètement  refondue 
de  cet  ouvrage  <  cf.  supra  2»  livr.  >  est  due  à  B.  Maurenbrecher.  Elle 
est  à  la  hauteur  des  exigences  présentes,  et  peut  être  vivement  recom-  30 
mandée.  ^  A.  Wilbrandt,  Sophokles  ausgew.  Tragôdien. . .  ubertragen 
[Egelhaaf].  Grande  valeur.  ^  C.  Bardt,  Rôm.  Komôdien  [id,].  Cette  trad. 
de  quatre  comédies  latines  est  bien  faite.  Tf  K.  Halm-G.  Laubmann,  Ciceros 
ausgew.  Reden;  6,  Die  erste  und  zweite  philippische  Rede  [Heege].  A  de  la 
la  valeur.  ^  A.  Weidner-P.  Vogel,  Lysias  augew.  Reden  [Nestie].  Men-  35 
tienne.  \  P.  Cauer,  Homers  Ilias  et  H.  Odyssée;  —  2,  H.  Nohl,  Cic.  Rede 
gegen  Q  Caecilius  und  das  vierte  B.  der  Anklagenschrift  g.  C.  Verres;  — 
3,  Th.  Paul  und  G.  Ellger,  C.J.Caesaris  comm.de  B.C; — 4,A.Weidner- 
R.  Franz,  Q.  Horatius  Flaccus;  —  5,  H.  Nohl,  Cic.  Reden  g.  L.  Catilina 
and  seine  Genossen; — 6,  Th.  Schiche,  M.  T".  Ciceronis  Tusc.  disput.  libri  V;  40 

—  7,  A.  Scheindler, Der  C  Sallustius  Crispus  bell.  Cat.  bell.  Jugurth.  und 
Reden  und  Briefe  aus  den  Historien  [Greiner].  1,  Mention  des  changements 
de  ces  nouv.  éd.  —  2,  Très  recommandé.  —  3,  Appréc.  favorable.  —  4,Qqs 
petits  changements  dans  cette  2^  éd.;  —  5,  Delà  valeur; —  6,  Éloges.  — 

7,  Qqs  réserves.  If  1,  O.  Heraeus,  Livius  B.  I  u.  2  nebst  Ausw.  aus  5  u.  3;  45 

—  2,  O.  Stange,  Ausw.  aus  d.  Gedichten  des  P.  Ovidius  Naso  [Beckh]. 
Recommandés.  H  F.  Luterbacher,  T.  Livi  a.  u.  c.  lib.  iô  [Miller].  L'auteur 
connaît  bien  son  Tite-Live,  mais  on  ne  voit  pas  à  qui  s'adresse  son  com- 
mentaire. T[  A.  Zingerle,  t.  Livi  a.  u.  c.lib.  /,  2.  2^  22;  A.  Zingerle-P. 
Albrecht,  t.  Liv.  a.  u.  c.  lib.  2i-24,  30  [id.l.  Appréc.  favorable.  H  G.  Fer-  50 
RERO,  Grosse  und  Niedergang  Roms  :  I  u.  II  [Ziegler].  Il  est  à  désirer  que 
cet  ouvrage  captivant  avec  ses  défauts  et  s-is  grandes  qualités,  puisse  être 
continué  jusqu'à  la  fin  de  l'empire  d'Occident.  KH  10^  hvr.  A.  Patin,  Der 


84  1908.  —    ALLEMAGNE. 

lucidus  Ordo  des  Horatius  [Ludwig].  Que  l'auteur  ait  tort  ou  raison,  il  faut 
se  garder  d'ennuyer  la  jeunesse  avec  ces  raffinements,  if  W.  Aly,  De 
Aeschyli  copia  verborum  cap.  sel.  [Nestlé].  Circonspect  et  minutieux.  H  Ku- 
KULA,  Martinak  u.  Schenkl,  Der  Kanon  der  Altsprachl.  Lekture  amoesterr. 

6  Gymnasien  [Miller].  Des  réserves.  lO.  WeissEnfels,  Ausw.  aus  den  griech. 
Philosophen,\2  [Nestlé].  Appréc.  favorable.  H  W.  Gemoll,  Griech.-deutsches 
Schul-  u.  Handwôrterbuch.  [Meltz.er].  Vivement  recommandé.  H  11^  livr. 
Aphorismen  zor  griech.  Metrik  [Schmid].  Présente  dix  aphorismes  sous 
forme  dogmatique,   qui  seront  un  «  shediasma  de   metris  »   dans   toute 

10  l'étendue  du  terme  pour  ceux  qui  ont  déjà  une  idée  des  bases  de  la  métrique 
grecque.  H  E.  Wittich,  Homer  in  seinen  Bildern  und  Vergleichungen  [Klett]. 
Grands  éloges,  HH  12^  livr.  Ein  neues  archaol.  Lexikon  mit  besonderer 
Berucksichtigung  der  Prahistorie  [P.  Goesler].  A  l'occasion  du  livre  de 
R.   FoRRER,   Reallexikon    der    praehislor.   Klass.  und  frûrhristl.  AltertUmer 

15  dont  il  fait  un  grand  éloge.  G.  développe  .ses  vues  personnelles  sur  les  études 
d'archéologie  préhistorique.  HA.  Gudemann,  Grundriss  der  Geschichte  der 
klass.  Philologie  [Meltzer].  Excellent.  H  M.  Niedermann,  i/istorisc^e  Lantlehre 
des  Lateinischcn  [Meltzer].  Grands  éloges  de  ce  petit  vol.  traduit  du  français 
parE.  Hermann.  ^NiPPERDEï-ANDREsoN.raci^HS  ab  exccssu  divi  Augusti 

20  [Durr].  Nouv.  éd.  encore  améliorée.  H  C.  Schnobel,  Die  altclass.  Realien 
im  Realgymnasium  [Miller].  Peut  être  recommandé.  H  Ziebarth,  Kultur- 
"jilder  aus  griech.  Stâdten  [Goesler].  Puisse  ce  livre  trouver  un  grand  nombre 
de  lecteurs  surtout  parmi  ceux  qui  veulent  éliminer  des  études  la  culture 
antique.    H  E.  Drerup  ['HpoSSouj  Tcepî  TroXtrei'aç,  Ein  politisches  Pamphlet 

25  aus  Athen  404  i>.  Chr.  [Nestlé].  Convaincant.  X. 

Literarisches   Zentralblati    59*^    année    1908.    N»  1.    P.    Goessler, 

Das  rôm.  Rottweil  [A.  R.].  Met  à  profit  les  fouilles  faites  à  Rottweil  en 

1906  :  soigné  et  complet.  ^  B.  P.  Grenfell  and  A.  S.  Hunt,  The  Oxyrhyn- 

chus  Papyri.  V,  éd.  [C.].  Grande  valeur,  soigneusement  présenté.  Tf  Val. 

80  Rose,  Egidii  Corboliensis  Viaticus  de  signis  et  symptomatibus  aegritudinum 
éd.  [M.  M.].  Enrichit  la  littérature  médicale  du  moyen-âge.  Soigné.  ^  Ch. 
Darenberg-E.  Saglio-E.  Pottier,  Dictionnaire  des  antiquités  grecques 
et  latines.  Fasc.  26-40  (lolaeia-Quorum  bonorum).  [R.  M.].  Très  grande 
valeur.  ^%  N°  2.  M.  Schorr,  Altbabylon.  Rechtsurkunden  aus   der  Zeit   der 

35  i.  babylon.  Dynastie  (ca  2300-2000  v.  Chr.).  [  ].  Excellent.  T[  F.  G.  Ke- 
NYON  and  H.  I.  Bell,  Greek  Papyri  in  the  Brit.  Muséum  Catalogue  with 
texts.  III  éd.  [C.].  Rendra  de  grands  services.  Ouvrage  luxueux.  Tf  G.  Né- 
METHY,  Ovidii  Nasonis  Amores  éd.  [H.  C.].  Accompagné  de  notes  critiques 
et  exégétiques.sera  utile  aux  jeunes  philologues.  Tf  U.  Thiene  u  F.  Becker, 

*o  Allgemeines  Lexikon  der  bildenden  Kiinstler  von  der  Antike  bis  zur  Gegen- 
wart  I  (Aa-Antonio  de  Miraguel).  [H.  S.].  Grands  éloges.  ][^  N»  3.  Th.  A. 
Abele,  Der  Sénat  unter  Augustus.  Mention.  ^  V.  Lundstrôm,  Xenophontis 
Apologia  Socratis  [C.].  Éloges  avec  quelques  réserves.  1f^  N»  4.  G.  Schalk- 
hausser,  Zu  den  Schriften  des  Makarios  von  Magnesia.  [G.  Kr.]  Apprécia- 
is tion  favorable,  y^  M.  Bréal,  Pour  mieux  connaître  Homère.  [E.  Drerup]. 
Contient  beaucoup  de  remarques  intéressantes  et  fines,  mais  ne  fait  pas 
faire  un  véritable  progrès  à  la  science.  ^  Th.  Zielinski,  Das  Ausleben  des 
Clauselgesetzes  in  der  rôm.  Kunstprosa.  [C.  W.  n.].  Analyse. ^^N"  5  B.Weiss, 
Die  Quellen  des  Lukasevangeliums.   [G.    H.].    Mérite   d'attirer  l'attention. 

50  ^  1,  E.  ScHWARTZ,  Eusebius  Werke;  2,  Die  Kirchen geschichte.  —  Die  lat. 
Uebersetzung  des  Rufinus  bearb.  von  Th.  Momssen;  2,  Die  Bûcher  6  bis  W. 
—  2,  E.  ScHWARTZ,  Eusebius  Kirchengeschichte.  Ed.  minor.  [G.  K.].  Ed. 
monumentale   qui  rend  absolument  inutile  l'éd.   de   Dindorf,   désormais 


LITERARISCHES    ZENTRALBLATT.  85 

insuffisante.  ^  Aegyptische  Urkunden  aus  den  kgl.  Museen  zu  Berlin.  Griech. 
Urkunden  IV,  5.  [C.]-  Éloges.  T[  P.  de  Nolhac,  Pétrarque  et   V humanisme 
[Martini].  Occupera  une  place  d'honneur  dans  la  littérature  de  l'huma- 
nisme. ^Tl  No  6.  A.  G.  Roos,  Flaçii  Arriani  quae  exstant  omnia  :  1,  Alexandri 
Anabasis.  [C.].  Appréc.  favorable.  ^  Der  rôm.  Limes  in  Oesterreich.  H.  8  b 
[A.  R.].  A  la  hauteur  des  précédentes  hvr.  ^1,  O.  Puchstein,  Dte  ionische 
Saule  als  klassisches  Bauglied  orientalischer  Herkunft;  2,  R.  v.   Lichten- 
BERG,  Die  ionische  Saule  als  klass.  Bauglied  rein  hellenischen   Geiste  ent- 
wachsen.  [W.].  1,  Des  réserves  :  2  Repose  sur  un  malentendu  à  propos  des 
monuments  grecs.  TJ^  N°  7,  A.  Vezin,  Eumenes  von  Kardia.  Ein  Beitrag  lo 
zur  Geschichte  der  Diadochenzeit  [Schubart].  Connaît  bien  les  sources,  et  sait 
bien  s'en  servir.  ^  P.  F.  Girard,  Geschichte  und  System  der  rôm.  Bechts.  I  [    ]. 
Trad.  ail.  de  Rob.  v.   Mayr.  Éloges.  ]J  G.  Mau,  Die  Beligions philosophie 
Kaiser  Julians  in  seinen  Beden  auf  Kônig  Helios    und    die    Gôttermutter 
[Neumann].  A  de  la  valeur.  ^  H.  Funaioli,   Grammaticae  Bomanae  frag-  l^ 
77ienta  coll.  I  [M.].  Très  grands  éloges  à  tous  égards.  ^1[  N»  8.  Ed.  Meyer. 
Die  Israeliten  und  ihre  Nachbarstàmme.  [Baentsch].  Grande  valeur.  *[[  G. 
Steindorff,    Urkunden  des  aegyptischen  Altertums  hrsg.   I,    Urkunden  der 
alten  Beiches  von  K.  Sethe;  2,  Hieroglyphische  Urkunden  der  griech.  rôm. 
Ztit.  von  K.  Sethe;  3,  U.  der  aelteren  Aethiopenkônige  von  H.  Schaefer;  20 
4,  U.  der  i8  Dynastie  von  K.  Sethe.  [Leipoldt].  Belle  entreprise  qui  a  droit 
à    toute    notre    reconnaissance.    ^    O.    Rubensohn,    Elephantine-Papyri 
[C].    Grande  importance.    1    L.     Deubner,    Kosmas    und   Damian    [lu]. 
Excellent.   ^  Horatii   Bomani  Porcaria    seu  do   conjurationa  St.   Porcarii 
Carmen,  éd.  M.  Lehnerdt  [M.  M.].  Contribution  de  valeur  sur  l'humaniste  25 
H.  Romaniis.  ^1[  N»  9  A.  Cuny,  Le  nombre  dutl  en  grec  [Hirt].    Grande 
valeur].  ^^  N»  10  W.  Schultz,  Studien  zur  Antiken  iir7/Z«Mr[Schmekol].  Pas 
convaincant,  mais  contient  beaucoup  de  bonnes  remarques. '^  N.  K.  Pav- 
LATOS  'H  TToéxpi;  T.  'Oou(T(7£(oç[Drerup]. Recherches  d'histoire  et  d'archéologie 
très  sérieusement  faites  et  approfondies.  ^  M.  Wellmann,  Pedanii Dioscu-  sj 
ridis  Anazarbei  De  materia  medica  libri  quinque;  1,  lib.  4  et  2[     ].  Première 
édition  scientifique  de  cet  écrivain  :  irréprochable.  TJ  M.  Rabenhorst,  Der 
aeltere  Plinius  als  Epitomator  des   Verrius  Flaccus  [C.  W.].  Cette  analyse 
des  sources  du  liv.  6  de  la  N.  H.  de  Pline  est  faite  trop  au  galop.  T|^  N°  11. 
M.  Lôhr,  Alttestamentliche  Beligions  geschichte  [Marti].  Ce  petit  vol.  de  la  35 
coll.  Gôschen  peut  être  recommandé.  ^  H.  Jacobsthal,  Der  Gebrauch  der 
Tempora  und  Modi  in  den  Kretischen  Dialektinschriften.  [     ].  Très  sérieu- 
sement fait.  ^][  N»  12.    Griech.  Papyrus  d.  k.   Universitâts  und  Landesbi- 
bliothek  zu  Strassburg  hrsg  v.  F.  Preisigke  I,  2  [Schubart].  Très  grande 
valeur.  ^  M.  Hoffmann,  Briefwechsel   zwischen   A.  Bôckh.  u.  L.  Dissen,  40 
Pindar  und  anderes  betreffend  [     ].  Très  intéressants.  ^T[  N"  13.  F.  Kiehr, 
Lesbonactis  sophistae  quae  supersunt  éd.  [C].  Appréc.  favorable.  ^  1.  F. 
Vollmer,  Horati  FI.  Carmina  rec.-2,  J.  W.  Beck,  Horazstudien  [Bick].  1. 
Insuffisante  au  point  de  vue  scientifique  :  2,  Grands  éloges.  ^  A.  Erman, 
Die  aegyptische  Beligion  [Roeder].  Appréc.  très  favorable  :  comprend  admi-  45 
rablement  la  pensée  égyptienne.  ^^  N°  14.  Ad.»LASS0N,  Aristotelis  Meta- 
physik  [Schmekel].  Excellente  traduction.  Tf  Macdonald  and  Park,  The 
Boman  forts  on  the  Bar  Hill  [A.  S.].  Suffisant.  ^  J.  Capart,  Primitive  Art 
in  Egypt.  transi,  by  A.  S.  Griffith  [Roeder].  Rend  bien  l'original  fran- 
çais, mais  contient    plus    d'illustrations.    ][   Boni    croit   avoir   trouvé    à  50 
Rome  près  de  l'Arc  de  Titus  les  fondations  du  temple  de  Jupiter  Stator, 
bâti  par  Romulus  et  reconstruit  par  Auguste.  ^%  N"  15.  O.  Schroeder, 
Aeschyli  Cantica  dig  [Pr].  N'a  pas  besoin  d'être  recommandé;  le  nom  de  S. 


86  1908.  —    ALLEMAGNE. 

est  connu  de  tous  ceux  qui  s'occupent  de  métrique  ancienne.  ^  W.  M. 
Flinders  Pétrie,  Researches  in  Sinai  [Roeder]  Exposé  populaire  de  ces 
recherches.  ^^  N»»  16  et  17.  W.  Drumann,  Geschichte  Roms.  2  Aufl.  von 
P.  Groebe.  Vol.  3.  [Neumann]:  Est  de  nouveau  à  la  hauteur  de  la  science. 

5^0.  Schroeder,  Sophoclis  Cantica  [Pr.].  Grands  éloges.  ^  M.  Ihm,  C.  Sue- 
toni  Tranquilli  opéra  :  I,  De  viia  Caesarum  libri  8.  Répond  à  toutes  les 
exigences.^  H:  T.  Karsten,  De  commenti  Donatiani  ad  Terenti  fabulas 
origine  et  compositione  [C.  W.].  Réserves  sur  les  conclusions.  ^  H.  Jordan, 
Topographie  der  Stadt  Rom  im  Altertum  I,  3.  bearb.  v.  Ch.  Huelsen  [Peter- 

10  sen].  H.  a  rempli  sa  tâche  comme  personne  n'aurait  pu  le  faire.  T[  Clermont- 
Ganneau  a  trouvé  près  d'Éléphantine  un  duplicata  de  la  célèbre  inscr.  de 
Rosette  en  trois  langues  (hiéroglyphes,  démotique  et  onciales  grecques). 
11^.  N»  18.  D.  Detlefsen,  Die  Entdeckung  der  german.  Nordens  im  Alter- 
tum. —  Id.  Die  geographischen  Riicher  {II,  242-VI  Schluss)  der  Nat.  Ilist. 

15  des  C.  Plinius  Secundus  mit  vollstandigem  kritischen  Apparat  hsgb.  — 
Id.  Ursprung,  Einrichtung  und  Redeutung  der  Erdkarte  Agrippas  [Neu- 
mann]. Instructifs  et  intéressants,  ^f  H.  Pognon,  Inscr.  sémitiques  de  la 
Syrie,  de  la  Mésopotamie  et  de  la  région  de  Mossoul  [Lidzbarski].  Ouvrage 
de  grande  valeur  du  consul  français  à  Alep.  ^  E.  Petersen,  Die  Rurgtempel 

20  der  Athenaia  [Bulle].  Appréc.  favorable.  ^  H.  Rôthe,  Die  Drususfeste  Aliso 
[A.  R.].  Adhuc  sur  judice  lis  est,  et  peut-être  semper  erit.  ^1  N»  19.  H.  V. 
Hilprecht,  The  Rabylonian  Expédition  of  the  Univ.  of  Pennsylvania  VI  I 
Rabylonian  légal  and  business  documents  ,from  the  time  of  the  first  dynasty 
of  Rabylon  chiefly  from  Sippar  by  H.  Ranke  [Weber].  Appréc.  favorable, 

25  ^  P.  Masqueray,  Abriss  der  griech.  Metrik,  trad.  ail.  de  B.  Pressler. 
[Pr.].  Bonne  trad.  qui  permet  de  sentir  ce  qu'est  l'esprit  français  :  l'original 
sera  utile  en  France,  mais  en  Allemagne  il  vaut  mieux  en  revenir  à  Christ 
comme  introduction  à  l'étude  de  la  métrique.  Tf  M.  Niedermann  u.  E.  Her- 
MANN,  Historische  Lautlehre  der  Lateinischen  [Klotz].  Excellent.   Tf^  N»  20. 

30  J.  Donald  SON,  Woman  :  her  position  and  influence  in  ancient  Greece  and 
Rome  and  among  the  early  Christians  [Drerup].  Recommandé.  ^.  Inscr. 
Amorgi  et  insularum  vicinarum  éd.  Jul.  Delamarre,  indices  composuit 
F.  HiLLER  VON  Gaertringen  [  ].  La  maladie  a  empêché  Delamarre  de 
mettre  la  dernière  main  à  ce  recueil  excellent  qui  a  été  terminé  par   les 

35  soins  de  l'Académie  de  Berlin  et  qui  désormais  forme  un  des  plus  beaux 
chap.  du  Corpus.  ^  N.  E.  Griffin,  Dares  and  Dictys  [C.  W.].  Mentionné. 
Tf^  No  21 .  L.  Bodin  et  P.  Mazon,  Extraits  de  Ménandre[C\.  Appréc.  favora- 
ble. Tf  W.  Headlam,  a  book  of  Greek  verse  [W.  M.].  Ces  trad.  de  grec  en 
anglais  et  d'auteurs  modernes  en  grec  méritent  tout  éloges.  Tf  Trouvé  en 

40  Egypte  près  Thèbes  une  nouvelle  sépulture  royale  de  la  19^  dynastie. 
^^  N°  22  W.  Staerk,  Neutestament.  Zeitgeschichte.  I.  Der  historische  und 
kulturgeschichtliche  Hintergrund  der  Urchristentums  [G.  H.].  Fait  partie  de 
la  coll.  Gôschen  :  Sera  utile  au  grand  public.  ^  H.  Schmidt,  lona.  Eine 
Untersuchung  zur  vergleich.  Religions  geschichte.  Est  un  des  meilleurs  ou- 

45  vrages  qui  ait  été  écrit  ce^  dernières  années  sur  la  mythologie  orientale  : 
vivement  recommandé.  ^  L.  Mitteis.  Rôm.  Privatrecht  bis  auf  die  Zeit  Dio- 
kletians.  I.  N'a  pas  besoin  d'être  loué.  ^  H.  Stahr,  Die  Rassenfrage  im 
antiken  Aegypten.  Kraniologische  Untersuchungen  an  Mumienkôrpern  aus 
Theben  [Roeder].  Vient  confirmer  les  hypothèses  nouvelles  sur  l'origine  de 

50  la  langue  égyptienne.  ^  G.  Helmreich,  Galeni  de  usu  partium  libri  XVII 
rec.  I.  lib.  1-8  [Backstrôm].  Éloges.  If^  N»  23.  M.  Wundt,  Der  Intellektua- 
lismus  in  der  griech.  Ethik  [Drng].  Des  lacunes.  ^  J.  v.  Ginneken,  Prin- 
cipes  de   linguistique   psychologique   [Baumann].    Éloges.    Tf  F.    Sturmer, 


LITEÎIARISCHES    ZENTÏIALBLATT.  87 

Griech.  Lautlehre  auf  etymologischer  Grundlage.  [R.  M.].  Vivement  recom- 
mandé à  tous  les  maîtres  de  grec.  ^  1,  J.  Heierli,  Vindonissa  :  1,  Quellen 
und  Literatur. —  2,  S.  Henberger,  Eine  galavorstellung  im  rôm.  Amphithea- 
ter  zu  Vindonissa  im  J.  298  n.  Chr.  [A.  S,].  1,  Mentionné;  2.  Intéressera  aux 
fouilles.  ^^  N°  24.  L.  Traube,  Nomina  sacra  [Backstrôm].  Ouvrage  '> 
posthume  qui  rendra  des  services.  ^  Tell  el-  Mutesellim  I.  G.  Schumacher, 
Fundbericht.  Grands  éloges.  ^^  N"  25.  H.  Diels,  Die  Fragmenta  des  Vor- 
sokratiker.  2*^  Aufl.  II.  1  [Drng].  Cette  2^  éd.  augmentée  sera  d'une  valeur 
inestimable  pour  l'étude  de  la  philosophie  et  pour  les  travaux  des  philo- 
logues. ^  F.  RiBEZzo,  La  lingua  degli  antichi  Messapii  [Backstrôm].  lo 
Ajoute  à  ce  que  nous  savions  sur  les  Messapiens.  T[^  N»  26  P.  Heinisch, 
Der  Einfluss  Philos  auf  die  aelteste  christliche  Exégèse  (Barnabas.  Justin 
und  Clemens  von  Alexandria)  [Kônig].  Sera  le  bienvenu.  Tf  L.  Hahn,  Roma- 
nismus  und  Hellenismus  bis  auf  die  Zeit  Justinians  [Stein].  Appréc.  favo- 
rable. ^  Der  Bericht  des  Simplicius  ueber  die  Quadraturen  des  Antiphon  und  ir- 
des  Hippokrates  Griech.  u.  deutsch  v.  F.  Rudio  [  ].  f^  livr.  d'une  collec- 
tion de  documents  pour  servir  à  l'histoire  des  mathématiques  dans  l'an- 
tiquité. Appréc.  favorable.  ^  Jos.  Fuhrer  u.  V.  Schulze,  Die  altchristl. 
Grabstàtten  Siziliens.  Nul  n'était  mieux  qualifié  que  Schulze  pour  continuer 
l'œuvre  de  Fuhrer.  ^  L.  Borchardt,  Zur  Baugeschichte  des  Amonstenipels  20 
von  Karnak  [G.  Rdr].  Éloges.  ^*ff  N»  27.  Am  Hauvette.  Archiloque;  un 
poète  ionien  du  VII^  s.  Sa  vie  et  ses  poésies:  Id. Les  épigrammes  de  Callimaque 
[Martini].  Grands  éloges.  ^  A.  Gercke,  L.  Annaei  Senecae  opéra 
quae  supersunt  :  II,  Natural.  Quaest.  lib.  8  [C.  W.].  Fait  partie  de  la  collec- 
tion Teubner.  Remarques  de  détails.  ^  K.  Regling,  Der  Dortmunder  Fund  25 
rôm.  Goldmûnzen  [F.  F.].  Très  grands  éloges.  ^^  N"  28  1,  L.  Robin,  La 
théorie  platonicienne  des  idées  et  des  nombres  d'après  Aristote.  —  2,  Id.  La 
théorie  platonicienne  de  Vamour  [Schmekel].  1  :  Grande  valeur.  2.  Résumé. 
%  J.  Ilberg,  a.  Cornélius  Celsus  und  die  Medizin  in  Rom  [Backstrôm]. 
Eloges.  ^  E.  Bechtel,  Die  Vocalcontraction  bei  Homer  [R.  M.].  On  doit  30 
être  reconnaissant  envers  l'auteur  de  mettre  ses  lecteurs  à  même  d'aborder 
ce  problème  par  le  soin  qu'il  a  mis  mis  à  l'étudier.  ^  C.  Pascal,  Poesia 
latina  médiévale.  Saggi  e  note  critiche  [M.  M.].  Important  et  plein  de  valeur. 
TITI  N°  29.  Poematis  Latini  rell.  ex  vol.  Herculanensis  evulgatas  rec...  J.  Fer- 
rara  [C].  Grande  valeur  :  contient  des  choses  inédites.  ^  H.  Willers,  35 
Neue  Untersuchungen  ûber  die  rôm.  Bronzeindustrie  von  Capua  und  von 
Niedergermanien...  [A.  R.].  Grands  éloges.  ^^  N°  30.  A.  Harnack,  Die 
.  Apostelgeschichte  [Clemen].  Même  en  n'admettant  pas  la  thèse  de  H.  on 
tirera  grand  profit  de  ces  études.  ^  J.  Geffcken,  Sokrates  und  das  aîte 
Christentum  [Pr].  Impartial  et  instructif.  ^  J.YAULEN.Opuscula  academica,  2.  40 
A  de  la  valeur.  ^  L.  Radermacker,  M.  Fabi  Quintiliani  institutionis  ora- 
toriae  lib.  iS,  éd.  1  lib.  1-6  [  ].  Bonne  édition.  ^[^  N»  31.  A.  Deissmann, 
Licht  vom  Osten.  Das  Neue  Testament  und  die  neuentdeckten  Texte  der  hellen- 
rôm.  Welt  [Clemens].  Appréc.  favorable  ^  J.  Leipoldt,  Geschichte  des 
Neutestament.  Kanons  [G.  N.].  Très  grands  éloges.^  J.  L.  Heiberg  u.  H.  G.  « 
Zeuthen,  Eine  neue  Schrift  des  Archimedes  [E.  I.].  Ce  traité  d'A.  jusqu'ici 
inconnu  et  trouvé  à  Constantinople  est  du  plus  haut  intérêt  pour  les  mathé- 
maticiens. H  M.  Neuburger,  Geschichte  der  Medizin  I  [K.  S.]  Eloges.  H 
^  A.  v.  Halban,  Das  rôm.  Rccht  in  den  german.  Volksstaaten  III  [O.]. 
H.  est  maître  de  son  sujet.  ^  R.  D.  Hicks,  Aristotle  de  anima.  Cette  éd.,  so 
accompagnée  d'une  trad.  en  anglais,  d'une  introd.  et  de  notes  est  indispen- 
sable à  tous  ceux  qui  s'occuepntdu  %.  cpu/TJçd'A.  ^  G.  L.  Hendrickson,  The 
«  De  Analogia  »  of  Jul.  Caesar  [Buttner].'  A  de  la  valeur.  ^^  N»  32.  G.  H, 


88  1908.  ALLEMAGNE. 

Chase,  The  Loeb  Collection  of  Aretine  Potteries  [Kaufïmann].  Admirable  pu- 
blication. ^^  N"  33.  A.  Mentz,  Geschichte  und  System  der  griech.  Tachy- 
graphie.  Rendra  des  services.  ^  W.  M.  Lindsay,  Syntax  of  Plautus  [C.  W.]. 
A  de  la  valeur.  ^  E.  Bôklen,  Adam  und  Qain  im  Lichte  der  vergleichenden 
6  Mythenforschung  [v.  D.].  Des  réserves.  ^\.  N»  34.  G  Finsler,  Die  Olym- 
pischen  Szenen  des  Ilias  [Drerup].  Appréc.  favorable.  ^  R.  Hirzel.  Themis 
Dike  und  Verwandtes.  Ein  Beitrag  zur  Geschichte  des  Rechtsidee  bei  den 
Griechen  [Thumser].  Des  réserves.  ^][  N»  35.  E.  Goodspeed.  Index  patris- 
ticus  sive  clavis  patrum  apostolicorum  operum...  [Kr.].  Chaudement  recom- 

10  mandé.  ^  E.  Preuschen,  Die  philologische  Arbeit  an  den  aelteren  Kirchen- 
lehrern  und  ihre  Bcdeutung  fur  die  Théologie.  Rendra  des  services.  ^  O.  Gil- 
bert, Die  meteorologischen  Theorien  des  griech.  Altertums.  Grande  valeur. 
^  K.  WiTTE,  Singular  und  Plural.  Très  sérieusement  fait.  ^  P.  Lehmann, 
Fr.   Modius  Handschriftenforscher.   Grands   éloges  de  cette  étude  si-r   cet 

15  humaniste  du  xvi^  siècle.  ^  H.  Nissen,  Orientation.  Studien  zur  Geschichte 
der  Religion  [R.].  Mérite  d'être  connu,  ^^f  N»  36.  Th.  Beck.  Hippokrates, 
Erkenntnisse...  ausgew.  und  libers.  [Backstrôm].  Atteint  son  but  qui  était 
de  mettre  Hippocrate  à  la  portée  du  grand  public.  Tf^  N»  37.  J.  Bidez, 
La  tradition  manuscrite  de  Sozomène  et  la  tripartite  de  Théodore  le  lecteur 

20  [Kr].  Très  soigné.  ^  D.  Comparetti,  Papiri  letterari  ed  epistolari  I  n»*  106- 
117  papyri  letterari  [C.].  Appréc.  élogieuse.  Tf  M.  Petschenig,  S-  Aur. 
Augustini  scripta  c.  Donatiftas,  I.  Appréc.  favorable.  ^^  N"  38  W.  Ditt- 
BERNER.  Issos.  Ein  Beitrag  zur  Geschichte  Alexanders  des  Gr.  [v.  Stein]. 
Travail  de  débutant  qui  fait-concevoir  les  plus  belles  espérances.  ^  J.  ViiR- 

26  THEIM,  De  Aiacis  origine,  cultu,  patria.  Accedunt  très  commentationes  de 
Amazonibus,  de  Carneis,  de  Telegonia  [R.].  Appréc.  élogieuse.  Tf  Fouilles 
de  Pagasâ  sur  le  golfe  de  Volo,  en  Thessalie.  Trouvé  les  fondations  de  deux 
tours  dont  l'une  du  5^  s.  av.  J.-C,  l'autre  du  l'''"  s.  Elles  sont  construites 
en  pierres  tombales.  Pierres  tombales  avec  des  peintures  au  lieu  de  rehefs. 

30  ^]f  N»  39.  Pas  d'art,  concernant  l'antiquité  classique.  ^^  N°  40.  P. 
Labriolle.  Tertullien.  De  praescriptione  haercticorum.  Mentionné. T[  F.Stae- 
HELIN,  Geschichte  der  kleinasiatischen  Galater  [W.  O.].  Grands  éloges. 
*[f  J.  B.  MisPOULET,  Le  régime  des  mines  à  Vépoque  romaine  et  au  moyen- 
âge,  diaprés  les  tables  d' Aljustrel.  Résumé.  ^  R.  Foerster,  Libanii  opéra 

35  rec.  IV.  Orat  51-64.  [W.  S.].  Excellent.  ^  O.  Plassberg,  M.  T.  Ciceronis 
Paradoxa  Stoicorum.  Academicorum  reliquiae  cum,  Lucullo.  Timaeus.  De  nat, 
deor.  De  divin.  De  fato.  ed.  Fasc.  I  [W.  K.].  Texte  bien  établi.  ^F^  N»  41. 
H.  St.  Jones,  The  Roman  empire  B.  C.  20  —  A.  D.  476  [Stein].  Excellent. 
^  A.  B.  Meyer  u.  a.  Unterforcher,  Die  Rômerstadt  Agunt  bei  Lienz  in 

40  Tirol  [B.  R.].  Appréc.  favorable.  T[T[  N»  42.  B.  Weiss,  Die  Quellen  der  synop- 
tischen  Ueberlieferung  [H.].  Eloges.  ^  E.  Reich,  General  H istory  of  Western 
Nations  :  I,  Antiquity  [v.  Stein].  Appréc.  défavorable*].  ^  Th.  ]\îommsen, 
Gesammelte  Schriften  :  V,  2  Histor.  Schriften  [Bloch].  Appréc.  élogieuse. 
^  J.  Ph.  Krebs,  Antibarbarus  der  Lateinsprache.  7.  Aufl...von  J.H.Schmalz 

45  [C.  W.].  Appréc.  favorable.  ]|Tf  N"  43  Ed.  Meyer,  Aegypten  zur  Zeit  der 
Pyramidenerbauer  [Boeder].  Mérite  d'attirer  l'attention  des  spéciahstes. 
^  Inscr.  graecae.  IX,  2  Inscr.  Thessaliae...ed.  O.  Kern  [C]. Éloges. ^JK.Reg- 
LiNG,  Die.  griech.  Mûnzen  der  Sammlung  Warren  [Friedensburg].  Sérieux 
et  solide. ^^  N°  44.  A.  Souter,  Pseudo- Augustini  quaestiones  veteris  et  novi 

60  Tcstamenti  CXVII...  rec.  Le  texte  est  soigneusement  étabh.  T[  O.  Schroe- 
der,  Vorarbeiten  zur  griech.  Vers  geschichte  [Pr.].  Très  grands  éloges.  II 
Monumenti  antichi.  Vol.  18,  1-3  [U.  v.  W.  M.].  Appréc.  élogieuse.  Tf  Mittei- 
lungen  Uber  rôm.  Funde  in  Hedderheim  [Willers].  Éloges.  ^  F.  v.  Bissing, 


LITERARISCHES    ZENTRALBLATT.  89 

Ein  thebanischer  Grabfund  ans  dem  Anfang  des  neuen  Reiches  [Roeder]. 
Réussi  dans  une  certaine  mesure  :  le  texte  qui  accompagne  les  planches 
donne  les  indications  nécessaires.  Tj^  No  45.  W  Kroll,  Geschichte  der  klass. 
Philologie  [E.  M.].  Ce  petit  vol.  fait  partie  de  la  collection  Goeschen.  Excel- 
lent. T[  A.  ZiNGERLE.  T.  Livi  a.  u.  c.  libri.  VII,  4,  5.  Lib.  U  et  45  [C.  W.].  5 
Voilà  une  éd.  de  la  5®  décade  de  T.  L.  dans  laquelle  l'apparat  critique  et 
les  conjecteures  de  tous  les  savants  sont  soigneusement  réunies.  Tj  Trouvé 
en  Egypte  une  base  en  métal  précieux,  d'un  mètre  de  hauteur  et  du  poids  de 
100  livres  :  on  y  voit  le  portrait  de  César  en  peinture  émaillée;  d'après  les 
inscr.  ce  serait  un  cadeau  de  César  à  Cléopatre.  ^^  N»  46  A  v.  Premerstein,  w 
Das  Attentat  der  Konsulare  auf  Hadrian  in  J.  H8  [Stein].  Beaucoup  de 
détails  nouveaux  <cf.  pour  l'analyse  supra  p.  17  1.  16-29>^  T.  R.  Holmes, 
Ancient  Britain  and  the  invasion  of  Julius  Caesar  [R.].  Bon.  ^  1  P.  Mon- 
ceaux, Histoire  littéraire  de  V Afrique  chrétienne  depuis  les  origines  jus- 
qu'à V  invasion  arabe.  III.  Le  IV^  siècle  d'Arnobe,  à  Victorin;  2,  Id,  Enquête  15 
sur  répigraphie  chrétienne  d'Afrique  [W.].  I,  M.  est  maître  de  son  sujet 
qu'il  traite  très  bien;  2.  Complément  important  au  vol.  précédent.  ^^  N"  47. 
Une  centaine  de  tombeaux  de  l'époque  mycénienne  trouvés  dans  l'île  de 
Céphalonie.  ^^  N»  48.  Ch.  Diehl,  Figures  byzantines  2  [Gerland].  Recom- 
mandé à  tous  les  fins  connaisseurs  et  amis  des  belles-lettres.  ^  Urkunden  20 
des  aegyptischen  Altertums;  3,  Urkunden  der  aelteren  Aethiopenkônige  von 
H.  Schaefer;  4,  U.  der  18.  Dynasti".  von  K.  Sethe.  [Leipoldt].  Appréc. 
élogieuse.  TJ  K.  Preisendanz,  Seneca,  Sentenzen,  ausgew.  und  iibertragen 
Bonne  trad.  en  général.  ^  A.  v.  Domaszewski,  Die  Anlagc  der  Limeskastelle 
[R.].  D.  se  propose  d'après  ^és  données  d'Hygin  de  reconstruire  les  castels  25 
du  limes,  notamment  les  strygae  et  les  hemistrigia  :  cette  tâche  est  irra- 
tionnelle et  impossible  à  mener  à  bien,  même  pour  un  Domaszewski. 
^^  No  49.  Cassi  Dionis  Cocceiani  Historiarum  Romanarum  lib.  79  ,80  quae 
supersunt.  Cad.  Vat.  Gr.  iS8s  praef.  est  P.  Franchi  de  Cavalieri.  Adroit 
à  notre  reconnaissance.  ^  A.  Elter.  Donarem  pateras...  Horat.  Carm.  IV.  S  ^o 
[E.  Z.].  Appréc.  élogieuse.  Tf^f  N»  50.  P.  F.  Girard,  Geschichte  und  System 
des  rôm.  Rechtes,  2.  trad.  all.de  R.  v.  Mayr.  Éloges  du  livre  et  de  la  trad. 
^  K'.  Reik,  Der  Optativ  bei  Polyhius  und  Philo  von  Alexandria  [E.  M.]. 
Contribution  de  valeur  à  la  la  syntaxe  historique  du  Grec,  ^f^f  N°'  51  et  52. 
H.  Grimme,  Das  israelistische  Pfingsfest  und  der  Plejadenkult  [Krauss].  35 
Beaucoup  de  science  dépensée  en  pure  perte  pour  soutenir  une  théorie 
invraisemblable.  ^  G.  De  Sanctis,  Storia  dei  Romani.  La  conquista  del 
primato  in  Italia,  1  e  2  [Bloch].  Valeur  durable.  ^E.  Th.KLETTE,  Die  Chris- 
tenkatastrophe  unter  Nero  nach  ihren  Quellen,  insbesondere  nach  Tac. 
Ann.  XV,  44  von  neuen  untersucht.  Approfondi,  peut-être  un  peu  trop  4o 
prolixe.  T[  K.  Sethe,  Die  altaegyptischen  Pyramidentexte  I  [Roeder]. 
Appréc.  favorable.  •[[  1,  E.  Herkenrath,  Der  Enoplios.  Ein  Beitrag  zur 
griech.  Metrik;  2,  J.  W.  White,  Enoplic  metrc  in  Greek  comedy;  1,  Repose 
sur  une  base  qui  ne  peut  se  soutenir;  2,  N'arrive  pas  à  ébranler  les  données 
reçues  sur  l'enoplius  et  le  dactylo-epitrite.  ]f  1,  A.  Miiller,  Dos  griech.  45 
Drama  und  seine  Wirkungen  bis  zur  Gegenwart;  2,  H.  Baumgart,  Elektra 
Betrachtungen  liber  das  Klassische  und  Moderne  und  ihre  hteraturge- 
schichtliche  Wertbestimmung;  1,  Recommandé;  2,  Éloges.  ^  Th.  Zielinski, 
Cicero  im  Wandel  der  Jahrhunderte.  Excellent,  s'adresse  non  seulement  aux 
gens  du  métier,  mais  aussi  au  grand  public.  ^  A.  Kiessling-R.  Heinze,  50 
Q.  Horatius  Flaccus.  Cette  nouv.  éd.  est  encore  en  progrès.  ^  Th.  Breiter, 
M.  Manilius  Astronomica  hrsgb;  2,  Kommentar  [C.  W.].  Éloges.^  J.Déche- 
lette.   Manuel  d'archéologie  préhistorique,  celtique  et  gallo-romaine.   I.   Ar- 


90  "^  1908.  ALLEMAGNE. 

chéol.-préhistorique  [Kaufmann].  Mérite  d'être  recommandé.  ^  O.  Fritzch, 
Delos,  die  Insel  des  Apollon.  Id.,  Delphi,  die  Orakelstàtte  des  Apollon  [Pr.]. 
Destinés  aux  élèves  des  gymnases;  atteignent  leiir  but.  ^  R.  Ullrich, 
Programmwesen  und  Programmhibliothek  der  hôheren  Schulen  u.  s.  w.  A 
5  droit  à  toute  notre  reconnaissance.  W.  B.  P. 

Mitteilungen  aus  der  historischen  Literatur  1908    T.  36.  Fasc.    1.' 
Revue  des  programmes  [F.    Hirsch   et  Dietrich].  J.  Grôschl,  Dôrpfelds 
Levkas-Ithaka-Hypothese  historisch  u.  kritisch    erlàutert.   L'Ithaque  homé- 
rique serait  Thiaki  et  non  Leucade  comme  le  veut  Dôrpfeld.  —  Ed.  Gûnz- 

10  LER,  Dus  Psephisma  des  Demophantes.  Le  pséphisma  est  authentique,  mais 
dans  le  discours  d'Andocide  il  remplace  un  décret  de  Solon  auquel  il  a  été 
substitué. —  Ernest GRAF,Z)er  Kampf  um  die  Musik  im  griech.  Altertum.  hes 
tendances  musicales  de  direction  opposée  se  manifestent  par  l'emploi  des  ins- 
truments :1a  lyre  pour  exprimer  la  paix  et  la  joie,laflûtepourlessentiments 

15  passionnés. —  Otto  Richter,  Beitràge  zur  rôm.  Topographie  III  :  Die  Allias- 
chlacht [Dietrich].  Convaincant  <v.  R.  d.  R.  29,  69, 18>.—  Th.  Steinwen- 
D  E  R,  Die  Marschordn  ungdes.  rôm  Heeres  zur  Zeit  der  Man  ipularstellung.  Exposé 
clair  qui  se  lit  avec  profit. —  Meischke,  Zur  Geschichte  des  Kônigs  Eumenes 
II.  çon  Pergamon.  Analyse.  —  Bruno     Kaiser,   Untersuchungen  zur  Ge- 

20  schichte  der  Samniten  I.Fait  désirer  vivement  la  continuation  de  cette  étude 
sur  un  chapitre  important  de  l'histoire  romaine. —  Festschrift  zur  Feier  des 
350  jàhr.  Bestehens  des  Gymnasiums  zu  Hamm  i.  W.  <  mentionné  pour 
l'art.  d'ŒTLiNG,  Philologisch-juristischen  Kommentar  zu  Ciceros  Rede  fur 
P.  Quinctius> .  ^  Joh.  Nikel,  Allgemeine  Kultur geschichte  2^  éd.  [B.  Cle- 

25  menz].  A  recommander.^  Fustel  de  Coulanges,  Der  antike  Staat.  Uebers. 
v.  Paul  Weiss  [W.  Platzhoff].  Traduction  satisfaisante  de  cette  estimable 
contribution  à  la  philosophie  de  l'histoire.^  1)  Franz  v.  Schwarz,  Alexan- 
ders  des  Grossen  FeldzUge  in  Turkestan,  2^  éd.  (pi.).  —  2)  Albert  Gruhn, 
Das  Schlachtfeld  von  Issus  (pi.)  [Winkelsesser].  1)  Réimpression  sans  chan- 

30  gement. —  2)  Selon  G.,  le  Pajas  actuel  est  le  Pinaros  des  anciens,  et  pour  la 
topographie  d'Issus,  seule  la  contrée  d'Iskenderun  peut  entrer  en  question. 
^  Theodor  Mommsen,  Historische  i.9cArt/«en.  T.  1  [Winkelsesser].  On  trouve 
réunis  ici  les  traits  caractéristiques  de  la  méthode  de  M.  L'éditeur  Hirsch- 
feld  s'est  acquitté  de  sa  tâche  d'une  façon  méritoire.  Tn[  Fasc.  2.  J.  von 

35  Prasek,  Geschichte  der  Meder  u.  Perser  bis  zur  Makedonischen  Eroberung 
T.  1  [Id.].  Représente  l'état  actuel  de  la  science  et  peut  être  recommandé 
comme  une  bonne  introduction.  ^^  Fasc.  3.  Jahresberichte  der  Geschichts- 
wissenschaft  T.  28  (1905).  2.  P.  [K.  Lôschhorn].  L'éloge  serait  superflu. 
Exposé  des  plus  importants  résultats.  ^  August  Vezin,  Eumenes  von  Kardia 

40  [W.  Platzhoff].  Dans  son  juste  enthousiasme  pour  son  héros,  V.  dépasse 
qqf.  la  mesure.  ^  D.  Detlefsen,  Ursprung,  Einrichtung  und  Bedeu- 
tung  der  Erdkarte  Agrippas  [Dietrich].  Riche  en  résultats.  H  E.  Th.  Klette, 
Die  Christenkatastrophe  wnfe/'iVeronachihrenQuellen...  untersucht[K.Lôsch- 
liorn].  Repose  sur  une  étude  approfondie  de  la  littérature  du  sujet  et  traite 

45  le  problème  d'une  façon  originale.  ^  L.  Schwabe,  Kunst  u.  Geschichte  aus 
antiken  Mûnzen  (pi.)  [Winkelsesser].  Mention  ^^  Fasc.  4  GeorgMiscH,  Ge- 
schichte der  Autobiographie  T.  1  (Das  Altertum)  [Platzthoff].  Très  suggestif 
et  se  recommande  par  la  clarté  et  la  finesse  d'analyse.  If  J.  Kromayer, 
Antike  Schlachtfelder  in  Griechenland  T.  2   (Von  Kynoskephalae  bis  Phar- 

50  salos)  (pi.  )  [Winkelsesser]. Exposé  clair  et  lumineux,  d'une  lecture  attrayante. 
^  Scriptores  originum  Constantinopolitanarum  rec.  T.  Preger.  Fasciculus 
alter  Ps.-Codini  Origines  continens  [F.  Hirsch].  Annonce.  ^  Léo  Fink, 
Das  Verhàltnis  der  Aniobrûcken  zur  mulvischen  Briicke  in  Prokops  Goten- 


NACHRICHTEN  V.  D.  K.  GESELl.SCH.  D.WISSENS.  ZU  GÔTTINGEN.     91 

Ârz-teg  [Id.].  Convaincant.  •  H.  Lebègue. 

Nachrichten  von  d.    K.   Gesellschaft  der  Wissenschaft  zu   Gôt- 
tingen.  Phil-hist.   Klasse  1908.  Fasc.  1.  Ein  merowinger  Rythmus  iiber 
Fortunat  und  altdeutsche  Rythmik  in  lateinischen  Versen  [W.  Meyer]. 
Texte  du  Prologus  contenu  dans  deux  mss.de  Fortunat  du  ix«  siècle  (Ad.)  ^ 
Londres  Addit.  24193  et  (A.)  Paris  14144,  accompagné  d'un  commentaire 
critique,  métrique  et  rythmique.  Ce  poème  a  dû  être  composé  à  Poitiers 
en  riionneur  de  Fortunat.  peu  de  temps  après  sa  mort.  La  rime  et  l'allité- 
ration recherchées  déjà  par  Fortunat  étaient,  avant  600,  reconnues  comme 
un  ornement  de  la  prose  et  des  vers  par  les  écrivains  latins  d'Italie,  de  lo 
France  et  d'Angleterre.  M.  démontre  par  l'analyse  de  divers  poèmes  tels 
que  le  Audi  me  deiis  piissime,  les  vers   des  Dhiioda,  les  Carmina  burana, 
l'existence  de  vers  latins  composés  d'après  les  règles  de  la  rythmique  alle- 
mande, art  détaillé  (52  p.).  ^Ùeber  Handschriften  der  Gedichte  Fortunat's 
[Id.].  Les  mss.  de  Londres  et  de  Paris  (Ad  et  A  <cf.  supra>)  sont  dans  un  i^ 
rapport  d'étroite  parenté  et  remontent  à  un  ms.  dont  le  texte  était  bon. 
Les  mss.  H  (Vatic.  Palat.  1718),  M  (Ambros.  74),  D  (Paris  9347)  et  R  (Vatic. 
Reg.  329)  dérivent  d'un  ms.  dont  le  texte  était  déjà  remanié.  W.  Meyer 
a  utilisé  des  mss.  dont  Léo  avait  cru  ne  devoir  pas  tenir  compte  dans 
son  éd.  des  Monumenta  Germ.   Ce  sont  :   Ad.    <cf.   supra>    écrit  avec  -o 
beaucoup  de'légèreté,  L  (ms.  de  Bruxelles  1352)  qui  flotte  à  la  limite  des 
mss.  non  interpolés  et  interpolés,  H  <cf.  supra>  étroitement  apparenté 
avec  R  auquel  il  est  supérieur,  O  (Oxford  Bodleianus  =  Auct.  T  2.  25), 
fortement  interpolé   par  une  main  habile.    Histoire  du  texte.  Détails  sur 
le  ms.  S  (Paris,  lat.  13048).  W.  Meyer  montre,  à  l'aide  des  remaniements  ^s 
qu'a  subis  le  poème  de  Fortunat  II  16  de  S.  Medardo  dans  les  mss.  AKB 
(Monac.  3514,  Carlsruhe  136  et  Paris  8090),  les  libertés  que  prenaient  avec 
les  textes'  les  savants  de  l'époque  mérovingienne  (33  p.).  ^T[  Fasc.  2.  Das 
erste  Gedicht  der  Carmina  Burana  [Id.].  W.  M.  a  retrouvé  dans  Walter 
Mapes  (éd.  Th.  Wright)  le  poème  dont  le  commencement  des  Carmina  (f°  43  3o 
du  Monac.  4660)  contient  les  derniers  vers;  il  en  donne  le  texte  en  entier, 
avec  des  variantes  de  trois  mss.  anglais  et  un  commentaire  métrique.^  Latei- 
nische  Rythmik  u.  byzantinische  Strophik  [Id.].  Après  avoir  répondu  aux 
critiques  dont  la  lettre  d'Auspicius  éditée  par  W.  M.  <v.  R.  d.  R.  31,  66,  45> 
a  été  l'objet  de  la  part  de  W.  Brandes  et  P.  Maas,  l'auteur  pose  en  principe:  35 
1°  qu'il  est  naturel  que  dans  chaque  strophe  la  ligne  de  8  syllabes  avec 
accent  tonique  iambique  fie  présente  assez  souvent;  2°  que  les  lignes  de  la 
rythmique  byzantine  ne  peuvent  rien  prouver  en  faveur  de  la  structure 
intérieure  des  lignes  pareilles  dans  la  rythmique  latine;  3°  la  structure  des 
lignes  de  strophes  n'a  rien  à  faire  avec  les  lignes  habituelles  qui  sont  em-  40 
ployées  en  longues  chaînes  dans  un  poème  à  lignes  égales.  Texte  d'un 
poème  rythmique  sur  les  personnes  de  la  Trinité  contenu  danslems.de 
Berne  611,  accompagné  d'un  commentaire  critique  et  rythmique.  ^^  Fasc.  3. 
Zur  Geschichte  des  Athanasius  VII  [E.  Schwartz].  Défend  contre  Harnack 
l'authenticité  d'iin  document  relatif  au  Concile  de  Nicée  contenu  dans  le  45 
ms.  syriaque  62  de  Paris  (Bibl.  nat.)  du  ix^  siècle,  et  de  la  lettre  de  Constantin 
qui  transfère  à  Nicée  le  synode  oecuménique  d'Antioche.  Après  avoir  montré 
que  la  critique  moderne  ne  s'est  pas  encore  émancipée  de  l'influence  d'Atha- 
nase,  S.  montre  le  degré  de  confiance  qu'il  faut  accorder  aux  trois  histo- 
riens ecclésiastiques  :  Socrate,  Sozomène  et  Théodoret,  et  proteste  contre  5o 
le  dédain  injustifié  des  sources  orientales,  et  des  sources  syriaques  en  par- 
ticulier, pour  l'histoire  tant  profane  que  religieuse.  Art  de  polémique  (75  p.) 
<v.  R.  d.  R.  29,  71,  8>.  Tf^  Fasc.  4,  Zwei  Gedichte  zur  Geschichte  des  Cister- 


92  1908.  —    ALLEMAGNE. 

cienser  Ordinis  [W.  Meyer  de  Spire].  Ed.  critique,  accompagnée  d'un  com- 
mentaire métrique  et  historique  de  deux  poèmes:  1°  Versus  Pagani  Bolotini 
de  falsis  heremitis  qui  vagando  discurrunt;  2°  De  mutacione  mala  ordinis 
Cistercii  contenus,  le  l^r  dans  Je  ms.  latin  8433  de  la  Bibl.  Nat.  de  Paris 
5  (publié  en  partie  dan^  le  T.  XI  de  l'Hist.  Littéraire),  le  2^  dans  le  ms.  Cotton 
Julius  A  Vil  du  British  Muséum.  ][  l)Quondamfi:itfactusfestus,einGedicht 
in  Spottlatein.  2)  Das  Gedicht  :  Sermo  noster  audiatis  [Id.].  Éd.  critique 
avec  commentaire  métrique.  ^  Weitere  Beitrâge  zu  Menander  [F.  Léo].  12  p. 
de  conjectures  sur  la  n£pt)C£tpotji.£V7i,  la.Sa[;n'a  et  les  'ETrirpsTrovreç.  Tf  Zu  Taci- 

30  tus  De  origine  et  situ  Germanorum  [Léo  Meyer].  Tacite  a  utilisé  avec  circon- 
spection tout  ce  qui  de  son  temps  était  écrit  sur  la  Germanie  etseshabitants. 
Ses  sources  sont  :  le  petit  écrit  géographique  de  Pomponius  Mêla,  le  De 
Bello  Gallico  de  César,  et  surtout  Pline  l'Ancien.  ^^  Fasc.  5.  Poetische 
Versuche  u.  Sammlungen  eines  Baslers  Klerikers  aus  dem  Ende  des    13. 

35  Jahrhunderts  [J.  J.  Werner].  Description  du  ms.  D.  IV. 4delaBibliothèque 
universitaire  de  Bâle  et  édition  critique  de  68  pièces  d'étendue  variable. 
^  Ueber  einige  thessahsche  Namen  [F.  Bechtel].  La  lecture  en  épreuves  de 
l'Index  des  noms  de  personnes  des  Inscr.  Thessalicae  d'Otto  Kern,  ainsi 
que  les  vérifications  faites  sur  les  inscr.  et  de  nouveaux  estampages  ont 

20  permis  à  B.  de  compléter  et  de  rectifier  plus  d'une  leçon  antérieure  et  ont 
fait  connaître  des  noms  nouveaux.  H.  Lkbègue. 

Neue  Jahrbùcher  fur  das  klassische  Altertum,  Geschichte  und 
deutsche  Literatur  und  fur  Pâdagogik.  11^  année  (1908).  l''®  livr. 
Ad.    Furtwângler    [F.    Studniczka].     Art.     nécrologique.    ^    Die    klass. 

25  Philologie  und  das  Neue  Testament  [H.  Litzmann].  Sur  l'importance  des 
études  de  philologie  et  le  secours  qu'elles  peuvent  apporter  pour  la  critique 
du  Nouv.  Test.  ^  Die  Hauptergebnisse  der  Ausgrabungen  in  Delphi  [P.  Per- 
drizet].  Traduit  en  ail.  par  J.  Hilberg  (2  fig.).  Coup  d'œil  sur  les  fouilles, 
la  topographie,  le  problème  de  Pausanias,  l'histoire  du  temple  de  Delphes, 

30  les  inscr.,  etc.,  toutes  choses  qui  intéressent  l'histoire  de  la  plus  belle  période 
de  l'art  grec  et  de  la  Grèce,  les  6^,  5^  et  4''  s.  ^  Der  Mainander  von  Kairo 
[U.  V.  Wilamowitz-Moellendorf].  Détails  sur  la  découverte  par  Lefebvre 
des  fragments  de  Ménandre,  les  papyrus,  leur  valeur  inappréciable  comme 
document  linguistique,  ils  nous  permettent  de  comprendre  et  de  restituer 

35  en  toute  sûreté  les  autres  restes  de  la  comédie  nouvelle.  Leur  contenu, 
analyse  rapide  des  comédies  qu'ils  nous  transmettent  :  Héros,  Perikeiro- 
mene,  Samia,  Epitrepontes.  ^  M.  Raeder,  Platons  philosophische  Ent- 
wickluns.  [Apelt].  Il  faut  apprendre  dans  ce  livre  ce  qu'on  peut  y  apprendre, 
mais  il  ne  faut  pas  se  perdre  dans  ces  considérations  très  bien  intentionnées, 

40  très  honorables,  très  soignées,  mais  au  fond  stériles  et  complètement  anti- 
platoniciennes. ^  Die  Toten  im  Hause  [E.  Samter].  Chez  les  Athéniens,  on 
croyait  que  les  âmes  des  morts  visitaient  les  vivants  au  printemps,  au 
3®  jour  des  Anthesteries;  à  Rome,  on  croyait  que  c'était  en  mai,  aux  Lému- 
ries,  mais  ce  n'était  pas  à  des  jours  déterminés  qu'elles  reparaissaient; 

45  elles  séjournaient  aussi  dans  les  maisons:  croyances  analogues  chez  d'autres 
peuples.  T[^  2e  partie.  Rien  qui  concerne  l'antiquité  classique.  ^T[  2"  livr. 
Horaz  und  die  hellenistische  Lyrik  [R.  Reitzenstein].  Ne  souscrit  pas  aux 
conclusions  de  Kiessling,  qui  croyait  que  pour  bien  comprendre  une  ode 
quelconque  d'Horace,  il  fallait  retrouver  le  modèle  parmi  les  lyriques  clas- 

50  siques  grecs,  auquel  s'était  rattaché  Horace  soit  pour  traduire  soit  pour 
imiter.  R.  montre  qu'il  faut,  au  contraire,  trouver  ce  qui  chez  Horace  est 
moderne  pour  son  temps  et  s'écarte  de  l'influence  grecque  pour  le  senti- 
ment et  la  technique;  alors  seulement  on  pourra  comprendre  comment  les 


NEUE    JAHRBÛCHER  FUR  DAS    KLASSISCHE  ALTERTUM.  93 

réminiscences  particulières  de  la  poésie  lyrique  classique  ont  pu  se  faire 
jour  chez  Uii.  Examen,  d'après  cette  théorie,  d'un  certain  nombre  d'odes. 
^  Die  Erforschung  der  antiken  Astrologie  [F.  Boll].  Montre  quelle  est,  pour 
notre  connaissance  de  la  vie  intellectuelle  de  l'antiquité,  la  masse  énorme  de 
nouveaux  textes  fournis  par  le  Catalogus  cod.  Astrologorum  Graecorum.   & 
^  Die  Technik  der  rôm.  pompejanischen  Wandmalerei  [F.  Gerlich].  Étudie 
la  technique  de  la  peinture  murale  romaine  et  pompéienne  d'après  les 
travaux  de  Donner,  entre  autres  «  Die  erhaltene  antiken  Wandmalereien  in 
technischer  Beziehung  »,  qui  a  conclu  qu'elle  était  identique  dans  ses  prin- 
cipes fondamentaux  avec  la  technique  de  nos  fresques.  D.  a  été  complété  lo 
et  corrigé  en  certains  points  par  un  peintre,  E. Berger,  et  par  une  autorité 
en  fait  de  technique  de  la  peinture,  A.  W.  Keim,  dont  les  recherches  philo- 
logiques et  chimiques  ont  élucidé  le  problème.  G.  expose  l'état  de  la  question. 
^  St.  WiTKOWSKi,  Epistulae  privatae  Graecae  quae  in  papyris  aetatis  Lagida- 
rum  servantur  [Scherlïng].  Appréc.  élogieuse.  ^[^2^  partie.  Eine  ungedruckte  is 
«  Isagoge  »  des  humanisten  Cocinus  zu  Cic.  De  Oratore    [Schmertosch  v. 
Riesenthal]." Cette  «  Isagoge  »  se  trouve  à  la  Kirchenbibl.  de  Pirna  (n°  745), 
jointe  en  manuscrit  à  un  vol.  de  Cocinus,  humaniste  et  juriste  de  Bohême, 
rare  aujourd'hui,  et  qui  a  paru  en  1578  sous  le  titre  de  «  Prolusio  Scholastica 
PoUticae  exercitationis  ».  Détails  sur  la  vie  de  Cocinus.  ^^  3^  livr.  Kaiser  20 
Julianus  und  die  Streitschriften  seiner  Gegner   [J.  Gelïcken].  Personna- 
lité de  cet  empereui,  ses  qualités;  ce  n'était  pas  un  penseur  original,  ce 
qui  lui  manquait  :  sa  haine   du  christianisme   qui  se   fait  jour  dans   son 
livre  contre  les  Galiléens  qu'il  composa  dans  son  expédition  contre  les 
Perses  en  s'inspirant  de  Porphyre.  Réponses  des  auteurs  chrétiens  qui  25 
parurent  longtemps  après,   Ephrem  le  Syriaque,  Grégoire  de  Naziance, 
S*  Jean  Chrysostome  et  surtout  Cyrille,  pour  lequel  il  est  difficile  d'éprouver 
la  moindre  sympathie;  leurs  arguments,  leur  polémique.  ^  Homer  in.  der 
italienischen  Renaissance  [G.  Finsler].   Influence  d'Homère  des  le  14®  s. 
sur  les  auteurs  italiens  et  sur  le  réveil  des  esprits.  ^[^  2®  partie.  Die  Hoch-  30 
schule  von  Konstantinopel  in  IV  Jahrh.  p.  Chr.  [F.  Schemmel].  Tableau 
d'ensemble  sur  les  hautes  écoles  de  Constantinople  et  sur  leur  enseignement 
au  iv^s.  Les  professeurs,  les  étudiants.  ^^  4®  livr.  Stadstaat  und  Flàchen- 
staat  des  Altertums  in  ihren  Wechselbeziehungen  [E.  Kornemann].  Diffé- 
rences entre  ces  deux  genres  d'états  dans  l'antiquité    et  leurs  relations  35 
réciproques.   Tf  Q.  Ciceros   Handbûchlein   fiir  Wahlbewerber  [E.  Bruhn]. 
Ziehen  et  Léo  ont  montré  que  c'était  à  tort  qu'on  considérait  le  Commen- 
tarium  petitionis  de  Quintus  Cicero  comme  n'étant  pas  authentique.  Hen- 
drickson  a  soutenu  le  contraire  et  croit  que  c'est  un  exercice  d'école  d'un 
élève  des  rhéteurs  qui, voulant  composer  un  suasorium  »,  le  divisait  en  trois  « 
parties  d'après  les  préceptes  de  Quintilien.  B.  examine  à  son  tour  la  ques- 
tion et  conclut  à  l'authenticité;  il  ne  devait  pas  être  publié    et  le  texte 
que  nous  avons  n'est  pas  la  mise  au  net  qui  fut  envoyée  à  Cicéron,mais  un 
brouillon  resté  aux  mains  de  Quintus.  ^f  A.  Gudeman,  Grundriss  der  Ge- 
schichte  der  klass.  Philologie.  [Immisch].  Appréc.  favorable.  ^  W.   KroLL,  45 
Geschichte  der  klass.  Philologie    [Id.].  Ce  petit  vol.  de  la   coll.    Goeschen 
est  un  bon  résumé  pour  les  grandes  lignes  et  pour  les  détails  indispensables. 
1f^  2e  partie.  Bericht  ûber  den  8  <^en  Altphilologischen  Ferienkursus  in  Bonn 
am  4,  5.  und  6  April  1907  [B.  Huebner].  Résumé   rapide  des  principales 
leçons  professées  pendant  le  cours  de  vacances  des  philologues  anciens  à  50 
Bonn.  1  [Elter].  Zur   Interprétation   des  (Vergilschen)   Culex.  Il  le  con- 
sidère comme  un  juvenalis  lusus  de  Virgile,  pendant  de  la  Batrachomachia  : 
2  [Nissen].  Uel^er  die  Bedeutung  der  Tempelorientierung  im  griech.  Leben, 


94  1908.  ALLEMAGNE. 

accompagné*  d'une  liste^de  110  temples;  3  [Fr.  Schulz].  Die  Einwirkung 
des  Lateins  auf  die  geschichtliche  Entwickelung  der  deutschen  Satzbaues  : 
3  [Loeschcke].  Apollon  in  der  griech.  Kunst  :  5  [Marx].  Ueber  die  neueren 
Forschungen  auf  dem  Gebiete   der  griech.   und    latein.     Metrik.   1f^  5*^ 

5  livr.  Hof,  Burg  und  Stadt  bei  Germanen  und  Griechen  [C.  Schuchhardt]. 
Montre  que  dans  l'Italie  et  la  Grèce  ancienne  on  a  passé  successivement, 
comme  en  Allemagne,  des  lieux  fortifiés  qui  servaient  de  refuges  en  cas  de 
danger  à  la  TtôXiç  et  à  l'àffTu.  Tf  Die  Dramatieserung  von  Aischylos  Tragédie 
[Hedwig  Jordan].  Comment  et  dans  quelle  mesure  le  drame  est  sorti  de 

10  la  tragédie  d'Eschyle,  des  Perses  jusqu'à  l'Orestie.  ^f  Huinanitat  und  Chris- 
tentum  in  ihrer  Beziehungen  zur  Sklaverei  [W.  Soltau].  La  transformation  de 
l'esclavage  s'est  faite  dans  l'antiquité  sous  diverses  influences  :  Épicure, 
le  Portique,  Philon  et  notamment  Sénéque,  et  n'est  pas  due  seulement 
au  Christianisme.  T[  Sur  Horace  [R.  Reitzenstein].  Explication  de  l'ode  III, 

16  14  «  Herculis  ritu,  etc  »  au  moyen  d'un  papyrus  de  Giessen  publié  par 
Kornemann  <Klio  VII,  278>  qui  provient  des  archives  des  stratèges, 
sans  être  toutefois  la  pièce  officielle  dans  laquelle  ces  magistrats  devaient 
faire  part  au  peuple  de  la  consécration  de  Trajan  et  de  l'avènement  au 
trône   d'Hadrien.  1|  Die  Arbeiten   zu  Pergamon   1904-1905   [H.    Lamer]. 

20  Rapport  sommaire  sur  les  résultats  des  fouilles  en  1904  et  1905  :  maison 
du  consul  Attalos;  le  gymnase;  le  théâtre  sur  l'Acropole;  tumuli  funé- 
raires :  inscr.  diverses.  ^^  6^  livr.  Die  vorliterarische  Fabel  der  Griechen 
[G.  Thiele].  1,  Conversation  entre  des  animaux.  2,  Fables  lybiennes  et  alvot. 
^  Donarem  pateras  [P.  Corsen].  A  propos  du  hvre  de  A.  Elter,  Dona- 

25  rem  pateras...  Horat.  Carm.  IV,  8  dont  il  n'approuve  pas  les  conclusions, 
C.  essaye  de  résoudreles  difficultés  de  cette  ode;  il  propose  d'adopter  les 
athetèses  de  Lachmann  et  de  supprimer  depuis  v.  15  non  celeres  à  rediit 
du  vers  19,  le  vers  28  signum  laude  virum  musa  vetat  mori  et  le  33  ornatus 
viridi  tempora  pampino.  Nous  avons  à  faire  là  avec   des  variantes  qui 

30  remontent  à  Horace  lui-même;  il  y  avait  peut-être  deux  rédactions  de  la 
même  ode,  qu»  se  sont  trouvées  mélangées.  Si  ces  vers  interpolés  ne  sont 
pas  d'Horace,  ils  sont  en  tout  cas  très  anciens,  car  l'interpolateur  est  non 
seulement  familier  avec  la  langue  d'Horace,  mais  connaît  aussi  Ennius. 
T[  Zehn  Jahre  Amerikanischer  Ausgrabung  in  Corinth  [E.  Wihsch].  Détails 

3f.  sur  les  fouilles  de  l'École  Américaine  à  Corinthe  à  partir  de  1897.  Céramique  : 
objets  en  métal  ;  restes  de  sculptures;  inscr.  grecques  et  rom.,  restes  archi- 
tecturaux (théâtre,  amphithéâtre,  halles,  propylées);  topographie.  Tj^ 
7e  livr.  Babyloniens  Einfluss  auf  die  Kulturgeschichte  [E.  Kônig].  Montre 
quelle  a  été  au  juste  l'influence  de  Babylone  sur  l'histoire  de  la  civilisa- 

40  tion.  On  l'a  exagérée  dans  ces  derniers  temps,  elle  n'a  pas  été  aussi  grande 
qu'on  l'a  dit  :  K.  laisse  de  côté  ce  qui  a  rapport  à  la  religion  dont  il  a  parlé 
aiUeurs.  Tf  Zwei  Problème  des  Taciteischen  Dialogus  [R.  Helm].  Étudie 
deux  problèmes  qui  se  posent  à  propos  du  «  Dialogue  des  orateurs  »  : 
1°  l'époque  de  la  composition;  il  la  place  en  88,  peu  après  rAgricola;2o  la 

45  disposition.  Si  Tacite  met  en  parallèle  l'éloquence  et  la  poésie,  en  cher- 
chant laquelle  des  deux  à  la  prééminence  sur  l'autre,  il  fait  cela  à  l'imi- 
tation de  l'Hortensius  de  Cicéron,  qui  appartenait  au  genre  des  «  Pro- 
treptici  »,  fort  en  faveur  dans  les  écoles  des  rhéteurs;  il  l'a  pris  comme 
modèle  dans  sa  Synkrisis  pour  la  disposition  de  l'ensemble  et  pour  certains 

50  détails,  ^f  Neugriechische  Syntax  und  altgriechische  [E.  Schwyzer]. 
Programme  d'ensemble  sur  certaines  pau'ticularités  de  la  syntaxe  néo- 
grecque dont  les  différences  avec  celle  du  gi'ec  ancien  sont  plus  essen- 
tielles qu'elles  ne  le  paraissaient.  S.  montre  que  le  grec   moderne    à   côté 


NEUE    JAHRBÛGHER  FUR   D  A.S    KLASSISCHE    ALTERTUM.  95 

d'acquisitions  importantes  a  subi  aussi  des  modifications  ou  des  pertes  sen- 
sibles. ^  Détails  sur  une  représentation  de  fragments  des  comédies  de 
Ménandre  à  Lauchstedt,  le  20  juin  1908.  1fT[  2"  partie.  Stoll-Lamer,  Die 
Gôtter  der  klass.  Altertums.  Populàre  Mythologie  der  Griechen  und  Rômer 
[Bêcher].  Recommandé  :  cette  nouv.  éd.  a  été  revue  avec  soin.  ^^  8^  liv.  s 
Die  Originalitât  Vergils  [W.  Kroll].  La  véritable  originalité  de  Virgile  aux 
yeux  de  ses  contemporains  consistait  en  ce  qu'il  a  donné  aux  pensées  un 
tour  si  délicat,  si  harmonieux,  si  pénétrant  qu'elles  brillent  comme  des 
pierres  précieuses  dans  une  parure,  tandis  que  pour  les  modernes  l'origi- 
nalité consiste  dans  la  manière  de  traiter  le  sujet,  n'importe  où  on  l'a  pris,  lo 
Virgile  fait  époque  pour  la  poésie,  comme  Cicéron  pour  la  prose,  et  cela 
est  encore  plus  important  que  d'avoir  transformé  l'épopée  homérique  en 
épopée  homérico-alexandrine.  Malgré  tous  ses  emprunts  à  Homère.V.  a  su 
introduire  partout  un  style  moderne  épique,  et  c'est  là  le  caractère  alexan- 
drin de  sa  poésie  qui  correspondait  au  goût  littéraire  de  son  temps.  —  15 
Appendice.  On  ne  peut  pas  attribuer  à  Virgile  le  Catalepton  IX,  la  techni- 
que n'est  pas  celle  de  V.,  surtout  plus  en  27,  année  où  ce  catalepton  a  paru. 
TÎ  Lettres  de  Bucheler  et  Ritschl  à  Dubner  sur  un  projet  d'anthologie  cri- 
tique des  inscr.  métriques  latines  (Anthol.  lat.  epigraphica).^  Th.  D.  Sey- 
MOUR,  Life  in  the  Homeric  Age  [P.  Gauer].  Appréc.  favorable.  ^  K.  Witte,  îu 
Singular  und  Plural;  Forschungen  iiber  Form  und  Geschichte  der  griech. 
Poésie  [Meltzer].  Méthodique,  riche  en  résultats,  de  valeur  durable. T[  R.  Hir- 
zel,  Themis,  Dike,  und  Verwandtes.  Ein  Beitrag  zur  Geschichte  der  Rechts- 
idee  bei  den  Griechen  [Kroll].  Philosophie  du  droit  grec  indispensable 
aux  philologues  et  aux  historiens  du  droit. TJ^J  2*^  livr.  Fort  mit  der  Gramm.  25 
aus  der  Lekture  oder  :  Der  Dichter  muss  als  Dichter  gelesen  werden.  Eine 
Studie  zur  Horazlektùre  [K.  Bone].  Art.  qui  se  continue  dans  la  livr.  sui- 
vante et  où  B.  montre  comment  il  faut  Hre  Horace  pour  bien  le  comprendre, 
bien  le  goûter  et  le  lire  comme  un  poète.  T[1[  9<'  livr.  Die  Erforschung  der 
griech.  Heilkunde  [J.  liberg].  Après  avoir  rappelé  que  l'histoire  doit  s'an-  30 
nexer  la  médecine  ancienne,  L  montre  la  genèse  et  la  légitimité  de  cette 
prétention  et  les  moyens  employés  pour  la  réaliser.  A  ce  propos,  il  parle  du 
Corpus  medicorum  antiquorum  qui  comprendra  32  vol.  et  dont  le  l^''  fasc. 
vient  de  paraître.  ^  Erdbeben  im  Altertum  [W.  Capelle].  Après  avoir  rap- 
pelé les  principaux  tremblements  de  terre  qui  ont  eu  lieu  dans  l'antiquité,  35 
notamment  en  Grèce,  celui  qui,  au  temps  d'Anaximandre,  détruisit  Sparte 
i't  fit  dispai'aître  une  des  cimes  du  Taygète,  ceuxde  464 (plus  terrible  encore), 
de  426,  de  373,  C.  montre  les  efforts  qu'on  fit  pour  les  comprendre  et  les 
expliquer  par  des  causes  naturelles  chez  les  Grecs.  Chez  les  Romains  et  les 
Etrusques,  la  superstition  prédomina.  Autres  régions.  L'homme  à  qui  40 
nous  devons  les  renseignements  les  plus  sûrs  sur  ces  mouvements  sismiques 
est  Poseidonios  d'Apamée,  qui,  avec  son  maître  Aristote,  croyait  que  la  face 
de  la  terre  est  dans  un  perpétuel  changement  et  chercha  à  en  découvrir  les 
causes.  ^  P.  Wendland,  Die  hellen.-rôm.  Kultur  in  ihren  Beziehungen  zum 
Judentum  und  Christentum  [Zielinski].  Haute  valeur.  ^^  2^  partie.  Die  ts 
Hochschule  von  Athen  in  IV.  und  V.  Jahrh.  p.  Chr.  [E.  Schemmel].  Pro- 
fesseurs les  plus  célèbres;  enseignement  des  sophistes;  vie,  moeurs,  situa- 
tion et  groupement  des  étudiants  par  nationalités;  école  des  néoplatoniciens, 
ses  maîtres,  son  enseignement,  sa  durée.  Tableau  très  détaillé  d'après  les 
sources  mises  largement  à  contribution.  ^  Gg.  Finsler,  Homer  [Cauer].  50 
Chaudement  recommandé  aux  maîtres.  ^*[[  10^  livr.  Herodot  als  Dichte 
[E.  Weber].  Pour  bien  comprendre  Hérodote,  il  faut  en  le  lisant  avoir 
constamment  Homère  présent  à  la  mémoire,  car  c'est  un  conteur  de  même 


96  1908.  —    ALLEMAGNE. 

race,  doué  du  même  talent  de  narration  et  de  description,  sachant  comme 
lui  peindre  les  événements  et  caractériser  les  personnes,  les  faire  parler 
et  agir.  A  la  façon  du  poète  épique,  il  intercale  les  discours  et  les  épisodes. 
Du  commencement  à  la  fm  de  ses  histoires  circule  la  même  pensée  fonda- 
5  mentale  qui  en  fait  l'unité.  ^  Asklepiades  aus  Bithynien  von  einem  herr- 
schenden  Vorurteil  befreit  [Wellmann].  Montre  que  le  jugement  que  Pline  a 
porté  sur  Asklepiades  de  Bithynie  est  volontairement  erroné,  et  qu'il  fut 
un  de  ces  hommes  illustres  de  la  fm  de  l'antiquité  qui  ont  fait  de  grandes 
choses  dans  le  domaine  de  la  pensée  et  des  sciences  exactes.  ^  Die  Vortrags- 

10  kunst  der  rôm.  Schauspieler  [B.  Warnecke].  Quelle  fut  l'importance  du 
débit  chez  les  artistes  dramatiques  à  Rome,  comédiens  et  tragédiens;  elle 
était  plus  grande  encore  que  pour  les  orateurs.  On  attachait  un  grand  prix 
à  la  beauté  et  à  la  puissance  de  la  voix,  à  la  netteté  et  à  la  pureté  de  la  pro- 
nonciation.   Exemples  tirés  des  auteurs  anciens,    Quintilien  et  les  scolies 

15  de  Térence  surtout,  ^f  J.  Geffcken,  Zwei  griech.  Apologeten  [Wendland]. 
Appréc.  favorable].  ^[^  2^  partie  :  Bericht  iiber  den  zweiten  Rheinischen 
Philologentag  zu  Bonn  vom  3.  bis  5  juli  1908  [K.  Becker].  Analyse  rapide 
du  rapport  de  [Wolf].  Ueber  antiken  und  modernen  Sozialismus.  Montre 
que  l'antiquité  nous  présente  les  mêmes  luttes  de  classes  que  celles  que 

20  nous  voyons  de  nos  jours;  nous  avons  là  un  développement  arrivé  dans 
son  évolution  à  son  terme  et  qui  peut  être  utile  pour  l'étude  des  questions 
sociales.  If  Der  erste  Greifswalder  Oberlehrerkursus  von  8-11  april  1908 
[E.  Schmolling].  Analyse  sommaire  des  rapports  de  [Gercke],  Entstehung 
der  Aeneis.  Détermine  les  différentes  époques  de  rédaction  de  chacun  des 

26  chants  de  l'Enéide  et  de  plusieurs  épisodes.  [Gercke],  Die  Quellen  der  Lukas- 
evangeliums.  [Bickel],  Ueber  die  modernen  Theorien  des  antiken  Metrik. 
[Pernice]  «  Das  antike  Haus  »  et  «  Die  neuen  Ausgrabungen  in  Milet.  Simples 
mentions,  ainsi  que  de  [Hiller],  «  Die  Bedeutungen  der  Entzifîerung  der 
altpersischen  Keilinschriften  »  et  «  Geschichte  der  indogerman.  Sprach- 

30  wissenschaft.  »  ^  Baumgarten-Poland-Wagner,  Die  hellenische  Kultur 
2*eAufl.  [Griindwald]. Livre  excellent  qui  a  brillamment  prouvé  son  droit  à 
l'existence;  nouv.  éd.  augmentée  et  encore  améliorée.  H.  R. 

Neue  Philologische    Rundschau.  1908.     11     jr.     R.     Richter,    De 
ratione  codicum  Laur.  plut.  69,  2  et  Vatic.  126  in  extrtma    Thucydidis   his- 

35  toriarum  parte  [Sitzler].  Diss.  de  valeur.  <V.  pour  l'analyse  R.  d.  R.  31, 
38,  37>.if  J.  A.  JoLLES,  Vitruvs  4esthetik  [Kraerner].  Instructif.^  V.  Lund- 
STRôM,  L.  Juni  Modèrati  Columellse  opéra.    Fasc.  VIII  rei  rusticae   librum 

■  '  undecimum  continens  [Weise].  Répond  comme  le  précédent  <  V.  R.  d.  R. 
28,  72,  2>  aux  exigences  d'un  travail  scientifique. T[  K.  Brugmann,  Die 

40  distributiven  u.  die  kollektiven  Numeralia  der  idg.  Sprachen  [Stolz].  Eloges. 
^  H.  Menge,  Latein.-deutsches  Schulwôrterbuch...  [Wackermann].  Chaude- 
ment recommandé.  *[[  Th.  Steinwender,  Die  Marschordnung  des  rôm. 
Heeres  zur  Zeit  der  Manipularstellung  [Bruncke].  Opuscule  dont  la  mé- 
thode et  les  résultats  méritent  l'approbation,  et  qui  doit  être  salué  avec 

45  joie.  ^Tf  25  jr.  Homers  Odyssée.  F.  d.  Schulg.  erkl.  v.  H.  Kluge.  Fasc.  1. 
Gesang  1-3  [Nauck].  Excellente  éd.  qui  paraît  particulièrement  appropriée 
à  l'usage  des  classes.  ^  The  Hibeh  Papyri  P  1.  éd.  with  transi,  and  notes 
by  Grenfell  and  A.  Hunt  (pi.)  [Sitzler].  Analyse.  Qqs, attributions 
incertaines.  TJ  Franz  Stùrmer,  Griech.  Lautlehre  auf  etymologischer  Grund- 

50  lage  [Meltzer].  Clair  et  juste  pour  l'essentiel.  ^  H.  Steuding,  Denkmàler 
antiker  Kunst,  fur  d.  Gymnasium  ausgevi^àhlt.  2^  éd.  (pi.)  [Bruncke].  Mérite 
d'être  placé  à  côté  de  l'ouvrage  de  Luckenbach  '  Kunst  u.  Geschichte'. 
Tf^  8  fév.  A.  VoGLiANO,   1)  Ricerche  sopra  Vottavo  mimiambo  di  Heroda 


NEUE    PHILOLOGISCHE   RUNDSCHAU.  97 

(  'Evuuviov)  con  un  excursus  IV  93-95. —  2)  Excursus  Heroda  VIII  76-79  [fl.]. 
1)  Réussi  en  général.  2)  V.  voit  dans  ces  vers  une  plaisanterie  issue  du 
double  sem  de  uyir,  et  [xoipT)  avec  'Tytri  et  MoipTi-Tf  E.  A.  Sonnenschein, 
T.  Macci  Plauti  Mostellaria  éd.  [Reinhardt].  Il  faut  attendre,  pour  porter 
un  jugement  sur  cette  édition  qui  diffère  sur  de  nombreux  points  des  autres   & 
éditions,  l'ouvrage  de  S.  qui  traitera  particulièrement  de  la  métrique  et  de  la 
prosodie.  ^  J.  A.  Scott,  Prohibitives  with  Trpôç  and  the  genetive  [Ph.  Weber]. 
Pas  assez  approfondi.  ^  G.  Veith,   Geschichte  der  FeldzUge  des  C.    Julius 
Caesars  [Menge].  Écrit  par  un  soldat  pour  des  soldats,  rendra  en  dépit  de 
qqs  taches  la  lecture  de  César  plus  attrayante.   If  Th.  Abele,  Der   Sénat  w 
unter  Augustus  [Erichsen].  Résultat    juste.    ^    Filow,  Die   Legionen   der 
Provinz    Moesia    von    Augustus    bis    auf   Diokletian   [Wackermann].    Jugé 
d'un  point  de  vue  général,  ce  travail  dépasse  de  beaucoup  le  cadre  d'une 
étude  particulière.  ^Tf  22  fév.  Sophoclis  Oedipus  Rex,  Oed.  Coloneus,  Antigone, 
denuo  rec.  F.  Bl.4.ydes  [Bucherer].  Des  conj.  dignes  d'attention  et  sugges-  16 
tives  qui  intéresseront  ceux  qui  s'occupent  de  la  critique  des    tragiques, 
mais  non  le  lecteur  qui  recherche  un  texte  sûr.  %  A.  A.  Bryant,  Boyhood 
and  youth  in  the  days  of  Aristophanes  [E.  Wiist].  Écrit  avec  chaleur  et  con- 
naissance de  la  littérature  du  sujet  et  qui  provoque  rarement  la  contradiction. 
^  Appendix  Vergiliana.  Recog.  R.  Ellis  [Gustafsson].  Les  conj.  ne  sont  «o 
pas  toutes  sûres  mais  elles  sont  toutes  dignes  d'attention;  il  en  est  bien  peu 
de  manquées.  ^  Die  Sermonen  des  Q.  Horatius  Flaccus  Deutsch  v.  C.  Bardt 
Z^  éd.  [O.  Dingeldein].  Est  la  meillleure  de  toutes  les  trad.  d'Horace.  %  M. 
Manilii  Astronomica  1.  Carmina  éd.  Th.  Breiter  [Kraemer].  Grands  éloges 
pour  cette  éd.  <V.  R.  d.  R.  32,  47,  50>  qui  a  su  rencontrer  le  point  de  vue  25 
juste  à  l'égard  de  la  tradition.  ^  M.  Rostowzew,  Rôm.  Bleitesserae.  Ein 
Beitrag  zur  Soi-ial-  u.  Wirthschaftsgeschichte  der  rôm.  Kaiserzeit [Wacker- 
mann]. Constitue  un  progrès  essentiel  sur  le  travail  original  (russe);  dans 
cette  étude  qui  épuise  le  sujet,  on  voit  la  preuve  que  des  matériaux  archéo- 
logiques insignifiants  en  apparence  peuvent  servir  à  éclairer  des  périodes  30 
importantes  de  l'histoire.   ^  Meyer,    Grosses  Konversationslexikon  6^  éd. 
T.  15  [    ].    <Mentionné  à  cause  des  art.  Philologie,  philologie  orientale, 
paléographie,  rouleaux  de  papyrus,  Olympie  et  Pergame>.  ^^j  7  mars. 
J.  Bertheau,  De  Platonis  epistula  VII^  [Adam].  Contribution  de  valeur; 
la  partie  faible  est  la  démonstration  d'authenticité  <v.   R.   d.   R.   32,  49,  35 
30>.   ^   Eb.    Nestlé,    Septuagintastudien   5   [Eberhard].    Très   instructif. 
^  Poetae  latini  minores,  testo  critico,  commentato  da  G.   Curcio,   II,  1. 
Appendix  Vergiliana  :  Priapea,  Catalepton,  Copa,  Moretum  [F.  Gustafsson]. 
Comm.  soigné  et  intéressant;  les  conj.  ne  sont  pas  sans  valeur.  \  Caesars 
Biirgerkrieg  z.  Schulg.  bearb.  u.  erl.  H.  Kleist  [Menge].  Tout  à  fait  recom-  40 
mandab'e.  %  1)  T.  Livi  ab  U.  c.  libri.  VII,  5,  Lib.   XLV,  éd.  A.  Zingerle 
(éd.  Maior).  —  2)  Zingerle,  Zum  45.  Bûche  des  Livius  [F.  Luterbacher]. 
1)  Éloges  pour  cette  tâche  difficile  et  absorbante.  2)  Beaucoup  de  correc- 
tions convaincantes.TJ  Der  alte  Orient,  VIII,  2.  E.  Brandenburg,  Phrygien 
u.  seine  Stellung  im  Kleinasiatischen  Kulturkreis  (pi.)  [Hansen].  Intéressant,  45 
à  recommander  aux  philologues  anciens.  Tf  Der  rôm.  Limes  in  Oesterreich, 
8  (pi.)  [P.  W.].  Analyse.  ^^  21  mars.  H.  M.  Stahl,  Kritisch-historiche  Syntax 
des  griech.  Verbums  der  klass.  Zeit  [Weber]  <art.  dont  la  fin  est  au  n"  sui- 
.vant>.  Ouvrage  génial  dans  un  certain  sens,  qui  témoigne  d'une  obser- 
vation fine  et  qui  mérite  l'attention  des  philologues.  ^  J,  van  Wageningen,  50 
1)  Scaenica  Romana.  2)  Album  Terentianum  picturas  continens  ex  imagine 
phototypa  Lugdunensi  Terentii  codd.  Ambrosiani  H.  75  et  Parisini  7899 
sumptas...,  praefatu3  est  [K.  Weissmann].  1)  Traite  un  chapitre  important 

R.  DE  PHii.oL    —  Bévue  des  Revues  de  1908.  XXXIII.  —  7 


98  1908.  —   ALLEMAGNE. 

des  antiquités  scéniques  romaines.  2).  A  le  mérite  de  rendre  accessibles  au 
grand  public  les  illustrations  de  FAmbrosianus,  si  importantes  pour  le  jeu 
des  gestes  des  acteurs.  ^  Mary  B.  Peaks,  The  gênerai  civil  and  military 
administration  of  Noricum  and  Raetia  [J.  Jung].  Matériaux  réunis  avec  soin; 

*  éloges.^  Th.  Mommsen,  Gesammelte  Schriften,  l.Juristische  Schriften  [Hitzig]. 
L'éditeur  B.  Kubler  s'est  acquitté  de  sa  tâche  avec  grande  conscience 
comme  dans  les  deux  premiers  vol.  T[  Meyer,  Kleines  Konversationslexikon, 
7®  éd.  T.  2.  Cambridge-Galizien  [  ].  <Mentionné  à  cause  des  art.  Cicero, 
Demosthenes,  Euripides>.^T[  4  avr.  Berliner  Texte...  Fasc.  5.  P.  1.  Epische 

^^  u.  elcgische  fragmente  bearb.  v.  W.  Schubart  u.  U.  v.  Wilamowitz-Mol- 
LENDORFF.  —  P.  2  Lyrischc  u.  dramatische  Fragmente  bearb.  v.  S.  u.  W.-M. 
(pi.)  [Sitzler].  Excellent.  Tf  H.  T.  Karsten,  De  commenti  Donatiani  ad 
Terenti  fabulas  origine  et  compositione  [P.  Wessner].  Va  plus  loin  que  ses 
prédécesseurs,  mais  s'égare  souvent  dans  la  fantaisie  <v.  R.  d.  R.  32, 

16  212,  14>.  ^  Callegari,  Il  Druidismo  neWantica  Gallia  [Menge].  Recom- 
mandé à  ceux  qui  veulent  s'orienter  sur  l'état  actuel  de  la  question.  Tf^f  11 
avr.  A.  Taccone,  Bacchilide,  Epinici,  'ditirambi  e  frammenti  con  introd., 
commento  e  append.  critica  [Mrose].  Fait  preuve  de  conscience  et  de  cir- 
conspection. ^  A.  Elter,  Donarem  pateras...  Horat.carm.  IV,  8  [Rosen- 

30  berg].  Très  important.  ^  O.  Schrôder,  Die  Vorgeschichte  des  homer.  Hexa- 
meters  [H.  Meltzer].  Rien  depuis  Usener  n'a  été  écrit  de  plus  suggestif  sur 
le  sujet.  ^  H.  Wolf,  Die  Religion  der  alten  Rômer  [Hodermann].  Rendra  de 
très  bons  services  à  l'enseignement.  TJ  L.  Kienzle,  Die  Kopulativpartikeln 
et,  que,  atque  bei  Tacitus,  Plinius,  Seneca  [Weise].  Soigné  et  consciencieux. 

26  ^  Th.  NissEN,  Latein.Satzlehre  fiir  Reformanstalten  [Hohmann].  Éloges. 
^^  2  mai.  Atti  del  congresso  internazionale  di  scienze  storiche  (Roma,l-9  aprile 
1903).  II.  Atti  délia  sezione  I  :  Storia  antica  e  filologica  classica  [Heitkamp]. 
Analyse  succinte.^  J.  Groschl,  Dôrpfelds  Leukas-Ithaka- Hypothèse  [Lang]. 
Travail  extrêmement  appliqué,  d'un  jugement  sain,  mais  peu  de  nouveau. 

30  Tl  R.  Ebeling,  De  tragicorum  poetarum  graecorum  canticis  solutis  [Bucherer]. 
D'utiles  observations  mais  soulève  des  objections  de  principe  et  la  loi  pro- 
posée exige  une  grande  violence  dans  l'application  de  la  plupart  des  cas. 
Tf  Jane  E.  Harrison,  Primitive  Athens  as  described  by  Thucydides  (pi.) 
[Luckenbach].  Les  résultats  de  cet  ouvrage  composé  sous  l'influence  de  Dôrp- 

3S  feld  ne  sont  convaincants  qu'en  partie.  ^  H.  Gummerus,  Der  rôm.  Gutsbe- 
trieb  als  wirtschaftlicher  Organismus  aus  den  Werken  des  Cato,  Varro  und 
Columella  [O.  Wackermann].  Contribution  de  valeur  à  une  histoire  de 
l'agriculture  et  de  l'industrie. ff  Cari  Theander,  AA  glossarum  commen- 
tarioli  [Niedermann].  Travail  soUde  d'un  philologue  d'une  méthode  rigou- 

40  reuse  et  d'un  critique  de  textes  distingué,  ^^f  9  mai,  H.  F.  Allen,  The 
Infinitive  in  Polybius  compared  with  the  Infinitive  in  Biblical  Greek[Plci. 
Weber].  Bien  qu'il  ne  réponde  pas  aux  promesses  du  titre,  fait  preuve  de 
soin.  Les  résultats  concordent  exactement  avec  ceux  d' Hewlett  <v.  R.  d.  R. 
15,  219,  23  et  220,  18>.  ^  B.  Romano,  De  ablativi  absoluti  usu  apud  scrip- 

46  tores  historiae  Augustae  [Sorn].  Valeur  relative  :  il  manque  une  exposition 
d'ensemble  de  la  syntaxe  et  du  style  des  S.  H.  A.  ][  A.  Springer,  Hand- 
buch  der  Kunstgeschichte  1.  Z)as  ^/feriM/n.  8.  Aufl. bearb.  v.  A. Michaelis  (pi.) 
[Wiedemann].  Tout  à  fait  au  niveau  de  la  science,  grâce  à  d'heureuses  amé- 
liorations. H  F.  Sommer,  Zuminschriftlichen  NT  'E«i)EAKYSTIKON[Stolz]. 

50  Très  méritoire.  Tf  J.  E.  Sandys,  A  History  of  Class.  Scholarship  from  the 
Sixt  Century  B.  C.  to  the  End  of  the  Middle  Ages,  2^  éd.  [P.  Wessner].  Des 
améUorations  sur  la  première  éd.  :  qqs  critiques  sur  les  grammairiens 
latins  et  la  glossographie.  T[  F.  Hahne,  Kurzgefasste  Griech.   Schulgramm. 


NEUE   PHILOLOGISCHE    RUNDSCHAU  99 

4^  éd.  [Schleussinger].   Qqs   taches   qui  n'enlèvent  rien  à  la  valeur,  réelle 
de  l'ouvrage.  ^^  30  mai.  G.  Finsler,  Die  olympischen  Szenen  der   Ilias. 
Ein  Beitrag  zur  Homerischen  Frage  [E.  Eberhard].  Il  faut  reconnaître  et 
admirer  la  sagacité  de  F.,  mais  il  n'est  pas  toujours   facile  de  le   suivre. 
1[  A.  Patin,  Der  lueidus  ordo  des  Horatius  [Rosenberg].  Difficilement  con- 
vaincant. Tf  Atti  del  congresso  internazionale  di  scienze  storiche  (Roma,  1903). 
Vol.  1.  Parte  générale.  [Heitkamp].  Rapport  de  Lanciani  sur  les  travaux  de 
reconstitution  du  plan  de  Rome  exécuté  sous  Septime  Sévère  et  Caracalla. 
^  Felsch,  Quitus  artificiis  poetae  tragici  graeci  unitates  illas  et  tcmporis 
et  loci  ohservaverint  [K.  Weissmann].  Est  le  premier  travail  d'ensemble  lo 
sur  le  sujet.    Éloges    tempérés    par    qqs    réserves.    ]f    Cybichowski,  Dos 
antike   Vôlkerrecht  [Swoboda].  (Euvre  d'un  juriste  qui  fait  honneur  à  son 
auteur.  ^^^  13jn.  Euripidea  [F.  Bucherer].  Conjectures:  1)  sur  Electre  371 
(lire  ÇïjXov  au  lieu  de  Xt^xdv)  et  2)  sur  différents  passages  des  Cretois.  ^  A. 
Drews,  Plotin  u.  der  Untergang  der  antiken  Weltanschauung  [Gollwitzer].  16 
Éloges  pour  le  fond  et  la  forme.  Tf  P.  Cornelii  Taciti  opéra  quae  supersunt; 
II,  Historias  et  opéra  minora  éd.  Joh.  Muller.  Cette  2®  éd.  mérite  les  plus 
grands  éloges  et  constitue  à  plus  d'un  titre  un  progrès  notable  sur  lai'®; 
elle  est  destinée  à  remplacer  celle  de  Halm  dans  la  Teubneriana.  Tf  M.  Nie- 
DERMANN,   Historiscke  Lautlehre  des  Lateinischen  aus  dem   franzôsischen  20 
Original  bearb.  v.  Ed.  Hermann  [O.  Weise].  Fait  preuve  de  beaucoup  de 
compétence  phonétique  et  de  clarté.^  C.  Tauber,  Neue  Gebirgsnamenfor-     ' 
schung  [Stolz].  Mauvais.  Tf  Alois  Musil,  Arabia  Petraea  II  £'rfom.  Top ogra- 
phischer  Reisebericht.  P.  1  (pi.)  [C.  Fries].  Fort  intéressant  pour  l'archéo- 
logie et  la  géographie  ancienne.  ][^  27  jn.  Fr.  Blass,  Aischylos  Choephoren  >& 
[Kamelbeck].  Constitue  un  recul.  «  Nous  ne  pouvons  croire  que  Blass  eût 
laissé  publier  le  livre  dans  cet  état .»  Toutefois  le  commentaire  critique  con- 
tient beaucoup  de  bon  et  les  remarques  de  métrique  sont  en  général  dignes 
d'attention.  ^  Aristoleles*   Metaphysik  libers,  v.   A.   Lasson  [K.   Albert]. 
Travail  de  valeur  écrit  dans  un  beau  style.  Les  conjectures,  50  environ,  *o 
sont  intéressantes  pour  le  philologue.  If  Excerpta  historica  jussu  Imp.  Cons- 
tantini  Porphyrogeniti  confecta.   1)    II.   1,    Excerpta  de  virtutibus  et  vitiis 
Rec.  Bûttner-Wobst,  editionem  cur.  A.  G.  Rocs. —  2)  Vol.  III  Excerpta 
de  insidiis  éd.  C.de  Boor. —  3)  Vol.  IV.  Excerpta  de  sententiis  éd.  Boissevain 
(pi.)  [Sitzler].  Grands  éloges.  ^  John  Garstang,  The  burial  customs  of  an-  35 
cient  Egypt...   (pi.)  [A.  Wiedemann].   Instructif,  clair  et  fait  avec  soin.      ' 
Tf  Henri  Francotte,  La  Polis  grecque  [Swohod a].  Recommandé  à  l'attention 
de  ceux  qui  étudient  l'histoire  de  l'antiquité.  ^  H.  Weber,  Attisches  Pro- 
zessrecht   in   den   attischen   Seebundsstaaten   [Id.].    Les   résultats    méritent 
considération  bien  qu'ils  soient  susceptibles  de  modifications.^  Max  Sauer-  *o 
LAND,  Griech.  Bildwerke,  I  (pi.)   [Heitkamp].    L'exécution   est   si    réussie 
qu'on  peut  se  figurer  voir  devant  soi  les  originaux.  ^  E.  Boisacq,  Diction- 
naire étymologique  de  la  langue  grecque,   l^e  livr.   [O.   Weise].   Qqs  taches 
qui  n'enlèvent  rien  à  la  valeur  soHde  de  l'ouvrage. TJ 1)  L.  Traube,  Nomina 
sacra.  —  2)  W.  M.  Lindsay,   Contractions  in  èarly  latin  minuscule  Mss.  45 
[Weinberger].  Deux  travaux  de  valeur.  IfH  11  jlt.  Brackett,  Temporal 
clauses  in  Herodotus  [Sitzler].  Contribution  de  valeur  à  la  grammaire  d'Hé- 
rodote. ^  J.  W.  Beck,  Horazstudien  [Endt].  Ouviage  dans  l'esprit  de  Keller, 
qui  fait  preuve  d'une  connaissance  approfondie  d'Horace  et  d'un  jugement 
sain.  Tf  Gutjahr-Probst,  Altgrammatisches  u.  Neugrammatisches  z.  latein.  50 
Syntax,  P.  3.  Fasc.  2  [Dittmar].  Dépense  énorme  d'application,  de  peine  et 
de  sagacité,  mais  en  pure  perte.Tf^f  25  jlt.  Ad.  Engeli,  Die  Oratio  variata  bei 
Pausanias  [Weber].  A  tracé,  en  dépit  des  lacunes  importantes  dans  la  biblio- 


100  1908.  —  ALLEMAGNE. 

graphie,  une  image  fidèle  dss  particularités  de  style  de  P.  ^  Mihaileanu, 
De  comprehensionibus  relatwis  apud  Ciceronem  [0.  Weise].  Diss.  écrite  dans 
un  latin  coulant  et  qui  fait  preuve  d'un  grand  soin  et  d'un  jugement  sain. 
^  E.  Reich,  1)  General  history  of  Western  nations,  1.  Antiquity  I  et  II;  —  2) 

6  Idem,  Atlas  antiquus  [J.  Jung].  1).  Point  de  vue  conservateur;  les  critiques 
allemands  sont  pris  fortement  à  partie.  —  2).  Instructif.  ^  Fr.  Bechtel, 
Die  V okalkontraktion  bei  Homer  [Meltzer].  <art.  dont  la  fm  est  au  n^  sui- 
vant>.  Livre  d'une  remarquable  clarté,  qui  tient  le  milieu  entre  les  deux 
extrêmes,  Aristarque  et  Arthur  Ludwich  d'une  part,  les  anciens  otottpextxoï 

10  et  Payne  Knight  de  l'autre;  à  recommander  aux  linguistes  et  aux  philo- 
logues. ^^  8  août.  Victor  Mortet,  Recherches  sur  Vitruve  [A.  Kraemer]. 
Se  trompe  sur  la  date  de  Vitruve  et  sur  les  sources  de  cet  écrivain.  T[  W. 
ScHREiBER,  Praktische  Grammatik  der  altgriech.  Sprache  f.  d.  Sellbstun- 
terricht.  2^  éd.  [Schleussinger].  Rendra  de  bons  services  en  dépit  de  fautes 

15  faciles  d'ailleurs  à  supprimer.  ^  Einar  Lôfstedt,  Beitràge  zur  Kenntnis  der 
spàteren  Latinitàt  [Sorn].  Utile,  d'un  jugement  sain,  est  à  lire.  ^  A.  Vezin, 
Eumenes  von  Kardia  [Martens].  Est  maître  de  son  sujet  et  fait  preuve 
d'une  louable  sagesse  de  jugement.  Tj^  22  août.  Eusebius  Kirchengeschichte 
hrsg.  V.  Ed.  Schwartz.  Petite  éd.  [Eb.  Nestlé].  Ed.  qià  est  à  recommander 

20  et  à  imiter  tant  au  point  de  vue  scientifique  que  pratique.  T|  J.  B.  Mayor, 
W.  W.  Fowler,  R.  s.  Conway,  Virgils  Messianic  Eclogue...  [Heitkamp]. 
Du  nouveau  chez  F.  et  C.  ^  Dos  Mosellied  Ausons  nebst  den  Gedichten  an 
Bissula,  deutsch  von  M.  W.  Besser  [G.  Wôrpel].  A  le  mérite  de  conserver 
le  mètre  de  l'original,  mais  ne  dépasse  pas  le  niveau  des  productions  simi- 

26  laires.  T[  G.  W.  Elderkin,  Aspects  of  the  Speech  in  the  Later  Greek  Epie 
[Eberhard].  Analyse  détaillée  de  cette  diss.  suggestive  et  instructive 
dont  la  lecture  est  chaudement  à  recommander.  ^  I.  Bortsélas,  ^ôiwtiç  v] 
Tipo;  NoTov  TTi;  "  OGpuoç.  [Friz].  Exposé,  qui  sans  apporter  beaucoup  de  nou- 
veautés au  point  de  vue  scientifique,  a  le  mérite  d'être  clair  et  écrit  dans 

*o  un  style  simple  et  naturel.  *[[  Holzel,  Wandbilder  f.  den  Anschauungs-u. 
Sprachunterricht,  5^  s^^.  Feuille  IS:  Rôm,  nach  dem  Original- aquarell  v.  Ad: 
Kaufmann  u.  Pinkawa  [Bruncke].  Devrait  être  dans  toute?  les  classes 
supérieures  des  hautes  écoles  de  l'Allemagne.  ^U  5  sept.  Euripide,  Iphi- 
génie  en  Tauride  p.  Henri  Weil,  3^  éd.  revue  [Bucherer].  Témoigne  de  la 

35  conscience  avec  laquelle  W.  approfondit  de  nouveau  les  problèmes  difficiles 
de  son  texte.  ^  A.  Przygode  u.  E.  Engelmann,  Griech.  Anfangsuntar- 
richt  im  Anschluss  an  Xen.  Anabasis  (X'-Grammatik).  P.  1.  2^  éd.  [Kohi]. 
Le  critique  aurait  préféré  voir  la  grammaire  séparée  du  commentaire  expli- 
catif.Tl  Tacitus'  Germania.  F.  d.  Schulg.  erkl.  v.  Ed.  Wolff,  2^  éd.  [Wacker- 

40  mann].  Occupera  une  place  prééminente  dans  la  littérature  de  Tacite. 
^  R.  HiRZEL,  Themis,  Dike  u.  Verwandtes  [Swoboda].  Extrêmement  instruc- 
tif. ]f  Th.  MoMMSEN,  Gesammelte  Schriften;Y.  Historische  Schriften  III  (pi.) 
[Jung].  On  doit  être  reconnaissant  aux  éditeurs  et  en  pai  ticulier  à  O.  Hirsch- 
FELD  des  annotations  qui  laissent  apercevoir  le  dernier  état  de  la  science. 

45  ^^  19  sept.  Ausgew.  Schriften  des  Lucian  hrsg.  v.  J.  Sommerbrodt  IL 
Nigrinus, der  Hahn,  Icaromenippus;  3  Auî\.  neu  bearb.v.  Helm  [K.  Bûrger]. 
Excellente  éd.  en  dépit  de  quelques  taches  légères.  ^  P.  Ovidii  Nasonis 
Amores  éd.  Geyza  Néméthy  [John].  La  valeur  de  cette  éd.  méritoire  repose 
sur  le  commentaire  exégétique  et  la  recherche  des    parallèles.  T[  J.  Ph. 

50  Krebs-J.  h.  Schmals,  Antibarbarus  der  latein.  Sprache.  7^  éd.  T.  1.  [Rup- 
persburg].  Excellent  livre,  encore  amélioré  par  S.,  qui  est  une  contribution 
importante  au  développement  historique  de  la  langue  latine  et  qui  conser- 
vera pour  cela  sa  haute  valeur,  si  l'habitude  doit  se  perdre  d'écrire  en  latin. 


NEUE    PHILOLOGISCHE    RUNDSCHAU.  101 

^  B.  Knôs,  Codex  Graecus  XV  Upsaliensis  [Weinberger].  Description  du 
contenu  de  ce  ms.  Incidemment  le  critique  combat  l'origine  du  trait  abré- 
viatif  donnée  par  K.  ]f^  3  oct.  Philonis  Alexandrini  opéra  V.  éd.  L.  Gohn 
[Sitzler].  Le  texte  de  ce  tomt,  digne  des  précédents,  a  été  essentiellement 
amélioré.  Il  reste  encore  beaucoup  à  faire  et  le  critique  propose  un  certain  6 
nombre  de  conjectures.  T|  A.  E.  Houssman,  The  apparatus  criticus  of  the 
Culex  [Gustafson].  Recension  fondée  sur  les  mss.  Bembinus,  Corsinianus 
et  Vaticanus  2759.  Tf  K.  Rees,  The  so-called  rule  of  three  actors  in  the  classical 
Greek  Drama  [Weissmann].  Tout  en  n'acceptant  pas  les  conclusions  de  R., 
contraires  à  l'ancienne  hypothèse,  le  critique  reconnaît  que  la  règle  n'était  lo 
pas  inflexible  surtout  pour  la  comédie,  et  loue  la  méthode  et  le  soin  de 
l'auteur,  ^f  B.  W.  Henderson,  Civil  War  and  Rébellion  in  the  Roman 
Empire  a.  d.  60-70  (pi.)  [Jung].  Les  travaux  anciens  et  modernes  ont  été 
utilisés  avec  soin,  toutefois  des  inscr.  importantes  ont  été  négligées  ou 
insuffisamment  appréciées.  ^  J.  Kromayer,  Antike  Schlachtfelder  in  Grie-  16 
chenland  II.  Von  Kynoskephalà  bis  Pharsalus  (pi.)  [Pintschoviiis].  Grands 
éloges.  Tl  Th.  Pluss,  Das  Gleichnis  in  erzàhlender  Dichtung  [Heitkamp]. 
Suggestif.  ^  H.  Hoffmann,  Gymnasialhibliothek.  Fasc.  45  :  R.  Thiele, 
Im  Jonischen  Kleinasien  —  46  Franz  Cramer,  Africain  seinen Beziehungen 
zur  antiken  Kulturweit  —  47  O.  Fritsch,  Delos,  Die  Insel  des  Apollon —  20 
48  :  Id.,  Delphi,  Die  Orakelstàtte  des  Apollon  [Fiinck].  Éloges.  ^1f  17  oct. 
Jos.  Stark,  Der  latente  Sprachschatz  Homers  [Eberhard].  Ne  doit  être  con- 
sulté qu'avec  grande  prudence.  ^  Poeti  Latini  Minori,  Testo  critico.  II,  2. 
Appendix  Vergiliana,  Dirae,  Lydia,  Ciris  da  G.  Curcio  [Gustafsson].  Effort 
sincère  pour  expliquer  les  difficultés  du  texte.  Le  comm.  exégétique,  bien  25 
qu'un  peu  élémentaire  parfois,  n'est  pas  sans  intérêt  pour  les  philologues. 
L'édition  néanmoins  prête  à  plus  d'une  objection.  Tf  Athen,  Die  hemer- 
kenswertesten  Baudenkmâler,  Bildwerke,  Ansichten  (pi.)  [  ].  Exécution 
excellente.  ^  W.  Dittberner,  Issos.  Ein  Beitrag  z.  Geschichte  Alexanders 
des  Grossen  [Hanssen].  Sérieux  et  approfondi.  ^  Franz  Cumont,  Les  so 
religions  orientales  dans  le  paganisme  romain  [Funck].  Grands  éloges. 
y^\  31  oct.  Schneidewin-Nauck,  Sophokles.  Fasc.  7.  Philoctetes.  10.  Aiifl. 
besorgt  v.  L.  Radermacher  [Rahm].  Constitue  un  progrès  considérable 
grâce  aux  améliorations  de  toute  sorte  apportées  par  R.  et  aux  contri- 
butions de  Wilamowitz.  \  H.  Richards,  Notes  on  Xenophon  and  others  M 
[Hodermann].  Les  conjectures  témoignent  d'un  jugement  sain  et  font 
penser,  même  quand  on  diffère  d'avis.  ^  R.  Frobenius,  Die  For- 
menlehre  des  Qu.  Ennius  [O.  Weise].  Consciencieux;  soulève  quelques  cri- 
tiques de  détail,  bien  qu'il  ait  raison  le  plus  souvent.  Tf  C.  Pascal,  Graecia 
capta  [Heitkamp].  Trois  diss.  concernent  Virgile,  Sofocle  e  Vergilio,  Enea  40 
traditore.  L'episodio  di  Elena  nel  libro  seconde  dell'Eneide.  Jugement 
défavorable.  ^  H.  Merguet,  Handlexikon  zu  Cicero,  4  fasc.  [  ].  Utile  et 
commode  pour  l'étude  de  la  latinité  classique,  ^f  Max  Hodermann,  Livius 
in  deutscher  Heeressprache  [Bruneke].  Méritoire.  ^  The  Myths  of  Plato 
translated  by  J.  A.  Stewart  [*].  Traité  avec  une  chaleur  qui  rend  la  lec-  46 
ture  fort  agréable.  ^  Katharine  v.  Garnie  r.  Die  Pràposition  als  sinnver- 
stàrkendes  Pràfix  im  Rigveda,  in  den  Homerischen  Gedichten  u.  in  den  Lust- 
spielen  des  Plautus  u.  Terenz  [Hermann].  Connaissances  solides.  Jugement 
indépendant.  ^  A.  Martini  et  D.  Bassi,  Catalogus  cod.  graecorum  biblio- 
thecae  Ambrosianae  2.  T.  [  ].  Application  énorme  et  soin  consciencieux,  so 
^  J.  W.  White,  An  unrecognized  actor  in  greek  comedy  [Wûst].  Ne  semble  pas 
avoir  trouvé  la  vraie  méthode.  ^  Caroline  Jebb,  Life  and  Letters  of  Sir  Ri- 
chard C.  Jebb  [Hodermann].  Offre  un  intérêt  général,  ^f  14  nov.    Helm- 


102  1908.  —    ALLEMAGNE. 

REiCH,  Der  Chor  bei  Sophokles  u.  Euripides  nach  seinem  tiÔoç  betrachtet 
[Rahm].  Guide  sûr.  ^  AristotU  1)  De  Anima  with  transi,  by  R.  D.  Hicks. 
2)  De  Sensu  and  De  Memoria  text  and  transi,  by  G.  R.  T.  Ross.  3)  The 
Works of  A.  transi,  by  J.  A.  Smith  and  W.  D.  Ross.  P.  2  The  Parva  naturalia. 
6  P.  2.  De  lineis  insecabilibus  [*].   1)  L'éd.  qui  donne  une  impression  de 
soin  et  de  confiance  repose  sur  le  texte  de  W.Biehl.ainsiquecelledeG.R.T. 
Ross.  —  3)  Annonce.  ^  C.  Pascal,  La  composizione  del  libro  terzo  delV Enéide 
[Heitkamp].  A  des  hypothèses  communes  avec  Sabbadini.^_][  F.  Dégel, 
Archaistische  Bestandtheile  der  Sprache    des  Tacitus  [Wackermann].   Soin 
10  et  application.  ^  Knappe,  Ist  die  21.  Rede  des  hl.   Gaudentius  (de  vitaet 
obitu  B.  Filastrii)  echt?  Zugleich  ein  Beitrag  zur  Latinitat  des  G.  [Grupe]. 
Démonstration  solide  en  faveur  de  l'authenticité.  ^  J.  W.  Write,   Logaedic 
mètre  in  Greek  comedy  [Wiist].  Cherche  à  mettre  les  périodes  lyriques  et 
stichiques  de  la  comédie  en  harmonie  avec  la  théorie  d'Héphestion  et  pro- 
16  pose  incidemment  quelques  conjectures  sur  les  Nuées.   ^  J.   Ferrara, 
Poematis  latini  fragmenta  Herculanensia  [O.  Weise].  Guide  consciencieux 
et  sûr.  Tf  R.  Jebb,  Essays  and  Adresses  [Sitzler].  Réunion  de   travaux  en 
partie  introuvables  qui  constituent  un  beau  monument  à  la  gloire  de  Jebb 
et   qui   nous   le   font   connaître   aussi   comme   un   historien   de   l'huma- 
29  nisme.  1f1I28nov.  Vergils  Gedichte  erkl.  v.  Th.  Ladewig  u.  C.  ScHAPERl,5tt- 
kolika  u.  Georgika  8.  Aufl.  bearb.v.  P.  Deuticke  [Heitkamp].  Très  méritoire 
en  dépit  de  quelques  réserves.  Tf  M.  Manilius,  Astronomica  hrsg  v.  Th. 
Breiter  p.  2.  Kommentar  (pi.)  [Kraemer].  Mérite  les  éloges  donnés  à  l'édi- 
tion <cf.  supra  22  février >.  Le  commentateur  s'est  proposé  comme  idéal  le 
25  commentaire  de  Kiessling  sur  Horace,  qu'il  a  atteint  souvent  et  parfois 
dépassé.  ^  F.  Ribezzo,  La  lingua  degli  antichi  Messapii.  P.  1.  Introduzione 
storica.  P.  2  Ermeneutica  [Lambertz].  La  première  partie  est  de  beaucoup 
la    meilleure.  ^  Darenberg-Saglio-Pottier.  Dictionnaire    des    antiquités 
grecques  et  romaines.  Fasc.  39-41  (pi.)  [    ].  Le  plus  détaillé  des  ouvrages 
80  similaires  et  le  seul  qui  traite  avec  abondance  et  une  compétence  spéciale 
chacune  des  questions  relatives  aux  antiquités.  L'illustration  aussi  est  digne 
d'éloges.  ^U  12  déc.  Mary  C.  Lane,  Index  ta  the  Fragments  of  the  greek 
elegiac  and  iambic  poems  [B.].  Paraît  complet.  ^  Menandri  quator  fabularum 
Herois  Disceptantium   Circumtonsae  Samiae  fragmenta   nuper  reperta    éd. 
36  J.  van  Leeuwen  [Wûst].  Ces  deux  éditions  constituent  un  progrès  sur 
celle  de  Lefebvre.  ^  Herodotus  The  7.  S.  9.  books  with  introd.  text,  comm. 
by  R.  W.  Macan.VoI.  I  P.  1  et  2.  Vol.  Il  [Sitzler].  La  valeur  principale  de 
cette  éd.  repose  dans  le  commentaire  historique  qui  fait  de  cet  ouvrage 
la  production  la  plus  importante  dans  la  littérature  sur  Hérodote  parue 
40  pendant  les  dernières  années.  %  K.  Meiser,   Ueber  Ovids  Begnadigungs- 
gesuch  (Tristien  II)  [John].  L'hypothèse  de  M.  sur  la  cause  de  l'exil  d'Ovide 
<v.  R.  d.  R.,  32,  121,  9>  n'est  pas  convaincante.  Deux  bonnes  observa- 
tions critiques  notamment  Tristes  II,  449  où  il  propose  timidam  et  V  507 
quid?  mimus  prodest.  ^  A.  Schaefer,  Einfilhrung   in  die   Kulturwelt  der 
46  alten  Griechen  u.  /?ëmer  [Hodermann].  Instamment  recommandé  à  ceux  qui 
n'ont  pas  appris  les  langues  anciennes.  ^^  26  déc.  Ed.  Hermann,  Probe 
eines   sprachwissenschaftlichen    Kommentars   zu   H  orner   [Meltzer].  Montre 
par  le  traitement  des  40  premiers  vers  de  l'Odyssée  quelles  nouveautés  a 
introduites  la  linguistique  comparée.  A  recommander  aux  philologues  qui 
50  ne  sont  pas  linguistes  de  profession.  ^   F.  Staehlin,  Die   Hypoplakische 
Theben   [Ebeihard].    Résultats    tiès    dignes    d'attention   sinon    évidents. 
Tf  T.  D.  Seymour,  Life  in  the  Homeric  Age  [Kluge].  Méritoire  bien  que  pro- 
lixe. %  Félix  Stahelin,  Zu  Ciceros  Briefwechsel  mit  Plancus  [Ruete].  Cir- 


PHILOLOGUS.  103 

conspect.  ^  Elter,  Itinerarstudien  [Geyer].  Approfondi  et  sagace.  ][  A.  v. 
DoMASZEWSKi,  Die  Anlage  der  Limes kastelle  [pi.)  [Wackermann].  Contri- 
bution substantielle  et  importante  aux  recherches  sur  le  sujet.  ^  H.  Gum- 
MERUS,  Die  Fronden  der  Kolonen  [Id.].  Fait  preuve  de  sagacité.  ^  Otto  u. 
Else  Kern,  Cari  Otfried  Millier.  Lebensbild  in  Briefen  an  seine  Eltern  mit  5 
dem  Tagebuch  seiner  italienisch-griech.  Reise  (pi.)  [Funck].  Beau  livre 
dont  la  lecture  est  d'une  grande  jouissance.  Henri  Lebègue. 

Philologus.  Tome  LXVII.  N»  1.  Petites  contributions  à  l'histoire  des 
empereurs  [A.  von  Domaszewski].  4.  Les  honneurs  divins  de  César.  Décrétés 
en  44  par  le  Sénat,  d'abord   après  la  bataiUe  de  Thapsus,  ils  égalent  César  10 
à  Jupiter  (Dion,  XLIII,  14,6)  et  sont  une  exacte  imitation  du  décret  des 
Pergaméniens    en   l'honneur  d'Attale   III     (Dittenberger,    Inscr.   Gr.,    I, 
332,  7);  après  Munda,  il  est  égalé  à  Quirinus  (ib.,  45,3).    Il  y  a  des  Ljperci    • 
Iuliani  du  nouveau  Quirinus,  un  flamen  do  Jupiter  Julius  (Dion,  XLIV,  6,  2  et 
4;  Cic,  Phil.,  II,  110).  Sous  des  formes  romaines,  c'est  un  décalque  du  culte  u 
des''rois  asiatiques  :  cf.  à  Pergame  les  Attalistes  de  Dionysos  Kaôr,y£[jLU)v  et  le 
lepsùç  SafTiXéojç.  —  2.  Auguste  et  Tite  Live.   D'après  Plut.,   Marcellus,   30, 
Hannibal  avait  envoyé  les  restes  de  Marcellus  dans  une  urne  d'argent  qui, 
suivant  Tite  Live  renseigné  par  Auguste, aurait  été  déposée  dans  le  tombeau 
de  Marcellus.il  n'est  pas  question  de  cela  dans  le  récit  de  la  mort  de  Marcel-  20 
lus  (XXVII,  28).  T.  L.  en  parlait  donc  à  propos  de  la  mort  du  jeune  Mar- 
cellus. Ce  livre  27  est  donc  antérieur  à  23  av.  J.C.,  ainsi  que  toute  la  3«  décade. 
Cela  est  intéressant  pour  juger  de  la  rapidité  de  Tite  Live  à  composer.  — 

3.  La  guerre  des  Marmarides  sous  Auguste  (1  av.  J.-C.  ;  Dion,  LV,  10  a; 
Dittenberger,  Inscr.  767;  Florus,2,31).  La  Cyrénaïque  futpendant  lapériode  26 
des  troubles,  non  plus  sénatoriale,  mais  procuratorienne.  Même  transfor- 
mation momentanée  pour  la  même  raison  en  Sardaigne  (Dion,  LV,  28).  — 

4.  L'expédition  de  Corbulon  en  Arménie.  Inscription  de  Mekle  (Bithynie). 
J.  of  Hell.  st.,  27,  1907,  64,  n.5,  en  l'honneur  de  Sulpicius  Asper,  connu  par 
la  conspiration  de  Pison  (Tac, XV,  68).  C'était  un  homme  très  courageux.  30 
—  5.  Les  derniers  compagnons  de  Néron.    Epaphroditus  entra  au  service 
de  Vespasien  et  fut  sacrifié  aux  terreurs  dernières  de  Domitien  (Suét., 
Domit.,  14;  cf.  Dion,  LXVII,  14).  L.  Domitius  Phaon,  affranchi  impérial, 
dans  CIL.  X  444,  doit  être  le  Phaon  de  Néron,  qui  avait  sans  doute  veillé 
sur  son  enfance;  car  il  avait  été  affranchi  (Domitius)  avant  l'adoption  de  85 
Néron  par  Claude.  Néron  avait  été  un  enfant  charmant.  Cf.  sa  vieille 
nourrice,  Suét.,  Nero,  42.  —  6.  L'administration  de  la  Judée  sous  Claude  et 
Néron.  Cette  province  était  une  division  de  la  Syrie,  et  le  procurateur 
était  subordonné  au  legatus  Aug.  propr.  Syriae.  Telle  a  été  aussi  la  situation 
de  la  Dacia  inferior  par  rapport  à  la  superior,  du  procurator  regionis  Sume-  40 
locenensis  et  translimitanae  par  rapport  au  légat  de  la  Germanie  supérieure. 
Ann.  XII,  54,  s'explique  probablement   par   un  démembrement  qui  avait 
placé    la    Galilée  et  l'Iturée  sous  Ventidius  Cumanus,  tandis  que  Félix 
n'avait  que  la  Samarie  et  la  Judée.  Puis  tout  fut  réuni  dans  la  main  de 
Félix.  ^  Priscien,  contributions  à  l'histoire  de  la  transmission  de  la  litté-  45 
rature  latine  [Ludwig  Jeep].  Citations  qui  ne  paraissent  pas  provenir  de 
FI.  Caper  :  citations  provenant  des  grammairiens  et  des  scoliastes.  Pour 

la  littérature  postérieure  à  Caper,  il  ne  se  donne  pas  beaucoup  de  mal  :  il 
lit  les  premières  pages  du  livre  qui  lui  tombe  sous  la  main,  jusqu'à  ce  qu'il 
trouve  ce  qui  l'intéresse;  ainsi  pour  Ammien,  Végèce,  Solin.  Il  n'a  aucun  50 
sentiment  de  la  valeur  relative  des  œuvres  :  il  ne  tire  à  peu  près  rien  des 
grands  travaux  de  Donat  sur  Térence  et  Virgile,  mais  il  fait  de  nombreux 
extraits  de  ses  artes,  surtout  l'ars  maior.  Rien  n'est  plus  pauvre  que  ce  qu'il 


104  1908.  ALLEMAGNE. 

tire  de  ces  sources.  La  considération  dont  jouit  Priscien  chez  ses  contempo- 
rains donne  la  mesure  de  leur  culture.  ^  Les  topiques  de  Cicéron  et  Aristote 
[Paul  Thielscher].  L'œuvre  utilisée  par  Cicéron  n'est  pas  l'œuvre  d'Aristote 
qui  porte  le  même  nom,  mais  la  Rhétorique  en  trois  livres,  qui  contient 

6  beaucoup  de  listes  de  tôttoi,  donc  des  xoTrixâ.  Ainsi  s'expliquent  les 
termes  de  la  dédicace  :  In  Aristotelis  topica  quaedam  quae  sunt  ab  illo  plu- 
ribus  libris  explicata.  •[[  De  L.  Annaei  Senecae  rhetoris  apud  philosophum 
filium  auctoritate  [C.  Preisendanz].  Très  nombreux  rapprochements  prou- 
vant une  influence  directe.  Autres  rapprochements  qui  s'expliquent  par 

10  une  tradition  de  lieux  communs.  1[  Isocrate  et  Alexandre  [Benno  von  Hagen]. 
Contrairement  à  ce  que  prétend  Wilamowitz,  Isocrate,  dont  l'influence  a 
permis  à. Philippe  d'unifier  la  Grèce,  a  aussi  frayé  la  voie  à  Alexandre;  il  a 
ouvert  à  la  civilisation  grecque  un  domaine  considérable.  Ce  sont  surtout 
les  lettres  II,  III  et  V  et  le  discours  à  Phihppe  qui  ont  inspiré  Alexandre; 

16  et  aussi  l'opinion  générale  créée  par  Isocrate.  Ce  qu' Isocrate  a  prêché  toute 
sa  vie,  Alexandre  l'a  réalisé  :  la  guerre  aux  barbares.  ^  Les  primipilares  et  le 
pastus  primipili  [Albert  Millier],  Dans  le  code  théodosien  et  dans  le  code 
justinien,  paraissent  souvent  des  primipilares  dont  la  fonction  est  appelée 
«  pastus  primipili  ».  Ces  fonctionnaires  sont  des  civils,  des  «  cohortales  ». 

20  Le  «  pastus  »  est  le  ravitaillement  de  l'armée.  Ils  ont  à  recueillir  l'annona 
militaris  et  à  la  transporter.  L'annona  consiste  en  biscuit  (bucellatum), 
pain,  viande  salée  (laridum),  mouton  frais,  vinaigre,  vin,  porc  frais,  huile 
et  sel.  Elle  est  perçue  en  nature  sur  les  propriétaires  fonciers,  suivant  l'éten- 
due des  terres.  Trois  fois  par  an,  ces  objets  sont  apportés  contre  quittance 

25  dans  des  magasins  situés  dans  les  villes  et  les  castella.  La  garde  des  maga- 
sins (horrea)  est  confiée  à  des  susceptores  et  à  des  praepositi  horreorum. 
Chaque  corps  de  troupes  a,  pour  assurer  son  ravitaillement,  des  actuarii, 
employés  civils  qi  i  dépendent  des  magistri  mihtum.  La  charge  du  transport 
incombait  aux  propriétaires  fonciers  et  surpassait  en  frais  le  montant  même 

30  de  l'annona.  Toutes  les  opérations  sont  surveillées  par  les  primipilares. 
Le  pastus  entraînait  pour  eux  des  charges  :  présents  au  dux,  commandant 
militaire  de  la  province,  frais  de  voyage  personnels;  responsabilité  de 
l'état  des  denrées;  pertes  causées  par  l'adaeratio.  S'ils  voulaient  se  sous- 
traire à  ces  charges  en  entrant  dans  le  clergé,  on  les  obligeait  d'abord  à 

36  s'acquitter  de  leurs  fonctions.  Les  Eunomiens,  même,  que  l'on  excluait  du 
service  militaire  comme  hérétiques,  devaient  fonctionner  comme  primipi- 
lares. Le  service  militaire  lui-même  n'en  dispensait  pas.  Y  étaient  tenus 
en  général  les  employés  des  ordinarii  iudices  (gouverneurs,  proconsuls, 
consulaires,  correcteurs  et  praesides);  les  petits  employés  étaient  exempts. 

40  La  durée  de  cette  prestation  était  en  moyenne  de  deux  ans.  Il  y  avait 
quelques  avantages  :  on  était  exempté  pendant  dix  ans  de  la  curie;  on 
recevait  le  titre  d'egregius,  centenarius  ou  autre. Tf^  Mélanges.  Cléanthe  fr. 
91,  p.  527  Arnim  [K.  Praechter].  A  la  fin  du  Manuel  d'Epictète  se  trouvent 
quatre  citations,  d'après  le  commentaire  de  Simplicius,  une  de  Cléanthe 

45  et  d'Euripide,  et  deux  de  Platon.  En  réalité,  Euripide  est  cité  par  Cléanthe 
et  non  pas  directement.  Dans  Sénèque,  Ep.  107,  10,  le  vers  :  Ducunt  uolen- 
tem  fata,  nolentem  trahunt,  est  l'œuvre  de  Sénèqi.e  lui-même.  ^  Ausone, 
De  aetatibus  animantium  (Idyll.  xviii,  p.  152  Sch.,  p.  93  P.)  [W.  H.  Ro- 
scher].  Au  lieu  de  :  ter  binos  deciesque  nouem...,  lire  :  tersenos...,  comme 

60  le  porte  la  source  d'Ausone,  Plut.,  De  def.  orac,  11.  Cf.  Platon,  Timée, 
p.  35,  qui  établit  la  disposition  harmonique  de  l'âme  du  monde  à  la  manière 
pythagoricienne  sur  les  nombres  1,  2,  3,  4,  9,  8,  27;  car  l-|-2+34-4+9-^-8 
=  27;  or  2X27-=54,  54X2  =  108  =  9X12.  Les  nombres  108,  54et27sont 


PHILOLOGUS.  105 

pleins  de  sens  et  fréquents.  Une  génération  de  96  ans  n'est  ni  attestée  ni 
vraisemblable. 

^^  N»  2.  La  préhistoire  de  Crète  [Ernst  Assmann].  L'histoire  ancienne 
de  la  Grèce  est  inintelligible  sans  l'histoire  de  la  Crète    et  celle-ci  ne  peut 
s'expliquer  si  l'on  n'admet  des  influences  sémitiques.  1°  Influences  phéni-    & 
ciennes.  Une  partie  des  noms  géographiques  s'expliquent  par  le  phénicien  : 
Itanos,  Salmonis,  Lebena,  lordanos,  etc.  Apollon  est  le  dieu  mésopotamien 
des  oracles, 'AttéàXojv,  "AttXouv.  Kastalios  est  son  garde  du  corps  (kassath, 
«  archer  »,  eli  «  de  mon  dieu»)  ;  Akakallis,  son  épouse  (chakak  el,  «  Dieu  a  or- 
donné»); Python  est  un  serpent  gigantesque  (pethen  en  hébreu,  pathan  en  ^o 
arabe,  etc.,  «serpent  »).Sarpédon  est  comparable  à  Sargon.Sardanapale,  etc. 
et  contient  sar  et  peut-être  padon  «  saîut  ».  Zeus  Asterios,  un  dieu  homme- 
femme  comme  Milk-Astoret,  le  roi  Astérion  époux  d'Europe,  Asterios  nom 
du  Minotaure,  Asteria  mère  de  l'Héraclès  tyrien  qui  a  donné  son  nom  à 
la  Crète,  n'ont  rien  à  voir  avec  àaxTÎp,  mais  sont  apparentés  à  Istar-Astar-  is 
Astarté.  Le  symbole  d'Astarté,  le  croissant  et  l'étoile  qui  figurent  encore 
sur  le  drapeau  turc,  est  celui  des  monnaies  de  Cydonia.  Le  piHer  a   été 
retrouvé  sur  une  terre-cuite  de  Cnossos.  L'Astarté  aux  colombes  est  adorée  en 
Crète.  S'il  y  a  eu  influence  des  Philistins  ou  des  Cariens,  c'est  encore  une 
influence  sémitique.  Les  Philistins,  qui  n'étaient  pas  Sémites,  ont  emprunté  20 
aux  Sémites  et  ont  pu  servir  d'intermédiaires.  Dans  la  fable  de  Zeus  et  de 
Kronos,il  faut  reconnaître  les  sacrifices  phéniciens  d'enfants.  Les  Corybantes 
sont  les  musiciens  qui  couvraient  dans  ces  sacrifices  les  cris  des  enfants  et 
des  mères,  des  espèces  de  derviches  hurleurs.  La  pierre  que  Rhéa  présente  est 
un  bétyle.  Amalthée  et  la  corne  d'abondance  sont  d'origine  sémitique.  25 
L'usage  de  se  déchausser  n'est  ni  grec  ni  romain  :  c'est  une  importation 
sémitique.  Britomartis-Dictynna  est  une  divinité  sémitique  de  la  pêche. 
La  double  hache  est  sémitique  et  se  retrouve  à  Chypre.  La  constitution  des 
Cretois,  des  Laconiens  et  des  Carthaginois  est  de  même  nature,  d'après 
Aristote,  Polit.  2,  8.  Cette  concordance  s'explique  par  une  origine  sémitique,  3o 
et  plus  d'une  coutume  lacédémonienne,  venue  de  Crète,  a  cette  origine. 
2°  Influence  arabe.  Peut-être  les  noms  de  Minos  et  de  Rhadamante.  3°  In- 
fluence mésopotamienne  .-importation  de  la  coupole.  Kay.âpaest  un  mot  baby- 
lonien. Tf  Comment  l'Hélène  d'Euripide  a  été  composée  [Hugo  Steiger]? 
Outre  Stésichore  et  sa  propre  Iphigénie  en  Tauride,  Euripide  a  utilisé  35 
l'Odyssée.  Le  résumé  de  sa  pièce  vaut  un  résumé  de  l'Odyssée.  Il  a  voulu 
rendre  son  Hélène  vivante,  dramatique  et  moderne.  Elle  est  sage  :  c'est 
Pénélope.    Ménélas  joue  le  rôle  d'un  Ulysse.  Le   tout   est   une    parodie, 
et  de  l'Odyssée  et   d'Iphigénie   en   Tauride.   Les   aventures  sont   roma- 
nesques et  ont  un  fonds  comique.  Avec  le   vers  1512  finit   la   parodie  10 
Les  dates  sont  :  414  Electre  de  Sophocle,  413  Electre  d'Euripide,  412  Iphi- 
génie en  Tauride  et  Hélène.  ^  Philologie  et  arrière-philologie  dans  l'anti- 
quité grecque  [A.  Roemer].  1.  Les  parodies  et  la  doctrine  des  Alexandrins 
sur  la  parodie.  La  définition  donnée  par  le  scol.d'Arist.,  Acharn.  8:  HapoiSta 
xaXeÏTa'.  0  ti  av  kx  xpaycoo-'aç  [X£T£v£/8->,,nepeut  procéder  de  l'écol'i  d'Alexan-  45 
drie;  car  elle  omet  toute  une  source  de  parodies,  les  proverbes.  Nombreux 
exemples  de  ce  genre,  avec  notes  et  scolies  qui  dénoncent  la  parodie.  La 
parodie  consiste  essentiellement  pour  les  Alexandrins  en  allusion  précise  à  des 
vers  déterminés  et  dont  le  texte  même  est  parodié.  Par  là,  elle  se  distingue 
de  ce  qu'ils  appellent  [xtjxTiatç  et  Tcaparpaycooerv,  qui  visent  la  reproduction  du  50 
ton  et  de  la  couleur,  non  du  texte  lui-même.  Laparodien'imphquepas  néces- 
sairement la  moquerie  et  on  la  rencontre  dans  des  passages  où  cette  inten- 
tion manque  certainement.  Dans  la  période  ancienne  et  classique,  les  indi- 


106  1908  —    ALLEMAGNE. 

cations  relatives  à  la  parodie  se  font  par  des  formules  fixes  qui  permettent 
de  reconnaître  la  qualité  du  renseignement  :  l'emploi  de  la  préposition  Trapà 
(Trapi  TÔ  EùptTrt'SoL»  ex  MeXavtTTTnrjç),  la  citation  complète  de  l'original  avec  le 
lieu  d'où  elle  est  tirée;  si  ces   formules  ne  se  trouvent  pas  dans  des  scolies 

£>  anciennes,- cela  tient  à  des  remaniements  postérieurs.  Exemples  de  [jL!p,Y,(Ttç 
et  de  TraparpaytoSeiv  :  Ran.  467,  1331;  Ach.  474;  Av.  1247;  Nub.  1264.  La 
méthode  a  été  gâtée  et  abandonnée  par  Didyme.  Nos  scolies  sont  une  masse 
agglomérée  de  notes  qui  appartiennent  aux  deux  écoles.  T[  L'inachèvement 
du  poème  de  Lucrèce  [A.  Brieger].  R.  Heinze  a  contesté  la  thèse  de  Lach- 

10  mann.  Bien  que  Lachmann  n'ait  pas  toujours  été  très  heureux  dans  le  choix 
de  ses  exemples,  cependant  il  est  sûr  que  le  poème  est  inachevé.  La  méthode 
de  composition  exphque  la  forme  dans  laquelle  nous  l'avons.  Il  n'y  a  aucune 
raison  de  douter  du  renseignement  de  saint  Jérôme  d'après  lequel  Lucrèce 
composait  dans  les  intervalles  laissés  par  les  accès  d'une  maladie  nerveuse. 

15  Cette  maladie  était  probablement  l'épi'epsie.  De  plus,  Lucrèce  ne  pouvait 
composer  son  œuvre  que  par  morceaux  détachés,  avec  des  repentirs, 
des  doublets  et  des  répétitions.  Car  il  traduisait  la  pensée  d'autrui,  et  une 
pensée  qui  n'était  ni  très  méthodique  ni  très  ordonnée.  Si,  comme  il  est 
probable,  il  g'est  surtout  servi  de  la  MeyocXTri  iTrtTOfjLTJ,  il  a  eu  pour  le  guider  un 

20  texte  semblable  à  la  lettre  à  Hérodote.  Cette  lettre  est  un  de  ces  exposés 
sommaires  destinés  aux  élèves  (67ro[xvii^[xaTa)  qui  sont  sans  art  et  fort  mal 
disposés  (cf.  Usener,  Epie,  XLII,  et  Jahresber.,  1895,  179).  Exemples  : 
I,  464-470  et  471-482  sont  une  addition  postérieure  mal  venue.  IV,  822- 
857  et  V,  1091-1104  ne  sont  évidemment  pas  à  leur  place.  De  même,  IV, 

25  110-175.  D'autres  vers  sont  des  doublets  :  Lucrèce  n'a  pas  su  se  décider  en- 
core (IV,  41,  127-128;  V,  1326  suiv.;  VI,  1073  suiv.).  Les  répétitions  de 
vers  sont  fréquentes  :  IV,  1-25,  cf.  I,  926-950;  V,  351-363  :  cf.  III,  806-818. 
^  Le  suppliant  de  Boedas  [B.  Sauer].  Denys  de  Byzance  mentionne  dans  sa 
description  de  la  côte  du  Bosphore  (fr.  57;  p.  29  W8Scher;Geogr.  gr.  min., 

so  II,  78  Millier)  une  statue  de  bronze  représentant  un  enfant  suppUant, 
d'ancien  style.  On  doit  rapprocher  cette  mention  de  l'œuvre  conservée  au 
musée  de  Berlin.  Phne,  N.  H.,  34,  73,  attribue  un  suppliant  à  un  certain 
Boedas.  Vitruve  rapporte  (prologue  du  bv.  III)  qu'il  y  a  dans  le  temple  de 
Zeus  Urios  à  la  sortie  du  Bosphore,  un  enfant  suppliant,  œuvre  de  Boedas 

85  (véritable  forme  du  mot)  de  Byzance.  Un  fils  de  Lysippe  s'appelait  Boedas. 
Son  œuvre  lui  valut  droit  de  cité  à  Byzance.  Le  style  de  l'original  de 
Berlin  nous  conduit  bien  à  la  seconde  moitié  du  iv^  s.  av.  J.-C.  Tf^  Mé- 
langes. ][  Platonica.  [C.Ritter].  Notes  sur  République  X, 585  C;  IV, 435  E; 
III,  393  B  (considère  l'auteur  de  l'Ihade  comme  un  vieillard),  Phèdre,  242 

40  A  et  C.  T[  Sur  les  apologistes  Aristide  et  Athénagore  [K.  Meiser].  Rapproche- 
ments avec  Lucien  :  Arist.  13,  7  et  Ménip.  3;  Athénag,  11  et  Peregr.  12 
(ypaota);  Ath.  12  et  Alexand.  61  et  Hermot.  58;  13  et  Jup.  conf.  5.  «fj  Décor 
dans  les  représentations  des  pantomimes  [Alb.  Millier].  Existence  prouvée 
par  Grég.  de  Nysse,  Ep.  9,  p.  1039  F  (Migne  XLVI).  Le  mot  GaujxaTOTroiot 

46  désigne  les  pantomimes  qui  se  transforment  à  vue  sur  la  scène  pour  repré- 
senter des  incidents  mythologiques:  ces  transformations  s'appellent  Gaû[j.aTa 
(cf.  Luc,  Sait.,  59;  Cypr.  ad  Don.  8;  Sid.  Apol.,  23,  284;  ApuL,  M.,  X,  29). 
Ambroise,  Hexaem.,  3,  1,  5  et  Sym.,  Ep.,  1,  89  n'ont  pas  de  rapport  à  cet 
usage,  l'un  parlant  des  tentures  des  rh'aisons  luxueuses,  l'autre  des  orne- 

fio  ments  du  style.  ^  Renseignement  biographique  sur  Cassius  Félix  [O. 
Probst].  Identique  avec  l'archiatros  Fehx  mentionné  dans  le  De  miraculis 
S.  Stephani  (Migne,  P.  L.,  41,  833),  du  v^  s.  Il  était  chrétien,  africain  et 
a  exercé  un  certain  temps  à  Carthage. 


PHILOLOGUS.  107 

^^  N°  3.  Un  nouveau  ms.  de  Xénophon,sur  papyrus  [E.  Kornemann]. 
A  Giessen.  Contient  Banq.8, 15-18. Permet  de  corriger  au§17  Trapot  xt  Trom^cr/i 
en  Trapavoiqd'yi.'ff  Le  type  aoristique  àXxo  et  l'aspiration  dans  Homère  [H.  Ja- 
cobsohn].  La  forme  yévTo  =  èyévsTo,  distincte  de  yévTo  homérique  au  sens 
de  «  il  saisit  »,  apparaît  pour  la  première  fois  dans  Hésiode.  Son  existence  5 
est  attestée  épigraphiquement  (Isylle,  v.  9;  surtout  inscr.  de  My cènes  du 
vje  s.,IG.,  IV,  492).  C'est  une  forme  qui  procède  de  l'aor.  sigmatique.  La 
3^  plur.  âXe^aro,  *£7râXaT0  conduit  à  une  S^sg. ï'ks.x.zo,  -kHto.  De  même  *£[ji.£v- 
<7aTo,*£y£V(TaT'),  conduisent  à  'éjxevto,  'ÉyEvxo.  La  forme  àXto  est  d'origine  éo- 
lienne,commeleprouvelapsilose.Wackernagelasoutenuque]'esprit rude  était  io 
dans  le  texte  d'Homère  une  interpolation  attique  et  qu'à  l'origine  la  psilose 
avait  dominé.  Quand  l'esprit  rude  n'est  pas  originel,  de  nombreux  détails 
prouvent  qu'il  s'est  introduit  dans  le  texte  avant  le  développement  de 
l'élégie  (qui  cite  Homère  avec  ces  aspirations),  et  que,  par  suite,  le  change- 
ment s'est  effectué  par  l'influence  de  l'ionien  des  îles-^l  Philologie  et  arrière-  is 
philologie  dans  l'antiquité  grecque  [A.  Roemer].  2  <voy.  le  n°  2  >.  Didyme 
interprète  d'Aristophane.  Il  ne  comprend  pas  le  sens  simple  et  naturel  des 
mots  et  lui  substitue  une  expHcation  fausse.  Dans  l'étude  de  lax<i)|X'.xY|  Xéçtç, 
il  est  un  guide  mauvais;  ses  explications  et  ses  étymologies  sont  ordinaire- 
ment malheureuses.  On  ne  doit  donc  pas  le  reconnaître  comme  un  héritier  20 
des  philologues  alexandrins.  Le  plus  souvent,  il  se  met  en  opposition  avec 
eux  et  cherche  à  nous  dérober  leurs  trésors.  1[  Lokrika.  Recherches  sur 
l'histoire  des  légendes  [W.  A.  Oldfather].  1.  Médon.  Les  passages  de  l'Ihade 
où  il  est  mentionné  sont  inconciliables.  N  693  suiv.  donne  un  ancien  état 
de  la  légende,  dans  lequel  Podarkes  est  subordonné  et  Médon  est  mis  en  25 
relation  étroite  avec  Phylaké  et  la  famille  de  Protésilas.  L'ancienne  rédac- 
tion de  la  bataille  près  des  vaisseaux  ignorait  encore  Médon  qui  a  été  intro- 
diiit  assez  tardivement  dans  l'épopée.  Il  appartenait  probablement  à  un 
autre  cycle,  auquel  l'IliSde  l'a  emprunté.  Dans  cet  autre  cycle, le  nom  était 
fixé  sous  la  forme  MISwv,  Méocovo;,  d'après  un  témoignage  qui  remonte  à  30 
Aristote.  2.  La  question  d'Ajax.  Questions  préliminaires.  L'arbre  généalo- 
gique des  Locriens  présente  la  succession  :  lapetos,  Prométhée,  Deucalion, 
Amphictyon,  Physcus,  Lokros,  Opus,  Kynos,  Hodoidokos,  Oilée,  Ajax. 
Les  quatre  premiers  appartiennent  aux  légendes  de  la  Grèce  centrale  et 
septentrionale;  Physkos  est  l'éponyme  des  Physciens  (ancien  nom  des  85 
Locriens),  Lokros  celui  des  Locriens,  Opus  et  Kynos  ceux  des  villes  de 
même  nom.  Hodoidokos  est  donné  par  Hellanicus  dans  Etienne  de  Byzance; 
v°  KaXXtQcpoç:  kizo  KaXXtàprou  xoO  'OooiSôxou  >cat  Aaovd;ji.r,<;.  Le  nom  veut  dire 
«  qui  exerce  le  brigandage  »  ou  «  qui  campe  sur  les  routes  ».  Or  Hygin  fab.  97 
présente  d'autres  noms  :  Oileus  Leodaci  et  Agrianomes  filius.  Les  quatre  40 
noms  indiquent  un  chassé  croisé  :  Hodoi-dokos  Lao-nome,  Lao-dokos 
Agria-nome.  Pindare  ignore  la  légende  de  Kynos-Hodoidokos.  Ces  deux 
noms  injurieux  ne  figurent  pas  non  plus  dans  l'ascendance  d'Ajax 
telle  que  la  donne  un  scoliaste  jusqu'ici  négligé,  D.  sur  II.  2,  531.  Par 
là  nous  atteignons  les  Eées  d'Hésiode.  Hodoidokos  est  une  réfection  ten-  45 
dancieuse  de  Laodokos,  parce  qu'au  v^  siècle,  les  Locriens  étaient  décriés 
pour  leur  piraterie.  C'est  probablement  Hellanicus  qui,  sous  des  influences 
athéniennes,  a  introduit  ce  nom  injurieux  dans  l'arbre  généalogique  des 
rois  de  la  Locride  opontienne.  Laodokos  était  probablement  l'ancêtre 
d'une  famille  noble  originaire  de  Kynos.  —  Appendices.  A.  Bibliographie  so 
sur  Philippe  d'Oponte.  Il  est  la  source  d'Aristote  pour  son  'Ottouvti'cov  HoX'.Teta. 
Les  Constitutions  des  158  cités  grecques  ne  sont  pas  des  travaux  prépara- 
toires aux  Politiques  :  les  Politiques  ont  été  achevés  entre  336  et  332;  les 


108  1908.  —    ALLEMAGNE. 

Constitutions  sont  des  alentours  de  325.  Philippe  d'Oponté,  disciple  de 
Socrate,  ami  de  Platon,  (^it  être  mort  vers  340.  B.  L'auteur  prétendu  du 
fragment  Tt^ç  XaptxXetaç  ép[JL-<]V£u[xa  tt);  doScppovoç  èx  çwv^ç  <I>[Xtir7tou  xoO  fiïo- 
(7<i(pou,  publié  Hermès,  III,  382,  d'après  le  Venet.Marc.410  du  xii^  s.  Le  frag- 

5  ment  est  pseudépigraphe,  néoplatonicien  et  postérieur  au  christianisme. 
L'auteur  sous  le  nom  de  qui  on  a  voulu  le  mettre  est  Philippe  d'Oponte.  — 
Notes  sur  la  légende  de  Chryséis;  Théocrite,  IV,  23;  A  472  suiv.  et  U  694 
suiv.;  le  culte  d'Hermès  chez  les  Locriens  (liste  des  documents  épigraphi- 
ques);  les  races  nobles  de  la  Locride.  ^^  Mélanges.  ^  Phocéen  nXàroç, 

10  nummus  [J.  Baunack].  ^  <ï>u(jtç  [Preisendanz].  En  dehors  du  passage  de 
Claudien  cité  par  Gothein,  Arch.  f.  Relig.-w.,  IX,  337,  il  y  a  de  nombreux 
textes  dans  les  papyrus  magiques  où  la  (pùatç  est  personnifiée.  Aj.  aussi 
le  contemporain  de  Claudien,  Nonnos,  Dion.,  XLI,  90,  qui  a  probablement 
servi  de  modèle  à  Claudien,  et  un  imitateur  de  Nonnos,  Georges  Pisidès, 

15  Hexaemeron,  257  et,  dans  lesWien.  St.,  XIII,  IV,  64.^  Une  réminiscence 
de  Platon  chez  Plotin  [B.  von  Hagen].  Plotin,  XXX,  9  p.  46,  4  K.  et  Platon, 
Rép.,  IV,  426  D.^  Le  nouveau  Tertullien  de  Vienne  [Eb.  Nestlé].  Discussion 
d'un  passage,  du  vol.  III,  paru  en  1906,  p.  515,  et  des  références  bibliques. 
H  Le  Corpus  decem  rhetorum  minorum  [G.  Lehnerdt].  Contre  Schanz,  ITI 

20  2^  éd.,  163  :  Sénèque  est  compté  parmi  les  dix.  ^  Une  glose  dans  Mêla,  I, 
7,  38  [A.  E.  Schône].  Effacer  condicione. 

Tl^  N»  4.  Le  type  aoristique  aXro  et  l'aspiration  dans  Homère  [H.  Jacob- 
sohn].  Il  faut  considérer  comme  se  rattachant  à  la  psilose  éolienne  :  a[X[x£, 
ù'jxfxe,    à7t7^[ji,êpoTov,   a[jnj8[ç,    àffaty-i,   àrep,    s'tXiTrôoeç  pôsç,    ala   cf.   (y^Koordac 

25  xaxà  irôXeii;  :  MaYVYjTwv  ala'  y?)  :  ce  document  n'est  pas  aussi  méprisable 
qu'on  croit),  Aï«ç  (lat.  saeuus,  cf.  atav/jç),  uTiatÔac,  cl^o;,  otÉTea;.  Un  autre 
groupe  comprend  des  mots  où  la  psilose  a  une  origine  phonétique,  soit  qu'elle 
soit  vraiment  originelle,  soit  qu'elle  soit  due  à  quelque  analogie.  Dans 
è(p7i[jL£pto<;,  l'aspirée  de  7)[xép(x  est  analogique,  d'aprè»  écruépa;  de  même  ô'ttâov, 

30  par  étymologie  populaire,  d'après  etto) ;  ô[jL&xXYi,ô(xoxXàa),  oùl'on  a  cru  voir 
b\ji.o-  «  ensemble  »,  tandis  que  l'on  a  o[j(.o-,  sk.  ama,  «  force  »,  «  crier  avec  force  » 
(Hésiod,  Boucl.  341,  a  gardé  la  psilose  primitive);  au  contraire,  dans  TjéXio; 
la  psilose  est  une  innovation  (<*(7aFéXtoç).  Il  faut  compter  àXTo  parmi  les 
cas  de  psilose  éolienne.   L'aoriste  syncopé  est  autant  éolien  que   dorien. 

35  Notes  sur  7)v,  auitus  (d'abord  adverbe  du  type  antiquitus  dérivé  de  l'adj. 
auius:  auietus>  auïtus),  -èwd;  et  -r^-^o!;.  1[  Remarques  sur  les  Présocratiques 
et  les  sophistes  [W.  Nestlé].  Observations  provoquées  par  la  préparation  d'un 
choix  de  présocratiques,  sur  Xénophane,  Heraclite,  Parménide,  Mélissus, 
Empédocle,  Anaxagore,  Philolaus,  Démocrite,  Protagoras,  Prodicus,  Thrasy- 

40  maque,  Gorgias,  Hippias,  Antiphon,  Critias,  anonyme  de  Jamblique,  les 
Dialexeis,  Evénus.  P.  549  suiv.,  sur  la  question  de  Leucippe.  P.  557,  sur 
Cic.  De  nat.  deor.,  I,  38  et  118;  Min,  Félix,  21,  2.  P.  560,  authenticité  de 
l'Hélène  de  Gorgias;  p.  564,  de  Palamède,  P.  568,  Hippias  est  la  source 
d'Hérodote,  III,  38.  If  La  formule  de  la  fin  chez  le  stoïcien  Diogène  [A. 

45  Bonhôffer].  La  position  de  Diogène  de  Séleucie  dans  le  développement 
historique  du  stoïcisme  est  une  question  très  difficile  et  très  importante. 
L'éthique  stoïcienne  n'a  pas  subi  un  abaissement  avec  Diogène  :  ce  serait 
plutôt  le  cas  avec  Panétius  et  Posidonius.  Sa  définition  de  la  «  fin  »  n'est 
pas  aussi  basse  qu'on  l'a  dit  :  sùXoytaTsïv   Iv  xr,  xcSv  xaxà  çpuc.v  âxXoyfi  xat 

50  [tcov  Trapà  cpûtrtv]  àTrsxXoyri.  Elle  a  une  certaine  parenté  extérieure  avec 
celle  de  Zenon  :  bixoAoyouîi.i-voiç  C^jv.  Par  £ÙXoYtffT£tv,il  ne  faut  pas  entendre 
un  exercice  de  la  raison  qui  soit  inférieur,  mais  une  participation  de  la  puis- 
sance intellectuelle  la  plus  haute,  une  fonction  delà  sagesse  ou  de  la  vertu. 


PHILOLOGUS.  109 

Tout  acte,  d'après  la  doctrine  stoïcienne,  tout  acte  moral,  par  conséquent, 
repose,  en  dernière  analyse,  sur  la  différence  de  valeur  des  choses  extérieures, 
sur  le  fait  qu'il  y  a  dss  7rpoTriY[X£va  et  des  à7ro7rpo7]Yij.£va.  Cette  formule  ne  met 
pas  l'égoïsme  sur  le  trône.  Sinon,  les  Académiciens  et  les  adversaires  péripa- 
téticiens  de  la  Stoa  ne  l'auraient  pas  si  violemment  attaquée.  Les  décisions  s 
casuistiques  opposées  à  son  successeur  Antipater,  dans  Cic,  Ofî.,  III,  51 
suiv.  donneraient  une  moins  bonne  idée  de  sa  morale.  Pour  en  juger,  il  faut 
mettre  de  côté  toute  sentimentalité.  Antipater  se  met  du  parti  du  «  bon 
cœur  ».  Diogène,  comme  tout  moraliste  stpïcien,  se  fonde  sur  la  raison 
nue  et  donne  à  son  éthique  un  tour  purement  intellectualiste.  Sa  morale  de  lo 
boutiquier  est  en  fin  de  compte  plus  éclairée  que  celle  d'Antipater  qui  abou- 
tirait à  empêcher  tout  commerce.  Diogène  paraissait  aux  Anciens  un  homme 
austère  :  magnus  et  grauis  Stoicus  (Cic,  ib.);  cf.  aussi  le  récit  de  l'ambas- 
sade des  philosophes  dans  A.  G.  Son  appréciation  de  la  renommée,  con- 
sidérée comme  indifférente  (Fin.,  III,  57),  est  conforme  au  cynisme.  De  <5 
même  sa  condamnation  de  la  richesse  (ib..  49;  Epict.  Diss.  II,  19,  13).  En 
somme,  Diogène  est  fidèle  à  la  doctrine  de  Chrysippe.  ^  Fortune  littéraire 
d'hétaïres  grecques  [Karl  Borinski].  Rhodopis,  qu'Hérodote,  II,  135,  a 
introduite  dans  la  littérature,  à  qui  Diodore  I,  64,  donne  quelques  nomar- 
qiies  comme  amants,  est  l'héroïne  d'une  histoire  merveilleuse,  version  20 
grecque  de  notre  Cendrillon,  dans  Strabon,  17;  1,  33,  808,  et  Elien,  Var. 
Hist.,  13,  33.  Elle  représente  l'antiquité  classique  dans  un  roman  de  «  Vader 
Cats  »,  le  poète  de  la  bourgeoisie  réformée  de  Hollande  au  wii®  s.  Thaïs 
se  retrouve  dans  l'Enfer  de  Dante,  XVIII  à  la  fm;  elle  est  prise  pour  un 
personnage  historique.  C'est  en  réalité  la  Thaïs  de  l'Eunuque  de  Térence,  2t 
connue  par  Cic,  Lael.,  26.  Philine,  dans  le  Wilhelm  Meister  de  Goethe,  porte 
le  nom  d'une  courtisane  célèbre  qui  eut  d'Alexandre  un  fils,  Arihidée. 
Gœthe  a  pris  le  nom  à  la  fin  de  la  biographie  d'Alexandre  par  Plutarque. 
Il  doit,  à  la  même  source,  l'image  du  flls  de  roi  malade  d'amour,  ^^f  Mé- 
langes. T[  Aratus,  Phénomènes,  4  [W.  Nestlé].  Doit  être  rapproché  de  so 
Hom.  Y-  48.  ^  Cic,  Att.,  IV,  6, 2  [O.  Cr  usius].  Ecrire  :  Relegi  qua  est  ÏTripTav.  Il 
faut  souvent  songer  à  des  allusions  à  une  lettre  antérieure  d'Atticus. 

Paul  Lejay. 
Philologus.  Supplementband  XI.  1'"  Hvr.    Reste   und  Spuren   anti- 
ker   Kritik  gegen    Euripides    [W.  Elsperger].  Recherche  dans  les  scolies  86 
d'Hécube,     Oreste,    les     Phéniciennes,     Hippolyte,    Médée,    Alceste,    les 
Troyennes,  Andromaque,  Rhésus,  les  traces  des  critiques  qui  ont  été  faites 
à  Euripide  dans  l'antiquité;  les  unes  proviennent  de  grammairiens,  les  autres 
de  gens  pointilleux  à  l'excès,  soulevant  sans  cesse  des  difficultés  (IvoraTtxol). 
1,  Critiques  concernant  le  côté  technique  et  esthétiqjie  des  drames  d'E.;  40 
a,  économie  de  ses  pièces  et  contradictions;  b,  invraisemblances ;c,  peinture 
des  caractères;  d,  caractère  des  tragédies;  e,  dialogues;  f,  questions  de  mise 
en  scène.  2,  Critiques  concernant  sa  manière  d'exprimer  et  de  représenter  les 
choses;  3,  Ses  fictions  poétiques  (auOoTroua);  4,  Ses  opinions  ou  ses  doctrines; 
a,  religion,  morale,  philosophie  ;  b,  manque  de  connaissances  suffisantes  45 
(en  histoire  naturelle,  géographie,  etc.).  Index  très  complets.  ^^  2^  livr. 
Novae    quaestiones  Plautinae    praecipue    ad  originem   duarum  recensio- 
num  pertinentes  [Eugen  Sicker].  1,  De  corruptelis,  quae  mero  casu  in  utra- 
que  recensione  nasci  potuerunt  :  S.  y  traite  aussi  des  passages  dans  lesquels 
la  leçon  des  mss.,  bien  que  douteuse  aux  yeux  des  critiques,  paraît  cepen-  50 
dant  certaine;  2,  De  versibus  graviore  defectu  mulcatis.  S.  y  laisse  de  côté 
certains  vers  sur  lesquels  il  n'est  pas  possible  d'être  au  clair;  3,  Deinterpre- 
tamentis,  S.  y  met  à  part  les  passages  douteux  qui  lui  paraissent,  à  lui  aussi, 


110  1908.  —   ALLEMAGNE. 

corrompus,  de  ceux  qui  corrompus  aux  yeux  de  tous,  ne  peuvent  du  moins 
tromper  personne;  4,  De  corruptelis  gravissimis  et  ita  comparatis,  ut 
fortuitae  vel  utrobique  mero  casu  ortae  putari  non  possint.  S.  y  traite  de 
ces  passages  corrompus  qu'on  ne  sait  comment  corriger.  Z. 

5  Rheinisches  Muséum.  Tome  63.  N°  1.  Lucianea  [H.  van  Herwerden]. 
Notes  et  corrections  à  propos  de  l'édition  Nils  Nilén.  ^  La  composition  de 
l'ancienne  comédie  attiqueiW.Siiss].  Un  personnage  essentiel  est  le  pto[jLoX'6;^oç, 
le  loustic  de  la  pièce.  Il  prend  une  part  importante  à  l'agon,  à  des  scènes 
détachées,  enfin  au  prologue  quand  celui-ci  est  intimement  lié  à  la  pièce. 

10  Dans  l'agon,  il  est  un  personnage  secondaire,  qui  intervient  par  des  remar- 
ques ironiques  ou  bouffonnes,  souvent  à  la  cantonade.  Dans  les  scènes  bur- 
lesques, il  est  le  personnage  principal.  La  structure  métrique  et  la  compo- 
sition de  ces  catégories  de  scènes  diffèrent  en  même  temps.  Le  chœur  par- 
ticipe à  l'agon,  est  spectateur  des  scènes  de  bouffonneries.  Application  aux 

16  pièces  d'Aristophane.  ^  Livre  et  architecture,  la  colonne  Trajane  et  la 
colonne  des  serpents  à  Delphes  [Th.  Birt].  Le  livre  moderne  n'exerce  à  peu 
près  aucune  influence  sur  l'imagination  à  cause  de  sa  forme.  Il  n'en  a  pas 
été  de  même  du  livre  dans  l'antiquité.  Comparaison  du  ciel  au  livre  déroulé, 
Eurip.  fr.  508  N.,  Isaïe,  34,  4;  de  la  terre  au  livre  roulé,  Ps.  Barthélémy, 

20  Nachr.  de  Gôttingue,  1897,  16;  Apocal.  de  Jean,  p.  15,Tischendorf;  Platon, 
Tim.,  40  B.  Byblos  est  une  transformation  d'un  nom  sémitique  par  l'éty- 
mologie  populaire  sur  l'influence  de  l'idée  du  livre.  Cf.  explicare  aciem, 
uoluere  (T.  L.,  XXII,  29,  5;  IV,  28,  3),  àvaTrTÙaastv  rr^v  cpàXayya  (Xén.  Cyr. 
7,  5,  5),  è^eXiffffstv  (Plut.  Othon,  12)  ;  les  cornua  de  l'armée;  SéXtoç  de  dalet, 

25  «  porte  »,  parce  que  la  porte  sert  à  écrire  (V.  Moïse,  6,9  ;  11,  20)  :  de  là,  page  ; 
pagina,  vient  de  pangere,  et  se  réfère  à  la  muraille  (cf.Sid.  Apol.  Ep.  II,  2,  7  ; 
10,  3;  Eurip.,  fr.  dub.  1130  N.);  les  (rsXioe;  du  tholos  d'Epidaure  («  enrou- 
lements »),  des  bateaux,  des  théâtres;  sïXYjjxa,  nom  byzantin  de  la  voûte, 
désigne  le  rouleau  ouvert  en  demi-cercle;  le  chapiteau  ionien  est  terminé 

30  par  des  rouleaux,  îlil,  uoluta,  et  dans  sa  forme  ultérieure  représente  le  rou- 
leau ouvert  et  terminé  par  ses  deux  parties  roulées;  le  rouleau  sert  à  décorer 
des  fibules  (musées  de  Munich);  l'ornementation  de  la  frise  ionienne  doit 
son  origine  au  rouleau  déroulé.  La  décoration  de  la  colonne  Trajane  est  un 
livre  déroulé  ;  elle  est  le  point  central  de  la  bibliothèque  fondée  par  Trajan. 

35  La  colonne  des  serpents  est  un  monument  dédicatoire  qui  procède  de  la 
skytale  lacédémonienne,  le  bâton  autour  duquel  s'enroule  la  lettre.  Dans 
la  colonne  Trajane,  on  a  grandi  les  figures  à  mesure  qu'elles  étaient  plus 
haut.  Dans  la  colonne  des  serpents,  on  ne  s'est  pas  inquiété  de  laisser  vide 
la  partie  que  l'œil  ne  pouvait  pas  atteindre.  Les  anciens  connaissaient 

M  la  peau  de  serpent  comme  matière  de  l'écriture.  Autres  exemples  de  colonnes 
hélicoïdales.  ^  Contributions  helléniques  [Fr.  Reuss].  3.  Clitarque.  Son 
histoire  d'Alexandre  est  éloignée  du  temps  du  héros.  Sisenna  et  Posidonius 
le  nomment  pour  la  première  fois.  Contenu  et  forme  appartiennent  au 
temps  hellénistique  tardif.  Ainsi  s'explique  le  dédain  de  Strabon  et  d'Arrien. 

45  ij  Virgile  et  la  Ciris  [P.  Jahn].  Comparaison  et  tableaux  de  comparaison 
avec  Ovide.  Ovide  a  soigneusement  utilisé  la  Ciris.  Même  comparaison  et 
même  conclusion  pour  Properce.  Comparaison  avec  Virgile.  L'auteur  dans 
le  prologue  et  Virgile  (G.  3,284)  imitent  le  même  morceau  de  Lucr.,  1, 
291  et  suiv.Autres  exemples  où  ils  suivent  le  même  modèle.  Virgile  peut  avoir 

53  écrit  le  poème  dans  ses  débuts  et  l'avoir  revisé  ensuite.  ][  La  dissolution 
épique  [H.  Ehrhch].  Elle  intervient  avant  ou  après  contraction.  Avant,  elle 
produit  une  assimilation.  Après,  elle  résoud  une  contraction.  Dans  les 
deux  cas,  elle  n'est    pas  une   invention    de    rhapsode,   mais  elle  appar- 


RHEINISCHES   MUSEUM.  111 

tient  au  plus  ancien  état  du  dialecte  ionien.  ^  Extraits  des  mss.  de  rhé- 
teurs [H.  Rabe].  5.  Commentaire  sur  le  IIspi  [xeOôoou  osivôtyitoç  d'Her- 
mogène  par  le  diacre  et  logothète  Jean.  Vat.  2228,  xiv'^  s.  Nombreuses 
citations  de  prosateurs  et  de  poètes,  parmi  lesquels  se  trouvent  des  frag- 
ments nouveaux  d'Aristogiton  contre  Hypéride,  d'Aristote,  de  Dracon  de  & 
Lampsaque,  d'Euripide  (Pirithoiis,  Sthénéboea,  Mélanippe),  d'Eu- 
phorion,  de  Théophraste,  de  Lycurgue,  de  Lysias,  de  Ménandre,  de  Solon, 
de  Sopatros,  d'Hypéride  contre  Démade,  de  Phoebammon.  ^f  Méthane 
dans  Thucydide.  [J.  M.  Stahl].  V,  45,  2,  désignée  comme  une  presqu'île. 
Tl  Procopiana  [F.  B<uecheler>].  Corrections.  Cite  deux  oracles  sibyllins  lo 
récents  en  latin,  dont  la  métrique  ressemble  à  celle  de  Commodien  et  qu'il 
faut  rétablir  ainsi  :  1°  B.  G.,  1,  7,  7  p.  33  H.:  Africa capta Mundus  cum  na- 
to  peribit,qu'ilfautcouperen5-{-8syllabes;2oib.,  1,24,  30,  p.  121  H.  :  Quin- 
tili  mense  |  gubérnum  Roma  tenente  ||  rege  nihil  Geticum  |  iam  timet  :  ce 
deuxième  texte  n'est  pas  tout  à  fait  sûr.  ^  Horace,  Sat.,  II,  1,  86  [F.  von  i^ 
Velsen].  L'interprétation  d'Erman,  ZRG  (R),  1896,  30,  334,  a  été  aban- 
donnée par  son  auteur,  ib.,  1898,  32,  271.  Voir  la  revue  des  opinions, 
ib.  1906,  40,  i2-ll,  par  Brassloff.  Tabulae  est  le  corps  du  délit,  qui  fait 
preuve  (Quint.,  V,  1;  Macr.,  Sat.,  2,  12;  Cic.  Clu.  126,  Rab.,  9).  Il  n'est 
pas  nécessaire  qu'en  fait  le  poème  injurieux  soit  écrit  sur  des  tabulae,  20 
l'expression  étant  générale  dans  la  langue  du  droit.  Soluentur  veut  diro 
«  expié  ».  «  Le  délit  sera  expié  par  le  rire;  tu  seras  ensuite  laissé  libre  ». 
Le  procès  est  un  procès  civil,  non  un  procès  criminel  devant  un  tribunal 
de  jurés  (Erman,  30,  334;  Brassloff  215;  Mommsen  Strafrecht,  801,  n.  4, 
803-4).  ^  Sur  Vaierius  Flaccus.  [J.  H.  Lipsius].  Le  Sangallensis  et  le  Vati-  25 
canus  dérivent  du  même  archétype.  ^  Quinte-Curce  sur  le  calendrier  indien 
[Fr.  Rûhl].  VIII,  9,  35  est  parfaitement  exact.  Le  mot  dies  ici  désigne  ce 
que  les  Hindous  appellent  tithi. 

^^  No  2.  Corinnae  quae  supersunt  [G.  Crônert].  Testimonia  avec  discus- 
sion historique  et  littéraire.  Édition  critique  des  fragments  avec  nouvel  30 
examen  du  papyrus  de  Berlin.  ^  Prosopographica  [F.  Bticheler].  1.  Alexan- 
dre d'Aphrodise,  De  an.,  p.  151,  30  B.  :  Verginius  Rufus  est  celui  que  louent 
Tacite  et  Pline  le  jeune.  2.  Perse,  1,  4  et  50,  désigne  le  même  personnage  : 
Q.  Licinius  Modestius  Attius  Labeo;  cf.  les  affranchis  d'un  Labeo,  con- 
temporain de  Salluste,  peut-être  son  grand-père  :  C.  Attius  Labeonis  1.  35 
Philocalus  dat  Attia(e)   Labeo  1.   Mosciui  sororei   (Not.  se.  1900,  150,  2). 

3.  Le  Capito  de  Sénèque  (Contr.  Xpraef.  12)  peut  être  celui  de  l'hermès  de 
Némi  :  Q.  Hostius  Q.  f.  Capito  rhetor  (CIL.  14,  4201).  On  a  trouvé  en  même 
temps  un  buste  de  femme  (Fundilia  Rufa)  qui  est  de  l'époque  d'Auguste. 

4.  Une  Regina,  femme  consulaire,  dédie  une  inscription  à  Nestor  (Inscr.  40 
gr.  ad  res  rom.  pert.,  III,  958)  :  ce  Nestor  est  le  célèbre  poète  dont   il   est 
question  dans  Suidas,  A.  P.  9,  364,  etc.  5.  Claudia  Polhtta,  CIL.  6,  4924, 

a  été  ensuite  transférée  dans  une  sépulture  de  famille,  d'où  une  deuxième 
inscr.,  6,  34902.  M.  Pilius  M.  1.  Timo,  plastes  (Bul.  arch.  com.  1905,  172) 
évoque  l'idée  des  Pilii,  apparentés  à  Atticus.  Ce  Timo  doit  être  distinct  de  45 
celui  de  PI.  N.  H.  34,  91  :  cf.  Pros.  att.,  II,  5665  a.  6.  Auxentius  (Inscr.  gr. 
rom.  III,  887  ;  epigr.  1078)  auteur  du  pont  du  Cydnus,  est  le  même  que  celui 
du  pont  Théodosien  ou  Valentinien  à  Rome  en  385  (Symmaque),  7.  Le 
pythagoricien  Nicomaque  est  l'ancêtre  de  celui  qui  dédie  des  statues  à 
Sévère  Alexandre  et  Mammée  à  Gérasa  (Inscr.  gr.  rom.  III,  1360).  Le  50 
traducteur  d'une  lettre  de  Zénobie  (Peter  Hist.  Rel.  I,  p.  152,  9)  est  de  la 
même  famille.  8.  CIL.  13,  5021  :  il  faut  compléter  Maecenas  :  c'est  un  des- 
cendant de  l'affranchi  de  Mécène  qui  s'est  occupé  des  notes  tironiennes 


112  1908.  ALLEMAGNE. 

(Funaioli,  gr.  rom.,  p.  570).  9.  Liicillus  Tarraeus  est  la  source  de  Priscien 
pour  les  figures  grecques  de  nombres  :  Priscien  le  connaît  par  intermédiaire. 
10.  Stobée  Flor.,  IV,  45  p.    230    H.    cite    Cornelianus  contre  Bérénice  : 
Cornelianus  est  le  secrétaire  grec  des  empereurs  Marc-Aurèle  et  Vérus,  un 
5   rhéteur  connu;  Bérénice  est  l'amie  de  Titus,  dont  Quintilien  IV,  1,  19 
mentionne  un  procès.  Le  discours  était  un  exercice  de  rhétorique.  11.  Julius 
Suavis  est  un  grammairien,  ou  un  antiquaire  romain  connu  par  C.  gl.  lat.VI, 
p.  620.  Il  se  place  probablement  entre  Verrius  et  Suétone  et  peut  être  celui 
de  CIL.  10,8058,  43  :  C.  luli  |   Suauis  (cachet).  12.  Il  y  a  deux  Tutilius:  un 
10  rhéteur,  vers  70,  mentionné  par  Quint.  III,  1,  21,  et  un  Tutihus,  philosophe 
(Mart.,  V,  56;  PI.,  Episi,  VI,  32,  1).  Celui-ci  est  C.  Tutilius  Hostilianus, 
de    Cortone    (CIL.  6,9785),  compatriote  et  confrère  de  Musonius,  relégué 
par  Vespasien  (Dion,  Epis.  66,  13).  13.  Volcacius  (Jérôme,  Adv.  Ruf.,  I,  16) 
doit  avoir  été  un  commentateur  au  goût  de  Magnus  (id.,  Epist.  70,  p.  665  M.), 
15  qui  est  célébré  comme  magister  eloquentiae  inimitabilis  saeculo  suo   (CIL., 
6,  9858),  c'est-à-dire  qu'il  a  dû  s'occuper  surtout  de  la  rhétorique.  Victorinus 
est  célébré  dans  l'épitaphe  de  sa  petite-fille,  CIL.  6,  31934.  14.  D.  Cassius 
D.  1.  Dama  (CIL.  6,  14502)  pourrait  être  l'affranchi  de  Nomentanus,  Porph. 
sur  Hor.,  Sat.,  I,  1,  102.  15.  Lanuvium  (CIL.,  14,  4178)  :  «  Mauortio  sacr. 
20  Hoc  signum  a  seruo  tangi  nefas  ».  Mauortius  est  Romulus,  et  cette  épithète 
n'est  pas  une  invention  de  Virg.,  En.,  VI,  777.  Cf.  Pétrone  124,  v.  268  : 
Ingentem  quatiens  Mauortius  hastam.  L'esclave  ne  doit  pas  toucher  la  lance 
ou  le  signum  de  Mauortius,  protecteur  de  la  propriété  et  de  la  hberté  et  du 
droit,  pas  plus  que  la  concubine  l'autel  de  la  déesse  du  mariage.  ^Panétiiis  et 
25  l'inscription  attique  des  Stoïciens  [Conr.  Cichorius].  IG.  II,  953.   Les  deux 
Romains  mentionnés,  Aeuxtoç  et  STrôptoç,  sont  L.  Metellus,  envoyé  en  ambas- 
sade avec  Mummius  et  P.  Scipion  quelques  années  après  la  troisième  guerre 
punique,  et  Sp.  Mummius,  ami  de  Panétius,  mentionné  aussi  dans  l'ins- 
cription, et  zélé  stoïcien.   L'ambassade,   avec  laquelle  voyagea  Panétius, 
30  séjourna  à  Athènes.  Par  suite,  l'archontat  de  Lysiades  tombe  en  139-138, 
non  en  152-151,  comme  l'a  cru  Crônert.  D'après  cela,  la  liste  suit  l'ordre  des 
âges.  Panétius  a  suivi  Scipion  à  la  guerre  punique  (Vel.  Pat.,  I,  13,3)  et  par 
suite  s'est  rencontré  avec  Polybe  (Cic,  De  rep.,  I,  34).  ^  Bencius  Alexan- 
drinus  et  Ausone  [R.  Sabbadini].  Benzo  d'Alexandrie,  mort  à  Vérone  vers 
35  1330,  est  un  chroniqueur  et  un  humaniste  très  bien  renseigné  qui  connaît 
le  vrai  nom  de  César.  Il  mentionne  d' Ausone  l'Ordo  urbium  nobihum  et  le 
Ludus  VII  sapientum,  d'après  un  ms.  de  la  cathédrale  de  Vérone,  qui  réunis- 
sait   ainsi  deux  œuvres    de  tradition  différente.  Pour  l'Ordo,  le  texte,  est 
celui  du  ms.  TiJianus  (Leyde,  Voss.  Q  107)  et  de  l'édition  de  Milan  de  Tervari 
40  (1490).  Ce  texte  provient  du  ms.  de  Saint-Eustorge  de  Milan,  découvert  par 
G.  Merula.  Le  Veronensis  a  dû  être  dépecé  et  des  feuillets  être  recueillis  à 
Milan.  Pour  le  Ludus,  les  leçons  sont  celles  du  B.  N.  8500,  l' Ausone  de 
Pétrarque,  qui  a  donc  été  copié  çur  le  ms.  de  Vérone.  T[  Le  ms.  de  Platon  il 
[Rabe].  Ce  ms.  est  le  Vat.  gr.  1  (non  796,  d'après  Bekker).  Il  est  du  x^  s. 
45  Variantes  et  notes  sur  son  histoire.  ^  Études  sur  Plutarque  [K.  Ziegler]. 
1.  La  lettre  de  Lampras.  C'est  une  falsification  du  xiv^  s.  2.  La  plus  ancienne 
collection  des  biographies.  L'édition  en  deux  volumes    est  issue  de  l'édi- 
tion en  trois.  T[  Une  ancienne  inscription  falisque  sur  un  vase  [C.  Thuhn]. 
Tentative.  ^  Critique  du  texte  de  Diodore  en  relation  avec  les  Excerpta 
50  Vaticana  [Kallenberg].  Le  Florentinus  garde  sa  valeur.  ]f  La  vie  du  poète 
Porphyrius  [O.  Seeck].  Ses  œuvres  permettent  de  dater  un  certain  nombre 
d'événements  de  Porphyrius  Optatianus.  ][  La  Perikeiromene  [S.  Sudhaus]. 
Rétablissement  de  l'ordre  des  feuillets  et  constitution  d'une  partie  du  texte 


RHEINISCHES    MUSEUM.  113 

Observations  sur  la  Samienne  et  l'Arbitrage.  ^  La  vie  de  saint  Tychon  par 
Jean  l'aumônier  [Brinkmann].  Observations  sur  le  texte  publié  par  Usener. 
^^«Mélanges.  Manilius  I,  25-29  [P.  Thielscher].  On  a  là  trois  questions, 
comme  l'indique  la  ponctuation  du  Lipsiensis.  Les  dons  des  dieux  sont 
l'astrologie;  car,  sans  eux,  qui  aurait  pu,  etc.  Ainsi  se  trouve  introduite  6 
une  histoire  de  l'astrologie  et  de  la  civilisation;  de  même  Cicéron  sur  'a 
rhétorique,  Posidonius  sur  la  philosophie  (Hartlich,  Leipzig.  St.  XI,  282). 
Le  dieu  qui  révèle  l'astrologie  est  Hermès  (30-37).  38-39  sont  de  Bonincontri, 
Puis  les  prêtres,  qui  doivent  être  Nechepso  et  Petosiris.  ^  'Qç  ôaûtcoç  et 
expressions analogues[L.Radermacheri.  Grec  hellénistique. ][Z£Ù;KaTatêiTr,<;  lo 
[M.  P.  Nilsson].  Correction  au  texte  de  l'inscription.  ^  Sur  le  droit  municipal 
de  Bantia  [F.  Bûcheler].  L'ital.  akno  veut  bien  dire  année.  ^  Ciuitas  Baesa- 
rensis.  Darenus  [M.  Ihm].  Inscr.  de  Rome,  Bul.  com.  munie,  1907,  225), 
portant  ce  nom  de  ciuitas  :  c'est  Baesaro  (PI.  N.  H.  III,  15).  L'ethnique 
Darenus  (Not.  d.  se,  1905,  420;  Sterrett,  Papers  Am.sch.  Ath.,III,  366,  38)  i6 
indique  l'existence  d'une  ville  de  Dara  en  Asie  mineure.  ^  L'antiquité  de 
la  civilisation  néo-lithique  en  Crète  [W.  VollgrafïJ.  12  000  et  même  14  000 
ans'av.  J.-C,  d'après  un  calcul  d'Evans.  Mais  si  on  se  base  sur  des  obser- 
vations de  Flinders  Pétrie,  qui  attribue  un  exhaussement  du  sol  de  50  cen- 
timètres par  siècle  à  l'Egypte,  on  ramène  le  début  de  l'époque  néolithique  20 
en  Crète  à  5300.  En  tout  cas,  la  date  d'Evans  est  trop  reculée. 

1111  No  3.  Éloge  funèbre  de  Bûcheler  [Brinkmann].  Mort  le  3  mai  1908.  ^ 
Saturniens  de  Tuditanus.cos.  625-129  [F.^Buchelerj.Deux  fragments  trouvés 
à  Aquilée,  le  premier  publié  CIL.  V,  8270  :  «  <descende>re  et  Tauriscos 
C<arnosque   et   Liburnos>    —    <ex   montib>i!S    coactos   m<aritumas  25 
ad  oras> — <diebus  te>r  quineis  qi.a  <teribei  super>  auit — <castreis> 
signeis  consi<lieis  prorut>os  Tuditanus. —  <Ita    Roma>e   egit    trium- 
pu<m,  aedem  heic>    dédit   Timauo, — <sacia  pat>ria  ei  restitu<it   et 
magist>reis  tradit.  »  ^  Un  fragment  de  comédie  dorienne    [F.  Solmsen]. 
Pollux,  10,  58,  cite  Pilyllios,  Ilolziç,  qui  est  attribué  aussi  à  Eunique  et  à  so 
Aristophane,  à  propos  de  Trtvaxiç  et  avec  la  remarque  Xéye'.  ys  toi  ScoptÇojv  *  Iç 
xàç  TT'.vaxtoaç  S'.ap.7r£p£(oç  "  ozi  xiv  "kéyo'.  x-jl  ypà[jL[ji.aTa  épixTrjVE'j;. C'est  le  texte  des 
deux  mss.  principaux. Bentley,  Meineke,  Cobet,  Kock,Herwerden  ont  corrigé 
de  différentes  manières.  Le  texte  est  sain,  nous  le  savons  aujourd'hui   que 
nous  sommes  mieux  renseignés  s v.r  les  dialectes:  Iç devant  consonne  pour  êx  35 
est  assez  répandu  ;  l'optatif  avec  xa  se  rencontre  dans  les  propositions 
subordonnées  en  dehors  de  l'attique.  L'ensemble  indique  le  nord-ouest  du 
Péloponèse,  l'Argolide.  Il  faut  restituer  :  âç  raç  Trivax-'oo?  o'àaTrspéwç  ort  xa 
XÉYoi  I  Ta  Ypà[7.[jLa6  ',  £p[i.àv£U£  :  «  Interpretare  tu  clare  ex  tabula  quid  litterae 
significent  ».  ïj  Notes  critiques  et  exégétiques  sur  les  Grenouilles  d'Aristo-  40 
phane  [A.  Roemer].  Sur  le  jugement  des  poètes  tragiques  par  Aristophane. 
Portée  et  caractère  de  ce  jugement.  Place  d'Aristophane  dans  l'histoire  de 
la  critique.  Eratosthène  a  été  surfait  :  il  ne  s'est  pas  élevé  au-dessus  du 
point  de  vue  éthico-esthétique.  Aristote  a  fait  un  grand  pas  en  considérant 
pour  la  première  fois  l'œuvre  d'art  comme  telle,  indépendamment  de  la  45 
morale.  ^  Les  Helléniques  d'Oxyrhynque  [A.  von  Mess].  Théopompe  doit  être 
mis  hors  de  cause.  L'auteur  est  voisin  des  événements,  aristocrate,  plein  de 
sympathie  pour  Conon,  Athénien,  ennemi  de  la  démocratie  radicale.  Le  peu     1 
que  nous  savons  de  Cratippe,  auteur  d'Helléniques  comme  Xénophon  et 
Théopompe,  doit  le  faire  considérer  comme  auteur  possible.  ^  De  epitaphio  jq 
Senecae  [E.  Bickell].  Riese  667.  Pascal  la  croit  de  Sénèque  lui-même.  Mais 
cette  épitaphe  est  pleine  d'expressions  chrétiennes  :  terrenus,  deus  euocat; 
saxis  solemnibus  éveille  l'idée  d'une  crypte  recouverte  d'une  voûte  ou 

R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1908.  XXXIII.  —  8 


114  1908.  ALLEMAGNE. 

d'un  hypogée,  ce  qui  est  encore  particulièrement  chrétien.  Uicet,  hospita 
terra,  le  dernier  vers  sont  conformes  aux  habitudes  de  la  fin  de  l'antiquité. 
f  Encore  une  fois  in-  privatif  en  latin  [Pokrowskij].  Défense  de  la  thèse  ex- 
posée t.  LU,  427.  Il  Euripideum  [H.  Rabe].  Rhésus  899-940,  et  scolies, 

5  d'après  Vat.  gr.  909  (xineg.).  Rapport  avec  le  Pal.  98.  ][  Rapports  des 
anciennes  redditions  de  compte  athéniennes  et  des  pièces  de  comptabilité 
[H.  Bannier].  Les  deux  espèces  de  pièces  procèdent  du  même  collège. 
Tl  Motif  et  personnalité  [L.  Radermacher].  1.  Margitès.  Les  mêmes  anecdotes 
ont  couru  avec  des  noms  différents,  ce  n'est  pas  une  raison  pour  les  refuser 

10  au  Margitès.  TJLes  reliefs  en  mosaïque  [R.  Engelmann].  Nouvelles  preuves 
que  l'on  a  affaire  à  des  falsifications  modernes.  Les  deux  mosaïques  D  et  G 
du  musée  national  de  Naples  (Collect.  Santangelo),  sont  des  moulages  de 
figures  de  candélabres  au  Vatican.  La  surface  est  peinte  et  un  réseau  de 
lignes  blanches    donne    l'aspect  de  la  mosaïque.  ^^  Mélanges.  Canius  a 

16  Gadibus  et  Livius  Poenuus  [A.  Elter].  Tous  deux  sont  à  supprimer  de  l'his- 
toire littéraire;  ils  proviennent  de  Martial,  I,  16.  ^  Le  titre  des  Silves  de 
Stace  [M.  Gothein].  Repose  sur  les  parcs  de  plaisance,  les  bosquets,  dans 
lesquels  des  allées  agréables  ménageaient  des  surprises;  A.  G.  préf.  1',  4 
cf.  Vitruve  VI,  5,  2  et  V,  11,  4;Suét.,  Oct.  100.  On  les  appelait,  d'après  les 

20  essences,  platanones,  daphnones,  myrteta,  etc.  (Mart.  XII,  50;  III, 58  ;X, 78 
Pétrone,  etc.).  ^  Les  fêtes  quinquennales  de  Licinius  [O.  Seeck].  Sont  de  313 
1[  La  langue  nautique  latine  [F.  Biicheler].  Le  tutarchus  est  le  xot'/ou  àovwv 
Tot'/ap/o;.  De  même  trierarchus  est  abrégé  en  triarchus,  nauarchuseiinauchus 
*'«lf1f  N°  4.  L'époque  de  la  composition  de  l'Alexandra  [S.  Sudhaus].  Vers 

25  190  av.  J.-C,  à  l'époque  de  la  bataille  de  Cynoscéphales.  Le  morceau  final 
du  discours  de  Cassandre,  1439-1450,  parle  de  T.  Quinctius  Flamininus,  le 
libérateur  de  la  Grèce;  par  suite,  le  poème  doit  avoir  été  composé  aussitôt 
après  la  proclamation  faite  aux  jeux  isthmiques  en  196.  ^  La  pièce  68  de 
Catulle  [A.  von  Mess].  Au  v.  10,  munera  Veneris  désigne  des  poèmes  éro- 

30  tiques.  Le  ton  et  les  formules  sont  précisément  ceux  de  l'élégie  :  le  lit  froid 
et  soHtaire  (28-29;  Ov.,  A.  A.  3,70;  Hér.,  1,  7),  la  puissance  des  vers  sur  le 
cœur  des  femmes  (27,  30;  Prop.,  1,  10,  15;  3,  3,  49;  9,  45-6;  fib.,  2,  4,  13; 
1,  4,  81).  Tf  Alcidamas  et  Platon  adversaires  d'Isocrate  [Hans  Raeder]. 
Alcidamas  se  plaçait  au  point  de  vue  de  la  rhétorique.  Nous  savons  peu  de 

^^  chose  de  sa  polémique.  Le  point  de  vue  de  Platon  était  plus  élevé.  Il  con- 
sidérait Isocrate  comme  un  déclamateur  vide.  Qu'Isocrate  lui  emprunte 
des  maximes  et  des  pensées,  cela  ne  pouvait  le  réconcilier.  ]f  Extraits  des 
mss.  de  rhéteurs  grecs  [Rabe].  6.  Nouvelles  sources  du  texte  de  Jean  diacre. 
7.  Georges,  surnommé  Monos.  8.  Constantin  Lascaris  et  le  commentaire  de 

*°  Christophoros.  Tf  Motif  et  personnahté  [Radermacher].  2.  Les  peines  de 
J'enfer  dans  Virgile.  Tradition  antérieure  qui  présente  d'assez  nombreux 
chassés  croisés.  L'idée  de  ces  peines  est  celle  du  travail  inutile  (puiser  de 
l'eau  avec  un  tamis,  verser  de  l'eau  dans  un  tonneau  percé,  etc.).  Or  ce  sont 
des  images  familières  au  folklore.  On  les  y  rencontre  sous  forme  de  proverbes 

45  et  sous  forme  d'histoires.  Liste  d'exemples  tirés  du  folk-lore  allemand  et  da 
folklore  grec.  Au  folk-lore  appartient  aussi  l'application  de  ces  travaux 
à  certains  coupables,  généralement  indéterminés,  quelquefois  pour  des 
fautes  précises.  Dès  lors  le»  difficultés  disparaissent.  Ces  histoires  tradi- 
tionnelles se  fixent  tantôt  sur  un  nom,  tantôt  sur  un  autre.  Les  vers  de 

5"  Virgile,  VI,  616  suiv.  (ahi,  destricti)  sont  généraux.  Le  supplice  de  Salmonée 
consiste  à  continuer  de  faire  ce  qu'il  a  fait  sur  la  terre.  Cf.  le  paysan  qui  est 
condamné  à  labourer  pendant  l'éternité  pour  avoir  enlevé  à  son  voisin  sur 
la  terre  des  raies  de  champ  en  labourant.  —  Note  sur  la  façon  de  citer.  Sou- 


RHEINISCHES    MUSEUM  115 

vent  le  mot  cité  est  construit  avec  la  phrase  et  mis  au  cas  voulu  parla  cons- 
truction. Aristoph.  Au.  58  :  oùx  avTt  toÎ5  TcatSoç  a'  ê^P 'i''  àTroTtot.xaXeïv.  Au  v.  57  : 
TiaT  xaÀ£tç;  ici  Ttatodç.  Démétrius,  De  eloc.  §  29,  à  propos  d'un  texte  d'Aris- 
tote  où  il  y  a  deux  fois  jxéyav  (non  pas  [xsyot)  :  £t  youv  àçéXotç  rb  erepov  li-éyoc  : 
nous  dirions  :  le  deuxième  [xéyav.  Le  texte  du  Parisinus  est  ici  correct.  D'autre    5 
part,  on  évite  un  périphrase;  Quint.  I,  4,  17  :  in  orthographia  pauca  adno- 
tabo  =  inea  parte  in  qua  de  orthographia  tractabo;  Hippocrate,  Ilept  tôv  âv 
xetpaXrj  rpwjxaTwv,  21,  p.  29K.  :  oiçTisp  xal  Iv  rr,  Trptdet  -fiypoLTZTCt.i  =^  âv  tS>  Tcsp^t 
Trpi'ffswç  Xôyw.  If  Témoins  du  serment  dans  le  droit  grec  [Meister].  Ce  sont 
des  témoins  de  moralité.    On    les    retrouve    dans    le    droit    germanique.  10 
Ressemblances  et  différences.ffAnticaton  de  César  et  Gaton  de  Cicéron[DyrofT]. 
César  a  voulu  donner  une  caricature  du  sage  stoïcien.  En  particulier,  il  le  mon- 
trait avide  d'argent,  de  tenue  négligée  (cf.  Hor.,  Epit.,  I,  19,  11-12),  aimant 
le  vin  (ib.;  Sén.',  tranq.  an.  17,  4,  9;  Pi.,  Ep.,  3,  12;  Mart.,2,  89,  1).  L'an- 
tiquité des  derniers  siècles  en  fera  même  un  viveur    (Luxorius,  Bâhrens,  m 
PLM,  4,  418).  Cependant,  Quint.  III,  8,  11;  X,  5,  13,  se  borne  à  faire  de  sa 
conduite  avec  Marcia  le  sujet  d'une  controverse  (autres  exercices  d'école 
sur  Caton,  III,  5,  8  et  8,  37).  L'influence  du  plaidoyer  de  Cicéron  a  été  plus 
grande  cependant.  La  mort  de  Caton  décidait    de   l'impression  généra!*. 
Caton  devient  un  des  exemples  historiques  dont  abonde  la  littérature  20 
latine,  dans  Cic.  et  dans  Sénèque.  Le  procédé  de  Cicéron,  qui  oppose  constam- 
ment les  Romains  aux  Grecs,  ramène  souvent  le  nom  de  Caton.  Valère 
Maxime  pourrait  servir  à  reconstruire  l'ouvrage  de  Cicéron.  La  figure  de 
Caton  ne  cesse  de  grandir.  On  l'oppose  à  César  (Lucain).  Il  porte  le  titre 
de  Magnus;  on  déplore  son  défaut  de  sépulture  (PLM.  IV,  7-9,  23-25,  41,  43).  25 
Il  efface  le  souvenir  de  Caton  le  censeur.  ^  Le  voyage  de  Ciris  dans  les 
îles  (Reitzenstein].  459-483.  Discussion  détaillée  du  morceau.  On  ne   peut 
pas  mettre  les  erreurs  sur  le  compte  du  modèle  grec,  bien  qu'il  y  en  ait  eu 
un  pour  ce  morceau,  probablement  Parthenios.   Il  est  remarquable  qne 
les  vers  qui  font  difficulté  sont  précisément  ceux  qui  se  retrouvent  dans  30 
Virgile.  Si  on  les  enlève,  la  difficulté  disparaît.  L'auteur  ne  peut  être  ni 
Gallus  ni  Virgile.  C'est  bien  un  vetorepo;.  Il  y  en  a  eu  même  après  Virgile, 
parce  que  l'alexandrinisme  a  continué  à  exercer  son  influence.  Ce  que  Perse 
ridiculise  dans  la  première  satire  est  la  mode  des  dilettante  de  son  temps, 
l'harmonie  molle,  les  mots  grecs,  la  recherche  des  vers  spondaïques,  c'est  js 
la  technique  alexandrine  et  l'art  de  l'épyllie.  ^  Les  métaphrases  d'Homère      , 
par  Procope  de  Gaza  [Brinkmann].  A  propos  d'un  texte  tiré  par  Rabe  d'un 
commentaire  de  Jean  diacre.  La  paraphrase  est  dans  la    rhétorique  de 
l'antiqu'té  un  exercice  très  fréquent.  Cic,  De  or.  1,  154,  fait  des  objections. 
Mais  Quintilien,  X,  5,  5,  et  Théon,  progymn.,  p.   62  Sp.  cherchent  à  les  40 
écarter.  Dion  Chrys.  la  recommande  (XVIII  =  68  A.  §  18,  p.    483    R.).  Il 
montre,  ainsiqu'Hermogène,  II.  aeO.  Setv.  24,  qu'elle  a  sa  place  attitrée  dans 
la  théorie  et  la  pratique.  Parmi  ces  exercices  d'école,  on  doit  ranger  les 
exemples  de  Sénèque,  Suas.,  1,  12,  et  d'Aristote,  Rhet.,  1,  ch.  final  (p.  510 
Sp.).  A  côté  de  la  paraphrase  simple,  on  s'exerce  «  nostra  pluribus  modis  45 
tractare  »  (Quint.  X,  5,  9;  Hermog.  24):voy.  une  phrase  célèbre  de  Clitophon 
(p.  407  B)  reprise  dans  le  style  d'Aristippe,  dans  celui  de  Xénophon  et  dans 
celui  d'Eschine,  Demetrius,  II.  lp[jLY,vEiai;,  296  (cf.  Quint.  1.  c).  Étude  de  la 
paraphrase  de  II.  M  322  suiv.  dans  un  présocratique  (II,  632  Diels),  l'Epi- 
taphios  de  Lysias  78,  Théopompe  fr.  77  (=  Clément  Al.  Str.  VI,  2,  21,  p.  439  50 
St.),  Cicéron  Phil.,  X,  20,  Lesbonax,  Protreptique,  I,  18  (p.  31,  23  K.), 
Procope  de  Gaza,  Nicolas  Cabasilas.   Tf^  Mélanges.    T[  Hérodote,  II,  16 
[Th.  Gomperz].  Il  faut  rétablir  ypT,v.  ^  Archimède  était-il  de  sang  royal? 


116  1908.  —    ALLEMAGNE. 

[Th.  Gomperz]  Dans  Plut.,  Marcel.,  14,  7,  rœ  padtXstcuYyevi^ç  est  un  titre  de 
la  cour  des  Ptolpmées.  Tf  Sur  les  fragments  d'Euripide  [J.  M.  Stahl].  Correc- 
tions aux  fragments  publiés  par  Rabe.  dans  le  n»  1.  Tf  Sur  la  critique  du 
texte  du  discours  IV  de  Julien  [Asmus  et  Brinkmann].  Corrections.  ^  Tibul- 
5  liana  [G.  Némethy].  1,  6,  56  «  admittas  »  signifie  chez  les  élégiaques  «  uirum 
ad  se  admittere  »  (Ov.  Am.  I,  8,  53;  Prop.  III,  21,  7).  Il,  2,  7,  lire:  Surio. 
II,  3,  4  uerba  aratoris  sont  les  paroles  par  lesquelles  les  laboureurs  excitent 
leurs  bœufs  (Ov.,  Pont.  1,8,  55).  11,3,  71-72;  cf.  Lucr.  V,  962.  T|  Un  vers  de 
Martial  et  une  épitaphe  romaine  [Ch.  Huelsen].  Martial,  III,  93,  20,  le  nom 

10  de  la  femme  qui  vécut  si  longtemps  (PI.  N.  H.  7,  158;  Sén.,  Epist.,  77,  20) 
et  qu'il  faut  rétab'ir  ici  est  Sattia;  cf.  l'épitaphe  de  son  médecin  et  d'une 
affranchie,  femme  du  même,  épouse  en  secondes  noces  d'un  affranchi  d'un 
î'iavien,  CIL.  6,  9590.  Houaman  a  raison  de  lire  :  Prurire  quid  si  Sattiae 
uelit  saxum?  ^  Juvénal,  15,  90  [K.  Meiser].  Lire  :  ai  di,  au  lieu  de  autem 

16  ^  Le  roi  Ogygos  [H.  Ehrlich].  L'adjectif  wyuytoç,  probablement  Foiy-uy-ioç 
(cf.  uypoç),  signifiait  d'abord  «  humide  «.  ^  Cannes  avec  peau  de  serpent 
[E.  Nestlé].  La  peau  n'est  pas  enroulée  en  spirale,  comme  le  suppose  Birt. 
%  Addition  à  un  article  du  n"  3  [A.  Elter].  Une  partie  des  mss.  de  Martial 
donnaient  apono,  facile  à  changer  en  a  peno.  Paul  Lejay. 

20  Rômisch-germanisches  Korrespondenzblatt  (suite  de  la  Korresp.- 
Bl.  der  AVestd.  Zeitschr.  fur  Geschichte  und  Kunst).  Première  année 
(1908)  N°  1.  Mayen  in  der  Eifel  [Lehner].  Une  ville  néohthique  (du  type  de 
celle  qui  a  été  trouvée  près  Urmitz  sur  la  rive  gauche  du  Rhin,  et  de  la 
période  d'Untergrombach)  a  été  trouvée  dans  l'automne  1907  près  Mayen, 

25  dans  l'Eifel.  Description  des  murailles  et  restes  de  constructions  mis  au 
jour.  ^  Trier.  Dolabrarii-Inschrift  [E.  Kruger].  Inscr.  dédicatoire  trouvée 
à  Trêves  dans  laquelle  le  dieu  gaulois  Intarabus  est  nommé  pour  la  seconde 
fois  dans  la  cité  des  Trévères.  On  y  lit  mentionné  le  collège  des  «  fabri  dola- 
brarii»  (travailleurs  maniant  la  dolabra)  composé  de  100  membres,  se  divi- 

30  sant  en  deux  déicuries.  Ils  étaient  sous  la  direction  d'un  praefectus  dont 
les  fonctions  duraient  un  temps  limité.  Celui  qui  venait  de  sortir  de  charge 
s'appelait  Magissius  Maina.  Impossible  de  dater  cette  inscr.  ]f  Zu  den  «  pila  » 
svon  Obraden  [G.  Kropatschek].  Répondant  à  Schulten  <Korr.-bl.  d. 
Westd.  Zeschr.  1907,  n»  7  et  8.  R.  d.  R.  22,  79,  25>  K.  soutient  qu'il  ne  faut 

35  pas  se  hâter  de  voir  des  «  pila  muraha  »  dans  les  bois  trouvés  à  Oberaden: 
il  espère  pouvoir  d'ici  peu  déterminer  leur  emploi  d'après  des  «  pilons  » 
qu'on  voit  sur  des  vases  grecs.  ^  A.  Blanchet,  Les  enceintes  romaines  de 
la  Gaule  [Anthes].  L'auteur  étendant  son  sujet  s'est  aventuré  sur  un  ter- 
rain qu'il  ne  connaît  pas  bien.  Ce  qu'il  dit  de  la  Gaule  est  bon  et  comble 

40  une  lacune  :  mais  pour  le  reste  il  faudra  remanier  ce  livre.  Tf  C.  r.  du  8. 
Hauptversammlung  der  Verbandes  sûd-und  westdeutscher  Altertums- 
verein  à  Heidelberg  et  Manheim  (sept.  1907).  Rapports  lus  à  ce  congrès. 
1I][  No  2.  Nymwegen.Rôm.  Gefasses  mit  drei  Medaillonbildern  [Mestwerdt]. 
Description  d'un  vase  à  anses  rom.  trouvé  en  1905,  et  qui  se  trouve  dans 

45  la  coll.  Kam  à  Nimègue;  sur  la  panse,  trois  médaillons  en  relief,  dont  l'un 
représente  Mercure,  les  deux  autres  des  gladiateurs.  C'est  le  cinquième 
de  ce  genre,  pareil  à  ceux  que  Déchelette  a  décrits  dans  les  Vases  céramiques 
ornés  de  la  Gaule  romaine  II.  p.  238  sqq.  ^  Ayl  (pris  Saarburg).  Tombeau 
rom. —  Dortmund:  Treize  monnaies  rom.  en  or  trouvées  dans  la  Sitterstrasse. 

50  —  Liège,  Villa  romaine.  Tf  Marsstatuette  aus  der  Trierer  Kanalisation  (fig). 
Bien  conservée,  il  ne  manque  que  le  pied  gauche;  elle  représente  Mars  tenant 
de  la  main  droite  élevée  une  lance,  de  la  gauche  un  bouclier.  ^  A.  Grenier, 
Habitations  gauloises  et  cillas  latines  dans  la  cité  des  Mediomatrices  [Jungk] 


RÔMISCH-GERMANISCHES    KORRESPONDENZBLATT.  117 

Répond  à  un  besoin  et  doit  être  accueilli  avec  faveur  comme  étant  le  pre- 
mier essai  de  résumeretréunir  les  résultats  des  recherches  sur  les  villaslatines- 
^Tj  No  3.  Klein-Schwalbach.  Rom.  Villa  [H.  Jacobi].  Restes  d'une  villa  rom.  : 
parmi  les  objets  trouvés,  des  briques  de  la  22<^  légion,    parmi  lesquelles 
les  cachets  Julius  Primus  et  Vera    Capito  Tf  Saarbrûcken,    Minervarehef    ^ 
[E.  Kruger].  Relief  bien  conservé  de  Minerve  casquée  vêtue  d'un  long  vête- 
ment serré  à  la  taille  par  une  ceinture,  tenant  de  la  gauche  une  lance,  de 
la  dr.  un  bouclier.  C'est  peut-être  la  déesse  de  la  source.  11  Cimetière  rom. 
trouvé  à  Longen-s. -Moselle.  Objets  divers.  Minerve  assise,  vases,  monnaies. 
1[  Zu  den  Strassenlimites  [F.  Haug].  Différence  entre  agger  et  limes.  If  Was  ^° 
heisst  «  Terra  sigillata  »  [W.  Vollgraf].  Le  terme  de  «  terra  sigillata  »  a  été 
emprunté  par  les  premiers  antiquaires  au  vocabulaire  de  la  pharmacie  et 
correspond  à  l'expression  usitée  au  17^  s.  de  «  lemnische  Erde  ».  f  A.  v. 
DoMAszEwsKi,  Die  Anlage    der  Limeskastelle   [Fabricius].  Des  réserves  sur 
les  conclusions,  qui  risquent  de  jeter  le  discrédit  sur  le  résultat  des  fouilles  ^^ 
de  ces  dernières  années.  F.  développe  longuement  ses  points  de  vue  opposés 
aux  théories  de  D.  ^  [Kropatschek].  D'après  Aeneas,  Poliork.  32  on  peut 
conclure  que  les  bois  d'Oberaden  étaient  des  «  pila  muralia  ».*[[  Sigillata- 
stempel  aus  Smyrna  [Anthes].  Ces  cachets  proviennent  de  la  coll.  Godin, 
autrefois  à  Smyrne.  ]fT|  N"  4.  Dunapentele  an  der  Donau  [N.  Engelmann].  20 
Dans  les  fouilles  de  l'été  1907,  trouvépar Mahlerà  Intercisa(auj.  Dunapentele 
sur  le  Danube]  un  modèle  en  terre  cuite  d'une  porte  de  forteresse  rom.  avec 
l'inscr.  Ilarus  fecit  portam  feHciter.  Description  (4  fig.)  :  ce  modèle  était 
brisé  en  plusieurs  morceaux  que  M.  a  réunis;  il  devait  comme  réduction 
servir  à  la  construction  d'un  édifice.^j  Trouvé  à  Koenishofen,prèsStrasbourg,  25 
les  restes  du  tombeau  d'un  chevalier    rom.  *|  A  Tholey  im  Hochwald,  la 
salle  de  bains  d'une  villa  romaine.  ^  A  Trêves,  recherche  de  l'arena  de 
l'amphithéâtre.  Tf  Heddernburg    und  Bonames    [Riese].  Le  nom  du  vil- 
lage de  Bonames  près  Mayence  était  aussi  Bonemese  et  paraît  provenir  de 
«  Bona  mansio  ».  ^  H.  Lamprecht,  Der  grosse  rôm.  Friedhof  im  Regensburg  30 
mit  Besprechung  seiner  Gefàsse  und  Fibeln  [Jacobs].  Ce  petit  livre  est  très 
important,  particulièrement  pour  la  connaissance  de  la  poterie  romaine  en 
Bavière.   ^   H.  Willers,   Neue   Untersuchungen  ûber  die  rôm.   Bronzein- 
dustrie   von    Capua    und   von  Niedergermanien   [Beltz].  Appréc.    favorable. 
Tl^  N»  5.  Trouvé  à  Lessenich  (Kreis  Euskirchen)    trois  autels  en  calcaire  35 
blanc,  stèles  sans  reliefs,  dédiés  aux  «  Matronae    vacallinehae  »  déesses 
protectrices  des  grands  propriétaires  fonciers  gallo-romains  de  cette  région, 
description  :  texte  des  inscr.  votives  [Lehner].  ^  Inscr.  rom.  trouvées  à 
Mayence  [Kôrber].*  Six  fragments  restitués  :  ce  sont  des  pierres  tombales 
de  soldats  romains;  l'une  est  celle,  d'un  jeune  garçon  de  10  ans  désigné  40 
comme  «  scolastico  »,  c.-à-d.  comme  l'a  montré  Domaszewski,  sachant  lire  et 
écrire;  il  est  qualifié  de  «  eques  romanus  »,  ce  qui  montre  que  l'inscr.  est  de 
l'époque  de  Gallien  (milieu  du  3e  s.).  ][  Dunapentele  an  der  Donau.  Ton- 
modell  eine3  Festungstores  [F.  Drexel].  Complément  et  rectifications  à  l'art, 
de  Engelmann  <cf.  supra  n°  4 >.«|1  Conduite  d'eau  rom.  à  Soller  près  Diiren  45 
et  vases  rom.  à  Hoven,  faisant  partie  de  sépultures  à  incinération  [Schoop]. 
^  Fouilles  au  castel  du  hmes    à  Cannstat,  porte  du  castel;  constructions 
diverses;  praetorium  :  objets  divers.  ^  Camp  rom.  d'Oberaden  et  de  Hal- 
tern,  mentions  :  monnaie  d'or  des  Treveri  avec  la  légende  Pottina  trouvée 
à  Holzem  (Luxembourg).  ^  Tubuli  [Anthes].    Soutient   contre  Brauweiler  50 
que  les  tubuli  qu'on  remarque  dans  les  poêles  antiques,  servaient  à  faciUter 
la  circulation  de  l'air  chaud  et  ne  peuvent  pas  s'expliquer  par  des  consi- 
dérations techniques.   1|  H.  Noethe,  Die  Drususfeste  Aliso  nach  den  rôm. 


118  1908.   ALLEMAGNE. 

Quellen  und  den  Lokalforschungen  [Kropatscheck].  Des  réserves.  11^  N°  6. 
Halter  im  W.  Ausgrabungen  in  Sommer  1908  [Dragendorff].  Etat  des 
fouilles  :  praetorium  :  via  principalis.  ^  Mainz  Romische  und  friichchristl 
Funde  aus  acht  Jahrhunderten  [Korber].  1.  Tombeau  d'un  centurion  rom 

»  originaire  de  Venafrum  en  Gampanie  et  appartenant  à  la  16^  légion  qui  fut 
cantonnée  à  Mayence  en  l'an  43;  —  2.  Fragment  d'une  pierre  tombale 
rom.,  de  la  2^  moitié  du  l^""  s.; —  3.  Relief  du  2^  s.  représentant  une  dan- 
seuse; —  4.  Fragment  d'un  cercueil  en  pierre  avec  inscr.  du  3^  ou  4©  s.;  — 
5.  Pierre  tombale  de  Saturnus  du  S^s.  ; —  6  à  11.  Pierres  tombales  rom, 

10  ^  Inschrift  vom  Limes  Arabicus  [v.  Domaszewski].  Texte  de  cette  inscr. 
importante  pour  le  limes.  Tf  E.  Esperandieu,  Recueil  général  des  bas- 
reliefs  de  la  Gaule  romaine  [Koepp].  Appréc.  en  somme  favorable.      H.  R. 

Sitzungsberichte     der     kôa.    Bayerischen    Akademie    der    Wis- 
senschaften.      Philos.  -  philologische      u.     histor.      Klasse,       1908. 

is  N"  2.  De  la  méthode  de  la  critique  des  textes  et  de  la  tradition  manus- 
crite d'Homère  [N.  Wecklein].  I.  On  peut  distinguer  quatre  méthodes  pour 
restituer  les  textes  :  1°  la  méthode  paléographique,  qui  s'en  tient  le  plus 
possible  à  la  lettre  des  mss.  ;  2°  la  méthode  de  substitution,  qui  va  au-delà 
du  texte  transmis  et  rétablit  ce  qui  y  a  été  remplacé  (par  glose,  commen- 

20  taire,  rapprochement);  3°  la  méthode  psychologique,  qui  cherche  à  retrouver 
le  procédé  par  lequel  un  texte  faux  a  été  introduit  (confusion,  influence  des 
mots  voisins  particulièrement  grande  en  matière  de  pronoms  et  de  rapports 
casuels  de  participes,  conception  fausse  du  sens);  4°  la  méthode  statis- 
tique, qui  établit  les  fautes  les  plus  fréquentes  et  les  échanges  habituels 

25  chez  les  copistes  (xeXeuco  et  xeXeucyw,  duvôdcTCTeTe  et  <yuv6à<|;aT£,  dcpà^siv  et 
(jtpâ^stv,  (j7i[xatv(o  et  ff-r^xavco,  IvxùveTe  et  IvTuvaTs,  etc.).  Exemples  tirés  prin- 
cipalement des  dramatiques  grecs.  —  II.  Application  des  quatre  méthodes 
décrites  du  texte  d'Homère  et  nombreuses  corrections  qui  en  résultent. 
Au  2°,  relève  la  substitution  et  l'échange  des  synonymes  et  des  formules 

30  épiques  .Mais  c'est  surtout  la  quatrième  méthode  qui  est  féconde  :  a.  con- 
fusion des  formes  temporelles;  b.  incertitude  des  formes  modales  (d'où  il 
faut  tirer  les  conclusions  suivantes  :  1°  Il  y  a  une  tendance  dans  les  mss. 
à  substituer  avec  xév  et  av  l'optat.  au  subj.  ;  2°  Par  suite  l'usage  du  subj. 
avec  XÊV.  dans  les  propositions  principales  et  relatives  pour  exprimer   le 

35  futur  a  été  très  souvent  effacé;  3°  L'usage  de  xév  avec  le  fut.  indic.  repose 
sur  fausse  tradition;  4°  De  même,  le  fut.  indic.  après  e'^  xev  (aY  xsv)); 
5°  De  même,  l'optat.  après  et  xev  et  eÏTrsp  xev;  6°  Après  tôç  ô'ts,  d)ç  ôtiote, 
dans  les  comparaisons  on  a  l'aor.  indic.  ou  le  subj.  prés.;  7*^  L'optatif  simple 
au  sens  d'un  potentiel  n'est  pas  constatable;  8°  Après  éiç  xev  (œç  av)  final, 

40  on  a  le  subj.  ;  9°  L'assimilation  des  modes  est  soigneusement  observée 
dans  Homère);  c.  efîortpoursupprimer  l'hiatus  ;id.  confusion  de  7rot3,7roT,7rr|. 
—  Conclusion  générale  :  On  doit  ramener  à  la  règle  constatée  parla  majorité 
des  cas,  par  ex.  par  90  %,  la  minorité  qui  s'en  écarte,  soit  10  %.  Par  suite 
l'édition  de  Ludwich  ne  présente  pas  l'application  de  la  critique  textuelle; 

46  au  contraire,  les  éditions  Nauck  et  Leeuwen-Mendes  ont  réalisé  de  grands 
progrès,  ^^f  N°  4.  Nouveaux  fragments  des  mss.  de  Weingarten  de  l'Itala 
[Paul  Lehmann].  Fragments  d'un  recueil  des  Prophètes  et  des  Évangiles, 
pour  les  seconds,  palimpsestes,  en  onciale  très  ancienne  (v*'  s.).  Ces  mss 
ont  été  acquis  en  1630  par  le  monastère  de  Weingarten  au  chapitre  de  Cons- 

50  tance  et  peuvent  provenir,  en  dernier  Heu,  des  monastères  voisins  des  îles 
du  Rhin  où  ils  avaient  été  importés  d'Italie.  Texte  et  comparaison  avec 
les  traductions  analogues.  ^^  N°  5.  Études  sur  Arnobe  (Karl  Meiser]. 
L'ouvrage  comprend  deux  parties,  I-IV,  puis  V-VII.  Il  est  très  probable- 


SITZUNGSBERICHTE    DER    KÔN.    ACADEMIE    ZU    BERLIN.       119 

ment  inachevé;  car  des  développements  annoncés  sne  sont  pas  donnés, 
et  le  plan,  assez  méthodique  de  la  seconde  partie,  comporte  d'autres  con- 
sidérations. VII,  44  est  un  rébus.  Il  faut  croire  que  le  copiste  de  l'archétype 
a  sauté  une  page  blanche  de  son  ras.  Il  s'en  est  aperçu  ensuite.  Pour  faire 
disparaître  sa  faute,  il  aura  réuni  des  phrases  et  des  expressions  d'Arnobe,  & 
sans  se  préoccuper  du  sens,  simplement  pour  remplir  l'espace  laissé  vide. 
Caractère  de  la  polémique  et  des  procédés  d'Arnobe.  Restitution  du  texte 
de  VII,  49,  relatif  à  l'introduction  de  la  Magna  Mater  à  Rome;  l'idole  devait 
être  une  pierre  noire,  météorique,  où  l'on  croyait  discerner  les  linéaments 
du  visage  humain.  Corrections  à  de  nombreux  passages.  ^^  N°  7.  Le  fronton  lo 
ouest  du  temple  ae  Zeus  à  Olympie.  [Paul  Wolters].  La  restitution  est 
beaucoup  plus  facile  que  pour  le  fronton  est,  parce  qu'il  ne  s'agit  plus  de 
placer  des  figures  isolées,  mais  des  groupes.  Aussi,  dans  l'ensemble,  la  res- 
titution de  Treu  est  incontestable.  On  effacera  les  dernières  imperfection? 
et  on  la  mettra  d'accord  avec  Pausanias  en  faisant  permuter  les  groupes  i6 
qui  sont  immédiatement  à  droite  et  à  gauche  de  la  figure  centrale,  Apollon. 
^•[j  N°  11.  P.  Virgilii  Maionis  iuuenalis  ludi  libellus  [Fr.  Vollmer].  Une  série 
de  mss.  du  ix^,  x^  s.  et  suiv.,  présentent  le  même  contenu  :  une  biographie, 
vers  attribués  à  Ovide  sur  Virgile,  Gulex,  Dirae,  Lydia,  Copa,  Est  et  Non, 
De  institutione  uiri  boni.  De  rosis  nascentibus,  Moretum,  Versus  Octa-  20 
uiani  de  laudanda  arte  Vergilii,  tétrastiques  attribués  à  Ovide  sur  les  Buco- 
liques et  les  Géorgiques.  L'auteur  de  la  biographie  a  compris  d'après  les 
premiers  mots  du  Culex,  Lusimus  Octaui,  que  Virgile  a  été  camarade  d'école 
d'Octave.  Il  a  combiné  cela  avec  le  renseignement  de  Suétone,  De  rhetor., 
qui  dit  qu'Octave  et  autres  ont  été  les  élèves  d'Epidius.  Or,  le  fragment  en  25 
question  de  Suétone  était  à  Fulda  ou  à  Hersfeld.  C'est  donc  un  savant  caro- 
lingien de  cette  région  qui  a  combiné  ce  recueil  des  œuvres  de  jeunesse.  Il  le 
comprenait  comme  une  introduction  aux  œuvres  principales.  Le  texte  est 
une  des  formes  les  plus  récentes  de  la  tradition.  Restitution  en  variantes 
des  leçons  de  cette  famille.  ^^  Fascicule  supplémentaire.  Procès-verbaux  jo 
des  séances,  nécrologie,  rapports,  etc.  ^  Compte-rendu  d'un  voyage  en 
Italie  en  1908  pour  la  préparation  du  Corpus  inscriptïonum  etruscarum 
[G.  Herbig].  Paul  Lejay. 

Sitzungsberichte  der  kônigl.  Preussischen  Akademie  der  "Wissen- 
schaften,  ZU  Berlin  1908.  9  j  anvier.  L'entrée   des   Aryâs  dans   l'histoire  85 
[Ed.  Meyer].  H.  Winckler  a  publié  dans  les  «  Mitteilungen  der  deutschen 
Orientgesellschaft  »,  n°  35,  des  renseignements  sur  les  archives  de  la  capitale 
de  l'Empire  hittite,  à  Boghazkiœi,  au  centre  du  pays  qui  depuis  le  temps 
des  Perses  s'est  appelé  la  Cappadoce.  La  correspondance  trouvée  à  Tell  el 
Amarna  a  déjà  prouvé  qu'au  xviii^  ou  au  xvii*'  s.  avant  notre  ère  des  Ira-  40 
niens  ont  fondé  en  Mésopotamie  et  en  Syrie  des  dynasties  au  miheu  des  popu- 
lations de  langue  étrangère,  comme  les  Germains  plus  tard  ou  les  Turcs.  Le 
cheval,  inconnu  dans  les  anciens  temps  aussi  bien  à  la  Babylonie  (rien  dans 
Hammourabi)  qu'à  l'Egypte,  apparaît  seulement  à  partir  du  xvi*'  s.  dans 
le  monde  de  l'Asie  occidentale  et  de  l'Egypte  et  devient  alors  en  Crète  et  à  46 
Mycènes  le  cheval  du  char  de  guerre  ;  mais  on  l'appelle  en  Babylonie,  «  âne 
de lamontagne  »  (orientale)».  Il  a  été  introduit  par  les  Iraniens  dans  l'Asie 
antérieure.  La  dynastie,  enfin,  qui  commande  au  xv^  et  au  xiv"  siècle  dans 
le  Mitani  (pays  situé  dans  le  nord-ouest  de  la  Mésopotamie,  des  deux  côtés 
de  l'Euphrate),  est  d'origine  iranienne,  comme  le  prouvent  les  noms  des  5© 
princes.  Or,  la  correspondance  nouvelle  entretenue  par  le  roi  des  Hittites 
avec  le  roi  de  Mitani,  contient  des  noms  divins,  qui,  outre  des  noms  sémi- 
tiques ou  hittites,  sont  Mithra,  Varuna,  Indra,  Nâsatyà.  Ce  dernier  nom, 


120  1908. 


ALLEMAGNE. 


«  les  Jumeaux  »,  est  un  surnom  des  Asvin,  couple  analogue  aux  Dioscures- 
Mais  de  plus,  dans  le  document  nouveau,  ces  noms,  très  reconnaissables, 
sont  groupés  comme  dans  les  composés  Indra-nàsatyâ  et  Mitra- Varuna. 
Le  texte  est  du  commencement  du  xiv"  siècle.  ^^  23  janvier.  Rapports  sur 
^  les  entreprises  de  l'Académie  :  Wilamowitz,  Le  recueil  d'inscriptions 
grecques.  Le  tome  IX,  2,  paraîtra  à  Pâques;  XII,  2,  est  différé  par  suite 
diverses  circonstances,  Hirschfeld,  Inscriptions  latines.  On  poursuit  l'achè- 
vement de  l'index  du  t.  VI  et  du  t.  XI;  XIII,  2  (Germanie  inférieure)  a 
paru;  la  réédition  du  tome  I  a  été  reprise  après  une  longue  interruption;  on 
10  continue  l'impression  des  suppléments  des  tomes  IV  et  VIII.  Hirschfeld, 
Prosopographie:  marche  lente.  Hirschfeld,  Index  rei  militaris  imperii  romani  : 
M.  Ritterling  a  complété  la  liste  des  officiers  de  rang  équestre,  et  a  été  en- 
traîné à  dresser  une  lirte  des  centurions  par  le  fait  que  les  officiers  de  haut 
gfade  sont  sortis,  surtout  au  I^r  et  au  II",  du  rang  de  centurion.  Diels, 
15  Commentaires  d'Aristote  :  deux  volumes  ont  été  achevés,  VIII  (Simpli- 
cius,  par  Kalbfleisch)  et  XXI,  1  (Eustrathius  in  Posteriorapar  Hayduck);le 
dernier  fascicule  de  Philopon  s'imprime.  Dreesel,  Monnaies  grecques  : 
marche  lente.  Erman,  Dictionnaire  de  la  langue  égyptienne  :  on  a  com- 
mencé à  rédiger  un  manuscrit  provisoire  et  constaté  les  grandes  difficultés  de 
2°  l'entreprise  ;  le  dépouillement  des  textes  a  été  poursuivi  en  même  temp. . 
Diels,  Médecins  grecs  :  on  prévoit  32  vol.  in-S».  Fondation  Savigny  ; 
t.  II,  fasc.  1  du  V ocahularium  iurisprudentiae  romanac  a  paru.  Fondation 
Wentzel  :  ont  paru  Eusèbe  II,  2;  sont  à  l'impression  ou  prêts  pour  l'im- 
pression :  l'introduction  à  Eusèbe,  t.  II,  l'Apocalypse  d'Esdras,  Clément 
^^  d'Alexandrie;  6  fascicules  de  l'Archiv  ont  été  publias;  la  préparation  de 
la  Prosopographia  imperii  romani  saec.  /F- F/ continue  activement  tant  pour 
la  partie  ecclésiastique  (Jiilicher)  que  pour  la  partie  profane  (Seeck);  le 
dépouillement  des  sources  continue  pour  le  dictionnaire  juridique  allemand. 
Tï^  6  février.  Hymnes  au  diadème  des  Pharaons  [Erman].  D'après  un 
papyrus  de  M.  Golenischeff.  Ce  papyrus  a  été  écrit  environ  au  xvi^  siècle 
pour  le  grand  temple  du  dieu  Sobk  dans  le  Fayoum.  Les  hymnes  remontent 
dans  leurs  parties  essentielles  à  une  époque  plus  ancienne,  deux  au  vieil 
Empire  de  la  Basse-Egypte.  Plusieurs  ont  la  forme  de  chants  du  matin, 
avec  lesquels  on  éveillait  primitivement  le  roi  et  qui,  de  bonne  heure  ensuite 
furent  employés  pour  saluer  les  dieux  au  commencement  du  jour.  ^^  5  mars. 
Les  représentations  du  mythe  d'Hélène  sortant  d*^  l'œuf  [Kekule].  De  nou- 
veaux morceaux  obligent  à  une  révision  de  ce  qui  était  admis  jusqu'ici. 
^Tl  19  mars.  La  septième  Néméenne  de  Pindare  [Wilamowitz].  Composée 
en  485  probablement,  elle  a  pour  but,  outre  de  chanter  le  vainqueur,  de 
*°  jistifler  la  manière  dont  le  poète  a  traité  l'histoire  de  Néoptolème  dans  un 
péan  delphique.  Or,  ce  péan  vient  de  nous  être  restitué  en  grande  partie 
par  le  papyrus  Oxyrynque  841.  On  peut  maintenant  interpréter  la  Néméenne 
avec  sûreté.  M.  Wilamowitz  étudie  et  discute  le  texte  des  deux  œuvres  et 
montre  ce  que  ces  œuvres  de  jeunesse  de  Pindare  nous  apprennent  sur  le 
*  développement  et  les  progrès  de  son  génie.  ^  Un  fragment  manichéen  en 
langue  ouigoure  d'Idiqut-Schahri  [A.  von  Le  Coq].  Édition  et  étude  linguis- 
tique. Tï^  29  mars.  Le  commerce  du  vin  entre  la  Gaule  occidentale  et 
l'Irlande,  du  i"  au  vii^  siècle  [Zimmer].  A  partir  du  viii^-ix®  s.  le  commerce 
du  continent  avec  l'Irlande  a  pour  intermédiaire  la  Grande-Bretagne, 
5^  Mais  plus  anciennement,  il  y  avait  des  relations  directes  par  mer  entre 
l'Irlande  et  les  ports  situés  aux  embouchures  de  la  Loire  et  de  la  Garonne. 
Ceci  est  établi  par  des  témoignages  direct?  et  par  les  souvenirs  que  le  com- 
merce des  vins  gaulois  a  laissés  dans  la  langue  et  la  légende  en  vieil  irlandais 


SITZUNGSBERICHTE    DER    AKADEMIE    ZU    BERLIN.  121 

^^  2  avril.  Trouvailles  en  Egypte  d'anciennes  monnaies  grecques  en  argent. 
[Dresse]].  Ce  sont  des  objets  précieux  qui  servaient  d'objets  d'échange 
avant  que  l'Egypte  ait  eu  une  monnaie.  Les  monnaies  trouvées  ne  sont 
par  l'œuvre  de  Grecs  établis  en  Egypte.  ^^  30  avril.  «  Ins  gras  beissen  » 
[Pischel].  Cette  expression  ne  peut  être  séparée  des  expressions  qui  signifient  & 
«  mordre  la  poussière  »,  dans  les  langues  romanes  et  dans  l'antiquité  classi- 
que (Ovide,  Met-,  IX,  61,  arenas  ore  momordi;  cf.  Homère,  IL,  II,  417; 
XI,  748;  Virgile,  En.,  XI,  418;  X,  489).  La  substitution  de  l'herbe  à  la 
poussière  vient  d'un  usage  commun  aux  Indo-européens,  qui  se  trouve 
chez  les  Hindous,  les  peuples  italiques,  germaniques  et  slaves,  de  prendre  lo 
de  l'herbe  dans  la  bouche  ou  la  main  en  de  certaines  circonstances.  Dès  le 
v*^  siècle  avant  J.  C,  la  coutume  existait  dans  l'Inde  de  mordre  de  l'herbe 
pour  se  sauver  de  la  mort;  mais  elle  remonte  aux  temps  védiques.  Elle  est 
attestée  chez  les  Latins  par  le  proverbe  «  herbam  do  »  (cedo  uictoriara, 
Servius  sur  l'En.,  VIII,  128;  cf.  l'abrégé  de  Festus  par  Paul,  p.  99),  ou,  ^^ 
plus  tard,  «  herbam  porrigo  »  (cf.  Pline,  N.  H.,  XXII,  8  et  VIII,  5;  Nonius, 
p.  317,  4).  L'herbe  était  un  signe  d'inviolabihté,  d'oîi  le  nom  d'un  des 
féciaux  «  uerbenarius  »  (cf.  F'estus,  p.  321).  L'usage  existait  chez  les  Germains 
au  temps  de  Pline.  La  «  chrenecruda  »,  que  l'on  doit  jeter  sur  le  mort  d'après 
les  lois  germaniques,  est  exactement  1'  «  herba  pura  »  des  Latins  (Festus,  ^^ 
ib.,  et  T.  Live,  I,  24).  Tf^j  14  mai.  Le  prétendu  synode  d'Antioche  de  324-325 
[Ad.  Harnack].  Ed.  Schwartz  a  publié  d'après  le  ms.  syr.  62  de  Paris,  une 
lettre  d'un  synode  tenu  à  Antioche  en  décembre  324,  ou  un  peu  plus  tard. 
D'après  cette  lettre,  un  concile,  antérieur  à  celui  de  Nicée,  composé  de 
cinquante-neuf  évêques,  aurait  condamné,  non  seulement  l'arianisme,  25 
mais  Eusèbe  de  Césarée.  L'Orient  se  serait  déjà  prononcé,  quand  s'ouvraient 
les  débats  de  Nicée,  et  Eusèbe  y  aurait  paru  en  condamné.  Un  fait  aussi 
important  et  aussi  invraisemblable  aurait  été  caché  jusqu'ici.  Mais  tout  dans 
ce  document  trahit  le  faussaire  ignorant  et  naïf.  Il  parle  des  318  Pères, 
c'est-à-dire  des  Pères  de  Nicée;  il  copie,  en  paraphrasant  légèrement,  la  so 
conclusion  du  symbole  de  Nicée;  il  suppose  qu'Eustathe  a  excommunié 
Eusèbe  de  Gésarée,  pour  faire  pendant  au  synode  d'Antioche  de  330,  où 
Eusèbe  a  réellement  excommunié  Eustathe;  il  copie  les  signatures  de  Nicée; 
il  mêle,  sans  discernement,  les  faits  et  les  personnages  antérieurs  et  posté- 
rieurs à  Nicée.  Non  seulement  les  expressions  sont  invraisemblables,  comme  35 
l'épithète  de  Oeoxoxoç  décernée  à  Marie,  mais  la  situation  que  suppose 
ce  prétendu  concile  est  impossible.  Comment  admettre  qu'un  obscur 
évêque  d'Isaurie,  venu  à  Antioche  dans  une  période  de  troubles,  et  pendant 
la  vacance  du  Siège,  ait  pris  sur  lui  d'y  convoquer  et  d'y  présider  les  évêques 
des  provinces  voisines.  On  ne  peut  donc  sauver  le  document  en  supposant  40 
des  interpolations.  Le  faussaire  s'est  servi  des  écrits  d'Alexandre  d'Alexan- 
diie.  Il  visait  Eusèbe  de  Césarée  et  voulait  »  cori'iger  »  la  condamnation 
qu'il  avait  fait  porter  à  Antioche  contre  Eustache  en  intervertissant  les 
rôles.  L'intérêt  que  le  fabricant  porte  aux  épithètes  divines  ixps'jrToç  xat 
àvaXXotwToç,  appliquées  à  la  Trinité  entière,  indique  le  temps  du  mono-  45 
phypisme  et  des  controverses  sur  l'impossibilité  et  l'immutabilité  de  Dieu, 
soit  le  VI®  ou  le  vu®  siècle.  Schwarz  a  eu  tort  également  de  croire,  d'après 
une  pièce  du  même  dossier,  que  Constantin  a  d'abord  convoqué  le  Concile 
à  Ancyre,  puis  l'a  transféré  à  Nicée.  En  réalité,  cette  pièce  veut  faire  croire 
à  l'existence  d'un  synode  antérieur  à  Ancyre.  C'est  le  Concile  d' Ancyre,  50 
bien  connu,  qui  a  suggéré  cette  idée.  %^  4  juin.  La  portée  de  la  découverte 
de  l'ancien  Orient,  pour  l'appréciation  de  la  méthode  historique  et  la  res- 
titution de  l'histoire  primitive  de  l'humanité.  [Ed.  Meyer].  On  a  reconstruit 


122  1908.  —    ALLEMAGNE. 

des  époques  entières  desquelles  on  n'avait  auparavant  aucun  soupçon  ni 
aucun  renseignement.  Ces  résultats  démontrent  la  légitimité  et  la  sûreté  de 
la  méthode  historique.  Le  développement  des  peuples  civihsés  et  les  restes 
que  nous  avons  des  anciennes  phases  de  l'évolution  de  la  vie  de  l'humanité 

^  démontrent  d'une  manière  concordante  que,  vers  5  000  av.  J.-C,  en 
chiffres  ronds,  le  développement  physique  et  psychologique  de  l'homme 
était  assez  avancé  pour  lui  permettre  de  s'engager  dans  les  voies  de  la  civi- 
lisation supérieure.  La  civilisation  paléolithique  du  magdalénien  fournit 
des  données  plus  anciennes.  Ce  qui  précède,  la  période  éolithique,  n'appar- 

10  tient  plus  à  l'histoire  de  l'homme,  mais  à  celle  des  préludes  du  développe- 
ment humain.  %  Rapport  sur  le  relevé  des  inscr.  hiéroglyphiques  et  hiéra- 
tiques gravées  sur  le  rocher  dans  les  carrières  d'albâtre  de  Hatnub,  dans 
la  Moyenne  Egypte  [G.  Môhler].  Texte  et  traduction.  Ces  inscr.  vont  de  la 
iv^  à  la  xii^  dynastie.  ^  La  séparation    des    mots  dans  les  mss.  gotiques 

16  [W.  Schulze].  Doit  être  cité  ici,  parce  que  la  question  touche  la  pratique 
des  graveurs  d'inscriptions  et  des  copistes  de  langue  latine.  La  coupe 
a-kra-  (muette  -\-  liquide)  est  celle  des  Germains  de  l'Est,  ak-ra  celle  des 
Ostrogoths  d'Italie.  Les  Germains  de  l'Ouest  ont  une  tendance  à  redoubler 
la  consonne  devant  j  :  ainsi  s'expliquent  Sunnia,  nom  d'un  correspondant 

20  de  saint  Jérôme,  Vallia,  roi  (415-419),  en  regard  de  Valameris  (Sid.  Apol., 
2,  225),  Valila  (Carm.  epigr.  lat.,  916,  1).  On  peut  se  dsmander  si  ce  n'est  pas 
une  influence  germanique  des  Ostrogoths  (ou  analogue)  qui  a  fait  passer, 
en  latin,  de  la  coupe  «  tene-brae  »  à  lacoupe  «teneb-rae  »  des  langues  romanes. 
Ces  observations  n'ont  de  valeur  que  pour  l'intérieur  du  mot  simple.  Dans 

26  le  composé,  c'est  l'étymologie  qui  règle  ;  de  même,  dans  les  formes  verbales 
à  redoublement.  Dès  lors,  ai-waggeljo,  ai-waggeljons,  attestent,  comms 
E.  VHEL.  PIS.  TO  (C.  I.  L.,  IX,  394),  la  prononciation  év  de  çu  grec,  dès 
cette  époque;  et  aussi  Da-weidii  (AaustS).  On  voit  que  l'on  a  raison  de  sup- 
poser   qu'Ufilas  est  parti   de  cette  prononciation  récente  pour  adopter 

'0  le  T  grec  comme  expression  du  W  germanique.  1|  Pseudodemocritea  Vati- 
cana.  [  M.  Wellmann].  Le  ms.  gr.  299  du  Vatican  (xv^  s.)  contient,  entre 
autres,  un  recueil  byzantin  de  recettes  pharmaceutiques.  Parmi  les  auteurs 
cités,  on  trouve  des  extraits  AYiaoxpîxou  'AêoTjpiTou.  L'apocryphe  était  un 
recueil  de  recettes  pharmaceutiques  pour  les  diverses  parties  du  corps.  Il  a 

35  été  rédigé,  au  plus  tard,  au  ix''  siècle.  Il  est  intéressant  pour  l'histoire  de  la 
renommée  de  Démocrite.  Ce  nom  ne  servait  pas  seulement,  à  la  fm  de  l'anti- 
quité, à  couvrir  et  à  désigner  la  médecine  sympathique  et  des  procédés 
superstitieux.  Il  représentait  encore  une  science  rationnelle.  ^Tf  25  juin. 
Rapport   annuel   sur   l'Institut   archéologique    allemand   [O.    Puchstein]. 

40  Fouilles  de  Boghaskouî;  recherches  de  M.  R.  Delbriick  relatives  aux  cons- 
tructions d'époque  républicaine  à  Rome  et  dans  le  Latium  (tombeaux 
de  Bibulus;  temples  de  Gabies,  de  Cori,  de  Tivoh;  villa  dite  de  Mécène,  à 
Tivoli;  temple  de  la  Fortune,  à  Préneste);  fouilles  de  Numance.  A  Rome, 
M.  Htilsen  a  traité  de  la  topographie  romaine  et  M.  Dragendorfî  de  l'ancienne 

45  civilisation  itahque.  A  Athènes,  outre  les  cours  ordinaires,  des  fouilles  ont 
été  poursuivies  à  Tirynthe,  près  de  Kakovatos,  la  Pylos  homérique  d'après 
Dôrpfeld,  à  Pergame,  à  Leucade.  La  commission  de  la  Germanie  romaine  a 
poursuivi  des  fouilles  sur  divers  points,  notamment  à  Haltern,  KnebJing- 
hausen,   Oberaden,   Friedberg,   près   de   Niedenstein,    de     Detmold,    etc. 

50  U^  2  juillet.  Anciennes  et  nouvelles  luttes  pour  la  liberté  de  la  science 
[H.  Diels].  Comparaison  entre  les  luttes  du  xvi"  siècle  et  du  xx"  et  celles 
qui  ont  eu  lieu  en  Grèce.  Leucippe  est  un  pendant  et  un  précurseur  de  Gali- 
lée. C'était  un  élève  de  l'école  d'astronomie  et  de  mathématiques  fondée 


SITZUNGSBERICHTE    DER    AKADEMIE    ZU    BERLIN.  123 

par  Thaïes  à  Mi'et.  A  l'aide  du  simple  calcul  et  de  la  puissance  logique 
propre  aux   Eléates,    Leucippe  soumit  le  monde  à  des  lois  nécessaires  et 
inéluctables.  A  toute  naissance  et  à  toute  destruction,  il  assigne  des  causes 
mécaniques.  Les  corps  célestes  sont  pour  lui  des  composés  d'atomes.  La 
couleur,  la  chaleur  et  autres  qualités  sont  des  distinctions  secondaires  de  s 
notre  sensibilité  et  sont  soumises  à  la  mesure  des  quantités.  Il  y  a  d'autres 
mondes  que  les  nôtres.  La  voie  lactée  est  une  accumulation  d'étoiles.  Les 
taches  de  la  lune  sont  produite  par  des  inégalités  de  surface.  Un  aérolithe 
étant  tombé  en   468  près  d'Abdère,  Leucippe  y  reconnaît  des  métaux  et  en 
conclut  que  les  corps  célestes  sont  des  amas  de  métaux  en  combustion,  lo 
Ces  découvertes  ont  été  attribuées  à  Anaxagore.  Mais  le  témoignage  de 
Démocrite,  élève  de  Leucippe  et  témoin  digne  de  confiance,  accuse  Anaxa- 
gore   de   plagiat.  Anaxagore  expia  d'ailleurs  les  idées  qu'il  avait  emprun- 
tées. La  pieuse  Athènes  mit  à  l'index  un  livre  sceptique  de  l'Abderitain 
Protagoras  et  excommunia  Socrate  et  Anaxagore.  Mais  les  temps  de  luttes  i5 
semblables  sont  des  époques  fécondes  ^^  9  juillet.  Le  prétendu  rapport 
égyptien  sur  le  périple  de  l'Afrique  [Erman  et  Schafer].  Les  textes  des  deux 
scarabées,  désormais  célèbres,  sont  pleins  de  fautes  de  style  et  de  langue. 
L'auteur  avait  une  connaissance  superficielle  et  élémentaire  de  l'égyptien. 
Il  en  savait  assez  pour  comprendre  des  textes  faciles,  et  en  avait  lu,  surtout  20 
des  textes  récents.  Mais  il  ne  s'inquiétait  pas  beaucoup  de  la  structure  de 
la  langue.  Il  a  eu  l'imprudence  de  copier  des  fragments  dans  des  docu- 
ments connus.  La  pensée  de  la  falsification  paraît  avoir  été  suggérée  par 
une  phrase  de  M.  Maspéro  en  tête  d'un  mémoire  de  M.  Foucart  sur  un  frag- 
ment  d'époque   saïte  qui  a  été  exploité   par    le   faussaire.  ^  Tocharique,  25 
la  langue    des  Indo-Scythes  [Sieg  et  Siegling].  Des  restes  de  ms.  écrits  en 
écriture  «  brahmi  »  contiennent  des  textes  rédigés  en  deux  dialectes  inconnus. 
L'un  d'eux,  tenu  pour  mongolique  ou  turc,  est  le  tocharique,  la  langue  des 
Indo-Scythes.  L'étude  des  noms  de  nombre,  des  noms  de  parenté  et  de? 
pronoms  prouve  que  c'était  une  langue  indo-européenne.  Transcription  et  so 
traduction  d'un  fragment.  M.  Pischel  ajoute  quelques  remarques  sur  la 
phonétique,  fait  des  rapprochements  avec  la  langue  des  tziganes  et  note  que, 
comme  en  bohémien,  les  désinences  nominales  sont  étrangères  en  tochar- 
que.  11^  23  juillet.  Les  'laxpixà  cpuTtxà  xal  àvTnra6r|Ttx(x  d'Aelius  Promotus 
[Wellmann].  Aelius  est  un  médecin  qui  vivait  dans  la  première  moitié  du  35 
11^  siècle.  On  a  son  AuvapLspôv.  Les  'larptxàsontperdus.  Ilenrestedesextraits 
conservés  par  une  compilation  byzantine  dans  le  ms.  gr.  du  Vatican  299 
(xv*'  s.)  et  le  Vossianus  Fol.  29  (xv^  s.).  Ce  sont  des  recettes  de  médecine 
sympathique,  des  formules  magiques  et  superstitieuses  en  honneur  chez 
des  médecins  même  sérieux,  comme  Scribonius  Largus,  Dioscoride,  Xéno-  40 
crate,  Strabon,  Théodore,  Archigène.  Gahen  reconnaissait  leur  puissance 
(cité  par  Alex.  Tr.,  II,  475)  et  on  a  sous  son  nom  une  compilation  «  De 
incantatione,  adiuratione  et  suspensione  ».  Les  deux  grands  réservoirs  où 
l'on  puisait  ces  formules  sont  le  Pseudo-Démocrite  et  les  écrits  de  Xéno- 
crate  d'Aphrodisias  qui  reposaient  sur  la  médecine    populaire    orientale.  45 
Texte   des   fragments  avec    apparat   et  indications   des    passages  paral- 
lèles (géographiques,    Pline    l'ancien,   Aétius,   Marcellus  Empirius,  etc.). 
f^  30  juillet.   La    non-authenticité    du  Hvr9  samaritain    de    Josué   [A. 
S.    Yahuda].    ^1[   22  'octobre.    A  propos    de    deux   lettres    d'Alciphron 
[J.    Vahlen].    Ces   lettres    nous    ont    été    transmises  par    petits    groupes  50 
dans   des   mss.   difTérents.   Mais  l'état  imparfait   de   leur   tradition  n'est 
pas  une  raison  de  s'écarter  trop  loin  de  la  teneur  des  co  pistes.  M.  Vahlen 
montre  par  de  multiples  exemples  qu'il  est  possible  de  retrouver  le  vra' 


124  1908.  —  ALLEMAGNE. 

texte  en  se  rapprochant  le  plus  possible  de  la  leçon  manuscrite.  Des  parti- 
cularités propres  au  style  d'Alciphron  peuvent  aussi  guider  l'éditeur  : 
synonymes  groupés  par  paires,  verbes  synonymes  dépendant  l'un  de  l'autre 
u7ro[xév£tv  àveydfxsvov,  pléonasmes  variés;  il  faut  b'en  se  garder  de  suppri- 

6  mer  des  mots  qui  paraissent  superflus.  Etude  particulière  de  III,  40  (II, 
38,  lettre  de  paysan)  et  de  I,  8  (lettre  de  pêcheur).  Fr.  Loofs,  Le.'-  indications 
chronologiques  du  préambule  des  lettres  festales  de  saint  Athanase.  L'au- 
teur avait  en  vue  les  dates  consulaires.  Il  n'y  a  que  des  erreurs  apparentes. 
TfTI  5  novembre.  Contributions  à  l'étude  de  la  palmomantique  en  Orient  et 

10  en  Occident  [Diels].  Textes  grecs  et  d'autres  langues.  Fondement  animiste 
(voy.  les  «  Abhandlungen  ».  ][  La  stèle  de  Mnésithée  [H.  Diels].  On  peut 
enfin  en  tirer  un  texte  plus  sûr  :  XatpsTS  toi  TraptovTcç,  lyw  8ï  Oavwv 
xaraxetjxai  |  AeOpo  IwvàvàvEtjxaiavew.TéoçTTÎSs  xéôaTTTa'..  |  3£tvoçà7T'AlYtV/]ç 
MvTjfft'Oeoç  AoupufJLQC^^aio.  !   'Qi'v   pie  7:ÉvÔrj(je  cpiXïi   [AvÎTirip   TtuLapéxT)'  ]  TùfjLtot 

16  ÈTT  axpoTarwt  (ittjXtjV  ap'àaÏTO  vewxt.  |  "II8r|  tXaOi,  w  'Ai'orj,  àv'  Ipéjxv' 
OT  airàiaaç.  |  TiixapéxT,  8"£(7aT7i(je  (filon  lirt  Tiatôl  Oavovri.  Traduction  et 
observations.  ^  [Karl  Schmide].  Une  «  Epistola  Apostolorum  »  conservée 
en  copte  et  en  latin.  Le  texte  copte  est  conservé  au  Caire;  il  provient 
du     couvent     de     Schenoriti  ;     le     latin     a      été      retrouvé      par      M. 

20  Bick  dans  un  palimpeste  de  Vienne  (Vindob.  16).  Ce  document  prouve 
que  les  actes  apocryphes  des  apôtres  ne  sont  pas  un  produit  du  gnosticisme. 
Le  «panchristisme»des  actes  de  Pierre  et  de  Jean  est  un  héritage  catholique 
des  temps  primitifs  de  l'Église  d'Asie.  La  phrase  des  actes  de  Jean  qui  est 
très  caractéristique  (p.  201,  11  Bonnet),  se  retrouve  dans  l'épître  :  «  Je  suis 

26  tout  entier  dans  mon  Père  et  mon  Père  est  en^  moi  ».  ^T|  26  novembre. 
[Hirschfeld].  Conjectures  sur  l'ancienne  histoire  romaine.  Étude  de  la  tradi- 
tion relative  à  l'organisation  des  plus  anciennes  tribus  romaines,  à  la  victoire 
de  Cincinnatus,  aux  dépouilles  opimes  de  Cornélius  Cossus. ^T|  3  décembre. 
Un  papyrus  d'Eléphantine  [Sachau].   Une  longue  liste  de  noms  prouve 

30  que  la  colonie  israélite  d'Eléphantine  au  v^  s.  av.  J.-C.  était  une  colonie 
militaire.  Étude  sur  le  vieux  nom  sémitique  de  divinité  Bethel  et  sur  l'an- 
tique déesse  guerrière  cananéenne,  Anat-Bethel.  ^^  17  décembre.  Addition 
à  propos  de  la  stèle  de  Mnésithée  [Diels].  Wilhelm  propose  pour  les  v.  3-4  : 
MvYifftôeo;  5'ovo[j.a  |  xai  aot  fJ(.vTi(Ji.'  IttIôyiXc  '^-'Xt)    [jlt^ttjû  TtixapÉTT]. 

35  -  Paul  Lejay. 

Westdeutsche  Zeitschrift  fur  Geschichte  und  Kunst,  27^  année, 
1908.  Ne  contient  pas  dans  ses  quatre  livr.  d'art,  de  fond,  qui  concerne 
l'antiquité  grecque  et  latine.  H  2^  hvr.  H.  Ff.rtig,  Neues  aus  dem  litera- 
rischen    Nachlass    des    Humanisten    Johannes    Balztbach     (Piemontanus). 

40  [Richter].  Bien  intentionné,  soigné  et  digne  d'éloges,  mais  ne  répond  pas 
aux  exigences  de  la  science. 

Wochenschrift  fur  klassische  Philologie,  25^  année  1908,  N»  1. 
O.  ScHRADER,  Sprachçergleichung  und  Urgeschichte.  Linguistisch-historische 
Beitrage  zur  Erforschung  des  indogerman.  Altertums.  II,  1.  Die  Metalle  :  2, 

45  Die  Urzeit  [Weize].  Vivant,  clair,  intéressant,  sera  utile.  ^  A.  Cuny,  Le 
nombre  Duel  en  Grec  [Bartholomae].  La  valeur  de  ce  hvre,  qui  est  réelle, 
repose  sur  la  masse  de  matériaux  réunis  avec  soin  et  sagacité.  1[  M.  Lam- 
BERTZ,  Die  griech.  Sklavennamen  [Meister].  Bon.^N.  NiLÉN,I-ucmAmsI,l. 
[Gemoll].  Cette  nouvelle  édition  commence  bien.  ^  D.  Philios,  'EXsuatç. 

.50  Mu(7T7]pta  £p£''7rta  xai  [jLou(j£tov  aÙTrii;[Kern].  Appréc.  élogieuse.  ^  Th.  A.  Ippen. 
Skutari  und  die  Nordalbanische  Kûstenebene  [Partsch].  Éloges.  ^  G.  W. 
BoTSFORD,  The  social  composition  of  the  primitive  Roman  populus  [Kiibler]. 
Clair  et  convaincant,  mais  les  conclusions  ne  sont  pas  nouvelles.  Tf  G.  L. 


WOCHENSCHRIFT    FUR    KLASSISCHE    PHILOLOGIE.  125 

Hendrickson,  The  De  Analogia  of  Jul.  Caesar  :  its  Occasion,  Nature  and 
Date,  with  aditional  fragments  [Tolkiehn].    Des  réserves.  T|  E.  Lôfstedt. 
Die  neue  Dictyshandschrift  [Ihm].  Trop  éclectique. If  B.  Filow,  Die  Legionen 
der  Provinz  Moesia  von  Augustus  bis  auf  Diokletian  [Wolff].  Très  grands 
éloges.   Tl  A.   Heisenberg,  Nikolaos  Mesurites,  Die    Palastr évolution    des    ^ 
Johannes  Komnenos  [Wartenberg].  Éloges  de  cette  publication  de  ce  récit 
d'un  homme  d'Etat  de  la  première  moitié  du  13^s.^FouillesàArlon.— Restes 
de  l'ancienne  Abusina  (Bavière).  ^^  N»  2.  Homers  Odyssée,  tibers.  von  J.  H 
Voss,  bearb.  von  B.  Kuttner  [Weber].  Appréc.  favorable.  ^  Die  Odyssée 
nachgebildet  in  achtzeiligen  iambischen  Strophen  von  H.  v.  Shelling  [id].  lo 
Eloges.  ^  R.  Johannes,  De  studio  venandi  apudGraecos  et  Romanos  [Giith- 
ling].  Traite  à  fond  le  sujet.  ^  Th.  Breiter,  M.  Manilii  Astronomica  éd.  I 
[Manitius].  On  ne  peut  qu'attendre  avec  impatience  le  second  vol.  de  cette 
nouv.  éd.  ^  L.  Radermacher,  M.  Fabi  Quintiliani  Institutionis  oratoriae, 
lib.  ^2.  I  Lib.  1-6  [Gemoll].  Appréc.  favorable.  ^  H.LiETZMANN.iÇ^mfto/e  der  ^^ 
alten  Kirche  [Draeseke].  Substantiel.  T[  Trouvailles  d'antiquités  en  Suissa 
(castel  près  Zursach  —  Fibules,  —  Vindonissa,  —  Parures  en  or  et  autres 
objets  trouvés  dans  des  tombeaux  dans  le  canton  de  Berne  entre  Hindel- 
bonk  et  Jegenstorff;    les  tombeaux  sont  à  incinération  de  l'époque  de 
Halstatt  (premier  âge  du  fer,  800-400  av.  J.-C).  HH  N»  3.  K.  Brugmann,  20 
Grundriss  der  ver gleichenden  Grammatik  der  indogerman.  Sprachen  2.  Aufl. 
II  [Bartholomae].  Cette  2®  éd.  a  été  remaniée,  refondue,  complétée.  Éloges. 
^  P.  Wahrmann,  Prolegomena  zu  einer  Geschichte   der  griech.  Dialekte  im 
Zeitalter  des  Hellenismus  [Meister].  Appréc.  favorable.  ^  M.  Wellmann, 
Pedanii  Dioscuridis   Anazarbei  de  materia  medica  libri  quinque,  éd.  I,  lib.  ^5 
1  et  2  [Fuchs].  Bon.  ^  A.  Scheindler,  Des  C.  Sallustius  Crispus  bell.  Cati- 
linae,   bell.   Jugurthinum   und  Reden   und  Rriefe  aus  den   Historien   hrsg. 
[Opitz].  Appréc.  favorable  de  cette  éd.  de  classe.  ^  W.  Isleib,  De  Senecae 
dialogo  undecimo  qui  est  ad  Polybium  de  consolatione  [Tolkiehn].  Eloges; 
sera  utile.  Il  n'y  a  pas  de  raison  suffisante  pour  ne  pas  attribuer  ce  traité  3° 
à  Sénèque.  ^  P.  Koschaker,  Translatio  indicii.  Ein  Studie  zum  rôm.  zivil- 
process  [Grupe].  Extrêmement  soigné.  ]{  C.  Patsch,  Zur   Geschichte  und 
Topographie  von  Narona  [Ihm].  Méritoire.  ^  O.  v.  Sarwey  und  E.  Fabri- 
cius,  Der  Obergermanische-Ràtische  Limes  des  Rômerreiches  [id.].  Rapide 
résumé.  ^  Denys    d'Halicarnasse  et  Caecilius  de  Kalakte  [Tolkiehn].  Nous  ^^ 
voyons  dans  Denys  d'Halicarnasse  Ep.  ad  Pompeium  3, 19  qu'il  était  très  lié 
avec  Caecilius  (tco  tptXTaTwKsxtXt'co).  Il  n'était  pas  prodigue  de  ces  appellations 
et  ceux  qu'il  appelait  ses  cpiXxaToi  étaient  vraiment  ses  amis.  On  ne  peut  pas 
avec  Schwartz  (Pauly-Wissowa  R.  E.  V,  935)   rapporter  à  Cécilius  ce  que 
dit  D.  d'H.  Ant.  I,  1,  3  ^^  N»  4.  F.  Blass,  Die  Eumeniden   des  Aischylos.  *» 
Erklârende  Ausg.  [Busche].  Grands  éloges.  Tj  A.  Martin,  Notes  sur  l'ostra- 
cisme dans  Athènes  [Schneider].  Prudent  et  pénétrant.  %  Rruckmanns  Wand- 
bilder  antiken  Plastik  [Trendelenburg].   Excellent.   ^  Exploration  archeol. 
de  Rhodes,  4^  rapport  par  K.  F.  Kinch  [Larfeld].  Résumé.  ^  R.  Kunze,  Die 
Germanen  in  der  antiken  Literatur;  2,   Griech.  Literatur  [Iz].  Matière  riche  *^ 
et  intéressante.  ^  E.  Wagner  u.  G.  von   Kobilinski  (f).  Leitfaden  der 
griech.  und  rôm.  AltertUmer  [Gemoll].  Bien  fait.  ^  Th.  Mommsen,   Gesam- 
melte  Schriften;  III,  3.  Juristische  Schriften  IV,  I  Histor.  Schriften  [Korne- 
mann].  Ont  droit  à  toute  notre   reconnaissance.  ^  P.  Monceaux,  Enquête 
sur  Vépigraphie  chrétienne  d' Afrique  [Weymann].  Chaudement  recommandé  so 
à  tous  les  travailleurs  qui  s'occupent  de  l'Afrique  chrétienne.  TJ  L.  Weigl 
Johannes  Kameteros.  EccaycayTi  àaTpovûpLiaç.  Ein  Kompendium  griech.  Astro- 
nomie und  Astrologie,  Météorologie  und  Ethnographie  in  politischen  Versen  I 


126  1908.  —    ALLEMAG  NE. 

[Wartenberg].  Publications  de  ce  poème  didactique  dédié  à  l'empereur 
Manuel  I  (1143-1180).  ^1[  N»  5.  J.  PrÂsek,  Geschichte  der  Meder  und  Perser 
bis  zur  Makedonischen  Eroberung;  I,  Geschichte  der  Meder  und  des  Reichs 
der  Lànder  [Sandw].  Approfondi  et  complet.  *\  H.   Weil,  Euripide,  Iphi- 

6  génie  en  Tauride  [Busche].  Quelques  changements  apportés  au  texte  dans 
cette  3^  éd..  ^  P.  Graindor,  Les  fouilles  de  Tenos  en  4905  [Larfeld].  Résumé 
de  ces  fouilles  méritoires.  ^  S.  Chabert,  Histoire  sommaire  des  études  d'épi- 
graphie  grecque  [id].  Eloges.  ^  AéXTtov  t.  êv  'AX[xup(Ài  cptXapyatoi»  kvxiptixç 
"06pui»;T£î5;(oç  Ixtov  [Kern].  Ce  6^  vol.  est  plus  substantiel  que  les  précédents. 

10  ^  L.  Castigilioni,  Studi  alessandrini,  I,  Arianae  Teseo  [Steuding].  Appréc. 
favorable.  ^  J.  G.  Mahaffy,  The  silver  âge  of  the  greek  world  [Ziehen].  Ce 
livre  enrichit  la  littérature  de  l'histoire  de  la  civilisation.  Puisse  M.  pour- 
suivre ses  études  pour  l'époque  d'Hadrien.  ^J  Winter,  De  ellipsi  verbi  esse 
apud   Catullum,    Vergilium,   Oi>idium,  Statium,  Juvenalem  obvia   cap.    duo 

15  [Schulze].  C'est  un  beau  et  fécond  sujet  que  traite  W.  mais  il  n'est  pas 
nouveau  et  W.  ne  donne  que  ce  qui  était  connu.  U  H.  Kleigûnther,  Text- 
kritische  und  exegetische  Beitraege  zum  astrolo  gischen  Lehrgedicht  des  sog.  Man  il- 
lius  [ManiUus].  Appréc.  favorable.  ^  A.  Siegmund,  Zur  Texteskritik  des  Tra- 
gédie Octavia  [Gemoll].  Très  approiondi  et  méthodique,  mais  un  peu  pédant 

20  et  prolixe.  ^  P.  Lehmann,  Franciscus  Modius  als  H andschriftenjorscher 
[Manilius].  Recherches  très  méritoires.  ^  La  terrasse  des  Lions  à  Délos. 
C'est  un  des  plus  beaux  monuments  architecturaux  de  Délos.  On  a  retrouvé 
quatre  hons  en  marbre  de  Naxos  qui  datent  du  vi'^  s.  —  Sépulture  des 
Antonins   à   Rome.  Tn|  N°  6.  A.  Aravandinos  'AffxXViTrio;  xal  'AaxÀYjTrista 

25  [Fuchs].  Agréable  à  lire  et  instructif.  %  V.  Chapot,  Séleucie  de  Piérie  [Goes- 
1er].  C.  a  fait  tout  ce  qu'on  pouvait  faire  avec  ce  sujet.  Tf  G.  Colasanti. 
Fregellae.  Id.  Pinna.  [Nissen].  Quelques  réserves  mais  appréciation  en 
somme  favorable.  Tj  E.  Grossi,  Aquinum  :  N.  Jacobone,  Ricerche  sulla 
storia  e  la  topografia  di  Canosa  antica  [id].  Bonnes  contributions.  T|  L  Rai- 

30  MONDi,  I  Frentanilié}.  Insuffisant.  T|  E.  Melchiori,  Storia  e  topographia  di 
Forum  novum  in  Sabina  [id].  Utile.  Tf  P.  Hildebrandt.  Scholia  in  Cice- 
ronis  orationes  Bobiensia  éd.  [SchilUng].  Des  réserves.  ^  1.  L.  Maccari. 
De  Ovidii  Metamorphoseon  Distichis;  2,  Id.  Qsservazioni  ad  Orazio  [Schulze]. 
1.  Intéressant;  2,  Rien  de  bien  nouveau.  ^^  N»  7.  R.  Kekule  von  Stra- 
ss DONiTz,  Die  griech.  Skulptur  [Trendelenbourg].  Acquerra  de  nombreux 
amis  à  l'art  grec.  ^  A.  Vogliano.  Ricerche  sopra  Vottavo  mimiambo  di 
Heroda  (  'Evûtcviov)  con  un  excursus  IV,  95-95  [Sitzler].  Appréc.  favorable. 
^  G.  Seydel,  Symbolae  ad  doctrinae  Graecorum  harmonicae  historiam  [H .  G .] 
Mérite  d'attirer  l'attention.  TJ  E.  Getzlaff,    Quaest.  Babrianae  et  Pseudo- 

*"  Dositheanae  [Ficus].  Beaucoup  de  soin.  %  M.  Schanz,  Geschichte  der  rôm. 
Literatur  I  1  [Harder].  Cette  3^  éd.  est  encore  en  progrès,  ^f  L.  Laurand, 
De  M.  Tulli  Ciceronis  studiis  rhetoricis  [May].  Méritoire.  TJ  L.  Traube, 
Nomina  sacra.  Versuch  einer  Geschichte  der  Christlichen  Kiirzung  [Manilius]., 
Excellent.  "H  Sur  l'Ars  grammatica  de  Diomède  3  [J.  Tolkiehn].    Dans  ce 

45  3e  art.  <cf.  Woch.  1907,  n»  43,  R.  d.  R.  32,  132,  47>T.voulant  montrer 
plus  nettement  les  rapports  de  Diomède  avec  Charisius  et  Donat,  étudie 
le  chap.  De  barbarismo  de  ce  grammairien.  ^^  N»  8.  D.  Mûlder,  Homer 
und  die  altionische  Elégie  [Sitzler].  Appréc.  défavorable.  TI  J.  E.  Hakry, 
Problems  in  the  Prometheus  [Nestlé].  Contribution  de  valeur.  ^  St.  Haupt, 

so  Disposition  der  Aristotelischen  Théorie  des  Dramas  und  Erkldrung  einiger 
Hauptpunkte  derselben  [Muff].  Malgré  de  grandes  réserves,  pourra  rendre 
des  services.  ^  L.  Legras,  Etude  sur  la  Thébaide  de  Stace  [Helm].  Utile» 
mais  rien  de  bien  nouveau.  If  U.  Thieme  und  F.  Becker,   Allgemeines 


WOCHENSCHRIFT   FUR    KLASSISCHE    PHILOLOGIE.  127 

Lexikon  der  bildenden  Kûnstler  von  der  Antike  bis  zur  Gegenwart  I  [Brueck- 
ner].  Entreprise  gigantesque  où  les  études  classiques  sont  dignement  repré- 
sentées. 11  Sur  les  noms  des  rois  de  Rome.  [W.  Soltau].  Montre  qu'ils  sont 
tous  d'origine  étrusque.  ^^  N°  9.  L.  Adam,  Ueber  die  Unsicherheit  litera- 
rischen  Eigentums  bei  den  Griechen  und  Rômern  [Rothe].  Des  erreurs  et  des  ^ 
omissions.  ^  W.  Schultz,  Studien  zur  antiken  Kultur;  2  u.  3,  Altjonische 
Mystik  I  [Dôring].  Qrandes  réserves.^  A. P.  Aravantinos,  'AçxXvÎTrtoç  xac 
'AffxXïiTriEia  [Wartenberg].  Remarquable.  ^  Chr.  Harder,  Thukydides  :  2 
Schiilerkommentar  [Gillischewski].  Bon  livre.  ^  G.  Kuhlmann.  De  poctae 
et  poematis  Graecorum  appellationibus  [Sitzler].  Matériaux  soigneusement  i" 
réunis.  Sera  le  bienvenu.^  A.  Patin,  Der  lucidus  ordo  des  Horatius  [Pétri]. 
Le  critique  souhaite  à  l'auteur  beaucoup  de  lecteurs  et  d'adeptes  pour  ses 
somnia  Pythagorea.  ^  F.  Orlando,  Le  lettere  pubbliche  in  Roma  impériale 
[Ziehen].  Fait  avec  soin,  mais  ne  fait  faire  aucun  progrès  à  la  science.  ^  C. 
Lehmann-Haupt,  Materialien  zur  aelteren  Geschichte  Arméniens  und  Meso-  16 
potamicns  [Prâsek].  Appréc.  élogieuse.  ^  S.  Reiter.  Fr.  Aug.  Wolfs  Brief 
an  Goethe  hrsg.  S.  Reiter.  Fr.Aug.  Wolf  und  D.  Ruhnkenius  [D.].  Ont  de 
la  valeur.  ^^  N»  10.  H.  Nissen,  Orientation  :  Studien  zur  Geschichte  der 
Religion  2  [Ginsel].  Intéressant.  ^  R.  Hildebrand,  Recht  unh  Sitte  auf 
den  primitiveren  wirtschajtlichen  Kulturstufen.  2*^  Aufl.  [Kraus].  Ingénieux  20 
et  plein  de  mérites.  ^  L.  Le  g  ras,  Les  Puniques  et  la  Thébaïde[E.e\m].  Hy- 
pothèses possibles,  mais  non  démontrées.  ^  Zeitschritf  fiir  Geschichte  der 
Architektur  1907  I,  1  [Watzinger].  Analyse  rapide  de  ce  fasc.  ^^  N"  11. 
Griech.  Dichterfragmente  1  Epische  und  elegische  Fragmente  bearb.  v.  W 
ScHUBARD  u.  U.  V.  WiLAMoviTz-MoELLENDORFF  [Schmidt].  Art.  qui  se  con-  26 
tinue  dans  le  n°  12.  Témoigne  de  la  variété  des  papyrus  de  la  collection  de 
Berlin  et  du  zèle  infatigable  des  éditeurs.  Longue  analyse  des  fragment,, 
contenus  dans  ce  vol.TJ  W.  Hoffmann,  Das  literarische  Portrdt  Alexanders. 
des  Gr.  im  griech.  unh  rôm.  Altertum  [Gemoll].  Éloges.  ^  H.  W.  Prescott, 
Some  phases  of  the  relation  of  thought  to  verse  in  Plautus  [H.  G.].  Résumé,  •o 
^  P.  Fraccaro,  Studi  Varroniani.  De  gente  populi  Romani  lib.  IV  [S.]. 
Très  savant,  ^j  A.  Draeger-W.  Heraeus,  Die  Annalen  des  Tacitus  I  1 
[Opitz].  Cette  1^  éd.  porte  à  chaque  page  des  améliorations.  ^  A.  Schaefer, 
EinfUhrung  in  die  Kulturwelt  der  alten  Griechen  und  Rômer  [Ziehen].  N'est 
ni  plus  ni  moins  qu'un  livre  sur  les  sources  de  la  mythologie  antique,  très  35 
soigneusement  fait.  ^  L.  Fonck.  Wissenschaftliches  Arbeiten.  Beitraege 
zur  Methodik  des  akadem.  Studiums  [id.].  Sujet  bien  choisi,  mais  n'est  pas 
traité  d'après  son  importance.  ^^  N»  12.  J.  Nicole,  L'apologie  d'Antiphon 
ou  Adyo;  tt.  [xeracTOco-ecoç  d'après  des  fragments  inédits  sur  papyrus 
d'Egypte  avec  un  fac-similé  [Gillischewski].  Trouvaille  intéressante,  mais  40 
qui  ne  nous  apprend  pas  grand  chose  sur  Antiphon  et  son  temps.  ^  W. 
Gapelle,  Die  Schrift  von  der  Welt,  ein  Weltbild  in  Umriss  auf  dem  I  Jahrh. 
n.  Chr.  eingeleitet  und  verdeutscht  [Dôring].  Doit  être  attribué  à  un  disciple 
de  Posidonius.  Analyse.  La  trad.  est  soignée  et  se  lit  facilement.  ^  C.  Jul. 
Caesaris  comm.  de  bello  Gall. ,\on  A.  Prammer,  10  Aufl  von  A.  Kappelma-  45 
cher  [Oehler].  Mérite  d'être  recommandé.  ^  R.  Wunsch,  Antike  Fluchta- 
feln  ausgew.  und  erkl.  [Niedermann].  A  droit  à  toute  notre  reconnaissance. 
^  Juvenes  dum  sumus.  Aufsâtze  zur  klass.  Altertumswissenschaft  von 
Milgliedern  der  Basler  klass.  philol.  Seminars  [Gemoll].  Résumé,  'f^  Corps 
humains  trouvés  dans  les  marais  de  la  Germanie  <cf.  Woch.  1905.  18  sept.  60 
R.  d.  R.  10,  123,  34>.  Au  dire  de  Tacite  (Germanie  12)  on  punissait  les 
adultères  en  les  enterrant  vivants  dans  les  marais.  Ceci  est  confirmé  entre 
autres  par  les  Eddas.  On  a  retrouvé  jusqu'ici  plus  de  52  corps  de  ces  sup- 


128  1908.  —   ALLEMAGNE. 

pliciés.  ^Tl  N°  13.  Fr.  Stûrmer,  Griech.  Lautlehre  auf  etymol.  Grundlage 
[Bartholomae].  Appréc.  défavorable.  ^  A.  Th.  Christ.  Platons  Apologie  des 
Sokrates  und  Kriton  hrsg  [H.  D.].  Eloges  de  cette  5<^  éd.  destinée  aux  classes. 
^  L.  Laurand,  Etudes  sur  le  style  des  discours  de  Cicéron,  avec  une  esquisse 

6  de  Vhistoire  du  «  Cursus  »  [May].  Solide  et  approfondi.  ^P.  Rasi,  Le  satire  et 
le  epistole  di  Q.  Orazio  Flacco  2.  Le  Epistole  [Pétri].  Recommandé.  ^  Euse- 
bius  Werke;  2,  Die  Kirchengeschichte  bearb.  von  E.  Schwartz.  Die  latein. 
Uebersetzung  des  Rufinus  bearb.  von  Th.  Mommsen,  2,  Die  Bûcher  6-10 
[Draeseke].  Édition    monumentale.    ][  K.    Zettel,    Hellas    und  Rom   im 

10  Spiegel  deutscher  Dichtung  [Lôschhorm].  Vivement  recommandé.  ^  C.  Hille, 
Die  deutsche  Komoedie  unter  der  Einwirkung  des  Aristophanes  [Ziehen]. 
Livre  bien  fait  et  utile,  ^f  Sur  la  Perikeiromene  de  Ménandre  [S.  Eitrem]. 
Corrections  proposées  pour  les  vv.  49,  89,  110,  118,  147.  jf  Nouvelles 
trouvailles  dans  les  tombeaux  des  rois  thébains;  ils  sont  de  la  19''  dynastie, 

15  ornements  en  or.  Inscr.  grecques  trouvées  en  Phénicie  et  en  Syrie,  une 
entre  autres  métrique  sous  forme  d'énigme  accompagnant  un  aigle  tenant 
dans  ses  serres  un  talon  humain.  T|^  N»  14.  J.  P.  Mahaffy,  Rambles  and 
studies  in  Greece  [Wartenberg].  Excellent  pour  orienter  dans  des  ques- 
tions dont  on  n'a  pas  fait  une  étude  spéciale.    ^  Gg.  Albert,  Die  plato- 

20  nische  Zahlals  Praezessionszahl  (5600,  2o9i)    und  ihre  Konstruktion  [Leh- 
nert].  Nous  devons  être  reconnaissant  envers  A.,  dont  les  recherches  ont. 
donné    une    solution  sûre  de  ce  vieux  problème  irritant.  ^  L.  v.  Sybel 
Christliche   Antike.     Einfiihrung  in  die  altchristl.   Kunst;  1.   Einleitendes; 
Katakomben.    Id.  Die  klass.  Archaeologie  und  die  altchristl.  Kunst  [Ziehen]- 

25  Grande  valeur.  %  Fouilles  à  Herculanum.  —  Trouvailles  à  Aquilée.  — 
Trouvailles  de  monnaies  à  Dortmund  dont  13  monnaies  en  or  rom.  — 
Travaux  au  Saalburg.  —  Les  recherches  du  Limes.  *[[^  N°  15.  W.  Lubke, 
Z)je^M«s<rfes.4/<e/-<Mms,  14.  Aufl.vonM.SEMRAu[Trendelenburg].Cettenouv. 
éd.  a  été  remaniée  et  mise  au  courant.  ^  A.  Mentz,  Geschichte  und  System 

30  der  griech.  Tachygraphie  [Fuchs].  Remarquable.  ][  H.  F.  Allen,  The  Infi- 
nitive  in  Polybius  compared  with  the  infinitice  in  biblical  Greek  [Gillischewski]. 
La  valeur  de  cet  ouvrage  repose  sur  une  collection  de  passages  soignée  et 
bien  ordonnée.  ^  W.  Altmann,  Die  italienischen  Rundbautcn  [Lucas]. 
Pourra  rendre  des  service?  comme  riche  réunion  de  matériaux.    ^  J.  W. 

35  Beck,  Horazstudien  [Bick].  Approfondi  et  maîtrise  du  sujet.  ^  F.  Cramer, 
Die  freiere  Behandlung  des  Lehrplans  auf  der  Oberstufe  hôherer Lehranstalten 
[Opitz].  Appréc.  favorable.  TJ  Fragments  de  Q.  Reminius  Palaemon  dans 
la  Grammaire  de  Charisius  qui  ont  passé  jusqu'ici  inaperçus  [J.  Tolkiehn]. 
Les  passages  suivants,  page  265,  33  à  266,  14  et  267,  23  à  270,  21,  ont  été 

40  empruntés  à  l'Ars  de  Palaemon  aujourd'hui  perdue,  par  Charisius.  *[î^  N°  16. 
Berliner  Klassikertexte  :  V,  2;  Griech.  Dichter fragmente;  2.  Hâlfte  Lyrische 
und  dramatische  Fragmente  bearb.  v.  W.  Schubart  u.  U.  v.  Wilamowitz- 
MoELLENDORF  [Schmidt].  Digne  pendant  de  la  première  partie.  Analyse 
qui  se  continue  dans  le  n»  17.  ^  G.  F.  Hill,  Sources  for  Greek  History  bet- 

*i>  ween  the  Persian  and  Peloponnesian  War.  [Schneider].  Cette  2^  éd.  a  subi 
peu  de  changements.  Elle  rendra  facile  l'étude  des  sources  sans  le  secours 
d'une  grande  bibliothèque.  If  F.  Stein,  De  Procli  chrestomathia  grammatica 
quaest.  sel  [Lehnert].  Nous  fait  mieux  connaître  le  contenu  de  la  Chresto- 
mathie  et  aide  à  l'interprétation  de  Proclus  et  des  auteurs  dont  nous  lui 

50  devons  la  connaissance.  ^  A.  Zingerle,  T.  Livi  a.  u.  c  lib.  21-24.  30  éd. 
bearb.  von  P.  Albrecht  [Heraeus].  Ne  diffère  pas  sensiblement  de  la 
précédente  éd.  ^  C.  Marchesi,  Il  Tieste  di  L.  Anneo  Seneca  [Gemoll]. 
Pas  de  valeur  scientifique.  ^  N.  Pirrone,  Cod.  latini  qui  in  publica  biblio- 


WOCHENSCHRIFT    FiJR    KLASSISCHE    PHILOLOGIE.  129 

theca  Drepanensi  adservantur  [Heraeus].  Mentionné.  ^  G.  Kôrting,  Latein.- 
romanisches  Wôrterb.  [Ziemei].  Des  lacunes,  mais  beaucoup  de  bon.  ^  K.  Bae- 
DEKER,  Griechenland.  Hdb.  fur  Reiscnde  [Wartenberg].  Grands  éloges  de 
cette  5«  éd.  remaniée  à  fond.  ^1[  N"  17.  E.  Littmann,  Semitic  Inscriptions 
[Sobernheim].  Appréc.  élogieuse.  ^  P.  Wendland,  Die  hellenistisch-rôm.  6 
Kultur  in  ihren  Beziehungen.zu  Judentum  und  Christentum  [Soltau].  Grande 
valeur.  ^  E.  F.  Thompson,  MeTavoéw  and  [AeTapiéXei  in  Greek  literatur  until 
100  a.  D.  [Draeseke].  Très  soigné.  ][  H.  L.  Clessby,  The  Medea  of  Seneca 
[Gemo]]].  Finement  pensée,  cette  disssertation  fait  preuve  de  lectures 
étonnamment  étendues.  ^  M.  Leky,  De  syntaxi  Apuleiana  [Stegman].  lO 
Eloges.  ^  M.  H.  Omont,  Notice  sur  le  ms.  latin  886  des  nouv.  acquisitions 
delà  Bibl.  Nat.  [Heraeus].  Résumé.  ][  Sur  l'Apologie  d'Antiphon  [E.  Groh]. 
Fragm.  1  lig.  20,  lire  :  côç  ffuvsYpacpôi»  iz  Si'xaç  àXXotç  xat  wç  Ixépoatvov  k^Ko  toûtol». 
^  Trouvaille  d'une  monnaie  de  l'an  2  av.  J.-C.  dans  le  camp  de  Haltern.  — • 
Le  Saalburg,  fouilles  —  Le  castel  rom.  de  Cannstadt  —  Sépulture  de  16 
l'époque  de  la  Tène  trouvée  à  Langdorf  (Argovie).^T[  N°  18. H. C.Butler, 
Architecture  and  other  arts  [Sobernheim].  Soigné.  ^[  H.  Schiller,  Beitrâge 
zur  Wiederherstellung  der  Odyssée  I  [Hennings].  Suppose  une  étude  très 
approfondie  du  poème.  ^  Th.  Sinko,  De  Gregorii  Nazianzeni  laudibus 
Macchabaeorum  [Draeseke].  Mérite  tous  les  éloges.  1[^  N°  19.  A  G.  Roos,  20 
Flavii  Arriàni  quae  exstant  omnia  éd.  I,  Alexandrini  Anabasis  [Gemoll]. 
Ed.  patiemment  préparée,  soigneusement  exécutée.  ^  G.  F.  W.  Muller, 
Bemerkungen  zum  Dialogus  des  Tacitus  [G.  John].  A  de  la  valeur.^  M.  G.  P. 
ScuMiDT,  Stilistische  Exerzitien  I  [Stegmann].  Rendra  des  services,  petites 
réserves.  If  Ad.  Rademann,  Vorlagen  zu  latein.  Stiliibungen  in  Anschluss  an  20 
Ciceros  Tuskulanen  B  1 .  2  u.  o  [Stegmann].  Bon.  ^^  N»  20.  O.  Puchstein, 
Die  ionische  Saule  als  klass.  Bauglied  orientalischer  Herkunft  [Sauer]. 
Grands  éloges.  ^  G.  W.  Botsford,  Some  problems  connected  with  the  Roman 
gens  [Kûbler].  Des  réserves,  ^f  J.  Endt,  Die  Glossen  des  Vaticanus  Latinus 
3257  [Heraeus].  Éloges.  Tf  V.  Ussani,  Intorno  alla  novissima  edizione  di  30 
Lucano  [Helm].  Longue  recension  de  l'éd.  d'Hosius  suivie  de  la  collation 
d'un  ms.  de  Turin  (Lat.  A  368)  qui  va  de  V  778  à  VI  557.  TI  A.  v.  Domas- 
zewski.  Die  Anlage  der  LimeskasteHe  [M.  L.].  Instructif.  ^  Th.  Nissen, 
Latein.  Satzlehre  fur  Reformanstalten  [Siegmann].  Recommandé.  1[  Q.  Rem- 
mius  Palaemon  sur  les  Solécismes  (Charisius  I,  p.  267,  23  à  270,  21  K.).  35 
[J.  Tolkiehn].  Complétant  un  art  précédent  <cf.  supra  n°  15>,  T.  montre 
que  le  passage  de  Charisius  I,  267,  23  à  270,  21  K,  emprunté  à  Palae- 
mon par  Charisius,  n'a  pas  été  transmis  sous  sa  forme  originale; 
Palaemon  a  traité  des  «  gênera  »  de  suite  après  les  «  figurae  »  et  il  nous  faut 
placer  p.  269,  1-7  (jusqu'à  captos  habentes  oculos)  après  les  lignes  17-28  40 
(«  pro  composito  »).  Il  y  a  une  altération  du  texte  p.  268,3  que  T.  corrige. 
HH  N»  21.  Festchrift  zur  49  Versammlung  Philologen  in  Basel  1907  [H. 
Schenkl].  Analyse  et  caractérise  les  travaux  qui  concernent  l'antiquité 
classique.  1[  F.  W.  Schneidewin  u.  A.  Nauck,  Sophokles  erkl.  7.  Philoktetes 
10  Aufl.  von  L.  Radermacher  [Adami].  Appréc.  élogieuse.  ^  M.  Raben-  *5 
horst,  Der  aeltere  Plinius  als  Epitomator  des  Verrius  Flaccus.  Eine  Quellen- 
analyse  des  siebenten  Bûcher  der  Naturgeschichte  [Mtinzer].  Inadmissible. 
If  R.  GoTTWALD,  De  Gregorip  Nazianzeno  Platonico  [Draeseke].  Fait  preuve 
d'une  lecture  étendue.  ^  Gassius,  Maelius,  Manlius  [W.  Soltau].  Parmi 
les  nombreux  récits  que  fait  T.  Live  des  luttes  entre  patriciens  et  50 
plébéiens,  trois  occupent  une  place  importante;  ce  sont  ceux  où  il  raconte 
les  soulèvements  démagogiques  et  la  chute  de  Spurius  Gassius,  Sp.  Mae- 
lius, Marcus  Manlius,  Ces  trois  démagogues  avaient  un  programme  poli- 
n.  DE  PHUOL.  —  Revue  des  Revues  de  1908.  XXXIII.  —  9 


130  1908.  ALLEMAGNE. 

tique,  le  même  que  celui  des  Grecques  :  ce  qu'ils  voulaient  faire,  leur  chute. 
Le  récit  dramatique  du  sort  de  ces  trois  amis  du  peuple  n'est  pas  l'œuvre 
seule  des  annalistes,  mais  doit  être  en  partie  attribué  ar.x  poètes  des  prae- 
textae  qui  ont  représenté  ces  événements  sur  la  scène.  Tj  Nouveaux  résul- 
5  tats  des  fouilles  du  Saalburg  —  Statue  rom.  à  Landsthul  d'un  romain 
avec  la. toge  de  la  fm  du  l^""  s.  ou  du  commencement  du  2*^  apr.  J.-C.  — 
Trouvailles  d'antiquités  en  Styrie  et  en  Dalmatie.  t^  N°  22.  P.  Masqueray, 
Euripide  et  ses  idées  [Nestlé].  S'est  efforcé  «  de  retrouver  dans  le  passé  la 
source  vive  du  présent  ».  Bien  pensé,  très  approfondi  et  élégamment  écrit. 

10  ^  H.  W.  Garrod,  Statii  Thebais  et  Achilleis  [Helm].  Appréc.  favorable. 
Pour  la  Thébaïde,  cet  éd.  sera  très  utile  en  attendant  celle  de  Klotz.  ^  W.  M. 
LiNDSAY,  Contractions  in  carly  latin  minuscule  Mss.  [Manitii  s].  Bien  fait 
pour  orienter  dans  le  domaine  des  abrévations.  ^  T.  E.  Euangelides, 
Adyoç  TravTjyupixbç  et;  xoùç  xpEtç  fspâp/aç  [Draeseke].  Produit  une  excellente 

15  impression.  ^^  N»  23.  Glotta,  Zeitschrift.  fur  griech.  und  latein.  Sprache  I,  1 
[Meister].  Analyse  <cf.  R.  d.  R.  32,  50  sqq.>  Bons  débuts.  ^  Stromata  in 
honorem  Cas  Morawski  [Weymann].  Résumé  du  contenu  de  ce  vol.  de 
mélanges.  Excellent.  11  G.  Murray,  The  rise  of  the  Greek  Epik  [Harder]. 
Du  plus  grand  intérêt  por.r  une  des  époques  les  plis  importantes  de  l'histoire 

20  de  la  civilisation.  ^  G.  Norwood,  The  riddle  of  the  Bacchae  [Nestlé].  Thèse 
insoutenable.  ^  H.  Elss,  U ntersuchungen  ûber  den  Stil  und  die  Sprache  des 
Venantius  Fortunatus  [W.].  Résumé.  ^  O.  v.  Sarwey  u.  E.  Fabricius,  Der 
obergerman.-raetische  Limes  des  Rômerreiches  [Ihm],  30"  livr.  Analyse. 
%^  No  24.  E.  Petersen,  Die  Burgtempel  der  Athenaia  [Kôster].  Instructif. 

25  If  A.  DôRiNG,  Geschichte  der  griech.  Philosophie  [Bischôfer].  Appréc.  favo- 
rable. •[[  R.  Knor,  Die  verzierten  Terra-Sigillata-Gefàsse  von  Rottweil  [Koe- 
nen].  Contribution  de  valeur;  très  recommandable.  ^  F.  Kramer,  Afrika 
in  seinen  Beziehungen  zur  Antiken  Kulturwclt  [Ziehen].  Éloges  de  ce  petit 
vol.  destiné  aux  élèves  des  gymnases.  ^A.  St.  Peask,  iVo^eon  iSV.  Jeromé's 

30  Tractâtes  on  the  Psalms  [W.].  Mentionné.  ^^  N^  1>5.  Pauly-Wissowa, 
Realenc .  11.  s.  w.  II  Hlbd  (Ephoros-Eutychos)  [F.  Harder].  Trèsimportant. 
Tf  T.  D.  Seymour,  Life  in  the  Homeric  Age  [C.  Harder].  Appréc.  élogieise. 
^N.  LuNDQuisT,  6'«Mc?taZucanca[Stangl].  Travail  de  débutant  très  bien  fait  : 
un  des  meilleurs  à  tous  égards  qui  ait  paru  sur  Lucain.  ^  H.  Willers, 

35  Neue  U  ntersuchungen  iiber  die  rôm.  Bronzeindustrie  von  Capua  und  von 
Niedergermanien  [Koenen].  Important.  ^  G.  Mau,  Die  Religions  philosophie 
Kaiser  Julians  in  seinen  Rcden  auf  Kônig  Helios  und  die  Gôltermutter 
[Asmis].  Long  art.  qui  se  continue  dans  le  n°26,sur  cet  ouvrage  qui  est 
i  n  guide  très  sûr  et  très  pénétrant  dans  l'étude  de  la  philosophie  religieuse 

40  de  Juhen.  Nombreuses  remarques  et  rectifications  de  détail.  ^  La  Vénus 
de  ,Milo  :  trouvé  à  Athènes  une  statuette  en  terre  cuite  qui  répond  à  la 
Vénus  de  Milo  du  Louvre  —  Fouilles  à  Pola.  Tombeaux  romains.  U^  N»  26. 
F.  DôRiNG,  De  legum  Platonicarum  compositione  [Lehnert].  Appréc.  en 
somme  favorable.  ^  M.  Schamberger,  De  P.  Papinio  Statio  verborum  no- 
if,  vatore  [Stangl].  Éloges.  ^  Die  Gleichnisfrage  bei  Homer  [E.  Pluss].  A 
propos  de  son  art.  dans  le  vol.  de  mélange  (Festschrift)  de  Bâle<supra  n^  21  > 
et  de  la  critique  de  Schenkl,  P.  expiiq;  e  ce  qu'il  entendparla«comparaison  » 
dans  Homère.  *[fT[  N°  27.  J.  W.  White,  Enoptic  mètre  in  Greek  comedy,  II 
[H.  G.].  Une  continuation  de  ces  études  sur  la  métrique  des  comiques  grecs 

60  sera  la  bienvenue.  T|  T.  R.  Holmes,  Ancient  Britain  and  the  invasions  of 
Julius  Caesar  [Oehler].  Chaudement  recommandé.  \  Cod.  Gr.  et  Lat.  Suppl. 
IV.  Taciti  Dialogus  de  oratoribus  et  Germania.  Suetonii  de  viris  illustribus 
fragmentum.     Cod.  Leid  Peuzonianus  praef.  est  G.  Wissowa  [Andreson]. 


WOCHENSCHRIFT    FUR    KLASSISCHE    PHILOLOGIE.  131 

Éloges.  ]f  F.  Hache,  Quaest.  archaïcae  :  1,  De  A.   Gellio  veteris  sermonis 
imilatore  :  2,  de  Etinii  Euhemero  [Stangl].    Appréc.  favorable.  1[  Kruger, 
Jahresbericht  des  Provinzialmuseums  in  Trier  1905-06  [Koenen].  A  droit  à 
toute  notre  reconnaissance.  ^  E.  Oekonomides,  Lautlehre  der  Pontischen 
[Wartenberg].  Grands  éloges  de    cette  étude  sur  le  dialecte  autrefois  parlé   6 
sur  la  côte  sud  de  la  mer  Noire.  ^  Sur  l'Ars  grammatica  de  Diomèdes  IV 
fJ.  Tolkiehnj.  Dans  ce  k^  art  <cf.  supra  n°  7>   T.  continue  ses  études  sur 
le  cbap.  «  De  soloecismo  ».  ^][  N°  28  Ad.  Trendelenburg,  Z)ie  Anfangs- 
strecke  der  heiligen  Strasse  in  Delphi  [Loeschhorn].  Mérite  d'être  chaudement 
recommandé,  car  il  aboutit  à  des  conclusions  sûres.  ^  R.  D.  Hicks,  Aristole  *o 
De  Anima  [Dôring].  Soigné  et  exact.  •[[  The  Work  of  Aristotle  transi,  into 
English  under  the  Editorship  of  J.  A.  Smith.  I,  The  Parva  Naturalia;  II.  De 
Lineis  insecabilibus  [id].  Mentionné.  If  A,  Cartault,  A  propos  du  Corpus 
Tibullianum,  un  siècle  de  philologie  latine  classique  [Belling].  Des  réserves  : 
no  répond  ni  au  titre,  ni  au  plan,  ni  à  l'étendue  du  vol.  En  somme,  c'est  is 
un  répertoire  soigné  et  complet,  dont  une  partie  (vers  la  page  400)  comble 
une  lacune.  *[f  J.  Ph.  Krebs,  Antibarbarus  der  latein.  Sprache,  7.  Aufl.  von 
J.  H.  ScHMALz  [Stangl].  Éloges.  1^^  N°  29.  H.  Diels,  Die  Fragmente  der 
V orsokratiker  griech.  und  deutsch.  II,  1-2  [Dôring].  Cette  2^  éd.  est  considé- 
rablement augmentée.  ^  Am.  Hauvette,    Les  épigrammes  de   Callimaque.  20 
Étude  critique  et  littéraire  accompagnée  d'une  traduction  [Weber].  Grande 
valeur.  ^  W.  Dittberner,  Issos,  Ein  Beitrag  zur  Geschichte  Alexanders 
des  Gr.  [A.  Janke].  Nombreuses  critiques  de  détail  et  conclusions  différentes 
du  rapporteur.  \\  M.  Levaillant,   M.   T.  Ciceronis  in  Catilinam  or.  IV 
[Barezat].  Appréc.  un  peu  dédaigneuse  du  rap.  ^  L.  Friedlander,  Petronii  26 
cena  Trimalchionis  mit  deutscher  Uebersetzung  und  erkl.  Anmerkungen 
[Lommatzch].  F.  a  tenu  compte  de  tout  ce  qui  a  paru  sur  Pétrone  depuis 
la  première  éd.  en  1891.  ^  Situation  de  l'ancienne  Lugdunum  Batavorum 
[J.  H.  Holwerde].  N'est  pas  à  Brittenberg  prèsLeyde,  mais  était  près  des 
dunes  de  La  Haye.  ^^  ÎS^"*  30/31.  B.  Pôrtner,   Aegypt.   Grabsteine  und  so 
Denksteine  aus  Athen  und  Konstantinopel  [Wiedemann].   Contribution  de 
valeur  au  Corpus  inscr.  égyptien.  *f[  Katharine  v.  Garnier,  Die  Praepo- 
sitionen  als  sinnverstàrkendes  Prdfix  in  Rigveda  in  den  homerischen  Gedichten 
und  in  den  Lustspielen  des  Plautus  und  Terenz  [Helbing].  Appréc.  très  élo- 
gieuse.  *[[  J.  Dietze,  Griech.  Sagen  I  [Steuding].  Ne  contient  rien  de  nou-  »» 
veau  au  point  de  vue  scientifique,  mais  sera  utile  pour  les  élèves  des  classes 
supérieures.  ^  K.  Reik,  Der  Optativ  bei  Polybius  und  Philo  von  Alexandria 
[Helbing].  Très  instructif  et  heureuse  tentative%  ^  J.  Wagner,  Die  metrischen 
Hypotheseis  zu   Aristophanes  [Ijôschhorn].   Bon.    ^   Auswahl  aus    Ver  g  ils 
Aeneis...  von  A.  Lange,  I  [Belling].  Pratique.  Recommandé.  ^  A.  Kiess-  40 
LiNG-R.  Heinze,  Q.  Horatius  Flaccus;  3,  Briefe  [Pétri].  Éloges  de  cette 
3<=  éd.  ^  W.  Bruckner,  Ueber  den  Barditus  [Zerntalj.  Nous  fait  mieux  con- 
naître l'ancienne  poésie  germanique,  par  cette  explication  irréfutable  du 
barditus  dont  parle  Tacite  (Germanie  3).  ^  F.  Keseling,  De  mythographi 
Vaticani  secundi  fontibus  [Neustadt].  Doctum  et  laboriosum  opus.  ^  L'arc  46 
de  triomphe  de  Trajan  à  Asseria  et  sa  route  vers  laDacie[Maas]. D'après 
Frothingham,  montre  que  l'arc  de  triomphe  d'Assèria  élevé  en  113  fut  le 
premier  qui  fut  orné  de  colonnes  indépendantes.   Trajan  embarqua  ses 
troupes  directement  sur  Salone  et  traversa  la  Dalmatie.  ^^  N»  32  A.  Mul- 
LER,  Die  griech.  Drama  und  seine  Wirkungen  bis  zur   Gegenwart  [MufT].  60 
Eloges  de  ce  petit  livre.  ^  Gg.  Muller,  De  Aeschyli  supplicium  tempore 
atque  indole  [Adami].  Appréc.  favorable.  ^  H.   Kewes,    De  Xenophontis 
Anabaseos  apud  Suidam  reliquiis  [GeftioU].  Solide.  ^  R.  Muller,    Quaesu 


132  1908  ALLEMAGNE. 

Xenophontearum  cap.  duo  [id].  Très  soigné  :  montre  que  la  première  partie 
des  Hellénique  s'accorde  avec  Thucydide  pour  la  manière  d'écrire  et  que 
la  seconde  partie  a  été  composée  à  la  même  époque  que  la  Cyropédie  et 
l'Anabase.  1[  J.  Geffcken,  Sokrates  und  dos  alte  Christentum  [Hagen]. 
s  Guide  sympathique  pour  ces  temps  troublés.  •[[  P.  Melcher,  De  scrmone 
Epicteteo  quitus  rébus  ab  Attica  régula  discedat  [Helbing].  Grands  éloges 
<cf.  pour  l'analyse  R.  d.  R.  31,  38,47>.^F. J.Miller,  The  tragédies  of 
Seneca  translated  [Gemoll].  Cette  trad.  n'est  pas  de  même  valeur  que  l'ori- 
ginal, mais  sera  utile  aux  lettrés.  TJ G.  W.  van  Bleek,  Quaec^e  hominum post 
10  mortem  condicione  doceant  carmina  sepulcralia  latina  [Manitius].  Sera  utile. 
^  G.  M.  Dreves,  Hymnologische  Sludien  zu  Venantius  Fortunatus  und 
Rabanus  Maurus  [Draeseke].  Ces  études  sur  Fortunat  (f  600)  et  Rabanus 
Maurus  (f  856)  constituent  une  contribution  de  valeur  à  l'histoire  des 
lettres  latines  au  moy.  âge.  ^  F.  S.   Krauss,  Slavische  Volksforschungen 

15  [Wiedemann].  Instructif.  ^  F.  Hahne,  Kurzgefasste  griech.  Schulgramm. 
[Sitzler].  4^  éd.  soigneusement  revue.  ^^  N»»  33  /34.  Th.  L.  Agar,  Homerica. 
Emendations  and  Elucidations  of  the  Odyssey  [Hennings].  Long  art.  qui  se 
continue  au  n^  35.  Nombreuses  remarques  de  détail.  —  A.  a  bien  mérité 
de  l'Odyssée,  et  son  livre,  sérieux  et  écrit  avec  humour,  sera  utile  à  tous 

20  ceux  qui  étudient  Homère.  ^  R.  Helbing,  Grammatik  der  Septuaginta 
Laut-  u.  Wortlehre  [Thumb].  Puisse  l'auteur  nous  donner  bientôt  la  syntaxe. 
^  A.  Deissmann,  Licht  vom  Osten.  Das  Neue  Testament  und  die  neuentdeckten 
Texte  der  hellenist.-rôm.  Welt  [Soltau].  Sera  accueilli  avec  joie.  T[^usge«'. 
Schriften  des  Lucian,  erkl.  von  J.  Sommerbrodt,  2,  Nigrinus.   Der  Hahn.. 

25  Ikaromenippus  3  Aufl.  von  R.  Helm  [Schulze].  Utile  et  pratique  pour  les 
maîtres  et  les  étudiants  en  philologie,  mais  pas  pour  les  élèves,  ^j  O.  MliN- 
SCHER,  Die  Philostrate  [Lehnert].  Très  instructif  <pour  l'analyse/cf.  R^.  d.  R. 
32,  108  et  109>.  ^  E.  Lôfstedt,  Spàtlatein.  Studien  [Stangl].  Éloges. 
Tf  Ch.    Huelsen,  La  pianta  di  Roma  delV Anonymo  Einsidlenêe.   le,  La 

80  Roma  antica  di  Ciriaco  d'Ancona  [Ziehen].  Appréc.  élogieuse.^*ffN°35.  A.  D. 
Keramopullos,  FUhrer  durch  Delphi  [Trendelenburg].  Bien  qu'il  ne  s'ins- 
pire que  de  la  science  française  et  ignore  les  travaux  allemands,  sera  utile. 
^  O.  Fredershausen,  De  iure  Plautino  et  Terentiano  cap.  I  [Kiibler]. 
Eloges.  Tf  M.  T.  Ciceronis  oratiônes  :  Divinatio  in  Q.  Caecilium.  In  C.  Ver- 

35  remrecogn.  G.  Peterson[0.  Tolkiehn].Nous  sommes  encore  loin  d'une  édition 
définitive,  mais  P.  a  fait  faire  un  grand  pas  à  la  critique  du  texte.  ^  C.  Sue- 
toni  Tranquilli  opéra  ex  rec.  M.  Ihm,  I  [Opitz].  C'est  là  l'éd.  critique  qu'on 
attendait  depuis  longtemps.  T|  R.  Cagnat,  Les  deux  camps  de  la  légion  III^ 
Auguste  à  Lambèse  [M.  I.].  Complément    d'après  les  fouilles   récentes  au 

40  hvre  de  C,  «  L'Armée  rom.  d'Afrique  ».  TI  1  A.  Gudeman,  Grundriss  der 
Geschichte  der  klass.  Philologie;  2,  W.  Kroll,  Geschichte  der  klass.  Philo- 
logie [Ziehen].  1)  Fait  avec  grand  soin  et  goût,  pratique,  rendra  des  ser- 
vices. —  2)  Fait  partie  de  la  collection  Gôschen  :  appréc.  très  favorable. 
^^No  36.  Eng.  I)  B.E-RV  p  ['B  ^Moou]  t:  £p\ -Koliz  eiaç.  E  in  politisches  Pamphlet  aus 

46  Athen  404  v.  Chr.  [Schneider].  Inadmissible.  ^  J.  May,  Rythmische  Analyse 
der  Rede  Ciceros  pro  S.  Roscio  Amerino  [Kroll].  Des  réserves.  ^  Volkmann, 
Die  Harmonie  der  Sphàren  in  Ciceros  Traum  des  Scipio  [Manitius].  Solide. 
^  P.  Brandt,  p.  Ovidi  Nasonis  Fasti,  Tristia,  Epistulae  ex  Ponto  [Schulze]. 
Ed.  de  classe  au  sens  moderne,  mais  non  pas  au  sens  ancien.  Le  choix  est 

60  bon,  mais  les  notes  trop  brèves.  ^T  G.  Pierleoni,  L'alliterazione  neWastro- 
nomicon  di  Manilio  [Kleingtinther].  Éloges.  ^  I.  Ferrara,  Poematis  latini 
rell.  ex  vol.  Herculanensi  evulgatas  recogn.  Adjectae  sunt  tabulae  13  [Mani- 
tius]. Appréc.   favorable.  If  A.  Engeli,  Die  Oratio  variata  bei  Pausanias 


WOCHENSCHRIFT    FUR    KLASSISGHE    PHILOLOGIE.  133 

[Thumb].  Soigné,  ^f  W.  Kunzmann,  Quaest.  de  Ps.  Luciani  libelli,  qui  est 
«  de  Longaevis  «  fontibus  atque  autoritate  [Schulze].  Fait  avec  soin,  grandes 
lectures,  au  courant  de  la  littérature  du  sujet.  ^  A.  Merlin,  Rapport  sur  les 
inscr.  latines  de  la  Tunisie. [M-   !•]■  Mémento  des  inscr.  relevées  dans  la 
Régence  depuis  1890  environ.  ^  Ausonia.  Rivista  délia  soc.  ital.  di  archeol.  e   6 
storia  dell'  arte,  I  [Ziehen].  Riche  contenu  <pour  l'analyse,  cf.  R.  d.  R. 
32,  264,  16-40>.  Ij  Les  306  Fabius  [W.  Soltau].  L'histoire  de  la  défaite 
de  Cremere  où  périrent  les  306  Fabius  a  certainement  comme  base  un  fait 
historique,  mais  elle  a  été  embellie,  pour  les  détails  et  pour  le  nombre  des 
combattants,  par  le  désir  d'égaler  les  exploits  des  Spartiates  aux  Thermo-  lo 
pyles;  leur  nombre  de  306  s'explique  comme  suit  :  300+3  centurions+2  suc- 
centuriones.  Il  n'y  a  d'authentique  que  la  mort  courageuse  de  quelques 
Fabius,  tout  le  reste  est  légende.  ^^  N°  37.  D.  Baud-Bovy  et  F.  Boissonnas, 
En  Grèce  par  monts  et  par  vaux.  Avec  notices  archéol.  par  Gg.  Nicole  et 
une  préface  par  Th.  Homolle  [Trendelenbourg].  Admirable.  ^  W.  Brach-  15 
MANN,  Die   Gebàrde    bei  Homer  [Harder].  Répond  à  un  véritable  besoin. 
T[  H.  G.  Meyer,  Homers  Ilias  [Steinberg].  Trad.  recommandée.^  G.  Davies, 
The  Trachiniae  of  Sophokles  [Steinberg].  Soigné.  *[[  G.  Modugno,  Il  con- 
cetto  délia  vita  nella  filosofia  greca  [Ziehen].  N'est  pas  à  la  hauteur  de  la 
science.  Tl  M.  Manilius,  Astronomica:  II,  Kommentar  hrsg.  von  Th.  Breiter.  SO 
Suit  de  très  près  le  vol.  I  et  réalise  un  grand  progrès.  Tf  M.  W.  Besser,  Das 
Mosellied  Ausons  nebst  den  Gedichten  an  Bissula  [Manitius].Trad.  faite  avec 
goût.  ^  R.  Ullrich,  Programmvesen  und  Program-bibliothek  der  hôheren 
Schulen  in  Deutschland,  Oesterreich  und  der  Schweiz  [Mûller].  Modèle  pour 
tous  ceux  qui  s'occupent  de  ces  questions.  Tf  R.  v.  Lichtenberg  u.  E.  Jaffé,  25 
Hundert  Jahre  deutsch-rôm.  Landschaftsmalerei  [Urlichs].  Rendra  des  ser- 
vices. ^][  N°  38.  Gg.  Nicole,  Meidias  et  le  style  fleuri  dans  la  céramique 
attique  [Trendelenburg].   Appréc.   favorable.    ^  R.   Thiele,  Im  jonischen 
Kleinasien  [Lang].  Ce  livre  n'intéressera  pas  les  élèves  pour  lesquels  il  a  été 
composé,  mais  il  sera  le  bienvenu  de  tous  ceux  qui  veulent  visiter  les  lieux  30 
de  fouilles  conduits  par  un  guide  expérimenté.  ^  1.  O.  Fritsch,  Delos,  die 
Insel  des  Apollon;  2.  Id.,  Delphi,  die  Orakelstàtte  des  Apollon  \\à.'].  1)  Bien 
fait,  atteint  son  but  d'éveiller  l'intérêt  chez  les  élèves;  2)  Quoique  très 
'  savant,  intéressera  peu  les  élèves.  Tf  O.  Jahn-W.  Kroll,  Ciceros  Brutus  erkl. 
5.  Aufl.  [Steinberg].  Excellent.  Tf  O.  Keller  u.  J.  Haussner,  Q.  Horatiusu* 
Flaccus  [Belling].  Le  texte  de  cette  3^  éd.  est  resté  le  même,  l'introd.  est 
excellente,    ^j  F.  Pichlmayr,  Lucian  aus  Samosata.   Traum  und  Charon 
[Schulze].  Éd.  utile  pour  les  élèves  dans  les  mains  d'un  maître  familier 
avec  Lucien.  ^  I.  Pascoli,  Rufius  Crispinus.  Accedunt  sex  carmina  laudata. 
Réuési.  Tf^  N°  39.  E.  Wittieh,  Homer  in  seinen  Bildern  und  Vergleichung  40 
[Draheim].  Fait  une  bonne  impression. ][N.Pavlatos,  'H  Trotxptç  t.  'OSuffaecoç 
[Goesler].  Insignifiant.  ^  Th.  Wagner,  Symbolarum  ad  comicorum  Gratco- 
rum  historiam  criticam  cap.  quattuor  [Spiro].  Exemple  de  ce  qu'une  bonne 
méthode  et  une  claire  logique  peut  tirer  de  nouveau  et  de  positif  même  de 
matériaux  déjà  connus.  T[  E.  Breccia,  Il  diritto  dinastico  nelle  monarchie  45 
dei  successori  d' Alessandro  magno  [Cauer].  Approfondi  et  soigné.  ^  M.  Nie- 
dermann,  Histor.  Lautlehrs  des  Latein.  Trad.  ail.  de  E.  Hermann  [Bartho- 
lomae].  Doit  être  recommandé  à  tous  ceux  qui  s'occupent  de  gramm. 
latine.  T[^  Trouvailles  d'antiquités  rom.  à  Berne,  Oberbuchsitten  (Soleure), 
Martigny.  —  Sépulture  gauloise  à  Condé-sur-Marne.  ^[^  N"  40.  J.  Partsch,  g^ 
Das  Alter  der  Inselnatur  von  Leukas  [Goesler].   Très  important  pour  la 
question  de  Leucade-Ithaque.  ][  Th.  Kayser,  Sophocles  Antigone  in  Mo- 
derner  Form.  [Steinberg].  Recommandé  à  ceux  qui  ne  savent  pas  le  Grec. 


134  '   1908.  —   ALLEMAGNE. 

T[  G.  Schneider,  Lesehuch  aus  Platon  [Briess].  Rendra  de  grands  services 
aux  élèves  qui  n'auront  pas  le  temps  de  lire  les  traités  de  P.  en  entier. 
^  Marie  V.  Williams,  Six  essays  on  the  Platonic  theory  of  knowledge  as 
expounded  in  the  later  dialogues  and  reviewed  by  Aristotle  [Lehnert].  Quand 
»  même  il  n'est  pas  définitif,  sera  une  bonne  introduction  à  ce  problème 
pour  beaucoup.  ^  L.  Venturini,  Tarquinio  il  Superbo  [Cauer].  Des  réserves, 
mais  n'est  pas  sans  valeur.  *ff  Fouilles  à  Populonia  (Piombino);  —  Palais 
de  Théodoric  le  Grand  à  Ravenne;  —  Vaisseau  ancien  avec  sa  cargaison 
échoué  prèsMahadia  (Tunisie).  ^][No  41  J.  Vûrtheim,  De  Aiacis  origine, 

30  cultu,  patria;  accedunt  commentationes  très  de  Amazonibus,  de  Carneis,  de 
Telegonia  [Steuding].  Très  substantiel,  ^f  R.  C.  Kukula,  Alkmans  Parthe- 
neion\Si.].  Mentionné.  ^  H.  Wolf,  Die  Religion  der  alten Rômer\ià..'\.  Des- 
tiné aux  élèves,  atteint  son  but.  T[  Th.  W.  Allen,  Homeri  opéra  recogn. 
III,  IV  [Cauer].  Cette  éd.  de  l'Odyssée  ne  répond  pas  à  ce  qu'on  pouvait 

16  attendre  des  études  de  valeur  de  A.  sur  l'histoire  du  texte  homérique  dans 
l'antiquité.  Tf  G.  Rudberg,  Textstudien  zur  Tiergeschichte  des  Aristoteles 
[Manitius].  Important.  ^  R.  Bloch,  De  Pseudo-Luciani  amoribus  [Bon- 
hôffer].  Appréc.  élogieuse  <pour  l'analyse,  cf.  supra  p.  57,  1.  14-29>.. 
^  A.  V.  Premerstein,  Dos  Attentat  der  Konsulare  auf  Hadrian    im  Jahre 

*o  iJ8  n.  Chr.  [Kohler].  Vraisemblable  (pour  l'analyse,  cf. supra  p.  17, 1.  16-29) 
^  H.  Chase,  The  Loeb  Collection  of  Arretine- Pottery  [Koenen].  Grands 
éloges.  T[  Fouilles  à  Céphalonie  :  32  tombeaux,  objets  divers,  vases  premy- 
céniens;  —  Castel  rom.  près  de  Francfort-s.-M.;  —  Fouilles  d'Herculanum, 
projets  et  plans,  f^  N°42.  H.  Schiller,  i?ei>a<?ge  zurWiederherstellungder 

25  Odyssée,  2  [Hennings].  Grande  valeur.  ^  Th.  Schiche,  M.  Ciceronis  Tuscu- 
lanarum  Disputationum  libri  5  [Steinberg].  2^  éd.  améliorée.  ^N.  Pirrone, 
Fraseologia  Ciceroniana  [H.  D.].  Excellent  livre  de  classe.  ^  Akropolis  und 
Forum  Romanum  Wandgemàlde...  von  M.  Roeder,  erlaûlert  von  M.  Sie- 
BURG  [KoehIer].    Ces  fresques  ont  de  la  valeur  comme  peinture,  mais  n'at- 

80  teignent  pas  leur  but  qui  était  de  donner  à  la  jeunesse  une  juste  idée  des 
heux  représentés.  ^  Fouilles  importantes  à  Céphalonie,  —  Délos,  —  Sparte,  — 
Knossos...  et  dans  l'île  de  Modelos  (près  de  la  Crète).  ^Tf  N»  43.  E.  Meyer, 
Geschichte  des  Altertums.  2*^  Aufl.  I,  1.  Elemente  der  Anthropologie  [F. 
Cauer].  Appréc.  élogieuse.  ^  K.  Rees,  The  so  called  rule  of  three  actors  in  the 

8(  class.  greek  drama  [Adami].  Bel  ouvrage  qui  mérite  d'être  traduit.  ^  L.  Vah- 
len,  Opusc.  acad.  2  [Stangl].  Grande  valeur.  ^  E.  Stroebel,  Tulliana. 
Sprachliche  und  textkritische  Bemerkungen  zu  Ciceros  Jugendwerk  de  inven- 
tione  [Blumner].  Éloges.  ^  Fiihrer  durch  die  Staatssamlung  vaterlàndischer 
Altertûmer  in  Stuttgart  [Koenen].  Bon.  ^  Trouvé  à  Barenau  près  Osnabrûck 

40  une  monnaie  rom.  très  rare,  elle  porte  le  nom  de  Antistius  Vêtus  qui  était 
«III  virmonetalis»  l'an  16  av.  J.-C.  On  n'en  connaît  qu'un  autre  exemplaire. 
Tl^  N"  44.  A.  Fairbanks,  Athenian  Lekytoi  [Urlichs].  Très  important. 
^  M.  Nilsson,  Die  Kausalsàtze  im  Griech.  bis  Aristoteles;  1,  Die  Poésie 
[Helbing].  Instructif  et  a  droit  à  notre  reconnaissance.  ^  N.  Terzaghi, 

45  Appunti  sui  paragoni  neitragici  Greci[id.].  Soigné  et  pénétrant.  *[[E.  Krause, 
Diogenes  von  Apollonia,  I  [Lehnert].  Réussi.  ^  Glotta,  Zeitschrift  fiir  griech. 
u.  latein.  Sprache,  I  2-3  [Meister].  Analyse  < cf.  n°  23  et  supra  p.  59-62>. 
Grands  éloges.  ^  Supplementary  Papers  of  the  American  School  of  class. 
Studies  in  Rome  II  [StanglJ.  Grande  valeur;  s'adresse  aux  historiens,  aux 

50  archéologues  et  aux  philologues.  Analyse;  le  critique  ajoute  une  série  de 
remarques  de  critique  de  texte  sur  le  de  rep.  De  Cicéron.  ^  Ekkehards  Wal- 
tharius.  Ein  Kommentar  von  J.  W.  Beck  [Manitius].  Riche  contenu,  sera 
utile.  TJ  D.  AiGiNETES,  Tb  xXt(xa  t.    'Attix-^ç    [Wartenberg].  Substantiel. 


WOCHENSCHRIFT    FUR    KLASSISCHE    PHILOLOGIE.  135 

•[^  N"  45.  B.  S.  Grenfell  and  A.  S.  Hunt,  The  Tebtunis  papyri,  éd.  II 
[A.  Stein].  Ce  2^  vol.  contient  des  papyrLS  eu  majeure  partie  de  l'époque 
rom.,  quelques-uns  de  l'époque  des  Ptolemécs.  1|  F.  Helm,  Materialien  zur 
Herodotlektûre  [Gemoll].  Intéressant  et  substantiel.  Recommandé.  ^  L.  Mit- 
TEis,  Rom.  Prwatrecht  bis  auf  die  Zcit  Diokletians^l  [Grupe].  Art.  qui  se  5 
continue  au  n^  46.  L'auteur  domine  magistralement  son  sujet,  qu'il  expose 
avec  une  clarté  absolue.  Anaylse  du  vol.  ^I  Alf.  Mûller,  Zur  Ueberlieferung 
der  Apologie  des  Firmicus  Maternas  [Draeseke].  Appréc.  élogieise.  HTf  N»  46. 
H.  LucKENBACK,  KuTist  UTid  Geschichte :  1,  Abbildungen  zur  alten  Geschichtc 
[Harder].  La  7^  éd.  de  ce  livre  si  utile  a  été  encore  complétée.  L.  a  droit  à  lo 
notre  reconnaissance  pour  cette  inlassable  activité.  ^  K.  Witte,  Quaest. 
tragicae  [Adami].  Des  réserves.  ^  S.  H.  Butcher,  Demosthenis  orationes, 
1.  2  [May].  Critiqiie  sûre  et  exacte,  mais  un  sod  homme  ne  pourra  suffire 
à  la  tâche  de  colli^er  à  nouveau  tous  les  mss.  ^  M.  Barone,  SuW  uso  dell. 
Aoriste  nel  tteoI  tyiç  àvxtoôaeojç  di  Jsocrate  con  una  introduzione  intorno  35 
al  significato  fondamentale  delV  Aoristo  Greco  [Helbing].  Méritoire.  ^  Fried. 
Reisch,  De  adjectivis  Graecis  in  lo;  motionis  Graecae  linguac  spécimen 
[Helbing].  Peut  servir  de  modèle  pour  des  recherches  de  ce  genre.  T[  Memorie 
delta  B.  Accademia  délie  Scienze  delV instituto  de  Bologna,  1,  1-2  [Grupe]. 
Rapide  indication  des  art.  de  la  section  d'histoire  et  de  philologie  et  de  la  20 
section  des  sciences  juridiques.  ^  Horace  et  Oreste  [W.  Soltau].  C'est 
Ennius  q!,i  est  le  père  de  la  légende  de  la  chute  d'Albe  la  Longue  et  des 
Horacos  et  dos  Curiaces,  et  c'est  d'Eschyle  qu'il  s'est  inspiré  comme  modèle 
dans  le  jugement  et  le  plaidoyer  d'Horace.  Il  avait  écrit  un  drame  des 
Euménides  qui  était  certainement  une  imitation  des  Euménides  d'Eschyle  î5 
et  le  personnage  d'Oreste  est  lé  prototype  d'Horace.  1|^  N°  47.  Briefwechsel 
zwischen  Aug.  Boeckh  und  Lud.  Dissen  Pindar  und  anderes  betreffend  hrog. 
von  M.  Hoffmann  [Kern].  Ne  peut  pas  être  comparé  avec  la  correspondance 
de  Boeckh  et  de  K.  O.  Mûller.  ^  H.  Rôhl,  Imagines  inscr.  graecarum  anti- 
quissimarum  éd.  [id].  Cette  3^  éd.  réaMse  un  grand  progrès.  ^  J.  M.  Stahl,  so 
Kritisch-historische  Syntax  des  griech.  Verbums  der  klass.  Zeit  [Helbing]. 
En  étudiant  ce  livre  excellent,  on  est  étonné  de  la  masse  de  matériaux  que 
S.aréunis  pendant  de  longues  années  et  de  la  profondeur  scientifique  avec 
laquelle  il  s'est  acquitté  de  sa  tâche.  T|  Vergils  Gedichte  erkl.  von  T.  Lade- 
wiG  und  C.  ScHAPER.  l.Bukolika  und  Georgika,  8  Aufl.  bearb.  von  P.  Deu-  35 
TicKE  [Skutsch].  Cette  S^éd.  est  notablement  si  périeure  à  la  7^,  parue  il  y  a 
26  ans.  ^  F.  Kepler,  Ueber  Copa  [Skutsch].  La  Copa  aurait  pour  auteur 
l'hétaïre  Hostia,  que  Properce  a  chantée  so^s  le  nom  de  Cynthia.  ^  S.  G. 
Owen,  a.  Persi  Flacci  et  J.  Juvenalis  Saturae  recogn.  [Ziehen].  Cette  2"  éd. 
diffère  peu  de  la  !''«'  T[  Réponse  de  Keramopullos  à  la  critique  que  Trendelen-  40 
burgafaite  de  son  'Oor,Ybç  x.  A£Xi»cov<cf.  n»  35  >etrépliquedeT.^^No48. 
G.  Dalmeyda,  Euripide;  Les  Bacchantes  [Busche].  Digne  d'attirer  l'atten- 
tion. H  E.  Arndt,  Das  Verhàltnis  der  V erstandeserkenntnis  zur  sinnlichen 
in  den  vorsokratischen  Philosophie  [Doring].  Sérieux  et  soigné.  ^  Pflug, 
De  Aristoteles  topicorum  libro  quinto  [Lehnert].  Prouve  q^e  ce  liv.  V  des  45 
Topiques  n'est  pas  d'Aristote.  ^  G.  Gundel,  De  stellarum  appellatione  et 
religione  Bomana  [Mdeller].  Appréc.  favorable.  T[  A.  Welzel,  De  Claudiani 
et  Corippi  sermone  epico  [ManitiuS].  Important.  ^  Ps.  Augustini  quaest. 
Veteris  et  Novi  Testamenti  CXXVII  rec.  A.  Souter  [Weymann].  Éloges. 
U  S.  Aureli  Augustini  scripta  contra  Donatistas:  I  [id.].  Soigné,  ^i^  N°49.  50 
F.  Emlein,  De  locis,  quos  ex  Ciceronis  orationibus  in  Institutionis  Orato- 
riae  duodecim  libris  laudavit  Quintilianus  [May].  Très  soigné;  scientifique 
et  consciencieux.  ^  J.  Cornu,  Beitraege  zur  latein.  Metrik  :  1,  Accentus 


136  1908.  —    ALLEMAGNE. 

anima  versus;  2,  Armâque  und  àrmcntâque  in  Hexameter;  3,  Zu  d«m 
vierzehnsilbigen  Hexameter  der  sechszeiligenRatsel  [Draheim]..  La  3^  par- 
tie est  la  plus  intéressante.  H  P.  J.  M.  Pfattisgh,  Die  Rede  Konstantins  des 
Grossen  an  die   Vèrsammlung  der  Heiligen  auf  ihre  Echtheit  untersucht 

5  [Draeseke].  Manqué.  ^  G.  Noetzel,  De  archaismis  qui  apud  veteres  Ro- 
manorum  poetas  scaenicos  inveniuntur  [Draheim].  Appréc.  élogieuse.  ^  N.  E. 
Griffin,  Dares  und  Dictys.  An  introd.  to  the  study  of  médiéval  versions  of 
the  story  of  Troy  [Draeseke].  Soigné,  mais  pas  de  résultats  nouveaux  et 
convaincants.^  Les  monnaies  grecques  de  la  collection  Weber[R.].  ^^  N°  50. 

w  P.  Friedl.\nder,  Herakles,  sagengeschichliche  Untersuchungen  [Steuding]. 
Intéressant  <cf. pour  l'analyse  R.  d.R.  32,97, 3-12>.^[  J.E.  Lodge,  Aeschy- 
lus,  Agamemnon  set  to  music  [Thierfelder].  Ne  s'est  pas  beaucoup  préoc- 
cupé de  ce  qiii  nous  reste  en  fait  de  musique  grecque;  du  reste  produit  une 
bonne  impression.  ^  C.  Graf,  Der  Kampf  um  die  Musik  in  griech.  Altertum 

35  [    ].  Ecrit  en  connaissance  de  catse  et  avec  un  fm  sentiment  de  l'art. 

'  ^  H.  WiLLiAMSON,  Platos  Apology  of  Sacrâtes  [D].  Soigné.  ^  H.  R.  Fair- 

CLOUGH  and  S.  L.  Brown,  Virgils  Aeneid.  R.  I-IV  [D.].  Bon  à  tous  égards. 

^  F.   O.   Norton,   A  lexicographical  and  histdrical  study  of  i^ia^r^xTi  from 

the  earliest  times  to  the  end  of  the  class.  period  [Draeseke].  Très  grands  éloges. 

20  ^  A.  Dôhring,  Deutsch-latein,  Satzlehre  fur  Schulen  [Ziemer].  Excellent  : 
quelques  réserves.  ^^  N^  51.  B.  Knôs,  Cod.  graecus  XV  Upsaliensis  [Busche]. 
Contribution  de  valeur  à  la  langue  et  à  la  littérature  byzantine.^  J.  Burnet, 
Early  greek  philosophy  [Nestlé].  Malgré  quelques  réserves,  livre  réussi,  qui 
repose  sur  une  connaissance  solide  et  approfondie  des  sources. Tf  1,  E.  Galli, 

25  Per  la  Sibaritide;  2,  G.  Napoletani,  Fermo  nel  Piceno;  3,  Ch.  Dubois, 
Pouzzoles  antique  [Nissen].  1.  Traite  de  la  partie  la  moins  connue  de  l'Italie, 
mais  n'apprend  rien  de  nouveau;  2,  Contribution  qui  se  faisait  désirer; 
3,  Excellent  ouvrage.  ^  M.  Hodermann,  Livius  in  deutscher  Heeressprache 
[Oehler].  Appréc.  élogieuse.    ^  A.  Elter,  Itinerarstudien  4  und  2  [Kôhler]. 

30  Rendra  de  très  grands  services.  ^  A.  Naegele.  Chrysostomos  und  Libanios 
[Draeseke].  Appréc.  très  élogieuse.  1[1[  N°  52.  Thad.  Sinko,  Adnotationes  ad 
Euripidis  Racchas  [Busche].  L'auteur  doit  étudier  plus  à  fond  la  langue  et 
la  métrique  des  tragiques  avant  de  pousser  plus  loin  les  corrections.  ^  F. 
IsLER,  Quaest.  metricae  [D.]. Sérieux.  1[  P.  Barth,  Die  Stoa   [Bonhôffer]. 

35  Excellent  et  pratique.  ^  R.  Faust,  De  Lucani  orationibus  I,  Pharsaliae  lib. 
/,  2,  3  orationes  [Helm].  Sera  utile.  1[  L.  Weigl,  Joh.  Kamateros  Etcraywyr) 
à(;Tpovo(xiaç.  Ein  Kompendium  griech.  Astronomie  und  Astrologie,  Météo- 
rologie und  Ethnographie  in  politischen  Verse  [Draeseke].  L'apparat  critique 
contient  un  travail  philologique  des  plus  sérieux,  qui  prouve  une  connais- 

*o  sance  intime  de  la  langue  de  K.et  des  sujets  assez  compliqués  qu'il  traite. 
11^  Cette  revue  contient  en  outre  le  c.  r.  des  séances  de  l'Acad.  des  Inscr. 
et  B.  Lettres,  de  la  Preuss.  Akad.  d.  Wissensch.,  de  l'Archaeol.  Gessellsch. 
zu  Berlin,  les  titres  des  Programmes  de  Philologie  parus  en  1907,  2^  envoi 
(n°  20),  la  critique  d'ouvrages  élémentaires  pour  l'enseignement  du  grec  et 

45  du  latin,  et  quelques  brèves  notices.  A.  K. 

Zeitschrift  (der  Savigny  Stif  tung  )  fur  Rechtsgeschichte. 
t.  XXIX.  Rom.  Abth.  I.  —  L'archidikastes.  Contributions  à  l'histoire 
des  actes  officiels  et  des  archives  dans  l'Egypte  romaine  (fm)  [Paul  Kos- 
chaker].  L'enregistrement  des  chirographa  constitue  une  des  principales 

50  fonctions  de  l'archidikastes.  La  conservation  des  Archives  est  également 
dans  ses  attributions.  Organisation  de  l'Enregistrement  et  des  Archives; 
deux  grands  dépôts  à  Alexandrie  :  le  Navatov  et  la  'AoptavYj  ptêXtoÔTJXTi.  Les 
tribunaux  romains  ne  reconnaissent  que  les  actes  oificiels;  pourtant,  il 


ZEITSCHRIFT  (d.  SA.VIGNY  STIFTUNG)  F.  RECHTSGESCHICHTE.    137 

existait  une  exception  pour  les  actes  dressés  par  les  vo[i.ixot  ou  tabellioni; 
mais  seuls  les  Romains  pouvaient  faire  dresser  des  actes  par  un  votxixô;.  Un 
édit  du  préfet  T.  Flavius  Titianus  exigea  aussi  l'enregistrement  pour  ces 
actes.  L'archidikastes  est  aussi  parfois  chargé  des  fonctions  de  juge,  en  qua- 
lité de  délégué  du  préfet.  Les  derniers  papyrus  découverts  et  où  il  est  fait  5 
mention  de  l'archidikastes  présentent  d'assez  grandes  difficultés  d'interpré- 
tation.Tf  Interpellatio  et  mora — avertissement  et  mise  en  demeure.  [H.  Siber]. 
On  a  jusqu'ici  admis  que  la  mise  en  demeure  du  débiteur  (mora)  implique 
un  avertissement  (interpellatio).  Ce  n'est  qu'exceptionnellement  dans  la 
mora  ex  re  que  l'interpellatio  peut  faire  défaut.  L'auteur  étudie  de  près  le  ^^ 
texte  fondamental  D  (22.1)  32  pr.  Marci  264.  Il  n'existe  pas  de  mora  ex  re. 
Il  n'y  a  qu'une  mora  ex  persona.  L'interpellatio  est  de  l'époque  de  Justinien. 
Dans  l'étude  de  la  peine  pécuniaire,  indication  de  l'évolution  qui  s'est  pro- 
duite dans  le  droit  jusqu'à  Justinien.  tJn  texte  de  Pap.  97  D.  (45>.l)  et  un 
texte  de  Paul  921  A.  (35.2)  1.8,  sont  particulièrement  intéressants.  La  ^^ 
poena,  dans  la  matière  du  fœnus  nauticum  semble  si  importante  qu'elle 
est  étudiée  dans  un  chapitre  spécial.  Examen  de  l'interpellatio  dans  la  lex 
commissoria  du  contrat  de  vente:  L'étude  se  continue  par  un  aperçu  de 
la  jurisprudence  du  Moyen-Age  et  des  théories  du  Code  civil  allemand. 
^  Nouvelles  observations  sur  la  date  de  la  loi  Aebutia  [P.  J.  Girard].  Réponse  20 
à  un  article  de  Wlassak.  G.  n'abandonne  aucune  de  ses  idées  de  1893  et 
soumet  la  question  à  une  révision  d'ensemble.  Il  n'y  a  pas  eu  de  documents 
nouveaux  d'une  portée  réelle.  Les  actions  en  répétition  des  legesimperfectae 
et  minus  quam  imperfectae  témoignent  en  particulier  du  maintien  inté- 
gral du  système  ancien  et  l'impossibilité  pour  le  magistrat  d'arrêter  l'exer-  25 
cice  d'une  action  de  la  loi.  Ce  n'est  qu'après  la  loi  Aebutia  et  par  contre- 
coup que  cela  a  pu  se  produire.  Les  formules  ne  sont  employées  que  depuis 
la  loi  Aebutia.  La  loi  est  placée  dans  le  premier  tiers  du  vii^  siècle  de  Rome, 
à  une  date  postérieure  à  l'an  605,  antérieure  à  l'an  628.  %  La  réforme  du 
collège  des  decemvirs  stlilibus  iudicandis  sous  le  règne  de  Claude  et  la  deu-  3o 
xième  loi  Valéria  Horatia.  [Stephan  Brassloff].  On  admet  en  générai  que 
parmi  les  fonctions  dites  des  «  vigintiviri  »  les  patriciens  de  l'époque  qui  va 
de  Vespasien  à  Alexandre  Sévère  ne  remplissent  que  celles  de  triumvir 
monetalis.  Il  est  inexact  de  dire  qu'il  n'existe  pas  de  règle  fixe  avant  Ves-  35 
pasien.  Auguste  avait  posé  le  principe  déjà  ancien  que  la  nomination  des 
patriciens  aux  fonctions  de  quaestores  Augusti  doit  être  précédée  de  celle 
de  triumvir  monitalis  ou  de  decemvir  stlitibus  iudicandis.  La  réforme  ac- 
complie sous  Vespasien  aurait  donc  consisté  à  considérer  comme  plébéien 
le  collège  des  decemvirs.  M.  Brassloff  ne  le  pense  pas.  D'après  une  hypo-  40 
thèse  fréquente  les  decemviri  stlitibus  iudicandisisont  une  institution  très 
ancienne  d'origine  plébéienne.  Huschke  et  Mommsen  qui  soutiennent  cette 
théorie  se  basent  sur  la  2^  Loi  Valeria,  Horatia  (305  a.  u.  c.)  citée  par  Tite- 
Live  (III.  57.7).  Déjà  sous  la  République  cet  emploi  est  rempli  par  des  pa- 
triciens. Cette  théorie  a  soulevé  des  objections.  Les  decemvirs  de  Tite-Live 
ne  peuvent  être  les  decemviri  stlitibus  iudicandis.  M.  Brassloff  repousse  45 
l'argumentation  des  adversaires  de  Mommsen.  Il  montre  que  c'est  l'em- 
pereur Claude,  amateur  d'archéologie  judiciaire,  qui  a  réformé  le  collège 
des  decemvirs.  Il  admettait  comme  certaine  l'identité  des  deux  collèges  de 
decemvirs  et  voulait  rendre  aux  plébéiens  une  fonction  plébéienne. 
^  Mémoirif  juridiques  en  grec  dans  des  ouvrages  de  pratique  (fin).  [Bern-  50 
hard  Kûbler].  L'auteur  continue  l'étude  des  questions  de  droit  résultant 
de  dispositions  testamentaires.  Les  papyrus  nous  font  voir  que  les  Romains  et 
les  Gréco- Egyptiens  avaient  des  conceptions  juridiques  parfois  opposées. 


138  1908. 


ALLEMAGNE. 


Le  passage  de  Paul  (Dig.  16,3.  26.1)  cité  dans  le  premier  article  est  étudié 
de  nouveau.  Gino  Segré  a  très  bien  résolu  les  difficultés  du  texte.  Il  s'agit 
du  depositum  irregulare.  En  dernier  lieu,  examen  de  deux  passages  des 
Responsa  de  Scaevola  qii  traitent  l'un  de  la  repréfentation  légale  (tutelle), 

5  l'autre  du  mandat,  et  d'un  passage  de  Scaevola  (D.  50.9.6),  qui  a  été  mal 
compris  par  Mommsen  et  Mitteis  et  où  il  est  question  de  procédure.  Il 
ressort  de  toute  cette  étude  qu'en  devenant  citoyen  romain,  un  pérégrin 
devait  accepter  toutes  les  conséquences  juridiques  de  cet  acte.  •[[  Le  nexum 
et  son  rapport  avec  le  mancipium  [P.  Kretschman].  On  sait  qu'à  l'origine 

10  de  Rome  il  existe  l'esclavage  pour  dettes.  Mais  les  historiens  et  les  grammai- 

.  riens  qui  en  parlent  ne  nous  permettent  pas  de  très  bien  comprendre  la 
nature  juridique  du  nexum.  De  là  des  opinions  très  diverses  sur  la  nature 
du  nexi  m  et  même  sur  son  existence.  Nextm  signifie  dans  un  certain  sens 
le  contrat  peraes  et  libram;  c'est  le  sens  de  l'expression  delaLoi  des^XIl 

ir.  Tables  nexum  mancipiumque.  Dans  un  sens  étroit  et  matériel  c'est  le  con- 
trat per  libram  nécessaire  pour  s'engager,  c'est  la  plus  ancienne  forme  du 
crédit.  Le  nexum  n'est  pas  une  mancipation  de  soi-même.  Manlius  et 
Q.  Mucius  avaient  étudié  le  nexum  (Varro.  L.  L.  VII.  105)  à  l'occasion  de 
la  Lex  Poetelia  qui  supprimait  les  nexa  civium.  Il  n'y  a  pas  de  capitis 

20  deminutio,  seul  le  travail  du  nexus  est  mis  au  service  du  créancier,  et  ain^ 
il  est  servi  loco,  mais  pour  le  reste  il  reste  Sui  juris.  ][  Détails  d'histoire  dû 
droit  [Fitting].  I.  Écrivains  cités  par  les  juristes  romains.  Pour  certaines 
théories  on  ne  cite  que  certains  auteurs,  parfois  très  anciens.  Il  semble  que 
l'on  assiste  à  la  formation  par  couches  des  doctrines  du  droit  romain. 

25  2.  Histoire  de  la  formation  du  Digeste  de  Justinien.  Les  différentes  com- 
missions .qui  ont  travaillé  au  Digeste  partageaient  la  besogne  entre  leurs 
membres,  d'où  certaines  anomalies  dans  l'indication  des  œuvres  citées. 
Tf  La  prétendue  signification  technique  de  «  dare  «  dans  la  langue  juridique 
des  Romains  [Schlossmann].  Dare  n'a  pas  le  sens  de  produire  la  propriété, 

80  comme  le  prétendent  Erman  et  Scialoja.  Mitteis  et  Schlossmann  le  nient. 
C'est  une  question  importante,  car  certaines  théories  modernes  sont  juste- 
ment fondées  sur  le  sens  technique  attribué  à  ce  mot.  Emploi  du  mot  dare 
par  les  juristes  romains  (actiones  in  personam,  dare  oportere,  dare  facere 
oportere).  Schlossmann  réunit  de  nombreuses  citations  se  rapportant  à 

3D  la  condictio  certae  rei  (I  Dig.  30.  82)  à  la  condictio  triticaria,  à  l'actio  ex 
stipulatu,  à  l'actio  ex  testamento.  L'examen  de  tous  ces  textes  lui  permet 
d'affirmer  que  le  mot  dare  n'a  jamais  eu  de  signification  technique  différente 
du  sens  général.  ^  Étude  d'un  texte  du  Digeste  (I.  16.  Dig.  de  cond.  causa 
data  12.4.)  et  de  la  garantie  d'éviction  dans  la  stipulation  rem  dari.  [Schloss- 

40  mann].  Étude  d'un  des  passages  les  plus  obscurs  du  Digeste.  Un  essai  d'in- 
terprétation d'Appleton  a  été  rejeté  par  Scialoja.  Une  première  hypothèse 
de  Schlossmann  est  également  erronée,  mais  l'explication  de  Scialoja  qui 
se  fonde  sur  le  sens  technique  de  dare  doit  être  repoussée.  Un  débiteur 
stipulant  une   certa  rcs,  ne  s'oblige  pas  à  donner  une  cautio  de  evictione. 

*5  La  promissio  pro  evictione  du  texte  cité  dans  Dig.  XII.  4.  16  ne  se  com- 
prend pas.  Dans  l'état  actuel,  tout  ce  passage  est  un  affreux  galimatias. 
^  Endogamie  et  exogamie  dans  l'Empire  romain  [E.  Weiss].  En  Grèce,  le 
mariage  entre  frère  et  sœur  existe  de  tout  temps.  A  Athènes,  on  se  marie 
seulement  entre  demi-frère  et  demi-sœur  issus  du  même  père.  Minucius 

50  Fehx  est  encore  témoin  de  cet  usage.  Jusqu'à  Caracalla  ces  mariages  sont 
légaux,  à  plus  forte  raison  les  mariages  entre  parents  plus  éloignés.  Les 
Perses,  établis  dans  l'Empire,  avaient  un  droit  matrimonial  spécial,  si 
libre,  qu'il  autorise  les  unions  entre  mère  et  fils.  En  Egypte,  les  mariages 


ZEITSCHRIFT  (d.  SAVIGNY  STIFTUNG)  F.  RECHTSGESCHICHTE.    139 

entre  frère  et  sœur  sont  licites.  Les  papyrus  nous  fournissent  seulement  un 
petit  nombre  d'exemples,  mais  un  rescrit  impérial  de  212  en  prouve  l'exis- 
tence. —  Les  Romains  ont  toujours  été  exogames.  Le  mariage  est  interdit 
entre  parents  les  plus  éloignés;  mais  il  se  produit  lentement  dans  les  mœurs 
une  évolution  qui  se  traduit  dans  les  lois.  A  l'époque  d'Ulpien  on  auto-  5 
rise  le  mariage  entre  cousins  et  entre  oncle  et  nièce,  (fille  du  frère).  Pour- 
tant, il  fallait  tenir  compte  des  habitudes  des  provinces.  On  avait  distingué 
entre  l'incestus  iuris  gentiumetl'incestusiuriscivilis.  On  cherchait  pourtant 
à  réagir.  Constitution  de  Dioclétien,  de  295;  rescrit  de  342,  spécial  à  la  Phé- 
nicie.  Malgré  tout,  les  unions  incestueuses  étaient  toujours  fréquentes,  lo 
La  chancellerie  impériale  en  autorisait  parfois.  Un  document  littéraire  en 
signale  encore  l'existence  en  450.  ^  Théorie  des  privilèges  gagés.  [D.  Pappa- 
îias].  Enumération  classique  (privilège  pour  cause  de  versio  in  rem,  privilège 
dotal,  privilège  de  l'État  contre  le  primipilus  et  le  privilège  de  la  militia). 
On  y  ajoute  aussi  le  privilège  du  fisc  pour  la  levée  de  l'impôt  et  les  dettes  16 
contractuelles.  Texte  confirmant  ces  derniers  privilèges.  Antoninus  C.  4.  46,1. 
Ils  ont  provoqué  quelques  doutes.  Leur  non-existence  semble  certaine  d'après 
l'ouvrage  d'un  auteur  byzantin  anonyme,  postérieur  aux  Basiliques  et 
antérieur  à  Michel  Psellos  (Tractatus  de  creditis).  Il  ne  connaît  que  quatre 
privilèges  gagés.  — ^'.Pappulias  étudie  en  dernier  lieu  les  polémiques  relatives  20 
à  l'ordre  des  privilèges.  ^  Les  expressions  qua  de  re  agitur  et  (res)quade 
agitur  dans  la  procédure  jformulaire  [Hugo  Kruger].  Deux  textes  de  Cicéron 
affirment  l'existence  de  «  qua  de  re  agitur  »  dans  la  procédure  formulaire. 
Quel  est  le  sens  de  l'expression.  Question  encore  peu  étudiée.  Le  q.  d.  r.  a. 
doit  se  trouver  dans  les  formules  des  actions  créatrices  d'obligations,  et  ne  25 
se  trouve  pas  dans  les  formules  d'actionsréelles.  Démonstration  de  Ja  nécessité 
de  l'expression  dans  l'actio  certae  pecuniae  creditae.  Étude  du  procès  contre 
Roscius.  La  formula  incerta  aussi  bien  que  la  formula  certa  doit  contenir 
le  r.  q.  d.  a.  Il  n'y  a  pas  de  preuve  directe.  On  ne  trouve  pas  l'expression  dans 
les  formules  données  par  Gaïus,  mais  Wlassak  a  prouvé  qu'on  ne  peut  pas  se  30 
fier  à  leur  exactitude.  L'expression  qaa  de  agitur  est  nécessaire  dans  les 
formules  où  il  est  question  d'un  droit  réel.  ^  La  compétence  pour  la  nomina- 
tion des  tuteurs  dans  les  provinces  romaines  [Ludwig  Mitteis].  Il  s'agit  de 
la  nomination  des  tuteurs  des  vieillards  et  des  femmes.  Jusqu'ici  on  admet- 
tait la  compétence  du  praeses  provinciae.  Des  papyrusrécemment  décou- 35 
verts  permettent  de  mieux  connaître  cette  question  sans  la  résoudre  com- 
plètement. Rejet  d'une  assertion  de  Mommsen.  Les  magistrats  des  muni- 
cipalités romaines  ou  latines  avaient  le  droit  de  nommer  les  tuteurs.  Pour 
les  magistrats  des  cités  pérégrines,  ce  droit  est  hors  de  doute  après  les 
Antonins;  le  texte  des  Institutes  1.  20.  4  n'intéresse  que  le  droit  de  Justi-  40 
nien.  Mais  à  côté  de  la  datio  par  le  magistrat  municipal  il  y  a  aussi  la 
datio  par  le  préfet.  Avant  Caracalla  dans  les  villes  provinciales,  les  autorités 
municipales  nomment  les  tuteurs  des  pérégrins;  il  est  impossible  de  savoir  ce 
qui  se  passait  pour  les  Romains,  car  on  n'a  pas  de  documents.  Le  magis- 
trat local  n'est  pas  toujours  V kl-i\Yr^xr\<;.  %  Le  contrat  de  garantie  par  45 
rcceptum  de  l'Édit  [J.  Partsch].  Les  travaux  de  Lenel  ont  transformé  les 
théories  relatives  au  titre  «  de  receptis  ».  Le  contrat  de  garantie  est  une 
imitation  du  droit  grec,  adopté  sans  doute  au  ii^  siècle  avant  notre  ère. 
Etude  des  contrats  de  garantie  du  droit  grec.  L'IyyijYi  ou  àvaoo/7^  et  les 
recepta.  Le  receptum  argentarii  est  une  création  du  droit  prétorien.  T[  Re-  60 
vue  des  ouvrages  italiens  de  droit  romain.  1907-1908  [P.  Zanzucchi].  L'é- 
tude intime  des  institutions,  la  tendance  sociologique,  la  recherche  des  inter- 
polations, ce  sont  là  les  caractères  des  travaux  de  droit  romain  en  Italie.  — 


140  1908.  ALLEMAGNE. 

Ouvrages  relatifs  aux  sources.  (Buonamici,  Scialoja).  Histoire  générale  du 
droit  romain  (Bonfante  De  Sanctis  Storia  dei  Romani.  Histoire  des 
sources  (Costa,  Pacchioni,  Riccobono).  Costa  a  particulièrement  étudié 
Cicéron  jurisconsulte.  De  Fancesci,  place  la  date  de  l'Edit  de  S.  Julien 
6  sûrement  avant  le  14  mars  129  et  sans  doute  vers  l'an  125/126.  Longo 
fortifie  de  nouveaux  arguments  la  théorie  de  Bluhme  sur  l'histoire  de  la 
composition  des  Pandectes.  Riccobono  montre  le  grand  intérêt  des  collec- 
tions byzantines  pour  l'histoire  du  droit  classique.  En  droit  privé,  les 
traités  de  Bonfante  et  de  Perozzi  font  époque.  Longue  analyse  de  ces 

10  deux  ouvrages,  remarquables  par  la  nouveauté  des  idées  et  l'originalité 
de  la  méthode.  Longo  fait  une  tentative  habile  mais  peu  réussie  pour 
prouver  la  classicité  de  la  division  tripartite  du  droit  en  naturale,  gentium 
et  civile.  Vassali  consacre  une  monographie  au  concept  et  à  la  nature  da 
fisc.  La  question  du  «  silenzio  »  a  donné  heu  à  des  articles  de  Bonfante, 

lâ  Pacchioni,  Perozzi,  Segré.  Volta  cherche  à  déterminer  les  limitas  d^ 
la  controverse  relative  aux  conditions  impossibles  entre  Sabiniens  et  Pro- 
cuhens.  /  documenti  per  la  storia  del  matrimonio  e  del  divorzio  nelVEgitto 
greco-romano  sont  étudiés  par  Del  Ruggiero.  Brini  étudie  des  passages 
discutés  de  la  littera  florentina  relatifs  au  mariage.  Solazzi  termine  ses 

20  études  sur  l'action  de  peculio,  Pampaloni  a  déterminé  le  concept  des 
choses  fongibles.  Vassalli  observe  qu'au  temps  des  Antonins  les  res  popu- 
licae  sont  qualifiées  publicae.  Leçons  de  Fadda  sur  la  propriété.  Observa- 
tions de  Riccobono  sur  le  droit  de  propriété  (tignum  iunctum,  edetto 
publiciano,  Ruiz  a  étudié  les  actions   confusoires  et  négatoires.  Tf^  Mé- 

23  langes. —  Documents  nouveaux  [L.  Mitteis].  2^  fascicule  des  Papyrus  de 
Strasbourg,  pp.  Preisigke.  Enregistrement  des  actes.  Livre  foncier.  Papy- 
rus d'Eléphantine,  pp.  O.  Rubensohn.  Contrat  de  mariage  entre  Grecs. 
Contrat  d'héritage.  2^  fascicule  des  Papyrus  de  Lille  (Collart  et  Lesquier). 
N°  28.  débats  judiciaires.  N»  29.  Copie  d'une  loi  sur  les  esclaves.  —  Papyrus 

30  Pétrie  III.  et  P.  Hibeh  I  éclairent  le  sens  de  dicam  scribere  dans  Cic.  in 
Verr.  3.  15,37.  Hiller  v.  Gaertringen  publie  une  inscr.  grecque  relative 
au  capital  d'une  fondation.  Un  fragment  de  la  Constitutio  Antoniana 
[Paul  M.  Meyer].  Papyrus  n»  15  des  P.  de  Giessen  donne  la  date  du  11  juillet 
212.  Curatrix  [L.  Wenger].  Texte  d'Oxyrh.  III.  495,  qui  nomme  curatrice 

35  une  tante.  —  'ETraçT,[B.  Kûbler].  Mot  fréquent  dans  des  actes  relatifs  à 
des  ventes  d'esclaves.  C'est  le  droit  de  réserve  du  maître.  Lex  Julia  de  civi- 
tate  danda  [K.  Dessau].  Gatti  a  découvert  sur  une  table  de  bronze  2  décrets 
de  Cn.  Pompeius  Strabo.  —  Receptum  argentarii  [L.  Mitteis].  Il  en  est  fait 
mention  dans  le  P.  Oxyhr.  91  1.  1. 11,  a»  187  et  P.  Oxyrh.  513,  1.  36,  f.  a^. 

40  184  T[  H.  SiiBER,  Die  Passiçlegitimation  beider  Reiçindicatio  als  Beitragzur 
Lehre  von  der  Aktionen- Konkurrenz  [B.  Kubler].  Mérite  tous  les  éloges 
reçus.  ^  E.  Rabel,  Elterliche  Teilung  [B.  Kubler].  Aussi  remarquable 
au  point  de  vue  philologique  que  juridique.  Étudie  le  droit  allemand  et 
le  droit  romain,  la  Grèce  (inscriptions  et  orateurs)  les  papyrus. T[  G.  Beseler, 

45  Das  Edictum  de  eo  quod  certoloco  [Kruger].  Trop  de  considérations  a  priori 
et  psychologiques,  trop  grand  usage  d'interpolations.  ^  'H.  H.  Pfluger. 
Nexum  und  Mancipium  [Mitteis].  Cherche  à  conciher  quelques  opinions 
extrêmes.  ^  Aus  rômischen  und  burgerlichen  Recht  E.  I.  Bekker  zum  46  Au- 
gust  1907  uberreicht  [Paul   Koschaker].    Articles  de  Mitteis  (stipulation) 

00  Kruger  (Décisions  de  Justinien  dans  le  Code  et  le  Digeste).  P.  F.  Girard. 
(Edit  antérieur  à  Julien).  Wenger  (Droit  d'habitation  d'après  les  papyrus). 
Beckel  (Cautio  de  pecuHo  et  de  in  rem  verso).  Gradenwitz  (Questions  de 
procédure).  Tf  L.  von  Seuffert.  Der  Loskauf  von  Skalven  mit  ihrtm  Geld 


ZEITSCHRIFT    FUR   DAS   GYMNASIALWESEN.  141 

[Koschaker].  Il  s'agit  de  la  redemtio  suis  nummis.  ^  Binder,  Julius.  Das 
Problem  der  juristischen  Personlichkeit.  On  retrouve  la  doctrine  des  juristes 
classiques  dans  le  Digeste  [KrngeT].'i^  Geschichteund  System  des  rôm.  Rechts 
(Manuel  élémentaire  de  droit  romain)  von  Paul  Friedrich  Girard,  ûbersezt 
von  R.  von  Mayr  [L.  Wenger].  ^  F.  Hitzig,  Altgriechische  Staatsvertrage  s 
liber  Rechtshilfe  l[h.  Mitteis].  ^  Mélanges  Gérardin  [B.  Kubler].  Appleton 
(Lex  Furia  de  sponsu),  Audibert  (Actio  praescriptis  verbis).  Bonnet 
(Obligation  du  vendeur).  E.  M.  L. 

Zeitschrift    fur    das     Gymnasial-wesen,     Volume  62  (1908).    Janv. 
R.  KuNZE,  Die  Germanen  in  der  antiken  Literatur,  II. [Opitz].  Extraits  des  lo 
auteurs  grecs;  utile,  bien  que  renfermant  des  parti  s  de  valeur  inégale. 
1[  H.  WoLF,  Die  Religion  der  alten  Griechen.  Die  Religion  der  alten  Rômer 
[Becker].  Bons  manuels  bien  au  courant  :  W.  a  mis  à  profit,  parfois  indis- 
crètement, les  travaux  d'Usener  et  de  Rhode;  réserves  sur  quelques  points. 
][  A.  Chudzinski,  Tod  und  Totenkultus  bei  den  alten  Griechen.  [Id]. Complète  16 
et  rectifie  les  travaux  de  Wolf.  ^  E.  Lange,  Sokrates  [Id.]..  Facile  à  lire,  et 
intéressant  :  plusieurs  points  contestables.  ^  F.  Gaffiot,  Le  subjonctif  de 
subordination  en  latin.  Id.  Ecqui  fuerit  si  particulae  in  interrogando  latine 
usus  [H.    Lattmann].   Statistiques  précieuses   (de   Caton   à   Aulu-Gelle); 
conclusions  parfois  téméraires;  observations.  1[  A.  G.  Roos,  Flavii  Arriani  20 
quae  exstant  omnia,   I.    Alexandri  Anabasis.  [Reuss].   Nouv.   éd.   critique, 
de  grand  mérite  et  de  haute  valeur;  discussion  de  nombreux  passages. 
^  Masqueray,   Abriss  der  griech.  Metrik  [Schroeder].  Trad.  ail.,  parfois 
fautive,  de  Pressler.  ^^  Fév.-mars.  J.  Vahlen,  Opuscula  Academica,  I  : 
Proœmia  I-XXXIII   (1875-1891).  [Harder].   Précieux;   détail.    ^^  Avril.  28 
Horace,  Carm.  IV,  8  [Knôgel].  Appréc.  détaillée,  avec  discussion  à  l'appui, 
des  mérites  du  Programme  consacré  à  cette  ode  par  Elter  (Bonn,  1907); 
il  a  donné  maintes  fois  la  solution  des  difficultés  qu'elle  présente. TfL.  Adam, 
Uber  die  Unsicherheit  literarischen  Eigentums  bei   Griechen  und  Rômern, 
[Wackermann].  Vif  intérêt;  analyse  et  remarques.   ^  W.  Niedermann,  30 
Historische  Lautlehre   des   Lateinischen.   [Meltzer].    Eloge.    IJ    Marie    Pan- 
CRiTius,  Studien  ûber  die  Schlacht  bei  Kunaxa.[RQ\is%}.  Prend  le  contre-pied 
de  la  thèse  de  G.  Consin  (Cyrus  le  Jeune  en  Asie  Mineure);  exposition  et 
réserves.  ^^  Mai.  Horace,  Carm.  II  13.  Ille  et  nefasto.  [Fr.  Heidenhein]. 
Interprétation  développée  des  v.  21-36.  ^  M.  Wohlrab,  Sophokles  Kônig  35 
Oedipus  [Wetzel].  Trad.  fort  estimable;  1[  Paul  Harre,  Latein.  Schulgram. 
II,   Syntax  [NitscheJ.   Très  recomandée.   *f[1|  Juin.   H.   Swoboda,  Griech. 
GeschichtelG.  Reinhardt].  Éloge  de  cette  3«  éd.  amendée;  quelques  réserves 
et  remarques.   ^^  Juillet- août.   Sturmer,    Griech.  Lautlehre  auf  etymolo- 
gischer  Grundlage  [Sachse].  Utile.  ^  W.  Dittberner,  Issos,  ein  Beitrag  zur  *« 
Geschichte  Alexanders  des  Grossen.  [Reuss].  Confirme  la  thèse  de  Delbrûck, 
qui  inchne  à  identifier  le  Pinaros  avec  le  Pajas-Tschai;  mais  la  question 
n'est  pas  nettement  résolue.  ^  J.  Dietze,  Griech.  Sagen,  I  [Hodermann] 
Se  recommmande  par  ses  mérite  à  tous  les  amis  de  l'antiquité  classique. 
in[  Sept.  Karl  Zangemeister,  Th.  Mommsen  als  Schriftsteller  [Tschirch].  15 
Bibliographie  précieuse.  ^  J.  P.   Krebs,  Antibarbarus  der  latein.  Sprache, 
[Stegmann].  Appréciation  favorable  de  cette  7^  éd.,  refondue  avec  soin  par 
ScHMALz.  Examen  détaillé  et  discussion  de  nombreux  points.  Tî^  Oct.  Fr. 
PiCHLMAYR,  Lucian  aus  Samosata,  Traum  und  Charon  [Helm].  Très  bonne 
éd.   classique;   ^  W.   Hoffmann,  Das  literarische  Portrât  Alexanders  des  50 
Grossen  im  griech.  und  rôm.  Altertum  [Wackermann].  Intéressant  et  solide. 
Ifll  Nov.  J.  Vahlen,    Opuscula  Academica,  2  :  Proœmia  XXXIV-LXIII 

11892-1906)  [Harder].  Complément  de  cette  publication  de  haute  valeur; 
i 


142  1908.  —   ALLEMAGNE. 

plan  et  remarques.  ^^  Dec.  Horace,  Carm.  IV,  5  [L.  Wendriner].  Interpré- 
tation détaillée.  If  César,  Bellum  gallicum.  Remarques  critiques  [Nitsche]. 
Discute  une  vingtaine  de  passages  de  la  seconde  éd.  de  Meusel.  ^  Conjecture 
d'un  écolier  pour  Tacite,  Agricola  24  [Fr.   Heideuhain].  Ex  eo,  qui  fait 

5  difficulté  dans  le  passage,  devient  intelligible  si  on  lit  audivit  au  lieu 
de  audivi.  ^  W.  Gemoll,  Griech  deutsches  Schul-und  Handwôrterbuch. 
[Sttirmer].  Méritoire;  réserves  et  -vmarques  sur  un  grand  nombre  d'articles. 
If  R.  Schneider,  Antike  Geschûtze  auf  der  Saalburg.  [Nische].  Intéressant; 
polémique  avec  Schramm.  Analyse  développée.  Tf  Id.,  'A-jroXXoocopoi»  IloXtop- 

10  xYjTtxà.  Griechischen  Poliorketiker.  [Id.].  Édition  critique  de  haute  valeur; 
discussion  de  plusieurs  passages  du  texte,  du  comm.  et  de  la  trad.  ^  Id., 
Anonymi  de  rébus  bellicis  liber.  [Id.].  Éloge;  a  utilisé  l'éd.  de  Froben  (Bâle 
1552).  Observations.  ^  S.  Giinther,  Geschichte  der  Mathematik,  I  Von  den 
àltesten  Zeiten  bis  Cartesius.  [Nath].  Très  recommandable.  A.  G.  D. 

16  Zeitschrift  fur  Numismatik.  T.  26  4^  livr.  (parue  en  1908).  Ne 
contient  pas  d'art,  concernant  l'antiquité  classique.  *ff^  T.  27  (1908).  V^  et 
2^  livr.  Die  metrologischen  Grundlagen  der  aeltesten  mittelitalischen 
Munzsysteme  [E.  J.  Heaberlin].  La  métrologie  a  déterminé  exactement 
les  données  premières  du  système  ancien  des  poids  et  mesures  existant  chez 

20  les  Babyloniens  et  les  Phéniciens,  longtemps  avant  l'invention  de  la  mon- 
naie. On  avait  bien  observé  qu'en  passant  dans  l'Europe  Occidentale  ces 
données  s'étaient  conservées  plus  intactes  da.ns  l'Italie  moyenne,  venue 
tard  au  monnayage,  que  dans  l'Italie  méridionale  et  la  Sicile,  mais  les 
recherches  métrologiques  n'étaient  pas  encore  en  état  de  les  déterminer 

25  exactement  pour  les  diverses  contrées  de  l'Itahe  moyenne.  On  était  arrivé 
à  des  résultats  à  peu  près  sûrs  pour  les  monnaies  d'or  et  d'argent  de  l'Etru- 
rie,  de  Rome  et  de  la  Campanie  et  pour  l'aes  grave  de  l'Italie'  moyenne, 
mais  on  se  savait  pas  sur  quelles  bases  reposait  les  systèmes  monétaires 
du  littoral  de  l'Adriatique,  formé  de  l'Apulie,  du  pays  des  Vestins  et  des 

30  Picéniens  et  plus  loin  de  l'Ombrie  et  même  de  l'Etrurie.  C'est  pour  étabhr 
cette  base  que  depuis  de  longues  années  H.  a  fait  des  pesées  fréquemment 
répétées  des  monnaies  (aes  gravis)  des  musées  et  des  collections  privées 
et  publiqres  de  l'Europe,  dont  il  a  consigné  les  résultats  dans  son  «  Corpus 
aeris  gravis  »,  et  dont  il  se  sert  dans  cet  art.  de  116  p.  pour  déterminer  quels 

36  sont  les  poids  provenant  de  l'Orient  qui  ont  servi  de  base  au  monnayage 
des  pays  de  l'Italie  moyenne.  1,  Les  systèmes  primitifs  des  Babyloniens  et 
des  Phéniciens.  2,  Modifications  de  ces  systèmes  primitifs.  3,  Réception 
dans  l'Itahe  moyenne  du  système  des  poids  des  Babyloniens  et  des  Phéni- 
ciens. 4,  Division  duodécimale  et  décimale  de  l'as.  5.  Résultats  d'après  les 

40  systèmes  de  poids  et  d'après  les  pays.  ^  Zur  metrologischen  Systematik 
[C.  F.  Lehmann-Haupt].  Remarques  à  propos  de  l'art,  précédent.  Impor- 
tance des  résultats  acquis  :  réserves  sur  certains  points,  notamment  sur  les 
rapports  de  la  valeur  du  cuivre  avec  l'argent  et  sur  la  division  du  talent 
en  cinquante  mines.  Tf  Errata  corrigé  [H.  Dressel].  Défend  contre  Dattari  du 

45  Caire  l'authenticité  des  médaillons  d'or  trouvés  à  Aboukir  en  1902,  et  qui 
sont  au  Cab.  des  médailles  de  BerHn.  Tf  J.  Sundwall,  Untersuchungen  ûber 
die  attischen  Miinzen  des  neuen  Stiles  [Weil].  Appréc.  favorable.  Sera  utile 
pour  des  recherches  futures.  %  K.  Bissinger,  Funde  rôm.  Mûnzen  im 
Grossherzogtung  Baden  2  [Reghng].    Appréc.    favorable.   ^  F.   Gnecchi, 

50  Monete  romane.  Manuale  elementare  [id].  Cette  S**  éd.,  augmentée  et  revue, 
montre  que  cet  ouvrage  répond  à  un  besoin  et  qu'il  a  du  succès  :  quelques 
critiques  de  détail.  Y. 

Zeitschrift  fiir  vergleichende    Sprachforschung.   T.   XLII.  N»  1. 


ZEITSCHRIFT    FUR  VERGLEICHENDE    SPRACHFORSCHUNG.     143 

Les  plus  anciens  témoignages    datés    de   Ja   langue   iranienne  et   de   la 
religion  de  Zoroastre  [Edouard  Meyer].  Les  documents  assyriens  nous  font 
connaître  les  populations  iraniennes  par  des  noms  propres  à  partir  du  ix^siè- 
cle  avant  notre  ère.  Une  liste  de  Sargon,  de  713  env.,  présente  le  nom  propre 
Mazdaka.  Il  y  avait  donc  déjà  des  mazdéens,  un  culte  spécial  de  Mazdao;  6 
par  suite,  Zoroastre  est  sûrement  antérieur.  On  peut  le  placer  vers.  1000, 
peut-être  vers  1100  ou  1200.  Mais  les  attestations  historiques  de  l'existence 
des  Iraniens,  puisque  parmi  les  noms  des  dynastes  de  Syrie  et  de  leurs  voi- 
sins conservés  dans  la  correspondance  de  Tell  et  Amarna  nous  trouvons 
des  noms  incontestablement  iraniens,    témoignent    d'établissements  mili-  lo 
taires  au   milieu   de  populations  étrangères.  —  Supplément.   Trouvailles 
de  Boghazkiœi,  Cappadoce  <voy.  plus  haut,  Sitzungsberichte  de  Berlin, 
9  janvier  1908>.  ^  Y  a-t-il  évolution  phonétique  [Richard  M.  Meyer]. 
Il  y  a  eu  cinq  explications  des  changements  phonétiques  :  1°  l'explication 
bibhque  fondée  sur  la  légende  de  la  tour  de  Babel,   que  personne  ne  sou- 16 
tient  plus;  2°  l'explication  philosophique,  qui  suppose  l'expansion  d'un 
germe,  le  développement  d'un  idéal  qui  se  précise  (G.  de  Humboldt,  Stein- 
thal,  Paul  Finck);  3°  l'explication  psychologique,  qui  donne  le  premier  rôle 
à  la  réflexion,  une  part  importante  à  la  culture  et  à  l'action  d'individualités 
marquantes  (W.  Scherer);  4°  l'explication  ethnographique,  qui  fait  inter-  20 
venir  les  idiomes  parlés  précédemment  dans  le  pays  et  admet  un  retour  en 
arrière   (Ascoli,   Fôrstemann);   5°  l'explication  physiologique,   qui   admet 
une  action  prépondérante  et  une  modification  des  organes  (Fr.  Kauffmann). 
En  réalité,  il   n'y  a  pas  évolution,  mais  choix  entre  formes  parallèles  et 
coexistantes.  ^  PaSêi,  r3bbi  [W.  S<chulze>].  rebbi,  plur.  rebbites  dans  25 
C.  gl.  1.,  V,  12,  20;  CIL.,  9,  648  =  6220;  10,  3303;  Hûbner,  Inscr.  chr.  Hisp. 
34.  Tf  'Attôooç  [A.  Bezzenberger].  Contre  Meillet,  I,  F.,  21,  339,  à  propos  de 
l'accenti;ation.  ^  La  contraction  des  voyelles  en  grec  [B.  Zupitza].  Sur  la 
non  contraction  de  Oeô;  (à  cause  de  son  caractère  dissyllabique  qui  laissait 
le  temps  de  prononcer  les  voyelles  distinctes),  tjoéoç,  r,o£a;surlacontraciton  30 
dans  les  différents  dialectes.  ^  Tlàvet  Pûsan  [W.  S<chulze>].  Cette. iden- 
tification est  confirmée  par  le  vrai  nom  du  dieu  arcadien,  Ilauiv.  La  forme 
primitive  aurait  été  Ilâuffwv.  Cf.  'Aa)<;etUsâs(*aù(7coç)-  ^Le  suffixe  6X  et  ses 
succédanés  [A.  Fick].  Là  où  on  a  cru  trouver  un  suffixe  -tXo-,  on  avait  affaire 
à"-6Xo-  avec  déaspiration  (;^u-tXov).  Après  X,  on  trouve  -ôp-  :  oXeôpoç.  Cette  35 
forme  se  rencontre  souvent  après  p,  la  langue  aimant  lasuccession  des  p:ipGpov, 
ïnblôz  repose  sur  hsffXcJ;  (arcad.),  * hecaloç,  *h£Ta:Xo;,  *h£9(TXoç.  TJ  "Eêpo; 
[A.  Fick].  rpâyo;,   fiàxTiç  *  xat  Troraf^bç  OpâxTjÇ.  Un  nom  d'animal  est  très  con- 
venable pour  un  fleuve,  cf.  Tpàyoç  en  Arcadie,  Kptdç  en  Achaïe,  KotTrpoç  en 
Lydie,  Su;  en  Orient.  C'est  la  Maritza,  appelée   encore    à  sa  source  Iber  40 
{Hebrus  en  latin).  Le  sens  de  riocTr,?  s'explique  par    celui    de    la    racine, 
«  forcer,  posséder»,  cf.  sk.  yabhati,  futuere.  L'allemand  Eberest  delà  mémo 
racine.  Le  changement  de  sens  n'a  rien  d'étonnant;  cf.  xocttcoç  en  regard 
de  caper.  ^  àTtô-voiFe   «  caendendo  fecit  »  [E.  W.  Fay].   Près  de  Sellasie, 
Cauer   ^7  :     E'jp.uOtç    aTvdvaFs.    C'est    un    prétérit    sans    augment  ;     cf.  45 
gl.    lat.     nauia,     lignum     caualum;    nauat,    frangat;     naus,    rescinde; 
aTTo  sert    à    marquer    l'accomplissement,  cf.    àTtEpyQc^sTat.   Dans   nauat, 
surtout   operam   nauat,  on   a  un  mot  apparenté,  au  sens  de  «  conficere»; 
de  même  nauus  ==  industrius,  si  le  g  de  ignauus  est  secondaire.  %  Pontifex 
et  imperator  [A.  Bezzenberger].  Walde  rattache  pontifex  à  ombr.  punti-  50 
lustration,  et  à  lat.  quinquare,  purifier;  cela  est  confirmé  par  des  rappro- 
chements slaves.  De  même  imperium  esta  comparer  avec  prussien  emperri 
«  rassembler  »;  imperare  serait  ordonner  en  vue  de  l'assemblée.  %  'AToîffôaXoç 


144  1908.  —   ALLEMAGNE. 

[W.  Frellurtz].  Décomposer  à  -xa  -<y9aXoç,  où  ra  est  un  redoublement;  cf. 
xo-  (7xuX  -[jLixTiov  (quisquiliae)  avec  axùXXto.  La  racine  se  retrouve  dans  un 
anc.  bulg.  star  «  pécher  »,  astara  «  péché  »,  lat.  stellio,  stolidus,  allem.  stehlen, 
stolz.  ^^  N"  2.  Préformantes  [Jos.  Schrijnen].  Eléments  qui  diversifient  le 
^  commencement  de  la  racine  et  qui  peuvent  être  de  très  anciens  préfixes 
vidés  de  leur  sens.  En  tout  cas,  on  a  comme  préformantes:  l^w.  péfxêoaaifFpéiy..) 
et  xpàjjLêoç  (avec  gutturale);  2" gutturale  :  vé<foç,  vecpéX-/],  et  yvdtpoç;  3°  den- 
tale :  Bpôffoç  et  lat.  vos;  trepidus,  trepit  et  pémo  pour  FpéTroj  (avec  préform. 
w);  4°   sifflante  :    irâXoç  (cFàXoç),  àdEXyi^;,  insolens,    et   éXiaato  FsXiffffo)); 

10  scribo,  axaptipeûa),  et  l-pgtTrw,  ripa.  ^  èwvi  [W.  S<chultze>].  Hésych.  : 
£.  ô  '  •  Kup7]vatot  est  confirmé  par  les  inscr.  de  Delphes, BCH.  27,  21.  ^  [xw  [id.]. 
Nom  de  lettre  dans  Démocrite,  Diels,  Vorsok.  1^,2394,  nr  19;  confirmé  par 
une  inscr.  de  Délos,  BCH.  29,  483.  ^  SOeww  [id].  Hésd.  Théog.  276  d'après 
Rzach,  confirmé  par  CIL.  6,  20911  luniae  Stenno.  ^Sur  la  question  des 

15  racines  indo-européennes  contenant  r  et  n  [E.  Fraenkel].  Étude  des  mots 
grecs  qui  sont  dans  ce  cas.  Etude  des  composés  de  -xpdtTwp.  Composés  d'un 
premier  élément  au  locatif  en-ai- (fxiaicpovoç)  :  KXuTat|xr|OTpaest  celle  qui  con- 
çoit des  résolutions  dans  une  manière  fameuse.  ^  Mélanges  [E.  Fraenkel] 
1.  Aor.  des  verbes  en  -atvetv  :  èptoa{v£tv,  £pioT|V£.   2.    Hom.    ào<;(j7iTr,p.   3 

20  Formule   ô8"£T£0O(;  sans  contrepartie  antécédente   :   Milet,   Collitz    5495 
Hom.,  X,  157;  Xénophane,  fr.  1,  2  D.;  Amphis,  II,  p.  237,  fr.  7  K.  ^  Athén 
III,  123e  (cf.  Alexis,  ibid.),  Inscr.  att.  Ditt.  syll.  '•'586,  45  (397-6  av.  J.-C.) 
Meisterhans,  3^  éd.,  250  et  n  1955.  Cet  usage  est  sorti  d'exemples  comme 
Antiphane,  II,  p.  73,  fr.  153  K.;  Mnésim.,  II,  437,  fr.  4,  14  K.  =  Athén.  IX, 

26  p.  402  f.;  Platon,  Phèdre,  266  A;  Protag.  330  A.  Celui  qui  parle  conçoit 
d'abord  la  chose  d'une  manière  générale;  puis,  il  songe  à  des  exceptions, 
qu'il  introduit  par  É'xEpoç.  ^  èqpôxE  [W.  S<chulze>].  IG.  XII,  7,  414, 
(Amorgos)  :  "Eûafft'ç  (ji.£  Iqpoxe.  |  'ETiaiAEivov  :  cf.  Eurip.  Cycl.  179suiv.  ; 
CI    L.,  5  supp!,  670;  4,  2215,  2217;  IG.,  12,  3,  536  suiv.;  CIL.,  6,  248. 

80  ^  L'usage  homérique  des  propositions  dépendant  de  £t  avec  l'indicatif 
futur  [C.  Hentze].  I.  En  protase  (conditionnelles,  concessives).  II.  En  apodose 
(conditionnelles,  concessives,  question  indirecte),  ti  >c£  avec  l'indic.  fut. 
n'est  pas  douteux,  mais  appartient  aux  parties  les  plus  récentes  de  l'épo- 
pée :  B  258,  E  212,  P  556,  o  253.  1[  Gloses  d'Hésychius  IV  et  V  [A.  Fick]. 

'5  atvo),  yaêaXà,  Y!xê£va,  SaXàyya,  oiÇa,  xàxa  xoipavéovxa  (fragment  épique 
perdu),  ZïiOoç  et  ZéaOoç,  xÙ£(7(Tav,  ^ùÇeiv,  a'tvw,  àv£tv,  àêuodv,  àyÉpaa,  xotoç 
«  nombre  »  (cf.  Athén.  455  D).  1[  La  flexion  de  lauo  [Hermann  Jacobsohn]. 
Étude  des  différentes  formes  de  la  racine  et  des  multiples  temps  et  modes. 
^  Les  types  de  mots  communs  aux  langues  indo-européennes  et  sémitiques 

*o  qui  présentent  des  racines  à  deux  ou  trois  consonnes  et  les  correspondances 
vocaliques  dans  les  deux  groupes  de  langues  [Hermann  Môller].  ^^j  N°  3-4. 
6apa7ra)£iv  [W.  S<chulze>].  Cette  assimilation  de  voyelles  ne  se  trouve 
pas  seulement  en  néo-grec;  OapaTrsuÔTÎç  (Ainos,  ii^  s.  av.  J.-C),  Rev.  arch., 
1873,  t.  26,  85;  £6apà7r£U(j£  (1«'' s.  av.  J.-C),  CIA.  3,  1296,18;  £eap[à7r£u(jav] 

«  (ne  s.  av.  J.-C),  CIA.  2.  471,  35;  Tharapon  CIL.  6,  14412;  cf.  Soden,  Sch. 
des  N.  T.,  1,  1308.  ^  Ulysse  et  Pénélope  [F.  Solmsen].  La  forme  véritable 
du  nom  est  'OouaaEuç.  'OXucdEÙç  peut  être  une  dissimilation  facihtée  par 
la  prononciation  spirante  de  o,  en  tout  cas,  est  secondaire.  La  plus  ancienne 
étymologie  connue  d'un  mot  grec  est  donc  juste  (t  407  suiv.  ;  a  60,  cf. 

w  Sophocle,  fr.  880  N'.)  :  c'est  celui  qui  s'irrite  (x  407)  ou  contre  lequel  on 
s'irrite  (a  60  et  Soph.),  cf.  ôBuadàixEvoç,  etc.  Le  sens  actif  n'est  pas  douteux  : 
c'est  le  dieu  qui  s'irrite,  dieu  dégradé  ensuite  en  héros.  Voy.  Ed.  Meyer, 
Hermès,  XXX,  241.  Quant  à  Pénélope,  on  ne- peut  séparer  son  nom  de  celui 


ZEITSCHRIFT    FrjR    VERGLEICHENDE    SPRACHFORSCHUNG.    145 

d'un  oiseau,  ttyivéXo'},  dor.  TravéXo-ji  (Alcée  84  B.,  Stésichore  89,  Ibyc.  8, 
Arist.  Av.  298  et  302)  ;  c'est  une  canne  au  cou  bigarré.  C'est  sans  doute  aussi 
une  ancienne  divinité  qui  se  rencontre  aux  mêmes  lieux  qu'Odysseus,  en 
Arcadie  (surtout  à  l'est)  et  en  Laconie.  Elle  avait  l'aspect  d'un  oiseau  rare 
et  venant  de  loin  et  remonte  à  un  temps  où  les  divinités  grecques  étaient  s 
thériomorphiques  (Athéna  chouette,  Héra  vache,  Dionysos  taureau, 
Zeus  loup).  Chez  les  Mégariens,  Athéna  était  vénérée  comme  AïOuta  (Hé- 
sych.,  v°),  c.-à-d.  un  oiseau  de  mer  qui  couvre  une  déesse  dans  l'Od.  s,  352, 
Ino-Leucothée.  ^  Xàêpoç  [W.  S<chulze>].  Se  rattache  à  rabies  avec  dissi- 
milation,  comme  àxpo;  macer  scaber  lacer  à  acies  (àxtç)  macies  scabies  lo 
Xaxtç.  *1[  Mélanges  [E.  Fraenke]].  1.  Mots  impliquant  idée  d'assaisonnement 
et  de  sel  et  désignant  des  douceurs  ou  inversement  :  -/jouffaa,  «  épices  », 
Athén.  67c;  Pollux,  6,  65;  Hippocr.,  VIII,  386  L.  ;  Galien  Glôss.  19, 102  K. 

—  2.  £V7]yYU'yi<rev  Coll.  5147,3,  12,  est  un  compromis  entre  riyy6yi<jBv   et 
èveyuYiffEv.  —  3.  Rapport  de  oaTravav  et  de  lat.  daps.  — 4.  pe  en  éolien  pour  pi.  13 

—  5.  Adjectif  et  substantif  :  'éto;  uetus,  cpôdpo;,  pernicies  =  perniciosus, 
oXeOpoç,  /otpoç  désignant  une  fille  nubile  (Ar.  Thesmoph.  289),  TJêr]  = 
acSota  (id:,  Nub.,  976;  Hipp.,  Epid.,  3,  4),  xc55tov  (Arift.  Paix,  1078).  Tf  Le 
traitement  des  racines  à  voyelle  longue  dans  les  substantifs  des  langues 
indo-européennes  [E.  Fraenkel].  Exemples  surtout  tirés  dugrec.^nToXefxaro!;  '^^ 
et  le  changement  de  ttt-  et  tt-  à  l'initiale  en  grec  [Hermann  Jacobsohn]. 
Question  très  importante  pour  le  jugement  de  la  traditioti  du  texte  d'Ho- 
mère. Tf  La  préposition  Trpôç  [Hermann  Jacobsohn].  Rapport  et  usage  des 
diverses  formes.  ^  Gloses  d'Hésychius,  V  [A.  Fick].  àêàXTi,  àSadai,  àêptva, 
aêwç,  aysa,  àyXÊt'Sta,  àyXs'JTXç,  àcpïijJLoGvTaç,  ypuêo;  (se  rapproche  encore  plus  25 
de  Cherûb,  que  ypu'}),  'éêpûdôvi,  kijxxziix'Xtv,  >cu6T,Xtç,  ^t^mtoç.  porapia,  puoi'a, 

iraîç  (z=*(JJXtv6-ç),    arpoûç  (:=:  *CTpO'j6-ç),  XpcOaC,  i7XlVU1f|,  TptOTlTjXtÇ,  TptXOTTYjXl'ç, 

Sopôayopt'ffxoç,  xévxacupot,  PuTca;.  Tj  Lat.  uêna [A.  Bezzenberger].  Si  uena  vient 
de  uesna  (Wharton),  il  est  apparenté  à  véd.  vaksânâ(plur.  fém.),  «ventre»; 
cf.  Ader  de  a.  h.  a.  adara  «  entrailles  »  et  -fiTpov.  H  Contribution  à  l'ancienne  30 
langue  des  Macédoniens  [V.  Lesn;^].  SurHésych.:yw7rot;  •  xoXotoùç.  MaxeSôveç. 

—  La  substitiiiion  des  moyennes  en  macédonien  aux  aspirées  grecques. 
Grâce  à  l'influence  grecque  sur  les  hautes  classes,  les  noms  propres  ont  des 
aspirées.  Mais  Bspevtxiri  fait  exception,  parce  qu'il  appartient  à  une  famille 
populaire.  ^  Gré£o-égyptien  pw^  [W.  S<chulze>].  De  l'égyptien  rms  «  na-  35 
vire»;  cf.  Nij'.j/'.&<;avecosque  Niumsis(même  traitement  phonétique).  If  L'ori- 
gine des  mots  latins  abstraits  en-tQra(sûra)[A.  Zimmermann].  Ils  se  ratta- 
chent bien  aux  noms  en  -tor- P.  307,  satura  se  rattache  à  satis:  Saturas 
palus  (En.  7,  801)  désigne  la  divinité  appelée  Copia  ailleurs.  Le  suffixe 
est  intermédiaire  entre -tra  et-taïa.  P.  310,  simitur  désigne  d'abord  le  com-  40 
pagnon,  d'où  adverbialement  «  avec  ».  De  même  igitur   doit   être   rattaché 

à  iungere  (iug-  réduit  à  ig-,  cf.  bïgae  =  bi-igae),  et  signifie  d'abord  «  en 
résumé  ».  Ces  nominatifs  en  -tur  (-sur)  sont  des  altérations  phonétiques 
(uoltur  :  cf.  Voltorius,  Volturius,  Voltricius),  mais  ont  été  remplacés  par 
les  formes  anciennes  en  -tor  sous  l'influence  des  cas  obliques.  ^  Deux  pro-  43 
blêmes  italiques  [Hugo  Ehrlich].  1.  L'origine  du  gérondif  latin.  Il  vient  du 
participe  présent,  d'où  le  sens  actif  :  *  ferentidos  *  ferontidos.  2.  Les  adj. 
lat.  en  -ensis.  Ils  sont  récents  Le  plus  ancien  exemple  est  Megalesia  (204 
av.  J.-C);  4  ex.  dans  Plt.  où  ordinairement -ionsis.  La  forme  -ensis  vient 
d'adj.  comme  Massiliensis  opposé  à  Massilia  où  l'i  paraissait  appartenir  au  5o 
thème.  De  fait,  -ius  et  -iensis  sont  en  rapport  étroit.^  sI-Tia,  Yjvstxa  [A.  Bez- 
zenberger]. Formations  récentes.  ^  Les  noms  des  Goths  [J.  A.  Frantzen]. 
Tf  Latin  gradior  [Trautmann].  Rapprochement  lithuanien.  ^  Hav  et  Pûsan 
R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de   1908.  10 


146  1908.  AUTRICHE-HONGRIE. 

[W.  S<chultze>].  Rapprochement  déjà  proposé  en  1907  par  Dôhring. 
Tf  liG(yi(jxtTo  foûvMv  [W.  S<chii]tze>].  Même  figure  en  lithuanien. 
^  Béarn  [id.].  Au  moyen  âge,  Benarno  offre  un  parallèle  à  la  suppression 
par  dissimilation  d'une  nasale  dans  septuaginta  (*  sept(u)maginta,  éêoo)- 

^  ixrjjtovTa)  et  septuennis  (*sept(u)mennis).  Cf.  rododendrum>  eloendro 
(esp.  port.).  T[  Les  nouveaux  fragments  de  Corinne  [E.  Fraenkel].  xpoucpâSav. 
^  Notes  sur  des  mots  latins  [E.  W.  Fay].  1.  aliter  contient  le  suffixe  de  sk. 
anyâtra,  «  dans  un  autre  lieu  »;  ce  suffixe  a  eu  un  grand  développement 
en  latin,  d'après  la  formule  :  alis  :  aliter  :  :  breuis:breuiter.  2.  cumulus  con- 

1°  tient  une  métathèse,  de  *  colomos,  cf.  columen,  culmen,  xolwwôç,  angl. 
holm.  3.  clemens  de  *tlemens,  d'après  inclementer  (cf.  raXai'tppwv,  TX-/]-6ufxoç) 
est  justifié  par  Lucr.,  III,  313.  ^  Mélanges  étymologiques  [W.  Prellwitz]. 
Le  féminin  reXyïva;  de  Stésichore  (cf.  Hérod.  I,  17  at  ûtto  Tzlr^yriç  eîç  6àva- 
Tov  xaTatfopat)    s'explique    par   une   racine     telegh-    existant    en    slave, 

15  «  fracasser  ».  ^  Trautmann,  Gesamtregister  zu  den  Beitràgen  zur  Kunde  der 
indogermanischen  Sprachen  [W.  Prellwitz].  Table  précieuse  de  la  revue 
disparue  et  fondue  maintenant  avec  la  «  Zeitschrift  ».  Paul  Lejay. 


20  AUTRICHE-HONGRIE 

AUTRICHE 

Rédacteur  général  :  Adrien  Krebs. 
25 

Commentationes  Aenipontanae,  Fasc.  3  (1908)  Der  Artikel  vor 
Personen-  und  Gôtternamen  bei  Thukydides  und  Herodot  [A.  Pfeifauf]. 
Etude  très  détaillée  de  67  p.  sur  l'emploi  de  l'article  devant  les  noms  de 
personne  et  les  noms  de  divinité  chez  Thucydide  et  chez  Hérodote.  A)  Les 

30  noms  de  personne  avec  et  sans  art.,  chez  Thucydide;  B)  chez  Hérodote;  C) 
Les  noms  de  divinité  avec  et  sans  article  chez  ces  deux  auteurs.  Suit  une 
liste  de  tous  les  passages  cités  et  étudiés.  A.  S. 

Jahreshefte  des  Oesterreichischen  archaeologischen  Instituts 
in  Wien.  Vol.  XI    (1908).    l^e  Jivr.    Mutter  Erde  [E.    Maass].   Son   culte, 

85  ses  sancttaiies,  ses  fêtes.  ^  Apelles  und  Protogenes  [E.  Maass].  Le  fameux 
tableau  d' Apelles  (Pétrone,  Sat.  83),  qu'il  se  trouvât  soit  dans  la  maison  de 
campagne  de  Pétrone,  ou  dans  celle  d'un  voisin,  ou  même  dans  la  villa  de 
l'empereur  Néron,  était  à  l'époque  de  Pétrone  dans  les  environs  de  la  ville 
de  Misène,  il  représentait  Aphrodite  MovôxvT,aoç,  c-à-d.  celle  dont  une  seule 

40  cuisse  est  découverte  et  dont  les  charmes  plus  intimes  xk  |xyj  pXe7rô[X£va 
(comme  dit  Athénée  dans  un  cas  pareil,  XIII,  500  E)  étaient  cachés  sous 
d'épais  vêtements.  Laïs  avait  servi  de  modèle  à  l'artiste.  — Le  Trspt  ypapixT)? 
d' Apelles,  traité  dans  lequel  il  parlait  de  ses  œuvres.  —  Il  y  parlait  aussi 
de  son  contemporain  Protogènes,  dont  il  admirait  les  œuvres  :  c'est  à  lui 

45  que  nous  devons  de  pouvoir  nous  faire  une  idée  du  fameux  tableau  de  P., 
représentant  Jalysos;  ce  chef-d'œuvre,  qui  était  à  Rhodes,  fut  transporté 
à  Rome  et  périt  dans  un  incendie.  On  y  voyait  Jalysos  déchiré  par  un  chien 
en  fureur,  et  étant  déjà  dans  les  affres  de  la  mort.  ^  Zur  Herki^uft  des 
jonischen  Frieses  [H.  Thiersch].  Examine  l'opinion  de  Birt  (Die  Buchrolle, 

50  p.  310)  qui  voit  en  Egypte  l'oiigine  de  la  frise  grecque.  ^  Inschriften  aus 
Halikarnassos  und  Theangela  [A.  Wilhelm].  Texte,  restitution  et  commentaire 
de  8  décrets  ?  Eine  Inschrift  des  Kônigs  Epiphanes  Nikomedes  [id.].  Elle 
se  trouve  au  Musée  du  Pirée  et  date  de  149  à  120.  On  y  voit  mentionnés  les 


JA.HRESHEFTE   D.   OESTERBEICH.    ARCHAEOL.   INSTITUTS.        147 

noms  de  Nicomède  Epiphane,  de  son  père  Prusias  Ilet  de  sa  mère  Apamée, 
du  nom  de  laq.,elle  il  appela  la  ville  de  Myrleia  Apamée,  ce  que  confirme 
Etienne  deByzance,  contrairement  à  Strabon  qui  faisait  d' Apamée  le  femme 
de  Prusias  I.  ^  Beschliisse  der  Athener  aus  dem  lahre  des  Archon  Apollo- 
doros  319/8  v.   Chr.  [id.].  Texte,  restitution  et  commentaire  de  plusieurs   » 
fragments  de  décrets  de  l'archontat  d'Apollodore;  détermination  despryta- 
nies  ;  les  àvapacpetç  des  prytanies.  ![  Zur  Geschichte  der  Hymnoden  in  der  Pro- 
vinz  Asia[J.  Keil].  Détails  nouveaux  d'après  une  inscr.  d'Oedemisch  com- 
mentée et  restituée,  où  on  lit  une  dédicace  des  hymnodes  d'Asie  en  l'honneur 
de  l'empereur  Claude,  la  réponse  de  l'empereur,  et  un  décret  du  sénat  de  la  lo 
province.  ^  Jugendlicher   Asklepios   [K.  Hadacksek].    Etude    d'un  buste 
en  marbre  du  Museo  nationale  à  Rome,  représentant  un  Apollon  jeune  et 
imberbe,  et  qui  doit  être  tne  copie  d'un  original  gi-ec  de  la  première  moitié 
du  ive  s.  av.  J.-C.  Il  Weiblicher  Kopf  in  Spalato  [A.  Hekler].  Le  type  de 
cette  tête  de  femme  du  Musée  archéol.  de  Spalato  offre  des  analogies   avec  is 
celui  des  certaines  têtes  attribuées  à  Scopas.  ^  Die  Passade  der  Bibliothek 
in  Ephesus  [W.  Wilberg].  Rapport  sommaire  sur  les  travaux  entrepris  pour 
restaurer  cette  façade,  dont  la  restauration  peut  être  considérée  comme 
définitive  (13  flg.).  ^  Sull'anfora  attica  di  Milo  con  gigantomachia  [P.  Du- 
cati].    Étude  sur  cette  précieuse  amphore  du  Louvre  (2  fig.)  sur  laquelle  20 
est  figurée  une  gigantomachie.  7  Thasische  Antiken  [H.  Sitte].  Description 
(22  fig.)  d'un  certain  nombre  de  marbres  antiques  de  Thasos  de  la  collection 
Wix  parmi  lesquels  une  tête  archaïque  d'Apollon,  très  importante;  une  sta- 
tuette en  marbre  blanc  représentant  une  femme  drapée,  une  statuette  de 
Cybèle  assise;  une  tête  de  femme  à  moitié  voilée;  la  tête  d'une  statue  funé-  25 
raire;  plusieurs  têtes  :  une  statuette  d'une  jeune  fille  vêtue,  debout,  la  main 
droite  appuyée  sur  un  pilastre,  la  gauche  sur  la  hanche;  un  torse  de  Diony- 
sos,  d'Hermès;  un  pilastre  avec  chapiteau,   etc.   ^  Petrons  Lebensendo 
[F.  Lohr].  Il  est  permis  de  conclure  de  Tac.  Ann.  XVL  18  sq.  que  la  villa  do 
campagne  de  Pétrone  était  bien  à  Cumes.  ^^  Beiblatt.   Rapport  sur  la  30 
séance  annuelle  de  l'Institut  archéol.  Autrichien  1908.  Fouilles  d'Éphèse, 
Salone,  Spalato,  Zara,  Obrovazzo,  Pola,  Aqailée,  Grado,  Verunum,  Car- 
nuntum.  —  Continuation  de  la  publication  d'ouvrages  commencés.^  Fouilles 
à  Asseria  [H.  Liebl  et  W.  Wilberg].  63  fig.  Fouilles  anciennes;  nouvelles; 
murs  de  la  ville  et  portes;  constructions  dans  l'intérieur  de  la  ville,  débris  35 
architecturaux;  tombeaux;  sculptures;  31  inscr.  Objets  divers.  ^  Tettix  III 
[F.  Hauser].  En  réponse  à  Petersen  <Rh.  Mus.  1907,  p.  540  sq.  R.  des.  R. 
32,  117,  48  >  H.  montre  que  les  renseignements  donnés  par   Héraclide  de 
Pont  sur  la  tettigophorie  sont  concluants  et  véridiques  et  détermine  le 
sens  de  xpwêûXoç,  par  «  touffe  de  cheveux  sur  le  front  »    (Stirnschopf).  Tj  10 
Antiques  d'Amphipolis  [H.  Sette].  Description  de  qqs.  objets  antiques  de 
la  coll.  Wix  de  Zsolna,  terres  cuites,  statuettes,  reliefs.  î^  Antiquités   de 
Doclea  [C.  Patsch].  Deux  petits  reliefs  de  Hermès  Psychopompe,  auj.    à 
Cettigne.  ^  Inscr.  grecques  de  Bulgarie  [W.  Crônert].  Restitutions  pour 
13  inscr.  publiées  par  Kalinka  (Schriften  der  Bulkankomm.  Antiquar.  Abt  45 
IV).  ^  Sur  le  Vase  Vagnonville  [E.  Pfuhl  et  R.  Engelmann].  P.  confirme  ses 
conclusions  précédentes  quela;grenade  servait  d'ornement  pour  les  tombeaux. 
E.  s'en  tient  à  ce  qu'il  a  écrit  précédemment  .]f  Sur  les  formes  architectu- 
rales premycéniennes  et  mycéniennes  [A.  J.  Evans  et  J.  Durm].  Échanges 
de  lettres  à  propos  de  la  publication  de  certains  débris  architecturaux  par  50 
Durm  q  i  se  justifie.  ^^  2«  livr.  Athena  des  Phidias  [W.  Amelung].  Resti- 
tution de  l'Athena  Médicis  de  Paris,  au  moyen  d'un  buste  en  marbre  de  la 
villa  Carpegna,  apparenté  de  très  près  à  la  tête  du  Museo  Chiaramonte  n°  197 , 


148  1908.   —    AUTRICHE-HONGRIE. 

à  celle  de  Vienne  et  à  celle  du  Br.  Muséum,  et  par  conséquent  répétition 
du  même  original;  comparaison  détaillée  de  ces  quatre  répliques  et  d'autres 
têtes  d'Athéna  :  l'original  devait  être  ou  une  statue  servant  au  culte  ou  une 
statue  votive  à  Athènes,  comme  on  peut  le  conclure  du  fait  qu'elle  est  re- 
f'  produite  sur  une  monnaie  d'Athènes.  Mais  ce  n'est  pas  la  Promachos  en 
bronze  de  l'Acropole;  il  devait  être  l'œuvre  de  Phidias  ou  d'un  de  ses  élèves. 
Étude  sur  l'Athéna  Lemnia  qui  était  sur  l'Acropole  avec  la  Promachos  et 
la  Parthenos  (82  fig.).  Tf  Untersuchungen  zur  antiken  Toreutik  [E.  Pernice] 
Etudie  au  point  de  vue  scientifique  et  historique  la  technique  de  sept  grands 

10  bronzes  des  Musées  de  Naples,  Rome  et  Berlin.  ^  Bronzereliefs  vom  Limes 
[R.  Mûnsterberg].  Description  (2  pi.,  5  fig.)  de  reliefs  en  bronze  trouvés  dans 
le  castel  rom.  de  Traismauer.  Ih  sont  composés  de  deux  plaques  triangulaires  : 
sur  l'une  on  voit  Dolichenus  sous  la  figure  d'un  guerrier  barbu  :  au-dessus 
de  lui,  au  sommet  du  triangle,  un  aigle;  sur  l'autre  le  dieu  Mars  représenté 

15  sous  la  figure  d'un  jeune  homme,  armé  d'une  pique  et  d'un  bouclier  et  accom- 
pagné d'une  oie.  Comparaison  avec  deux  reliefs  en  bronze  de  Szamos- 
Ujvar;  ils  datent  de  260-270  ap.  J.-C.  Tf  Rômische  Bronzen  aus  Ungarn 
[A.  Hekler].  Statuette  en  bronze  d'un  très  beau  travail  du  Musée  national 
Hongrois;  elle  représente  Hermès,  tenant  de  la  dr.  une  tortue,  de  la  g.  abaissée 

20  un  rouleau;  une  autre  du  musée  de  Vestprem  représente  Apollon  le  carquois 
au  dos,  tenant  de  la  droite  une  coupe  plate  et  dans  l'attitude  d'une  personne 
en  marche,  s'appuyant  sur  la  jambe  droite.  Les  deux  sont  des  copies  d'un 
original  grec.  Tf  Studien  zur  kretisch-mykenischen  Kunst  [A.  Reichel].  Art. 
do  16  p.  sur  l'art  crétois-mycénien.  ^  Der  Goldfund  von  Dàlj  [M.    Ebert]. 

25  Description  d'un  certain  nombre  d'ornements  en  or  trouvés  sur  un  squelette 
masculin  à  Dàlj  (Esclavonie).  Comparaison  avec  d'autres  ornements  sem- 
blables; étude  sur  leurs  formes  et  leur  technique.  ^  Die  Statuenbasis  des 
C.  Sempronius  Tuditanus  [E.  Reisch].  Bûcheler  a  reconnu  dans  les  deux 
fragments  de  l'inscr.  de  Tuditanus  publiée  par  Premerstein  <cf.  Jahresb.. 

30  X,  p.  264  R.  d.  R.  32,  144,  20  sqq>  six  vers  saturnins  qu'il  a  restitués. 
R.  retrouve  dans  Pline  N.^H.  IIL  19, 129  un  septième  vers  et  donne,  en  la  com- 
plétant, une  lecture  de  cette  inscr.  de  la  base  de  la  statue  de  Tuditanue 
un  peu  différente  de  celle  de  Bûcheler  et  plus  complète.  ]f*||  Beiblatt.  Us- 

.   tensiles  en  bronze  antiques  de  Sissek  [V.  Hoffitter].  69  ustensiles  de  difïéren- 

35  tes  formes,  quelques-uns  avec  marques  du  fabricant;  d'origine  rom.  (20  fig.) 

'  trouvés  à  Sissek  en  1858.  H  Zur  Topographie  der  ionischen  Kuste  sûdlich 
von  Ephesos  [J.  Keil].  Pygela-Phygela;  Marathesion;  localités  antiques 
entre  Marathesion  et  Anaia;  Anaia.  Trouvailles  diverses,  inscr.  stèles,  etc. 
Ruines,  tombeaux.  ^  Forschungen  im  siidlichen  Istrien  [A.  Gniro].  Fouilles 

40  à  Val  Catena  et  à  Monte  Collesi  (Brioni  Grande).  Trouvailles  à  Pola,  monu- 
ments funéraires  :  forum  "[f  Zu  den  delischen  Schatzinschriften  [W.  Crônert]. 
Corrections  et  restitutions  aux  inscr.  publiées  dans  le  B.  C.  H.  ][  Uebereine 
rom.  weibliche  Gewandstatue  [A.  Hekler].  Montre  que  l'original  d'une  statue 
de  femme  assise  du  Musée  du  Capitole  n"  42  date  non  du  5®  s.  comme  il 

45  l'avait  supposé,  mais  du  4°  s.  ][  Votivstele  aus  Dorylaion  [F.  Calice].  Les  trois 
figures  féminines  qui  se  trouvent  représentées  entre  les  deux  déesses  sont 
peut-être  une  triade  divine  (fig.).  ^  Petrons  Lebensende  [F.  Lôhr].  Maintient 
sa  conclusion  précédente  <cf.  supra>  que  Pétrone  est  mort  dans  sa  maison 
de  campagne  de  Cumes-  T[  Astragalgewichte  aus  Falerio  [W.    Kubitschek]. 

50  Les  deux  poids  en  bronze  du  Museo  Gregoriano  que  K.  a  étr.diés  <cf. 
Jahresb.  X.  134  R.  d.  R.  32,  142,  43  >  proviennent  de  sculptures  de  Falerio 
dans  le  Picenum  (CL  L.  IX  6088).  Un  exemplaire  pareil  est  à  la  Bibl.  nat. 
de  Paris.  ^  Zum  Mausoleum  von  Halikarnassos  [G.  Niemann].  Rappelle 


WIENER    STUDIEN.  149 

qu'il  a  dressé  un  modèle  de  ce  mausolée.  ]f  Vom  rôm.  Kastell  bel  Szamos- 
Ujvar  [J.  Ornstein].  D'après  une  inscr.  trouvée  en  1905  sous  les  murs  du 
praetorium,  ce  castel  aurait  été  élevé  sous  Antonin  le  Pieux.  A.  S. 

Wiener  Studien,  30^  année,  l^e  Hvr.  Das  attische  Btirgerrecht  und  die 
Frauen  (A.  Ledl]  2.  Dans  ce  2e  art.  <cf.  W.  St.  1907.  R.  d.  R.32,146,28>    5 
L.  étudie  Vk^yùr^diç  dans  le  droit   athénien  et   l'âTrtotxaffi'a,  ce  qu'on  en- 
tendait par  ces  termes  et  comment  on  s'y  prenait.  Il  examine  tous  les  cas 
possibles.  Tf  Kritisches  und  Sprachliches  zu  Nemesius  [K.  Burkhard].  2eart. 
<cf.  W.St.l904,p.212.  R.d.R.  28,119,  41>,K. commente  40  passages  pour 
lesquels   il  propose    des  corrections  au  texte  reçu.  ^  Des  Aelius  Aristides  lo 
verlorene  Rede  gegen  die  Tânzer  [Jos.  Mesk].  Parmi  les  écrits  perdts  d' Ae- 
lius Aristide  de  Smyrne,  on  compte  son  «  Traité  contre  les  danses  »  dont 
nous  pouvons  nous  faire  une  idée  à  peu  près  exacte  par  le  traité  de  Libanius 
Inzïa  Twv   op/vi?7Ttov   qui  nous  renseigne  sur  son  contenu  et  sur  son  plan, 
et  qui  en  reproduit  même  les  passages  les  plus  importants.  On  peut  d'autre  15 
part  avoir  recours  à  deux  autres  discours  d'Aeiius,  les  tz.  tou  a-rj  oeïv  xwulco- 
Seïv   et  le  xaxà  tc5v  l^opyou[j.£vwv.  C'est  en  se  servant  de  ces  trois  sources  en 
même  temps  que  du  traité  de  Lucien  sur  la  danse  que  M.  reconstitue  la 
teneur  du  discours  d'Aeiius.  ^  Vulgarlateinisches  bei  Terenz  [P.  Wahrmann]. 
Térence  s'écarte  dans  sa  langue,  dans  ses  constructions  et  dans  ses  mots  de  20 
l'usage  classique;  il  reste  fidèle  en  partie  à  l'ancien  latin, et  sous  l'influence 
de  la  langue  courante,  il  emploie  certaines  alliances  de  mots  qui  avaient  un 
caractère  populaire  déjà  dans  le  latin  archaïque,  mais  d'autre  part  il  repro- 
duit la  langue  des  gens  cultivés  de  son  temps  sans  tomber  dans  le  réalisme  ; 
sa  langue  n'est  pas  le  latin  vulgaire,  il  est  le  représentant  de  la  belle  langue  25 
courante  latine.  ^  Textkritische  Studien  zu  Seneca  rhetor  [R.  Novak]. 
Complétant  les  recherches  de  H.  J.  Mtiller,  dans  son  éd.  des  Controverses 
et  des  Suasoires  de  Sénèque  le  rhéteur  (Vienne,  1888),  N.  étudie  dans  ce 
l^r  art.  un  certain  nombre  de  passages  de  Sènèque  au  point  de  vue  de  la 
place  qu'occupent  les  mots  et  des  clausules  finales  et  propose  des  correc-  30 
lions  au  texte  reçu  d'après  les  principes  de  la  prose  métrique.    Tf  Marginalien 
zu  einer  neuen  Ausgabe  des  jûngeren  Plinius  [R.  C.  Kukula].  Corrections 
au  texte  de  Pline  le  jeune  d'après  une  recension  partielle  faite  récemment 
des  mss.  italiens  et  d'après  les  travaux  parus  et    les  recensions    faites  de- 
puis l'éd.  maior  de  Keil  (1870),  épuisée  depuis  longtemps  (à  suivre).  ]['Apal  35 
(Tibulle  1,5)  [E.  Oppenheim].  L'élégie  5du]iv.  I  de  Tibulle  contient  en  quatre 
distiques,  quatre  imprécations,  qui  se  ramènent  à  deux  pensées:  les  philtres 
employés  doivent  servir  de  nourriture  abjecte  à  la  sorcière  affamée  et  les 
démons  obéissants  deviendront  ses  tourmenteurs.  Ces  deux  pensées  sont 
exprimées  dans  la  première  paire  de  distiques,  et  dans  la  seconde  repris,  4o 
variés  et  renforcés. T[  Mélanges.  Zu  Grattius  [B.  A.  Muller].  A  propos  de 
l'étude  de  Schenkl  sur  Grattius,  où  il  était  fait  allusion  à  la  comparaison 
des  anciens  entre  la  chasse  et  la  guerre,  M.  donne  un  certain  nombre  de 
textes  grecs  où  cette  comparaison  se  retrouve.  ^  Beitraege  zur  rôm.  Staats- 
recht.  3,  Kollegialitat  bei  der  Stadtpraefektur  [St  Brasslof].  Montre  que  la  *'> 
praefectura  urbis  formait  elle  aussi  un  collège  au  moins  dans  les  premiers 
temps  de  l'Empire.^  Zu  Vergils  Aen.  II,  485  [F.  Gatscha].  Le  sujet  de  vident 
est  penetralia  personnifiés;  armatos,  ce  sont  les  Grecs  placés  à  l'extérieur  ^ 
Zu  einer  Tibullstelle  [M.  Schuster].  Revendique  pour  lui-même  la  correction 
macies  au  1.  de  acies  proposée  par  Goldbacher  pour  Tibulle  I,  3,47  <W.  St.  w 
28,  163>.  T[  Zu  Tibull  I,  3,47.  [E.  Hauler].  Défend  la  leçon  «  acies  ».  IfH  2= 
livr.  Das  attische  Btirgerrecht  und  die  Frauen  [A.  Ledl]  3.  <  cf.  supra>. 
Situation  des  voOo'.iréfb  te  les  conclLsions  de  Mùller  :  les  yvtict'.o'.: importance 


150  1908.  AUTRICHE-HONGRIE. 

de  l'èyyÛTifft;  avant  451.  ^  Technik  der  Romanschlûsse  im  griech.  Liebes- 
roman  [O.  Schissel  v.  Fleschenberg].  W.  Schmid  (Der  griech.  Roman.  Neue 
Jahrb  f.  das  klass.  Altertum  1904,  p.  485)  a  divisé  les  romans  grecs  en  deux 
classes tl'une  avant  160  ap.  J.-C,  l'autre  après,  les  présophisfiques  et  les 
s  néosophistiques,  qui  ne  différeraient  entre  eux  qu'au  point  de  vue  linguo- 
stilistique;  l'auteur  combat  ces  conclusions  et,  après  un  examen  des  fins 
de  romans,  montre  qu'elles  différaient  non  seulement  par  la  langue  et  le 
style,  mais  encore  par  la  technique.  ^  Textkritische  Studien  zu  Seneca 
rhetor  2  [Rob.  Novâk].   Suite  des  corrections  proposées  <cf.  supra>  pour 

10  51  passages  des  Controverses  et  des  Suasoires.  ^  Lexikalische  Vermutungen 
zu  Bûchelers  Carmina  epigraphica  [J.  M.  Stowasser].  Nouvelles  remarques 
de  grammaire  que  S.  ajoute  à  ses  art.  précédents  <cf.  W.  St.  25  et  27>. 
^  Isidorus  und  die  Lucanscholien  [J.  Endt].  Au  vol.  3  de  son  éd.  deLucain, 
Weber  a  émis  l'hypothèse  que  Isidore  avait  beaucoup  emprunté  aux  sco- 

^6  lies  de  Lucien,  mais  il  faisait  des  glosesetdesscoliesqu'ilrencontraitdansles 
différents  mss.  de  Lucien  une  sorte  de  corpus  auquel  il  donnait  le  nom  de 
Scoliasta.  En  réalité,  il  n'en  est  pas  ainsi,  ily  a  quatre recensionsdecesgloses, 
et  E.  détermine  à  laquelle  Isidore  a  puisé,  comme  il  a  puisé  dans  Servius, 
Donat  et  autres  commentateurs.  ^  Zu  den  neuen  latein.  Bruchstûcken  d(r 

-0  Thomasapokalypse  und  eines  apostolischen  Sendschreibens  im  Cod.  Vindob. 
n»  16.  [E.  Hauler].  Après  une  courte  introd.surlesdifférentstravauxdont  le 
palimpseste  qu'il  étudie  à  nouveau  a  été  l'objet,  H.  donne  la  description, 
le  texte  restitué  et  le  commentaire  des  feuillets  60  et  67  du  Cod. -Vindob.  16, 
écrits  en  belle  onciale  romaine,  et  contenant  des  fragments  de  l'Apocalypse 

^û  de  Thomas  et  d'une  Epître  des  Apôtres.  ^  Mélanges.  Zu  Platons  Lysis 
205  C.  D.  [M.  Schuster}.  Lire  :  tiç  Stà  TvTiv  xoo  'HpaxXs'cu;  ouYYÉveiav  b 
Tcpôyovoç  aûxôv  ÛTreoet^aro  ysyovojç  aùxôç  kx  Atôç  x.  t.  X.  If  Zu  Ovids  Tristia 
V.  1,  44  [Golling].  Corriger  mec  des  mss.  en  mihi.  ^  Zu  Tacitus  Germania  c.  26 
[id.].  Montre  par  des  exemples  tirés  de  Térence,  Andr.  416;  T.  Live  39, 14,10: 

^°  Hor.  Sat.  II,  3,  59  que  «  servare  »  est  souvent  synonyme  de  «cavere».  Cicéron 
Lael.  58.  De  orat.  II,  229,  emploie  dans  ce  sens  «  observare  ».  A.  S. 

Zeitschrift  fur  die  oesterreichischen  Gymnasien,  59^  année 
(1909),  l^e  livr.  Hasta  pura  [M.  Nistler].  Comme  suite  à  l'art,  de 
Steiner  <cf.  Bonn.  Jahrb.  1906.  114/115  p.  1-98,  R.  d.  R.  31,  29,  2sqq>, 

35  N.  montre  qu'il  ne  faut  pas  entendre  par  «  hasta  pura  »  une  «  lance  dont  on 
ne  s'est  pas  encore  servi,  qui  n'a  pas  encore  été  consacrée  ou  «  sanguine 
pura  »,  mais  que  «  pura  »  a  le  sens  de  simple,  unie,  non  ornée,  et  que  l'ex- 
pression hasta  pura  =  yatffoç  (Pol.  VI,  39)  désigne  une  lance  toute  en  fer  et 
dont  aucune  partie  n'est  en  bois.  ^  Paula  Wahrmann,  Prolegomena  zu 

40  einer  Geschichte  der  griech.  Dialekte  im  Zeitaller  des  Hellenismus  [Stolz]. 
Bien  au  courant  de  la  question.  ^  K.  Reik,  Der  Optativ  bei  Polybius  und 
Philo  von  Alexandrin  [id.].  Contribution  très  soignée  et  très  exacte,  ^fl, 
H.  Kleingûnther,  Quaest.  ad  Astronomicorum  libros,  qui  sub  Manilii 
nomine  feruntur,  pertinentes;  2,   Id.,   Textkritische  und.  exegetische Beitràge 

4.")  zum  astrologischen  Lehrgedicht  des  sogenannten  Manilius:  3,  Th.  Breiter, 
M.  Manilii  Astronomica  éd.  I.  Carmina  [Prinz].  1,  Soigné,  bien  au  courant 
de  la  question,  bien  pensé;  2,  Sera  lu  avec  profit;  3,  Fnjt  de  50  années 
d'études,  le  crit.  suspend  sonjugement  définitif  jusqu'àcequele2^vol., con- 
tenant le  commentaire,  ait  paru.  ^  F.  Gaffiot,  Ecqui  fuerit  si  particulae  in 

50  interrogando  Latine  usus  [Golling].  Des  réserves.  ^  Zur  griech.  und  latein. 
Lektûre  an  unserem  Gymnasium  [F.  Ladek].  Dans  cette  étude  qui  se  con- 
tinue dans  5  livr.,  L.  examine,  expose  et  critique  les  opinions  émisés  par 
différents  professeurs,  pédagogues  ou  philologues  sur  les  auteurs  grecs  et 


ZEITSCHRIFT    FCR   DIE    OESTERREICHISCHEN    GYMNASIEN.      151 

latins  portés  aux  programmes  des  gymnases  autrichiens  ou  désignés  pour 
être  étudiés  seulement  à  la  maison  par  les  élèves,  ^j  P.   Cauer,  Siebzehn 
Jahre  im  Kampf  um  die  Schulreform  [Frank].  Analyse  des  art.  réunis  dans 
ce  vol.    ^  E.   Meyer,   Humanistische  und  geschichtliche  Bildung  [Bauer]. 
Mérite  d'attirer  l'attention.   ^  S.   Cybulski,   Tabulas    quitus  antiquitates    s 
Graecae  et  Romanae  illustrantur  ;  XI.  Domus  Romana.  Id.  Dasrônische  Haus 
Erklàrender  Text  zu  Tafel  XI  [Oehler].  Grands  éloges  de  cette  3^  édition. 
^  Programmes.  G.  Hettegger,  Qua  ratione  M.  Fabius  Quintilianus  in 
institutione  oratoria  laudaverit  scriptores  [Wôhrer].   Analyse.   ^[^   2^  livr. 
F.  Sturmer,  Griech.   Lautlehre  auf  etymol.  Grundlage  [Stolz].  Devrait  être  lo 
remanié   à   fond,    pour   devenir   un   livre    d'enseignement   irréprochable. 
T[  O.  Kraus,  Neue  Studien  zur  aristotelischen  Rhetorik,  insbesondere  ûber  das 
fivoq    ÈTriSeixTixdv  [Zycha].    Des  réserves  à  faire,  malgré  cela  peut  rendre  . 
service  à  la  science  en  poussant  à  étudier  bien  des  points  encore  obscurs 
de  la  rhétorique  d'Aristote.  ^  Margaret  Bieber,   Das  Dresdener  Schau-  i6 
spielerrelief. Ein Beitrag  zur  Geschichte  des  tragischen  KostUms  und  der  griech. 
Kunst  [Oehler].  A  sa  place  marqi;ée  dans  la  bibliothèque  de  tout  professeur, 
et  montre  combien  l'étude  des  monuments  figurés  complète  les  rensei- 
gnements donnés  par  les  auteurs,  f,  C.  Bardt,  Rôm.  Komôdien.  2  [Kauer]. 
Appréc.    favorable    de    cette    trad.    allemande.    Remarques    personnelles  20 
du   critique.   T|   F.   Skutsch,    Gallus   und    Vergil  [Zingerle] .    Intéressant. 
^  H.  MET'iGE,Latein.-deutschesSchula'ôrterb.mithesondeTeTBeTiicksichtigang 
der  Etymologie  [Bitschofwsky].  Se  propose  de  répondre  à  un  besoin  des  clas- 
ses supérieures  des  écoles.  Soigné  et  commode  à   consulter,  recommandé 
aux  maîtres  et  aux  élèves.  ^  P.  Rasi,  De  positione  debili,  quae  vocatur,  seu  de  25 
syllabae  ancipitis  ante  mutam  cum  liquida  usu  apud  Tibullum    [Huemer]. 
Résumé  des  conclusions.  ^  E.  Richter,  Xenophon  in  der  rôm    Literatur. 
[Kunz].  Rien  de  nouveau.  111Î  3^  livr.  W.  Larfeld,  Hdb.  der  griech.  Epi- 
graphik:  1,  Einleittng  und  Hilfdizciplin.  Die  nicht  attischen  Inschriften 
[Wiedemann].  Très  grands  éloges;  qqs.  remarques  et   additions    de    détail  so 
à  cet  ouvrage  qui  rendra  les  pli  s  grands  services.  ^\  H.  Schone,  Repertorium 
griech.  W ôrterveri^ichnisse  und  Speziallexika  [Stolz].  A  droit  à  toute  notre 
reconnaissance.  T[  F.  Vollmer,  Q.  Horati  Flacci  carmina   sel.  éd.   maior 
[Prinz].  Le  crit.  résume  les  vues  de  V.  sur  la  transmission  des  œuvres 
d'Horace  et  sur  la  valear  des  mss.  il  indique  les  observations  qui  ont  été  35 
faites  :  appréc.  favorable.  ^  I   Prammer-A.  Kappelmacher,  C.  J.  Cae&aris 
comm.  de  B.  G.  [Bitschofsky].  Éloges  de  cette  10''  éd.  ^  F.  Weigel,  Kurz- 
gefasste  Griech.  Schulgramm.  nach  Curtius-v.  Hartels  Schulgramm.  bearb. 
[Stolz].  Encore  plus  résimée  que  l'éd.  précédente.  ^  H.  Wolf,  Die  Religion 
der  alten  Griechen  [Oehler].  Recommandé  aux  élèves  des  classes  supérieures.  40 
^  Programmes.  J.  Stastn^.  Trakové  (Die  Traker.  Eine  Probe   aus  der 
Schrift  :  Geschichte  Makedoniens  in  Altertum;  2,  Die  Ethnographische 
Problème)  [Peroutka].  Résumé,  le  crit.  suspend  son  jugement  jusqu'à  la 
publication  du  livre  qu'annonce  cet  opuscule  écrit  en  tchèque,  ^^f  4*^  livr. 
A.   Fritsch,  Herodotus  B.   I-IV;   K.  Abicht,  Herodotos.   III,  B  V-VI,  G.  45 
BôHME-S.  WiDMANN,  Thukydidcs  B.  VI  [Kalinka].  Éloges  de  ces  éd.  de  clas- 
se.   ^   O.  ScHROEDER,  Sophoclis  cantica  dig.  [Jurenka].  Des  réserves.  ^P. 
Le  H  MANN,  Franciscus  Modius  als  Handschriftenforscher  (Quelle  n  und  Unter- 
suchungen  zur  latein.  Philologie  des  Mittelalters  von  L.  Traube.  Vol.  31), 
[Weinberger].  Éloges  de  ce  livre,  dédié  à  la  mémoire  de  Traube.  ^  Th.  5o 
ScHiCHE,    M.    T.    Ciceronis    Tusculanarum    disputationuin    libri    quinque 
[Gschwind].  Appréc.  élogieuse.  ^  A.  Rademann,  Vorlagen  zu  latein.  Stilil- 
bungen  im  Anschlusse  an  Cic.  Tusculanen  B.  1.  2  u.  o[Dorsch].  Mention. 


152  1908.  —    AUTRICHE-HONGRIE. 

^  F.  Matroye,  La  Conquête  Vandale  en  Afrique  et  la  destruction  de  VEmpire 
d'Occident  [Loserth].  N'apporte  rien  de  bien  nouveau,  mais  est  sériei sèment 
fait.  lITf  5e  livr.  Die  neuen  Bruchstiicke  der  Korinna  [H.  Jurenka].  Restitu- 
tion, traduction  et  commentaire  des  nouveaux  fragments  de  Corinne,  la 
5    poétesse  béotienne,  contemporaine  de  Pindare  qui  fut  son  élève,  d'après 
le  papyrus  de  Berlin  284  (Berl.  Klassikertexte  V,  2).  Ils  rehaussent  encore 
la  gloire  de  Corinne.  Ce  qui  frappe    avant  tout,  c'est  la  simplicité  de  la 
langue  et  le  coloris.  ][  Die  sogenannte  relative  Verschrânkung  und  verwandte 
Satzfûgungen  in  ihrem  Verhaltnis  zum  deutschen  Satzbau    [K.   Kunst]. 
10  Cherche  pourquoi  ces  constructions  fréquentes  dans  les  langues  classiques 
n'ont  pas  passé  dans  la  langue  allemande,  et  en  même  temps  explique  cer- 
taines particularités  de  la  langue  allemande  qui   s'écartent  du  génie  des 
langues  classiques.  Tf  M.  Barone,  SulVuso  delVaoristo  nel  tt.   ttjç  àvTtodcewç 
di  Isocrate  con  una  introduzione  intorno  al  significato  fondamentale  delVao- 
16  risto  greco  [Kalinka].  Ne  réalise  pas  un  progrès,  mais  n'est  pas  sans  valeur. 
^  E.  BoiSACQ,  Dictionnaire    étymologique  de  la  langue  grecque  étudiée  dans 
ses  rapports  avec  les  autres  langues  européennes.  1""^  livr.  [Stolz].  On  ne  peut 
que  saluer  avec  plaisir  ce  nouv.  dictionnaire  étymologiqi  e  de  la  langt.e  grec- 
que et  lui  souhaiter  le  plus  grand  succès.  ^  M.  Niedermann  und  E.  Her- 
20  MANN,  H istorische  Lautlehre  des  Lateinischen  [id].  Eloges,  ^f  A.  Scheindler. 
Des  C.  Sallustius  Crispus  bellum  Catilinae,  hélium  Jugurthinum  und  Reden 
und  Briefe  aus    den    Historien    [Perschinka].    Eloge    avec    qqs    réserves. 
Tf  C.  Annibaldi,  V Agricola  e  la  Germania  di  Corn.  Tacito  nel  ms.  Lat.  n.  8 
délia  biblioth.  Balleani  in  lesi  [Pschor].  De  toute  manière  ce  livre  est  un 
25  ûôjpov  digne  d'être  apprécié.  ^  I.  Vogel-A.  Weinhold,  Q.  Curti  Rufi,  His- 
toriarum  Alexandri  Magni  Macedonis  libri  qui  supersunt,  II,  B  6-10  [Bit- 
schofsky].  Cette  éd.  de  classe  n'est  pas  faite  pour  les  élèves  de  3^  à  qui  elle 
est  destinée,  mais  pour  des  élèves  plus  âgés  et  plus  au  courant  de  la  langue 
latine.  Remarques  de  détail.  If  Th.  Nissen,  Latein.  Satzlehre  fur  Reform- 
30  anstalten  [Scheindler].  Appréciation  favorable    avec    qqs    réserves.  If  E. 
SzANTO,  Ausgewàhlte  Abhandlungen  [Oehler].  A  droit  à  la  reconnaissance  de 
tous  ceux  qui  s'occupent  d'antiquités  grecques.  Tf  H.  Grimm,  Homers  Ilias 
[Prim].   Intéressant.   ^  Programmes.  G.   Pitacco,  De  mulierum  Roma- 
narum  cultu  atque  eruditione  [Siess].  Est  au  courant  de  toute  la  bibliographie 
36  du    sujet    et    sait    s'en   servir;  qqs  petites  inexactitudes.  ^  J.  Oehler, 
Epigraphische  Beitraege  zur    Geschichte  des   Aerstestandes  [Lackenbacher]. 
Très  soigné.  H  Fr.Biicheler  [E.  Hauler].  Art.  nécrologique.^^  6^  livr.  A.  Za- 
NOLLi,    Osservazioni    sulla    traduzione    armena    del  tz.  ouaewç  àvOpcoTrou  di 
Nemesio  [Burkhard].  Méritoire.  Tf  1,  Th.  Ladewig  u.  C.  Schaper,   Vergils 
40  Gedichte.  1,  Bukolika  u.   Georgika;  2,  J.  San  der,  Schûlerkomm.  zu  Vergils 
Aeneid  in  Auswahl  [GoUing].  1,  Cette  8^  éd.  complètement  remaniée    est 
l'œuvre  de  P.  Deuticke.  Appréc.  favorable.  Remarques  de  détail;  2,  Malgré 
des  défauts,  rendra  des  services.  ^  A.  Zingerle,  T.  Livi  a.  u.  c.  libri;Yll,  5 
Lib.  45  Ed.  mai  or  [Schmidt].  Grands  éloges;  cette  éd.  a  sa  place  marquée 
45  dans  toutes  les  bibliothèques.  Tf  H.  Nohl,  Ciceros  Rede  gegen  Q.  Caecilius 
und  das  vierte  B.  der  Anklageschrift  g.  C.  Fe/res  hrsg.[Kunz].  Appréc.  favo- 
rable de  cette  3^  éd.  qui  diffère  peu  de  la  2^.  ^  Al.  Malinin,  Hat  Dôrpfeld 
die  Enneakrunos-Episode  bei  Pausanias  tatsàchlich  gelôst  oder  auf  welchem 
Wcge  kann  diese  gelôst  werden?  [Oehler].   Le  critique  ne  souscrit  pas  aux 
60  conclusions  de  cette  dissertation  et  donne  raison  à  Dôrpfeld.  ^Programmes. 
M.  Schuster,  De  Apollodoris  poetis  comicis  :  accedit  cujusdam  Apollodori 
interpretatio  [Haas].  Analyse.  Appréc.  favorable.  ^  D.  Werenka,  Kritische 
Bemerkungen  ii.  die  Gefechte  der  Thebaner  von  der  Schlacht   bei    Haliartus 


ZEITSCHRIFT    FUR    DIE    OESTERREICHISCHEN    GYMNASIEN.       153 

bis  zur  Schlacht  bei  Mantinea  [A.  Bauer].  Appréc.  défavorable.  Tf  P.  J.  Wurm, 
Kapharnaum  [Janak].  Éloges  :  Capernaum  =  Tell- Hûm' moderne.  1[  Zu 
Alkmans  Partherneion  [R.  C.  Kuktla].  Réponse  à  certaines  assertions  de 
H  .  Jirenka  <cf.  Zeitschr.  f.  oest.  Gymn.  58  p.  1084  sq>  et  réplique  de 
[Jurenka].  Tf^  7''Iivr.  Zi.m  antiken  Bibliotheks -und  Buchwesen  [W.Wein-  5 
berger].  Après  avoir  dit  quelques  mots  sur  ce  que  nous  ont  appris  les  fouilles 
do  Herculanum  et  de  Pergame  sur  les  bibliothèques  dans  l'antiquité  et 
indiqué  les  ouvrages  divers  publiés  par  plusieurs  savants  modernes  sur 
cette  question,  W.  consacre  qqs  pages  à  Birt  [Die  BuchroUe  in  der 
Kunst)  et  à  ce  qu'il  a  dit  des  mss.  conservés  sous  forme  de  rouleaux; il  lo 
explique  à  son  tour  qu'il  faut  entendre  par  «  cornua  »  l'extrémité 
des  rouleaux  consolidée  (pour  obvier  à  l'usure)  et  colorée  (pour  facilitei  les 
recherches)  :  il  termine  ce  court  art.  en  montrant  que  si  l'on  peut  admettre 
que  plusieurs  copistes  écrivaient  ensemble  sous  dictée  un  ouvrage  qui  de- 
vait être  tiré  à  500  exemplaires,  il  faut  cependant  se  rappeler  que  d'après  la 
les  textes  (inscr.  de  Priène)  le  même  scribe  copiait  toujours  la  même  partie 
du  ms.  ^  Philologisches  ai  s  Aigistinus  und  Ambrosius  [A.  Engelbrecht]. 
1,  Saint  Augistin  considéré  comme  poète  populaire.  Complétant  ce  que 
W.  Meyer  (Anfang  und  Ursprung  der  latein.  und  griech.  rhythmischen 
Dichtung,  p.  284-288)  a  écrit  sur  le  «  Psalmus  contra  partem  Donati)>de  20 
S.  Aug.  qu'il  considère  comme  le  monument  le  plus  ancien  de  la  poésie 
latine  rhythmique,  E.  montre  que  Meyer  est  arrivé  à  des  conclusions  en 
partie  erronées,  parce  que  malgré  son  zèle  il  n'avait  pu  mettre  la  main  sur 
aucun  ms.  de  ce  Psaume  et  avait  dû  s'en  tenir  au  texte  reçu  ;  comme  plus 
tard  Petschenig  a  découvert  six  mss.  de  ce  Psaume,  dont  aucun,  il  est  vrai,  25 
n'est  plus  ancien  que  le  xii"  s.,  mais  qui  rendent  possible  en  bien  des  endroits 
la  correction  du  texte,  E.  estime  devoir  faire  de  nouvelles  recherches  sur 
l'histoire  de  la  transmission  manuscrite  de  ce  Psaume  et  sur  sa  rédaction 
rhythmique,  et  en  donne  les  résultats.  2,  Questions  de  lexicologie  surSt  Am- 
broise  :  E.  rectifie  ce  qu'on  lit  dans  le  lexique  de  Georges  au  mot  «  grumula  30 
ae  f.  (==  *  glumula,  diminutif  de  gluma)  gousse,  pelure,  agresiis  uitis  gru- 
mulae,  Ambros.  de  Elia.  6,  18  »  :  il  faut  lire  «'grumulum,  i  n,  (=  *glumulum, 
dimin.  de  glomus)  proprement  un  petit  peloton,  se  dit  du  fruit  déforme 
ronde  de  la  grosseur  du  poing  de  la  coloquinte  (cf.  toXûttt,  IV  Reg.  4,  39) 
agrestis  uitis  grumula  (plur.),  Ambros.  de  Elia.  6,  18.«^  N.Wecklein,  Eu-  35 
ripides'  //eZena  [Jurenka].  Des  réserves.  TjGeffcken-JuI.  Schultz,  Sophokles 
Antigone  ûbersetzt  [Siess].  Cette  trad.  ne  rend  pas  la  beauté  de  l'original 
grec.  ][  J.  Krall,  Éeckà  a  femskà  rhytmika  a  metrika;  2,  Éeckâ  a  remskà 
mctrika  (Rhythmique  et  métrique  grecque  et  romaine;  2,  Métrique) [Pavlu]. 
Analyse  :  excellent.  ^  M.  Schneidewin,  Eine  antike  Instruktion  an  einem  40 
Verwaltungschef.  Mit  einer  Einleitung  ùber  rôm.  Provinzialverwaltung 
[GschwJnd].  Très  grands  éloges.  ^  J.  W.  Beck,  Horazstudien  [Endt].  Se 
recommande  de  lui-même.  ^  A.  Draeger-W.  Heraeus,  Die  Annalen  des 
Tacitus  I.  1.  B.  I  und  2  [Bitschofwsky].  7^  éd.  revue.  Remarques  de  détail. 
^f  K.  Hue  mer,  Der  Geist  der  altklass.  Studien  und  die  Schriftstellerwahl  4.'> 
bci  der  Schullektiire  [Heiderich].  Longue  analyse  de  ce  livre  qui  cherche 
pour  quelles  raisons  les  études  classiques  anciennes  peuvent  aujourd'hui 
encore  être  considérées  comme  nécessaires  et  même  indispensables.  Vive- 
ment recommandé  aux  gens  du  métier.  ^  J.  Muller,  Die  Germania  des 
P.  Corn.  Tacitus  hrsg.  fur  den  Schulgebrauch  bearb.  v.  A.  Th.  Christ  50 
[Kunz].  Cette  2"  éd.  a  subi  des  changements.  ^  F.  Stahelin,  Der  Antise- 
mitismus  des  Altertums  in  seiner  Entstehung  und  Entwicklung[Oppenh.eiin]- 
Appréc.  favorable.  %  Pro  grammes.  E.  Vetter,  Kleine  Beitraege  zur  latein. 


154  1908.  AUTRICHE-HONGRIE. 

Wortforschung  [Stolz].  Méritoire.  ^^  8^  et  9^  livr.  Ueber  die  Entwicklung 
des  aeltesten  griech.  Alphabets  [F.  Wiedermann].  Donne,  répartis  soi. s  vingt 
chefs,  le  résbltat  de  ses  recherches  si.r  le  développement  de  l'alphabet  grec 
le  plus  ancien.  C'est  là  une  question  qti  est  loin  d'être  éh.cidée  et  W.  espère 
5  qu'un  livre  qu'il  va  publier  et  dont  il  donne  les  conchisions  sera  utile  à 
ceux  qui  s'occupent  de  cette  étude.  ^  Zur  Charakteristik  Phokions  [C.  Rû- 
ger].  Histoire  de  la  vie  et  de  la  carrière  politique  de  Phocion,  né  en  402, 
mort  avant  319  :  son  caractère,  son  influence,  ses  études,  les  charges  qu'il 
remplit,  etc.  Tf  Studien  zur  christl.-latein.  Inschriften-poesie  [C.  Weyman]. 

10  1.  Les  tituli  composés  par  saint  Ambroise  pour  les  peintures  de  la  Basilique 
de  Milan;  2,  L'éloge  des  papes  du  Cod.  Corbeiensis.  ^  Ein  altes  Kolle- 
gienheft  [A.  Huemer].  Cahier  d'un  élève  du  commencement  du  14^  s. 
contenu  dans  le  Cod.  81  de  la  Bibl.  du  couvent  de  KremmiJnster  :  extraits; 
il  nous  donne  une  idée  des  méthodes  d'enseignement  employées  à  cette  épo- 

15  que  :  le  texte  est  en  latin,  f  E.  Schwartz,  Rede  auf  H.  Usener.  H.  Usener 
Vortrâge  unf  Aufsàtze  [Kalinka].  Grands  éloges.^  P.  Wendland,  Die  helle- 
nistisch-rôm.  Kultur  in  ihren  Beziehungen  zu  Judentum  und  Christentum 
[Meister].  Longue  analyse  élogieuse.  ^  Stromuia  in  honorent  Casimiri  Mo- 
rawsky  [Dembitzer].  Indication  des  art.  contenus  dans  ce  vol.  de  Mélanges 

20  en  l'honneur  de  Morawsky,  professeur  de  philologie  classique  à  l'Université 
de  Cracovie.  If  K.  Pavlatos,  'IlTtarpt?  tou  'Oouorcréa);  [Groschl].  Vivement 
recommandé,  c'est  l'exposé  historique  et  critique  de  la  question  Leucade 
=  Ithaque,  le  meilleur  et  le  plus  étendu  que  nous  ayons:  il  combaties  théories 
de  Dôrpfeld.  ^  H.  Richards,  Notes  on  Xenophon  and  others  [Kalinka]. 

26  Appréc.  favorable.  ^  K.  Prinz,  Ausw.  aus  Xenophon  [Weishaupl].  Répond 
admirablement  à  ce  qu'on  est  en  droit  d'attendre  d'une  éd.  de  classe. 
^  1,  J.  Geffcken,  Das  griech.  Drama  :  Aischylos,  Sophokles,  Euripides 
bearb.  ;  2,  H.  Weil,  Aeschyli  tragoediae  it.  éd.  3,  F.  Schubert-L.  Hijter, 
Sophokles   Oidipus   Tyrannus  :  k.  F.   Schneidewin-A.   Nauck,   Sophokles; 

30  7,  Philoktetes  la  Axiii.  bes.  v.  L.  RADERMACHER[Mekler].  1,  Éloges;  2,  Grands 
éloges;  3,  Complètement  remanié;  4,  Excellente  éd.  revue  avec  soin  et  à\s- 
c.rétion.^ Dissertationes  philologue  Vindohonenses  VIII.  [Weehrich].  Contient 
<cf.  R.  ch.  R.  31,  96>  :  1,  J.  Pavlu,  Alcibiades  prior  quo  jure  vulgo  tribuatur 
Platoni.  Bonne  contribution  à  la  solution  de  cette  question  difficile;  2, 

35  J.  ZuREK,  De  S.  Aurelii  Augustini  praeceptis  rhetoricis.  Aippréc.  favorable; 
3,  L.  KoTERBA,  De  sermone  Pacuviano  et  Acciano.  Excellente  étude  qui  aidera 
puissamment  à  la  critique  du  texte  des  fragments  de  ces  deux  tragiques 
^  H.  GoELZER,  C.  J.  Caesaris  comm.  de  h.  Gall  [Bitschofsky].  Le  texte  laisse 
à  désirer,  mais  le  commentaire  est  bon  :  remarqi  es  de  détail.^  K.  Meissner- 

40  G.  Landgraf,  m.  t.  Ciceronis  Cato  Major' de  Senectute  [Stettner].  Appréc. 
favorable  de  cette  5^  éd.  ^  L.  Maccari,  Osservazioni  ad  Orazio  [Prinz]. 
Des  réserves.  ^  P.  Brandt,  P.  Ovidii  Nasonis  Fasti,  Tristia;  Epp.  ex  Ponto. 
[Jurenka].  Appréc.  favorable.  ^  L.  Bloch,  Rom.  Altertumskunde  [Oehler]. 
Ce  petit  vol.  fait  partie  de  la  coll.  Goeschen.  Chaudement  recommandé. 

45  ^  R.  Schneider,  Geschûtze  auf  handschriftlichen  Bildern  [id].  A  sa  place 
marquée  dans  la  bibliothèque  de  tous  les  maîtres.  ^  F.  F.  Abbott,  Notes 
upon  mss.  containing  Persius  and  Petrus  Diaconus  [Golling].  Donne  la  colla- 
tion d'un  ms.  de  Tolède  pour  le  Prologue  et  la  Sat.  I  1-50  de  Perse  et  celle 
du  Cod.  Casinensis  361.  ^  J.  A.  Scott,  Prohibitives  with  xpôç  and  the  Gene- 

50  tive  [Stolz].  Approfondi.  ^  Programmes.  L.  Kryczyjsski,  Quonam 
die  M.  T.  Ciceronis  oratio  in  Catilinam  prima  habita  sit  [Kunz].  Réserves 
sur  les  conclusions.  ^  L.  Pschor,  Realerklàrung  und  Anschauungs-U nterricht 
bei  der  Lektûre  von  Ciceros  Rede    «  Pro  L.  Murena  »  [id].  Sera  le  bienvenu. 


ZEITSCHRIFT    FUR    DIE    OESTERREICHISCHEN    GYMNASIEN.       155 

^  J.  B.  Hassny,  De  interrogationum  dis junctw arum  apud  Tacitum  struc- 
tura [Golling].  A  de  la  valeur.  T|  10^  livr.  Zur  Odyssée  a  1-31  [F.  Sturmer]. 
Soumet  à  un  examen  approfondi  les  reproches  nombreux  et  variés  qi.e  la 
critique  négative  a  faits  au  début  de  l'Odyssée  et  aux  vers  qui  suivent 
jusqu'au  v.  31,  afin  de  montrer  que  la  critique  conservatrice  est  en  état  de  s 
lutter  contre  ses  adversaires.  Art.  de  35  p.,  où  S.  étudie  chaque  vers  en 
détail.  ^  Jos.  Stark,  Der  latente  Sprachschatz  Homers  [Stolz].  Rendra  sans 
doute  des  services,  mais  prête  le  flanc  à  bien  des  critiques,  d'autant  plus 
que  l'horizon  scientifique  de  l'auteur  en  fait  de  science  du  langage  n'est  plus 
celui  des  savants  d'ai  joi  rd'hui.  Ij  F.  Baumgarten-F.  Poland-R.  Wagner,  lo 
Die  hellenische  Kultur  I  [Prinz].  Grands  éloges;  puisse  le  vol.  II  bientôt  pa- 
caître  et  être  à  la  hauteur  du  vol.  I.  If  Der  rôm.  Limes  in  Ocsterreich  [A.  Ga- 
heis].  Analyse  de  ce  8®  fasc.  ^  F.  Richter  u.  A.  Fleckeisen.  Ciceros  Rede 
fUr  Sex.  Roscius  [Kornitze].  Cette  4^  éd.  revue  par  G.  Ammon  répond  aux 
besoins  non  seulement  des  élèves,  mais  encore  des  étudiants  en  philologie  is 
et  des  jeunes  maîtres  qui  ont  à  expliquer  ce  discours.  Recommandée. 
Tf  C.  Bardt,  Die  Sermonen  des  Q.  Horatius  Flaccus  [Hanna].  Le  critique 
note  les  changements  apportés  dans  cette  3^  éd.  qui  montrent  le  zèle  du 
traducteur.  ^  L.  Maccari,  De  Ovidii  Metamorphoseon  distichis  [Golling]. 
Veut  démontrer  qu'Ovide  n'a  pas  cessé  d'être  poète  élégiaque  dans  les  20 
Métamorphoses  et  cherche  pourquoi  il  a  écrit  les  Métamorphoses  en  hexa- 
mètres alors  que  partout  ailleurs  il  se  servait  du  vers  élégiaque;  des  réserves 
1|  J.  MiiLLER,  P.  Corn.  Taciti  opéra  quae  supersunt  éd.  min.  Il,  H istorias 
et  opéra  minora  continens  [Golling].  Fautes  d'impression  et  mauvais  papier. 
]T  E.  Lange,  Sokrates  [Kohm].  Rendra  de  bons  services  aux  élèves,  à  qui  il  26 
est  destiné  et  les  instruira.  Tf^  11^  livr.  W.  Janell,  Ausgewdhlte  Inschrijten 
griech.  und  deutsch  hrsg.  [Kalinka].  Répond  admirablement  à  un  besoin 
réel.  ^  F.Brandscheid,  Novum  Testamentum  Graece  et  Latine:  1,  Evangelia; 
2,  Apostolicum  [Weihrich].  Grands  éloges  de  cette  3^  éd.  qui  ne  s'adresse 
pas  sei  lement  aux  théologiens.  1[  M.  Gitlbauer,  Corn.  Nepotis  vitae  [Bit-  80 
schofsky].  Ed.  de  classe,  suivie  d'un  dictionnaire;  qqs  réserves.  ^  M. 
Petschenig,  s.  Aurelii  Augustini  opéra  (Sect.  VII,  1)  [Huemer].  Contient  le 
Psalmus  contra  partem  Donati,  le  Contra  epistulam  Parmeniani  libri  très 
et  le  De  baptismo  libri  septem  ;  il  est  à  regretter  que  P  ne  dise  pas  au  lec- 
teur pourquoi  il  préfère  tel  mss.  à  tel  autre  pour  l'établissement  du  texte.  35 
^  A.  Blanchet,  Les  enceintes  rom.  de  la  Gaule  [Oehler].  Rendra  de  grands 
services.  ^  F.  F.  Abbott,  The  Accent  in  Vulgar  and  Formai  Latin  [Golling]. 
Analyse.  If  -j-  K.  Zettel-A.  Brunner,  Hellas  und  Rom  im  Spiegel  deutscher 
Dichtung  [Wolkar].  Grandes  réserves  à  faire.  If  J.  Golling,  Erklàrung  der 
Eigennamen  zu  P.  Vergilii  Maronis  carmina  selecta  [Bitschowsky].  Cette  40 
3e  éd.  ne  diffère  pas  des  précédentes.  ^  Programmes.  E.  Hora,  Der 
Komparativ.  Ein  neuer  Deutun gsversuch  [Golling].  Appréc.  favorable. 
If^  12e  livr.  Zu  Aristophanes  [L.  Siegel].  Aux  v.  1326  et  1631  dos  Oiseaux, 
on  lit  dans  tous  les  mss.  la  forme  ionienne  auxt;,  au  v.  422  des  Guêpes 
aÙTiç  ou  aù-Ti?,  enfin  au  v.  605  de  la  Paix  aÙTTJ;  qui  pèche  contre  le  sens  45 
et  contre  la  métrique.  S.  montre  que  pour  ces  quatre  cas  il  faut  corriger  en 
aÙTtxa  et  explique  comment  l'altération  a  pu  se  produire  paléographi- 
quement.  ]f  Zur  Frage  der  Définition  und  Entstehung  von  Kompositis 
[H.  W.  Pollak].  Divise  les  mots  composés  en  deux  groupes  d'après  leur 
origine  :  l'un  contient  les  composita  d'apposition,  l'autre  les  composita  5o 
syntactiques;  les  premiers  naissent  simultanément,  les  seconds  petit  à 
petit;  ceux-ci  comprennent  toutes  les  alliances  de  mots  nées  de  liaisons 
syntactiques,  ceux-là  toutes  les  «  unmittelbaren  Benennungen  »  et  toutes 


156  1908.  —    AUTRICHE-HONGRIE. 

les  formations  par  analogie.  ^  Jahreshefte  des  oesterr.  archaeol.  Institutes  in 
Wien.  X,  2  [Jtithner].  Grands  éloges.  <(  cf.  R. des  R.32, 144  sq>  ^  R.  Menge, 
Troja  und  die  Troas  nach  eigener  Anschauung  geschildert  [Kalinka].  Atteint 
son  but  d'éveiller  l'intérêt  même  dans  le  grand  public.  ^  O.  Schroeder, 

6  Vorarbeiten  zur  griech.  Versgeschichte  [Jurenka].  Reproduit  neuf  disserta- 
tions de  l'auteur  parues  de  1903-1907,  corrigées  etcomplétées.  Appréc. 
en  somme  favorable.  ]f  M.  Lambertz,  Die  griech.  Sklavennanien  [Stolz]. 
Méritoire.  T[  R.  Heinze,  •  Virgils  epische  Technik  [Bitschofsky].  Ëloges. 
Tf  J.  BiCK,  Wiener  Palimpseste  I  [E.  Hauler].  B.  était  tout  désigné  pour  ce 

10  travail  difficile  et  tout  de  patience,  mais  riche  en  résultats  et  intéressant, 
\  W.  M.  LiNDSAY,  Contractions  in  early  Latin  minuscule  Mss.  [Weinburger]. 
Recueil  méritoire  de  matériaux.  ^  Seldmayer-Scheindler,  Latein» 
Uebgsb.  Keyslar].  4^  éd.  de  ce  livre  d'exercices  destiné  aux  classes  supérieures, 
atteint  son  but.  ^  A.  KoRNiT7,ER,Za«ejn.  Uebgsb.  [id.].  Recommandé.  T[J. 

iB  DoRSCH-J.  Fritsch,  J.  Haulers.  Lot.  Stilûbungen  [id].  Sera  utile.  1[  Remar- 
ques de  détail  sur  ces  ouvrages  [Endt].  ^  A.  Struck,  Makedonische  Fahrten; 
2,  Die  Makedon.  Niederlande  [Imendôrffer].  Très  important  pour  la  topo- 
graphie et  l'histoire  de  la  Macédoine  ancienne.  ^  J.  Geffcken,  Sokrates 
und  dus  alte  Christentum  [Sedlmayer].  Très  grands  éloges  de  ce  petit  vol. 

20  qui  traite  à  fond  son  sujet.  T[  Programmes.  R.  Strelli  Quaest.  Catul- 
lianae  :  1,  De  prisca  et  genuina  carminum  Catulli  cditione;  2,  De  ordine  et 
temporibus  carminum  Catulli  [Fritsch].  Analyse  de  la  l''^  partie;  appréc. 
favorable  de  la  seconde.  ^  L.  Granello,  //  culto  di  Dioniso  nelle  Bacche 
di  Euripide  [Juthner].  N'est  pas  sans  valeur.  A.  K. 


25 


30 


BOHÊME 

Rédacteur  général  :  Joseph  KrAl. 


Listy  filologické  XXXV,  1908.  Articles  de  fond:  Les  sources  mytho- 
logiques du  traité  Adversus  nationes  d'Arnobe  (O.  Jirâni).  Après  avoir 
montré  les  rapports  de  ce  traité  avec  les  HpoTpeTCT'.xôç  de  Clément  d'Alexan- 
drie et  avec  le  De  natura  deorum  de  Cicéron  et  cherché  comment  Arnobe 
se  servait  de  ses  sources,  J.  étudie  en    détails    les  motifs  qui  ont  amené 

35  G.  Kettner  à  affirmer  qu'Arnobe  aurait  abondamment  puisé,  surtout  pour 
la  mythologie  latine,  dans  les  écrits  de  Cornélius  Labeo.  Bien  que  ce  soit 
là  l'opinion  généralement  admise,  J.  trouve  qu'aucune  des  raisons  données 
jusqu'à  présent  n'est  tellement  concluante  que  l'on  puisse  soutenir  qu'Ar- 
nobe ait  directement  puisé  dans  ces  écrits.  Tout  fait  voir,  au  contraire, 

40  qu'il  ne  connaissait  les  idées  de  Labeo  que  de  seconde  main.  J.  en  conclut 
qu'Arnobe  a  pris  les  passages  que,  jusqu'à  présent,  l'on  dérive  de  Labeo  et 
aussi  la  polémique  contre  ces  théories,  d'une  source  chrétienne,  d'une  apo- 
logie écrite  en  latin.  L'auteur  de  cette  apologie  reste,  il  est  vrai,  inconnu, 
mais  il  faut  croire  à  l'existence  d'une  telle  apologie  à  cause  des  coïncidences 

45  évidentes  dans  Minucius  (Octavius),  dans  Tertullien  (Apologeticus,  Ad  na- 
tiones), dans  Arnobe  et  dans  Lactance.  Arnobe  a  pris  de  cette  apologie 
non  seulement  de  nombreux  motifs  de  polémique,  mais  encore  les  faits 
mythologiques  qui  s'opposent  surtout  à  la  religion  et  au  culte  des  Romains. 
La  plus  considérable  de  ces  coïncidences  est  le  passage  où  sont  énumérécs 

50  les  opinions  des  différents  théologiens  sur  l'essence  de  nombreux  dieux  païens. 
J.  a  encore  constaté  que,  souvent,  Arnobe  empruntait  de  l'apologie  un  sujet 
d'ordre  général  et,  aussi,  quelques  faits  pour  le  corroborer,  mais  qu'il  se 
servait  encore  d'autres  exemples  qu'il  avait  trouvés  ou  bien  dans  le  Diction- 


LISTY    FILOLOGICKÈ.  157 

naire  de  Verrius  Festus,  ou  bien  dans  Tite-Live.  C'est  à  Verrius  que  revien- 
nent les  passages,  à  la  forme  SLCcinte  et  stricte,  qui  contiennent desénumé- 
rations  d'ordre  sacral  et  archéologique,  surtout  au  livre  II,  67  ss,  IV,  3-9. 
VII'  18-31.  Dans  Tite-Live  sont  puisés  différents  faits  historiques,  surtout 
dans  le  livre  VII,  38-51.  Mais  il  reste  encore  à  établir  une  source  spéciale,  5 
jusqu'à  présent  inconnue,  pour  les  faits  historiques  allégués  au  kvre  V, 
1-15,  tandis  qu'il  est  évident    qu'Arnobe    ne  connaissait  point  l'ouvrage 
de   Sammonicus    Serenus   que,   pourtant,   W.    Kahl  inclinait  à    regarder 
comme  la  source  de  certaines  parties  dans  Arnobe.  Enfin,  il   est   très  vrai- 
semblable que  telle  allusion  mythologique  dans  Arnobe  n'est  qu'une  réminis-  lo 
cence  de  la  lecture   des  poètes,  surtout  d'Homère  et  de  Virgile,  ou  bien  des 
prosateurs,   surtout  de   Cicéron.   ^  L'Heautontimoroumenos   de    Térence 
(J.  Hrûsa).  Est-ce  une  des  comédies  dites  de  «  contamination  »?  L'auteur 
voudrait  apporter  un  peu  de  lumière.   C'est  pourquoi  il  étudie  la  pièce 
entière  au  point  de  vue  de  l'action.  Herrmanowski  et  Rôtter  trouvent  que  i6 
les  V.  53  ss.  et  183  s.  ne  s'accordent  pas  entre  eux,  mais  leurs  doutes  ne  sont 
pas  fondés,  la  société  antique  admettant  que   les   parents   de   deux   amis 
ne    se    connussent    pas.    Les    pères    des  jeunes  amis  de  Socrate  connais- 
saient-ils le  philosophe  en  personne?  D'ailleurs  Térence  avait  besoin  d'une 
telle  situation  afin  de  pouvoir,   dans  l'exposition  du   drame,   apprendre  20 
aux   spectateurs  par  un  dialogue  tout  ce  qu'il  jugeait  nécessaire  pour  que 
l'action  suivante  fût  comprise.  D'après  le  v.  2,  Ménédème  n'est  le  voisin 
de  Chrêmes  que  depuis  quelques  jours  et,  déjà,  il  le  sonde  en  indiscret. 
Les  deux  passages  donc,  au  lieu  de  se  contredire,  s'accordent  parfaitement 
avec  eux-mêmes  et  avec  l'action  qui  suit.  Le  v.  159  s.  ne  dit  pas,  comme  le  25 
pense  Herrmanowski,   que  Chrêmes  ait  su  d'avance  l'arrivée  de  Clinio, 
mais  Chrêmes  veut  tout  simplement   consoler  Ménédème  (cf.   le  v.  86). 
Le  gi'and  motif  dont  parle  Syrus  (v.  335  s.)  est  que  l'esclave  pressent 
qu'Antifile  est  une  fille  libre,  mais  abandonnée,  et  que  ses  parents  à  elle 
seront  bientôt  retrouvés.  Le  v.  242  le  fait  supposer.  C'est  probablement  30 
la  fin  d'un  dialogue  des  deux  esclaves  revenant  de  la  ville.  Ce  dialogue  de- 
vait être  de  grande  importance,  puisque  les  esclaves  avaient,  en  causant, 
complètement  oublié  les  jeunes  filles  et  qu'ils  les  avaient  de  beaucoup 
précédées.  Ils  causaient  peut-être  d'Antifile.  Le  but  que  Syrus  s'était  pro- 
posé est  de  tromper  Chrêmes,  car  ce  n'est  qu'à  celui-là  qu'il  en  veut.  Nous  35 
comprendrons  ainsi  l'embarras  de  Syr^s,  blâmé  par  Schanz,  qui  trouve  la 
pièce  médiocre  et  l'intrigue  pauvre.  Syrus  feint  souvent  de  vouloir  dire 
ce  qu'il  entend  faire;  mais  tantôt  la  porte  a  grincé,  tantôt  survient  quelque 
autre  chose  et  les  spectateurs  n'apprennent  jamais  rien.  Ce  n'est  pas  sans 
intention  que  le  poète  tient  en  éveil  l'attention  du  public  pour,  ensuite,  40 
brusquer  l'action.  C'est  Syrus  qui  amènera  Chrêmes  à  payer  à  son  propre  fils 
l'argent  poursa  maîtresse,  après  avoir  assisté  lui-même  etdans  sapropremai- 
son  à  l'entrevue  de  son  fils  avec  l'hétaire.  L'astuce  de  Syrus  triomphe  alors, 
l'esclave  a  réalisé  tout  ce  qu'il  désirait.  S'il  s'était  agi  de  tromper  Ménédème 
qui,  comme  nous  le  savons,  se  prêtait  intentionnellement  à  la  ruse  de  45 
l'esclave,  cela  ne  témoignerait  pas  d'une  extraordinaire  adresse  chez  Syrus 
qui,  pourtant,  doit  être  regardé  comme  l'un  des  représentants  du  fameux 
type.  Mais  il  en  est  tout  autrement  avec  Chrêmes.  La  pièce  ne  mérite  donc 
pas  la  critique  rigoureuse  de  Schanz.  Le  v.  409,  q^^i  prêtait  aussi  à  la  contro- 
verse, doit  être  interprété  comme  suit  :   Chrêmes   aurait  tacitement  con-  50 
senti  à  laisser  introduire  Antifile  dans  sa  maison;  d'ailleurs  Clitifo  supposait 
évidemment  que,  bon  gré  mal  gré,  le  père  serait  d'accord.  Syrus,  après  le 
V.  402,  a  quitté  la  scène  pour  entrer  dans  la  maison  et,  pendant  que,  sur 


158  1908.  AUTRICHE-HONGRIE. 

la  scène,  les  deux  amants  se  revoient,  l'esclave  s'attarde  dans  l'intérieur  de 
la  maison  et  annonce  à  Chrêmes  qu'il  y  a  du  monde  chez  lui;  puis,  retourné 
sur  la  scène,  il  invite  le  couple  à  entrer.  Les  v.  497-509,  qi.i  ne  sont  pour 
rien  dans  l'action,  sont  là  probablement  pour  caractériser  Chrêmes  l'indis- 

5  cret.  Mais  il  se  peut  aussi  que  le  texte  y  soit  altéré.  L'objection  de  Herr- 
manowski  manque  de  fondement  :  il  ne  s'agit  pas  de  deux  hétaires  différentes, 
mais  bien  d'une  seule  Bacchide.  L'objection  de  Rôtter  ne  vaut  rien  non 
plus,  car  Ménédème  a  tout  lieu  de  se  réjouir  que  son  fils  se  soit  assagi, 
qu'il  soit  revenu  auprès  de  lui,  qu'il  ait  reconnu  sa  faute  et  qu'il  ne  soit  plus 

10  en  colère.  —  Le  titre  de  Heautontimoroumenos  n'est  précisément  de  mise 
qu'en  tant  qu'il  s'agit  de  la  première  scène  de  la  comédie.  Mais  c'est  le 
même  cas  dans  Rudens,  Stichus,  Asinaria.  Somme  toute,  on  n'a  trouvé  ni 
dans  la  pièce  ni  dans  le  prologue  (cf.  Listy  filol.  XXXII,  1905,  p.  415-222) 
aucune  trace  de  ce  que  l'on  appelle  une  «  contamination  ».  H  Les  ouvrages 

15  récents  sur  les  lettres  de  Platon  (F.  Novotny).  C.  r.  des  livres  et  des  traités 
suivants  :  M,  Odau,  Quaestionum  de  septima  et  octova  Platonis  episiola 
capita  duo;  R.  Adam,  Ueher  die  Echtheit  der  platonischen  Briefe;  Hans 
Raeder,  Ueher  die  Echtheit  der  platonischen  Briefe,  et  Jean  Bertheau, 
De  Platonis  epistula  septima.  Odau  élimine  de  la  lettre  VII  deux  digressions. 

20  La  première  est  la  soi-disant  ^uixêouXT]  (p.  330  B-338  A).  Mais  les  raisons 
de  Odau  ne  suffisent  point.  Des  négligences  dans  l'arrangement  ne  doivent 
pas  nous  embarrasser;  au  contraire,  on  peut  dire  qu'une  disposition  savante 
pourrait  plutôt  rendre  l'épître  suspecte.  Le  conseil  inséré  dans  l'épître, 
coupe,  il  est  vrai,  en  deux  le  rapport  sur  le  second  séjour  de  Platon  à  Syra- 

25  cuse,  mais  c'est  facile  à  expliquer  au  point  de  vue  psychologique.  L'hypo- 
hèse  que  Odau  émet  au  sujet  de  l'origine  de  la  digression  est  donc  peu 
probable.  Il  élimine  encore  l'interprétation  philosophique  à  la  page  341  B- 
345  C,  mais  il  ne  l'eût  pas  fait  s'il  eût  su  apprécier  la  valeur  philosophique 
du  passage.  En  outre,  il  y  a  dans  ce  passage  des  allusions  à  Dionysios  où 

80  apparaît  la  véritable  raison  de  l'interprétation  philosophique  en  question: 
Dionysios  n'avait  pas  l'esprit  philosophique  et  de  là  viendraient  tous 
les  insuccès  de  Platon  dans  la  théorie  et  toutes  les  actions  désastreuseii 
de  Dionysios  dans  la  pratiq;.e.  Pour  remplacer  la  ^ujjiêouX-/]  qu'il  avait 
éliminée,  Odau  a  soudé  lalettre  VIII  àla  septième;  mais  il  le  fait  sans  raison 

35  qL.i  vaille.  L'autre  partie  de  l'ouvrage  est  meilleure.  O.  interprète  des  pas- 
sages discutés  dans  les  lettres  VII  et  VIII. —  Adam  ne  reconnaît  que  l'épître 
VII  comme  authentique,  mais  il  la  regarde  à  tort  comme  un  livret  apologé- 
tique; ses  observations  stylométriques  sont  incomplètes  et  ses  critériums 
ne  sont  pas  bien  choisis.  Les  raisons  qui,  chez  lui,  militent  contre  les  diverses 

40  épîtres  sont  ou  bien  de  vieille  date,  ou  bien  subjectives,  naïves  même; 
aussi  l'auteur  les  réfute-t-il  l'une  après  l'autre.  Dans  l'épître  VII  il  y  a,  tou- 
tefois, une  objection  à  retenir  :  c'est  que  parmi  les  trois  rois  recommandés 
aux  Syracusains  on  leur  propose  Hipparinos,  fils  de  Dion.,  bien  que,  selon 
d'autres  sources,  il  se  soit  suicidé  avant  la  mort  de  son  père.  Mais  on  peut 

45  admettre  que  Platon,  lorsqu'il  rédigeait  les  épîtres  VII  et  VIII,  ne  savait  pas 
encore  la  mort  de  ce  fils  de  Dionysios.  Adam  n'a  même  apporté  rien  d'ap- 

.  préciable  po^r  l'éclaircissement  de  la  lettre  VII  qu'il  regarde  comme  authen- 
tique.— D'une  grande  valeur  est,au  contraire,  l'article  de  Raeder. Ses  recher- 
ches stylométriques  qui  corroborent  l'authenticité  des  Épîtres,  sont  à  peu 

50  près  d'accord,  et  comme  méthode  et  comme  résultats,  avec  l'article  de 
Novotu]^  publié  dans  les  Listy  filol.  1906,  un  peu  avant  la  publication  de 
celui  de  Raeder,  Celui-ci  fait  valoir  le  haut  intérêt  des  passages  philoso- 
phiques des  Épîtres,  et  c'est  par  l'interprétation  de  ces  passages  qu'il  réfute  les 


LISTY    FILOLOGICKÈ.  159 

objections  de  ses  contradicteurs. —  Bertheau,  dans  son  écrit  qui,  à  vrai  dire, 
est  une  édition  avec  commentaire  de   l'épître  VII,  maintient  le   principe, 
très  fondé  d'ailleurs,  que  toute  décision  à  prendre  en  fait  de  l'authenticité 
doit  être  précédée  d'une  sérieuse  interprétation.  Mais  ses  interprétations  à 
lui  manquent  de  symétrie  et  restent  incomplètes.  Elles  n'en  remplissent   & 
pas  moins  leur  mission  apologétique.  Il  importe,  toutefois,  que  les  ouvrages 
sur  les  Lettres  de  Platon  s'allègent  enfin  de  tout  lest  apologétique  afin  qu'on 
puisse  s'en  servir  comme   des   écrits  authentiques  du   philosophe.    Leur 
grande  valeur  consistera  alors  en  ce  qu'elles  rapprocheront  de  nous  Platon 
comme  être  humain,  tandis  que  les  dialogues  en  ont  fait  le  Penseur  sublime,  lo 
^  Les  Églogues  de  Virgile  et  la  poésie  romaine  contemporaine  (  Karel  Wenig). 
Dans  cette  étude  ,  l'auteur  cherche  à  définir  le  véritable  caractère  des 
Bucoliques  de  Virgile  (est-ce  de  la  poésie  naïve  et  campagnarde,  ou  plutôt 
de  la  poésie  citadine  et  raffinée?),  ensuite   il  établit  le  rapport  qui  existe 
entre  les  Églogues  et  d'autres  poèmes    contemporains.  Aussi  le  caractère  1.5 
de  l'époque  tout  entière  est  à  étudier,  comme  milieu  où  Virgile  évoluait. 
Évidemment  les  classes    supérieures  romaines  du  dernier  siècle   av.  J.-C. 
approchaient  du  comble  du  raffinement.  L'invasion  de  l'hellénisme,  telle- 
ment subite,  y  entrait  pour  beaucoup.  Il  se  forma  dans  le  high-life  romain 
un  groupe  d'hommes  au  goût  extrêmement    difficile    en  fait  de  choses  20 
littéraires  et  artistiques.  C'est  dans  ce  milieu  de  délicats  que  sont  nées,  sous 
les  auspices  de  Pollion,  les  Églogues  de  Virgile.  Plusieurs  savants  aiment  à 
voir  dans  Virgile  un  poète  de  la  nature  simple  (Naturdichter)  et  ils  invoquent 
en  faveur  de  leur  thèse  l'origine  campagnarde  du  poète.  De  la  sorte    les 
tableaux  de  scènes  rustiques  dans    les  Églogues  trouveraient  aisément  leur  25 
explication,  mais  il  y  a,  dans  ces  poésies,  encore  l'allégorie  et  le  panthéisme 
sentimental  qu'il  reste  à  expliquer.  Virgile  sort,  il  est  vrai,  d'une  famille 
de  paysans,  mais  il   n'y  a  qu'à  le  comparer  à  Watteau  qui,  tout  en  étant 
campagnard  d'origine,  n'en  excellait  pas  moins  à  rendre  l'état  d'âme  des 
plus  raffinés  aristocrates.  Le  culte  de  la  nature  se  manifeste  dans  Virgile  30 
surtout  par  le  nombre  considérable  de  ses  paysages.  Mais  ces  paysages 
sont  stéréotypés.  Il  saute  aux  yeux  qu'un  seul  cliché  de  paysage  convenait 
à  l'espèce  de  sensibilité  de  Virgile.  Voici  les  éléments  dont  se  compose 
le  paysage  virgilien  :  arbres  à  large  ramure,  gazons,  ruisseaux  ou  fleuves, 
grottes,  rochers,  petits  vallons.  Figi ration  d'animaux.  Caractère  tout  idyl-  85 
lique.  Pour  ce  culte  virgilien  du  plein  air,  il  y  a  une  excellente  analogie 
dans  les  peintures  pompéiennes  contemporaines,  dites  du  deuxième  style. 
Cet  enthousiasme  des  Romains  d'alors  pour  la  nature  était   encore  nourri 
par  la  philosophie,  par  l'épicuréisme,  alors  en  vogue.  Or,  l'idée  fondamentale 
d'où  le  système    découle  tout  entier,  c'est  la  tendance  au  repos.  Il  n'est  40 
que  naturel  que  l'homme  qui  cherche  le  repos,  se  mette  à  chérir  la  campagne. 
Pline  (Nat.  hist.  XIX.  51)  n'attribue-t-il  pas  à  Épicure  l'innovation  d'éta- 
blir des  jardins  dans  les  villes?  Les  sectateurs  d'Épicure  n'étaient-ils  pas 
dénommés  ot  cltzo  twç    xTiTtcov?  Épicure  lui-même  ne  sort-il  pas  un  peu  du 
cadre  de  l'antiquité?   Dans  les  lettres  l'épicuréisme  fait  son  apparition  46 
avec  le  poème  de  Lucrèce  «  De  natura  rerum  ».  Virgile  avait  appris  cette 
espèce  de  littérature  non  seulement  à  l'école  de  Siron,  mais  encore  par 
l'intermédiaire  du  poème  de  Lucrèce,  comme  cela    résulte   de  nombreuses 
réminiscences  dans  les  Églogues  et  dans  les  Géorgiqtes.  Disciple  des  maîtres 
de  la  pensée,  Virgile  reprodi  it,  il  est  vrai,  les    conceptions  religieuses  des  60 
classes  supérieures,  conceptions    qui  différaient  essentiellement  de  celles 
du  peuple.  L'état  de  choses  politique  n'était  pas  non  plus  sans  favoriser 
le  bucolisme  romain.  Non  que  l'idyllisme  de  Rome  soit  le  résultat  d'un 


160  1908.  AUTRICHE-HONGRIE 

état  de  choses  tranquille,  tant  s'en  faut,  car  il  est  né  dans  une  époque  ora- 
geuse et  peu  rassurante!  Un  document  intéressant  sur  l'état  d'âme  des 
Romains  d'alors  est  l'églogue  IV.  En  prenant  la  poésie  bucolique  à  la  lettre, 
c'est-à-dire  si  nous  tenons  à  la  forme  pastorale,  cette  églogue  n'est  pas 
5  bucolique.  Mais  l'accoutrement  pastoral  n'y  est  que  secondaire,  l'essentiel 
est  le  caractère  intime  de  la  pièce  qui  est  encore  idyllique.  Les  soi-disant 
élégies  sont  autant  d'idylles.  La  distinction  entre  idylle  et  élégie  n'est  que 
superficielle  et  se  base  exclusivement  sur  la  métrique.  Le  caractère  intime 
d'une  églogue  de  Virgile  est,  en  fin  de  compte,  celui  d'une  élégie  de  Tibulle. 

"lo  Une  même  époque  les  avait  engendrées  l'une  et  l'autre.  Les  pasteurs  de 
Virgile  sont  des  patriciens  déguisés.  C'est  ce  qu'on  appelle  le  caractère  allé- 
gorique des  Églogues  de  Virgile.  Mais  aussi  l'élément  erotique  y  est  for- 
tement représenté;  seulement  l'éros  virgilien  est  tout  de  tendresse  et  très 
sentimental.    La   sentimentalité   s'était   déjà   manifestée   dans    la   poésie 

15  d'Alexandrie  et  elle  a  toujours  caractérisé  les  époques  et  les  milieux  raffinés. 
Ce  n'est  pas  seulement  Virgile  qui  subit  ces  influences,  mais  encore  les  autres 
poètes,  et  l'on  peut  parler  alors  de  tout  un  courant  idyllique.  Les  poèmes 
qui  s'y  rattachent  sont  les  poèmes  bucoliques  perdus  de  Messalla  et  de 
Pollion,  les  Églogues  de  Virgile  et  les  élégies  de  Tibulle.  De  curieux  exem- 

2u  pies  de  cette  espèce  de  poésie  sont  encore  les  poèmes  Dirae  et  Lydia.  Wenig 
a  montré  que  les  Dirae  sont  l'œuvre  de  Virgile,  mais  qu'elles  n'ont  pas  été 
admises  parmi  les  Églogues,  le  même  motif  (la  prise  de  l'immeuble  du 
poète  par  les  soldats)  ayant  déjà  été  traité  dans  l'Égl.  IX  (cf.  aussi  l'Égl.  I). 
Il   appuie  son  hypothèse  de  nombreuses  ressemblances  dans  la  diction 

2B  (surtout  avec  l'Égl.  I)  et  il  fait  observer  que  le  v.  1  s.  et  le  v.  14  du  poème 
Dirae  indique  la  reprise  du  thème  Enfin,  du  v.  26  s.  on  apprend  que  l'au- 
teur des  Dirae  avait  déjà  composé  des  morceaux  de  poésie  bucolique.  Ré- 
cemment, Skutsch  soutenait,  en  s'appuyant  sur  une  analyse  de  la  X''  Égl. 
de  Virgile,  que  Cornélius  Gallus  aurait,  lui  aussi,  écrit  des  poèmes  bucoliques. 

30  Wenig  le  conteste  et  trouve  que  Virgile  caractérise,  dans  l'Égl.  X,  les 
poésies  de  Gallus  comme  erotiques.  Gallus  est  de  l'école  néo-romaine  et, 
dans  cette  école,  la  forme  seule  a  été  influencée  par  la  poésie  pastorale. 
L'auteur  conclut  donc  que,  dans  l'histoire  de  la  poésie  romaine  du  1^"^  s. 
av.  J.-C,  il  faut  admettre  après  l'avènement  de  l'école   néo-romaine,  au 

35  commencement  de  l'autre  moitié  du  siècle,  l'idyllisme  comme  mode  litté- 
raire. Il  est  l'un  des  symptômes  de  la  décadence  antique  et  a  pris  origine 
dans  les  classes  supérieures  de  la  société  romaine,  comme  résultat  de  leur 
raffinement  et  d'un  état  politique  orageux.  Cet  idyllisme  a  été 
fortement  secondé  à  son  début  et  dans  son  développement  par  la  philo- 

io  Sophie  d'Épicure.  Sa  caractéristique  est  le  sentimentalisme  qui  se  manifeste 
par  l'érotisme  et  par  leculte  delà  campagne.  %  Mélanges  de  grammaire  et 
d'étymologie  (O.  Hujer).  Le  gén.  sg.  cuius  est  identique  à  l'adjectif  cuias. 
Mais  cette  hypothèse,  émise  déjà  par  Schweizer-Sidler  (Grammatik  der 
lat.  Sprache  P,  p.  123)  et  par  Buck  (Vokalismus  der  oskischen  Sprache, 

^5  p.  151),  a  été  contredite  par  tous  les  philologues  suivants.  Or,  Hujer  .'a 
réhabilite  en  rapprochant  ce  gén.  du  pronom  slave  cïjï  Vîvoç,  cuius'  qui 
s'était  formé  de  la  même  façon.  ^^  H.  Bulue,  Orchomenos.  I.  Die  àlteren 
Ansiedelungsschichten.  Description  consciencieuse,  claire  et  détaillée  des 
fouilles,  mais  il  semble  que  ces  fouilles  n'ont  pas  été  entreprise  avec  assez 

•M  de  précautions;  il  aurait  fallu  appeler,  pour  reconnaître  les  couches,  les  spé- 
cialistes les  plus  expérimentés,  Dôrpfeld,  Evans  et  Mackenzie  [E.  Peroutka]. 
•f[  Berliner  Klassikertexte.  Heft  V.  Griech.  Dichterfragmente.  Énumération  et 
analyse  des  fragments  pubhés  [O.  Jiràni].  TI  Jules  Dutoit,  Zur  Geschichte 


LISTY    FILOLOGICKÈ.  161 

und  Kritik  der  Gutturaltheorie.  Instructif  et  intéressant  [O.  Hujer}.  ^  A. 
CuNY,  Le  nombre  duel  en  grec.  Ouvrage  de  valeur  pour  l'histoire  de  là  langue 
grecque  [F.  Groh].  11  L'Odyssée  d'Homère.  Publiée  par  Vilém  Steinmann  à 
l'usage  des  écoles  tchèques.  2^  éd.,  revue  par  R.  Knîze.  Peut  être  recom- 
mandée [F.  Groh].  ^  G.  Suran,  Vocabulaire  pour  les  premiers  quatre  chants    '^ 
de  l'Iliade.  3^  éd.  (en  tchèque).  Utile  aux  élèves  [Fr.  Groh].  ^  D.  Robinson, 
Ancient  Sinope.  V.  Skorpil  ajoute  de  nombreuses  .additions  à  cette  belle 
monographie.   Tf   The  Oxyrhynchus  Papyri.   Edited  by  B.   P.    Grenfell 
and  A.  S.  Hunt.  Part  IV  and  V.  Analyse  de  cette  importante  publication 
[O.  Jiràni].  1[  E.  M.  Rankin,  The  roll  of  the  [^âysipoi  in  the  life  of  the  ancient  *0 
Greeks.  Ouvrage  substantiel  et  intéressant  [O.  Jiràni].  ^  A.  Meillet,  Intro- 
duction  à   l'étude   comparative   des   langues   indo-européennes.    2^   éd.    Très 
beau  livre  et  très  utile,  comme  même  la  littérature  allemande  n'en  a  pas 
de  pareil  [O.  Hujer].    ^  F.  Lepar,  Le  vocabulaire  grec  et  tchèque  pour  Homère. 
2^  éd.  Copie  conforme  de  la  1"  éd. de  1887,  vieillie  aujourd'hui  [Jos.  Nëmec].  <^ 
^  Paul  Masqueray,    Euripide  et  ses  idées.  Très  réussi  [O.  Jiràni].  If  H.  L. 
AxTELL,  The  deificatian  of  abstract  ideas  in  Roman  literature  and  inscrip- 
tions. Éloges.  [O.  Jiràni].  ^f  I.  van  Wageningen,  Scaenica  Romana.  Très 
utile  et  très  pratique  [F.   Hoffmeister].  ^  I.  van  Wageningen,   Album 
Terentianum.  Très  pratique  [F.  Hoffmeister].  ^  W.  M.  Lindsay,  The  ancient  20 
éditions  of  Plautus.  L'ouvrage  le  plus  important  de  toute  la  littérature  sur 
Plaute  dp  ces  dix  derniers  années  [F.  Hoffmeister].  ^W.  M.lAfiX)%K\ ,  Syntax 
of  Plautus.  Vient  à  propos  [F.    Hoffmeister].  ^  Der  Ringveda  in  Auswahl 
von  K.  F.  Geldner.  Livre  excellent  [V.  Lesny].  T[  V.  Porzezinskij,  Vvede- 
nie  vr  jazykov  edënie.  Très  utile  aux  commençants  [O.  Hujer].  ^  A.  Meillet,  «5 
Les  dialectes  indo-européens.  L'auteur  a  droit  à  la  reconnaissance  de  tous 
ceux  qui  s'intéressent  aux  rapports  mutuels  des  langues  indo-européennes 
[O.  Hujer].  ^j  Les  Éléments  d'Euclide.  Trad.  en  tchèque  par  François  Servît. 
Éloges   [Fr.  Cada].  ^  Ed.  Meyer,  Geschichte  des  Altertums.  2.  Aufl.  I  Bd, 
1.  Hâlfte.  Excellent;  chaleureusement  recommandé  [E.  Peroutka].  ^  B.  Mo-  30 
destov.  Introduction  à  l'histoire  romaine.  Répond  à  l'état  actuel  des  recher- 
ches scientifiques  [E.  Peroutka].  ^  H.  Francotte,  La  polis  grecque.  Analyse 
des  travaux  réunis  sous  ce  titre  [O.  Jiràni].  ^  A.  Mentz,   Geschichte  und 
System  der  griech.   Tachygraphie.  Lecture  attachante  et  instructive  pour 
les  sténographes  aussi  bien  que  pour  les  philologues  [F.  Novotnf].  ^  Stro-  35 
mata  in  honorem  Morawski.  Le  livre  témoigne  des  études  intenses  et  multi- 
ples de  la  philologie  classique  enGalicie[Fr.  Groh].  ^  G.  Cousin,  Kyros  le  Jeune 
en  Asie  Mtneure. [F.  Hoffmeister]  est  en  désaccord  avec  l'auteur  sur  Kyros. 
^  M.  Pancritius,  Studien  iiber  die  Schlacht  bei  Kunaxa.  Critique  pénétrante, 
résultats  acceptables  dans  la  plupart  des  cas  [F.  Hoffmeister].  ^  F.  Sommer,  *« 
Zum  inschriftlichen  w  l^sXxucTtxôv.  Intéressant. [O.  Hujer].  ^Programmes 
tchèques.  ^  K.  Mûller,  L'importance  de  l'empire  de  Byzance  dans  l'histoire 
de  l'humanité.  I.  Travail  de  vulgarisation,  mais  qui  n'est  pas  sans  différents 
défauts  [J.  Bidlo].  ^  L.  Fidler,  L'activité  politique    d'Eschine.     I.    Éloges 
[K.  Wenig].  T[  Le  calcul  de  sable  d' Archimède  de  Syracuse,  trad.  par  M.  Va-  45 
louch.  Trad.  soignée,  mais  volontiers  lourde  [F.  Câda].  ^  J.   Janâgek, 
Etude   comparative   des  Ethiques   de    Platon    et   d'Aristote.   Rien    de    neuf 
[F.  Ûàda].  ^  V.  SEJvL,  Eleusis,  I  et  II.  L'auteur  a  recueilli  avec  un  grand  soin 
et  une  grande  conscience  les  données  anciennes  sur  Eleusis  et  les  mystères 
[E.  Peroutka].  1|  J.  Veverka,  Hérodote.  Extrait  de  la  traduction  de  l'ou-  ^^ 
vrage  de  V.  Buzescul,  Introduction  à  l'histoire  grecque.  Traduction  très  con- 
sciencieuse [E.  Peroutka].    ^  La  IIP  épitre  de  Platon.   Trad.    et  introd. 
par  F.  Novotny.  La  traduction  se  lit  très  agréablement  [Zd.  Hujer].  1[  Les 

u.  DE  piiiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  190S.  XXXIH.  —  11 


162  1908.  AUTRICHE-HONGRIE. 

Élémentsde  ta  géométrie  d'Euclide,  livre  II,  trad.  par  F.  Fabinger.  Le  tra- 
ducteur interprète  avec  assez  d'indépendance  Eiiclide  au  moyen  de  termes 
et  de  tours  modernes  [F.  Càda].  ^  O,  Jakubicet,  Des  prépositions  dans  C.  Sue- 
tonius  Tranquillus  I:  Prépositions  avec  l'accusatif.  Complet,  mais  beaucoup 
6  de  coquilles  [Ed.  Hujer].  ^  Z.  Marti nic,  La  chute  de  Troie  et  la  façon 
d'écrire  de  Virgile.  Plagiat  [Jos.  Sedlâcek].  'li  Morceaux  choisis  d' Epictète. 
Trad.  par  K.  Errina.  Trad.  soignée  et  adroite  [R.  Schenk].  •[  Nombreuses 
notes  sur  les  découvertes  archéologiques  récentes  et  sur  des  livres  nou- 
veaux. Fr.  Groh. 

10 

HONGRIE 

Rédacteur  général  :  I.  Kont. 

^5  Archaeologiai  Èrtesitô  (Bulletin  archéologique).  Nouv.  série. 
Vol.  XXVIII,  1908,  l^r  fasc.  Statues  de  femmes  romaines  drapées  depuis 
le  règne  des  Flaviens  jusqu'à  la  fin  de  l'empire  [A.  Hekler].  Démontre 
le  manque  d'originalité  et  de  goût  pour  la  forme  à  cette  époque.  L'étude  de 
ces  monuments  est  néanmoins  intéressante  au  point  de  vue  de  l'art  grec, 

^°  parce  qu'ils  nous  montrent  les  traits  que  les  artistes  romains  ont  ajoutés  aux . 
modèles  grecs.  Comp.  l'étude  plus  détaillée  du  même  auteur  parue  en  alle- 
mand dans  :  Mûnchener  archaeologische  Studien  dem  Andenken  Ad.   Furt- 
wànglers  gewidmet  (1909).  ^  Deux  modèles  d'architecture  antique  de  Duna- 
pentele  [F.  Drexel].  L'un  représente  une  porte  de  ville  romaine  avec  cette 

25  inscription  :  Ilarus  fecit  porta(m)  fel(iciter),  en  bon  état  de  conservation; 
l'autre  également  une  porte,  mais  dont  il  ne  reste  que  des  débris. T|  Le  modèle 
d'Intercisa  [R.  Engelmann]  s'occupe  également  du  premier  de  ces  monu- 
ments que  Mahler  a  découvert  dans  ses  fouilles  à  Dunapentele.  ^  Tombeaux 
scythiquesàGyôngyôs  [L.  Mârton].  Avec  un  plan,  5  planches  et  15  vignettes. 

^°  Description  des  objets  trouvés  dans  le  comitat  de  Heves  au  pied  de  la 
montagne  Matra.  ^  Deux  monuments  de  Sarmizegethusa  représentant  un 
cavalier  thrace  [G.  .Téglâs].  Description  avec  deux  illustrations.  ^  Jules 
FoRSTER,  Les  monuments  d'art  de  la  Hongrie  [R.  Békefi].  Deux  volumes 
auxquels  plusieurs  savants  ont  collaboré.  Important.  ^[^  2^  fasc.  Monnaie  et 

35  fonderie  celtiques  à  Szalacska  [H.  Darnay].  Description  des  objets  trouvés. 
^  Les  reliefs  mythologiques  du  monument  d'Igel  [S.  Csermelyi].  Description 
minutieuse  de  ces  reliefs  et  comparaison  avec  ceux  trouvés  en  Hongrie. 
•^  Statuettes  de  Hermès-Thoth  au  Musée  national  hongrois  [A.  Hekler]. 
Description  de  quatre  statuettes  dont  une  est  très  remarquable.  1[^  3^  fasc. 

40  Tête  en  marbre  et  masque  en  bronze  au  Musée  national  hongrois  [A.  Hek- 
ler]. Les  deux  objets  furent  trouvés  sur  l'emplacement  du  nouveau  Parle- 
ment de  Budapest  aux  bords  du  Danube.  La  tête  fort  endommagée' n'est 
pas  l'œuvre  d'un  artiste  de  Pannonie;  elle  appartenait  probablement  à 
une  statue  de  Hygie  et  date  de  l'époque  hellénistique;  le  masque  de  bronze 

■»•'  date  de  l'époque  du  bas  empire.  ^  Un  coffret  romain  de  la  Pannonie  [R.  En- 
gelmann]. Description  d'un  coffret  trouvé  dans  les  fouilles  de  Dunapentele; 
on  y  voit  représentées  la  tête  de  la  Méduse  et  celle  de  Bellérophon.  Compa- 
raison de  ce  coffret  avec  ceux  trouvés  antérieurement  en  Hongrie,  à  Cologne 
et  à  Cumes.  ][  Antiquités  romaines  provenant  de  la  colline  Fordulo,  près  de 

50  Torda  [E.  Téglâs].  Description  des  débiis  d'un  bâtiment  découvert  sur  l'em- 
placement de  Potaissa;  on  y  a  trouvé  des  monnaies,  un  bas-relief,  une  sta- 
tuette représentant  Vénus  sortant  de  l'onde  et  la  tête  d'une  grande  statue. 
^  J.  Hampel,   Nouvelles  études  sur  les  monuments  de  l'époque  de  l'occupation 


EGYETEMES   PHILOLOGIAI    KQZLÔNY.  163 

de  la  Hongrie  [G.  Supka].  Éloge.  ^  Deux  autels  romains  trouvés  à  Aquin- 
cum [A.  Hekler].  On  y  trouve  les  inscriptions  suivantes  :  1°  Invicto  Mitrae 
P(ublius)  Ael(ius)  Atta  actaf(ius)  ]eg(ionis)  Il  ad(jutricis)  P(iae)  f(idelis) 
Ant(oninianae)  V(otum)  s(olvit)  l(ibens)  m(erito).  —  2"  ....  lus  pro  salute 
sua  V.  s.    1.    m.    ^1|   4^  fasc.  Statuette  d'Asclépios  au  Musée  national  [A.    5 
Hekler].  Elle  est  au  Musée  depuis  1875  et  fut  trouvée  à  0-Szôny,  l'ancien 
Bregetio;  c'était  probablement  un  monument  votif.  La  statuette  rentre 
dans  la  catégorie  des  monuments  décrits  par  Savignoni  et  Amelung.  ][  Mes 
fouilles  à  Dunapentele  enl908  [E.  Mahler].On  y  a  découvert  les  fondements 
d'une  maison  romaine,  des  monnaies  du  iv^  siècle  avant  J.-C, quelques  ins- 10 
criptions,  des  bas-reliefs,  des  statues  de  la  Fortune  et  de  Mercure.  Les  ins- 
criptions sont  les  suivantes  :  l»  Dis  omnibus  Sabinus  vet(eranus)  Sabinia- 
nus  vet(eranus)  ex  voto  posuit;  2°  Septimiae   Constanlini    conjugi   qu(ae) 
v(ixit)  an(nis)  XXXII  et  Aureliae  Florentinae  filiae  q(uae  v(ixit)  ann(is)  I 
M(arcus)  Aur(elius)  Bassus  f.  c  —  2»  Jovi  optimo  maximo  Titus  Clavius  35 
Petronianus  beneficiarius  v.  s.  1.  m.  —  3°  Otio  Una  vixit  annis  XII  et  Regilia 
annorum  III  hic  siti  sunt  Januarius  Otio  filiis  et  sibi  vivi    posuerunt.   — 
40  Aelius  Cesumarius  Libertus  sibi  et  conjugi  et   filio.vivo  posuit.  —  5°  Ma- 
tutina  Flaviani  filia  annorum  XX  hic  sita  est  Flavianus  Sarini  filiae  pien- 
ti-ssimae  et  Comatimarae  Colvedinis  conjugi  et  Flavianae  Flaviani  filiae  20 
et  Marcelliano  nepoti  et  sibi  vivus  vivis  posuit.  ^  Pierre  tombale  romaine 
de  Somlyô-Vâsârhely  [J.  Lucksics].  On  y  lit  l'inscription  suivante  :  Aurelius 
Rufinus  miles  cohortis  miliariae  Himisenorum  annorum  XX.   consobrino 
et  Aureliae  Jezenae  Aviae  annorum  LXXX  Aurelius  Proculinus  pequarius 
legionis.   ^  Recherches  archéologiques  à  l'étranger  [A.    H.].   Revue  des  25 
fouilles  en  Asie-Mineure,  en  Grèce,  en  Crète,  en  Italie  et  dans  l'Afrique  du 
Nord.  T[  R.  Schneider,  Antike  Geschûtze  auf  der  Saalburg.  Bon.  %^  5^  fasc. 
Modèle  d'une  tour  romaine  à  Potaissa  (Dacie)  [J.  Téglâs].  Ce  modèle  a 
beaucoup  de  ressemblance  avec  celui  que  l'on  a  découvert  à  Intercisa,  (voy. 
le''  fasc).  ^  W.  Altmann,  Die  italischen  Rundbauten.  AnsL]yse.      l.  Kont.      30 

Egyetemes  Philologiai  Kôzlôny  (Revue générale  de  philologie).  Tome 
XXXII,  1908,  l^fasc.  Homerica[R.  Vâri].  Explication  détaillée  de  IHade,I. 
191,  et  du  mot  KuavwTrtç.  If  La  Fuite  de  Zalân  et  l'Iliade  [I.  Loôsz].  Compa- 
raison de  plusieurs  passages  de  l'épopée  du  poète  hongi'ois  Vôrôsmarty  avec 
l'Iliade.  ^  Les  débuts  du  mime  grec.  Suite  dans  fasc.  2  [E.  Kalocsay].  Cha-  35 
pitre  d'un  ouvrage  posthume  qui  devait  compléter  le  travail  de  l'auteur 
sur  l'histoire  du  mime  grec  et  romain  paru  en  1906.  ^  A.  Dieterich,  Eine 
Mithrasliturgie  et  Mutter  Erde  [G.  Hornyânszky].  Éloge.  ^  Travaux  sur 
l'histoire  des  rehgions  et  sur  la  mythologie  grecque.  Tf  Études  sur  la  topo- 
graphie du  Forum  romain  [G.  Finâly].  Passe  en  revue  les  publications  de  ^Q 
Boni,  Pinza,  St. -Clair  Baddeley,  Burton-Brown  et  de  Huelsen.  ^  O.  Puch- 
stein  :  Die  ioniscke  Saule  als  klassisches  Bauglied  orientalischer  Herkunft 
[S.  Csermelyi].  Bon.  ^  R.  Reitzenstein,  Hellenistische  Wundererzàhlungen 
[J.  Révay].  Éloge.  ^^  2^  fasc.  La  théorie  du  comique  dans  l'antiquité 
[I.  SzigetvâriJ.  Passages  de  Platon,  d'Aristote,  de  Cicéron  et  de  Quintilien.  45 
^  J.  Csengeri,  Homère[E.  Reményi].  Bon  travail  d'ensemble.  T[  H.  Brewer, 
Kommodian  von  Gaza  [J.  Révay].  Recherches  utiles.  ^  Ad  Homerica. 
Remarques  de  Fôrster  et  de  Csengeri  à  l'art,  de  Vâri.  ^^  3«  fasc.  Vergilius 
dormitans  [G.  Némethy].  Article  écrit  en  latin  contre  les  assertions  de 
Skutschà  propos  delà  Cii-is  deVirgile.  ^Où  Hérodote  est-il  mort?  [R.  Vâri].  ^^ 
A  Pella.  ^  G.  Lefebvre,  Fragments  d'un  manuscrit  de  Ménandre  [G.  Czebe]. 
Analyse.  ^^  4^  fasc.  Les  deux  Kalamis  [S.  Csermelyi].  Résumé  des  travaux 
de  Reisch  et  de  Studniczka.  ^  Stephanus  de  Werbôcz  in  Glossario  mediae  et 


164  1908  —    BELGIQUE. 

infimae  latinitatis  regni  Hungariae  [D.  Vértesy].  Additions  et  corrections 
au  Glossaire  de  Bartal,  d'après  le  Tripartitum  de  Verbôczy  (1517).  If  Lucius 
Annaeus  Seneca,  Lettres  morales,  texte  latin  et  traduction  hongioise  par 
J.  Barcza  [I.  Székely].  Critiques  de  détail.  ]f  G.  Alleram,  La  morale  de 
5   Sénlque  [J.  Baksay].  Éloge     ^  W.  Janell,    Ausgewàhhe  Inschriften  grie- 
chisch  und  deutsch  [N.  Lâng].  Bon.  ^^  5®  fasc.  Mots  grecs  terminés  en 
-tout;;  -wTtsç  (o7î£;)  [G.  Hornyânszky].  Cette  désinence  se  rapportait  à  la 
forme  extérieure  (image,  couleur);    elle  indiquait  aussi  le  signe  caractéris- 
tique grâce  auquel  un  individu  appartient  à  telle  ou  telle  tribu;  ce  n'est  qu'à 
10  l'époque  historique  qu'elle  s'appliquait  aux  yeux.    ^  J.  Vahlen,  Opuscula 
academica  [E.  Kallôs].  Éloge.     If  M.  Bréal,  Pour  mieux  connaître  Homère 
[D. Vértesy].  La  première  partie  est  excellente;  le  lexique  contient  beaucoup 
de  choses  déjà  connues.  ^^  6^  et  7^  fasc.  Les  mots  Kavtov  et  à-rtoxpucpoç 
[J.  Erdôs].  Variation  du  sens  de  ces  mots  depuis  Homère  et  Euripide  jus- 
15  qu'au  Nouveau  Testament.  If  Diorthumena  [J.  Cserép].  Sur  Livius  Andro- 
nicus  et  sur  quelques  passages  des  Phéniciens  de  Victor  Bérard.  ^  H.  Wolf, 
l^ie  Religion  der  alten  Griechen  et  Die  Religion  der  alten  Rômer  [G.  Hornyân- 
szky]. Éloge.  ^  O.  Fritsch,    Delos,  et  Delphi;  R.  Thiele,    Im  ionischen 
Kleinasien  [N.  Lâng].  Bon  pour  les  élèves.  Tf  G.  Treu,  Skovgaards  Anord- 
20  nung  der  Westgiebelgruppe  vom  Zeustempel  [M.  Lâng].  Donne  raison  à  Treu. 
Tf  R.  Blogh  :  De  Pseudo-Luciani  Amoribus  [D.  Vértesy].  Solide,  mais  peu 
attrayant.  Tf  H.  Diels,    Die  Fragmente  der  V orsokratiker  [J.  Nagy].  Éloge. 
^  J.  Darkô,  Caractéristique  de  l'historien  Laonikos  Chalkondyles  [G.  Szigeti]. 
Eloge.  ^  La  littérature  philologique  hongroise  en  1907    [A.  Hellebrant]. 
25  Liste  de  tous  les  livres, articles  et  notices  concernant  les  langues  et  les  litté- 
ratures de  tous  les  peuples,  avec  l'indication  des  comptes  rendus  sur  les . 
ouvrages  les  plus  importants.  2670  numéros.  ^^  8^  fasc.  La  vie,  les  œuvres 
et  l'époque  de  Commodianus  [J.  Révay].  Suite  dans  fasc.  9  et  10.  S'occupe 
surtout  des  manuscrits  et  des  éditions. Tf  Origine  des  Fastes  d'Ovide  [A.Ker- 
30  tész].  Suite  dans  fasc.  9.  C'est  la  dernière  œuvre  du  poète  latin,  écrite  en 
exil  ;  malgré  quelques  défauts,  c'est  une  création  remarquable.    Tf  J.  S.  Simon, 
Platon,  le  Sophiste,  texte  grec  et  traduction  hongroise  [J.  Nagy].  Se  range 
dignement  à  côté  des  autres  traductions  de  Platon  que  l'auteur  a  déjà 
données.  Tf  Nécrologie  de  Gaston  Boissier.   ^^f  10^  fasc.  Un  fragment  d'Oxy- 
35  rhynchus  [A.  Marmorstein].  Prouve  que  le  fragment  édité  par  Grenfell  et 
Hunt  sous  le  titre  :  Fragment  of  an  uncanonical  Gospel  from   Oxyrhynchus 
émane  d'un  écrivain  qui  connaissait  les  rites  juifs  et  mêmela  topographie  du 
temple;  le  fragment  est  dirigé  contre  les  gnostiques  et  l'abus  des  ablutions. 
Tl  G.  NÉMETHY,  De  epodo  Horatii  CataleptisVergilii  inserto  [J.  Pruzsinszky]. 
40  A  voulu  trop  prouver,  mais  la  dissertation  est  remarquable.    ^  A.  Lan  g, 
Homer  and  his  âge  [K.  Marôt].  Analyse.  ^  M.  Niedermann-E.  Hermann, 
Historische  Lautlehre  des  Lateinischen  [G.  Endrei].  Bon.  ^  G.  Dalmeyda, 
Goethe  et  le  drame  antique  [R.  Gragger].  Beaucoup  de  travail,  ouvrage  con- 
sidérable. L  KONT. 


BELGIQUE 

Rédacteur  général  :  Alphonse   Roersch. 

60  Académie  royale  de  Belgique.  Bulletins  de  la  Classe  des  Lettres 
et  des  Sciences  morales  et  politiques  et  de  la  Classe  des  Beaux- 
Arts.  1908.  N»  11.  Notes  sur  les  Thesmophories  d'Aristophane 
[Alphonse  Willeras].  Touche  certains  passages  mal  interprétés  et  surtout 

\ 


BULLETIN    DE    l'iNSTITUT    ARCHEOLOGIQUE    LIEGEOIS.       165 

corrigés  mal  à  propos  par  la  généralité  des  éditeurs;  aujourd'hui  on  ne  se 
borne  pas  à  amender  tant  bien  que  mal  ce  qui  est  ou  paraît  fautif,  on 
s'applique  à  dénaturer,  à  tort  et  à  travers,  tout  ce  qui  est  susceptible  de 
subir  un  changement.  Les  observations  portent  sur  l'interprétation  des, 
vers  18,  21,  23-24,  217,  230,  263,  281,  289,  354,  360,  365,  367,  400,  419,  500  6 
509,  532,  569,  575,  593,  655  et  suivants,  710,  773,  809,  811,' 1019,  1050, 
1054,  1181.  If  Notes  sur  le  Ploutos  [Alphonse  Willems].  Notes  sur  les  vers 
138,  —  qu'est-ce  que  la  pâte  appelée    i|;at(TTOv  —  725,  815,  885,  1055,  1083. 

Analecta    Bollandiana.    1908.    Fascicule  1,  L.  Duchesne,  Fastes  épis- 
copaux  de  l'ancienne  Gaule,  t.  I  [A.  Poncelet].  De  premier  ordre.1I  J.  Zeil-  io 
hEK,  Les  origines  chrétiennes  de  la  province  romaine  de  Dalmatie  [H.  Delahaye]. 
Bien  informé  et  circonspect;  quelques  réserves.  T[  F.  Cumont,  Monuments 
syriens  [H.   D.].  Reprend  l'examen  d'un  texte  de  Cyrrhus,  relatif  à  un 
droit  d'asile  concédé  au  sanctuaire  de  S.  Denys.  ^  Rudolf  Knopf,  Das 
nachapostolische  Zcitalter  [H.  D.].  Documentation  étendue  et  minutieuse,  is 
^  RoB.  Nostitz-Rieneck,  Vom  Tode  des  Kaisers  Julian  [H.  D.].  Excellent. 
il*!!  Fascicule  II.  R.  Reitzeî^stein,  Hellenistische  Wundererzàhlungen[P.  P.]. 
'Le  côté  technique  du  travail  ne  mérite  que  des  éloges;  pour  le  reste,  diver- 
gence irréductible  de  principe»  et  de  méthode  entre  l'auteur  et  le  rp.  1[  Th. 
MoMMSEN,  trad.  par  J.  Duquesne,  Le  droit  pénal  romain  [H.  D.].  Il  est  à  20 
regretter  que  Mommsen  n'ait  point  étudié  au  point  de  vue  juridique  un 
certain  nombre  de  pièces  hagiographiques  bien  choisies. 

Annales  de  la   Société  d'Archéologie    de    Bruxelles.  Tome   XXII, 
1908.  Livr.  1  et  2.  Poignées  de  bronze  décorées  de  bustes  de  Cybèleetd'Attis 
[Fr.  Cumont].  Plaque  trouvée  à  Chapelle-lez-Herlaimont,  sur  la  route  ro-  25 
maine  de  Bavay  à  Tongres  et  Cologne;  coll.  de  M.  Waroqué,  au    château 
de  Mariencourt.  Plusieurs  objets  similaires  trouvés  dans  la  même  région. 
Ces  éléments  de  morceaux  décoratifs  empruntés  au  culte  de  Cybèle  etd'Attis 
sont  un  curieux  indice  de  la  popularité  dont  jouissaient  dans  cette  con- 
trée les  divinités  orientales  sous  l'empire  romain.  ^1f  Livr.  3  et  4.  De  Fin-  so 
l'rastructure  de  la  chaussée  romaine  de  Tongres  à  Bavay  dans  la  traverse  de 
Gembloux  [X.  Stainier].  Description  détaillée  des  différentes  couches.    Le 
matériaux  proviennent  de  trois  centres  :  l°le  bassin  de  la  Meuse, deNamur 
à  Huy  ;  2°  les  massifs  crétacés  du  Hainaut;  3°  la  vallée  voisine  de  l'Orneau. 
La  route  est  d'une  durabilité  extraordinaire  et  témoigne  d'une  technique  85 
des  plus  avancée. 

Annuaire  de  la  Société  pour  le  progrès  des  études  philolo- 
giques et  historiques.  Bruxelles,  1908.  l^r  bulletin.  La  prononciation 
du  latin  [A.  Bayot].  Notre  prononciation  latine  est  incorrecte  et  présente  de 
nombreuses  variétés  nationales.  Restaurer  la  prononciation  classique  dans  40 
son  entière  pureté  serait  malaisé,  la  science  peut  arriver  cependant  à  une 
fidélité  relative  et  très  satisfaisante.  Avantages  que  présente  la  prononciation 
correcte  du  latin.  Règles  pour  le  perfectionnement  de  la  prononciation 
latine  en  Belgique  :  principe  général;  voyelles;  diphtongues;  consonnes; 
Anales;  accent  et  quantité;  bibliographie.  If  Les  luttes  morales  d'un  em-  46 
pereur  romain  [P.  Hoffmann].  Les  Pensées  de  Marc-Aurèle  nous  font  voir 
les  luttes  que  l'empereur  philosophe  a  dû  soutenir  jour  par  jour  pour  rester 
fidèle  à  son  idéal.  La  composition  même  de  l'ouvrage  était  pour  lui  un  instru- 
ment de  combat  spirituel.  Circonstances  dans  lesquelles  l'ouvrage  a  été 
commencé.  Deux  objections  contre  la  thèse  soutenue  par  l'auteur.  50 

Bulletin  de  l'Institut  archéologique  liégeois.  T  .  XXXVII, 
1907.  2^  fasc.  A  propos  d'une  donation  de  monnaies  romaines  faite  par 
M.  le  D''  Alexandre  à  l'Institut  archéologique  liégeois  [L.  Renard].  Inven- 


166  1908.  —    BELGIQUE. 

taire  de  1057  monnaies  formant  une  suite  assez  complète  depuis  Auguste 
jusqu'à  Honorius  et  provenant  toutes  de  l'ancien  pays  de  Liège,  et  spécia- 
lement de  Tongres,  Celles-lez-Waremme  et  communes  limitrophes.  Plu- 
sieurs pièces  ïort  rares;  quelques  fort  beaux  exemplaires.  ^  La  tombe  belgo- 
^  romaine  de  Borsu  [F.  Hénaux].  Tombe  avec  riche  mobilier,  permettant  de 
confirmer  les  idées  émises  lors  des  découvertes  de  Vervoz.  —  Objets  en 
plomb,  en  or,  en  bronze,  en  verre,  en  fer,  en  terre. 

Bulletins    des    Musées    royaux    des    arts    décoratifs     et    indus- 
triels  à  Bruxelles.  1^  série,  l^e  année,  1908.  N°  1.  Une  nouvelle  réplique 

^"  du  discobole  de  Myron  [Jean  de  Mot].  Le  discobole  de  Castel  Porziano, 
trouvé  en  avril  1906,  actuellement  au  Musée  des  Thermes,  à  Rome.  Dis- 
cussion de  la  reconstitution  de  M.  Rizzo.  ^^T  N»  2.  Un  vase  funéraire  du  style 
du  Dipylon  [Jean  de  Mot].  Description  d'un  vase  de  dimensions  considérables, 
entré  récemment  aux  musées  royaux  de  Bruxelles,  découvert  non  loin  du 

^^  Dipylon.  Du  style  des  grands  vases  du  Musée  d'Athènes,  auxquels  il  est  à 
peine  inférieur  comme  exécution  et  conservation;  il  représente  une  scène 
d'exposition  funéraire  :  femme  défunte  et  pleureuses.  HTf  N»  3.  Tête  de 
marbre  du  iv^  siècle  offerte  par  les  «Amis  des  Musées  royaux  «  [F.  Cumont]". 
Tête  de  marbre,  portrait  d'homme,  trouvée  en  Carie.  Marque  la  transition 

20  entre  l'art  antique  et  l'art  byzantin,  entre  l'esprit  païen  et  l'esprit  chrétien. 
Porte  un  sigle  chrétien.  ^  Bronze  découvert  en  Flandre  [F.  Cumont].  Douille 
de  bronze  accostée  de  dei.x  solides  poignées  recourbées  ayant  l'apparence 
d'animaux  marins  et  surmontée  d'un  buste  de  Minerve;  trouvée  en  1906  à 
Dendcrwindeke  (Flandre  Orientale).  Il  s'agit  d'une  pièce  ayant  fait  partie 

2û  de  la  décoration  d'un  char  :  les  anneaux  ou  poignées  recourbées  ont  servi, 
fans  doute,  à  passer  les  rênes  de  l'attelage  ou  à  fixer  les  courroies  qui  rete- 
naient les  chevaux  de  volée.  ^^  N°  4.  Continuation  des  fouilles  de  La  Panne 
[A.  de  Loë].  Fouilles  dans  les  dunes  de  La  Panne,  tout  à  fait  à  l'ouest 
du  littoral  belge,  près  de  la  frontière  française.  En  un  point  de  la  station 

3°  n°  1,  dite  le  Camp  romain,  débris  de  poteries  romaines.  Presque  tout  le 
foyer,  qui  est  immense,  est  d'époque  hallstattienne.  Station  n»  2  :  nom- 
breux débris  romains.  ^1|  N^  10.  A  propos  du  dessin  des  peintres  céramistes 
grecs  [Jean  De  Mot].  Il  ne  faut  pas  perdre  de  vue  le  caractère  essentiellement 
industriel  de  la  peinture  céramiqte  attique;  l'artiste  a  signé  l'aspect  déco- 

'^  ratif  plus  que  le  sujet, et  les  vases  aux  sujets  les  plus  simples  sont  les  plus 
intéressants.  Un  grand  nombre  de  motifs  peuvent  se  ramener,  si  l'on  fait 
abstraction  des  traits  intérieurs,  à  un  nombre  relativement  restreint  de 
silhouettes.  Les  maîtres  établissaient  des  modèles,  se  bornant  à  un  contour, 
qui  servait  de  base  à  l'esquisse  au  burin  des  ouvriers. 

*"  Le  Musée  Belge.  Revue  de  philologie  classique.  T.  XII,  1908. 
N**  1.  Mélanges  d'archéologie  et  d'épigraphie  [Paul  Graindor].  Ténos.  I. 
Inscription  latine  relative  au  temple  de  Poséidon.  Trouvée  dans  la  mer. 
Ne  serait  pas  postérieure  à  la  première  moitié  du  i*^'  siècle.  II.  Ténos. 
Delphes  et  les  Cariens.  Restitution  de  Jardé,  B.  C.  H.,  1902,  p.  278.  III. 

*^  Liste  de  magistrats  de  Ténos.  IV.  Observations  sur  Hiller  von  Gaertringen, 
Archiv  f.  Religionwiss.  VIII,  1905,  p.  317.  VI.  Épigramme  d'Andronicos. 
Cf.  Musée  belge,  t.  X,  p.  359.  Discu-ssion  des  restitutions  de  Crônert,  Wiener 
Jahresh.  1907,  Beiblatt,  p.  41,  VIII.  Inscription  métrique.  Restitution  de 
id.,  ibid.,  p.  42,  VIII.  Restitution  de  Le  Bas,  Voyage  arch.,  II,  1845.  IX. 

50  Id.  de  Musée  belge,  VII,  1904, p.  87,  n.  13.  X.  Fragments  de  vases  archaïques 
à  reliefs.  —  Diverses  observations  concernant  l'épigraphie  de  Kéos.  I.  lulis. 
II.  Karthaia.  III.  Karthaia.  Sculptures  antiques. —  Inscriptions  de  Paros, 
los.  —  Fragment  de  vase  en  porphyre  rouge  de  Mycènes.  • —  Les  vases, 


LE    MUSÉE    BELGE.   REVUE    DE    PHILOLOGIE    CLASSIQUE.       167 

au  nègre.  Liste  des  vases.  Description  d'un  arybalJe  du  Mi.sée  de  Bruxelles, 
rentrant  dans  cette  catégorie.  Origine  des  vases  au  nègre.  Discussion  et 
explication.  ^  Petrus  Jacobi  Arlunensis.  1459-1595  [J.-P.  Waltzing]. 
25  documents,  en  partie  inédits,  d'après  lesquels  l'auteur  a  écrit  une  étude 
biographique  sur  l'humaniste  Petrus  Jacobi,  insérée  dans  les  Mélanges  5 
Godefroid  Kurth.  Tf  Particularités  concernant  François  Modius  [Alph. 
Roersch].  Critique  approfondie  de  l'ouvrage  consacré  au  philologue  Modius 
par  Paul  Lehmann, Munich,  1908.  Indications  nouvelles  concernant  Modius. 
^^  N**  2.  Liturgies  dans  l'Egypte  romaine  [Nie.  Hohlwein].  Liturgies; 
répartition;  durée  des  fonctions  liturgiques;  remplacement;  cumul;  exemp-  10 
tion;  importance;  intervention  de  l'Etat;  liturgies  locales;  liturgies  de 
l'État;  liturgies  temporaires;  liste  des  fonctions  liturgiques.^  Inscriptions 
des  Cyclades  [Paul  Graindor].  I.  Dédicace  latine  de  Délos  trouvée  à  Ténos 
II.  Restitutions.  Décrets  des  Nésiotes.^  Étude  historique  sur  la  Legio  VI 
Victrix  [Albert  Sauveur].  Introduction.  Bibliographie.  Ch.  I,  §  1.  Origine  15 
et  histoire  de  la  légion  VI  Victrix  jusqu'à  la  bataille  d'Actium.  §  2.  Les 
noms  et  les  surnoms.  Macedonica,  Victrix,  Hispàna.  Pia  fidelis,  Severiana, 
Gordiana,  Pia  felix.  §  3.  Le  recrutement  de  la  légion.  §  4.  Les  insignes. 
Ch.  II.  La  Légion  VI  Victrix  en  Espagne.  §  1.  Arrivée  en  Espagne.  §  2.  Les 
camps.  §  3.  L'histoire.  Depuis  Auguste  jusqu'aux  guerres  civiles.  Les  20 
guerres  civiles.  Ch.  III.  La  légion  VI  Victrix  en  Germanie  inférieure.  §  1. 
Arrivée.  §  2.  Les  camps.  Le  quartier  général.  Novaesium,  Vetera.  Les  cas- 
tella.  §  3.  L'histoire.  Ch.  IV.  La  légion  VI  Victrix  en  Bretagne.  §  1.  Arrivée. 
§  2.  Les  camps.  Le  quartier  général.  Eburacum.  Le  vallum  Hadriani.  Le 
vallum  Antonini.  Les  castella.  §  3.  L'histoire.  If^j  N°  3.  Étude  historique  25 
sur  la  Legio  VI  Victrix.  Suite  [Albert  Sauveur].  Appendice  I.  Liste  des 
officiers  et  des  soldats.  Appendice  II.  Inscriptions.  Tj  Sur  un  fragment  de 
Néanthe  [A.  Delatte].  La  source  unique  des  §§  5-57  de  la  Vie  de  Pythagore 
de  Porphyre  est  Néanthe,  biographe  alexandrin  du  iii^  siècle.  ^  Titulus 
Teno  vindicatus  [F.  Hiller  de  Gaertringen].  Inscription  de  Ténos  rangée  30 
par  erreur  dans  C.  I.  G,.  IV,  6820  comme  d'origine  incertaine.  Marbre  de 
Choiseul.  ^  Dédicaces  d'archontes  et  listes  de  magistrats  à  Ténos  [Paul 
Graindor].  Certaines  inscriptions  de  Ténos,  où  il  est  question  de  plusieurs 
archontes  ne  sont  pas  des  dédicaces,  mais  bien  des  fragments  de  listes  ofTi- 
cielles  d'archontes  dont  elles  narrent  les  principaux  faits.  De  même  pour  35 
les  listes  de  magistrats.  ^Lettres  inédites  d'humanistes  belges  du  xvi«  et  du 
XV 11^  siècles  [Th.  Simar].  Rapide  esquisse  de  l'histoire  de  l'humanisme  en 
Belgique  de  1560  à  1630.  Nombreuses  pièces  inédites.  ^  Études  sur  la 
dissimilation  consonantique  en  latin  [Max  Niedermann].  A.  Un  cas  de  dis- 
similat.  cons.  en  Sandhi  chez  Lucilius.  —  B.  Dentitio  :  dentio.  Tf^  N°  4.  4c 
Le  poète  comique  Cécilius,  sa  vie  et  son  œuvre  [Paul  Faider].  Introduction. 
—  Bibliographie  :  1°  Les  éditions;  2°  les  traités  de  littérature;  3°  les  trava.;x 
spéciaux.  —  La  vie  de  Cécilius.  I.  Biographie.  Dates  de  sa  mort  et  de  sa 
naissance.  Son  temps.  Son  origine.  Expédition  de  Marcellus  en  Gaule. 
Statius  esclave.  Son  affranchissement.  Choix  d'une  carrière.  II.  L'œuvre  45 
de  Cécilius  jugée  par  ceux  qui  l'ont  connue.  Térence.  Varron.  Volcacius 
Sedigitus.  Cicéron.  Horace.  Velleius  Paterculus.  Sénèquc.  Quintilien. 
Suétone.  Aulu-Gelle.  Les  grammairiens.  Les  derniers  lecteurs.  III.  L'œuvre 
d'après  les  fragments.  Les  modèles  grecs.  Le  Plocium.  Les  sujets  traités. 
11  Addendum  ad  p.  213  [H.  v.  G.  et  P.  G.].  Le  fragment  de  Ténos  identifié  50 
par  H.  V.  G.  au  n°  3  avait  déjà  été  attribué  à  cette  île  par  Keil  et  Oehler, 
dans  des  travaux  publiés  indépendamment. 

Bulletin    bibliographique     et    pédagogique     du     Musée     belge. 


168  1908.   —    BELGIQUE. 

Revue  de  philologie  classique.  12"'  année,  1908.  N°  1.  Mrs.  Ar- 
thur Strong,  Roman  sculpture  from  Augustus  to  Constantine  [E.  Remy]. 
De  très  grande  valeur.^  J.-C.  Bruce,  The  Hand-book  to  the  roman  wall. 
5e  éd.  par  Rob.  Blair  [Ad.  De  Ceuleneer].  Ce  qui  a  été  écrit  de  mieux  surla 

ft  question.  Tf  A.  W.  Hodgman,  Verb  forms  in  Plautus  [Paul  Henen].  Intéres- 
sant. Tf  L.  Laurand,  Études  sur  le  style  des  discours  de  Cicéron,  avec  une 
esquisse  de  l'histoire  du  Cursus  [E.  Remy].  De  premier  ordre..  ^  Rom.  Woer- 
NER,  Adrianus  Ronlerius  Stuarta  tragoedia  [A.  Roersch].  Travail  en  général 
très  soigné.  ^^  N"  2.  R.  Oehler,  Bilder-Atlas  zu  Cdsars  BUchern  de  Bello 

10  Gallico  [J.-J.  Van  Dooren].  Appelé  à  rendre  grand  service.  If  M.  Sham- 
BERGER,  De  L.  Papinio  Statio  verborum  nôvatore  [L.  Lucassen].  Utile. 
^  P.  Lehmann,  Franciscus  Modius  als  Handschriftenforscher  [Th.  Simar]. 
Excellent.  ^  F.  Cabrol,  Dictionnaire  d^ archéologie  chrétienne  et  de  liturgie, 
13®  fascicule  [J.-P.  Waltzing].   Elogieux;  certaines  réserves  sur  le  plan 

if'  adopté.  ^  A.  Schaefer,  Einfiihrung  in  die  Kulturwelt  der  alten  Griechen 
und  Roemer  [J.-P.  Waltzing].  Instructif  et  bien  fait.  If  L.  Van  Miert,  Bloem- 
lezing  uit  Ovidius,  Catullus,  Tibullus,  Propertius,  Martialis  en  Juvenalis 
[J.-P.  Waltzing].  Bon.  ^  C.  Jullian,  Histoire  de  la  Gaule  1  et  2  [V.  Tour- 
neur]. Annule  tous  les  travaux  précédents,  tout  en  présentant  des  points 

20  faibles.  Tout  ce  qui  touche  à  la  linguistique  devra  être  sévèrement  contrôlé. 
^Tf  N°s  3  et  4  K.  Riezler,  Ueber  Finanzen  und  Monopole  im  alten  Griechen- 
land.  [H.  Francotte].  De  réelle  valeur;  quelques  réserves.  ^  Ch.  Gilliard, 
Quelques  réformes  de  Solon  [H.  Francotte].  Très  satisfaisant.  •! P.  Wendland, 
Die hellenistisch  rômische Kultur  in  ihren  Beziehungen zu  Judentum  undChris- 

25  tentum  [A.  Thomissen].  Fait  l'effet  d'une  œuvre  manquée;  l'érudition  est 
incontestable,  mais  les  qualités  indispensables  de  toute  bonne  synthèse, 
la  logique,  la  clarté,  la  perspicacité  et  la  profondeur  font  défaut.  Tf  L.  Dela- 
RUELLE,  Répertoire  analytique  et  chronologique  de  la  correspondance  de  Guil- 
laume Budé  [A.  Roersch].  Excellent.  ^  L.  Delaruelle,    Guillaume  Budé. 

ao  Les  origines,  les  débuts,  les  idées  maîtresses  [A.  Roersch].  Jamais  monographie, 
d'humaniste  n'aura  été  plus  consciencieusement  préparée,  plus  approfondie 
plus  évocatrice.  ^  R.  F orker,  Reallexikon  der  praehistorischen,  klassischen 
und  frUhchristlichen  AltertUmer  [J.-P.  Waltzing].  Bon;  quelques  lacunes. 
Tf  Cl.  Jugé,  Nicolas  Denisot  du  Mans  [A.  Roersch].  Bon  travail  sur  un  cu- 

36  rieux  humaniste  français.  %  Les  premières  pages  du  Pro  Milone  [V.  Gérard]. 
Analyse  littéraire  très  complète,  étude  très  détaillée  du  plan  des  §  1-123. 
Appréciation.  ^]f  N°  5.  Paul  Grain d or,  Histoire  de  Vile  de  Skyros  jusquen 
^338  [H.  Francotte].  Très  recommandable.  ^  Ch.  Dubois,  Pouzzoles  antique 
[Th.  Simar].  Œuvre  excellente  et  très  attrayante.  ]f  G.-D.  Hadzidakis,  La 

40  question  de  la  langue  écrite  néo-grecque  [P.Graindor].  La  querelle  des  puristes 
et  des  vulgaristes  devient  bien  fastidieuse;  il  y  a,  dans  les  deux  systèmes, 
du  pour  et  du  contre.  ]f  Pantelakis,  'EÀXtjvixtj  Xp7jCiT0[xàÔ£ta  [P-  Grain- 
dor].  Les  notes  empiètent  trop  sur  le  texte.  ^  L.  Bodin  et  P.  Mazon,  Extraits 
d'Aristophane  et  de  Ménandre  [J.-P.   Waltzing].   Bon  ouvrage.    Tf  A.   de 

45  Maschi,  Apologisti  Cristiani  scelti  e  commentati  [J.-P.  Waltzing].  Rendra  de 
grands  services.  ^  W.  Kroll,  Geschichte  der  klassischen  Philologie  [P.  He- 
nen]. Excellent.  If  XII.  Kal.  Sextiles  1907  [A.  Poissinger].  Conversation 
latine,entre  l'auteur  et  ses  élèves,  à  l'Athénée  royal  d'Ath.,  classe  de  G'' latine; 
sujet  :  la  vie  de  Numa.  If^  N°s  6  et  7.  P.  Cauer,  Palsestra  vitm  [E.  Remy]. 

&o  Longue  analyse;  livre  actuel  et  excellent.  %  U.  von  Wilamowitz-Moellen- 
DORFF,  Greek  historical  writing  and  Apollo  [A.  Humpers].  Original  et  pro- 
fond. Il  Ad.  Engeli,  Die  oratio  variata  bei  Pausanias  [A.  Humpers].  Inté- 
ressant. ^  J.   Chaineux,  Quelques  racines  grecques  [A.   Humpers].  Utile; 


REVUE    BELGE    DE    NUMISMATIQUE.  169 

quelques  réserves.  ^  A.  Boxler,  Précis  des  institutions  publiques  de  la  Grèce 
et  de  Rome  anciennes  [L.  HalkinJ.Le  meilleur  manuel  en  son  genre  que  l'on 
possède  en  français.^  V.  Chapot,  La  frontière  de  VEuplvate  de  Pompée  à  la 
conquête  arabe.  [Th.  Simar].  De  premier  ordre.  ^  R.  Gagnât,  Les  deux  camps 
de  la  légion  Ille  Auguste  à  Lambèse  d'après  les  fouilles  récentes  [H.  Van  de  ^ 
Weerd].  Savant,  méthodique  et  clair.  ^  G.  Pitacco,  De  mulierum  romanarum 
cultu  atque  eruditione  [R.  Nihard].  Résumé.  Tf  G.  W.  Van  Bleek,  Quae  de 
hominum  post  mortem  condicione  doceant  carmina  sepulcralia  latina  [M. 
Laurent].  Excellent  et  fort  utile.  ^  Georg  Schmid,  Das  unterirdische  Rom 
[J.-P.  Waltzing].  Fort  utile.  ^  Dom  F.  Cabrol,  Dictionnaire  d'archéologie  'o 
chrétienne  et  de  liturgie,  fasc.  14  [J.-B.  W.].  Savant.  If  Emil  Reich,  Atlas 
Antiquus  [J.-P.  W.].  Utile  surtout  pour  l'étude  de  l'histoire  militaire.  ^T[  N°  8. 
E.  Cavaignac,  Études  sur  Vhistoire  financière  d'Athènes  au  v*^  siècle.  Le  trésor 
d'Athènes  de  480  à  404  [Henri  Francotte].  De  grand  mérite  et  fort  utile. 
^  U.  von  Wilamowitz-Mœllendorff,  Greek  historical  writing  and  Apollo  i^ 
[A.  Humpers].  Résumé.  ^  Félix  Gaffiot,  Ecqui  fuerit  SI  particulae  in 
interrogando  latine  usus  [A.  Delatte].  Montre  décidément  la  fausseté  d'une 
théorie  basée  sur  une  collection  de  fausses  inductions.  ^  J.-E.  Demar- 
teau,  Le  vase  planétaire  de  Jupille  [A.  de  Ceuleneer].  N'est  pas  convain- 
cant; il  faut  plutôt  voir  dans  le  vase  du  musée  archéol.  de  Liège  un  mo-  "o 
nument  représentant  les  divinités  des  sept  jours  de  la  semaine.  If  Ed. 
Meyer,  Humanistische  und  geschichtliche  Bildung  [P.  M.  Claeys-BoûûaertJ. 
Résumé.  ^^  Nos  9  et  10.  C.  Robert,  Der  neue  Menander  [A.  Humpers]. 
Parfaitement  au  courant  de  la  science.  If  Th.  Zielinski,  Le  monde  an- 
tique et  nous,  trad.  par  E.  Derume  [E.  Remy].  Excellent;  bien  pensé  et  25 
bien  écrit.  ^  K.  J.  Freeman,  Schools  of  Hellas  [A.  Humpers].  Fort  instruc- 
tif et  fait  de  première  main.  ^  J.-E.  Sandys,  A  history  of  classical  scolar- 
ship.  Yo\.  2  et  3  [J.-P.  Waltzing].  Excellent.  If  J.  Vahlen,  Opuscula 
academica,  pars  posterior  [J.  P.  Waltzing].  Aucune  de  ces  études  n'a 
perdu  de  sa  valeur  ni  de  son  intérêt.  ^  Ch.  Van  de  Vorst,  Grammaire  so 
grecque  élémentaire  [Ant.  Grégoire].  Excellent.  ^  Jos.  Janssens  et  Ch.  Van 
DE  Vorst,  Grammaire  latine  [Ch.  Caeymaex].  Donnera  satisfaction  aux 
plus  exigeants.^  P.  Dôrwald,  Beitràge  zur  Kunst  des  Uebersetzens  und 
zum  grammatisihen  Unterricht  [Arth.  Humpers].  Guide  pratique  pour  la 
tf-'-  ici.-tion  d'Homère  et  de  Xénophon,  très  recommandable.lf  Anton  35 
Elter,  Itinerarstudien,  1  et  2  [J.  P.  Waltzing].  Sérieux  et  intéressant. 
1  R.  MuLDER,  De  conscientise  notions  quae  et  qualis  fuerit  Romanis  [A. 
Delatte].  Travail  solide.  ^  Th.  Elsaesser,  Nos  in  schola  latine  loquimur 
[A.  Poissinger].  Très  utile.  ^  Georg  Finsler,  Homer  [J.-B.  Waltzing] 
Bon  exposé.  ^  M.  Besnier,  Les  catacombes  de  Rome  [J.-P.  Waltzing].  De  40 
premier  ordre. 

Revue  belge  de  numismatique.  1908.1'"6livr.  FR.GNECCHI,/<^/?^mone- 
^a/•à'  di  Roma  impériale  [G.  BigwoodJ.  Donne  avec  précision  de  nombreux 
renseignements  indispensables  aux  collectionneurs-  Tf][  3^  et  4«  livr.  Leçons 
numismatiques.  \.  Les  premières  monnaies.  [N.  Svoronos].  Les  hommes  ont  *â 
d'abord  échangé  simplement  et  directement  leurs  produits.  A  la  longue,  cer- 
tains produits  furent  consacrés  comme  valeur  monétaire.  En  Grèce,  le  bœuf 
mesure  générale  de  valeur.  Plus  tard,  on  adopte  aussi  comme  étalons  nu  misma- 
tiques,  des  métaux  utiles,  bruts  ou  non.  Nombreux  exemples.  Dans  les  pays 
de  production,  ces  métaux  sont  fondus  en  formes  fixes  de  différents  poids,  so 
Haches  et  demi-haches.  Description  de  la  série  de  haches  de  fer,  possédant 
une  valeur  monétaire,  trouvée  en  1857  à  Serra-IIixi,  Sardaigne.  Les  lingots 
de  Phœstos  (Crète)  et  de  Kymé  [Eubée].  Autres  types  de  lingots  monétaires. 


170  1908.   —    BELGIQUE. 

En  Chypre  et  en  Crète,  on  appelait  haches  des  lingots  pesant  12,  10,  8  et 
6  mines.  La  monnaie  a  été  inventée  à  l'époque  de  Minos  et  bien  avant  la 
date  fixée  par  l'opinion  courante.  II.  Les  talents  d'or  homériques.  Le  talent 
d'or  chez    Homère  n'a  aucun  rapport  avec  le  mot  grec  des  temps  histo- 

6  riques.  Chez  Homère,  le  mot  désigne  un  morceau  d'or  de  forme  fixe,  mais 
de  grandeur  et  de  qualité  fixes.  Forme  :  plateaux  de  balance.  Les  701  lames 
d'or  de  Mycènes  en  forme  de  disques.  Leur  identité  avec  les  Savàxat, 
monnaies  funéraires  d'or  des  temps  classiques.  Les  balances.  III.  Les 
Pelanoi  de  Lycurgue.  En  forme  de  galette. 

10  Revue  bénédictine.  1908.  N°  1.  J.  Toutain,  Les  cultes  païens  dans 
VEmpire  romain.  Tome  I  [D.  H.  Quentin].  Une  des  plus  remarquables  ten- 
tatives qui  aient  été  faites  pour  mettre  dans  son. vrai  jour  l'histoire  reli- 
gieuse de  l'Empire.  Tf  F.  Cumont,  Les  religions  orientales  dans  le  Paganisme 
romain  [D.  H.  Quentin].  L'auteur  est  absolument  maître  de  son  sujet  et 

15  le  traite  avec  infiniment  d'aisance  et  de  charme,  mais  excède  parfois  la 
limite  dans  la  stiicte  interprétation  des  textes.  1|  L.  R.  Farnell,  The  culte 
ofthegreek States.  Homes.  lll-VJ[D.  H.  Quentin].  Recommandable;  nombr. 
réserves  à  faire.  ^1f  N'^  2.  Paul  Lehmann,  Franciscus  Modius  als 
Handschriftenforscher  [D.    IJ     Berlière].    Fécond    en    résultats    excellents. 

20  ]j^  N»  3.  Joseph  Bidez,  La  tradition  manuscrite  de  Sozomène  et  la  Tripartite 
de  Théodore  le  lecteur  [D.  Lî.  B.].  Excellent. 

La  Revue  générale.  44'^  année.  N°  4.  Les  papyrus  grecs  et  l'Egypte, 
province  romaine  [Nicolas  Hohlweiri].  Les  papyrus  de  nos  musées;  origine; 
découverte;   apprêt;   déchiffrement.   Valeur   des   papyrus   comme   source 

'■^'^  historique;  moyen  de  documentation  sociale.  La  papyrologie  et  les  services 
qu'elle  rend  :  grammaire,  dialectologie,  géographie,  étude  du  droit,  études 
littéraires,  histoire  religieuse.  L'administration  de  l'Egypte  :  éléments  de 
la  population;  revenus;  exportations;  gouvernement;  perception  des 
impôts;  recensement. 

"°  La  Revue  des  Humanités  en  Belgique.  11^  année,  1908.  N°  1. 
Référendum  ouvert  par  le  «  Samedi  «  sur  la  question  du  grec  et  du  latin 
[V.  Sondervost].  Examen  des  réponses  envoyées  au  journal  bruxellois  «  le 
Samedi  »  par  les  éorivains  belges;  arguments  invoqués  de  part  et  d'autre; 
conclusions.  ^  Le  maintien  de  la  langue  grecque  au  programme    de   l'en- 

^'''  seignement  moyen  [C.  Gelders].  Examen  des  articles  de  MM.  Remy,  Verest, 
Dupont,  Carher,  Creusen,  en  faveur  du  maintien  du  grec.  ^^  Bulletin  n°  1. 
O.  WoLF,  Die  Religion  der  alten  Griechen  [J.  Creusen].  Exposé  bien  ordonné; 
restrictions  à  faire.  ^  Max  Niedermann,  Précis  de  phonétique  historique 
du  latin  [J.  Gessler].  Excellent.  ^T[  N»  2.  L.  Bellermann,  Inwiefemfôr- 

*"  dert  der  altsprachliche  Unterrichteintieferes  VerslàndnisdermodernenLiteratur 
[G.  Gelders].  Recommandable.  ^  F.  Stûrmer,  Griechische  Lautlehre  [A. 
Geerebaert].  Élogieux;  quelques  critiques.  ^  S.  H.  Butcher,  Demosthenis 
Orationes  [A.  Dupont].  Excellent.  ]f  H.  Goelzer,  C.  J.  Caesaris  de  bello 
gallico  [A.  Masson].   Très  bon.   ][][  N°  3.   J.   Chaîne ux,  Quelques  racines 

*^  grecques  [A.  Dupont].  Très  utile.  ^  P.  Crouzet  et  Berthet,  Méthode  latine; 
Méthodes  solidaires  de  version  latine  et  de  thème  latin  [J.  Hombert].  Excel- 
lent; quelques  réserves.  If^j  N°  4.  Glotta,  1907  [J.  Gessler].  Intéressant. 
<Cf.  pour  l'analyse  R.  d.  R.  32,  50  sq.>  ^  A.  Stauffer,  Zwôlf  Gestalt  der 
Glanzzeit  Athens  [L.  Mallinger].  Fera  aimer  la  Grèce.  If  P.  Masqueray,  Euri- 

5J  pide  et  ses  idéds  [J.-B.  Herman].  Plein  de  clarté  et  de  précision.  T[  Rogge  et 
Smit,  Latijnsch  Themaen  Vertaalboek[h.  Caers].  Très  bon  manuel.  ^N°8  5-6. 
A.  Schaefer,  Einfiihrung  in  die  Kulturwelt  der  alten  Griechen  und  Rômer 
[C.  Hontoir].  Précieux.  1[  Chudzinski,  Tod  und  Totenkultus  bei   den  alten 


REVUE    DE    l'instruction     PUBLIQUE    EN    BELGIQUE.        171 

Griechen  [A.  Jamar].  Bon  ouvrage  de  vulgarisation.  *[[  R.  Thiele,  Im  ioni- 
schen  Klein-Asien  [N.  Hohiwein].  Bon.  T[  P.  Landormy,  Socrate  et  M.  Re- 
nault, Platon  [J.  Hombert].  Deux  bons  guides.  ^  L.  Schunck,  Sophokles 
Elektra  und  Oedipus  [A.  Geerebaert].  Intéressant;  quelques  critiques. 
^  G.  Ammon,  Lateinische  Grammatik  [?].  Utile.  ^  H.  Ludwig,  Lateinische  5 
Phraséologie  [h.  Caers].  Résunfié.  ]f  E.-A.  Sonnenschein,  Plauti  Mostellaria 
[J.  Herbillon].  De  premier  ordre.  "^  H.  Petitmangin,  Tacitus  de  vita  et 
moribus  Agricolae  [H.  Glaesener].  Utile.  ^^  N»  7.  Ed.  Stettner,  Wozu 
studiert  man  noch  heutzutage  Latein  und  Griechisch  [C.  Gelders].  Conscien- 
cieux. ^  W.  Kroll,  Geschichte  des  klassischen  Philologie  [A.  Dupont].  Bon.  10 
^  H.  MuFFANG,  Proverbia  latina[J.  Masson].  Résumé.  ][  J.  Lejard^  P.  Ver- 
gilii  Maronis  Opéra  [H.  Glaesener].  Critiques  et  éloges.  ]î^|  N°  8.  Pohl- 
HAMMER  et  Maisch,  Griechische  Altertumskunde  [J.  Herbillon].  Excellent 
résumé.  ^  J.  Delcroix,  Les  tragiques  grecs  en  rhétorique  [A.  Dup&nt]. 
Intéressant.  If  B.  Grimmelt,  Platos  Apologie  und  Krito  [H.  Glaesener].  Excel-  15 
lent,  "ff  A.  Legrand,  Précis  de  grammaire  latine  [A.  Masson].  De  grand 
mérite.^  M.  Levaillant,  M.  T.  Ciceronis  in  Catilinam  orationes  [J.  Her- 
billon]. Très  bon. 

Revue    de    rinstruction    publique    en    Belgique.     T.     LI,     1908. 
fe     livr.     P.     Hildebrandt,     Scholia    in    Ciceronis    orationes    Bobiensia  20 
[C.  Brakman].  L'auteur  a  entrepris  une  tâche  au-dessus  de  ses  forces  et  son 
œuvre  n'est  pas  mûrie.  ^  A.   Herchen,  Histoire  ancienne  [Em.   Dony]. 
Recommandable.    ^  Alb.  Grenier,  Habitations  gauloises  et  villas  latines 
dans  la  cité  des  Médiomatrices  [Ad.  de  Ceuleneer].  Très  important.  ^[If  2**  et 
3e   ]ivr.    Les    idées   de    M.  Bréal  sur  Homère  [Jules   Feller].  Analyse  et  25 
critique  détaillée  des  idées  émises  par  M.  Bréal  dans:  Pour  connaître  Homère. 
^  R.  FoRRER,  Reallexikon  der  praehistorischen,  klassischen  und  fruehchrist- 
lichen  Alterthuemer  [M.  Delhaxhe].   Beau  et  intéressant.  1[  H.  Diels,  Die 
griechischen  Zuckungsbucher  [J.  Bidez].  De  premier  ordre,  ^i  F.  Boll,  Die 
Erforschung  der  antiken  Astrologie.  Très  instructif.  ^  Kroll,  V ettii  V alentis  30 
anthologiarum  libri  [Fr.  Cumont].  Très  important  et  très  bien  fait.  ^Blass, 
Die  EumenidendesAischylos[h.  P.].  Magistral.  ^  Karl  Reik, De/- OpiattV  bei 
Polybius   und  Philo   von   Alexandria  [A.    Delatte].    Modèle   de   précision, 
d'exactitude  et  de  pénétration.  1T  Joseph  Bidez,  La  tradition  manuscrite  de 
Sozomène  et  la  Tripartite  de  Théodore  le  lecteur  [L.  Parmentier].   Excellent.  35 
Il  M.  Levaillaux,  m.  Tullii  Ciceronis  in  Catilinam  orat.  /F[P.  Faider].  ^ 
Édition  des  plus  achevées.  ]f  G.  Ramain,  Cicéron,  choix  de  lettres  [P.  Faider]. 
Excellent.  %  H.  Goelzer,  C.  J.  Caesaris  de  bello  gallico  [P.  Faider].  De 
premier  ordre.^  Anton  Elter,  Donarem  pateras...Horat.  carm.  /F.S  [P.T.]. 
De  grand  mérite,  qi:oique  prolixe.  If  G.  Curcio,  Poeti Latini minori,Yol  II,  m 
fasc.  2.  Appendix  Vergiliana  [P.  T.].  Remarques  sur  ce  travail.  Tf  G.  Land- 
GRAF,   Grammaire  latine  trad..  J.-P.    Waltzing  [P.  T.].  Fort  utile.    ^  A. 
Roux,  Le  livre  des  élèves  de  latin  [J.  Hombert].  Faible  et  banal.  ^  Fr.  Or- 
LANDO,  Le  letture  pubbliche  in  Roma  impériale  [P.  T.].5Mauvais.  ^  D.  Det- 
lefsen.  Die  Géographie  Afrikas  bei  Plinius  und  ihre'Quellen  [H.  Van  der  45 
Linden].  Magistral.  ^If  4^  livr.  Le  recueil  des  inscriptions  grecques  chrétien- 
nes d'Egypte  [Henri  Grégoire].  Nombreuses  critiques  de  détail  et  observa- 
tions sur  le  Recueil,  etc.,  tome  I,  par  Gustave  Lefebyre.  L'ensemble  est 
très  satisfaisant  et  contient  de  nombreux  textes  inédits.  Tf  Note  sur  une 
inscription  de  Priène  [H.  Grégoire].  L'originalité  cryptogi-aphique  du  texte,  50 
Inschriften  von  Priene  n^  217,  réside  dans  l'emploi  simultané  de  noms  de 
nombre  sémitiques  et  de   lettres   grecques  à  valeur  numérale.   ^  Notes 
épigraphiques    [id.].  STcaTTjybç  Sùpcov.  Kévr-rjcj'.;  :  mosaïque.  -TsToaevTov  : 


172  1908.   —    BELGIQUE. 

pavement,  dallage.  ^  Pauly-Wissowa,  Realencyclopddie  der  class.  Aller- 
tumswiss.  XI,  Hlbd.  [F.  C.].  Résumé.  Tf  Edon  et  Simore,  Grammaire  pra- 
tique de  la  langue  latine  [J.  Hombert}.  Il  faudrait  simplifier  encore, 
condenser  et  réduire  la  morphologie  aux  paradigmes  indispensables  et  la 

5  syntaxe  aux  règles  essentielles.  ^^  5^  livr.  Notes  épigraphiques,  suite 
[Henri  Grégoire].  La  xoj[xvi  d'Etsya-Estya,  près  de  Seleucia  Sidéra  en  Pisidie. 
Étude  de  deux  dédicaces  de  confréries.  —  Le  chevreau  orphique  dans  l'épi- 
graphie  chrétienne.  —  Le  véritable  nom  de  l'église  de  la  Kot[jL7](jtç  à  Nicée. 
^  Th.  W.  Allen,  Homeri  opéra,  t.  III  et  IV  [L.  P.].  On  ne  peut  assez  admirer 

1"  la  sobriété,  l'élégance  et  la  clarté  de  l'appareil  critique.  ^  I.  H.  Leo- 
POLD,  M.  Antoninus  Imperator  ad  se  ipsum  [L.  P.].  Recommandable. 
^  Otto  Jahn  et  W.  Kroll,  Ciceros  Brutus  [Paul  Faider].  Excellent.  ^  Ed. 
Meyer,  Geschichte  des  Altertums,  2^  éd.  I,  1  [Ch.  Michel].  Magistral.  ^^  6^ 
livr.  La  religion  offlcielle  et  la  religion  populaire  dans  la  Grèce  ancienne 

15  [Ch.  Michel].  Première  leçon  d'un  cours  sur  la  rel.  pop.  dans  la  Gr.  anc, 
professé  au  Collège  de  France.  Le  polythéisme  hellénique  impressionne 
d'abord  par  son  unité  et  cependant  son  harmonie  n'est  qu'apparente,  elle 
est  récente  et  artificielle.  L'œuvre  et  l'action  des  poètes  épiques,  des  litté- 
rateurs et  des  artistes.  La  mythologie  des  Grecs  ne  fut  pas  toute  leur  reli- 

20  gion.  Les  cultes  et  les  dieux  étudiés  dans  les  inscriptions  et  dans  les  œuvres 
de  Pausanias.  Grossièreté  et  multiplicité  des  cultes  populaires.  Il  y  a,  en 
Grèce,  deux  religions  chronologiquement  distinctes  et  comme  superposées  : 
cultes  officiels  et  religion  inférieure.  Étude  de  celle-ci.  Sources  d'information. 
Inscriptions  et  auteurs  :  Plutarque,  Strabon,  Lucien,  les  premiers  apologistes 

25  chrétiens,  Pausanias.  Considérations  sur  Pausanias.  Division  des  leçons 
suivantes.  ^  J.  Vahlen,  Opuscula  academica,  pars  post.  [P.  T.].  Magistral. 
^  Ch.  Van  de  Vorst,  Grammaire  grecque  [J.  Hombert].  Bon.  ^  C.  Kalb- 
fleisch,  Sitnplicii  in  Aristotelis  categorias  commentarium;  Schulte, 
Archytae...    reliquiae;    H.    Schmidt,    De   Hermino   peripatetico   [J.    Bidez]. 

ao  Trois  excellents  travaux.  1[  Ad.  Deissmann,  Licht  von  Osten  [F.  Cumont]. 
Très  utile.  ^  P.  Terenti  Afri  Comoediae,  éd.  S.  G.  Ashmore  [P.  T.]  Bon  *[[ 
Ellis,  Appendix  Vergiliana  [P.  T.].  Bon  ouvrage;  conjectures  parfois  témé- 
raires Tf  A.  Kiessling  et  R.  Heinze,  Horatius  Briefe  [Paul  Faider].  Très 
recommandable.  ^  R.  Heinze,  Horatius  Oden  und  Epoden  [Paul  Faider]. 

35  Très  bon.  ^  C.  Bahrdt,  Die  Sermonen  des  Q.  Horatius  Flaccus;  K.  Staeder, 
Horaz  lamhen  und  Sermonendichtung  [G.  Du  flou].  Deux  bonnes  traduc- 
tions, dont  le  rp.  précise  le  caractère  et  la  portée.  ]f  Nipperdey  et  Andresen, 
P.  Cornélius  Tacitus  [Paul  Faider].  De  premier  ordre.  ^  Paul  Graindor, 
Histoire  de  Vile  de  Skyros  jusquen  4558  [Art.  Humpers].  Savant  et  bien 

*o  préparé;  quelques  reproches.  ^  Victor  Chapot,  La  frontière  de  VEuphrate 
de  Pompée  à  la  conquête  arabe  [F.  C.].  Excellent. 

Revue  de  l'Université  de  Bruxelles.  1907-1908.  N^s  2-3.  R.  M. 
BuRROWS,  The  discoveries  in  Crète  and  their  bearing  on  the  history  of  ancient 
civilisation  [J.  De  Mot].  Ce  livre  de  mise  au  point  a  une  valeur  qui  le  sauvera 

*5  de  l'oubli,  alors  même  que  tous  les  problèmes  qui  y  sont  signalés  auront  été 
résolus  par  la  science.  ^^  N°  6.  Em.  Boisacq,  Dictionnaire  étymologique  de 
la  langue  grecque,  f^  livr.  [M. -A.  Kugener].  S'annonce  bien.  ^]j  N°s  9-10. 
Henri  Guyot,  Les  réminiscences  de  Philon  le  Juif  chez  Plotin.  Uinfinité 
divine  depuis  Philon  le  Juif  jusqu'à  Plotin  [?].  La  thèse  est  démontrée  : 

50  Plotin  a  lu  Philon  et  s'en  souvient  jusque  dans  le  détail.  Dans  le  second 
ouvrage,  l'auteur  méconnaît  la  manière  dont  Plotin  s'est  inspiré  de  la  spé- 
culation grecque  de  Platon  aux  stoïciens. 

Taxandria    verschijnende    in    Kwartalen  (Turnhout),  1908.  N^  3. 


OVERSIGT  OVER  VIDENSKABERNES  SELSKABS  FORHANDLINGER.  173 

Découverte  d'une  villa  romaine  à  Alphen  (Brabant  septentrional)    [Louis 
Stroobant].  A.  Roersch. 


DANEMARK 

Rédacleur  général  :  Hans  Raeder. 

Nordish  Tidsskrift  for  Filologi,  3^  série.  XVI,   fasc.   2-3.   Thésaurus  lo 
linguae  latinae  [K.  Wiilff.].  Rapport  sur  son  élaboration.  ^  J.  Geffcken. 
Zwei  griechische  Apologeten  [R.  Raeder].  Cette  édition  est  un  essai  sur  l'his- 
toire de  l'ancienne  apologétique. Tf  Witkowski,  Epistulae  privatae  graecae. 
[H.   Raeder].    Édition  de   mérite.    %   H.    Usener,    Vertràge  und  Aufsàtze 
[H.  Raeder].  Bien   digne    d'être  lu.  ^  Radermacher,  Quintiliani  institu-  i5 
tionis  oratoriae  libri  XII,  I  [Lassen].  Édition  élaborée  avec  beaucoup  de 
tact.  ^  U.  V.  WiLAMOwiTZ-MôLLENDORFF,  etc,  Die  griech.  und  latein.  Lite- 
ratur  und  Sprache  [J.  Hammer- Jensen].  On  comprend  que  ce  livre  ait  obtenu 
du  succès.  ^  H.  Rabe,  Scholia  in  Lucianum  [A.  Drachmann].  Édition  très 
exacte.  If  Sur  Plat.  Crit.,  p.  54  A  [K.  Hude].  Il  ne  faut  pas  supprimer  les  20 
mots  t-K\.\i.z\'f\(JOVT(t.i  aÛTcov.  T|^  Fasc.  4.  Quelques  remarqeus  sur  le  texte  de 
Platon  [W.  Norvin].  Sur  les  progrès  que  l'on  doit  à  l'édition  de  Burnet. 
If  Sur  les  papyri  d'Oxyrhynchos  vol.  V  [H.  Raeder].  Compte  rendu.  ^  Smi- 
ley,  Latinitas  and  'EXXy|VI(J[jlo;  [H.  Raeder].  Recommandable.  ^  Harvard 
Studies,  vol.  XVIII  [H.  Raeder].  Résumé   <cf.  R.  d.  R.  32,  184  sq.>.26 
^  AxTELL,  The  déification  of  abstract  ideas  in  Roman  literature  and  inscrip- 
tions [H.  Raeder].  Soigné  et  judicieux.  ^  Prott  und  Ziehen,  Leges  graeco- 
rum  sacrae,  II,   I  [Ada  Thowsen].  Utile,  quoique  le  commentaire  laisse 
beaucoup  à  désirer.  ^  A.  Ludwich,  Homeri  ILias,  vol.  II  [Ôstergaard]. 
Monumental.  ^  G.  Peterson,  Ciceronis  Divinatio  in  Q.  Caecilium,  in  C.  30 
Verrem  [Jôrgensen].  Éloges:1f  W.  M.  Lindsay,  Contractions  in  early  Latin 
minuscule  Mss.  [Jôrgensen].  Fort  utile.  ^  Abbott,  The  Accent  in  vulgar  and 
formai  Latin  [H.  Pedersen].  La  théorie  de  l'auteur  n'est  pas  acceptable. 
Oversigt   over  det    kgl     danske  Videnskabernes   Selskabs    For- 
handlinger.  1908.  Fasc.   6.   Recherches  sur  quelques  questions  relatives  35 
à  la  topographie  de  Delphes  [Fr.  Poulsen].  I.  La  topographie  de  Marmariâ 
à  Delphes.  L'ancien  temple  dans  la  partie  orientale  de  Marmariâ,  qui  fut 
bâti  vers  l'an  .500  av.  "J.-C.  et  que  Pausanias  vit  en  ruines,  était  le  temple 
d'Athéna  Pronaia.  A  l'ouest  de  ce  temple  se  trouvent  deux  petits  trésors, 
dont  le  second  ne  doit  pas  être  appelé  «  trésor  de  Phocée  »,  comme  le  veut  40 
Homolle,  mais  qui  était  probablement  un  «  trésor  des  Massaliotes  »  (cp. 
Diodor.  XIV  93).  Le  tholos,  qui  se  trouve  à  l'ouest  de  ce  trésor,  fut  construit 
à  la  fin  du  v<=  siècle  au-dessus  de  la  tombe  de  Phylacos.  Après  la  destruction 
de  l'ancien  temple  d'Athéna,  on  construisit  à  l'ouest  du  tholos  un  nouveau 
temple  d'Athéna  Pronaia,  celui  qu'a  vu  Pausanias;  et   qu'il  n'y  a  aucune  45 
raison  d'appeler  «  temple  d'Ergané  »,  comme  le  fait  M.  Homolle.  Au  temps 
d'Hérodote,  ce  temple  n'existait  pas  encore;  il  est  du  iv^  siècle  au  plus  tôt. 
Hérodote  ne  parle  donc  que  du  premier.  L'édifice  plus  à  l'ouest,  qu'on  ap- 
pelle «  l'habitation  des  prêtres»,  est  vraiment  l'heroon  de  Phylacos.  2.  La 
niche  aux  offrandes  de  Marathon.  Il  est  démontré  contre  Pomtow  que  l'ana-  50 
théma  des  Spartiates  se  trouvait  sur  le  côté  sud  de  la  route.  Il  fut  construit 
après  la  bataille  d'Aegos-Potamos  en  face  du  monument  élevé  en  414  par 
les  Athéniens  et  les  Argiens.  .  H.  R. 


174  1908.  —    ÉTATS-UNIS   DE   l' AMÉRIQUE   DU    NORD. 

ÉTATS-UNIS  DE  L'AMÉRIQUE  DU  NORD 

Rdéacteur  général  :  Alfred  Jacob. 

American  historical  Review,  vol.    XIII    (1907-1908),    n^   1  :  Amun- 
clae  a  serpentibus  deletae  [E.  Pais].  La  légende  d'Amunclae  détruite  par  les 
serpents  vient  d'une  confusion  à  laquelle  a  donné  lieu  la'  forme  grecque 
ocpuot  pour   Opici.  ^1f  V.  Prasek,  Geschichte  der  Medtn  und  Perstr  bis  zur 
10  makedonischen  Eroberung  [Jackson].  Une  grande  partie  de    cette   histoire 
n'est  qu'une  sorte  de  prolégomène  de  pure  érudition  et  aurait  dû  trouver 
place  plutôt  dans   des  publications  spéciales  q^e  dans  un  livre  destiné  aux 
étudiants  d'histoire  en  général.  ]|  J.  Donaldson,  Woman;  her  position  and 
influence  in  ancient  Greece  and  Rome  and  among  the  early  Christians  [Shorey]. 
15  Du  goût,  un  style  agréable,  une   érudition  solide   quoiqu'un   peu   superfi- 
cielle  ^  F.  Martroyç,  Genséric,  la  conquête  vandale  en  Afrique  et  la  destruc- 
tion de  Vempire  d'Occident  [Mac  Neale]    Ouvrage  basé  sur  un  emploi  judi- 
cieux de  toutes  les  sources  utiles    ^flj  N°  2  :  F.  M.  Cornford,  Thucydides 
Mythistoricus   [Perrin].  On  peut  ne  pas  donner  son  assentiment  aux  deux 
20  principales  propositions  de  cette  piquante  étude  et  cependant  être  recon- 
naissant des  points  de  vue  riches  et  nombreux  qu'elle  suggère.  1[  G.  de 
Sanctis,  Storia  dei  Romani.  La  conquista  del  primato  in  Italia.  Ce  livre 
n'est  pas  aussi  original  ni  aussi  attrayant  que  celui  de  Pais,  il  est  cependant 
utile  et  bien  fait.  ^^  N°  3  :  T.  D.  Seymour,  Life  in  the  Homeric  âge  [Ma- 
25  natt].  Le  meilleur  livre  sur  Homère  en  langue  anglaise.  ^If^N»  4:  G.  Ferrero, 
The  greatness  and  décline  of  Rome  transi,  by  Zimmern,  vol.  I,  II  [Perrin].  Le 
travail  auquel  se  livre  un  historien  exercé  et  scientifique  pour  constater  les 
faits  réels  est  remplacé  par  des  déductions  de  faits  imparfaitement  déter- 
minés et  l'application  sans  contrôle  au  passé  de  principes  économiques, 
30  sociologiques  ou  psychologiques  tout  modernes.  ^  T.  R.  Holmes,  Ancient 
Rritain  and  the  invasions  of  Julius  Caesar  [Robinson].  Montre  une  connais- 
sance étendue  et  complète  des  diverses  sciences  qui  touchent  à  un  pareil 
sujet;  les  références  constituent  par  elles-mêmes  une  bibliographie  pré- 
cieuse. M.  B. 
35      American    Journal    of    Archaeology,  vol.    XII    (1908),    n°    1    :    Le 
mausolée  d'Halicarnasse  [W.  B.  Dinsmoor].  1°  l'ordre  :  établit  les  dimen- 
sions et  les  proportions  des  colonnes,  des  chapiteaux  et  de  l'entablement 
par  comparaison  avec  les  monuments  de  Priène,  Éphèse  et  Milet  (à  suivre). 
][  Le  Chiron  de  Codrus  et  une  peinture  d'Herculanum  [F.  W.  Kelsey].  Le 
40  Chiron  que  possédait  le  poète  Codrus  (Juvénal,  Sat.  III)  était  vraisembla- 
blement une  réduction  du  groupe  des  Saepta  à  Rome,    groupe  cité   par 
Pline  l'Ancien  et  dont  une  peinture  trouvée  à  Herculanum  existe  au  Musée 
de  Naples.  Tf  Inscriptions  latines  inédites  [G.  N.  Olcott].  13  inscriptions 
dont  une  sur  une  sorte  d'amphore  employée  comme  urne  funéraire  trouvée 
45  à  Rome  en  1905  à  l'extérieur  de  la  porte  Saint-Laurent,  les   autres   sur 
diverses    plaques    de    marbre.    ^    Fragment    d'une    amphore    panathé- 
naïque  avec  le  nom  de  l'archonte  Neaichmos  [D.  M.  Robinson].  Fragment 
d'amphore  trouvée  au  Dipylon.  Liste  de  18  noms  d'archontes  donnés  par 
les    amphores.  1[  Nouveaux  mss.  de  la  Bible  provenant  d'Egypte  [H.  A. 
50  Sanders].  Quatre  manuscrits  achetés  par  M.  Frear  au  Caire  en  1907  et,  d'a- 
près le  vendeur,  provenant  d'Akhnûm.  ^  Les  bustes  du  type  dit  de  Scipion 
[F.  Hauser].  La  partie  supérieure  d'une  statue  grandeur  naturelle  trouvée 
dans  des  fouilles  récentes  présente  les  caractéristiques  des  bustes  dits  de 


AMERICAN    JOURNAL    OF    ARCHAEOLOGY.  175 

Scipion,  elle  porte  un  costume  que  l'on  trouve  sur  les  prêtres  d'Isis  et  nulle 
part  ailleurs.  Cette  découverte  confirme  la  théorie  de  Dennison.   ^   Frag- 
ments perdus  d'un  groupe  représentant  Artémis  et  Iphigénie  [F.  Studniczka]. 
Sollicite  des  indications  pour  retrouver  les  fragments  qui  manquent  au 
groupe  de  marbre  de  la  Glyptothèque  Ny-Carlsberg  de  Copenhague.  Ce  groupe  & 
fut  trouvé  en  1886  dans  les  anciens  jardins  de  Salluste^  à  Rome.  If  Assemblée 
générale  de  l'Inst.  arch.  d'Amérique  (déc.  1907).  Analyse  des  communica- 
tions suivantes  :  Roma  quadrata  et  le  Septimontium  [J.  B.  Carter].  ^  Notes 
sur  des  poteries  d'Arezzo  [G.  H.  Chase].  Dans  la  collection  de  poteries  d'A- 
rezzo  de  Loeb  (musée  Fogg  à  Cambridge)  se  trouve  un  moule  récemment  lo 
acquis  par  Loeb  et  représentant  la  célébration  de  la  naissance  de  Dionysus. 
L'empreinte  a  probablement  été  prise  à  l'origine  sur  un  vase  d'argent  de 
la  période   hellénique,  jf  Notes  archéologiques  [A.  S.  Cooley].  Projection 
de  vues  de  l'Odéon  d'Hérode  Atticus  découvert  à  Corinthe,  des  découvertes 
de   Tyrinthe;   exposition  de  la  théorie  de   Dôrpfeld  sur  Leucas-Ithaca.  i& 
^  Lindus  [J.  M.  Paton].   C.  r.  des  fouilles  danoises  sur  l'acropole  de  Lindus 
à  Rhodes.  ^  Une  nouvelle  divinité  italique  [H.  L.  Wilson].  Publié  in  ex- 
tenso dans  Am.  Journ.  of  Phil.,  XXVIO.  ]f  Le  travail  archéologique  récent 
en  Grèce  [D.  M.  Robinson].  Description  des  fouilles  récentes  principalement 
à  Corinthe,  Epidaure,  Sparte  et  Pylos.  ^  Les  fouilles  récentes  sur  le  Palatin  20 
[H.  L.  Wilson].  Étudie  les  rapports  entre  les  découvertes  faites  et  l'histoire 
ancienne  de  Rome.  ^  La  situation  de  l'Aglaurion  à  Athènes  [C.  H.  Weller]. 
Le  temenos  d'Aglaurus  doit  être  localisé  près  de  la  région  de  la  Clepsydre. 
^  La  palme  de  la  victoire  [F.  B.  Tarbell].  Sera  publié  in-extenso  dans  Class. 
Phil.  Tf    Le    prétendu    Praetorium    dans    le    camp   romain    de    Lambèse  ^^ 
[G-    H.   Allen].    Le  prétendu    praetorium    de  Lambèse    est  une    basilica 
comme  celles  mentionnées  par  Végèce.  H  Temples  anciens  à  Ephèse[D.  G.]. 
Hogarth]  C.  r.  des  fouilles  sur  l'emplacement  de  l'Artemisium    à    Ephèse. 
TfTf  No  2.   :  Le  mausolée  d'Halicarnasse.  IL  La  composition  architecturale 
[W.   B.    Dinsmooi].   Essai   de  restauration  de  l'ensemble   du   monument.  30 
Liste  des  auteurs  anciens  qui  ont  décrit  le  mausolée;  liste  des  essais  de  res- 
tauration. ^  Roma  quadrata  et  le  Septimontium  [J.  B.  Carter].  Le  dévelop- 
pement de  Rome  tel  qu'il  est  indiqué  par  tous  les  manuels  comprend  quatre 
états  successifs  :  1°  la  Roma  quadrata,  2"  le  Septimontium,  3°  la  cité  des 
quatre  régions,  4°  la  cité  de  Servius.  L'existence  de  la  cité  de  Servius  est  35 
prouvée  par  les  restes  des  murs,  celle  de  la  cité  des  quatre  régions  par.  le 
calendrier  \lit  de  Numa;  mais  rien  ne  nous  permet  de  remonter  plus  avant. 
]f  Le  «  Metopon   »  dans  l'Erechtheion  [L.  D.  Caskey  et  B.  H.    Hill]  .Essai 
d'interprétation  de  l'inscription  L  G.   I,  322.  ]f  Le  conducteur  du  char 
d'Amphion  à  Delphes  [O.  M.  Washburn].  Discute  la  thèse  de  Pomtow  et  *o 
soutient  la  provenance  cyrénaïque  du  monument.  ^^  N**  3  :  Trois  trépieds 
de  bronze  appartenant  à  James  Loeb  [G.  H.  Chase].  Achetés  à  Rome    en 
1905,  comme  ayant  été  découverts  dans  une  tombe  étrusque  près  de  Pérouse. 
Les  bases  portent  des  bas-reliefs  représentant  des  scènes  mythologiques. 
On  peut  les  dater  du  milieu  du  vi^  s.  av.  J.-C.  Comparaison   avec  les  bas-  <" 
reliefs  du  char  de  Monteleone.  Les  trépieds  sont  des  produits  de  l'art  grec 
ionique.  ^  La  valeur  des  statues  de  vestales  comme  originaux  [E.  B.   Van 
Deman].  Étude  des  statues  mises  au  jour  par  les  fouilles  de  l'Atrium  Vestae. 
Des  quatorze  statues  existantes,  cinq  sont  évidemment  des  copies  de  types 
du  IV®  siècle;  il  est  difficile  d'accepter  les  autres  pour  des  originaux  :  sept  50 
ne  portent  pas  les  marques  distinctives  de  la  prêtrise  et  ne  sont  peut-être 
pas  du  tout  des  statues  de    vestales.    ^   Deux   nouvelles   inscr.    de   Beer- 
sheba    [B.     W.     Robinson].     Deu3ç     inscriptions     grecques     provenant 


176         1908.  —  ÉTATS-UNIS  DE  l'amérique  du  nord. 

de  Beersheba  achetées  à  Hébron  en  mai  1908.  Til[  N°  4  :  La  cor- 
niche du  temple  d'Athèna  Nikè  [G.  P.  Stevens].  La  corniche  attribuée  au 
temple  d'Athèna  Nikè  par  Daumet  :  Fragments  d'architecture  antique 
doit  être  identifiée  avec  la  corniche  du  portique  nord  de  l'Erechtheion. 
5  Tf  La  mort  de  Thersite  sur  une^  amphore  d'ApuIie  du  Musée  des  Beaux- 
Arts  de  Boston  [J.  M.  Paton].  Étude  d'un  vase  trouvé  en  1899  à  Ceglie 
près  Bari,  actuellement  dans  la  coll.  Bartlett  (Musée  des  Beaux-Arts 
de  Boston).  Sur  l'un  des  côtés  de  cette  amphore,  on  voit  Thersite  blessé 
mortellement  par  Achille;  Diomède  se  présente  pour  le  venger.  Cette  com- 

10  position  paraît  se  rattacher  à  une  légende  dans  laquelle  Thersite  est  tué 
par  Achille  au  moment  où  il  vole  un  trésor  sacré.  ^  Expériences  sur  le  vernis 
noir  des  vases  grecs  [O.  S.  Tonks].  Description  d'une  série  d'expériences 
d'où  il  résulte  qu'une  combinaison  de  nitrate  de  soude  et  d'argile  auxquels  on 
ajoute  de  l'oxyde  de  fer  produit  un  vernis  identique  à  celui  des  vases  grecs. 

15  Les  lignes  en  relief  qui  apparaissent  sur  les  vases  à  figures  rouges  ont  été 
tracées  avec  un  bec  de  plume  et  non  avec  une  pointe.  ^  Un  lécythe  blanc 
athénien  appartenant  à  l'Université  de  Chicago  [F.  B.  Tarbell].  Lécythe  acheté 
à  Athè  nés  et  donné  à  l'Université  de  Chicago  par  E.  P.  Warren.  On  n'y  voit 
aucune  figure  humaine,  mais  trois  stèles  avec  chacune  un  nom  propre  mascu- 

£0  lin  y  sont  représentées.  N'est  probablement  pas  postérieur  à  l'année  450  A.  C. 
^  Notes  sur  des  vases  de  Philadelphie  [D.  M.  Robinson].  1°  Le  vase  étudié 
par  Bâtes  (A.  J.  A.,  IX,  1905,  p.  170)  a  été  publié  par  Noël  Des  Vergers 
(L'Étrurie  et  les  Étrusques,  III,  p.  8,  pi.  IX);  la  date  peut  en  être  reportée 
à  525  A.  C.  2°  Le  vase  publié  par  Bâtes  [Transact.  Dep.  of  Arch.,   Univ. 

26  of  Penn.  I,  1*^04,  p.  45),  attribué  à  Amasis,  est  maintenant  catalogué 
sous  le  nom  d'Execias;  3°  Sur  J'amphore  tyrrhénienne  publiée  par  Bâtes 
(A.  J.  A.,  XI,  1907,  p.  429),  il  faut  voir  non  un  concours  de  discoboles, 
mais  la  danse  appelée  sphaera.  4°  La  cylix  dont  des  fragments  ont  été  pu- 
bliés par  Bâtes  (Trans.,  Dep.  oj  Arch.,  Univ.  of  Penn.  II,  1907,  p.  133)  se 

30  trouve  au  Musée  métropolitain  de  New- York.  Réplique  et  explications 
de  W.  N.  Bâtes.  M.  B. 

American  Journal  of  Philology,  vol.  XXIX  (1908),  n»  1  (n»  113). 
Les  Géorgiques  de  Virgile  et  les  poètes  anglais  [W.  P.  Mustard]. 
Énumérations    et   citations    des    poètes    anglais    qui    se    sont    inspirés 

35  des  Géorgiques.  ^  Notes  et  recherches  sur  les  Utopies  chez  Plante 
[H.  W.  Prescott].  Les  allusions  à  des  pays  imaginaires  ont  été  rele- 
vées dans  la  comédie  attique  et  on  peut  les  retrouver  chez  Plaute  et 
chez  Térence.  Étude  de  six  passages  de  Plaute  à  ce  point  de  vue.  lî  Le 
sigmatisme  dans  la  poésie  dramatique  grecque  [J.  A.  Scott].  Étude  du 

40  sigmatismedansles  pièces  d'Eschyle,  de  Sophocle,  d'Euripide  et  d'Aristo- 
phane. L'opinion  qu'Euripide  a  dans  une  certaine  mesure*  gâté  son  style 
par  un  usage  excessif  du  sigma  ne  repose  sur  rien  de  réel.  ^  L'étymologie 
de  irpéffêuç  [M.  Bloomfield].  Au  point  de  vue  de  la  sémantique,  Ttpéaê'jç  est 
l'équivalent  du  védique  purogavâ  qui  signifie  à  l'origine  l'animal  attaché 

45  devant  un  attelage  pour  en  faciliter  la  direction.  ^  C.  E.  Bennett,  The 
latin  language  [Michelson].  Nouv.  éd.  revue  de  1'  «  Appendice  à  la  gram- 
maire latine  de  Bennett  ».  Le  mérite  de  cet  ouvrage  consiste  en  ce  qu'il  pré- 
sente avce  clarté  et  concision  une  exposition  scientifique  de  la  langue  latine 
aux  étudiants  qui  n'ont  que  peu  ou  pas  de  notion  des  langues  apparentées. 

50  Cet  ouvrage,  comme  le  précédent,  montre  la  faiblesse  de  B.  en  ce  qui  con- 
cerne la  phonétiqie  et  'es  inflexions.  "H  L.  R.  Farnell,  The  cuits  of  the 
Greek  States,  III,  IV  [Robinson].  Montre  l'immense  savoir  de  l'autenr;  dans 
l'ensemble,  c'est  en  anglais  l'ouvrage  classique  sur  les  cultes  grecs  et  il  peut 


AMERICAN    JOURNAL    OF    PHILOLOGY.  177 

soutenir  honorablement  la  comparaison  avec  l'ouvrage  de  Gruppe  et  les 
articles  des  dictionnaires  de  Daremberg  et  Saglio,  Pauly-Wissowa  et  Ros- 
cher.  •[  napaTtXT^pwjxa  [B.  L.  G[ildersleeve]].  Eupolis  ap.  Poil,  10,  136  (I.  530 
Mein.  329  K.)  Les  déserteurs  étaient  sans  doute  marqués  au  fer  rouge  d'un 
A.  If  Causerie  à  propos  de  l'art,  de  Heidel  sur  les  dissertations  philologi-    * 
ques  américaines  de  doctorat,  l'ouvrage  de  Murray,  The  rise  of  the  greek 
epic;  FouCART,  Etude  sur  Didyme;  Oxyrhyncus  Papyri  V  de  Grenfell  et 
HuNT  et  en  particulier  des  fragments  de  Pindare  qu'il  contient.  ^T[  N*>  2 
(n°  114).  Sur  la  source  de  la  pièce  de  vers  de  Ben  Jonson  :  Still  to  be  neat 
[K.  F.  Smith].  Le  poème  latin  d'où  Ben  Jonson  a  tiré  sa  pièce  de  vers  :  lo 
«  Still  to  be  neat.  still  to  be  dressed  »  (Epicoene  or  thesilent  woman,  act.  1, 
se.  1)  figure  dans  le  Cod.  Vossianus  2.  86;  le  nom  de  l'auteur  ne  nous  est 
pas  parvenu,  mais  la  date  de  la  composition  peut  être  placée    entre  le  ii*^ 
et  le  v^  siècle  de  notre  ère.  Il  a  été  imprimé  pour  la  première  fois  en  1572 
par  Scaligei  dans  son  Appendice  à  Virgile,  puis  peu  après  dans  les  éditions  i* 
de  Pétrone.  En  1759,  il  a  été  publié  dans  l'Anth.  lat.  de  Burmann.  ^I  Les 
religions  anciennes    dans  l'histoire   universelle   [G.  Showerman].  Résumé 
des  derniers  travaux  sur  l'histoire  des  religions.  Le  paganisme  des  siècles  qui 
précédèrent  immédiatement  le  triomphe  du  christianisme  fut  en  fait  carac- 
térisé par  ses  tendances  spiritualistes,  ce  qui  explique  à  la  fois  sa  force  et  sa  -° 
persistance  devant  le  christianisme  et  la  facilité  avec  laquelle,  quand  sa 
cause  fut  désespérée,   la  société  païenne  se  tourna  vers  la  religion  nouvelle. 
Tl  Notes  sur  quelques  inscriptions  de  vestales  [E.  B.  Van  Deman].  Notes  cri- 
tiques sur  les  inscriptions  C.  L  L.  VI,  2144,  32423,  32419,  32410,  32422. 
If  Notes  et  suggestions  sur  les  comédies  de  Ménandre  publiées  par  Lefebvre  25 
(Le  Caire,  1907)  [R.  Ellis].    Propose    de   nouvelles   lectures  à  97  passages 
du  texte  publié  par  Lefebvre.  If  Jérémie  de  Montagnone  à  Catulle  [A.  L. 
Wheeler].  Les  citations  de  Catulle  qui  se  trouvent  dans  le  Compendium 
moralium  de  J.  de  Montagnone  ont  été  prises  par  lui  non  pas  comme  l'a  cru 
Ellisjdans  le  Cod.  Veronensis  mais  dans  unms.  où  les  poèmes  étaient  grou-  ^° 
pés  d'après  leur  mètre.lf  'E^  àitaXwv   ovu;(a)v.  [E.  W.  Fay].  A  probablement 
à  l'origine  le  sens  de  :  depuis  la  pointe  des  pieds.  ^  'TitoxpixTiç  et  xpaYcoSô;  in 
Schol.  Dem.  De  Pace  6.  [E.  Capps].  Dans  la  note  du  scoliaste  les  mots  : 
Toùç  TTotTQTàç,  otov  Tov   EûptTCt'oTjv  xal   ' AptffTotpxvTjv    uc  sout  pas   à  leur 
place  mais  doivent  être  reportés  à  la  fin.  Les  assertions  du  scoliaste  sont  35 
d'accord  avec  les  faits  pris  en  général.  ^  R.  Hirzel,  Themis,  Dike  und 
Verwandtes, etc.  [Heidel].  Ceux  qui  reconnaissent  volontiers  ce  qu'ils  doivent 
déjà  à  H.  s'intéresseront  à  son  dernier  ouvrage,  comptant  y  retrouver  sous 
une  forme  intelligible  ce  qui  auparavant  paraissait  fragmentaire.  ^  J.  Van 
Wageningen  :  1°  Album  Terentianum,  etc.;  2°  Scaenica  Romana  [Basore].  *° 
1°  La  valeur  réelle  de  l'album  repose  sur  les  reproductions  qu'il  fournit 
plutôt  que  sur  les  interprétations  qui  en  sont  données;  2°  L'ouvrage,  qui  se 
justifie  par  son  intéressant  dessein,  manque  dans  l'exécution  de  l'autorité 
qui  s'attache  à  des  recherches  approfondies.  If  Causeries  à  propos  de  l'ou- 
vrage de  Smith   (B.  W.),  Der  vorchristliche  Jésus,   de    Schlachter  (L.),  *^ 
Statistische   Untersuchungen   iiber  dén   Gebrauch  der  Tempora  u.   Modi  bel 
einzelnen  griechischen  SchHftstellern.  lfTfN°  3  (n°  115).  La  syntaxe  du  verbe 
grec  par  Stahl,  I  [B.  L.  Gildersleeve].  Prolegomena.  Analyse  approfondie 
de  l'ouvrage.  Les  voix.  Cet  ouvrage  sera  précieux  pour  ceux  qui  aiment  à 
écrire  sur  la  syntaxe  grecque  sans  avoir  lu  de  grec;  les  étudiants  en  grec  5o 
recevront  avec  joie  les  matériaux  qui  y  sont  rassemblés;   mais  le  spécia- 
liste en  syntaxe  n'en  sera  pas  édifié.^  Les  clausules  métriques  dans  la 
prose  grecque  du  premier  et  du  second  siècles  de  notre  ère.  I  :  L'Épître  de 

R.  DE  PHU-OL.  —  Revue  des  Revues  de  190S.  XXXIII    —  12 


178  1908.   ÉTATS-UlSflS    DE    L'AMÉRIQUE    DU    NORD. 

Clément  aux  Corinthiens  [G.  L.  Hendrickson].  Étude  des  clausules  dans 
l'Épître  de  Clément  dans  le  but  de  montrer  que,  même  chez  des  auteurs 
plus  anciens  que  ceux  étudiés  par  Meyer,  le  rythme  des  clausules  est  déter- 
miné par  l'accent  plutôt  que  par  la  quantité.  ^  L'accusatif  d'exclamation 

6  chez  Plaute  et  chez  Térence  [R.  C  Flickinger].  Cette  construction  est  trois 
fois  plus  fréquente  chez  Térence  que  chez  Plaute,  mais  elle  n'a  plus  la  même 
plasticité.  L'interjection  o  est  presque  seule  employée.  L'ordre  des  mots 
est  plus  libre.  ^  Cicéron  :  Pro  Sulla  18,52  [H.  C.  Nutting].  Cicéron  aproba- 
blement  pris  la  phrase  :  nocte  ea...  Non.  Nov.  dans  les  dépositions  fournies 

10  le  3  décembre  63  et  ajouté  :  me  consule,  pour  la  liaison  des  idées.  ^  Ulpien 
b  KetToùxsiToç;  l'influence  de  la  théorie  stoïcienne  du  style  sur  Athénée 
[C.  N.  Smiley].  Montre  par  des  phrases  mises  par  Athénée  dans  la  bouche 
d'Ulpien  et  par  des  passages  de  ce  juriste  dans  le  Digeste  que  l'affection 
pour  les  termes  anciens  qui  est  signalée  comme  une  caractéristique  de  cet 

15  auteur  vient  de  la  rhétorique  des  stoïciens.  ^  Le  texte  grec  de  la  chronique 
dite  de  Dictys  [N.  E.  Griffin].  Comparaison  du  texte  donné  par  les  Tebtunis 
Papyri  avec  le  texte  latin  de  l'Ephemeris  Belli  Trojani;  le  texte  latin  est 
bien  une  traduction  du  grec.  Le  récit  dit  de  Dictys  a  probablement  été 
composé  peu  de  temps  après  le  règne  de  Néron.  Jean  Malalas,  qui  a  reproduit 

2"  des  passages  de  ce  récit,  ne  les  a  pas  retraduits  du  latin,  mais  il  n'a  pas  eu 
sous  les  yeux  l'original.  ^  Contraction  dans  les  formes  des. cas  de  Deus  et 
meus,  is  et  idem;  étude  de  la  contraction  dans  les  racines  latines  io-  et  eo-, 
ia-  et  ea  [R.  S.  Radford].  Dans  le  cas  de  voyelles  très  voisines  en  quantité 
formant  hiatus,  la  contraction  se  produit  comme  développement  de  la 

'^s  synérèse  dans  des  formes  pronominales  d'un  usage  fréquent.  ^  Causerie  à 
propos  de  l'ouvrage  de  Marx,  Ueber  die  neueren  Forschungen  auf  dem  Ge- 
biete  der  griechischen  und  lateinischen  Meirik,  de  Pais,  Ancient  Italy  transi, 
by  C.  D.  CuBTis.  TfT[  N°  4  (n»  116).  La  syntaxe  du  verbe  grec  par  Stahl,  II 
[B.  L.  Gildersleeve].  Les  temps.  La  question  des  temps  des  divers  modes  est 

3-"  traitée  avec  une  prolixité  caractéristique.  If  Le  plan  des  Epitrepontes  de 
Ménandre  [E.  Capps].  Les  22  lignes  citées  par  Tischendorf  viennent  de  cette 
pièce;  elles  appartiennent,  comme  le  fragment  de  Jernstedt,  à  la  fin  du 
3®  acte  ainsi  que  R  et  NT.  Q'  est  continué  par  H'  et  suit  Q^.  M  contient  le 
morceau  de  dialogue  (Men.  fragm.  600  K.)  que  Croiset  attribue  aux  Epitre- 

35  pontes;  c'est  un  fragment  du  dernier  acte.  T[  La  quatrième  églogue  de 
Virgile;  une  source  négligée  [R.  T.  Kerlin].  Compare  la  quatrième  églogue 
avec  divers  passages  de  Théocrite.  Le  poète  grec  a  été  un  intermédiaire 
important,  tant  au  point  de  vue  de  la  matière  qu'au  point  de  vue  du  style 
entre  Isaïe  et  Virgile.  Tf  Une  nouvelle  inscription  de  Rhodes  [T.  L.  Shear]. 

JO  Sur  un  vase  acheté  en  1906  par  le  Musée  métropolitain  d'Arts  de  New  York, 
on  peut  lire  sur  une  face  :  xaXXi'axa  yaç  à  Bpatjta  wç  £[i.tv  8oxet;  sur 
l'autre,  le  nom  de  quatre  divinités  :  Aeo'ç,  'Epfjt-aç,  "ApxaijLtç,  'Aôavata.  ff  1° 
F.  Marx,  C.  Lucilii  Carm.  Reliquiae  rec.  ;  2°  C.  Cichorius,  Untersuchungen 
zu  Lucilius  [Knapp].  Les  fragments  donnés  par  Marx  sont  bien  publiés. 

4i  Analyse  détaillée  des  prolégomènes.  Comparaison  avec  l'ouvrage  de  Cicho- 
rius. Le  point  de  vue  de  C.  est  surtout  historique.  H  J.  Toutain,  Les  cultes 
païens  dans  l'Empire  romain  I,  1  [Moore].  L'exécution  de  l'ouvrage  mérite 
hautement  l'éloge.  Nous  éprouvons  seulement  le  regret  qu'il  n'ait  pas  été 
attaché  plus  d'importance  aux  données  chronologiques.  Naturellement  ie 

50  livre  ne  remplace  pas  les  monographies  traitant  d'un  culte  en  particulier. 

If  Causerie  à  propos  du  vol.  d'Addenda  à  l'ouvrage  de  Sandys,  History  of 

clas's.  scholarship  ;  du  vol.  2  des  Opuscula  Academica  de  Vahlen.  M.  B. 

Classical    Philology.   Vol.   III   (1900).   N»  1.  The  semantic  of  modal 


CLASSICAL    PHILOLOGY.  179 

constructions  [T.  Frank].  Suite.  2  Nihil  ca^sast  quin  det.  Après  avoir  étudié 
dans  un  art.  précédent  <cf.  Class.  Phil.  2,  163  sqq.  R.des  R.  32,  180,  41  > 
des  tournures  comme  «  nil  est  quod  det  »,  marquant  l'obligation  quand 
quod  est  employé  adverbialement,  F.  examine  dans  cet  art.  des  propositions 
introduites  par  cur,  quin,  quam  ob  rem,  introduisant  l'idée  de  raison,  de  5 
motif  ou  de  cause,  en  latin  et  dans  les  lang..es  apparentées.  ][  Some  spurious 
inscriptions  and  their  authors  [F.  F.  Abbott].  Montre  par  l'étude  d,.  Corpus 
et  par  les  notes  des  épigraphistes  comment  s'est  développé  l'art  de  forger 
des  inscr.  de  to^te  pièce  et  comment  les  ph  s  fameux  faussaires  s'y  sont 
pris.  ][  The  verbs  àstpco,  a'tpw  and  apvuaat  [N.  W.  De  Witt].  Se  propose  de  lo 
prouver  qu'à  l'origine  a'tpw  et  àei'pw  étaient  de..x  mots  distincts,  de  deux 
racines  différentes,  que  le  sens  de  a'tpw  est  aller,  se  mouvoir,  partir,  se  lever 
ou  mettre  en  mouvement,  commencer,  q.i'il  est  apparenté  avec  la  racine 
skt.  ar  —  aller,  mouvoir,  tendre  en  avant,  tandis  que  àsipio  remonte  à  i  ne 
racine  Fepa-  parente  du  latin  verro  et  du  skt.  varsa.  D.  W.  étudie  ensiàte  i* 
trois  passages  de  Sophocle  :  Ajax  191,  247  et  Trach.  491,  puis  Iliade  XIV, 
509.  ij  The  Word-group  accent  in  latin  hexameter  [A.  G.  Harkness].  Relation 
de  l'accent  à  l'ictus  dans  les  cas  qui  comprennent  un  dissyllabe  avec  la  pre- 
mière brève  ou  un  monosyllable,  c.-à-d.  des  mots  qui  peuvent  perdre  leur 
accent,  lorsqu'ils  font  partie  d'un  gi'oupe  de  mots,  ^f  The  point  of  an  Emperor  "^ 
jest  [D.  R.  Stuart].  Ammien  Marcellin  (XXVII,  3,5),  parlant  delà  manie 
qu'avait  Lampadius  d'inscrire  son  nom  sur  les  monuments  anciens  qu'il 
avait  restaurés  «  non  ut  veterum  instaurator,  sed  conditor  »,  ajoute  :  «  quo  vitio 
laborasse  Traianus  dicitnr  princeps,  unde  eum  herbam  parietinam  jocando 
cognominarunt  ».  Constantin  était  l'auteur  de  ce  bon  mot,  qui  signifie  sim-  26 
plement  que  les  inscr.  portant  le  nom  de  Trajan  étaient  visibles  et  nombreu- 
ses dans  la  ville  de  Rome  et  dans  les  faubourgs,  et  pas  du  tout  que  Trajan 
prenait  des  mesures  pour  faire  inscrire  son  nom  là  où  il  n'avait  que  faire, 
comme  le  faisait  Lampadius.  T[  The  ara  Martis  [S.  B.  Platner].  Soutient 
contre  Huelsen  qu'il  n'y  a  pas  de  preuves  suffisantes  pour  affirmer  q'uà  côté  'o 
du  temple  de  Mars  bâti  in  circo  Flaminis  par  D.  Junius  Brutus  Callaicus 
en  138  av.  J.-C,  il  y  avait  encore  deux  autres  sanctuaires  de  Mars  importants 
au  Campus  Martius;  l'antique  Ara  Martis,  dont  on  peut  seul  affirmer  l'exis- 
tence, était  probablement  à  l'est  du  Panthéon,  ^f  Greek  and  Latin  Etymo- 
logies  [F.  A.  Wood].  Étymologies  des  mots  suivants  :  àpTrâî^w,  appaxoç,  ^3 
oaxTuXoç,  ooXoç,  £7rtffTa[/.at,  xtSacpo;,  xipacpoç,  w-ocpï),  u-lpSet,  (JLévco,  opaoç,  Trerpa, 
pÉôoç,  asêoixai,  axoXoTra^,  cwfjia,  ^et'8o[xat,  cpoirocw,  cpuysôXov,  /ocpt;  —  Colostra, 
febris,  impor^unus,  lapit,  medulla,  melior,  mora,  olor,  rancens,  rancidus, 
sarcio,  sardare,  severus,  tempus,  tongere  (nosse,  scire).  Tf  Notes  on  the 
Monumentum  Ancyranum  fCh.  Houng].  Propose  un  certain  nombre  de  res-  *o 
titutions  du  texte,  différant  de  celles  proposées  par  Mommsen  :  Res  gestae 
divi  Augusti.  ^  Notes  to  Homer  [J.  A.  Scott].  Odyssée,  19,  303,  mettre  la 
virgule  après  ÔeàJv — 16,  206  et  Iliade  18,  284,  explication  : —  Place 
qu'Achille  occupe  dans  le  chant  22;  —23,  358  sqq.,  explication.  ^  Tacite^ 
Annales,  I,  28,1  [F.  W.  Shipley].  Lire  «  nam  luna  claro  ore  plena  visa  *& 
languescere  ».  ][  Notes  on  the  text  of  Alcinous  Etaaywy/i  [P-  Schorey].  Cor- 
rections pour  huit  passages.  ^  Accent  in  Latin  [J.  P.  Postgate].  Examine 
la  solution  proposée  par  Abbott  pour  la  question  si  controversée  de  l'accent 
en  latin.  ^  Réponse  d'Abbott.  ^  An  Emendation  of  Aelian  II.  C<i>wv  VIII, 
1,5  [P.  Shorey].  Lire  èxeîvot  au  1.  de  èxstvw,  d'après  Hérodote  6,  91,  92.  i>o 
^  O.  Hoffmann,  Die  Makedonen,  ihre  Sprache  und  ihre  Volkstum  [Buck]- 
Appréc.  favorable.  ^  M.  Bréal,  Pour  mieux  connaître  Homère  [Seymour]. 
Suggestif  et  stimulant,  mais  pas  toujours  convaincant.  ^  F.  Knoke,  Begriff 


180  1S08.  —    ÉTATS-UNIS    DE    l'AMÉRIQUE    DU    NORD. 

°'er  Tragôdie  nach  Aristoteles  [Milner].  Eloges.^  J.  I.  Beare,  Greek  Théories 
oj  elementary   Cognition  from   Alcmaeon  to   Aristotle  [Heidel].    Excellent. 
Quelques  petites  réserves.  ^  L.  Hahn,  Rom  und  Romanismus  im  griech.- 
rôm.  Osten,  mit  besonderer  Reriicksichtigung  der  Sprache.  Ris  auf  die  Zeit 
f,  Hadrians  [Rolfe].   Intéressant,  stimulant  et  suggestif.  ^  A.  Fairbanks, 
The  Mythology  of  Greece  and  Roms,  présentée!  with  spécial   référence  to  its 
influence  on  the  Literature  [Showerman].  Sera  utile. -^  R.  Kunze,  Die  Ger- 
manen  in  der  antiken  Literatur  :  I,  Rôm.  Lit.  [Terry].  Analyse.  ^  G.  W.  El- 
derkin,  Aspects  of  the  Speech  in  the  later  Greek  Epie  [Paschal].  Apurée,  élo- 
10  gieuse.  ^  L.  Legras,  Etude  sur  la  Théhaïde  de  Stace    [Burnam].  Éloges. 
][  C.  N.  Smile Y,  Zaïmifas  and  'EXX"rivicjji.oç  [Rand].  Soigné.^  J.  P.  Mahaffy, 
The  silver  âge  of  the  Greek  World  [Ferguson].  Appréc.  élogieuse.  ^  W.  Otto, 
Priester  und  Tempel  im  hellenistischen  Atgypten.  Ein  Reitrag  zur  Kultur- 
geschichte  des  Hellenismus  [Br^easted].  Acquisition  de  valeur.  ^  W.  Drumann, 
15  Geschichte  Roms  in  seinem  Uebergange  von  der  republikanischen   zur   mo- 
narchischen  Verfassung  III  2*^  Aufl.  v.  P.  Groebe  [Abbott].  Appréc.  favo- 
rable.  Tf  1,  A.  C.   Clark,  Q.   Asconii  Pediani  orationum  Ciceronis  quinque 
enarratio;  2,  C.  D.  Fischer.  Corn.  Taciti  Annalium  a.  ex.  A.  libri  [Rolfe]. 
1,  Éloges;  2,  Texte  par  trop  conservateur.  ^  J.  J.  Crumley,  On  the  social 
20  standing  of  freedmen  as  indicated  in  the  lat.  Writers,  ï  [Moore].  Beaucoup  de 
soin  pour  réunir  les  matériaux,  mais  s'arrête  là.  ^  D.  Muelder,  Homer  und 
die  altionische  Elégie  [Scott].  Éloges.  %  H.  Plenkers,    Untersuchung^-n  zur 
Ueberlieferungs geschichte  der  aeltesten  latein.  Mônchsregeln  [Rand].  Investi- 
gations minutieuses  qui  corroborent  les  conclusions  de  j-Traube,  qu'il  con- 
25  tinue.  ^  G.  R.  T.  Ross,  Aristotle,  De  sensu  and  De  memoria  [Schovey].  Éloges, 
avec  qqs.  critiques  de  détail.    ^    K.    von    Garnier    geb.    Moewes,    Die 
Praeposition  als  sinnverstdrkendes  Prdfix  in  Rigveda,  in  den  homer.  Gedichten 
und  in  den  Lustspielen  des  Plautus  [Kellermann].  Analyse  rapide.  T|  L.  J. 
Richard  SON,   Horace's  Alcaic  Strophe  [Goodell].   Travail   de  statistique  : 
30  des  réserves.  ^^  N°  2.  When  did  Caesar  write  his  Commentaries  on  the  civil 
War  [M.  W.  Fowler].  Si  César  n'a  jamais  été  à  Utique  avant  le  printemps 
de  46,  et  si  nous  avons  des  indications  convaincantes  dans  certains  chap. 
du  livr.  2  qu'il  était  sur  les  lieux  en  les  écrivant  (ce  qui  est  le  cas),  nous  avons 
un  terminus  ex  quo  pour  la  composition  de  la  2^  partie  du  liv.  2  de  la  Guerre 
35  civile  et  une  forte  présomption  qu'il  a  écrit  tout  l'ouvrage  avant  la  bataille 
de  Thapsus.   Le  moment  le  plus    favorable    pour  la  composition  paraît 
avoir  été  immédiatement  après  son  départ  de  l'Afrique  (13  juin)  ou  entre 
cette  date  et  la  fin  de  nov.  suivant.  ^  The  el  yàp  wishes  [G.  Misener].  Étude 
de  l'emploi  de  et  yàp  dans  les  propositions  votives.^  The  Mission|of  Agrippa 
*o  to  the  Orient  in  23  b.  G  [D.  Maggie].  Ce  n'est  ni  par  jalousie  contre  Marcellus, 
le  neveu  d'Auguste,  comme  l'a  dit  Velleius  Paterculus,  ni  par  suite  d'une 
disgrâce  que  Agrippa  partit  subitement  en  23  pour  l'Orient,  mais  parce 
qu'il  était  l'homme  désigné  pour  traiter  au  nom  d'Auguste  avec  les  Parthes, 
en  leur  rendant  le  flls  de  Phraates  livré  aux  Romains  comme  otage  par 
45  Tiridates,  le  rival  de  Phraates.  ^  Notes  on  latin  Synizesis  [R.  S.  Radford]. 
1,  Relation  de  l'ancienne  synizèse  latine  avec  l'accent;  2, Quelques  cas  de 
synizèse.  ^  The  légal  setting  of  Plato's  Apology  [R.  J.  Bonner].  Montre  le 
côté  légal  de  l'Apologie  de  Socrate  par  Platon,  et  la  compare  avec  les  dis- 
cours contemporains  du  même  genre.  ^  The  substantive  si-clause   [H.  C. 
50  Nutting].  Beaucoup  plus  rare  que  la  clause  si-,  et  quod-si,  elle  mérite  cepen- 
dant d'être  étudiée  et  c'est  ce  que  fait  N.  dans  cet  art.  accompagné  d'exem- 
ples. ^  On  the  pronominal  use  of  b  aùxoç  in  Plato   [J.  Elmore].  Exemples 
de  cet  emploi  de  6  auxoç  dans  plusieurs  passages  de    Platon.  ^  The  Bod- 


CLASSICAL   PHILOLOGY.  181 

leian  ms.  of  the  Notitia  [E.  T.  Merrill].  Une  étude  préliminaire  absolument 
nécessaire  pour  toute  étude  critique  du  texte  de  la  Notitia  dignitatum 
consiste  à  essayer  de  trouver  des  mss.  importants  de  ce  document  autres  que 
ceux  qui  sont  connus,  notamment  le  Spirensis  aujourd'hui  perdu.  C'est  ce 
que  fait  M.  pour  les  mss.  de  la  Bodléienne  à  Oxford  et  il  donne  un  certain  5 
nombre  de  variantes  du  Canonicianus  lat.  mise.  378  (O)  qui  diffèrent  du 
texte  du  Cod.  Monac. ';^9  a.  n.  794  (N).  ^  Varia  [P.  Shorey]  1,  A  propos  de 
l'art,  de  Elmore  sur  6  aùxdç  <cf.  supra >  dont  S.  conteste  les  conclusions; 
2,  Dialexeis  6.  1,  lire  îxavdç  au  1.  de  xsvôç;  3,  Tiberius  iz.  (7yTri(jL!XTcov,  lire 
oûBetç  poi)Xd[jL£vov  au  1.  de  ouSevbç  ^ouXoixévou;  4,  Scholies  d'Hephaestion  lo 
XV,  8,  lire  'éXaOe  [xt]  (i,i(ji.7)(7(X[Ji.evoç  et  XVI, 1,  p  107.  lire  où  Sé/ovrat.  1[  The 
new  fragments  of  Menander  [H.  W.  Prescott].  Corrections  proposées  au 
texte  publié  par  Lefebvre.  ^  The  latin  grammarians  and  the  latin  accent 
[B.  O.  Foster].  Discussion  des  opinions  d' Abbott  et  réponse  d'[Abbott]. 
^  CaesaV  B.  Gall.  VI,  30,  4  [W.  Dennison].  Défend  contre  Knapp  <Class.  i5 
Phil.  2,  465  >  sa  correction  de  «  multum  »  en  «  mortem  «.  ][  Transposition 
variants  in  Cicero's  Pro  Cluentio  [W.  Peterson].  Liste  d'un  certain  nombre 
de  variantes.  ^  J.  W.  Mackail,  Select  Epigrams  from  the  Greek  Anthology 
[Murray].  2^  éd.  soigneusement  revue.  ^  E.  Barrer,  The  politicaL  thought 
of  Plato  and  Aristotle  [Shorey].  Excellent.  ^  B.  C.  Bondurant,  Decimus  Ju-  20 
nius  Brutus  Albinus.  A  historical  study  [Sanders].  Appréc.  favorable.  If  E.  W. 
HoPE ,  The  language  of  Parody  ;  a  study  of  the  diction  of  Aristophanes  [C.  F.  S.]. 
Soigné.  *[f  T.  G.  Tucker,  The  Frogs  of  Aristophanes  [Formàn].  Indispensable. 
^  W.  G.  Wright,  A  short  History  of  Greek  Literature  from  Homer  ta  Julian 
[Fowler].  Excellent  manuel.  ^  N.  Wecklein,  Ausgew.  Tragôdien  des  Euri-  25 
pides;  6,  Elektra;  7,  Orestes  [Capps].  Éloges.  ^  C.  D.  Adams,  Lysias,  Selected 
Speeches  [Bridgman].  Éloges.  ^  E.  M.  Rankin,  The  Rôle  of  the  <j.â.'{zi^oi  in 
the  life  of  the  ancient  Greeks  as  depicted  in  Greek  Literature  and  Inscriptions 
[Peppler].  Appréc.  favorable.  ^  N.  W.  De  Witt,  The  Dido  Episode  in  the 
Aeneid  of  Virgil  [Fairclough].  Intéressant.  ^  F.  Behn,  Die  ficoronische  30 
Cista  [Tarbell].  Sera  la  bienvenue.  ^  W.  Altmann,  Die  rôm.  Grahaltdre  der 
Kaiserzeit\\à.'].  Importante  contribution  à  l'histoire  de  l'art  chez  les  Romains, 
mais  n'est  pas  fait  pour  les  commençants.  ^  G.  N.  Olcott,  Thésaurus  lin. 
guae  latinae  epigraphicae.  A  Dictionary  of  the  latin  Inscr.  [Dennison].  I,  fasc. 
1-10.  Indispensable.  ^^  N"  3.  De  Euripidis  Stheneboea  [tf.  v.  Wilamowitz-  33 
Moellendorff].  Argument  et  prologue  de  la  Stheneboea  d'Euripide,  analyse 
de  la  pièce.  ^  The  manuscripts  of  Catullus  [W.  G.  Haie].  Liste  des  mss.  de 
Catulle  :  leurs  dérivations;  considérations  sur  plusieurs  d'entre  eux.  ^  On 
some  passages  of  Catullus  and  Martial  [J.  P.  Postgate].  Explication  et 
commentaire  de  Catulle  66,  75  sqq.  ;  —  113.  —  Variantes  du  nom  propre  40 
Caecilianus  dans  certains  mss.  de  Martial.  Tf  The  palm  of  Victory  [F.  B. 
Tarbell].  Jusqu'en  400  av.  J.-C,  la  palme  n'est  nulle  part,  ni  chez  les  auteurs, 
ni  sur  les  monuments,  considérée  comme  l'emblème  de  la  victoire;  ce  n'est 
qu'à  partir  de  cette  date  qu'on  la  trouve  mentionnée;  c'est  probablement 
Athènes  qui  la  première  la  décerna  en  prix  dans  les  jeux;  ce  nouveau  sym-  45 
bole  de  la  victoire  devint  bientôt  populaire  et  eut  aux  yeux  de  la  foule  une 
importance  égale  aux  couronnes  données  en  prix,  mais  ofTiciellement  il 
n'en  était  pas  ainsi.  Elle  ne  tint  jamais  lieu  de  couronnes.  Le  passage  de 
Plutarque  VIII,  48,  duquel  on  a  cru  pouvoir  inférer  qu'on  la  donnait  au 
lieu  de  couronne,  est  altéré,  il  portait  xodfXTJffat  oe  aÙTov  toÙç  vtxwvraç  tw  50 
cpotvtxt  qu'un  interpolateur  a  corrigé  en  crscpavoûv,  par  suite  de  la  phrase  qui 
précède  et  qui  n'est  qu'une  glose  :  ol  os  àyùivsç  cpot'vtxoç  ejcouffiv  ot  TtoXXol 
(jTi(oixvov.  11  The  mss.  of  the  Historia  Augusta  [Suy-aa  H-  Ballou].  Con" 


182        1908.  —  ÉTATS-UNIS  DE  l'amérique  du  nord. 

sidérations  générales  sur  la  nécessité  qu'il  y  a  de  faire  une  recension  nou- 
velle du  ms  MS  de  l'Historia  Au^sta  de  la  Palatine,  considéré  comme  la 
source  la  plus  ancienne  du  texte;  preuves  à  l'appui  :  d'autres  mss.  ont  été 
colligés  à  nouveau,  ainsi  P  et  B,  par  l'auteur  de  l'art,  qui  publiera  bientôt  sa 

5  collation  de  P,  avec  des  notes  sur  les  mss.  de  moindre  importance  et  leurs 
relations  avec  P;  observations  sur  plusieurs  mss.  ^  The  tabula  Valeria  and 
the  tabula  Sestia  [Ch.  J.  O'Connor].  Cicéron,  dan^deux  passages,  parle 
d'une  «  tabula  Valeria  »  (Ad  fam.  14,2,2  —  C  Vatin,^21),  comme  si  c'était 
un  objet  ou  un  lipu  bien  connu  sur  le  Forum;  dans  un  troisième  passage 

10  (Pro  QuinHo,  6,  25),  il  mentionne  de  la  même  manière  une  «  tabula  Sestia  ». 
Les  uns  ont  pensé  que  ces  termes  désignaient  un  comptoir  de  banquier,  les 
autres  une  peinture  se  trouvant  sur  le  mur  du  lieu  des  séances  du  Sénat. 
O'C.  croit  que  c'étaient  plutôt  des  tablettes  de  bronze  sur  lesquelles  étaient 
gravées  certaines  lois,  mais  dont  on  ne  peut  pas  déterminer  exactement 

15  la  situation.  ^  A  new  ms.  of  Cicero's  De  Senectute [G.  R.  Throop].  Descrip- 
tion de  ce  Cod.  C.  de  la  bibl.  de  la  CornellUniversity,  catalogué  MSS.  B  3, 
qui  a  été  acheté  à  Paris  en  1886.  Il  contient  les  «  Paradoxa  »,  «  Cato  maior  » 
et  «  Laelius  »;  il  descend  d'une  source  excellente.  Variantes  qu'il  contient. 
^  Livy'e  Use  of  neque  and  neve  [E..B.  Lease].  Cherche  les  raisons  pour 

20  lesquelles  T.  Live  employait  une  de  ces  négations  de  préférence  à  l'autre, 
puis  montre  dans  quelle  mesure  l'emploi  de  la  forme  plus  longue  ou  plus 
courte  est  en  harmonie  avec  les  règles  générales  déterminant  l'usage  des 
autres  particules  négatives  à  double  forme  :  atque-ac,  neque-nec,  etc.  ^  The 
Chronology  of  early  Rome  [H.  A.  Sanders}.  Étudie  la  chronologie  des  pre- 

25  miers  siècles  de  Rome,  montre  combien  elle  est  incertaine  et  cherche  à 
déterminer  ce  dont  nous  pouvons  être  à  peu  près  sxics.  ^  Varia  [C.  Bonner]. 
Alciphron  II,  7,2,  lire  xépxcoû.  au  lieu  de  xexpuil/.  —  Artemidorus,  Onirocr.  II, 
25  (p.  119  Hercher)  au  lieu  de  (ptXépTifiov  (V)  ou  cptX7]peaov  (L),  corriger 
cp'.X-(^v£[xov.  — Suidas  II.  1, 1234  (Bernhardy),  lire  '^ixTrouaaau  lieu  de  'épTrouua. 

30  î[  Notes  on  the  Epitrepontes  of  Menander  [A.  G.  Laird].  1,  Commentaire  de 
là  scène  de  la  reconnaissance  358-79  et  restitution  au  vers  377  (oùj^  outoç  -r^y 
T&ij8')où  ye  TTjvvtjfxcpYjV  épà).  Outoç  c.-à.-d  l'anneau;  2,  Onesimus,  son  rôle  ;  3, 
Restituer  v.  387  au  lieu  de  tiç  ayavxic;,  qui  n'offre  aucun  sens,  rt  [xeXàvxepov 
olov  oÙSèv   aXXo  yéyové  tto).  ^  Two   notes  on    latin    satire   [G.  C.   Fiske]. 

35  1,  Le  fragment  605  (Marx)  de  Lucilius  et  la  convocation  de  l'assemblée  du 
peuple  chez  les  Romains;  2,  Satire  Ménippée  de  Varron,  fragment  57  et  le 
mètre  choliambique.  If  Juvénal  I,  7-9  [S.  B.  P.].  Discute  le  passage  du 
scoliaste  sur  «  h  eus  Martis  ».  ^  Ovid  Fasti  IV,  209  [W.  E.  D.  Downes]. 
Manibus  est  la  vraie  leçon.  ^  Note  on  Plato  Philebus  11  B,  C  [P.  Schorey]. 

40  Explique  l'emploi  de  àyaOdv  sans  l'article  et  la  construction  de  Suvarotç  aï 
[xsTad/etv  X.  T.  X.lf  Notes  on  the  text  of  Simplicius  De  Caelo  [id.].  Corrections 
proposées.  ^  L.  Radermacher,  M.  Fabi  Quintiliani  Institutionis  Oratoriae 
lib.  XII  éd.  [Peterson].  Appréc.  favorable.  ^  Renkema,  Ohservationes 
criticae  et  exegeticae  ad  C.   Valerii  Flacii  Argonautica  [R.    Ellis].    Ne    con- 

45  vainc  pas  toujours,  mais  est  scientifique  et  suggestif.  1[  F.  Blass,  Die  Eume- 
niden  des  Aischylos  [Shorey].  Éloges  de  cette  éd.  posthume.  ^  A.  Ausfeld, 
Der  griech..  Alexanderroman  [Ferg,  son].  Pi  blié  par  W.-Kroll.  Éloges. 
^  M.  Ihm,  c.  Suetoni  Tranquilli  de  Vita  Caesarum  lib.  VIII  [A.  A.  Howard]. 
En  progrès  si.r  l'éd.  de  Roth  qui  faisait  loi  jusqu'ici.  ^  B.  P.  Grenfell  and 

50  A.  S.  HuNT,  The  Hibeh  Papyri  l  [E.  J.  Goodspeed].  Mention  élogieuse. 
^  O.  Schroeder,  Sophoclis  Cantica  [Shorey].  Même  ceux  qui  n'acceptent 
pas  les  théories  de  S.  seront  heureux  de  les  voir  appliquées  systématiquement 
à  un  plus  grand  nombre  de  textes.  If  H.  JoRDAN-Ch.  Huelsen,  Topographie 


CLASSICAL   PHILOLOGY.  183 

der  Stadt  Rom  in  Altertum  I,  3  [S.  B.' P.]/ Éloges.  ^  G.  Busolt,  Griech.  Ge- 
schichte  bis  zur  Schlacht  bei  Chaeronea;  2,  Der  peloponnesische  K  rie  g  [Bonner]. 
Indispensable.  ^  W.  Nitsche,  Demosthenes  und  Anaximenes  :  eine  Untersu- 
chung  [Burgess].   Important.  ]f  J.  A.  Shawyer,   The  Menexenus  of  Plato 
[Heidel].   Sera  utile.   If  E.   Herkenrath,  Der  Enoplios.   Ein  Beitrag  zur  6 
griec/i.  Metrik  [Shorey].  Éloges.  ^  E.  Mayser,   Gramm.  der  griech.  Papyri 
aus  der  Ptolemàerzeit,  mit  Einschluss  der  gleichzeitigen  Ostraka  und  der  in 
Aepypten  verfassten  Inschriften.  Laut  und  Wortlehre  [Buck].  Éloges.  ^  A. 
Meili-et,  De  quelques  innovations  de  la  déclinaison  latine  [C.  D.  B.].  Suggestif. 
^  P.  Passy,  Petite  phonétique  comparée  des  principales  langues  européennes  lo 
[id.].   Intéressera.   ^  J.  A.  Nairn,  II.  ispoaùvTiç  (De  Sacerdotio)  of  S.  John 
Chrysostom  [Goodspeed].  Appréc.  favorable.  ^  F.  J.  Miller,  The  tragédies 
of  Seneca  [Magio].  Éloges  de  cette  trad.  en  anglais.  ^  W.  Lermann,  Alt- 
griech.  Plastik  [Tarbell].  Indispensable.  ^  Max  Collignon,  Scopas  et  Praxi- 
tèle [id.].  Mention  élogieuse.  ^  A.  Emerson,  Catalogue  of  the  Art  Institute  of  i5 
Chicago  :  1,  Oriental  and  early  greek  art;  2,  Early  greek  art  [Chase].  Rendra 
des  services.  Tf][  N»  4.  Is  there  a  science  of  classicaJ  Philology  [F.  W.  Kelsey], 
Discours  d'ouverture  dans  lequel  K.  montre  que    la    philologie  classique 
constitue  une  science.  Tf  The  Athenian  Calendar  [W.  S.  Ferguson].  Les  années 
ordinaires  et  les  intercalaires,  la  manière  dont  ces  dernières  se  succédaient.  20 
L'année  xax  '  'ip'/ovxn  et  l'anhée  xaxà  Oeôv,  explication  de  ces  doubles  années 
ayant  chacune  leurs  mois  particuliers.  ^  The  use  and  effect    of  Attic  seals 
[R.  J.  Bonner].  Circonstances  où  on  scellait  les  objets  à  Athènes,  importance 
qu'on  attachait  à  cette  formalité.  If  The  origine  of  Quin-clauses  [F.  H.  Fow- 
1er].  Discute  l'opinion   de   Kienitz  sur  la  nature,  l'emploi  et  l'origine  de  26 
quin.  ^   Karanis  accounts  [E.  J.  Goodsperd].  Texte  avec  restitutions  d'un 
papyrus  donnant  en  sept  colonnes  les  comptes  d'un  superintendant  d'une 
province;  il  doit  être  de  la  2^  moitié  du  2^  siècle.  On  y  lit  la  mention  de  plu- 
sieurs villes  bien  connues  du  Fayoum.  ^  Notes  on  greek  ètymology  [E.  H. 
Sturtevant].!,  xtùtcoç.  Examine  l'hypothèse  de  Trautmann  qu'il  y  a  parenté  »o 
entre  xtuttoç  et  le  lat.  supo,  dessipo,  etc.;  2,  Composés  en  -xotto;;  3,  Féyw. 
^  Note  on  the  introductory  epistle  to  the  eighth  book  of  Caesars  Gallic  War 
[J.  S.  Reid].  Poursuivant  l'étude  de  Kelsey  <Class.  Phil.  2,  92,  cf.  R.  d.  R. 
32,  179,  46>,  R.  propose  «  non  comparentes  »  au  lieu  de  «  non  comparan- 
tibus  »;  discussion  du  passage  d'Orose  Historiarum  adv.  paganos  lib.  VI,  30 
7-12  où  le  liv.  8  des  Commentaires  est  attribué  à  Suétone  :  explication  de 
Sidoine  Apollinaire,  Ep.  9.  14,  où  «Suetonii  opéra»  désigne  la  vie  de  César 
et  «  Balbi  ephemeris»  non  pas  le  liv.  8  des  Comm.,  mais  une  biographie  de 
César,  contemporaine  de  Sid.  —  Le  passage  de  Servius  sur  Virg.  Aen.  XI. 
743  où  il  est  fait  mention  de  César  doit  avoir  été  emprunté  aux  chap.  perdus  4o 
de  la  Vie  de  César  de  Suétone.-  ^  Catuilus  LXIV,  382  sqq.  [J.  Postgate]. 
Propose  de  ponctuer  autrement  les  v.  383  et  384.  If  Note  on  Plato.  Rep.  III, 
387  G  [C.  Bonner].  Lire  tcwç  o'ist  au  1.  de  wç  oYsxat  des  mss.  ^  Emendations 
of  Themistius  Paraphrase  of  Aristotles  Physics  [P.  Shorey].  19  corrections 
proposées  au  texte  reçu.  Tf  W.  Weber,  Untersuchungen  zur  Geschichte  des  45 
Kaisers  Hadrianus  [Sanders].  Très  intéressant.  %  Et.  Païs,  Ancient  Italy 
transi,  by  C.  D.  CuRTis[Botsford].  P.   soulève  bien  des  objections,  mais 
impose  le  respect  par  sa  science  et  son  habileté  :  la  trad.  anglaise  laisse  à 
désirer.  ^  Th.  D.  Seymour,  Life  in  the  Homeric  Age  [Norlin].  Éloges  de  cet 
ouvrage  posthume.^  Inscr.  graecae  ad  res  Romanas  pertinentes  aLUCtoritaite. . .  jq 
AcAD.  Inscr.  et  Litt.  Human.  éd.  [Capps].  Très  soigné,  ^f  T.  R.  Holmes, 
Ancient  Britain  and  the  invasions  of  Jul.  Caesar  [Dennison].  Éloges.  %  O. 
Hense,  Die  Modificirung  der  Maske   in  der  griech.   Tragédie  [Hutson]. 


184        1908.  —  ÉTATS-UNIS  DE  l'amérique  du  nord. 

Instructif,  mais  soulève  des  objections.  *[|  G.  Modugno,  //  concetto  délia 
cita  nella  Filosofia  greca  [Shorey].  ÉlogeS;  ^  U.  v.  Wilamowitz-Moellen- 
dorff-Krumbacher-Waessernagel-Leo-Norden-Skutsch,  Die  Kultur 
der  Gegenwart  I,  8,  Die  griech.  u.  latein.  Literatur  und  Sprache  [Peppler]. 

5  2''  éd.  augmentée.  ^  G.  Finsler,  Platon  und  die  Aristotelische  Poefi/r  [Shorey]. 
Appréc.  élogieuse.  Tf  C.  E.  Marchant,  Xenophons  Hellenica,  notes  by  G.  E. 
Underhill  [Laird].  Texte  hyperconservateur;  excellent  commentaire. 
^  D.  M.  RoBiNSON,  Ancient  6'inope  [Westermann].  Malgré  qqs  réserves, 
hionographie  de  premier  ordre.  ^  F.  Cumont,  Zes  religions  orientales  dans 

10  le  paganisme  romain  [Showermann].  Grands  éloges  de  ces  conférences  faites 
au  Collège  de  France.  ^  W.  Altmann,  Die  italischen  Rundbauten  [Platner], 
Appréc.   élogieuse.  D.  R. 

Cornell  Studies  in  class.  Philology.  N°  18  (1908).  Index  to  the   frag- 
ments of  the  greek  elegiac  and  iambic  poets  [Mary  C  Lane].  Cet  index 

is  alphabétique,  très  complet,  est  fait  d'après  le  texte  des  fragments  de  l'édi- 
tion de  Hiller-Crusius  (Teubner)  de  l'Anthologie  Lyrique  de  Berk.  Il  com- 
prend 128  pagee  sur  deux  colonnes  et  est  précédé  d'une  courte  introduction 
destinée  à  en  faciliter  l'emploi.  X. 

Harvard    Studies  in  classical  Philology.  Volume  XIX     (1908).    The 

20  Olympian  Council  house  and  Council  [L.  Dyer].  Montre  contre  Frazer  qu'il 
ne  peut  pas  y  avoir  de  doute  sur  la  situation  du  pouXeuTTÎpiov  d'Olympie 
dont  les  ruines,  encore  visibles,  peuvent  être  identifiées,  et  qu'il  était  bien 
placé  au  S. -E.  du  grand  temple  de  Libon.  Recherches  sur  l'histoire  de  la 
partie    N.  O.  du  Péloponnèse  et  existence  à  Olympie  d'une  Amphyctionie 

25  Pylienne  prédorienne  jusqu'ici  non  soupçonnée.  L"OXu[jt.7:[X7i  pouÀ7Î,sonhis- 
toir;?,  re^  rapports  avec  les  Hellanodiques  qui  exerçaient  le  pouvoir  suprême 
en  Elide  et  avec  ce  qui  nous  reste  du  SouXeuTT^piov.  ]f  The  propitiation  of 
Zeus  [J.  W.  Hewitt].  Recherches  sur  le  culte  de  Zeus  d'après  les  épithètes 
diverses  données  à  ce  dieu  :  à  l'origine,  Zeus  était  le  dieu  du  ciel  brillant, 

30  auquel  on  n'offrait  pas  de  sacrifices  propitiatoires,  et  non  pas  un  de  ces 
dieux  chtoniens,  qu'on  devait  apaiser,  qui  vivaient  sous  la  terre  là  où  sont 
les  dieux  des  morts  et  les  morts  eux-mêmes,  ainsi  que  les  dieux  de  l'agricul- 
ture. H.  cherche  par  suite  de  quel  syncrétisme  le  Zeus  primitif  s'est  trans- 
formé en  un  dieu  d'une  autre  nature,  au  point  d'admettre  ces  sacrifices 

35  qu'il  ne  recevait  pas  à  l'origine.  Il  passe  en  revue  toutes  les  épithètes  qu'il 
range  sous  cinq  chefs,  représentant  chacun  un  type  spécial  et  nouveau  de 
Zeus.  ^  The  autorschip  and  the  date  of  the  double  letters  in  Ovid's  Heroides 
[S.  B.  Clark].  L'authenticité  de  quelques-unes  des  Héroïdes  d'Ovide  a  été 
souvent  mise  en  doute;  ainsi  Schanz  soutient  que  les  Héroïdes  16-21  ne  sont 

40  pas  d'Ovide,  tandis  que  d'autres  sont  d'un  avis  contraire.  C.  les  étudie  à 
son  tour  au  point  de  vue  delà  métrique,  et  montre  que  ces  six  lettres  offrent 
toutes  certaines  particularités  de  métrique  propres  à  Ovide,  qu'elles  ne  lui 
sont  donc  pas  étrangères  et  doivent  être  considérées  comme  étant  bien  de 
lui  ;  mais  on  ne  peut  pas  déterminer  le  moment  où  elles  furent  composées. 

45^  The  use  of  àXtTTJptoç,  àÀirpoç,  àpaïoç,  âvôojxto;,  TraXatxvatoç  and  irpo- 
cjTpÔTiatoç.  A  study  in  gieek  lexicography  [W.  H.  P.  Hatch].  Étude  sur 
la  signification  et  l'emploi  par  les  différents  écrivains  grecs,  des  temps  les 
plus  reculés  jusqu'à  300  av.  J.-C,  de  ces  sept  mots  qui  ont  tous  un  sens 
l'eligieux  :  leur  étymologie,  leur  passage  d'un  sens  à  un  autre  :  examen  des 

50  variantes  qu'ils  présentent  et  des  corrections  qu'on  a  proposées.  A.  S. 

-  Transactions  and  Proceedings  of  the  American  philological  Asso- 
ciation, 1907,  vol.  XXXVIII  :  Note  sur  la  lapidation  chez  les  Grecs  et 
les  Romains  TA.  S.  Peakl.  Énumération  des  exemples  de  lapidation  fournis 


TRANSACTIONS    A.    PROCEEDINGS,    ETC.  185 

par  les  textes  anciens.  La  lapidation  n'était  ni  chez  les  Grecs  ni  chez  les 
Romains  un  châtiment  légal;  elle  était  due  surtout  à  l'ignorance  et  à  la 
barbarie  de  la  populace.  H  Ruscinia  [E.  W.  Martin].  Explique  la  forme 
ruscinia  ou  roscinia  donnée  au  nom  du  rossignol  par  une  confusion  entre 
le  rossignol  proprement  dit  (luscinia)  et  un  autre  oiseau  chanteur  habitant  & 
un  buisson  (ruscus)  acalantis  vel  ruscinia.  T|  La  critique  des  orateurs  atti- 
ques  dans  Photius  [L.  Van  Hook].  La  source  des  critiques  importantes  des 
orateurs  attiques  dans  Photius  est  le  traité  perdu  de  Caecilius  de  Calacte. 
^  Le  théâtre  comme  facteur  de  la  politique  romaine  sous  la  République 
[F.  F.  Abbott].  Discussion  de  Cicéron,  Pro  Sestio  106-127.  Montre  que  lo 
l'opinion  du  peuple  romain  sur  les  questions  politiques  ne  trouvait  pas  sa 
libre  expression  dans  une  assemblée  ordinaire  (contio  ou  comitia),  mais  au 
théâtre  quand  entrait  un  chef  politique  ou  quand  la  pièce  représentée  con- 
tenait des  passages  qui  pouvaient  être  appliqués  à  la  situation  politique. 
]f  Le  dimètre  choriambique  et  la  réhabilitation  de  l'antispaste  [P.  Shorey].  15 
Critique  de  la  «  métrique  nouvelle  »  en  défense  des  principes  d'Apel.  La  nou- 
velle métrique  implique  des  antispastes  absolus,  ce  qui  est  impossible. 
Les  pieds  dissyllabiques  et  trisyllabiques  sont  les  unités  les  plus  commodes 
de  l'analyse  métrique  et  de  l'analyse  rythmique  à  la  fois  ;  cependant  on  peut 
admettre  le  mouvement  choriambique  spécifique  ou  d'autres  groupes  quand  20 
le  sens  de  la'phrase  ou  l'ensemble  du  rythme  l'indique.  ^.La  distribution  des 
cultes  orientaux  dans  les  Gaules  et  les  Germanies[C.  H.  Moore].  Étude  sur  la 
répartition  géographique  des  cultes  de  Baal  (Belus),  Dea  Caelestis,  Bellone, 
Jupiter  Olbius,  Jupiter  Ammon,  Jupiter  Sabasius,  J.  O.  M.  Heliopolitanus,  J. 
O.M.  Dolichenus,  Isis  et  ses  associés  Magna  Mater  et  Mithra.  Table  statistique  25 
des  inscriptions  dédicatoires  par  divinités  et  par  localités.  ^  C.  r.  de  la  39« 
assemblée  annuelle  de  l'Association  philologique  américaine  (décembre 
1907)  ;  analyse  des  communications  suivantes  :  Le  prétendu  praetorium  dans 
le  camp  des  légionnaires  romains  à  Lambèse  [G.  H.  Allen].  D'après  son  empla- 
cement sur  la  via  principalis,  est  en  réalité  la  basilica  ou  salle  de  réunion,  g^ 
][  L'adjectif  verbal  en  -reo  dans  Polybe  [H.  F.  Allen].  Employé  153  fois 
de  70  verbes  différents  simples  et  composés.  ^  Deux  notes  critiques  :  1°  sur 
une  glose  de  Suidas,  2°  sur  Artemidorus,  II,  25  [C.  Donner].  1°  Suidas  (Bern- 
hardy,  II,  1,  1234),  Hre  'Éjxirouffa  au  lieu  de  ep;:ouffa,  2°  (ptX7^v£[i.ov  au  Heu  de 
9tXépvj[xov.^  L'alternance  et  la  coïncidence  rythmique  de  l'accent  et  de  l'ictus  35 
dans  la  métrique  latine  [T.  Fitz-Hugh].  Sera  publié.^  L'accusatif  d'exclama- 
tion dans  Plante  et  dans  Térence  [R.  C.  Flickinger].  Voy.  Am.  J.  of.  Phil. 
H  Le  mythe  d'Apollon  et  du  Python  [G.  D.  Hadzsits].  Le  culte  d'Apollon 
était,  avant  son  établissement  à  Delphes,  lié  au  culte  de  la  terre  et  de  la  mer. 
1[  L'emploi  de  oto;,  ttoÎoç  et  ôttoÏoç  [J.  E.  Harry].  A  l'origine,  les  pronoms  40 
interrogatifs  et  indéfinis  sont  identiques,  plus  tard  le  relatif  se  différencie. 
H  Sur  l'interprétation  de  la  première  antistrophe  de  l'Ajax  de  Sophocle 
[J.  E.  Harry].  Sera  publié  in-extenso  dans  Class.  Rev.  If  Y  a-t-il  une  science 
de  la  philologie  classique?  [F.  W.  Kelsey].  Sera  publié  dans  Class.  Phil. 
<cf.  supra  183, 1 7  >  ^  Deux  notes  sur  la  mythologie  classique  [W.  P.  Mustard].  ^^ 
1[  Manuscrits  grecs  d'Egypte  appartenant  à  C.  L.  Freer  [H.  A.  Sanders]. 
Cf.  Amer.  Journ.  of  Archaeol.  XII,  49.  ^  Les  Grecs  et  le  suicide  [W.  S.  Scar- 
borough].  A  propos  d'un  passage  de  Platon  (Phédon,  61,  E.),  montre  que  le 
sentiment  général  chez  les  Grecs  était  contraire  au  suicide.  ^  La  force  du 
sigmatisme  chez  Homère  [J.  A.  Scott].  Montre  par  des  exemples  tirés  d'Ho-  50 
mère  que  le  commentaire  de  Denis  d'Halicarnasse  sur  le  caractère  du 
sigmatisme  n'a  pas  de  fondement.  ^  L'histoire  et  la  légende  dans  le  récit 
d'Hérodote  sur  l'avènement  de  Darius,  III,  27-28  [H.  C.  Tolman].  A.  Lé- 


186        1908.  —  ÉTATS-UNIS  DE  l'amérique  du  nord. 

gendaires  :  1°  Le  meurtre  du  taureau  Apis  et  la  folie  subséquente  de  Cam- 
byse,  2°  la  date  du  meurtre  de  Smerdis,  3°  le  nom  du  prétendant,  4°  la  poli- 
tique de  réconciliation  suivie  par  le  mage,  5"  la  prééminence  d'Otanès, 
6°  la  place  de  la  [xayocpôvta,  7°  l'avènement  de  Darius  au  trône.  B.  Histo- 

B  riques  :  1°  Le  meurtre  de  Smerdis,  2°  l'usurpation  du  pouvoir  royal  par  le 
mage  Gaumâta,  3°  la  restauration  sur  le  trône  de  la  maison  royale  des  Achéraé- 
nides,  4°  le  nom  des  alliés  de  Darius.  Tf  Compte  rendu  de  la  9^  assemblée 
annuelle  de  l'Association  philologique  de  la  Côte  du  Pacifique.  Analyse- 
des  communications  suivantes  :  L'identité  de  l'enfant  dans  l'églogue  de 

10  Virgile  à  Pollion  [J.  E.  Church].  Identifié  avec  le  fils  attendu  d'Octave. 
Tl  Le  texte  de  Properce,  II,  28,54  [M.  E.  Deutsch].  Propose  de  lire  Phthii 
au  lieu  de  Phoebi.  %  Note  sur  l'épisode  de  l'oracle  de  Delphes  dans  l'Apo- 
logie de  Platon  [J.  Elmore].  Cet  épisode  est  une  addition  de  Platon  pour 
répondre  indirectement  à  l'accusation  d'impiété  lancée  contre  Socrate. 

15  ^f  Virgile  [H.  R.  Fairclough].  De  toutes  les  légendes,  la  poésie,  les  mystères, 
la  religion  et  la  philosophie  de  la  Grèce  et  de  Rome,  Virgile  a  recueilli  les 
éléments  les  plus  nobles  et  a  fait  un  effort  suprême  pour  atteindre  une  vision 
de  l'univers  au  delà  de  la  tombe.  If  Notes  sur  l'Enéide  [Fairclough].  a)  I,  198 
est  une  traduction  d'Homère;  b)  I,  469  et  ss.,  avertit  a  été  employé  au  lieu 

80  d'avertebat  à  cause  du  mètre;  c)  II,  178-179,  numen  s'applique  au  palla- 
dium emporté  en  Grèce;  d)  II,  738  et  ss.,  maintient  la  lecture  des  mss. 
fatone  ;  e  )  V,  560  et  ss.,  les  évolutions  du  ludus  Troiae  ;  f  )  VI,  851  et  ss.,  lire  paci 
plutôt  que  pacis.  ^  La  légende  de  Daphnis  dans  Théocrite  [A.  T.  Murray]. 
Dans  l'idylle  VIII,  nous  trouvons  des  allusions  au  récit  traditionnel;  la 

26  (chanson  de  Thyrsis  dans  l'idylle  I  exprime  une  conception  nouvelle.  If  Note 
sur  Cic.  Pro  Sulla,  52  [H.  C.  Nutting].  Cf.  Am.  J.  of  Phil.  1ï  Propositions  en 
ni  dans  Virgile,  et  particulièrement  les  protases  dans  lesquelles  se  trouve 
le  présent  du  subjonctif  [A.  Oliver].  Virgile  ne  suit  pas  l'usage  archaïque. 
Table  des  propositions  en  ni  avec  les  divers  temps.  M.  B. 

80  University  of  Galifornia  Publications.  Classical  Philology.  Vol.  2. 
n»  1  (1908).  Some  textual  criticisms  on  the  eight  Book  of  the  «  De 
vita  Caesarum  »  of  Suetonius  [W.  H.  Alexander].  Après  une  courte  introd. 
sur  les  résultats  des  études  critiques  récentes  sur  les  mss.  de  Suétone,  et  sur 
leur  classification  du  point  de  vue  de  l'établissement  du  texte,  notamment 

3&  sur  les  études  de  L.  Preud'homme,  A.  étudie  14  passages  de  Suétone;  il 
commence  par  donner  le  texte  de  l'éd.  de  C.  L.  Roth  (Teubner],  puis  donne 
les  diverses  leçons  des  mss.  et  les  corrections  proposées  qu'il  discute  avant 
de  proposer  la  sienne.  I.  Vesp.  2  (225,  24),  lire  :  Tribunus  militum  au  1.  de 
Tribunatum  militum;  2,  Vesp.  4  (226,  15)  conserver,  «  amici  »;  3,  Vesp.  12 

40  (231,  25).  suppléer  «  aut  »  après  potestatem;  4,  Vesp.  15  (232,  23),  après 
umquam,  suppléer  laetatus  est  et  quamquam;  5,  Vesp.  23  (234,21),  lire  : 
satis  ut  et  de;  6,  Vesp.  23,  lire  :  ponerent  (235,16);  7,  Tit.  2,  (236,16) 
supprimez  «  que  «;  8,  Tit.  8  (238,38),  après  superioribus,  lire  :  a  se  concessa; 
et  supprimer  (239,1)  principibus;  9,  Tit.  8  (239,  30),  lire  :  nihil  publice  nisi 

45  sibi  périsse;  10,  Domit.  I  (241,16),  lire  :  variae;  II,  Domit.  3  (242,37),  lire  : 
filiam  au  1.  de  filium,  et  après  alteroque  anno,  suppléer  principatus  filium. 
eodem  ille  anno;  12,  Dom.  4  (244,  8),  lire  :  sacro,  quum  quidem;  13,  Dom. 
14  (250,  4),  lire  :  coi,  xàirpe,  OuofJLÉvo);  14,  Dom.  21,  (250,9), suppléez  dixit  après 
«  ac  ».  D.  R. 


BULLETIN    ARCHÉOLOGIQUE    DES    TRAVAUX    HISTORIQUES.       187 

FRANCE 

Rédacteur  général  :  Albert  Martin. 

5 

Annales  de  l'Université  de  Grenoble.  Tome  I.  20  (1908),  n»  2.  Cicéron 
«  Pro  Flacco  «  c.  30-32  et  1'  «  in  integrum  restitutio  »  [J:  Duquesne].  I.  Exposé 
de  ce  qui  est  relatif  à  Decianus,  discussion  de  quelques  idées  de  R.  Dareste. 
II.  Caractères  de  1'  «  I.  I.  R.  »;  l'auteur  examine  les  opinions  relatives  à  la 
date  de  son  apparition  et  recherche  ensuite  si  le  prononcé  a  lieu  par  décret  lo 
spécial  ou  si  «  l'I.  I.  R-se  traduit  uniquement  par  l'organisation  directe 
de  l'action  rescisoire  ».  1[  N°  3.  Correction  d'un  texte  de  Tite-Live  (XXI,  31) 
[T.  Montanari].  M.  fait  ressortir  le  désaccord  entre  Polybe  et  Tite-Live 
au  sujet  des  Allobroges,  et  propose  d'écrire  «  incolunt,  prope  Allobroges, 
<Aliboeces>  »,  et  plus  bas  corrige  «  Allobrogorum  »  en  «  Aliboecum  ».  15 
Il  expose  ensuite  ce  que  fut  la  puissance  des  Aliboeces.  C'est  à  dessein, 
selon  lui,  que  Polybe  les  a  passés  sous  silence.  If  Thucydide  et  Cléon  à  pro- 
pos de  l'affaire  de  Sphactérie  [Colardeau].  Thucydide  n'est  pas  exempt  de 
parti  pris  à  l'égard  de  Cléon.  Analyse  et  examen  détaillé  de  IV,  27  à  IV,  39. 
Comparaison  avec  qqs.  passages  d'Aristophane.  A.  J.      20 

Bulletin  archéologique  du  Comité  ^des'ï  travaux  r.  historiques. 
1908.  1^^  livr.  Les  tabellae  defixionum  de  SouJse  (suite)  [Audollent].  Les 
trois  dernières  forment  un  groupe  à  part.  La  langue  et  l'orthographe  en 
sont  curieuses.  ^  Fouilles  à  Thina  [Barrier  et  Benson].  L'enceinte,  qui  serait 
imposante  encore  si  les  Arabes  ne  l'avaient  démolie'  pour  construire  Sfax,  25 
se  composait  d'une  muraille,  et  de  84  tours  espacées  d'environ  45  mètres. 
Description  de  nombreuses  tombes  de  la  nécropole.  Inscr.  et  objets  trouvés 
dans  ces  tombes.  1[  Fouilles  du  champ  de  manœu\Tes  de  Sfax  [Id.].  f  L'inscr. 
des  martyrs  de  Dougga  et  les  banquets' des'^martyrs  en  Afrique  [Monceaux}. 
Elle  présente  un  triple  intérêt  :  en  elle-même,  pour  l'histoire  du  christia-  30 
nisme  à  Dougga,  et  pour  l'histoire  du  culte  des  martyrs.  ^  L'emplacement 
de  la  localité  gauloise  et  romaine  d'Admagetobriga  [A.  Berget].  B.  appuie 
sur  des  documents  nouveaux  l'opinion  de  Dunod  qui  fixe  cet  emplacement 
aux  abords  du  confluent  de  l'Ognon  et  de  la  Saône,  près  de  Pontailler-sur- 
Saône.  ^^  2"  livr.  Stations  légionnaires  de  Pontailler-sur-Saône  et  de  la  35 
Noue  [de  Villefosse].  Celles-là  viennent  encore  rendre  plus  probable  la  dé- 
termination de  l'emplacement  d'Admagetobriga.  ^  Mosaïque  romaine  de 
Rouquet  [Id.].  Composée  de  cubes  blancs  et  noirs,  elle  est  de  basse  époque. 
Tf  Fouilles  du  mont  Auxois  en  1907  [Espérandieu].  Objets  trouvés  parmi  les- 
quels serait  une  fourchette?  ^  Deuxième  rapport  sur  les  fouilles  du  mont  Jouer  40 
[Dercier].  Théâtre,  objets  divers.  ][  Fouilles  du  forum  de  Drevant  [Mallard].  ^ 
Dei.xième  rapport  sur  l'établissement  céramique  de  Lavoye  [Meunier]. 
Étude  de  chacun  des  fours  et  nouvelle  liste  d'estampilles  de  potiers.  ^ 
Tombeaux  gallo-romains  à  incinération  à  Soissons  [Blanchard].  ^  Fragment 
céramique  gallo-roniain  à  Nourard-le-franc  [Leblond].  ^  Stèle  funéraire  à  45 
Arles  [Véran].  ^  Trésor  de  monnaies  romaines  et  substmctions  à  Thoiry 
[A.  Blanchet].  3  ou  4000  pièces,  toutes  à  l'exception  d'une  seule,  des  Anto- 
niniani.  ^  Trésor  de  monnaies  romaines  à  Anglefort  [Chanel]  .Dans  un 
gutturnium  ou  aquaemanalis  en  bronze  en  forme  de  carafe,  environ  1430 
pièces  en  argent,  d'une  frappe  remarquable,  appartenant  à  la  période  com-  60 
prise  entre  Pertinax  et  Aurélien.  ^  Fouilles  faites  en  Algérie  par  le  service 
des  monuments  historiques  en  1907  [Ballu].  Descr.  complète  de  deux  ther- 
mes découverts  par  M.  Joly  à  M'Daourouch.  État  des  fouilles  à  Khamissa, 


les  1908.  —    FRANCE. 

.  Announa,  Lambèse.  A  Timgad,  on  a  dégagé  7  îlots  de  maisons,  découvert  le 
onzième  établissement  de  bains  publics,  et  un  grand  monastère  contenant 
une  importante  église.  Il  est  donc  probable  que  nous  connaissons  mainte- 
nant les  deux  cathédrales  que  possédait  Timgad.  Inscriptions.  ^  Fouilles 

^  dans  une  maison  romaine  à  Henchir-Touta  [Guénin].  D'époque  byzantine, 
cette  maison  était  un  magasin  de  produits  alimentaires.  ^  Notes  pour  ser- 
vir à  la  restitution  de  la  frontière  romaine  au  sud  de  la  Maurétanie  césarien- 
ne [Fort].T[  Fouilles  dans  deux  nécropoles  d'Hammam-Lif  [Icard].  L'inciné- 
ration et  l'inhumation  y  avaient  été  employées;  inscr.^  Lamelles  de  plomb 

10  avec  inscr.  à  Sousse  [Audollent].  Deux  nouvelles  tabulœ  defixionum.  1|^ 
3^  livr.  Épée  de  bronze  trouvée  à  Beynost  [Chanel].  Coulée  entièrement 
d'une  seule  pièce,  lame  et  poignée,  cette  épée  est  d'un  type  différent  de  celles 
déjà  connues.  ^  Résumé  des  reconnaissances  des  officiers  des  brigades  to- 
pogr.  en  1906-1907  [Toussaint].  Peu  fructueuses;  on  a  recueilli  cependant 

15  quelques  inscr.  et  quelques  renseignements  intéressants,  surtout  sur  la  via- 
bihté  de  l'Afrique  du  nord  et  le  développement  de  la  colonisation  à  l'époque 
romaine.  1  Fouilles  à  Thuburnica  et  à  Chemtou  [Carton].  Sanctuaire  de  Sa- 
turne. Stèles  votives  avec  inscr.  dont  beaucoup  en  grec  ;  thermes  assez  im- 
portants. Nécropole  romaine  de  Simittu.  Inscriptions.  TJ  Ruines  du  château 

20  byzantin  d'Henchir-Zaga  (Hovart].  Ch.  B. 

Bulletin  critique,  29^  année,  10-25  jr.  F.  Plessis,  Epitaphes[A.  Dupouy]. 

Inspirée  par  les  Carmina  Épigraphica  de  Biicheler,   cette  œuvre  est  d'un 

intérêt  littéraire,  historique  et  moral.  H  Carton,  Le  sanctuaire  de  Tanit  à  El- 

Kenissia  (pi.)  [Martin]  Contribution  sérieuse,  en  dépit  de  qqs  imperfections, 

25  à  l'étude  des  religions  sémitiques.  1j  A.  Blanchet,  Les  enceintes  romaines 
de  la  Gaule  [Thédenat].  Est  le  premier  qui  ait  traité  le  sujet  dans  son  ensem- 
ble et  sous  tous  ses  aspects.  If  J.  Toutain,  Les  cultes  païens  dans  VEmpire 
romain  Pi.  Tl.  [id.].  A  louer  l'esprit  judicieux  de  T.,  la  sûreté  de  la  méthode 
et  la  clarté  de  l'exposition.  1|^  10  fév.  1  )  D.  Comparetti,  Sulla  iscrizione  délia 

30  cohnna  Traiana.  —  2.)  A.  Sogliano,  Il  mons  e  la  Colonna  Traiana  [Id.]. 
S.  a  fait  bonne  justice  des  rêveries  de  C.  et  démontré  que  Dion  ne  s'était  pas 
trompé.  ^1[25  fév.-lO  mars.  Félix  Mouret,  Sulpice  Sévère  à  Primuliac (p\.) 
[A.  Baudrillart].  Utile  contribution  en  dépit  de  réserves  formulées  dans 
l'art,  à  l'histoire  de  Sulp.  Sévère  et  à  l'intelligence  de  qqs.  passages  des  lettres 

35  de  saint  Paulin.  ^[^  25  mars.  Laurano,  Études  sur  le  style  des  discours  de 
Cicéron  avec  une  esquisse  de  l'histoire  du  «  Cursus»  [J.  Vessereau].  Il  faut 
louer  la  méthode  rigoureuse  de  L.  et  l'étendue  de  son  érudition.  ^  Fondation 
Eugène  Piot.  Monuments  et  mémoires...  t.  13,  fasc.  2  (pi.)  [Et.  Michon]. 
Analyse  et  éloges,  ^f  Victor  Chapot,  La  colonne  torse  et  le  décor  en  hélice 

40  dans  Vart  antique  [A.  B].  Utile  contribution  à  l'histoire  de  l'architecture  et 
de  la  décoration,  ^^f  10  avi.  Chr.  Baur,  Saint  Jean  Chrysostome  et  ses  œuvres 
dans  Vhistoire  littéraire  [  A.  V.].  Admirable  répertoire  bibliographique  et 
critique.  ^^  25  avr.-25  mai.  Cagnat,  Les  deux  camps  de  la  légion  III^  Auguste 
à  Lambèse  (Extr.  Mém.  Acad.  Inscr.  T.  18  P.  1.)  (pi.)  [Thédenat].  Impor- 

45  tante  contribution  à  l'étude  générale  de  l'armée  romaine.  ^  Congrès  archéo- 
logique de  France,  73^  session  tenue  à  Carcassonne  et  Perpignan  (1906) 
[Id.]  Analyse.  '^Rutilii  Claudi  Namatiani  de  reditu  suo  libri  duo  edited  by 
Charles  H.  Keene  and  translated  into  english  verse  by  G.  F.  Savage- 
Armstrong  [F.  Plessis].  Fait  preuve  de  conscience,  de  savoir  et  de  distinc- 

50  tion  et  mérite  un  accueil  favorable.  ^  Fernand  Boulenger,  Grégoire  de 
Naziance,  discours  funèbres  en  Vhonneur  de  son  frère  Césaire  et  de  Basile 
de  Césarée.  Texte,  trad.  française  (Textes  et  documents,  p.p.  Lejay  et  Hem- 
mer)  [M.  Andrieu].  B.  a  suivi  in  général  le  texte  des  Bénédictins,  en  relevant 


BULLETIN    CRITIQUE.  189 

toutefois  dans  les  mss  de  la  Bibl.  Nat.  un  assez  grand  nombre  de  variantes- 
La  trad.  est  claire  et  exacte.  ^  R.  Reitzenstein,  Poimandres,  Studien 
zur  griech.  aegyptischen  u.  fruhchristlichen  Literatur  [C.  E.  R.].  Le  livre  ga- 
gnerait à  être  remanié  et  soumis  à  une  adaptation  française  dans  une  forme 
plus  méthodique.  T|  10-25  jn.  W.  Déonna,  Les  statues  déterre  cuite  dans  Vanti-  6 
quits;  Sicile,  Grande  Grèce,  Etrurie  et  Rome  [A.  Baudrillart].  Maintient 
malgré  ce  qu'elle  a  de  hasardeux  l'hypothèse  que  les  premières  statues 
(surtout  dans  la  sculpture  ionienne)  furent  en  argile  et  l'hypothèse  que  la 
statue  serait  sortie  du  vase  à  figure  humaine.  T|  Maspero,  Causeries 
d'Egypte  [Ph.  Virey].  Offrira  beaucoup  de  profit  et  d'agrément  aux  lecteurs,  lo 
^  Mrs.  Arthur  Strong,  Roman  sculpture  from  Augustus  to  Constantine  (pi.) 
[Et.  Michon].  Constitue  un  manuel  d'art  romain,  ouvrage  dont  l'apparition 
est  tout  particulièrement  bienvenue.  If  Léon  Robin,  1)  La  théorie  platoni- 
cienne de  V Amour.  —  2)  La  théorie  platonienne  des  Idées  et  des  Nombres 
d'après  Aristote  [H.  Villassère]-  1)  Exposé  des  résultats.  —  2)  Par  l'ampleur  i6 
et  l'originalité  de  la  conception,  parla  richesse  de  l'érudition  et  la  pénétra- 
tion de  la  pensée,  fait  le  plus  grand  honneur  à  R.  et  à  la  philosophie  française, 
^  Xavier  Poli,  La  Corse  dans  l'antiquité  et  dans  le  haut  moyen  âge  [A.  L.  G.]. 
Méritoire  :  comble  une  lacune.  ]|1|  10-25  jlt.  M.  Tulli  Ciceronis  orationes. 
Divinatio  in  Q.  Caecilium.  In  Verrem  recog.  W.  Peterson  (Bibl.  Oxon.)  20 
[L.  Laurand].  Indispensable  à  une  étude  sérieuse  des  discours  ou  de  la  langue 
de  Cicéron  ;  toutefois  les  conjectures  de  P.  inspirées  par  les  théories  des  clau- 
sules  de  Zielinski  ne  semblent  pas  justifiées.  ^  Salvioli,  Le  capitalisme 
dans  le  monde  antique,  trad.  fr.  par  Alfred  Bonnet  [B.  R.].  Du  plus  grand 
intérêt.  ^^  10-25  août.  Pierre  Gusman,  L'art  décoratif  de  Rome  de  la  fin  de  25 
la  République  au  4^  s.  Fasc.  1  (pi.)  [Thédenat].  Ouvrage  appelé  à  rendre 
des  services  inconstestables  aux  artistes  et  aux  archéologues.  ^  Charles 
Dubois,  Pouzzoles  antique  (Histoire  et  topographie)  (pi.)  [E.  Maynial]. 
Monographie  définitive,  facile  à  consulter  et  agréable  à  lire.  ^  Amédée 
Gastoué,  Introduction  à  la  Paléographie  musicale  byzantine.  Catalogue  des  30 
mss.  de  musique  bysantine  de  la  Bibliothèque  Nationale  et  des  Bibliothèques 
publiques  de  France  (pi.)  [H.  Villetard].  Travail  de  haute  valeur.  ^  Espa- 
gnolle,  L'origine  des  Aquitains  {itvn.  Soulagnet].  Originale  et  précieuse  con- 
tribution à  l'histoire.  TfH  10-25  sept.  L'année  philosophique  (18^  Sinnée  1907), 
p.  p.  F.  PiLLON  [H.V].  <  mentionnée  à  cause  de  l'analyse  des  mémoires  de  36 
Victor  Brochard  :  «  La  théorie  platonicienne  delà  participation  d'après  le 
Parménide  et  le  Sophiste  »,  et  de  G.  Rodier,«  Les  preuves  de  l'immortalité 
d'après  le  Phédon  ».  ^^  10-25  oct.  Cicéron.  Choix  de  lettres  p.  G.  Ramain  [L. 
Laurand].  Sera  accueilli  avec  faveur  dans  les  lycées  et  collèges.  Tj  L.  Dela- 
ruelle,  Guillaume  Rude  [J.  Paquier].  Eloges;  qqes  réserves.  l)Kttv£XXou  w 
STravou.  rp(X[ji.[j.(XTtx'}iT7)Ç)cotv7içTàJv  'EXXtjvwv  cpXu)<7ff7]ç. —  2)  riaj^o)- 
[xtou  'Pouoravou  xarà  yaoa'.ÇdvTwv  xat  aïp£Ttx(»iv...éd.  pour  lal''^fois 
par  Jean  Basilikos  [C.  E.  R.].  1  )  Instructive  et  intéressante.  —  2)  Analyse  de 
ce  travail  que  précède  une  savante  etintéressante  lettre  de  Sathas.  Tf  A.  Dra- 
KROUSisetM.  Zané,'0  Kp-ririxoç  7roXf[jLoç(  1645-1 669)  p.  p.  A  Xeroudaki  ** 
[Id.].  Belle  publication  Tf  Max  Egger,  Histoire  de  la  littérature  grecqUe.  Nouv. 
éd.[Id.].  E.  a  mis  à  jour  un  livre  que  la  critique  avait  salué  comme  le  meilleur 
précis  de  ce  genre.  ^  Institut  papyrologique  de  l' Université  de  Lille.  Papyrus 
grecs  p.  p.  P.  JouGUET.  I.  Fasc.  2  [Id.]-  Eloge?.  ^  Poeti  Latini  Minori  da 
G.  CuRCio,  II.  Fasc.  2.  Appendix  Vergiliana  (Dirae,  Lydia,  Ciris)  [F.  Plessis].  ** 
Rendra  service  aux  humanistes  et  aux  philologues  pour  l'interprétation 
du  texte,  mais  non  pour  la  partie  critique.  ^  Ullman,  The  Rook  division 
of  Propertius  [Id.].  Travail  méritoire  et  intéressant  qui  cherche  à  montrer 


190  1908.  —    FRANCE. 

que  le  l^'"^  livre  de  la  Vulgate,  le  Monobiblas.aurait  été  moins  connu  de  l'anti- 
quité que  l'ensemble  des  4  autres.  ^  Cicerçs  Brutus  erki,  v.  Otto  Jahn. 
5.  Aufl.  bearb.  v.  W.  KroLL  [L.  Laurand].  Pas  de  modification  importante 
dans  {'introduction;  la  critique  est  devenue  plus  conservatrice.  Dans  le 
5  commentaire  la  plupart  des    notes    subsistent   sans    aucun   changement. 
^  Martroye,    Genséric,  La  conquête  vandale  en  Afrique  et  la  destruction 
de  VEmpire  d'Occident  [A.  P.].  L'auteur  est  en  progrès  sérieux,  bien  qu'il 
lui  manque  une  méthode  sûre.^^  10-25  nov.  Menandri  quatuor  fabularum, 
Heroïs.  Disceptantum,  Circwntunsae,  S amiae. fragmenta  nuper  reperta,  iterum 
10  éd.   J.   van  Leeuwen  [L.  Bodin].   Texte  considérablement    amélioré  et 
accompagné  d'un  excellent  comm.  C'est  à  cette  éd.  qu'il  faudra  recourir. 
^  Cari.  Robert,  1(  Szenen  aus  Menanders  Komôdien,  deutsch.  —   2)  Der 
Neue  Menander.  —  3^  Menandri  sex  fabularum...  reliquias  rec.  [Id.].  1)  La 
trad.  risque  fort  de  faire  connaître  Ménandre  au  grand  public  sous  un  jour 
iû  inexact.  —  2  Essai  de  reconstiiution  bien  fragile  en  dépit  d'hypothèses 
ingénieuses.  —  3)  Excellent  instrument  de  travail.  ^  Ménandre,  V  Arbitrage, 
éd.  crit.,  expl.et  trad.  par  M   Croiset  [Id.]. Texte  soigneusement  établi,  com- 
mentaire intéresssant  et  d'un  mérite  orginal,  traduction  très  habile.  Tf 
Edward  Capps,  The  plot  of  Menander's  Epitrepontes  [Id.].  Très  remarquable 
20  diss.  dont  la  partie  la  plus  importante  et  la  plus  solide  est  la  reconstitution 
de  la  fin  du  3^  acte  de  la  pièce   fH  <.  Le  dernier  n*^  (décembre)  n'a  pas 
encore  paru>.  Henri  Lebègue. 

Bulletin  de  la  Société  nationale  des  Antiquaires  de  France    1908. 
Lampe  chrétienne  à  Lens  [A.  de  Loisne]  à  décoration  symbolique;  la  pré- 
vis raicre  signalée  dans  la  région  du  Nord. Tf  Sceaux  byzantins  trouvés  à  Carthage 
par  Delattre  [Monceaux].^  Inscr.  chrétiennes  trouvées  à Aïn-Cherchouch 
par  le  Cap.  Nicolas  [Monceaux]  ^  Inscr.  découverte  à  Carthage  [Merlin  et 
Toutain].  Elle  fournit  le  premier  indice  connu  d'un  culte  de  dieu  en  Afrique. 
Ce  dieu  est  Hero,  ou  Héros,  désigné  jusqu'ici  sous  le  nom  de  «héros  thrace  ». 
yo  Comment  son  culte  a-t-il  été  importé  à  Carthage?  ^  Inscr.  chrétiennes 
trouvées  à  Mdeina,    l'ancienne  Althiburus  par  le  Cap.  Nicolas  [Merlin  et 
Monceaux]  ^  Médaillon  en  terre  cuite  représentant  le  Génie  de  Lyon  [de 
Villefosse].  D'un  type  nouveau.  ^  Bouchon  de  jarre,  en  plâtre,  avec  inscr. 
[Merhn  et  Monceaux].  ^  Eros  dit  le  tireur  d'arc  de  Thespies,  en  plâtre,  au 
aâ  Louvre  [Ravaisson-Mollien].  Analogue  à  la  belle  tête^jd'Harcourt-Bioncourt 
publiée  dans  le  Rec.  Piot  (xiii,  2,  1907).  ^  Pièce  de  bronze  de  Kasrin  [Mer- 
lin et  de  Villefosse].  En  forme  d'anneau  d'un  genre  spécial;  Cumont  pense 
que  les  pièces  de  ce  genre  appartenaient  à  des  chars.  ^  Plombs  trouvés  à 
Carthage  [Delattre  et  Monceaux  ]  Sur  l'un  figure  —  pour  la  l""^  fois  en  Afri- 
*o  que  —  le  titre  de  magister  militum.  %  Monnaies  trouvées  à  Bosc-NormanJ 
[de  Vesly].  Deniers  de  monétaires  de  différentes  familles;  deniers  d'Auguste, 
Néron,...  Antonin  le  Pieux.  ^  Quatre  bas-reliefs  romains  conservés  en  Corse 
[Michon].  T[  Notice  sur  la  chapelle  chrétienne  d'Henchir-el-Rhiria  [Duporcq]. 
Elle  présente  des  dispositions  assez  anormales  dans  l'architecture  chrétienne 
4&  de  l'Afrique  latine  ou  byzantine. Ij  Trois  plombs  de  bulle  [Delattre].^  Commu- 
nication de  J.  Pilloy  au  sujet  d'une  statuette  de  bronze  gallo-romaine  repré- 
sentant,' comme  celle  trouvée  à  Caucourt,  un  esclave  de  faction  avec  une  lan- 
terne. ^  Etude  de  fragments  d'inscr.  de  Mcidfa  [Monceaux].  %  Note  sur  une 
stèle  de  Cherchel  [Cagnat].  ^  Statue  romaine  drapée  trouvée  à  Montagnac 
51'  [de  .Villefosse].  C'est  une  statue  municipale;  on  en  a  peu  d'exemples  pour 
la  Gaule.  ^  Plomb  curieux  [Delattre  et  Monceaux]  d'un  intérêt  particulier 
pour  l'étude  de  la  technique  des  plombs,  il  est,  visiblement,  composé  de 
deux  lamelles  soudées  autour  des  fils  à  réunir,  tandis  que  dans  d'autres  cas 


BULLETIN    MONUMENTAL.  191 

le  fabricant  perçait  d'un  trou,  dans  le  sens  du  diamètre,  un  plomb  d'une  seule 
pièce,  déjà  façonné.  ^  Note  rectificative  sur  les  lanternes  romaines  [Rou- 
quette].  "jf  Tête  de  Dieu  Silvain  tiouvée  à  Roquefeuil  [de  Villefosse].  Tf  F. 
Martroye  fait  une  communication  à  propos  de  la  date  de  la  prise  de  Carthage 
par  Bélisaire,  et  propose  une  correction  au  texte  du  Laterculus  regum  Wan-  5 
dalorum  et  Alanorum.  Tf  Etude  d'une  inscr.  grecque  trouvée  à  Carthage 
[Monceaux].  Paraît  être  l'épitaphe  d'une  Egyptienne  morte  en  Afrique  vers 
la  fin  de  la  domination  byzantine.  ^  Communication  de  Fallu  de  Lessert 
à  propos  d'inscr.  où  le  nom  du  légat  de  Numidie  qui  y  était  mentionné  a 
été  martelé.  ^  Coupes  en  argent,  de  Carthage  [Monceaux].  If  Nouvelle  com-  lo 
munication  de  Michon,  à  propos  de  fragments  pouvant  aider  à  l'étude  des 
origines  d'antiquités  chrétiennes  de  provenance  grecque  ou  orientale.  ^ 
Note  sur  une  insCr.  de  Sidi-bou-Ark'oub  [Carton].  Tj  Etude  d'une  inscr. 
d'Henchir-ben-Hassen,  déjà  publiée,  moins  complètement  dans  le  Bull.  1902, 
p.  432.  •[  Sceau  byzantin  à  Carthage  [Delattre].  1[  Deux  coins  monétaires  is 
trouvés  à  Soissons  [Vauvillé].  Viennent-ils  d'un  atelier  fondé  à  Augusta 
Suessionum  ou  d'un  faux  monnayeur?  If  Inscr.trouvée  à  Miliana  [Monceaux]. 
C'est  la  l'"^  inscr.  chrétienne  qu'on  y  découvre.  If  Sardoine  gravée  de  Duran, 
près  Auch.  [de  Villefosse].  Représente  un  guerrier,  et  deux  noms,  celui  du 
graveur,  et  sans  doute  celui  du  guerrier,  ^f  A  propos  d'un  prétendu  buste  2u 
de  Néron  trouvé  dans  la  cour  du  théâtre  moderne  de  Vienne  [de  Villefosse]. 
Ce  buste  est  de  l'époque  des  successeurs  de  Constantin.  Bizot  suppose 
avec  vraisemblance  qu'il  représente  Magnence.  Tf  Note  de  Zeiller  à  propos 
des  fouilles  faites  par  Mgr  Bulic  dans  les  ruines  de  Salone,  et  de  la  construc- 
tion de  la  basilique  urbaine  de  cette  ville  par  les  évêques  Symphorius  et  26 
Hesychius.  If  Inscr.  chrétienne  d'Hadjeb-el-Aïoun  qui  paraît  se  rapporter 
à  un  martyr  du  iv®  siècle  [Merlin]  La  rédaction  en  est  singulière.  ^  Plomb 
de  bulle  d'un  intérêt  particulier  [Delattre].  Il  nous  fait  connaître  le  nom, 
Jean,  d'un  membre  du  clergé  de  l'église  des  Blachernes,  le  plus  illustre  sanc- 
tuaire de  Byzance,  après  Sainte  Sophie.  ^  Fragment  d'inscr.  romaine  d'Am-  30 
peils  [de  Villefosse].^  Communication  de  Michon  à  propos  du  n»  911  du  Re- 
cueil des  bas-reliefs  de  la  Gaule  romaine  d'Espérandieu,  vol.  2;  c'est  une  sta- 
tue de  femme  drapée  qui  se  trouve  au  musée  de  Toulouse.  Or  cette  femme, 
Sauer  l'a  à  peu  près  prouvé,  est  très  vraisemblablement  l'Athéna  de  Myron 
qui  était  placée  sur  l'Acropole  d'Athènes.  ^  Une  inscr.  découverte  à  Gortyne  s» 
donne  quelques  renseignements  précis  sur  diveres  dates  de  l'histoire  des  An- 
tonins  [Toutain].  ^  Tablette  d'héliaste,  ou  tessère  judiciaire  athénienne, 
acquise  par  le  Louvre  [MichonJ.  Les  lettres  du  nom  du  possesseur  y  sont 
figurées  par  des  trous  indiquant  les  extrémités  de  chacune  d'elles;  ce.s 
trous  sont  relies  par  des  traits  légers.  C'est  l'un  des  exemplaires  les  plus  40 
caractéristiques  qui  nous  soient  parvenus  des  tessères  judiciaires  athénien- 
nes. Tf  Meilleure  lecture  de  l'inscr.  latine  de  Pellefigue  [de  Villefosse].  If 
Musée  du  Louvre.  Antiquités  grecques  et  romaines.  Acquisitions  de  1908. 

Ch.  B. 
Bulletin  monumental  1908.   N^s  1   et  2.   Le  sens  du  mot  abside  [A   46 
Morte t]  chez  les  Byzantins  et  chez  les  Romains  abside  signifiait  une  courbe 
moindre  que  la  demi-circonference.  %  Dans  chaque  livr.  :  Chronique  [Serbat]. 
Analyses  d'art  intéressant  l'antiquité  rom.  et  gallo-rom.  parus  dans  diffé- 
rentes revues.  ^  L.  Bonnard,  La  Gaule  thermale  [A.  Blanchet].  Ce  livre, 
plein  de  faits,  remplace  le  travail  de  l'abbé  Greppo;  il  y  manque  un  index  j.o 
détaillé.  ^  P.  Gvshau,  L'art  décoratif  à  Rome,  de  la  fin  de  la  République  au 
ire  siècle  [de  Villefosse].  La  1""®  livraison,  qui  comprend  20  planches  d'une 
netteté  admirable,  accompagnées  de  notice  courtes  et  précises  nous  donne 


192  1908.  —    FRANCE. 

déjà  une  excellente  idée  de  cette  publication.  ^^  N°*  3-4  V.  MoRTET,iîe- 
cherches  critiques  sur  Vitruve  et  son  œuvre.  [A.  Blanchet].  Etude  suggestive 
de  différents  problèmes,  parsemée  de  remarques  très  fines  sur  la  valeur 
de  certains  termes  techniques  obscurs.  ^]|  N^^  5-6.  J.  Mavrice,  Nusmimati- 

5  que  Constantinienne.  [de  Villefosse.].  Précieux  pour  les  historiens,  cet 
ouvrage  sera  en  même  temps  le  meilleur  guide  pour  le  classement  si  com- 
pliqué des  monnaies  de  la  période  Constantinienne.  Ch.  B. 

Comptes   Rendus  des  Séances  de  l'Académie  des  Inscriptions  et 
Belles-Lettres  1908.  Janv.  [S.  Reinach],  Li.cain,  au  7<'  livre  de  la  Phar- 

10  sale,  s'est  inspiré  d'un  passage  de  la  2^  Philippique  de  Cicéron,  celle  où  il 
y  a  le  plus  de  rhétorique,  comme  le  confirme  Boissier.  ^  [Bouché- Leclercq] 
Notice,  extraite  des  papyrus  de  Gourob,  sur  le  dessèchement  et  l'irrigation 
du  Fayoûm  sous  la  direction  de  l'ingénieur  Cléon,  au  temps  de  Ptolémée  II 
Philadelphe.  ^  [Id.]  Fragments  juridiques,  extraits  de  3  papyrus  de  Ghoraû, 

16  dont  un  sur  la  condition  de  l'esclave  en  Egypte  au  3«  s.  a.  C.  1|  [René  Pichon] 
Passages  de  Tite-Live  sur  Otacilius,  précuresur  du  premier  Scipion;il  fut 
écarté  du  pouvoir  par  l'aristocratie  romaine,  parce  qu'il  voulait  porter  en 
Afrique  la  guerre  contre  Carthage.  ^  [Noël  Giron]  Etablit  que  certains 
fragments  en  démotique,   appartenant  à  l'Académie,   représentaient  une 

20  partie  du  début  du  papyrus  moral  de  Leyde.  If  [E.  Pottier]  Rapport  sur  la 
fondation  Piot  en  1907  :  fouilles  de  Delattre  à  Carthage.  de  Leynaud  à 
Hadrumète,  d'Hébrard  à  Spalato  (Dalmatie),  de  Carthailhac,  Breuil  et 
Capitan  (grottes  des  Pyrénées  et  du  Périgord)  de  Rouraud  (oppidum  de 
Montlaurès),  etc.  Tf  [G.  Perrot]  Rapport  sur  les  publications  de  l'Académie  : 

iiô  le  Corpus  inscr.  graec.  ad  res  romanas  pertinentium  de  Foucart  et  Cagnat 
en  est  au  1*""  fasc.  du  tome  IV.  ^  [Philippe  Berger]  Inscr.  funéraire  de  Bordj- 
Djedid,  trouvée  par  Delattre;  les  noms  propres  semblent  des  noms  grecs 
transcrits  en  punique.  ^  Héron  de  Villefosse]  Delattre  a  trouvé,  près  de 
la  Basilica  majorum  de  Mcidfa,  un  puits  remplis  de  squelettes  (sans  doute 

80  des  Donatistes  tués  en  317  p.  C.)  avec  débris  d'inscr.  au  nom  de  Perpétue 
et  de  la  gens  Vibia.  If  [Paul  Monceaux]  Etablit  que  les  Confessions  d'Au- 
gustin furent  le  6"  ouvrage  composé  après  son  épiscopat  (395  ou  396)  elles 
datent  donc  de  la  fin  de  397  ou  du  début  de  398.  If  [Collignon]  Statuette 
grecque  archaïque  d'Auxerre;  c'est  une  orante  de  la  première  moitié  du 

J6  vje  s.  a.  C,  et  elle  relève  nettement  de  l'école  Cretoise.  Tf^  Février  [Glotz] 
Note  sur  le  conseil  fédéral  des  Béotiens  en  395  a.  C,  d'après  un  fragment 
de  Théopompe  ou  Cratippe  (tome  V  des  Papyri  d'Oxyrhynchus),  rapproché 
d'un  passage  de  Thucydide  (V,  38).  If  [Adrien  Blanchet]  Etude  sur  le 
monnayage  de  l'Empire  romain  après  le  partage  de  Théodose  P''.  If  [Michel 

10  Bréal]  C'est  l'habillement  qui  a  fourni,  en  général,  les  termes  relatifs  à  la 
bienséance.  Témoin  ce  mot,  et  aussi  TrpÉTtetv  =  habiller,  ôsoitpÔTtoç  = 
celui  qui  habille  le  dieu. If  [De  Mély]  L'accusation,  pour  les  chrétiens,  d'adorer 
un  dieu  à  tête  d'âne  avait  d'abord  été  portée  contre  les  Juifs  par  Apion 
(tête  de  xàvôwv^xàvOapoç)  dans  la  seconde  moitié  du  i^'  s.  p.  C.  C'est  seule- 

<f'  ment  trois  siècles  après  qu'elle  fut  reprise  et  précisée  contre  les  Chrétiens 
(Christ  découvert  au  Palatin,  en  1856).  Tf  [Pottier]  Etude  sur  l'art  dorien 
Il  n'a  rien  d'original,  mais  procède  du  canon  ionieU;  qui  devint  prépondé- 
rant au  6e  s.  a.  C.  Observations  de  Collignon  (t  S.  Reinach.  ^  [Pottier] 
Vases  et  fragments  de  poteries,  d'une  date  antérieure  à  Naram-Sin,  décou- 

M  verts  à  Suze  par  de  Morgan,  ^f  [Cagnat]  Dédicace  à  Septime  Sévère,  trouvée 
par  Gondouin  à  l'Henchir-Chett,  qui  est  ainsi  identifié  avec  le  pagusSuttuen- 
sis  (=Sittu  ou  Sittua),  bourgade  de  l'Uci  Majus.  Iflf  Mars  [Boissier]  Inscr. 
signalée  par  Merlin,  provenant  des  thermes  de  Korbous  (en  face  de  Car- 


COMPTES-RENDUS    DE    l' ACADÉMIE    DES    INSCRIPTIONS.       193 

thage),et  datant  du  dernier  siècle  de  la  République:  on  y  lit  le  pluriel  assa 
(=sudatoria  ou  laconica)  qu'on  ne  trouve  qu'une  fois  ailleurs  (Cic.  adQu. 
fr.  III,  1,  2).  Il  [Philippe  Berger]  Lettre  de  Merlin  sur  des  graffiti  peints  sur 
des  vases  puniques,  et  contenant  des  noms  de  personnes.  ^  [Héron  de 
Villefosse]  Leynaud  envoie  de  Malte  la  photographie  d'une  inscr.  latine  * 
chrétienne  (verset  des  actes  des  apôtres,  ch.  3.,  et  formule  de  prière  usitée 
en  Numidie).  If  [Pottierj  Note  de  Regnault  sur  des  terres  cuites  de  Smyrne 
du  2''  et  du  1®"^  siècles  a.  C,  fétiches  à  déformations  pathologiques  très 
réalistes,  qu'on  plaçait  dans  les  maisons  pour  détourner  la  maladie  ou 
l'accident  qu'elles  représentaient.  ^  [Bouché-Leclercq]  Etude  sur  la  date  lo 
des  5  premiers  papyri  grecs  d'Eléphantine;  conclusions  relatives  à  la  durée 
officielle  des  règnes  de  Ptolémée  Soter  et  de  Ptolémée  Philadelphe,  et  au 
culte  d'Alexandre.  ^  [Jules  Maurice]  Valeur  historique  du  De  mortibus 
persecutorum  de  Lactance,  qui  nous  fait  mieux  connaître  qu'aucun  autre 
les  règnes  de  Dioclétien  et  de  Constantin.  ^  [Maurice  Holleaux]  Rapport  16 
sur  les  fouilles  de  l'École  française  d'Athènes  à  Délos  en  1907  :  le  téménos 
d'Apollon  et  l'agora  de  Théophrastos  (partie  nord)  ont  été  explorés;  des- 
cription détaillée,  inscriptions.  ^^  Avril  [Charles  Diehl].  Deux  inscr.  byzan- 
tines d'Ephèse;  la  première  est  une  réplique  du  6^  s.  de  l'ordonnance  impé- 
riale de  569  sur  la  vénalité  des  charges.  Tf  [Jean  Psichari]  Eclaire,  par  cer-  eo 
tains  passages  d'Hippocrate,  la  scène  où  Sophocle  nous  montre  Philoctète 
en  proie  à  un  des  accès  de  son  mal  (Phil.  730-826).  ^  [Coliignon]  Travail 
de  Radet  sur  l'invention  du  type  archaïque  de  la  Niké  volante  de  Délos, 
attribuée  à  Arohermos  (vi®  s.).  Son  prototype  aurait  été  une  déesse  asiatique, 
la  souveraine  des  animaux  ou  Artémis  persique.  ^  [G.  Perrot]  Note  de  Mer-  26 
lin  sur  les  statues  en  bronze  trouvées  au  large  de  Mahdia,  an  N.  E.  du  cap 
Africa  (Tunisie)  :  statues  d'adolescents,  Hermès  de  Dionysos,  têtes  de 
femmes.  ^  [Mispoulet]  Contrairement  à  l'opinion  de  Mommsen,  il  n'y  avait 
pas,  sous  Dioclétien,  concordance  entre  les  circonscriptions  des  ateliers 
monétaires  et  les  circonscriptions  administratives  ou  diocèses.  *[[  [Perrot]  30 
Note  de  Gauckler  sur  une  statue  de  marbre  des  jardins  de  Salluste,  à  Rome  : 
c'est  une  amazone  au  repos,  réplique  hellénistique  d'une  statue  de  bronze 
à  type  inédit  du  milieu  du  v*'  s.  a.  C.  ^  [D'Arbois  de  Jubainville]  Etudie, 
d'après  les  noms  de  lieux,  les  différences  de  l'accent  gaulois  d'avec  l'accent 
latin.  1[  [E.  Châtelain]  Rapport  sur  les  travaux  des  Ecoles  françaises  35 
d'Athènes  et  de  Rome  en  1906-1907.  ^^  Mai.  [Th.  Reinach]  Le  nom  de 
Parthénon  n'a  rien  à  voir  avec  Athéna  Parthenos,  mais  s'appliquait  à  tous 
les  temples  dont  les  rites  et  les  cérémonies  étaient  exécutés  par  des  jeunes 
filles.  ^  [D.  Chaineux]  Étude  sur  le  costume  et  l'armement  des  habitants 
primitifs  de  la  Grèce  (Pélasges,  Egéens,  Achéens)  :  le  costume  grec  connu;  40 
ne  remonte  pas  au-delà  du  vii^  s.  a.  C,  et  avait  trouvé  son  perfectionne- 
ment complet  sous  Périclès.  ^f  [Clermont-Ganneau]  Fragment  d'inscr.  phé- 
nicienne de  Chypre,  communiqué  par  S.  Reinach,  et  où  est  mentionnée 
pour  la  première  fois  en  épigraphie  sémitique  Astarté  de  Paphos.  ^  [Perrot] 
Note  de  Gauckler  sur  un  sarcophage  à  représentations  historiques,  décou-  45 
vert  à  Malabarba  (banlieue  de  Rome),  en  marbre  blanc,  avec  bas-reliefs  sur 
le  couvercle  et  sur  trois  faces  qui  symbolisent  la  victoire  de  Rome  sur  des 
barbares,  il  est  d'excellent  style  et  semble  se  rapporter  à  l'une  des  cam- 
pagnes de  Trajan  contre  les  Arméniens.  ^^  Juin  [Pottier]  Rapport  de  Bigot 
sur  ses  fouilles  au  Circus  Maximus  de  Rome,  analogue  en  plus  grand  au  50 
cirque  de  Maxence.  Plan  en  relief  de  tous  les  monuments  antiques  dont 
on  a  retrouvé  des  vestiges  sur  l'emplacement  de  Rome.  ][  [Paul  Gauckler] 
Admirable   bas-relief,  trouvé  dans  les  terres  Routines:  c'est  un  Antinous 

IL.  DE  PHILOL.  —  Bei'ue  des  Revues  de  1908.  XXXIII    —  13 


194  1908.  —    FRANCE. 

faisant  la  vendange,  signé  du  sculpteur  jusqu'alors  inconnu  Antonianus 
d'Aphi'odisias,  et  qui  constitue  un  des  meilleurs  morceaux  de  la  sculpture 
grecque  au  temps  des  Antonins.  ^  [Héron  de  Villefosse]  Deux  fragments 
trouvés  à  Narbonne  par  Rouzaud,  d'une  inscr.  importante,  relatant  une 
5  donation  de  la  famille  Fadia  aux  Augustales  de  Narbonne.  ^  [Ph.  Berger] 
Inscr.  punique  de  Bir  bou  Rekba  (ancienne  Siagu),  trouvée  en  Tunisie 
par  Cassaigne  :  c'est  la  dédicace  datée,  avec  introït  également  daté,  de 
deux  sanctuaires  à  Baal  et  à  Tanit.  ^  [A.  Moret]  Grand  scarabée  gravé  au 
nom  de  Néchao  II  (610-595  a.  C),  relatif  au  périple  d'Afrique  dont  parle 

10  Hérodote  (IV,  42).  ^^  Juillet  [J.  de  Morgan]  Fouilles  à  Suse  en  1906-1907; 
elles  ont  atteint  à  28  m.  de  profondeur  le  sol  de  la  première  ville.  Sépultures, 
poteries,  objets  de  cuivre,  2000  vases  peints,  cachets  avec  sceau,  statues 
et  inscr.,  briques  inscrites  et  tablettes,  lampes,  etc.  ^  [René  Pichon]  Diverses 
allusions  historiques,  le  caractère  du  style  et  l'emploi  de  la  prose  métrique 

15  indiquent  que  Quinte-Curce  a  vécu,  non  sous  le  règne  de  Claude  ou  de 
Vespasien,  mais  sous  celui  de  Constantin.  1  [Ch.  E.  Ruelle]  Le  musicographe 
Aristide  Quintilien,  probablement  affranchi  de  Fabius  Quintilien,  fut  con- 
temporian  de  Plutarque  ;  son  important  traité,  original  sur  qqs  points,  expose 
fidèlement  la  doctrine  d'Aristoxène.  If  [G.  Perrot]  Note  de  Merlin  et  Poinsot 

20  sur  les  bronzes  de  Mahdia  :  description  de  l'Eros  androgyne,  réplique  d'une 
œuvre  de  Praxitèle,  et  de  l'hermès  de  Dionysos,  signé  par  Boéthos.  ^ 
[Capart]  Les  scarabées  datés  de  Nechao  II  et  relatifs  au  périple  de  l'Afrique 
par  les  Egyptiens  sont  reconnus  apocryphes.  If  [Noël  Valois]  Rapport  sur 
le  concours  des  antiquités  de  la  France  en  1908  ;  mention  très  élogieuse 

25  du  recueil  général  des  bas-reliefs  de  la  Gaule  Romaine  par  Espérandieu.  If 
[Heuzey]  Description  de  deux  curieuses  armes  en  cuivre  à  tranchant 
recourbé,  trouvées  par  Cros  dans  un  tombeau  chaldéen,  analogues  aux 
couperets  sculptés  sur  la  stèle  des  Vautours.  Tf  [Jacques  Zeiller]  Fouilles 
avec  Hébrard  au  palais  de  Dioclétien  à  Spalato  :  plan  du  palais,  du  mausolée 

30  de  l'empereur  et  du  temple  de  Jupiter.  ^  [Clermont-Ganneau]  Note  de 
Grégoire  sur  une  inscr.  bilingue,  grecque  et  araméenne  de  Farasâ  (Cappa- 
doce)  :  dédicace  à  Mithra  par  le  mage  Sagarios,  en  même  emps  stratège 
de  la  ville  d'Ariaramneia-  Rhodandos.  If  [  G.  Perrot]  Note  de  Perdrizet 
sur  une  fiction  du  droit  privé  attique,  mentionné  dans  le  n°  29  des  Papyrus 

35  de  Lille  :  l'esclave  cité  en  justice  était  considéré  comme  libre  pendant  le 
procès.  A  Rome,  par  une  fiction  analogue,  le  pérégrin  était  censé  civis 
romanus  pour  ester  en  justice  .^  [Mispculet]  Rectifie  la  chronologie  du  règne 
de  Maximien  Hercule,  qui  n'a  été  officiellement  associé  à  l'empire  qu'en 
286.  ^Tf  Août.  [Antoine  Thomas]  Vernis  vient,  non  de  vitium,  mais  de 

40  BepevixTi  (par  l'intermédiaire  de  l'italien).  ^  [Salomon  Reinach]  Bas-relief 
grec  du  v®  s.  a.  C,  trouvé  à  Liménas  (port  de  Thasos)  :  c'est  un  banquet 
funéraire  d'excellent  style.  ^  [Id]  Disque  en  terre  cuite  de  16  centim.  de 
diamètre,  trouvé  près  de  l'Acropole  de  Phaestos  (Crète),  et  couvert  de 
signes,  de  figures  d'hommes  ou  d'animaux,  d'arbres  eu  plantes  imprimés  à 

45  l'aide  de  poinçons.  C'est  le  premier  texte  considérable  de  la  pictographie 
égéenne.  correspondant  à  l'écriture  hérioglyphique  de  l'Egypte,    et  qui  a 
donné  naissance  d'aboi  d  à  l'écriture  linéaire  de  la  Crète,  puis  à  l'alphabet 
phénicien.  Il  remonte  au  xx^  s.  a.  C,  et  constitue  un  premier  essai  d'impri- 
merie. ^  [Héron  de  Villefosse]   Curieux  essais  de  fonctionnement  de  lampes 

50  puniques  par  Ringelmann.  ^  [L.  Delaporte]  Empreinte  de  deux  cylindres 
l'un  avec  cinq  personnanges  gravés  (dont  un  lion  à  face  humaine),  l'autre 
représentant  un  mythe  solaire  (génie  à  corps  humain  avec  griffes  et  gueule 
de  lion.    ^  [Salomon  Reinach]  Statuette  en  bronze  d'Hercule,  vendue  à 


COMPTES-RENDUS   DE   l' ACADEMIE   DES  INSCRIPTIONS.       195 

Londres  en  1907,  et  qui  doit  être  la  copie  réduite  d'un  Héraklès  de  Polyclète 
mentionné  par  Cicéron  et  Pline.  T[[Id.]  La  Vénus  de  Nauplie,  statuette  en 
terre  cuite  récemment  découverte,  n'est  pas  une  copie  ancienne  de  la  Vénus 
de  Milo,  qui  n'est  d'ailleurs  qu'une  Amphitrite  et  qui  tenait  de  son  bras 
gauche  non  un  miroir  mai^  un  trident.  1j^  Septembre.  [Bernard  HaussouKier]   5 
Inscr.  grecque  de  Suse  :  c'est  le  premier  acte  d'affranchissement  grec  trouvé 
dans  ces  régions.  If  [Héron  de  Villefosse]  Rouzaud  envoie  la  photographie 
d'une  stèle  de  Narbonne,  trouvée  dans  le  lit  du  vieux  rempart  :  bas-relief  . 
et  inscr.  au  nom,  assez  répandu  en  Narbonnaise,  de  Kareius  avec  le  surnom 
nouveau  d'Asisabisio.  ^[[Id.]  Inscr.  votive  d'Alise-Sainte-Reine,  sur  vase  lo 
de  bronze; le  dieu  Ucuetis  et  la  déesse  Bergusia,  deux  divinités  locales, 
y  sont  nommés  au  début.  Tf  [Ph.  Berger].  Estampages  de  deux  inscr.  votives 
suffétales,  envoyées  de  Carthage  par  Delattre,  et  de  5  inscr.  puniques  trou- 
vées par  Vassel.  %  [Maurice  Croiset]  Note  de  Lefebvre  sur  deux  stèles  de 
Batn-Herit  (Théadelphie),  près  du  Caire  :  c'est  un  acte  officiel  de  Bérénice  IV  15 
[58-55  a.  C.)  accordant  le  droit  d'asile  à  un  temple  du  dieu  Pnephéros.  ^^ 
Octobre  [Paul  Gauckler]  Fouilles  au  Janicule,  à  Rome  :  mise  à  jour  de 
l'installation  hydraulique  et  du  temple  des  dieux  syriens  de  l'ancien  Lucus 
Furrinae,  où  se  tua  C.  Gracchus.  Tj  [Merlin]  Recherches  sous-marines  au 
large  de  Mahdia  (Tunisie)  :  découvertes,  par  40  m.  de  fond,  à  5  kil.  du  20 
cap  Africa.  d'un  bateau  chargé  de  colonnes,  chapiteaux,  œuvres  d'art,  grands 
vases  de  bronze  (dont  un  double  du  célèbre  cratère  Borghèse,  au  Louvre).  ^ 
[Clermont-Ganneau].  Inscr.  bilingue,  minéo-sabéenne  et  grecque,  trouvée 
à  Délos  :  dédicace  d'un    autel  élevé,  au  2«  s.  a.  C,  à  leur  dieu  national 
(Ouadd    ou    Ouodd)    par  deux    Minéens    venus    d'Arabie.  ^  [De  Loubat]  25 
Holleaux  annonce  la  découverte  à  Délos  d'un  grand  bas-relief  en  bronze, 
d'époque  hellénistique,  représentant  un  sacrifice  à  Hécate.  ^  Novembre. 
[G.  Perrot]   Besnier  annonce  la  découverte,  à  Tanger,  de  tombeaux  avec 
fresques  très  bien  conservées  et  inscr.,  qui  attestent  l'existence  d'une  nécro- 
pole romaine.  ^  [Gustave  Glotz]  Mémoire  sur  les  esclaves  et  la  peine  de  fouet  30 
en  droit  grec  :  à  Athènes  la  peine  était  réglementée  (50  coups  au  maximum 
nombre  de  coups  égal     au  nombre   de  drachmes   d'amende  à  payer  par 
l'homme  libre),  non  dans  le  reste  de  la  Grèce.  If  [Franz  Cumont]  Mémoire 
sur  la  théologie,  constituée  au  2®  s.  a.  C,  du  Culte  solaire,  dernière  forme 
du  paganisme  antique.  Prolongée  par  les  stoïciens  et  les  mystères  orientaux,  35 
elle  domina  au  3^  s.  p.  C.  dans  l'empire  romain.  ^  [Héron  de  Villefosse] 
Fouilles   de   Delattre   à  Bordj-Djedid   (Carthage)    :   nouvelles  sépultures 
puniques,  aqueduc,  thermes,  important  dépôt  de  lampes  romaines  à  images 
Tf  [Georges  Perrot]  Notice  sur  Gaston  Boissier.^^  Décembre  [Seymour    de 
Ricci]  Annonce  d'Egypte  par  lettre  l'achat  pour  le  Louvre  d'une  dédicace  40 
à  Bubastis  Sôteira,  datée  du  règne  de  Ptolémée  Evergète    II.  Envoie  la 
copie  de  deux  inscr.  fragmentaires  du  temps  de  Dioclétien,  la  photographie 
de  deux  statues  grecques  (une  femme  assise,  une  Nikè),  la  copie  d'une  inscr. 
latine  et  d'une  épitaphe  gréco-judaïque  (28  a.  C.)  assignant  une  date  exacte 
à  la  nécropole  juive  de  Tell  el-Yahoudiyeh  (Basse- Egypte).  ^  [S.  Reinach].  45 
Seymour  de  Rici  annonce  que  Reisner  a  découvert  le  temple  funéraire  de 
la  pyramide  de  Mykérinos  à  Memphis,  avee  4  statues  royales  en  albâtre,  dont 
une  colossale  et  fort  belle  du  roi  Mykérinos.  ]f  [Léon  Heuzey]  Fouilles  de 
Gros  à  Tello  (Chaldée)  :  mise  à  jour  de  2  terrasses  du  temple  du  Dieu  Nin- 
Ghirsou,  fragments  sculptés  qui  illustrent,  en  les  complétant,  les  textes  50 
de  Gondéa.  ^f  [Héron  de  Villefosse]  Commentaire  détaillé  de  l'inscr.  de  Nar- 
bonne, du  2®  s.  p.  C.  Discussion  de  plusieurs  lectures;  historique   de   la 
famille  des  Fadii.  A.  G.-D. 


196  1908.  —    FRANGE. 

Journal  des  Savants.  N.  5.  6^  année,  jr.  F.  W.  v.  Bissing,  Denkmàler 
àgyptischer  Sculptur  (pi.)  [G.  Maspero].  Excelllent.  ^  L.  Duchesne,  His- 
toire ancienne  de  r Eglise.    T.  2  [Monceaux].  Rarement  on  a  vu  un  écrivain 
unir  à  tant  de  science  tant  d'aisance  et  d'esprit.  ][    A.  Blanchet,  Enceintes 
6  romaines  de  la  Gaule  (pi.)  [C.  Jullian].  Ouvrage  venu  àsonheureetqui  apporte 
de  précieux  documents  à  la  science  de  la  géographie  humaine.  T[  Remar- 
ques sur  les  nouveaux  fragments  de  Ménandre  [H.  Weil].  Observations 
sur  la  portée  et  le  texte  de  la  IleptxeipofxevYi,  de  l'^Rpcoç  et  les  'E-irtTpeTrovTe;. 
^  H.   Nissen,  Orientation,   Studien  z.    Geschichte  d.   Religion  [J.  Toutain]. 
10  Analyse.  ^^  Mars.  Paul  Decharme,  La  critique  des  traditions  religieuses 
chez  les  Grecs  des  origines  au  temps  de  Plutarque  [F.  Cumont].  Œuvre  d'un 
humaniste  épris  de  l'antiquité  plutôt  que  d'un  historien.  On  est  sous  le 
charme  d'un  style  limpide  et  de  toutes  ces  qualités  de  goût  et  de  mesure 
qui  séduisent  et  qui  persuadent.  ^  H.  Diels,  Die  fragmente  der  Versokrati- 
15  ker,  2^  éd.  T.  I  [Am.  Hauvette].  Excellent;  mais  exigera  toujours,  des  lec- 
teurs même  les  plus  avertis,  un  sérieux  effort  de  travail  et  de  réflexion,  ^j 
P.  LiNDE,  De  Epicuri  vocabulis  ab  optima  Atthide  alienis  [Id.].  Met  bien  en 
lumière  un  fait  historique.  ^  Jules  Nicole,  L'apologie  d^Antiphon  [Id.]. 
N.  a  eu  le  mérite  de  reconstituer  la  composition,  malgré  le  caractère  hypo- 
20  thétique  de  qqs-unes  de  ses  restitutions,  et  d'en  bien  apprécier  le  ton  et 
l'esprit.  ^  Fr.  Blass,  Die  Eumeniden  des  Aischylos  erkl.  Ausg.  [Id.].  Le 
texte  comporte  des  corrections  dont  il  faudra  désormais  tenir  compte.  Le 
commentaire  a  entre  autres  mérites  celui  de  présenter  une  analyse  métrique 
fort  intéressante  des  chœurs.  ^  npaxTtxà   tyi?  èv   'AÔTJvai;  àp;)(atoXo- 
25  ytxTiç  êxaipeiaç  tou  'éxouç  1906  [G.  Perrot].  Analyse  de  ce  vol.  particulière- 
ment intéressant  .  ^  Alf.  Merlin,  Le  temple  d" Apollon  àBulla  Regia  (pi.)  [R.]. 
C.].  Etude  d'ensemble  qui  est  en  même  temps  une  contribution  à  l'histoire 
religieuse  des  villes  africaines  sous  l'empire.  ^  Les  pères  apostoliques.  1,  Doc- 
trine des  apôtres.  Épitre  de  Barnabe.  Texte  grec,  trad.  fr.  par  H.  Hemmer, 
80  G.  Oger  et  A.  Laurent  (Hemmer  et  P.  Lejay,  Textes  et  documents)  [C.  E.  R. 
Annonce.  Tj  D.  Rodrigo  Amador  de  los  Rios  y  Villalta,  Monumentos 
Arquiteclônicos  de  Espaha.  T.  1.  Toledo  (trad.  fr.)  (pi.)  [J.  Guiffrey].  Inspire 
pleine  confiance  dans  l'espoir  que  cet  ouvrage  occupera  une  place  d'honneur 
parmi  les  œuvres  capitales  de  l'érudition  archéologique.  La  trad.  fr.  due 
35  à  Paul  Prévost  est  exacte  et  de  tous  points  satisfaisante.  If^f  Avr.  Les  certi- 
ficats de  sacrifice  pendant  la  persécution  de  Décius  [P.  Foucart].  Texte 
des  libelli  récemment  retrouvés  en  Egypte,  accompagnéd  'un  commentaire 
historique.  ^  E.  Babelon,  Traité  des  monnaies  grecques.  P.  1.  Théorie  et 
doctrine,  t.  I.  P.  2.  Description  historique,  t.  I  [A.  Merlin].  Fruit  d'une  expé- 
40  rience  consommée  et  d'une  érudi+ion  des  plus  riches.  ^  C.  Jullian,  Histoire 
de  la  Gaule.  I.  Les  Invasions  gauloises  et  la  colonisation  grecque.  II.  La  Gaule 
indépendante  [G.  Radet].  \^^  art.  <dont  le  fin  est  au  n^  de  mai>.  Ce  livre 
n'intéressera  pas  seulement  les  professionnels  mais  sera  le  répertoire  et  le 
guide  d'une  foule  d'érudits  locaux.  ^  Paolo  Orsi,  Gela,  scavi  del  1900-I905 
45  (pi.)  [G.].  Fait  grand  honneur  à  l'Acad.  roy.  desLincei.  TJP.  Gusman,  L'art 
décoratif  de  Rome...  Fasc.  1  [R.  C]  Intéressant  pour  l'histoire  de  l'art  et 
pour  l'histoire  de  la  civilisation  romaine.  ^  G.  de  Sanctis,  Storia  dei  Romani. 
1.  La  conquista  del  primato  in  Italia  [M.  B.].  Les  2  premiers  vol.  de  S.,  avec 
des  qualités  bien  différentes  et  moins  d'éclat,  feront  honorable  figure  auprès 
50  des  ouvrages  similaires  de  Mommsen,  de  Pais  et  de  l'Introduction  deModes- 
tov.  ^  D.  C.  Hesseling,  Essai  sur  la  civilisation  byzantine  [CE.  R.].  Petit 
vol.  qui,  sans  prétention  à  l'érudition,  révèle  une  vaste  science.  Analyse.  ^U 
Mai.  1)  Hale  et  Buck,  Latin  Grammar.  - —  2)   W.  M.  Lindsay,  Syntax  of 


JOURNAL    DES    SAVANTS.  197 

Plautus.  —  3)  J.  H.  ScHMALZ,  Antibarbarus  der  latein.  Sprache  von  Krebs, 
7^  éd.  [F.  Gaffiot].  1)  Est  le  fruit  (celui   de  Haie  surtout)  de  longues  et 
pénétrantes  investigations.  —  2)  Recueil  de  faits  de  première  importance 
qui  comble  une  lacune.  —   3)  Rendra  les  plus  signalés  services.  Malgré  les 
éloges  décernés  à  ces  trois  ouvrages,  le  critique  se  demande  s'ils  se  sont  5 
approchés  du  vrai  latin  et  si  leur  conception  du  latin  trop  étroite  et  trop 
rigide  n'est  pas  artificielle  et  fausse.  If  M.  Collignon,  Scopas  et  Praxitèle 
(pi.)  [H.  Lechat].  Reprend  sous  une  forme  plus  ramassée  et  plus    coulante 
qqs.-uns  des  chapitres  de  sa  grande  Histoire  (T.  2)  sans  qu'ils  fassent  double 
emploi.  ^^  Jn.  B.  Grenfell  and  A.  Hunt,  The  Oxyrhynchus  Papyri  t.  V  10 
[H.  Weil].  Analyse  et  essais  de  traduction   des  Péans   de  Pindare  et  des 
Hellenika  qu'il   semble  falloir  attribuer  à  Théopompe.  Les  textes  connus 
sont  des  fragments    du  Banquet  de  Platon,   dont  le  critique  relève  qqs 
variantes  et  du  Panégyrique  d'Isocrate.  ^  J.  Toutain,  Les  cultes  païens  dans 
Vempire  romain,  P.  1.  T.  1  [Merlin].  Contribution  de  premier  ordre  à  notre  15 
connaissance  de  la  politique  impériale  vis-à-vis  des  sujets  de  Rome.  ^  Jlt. 
P.  Laurand    Études  sur  le  style  des  discours  de  Cicéron  [Pichon].  Travail 
aussi  utile  que  méritoire;  toutefois  il  contient  deux  lacunes  importantes 
développées  par  le  critique.  Tf  J.  Déchelette,  Manuel  d'archéologie  préhisto- 
rique, celtique  et  gallo-romaine,  T.  1.  Archéologie  préhistorique  [S.  Reinach].  20 
Guide  excellent   comme  nous  n'en  possédons  pas  encore  pour  l'archéologie 
classique.  ^G.  Norwood,  The  riddle  of  the  Bacchae,  the  last  stage  of  Euri- 
pides  religiousviews  [Maur.  Croiset].  Interprétation  inacceptable  à  priori,  en 
pépit  de  l'ingéniosité  et  l'abondance  des  arguments  qu'elle  invoque. ^^  Août. 
P.  Gauckler,  Rapport  sur  des  inscr.  lat.  découvertes  en  Tunisie  de  1900  à  25 
i90S  [R.  C.].  Le  principal  intérêt  du  travail  est  moins  dans  les  inscr.  en  elles- 
mêmes  ques  dans  la  façon  dont  elles  sont  présentées.^  Otto  Th.  Schulz,  Das 
Kaiserhaus  der  Antonine  u.  der  letze  H istorikcrRoms  [Lécrivain].  Conclusions 
sur  l'Anonyme  extrêmement  vraisemblables.  ^1[  Sept.  Maxime  Collignon, 
L'archéologie  grecque.  Nouv.  éd.  [G.  Perrot].  l^r  art.<dont  la  fm  est  au  wP  30 
de  novembre>.  Ouvrage  dont  le  texte  a  été  profondément  modifié    et 
l'illustration  sensiblement  enrichie  et  perfectionnée.  Il  rendra  service  aux 
archéologues  de  métier  et  surtout  aux  esprits  cultivés  et  sérieux.  ^  La 
Bretagne  romaine  [J.  Toutain].  Exposé  des  derniers  résultats  dus  au  Report 
of  the  Glasgow  archaelogical  Society,  aux  ouvrages  de  Macdonald   et  35 
PARK.d'E.  Krûger  et  de  F.  Haverfield.1[  V.  Ciwpot,  La  frontière  de  VEu- 
phrate  de  Pompée  à  la  conquête  arabe  [R.  C.].  Renferme  de  nombreux  ren- 
seignements nouveaux  et  des  vues  d'ensemble  intéressantes.  ^  Hemmer 
et  Lejay,  Textes  et  documents  pour  Vétude  historique  du  christianisme.  T.  VI. 
Grégoire  de  Nazianze.  Discours  funèbres  en  Vhonneur  de  son  frère  Césaire  w 
et  de  Basile  de  Césarée  ,  texte  et  trad.  fr.  p.  F.  Boulenger.  — T.  VII.  Gré- 
goire de  Nysse.  Discours  catéchétique ,  texte  grec,  etc.  p.  L.  Méridier  [C  E.  R.]. 
La  trad.  serre  de  près  le  texte  parfois  au  détriment  de  l'élégance.  B.  a  fait 
un  examen  approfondi  des  oraisons  funèbres  en  tant  que  genre  littéraire 
M.   s'attache  plus  spécialement  aux  données  historiques    \  M    Poète,  45 
L'enfance  de   Paris   [A  Babeau].  Jette   qqs  traits  de  lumière  sur   les   ori- 
gines.   1[^  Oct.     Ch.  Dubois,  Etude    sur  Vadministation    et    l'exploitation 
des  carrières  dans  le  monde  romain  [R.  C  ].  Ouvrage  indispensable  pour  les 
renseignements  précis  relatifs  aux  carrières  du  monde  gréco-romain.  ^^ 
Nov.  Ettove  Pais,  Storia  di  Roma,  Vol.  L  2  P.  —  G.  de  Sanctis,  Storia  dei  50 
Romani,  2  vol-  ■ —  Giov.  Pinza,  Monumenti  primitivi  di  Roma  e  del  Latio 
antico  (Monum.  Accad.  Lincei)  [A  Grenier],  l^r  art.  <dont  la  fin  est  au  n° 
de  déc.>    Il  Manque  de  toute  conclusion  positive.  —  2)  En  réaction  contre 


198  .  1908.—    FRANCE. 

P  ,  de  s.  cherche,  sans  succès,  à  établir  que  la  substance  de  la  tradition  est 
vraie.  Le  mal  s'atténue  dès  qu'on  arrive  à  l'histoire  certaine.  —  3)  Maté- 
riaux pour  une  reconstruction  positive  de  l'histoire  romaine  dont  il  est 
permis  de  tirer  des  conclusions  plus  hardies  que  ne  l'a  fait  Pinza.  ^  J.-H. 

5  Breasted,  a  History  of  the  ancient  Egyptians  [G.  Foucart].  Nul  n'était 
mieux  qualifié  pour  assumer  cette  tâche.  Tf  Paul  Friedlander,  Herakles 
(Philol.  Unters.  Fasc.  19)  [Maur.  Croiset].  Curieuse  monographie  qui  est 
un  intéressant  exemple  de  la  méthode  d'analyse  critique  appliquée  aux 
légendes  de  l'antiquité.  ^  Engelbert  Drerup  ['HpoSoou]  Tiepl  TtoXiretaç. 

10  Ein  politisches  Pamphlet  aus  Athen  402  von  Chr.  [C.  E.  R.l  Annonce.  ^ 
E.  H.  Oliver.  Roman  économie  conditions  to  the  close  of  the  Republic 
[Maur.  Besnier].  Esquisse  claire  et  bien  présentée.  ^  Archaeological  expédi- 
tion to  Syria  in  l904-\905  [R.  C.].  Les  inscr.  avaient  été  déjà  publiées  plus 
ou  moins  bien;les  ruines,  sans  être  entièrement  inconnu es,n'avaient  jamais 

15  été  étudiées  avec  un  tel  soin  et  une  telle  abondance  de  reproductions.  Le 
tuot  constitue  un  ensemble  des   plus  instructifs  pour  l'histoire  de  l'archi- 
tecture en  Syrie.  Tf  A.  von  Domaszewski  Die  Rangordnung  des  rôm.  Heeres 
<  Cf.  pour  l'analyse  supra  38,5-27  >  [Id.].  Guide  précieux.  ^  Morin-Jean 
Archéologie  de  la  Gaule  et  des  pays  circonvoisins...  [Ad.  Blanchet].  Rendra  des 

20  services  même  aux  spécialistes,  en  leur  fournissant  des  tableaux  courts  mais 
précis.  ^1f  Dec.  Charles  Dubois,  Pouzzoles  antique,  histoire  et  topographie 
[R.  C.].  Fait  preuve  d'une  patiente  érudition,  d'une  conscience  très  scru- 
puleuse et  sera  bien  accueilli  des  spécialistes,  des  archéologues  et  des  archi- 
tectes. %^  Th.  Mommsen,  Gesammelte  Schriften,  T.  5  [Histor.  Schriften,  T.  2) 

25  [Id.].  Annonce  (1).  Henri  Lebègue. 

Mémoires   de  la   Société  de  linguistique  de   Paris,  t.  XV,  fasc.  3. 

Etymologies  latines  et  grecques.  [Bréal]  1.  «  Finis  »  est  la  représentation 

régulière  du  gr.  (7/oïvoç    «  jonc  »,  «  cordeau  »,  par  extension  «  limite  ».  On 

n'avait  pas  encore  constaté  le  changement  en  f  d'un  groupe  c;^.  2.  «  Autu- 

30  mare,  negare  »,  B.  se  rallie  à  l'opinion  de  ceux  qui  font  dériver  «  autumare  » 
de  l'adv.  «  autem  »;  il  signifie  non  pas  «  conjecturer»,  mais  «affirmer,  décla- 
rer». 3.  «Clam,  coram,  palam»;  le  premier  vient  de  la  racine  «cal»  «cacher» 
avec  métathèse;  sur  le  modèle  de  «  clam  »  a  été  créé  un  adv.  «*oram»  «  à  face 
découverte  »,  qui  a  été  renforcé  avec  le  préfixe  «  eu  m  »  que  l'on  a  dans  «  oo- 

35  pia  »,  d'où  «co-oram»;  l'origine  de  «palam»  reste  obscure.  4.  «  Divites  », 
B.  le  rapproche  de  «  caelites  »;  il  n'y  a  pas  de  différence  entre  les  deux  termes, 
«  Pauper  »  signifie  «  celui  qui  gagne  peu  »  (pauca,  pario).  5.  «  Imitari  »  vient 
probablement  de  [j.t[j.£0[ji.a[  avec  atténuation  du  redoublement.  6.  «  Jejunus  » 
est  formé  comme  «  securus  »,  la  première  syllabe  contient  une  particule  né- 

40  gative;  le  j  initial  est  dû  à  l'attraction.  7.  «  Taberna  »  est  un  mot  formé  par 
analogie  comme  les  adjectifs  en  ernus;  il  se  rattache  à  «  tabula  »,  planche  ». 
8.  «  Praestolari  »,  «  attendre  »  est  un  terme  de  marine,  il  doit  se  décomposer 
en  «  prae  »  et  «  stolari  »;  sa  seconde  partie  contient  un  dérivé  de  o-toXoç.  9. 
«  Pro  telo  »,  «  contimlmerit  »,  la  signification  abstraite  de  «  telum  »  «  jet  »  se 

«  retrouve  dans  cette  locution  adverbiale;  de  cette  locution  est  sorti  le  sub- 
stantif «  protelum  »  «continuation  »  et  un  verbe  «  protelare  ».  10.  «  Assiduus  » 
dans  la  loi  des  XII  tables  signifie  «  homme  établi  »;  il  est  donc  dérivé  de  «  as- 
sidere  ».  ll.«Hostis»  désigne  l'étranger  tantôt  en  qualité  d'hôte,  tantôt  en 
qualité  d'ennemi;  la  première  acception  est sortiedel'usageetaété remplacée 

50 : . 

(1)  A  partir  de  janvier  1909,  le  Journal  des  Savants  contiendra,  en  outre  des  articles 
de  fond  et  de  critique  :  1°  ,;ies  nouvelles  et  des  correspondances;  2"  des  revues  géné- 
rales spéciales  à  chaque  science. 


MÉMOIRES   DE    LA    SOCIÉTÉ    DE    LINGUISTIQUE    DE    PARIS.    199 

pa  «  hospes  »  pour  «  hosti-pes  »,  B.  rapporte  au  sens  d'hôte  «  hostire»  «rendre 
la  pareille  »,  «  hostimentum  »  «  compensation  »,  «  hostia  »,  «  victime,  expia- 
tion». La  finale -pes  vient  d'une  racine  qui  se  retrouve  dans  «  sospes  »  et 
signifie  «protéger»;  «hospes»  est  celui  qui  protège  l'étranger.  12.  Le  nom  de 
la  «  veuve  »  dans  les  langues  indo-européennes.  Les  termes  qui  désignent    s 
la  veuve  en  gothique,   vieux  haut-allemand,   allemand,   anglais,   ancien 
slave  sont  des  emprunts  au  latin  «  vidua  »  qui  est  lui-même  le  féminin  de 
«  viduus  »,  adjectif  qui  exprime  à  l'origine  une  idée  de  privation.  13.  Une 
nouvelle  inscription  osque.  C'est  une  «  devotio  »  sur  tablette  de  plomb; 
lecture  de  Bvicheler,  B.  se  sépare  de  lui  sur   deux  points.   14.    'Avt^voOev  lo 
est  un  parfait  intensif  à  sens  de  présent  qui  se  rattache  à  la  racine  àvO. 
15.  «Alacer», c'est  l'homérique  aXxap.  16.  'EXeûOspo;,  etlelatin«  liber»,  ont  une 
origine  commune  et  sont  un  seul  et  même  terme.  17.  «  Otium  »  exprime  non 
une  idée  de  vide  et  de  privation,  mais  une  idée  de  bien-être  et  de  joie.  18. 
'Aeipo),  «  soulever,  élever  »,  vient  probablement  de  ài^p.  19.  TufAvoç  est  i6 
rapproché  de  yuïa.  20.  «  Afîatim  »,  composé  de  «  ad  et  satim  ».   21.  «  Lex  » 
est  la  «loi  »  et  toute  stipulation  écrite,  et  forme  la  transition  entre  légère  et 
lëgare.  ^  De  quelques  emprunts  probables  en  grec  et  en   latin  [Meillet]. 
Si  dans  certains  cas  il  y  a  lieu  de  croire  que  le  latin  a  emprunté  au  grec,  dans 
d'autres  il  faut  supposer  que  les  deux  langues  ont  indépendamment  em-  20 
prunté  à  une  troisième  langue  inconnue.  Ainsi  ûàxivôoç  et  «  vaccinium  »  parais- 
sent pris  à   une   troisième  forme;   de  même  xuTràpiffsoç  et  «  cupressus  », 
(jl{vOoç,    (jMvôir)  et  «  menta  »;    (FlpôSov    et    «  rosa  »,    Xeiptov    et    «  lilium  »; 
Tuxov  (béot.)  ffuxov  (att.-ion.)  et  «  ficus  »;  Fotvoç  et  «  vinum  ».  M.  remarque 
que  ocfjLTtsXoç,  pôxpuç  n'ont,  pas  plus  que  le  lat.  «  rac^mus  »,  d'étymologie  25 
indo-europ.  satisfaisante.  ^  Du  caractère  artificiel  de  la  langue  homérique 
[Meillet].  M.  rappelle,  d'après  Cuny,  combien  est  capricieux  et  arbitraire 
l'emploi  du  dyel  dans  la  langue  homer.  Il  insiste  ensuite  sur  la  juxtaposition 
des  diverses  formes  d'infinitif;  sur  celle  des  datifs  en  -m,  -aai,  -saat  et  des 
formes  v)]£(T(T[,  véecat,  vr|U(yi;  sur  les  formes  contractes  en  -eirai  qu'on  est  so 
obligé  de  laisser  subsister;  sur  les  éolismes  dont  cette  langue  est  remplie  et 
conclut  avec  M.  Bréal  que  «les  poèmes  homériques  ne  sont  pas  très  anciens 
et  sont  archaïsants  »  ;  mais  «  la  langue  épique  garde  le  souvenir  de  faits  no- 
tablement antérieurs  à  la  composition  des  textes  conservés  ».  ^  Varia  [Meil- 
let], L  Latin  «  tum,  quum  »  et  zend  tem,  kem.  IL   D'une  loi  de  la  métathèse  35 
en  grec.  Dans  les  groupes  du  type  occlusive  -|-  p  (ou  X),  -f- voyelle,  -|-occlu- 
vise,  le  gortynien  transporte  la  liquide  après  la  voyelle,  excepté  quand  la 
syllabe  est  tonique  ou  quand  la  métathèse  aurait  entraîné  le  contact  de  p 
avec  (jL.  Exemples  en  gortynien  et  en  pamphylien.  III  Cretois,  tôt.  Ce  dat. 
Gortynien  a  le  sens  d'un  démonstratif;  Buck  en  a  rapproché  le  lat.  «  uniis  »,  40 
M.  préfère  le  rapprochement  avec  «  is,  eum  ».  1f^  Fasc.  4.  Etymologies  la- 
tines [Bréal].  1.  «  Spes  »,  B.  croit  que  le  sens  primitif  a  été  «  respira  ion,  ha- 
leine »,  il  en  rapproche  le  grec  aTràto.  2.  D'où  vient  le  verbe  «  amare  »?  C'est 
probablement  une  formation  nouvelle  qui  peut  provenir  de  la  langue  des 
enfants;  «  amma  »  est  l'un  des  noms  de  la  mère  en  grec  et  en  latin.  B.  écarte  46 
l'objection  relative  aux  deux  m  en  rappelant  que  «  ïmitto  »  est  pour  «  ob- 
mitto,  immitto  »;  du  reste  la  forme  «  ammat  »  est  sur  une  inscript,  latine. 
Tl  Sur  l'encbse  du  verbe  «  être  »  en  latin  [Marouzeau].  Le  problème  doit 
être  examiné  au  point  de  vue  de  l'ordre  des  mots.  Cas  où  l'ordre  normal 
est  «  bonus  est  »  ou  «  est  bonus  ».  I.  Les  f.  -s,  -st  ne  se  trouvent  que  lorsque  la  60 
copule  suit  immédiatement  l'attribut.  II.  La  place  de  «  autem  ».  III.  Les 
monosyllabes  en  fin  de  phrase  dans  la  prose  métrique.  IV.  Comparaison 
avec  la  métrique  des  comiques.  1[  De  la  quantité  des  voyelles  dans  quelques 


200  1908.    —    FRANCE. 

formes  de  l'article  grec  [Meillet  ].  L'art,  est  un  mot  accessoire  et  atone  qui 
se  lie  intimement  au  mot  suivant  et  tend  à  avoir  des  voyelles  plus  brèves 
que  les  mots  principaux;  ex.  tirés  de  l'inscript.  des  Labyades,  à  Delphes, 
Les  inconséquences  de  la  graphie  de  cette  inscript,  font  entrevoir  des  nuan- 

5  ces  délicates  de  prononciation  que  l'alphabet  grec  ne  permettait  pas  de  noter 
d'une  manière  directe,  f  ^  Fasc.  5.  Recherches  sur  l'emploi  du  passif  latin 
à  l'époque  républicaine  [Ernout].  I.  Origine  des  formes.  Avant  d'étudier  l'em- 
ploi du  pass.  lat.,  E.  recherche  comment  et  dans  quelle  mesure  les  formes 
moyennes  ont  été  conservées  dans  les  dialectes  italiques.  Examen  d  ugroupe 

10  celtique,  du  groupe  osco-ombrien.  Explication  du  type  latin  «  fertur  »,  de 
«feruntur»;  des  2^  pers.  sing. -ère,  -eris;  des  i^^  et  2^  pers.  plur.  ;  de 
l'impér.  déponent  médio-passif,  etc.  IL  Emploi  des  formes.  L'étude  de  E. 
«  a  pour  objet  d'établir  que  le  passif  a  la  valeur  à  la  fois  d'un  impersonnel 
et  d'un  moyen  ».  Relevé  complet  des  formes  passives  trouvées  dans  cinq 

15  comédies  de  Plaute,  deux  de  Térence,  le  «  de  agricultura  »  de  Caton,  «  Res 
rusticae  »  de  Varron  1. 1,  «  DivinatioinQ.  Caecilium  »  de  Cicéron  «,  Debello 
Gallico  «  de  César  1.  II  et  III  et  six  textes  épigraphiques  importants.  E. 
traite  ensuite  de  la  valeur  médio-passive  des  compléments  du  passif. 
La  conclusion  qui  s'impose  est  que  le  sens  impersonnel  est  le  plus  largement 

20  développé  tandis  que  le  médio-passif  est  très  diminué.  •[[  Sur  le  type  de 
3^  per.conne  du  pluriel  homérique  w[/.vuov  [Meillet],  M.  regarde  comme  cer- 
tain que  la  désinence  indo-eur.  de  la  3^  pers.  plur.  du  type  athématique 
admettait  le  vocalisme  o-  Le  grec  a  conservé  ce  vocalisme  dans  le  type  on 
-vOfjii.  puisqu'une  flexion    Setxvuw,  propre  à  l'actif,  se  voit  à  côté  de  B£ixvîi[xi. 

25  Exemples  homérique  des  formes  d'imparf.  en  -vuov;  M.  rappelle  que  pour 
certains  verbes  le  type  athématique  fait  défaut  à  l'actif.  A  .J. 

Nouvelle  Bévue  historique  de  Droit  français  et  étranger- 
32^  année  (1908).  N"  1.  La  «  Deductio  quae  moribus  fit  »  [C.  Chabrun]. 
Apporte  à  la  thèse  de  Bôgli  sur  cette  question  si  intéressante  des  arguments 

«0  propres  à  la  fortifier.  Elle  servait  à  introduire  l'interdit  unde  vi,  à  l'aide 
duquel  au  temps  de  Cicéron  les  plaideurs  pouvaient  faire  régler  la  question 
de  possession  après  entente  amiable.  Elle  disparut  rapidement  et  n'a  jamais 
été  qu'un  détour  ingénieux  de  procédure  et  non  une  véritable  institution; 
d'où  le  silence  de  Gaïus.  T|  Quelques  problèmes  d'histoire  des  institutions 

35  municipales  au  temps  de  l'Empire  romain  [J.  Declareuil].  Suite  <cf.  R.  d.  R. 
32,  199,  35>.  L'administration  municipale  au  iv^  et  v®  s.  Le  curator  civi- 
tatis.  Le  défensor  civitatis.  ^  Hitzig,  Altgriech.  Staatsvertraege  ûber 
Rechtshilfe  [R.  D.].  Il  est  difficile  de  suivre  l'auteur  dans  son  travail  de  syn- 
thèse qui  n'en  est  pas  moins  utile  comme  réunion  de  textes  que  H.  commente. 
^  Aug.  AuDOLLENT,  Defixionum  tabellae...  [Hi  velin].  Science  et  diligence 
dignes  de  tout  éloge.  Tf  E.  Costa,  Storia  del  diritto  romano  publico  [Testaud]. 
Excellente  histoire  élémentaire.  ^  I.  BoRTOLucci,7nrfea;  verborum  graecorum 
quae  in  Institutionibus  et  Digestis  occurrunt  [Boulard].  Excellent  travail; 
utile  aux  romanistes  et  aux  papyrologues.  1î  E.  Levy,  Sponsio,  Fidepro- 
missio,  Fidejussio  :  einige  Grundfragen  zum  rôm.  Burgschaftsrechte  [Er. 
Perrot].  Excellente  base  de  travail  pour  toute  recherche  dans  ce  domaine.  ^ 
S.  M.  QuAGLiA,  Il  mandato  in  diritto  romano  [Lyon].  Mentionné.  ^  R.  de 
RuGGiERO,  Depositum  vel  commodatum  [Id.].  Important.  ^  H.  Bogli,  Ueber 
Ciceros  Rede  fur  A.  Caecina  [Chabrun].  Mérite  une  attention  toute  particu^ 
hère.  ^  G.  Ci.erici,  Sul  beneficium  competentiae  in  diritto  rom.  Id.,  Sul  Diritto 
successorio  délie  ^2  Tavole.  Id.,  Sui  contratti  irregolari  in  diritto  rom.  —  Id., 
Sulla  Regola  Catoniana.  Id.,  Fr.  n  D.  Ad  Legem  Juliam  peculatus  et  de 
eacrilegio  et  de  residuis  [Lyon].  1  et  2.  Peu  de  valeur  scientifique;  3  et  4 


REVUE    ARCHÉOLOGIQUE.  201 

Eloges;  5,  Cité  pour  mémoire,  ^^f  N»  2.  Contribution  à  l'étude  du  serment 
nécessaire  [L.  Debray].  Complète  l'étude  de  Dumelius  sur  cette  institution 
dans  la  procédure  civile  rom.  et  sa  réglementation  dans  l'Edit  perpétuel 
(se  continue  dans  le  n°  3).  ][  A  travers  la  Condictio  [J.  Duquesne].  Analyse 
et  examen  du  livre  de  PflUger,  Ciceros  Rede  pro  Q.  Roscio  comoedo,  où  ^ 
est  traiter  admirablement  cette  question  importante  en  droit  romain..  ^ 
Observations  sur  deux  études  concernant  le  droit  de  l'esclavage  [W.  W. 
Buckland].  1,  Transfert  de  la  propriété  par  un  esclave  ;  2,  Les  manumissions 
prétoriennes.  *\  R.  Forrer,  Reallexikon  der  praehistor,  klassischen  und 
iruchchristl.  ^/feriitmer [Testaud].  Sera  très  utile.  ^  Mélanges  Gérardin  [F.  !<• 
Senn].  Analyse  des  mémoires  contenus  dans  ce  vol.  et  qui  concernent  le 
droit  romain.  ^  C.  Bertolini,  Appunti  didattici  diDiritto  romano  [Duquesne] 
fasc.  2-6.  Eloges.  ^  Studi  giuridici  in  onore  di  C.  Fulda  [Duquesne].  Analyse 
T[  R.  SoHM,  The  Institutes,  a  textbook  oj  the  history  and  system  of  rom.  private 
law  [Testaud].  Trad.  anglaise  de  J.  C.  Ledlie.  Grands  éloges.  ^^  M»  3.  i5 
Notes  d'Épigraphie  et  de  Papyrologie  juridiques  [E.  Cuq]  1,  Publicité  des 
créances  chirographaires  et  l'action  Paulinienne  d'après  un  papyrus  du  Br. 
Mus.;  2,  Contribution  à  l'histoire  des  Novelles  d'après  une  inscr.  d'Ephèse; 
3,  Deux  inscr.  inédites  d'Aljustrel.  ^  L'histoire  de  la  Condictio  Incesti 
d'après  Koschembahr-Lyskowski  [L.  Michon].  Exposé  avec  réserves.  T[^  20 
N^  5.  Quelques  problèmes  d'histoire  des  institutions  municipales  au  temps 
de  l'Empire  romain  [J.  Dfclareuil]  (suite).  L'administration  des  villes,  les 
finances,  les  r(  ssources,  les  dépensf  s  (se  continue  au  n*'  6).  H  Le  «  Privilegium  » 
en  droit  public  à  la  fm  de  la  République  romaine  [H.  Legras].  Divers 
usages  du  mot  «  Privilegium  »  :  L.  cherche  à  déterminer  le  sens  technique  26 
qu  ce  mot  revêtait  à  la  fm  de  la  Répi  bliqi.e,  en  écartant  tous  les  usages  de 
ce  mot  qui  ne  peuvent  convenir  au  rôle  alors  joué  par  la  règle  des  12  tables. 
jfTf  6^  livr.  Notes  sur  l'hypothèque  en  droit  grec  [R.  Dareste].  1,  Droit  de 
suite;  2,  Publicité  des  hypothèques;  3,  Ordre  et  rang  des  hypothèques 
entre  elles;  4,  Réalisation  de  l'h.  en  cas  de  non  paiement  à  l'échéance,  w 
Saisie  et  vente.  Attribution  du  prix.  — Prouve  par  l'examen  des  textes  que 
l'hypothèque  grecque  et  l'h.  romaine  se  sont  formées  et  développées  de  la 
même  manière.  A  Athènes  comme  à  Rome,  elles  produisaient  le  même  effet. 
If  Notes  d'Épigraphie  et  de  Papyrologie  juridiques  [E.  Cuq].  Le  marbre 
d'Aljustrel.  Complément  à  l'art,  précédent  <cf.  supra>.  Corrections  au  *^ 
texte.  A.  S. 

Revue  archéologique  T.  XI  (1908).  Jr  et  févr.  Le  sanglier  de  Meuzek 
[O.  Hamdy].  Détails  nouveaux  sur  ce  sanglier  en  bronze  d'un  très  beau 
travail  et  d'une  patine  verte  très  jolie  du  Musée  de  Con^tantinople.  y,  Les 
dieux  cornus  Galîo-Romains  dans  la  mythologie  irlandaise  [H.  d'Arbois  *o 
de  Jubainville].  Us  y  sont  désignés  par  trois  dénominations  :  personnages 
à  visage  de  bouc,  de  vache,  à  tête  de  chèvre.  1[  Le  relief  de  Tralles  [R.  Engel- 
mann].  Perdrizet  à  tort  d'y  voir  une  scène  du  mythe  d'Antiope,  une  espèce 
de  Taureau  Farnèse;  c'est  une  scène  de  sacrifice,  on  rapproche  le  taureau 
pour  lui  donner  le  coup  de  grâce.  II  LaMessa]inedeBordeaux[E.Espérandieu].  45 
Trouvée  en  1594,  cette  statue  a  disparu  depuis  222  ans;  elle  n'est  connue 
que  par  un  dessin  de  J.  de  Lurbe  et  elle  paraît  être  plutôt  une  Muse.  If  Les 
reliefs  Thasiens  d'Héraklès  et  de  Dyonisos  [W.  Deonna].  Us  ont  concouru 
à  l'ornementation  des  portes  de  Thasos  et  devaient  être  encastrés  dans  un 
mur,  comme  l'a  supposé  Mendel.  ^  Maquette  d'Apollon  archaïque  trouvée  g© 
au  Pentélique  [G.  Nicole].  Photographie  de  cette  trouvaille;  elle  offre  le 
même  aspect  qu'une  statue  d'Apollon  archaïque  trouvée  à  Stamato-Vouni 
en  1898  et  dont  N.  la  rapproche.  ^  Tarpeia  [S.  Reinach].  Explication,  au 


202  1908.  —    FRANCE. 

point  de  vue  de  l'histoire  comparée  des  religions  et  des  coutumes,  de  cette 
légende,  l'une  des  plus  singulières  de  l'histoire  primitive  de  Rome.  Tf  Lettres 
de  Grèce  [G.  Perrot].  Délos;  historique  ds  fouilles.  Delphes.  ][  La  pêche 
aux  statues  dans  le  temple  de  Karnak  [Maspero].  Résumé  des  travaux  et 

5  des  fouilles.  1[  Les  débuts  de  l'histoire  de  la  Gaule  [Fustel  de  Coulanges]. 
Leçon  professée  aux  Tuileries  en  1870.  ^  Une  chronique  alexandrine  sur 
papyrus  [S.  de  Ricci].  Texte,  analyse  et  comm.  d'un  précieux  papyrus 
rapporté  d'Egypte  et  contenant,  malheureusement  fort  mutilé  mais  enrichi 
de  curieuses  miniatures,  l'original  grec  perdu  des  Excerpta  Barbari  dont 

10  le  texte  latin  fut  décoLvert  par  Scaliger  dans  un  cod.  PnteauMS  (auj.  à  Paris. 
Lat  4884).  Il  contient  une  chroniqie  annuelle  des  événements  les  plus 
importants  des  années  383-392  ap.  J.-C.  ^  L'Aurige  de  Delphes  [H.  Lechat]. 
Il  provient  du  monument  des  Kyrénéens  exécuté  par  Amphion  de  Cnossos; 
dédié  par  Arkésilas  IV   de    Cyrène    pour    commémorer    son    grand    prix 

15  Pythique,  il  avait  été  commandé  en  462.  La  statue  de  l'Aurige  correspond  à 
celui  des  trois  personnages  du  monument  que  Pausanias  nomme  Battos  et 
dont  les  deux  autres  ont  disparu  ;  on  n'a  retrouvé  que  le  bras  de  Kyréné. 
Battos  est  bien  le  nom  d  upersonnage,  et  les  deux  autres  figures  sont  bien 
Libye  et  Kyréné  ^  La  villa  Albani  [H.  Roujon].  ^  Assyriaca  [S.  R.].  Détails 

20  nouveaux  très  importants  que  King,  Chronides  concerning  early  Bahylonian 
Kings,  apporte  à  la  chronologie  babylonienne.  ^  Fouilles  de  Jéricho  [Id.] 
T[  La  Victoire  de  Calvatone  trouvée  en  1837  près  Crémone,  et  qui  date 
de  161  à  169, est  bien  comme  l'a  montré  B.Schroeder  un  type  grec  arrangé 
en  Victoire  par  les  Romains.  ^  H.  Bulle,  Orchomenos.  1,  Die  aelteren  Ein- 

2é  siedelungsschichten  [A.  J.  Reinach].  Résultat  des  fouilles  dirigées  par  Furt- 
waengler  en  1903  et  1905.  ^  Chr.  Huelsen,  Topographie  der  Stadt  Rom. 
im  Altertum,  I,  3  [Id.].  Huelsen  était  tout  désigné  poi.r  achever  l'œuvre  de 
Jordan.  ^  J.  Fûhrer  i. .  V.  Schultze,  Die  altchristl.  Grabstàtten  Siziliens 
[S.  R.].  Fera  aiitorité  sur  la  matière.  ^  E.  Espérandieu,  Recueil  général 

30  des  bas-reliefs  de  la  Gaule  romaine  [Monceaux].  Attendu  et  désiré  depuis 
longtemps.  ^  S.  Gsell,  Atlas  archéol.  de  V Algérie  [Id.].  Un  des  travaux  les 
plus  considérables  et  les  plus  utiles  qu'on  ait  publiés  sur  l'Afrique  latine.  ^I 
Pauly-Wissowa,  Real-Enc.  u.  s.  w.  XI  [S.  R.].  Grands  éloges.  ^  X.  Poli, 
La  Corse  dans  Vantiquité  et  dans  le  haut  moyen  âge  [Id.].  Bon.  ^  H.  Nicolas, 

35  Une  collection  de  lampes  antiques  [Id.].  Travail  un  peu  d'amateur.  ^^  Mars- 
avril.  Statuette  féminine  de  style  grec  archaïque  (Musée  d'Auxerre)  [M.  Col- 
lignon].  Statuette  d'ancien  style  grec,  haute  de  65  cm.,  en  calcaire  gris  jau- 
nâtre; représentant  une  femme  debout,  les  pieds  rassemblés,  le  bras  gauche 
retombant  avec  raideur  le  long  du  corps,  la  main  ouverte  et  étendue,  le 

40  bras  droit  ramené  vers  la  poitrine  et  la  main  posée  à  plat  sur  le  sein.  C'est 
une  orante  appartenant  à  la  série  des  figures  féminines  archaïques  en  forme 
de  xoanon.  Examen  détaillé  du  costume,  de  la  tête,  de  la  coiffure  et  du 
visage.  Elle  n'offre  rien  de  commun  avec  les  types  les  plus  achevés  de  la  sculp- 
ture ionenne  et  se  place  dans  le  groupe  crétois.  ^  Byzance  et  non  l'Orient 

45  [G.  Millet].  Le  psau+ier  serbe  de  Munich  n'a  pas  été,  comme  le  prétend 
Strzygowski,  copié  au  xiv^  s.  sur  un  original  syrien  du  vi^'ou  vii«;  Byzance 
s'interpose  entre  lui  et  l'Orient;  il  a  pris  à  son  milieu  la  plupart  des  traits 
qui  le  distinguent.  ^  Sculptures  grecques  inédites  [W.  Deonna].  1,  Torse 
archaïque  de  femme  de  Tanagra,  appartenant  à  une  statuette  ressemblant 

60  à  la  Nicandra  de  Delos;  2,  Fragment  d'un  groupe  en  tuf  représentant  un 
taureau  terrassé  par  un  lion  :  très  mutilé;  il  est  du  premier  quart  du  vi*^  s.  ; 
3,  Tête  de  cheval  (Elei  sis)  pareille  aux  représentations  sur  certains  vases 
du  VI 6  s.; 4,  Cheval  monté  par  un  cavalier  (Eleusis)  d'après  480;  5,  6,  7, 


REVUE    ARCHÉOLOGIQUE.  203 

Quatre  figures  féminines;  8,  Haut  relief  (Thespies)  représentant  une  Nikè; 
9,  10,  11,  Cippes  et  stèle  funéraires  (Thèbes  et  Tunagra).  ^  Statuettes  en 
terre  cuite  de  Zuto  Brdo  en  Se.'bie  [Miloje  M.  Vassetz].  Fragments  de  sta- 
tuettes dont  plusieurs  acéphales,  dont  le  type  doit  être  d'origine  Cretoise.^ 
Sur  l'histoire  du  verre  en  Egypte  [F.  W.  de  Bissing].  Ce  ne  sont  pas  les  ^ 
Phéniciens  qui  ont  inventé  le  verre,  il  est  originaire  d'Egypte.  T[  Une  ordalie 
parle  poison  à  Rome  et  l'affaire  desBacchanales[S.  Reinach]En331av.  J.-C, 
il  se  produisit  à  Rome  une  série  d'événements  tragiques  dont  T.  Live  seul 
nous  a  laissé  le  récit  (VIII,  18);  c'est  une  véritable  «affaire  des  poisons  ».  Or, 
le  récit  de  T.  Live  est  un  arrangement,  et  en  combinant  des  témoignages  lo. 
dont  le  caractère  rude  et  primitif  lui  échappait,  il  les  a  non  seulement  affai- 
blis, mais  dénaturés;  il  en  est  de  même  pour  cette  autre  affaire  des  poisons 
de  180  (T.  L.  XL,  37).  Quant  à  l'affaire  des  Bacchanales  (186),  la  relation 
ofTicielle  des  événements  reproduite  par  T.  L.  XXXIX,  9,  n'est  qu'un  tissu 
de  mensonges  destinés  à  couvrir  la  conduite  inique  et  barbare  du  sénat  i^ 
romain.  ^  Nouvelles  du  monde  grec  [S.  R.].  Restauration  du  temple  de 
Phigalie,  —  Temple  de  Dionysos  trouvé  à  Lindos  avec  600  inscr.,  —  Temple 
d'Artémis  près  de  Mauriki.—  Nécropoles  à  Tégée  et  à  Athènes,  —  Stèles 
peintes  de  Pagase.  T[  Contorniates  [Id.].  Erreurs  de  Frôhner.  ^C.  Jullian, 
Histoire  de  la  Gaule,  1  et  2  [S.  Reinach].  Fondé  sur  le  roc  des  textes.  ^  T.  R.  ^o 
Holmes,  Ancient  Britain  and  the  Invasion  of  Jul.  Caesar  [S.  R.].  H.  ne  réflé- 
chit pas  assez  avant  d'écrire.  ^  W.  J.  Anderson  et  R.  P.  Spiers,  The  archi- 
tecture of  Greccc  and  Rome  [Id.].  Cette  seconde  éd.  de  cet  utile  ouvrage  équi- 
vaut à  une  refonte  presque  complète  de  l'ensemble.  Encore  qqs.  desiderata.  *f[ 
W.  R.  Lethaby,  Greek  buildings  represented  by  fragments  in  the  Br.  Mus.  :  26 
1,  Diana's  Temple  at  Ephesus  [id.].  De  première  main.  1|  Jeffery,  A  Sum- 
mary  of  the  architectural  monuments  of  Cyprus  [id.].  Mentionné.  1[.  G.  Nicole 
Meidias  et  le  style  fleuri  dans  la  céramique  attique  [id].  Bien  informé.  ^ 
W.  Deonna,  La  statuaire  céramique  à  Chypre  [id.].  Mention.  ^  R.  Knorr, 
Die  verzierten.  Terra  sigillata  Gefasse  von  Robtweil  [id.].  Complément  30 
utile  à  l'ouvrage  de  Déchelette.  ^  A.  Merlin,  Notes.  Le  Temple  d'Apollon  à 
Bulla  Regia  [id].  Beaucoup  de  soin.  %  F.  Mouret,  Sulpice  Sévère  à  Prt- 
mauliac  [id.].  Sérieux.^  E.  Folzer,  Die  Hydria,  Ein  Beitrag  zur  griech. 
Vasenkunde  [id.].  Très  soigné.  ^  Revue  des  Publications  épigraphiques 
relatives  à  l'antiquité  romaine  [R.  Cagnat  et  M.  Besnier].  Texte  de  37  inscr.  35 
Tl^  Mai-juin.  Étude  sur  les  formes  architecturales  dans  les  peintures  de  vases 
grecs  [R.  Vallois].  Étude  d'ensemble  sur  les  documents  que  les  peintures 
de  vases  peuvent  fournir  aux  historiens  de  rarchiteci>ure  grecque.  La  colonne, 
dorique,  ionique;  entablements;  frontons.  Tf  Grafïïtes  figulins  des  Allieuxet 
d'Auvocourt  (Meuse).  [G.  Chenet]. Supports  d'enfournement  marqués,  avant  *o 
cuisson,  parles  potiers  gallo-romains  de  grafTites  divers  :  Ch.  en  reproduit 
une  quarantaine  non  cités  par  Déchelette  rVases  céramiques  ornés.  ][  H.Thé- 
denat,  Le  forum  romain  et  les  forums  impériaux\G.  P.].  4®  éd.  de  cet  excel- 
lent livre. ^  H.  Graillot,  La  villa  romaine  de  Martres-Tolosane,  villa  Aconiana 
[Espérandieu].  Appréc.  favorable. ^W.LARFELD,//odè.rfe/-gn'ecA.£'pigm/?AiÂ:,  *5 
I  Einleitungs-  und  Hilfsdisziplinen.  Die  nicht-attischen  Inschriften  [Jalabert.]. 
Commande  le  respect.  Rendra  les  plus  grands  services  aux  professeurs  et 
étudiants  déjà  au  courant  de  l'épigraphie.  *[f  R.  Forrer,  Reallexikon  der 
praehistor.  klass.  und  friihchristl.  AltertUmer  [S.  R.].  Grands  éloges.  ^  V. 
DoBRUSKY,  Matériaux  d'archéologie  en  Bulgarie,  VI  [S.  R.].  Du  plus  ^o 
haut  intérêt;  rédigé  malheureusement  en  bulgare.  ^  Bienkowski-Bulanda- 
Przychocki-Sadjak,  De  aliquot  Cracoviensis  Musei  principum  Czartoryski 
monumentis  [S.  R.].  Extrait  des  Stromata  in  honorem  C.  Morawski  [S.  R.]. 


204  1908.  —    FRANCE. 

Ce  musée  contient  qqs  antiques  de  prix.  •[[  W.  H.  S.  Jones,  R.  Ross  et  G.  G. 
Ellett,  Malaria.  A  neglected  factor  in  the  history  of  Greece  and  Rom  [id.].  Si- 
gnalé à  l'attention  des  historiens,  bien  que  mal  composé  et  contenant  des  er- 
reurs singulières. Tf  L.  BoNNARD,  La  Gaule  médicale  [id.].  Excellente  méthode  : 

*  bon  livre.  Mais  les  citations  sont  peu  précises  et  même  incorrectes.^  H.  Wil- 
LERS,  Neue  Untersuchungen  ilber  die  rôm.  Bronzeindustrie  von  Capua  und  von 
Niedergermanien  [id.].  Guide  indispensable  pour  les  archéologues  qui  ont  à 
classer  des  récipients  en  bronze  de  l'époque  rom.  |[  W.  Deonna,  Les  Sta- 
tues de  terre  cuite  dans  V antiquité  :  Sicile,  Grande- Grèce,  Étrurie  et  Rome  [id.]. 

.'"  Clairement  disposé  et  bien  illustré.  Tn|  Juill.-août.  Nicopolis  ad  Istrum 
[G.  Seure].  Suite  <cf.  R.  d.  R.  32.  203,  5>.  Continuation delasériedesinscr. 
nicopolitaines,  presque  toutes  grecques;  variantes  et  restitutions,  n^s  22- 
106.  Monuments  figurés  :  8  bas-reliefs,  7  bronzes.  Tables.  ^  Sculptures 
inédites  ou  peu  connues  [S.  Reinach].  Description  de  six  statuettes.  Héra- 

'^  klès  assis;  enfant  endormi;  Héraklès  debout  en  bronze;  guerrier  de  Celeia 
(Norique)  offrant  un  mélange  d'éléments  gréco-rom.  et  barbares;  bas-relief 
de  Monaco  :  il  n-^  doit  être  ni  romain,  ni  antique.  Tf  Découverte  en  Hongrie 
[S.  R].  Fouilles  du  camp  rom.  d'Inicrcisa  (Dunapentèle).  ^  Les  papyrus 
Jouiga  [J.  Offord].  Tf  Un  hipposaïKia''-  à  supports  [Ch.  Dangebaud].  Trouvé 

20  à  Alésia.  ^  D.  Baud-Bovy  et  F.  Boissonnas.  En  Grèce,  par  monts  et  par 
vaux  [Deonna].  Publication  de  luxe  qui  n'est  pas  destinée  à  dos  érudits. 
Éloges.  T[  A.  J.  EvANS,  The  prehistoric  tombs  of  Knossos  [A.  J.  Reinach]. 
Résumé.  ^  L.  W.  King  et  H.  R.  Hall,  Egypt  and  westcn  Asia  in  the  light 
of  récent  discoveries  [Id.].  Véritable  répertoire  des  faits  nouveaux  qui  inté- 

2b  ressent  la  civilisation  ancienne.  1|  J.  de  Saint-Venant,  Dodécaèdres  perlés 
en  bronze  creux  ajouré  de  Vépoque  gallo-romaine  [Id.].  Modèle  du  genre.  ^ 
Chr.  HuELSEN,  La  Planta  di  Roma  delV Anonimo  Einsidlense.  Id.  La  Roma 
Antica  di  Ciriaco  d'Ancona  [id.].  Résumé  dans  deux  mémoires  de  deux  sour- 
ces spéciales  de  la  topographie  romaine.  Tf  G.  Macdonald  and  Al.  Park, 

30  The  Roman  Forts  on  the  Bar  Hill  [id.].  Résumé.  ^  Th.  A.  Abele,  Der  Sénat 
unter  Augustus  [id.].  Minutieux  :  montre,  contre  Ed.  Meyer,  commen- 
A.  a  cherché  à  restreindre  les  attributions  du  Sénat  romain.  ^  O.  Hirsch- 
FELD,  Die  rôm.  Meilensteine  [Id.].  Eloges.  ^  M.  Jatta,  Le  rappresentanze 
figurate  délie  proçincie  romane  [S.  R.].  Des  réserves.  ^  G.  H.  Chase,  The 

36  Loeb  Collection  of  arretine  Pottery  [Id.].  Catalogue  raisonné  descriptif  et 
explicatif  sans  vain  bavardage.  ^  F.  Nicolardot,  Les  procédés  de  rédaction 
des  trois  premiers  Évangélistes  [Id.].  Recommandé  à  l'attention  des  histo- 
riens. ^Tl  Sept. -cet.  Marbres  antiques  des  collections  de  Genève  [W.  Deonna]. 
Etude  d'un  certain  nombre  de  marbres  antiques  qui  méritent  d'être  publiés, 

40  bien  qu'aucun  ne  se  distingue  par  des  qualités  artistiques  de  premier  ordre. 
17  n°8.  ^  Les  mercenaires  et  les  colonies  militaires  de  Pergame  [A.  J.  Rei- 
nach]. Dans  cet  art.  qui  se  continuera  dans  les  livr.  suivantes,  R.  réunit  et 
classe  pour  la  première  fois  tous  les  renseignements  épars  sur  l'organisation 
mihtaire  de  Pergame.  I.  Convention  d'Euméne  I  avec  ses  mercenaires.  Epo- 

4b  que  delà  Convention  et  débuts  de  la  puissance  militaire  de  Pergame  (260). 
Clauses  de  la  Convention.  II  (Nov.-déc.)  Origine  et  organisation  des  merce- 
naires de  Pergame.  Caractères  généraux  de  l'armée  pergaménienne.  Recru- 
tement des  mercenaires  dans  ses  rapports  avec  le  développement  de  la  puis- 
sance pergaménienne.  (La  fin  de  cette  2^  partie  :  Commandement  et  arme- 
'•*'  ment  des  mercenaires,  et  une  3"^ partie  sur  les  Colonies  militaires  de  Pergame 
suivront  dans  les  livr.  de  1909.)^  Essai  de  chronologie  préhistorique  de  la 
Péninsule  Ibérique  [J.  Déchelette].  Sera  continué  dans  les  livr.  suivantes. 
Présente  une  synthèse  des  découvertes  récentes  en  les  rapprochant  des  pré- 


REVUE    CELTIQUE.  205 

cédentes  et  en  soumet  les  résultats  à  un  examen  critique  nécessaire.  Epoque 
néolithique;  âge  du  bronze. —  (Nov.-déc.)  Le  premier  âge  du  fer;  le  second 
âge  du  fer.  ^  Catalogue  des  cartes  postales  illustrées,  d'après  les  monuments 
romains  de  la  France,  l**'  supplément  [J.  Déchelette].  217  n"".  ^  Le  sarco- 
phage de  Haghia  Triada  [A.  J.  Reinach].  Explication  (3  fig.)  des  figures  s 
décorant  les  quatre  faces  :  questions  qu'elles  soulèvent.  ^  Nouvelles  fouilles  à 
Knossos  [Id.].  Résumé.  ^  Un  nouveau  traité  de  saint  Irénée  [S.  R.].  Publié 
en  1907  par  Harnack  :  l'intérêt  en  est  médiocre,  mais  il  contient  un  passage 
d'après  lequel  Jésus  serait  mort  sous  Claude,  à  l'âge  de  46  à  50  ans.  ^  La 
danse  grecque  [S.  R.].  Excellent  article  dans  Nineteenth  Century  (mars  1906)  lo 
par  Miss  M.  A.  Hincks.  ^  L'origine  du  blé  cultivé  [Id.].][  A.  Mosso,  Le.Armi 
piu  antiche  di  Rome  e  di  Bronze  [A.  J.  Reinach].  Recrue  précieuse  pour 
l'anthropologie  et  l'archéologie  préhistorique.  T[  R.  Paribeni,  Statuine 
in  bronzo  di  guerrieri  Galli  [Id.].  Résumé.  ^  Br.  Kaiser,  Untersuchungen 
zur  Geschichte  der  Samniten,  I  [Id.].  Consciencieux.  Apporte  plus  d'un  rensei-  is 
gnement  nouveau.  H  G.  Napoletani,  Termo  nel  Piceno.  J.  Colasanti, 
Fregellae  Id.  Pinna  [Id.].  Eloges.  ^  J.  Roman  y  Calvet,  Los  nombres  e 
importancia  arqueol.  de  las  Islas  Pythiusas  [P.  Paris].  Eloges.  ^  Chaume,  Le 
Trajectus  de  la  Dordogne  [Dieudonné].  Offre  un  intérêt  archéologique,  géo- 
graphique et  philologique.^  Publication  of  the  Princeton  University.  Archaeol.  so 
Expédition  to  Syria  in  i904-i905.  III,  Greek  and  latin  Inscriptions  by 
E.  LiTTMANN  and  W.  K.  Prentice  [Jalabert].  Eloges.  %  Revue  des  Publi- 
cations épigraphiques  relatives  à  l'antiquité  romaine  [Gagnât  et  Besnier]. 
104  textes  grecs  et  latins.  ^Tf  Nov.-déc.  Poids  bilingue  provenant  de  Pales- 
tine [R.  Dussaud].  Plaquette  en  verre,  de  provenance  syrienne,  portant  en  2S 
."•elief  un  lion  accroupi  et  une  inscr.  bilingue  assyrienne  et  araméenne.  ^\ 
Le  groupe  des  muses  de  la  Villa  d'Hadrien  [P.G.  Hvibner].  Huit  de  ces  muses 
sont  identiques  avec  le  groupe  de  statues  anciennes  découvertes  vers  1500 
dans  la  Viila  d'Hadrien,  comme  le  prouvent  les  dessins  de  Heemskerck 
[1  pi.);  la  neuvième  est  moderne.  ^  M.  Besnier,  Les  Catacombes  de  Rome  so 
[Monceaux].  Excellente  et  très  commode  introduction  à  l'étude  des  Cata- 
combes. ^  E.  Espérandieu,  Recueil  général  des  bas-reliefs  de  la  Gaule 
romaine,  II  [Id.].  Eioges.  ^  J.  Maurice,  Numismatique  Constantinienne. 
Iconographe  et  chronologie  :  description  historique  des  émissions  monétaires 
[Id.].  Deviendra  vite  classique.  Tj  P.  Gusman,  La  villa  d'Hadrien  près  de  se 
Tivoli.  Guide  et  description  [Id.].  Rendra  service  aux  lecteurs  pressés.  % 
H.  Sensine,  Dans  la  lumière  de  la  Grèce  [Deonna].  Eloges.  ^  Publications 
of  an  American  archaeol.  Expédition  to  Syria  in  1899  1900.  III,  Greek  and 
Latin  Inscr.  by  W.  K.  Prentice  [Jaiabert].  Qqs  légères  imperfections 
de  détail  n  enlèvent  rien  à  la  valeur  scientifique  de  ce  livre.  ^  V.  Chapot,  4© 
La  frontière  de  VEuphrate  de  Pompée  à  la  conquête  arabe  [Bouché-Leclercq]. 
Appréc.  élogieuse.  T[  Revue  des  Publications  épigraphiques  relatives  à 
l'antiquité  romaine  [R.  Cagnat  et  M.  Besnier].  132  n°*  suivis  de  Tables 
analytiques.  ^T[  On  trouvera  en  plus  dans  cette-Revue  le  Bulletin  mensuel 
de  l'Acad.  des  Inscr.  et  B. -lettres  et  le  C.  r.  des  séances  de  la  Soc.  Nat.  45 
des  Antiquaires  de  France.  H.  S. 

Revue  celtique,  t.  XXIX,  n*"  1-2.  Chronique  de  numismatique  celtique 
[Ad.  Blanchet].  1.  Quelques  monnaies  de  bronze  de  Massalia  portant  la  tête 
casquée  de  Minerve  et,  au  revers,  la  figure  de  la  déesse  armée,  du  type  de 
la  Minerve  Pronoia,  on  peut  admettre  qu'une  statue  semblable  se  trouvait  m 
dans  un  temple  de  l'Acropole  de  Massalia.  2.  L'inventaire  des  monnaies 
gauloises  recueillies  dans  l'arrondissement  de  Clermont  (Oise)  fait  connaître 
un  nouvel  exemplaire  du  bronze  portant  au  revers  «  celecorix  »  avec  la  lé- 


206  1908.   —     FRANCE. 

gende  ANADGOVONI.  3.  Une  monnaie  de  bronze,  trouvée  aux  environs  de 
Narbonne,  porte  la  égende  BITOYIOTOYO[C]  qui  est  peut-être  la  forme 
celtique  du  nom  de  «  Bituitus  ».  4.  Découverte  d'un  dépôt  de  200  pièces  de 
monnaies  à  la  croix  à  Castelnau  (Aude).  5.  Trouvaille  de  400  statères  armo- 
5  ricains  près  Roz-Landrieux  (Ille-et- Vilaine).  6.  Objections  à  une  théorie 
de  Mowat  relative  aux  pièces  de  bronze  de  Massalia  qui  portent  un  dau- 
phin au  revers.  7.  Sur  les  pièces  de  Nemausus  au  type  des  deux  têtes  et 
du  crocodile  avec  adjonction  d'une  patte  qui  ressemble  à  un  jambon.  8. 
Sur    des    statères    d'argent    de    Moravie.     9.    Sur   un    dépôt    de    pièces 

10  d'argent  trouvées  à  Raffna  (Hongrie)  qui  sont  p.-ê.  du  ii^  s.  av. 
J.-C.  10.  Sur  les  monnaies  celtiques  des  musées  de  Cilli  et  dePettau  (Styrie 
mérid.).  11.  Sur  les  pièces  fourrées.  12.  Petites  monnaies  concaves  avec  cheval 
bondissant  sur  une  face  et  revers  lisse,  trouvées  à  Karlstein  (Hte-Bavière), 
dans  des  cabanes  de  la  dernière  période  de  la  Tène.  13.  Les  fouilles  de  Sza- 

15  lacska  (Hongrie)  ont  fourni  des  coins  monétaires  très  importants.  ^  Chroni- 
que [D'Arbois  de  Jubainville].  Camille  Julian,  Histoire  de  la  Gaule,  t.  I  et  II, 
Quelques  critiques  relatives  à  des  noms  de  rivières  que  J.  croit  être  ligures 
et  aux  druides;  elles  ne  diminuent  en  rien  la  haute  valeur  de  l'ouvrage.  ^ 
SÉBiLLOT,  Folklore  de  France,  t.  IV.  Contient  des  passages  intéressants  à 

20  rapprocher  d'usages  celtiques  constatés  dans  les  îles  britanniques.  ^  T.  R. 
Holmes,  Ancient  Britain  and  the  invasion  of  Julius  Caesar.  La  première  par- 
tie traite  de  l'histoire  du  pays  depuis  le  temps  les  plus  reculés  jusqu'à 
43apr.  J.-C.  La  seconde  est  un  recueil  de  dissertations  sur  les  sujets  les  plus 
variés.  Il  y  a  des  points  sur  lesquels  les  spécialistes  pourront  contester  la 

2i  compétence  de  l'auuter.  ^  William  Ridgeway,  The  date  of  the  first  Shaping 
of  the  Cuchulain-saga.  Incontestable  valeur  au  point  de  vue  archéologique; 
mais  l'auteur  ignore  l'irlandais.  Critiques  de  détail.  ^  Peter  Skok,  Die  mit 
den  sufflxen  -acum,  -anurn,  -ascum,  -uscum  gebildeten  sudjranzôsischen 
Ortsnamen.  Mémoire  qui  semble  avoir  pour  objet  de  compléter  et  rectifier 

30  quelques  opinions  du  rp.,  qui  répond  au  sujet  des  sufïixes  -asco  et  -usco, 
regardés  par  lui-même  comme  ligures.  ^  Mario  Esposito,  Liber  de  Astronomia 
du  moine  Dicuil,  extrait  des  «  Proceedings  »  de  la  R.  Irish  Academy,  t.  26. 
Édition  faite  d'après  un  ms.  de  Valenciennes  du  ix**  s.  ^  X.  P.  Power,  The 
placenames  of  Decies.  Par  mi  les  noms  de  lieu  des  «  Dessi  »,  il  y  en  a  qui  re- 

36  montent  plus  haut  que  l'arrivée  des  Celtes  en  Irlande.  Cet  ouvrage  manque 
d'index  et  les  renvois  ne  sont  pas  toujours  précis.  ^  Raoul  de  Felice,  Essai 
sur  l'onomastique  des  rivières  de  France.  Quelques  bonnes  choses,  mais  l'au- 
teur ne  connaît  pas  assez  les  langues  celtiques.  ^  J.  Vendryès,  Grammaire 
du  vieil  islandais.  C'est  la  grammaire  des  textes  réunis  par  Whitley  Stokes 

40  et  Strachan  dans  le  «  Thésaurus  palaeohibernicus».  Compte  rendu  élogieux. 
^^  No  3  Les  Cimbres  et  les  Cymry[D'arbois  de  Jubainville].  L'auteur  d'ac- 
cord avec  le  C.I.L,,  Strabon,  Pline,  Tacite  et  Ptoléméc,  maintient  contre 
Kidgeway  que  les  Cimbres  étaient  des  Germains.  ^  Chronique  [D'Arbois 
de  Jub.].  DÉCHELETTE,  Mauuel  d' Archéologie  préhistorique,  celtique  et  gallo- 

46  romaine.  Analyse.  ^  A.  Meillet.  Les  dialectes  indo-européens  (dans  la  collect. 
linguistique  publ.  p.  la  Société  de  linguistique  de  Paris);  brève  analyse.  Ij 
E.  Espérandieu,  Les  fouilles  d'Alésia  en  1906.  Analyse.  A.  J. 

Revue  critique.  42'=  année.  T.  LXV.  6  jr.  Die  Briefe  des  Libanius  zeitlich 
geordnet  v.  O.  Seeck  [My].  Démonstration  élégante  et  instructive.  ^  R.  Del- 

50  BRtJCK,  Hellenische  Bauten  in  Latium,  I  (pi.)  [R.  C.].  Beau  travail,  digne  de 
l'auteur  et  de  l'Académie  de  Berlin  qui  en  a  fait  les  frais.  ^  T.  Livi  ab  U.  c. 
libri.  Ed.  Anton  Zingerle.  P.  7,  fasc.  5  Ed.  maior  [P.  L.].  Edition  très 
soignée  qui  sera  la  base  de  tous  les  travaux  sur  ce  livre  de  Tite  Live.  Tf  1) 


REVUE     CRITIQUE.  207 

Briefe  an  Desiderius  Erasmus  von  Rotterdam  hrsg.  v.  L.  K.  Enthoven 
(1  pi.).  —  2)  Opus  epistolarum  Des.  Erasmi  Roterodami  denuo  recogn.  P.  S. 
Ai.LEN  [Id.].  1)  A  publié  les  lettres,  en  partie  inédites  du  ms.  de  P.reslau 
Rehdigeranus  254,  en  les  accompagnant  de  remarques  historiq  es  qui  résol- 
vent certaines  obscurités.  —  2)  Répond  à  toutes  les  exigences  de  la  science.  & 
^Tf  13  jr.  Wilhelm  Weber,  Untersuchungen  zur  Geschichte  des  Kaisers 
Hadrianus  [Gagnât].  Il  eût  été  difficile  d'apporter  à  ce  travail  d'une  lecture 
pénible  plus  d'érudition  que  n'en  a  déployé  W.  Dans  le  détail,  tout  est  bou- 
leversé. ^  Des  heil.  Irenasus  Schrift  zum  Erweise  der  apostolischen  Verkiin- 
digung  in  armenischer  Version  entdeckt  und  ins  Deutsche  hrsg.  v.  Karapet  lo 
Ter-Mêkêrttschian  u.  Erwand  Ter-Minassiantz  [Paul  Lejay].  Inté- 
ressant morceau  qui  paraît  contemporain  des  débuts  de  Tertullien.  Tf 
Hegemonius  Acta  Archelai  hrsg.  \.  G.  H.  Beeson  [Id.].  Mérite  de  devenir 
l'édition  fondamentale  de  ce  curieux  ouvrage.  ^  1)  G.  N.  Bonwetsch,  Die 
unter  Hippolyts  Namen  iiberlicferte  Schrift  ûber  den  Glauben.  —  2)  Hugo  15 
KocH,  Vincenz  von Lerin<s>  u.  Gennadiusllà.l.  l)Trad.  allemande  d'après 
la  trad.  russe  de  Karbelov.  —  2)  Brochure  intéressante,  toutefois  le  critique 
conteste  que  V.  ait  écrit  le  commonitorium  pour  lui  et  tout  au  plus  pour  ses 
confrères.  ^  Origo  Contantini  Imperatoris  sive  Anonymi  Valesiani  pars 
prior.  Commentario  instruxit  Westerhuis  [Id.].  Une  bonne  conjecture  20 
§  8  Quo  Gaesar<e>.  Le  commentaire  gi'ammatical  est  suffisant;  le  com- 
mentaire historique  est  surtout  développé,  mais  appelle  quelques  réserves. 
1|*If20  jr.  Edwin  Mayser,  Grammatik  der  griech.  Papyri  aus  der  Ptolemder- 
zeit  Laut-  u.  Wortlehre  (My].  Ouvrage  d'une  portée  considérable,  indispen- 
sable pour  l'étude  approfondie  de  la  langue  grecque,  en  dépit  de  qqs  légères.  25 
imperfections,  ^f  A.  Boughé-Leclercq,  Histoire  des  Lagides.  T.  3  et  4 
[d'Arbois  de  Jubamville].  Montre  quel  intérêt  offre  l'étude  de  la  civilisation 
égyptienne  sous  les  successeurs  d'Alexandre.  1[  Gamille  Jullian,  Histoire 
de  la  Gaule.  T.  1  :  Les  invasions  gauloises  et  la  civilisation  grescque.  T.  2  : 
La  Gaule  indépendante  [Bouché- Leclercq].  Les  historiens  feront  bon  visage  30 
à  un  système  qui  abat  les  cloisons  étanches  entre  des  peuples  appartenant 
tous  (sauf  p.  e  les  Ibères)  à  la  branche  indo-européenne.  Les  linguistes  seront 
peut-être  plus  rétifs,  mais  les  uns  et  les  autres  reconnaîtront  qu'ils  sont  en 
présence  d'une  œuvre  partie  de  la  main  d'un  maître  qui  est,  par  surcroît, 
un  écrivain.^  Pau!  Harre,  Lateinische  Grammatik.  P.  2.  Syntax  et  Latei'  35 
nische  Wortkunde  4«'  éd.  p.  p.  Meusel  [P.  L.].  Les  changements  témoignent 
du  soin  qu'a  pris  M.  et  de  l'attention  avec  laquelle  il  suit  le  mouvement 
philologique.  TJ  Le  satire  d'Orazio  da  Pasquale  Giardelli  [Id.].  Des  notes 
donnent  les  renseignements  les  plus  indispensables.  %\)  Ciceros  Reden  gegen 
L.  Catilina  v.  H.  Nohl.  —  2)  M.  Tulli  Ciceronis  Tusculanarum  libri  quin-  lu 
que,  y.  Th.  Schiche,  2^  éd.-^  3)  C.  Julii  Caesaris  commentarii  de  bello  civili, 
V.  Th.  Paul,  bearb.v.Gustav  Ellger,  2eéd.,  [Id.].l)  Annonce.  2)  Les  notices 
sont  précises  et  assez  développées.  3)  Édition  très  pratique  pour  laquelle 
Meusel  a  revu  le  texte  du  livre  3.  ^  Th.  Mommsen,  Le  droit  pénal  romain,  t.  3, 
trad.  française  de  Duquesne  [Id.].  Gomprend  la  suite  du  livre  iv,  les  délits  45 
et  le  livre  v,  les  peines.  Trad.  exacte  et  soignée.  Tf  Ussani,  Su  VOctavia  [Id.]. 
Gonclut  que  cette  pièce  a  été  écrite  entre  79  et  83  /84.  ^[^  27  jr.  P.  Masque- 
RAY,  Abriss  der  griech.  Mttrik  im  deutsche  iibers.  v.  Br.  Preller  [My].  Trad. 
d'une  scrupuleuse  exactitude  qui  a  su  conserver  la  clarté  et  la  concision  de 
l'original.  •[[  Ludwig  von  Sybel.  1)  Einfiihrung  in  die  altchristliche  Kunst,  60 
T.  1.  Einleitendes,  Katakomben  (pi.).  2)  Die  klassische  Archaeologie  u.  die 
altchristliche  Kunst  [Lejay].  1  )  Manuel  d'art  chrétien  écrit  du  point  de  vue 
de  l'antiquité  classique.  2)  Comme  le  premier,  excellent,  neuf  aussi  plus  par 


208  1908.  --    FRANCE. 

le  détail  que  par  l'idée  générale.  ^  Félix  Mouret,  Sulpice  Sévère  à  Pnmuliac 
[P.  L.].  Des  détails  intéressants  mais  insdfiisants  pour  identifier  la  topogra- 
phie de  Primuliac.  ^  Œuvres  complètes  de  S.  Ennodius,  T.  1.  Lettres,  texte 
latin  et  trad.  française  par  S.  Léglise  [Id.].    Ne  donne  pas  un  décalque 

6  exact  de  l'original. T|  Henriette  Dacier,  Saint  Jean  Chrysostome  et  la  femme 
chrétienne  au  IV*  siècte  de  VEglise  grecque  [L.  S.].  Livre  d'édification.  ^ 
X.HuRTH,£>e  Gregorii  Nazianzeni  orationibus  funebribus  <cl.  supra  p.  57, 
1-15>  [P.  L.].  Utile  travail  de  débutant.  H  F.  Martroye,  Genséric,  la  conquête 
vandale  en  Afrique  et  la  destruction  de  V Empire  d'Occident  [S.].  Est  en  progi'ès 

10  sérieux.  T|^  3  fév.  Epistulae  privatae  graecae  quae  in  papyris  aetatis  Lagi- 
darum  servantur  [My].  Sera  accueilli  avec  faveur.  5[  Divisiones  quae  vulgo 
dicuntur  Aristoteleae  éd.  Mutschmann  [Id.l.  M.  a  donné  du  Marcianus  257 
un  texte  aussi  bon  qu'il  a  pu.  Au  sujet  de  Diogène  Laërce,  on  s'étonne  de 
la  préférence  donnée  au  Parisinus  1750  (P)  qui  très  rarement  donne  seul 

15  le  bon  texte.  1[  E.H  erkenrath,  Der  Enoplios,  ein  Beitrag  z.  griech.  musik 
[Id.].  D'une  lecture  ardue  et  qui  ne  laisse  pas  une  impression  d'ensemble 
bien  définie;  utile  néanmoins.  %^  10  févr.  P.  Wendland,  Die  hellenistische 
rômische  Kultur  in  ihren  Beziehungen  zu  Judenthum  n.  Christenthum 
[LoisyJ.  S'est  dignement  acquitté  de  sa  tâche.  ^  Pierre  de  Nolhac.  Pétrarque 

i*"  et  l'humanisme.  Nouvelle  éd.  ouvrage  excellent  comme  œuvre  d'art  et  comme 
œuvre  de  science.  ^^  17  févr.  Dionysi  Halicarnasensis,  Antiquitatumroma- 
narum  quae  supersunt  vol.  iv  [Am.  Hauvette].  Annonce  de  ce  volume  qui 
contient  les  livres  x  et  xi  ainsi  que  les  fragments  des  livres  suivants.  % 
A.  HoLDER,  Alt-celtischer  Sprachschatz,  11^  livr.  U.-Vesontio  [G.  Dottin]. 

25  Annonce  accompagnée  de  qqs.  observations  onomatologiques.  ^^  27  fév. 
P.  Waltz,  1)  Hésiode  et  son  poème  moral;  —  2)  De  Antipatro  Sidonio  [My]. 
1)  Est  une  des  bonnes  études  de  littérature  grecque  qui  ont  paru  en  France 
dans  ces  dernières  années.  —  2)  C'est  surtout  dans  la  partie  grammaticale 
que  W.  paraît  le  plus  maître  de  son  sujet.  ^  L.  Méridier,  1)  L'influence  de  la 

9*^  seconde  sophistique  sur  V  œuvre  de  Grégoire  de  Nysse  \ —  2)  Le  philosophe  Themis- 
tios  devant  l'opinion  de  ses  contemporains  [My].  Deux  bons  ouvrages  (le 
premier  ?uHout)  qui  certes  ne  sont  pas  sans  défauts  et  qui  décèlent  de  l'inex- 
périence, mais  qui  ont  aussi  de  grandes  qualités.  ^  Excerpta  historica  jussu 
Imp.   Constantini     Porphyrogeniti  confecta,  Vol.   2.  Excerpta  de   Virtutibus 

36  et  Vitiis.  P.  1  rec.  Th.  Bûttner-Wobst  éd.  curavit  A.  G.  Roos.  —  Vol.  iv, 
Excerpta  de  Sententiis  éd.  U.  Ph.  Boîssevain  (pi.)  [My].  Boissevain  a  conçu 
son  annotation  d'une  manière  plus  intéressante  et  plus  instructive  que  ne 
l'a  fait  T.-W.  Tflf  5  mars.  J.  Kromayer,  Antike  Schalchtfelder  in  Griechen- 
land.  T.  2    (pi.)   [Am.   Hauvette].  Même  plan  et  même  soin  que  pour  le 

-*o  vol.  I.  TI  Paul  FoucART,  Étude  sur  Didymos  [My].  Discussion  qui  est  un 
modèle  de  science,  d'ordre  et  de  clarté.  Le  dernier  mot  semble  bien  dit  par 
F.  sur  un  grand  nombre  de  questions  relatives  à  Démosthène.  ^  Procopii 
Caesarensis  opéra  omnia  recog.  J.  Haury.  Vol.  m.  1.  Historia  quae  dici- 
tur  arcana  [My].  Bonne  éd.  dont  le  texte  s'appuie  sur  trois  mss.  dont  P 

*^  (Paris,  suppl.  graec  1185)  est  le  meilleur,  appareil  critique  soigné,  conjec- 
tures souvent  excellentes.  ^  Scriptorum  classicorum  bibbotheca  OxoniensiS; 
M.  Tulli  Ciceronis  Orationes.  Divinatio  ifiQ.  Caecilium.  InC.  Ferrem  recogn. 
W.  Peterson  (Clarendon  Press)  [E.  Thomas].  Si  l'éd.  marque  un  progrès 
considérable,  de  l'autre  il  y  a  un  recul.  La  mise  en  œuvre  n'a  pas  répondu 

50  à  ce  que  paraissait  annoncer  la  préparation  du  livre.  Tf  H.  Hilgenfeld, 
Verzeichnis  der  von  Adolf  Hilgenfeld  verfassten  Schriften  [L.  C.].  Bibliogra- 
phie très  utile,  faite  avec  grand  soin.  1[1[  12  mars.  Scriptores  originum 
ConstantinopoUtarum  rec.  Th.  Preger.  Faso.  2.  Ps.-Codini  origines  conti- 


REVUE    CRITIQUE.  209 

nens  (pi.)  (Bibl.  Teubner).  [My].  A  suivi  pour  Ja  critique  du  texte  le  meilleur 
parti.  L'ouvrage  important  par  lui-même  est  rendu  plus  utile  encore  grâce 
aux  excellents  index  qui  le  complètent.  ^  Cari  Pasch,  7.ur  Geschichte  u.  To- 
pographie von  Narona  [R.  C.].  Description  très  consciencieuse  et  commen- 
taires archéologiques  fort  soignés,  ^f  Apostolid  es,  rXw(7<7txat  [xsXsTai  i\  5 
àcp&p  [i.r|Ç  Twv  'AxaoTj  [xeVxcSv  àvay  vio  cri/. ârojv  tou  y..  F.  N.  XaT^'/joix  t 
[My].  Mélange  d'observations  philologiques  discutables  et  d'étranges 
théories  linguistiques  aboutissant  à  une  conclusion  surprenante.  ][ 
Headlam,  a  Book  of  greek  verse  [My].  Traductions  élégantes  sinon  d'une 
exactitude  rigoureuse  7  B.  Gerth,  Griechische  Schulgrammatik,  7®  éd.  [My].  lo 
Quelques  changements  sur  l'éd.  précédente.  If  Alfred  Merlin,  Rapport  sur 
les  inscr.  latines  de  la  Tunisie  (Nouv.  Arch.  Mss.  scientifiques,  t.  14)  [P.  L.]. 
Permettra  d'attendre  le  nouveau  supplément  du  Corpus.  If  Annonce  de  la 
Revue  ^rcAiV /.  Urkundenjorschung  éoni  le  1®""  numéro  contient  entre  autres 
une  étude  de  K.  BRANDT,£)e/*  byzantinische  Kaiserhrief  aus  St.  Denis.  ^  Al-  16 
brecht  von  Notthaft,  Die  Légende  von  der  Altertums- Syphilis  [N.].  Etude 
érudite  qui  intéressera  les  médecins  et  les  philologues.^^  19  mars.W.  Nawijn, 
De  praepositwnis  Tripa  significatione  atquu  usu  apud  Cassium  Dionem  [My]. 
Etude  sérieusement  faite  dans  l'ensemble  et  qui  sera  utile  bien  que  N.  dans 
certains  passages  n'ait  pas  saisi  la  construction  exacte  et  la  nuance  due  20 
à  l'emploi  de  Tuapi.  Tf  riopçupioD  'Acpopaat  xpôç  xà  vo-/)Tâ  rec.  B.  Mom- 
MERT  [My].  D'heureuses  conj.  en  plusieurs  passages.  ïf  1)  Harold  L. 
AxTELL,  The  déification  of  abstract  ideas  in  roman  Littérature  and  inscrip- 
tions.—  2)  Mary  B.  Peaks,  The  gênerai  civil  and  military  administration  of 
Noricum  and  Raetia  (ibid.)  [Cagnat].  1)  Consciencieux  et  bien  documenté.  25 
—  2)  Répertoire  dont  l'abondance  des  documents  et  des  citations  et  la 
précision  apportée  au  travail  constituent  la  valeur,  ^f  Anicii  Manlii  Severini 
Boethii  in  Isagogen  Porphyrii  commenta  rec.  Samuel  Brandt  [Lejay].  S'est 
acquitté  de  sa  tâche  avec  conscience  et  habileté  et  offre  un  texte  sous  une 
forme  lisible  et  sûre.  Tf  Sophokles''  Antigone  hrsg.  Fr.  Schubert  bearb.  v.  30 
L.  Hûter,  7^  éd.  [My].  Le  texte  s'écarte  de  celui  de  Dindorf-Mekler  en  une 
soixantaine  de  passages,  pour  revenir  le  plus  souvent  aux  leçons  du  Lau- 
rentiajius.  ^  Herodot,  Auswahl  f.  d.  Schulg.  hrsg.  v.  A.  Scheindler,  L  Text, 
2^  éd.  [My].  Annonce.  ^  Platons  Apologie  des  Sokrates  u.  Kriton  f.  d.  Schulg- 
hrsg.  V.  A.  Th.  Christ,  5^  éd.  [My].  Les  qqs  pages  sur  Platon  et  ses  écrits  sont  35 
assez  superficielles.  ^  Odissea  di  Omero  edizione  da  L.  Leveghi  [My].  Suit 
pas  à  pas  la  4^  éd.  d'A.  Th.  Christ.  ^  Homeri  Ilias  Schulausgabe  v.  P.  Cauer, 
2  vol.  Odyssée  Schulausg.  v.  P.  CauBR  [My].  L'éloge  des  petites  éditions 
d'Homère  de  C.  n'est  plus  à  faire.  ^  Griech.  Lyriker  in  Auswahl  hrsg.  v.  A. 
BiesE.  P.  2.  [My].  A  signaler  seulement  les  correction  de  qqs  fautes.  ^  R.  40 
KuNZE,  Die  Germanen  in  der  antiken  Literatur,  eine  Sammiung  der  wich- 
tigsten  Textstellen  P.  2.  Griech.  Literatur  [My].  Est  le  pendant  du  vol.  I  : 
Rom-Literatur,  publié  en  1906.  ^  Tourtzevitz,  Eine  Kaiserrede  [My].  Sé- 
rie d'observations  relatives  au  discours  d'^lius  Aristide  Eiç  padtXéoc  ; 
L'auteur  a  reconnu  "avant  B.  Keil  qu'il  s'agissait  de  Macrin.  ^^f  26  mars.  45 
Maxime  Collignon,  Scopas  et  Praxitèle,  [de  Ridder].  Supérieur  au  Phi- 
dias de  Lechat  de  cette  même  collection,  qui  n'était  pas  sans  mérite, 
d'un  art  supérieur,  plus  mesuré,  plus  délicat  et  plus  sobre.  If  J.  Westen- 
BERGER,  Galeni  qui  fertur  de  Qualitatibus  incorporels  libellus  [My].  Texte 
puis  lisible  et  plus  conforme  à  la  tradition  manuscrite.  Toutefois  les  argu-  bo 
ments  de  W.  pour  contester  à  Galien  l'authenticité  du  traité  sont  insuffi- 
sants. ^  Georg.  Grutzmacher,  Hieronymus.  T.  2.  Sein  Leben  u.  seine 
Schriften  [Lejay].  Se  lit  avec  un  vif  intérêt.  Quand  il  sera  terminé,  il  restera 

R.  UE  PHiLOL.  —  Hevua  des  Revues  de  190S.  XXXIII    —  14 


210  "  1908. 


FRANCE. 


longtemps  l'ouvrage  capital  sur  S.  Jérôme.  1[^  2  avr.  Otto  Apelt,  Der  Wert 
des  Lebens  nach  Platon  [My].  Ce  qu'il  y  a  de  nouveau  dans  cet  art.  c'est  l'in- 
terprétation du  passage  des  Lois  803  c.  ^  Platonis  opéra  rec.  J.  Burnet.  T.  V. 
Tetralogiam  ix.  Definitiones  et  Spuria  continens  [My].  Fait  honneur  aussi 
6  bien  à  B.  qu'à  la  presse  Clarendonienne  et  restera  un  monument  de  saine 
critique,  indispensable  pour  l'étude  du  texte  de  Platon.  ^  C.  H.  Grandgent, 
An  introduction  to  vulgar  Latin  [Lejay].  Rendra  des  services.  ^^  9  avril  1) 
JEschyli  cantica.  —  2)  Sophoclis  cantica  digessit  O.  Schrôder  [My].  Théorie 
séduisante.  Le  critique  n'est  pas  pleinement  convaincu  mais  ne  demande 

10  qu'à  l'être.^  GeschUtze  auf  handschriftlichen  Bildern  hrsg.  u.  erl.  v.  Rudolf 
Schneider  [My].  A  victorieusement  démontré  que  les  figures  qui  se  mon- 
trent dans  les  mss.  des  ingénieurs  grecs  ne  sont  nullement  dépourvues  de 
valeur.  S.  a  publié  les  Belopoeika  de  Héron  d'après  les  collations  de  Wescher 
avec  un  appareil  critique  et  une  trad.  en  allemand.  S.  a  apporté  qqs   i^ieu- 

15  reuses,  corrections  au  texte.  *f[  L.  Wenger,  Die  Stellvertretung  im  Rechte  der 
Papyri  [My].  Important  tant  pour  l'histoire  du  droit  antique  que  pour  la 
connaissance  de  l'administration  des  provinces  par  Rome.  ^  Otto  Th.  Schulz, 
Das  Kaiserhaus  der  Antonine  u.  der  letzte  Historiker  Roms  [Maur.  Besnier]. 
Patientes  recherches  qui  fournissent  un  essai  de  reconstitution  du  texte 

20  primitif  de  1'  «  Histoire  Anonyme  »  d'après  les  extraits  qu'en  avaient  faits 
les  auteurs  de  l'Histoire  Auguste. ^^  16  avr.  H.  Schone,  Repertorium  griech- 
W ôrterverzeichnisse  u.  Speziallexika  [My].  Publié  trop  hâtivement;  rendra, 
des  services,  mais  non  tous  les  services  qu'on  en  pourrait  attendre.  ^  Papyrus 
grecs  publiés  sous  la  direction  de  Jouguet.  T.  1.  Fasc.  1  [My].   Il   est  à 

2j  souhaiter  que  les  futurs  fascicules  soient  publiés  avec  autant  de  soin  et  de 
compétence.  Toutefois  le  document  n°  1  qui  contient  un  devis  de  terrasse- 
ment eût  demandé  plus  de  précision  dans  le  commentaire.  ^  Der  Anfang 
des  Lexikon  des  Photios  hrsg.  v.  R.  Reitzenstein  [My].  Importante  addi- 
tion à  l'histoire  des  Étymologiques  grecs  du  même  auteur.  ^^  23  avr.  Eugen 

3(j  Petersen,  Die  Burgtempel  der  Athenaia  (pi.)  [de  Ridder].  Système  qui 
mérite  l'attention  et  dont  devra  tenir  compte  toute  étude  impartiale  de 
l'Erechtheion.  ^  Alkmans  Partheneion.  Ein  Beitrag  z.  lakonischen  Arte- 
miskulte  v.  R.  C.  Kukula  [My].  Interprétation  qui  ne  satisfait  pas  plus 
que  celle  de  ses  devanciers;  K.  a  laissé  aller  son  imagination  et  ne  s'est  pas 

35  attaché  rigoureusement  à  la  lettre  du  texte  <v.  R.  d.  R.  32,  101,  37>.  If 
Sophokles  erkl.  v.  Schneidewin  u.Nauck  7.  Bândchen.  1)  Philoktetes.  10. 
Aufl.  bes.  V.  L.  Radermacher.  —  2)  The  Ajax  of  Sophocles  with  a  com- 
mentary  abridged  from  the  larger  édition  of  R.  Jebb  by  A.  C.  Pearson 
[My].  l)  Commentaire  sensiblement  modifié.  Le  texte  a  été  retouché  dans 

40  le  sens  conservateur.  —  2)  Bonne  œuvre  de  professeur  qui  fournit  aux  étu- 
diants un  excellent  instrument  de  travail  sans  les  dispenser  toutefois  de 
recourir  à  la  grande  édition.  ^  1  )  Euripides,  The  Heraclidae  éd.  by  A.  G. 
Pearson.  2)  Demosthenes,  Philippics  i,  ii,  m  éd.  by  Gilbert  A.  Davies  [My]. 
1)  Éd.  très  soignée  qui  est  une  des  meilleures  de  la  Pitt  Press  Séries. — 2)  Le 

45  texte  est  celui  de  Blass,  modifié  en  certains  passagers  d'après  celui  de  But- 
cher.  Les  notes  sont  copieuses  et  rendront  des  services;  on  les  voudrait  parfois 
plus  explicites  et  plus  solides.  ^  Lesbonactis  sophistae  quae  supersunt  éd. 
Fr.  KiEHR  [Id.].  Bon  travail.  ^  P.  Frisch,  De  compositione  libri  Plutarchei 
qui  inscribitur  Hepl   "latooç   xal    'Oai'ptooç  [My].  Diss.   intéressante  et   bien 

50  qu'on  y  puisse  désirer  parfois  plus  de  clarté,  tout  ce  que  dit  F.  a  une  grande 
apparence  de  raison.  *f  A.  Philippson,  Das  Mittelmeergebiet,  2^  éd.  [B.  A]. 
Excellent  ouvrage  presque  sans  changements  sur  la  l""^  éd.  H  f  V.  Henry, 
Précis  de  grammaire  comparée  du  grec  et  du  latin,  6^  éd.  [Meillet].  H.  aurait 


REVUE    CRITIQUE.  211 

sans  doute  fait  qqs  changements  sur  divers  points  s'il  avait  pu  préparer 
J'édition.  L'ouvrage  néanmoins  continuera  à  rendre  les  services  qu'il  rend 
depuis  longtemps.  ^  Vittorio  Macchioro,  TJImpero  romano  nslV  età  dei 
Severi  [R.  C.].  Tableau  d'ensemble  très  poussé  au  noir,  mais  intéressant.  ^^ 
30  avr.  Platons  Symposion  oversat  af  H.R.'EDER[My].  Trad.  dont  le  principal  » 
mérite  est  de  rendre  avec  exactitude  le  mouvement  et  l'allure  du  texte. 
^  Leges  Graecorum  sacrœ  e  titulis  collectas.  P.  1.  Fasc.  1.  Leges  Grœcise  et 
Insularum  éd.  L.  Ziehen  [My].  Commentaire  sobre,  le  lecteur  est  néan- 
moins renseigné  sur  tout  ce  qui  peut  l'éclairer.  ^  -{-  R.  Jebb,  Essays  and 
Addresses  [My].  Réimpression  d'articles  de  valeur  bien  inégale.  ^  Ussani,  lo 
Intorno  alla  novissima  edizione  di  Lucano  (Studi  italiani  de  Filol.)  [P.  L.]. 
Critique  avec  justesse  la  2«  éd.  d'Hosius,  éclaircit  plus  d'une  question 
embrouillée  touchant  aux  textes  et  aux  scholies,  et  abonde  en  vues  qui 
intéressent  les  historiens  et  -les  philologues.  ^  Fritz  Hache,  Quaestiones 
archaicae.  1.  De  A.  Gellio  veteris  sermonis  imitatore.  2.  De  Ennii  Eh^emem  15 
[É.  T.].  Du  soin,  mais  rien  d'original.  ^  M. -H.  Morgan,  On  the  language  of 
Vitruvius  [P.  L.].  Tout  à  fait  convaincant  en  faveur  de  la  date  tradition- 
nelle et  en  même  temps  bonne  contribution  à  la  connaissance  du  latin 
après  l'époque  classique.  ^  H.  Weinel,  Die  Stellung  des  Urchristenthums  zum 
Staat  [P.  L.].  Beaucoup  d'observations  fines.  %  Lateinische  Litteraturdenk-  20 
màler.  Fasc.  17.  A.  Roulerius,  Stuarta  Tragoedia  pp.  Roman  Woerner. 
Fasc.  18.  Petrus  Mosellanus,  Paedologia  pp.  Hermann  Michel  [L.  R.]. 
Ajoutera  à  notre  connaissance  de  la  littérature  pédagogique  et  dramatique 
de  l'humanisme.  ^][  7  mai.  W.  Deonna,  La  statuaire  céramique  à  Chypre 
[de  Ridder]  Répertoire  qui  rendra  des  services  bien  que  forcément  incomplet.  25 
^  J.  W.  White.  1)  «  Logaœdic  )>  mètre  in  greek  comedy.  —  2)  Enoplic  mètre 
in  greek  comedy  [My].  i)  Bon  chapitre  de  métrique  grecque.  —  2)  Ana- 
lyse fine  et  serrée  <Pour  l'analyse  v.  R.  d.  R.  35,  184,  21  6t  183,  24>. 
^  1)  J.  A.  Scott,  Prohibitives  with  Ttpdç  and  the  genitive.  —  2)  Cari 
D.BvcK,  The  interrelations  of  the  greek  dialects  [My].  1)  Juste,  mais  on  30 
demandera  si  la  même  conclusion  ne  vaut  pas  pour  toutes  les  proposi- 
tions prohibitives  de  même  forme.  <lbid.  182,  13>.  —  2)  Méritoire 
<ibid.  181,  35>.^  Lucianus.  Edid.  Nils  Nilén.  Vol.  1.  Fasc.  1,  libelli  1-14 
(Bibl.  Teubner)  [My].  N.  est  conservateur,  conjecture  rarement  et  n'admet 
qu'à  bon  escient  les  corrections  proposées  par  d'autr.es.  Toutefois,  en  cer-  35 
tains  passages  on  peut  estimer  une  correction  inutile  lorsque  le  texte  est  clair 
et  sensé.  Tf  1)  K.  Reik,  Der  Optativ  bei  Polybius  u.   Philo  v.  Alexandria. 

—  2)  H.  F.  Allen,  Theinfinitivein  Polybius  compared  with  the  Infinitive 
in  biblical  greek  [My].l)  D'une  clarté  presque  mathématique.  —  2)  Etude 
presque  entièrement  statistique.  If  fTh.  Fritzsche,  Die  Wiederholungen  bei  40 
Horaz  [P.  L.)]  Fait  avec  le  plus  grand  soin.  ][  G.  Blecher,  De  extispicio 
capita  tria  [Id.].  Bon  recueil  de  textes.  B.  a  le  mérite  de  faire  entrer  la  pré- 
cision et  la  rigueur  dans  ces  matières,  inf  14  mai.  E.  M.  Rankin,  The  rôle  of 
the  Motyetpot  in  the  life  of  the  ancient  Greeks...  [My].  Le  meilleur  des  cha- 
pitres a  trait  à  la  condition  sociale  des  y..  R.  a  tiré  des  conclusions  souvent  45 
justes  de  l'interprétation  des  textes,  mais  l'ensemble  manque  de  coordina- 
tion. TJ  E.  Capps,  1)  Epigraphical  problems  in  the  history  of  ancient  Comedy. 

—  2)  The  «  more  ancient  Dionysia)^  at  AthenslMy'l.  1)  Conclusions  déduites 
avec  beaucoup  de  pénétration,  mais  qui  attendent  une  démonstration  plus 
complète  et  plus  sûre  <  v.  R.  d.  R.  32,  173,  16>.  —  2)  Même  après  l'ingé-  50 
niuese  discussion  de  C,  la  question  reste  insoluble,  <Cf.  ibid.  179,  18>.  ^ 
Mschyli  Tragœdise,  iterum  edidit  revisas  H.  Weil  [My].  W.  fait  preuve 
de  prudence:  en  150  passages  environ,  il  est  revenu  à  la  tradition  manuscrite; 


2l2  1908.  —    FRANCE. 

il  aurait  pu  aller  plus  loin  dans  cette  voie.  T[  Grammaticse  romanse.  fragmenta 
coll.  Hygin  Funaioli  [Lejay].  Recueil  de   fragments    mais   qui    n'en    est 
pas    moins    précieux,    f^    21    mai.    Iphigénie    en    Tauride,    texte    grec. 
Comment,  critique  et   explic.    p.  Jlenri   Weil,  3«  éd.  [My].    La  valeur 
5  du    texte    est    à  peu   près    la   même   dans    cette    éd.    que    dans  la  2". 
«  S'il  est  amélioré  en  quelques  passages,  en  d'autres  au   contraire  il  est 
douteux   qu'il    soit   préférable.    »   ^   J.    Nicole,    L'Apologie    d'Antiphon 
ou  Aôyoç  TreptMsTaffxacewç,  d'après  des  fragments  inédits  sur  papyrus 
d'Egypte  [My]  .11  a  dans  cette  découverte  une  source  de  recherches  intéres- 
10  santés  sur  l'histoire  de  l'éloquence  attique.  ^  Philodemi  II z ^\  olxùvofjitaç 
qui  dicitur  libellus.  Edid.  Chr.  Jensen  (Bibl.  Teubner.)  (pi.)  [My].  Ce  qui 
fait  le  mérite  de  cette  éd.  c'est  non  «  seulement  son  texte,  qui  est  soigneu- 
sement établi  et  lisible,  mais  aussi  sa  disposition.  ^  Henri  Bornecque,  Les 
clausules  métriques  latines  [R.  Pichon].  C'est  la  «somme»  la  plus  complète 
15  q  'onpuisse  souhaiter  des  questions  relatives  à  laprose  métrique.  Elle  ne  met- 
tra pas  fin  à  toutes  les  controverses,  mais  sur  bien  des  points  B.  semble  plus 
près  de  la  vérité  que  ses  adversaires. T|*^  28  mai.  Mélanges  de  la  Faculté  orien- 
tale de  V  Université  Saint-Joseph  de  Beyrouth.  Vol.  2  (pi.)  J.-B.  Chabot].  Les 
Inscr.  grecques  et  latines  publiées  par  Jalabert  sont  de  moindre  importance 
20  que  celles  du  !<''■  vol.  <v.  R.d.R.32,  208,  32  >;  plusieurs  cependant  méritent 
l'attention  des  épigraphistes.  Un  milliaire,  publié  par  Mouterde,  montre 
qu'Antioche  était  «  cap  ut  viae  »  d'une  voie  romaine  aboutissant  à  "Ky.'t\  (Pto- 
lémais).  ^Margarete  Bieber,  Dos  Dresdner  Schauspielerrelief.  EinBeitrag  z. 
Geschichte  des  tragischen  Costums...  [My].   Très  bonne  étude,  dont  les 
26  conclusions,  pour  hardies  qu'elles  puissent  paraître,  sont  néanmoins  fort 
vraisemblables.  ][  Hitzig,  Altgriech.  Staatsvertrdge  [My].  Utile  contribution 
à  l'histoire  du  droit  international  grec,  pleine  de  bonnes  observations.  ^ 
Flavii  Arriani  quae  exstant  omm'a  éd.  A.  G.  Roos.  Vol.  L  Alexandri  Anaba- 
smcontinens(pl.)[My].  R.  est  sobre  de  corrections  et  sauf  urgence  conserve 
30  le  texte  des  mss.  ^  J.  Kamateros,  Eiffaywyyj  àcTpc/vou.-'aç.  Ein  Kompendium 
griech.  Astronomie  u.  Astrologie,  Météorologie  u. Ethnographie  in  politische 
Versen  bearb.  v.  L.  Weigl.  P.  L  [My].  Laisse  à  faire  à  la  critique,  toutefois 
il  est  difficile  avec  de  pareils  textes  de  discerner  avec  certitude  ce  qui  est 
une  faute  du  scribe  *et  ce  qui  appartient  à  l'usage  vulgaire  de  l'époque.  Tf^j 
35  4  jn.  Alfred  Merlin,  Le  temple  d'Apollon  à  Bulla  Regia  (pi.)  [de  Ridder]. 
Annonce.   T    R-   Hirzel,   Themis  Dike  u.    Verwandtes  [My].   Livre  d'une 
lecture  souvent  attachante,  d'un  style  ferme  et  bien  équilibré,  d'une  pensée 
élevée  et  suggestive.  ^  Konrat  Ziegler,  Die  Ueberlieferungs geschichte  der 
ver gleichenden   Lebensheschreibungen    Plutarchs    (pi.)  [My].  Marqveunpro- 
40  grès  dans  la  critique  de  Plutarque  et  se  distingue  par  la  netteté  des  vues, 
par  l'ordonnance  rigoureuse  de  l'ensemble  et  par  une  clarté  d'exposition 
peu  usitée  dans  ces  sortes  de  recherches.  ^  Nikolaos  Mesarites,  Die  Palast- 
rcvolution  des  Johannes  Komnenos  Progv.  v.  A.  Heisenberg  [My].  Opuscule 
qui  ne  manque  pas  d'intérêt  au  point  de  vue  littéraire  et  qui  fournit  de 
45  nombreux  renseignements  sur  le  palais  impérial  de  Constantinople.  ^  f  Adolf 
AusFELD,  Der  griech.  Alexanderroman  hrsg.  v.  Wilhelm  Kroll  [My].  Sera 
un  guide  précieux  pour  ceux  qui  voudront  pousser  plus  loin  les  recherches 
sur  la  légende  d'Alexandre  le  Grand,  ^j;^  11  jn.  Victor  Chapot,  La  colonne 
torse  et  le  décor  en  hélice  dans  l'art  antique  (pi.)  [de  Ridder].  Fait  preuve  de 
50  zèle  et  de  conscience.  ^  1)  Jean  Csengeri,  Homeroc.  —  2)  Homeros  Iliasa. 
Texte  grec  et  trad.  en  hexamètres  hongrois  par  Ém.  Thewrewk  de  Ponor, 
T.  1.  [Kont].  1)  Trop  condensé  :  les  questions  les  plus  importantes  sont 
plutôt  indiquées  que  discutées;  toutefois  C.  sait  composer  et  écrit  avec 


REVUE    CRITIQUE.  213 

élégance.  2)  Parmi  les  trad.,  celle  de  T.  est  la  dernière  en  date  mais  elle 
dépasse  de  beaucoup  les  précédentes.  Depuis  Vorôsmarty  on  n'a  pas  écrit 
d'aussi  beaux  hexamètres  en  magyar.  ^  Louis  Poinssot,  Les  Inscriptions 
de  Thugga  [Toutain].  On  ne  saurait  trop  louer  la  méthode  et  la  conscience 
de  P.  ^1|  18  jn.  Georges  Nicole,  Meidias  el  le  style  fleuri  dans  la  céramique  .5 
attique  (pi.)  [de  Ridder].  Est,  en  dépit  de  taches  légères,  rédigé  avec  grand 
soin  et  mérite  de  prendre  place  parmi  les  meilleurs  travaux  récents  sur  la 
céramique  grecque.  %Q.  Horatius  Flaccus.  Erkl  v  Adolf  Kiessling  P.  3. 
Brieje  3te  Aufl  besorgt  v.  Richard  Heinze  [Lejay].  Sous  cette  forme  l'éd. 
rendra  de  grands  services.  Tf^  25  jn.  W.-H.  Roscher,  Enneadische  Studien  lo 
[My].  Instructif.  Tf  Vaczy,  Kazinczy  Ferenez  levelèzc.  T.  17  [KQnt].  Détails 
intéressants  sur  les  traductions  de  Kazinczy  de  Cicéron  et  Salluste.  ^  P. 
Ovidii  Nasonis  Amores  éd.  G.  IS  émeth y  [Kont].  Commentaire  riche  en  rappro- 
chements des  passages  d'auteurs  qui  ont  servi  de  modèle  à  Ovide.  ^  G. 
NÉMETHY,  1)  Ovidius  es  Lygdamus. —  2)  Ds  epodo  Horatii  Cataleptis  Ver-  I5 
gilii  inserto  (ibid.)  [Id.]].  i)  L'énumération  des  passages  dans- lesquels  O. 
a  imité  Lygdamus  ne  manque  pas  d'intérêt.  —  2)  Prouve  avec  beaucoup 
de  probabilité  que  le  n°  xiii  des  Catalepta  appartient  à  Horace  et  constitue 
la  IS*'  Épode.  N.  l'a  traduite  en  hongrois.  ^1^  2  jlt.  A.  Meillet,  Introduction 
à  l'étude  comparative  des  langues  indo-européennes  [Yendryès.].  Ouvrage  entiè-  20 
rement  remanié  <v.  R.  d.  R.  28,  161,  25>.  ^  G.  Nicole.  Le  vieux  temple 
d'Athena  sur  r  Acropole  [de  Ridder].  Résultats  :  L'Opisthodome  des  inven- 
taires est  un  édifice  distinct  et  isolé,  dont  toute  trace  a  disparu.  2)L'àp/aïo; 
v£o)ç  est  bien  l'Erechtheion.  If  W.  Deonna,  Les  statuettes  de  terre  cuite  dans 
l'antiquité  :  Sicile,  Grande-Grèce,  Etrurie  et  Rome  (pl.)'[ld.]  Le  répertoire  25 
est  dressé  avec  le  soin  minutieux  coutumier  à  D.  ^  G.  H.  Chase,  The  Loeb 
Collection  of  Arretine  pottery  (pi. )[Id.].  Description  faite  avec  grand  soin.  ^ 
P.  Friedlander,  h erakles  [My]  <v.  R.  d.  R.  32,  97,  3>.  On  ne  saurait 
montrer  plus  d'originalité  ni  faire  preuve  d'un  plus  remarquable  talent  de 
combinaison  que  F.,  toutefois  sa  thèse  gagnerait  à  être  plus  solidement  30 
éiSLY ée.  ^  Demosthenis  Orationcs  recognovii  S-  H.  Butcher.  T.  2.  P.  1  (Cla- 
rendon  Press)  [My].  L'éd.  est  essentiellement  objective  et  répond  au 
principe  des  Oxford  classical  Texts  :  elle  représente  les  faits  de  la  tradi- 
tion plutôt  que  les  émendations  des  éditeurs.  ^  J.  Benedict  Carter,  The 
religion  of  Numa  [Toutain].  Donnera  aux  amateurs  et  aux  gens  du  monde  sa 
une  idée  générale  suffisamment  exacte  des  principaux  résultats  auxquels 
est  arrivée  l'étude  de  la  religion  romaine.  ^  Alf.  v.  Domaszewski,  Die 
Anlage  der  Limeskastelle  (pi.)  [R.  C.].  Intéressant  pour  l'histoire  technique 
du  limes  germanique  et  des  autres  limes  de  l'Empire  romain. 

^T[  T.  Lxvi.  9  jlt.  Berliner  Klassikcrtexte.  Fasc.  5.  Griech.  Dichterfragmente.  40 
P.  2  :  Lyrische  u.  dramntische  Fragmente  bearb.  v.  W.  Schubart  u-  von 
WiLAMOwiTz-MôLLENDORFF  (pi.)  [My].  Bel  ouvrage.  Non  moins  curieux 
que  le  l^r  fasc,  les  morceaux  qu'il  fait  connaître  sont,  po  r  la  plupart,  d'une 
valeur  littéraire  bien  supérieiaw  If  K.  Muenscher,  Die  Philostrate  [My]. 
Malgré  les  habiles  et  intéressantes  combinaisons  de  M.  <v.  R.  d:  R.  32,  108,  45 
49>,il  reste  encore  dans  la  parenté  des  Philostrate  et  dans  l'attribution  de 
leurs  oeuvres  un  certain  nombre  de  points  obscurs.  ^  Ludwig  Hahn,  Roma- 
nismus  u.  Hellenismus  [Id.].  Esquisse  intéressante;  toutefois  H.  aurait  dû 
faire  le  départ  entre  les  mots  empruntés  par  le  grec  pour  exprimer  des  idées 
romaines  et  les  mots  d'usage  courant  que  le  grec  emprunta  sans  nécessité.  50 
^  Cabrol,  Dictionnaire  d'archéologie  chrétienne  et  de  liturgie.  Fasc.  12-14. 
T.  2  (pi.)  [Lejay].  Fascicules  très  intéressants.  Qqs observations  du  critique. 
Tf^   16   jlt.    Hans  Jacobsthal,  Der  Gebrauch  der  Tempora  u.  Modi  [My]. 


214  1908.   —    FRANCE. 

Tient  une  place  tout  à  fait  remarquable  dans  les  diss.  sur  les  inscr.  Cretoises. 
^-j-H.  Gelzer,  Ausgewàhlte  kleine  Schriften[My'\.  Intéressant.  ^Homeri  car- 
mina  rec.  A.  Ludwich.  P.  1.  Ilias  vol.  2.  [My].  Avec  ce  vol.  se  termine  la 
belle  publication  des  poésies  homériques,  commencée  en  1889.  L.  a  donné  en 

6  même  temps  qu'un  texte  généralement  sûr  un  incomparable  instrument 
de  travail.  ^  A.  Vezin,  Eumenes  von  Kardia  [My].  Ouvrage  d'une  lecture 
attachante  non  seulement  par  le  sujet  lui-même,  mais  aussi  par  la  manière 
dont  il  est  traité,  et  qui  ne  mérite  que  des  éloges.  ^  Corpus  poetarum  latinorum 
éd.  I.  P.  PosTGATE.  Fasc.  iv  :  Calpurnius  Siculus,  Columellse  liber  x,  Silius 

^^  Italiens,  Statius.  Fasc.  v  :  Martialis,  Juvenalis,  Nemesianus  [Lejay]. 
PosTGATE  a  publié  le  10^  livre  de  Columelle,  et  en  collaboration  avec  Davies, 
les  Silves.  Les  autres  auteurs  sont  publiés  par  H.  Schenkl,  Summers, 
WiLKiNS,  DuFF  et  HousMAN.  Ces  deux  fasc.  terminent  le  Corpus  poetarum 
dont  le  principal  avantage  est  d'être  un  livre  commode  sinon  complet.  ^ 

16  Der  erste  Clemensbrief  in  altkoptischer  Uebersetzung.  Uebers.  u.  hrsg.  v.  Cari 
SChmidt  [Id.].  Est  une  importante  donnée  de  l'établissement  du  texte;  il 
est  le  complément  indispensable  de  l'éd.  de  Knopf.  ^f^  23  jlt.  Cascilii  Calac- 
tini  fragmenta  coll.  Ernst  Ofenloch  [My].  Sera  très  utile  pour  la  connais- 
sance des  théories  de  Cécilius.  ^  E.  Meyer,  Mgypten  zur  Zeit  der  Pyramiden- 

20  erbauer  (pi.)  [A.  L.].  Très  intéressante  conférence  sur  l'art  égyptien.  ^  E. 
F.  Thompson,  MeTavoéo)  and  fjLexaiJLeXei  in  Greek  Literature  until  100  A.  D. 
[Id.].  Etude  instructive  et  documentée.  ^  J.  Schmidt,  La  place  de  la 
famille  des  langues  italiques  dans  le  groupe  indo-européen  [Kont].  Conclu- 
sion :  l'ancienne  patrie  des  peuples  de  l'Italie  est  à  placer  encore  plus  au 

26  N.  que  ne  l'a  fait  Hirt  :  entre  l'Elbe  et  l'Oder.  Au  N.,  ils  étaient  voisins 
des  Germains,  à  l'O.  des  Celtes,  au  S.  des  Grecs  et  à  l'E.  p.  e.  des  Illy- 
riens.  ^  F.  Gomperz,  "Iy,jji.i,  Trpàaço)  (Fasc.  3  et  4  de  la  Revue  de  philologie 
générale  <Nylvetudomâny>  de  Budapest)  [Id.].  Annonce.  1[1f  30  jlt. 
FaXTTjvou  Trept  XP^'°"'  ^'^^^^'^  ^^-   Galeni  de  Usu  partium  libri  17.  Rec.  G. 

30  Helmreich  Vol.  1.  lib.  1-8  [My].  Parmi  les  améliorations  apportées 
au  texte,  beaucoup  proviennent  des  mss.,  beaucoup  aussi  sont  dues  à  la 
science  d'helléniste  de  l'éditeur.  ^  Quellen  u.  Forschungen  z.  alten  Geschichte 
u.  Geogr.  hrsg.  v.  W.  Sieglin.  Fasc.  14.  D.  Detlefsen,  Die  Géographie 
Africas  bei  Plinius  u.  Mêla  u.  ihre  Quellen.  Die  formulée  provinciarum  eine 

3^  Hauptquelle  des  Plinius  [É.  T.].  On  reconnaît  à  chaque^  page  l'avantage 
que  D.  a  sur  les  savants  et  sur  les  critiques  à  venir.  %  Emile  Camau.  La 
Provence  à  travers  les  siècles  [Labande]  Appelle  les  plus  expresses  réserves. 
Tf1[  6  août.  H.  NissEN,  Orientation.  Studien  z.  Geschichte  der  Religion. 
Fasc.  2  [My].  Rendra  les  plus  grands  services  aux  archéologues.  ^  Gilbert 

*°  MuRRAY,  The  rise  of  the  greek  epic  [My].  La  comparaison  avec  le  Pentateuque 
ne  peut  autoriser  des  conclusions  sur  l'Iliade,  toutefois  la  théorie  ■<  du  livre 
traditionnel  »  de  M.  dégagée  de  celle  qu'elle  a  d'étroit  et  de  subjectif  explique 
d'une  manière  intéressante  l'origine  de  l'époque  grecque.  %  Libanii  opéra 
rec.  R.  FoERSTER   Vol.    4.    Orationes  li-liv-    [My].    L'étude   des   mss.    a 

*6  fourni  à  F.  d^excellentes  leçons  ignorées  des  édd.  antérieures.^  Grégoire 
de  Nazianze.  Discours  funèbre  en  Vhonneur  de  son  frère  Césaire  et  de  Basile 
de  Césarée.  Texte  grec,  trad.  franc,  de  F.  Boulenger  [My].  Bon  volume 
de  cette  collection.  B.  semble  avoir  rejeté  à  tort  certaines  lectures  des  mss. 
La  trad.  ne  mérite  que   des   éloges.    ^   Robert   Helbing,    Grammatik  der 

6°  Septuaginta.  Laut  u.  Wortlehre  [My].  Sera  accueilli  avec  faveur.  Tf  Lodge, 
jEschylus  Agamemnon.  The  choral  odes  and  lyric  scènes  set  to  music[My]. 
Tentative  hardie  dans  l'état  actuel  de  nos  connaissances  sur  la  musique 
dramatique  des  anciens  qui   n'est  p.-ê,    qu'une   agréable  fantaisie  d'un 


REVUE    CRITIQUE.  215 

musicien.  ^  Cicéron,  Catilinaires  p.  p.  Levaillant  [R,  Pichon].  Est  plus  et 
mieux  qu'une  éd.  scolaire.  ^  Der  Obergermanisch-Raelische  Limes  des  Rô- 
merreiches  livr.  30.  [R.  C.].  Contient  l'étude  du  castellum  de  Kongen.  Tj^ 
13  août.  N.  Reich,  Demotische  u.  Griechische  Texte  und  Mumientàfelchen 
in  der  Sammlung  der  Papyrus  Erzherzog  Rainer  [G.  Maspero].  Très  bon.  ^  & 
C.  J.  Mendelssohn,  Studien  in  the  Word-play  in  Plautus  [E.  T.].  Partout 
grande  clarté.  Il  est  fâcheux  que  l'on  constate  ici  une  fois  de  plus  combien 
est  peu  plaisant  tout  ce  qui  s'écrit  sur  les  plaisanteries  et  encore  plus  sur 
les  jeux  de  mots.  ^  Emilio  Costa,  La  pretura  di  Verre  [Id.].  Très 
bonnes  remarques  dans  une  langue  claire.  H  Cicéron,  1)  Catilinaires,  éd.  p.  lo 
M.  Levaillant.  —  2)  Choix  de  lettres  p.  G.  Ramain  [Id.].  1)  On  ne  voit 
guère  que  l'inexpérience  de  l'auteur  <V.  pi.  h.  6  août>.  —  2)  Bon  livre  et 
très  méritoire.  11  Nicolas  Pierrone,  Fraseologia  Ciceroniana  [Id.].  Il  est 
regrettable  que  parmi  les  livres  de  Merguet  P.  n'ait  pu  avoir  à  s'a  dispo- 
sition que  le  lexique  des  traité  de  philosophie.  Tf  Ettore  Stampini,  La  is 
metrica  di  Orazio  [Id.].  Clair,  sérieux  et  bien  présenté.  ^  Carlo  Pascal, 
Sur  la  composition  du  livre  3  de  VÉnéide.  Mémoire  lu  à  l'Académie  de 
Naples.  [Id.].  Le  livre  3  serait  seiîl  resté  à  l'état  de  première  ébauche. 
Les  arguments  de  P.  sont  probables  mais  non  décisifs.  ^  Gaetano  Curcio, 
Appendix  Vergiliana.  Fasc.  2  :  Dirae,  Lydea,  Ciris  [Id.].  Même  mé-  20 
thode,  mêmes  qualités  et  mêmes  défauts  que  dans  le  fasc.  1.  ^  Seneca. 
Il  Tieste  Saggio  critico  e  traduzione  da  Concetto  Marchesi  [Id.].  «  J'avoue 
avoir  lu  avec  ennui  ce  Saggio  sans  réussir  à  en  rien  tirer  d'utile».  ^  Krom, 
De  populis  Germanis  antiquo  tempère  patriam  nostram  incolentibus  [Id] 
A  plus  qu'un  intérêt  régional.  Les  résumés  historiques  et  géographiques  25 
sont  faits  avec  soin.  Latin  clair  et  correct.  TJ^  20  août.  Ed.  Meyer,  Geschichte 
des  Altertums,  2^'M.  T.  1.  P.  1.  Introduction  [Maur.  Croiset].  L'Introduction 
permet  déjà  de  juger  de  l'importance  des  remaniements.  ^  A.Fairbanks,  Les 
lécythes  blancs  attiques  peints  en  couleur  lustrée  et  en  silhouettes  transparentps 
(pl.l  [de  Ridder].  A  su  garder  Jin  juste  milieu  entre  l'interprétation  symbo-  ^^ 
lique  et  l'explication  trop  littérale  des  représentations  figurées,  f  \) 
Eusebius  Werke.  T.  2.  Die  Kirchengeschichte  bearb.  v  E  Schwartz,  Die 
lateinische  Uebersetzung  des  Rufinus  hearb.Y.  Th.  Mommsen.P.  2.  Livres 
6-10,  Sur  les  martyrs  de  la  Palestine.  —  2)  Eusebius  Kirchengeschichte 
hrsg  V.  Edi  ard  Schwartz,  petite  éd.  [Lejay].  l)  La  méthode  suivie  est  la  36 
même  que  pour  la  1''^  partie.  —  2)  Bien  que  réduit  à  l'apparat,  donne  tout 
l'essentiel.  Même  le  rapport  des  mss.  apparaît  plus  clair. ^  TheodorMoMiwsEN, 
Gesammelte  Schriften.  T.  5.  Historische  Schrijten.  Vol.  2.  [Id.].  Réunit  ce  que 
M.  a  écrit  sur  la  géographie  et  la  topographie  historiques  et  administratives; 
comme  pour  les  vol.  précédents,  les  éditeurs  ont  complété  la  biblio-  *o 
graphie  et  mis  au  point  ou  vérifié  les  textes.  T|  R.  Cagnat,  Les  deux  camps 
de  la  légion  III^  Auguste  à  Lambèsc  [Besnier].  Chap.  additionnel  au  beau 
livre  de  C.  sur  l'armée  romaine  d'Afrique.  ^^  2  août.  J.  M.  Stahl,  Krit.- 
histor.  Syntax  des  griech.  Verbums  df  klassischen  Zeit  [My].  Livre  de  haute 
valeur  mais  qui  incite  à  chercher  s'il  est  possible  plus  d'exactitude  et  de  ♦■'» 
rigueur.  ^  Fr.  Fischer,  Senatus  romanus  qui  fuerit  Augusti  temporibus  [Ca- 
gnat]. Travail  de  recherches  consciencieuses  et  de  patiente  érudition  qui  se 
corrigera  et  se  complétera  à  l'usage.  j[^  3  sept.  Gen-Ichiro  Yoshioka,  A 
semantic  study  of  the  verbs  of  doing  and  making  in  the  indo-european  lan- 
guages  [M.  Bréal].  Modèle  à  recommandera  tous  nos  jeunes  linguistes.  ^  50 
Aristotle.  De  ^nima  with  translation  by  R.  D.  Hicks  [My].  H.  s'est  acquitté 
de  sa  tâche  avec  toute  la  science  d'un  helléniste  et  la  compétence  d'un 
philosophe.  ^  Ausgewàhlte  Schriften  des  Lucian  erkl.  v.  J.  Sommerbrodt, 


216  1908.  —    FRANCE. 

Fasc.  2.  Nigrinus,  der  Hahn,  Icaromenippus.  3.  Aufl.  bearb.  v.  R.  Helm 
[My].  Ce  n'est  pas  seulement  par  une  conception  nouvelle  de  l'annotation 
que  cette  éd.  diffère  des  précédentes,  c'est  surtout  par  une  introduction 
où  H.  expose  sur  Lucien  des  vues  totalement  différentes  de  celles  de  son 
5  prédécesseur.  ^  PluiarcKs  Biographie  des  Aristeides  hrsg.  u.  erkl.  v.  Jakob 
Simon.  Vol.  1.  Text.  Vol.  2.  Einleitung  und  Kommentar  [My].  S.  s'est  bien 
acquitté  de  sa  tâche.  ^  Archimède,  Des  Théorèmes  mécaniques  ou  De  la 
Méthode  (Ephodiques);  traité  découvert  et  p.  p.  Heiberg,  traduit  en 
français,  complété  et  annoté  par  Th.  Reinach  [My].  Trad.  précieuse  pour 

10  les  savants  qui  s'intéressent  à  l'histoire  des  mathématiquES,.  Une 
introduction  due  à  Painlevé  fait  ressortir  le  haut  intérêt  scientifique 
de  ce  nouveau  traité  d'Archimède.  ^^  10  oct.  Mélanges  de  linguistique 
offerts  à  F.  de  Saussure  [A.  Meillet].  Annonce  élogieuse.  Des  15  art.  de 
ces  Mélanges,  les  suivants  se  rapportent  à  l'antiquité  classique  :  Ch.  Bally, 

15  Accent  grec,  accent  védique,  accent  indo-européen.  M.  Niedermann, 
Minutise  latinœ.  A.  Meillet,  Sur  Vaoriste  sigmatique.  A.  Cuny,  Gr. 
BuxàvYj,  Lat.  bucina.  J.  Wackernagel,  Genetiv  u.  Adjektiv  Ch.  A.  Se- 
CHEHAYE,  La  stylistique  et  la  linguistique  théorique.  A.  Ernout,  Remarques 
sur  Vexpression   du   genre  féminin   en  latin.  K.  Schwyzer,  KaTTjcpTiç  als 

^•0  adjektivische  Zusammensetzung  miixaxa  u-  Verhaladjektiv  auf-vq.  If  B. 
W.  Henderson,  Civil  war  and  rébellion  in  the  roman  Empire  a-  D.  69-70 
[Maur.  Besnier].  Exposé  fait  avec  beaucoup  de  clarté,  de  précision  et 
d'agrément,  qui  a  le  mérite  d'appliquer  à  l'histoire  ancienne  les  procédés 
de  l'histoire  militaire  moderne  et  contemporaine  et  de  bien  présenter  la 

25  manœuvre  de  Bedriacum.  ^  Carroll,  Pausanias,  A  second  century  Baedeker 
[My].  Simple  notice  sur  l'œuvre  et  le  caractère  du  périé^ète.  •[[  F.  Bour- 
NON.  Les  arènes  de  Lutèce  [S.].  Précis  et  intéressant.  •[[  Louis  Hourticq, 
La  Peinture  des  origines  au  xvi^  siècle  (pi.)  [H.  de  C.].  Bien  qu'il  se 
défende    de    faire    œuvre    de    science,    est    basé    néanmoins    sur     des 

30  recherches  sérieuses.  ^Tf  8  oct.  A.  T.  Olmstead,  Western  Asia  in  the 
days  of  Sargon  of  Assyria,  722-705  B.  C.  [G.  Maspero].  Œuvre  de  vulga- 
risation strictement  scientifique  qui  sera  très  utile  pour  les  historiens  de 
l'antiquité.  ^  Brunn  u.  Bruckmann,  Denkmdler  griech.  u.  rômischer 
Sculptur  fortgefûhrt    v.    Paul   Arndt.   Livr.    101   [Lechat].    Très  impor- 

35  tant.  ]f  Htgo  Prinz,  Les  fouilles  de  Naucratis  (pi.)  [de  Ridder]. 
Conclut  ingénieusement  que  les  importations  de  produits  grecs  à  Naucratis 
remontent  au  moins  à  Psammétique  et  à  la  fin  du  vii^  siècle.  Tj^f  15  oct. 
R.  Knorr,  Die  v  erzierten  Terrasigillata-gefàsse  von  Rottweil  \pl.)  [R.  C.]. 
K.  ne  fait  guère  que  se  référer  aux  travaux  de  ses  devanciers  et  en  rappeler 

*o  les  résultats.  T|^22oGt.  A.  Dufourcq,  Histoire  comparée  des  religions  païennes 
et  de  la  religion  juive  [A.  L.].  Excellent  manuel  de  vulgarisation.^!.  Geffc- 
ken,  Sokrates  u.  dus  alte  Christenthum  [X.].  Intéressante  conférence  reposant 
sur  une  bonne  documentation  et  pourvue  de  notes  érudites.  ^  Dans  un 
art.  de  la  Revue  Soc.  Sciences  de  Finlande,  1906-7,  n°  3,  GuMMERusafait 

45  une  étude  soignée  sur  les  prestations  en  nature  exigées  des  Coloni  à  l'époque 
romaine  [R.  C.].  ^  G. -M.  Edwards,  Altéra  colloquia  latina,  adapted  from 
Erasmus  [P.  L.].  On  n'a  pas  là  le  texte  authentique,  mais  une  adapta- 
tion qui  comporte  de  fortes  coupures.  T[C.  Portal,  Figure  e  car atteri  [Id.]. 
Reproduction   d'articles  ou  discours  relatifs  au  poète   Lucrèce,   à   Sénè- 

50  que,  à  Hypatie...  TJ^  29  oct.  Georg  Misch,  Geschichte  der  Autobiographie. 
T.  1  (Das  Altertum)  [Lejay].  Clair,  bien  qu'un  peu  diffus  dans  les  considé- 
rations générales  et  se  lit  avec  un  intérêt  soutenu.  1[T[  5  nov.  Otto  Gilbert^ 
Die  meteorologischen  Theorien  des  griech.  Altertums  (prix  Zographos)  [Lejay] 


REVUE    CRITIQUE.  217 

Excellent  livre,  dont  le  plan  est  rationnel  et  dont  l'exposition  des  idées 
est  toujours  claire.   ^  Th.   Zielinski,   Cicero  im  Wandel  der  Jahrhunderte 
[É.  T.].  2e  éd.  d'un  livre  favorablement  jugé  par  la  critique,  dont  l'apport 
nouveau  est  considérable.  Qqs  réserves  concernant  le  style  de  Z.  ^  Poematis 
Latini  rell.  ex   vol.  Herculanensi  evulgatas  denuo  recog.,  nova  fragmenta  ^ 
éd.  J.  Ferrara  [Id.].  Complète  tout  ce  qu'on  peut  lire  sur  le  poème  (sur  la 
bataille  d'Actium)  dans  la  dernière  éd.  de  l'Anthologie.  F.  ne  s'en  est  pas 
tenu  aux  copies  de  Naples  et  d'Oxford;  poi.r  les  cas  douteux,  il  s'est  reporté 
au  papyrus  lui-même;  malheureusement  bien  des  mots  ou  lettres  ne  sont 
plus  lisibles  depuis  1805.  Tf  Richard  Heinzel,  Kleine'Schriften  hrsg  v.  M.  H.  lo 
Jellinek  u.  C.  von  Kraus  [A.  Ch.]    <Dans  le   nombre   un  essai    inédit 
Missverstàndnisse    bei    Homer,    mérite    d'être    mentionné>.    1f^    19    nov. 
Breasted,  a  history  of  ancient  Egyptians  [G.  Maspero].  Abrégé  du  gros 
volume  publié  par  B.,- d'une  lecture  facile  et  entraînante.  Tf  Walter   Otto, 
Priester  u.  Tempel  im  hellenistischen  Mgypten.  T.  2    [Id.].  Est  supérieur  au  !•'• 
1"  t.  L'auteur  y  est  plus  pleinement  maître  de  son  sujet.  Est  un  des  manuels 
les  plus  précieux  qui  aient  paru  dans  ces  dernières  années  H  Bibliotheca  Teub- 
neriana  :  1)  Paul  Thomas,  Apulei  Platonici  Madaurensis  de philosophialibri. 
—  2)  R.  C.   KuKULA,  C.  Plini  Csecili  Secundi  Epistularum   libri    novem. 
Epistul.  ad  Trajanum  liber.  Panegyricus.  —  3)  Maxim.  Ihm,  C.  Suetoni  m 
Tranquilli  opéra  vol.  1.  De  vita  Caesarum  libri  VIII.  Ed.  minor.  —    4) 
E.  Seckel  et  B.   Kubler,  Jurisprudentiae  Antejustinianae  reliquias  com- 
positas  a  Ph.  Ed.  Huschke.  Ed.  sexta.  Vol.  prius.  —  5)  Paulus  Hilde- 
brandt,  Scholia  in  Ciceronis  orationes  5oèt>nsa  (pi.)  [E.  Thomas].  1  )  Apris 
pour  base  un  ms.  de  Bruxelles  (n°   1054-1056)  du  ix^  s.  inconnu  à  Gold-  25 
bâcher.  T.  a  semé  dans  le  texte  et  dans  les  notes  toutes  sortes  de  conjectures 
suggestives  dont  qqs-unes  paraissent  très  heureuses.  Néanmoins  il  reste 
beaucoup  à  faire.  —  2)  Travail  d'ensemble  qui  offre  au  lecteur  les  résultats 
essentiels  et  qui  mérite  notre  reconnaissance  en  dépit  des  objections  qu'il 
soulève,  dont  la  principale  est  d'avoir  donné  trop  et  trop  peu.  —  3)  Maintient  30 
à  peu  près  le  classement  de  Roth.  Pour  la  partie  technique  et  pour  tous  les 
passages  qui  prêtent  à  discussion,  il  faudra  se  reporter  à  l'éd.  major.  — 4) 
La  différence  pour  le  présent  livre  se  marque  surtout  par  l'addition  de  textes 
antérieurs  ou  postérieurs  à  Gains.   De  prudentes  modifications  ont  été 
apportées  au  texte  de  Huschke.  Des  références  de  H.  devenues  surannées  ;[& 
auraient  pu  être  supprimées. —  5)  A  réussi  à  mettre  de  la  clarté  sur  le  sujet, 
toutefois  le  résultat  de  cet  effort  semble  superficiel.  «  Qu'avons-nous  gagné  ici 
pour  le  fond  depuis  A.  Mai?  »  ^  B.  Dombart,  Zur   Textgeschichte  der  Civitas 
Dei  Augustins  seit   dem    Entstehen   der    ersten    Drucke    [Lejay].,    Colla- 
tion soignée  de  treize  éditions  très  intéressante  et  d'une  portée  générale.  ^  4,, 
A.   J.    Hildebrandt,     Eigendomsrecht     op     byenzTvernen     [Huet].     Étude 
du  droit  de  propriété  sur   les   animaux  en  général,  et    sur  les  abeilles 
en    particulier,    chez   les   Romains,    chez    les    anciennes   peuplades   ita- 
liques jusqu'aux  Indo-Européens  primitifs,  qui  se  lit  avec  intérêt  et  qui 
témoigne  de  connaissances  étendues.  T[^  26  nov.  A.  J.   Rcinach,  L'Egypte  ^^ 
préhistorique    [G.     Maspero].    Sauf    sur     quelques     points    inexacts    ou 
douteux  relevés  dans  l'art.,  il  est  permis  d'avoir   une    confiance   réelle 
au  témoignage  de  R   1[  Hermann  Usenbr,  Der  heilige   Typhon  [Lejay] 
Fait  avec  soin.  ^  Georg  Schalkhausser,  Zu  den  Schriften  des  Makarios 
von  Magnesia  [Id.].    Recherches    méritoires,   ^  W.   Weinberger,    Erstes  ùq 
Supplément  zum  Catalogus  Catalogorum  (1901-1907)  [Id.].  Utile  publication 
qui  fait  connaître  les  ouvrages  relatifs  aux  mss.  et  aux  anciennes  biblio- 
thèques en  ce  qui  touche  les  écrivains  ecclésiastiques  latins.  ^T  3  déc.  1) 


218  1908.  —    FRANCE. 

H.  DiELs,  Die  Fragmente  der  Forso/craîiTfer  griechisch  u.  deutsch,  2^éd.  T.  2. 
P.  1.  —  2)  E.  Arndt,  Das  Verhàltnis  der  V erstandeserkenntnis  z.  sinnlichen 
in  der  vorsokratischen  Philosophie  [J.  Bidez].  1)  «Désormais  il  ne  sera  plus 
permis  de  lire  les  présocratiques  que  dans  l'admirable  recueil  de  D.  ».  — 
6  2)  Monographie  claire  bien  composée  et  suggestive  qui  facilitera  la  solution 
d'un  problème  attachant  en  le  débarrassant  de  plusieurs  données  fausses. 
^  G.  MoDVGîio,  Il  concetto  délia  cita  nella  filosofia  greca.  [Id.].  Du  goût,  des 
lettres,  une  culture  philosophique  distinguée.  Mais  M.  semble  croire  que 
l'histoire  de  la  philosophie  grecque  est  faite  depuis  Zeller.  ^  Novae  Sym- 

10  bolae  JoacAJmicae [Lejay].  Fait  honneur  au  vieux  gymnase.  Analyse  des  art. 
suivants  concernant  l'antiquité  classique.  C.  Bardt,  Ein  verwirrter  Brief  des 
Cicero  an  Cornificius.  P.  Stengel,  Zu  den  griech.  Sakralaltertilmern.  K.  Fuhr, 
Rhetorica.  W.  Nausester,  Beitràge  z.  Lehre  vom  Deponens  u.  Passivum  des 
Lateinischen.  G.  Junge,  Wann  haben  die  Griechen  da.s  Irrationale  entdeckt? 

16  Traduction  en  vers  allemand  de  Lucrèce  III  830-1094  par  C.  Bardt.  '^Bulle- 
tin de  la  Société  pour  le  progrès  des  études  philologiques  et  historiques  de  Bru- 
xelles, 1907  [Id.].  Séance  du  12  mai  et  du  10  nov.  De  Decker  donne  l'inter- 
prétation d'une  inscr.  grecque  provenant  d'Héraclée  de  Latmos  et  conservée 
au  Louvre,  et  établit  que  Lucain  se  rapproche  du  genre  oratoire  par  un  grand 

20  nombre  de  sente  ntiae.  ^Richard  Heinze,  Vergils  epische  Technik,  2«  éd. 
[Id.].  Rendra  sous  cette  forme  de  nouveaux  services.  ^  C.  Travaglio,  La 
scritturn  latina  volgare  nei  papiri  dei  primi  cinque  secoli  dopo  Cristo  [Id.]. 
Complétera  utilement  les  listes  de  Schuchardt  et  autres.  ^  Erwin  Preuschen, 
Die  philologische  Arbeit  an  den  àlteren  Kirchenlehrern...  [Id.].  Revue,  forcé- 

26  ment  rapide,  du  travail  philologique  accompli  depuis  la  renaissance  dans 
la  littérature  chrétienne.  1[  Des  heiligen  Irenaus  Etç  èTriSei^tv  toO 
à-Ko aroXix.ou  xYipuYfxaToç  <v.  pi.  h.  13  jr.>  2^  éd.  [Id.].  La  trad. 
allemande  a  été  retouchée  et  améliorée.  ^  <M.  Tulli  Ciceronis>  De  signis 
V.  Herm.  Nom,  [É.  T.].   Personne  n'aurait  eu  plus  de  compétence  ni  plus 

30  de  conscience.  Bon  succès  an  nouveau  Richter-Eberhard-Nohl,  sûrement 
très  neuf  et  aussi  très  digne  de  ses  aînés  ».  ^  <  Caesaris>  commentarii 
rerum  in  Gallia  gestarum.  Ed.  H.  Meusel.  2^  éd.  [Id.].  Révision  faite  avec  la 
conscience  coutumière  de  M.  ^  2^  éd.  du  Perse  et  du  Juvénal  d'Owen  [Id.]. 
O.  se  montre  ici  plus  conservateur;  qqs.  retouches  de  détail.  *[fT[   10   déc. 

35  A.  Meillet,  Les  dialectes  indo-européens  [Vendryès].  Des  analyses  subtiles 
et  une  conclusion  plus  compliquée  que  la  conception  ordinaire  mais  aussi 
plus  précise  et  qui  a  le  mérite  de  se  rapprocher  davantage  de  la  réalité  des 
faits. ^^17  déc.  Albert  Cvny,  Le  nombre  dml  en  grec[\d.].  Conclusions  neuves 
appuyées  sur  une  documentation  solide  qui  les  rend  inattaquables.^  Adam 

40  Abt,  Die  Apologie  des  Apuleius  von  Madaura  u.  die  antike  Zauberei  [Lejay]. 
Recueil  fondamental  potir  l'étude  du  sujet.  ^  The  Bodleian  manuscript  of 
Jerome's  version  of  the  Chronicle  of  Euscbius.  Reproduced  in  collotype  with 
an  introduction  by  Fotheringham  [Id.].  Très  importante  publication. 
^  Joseph  Bidez,  La  tradition  manuscrite  de  Sozomène  et  la    Tripartite   de 

46  Théodore  le  lecteur  [Id.]  Travail  solide.  ^  R.  James,  A  descriptive  catalogue  : 
1)  of  the  Western  manuscripts  in  the  lihrary  of  Queens'  collège,  Cam- 
bridge, 2)  of  Clare  collège,  Cambridge,  3)  of  the  manuscripts  in  the  library 
of  Trinity  Hall,  Cambridge  [Id.].  Tous  les  mss.  sont  minutieusement 
décrits.  ]f  Ludwig  Traube,  Nomina  sacra  [Id.]  Œuvre  maîtresse  qui  laissera 

60  un  souvenir  précieux  pour  tous  les  amis  connus  ou  inconnus  que  T. 
s'était  faits  par  ses  travaux.  ^  Carlo  Pascal,  Poesia  latina  médiévale  {làX 
Supplément  nécessaire  aux  diverses  éditions  de  l'Anthologie  latine  et  cor- 
rection importante  au  travail  d'Hauréau  sur  Hildebert  de   Lavardin.  ^f^I 


REVUE    DE    l'histoire    DES    RELIGIONS.  219 

24  déc.  Wolf  Aly,  Der  Kretische  Apollonkult  [de  Ridder].  Courte  analyse.  ^ 
Th.  Ant.  Abele,  Der  Sénat  unter  Augustus  [Merlin].  Après  cet  exposé,  la 
cause  paraît  bien  être  entendue  sans  appel  possible.  T[  P.  Papini  Stati 
Thebais.  Ed.  A.  KL0Tz[Lejay].  Réunit  tous  les  progrès  réalisés  depuis  Kohl- 
mann  et  en  fait  faire  de  nouveaux.  ^  31  déc.  Stuart  Jones,  The  Roman  5 
Empire  [Albertini].  A  les  qualités  d'un  manuel.  Tf  Georg  Grûtzmacher, 
Hieronymus,  T.  3.  Sein  Leben  u.  seine  Schriften  v.  400  bis  420  [Leiay]. 
Excellent.  1|  Philotesia,  Paul  Kleinert...  dargebracht  [Id.].  18  mémoires  con- 
cernant le  plus  souvent  l'histoire  religieuse  <Se  rapportent  à  l'antiquité 
classique':  H.  Diels,  Ein  orphischer  Totenpass  (transcription  et  explication  lo 
nouvelle  de  la  tablette  d'or  de  Caecilia  Secundina).  W.  Graf  v.  Baudissin, 
Der  Karthagische  lolaos  (Polybe  VII,  ix,  1).  A.  Harnack,  Der  Presbyter- 
Prediger  des  Irenàus.  C.  Schmidt,  I rendus  u.  seine  Quelle  in  Adv.  haeres. 
I,  xxix>.  Henri  Lebègue. 

Revue   de   l'histoire   des  religions.   T.  57.  N°  1    (1908).  Du  sacrifice  15 
en  Egypte  [A.  Moret].  Définissant  le  sacrifice  :  un  acte  religieux  qui,  par  la 
consécration  d'une  victime,  modifie  l'état  de  la  personne  morale  qui   ''ac- 
complit ou  de  certains  objets  auxquels  elle  s'intéresse,  M.  étudie  la  condition 
où  se  trouve  le  dieu  ou  le  mort  avant  le  sacrifice,  la  nature  et  le  rôle  de  la  vic- 
time et  les  effets  que  le  dieu  ou  le  défunt  reçoivent  de  son  immolation.  ^  20 
L.  ZiEHEN,  Leges  Graecocum  sacrae  e  titulis  coUectae,2^  partie,  1  ^'' fasc.  Leges 
Gracciae  et  insularum  [A.  J.  Reinach].  Comprend  160  textes  de  provenance, 
d'époque  et  de  caractère  très  divers.  ^  1,  H.  Schmidt,   Veteres  philosophi 
quo  modo  judicaverint  de  precibus  :  2,  F.  Pradet,  Griech.  Gebete,  Beschwô- 
rungen  und  Rezepte  des  M  ittelalters[id.].  1.  Expose  dans  un  ordre  chronologique  26 
les  opinons  émises  par  les  philosophes  de  l'antiquité  sur  la  prière  :  2,  Nou- 
veaux et  précieux  renseignements.  II  F.  Ulmer,  Hammurabi  sein  Land  und 
seine  Zeit  [L.  Delaporte].  Ce  l^''  fasc.  résume  aspez  fidèlement  ce  que  l'on 
connaît  de  l'histoire  de  H.  ^  E.  Brandenburg,  Phrygien  und  seine  Stellung 
im  kleinasiatischen   Kulturkreis  [Dussaud],  Ihtéressant.  ^  H.   L.   Axtell,  so 
The  déification  of  abstract  ideas  in  Roman  literature    and  inscriptions    [J. 
Reville].  Des  réserves  sur  cette  thèse  de  doctorat  d'un  élève  de  Wissowa  fa- 
miliarisé avec  la  littérature  de  son  sujet.  Tf^  N»  2.  Les  Asuras  danslareligion 
védique  [T.  Segerstedt].  Etude  qui  se  continue  dans  la  livraison  suivante.  ^ 
La  religion  égyptienne  d'après  Ad.  Erman  [E.  Amelineau]  Analyse  et  cri-  35 
tique  de  A.  Erman.  La  religion  égyptienue,  trad.  franc,  par  Ch.  Vidal.  Le 
trad.  n'est  pas  à  la  hauteui  de  sa  tâche  et  l'ouvrage  lui-même  n'est  pas 
ce  qu'on  aurait  été  en  droit  d'attendre  de  son  auteur.  ^  J.  Vurtheim,  De 
Ajacis  origine,  cultu,  patria  [A.  J.  Reinach].  Appréc  favorable  de  la  méthode 
appliquée  à  cette  reconstitution  de  la  préhistoire  de  l'Ajax    homérique.  40 
^  A.  Deissmann,  New  Light  on  the  New  Testament  from  records  of  the  graeco- 
romanperiod  [id.].  Montre  tout  l'intérêt  que  les  documents  épigraphiques  et 
papyrologiques  présentent  pour  l'étude  du  N.  T.  Tf^f  N°   3.    L'histoire   des 
religions  et  le  totémisme  à  propos  d'un  livre  récent  [J.  Toutain].  Examine 
brièvement  l'ouvrage  de  Ch.  Renel,  Cultes  militaires  de  Rome.  Les  Enseignes,  46 
puis  étudie  et  critique  la  méthode  appliquée  par  l'auteur  à  son  sujet  et  re- 
commandée par  S.  Reinach  que  T.  regarde  comme  pouvant  être  fort  dange- 
reuse.^ Th.  Gomperz,  jLe5  penseurs  delà  Grècel,  trad.  franc,  par  A.  Reymond 
[Toutain].  Qqs  réserves  :  éloges,  ^j  J.  B.  Carter,  The  religion  of  Numa  and 
other  Essays  on  the  religion  of  ancient  Rom  [id.].  Si  ce  vol.  est  un  ouvrage  de  50 
vulgarisation,  il  répond  aux  vues  de  l'auteur,  mais  il  ne  faut  pas  y  chercher 
rien  qui  ressemble  à  une  recherche  scientifique  originale   ^  A.    Profumo, 
Le  fonti  ed  i  tempi  dello  incendia  Neroniano  [André].  Bien  gros  livre  et  bien 


220  1908.  —    FRANCE. 

indigeste.  ^1|  T.  58.  N°  l.Phaethon  [S.  Reinach].  Interprétation  du  mythe- 
Il  a  pour  origine  le  sacrifice  du  cheval  blanc  Phaethon,  du  cheval-soleil, 
tantôt  précipité  dans  les  flots,  tantôt  dans  les  flammes,  ou  peut-être  pré- 
cipité dans  les  flammes  avant  que  ses  cendres  soient  jetées  à  l'eau.  Il  s'est 

^  formé  à  Rhodes,  là  où  le  texte  de  Festus  atteste  le  sacrifice  annuel  de  che- 
vaux blancs.  ^ Totémisme  et  méthode  comparative  [Avon  Gennep].  Dégage 
l'école  ethnographique  et  l'école  sociologique  du  discrédit  où  voudrait 
les  jeter  Toutain  <cf  supra>.  Tf  Ch.  Bruston,  Les  colonies  grecques  dans 
V Ancien  Testament  [Piepenbung].    Conclusions  sujettes  à  caution.   ^  O. 

10  Gruppe,  Griech.  Mythologie  und  Religions geschichte  [Toutain].  Valeur  ines- 
timable. ^  W.  H.  RoscHER,  Enneadische  Studien  [A.  J.  Reinach],  Fonda- 
mental pour  toutes  les  études  sur  les  hebdomades  et  les  ennéades  dans 
l'antiquité  classique.  If  Bdv.  Rein,  Aiakos  in  der  Unterwelt.  Sagengeschicht. 
Untersuchungenûber  Âiakos[\d.].  Passe  au  crible  d'une  critique  sévère  les  titres 

15  d'Aeaque,  à  figu?:'er  parmi  les  juges  des  enfers.  Des  réserves.  ^Un  type  nou- 
veau d'Antinoiis,  découvert  dans  les  terres  Pontines  et  communiqué  par 
P.  Gauckler  à  l'Acad.  des  Inscr.  —  Culte  de  Mithra  à  Faracha  en  Cappa- 
doce, —  Astarté  de  Paphos  mentionnée  dans  une  inscr.  phénicienne.  ^Tf  N°  2. 
J.  G.  Frazer,  Adonis,  Attis,  Osiris.  Studies  in  the  history  of  oriental  religion 

20  [Dussaud].  Très  grands  éloges  de  ce  tome  IV  de  la  3^  éd.  du  Golden  Bough.  % 
A.  Abt,  Die  Apologie  des  Apuleius  von  Madaura  und  die  Antike  Zauberei 
[A.  J.  Reinach].  L'érudition  de  l'auteur  ne  laisse  rien  à  désirer.  ^  Jean 
PsiCHARi.  Essai  sur  le  grec  de  la  Septante  [Macler].  On  doit  féliciter  le  savant 
auteur  de  l'impulsion  nouvelle  qu'il  donne  à  ce  genre  d'études  en  France. 

25  ^  Découverte  à  Phaestos  d'un  disque  en  terre  cuite  couvert  de  hiéroglyphes 
égéens  non  gravés,  mais  imprimés  au  moyen  de  poinçons.  1î^  N°  3. 
Clelia  et  Epona  [S.  Reinach]. Etude  sur  quelques  statues  équestres  de  femme, 
archaïques,  existant  à  Rome  et  qui  reconnaissaient  comme  ancêtre  com- 
mun une  idole  autrefois  célèbre  d'rne  déesse  chevaline,  équestre,  conservée 

30  dans  quelque  vieux  sanctuaire  arcadien.  Tf  Le  sarcophage  peint  de  Haghia 
Triada  [R.  Dussaud].  Etude  sur  ce  sarcophage  d'époque  mycénienne  très 
important  pour  l'histoire  de  la  religion  Cretoise  préhellénique.  Descrip- 
tion, explication  des  scènes  religieuses  qui  y  sont  figurées  et  qui  représen- 
tent une  offrande  à  un  mort  et  un  sacrifice  aux  dieux.  ^  S.  Reinach,  Cultes. 

35  mythes  et  religions,  III  [Goblet  d'Alviella].  Il  n'est  plus  possible  de  faire 
abstraction  des  explications  de  R.  dans  l'étude  des  croyances  et  des  rites, 
quelles  que  soient  les  réserves  qu'on  ait  à  faire.  ^  J.  Toutain,  Etudes  de 
mythologie  et  d'histoire  des  religions  antiques  [id.].  L'intérêt  de  ce  vol.  réside 
surtout  dans  les  réflexions  qu'il  formule  et  dans  celles  qu'il  provoquera.  ^ 

40  G.  Mau,  Die  Religionsphilosophie  Kaiser  Julians  in  seinen  Reden  auf  Kônig 
Helios  und  die  Gôttermutter  [A.  Alphandery].  Analyse.  •[[  Trépanation,  peut- 
être  rituelle,  observée  SMt  les  momies  royales  en  Egypte.  —  Dédicace  bi- 
lingue (minéo-grecque)  au  dieu  minéen  Wadd,  trouvée  à  Délos, —  Fouilles 
à  AduMs  (Erythrée  italienne),  —  Zeus  Olbios  en  Mysie,  bas-relief.  N. 

45  Revue  de  Paris.  15^  année  (1908).  1  janv.  Les  amours  d'Andronic 
Comnène  [Ch.  Dieh'].  Vie  du  cousin  de  l'empereur  Manuel,  le  redoutable 
et  séduisant  Andronic  Comnène,  la  figure  la  plus  caractéristique  de  cette 
société  brillante,  sceptique  et  corrompue  et  le  type  achevé  du  Byzantin 
du  xii^  s.,  avec  toutes  ses  qualités  et  tous  ses  vices.  ^[11  1  févr.  Le  livre  des 

60  Morts  [A.  Moret].  Etude  sur  ces  recueils  sur  papyrus  appelés  «  Livres  des 
Morts  »  qu'on  retrou  ve  en  si  grand  nombre  dans  les  nécropoles  égyptiennes. 
et  qu'on  glissait  sous  le  cartonnage  ou  dans  les  bandelettes  des  momies; 
ils  étaient  indispensables  à  tout  mort  soucieux  d'atteindre  la  vie  future. 


REVUE    DES    ÉTUDES    ANCIENNES.  221 

Au  cours  des  siècles,  leur  contenu  a  varié  comme  leur  disposition  extérieure- 
Le  premier  recueil,  celui  des  Pyramides,  comprend  453  chap.Vers  le  temps 
des  Psammétiques  (600  av.  J.-C),  les  Egyptiens  ont  compris  la  nécessité 
d'ordonner  cette  matière  sacrée;  d'où  un  choix  de  165  chap.  auquel  se  sont 
tenus  désormais  les  copistes.  Analyse  du  contenu.  1[^f  15  oct.  La  résurrection  5 
de  Ménandre  [Ph.  E.  Legrand].  Grâce  à  la  trouvaille  de  G.  Lefebvre,  des 
fragments  importants  de  Ménandre,  de  l'Arbitrage,  de  la  Belle  aux  boucles 
coupées,  de  la  Samienne  et  du  Héros  ont  été  livrés  au  public  et  désormais 
Ménandre  est  pour  nous  plus  qu'un  nom  célèbre.  Analyse  détaillée  de  ces 
quatre  comédies.  Etude  sur  le  poète, sur  ce  qui  fait  son  mérite  et  sa  grandeur  lo 
et  sur  ce  que  ses  comédies  nous  apprennent  sur  la  société  contemporaine. 

C.  N. 

Revue  des  Deux  Mondes.  78^  année  (1908)  1"  févr.  Figures  Byzan- 
tines. Anne  Comnène  [Ch.  Diehl].  Retrace  la  vie  de  cette  princesse,  l'une  des 
plus  célèbres  et  des  plus  remarquables  parmi  les  princesses  qui  vécurent  ic 
à  la  cour  de  Byzance  (1083-1148).  Quoi  qu'on  puisse  penser  de  son  caractère, 
il  y  a  quelque  mélancolie  dans  l'existence  de  cette  femme  justement  am- 
bitieuse et  qui  manqua  si  cruellement  sa  vie.  ^^  15  mars.  Le  lac  de  Trasi- 
mène  [F.  de  Navenne].  Confie  à  ceux  qui  dédaignent  ce  lac  les  raisons  di- 
verses qu'ils  auraient  de  le  visiter.  ^^  15  avril.  Paysages  de  Grèce  [L.  Ber-  20 
trand].  1,  En  rade  d'Alexandrie;  les  soirs  sur  l'Acropole.  Tf^  l^' juin.  Pay- 
sages de  Grèce  [id.].  2,  Une  visite  à  Iphigénie,  —  l'Acro-Gorinthe,  —  Au 
pays  de  Schliemann  —  ...  Le  palais  des  despotes.  T[f[  Août  [id.].  3,  Olym- 
pie,  —  Delphes.  C.  N. 

Revue  des    Études  anciennes,  t.  X  (1908).  N°  1.  Les  nouveaux  frag-  25 
ments  de  Ménandre  [Ph.  E.  Legrand]  <cf.  R.  des  R.  XXXII,    222,  32 >. 
II.  L.  remarque  que  les  découvertes  récentes  laissent  encore  sans  réponse 
maintes  questions  de  technique  dramatique.  On  ne  sait  rien  de  la  longueur 
d'une  comédie  de  Ménandre.  L'unité  d'intrigue  ne  semble  pas  avoir  été  ri- 
goureusement observée.  Ces  fragm.  ne  nous  apprennent  rien  sur  l'origine  30 
de  la  règle  de  cinq  actes  d'Horace;  en  revanche,  il  y  a  lieu  de  croire  que  le 
poète  n'était  pas  esclave  de  la  loi  de  l'unité  de  temps  non  plus  que  de  celle 
de  l'unité  de  lieu;  mais  ce  dernier  point  peut  être  contesté  si  la  feuille  que 
l'on  rattachait  à  la  «  Samia  »  est  donnée  à  la  «  Périkeiroméné  ».  Les  moyens 
employés  pour  l'exposition  sont  le  dialogue,  le  monologue  et  le  prologue.  36 
Le  prologue  de  la  «  Périkeiroméné  ».  L.  recherche  ensuite  quelle  société 
Ménandre  mettait  en  scène;  intrigues  et  types  manquent  d'originalité,  et 
la  psychologie  est  peu  profonde;  mais  si  le  poète  n'a  vu  de  l'âme  humaine 
que  ce  qui  est  à  la  portée  de  tout  le  monde,  il  l'a  bien  vu  et  le  langage  qu'il 
prête  à  ses  personnages  est  bien  en  rapport  avec  leur  qualité  intellectuelle  40 
ou  morale.  Le  style  est  des  plus  simples;  mais  le  poète  n'a  pas  dédaigné  de 
recourir  au  burlesque  et  à  la  grosse  plaisanterie;  exemples.  Cependant  en 
général  la  gaieté  est  saine  et  à  côté  se  rencontrent  des  scènes  touchantes. ][ 
Borée  ou  Pan  [Lechat].  L.  répond  à  Deonna  <  cf.  R.  des  R.  XXXII,  222, 
33 >  que  la  figure  où  celui-ci  croit  que  l'on  pouvait  voir  «  Borée  »,  présente  ^g 
les  caractères  qui  se  retrouvent  dans  certaines  têtes  authentiques  de  Pan.  ^ 
Les  dernières  années  de  Stace  [Legras]  (Suite)  <cf.  R.  d.  R.  XXXII,  222, 
35>.  II.  L'Achilléide.  D'après  les  citations  faites  par  Stace  lui-même,  il 
paraît  certain  qu'il  a  commencé  ce  poème  dans  l'hiver  94-95.  L.  étudie 
la  formation  de  la  légende  d'Achille,  puis  la  composition  de  l'Achilléide.  ^ 
Appréciation  des  discours,  des  narrations,  qui  sont  plutôt  des  descriptions 
ou  des  tableaux.  Etude  du  style  et  de  la  métrique.  Emploi  de  mots  nouveaux 
ou  rares;  modification  du  sens  d'un  assez  grand  nombre.  Tableau  de  la 


.      222  1908.  —    FRANGE. 

déclinaison  des  mots  grecs  chez  Stace.  Les  hardiesses  de  sa  syntaxe  peuvent 
se  recommander  de  Virgile.  Cependant  il  est  assez  libre  dans  les  cas  des  ré- 
gimes de  certains  verbes  et  dans  la  manière  dont  il  use  des  prépositions. 
Ses  métaphores.  ^  Notes  gallo-romaines,  XXXVII  [Jullian]  <cf.  R.  d.  R. 

5  XXXII,  218,  15;  220,  16;  225,  45;  222,  42>.  Le  vase  de  Gundestrup 
(pi.  I-X).  Description  et  figures,  d'après  le  moulage  du  musée  de  Saint- 
Germain.  Simple  résumé  en  dix-neuf  paragraphes  des  résultats  auxquels 
J.  est  parvenu.  If  La  cravate  chez  les  Gaulois  [Dangibeaud]  <cf.  R.  d.  R. 
XXXII,  223,  12>.  Ce  qui  a  été  pris  pour  une  cravate  sur  le  monument  de 

10  Saintes,  ce  sont  des  plis  de  vêtement.  Tf  Questions  Hannibaliques  IX  [H. 
Ferrand]  <cf.  R.  des  R.  XXXII,  128,  29-  222,  38>.  Une  conversion  au 
Clapier.  On  ne  peut  voir  les  plaines  du  Pô  d'aucun  point  du  bassin  du  col 
du  mont  Cenis.  C'est  à  l'arête  même  du  col  Clapier  que  l'on  voit  encore 
manifestement  la  description  de  Tite  Live.  F.  renonce  au  mont  Genèvre; 

16  exposé  des  raisons  en  faveur  du  Clapier.  ^  Masures  antiques  en  Provence. 
[L.  G.  Pélissier].  Copie  d'une  autographe  de  Peirese  qui  est  à  la  bibliothèque 
de  Carpentras.  ^  Chronique  gallo-romaine  [C.  Jullian].  Les  dodécaèdres 
perlés  en  bronze  creux  ajouré  étudiés  par  M.  de  Saint- Venant  sont  des  bil- 
boquets.^ Grenier,  Fouilles  de  VEcole  française  à  Bologne  (1907)  :  a  bien 

20  marqué  la  différence  entre  les  tombres  villanoviennes  et  étrusques.  ^  Ca- 
MAU,  La  Provence  à  travers  les  siècles.  ^  Victor  Tourneur,  Une  monnaie 
de  nécessité  des  Bellovaques  (1906);  Une  imitation  gauloise  du  tétradrachme 
d^ Athènes  (1905).  ^  Félice,  Les  noms  de  nos  rivières,  leur  origine,  leur  signi- 
fication. ^  Roca  et  Roche.  Ceci  viendrait  du  prélatin,  d'après  Nicollet.  H 

26  Faux  dieux  pyrénéens.  Au  lieu  de  «  Ariol  »  il  faut  lire  Artahe.  ^  L'Europe 
préhistorique,  trad.  franc,  par  Philipot  du  manuel  deSophus  Muller.TjMau, 
Die  Religionsphilosophie  Kaiser  Julian.  ^  Une  tête  gallo-romaine  trouvée 
à  Vie  en  Bigorre;  cf.  Revue  des  Ht^^-Pyrénées.  ^  Bonnard,  La  Gaule  ther- 
male, étude  sur  les  sources  et  stations  de  la  Gaule  romaine.  ^  M.  Poëte, 

30  U Enfance  de  Paris.  Très  sobre  et  très  clair.  ][  Découverte  de  monnaies  à 
l'effigie  de  Salonine,  femme  de  l'empereur  Galieu,  à  Ville-sous-Orbais 
(Marne).  ^  Bibliographie.  P.  Waltz,  Hésiode  et  son  poème  moral  [P.  Masque- 
ray].  Etude  consciencieuse;  qqs  réserves  et  qqs  doutes.  ^  Edw.  Capps, 
The  «  more  ancient  Diohysia>^  at  Athens  [O.  Navarre].  C.  propose  de  traduire 

^^  Ta  àf;^at6T£pa  Atovuata  (Thucyd.  II,  15)  «  la  plus  antique  des  deux 
fêtes  antiques  de  Dionysos  »  et  conclut  qu'il  s'agit  des  «  Lénéennes».  Tf 
J.  W.  Write,  An  unrecognized  actor  in  greek  comedy  [O.  Navarre].  L'auteur 
a  entrepris  de  démontrer  que  la  division  du  chœur  en  deux  demi-chœurs 
était  un  trait  caractéristique  de  l'ancienne  comédie;  «  l'acteur  oublié  » 

*o  est  le  coryphée  du  second  demi-chœur.  ]f  J.  W.  White,  Enoplic  mètre  in 
greek  comedy  [P. Waltz].  A  pour  but  de  substituer  au  terme  «  dactylo-épitrite  » 
celui  de  «  énoplique  »  proposé  déjà  par  Blass.  L'argumentation  n'est  pas 
décisive.  T|  A.  A.  Bryant,  Boyhood  and  Youth  in  the  days  of  Aristophanes 
[O.  Navarre].  Rien  de  neuf.  ][  Miltiade  Pantazis,  'H    'Iffoxpocrstoç   ^TjToptxV) 

^^  [O.  Navarre].  L'auteur  veut  restituer  la  vraie  rhétorique  d'Isocrate  d'après 
ses  ouvrages.  On  ne  comprend  pas  sa  méthode,  et  parmi  ses  devanciers,  il 
oublie  de  mentionner  Blass.  ^  P.  Waltz,  De  Antipatro  Sidonio  [Masqueray]. 
Cette  thèse  est  une  véritable  édition  d'Antipater  de  Sidon.  *f[  Max.  Colli- 
GNON,  V Archéologie  grecque,  2*'éd.  [G.  Radet].  C.  s'est  acquitté  de  sa  tâche 

60  en  homme  de  goût  et  en  artiste.  ][  W.  Deonna,  La  statuaire  céramique  à 
Chypre.  On  souhaite  que  cette  brochure,  qui  est  un  appendice  à  des  travaux 
déjà  publiés,  soit  l'amorce  d'une  étude  plus  complète  de  la  statuaire 
chypriote.  ^  V.  Chapot,  La  colonne  torse  et  le  décor  en  hélice  dans  Vart  an- 


REVUE    DES    ÉTUDES    ANCIENNES.  223 

tique  [G.  Radet].  Comble  une  lacune.  ^  V.  Chapot,  La  frontière  de  VEuphrate, 
de  Pompée  à  la  conquête  arabe  [  G.  Radet].  Analyse  et  éloges.  ^  H.  van  de 
Weerd,  Etude  historique  sur  trois  légions  romaines  du  bas  Danube   [G.  Ra- 
det]. Après  trois  monographies  sur  un  plan  uniforme,  l'auteur  a  complété 
ses  recherches  de  détail  par  un  chapitre  de  synthèse.  %^  N^  2.  La  déesse  6 
Cybébé  [G.  Radet].   Description  d'un  monument    découvert  récemment  à 
Sardes;  c'est  une  briqeu  estartipée  dont  on  n'a  que  la  partie  gauche  (pi.). 
Pour  résoudre  la  question  de  date,  R.  dresse  le  catalogue  des  figures  simi- 
laires, au  nombre  de  43.  Dans  une  seconde  partie  il  étudie  l'origine,  l'évo- 
lution et  la  diffusion  du  type  de  la  déesse  et  d'autre  part  essaie  de  déterminer  lo 
l'école  qui  s'est  complu  à  la  représenter.  ^  Note  sur  la  polychromie  des 
statues  grecques  [H.  Lechat].  L.  combat  l'opinion  d'après  laquelle  les  sta- 
tues de  marbre  peintes  ne  pouvaient  être  dressées  en  plein  air  et  devaient 
être  soigneusement  abritées.  T|  L'histoire  d'Otacilius  dans  Tite   Live  [R. 
Pichon].  Examen  des  dessous  d'un  curieux  épisode   raconté  au  1.  XXVI,  i6 
c.   22;  Manlius  Torquatus  a  décliné  le  consulat    pour  écarter   Otacili  s, 
qui   apparaît  comme    un   novateur.  %  Notes  gallo-romaines,   XXXVIII, 
[Jullian].  Le  vase  aux  sept  dieux  (2 pi. )J. résume  ce  qu'il  en  pense  en  onze 
paragraphes.  1[   Les   vases  à  quatre   anses  à  l'époque   préhistorique  dans 
la    péninsule   armoricaine   [J.  Loth].    I.    Inventaire   des  sépultures  où  se  2» 
trouvent  des  vases  à  quatre  anses.  II.  Age  des  sépultures.  III.  Diffusion 
des  vases.  IV.  Usages  et  signification  de  ces  vases.  Ce  devait  être  des  va.ses 
à  nourriture.  T[  L'Eros  de  Voix  (pb)  [G.    de  Manteyer].  Description  d'une 
statuette    représentant    l'Amour.    ]f    Chronique    gallo-romaine    [Jullian]. 
DÉCHELETTE,  Manuel  d^ Archéologie   préhistorique   celtique  et  gallo-romaine.  26 
C'est  le  livre  d'un  homme  d'intelligence  large  et  d'esprit  droit.  ^  M.  S.  Rei- 
nach  vient  de  faire  paraître  la  leçon  de  Fustel  de  Coulanges  sur  la  préhis- 
toire. 1[  L'inscription   de  Voliisianus.  (fig.).  C'est  la  plus  ancienne  inscrip- 
tion chrétienne  de  la  Gaule.  ^  Les  sculptures  de  Panossas  [G.  Radet]. 
Examen  de  deux  bas-reliefs  de  la  Gaule  romaine  qui  doivent  dater  de  l'Em-  so 
pire  romain.  Tf  Les  fouilles    d'Alésia.    Rapport  de  M.  Espérandieu  sur  la 
campagne  de  1906.  ^  Bibliographie.  A.  Martin,  Notes  sur  VOstracisme  à 
Athènes  [G.   Radet].   Analyse,   ^j  Ettore  Stampini,  La  metrica  di  Orazio 
comparata  con  la  greca  [P.  Waltz].  Analyse.  ^  L.  Bertholon,  Les  premiers 
colons  de  souche  européenne  dans  l'Afrique  du  Nord,  11^  p"^;  Origine  et  for-  86 
motion  de  la  langue  berbère.  [A.  Cuny].  Œuvre  stérile  et  fantaisiste.^  S.  Ka- 
nasawa,  Ueber  den  Einfluss  des  Sanskrits  auf  das  J apanische  und  das  Ko- 
reanische  Schriftsystem  [A  Cuny].  Ii3.téressant.]|^  N^'  3.  La  Vénus  de  Milo  et 
Dumont  d'Urville  [Besnier]  I.  Le  rôle  de  Dumont  d'Urville.  Il  est  le  premier 
qui  ait  fait  connaître  la  découverte,  à  l'ambassadeur  de  France.  Historique  40 
des  négociations.  IL  Les  différents  textes  de  la  notice  de  Dumont  d'Urville. 
Trois  versions  ont  été  déjà  publiées;on  en  donne  ici  une  quatrième  tirée  d'un 
ms.  de  Caen  en  notant  les  points  sur  lesquels  elle  diffère  des  trois  autres.  III. 
Observations  sur  le  texte  manuscrit  de  Caen.  ^  Borée?  Pan?  Hélicon  ? 
[E.  Pottier].  P.  fait  connaître  une  interprétation  de  Wilamowitz-MôHendorff  45 
qui  regarde  la  figure  dont  il  a  été  question  plus  haut  <R.  d.  R.  XXXII, 
222,  33>  non  comme  une  représentation  de  Borée,  ni  de  Pan,  mais  comme 
celle  de  l'Hélicon.  Cette  conjecture  lui  paraît  confirmée  par  la  découverte 
d'un  papyrus  où  se  lit  un  texte  inédit  de  Corinne.  ^  Œnochoé  du  Musée 
de  Madrid  [G.  Radet].  L'original  du  n°  34  des  représentations  de  la  déesse  ^ 
Cybebé  se  trouve  en  ce  musée.  ^  Deux  monuments  antiques  du  musée  Fol 
à  Genève  [Deonna].  Le  premier  est  vraisemblablement  une  tête  de  déesse 
(fig.),  peut-être  d'Aphrodite.    Le  second  est  un  grand  réchaud    en    terre 


224  1908.  —    FRANCE. 

cuite  (fig-)-  II  Vases  peints  gaulois  du  Musée  archéologique  de  Genève 
[A.  Cartier]  (2  pL).  Ces  deux  vases  façonnés  au  tour  en  une  marne  calcaire 
micacée  et  rougeâtre  appartiennent  aux  types  éduo-ségusiaves;  description. 
*f  Notes  gallo-romaines,  XXXIX  [Jullian].  Encore  la  bataille  d'Aix.  J.  est 

6  d'accord  avec  Clerc  sur  le  fait  qu'il  n'y  a  eu  qu'un  champ  de  bataille;  mais 
il  ne  peut  admettre  qu'il  soit  à  Pouveieux  et  Fourrières.  ^  Chronique  gallo- 
romaine  [Jullian].  A  propos  du  vase  Gundestrup  (fasc.  1),  J.  s'excuse  de  n'a- 
voir pas  cité  Mathias,  Ûber  die  Wohnsitze  und  den  Namen  der  Kimbern.  ^  A 
propos  des  temples  carrés  de  la  Gaule,  J.  renvoie  au  travail  de  Cart,  Le 

10  temple  gallo-romain  de  la  Grange  du  Dime  à  Avenches.  ^  Weber,  Untersu- 
chungen  zur  Geschichte  des  Kaisers  Hadrianus.  ^  Le  camp  de  Labienus. 
J.  ne  doute  pas  qu'il  soit  à  Mouzon,  «  Mosomagus».  Tj  Labienus  à  Izel;  cet 
autre  emplacement  est  aussi  très  certain  pour  J.  Tf  G.  Wilke,  Wo  lag  die 
Heimath  der  Kimbern  und  Teutonen.  Les  Cimbres  seraient  un  peuple  de  l'Elbe 

is  moyen.  ^Contre  Alise.  M.  A.  Bérard  reprend  la  thèse  d'Isernore  dans  la«Revue 
d'Europe  et  d'Amérique  ».  Tj  Toponymie  ibérique.  Quelques  observations 
à  propos  d'un  article  d'A.  Campion  dans  la  «Revue  internationale  des  études 
basques  ».  ^  Les  inscriptions  préhistoriques  de  Lemnos  [A.  CunyJ.  Les  mots 
de  ces  inscriptions  paraissent  être  en  grande  partie  des  noms  propres;  la 

liO  langue  est  de  l'étrusque;  en  conséquence  les  z,  qui  sont  nombreux,  doivent 
être  transcrits  par  s.  C.  se  demande  si,  dans  le  mot  «  ziazi  «,  on  ne  pourrait 
songer  à  reconnaître  le  sing.  atvxtç  de  ci'vxieç  et  rappelle  que  les  StvTtsç 
étaient,  d'après  Homère,  les  anciens  habitants  de  Lemnos.  1|  Mitra,  Varuna, 
Indra  et  Nâsatya  en  Cappadoce  au  xiv^  s.  avant  notre  ère  [A.  Cuny].  Des 

25  documents  cunéiformes,  qui  offrent  les  noms  de  ces  quatre  dieux,  confirment 
les  conclusions  de  Meillet  dans  le  «  Journal  Asiatique  »  de  juillet-août  1907. 
^  Bibliographie.  A.  Meillet,  Introduction  à  Vétude  comparative  des  langues 
indo-européennes,  2^  éd.  —  Les  dialectes  indo-européens  [A.  Cuny].  Seconde 
édition  d'un  ouvrage  qui  répondait  aux  desiderata  du  monde  scientifique; 

30  il  est  augmenté  d'un  chapitre  sur  le  développement  des  dialectes  indo- 
européens. Le  second  ouvrage  est  un  livre  nouveau.  Analyse.  ^  A.  J.  Rei- 
■NKcn,  L'Egypte  préhistorique  [G.  Radet].  A  l'école  pan-babylonienne, l'auteur 
oppose  la  théorie  des  origines  libyennes.  Beaucoup  de  faits  bien  présentés. 
^  Ch.  GiLLiARD,  Quelques  réformes  de  Solon  [G.  Radet].  Analyse  et  éloges. 

35  if  M.  CoLLiGNON,  Scopas  et  Praxitèle  [Radet].  Eloges.  ^  A.  D.  Keramopou- 
Los,  'OStjYoç  twv  AsXcpwv  [Radet].  Clair  et  commode.  ^  R.  C.  Kukula, 
Litterarische  Zeugnisse  ûber  den  Artemistempel  von  Ephesos  [Rd-dei].  Refonte 
des  «  Ephesiaca  »  de  Guhl  faite  avec  uae  conscience  admirable.  H  W.  Schu- 
BART,  Das  Buch  bei  den  Griechen  und  Rômern  [Lesquier].  Excellent   petit 

40  livre  de  bonne  vulgarisation.^  Cicéron,  Choix  de  lettres  par  G.  Ramain  [Ra- 
det]. Excellent.  ^  L.  Laurand,  Etudes  sur  le  style  des  discours  de  Cicéron  [R. 
Pichon].  Les  qualités  les  plus  importantes  et  les  plus  personnelles  du  style 
oratoire  cicéronien  restent  en  dehors  de  cette  étude.  Tf  Thédenat,  Le 
forum  romain  et  les  forums  impériaux  [C.   J.].   Excellent.  If  Ch.   Dubois, 

i^  Pouzzoles  antique  [Rsidei].  Méthode  sûre,  sens  critique  avisé;  on  regrette 
l'absence  d'un  index.  ^  T.  Rice  Holmes,  Ancient  Britain  and  the  invasions 
of  Julius  Caesar  [C.  Julhan].  Œuvre  d'un  véritable  historien,  mais  manque 
de  cartes.  ^  Brutails,  Précis  d'archéologie  du  moyen  âge  [C.  J.].  Rendra 
des  services  aux  chercheurs  d'histoire  ancienne.  ^1f  N*'  4.  Etudes  sur  les 

60  particules  grecques.  IV  [O.  Navarre]  <cf.  R.  d.  R.  XXX,  218,  32>.  La 
particule  o5v  et  ses  composés.  Emploi  chez  Homère.  I.  La  particule  ouv 
en  dehors  des  locutions  composées  a  une  signification  logique.  IL  Les  com- 
posés de  ouv.  Mèv    oùv  ;    8'oùv  ;   yoî3v  ;    àXX'oùv  ;   oustouv  et  oûxoOv  ;   oisTrep 


REVUE  DES  ÉTUDES  ANCIENNES.  225 

oûv;    offTt;   oùv;    eTx'oûv;  àràp  oùv;  xoct  oùv  xai  ^  Macédonismes  dans  une 
inscription  d'Egypte  [Perdrizet].  Une  nouvelle  inscription  d'Ashmounein 
publiée  par  Lefebvre  contient  une  liste  de  soldats  désignés  par  leur  nom 
et  leur  patronymique  avec  indication  de  leur  grade;  presque  tous  sont 
gréco-macédoniens.   Deux  d'entre  eux  s'appelaient  Bt'Xoç  BîXou  et  Aôêtoç   s 
Aoêt'ou.quien  xotvv^  s'écriraient  ^t'Xoç  <I>['Xou  et  Ao'^toç  Aoc^iou.  L'inscription 
semble  de  la  fin  du  ii®  s   av.  J.-C.  ^  Le  Vase  de  Belloy  (Somme)  [Breuil]. 
Description  d'un  vase  qui,  selon  Déchelette,  peut  dater  de  la  fin  du  néoli- 
thique. Tf  A  propos  des  vases  de  Genève  [E.  Pottier].  Ces  vases  posent  à 
nouveau  le  problème  :  art  spontané,  art  par  contact.  P.  pense  qu'il  y  a  «  une  lo 
loi  des  dessins  primitifs  qu'    tant  pour  le  choix  des  sujets  que  pour  l'exécu- 
tion des  images,  amène  à  des  résultats  semblables  «.^  Aix  ou  Pourcieux 
[Clerc].  Réponse  à  C.  Jullian  (cf.  plus  haut).  C.  persiste  dans  ses  conclusions. 
H  Notes  gallo-romaines,  XL  [Jullian].  La  bataille  de  Dijon.  J.   hésite  à 
admettre  que  la  bataille  de  cavalerip  qui  précéda  le  siège  d'Alésia  eut  lieu  i5 
aux  abords  de  Saint-Apollinaire.   ^   Chronique  gallo-romaine>   Belley   et 
d'Anville.  Réclamation  en  faveur  de  d'Anville,  le  vrai  découvreur  du  siège 
d'Alésia.  ^  Le  dieu  «  Ucuetis  ».  Une  récente  découverte  faite  à  Alésia  montre 
que,  dans  l'inscription  de  Martialis,  «  Ucuete  »  est  pour  «  Ucueti  »,  dat.  masc. 
et  confirme  l'hypothèse  de  Pachtére,    à  propos  de   l'inscription  des  Nautes  20 
parisiens,  que  Caesare  est  pour  Caesari.  J.  suppose  que  dans  l'inscript.  de 
Martialis  gobedbi=magistratus;  comme  aussi  dugiiontiio=^probaverunt  ou 
acceperunt  T[  Les  fondeurs  d'Alésia.  Reproduction  d'un  article  du  «  Temps  ». 
^  Les  origines  de  Francfort  (plan).  %  Un  temple  gaulois  (plan)  à  Vésone,  près 
Périgueux.  H  L'identification  d'Alésia  et  les   tombales  d'Alaise    [Déche-  25 
lette].  Résumé  historique  de  la  question  d'Alésia.  Quant  anx  tumulus  d'A- 
laise, ils  remontent  aux  vii-v*'  s.  av.  J.-C.    Ils  méritent  d'être  explorés.  ^ 
M.  Ferrero  et  la  Gaule.  J.  fait  des  réserves  au  sujet  du  t.  VI.  ^  Au  camp  de 
Marins.  J.  adopte  le  plateau  de  Beauregard,  près  de  Barbentane,  que  Clerc 
a  proposé  le  premier  pour  l'emplacement  du  camp  de  Marius.  |[  Inscription  so 
chrétienne  de  Saint-Seurin  de  Bordeaux  [Durègne]  (fig.).  ^  Bibliographie. 
E.  BoisACQ,  Dictionnaire  étymoloique  de  la  langue  grecque  étudiée  dans  ses 
rapports  avec  les  autres  langues  indo-européennes.  [A.  Cuny].  Bon,  qqs  cri- 
tiques. ^  Fr.  Bechtel,  Die  Vokalcontr action  bei  Homer  [Cuny].  B.  cherche 
un  critérium  de  chronologie  homérique  dans  la  pré.sence  ou  l'absence  de  la  35 
contraction  des  voyelles.  De  la  comparaison  du  ch.  I  avec  le  ch.  XXIV,  il  con- 
clut que  le  l^"" est  écrit  dans  une  langue  composite  où  entrent,  à  dosesinéga- 
les,  l'ionien  et  l'éolien.  ^  E.  Cavaignac,  Etudes  sur  Vhistoire  financière  d' Athè- 
nes au  v^  s.  ;  le  trésor  d' Athènes  de  404  à  480  [Radet].  Livre  qui  témoigne  d'au- 
tant de  conscience  que  d'indépendance  et  offre  le  plus  grand  intérêt.  ^W.  Le r-  40 
MANN,  Altgriechische  Plastik.  Eine  Einfiihrung  in  die  griechische  Kunst  des 
archaischen  und  gebundenen  Stils  [Lechat].  L'auteur  a  parlé  avec  complai- 
sance des  œuvres  qu'il  aimait  et  a  laissé  de  côté  les  autres.  Du  reste,  beaucoup 
d'exactitude  et  de  soin.  ^  W.  Deonna,  Les  statues  de  terre  cuite  dans  l'an- 
tiquité :  Sicile,  Grande- Grèce,  Etrurie,  Rome  [P.  Paris].  Ouvrage  important  46 
fait  avec  une  érudition  loyale  et  une  critique  pondérée.  Le  rp.  signale  une 
collection  de  statues  ou  fragments  de  statues  en  argile  qui  est  au  Musée 
archéologique  de  Madrid  et  donne  la  traduction  de  quelques  notices.  % 
J.  de  Nettancourt-Vaubecourt,  Sur  les  grandes  routes  de  l'Asie   Mineure 
[G.  Radet].  Ce  sont  des  vues  précédées  d'un  aperçu  géographique  et  his-  60 
torique.  ^  M.  Levaillant,  M.  Tullii  Ciceronis  in  Catilinam  orationes  IV 
[P.  Waltz].  Rendra  des  services.  Tf  Rich.  Richter,  Kritische  Bemerkungen 
zur  Caesars  Commentarius  VII.  De  hello  gallico  [Jullian].  L'auteur  a  dans 

R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de   1908.  XXXIII. —  15 


226  1908.  —  FRANCE. 

la  pensée  de  justifier  les  mss.  de  la  classe  p.  Le  rp.  reste  défiant.^  Œhler, 
Bilder- Atlas  zur  Caesars  Buchern  de  bello  gallico  [Jullian].  Livre  d'un  homme 
bien  renseigné,  bon  philologue  et  connaisseur  du  terrain.  ^  B.-L.  Gilder- 
SLEEVE,  VirgiVs  Georgics  and  the  British  poets  [P.  Waltz].  Répertoire  des 
5  traductions  et  imitations  des  Géorgiques  depuis  Chaucer  jusqu'à  nos  jours. 
^  C.  FiTZHUGH,  Prolegomena  to  the  history  of  italo-romanic  rhythm  [P.  Waltz]. 
Résumé,  à  l'usage  des  débutants,  de  notions  de  rythmique  latine;  l'auteur 
affirme  des  hypothèses  qui  ne  sont  encore  que  probables.  ^  A.  Stanley 
Pease,  Notes  on  St.  Jeromè's  Tractâtes  on  the  Psalms  [R.  Pichon].  Paraît 

10  convaincant.  ^  A.  Meillon,  Esquisse  toponymique  sur  la  vallée  de  Cauterets 

[Millardet].  L'auteur  a  voulu  rétablir  la  toponymie  de  la  vallée  de  Cauterets. 

Sa  méthode  soulève  des  objections.  Relevé  d'un  certain  nombre  de  points 

qui  appellent  des  observations.  A.  J. 

Revue  d«s   études   grecques.  T.   XXI.  Nr.  91,    Jv.-févr.  Un  indice 

'5  chronologique  applicable  aux  figures  féminines.  [S.  Reinach].  38  figures. 
Le  nouveau  critérium  est  fondé  sur  l'étude  de  la  partie  supérieure  du  corps 
féminin.  L'auteur  l'appelle  l'indice  mammaire.  La  distance  des  seins  peut 
être  supérieure,  égale  ou  inférieure  à  leur  diamètre;  les  seins  peuvent  aussi 
paraître     tangents.  '  Exemples    typiques  de  ces  divers  caractères.  On  sera 

21  tenté  de  croire,  dès  l'abord,  que  le  rapprochement  des  seins  d'abord  très 
écartés,  puis  moins  écartés  et  enfin  tangents,  peut  fournir  un  indice  chro- 
nologique. Une  objection  se  présente  si  l'on  considère  non  plus  l'époque 
où  fut  exécutée  l'œuvre,  mais  l'âge  du  personnage  qu'elle  représente.  Cette 
objection  est  démentie  par  des  figures  matrimoniales  où  les  seins  sont 

26  écartés  et  par  des  figures  de  jeunes  filles  où  il  en  est  de  même.  C'est  à  Praxi- 
tèle qu'il  faudrait  attribuer  une  mode  consistant  à  augmenter  le  volume 
des  seins  pour  en  diminuer  l'écartement.  Plusieurs  questions  controversées, 
notamment  les  questions  de  date  peuvent  être  tranchées  par  la  structure 
des  seins.  Par  exemple,  la  statue  de  Milo  ne  peut  être  antérieure  au  milieu 

•"^  du  iv"  siècle.  Il  faut  admettre  aussi  que  certains  sculpteurs  postérieurs  au 
roi  Alexandre  ont  pu  archaïser  la  poitrine,  tout  en  créant  des  motifs  nou- 
veaux. ^  Les  «  Dialogues  des  courtisanes  »  comparés  avec  la  comédie  (suite). 
[Ph.  E.  Legrand]  (voir  R.  E.  G.  XX,  175  ss.).  La  dévotion  des  courtisanes  à 
la  déesse  Aphrodite  est  plus  d'une  fois  signalée  dans  la  comédie.  Dans  les 

35  dialogues  corfime  dans  les  pièces  comiques  les  libations  et  l'ivresse  jouent 
un  grand  rôle,  ainsi  que  la  musique  et  la  danse,  les  mariages  contrariés 
par  les  parents,  les  brouilles  entre  amants.  Toute  cette  étude  confirme 
l'assertion  d'un  scoliaste,  que  la  comédie  nouvelle  a  fourni  un  contingent 
important  aux  Dialogues  de  Lucien;  mais  celui-ci  a  imité  les  comiques  sans 

*f>  servilité.  (Appendice)  :  Rapprochements  suscités  par  la  découverte  d'un 
papyrus  de  Ménandre  à  Kôm  Iskaou  (l'Arbitrage).  ^  Note  sur  un  manus- 
crit italien  du  xvi"^  s.  concernant  la  Crète,  avec  la  photographie  d'un  plan. 
[H.  Labaste].  Ms.  de  l'Ambrosienne  D.  138  intitulé  :  «  Disegni  di  teatri  e 
tempii  mandati  da  Candia,  da  Honorio  Delli  ad  un  sue  zio,  forte  a  Valerio 

*5  Barbareno  ».  Il  contient  10  plans  et  2  lettres  de  l'auteur,  du  24  avril  et  du 
4  oct.  1586  (v.  st.).  Liste  des  monuments,  tous  antiques.  Un  autre  ms. 
(S,  84)  paraît  être  une  réplique  de  celui-ci.  Le  plan  photographié  (Nr.  7)  est 
celui  d'un  édifice  encore  visible  dans  les  ruines  de  Gnossos.  Un  savant  anglais, 
Falkener,  a  publié  en  1854  la  plupart  de  ces  plans,  avec  notices.  Extrait 

60  de  l'une  ji'elles,  d'où  il  appert  que  beaucoup  de  belles  statues  trouvées  en 
Crète  ont  été  envoyées  à  Venise  par  divers  proveditori,  notamment  Jacopo 
Foscarini.  ^  Aeschyli  tragoediae.  Iterum  edidit  revisas  H.  Weil  [T.  R.]. 
Éloges.     ^    Berliner.    Klassikertexte.    Heft    V    :    Griechische    Dichterfrag- 


REVUE  DES  ÉTUDES  GRECQUES.  227 

mente,  1.  Hâlfte  :  Epische  und  elegische  fragmente.  2.  H.  Lyrische  und 
Dramatische  Fr.,  bearbeitet  von  W.  Schubart  und  W.  von  Wilamowitz. 
[T.  R.].  Peut  servir  de  modèles  aux  publications  analogues.  *[[  K.  Drug- 
MANN,  Schrift-  und  Volksprache  und  die^i  Sprachfrage  »  der  heutigen  Grlechen. 
f  J.  Psichari],  Eloges  et  critiques.  L'auteur  a  tout  à  tour  loué  et  critiqué  le  rf.,  5 
mais  ne  l'a  jamais  cité.  ^  K.  Brugmann,  Die  ^àixai  v£7:o8£ç  der  Oyssee  [J. 
Psichari].  Br.  examine  la  signification  très  controversée  de  véTuoBe;  (o, 
404).    Il  propose  celle  de  «  pieds  nageurs  »  vÉtioosç  étant  pour  veTréTroSsç 
(veirs  radical   supposé).   Observations  du  rf.    au  sujet  des   significations 
successives  de  liyoç  et  de  ouXopLevo;.  ^  K.  Brugmann,  Homrisches    èwT]-  lo 
tx'ap,  ky\rixo^>T(iund  hesiodiscJies   IvvàsTeç.  [J.  Psichari.].  L'auteur  dans 
le  travail  mentionné    ci-dessus,    propose    de    voir  dans  ivv-Tîaap,  comme 
dans  £vv7])covTa,  un    phénomène  de  contraction.  Bonne  solution  en  ce  qui 
touche  révvâexeç  d'Hésiode.  ^  Frantz  Cumont,  Les  religions  orientales  dans 
le  paganisme  romain.  [T.  R.].  Huit  conférences  faites  au  Collège  de  France.  15 
Analyse,  éloges  et  qqs  critiques  de  détail.  ^  Aug.  Heisenberg,  Nikolaos 
Mesarites.  Die  Palastrevolution  des    Johannes  Komnenos.  [T.  R.].  ^  Basile 
MoDESTOv,  Introduction  à  l'histoire  romaine,  etc.  Edition  trad.  du  russe 
par  Michel  Deline.  [G.  Glotz].  Ce  livre  intéresse  les  études  grecques  notam- 
ment par  la  comparaison  entre  les  objets  trouvés  en  Italie  et  les  antiquités  20 
Cretoises  ou  mycéniennes.  ^  Papyrus  grecs  p.   p.   VInstitut  papyrologique 
de  r  Université  de  Lille  sous  la  direction  de  P.  Jouguet,  avec  la  collaboration 
de  P.  CoLLART,  J.  Lesquier  et  M.  Houal,  T.  I,  fasc.  1  [G.  Glotz].    Les 
papyrus   publiés  ici  viennent  du  Fayoum;  ils  sont  tous  du  iii^  s.  av.  J.-C. 
Contenu  de  chacun  des  sept  morceaux  et  appréciation  de  leur  importance.  26 
Eloges.  ^  H.  R.  Reitzenstein,    Der    Anfang    des   Lexikons   des  Photios 
[A.  J.  Reinach].  Ms.    du  xi^  s.   acheté  en  Macédoine  pour  la  Bibl.   de 
Berlin    (cod.  Berol.  gr.  oct.  22),  contenant  après  des  textes  religieux  les 
premières  pages  de  ce  lexique,  connu  jusqu'ici  par  deux  fragments  incomplets. 
^*[|   Nr.   92,    Mars-juin.    UpéTret,  il   convient    [M.   Bréal].    Pour  exprimer  30 
les  idées  de  convenance,  c'est  l'habillement  qui  a  fourni  les  expressions 
utiles.  Rapprochement  de  itpéTretv  et  de  7rôp7:7i,  agrafe,  d'où  Ttopitàw,  agrafer. 
De  même  TrpéTrov,  c'est  ce  qui  s'adapte  et  ce  qui  s'arrange  ;  —  de  upaTit;, 
la  membrane  qui  s'appelle  aujourd'hui  le  diaphragme;  —  de  itpÔTro;  conservé 
dans  le  composé  OeoTïpÔTro;,  expliqué   aujourd'hui  par  Ttpb  et  enzv.v,  doit  S5 
avoir  signifié  «  celui  qui  habille  le  dieu  ».  Le  mot  TreTrXov  ou  tzItzIoç  serait  pour 
TrpÉTcXov.  En  résumé,  c'est  le  costume  qui  a  fait  trouver  des  mots  pour  nommer 
la  bienséance.  ^  Le  témoignage  de  Pline  sur  Hégias.  [René  Pichon.]  Dans 
les  mots  Hegiae  Minerva    Pyrrhusque    rex  laudatur,  Pline  veut-il  parler 
d'un  groupe  ou  de  deux  oeuvres  distinctes?  S.  Reinach  a  jugé  la  question  io 
insoluble.  Brunn  a  fait  la  distinction.  L'auteur  conclut  pour  la  mention, 
exacte  ou  non,  d'un  groupe  Athena-Pyrrhus.  —  S.  Reinach  conteste  l'argu- 
ment tiré  des  particules  employées  dans  ce  passage  de  Pline  (XXXIV,  78). 
Tf  L'ingénieur  Cléon.  [Bouché-Leclercq.]  (avec  1  carte).  L'auteur  extrait  des 
notes  receue illies  pour  son  «  Hist-oire  des  Lagides  »  et  non  encore  utilisées,  a 
ce  qui  concerne  Cléon,  un  chef  de  s-^rvice  dans  une  des  branches  les  plus 
importantes  de  l'administration  égyptienne  et  un  collaborateur  actif  de 
Ptolémée  Philadelphe.  Il  s'agissait  d'assécher  les  terrains  du  nomeArsenoïte 
inondés  par  le  Nil  pour  installer  sur  ces  terrains  les  vétérans  des  mercenaires. 
Ce  lac,  formé  naturellement,  n'est  pas  le  lac  Moeris,  creusé  par  un  Pharaon  sû 
de  ce  nom,  comme  régulateur  des  débordements  du  fleuve.  La  description. 
d'Hérodote  est  pleine  d'invraisemblances,  répétées  par  Diodore  et  Strabon 
Travaux  exécutés  par  Cléon,  le     KÀécovoç'  otwpù?.  Analyse  de  la  corres- 


228  1908.    —    FRANCE. 

pondance  de  cet  ingénieur.  La  direction  des  travaux  hydrauliques  était 
l'office  principal  de  Cléon,  qui  dirigeait  en  outre  l'exploitation  des  carrières 
fournissant  les  matériaux.  La  correspondance  mentionne  des  protesta- 
tions d'ouvriers,  des  révoltes,  des  grèves.  Les  textes  ont  pour  «  terminus 

5  post  quem  »  264  av.  J.  C.  Disgrâce  de  Cléon.  Lettres  de  sa  femme  et  de 
Philonide  son  fils.  Tj  Bulletin  épigraphique.  [E.  Bourguet  et  A.  J.  Reinach]. 
Tf  A.  Bouché-Leclercq,  Histoire  des  iMgides,  t.  IV.  [T.  R.]  Grands  éloges. 
^  British  Muséum.  Greek  papyri  in  the  Br.  Mus.  ;  Catalogus  with  texts,  by 
F.  G.    Kenyon    and  H.    I.    Bell,  vol.  IH.  [T.  R.]  Volume  consacré  aux 

10  papyrus  acquis  de  189.S  à  1903.  L'époque  romaine  forme  le  noyau  de 
l'ouvrage;  elle  est  précédée  de  l'époque  Ptolémaïque  (21p.)  et  suivie  de 
l'époque  byzantine  (61  p.).  Cent  «  admirables  »  fac-similés,  f  René  Dussaud, 
Les  jouilles  récentes  dans  les  Cyclades  et  en  Crète.  —  L'art  préhellénique  en 
Crète.  —  Questions  mycéniennes  [G.  Glotzl.  Analyse  sommaire  du  premier 
15  article.  —  Dans  le  second,  excellentes  figures  et  description  précise  des 
palais  de  Cnossos  et  de  Phaestos.  —  Les  «  questions  mycéniennes  »  sont 
traitées  avec  un  scepticisme  peut-être  excessif,  notamment  dans  l'interpré- 
tion  des  piliers  auxquels  D.  dénie  une  signification  religieuse.  D'ailleurs, 
la  critique  de  M.  R.  D.  est  pénétrante  et  fait  réfléchir.  ^  R.  Dussaud,  La 

20  civilisatiou  préhellénique  dans  les  Cyclades.  —  La  Troie  homérique  et  les 
récentes  découvertes  en  Crète.  ■ —  Vile  de  Chypre,  particulièrement  aux  âges 
du  cuivre  et  du  bronze  [G.  Glotzl.  L'auteur  rend  à  la  science  préhistorique 
le  très  grand  service  de  résumer  le  résultats  des  fouilles  exécutées  hors 
de  la  Crète.  Analyse  du  1"'  art.  Dans  le  2<^  il  examine  le  travail  de  Dorpfeld 

26  «  Troja  und  Ilion  ».  Analyse  élogieuse.  Le  mémoire  sur  Chypre  est  le  plus 
complet  et  le  plus  parfait  des  travaux  de  R.  D.  sur  les  civilisations  préhellé- 
niques. Eloges.  ^  J.  Gabrielsson,  Ueber  den  Quellen  des  Clemens  Alexan- 
drinus^  1  [A.  J.  Reinacnl.  Les  œuvres  de  Favorinus  seraient  la  source 
presque  unique  de  Cl.   d'Alexandrie,   qui  n'aurait  connu  que  par  Fav.  les 

30  textes  qu'il  mentionne,  opinion  contestée  par  le  rf.  d'après  deux  points  qu'il 
a  spécialement  étudiés,  et  d'après  des  considérations  générales  fondées  sur 
l'érudition  reconnue  de  Clément.  ^  H.  de  Genouillac,  L'Eglise  chrHienne  au 
temps  de  Stignace  [A.  Puech].  L'analyse  de  textes  difficilet  est  généralement 
serrée  et  précise.  L'auteur  est  bien  informé.  Nombreuses  traces  d'inexpé- 

35  riences,  style  inégal  et  parfois  incorrect,  correction  typographique  négligée.  If 
Ch.  Gilliard;  Qqs.  réformes  de  Solon  [E.  C.].  L'auteur  ne  croit  pas  à  l'authen- 
ticité de  la  constitution  de  Dracon.  Analyse.  Eloges.  ^Albert  Martin,  Notes 
sur  V ostracisme  dans  Athènes  [G.  Glotz.].  Analyse,  avec  acceptation  des  con- 
clusions de  l'auteur.  ^  K.  Muenscher,  Die  Philostrate.  - —  Fr.  Kiehr,  Les- 

40  bonactis  Sophistae  quaesupersunt[A.  J.  Reinach].  L'auteur  distique  4  Philos- 
trate, avec  attribution  des  oeuvres  de  chacun  d'eux.  Des  16  discours  de 
Lesbonax,  mentionnées  simplement  par  Photius  [Nr.  74  bis]  il  ne  reste  que 
3  pièces,  rééditées  par  K.  avec  un  fac-similé  du  Crippsianus  Burnei  95.  ^  G.  de 
Sanctis,  Storia  dei  Romani,  I  et  IL  [G.  Glotz].  L'auteur  d'une  'ArOi'ça  néces- 

45  sairement  touché  dans  ce  nouvel  ouvrage  une  foule  de  questions  se  rattachant 
à  l'hellénisme.  Analyse,  faite  surtout  à  ce  point  de  vue  et  sous  le  rapport 
de  l'influence  exercée  par  l'Italie. sur  les  civilisations  primitives  de  la  Grèce. 
^  Sophocle,  Antigone,  traduction  française  par  les  élèves  de  première  A  du 
Lycée  Henri  Martin  (à  S*^^-Quentin).  —  Antigone,  traduction  française  par 

50  les  élèves  de  la  classé  de  3^  du  collège  Saint-Joseph  de  Marneffe  [G.  G.]. 
Bons  exemples  d'un  heureux  effort  pour  maintenir  et  encourager  l'étude 
de  la  littérature  grecque  en  France. Tf  T.  G.  Tucker,  Life  in  ancient  Athens. 
[T.R.].  Beaucoup  de  savoir  uni  à  beaucoup  d'agrément,  y^  Nr.  93-94.  Juil-- 


REVUE    DES    ÉTUDES    GRECQUES.  229 

cet.  Ménandre.  L'arbitrage.  [M.  Croiset].  Reconstitution  analytique  de  la 
pièce  et  traduction  française  des  parties  nouvellement  découvertes.  L'Arbi- 
trage (êTTtTpÉTTovTeç)  cst,  dit  M.  C.  dans  l'Avant-Propos,  la  mieux  conservée, 
des  4  comédies  de  Ménandre  qui  nous  ont  été  rendues  en  partie  par  G.   Le- 
febvre.  Nous  y  assistons  à  une  aventure  domestique.  Il  manque  le  3^  acte  ^ 
tout  entier  et  des  scènes  très  importantes  du  4^  et  du  5^.  Comparaison  entre 
Ménandre  et  Térence.  Bibliographie  des   publications   relatives    au    texte 
du  poète.  Tf  L'invention  de    l'hydraulis  [P.  Tannery  et  Carra    de  Vaux.]. 
Article  posthume  de  P.  T.  (I)  complété  par  C  de  V.  (II).  I.  Réponse  aux 
critiques  de  Susemihl  portant  sur  les  rapports  entre  l'hydraulis  dont  parle  lo 
Philon  de  Byzance  et  l'instrument  décrit  par  Athénée,  Deipnos.  p.  174  D. 
Discussion  sur  l'époque  de  Ctésibius  et  de  Héron  d'Alexandrie.  Nous  avons 
deux  descriptions  de  l'hydraulis,  l'une  par  Vitrave,  l'autre  par  Héron  (6Spau- 
Xixov  opyavov).  II.  Contingent  de  la  littérature  arabe,  notamment  2  épitres 
contenues  dans  le  ms.  2755  de  St^-Sophie  de  Constantinople,  et  plusieurs  ib 
autres  documents  relatifs  à  divers  appareils  dans  le  genre  de  l'hydraulis 
ou  plutôt  "de  l'orgue  hydraulique.  Traduction  d'un  texte    attribuant  une 
grande  autorité  en  cette  matière  et  l'invention  de  l'orgue  à  un  certain  Mau- 
ristos,  Mauritos  ou  Monriston  ou  Ariston  ou  Murtos.  Philon  à  dédié  quel- 
ques-uns de  ses    écrits  à  un   Ariston  (2  figures).  Témoignages  d'écrivains  20 
arabes  sur  ce  mécanicien.  En  résumé  les  textes  arabes  n'ôtent  pas  à  Ctési- 
bius l'invention  de  l'instrument.  %  Bulletin  archéologique  [A.  de  Ridder]. 
Nomi)reuses  figures.   La  colonne  mycénienne.   La   géogéraphie  troyenne, 
d'après  Cari  Robert,  qui  est  en  désaccord  avec  Dôrpfeld.  Noak  a  retrouvé  les 
soubassements  du  mur  de  Thémistocle,  ce  qui  confirme  le  témoignage  de  Thu-  25 
cydide  sur  le  mode  de  construction  de  ce  mur.  Sur  le  papyrus  de  Strasbourg 
où  l'on  avait  cru  trouver  de  nouveaux  documents  concernant  les  travaux 
exécutés  sur  l'Acropole  au  v«s.  Wilcken  a  établi  que  ce  document  scholies 
sur  le  «  Contre  Androtion  »  ne  nous  apprend  rien  de  nouveau.  Rapport  de 
Dôrpfeld  sur  les  fouilles  de  Pergame.  Publications  relatives  aux  fouilles  de  3o 
Délos,  qui  continuent.  Le  grand  théâtre  de  Pompéi  aurait  passé,  selon 
Mau,  par  six  états  différents.  —  Sculptures  du  Ptoïon.  Découvertes  de  nou- 
velles statues  d'Apollon.  Nilsson  suppose  que  les  deux  reliefs  latéraux  du 
trône  Ludovisi  représentent  l'un  une  hiérodoulè,  l'autre  une  femme  libre. 
L'aurige  de  Delphes  et  ses  deux  inscriptions;  discussion  à  ce  sujet.  Le  pro-  35 
blême  relatif  au  fronton  oriental  du  temple  de  Zeus  à  Olympie,  étudié  par 
Furtwaengler,  et  repris  par  Pfuhl  qui  revient  pour  l'ensemble  de  la  question 
aux  conclusions  de  Six  et  de  Kekulé.  La  tête  d'Athéna,  possédée  actuelle- 
ment par  le  marquis  de  Vogué,  décrite  par  CoUignon,  paraît  être  du  v«  s. 
Une  statue  de  Niobide  percée  d'un  coup  de  flèche  en  haut  du  dos,  nouvelle-  «o 
ment  découverte  à  Rome.  Koerte  et  Furtwaengler  la  tiennent  avec  raison 
pour  un  orginal.  L'Apollon  de  Pœonios,  d'Ince  Blindell  Hall  doit  être  du 
milieu  du  v^  s.  Cecil  Smith  adopte  l'identification  proposée  par  Pradtl  pour  le 
groupe  central  du  fronton  oriental  du  Parthénon.  Hypothèse  de  Winter, 
contre  Michaelis,  sur  la  dimension  de  la  base  de  la  Parthenos  chryséléphan-  45 
tine  de  Phidias.  Dans  l'héroon  de  Gjôlbaschi,  la  décoration  de  la  paroi  occi-" 
dentale  paraît  à  Benndorf  représenter  la  prise  de  Troie.  Fr.  Koepp  conteste 
ce  point.  La  «  psélioumenè  »  de  Praxitèle  portait-elle  un  collier  ou  un  brace- 
let? L'Aphrodite  se  coiffant,  du  D""  Perrod,  de  Turin,  est  une  réplique  loin- 
taine de  l'Anadyomène  peinte  par  Apelle.  La  tête  d'Eros  appartenant  au  50 
comte  de  Bioncourt.  Elle  a  été  trouvée  en  1872,  sur  la  voie  Appienne.  Dé- 
crite par  Coolignon.  La  Vénus  d'Agen,  trouvée  vers  1876,  vient  d'être  étudiée 
par  Salomon  Reinach.   Relief  hellénistique  sur  lequel  Studniczka  a  écrit 


230  1908.  —    FRANCE. 

deux  articles  (Ex-voto  d'Apollon  Citharède)  et  dont  il  place  la  scène  tour  à 
tour  près  de  l'IIissus  et  à  Delphes.  Le  groupe  serait  de  l'époque  d'Adrien. 
Bas-relief  récemment  découvert  au  Quirinal  représentant  une  scène  de 
campagne  où  figure  Pan  assis  sous  un  chêne.  Sarcophage  R^chmond,  delà  col- 

8  lection  Cook,  récemment  signalé  et  décrit  par  Strzygowski,  et  où  la  pose 
souple  et  aisée  est  d'une  hardiesse  et  d'une  liberté  qui  a  fait  penser  aux 
sculptures  de  Donatello.  Vase  du  iv^  style  mycénien,  acquis  par  le  Musée 
de  Munich,  probablement  des  têtes  de  sphynx.  Pithos  de  Sparte  découvert 
par  l'École  anglaise,  complétant  une  réplique  acquise  en  1822  par  la  Biblioth. 

10  nat.  Scène  de  combat  d'ornementation  ionienne.  Vases  dits  cyréniens  que 
Hauser  croit  de  fabrication  Cretoise.  Amphore  d'Amasis  publiée  par  Hauser 
et  miss  A.  Walton.  (Apollon  disputant  le  trépied  à  Héraklès).  Le  combat 
de  Témésa,  tableau  décrit  par  Pausanias,  interprété  par  E.  Maas.  Victoire 
d'Euthymos,  le  héros  de  Crotone,  sur  Alybas,  père  du  fondateur  de  Méta- 

15  ponte.  Une  clinique  grecque  (aryballe),  étudiée  par  E.  Pottier.  Héraklès  et 
Linos,  coupe  à  fig.  rouges  de  la  B.  N.  Vieillard  assommé  par  un  éphèbe  nu. 
Rapprochée  d'un  vase  de  Munich,  Engelmann  y  voit  Héraklès  irrité  frappant 
son  maître  de  musique.  Lécythe  de  Bonn.  Jeune  chasseur  poursuivant  un 
lièvre.  Welcker  propose  une  interprétation  douteuse.  L'Étude  Bruckner 

'20  sur  les  vases  nuptiaux  semble  aller  trop  loin  dans  la  voie  des  compaiaisons 
historiques.  Un  article  de  B.  Mac-Mahon  sur  les  lécythes  blancs  contient 
plusieurs  va.ses  inédits.  Orphée  dans  l'Hadès  sur  de  nouveaux  vases.  Fresque 
de  Pompéi  figurant,  selon  Maass,  une  des  Heures.  Pannychis  dans  l'épisode 
d'Héraklès   et  d'Augé.   Bronzes   crétois  :  mitra  demi-circulaire  (fig.)  con- 

25  servée  au  Musée  d'Hérakleion,  remontant  au  vii^  s.  Masques  découverts 
à  Sparte;  à  la  différence  des  m.  funéraires,  ils  ont  pu  être  portés.  Frise  en 
terre  cuite  trouvée  à  Paleocastro  di  Sitia  (Crète),  un  des  originaux  des  reliefs 
étrusques  de  Cere  et  de  Velletri.  Autels  à  reliefs  étudiés  par  Deonna;  brûle- 
parfums  en  terre  cuite  avec  sujets  décoratifs.  Ivoires  ioniens  d'art  chypriote, 

80  conservés  au  Louvre;  art.  de  Pollak.  Bijoux  d'or  et  d'argent  découverts  dans 
le  Delta  et  déposés  au  Musée  du  Cair-^.  Ils  sont  tous  antérieurs  au  successeur 
de  Ptolémée  II,  à  en  juger  par  les  monnaies  qui  'esaccompagnent.1ID''A.P. 
Aravantinos,  'AffxXYiTTtbç  xai  'AdxXYjTrt'e'.a [T.  R.].  Analyse;  qqs.  critiques 
de  détail.  ^  D.  Arfelli,  Il  sogno  in  Omero[A.  P.].  Etude  la  psychologie 

85  homérique.  Relevé  de  ses  songes.  Eloges.  ^  R.  J.  Bonner,  The  jurisdiction 
of  Athenian  arhitrators.  [L.  Gernet].  Analyse.  L'argumentation  n'est  pas 
toujours  décisive.  ^I  Caeciîi  Calactini  fragmenta.  Gollegit  Ern.  Ofeni-och. 
[A.  J.  Reinach.]  L'éd.  Burckhardt  (186.3)  est  triplée  par  celle-ci,  grâce 
à  des  aitifices  par  lesquels  on  lui  a  attribué  des  fragments  anonymes.  E.  O. 

40  n'a  pas  assez  mis  en  relief  les  Apophtegmata  romaïca  publiés  en  1892.  et  mis 
à  profit  par  Helbig  en  4905.  ^  W.  Davidson,  The  stoic  creed.  [A.  Rivaud]. 
Livre  destiné  au  grand  public.  L'auteur  emploie  des  textes  de  toute  époque. 
Il  juge  que  la  philosophie  stoïcienne  est  à  la  fois  religieuse  et  scientifique. 
Ce  livre  mérite  d'être  accueilli   avec  sympatihe.  ^  Ad.  Deissmann,  New 

46  light  on  the  N.  T.  trad.  par  Lionel  R.  M.  Strachan  [Ch.  Guignebert].  Recueil 
de  conférences  d'un  spécialiste  très  autorisé.  ^  Ch.  Dieiil,  Figures  byzan- 
tines [J.  Laurent].  Eloges.  ^  Les  drames  d^Euripide,  traduction  en  vers  par 
Ph.  Martin  ON  [E.  d.  E.].  Six  drames  :  Alceste,  Hécube,  Hippolyte,  les 
deux  Iphigénies,  Médée.  Il  est  regrettable  que  M.  ait  supprimé,  comme  dans 

60  ses  traductions  d'Eschyle  et  de  Sophocle,  toute  la  partie  lyrique.  Autres 
critiques.  T[  G.  A  Gerhard,  Phoinix  von  Kolophon.  Neue  Choliamben  aus 
griechischen  Papyri  [T.  R.].  Petits  poèmes  tirés  de  papyrus  de  Heidelberg, 
de  Londres  et  d'Oxford  (Bodléienne).  Edition  princeps  de  4  pièces  et  com- 


REVUE    DES    ETUDES    GRECQUES. 


231 


mentaire  détaillé  de  l'Yaixêoç  $ot'vt>coç,  dont  le  rf.  donne  un  texte  amélioré. 
^H.F.HiTZiG,  Altgriech.  Staatsvertnge  ûber  Rechtshilfe.  [G.  G.].  Etude  des 
arbitrages,  constitués  par  des  cités  adverses.  H.  traite  plus  particulièrement 
le  cas  où,  dans  les  litiges   privée;,   les  plaideurs  apartiennent  à  deux  cités 
différentes.  ^  Le  P.  L.  Jalabert,  Inscr.  gr.  et  latines  de  Syrie.  2  [V.  Chapotl  s 
Rien  de  sensationnel;  toutefois  l'onomastique  s'enrichit  de  qqs.  données. 
Eloges.  ^  Vict.  Jernstedt,  Opuscula.  (Titre  en  russe)[A.  Meillet.].  Recueil 
d'études  sur  la  philologie  classique,  et  surtout  grecque.  ^  Johannes  Kama- 
TEROS,  EÎTaYcoy/)  àaxpovofxtaç.  Bearbeitet  von  L.  Weigl  [H.  G.]  Poème  en 
2001  vers  politiques.  Eloge  de  cette  édition.  H  Raphaël  Karsten,  Studien  in  lo 
primitiv  Greek  religion  [G.  Glotz]  L'auteur  n'a  pas  utilisé  suffisamment  l'é- 
pigraphie.  Il  laisse  de  côté  la  linguistique  comparée 'et  l'archéologie  pré- 
historique. Sa  méthode  préférée,  c'est  la  méthode  anthropologique;  mais  il 
en  présente  une  théorie  faible  et  superficielle.  Analyse.  ^  J.  P.  Mahaffy, 
Rambles  and  studies  in  Greece  [G.  G.J.  5^  éd.  d'un  livre  paru  en  1876.  C'est,  i& 
plutôt  qu'un  guide,  une  série  de  promenades  archéologiques,  au  courant  des 
dernières  découvertes.  Eloges.  ^  P.  Masqueray,  Euripide  et  ses  idées.  [A. 
Puech].  Eloges  avec  qqs  réserves.  ^  Gilbert  Murray,  The  rise  of  the  Greek 
epic[G.  Glotz].  Cours  professé  à  l'Université  de  Harvard.  Eloges.  ^  L.  Robin, 
La  théorie  platonicienne  de  F  Amour  [A.  Rivaud].  Analyse.  Le  Phèdre  est  pos-  20 
térieur  au  Banquet.  Travail  qui  sera  très  utile.  L'auteur  a  peut-être  trop 
méconnu  ce  fait  que  qq.  chose  subsiste  chez  Platon  de  la  liberté  et  de  la 
fantaisie  communes  aux  poètes  et  aux  rhéteurs.  ^  L.  Robin,  La     théorie 
platonicienne  des  idées  et  des  nombres  diaprés  Aristotc  [A.  Rivaud].  Eloges.^ 
Eusèbe,  Histoire  ecclésiastique,  livres  I-IV;  Les  pères  apostoliques  :  Doctrine  2^ 
des  apôtres.  Epître  de  Barnabe,  Grégoire  de  Nazianze,  Discours  en  l'honneur 
de  son  frère  Césaire  et  de  Basile  de  Césarée  [A.  Puech].  Eusèbe  est  traduit 
par  E.  Grapin,  Les  pères  ap.  par  H.  Hemmer,  Ogé,  A.   Laurent;   Grégoire 
par  F.  Boulenger.  Chaque  ouvrage  contient  le  texte  et  la  trad.  fr.  de  l'auteur 
précédés  d'une  introd.,    une    annotation    critique  et    un   index.    Grands  ^^ 
éloges  et  qqs  critiques  de  détail. •[[  'Iwâwou  BopT^sXa,  <ï>9ttoTii;  t)  Tipô;  vôtov 
TTJç  "OOpuoç,  etc.  [J.  Laurent].  Florilège   des  faits  historiques  et  géogra- 
phiques relatifs  à  la  province  moderne  de  Phth.,  chef-lieu  Lamia,  depuis 
les  temps  les  plus  reculés.  Manque  une  table  des  matières.  ^  P.  Waltz,  De 
la  portée  morale  et  de  l'authenticité  des  œui>res  attribuées  à  Hésiode  [H.  Labaste].  *^ 
Étude  consacrée  spécialement  à  la  Théogonie  et  au  Bouclier  d'Hercule. 
Grande  vraisemblance,  mais  la  question  n'est  pas  définitivement  résolue. 
^  ZiEBARTH,   Kulturbilder  aus  griechischtn  Stàdten  [A.  J.  R.].  Analyse  de 
ce  petit  livre,  mis  au  courant   des   dernières   découvertes   historiques   et 
archéologiques.  Ij  J.  Toutain,  Les  cultes  païens  dans  Vempire  romain.    \.  *" 
Les  provinces   latines  [G.J.    Est   le    bienvenu.   IfTf  Nr.   95.   Nov.-déc.    La 
place    du    pamphylien   parmi    les   dialectes   gi'ecs    [A.   Meillet].    Mention 
analytique    des   études   antérieures  sur    ce   dialecte.   Le    pamphylien    se 
rattache   nettement   au    groupe    arcado-cypriote,    et    en    particulier    au 
cypriote.    Il    forme   la    transition   entre    l'arcado-cypriote    et   les    autres  *-'• 
dialectes.  Examen  de  plusieurs  points  concernant   l'évolution  de  la  langue 
grecque.  Concordances  entre  le  dorien  et  le  pamphylien.  Bien  que  les  Grecs 
parlant  la  xoiv-zj  aient  considéré  ce  dialecte  comme  une  langue  barbare,  le 
fond  en  est  purement  hellénique.^  Les  palais  de  l'empereur   Julien  à  Paris 
[Luc  de  Vos].  Critique  d'un  texte  de  Libanius  (t.  II,  p.  272-3  Foerster).  Les  m 
traductions  du  passage  ne  sont  pas  exactes,  et  d'ailleurs  le  texte   demande 
une  correction,  celle  de  tov    véov  en  xo    wiow.  Témoignage   de    Julien   lui- 
même,  qui  concorde  avec  le  texte  de  Libanius  corrigé.  La  lettre  écrite  par 


232  1908.  —    FRANCE. 

Julien  à  laquelle  Libanius  fait  allusion  ne  fut  pas  adressée  à  Salluste,  mais 
à  Florentius.  Julien  fut  chassé  du  palais  de  la  Cité,  mais  la  municipalité  de 
Paris  lui  offrit  un  abri  momentané  en  celui  des  Thermes.  1[  Bibliographie 
annuelle  des  études  grecques.  (1905-1900-1907.)  [C.  E.  Ruelle].       C.  E.  R. 

5  Revue  des  Études  juives.  T.  LV  (1908).  N»  109  Philon  d'après  deux 
ouvrages  récents  (L.  Dauriac].  Etude  sur  Philon  d'après  J.  Martin.  Philon 
et  E.  Bréhier,  Idées  philosophiques  et  religieuses  de  Philon  et  examen  de 
ces  deux  ouvrages.  Le  second  est  un  livre  d'étude,  inspirant  d'un  bout  à 
l'autre  la  plus  entière  sécurité,  œuvre  d'un  chercheur  robuste  qui  sait  s'in- 

10  former;  le  premier  est  un  livre  de  lecture,  œuvre  d'un  historien  très  clair, 
travailleur  consciencieux,  mais  d'expérience  insuffisante.  Tf^  N°  110.  Essai 
sur  le  grec  de  la  Septante  [J.  Psichari].  Le  grec  de  ce  que  l'on  appelle  la 
Septante  constitue  un  document  de  tout  premier  ordre  au  point  de  vue  de 
l'histoire  de  la  langue  grecque;  elle  est  à  mi-chemin  du  grec  ancien  et  de 

16  grec  moderne,  elle  est  le  grand  monument  de  la  Koivt).  Il  est  par  consé- 
quent indispensable  de  se  rendre  compte  de  sa  valeur  grammaticale  exacte, 
de  la  mesure  où  elle  peut-être  utilisée  comme  texte  dans  une  histoire  de  la 
langue  grecque  :  c'est  ce  que  P.  fait  dans  ce  mémoire  de  48  p.  où  il  examine 
d'abord  la  constitution  du  texte,  en  posant  en  principe  qu'elle  n'est  pos- 

20  sible  qu'avec  le  secours  du  grec  moderne  qui  est  une  seule  et  même  langue 
avee  celui  de  la  Septante;  il  passe  ensuite  aux  hébraïsmes  qui  pourraient 
ébranler  la  confiance  de  l'helléniste  ;  il  montre  que  là  aussi  le  grec  moderne, 
tel  qu'il  se  parle  de  nos  jours,  est  indispensable  pour  juger  à  leur  juste 
valeur  maints  et  maints  hébraïsmes,  pour  écarter  les  uns  comme  n'étant 

26  pas  des  hébraïsmes  et   consevrer   les   autres  qui   résultent  du  fait   d'une 

traduction  soit  servile,  soit  libre.  Il  conclut  en  disant  que  le  texte  de  la 

Septante  ne  peut  être  un  document  linguistique  de  premier  ordre  que  si 

on  prend  en  considération  l'évolution  postérieure  du  grec.  P.  S. 

Revue   historique.  33^  année  (1908).  T.  97.  Janv.-févr.  E.  Babei.on, 

30  Traité  des  monnaies  grecques  et  romaines  :  2)  Description  historique,  3) 
Album  [P.  Monceaux].  Corpus  complet  des  monnaies  archaïques  jusqu'aux 
guerres  médiques.  Méthode  excellente.  ^^  T.  98.  Mai-juin.  Antiquités 
latines  [Ch.  Lécrivain].  Dans  cet  art.  qui  se  continue  dans  le  fasc.  suivant, 
L.  passe  en  revue  tous  les  ouvrages  parus  à  l'étranger  de  1902-1907  sur 

35  Rome  et  l'antiquité  latine;  il  en  donne  une  brève  analyse  et  en  fait  la  cri- 
tique. Nous  y  renvoyons  le  lecteur  dans  l'impossibilité  où  nous  sommes  de 
le  résumer;  T[  Weligeschichte  sous  la  direction  de  H  F.  Helmolt,  9  vol. 
[Seignobos].  Trop  inégale  et  trop  hâtivement  rédigée  pour  pouvoir  être 
employée  avec  confiance  par  les  étudiants,  elle  rendra  le  service  de  mettre 

40  en  lumière  les  lacunes  des  ouvrages  similaires  et  fera  avancer  la  science  de 
l'histoire.  ^^  Juin-juill.  J.  D.  Forrest,  The  development  of  Western  civilisa- 
tion [Id.].  Des  réserves.  ^  C.  Jullian,  Histoire  de  la  Gaule  [Monceaux]. 
Haute  valeur  littéraire.  Quoique  très  savant,  ce  livre  est  d'un  brillant 
écrivain.  ^Tf  T.  99.  Sept.-oct.  Publications  relatives  à  l'antiquité  grecque 

45  de  1902-1907  [G.  Fougères].  Analyse  et  critique  rapide  de  tous  les  ouvrages 
parus  en  France  ou  publiés  en  français  à  l'étranger.  Nous  y  renvoyons  le 
lecteur  ^^  Nov.-déc.  Histoire  byzantine.  Publications  des  années  1906-1908 
[L.  Bréhier].  C  .r.  rapide  de  tous  les  ouvrages  parus  en  France  et  à  l'étranger. 

Z. 

50  Revue  numismatique.  4®  sér.,  t.  XII.  i^^  trim.  Acquisitions  du  Cabinet 
des  médailles.  Monnaies  grecques  d'Italie  et  de  Sicile  [J.  de  Foville].  TI  Un 
nouveau  légat  de  Sicile  [Frœhner].  Le  nom  de  Lucius  Junius,  trouvé  sur  des 
monnaies  sicihennes,  appartient  sans  doute  à  Lucius  Junius  Silanus.  TJ  Le 


REVUE    NUMISMATIQUE. 


233 


titre  d'Augusta  conféré  à  Maesa,  à  Soaemias  et  à  Mammée  par  Septime 
Sévère  à  propos  de  moues  monétaires  trouvés  en  Egypte  [R.  Mowat]  % 
Chronique  [A.  Blanchet].  Trouvailles.  ^  G.  Macdonald,  Early  Seleucid 
portraits  [Blanchet].  Etude  de  la  série  des  tétradrachmes  des  Séleucides  qui 
ont,  au  revers,  un  Héraclès  assis  sur  un  rocher,  et  qui  sont  tous  frappés  5 
en  lonie  ou  en  .^.olide;  l'auteur  les  a  classés-TJ  Fr.  Gnecchi,  /  tipi  monetarii 
di  Roma  impériale  [Mowat].  Présente  en  un  format  commode  le  conspectiis 
méthodique  des  figurations  monétaires  formant  la  contre-partie  nécessaire 
et  logique  de  l'iconographie  des  efïïgiCù  qui,  seule,  jusqu'à  présent,  avait 
paru  digne  d'être  exposée  dans  son  ensemble.  TlH  2^  trim.  L'iconographie  10 
et  ses  origines  dans  les  types  monétaires  grecs  [E.  Babelon].  Nous  trouvons 
de  vrais  portraits  dans  des  scupltu.es  grecques  du  l^r  tiers  du  v^  siècle.  La 
numismatique  a-t-elle  suivi  l'exemple  des  autres  arts  plasliqu':'s,  ou  au 
contraire  trouve- t-on  des  portraits  sur  les  monnaies  seulement  après  la 
mort  d'Alexandre,  romme  on  le  croit  généralement?  C'est  on  Perse,  à  parlir  15 
de  Darius  I^"",  qu'on  trouve  des  portraits  de  souverains  sur  les  monnaies 
En  Grèce,  on  trouve  dès  le  v^  siècle  des  portraits  monétaires.  La  numisma- 
tique a  donc  suivi  l'exemple  des  autres  arts.  Les  portraits  monétaires  sont 
portés  à  leur  perfection  au  ii^  siècle  avant  notre  ère,  notamment  dans  la 
série  des  rois  de  Pont.  ^  Poids  monétaires  des  peuples  anciens  [Decourde-  n, 
manche.  Tf  Chronique  [A.  Blanchet].  Trouvailles.^  Forrer,  Keltische  Nu- 
mismatik  der  Rhein-  und  Donaulande  VI  [Blanchet].  Les  matériaux  réunis 
par  l'auteur  sont  fort  utiles;  il  est  désirable  qu'ils  soient  publiés  en  un 
volume  avec  index.  ^^  3^  trim.  Trouvaille  de  statères  d'argent  de  Mélos 
[Jameson].  Huit  pièces  toutes  différentes  et  inédites.  Ces  pièces  nous  ap-  ,g 
prennent  l'existence  à  Mélos  d'un  sanctuaire  des  Cabires  pélasgiques  où 
devait  se  pratiquer  également  le  culte  des  divinités  grecques,  ^f  Les 
monnaies  d'Eleusis  [CavaignacJ.  L'examen  de  ces  monnaies  prouve  qu'il 
n'y  eut  pa^,  comme  on  le  croit  généralement,  un  monnayage  d'Eleusis 
remontant  aux  temps  de  l'indépendance  de  ce+te  _viire,  et,  grâce  à  une  ao 
convention  spéciale  avec  Athènes,  se  continuant  sansj interruption.  Il  n'y 
a  eu  que  des  émissions  momentanées  faites  aux  époques  où  Eleusis,  séparée 
d'Athènec,  avait  besoin  de  monnaies  divisionnaires  destinées  au  commerce 
local. ^  Acquisitions  du  Cabinet  des  médailles.  Monnaies  de  Thrace  [Dieu- 
donné].  ^  Trouvaille  de  monnaies  de  Juba  II  à  El  Ksar  [Id.].  Descr.  des  35 
exemplaires  acquis  par  le  Cabinet  des  médailles.  T[  Chronique  [Blanchet]. 
Trouvailles.  *[[  Barclay  V.  Head,  British  Muséum  Excavations  at  Ephesus  : 
the  Coins  [E.  B.].  L'auteur  attribue  à  tort  à  l'atelier  de  Sardes  ces  pièces 
d'Ephèse.  ^  Cavaignac,  Etudes  sur  Vhistoire  -financière  d' Athènes.  Le  trésor 
d' Athènes  de  480  à  404.  Le  trésor  sacré  d'Eleusis  jusqu'en  404.  L'étude  si  io 
minutieuse  de  l'auteur  nous  met  sous  les  yeux,  année  par  année  l'entrée 
des  fonds  à  Athènes  et  leur  sortie,  en  ce  qui  concerne  le  trésor  d'empire, 
et  le  trésor  spécial  d'Athènes.  Rien,  de  plus  intéressant  que  de  voir  les 
détails  de  la  vie  économique  d'Athènes  :  revertu  de  chaque  citoyen,  solde 
des  matelots,  prix  du  blé,  salaire  des  jurés,  taux  des  amendes,  gain  des  »5 
ouvriers,  des  artistes,  coût  de  la  vie.  ^  Percy  Gardner,  The  gold  coinage 
of  Asia  before  Alexander  the  Great  [Id.].  L'auteur  résume  ses  vues  person- 
nelles sur  plusieurs  problèmes  délicats  de  la  numismatique  grecque  d'Asie 
Mineure.  ^  W.  Wroth,  Catalogue  of  the  Impérial  Byzantine  Coins  in  the 
Brit.  Mus.  [Blanchet].  Ouvrage  précieux  qui  corrige  en  bien  des  endroits  50 
l'ouvrage  de  Sabatiei.  TJ^  4^  trim.  L'ère  d'Alexandre  le  Grand  en  Phénicie 
[Dussaud].  Aradus,  Sidon  et  Acé  ont  employé  une  ère  d'Alexandre  le  Grand 
partant  de  l'an  336,  c'est-à-dire  de  l'avènement  de  ce  roi.  Tyr  n'a  pas 


234  1908,   —    FRANCE. 

frappé  de  monnaies  datées  d'après  cette  ère.  Les  didrachmes  tyriens  de 
poids  attique,  aux  types  autonomes  de  la  chouette  et  de  l'hippocampe, 
sont  à  compter  de  la  l""®  ère  autonome  de  Tyr  commençant  en  275  av.  J.-C. 
TJ  Choix  de  monnaies  et  médailles  du  Cabinet  de  France.  Monnaies  de  Sicile 

5  [J.  de  Foville].  ^  Coins  monétaires  romains  trouvés  à  Soissons.  [Vauvillé]. 
Proviennent-ils  d'un  atelier  monétaire  ayant  existé  à  Augiista  Suessionum 
sous  les  premiers  empereurs?  En  tout  cas,  ils  ne  paraissent  pas  être  l'œuvre 
d'un  faux  moniiayeur.  ^  Chronique  [Blanchet].  Trouvailles.  ^  J  Maurice, 
Numismatique  constantinienne.  T.  1^"^  [Dieudonné].    Étant  donné   l'époque 

1''  troublée  qu'il  étudie,  l'auteur  a  bien  fait  de  prendre  les  ateliers  comme  base 
du  classement  de  ses  monnaies.  L'intérêt  du  livre  est  double  :  il  inaugure 
dans  l'ordre  des  descriptions  une  nouvelle  méthode  pour  la  numismatique 
constantinienne,  et  il  rattache  constamment  cette  numismatique  à  l'his- 
toire, en  montrant  le  rôle  des  médailles  dans  la  vie  pohtique  et  sociale  de 

15  l'époque.  Ch.  B. 

Revue  universitaire,  IT^  année  (1908).  N"  1.  E.  Pillon,  L'année  phi- 
losophique, 16'' et  17^  année  [V.  Delbos].1906.  Cité  ici  à  cause  des  art.  suivants  • 
La  morale  de  Platon,  de  V.  Brochard.  Neuf  et  pénétrant.  —  L'évolution 
de  la  dialectique  de  Platon,  de  Rodier.  Critique  la  thèse  de  Lutoslawski; 

20  clair,  bien  informé,  bien  conduit.  —  L'opposition  des  concepts  d'après 
Aristote,  de  Hamelin,  très  savant  et  très  profond.  —  1907.  Le  banquet  de 
Platon,  de  V.  Brochard.  Interprétation  extrêmement  séduisante.  —  Con- 
jecture sur  le  sens  de  la  morale  d'Antisthène  [Rodier].  Voit  dans  A.  le  pre- 
mier et  le  plus  conséquent  des  représentants  du  pragmatisme.  —  Un  point 

25  du  troisième  argument  de  Zenon  contre  le  mouvement  [Hamelin].  Résumé. 
T[^  N°  2.  L:  Laurand,  Eude  sur  le  style  des  discours  de  Cicéron,  avec  une 
esquisse  de  l'histoire  du  Cursus.  ^  Id.  De  M.  T.  Ciceronis  studiis  rhetoricis 
[De  la  Ville  de  Mirmont].  1.  Appréciation  favorable  avec  qqs.  réserves; 
2.  Un  peu  superficiel  et  médiocrement  construit  avec  des  matériaux  excel- 

80  lents.  ^  A.  Cartault,  ,-1  propos  du  Corpus  Tibullianum  [Id.].  Style  parfois 
bien  bizarre;  très  complet;  trop  de  mauvaise  humeur.  If  G.  Ferrero, 
Grandeur  et  décadence  de  Rome.  IV.  Antoine  et  Cléopâtre.  Trad.  par  U.  Mangin 
[Id.]  Appréc.  sévère.  Le  rp.  se  refuse  à  rendre  compte  des  vol.  qui  suivront. 
^^  N°  3.  Cl.  Lamarre,  Histoire  de  la  littérature  latine  au  temps  d'Auguste. 

*6  I  à  IV  [De  la  Ville  de  Mirmont].  Matériaux  réunis  sans  grande  méthode 
et  mis  en  oeuvre  avec  une  médiocre  critique.  Bibliographie  singulièrement 
surannée.  ^  R.  Piohon,  Etude  sur  Vhistoire  de  la,  littérature  latine  dans  les 
Gaules.  Les  derniers  écrivains  profanes;  Les  Panérgyristes,  Ausone,  le  Que- 
rolus,  Rutilius,  Namatianus  [Id].  Les  chap.  manquent  de  cohésion  et  d'unité  : 

40  ce  sont  des  art.  de  Revue  mondaine;  des  réserves  à  faire  qui  n'empêchent 
pas  de  constater  l'intérêt  littéraire  de  cet  ouvrage.^  F.  Gaffiot,  Le  subjonc- 
tif de  subordination  en  latin.  Id.,  Ecqui  fuerit  si  particulae  in  interrogando 
latine  usus  [Id.].  1.  Se  recommande  aux  amis  de  la  grammaire  latine;  2,  On 
lit  avec  plaisir  le  latin  sobre  et  correct  de  cette  petite  dissertation  où  chaque 

45  passage  d'auteur  examiné  est  l'objet  d'une  discussion  courte  et  précise. 
11^  NO  5.  L'Acte  V  de  l'Horace  de  Corneille  et  les  «  Déclamations  »  [H.  Bo- 
necque].  Montre  que  parmi  les  sources  possibles  de  cette  tragédie  il  convient 
de  renvoyer  non  seulement  à  Tite-Live,  à  Denys  d'Halicarnasse  et  à  Florus, 
mais  aussi  au  De  Inventione,  et  que,  dans  ce  5^*  acte.  Corneille  a  traité  un 

50  sujet  de  «  déclamation  »  «  indiqué  par  Cicéron,  comme  exemple  de  «  relatio 
criminis  ».  ^^  N''  7.  Le  thème  latin  et  la  méthode  directe  [F.  Meyer].  Sur 
les  graves  inconvénients  de  cette  méthode. T[  Le  grec  obligatoire  dans  le  pre- 
mier cycle  [E.  Blanguernon].  En  développe  les  raisons.  ^  La  prononciation 


ANNUAL    OF    THE    BRITISH    SCIIOOL    AT    ATHENS.  235 

du  latin  dans  l'enseignement  secondaire  [E.  Rey].  La  réforme  de  notre 
ridicule  prononciation  est  opportune,  urgente,  utile  et  facilement  réali- 
sable. ^  P.  Masqueray,  Euripide  et  ses  idées  [Fougères].  Très  attachant.  1[^ 
N*'  9.  A.  GAYET,Z,a  civilisation  pharaonique  [Marion].  Agréable  et  de  lecture 
facile;  puisé  directement  aux  sources  égyptiennes.  T[  G.  Ferre ro,  Grandeur  5 
et  décadence  de  Rome;  V.  La  République  d' Auguste,  trad.  par  U.  Mangin 
[Dufayard].  On  peut  contredire  les  jugements  de  F.,  critiquer  sa  méthode, 
rejeter  ses  conclusions  et  s'inscrire  en  faux  contre  les  tendances  de  son 
histoire;  il  n'est  permis  à  personne  de  l'ignorer.  ^^  Les  autres  numéros 
ne  contiennent  pas  d'art,  qui  se  rapportent  à  l'antiquité  classique. 1[  Cette  lo 
revue  contient  en  outre  des  notes  bibliographiques  pour  les  examens  et 
les  concours  des  diverses  agrégations,  des  sujets  proposés  pour  les  concours 
et  pour  les  classes  de  lettres  des  lycées  et  collèges  français,  et  sous  le  titre 
de  Revue  des  Revues  [H.  Bornecque].  (N°s  7  et  10)  un  résumé  sommaire 
des  art.  ou  études  parues  dans  les  revues  françaises  et  étrangères  sur  la  phi-  i5 
lologie  latine  (langue,  grammaire,  prosodie,  métrique,  auteurs).      E.  A. 

GRANDE-BRETAGNE 

Rédacteur  général  :  Alfred  Gasc-Dksfossés.  20 

Annual  ol  the  British  School  at  Athens.  N"  13  (1906-1907).  Laco- 
nia.  1.  Excavations  at  Sparte  1907  (7  pi.).  1,  Le  travail  de  la  saison  [R.  M. 
Dawkins].  Indications;  2,  Le  mur  d'enceinte  de  la  cité  [A.  J.  B-  Wace]. 
Déterminé  l'enceinte  complète  de  Sparte  et  trouvé  des  trace?  des  tours;  ^s 
3,  Tuiles  estampillées  [Id.].  Au  nombre  de  500  elles  ne  descendent  pas 
plus  bas,  sauf  qques  exceptions,  que  le  i^r  s.  av.  J.-C;  on  les  estampillait 
pour  prévenir  les  vols  :  plusieurs  types  différents.  Etude  des  inscr.  relevées 
mentionnant  les  fabricants  Èpywvsç  ou  les  magistrats  éponymes  Trarpovojxot  : 
chronologie  des  Patronomoi  dont  on  rencnotre  les  noms  sur  ces  tuiles;  4,  so 
Le  sanctuaire  d'Artémis  Orthia  [R.  M.  Drawkins].  Dégagé  le  théâtre 
romain  et  Je  sanctuaire  jusqu'au  sol,  autels;  il  est  du  ii"'  s.  av.  J.-C,  mais 
reposait  sur  les  fondations  d'un  temple  plus  ancien  que  le  vi^  s.;  sculptures 
diverses,  nombreux  objets  en  ivoire  (plaques,  fibules,  sceaux,  peignes, 
statuettes,  figures,  dessins),  terres  cuites  de  la  déesse;  5.  Objets  en  bronze  35 
archaïques  [J.  Drerop].  6,  Poteries  archaïques  [Id.];  7,  Hiéron  d'Athéna 
Chalkioikos  [G.  Dickings].  Histoire  et  nature  de  ce  sanctuaire;  fouilles; 
les  restes  architecturaux  sont  peu  nombreux,  mais  les  objets  qui  ont  été 
mis  au  jour  sont  très  importants;  statuettes  en  bronze  de  bonne  époque, 
dont  une  d'un  trompette,  une  d'Athéna  et  d'Aphrodite;  amphore  pana-  40 
thénaique  admirablement  conservée,  mais  non  datée;  fragments  d'autres 
amphores  du  même  genre.  8.  Les  tombes  hellénistiques  [A.  J.  Wace.  G.  Dic- 
kings]. Fai^saient  partie  d'une  nécropole,  objets  divers.  9.  Sanctuaire  su.' 
la  route  de  Mégalopolis  [G.  Dickings].  Petit  édicule  remarquable  par  la 
masse  de  vases  en  miniature  (12000)  qu'il  contenait  et  qui  dataient  de  la  46 
période  archaïque,  c'est  peut-être  l'Achilleion  mentionné  par  Pau- 
sanias.  III,  20,  8;  10,  Inscr  .[M.  N.  Tod,  H.  J.  W.  Tillyard,  A.  M.  Woodward]. 
Nouveau  fragment.  La  stèle  votive  de  Damonon.  Texte  et  comm.  ;  elle  est 
du  milieu  du  I^r  s.  av.  J.  C.  13  inscr.  trouvées  dans  le  temple  d'Artémis 
Orthia,  8  dans  d'autres  lieux;  briques  estampillées  portant  les  noms  du  50 
Patronomos,  du  fabricant  et  de  l'entrepreneur;  plusieurs  types.  Remarques 
sur  la  langue  des  inscr.  trouvées  et  qu'il  n'est  pas  possible  de  dater  avec 
certitude.  Inscr.  copiées  par  Fourmont  et  qui  ont  de  nouveau  été  mises  au 


236  1908.  —    GRANDE-BRETAGNE. 

jour  près  des  murs  romains.  —  Trois  nouv.  inscr.  relatant  les  victoire^ 
des  (TCf.«tpeïç  Spartiates,  l'une  qui  doit  être  de  la  première  moitié  du  ii^  s. 
ap.  J.-C,  est  surmontée  d'un  relief  où  sont  représentés  les  Dioscures.  II. 
Topographie;  l.Gythium  et  la  côte  N.-O.  du  golfe  de  Laconie[E.  S.  Forster]. 

B  Topographie  du  district  triangulaire  limité  à  l'O.  par  les  contreforts  du 
Taygète,  à  l'E.  par  la  mer  depuis  l'embouchure  de  l'Eurotas  à  la  baie 
de  Scutari  et  au  N.  par  une  ligne  imaginaire  allant  de  l'embouchure  de 
l'Eurotas  directement  à  l'O.  vers  le  Taygète;  2,  Ténare  et  le  district  de  Maira 
[A.    M.  Woodward].  ^  Bithynika  [F.  W.  Hasluck].  Notes  recuei41ies  dans 

10  plusieurs  voyages  dans  le  district  entre  Brusa  et  Mihallilet,  peu  connu  au 
point  de  vue  archéologique.  1,  Églises  byzantines  de  Triglia  et  de  Syge; 

2,  Forteresses  byzantines  de  Caesarea  Germanice,  Katoikia,   Koukoublia; 

3,  Besbicus,  île  mentionnée  dans  la  liste  de  la  ligne  Délienne  comme  payant 
une  contribution  de  3000  drachmes;  4,  Neuf  inscr.  funéraires  très  courtes. 

15  %  Excavations  at  Theotokou  (Thessaly)  [A.  J.  B.  Wace.  J.  P.  Droop] 
(2  pi.).  Restes  architecturaux  grecs.  Église  byzantine.  Trois  tombes  de  la 
période  géométrique,  objets  divers,  vases,  bronzes.  ^  A  Statute  of  an  attic 
Thiasos  [M.  N.  Tod]  Inscr.  trouvée  au  Pirée,  actuellement  au  Br.  Muséum. 
Texte,  trad.  et  comm.  de  ce  fragment  dérèglement  d'un  thiase^athénien.Nous 

20  y  voyons  mentionnée  l'obligation  pour  tous  les  membres  de  thiase  d'assister 
aux  funérailles  de  leurs  collègues,  de  leur  venir  en  aide  si  on  les  attaque 
et  d'observer  fidèlement  les  statuts  qu'ils  ont  ratifiés.  D'après  la  forme  des 
lettres  et  l'orthographe  il  doit  être  de  la  fin  du  iv^  s.  av.  J.-C.  au  du  com- 
mencement du  me  (325-275).  TJ  Damophon  of  Messene  2  [G.  Dickings  et  G. 

26  Kourouniotes].  1.  Restauration  du  groupe  de  Lycosura  (23  fig.)  décrit  par 
Pausanias  VIII,  37,  3-6  et  qui  était  l'œuvre  de  Damophon;  2.  Comment  ce 
groupe  a  été  construit;  3.  Le  style  et  la  technique  de  Damophon  (4  fig.);  4. 
Autres  statues  de  cet  artiste,  à  Aigion  Asclepios  et  Hygiée,  Eileythyia,  à  Mis- 
séne,  8  statues;  à  Mégalopolis.  ^  The  early  Aegean  civilizationin  Italy[T.  E. 

30  Peet].  Montre  1°  que  le  sud  de  l'Italie  et  la  Sicile  ont  été  pendant  la  période 
néolithique  et  celle  des  métaux  la  plus  ancienne,  en  communication  directe 
avec  différents  centres  de  la  civilisation  Égéenne,  en  employant  ce  mot 
dans  son  sens  le  plus  étendu. Des  objets  furent  importés  et  peut-être  imités 
dans  différentes  parties  de  l'Italie. Les  places  les  plus  désignées  sont  Hissarlik: 

36  la  partie  inlérieure  de  la  péninsule  des  Balkans  et  peut-être  la  Crète;  2  que 
la  civilisation  primitive  de  la  période  néolithique  dans  l'Italie  sud  est  de 
type  Égéen,  plutôt  qu'Italien  et  présente  de  très  grandes  affinités  avec 
celui  de  la  Crète;  il  est  possible  que  ces  deux  civilisations  aient  une  origine 
commune;  3»  qu'en  Sicile  comme  dans  les  pays  égéens,  mais  nulle  part  ail- 

40  leurs  en  Italie,  la  période  primitive  des  métaux  est  marquée  par  l'apparition 
de  poterie  peinte.  ^  Cretan  palaces  and  the  Aegean  Civilization  3"^[D.  Mac- 
kenzie].  Dans  ce  3^  art.  <cf.  R.  d.  R.  31,  181,  13>.  M.  après  avoir  adopté 
la  thèse  qu'il  n'y  a  pas  de  différence  essentielle  entre  la  civilisation  de 
Tirynthe  et  de  Mycènes,  telle  qu'elle  nous  est  révélée  par  les  restes  existants, 

45  et  celle  de  la  Crète  dans  la  dernière  partie  de  la  période  Minoenne,  examine 
ce  qui  se  passa  dans  la  période  post-Minoenne.  Peuples  de  race  Mycénienne 
en  Crète;  Achéens  en  Crète  :  Dorions  en  Crète  (à  suivre).  R.  S. 

Classical  Quarterly,  vol.  II  (1908).  N°  1  :  Sur  le  nom  d'Aelius  Caesar, 
fils  adoptif  de  l'empereur  Hadrien  [A.  S.  L.  Farquharson].  L.  Ceionius  Com- 

g(,  modus  n'a  jamais  porté  le  nom  de  Verus.  Il  lui  a  été  donné,  chez  certains 
historiens,  parce  que  son  fils  l'a  porté  après  qu'il  eût  été  adopté  par  Antonin 
en  même  temps  que  Marc-Aurèle.  ^  Platonica  VIII  [H.  Richards].  Propose 
des  corrections  à  deux  passages  du  Clitophon,  dix-huit  du  Timée  et  quatorze 


CLASSICAL    QUARTERLY.  237 

du  Critias.  ^  Le  travail  du  professeur  S.  A.  Naber  sur  Apollonius  de  Rhodes 
[R.  C.  Seaton].  Ne  montre  pas  cette  familiarité  avec  son  auteur  qu'on  aurait 
pu  attendre  d'un  savant  si  éminent.  Discussion  de  34  passages  à  ce  point 
de  vue.  ^  Notes  et  corections  aux- lettres  de  Sénèque  [W.  C.  Summers]. 
Etude  de  seize  passages  des  lettres  de  Sénèque.  ^  Un  passage  de  Pindare  6 
étudié  à  nouveau  [W.  J.  Goodrich].  Pindare,  01.  II,  63  et  ss.  Discussion  de 
l'article  de  Garrod  (Glass.  Quart.,  juill.  1907). HAd  Senecae  dialogos  [A.  J. 
Kronenberg].   Etude  de  vingt  trois  passages  des  Dialogues  de    Sénèque. 
^  Périclès  et  Cléon  chez  Thucydide  [F.  M.  Stawell].  Chez  Cléon,  comme 
chez  Périclès,  nous  avons  la  même  acceptation  d'une  base  unique  pour  son  lo 
gouvernement.  Thucydide  Fa  vu  et  n'a  pas  cherché  à  le  passer  sous  silence. 
^  Dorothée  de  Si  don  [A.  E.  Housman].  Étude  critique  du  texte  pubhé 
par  Hold  (Catal.  Cod.  astrol.  graec.  VI);  en  particulier  de  22  passages.  Les 
fragments  publiés  sous  le  nom  d'Antiochus  d'Athènes  ne  sont  certainement 
pas  de  Dorothée  contrairement  à  l'hypothèse  émise  par  Kroll.  ^  Le  cycle  i6 
épique  [T.  W.  Allen]   La  Chrestomathie  de  Proclus  a  été  composée  d'après 
les  poèmes  eux-mêmes  et  non  d'après  une  sorte   de  manuel  (à  suivre).  ^11 
N°  2.  Le  cycle  épique  (suite)  [T  W  Allen].  Enumération  des  témoignages 
qui  existent  pour  chacun  des  poèmes  du  cycle.  .Où   l'Iliade  et  l'Odyssée 
avaient  laissé  la  place,   les  poèmes  du  cycle  épique  étaient  d'une  certaine  20 
étendue.  L'ensemble  de  ces  poèmes  date  des  années  750-600  A.  C.  ^  Claude 
et  l'inscription  de  Pavie  [T.  Frank].  C.  I.  L.,  V,  6416.  Le  cognomen  Nero 
n'est  joint  au  nom  de  Claude  que  dans  cette  inscription  et  deux  autres 
datant  de  son  consulat.  Il  paraît  probable  que  Claude  lui-même  fit  ajouter 
sa  propre  statue  à  celles  de  la  famille  impériale.  H  Platon,  Théétète,  167  C  25 
et  209  A  [H.  Richards].  Propose  de  lire  1°  TtàOa;  au  lieu  de  àXTrjôsïç.  2°  wv 
au  lieu  de  co.   %   Quelques  difîérences  entre  la  scansion  du  vers  homérique 
dans  le  discours  et  dans  la  narration  [J.  A.  J.  Drewitt].  Dans  le  discours  il 
y  a  une  tendance  à  diminuer  la  fonction  de  la  pause  métrique,  de  là  une 
plus  grande  tolérance  dans  l'emploi  du  4^  pied  trochaïque,  un  traitement  30 
moins  rigoureux  de  la  césure  faible  ou  forte,  ^f  Le  second  camp  légionnaire 
en  Palestine  [R.  K,  Mac  Elderry].  Était  probablement  situé  à  Caparcotia 
(Kefr-Kut).  ^  Sur  les  nouveaux  fragments  de  Ménandre  [A.  E.  Housman]-. 
Propose  des  corrections  à  29  passages  du  texte  de  Lefebvre  et  M.  Croiset.H 
Le  mètre  saturnien  [J.  Fraser].  Le  rythme  saturnien  s'établit  non  pas  par  35 
la  quantité,  mais  par  l'accent.  Il  est  analogue  au  rythme  des  poèmes  en 
vieil  irlandais.  j[  Contributions  à  un  nouveau  texte  des  Caractères  de  Théo-, 
phraste  [J.  M.  Edmonds].  Corrections  à  17  passages  de  Théophraste  (à  sui-  ' 
vre).  Tf  Deux  éditions  de  Manilius  [H.  W.   Garrod].   Comparaison  entre 
l'édition  de  Housman  et  celle  de  Breiter.  Elles  présentent  des  caractères  40 
opposés.  Corrections  à  17  passages  (à  suivre).  T|  Le  nouveau  Ménandre 
[H.  Richards].  A  propos  du  texte  publié  par  Lefebvre.  On  doit  lui  être 
reconnaissant;  peut-être  n'a-t-il  pas  accompli  toutes  les  parties  de  sa  tâche 
avec  le  même  succès.  ^  Grenfell  et  Hunt  :  Les  Papyri  de  Tebtunis  (2^  par- 
ité) [J.  H.  Moulton],  Pour  les  études  linguistiques,  ce  volume  sera  aussi  45 
indispensable  que  les  précédents.  Analyses.  ^  Fouilles  récentes  à  Rome 
[T.  Ashby].  Il  y  a  peu  de  choses  à  mentionner  en  ce  qui  concerne  les  fouilles 
du   Forum.   Discussion  de  l'inscription  de  la  colonne  Trajane.  Analyse 
des  rapports  sur  les  fouilles  récentes  du  Palatin,  f^f  N°  3.  Contributions 
à  un  nouveau  texte  des  Caractères  de  Théophraste  (suite)  [J.  M.  Edmonds].  50 
Corrections  à  31  passages  des  Caractères.  ^  Catuelle  II*  [W.  B.  Mac  Daniel]. 
La  comparaison  indiquée  dans  les  vers  11-13  du  second  poème  de  Catulle 
se  rapporte  aux  épisodes  de  son  amour  pour  Lesbie.  ^  Sur  quelques  frag- 


238  GRANDE-BRETAGNE. 

ments  de  Mécène  [W.  C.  Summers].  A  propos  d'un  passage  de  Sénèque 
(Ep.  cxiv,  4-5).  Dans  les  fragments  de  Mécène  son  goût  pour  un  rythme 
où  le  pied  crétique  prédomine  est  manifeste;  c'est  cette  tendance  que 
réprouve  Sénèque.  ^  Notes  sur  Manilius  II  et  III  [H.  W.Garrod]. Corrections 
6  à  32  passages  du  texte  de  Manilius.  ^  Maniiius  III  590-617  [J.  P.  Postgate]. 
Discussion  des  corrections  proposées  par  Garrod.  ^  Corrections  au  texte 
d'Athénée  [T.  G  Tucker].  Étude  de  138  passages  d'Athénée.  Ij  Sur  le  MS. 
d'Oxford  contenant  la  l^e  Décade  de  Tite-Live  [W-  G.  F.  Walters].  C'est 
une  fidèle  copie  d'un  ms.  soigneusement  formé  ne  remontant  pas  plus 

10  haut  que  le  x^  siècle,  ^  Varia  Graeca  [T.W.  Allen].  Étude  critique  du  texte 
des  sçholies  de  l'Odyssée  publiées  d'après  un  papyrus  par  Kenyon  (J.  Ph. 
XXII,  238)  et  Wessely  (Mitt.  aus.  d.  Sammlung  d.  Papyrus  Erzerzog 
Rainer,  VI,  1894).^Le  Lucrèce  de  W.  A.  Merrill  [J.  D.  Duff].  Cette  édition 
est  de  peu  de  valeur  pour  ceux  qui  désirent  savoir  ce  que  Lucrèce  a  réel- 

15  lement  voulu  dire.  ^  Un  siècle  sur  Tibulle  de  Cartault  [J.  P.  Postgate]. 
Simplement  rassembler  et  présenter  les  matériaux  de  cet  ouvrage  deman- 
dait une  activité,  une  patience  et  une  méthode  peu  ordinaire^,  or  Cartault 
possède  ces  qualités  à  un  haut  degré. On  doit  lui  reconnaître  en  plus  l'impar- 
tialité.   Critiques  de  détails.  tH   N°  4.  La  place  de  l'arbitrage  et  de    la 

20  médiation  dans  les  systèmes  anciens  de  droit  international  [L.F.  Matthaei]. 
Les  témoignages  montrent  que  l'arbitrage  entre  les  États  ne  s'est  développé 
chez  les  Romains  que  graduellement  sous  l'effet  de  leur  contact  constant 
avec  la  diplomatie  grecque  depuis  la  fin  du  iii^  s.  a.  C.  Etude  des  textes 
pour  justifier  ce  point  de  vue.  ^  Contributions  à  l'étude   de  -;    final   dans 

26  les  adverbes  grecs  [J.  Fraser].  De  même  que  de  Jôy-s  nous  tirons  ^oOç  ou 
pcSç,  suivant  le  son  qui  se  trouve  après,  de  même  de  l'instrumental  pluriel 
néiiôis  nous  tirons  véotç  ou  véwç,  avec,  comme  il  fallait  s'y  attendre, 
l'accent  atténué,  xaXôSç,  etc.  T|  Le  champ  de  bataille  de  l'ancienne  Pharsale 
[T.  R.  Holmes].  Discussion  de  l'opinion  de  Leake,  de  Mommsen,  de  Heuzey, 

30  de  Stoffel,  de  Kromayer  sur  l'emplacement  du  champ  de  bataille.  Il  doit 
être  cherché  au  nord  de  l'Enipée.  ^  Clément  d'Alexandrie,  Stromates,  I 
§  158  [J.  C.  Wilson].  Propose  de  lire  to  Bè  cpiXôxaXov  s'tç  àXxr,  v  xara/po)- 
•  (xévTj;    TU,  6u[ji,co.  ^  Quelques  notes  sur  Athénée  [J.  P.  Postgate].  Correc- 
tions à  5  passages  d'Athénée.  ^  Le  Sénat  sous  Auguste  [J.  C.  Stobart]. 

35  Étude  critique  de  l'ouvrage  d'Abele.  De  toute  façon  le  terme  dyarchie, 
employé  par  Mommsen  pour  caractériser  le  gouvernement  d'Auguste, 
est  peu  satisfaisant.  ^  Ad  Apuleium  [A.  J.  Kronenberg].  Corrections  à 
23  passages  des  Métamorphoses,  4  de  l'Apologie  et  2  des  Florides.  ^  Mani- 
lius III,   608-617  [A.   E.   Housman].   Discute  l'interprétation  de  Garrod 

40  (v.  supra).  La  série  de  12  nombres  qui  commence  au  vers  590  se  continue 
dans  les  vers  608-617.  Il  n'est  pas  besoin  de  modifier  le  texte.  M.  B. 

Classical  Review  (The).  XXII,  1908.  Février.  Fouilles  anciennes 
à  Herculanum  [E.  R.  Barker].  Historique,  avec  bibliographie,  des  fouilles 
effectuées  entre  1709  et  1876.  If  Les  péans  de  Pindare  (Grenfell-Hunt, 

45  Oxyrhynchus  Papyri,  v,  24-81)  [A.  E.  Housman].  Examen  de  plusieurs 
passages;  conjectures.  %  Hélios-Hadès  [Jane  E.  Harrison].  Appuie  par 
des  arguments  nouveaux  l'identification  d'Hadès  et  d'Hélios  indiquée  par 
Cornford  dans  une  note  de  son  Elpis  et  Eros.  ^  Artémis  Aphaia  [M.  Kraus]. 
Le  surnom  d' Aphaia,  donné  à  Artémis  dans  le  temple  d'Egine,  est  d'origine 

50  sémitique  et  phénicienne.  ^  A.  Blanche't,  Les  Enceintes  romaines  de  la 
Gaule  [J.  E.  Morris].  Analyse  élogieuse.  IJ  T.  Preger,  Scriptores  originum 
Constantinopolitanarum  [J.  B.  Bury].  Texte  établi  avec  une  critique  très 
sûre;  index  nourris.  ^  H.   Furneaux,   The  Annals  of  Tacitus,  II,  11-16 


CLASSICAL    REVIEW   (THE).  239  . 

[E.  Harrison].  Cette  2^  éd.  du  2^  vol.  a  été  révisée,  au  point  de  vue  historique 
et  critique,  par  Pelham  et  Fisher;  désaccord  fâcheux  avec  la  1'*  éd.  f 
Jacob  VAN  Wageningen,  Scaenica  Romana  Id-  Album  Terentianwn  [J. 
Gow].  Deux  ouvrages  intéressants  :  l'un  sur  l'art  scénique  à  Rome,  l'autre 
qui  reproduit  en  lithographie  les  peintures  de  l'Ambrosianus  H.  75  (F)  et  du  s 
Parisinus  7899  (P.).  Dircussion  de  qqs.  points,  ^  R.  Kekule  von  Strado- 
NiTZ,  DL  Grïechische  Skulptur,  [F.  H.  M.].  Catalogue  clair  et  exact  des 
sculptures  grecques  du  musée  de  Berlin;  manque  un  index.  Tf  J.  Jackson, 
The  Méditations  of  M.  Aurelius  Antoninus  [H.  R]  Bonne  traduction,  parfois 
trop  peu  fidèle;  introduction  de  Bigg.  ^F.  Blass,  Andocidis Orationesllà.'l.  xo 
3e  éd.  en  progrès  sur  les  précédentes;  apparat  critique  tout  à  fait  nouveau. 
^  Archéologie.  Rapport  sur  les  fouilles  de  «  War-Ditches  »,  Cherry- 
Hinton,  Cambridge  [F.  G.  Walker].  Trouvailles  diverses.  ^  C.  r.  mensuel 
des  découvertes  archéologiques  en  Grèce  (Béotie),  et  Egypte 
[E.  J.  Forsdyke].  ^1|  Mars.  Note  sur  la  fête  villageoise  décrite  dans  Tibulle,  j* 
II,  1.  [W.  W.  Fowler].  C'était  une  fête  de  printemps,  comme  la  lustratio 
agri  de  Virgile  (Géorg.  I,  339  sqq.),  et  non  une  d'hiver,  comme  les  Feriae 
Sementivae  d'Ovide  (Fastes  I,  657  sqq.)  qui  n'a  fait  que  transporter  le 
langage  de  Tibulle  en  l'adaptant  à  une  autre  cérémonie.  ^  Les  dieux  dans 
les  Eglogues  et  le  Club  arcadien  (R.  W.  R.].  Commente  plusieurs  passages  m 
des  Eglogues  où  Virgile,  déifiant  Auguste,  l'identifie  avec  Apollon.  *[f  Le 
«  discours  du  feu  »  dans  l'Agamemnon  [F.  Melian  Stawell].  Développe  et 
rectifie  la  note  de  Cornford  sur  ce  passage  (dans  son  Thukydides  mythisto- 
ricus).  ^  Sophocle,  Electre  724  sqq.  [M.  A.  Bayfield].  Discute  l'interpréta- 
tion de  Greene  pour  ce  passage,  et  en  propose  une  autre  plus  naturelle  ae 
Tl  Martial III  93,18-22  [A.  E.  Housman].  Propose  de  lire  au  v.  20  Sattiae,  et 
interprète  Sattiae...  saxum  comme  l'équivalent  de  Sattia  sepulta.  ^  Pre- 
miers usages  du  bronze  et  du  fer  [Andrew  Lang].  Dans  la  Grèce  homérique 
comme  en  Palestine,  Egypte,  etc.,  le  fer  était  réservé  aux  instruments  de 
culture,  le  bronze  aux  armes  et  ornements,  y^  Etymologie  de  folium  [i.  Fra-  30 
ser]  Veut  le  rattacher  au  v.  irl.  duille  (*  dholio-,  Cf.  Zeuss,  Gramm.  Kelt. 
p.  15).  ^  Correction  des  nouveaux  fragments  de  Ménandre  [H.  Richards]. 
Liste  de  conjectures.  ^  Notes  sur  Sophocle,  Œdipe  roi  1218,  9.  [Lewis 
Campbell].  Lit  yaXxéwv  sur  la  foi  des  Papyri  d'Oxyrhynchus,  V,  100-2.  Tj  W. 
T.  Arnold,  Studies  of  Roman  Imperialism.  Id.  The  Roman  System  of  Provin-  36 
cial  administration  to  the  Accession  of  Constantine  the  Great  [H.  J.  Edwards]. 
Eloge  et  exposé  de  ces  ouvrages  édités  ou  réédités  par  les  amis  et  la  sœur 
du  grand  journaliste  qui  fut  d'abord  un  historien.  ^  L.  van  Hook,  The 
metaphoi'ical  Terminology  of  greek  Rhetoric  and  Literary  Criticism  [W.  P. 
Roberts].  Excellent  mémoire  fort  utile  malgré  qqs.  omissions.  H  W.  M.  40 
Ramsay,  Studies  in  the  Histonj  and  Art  of  the  Eastern  Provinces  of  the  Roman 
Empire  [E.  L.  Hicks].  Essais  d'un  profond  intérêt,  dus  à  R.  et  à  ses  élèves 
sur  la  géographie,  l'ethnologie  et  l'histoire  de  l'Asie  Mineure.  Tf  S.  H.  But- 
cher,  Demosthenis  orationes  II,  1  [H.  Racklam].  Ce  vol.  clôt  la  série  des 
Discours  politiques.  Observations  sur  le  texte.  ^  Léon  Josiah  Richardson  45 
Helps  to  the  Reading  of  classical  Latin  Poetry  [Frank  Gardner  Moore]. 
Utile  aux  maîtres  et  aux  élèves.  ^  Nils  Nilen,  Lucianus  [H.  R.].  Bonne  éd. 
dont  l'apparat  critique,  très  soigné,  est  mieux  disposé  que  celui  de  Soramer- 
brodt.^T  Archéologie.  Fragments  perdus  du  groupe  d'Iphigénie  à  Copenha- 
gue [P.  Stduniczka].  Etude  et  reconstitution  de  ce  groupe  de  marbre  du  50 
musée  de  Ny-Carlsberg.  ^  C.  r.  mensuel  des  découvertes  archéolo- 
giques, à  Ostie;  en  Syrie  [E.  J.  Forsdyke].^^  Mai.  Virgile  et  le  virgilianisme. 
Etude  sui'  les  Carmina  minora  attribués  à  Virgile  [J.  W.  Mackail].  Plaide  en 


240  1908.    GRANDE-BRETAGNE. 

faveur  de  l'authenticité  de  ces  poèmes,  que  Virgile  n'avait  pas  voulu  publier 
ni  avouer,  malgré  le  fini  de  qqs-uns  comme  leCulex  et  le  Moretum.^  Fouilles 
en  Crète  [Janet  Case].  Evans  a  jeté  quelque  lumière  sur  l'origine  de  la 
civilisation  «  égéenne  »  qui  semble  procéder  des  Libyens.  ^  La  constitution 
5  béotienne  [W.  A.  Goligher].  Discute  l'opinion  de  Grenfell  et. Hunt,  commen- 
tant un  papyrus  récent,  sur  les  quatre  sénats  des  Béotiens.  ^  G.  Ferrero, 
The  Greatness  and  Décline  of  Rome,  I,  Il  [G.  M.  Young].  Ouvrage  traduit 
par  Zimmern;  très  suggestif,  malgré  qqs  lacunes.  If  Id.,  Grandezza  et 
Decadenza  di  Roma,  IV,  V   [G.  H.  Stevenson].  Eloge  de  ces  deux  volumes, 

10  dont  le  premier  a  déjà  paru  en  traduction  française.  T|  Arthur  Strong, 
Roman  sculpture  from  Augustus  ta  Constantine  [A.  M.  Daniel].  Analyse 
favorable.  ^  Gaetano  de  Sanctis,  V Attide  di  Androzione  e  un  papyro  di 
Oxyrhynchos  [L.  M.  Walker].  Ce  fragment  historique  du  iv''  s.  a.  C.  aurait 
pour  auteur,   non  pas  Théopompe,  ni  même  Cratippe,  mais    Androtion. 

15  Exposé  et  discussion.  Tf  Friedrich  Vollmer,  Q.  Horati  Flacci  carmina 
[A.  L.  Housman].  Trop  de  réserves  à  faire  sur  cette  édition  major.  ^  Martin 
P.  NiLSON,  Die  Kausalsàtze  im  griechischen  bis  Aristoteles  [H.  Richards]. 
Trop  subtil;  receuil  précieux  de  matériaux,  mais  les  fragments  n'ont 
pas  été  mis  à  contribution.  ^  Rice  Holmes,  Ancient  Britain  and  the  Invasions 

zfi  of  Julius  Ca^sar  [R.  A.  Smith-A.  G.  Peskett].  Très  complet;  beaucoup  de 
valeur  et  d'intérêt.  Observations  sur  qqs  points,  ^f  H.  Weil,  Acschyli  Tra- 
goediae  [W.  Headlam].  Cette  2®  éd.  n'est  guère  qu'une  réimpression  de  la 
première.  ^  Paul  KRETSCHMER-Franz  Skutsch,  Glotta  :  Zeitschrift  jiir 
griechische  und  lateinische  Sprache  [W.  H.  D.  R.].  Nouvelle  revue  de  lin- 

26  guistique  et  de  Philologie  ;  analyse  <cf.  R.  d.  R.  32,  51  sqq.>.  1[E.  Stampini, 
La  metrica  di  Orazio  comparata  con  lo  greca  con  una  appendice  di  Carmi 
di  Catullo  [Id.].  Peut  tenir  lieu  d'un  traité  de  métrique.  ^  Pietro  Larizza, 
Rhegium  Chalcidense  [X.].  Histoire  et  numismatique  de  Reggio  :  bonnes 
illustrations;  trop  d'erreurs  dans  les  citations  et  interprétations  de  passages 

»o  d'auteurs  grecs.  îj  Henry  W.  Prescott,  Some  phases  of  the  relation  of  Thoug 
to  verse  in  Plautus  [J.  P.  P.].  Essai  méritoire,  mais  l'auteur  n'a  pu  tirer  de 
ses  recherches  une  théorie  claire.  ^1|  Juin.  Les  Péans  de  Pindare  (Oxyrhyn- 
chus  Papyri,  V)  [A.  W.  Verrall].  Etude  détaillée  de  ces  textes  nouveaux. 
^  Théopompe  chez  les  critiques  littéraires  grecs  [W.  Rhys  Roberts].  Exa- 

35  men  des  jugements  de  Longin,  Démétrius,  Denys  d'Halicarnasse,  Hermo- 
gène,  Théon.  Ils  font  douter  que  Théopompe  soit  l'auteur  des  fragments 
historiques  découverts  par  Grenfell-Hunt  (Oxyrhynchis  Papyri,  V,  pp.  110- 
242).  ^  Note  sur  Tyrtée,'  'EjxêaTTJpta  2,  2  [G.  G.  Abbott].  Nouveaux  rappor- 
chements  qui  confirment   que  Koîipot  [xarépcov  signifie  citoyens  d'origine. 

*o  T[  Plato,  Symposium  219  C.  [R.  G.  Bury].  La  leçon  xat  Trspi  'xstvo  oye  est 
confirmée  par  le  fragm.  donné  par  les  Oxyrhynchus  Pap.  ^  Propertius 
I,  XX,  32  [J.  U.  Powell].  Lire  Ephydriasin  d'après  Alexander  Aetolus 
(Meineke,  p.  220).  ^  A.  Riese,  Anthologia  latina  sive  Poesis  Latinae  sup- 
plementum,  I,  2  [J.  W.  Mackail].  Nouv.  éd.  de  ce  précieux  recueil  :  les  mss. 
'46  ont  été  collationnés  à  nouveau;  qqs  pièces  ont  été  supprimées  comme  étant 
de  l'époque  carolingienne  et  plusieurs  découvertes  depuis  1870  ajoutées.  If 
Joannes  Ferrara,  Poematis  Latini  fragmenta Herculanensia  [RobinsonEllis]. 
Édition  intéressante  de  ce  poème  épique  sur  les  événements  qui  suivirent 
en  Egypte  la  bataille  d'Actium,  et  dont  l'auteur  reste  inconnu  :  F.  a  ajouté 

•«  de  nouveaux  fragments  au  texte  de  Bahrens.  Tf  J.  van  Leeuwen,  Menandri 
quatuor  Fabularum  fragmenta.  —  W.  Headlam,  Restorations  of  Menander 
[H.  Richards].  Corrections  importantes  apportées  au  texte  du  premier 
éditeur  Lefebvre,  préoccupé  surtout  de  déchiffrer  les  fragments  qu'il  avait 


GLASSICAL    REVIEW   (tHE).  241 

découverts  :  H.  est  moins  aventureux  que  v.  L.  dans  ses  conjectures.^ 
J.  M.  Edmonds,  An  Introduction  to  comparative  Philology  [J.  H.  V.].  Manuel 
plus  court  que  celui  de  Giles;  utile  et  commode  pour  les  classes.  ^I  J.-J. 
Hartman,  De  Ovidio  Poeta  commentatio  [H.  L.  Henderson].  Contribution 
de  mince  valeur  à  l'étude  d'Ovide,  mais  écrite  dans  un  latin  agréable.  ^    5 
A.  C.  Pearson,  Euripides,  The  Heraclidae  [W.  E.  P.  Pantin].  Bonne  éd.; 
texte  établi  avec  savoir  et  avec  soin,  mais  le  commentaire  est  trop  plein. 
^  G.  WissowA,  Paulys  Real-Encyclopàdie  des  classischen  Altertumswissen- 
schaft  [G.  F.  Hill].  C'est  le  11^  fasc.  de  la  nouvelle  éd.  d'un  ouvrage  indis- 
pensable. Observation  sur  plusieurs  articles.  Tf  Cari  Thulin,  Die  Gôtte  des  10 
Martianus  Capella  undder  Bronzeleber  von  Piacenza[F.  Granger].  Contribu- 
tion de  valeur  aux  études  étrusques;  exposé  et  remarques.   ^   Kenyon 
and  Belj:.,  British   Muséum   Papyri  :  Facsimiles,  III  [A.  S.  Hunt].  Eloge 
de  cette  nouvelle  série  d'admirables  facsimiles.  ^  G.  Dennis,  The  Cities  and 
Cemeteries  of  Etruria  [T.  A.].  Réimpression  de  la  l'"''  éd.  de  1848  :  ne  renferme  15 
aucun  des  résultats  de  la  2^,  parue  en  1878.  Tf  C.  r.  mensuel  des  décou- 
vertes archéolologiques,  en  Afrique  (Tunis,  El-Haouria)  [E.  J.  Fors- 
dyke].  TfTJ  Août.  Nouvelles  remarques  sur  la  4^  Eglogue.  [Joseph  B.  Mayor]. 
Les  idées  messianiques  ont  dû  pénétrer  à  Rome  en  40  a.  C,  Virgile,  qui  y  fait 
allusion  ailleurs  (Aen.  VI  799)  a  pu  les  connaître,  soit  par  une  paraphrase  20 
sibylline  d'Isaïe,  soit  par  les  Ecritures  elles-mêmes.  ]f  Le  pont  de  César  sur 
le  Rhin  (de  Bello  Gallico  IV  17-19)  [E.  Kitson  Clark].  Etude  détaillée  sur 
la  construction  de  ce  pont,  que  César,  une  fois  rentré  en  Gaule,  détruisit 
après  avoir  passé  18  jours  sur  la  rive  droite  du  Rhin  à  dompter  les  Germains. 
^  Le  buste  orné  de  feuillage  à  Nemi  [J.  G.  Frazer].  Ce  buste  bicéphale  des  25 
ruines  du  temple  de  Diane  devait  être,  comme  Granger  l'a  pressenti,  celui 
du  dieu  du  chêne.  Longue  discussion.  ^  Euripides,  Herc.  fur.  1157  sqq. 
[George  W.  Mooney].  Lire  1159  :  (plp'<àvTtà)v  Tt>xpaTl  iz.  s.  Discussion.  ^ 
L'églogue  messianique  de  Virgile  [H.  W.  Garrod].  Fowler  et  Conway,  dans 
leurs  délicates  études,  ont  voulu  voir  dans  le  parvus  puer  l'enfant  d'Au-  so 
guste  et  de  Scribonia;  mais  ce  fut  une  fille,  Julie,  et  mieux  vaut  croire  qu'il 
s'agissait  de  l'enfant  d'Octavie  et  de  Marcellus.  Quant  aux  idées  messia- 
niques, elles  sont  dues  à  l'influence  de  Pollion  et  de  ses  poèmes  plutôt  qu'aux 
oracles  sibyllins,   défendus  pourtant  avec  talent  par  Mayor.   ^  Eduard 
ScHELLER-Walther  Frieboes,  Aulus  Cornélius  Celsus  :   Ueber  de  Artznei-  35 
wissenschaft  [Clifîord  Allbutt].  Seconde  éd.  de  cette  traduction  élégante,  avec 
notes  concises  et  précises.  Histoire  du  texte  du  De  Medicina.  ^  H.  Jordan, 
Topographie  der  Stadt  Rom  im  Alterthum,  1,3  [Thomas  Ashby].  Ce  vol.,  rédigé 
par  HuELSEN,  complète  le  célèbre  ouvrage  de  J.  Analyse  critique  et  éloge. 
Tf  Angelo  Mosso,  The  palaces  of  Crète  and  their  Builders  [W.  H.  D.  R.].  Illus-  40 
trations  nombreuses  et  excellentes;  le  texte,  écrit  d'un  style  alerte  et  vivant, 
a  beaucoup  moins  de  valeur,  et  manque  d'ordre  et  de  méthode.  T[  C.  r. 
mensuel  des  découvertes  archéologi  ques  :  à  Dé]os[E.  J.  Forsdyke]. 
Tl  Une  villa  romaine  à  Pétersfield  (Hampshire)  [A.  M.  Williams].  Description. 
T[T[  Septembre.  La  scène  du  pesage  des  vers  dans  les  Grenouilles  d'Aristophane  45 
[A.  W.  Ferrall].  Etude  de  cette  curieuse  scène  qui  suppose  chez  les  auditeurs 
de  l'époque  un  sens  critique  et  une  culture  rares.  ^  Le  ms.  de  Pétrone  de 
Trau  (Dalmatie)  [Albert  C.  Clark].  Essaie  d'expliquer  l'éclipsé  de  ce  ms. 
entre  les  années  1423  et  1650.  ^f  Verg.  Aen.  X  705  [H.  L.  Jones].  Lire  : 
Cisseis  regina  <parit  ;  Paris>  u.  p.  Discussion.  ^  Notes  sur  Catulle  LXIV  ^ 
[G.  M.  Hirst].  Commente  et  éclaire  plusieurs  vers  par  des  rapprochements 
avec  Catulle  lui-même  ou  avec  les  Odes  d'Horace.  ^  Pluriel  de  y^  et  uXt). 
[T.  W.  Allen].    Eustathe   (Od.  1598)   donne  une  sorte  de  règle  de  l'emploi 

R.   Ds    PuiLOL.  Revue  des  Revues,   1908.  XXXIII,  —  16 


242  1908.    —    GRANDE-BRETAGNE. 

du  pluriel  ycû.  Quant  à  uXt],  au  sens  de  bois  (matière)  son  pluriel  est  fréquent 
et  normal,  beaucoup  plus  rare  au  sens  de  forêt.  ^  A.  W.  Verrall,  The  Eume- 
nides  of  ^escAî/^ws;  Walter  Headlam,  Id.  et  The  Prometheus  Bound  of  Aeschy- 
lus  [J.    U.  Powell].  Eloge  et  examen  détaillé  de  ces  trois  traductions.  ^ 

6  T.  D.  Seymour,  Life  in  the  Homeric  âge;  Gilbert  Murray,  Rise  of  the  greek 
Epie  [Browne].  Le  premier  de  ces  deux  ouvrages,  en  dépit  de  grandes  qua- 
lités, ne  répond  pas  à  l'attente  qu'il  a  fait  concevoir;  le  second,  qui  con- 
traste avec  le  premier,  mérite  de  grands  éloges,  tempérés  par  qqs  réserves. 
1[  Frank  Justus  Miller,  The  tragédies  of  Seneca  [Harold  L.  Cleasby].  Bonne 

10  traduction  claire  et  fidèle;  observations.  ^  E.  W.  H  ope,  The  language  of 
Parody  :  a  study  in  the  Diction  of  Aristophanes  [W.  Rhys  Roberts].  Statis- 
tique intéressante  et  suggestive  des  mots  poétiques  ou  non  attiques  employés 
par  Aristophane  en  tant  que  critique  littéraire,  f^  Georges  Nicole,  Meidias 
et  le  style  lleuri  dans  la  céramique  attique  [H.  B.  W.]  Analyse  favorable; 

if'  remarques  de  détail.  ^  W.  Deonna,  Les  statues  de  terre  cuite  dans  l'antiquité 
(Sicile,  Grande  Grèce,  Etrurie  et  Rome)  [Id.].  Intéressant.^  F.  Baumgarten- 
F.  PoLAND-R.  Wagner,  Die  Hellenische  Kultur  [Id.].  2^  éd.,  sensiblement 
pareille  à  la  l'''^,  sauf  la  Crète  mise  au  point.  ^  F.  E.  Thompson,  A  Syntax 
of  Attic  Greek  [W.  E.  P.  Pantin].  Trop  inégal  :  inexactitudes,  index   défec- 

20  tueux.  ^  Archéologie.  Fouilles  à  Ribchester  [R.  S.  Conway].  Fouilles  en 
Béctie  [X.].  ^"[f  Novembre.  L'invasion  de  la  Bretagne  sous  Claude  [H.  G. 
Evelyn  White].  On  ne  la  connaît  que  par  l'histoire  romaine  de  Dion  Cassius, 
qui  s'appuie  sur  une  source  originale,  et  mérite  plus  de  crédit  qu'on  ne  lui 
en  accorde  généralement.  %  Attitude  des  Grecs  envers  les  animaux  [W.  H. 

■if,  S.  Jones].  Leur  tempérament  n'était  pas,  comme  l'a  soutenu  Gomperz, 
dénué  de  sympathie  à  l'égard  des  animaux.  Exemples  et  discussion.  \  La 
limite  orientale  de  la  province  d'Asie  [W.  M.  Calder].  Une  inscr.  de  Kozez- 
Abdullah  la  recule  notablement;  historique  et  preuves  à  l'appui.  ^  Notes 
[J.  U.  Powell].  Conjectures  sur  Hérodias  (III,  30),  Euripide  (Hippol.  1436; 

30  Bacch.  451,  659  et  1060;  Med.  904).  ^f  Une  correction  dans  Sénèque  [E.  A. 
Sonnenschein].  Lire  dans  Ep.  ad  Lucil.  XXXI,  2  :  pejus  pour  ejus.  Dis- 
cussion.^ Le  buste  orné  de  feuillage  de  Némi  [Frank  Granger].  Lynch  a 
conjecturé  que  c'étaient  des  feuilles  de  lotus,  mais  ce  sont  plutôt  des  feuilles 
de  chêne,  comme  l'a  pensé  Frazer.  ^  R.  D.  Hicks,  Aristotle  De  Anima 

:!f.  [W.  D.  Ross].  Contribution  de  valeur  à  la  critique  d'Aristote;  éloge  et  exa- 
men détaillé  de  cette  traduction,  avec  notes  et  introduction.  ^  Corolla 
Numismatica  :  Numismatic  Essays  in  honour  of  Barclay  V.  Head  [Ronald 
M.  Burrows].  Collection  d'articles  d'un  vif  intérêt;  brève  analyse  et  obser- 
vations. ^  C.  Dubois,  Pouzzoles  antique  [W.  H.  D.  Rouse].  Ouvrage  utile; 

40  fait  avec  beaucoup  de  soin.  Tf  C  r.  mensuel  des  découvertes  archéo- 
logiques en  Italie,  Afrique  (Tunisie)  [E.  J.  Forsdyke].  Tf^f  Décembre. 
Rapports  de  la  civilisation  égéenne  avec  l'Europe  centrale  [T.  E.  Peet-  A.  J. 
B.  Wace-  M.  S.  Thompson].  Quelle  est  la  région  qui  a  influé  sur  l'autre?  Il  est 
problématique  de  le  dire  et  oiseux  de  le  chercher.  La  céramique  dans  l'une 

45  et  l'autre  région  procède  d'une  source  unique.  ^  Deux  notes  sur  Pindare 
[W.  T.  Lendrum].  Commente  deux  passages  :  Nem.  IX  15-25  et  Isthm. 
I,  6-12.  \  Notes  sur  la  1'^  Églogue  de  Virgile  [T.  G.  Tucker].  Composition 
et  liaison  des  idées.  T|  Notes  sur  Juvénal  [Ernest  J.  Robson].  Interprétation 
détaillée  de  trois  passages  :  X  97,  X  195,  XI  71. T[  Properce  IV.  I.  27  [H.  E. 

5u  Butler].  Le  lacus  Umber  était  peut-être  à  Assisi.  ^  T.  G.  Tucker,  The  Seven 
against  Thebes  of  Aeschylus  [A.  W.  Verrall].  Eloge  de  cette  éd.,  avec  intro- 
duction, notes  critiques,  commentaire,  traduction  et  récension  des  schoîies 
du  Mediceus.  Réserves  sur  plusieurs  points,  et  discussion  approfondie.^^ 


ENGLISH    HISTORICAL    REVIEW.  243 

James  Adam,  The  Religions  Teachers  of  Greece  [F.  B.  Jevons].  Belles  leçons 
sur  le  développement  des  idées  religieuses  dans  la  poésie  et  la  philosophie 
grecques  depuis  Homère  jusqu'à  Piaton.  ^  B.  Nogara,  Le  nozze  Aldo- 
brandine,  i  paesaggi  con  sceni  delV  Odissea  e  le  altre  pitture  murale  antirhe 
conservate  nella  Biblioteca  Vaticana  [X.].  Magnifique  volume  contenant  les  6 
peintures  de  la  période  classique  à  la  Vaticane;  c'est  le  second  d'une  série 
inaugurée  par  le  Catalogue  des  ivoires  de  la  Vaticane  de  Kanzler.  ^  J.  van 
Leeuwen,  Prolegomena  ad  Aristophanem  [H.  Richards].  D'un  latin  agréa- 
ble, mais  ne  contient  rien  de  nouveau,  à  part  une  hypothèse  sur  la  naissance 
d'Aristophane.  ^  Archéologie.  Fouilles  aux  Fossés  de  Barton  (près  de  lo 
Cambridge)  [F.  G  Walker].  A.  G.-D. 

English  Historical  Review.  Vol.  23  (1908).  N°  1  (89).  J.  H.  Breasted, 
Ancient  Records  of  Egypt.  Y o\.  2-5  [GrifFith].  Contribution  de  valeur  à  l'his- 
toire de  l'Egypte.  ^  H.  JoRDÀN-Chr.  Huelsen,  Topographie  der  StaÂt 
Rom  im  Altertum.  I,  3  [Stuart  Jones].  Grands  éloges.^  E.  H.  Oliver,  Romaniô 
économie  conditions  to  the  close  of  Republic  [GoHgher].  Appréciation  louan- 
geuse :  qqs  résrves.  ^  C.  H.  Turner,  Ecclesiae  Occidentalis  monumenta  juris 
antiquissima.  II,  1  [Watson].  Parfait.  ^  F.  Martroye,  Genséric.  La  conquête 
vandale  en  Afrique  et  la  destruction  de  V Empire  d'Occident  [Brooks].  Intéres- 
sant, mais  prête  le  flanc  à  la  critique.  ^  P.  S.  Allen,  Opus  epistolarum  Des.  20 
Erasmi  Roterodami.  I  [Whitney].  Grands  éloges.  ^  L.  Delaruelle,  Études 
sur  V humanisme  français.  Guillaume  Budé,  les  origines,  les  débuts,  les  idées 
maîtresses.  Id.,  Répertoire  analytique  et  chronologique  de  \a  correspondance 
de  G.  de  Budé  [Tilley].  Contribution  importante  à  l'histoire  de  l'humanisme 
en  France.  Tj  J.  K.  Floyer,  Catalogue  ofmss.  preserved  in  the  library  of  Wor-  25 
cester  Cathedral  [James].  Sera  le  bienvenu. Tj  Courtes  notices.  J.  v.  Prott 
and  L.  Ziehen,  Leges  Graecorum  sacrae  e  titulis  collectae  [D.  G.  H.].  Rendra 
de  grands  services.  %  ,B.  C.  Bondurant,  Decimus  Junius  Brutus  Albinus 
[W.  A.  G.].  Soigné,  habile  et  pénétrant,  mais  pas  toujours  convaincant.  ^ 
M.  Lehnerdt,  Horatii  Romani  Porcaria  cum  aliis  ejusdem  quae  invenir  i  m 
potuerant  carminibus  et  Pétri  de  Godis  Vicentini  de  coniurationc  Porcaria 
dialogus  e  cod.  Vat.  erutus  [E.  A.].  Sera  le  bienvenu  des  amateurs  de  la 
poésie  latine  de  la  Renaissance.  T|^  N°  2  (90).  The  New  Greek  historical 
fragment  attributed  to  Theopompus  or  Cratipus  [W.  A.  Golligher].  Montre 
que  ces  fragments  publiés  par  Grenfell  et  Hunt  ne  peuvent  pas  être  attri-  35 
bues  à  Théopompe,  mais  plutôt,  comme  Blass  l'a  soutenu,  à  Cratippe.  ^ 
E.  Barker,  The  political  thought  of  Plato  and  Aristotle  [Whibley].  Soigné 
et  approfondi,  mais  on  ne  voit  pas  à  quels  lecteurs  il  s'adresse.^  W.  Weber, 
Untersuchungen  zur  Geschichte  des  Kaisers  Hadrianus  [St.  Jones].  Elève 
de  Domaszewski,  dont  l'inspiration  se  fait  sentir,W.  fait  preuve  de  beaucoup  40 
de  science  et  de  perspicacité  dans  la  solution  de  problèmes  concernant  le 
règne  d'H.^  Courtes  notices.  J.  D.  Forrest,  The  Development  of  Western 
Civilisation  [H.  W.  C.  D.].  Manque  absolument  de  critique.  ^  Papers  of  the 
British  School  at  Rome,  IV  [R.  L.  P.].  Analyse  <cf.  R.  d.  R.  32,  250, 15  sq.> . 
^  M.  B.  Peaks,  The  gênerai  civil  and  military  administration  of  Noricum  46 
and  Raetia  [H.  S.].  Soigneusement  fait.  ^  H.  Furneaux,  The  Annals  of 
Tacitus  [Id.].  Eloges,  qqs  réserves,  ^f  P.  Legendre,  Études  Tironiennes  : 
commentaire  sur  la  fi«  Eglogue  de  Virgile,  tiré  d'un  ms.  de  Chartres  [B.  S.]. 
Rendra  de  bons  services  à  ceux  qui  étudient  la  paléographie.  ^•ï  N°  3  (91). 
The  German  of  Caesar  [H.  H.  Howorth].  Étude  qui  se  continue  dans  k  50 
n°  suivant  sur  les  populations  de  la  Germanie  à  l'époque  de  César.  Leuî 
nom  de  «Germani»  est  celtique  d'origine,  il  signifie  comme  Zeus  l'a  montré 
«  voisins  »;  les  Romains  l'ont  emprunté  aux  Gaulois.  Les  Boiens.  Tribus 


244  1908.   —    GRANDE-BRETAGNE. 

qui  composaient  la  confédération  que  Arioviste  commandait.  ^  H.  St- 
JoNES,  The  Roman  empire,  B.  C.  29-A.  D.  476  [Goligher].  Bien  que  destiné 
plutôt  au  public  lettré,  sera  utile  aussi  à  ceux  qui  s'occupent  de  l'histoire 
romaine  scientifiquement.  ^  M.  Sharpe,  The  Roman  Centuriation  in  the 
i  Middlesex  District  [Haverfield].  Conclusions  inadmissibles  :  ne  fait  pas 
avancer  la  question.  •[[  Ch.  Diehl,  Figures  byzantines,  2  [Bury].  Appréc. 
favorable.  1|  W.  Ridgeway,  Who  were  the  Romans?  [R.]  Remarquable.  ^ï 
O.  Th.  ScHULZ,  Das  Kaiserhaus  der  Antonine  und  der  letzte  Historiker  Roms, 
nebst  einer  Beigabe,  Das  Geschichtswerk  des  Anonymus  :  Quellenanalysen 
1(1  und  geschichtl.  Untersuchungen  [J.].  Des  réserves.  ^  Rivista  di  Storia 
antica,  X  (1906).  Analyse  rapide  <c.  R.  d.  R.  31,  224  sq.>.  Qqs  réserves. 
^^  N°  4  (92).  V.  Chapot,  La  frontière  de  VEuphrate  de  Pompée  à  la  conquête 
arabe  [Anderson].  Méritoire.  ^  G.  Misch,  Geschichte  der  Autobiographie.  I. 
Das  Altertum  [G.].  Eloges.  ^  E.  Reich,  General  history  of  western  nations 
46  from  5000  b.  C.  to  1900  a  D.  I.  Antiquity  [D.].  Réserves.  ^  W.  Hoffman, 
Das  literarische  Portràt  Alexanders  des  Grossen  [H.].  Par  la  faute  du  sujet 
lui-même,  les  résultats  de  cette  étude  ne  sont  pas  considérables.  Tf  T.  Zie- 
LiNSKi,  Die  Cicerokarikatur  im  Altertum.  Id.,  Der  Clauselgesetz  in  Ciceros 
Reden  [F.].  Eloges.  ^  M.  Ihm,  C.  Suetonis  Tranquilli  Opéra,  I  [J.].  Eloges. 
20  H  R-  V.  NiND  HoPKiN,  The  Life  of  Alexander  Seçerus  [Id.].  Appréc.  sévère. 

E.  A. 
Hermathena.  N^  34.  Notes  on  Vopiscus  [L.  C.  Purser].  38  p.  de  conjec- 
tures (Aurélien,  Tacite,  Probus,  Firmus,  Saturninus,  Proculus,  Bonosus, 
Carus,  Numerien,  Carinus)  suivies  d'un  essai  de  libérer  V.  des  accusations 
26  de  falsifications  de  documents  (Peter,  Lécrivain,  Homo).  Les  coïncidences 
qu'on  a  pu  relever  sont  trop  légères  pour  justifier  l'accusation;  elles  sont 
dues  à  l'enseignement  uniforme  de  la  rhétorique,  ou  au  hasard.  V.  toutefois 
a  regardé  comme  originaux  des  documents  retouchés  ou  interpolés.  ^  Notes. 
on  the  «  Acharneis»  [Starkie].  Commentaire  critique,  explicatif  et  historique 
30  des  vers  1-6,  13-14,  21-26,  68-76,  94-108  (Pour  le  vers  100,  S.  adopte  l'inter- 
prétation donnée  par  L.  Chodzkicwicz,  «Un  vers  d'Aristophane»,  qui  a  été 
néghgée  par  tous  les  éditeurs),  146,  147,  150,  196-198,  347-348,  377-382, 
410-413,    470,    475,    609,    723-726,    847-853,    1025,    1085-1094,    1122   suiv., 
1132  suiv.,  1150-1160  et  1210.  %  A  Book  of  greek  verse  [R.  Y.  Tyrrell]. 
SB  Eloges  pour  les  délicieuses  traductions  du  grec  en  anglais  (du  7^  s.  av.  J.-C. 
au  6^  s.  après)  et  de  l'anglais  en  grec,  accompagnées  d'une  restriction  con- 
cernant la  traduction  du  poème  sur  Heraclitus.  ^  The  sayings  of  Simonides 
[Smyly].  Essai  d'explication  d'une  sentence  publiée  par  Grenfell  et  Hunt 
(Hibeb  Papyri,  vol.  l)dont  l'obscurité  a  été  critiquée  par  H.    Richards 
io  <v.  R.d.R.  32,  232,  42>.  %  Aristotle,  Ethics,Book  VII  [Gérard  A.  Exham]. 
Conserver  ch.  xii,  sect.  3,  1153^15  xiç  des  mss.  et  non  le  changer  en  xtfftv. 
Le  passage  vise  les  Platonistes.  ^  Notes  [G.  W.  Mooney].  Lire  :  Horace 
Ep.  II,  II,  52  défit  (au  lieu  de  desit);  Lucrèce  I  657  sumi  (au  1.  de  muse); 
Sophocle  Oed.  Tyr.  1261  xullâ  (au  1.  de  xotXa).  Tj  M.  Manilii  Astronomica 
46  [Robinson  Ellis].  L'éd.  de  Theodor  Breiter  constitue  un  progrès  marqué; 
le  commentaire  en  est  judicieux  mais  plus  scientifique  que  grammatical. 
Examen  critique  d'un  certain  nombre  de  passages  dont  quelques-uns  ont 
déjà  été  traités  dans  les  Noctes  Manilianae  de  E.  ^  The  chronology  of 
Eusebius'  martyrs  of  Palestine  [H.  J.  Lawlor].  A  Césarée,  la  persécution  prit 
60  la  forme  de  cinq  attaques  spasmodiques  dont  quatre  précédées  par  des  édits 
impériaux  et  la  cinquième  par  une  visite  de  Maximin  à  Césarée  pour  célé- 
brer son  jour  de  naissance,  et  suivies  chacune  d'une  période  d'inactivité.  La 
première  va  de  juin  à  novembre  303,  la  2^  et  la  3^  de  mars  305  à  mars-avril 


HERMATHENA.  245 

306:  la  4e  de  novembre  307  à  juillet  309  et  la  dernière  de  novembre  309  à 
mars  310.  Même  dans  l'intervalle  des  persécutions,  les  chrétiens  ne  jouis- 
saient pas  d'une  pleine  liberté  de  leur  culte,  et  les  confesseurs  de  leur  foi  déjà 
emprisonnés  n'étaient  pas  relaxés,  mais  il  est  improbable  qu'il  y  eut  de  nou- 
velles arrestations.  %  «  Sprechtempo  »  or  phonetic  law?  [Ch.  Exon].  Oppose  5 
à  l'infortuné  Sprechtempo  mis  en  avant  par  Osthoff  pour  expliquer  les 
doublets  tels  que  calidus  :  caldus,  solidus  :  soldus,  la  loi  phonétique  sui- 
vante :  «  Dans  tous  les  mots  ou  groupes  de  mots  de  quatre  syllabes  (ou  plus) 
portant  l'accent  principal  sur  une  syllabe  longue,  une  voyelle  médiane 
brève  était  nécessairement  syncopée  mais  pouvait  être  restituée  par  ana-  10 
logie.  »  Tf  The  particle  TE  in  Sophocles  [W.  A.  Goligher].  1,  Les  emplois 
du  simple  ye.  Il  ajoute  généralement  de  la  force  au  mot  ou  aux  mots  qu'il 
suit  (ou  qu'il  précède  quand  le  mot  souligné  est  accompagné  d'une  prépo- 
sition ou  d'un  article).  Te  est  employé  aussi  dans  les  réponses  à  une  question 
et  pour  commenter  un  exposé  qui  vient  d'être  fait,  ainsi  que  dans  les  phrases  15 
qui  donnent  une  raison  (1  avec  S;,  oaxiç,  etc.,  2  dans  les  propositions  par- 
ticipiales, 3  dans  d'autres  propositions),  et  finalement  dans  les  propositions 
subordonnées  marquant  une  alternative,  un  contraste  ou  quelque  chose  de 
pareil.  2,  As  ,  ys,  Bé  ye  désigne  l'assentiment  mêlé  de  réserve,  de  correc- 
tion ou  de  reproche,  et  la  riposte.  II  faut  traduire  «  aye,  and  »  ou  «  further-  10 
more  ».  3,  E'fye,  el  .  ys.  Te  est  une  sorte  de  qualification  d'une  proposition 
participiale  précédente  ou  introduite  par  e't,  t^'v  ou  e'iTrep  et  devra  être 
rendu  par  «au  moins».  4,  'AXXx.  ys.  Les  deux  particules,  dans  tous  les  cas  où 
elles  ne  sont  pas  entièrement  disjointes,  ont  pour  effet  de  donner  de  la  force 
au  mot  auquel  elles  se  rapportent.  5,  'AXX  '  oûv  .  ye.  Cette  combinaison  signi-  25 
fie  «  at  any  rate  ».  6,  Kat'-ye.  Signifie  «yes,  and».  7,  Kal  [xV  .  ye.  Kat  t^V 
sont  toujours  les  premiers  mots  d'un  nouvel  interlocuteur  et  ne  sont  jamais 
séparés  de  y£  que  par  un  mot.  Te,  quoi  qu'en  dise  Jebb,  ne  donne  pas  de  la 
force  au  mot  qui  le  précède.  8,  KatTot.  ye  Kaixot  commence  une  phrase 
et  n'a  rien  à  faire  avec  ye  qui  conserve  séparément  sa  fonction  (cf.  1).  9,  M-«]  30 
Tot  .ye.  Tôt  et  ye  renforcent  la  négation.  10,  Où'rot  .ye.  Dans  chaque  cas 
ye  conserve  sa  force.  Toi.  ye  ne  se  trouve  qu'une  fois  El.  298,  mais  il  est 
probable  qu'il  faut  lire  xeiffoud'  'ex'  (au  lieu  de  Tetffouadî  y').  11,  Où  [ji.>iv.  ye 
(cf.  1).  12,  Ouxouv.  ye.  Te  donne  de  la  force  à  la  négation  exprimée.  13,  Te  Si^ 
Trois  sens  :  1)  quoi  qu'il  en  soit,  au  moins  de  toute  façon  (anyhow);  2)  prin-  35 
cipalement;  3)  bref.  14,  Te  [xèv  Z-q  variation  de  ye  fjLevxot.  15.  Te  acvxot  a 
une  signification  fortement  adversative  qui  se  rapporte  à  toute  la  phrase; 
parfois  il  peut  se  rendre  soit  par  «  malgré  cela  »,  soit  par  «  mais  d'autre  part  ». 
16,  Te  [XYJv,  El.  973  marque  une  transition  à  une  nouvelle  considération  O.  C. 
587,  il  signifie  «  malgré  cela  ».i-7,  Fé  ttw.  Seul  exemple  :0. T.  105  ye  y  renforce  40 
eîaeiSov.  18,  Fé  ttou.  Seul  exemple  Ai.  533  où  ttou  signifie  peut-être  et  ye 
marque  une  ellipse.  19,  Fé  xot  signifie  quoi  qu'il  en  soit  (at  any  rate).  20, 
Fé  xoi  or,.  Seul  exemple  O.  T.  1171  :  même  force  que  yé  xot.  21,  Some 
additional  Notes.  L'ancienne  règle  qui  proscrit  av  ye  est  juste  pour  Sophocle. 
De  même  ye  ne  se  trouve  pas  dans  Sophocle  avec  w;  et  le  subjonctif,  ce  46 
qui  amène  G.  à  lire  O.  C.  1278  ouxw;  àtpYj,  '[xe  (au  1.  de  ye).^  Reviews.  Aris- 
totle,  De  Anima,  with  translation  and  notes  l)y  R.  D.  Hicks  [J.  I.  B.].  Le 
commentaire  est  admirable  pour  le  fond  et  pour  la  forme.  L'éd.  est  supé- 
rieure à  tous  égards  à  celle  de  Trendelenburg-Belger  et  peut  pour  le  soin 
et  la  justesse  de  jugement  soutenir  la  comparaison  avec  celle  de  Rodier.  ^  50 
Robinson  Ellis,  The  Annalist  Licinianus  with  an  Appendix  of  emendations 
of  the  text  [L.  C.  P.].  Est  un  exemple  du  talent  inépuisable  d'E.  dans  l'émen- 
dation  critique.  %  Rutilii  Claudii  Namatiani  De  reditu  suo  libri  duo  edited 


246  1908.   —    GRANDE-BRETAGNE. 

crit.  and  explan,  by  Charles  Haines  Keene  and  translatedintoenglish  verse 
by  G.  F.  Savage-  Armstrong  [G.  W.  M.].  Le  commentaire  critique  est  la 
partie  faible  de  l'éd.  La  trad.  a  un  charme  poétique  qui  manque  dans  l'ori- 
ginal. Tf  The  Works  of  Aristotle,  P.  2  :  De  Lineis   insecabilibus  transi,  by 

5  Harold  H.  Joachim  [J.  L  B.].  Excellent  travail,  en  progrès  sur  celui  d'Apelt. 
^A.  E.  Haigh,  The  AttUc  Théâtre  [Yl.\\[.  T.].  Grâce  à  l'éditeur  Pickard,  cette 
éd.  constitue  un  grand  progrès  sur  la  précédente.  ^  U.  von  Wilamowitz- 
MoELLENDORF,  1)  Greek  historical  writing,  2)  Apollo  (tranlatio  by  Gilbert 
Murray)  [M. t.  s.].  1)  Judicieuse  enquête.  2)  Esquisse  concise  et  charmante. 

10  ^  Transactions  of  the  Cambridge  philological  Society.  Vol.  6.  P.  1.  A. 
E.  HousMAN,  The  Apparatus  criticus  of  the  Culex  [Id.].  Donne  les 
raisons  de  préférer  le  Vat.  2759  au  Vossianus  et  propose  deux  conj.  nou- 
velles. Tl  Annals  of  Archaeology  and  Anthropology  Liverpool.  Vol.  L  N^^  1  et 
2  [J.  L  B.].  Contient  des  articles  d'un  grand  intérêt.  1|  Gilbert  Murray, 

15  The  rise  ofthe  greek  epic.  Andrew  Lang,  Homer  and  his  âge  [H.  C.].  Tandis 
que  Lang  voit  dans  les  recherches  récentes  une  preuve  en  faveur  de  l'unité 
originale,  M.  tient  pour  la  théorie  expansioniste  plus  solide,  mais  qui  n'est 
pas  exempte  d'objections.  ^  W.  Ridgeway,  Who  were  the  Romans?  [  ]  Inté- 
ressant et  instructif.  1[  F.   C.  S.  Schuller,   Plato  or  Prôtagoras?  [].  Des 

20  conclusions  intéressantes.  Tj  M.  Antonius  Imperator  Ad  se  ipsum.  Recog.  I. 
H.  Leopold  [  ].  Utile  éd.  critique.  Tj  Homeri  Opéra  recog.  Thomas  W. 
Allen  T.  3-4  Odysseae  libros  continentes  [].  Sera  chaudement  accueilli.  ^ 
Marie  V.  Williams,  The  Platonic  Theory  of  Knowledge  [].  Fait  preuve  de 
clarté,  de  pénétration  et  d'aptitude  à  saisir  la  pensée  de  Platon.  ^  The 

25  Ranae  [J.  H.  Craig].  Le  point  central  de  la  pièce  n'est  pas,  comme  dans  la 
plupart  des  comédies  d'A.  l'idée  mais  la  personne  du  héros.  Le  caractère 
de  Dionysos  est  peut-être  le  mieux  tracé  dans  Aristophane.  La  scène  de 
la  dispute  est  prise  en  elle-même,  au  goût  des  modernes  le  chef-d'œuvre  du 
poète,  bien  que  la  critique,  à  part  la  forme  de  l'expression,  cause  un  désap- 

30  pointement  décisif,  car  aucun  des  points  les  plus  fascinants  ou  les  plus 
suggestifs  des  deux  adversaires  n'est  touché.  Henri  Lebègue. 

Journal  (the)  ol  Hellenic  Studies.  Vol.  XXVIII,  part  I.  Les  An- 
tiques de  la  collection  de  Sir  Frederick  Cook,  Bart.,  Doughty  House,  à 
Richmond.  [Mrs.  S.  A.  Eugénie  Strong.]  24 pi.,  24  fig.  Ce  sont  deux  savants 

36  étrangers,  Michaelis  et  Furtwângler,  qui  ont  étudié  le  plus  complètement 
les  collections  anglaises.  Le  présent  mémoire  a  pour  objet  de  décrire  la 
collection  Cook,  largement  représentée  dans  l'exposition  de  Londres  1903. 
Les  photographies  reproduites  ici  sont  visibles  à  la  bibliothèque  delà  So- 
ciété hellénique.  Description  de  79  œuvres  d'art,  suivie  de  la  mention  de 

40  vases  d'Apulie  et  d'objets  trouvés  dans  une  tombe  à  Eski-Saghia  dans  le 
nord  de  la  Thrace.  ^  Nouvelles  additions  aux  sculptures  du  Parthénon 
[Cecil  Smith.]  1  pi.  Le  gouvernement  grec  et  Kavvadias,  l'éphore  des  antiqui- 
tés grecques,  ont  concédé  au  British  Muséum  les  parties  du  Parthénon  qui 
manquaient  dans  la  collection  de  Cet  établissement,  notamment  des  frag- 

45  ments  des  frises,  et  une  métope  du  côté  sud.  ^  Le  trône  de  Zeus  à  Olympie 
[H.  G.  Evelyn  White.]  3  fig.  L'auteur  se  propose  d'établir  la  position  de 
la  peinture  de  Panachus,  décrite  par  Pausanias,  à  l'aide  de  monnaies  des 
Eléens,  conservées  à  Florence  et  à  Berlin,  représentant  ce  trône.  Examen 
du  texte  de  Pausanias.  ^  Les  Samiens  à  Zanclé-Messana.  [  C.  H.  Dodd.] 

60  1  pi.  L'auteur  examine  au  moyen  de  la  numismatique  la  question  de  l'éta- 
blissement des  Samiens  à  Zanclé  et  du  changement  du  nom  de  cette  ville 
en  celui  de  Messana.  Il  part  du  récit  d'Hérodote  (VI,  22  ss.)  Sur  le  change- 
ment de  nom,  Hérodote  seul  peut  nous  éclairer  (VII,  163-164);  mais  son 


JOURNAL  (the)  of   hellenic  studies.  247 

texte,  suivant  la  leçon  tt  a  p  à  des  meilleurs  mss.  ou  [jl  e  t  à  des  mss.  secondaires 
suscites  un  problème  de  chronologie,  touchant  l'arrivée  de  Cadmus,  fils  de 
Scythes,  tyran  de  Cos,  dans  la  ville  de  Zanclé.  Description  des  monnaies 
de  Rhegium  et  de  Zanclé-Messana.  Mise  en  œuvre  de  ces  documents.  Il  est 
difficile  de  concilier  les  textes  littéraires  avec  la  chronologie  des  monnaies.  5 
On  ne  peut  que  faire  des  hypothèses,  appuyées  sur  l'histoire  d'Anaxilas, 
tyran  de  Rhegium  sous  la  protection  des.  Samiens,  tandis  que  Zanclé  est 
sous  la  domination  de  Scythes.  Opinions  diverses  produites  au  sujet  du 
changement  de  nom.  C'est  vers  480  qu'Anaxilas  établit  son  pouvoir  sur 
Messène.  Conclusions.  1,  Monnayage  à  Rhegium  modelé  sur  les  types  10 
samiens.  2,  Il  n'y  a  pas  de  motif  à  puiser  dans  la  numismatique  pour  suppo- 
ser une  période  d'occupation  Samienne  antérieure  au  changement  de  nom, 
et  les  types  Samiens  ne  cessent  pas  quand  apparaît  le  nom  de    Messène. 

3,  A  la  mort  d'Anaxilas,  le  monnayage  disparaît  pour  toujours  à  Messène. 

4,  Le  maintien  du  nom  de  Messène  par  Anaxilas  fut  permanent,  et  le  nom  i» 
ancien  ne  reparaît  que  sur  de  rares  monnaies.  ^  La  population  et  la  politique 
de  Sparte  au  5^  s.  [G.  B.  Grundy].  Lacédémone  était  une  énigme  pour  ses 
contemporains.  Par  là  s'expliquent  les  controverses  soulevées  au  sujet 
des  motifs  et  de  la  moralité  de  sa  politique  et  de  ses  agissements.  Beloch, 
qi.:and  il  a  donné  la  statistique  de  la  population  de  l'ancien  monde,  n'a  pas  20 
dit  le  dernier  mot.  La  surface  cultivée  dans  la  Grèce  moderne  est  certaine- 
ment inférieure  à  ce  qu'elle  était  au  5^  s.  et  la  production  du  bléen  Attique, 
consommée  sur  son  territoire,  représente  une  population  de  114  000  habitants, 
au  milieu  du  4®  s.  Discussion  des  chiffres  de  Beloch  pour  celle  de  la  Grèce 
entière,  et,  en  particulier,  de  la  Laconie.  La  politique  de  Sparte  est  finalement  26 
subordonnée  directement  ou  indirectement  aux  circonstances  intérieures.  II 
faut  la  considérer  sous  trois  aspects  :  1°  politique  intérieure,  2°  dans  ses  rap- 
ports avec  le  Péloponnèse,  3°  avec  les  autres  pays.  Attitude  politique 
de  Sparte  avant,  pendant  et  après  la  guerre  du  Péloponnèse.  Sa  politique 
défectueuse  au  5^  s.  devait  aboutir  à  son  désastre  au  4^  s.  T|  Les  papyrus  30 

d'Aphrodito  [H.  I.  Bell].  Parmi  les  papyrus  trouvés  en  1901  à  Kom  Ishgau, 
les  uns  furent  brûlés,  les  autres  dispersés  dans  toute  l'Europe.  Quibell  a  repris 
les  fouilles,  qui  ont  fourni  des  ustensiles,  de  courts  fragments  de  papyrus  et 
des  ostraca  en  grand  nombre,  entre  autres  qqs-uns  portant  le  nom  Acppo*. 
Becker  (Papyri  Schott-Reinhard)  a  édité  des  lettres  en  arabe  et  cinq  lettres  35 
bilingues  (arabe  et  grec)  datées  d"A9pootT(o,  nom  grec  de  Ikôw  et  12  do- 
cuments similaires  conservés  à  la  bibl.  de  Strasbourg.  Plusieurs  de  ces 
pièces  sont  au  Caire,  à  Heidelberg,  à  Strasbourg,  mais  surtout  au  Br. 
Muséum,  qui  prépare  une  édition  complète  de  la  partie  grecque.  Ces 
papyrus  sont  d'une  grande  importance  aux  points  de  vue  historique,  ad-  40 
ministratif  et  paléographique.  L'écriture  de  certains  d'entre  eux  descend 
un  siècle  plus  bas  que  les  autres  papyrus  connus  jusqu'ici  et  marque  le 
passage  de  la  cursive  des  papyrus  à  la  minuscule  des  mss.  sur  parchemin. 
Les  lettres  sont  adressées  par  un  gouverneur  à  Basilius.  du  district  (pagar- 
chie)  d'Aphrodito.  Étude,  avec  textes,  des  mots  Trotyapyoç  et  Trayapxta.  15 
Ce  dernier  mot  peut  être  synonyme  de  vo[ji.ô;,  d'autant  que  vo[xo<;  ne  se 
rencontre  pas  dans  les  papyrus  en  question.  Sujets  divers  de  cette  corres- 
pondance. La  dernière  lettre  est  datée  du  25  déc.  708.  Analyse  de  pièces 
relatives  à  des  esclaves  en  fuite,  —  à  l'organisation  navale  du  l^""  khalifat, 
—  à  la  levée  des  impôts  (êvràytov).  Mention  sommaire  des  livres  de  compte,  50 
écrits  en  minuscule.  ^  Résidus  (relies)  d'école  gréco-égyptiens  [  J. 
Grafton  Milne  ].  Ostraca  portant  des  exercices  d'écoliers,  acquis  par  l'auteur 
et  C.  T.  Currelly  à  des  marchands  de  Luqsor  et  de  Karnak.  Ils  paraissent 


248  1908.  —    GRANDE-BRETAGNE. 

dater  du  milieu  du  2^  s.  ap.  J.-C.  Texte  de  17  fragments.  Remarques  sur  le 
procédé  des  Gréco-Égyptiens  pour  enseigner  la  lecture,  d'après  ces  docu- 
ments :  groupes  de  lettres  et  de  syllabes,  maximes  morales,  etc.  Le  dernier 
exercice  est  une  progression  numérique  de  (16),  32,  etc.  jusqu'à  4096,  se 
5  rapportant  à  l'aroura.  Tj  Où  est-ce  qu'Aphrodite  retrouva  le  corps  d'Adonis? 
[Simos  Menardos.]  D'après  Ptolémée  Héphestion,  l'historien-mythographe, 
ce  fut  à  Argos  de  Chypre.  L'emplacement  de  cette  ville  n'a  pas  encore  été 
identifié.  L'auteur  qui,  antérieurement,  a  proposé  Arsos,  apporte  de  nou- 
velles raisons  à  l'appui  de  sa  conjecture.   Par  le  changement  reconnu  du 
10  p  en  X,  on  arrive  à  la  forme  aXcoç.  Les  poètes  ont  parlé  d'Adonis  comme  étant 
mort  dans  un  bois  sacré  (aXtroç,   àXaea).  Pausanias  dit  qu'Aphrodite  était 
l'objet   d'un  culte    sur    un   territoire    (j^wptw)    nommé    Toïyoi.    II    y    a 
aujourd'hui,  à  Chypre,  deux  villages  portant  le  nom  d'Arsos.  On  peut 
s'arrêter  à  l'opinion  qu'Adonis  mourut  dans  le  bois  sacré  (àXaoç)  d'Apollon 
i£  'EptOtoç.  Le  passage  de   Ptolémée  où  "Apaoç  est  donné    comme  une  ville 
ne  prouve  rien,  vu  que  ce  pouvait  être  vrai  de  son  temps.  Un  aXffo;  consacré 
à  l'Apollon  Erythien  est  devenu  "AXaoç,  où  s'est  formée  la  légende  d'Adonis. 
De  même  Tolyoi  devint  un  Heu  consacré  à  Aphrodite,  puis  une  cité  formée 
par  une  agglomération  de  ses  adorateurs.   Des  deux  localités  chypriotes 
20  portant    le    nom  d'^Apaoç,   celle    que    mentionne   Ptolémée    Héphestion 
correspond  à  l'emplacement  de  Mesarea,  comme  le  prouvent  les  fouilles 
exécutées   en   cet   endroit  par   Max   Ohnefalsch  Richter  en  1883,  qui  y 
découvrit  un  réfAevoç,   sans   doute  celui  d'Apollon  'Eptôtoç,  où  Aphrodite 
retrouva  le  corps  d'Adonis.  ^  Une  statue  dans  une  tombe  attique.  [E.   A.  - 
25  Gardner.]  2  pi.,  2  fig.  Considérations  sur  la  sculpture  funéraire  d'Athènes. 
Deux  types  principaux  :  homme  nu  debout  (Apollon),  femme  richement  dra- 
pée debout,  femme  assise.  Dans  un  groupe  de  deux  figures  (femme  drapée 
et  homme  nu),  l'homme  représente  généralement  l'Hermès  Psychopompe,  et 
la  femme,  la  décédée.  Dessin  et  description  de  deux  sculptures  de  femmes 
30  (Musée  d'Athènes,  nr.  218  et  219).  Etude  de  la  draperie  attique  à  la  fin  du 
S''  s.  Deux  tendances,  l'une  vers  un  style  simple  et  sévère  conforme  à  la  tra- 
dition phidienne,  l'autre  plutôt  mièvre  et  affecté.  Détails  et  réflexions,  sur- 
tout au  point  de  vue  de  la  draperie,  sur  le  buste  de  femme  trouvée  à  Rhencia; 
— sur  deux  statues  de  femmes  drapées  debout,  l'une  conservée  au  musée  de 
35  Dresde,  l'autre  tout  à  fait  semblable,  trouvée  dans  une  maison  particulière 
à  Délos;  —  sur  la  statue  récemment  acquise  par  le  British  Muséum,  prove- 
nant de  la  collection  du  duc  de  Sutherland  à  Trentham  (femme  pleurant), 
type  très  populaire,  qui  a  eu  la  plus  grande  influence  non  seulement  en 
Grèce  et  à  Rome,  mais  aussi  sur  la  sculpture  du  moyen  âge.^  Pylos  et  Sphac- 
40  teria  [Ronald  M.  Burrows].  (Voir  J.  Hell.  St.  XXVII,  283  ss.)  Critique  du 
plan  dressé  par  Compton  et  Andry  et  de  certaines  assertions  des  deux  explo- 
rateurs. •[[  Fragments  perdus  du  groupe  d'Iphigénie  à  Copenhague.  [F.Stud- 
nicza.]  1  fig.  Groupe  représentant  Artémis  substituant  une  biche  à  Iphigénie. 
Marbre  contemporain  des  Niobides,  découvert  en  1904,  conservé  dans  le 
46  Musée  de  Ny-Carlsberg.  Deux  fragments  de  cette  belle  œuvre  d'art  avaient 
disparu,  mais  on  en  avait  pris  la  photographie  dès  leur  découverte.  (Fig.) 
Le  nœud  des  cheveux  d' Artémis  et  la  lèvre  inférieure  de  la  bouche  entr' ou- 
verte d'Iphigénie  ont  été  conservés.  L' Artémis  rappelle  la  Diane  de  Ver- 
sailles. 1[  Rectification  pour  l'article  intitulé  Archseology  in  Greece  (J.  of 
60  Hell.  St.  XXVII)  [R.  M.  Dawkins].  ^  The  rise  of  the  Greek  epic,  by  Gilbert 
MuRRAY.  []  (1).  Analyse  et  louange  de  ces  conférences,  faites  aux  Universités 


.  Les  comptes  rendus  bibliographiques,  dans  ce  recueil,  sont  toujours  anonymes. 


JOURNAL  (the)  of  hellenic  studies.  249 

de  Harvard  et  de  Colombie.  ^The  Eumenides  of  Aeschylos,  etc.,byA.W.  Ver- 
RALL.  —  Die  Eumeniden  des  Aeschylos.  Erklàrende  Ausgabe,  von  Fr.  Blass. 
Comparaison  de  ces  deux  éditions  qui  ont  chacune  un  mérite  particulier. 
^  The  riddles  of  the  Bacchae,  the  last  stage  of  Euripides  religions  views,  by  Gil- 
bert Norwood.  La  théorie  de  l'auteur,  qui  fait  de  Dionysos  une  sorte  de  mé-  s 
dium,  plutôt  qu'un  dieu,  est  non  seulement  erronée,  mais  tout  à  fait  désas- 
treuse. Elle  enlève  tout  le  charme  du  drame.  Toutefois  le  livre  a  de  la  valeur 
comme  application  des  opinions  de  Verrall  sur  Euripide.  Eloges,  à  d'autres 
points  de  vue.  ^  Les  épigrammes  de  Callimaque,  étude  critique  accompagnée 
d'une  traduction,  par  Am.  Hauvette.  Qqs  explications  peuvent  paraître  for-  lo 
cées  et  peu  plausibles,  mais  cette diss.  sera  fort  uMle.*^,  Fragments  d'un  ms.  de 
Ménandre,  par  G.  Lefebvre  Fragments  de  la  pièce  de  Ménandre:  'BTnxpé- 
TTOVTEÇ,  530 lignes;  "Hpwç,  prologue,  50;  nep[X£ipo[xévTfi,  320;  Sa[ji.ta,  environ 
340.  L'édition,  à  laquelle  M.  Croiset  apporta  une  aide  considérable,  a  donné 
déjà  lieu  à  des  observations  présentées  par  plusieurs  philologues  et  à  une  tra-  i5 
duction  de  Bodin  et  Mazon.  Appréciation  critique  de  ces  fragments.  Eloges.^ 
TheOxyrhynchus  papyri,  part  V  by  B.  P.  Grenfell  und  A.  S.  Hunt.  Deux 
textes  littéraires  noiiveaux  :  (9  péans  de  Pindare  et  fragment  historique), 
deux  mss.  très  étendus  de  textes  connus  (Banquet  de  Platon  et  Panégy- 
rique d'Isocrate),  un  texte  théologique  (parchemin  contenant  un  évangile  ao 
apocryphe,  en  écriture  du  4®  ou  S^s.  )  Blass  et  Bury  ont  travaillé  à  la  resti- 
tution des  nouveaux  textes.  Le  fragment  historique  est  attribué,  par  les 
éditeurs  et  d'autres  savants,  soitàEphore,  ou  à  Théopompe  ou  à  Cratippe, 
ou  encore  à  Androtion.  Grands  éloges.  ^  Papyrus  grecs,  t.  I,  fasc.  1,  par  P. 
JouGuET.  Composé  de  textes  non  littéraires,  mais  très  importants,  le  1®''  25 
surtout,  relatifs  aux  travaux  publics  exécutés  en  Egypte  sous  les  Ptolémées; 
solution  de  la  question  concernant  la  mesure  appelée  vauêiov.  ^  The  Works  of 
Aristotle,  translated.  Part  I  :  The  Parva  naturalia,  transi,  by  L  J.  Beare  and 
G.  R.  T.  Ross.  Part  II  :  De  lineis  insecabilibus,  transi,  by  H.  H.  Joachim. 
Les  éditeurs  adressent  un  appel  à  des  collaborateurs  pour  la  traduction  30 
des  autres  écrits  aristotéliques.  Tj  l**  The  palaces  of  Crète  and  their  Builders, 
by  Ang.  Mosso;  —  2°  The  discoveries  in  Crète,  by  R.  M.  Burrows;  —  3*^ 
La  Crète  ancienne,  par  le  P.  M.  J.  Lagrange.  1,  Ce  qu'il  y  a  de  meilleur,  ce 
sont  les  illustrations.  2,  Analyse  détaillée  et  appréciation  favorable.  3, 
Le  livre  sera  bien  accueilli  par  les  lecteurs  français,  les  mettant  au  courant  35 
des  derniers  travaux  relatifs  à  la  Crète.  Qqs  critiques.  *[[  Life  in  the  Homeric 
âge,  by  Thomas  Day  Seymour.  Grands  éloges.^  The  architecture  of  Greece 
and  Rome.  A  sketch  of  its  historié  development,  by  William  J.  Anderson  and 
R.  Phené  Spiers.  2^  éd.  augmentée  de  textes  et  d'illustrations  concernant 
les  palais  de  Crète.  Eloges  sans  réserves.  ^  Die  Burgtempel  der  Athenaia,  von  *o 
Etg.  Petersen.  Eloges.  Tf  Greek  buildings  represented  by  fragments  in 
the  British  Muséum.  I.  Diana's  temple  atEphesus,  by  W.  R.  Lethaby. 
Analyse  élogieuse.  ^  Ny  Carlsberg  Glyptotek  Billettavler  til  Kataloget  over 
antike  Kunstvaerker.  Photographie  de  850  objets.  ^  Olympische  Forschungen. 
l,Skoçgaards  Anordnung  der  Westgiebelgruppe  vom  Zeustempel,  by  G.  Treu.  45 
L'auteur  prouve  que  la  disposition  du  peintre  danois  Sk.-est  inadmissible. 
^  Scopas  et  Praxitèle. La  sculpture  grecque  au  44  s.  jusqu'au  temps  d' Alexandre, 
par  Maxime  Collignon.  Analyse  sommaire  avec  éloges.  ][  The  rendering 
of  nature  in  early  Greek  art,  by  E.  Loewy;  translated  by  J.  Fothergill. 
Analyse.  ^  Examples  of  classic  ornament  from  Greece  and  Rome,  drawn  60 
by  Lewis  Vulliamy,  edited  by  R.  Phené  Spiers.  Reproduction  des  20  plus 
belles  gravures  de 'Vulliamy  (1790-1871),  tirées  de  ses  «  Exemples,  etc.  ». 
If  The  Attic  théâtre,  by  A.  E.  Haig;  3d  éd.  by  A.  W.  Pickard-Cambridge. 


250  1908.   —    GRANDE-BRETAGNE. 

Livre  mis  au  courant  des  derniers  travaux.  Légères  critiques.  'îl  Ausonia. 
Rivista  délia  Società  ital.  di  archeologia  e  Storia  deWarte.  Plusieurs  travaux 
concernent  la  Crète  et  la  Sicile  préhellénique.  Tf  Meidias  et  le  style  fleuri  dans 
la  céramique  antique,  par  Georges  Nicole.  Analyse.  ^Catalogue  of  the  finger 

6  rings  in  the  Brilish  Muséum.  Greek,  Etruscan  and  Roman,  by  F.  H.  Mars- 
hall. Analyse  avec  éloges.  ^  The  Priests  of  Asklepios.  A  new  method  of  dating 
Athenian  archons,  by  W.  S.  Ferguson.  Analyse  favorable.  ^  La  colonne 
torse  et  le  décor  en  hélice  dans  Vart  antique,  par  Victor  Chapot.  Exemples 
compris  entre  la  période  Minoenne  et  l'an  400  de  notre  ère,  et  même  plus 

10  bas  (dans  l'Appendice).  Analyse  et  éloges  sous  la  réserve  qu'il  manque  une 
table  des  matières.  ^  U Archéologie  grecque,  par  Maxime  Collignon.  2"  éd. 
(la  f^  est  de  1871  )  mise  au  courant.  Eloges.  ]|  Index  of  archseological  papers, 
1665-1890.  Edited  by  George  Laurence  Gomme.  Admirable  compilation, 
qui  sera  complétée  par  un  index  des    matières.    TJ  Rambles  and  Studies  in 

16  Greece,  by  J.  P.  Mahaffy.  5^  éd.  augmentée.  Légères  rectifications.  ^ 
Gretce  and  Aegean  islands,  by  P.  S.  Marden.  Livre  sans  prétention.  ^ 
Guide  to  Greece,  Archipelago,  Constantinople,  the  coasts  of  Asia  Minor,  Crète 
and  Cyprus  (Macmillan's  Guides).  3  éd.,  dont  la  partie  Grèce  a  été  revue  par 
Ern.  Gardner,  l'Asie  Mineure  par  D.  G.  Hogarth,  Cnossos  par  le  Dr.  Evans, 

20  CP.  par  von  Millingen.  Qqs.  critiques.  ^  Murray's  Handbook  for  Egypt 
and  the  Sudan.  11  éd.  by  H.  R.  Hall.  Ed.  revueetaugmentee.il  y  a  de  bonnes 
parties;  d'autres  prêtent  à  la  critique.  ^  A  report  on  the  Antiquities  of  Lower 
Nubia,  by  A.  E.  P.  Weigall.  Beau  volume,  où  sont  mentionnés  des  graffiti 
grecs  et  romains.  ^  Ancient  Italy,  by  Ettore  Pais:  translated  by  C.  Dens- 

25  more.  Recueil  de  36  «  essays  »  sur  les  problèmes  topographiques  et  histo- 
rique relatifs  à  l'Italie,  la  Sicile  et  la  Sardaigne  dans  l'antiquité.  Analyse 
et  grands  éloges.  ]{  The  siher  âge  of  the  Greek  world,  by  John  Pentland 
Mahaffy.  Ce  livre  met  en  relief  l'assujettissement  des  Grecs  aux  Romains 
dans  cette  période.  Eloges.  ^  Ancient  Britain  and  the  invasions  of  Julius 

30  Cdesar,  by  T.  Rice  Holmes.  2  ou  3  références  seulement  àla  littérature  grec- 
que. Analyse  avec  qqs  critiques.  ^  The  cities  of  St-Paul:  their  influence  on 
his  life  and  thought,  by  SirW.M.  Ramsay.  Etude  vivante,  suggestive,  bien 
informée.  ^  Adonis,  Attis,  Osiris,  by  J.  G.  Frazer.  2^  éd.  avgmentée  et 
soigneusement  revisée.  Analyse  des  parties  nouvelles.   ^  Philoaophy  and 

85  popular  morales  in  ancient  Greece,  by  Anhibald  E.  Dobbs.  Sommaire  utile, 
mais  imparfait. 

Tl^  Part  II.  Deux  xùXtxsç  cyrénaïques  fJ.  P.  Droop]  6  fig.  Le  premier, 
du  Musée  National  d'Athènes,  le  second,  du  Musée  Fitzwilliam  à  Cambridge, 
sont  publiés  surtout  pour  compléter  la  liste  de  cette  sorte  de  vases.  Descrip- 

40  tion  de  l'un  et  de  l'autre  Le  vase  F.  a,  paraît-il,  été  trouvé  à  Corinthe; 
c'est  un  pauvre  spécimen  du  style  cyrénaïque,  comparé  avec  le  vase  ana- 
logue du  Musée  nat.  d'Athènes,  dont  la  provenance  est  inconnue.  Mention 
d'autres  va.ses  pouvant  être  ajoutés  à  la  liste  très  complète  d'ailleurs  de 
Dugast.  ^  Inscriptions  d'Asie  Mineure,  de  Chypre  et  de  la    Cyrénaïque 

45  [A.  W.  van  Buren].  3  fig.  42  inscr.  Nr.  1.  Inscr.  métrique  d'Halicavnasse. 
Nr.  2,  Inscr.  tracée  sur  un  petit  autel  où  flg.  un  bas-relief  (F  =  E).Nr.  11, 
Inscr.  portant  le  mot  axaXtaewfv),  confirmation  d'une  lecture  de  Cockerell 
et  de  V.  Bérard.  Nr.  1.5,  Inscr  p.  p.  R.  Cagnat.  Lecture  de  Hogarth.  Date  : 
138-161  P.  G.  Nr.  16,  Autre  inscr.  p.p.  Cagnat.  Nr.  17.  Inscr.  de  26  lignes 

50  p.  p.  Cagnat.  Nouvelle  lecture.  Nr.  20,  Inscr.  en  partie  métrique  pouvant 
être  datée  de  129  ap.  J.-C.  Annotation  critique  et  historique.  Nr.  29,  Inscr. 
byzantine  gréco-latine  trouvée  à  Side.  Annotation.  La  "mention  ttiçk  Trpoi- 
Tinç»  ffuvaywyTicest  rencontrée  ici  Dour  la  l"'  foi*..  ffï[ji.ixa  =  aïyixx.  Règne  de 


JOURNAL  (the)  of   hellenic   studies.  251 

Constantin,  terminus  a  quo  de  l'inscr.  ^  La  flotte  de  Xerxès  [W.  W.  Tarn]. 
Opinions  de  divers  auteurs  anciens  et  modernes  sur  le  nombre  des  vaisseaux 
de  cette  flotte;  —  sur  la  composition  des  équipages;  —  sur  l'expédition  avec 
plan  topographique;  —  sur  la  bataille  d'Artemisium;  —  sur  celle  de  Sala- 
mine;  —  de  Mycale,  etc.  ;  —  sur  l'effectif  de  la  flotte  perse;  —  Appréciation  ^ 
des  sources.  Dionysius  de  Milet  ou  quelque  autre  Asiatique  a  dû  connaître 
les  faits.  Hérodote  peut  être  renseigné  par  Démarate  ou  Mégalyze.  (Cp.  J. 
of  Hell.  St.  XXVII,  p.  37.)  Diodore,  d'après  Ephore,  peut  sur  certains  points 
être  plus  exact  qu'Hérodote.^ Le  theatron  d'Olympia  et  le  combat  olympique 
[Louis  Dyer].  Publié  après  la  mort  de  D.  et  complété  par  des  notes  étendues  lo 
de  E.  N.  Gardner.  Xénophon  parle  en  passant  d'un  ôsaTpov,  qu'il  avait  vu, 
23  ans  avant,  en  excursionnant  au  mont  Altis.  Il  n'existe  pas  d'autre  men- 
tion d'un  théâtre  à  Olympie.  (L'annotateur  en  a  trouvé  une  autre  dans 
Jean  Chrysostome,  p.  851.)  Peut-être  de  nouvelles  fouilles  en  feront  elles 
découvrir  des  vestiges.  Les  inscr.  d'Eleusis  mentionnent  un  théâtre,  mais  i^ 
les  fouilles  n'ont  pas  encore  confirmé  cette  mention.  Le  passage  d'Hérodote 
(VI,  67)  où  figure  le  mot  OsiQTpov.n'a  rien  à  faire  ici.  C'est  un  emplacement 
bâti,  dominant  un  autel,  d'où  l'on  assistait  à  des  danses,  à  des  représ-enta- 
tions  dramatiques  ou  à  des  sacrifices.  Distinction  du  stade  et  du  Bp6(xoç, 
que  connut  Xénophon.  Le  «  Stadium»  est  l'arène  des  Macédoniens  ou  même  20 
d'une  date  postérieure.  Pausanias  nous  permet  de  si  pposer  que  la  terrasse 
de  l'AItis,  où  l'on  déposait  les  trésors  d'Olympie,  était  semblable  au  dépôt 
des  trésors  de  Delphes.  L'emplacement  des  combats  olympiques  en  476 
est  positivement  désigné  par  Pindare  conime  étant  dans  l'àycov  oriental 
de  l'autel  de  Zeus.  Commentaire  du  passage  de  Xénophon  sur  le  combat  26 
d'Olympie  en  364,  et  des  témoignages  de  Pausanias  et  des  opinions  présentées 
par  les  modernes.  Explication  du  ôéaxpov  de  Xénophon  par  Dôrpfeld, 
combattue  par  l'auteur.  Appendice.  Signification  des  mots  àywv,  àyaivioç, 
etc.  ]f  Lampe  de  bronze  gréco-romaine.  [F.  H.  Marschall.]!  pi.  Trouvée  en 
Suisse.  Représentation  d'Héraklès  enfant  étouffant  deux  serpents.  Rappro-  ^^ 
chement  de  qqs  statues  et  statuettes  figurant  le  même  sujet. Tf  Disposition  du 
livre  II  d'Hérodote  [W.  M.  Flinders  Pétrie].  Il  faut  disposer  ainsi  les  diverses 
parties  de  ce  livre  :  Sections  99  ;  124-136  ;  100-123  ;  137.  L'interversion  provient 
de  ce  que  ces  morceaux  commencent  par  les  mêmes  mots  :  [ASTa  Se  toû'tov. 
La  transposition  a  été  découverte  par  B.  Apostolidis  en  1898.  Il  restait  à  ^^ 
l'établir  par  le  calcul  des  lignes  affectées  à  chaque  morceau.  Ce  nombre  varie 
entre  207  et  223.  Les  rôles  du  ms.  d'Hérodote  devaient  être  au  nombre  de 
12  pour  le  1.  II,  14  pour  le  III,  10  pour  le  IV.  T|  Théopompe  (ou  Cratippe) 
Hellenica  [G.  E.  Underhill].  Le  fragment  historique  du  papyrus  d'Oxyrhyn- 
chus  relate  en  détail  les  événements  de  396  et  de  395  av.  J.-C.  Lems.  accuse  *° 
le  2®  s.  de  notre  ère.  Description.  Discussion  sur  le  placement  des  morceaux. 
Comparaison  du  récit  avec  celui  de  Diodore  (XIV,  79-81).  L"éToç  oyBoov 
mentionné  dans  P  (le  papyrus)  doit  se  rapporter  à  l'an  395.  Le  récit  commen- 
cerait avec  403  ou  402  et  se  prolongerait  jusqu'en  394  ou  peut-être  jusqu'en 
387  ou  378,  mais  en  tout  cas  pas  au  delà  de  356.  Quant  à  l'aftribution,  il  45 
est  évident  que  l'auteur  prétend  continuer  l'histoire  de  Thucydide.  On  ne 
peut  choisir  qu'entre  Cratippe,  Clidémos  (ou  Clitodème),  Androtion,  Ephore 
et  Théopompe,  ou  même  Anaximène  et  Hérodicus.  Après  élimination 
motivée,  restent  Th.,  Crat.  et  Androtion.  Objections,  d'ordre  chronologique, 
contre  le  nom  de  Th.  Celui  de  Cratippe  est  puis  probable,  mais  suscite  aussi  60 
des  difficultés.  En  somme,  nous  ne  devrons  proposer  aucune  attribution 
comme  certaine,  tant  que  l'on  n'aura  pas  découvert  une  citation  déterminée. 
11  Qqs  inscr.  attiques  inédites  L4rt.h'jr  M.  Wnodwardl-  Sept  inscr.  inédites 


252  1908.  —    GRANDE-BRETAGNE. 

sauf  le  Nr.  5  publié  imparfaitement  (I.G.  II,  89).  Les  3  premiers,  au  Musée  épi- 
graphique  d'Athènes,  les  4  autres  au  musée  de  l'Acropole.  Chaque  inscr. 
est  accompagnée  d'un  commentaire.  Nr.  1.  Tribut  payé  à  Athéna  par  les 
membres  de  la  ligue  athénienne;  date,  443-2.  Nr.  2.  Inscr.  trouvée  à  l'Acro- 

B  pôle;  date,  402-1.  Nr.  3.  Inscr.  appartenant  aux  trésors  de  l'Opisthodomos, 
contenant  la  première  mention  connue  des  TafjLtai  tôov  tt];  6eoO.  Nr.  4. 
Fragment  d'une  liste  des  trésors  d'Athéna  et  autres  divinités.  Nr.  5.  Inscr. 
de  24  lignes.  Traité  entre  les  Athéniens  et  les  Eubéens.  Nr.  6.  Décret  en 
l'honneur  d'un  personnage  nommé  AA...    Très   mutilé.    Nr.  7.  Paiement 

10  de  20  drachmes  (?)  imposé  à  un  Ta(xta<;.  Tf  Trois  nouveaux  vases  du  Musée 
Ashmoléen.  [J.  D.  Beazley.]  3  pi.  1"  vase  avec  peintures  entourées  de  lotus. 
A  rapprocher  d'une  amphore  du  musée  de  Boston.  Silène  marchandant 
avec  un  voyageur,  peut-être  Hermès.  Rapprochement  avec  l'hymne  ho- 
mérique en  l'honneur  de  Pan.  2«  vase,  cratère  à  colonnettes.  Discobole,  3<' 

16  vase,  cratère  avec  peinture.  Post-scriptum;  rapprochement  de  plusieurs 
cratères  conservés  dans  d'autres  musées.  *I|  L'Archéologie  en  Grèce  [R.  M. 
Dawkins].  La  plus  importante  découverte  faite  par  la  Soc.  archéologique 
d'Athènes  est  celle  de  plusieurs  centaines  de  stèles  (1605)  funéraires  dans 
les  fondations  d'une  petite  tour  du  S^s.,  stèles  ornées  non  de  reliefs,  mais 

20  de  peintures.  Trente  de  ces  stèles  sont  intactes.  Toutes  sont  au  musée  de 
Volo.  Kavvadias  a  continué  d'explorer  Epidaure.  L'École  anglaise,  à  Sparte, 
a  foui^'é  le  sanctuaire  d'Artemis  Orthia.  Découverte  par  Staïs  d'une  statue 
colossale  archaïque  à  Sunium.  Fouilles  de  la  Soc.  arch.  à  Tégée,  en  Arcadie, 
à  Mycènes,  où  Tsoundas  a  déblayé  la  tombe  de  Clytemnestre.  L'architecte 

26  américain  Stevens  a  étudié  l'Erechtheion  pierre  par  pierre.  L'École  anglaise 
a  fait  aussi  des  fouilles  en  Béotie  et  en  Thessalie.  Celles  de  Chéronée  par 
Sotiriadis  ont  procuré  des  poteries  rouges  et  blanches.  Les  dernières  explo- 
rations des  Grecs  et  des  Italiens  en  Crète  ont  beaucoup  augmenté  le  nombre 
des  objets  de  l'époque  Minoenne,  jusque-là  moindre  que  celui  des  époques 

30  postérieures.  Fouilles  du  «Petit  Palais»  par  Evans; —  de  l'École  française 
à  Délos; —  de  l'École  américaine  à  Corinthe  et  aux  Propylées  de  l'Acropole; 
--  de  l'École  allemande  à  Pergame,  à  Mycènes,  à  Leucade,  par  Dôrpfeld, 
à  Milet  par  Wiegand.  Le  Dr.  Kinch,  pour  la  Danish  Carlsberg  Fund,  a 
exploré  Rhodes,  notamment  Linde.  Tf  La  topographie  du  Pélion  et  de  Ma- 

35  gnésie  [  Alan  J.  B.  Wace].  Addenda  (suite  de  J.  Hist.  St.,  1906,  p.  143-168.) 
IJ  L'Artemisia  archaïque  [D.  G.  Hogarth].  Rectification  d'une  confusion 
entre  Lygdamis,  fondateur  probable  d'une  des  Artemisia  primitives  et 
Pythagoras,  tyran,  fondateur  supposé  du  temple  d'Ephèse,  dans  la  publi- 
cation du  British  Muséum  relative  à  cette  ville.  ^  The  religions  teachers  of 

40  Greece,  by  James  Adam.  Publication  posthume.  Séiie  de  conférences,  ana- 
lysées sommairement.  ^  Homerica,  by  T.  L.  Agar.  Recommandable.  1| 
Herodotus,  VII,  VIII,  IXth  Books,  with  Introduction,  Text,  Apparatus  Com- 
mentary.  Appendices,  Indices,  Maps,  by  R.  W.  Macan.  Le  jugement  de  l'auteur 
sur  Hérodote  tient  le  milieu  entre  ses  critiques  les  plus  sévères  et  ceux  qui 

46  l'approuvent  sans  réserve.  Grands  éloges.  ^  Excavations  at  Ephesus  :  the 
archaic  Artemisia,  by  David  G.  Hogarth.  Ni  Wood  qui  a  découvert  l'em- 
placement du  temple  d'Ephèse,  ni  A.  S.  Murray  qui  commença  les  fouilles 
n'ont  eu  la  prétention  d'avoir  achevé  l'œuvre,  ce  qui  était  réservé  à  Hogarth, 
qui  a  mis  à  j  our  trois  temples  antérie  urs  à  Crésus.  Les  ob  j  ets  recueillis  (poteries, 

50  statuettes  d'ivoire,  monnaies,  sculptures)  ont  été  placés  au  British  Muséum. 
Une  seule  inscr.  a  été  découverte  contenant  les  comptes  des  travaux  pour 
la  construction  du  temple  de  Crésus:  on  y  trouve  le  plus  ancien  exemple 
du  symbole  T.  ^  Greek  buildings  by  fragments  in  the  British  Muséum.  II. 


JOURNAL  (the)  of  philology.  253 

The  tomb  of  Mausolus.  III.  The  Parthenon  and  its  sculptures,  by  W.  R. 
Lethaby.  Analyse  des  principales  conclusions  de  l'auteur,  y^  The  Loeb 
collection  of  arretine  pottery.  Catalogue  with  Introduction  and  descriptive 
Notes,  by  George  H.  Chase.  Qqs-uns  des  types  décrits  sont  des  réminis- 
cences de  l'art  hellénistique  et  néo-attique.  T[  Catalogue  of  the  impérial  6 
Byzantine  coins  in  the  British  Muséum,  by  Warwick  Wrote.  Comble  de 
façon  très  louable  une  lacune  de  la  science  numismatique.  ^  The  reign  and 
coinage  of  Caransius,  by  Percy  H.  Webb.  Description  de  plus  de  1200  pièces. 
Ouvrage  de  grande  valeur.  ^  La  manomissione  e  la  condizione  dei  liberti  in 
Grecia,  by  A.  Calderini.  Ouvrage  capital.  ^  General  history  of  western  lo 
nations.  Vol.  I  and  II:  Antiquity,  by  Emil  Reich.  Critique  de  plusieurs 
conclusions  et  appréciations  de  l'auteur.  ^  Atlas  antiques,  by  Em.  Reich. 
Atlas  très  utile  pour  l'histoire  militaire  de  l'antiquité.  Qqs  critiques,  p.  ex. 
touchant  le  manque  de  références.  ^  Griechenland.  Handbuch  fiir  Beisenden, 
von  Karl  Baedeker.  Nouvelle  édition  considérablement  augmentée.  Qqs  16 
omissions.  ^  Die  Makedoncn,  ihre  Sprache  und  ihr  Volkstum,  von  Otto 
Hoffmann.  Les  notions  nouvelles  sont  peu  considérables,  mais  il  faut  s'en 
prendre  plutôt  au  sujet  qu'à  l'auteur.  Plusieurs  de  ses  assertions  en  lin- 
guistique sont  contestables.  Bonnes  discussions  sur  des  points  d'histoire 
politique  et  sociale.  ^  Dictionnaire  étymologique  du  latin,  et  du  grec  dans  t» 
ses  rapports  avec  le  latin,  par  Paul  Regnaud.  La  théorie  «  évolutionniste  » 
de  l'auteur  est  très  discutée.  Qqs-unes  de  ses  étymologies  sont  douteuses 
(precarions).  Un  index  des  racines  aurait  été  utile.  La  langue  celtique  n'a 
ici  que  cinq  représentants.  C.   E.   Ruelle. 

Journal  fthe)  of  Philology.  Vol.  xxxi   No61.  Emendations  and  Expia-  26 
nations  [Walter   Headlam].    Hesychius  éd.   Schmidt  (incidemment   lire  : 
Hérodas  VII,  37  wviYpoSé'j/ai  ou  oi  Ypivo8ét]/at  ou  ot  ^tvooét|/at-  Homère  H. 
Herm.  83  eùXaêéwç  <au  lieu  de  àêXaèé(oç>  :  Bekker  Anecd.  432  ii.Tzo'i^î\ctti 
<au  1.  de    âTcaiTri(7at>.    Simonide  Ep.    147,   3  Setvo^tXou    8'   Ito;   <au 
lieu   de  81  tii;>.   Eustathe   Opusc   322,    80    ^aôuôXêwv    <et  supprimer  so 
^apuoXêo;  des  dictionnaires>.   —   Sophocle  Fragments  éd.  Nauck  1889 
(incidemment  lire  :  Soph.  Aj.  1141  'èv  o'àvTaxoùorst,  toùtov  <au  1.  de  tou- 
tou y'>)  —  Libanius  éd.  Reiske  I,  p.  311,  14  'Avtio/ixoç  lire  MTjvdç  au 
1.  de  Mt'vwoç.  —  Aristide  éd.  Dindorf  I,  p.  79  fin,  lire  r'xtvriffô'àv  au  1.  de 
xtve?ff6at;  i,   756  fin,   h  twv  yàixcuv   au   1.  de   (râp-wv  ;  n,   472  j^pïjffTai  ou  35 
^p7]5Tai  au  1.  de  ji^pTjdSTat  ;  ii,  608  vuxTa  TauTT|Vt  xal  aaTpa  Taurt  —  Arte- 
midore,    Oneirocr.    éd.    Hercher,   lire  v,    69  p.    267   à7ré(7Tep?£v  au    1.  de 
à7t£(7Tp£'|/£v.  —  Aristophane  Vespae  283  touto  St^ttou  oouvrj6£tç-  —   Achille 
Tatius  II  27  ouT£  yàp  vuv  ;  m  1  xaOÉXxEiv  au  lieu  de  xa6£X£Ïv  ;  m  8  tjSti 
(/.sv    <oùv>   àv£WY[ji.£vrjV.  —  Chariton  17  1^  àotxiaç  <TrXouTov  <tuXX£Y(ov>  m 
ttXIcov.    —     Proclus,     Hymn.    ii    12     àSEiaïQÉwv    au    1.   de   oEfcrtôÉwv.    1[ 
Plutarch  Gebes  and   Hermas  [f  J.  M.  Cotterill  et  C   Taylor].  Hermas  a 
mis  à  contribution  les  Moralia  de   Plutarque,   il  a  utilisé  comme  une  de 
?es  sources    principales  la  Tabula   dont  l'auteur  n'est  pas  le   Cébés  de 
Platon  mais  un   faussaire   désireux  de  se   faire  passer  pour  le   fameux  45 
Thébain,  laquelle  Tabula  dépend  de  Plutarque.    If  On  Martial  vu  79  and 
xn  55   [A.  E.  Housman].   La  correction  prisco  (au  1.   de  ipso)  donne  un 
sens  satisfaisant  à  potavi  consulare  vinum.  —  Le  ms.  L.,  le  meilleur  de 
la  famille  8,  suggère  pour  le  titre  énigmatique  de  xii,  55  la  vraie  leçon: 
De  Egle  mentulihnga.  Toutefois  cunniUngius  est    l'épel  habituel  dans  les  5© 
titres  de  p  vi,  26;  ix,  4,  67;  xr,  47,  61,  85  et  xn,  85.    1[  Adversaria  vi 
[Rob.  Ellis].  Lire  :  César  B.  C,  m  69.  Confunderent  au  1.  de  confugerent. 
Manilius  iv,  804  Bactraque  Achaemenidos,  Babylon  et  SusaApameusque. 


254  1908.   —    GRANDE-BRETAGNE. 

Id.,  IV,  48  paral'èles  à  crepidinibus.  Sénèque  Apoloc  viii  note  expl.  sur 
'mures  molas  lingunt'.  Lire  :  Properce  iv,  8,  58  amas  «  water-buckets  » 
au  1.  de  aquas.  Théognis  894  Kut]>£Xe  crov  au  1.  -de  xu'IsXXt'Cc-v.  Id.  897 
yaXéTi'  '^ev  au  1.  de  yaÀSTraivstv  et  898  /olov  au  1.  de  oiov.  Id.  1085 
^  ÂY|(xcova?,  cl)  oï  TcoXÀà."  Ennius  Ann.  1,  67  (Vahl 'n)  :  constitit  is  au  1.  de 
constitis-  Hovace  A.  P.  65  plaus  au  1.  de  palus  Horondas  54  tavôsiWç  au 
1.  de  AAINH0EIï;AS.  Eurip.  Troad.  747  ac^iyii  viv  au  1.  de  aipàyiov. 
Stace  S.  V,  3,  119  infantis  ad<  git.  Vahrius  Fiaccus,  m,  671,  Puisa  au  1. 
de  Plura.  Lucinianus  xxviii  p.  5  éd.  Flemisch  :  stupro  interiit  noct  rno 

^^  16,  p.  6.  Has  illeme(ri)tas  in  tantissacrilegiispoenaspxpendit.  XXXVIII,  p.  10 

negabat  ou  p.  e.  abnucbat  au  1.  de  jungebat.  ïb.  Dti  liberi sacri  fac- 

tum  XXXV,  p.  15  eo  carminé  CinnaM  AC  SEX  tribunis.  Tac.  Ann.  vi,  48 
pericula  varia  au  1-  de  pericularia.  Tf  Veritatis  pater  [C.  Taylor].  L'ex- 
pression de  IlaT'^p  TTÏç  àXTjôsia;   mentionnée  dans  la  2®  Ep.   Clémentine 

^^  III,  1  et  XX  5  est  déjà  dans  Plutarque  Qua>st.  Romanae  11  et  12.  L'au- 
teur de  l'homélie,  jadis  païen  et  ayant  dans  la  mémoire  l'ancienne 
mythologie,  peut  avoir  fait  servir  à  un  usage  chrétien  jine  phras^  mar- 
quée au  coin  des  païens.  ^  Notes  on  Catullus  and  Lucretius  [H.  W. 
Garrod].  27  p.  de  notes  critiques  et  exégétiqu*  s.  H  Metempsychosis  and 

2°  variation  of  species  in  Plato  [Archer- Hind].  Le  Timé-^  41  d,  42  b,  91  d 
nous  met  à  même  de  reconnaître  la  signification  de  la  métempsychose 
au  point  de  vue  métaphysique  et  éthique,  lesquels  points  de  vue  sont 
liés  indissolublement.  Une  interprétation  littérale  est  absolument  impos- 
sible, à  moins  que  l'on  ne  veuille  avec  Aristote  imputer  à  Platon  l'absur- 

^'  dite  de  la  génération  de  l'univers  dans  le  temps.  H  On  Aristotle  Physics 
Z  IX  239''  33-240»  18  [R.  K.  Gave].  Texte,  trad.  et  commentaire,  d'où  il 
résulte  que  le  4^  argument  de  Zenon  contre  le  mouvement  est  parfaite- 
ment solide.  Il  y  réfute  certains  pluralistes  (Empédocle  en  particulier) 
qui  soutenaient  que  la  matière  n'est  pas  divisible  à  l'infini  mais  divisible 

'°  en  fin  de  compte  en  unités  (oyxot)  occupant  une  certaine  somme  d'espace, 
mais  n'étant  pas  elles-mêmes  divisibles  H  The  battle  of  Lake  Trasimene 
[Thomas  Ashby].  Grundy  et  Honderson  (Journ.  Philol.  1896  et  1897)  se 
sont  mépris  en  admettant  que  le  chemin  moderne  suit  la  route  antique. 
Suivant  A.,  il  est  poFsible  que  la  route  antiqiie  ait  suivi  le  sentier  qui 

^^  diverge  de  la  grande  route  modf^rne  un  peu  au  S.  de  Riccio  pour  la 
retiouver  au-dessus  de  la  lisière  du  lac.  Cela  conviendrait  bien  pour  la 
TTocpoSoç  de  Polybe.  Pour  l'emplacement  de  la  bataille,  le  site  de  Tuoro 
doit  être  préféré.  H  Tacitus  as  a  military  History  in  the  «Historiés  »  [E. 
G.  HardyJ.  Réfutation  des  attaques  injustes  ou  au  moins   exagérées  de 

*"  Henderson   dans    son  livre   «  Civil  War  and   RebelUon  in  the  Roman 

Empire  »    <v.  pi.   h.    Classical  Review>.  La  critique  constate  que  les 

chap.  2  et  3  sont  une  réfutation  complète  de  l'épigramme  exagérée   de 

Mommsen.  Art.  de  controverse  (30  p.).  Henri  Lebègue. 

New  (the)   palaeographical  Society.   Fac-similés  of  ancient  manus- 

"  cripts.  Part  VI.  PI.  126  (a)  :  London,  Brit.  Mus.  Papyrus  742;  fragm.  du 
ch.  II  de  l'Iliade,  en  grande  écriture  onciale  grêle  du  2^  s.  ap.  J.-C,  trouvé 
à  Oxyrhynchus;  (b)  :  Oxford,  Bodleian  Library,  Ms.  gr.  class.  A.  I.  (P); 
fragm.  du  ch.  II  de  l'Iliade  sur  papyrus,  en  écriture  très  semblable  à  la  pre- 
mière, trouvé  à  Hawara.  ^  PI.  127  :  Musée  du  Caire.  Papyrus  de  Ménandre; 

^^  fragments  de  quatre  pièces  en  écriture  onciale  penchée  du  v^  au  vi^; 
fac-sim.  de  deux  pages.  ^  PI.  128  :  London,  Brit.  Mus.  Papyrus  1790.  Acte  de 
cession  de  l'an  585.  Ecrit,  minuscule  négligée  de  type  byzantin  tardif. 
Tf  PI.  129  :  Rome,  biblioth.  du  Vatican,  cod.  Pal.  gr.  44.  Parchemin.  Psautier 


NUMISMATIC   CHRONICLE    AND  JOURN.  OF  THE  NUM.  SOC.        255 

en  grec  avec   paraphrase,   écrit  en  897  par  Léon,  tabularius.  Le  texte  en 
écriture  minuscule,  la  paraphrase  en  petite  onciale;  fac-sim.  de  deux  pages.  . 
^  PI.  130  :  London,  Brit.  Mus.  Addition,  ms.  11838:  Parchemin.  Evangiles 
en  grec  avec  miniatures,    écrits  en  1326  au  monastère  de  S.  Demetrius  à 
Thessalonique  par  Constantin  prêtre.  Fac-similé  d'une  miniature  représen-   6 
tant  S.  Luc  et  d'une  page  en  minuscule.  1[  PI.  131  (a)  :  London,  Brit.  Mus. 
Dep*of  british  and  mediaeval  antiquities.  Diplôme  militaire  de  l'an  103  ap. 
J.-C,  consistant  en  deux  tablettes  de  bronze  gravées  sur  les  deux  faces; 
écriture  intermédiaire  entre  la  capitale  et  la  capitale  rustique;  (b'i  London. 
Brit.  Mus.  Dep*  of  Greek  and  Roman  antiquities.  Diplôme  militaire  de  l'an  lo 
246,  tablette  de  bronze,  gravée  d'un  seul  côté;  écriture  capitale  rustique. 
^  PI.  132  :  London,  Brit.  Mus.  Additional  ms.  37518.  Feuille  volante  de  par- 
chemin contenant  huit  prières  liturgiques  en  latin,  écrites  en  grosse  onciale 
du  vm^  s.,  fac-sim.  d'une  page.  ^  PI.  133  :  London,  Brit.  Mus.  Addition,  ms. 
37518.  Parchemin.    Lexicon  tironianum,  écrit  au  x^  s.  Une  page  en  minus-  i6 
cule  carolingienne.  ^  PI.  134-136,  ne  concernent  pas  l'antiquité  classique. 
Tl  PI.  137  :  Cambridge,  University  Library,  Ms  Hh.  I,  10.  Parchemin,  xi®  s. 
iElfric,  grammaire  latine-anglaise.  Fac-sim.  de  deux  pages  en  petite  minus- 
cule verticale.  ^  PI.  138-139  :  Florence,  Biblioth.  Medic.  Laurent.  Ms  XIL 
17.  Parchemin,    xi'^-xii^  s.  S.  Augustin,  la  Cité  de  Dieu,  avec  ornements  20 
et  miniatures.  La  pi.  138  offre  la  reproduction  réduite  de  miniatures  des 
fol.  1^°  et  2^'^;  la  pi.  139,  une  page  en  minusc.  caroling.  écrite  sur  deux  col 
7  PI.  140:  London,  Brit.  Mus.  Egerton  ms.  1139.  Parchemin.  Psautier  en 
latin,  avec  24  miniatures  de  la  vie  du  Christ,  exécuté  pour  Mélissenda, 
fille  de  Baudouin  II,  roi  de  Jérusalem.  Fac-sim.  de  deux  miniatures,  d'une  25 
belle  initiale  et  d'une  page  de  dix  lignes  d'écriture  surmontées  d'une  mi- 
niature de  S.  Nicolas.  ^  PI.  141-142,  ne  concernent  pas  l'antiquité  classique. 
^  PI.  143  :  London,  Brit.  Mus.  Royal  Ms.  14  G  XIII.  Parchemin.  Polychro- 
nique  de  Ralph  Higden  et  autres  ouvrages  historiques  et  topographiques 
écrits  en  Angleterre  avant  1352.  On  y  trouve  des  «  exordia  »  de  divers  his-  30 
toriens,  Justin,  César,  etc.  ;  une  page  et  deux  fragments  en  minuscule  ronde. 
%  PI.  144,  ne  concerne  pas  l'antiquité  classique. 1[  PI.  145-146  :  London,  Brit. 
Mus.  Additional  ms.  21210.  Parchemin  écrit  vers  1458.  Aristote,  Ethiques, 
traduites  du  latin  en  espagnol  par  Don  Carlos  prince  de  Viane.  Deux  pages 
avec  belles  initiales. Tf  PI.  147-150,  ne  concernent  pas  l'antiquité  classique.    35 

A.  J. 
Numismatic  Chronicle  and  Journal  of  the  Numismatic    Society. 
Vol.  VIII  (1908).  N»  1  (29)).Some  notes  on  Scilian  coins  [A.  C.  Head  am]. 
1.  Un  variété  inédite  de  tétradrachmes  syracusains.  Ils  ont  à  l'exergue  un 
rameau  d'olivier,  comme  sur  les  monnaies  de  Gela,  probablement  en.souve-  ^q 
nir  de  l'alliance  conclue   entre  Gela  et  Syracuse,   en   424;   2.   Les  tétra- 
drachmes siciliens   avec   la   signature  de  l'artiste  datent  de  424  environ, 
3.  Monnayage  de  Gélon  et  d'Hiéron  :  monnaies  de  Syracuse,  Gela  et  Leon- 
tium  portant  un  quadrige    avec   une  victoire  couronnant  les  chevaux  et 
le  conducteur.  4.  Monnaie  de  cuivre  de  Syracuse  inédite,  au  dr.  une  tête  44 
de  Pan  jeune  avec  cornes  en  haut  relief,  au  rev.  une  syrène.  Elle  doit  être 
de  la  fin  du  v«  s.  ou  du  commencement  du  iv^.  11  A  large  hoard  of  gold  and 
silver  ancient  Briiish  coins  of  the  Brigantes  found  at  South  Ferriby,  Lin- 
colnshire,  en  1906  [B.  Roth].  Trouvé  65.  monnaies  d'or,  45  d'argent  des 
Brigantes;  description,  types,  poids.  ^  An  unplubished  medallion  of  the  50 
younger  Faustina  [R.  Esdaile].  Type  hybride  portant  au  dr.  le  type    des 
monnaies  de  Lucilla,  avec  la  légende,  adapté  à  Faustina  la  jeune  et  au  rev. 
Cybèle  entre  deux  lions,  avec  matri  deum  salutari,  et  à  l'exergue  S.  C 


256  1908.   —    GRANDE  BRETAGNE. 

contorniate  très  rare  portant,  la  même  devise  au  rev.  avec  Cybèle 
à  l'entrée  d'un  temple  qui  doit  être  celui  de  la  Magna  Mater  Idaea  rebâti 
par  Auguste  dans  le  Pomoerium.  T[  The  initial  coinage  of  Corcyra  [H.  B. 
Earle-Fox].  Attribue  à  Corcyre  un  certain  nombre  de  trioboles,  trihemio- 
5  boles  et  hemioboles  qu'on  croyait  originaires  de  Phocide.  ^Ancient  British 
coins  found  with  Roman  coins  in  England  [J.  E.].  Trouvé  à  Timsbury, 
près  Romsey,  Hauts,  43  monnaies  de  cuivre  romaines  allant  d' Agrippa  à 
Domitien^  Fausta,  n.  f.  and  other  coins  [P.  H.  W.]-  Ces  monnaies  et  d'autres 
qui  portent  l'inscr.  Helena  n.  f.  émises  à  la  même  époque  sont  des  monnaies 

10  de  la  femme  et  de  la  mère  de  Constantin  le  grand,  ^^j  N°  2  (30).  On  some 
rare  or  unpublished  Roman  gold  coins  [J.  Evans].  Description  de  16  mon- 
naies d'or  de  la  collection  de  l'auteur  allant  de  16  av  J.-C.  à  383;  1,  C, 
Anstitius  Vêtus;  2,  Vespasien;  3  et  4,  Antonin  le  Pieux;  5,  Faustina  senior; 
6,  Pescennius  Niger;  7,  Septime  Sévère;  8,  Julia  Domna;    9,  Geta  Sévère 

15  et  Domna;  10  et  11,  Caracalla;  12,  Balbinus;  13,  Carinus;  14  et  15,  Dioclé- 
tien;  16,  Magnus  Maximus.  ^  A  rare  sestercius  of  Antoninus  Pins  [F.  A.. 
Waltersl.  Ce  sesterce  très  rare  porte  au  rev.  Britannia  assise  presque  de  face, 
mais  regardant  à  dr.  description,  avec  l'inscr.  imperator  II  Britan.  Au  dr.  le 
buste  lauré  et  drapé  de  Antoninus  Aug.  Puis  PP  TRP  Cos  III.  ^%  N»  3  (31). 

20  Was  there  a  pre  -Macedonian  Mint  in  Egypt  [J.  Maurogardato].  On  a  cru 
jusqu'ici  que  sauf  l'exception  douteuse  citée  par  Hérodote  de  monnaies 
émises  par  Aryandes,  satrape  d'Egypte  sous  Darius,  il  n'y  eut  jamais  de 
frappes  de  monnaies  en  Egypte  avant  la  conquête  macédonienne;  deux 
petites  monnaies  d'argent  semblent  prouver  qu'il  y  eut  des  établissements 

26  monétaires  dans  ce  pays  dans  la  1'^  moitié  du  iv^  s.  av.  J.-C,  sous  la  29« 
et  30«  dynastie  :  l'une  est  une  imitation  des  drachmes  et  tétradrachmes 
Athéniens  de  la  3^  période  (430-322  av.  J.-C),  l'autre  porte  des  hiéroglyphes 
et  son  origine  non  hellénique  est  déjà  indiquée  par  l'inscr.  du  rev.  qui  est 
incorrecte.  Il  semble  que  toutes  les  deux  étaient  de  ces  pièces  frappées  pour 

30  les  besoins  du  pays.  ^  Two  hoards  of  roman  coins  [G.  F.  Hill].  Deux  trésors 
trouvés  en  1907  :  l'un  composé  de  137  monnaies  de  bronze  de  la  Tétrarch'e 
(Dioclétien,  Maximien  Hercule,  Constantin  I  et  Galère),  il  a  dû  être  enfoui 
en  297-305;  l'autre  comprenant  337  monnaies  d'argent,  siliquœ,  allant  de 
Jovien  à  Flavius  Victor.  Description    rapide  de  toutes  ces  monnaies  et 

86  répartition  entre  les  divers  établissements  monétaires.  Ce  trésor  a  dû  être 
enterré  au  moment  où  les  légions  rom.  quittaient  la  Bretagne.  ^  A  tetra- 
drachm  vv^ith  the  name  of  Hippias  [E.  J.  Seltman].  D'après  le  style  appartient 
aux  premiers  temps  du  monnayage  athénien;  il  porte  au  revers,  outre  la 
légende  habituelle  A0E  les  deux  lettres  IH  près  de  la  tête  du  personnage, 

40  mais  leur  relief  est  moins  fort,  sans  qu'on  puisse  déterminer  l'époque  précise 
«t  l'occasion  de  cette  frappe.  Cette  monnaie  semble  donc  bien  être  une 
monnaie  d'Hyppias.  *[|^  N»  4  (32).  Ephesian  Tesserae  [B.  V.  Head].  Cer- 
taines tessères  en  plomb,  frappées  à  Ephèse  probablement  dans  les  premiers 
temps  de  l'Empire,  portant  au  dr.  un  cerf  agenouillé  et  au-dessous  la  signa- 

46  ture  (TxcoTTt,  restée  inexpliquée,  au  rev.  une  abeille  entourée  de  l'inscr. 
xT^ptXtç  toSe  Trpbç  TtàXuptv,  ne  sont  pas  de  s  monnaies,  mais  des  phylactères 
monétiformes  contre  les  maladies  des  abeilles.  ]j  The  leaden  token-coinage 
of  Egypt  under  the  Romans  [J.  G.  Milne].  Description  de  37  espèces 
de  plombs  monétiformes  trouvés  à  Oxyrhynque  dont  la  plupart  portent 

60  au  dr,  Athèna  et  les  deux  lettres  OS,  (désignant  probablement  une  ville), 
ou  le  Nil,  ces  derniers  beaucoup  plus  beaux,  frappés  à  Alexandrie.  Descrip- 
tion. Ce  devait  être  une  sorte  de  monnaie  divisionnaire,  destinée  à  obvier 
de    180  à    260    apr.    J.-C  au    manque  de  la  petite  monnaie  courante  en 


'A0HNA.  257 

Egypte.  ^  Greek  coins  found  in  England  [F.  G.  Walker].  Trouvé  en  1904-05, 
à  Godmanchester,  Hunts,  avec  neuf  monnaies  romaines  de  l'Empire,  deux 
pièces  grecques  en  cuivre,  description;  l'une  est  de  Lacédémone,  du  I"""  s. 
av.  J.-C.,  l'autre  d'Arcadie  portant  le  buste  d'Antinous  et  frappée  vers 
130  ap.  J.-C.  Liste  des  monnaies  rom.  ^  J.  Maurice,  Numismatique  Constan-  5 
tinienne  [P.  H.  W.].  Réalise  un  grand  progrès  dans  rhistoir,e  numismatique 
de  la  période  Gonstantinienne.  ^  G.  B.  Rawlings,  Coins  and  hnw  to  know 
them  [H.  A.  G.].  Appréc.  louangeuse. 

^^AcetteRevue  est  jointe  une  analyse  sommaire  des  travaux  de  laR.num. 
soc.  sous  le  titre  dé  Proceedings  of  the  r.  num.  Soc.  Oct.1907.  Attribution  10 
de  qqs  monnaies,  non  aux  Brigantes  comme  on  l'a  cru,  mais  à  une  autre 
peuplade  de  la  Bretagne,  les  Contani  [H.  Howorth].  —  Janv.  1908.  Com- 
munication de  [P.  Webb]  sur  des  tessères  de  bronze  romaines  portant  les 
unes  le  nom  d'un  empereur  ou  d'une  impératrice  rom.,  les  autres  des  sujets 
mythologiques;  les  autres  se  rapportant  à  des  jeux.  C'étaient  des  jetons  15 
d'entrée  à  des  jeux  publics.  —  [Baldwin].  Trouvaille  de  statères  gaulois 
près  Soissons.  —  [H.  Guillaume].  Trouvaille  de  monnaies  rom.  de  Claude 
et  Néron  sur  l'emplacement  de  Clausentum  (auj.  Bitterne),  près  Sou- 
thampton.  N. 

20 

GRÈCE 

Rédacteur  général  :  B.  Haussoullier. 

*Aônvâ,   t.   20,   fasc.   1-3.   L'Inscription  de   Derriopos  en  Macédoine.  25 
[P.  N.  Papageorgiou.]  Inscr.  honorifique  de  28  lignes  publiée   d'abord  en 
1864,  puis  en  1865,  1870  et  1871,  rééditée  maintenant  dans  de  meilleures 
conditions.  Elle  nous  renseigne  sur  l'emplacement  de  la  ville  de  Derriopos, 
non  loin  du  fleuve  Trigôn.  Rectifications  de  nombreuses  lectures  antérieures. 
Sujet  de  l'inscr.  Un  certain  Philon,  habitant  de  cette  ville,  a  informé  l'assem-  30 
blée  que  son  oncle  M.  Vettion  Philon  a  légué  1500  deniers  pour  les  intérêts 
servir  à  célébrer  une  fête  annuelle  en  l'honneur    de   Vettios   Bolanos   son 
«patronus».  L'assemblée  accepte  ce  legs  et  prend  des  dispositions  en  consé- 
quence. L'inscr.  contient  deux  dates,  l'une  d'après  le  calendrier  macédonien, 
l'autre  d'après  celui  des  Romains.  Entre  la  1""^  (11  dairios  243),  et  la  seconde  35 
(14  des  kal.  de  nov.  ).  L'année  243  étant  rapportée  à  l'ère  de  148  correspondrait 
à  95  ap.  J.  C.  Les  1500  deniers  (Coumanndis  lisait  cp,  500)  équivalaient  à  peu- 
près  à  1500  drachmes,  l'intérêt  devait  être  de  10  %.  Citation  des  «  obser- 
vations critiques  »  de  Dimitzas  avec  relevé  des  points  à  y  rectifier.  ^  Sur 
le  nom  géographique    néo-grec  NifiTropysto;  [K.   Bogiatsidis].   Ce  mot  est  40 
une  altération    du  grec  ancien  êjXTuopeîov.  Miliarakis,  en   1892,   sur  la  foi 
de  Du  Cange.  le  faisait  venir  de  vto  (=  vsov)  —  (xiroupYov  (bourg).  Critique 
de  ses  arguments.  %  Réfutation   concernant  la  question  de  notre  langue 
[G.  N.  Hatzidakis].  Etat  de  la  question.    Plusieurs  Hellènes  et  l'auteur 
lui-même  ont  répondu  au  «  ripdêXviaa...  »  de  Krumbacher;  les  professeurs  45 
K.  Brugmann  et  A.  Thumb  à  l'art,  publié  en  allemand  par  Hadz.  Brugmann 
a  déclaré  i|/ei»87i;  la  théorie  de  Psichari,  de  Pallis,  etc.  Il  est  tout  à  fait 
d'accord  avec  Hadz.  Examen  de  ses  arguments.  Réponse  aux  critiques 
de  Thumb.  Celui-ci  fait  dater  la  réforme  linguistique  de  la  fin  du  18«  s., 
mais  à  vrai  dire  elle  date  du  temps  du  Sauveur.   Examen  critique  des  asser-  50 
tions  de  Krumbacher.  Tf  Réfutation  concernant  l'orthographe  de  Platon 
[G.  N.  Hadzidakis].  L'auteur  reprend  sa  polémique  contre  Maraïtis  qui, 
dans  son  édition  de  Platon,  a  parlé  contre  les  grammairiens  modernes,  et 

R.   DE    PHILOL.  Revue  des  Revues,  1908.  XXXlIL  —  17 


258  1908.  -^  GRÈCE. 

a  observé  ce  qu'il  croit  avoir  été  l'orthographe  de  son  auteur.  Il  n'a  pas 
suivi  jusqu'au  bout  l'application  de  sa  théorie.  Apologie  des  grammairiens 
modernes,  dont  les  travaux  ont  pour  base  les  inscr.,  les  écrits  des  grammai- 
riens anciens,  la  métrique.  Discussion  sur  la  brièveté  de  la  voyelle  i  repré- 
ûsentée  par  et,  sur  l'iota  souscrit.  L'auteur  invoque  le  témoignage  et  l'exem- 
ple des  philologues  tels  que  Bentley,  Wolf,  Nacuk,  Dindorf,  Coraij.  L'édition 
de  Platon  par  Moraitis,  vu  le  système  orthographique,  adopté  sera  inférieure 
aux  éditions  stéréotypes  de  Teubner.  Mor.  confond  les  phénomènes  lin- 
guistiques d'époques  différentes.  T|  Sur  les  verbes  poXeuo),   coôeùco  et  leurs 

10  similaires.  [Id.]-  Le  néo-grec  fJoXeucD,  phonétiquement,  peut  venir  du  grec 
ancien  eùêoXeuw.  Le  préfixe  eu,  devenu  Icp-  ou  16,  dut  s'assimiler  à  la  lettre 
suivante,  puis  disparaître  entièrement.  Autre  ex.  ^  Compléments  de  l'inscr. 
de  Miletopolis  [St.  Xanthoudidis].  Inscr.  p.  p.  Hasluk  (J.  of  Hell.  St.,  t.  27, 
p.  1,  1907).  Date,  vers  300  av.  J.-C.  L'éditeur  l'a  complétée  et  restituée 

15  en  partie;  mais  son  travail  doit  être  parfois  modifié  et  de  nouvelles  resti- 
tutions peuvent  être  proposées.  C'est  l'objet  du  présent  article.  Tf  Georges 
J.  Zolôtas,  Recueil  d'inscr.  de  Chio  et  d'Erythrée  [publié  après  sa  mort  par 
sa  fille  Em.  G.  Zolôtas].  Z.  a  recueilli,  étudié  et  fait  déposer  ces  inscr.  dans 
un  Musée  situé  dans  le  gymnase.  A  ces  inscr.  de  Chio  en  furent  ajoutées 

20  d'autres  provenant  d'autres  îles,  Lesbos,  Kos,  Rhodes,  Carpathos,  qqs 
inscr.  d'Erythrée.  Insci.  de  Chio  et  d'Erythrée.  Historique  des  éditions  anté- 
rieures. 1,  Lettre  du  roi  Alexandre  fils  de  Philippe  au  peuple  de  Chio  (réédition 
améliorée).  Texte  et  commentaire  analytique.  2,  2"  lettre  d'Alexandre  aux 
Chiotes  (réédition).  3  Inscr.  du  roi  Attale.  4,  Trois  inscr.  de  Cardamyla.  (réé- 

2b  dition).  5,  Décret  d'Erythrée.  6,  Autre  décret  d'Erythrée  en  faveur  de 
Polyoritès.  7,  Inscr.  de  74  lignes  contenant  un  grand  nombre  de  noms  propres. 
8,  Décret  des  ToTTeïoat,  en  cinq  fragments.  9-41.  Inscr.  mutilées.  42,  43.  Dé- 
cret d'Erythrée.  44.  Décret  du  peuple  d'Apollonie  en  faveur  de  Mardonios, 
fils  d'Aristomachos.  Nr.  59-132.  Inscr.  funéraires.  Nr.  134-145  Limites  (opot) 

30  de  maisons  particulières  et  de  villes.  Nr.  146-196  Inscr.  incomplètes.  Notes 
laissées  par  Zolôtas  sur  des  inscr.  publiées.  Inscr.  latines.  82.  Inscr.  chrétien- 
nes du  15e,  16e,  17e  et  18e  s.  sur  l'ancien  temple  chrétien  découvert  à  ExtoùX 
M7taj^T(7é(près  de  l'isthme  d'Erythrée).  Les  reliefs  au  Musée  du  Gymnase  (de 
Chio).  Description  de  14  monuments  représentés  en  autant  de  figures.  1, 

35  Torse.  2,  Débris  d'un  quadrige.  3,  Tête  d'homme  d'époque  chrétienne.  4,  Tête 
de  déesse.  5,  6,  7,  Hauts-reliefs  funéraires;  les  nr.  6  et  7  avec  inscription.  8, 
Base  de  deux  statues  de  femmes.  9,  Torse  d'homme.  10,  Grand  oiseau,  fort 
mutilé.  11,  12,  Vases  de  terre  cuite.  13,  Fig.  de  N.  S.  J.  C.  14,  Haut-relief 
de  bonne  facture.  Index  des  mots;  —  des  noms  propres;  —  des  toponymies. 

40  HTf  nr.  4.  Les  hermès  lacédémoniens  limitatifs.  [K.  A.  Romaios.]  pi.  fig. 
Hermès  posés  sur  des  amas  de  pierres,  mentionnés  par  Pausanias  (II,  38,  7). 
Liste  des  objets  découverts;  aux  trois  amas  dr  pierres  déjà  connus  s'est 
ajouté  un  4^.  La  crête  des  Phonéménoi  servait  de  limite  à  la  Laconie,  à 
l'Argie  et  à  la  Tégéatide.  Autres  exemples  de  crêtes  servant  de  limites  entre 

45  deux  ou  trois  territoires.  Pausanias  nous  apprend  d'ailleurs  que  des  hermès 
étaient  placés  sur  les  frontières.  Les  trois  premiers  amas  de  pierres  devaient 
être  des  lieux  consacrés  aux  hermès.  Le  4^  hieron  était  tout  à  fait  différent. 
La  crête  Phonemené  est  mentionnée  dans  la  chronique  de  Morée  (vers  4043); 
et  ce  nom  viendrait  d'un  combat  entre  des  Français  et  des  Grecs.  Autre 

50  récit,  légendaire,  où  les  tertres  deviennent  des  tombeaux  de  géants.  ^  Correc- 
tion dans  Œdipe  Roi  et  dans  Œdipe  à  Colone.  [  Steph.  Trachilis.]  Œd.  R., 
Vers  624,  lire  ,:  Créon.  wç  av  TrpoSei^Yjç  olov  âart  Tà(fpovetv.  Vers  1274. 
ô'i/ot'aô',    ouç   0 'où    XP'i^    àvaYvwac/taTo.   Vers   1512-1514.   Lire vuv    Ss 


'A0HNA.  259 

toÎît'  ej(^e(76£   vw,  Il   o'ixoiç   àei   C^v...  ||  ujxstç   xupoÏTe...    Œdipe  à   Colone, 
vers  504,  lire  ^pT)   xat   [x'âcpeupeïv...  T[  Notes  grammaticales.  [S.  Vassis.] 
§2.  [§l,Cf,  'A6- XIV.)  Emploi  du  subjonctif  en  latin  dans  les  interrogations. 
Sur  la  quantité  de  la  lettre  i  dans  les  mots  latins  terminés  par  ius.  Cet  i  est 
long.  Syntaxe  de  dubito,  nescio,  haud  scio,  etc.  dans  le  cas  d'un  doute  pur  5 
et  simple.  Ces  mots  sont  équivalents  de  puto,  existimo.  ^  Réponse.  [J.  S. 
Stavridis.]  art.  de  60  p.  St.  répond  à  ceux  qui  ont  critiqué  son  étude  sur 
l'inauthenticité  de  Thucydide  ;  il  expose  plus  amplement  ses  raisons  pour  les- 
quelles le  proœmium,  et  la  description  de  la  peste  d'Athènes  et  d'autres 
passages    ont  été  introduits  à  tort  dans  l'ouvrage.  Plusieurs  philologues  lo 
allemands  ont  critiqué  ses  conclusions,  mais  Wilamowitz  et  d'autres  les  ont 
acceptées.  Principaux  arguments  :  1.  au  court  proœmium  authentique  a  été 
ajouté  un  texte  qui  ne  se  rattache  pas  au  début.  2.  Le  style  sublime  de  Th.  se 
distingue  des  parties  interpolées.  3.  Le  caractère  moral  attribué  à  Th.  dans 
le  proœmium  diffère  du  Th.  véritable.  4.  II  a  été  écrit  après  la  fin  de  la  guerre,  i^ 
ainsi  que  les  autres  interpolations.  Le  but  de  l'interpolateur  fut  de  présenter 
la  g.  du  Pélopomène  comme  plus  importante   que   toutes  les  guerres  anté- 
rieures, point  de  vue  qui  n'est  aucunement  celui  de  Th.  Quant  aux  chapitres 
relatifs  à  la  peste,  on  y  trouve.  1.  des  contradictions  qui  ne  peuvent  être 
attribuées  à  l'historien;  2.  des  invraisemblances,  comme  p.  ex.  l'abandon  20 
des  morts  laissés  en  proie  aux  oiseaux  carnassiers;  tandis  que  les  Athéniens 
avaient  le  culte  des  morts  porté  au  plus  haut  degré.  En  résumé,  ni  le  proœ- 
mium ni  le  récit  de  la  peste  d'Athènes  ne  sont  l'œuvre  de  Th.,  mais  celle 
de  son  premier  éditeur.  Suivant  l'historien  Josèphe,  Th.  fut  taxé  d'erreurs 
nombreuses,  mais  son  témoignage  est  intéressé.  ^  Études  historiques  sur  25 
la  Crète  et  sur  la  langue  hellénique.  [C.  N.  Sathas.]  A  proprement  parler, 
l'histoire  de  la  Crète  centralise  toute  l'action  connue  de  la  race  grecque  au 
moyen  âge.  Cette  histoire,  représentée  par  un  grand  nombre  de  chronogra- 
phes  et  d'innombrables  documents  du  temps,  est  prédestinée  à  jeter  unv^ 
vive  lumière,  un  jour,  sur  la  vie  tout  à  fait  inconnue  de  la  nation  grecque  :  30 
Développement  de  la  thèse  que  la  langue  dominant  en  Grèce,  étant  une 
continuation  de  celle  qu'écrivaient  Platon  et  Aristote,  portant  qqs.  taches 
de  la  période  deux  fois  millénaire  qu'elle  a  traversée,  doit  être  examinée 
dans  les  livres  et  dans  la  bouche  d'hommes  développés,  et  non  pas  chez  les 
ignorants  et  les  gens  de  la  campagne.  En  aucun  pays  de  l'Orient  grec,  la  35 
guerre  à  la  xotvT^  ne  fut  plus  sauvage  que  parmi  les  Vénitiens  fixés  en  Crète. 
ïf  Notes.  [M.  K.  Stephanidis].  1.  Cannalis  et  Solea.  Pressoir  à  olives,  conservé 
près  deMitylène  analogue  à  celui  que  décrit  Columelle.  2.  Correction  et  expli- 
cation d'un  passage  alchimique.  Dans  la  Collection  des  Alchimistes  grecs,  par 
Berthelot  et  Ruelle,  p.  422,  3,  lire  :  x&  bslCù  otTrXwjxaTt.  P.  273,  3,  il  s'agit  du  40 
StTrXwjjia  chimique  (bain-Marie)  attribué  par  tous  les  chimistes  au  fourneau 
de  la  célèbre  Marie  l'Hébreue.  ^  Corrections.  [S.  B.  (Vassis).]  Dans  'Aô., 
XVIII,  p.  604,  il  faut  lire  iraTrtwvt  tj^icttio  àauTcov  téxvo).  ^  Identification 
de  deux  textes  médicaux  anonymes.  [Sk.  Zervos.]  L'auteur  a  pu  découvrir 
les  auteurs  de  2  textes  présentés  comme  anonymes  dans  l'ouvrage  d'Her-  46 
mann  Diels,  «  Verzeichnis  gedruckter  anonymis  medici.  »  p.  70, 1.  26.  Ideler 
(Phys.  et  méd.  gr.  min.,  II,  257-281)  a  publié  le  l^r  texte,  dont  il  faut  sépa- 
rer le  dernier  chapitre  (xoivà  poYiOvjfxaTa  icpoç  ràç  tô5v  loèôlMy  TrÀ-riyâç), 
et  l'attribuer  au  compilateur  Aetios,  1.  XIII.  Texte  comparé  de  l'anonyme 
et  d' Aetios.  L'identité  ressort  de  cette  comparaison.  Le  2^  texte  prétendu-  ^ 
ment  anonyme  (Ideler,  1.  c.  p.  282)  'Avovup.ou  Tcepl  XuxavOpcoTrtaç  mentionné 
par  Diels,  p.  70,  1.  27.  n'est  autre  que  le  chap.  23  de  l'ouvrage  inédit,  dont 
Z.    prépare   la   publication,    intitulé    ITauXoi»  Ntxatoi»  ^têXtov  îaTptxbv  Ttspi 


260  1908.  —  GRÈCE. 

StaYvwffstoç  xat  ôepaTrelaç  Btaœ'ipcov  voaïifxaTwv.  Texte  comparé  d'Ideler 
et  de  Paul  de  Nicée.  Même  identité.  ^  Courtes  corrections  nouvelles 
et  additions  aux  inscr.  de  Chio  publiées  dans  ce  volume  et  qqs.  nouvelles 
inscriptions.  (Emilie  G.  Zolôtas.]  4  fig.  Résultat  d'une  revision  du  travail 
6  qui  avait  été  publié  à  la  hâte.  Tj  KavéXXoi»  STtavoQ  Ypa[jL[ji.aTt)t7i  tt;;  xoi- 
VT);  Toiv  'EXXt^vcov   yXwffffVî;.  —  Ilayojxtou  'Pouuàvoi»    xarà  j^uoal'îîôvTcov 

xal  atpeTtxcov,  xat   a.  tou   aùxoO,..  vuv  TipwTOv  èxBtS utto  tou   àpj^ifxav- 

SptToi»  'I.  BafftXtxou  [G.  N.  X  (Hatz.).]  Analyse  et  grands  éloges.  ^ 
Sprache  und  V olksûherlieferungen  der  siidlichen  Sporaden  in  Vergleich  mit 
ic  denen  der  iibrigen  Insein  des  agaischen  Meeres,  von  K.  Dieterich.  [  ]. 
Livre  inutile  et  auquel  on  ne  peut  accorder  aucune  autorité.  ^  Nouvelles 
réfutations  des  opinions  de  Krumbacher  [G.  N.  Hadzidakis].  ^  Guido 
Villa,  Etffaycoyr)  elç  ttjv  aôy^çovo"^  (|;i»y_oXoYiav  kle.Xky\viGQtîaix.  ùtzo  F. 
rpaxcrtcltTou  [Th.  Forças].  Emprunts  faits  dans  cette  étude  pysiologique 
18  de  l'âme  aux  Pythagoriciens,  à  Hippocrate,  à  Eudoxe,  à  Aristote,  à  Ga- 
lien.  Relevé  analytique  des  opinions  avancées  par  les  psychologues  anciens 
et  modernes.  Critiques  de  détail  sur  la  traduction.       C.   E.   Ruelle. 

Bulletin  de    correspondance   hellénique,   1907,  nr.    11-12.   Fouilles 
de  Délos,  exécutées  aux  frais  de  M.  le  duc  de  Loubat  (1904-1907).  Le  côté 
20  oriental   du  téménos  d'Apollon.   L   Description  des  ruines.  [L.  Bizard.] 
1  pi.,  17  fig.  On  a  dégagé  entièmreent  la  face  orientale  du  téménos.  Une 
rue  antique, que  l'on  a  nommée  la  rue  du  Péribole.  a  été  déblayée  et  sondée; 
l'on  a  étudié  les  bâtiments  dont  elle  est  bordée.  Quatre  rues  y  aboutissent. 
Le  mur  du  péribole  la  limite  à  l'ouest;  on  n'y  a  trouvé  aucune  trace  de  dal- 
2ti  lage.  Elle  comprend  toris  couches  de  terrain.  Dan  la  plus  récente,  la  couche 
superficielle,  de  petits  caniveaux  mal  construits  entraînaient  aux  égouts 
les  eaux  ménagères  des  maisons,  ou  plutôt  des  masures  placées  en  bordure 
de  la  rue.  Sur  le  2^  niveau,  constructions  de  maisons  et  d'égouts,  ceux-ci 
descendent  du  nord  au  sud.  Le  l^""  niveau  est  contemporain  du  péribole; 
30  il  repose  sur  un  sol  beaucoup  plus  bas  que  les  maisons  de  la  1^^  époque.  Le 
mur  du  péribole  court  en  ligne  droite  sur  une  longueur   de    122  m.  50. 
Description  détaillée  des  constructions  privées  mises  à  jour.  Dans  une  de 
ces  maisons,  on  a  trouvé  de  nombreux  débris  de  flûtes  et  d'autres  objets 
en  os,  indice  évident  d'un  atelier  où  l'on  fabriquait  cette  sorte   d'objets. 
35  Dans  chaque  habitation,  sur  toutes  les  parois  intérieures  on  avait  étendu, 
en  plusieurs  couches,  un  enduit  de  stuc,  et  la  couche  superficielle  en  était 
ordinairement  peinte.  Le  relèvement  —  à  une  époque  avancée  —  de  la  rue 
du  Péribole  a  nécessité  la  construction  d'un  escalier  de  trois  marches  pour 
l'accès  d'une  des  maisons  décrites.  Une  base  de  statue  et  trois  exèdres,monu- 
40  ments  découverts  par  Fougères  en  1886  et  accompagnés  d'inscriptions 
datent  du  commencement  du  1^''  siècle.  Plusieurs  maisons  possèdent,  à 
leur  façade,  des  exèdres  ou  petites  niches  qui  ont  dû  recevoir  une  statuette 
ou  un  ex-voto.  L'une  d'elles  porte  en  inscr.  STiôptoç  STspTevtoç   'ApréjAtSt 
ffwTet'pat.  Ce    peisonnage    appartient    à   une    famille   romaine    établie    à 
45  Délos.  t  IL  Monuments  de  sculpture.  [  L.  Bizard,  G.  Leroux].  1  pi.,  3  fig. 
Coq  dont  la  tête  est  surmontée  d'un  phallus,  emblème  préservant  du  mauvais 
œil.  Sur  les  deux  côtés  de  ce  relief  figurent  des  scènes  dionysiaques.  L'inscr. 
gravée  sur  le  monument  doit  être  du  i^-3^  s.  Statue  de  Dionysos  assis. 
La  tête  est  le  cou  sont  brisés.  Statues  de  Silènes;  ce  ne  sont  pas  des  images 
60  de  Papposilènes,   mais  d'acteurs  dionysiaques  déguisés  en  Papposilènes. 
Bas-relief  qui  représente  Dionysos  offrant  une  grappe  de  raisin  à  une  pan- 
thère. Bas-relief  isiaqiie.  ^  Bas-relief  se  rapportant  au  culte  d'Agathodai- 
mon  [M.  Bulard].  A  l'intérieur  d'un  naïskos  se  dresse  un  serpent  à  tête  bar- 


BULLETIN    DE    CORRESPONDANCE    HELLÉNIQUE.  261 

bue,  entre  une  femme  et  un  homme  tenant  chacun  une  œnochoé  et  une 
corne  d'abondance.  Cette  triade  pourrait  être  Agathodaimon,  Sérapis  et 
Isis-Tyché.  ^^  1908,  nr.  1-4.  Janv.  Avr.  Fouilles  de  Délos,  exécutées  aux 
frais  de  M.  le  duc  de  Loubat  [E.  Schulhof)  128  p.  Inscr.  financières,  trou- 
vées en  1904  et  1905.  Nr.  1  Inscr.  du  4»  s.  Lettres  disposées  arov/riZô^.  La  ^ 
face  A  contient  une  série  de  noms  propres,  probablement  une  liste  des  dé- 
biteurs du  sanctuaire.  Ex.  unique  dans  les  inscr.  de  parfait  sans  redouble- 
ment. Nr.  3.  Face  A.  Inscr.  de  118  lignes.  Face  B.  38  lignes.  Inscr.  proba- 
blement antérieure  à  301.  L.  9.  Total,  probablement,  de  la  somme  reçue 
par  les  hiéropes  des  mains  de  leurs  prédécesseurs.  Comptes  des  travaux  ^^ 
de  maçonnerie  et  de  chaudronnerie.  Nr.  6.  Fragment  de  l'inventaire  de 
offrandes  dans  le  pronaos  du  temple  d'Apollon.  Nr.  7.  Fragment  d'un  compte 
de  dépenses.  Nr.  10.  Inscr.  choragique.  Nr.  12.  Inscr.  de  32  lignes  longues. 
Inventaire  de  l'Artemision.  Nr.  17,  18.  Fragments  d'inventaire.  Nr  19. 
Description  d'un  domaine.  Nr.  21.  Inscr.  de  135  lignes.  A.  Compte  de  tra-  ^^ 
vaux  B.  Inventaire  de  vases  (phiales)  offerts  en  ex-voto  ou  à  l'occasion  de 
diverses  fêtes.  La  men+ion  des  Philippeia  prouve  que  Philippe  Vde  Macédoine 
exerça  sur  Délos  une  sorte  de  protectorat.  1[  [Fouilles  de  Délos,  etc.  ]  Les 
lampes  antiques  trouvées  à  Délos  [Waldemar  Deonna].  2  pi.,  55  flg. 
Les  lampes  provenant  des  pays  grecs  sont  jusqu'à  présent  peu  nombreuses,  *<• 
en  comparaison  de  celles  qu'ont  livrées  en  masse  l'Italie  et  le  monde  romain. 
Jusqu'ici  elles  ont  été  négligées.  Étude  des  lampes  de  Délos.  Les  lampes 
de  métal  y  sont  rares  On  distingue  les  1.  faites  au  tour  et  les  1.  moulées; 
et  parmi  les  premières  celles  dont  le  récipient  est  largement  ouvert  et  celles 
dont  les  becs  multipliés  rayonnent  autour  du  récipient.  Classement  établi  ^^ 
d'après  la  forme  et  l'ornementation  du  bec.  Les  1.  faites  au  tour  ne  portent 
guère  de  signatures  ni  d'inscriptions.  La  1.  dite  attique  est  revêtue  d'un 
vernis  noir.  Qqfois  le  récipient  est  traversé  par  un  tube  vertical  servant 
à  l'assujettir  au  sommet  d'une  tige  droite  qui  s'insérait  dans  le  tube.  On 
en  a  rencontré  un  exemplaire  en  pierre  à  Phaestos,  à  Troie,  en  Asie,  etc.  ^^ 
et  une  trentaine  à  Délos,  qui  ne  sont  pas  antérieures  au  3^  s.  Description 
des  autres  types  faites  au  tour.  Les  1.  moulées  portent  des  ornements  en 
relief  et  le  nombre  de  leurs  types  est  restreint.  Les  V^^  datent  du  2^  s., 
celles  d'Afrique,  du  milieu  de  ce  siècle.  Les  lampes  moulées  de  Délos,  au 
nombre  de  plusieurs  centaines,  ont  une  ornementation  très  variée.  L'extré-  36 
mité  du  bec  est  tantôt  arrondie,  tantôt  triangulaire.  Le  motif  le  plus  commun 
sur  le  bec  est  un  masque  qui,  tourné  vers  la  flamme,  faisait  office  d'apotro- 
paion,  masque  de  Dionysos  ou  de  satyre,  rencontré  aussi  sur  les  réchauds  de 
Délos.  Autres  types  de  1.  moulées.  Relevé  de  1.  portant  des  inscr.,  lesquelles 
sont  encore  peu  nombreuses.  Le  nom  de  potier  Asclépiadès  s'y  rencontre  *o 
fréquemment.  Noms  ou  monogrammes  inscrits  sur  les  1.  de  Délos.  Analogie 
de  la  lampe  et  de  la  coupe  à  re)ief  dite  mégarienne.  Certaines  lampes  munies 
d'ailettes  sont  faites  de  terre  jaune  ou  rouge  recouverte  d'un  vernis 
brun  rouge.  Les  1.  romaines  sont  peu  nombreuses  à  Délos.  On  a  trouvé  dans 
cette  île  un  assez  grand  nombre  de  lampes  à  plusieurs  becs  rangés  en  ligne;  *^ 
chacune  d'elles  est  formée  de  petites  lampes  accolées.  Les  1.  de  l'époque 
chrétienne  sont  dépourvues  d'ornements.  Celles  des  4^  et  5^  s.  affectent 
la  forme  ovale  avec  moulure  et  une  ornementation  tirée  de  symboles  chré- 
tiens. Tf  La  frise  ouest  du  trésor  de  Cnide,  à  Delphes  [Fred.  Poulson].  La 
façade  ouest  était  couronnée  d'un  fronton  représentant  le  combat  d'Apollon  50 
et  d'Héraclès.  Elle  était  en  outre  décorée  d'une  frise  dont  le  sujet  prête  à  la 
discussion.  Il  n'en  reste  que  2  plaques,  l'une  qu'on  peut  placer  à  l'extrémité 
nord,  l'autre  que  Homolle  place  avec  qq.  raison  à  l'extrémité  sud.  Les  scènes 


262  1908.  —  GRÈCE. 

représentées  sur  les  deux  plaques  se  correppondent.  Les  partiees  man- 
quantes forment  plus  du  tiers  de  la  frise.  Les  deux  premiers  personnages  figu- 
rés sont  Hermès  et  Athéna.  Derrière  celle-ci  Hom.  croit  voir  Héraclès,  et  ex- 
pliquant le  sujet  comme  étant  l'arrivée  d'Héraclès  dans  l'Olympe,  suppose 

^  que  la  figure  de  femme,  à  l'autre  extrémité,  serait  Hébé;  mais  il  n'identifie 
pas  le  personnage  qui  se  tient  debout  devant  les  chevaux  de  cette  figure. 
Cepersonnage  pourrait  être  Héphaistos.  Sur  la  deuxième  plaque,  l'auteur  croit 
reconnaître  Ares,  faisant  pendant  à  Hermès,  placé  à  l'autre  bout  de  la  frise; 
en  conséquence  de  cette  hypothèse,  la  déesse  dont  les  chevaux  sont  dirigés 

1°  par  Ares  serait  Aphrodite.  L'oiseau  posé  sur  le  timon  de  son  char  est  une 
colombe  ou  un  passereau.  Quant  à  la  représentation,  perdue,  de  la  partie 
intermédiaire,  on  peut  la  rechercher  dans  le  20^  chant  de  l'Iliade  (W-32  ss.) 
où  les  dieux,  allant  assister  à  un  combat  entre  Grecs  et  Troyens,  se  divisent 
en   deux   groupes,  Héra,  Pallas,  Athéné,  Poséidon,  Hermès,  et  Héphaistos 

^^  du  côté  des  Grecs,  Apollon,  Artémis,  Lêtô,  Ares,  Aphrodite,  et  Xanthos, 
le  dieu-fleuve,  du  côté  troyen.  La  présence  d'Héphaistos  est  révélée  par  les 
chevaux  ailés.  Sur  l'autre  plaque,  on  ne  voit  que  deux  têtes,  qui  doivent  être 
celles  d'Apollon  et  d' Artémis,  fort  rapprochées.  En  somme,  le  sculpteur 
s'est  inspiré  de  ce  passage  de  l'Iliade.  Tf  Papyrus  de  Lille,  nr.  1.  [  Bruno  Keil.] 

^  Jouguet  l'a  daté  avec  raison  de  l'an  259/8  av.  J.  C,  mais  sur  qqs.  points 
il  a  provoqué  lui  même  la  discussion.  Le  texte  se  compose  de  trc  is  parties. 
Analyse  de  leur  contenu.^  Note  sur  une  inscr.  d'Alabanda(B.  C.H.)  X,  p.  311, 
n°  4),  [■{-  G.  Cousin]  La  revision  de  cette  inscr.  a  eu  pour  résultat  d'y  apporter 
des  additions  et  des  différences,  lignes  17-23  et  30-38.  Nouvelle  lecture  de  ces 

25  parties.  ^T[  Nr.  5-10,  mai-oct.  Monuments  figurés  de  Delphes.  [Th.  Homolle.] 
2  pi.  20  fig.  La  colonne  d'acanthe.  Monument  décrit  par  l'auteur  en  1897 
(B.  C.  H.,  XXI,  p.  603  ss.)  Historique  de  la  restauration  opérée  avec  les  nou- 
veaux fragments  découverts  depuis  lors.  On  n'avait  reconnu  que  quatre  tam- 
bours, mais  il  y  en  a  cinq  ;  leur  mensuration.  Si  on  y  ajoute  la  frondaison 

30  inférieure  et  la  volute  terminale  du  chapiteau,  on  obtient  pour  la  colonne 
entière  8  m.  65  c.  La  frondaison  inférieure  et  la  base.  Essai  de  restitution. 
Rapprochement  de  vases  peints  figurant  une  image  de  la  colonne.  Le  cha- 
piteau et  son  couronnement.  C'est  une  des  parties  les  mieux  conservées. 
On  doit  y  réunir  le  groupe  des  3  danseuses.  Répliques  de  la  colonne  végétale, 

85  à  Sainte-Planède  de  Rome,  au  Megalo-monasteri  d'Athènes,  etc.  ^  Praxitèle 
le  Jeune.  [W.  Vollgrafî.]  2  fig.  Stèle  découverte  en  1904  dans  les  fouilles 
d'Argos,  portant  une  inscr.  de  24  lignes  (fin  du  4^  s.  av.  J.  C),  commémorant 
l'institution  d'un  culte  à  Lêtô  et  la  victoire  de  Démétrios  qui  avait  chassé 
d'Argos  Pleistarchos,  frère  de   Cassandre  et  la  garnison    macédonienne. 

io  Etude  de  l'inscr.  D'après  Pausanias,  la  statue  de  Lêtô  était  l'œuvre  de 
Praxitèle,  petit-fils  du  célèbre  sculpteur,  et  d'après  Athénée., contemporain 
de  Démétrios.  probablement  l'artiste  mentionné  dans  le  testament  de  Théo- 
phraste.  On  peut  lui  attribuer  la  statue  de  Lêtô  en  émeraude  à  Myra,  en 
Lycie.  Autres  œuvres  de  ce  Praxitète,  à  Mégare,  à  Mantinée.  Argument 

45  en  faveur  de  l'attribution  à  cet  artiste  des  trois  statues  susdites  de  Lêtô.  L'au- 
teur doute  que,  très  bon  facteur  de  statues  isolées,  il  ait  réussi  dans  le  haut 
et  bas-relief.  ^  L'Aphrodite  de  Clazomène  du  Musée  du  Louvre.  [E.  Michon.] 
1  pi.  Statue  décapitée,  entrée  au  Louvre  en  1898.  Souvent  citée  elle  est  néan- 
moins peu  connue.  Collignon  la  décrivit  avec  planches,  mais  sans  les  pieds, 

M  découverts  depuis  sa  pub'ication.  Il  la  date  du  vi^  siècle,  mais  elle 
est  peut-être  d'une  époque  un  peu  postérieure.  Rapprochement  de  l'Aphro- 
dite à  la  Colombe  du  Musée  de  Lyon.  Elle  appartient  au  type  de  la  plastique 
ionienne.  Le  trait  le  plus  notable  est  la  solidité  des  proportions.  Selon  G. 


BULLETIN    DE    CORRESPONDANCE    HELLENIQUE.  263 

Perrot,  ce  serait  qq.  élève  des  maîtres  de  Chios  qui  l'aurait  sculptée.  Taillée 
dans  le  calcaire,  elle  ne  peut  comporter  le  même  raffinement  qu'une  œuvre 
en  marbre.  H  Antiochos  Mégas  (Note  sur  une  inscr.  de  Délos).  [M.  Holleaux.] 
Inscr.  découverte  à  Délos  sur  un  piédestal  de  statue  et  p.  p.  Homolle  en  1879, 
rééditée  plusieurs  fois,  revue  et  transcrite  à  nouveau  par  P.  Roussel  en  1906.  6 
Rédigée  par  Ménippos  en  l'honneur  de  son  «  sauveur  et  bienfaiteur  »  An- 
tiochos (le  Grand),  c.  à  d.  Antiochos  III.  L'auteur  étudie  cette  inscr.  avec 
le  dessein  de  corroborer  l'hypothèse  de  Homolle,  d'après  laquelle  ce  Ménip- 
pos est  l'ambassadeur  du  roi  auprès  du  Sénat  romain  en  193,  puis  auprès  des 
Aitoliens  en  192.  Témoignages  d'Appien,  confirmé  par  l'inscr.  Quatre  autres  lo 
inscr.  contemporaines  de  cet  Antiochos  lui  donnent  le  surnom  de  [iéyaç, 
qui  ne  put  lui  être  conféré  qu'en  205  au  plus  tôt.  ^  Le  Conseil  fédéral  des 
Béotiens.  [G.  Glotz.]  Le  fragment  historique  des  Papyrus  d'Oxyrhynchus, 
t.  V,  qu'il  soit  de  Cratippe  ou  de  Théopompe  jette  un  jour  nouveau  sur  les 
événements  des  années  395-393,  notamment  sur  la  constitution  fédérale  15 
qui  régit  la  Béotie  à  ce  moment  et  qui  était  déjà  en  vigueur  au  v®  s.  Analyse 
du  fragment;  gouvernement  local;  régime  fédéral.  Le  conseil  se  composait 
de  660  membres.  L'exposé  donné  par  les  éditeurs  est  exact,  mais  leur  tra- 
duction et  leur  commentaire  soulèvent  des  objections  ou  demandent  des 
explications  complémentaires.  Témoignage  de  Thucydide  concernant  la  20 
ratification  des  traités  conclus  par  les  béotarques.  Critique,  à  ce  sujet, 
de  l'interprétation  proposée  par  Grenfell  et  Hunt,  et  interprétation  nouvelle. 
Répartition  des  11  béotarques  entre  les  districts  et  les  cités.  Calculs  abou- 
tissant au  nombre  de  660  membres  du  Conseil  fédéral.  TlBaurechnungen  von 
Delos.  [H.  Lattermann.]  Commentaire  technique  d'une  inscr.  de  Delos  26 
<cf  supra  261, 15>.  On  y  trouve  une  répartition  de  l'entreprise  entre 
18  bureaux  de  comptabilité,  à  chaque  bureau  se  rattache.  1.  L'entre- 
preneur; 2.1e  travail  commandé  à  la  tâche,  distinct  du  travail  efïectué; 
3.  le  compte  ou  la  mesure  des  pièces;  4.  le  prix  convenu;  5.  le  paiement 
compté  lequel  ne  correspond  au  prix  convenu  qu'au  moment  de  l'accom-  30 
plissement  des  clauses  du  contrat.  Analyse  et  commentaire  de  l'inscr. 
T[  Les  Athéniens  mentionnés  dans  les  inscriptions  de  Délos.  (Epoque  de  la 
seconde  domination  athénienne)  Contribution  à  la  «  Prosopographie 
attica»  de  J.  Kirchner.  [P.  Roussel.]  En  l'année  166,  Délos  devient  une 
colonie  d'Athènes  :  l'épigraphie  délienne  n'est  plus  dès  lors  qu'une  36 
branche  de  l'épigraphie  attique.  Le  dépouillement  des  noms  déliens,  chez 
Kirchner,  s'arrête  au  moment  où  commença  l'exploration  méthodique 
de  l'île.  Nomenclature  complémentaire  de  celle  de  la  «  Prosopographia  » 
(599  noms).  Discussions  critiques  sur  les  dates  des  catalogues  dépouillés; 
sur  «  la  loi  de  M.  Ferguson  »  ainsi  conçue  :  La  tribu  d'où  était  tiré,  une  *o 
année,  le  prêtre  des  Kabires,  fournissait,  l'année  suivante,  le  prêtre 
de  Sarapis  et,  l'année  d'après,  le  prêtre  d'Hagné  Aphrodite.  (Klio, 
VII,  219).  Examen  critique  de  cette  loi,  qui  laisse  qqs.  doutes.  Etude 
de  plusieurs  inscr.  déliennes  se  rapportant  à  la  question.  En  somme,  les 
hypothèses  et  les  faits  assez  rares  sur  lesquels  s'appuie  le  système  de  Fergu-  46 
son  ne  sont  pas  de  nature  à  l'établir  solidement.  Etude  de  la  place  et  de  la 
succession  de  qqs  archontes  athéniens  d'après  les  inscr  déliennes  et  l'usage 
qui  en  a  été  fait  par  Ferguson,  Durrbach,  Jardé.  Série  des  épimélètes  de 
Délos,  résumée  en  un  «  tableau  chronologique  »  (vers  160  à  l'an  6  ap.  J.  C) 
—  Inscr.  inédites.  71  inscr.  de  Délos,  dont  plusieurs  contiennent  des  noms  W) 
d'archontes  athéniens  et  d'épimélètes  de  Délos.  Inscr.  votives  à  Sarapis, 
à  Hagné  Aphrodite,  à  Hermès,  etc.,  listes  de  noms  propres.  —  Addenda  et 
corrigenda  à  la  Prosopographia.  ^  Noté  complémentaire.  (Fouilles  de  Del- 


264  1908.  —  GRÈCE. 

phes,  V,  p.  70.)  [Ant.  A.  Kéramopoullos.]  P.  Perdrizet,  publiant  2  bassins 
d'airain  du  Musée  de  Delphes,  qui  portent  sur  leurs  bords  des  inscr.  gravées, 
dit,  au  sujet  de  l'inscr.  du  l^r  (fig.  228  et  228°)  :  «  dédicace  non  déchiffrée.  » 
Or,  bien  avant  la  publication  du  l"'  fasc.  des  «  Fouilles  de  Delphes  »,  Kér. 
5  avait  lu  et  copié  cette  inscr.  métrique  archaïque  qu'il  reproduit  avec  le 
déchiffrement  qui  suit  :  AaFddoFôç  |x'ê7rl  iratSl  sFoî  a(e)6Xa  'éBwxe 
Eu[£pY]tvot.  Des  jeux  funèbres  ont  été  donnés  en  mémoire  d'un  enfant 
dont  le  nom  connu  d'ailleurs  est  Euerginos.  Celui  du  dieu  auquel  est  consa- 
cré le  vase  figure  sur  une  autre  inscr.  un  peu  plus  récente  tracée  de  gauche 

10  à  droite  sur  le  bord  opposé  du  vase;  mais  on  n'en  peut  lire  que  11  lettres 
dont  4  seulement  sont  entières.  Les  inscr.  doivent  être  antérieures  à  l'in- 
cendie de  l'ancien  temple  de  Delphes(548).  Iflf  Nr.  11-12.  Fouilles  de  Délos. 
Inscr.  financières  (1904  et  1905).  Suite.  [F.  Schulhof.]  nr.  21  (suite  du  com- 
mentaire). La  3e  partie  de  l'inscr.  se  divise  en  3  paragraphes  :  locations  des 

15  maisons  sacrées  (1.  394-99)  ;  location  des  terrains  du  sanctuaire,  sis  à  Myconos 
(1.  97-102);  nouvelle  mise  en  adjudication  de  3  domaines  et  d'une  maison, 
dont  les  fermiers  sont  déclarés  déchus.  Particularités  des  3  parties.  D."  Dé- 
biteurs (1.  111-128,  129-130  et  tranche  (1.  26-31);  1. 135.)  Liste  de  82  débiteurs 
défaillants.  Texte  de  cette  liste.  Restitution  de  noms  mutilés  dans  d'autres 

20  inscr.  E.  Questions  chronologiques.  Examen  critique  du  système  établi 
par  Homolle  sur  les  années  des  intérêts  dus.  Nr.  22.  Inscr.  de  la  rue  du 
Théâtre.  Commentaire.  Liste  des  15  fêtes  mentionnées  dans  l'inscr.  nr.  23. 
Compte  de  matériel;  catalogue  de  phiales;  débiteurs  défaillants.  Nr.  24. 
Compte  de  travaux- Nr.  25.  Fragment  d'inventaire.  Addenda  et  corrigenda. 

26  ff  riapôevcuv  [Th.  Reinach].  A  propos  d'une  inscr.  votive  de  25  lignes 
(Sjxscpavtwv  Ereçavou  7rapa9uXa?...)  provenant  probablement  d'Aphro- 
disias,  à  dater  du  2^  s.  ap.  J.-C.  (?).  Commentaire.  Liste  d'éphèbes  ayant 
construit  xbv  vsov  Ilapôevcova,  consacré  à  la  mère  des  dieux.  On  connaît 
en  dehors  du  Parthénon  athénien  trois  monuments  portant  ce  nom  qui  sont 

30  mentionnés  dans  3  inscr.  Ces  4  exemples  montrent  qu'il  s'agit  d'un  temple 
ou  d'une  dépendance  d'un  temple  consacré  à  une  déesse,  la  mère  des  dieux, 
Artémis  Leucophryéné,  Démeer.  Étymologie  du  mot  Hapôevoiv.  Ce 
mot  ne  peut  venir  de  TrapOlvo;  appliqué  à  Athéné  Parthénos,  ni  des  TtapGévot, 
filles  de  Cécrops  et  d'Erechthée,  ni  des  statues  de  xopat  qui  avant  l'incen- 

35  die  de  548  ornaient  le  pourtour  de  l'Hécatompédon.  Selon  Dôrpfeld,  le  Par- 
thénon d'Athènes  devrait  son  nom  aux  jeunes  fdles  athéniennes  de  bonne 
famille  qui  jouaient  un  grand  rôle  dans  les  Panathénées.  Cette  idée,  juste 
en  elle-même,  demande  à  être  élargie.  Un  Ilapôevwv  est  un  sanctuaire  ou 
une  portion  de  sanctuaire  réservé  aux  dévotions  des  vierges,  des  jeunes  filles. 

40  Les  femmes  mariées  peuvent  y  avoir  accès  (exemple  à  Magnésie).  Mais  la 
divinité  qui  préside  à  ce  temple  doit  être  une  divinité  féminine,  vierge  ou 
non.  C'est  au  4®  s.  que  le  nom  de  la  cella  appelée  Ilapôevaiv  fut  étendu 
au  monument  construit  par  Ictinos.  ^  Note  sur  deux  inscr.  [métriques] 
byzantines  [H.  Grégoire].  Nouvel  examende  la  première  inscr.  (C.  I.G.  t.  IV 

45  8758).  publiée  incorrectement  et  commentée  par  Franz.  Le  mot  <i>tXa8£X(péa)v 
restitué  donne  à  cette  inscription  une  grande  importance.  La  seconde  a  été 
déclarée  incompréhensible  par  Lauckoronski.  Nouveau  déchiffrement. 
Date  6418  =  910  |  909.  Relief  votif  du  Musée  impérial  ottoman  [Edhem 
Bey].  2  pi.  Récentes  acquisitions  du  Musée.  Relief  tiouvé  au   village  de 

50  Kawak,  entre  Pauderma  et  Geunen  Zeus  Olbios,  à  tête  barbu  et  surmontée 
de  2  cornes.  Description  détaillée.  Inscr.  votive.  C'est  le  Zeùç  xapTroSoTT)? 
ou  xapTTocpôpoç  de  Mysie.  Ex-voto  d'Evodius,  prêtre  de  ce  dieu.  Le  relief, 
qui  paraît  dater  du  1^"^  s.  av.  J.-C,  représente  au-dessous  du  dieu,  les  prépa- 


'E^HMEPIS    'APXAIOAOriKH.  265 

ratifs  du  sacrifice  d'un  taureau.  Critique  de  l'interprétation  proposée  par 
P.  Perdrizet  pour  le  relief  de  Tralles  (B.  C.  H.  XXVIII,  pi.  7).  If  La  chouette 
d'Athéné  [E.  Pottier].  2  pi.  A  propos  d'un  vase  nouvellement  acquis  par 
le  Louvre  et  affectant  la  forme  d'une  chouette.  Description.  Le  corps  est 
peint  en  noir.  Il  servait  à  deux  fins  :  comme  amulette  ou  phylactère,  comme  5 
flacon  à  parfums.  D'origine  probablement  corinthienne,  ce  bibelot  rentre 
dans  une  série  connue,  datant  du  7^-66  s.  Autres  exemplaires  conservés 
au  Louvre,  de  flacons  à  la  chouette.  Étude  de  la  chouette  comme  attribut 
de  la  Minerve  Athénienne.  •  C.  E.  R. 

'E^uîtepiç  àpjcaio^oYi»*"-  '^^^7,  3-4.  Notes  de  Crète.  V.  Sceaux  préhis-  lo 
toriques  du  Musée  Herakléion  [Et.  A.  Xanthondidis].  3  pi.  Ces  pierres  gravées 
ayant  été  recueillies  d'abord  dans  l'archipel  grec  ont  reçu  le  nom  de  «  pierres 
insulaires  «  (Inselsteine),  puis  leur  usage  reconnu    dans    tout  le  monde 
mycénien,  on  les  a  nommées  «  pierres  myécniennes  ».  Comme  on  n'en  a  pas 
trouvé  à  Troie,  et  dans  d'autres  régions  d'influence  mycénienne,  on  lésa  15 
crues  contemporaines  des  royautés  achéennes;  mais  les  fouilles  exécutées 
en  Crète  les  ont  fait  remonter  de  mille  ans.  Ces  explorations  ont  fourni 
nombre  de  ces  pierres,  qu'on  peut  placer  dans  les  trois  âges  delà  période 
Minoenne.  L'auteur  en  décrit  166,  ainsi  divisées  :  A.  Sceaux  de  l'époque 
primitiveou  cycladique(llodynastie  égyptienne).  B. —  de  l'époque  moyenne  20 
ou  kamaraïque   (de  la  12e  ^  la  17e  dynastie).  C.  —  de  la  basse  époque 
(dynastie  18^  et  suiv.).  If  La  loi  d'Aegialia  [Hiller  von  Gaertringen  et  E. 
Ziebarth].  Inscription  de  134  lignes  provenant  d'Amorgos  et  conservée  au 
Musée  épigraphique  d'Athènes  (2^  s.  av.  J.-C.)  Donation  par  Critolaos  d'un 
capital  de.  2000  drachmes  au  dème  d'Aegialia,  pour  les  intérêts  servir  à  ce-  25 
lébrer  des  jeux  et  des  sacrifices  en  mémoire  d'Aleximachos  son  fils.  Le  dème 
a  accepté  cette  donation  et  chargé  trois  citoyens  de  rédiger  une  loi  pour 
l'emploi  de  ces  intérêts  et  l'organisation  des  solennités  prescrites.  Cette  loi 
fait  le  sujet  de  l'inscription  qui  apporte  plusieurs  informations  nouvelles  sur 
le  droit  très  étendu  d'Amorgos,  particulièrement  en  ce  qui  concerne  le  droit  30 
de  garantie  chez  les  Grecs.  Analyse  détaillée  de  l'inscr.  et  commentaire 
critique.  Tf  Sarcophage  en  terre  de  Clazomènes  [K.  Romaios].  1  pi.  Sarco- 
phage provenant  de  la  nécropole  de  Bryllae;  il  a  été  reconstitué  dans  l'atelier 
du  Musée  national,  et  la  partie  peinte  est  intacte.  Description  détaillée  des 
représentations  (centaures,  animaux  divers,  etc.),  identification  probable  35 
avec  le  combat  des  centaures  et  des  Lapithes.  ^  Restes  du  mur  de  la  Cadmée 
[Ant.  D.  Keramopoullos].  L'auteur  a  mis  à  jour  sur  une  étendue  de  10  mètres 
un  mur  antique  qu'il  croit  contemporain  du  mur  de  la  Cadmée.  Tf  Inscr. 
inédites  de  la  Peraia  de  Rhodes  [Nik.  D.  et  M.  D.  Khaviaras].  14  inscr. 
très  mutilées.  Le  nr.  6  détermine  la  position  de  Thyssanonte  dans  la  Peraia.  4° 
7.  Distique  sur  le  tombeau  de  lasios.  10.  Fragment  d'une    autre    inscr. 
métrique.  13.  Inscr.  qui  révèle  l'existence  de  la  communauté  (xotvov)  tîov 
'AffxXaTTtacTav  'AptffTooafxsiwv.    Tf  Lécythes   de   Duris  [K.    A.   Romaios]. 
.5  fig.  Représentation  de  plusieurs  poteries  rouges  portant  sur  le  vêtement 
du  personnage  le  nom  de  Duris  sans  le  mot  'éypa'jisv  ni  £7rot-r|ff£v.  Autres  45 
exemples  de  cette  omission.  Plusieurs  de  ces  vases  figurent  des  scènes 
matrimoniales.  Duris  a  peint  aussi  des  scènes  de  palestre.  Tf  L'hemérologion 
antique  d'Athènes,  et  l'application  (Icpapp-oyii;  de  l'ennéadécaétéride  à  Athè- 
nes [K.  Maltezos].  Exposé  de  l'année   lunisolaire  athénienne.  Examen  du 
passage  de  Diodore  sur  la  réforme  de  Méton  (Biblioth.  hist.  1.  XII);  d'après  50 
les  inscriptions  le  retranchement  d'un  mois  dura  160  ans.  La  dernière  octaé- 
tér'de  est  à  rechercher  entre  432  et  420  (à  suivre). Tf  Rectification  [B.  Staïs]. 
A.  Damberg  proteste  contre  l'assertion  de  St.,  qui  lui  a  fait  dire  qu'il  est 


266  1909.  —  GRÈCE. 

impossible  de  souder  des  lames  métalliques  sur  du  bois.  St.  maintient  son 
assertion,  m  1908,  1-2.  Signification  des  stèles  peintes  de  Pagase.  Contribu- 
tion à  l'histoire  de  la  peinture  grecque  [A.  S.  Arvanitopoullos].  4  pi.,  7  fig. 
Résultats  des  fouilles  exécutées  en  Thessalie,  notamment  à  Pagase,  pendant 

6  l'année  1907.  Stèles  funéraires  avec  les  noms  des  morts.  Une  particularité 
qui  les  distingue  des  stèles  trouvées  ailleurs,  c'est  qu'au  lieu  de  hauts 
reliefs  elles  portent  des  représentations  polychromes  et  qu'elles  sont  riche- 
ment ornées  de  bandes  en  couleur.  On  en  a  découvert  plus  d'un  millier. 
Une  vingtaine  de  ces  stèles  ont  conservé  leur  coloration  presque  intacte; 

10  200  autres  en  montrent  encore  des  traces.  Ces  stèles  seront  ultérieurement 
publiées  en  couleur.  On  a  prétendu  que  les  archétypes  étaient  à  jamais 
perdus  et  qu'il  fallait  désespérer  d'en  retrouver  des  répliques  ou  des  imita- 
tions fidèles.  Ces  deux  assertions  ne  peuvent  plus  se  soutenir.  L'histoire  de 
la  peinture  grecque  repose  aujourd'hui  sur  l'étude  des  vases  peints.  A  partir 

15  de  Polygnote,  qui  appliqua  les  quatre  couleurs,  et  surtout  à  partir  d'Apollo- 
dore  qui  introduisit  le  ombres,  la  peinture  prit  un  grand  développement  et  la 
céramique  ne  peut  plus  la  suivre.  C'est  pourquoi  les  vases  furent  peints 
jusqu'au  milieu  du  5«  s.  Une  importance  égale  sinon  supérieure  à  celle  de 
la  céramique  a  été  attribuée  aux  peintures  murales  pour  la  connaissance 

20  de  la  peinture  antique;  mais  celles-ci,  presque  toujours,  présentent  la  mé- 
thode de  la  peinture  à  fresque,  laquelle  ne  paraît  pas  avoir  été  appliquée 
par  les  artistes  de  la  belle  époque,  qui  peignaient  à  sec  et  surtout,  plus  tard, 
à  l'encaustique.  Les  peintures  murales  datent  du  temps  voisin  de  l'ère  chré- 
tienne. On  peut  en  placer  les  prototypes  sous  le  règne  des  Diadoques.  Les 

26  portraits  peints  sur  bois  du  Fayoum,  dont  qqs.-uns  ont  de  la  valeur,  peuvent 
surtout  servir  à  l'histoire  de  la  peinture  encaustique.  Quant  aux  stèles 
peintes,  elles  sont  d'une  grande  utilité  pour  l'étude  de  la  peinture  dans 
l'antiquité  classique.  On  y  trouve  des  œuvres  contemporaines  des  grands 
artistes  du  5^  au  1^'  s.  Fauvel  en  1809,  puis  Ross  ont  découvert  et  reconnu 

30  !a  valeur  de  ces  peintures  dont  le  nombre  s'est  accru  considérablement 
jusqu'à  la  découverte  des  stèles  de  Pagase,  mais  la  qualité  de  celles-ci, 
bien  supérieure,  permet  de  reprendre  à  nouveau  l'étude  des  sources,  de  la 
tradition,  des  monuments  et  d'en  déduire  des  conclusions  générales  pour 
l'histoire  de  la  peinture  grecque.  Les  grands  artistes  de  l'Antiquité  n'ont 

85  pas  dû  dédaigner  de  peindre  des  stèles  funéraires,  puisque  les  grands  sta- 
tuaires, on  le  sait,  firent  des  statues  et  des  hauts-reliefs  de  cette  nature. 
(Voir  l'Anthologie,  VII,  passim).  Des  peintures  funéraires  furent  exécutées 
certainement  par  Apelle,  Nicias,  Nicomachos  les  artistes  de  l'École  de 
Sicyone,  Pausias,  Philocharis,  Micon.  D'autres  stèles,  soit  votives  ou  funé- 

40  raires,  de  Pagase  furent  probablement  ornées  de  peintures,  mais  la  desti- 
nation n'en  est  pas  bien  déterminée.  Telles  sont  des  stèles  peintes  par  Apelle, 
Pausias,  Parrhasios,  Apollodore,  Aristide,  Protogénès,  Eupompos,  Zeux's, 
Timomachos,  etc.  (Artistes  mentionnés  par  Pline,  H.  N.  XXXV).  Hauts- 
reliefs  avec  peinture;  usage  de  l'encaustique  sur  les  stèles   de   Pagase  et 

45  d'ailleurs.  ^  Très  ancienne  inscription  dotale  (TrpoïxoSoxtx-^  de  Thessalie 
[Ath.  I.  Spyridakis].  Inscr.  publiée  et  déchiffrée  par  O.  Kern  (Inscr.  Thessal. 
Sylloge,  nr.  24).  Nouvelle  lecture  et  annotation.  Acte  de  donation  à  Poly- 
dectès,  comme  dot  d'Aristo.  ^  Vases  préhistoriques  de  Chéronée  et  d'Elatée 
[G.  Sotiriadis].  2  pi.,  16  fig.  Vases  provenant  des  fouilles  exécutées  par  la 

80  Soc.  arch.  d'Athènes  de  1902  à  1907.  Ils  ont  été  déposés  dans  le  Musée 
proche  du  Lion  de  Chéronée.  On  les  a  divsés  en  deux  classes  :  1)  vases  de 
l'époque  néo  ithique;  2)  —  de  l'âge  de  bronze  primitif.  Ces  derniers  provien- 
nent tous  d'une  tombe  prémycénienne.  C'est  sur  le  territoire  que  domine 


'E^HMPIS    'APXAIOAOriKH.  267 

Elatée  qu'on  a  trouvé  la  collection  le  plus  abondante  et  la  plus  variée  d'ha- 
bitations préhistoriques.  Un  grand  nombre  de  vases  ont  été  peints  à  la  co- 
chenille. Il  est  permis  desupposer  que  c'est  à  Chéronée  ou  Elatée  ou  en  ces  deux 
localités  que  se  trouve  le  foyer  unique  de  la  fabrication  et  de  l'usage  de  ces 
vases  peints.  On  y  a  découvert  aussi  de  petits  canaux  qui  paraissent  avoir  5 
servi  à  fondre  du  métal.  Il  est  très  probable  que  sur  le  sommet  d'une  colline 
recouverte  de  terre  culti^^^able  il  a  existé  un  téménos  sacré.  Les  fouilles  ont 
mis  à  jour  deux  squelettes,  l'un  d'un  homme  fait,  l'autre  d'un  jeune  garçon. 
Il  manquait  à  l'homme  les  jambes  et  un  pied.  Le  corps  du  jeune  garçon 
reposait  sur  une  couche  assez  épaisse  de  cendre.  Description  des  vases  les  lo 
uns  monochromes  sans  gravure,  les  autres  monochromes  (noirs)  avec  dessins 
gravés,  d'autres  monochromes  portant  des  lignes  blanches  ou  jaunes  qui 
forment  des  dessins  géométriques,  ou  qui  figurent  sur  un  fond  rougeâtre 
ou  jaunâtre  des  ornements  linéaires,  enfin  d'autres  vases  à  deux  couleurs 
noir  et  rouge.  L'absence  de  toute  trace  de  métal  donne  à  croire  qu'il  s'agit  15 
d'un  temps  antérieur,  mais  de  très  peu,  à  la  1''^  couche  de  la  Troade.  Parti- 
cularités diverses  des  vases  reproduits.  Certains  de  ces  vases  présentent 
une  ornementation  semblable  à  celles  des  vases  d'époque  prémycénienne 
qu'on  a  trouvés  à  Egine,  à  l'Acropole,  à  Eleusis,  à  Orchomène.  Quatre  objets 
en  or  trouvés  dans  la  tombe  prémycénienne  sont  semblables  à  ceux  de  la  20 
seconde  Troie.  ^  Lois  sacrées  d'Achaïe  [Ant.  Chr.  Chatzis].  La  l''^  inscr. 
est  une  loi  somptuaire;  la  seconde,  dont  il  ne  reste  que  le  mot  Aa[jLaTpt[otç], 
paraît  être  une  loi  d'un  autre  temps,  soit  antérieur,  soit  postérieur  à  la  l''®. 
Annotation  de  celle-ci.  Détails  sur  les  Demetria.  Traces  de  dialecte  éolien. 
T[  Nouvelles  explications  des  hauts-reliefs  provenant  de  l'Asclépiéiond'Athè-  25 
nés  [I.  N.  Svorono*].  6  fig.  Hauts-reliefs  réunis  au  Musée  national  d'Athènes. 
Bien  qu'ils  aient  été  souvent  étudiés,  l'auteur  arrive  à  des  conclusions  nou- 
velles, contrairement  à  l'opinion  dominante  suivant  laquelle  il  y  a  peu  à 
espérer  d'une  étude  prolongée  de  ces  monuments.  On  n'y  a  vu  que  des 
prières  et  des  ex-voto,  tandis  qu'ils  peuvent  en  outre  nous  renseigner  sur  3o 
le  mythe  d'Asclépios.  Exemples  pris  sur  des  hauts-reliefs  qui  jusqu'ici  n'ont 
été  l'objet  d'aucun  éclaircissement.  Par  exemple  le  1",  jugé  par  tous  les 
archéologues  tout  à  fait  inexplicable,  a  trait  à  l'arrivée  d'Asclépios,  venant 
d'Epidaure,  à  l'Acropole  d'Athènes.  ^  Idole  en  terre  d'Aphrodite  [T.  Staïs]. 
3  pi.,  2  fig.  Statue  trouvée  récemment  près  de  Monembasie.  ainsi  que  des  85 
vases  et  des  fragments  d'autres  statues,  acquis  par  le  Musée  national 
d'Athènes.  Ces  monuments*  offrent  peu  d'originalité,  mais  ils  ont  leur  im- 
portance pour  l'étude  de  la  statuaire  en  terre  cuite.  Deux  statuettes  ha- 
billées portent  sur  le  dos  le  nom  du  coroplaste  Xlepaeuç  écrit  verticalement, 
en  caractères  qui  accusent  au  plus  tôt  le  2^  s.  av.  J.-C.  La  statuette  d'Aphro-  <o 
dite  est  une  terre  cuite  rouge  tirant  sur  le  gris.  Malgré  qqs  dissemblances 
elle  rappelle  le  type  de  la  Vénus  de  Milo.  Description  détaillée  et  considéra- 
tions au  point  de  vue  de  ce  rapprochement.  La  statuette  de  Monembasie 
est  peut-être  l'œuvre  qui  ressemble  le  plus  à  la  Vénus  du  Louvre,  mais  elle 
ne  peut  servir  à  la  restauration  de  ses  bras.  ^  L'hémérologion  antique  ♦s 
d'Athènes,  etc.  2^  article  [K.  Maltézos.]  Conclusions  à  tirer  du  tableau  273 
de  Kirchhoff  (C.  I.  A.  Euclidis  anno  vetustiorum);  examen  des  calculs 
d'Oppert.  Opinion  de  l'auteur  sur  le  retranchement  d'un  mois  dans  l'octaé- 
téride.  Autres  questions  (sur  la  concordance  des  mois  athéniens  et  lacédé- 
moniens,  etc.).  Quant  à  l'application  de  l'ennéakaidécaétéride  à  l'héméro-  ^o 
logion  civil  d'Athènes,  l'auteur  examine  le  passage  des  Nnées  d'Aristophane 
(vers  607  et  ss.)  Ce  passage  prouve  que  les  Athéniens  en  419  /8  soit  en  422  /l, 
inaugurèrent  le  calendrier  de  Méton,  selon  que  l'on  considère  la  l''eoula2« 


268  1909.  —  GRÈCE. 

édition  des  Nuées.  Différences  de  ce  calendrier  d'avec  le  précédent.  T[*[|  3-4. 
Lécythe  d'Erétrie  [K.  A.  Romaios].  1  pi.  Trouvé  dans  les  fouilles  d'Erétrie 
en  1898,  ce  lécythe  offre  un  double  intérêt,  en  ce  qu'il  est  la  première  repré- 
sentation connue  d'Hermès  ainsi  figuré;  puis  parce  qu'il  appartient  au  type 

û  du  céramiste  anonyme  désigné  par  Hartwig  comme  l'artiste  faiseur  de 
têtes  chauves.  Hermès  en  bois,  ithyphallique,  chauve,  debout.  Vers  lui 
s'avance  un  homme  tenant  une  baguette  et  portant  sur  son  épaule  un  lièvre 
mort.  Cet  hermès  est  évidemment  un  Priape,  dieu  de  la  génération  et  gardien 
des  champs  et  des  fruits.  De  toutes  les  nombreuses  représentations  d'hermès,- 

10  aucune  jusqu'ici  ne  remonte  plus  haut  que  l'époque  hellénistique;  mais  les 
hermès  sur  vases,  quand  ils  sont  ithyphailiques  représentent  tantôt  Hermès, 
tantôt  Dionysos.  Il  n'y  a  guère  de  forte  raison  de  croire  qu'ils  sont  en  petit 
nombre  sur  les  vases  peints  attribués  à  Priape.  Quant  au  lécythe  en  ques- 
tion, hermès  à  tête  chauve  et  vieux,  il  ne  peut  se  rapporter  ni  à  Hermès 

15  ni  à  Dionysos.  Autre  exemple  d'hermès  priapique,  au  Musée  national 
d'Athènes.  La  peinture  du  lécythe  est  contemporaine  de  l'artiste  aux  têtes 
chauves.  La  coiffure  du  chasseur  a  des  similaires  dans  un  vase  du  British 
Muséum,  attribué  à  ce  céramiste.  Autres  analogies.^  Seconde  publication 
d'une  inscr.  d'Amphissa.  [A.  D.  Kéramopoullos].  Texte  de  l'inscr.  (34  lignes) 

20  en  fac-similé,  en  caractères  épigraphiques  et  en  typographie.  Annotation 
critique.  Le  rédacteur  de  l'inscr.  a  pris  soin  d'éviter  l'hiatus;  autres  particu- 
larités. Éclaircissements  historiques  d'où  il  résulte  que  la  lettre  des  Amphis- 
siens  date  d'une  année  comprise  entre  197  et  187.  ^  Epigraphica.  La  loi 
d'Aegialia  [S.  Vassis].  (Cf.  'E(p.  àp;r.  1907,  p.  187  ss.  et  ci-dessus).  Critique 

25  verbale  de  qqs  lectures  données  par  l'éditeur.  ^  Notes  de  Crète.  [Et.  A. 
Xanthoudidis.]  V.  Inscriptions.  Texte  de  23  inscr.  avec  annotation  critique. 
Nr.  1  (avec  fac-similé),  plaque  de  pierr-e  calcaire  dure;  inscr.  votive  de  l'hie- 
ron  dyctaeon  (vers  145  av.  J.-C).  Inscriptions  de  Lato  (Camara),  la  plupart 
du  2^  s.  av.  J.-C.  Nr.  2,  inscr.  votive  restituée  au  moyen  de  textes  similaires 

30  connus.  Nr.  7,  fragment  probable  d'un  traité  entre  les  habitants  de  Lato  et 
ceux  de  Lytta.  Nr.  9.  fragment  d'un  traité  entre  les  deux  villes  de  Lato  et 
d'Eleuthernes.  Nr.  11.  inscr.  votive  complète,  avec  les  noms  de  sept  >td(7p.ot 
(magistrats  suprêmes).  Date  de  l'an  102/1.  Inscriptions  de  Cnossos.  Nr.  16. 
inscr.  composée  de  deux  noms  AFOI,  AEONTIQ,  le  premier  est  nouveau  et  le 

35  second  est  celui  d'une  famille  notable  de  Cnossos.  Nr.  17.  inscriptions  funé- 
raires de  Chersonesos  :  Taxtroç...  (3^  s.  apr.  J.-C).  Inscr.  deGortyne.  Nr.  19. 
inscr.  chrétienne  datée  de  la  4^  indiction  sans  l'année.  Inscriptions  du  Musée 
Tôiv  Xavîtov  (nr.  20-23).  Epimetron.  Huit  observations  critiques  sur  diverses 
inscr. publiées  dans  ces  vingtdern.  années.^  HéphaistosdanslaGigantomachie 

40  du  trésor  des  Cnidiens  [K.  A.  Romaios].  3  fig.  Le  personnage  travaillant 
avec  des  outres-soufflets  n'est  pas  Éole  comme  on  l'a  cru.  On  n'avait  pas 
remarqué  un  fourneau  d'où  sortent  des  masses  de  fer  rougies  au  feu,  que  le 
personnage,  Hephaistos,  va  lancer  sur  les  Géants.  Rapprochement  d'un  vase 
de  l'Acropole  représentant  une  scène  de  la  Gigantomachie.  ^  Monuments 

45  architectoniques  de  l'Asclépiéion  d'Athènes  [Fred.  Versakis].  2  pi.,  33  fig. 
Les  restes  de  l'Asclépiéion,  côté  sud,  découverts  en  1876-77,  n'ont  attiré  jus- 
qu'ici l'attention  d'aucun  archéologue  au  point  de  vue  architectural.  Des- 
cription de  cette  partie  du  temple.  Pausanias  nous  renseigne  imparfaite- 
ment. Les  détails  contenus  dans  l'inscr.  de  Dioclès  (C.  I.  A.  4896,  22.  13  f) 

60  est  plus  explicite.  État  détaillé  des  ruines,  avec  dessin  de  chaque  pièce. 
Conjectures  à  tirer  des  parties  identifiées.  Mensuration  des  colonnes  et  des 
autres  restes.  Le  nouveau  naos.  Le  petit  portique  occidental.  Le  naos  occi- 
dental de  style  ionique.  Le  naos  oriental  de  style  ionique.  Autre  portique 


JOURNAL  INTERNATIONAL  d'aRCHÉOLOGIE   NUMISMATIQUE.    269 

avec  toiture  horizontale  dans  la  moitié  orientale  de  l'hiéron.  Nouveau  pro- 
pylon.  Construction  circulaire.  ^  L'hémérologion  antique  d'Athènes,  etc. 
[K.  Maltézos].  Suite  du  chap.  V.  Vérification  des  conclusions  précédentes 
au  moyen  des  inscr.  attiques,  pour  la  détermination  des  années  communes 
et  des  intercalaires.  Tableau  des  années  certaines  (à(7cpa)^c5v)  soit  communes»,  s 
soit  intercalaires,  depuis  411/10  jusqu'à  106/5,  avec  le  nom  des  archontes 
éponymes.  Discussioji  sur  la  date  de  l'archontat  d'Archélaûs  placé  par  les 
chronologistes  entre  234/3  et  216/5.  Question  de  la  19^^  étéride,  dont  il 
faut  très  probablement  placer  la  f^  application  entre  422/1  et  419/8.  Sur 
la  date  de  l'introduction  de  l'octaétéride  à  Athènes.  Si  l'on  remonte  de  422  lo 
à  160  ans  en  arrière  (laps  de  temps  qu'a  duré  l'octaétéride),  on  trouve  l'an 
582.  Plutarque  en  attribue  l'introduction  à  Selon,  mais  c'est  peu  probable. 
Elle  dut  commencer  entre  82.  Quant  à  la  période  qui  a  précédé  l'établisse- 
ment de  l'octaétéride,  l'auteur  rapporte  les  opinions  exprimées  par  divers 
savants.  Témoignage  d'Hérodote  et  de  Géminus.  Il  est  probable  qu'aux  ir. 
temps  homériques  l'année  était  simplement  lunaire,  mais  on  ignore  ^i  elle 
était  de  12  mois  ou  d'un  nombre  inférieur;  puis  vint  probablement  la  diété- 
ride.  Il  est  à  supposer  que  les  Grecs  passèrent  sans  transition  de  la  diétéride  à 
l'octaétéride.  ^  Deux  décrets  attiques  [K.  Maltézos].  Inscr.  de  caractère 
chronologique,  trouvées  dans  l'Acropole  et  publiées  par  Kavvadias  en  1898,  ze 
dont  la  l''*'  est  complétée  ici  sur  cette  base  que  chaque  ligne  contient  20 
lettres.  La  seconde,  publiée  par  Wilhelm,  doit  être  datée  non  de  l'année 
229/8  (approximativement)  mais  plutôt  de  l'an  238/7,  en  raison  du  nombre 
de  jours  affectés  aux  mois  désignés.  G.  E.  Ruelle. 

Journal  international  d'archéologie   numismatique.  T.    X,    1907,  25 
nr.  4.  Les  broches  de  Rhodopis  [G.  Karo].  3  fig.  Hérodote  raconte  que  la 
pyramide  de  Mykérinos  était  attribuée  par  certains  à  l'hétaïre  Rhodopis; 
mais  ailleurs  (II   134-135),  il  combat  cette  tradition  et  rapporte  que  Thrace 
d'origine,  elle  fut  esclave  de  Jadmon  de  Somos  qui  posséda  aussi  Esope. 
Un  autre  Samien,  Xantheus  dut  emmener  Rh.  en  Egypte,  où  elle  acheta  80 
pour  une  somme  élevée  Charaxos,  frère  de  Sapho.  Elle  resta  en  Egypte  et  y 
acquit  une  grande  fortune  dont  le  dixième  subsistait  encore  au  temps  d'Hé- 
rodote.   Elle   voulut   laisser  après  elle  un  monument  consacré  comme  on 
n'en  avait  jamais  construit,  et  offrit  jusqu'à  concurrence  du  dixième  de  son 
bien   de  nombreuses  broches  en  fer  à  percer  les  bœufs,  qu'elle  envoya  à  »6 
Delphes,  où  elles  furent  réunies  derrière  l'autel  consacré  par  les  Ghiotes. 
Aussi  le  nom  de  Rhodopis  était  il  universellement  connu  en  Grèce.  Cet 
ex-voto  est  souvent  mentionné.  Plutarque,  Suidas,  Hésychius,  Epicharme 
et  Cratinus  dans  Athénée.  Dans  Strabon,  un  aigle  apporta  au  roi  Psamme- 
tichus  une  sandale  de  Rhodopis  au  bain;  le  roi  fit  rechercher  la  femme  40 
possesseur    de    cette    sandale;    on  la    retrouva  et   il  en   fit  son  épouse. 
D'après  cela,    Rhodopis  aurait   été  une  sorte  de  Théodora.  Examen  cri- 
tique de  ces  divers  récits.  Une  découverte  due  à  Svoronos  donne  à  penser 
que  les  broches  de  Rhodopis  furent  apportées  à  Delphes  à  une  époque  où 
l'usage  de  la  monnaie  n'existait  pas  encore.  Cet  ex-voto  dut  être  détruit  « 
lors  de  la  troisième  guerre  sacrée,  les  broches  ayant  été  utilisées  comme 
javelots.  Exemples  de  faits  analogues.  Description  des  restes  d'un  socle 
muni  de  trous  qui  ont  pu  recevoir  les  broches,  conjecture  qui,  d'ailleurs, 
prête  aux  objections.  ^Ex-voto  d'Ampéliotes  cyrénéens  à  Delphes.  Tige 
de  silph.um  [A.  D.  Kéranopoulos)].  1  pi.,  5  fig..  On  a  trouvé  à  Delphes,  so 
en  1894,  trois  figures  de  femmes  dansant   autour  d'une  colonne  affectant 
la  forme  d'une  tige  de  silphium.  Il  paraît  que  ce  monument  était  la  base 
d'un  trépied.  On  a  découvert  aussi,  à  l'entour,  nombre  de  débris  de  colonnes 


270  1908.  —   GRÈCE. 

en  forme  de  tiges  de  silphium  que  Homolle,  en  1894,  a  jugé  appartenir  au 
trésor  des  Cyrénéens;  mais  il  n'y  en  eut  pas  à  Delphes,  c'est  celui  des  Mas- 
saliotes  et  des  Romains.  En  1897  Homolle  a  dit  qu'on  a  trouvé  de  nombreux 
débris  composant  une  colonne  de  huit  mètres  au  sommet  de  laquelle  avaient 

6  été  placées  les  trois  danseuses,  qu'il  nomme  dès  caryatides;  il  admet  qu'il 
surplombe  un  trépied  et  déclare  que  cette  tige  de  plante  n'est  pas  celle 
du  silphium  mais  de  l'acanthe,  symbole  parlant  de  la^ville  macédonnienne 
d'Acanthos  et  qu'il  s'agit  d'un  ex-voto  des  Lacédémoniens,  en  mémoire 
de  la  victoire  de  Brasidas  en  Macédoine  (424-422)    En  1904,  il  a  séparé  le 

10  groupe  des  jeunes  danseuses  de  la  tige,  admettant  deux  ex-voto,  œuvre 
probable  du  même  artiste,  la  colonne,  tige  d'acanthe  et  le  groupe  des  carya- 
tides. Dessin  de  dix  monnaies  cyrénéennes  portant  le  silphium.  Descrip- 
tion de  ces  monnaies.  L'ex-voto  delphique  n'a  dont  pu  être  présenté  que  par 
des  Cyrénéens.  Des  témoignages  exprimant  cette  opinion  sont  fournis  par 

15  des  scholiastes  et  Suidas.  Les  Ampéliotes  étaient  ainsi  nommés  d'Ampelos 
promontoire  et  ville  (?)  de  la  Cyrénaïque.  L'ex-voto  doit  remonter  à  l'an 
400.  Il  est  à  rapprocher  du  monument  de  Trysa,  conservé  à  Vienne  et  de 
celui  des  Néréides,  provenant  de  Xanthos  de  Lycie,  au  British  Muséum. 
Le  trépied  de  cet  ex-voto  a  du  être,  comme  beaucoup  d'autres,  cités  en  exem- 

ao  pie,  ou  en  or  ou  en  doré.  En  tous  cas  la  tige  et  les  feuilles  du  silphium 
étaient  coloriés  en  rouge  tirant  sur  la  couleur  de  l'or.  Description  détaillée, 
avec  mensuration,  du  monument.  Quant  aux  jeunes  danseuses,  ce  doivent 
êtres  des  Hespérides  qui  n'auraient  pas  eu  que  les  arbres  hespéridiens  sous 
leur  protection.  Aristophane  (Nuées,  271)  parle  des  chœurs  des  Hespérides. 

25  II  y  a  des  monnaies  cyrénéennes  où  Héraclès  est  représenté  ainsi  que  l'une 
d'elles  de  chaque  côté  de  l'arbre,  d'autres  sur  lesquelles  celle-ci  est 
assise  devant  un  silphium.  De  plus,  il  y  eut  une  ville  dans  la  Cyrénaïque 
appelée  Hespéris  ou  les  Hespérides  ou  les  Euhespérides  où  une  ancienne 
tradition  plaçait  le  jardin  des  Hespérides.  Scylax  le  place  précisément  à 

30  Ampélos;  nouvelle  preuve  que  les  trois  jeunes  filles  sont  des  Hespérides.  ][ 
Les  ateliers  monétaires  sous  Alexandre  Sévère  [W.  Thiele.]  Depuis  la  liste 
des  ateliers  p.  p.  Cohen,  t.  IV,  p.  476  et  ss.,  le  nombre  s'en.est  accru  sensi- 
blement et  l'auteur  en  donne  une  nouvelle  nomenclature  par  ordre  alpha- 
bétique, d'après  les  publications  postérieures  à  cette  liste.  Suivent  les  mon- 

36  naies  d'Alexandre,  de   Mamaea,    d'Alexandre  et   Mamaea    et  d'Orbiana. 
Conclusions  :  Alexandre  n'a  pas  battu  monnaie  dans  l'Achaïe,  la  Lycie, 
la  Galatie,  mais  bien  dans  la  Thrace,  la  Macédoine,  la  Moesis  inférieure,  l'Asie 
Mineure,  le  Pont  et  la  Bithynie,  la  Pamphylie,  la  Pisidie,   Cappadoce,  la  • 
Syrie  et  l'Egypte.  Il  faut  excepter  Miopolis  de  Thrace  et  Philoppopolis.  ^ 

40  11  Phylactère  byzantin  [K.  M.  Konstantopoulos.]  1  dessin.  Petite  pièce 
de  bronze  en  forme  de  monnaie  p.  p.  Froehner  (collection  Photiades  pacha, 
nr.  679),  portant  d'un  côté  l'image  de  Dieu  le  Père  avec  le  mot  ayioç  répété 
trois  fois  et  de  l'autre  un  grappe  de  raisin  et  une  inscr.  dont  Schlumberger 
a  donné  sous  réserve,  il  est  vrai,  un  déchiffrement  que  l'auteur  rectifie 

45  ainsi  ;  uyïja  «ru  Bopixs  {b^izia[v  coi  SwpetTat).  Cette  sorte  de  phylactère 
était  d'un  usage  commun  à  l'époque  byzantine.  ^  Lectures  et  classement  de 

molybdobuUes  byzantins.  [N.  Véis  (Bér,?)]  l^'  article.  Nr  1 do^payi? 

est  pour  (TœpaYiç;  plusieurs  exemples  de  cette  intercalation  d'une  voyelle. 
Ni\  2-5...'Apa6avTrivbv.Ce  prince  doit  être  le  personnage  de  ce  nom,  gendre 

50  de  l'empereur  Jean  Comnène.  Autres  molybdobuUes  où  figure  le  même  nom 
Nr.  6  La  conjecture  de  Mordmann  fils,  identifiant  Manuel  Botoniate  (sic) 
avec  un  descendant  de  l'empereur  Nicéphore  Botaniate  manque  de  base. 
Nr.  7  Le  'laxxwTjç  'AXoctrï)?  decemoîybdobulle  peut  être  identifié  avec  le 


JOURNAL  INTERNATIONAL  d'aRCHÉOLOGIE  NUMISMATIQUE.     271 

J.  Al.  d'un  chrysobulle  de  l'an  6706.  Nr.  8-9.  Un  molybdobullede  la  col- 
lection Schlumberger  que  ce  savant  indique  ainsi  :  «  Buste  de  l'archange 
Michel  »  et  un  autre  décrit  par  Giannopoulos  portant  l'un  Mt/a7]X  toG  Ux- 
vaytoT,  l'autre  Mi;(a7]X  xoïï  IlavaY''i)wTou  doivent  se  rapporter  à  un  Michel 
Panaghioses,  attaché  au  scrétariat  du  grand  Trésor  et  peut-être  même  grand  ^ 
trésorier,  au  xii^  siècle.  Nr.  10.  MolybdobuJe  de  la  collection  Schl.  que  celui-ci 
place  au  xii^'-xiii'^  siècle  et  qui  doit  concerner  un  Constantin  Panaghiosis 
mentionné  dans  des  actes  de  1357.  Nr.  On  peut  fixer  l'annus  ante  quem 
du  molybdobulle  de  Constantin  Rogieros,  mort  avant  1136.  Nr.  Dans  sa 
Sigillographie  byzantine,  Schl.,  p.  734,  9,  lit  Aouppa;((iouJ;  or,  le  f.s.  porte  i" 
Auppa)r.  N.r  12.  Schl.  a  lu  oiouxit7i'c)(  );  il  faut  lire  ot  oi]xix-t\  suivant  Papa- 
dapouios  Keramus,  mais  otoux7iTi]ç  est  une  lecture  certaine,  confirmée  par 
d'autres  molybdobulles.  Nr.  14.  Mormann  fils  a  publié  une  pièce  de  sa 
collection  qui  porte  ffeêadTo;  xal  oou^  7i:(ïxoupi(a)voç.  Détails  historiques 
sur  la  famille  de  ce  nom,  probablement  d'origine  arménienne.  Nr.  Autre  ^^ 
pièce  portant  ...  êXasTÔv...  naxou(piav()v.  pXaffxoç  n'est  par  un  prénom 
comme  le  suppose  Schl.  C'est  le  nom  commun,  pXoiffTÔç,  bourgeon. 
Nr.  16-17.  Au  lieu  de  tîjç  ota)c(ovt5(T7i;,  lecture  de  Schl.  il  faut  plutôt  lire 
Siaxfovtaç)-  Nr.  18.  Nouvelle  lecture  rectificative  du  fac-similé  de  Schl. 
Nr.  19-21.  Sp.  d.  Lambros,  en  1885,  a  étudié  un  molybdobulle  qu'il  a  attri-  20 
bué  à  Théodore  Studite  le  confesseur.  Schl.  l'a  réédité  avec  f.  s.  et  placé 
au  xi^-xii^  s.  C'est  la  seule  pièce  connue  de  ce  genre  qu'on  puisse  attribuer 
au  célèbre  monastère  du  Studium.  Une  autre  où  l'on  a  lu  crTouB(iou  se 
rapporte  au  monastère  toO  StuXou.  Détails  étendus  sur  ce  monastère. 
Nr.  22  à  29.  Brèves  rectifications  des  lectures  proposées  par  les  divers  ^^ 
éditeurs  des  molybdobulles  mentionnés.  Nr.  29.  Molybdobulle  portant... 
NtxoX(a(D)  Kevcwp-iq...  MaxCoux...  (collection  Schl.).  Rectification  de  lecture. 
Identification  de  ce  Nicolas  Matzoukis  avec  celui  du  monastère  de  Saint- 
Jean  à  Patmos.  ^  Zu  S.  287  [G.  Karo).  Note  additionnelle  et  rectification 
sur  un  point  du  mémoire  relatif  aux  broches  de  Rhodopis(Cf.  ci-dessus),  '^^ 
If  Addition  à  la  page  309  [A.  D.  Kéramopoulos].  L'auteur  annonce  un 
complément  de  son  article  sur  la  tige  du  silphium  (Cf.  ci-dessus).  ^  Les 
monnaies  d'Aboukir.  [J.  N.  Svoronos].  Sur  la  gi'ave  question  de  l'authen- 
ticité de  ces  marques  monétaires  récemment  découvertes  et  acquises  en  par- 
tie pour  le  Musée  numismatique  de  Berlin,  l'auteur  eut  tout  d'abord  l'opi-  ^'' 
nion  qu'elles  étaient  fausses  et  voulut  publier  un  mémoire  pour  donner  ses 
raisons.  Dressel,  qui  avait  acquis  cinq  de  ces  pièces  pour  le  Musée  de  Berlin 
lui  conseilla  d'attendre  la  publication  qu'il  préparait  lui-même  en  faveur 
de  leur  authenticité.  Sv.  avait  commencé  à  faire  imprimer  son  travail 
lorsqu'il  dut  le  suspendre  pour  aller  à  Berlin,  où  il  vit  ces  marques  moné-  *o 
taires.  Maintenant  sa  conviction  n'est  plus  inébranlable  et  il  tient  à  déclarer 
publiquement  qu'il  renonce  à  toute  publication  concluant  à  leur  inauthenti- 
cité.^*[|  1908, 1-3.  Nymphes  et  Charités  sur  des  monnaies  grecques  [F.  Imhoff- 
Blumer].  482  fig.  sur  12  pi.  213  p.,  Le  travail  est  divisé  en  deux  sections  : 
N.  grecques  et  hellénistiques,  N.  de  l'époque  gréco-romaine.  Dans  la  pre-  ** 
mière  figurent,  à  côté  de  Ménades  et  de  Néréides,  en  général  des  Naiades, 
soit  nymphes  de  fontaines  et  de  montagne  ou  nymphes  locales,  deux  espèces 
désignées  par  leurs  légendes  comme  éponymes  de  villes.  Comme  telles  et 
dans  leur  caractère  propre,  comme  divinités  de  la  végétation  (Wachs- 
tums)  et  de  la  prospérité,  elles  servaient  à  assurer  le  bonheur  des  habitants  50 
et  étaient  honorées  comme  déesses  protectrices  des  villes.  On  les  rencontre 
souvent  (généralement  comme  types  de  têtes,  rarement  avec  le  corps  entier) 
en  Sicile,  en  Grande-Grèce  et  en  Thessalie,  puis   plus   tard   en   d'autres 


272  1908.  —  ITALIE. 

parties  de  la  Grèce,  dans  l'Asie  Mineure  du  Nord,  et  ,très  rarement,  dans  le 
reste  de  l'Asie  et  à  Cyrène.  —  Dans  la  seconde  période,  par  suite  delà  roma- 
nisation  de  la  Grèce  occidentale,  où  jusqu'alors  le  culte  des  Nymphes 
avait  trouvé  un  champ  très  favorable  au  point  de  vue  monétaire,  ce  culte 

5  tombe  dans  la  déconsidération;  et  quand  nous  trouvons  des  Nymphes  repré- 
sentées ,  celles-ci  semblent,  sauf  de  rares  exceptions,  avoir  perdu  leur  an- 
cienne importance  comme  déesses  des  villes;  à  leur  place  viennent  des  ama- 
zones et  des  héroïnes,  mais  surtout  la  Tychè.  A  l'époque  romaine,  les  nym- 
phes sont  encore  matière  à  de  fréquentes  représentations  sur  les  monnaies; 

10  nous  y  trouvons  des  nymphes  de  fontaine  et  de  montagne,  des  nymphes 
compagnes  d'Artémis  et  de  Dyonisos,  qui  sont  souvent  des  répliques 
d'œuvres  plastiques  ou  picturales.  ^  Nouveau  statère  corinthien  [J.  N.  Svo- 
ronos].  Lettre  du  comte  Miklos  DessewfTy,  suivie  d'observations  de  Sv. 
Dans  cette  lettre,  M.-D.  rapporte  qu'il  a  rencontré  sur  une  monnaie  corin- 

15  thiennp,  parmi  52  variétés  de  ces  monnaies  portant  une  Athéna  casquée, 
un  seul  exemplaire  où  le  chignon  n'est  pas  lisse  comme  d'ordinaire,  mais 
granulé;  un  autre  est  au  British  Muséum.  Il  a  demandé  si  l'on  avait  fait  cette 
remarque;  mais  personne  ne  lui  a  répondu.  Sv.  l'a  faite  sur  un  statère 
corinthien  existant  chez  un  marchant  d'antiquités,  dont  il  a  pris  un  mou- 

20  lage.  II  Frappe  de  monnaies  de  cuivre  dans  les  provinces  à  la  fm  de  la 
république  romaine.  Sosius,  Proculeius,  (P.  Canidius)  Crassus.  [M.  Bahr- 
feldt.]  1  pi.  Le  poids  de  l'or  romain  fut  fixé  à  la  demi-once  par  la  loi  Papiria 
de  665  (89).  L'auteur  rappelle  qu'il  a  publié  deux  articles  sur  la  monnaie 
de  cuivre  à  la  fin  de  la  république.  Il  traite  aujourd'hui  des  monnaies  frap- 

26  pées  par  Sosius  et  Proculeius  à  Zacynthus  et  à  Cephallénie,  ainsi  que  de 
celles  de  Crassus  à  Cyrène,  et  annonce  qu'une  étude  de  lui  sur  les  monnaies 
de  cuivre  de  Cn.  et  Sex.  Pompée,  Oppius,  Clodius,  etc.  va  paraître  dans  la 
Wiener  num.  Zeitschrift.  Description  de  quatre  monnaies  et  relevé  de  leurs 
divers  exemplaires.  Détails  historiques  sur  les  personnages  désignés  dans  le 

30  titre.  ^  Découverte  au  lac  Copaïs.  (Don  de  monnaies  de  bronze,  fait  aux 
Béotiens  par  Antigone  II  Doson.)  En  décembre  1908,  on  a  trouvé  au  lac 
Copaïs,  partie  desséchée,  un  trésor  de  1549  pièces  de  bronze,  envoyées  par 
la  Compagnie  du  lac  au  Musée  numismatique  d'Athènes.  L'auteur  en  a 
examiné  six  qui  lui  ont  paru  d'une  grande  importance  au  point  de  vue 

85  historique  et  numismatique.  La  plupart  des  monnaies  composant  ce  trésor 
ont  été  frappées  sur  le  type  de  celles  du  roi  Antigonus  surnommé  Awacov, 
«  otà  xb  TToXXà  SiBôvai  xat  ^^apiÇeaôai  »  (Magn.  Etym).  Il  s'ensuit  que 
cette  masse  de  pièces  doit  représenter  un  don  fait  par  le  roi  aux  Béotiens 
antérieurement  à  l'an  220  av.  J.-C,  c'est-à-dire  en  222.   Autres   exemples 

40  de  dons  semblables  offerts  par  les  Ptolémées.  C.  E.  R. 

ITALIE 

Rédacteur  général  :  Emile  Châtelain. 
45 

Atene  e  Rozna.  Ann.  11,  n.  109-111,  jr.-ms.  Phases  historiques  dans 
la  conception  de  l'hellénisme  [E.  Romagnoli].  La  Renaissance,  Greg.  Heim- 
burg,  Winckelmann,  l'Allemagne  contemporaine.  ^  Un  fragment  inconnu 
d'Aulu  Gelle  [C.  Pascal].  Du  livre  8,  qui  est  perdu,  le  ms.  Magliab.  329, 
60  du  xv^  s.,  donne  le  titre  «  Quid  mihi  usu  venerit,  interpretari  et  quasi  effîn- 
gere  volenti  locos  quosdam  Platonicoslatinaoratione»,  et  on  en  a  peut-être 
un  fragment  dans  la  citation  de  Pierre  le  Chantre  (Migne  205,  164)  :  «  Item 
Agellius  :   Leges  urbium  sunt  telae  aranearum,   quae  fortiora  animalia 


BOLLETTINO    DI    FILOLOGIA   CLASSICA.  273 

transmittunt,  minus  fortia  et  debilioria  retinent  ».  ^  Dante  et  les  poètes 
latins  ([E.  Proto].  1[  Démonstrations  populaires  et  tumultes  dans  les 
théâtres  de  Rome  antique  [V.  Brugnola].  Tf  Pour  une  utioOsitiç  de  la  Stene- 
bea  d'Euripide  [  Ada  Caputi].  ^  Encore  la  Médée  de  Sénèque  et  celle  d'Ovide 
[A.  Cima].  ^  Le  Rhampsinite  chypriote  [P.  E.  Pavolini].  ^^  N.  112,  avril.  5 
Les  nouveaux  fragments  de  Ménandre  [N.  Terzaghi].  ^I^f  N.  113-114, 
mai-jn.  Le  vers  [E.  Romagnoli].  Étude  sur  la  métrique  et  la  musique. 
^  L'architecture  de  Vitruve  [A.  Romizi].  Grande  valeur  de  l'ouvrage  composé 
à  Rome  entre  738  et  741.  ^^N.  115-116,  jl. -août.  Sur  le  6^  péan  de  Pindare 
[T.  Tosi].  Recherche  de  l'idée  génératrice  de  ce  péan.  ^^  N.  117,  sept.  10 
Pour  l'histoire  de  la  philosophie  grecque  dans  notre  école  classique  [G. 
Zuccante].  ^  Vulgarisations  d'Ovide  au  xiv^  siècle  [C.  Marchesi].  ^  L'ar- 
tillerie de  César  [N.  Vianello].  Explications  avec  figures.  1[T[N.  118-119,  oct.- 
nov.  La  conception  de  la  vie  intime  dans  la  philosophie  d'Épicure  [E. 
Bignone].  Tf  Qua  tua  te  fortuna  sinet.  Note  à  Virgile,  En.  6,96  [G.  Albini].  15 
Il  faut  lire  «  qua  »  avec  Sénèque,  Ep.  82  et  non  «  quam  ».  ^  L'autobio- 
graphie dans  l'antiquité  [G.  Funaioli].  ^  Quelques  observations  sur  l'art 
d'Ovide  dans  les  Métamorphoses  [C.  Pascal].  Ovide,  quand  il  en  prend  la 
peine,  sait  éviter  l'incohérence,  même  mieux  que  Virgile.  Tf  Lusus  Pom- 
peianus  [G.  Zottoli].  Nouvelle  interprétation  du  graffîte  trouvé  en  1905  :  20 
Quisquis  amat  nigram,  nigris  carbonibus  ardet  :  Nigram  cum  video,  mora 
libenter  edo.  ^Ij  N.  120,  déc  Une  nouvelle  édition  de  Quintilien  [G. 
Funaioli].  Importance  de  l'éd.  donnée  par  Radermacher  dans  la  coll. 
Teubner.  Notes  sur  les  manuscrits.  T|  Les  idées  d'Euripide  [N.  Terzaghi]. 
A  propos  du  livre  de  P.  Masqueray  E.  Gh.  25 

Bollettino   di   filologia    classica.  Ann.   14,   n**   7,   janvier.  G.  Setti, 
Il  Monti  traduttore  d'Omero  [G.  Fraccaroli].  Montre  bien  le  principal  défaut 
du  traducteur,  un  peu  de  mignardise  et  d'emphase.  ^  N.  K.  Paulatos, 
'H  Trarotç  tou   'OSofffféwç  [P.  Gesareo].  D'après  les  travaux  de  Dôrpfeld, 
Salvator,  Lang.  ^  G.  M.  Olcott,  Thésaurus  linguae  latinaé  epigraphicae,  no 
I,    1-4  [L.   V.].    Eloges.    %   G.    Giarratano,    Commentationes  Dracontianae 
[V.  Ussani].  Des  quatres  dissertations  la  troisième  est  vraiment  intéres- 
sante. Tl  V.  Chapot,  Séleucie  de  Piérie  [A.  Solari].  Utile.  1[  G.  de  Sanctis, 
Storia  dei  Romani  [G.  Gardinali].  Très  important  pour  les  origines.  Prouve 
la  puissance  de  l'enseignement  de  Beloch,  ^  Virgilio,  Vergilio  [R.  Sabbadini].  35 
Réponse  à  Kelsey.  On  peut,  sans  pédantisme,  adopter  Virg.  ou  Verg.  en 
italien.  ^  Geminae  arae  [G.  Pascal].  Le  pluriel,  dans  Virgile,  prouve  qu'on 
élevait  deux  autels  aux  Mânes  parce  que  chaque  personne  avait  deux 
Mânes,  l'équivalent  des  deux  génies.  T|  De  versibus  quos  Gailo  tribuunt  in 
Hispanicum  sermonem  translatis  [V.  Ussani].  Un  ms.  de  l'an  1589  fournit  4o 
des  vers  espagnols  traduits  sur  un  texte  qu'on  croyait  alors  de  Gallus.  ^^ 
N°8  8-9,  fév.-ms.  R.  Jebb,  Essays  and  addresses  [G.  Fraccaroli].  Utile  recueil 
des  articles  du  génial  helléniste.  %  J.  E.  Harry,   Problems   in  the  Prome- 
theus  [P.  Gesareo].  Travail  philologique  agréable  à  lire.  ^  E.  Cary,  The  ms. 
tradition  of  the  Acharnenses;   Id.,    Victorius  and  Codex  F  0/  Aristophanes  45 
[G.  O.  Zuretti].  Très  important.  L'Amérique  produit  aujourd'hui  de  bons  fruits 
dans  le  champ  des  études  classiques.  ^  J.  Nicole,  L'Apologie  d'Antiphon 
[Id.].    Importante   découverte  d'un  papyrus,   publication  très  méritoire. 
Tf  Ménandre.  Fragments  découverts  et  publiés  par  G.  Lefebvre  [Id.].  L'édi- 
teur a  bien  mérité  de  Ménandre,  des  lettres  grecques  et  de  l'histoire  du  50 
théâtre.  ^  Cicero,  de  Officiis,  comm.  da  G.  De  ci  a  [G.  Giambelli].  Bon  com- 
mentaire pour  les  classes,  introduction  soignée.   ^  H.    Kleinguenther, 
Quaestiones  ad  Astronomicon  libros  qui  sub  Manilii  nomine  feruntur;  »Id., 

R.  DE  PHILOL.  —  Revue  des  Revues  de  190S.  XXXIII    —  18 


274  1908.  —  ITALIE. 

Text-krit.  u.  exeg.  Beitràge  zum  astrol.  Lehrgedicht  des  sogen.  Manilius  [V. 
Ussani].  L'auteur  proteste  contre  les  audaces  deHousman,  mais  ses  propres 
conjectures,  plus  modestes,  ne  sont  pas  plus  probantes.  ^  M.  Melillo, 
Studi  latini;  Id.,  Maniliana  [G.  Pierieoni].  Travaux  d'un  débutant  qui 
5    promet.  ^  L.  Lûtzen,  De  priorum  scriptorum  argenteae  latinitatis  studiis 
scholasticis  [L.  V.].  Dans  ce  programme  utile,   qqf.  l'auteur  exagère  des 
vérités.   ^  Columellae  opéra,   fasc.   7,  éd.   V.  Lundstrom  [L.  Dalmasso]. 
Édition  attendue  avec  impatience,  établie  d'après  les  meilleurs  mss.  ^i 
Dracontii  Orestes.  Rec.  C.  GiARRATANO  [V.  Ussani].  Édition  hâtive,  qui  n'a 
10  pas  profité  de  celle  de  Vollmer.  ^f  F.  H.  Maushall,  The  second  athenian 
conjederacy  [A.  Solary].  Utile.  ^  M.  Clerc,  La  bataille  d'Aix  [Id.].  Mérite  des 
éloges,  mais  ne  tient  pas  assez  compte  des  travaux  étrangers.  ^  Starza 
[G.  Oliverio].  Ce  mot,  usité  dans  l'Italie  méridionale,  doit  dériver  de  cirapxta. 
^  Cicero,  Off.  I,  22,75  [N.  Vianello].  Nouvelle  interprétation.  ][  La  flexion 
15  des  noms  grecs  dans  le  poème  de  l'Aetna  [M.  Lenchantin  de  Gubernatis]. 
Les  plus  anciens  auteurs  adoptent  la  forme  latine,  peu  à  peu  les  désinences 
grecques  s'imposent.  Tf  Magnetes  a  Sipylo.  Tacite,  Ann.  2,47  [L.  Valmaggi]. 
Exemples  de  construction  analogue.  ^^  N°  10,  avril.  Xenophontis  Apologia 
Socratis.  Rec.  V.  Lundstrom  [A.  Taccone].  ^n  progrès  sur  les  éditions 
20  précédentes.  Bon  apparat  critique.  Tj  Ad.  Engeli,  Die  Oratio  variata  bei 
Pausanias  [M.  Barone].  Malgré  qqs  défauts,  fera  mieux  connaître  Pausanias 
et  peut  servir  aussi  à  la  critique  du  texte.  ^  Vergili  Aeneis  comm.  da  R.  Sab- 
BADiNi,  2^  éd.  Lib.  7-9  [F.  G.  Wick].  Reste  la  meilleure  édition  classique  de  V. 
en  Italie.  ^  E.  M.  Rankin,  The  rôle  of  the  MotY^ipo'  "*  ^he  life  of  the  ancient 
25  Greeks  [P.  Cesareo].  Bonne  petite  thèse  de  Harvard.  ^  Alter  rixatur  de  lana 
saepe  caprina  [P.  Rasi].  Réplique  à  Sabbadini,  pour  s'autoriser  à  conserver 
en  italien  la  forme  Virgilio.  Tj  Virg.  Aen.  3,  226  [C.  Pascal].  Sur  le  sens  de 
clangoiibus.  ^  La  flexion  des  noms  grecs  dans  le  poème  de  l'Aetna  [M.  Len- 
chantin de  Gubernatis].  Suite.  Il  est  curieux  que  le  génitif  en  ii  ne  s'y  trouve 
gjj  pas.  ^]|  N°  11.  mai.  The  Oxyrhynchus  Papyri   part  5,    éd.    Grenfell    a. 
HuNT  [C.  O.  Zuretti].  Importance    des   nouveaux  papyrus.    ^   Menandri 
quatuor  fabul.  fragmenta  éd.  J.  van  Leeuwen  [Id.].  Le  savant  éditeur  d'Aris- 
tophane était  bien  préparé  à  corriger  le  nouveau  texte  de  Ménandre.  ^ 
E.  Stampini,  La  metrica  di  Orazio  comparata  con  la  greca  [V.  Ussani].  Moins 
36  *^6  défauts    que    de  lacunes.  ^  C.  Hosius,  De  Imitatione  scriptorum  Roma- 
norum  imprimis  Lucani  [L.  V.].  Evite  les  exagérations  de  voir  partout  des 
imitations.  ^  Léon.    Kienzle,    Die    Kopulativpartikeln  et,  que,  atque  bei 
Tacitus,  Plinius,  Seneka  [Id.].  Les  travaux  semblables  de  statistiques  peu- 
vent servir  à  la  syntaxe  générale  des  particules  copulatives.  1|  S*  Jérôme, 
^Q  Vie  de  Paul  de  Thèbes  et  vie  d'Hilarion,  trad.  par  P.  dE  Labriolle.  2^  éd. 
[V.  Ussani].  Introduction  intéressante.  T[  D.  C.  Hesseling,  Essai  sur  M 
civilisation  byzantine,  trad.  G.  Sclumberger  [P.   Cesareo].    Connaissances 
sérieuses.  La  trad.  se  lit  comme  un  original.  ^  A.  Bellomo,  Agapeto  diacono 
e  la  sua  scheda  regia  [A.  Solari].  Important  pour  la  philologie  et  surtout  pour 
^5  l'histoire  du  temps  de  Justinien.  ^[  Th.  A.  Abele,  Der  Sénat  unter  Augustus 
[L.  Cantarelli].  Recherches  diligentes.  Fait  partie  d'une  collection  de  la 
Gôrresgesellschaft.    Pour   l'antiquité,    au   lieu   de  collections  semblables, 
mieux  vaudrait  mettre  à  jour  les  manuels.  ^  Sophocle,  Ajax  936  [L.  A. 
Michelangeli].  Corriger  twv  'A^rtXéwç  avec  synizèse  pour  la  dernière  syllabe. 
TI  Pour  l'interprétation  des  deux  épigrammes  obscures  des  Catalepton  du 
pseudo- Virgile    [On.  Tescari].  Ep.  1  et  11.  ^T[  N°  12,  juin.  P.  Meltzer, 
De  Aeschyli  Euripidis  Accii  Philoctetis  [M.  Valgimigli].  Construit,  comme 
en  pareil  cas,  hypothèse  sur  hypothèse.  ^  Euripides,  the  Heraclidae,  éd. 


BOLLETTINO    DI    FILOLOGIA    CLASSIGA.  275 

A.  C.  Pearson  [Id.].  Nombreuses  critiques  du  rp.  T|  Lucians  Ausgew.  Schrif- 
ten,  erkl.  Sommerbrodt,  2  B.  3^  éd.  bearb.  v.  R.  Helm  [G.  Setti].  Transfor- 
mation complète  du  commentaire.  If  Dioscuridis  de  materia  medica  lib.  V, 
éd.  M.  Wellmann.  Vol.  I  [G.  O.  Zuretti].  Important  pour  la  philologie 
grecque  et  pour  l'histoire  de  la  médecine.  ^  Cicéron,  Choix  de  lettres,  p.  p-  5 
G.  Ramain  [F.  C.  Wick].  Beau  petit  volume,  d'exposition  claire.  Pour  le 
texte  adopté,  le  rp.  conteste  qqs  passages.  ^  Le  satire  e  le  epistok  di  Orazio, 
comm.  da  P.  Rasi.  Part.  2  [G.  Giambeili].  Grande  clarté.  Un  des  meilleurs 
commentaires  à  l'usage  des  universités.  ^  Manilii  Astronomica,  éd.  Th. 
Breiter,  1  [V.  Ussani].  L'éditeur,  sans  avoir  de  nouveaux  mss.,  leur  attribue  lo 
des  valeurs  différentes.  Ses  collations  ne  semblent  pas  aussi  exactes  que  celles 
de  Thielscher.  ^  Tertullien,  De  praescriptione  hatreticorum.  Texte'  et  trad. 
p.  P.  de  Labriolle  [Id.].  Suit  le  texte  de  Rauschen.  Qqs  paiagraphes  excel- 
lents dans  l'Introduction.  ^  U.  Mago,  Antioco  IV  Epifane  re  di  Siria 
[A.  Solari].  Sujet  étudié  sous  tous  ses  aspects,  mais  on  y  trouve  plus  d'une  i5 
lacune.  Tf  R.  Hirzel,  Themis,  Diké  und  Verwandtes  [G.  Fraccaroli].  Livre 
non  seulement  à  consulter,  mais  à  lire.  ^  Note  d  étymologie  grecque 
[M.  Barone].  à[xai[/,àxsToç,  ce  qui  ne  vacille  pas,  ne  s'agite  pas. 

T[^Ann.  15,  n°  1,  juillet.  P.  Masqueray,  Euripide  et  ses  idées  [A.  Taccone]. 
Excellent  livre  de  vulgarisation,  mais  inférieur  à  Nestlé  comme  livre  de  20 
philologie.  TJ  E.  Drerup,   ['Hpw5ou]  Trspl   TuoXiTsta;  [G.   Setti].    Excellent 
travail  sur  un  pamphlet  politique  composé  à  Athènes  l'an  404  av.  J.C.  ^T 
Aug.  RoMizi,  Compendio  di  storia  delta  letteratura  latina,  7®  éd.   [P.  Rasi] 
Manuel  clair  et  exact-  H   P.  Mihaileanu,  De    comprehensionibus  relativis 
apud  Ciceronem  [A.  Beltrami].  Méthode  rigoureuse  et  prudente.  ][  G.  Néme-  25 
THY,  De  epodo  Horatii  cataleptis  Vergilii  inserto  [R.  Sabbadini].  Voudrait 
attribuer  à  Horace  le  Gat.  13  composé  par  un  imitateur  d'Horace.  La  pièce 
est  néanmoins  bien  commentée.  ^  D.  M.  Robinson,  Ancient  Sinope  [A.  So- 
lari]. Réunion  de  deux  articles  intéressants.  *[  H.  Schmidt,  Veteres  philo- 
sophi  quomodo  indicaverint  de  precibus  [G.  Pascal].  Recueil  utile  de   maté-  30 
riaux,  bien  qu'incomplet.  TJP.Boesch,  ©ecopôç,   Untersuchung  zur  Epangelie 
griech.  Feste  [G.  O.  Zuretti].  Etude  fondée  sur  les  inscriptions,  à  rapprocher 
de  celle  de  Monceaux  Sur  la  proxénie.TI  Sophocle,  Ajax936[L.  A.  Michelangeli]. 
Défend  encore  la  conjecture  qu'il  a  proposée  en  juin.  ^  Un  passage  de  Lucifer 
de  Cagliari  [G.  Pascal].  Cap.  14  l'auteur  s'est  trompé  en  citant  Virg.  En.  VI,  35 
512.  ^^  N°  2-3,  août-sept.  L.  Adam,   Ueber  die    Unsicherheit   literarischen 
Eigentums  bei  Griechen  und  Rômern  [G.  Fraccaroli].  Livre  de  lecture  facile 
qui  n'épuise  pas  la  question.  ^  I.  Stark,  Der  latente  Sprachschatz  Homers 
[G.  O.  Zuretti].  Belle  contribution  à  la  lexicographie,  profitable  si  l'on  s'en 
sert  avec  prudence. 1[  B.  Stumpo,  /  caratteri  degli  eroi  nelV Iliade  [P.  Gesareo].  40 
Bon  essai  d'un  homme  de  goût.^  Th.  D.  Seymour,  Life  in  the  homeric  âge 
[G.  0.  Zuretti].  Généralement  bien  informé.  ^  J.  van  Leeuwen,  Prolego- 
mena  ad  Aristopkanem  [Id.].  Gouronne  dignement  l'interprétation  des  comé- 
dies Aristophanesques.  ^  A.  Salvagni,  Figure  grammaticale  [L.  V.].  Titre 
trop  modeste  pour  un  livre  qui  s'attaque  à  toutes  les  questions  de  glosso-  45 
logie,  dialectologie,  étymologie,  prosodie,  rhétorique,  stylistique,  etc.  des 
langues  grecques,  latine  et  italienne.  ^  Al.  Veniero,  Letteratura  latina  dalle 
origini  al  524  [Ach.  Beltrami].  Rendra  plus  de  services    quand  on  aura 
corrigé  diverses  fautes.  ^  Gl.  Lamarre,  Histoire  de  la  littérature  latine  au 
temps  d'Auguste.  4  vol.  [F.  G.  Wick].  Pas  au  courant  de  tous  les  travaux  50 
récents,  mais  utiles  pour  le  grand  public.  Tf  Poeti  latini  minori,  éd.  G.  Gurcio 
II,  2  [E.  de  Marchi].  Rend  un  vrai  service  aux  études  de  Jittérature  latine,  ^ 
Horatius  erki.  v.  A.  Kiessling.  3^  Aufl.  v.  R.  Heinze  [R.  Sabbadini].  Se 


276  1908.  —  ITALIE. 

recommande  déjà  suffisamment  du  nom  des  éditeurs.  ^  M.  Lenchantin  de 
GuBERNATis,  De  educandi  arte  apud  Quintilianum  [C.  Giambelli].  Thèse  qui 
mérite  éloge  et  attention.  ^  Tertulliani  de  baptismo,  éd.  J.  M.  Lupton 
[V.  Ussani].  L'édition  et  le  commentaire  sont  excellents.  ^  H.  Francotte, 

6  La  polis  grecque  [U.  Mago].  Réimpression  améliorée  de  4  opuscules  sur  la 
formation  des  cités  et  des  confédérations  dans  la  Grèce  ancienne.  ^  G.  Cola- 
sANTi,  Pinna;  El  Grossi,  Aquinum  [A.  Solari].  Deux  bonnes  monographies 
de  la  Biblioteca  di  geografia  storica  fondée  par  G.  Beloch.  T[  Polybe,  Hist. 
3,  39  [M.  Lenchantin  de  Gubernatis].  Explication.  ][  Sur  un  vers  des  Méta- 

10  morphoses  d'Ovide  [C.  Pascal].  15,  96,  La  meilleure  conjecture  est  celle  de 
Burmann  :  (quisquis  fuit  ille)  ferarum.  T|  Pour  la  critique  du  texte  de  Capi- 
to]in[G.  Costa].  Explication  de  diverses  contradictions.  Combat  l'opinion  de 
Mommsen  sur  les  XXviri.  ^^  N°  4,  oct.  G.  Murray,  The  rise  of  the  greek 
Epie  [G.  Setti].  Conférences  sur  la  question  homérique  faites  à  Harvard. 

16  ^  G.  FiNSLER,  Die  Olimpyschen  Szenen  der  Ilias  [G.  Fraccaroli].  Contribution 
précieuse  à  la  question  homérique.  ^  Plinio  Fraccaro,  Studi  Varoniani 
[S.  Consoli].  Méritoire.  Tf  L.  Laurand,  Etudes  sur  le  style  des  discours  de 
Cicéron  [L.  Dalmasso].  Donne  plus  qu'une  bonne  promesse.  T[  Taciti  opéra, 
rec.  Joan.  Mûller,  éd.  major,  vol.  2,  Hist.,  éd.  minor,  vol.  2  [L.  Valmaggi]. 

29  Quoique  conservateur,  l'éd.  corrige  parfois  sans  nécessité.  ^  Tertullian, 
Adversus  Praxean,  her.  E.  Kroymann  [V.  Ussani].  Texte  bien  conjectural; 
excellente  introduction  ^  E.  Pais,  Ricerche  storiche  e  geografiche  sulVItalia 
antica  [A.  Solari].  35  mémoires  importants  pour  l'histoire  "f  G.  Napoletani, 
Fermo  nel  Piceno  [L.  Cantarelli].  La  topographie  est  la  partie  la  meilleure. 

26  ^  Properce,  3,  1,  32  [Manara  Valgimigli].  Ce  vers  dérive  d'un  passage  du 
Philoctète  de  Sophocle.  ^  Carmina  Burana,  56  [C.  Pascal].  Corriger  :  sive 
Danaen  pluens  aurum.  ^^  N°  5,  nov.  L.  Michelangeli,  UAjace  di  Sofocle, 
volg.  in  prosa  [V.  Brugnola].  Bonne  traduction  qui  n'est  pas  exempte  de 
formes  et  de  constructions  forcées.   ^    Tucidide,   VEpitafio   di  Pericle,  con 

30  comm.  di  F.  Caccialanza  [01.  Boselli].  Bon  travail.  ^  C.  Wessely,  Les 
plus  anciens  monuments  du  christianisme  écrits  sur  papyrus  [C.  O.  Zuretti]. 
Bien  utile.  Forme  le  t.  IV,  2  de  la  Patrologia  orientalis.  ^  A.  Lange,  Aus- 
wahl  aus  Vergils  Aeneis  [G.  Ferrara].  Modèle  de  livre  scolaire.  *\  L.  Mac- 
cari,  De  Ovidii  metamorphoseon  distichis  [S.   Consoli].   L'auteur  de  cette 

36  thèse  promet  de  développer  ailleurs  ses  conclusions.  ^  Manilius,  Astrono- 
mica,  her.  Th.  Breiter,  II,  Kommentar  [V.  Ussani].  Nombreuses  critiques  du 
rp.  ^  V.  Macchioro,  Uimpero  romano  nelV  eta  dei  Severi  [A.  Solari].  Tra- 
vail incomplet  et  négligé,  •tj  Guida  illustrata  del  Museo  naz.  di  Napoli... 
per  cura  di  A.  Ruesch  [V.].  Très  utile  recueil  des  monographies  de  Bassi, 

40  Marucchi,  de  Petra,  Sogliano,  etc.  Tf  Notes  sur  Epicure  [On.  Tescari].  La 
perception  visuelle  de  la  distance,  une  contradiction  dans  Épicure?  Lucrèce 
4,  242-247.  —  Sur  la  rapidité  des  images,  Lucr.  4,  181-206.  ^Rota  Luciferi 
[C.  Pascal].  Explication  de  Tibulle  1,9,  62.  Tj^f  N»  6,  déc.  J.  É.  Harry,  The 
perfect  Forms  in  later  greek  Irom  Aristotle  to  Justinian  [M.  Barone].  Très 

45  importante  étude,  insérée  dans  les  Trans.  of  Am.  philol.  assoc.  ^  C.  Robert, 
Der  neue  Menander.[C.  O.  Zuretti]  Nouv.  édition  avec  reconstitution  conjec- 
turale du  ms  complet.  ^  M.  Antoninus  imperator,  Ad  se  ipsum,  rec.  J.  H. 
Leopold  [Id.].  Critique  prudente.  T|  Aetna.  Texte,  trad.  et  comm.  par  J. 
J.  Vessereau  [L.  V.].  Le  besoin  d'une  nouv.  éd.  ne  se  faisait  pas  sentir; 

50  il  suffisait  de  discuter  les  passages  où  l'éditeur  diffère  de  Sudhaus  et  d'Ellis. 
La  trad.  sera  plus  utile.  ^  Rutilii  Claudii  Namatiani  de  reditu,  éd.  Ch. 
H.  Keene  and  transi,  into  engl.  verse  by  G.  F.  Savage-Armstrong 
[V.  Ussani].  Commentaire  utile.  K.  n'a  pas  connu  le  travail  de  Vessereau, 


BULLETINO  DELLA   COMMISSIONE   ARCHEOLOGICA  DI   ROMA.     277 

mais  il  a  fait  du  ms.  de  Vienne  un  nouvel  examen.  Tf  A.  Calderini,  La 
manomissione  e  la  condizione  dei  liberti  in  Grecia  [U.  Mago].  Tire  un  bon 
parti  du  matériel  littéraire,  épigraphique  et  papyrologique.  L'Acad.  de 
Milan  l'a  couronné.  ^  Ch.  Diehl,  Figures  byzantines.  2^  éd.  [C.  O.  Zuretti]. 
Finesse  et  critique.  ^  Concettina  Curreri,  Memorie  di  opère  d'artr  in  Sicilia  ^ 
[P.  Cesareo].  Thèse  claire  sur  un  sujet  peu  étudié,  mais  assez  défectueux.  ^ 
Valère  Maxime,  2,  1,  4  [G.  Costa].  Est-il  vrai  que  le  premier  divorce  cons- 
taté à  Rome  date  de  l'an  150  de  sa  fondation?  En  consultant  d'autres 
sources,  on  est  amené  à  corriger  dans  Val  Max  «  ad  <du>centesimum  ». 

E    Ch.  10 

Bullettino  délia  cozumissione  archeologica  comunale  di  Roma. 
An.  36,  fasc.  1-2.  Une  statue  archaïque  de  la  villa  Borghèse.  PI.  1-3  [A.  Délia 
Seta].  On  n'en  peut  dire  l'auteur,  mais  elle  date  de  l'ère  où  se  révèlent  les 
tentatives  de  l'art  grec  pour  se  libérer,  dans  la  représentation  du  nu,  des 
modèles  égyptiens.  Tf  Découvertes  vaticanes  [G.  Tomassetti].  1.  La  penta-  ^^ 
pôle  romaine  au  iv^  siècle.  2.  Le  Vatican  antique.  3.  Romulus  au  Vatican 
durant  le  moyen  âge.  4.  Une  bataille  oubliée.  5.  Le  mont  d'or.  ^  Les  lares 
curiales.  PI.  4  [G.  Gatti].  C'est  la  première  fois  que  cet  adjectif  se  trouve  sur 
une  inscr.  à  côté  des  lares  sémitiles  et  viales.  ^  Nouvelle  marque  de  potier 
trouvée  sur  le  territoire  de  Sgurgola  [Id.].  «  Princeps  |  Pomponi  |  Corvi  ^^ 
(couronne)  |  serves  »;  ce  personnage  inconnu  devait  avoir  une  grande 
fabrique  entre  Anagni  et  Sgurgola.  Tf  Tuyaux  d'eau  avec  légendes  [Id.]. 
Une  datée  par  le  consulat  de  l'an  164,  une  autre  d'une  femme  propriétaire  : 
Antoniae  Caenidis,  une  autre  de  Ti.  Claudius  Félix.  Trois  autres  de  provenance 
inconnue.  ^  Miscellanea  epigraphica  [L.  Cantarelli].  Un  nouveau  diplôme  ^s 
militaire,  de  l'an  221-222.  Inscr.  du  cocher  Ménandre,  à  rapprocher  de  C.  I.L. 
6,  10078.  La  lex  tubicinum  de  la  legio  III  Augusta,  trouvée  à  Lambèse. 
Cachet  d'oculiste  découvert  à  Langres.  T[  Une  série  de  poids  romains  publics 
[M.  Lazzarini].  Trouvée  à  Palestrina.  Semble  constituer  une  série  de  poids 
publics  qui  servaient  à  contrôler  les  poids  des  particuliers.  ^  Notices  3° 
des  trouvailles  récentes  d'antiquités  à  Rome  et  aux  environs.  PI.  5  [G.  Gatti]. 
Nombreuses  inscr.  funéraires.  ^  La  porta  triumphalis  et  la  via  triumphalis 
[Lucia  Morpurgo].  Etude  de  42  p.  ^  Découvertes  archéologiques  en  Italie 
et  dans  les  anciennes  provinces  romaines  [L.  CantareUi].  Tombe  romaine 
à  Morlupo.  Fouilles  de  Palestrina,  Theano,  Brescia,  Chiusi,  etc.  lï^ï  Fasc.  3.  ^s 
Lame  de  bronze  avec  inscr.  relative  à  la  guerre  sociale.  Planche  6-9  [G.  Gatti]. 
Elle  contient  deux  décrets  de  Gn.  Pompeius  Strabon,  père  du  grand  Pompée, 
accordant  le  droit  de  cité  romaine  à  divers  soldats  auxiliaires  de  cavalerie 
recrutés  en  Espagne,  qui  formaient  la  turma  Salluitana.  ^  Les  monnaies 
italiques  durant  la  guerre  sociale  [L.  Cesano].  Article  de  14  p.  Tf^  Fasc.  4.  *o 
Recherche  des  limites  du  Grand  cirque.  PI.  10-15  [P.  Bigot].  Sondages. 
Essai  de  reconstitution.  Agrandissements  du  cirque.  Notes  :  autel  de 
Consus;  obélisques;  architecture  des  carceres.  1[  L'obélisque  de  Domitien 
dans  le  Circo  Agonale  [G.  Farina].  Traduction  complète  de  l'inscr.  égyp- 
tienne que  Kircher  avait  lue  assez  mal.  L'obélisque  devait  se  dresser  d'abord  ^^ 
prèsdu  temple  d'Isis,  au  champ  deMars,vers  l'an  80  de  notre  ère.  Au  iv^siècle, 
il  fut  transporté  au  cirque  de  Romulus,  fils  de  Maxence,  jusqu'à  ce  qu'on 
le  plaçât  au  milieu  d'un  monument  en  l'honneur  de  Domitien.  T|  Notices 
des  récentes  trouvailles  d'antiquités  à  Rome  et  aux  environs  [G.  Gatti]. 
Inscriptions  diverses,  l'une  d'elles  forme  deux  hexamètres  grecs.  Statues  so 
mutilées.  ^  Découvertes  archéologiques  en  Italie  et  dans  les  provinces 
romaines  [L.  Cantarelli].  Relief  représentant  Antinoûs-Silvain.  Fouilles 
à  Lovere,  sur  le  lac  d'Isée;  à  Milan,  Pompéi,  Pouzzoles,  Ferento.  Inscr. 


278  1908.  —  ITALIE. 

votive  au  lar  compitalis  sur  le  territoire  d'Amiternum.  Monnaies  romaines 
à  Casaleone.  Statue  romaine  et  lampe  à  Sulcis.  <0n  ne  mentionne  pas 
ici  les  trouvailles  déjà  annoncées  dans  d'autres  revues. >  E.  Ch. 

Mélanges    d'archéologie    et    d'histoire,     27«    année    (1907).     Fasc. 

5  1  et  2.  Une  mission  archéologique  à  Aïn-Tounga  (Tunisie)  [J.  Cai'copino]. 
Elle  a  duré  du  9  mai  au  12  juin  1906  et  avait  pour  but  d'entreprendre  des 
fouilles  à  Aïn-Tounza  dans  l'ancienne  Thignica  (Municipium  Septimium 
Aurelium  Antonianum  Alexandrianum  Herculeum  Frugiferum  Thignica) 
et  de  rechercher  en  dehors  de  ces  ruines  et  aux  environs  d'Aïn-Tounga  des 

10  inscr.  nouvelles.  1,  Les  fouilles,  forteresse  byzantine,  un  édifice  semi-cir- 
culaire, un  monument  à  deux  absides,  fragments  divers  :  inscr.  trouvées 
au  cours  des  fouilles,  25  n°s  :  2,  Exploration  épigraphique  :  inscr.  inédites 
funéraires  et  autres  (19  n°s)dont  une  mentionne  une  construction  d'un  gre- 
nier public  (horreum  publicum)  et  une  autre,  la  plus  ancienne,  remonte  au 

16  règne  de  Septime  Sévère  et  permet  de  fixer  l'emplacement  de  l'ancienne 
/agira,  mentionnée  par  Ptolémée,  IV,  3.  8,  là  où  sont  les  ruines  de  Djebel- 
Skrira.  II  L'impôt  foncier  des  Clarissimes  et  des  Curiales  au  Bas-Empire 
Romain  [A.  Piganiol].  Montre,  contrairement  à  Thibault,  que  les  Claris- 
simes et  les  Curiales  payaient  l'impôt  foncier  nommé  jugatio  ou  capitatio. 

20  ^  Bas-relief  des  Pythaïstes  [J.  Hatzfeld].  Description  de  ce  relief  de  la 
coll.  Barracco  à  Rome,  il  porte  une  inscr.  qui  nous  apprend  quelle  était, 
à  la  fin  du  v^  siècle  ou  au  début  du  iv^,  l'organisation  et  la  composition 
de  la  Pythaïde,  c'est-à-dire  du  cortège  que  les  Athéniens  envoyaient  à 
certaines  époques  à  Delphes.  Cette    organisation    était  la  même    qu'au 

25  11^  s.  Les  Pythaïstes  pouvaient  être  des  enfants,  et  parmi  eux  plusieurs  ap- 
partenaient à  une  seule  famille  noble,  qui  était  représentée  aussi  dans  la 
ville  sainte  par  le  devin  qui  interprétait  la  volonté  du  Dieu.  ^^T  Fasc.  3  et  4- 
La  mosaïque  de  la  caserne  des  Vigiles  à  Ostie  [J.  Carcopino].  Les  scènes  qu^ 
remplissent  la  composition    sont   empruntées  à  un  sacrifice  religieux  de 

30  taureaux  :  description;  c'est  un  sacrifice  «  genio  Augusti  »  que  le  mosaïste 
a  voulu  figurer;  sacrifice  qu'aux  fêtes  de  l'empereur,  soit  à  l'anniversaire 
de  sa  naissance,  soit  à  celui  de  son  avènement,  soit  en  l'honneur  de  son 
élévation  au  consulat,  les  Virgiles  d'Ostie  offraient  pour  le  salut  et  au  génie 
de  l'Auguste  régnant.  Cette  mosaïque  date  des  dernières  années  d'Hadrien 

35  qui  a  conservé  et  accru  la  colonie  d'Ostie  et  elle  constituait  le  pavement 
de  l'Augusteum  ou  sanctuaire  consacré  aux  Augustes  dans  la  caserne  occupée 
par  les  Vigiles.  ^  Le  commerce  de  la  première  Sybaris,  —  Sybaris  et  Siris, 
rivales  commerciales  [L.  Ponnelle].  Prospérité  de  Sybaris  :  son  commerce, 
son  port  :  circonstances  auxquelles  elle  dut  d'être  choisie  comme  tête  du 

*o  portage  de  la  mer  Ionienne  à  la  mer  Tyrrhénienne.  Objets  de  son  commerce  : 
exportation,  objets  du  transit.  Rivalité  avec  Siris  qui  fut  aussi  prospère 
que  Sybaris,  avant  d'être  détruite  par  elle  alliée  à  Crotone  et  àMétaponte. 
Rivalité  du  commerce  étrusco-grec  qui  se  faisait  par  Sybaris  avec  le  com- 
merce proprement  grec  qui  se  faisait  par  Siris-Phocée.  ^  Essai  de  resti- 

^^  tution  et  d'interprétation  d'un  texte  de  Ménandre  déjà  connu  [F.  Prechac]. 
Restitution  du  texte  du  fecopyoç  publié  par  Nicole.  Commentaire  détaillé  et 
interprétation.  ^  Fouilles  de  l'École  française  à  Bologne  (mai-oct.  1906) 
[A.  Grenier].  Art.  de  138  p.  (62  fig.)  sur  les  résultats  de  ces  fouilles  et  sur  les 
objets    découverts    dans    les    nécropoles    villanovienne    et    étrusques  à 

50  l'Ouest  de  Bologne.  G.  conclut  en  faveur  de  l'hypothèse  qui  fait  des  Villa- 
noviens  un  peuple  absolument  différent  des  Étrusques,  resté  indépendant 
au  nord  de  l'Apennin,  où  il  put  développer  sa  civilisation  propre  jusqu'à  la 
conquête  étrusque.  ^  Note  anthropologique  sur  quelques-uns  des  crânes 


MÉLANGES    d'aRCHÉOLOGIE     ET    d'HISTOIRE.  '    279 

mis  au  jour  [E.  Frassetto].  Éléments  dont  était  composée  la  population 
villanovienne.  ^^  Fasc.  5.  Notes  critiques  sur  l'Itinéraire  d'Antonin  et  la 
Table  de  Peutinger  [E.  Albertini].  A  partir  de  Claude,  deux  voies  dssser- 
virent  la  région  des  Abruzzes,  la  via  Claudia  Valeria  et  la  Via  Claudia  nova. 
A.  détermine  le  tracé  de  ces  deux  routes  d'après  l'Itinéraire  d'Antonin  et  ^ 
la  Table  de  Peutinger  dont  il  montre  comment  il  faut  corriger  les  données 
souvent  inexactes.  ^  Inscriptions  inédites  de  Minturnes  [R.  Laurent- 
Vibert  et  A.  Piganiol].  Fragments  de  20  inscr.  dont  une  votive  concernant 
la  déesse  Marica,  déterminant  l'emplacement  de  son  temple,  une  autre 
faisant  connaître  le  culte  de  Silvain  à  Minturnes,  et  des  inscriptions  i° 
funéraires. 

1T1[  28e  année  (1908).  Fasc.  1  et  2.  Salluste  et  la  découverte  du  Danube  [F. 
G.  de  Pachtére].  C'est  l'expédition  d'Octave  en  Pannonie  en  35  av.  J.-C.  qui 
provoqua  la  découverte  de  l'identité  du  Danube  et  de  l'Ister,  découverte  qui 
n'était  pas  encore  faite  quand  César  écrivit  sa  Guerre  des  Gaules,  pas  même  ^^ 
quand  Diodore  revit  sa  Bibliothèque  vers  36  av.  J.-C.  ;  Salluste  (Historiarum 
rel.  III  fr.  80)  est  le  premier  en  date  à  donner  au  Danube  les  deux  noms 
d'Ister  et  de  Danube.  Tf  Fornix  Fabianus  [A.  Piganiol].  Établit  que  le  Fornix 
Fabianus  ou  arc  Fabien  qui,  d'après  les  textes  anciens,  était  tout  près  du 
Forum,  se  trouvait  dans  la  rue  qui  sépare  la  Regia  des  bâtiments  de  Vesta,  -** 
que  ce  n'était  pas  un  arc  dégagé,  mais  une  voûte  entre  les  murs  de  deux 
édifices  et  qu'il  occupait  l'espace  compris  entre  deux  tableaux  des  Fastes. 
^Tl  Fasc.  3.  Les  Publicains  d'Asie  en  51  av.  J.-C.  d'après  la  correspondance 
de  Cicéron  en  Cilicie  [R.  Laurent- Vibert].  Précise    quelques  points  qui 
mettent  en  lumière  la  toute-puissance  des  compagnies  fermières  sous  la  26 
République  :  1,  le  Monopole  financier  de  61.45,  (Scriptura,  pâturages;  Por- 
tus,  douanes,  péages;  Decuma  récoltes);  2,  Vectigalia  et  tributa.^  L'iden- 
tification d'un  fragment  du  Plan  de  marbre  et  la  Curie  de  Pompée  [P.  Bigot]. 
On  se  faisait  une  idée  de  l'ensemble  constitué  par  le  Théâtre  et  le  Portique 
de  Pompée  grâce  aux  fragments  du  Plan  de  marbre;  seuls  l'angle  S.-E.  et  m 
la  moitié  du  côté  Est  restaient  inconnus,  c'est  cette  lacune  que  B.  comble 
par  l'identification  qu'il  propose  du  fragm.  140  (Jordan),  emplacement  de 
la  Curie  de  Pompée  où  César  fut  tué.^  Circus  Maximus  [id.].  Résultats  des 
rouilles.  ^  Les  origines  du  Forum  [A.  Piganiol].  1,  La  Voie  Sacrée  était  une 
route  rectiligne  tracée  presque  géométriquement  et  rigoureusement  orien-  35 
tée,  qui  devait  être  le  decumanus  de  la  Rome  primitive;  2,  Le  Kardo, route 
bien  orientée  directe,  peut  être  à  degrés,  conduisait  du  forum  au  Palatin  en 
passant  par  le  temple  de  Saturne;  3,  Puteal  Scribonianum,  doit  se  trouver 
au  croisement  du  decumanus  et  du  Kardo,  là  où  l'on  voit  un  massif  de  blo- 
cage bordé  d'un  cercle  incomplet  de  travertin.  Le  Forum  tout  entier  est  un  ^ 
espace  régulièrement  orienté  et  consacré  au  templum;  4,  Emplacement  des 
Jani  primitifs;  ce  sont  les  arcades  placées  aux  points  où  le  decumanus  et 
le  Kardo  pénétraient  sur  le  forum,  il  n'y  avait  que  trois  jani  sur  le  forum": 
la  Porta  Janualis,  le  Fornix  Fabianus  ou  Janus  imus  d'Horace  et  le  Janus 
médius;  5    Roma  quadrata;  antérieurement  à  la  Confédération  du  Septi- *s 
montium,  il  y  eut  une  Roma  quadrata  Sabine  succédant  à  la  Rome  Palatine, 
et  ayant  pour  centre  le  forum.  Question  du  Pomerium.  Tac.  Ann.  XII,  24;  6, 
c'est  peut-être  sous  les  Tarquins  que  le  plan  de  la  Rome  Sabine  s'oblitéra 
le  plus  gravement.  T[T[  Fasc.  4  et  5.  La  source  du  Lucus  Furrinae  au  Janicule 
[M.  P.  Gauckler]  (3  pi.,  11  flg.).  Défendant  contre  Huelsen  ses  conclusions  ^ 
antérieures,  G.  expose  les  fouilles  et  travaux  qui  démontrèrent  l'existence 
d'une  installation  hydraulique  au  fond  du  Lucus  Furrinae,  il  en  retrace  l'his- 
toire, détermine  l'époque  où  elle  fut  créée  (sous  les  Étrusques,  au  plus 


280  1908.  —  ITALIE. 

tard  sous  les  Tarquins),  les  dispositions  qu'elle  affectait  d'abord,  les  trans- 
formations qu'elle  subit  ensuite.  H  Note  sur  une  inscr.  inédite  de  Tébessa 
[A.  Piganiol].  Stèle  funéraire  ayant  au  sommet  un  fronton  triangulaire 
au-dessous  une  tête  en  haut  relief.  L'inscr.  admirablement  gravée  fait  men- 
5  tion  de  S.  Sulpicius  attaché  en  qualité  de  bénéficiaire  à  la  personne  de  deux 
légats  de  Numidie,  Tettius  Julianus  et  Javolanus  Priscus.  Elle  ajoute  le 
nom  du  premier  aux  fastes  de  Numidie  et  précise  la  date  où  le  second 
lui  a  succédé.  Tf  Marianum  scutum  Cimbricum  [R.  Laurent- Vibert].  César 
replaça  sur  le  Capitole  (Plut.  v.  de  César,  6)  les  armes  des  Cimbres  et  les 

io  trophées  de  Marins  qui  avaient  été  abattus  par  Sylla,  entre  autres  le  bouclier 
cimbrique.  Elles  avaient  dû  être  reléguées  en  quelque  magasin,  ne  pouvant 
être  utilisées.  En  les  rétablissant  au  Capitole,  C.  leur  attribuait  une  signi- 
fication plus  précise.  Cic.  (de  Orat.  11,66)  décrit  le  bouclier  de  Marins 
où  était  peint  non  un  Gaulois,  mais  un  Cimbre,  représentation  de  l'ennemi 

15  vaincu,  ou  d'un  Dieu,  destinée  à  rendre  le  bouclier  redoutable.  ^  Le 
règlement  d'irrigation  de  Lamasba  [F.  G.  De  Pachtère].  Texte  de  cette 
inscr.  contenant  un  règlement  d'irrigation  établi  par  Valentinus  sous  le 
règne  d'Elagabal  ;  il  donne  le  nom  du  propriétaire  de  chaque  champ,  avec 
indication  de  l'étendue  et  de  la  valeur  du  champ  et  le  temps  précis  accordé 

20  pour  l'arrosage.  Système  d'irrigation.  Barèmes  de  distribution  de  l'eau. 
Rôle  de  l'irrigation  à  Lamasba  située  au  N.-O.  de  Batna.  H.  S. 

Mittheilungen  des  k.  deutschen  Archaeologischen  Instituts. 
Rom.  Abth.Vol.  22  (1907).  Livr.  1  et  2.  Das  Alexander-Mosaikaus  Pompeji 
[G.  Kôrte].  Trouvée  en     1831  dans  la  Casa  del    Fauno  à  Pompéi,  cette 

25  mosaïque  qui  représente  une  bataille  d'Alexandre  est  actuellement  au 
Musée  national  de  Naples.  Description.  Elle  a  du  être  faite  à  Pompéi  même. 
Ce  n'est  pas  la  bataille  d'Issus,  comme  on  l'a  cru,  mais  celle  de  Gaugamèle 
(Arbèle),  qui  mit  fin  à  l'empire  des  Perses  qui  est  représentée.  L'artiste  ne 
s'est  pas  astreint  à  une  fidélité  scrupuleuse  dans  la  reproduction  des  détails, 

30  il  travaillait  d'après  un  original  dû  peut-être  à  Philoxenos  d'Erétrie  (Pline 
35,  101).  Tj  Bemerkungen  zum  Alexandermosaïk  [E.  Pernice].  Remarques 
à  propos  de  l'art,  précédent.  D'après  certains  détails,  il  semble  bien  que 
la  mosaïque  a  dû  être  abîmée  et  restaurée  à  plusieurs  reprises  dans  l'anti- 
quité; le  copiste  du  reste  copiait  sans  grande  intelligence  son  modèle.  Cette 

35  mosaïque  a  probablement  été  achetée,  comme  le  pense  d'Adler,  à  Alexandrie, 
déjà  abîmée,  et  transportée  à  Pompéi.  Ce  doit  être  Issus  qui  est  représenté. 
Tl  La  tomba  Regolini-Galassi  e  le  altre  rinvenute  al  «  Sorbo  »  in  territorio 
di  Cerveti  [G.  Pinza].  Détails  nouveaux  sur  ce  tombeau  de  la  nécropole  de 
Caere  et  sur  les  nombreux  objets  très  importants  qu'il  contenait,  d'après 

40  des  documents  contemporains  de  la  découverte  (1836-37)  et  d'après  des 
fouilles  récentes  faites  aux  environs  immédiats.  Art.  de  152  p.  (3  pi.,  23  fig.). 
^  Die  Inschrift  der  Trajanssaeule  [A.  Mau].  On  a  jusqu'ici  conclu  des  mots 
«  quantae  altitudinis  mons  et  locus  tantis  operibus  sit  egestus»,  que  jusqu'à 
Trajan,  il  y  avait  à  la  place  de  son  forum  une  montagne  aussi  haute  que  la 

45  colonne  :  M.  montre,  contre  Boni  et  Comparetti,  qu'il  faut  traduire  comme 
s'il  y  avait  «  quantae  altitudinis  mons  sit  egestus,  ut  locus  fieret  tantis 
operibus  »  et  il  explique  comment  il  faut  entendre  ce  mot  «  mons  ».  If  Illus- 
trazione  di  un  bassorelievo  Romano  rappresentante  un  officina  monetaria 
deirimpero  [G.  Pansa].  Description  (1  pi.)  d'une  stèle  en  marbre  sur  laquelle 

50  on  voit  représenté  en  relief  l'atelier  d'un  faber  monetarius,  comparaison 
avec  d'autres  représentations  analogues  et  avec  des  monnaies.  ^  Testa  di 
ragazzo  del  Museo  Civico  di  Bologna  [P.  Ducati].  Étude  (2  pi.)  d'une  tête 
d'enfant  du  musée  de  Bologne  restaurée  à  tort  en  Hermès  :  elle  est  parente 


MITTEILUNGEN    DES    D.  ARCHAEOL.    INSTITUTS.    RÔM.    ABTH.      281 

du  Spinario  du  Palais  des  Conservateurs,  mais  un  peu  plus  ancienne  que 
lui  (470-460).  Ce  pourrait  être  un  Eros.  T|^  Livr.  3.  Délia  dimora  di  alcuni 
Re  asiatici  nel  territorio  Falisio  [F.  Gamurrinil.  Étudie  d'après  deux  inscr. 
(l'une  dédiée  à  Cybèle  par  Julia  Ammia,  fille  du  roi  Tigrane  (Tigranis  régis), 
l'autre  inscr.  funéraire  métrique  d'une  certaine  Tychè,  famula  d'une  reine  5 
et  reposant  dans  la  terre  Falisque),  le  séjour  de  princes  asiatiques  sur  le 
territoire  des  Falisques-Tj  Der  Hain  der  Furrina  am  Janiculum  [Ch.  Huelsen]. 
Détermine  l'emplacement  du  lucus  Furrinae  où  Gains  Gracchus  trouva 
la  mort.  On  le  plaçait  non  loin  du  pont  Sublicius,  il  était  situé  à  la  pointe 
sud  du  Janicule,  dans  l'ancienne  villa  Sciarra,  comme  l'ont  prouvé  des  lo 
fouilles  faites  en  1906.  Résultats  des  fouilles,  autels  et  marbres  sculptés, 
inscr.  qui  prouvent  que  ce  sanctuaire  fut  honoré  jusqu'au  iv^  s.  apr.  J.-C. 
^  Faliskische  Inschriften  [C.  Thulin].  Déchiffrement  de  64  inscr.  ou  frag- 
ments d'inscr.  1  Civitas  Castellana,  inscr.  peintes  :  insc.  rupestres;  2,  Museo 
Falisco  de  la  Villa  Giulia,  inscr.  peintes  sur  briques,  sur  vases;  fig.  et  index  is 
des  mots  les  plus  importants.  ^  Ancient  remains  near  the  Via  Clodia 
[Th.  Ashby].  1,  Les  ruines  de  Santo-Stefano  ;  2,  'Les  chambres  souterraines 
près  de  Fontanile  délie  Pertucci;  constructions  et  fondations  diverses  mises 
à  jour.  ^  Epigraphische  Beitraege  zur  Kaisergeschichte  [A.  v.  Domaszewski]. 
1,  Inscr.  concernant  le  Bellum  Mithridaticum.  Fragment  trouvé  à  Terracine  20 
oiJ  on  lit  la  mention  bello  Mit...  faite  sous  Claude  contre  M.  roi  du  Bos- 
phore. Commentaire  :  2,  Les  Kalatores  pontificum  et  flaminum.  En  se  ser- 
vant de  deux  inscr.  (C.LL  VL  32445  et  31034)  et  du  commentaire  d'Huelsen, 
qui  donnent  la  liste  de  ces  Kalatores,  rétablit  la  composition  du  collège  des 
Pontifices  de  l'année  101  et  102  ap.  J.-C.  Commentaire.  3.  Inscr.  des  Tibi-  25 
cines.  Fragment  d'une  plaque  de  bronze  trouvé  à  Nimègues,  complétant 
un  autre  fragment  copié  à  Rome  et  provenant  de  Rome  (CI.L.  XIII,  1320, 
et  VI,  2229),  d'où  il  a  été  transporté  probablement  comme  document  anti- 
que mis  dans  le  commerce,  ils  concernent  tous  deux  les  «  tibicines  qui  sacris 
publicis  praesto  sunt  «  et  mentionnent  le  renouvellement  d'un  sacrifice  des  ao 
Tibicines  aux  ides  de  juin  :  cette  inscr.  est  de  2221  ap.  J.-C.  environ.  Com- 
mentaire. H  Zur  Ara  des  Kleomenes  [W.  Amelung].  Fragment  d'un  vase 
(flg.)  de  l'Albertinum  à  Dresde  où  l'on  voit  en  relief  le  sacrifice  d'Iphigénie. 
1|^  Livr.  4.  Die  Médaillons  am  Konstantinsbogen  [J.  Sieveking].  De  ces  huit 
médaillons  représentant  des  scènes  de  chasse  qui  décorent  l'arc  de  triomphe  35 
de  Constantin,  les  quatre  plus  beaux  qui  sont  au  côté  sud  datent  de  l'époque 
des  Flaviens;  les  quatre    du  côté  nord  de  celle  d'Hadrien  :  la   différence 
des  deux  groupes,  ^j  Hellenistische  Architekturstùcke  in  Capua  [H.  Koch]. 
Ces  fragments  d'architecture  ont  été  trouvés  dans  des  fouilles  commencées 
en  1845  dans  le  Fondo  Petrara  ou  Paturelle  et  sont  maintenant  au  Museo  40 
Campano  à  Capoue.  Étude  détaillée  de  chacun  d'eux  (5  pi.,  22  fig.).  1,  Restes 
de  grandes  constructions,  le  podium  de  l'autel,  fragment  d'une  colonne    - 
frontale;  2,  Fragments  architecturaux  isolés;  édicules,  chapiteau  ionien; 
3,  Autels.  10  n°s.  Tous  ces  débris,  d'après  les  matériaux  employés,  la  techni- 
que et  le  style,  datent  du  m®  au  i^''  s.  av.  J.-C.  Appendice.  Étude  sur  ]e&  45 
sculptures  votives  en  tuf  (statues  de  femmes,  assises  et  drapées,  d'enfants) 
et  sur  les  formes  des  trônes  et  des  sièges.  Art.  de  68  p.  ^  Aura  [L.  Duchesne]. 
Montre  que  dans  l'ancien    quartier  des  Carenae  à  Rome  (IV^  région),  il  a 
existé  au  temps  de  l'empire  un  lieu  appelé  Aura,  qui  tirait  vraisemblable- 
ment son  nom  de  qque  représentation  figurée  (peinture,  statue  ou  bas-  50 
relief)  d'Aura,  la  déesse  phrygienne  des  brises  légères.  ^  Ein  neues  Militâr- 
diplom  [Ch.  Huelsen].  Texte  et  étude  de  ce  diplôme  militaire  (pi.)  qui  date 
du  gouvernement  commun  d'Héliogabale  et  d'Alexandre  Sévère,  7  janv.  222. 


282  1908.  —  ITALIE. 

Une  partie  de  la  tablette  de  bronze  a  été  cassée  à  dessein,  c'est  celle  qui 
contenait  le  nom  d'Hé  iogabale  qui  venait  d'être  tué.  ^  C.  r.  des  séances 
de  rinst.  arch.  ail.  à  Rome  du  13  déc.  1907  au  6  mars  1908.  Brève  mention 
des  communications,  entre  autres  de  [Gamurrini]  sur  une  inscr.  de  Chiusi. 

5  Q.  Considius  C.f  IlIIvir  et  aed.  viam  crepidines  porticus  faciundas  curavit. 
Commentaire. 

11^  Vol.  23  (1908).  Zertreute  Fragmente  rôm.  Reliefs  [W.  Amelung].  2 
<cf.  R.  d.  R.  30,  271,  32.  Mith.  20>.  Rapproche  d'un  relief  de  la  Galerie 
des  Uflici  à  Florence  représentant  un  homme  barbu,  vêtu  en  paysan  avec 

10  un  sac  à  pain,  un  bidon,  un  feutre  à  larges  bords  et  un  bâton  noueux  à  la 
main,  assis  sur  un  roc'ier  et  regardant  attentivement  en  haut,  d'autres  frag- 
ments de  reliefs  romains  qui  offrent  avec  lui  de  la  ressemblance,  ainsi  que 
d'autres  reliefs  où  l'on  voit  un  taureau  et  une  vache  se  tournant  le  dos. 
Tous  ces  fragments  doivent  avoir  appartenu  au  fronton  en  marbre  d'une 

15  construction  de  l'époque  de  Caracalla  et,  d'après  l'endroit  où  ils  ont  été 
trouvés,  provenir  du  forum  du  praefectus  iirbi  Petronius  Maximus.  ^.  Zum 
Alexandermosaik  [E.  Pernice].  Complément  à  l'art,  précédent  <cf.  .supra 
p.  280, 24>.  ^  Die  rilievi  Amiternini  [N.  Persichetti].  Description  (pi.  fig.) 
de  deux  reliefs  d'Amiternum  représentant  des  scènes  de  funérailles.^  Abruz- 

20  zenkunst  [F.  Weege].  Cippe  en  calcaire  de  0,265™"»  de  hauteur  ayant  des 
reliefs  sur  ses  quatre  faces;  surl'une,  un  esclave  portant  sur  ses  épaules  une 
amphore  qu'il  vide  dans  un  vaste  cratère.  Sur  la  seconde  on  voit  l'amphore 
cassée  et  la  maîtresse  du  logis  menaçant  le  coupable  de  son  bâton  ou  de 
sa  sandale.  Avec  la  troisième  nous  assistons  à  une  scène  dans  la  cuisine 

*^  et  sur  la  quatrième  nous  voyons  un  homme  en  costume  de  voyage,  le 
cucul lus,  réglant  ses  comptes  avec  son  hôtesse.  Ces  reliefs  qu'on  ne  peut  pas 
dater  rappellent  la  sculpture  sur  bois  :  le  cippe  doit  avoir  été  placé  dans  le 
lararium  d'une  taverne.  ^  Zwei  Monumente  aus  Ceryetri  [C.  Huelsen].  1, 
Reproduction  et  explication  d'un  dessin  qui  se  trouve  sur  la  feuille  de  garde 

^^  du  Sangallo-Cod.  (Vaticanus-Barberinus  Latinus  4424)  représentant  un 
relief  de  la  tombe  d'une  femme  d'un  haut  personnage  municipal.  On  y  voit 
Apollon,  Diane,  Hébé,  Héraklès  avec  inscr.  2,  Inscr.  lat.  qui  se  trouve  sur 
la  même  feuille  et  qui  devait  figurer  sur  une  base  consacrée  à  Silvanus 
Mar...  C'est  une  liste  des  noms  d'affram  his  et  d'esclaves  que  H.  rapproche 

36  d'une  inscr.  de  Cervetri  C.I.L.  XI,  3613.  *[[  Zur  Geschichte  der  Katze  im 
Altertum  [O.  Keller].  12  fig.  Le  chat  dans  les  auteurs  anciens  et  dans  les 
monuments  figurés  antiques.  ^  Inschrift  von  Pozzuoli  [Chr.  Huelsen]. 
Texte  et  comm.  de  cette  inscr.  gravée  sur  une  plaque  de  marbre,  brisée 
en  15  fragments  trouvés  à  Pouzzoles,  elle  est  en  l'honneur  d'un  certain 

*o  T.  Caesius  Anthianus  à  qui  sa  ville  natale  a  accordé  un  monument 
et  mentionne  sa  carrière  militaire;  il  vivait  au  3^  s.  ap.  J.-C.    ^  Die  alte 

.  Saule  in  Pompe ji  [A.  Mau].  Soutient  par  de  nouveaux  arguments  l'asy- 
métrie des  colonnes  anciennes  de  Pompéi,  plus  grande  qu'on  ne  le  croyait 
jusqu'ici,  elles  ont  doncétéraccourciesparle  bas  et  ne  nous  sont  pas  parvenues 

*6  dans  leur  état  primitif.  Il  réfute  ensuite  de  nouveau  l'hypothèse  de  Pa- 
troni  d'une  base  mycénienne  ;  la  colonne  n'est  pas  d'origine  étrusque.  Tf  Die 
Sâulenstùmpfe  des  dorischen  Tempels  in  Pompeji  [Id.].  Réfute  'es  asser- 
tions de  Patroni  relatives  aux  colonnes  du  temple  dorien  de  Pompéi. 
H  C.  r.  des  séances  de  l'Inst.  arch.  ail.,  mars  1908-24  avril.  Brèves  mentions 

^0  [Gamurrini].  Inscr.  en  l'honneur  de  Constantin  trouvée  à  Viterbe  [Ch.  Huel- 
sen]. Le  véritable  nom  de  la  viPe  des  Étrusques  mentionnée  dans  1  inscr.  de 
Constantin  était  Ferentis,  indéclinable  du  ii^  au  vi«  s.;  à  côté  se  formèrent 
les  formes  en  -um  et  en  ium.  t^[  Livr.  2  et  3.  La  curvatura  délie  linee  nel 


NOTIZIE    DEGLI    SCAVI    DI    ANTICHITÀ.  283 

templo  d'Ercole  à  Cori  [G.  Giovannoni].  Étudie  cette  inflexion  de  la  verti- 
cale dans  le  temple  dorique  d'Hercule  à  Cori  et  en  cherche  les  causes. 
Tf  Ara  di  Bagnacavallo  [P.  Ducate].  Étude  sur  cet  autel  en  marbre  romain, 
cylindrique,  trouvé  à  Bagnacavallo  (province  de  Ravenne)  ;  il  date  des  pre- 
miers temps  de  l'empire  et  est  orné  de  reliefs.  Comparaison  avec  sept  autels  5 
analogues.  T[  Antike  geformte  Glasarbeiten  [K.  Bone].  Étude  sur  une  certain 
nombre  de  petits  bustes  en  verre  du  palais  des  Conservateurs  à  Rome,  et 
de  Strasbourg,  leur  technique,  comment  on  les  fabriquait  :  ils  n'étaient 
ni  coulés,  ni  moulés,  mais  faits  à  la  main,  puis  soumis  à  la  cuisson.  ^  Zu 
Sauras  und  Batrakos  [H.  Thiersch].  Essaie  d'expliquer  la  légende  qui  s'est  lo 
formée  autour  de  ces  deux  noms  d'architectes  grecs  cités  par  Pline  N.  H. 
06,  42,  et  la  ruse  à  laquelle  ils  auraient  eu  recours  pour  transmettre  leur 
nom  à  la  postérité.  ^  Die  Keramik  des  vorgriech.  Apuliens  (fm)  [M.  Mayer], 
Dans  ce  4^  art.  <cf.  R.'d.  R.  29,  232,  50>,  M.  continue  son  étude  sur  la 
céramique  de  la  Dannie  et  ses  diverses  productions.  Un  dernier  chap.  est  i^ 
consacré  à  Tarente  et  à  ses  produits.  Art.  de  96  p .  1Î  Metrisches  aus  Pompeji 
[A.  Mau].  1,  Restitue  ainsi  le  distique  de  l'Atrium  VI,  16,  1.5  (C.I.L.  Suppl. 
6842  )  :  Si  quis  non  vidit  Venerem  quajn  pin  [xit  Apelles]  —  Pupam  meam 
aspiciat;  talis  et  (illa  nitet?).  2,  Remarques  de  métrique  à  propos  de  la 
quantité  de  pupam  meam;  3,  Traduction  de  l'inscr.  de  Boscotrecase  :  20 
Quisquis  amat  nigram,  nigris  carbonibus  ardet  —  nigram  cum  video,  mora 
libenter  aedeo  (pour  edo)  =  Qui  aime  une  femme  brune,  brûle  comme  sur 
des  charbons  noirs,  lorsque  j'en  vois  une,  je  la  désire  avec  autant  d'ardeur 
que  je  mange  dos  mfres  (noires».  ^  C.  r.  des  séances.  Dec.  et  janv.  Brèves 
mentions.  ^^  Le  fasc.  4  n'a  pas  encore  paru.  Z.      25 

Notizie  degli  scavi  di  antichità.  Vol.  5,  fasc.  1.  Lovere.  Tombe  romaine 
avec  objets  précieux  et  mobilier  sépulcral  d'époque  pré-romaine  et  romaine 
[G.Patroni].  A  remarquer  une  coupe  d'argent,  de  0,17  de  diamètre;  au  fond 
est  représenté  un  pêcheur  à  la  ligne,  et  tout  autour  de  nombreux  poissons 
avec  les  appareils  de  pêche.  Tf  Rome.  Fragments  de  statues  drapées,  de  »<> 
sarcophage,  d'inscr.  métriques  [D.  Vaglieri].  ^  Ostie.  Chambres  avec  pein- 
tures [Id.].  ^  Pompéi.  Rapport  sur  les  fouilles  exécutées  de  déc.  1902  à 
mars  1905  (Suite  fasc.  suivants)  [A.  Sogliano].  Surtout  peintures,  grafTites, 
vases.  ^^  Fasc.  2.  Torre  del  Padiglione.  Relief  en  marbre  signé  d'Antonia- 
nos  Aphrodisieus,  représentant  Antinolis-Silvain  [G.  E.  Rizzo].  1[  Ruvo.  «5 
Inscr.  messapique  [A.  Jatta  et  L.  Ceci].  ^T^  Fasc.  3.  Casaleone,  Vénétie. 
Trésor  de  monnaies  découvert  dans  la  propriété  Romanin-Jacur.  [L.  Rizzoli 
jun.].  1032  pièces,  presque  toutes  en  argent,  datant  des  années  268  à  44 
av.  J.-C.  Tl  Talamone,  Étrurie.  Tombes  avec  bijoux  [A.  Pasqui].  ^  Cumes. 
Vase  protocorinthien  avec  inscr.  en  graffite  [E.  Gabriel].  ^^  Fasc.  4.  Vérone.  4o 
Tombe  d'époque  barbare  à  la  Cortalta  [G.  Ghirardini].  Bijoux  de  l'époque 
gothique  (490-553)  ou  lomlpaide  (568-774).  ^  Asciano,  Etrurie.  Mosaïque 
romaine  [L.  Pernier].  ^  Rome.  Bracelets  en  or,  fragm.  de  statues,  inscrip- 
tions [D.  Vaglieri].  A  remarquer  une  inscr.  «  lari  comp[itali]  ».  ^  Cagliari, 
Sardaigne.  Tête  en  marbre  grec  d'époque  romaine  [A.  Taramelli].  Tf  S.  An-  « 
tioco.  Antiquités  puniques  et  romaines  de  l'ancienne  Su'cis  [Id.].  1f1[  Fasc.  5. 
S.  Antioco.  Statue  d'empereur  romain  à  Sulcis,  peut-être  de  Drusus  Nero 
[Id.].  ^Tl  Fasc.  6.  Popu'onia,  Etruria.  Première  campagne  de  fouilles 
dans  la  commune  de  Piombino  [L.  A.  Mi!ani].  Tombes  avec  vases,  statuettes, 
ornement'  des  «  f  qui  phalerati  «  TJR orne.. Beaux  bas-reliefs,  inscr.  [D.  Va-  w 
glieri].  f^j  Fasc.  7.  Fermo.  Objets  divers  de  mobilier  funéraire  trouvés 
dans  des  tombes  prt romaines  [G.  Pellegrini].  1[  Rome.  Fouilles  au  Janicule. 
Inscr.  grecques  et  latines  [D.  Vaglieri].  tH  Fasc.  8.  Vaiano,  Etruria.  Tombe 


2^84  1908.  —  ITALIE. 

étrusque  avec  inscr.  [E.  Galli].  ^  Ostie.  Découvertes  variées  :  monnaies, 
bronzes,  terres  cuites  [D.  Vaglieri].  ^1|  Fasc.  9.  Chiusi.  Tombe  antique, 
fragments  de  beaux  vases  [E.  GalIi].  ^'^\  Fasc.  10.  Ferento.  Explorations 
archéologiques  de  la  Société  de  Viterbe  «  pro  Ferento  »  [L.  A.  Milani].  Impor- 
5  tante  moisson  épigraphique.  ^  Teano.  Restes  d'un  grand  édifice  thermal 
de  l'ancien  Teanum  Sidicinum  [E.  Gabrici].  ^^  Fac.  11.  Vetulonia.  Décou- 
vertrs  dans  la  nécropole  [I.  Falchi].  Bijoux,  etc.  ^^  Fasc.  12.  Rome[D.  Va- 
glieri]. Via  Prenestina,  bas-reliefs  de  marbre  représentant  sept  danseuses; 
une  huitième  est  perdue;  elles  formaient  un  grand  monument  circulaire. 
10  1|  La  Capocotta.  Antiquités  découvertes  près  de  l'emplacement  de  Lavi- 
nium  [E.  Ghislanzoni].  Têtes,  bas-reliefs;  inscr.  fragmentaires  de  Com- 
mode et  de  Gallien.  E.  Ch. 

Bendiconti    délia    reale    Accadexnia   dei   Lincei.   Série   5,    vol.     17. 
Fasc.  1-3.  A  propos  de  la  considération  que  méritent  les  Fastes  de  l'antique 

16  République  romaine  [E.  Pais].  Déjà,  du  temps  de  T.  Live,  certaines  parties  des 
Fastes  avaient  été  fabriquées  d'après  des  souvenirs  et  non  des  documents 
certains.  Variantes,  pour  une  période  de  quatorze  années,  entre  T.  Live  et 
Diodore.  Dans  tous  le  pays  de  l'antiquité  les  Fastes  ont  été  reconstitués 
à  diverses  époques.  G.  de  Sanctis  exagère  la  valeur  des  Fastes.  Tf  Variantes 

20  du  ms.  Vallicell.  F.  47  aux  Novelles  137.  3.  77.  132.  133  de  Justinien  [G.Bor- 
tolucci].^  Notes  de  terminologie  épigraphique  [Gius.  Cardinali].  1.  Ayiaôcrtoi 
2.  tepoi.  3.  xaxoixoOvTcç,  jcàxoixot,  Trapotxouvxeç,  [xItoixoi,  Tràpotxot.. 
^  A  propos  des  fouilles  du  Palatin  [Dante  Vaglieri].  Défend  ses  propies 
conclusions  contre  Pigorini.  ^  Le  denier  et  son  taux  au  temps  de  Constantin 

25  [Lorenzina  Cesano].  Commentaire  d'une  inscr.  trouvée  en  1906  à  Feltre, 
près  de  Trente,  datée  de  l'an  323.  Legs  de  500  000  deniers  dont  l'intérêt 
à  10  p.  cent,  soit  une  livre  d'or  équivalente  à  72  sous  d'or,  devait  servir 
à  des  banquets  funèbres,  à  des  répartitions  aux  quattuorviri,  etc.  ^  Sur  le 
campement  carthaginois  dans  le  siège  de  Gela  en  405  et  le  cours  du  fleuve  du 

80  même  nom  [G.  Cultrera].  Résultats  d'une  exploration  des  Ueux.^^  Fasc.  4-C. 
Le  papyrus  d'Oxyrhynchos  665  relatif  à  l'histoire  antique  de  la  Sicile 
[E.  Pais].  Ce  bref  fragment  d'un  écrivain  inconnu  prouve  que  Diodore  a 
écourté  les  événements  de  son  pays.  1|  Note  sur  qqs  monuments  relatifs 
aux   divinités   d'Eleusis  [Pericle   Ducati].   Nouvelle   étude  du  vase  grec 

35  (Furtwangler  et  Reichhold,  pi.  70),  du  iv^  s.,  dont  on  n'a  pas  tiré  tout  le 
parti  possible;  comparaison  avec  d'autres  vases,  de  la  même  époque.  Iden- 
tification des  figures  divines.  ^  La  coquille  de  Phaistos  et  la  religion  mycé- 
nienne [Aless.  délia  Seta].  Petit  monument  trouvé  dans  les  fouilles  de  Crète 
en  1901.  Quatre  figures  à  corps  d'homme  et  à  tête  d'animal  (oiseau,  bœuf, 

40  p.-ê,  sanglier  et  chien).  Comparaison  avec  d'autres  cultes  orientaux.  ^11 
Fasc.  7-9.  Pour  l'histoire  la  plus  antique  de  la  vallée  du  Sarno  [E.  Pais]. 
Résultats  des  fouilles  exécutées  en  1903  par  l'inspecteur  Dall'Osso.  Dans 
le  cœur  de  cette  vallée  il  y  a  eu  des  régions  couvertes  de  pilotis.  On  y  cons- 
tate une  interruption  de  la  civilisation  plus  ancienne  causé-  par  une  érup- 

45  tion  du  Vésuve  postérieure  à  l'arrivée  des  colons  helléniques,  très  anté- 
rieure toutefois  à  l'éruption  de  l'an  79.  ^  Anecdota  Prodromea,  tirés  du 
Vatic.  gr.  805  [A.  Majuri].  Edition  de  trois  monodies  du  poète  byzantin 
Théodore  Prodrome  :  Andronicus  Comnène,  Grégoire  Camatère,  Constantin 
Hagiotheodorites.  ^  P.  Paquius  Proculus,  boulanger  et  magistrat  suprême 

50  de  Pompei  [Giamp.  Zottoli].  Étude  du  graffito  inédit  :  «  Aedilem  Proculam 
cunctorum  turba  probavit  :  Hoc  pudor  ingenuus  postulat  et  pietas  ».  Une 
fresque  découverte  dans  une  vaste  boulangerie  en  1868  nous  a  laissé  le  por- 
trait de  ce  Proculus  et  de  sa  femme.  Les  magistratures  municipales  n'étaient 


RIVISTA   DI    FILOLOGIA    E    d'iSTRUZIONE    CLASSICA.  285 

donc  pas  le  monopole  des  nobles,  puisqu'un  notable  commerçant  pouvait 
y  être  élu  à  l'unanimité.  Le  distique  est  ironique  et  c'est  avec  une  intention 
malveillante  qu'il  nomme  le  personnnage  «  Procula  ».  m  Fasc.  10-12.  Pour 
les  études  néohelléniques  en  Italie  [F.  de  Simone  Brouwer].  1.  Leur  impor- 
tance. 2.  État  présent  de  ces  études  en  Italie.  3.  Enseignement  de  la  langue  5 
et  littérature  néohellénique.  T|  Un  monument  singulier  de  l'écrituie  picto- 
graphique Cretoise  [L.  Pernier].  Disque  en  argile  (diamètre  0,158  à  0,165) 
écrit  sur  les  deux  faces.  On  y  voit  241  signes  qui  se  ramènent  à  45  types.  Doit 
avoir  une  signification  sacrée.  Spécimen  de  l'écriture  employée  à  Phaestos 
environ  2000  ans  avant  notre  ère.  ^  Zerona.  Contribution  à  la  question  des  lo 
Étrusques  [R.  Pettazzoni].  Nouvelle  étude  d'une  inscr.  trouvée  à  Lemnos, 
dans  le  village  de  Kaminia,  en  caractères  grecs,  mais  dans  une  langue  non 
grecque.  Zerona  est  une  déesse.  On  n'a  pas  de  raison  pour  affirmer  que 
Lemnos  ait  jamais  eu  une  population  étrusque,  quoique  l'inscr.  de  Kaminia 
soit  en  langue  étruscoïde,  mais  on  a  des  motifs  de  dire  que  Lemnos  a  eu  i5 
une  population  thrace,  même  si  l'inscr.  n'est  pas  en  langue  thrace.  ^  Usage 
des  eaux  salutaires  dans  l'âge  de  bronze  [L.  Pigorini].  Résultat  de  décou- 
vertes faites  à  Bertinoro,  province  de  Forli,  et  à  Saint-Moritz  dans  l'Enga- 
dine.  E.  Ch. 

Rivista  di  filologia  e  d'istruzione  classica.    An.    36,     fasc.    1.    La  20 
critique  et  la  question  de  Dyctis  à  la  lumière  du  ms.  d'Iesi  [V.  Ussani]. 
Étude  critique  sur  la  publication  de  C.  Annibaldi;  recherches  sur  d'autres 
mss.  italiens  de  Dictys.  Époque  du  Dictys  grec,  le  ii«  ou  le  i"  siècle  de  notre 
ère,  ce  que  semble  confirmer  le  n°  268  des  Tebtunis  papyri,  t.  2,  oîi  l'on 
trouve  l'original  grec  des  chap.  9-15  du  livre  4  du  Ditys  latin.  Tf  Corrections  25 
au  texte  de  la  Ciris  [G.  Curcio].  Un  quinzaine  de  corrections  ou  explications. 
1[  Serviana  [C.  Pascal].  Cinq  passages  interprétés.^  Proverbia  Senecae  [Id.]. 
On  connaît  plusieurs  collections  de  sentences,  la  plupart  de  Publilius  Syrus, 
attribuées  à  Sénèque.  Le  ms.  Ambros  O.  60,  du  xiii^  s.,  en  donne  une  plus 
brève  et  différente  des  autres.  ^  Les  sources  et  la  composition  de  la  Thyestes  ^ 
de  Sénèque  [C.  Marchesi].  Comparaison  avec  les  autres  écrits  scéniques  ou 
philosophiques  de  S.  Sources  tragiques  grecques  et  latines  :  Homère,  Vir- 
gile, Ovide,  Horace,  Tibulle.  H  Petites  notes  sur  Plaute  [A.  G.  Amatucci]. 
Aul.  324,  406,  430;  Pseud.  795.  ^  Sur  le   canon  de  Volcacius  Sedigitus. 
[V.  Brugnola].  La  classification  de  cet  auteur  a  peut-être  été  influencée  35 
par  les  opinions  politiques  des  écrivains.  ^  Aère  perennius  [Ach.  Cosattini]. 
Dans  Horace  c'est  une  imitation  littéraire  d'un  lieu  commun  de  la  littéra- 
ture grecque.  ^  Deux  petites  notes  sur  Euripide  [A.  Cosattini].  Alcest.  164 
et  311.  ^  Zama  insula  [V.  Costanzi].  Liv.  32,  16,  corriger  «  ad  Zacynthum 
insulam  »,  comme  déjà  Glareanus  le  proposait.  ^  Rapports  phonétiques  et  4o 
morphologiques  entre  les  comparatifs  latin  -ior,  -ius,  gr.  -iwv,  lov,  ant.  ind. 
-î-yân,  -i-yas  [0.  Nazari].  ^  Le  génitif  singulier  en -ius  de  la  déclinaison  pro- 
nominale latine  [Id.].1|  Quintilien,  2,  16,  5  et  4, 1,8  [L.Bucciarelli].J1[  Fasc.  2. 
Briciole  Oraziane  [L.  Valmaggi].   Étude  de  qqs  passages  des  Epodes.  ^ 
Achaioi,  Argeioi,  Danaoi  dans  les  poèmes  homériques  [C.  O.  Zuretti].  Con-  « 
teste  les  résultats  du  travail  de  Délia  Seta  sur  ce  point.  Argeioi  ne  paraît 
pas  antérieur  à  Danaoi.  On  ne  peut  trancher  par  là  la  question  homérique. 
Tf  Les  assemblées  fédérales  des  Achéens  [G.  de  Sanctis].  ^  Quid  Asinius 
Pollio  de  quibusdam  suae  aetatis  scriptoribus  senserit  [M.  Lenchantin  de 
Gubernatis].  Il  avait  le  tort  de  s'attacher  plus  au  style  qu'aux  idées,  ^^f  60 
Fasc.  3.  Les  plus  anciens  généraux  Samnites  [G.  de  Sanctis].  Sont-ils  des 
personnnages  historiques  ou  fictifs?  ^  L'imprécision  du  style  de  Tacite 
[L.  Valmaggi].  Importance  de  cette  question  pour  l'établissement  du  texte  : 


286  1908.  —  ITALIE. 

usage  libre  du  collectif;  substitution  du  pluriel  au  singulier,  du  tout  à  la 
partie;  changement  du  sujet;  contamination  ou  fusion  de  deux  concepts 
en  une  seule  incise.  ^  Sur  la  parenté  de  Bacchylide  avec  Simonide  [A.  Tac- 
cone].  B.  était  fils  d'une  frère  ou  d'un  sœur  de  S.,  mais  c'est  gratuitement 
6  qu'on  affirme  qu'il  était  fils  d'une  sœur,  ^j  Une  scolie  de  Tzetzès  sur  Aris- 
tophane Nub.  187-190  [C.  0.  Zuretti].  Importance  de  ce  texte.  ^  L'écho 
probable  d'une  tradition  rhodienne  dans  T.  Live  [V.  Costanzi].  Étude  de 
Liv.  37,8  composé  avec  Polybe  16,  15.  ^  Postille  ad  Corpus  inscr.  lat  [F.  Eu- 
sebio].  6^  art.  Sur  V,  7537.  ^  D'une  expression  grecque  de  sens  superlatif 

10  [C.  Pascal].  Conserver  ttôvoi  ttoviov,  Sept,  851,  etc.  On  n'a  pas  compris 
cet  emploi.  Tf  Ea  quae  apud  Pseudo-Phocyiidem  Veteris  et  Novi  Testamenti 
vestigia  deprehenduntur  [A.  Beltrami].  ^  Pour  Parménide  8,  5  [A.  Covotti]. 
Corriger  r^Zï  TeXe^Tov.  ^  Le  jugement  des  deux  Cicéron  sur  le  poème  de 
Lucrèce  et  sa  comparaison  avec  l'Empedoclea  de  Salluste  [G.  Giri].  ^  Cra- 

16  taeis  flumen  [Gab.  Grasse]  Le  Catona  a  tous  les  droits  à  l'illustration  du 
mythe  géographique  traduit  par  le  nom  de  Crataeis,  mère  de  Scylla.  ^ 
^  Les  deux  disgrâces  de  Télémaque  [G.  Setti].  ^j  Catalogue  descriptif  des 
papyrus  d'Herculanum.  Essai  [D.  Bassi].  Notice  de  16  papyrus  la  plupart 
de  Philodème.  Tf  Une  épigramme  métrique  méconnue  [G.  Pasquali].  Publiée 

20  par  Th.  Wiegand,  Athen.  Mitt.  33,  167.  On  n'y  avait  pas  vu  les  hexamètres 
grecs.  ^  Hypéride,  Epitaph.  41  [A.  Balsano].  Défend  la  correction  proposée 
par  Leopardi  et  Blass.  ^  Le  ms.  Ticin.  68  et  le  De  viris  illustribus  du  pseudo- 
Pline [G.  Ferrara].  Sans  grande  valeur,  ce  ms.  peut  servir  à  prouver  indi- 
rectement l'authenticité  des  chapitres  78-86.  ^  Manuscrits  latins  inconnus 

26  à  Lucques  [A.  Mancini].  Dans  l'Archivio  arcivescovile  se  trouvent  encore 
les  n°^  25,  Paul  Orose,  du  xiv^  s.  ;  26,  Aulu  Gelle,  du  xv^  s.  ;  29  Priscien,  du 
xiii^  s.;  30,  fragment  de  Térence,  des  xiv-xvi^  s.  palimpeste;  32,  Cicéron, 
Topiques  avec  Boèce,  du  xi^-xiie  s.  Ont  disparu  un  très  ancien  ms.  de  Paul 
diacre,  vendu  jadis  à  la  Casanatense  par  un  libraire,  ainsi  qu'un  Maitial 

30  passé  à  Berlin.  TÏT[  Fasc.  4.  Le  numerus  et  Fronton  [Ach.  Beltrami].  Le  soin 
stylistique  de  ce  rhéteur  ne  se  bornait  pas  à  la  recherche  des  mots  et 
aux  ornements,  mais  s'étendait  aussi  aux  clausules  métriques.  ^  Un  peu 
d'étymologies  grecques  et  latines  [O.  Nazari].  Suite.  17,  cura,  curare;  18, 
immanis;  19,  indutiae;  20,  liberi,  orum;  21,  mel,  fjiéXt;  22,  pontifex;  23,  lat. 

35  veru,  ombr.  beru-,  gr.  oêsXôç.  If  Deux  plaisanteries  d'Aristophane,  Acharn. 
156  et  604  [G.  Pasquali].  H  Tùpavvoç,  usurpateur,  roi-tyran  [PI.  Cesareo]. 
Changements  de  signification  chez  divers  auteurs.  ^  Sur  les  vers  139-141 
de  l'Épitre  d'Horace  II,  1  [A.  Balsamo].  ^  Petites  notes  critiques  [FI.  Nen- 
cini].  Plante,  Truc.  680;  Lucrèce,  4,  594,  Properce  4,  4,  55.  ^  Bibliographie 

40  à  la  fin  de  chaque  fascicule.  E.  Ch. 

Bivista  di  storia  antica.  Nuova  série,  ann.  12.  Fasc.  1-2.  Le  prix  du 

bétail,  des  volailles  et  des  viandes  au  détail  dans  l'antiquité  classique  [C.  Bar- 

bagallo].  Renseignements  tirés  des  papyrus  gréco- égyptiens  sur  les  prix 

usités  à  diverses  époques  en  Egypte  et  en  Grèce  (Fin  dans  le  fasc.  3).  ^ 

46  Le  SxuÀàxtov  opoç  d'Appien  et  l'itinéraire  d'Octavien  de  Vibona  à  Tauro- 
menium  en  718-736  [G.  Grasso].  Défense  et  explication  du  texte  d'Appien. 
B.  C.  5,  103.  %  Observations  sur  Annibal.  2®  partie  [T.  Montanari].  Encore 
sur  rOra  maritima  d'Avienus.  Des  plus  anciens  cours  du  Rhône.  Encore  du 
passage.  Sur  le  combat  du  Tessin.  La  marche   à   travers  les   marais.    La 

50  bataille  de  Trasimène.  ^  Observations  sur  Lucien  [L.  Levi].  Critique  du 
mémoire  lu  par  C.  Meiser  à  l'Acad.  de  Munich.  ^  Encore  l'italicité  de  Rhea 
Silvia  [V.  Costanzi].  Défend  son  assimilation  avec  Rhea  Cybele.(  Courte 
note    de  G.  Costa),  f  La  catastrophe  de  Nabide  [Id.].  Épisode  du  coup  de 


STUDI    ITALIANI    DI    FILOLOGIA    CLASSICA.  287 

main  tenté  par  Alexamène  sur  Sparte.  Tf  A  propos  des  empreintes  murales 
préhelléniques  de  Crète  et  de  quelques  autres  d'origine  fort  ancienne  qui 
se  trouvent  dans  une  vieille  construction  de  Padoue  [Fed.  Cordenons]. 
Les  marques  sur  les  pierres  qui  semblent  avoir  eu  à  l'origine  une  significa- 
tion religieuse,  se  sont  perpétuées  pendant  des  siècles  par  simple  habitude.  5 
^  Le  procès  de  Libo  Drusus  [V.  Strazzula].  C'est  surtout  la  raison  du  sang 
impérial  dont  il  était  issu  et  les  tableaux  de  sa  famille  qui  le  poussaient 
à  s'emparer  du  pouvoir  de  Tibère.  Tableau  généalogique.  T[  Dulopolis- 
Poneropolis  [G.  Kazarow].  Additions  à  l'art,  de  Calderini  publié  l'an  dernier. 
Ces  villes  sont  de  pures  utopies.  ^  Epimetrum  Cercideum  [C.  Cessi].  Crônert  lo 
attribue  au  poète  (lercidas  deux  vers  méliambiques,  sous  prétexte  que 
Stratonicus  se  serait  souvent  approprié  les  vers  d'autrui.  Mais  il  est  pro- 
bable que  Cercidas  a  vécu  après  Stratonicus.  T|  Hippocrate  de  Gela.  Suite 
[L.  Giuliano].  Sa  lutte  contre  Syracuse;  la  paix;  sa  mort  et  Gélon,  son 
successeur.  ^  Notes  biographiques  sur  T.  Attius  Labienus.  Suite  [Saverio  u 
La  Sorsa].  Fin  dans  fasc.  3.  ^  Pour  la  reconstruction  des  livres  perdus 
de  T.  Live.  Fin  [P.  Franzo].  6  Frontin  et  T.  L.,  7.  Diodore,  Appien  et  T.  L. 
8.  Dion  Cassius,  Zonaras.  ^  L'inscription  du  théâtre  antique  de  Gubbio 
[S.  Polizzi].  Les  premiers  travaux  de  construction  remonteraient  entre 
40  et  35  av.  J.  C.  *[1^  Fasc.  3.  Sur  le  drame  satyrique  [L.  Levi].  1.  Origines,  to 
Les  satyres.  Le  drame  satyrique  de  première  manière.  La  tragédie  lyrique. 

2.  En  Attique.   Thespis  et  Phrynicus.   Pratinas  et  la  seconde  manière. 

3.  Choerilos  [iaGtXeùç  èv  Darûpotç.  4.  Le  drame  satyrique  dans  la  tétra- 
logie d'Eschyle.  *[|  Le  procès  de  Libo  Drusus  [V.  Strazzula].  Fin.^  Où  naquit 
l'empereur  Hadrien?  [N.  Vulié].  Impossible  de  décider  s'il  est  né  à  Rome  m 
ou  à  Italica,  en  Espagne.  Tf  Sur  l'emplacement  de  Kaukana,  en  Sicile 
[B.  Pace].  Très  difïïcile  à  établir,  peut-être  près  du  lacus  Gocanicus.  ^  Études 
sur  Térence  [A.  Gustarelli].  1.  Les  Adelphes  et  l'original  de  Ménandre.  ^  Le 
prix  du  bétail,  etc.  Suite  [C.  Barbagallol.  Recherches  pour  divers  pays 
grecs.  Résumé  :  Prix  de  la  viande  au  détail  dans  le  monde  grec.  ^  D.  Juni  so 
Juvenalis  saturae.  Œuvre  posthume  [V.  d'Addozzio].  1.  Examen  des  notices 
biographiques  sur  Juvénal.  Des  satires.  2.  Essai  sur  la  fortune  de  Juvénal 
au  moyen  âge;  manuscrits,  scolies,  principales  éditions.  (Traduction  ita- 
lienne et  commentaire  des  satires  1-5  dans  le  fascicule  4.)  ^  Encore  la  légende 
d'Annibal  dans  les  noms  de  lieu  italiens  [G.  Grasso].  Énumération  de  35 
neuf  localités  légendaires.  ^^  Fasc.  4.  Observations  sur  l'ethnographie 
de  la  Sicile  dans  l'antiquité  [V.  Costanzi].  La  Sicile  était  probablement 
habitée  au  v^  siècle  par  deux  races,  l'une  indigène,  Ligure  ou  non,  l'autre 
d'envahisseurs  italiens.^  Diogène  Laërce  [Mar.  Trevissoi].  L'époque  où  il  a 
vécu.  Examen  de  toutes  les  opinions  des  savants.  En  somme,  il  florissait  *o 
au  commencement  du  iii^  siècle  de  notre  ère.  Préciser  davantage  serait 
imprudent.  ^  Pompée  et  Posidonius  à  Rhodes  [C.  Tropea].  ^  De  Nicaeneto 
Abderita  [Cam.  Cessi].  Examen  de  ses  fragments  poétiques.  ^  Questions 
relatives  à  Pline  [G.  Costa].  1.  Fragments  de  la  chronographie  de  Cornélius 
Nepos.  2.  Traces  de  l'Epitome  Liviana.^f  Observations  sur  Annibal.  3^ partie  45 
[T.  Montanari].  1°  Chappuis  et  la  question  de  savoir  si  Annibal  atteignit 
les  neiges  éternelles  ou  tout  au  moins  s'en  approcha.  —  2'»  IttI  T"r]v  wpai'av. 
Polybe  3,  41,  2.  —  3°  Sur  l'origine  de  la  corruption  du  texte  de  T.  Live  21,  31. 

^  Bulletin  bibliographique  très  important  à  la  fin  de  chaque  fascicule. 

E.  Ch.      50 
Studi  italiani  di  filologia  classica.  Vol.  16,  Autour  de  la   dernière 
édition  de  Lucain  [V.  Ussani].  Examen  de  la  valeur  attribuée  par  Hosius  aux 
différents  mss.  et  aux  scolies.  Renseignements. sur  la  famille  dite  italienne 


288  1908  —  PAYS-BAS. 

et  sur  le  ms.  de  Turin  A.  368.  Copié  au  xii^  s.  et  échappé  à  l'incendie.  ^ 
Scolies  anciennes  sur  Aphtonicus  dans  le  Laurent,  gr.  lx,  15  [A.  Sabatucci]. 
De  peu  postérieures  au  texte,  transcrit  au  xi^  siècle.  ^  Liste  des  mss.  latins 
conservés  à  la  bibliothèque  universitaire  de  Bologne  [Lud.  Frati].  Des  4089 

8  mss.  latins  qui  s'y  trouvent,  l'auteur  donne  ici  la  description  de  1077 
(en  323  pages).  ^  Parergon  de  'quibusdam  oraculis  Chaldaicis  [N.  Terzaghi]. 
Variantes  du  col.  Laurent,  gr.  lv,  8,  saec.  xv,  inconnu  à  l'éditeur  Kroll; 
leur  importance.  ^  Marginalia  [G.  Pasquali].  Sur  divers  passages  de  Hiero- 
clès  et  de  Proclus,  commentaire  sur  la  République  de  Platon.  Tf  A  propos 

10  du  papyrus  de  Florence  114  [G.  Vitelli].  Observations  sur  le  texte  en  vers 
hexamètres  publié  récemment  par  Comparetti.  Ce  versificateur  du  v®  siècle 
n'est  qu'un  misérable  poète,  mais  qu'on  doit  considérer,  à  cause  de  son 
habileté  technique,  comme  Tryphiodore,  Colluthus,  etc.  E.  Ch. 


15 


NORVÈGE 

Rédacteur  général  :  Hans  Raeder. 

•2"  Skrifter  udgivne  af  Videnskabs-Selskabet  i  Christiania.  1907- 
Hist.-filos.  Klasse.  Le  roi  Alexandre  et  les  Macédoniens  [P.  O.  Schjôtt].  Dis- 
cussion sur  la  nationalité  des  anciens  Macédoniens.  Les  Macédoniens  étaient 
une  population  mixte,  composée  de  Grecs  et  d'Illyriens  immigrés  de  l'Asie 
Mineure  (Hérod.  VII,  20).  Alexandre  était  lui-même  d'origine  mixte. 

26  H.  R. 

PAYS-BAS 

Rédacteur  général  :  Paul  Lejay. 
30 

Mnemosyne.  Vol.  XXXVI.  Platonica[S.  A.  Naber].  Corrections  et  expli- 
cations sur  le  Sophiste,  le  Politique,  Parménide,  Philèbe,  le  Banquet.  P.  8, 
ce  que  Platon  pensait  de  son  oncle  Critias.  P.  16,  sTç  lv  n'a  pas  dans  la 
vraie  grécité  de  dérivés  ni  de  composés;  on  se  servait  de  [ji.6voç;  il  faut  lais- 
se ser  aux  byzantins  et  aux  théologiens  les  hénades  et  l'hénothéisme.  P.  25, 
dans  l'épigramme  de  Méléagre  citée  par  Bentley  sur  Hor.,  lirerirpoç  irpoOupotç 
XifTffOfiai.  P.  27,  composés  avec  irav-  pour  premier  élément  fréquents  dans 
Platon.  T[  Iliade  H.  195-199  [M.  V<aleton>].  197-199  seulement  sont  inter- 
polés. Tf  Apuleiana  [C.  Brakmann].  Sur  les  Florida.  Le  ms.  de  Naples  I VG.  55 
40  n'apporte  à  peu  près  rien  d'utile.  ^  Notes  de  J.  J.  Reiske  sur  l'Anabase 
d'Arrien  [A.  G.  Roos].  ^  Stace,  Ach.  1,  7  [P.  H.  D<amsté>].  Lire  :  mutabit 
campos.  Tf  Ad  nova  fragmenta  in  libro  Berliner  Klassikertexte  V.  2  [H.  van 
Herwerden].  Sappho,  Euripide,  comédie  nouvelle,  Mélanippe  d'Euripide. 
^  Observatiunculae  de  iure  romano  [J.  C.  Naber  S.  A.  fil.].  99.  Compensatio 
46  quotuplex.  ^  De  nonnullis  Demosthenis  et  Aeschiniscontrouersiis[M.  Vale- 
ton].  1.  De  pace  Philocratea.  2.  De  bello  Amphissaeo.  Les  torts  d'Eschine 
ne  sont  pas  absolument  nuls  et  les  accusations  de  Démosthène  ne  sont  pas 
sans  fondement.  ^  Valckenarium  [S.  A.  N<aber>].  ^  Ad  Ciceronis  ora- 
tionem  pro  Caelio  annotatiunculae  criticae  [P.  H.  Damsté].  A  propos  de 
50  l'édition  de  Clarck.  1f1[  N»  2.  Plutarque,  Praec.  reip.  gr.,  823  B.  [J.  J.  H<art- 
man>].  1[  Italica,  obseruationes  ad  locos  uergilianos  et  ouidianos  [I.  Vûr- 
theim].  1.  Virgile,  dans  son  catalogue  des  guerriers,  transporte  en  dehors 
des  contrées  que  leur  assignaient  la  légende  et  les  commentateurs  Messapus, 


MNEMOSYiNE.  289 

Metabus  et   Camille.   2.   Dans  les  renseignements  donnés  sur  Halaesus, 
il  fond  des  données  inconciliables.  Il  est  probable  que  Virgile  a  trouvé  les 
noms  de  Messapus  et  de  Metabus  dans  les  légendes  de  Capène  et  de  Paieries, 
puisqu'il  y  a  une  parenté  entre  les  Étrusques  et  les  Messapiens.  Il  a  cru  que 
les  noms  de  Halaesus  et  des  Falerii  étaient  apparentés  et  y  a  joint,  de  son  ■'' 
propre  chef,  le  nom  de  Falerne.  3.  Halaesus  était  nommé  dans  les  chants  des 
Salions  de  Véies.  On  l'a  pris  pour  un  roi  de  Véies  et  on  l'a  identifié  à  Momus, 
à  Mamurius,  à  Mars  Salisubsulus  qui  sont  un  seul  et  même   personnage. 
4.  La  fête  de  Junon  à  Paieries  est  qualifiée  d'argienne  par  Ovide  Am.,  3,  31, 
à  cause  de  deux  détails  accidentels,  un  char  attelé  de  génisses  portant  la  lo 
déesse,  et  des  canéphores.  Comme  on  croyait  Paieries  d'origine  argienne, 
le  rapprochement  paraissait  naturel.  Par  suite,  le  héros  de  Paieries,  Halaesus, 
devenait  lui-même  argien,  et  par  là  s'explique  qu'on  en  ait  fait  un  fils  du 
plus  connu  des   Argiens,   Agamemnon  :  Agamemnonius,  dans  Virg.,  En., 
7,  723,  bien  que,  ib.,  10,  417  suiv.,  on  trouve  une  légende  qui  ne  peut  nul-  is 
lement  convenir  à  Agamemnon.  5.  Il  y  avait  à  Paieries  un  couple  divin, 
Pater  Curis  et  Junon  Curitis.  Cette  dernière  était  vénérée  aussi  par  les 
Picentins  et  les  Tiburtins.  Un  lien  existait  entre  la  Campante  et  Paieries, 
ce  qui  facilitait  à  Virgile  l'origine  attribuée  à  Halaesus,  venu  de  l'ager 
Palernus.  Les  Saliens  de  Tibur  célébraient  Hercule.  Une  série  de  miroirs  20 
étrusques  nous  montrent  les  amours  d'Hercule  et  de  Junon,  une  lutte, 
la  fuite  de  Junon,  sa  capture.  Cf.  Am.,  III,  18  suiv.  La  Junon  sabine  porte 
une  peau  de  chèvre;  de  même  Junon  Caprotina  à  Lanuvium.  A  Rome,  le 
nœud  que  le  mari  doit  défaire  sur  le  lit  nuptial  s'appelle  nœud  d'Hercule. 
Enfin  les  Saliens  ont  été  introduits  à  Rome  par  un  roi  sabin.  Cet  ensemble  25 
conduit  à  voir  dans  les  Saliens  un  culte  sabin  propagé  en  différentes  direc- 
tions et  ayant  pour  but  d'obtenir  la  fécondité  des  mariages.  Les  Junonia 
sont  le  culte  parallèle  des  femmes.  Halaesus  est  l'Hercule  falisque.  6.  Les 
Luperques  ont  un  étroit  rapport  avec  ces  rites.  Ils  frappent  les  femmes, 
pour  assurer  leur  fécondité,  avec  une  peau  de  bouc  appelée  voile  de  Junon.  30 
Ovide  leur  assigne  pour  origine  l'Etrurie,  c.-à-d.  très  propablement  Paieries 
(P.,  2,  430).  Les  rites  pratiqués  en  Italie  rappellent  les  Carnea  de  Sparte 
et  de  Théra.  De  part  et  d'autre,  un  culte  est  rendu  à  des  dieux  qui  ont  l'as- 
pect de  chèvre  et  de  bouc.  A  Argos,  comme  à  Rome,  pour  Junon    Reine, 
la  pompe  réclamait  des  vaches;  à  Paieries,  des  génisses.  On  peut  rapprocher  35 
ces  génisses  des  veaux  chassés  et  immolés  à  Iguvium.  Cela  peut  être  con- 
firmé par  le  calendrier  :  veille  des  nones  de  juillet,  Poplifugia;  Nones, 
Caprotinae;  lendemain,  Vitulatio  (cf.  Macr.  III,  2;  Virg.,  Bue,  3,  77;  Tib., 
1, 1,  21  ;  Var.,  R.  D.  XV).  Vitulatio  est  le  sacrifice  où  l'on  immole  des  génisses, 
l'i  est  bref  (Ennius  dans  Non.,  p.  14).  S'il  a  existé  une  dea  Vitula,  elle  doit  40 
faire  partie  des  indigitamenta;  Suét.,  Vitel.  1,  parle    d'une  deaVitellia, 
d'origine   sabine,  ce  qui  est  très  remarquable  :  elle  peut  être  la  parèdre  de 
Paunus.  II  est  donc  vraisemblable  qu'à  Paieries,  pour  les  Junonia,  les  vic- 
times étaient  des  veaux  et  des  génisses.  7.  Les  Poplifugia  ne  sont  pas  com- 
parables au  Regifugium,  fuite  d'un  homme  seul.  Ils  sont  en  liaison  avec  les  45 
Ludi  apollinares    qui  commençaient  le  lendemain  (T.  Live,  XXVII,  23. 
lire  :  tertium  Idus  Quirictiles).  8.  Les  Ludi  apollinares  ont  remplacé  une  fête 
de  Veiouis,  dieu  d'aspect  semblable  à  Apollon  (A.  G.  V,  12;  Ov.  P.,  3,  437). 
Le  jour  des  Poplifugia,  5  juillet,  le  Sénat  avait  placé  les  natalicia  de  César 
né  cependant  le  12  juillet,  et   uni  le  culte  de  César  à  celui  de  Jupiter,  très  60 
probablement  à  Veiouis.  Car  que  1^  Jules  aient  eu  un  lien  de  culte  avec 
Veiouis,  c'est  ce  que  prouve  une  inscription  de  Bovillae,  ville  où  ils   ont 
habité  :  Vediouei  Patreigenteilesluliei.  Les  Poplifugia  étaient  une  lustration 

R,  DE   PHILOL.  —    Revue  des  Revues  de   1908.  XXXI II. —  19 


290  1908.  —    PAYS-BAS. 

à  l'aide  de  chèvres  à  un  dieu  médecin  (Veiouis).  Le  mot  fugere  indique  que 
le  peuple  évitait  ainsi  la  peste.  9.  Les  Caprotinae  des  nones  de  juillet  étaient 
une  fête  pour  obtenir  la  fécondité  des  femmes,  Macr.  I,  11.  La  bataille  à 
coups  de  branches  de  figuier  est  un  rite  de  fécondation  (Var.  L.  L.,  6,  18; 
*  Plut.,  Cam.,  33  suiv.).  La  liberté  de  cette  fête  en  a  fait  exclure  les  femmes 
et  jeunes  filles  de  naissance  libre.  10.  Le  culte  d'Egérie  à  Aricie  est  aussi 
un  culte  destiné  à  procurer  la  fécondité.  La  dévotion  pour  cette  déesse 
qu'avait  Numa  le  Sabin  conduit  à  y  voir  encore  un  culte  sabin.  11.  Le 
parèdre  d'Egérie,  Manius  Egerius,  est  probablement  aussi  en  relation  avec 

10  les  Saliens.  La  première  partie  du  nom  indique  la  mort  et  les  enfers,  la 
deuxième  la  génération.  12.  A  Égérie,  on  peut  comparer  Juturna  et  Car- 
menta.  On  a  les  paires  Carmentaet  Evandre  (Bonus  uir),  Juturna  et  Janus. 
Or,  Janus  est  un  dieu  des  Saliens  (Macr.,  1,  9,  14);  Evandre  est  un  ami  des 
Luperques,  le  créateur  des  Lupercales,  le  fondateur  du  Lupercal.  Les  savants 
16  avaient  trouvé  une  origine  grecque  à  Evandre  (En.,  8, 130;  9,  647).  En  réalité, 
ces  couples  sont  les  plus  anciennes  divinités  des  Romains,  personnifications 
des  énergies  naturelles.  13.  Les  témoignages  les  plus  sûrs  relatifs  aux  Dios- 
cures  mentionnent  seulement  Castor  ou  les  Castors.  14.  Le  culte  des  Dios- 
cures  est  lié  à  celui  de  Juturna.  15.  Cette  union  est  originaire  d'Ardée.  16. 

20  Les  Dioscures  sont  à  Rome  des  dieux  médecins.  A  l'origine  les  femmes  seules 
juraient  par  eux,  non  seulement  dans  ecastor,  mais  dans  edepol  (peut-être 
edi-pol;  cf.  Charisius  II,  p.  178  P.  citant  Titinius)  :  A.  G.,  XI,  6.  Plus  tard 
edepol  fut  aussi  un  juron  des  hommes.  Varron  (dans  A.  G.)  devait  comparer 
avec  cet  usage  celui  des  Athéniennes  :  [xà  xw  èew  (Cérès  et  Proserpine,  les 

25  divinités  d'Eleusis).  L'usage  des  Romaines  s'explique  par  le  fait  que  les 
Dioscures,  médecins,  présidant  aux  sources  salutaires,  liées  étroitement 
avec  Juturna,  doivent  être  particulièrement  chers  aux  femmes  (enceintes 
ou  malades).  Le  culte  des  Dioscures  par  les  femmes  se  trouve  aussi  en  Laco- 
nie,  où  une  femme  est  prêtresse  (CIG.  1444),  à  Larisse,  en  Sicile  où  ils  sont 

30  associés  à  KaXXiysvta  (CIG.  5732).  Il  était  également  répandu  en  Étrurie. 
Tl  Ad  Porphyrogeniti  excepta  de  sententiis  ex  Polybio,  éd.  U.  Ph.  Boisse- 
vain  [H.  von  Herwerden].  ^  Ad  Statii  Thebaiden  [P.  H.  D<amsté>].  XI, 
278;  XII,  352;  396.  ^  De  pyxide  Caeliana  [J.  van  Wogoningen].  Cic, 
Cael.,  69.  L'étiquette  portait  :  pyxis  Coeliaca,  avec  un  changement  d'à  en  o; 

35  xoiXiaxôç,  ce  qui  a  rapport  aux  coliques,  au  douleurs  de  ventre.  T|  PIu- 
tarchus  [J.  J.  H<artman>].  De  Stoic.  rep.  1048  E.  ^  Thucydidea  [I.  C. 
VollgrafT].  Sur  le  livre  VIII.  ^  Ad.  Lygdanii  elegias  [P.  H.  Damsté].^  Plu- 
tarque.  De  cap.  ex  inim.  util.  90  F.  [J.  J.  H  <artman>].  %  Atôvuao;  èv 
Aip-vatç  [C.  G.  Vollgraff].    Sur   la    topographie  d'Athènes.  •([  Plutarchus 

40  [J.  J.  H<artman>].  Sur  les  Morales.  ^  Platonica  [S.  A.  Naber].  Phèdre, 
Alcibiade  I  et  II,  Hipparche,  les  Rivaux,  Théagès,  Charmide,  Lâchés, 
Lysis,  Euthydème,  Protagoras,  Gorgias,  Ménon,  Hippias  maior  et  minor, 
Ion,  Menexène,  Clitophon,  République.  P.  225,  usage  chez  les  Grecs 
de  masser  et  pétrir  le  corps  du  jeune  enfant.  P.  233,  les  noms  de  personnes 

45  en  grec  et  leur  usage  au  vocatif  et  avec  w.  P.  241,  la  forme  oùBéat.  P.  246, 
sur  la  citation  de  Simonide,  p.  344  C.  P.  248,  les  acceptions  de  o-ocpiaTr,? 
et  de  (7o(pd;.  P.  275,  les  expressions  èv  XlaXau-tvi,  MapaÔôSvt.  P.  279,  oi.tz6 
indiquant  en  composition  la  cessation  de  l'action  (àTTûTtovccv,  àTroarpâtY,- 
yoç,  etc.).  ^1  N°  3.  Plutarch.  De  recta  rat.  audiendi  p.  38  B.  [J.  J.  H<art- 

50  man>].  Tf  Quaestiones  graecae  [I.  M.  J.  Valeton].  3.  De  inscriptione  Lyg- 
damensi.  1°  Inscriptionem  non  esse  foedus  nec  factam  esse  post  exsuies  reuo- 
catos.  2°  De  ordine  iudiciorum  nostra  lege  mutato.  3°  De  nouo  iure  hac  lege 
constituto.  4°  De  ratione  et  causa  legis.  5°  De  ciuibus  quibus  haec  lex  sit  inro- 


ERANOS. 


291 


gâta.  6^  De  uenditionibus  bonorum  quae  nostra  lege  praeparantur.  7°  De 
tertio  capite  legis.  8°  De  mnemonibus  annuis  Halicarnassensibus.  9°  De 
supplendis  et  legendis  lineis  octaua  et  nona.  10°  De  interpretatione  lectionis 
recentioris.  11°  De  fundis  priuatis  in  custodiam  mmemonum  traditis.  ^ 
De  Euripideae  fabulae  Pirithoi  fragmente  nuper  reperto  [K.  Kuiper].  Texte  s 
publié  par  Rabe,  Rh.  Mus.,  1908,  n^  1.  ^  Plut.  De  cap.  ex  inim.  util.  92  B. 
[J.  J.  H<artman>].Tf  Nouae  coniecturae  in  fragmenta  Menandrea  reperta 
a  Lefeburio  [H.  van  Herwerden].  T[^  N°  4.  Adnotationes  ad  Statii  Thebaiden 
[P.  H.  Damsté].  Corrections  et  surtout  interprétations.  ^  Plutarchus  [J.  J. 
Hartman>].  Quum,  adol.  19  F.  De  liber,  educ.  10  F.  ^  Ad  scholia  Bobiensa  lo 
[C.  Brakman].  A  propos  de  l'édition  Paul  Hildebrandt.  ^  Plutarchus  [J.  J. 
H<artman>].  Arist.  et  Men.  Comp.  853  D.  Tf  Notulae  ad  alteram  Leeu- 
wenii  editionem  fragmentorum  menandreorum  recens  detectorum  [H.  van 
Herwerden].  ^f  De  uocabuli  xpoTtôç  ui  atque  usu  per  saecula  VI  et  V  [K.  Kui- 
per] Le  mot  ne  se  trouve  ni  dans  Hérod.  ni  dans  Hom.  Mais,  dès  son  appa-  ^^ 
rition,  il  a  le  sens  de  «  direction  »,  et  le  sens  moral.  Cet  usage  n'est  pas 
inconnu  d'Euripide.  ^  Plutarchus  [J.  J.  H<artman>].  Praec.  rei  ger. 
820  A.    II  Platonica  [S.   A.  Naber]  République   III-VI.     Paul  Lejay. 


SUÈDE 

Rédacteur  général  :  A.  Enander. 

Eranos.  Acta  philologica  Suecana.  Vol.  VIII.  Fasc.  1  et  2.  Chant  de  deuil  25 
de  l'empereur  Alexis  II  sur  son  père  Manuel  [V.  Lundstrôm]  (suédois). 
Texte  et  commentaire  de  ce  chant  composé  en  distiques  grecs,  dont  le  der- 
nier mot  est  répété  comme  un  refrain  placé  dans  la  bouche  du  mort  qui 
répond  ainsi  aux  vers  qui  précédent.  Ce  poème  a  été  composé  à  l'imitation, 
parfois  presque  littérale,  d'un  poème  de  Chistophoros  de  Mitylène  dont  L.  30 
donne  le  texte  mutilé.  Liste  de  mots  qui  méritent  d'être  signalés  et  dont 
qqs-uns  ne  sont  pas  dans  le  Thésaurus.  %  Remarques  sur  les  Carmina  epi- 
graphica  [A.  W.  Ahlberg]  (suédois).  1.  La  technique  des  carmina  sepulcralia; 
2,  Le  «  que  »  pléonastique.  •[[  Der  pleonastische  Gebrauch  von  ille  im  Latei- 
nischen  [J.  Samuelsson].  Traite  de  l'emploi  pléonastique  de  ille,  réunit  35 
aussi  complètenient  que  possible  tous  les  matériaux  de  ce  sujet  et  dispose 
en  groupes  distincts  les  cas  isolés  qui,  souvent,  ont  été  confondus  ou  mal 
expliqués  :  il  commence  par  le  groupe  «  ille  quidem  —  sed  »;  puis  traite  de 
ille  pléonastique  sans  quidem.   ^  Tac.   Agr.  IX,  16  :  quaesivit  ou  quaesiit 
(suéd.)  [P.  Engstrôm].  Défend  la  leçon  quaesiit  que  donne  le  ms.  de  lesi.H  40 
Bidens.  Étude  d'étymologie  (suéd.)  [C.  Lindsten].  De  bis  edens  =  ruminans.TT 
Euripides,  Bacch.  65  sqq.  [V.  Lundstrôm].  Propose  une  disposition  de  la 
strophe  et  de  l'antistrophe  dans  ce  passage  différent  de  celle  admise  géné- 
ralement. IJTf  2e  livr.  Les  manuscrits  de  Valerius  Flaccus  (suéd.)  [J.  Samuels- 
son]. Le  ms.  le  plus  important  de  V.  F.  est  le  Vaticanus  3277  dont  tous  les  46 
autres  dérivent  à  l'acception  de  cinq  qui  remontent  au  Sangallensis.  Les 
différences  de  lectures  sont  petites  et  il  faut  admettre  avec  Thélo  la  valeur 
du  S.  Gall.  qui^est  une  copie  corrigée  du  Vat.  ^  Vermischte  Beitraege  zur 
latein-Sprachkunde[E.  Lôfstedt].  1.  Lucr.  V.  201  avidam  =  grand,  puissant. 
Cf.  Marius  Victor,  Aleth.  III,  458;  2.  Bellum  Alexandr.  28,3  au  1.  de  varii  6o 
generis,  conserver  variis  generum  desmss.  ;  3.  Apolocyntosis,  3.  1  horam  = 
heure  de  la  mort;  4.  Tac.  Ann.  XIII,  26;  XV,  5  et  21.  Emploi  du  gén.  du 
gérondif  (genetivus  gerundii),  au  lieu  d'un  inf.  comme  sujet  ou  complément  ; 


292  .   '         '       1908.  —  SUÈDE. 

—  5.  Apul.  Apol.  cp.  75  extr.  morum  =  bonorum  morum;  — :  6.  Apul.  Met. 
X,  19.  conserver  expectabat  ==  expetebat;  —  7.  Thés.  ling.  lat.  III, 
455  careo  a  aussi  le  sens  de  perire,  interire;  —  8  Anth.  lat.  éd.  Riese  carm. 
183,  sqq.  le  part,  visus  est  pris  au  sens  actif;  —  9.  CI.  L.  VI,  11405  creari 
»  =  nancisci;  —  10.  C.  I.  L.  VIII,  19914  clarissima  femina  apposition  au  lieu 
du  gén.  qu'attend  le  mot  corpus;  — 11.  Nazar.  Paneg.  Const.  Aug.  XXV. 
causa  =  occasio;  —  12.  Ael.  Lampr.  Heliograbalus,  35,2  cum  cura  dicendus, 
locution  proverbiale;  —  13.  Flav.  Vopisc.  Aurelianus  47,  1  auxit  =•  addidit; 
verbis  et  voce  pléonasmes  avec  les  verba  dicendi;  —  14.  Appendice  Probi 

10  212  montre  quedans  Ammien  XVII,  11, 1  il  faut  lire  tintinnacula;  —  atque 
ut  dans  le  sens  de  tanquam  ut  et  de  ut;  — 15.  Amm.  Marceil.  XXII,  8,  34 
conservez  deos  et  XX,  11,  20  lire  :  defensoribus  moenia  pellerentur;  —  16. 
Id.  XXIV,  76  interiora  ==  inferiora;  —  17.  Id.,  XXX,  3,  5  tutius  =  tranquil- 
lement; cautus  même  sens  CI.  L.  VIII,  9142;  —  18.  Ps.  Augustin.  Quaest. 

iB  vet.  et  nov.  Test.,  127,  25  memores  construit  avec  l'ace,  autres  exemples 
pour  ignarus,  nescius,  timidus;  —  19.  Petrus  Chrysol.  Serm.  III  horret  = 
horrorem  facere;  —  20.  Mulomed,  Chir.  358  emittet  =  demittet,  autres 
expressions  analogues,  evocat  =  avocat,  etc.  ^  Fasc.  4.  De  Philitae  carmi- 
nibus  quaestiones  [C.  Cessi].  Étude  sur  les  fragments  et  les  œuvres  de  ce 

*o  poète  de  Cos  si  célèbre  que  ses  concitoyens  lui  élevèrent  une  statue,  et  sur 
les  imitations  que  nous  trouvons  de  ses  élégies  dans  les  poètes  latins.  ^  Un 
nouveau  fragment  de  Stace  (suéd.)  [A.  W.  Ahlberg].  Fragment  de  la  Thé- 
baïde  de  Stace  v.  693-777  trouvé  à  Lund  dans  une  reliure  d'un  ouvrage  de 
médecine  imprimé  à  Bâle  en  1560;  très  mutilé,  il  n'offre  que  qqs  variantes 

26  au  texte  reçu.  T|  Kleinere  Aristoteles  Fragen  [G.  Rudberg].  I.  La  traduction 
de  Michel  Scottus  et  la  Paraphrase  de  Alb.  Magnus  du  liv.  X  de  l'Historia 
animalium.  La  trad.  d'Aristote  en  latin  d'après  un  texte  en  langue  sémitique 
de  M.  Scottus,  est  la  plus  ancienne  trad.  en  latin  que  nous  ayons  de  ce 
traité;  elle  a  été  même  pour  le  livre  X  la  source  d'Albertus  Magnus  dans 

30  sa  paraphrase.  Preuves  à  l'appui.  ^  Sur  un  passage  des  Panégyriques  latins 
[A.  Nelson].  Lire  IX  c.  12  (éd.  Baehrens,  p.  202,  5)  «  instrumenta  victui 
pecudum  praeparata  »  au  lieu  de  «  cultui  »  ou  «  usui  >>  qui  ont  été  proposés. 

H.  S. 
Upsala    Universitets  Arsskrift.    1908.    Das  erste  Buch.  der  Aristo- 

35  telischen  Tiergeschiche  nach  der  Uebersetzung  W.  von  Moerbeka  [G.  Rud- 
berg]. Après  avoir  donné  le  texte  de  cette  trad.  latine  des  Ai  ti.  tol  J^àja  t'aro- 
pt'at  d'Aristote,  qu'il  fait  suivre  de  qqs  mots  d'introduction  sur  les  familles 
de  mss.  de  ce  traité  qui  se  divisent  en  deux  groupes  A^.  C*  et  PD»  sur  leur 
parenté  et  leur  classification,  sur  les  trad.  latines  qui  en  ont  été  faites  (Michel 

40  Scottus,  l'''^  moitié  du  xiii<^  s.;  Wilhelm  von  Moerbeka,  seconde  moitié  du 
xiii"  s.;  Georges  de  Trébizonde  et  Th.  Gaza,  xy^  s.).  R.  étudie  en  détail  : 
1.  La  trad.  de  Moerbeka,  les  mss  que  nous  en  avons  et  qui  dérivent  tous 
d'un  archétype  unique,  leur  parenté,  les  fautes  qui  leur  sont  communes  à 
tous    les  fautes  particulières  à  chacun  des  trois  groupes  entre  lesquels  il 

45  les  a  divisés;  leur  orthographe;  2.  La  langue  et  la  méthode  de  trad.  de  M.; 
3.  Les  sources  grecques  de  sa  trad.  4.  La  trad.  du  texte  de  l'Historia  anima- 
lium d'A.  :  il  cherche  à  retrouver  le  texte  primitif  sous  la  masse  des  diffé- 
rentes variantes,  en  se  bornant  au  liv.  I.  H.  S. 


ANZEIGER    FUR    SCHWEIZERISCHE    ALTERTUMSKUNDE.       293 

SUISSE 

Rédacteur  général  ;  J.  Le  Goultre. 

Anzeiger  fur  Sch-weizerische  Altertumskunde.  N.  F.  X.  1908. 
N^  1.  Les  ruines  romaines  de  Kirchberg  (Argovie)  [A.  Gessner].  Bâtiment 
considérable  (49m.  X  27m)  comprenant  vingt  chambres;  épaisseur  du  mur 
60  à  75cm.;  calcaire  du  Jura  avec  qqs  blocs  de  grés  et  de  tuf.  Fragments 
de  peintures  ornementales  reproduisant  des  feuilles.  Hypocauste.  Terrasse  lo 
devant  la  maison  et  dominant  l'Aar.  Cuisine.  Briques  avec  marques  de  la 
21  e  légion.  Aucune  monnaie.  Ce  bâtiment  devait  être  une  villa  et  non  un 
établissement  militaire.  T;  Inscriptions  romaines  des  bains  d'Yverdon 
[W.  Wavre].  Ces  trois  inscr.  ont  été  découvertes  au  fond  d'un  puits.  Elles 
témoignent  d'un  culte  particulier  en  l'honneur  d'Apollon  associé  à  Mars  15 
Caturix.  Elles  sont  dues  à  Otacilia,  dame  appartenant  à  une  famille  impor- 
tante d'Avenches,  à  Adventius  Tocca  et  à  Belatullus  qui  sont  également 
mentionnés  dans  des  inscr.  trouvées  dans  le  Bois  de  Vaud,  près  de  Vidy 
(Lausanne).  ^  Découverte  d'un  cimetière  étrusque  à  Porza  (Tessin).  A  Mar- 
tigny  (Valais),  près  de  l'amphithéâtre  un  portique  avec  seuil  monumental  20 
et  plusieurs  rangées  de  colonnes  dont  les  bases  ont  été  retrouvées.  ^^ 
N^  2.  La  maison  romaine,  près  de  Niedergôsgen  (Soleure)  [E.  TatarinolT]. 
Cinq  pièces.  Hypocauste  qui  fait  croire  qu'il  s'agit  d'un  bain  appartenant 
à  une  grande  ville.  Apodyterium  avec  mosaïque.  Frigidarium  qui  était 
réuni  à  la  pièce  précédente  par  deux  marches  et  qui  semble  avoir  été  res-  26 
taure.  Tl  Découverte  à  Augst  (Bâle)  de  murs  romains  et  d'un  tas  de  détritus 
semblable  à  celui  de  Brugg.  —  Tombeaux  romains  à  l'Enge  (Berne).  — 
Construction  romaine  à  Sursee  (Lucerne).  —  Mur  d'une  villa  romaine  à 
Serrières  (Neuchâtel).  —  Fondations  d'un  bâtiment  romain  considérable 
à  Colombier  (id.)  entouré  par  un  canal.  —  Ruine  romaine  à  Oberbuchsiten  30 
consistant  dans  une  chambre  avec  traces  de  mosaïque  et  de  peintures  mu- 
rales ainsi  que  divers  objets.  Amphores  romaines  sous  le  Bois  de  Vaud  (Lau- 
sanne). 711  NO  3.  Le  Refugium  d'Eppenberg  (canton  de  Soleure).  Nou- 
velles recherches  [A.  Furrer].  Cette  construction  se  trouve  sur  la  fron- 
tière des  cantons  de  Soleure  et  d' Argovie,  sur  la  rive  droite  de  l'Aar.  35 
Rempart  de  terre  de  600  m.  de  long.  Il  a  été  construit  dès  l'âge  de  fer,  pro- 
bablement vers  l'an  400  av.  J.-C.  Les  constructeurs  se  sont  conformés  à 
la  nature  du  terrain,  etc.  1|  La  maison  romaine  près  de  Niedergôsgen  (Soleure) 
[E.  Tatarinofî].  Fin.  Tepidarium  avec  suspensura  en  partie  conservée.  Cal- 
darium  en  mosaïque  et  niche  qui  devait  renfermer  une  baignoive.  Prae-  w 
furnium.  Second  caldarium  sans  mosaïque,  mais  avec  fresques  murales. 
Plateau  portantla  représentation  grossière  d'un  cerf  courant.  Garnitures 
de  fourreau  en  bronze.  L'ensemble  était  une  maison  de  bain  appartenant 
à  une  villa  rustica.  Elle  doit  remonter  au  11  "^  siècle. ^  La  question  du  temple 
d'Apollon  à  Genève  [C.  Martin].  Il  semble  évident,  par  des  inscr.  trouvées  45 
dans  l'église  de  Saint-Pierre  ou  dans  les  environs  immédiats,  qu'il  y  avait 
un  sanctuaire  sur  cet  emplacement.  Mais  rien  n'appuie  l'assertion  répétée 
depuis  le  xvii^  siècle  que  ce  temple  fût  consacré  à  Apollon.  1|  Fouilles  à 
l'Enge  (Berne)  (Voir  plus  haut).  Sépultures  remontant  aux  premiers  siècles, 
de  notre  ère.  Incinération  et  inhumation  mélangées.  Cercueils  en  bois.  50 
Nombreux  objets  en  verre.  Dans  chaque  tombe  se  trouve  une  urne  en  terre 
rouge  et  d'autres  vases  de  terre  dont  plusieurs  sont  intéressants.  Lampes. 
Quatre  statuettes  en  terre  qui   semblent  représenter  des   déesses  et  trois 


294  1908.  —  SUISSE. 

bustes,  également  en  terre,  dont  deux  semblent  être  des  portraits.  Assiette 
pour  suspendre  à  la  paroi  présentant  au  milieu  une  tête  de  femme  en  relief. 
Cheval  en  terre  de  15  cent,  de  haut,  qui  devait  être  un  jouet.  Peu  de  bijoux. 
Objets  de  bronze  trouvés    dans    les  tumuli  du  Schalterain  près   d'Anet 

6  (Berne)  et  déposés  dans  le  musée  Schwab,  à  Bienne.*||  N*'  4.  Fouilles  exécutées 
par  les  soins  du  Musée  national  [David  Viollier]. Tombe  gauloise  aux  Râpes 
d'Aven  (Valais).  ^  Marques  de  potier  et  renseignements  analogues  tirés 
de  la  collection  de  la  Société  pro  Vindonissa  [Th.  Eckinger].  ]f  Acquisition 
par  le  musée  arch.  de  Genève  d'une  remarquable  œnochoé  en  terre  cuite 

10  du  style  géométrique  (Dipylon)  et  de  la  fin  du  viii<^  s.  av.  J.-C.  provenant 
de  Thèbes  (Béotie).  Les  fibules  romaines  trouvées  jusqu'à  présent  à  Genève 
sont  comprises  entre  la  seconde  moitié  du  i"  siècle  av.  J.-C.  et  la  fm  du 
n^  s.  de  notre  ère.  Cimetière  gallo-romain  de  très  basse  époque  à  Chevreuse 
(commune  d'Asnière,  Genève).  —  Trouvailles  à  Avenches  :  Plaquette  en 

16  bronze  qui  fait  connaître  un  nouveau  surnom  de  Mars,  Caisivus;  5  sonnettes 
en  bronze;  mosaïque  à  dessins  très  variés;  corps  sans  tête  d'un  gros  oiseau, 
en  marbre  blanc;  jolie  cuiller  en  argent;  hypocauste;  colonnes  de  marbre 
blanc  de  4™50  et  S^^SO.  — -  Découverte  de  murs  romains  d'un  temple  de 
Mercure  ou  d'un  castrum  sur  lesquels  repose  la  nef  du  temple  d'Ursins 

20  (Vaud).  —  Divers  objets  trouvés  à  Sierre  (Valais)  datant  du  i''''  s.  apr.  J.-C. 

J.  Le  Coultre. 


TABLES 


REVUE  DES  REVUES 


I.  —   TABLE    GÉNÉRALE    DES    MATIÈRES 

Les  indications  suivies  de  l'astérisque  reiivoient  à  des  études  sur  des 
passages  isoles  d'auteurs.  —  Chaque  chiffre  peut  indiquer  des  articles 
consécutifs  sur  le  même  sujet.  —  Les  comptes  rendus  d'un  même  ouvrage 
ne  sont  pas  tous  indiqués;  on  pourra  en  dresser  la  liste  complète  avec  le 
nom  de  l'auteur  et  les  indications  de  la  troisième  table,  —  L'abréviation 
suiv.  peut  indiquer  des  articles  non  consécutifs  d'une  même  revue. 


Abe relus  39,5. 

académiciens  (philosophes)  109,4. 

accentuation   193,34.   —  ital.    60,3.   — 

lat.  155,37.  179,17,47.  181,13.  193,34. 

199,48. 
Accius  154,34. 
Achille  Tatins  253,38*. 
Acron  37,30*. 
Adamantius  4,28. 

adjectif  285,41.  —  lat.  34,39.  155,42. 
adverbes  lat.  8,11. 
Aelius  Aristide  149,10. 
Aelius  Promotus  123,34. 
Aelius  Tubero  75,21. 
Aétius  (médecin)  67,6. 
Aetna  274.15. 
Afrique  24,45.  27,7.   30,24.    125,50.   132, 

39.  133,4.  187,22  suiv. 
Agamemnon  30,20. 
Ajax  27,5.  107,31. 
Alcée  30,29.   145,1*. 
alchimistes  gr.  259,39*. 
Alcidamas  114,33. 
Alcinoûs  179,46. 
Alciphron  123,49.  181,27*. 
Alcman  134,11.   153,3. 
Alcuin  60,30. 
Aldhelm  22,18. 
Alesia  23,9. 

Alexandre  d'Aphrodise  111,31*. 
Alexandre  le  Grand  12,30.  46,23.  51,39. 

54,11.  55,3.  104,10.  288,25. 


alexandrine   (littérature)   33,21.   105,43. 

Alexis  (comique)  66,2. 

alphabetgr.  16,2.  154,2. 

Amazones  27,6. 

Ambroise  106,48*.  153,30.  154,10. 

Ambrosiastre  88,50.   292,14*. 

Ammien  Marcellin  10,41*.   62,40.   103, 

50.  179,21*.  292,10*. 
Amphiloque  d'Iconium  65,23. 
Amphis  144,21. 
amulettes  10,44.  20,20. 
Anaximène  37,15.  49,23. 
Andocide  53,2. 

Anonymus  Argentinensis  64,43. 
Anoni/mus  de  rébus  bellicis  56,1. 
anthologie  gr.   61,3.   181,18.  244.34.  — 

lat.  9,32,34.   28,50.   36,51.   292,3*.  — 

lat.  épigr.  23,28.  95,18.  113,23.  150,11. 

154,10.  273,20.  291,32. 
Antiphane  144,24. 
Antiphon    33,51.    62,15.    129,12*. 
ANTIQUITÉS  20,36.  29,23.  32,19.94,5. 

102,18.  —  gr.  16,19.  24,12.  26,2.  27,8. 

28,52.     58,26.     72,22.     114,6.     181,41. 

183,22.     242,25.     263,12.     285,48.     — 

rom.    16,3.    22,24,36.    23,29,46.  52,8. 

97,10.    98,4.    129,28.    149,45.    152,34. 

238,34. 
Antisthène  6,52. 
Antium  67,26. 

Antonin  de  Plaisance  9,20*.   65,10*. 
aoristes  formes  22,19. 
Apelle  146,34. 
apocryphes  chrétiens  124,17.   150,20. 


296 


TABLES    DE    LA    REVUE    DES    REVUES. 


Apollodore  44,10.  61,15*.  64,8*. 
ApoUodore  (comique)  152,5l'. 
Apollodore  de  Damas  5,45. 
Apollon  15,14.  18,24.  94,3. 
Apollonius  de  Rhodes  237,1 . 
Apollonius  de  Tyane  37,51. 
apologistes  49,1. 
Appien  22,47.  286,45. 
Apulée  9,43.  55,14.  129,10.  233  37*    — 
Apol.  56,7.  292,1*.  —  Flor.  288,39.  — 
Met.   23,15.    31,12.    34,40*.    61  42     68 
26*.  106,47*.  292,2*. 
Aratus  32,53.  109,30* 
ARCHÉOLOGIE    33,25.    35,13.    35  35 
54,50.  73,17,30  suiv.  79,31  suiv.  96,27 
110,15.    122,39.    146,35    suiv.    162,26 
SUIV.    174,35  suiv.    192,12  suiv.    223. 
23  suiv.   —  chrét.    4,15.    13,10  suiv 
187,29  suiv.  190,24  suiv.  201.37  suiv 
207,50.  —  gr.  4,11.  23,35.  26,46.  85,6 
102,50.    190,34    suiv.    221,44.    225,55" 
suiv.  229,22.  suiv.  235,22  suiv.  242  42 
246,32  suiv.  258,33  suiv.  260,18  sùiv. 
265,32  .suiv.  —  rom.  17,30  suiv.  33,39 
35,12.  38,27  suiv.  54,35.  56,10.  97  46 
116,32  suiv.  165,24.  187,22  suiv    190 
23  suiv.  191,51.    197.47.    241,15.    27?' 
12  suiv.  278,5  suiv.   280,37  suiv.   283' 
26  suiv.   293,6  suiv. 
Archiloque  24,35.  87,21. 
Archimède  50,27.  115,53. 
Architecture     22,29.     129  16      146  50 

suiv.  162,23.  191,45.  203,36. 
Aristarque     36,40.      37,12. 
Aristide  (romancier)  57,22.  253,34* 
Aristide    (apologiste)    106,40*.' 
Aristide  Quintilien  194,17. 
Aristogiton  111,5. 

Aristophane  6,14.  25,1.  33,14,18.  57  38 
97,19.  131,38.  181,22.  —  Ach.  244  29*' 
286,35*.  —  Au.  64,38*.  115,2*.  145  2* 
155,43*.  —  Nub.  145,18*.  267  51*' 
270,24*.  286,6*.  —  Pax  145,18*'  _' 
Plut.  165,7.  —  Ban,  113,40.  181  23 
241,45*.  226,25.  —  Thesm.  64  29»' 
145,17*.  164,52.  —  Vesp.  253,38*  _ 
scolies  33,43.  57,44.  105,44  suiv  107  17 
Anstote,  5,12.  8,1.  35,36.  50.48.  52 '14' 
102,4.  107,31,51.  111,5.  113,44  115  3' 
134,3.  208,12.  260,15.  —  De  anima  81 
50.  102,2.  —  De  animalibus  50,18  ~ 
Econom.  l,\k.—Eth.  Nie.  66  22*  _ 
Hist.  an  134,15.  292,25.34.  -  Metaph. 
6,37.   32,11.   33,16.   64,33*.   99  29    _ 

Mor-    244,40*.   —   Phys.    254  25* 

Resp.    Ath.    26,8*.    29.47*.    —    Rhet  ' 
!i^',^on-.*^^'^2.  -  Sensu  et  memoria 
(de)  29,53.  —  Top.  104,2.  135,45. 
Anstote  (commentateurs  d')  62  30 
armée  gr.  27,14.  33,28.  37,25.'—  rom 
5,49.  16,48.  23,32.  25,45.  34,2.  37  25' 
38,5.    96,42.     97,11.     104,16.     132'38' 
167,14.      185,29.      273,13.     —     Vov' 
Poliorcétique. 
Arnobe  118,52.  156,31. 
Arrien  (historien)    13,16.    85,4.    110,44- 
f_,288,41. 


48,51.  96,51.  _  gr.  99  41. 


ART  36,38 

227,38. 

Artémidore  181,27*.  253.36*. 
article  gr.  146,26.  200,1.  ' 
artistes  15,11. 
Asclépiade  de  Bithynie  96,5. 
Asie  51,11.  62,21.  64,53.  86,17.  242  27 
Asinius  Pollion  285,48.  ' 

Asklépios  12,21. 
Asper  78,28. 
Astrologie  5,13.  25,41.  32,43  49   49  l'\ 

93,3.  101,49.  ■      ' 

Astronomie  36,7. 
Athénagore  106,40. 

Athénée  66,4*.  67.51*.  144,21*  144  37* 
145,13*.  146,41*.  178,10.  229,11*  '238 
7*,  33*.  259,42*. 
Athènes  6,3.  13.36.  14,36.  15  40  16  19 
21,16.  36,37.  37,1,44.  51,52.  7l'4o' 
72,22,35.  98,33.  268,45.  290  39  '  ' 
Auguste  83,22.  103,17.  —  Mon.  anc   179 

40*. 
Augustin    67,36.    88,22.    135,48.    153  17 

154,34.  155,32.  192,31.  255,20. 
Aulu-Gelle  9,43.  24,41.109  14*    114  18 

131,1.  167,47*.  272.49.  289,48* 
Ausono,    66,24*.    100,22     104  47*     119 

34.  133,22. 
Auspicius  42,23.46,49.91  34 
AUTEURS  gr.  23,24.  64,47. 
autobiographie  21,15. 
Auxence  65,3. 
Aviénus  286,48. 


Babrius   9,43.   25,22.   28,27.   53,28  30 

Babylonie  5,15.  32,2.  94,38. 

Bacchylide  28,11.  98,17.  286,3. 

Barnabe  (épître  de)  52,3. 

Basile  de  Césarée  65,12. 

Bède  60,28*. 
'  Bellum  actiacum  28,51.  53,37. 

Bérose  13,48. 

Bible  (Ancien  Testaments  gr.  20,42.  24 
22.32,13.132,20.  136,18.  174,49  232,' 
12.  —  Voy.  Testament  (Nouveau). 

bibliographie  27,20.  42,17. 

bibliographie  antique  27,19.  72,30.  110 

15.153,5. 
bibliothèques  50,46. 
Boèce  8,39    20,47. 
Boissier  195,39. 
Botanique   34,21. 
bronze  56,10. 

Bûcheler  9,45.  113,22.  152  37 
Budé  49,13. 

Burana  (Carmina)  91,29.  276,28*. 
Byzance  22,22. 

byzantine  (philologie)  38,46  suiv.  53,13. 
55,52.    56,19.    220,45.    221,12.    291,25. 


Caecilius  9,28,  167,41. 

Caecilius  de  Calacté  125,35/  185,8. 


I. 


TABLE    GENERALE     DES    MATIERES. 


297 


Calamis  5,25.  163,52. 

calendrier    10,3.    13,42.    30,27.    183,19. 

265,47.  267,45.  269,2. 
Callimaque  30,22.  87,21. 
Caper  103,47. 
Carnéade  26,44. 
cartographie  100,3.' 
Cassien  67.33. 
Cassius  Félix  9,10.  106,50. 
Cassiu3  Hemina  60,53.  61,5. 
Caton  l'Ancien  5.52.  16,36.  200,15. 
Catulle  28,17,50.   34,47.   61,2*.  114,29*. 

156,20.     168,17.     177,27.     181,37,40*. 

183,41*.  237,51.  241,50*.  254,18*. 
Celse  52,36. 

Celtes  20,40.  205,47  suiv. 
celtique  205,47  suiv. 
CÉR.^MiQUE    17,6.    21,33.    30,39.    34,35. 

72,1.   50,  73,7.  117,4  suiv.  134,21,42. 

174,46  suiv.  250,30  suiv.  266,46  suiv. 
Cér.ar    29,5.    89,9.    97,9.    103,9.    115,11. 

255.31.  273,13.  —  De  anal.  87,53.  — 

B.  C.  97,40.  180.  30.253,52*.  — 5.  G. 

29,52*.    32,29*.   37,25*.   38,2*.   50,21. 

72,13*.  73,5.  116,33*.  142,2*.  151,37. 

154.38.  181.15*.  183,32.  187,32*.  200, 

17.    241,22*.    243,51. 
César  (pseudo).  Bel.  Afr.  35,15.  —  Bel. 

alex.   291,50*. 
Champoilion  32,26. 

Charisius  29,10.  31,31.    129,35.  290,22*. 
Charitcn  253,40*. 
chiffres  67,18. 
Chiron  9,10.  292,17*. 
christianisme  21,21,32.  23,16.  31,42.  38, 

46  suiv.  50,39.  94,10.  104,35.  121,21. 

122,51.    167,9.    192,42   suiv.   196,3,36. 

249,31. 
chronologie  42,44.  44,32.  55,27. 
Chrysippe  109,17. 
Cicero   (Q.)   93,36. 
Cicéron  7,46.  8,3.  9,43.  26,40.  28,30.  61,7. 

89,50.    100,1.    101,42.    115,11.   134,27. 

167,47.    286,14.    —    Discours    78,36 

suiv.  135,52    —  Caec.  9,3*.  —  Cael. 

288,49*.  —  Cat.   154,51.   290,34*.  - 
'  Clu.  111,19*.  181,17*. —D^M.  in  Caec. 

32,44.  —  Flac.  187,6.  —  Mil.  27,51. 

168.35.  —  Mur.  154,53.  —  Phil.  61, 
43*.  103,15*.  115,51*.  192,9*.  — 
Quinct.  185,10*.—  Rab.  111,19*.  — 
S.Rosc.  155.13.  —  Rose.  Arn.  132,46.— 
Sest.  65,49*.  185,10.— 6'uL  178,8*.  186, 
26*.— Ffit  181,6*.— Fer.  32,44. 61,43*. 
152,45.  —  Lettres  30,35.  74  8  suiv.. 
81,43.  279,24.—  yl«.  68,22*.  109,31* 
Fam..  8.2*.  10250.  181, S*. —  Quint.  37, 
39.  65,52*.  —  PHiLosorHiE  33,7.  35,23. 
—  Cat.  mai.  154,40.  181,15.—  Dm.  20, 
45.  —  Fin.  109,15*.  —  Hortensius  94, 
47.  —  Lael.  109,26.  150,35*.  —  Txg. 
61,5*.  —  N.  D.  108,42*.  —  Off.  27,35. 
109,6*.  274,14*.  —  Rep.  112,34*.  — 
Somn.  Se.  132,47.—  Tusc.  60,13*.  134, 
25.  —  Rhétorique  (œuvres  de)  7,52*. 
20,15.  113,6.  —  Br.  55,25.  —  De  inu. 

134.36.  234,5.  —  De  or.  20,25*.    93,16. 


115,39*.  150,31*.  —  Or.  57,6.  —  Top. 

104,2.   —  scol.    20,33.    24,53.    291.11. 
Claude  32,31. 
Claudien  108,11.  135,47. 
Claudius  Quadrigarius  75,21. 
Cléanthe  104,42*. 
Clément  d'Alexandrie  23,53.  36,28.  52,3. 

154,32.    238,31*. 
Clément  de  Rome  53,46.  178,1. 
Clément  (pseudo-)  de  Rome  254,14. 
Cléopâtre  10,39. 
Clitarque  110,41. 
Clitophon  115,46. 
Codinus  (pseudo-)  51,24. 
Columelle    16,36.    22,14.    63,38.    259,38. 
comédie    6,15.    163,45.     —    gr.    33,47- 

34,37.     51,8.     63,51.     65,42.     101,51. 

110,7.  113,29.  —  lat.  132,33. 
Commodien  9,34*.   111,  11.   164,28. 
comparaison  101,17. 
composition   des    mots    155.48.    —   lat. 

114,3. 
conjonctions    lat.    60,8.    61,35.  150,50. 

180,49.  183,24.  186.  27. 
Constantin  12,1.   55,49.   91,46. 
Constantin  Porphyrogénète  39,9.  40.38. 

41,43.  45.2.  99,  31.  290,31. 
Constantinople  51,24.  71,32.  93,31. 
Corinne  111,29.  146,6.  152,3. 
Corinthe  94,35. 
Corippus  135,48. 
Cornélius  Labeo  156,36. 
Cornélius  Nepos   7,49. 
Cornu  tus   21,26. 
Cratès  64,4. 
Cratinus  269,39. 

Cratippus  14,52.  113,49.  243,34.  251,38. 
Crète  49,6.  105,3.  113,17.  225,42.  259,26. 

268,25. 
critique  des  textes  118,15. 
Cyprien   8,19*.    9,25*.    61.47*.    106,47*. 
Cyrille   d'Alexandrie   93,27. 


danse  66,5.  80,26. 

Déce  50,39. 

déclinaison    gr.    82,4.    —    synt.    22,53. 

290,45.  —  lat.  285,42.  —  synt.  9,22. 

31,46.  98,44.  178,5. 
Deloptes  12,8. 

Délos  90,2.  260,18.  261,3.  263,25.  264,12. 
Delphes  12,45.  13,28.  14,30.  26,21.  26,50. 

73,34.     90,2.     92,27.     131.9.     135.41. 

173,36.  261,49.  262,25.  267,1.  269,44, 

49. 
Démétrius   de  Phalères  115,2*,48*. 
Démocrite  (pseudo-)  122,30. 
démonfjtratifs    50,10. 
Démosthène    37,15.     64,44.     177,33*. 

288,45. 
Denys  de  Byzance  106,28. 
Denvs  d'Halicarnasse  60,46.  125,35. 
dérivation  gr.   60,35.   68,30.   135,17.  — 

lat.  145,37. 
dialectes  gr.j.18,16.  32,25.  49.40.  59,20. 


298 


TABLES    DE    LA    REVUE    DES    REVUES. 


108,23.  113,35.  131,4.145,31.  150,48. 

225,1.    231,92.    —    ital.    19,30.  60,3. 

102,26.    112,48     113,12. 
Dictys  27,4.  43,45.  44,51.  86,36.  178,16 

285,21. 
Dicuil  206,32. 
Didachè   24,6. 
Didyme      4,11.     64,46      106,7,    107,16. 

208,40. 
Didyme  d'Alexandrie  23,40. 
Digeste  16,42. 
Diodore    de  Sicile   26,45.   31,37.   75,26. 

112,49.  251,8*. 
Diogène  d'ApoIlonie  134,46. 
Diogène    Laërce    33,17.    37,17.    66,9*. 

287,39. 
Diogène  de  Séleucie  108,45. 
Diomède  (grammairien)    60,53.    126,47. 

131,6. 
Dion  Gassius  17,26.   20,44.  39,13.  89,28. 

103,11.    112,13. 
Dion  Chrysostome  64,11,  115,41*. 
Dionysos  12,4. 

Dioscoride  25,3.  53,4.  63,38.  67,6. 
discours   58,2. 

Divination  3,17,   4,17.    124,9. 
Domitien  16,51. 
Donat  103,52.  —  scol.  de  Térence  61,5*. 

86,7.  —  Interp.   Verg.  78,30. 
Dorothée  de  Sidon  237,12. 
Dosithée  9,43.  28,27.    53,30.  66,49. 
Dracon  de  Lampsaque  111,5. 
Dracontius   27,39. 
Drame  6,12.  33,37.  89,45,  96,10.  —  gr. 

54.14.  63,29.     101,9.    176,39.  —  rom. 
136,6. 

drame  satvrique  287,17. 

DROIT    20,35.     99,11      132,33.    136,48 

suiv.  184,52.     194,34.    238,20.    —  gr. 

23,18.  45,6.  55,8.  63,25.   86,46.  99,38. 

115,9.     143,4,52.    195.30.     266,45.   — 

rom.  10.45  suiv.    34,16.    52,50.   5510. 

56.15.  87,49.     88,33.     134,5.     187,6. 
200,27.  288,44. 


Economique  10,16.  16,35.  96,18.  286,41. 

—  rom.  34,3. 
éducation  (histoire  de  1')  28,35. 
Egypte  3,2,13.   ld,5    suiv.   13,10.  20,37. 

24,30.  26,3.  30,28.  56,13.   73,17.  86,48. 

99,36.120,29.122,11.    123,17.    124,29. 

136,48.  145,35.    167.9.   170,22.  183,26. 

220,50.  227,44. 
Ekkehardt  34,11. 

élégie  gr.  126,47.  184,14.  —  lat.    114.30. 
Eleusis  21,18. 

Elien  26,9*.    109,21.   179,47*. 
Enésidème  26,44. 
Ennius  8,46.  9,43.  24,42.  61,12*  67,50*. 

94,33.  101,38.    131,2.    135,22.    254,5*. 

289,40*. 
Ennodius    208,3. 
enseignement  93,31.  95,46. 
Ephèse    252,46. 


Ephore  251.8. 

Ephrera   42,31.   93,26. 

Epicharme  269,38. 

Epictète  25,39.   34,26.  104,43.   109,16*. 

132,6. 
Epicure   94,12.    106,19.    159,42.    273,14. 

276,40. 
épigraphie    30,4.  192,25    .suiv.  —  chrét. 

9,41.  25,7.  —  gr.  15,49.  16,1.  16,19. 

18,16.     20,52.   '26,27.     26,49.     28,12. 

29,35.    35,22.    58,11,26.    63,25.    64.34. 

66,30.  67,37,53.  86,31.  98,49.  113,10. 

141,13     suiv.     146,50     suiv.     148,41. 

151,28.     167,12     suiv.     170,30     suiv. 

178,40.    250,44   suiv.    251,53.    257,25. 

260.43     suiv.     265,22     suiv.     286,19. 

290,50.  —  lat.  12,35.  13,12,21.  15,27. 

17,39  suiv.  23,49.  24,28.  25,7,15.  30,46. 

68,3.    112,48.    113,12.    116,26.    143,26 

suiv.  148,29.  163.1  suiv.  174,32  suiv. 

177,23.     179,7.     187,22    suiv.     190,26 

suiv.  237,22.  277,20  suiv.  279,7  suiv. 

280,42  suiv.  283,31  saiv.  284,21  suiv. 

286,9.  292,4.  293,13  suiv. 
épistolaire  (genre)  gr.  50,53. 
épopée  gr.   21,47.   27,5.   100,25.   237,16. 
Erasme   207,1. 
Eratosthène  113,43. 
Eschine  31,49.  115,48.  288,45. 
Eschyle  6,14.  33,41.  35,19.  50,49.  94,8.  — 

Ag.  22,7.  136,12.  239,22*.  —  Choeph. 

99,25.  —  Eum.  11,22*.  24,17.  242,3.— 

Prom.  32,37.  242,3.  —  SuppA3l,5'l. 
Esope  24,24.  55,53.     ■ 
Etrusques    14,1.    127,3.    285,10.    293,19. 
étrusque  63,49.  119,32. 
Etymologie    11,24.    82,8   suiv.    143,37 

suiv.  198,26  suiv.  286,33.  —  gr.  99,42. 

116,15.  176,43.  179,34.  183,30.  275,18. 

—  lat.  83,25.  179,37.  239,30    291,41. 
Eudoxe  (comique)  26,26. 
Eudoxe   (astronome)    32,53.   260,15. 
Eumène  de  Cardie  55,29. 
Euphorion   111,6. 
Eupolis  177,3*. 
Euripide     6,14.     22,35.     102,1.     104,45. 

109,35. 130,8.  288,43.  —  Aie.  285,38* 

—Alope     66,19.     —    Bacch.     130,20. 

135,42.    136,32.    156,23.    291,42*.    — 

Crét.    99,13*.    —    Cycl.    144,28*.    — 

Electre  34,25.  99,13*.  —  Hélène  34,25. 

105,34.     153,36.     —     Heracl.     241,6. 

241,27*.  —  Iph.  Taur  .31,35.  100-34. 

105,34.   —  Hipp.   242*,23*.   —  Méd. 

26,30.  —  Or.  11,22*.  34,25.  —  Phén. 

36,27.     73,12-.    —    Rhésus    114,4.    — 

Sthenob.    181,35.     273,4.     —     Troad. 

254,7.   —  fragm.   110,19*,27*.   111,6. 

116,2*.  —  scol.  34,53*,  109,35. 
Eusèbe  de  Césarée  30,52.  55,49.  100,18. 

121,26.   244,49. 
Eustathe  241,53. 


fable  gr.  94,22. 
Faventinus  63,40. 


I. 


TABLE    GENERALE    DES    MATIERES. 


299 


Favorinus  23,52.  52,25.  64,6. 

Festus  29,5.  61,7.  121,15*. 

Firmiciis  Maternas  9,43.  135,8. 

Flonis  5,51.  103,25*. 

FOLK-LORE    4,30.     5,6.     11,20     siiiv. 

41,49.     55,30.     56,7.     92,41.     131,35. 

174,7.  193,7.  201,53.  203,6. 
Fortunat  9,36,43.  31,23.  70,15.  91,4,14. 

130,22. 
Frégelles  23,22. 
Fronton  66,27.  286,30. 
Furtwangler  92,24. 


G 


Gaïii.s  (jurisc.)  56,37. 
Galates  29,44.  88,32. 
Galien     22,2.     26,31.     34,44.     145,13*. 

260,15. 
Galins   115,32.   273,39. 
Gargilius   Martialis    63,32. 
Gaiidentius  de  Brescia  102,10. 
Gaule  15,31.   31,25.   34,50.   36,33.   56,3. 

98,15.    116,37    .sxiiv.    120,47.    131,28. 

185,22.    191,49.    197,46.    205,47    suiv. 

222,4  suiv. 
Geminus  269,15*. 
genre   lat.    61,30. 
Genséric    40,51. 

GEOGRAPHIE  20,39.  27,25.  50,51. 
Geoponica  63,38. 
Georges  Pisidès  108,14. 
Germains   20,40. 
Germanie  17,30  suiv.  22,27.  25,9.  28,23. 

33,10.  35,12.  38.27  suiv.  62,35.  63,18. 

72,6.  73,2.  116,20  suiv.  131,3.  185,22. 

243,50. 
gérondif  lat.   145,46.   291,53. 
Gilles  de  Gorbeil  24,42.  50,29. 
gloses  lat.   9,21*.   27,45*.   28,1.   60,15*. 

98,38.  112,7*.  129,29.  143,26*. 
Gorgias  108,43. 
GRAMMAIRE  99.50.  —  gr.  100,13.  — 

lat.  30,38. 
grammairiens  lat.  81,44.  167,47. 
Grande-Bretagne   29,4. 
Grattius   149,41. 
GREC    11,3.    23,2.    30,28.    39,36    suiv. 

54,8.   59,3  suiv.   113,10.   257,43  suiv. 
Grèce  23,1.   26,18.   28,5.  29,46.  32,4,50. 

35,26.    100,27.   129,3.   134,53,   221,20. 

248,40. 
Grégoire  de  Nazianze  44,1.  57,1.  93,26. 

129,48. 
Grégoire  de  Nysse  65,11*.  106,44*. 
Grégoire  de  Tours  61,45. 


H 


Hadrien  8,7.  15,3.  17,16.  27,42.  66,35. 

hagiographie    35,10.    42,34  suiv.    113,1. 

Hegemonius  31,53. 

Héiiodore  (médecin)  9,52. 

Héliogabale   11,52. 

hellénistique    (civilisation)    35,4.    37,47. 

Héphestion  32,39. 


Héraclide  de  Pont  147,38.     • 

Héraklès    32,46.    136,10. 

Herculaneum  35,50.  238,42. 

Hermas  52,11. 

Hermès    108,8'.    113,8. 

Hermias  253,42. 

Hermogène   115,46*. 

Hérodien  39,13. 

Hérodote  11,37*.  23,51.  33,49.  80, 8 suiv. 

95,51.  99,47.  102,30.  108,44*.  109,18*. 

115,52*.    135,4.    146,13*.    27.    151,45. 

163,50.    185,53*.   246,52*.   251,7*,16*, 

32*.     256,21*.     227,52.     269,15*,26*. 

292,15. 
Héron  d'Alexandrie  33,1.  229,12*.  • 
Hérondas   96,53.    242,29*.    253,27*. 
Hésiode  107,5.  108,32. 
Hésychius     60,38*.     144,34*.     145,24*. 

269,38*. 
Hippias   108,43. 
Hippocrate  5,10.  26,12.  115,7*.  145,13*. 

260,15. 
Hippolyte  de  Rome  22,36. 
histoire   49,47.    55,16.    70,26  suiv.    90,3 

suiv.    93,33.    119,35.    121,51.    243,12 

suiv.    286,45   suiv.    —   orient.  51,30. 

185,53.     —    srr.     4,49.     12,25     suiv. 

26.36.  29,22.  30,38.  34,15,33.  51,28,52. 
30.  58,20.  152.53.  154,6.  232,45.  247, 
17.  251,1.  254.31.  —  rom.  23,29.  24,  34, 
26,39.  28,7.  29,1.  30,13.  30,38.  31,4. 
31,41.  36,35.  49,49.  51,6.  52,27.  53,26. 

54.37.  65,40.  101,12.  114,21.  124,26,52. 

129.50.  131,46.  133,7.  134,6,19.  174,26. 
180,40.  181,21.  181,24.  197,50.  203,6. 
221,18.  232,32  suiv.  236,48.  242,21. 
281,19  suiv.  284,14  suiv.  285,51. 

Historia   augusta   10,44*.    17,25.    98,44. 

181,53.  244,22.  276,11.  292,7*. 
Homère  29,14.  30,20.  53,7.  81,42.  93,29. 

115,37.  118,16.  126,47.  130,45.  133,16, 

40.   145,22.  156,3.  185,50.  285,45.  — 

antiquités  25,38.  33,30.  36,40.  67,25. 

130.32.    —    langue    34,42.    59,30,42. 

82,13,25.  87,30.  101,22.  102,47.  107,11. 

108,23.  110,51.  144,30.  145,22.  199,26. 
•  292,15.  —  métrique  98,20.  —  IL  26,52. 

28,45.    37,13.    50,5.   51,9.   88,6.   99,2. 

107,24*.     115,49*.     121,7*.     144,21*. 

163,32.    179,16,43*.    254,46.   262,12*. 

288,38*.  —  Od.  11,22*.   26,18.  36,25. 

98,28.  105,36.  109,31*.  129,18.  132,16. 

133.51.  134,14.  144,46.  154.21.  155,2*. 
179,42*.  286,17.  —  Hymn.  253,27*.  — 
scol.   56,29.  238,11. 

Horace  25,25.  52,32.  75,28  suiv.  95.28.  — 
A. p.  37,6.  66,22*.  99,4.  254,6*.  — 
Epît.  29,38.  50,8.  55,37.  115,13*. 
167,47*.  244,43*.  286,38*.  —  Epodes 
34,9.  35,7,40.  285,44*.  —  Od.  9,40*. 
33,22*.  34,45.  35,40.  37,40.  92,47.  94, 
14*.  141,34*.  142,1*.  241,52*.  285, 
37*.  —  Sat.  48,50.  53,22.  66,21*.  111, 

,   15*.  112,19*.  150,30*. 

Humanisme  (histoire  de  1')  93,15,29. 
112,34.  124,39.    167,3.  168,36.  272,47. 

hydraulique  229,8. 


300 


TABLES    DE    LA    REVUE    DES    REVUES. 


Hygin  66,19. 
Hypéride  111,8.  286,21. 


ibérique  25,51. 

Ibycus  145,1*. 

impératif  lat.  20,25. 

Indo-européens   (peuples)    62, -U.    81,49. 

infinitif  gr.  32,13.  82,26. 

Trénée  do  Lyon  34,30.  204.7. 

Isidore  29,6.  63,41*.  150,13. 

Isidore  iunior  35,2. 

Isis  68,21. 

Isocrate  24,21'.  25,52.  29,36.  104,10.  114 

33.  135,15. 
Isylle  d'Epidaure  107.6. 
Itala  118.46. 

Italie  35,29.  53,11.  55,6.  136,25.  242,39. 
Itineraria  34,31.  279,2. 


Jean  Ganta teros  55,1. 

Jean  Chrysostome   'i2,27.   69,18.   93,27 

136,30.  251,14. 
Jean  d'Ephèse  65,23. 
Jebb  27,27. 
Jérôme   (saint)     8,49.    65,15*.    112,13* 

130,29. 
Jérusalem  27,22. 
Jordanès  9,36. 

Josèphe  (Flavius)  34,23*.  39,13.  259,24 
judaïsme  21,20.  22,25. 
Judée  103,37. 

Juifs  3,2.  26,3.  124,29.  153,51. 
Julien  93,21.  116,4*.  130,37.  231,49. 
jurisconsultes  rom.  8,11.  137,7  suiv. 
Justin  (historien)  7,49.  61,6*.  255,35. 
Justin  (martyr)  52,3. 
Justinien  Inst.  56,34. 
Juvénal  28,17.  35,1.  61,3*.  66,27*.  116 

14*.  135,88.  168,17.  181,37*.  242,48*' 

287,30.  —  scol.  9,20. 
Juvencus  9,21*. 


K 


Kirchkolï  (A.)   4,3. 


Lactance  156,45.  193,14. 

Lactantius  Placidus  (scol.)  8,34. 

lantrues  indigènes  64,53. 

LATIN  7,35  suiv.  25,5.  54,17.  94,2.  100, 

50.  136,6.  176,46.  291,48. 
latin  vulgaire  51,38. 
Lesbonax  49,31.  115,51*. 
Leucippe  108,41.  123,?. 
lex  salica  9,38. 
LEXICOCxRAPHIE     143,26    suiv.     — 

gr.  61,24,48.  63,14.  108,9.  129,7.  164; 

'8,13.    177,31.    179,10.    184,46.    227,29. 

286,36.  291,15. —latin  8,9  suiv.  21,22. 

25,34.  29.52.   61,28,51.   153,30.   185,3. 


Libanius  37,51.  88,34.  136,30.  149 13 
231,50.  253,33*. 

Liber  pontificalis  9,41. 

LicinianuR  245,51.  254,9*. 

Licinius  Macer  75,21. 

LINGUISTIQUE  26,41.  30,15.  43.  31,9. 
62,44.  81,47.  143,1  suiv.  198,26  suiv. 
241,2. 

LITTÉRATURE  32,19.  —  gr.  31,2,17. 

.    —  lat.  20,17.  —  orientale  27,44. 

Livius  Andronicus  164.15. 

Locride  107,22. 

Longin  8,1.  67,47. 

Lucain  10,34*.  27,2.  31,52.  129,31.  130, 
33.  136,35.  150,13.  192,9.  238,28.  287, 
51. 

Lucien  52,15.  64,33*.  106,41.  110,5*. 
286,50.  —  Am.  54,28.  57,14.  — 
Charon  133,37.  —  Coq  51,36.  —  Danse 
106,47*.  149,18.  —  Démon.  34,28.  — 
Dial.  225,32.  — Double  ace  66,9*.  — 
Icarom.  51,36.  —  Macrob.  133,1.  — 
Nigr.  12,20.  51,36.  66,12.  —  Rêve 
133,37.  —scol.  49,16. 

Lucifer  de  Cagliari  275,35. 

Lucilius  167,40.  181,35*. 

Lucrèce  36,2.  49,37.  61,40.  65,34.  106,9. 
110,48*.  116,8*.  146,12*.  238,13.  244, 
43*.  254,18*.  276,41*.  286,14,39*.  291, 
49*. 

Luxorius   115,15*. 

Lycophron  114,24. 

Lycurgue  (orateur)  111,6. 

Lygdamus  290,37.  Voy.  Tibulle. 

lyriques  (poètes)  gr.  63,14.  184,14. 

Lysias  64,52.  111,6.  115,50*.  181,26*. 

Lysippe  7447. 

M 

Macaire  de  Magnésie  54,53. 

Macrobe  111,19*.  289,39*.  290,3*. 

magie  55,30.  56,7. 

Magon  63,38. 

manichéisme  120,45. 

Manilius  28,20.  33,9.  53,15.  81,46.  113,3. 

132,50.    237,39.     238,4*39*.     244,44. 

253,53*. 
manu'îcrits   156,9.    254,44    suiv.   —  gr. 

33,35.  45,53.  101,1.  —lat.  34,13.  128, 

53.  129,11.  130,52.  286,24.  288,3. 
Marc  AurèJe  68,28*.  165,46. 
Margitès  114,8. 
Martial   22,29*.    61,2*.    68,17.    112,11*. 

114,16*,20*.  115,14*.  116,9*,18*.'l68, 

17.  181,40*.  239,26*.  253,46*. 
Marius  Victor  (Cl.)  291,50. 
Martianus  Capella  33,34. 
MATHÉMATIQUES     37,43,52.     55,20. 

87,15. 
Mauropusd'Euchaïta   63,1. 
Mécène  238,2. 
MÉDECINE   3,7.   5,6.   9,48.   24,39.   95,30. 

123,34.  152,36.  259,49. 
médecine  religieuse  25,28. 
médiévale  (littérature  latine)  6,27.  25,11. 

87,32.  92,1,6,15. 


I.   —    TABLE    GENKRALE    DES    MATIERES. 


301 


Méditerranée  25,10. 

Melampus  4,18. 

mélanges  (recueils  de)  20,18.  23,45.  24, 

47.   25,35.   28,32,47.   29,41.   30.16.   33, 

53.  35,47.  48,42.  62,21,46.  130,17. 
Ménandre  6,15.  20,8.  39.13.  50,32.64,1. 

278,45.  —  Nouveaux  fragments  11,11. 

20,5.     21,7,39,52.  22,42.  23,26,48.   24. 

15.   27,29,   31,48.   32,10.   52,31.   54,30. 

64,22,30.    65,42.   66,18.   92,8,31.   95,3. 

111,6.  112,52.  177,25.  178,31.  181,12, 

.30.  196,7.  221,5,25.  229.1.  237,33.  239. 

32.   254,49.   273,6.   291,7,12. 
Mé5;aritès  (Nicolas)   33,3. 
Mésie  16,48. 

MÉTÉOROLOGIE  34,49.  95,34.      ' 
MÉTRIQUE  35,9.  94,4.  96,26.  185,15.  — 

gr.   21,50.   38,47.   50.49.   51.42.   54,18. 

56,19.    59,42.    84,8.    89,42.    98,20,30. 

102,12.    130,48.    237,27.   —  lat.    27,3. 

42,23.  91,32.  177,17.  237,35. 
métrique    (prose)    8,40.    34,37.    132,45. 

177,52.  286,30. 
MÉTROLOGIE  67,14.  142,18. 
Mi]et4,ll. 
mime  gr.  163,35. 
Minucius  Félix  108,42*.  156,45. 
Mnésithée  124,11,33. 
Modius  51,31. 

mosaïque  114,10.  187.37  suiv. 
Moschus  64,38*. 
Mûller  (C.  0.)  55,42. 
musées  33,11. 
musique  32,23.  —  gr.  23,46.  25,24.  136. 

12. 
Musonius  112,12. 
Myron  72,34. 
mythographes  gr.  131,44. 
MYTHOLOGIE  80,3.  88,4.  —  gr.  20,49. 

35,41.    185,38.    248,5.    220,1.    268,39 


N 


Naevius  61,4. 

Narona  26,5. 

Naucratis  17,3. 

nautique  114,22. 

Nechepso  113,9. 

négations  lat.  181,19. 

Nem'esius  149.8.  152,39. 

Néron  103,28,31. 

Nicolas  Cabasilas  115,52. 

Nicolas  de  Damas  39,14. 

Nicomaque  111,49. 

nombres  4,30.  5,6.  10,33. 

nombre    grammatical    gr.    34,5.    59,30. 

85,26.   241,53. 
Nonius  Marcellus  56,43.  121,16*. 
Nonnos  42,21.  108,13. 
Notitia  dignitatum  181,2. 
Numance  73,49. 
numéraux    (noms    de    nombres)    5,38. 

20,23. 
Numismatique   26,6.   142,15  suiv.   165, 

52.    169,42  suiv.    190,25  suiv.   192,38 

si'iv.   242,37.    255,37    suiv.   232,30,50 


suiv.  —  celt.  205,46.  —  gr.  25,47.  62,5. 
121,1.  265.10  suiv.  269,25  ,^uiv.  — 
rom.  32.22.  53,18.  187.46  suiv.  270, 
31  Puiv.  277,40  suiv.  284,24  suiv. 


Octauia  24,7.  49,43.  207,46. 

Olvmpie  5,18.  28,43.  50,3.  119,11.  184, 
20.  251,9. 

onomastique  145,52.  —  gr.  27,27.  92,17. 
124,48.  156,7. 

oracles  chaldaïques  288,6.  —  sibyllins 
voy.  sibyllins  (oracles). 

orateurs  att.  185,6. 

Orcnomène  31,7. 

Oribase  9.35.  67,7. 

Orose  61,53*.  183,35*. 

oJtraca  247,52. 

Ovide  28,17.  61,37.  110,40.  168,17.  241,4. 
—  A.  A.  114.31*.  —  Am.  84,38.  116, 
6*.  289,9*.  — Fas<  51.26.  164,29.  181, 
38*.  239,18*.  289,32*.  289,48*.  — 
Hér.  58,45.  114.31*.  184.37.  —  Méd- 
273,4.  —  Met.  30,22.  61,45*.  121,7*. 
155,19.  273,18.  276,10*.  —  Pont.  51, 
25.  116,6*.  —  Tr.  51,26.  102,42.  150, 
27*.  —  petits  poèmes  119,21. 

Oxvrhvnque  (historien  grec  cj')  14,11,52 
21,41,53.  22,12.  65,27.  67,29.  113,46 
263.12.  284,31. 


Pacuvius    154,34. 

paléographie  48,25.  —  gr.  44,41.  46.27. 

—  lat.  22,43.  24,24.  25,27.  99,44. 
Palestine  73,31.  237,31. 
Palladius  (agronome)  63,32. 
panégvristes  lat.  292,6*,30. 
Panétius  108,48.  112,24. 
pantomimes  106,44. 
papyrus  9,47  suiv.  15,3  suiv.  286,18.  — 

gr.    3.2.   21,27.  23,12.  27,10,50.  35,53, 

62,19.    63,51.    247,31.   262,19.   288,10. 
paraclétique  58,2. 
Parménide  286,12*. 
Parthenios  115,29. 
particules  gr.  55,34.  180,38.  224.59.  245, 

11.  —lat.  51,2. 
patrologie  29,18.  32,17. 
Paul  d'Egine  67,6. 
Pausanias   13,2,30.    71,44*.   99,53.    119, 

15.  248,11. 
pédagogie   et   ouvrages    d'enseignement 

21,'4.  23,6.  170,30  suiv. 
Pediasin.os  44,11. 
peinture  gr.  226,2.  —  rom.  93,6. 
Peregrinatio  Siluiae  9,12. 
Pères  apostoliques  28,28. 
Pergame  94,19.  204,41. 
Perse   (poète)    111,33*.    115,33.    135,33. 

154,47. 
Petosiri»  113,9. 
Pét/arque  55,40. 


302 


TABLES    DE    LA    REVUE    DES    REVUES. 


Pétrone  24,8.  112,21*.  114,21*.  146,34*. 

147,39.  148,47.  177,16.  241,47. 
Phèdre  61,41.  66,73. 
Phidias  147,51. 
Philémon  66,10. 
Philippe  de  Macédoine  104,12. 
Philippe  d'Oponte  107, .51. 
Philitas  de  Cos  292,20. 
Philodème  286,19. 
PHILOLOGIE  36,30.  183,17. 
PHILOLOGIE    (histoire)    25,32.    36,24. 

52,19.  154,12. 
Philon  31,51.  52,2.  64,41.  94,13.  172,48. 

232,5. 
Philon  deByzance  229,11. 
philosophie   21,14.   231,64  siiiv.   —  gr. 

5,6.   7,28.   29,33.   30,30.   49,35.   55,46. 

108.37.  133,19.  135,44. 
Philostrate  72,22*.  132,27. 
Philumenos  (médecin)  67,3. 
Phocylide  286,11. 
Phoebammon   111,8. 

Phonétique  gr.  96,49.  98,49.  143,28 
suiv.  151,10.  238.25.  —  lat.  8,4.  28,10. 
167,39.  178,21.  180,45.  245,5. 

Photiu-i  187,7. 

Phrygie  97,44. 

Pierre  Chrysologue  292,16. 

Pierre  diacre  154,47. 

Pindare    21,45.     26,51.     49,51.     68,20*. 

120.38.  237,5*.  238,44.  240,33.  242, 
46*.   273,8. 

Placidus  (glossaire)  26,17. 
Plastique  4,4.  5,18.  12,47. 
Platon  5,10.  7,26,30.  21,26.  22,46.  25,3. 

87,26.    92,37.    101,44.    104,45.    108,2. 

112,43.  114,33.  134,3.  173,22.   180,52. 

181,8.   —   Alcib.   I   154,34.   —   Apol. 

136,16.  186,11.  236,52.  254,20.  257,51. 

288,31*.     290,40*.     —     Banq.     35,3. 

67,46*.  240.40*.  —  Epinomis  28,24.  — 

Epît.   97,34.   158,15.  —  Leg.   130,43. 

180,47.  —  Lysis    150,26*.  —  Menon 

6,48.  —  Phédon  6,43.  68,28*.  185,47*. 

—  Phèdre  144,25*.  —  Philèhe  7,1.  181. 

39*.   _  prot.   37,5*.   144,25*.   —Rép. 

53.22.  106,38*.  108,16*.  183,42*. 
291,18.  —  rhéét.  237,25.  —  Timée 
104,51*.   110,20*. 

Platon  (pseudo)  33,18. 

Plaute  9,41.  28,13.  30,33.  54,44.  56,42. 
88,3.  109,47.  145,49.  176,35.  178,5. 
200,15.  285,33.  —  5acc/i. 64,30*.  — 
Capt.  29,5.  66,16*.—  Cure.  66,7*. 14.  — 
Mère.  64,30*.  —  Mil.  61,39*.  —  Most. 

24.23.  66,9.  97,4.  —  Poen.  67,51.  — 
Ps.  66,13*.  —  Rud.  64,25*.  —  Stich. 
64,28*.  —   Truc.   286,39. 

Pline    l'ancien    7,39*,47.    16,42.    22,49. 

26.45.     30,24.     34,48.     63,38.     66,25*. 

96^6.   106,32*.  111,46*.  112,11*.   113, 

14*.  116,9*.  121,16*.  148,31*.  159,42. 

227,38*.   286,23.   287,44. 
Pline  le  jeune  9,44.  51,3.  61,42*.  111,32*. 

115,14*.  149,32. 
Plotin   29,16.    108,16*.    172,48. 
Plutarque    13,20.    21,9.    23,38.    25,18. 


57,29.    181,49.    269,12*.    269,38*.    — 

Mor.  30,50.   104,50*.   253,42.   254,15*. 

288,50  suiv.    290,36*.   —    Vies   26,8*. 

37,27.    66,8*.    103,17*.    109,28*.    110, 

24*.     112,45.     11C,1*.      290,5*    .suiv.. 
POÈTES  chrétiens  50,14. 
Polémon  de  Smyrne  17,22. 
poliorcétique  5,45.    6,21.   117,17.     ' 
PoUux    113,30*.    145,13*.    150,38*. 
Polvbe  24,34*.  30,51.  32,13.  36,21.  39,14. 

75,23.  112,33.  185,31.  276,8*.  286,8*. 
Polyclète  73,14. 
Polygnote  24,15. 
Pompéi  32,7.  72,27.  93,6.  280,23. 
Pomponius  (juriste)   8,17. 
Pomponius  Mêla  30,24.  108,20. 
Pont  20,21. 

Porphyre  93,25.  167.29. 
Porphyrion   112,19*. 
Porphyrius  Optatianus  112,50. 
Posidippe  57,22. 
Posidonius  26,45.  95,42.  108,48.  110,42. 

113,7. 
Praxitèle  le  jeune  262,35. 
Préhistorique     24,48.     35,32.     49,29. 

51,45.     84,13.     113,17.     116,23    suiv. 

204,51.  223,19.  224,18.  239,27.  266,48. 
prépositions  34,19.  101,46.  —  gr.  20,44. 

145,23. 
Priapea   24,8.    97,38. 
prière  7,30.  21,14. 
Priscien  103,45.  112,1. 
Proclus     32,41.     33,31.     35,6.     237.16. 

253,41*.    288,9. 
Procope  40,53.  111,10*. 
Procope  de  Gaza  115,37,52. 
pronoms  18,25.  —  gr.  180,52.  185,40.  — 

lat.  61,15.  160,42.  291,34. 
prononciation  lat.  122,14.  165,38. 
Properce     25,34*.      61,3*,14*.      110,47. 

114,32*.    116,6*.   135,38.   168,17.   186, 

11*.  240,42*.  242,49*.  254,2*.  276,25*. 

286,39*. 
prosodie  gr.  59,41.  —  lat.  259,4. 
Protogène  146,34. 
Prudence  .69,24. 

Ptolémée  (Cl.)   30,2.   51,13.  67,32*. 
Ptolémée  Chennus  57,21. 
Ptolémée  Héphestion  248,6. 
Publilius  Svrus  9,25.  i 

Pythagore  5,10.  7,4.  55,47.  270,15. 


Quinte  Curce  7,49.  13,20.  27,37.  37,29*. 

72,13*.   111,26*.  152,25.   194,15. 
Quintilien      7,46,52*.     36,43*,47.     49,3. 

64,16.   79,17.    96,14.    111,19*.   112,5*, 

10*.   115,6*,16*.   115,40*,46*.   135,52. 

151,8.  167,47*.  273,22.  285,43*. 


Rhaban  Maur  70,15. 

Rabirius  9  32. 

RELIGION  4,30.  5,6.  11,20  suiv.  14,7. 


TABLE    GENERALE    DES    MATIERES. 


303 


30,11.     35,27.     81,40.    88,15.    101,30. 

108,10.  146,34.  177,17.  185,22.  195,34. 

219,15  suiv.  223,5.  287,1   suiv.  —  gr. 

14,36.    25,38.    29,29,33.    48,48.    51,33. 

52,9.   67,20.  68,31.  93,53.  105,7  suiv. 

113,10.  143,32.170,14.  184,28.238,46. 

260,52.  263,40.  264,25.  267,21.  271,43. 

—  rom.  20,51.  25,6.  28.40.  60,5.  119,8. 

132,9.  134,12.  135,47.  143,49.  150,34. 

277,17  suiv.  281,22  suiv. 
Remmius  Palémon  128,37.  129,35. 
Rcmus  60,40. 

rhéteurs  gr.  111,1.  114,38.  181,9*. 
rhétorique    31,19.    —   gr.    57,29.    64,14. 

115,37. 
rime  82,3. 
roman  150,1. 
romanes  (langues)  26,23. 
Romanus  (Horatius)  85,24. 
Rome  14,25.  15,20-  30,17.  35,47.  37,1,44. 

50,41.    60.40.    85,50.    100,31.    132,29. 

175,32.   179,29.   181,6.   237,46.  277,15 

suiv.  279,18  suiv.  281,7  suiv. 
Romulus  40,40.  112,20. 
Romulus   (fabuliste)   66,38. 
Rufin  d'Antioche  22,15.  31,33. 
Rufin  d'Aquilée  67,33. 
Rutilius  Namatianus  245,53. 


Salluste  7,49.  35,19.  —  ///'.«t. 279,16*. 

Sammonicuf  Serenus  157,8. 

Sappho   22,32.    269,31.    288,43. 

satiriques  latins  81,45. 

Schrader  (Eb.)  20,7. 

scoiiastes  gr.   105,43. 

sculpt  regr.  5.25.  106,32.  130,40.  147,10 

,suiv.  175,3  suiv.  248,24.  223,11.  262,35 

suiv.  —  rom.  22,51.  49,19.  117,8  suiv. 
Schrader  (Eb.)  20  7. 
scdliastes  gr.   105  43. 
sculpture  gr.  5  25.  106  32.  130  40.  147  10 

162  16.  Vo  .  pla.tiquf . 
Scythes  123  26. 
Sedulius  8,39. 
semaine  169,21. 
Sémites  105,5.  129,4. 
Sénèque    le    père    31,1.    104,7.    108,19. 

111,37*.    115,44*.    149,26.    150,8*. 
Sénèque    (le   philosophe)    7,46.    9,28,44. 

26,33.  31,1.  49,11.  51,3.  94,13.104,7. 

113.51.  167,47.  285,27.  —  Apocol. 
24,10.  37,42.  254,1*.  291,51*.  —  Dial. 
9.30*.  29,20.  68,29*.  115,14*.  237,7*. 
—  Epist.  104,46.  116,10*.  242,30*. 
237,4*.  238,2*.  273,16*.  —  iV.  q.  25, 
17*.     26,43.     37,21.    —     Trai;.     6,15. 

128.52.  129,8.  132,8.  273,4.  285,30. 
Servius  8,50.  285,27*. 

sibyllins  (oracles)    41,38.  68,36.   111,10. 

Sicile  87,19.   287,37. 

Sidoine    Apollinaire      106,47.     110,26*. 

183,37. 
Simonide  59,51.  244,37.  253,29*.  286,3. 

290,46*. 


Simplicius  104,44.  181,41*. 

Sisenna  110,42. 

Socrate  4,4.  28,35    91,50.  108,2. 

Socrate  (historien)  65,14*. 

Solin  103,50. 

Solon  26,8.  111,7.  269,12. 

Sopatros  111,8. 

sophistes  108,37. 

Sophocle    6,14.     22,35.     50,49.     101,40. 

102,1.    245,11.   —   Aj.   22,22*.   37,23. 

179,16*.     185,42.     253,30*.     274.48*. 

275,33*.  —  Ant.  64,6.  97,14.  133,52.  — 

EL  36,19*.  37,2*.  105,41.  239,24*    — 

Œd.    Col.    97,14.    258,51*.  —  (TTd./?. 

97,14.    239,33*.    258,51*.    —    Philoct. 

101,32.     129,44.     193,22.     —     Trach. 

183,18.  179,10*. —fr.  258.30. 
Sozomène  65,15.  88,19.  91.50. 
Sparte  23,20. 
Stace  28,17.  126,52.  130,10,44.  —  Achil. 

221,47.     288,41*.     —     Silv.     114,17. 

254,8*.  —  Theb.  8,21    9,31*.  290,32*. 

291,8*.  292.22*.  —  scol.  8,24. 
Stésichore  145,1*.  146.13*. 
Stobée   112,3*. 
stoïciens    5,12.    94,13.    112,25.    136,34. 

178,10. 
Strabon  67,31*.   110,44. 
Suétone     7,49.    9,44.    21.30,48.    33,32. 

103,32*.     114,19*.     130,52.     167,47*. 

183,36.  186,32.  289,41*. 
Suidas  57,38.  111,24*.   131,52.   181,29*. 

269,38.* 
Sulpice  Sévère  27,43.  208,1. 
Symmaqiie  106,48*.  111.48. 
syntaxe  gr.    25,31.    94,50.    97,7.    99,46. 

134,43.  144,30.  177,48.  242,19.  —  lat. 

7,36.  100,1. 


tabulae  defixionis  60,25.  187,32. 

tachygraphie  gr.  88,2. 

Tacite  5,51.  9.44.  21,11.  51.3.  80.36  suiv. 

102,9.    111,32.     155,1,23.     285,52.    — 

Agr.   142,4*.   291,39*.   —   An.   33.52. 

52,27*.  54,32.  72,13*.  1G3.30*.  147,39*. 

148,47*.     179,45*.     254,12*.     274,17*. 

291,52*.  —  Dial.    21,30.    51,5.    94,42. 

129,23.  130,52.  —  Germ.  21,30.  37,29*. 

100,39.      127,51*.      130.52.      131,42*. 

150,28*.  —  Hist.  99,17.  254,38.  . 
Ténos   167,32,50. 
Térence    9,18.     23,41.     149,19.     167,46. 

170,31.    178,5.    200,15.    229,7.    —    Ad 

287,38.  —  Andr.  150,29*.  —  Eun.l09, 

25.  —  Ht.  157,12.  —  scol.  96,14. 
TertuUien   30,10.    49,20.   68,21*.   88,31. 

108,17.  156,45. 
tessères   16,5.   97,26. 
Testament  (Nouveau)    27,47.  28,48.  34,8. 

35,4,22.  52,47.  92,24.  155,28.  164,35. 
théâtre  gr.  21,3.  —  lat.  185,9. 
Thémistius   183,44. 

Théocrite  56,46.  64,26*.  108,7*.  186,23. 
Théodoret  65.9*.  91,50. 


304 


TABLES    DE    LA    REVUE    DES    REVUES. 


Théodose  (itinéraire  de)  9,10. 

Théognis  254,3*. 

Théon  de  Smyrne  33,17.  115,40*. 

Théophile  (iuri.^c.)  56.34. 

Théophrasie  8.1.  111,6.  237,38,50. 

Théophylacte  39,14. 

Théopompe  14,11,52.  22,12.  65.27.  67,29. 

113,46.  115,50.  240,35.  243,34.  251,38. 
Thessalis  58,20. 
Thraces  12,10. 
Thucydide    13,7*.    65,29.    68,10.    96,34. 

111,9*.  146,25.  151,46.   187,17.  237,9. 

259,8.   263,20.   290,36. 
TibuUe  61,15*.  114,32*.  116.5*.  131,14. 

149,36*.49*.    160,19.     168,17.    238,15. 

239,15.  276,43*.  289,39*. 
Timon  49,36. 

tironiennes  (notes)  69,45.  255,15. 
Tite   Live   7,50.    14,24*.    26,15.    37,28*. 

61,16*.    65,40*.    74,49    suiv.    101,43. 

103,17.      110,23*.      121,21*.      129,50. 

150,29*.   157,1.   181,19.   187,12*.   192, 

16*.   203,8*.    223.15*.    238,7.   285,39*. 

286,7*.  287,17.  289,46*. 
Titinius   290,22. 
tocharique  123,25. 
toponymie  99,22.    105,6  suiv. 
tragédie  gr.  11,41.  20,30.  21,25.  22,33,40. 

26,11.   134,45.   135,12.   151,16. 
Trajan  16,51. 
Tyrtée  240,39. 

u 

Ulpien  8,15.  178,10. 
Universités  4,45.  36,17. 
IJranius  12,2. 


Valère  Maxime  7,51.  115,22.  277,7*. 

Valerius  Antias  75,15  suiv. 

Valerius  Flaccus  9,31.  27,17.  66,33.  111. 

25.  182,44.  254,8*.  291,44. 
Varron  9,44.   16,36.   61,7.  63,7.   167,46. 

—  L.L.  19,21*.  63,1.  138,18*.  290,4*. 

—  Men.  24,9.  181,36*.  —  /?.  r.  61,51. 
Végèce  103,50. 

Veileius  Paterculus  7,49.  10,40*.  112,32*. 
167,47.  180,41. 


verbe  82,45.  —  gr.  49,40.  107,3.  108,22. 

200,21.  —    svnt.  21,36.  31.51.  53,20. 

82,13,25,29.40.  135,15.  —  lat.  forme.s 

9,3.  —  synt.  179,1.  200,6.  259,3. 
Verecundus  8,10. 
Verrius  Flaccus  22,49.  157,1. 
Vettius  Valens  52,39. 
Vincent  67,35. 
Vincent  de  Lérins  9,39. 
Virgile  28.17.   58,47.   69,24.   76,51  suiv. 

95,6.    110,48.    155,40.    186.27.    273.35, 

37.  274,26.  _  Bue.  25,43.  32,15.  55,2. 

64,27*.    159,11.    178,35.     186,10.     20, 

18*.30*.   239,20.   242,47.  —  En.  8,8*. 

55,48.     68,36.     96,25.     101.40.     102,7. 

112.21*.  114,41*.  121,8*.  136,17.  145, 

39*.  149,47*.  183,40.  186,15.  241,49*. 

273,15*.   274,27*.   275,35*.   288,52.  — 

Georg.  25,43.  110,48*.  176,33.  239.17*. 

—   Catal,    22,4*.    34,9.    95,16.    164,35. 

274.50. 
Virgile    (appendice)     97,20,38.     101,24. 

119,17.  —  Ctris  67,8.  110,45.  115,26*. 

163,46.     285,26.   —    Copa  135,37.   — 
,      Culex  93,51.    101,7.   —  Dirae  160,19. 

Lvdia  160,19. 
Vitruve  96,35.  100,11.  106,33*.  114,19*. 

229,13.  273.8. 
Volcacius  Segiditus  167,46.  285.34. 


Xénocrate  60,46. 

Xénophane  144,21. 

Xéncphon    24,37.    39,14.    52,45.    65,27. 

11547.  151,27.  251,11.  —  Ag.  67,12. 

—  An.  100.37.  131.52.  —  .4p. 67,12.  — 

Banq.  107,1.—  Cyneg.  29,24.  —  Cyrop. 

140,23*.  —  Hiéron  67,12.  —  Hist.  gr. 

37,  28.  —  Resp.  Ath.  23,11.  —  Resp. 

Lac.  20,14. 
Xerxès  11,37. 


Zeller  (Ed.)   4,4. 
Zenon  108,51.  254,27. 
Zeus  184,28. 
Zoroastre  143,2. 


II. 


TABLE     DES    AUTEURS    D  ARTICLES. 


305 


II.  —  TABLE  DES  AUTEURS  D'ARTICLES 

Cette  table  ne  comprend  que  Jes  noms  des  auteurs  d'articles  originaux 
(les  noms  des  auteurs  d'articles  simplement  critiqués  n'y  figurent  point). 


Abbot  (F.  F.)  179,  7,49. 
181,14.  185,10. 

—  (G.  G.)  240,38. 
Addozzio  (V.  d')   287,  31. 
Ahlberg  (W.  H  )   391,  33, 

292  22. 
Albertini  (E.)  279,3. 
Albertus  (J.)  58.2. 
Albini(G.)  273,15. 
Alexander{W.  H.)  186,32. 
Allen  (G.  H.)  175,26.  185, 

29. 

—  (H.  F.)  185,30. 

—  (T.  W.)  237,  16.  238,10. 
241,53. 

Amatucci  (A.  G.)  285,33. 
Amelineau  (E.)  219,35. 
Amelung'(W)  147,  51.281, 

32.  282,7. 
Ammon  (G.)  36,43. 
Anastasijewié  (D.  N.)  43, 

34. 
Andresen  (Georg)  80,36. 
Anthes   (E.).  17,37.   117, 

19,50. 
Arbois  de  Jubainville  (H. 

d')  193,  33.  201,40.  206, 

16,41. 
Archer-Hind  254,20. 
Arnim  (H.  von)  64,31. 
ArvanitopouUos    (A.  S.), 

266,3. 
Ashby   (Thomas)    237,47. 

254,32.  281,17. 
AsmUG  116,4. 
Assmann  (Emst)  105,3. 
AudoUent  187,22.  188,10. 
Babelon  (E.)  233,11. 
Baumel  (R.)  36,21. 
Bahrfeldt  (M.)  272,21. 
Baldwin    257,16. 
Ballou  (Suzan  H.)  181,53. 
Ballu  187,52. 
Balsano  (A.)  286,21,38. 
Bannier  (H.)  114,7. 
Barbagallo     (G.)     286,42. 

287  29 
Barker  (È.  R.)  238,43. 
Barone  (M.)  275,18. 
Barrier  187,24. 
Bartels  (E.)  81,1. 
Barthel  (W.)  17,50. 
Bas3i(D.)  286,18. 
Bauer(A.)  12,36. 
Baunack(J.)  108,10. 
Bayfield  (M.  A.)   239,24. 

R.  DK  pHii,0L.  —  Revue 


Bayot  (A.)  165,39. 
Beaziey  (J.  D.)  252,11. 
Bechtel  (F.)  68,30.  92,17. 
Becker   (K.)  96,17. 
Bées.  (N.  A.).  39,17  sqq. 

44,45  sqq.  270,47. 
Bell  (Gertiude  L.)  42,49. 

—  (H.  J.)  247,31. 
Beloch(K.  J.)  15,35. 
Beltrami    (A.)  286,12,30. 
Benndorf  229,47. 
Benson  187,24. 

Bérard  (A.)  224,15. 
Berger   (Philippe)  192,26. 
193,3.  195,12. 

—  (Th.)  194,5. 
Berget(A)187,32. 
Bertrand  (L.)  221,20. 
Besnier  (M.)  203,35.  205, 

23,43.  233,39. 
Bethe(E.)  20,9. 
Bezzenberger  (A.)  143,27, 

50.  145,28,51. 
Bickel    (E.)    7,30.    96,26. 

113,51. 
Bignone  (E.)  273,15. 
Bigot  (P.)  277,41.  279,28. 
Birt  (Th.)    72,30.   110,16. 
Bissing  (F.  W.  de)  203,5. 
Bitschofbkv  (R.)  29.52. 
Bizard  (L.')  260,20,45. 
Blanchard  187,44. 
Blanchet  (Adrien)  187,47. 

192,38.     205,48.     233,3 

sqq.  234,8. 
Blanck  (A.)  76,33. 
Blanguernon  (E.)    234,53. 
Bloch  (R.)  7,14.  57,14. 
Bloomfield  (M.)  176,43. 
Bôgel(Th.)  8,10. 
Bogiatsidis  (K.)  257,40. 
Boissevain  (U.  Ph.)  22,1. 
Boissier  192,52. 
Boll(F.)  93,3. 
Bone  (K.)    85,50.    95,27. 

283,6. 
Bonhôffer     (Ad.)      12,20. 

108,45. 
Bonner  (G.)   182,26.   183, 

42.  185,33. 

—  (R.  J.)  180,47.  183,23. 
Bonnet  (M.)  74,14. 
Borchaidt  (L.)  13,10. 
Borinski  (Karl)  109,18. 
Bornecque    (H.)     234,47. 

235,14. 
des  Revues  de  190S. 


Bortolucci  (G.)  284,20. 
Bouché-Leclercq     192,11. 

193,10.  227,44. 
Bourguet(E.).  228,6. 
Brakmann  (G.)  288.39. 
Brassloff  (Stephanj    8,12. 

137,31.  149,45. 
Bréal     (Michel)      192,40. 

198,27.  199,42.  227,30. 
Bréhier  (L.)  232,48. 
Breuil  225,7. 
Brieger(A.)  106,9. 
Brinkmann  113,2,  22.  115, 

37.  116,4. 
Brokate  (H.)  56,  35. 
Brooki  (E.  W.)  44,  20  sq. 
Brugmann  (K.)  5,38.  18, 

25.  82,5  sqq. 
Brugnola  (V.)  273,3.  285, 

35. 
Bruhn(E.)  93,36. 
Brunswick  (F.)  21,43.  30, 

17. 
Bucciarelli  (L.)  285.43. 
Bucherer  (F.)  99,  13. 
Buck  (C.)  56,46.  59,20. 
Buckland  (W.  W.)  201,8. 
Buche]er(F.)25,14.  95,18. 

111,10,31.     113,12,23. 

114,22. 
Bulard  (M.)  260,53. 
Bulle  (H.)  13,35.  14,31. 
Buren(A.  W.  van)  250,45. 
Burkhard  (K.)  149.8. 
Burrows  (Ronald)   248,40. 
Bury  (R.  G.)  7,1.  240,40. 
Bu£o]t(G.)  65,27. 
Butler  (H.  E.)  242,50. 
C.  33,  44,  34,53. 
Caesar(H.)  56,44. 
Gagnât     190,49.     192, .50. 

198,13.  203,35.  205,  23, 

43. 
Calder  (W.  M.)  242,27. 
Galice  (F.)  148,45. 
Gampbell  (Lewis)  239,34. 
Cantare]1i(L.)277,25sqq. 
Capart  194,22. 
Capelle  (W.)  26,43.  95,34. 
Capps   (E.)    26,26.    31,48. 

32,10.  177,33.  178,31. 
Gaputi  (Ada).  273,4. 
Carcopino  (J.)  13,21.  278, 

5,  28. 
Carra  de  Vaux  229,8. 
Carter  (J.-B.)  175,8.32, 
XXXIII    —  20 


306 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Cartier  (A.)  224,2. 
Carton  188,17.  191,13. 
Case  (Janet)  240,3. 
Caskey  (L.  D.)  175,38. 
Cavaignac  233,28. 
Ceci  (L.)  283,36. 
Cesano    (Lorenzina)    277, 

40.  284,25. 
Cesareo  (Pl.)  286,36. 
Cessi  (C.)  287,10,43.  292, 

19. 
Chabrun  (C.)  200,28. 
Chaineux    (D.)    193,39. 
Chanel  187,48.  188.11. 
Chase  (G.  H.).  1:5,9,42 
Châtelain  (E.).  193,35. 
Chatzis(Ant.Chr.)267,21. 
Chenet  (G.)  203,40. 
Church  (J.  E.)  186,10. 
Cichorius  (Conr.)  112,25. 
Cima(A.)  273,5. 
Clark   (Albert C.)  241,48. 

—  (E.  Kitson)  241,22. 

—  (S.  B.)  184,38. 
Clermont-Ganneau  86,10. 

193,42.  194,30.  195,23. 
Cohn(L.)  64,41. 
Colardeau  187,18. 
CoUignon  192,33.  193,22. 

202,36. 
Conwav  (R.  S.)  242,20. 
Conze  (A.)  38,42. 
Cook(A.  B.)  80,25. 
Coo)ey(A.  S.)  175,13. 
Cordenono  (Fed.)  287,3- 
Corssen  (P.)  76,38. 
Cosattini  (Ach.)  285,36. 
Costa  (G.)  276,12.  277,7. 

286,53. 
Costanzi  (Y.)  285,39.  286, 

7sqq. 
Cotterill(J.  M.)  253,42. 
Coulon  (V.)  57,38. 
Cousin  (G.)  262,23. 
Covotti  (A.)  286,12. 
Craig  (I.  H.)    246,25. 
Crônert  (W.)  111,29.  147, 

44.  148,41. 
Croiset  (Maurice)  195,14. 

229  1. 
Crusiuà  (O.)  109,31. 
Csengari  163,48. 
Cserép(J.)164,15. 
Csermelyi(S.)  162,36. 163, 

52. 
Cultrera  (G.)  284,30. 
Cumont    (Franz)    165,25. 

.166,18.  195,33. 
Cunv  (A.)  224,18  sq. 
Cuq''(E.)  201,16,34. 
Curcio  (Gaetano))  76,  36. 

285  26 
Dams"té(P.H.)  77,18  288, 

49.290,32,37.  291,9. 
Dangibeaud  (Ch.)   204,19. 

222,8. 
Dareste  (R.)  201,28. 


Darnay  (H.)  162,35. 

Daurià'c  232,6. 

Dawkins  (R.  M.)  235,23, 

31.  248,50.  252,17. 
Debray  (L.)  201,2. 
Décheiette     (J.)     204,52. 

205,4.  225,25. 
Declareuil(J.)  200,35.  201, 

22. 
Decourdenaanche  233,20. 
Delaporte  (L.)  194,50. 
Delattre    167,28.    190,39. 

191,  15. 
Délia  Seta(Aless.)  277,12. 

284,38. 
Dennison  (W.)  181  15. 
Deonna  (Waldemar)  201, 

48,  202,48.  204,38.  223, 

52,  230,28.  261,19. 
Dercier  187,41. 
Dessau(H.)  15,28. 

—  (K.)  140,37. 
Dessewffy   (Miklos)     272, 

13. 
Deubner(L.)  68,20. 
Deuticke  (P.)  76,51. 
Deutsch(M.  E.)  186,11. 
De  Witt  (N.  W.)  179,10, 
Dickings  (G.)  235,37  sqq. 

236,24. 
Diehl     (Charles)     193,18. 

220,46.  221,14. 
Dielitzch  (F.)  5,15. 
Diels  (H.)  3,8,  19.  4,4,17. 

122.51.  124.10  sqq. 
Dienel  (Richard).  81,24. 
Diet^rich  (Alb.)  11,41. 

—  (K.)  43,35. 
Dietrich  90,7. 
Dieudonné  233,34. 
Dinsmoor  (W.  B.)  174,36. 

175,30. 
Dodd  (C.  H.)  246,49. 
Domaszewski  (Alfred  v.) 

11,47.  38,6.  81,3.  103,9. 

118,10.  281,19. 
Downes(W.  E.D.)182,38. 
Drachmann  (A.  B.)  64,7. 

67.8. 
Dragendorff     (H.)     17,33 

sqq.,  118,2. 
Drerop(J.)  235,36. 
Dre.ssel   (H.)    121.2.    142, 

44. 
Drewitt(J.  A.  J.)  237,28. 
Drexel   (F.)    117,44.    162, 

24. 
Droop(J.  O.)  236,15.  250, 

37. 
Ducati    (Pericle)    147,19. 

280.52.  283,3.  284,34. 
Duchesne  (L.)  281,47. 
Duff  (J.  D.)  238,13. 
Dnhn(v.)  12,12. 
Duporcq  190,43. 
Duquesne  (J.)  187,7.  201, 

4. 


Durègne  225,31. 
Durm  (J.)  147,49. 
Dussaud  (R.)  205,25.  220, 

31  .233  52. 
Dyer  (Louis)  184,20.  251, 

10. 
Dvroff  115,  11. 
Earle-Fox  (H.  B.)  256,4. 
Ebert(M.)  148,24. 
Eckinger  (Th.)  294,8. 
Edmonds  (J. M.) 237,38,50. 
Eggerding  (F.)  58,46. 
Ehrlich     (Hugo)     110,51. 

116,15.  145,46. 
Eitrem   (S.)  23,48.  24,17. 

128,12. 
Ellis    (Robinson)    78,   26. 

177,26.  244.45.  253,5?. 
Elmore  (J.)   180,52.   186, 

13. 
Elsperger  (W.)  109,35. 
Elter  (A.)   93,51.   114,^5. 

116,18. 
Endt  (Johann)  78,21.  150, 

13.  156,16. 
Engelbrecht  (A.)   153,17. 
Engelmann     (R.)     23,49. 

28,40.  30,46.  35,35.  77, 

41.   79,31.   114,10.  117, 

20.    147,46.    162,27,46. 

201,42.  230,17. 
Engstrôm   (Einar)    81,30. 
—  (P.)  291,40. 
Erdôs  (J.)  164,14. 
Erman  120,29.  213,17. 
Ernout    200,7. 
Esdaile(R.)  255,51. 
Espérandieu  (E.)  187,39. 

201,45.  223,31. 
Eulenburg  (E.)  4,46. 
Busebio  (F.)  286,9. 
Evans  (A.  J.)  147,49.  256, 

6  sqq. 
Exham   (Gérard  A.)  244, 

40. 
Exon  (Ch.)  245,  5. 
Fabia  (Philippe)  81,12. 
Faider  (Paul)  167,41. 
Fairclough  (H.  R.)  186,15  . 
Falchi  (J.)  284,7. 
Falter(G.)  7,26. 
Farina  (G.)  277,  44. 
Farquharson   (A.   S.   L.) 

236,49. 
Fay  (E.  W.)  143,44.  146, 

7.  177,31. 
Feliciani  (N.)  80,49. 
Feller  (Jules)  171,25. 
Ferguson   (W.   S.)   14,36. 

183,19. 
Ferrand  (H.)  222,11. 
Ferrara  (F.)  286,23. 
Fick  (A.)  143,34.  144,34. 

145,24. 
Filow(B.)  16,49. 
Finaly  (G.)  163,40. 
Finsler  (G.)  93,29. 


II.   TABLE    DES    AUTEURS    D  ARTICLES. 


307 


Fischl  (Hans)  66,18. 
.    Fiske  (G.-C.)  182,34. 
Fitting  (H.)  138,22. 
Fitz-Hugh  (T.)  185,36. 
Flickinger  (R.   C.)   178..'^. 

185, 3'7. 
Fôrster  163,48. 
Fcrsdyke  (E.   J.)   239,15, 

52.  241,17,43.  242,41. 
Forster(E.  S.)  236,4. 
Fort  188,8. 

Forter  (B.  0.)  181,14. 
Foucart  (Paul)  196,36. 
Fougères  (G.)  232,45. 
Foville    (J.    de)    232,51. 

234,5. 
Fowler  (F.  H.)  183,24. 

—  (M.  W.)  180,31. 

—  (W.  W.)  239,16. 
Fraenkel    (Ernst)    60,36. 

82,37.144,15.145,11  sq. 

146,6. 
Frank  (T.)  179,1.  237,22. 
Frantzen  (J.   A.)   145,52. 
Franzo  (P.)  287,17. 
Fraser  (J.)  237,35.  238,25. 

239.30. 
Frassetto  (E.)  279,1. 
Frati  (Lud.)  288,4. 
Frazer  (J.  G.)  241,25. 
Frellurtz  (W.)  144,1. 
Friedrich  (G.)  68,17. 
Frœhner  232,52. 
Fruin(R.)  16,3. 
Fuhr(K.)  21,41. 
Funaioli  (G.)   77,25.  273, 

17,23. 
Furrer  (A.)  293,34. 
Furtwangler  (A.)   229,41. 
G  (D.)  175,27. 
Gabrici  (E.)  283,40.  284. 

6. 
Galli(E.)  284,1  sq. 
Gamurini  (F.)  281,3.  282, 

4,50. 
Gardner  (E.  A.)  248,25. 
Gardthausen    (0.)    16,31. 
Garrod  (H.  W.)  237,  39. 

238,4.    241,29.    254,19. 
Gatscha  (F.)  149,47. 
Gatti  (G.)  277,18. 
Gauckler    (Paul)    193,52. 

195,17.   220,17.   279,50. 
Gaye  (R.  K.)  254,26. 
Geffcken  (J.)  93,21. 
Gelders  (C.)  170,35. 
Gennep  (A.  von)  220,6. 
Gérard  (0.)  168,35. 
Gercke  (A.)  96,23. 
Gerlich  (F.)  93.6. 
Gessner  (A.)  293,7. 
Ghirardini(G.)  283,41. 
Ghislanzoni    (E.)    284,11. 
rtavvdîcouXo;  (N.'I.)40,9. 
Gildersleeve  (B.  L.)   177, 

3,48.  178,29. 
Giovannoni  (G.)  283,1. 


Girard  (P.  J.)  137,20. 
Giri(G.)  286,14. 
Giron  (Noël)  192,18. 
GiuIiano(L.)  287,14. 
Glockner  (Feodor)   78,15. 
Glotz    (Gustave)    192,35. 

195,30.  263,  13. 
Gniro(A.)  148,39. 
Gôdeckemeyer  (A.)   6,38. 
Gôrres  (F.)  44,16. 
Goessler(P.)  84,  13. 
Goetz(K.  E.)  9,  6. 
Goligher   (W.    A.)    240,5. 

243,34.  245,  11. 
Gollinerl50,  28. 
Gomperz     (Th.)     115,53. 

116,1. 
Goodrich  (W.  J.)  237,6. 
Goodspeed  (E.  J.)  183,26. 
Goodwin  (W.)  80,20. 
Gothein   (M.)    114,17. 
Gottwald(J.)  44,  44. 
Graffunder  (P.)  67,15. 
Graindor  (Paul)  166,  41. 

167,  13,  33,50. 
Granger   (Frank)    242,32. 
Granic  (B.)  48,28. 
Grasso  (Gab.)    286,15,46. 

287,35. 
Grégoire    (Henri)    171,47 

sqq.  172,6.  264,  43. 
Grenier  (A.)  278,  48. 
Griffin  (N.  E.)  178,16. 
Groh  (E.)  129,12. 
Grundy(G.  B.)  247,17. 
Gruppe(0.)  81,41. 
Guénin  188,5. 
Guillaume  (H.)  257,  17. 
Gummerus  (H.)  16,26. 
Gurlitt(L.)  74,16. 
Gustarelii  (A.)  287,28. 
H  (O.)   21,39.   22,42.   23, 

26.  24.16. 
Hadaczek     (K.)     147,11. 
Hadzsitz  (G.   D.)   185,38. 
Haeberlin  (E.  J.)  142,18. 
Hagen  (Benno  von)   104. 

IC.  108,16. 
Hahn  (L.)  37,48. 
Hale(W.  G.)  181,37. 
Hamdv  (O.)  201,38. 
Harde  (Ch.)  81,43. 
Hardy  (E.  G.)  254,39. 
Harkness  (A.  G.)  179,  17. 
Harnack  (Ad.)  121,22. 
Harrison  (Jane  E.)238,46. 
Harrisson  (E.)  81,5. 
Harry  (J.  E.)  185,40. 
Hartmann   (J.   J.)   74,21. 

76,35.      77,47.      288,50. 

290,38  sqq.   291.7  i:.qq. 
Hasluck  (P.  W.)  236,9. 
Hatch  (W.  H.  P.)  184,46. 
Hatzfeld  (J.)  278.28. 
Hatzidakis  (G.   N.)   59,3. 

257,44  sqq.  258,10.  260, 
12. 


Haug(F.)  117,10. 
Hauler  (E.)   149,51.   150. 

21    152  37. 
Hauser  (F.)   147,37.   174, 

52.  230,11. 
Haussoullier       (Bernard) 

195  5. 
Havet(L.)  9,2.  77,23. 
Head  (B.  V.)  256,42. 
Headlam  (A.   C.)   255,38. 

—  (Walter)  253.26. 
Heidel  (W.  A.).  64,  34. 
Heidenhein   (Fr.)    141,34. 

142,4. 
Hekier  (A.)   147,14.   148, 

18,43.  162,17  sqq.  163, 

2,25. 
Helbig  (W.)  5,50. 
Heilebrant(A.)  164,24. 
Helm  (R.)   80,  44.  94,42. 
Helmreich  (G.)  22,2. 
Hénaux  (F.)  166,5. 
Hendrickson  (G.  L.)178,l . 
Hense  (0.)  77,20. 
Hentze  (C.)  82,26.  144,31. 
Heraeus    (W.)     9,9    sqq. 

75,2. 
Herbig  (G.)  119,33. 
Héron  de  Villefosse  187, 

36.   190,37.   191,3.   192, 

28.  193,4.  194,3,49.  195, 

7,36sqq. 
Herwerden   (H.   van)   21, 

7,     52.     110,5.     288,43. 

291,8,14. 
Herzfeld  (E.)  12,25.  80,1' 
Hesselmeyer  83,25. 
Heuzey     (Léon)     194,26. 

195,48. 
Hewitt  (J.  W.)  184,28. 
Hey  (O.)  7,36.  8,4. 
Hiemer  83,22. 
Hildebrandt  24,52. 
Hi]l(B.  H.)  175,38. 

—  (G.  F.)  256,30. 
Hiller  96.28. 

—  von  Gaertringen  (F.) 
15,52.  16,1.  64,35.  167, 
30,50.   265,22. 

Hincks  (Miss.  M. A.)  205, 

11. 
Hirsch  (F.)  90,  7. 
Hirschfeld  (O.)  15,31.  120, 

7.  124,26. 
Hirst(G.  M.)  241,51. 
Hirt  (H.)  81,50. 
Hirzel  (R.)  11,30. 
Hoeing  (Ch.)  179,40. 
Hoffltter  (V.)  148,34. 
Hoffmann   (P.)   165,46. 
Hofmann  (Ph.)  36,40.      . 
Hogarth  (D.   G.)   252,36. 
Hohlwein  (Nicolas)  167,9. 

170,23. 
Holl  (K.)  64,53. 
Holleaux  (Maurice)  14,16. 

65,41.  193,15.  263.3. 


308 


TABLES    DE    LA    REVUE    DES    REVUES. 


Holmes  (T.  R.)  238,29. 
Holwerda  (J.    H.)   17,41. 

131,29. 
Homolle  (Th.)  262,25. 
Hornyânszky   (G.)   164,7. 
Housman  (A.  E.)  237,12, 

33.  238,39  sqq.  239,26. 

253,47. 
Hovart  188,20. 
Howorth  (H.  H.).  243,50. 

257  12. 
Hrû&a'(j'.)  157,13. 
Hude    (K.)    80,12.  173,20. 
Huebner  (B.)  93,49. 
—  (P.  G.).  205,27. 
Huelsen  (Ch.)  116.9.  281, 

7,51.  282,28  r.qq. 
Huemer  (A.)  154,12. 
Hiirth  (X.)  57,2. 
Hujer  (O.)  160,42. 
Icard  188,8. 
Ihm  (M.)  67,33.  113,13. 
Ilberg  (J.)  9,48.  95,30. 
Imhoff-Bluraer   (F.)    271, 

43. 
Immirch  (O.)  65,50. 
Jacobi(H.)  117,3. 
Jacobsohn  (Hermann)  67, 

26.   107,3.   108,22.   144, 

37.  145,21. 
Jagiè  (O.)  48.27. 
Jahn  (Paul)  77,9,21. 
Jameson  233,25. 
Jatta  (A.)  283,36. 
Jeep   (Ludwig)    103,46. 
Jenekens  (R.)  57,30. 
Jirâni  (O  .)   156,31. 
Jolies  (A.)  73,18. 
Jones  (H.  L  .)  241,49. 

—  (J.C.)  74,24. 

—  (W..H.  S.)  242,25. 
Jordan  (Hedwig)  94,9. 
Judeich  (W.)  15,2. 
Jullian  (C.)  222,4,17.  223, 

18,24.  224,7.  225,14. 
Jurenka  (H.)  152.3. 
Kallenberg(H.)  80,8. 112, 

50. 
Kalocsay  (E.)  163,35. 
Kamperz  (Fr.)  68,36. 
Kannengietser  (A.)  14,2. 
Kaio  (G.)  269,26. 
Kaxarow  (G.)  12,8,22.287, 

9. 
Keil   (Biuno)    67,53.    262, 

19. 

—  (J.)  147,8.  148,37. 
Kekule  v.  Stradonitz  (R.) 

4,5.  120,37. 
Relier  (O.)  282,36. 
Kekey    (F.    W.)    174,39. 

183.17.  185,44. 
KersmopouUos    (Ant.  D.) 

135,40.     264,1.     265,37. 

268,19.    269,50.    271,31. 
Kerlin  (R.  T.)  178,36. 
Kertész  (A.)  164,29. 


Khaviaras  (M.  D.)265,  39. 

—  (Nik.  D.)  265,39. 
Kirchner  (J.)  15,40. 
Kirk(W.  H.)  77,40. 
Kleemann  (A.    Ritt^rv.) 

6,  48. 
Klotz  (Alf.)  8,20  .'îqq.  24, 

34.  66,25. 
KIug(J.)  37,53. 
Knôgel  141,26. 
Knôs  (B.)  44,8. 
Koch  (H.)  281.38. 
Kônig  (E.)  94,38. 
Koepp  (Fr.)  229,47. 
Kôrber  117,39.  118,4. 
Kôrte  229,41. 

—  (A.)  20,5.  63,52.  65,42. 

—  (G.)  280,24. 
Kolbe(W.)  6,4. 
Kolte  (A.)  11,11. 
Konstantopoulos  (K.  M.) 

270,40. 
Kornemann  (E.)  15,4.  93, 

34.107,1. 
Koschaker  (Paul)  136,48. 

140,49. 
Kourouniotes  (G.)  236,25. 
Kraemer  (A.)  81,46. 
Krâl(J.)  48,35. 
Kraus(M.)  238,48. 
Krause  (E.  F.)  75,48. 
Kretschman  (P.)   138,9. 
Kretschmer(P.)  60,40.  6,1 

23,49. 
Kroll  (W.)  95.6. 
Kronenberg  (A.  J.)  237,8. 

238,37. 
Kroog  (G.)  58,20. 
Kropatechek     (G.)     72,6. 
73,3.      116,33.     117,17. 
118.1. 
Kiûger  (E.)  116.26.  117,6. 
—  (Hugo)   38,45.   139,22. 
Kiumbacher   (K.)    43,26, 

37.  48,25  r.qq. 
Kuberka  (F.)  13,37. 
Kubitschek   (W.)    148,49. 
Kiibler  (Bernhard)  137,51. 

140,35. 
Kuiper  (K.)  291,5,14. 
Kukula    (R.    C.)    149,32. 

153  3. 
Kunst  (K.)  152.9. 
Labaste  (H.)  226,43. 
Ladek  (F.)  150,51. 
Laird  (A.  G.)  182,30. 
Lamer  (H.)  94,19. 
Lane  (Mary  C.)  184,14. 
Lang  (Andrew)  239,28. 
Langhammer  (A.)    35,15. 
Laqueur  (R.)  64,44. 
La  Sorsa  (Saverio)  287,16. 
Latteimann    (H.)     58,11. 

263,25. 
Laurent-Vibert  (R.)    279, 

8,24.  280,8. 
Lawlor  (H.  J.)  244,49.  I 


Lazzarini  (M.)  277,29. 
Leaf(W.)  76,31. 
Lease  (E.  B.)  182,19. 
Leblond  187,45. 
Lechat  (H.)   202,12.   221, 

44.  223,12. 
Le  Coq  (A.  von)  120,46. 
L  écrivain  (Ch.)  232,33. 
Ledl  (A.)  149,5,52. 
Legrand    (Ph.    E.)    221,6 

;qq.  226,33. 
Legras   (H.)    201,24.   221, 

47. 
Lehraann    (Paul)    118,47. 
—  -Haupt  (C.  F.)  13,14, 

42  sq.  14,11.  15,46  sq. 

142,41. 
Lehner  (H.)  38,28,41.  116, 

22.  117,38. 
Lehnerdt(G.)  108,19. 
Lejay  (P)  76,30. 
Lenchantin  de  Gubernatis 

(M.)     274,15,29.    276,9. 

285,49. 
Lendium  (W.  T.)  242,46. 
Leo(Fr.)  6,12.  64,22.  66,2. 

92  8 
Leroux  (G.)  260,45. 
Le!.kien(A.)  82,37. 
Lesn^(0.)  145,31. 
Lefquier  (J.)  10,3. 
Levi  (L.)   286,50.   287,20. 
Lichaéev  (N.  P.)  48,28. 
Liebl(H.)  147,34. 
Lindsay     (W.    M.)    29,5. 

35,1. 
Lindsten(C.)  291,41. 
Lippold  (G.)  73,14. 
Lip.-ius  (J.  H.)  111,25. 
Litzmann  (H.)  92,25. 
Loë(A.de)  166,28. 
Lofïtedt(E.)  291,49. 
Lôhr  (F.)  147,29.  148,47. 
Loeschke  (S.)  38,41.  94,3. 
Loisne  (A.  de)  190,24. 
Lommatzsch    (E.)    81,45. 
Loôsz  (J.)  163,33. 
Loth  (J.)  223,20. 
Loubat    (de)    195,25. 
Lucki.ics  (J.)  163,21. 
Lumbfoso  (G.)  10,26. 
Lundstrom(V.)  291,26,42. 
Luterbacher  (F.)  78,36. 
Maas  (E.)  131,46.  146,34. 

230,13  sqq. 

—  (M.)  48,27. 

—  (P.)  48,36. 
Macchioro  (V.)  14,26. 
Mao  Daniel  (W.B.)237,51. 
Mac  Elderry  (R.  K.)  237, 

32. 
Mack&il(J.  W.)  239,53. 
Mackenzie  (D.)  236,42. 
Mac-Mahon(B.)  230,21. 
Maggie  (D.)  180,40. 
Mahler  (E.)  163,9. 
Majuri  (A.)  284,47. 


II. 


TABLE     DES    AUTEURS    D  ARTICLES. 


309 


Mallard  187,41. 
Maltézos  (K.)  265.49.  267, 

46.  269.3  sqq. 
Mancini  286,25. 
Manitius  (M.)  75,46.77,26. 
Mantever  (G:  de)  223,  23. 
Marches!  (C.)  273,12.  285, 

31. 
Marmorstein  (A.)  164,35. 
Marouzeau  199,48. 
Marschall  (F.   H.)  251,29. 
Martin  (G.)  293,45. 

—  (E.  W)  185,3. 
xMârton  (L.)  162,27. 
Marx  94,3. 
Maspero  202,4. 
Matthaei  (L.   F.)   238,20. 
Mau  (A.)   280,42.   282,42. 

283,17. 
Maurice  (Jules)  193,13! 
Maurogardato  (J.)  256,20. 
Mayer  (M.)  283,13. 
Mayor  (Joseph  B.)  241,18. 
Me  (P.)  43,24  sqq. 
Meillet  199,18  sqq.  200,1, 

21.  231,42. 
Meiser  (Kar')  68,28.  106, 

40.  116,14.  118,52. 
Meister  (R.)   4,50.   18,18. 

115,9. 
Mekler  (Siegf).  33,41. 
Meltzer  )H.)  82,44. 
Mély  (de)  192,42. 
Menardos    (Simos)    248,6. 
Menozzi(E.)  75,42. 
Mentz  (A.)  44,32. 

—  (F.)  82,47. 
Mercati  (G.  S.)  43,53. 
Merlin  190,31. 191,27.  195, 

19. 
MerriU  (É.  T.)  181,1. 
Mesk  (Jos.)  22,30.  149,11. 
Mess  (A.  von)  80,30.  113, 

46.  114,29. 
Mestwerdt  116.43. 
Methner  (R.)  60,8. 
Meunier  187,42.' 
Mewaldt  (J.)  65,35. 
Meyer     (Edouard)     3,13. 

119,36.    121,53.    143,2. 

234,51. 

—  (Léo)  92,10. 

—  (P.)  21,5.  23.8. 

—  (P.  M.)  15,14.  140,33. 

—  (Richard  M.)  143,13. 

—  (W.)  6,27.  91,4  F.qq. 

—  de  Spire  (W.)  92,1. 
Michaelis  229,45. 
Michel  (Ch.)  172,15. 
Michelangeli  (L.  A.)  274, 

48.  275,33. 
Michon     190,43.     191,31. 

201,20.  262,47. 
Milani(L.  A.)  283,49.284, 

4. 
Miller  (W.)  44,28. 
Millet  (G.)  202,45. 


Milne  (J.  Grafton)  247,52. 

256,48. 
Misener  (G.)  180,38. 
Mispoulet  193,28.  194,37. 
Mitteis   (Ludwig)    139,33. 

140,38. 
Môhler(G.)  122,13. 
Môller  (Hermann)  144,41. 
Mol'ien  190,35. 
Monceaux   (Paul)   187.29, 

190,26  sqq.  191,7.  192, 

31. 
Montanari     (T.)     187,13. 

286,47.  287,46. 
Mooney  (George  W.)  241, 

28.  244,42. 
Moore(C.  H.)  185,22. 
Moret  (A.)  194,8.  219,16. 

220,5». 
Morgan  (J.  de)  194,10. 
Morpurgo   (Lucia)  277,33. 
Mortet(V.)  191,46. 
Mot  (Jean  de)  166,10  sqq. 
Moulton   (J.    H.)    237,45. 
Mowat  (R.)  233,2. 
Mu  1er     (Albert)    104.17. 

106,43. 

—  (B.  A.)  149.41. 

—  (H.  J.)  74,49. 
Mtinsterberg  (R.)   148,11. 
Murray  (A.  T.)  186,23. 
Mustard  (W.  P.)   176,33. 

185,45. 
Mutschmann   (H.)    33,15. 
Naber,  S.  A.  fil.  (J.  C.) 

288,44. 

—  (S.    A.)    288,31    sqq. 
290,40.  291,18. 

Navarre  (0.)  224,50. 
Navenne(F.  de)  221,19. 
Nazari(0.)  285,42.  286,33. 
Nelson  (A.)  292,31. 
Némethy  (G.)  77,7.  116,5. 

163,49. 
Nencini  (FI.)  286,38. 
Nestlé    (Eb.)     12,12.    44, 

39    sq.    48,30.    108,17. 

116,17. 

—  (W.)  108.37.  109,30. 
Nicole  (G.)  201,51. 

—  (J.)  9,48,  64,47. 
Niedermann  (Max)  60,16. 

167,39. 
Niemann(G.)  149,53. 
Niese(B.)  80,19. 
Niisjon   (M.    F.)    12.4,15. 

113,11.  229,33. 
NissÊ  n  (Th.)  39,4,93,53. 
Nir-tler  (M.)  150,33. 
Nitsche  (W.)  33,28.  142,2. 
Noak  229,24. 
Nôldeke  (Th.)  48,26. 
Nohl  (H.)  79,1. 
Norvin  (W.)  173,22. 
Nothe(H.)  20,41. 
Novâk(Rob.)  149,26.  150, 

9. 


Novotn^  (F.)  15ft,15. 
Nowotny  (E.)  17,42. 
Nutting(H.  G.)  178,8.  180, 

50.  186,26. 
O'Connor  (Gh.  J.)    182,7. 
Oehler  32,29. 
Oeri  (J.)  75,47. 
Offord  (J.)  204,19. 
Ohlenschlager  (F.)   36,19. 

37  2  23. 
01cott'(G.  N.)  174,42. 
Oldfather  (W.  A.)  107.23. 
Oliver  (A.)  186,28. 
Oliverio  (G.)  274,13. 
Oppenheim  (E.)  149,36. 
Ornstein   (J.)  149,2. 
Osthoff  (H.)  11,25. 
P  (S.  B.)  182,37. 
Pace  (B.)  287,27. 
Pachtère  (F.  G.  de)   279, 

13.  280,16. 
Pais    (E.)     174,7.    294,15 

sqq. 
Pansa  (G.)  280,49. 
PapRgeo'eriou  (P.  N.)  40,6 

sqq.  43,39.  257, ?6. 
Pappulias   (D.)   139,12. 
Partsch  (J.)  139,46. 
Pascal  (Carlo)  77,49.  272, 

49.    273,18,37.     274,27, 

275,35.  276,10  sqq.  285. 

27.  286,10. 
Pasquali    (G.)    286,19,36. 

288  8 
Pasqui  (A.)  283,39. 
Paton  (J.  M.)  175,16.  176, 

6. 
Patroni  (G.)  283,28. 
Pat^ch(G.)  147,43. 
Patzig(E.)  43,45. 
Pavoiini  (P.  E.)  273,5. 
Peak(A.  S.)  184,53. 
Pederî.en  (H.)  82,34. 
Peet  (T.  E.)  236,30.  242, 

42. 
Pé!issier(L.  G.)  222,16. 
Pellegiini  (G.)  283,52. 
Perdrizet  (P.)  92,27.  225,2. 
Pernice  (E.)  72,20,27.  96, 

27.    148,8.    280,31.   282, 

17. 
Pernier(L.)  283,43.  285,7. 
Perrot   (G.)    19.^,24.    193, 

25  sqq.  194,19,33.  195, 

28    202  3 
Persichetti  (N.)  282,18. 
Petersen  (E.)  73,34. 
—  (L.)  15,20.  71,41. 
Peterson  (W.)  181,17. 
Pétrie   (W.    M.    Flinders) 

251,32. 
Pettazzoni  (R.)  285,11. 
Pfeifauf  (A.)  146,27. 
Pfuhl(E.)  147,46. 
Pichon  (René)  81,26.  192, 

15.  194,13.  223,15.  227, 
38. 


310 


TABLES    DE    LA    REVUE    DES     REVUES 


Piganiol  (A.)  278,18.  279, 

8  sqq.  280,3. 
Pigorini  (L.)  285,17. 
Pinza  (G.)   67,25.  280,38. 
Pischel  121.5. 
Platner  (S.  B.)  179,29. 
Phiss  (E.)  130,45. 
Poi'Sineer  (A.^  168,47. 
Pokrowskij      (M.)     9,37. 

114,3. 
Polizzi(S.)  287,19. 
Pollak    (H.    W.)    155,49. 

230  30. 
Pomtc.w(H.)  12,46.  13,29. 

14,30. 
Ponne"e(L.)  278,38. 
Postgate   (J.    P.)    179,47. 

181,39.     183,41.     238,5 

sqq. 
Pottier     fE.)      192,20,46. 

193,7,49.  223,44.  225,9. 

230,15.  265,3. 
Poulsen  (Fr.)  173,36.  261, 

49. 
Powell     (J.     U.)     240,42. 

242,29. 
Praechter  (K.)  104,43. 
Prechac(F.)  278,45. 
Preisendanz  (C.)  104,8. 
PreUwitz  (W.)  146,12. 
Premerstein  (A.  von)  17, 

17.  66,27. 
Prescott  (H.   W.)  176,36. 

181,12. 
Prinz(H.)  17,4. 
Probst  (O.)  37,29.  106,51. 
Proto  (E.)  273,2. 
Prum  (E.)  6,44. 
Pschorr  (L.)   22,4.   34,38. 
Psichari     (Jean)     193,20. 

232,12. 
Puchstein  (O.)  122,39. 
Purp.er  (L.  C.)  14.32.  244, 

22. 
R.    136,9. 

—  (C.)  64,37. 

—  (R.  W.)  239,20. 
Rabe  (H.)   111,2.   112,44. 

114,4,38. 
Radernaacher  (L.)    11,21. 

113,10.  114,8,40. 
Radet  (G.)  223,6  sqq. 
Radford   (R.    S.)    178,23. 

180,45. 
Raeder     (Hans)     114,33. 

173  23. 
Rand'(E    K.)  22,44. 
Rasi(P.)  8,19.9,4.  274,26. 
Rauscher  (G.)  56,30. 
Ravaisson  190,35. 
Regling  (K.)  15,42. 
Reichel  (A.)  148,23. 
Reid  (J.  S.)  74,34.  183,33. 
Reinach    (A.    J.)    204,41. 

205,5.  228,6. 
—    (S.)    192,9.    194,40,53. 
195,2,45.  201,53.  202,19 


sqq.  203,7  sqa.  204,14 
sqq.  205,7  sqq".  220,1. 
27.  226,15. 

—  (Théod.)  64,32.    67,32. 
193,36.  264,25.    . 

Reinisch  (Léo)  48,26. 
Reis  (P.)  57,6. 
Reisch  (E.)  148,28. 
Reissinger  (R.)  36,18. 
Reitzenstein    (R.)    64,17. 

92,47.   94,14.    115,27. 
Renard  (L.)  165,43. 
Rensch  (G.)  58,27. 
Reuss  (Fr.)  27,14.  110,41. 
Révav  (J.)  164,28. 
Rey  (E.)  235,1. 
Ricci  (Seynxour  de)    195, 

39.  202,7. 
Richards  (H.)  236,52.  237, 

26,42.  239,32. 
Ridder  (A.  de)  229,22. 
Riese  117,28. 
Ritschl  73,38.  95,18. 
Ritter(C.)  106,38. 

—  de  Kleemann  (A.)  6,48. 
Ritterling  120,12. 

Rizzo  (G~.  E.)  283,35. 
Rizzoli  (L.)  283,37. 
Robert  (Cari^73,8.  229,24. 
Roberts   (W.   Rhys)    240, 

34. 
Robinson  (D.  M.)  174,47. 

175,19,53.  176,21. 
Robson  (Ernest  J.)  242,48. 
Rodenbu.sch  (E.)  82,30,41. 
Rôhl  (H.)  75,28. 
Roemer  (A.)   37,12.   105,. 

43.  107,16.  113,41. 
Roersch  (Alph.)  167,7. 
Romagnoli    (E.)     272,47, 

273  7. 
Romaios  (K.  A.)   258,40. 

265,32,43.  268,2,40. 
Romizi(A.)  273,8. 
Roos  (A.  G.)  288,41. 
Roscher(W.  H.)  4,31.   5,7. 

104,48. 
Rcstowzew  (M.)  10,17.  11, 

15.  16,5. 
Roth  (B.)  255.49. 
Roujon  (H.)  202,19. 
Rouquette  191,2. 
Roussel  (P.)  263,34. 
Rudberg    (G.)    292,25,35. 
Rûger  (G.)  154,6. 
Rùhl  (Fr.)  80,23-.  111,26. 
Ruelle    (Ch.    E.).    194,16. 

232,4. 
Sabatucci  (A.)  288,2. 
Sabbadini(R.)  78,17.  112, 

34.  273,35. 
Sachau  (E.)  3,3.  124,29. 
Samter(E.)  92,41. 
Samuelson  (J.)  291,35,44. 
Sanctis  (G.  de)  285,51. 
Sanders  (H.  A.)  75,5.  174, 

50.  182,24.  185,46. 


Sathas  (C.'N.)  259,26. 
Sauer  (B.)   72,23,34.  106, 

28. 
Sauneg(J.)  76,43. 
Sauveur    (Albert)    167,15 

sq. 
Scarborough  (W.  S.)  185, 

47. 
Schàfer  123.17. 
Schemmel  (F.)  93,31  .   95 

46. 
Schiche(Th.)74,8. 
Schickinger  (H.)  77,43. 
Sciiissel  von  Fleschenberg 

(O.)  150,2. 
Schjôtt  (P.  O.)  288,21. 
Schlachter  (L.)  82,14. 
Schlossmann  138,29  sq. 
Schmalz    (J.    H.)    20,25. 

31,11.  61,35. 
Schmertosch    v.    Riesen- 

thal  93,  16. 
Schmid84,8. 
Schmide  (Karl)  124,17. 
Schmitt(Th.)  40.1. 
Schmolling  (E.)  96,23. 
Schneider     (Rud.)     5,46. 

6,21.  23,36.  34,21. 
Schone  (A.  E.)  108,21. 
Schoetensack   (0.)    17,35. 
Schoop  117,46. 
Schott  (W.)  38,2. 
Schrader  (H.)  64,4. 
Schrijnen  (Jos.)  144,4. 
Schuchhardt  (C)  94,5. 
Schulhof  (E.)    261,4.  164, 

13. 
Schulten  (A.)  23,  9.  73,50. 
Schultz  (O.  Th.)  14,8. 
—  (W.)7,4. 
Schulz  (Fr.)  94,1. 
Schulze  (W.)  122,15.   143, 

25,31.  144,10,27,42.145, 

9,35.  146,1. 
Schumacher  (K.)  17,36. 
Schuster-(M.)  149,49.  150, 

26. 
Schwartz  (E.)  91,44. 
Schwyzer(E.)  94,50. 
Scott  (J.  A.)  176,39.  179, 

42.  185,50. 
Seaton  (R.  C.)  237,2. 
Seeck  (0.)   68,21.  112,51. 

114,51. 
Segerstedt  (T.)  219.34. 
Seltman  (E.  J.)  256,37. 
Semenow(H.)  25,36.  26,8. 
Serbat  191.47. 
Sette(H.)  147,41. 
Setti  (G.)  286,17. 
Seure  (G.)  204,11. 
Shear  (T.  L.)  178,39. 
Shipley  (F,  W.  )81,34. 179, 

45. 
Shorey(P.)  179,46,50.  181, 

7.  182,39.  183,44.   185, 

15. 


II.  —  TABLE  DES  AUTEURS  D  ARTICLES. 


311 


Showerman  (G.)  177,17. 
Siber  (H.)  137,7. 
Sicker  (Eu^en)  109,47. 
Sieg  123,26. 
Siegel(L.)  155,43. 
Siegling  123,26. 
Sierus  (Ed.)  5,44. 
Sieveking  (J.)  73,44.  281, 

34. 
Simar  (Th.)  167,37. 
Simone  Brouwer   (F.   de) 

285,4. 
Sinko  (Th.)  74,38. 
Sitte  (H.)  147,21. 
Sitzler(J.)  30,29. 
Skutsch  (F.)  61,16,51.  77, 

4. 
Smiley  (C.  N.)  178,12. 
Smith  (Cecil)  229,43.  246, 

42. 
—  (K.  F.)  177,10. 
Smyly  244,38. 
Sogliano  (A.)  283,33. 
Sola  (G.  N.)  44,15. 
Solmsen  (F.)  113,29.  144, 

46. 
Soltau  (W.)  94,11.  127,3. 

129,49.  133,7.  135,21. 
Sommer  (F.)  59,42. 
Sondervost  (V.)  170,32. 
Sonnenschein  (E.  A.)  242, 

31  . 
Sotiriadis  (G.)  266,49. 
Spyridakis  (Ath.  J.)  266, 

46. 
Stahelin  27,45. 
Stahl  (J.  M.)  111,9.  116,2 
StÊ^inier  (X.)  165,32. 
Staï.5  (B.)  265,52.  267,34. 
Stangl  (Th.)  24,52.  34,40. 
Starkie  244,29. 
Stavridi;j  (J.  S.)  259,7. 
Stawell  (F.  Melian)  237,9. 

239,22. 
Steiger  (Hugo)  105,34. 
Stengel  (P.)  29,29.  67,21. 

68,31. 
2T£?avt6r];(  B.   K.)  44,31. 

259,37. 
Sternkopf  (W.)  7i,40.  79, 

9.  81,43. 
Stevens(G.P.)  176.2. 
Stobart  (J.  C .)  238,34. 
Stolz  (Fr.)  82,20. 
Stowasser  (J.   M.)    75,49. 

78,34. 150,11. 
Strazzula  (V.)  287,6,24. 
Streitberg  (W.)  82,46. 
Strong   (Mrs.    S.    A.    Eu- 
génie) 246,34. 
Stuart  (D.  R.)  179,21. 
Studniczka  (F.)  5,26.  92, 

24.   175,3.   229,53.   239, 

50.  248,42. 
Sturmer(F.)  155,2. 
Sturtevant    (E.  H.)    183, 

30. 


Sudhaus   (S.)   66,21.   112, 

52.  114,24. 
Suss  (W.)  111,7. 
SundwalUJ.)  16,20. 
Summers   (W.   C.)   237,4. 

238,1. 
Svoronos    (J.  N.)  169,45. 

267,26.  271,33.  272,  12. 
Szigetvâri  (J.)  163,45. 
Taccone  (A.)  286,3. 
Tannery  (P.)  229,8 
Taramelli  (A.)  283,45. 
Tarbell    (F.    B.)    175,24. 

176,17.  181,42. 
Tarn  (W.  W.)  251,1. 
Tatarinoff  (E.)  293,22,39. 
Tavlor(C.)  253,42.  254,13. 
Téglâs(G.)  162,32,50.  163, 

28 
Terzaghi  (N.)  11,36.   273, 

6,24.  288,6. 
Tescari  (On.)  274,51.  276, 

40. 
Thalheim  (Th.)  29,48.  67, 

13. 
Thiele   (G.)   66,37.   94,23. 

—  (W.)  270,31. 
Thielscher    (Paul)    104,3. 

113,3. 
Thiersch   (H.)    12,48.    73, 

31,45.  146,49.  283,10. 
Thomas  (Antoine)  194,39. 

—  (R.)  75,37. 
Thompson  (M.  S.)  242,43. 
Throop(G.  R.)  182,15. 
Thulin  (C.)  112,48.  281,13. 
Thumb  (A.)  11,19.  81,48. 
Thurneysen  (R.)  60,3. 
Tillyard  (H.   J.W.)   235, 

47. 
Tod  (M.  N.)  235,47.  236, 

18. 
Tolkiehn  (J.)  31,31.  125, 

^.  126,44.  128,38.  129, 

36.  131,7. 
Tolman(H.  C).  185,53. 
Tomassetti  (G.)  277,15. 
Tonks(0.  S.)  176,12. 
Tosi(T.)  273,10. 
Toussaint  188,14. 
I   Toutain  (J.)  191,37.  197, 

34.  219,44. 
Trachilis  (Steph.)  258,51. 
Trautmann  145,52. 
Treu  (G.)  5,19. 
Trevii.soi  (Mar.)  287,39. 
Tropea   (C.)    287,42. 
Tucker(T.  G.)  238,7.  242, 

47. 
Tyrrell  (R.  Y.)  244,34. 
Underhill  (G.  E.)  251,39- 
Ussani    (V.)    273,40.    285, 

21.  287,52. 
Vaglieri    (Dante)    283,31 

sqq.  284,2  sqq. 
Vahlen  (J.)  123,50. 

—  (L.)  67,46. 


Valeton  (J.  M.  J.)  67,  38. 

288,38,45.  290,50. 
Valgimigli   (Manara)  276, 

25. 
Valmaggi  (Luigi)81,18  sq. 

274,17.285,44  sqq. 
Vallois  (R.)  203,37. 
Valois  (Noël)  194,23. 
Van  Deman  (E.  B.)  175, 

47.  177,23. 
Van  HooK(L.)  185,7. 
Vàri(R.)  39,9.  163,32,49. 
Vasmer  (M.)  39,37. 
Vassetz  (Miloje  M.)  203,3. 
Vassis  (S.)  259,2,42.  268, 

24. 
Vauvillé   191.16.   234,5. 
Veith  (G.)  13,16. 
Velsen  (Friedrich  von)  76, 

47,  111,16. 
Véran  187,46. 
Verrai!    (A.    W.)    240,33. 

241,46. 
Versakis  (Fred.)  268,45. 
Vértesy  (D.)  164,1. 
Vesly  (de)  190,41. 
VianeUo  (N.)  273,13.  274, 

14. 
Viereck  (P.)   15,9.   43,24. 

48,25. 
Viollier  (David)  294,6. 
Vitelli  (G.)  288,10. 
Vleuten  (v.)  38,44. 
Vollgraff  (C.    G.)    290,39. 

—  (J.  C.)  290,37. 

—  (W.)     113,17.   117,11. 
262,36. 

Vollmer(Fr.)  77,17.  78,2^. 

119,17. 
Voltz  (Lud.)  56,20. 
Vos  (Luc  de)  231,50. 
Vurtheim  (J.)  288,51. 
Vulic(N.)  8,6.  13,12.  81,8. 

287,25. 
W.  (P.  H.)  256,8. 
Wace(A.  J.B.)  235,24,42. 

236,15.   242,43.   252,35. 
Wahrmann  (P.)  149.19. 
Walker  (E.  M.)  14,53. 
~  (F.  G.)  239,13.  243,11. 

257,1. 
Walters  (F.  A.)  256,17. 

—  (W.  C.  F.)  238,8. 
Walton  (Miss  A.)  230,12. 
Waltzing  (J.  P.)  167,3. 
Warnecke  (B.)  95,10. 
Washburn  (0.  M.)  175,40. 
Wavre  (W.)  293,14. 
Webb  (P.)  257,13. 
Weber(E.)  95,52. 

—  (H.)  37,25. 
Wecklein  (N.)  76,42.  118, 

16. 
Weege(F.)  282,20. 
Weigl  (L.)  40,16. 
Weil  (H.)  196,7. 
Weinberger  (W.)  153,5. 


312 


TABLES    DE    LA    REVUE    DES    REVUES. 


Weiss  (E.)  10,46.  138,47. 
Welcker  230,19. 
Weller  (G.  H.)  175,22. 
Wellmann(M.)  63,32.67,3. 

96,6.  122,31.  123,34. 
Wells  (J.)  80,17. 
Wendriner  (L.)  142,1. 
Wenig  (Karel)  159,11. 
Weniger(L.)  80,28. 170,34. 
Wenkebach  (E.)  64,11. 
Werner(J.  J.)  92,15. 
Wessner(P.)  81,45. 
Weyh  (W.)   38,47. 
Weyman  (Cari)  9,30  sqq. 

154,9. 
Wheeler(A.  L.)  177,28. 
White(H.G.  Evelyn)  242, 

22.  246,46. 
Widder(F.)  25,34. 
Wiedermann     (F.)     16,2, 

154,2. 
Wiegand(Th.)4,ll,  71,33. 
Wilamowitz-Môllendorff 

(v.)    4,3.    15,52.    48,26. 


68,10.    92,32.    120,5,38. 

181  35 
Wilberg(W.)  147,17,34. 
Wilcken  (U.)  10,48.  11,2. 

13,17.  67,30.  80,24.  229, 

28 
Wilhelm(A.)146,51.  147,5. 
Wilisch(E.)  94,34. 
Willems   (Alphonse)    164, 

53,  165,7. 
Willers  38,40. 
Williams  (A.  M.)  241,44. 
Wilson  (H.  L.)  175,17,21. 
—  (J.  C.)  238,32. 
Win  ter  229,44. 
Witte  (K.)  59,30. 
Wôlfflin  (Ed.)  9,25,45.  78, 

32. 
Wogoningen  (J.  van)  290, 

33. 
Wolf  96,18. 
Wolters  (Paul)  119,11. 
Wood  (F.  A.)  82,4.   197, 

35. 


Woodward    (Arthur    M) 

235,47.  236,9.  251,53. 
Wulff  (K.)  173,11. 
Xanthondidis      (Et.     A.) 

258,13.   265,11.   268,26. 
Yahuda  (A.  S.)  123,49. 
Zahn  (R.)  72,51. 
Zanzucchi  (P.)  139,51. 
Zeiiler   (Jacques)    191,23. 

194,28. 
Zervos  (Sk.)  259,44. 
Ziebarth  (E.)  265,23. 
Ziegler  (K.)  112,45. 
Zielinski(Th.)  78,36. 
Zimmer  120,48. 
Zimmermann  (A.)  145,37. 
Zimmern  (H.)  20,8. 
Zolôtas  (Emilie  G.)  260,4. 
—  (Georges  J.)  258,17. 
Zottoli(G.)  273,20.  284,50. 
Zuccante  (G.)  273,12. 
Zupitza(E.)  143.28. 
Zuretti    (C.     O.)     285,45. 

286,6. 


III. 


TABLE    DES    AUTEURS    DE    LIVRES. 


313 


III.  —TABLE  DES  AUTEURS  DE  LIVRES 


Abbott     (F.    F.)     154,46. 

155,37.   173,32. 
Abele      (Th.     A.)     68,42. 

84,42.     97,10.      204,30. 

219,2.274,45. 
Abicht    (K.)  23,50.  83,19. 
Aboba  Pliska  41,35. 
Abt    (Adam)      56,7.    218, 

40.  220,21. 
Adam     (James)      243,1. 

252,40. 

—  (L.)    32,18.  69,27.  127, 
4.  141,28.   275,36. 

—  (R.)  158,17. 
Adams  (C.  D.)  181,26. 
Aegypt.  Urkunden...  85,1. 
Agar    (Th.     L.)      132,16. 

252,41. 
Aiginetes  (D.)  134,53. 
Albert  (Gg.)  128,19. 
Albrecht  (P.)    83,50.  128, 

51. 
Aies  (Ad.  d')  22,36. 
Allen  (H.   F.)     32,13.   98, 

40.    128,30.    211.38. 

—  (P.  S.)     207,3.  243,20. 

—  (Thomas  W.)     134,13. 
172,9.  246,22. 

Alleram  (G.)  164,4, 
Altmann     (W.)       128,33. 

163,30.   181,31.   184,11. 
Aly  (Wolf)  84,2.  219,1. 
Araador    de    los    Rios    y 

Villalta     (D.    Rodrigo) 

196,31. 
Ameis  (K.  F.)  28,45. 
Ammon  (G.)    30,45.  155, 

14.  171,5. 
Andersen  (J.)  62,24. 
Andersen      (William    J.) 

203,22.   249,38. 
Andrae  (Walter)  54,51. 
Andresen    (Georg)    33,52. 

54,33.  80,40.  84,19.  172, 

37. 
Angelini  (Camillo)  75,35. 
Anniba'di  (C.)  152,23. 
'Avxwvià8ï];('E.M.)  47,44. 
Apelt(Otto)  210,1. 
Apostolides     (B.)      23,3. 

209,5. 
App'eton  141,6. 
Aravantinos    (A.  P.)  126, 

24.  127,7.  230,33. 
Arfelli  (D.)  230,34. 
Arndt  (E.)   135,43.  218,2. 

—  (Paul)    216,34. 
Arnold  (W.  T.)    239,35. 
Ashmore  (S.  G.)    172,31. 
Athen  101,27. 


Audibert  141,7. 
Audollent  (Aug.)  .200,39. 
Ausfeld     (Adolf)       46,23. 

51,39.    182,46.     212,46. 
Ausonia  133,5.   250,1. 
Axtell  (HaroM   L.)     161, 

17.  173,26.  2C9,23.  219, 

30. 
Babelon  (E.)  196,38,  232. 

29. 
BaedeRer    (Karl)      129,2. 

253,15. 
Baldamus  83,16. 
Bally  (Ch.)    216,14. 
Balzani  (U.)    68,40. 
Baranek  (Jos.)    76,45. 
Barcza  (J.)   164,4. 
Bardt  (C),   48,50.    74,11. 

83,13,32.  97,22.  151,19. 

155,17.   172,35.   218,11, 

15.  ^ 

Barker  (E.)    181,19.  243, 

37. 
Barone  (M.),   29,35.   135, 

14.  152,13. 
Barth  (P.)  136.34. 
Bajilikos    (Jean)     189,43. 
Basset  (R.)    45,18. 
Bassi   (D.)     46,1.    101,49. 
Baud-Bovv    (D.)      32,49. 

133,15.   204,20. 
Baudissin   (W.    Graf   v.) 

219.11. 
Baumgart  (H.)  89,46. 
Baumgarten(Fritz)  35,25. 

37,8.  52,41.  96,30.  155, 

10.  242,16. 
Bavmstark  (A.)    47,29. 
Baur   (Chrysostome)     42, 

29.  69.22.  188,41. 
Beare  (J.  J.),  180,1.  249. 

28 
Bechtel  (Fr.)  87,30.    100, 

6.  225,34. 
Beck(J.W.)   25,25.  34,11. 

49,32.  76,23.  85,43.  99, 

48.  128,35.  134,52.  153, 

42. 
—  (Th.)  26,12.  88,16. 
Beckel  140,52. 
Becker  (F.)  84,39.   126,53, 
Bées  (N.  A.)   33  55. 
Beeson   (C.    H.)        31,53. 

207,13.       ' 
Behn  (F.)   181,30. 
Bell  (H.  J.)    84,36.  228,9. 

241,13. 
Bellermann   (L.)     170,39. 
Beliomo     (Ant.),     40,34. 

274,43. 


Benesevic  (V.   N.)  47,20. 
Bennett  (C.    E.)     174,45. 
Berger  (Hugo)  50,51. 
Bergh  van  Eysinga  (Van 

den)  53,46. 
Berliner         Klassikertexte 

160,52. 
Bertheau    (Jean)      97,34. 

158,18. 
Berthet  170,45. 
Berthoion  (L.)    223.34. 
Bertolini  (C.)    201,12. 
Bertram    (Franz)     49,36. 
Beseler  (Gerhard)    52,50. 

140,44. 
Besnier  (M.),  24,27.   169, 

40.  205,30. 
Besser   (M.   W.)     100.23. 

133  21. 
Bick  (J.)    156,9. 
Bidez (Joseph)  88,18.170. 

20.  171,34.  218^4. 
Bieber  (Mar^arete)   22,40. 

80,2.   151,15.    212,23. 
Bienkowski  203,51. 
Biese  (A.)   209,40. 
Binder  (Julius'    141,1. 
Binz  (G.)    29,39. 
Birt    (Th.)     27,18.    42,1. 

79,51.  153,9. 
Bissing  (F.  W.  v.)    88,53. 

196,1. 
Bissinger  (K.)    142,48. 
Blair(Rob.)   168,4. 
Blanchet  (Adrien)    31,25. 

71,4.     116,37.     155,36. 

188,25.    196,4.    238,50. 
Blass    (Friedrich)     24,17. 

31,49.  52,5.  53.3.  64,37. 

99,  25.   125,40.   171,31. 

182,45.    196,21.    239,10. 

249,2. 
Blaydes(F.  H.  M.)   26,11. 

97,15. 
Blecher(G.)   211,41. 
Bleek  (G.  W.  van)    132,9. 
Bloch(Leo)  54,37.  154.43. 
—  (Rob.)    54,27.   134,17. 

164,21. 
Bodin  (L.)     27,31.   86,37. 

168,43. 
Bôgli(H.)   200,48. 
Bôhme  (G.)    151,46. 
Bôklen  (E.)    88,4. 
Bohn  (F.),  24,13. 
Boisacq  (Em.)    31,28.  99, 

42.  152,16.  172,46.  225, 

32. 
Boissevain  (U.  Ph.)   45,2. 

99,34.  208,36.  290,32. 


314 


TABLES    DE    LA    REVUE    DES    REVUES. 


Boissier  (G.)    23,31. 
Borsonas  (F.)   32.50.  133. 

13.  204,20. 
Bol)  (F.)    171,29. 
Bondurant  (B.  C.)  181,20. 

243,28. 
Bonnard{L.)   191,49.  204, 

4.  222,28. 
Bonner  (R.  J.)   230,  36. 
Bonnet    (Alfred)      141,7. 

189,  24. 
Bonnino  (G.  B.)  7-5,32. 
Bonwetsch  (G.  N.)  207,14. 
Boor  (C.  de)  45,2.  99,34. 
Borchardt  (L.)  87,20. 
Bornecque  (Henri)  212,18- 
Bortolucci  (J.),  200,41. 
BopT^eXa  (I.)  100,27.  231, 

31. 
Botsford  (G.  W.)    124,52. 

129,28. 
Bouché-Leclercq  (A.)  207, 

26.  228,7. 
Boulenger  (Fernand)  188, 

50.  197,41.  214,47.  231, 
29. 

Boumon  (F.)  216,26. 
Boxler  (A.)  169,1. 
Brachmann  (W.)     133,15. 
Brackett  99,46,. 
Brandenburg  (E.)    97,44. 

219,29. 
Brandi  (K.)  42,6. 
Brandscheid  (F.)  155,28. 
Brandt  (K.)  209,15. 

—  (Paul)     37,36.    51,27. 
132,48.  154,42. 

—  (Samuel)     20,48.   209, 
28 

—  (W.)  55.34. 
Braun  S.  J.  (J.)  41,13. 
Bréal  (Michel)  29,14.  51, 

47.   84,45.   164,11.    171, 

25.  179,52. 
Breasted   (J.    H.)     198,5. 

217,13.  243,12. 
Breccia  (E.)  133,45. 
Bréhier  (Emile)  232,7. 

—  (Louis)  48,21. 
Breitenbach    (H.)     37,16. 
Breiter   (Th.)     53,15.   89, 

51,  97,24.  102,23.  125, 
12.  133,20.  150,45.  275, 
10.  276,36. 

Brewer  (H.)  163,45. 

Brini  140,18. 

Brochard  (Victor)  189,36. 

234,18,22. 
Brooks  (E.  W.)  45,37'. 
Brown  (L.)  136,17. 
Bruce  (J.  C.)  168,3. 
Bruckmann  80,1.   125,42. 

216  33. 
Bruck'ner  (W.)  131,42. 
Brugmann     (K.)       20,23. 

34,52.  48,3«.  96,39.  125, 

20.  227,6. 


Brugnola  (V.)  75,33. 
Brunn  216,33. 
Brunner  (A.)  155,38. 
Bruston  (Ch.)  220,8. 
Brutails  224,48. 
Bryant     (A.    A.)    97,17. 

222  43. 
Bryce'(G.)  68,39. 
Buck  196,53. 
—  (Cari  D.)  211,30. 
Buddenhagen    (F.)   37,16. 
Buchel  (G.)  32,49. 
Bùcheler    (F.)     24,8.    36, 

51. 
Buttner-Wobst  (Th.)    45, 

3.  99,33.  208,35. 
Bulanda  203,51. 
Bulle   (H.)     31,7.   160,47. 

202,24. 
Buonamichi  140,1 . 
Burkel    (Ludwig)    49,18. 
Burkitt  (F.  C.)  21,32. 
Burnet      (John)       21,25. 

48,40.      55,45.      136,22. 

210,3. 
Burrows     (R.  M.)  172,43. 

249,32. 
Bury  (J.  B.)  41,42. 
Busolt  (G.)  183,1. 
Busse   (Adolf)    62,30. 
Bitcher  (S.    H.)     135,12. 

170,42.    213,31.    239,43. 
Butler  (H.  C.)  129,16. 
Buzescul  (V.)  161,51. 
Cabrol    (F.)    168,13.  169, 

10.  213,51. 
Caccialanza   (F.)     276,30. 
Gagna  t(R.)  24,26.  132,38. 

169,4.    188,43.    215,41. 
Calderini  (A.)  253,10.  277, 

1. 
Callander  62,23. 
Callegari  98,15. 
Camau    (Emile)      214,36. 

222,20. 
Càmki  Dezsô  47,16. 
Capart  (J.)     85,48. 
Capelle  (W.)     25,39.   127, 

42. 
Capps    (Edward)    190,19. 

211,47.    222,33. 
Carroll  216,25. 
Cart  224  9. 
Cartault'  (A.)    76,6.    131, 

13.    234,30.    238,15. 
Carter  (J.  Benedict)    213, 

34.  219,49. 
Carton  188,23. 
Cary  (E.)    273,44. 
Castiglioni     (L.)       33,20. 

126,10. 
Cauer    (P.)      23,5.    83,36. 

151,2.    168,49.    209,37. 
Cavaignac     (E.)     169,13. 

225,38.  233,39. 
Cavallera  (F.)    69,53. 
Chabert  (S.)  126,7. 


Chaineux  (J.)  168,53.  170, 

44. 
Chapot  (Victor)  47,51.  51, 

11.   126,25.  169,3.   172. 

40.  188,39.  197,36.  205, 

40.  212,48.  222,53.  223, 

1.  244,12.  250,8.  273,33. 
Chase  (G.  H.)  30,40.  88,1. 

134,21.   204,34.   213,26. 

253,4.      " 
Chatzidakio  (G.  N.)  42,15. 
Chaume  205,18.  . 
Chébli  (P.)   45,46. 
Christ    (A.     Th.)     128,2. 

153..50.    209,35. 
Chudzinski     (A.)      24,11. 

141,15.   170,53. 
Chwostow  (M.)  10,18. 
Cichorius  (C.)  178,43. 
Clark  (Alb.  Curtis)  79,25. 

180,17. 
Clemen  (C.)  69,1. 
Clerc  (M.)   274.11. 
Clerici  (G.),  200,50. 
Clessby  (H.  L.)-  129,8. 
Cohn  (L.)    101,3. 
Colasanti  (G.)  23,22.  126, 

26.  205,16.  276,6. 
Colin  (G.)  30,  38.  48,48. 
ColJart  (P.)  23,13.  140,28, 

227,23. 
Collignon   (Maxime)    183, 

14.     197,7,29.     209,46. 

222,48.   224,35.   249,48. 

250,11. 
Comparetti     (D.)     88,20. 

188,29. 
Consbruch  (M.)  32,39. 
Conway  (R.  S.)  100,21. 
Cornford  (F.  M.),  174,18. 
Cornu  (J.),  70,14.  135,53. 
Corolla  Numismatica  242, 

•36. 
Costa  (Emilio)  140,3.  200, 

40.  215,9. 
Cottino  (G.  B.)  78,13. 
Cousin  (G.)  161,37. 
Cramer  (Franz)   101,19. 

128  35 
Croiset(M.)  33,48.  190,17. 
Crouzet(P.)  170,45. 
Crumley  (J.  J.)  180,19. 
Csengeri    (Jean)     163,45. 

212,50. 
Cumont  (E.)  20,21. 
—  (F.)  20,21.  23,46.  101, 

30.  165,12.  170,13.  184, 

9.  227  14. 
Cunv  (A'bert)  85,26.  124, 

45\   161,2.  216,16.  218, 

38. 
Curcio    (Gaetano)    97,37. 

101,24.   171,40.  189,50. 

215,19.  275,51. 
Curreii(Concettina)  277,5. 
Curtis  (C.  D.)  178.28.  183, 

47. 


III.   TABLE    DES    AUTEURS    DE    LIVRES. 


315 


Cybichowski  99,11. 
Cybu'.la  (K.)    22,15. 
Cybulski  (S.)  151,5. 
Czyczkiewicz   (A.)    30,20. 
Dacier  (Henriette)  208,5. 
Dalmeyda    (G.)     135,42. 

164,42. 
Damsté(P.  H.)  76,3. 
Darenberg     (Ch.)     84,32. 

102.28. 
Darkô  (J.)  41,44.  164,23. 
Davidson  (W.)   230,41. 
Davies  (A.)  210,43. 
Debrunner  (A.)  37,16. 
Decharme  (Paul)   196,10. 
Déchelette    (Joseph)     51, 

45.  89,52.   197,19.   206, 

44.  223,25. 
Decia  (G.)  273,51. 
De  Decker  218,17. 
Dégel  (Ferdinand)   81,16. 

102,8. 
Deissmann  (A.)  35,4.  87, 

42.  132,22.  172,30.  219, 

41.  230,44. 
Delamarre  (Jul.)  86,32. 
Delaruelle   (Louis)    49,13. 

168,27.   189, .S9.   243,21. 
Delbruck  (R.)  206,50. 
Delcroix  (J.)  171,14. 
Delehaye  (H.)   35,10.   42, 

38. 
Deline  (Michel)  227,19. 
De  Marchi  (A.)  79,12. 
Demarteau(J.  E.)  169,18. 
Dennis  (G.)  241,14. 
Depsmore   (C)    250,24. 
Déonna  (W.)   189,5.  203, 

29.   204,8.   211,24.   213, 

24.  222,50.  225,44.  242, 

15. 
Derume  (E.)  169,25. 
Detlefsen  (D.)   30,23.  86, 

13.   90,41.   171,44.   214, 

33. 
Deubner  (L.)  47,5.  69,35. 

85,23. 
Deuticke  (P.)  25,44.  102, 

21.  135,35.  152,42. 
De  Witt  (N.  W.)  181.29. 
Dexel  (F.)  69,23. 
Diehl   (Ch.)   46,25.   89,19. 

230,46.    244,6.    277,4. 

—  (E.)  32,41. 

Diels  (H.)  7,28.  46,20.  87. 
7.  131,18.  164,22.  171, 
28.  196.  14.  218,1.  219, 
10. 

Dieterich  (A.)  163,37. 

—  (K.)  260,10. 
Dietze(J.)  131,35.  141,43. 
Dingeldein  (O.)  79,33. 
Di  Pauli  (A.  von)  52,11. 
Dissel  (K.)  79,47. 
Dittberner  (Walter)  55,3. 

88,22.     101,29.     131,22. 
141,40. 


Dittmeyer  (Leonh.)  50,19. 
Dobbs  (A-  E.)  250,35. 
Dobrusky  (V.)  203,50. 
Dôhring  (A.)  136,20. 
Dôring  (A.)  130,25. 
—  (F.)  130,43. 
Dôrwald  (P.)   28,38.   169, 

33. 
Domaszewski  (A.  v.)  18,1. 

63.18.  89,24.  103,2.  117, 
14.  129,32.  198,17.  213, 
37. 

Dombart(B.)70,3.  217,38. 
Donaldson    (J.)    174,13. 
Dorsch  (J.)  156,15. 
Dottin  (G.)  71,10. 
Draeger  (A.)  127,32.  153, 

43. 
Drakrousis  (A.)  189,44. 
Drerup  (Eug.)   25.52.   70, 

10.  84,24.  132.44.  198,9. 

275,21. 
Dreves  (G.  M.)  70,14.  132, 

11. 
Drews  (A.)   29,15.   99,15. 
Drûmann  (W.)  86,3.  180, 

14. 
Drugmann  (K.)  227,3. 
Dubois  (Ch.)  136,25.  168, 

38.  189,28,  197,47.  198, 

21.    224,44.  242,39. 
Duchesne  (     L.)      165,9. 

196,2. 
Dûring  (T.)  78,20. 
Duff  214,13. 
Dufourcq  (A.)  216,40. 
Duhn  (von)  83,6. 
Duquesnç(J.)  165,20.  207, 

45. 
Dussaud  (René)228, 12,19. 
Dutoit  (Jules)  160,53. 
Duval  (R.)  45.44. 
Ebeling  (R.)  98,30. 
Eberhard  (A.)  27,51.  79,7. 
Eckert  (W.)  22,46. 
Edmonds  (J.  M.)  241,2. 
Edon  172,2. 

Edwards  (G.  M.)  216,46. 
Egger  (Max)  189,46. 
Ehrhard  (Alb.)  42,34. 
Ehwald  (R.)  22,18. 
Elderkin  (G.   W.)   21,46. 

100,25.  180.9. 
Ellett  (G.  G  )  204,2. 
Eliger     (Gu?tav)      83,38. 

207,42. 
EUis     (Robinson)     97,20. 

172,32.  245,51. 
ELàsser  (Th.)  169,38. 
Elss  (H.)  31,22.  130,21. 
Elter    (Anton)    33,22.  50. 

35.  68,  44.  89.30.  94,24. 

98.19.  103,1.  136,29. 
169,36.   171,39. 

Emerson  (A.)  183,15. 
Em'ein    (Friedr.)     79,15. 
135,51. 


Endt  (Johann)  75,45.  76, 

18.  129.29. 
Engeli   (Ad.)   99,52.    132, 

53.  168,52.  274,20. 
Engelmann  (Emil)  53,50. 

100,36. 
Enthoven    (L.  K.)    207,1. 
Erbt  (W.)  70,37. 
Erman  (A.)  85.44.  219,36. 
Ernout  (A.)  216,18. 
Espagnolle  189,32. 
Espérandieu  (E.)   118,11. 

202,29.  205,32.  206,47. 
Esposito  (Mario)  206,31. 
'EÔvixôv      naveitKTTiQ[JLtov 

23  1 
Euan'ge'ides  (T.  E.)   130, 

13. 
Eùff-cpa-rtiSri;  (S.)  40,4. 
Evans  (DO  250,19. 

—  (A.  J.)  49.6.  204,22. 
Exner  83,16. 
Fabinger  (F.)  162,1. 
Fabricius  (E.)  17,53.  125, 

33.  130,22. 

—  (H.)  28,23. 
Fadda  140,22. 
Fairbanks     (A.)     134.4?. 

180.5.  215,28. 
Fairclough  (H.R.)  136,16. 
Fancesci  (De)  140,4. 
Farnell    (Lewis    Richard) 

52,9.   170,16.   176,51. 
FaulmuUer   (P.)    78,38. 
Fausset  (W.  Y.)  79,9. 
Faust  (R.)  136,35. 
Félice  (Raoul  de)  2C6,36. 

222,22. 
Felsch   (W.)    22,32.    99,0. 
Ferguson   (W.   S.)    28,52. 

250,7. 
Ferrara  (J.)  18,51.  53,38. 

87,34.    102,15.    132,51. 

217.6.  240,47. 
Ferrero  (G.)  30,12.  71,23. 

83,50.    174,25.    225,28. 

234,31.  235,5.  240,6. 
Fertig  (H.)  124,38. 
Festschrifi  A.  v.   Bamberg 

gew.  22,16. 

—  ...  d.  Philolog...  in  Ba- 
sel  70,44.  129,42. 

Fidler  (L.)  161,44. 
Fiebig  (P.)  22,24. 
Filow(B.)  97,11.  125,3. 
Fink  (H.)  45,39. 

—  (Léo)  40.52.  90,52. 
Finsler  (Georg)  53,7.  88,5. 

95,50.  99,2.  169.39.  184, 
5.  276,15. 
Fischer  (C  D.)  180,18. 

—  (F.)  31,4.  215,46. 

—  (H.)  75,7. 
Fither  239,2. 
Fitzhugh  (C.)  226,6. 
Fleckeisen  (A.)   155,13. 
Flover  (J.  K.)  243,25. 


316 


TABLES    DE    LA    REVUE    DES    REVUES. 


Fôlzer  (E.)  203,33. 
Fôrster  (R.)  69,44.  88,34. 

214,44. 
F6nck(L.)  127,36. 
Fondation...    Piot   188,38. 
Forrer  (R.)   35,13.   70,16. 

84,14.    168,32.     171,27. 

201,9.  203,48.  233,21. 
Forrest    (J.    D.)    232,41. 

243,42. 
Forster  (Jules)  162,33. 
Fossataro    (P.)    79,3.   81, 

28. 
Fothergill  (J.)  249,49. 
Fotheringham  218,43. 
Foucart  (Paul)  208,40. 
Fowler  (W.  W.)  100,21. 
Fraccaro  (Plinio)   127,31. 

276,16. 
Franchi  de  Cavalieri  (P.) 

89,29. 
Francotte   (Henri)   99,37. 

161,32.  276,4. 
Frankfurter  (S.)  33,26. 
Franz  (R.)  83,39. 
Frazer  (J.  G.)  30,11.  220, 

19.  250,23. 
Frederhausen  (O.)  132,33. 
Freeman    (K.    J.)    28,34. 

169,26. 
Freund  (W.)  83,7,27. 
Frey  (F.)  33,  10. 
Freytag(W.)  30.30.50,47. 
Frieboes  (Walther)241,35. 
Friedensburg   (F.)    76,25. 
Friedlânder(L.)  24,9.  131, 

25. 

—  (Paul)    32,46.    136,10. 
198,6.  213,28. 

Friedrich  (C.)  47,26. 
Frisch  (P.)  30,50.  210,48. 
Fritsch(A.)  83,18.  151,45. 

—  (J.)  156,15. 

—  (O.)  90,1.  101,20.  133, 
31.  164,18. 

Fritze   (Hans   von)    26,6. 

62,13. 
Fritzsche  (Th.)  211,40. 
Frobenius  (R.)  101,37. 
Ftihrer  (J.)   42,53.  87,18. 

202,  28. 
Fugger(H.)  26,30. 
Fuhr  (K.)  218,12. 
Funaioli    (Hygin)    31,38. 

52,18.63,5.85,15.  212,2. 
Fiink  (K.)  34,28.    • 
Furneaux     (H.)     238,53. 

243,46. 
Furtwaengler  (Adolf)  49, 

19. 
Fu.jtel   de  Cou! ange.    70. 

48.  79,38.  90,25. 
Gabelentz  (von  der)  43,9. 
Gabiiel&son       (Johannes) 

23,52.  52,25.   22S,27. 
Gabier  (Hugo),  26,6.   62, 

7,13. 


Gaffiot(Félix)  141,17. 150, 

49.  169,16.  234,41. 
Galli  (Ed.)  35,29.  136,24. 
Ganco  Cenov  41,3. 
Gardner  (Alice)  45,25. 

—  (Ern.)  250,19. 

—  (Percy)  233,46. 
Gardthausen  (Victor),  54, 

35. 
Garnie  r  (Katharina  von) 

34,19.    101,46.    131,32. 

180,26. 
Garrod  (H.  W.)  130,10. 
Garstang  (John)  99,35. 
Gastoué  (Amédée)   45,48. 

189,30. 
Gauckler  (P.)  197,25. 
Gavet  (A.)  235,4. 
Geffcken  (J.)  49,1.  69,48. 

87,39.  96,15.  132,4.  153, 

36.  154,27.  156,18.  173, 
11.  216,41. 

Geldner  (K.  F.)  161,24. 
Gelzer    (Heinrich)    30,15. 

49  7.  214  2. 
Gemoll    (W.)  84,6.  142,6. 
Genouillac  (H.  de)  228,32. 
Georges  (K.  E.)  32,8. 
Georgiades  (A.  S.)  27,25. 
Georgii  (H.)  78,29. 
Gercke  (Alfred)  37,21.  69, 

29    87  23. 
Gerhard '(G.  A.)  230,51. 
Gerola  (G.)  47,46. 
Gerth  (B.)  209,10. 
Gertz  (M.  Cl.)  23,34. 
Getzloff  (Eric)   28,27.  53, 

20.  126,39. 
Ghetti  (Domenico)  49,4  9. 
Giannopoulos  (N.  J.)  48, 

29. 
Giardelli    (Pasquale)    75, 

37.  207,38. 
Giarratano  (C.)  27,39.273, 

31.  274  9. 
Giduijano'v  (P.  V.)  45,10. 
Gilbert  (Otto)   34,49.   88, 

11.  216,52. 
Gildersleeve  (B.  L.)  226,3. 
Gilliard  (Ch.)  168,22.  224, 

34.  228,36. 
Ginneken  (J.   v.)   86,52. 
Girard  (P.  F.)   85,12.  89, 

31.  140,50.  141,4. 
Giraud   (Victor)    76,48. 
Gitlbauer  (M.)  155,30. 
Gladis  (G.)  69,43. 
Gloîta  26,41.  130,15.  134, 

46.  170,47. 
Gnecchi  (F.)  142,49.  169, 

42.  233,6. 

Golzer  (H.)   154,38.   170, 

43.  171,38. 

Goessler  (P.)  70,32.  84,26. 
GolUng  (J.)  155,39. 
Gomme  (George  Laurence) 
250,13. 


Gomperz  (F.)  214,27. 

—  (Theodor)  52,13.  219, 

48. 
Goodspeed  (E,  J.)  27,51. 

28,28.  62,20.  88,7. 
Gottwald  (R.)  129,48. 
Gradenwitz  140,52. 
Graf   (Ernest)    23,45.    90. 

12.  136,14. 
GrafTm  45,6. 
Graillot  (H.)  203,44. 
Graindor     (Paul)     126,6. 

168,37.  172,38. 
Gramann  (Chr.)   31,57. 
Grandgent  (C.  H.)  51,38. 

210,6. 
Granello  (L.)  156,23. 
Grapin  (E.)  231,28. 
Grasserie  (R.  de  la)  36,8. 
Gregory  (C.  R.)  28,48. 
Grenfell  (B.  P.)  21,44.  22, 

11.  27,49.  66,19.  84,28. 

96,48.  135,1.  161,8.  177, 

7.   182,49.   197,10.   237, 

44.  249,17.  274,30. 
Grenier  (A.)  34,50. 116,52. 

171  23.  222  19. 
Grifrin(N.  E.)  44,51.  69,41. 

86,36.  136,7. 
Grifflth  (A.  S.)  85,49. 
Grigull  (Th.)  80,47. 
Grillberger  (O.)  28,3. 
Grimm(H.)  37.13.  152,32. 
Grimme  (H.)  89,34. 
Grimmelt  (B.)  171,15. 
Grisar  (H.)  48,9. 
Groebe  (P.)  86,4.  180,16. 
Grôschl   (J.)    90,7.  98,28. 
Gross  (Adolf)  63,28. 
Grossi    (Eliseo)   55,6.  126, 

28.  276,7. 
Grûhn  (Albert)  90,28. 
Gruneisen  (W.  de)  42,51. 

47,49. 
Grutzmacher(Georg)  70,6. 

209,  52.  219,6. 
Grupp  (Gg.)  20,40. 
Gruppe(0.)  20,49.  220,10. 
Gsell  (S.)  202,31. 
Gudemann  (Alfred)  25,32. 

36,23.  52,19.  84,16.  93, 

44.  132,40. 
Gûnther    (Siegm.)    37,43. 

55  20   142,13 
Gunzler  (Ed.)  90,10. 
Guger  (S.)  43,5. 
Guidi  (M.)  46,17. 
Guignebert  (C.)  68,50. 
Gummerus  (H.)  34,3.  98, 

35.  103,3.  216,44. 
Gundel   (G.)  36,7.  135,46, 
Gusman   (Pieno)    189,25. 

191,51.  196.45.    205,35. 
Giistavson  (F.)  23,43. 
Guterbock  (K.)  70,30. 
Gutjahr-Probst  99,50. 
Guyot  (Henri)  172,48. 


m.    —    TABLE    DES    AUTEURS    DE    LIVRES. 


317 


Hache  (Fritz)  24,41.  131. 

1.  211,14. 
Hager  (O.)  46,18. 
Haussner  (i.)  133,35. 
Hahn(Ltidwig)32,4.  36,44. 
41,20.  47,18.  87,13.  180, 
3.  213,47. 
—  (V.)  21,9. 

Hahne  (F.)  98,53.  132,15. 
Haidacher  (S.)  42,27. 
Haigh  (A.  E.)  246,6.  249, 

53. 
Hauban  (A.  v.)  87,49. 
Haie  196,53. 
Hall  (H.  R.)  204,23.  250, 

21. 
Halm  (K.)  83,33. 
Hamelin  234,21,25. 
Hamilton    (Mary)    25.28. 
Hammer  (S.)  30,34. 
Hampel(J.)  48,12. 162,53. 
Ha  dacnor  (L.)  69,20. 
Harder  (Chr.)  35,51.  127, 

8. 
Harnack  (A.)  31,41.  34,7. 

87,37.  219,12. 
Harre  (Paul)  141,36.  207. 

25. 
Harrison  (Jane  E.)  98.33. 
Harry  (J.  E.)  32,36.  126, 

48.  273,43.  276,43. 
Hartleben  (H.)  32,26. 
Hartman  (J.  J.)  241,4. 
Harvard  Studies  173,24. 
Hasenclever    (L.)    70.12. 
Hassny(J.B.)  155,1. 
Hatzidakis  (G.  N.)  46,47. 

168,39. 
Hauler  (J.)  156,15. 
Haupt  (St.)  126,49. 
Haurv   (J-)   40,30.   51,16. 

208,43. 
Hauvette  (A.)   24,35.   87, 

21.  131,20.  249,10. 
Haverfie.d  (F.)  197,36. 
Havers  (W.)  50.10. 
Head  (Barclav  V.)  233,37. 
Headlam  (W'.)  27,31.  86. 
38.  209,9.  240,51.  242,3, 
Heberdey  (R.)  47,39. 
Heeringa  (D.)  20,45. 
Heiberg  (J.  L.)  30,2.  50, 
26.  51,13.  87,45.  216,8. 
Heidel  177,5. 
Heierli  (J.)  87,2. 
Heinisch  (Paul)  52,2.  87, 

11. 
Heinze    (Richard)    29,38. 
35,40.    54,26.    55,37,46. 
89,50.      131,41.      156,8. 
172,34.    213,9.    218,20. 
275,53. 
Heinzel  (Richard)  217,10. 
Heisenberg  (A.)  33,3.  40, 
48.  125,5.  212,43.   227, 
16. 
Helbig  (W.)  25,5.  34,2. 


Helbing  (Robert)  132,20. 

214,49. 
Helm  (F.)  135,3. 

—  (Rudolf)  23,15.  51,36. 
100,46.  132,25.  216,1. 
275  2. 

Helmônt  (H.   F.)   232,37. 
Helmreich     (Fr.)     22,34. 
102,1. 

—  (G.)  34,44.  86,50.  214, 
30. 

Hemmer  (H.)  188,52.  196, 
29.  197.38.  231,28. 
.  Henberger  (S.)   87,3. 

Henderson  (B.  W.)  101, 
12.  216,21. 

Hendrickson  (G.  L.)  87, 
52.  125  1. 

Hense(0.')  183,53. 

Hentze  (C.)  28,45. 

Henzf-1  (Rud.)  25,2. 

Hepites  (A.)  42,19. 

Heraens  (O.)  83,45. 

—  (W.)  127,32.  153,43. 
Herchen  (A.)  171,22. 
Herkenrath     (E.)     89,42. 

183,5.  208,15. 
Hermann  (E.)  28,10.  37,3, 
84,19.  86,29.  99,21.  102, 
46.  133,47.  152,19. 

—  (G.)  164,41. 

—  (M.)  70,35. 
Hfisseling   (D.    C.)    42,39. 

196,51.   274,41. 
Hessels  (H.)  28,1. 
Hettegger  (G.)  151,8. 
Heubach  (H.)  36,25. 
Hewitt  (J.  F.)  49,44. 
Hicks  (R.  D.)  87,50.  102, 

2.   131,10.   215,51.   242, 

34.  245,47. 
Hiemer  (Karl)  76,22.  77, 

16. 
Hilberg  (Joh.)  24,39. 
Hildebrand    (R.)    127,19. 
Hildebrandt    (A.  J.)   217, 

4. 

—  (Paul)  20,32.  54,3.  79, 
27.  126,31.  171,20.  217, 
23. 

Hilgenfeld  (Adolf)  208,51. 

—  (H.)  208.50. 
Hill  (G.  F.)  128,44. 
Hille(C.)  33,13.  128,10. 
Hiller    von     Gaertringen 

28,12.   86,33.   140,31. 
Hilprecht    (H.    V.)    32,3. 

86,22. 
Hirschfeld     (O.)     100,43. 

204,32. 
Hirst  (G.  M.)  76,7. 
Hirt  (Hermann)  62,41. 
Hirzel  (Rudolf)  20,34.  55, 

18.  88,6.  95,22.  100,41. 

177.36.  212,36.  275,16. 
Hitzig(H.  F.)  26,2.  141,5. 

200.37.  212,26.  231,2. 


Hodermann  (Max)  101,43. 

136,28. 
Hodgman  (A.  W.)  168, 5i 
Hôlzel  100,30. 
Hôpken  (J.)  32,52. 
Hoffmann  (G.)  23,10. 

—  (H.)  101,18. 

—  (M.)  85,40.  135,28. 

—  (Ma.\)  49,52. 

—  (O.)  71,13.  179,51.  253, 
17. 

—  (W.)    127,28.    141,50. 
244,15. 

Hogarth  (David  G.)  250, 

19.  252,46. 
Hohmann   (Ernst)    25,21. 

53,27. 
Holder  (A.)  208,24. 
Holl  (K.)  43,7.  46,42.  48, 

18. 
Holmes  (T.  R.)  29,4.  71, 

20.  89,12.  130,50.  174, 
30.  183,51.  203,21.  206, 

21.  224,46.  240,19.  250, 
30. 

—  (W.  G.)  70,28. 
Homme]  (Fritz)   51,29. 
Homoile  (Th.)  32,51.  133, 

15. 
Hook  (L.  van)  239,38. 
Hope  (E.  W.)  24,53.  181, 

22.  242,10. 

Hopkin  (R.  V.  Nind)  244, 

20. 
Hora  (E.)  155,41. 
Horneffer  (A.)  55,23. 
Hosius  (Cari)  27,1.  51,50. 

274,35. 
Houal  (M.)  227,23. 
Housmann  (A.  E.)  101,6. 

214,13.  246,11. 
Howard  (Albert  A.)  75,14. 
Hrdina(K.)  162,7. 
Hude  (Kail)  80,33. 
Hubner  (Theophil)  78,46. 
Hulsen   (Ch.)   50,42.   132, 

29.  182,53.  202,26.  204, 

27.  241,39.  243,14. 
Huemer  (K.)   24,32.   153, 

45. 
Hùrth  (X.)  208,7. 
Hûter(L.)  154,28.  209,31. 
Humann  (G.)  43,18. 
Humboldt  (Wilhelm  von) 

62,46. 
Hunt(A.  S.)  21,45.  22,11. 

27,50.  62,19.  84,28.  96, 

48.  135,1.  161,9.  177,8. 

182,50.    197,10.  237,44. 

249,17.    274,31. 
Huschke   (Ph.    Ed.)    217, 

23. 
Ihm  (M.)  21,47.  33,32.  53, 

44.   69,40.   132,37.  182, 

48.  217,20.  244,19. 
Ilberg   (Johannes)    52,35. 

87,29. 


318 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Irtama  (V.)  30,19. 
Inscr.  graecae  ad  res  Rom. 

pert.  183.50. 
Ipfelkofer  (Ad.)  31,26. 
Ippen  (Th.  A.)  29,46.  124, 

50. 
Isleib  (W.)  29,20.  125,28. 
Jackson  (J.)  239,8. 
Jacobone  (N.)  126,28. 
Jacobs  (E.)  46,32  . 
Jacobsthal  (Hans)   49,40. 

85,36.  213,53. 
Jacoby  (E.)  33,50. 
Jaffé  (E.)  133,25. 
Jahn  (Otto)  55,25.  133.24. 

172,12.  190,2. 
Jakubicet  (0.)  162,3. 
Jalabert    (L.)    30,4.    212, 

19.  231.5. 
James  (r")  218,45. 
Janâcek  (J.)   161,46. 
Janell    (W.)    155,26.  164, 

5. 
Janssens  (Jos.)  169,31. 
Jatta  (M.)  204,33. 
Jebb  (Caroline)  27,27.  48, 

44.  101,52. 
—  (R.)  27, IC.  102,17.  210, 

38.  211,9. 
Jefïerv  203,26. 
JelIinèk(M.  H.)  217,11. 
Jensen  (Chr.)  212,11. 
Jernstedt  (Viktor)   31,15. 

53,10.  231,7. 
Joachim  (Harold  D.)  246, 

5    249  29 
Joëi  (K.)  35,27.  70,47. 
Johannes  (R.)  29,23.  125, 

11. 
Jolies  (J.  A.)  96,36. 
Jones     (W.    H.     Stuart) 
88,38.  204,1.  219,5.  244, 
2. 
Jordan  (H.)  50,41.  182,53. 

241,37.  243,14. 
Jovguet(P.),  189,39.  210, 

24.  227,22.  249,25. 
Jugé  (Cl.)  168,34. 
Jullian    (Camille)      36,33. 
56,3.     168,18.     196,40. 
203,19.   206,16.   207,28. 
232  42. 
JungbIut(H.)  27,34. 
Junge  (G.)  218,14. 
Juvenes  dum  sumus  48,43. 

127,48. 
Kaiser  (Bruno)  75,19.  90, 

19.  205,14. 
Kalbflei.ich  (G.)  172,27. 
Kalinka  (E.)  43,22. 
Kamateros    (Johannes) 

212,30.  231,8. 
Kammer(E.)  50,4. 
Kampers  (F.)   45,18. 
Kanasawa  (S.)  223,36. 
Kantof  (R.)  76,10. 
Kapelle  (M.)  74,25. 


Kappelmacher  (Alfred), 

50.22.  127,45.    151,36. 
Karl  (P.)  26,17. 
Karsten  (H.  T.)  98,12. 

—  (Rafaël)  51.33.  231,10. 
Kastner  (J.)  68,46. 
Kauffmann  (C.  M.)  47,42. 

—  (F.)  18,6. 
Kaufmann   (Ad.)    100,32. 

—  (Max)  81.15. 
Kayser  (Th.)  83,2.  133,52. 
Keene    (Charles    Haines) 

188,48.     246,1.     276,52. 
Keik  (K.)  131,37. 
Kekule    von     Stradonitz 

(R.)  126.34.  239,6. 
Ke'ler  (O.)  133,35. 
Kenne  (J.  B.)  18,5. 
Kenyon    (F.    G.)    84,36. 

228,9.  241,12. 
Kepler  (F.)  135,37. 
Keramopoulos    (A.    D.) 

132,31.  224,35. 
Kern  (Else)  55,  44.  103,5. 

—  (Otto)  88,47.  103,4. 
Keseling  (F.)  131,44. 
Kewes  (H.)  131.52. 
Kiehr    (Fr.)    49,31.85,41. 

210,48.  228,39. 
Kienzle     (Leonh.)     51,2. 

98.23.  274,37. 
Kiessling    (Adolf)    29,27. 

35,40.  54,26.  55,37.  89, 

50.  131,40.  172.33.  M3, 

8.  275,53. 
Kinch  (K.  F.)  125,44. 
King  (L.  W.)  202,20.  204, 

23. 
Kleemann  (A.  v.)  35,3. 
Kleingûnther  (H.)  28,18. 

33,8.     126,16.     150,43. 

273  52. 
Klêist  (H.)  97,40. 
Klette(E.Theodor)  52,27. 

71,17.    81,9.    89,  38.  90, 

42. 
Klostermann   (E.)    30,52, 
Klotz  (A.)  34,48.  219,4. 
Kluge  (H.)  96,45. 
Knappe  102,10. 
Knize  (R.)  161,4. 
Knôllinger  (H.)  33,7. 
Knôs   (B.)   101,1.   136,21. 
Knoke  (F.)  22,26.  179,53. 
Knopf    (Rudolf)    165,14. 
Knorr  (R.)    70,51.   83,28. 

130,26.  203,29.   216,38. 
Kobilinski    (G.    von)    79, 

40.  125,46. 
Koch  (G.)  77,38. 
—  (Hugo)  207,15. 
Kôrte  (A.)  70.47. 
Kôrting  (G.)  26,23.  129,1. 
Kohler(Ch.)  45,28. 
Koppin  (Karl)  53,33. 
Kornemann  (E.)  17,51. 
Kornitzer   (A.)    156,14. 


Koschaker  (P.)  125,31. 
Koschembahr  -Lyskowski 

(J.  V.)  34,16. 
Koterba  (L.)  154,36. 
Krâl  (J.)  42,21.  153,38. 
Kramer  (F.)  130.27. 
Kraus  (O.)  151,12. 

—  (C.  von)  217,11. 
Krause  (E.)  37,40.  134,45. 
Krauss  (F.  S.)  132,14. 
Krawczynsxi    (E.)    30.33. 
Krebs  (J.  Ph.)  88,44.  100, 

50.  131,17.  141,46. 
Kretschmer    (Pau!)     240, 

23. 
Kroli  (G.)  32,43. 

—  (Wilhelm)  52.20,39. 
55,26.  89,3.  93,45.  132, 
41.  133,34.  168,46.  171, 
10,30.  172.12.  182,47. 
190,3.  212,46. 

Krom  215,23. 

Kromaver  (J.)  90,49.  101, 

15.  208,38. 
Kropatschek    (G.)    20,19. 
Kroymann  (E.)  30.9.  49, 

21.  276,21. 
Krûger  131,2.  140,50. 

—  (E.)  197,36. 
Krumbacher  (Karl)  36,31. 

40,22.  53,12.  55,51.  69, 
38.  184.3. 
Kryczynski  (L.)  154,50. 
Kubler  (B.)  98,6.  217,22. 
Kuhlmann  (G.)  127,9. 
Kukula  (R.  C.)  24,30.  84, 
4.134,11.210,33.217,19. 
224,36. 
Kunze   (R.)    125,44.    141, 

10.  180,7.  209,41. 
Kunzmann  (W.)  133.1. 
Kurth  (J.)  32,6. 
Kuttner  (B.)  125,9. 
Labriolle    (P.   de)   69,16. 
88,31.    274,40.    275,13. 
Lachenmaier  (G.)    17,50. 
Ladewig  (Th.)   25,43.   77, 
32.  102,20.  135,34.  152, 
39. 
Lagrange  (P.  M.  J.)  249, 

33. 
Lamarre  (Cl.)  20,16.  234, 

34.  275,49. 
Lambertz  (M.)  27,26.  124, 

47.  156,7. 
Lamer  (H.)  80,5.  95,3. 
Lamprecht    (H.)    117,30. 
Landgraf  (G.)  154,40.  171, 

41. 
Landormy  (P.)  171,2. 
Lane  (Mary  Corwin)  63,14. 

102,32. 
Lang    (Andrew)     164,40. 

246,15. 
Lange    (A.)    131,40.    276, 

32. 
—  (E.)  141,16.  155,25. 


III. 


TABLE    DES    AUTEURS    DE    LIVRES. 


319 


Larfeld  (W.)   20,52.   151, 

28.  203,  45. 
Larizza  (Pietro)  240,27. 
Lasson    (Ad.)    32,11.    85, 

46.  99,29. 
,Latysev  (V.  V.)  42,36. 
Laubmann  (G.)  83,33. 
Lauer(Ph.)  43.17. 
Laurand(L.)  28,29.  51,19. 

126.41.  128,4.  168,6. 
188,35.  197,17.  224,41. 
234,26.  276,17. 

Laurent  (A.)  196,3C.  231. 

28. 
Lautensach  (O.)  22,19. 
Ledlie(J.  G.)  201,15. 
Leeuwen   (J.  van)   27,29. 

50,34.  54,1.  102,35.  190, 

10.   240,50.   243.8.   274, 

32.  275. 42. 
Lefebvre  (Gustave)  11,12. 

23,27.    163,51.    171,48. 

249,12.  273,49. 
Legendre  (P.)  69,45.  243, 

47. 
Léglise  (S.)  208,4. 
Legrand  (A.)  171,16. 
Legras   (L.)    126,52.   127. 

21,  180,10. 
Lejard  (J.)  171,11. 
Lehmann  (Alfred)    55,30. 

—  (C.  F.)  80,15. 

—  (Paul)    51,30.    88,13. 

126.20.  151,48.  168,12. 
170,18. 

— -Haupt(C.)  80,15.  127, 

15. 
Lehnerdt  (M.)  85,25.  243, 

30. 
Leipoldt(J.)  23,40.  87,44. 
Leitzmann  (Albert)  62,47. 
Lejav  (P.)  188,52.  196,30. 

197,39. 
Leky  (Maximilian)  31,14. 

55,14.  129,10. 
Lenchantin   de   Guberna- 

tis(M.)  32,14.  55.2.  276, 

1. 
Léo  (Fr.)  30,33.  36,31.  40, 

22.  77,13.  184,3. 
Leopold    (L    H.)    172,10. 

246.21.  276,48. 
Lepar  (F.)  161,14. 
Lermann     (W.)      183,13. 

225,40. 
Leskien  (A.)  34,52. 
Lesquier  (J.)   23,13.   140, 

27.  227,23. 
Lethaby  (W.  R.)  203,25. 

249.42.  253,2. 
Levaiilant   (Maurice)    54, 

21.    131,24.    171,17,36. 

215,1,11.  225,51. 
Leveghi  (L.)  209,36. 
Levy  (E.)   25,29.   200,44. 
Lichtenberg  (R.  v.)  85,7. 

133,25. 


Liebenam  (W.)  22,23. 
Lietzmann  (H.)  24,5.  125, 

15. 
Linde  (P.)  196,17. 
Lindenthal  (.1.)  77,53. 
Lindsav  (W.  M.)  88,3.  99, 

45.  130,12.  156,11.  161, 

20.  172,31.  196.53. 
Lipsius  (J.  H.)  23,18. 
Litten  (Fritz)  55,10. 
Littmann(E.)  30,7.  129,4. 

205  22. 
Lodge(J.  E.)  22,7.  136,11. 

214,50. 
Lôfstedt  (Einar)  25.3.  27, 

4.  54,16.  100,15.  125,2. 

132,28. 
Lohr(M.)  85.35. 
Loewy  (E.)  249,49. 
Longo  140,11. 
Luckenbach    (H.)    36,38. 

135  9. 
Ludw'ich  (A.)  26,51.  30,21. 

173,29.  214,3. 
Ludwig  (H.)  171,5. 
Lûbke(W.)  83,11.  128,27. 
Lutzen  (L.)  274,5. 
Lunâ^  (J.)  77,12. 
LundquLst(N.)  31,52. 130, 

33. 
Lundstrôm    (Vil.)    22,13. 

28,13.  84,42.96,36.  274, 

7,  19. 
Lupton  (J.  M.)  276,3. 
Luterbacher    (F.)     75,22. 

83,47. 
Lutz  (Paul)  79,21. 
Macan  (R.W.)  33,49.  102. 

37.  252,43. 
Maccari  (L.)  30,22.  76,20. 

126.32.  154,41.  155,19. 

276,33. 
Macchioro  (Vittorio)  211, 

3.  276,37. 
Macdonald  (G.)  85,47.197. 

35.  204,29.  233,3. 
Mackail  (J.  W.)  181,18. 
Mago  (Umberto)   52,30. 

275,14. 
Mahaffy  (John  Pentland) 

80,10.     126,11.    128,17. 

180,11.    231,14.  250,15, 

28. 
Maisch  171,13. 
Malinin  (Al.)  152,47. 
Manera  (G.)  75,36. 
Mangin  (U.)234,33.  235,6. 
Marchant  (G.    E.)    184,6. 
Marchesi  (Concetto)   128, 

52.  215  22. 
Marden  (P.  S.)  250,16. 
Marées  (W.  v.)  26,18. 
Marr  (N.)  43,2. 
Marshall    (F.    H.)    34,15. 

250,5.    274,10. 
Martin  (Albert)  27,7.  125, 

41.  223,32.  228,37. 


Martin  (J.)  232,6. 
Martinak  (B.)  24,30.  84,4. 
Martini  (A.)  46,1.  101,49. 
Martinic  (Z.)  162,5. 
Martinon  (Ph.)  230,48. 
Martroye(P.)  40,51.152,1. 

174,16.      190,6.     208,9. 

243,18. 
Marx  (A.)  37.42. 

—  (F.)  178,26,  43. 
Maschi  (A.  de)  168,45. 
Maspero  189,9. 
Masqueray   (Paul)    86,25. 

130.7.  141,23.  161,16. 
170,49.  207.47.  231,17. 
235,3.  273,25.275,19. 

Mathias  224,8. 
Mau    (G.)    69,50.    85,13. 
130,36.    220,40.    222,26. 
Maurei  brecher  (B.)  83,29. 
Maurice  (J.)  192,4.  205,33. 

234.8.  257,5. 
May  (J.)  132,45. 

—  (S.)  26,37. 
Mayor  (J.  B.)  100,20. 
Mayr  (Rob.  v.)  85,13.  89, 

32. 
May?er  (Edwin)  11,3.  41, 

20.  46,34.183,6.  207,23. 
Mazon  (P.)   27.31.   86,37. 

168,43. 
Meester  (D.  P.  de)  47,23. 
Meillet  (A.)  52,37.  161,11, 

25.   183,9.   206,43.  213, 

19.  216,16.  218,35.  224, 

27. 
Meillon  (A.)  226,10. 
Meischke  90,18. 
Meiser  (K.)  102,40. 
Meissner  (K.)  154,39. 
Mélanges  Gerardin  141,6. 

201,10. 

—  Nicole  23,45. 

—  off.  à  de  Saussure  216, 
12. 

Melcher    (P.)    34,26.  132, 

5. 
Melchiori  (E.)  126,30. 
Melillo  (M.)  274,3. 
Meltzer  (P.)  274,51. 
Mendelssohr  (G.  J.)  54,45. 

215,6. 

—  (L.)  22,48. 
Menden  (Th.)  27,11. 
Menge  (H.)   21,22.   96,41. 

151,22. 

—  (R.)  156,2. 

Mentz    (A.)    46,27.    88,2. 

128,29.  161,33. 
Merguet  (H.)  101,42. 
Méridier  (L.)  197,42.  208, 

29. 
IVferlin      (Alfred)      32,21. 

133,3.    196,26.    203.31. 

209,11,  212.35. 
Merrill  (W.  A.)  36,2., 49, 

38.  238,13. 


320 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Mesarites  (Nikolaos)  212, 

42. 
Methner  (R.)  53,19. 
Meusel   (H.)   207,36.   218, 

32. 
Meyer  97,81.  98,7. 

—  (A.  B.)  88,39. 

—  (Eduard)  56,13.  69,32. 
71,16.  85,16.  88,45.  134, 
32.   151,4.  161,29.   169, 

23.  214,19.  215,26. 

—  (Hans  Georg)  51,10. 
133,17. 

—  (P.)  25,38. 

—  (W.)  42,22.  46,48.  47, 
12. 

Michaelis  (Adolf)  48,52. 
80,6.  98,47. 

—  (G.)  23,24. 

Miche]  (Hermann)  211,22. 
Michelangeli  (L.)  276,27. 
Mihaileanu     (P.)      100,1. 

275,24. 
Miller  (Frank  Jastus)  132, 

7.  183,12.  242,9. 
Millet  (G.)  48,22. 
Millingen  (von)  250,20. 
Misch   (Georg)   21,14.   46, 

15.  69,39.  90,46.  216,50. 

244,13. 
Mispoulet(J.  B.)  88,33. 
Mitteis  (L.)  86,46.  135,4. 

140,49. 
Mitzschke  (P.)  74,29. 
Modestov  (Ba.sile)  161,30. 

227,18. 
Modugno  (G.)  133,18.  184, 

1.  218,7. 
Mommerf  (B.)  209,21. 

iQ\  27  22. 

Mommsen  (Th.)  36,35.  69, 

14.  70,20.  84,51.  88,42. 

90,32.  98,5.  100,42.  125, 

47.   128,8.   165,20.   198, 

24.  207,44.  215,33. 
Monceaux  (P.)  25,7  89,  13. 

125,49. 
Morgan  (M.  H.)  211,16. 
Morgenstern    (O.)    74,28. 
Morin-Jean  198,18. 
Mortel    (Victor)     100,11. 

192,1. 
Mosso    (Angelo)     205,11. 

241,40.  249,32. 
Mouret  (Félix)  27,42.  188, 

32.  203,32.  208,1. 
Mouterde  212,21. 
Miihl  (F.  vonder)  31,40. 

37,17. 
Miilder  (D.)  126,46.  180, 

21. 
Millier   (A.)  54,14.    89,^5. 

131,44.  135,7. 

—  (Cari  Ottfried)   55,42. 

—  (C.  F.  W.)  31,46.  129, 
22. 

—  (Gg.)  131,51. 


—  (J.)  21,10.  99,17.  153, 
49.  155,23.  276,19. 

—  (K.)  161,42. 

—  (R.)  131,53. 

—  (Sophus)  222,26. 
Miinscher     (K.)      213,44. 

228,39. 

—  (O.)  132,26. 
Mûnzer  (Fr.)  70,45. 
MufT(Ch.)  36,27. 
Muffang  (H.)  171,11. 
Miilder  (R.)  169,37. 
Muàoz  (A.)  47,32. 
Murray     (Gilbert)      54,7. 

130,18.    177,6.    214,40. 

231.18.  242,5.  246,9,14. 

248,51.  250,20.  276,13. 
Musil  (Alois)  99,23. 
Mutschmann  208,12. 
Naber  (S.  A.)  237,1. 
Naegeler  (A.)  136,30. 
Nairn  (J.  A.)  183,11. 
Napoletani    (G.)    136,25. 

205,16.  276,23. 
Nau  (F.)  45,6,47. 
Nauck  (A.)    101,32.  129, 

44.  154,29.  210,36. 
Nausester  (W.)  218.13. 
Nawijn(W.) ■20,43.  209.17. 
Néméthy    (Geyza)     34,9. 

84,38.    100,48.    164,39. 

213,13  sqq.  275,25. 
Nenceni  (F.)  28,50. 
Nestlé  (Eb.)  24,22.  97,36. 
Nettancourt  -Vaubecourt 

(J.  de)  225,49. 
Neuburger  (M.)  87,48. 
Nickel  (Joh.)  90,24. 
Nicol  (J.  C.)  78,43. 
Nicolardot  (F.)  204,36. 
Nicolas  (N.)  202,34. 
Nicole    (Georges),    32,51. 

133,14,27.   203,27.   213, 

5,21.  242,13.  250,4. 

—  (Jules)  24,38.  62,15. 
127,38.  196,17.  212,7. 
273,47. 

Niederman,n   (Max)    28,9. 

37.31.  84,17.  86,28.  99, 
19.  133,46.  141,30.  152, 
19.  164,41.  170,35.  216, 
15. 

Nilén  (Nilf)  52,16.  110,6. 

124,48.  211,33.  239,47. 
Nilsson  (Martin  B.)  25,31. 

134,43.  240,17. 
Nipperdey    (Karl)    33,51. 

54.32.  80,40.  84,19.  172, 
37. 

Nissen  (H.)  88,15.  127,18. 
196,9.  214,38. 

—  (Th.)  98,25.  129,33. 
152  29. 

Nitsche  (Wilhelm)   37,15. 

49,24.  183,3. 
Nôthe    (Heinrich)    35,11. 

80,51.  117.53. 


Noetzel  (G.)  136,5. 
Nogara  (B.)  243,3. 
Nohl    (H.)    27,52.    83,36, 

39.  152,45.  207,40.  218, 

29. 
Nolhac  (Pierre  de)  55,40. 

85,2.   208,19., 
Norden  (E.)  36,31.  40,23. 

76,53.    184,3. 
Norton  (F.  O.)  13Ç,18. 
Norwood  (Gilbert)  130,20. 

197,22.  249,5. 
Nostitz  -  Rieneck    (Rob.) 

165,16. 
Notthaft   (Albrecht  von) 

209,16. 
Novae  symbolae  Joachimi- 

cae  33.53. 
Novotnf  (F.)  161,53. 
Oberhummer  (E.)  20,38. 
Odau  (M.)  158,16. 
Oehler  (J.)  152,35. 
—  (R.)  37,33.168,9.  226,2. 
Oekonomides   (E.)   131,4. 
Oetling  (W.)  78,40.  90,23. 
Oettingen-Spielberg   (E. 

prince  d')  35,37 
Ofenloch     (Ernst)     50,1. 

214,18.  230,37. 
Ogé  231,28. 
Oger  (G.)  196,30. 
01cott(G.N.)  181,33.  273, 

30. 
Oliver  (E.  H.)  71,7.  198, 

11.  243.15. 
Olmstead  (A.  T.)  216,30. 
Omont(H.)  34,13.129,11. 
Orlando  (F.)  127,13.  171, 

43. 
Orsi  (Paolo)  196,44. 
Otto  (Walter)180,12.  217, 

14. 
Owen  (S.  G.)  135,39. 
Pacchioni  140,3. 
Paetzolt  (Fr.)  77,44. 
Painlevô  216,11. 
Pais    (Ettore)    55,5.    178, 

27.  183,46.  197.50.  250, 

24.  276,22. 
Pampaloni  140,20. 
Pancritius  (Marie)  141,31. 

161,39. 
Pannwitz  (M.)  30,13.  71, 

24. 
Pantazis   (Miltiade)     222, 

44. 
Pantelakis  168,42. 
Papadimïtriu   (S.)    48,14. 
Papadopoulos  -Kerameus 

(A.  J.)  41,16.  42,36. 
Paribeni  (R)  205,13. 
Park   (A.)    85,47.    197,36. 

204  29. 
Partoch  (J.)  133,50. 
Pascal  (Carlo)  87,32.  101, 

39.   102,7.  215,16.   218, 

51. 


III.    —    TABLE    DES    AUTEURS    DE    LIVRES. 


321 


Pasch  (Cari)  26,5.  125,32. 

209,3. 
Pascoli  (J.)  133,39. 
Pasquali  (G.)  35,6. 
Passv  (P.)  183,10. 
Patin    (A.)    37,6.    76,19. 

83,53.  99,5.  127,11. 
Paul    (Th.)     83,38.     207, 

42. 
Paulv  69,30.  130,30.  172, 

1. '202,33. 
Pavic  (Armin)  40,38. 
Pavlato.s    (N.    K.)    85,28. 
133,41.    154,21.    273,28. 
Pavlu  (J.)  154,33. 
Peaks     (Mary    B.)     98,3. 

209,24.    243,45. 
Pearson  (A.  C.)  210.38,43. 

241,6.  275,1. 
Pease  (A.  Stanlev)  69,37. 

130,29.  226,9.  " 
Pelham  (H.  E.)  18,3.  239, 

2. 
Pencker(M.)33,39. 
Perozzi  140,9. 
Perschinka  (Franz)  37,45. 
Peters  (Ci.)   31,19. 
Petersen    (Eugen)    51,52. 
55,31.  63,10.  86,19.  130, 
24.  210,30.  249,41. 
Petereon  (G.)  32,44.  132, 

35.  173,30. 
—  (W.)    78,50.   189,20. 

208,48. 
Petitmangin    (H.)    171,7. 
Petrakakos  (Dem.  A.)  46, 

12. 
Pétrie   (W.    M.    Flinders) 

86,2. 
Petschenig  (M.)  70,1.  83, 

12.  88,  21.  155,32.  ' 
Pfâttisch(P.  J.  M.)  55,49. 

136,3. 
PHiiger  (H.)    56,15.    140, 

46.  201,5. 
Pflug  135,44. 
Philios  (D.)  21,18.  124,49. 
Philipot  222,26. 
Phiiippson  (A.)  25.9.  210, 

51. 
Ph  ilotes  ia  219,8. 
Piat  (G.)  35,36. 
Pichlmayr     (F.)     133,37. 

141,49. 
Pichon  (R.)  234,37. 
Picfcard-Cambridge    (A. 

W.)   246,6.  249,53. 
Pierleoni  (G.)  20,14.  132, 

50. 
Pillon  (F.)  189,35.  234,16. 
Pinkawa  100,32. 
Pinza  (Giov.)  197,51. 
Pirronne  (N.)  128,53.  134, 

26.  215,13. 
Pilacco  (Georg)  52,7.  152, 

33.  169,6. 
Pitzipios  (K.  S.)  42,40.  I 

F5.  DE  PHiLOL.  -^  lievue 


Plassberg  (O.)  35,23.  88, 

35. 
Plenkers  (H.)    35,33.  180, 

22. 
Plessis  (F.)  188,21. 
Plijss  (T.)  78,9.  101,17. 
Pohlmann  (R.)  26,35. 
Pôrtner  (B.)  131,30. 
Poète  (M.)  197,45. 
Pognon  (H.)  86,17. 
Pohlhammer  171,12. 
Poin.ssot  (Louis)  213,3. 
Poland    (F.)    35,26.    37,8. 

96,30.  155,10.  242,17. 
Poli  (Xavier)  189,18.  202' 

33. 
Politis  (N.  G.)  23,4. 
Portai  (C.)  216,48. 
Porzezinskij    (V.)    161,24. 
Postgate  (J.  P.)  214,9. 
Pottier(E.)  84,32  .102,28 
Poulsen  (F.)  21,33. 
Powell  (B.)  35,41. 
Power  (X.  P.)  206.33. 
Pradel  (Fritz)  41,49.  219, 

24. 
Prammer    (Ignaz)    50,22. 

127,45.  151,36. 
Pràsek(J.  V.)  80,13.  83,4. 

90,35.  126,2.174,9. 
Prat  (F.)  69,12. 
Preger  (F.)   51,24.   90,51. 

208,53.  238,51. 
Prcisendanz    (K.)    89,23. 
Preisigke  (Fr.)  21,27.  35, 
53.  74,30.  85,39.  140,26. 
Preiswerk  (R.)  78,45. 
Prelle.'  (Br.)  207,48. 
Premerstein  (A.  v.)  89,10. 

134,19. 
Prentice(W.  K.)  30,8.  205, 

22,39. 
Pre.scott  (Henrv  W.)   54, 

44.  127,29.  240,30. 
Pressler(B.)  86,25. 141,24. 
Preuschen  (Erwin)  21,33. 
29,18.    52,47.    69,9.    88, 
10   218  23 
Prévost  (Paiil)  196,35. 
Prinz  (Hugo)  216,35. 
—  (K.)  154.25. 
Prix  (Franz)  37.44. 
Prodinger  (Karl)  76,49. 
Profumo  (A.)  219,52. 
Prott(J.  V.)  63,26.  173,27. 

243,26. 
Przvchocki  203,52. 
Przvgode   (Alfred)    53,50. 

1C0,36. 
Pschor  (L.)  154,52. 
Psicliari(Jean)  46,44.  220, 

23. 
Puchstein  (O.)  85,6.  129, 

26.  163,41. 
Purser  (L.  Cl.)  74,9. 
Quaglia  (S.  M.)  200,47. 
Quentin  (Dom  H.)  45,20. 
des  Revues  de  1908. 


Rabe  (Hugo)  49  16.  173, 

19. 
Rabel  (E.)  140,42. 
Rabenhorst    (M.)     22,48. 

85,32.  129,45. 
Rademann   (Ad.)   129,25. 

151  ,.52. 
Radermacher  (Ludw.)  36, 

47.  49,4.  87,41.  101,33. 

125.14.  129  45.    154,30. 

173.15.  182,42.   210,37. 
Radojcic  (N.)  41,4. 
Raeder(Han.s)  158,18.  211, 

5. 
Rahlf.s  (A.)  20,42. 
Rahmani      (Ignatius 

Ephraem  II)  42,32. 
Raimondi  (I.)  126,30. 
'PoiUYi;  (K.M.)  41,30  sq 
Rsmain  (G.)  171,37.  189,' 
38.  215,11.  224,39.  275, 
6. 
Ramsav    (W     M.)    47,34. 
62,22".    239,41.    250,32. 
Ranke  (H.)  86,24. 
Rankin  (E.  M.)  31,2.  161, 
10.  181,27.  211,43.  274, 
24. 
Rasi  (Pietro)  50,8,13.  128, 

5.  151,25.  275,8. 
Rousohen  (G;  23,16.  69,6. 
Rawlings  (G.  B.)  257,7. 
Redmonds  (J.  M.)  30,14. 
Reeder(H.)  79,17.         , 
Rees   (K.)   101,8.   134,34. 
Regling  (Kurt)  25,47.  53, 

17.  87,25.  88.47. 
Regnaud  (Paul)  31,8.  253, 

21. 
Reich    (Emi')    71,27.    88, 
41.100,4.169,11.244,14. 
253,11. 

—  (N.)  215,4. 

Reik  (Karl)  31,50.  42,14. 

89,23.    150,41.    171,-32. 

211,37. 
Rein  (Edv.)  220,13. 
Reinach   (A.    J.)    217,45. 

224,31. 

—  (Salomon)  78,3.220,34. 

—  (T.)  216,9. 
Reis  (P.)  20,15. 
Reisch  (Fried.)  135,17. 
Reiter  (S.)  127,16. 
Reitzenstein    (R.)    20,36. 

62,53.     163.43.    165,17. 

189.2.    210.28.     227,26. 
Renault  (M.)  171,2. 
Renel  (Th.)  219,45. 
Renkema  (E.   H.)   27.16. 

182,43. 
Reppe  (R.)  21,26. 
Resch  (G.^  69,2. 
Rettore  (A.)  75,16. 
Reuther  (H.)  28,24. 
Ribezzo  (F.)  87,10. 102,26, 
Riccobono  140,3. 

XXXlil  —  21     . 


322 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Richards  (Herbert)  24,37. 

52,44.  101,35.  154,24. 
Richardson  (Léon  Josiah) 

76,32.  180,29.  239,45. 
Richler  (E.)  151,27. 

—  (F.)  27,51.  79,7.155«13. 

—  (Otto)  75,25.  90,15. 

—  (R.)  96,33.  225,52.     . 
Ridgewav  (William)  206, 

25.  244,7.  246,18. 
Riemann  (H.)  45,51. 
Riese  (Alex.)   36,51.   240, 

43. 
Riezler(K.)  168,21. 
Riggenbach  (E.)  32,17.  • 
Rivière  69,4,8. 
Rivoira  (G.  T.)  43,13. 
Robert   (CarJ)    52,31.    54, 

29.  169,23.  190,12.  276, 

45 
Robin  (Léon)  87,26.  189, 

13.  231.23. 
Robinr-on'  (D.   M.)    161,6. 

184,8.  275,28. 
Rodier   (G.)    189,37.    234, 

19. 
Rôder  (Max)  36,53.  79,31. 

92,37.  134.28. 
Rôhl   (H.)    76,40.   135,29. 
RÔmisches  Privatrecht  52, 

52. 
Rôssner  (Otto)  76,12. 
Rôthe  (H.)  86,20. 
Rogge  170,50. 
Roland  (Franz)  52,41. 
Rolland  (E.)  31,1. 
Roman  v  Calvet  (J.)  205, 

17. 
Romano  (B.)  98,44. 
Romizi  (Aug.)  275,23. 
Roos  (A.  G.)  85,4.  129,20. 

141,20.  208,35.  212,28. 
Roscher(W.  H.)49,8.213, 

10.  220,11. 
Rose  (G.  R..  T.)  29,53. 

—  (Val.)  24,42.  50,31.  84, 
30. 

Rosenberg  (E.)  76,13. 

—  (M.)  48,7. 

Ro^s    (G.    R.    T.)    102,3. 
180,25.  204,1.  249,29. 

—  (W.  D.)  102,4. 
Rostowzew  (M.)  97,26. 
Roth  (K.)  41,1. 
Rothstein  (J.  W.)   35,44. 
Rott(H.)  47,41. 
'Povaavoi;  (IIax<^!J-io<;)260, 

6. 
Roux  (A.)  171,43. 
Rubensohn(O.)85,22.140, 

27. 
Rudberg  (G.)   134,16. 
Rudio  (F.)  87,16. 
Riiegg  (A.)  27,36. 
Ruelle  (C.  E.)  28,20. 
Ruesch   (A.)    33,11.    276, 

39. 


Ruggiero  (R.  de)  140,18. 

200,48. 
Ruiz  140,24. 
Rzach  (A.)  41,38. 
Sabbadini   (R.)    77,2,11, 

35.  274,22. 
Sadjak   203,52. 
Saglio     (E.)     84,32.    102, 

28. 
Saint-Venant  (J.  de)  204, 

25. 
Salomon  (Rich.)  42,42. 
Salvagni  (A.)  275,44. 
Salvioli  189,23. 
Sanctis  (Bonfante  de)  140, 

2. 
— (Gaetanode)  29,1.  70,53. 

89,37.    174,22.    196,47. 

197,50.   228,44.   240,12. 

273,33. 
Sander  (J.)  152,40. 
Sandvs  (J.  E.)  98,50.  169, 

27."'l78,51. 
Sarwey  (0.  v.)  28,23.  125, 

33    130  22. 
Sauerbrei'(P.)  22,20. 
Sauerland    (Max)     37,10. 

99,40. 
Savage- Armslrong  (G.  F.) 

188,48.    246,2.    276,52 
Schafer  (A.)  102,44.  127, 

33.  168,15.  170,52. 
—  (H.)  85,20.  89,22. 
Schalkhausser  (Georg)  54, 

52.  84,43.  217.49. 
Schamberger  (M.)  130,44. 

168,10. 
Schanz  (M.)  126,40. 
Schaper  (C.)  25,43.  77,32. 

102,20.   135,35.   152,40. 
Scheindler  (A.)   83,19,41. 

125,26.   152,20-  156,12. 

209  33. 
Schell'er  "(Eduard)  241,35. 
Schelling  (H.  v.)   125,10. 
Schenkl  (H.)  24,31.  84,4. 

214,12. 
Schepps  (G.)  20,47. 
Scherling  (O.)  21,2. 
Schermann  (Th.)  47,4. 
Schiche   (Th.)    74,36.    83, 

40.  134,25.  151,5L  207. 

71. 
Schiller  (H.)  129,17.  134, 

24. 
Schimmeîpfeng    (Gustav) 

75,29. 
Schjott  (P.  0.)  29,22.  51, 

27.  54,11. 
Schlachter(L.)  177.45. 
Schlemm  (Julie)  24,48. 
Schlumberger    (G.)    41,6. 

274,42. 
Schmalz    (J.   H.)    88,44. 

100,50.  131,18.   141,48. 

197,1. 
Schmid  (Georg)  169,9. 


Schmidt  (G.)  214,16.  219, 
13. 

—  (H.)  21,13.  86,45.  172, 
29.  219,23.  275,29. 

—  (J.)  214,22. 

—  (L.)  29,44. 

—  (M.  C.  P.)  129,24. 

—  (Th.)  29,26. 
Schneider  (Fedor)  46,30. 

—  (Gustav)  53,49.  134,1. 

—  (H.)  24,29. 

—  (M.)  22,22. 

—  (O.)  10,35. 

—  (Rudolf)  33,1.  56,2. 
142,8.  154,45.  163,27. 
210,11. 

Schneidewin  (F.  W.)  101, 
32  .129,44.  154,29.  210, 
36. 

—  (M.)  22,37.  37,37.  153, 
40. 

Schnobel(C.)  79,42.  84,20. 
Schôn  (G.)  23,29. 
Schônaich  (Gustav)  50,39. 
Schône  (Hermann)  42,17. 

54,12.    151,31.    210,21. 
Schônewolf  (Otto)   43,11. 
Schoobridge  (L.)  35,50. 
Schorr  (M.)  84  34. 
Schottenloher  (K.)  50  46. 
Schrader  (O.)    30,42.   49, 

29.  124,43. 
Schreiber  (W.)  100,13. 
Schrôder     (Otto)     50,49. 

54.18.  85,52.  88, 5u.  98,- 

20.  ,156,4.   182,51.   210, 

8. 
Schubart(W.)  27,20.42,2. 

78,8.  79,52.  98,10.  127, 

25.  128,42    213,41.  224, 

38.  227,2. 
Schubert  (F.)  154,28.  209, 

30. 
Schachardt(H.)  25,49. 
Schuhardt   (Wilhelm)  78, 

8. 
Schuller  (F.  C.  S.)  246,19. 
Schulte  172,28. 
Schultz  (Jul.)  153,36. 

—  (W.)  29,32.  85,27.  127, 
6. 

Schultze  (V.)  42,53.  202, 

28 
Schuiz  (Otto  Th.)  28,6.  51, 

5.  63,22.  197,27.  210,17. 

244,8. 
Schulze  (E.)  18,4. 

—  (V.)  87,18. 
Schumacher  (E.)  33,25. 

—  (J.  G.)  87,6. 
Schunck  (L.)  171,3. 
Schuster  (G.)  55,16. 

—  (M.)  152,51. 
Schwabe  83,16. 

—  (E.)  36,37. 

—  (L.)  90,45. 
Schwamboin    (G.)    70,21. 


III. 


TABLE    DES    AUTEURS    DE    LIVRES. 


323 


Schwartz  (E.)   30,26.   69, 

13,49.     84,50.     100,19. 

128,7.  154,15.  215,32,35. 
Schwarz  (Franz  von)  90, 

27. 
Schwyzer  (K.)  216,19. 
Scialoja  140,1. 
Scott  (J.  A.)  22,53.  97,7. 

154,49.  211,29. 
Sdralck(M.)  70,39. 
Sébillot  206,19. 
Sechehaye  (Ch.  A.)  216,17. 
Seckel{E.)  217,22. 
èedlmayer  156,12. 
SeecK(0.)  206,49. 
Segré  140,15. 
Seitz  (J.)  47,15. 
Sejvl  (V.)  161,48. 
Semrau  (M.)  83,11. 128,28. 
Sensine  (H.)  205,37. 
Serruys  (D.)  42,44.  47,25. 
Servit  (François)   161,28. 
Sethe   (K.)    20,37.    85,19. 

89,41. 
Settegast  (F.)  41,47. 
Setti  (G.)  273,26. 
Seuffert  (L.  von)   140,53. 
Seydel  (G.)  25,23.  126,38. 
Seyler  (E.)   71,12.   80,53. 
Seynïour    (Thomas    Day) 

33,30.     95,19.     102,52. 

130,32.  174,24.   183,49. 

242,5.    249,37.    275,41. 
Sharpe(M.)  244,4. 
Shawver  (J.  A.)  183,4. 
Siber'(H.)  140,40. 
Siciliano-Villanueva    (L.) 

46,6. 
Sicker  (Eugen)  54,43. 
Sieburg  (M.)   134,28. 
Siecke  (Ernst)  48,46. 
Sieckraann  51,8. 
Sieglerschraidt(H.)  36,34. 
Sieglin  (W.)  214,33. 
Siegnaund    (Anton)    24,7. 

49,42.  126,18. 
Sievers  (W.)  76,15  -  1 
Simon  (Jakob)  216,6. 

—  (J.  S.)  164,31. 
Simore  172,2. 

Sinko  (Th.)  69,36.  129,19. 

136,31. 
Skias  (A.)  23,2. 
Skok  (Peter)  206,27. 
Skutsch  (F.)  36,32.  40,23. 

151,21.    184,3.    240,23. 
Smiley  (G.  N.)  173,23.  180, 

11. 
Srairnov  (S.)  45,13. 
Smit  170,51. 
Smith  (B.  W.)  177,45. 

—  (G.  L.)  76,9. 

—  (F.)  71,1. 

—  (J.  A.)  102,4.  131,12. 

—  (Vincent  A.)  53,11. 
Sogliano  (A.)  188,30. 
Sohm  (R.)  201,14. 


Solari  (A.)  23,20. 
Solazzi  140,19. 
Soltau  (W.)  71,21. 
Sommer  (F.)   98,49.   161, 

40. 
Sommerbrodt  (J.)   51,36. 

100,45.  132,24.   215,53. 

275,2. 
Sonnenschein  (E.  A.)  24, 

23.  97,3.  171,6. 
Souter    (A.)    70,5.    88,49. 

135,49. 
STcavdç  (KaveUoç)  260,5. 
Spasskij  (A.)  45,16. 
Spiers  (R.  Phené)  203,22. 

249,39,51. 
Springer    (An-ton)    48,51. 

98,46. 
Stadler  (Karl)   53,23.   75, 

40.  83,13.  172,35. 
Stahelin  (Félix)  26,3.  29. 

43.  71,8.  88,31.  102,50, 

53.  153  51. 
Stiihiin  (Otto)  36,28. 
Staerh  (W.)  31,20.  86,41. 
Stahl  (J.  M.)  21,36.  80,8. 

97,47.    135,30.    215,43. 

—  (Wilhelm)  53,25. 
Stahr  (H.)  86,47. 
Stampini   (Ettore)   34,45. 

215,15.  223,33.  240,25. 

274,34. 
Stange(0.)  83,46. 
Stark  (J.)   34,41.   101,22. 

155,7.  275,38. 
Stastn^(J.)  151,41. 
Stauffer  (A.)  170,48. 
Steenstnip  (Johannes)  55, 

27. 
Steffens  (F.)  25,26. 
Stein   (F.)    33,31.    128,47. 

—  (Heinrich)  80,32. 
Steindorff  (G.)  85,18. 
Steiner  (B.)  22,31. 
Steinmann  (Vilem)  161,3. 
Steinwender  (Th.)   25,45. 

79,50.  90,16.  96,42. 
Steniplinger  (E.)  75,50. 
Stengel  (P.)  218,12. 
Sternkopf   (Wilhelm)    78, 

47. 
Stettner  (Ed.)  171,8. 
Steuding  (H.)  96,50. 
Stewart(J.  A.)  101,45. 
Steyns  (D.)  26,32.  49,10. 
StoU(H.  W.)80,3sq.95,3. 
Strachan  (Lionel  R.  M.) 

230,45. 
Strelli  (R.)  156,20. 
Strôbel  (E.)  134,36. 
Stromata     in     hon.     Mo- 

rawski   130,17.    154,18. 

161,35.  203,53. 
Strong  (M"ie  Arthur)  22, 

51.    168,2.   189,11.  240, 

10. 
Struck  (A.)  156,16. 


Studi    in    onore...    Fulda 

201,13. 
Studniczka  (Franz)  50,16. 
Stûckelberg  (E.  A.)  35,11. 
Stûrmer    (Franz)     86,53. 

96,49.     128,1.     141,39. 

151,10.  170,41. 
Stumpo  (B.)  275,40. 
Succo  (F.)  21,49. 
Sudhaus  (S.)  77,6. 
Summers  214,12. 
Sundwall  (J.)  142,46. 
Suran  (G.)  161,5. 
Swoboda(H.)  141,37. 
Sybel  (Ludwig  von)  70,19. 

128,22.  207,50. 
Svlla  (F.)  27,3. 
Szanto  (E.)  152,31. 
Taccone  (A.)  98,17. 
Tâuber  (G.)  99,22. 
Teichmiiller  (F.)  35,7. 
Tentori  (T.)  79,3. 
Ter-Mëkërttschian  (Kara- 

pet)  207,11. 
Ter-Minassiantz  (Erwand) 

207,11. 
Terzaghi  (N.)  21,24.  134, 

"44. 
Theander  (Car!)  98,38. 
Thédenat     (H.)      203,42. 

224,43. 
Thésaurus  linguae  latinae 

173,19. 
Thewrewk  de  Ponor  (Ém.  ) 

212  51.    1 
Thibaut  (Th.)  78,7. 
Thiele  (G.)    24,24. 

—  (R.)  76,28.  79,35.  101, 

18.  133,28.  164,18.  171, 
1. 

Thieme(G.)  35,21. 

—  (U.)  84,39.  126,53. 
Thomas  (Pau!)  217,18. 
Thompson  (E.  F.)  129,7. 

214,21.  242,18. 
Thulin  (Garl)   33,34.   241, 

10 
Thureau-Dangin   (F.)   70, 

36. 
Tolman  (H.  G.)  31,23. 
Tourneur  (Victor)  222,21. 
Tourtzevitz  209,43. 
Toutain   (J.)    24,45.    170, 

10.  178,46.  188,27.  197, 

14.  220,37.  231,40. 
Traube   (L.)    42,4.   48,28. 

51,31.  75,7.  87,5.  99,44. 

126,42.    151,49.  180,22- 

218,49. 
Trautmann  146,15. 
Travaglio  (G.)  218,21. 
Trendelenburg  (A.)  26,20. 

131,8. 
Treu    (Georg)    50,3.    164, 

19.  249,45. 
TpiavTacpuXXtSïiî    (M.     A. 

46,45. 


324 


TABLES    DE    LA    REVUE    DES    REVUES. 


Troickij  (J.)  41,10. 
Trombetti  62,44. 
Tsountas  (Chr.)  35,31. 
Tucker  (T.  G.)  21,16.  79, 

43.  181,23.  228,52.  242, 

50. 
Tunison  (J.  S.)  33,37. 
Turner  (C.  H.)  243,17. 
Turzewitsch  (Iwan  )76,16. 
Tyrrell  (R.  Y.)  74,8. 
Ulbricht   (Cari)    55,52. 
Ullrich  (R.)  90,3.  133,23. 
Ullman  189,52. 
UIffler(F.)  219,27. 
Ulrich  (J.)  25,11. 
Underhill   (G.   E.)    184,8. 
Unterforcher   (A.)    88,39. 
Usener  (H.)  20,18.  47,10. 

55,12.  70,8.  154,15.  173, 

14.  217,48. 
Uspenskij  (Th.)  48,3. 
U.ssani   (V.)    129,30.    207, 

46.  211,10. 
Vaccaro  (P.)  63,6. 
Vaczy  213,11. 
Vahlen  (J.)  28,47.   77,19. 

87,40.    134,35.    141,24. 

164,10.    169,28.   172,26. 

178,52. 
Valmaggi    (Luigi)    81,18. 
Valouch  (M.)  161,45. 
Vancza  62,35. 
Van  den  Bergh  van  Ey- 

singa  53,46. 
Van  Bleek  (G.  W.)  169,7. 
Van  Miert  (L.)  168,16. 
Van  de  Vorst  (Ch.)   169, 

30  sq.,  172,27. 
Vâri  (R.)  36,3. 
Vassali    140,13,21. 
Vatasso  (Marco)  75,9. 
Veith  (G.)  97,8. 
Vendryès  (J.)  206,38. 
Veniero  (Al.)  275,47. 
Venturini  (L.)  134,6. 
Verrai]    (A.    W.)     48,45. 

242,2.  249,1. 
Vessereau  (J.)  276,49. 
Vetter  (E.)  153,53. 
Veverka  (J.)  161,50. 
Vezin  (August)  55,29.  85, 

10.  90,39.   100,16.   214, 

6. 
Vidal  (Ch.)  219,36. 
Viereck  (P.)  22,47. 
Villa  (Guido)  260,13. 
Vismara  (F.)  79,23. 
Vogel  (I.)  152,25. 

Vogliano  (A.)  96,53.  126, 

36. 
Volkmann   (Walther)    78, 

5.  132,46. 
Vollmer  (Friedrich)  52,33. 

75,30.  76,1.  85,43.  151, 

33.  240,15. 
Volquardsen  (Chr.)  26,39. 


Vol  ta  140,15. 
Voss  (J.  H.)  125,9. 
Vurlheim  (J.)  27,5.  88,25. 

134,9.  219,38. 
Vulliamy  (Lewis)  249,51. 
Wackernagel  (J.)    36,31. 

40.22.  42,9.  184,3.  216, 
17. 

—  (Rudolf)  62,38. 
Waessernagel  184,3. 
Wageningen  (Jacob  von) 

23,41.  79,48.  97,50.  161, 
18.  177,40.  239,3. 
Wagner    (E.)  79,40.   125, 
46. 

—  (J.)  131,38. 

—  (R.)  35,26.  37,8.  52,42. 
96,30.    155,10.    242,17. 

—  (Th.)  133,42. 

Esslingen  83,8. 

Wahrm  ann-Lambertz 

(Paula)     32,24.     42,11. 

125,23.  150,48. 
Waldstein   (Ch.)   35,49. 
Walters  (H.  B.)  30,39. 
Waltz    (P.)    208,26.    222, 

32,47.  231,34. 
Waltzing  (J.   P.)   171,42. 
Waszynski  (St.)  69,25. 
Webb   (Percy   H.)   253,8. 
Weber  (H.)  99,38. 

—  (O.)  27,43. 

—  (W.)  27,41.  50,24.  69, 
34.  183,45.  207,6.  224, 
10.  243,38. 

Wecklein  (N.)  34,24.  82, 
53.153.35.  181,25. 

Weerd  (H.  van  de)  23,32. 
223  3. 

Wegehaupt  (H.)  21,9. 

Wehofer  (Th.   M.)   46,52. 

Weidner  (A.)  83,35. 

Weigall  (A.  E.  P.)  250,23, 

Weigel  (F.)  151,37. 

Weigl    (L.)    25,41.    55,1. 

125.51.  136,36.  212,32. 
Weil    (H.)    31,35.    35,20. 

54,39.  100,34.  126,4. 
154,28.    211,52.    212,4. 

226.52.  240,21. 
Weinberger    (W.)     74,29. 

217,50. 
Weinel  (H.)  211,19. 
Weinhold  (A.)  152,25. 
Weiss    (B.)    84,48.    88,40. 

—  (J.)  27,47. 

—  (Paul)  90,26. 
Weissenborn   (W.)   74,49. 
Weissenfels  (O.)  84,5. 
Wellmann     (Max)     25,3. 

53,5.  62,26.  85,30.  125, 

24.  275,4. 
Welzel  (A.)  135,47. 
Wendland    (Paul)    21,20. 

49.23.  62,51.  68,48.  70, 
26.  95,44.  129,5.  154, 
16.  168,23.  208,17. 


Wenger    (Leopold)    11,7- 

27,9.  54,4.  140,51.  21C, 

15. 
Werenka  (D.)  152,52. 
Werner  (P.)  35,46. 
Wessely  (Cari)  75,12.  276, 

30. 
Wessner  (Paul)  78.28. 
Westberg  (Fr.)  47,27. 
Westenberger  (J.)    26,31. 

54,22.  209,48. 
Westerhuis  207,20. 
Weyh    (Wilhelm)     51,41. 

70.9. 
White  (J.  W.)  89,43.  101, 

51.  102,12.  130,48.  211, 

26.  222,37. 
Wick  (F.  C.)  23,28. 
Widmann   (S.)    151,47. 
Wiedemann  (A.)  30,28. 
Wiegand  (Th.)  43,15.  47, 

36. 
Wilamowitz  -  Moellendort 

(U.von)20,30. 36,30.  40, 

22.  76,51.  98,10.  127,25. 

128,42.   168,50.   169,15. 

173,17.    184,2.    213,42. 

227,2.  246,7. 
Wilbrandt(A.)83,31. 
Wilke  (G.)  224,13. 
Wilkins  214,13. 
Willers   (Heinrich)   55,10. 

87,35.    117,33.    130,34. 

204,5. 
Williams  (H.  S.)  46,29. 

—  (Marie  V.)  134,3.  246, 
23. 

Williamson   (H.)    136,16. 
Wilpert(J.)  42,45. 
Winter  (Th.)   28,16.   126, 

13. 
Wissowa    (Georg)    21,31. 

69,31.  80,17.  130,30,53. 

172,1.    202,33.   241,8. 
With(NornïanWentworth 

de)  77.52. 
Witkowski  (St.)  51,1.  93, 

14.  173,13. 
Witte  (Kuft)  34,5.  53,41. 

88,13.    95,20.    135,11. 
Wittich(E.)  84,11. 133,40. 
Wittig  70,41. 
Wôhrer  (P.  Just)  28,5. 
Woerner  (Roman)   168,8. 

211,21. 
Wohlrab  (M.)  141,35. 
Wolf    (H.)    20,51.    98,22. 

134,12.   141,12.   151,39. 

164,16. 

—  (O.)  170,37. 
Woliï  (Ed.)  100,39. 

—  (Georg)    53,40.   71,28. 

—  (F.  V.)  31,44. 
Woyte  (Curt.)  24,20. 
Wright  (W.  C.)  181,24. 
Wroth  (Warwick)  233,49. 

253,6. 


m. 


TABLE    DES    AUTEURS    DE    LIVRES. 


325 


Wïinsch    (R.)    24,6.    127, 

46. 
Wulff  (O.)  43,21. 
Wundt  (Max)49,34.  86,51. 
Wurni  (P.  J.)  153,1. 
'X.enia  Romana  29,41. 
Xeroudaki  (A.)  189,45. 
Xoual  (M.)  23,14. 
Yoshioka  (Gen-Ichiro) 

215,48. 
Zané(M.)  189,45. 
Zangemeister  (Karl)  141, 

45. 
Zanghieri  (T.)  28,11. 


Zanolli  (A.)  152,38. 
Zehetraaier   (Jos.)    79,45. 
Zeiller  (J.)  165,10. 
Zeitschrift     f.      Gesch.     d. 

Architektur  22,28.    127, 

22. 
Zemp  (J.)  48,1. 
Zettel  (K.)  128,9.  155,38. 
Zeuthen(H.  G.)  50,27.  87, 

46. 
Ziebarth   (E.)    79,34.    84, 

21.  231,38. 
Ziegler    (Konrat)     23,37. 

212,38. 


Ziehen  (J.)  74,46.  173,27. 
—  (L.)  173,27.  211,8.  219, 

21.  243,27. 
Zielinski  (Th.)  84,47.  89, 

48.   169,24.   217,2.   244, 

15. 
Zimmern    174,26,    240,6. 
Zingerle   (Anton)    26, 14. 

74,52.  75,4.  83,49.  89,5. 

97,41.    128,50.    152,43. 

206,52. 
Zurbonson  (Fr.)  49,46. 
Zurek(J.)  154,35. 
Zwicker  (Johann)  78,11. 


TABLE 


N.-B.  —  On  trouvera  un  résumé  sommaire  des  matières  du  présent  volume 
dans  la  Rei>ue  des  Revues  de  l'an  prochain. 

Bardy  (Gustave).  —  Les  pap^^rus  des  Septante 255 

BouDKEAux  (Pierre)  —  Un  nouveau  manuscrit  des  Divisioncs  Aris- 

toteleat 221 

Cavaignac  (E.).   —  Sur  un  passage  de  la  lettre  de  Philippe  aux 

Lariséens.  Philippe  et  les  institutions  romaines 179 

De   la  Ville   de  Mirmont  (H.).  —  Plorare,  explorare 18 

—  La  date  du  voyage  de  Sénèque  en  Egypte 163 

Fabia  (Philippe).  —  L'avènement  officiel  de   Tibère.   Examen   du 

récit  de  Tacite  (Ann.,  I,  11-13) 28 

Grégoire  (A).  —  Note  sur  les  Inscriptions  chrétiennes  d'Egypte  .  79 

Haussoullier  (Bernard).  —  'Acxïip  ...  y£vo[jlt,v 5 

—  Inscriptions  de  Chios  et  d'Érythrées 9 

Havet  (Louis).  —  Observations  sur  Plante  (Mil) 225 

Joret  (Charles).  — Sept  lettres  inédites  de •Villoison, Genêt,  Hennin, 

Senebier  et  le  manuscrit  de  l'Iliade   Genevensis,  44 183 

Monceaux  (Paul).  —  L'épigraphie  donatiste 112 

Nicole  (Jules).  —  Trois  lettres  inédites  de  Villoison 59 

Parmentier  (L. ).  —  Eunomios  tachygraphe 238 

—  Note  sur  un  nouveau   manuscrit  fragmentaire  de  V Histoire 
ecclésiastique  de  Théodoret 245 

PicHON   (René).  —  La  magie  dans  le  iv*'  chant  do  YEnéide 247 

Ramain  (Georges).  —  Sur  l'attribution  des  répliques  et  l'ordre  des 

vers  dans  quelques  passages  de  Plante 265 

Ruelle  (C.-E.  ).  —  Un  passage  des  Septante  dans  le  Parisinus  2841 

en  partie  palimpseste 162 

—  Aristot.  Probl.  physica,  iv,  13 224 

Serruys  (Daniel).  —  Inscriptions  chrétiennes  d'Egypte 71 

—  Notes  sur  quelques  m.anuscrits  parisiens  d'histoire  byzantine.  80 
De  Stoop  (E.).  —  Onirocriticon  du  prophète  Daniel  dédié   au   roi 

Nabuchodonosor 93 

Vassel  (Eugène).  —  Sur  un  passage  de  Pline  l'Ancien 264 

Le   Gérant,   C.    Klincksieck. 


RENNES 

IMPRIMERIE    POLYGLOTTE    FR.    SIMON 


REVUE  DES  REVUES 


ET 


PUBLICATIONS    D'ACADÉMIES 


RELATIVES 


A  L'ANTIQUITÉ  CLASSIQUE 


Trente-quatrième    Année 
FASCICULES     PUBLIÉS     EN     1909 


Rédacteur  en  chef  :  Adrien  Krebs. 


R.  oï  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1909.  XXX1"V.  —  l. 


REVUE  DES  REVUES 

ET 

PUBLICATIONS     DACADÉMIES 


RELATIVES 


A  L'ANTIQUITÉ  CLASSIQUE 


FASCICULES    PUBLIES    EN    1909 


ALLEMAGNE 

Rédacteur  sn  chef  :Hf,nryLëbégué  ; 

Abhandlunaen  der  philol.-historischsn  Classe  derk.  Sâchsischen 
Gesellschaft  der  'Wissenschaften.  Le  Vol.  26  ne  nous  est  pas  encore  par- 
venu. 11^  Vol.  27  (1909).  Ethische  Werte  bei  Aristoteles  [M.  Heinze].  Étude    " 
sur  l'éthique  chez  Aristote.  ^  Zur  Wurdigung  der  g.ranimatischen  Arbeiten 
Varros  [G.  Goetz].  On  peut  diviser  en  trois  périodes  l'activité  littéraire  de    s 
V.  :  la  première  est  celle  des  travaux  spéciaux;  c'est  celle  de  la  jeunesse 
à  laquelle  appartiennent  le  «  de  anquitate  litterarum  »,  le  «  de  similitudine 
verboruni  »,  le  «  de  utilitate  sermonis  »  et  plus  tard  le  «  de  origine  linguae 
latinae  »  dédié  à  Cn.  Pompeius;  la  seconde  est  celle  de  ses  deux  ouvrages 
principaux  :  le  «  de  1.  1.  »'  et  son  complément  le  «  de  sermone  latino  »  qui  lo 
peut  dater  de  la  40 •'année  de  V.  :  la  troisième  celle  des  tableaux  d'ensemble 
des  «  disciplinae  libérales».  Reste  le  tu.  xapaxTTÎptov  que  Usener  rattache  avec 
raison  au  «  de  1.  1.  ».  ^  DasWesen  der  lautlichen  Dissimilationen  [K.  Brug- 
mann].  Montre  que  contiairementà  certaines  tendances  de  nos  jours,  il  faut 
continuer  à  employer  le  terme  dissimilation  dans  le  sens  où  il  a  été  employé  35 
jusqu'ici  par  les  maîtres  de  la  science  et  désigner  par  ce  mot  les  m.êmes  phé- 
nomènes phonétiques.  ^  Die  rômischen  sogen.  dreissigTyrannen[H.  Peter]. 
Apprécie  sévèrement  les  biographies  de  Trebellius  PoUion  et  montre  tout  ce 
qui  leur  manque  etpourquoiilfaut  s'en  défier:  suivent  des  remarques  explica- 
tives dans  lesquelles  P.  donne  sur  chacun  des  trente  tyrans  les  renseignements  20 
historiques  nécessaires  puisés  à  toutes  les  sources. 1[  Die  wStrafe  defr  Steinigung 
[R.  Hir/.el].  La  lapidation  n'est  presque  pas  mentionnée  chez  les  Romains; 
chez  les  Grecs,  tout  en  étant  parfois  la  manifestation  soudaine  d'un  senti- 
ment de  colère  et  d'un  besoin  de  vengeance  irréfléchis  auxquels  obéit  aveu- 
glément la  foule,  ou  un  moyen  de  défense  et  d'attaque  surtout  dans  des  25 
révoltes  subites,  elle  est  aussi  dans  certains  cas  déterminés  voulue  et  réglée 
pal*  les  lois,  comme  un  châtiment  sévère  et  une  sorte  de  purification.  ^  Ein 
Ostrakon  aus  dem  Heiligtum  des  Zeus  Epikoinios  in  Kyprischen  Salamis 
[R.  Meister].  Description  (pi.)  d'un  ostrakon  du  Br.  Muséum  trouvé  dans 
le  dromos  d'un  tombeau  d'époque  mycénienne  dans  les  environs  de  l'an- 30 


4  1909.  ALLEMAGNE. 

cienne  Salamine  de  Chypre.,!!  porte  sur  les  deux  faces  sept  inser.  très  courtes 
en  caractères  chypriotes.  Déchitïrement  et  commentaire  surtout  au  point 
de  vue  du  dialecte.  Il  provenait  du  sanctuaire  de  Zeus  'ETitxotvtoç 
(Hesych.  Tac.  Ann.  3.63)  qui  rendait  des  oracles  comme  le  Zeus  de  Dodone. 
5  II  nous  donne  la  réponse  du  dieu  pa-rlant  à  la  première  personne,  relativement 
à  un  cours  d'eau  qu'on  demandait  la  permission  de  combler  :  puis  des  indi- 
cations d'oiïrandes  à  faiTe  et  consistant  en  un  certain  nombre  de  cruches 
de  vin.  Etude  sur  les  chiffres  de  ces  inscr.  et  sur  ceux  des  Grecs  de  Chypre 
qui  sont  fort  peu  connus.  T[  Zum  Recht  von  Gortyns  (11.  Lipsius].  Etudie 

10  d'apTès  ce  qui  nous  reste  de  la  loi  de  Gortyne  la  condition  des  xXapwTat, 
leur  situation  vis-à-vis  des  esclaves,  la  condition  des  affranchis (aTreXeûèspot), 
des  àcpéxaipor,  les  çuXac  et  les  (TTapxoi;  la  x<7£V£ia  otxa;  les  arbitrages; 
les  TtTat,  sorte  de  contrôleurs  des  finances  et  les  TrpeiyidToi  :  l'époque  de 
la  majorité.  ^  Hektors  Abschied  [E.  Bethe].  Les  adieux  d'Hector  et  d'An- 

15  dromaque  n'ont  joué  aucun  rôle  dans  le  débat  sur  l'unité  de  l'Iliade  et 
cependant  cette  scène  prête  le  flanc  plus  que  tout  autre  aux  objections. 
B.  montre  comment  il  faut  l'expliquer.  ^  Des  Aristoteles  Buch  «  Ueber  das 
Steigen  des  Nil  »  [J.  Partsch).  Montre  que  le  «  liber  Aristotelis  de  inunda- 
cione  Nili  «  qui  date  du  moyen  âge  ne  porte  pas  à  tort  le  nom  d'Aristote  et 

20  que  ce  doit  être  une  traduction  d'une  copie  à  peine  modifiée  par  quelques 
additions  d'un  traité  authentique  d'Aristote  qu'Era  osthène  doit  avoir 
eu  complet  sous  les  yeux.  Etude  sur  ce  liber.  H  Griech.  Satyrspielreliefs 
[Th.  Schreiber].  S.  a  déjà  publié  (Die  hellenistische  Reliefsbilder)  avec  deux 
groupes  de  monuments  scéniques  et  musicaux,  trois  reliefs  où  l'on  ■voit  une 

25  femme  assise  perdue  dans  la  contemplation  d  un  immense  masque  de  Silène; 
dans  cet  art.  il  ajoute  six  nouv.  répliques  de  ce  motif  qu'il  explique  et 
commente,  il  y  voit  des  reliefs  de  drame  satyrique.  1,  description;  2,  expli- 
cation; 3,  unité  de  composition,  but  et  date  approximative,  avant  l'époque 
d'Auguste,  probablement  à  l'époque  Alexandrine.^  Zum  Alexandrinischen 

30  Antisemitismus  [IJ.  Wilcken].  1,  Motifs  de  l'antisémitisme;  2,  Guerres  contre 
les  juifs  sous  Trajan  et  Hadrien;  3,  Martyrs  alexandrins  :  actes  d'Isidore 
et  de  Lampon;  actes  de  Paul  et  d'Antonin;  actes  d'Appian;  le  fragment  de 
Berlin  B  G.  U  11,  588  :  caractère  littéraire  des  actes.  Mémoire  de  59  p.  repo- 
sant surtout  sur  une  étude  détaillée  des  papyrus  nouv.  découverts,  ^  Zur 

35  patristischen  Aporienliteratur  [G.  Heinrici].  On  entend  par  aTrop-'at  un 
groupe  de  traités  destinés  en  partie  à  l'instruction  et  devant  servir  comme 
introduction  à  l'étude  des  livres  saints  chez  les  Pères  de  l'Église,  d'autre 
part  à  fixer  d'une  manière  définitive  les  résultats  de  recherches  religieuses 
spéciales.  Un  très  petit  nombre  de  ces  traités  ont  été  publiés  :  collections 

40  existant  avec  les  noms  des  auteurs.  Valeur  de  ces  traités.  Texte  de  trois 
d'entre  eux  :  deux  d'Arethas  de  Césarée  d'après  le  Cod.  Mosqu.S.  Synodi  315, 
et  un  troisième  intitulé  'ApéQa  àpysTrtdxÔTrou,  expliquant  Genèse  49.  11  et 
12.  1[  Die  Aegyptische  Gaue  und  ihre  politische  Entwicklung  [G.  Steindorf]. 
1.  Les  nomes  égyptiens;  2.  Leur  développement  politique;  3.  Le  partage  en 

45  deux  provinces  de  l'Egypte.  ^  Zur  Ara  Pacis  [F.  Studniczka].  Mémoire 
accompagné  de  7  pi.  et  5  flg.  dans  lequel  S.  donne  les  résultats  acquis  sur 
ce  monument  :1.  La  procession.  2.  Reliefs  des  portes  de  front.  ^  Ciceros  po- 
litische Anfânge  [R.  Heinze].  Le  jugement  qu'on  porte  sur  la  ligne  de  con- 
duite politique  de  Cicéron  jusqu'à  son  consulat  est  à  peu   près  celui-ci  ; 

50  jusqu'en  64  il  est  démocrate,  puis  ils  devient  subitement  aristocrate  parce 
qu'il  avait  besoin  de  l'appui  des  patriciens  poui*  arriver  au  consulat.  Tyrrel  a 
soutenu  qu'il  ne  fallait  voir  dans  Cicéron  qu'un  avocat  qui  sans  principes 
politiques  est  prêt  à  défendre  n'importe  quel  parti,  s'il  y  voit  son  intérêt. 


ARCHIV  FUR  GESCHICHTE  DER  PHILOSOPHIE.        5 

C'est  une  erreur,  car  jusqu'à  son  consulat  tous  ses  discours  sont  inspirés  du 
même  esprit.  Zielinski,  d'autre  part,  soutient  que  Cicéron  est  resté  fidèle 
à  un  même  idéal  politique  qui  était  celui  de  Scipion  et  de  ses  amis,  notam- 
ment de  Polybe,  et  qu'il  a  cherché  à  faire  triompher  une  constitution  où 
s'unissaient  dans  des  proportions  égales  les  éléments  monarchiques,  démo-  ^ 
cratiques  et  aristocratiques.  H.  croit  que  ce  n'est  que  dans  ses  écrits 
philosophiques  que  Cic  a  défendu  ces  idées,  à  la  suite  de  ses  expériences, 
et  que  chez  lui  la  théorie  a  suivi  la  pratique-.  Il  cherche  dans  ce  mémoire  si 
vraiment  il  s'était  tracé,  à  la  suite  de  Scipion,  une  ligne  de  conduite  pareille 
à  la  sienne  et  étudie  dans  cet  esprit  les  débuts  de  sa  carrière  politique.  lo 

E.  D. 

Annalen    des    Vereins    fur    Nassauische    Altertumskunde    und 
Geschichtsforschung.  Vol.  35  (1906).  Rom.  Bauerste  auf  der  Rentmauer 
bei  Wiesbaden  [E.  Ritterling].  11  s'est  trouvé  que  de  petits  tertres  asse^,  bas. 
situés  dans  le  district  forestier  de  Rentmauer,  pï'ès  Wiesbaden    n'étaient  i5 
autres  que  des  tumulus  funéraires  :  ils  étaient  à  la  croisée  de  deux  routes 
romaines,  ce  qui  explique  l'existence  d'habitations  romaines  à  cet  endroit 
exposé,  au  milieu  d'un  pays  peu  propre  à  l'agriculture.  Résultat  des  fouilles 
(1  pi..  13  fig.).  Dix  monnaies  allant  de  Trajan  à  Géta  :  objets  en  pierre, 
(fragments  de  statues),  en  bronze  (ornements,  colliers,  fibules),  en  fer,  en  to 
plomb,  en  terre  cuite  (briques  vases)  en  verre,  ^f^  Vol.  36  (1907).  Toranla- 
gen  rôm.  Kastelle  des  ersten  nachchristl.  Jahrh.  [E.  Ritterling].  Étude  sur 
la  manière  dont  étaient  construites  et  disposées  les  portes  d'un  castel  situé 
sur  le  Heidenberg  près  Wiesbaden  et  celles  du  camp  de  Hofheim,  construit 
sous  Caligula  (1  pi.,  12  fig.).  1|  Rôm.  Gehôfte  zwischen  Limes  und  Rhein  26 
[R.  Bodewig].  Résiiltat  des  fouilles  faites  entre  le  limes  et  le  Rhin  dans  le 
pays  borné  au  sud  par  une  ligne  allant  de  Saint-Goarshausen  à  Miehlen, 
au  nord  de  Valfendar;  vestiges  de  nombreuses  fermes  ou  villas  romaines, 
description  (32  fig.).  Objets  trouvés.  ^IH  Vol.  37  (1908).  Rôm.  Mijnzen  aus 
Wiesbaden  und  Umgegend  im  Altertums-Museum  zu  Wiesbaden  [Ritter-  30 
ling].  Enumération  avec  description  et  références  diverses  des  monnaies 
et  médailles  rom.  de  la  coll.   lAigenbûhl  et  d'autres  monnaies  acquises 
depuis  1896  (nos  433  ^  1077)  par  le  Musée  de  Wiesbaden.  Ce  qu'elles  nous 
apprennent  sur  l'histoire  de  Wiesbaden  et  du  pays  environnant  sous  l'occu- 
pation romaine  qui  prit  fin  vers  355  ap.  J.  C.  tH  Vol.  38  (1909).  Ne  contient  36 
par  d'art,  se  rapportant  à  l'antiquité  classique.  A.  S. 

Archiv  fur  Geschichte  der  Philosophie.  Vol.  XXII.  Livr.  1  (1909). 
Aristoteles'  Urteile  liber  die  pythagorische  Lehre  [O.  Gilbert].  Les  rensei- 
gnements que  nous  trouvons  dans  Aristote  sur  les  Pythagoriciens  contiennent 
bien  des  obscurités  et  des  contradictions;  et  cependant  c'est  à  Aristote  que  40 
nous  devons  avant  tout  avoir  recours  pour  tout  ce  qui  concerne  cette 
doctrine.  G.  essaie  dans  cet  art  qui  se  continue  dans  la  livr.  2  d'en  définir 
clairement  les  bases,  en  soumettant  à  un  examen  très  pénétrant  les  juge- 
ments portés  par  Aristote.  1[  Die  Geschichte  des  Symbolbegrifîs  in  der 
Philosophie  [M.  Schlesinger].  1.  Dans  la  philosophie  des  anciens  Grecs.  45 
H  Aesthetische  und  teleologische  Gesichtspunkte  in  der  antiken  Physik 
[A.  E.  Haas].  Le  point  de  vue  esthétique  et  téléologique  dans  la  physique 
ancienne.  ^  La  théorie  des  incorporels  dans  le  stoïcisme  [E.  Bréhier].  Les 
stoïciens  ont  admis  qu'il  n'y  a  d'autres  réalités  que  des  corps  étendus  et 
résistants;  conséquences  rigoureuses  de  cette  affirmation.  1[1I  Livr.  2.  Die  sfc 
Kosmologie  des  Rauchopfers  nach  Herakhts  fr.  67  [W  Schulz].  Trad.  et 
comm.  du  fr.  67  d'Heraclite  qui  comprend  deux  parties,  la  1"^®  est  une  enu- 
mération de  principes  cosmologiques  opposés  entre  eux  deux  par  deux. 


0  1909.    —    ALLEMAGNE. 

la  1^  une  comparaison  reposant  sur  l'allure  de  la  flamme  à  laquelle  on 
mêle  toute  sorte  de  parfums  :  c'est  cette  2^  partie  qu'étudie  surtout  S.  qui  ex- 
plique le  sens  de  la  comparaison  entre  la  divinité  sans  cesse  en  mouvement  et 
la  flamme  aux  prises  avec  les  parfums.  ^Aristote  et  le  traité  des  Catégories 

5  [B.  Dupréel].  Reprend  à  nouveau  la  question  de  l'authenticité  du  Traité 
des  Catégories  qu  il  n'admet  pas.  Il  n'est  pas  seulement  légitime  de  n'en 
tenir  aucun  compte  quand  il  s'agit  d'étudier  le  système  d'Aristote,  il  est 
nécessaiTe  de  le  faire  si  on  veut  s'épargner  des  tâtonnements  et  des  erreurs 
graves.  ^  Die  Tendenzen  der  platon.  Dialoge  Theaitetos.  Sophistes    Poli- 

10  tikos  [J.  Eberz].  Art.  qui  se  continue  dans  la  livr.  3.  Ces  trois  traités  sont  des 
écrits  de  circonstance  et  Platon  en  les  écrivant  avait  constamment  en  vue 
des  personnes  bien  déterminées,  entre  autres  Dion.  ^T|  Livr.  4.  Die  Reihem 
folge  der  Platon.  Schrlf  ten  [A.  Goedeckemeyer].  Ne  s'occupe  que  des  traités 
de  Platon  qui  sont  importants  pour  sa  philosophie  à  lui.  laissant  ainsi  de 

15  côté  ceux  de  la  période  socratique,  importants  pour  la  philosophie  de  S., 
mais  non  pour  celle  qui  est  propre  à  P.  Il  faut  les  disposer  chronologique- 
ment comme  suit  :  I,  Époque  où  Platon  dépasse  Socrate,  Théétète,  Ménon: 
II.  Point  de  vue  propre  à  Platon  :  a.  philosophie  erotique  et  période  où  la 
philosophie  de  P.  était  limitée  à  l'éthique  :  Phèdre,  Euthydème,  Cratyle, 

20  le  Banquet;  la  République  '502B);  (i,  la  période  dialecticienne  embrassant 
aussi  la  philosophie  de  la  nature  :  1,  dans  son  indépendance  complète.  Par- 
ménide.  Sophiste,  Politique,  Phédon,  RépubUque  (fin),  Timée,  Critias;  2, 
dans  sa  dépendance  d'influences  étrangères  :  Philèbe,  les  Lois.  ^  Der  vou; 
7ra6Y|Tixdi;  bei  Aristoteles  [P.  Bokownew].  Cherche  à  reconstruire  la  doctrine 

25  du  vouç  7iaÔY|Ttxôç  d'après  l'esprit  de  la  philosophie  d'Aristote,  puisque  A. 
n'en  a  tracé  que  quelques  lignes  d'une  main  sûre  et  que  beaucoup  de  ses 
développements  sont  restés  vagues  et  peu  clairs.  ^  Il  problema  metafisico 
seconde  Aristotele  e  l'interpretazione  d'un  passo  délia  Metaflsica  (Met.  A, 
10-1075  b  17-24)  [P.  Eusebiette].  1,  Objet  de  la  métaphysique  d'après  Aris- 

30  tote;  2,  Solution  du  problème  métaphysique  d'après  A.;  3,  Arguments  du 
liv.  12  de  la  Met.  4,  Le  dernier  chap.  duliv.  12  et  surtout  de  1075  a  25-1076  a 
5  :  5.  Trad.  et  comm.  de  1075  b  17-24.  A.  S. 

Archiv  fur  lateinische  Lexiko graphie  und   Grammatik.    XV^    et 
dernier  volume.  Fasc.  supplémentaire.  Tables  des  volumes   Xl-XV,  avec 

35  un  portrait  de  WôHïlin  et  un  article  nécrologique  par  O.  Hey.  P.  L. 

Archiv  Mr  Papyrusforschung.  V.  fasc.  1  et  2.  Die  Laokriten  und  tô 

xûivbv  ouaffTviptov  [St.    Waszynski].    Nous   savons   par    Diodore   de  Sic. 

1.  75  qu'il  y  avait  en  Egypte  un  collège  de  30  juges  nommés  pt^  les  trois 

villes  d'Heliopolis  Thèbes  et  Memphis,  qui  en  choisissaient  chacune  10.  Les 

10  papyrus  d'autre  part  nous  ont  appris  l'existence  en  Egypte  d'un  xotvov 
oixafTTTjÇiov  (Magdola  21  et  23)  et  de  XaoxpiTat  (Turin  1  p.  4  et  7.  Tebt.  ."> 
p.  207-220).  W.  montre  que  ces  divers  tribunaux  ne  peuvent  pas  être 
identifiés  les  uns  avec  les  autres.  1,  Rapports  entre  les  30  oixaffral  xotvoi 
de  Diodore  et  le  xotvov  oixariTT^piov;  2  Rapports  entre  ce  dernier  tribunal 

45  et  les  Laocrites;  3,  Rapports  entre  les  Laocrites  et  les  30  juges  communs. 
Attributions  de  ces  divers  collèges  de  juges.  ^  Lettres  à  Wilcken  [G.  Lum- 
broso]suite<cf.  R.  des  R.  33,10,  25>.  46.  On  trouve  dans  la  littérature  arabe 
un  récit  semblable  à  celui  de  Platon.  Phèdre  274  c:  47.  Explication  de  Dion 
(  hrysostome   33,  670  R;  48,  Sur  l'activité  et  la  richesse  des  Alexandrins 

ûo  à  propos  de  la  lettre  de  l'empereur  Hadrien  (Vopisc.  Saturnin.  8);  49,  Men- 
tion dans  Anth.  Pal  XI,  25  d'un  èvTatptadTTjç  Damon  et  d'un  médecin 
Crateas  qui  se  rendaient  de  mutuels  services.  50,  Origine  des  noms  de 
qqs  thermes  alexandrins;  51,  Aiyu^Ttot  pour  les  Grecs,  à  partir  de  la  domi- 


ARGHIV    FUR   PAPYRUSFORSGHUNG.  i 

nation  macédonienne,  estsouvent  synonyme  d'Alexandrin;  52,  Mention  dans 
Athénée  XIII,   583   a,    du    b  Trept  tûu  /ôpxoo.  fonctionnaire    qui  faisait 
})artiedes&?  Trepl  tT|V  qcùÀtjv  [de  la  cour  des  Ptolémées;  53,  Sens  de  7t&pi(7Tal 
dans  F^hilon,  in  Flacc.  8   et  de  Tuopt^stv;   b\,  Monter  au  sommet  d'un  obé- 
lisque était  un  acte  de  bravoure  déjà  dans  l'ancienne  Alexandrie  comme  & 
de  nos  jours;  55,  Explication  de  Diod.  XXIX.  29  où  Ptolémée  prononce 
ces    mots    'Opaç    toÙç    èpioùç    Ôriiaupoùç    TTEpiTraToîivTaç;.  56,    A    combien 
montait  la  population  d'Alexandrie  d'après  Philon  in  Flacc.  6;  57,  Il  faut, 
pour  la  chronologie  du  règne  de  Ptoléméte  IV,  tenir  grand  compte  des  mots 
èv  Ttàvu  [ipa/£ï  /povw  de  Polybe  5,  34.  ^  Alexandrinische  IJrkimden  aus  ic 
der  Zeit  des  Augustus  [W.  Schubart].   Ces  papyrus  de  cartonnages  de 
Abusir  el  Mâlâq  sont  très  importants,  ils  sont  des  années  6  à  26  du  règne 
d'Auguste.  S.  en  étudie  quelques-uns  en  passant  successivement  en  revue 
la  provenance  (Alexandrie)   de  ces  documents,  leur  origine  (ils  paraissent 
provenir  d'une  étude  d'avocat  ou  d'homme  de  loi  et  ne  sont  pas  des  actes  15 
officiels)   leur  forme  (celle  de  la  coy/Mpr^ciç.  qui  est  celle  des  contrats  entre 
particuliers  et  que  S.  étudie  en   détail)  ;   il   passe    ensuite  aux  tribunaux 
alexandrins  de  cette  époque  mentionnés  dans  ces  actes,  puis  aux  formes 
de  contrats  que  nous  y  rencontrons,  autres  que  la  rruy/tôor^mç,  et  aux  magis- 
trats qu'ils  concernaient  (7rapa{xovY|,   oiaypac&r),  àçtpaXst'a,  contrats  romains,  2o 
avTjf^-ovixYi  (TUYYpot^'îÔ'  ï^  ffUYypacpT,  introduite  devant  les  tEpoO'jrat).  Il  ter- 
mine par  une  longue  étude  sur  les  éléments  de  la  population  alexandrine 
tels  que  nous  les  donnent  ces  documents;  il  les  divise  en  dix  groupes  traites 
séparément  :  1,  Les  personnes  désignées  par  les  dèmes  ou  anciens  bourgeois, 
les  dèmes  alexandrins;  2,  les   'AX£;avoG£Tç;  3.    les   Macédoniens;    4,     Oi  '^^ 
llspffat  Tf|Ç  iTTtyov'iç;  5.  les  Grecs  sans  autre  désignation;  6,  les  Romains  et 
les  Grecs  romanisés;  7,  les  affranchis  impériaux;  8.  les  esclaves;  9.  les  Juifs; 
10,  les  Égyptiens.  ^  Aus  der  Giessener  Papyrus-Sammlung  [O.  Egger].  Une 
grande  partie  des  papyrus  de  Giessen  appartiennent  au  groupe 'E7rTaxa);ji.!a, 
composé  surtout  de  lettres  échangées  entre  le  stratège  Apollonios  et  ses  30 
subordonnés  et  datant  du  commencement  du  règne  d'Hadrien  :  E.  donne 
le  texte  de  deux  de  ces  papyri  qu'il  commente,  le  n°  123  qui  est  une  BitypoAr^ 
Tpaîré^Tj;  avec  ÛTroypacp/,  datant  de  184  à  189  ap.  J.  C,  et  le  n»  137  qui  est 
une  pièce  d'un  procès  datant  de  la  13^  année  de  l'empereur  Galien.  ^  Latin 
in  Protocols  of  the  Arab  Period  [H.  J   Belle]. Montre  les  erreurs  commises  35 
parv.  Karabacek  dans  ses  déchiffrements  des  protocoles  officiels  placés  en 
tête  des  rouleaux  de  papyrus  des  périodes  Byzantine   et  Arabe.  ^  Neue 
Inschriften  aus  Aegypten  [O.  Rubensohn].  Décrit  et  publie  24  inscr.  hono- 
rifiques, dédicatoires  et  funéraires  provenant  d'Egypte  et  dont  la  plupart      , 
sont  au  musée  de  Braunsberg  (Prusse  orientale);  elles  sont  presque  toutes  de  *" 
l'époque  Ptolémaïque.  ^  Griech.  Ostiaka  in  der  kaiserl.  Ermitage  in  S*  Pe- 
tersburg[G.  Zereti].  Texte  de  40  osti'aka  de  l'Ermitage  et  des  coll.  Golenit- 
schews et  Lichaéews.Tf  Mélanges.  nu6ôXaûf;[M.Rostow/ew].Strabon,  XVL 
4  ,14  sq.  donne  une  liste  de  stratèges  dont  deux,  Lichas  et Pythangelus,  sont 
de  l'époque  d'Evergète  et  un  autie  de  celle  de  Philopator;  les  deux  autres,  ^5 
Pitholaos  et  Léon   ne  s'étaient  pas  encoie  rencontrés  dans  les  inscr.  ou  les 
papyrus,  mais  ils  ont  vécu  certainement  sous  Evergète.  On  vient  de  trouver 
dans  Eleph.  Pap.  28  le  nom  de  l'un  d'entre  eux,  Pitholaos.  1[  "loioç  lôyoç 
und  àpytepeuç  [VV.  Otto].  On  voit  par  B.G.  U.  IV.  1091  que  ces  aeux  magis- 
tratures n'en  formaient  <|u'une  seule  au  ii^  s.  ap.  J.-C  If  Kaiser  Nero  und  ^^ 
die  alexandrinische  Phylen  [U.  Wilcken].  Montre  que  Néron   tout  de  suite 
après  son  avènement,  institua  un  nouvel  arrangement  des  tribus  à  Alexan- 
drie et  leur  donna  de  nouveaux  noms.  ^  Ein  Fragment  der  Constitutio 


8  1909. ALLEMAGNE. 

Antonina  f^dl.  Communication  d'une  lettre  de  P.  M.  Meyer  confirmant 
la  découverte  faite  par  lui  dans  Pap.  Gies.  n»  15  d'un  fragment  de  la  Cons- 
titutio  Antonina  de  Caracalla  de  212  et  ajoutant  qu'il  a  déchiffré  qqs  mots 
excluant   les    dediticii    (/copiç    twv    osBeiTtxfwv)     du    bénéfice    de    cette 

5  constitutio.  ^  |-|-  =  yïj  x(aTû'.xix7J)  [Id.]-  Etude  sur  cette  abréviation  dans 
le  Pap.  Gies.  n°  123  et  sur  la  signification  que  lui  a  donnée  Eger.  ^[  Zum 
Magister  rei  privatae [Id.].  Dans  B.G.U.  III , 927  au  lieu  de  [xotYtffTpou [A7j[jt,-/jl- 
xpi'ou  'At-^ç,  lire  [xaytffTpou  [ttjç]  TrptouTàTTjç;  le  ir  est  parfaitement  lisible, 
c'est  le  magister  rei  privatae    qui    est   ici  désigné    et  ce   texte  est  de 

10  l'époque  entre  Dioclétien  et  Constantin.  ^  Zu  den  Brautgeschenken  in  P. 
Lips.  41  [Id.].  W.  maintient  ses  conclusions  à  l'égard  de  ce  papyrus 
contre  Mitteis.  ^  Zum  aùxoirpaxTov  ff/riixa  der  P.  Aphrodito  Cairo  [M.  Gel- 
zer].,  La  mention  d'aùxorpaxTov  jyT,aa  qu'on  trouve  dans  trois  papyrus 
se  rencontre  déjà  un  siècle  plus  tôt  dans  une  constitutio   de  Théodose  le 

i&  jeune  au  praef.  praet.  or.  valable  aussi  pour  l'Egypte,  cod.  Theod.  Xi,  22,  4 
(19  mal  409).  Ce  qu'il  faut  entendre  par  cette  aùxoTipaYia  qui  dans  cod. 
Th.  XI,  7.  15  (399)  paraît  être  désignée  par  les  mots  «spontaneae  devotionis». 
^  The  Berhn  Kurrah  Papyrus  [H.  J.  Bell].  Texte  grec  revu,  trad.  et  comm. 
de  ce  document  bihngue  (arabe  et  grec)  du  Musée  de  Berhn  (Ersatz-Ehnas  : 

20  —  Sammlung  n°  352),  rescrit  adressé  par  Kurrah  b.  Sharïk  aux  habitants 
du  village  de  Bubaleton  du  district  zz.  IlôXtv  de  la  ville  de  Antinoe.  ^  Beo- 
bachtungen  bei  der  PapyrusaufroUung  [H.  Ibscher].  Remarques  techniques 
sur  les  papyrus,  destinées  aux  papyrologues.  Recto  et  verso  :  phage  »  t  appo- 
sition de  sceaux;  format  des  rouleaux,  etc.  ^  Mitteilung  aus  der  Berliner 

26  Sammlung  [W.  Schubart].  Liste  des  papyrus  prêtés  à  d'autres  universités 
et  qqs  corrections  dans  ces  mss.  1|  Chronique  des  papyrus  [U.  Wilcken].  Indi- 
cation des  nouveaux  textes  pubhés  et  commentés  allant  de  311  av.  J.-C 
à  711  ap.  J.-C;  remarques  critiques.  Art.  de  103  p.  très  important  auquel 
nous  renvoyons  le  lecteur.  P.  S. 

30  Archiv  fur  Religionswissenschaft.  Vol.  XII.  l"^*^  hvr.  Deisidai- 
moniaka  [R.  Wunschl.  1,  L'évocation  des  morts  dans  la  Nekyia  d'Homère. 
Le  Pap.  d'Oxyrrh.  412  (P)  contient  la  fin  du  liv.  18  des  KsdToi  de  Julius 
Africanus  qui  cite  une  grande  partie  du  commencement  de  la  Nekyia  d'après 
des  mss.  différents  de  la  Vulgate  :  W.  en  donne  le  texte  restitué,  qui  n'est  pas 

35  d'un  grand  poète  et  qui  énumère  les  divinités  chthoniennes  auxquelles 
Ulysse  demande  d'envoyer  les  ombres  devant  lui.  Cette  iriterpolatiun  s'ins- 
pire tantôt  d'Homère,  tantôt  s'écarte  de  lui;  elle  doit  être  du  i^""  ou  du  ii<'  s. 
ap.  J.-C.  Commentaire  :  2,  Un  nouvel  anneau  magique.  Description  (fig.) 
d'un  anneau  antique  en  bronze,  d'origine  inconnue,  du  Musée  de  Berlin, 

40  très  bien  conservé  :  on  y  voit  Anubis  à  la  tête  de  chacal  agitant  de  la  dr. 
un  fouet  et  tenant  de  la  gauche  un  caducée.  Tout  autour  une  inscr.  :  à  dr. 
patv/cowcoy  ;  à  g.  cpvou^[(jLripa  qui  sont  des  noms  de  démons;  3,  Ephydrias. 
Description  d'une  gemme  d'Oxford,  phylactère  sur  lequel  on  voit  l'image 
du  dieu  Seth  avec  tous  ses  attributs  et  sortant  d'une  hydrie,  ce  qui  donne 

i6  la  véritable  étymologie  du  Sioç  'Ecpu8p:a;  des  tablettes  de  plomb  de  la  via 
Appia  qui  datent  du  v^  s.  ap.  J.  C;  4,  Plaquette  d'argent  d'Amisos.  On  a 
trouvé  il  y  a  qqs  années,  dans  un  tombeau  d'Amisos,  un  petit  étui  en  bronze 
dans  lequel  il  y  avait  une  petite  plaque  d'argent  roulée  portant  une  inscr- 
de  16  1.  Texte  et  comm.   C'était  une  amulette  destinée  à  écarter  les  mauvais 

60  esprits;  5,  Aion.  Pierre  sculptée  de  Vienne.  On  y  voit  debout  un  homme 
âgé,  cornu  et  barbu,  vêtu  d'une  ceinture,  aux  jambes  de  lion.  In  bras  droit 
replié  sur  la  poitrine  et  tenant  de  la  gauche  un  serpent  dont  la  tête  pend 
jusqu'au  sol;  au  revers  une  inscr.  indéchiffrable,  c'est  le  dieu  que  l'antiquité 


ARCHIV    FUR    RELIGIONSWISSENSCHAFT.  y 

à  son  déclin  appelait  Aion  ou  Kronos  :  cette  sculpture  date  du  ii®  au  iv^s.  ;  6, 
Tablettes  magiques  inédites,  au  nombre  de  quatre;  description. 1T  Die  Triumph- 
strasse  auf  dem  Marsfelde  [A.  v.  Domaszewski].  Huelsen,  en  déterminant 
exactement  le  cours  du  Petronia  amnis  qui  divisait  le  Champ  de  Mars  en 
deux  parties,  a  jeté  une  lumière  toute  nouvelle  sur  la  topographie  du  Champ  5. 
de  Mars,  notamment  en  ce  qui  regarde  la  Voie  triumphale  qui  menait  direc- 
tement à  la  Porta  Carmentalis.  Situation  de  plusieurs  temples.  Explication 
d'un  relief  du  Louvre  (fig.)  où  l'on  voit  une  lustratio  exercitus.  ^  Die  Ent- 
stehung  der  Romuluslegende  [Wilh.  Soltaul.  1,  La  légende  de  Romulus  n'est 
pas  une  tradition  populaire  romaine;  2,  Elle  provient  jusque  dans  les  plus  lo 
petits  détails  du  Tyron  de  Sophocle  imité  par  Naevius  dans  sa  praetexta, 
Alimonia  Rémi  et  Romuli  ;  3,  Elle  n'est  donc  pas  antérieure  à  Naevius;  elle 
a  été  importée  de  Grèce  et  date  du  3^  s.  av.  J.-C.  ;  4,  La  louve  avec  les 
jumeaux  est  d'origine  campanienne,  hellénistique;  elle  était  d'abord  repré- 
sentée sur  des  monnaies  campaniennes  et  ne  prit  de  l'importance  qu'avec  is 
les  idées  qui  régnèrent  à  Rome  et  à  Capoue  à  la  fin  du  iv^  s.  ^  Griech. 
Gespenster  [F.  Boll].  Détails  nouveaux  sur  la  divination  au  moyen  d'un 
bassin  de  métal  ehez  les  Grecs  (Lekanomanteia)  d'après  un  ms.  grec  de 
Naples.  ^  Zur  VorsteUung  von  der  ûffréûa  [F.  Pradel].  Dans  Marcellus.  De 
medicam,  hb.  29.  23,  «  piscis  aut  delphinus  »  ne  se  comprennent  pas  :  delphis  20 
provient  d'une  confusion  entre  oeX^t;  et  oeXcpûç  de  la  source  grecque  et 
piscis  doit  être  une  glose  marginale  pour  expHquer  delphinus.  ^^  2®  et  3®  Hvr. 
Der  Saroophag  aus  Hagia  Triada  [E.  v.  Duhn].  Étude  détaillée  de  ce  sarco- 
phage déjà  décrit  par  Parabini  dans  Rendic.  dei  Lincei  1903,  343-348  et 
Monum.  dei  Lincei  19.  sur  lequel  on  voit  figurée  l'évocation  d'un  mort  25 
qui  doit  prendre  part  à  un  sacrillce  (3  pi.).  Personnages  féminins  remplissant 
les  fonctions  de  prêtresses;  représentation  du  sacrifice  d'un  taureau.  Appa- 
rition du  mort  lui-même  plus  petit  que  les  autres  personnages  qui  sous  la 
forme  de  trois  jeunes  gens  lui  amènent  un  bateau  qui  doit  le  transporter 
dans  le  pays  des  ombres.  Sur  l'es  côtés  on  voit  des  attelages  conduits  par  30 
des  femmes.  ^  Mumienverehrung  auf  einer  schwarzfigurig  attischen 
Lekythos  [R.  Hackl].  On  voit  représentée  sur  un  lecythos  attique  du  musée 
de  Munich  l'adoration  d'une  momie  à  figure  grecque  debout  par  trois 
personnages  à  genoux,  ce  qui  prouve  que  déjà  vers 500  av.  J.-C.  on  enseve- 
lissait les  morts  chez  les  Grecs  dans  le  delta  du  Nil  suivant  la  coutume  des  85 
Egyptiens  :  description  d'un  uschebti  ou  figurine  en  faïence  ayant  la  forme 
d'une  momie  et  qu'on  déposait  dans  les  tombeaux.  ^  Eine  neue  Seelenvo- 
geldarstellung  auf  korintischen  Aryballos  [R.  Hackl].  Aryballe  corinthien 
d'un  cabinet  particulier  à  Munich,  sur  la  panse  duquel  on  voit  couché  sur 
le  dos  un  homme  avec  la  tête  légèrement  soulevée  et  les  bras  tendus;  près  40 
de  lui  une  énorme  Sirène  qui  le  couvre  de  ses  ailes  ouvertes  comme  de 
l'ombre  de  la  mort.  ^  Grabespende  und  Totenschlange  [S.  Wide].  Descrip- 
tion d'un  petit  autel  en  marbre  du  musée  de  Herakleion  en  Crète,  sur  lequel 
est  sculptée  une  coupe  vers  laquelle  rampent  deux  serpents  qui  veulent  y 
boire;  ils  représentent  le  mort  qui  vivait  dans  le  tombeau,  mais  dont  l'exis-  45 
tence  dépendait  des  offrandes  que  sa  famille  lui  apportait.  Vases  du  Dipylon 
'fig.)  sur  les  anses  desquels  sont  peints  ou  reproduits  en  relief  des  serpents.  ^ 
"Acopot  ,8iaioÔâvaTot  [Id.].  Complément  à  un  art,  de  S.  Reinach  paru  sous 
ce  titre  dans  Archiv.  IX.  p.  312  <Cf.  R.  d.  R,  31>.  Texte  de  deux  inscr. 
(Ditt.  SylF  567  et  633)  où  il  est  question  des  purifications  nécessaires  pour  50 
entrer  dans  un  temple,  entre  autres  après  avortcment  (çôopsTa  et  cpOopàl 
Commentaire  :  influence  du  judaïsme.  ^  Der  Raub  der  Kore  [L.  Malten]. 
Au  v.  16  de  l'Hymne  à  Déméter,il  faut  corriger  Nuatov  a[i.  TtéStov  en  Mùcrtov 


10  1909.  —    ALLEMAGNE. 

a[jL  vréotov  et  les  difficultés  géographiques  et  autres  que  soulèvent  ce  passage 
disparaissent.  Le  sanctuaire  de  Mysion  était  en  Argolide  et  c'est  bien  dans 
ce  pays  qu'il  faut  placer  l'enlèvement  de  Koré.  ^  Der  Kalender  von  Cype "n 
[A.  V.  Domaszewski].  Après  l'an  2  av.  J.-C.,à  la  suite  des  catastrophes  sui'- 
5  venues  dans  la  famille  de  l'empereur,  le  calendrier  de  Chypre  tel  qu'il  avait 
été  établi  de  20  à  2  av.  J.-C.  fut  complètement  modifié,  les  noms  des  mois 
et  leur  ordre  de  succession  furent  changés.  Auguste  resta  le  seul  protecteur 
de  l'empire.  K  Archeol.  Mitteilungen  aus  Griechenland  [G.  Karo].  1 ,  Trou- 
vailles préhistoriques;  2,    archaïques    et  d'époque  postérieure.  ^  Dike  or 

10  Eurydike  [J.  A.  Harrisson].  Sur  le  vase  de  Jatta  (Mon.  Antichi  XVI,  t.  3). 
lire  non  pas  Bî'xa,  comme  le  propose  Dieterich  (Archiv  XI,  p.  159),  mais 
Eùpuoix'^.  1[  Zu  Athanas'us  [A.  Abt].  Migne,  Patrol.  gr.  XXVI,  p.  1320,  au 
lieu  de  InaotOTiv  toQ  ocpewç  lire  ÈTiaoïBïiv  tou  "Opcpsojç.  ^  Additions  de  qqs 
exemples  nouveaux  à  l'art,  de  A.  Dieterich:  ABC  Denkmaler  (Rh.   Mus.  56, 

15  p.  79)  [R.  Wunsch].'  1|^  Fasc.  4.  Alt  orphische  Demetersage  [L.  Malten], 
Montre  qu'en  suite  de  la  découverte  récente  d'un  papyrus  orphique  du 
l"""  ou  du  Ile  s.  av.  J.-C.  (Papyr.  Berol.  44  éd.  Bucheler.  Berl.  Klassikertexte. 
V.  1,  p.  7  sqq.)  la  question  des  poèmes  orphiques  sur  Demeter  est  complè- 
tement renouvelée.  On  considérait  à  tort  que  tous  les  témoignages  sur  la 

■M  littérature  orphique  réunis  par  Lobeok  dans  l'Aglaophamus  étaient  de 
l'époque  de  Pisistrate;  il  n'en  est  rien  et  M.  cherche  à  son  tour  à  retrouver 
dans  leurs  grandes  lignes  et  dans  leurs  points  les  plus  marquants  le  fond  et 
les  tendances  des  poèmes  orphiques  en  même  temps  qu'il  détermine  l'époque 
oîi  les  légendes  se  sont  formées.  Art.  de  30  p.  ^   Der  Trug  des  Prometheus 

^5  [Ada  Thompson].  A.  Remarques  sur  les  sacrifices  et  l"£x<popa  à  propos  d'Hé- 
siode. Theog.  535  sqq.  B.  Sacrifices  d'oblation  dans  les  cultes  chthoniens.  ^[ 
Religio  und  Superstitio  [W.  Otto].  Étudie  ce  que  les  Romains  entendaient 
par  «  religio  »  et  «  superstitio  »  aussi  longtemps  que  leur  religion  ne  fut  pas 
contaminée  par  des  influences  grecques,  et  quelles  étaient  leurs  idées  sur  les 

30  rapports  de  l'homme  avec  les  puissances  surnaturelles,  en  opposition  à  deux 
tendances  toutes  les  deux  blâmables,  l'indifférence  et  la  fausse  religiosité  ou 
superstition.  A.  S. 

Beitraege  zur  alten  Geschichte  'vKlio).   Vol.  IX  (1909).  V<^  livT.  La 
ribellione  d'Allessandro  figlio  di  Cratero  [G.  de  Sanctis].  Il  n'y  a  pas  eu  deux 

3i  révoltes  d'Alexandre,  fils  de  Cratère,  contre  Antigone  Gonatas,  comme  le 
suppose  Droysen  d'après  un  passage  de  Justin,  mal  compris,  mais  une  seule 
en  248  av.  J.-C.  ou  peu  après;  elle  fut  probablement  la  conséquence  des  vic- 
toires de  Ptolémée  Evergète  dans  sa  gueiTe  contre  SéleucusII.  ^Gefgis  und 
Marpessos  in  der  Troas  [R.  Kiepert].  Ces  deux  villes  étaient  situées  à  moitié 

*o  route  entre  Ilion  et  Abydos,  mais  Gergis  était  un  peu  plus  dans  les  terres, 
plus  rapprochée  de  Salihlar.  ^  Zur  Geschichte  der  Alanen  [E.  Taûbler].  1,  Les 
Alains  sont  mentionnés  pour  la  première  fois  dans  l'histoire  par  Lucain, 
De  b.  civ.  VIII,  223.  en  64  ou  65  (date  de  la  pubhcation  de  ce  liv.  VIII); 
2,  Leur  invasion  en  72  ou  73  de  l'Orient  en  PaTthie  où  régnait  Vologèse; 

46  3,  Leurs  migrations,  étudiées  en  corrélation  avec  les  autres  grandes  inva- 
sions asiatico-européennes  du  premier  siècle;  4,  Martial  (Vil,  30,  6  «  nec  te 
Sarmatus  transit  Alanus  equo)  ne  donne  aux  Alains  l'épithète  de  Sarmate 
que  pour  accentuer  l'idée  d'étranger;  c'étaient  les  derniers  ennemis  connus 
de  la  frontière  Est.  ^  Lupa  capitohna  [E.  Petersen]:  II  <  cf.  Klio  VIII, 

50  3e-4e  hvr.  R.  d.  R.  33„  15,  2i0>.  Composition  et  stylé  de  la  louve  du  Palais 
des  Conservateurs  à  Rome.  La  lupa  capitolina,  celle  que  vit  Cicéron,  relève 
par  son  origine  de  l'art  ionien  du  vie  s.,  qui  lui-même  est  le  successeur 
de  l'art  mycénien.  C'est  un  monument  votif  que  Rome  consacra  à  Jupiter 


BEITRÀEGE    ZUR    ALTEN    GESCHICHTE    (KHO).  Il 

in  Capitolio  après  avoir  été  délivrée  des  rois.  Ce  groupe  fut  connu  partout 
comme  symbole  de  la  république  romaine  vers  la  fin  du  iv^  s.  av.  J.-C-,  sur- 
tout grâce  aux  monnaies  romano-campaniennes.  A  l'origine,  les  jumeaux 
n'avaient  pas  de  nom  et  pas  d'histoire,  mais  avec  la  suite  des  temps  leur 
légende  se  forma  et  se  développa  à  l'imitation  de  celle  de  Tyro  et  ils  furent    s 
mêlés  à  celle  de  la  fondation  de  Rome.  Lorsque  les  Olguni  placèrent  leur 
groupe  sous  le  ficus  Rummalis.  leur  légende  paraît  avoir  été  déjà  populaire,  f 
Der  Friihjahrsfeldzug  des  Jahrs  217  und  die  Schlacht  am  Trasimenischen 
See  [E.  Sadie].  Explique  à  nouveau  la  bataille  de  Trasimène  et  montre  que 
le  témoignage  de  Polybe  ne  présente  ni  contradictioji  ni  difficulté  au  point  lo 
de  vue  soit  des  localités,  soit  des  opérations  militaires,  du  moment  qu'on 
tient  compte  du  fait  que  Flaminius  fut  l'agresseur.  Le  récit  de  Polybe  est 
donc  le  seul  qui  permette  d'arriver  à  une  solution  certaine,  et  ceci  témoigne 
une  fois  de  plus  en  faveur  de  cet  historien.  ^  Die  Zahl  der  Teilnehmer  am 
Helvetierfeldzugim  J.  58  v.  Chr.[B.  A.  Millier].  Ils  devaient  être  au  nombre  de  i* 
200  000.  1[  Das  makedonische  Konigtum  des  Seleukos  Nikator  [Fr.  Reuss]. 
Défend  contre  Lehmann-Haupt  et  Lenschau  ses  conclusions  :  il  n'admet 
pas  que  Séleukus  Nikator  ait  été  appelé  au  trône  par  l'armée  macédonienne 
et  qu  il  ait  pris  possession  de  la  royauté  en  suite  de  cet  appel,  mais  soutient 
(jue  c'est  à  la  suite  de  sa  victoire  de  Cyropédion  qu'il  crut  avoir  des  droits  20 
sur  le  royaume  thraco-macédonien.  ^  Ueber  die  Entwicklung  der  griech. 
Historiographie  und  den  Plan  einer  neaen  Sammlung  der  gi'iech.   Histori- 
kerfragmente  [F.  Jacoby].  Après  avoir  montré  la  nécessité  qu'il  y  a  de 
donner  aux  historiens  qui  s'occupent  de  la  Grèce   une  nouvelle    édition 
remaniée  des  Fragmenta  historicorum  graecorum  de  C.  Millier,  J.  examine  2* 
et  indique  dans  ce  mémoire  de  24  p.  lu  au  Congrès  historique  de  Berlin 
l'ordre  dans  lequel  il  faudrait  classer  les  auteurs  dans  ce  Corpus.  1|  Rapport 
sur  les  fouilles  allemandes  en  Egypte  [L.  Borchardt].  A  Elephantine,  Kom 
Ombo.  Abusir,  Tell-el-Amarna.  %  Zur  Geschichte  Pelusiums  [U.  Wilcken]. 
Défend  contre  Schulz  latrad.  qu'il  a  donnée  du  passage  du  de  Vita  Marci  23,8  30 
qu'il  lit  comme  suit  :  «  Sacra  Serapidis  a  vulgaritate  P  élu  si  a  summovit»,  et 
qu'il  traduit  :  «  Il  purifia  le  culte  de  Serapis  de  la  vulgarité  grossière  des 
Pélusiens  ».  ^  Die  byzantinischen  Klôster  im  Latmos-Gebirge  bei   Milet 
[S.  Guyer].  ^  Epigraphische  Reise  im  Lydien  [A.  v.  Premerstein],  Annonce. 
^  Die  Ehe  der  ©sol  ^iko[xr^xoçitç  [E.    Kornemann].   Un   pap.    de  Giessen  35 
donne  le  contrat  de  mariage  en  grec  datant  de  la  8^  année  de  Ptolémée  VI 
Philométor  (174/3)  de  ce  prince  et  de  sa  sœur  Cléopâtre  II,  qui  furent  pro- 
clamés époux  probablement  après  la  mort  d'Epiphane  par  la  reine- mère 
régente  Cléopâtre  1.  Comme  les  époux  étaient  encore  très  jeunes  le  mariage 
ne  fut  probablement  consommé  qu'en  173.  ^^  2slivr.  Diegi'iech.  Kolonisation  ^o 
am  Nordgestade  des  Schwarzen  Meeres  im  Lichte  archaeol.  Forschung  [E.  v. 
Stern].  Se  propose  de  montrer  dans  un  aperçu  sommaire  l'importance  des 
colonies  grecques  au  nord  de  la  mer  Noire  au  point  de  vue  de  l'histoire  de 
la  civilisation  et  de  l'histoire  du  commerce,  et  jusqu'à  quel  point  les  décou- 
vertes archéologiques  jettent  un  rayon  de  lumière  sur  l'histoire  de  la  colo-  45 
nisation  grecque   si  importante  pour  l'histoire  grecque  en  général  et  non 
encore  étudiée  dans  son  ensemble.  Coup  d'oeil  sur  les  fouilles  de  la  côte  nord 
du  Pont-Euxin,  sur  les  colonies  milésiennes  où  dès  la  fin  du  vi«  s.  se  fait 
sentir  l'influence  attique  jusqu'à  l'époque  des  guerres  médiques.  Indépen- 
dance des  colonies   leur  histoire  jusqu'à  l'époque  byzantine,  f  Studien  zu  50 
den  Weihgeschenken  und  der  Topographie  von  Delphi.  V-  [H.  Pomtow]. 
Suivi  de  contributions  de  [H.  Bulle].  Dans  ce  S^art.  de  41  p.  <cf.  Klio  VIII. 
R.  d.  R.  33,  12,  45  et  14,  30>,  P.  cherche  les  petits  monuments  votifs  de  la 


12  1909.  —    ALLEMAGNE. 

première  partie  du  témenos  (n»  18-25).  Trépied  attique;  relief  de  Démade; 
monument  équestre  de  Pliilopoemène;  la  prétendue  pierre  du  «  Cheval  de 
bois  »;  l'anathema  des  Rhégiens;  la  statue  du  tyran  Hiéron;  statues  du 
Spartiate  Hiéron  à  Delphes  et  Olympie;  le  monument  de  Sostratos;  le 
6  premier  exèdre.  Résultats  topographiques  obtenus  par  ces  études.  Comment 
a  procédé  Pausanias  dans  sa  description;  on  voit  clairement  qu'il  n'a  eu 
recours  à  aucune  source  periégétique  écrite.  Passant  de  monument  en 
monument  il  les  note  d'après  les  indications  qui  s'y  trouvent  inscrites  en 
évidence,  mais  sans  chercher  plus  loin;  de  là  des  erreurs  fréquentes.  Les 

10  résultats épigraphiques,ont  été  importants,  ils  ont  permis  de  fixer  les  dates, 
et  enfin  grâce  à  ces  études  nous  pouvons  nous  faire  une  idée  de  l'aspect 
général  de  la  Voie  Sacrée.  1[  Remarques  sur  les  monnaies  usitées  dans 
l'Afrique  romaine  à  l'époque  du  Haut-Empire  [R.  Cagnat].  Montre  com- 
ment les  divers  règlements  recueillis  en  Afrique  jusqu'à  ce  jour  portent 

15  à  toutes  les  époques  la  mention  de  la  monnaie  romaine  et  prouvent 
ainsi  que,  comme  l'avait  ordonné  Auguste  cette  monnaie  était  d'un  usage 
obligatoire  dans  toute  l'étendue  du  monde  romain  ainsi  que  les  mesures  et 
les  poids  romains.  Le  monnayage  local  n'avait  cependant  pas  cessé  partout 
dès  le  début  de  l'époque  impériale,  et  se  continua  pendant  quelque  temps 

20  notamment  dans  les  Mauritanies,  surtout  pour  les  monnaies  de  bronze, 
constituant  ainsi  une  monnaie  provinciale  à  côté  de  laquelle  il  y  eut  aussi 
des  monnaies  locales.  A  côté  de  la  monnaie  légale,  il  resta  encore  dans  la 
circulation  un  grand  nombre  de  pièces  émises  sous  la  domination  cartha- 
ginoise ou  numide,  qui  avaient  conservé  une  valeur  fiduciaire  et  servaient 

25  aux  petites  transactions  de  chaque  jour.  ^  Grundlinien  der  wirthschaftlichen 
Entwicklung  Aegyptens  in  den  ersten  Jahrh.  des  Islam  [C.  H.  Becker].  Coup 
d'œil  sur  l'hsitoire  et  le  développement  de  l'Egypte  à  l'époque  de  l'Islam. 
Evolution  économique  de  ce  pays;  transformation  de  l'état  militaire  en  un 
gouvernement  despotique.  ^  Der  Skamander-Xanthus  in  der  Ilias  [E.  Obst]. 

'^^  Prenant  parti  dans  le  débat  entre  C.  Robert  et  W.  Dôrpfeld,  O.  montre  que 
le  Scamandre  limitait  la  plaine  de  Troie  à  l'Est  et  qu'il  n'était  pas  guéable, 
tandis  que  le  Xanthus  qui,  lui  était  guéable,  coulait  au  milieu  delà  plaine. 
^  Hekatompedon  [E.  Petersen].  Répond  aux  critiques  que  Bulle- Kôrte  et 
Frickenhaus  ont  faites  des  conclusions  de  son  ouvrage  «  Burgtempeln  der 

^^  Athenaia»sur  les  dimensions  de  l'ancien  temple  de  l'Acropole  sa  nature  et 
les  statues  qui  s'y  trouvaient.  ^  Nochmal  Seleukos  Nikators  makedonisches 
Kônigstum  [C-  E.  Lehmann-Haupt].  Répond  àF.  Reuss.  <cf.  supralivr.l> 
et  maintient  que  Seleucus  était  devenu  de  droit  roi  de  Macédoine  par  le 
choix  de  son  armée,  mais  non  de  fait   et  qu'il  fut  assassiné  parce  que  s'ap- 

*o  puyant  sur  son  droit  il  voulait  s'emparer  de  la  Macédoine.  Tf  SuUa  campagna 
flavio-vitelliana  del  69  [L.  Valmaggi].  Explique  les  opérations  stratégiques 
qui  précédèrent  immédiatement  la  seconde  bataille  de  Crémone  ou  de  Bédriac 
et  la  concentration  des  troupes  de  Vitellius.  ^  Sodalicia  vernaculorum  [B. 
Filow].  Texte  et  comm.  de  deux  inscr.,  l'une  latine.l'autre grecque,  gravées 

*5  sur  une  plaque  de  marbre  dont  les  fragments  ont  été  trouvés  à  Sofia  en  1906. 
La  latine  est  la  plus  ancienne,  elle  date  de  l'époque  d'Hadrien  et  se  rapporte 
à  la  construction  d'un  temple  de  la  Mater  Deum  Magna  par  un  sodalicium 
vernaculorum  :  ce  que  c'était  que  ces  associations;  la  grecque  gravée  sur 
l'autre  côté  de  la  plaque  donne  une  liste  de  noms  grecs  romaijis,  thraceset 

sa  orientaux  et  paraît  se  rapporter  aussi  au  culte  de  Cybèle.  ^  Découvertes 
sous-marines  près  de  Mahdia  (Tunisie)  [A.  Merlin  et  L.  Poinsot].  Cargaison 
d'un  bateau  enfoui  dans  la  vase  où  il  avait  coulé  à  pic;  colonnes,  statuettes, 
entre  autres  un  Bros  en  bronze,  réplique  de  celui  de  Praxitèle,  un  hermès 


BEITRAEGE    ZUR    ALTEN    GESCHICHTE    (KLIO).  13 

de  Dionysos   portant    la    signature  Bo/jOoç   KaX/Yioôv.oç  èttoisi,  l'auteur 
de  l'enfant  à  l'oie,  bronze  divers,  objets  en  marbre.  Tj  Zur  Aufnahme  der 
Israeliten  in  Gosen  [C.F.  L.-H.]-  Simple  mention  d'un  document  officiel  de 
l'admission  des  tribus  d'Israël  dans  la  Basse-Egypte  par  Haremheb  géné- 
ral d'Aménophis  IV.  Tf  Nochmals  Vulgaritas  Pelusii  [O.  Th.  Schulz].  Combat   5 
les  conclusions  de  U.  Wilcken  <cf.  supra  livr.  1)>.  ^  Limesforschung  in 
Dakien  [G.  Teglas].  Brève  mention  de  recherches  et  de  trouvailles  d'inscr. 
dans  l'anc.  Dacie.  ^^  S"  livr.  La  plus  ancienne  géographie  astrologique  [F. 
Gumont].  Dans  son  Catalogus  Cod.  astrologorum  graec.  VII,  Boll  vient  de 
publier  un  fragment  considérable  de  Teukros  le  Babylonien  relatif  aux  10 
douze  signes  du  Zodiaque,  qui  nous  est  parvenu  dans  un  remaniement  d'un 
certain  Rherorios  l'Egyptien  qui  vivait  au  vi^  s.  ap.  J.-G.  et  qui,  tout  en 
écourtant  son  auteur,  y  introduit  des  détails  butinés  ailleurs,  il  cite  en  par- 
ticulier Ptolémée  :  G.  l'étudié  et  le  commente  et  y  reconnaît  un  des  plus 
anciens  monuments  de  l'astrologie  grecque  et  même  de  l'astrologie  égyp-  i5 
tienne.^  Zur  Geschichte  der  Barkiden  [K.  Lehmann].  1,  Le  passage  des  Alpes 
par  Hannibal  considéré  comme  marche  militaire.  Après  avoir  dit  qu'il  s'en 
tenait  aux  conclusions  de  son  livre  «  Der  Angriffe  der  drei  Barkiden  auf 
Italien  »  pour  le  point  où  Hannibal  avait  franchi  les  Alpes,  c'est-à-dire  au 
Petit-Saint-Bernard,  L.  étudie  ce  passage  au  point  de  vue  de  la  marche  et  20 
montre  par  des  exemples  qu'il  est  possible  à  une  armée  de  faire  des  étapes  de 
30  kil.  et  même  plus  par  jour  dans  une  contrée  montagneuse  et  qu'ainsi  le 
Petit-Saint-Bernard  a  pu  être^franchi  en  15  jours  par  les  troupes  d'Hanni- 
bal,  ce  qui  constitue  un  des  plus  brillants  faits  d'armes  connus  en  ce  genre 
dans  toute  l'histoire.  ^  Die  monatliche  Opfei'ung  in  Olympia  [L.  Weniger].  25 
1,  Ordre  des  sacrifices.  Les  Eléens  avaient  établi  une  sorte  déroulement  de 
sacrifices  d'après  lequel  chaque  mois  un  sacrifice  était  offert  à  certaines  divi- 
nités. Pausanias  nous  a  conservé  ce  roulement    dans   son   énumération 
des  70  autels  d'Olympie  et  W.  le  reproduit  et  l'étudié.   Il   donne  ensuite 
les  routes  que  suivaient  les  processions.   ^  Researches   in  Athenian  and  30 
Delian  Documents  [W.  S.  Ferguson].  3e  art.  <cf.  Klio  VIII.  R.  d.    R.    33. 
14,  36>,  Les  fêtes  d'Apollon  Pythien  à  Athènes.    Etudie   d'après   Colin 
la    procession    envoyée    d'Athènes  à   Delphes    pendant   la    Pythaïde    de 
97  /6  et  cherche  pourquoi  cette  Pythaïde  ne  fut  pas  célébrée  en  98  /7  comme 
elle  aurait  dû  l'être,  et  d'autre  part  pourquoi,  l'ennéaétéride  prenant  fin  35 
en  95/4,  le  Pythaïde  n'a  pas  eu  lieu  cette  année-là.  —  Les  stratèges  athé-. 
niens,  leur  nomination,  la  durée  de  leurs  fonctions,  leurs  attributions. — 
Crises  constitutionnelles  au  le""  s.  av.  J.-C.  Pour  expliquer  certaines  ado- 
malies  qu'on  remarque  dans  les  décrets  de  cette  époque,  il  est  nécessaire 
d'admettre  qu'il  y  eut  entre  les  deux  séjours  de  Sylla  à  Athènes  et  le  dernier  40 
régime  aristocratique  une  période  où  l'influence  populaire  fut  prépondérante. 
F.  en  fixe  la  durée  entre  l'archontat  d'Apolexis  et  celui  de  Polycharmos 
(70-53)  ;  changements  divers  qui  eurent  lieu  dans  la  constitution.  Appendice. 
Note  sur  les  prêtres  de  Délos,  sur  l'archonte  Lysiades  en  fonctions  probable- 
ment en  152/151.  ^  Histiaios  vonMilet[St.  Heinlein].  Le  rôle  joué  par  Histiée  45 
de  Milet  dans  la  révolte  de  l'Ionie  est  une  énigme  qui  n'a  pas  encore  été  résolue 
et  que  H.  tâche  de  résoudre  dans  cet  art.  en  suivant  un  à  un  les  agissements 
d'H.  à  cette  époque.  Il  n'a  pas  voulu  se  mettre  à  la  tête  du  parti  de  l'indé- 
pendance, il  cherchait  plutôt  à  devenir  le  chef  des  Grecs  de  l'Asie  Mineure 
avec  l'assentiment  de  Darius  et  sous  son  autorité.  Il  échoua,  f^  Inscriptions  50 
grecques  de  Babylone  [B.  Haussoullier].  Texte  et  comm.  de  trois  inscr. 
inédites  provenant  de  l'Extrême-Orient  grec.  La  première,  la  plus  longue,   ^ 
date  de  109  av.  J.-C.  et  nous  donne  le  palmarès  de  la  distribution  des  prix 


14  1909.   ALLEMAGNE. 

du  gymnase  gi'ec  de  Babylone  cette  année-là;  la:  seconde,  qui  est  au  Br. 
Mus.,  date  de  120  et  ne  contient  que  l'intitulé;  la  troisième  est  une  inscr. 
funéraire  de  2  lignes  d'un  Ionien  deTeos,  Aristeas  ou  Ardu-Bel  de  son  nom 
babylonien.  ^  Nachtrag  zum  Artikel  «  zu  Kirchhofîs  Karte  des  griech. 

6  Alphabeta  (Bd.  8.  H.  3  /4  S.  523-55!6)  [F.  Wiedemann].  Additions  proposées. 
If  Bemerkungen  zur  Prosopographia  attica  V  [J.  Sundwall].  Remarques 
sur  I.  G.,  III,  1014—  Ath.  Mitt.  XXIX,  244  — I.G,  II»  2514"  —  Sur  le  gram- 
mateus  dans  IG,  U\  433  et  IP,  451^  II  —  Inscr.  funéraire  de  Rhamnonte. 
^   Die  Festsetzung  der   Grenze  im  Frieden  des  Antiochus  [P.  Viereck]. 

10  Combat  les  conclusions  de  Mommsen  (Rom.  Forschungen  II,  p.  510)  sur 
la  détermination  de  la  frontière  au  moment  de  la  paix  avec  Antiochus; 
il  propose  de  lire  dans  T.  Live  38,  38,  4  «  usque  ad  Halym  amnem  et  ab 
ea  valle  usque  ad  juga  Tauri  qua  in  Laconian  vergit  :  >■>  la  frontière  aurait 
donc  été  déterminée  par  une  ligne  partant  de  l'endroit  où  le  Halys  s'in- 

^^  fléchit  vers  le  Nord,  et  allant  au  Sud  le  long  de  la  Cilicie  et  de  la  Pisidie 
jusqu'au  Taur us,  englobant  ainsi  la  Lycaonie  du  côté  romain.  ^  Zur  Ver- 
vvaltungsgeschichte  der  rôm.  Eisenbergwerke  in  Dakien  [G.  Teglas].  Texte 
d'une  inscr  de  l'époque  de  Garacalia  qui  montre  que  les  mines  de  fer  de  la 
Dacie  furent,  exploitées  aussi  après  la  guerre  contre  les  Marcomans  et 

20  qu'elles  étaient  affermées  commes  propriétés  de  l'état  à  des  «  conductores  «, 
comme  dans  les  provinces  voisines.^  Deux  remarques  épigraphiques  rela- 
tives à  l'inscr.  d'Aïn-Ouassel  [A.  Merlin].  P^asc.  I,  ligne  1,  restituer  d'après 
l'examen  du  monument  Septi]Mi  Sève  ri  Gt:T[ae.  Fasc.  III,  ligne  1.  lire 
qu]i  EA  Loc  A  NE[glecter  a  conduc]TORiBus,  etc.  ^  Velleius  Darstellung  der 

26  Gracchenzeit  (II,  1-8)  [E.  Kornemann].  Sur  les  sources  biographiques  de 
Velleius  pour  cette  époque  et  la  manière  dont  V.  s'en  sert.  Montre  que  pour 
la  mort  de  Tiberius  Gracchus  la  différence  entre  la  relation  latine  et  celle 
d'Appien  et  de  Plutarque  n  est  pas  aussi  marquée  qu  il  l'avait  dit  autrefois 
<Zur  Geschichte  der  Gracchenzeit,  p.  3>.  *[  Sind  die  Geburtsgeschichte 

30  Christi  und  die  christliche  Dreieinigkeitslehre  von  Aegypten  beeinflusst 
[Issleib].  Répond  par  l'affirmative  en  comparant  les  reliefs  du  grand  temple 
de  Luxor  représentant  l'histoire  de  la  naissance  d'Aménophis  III  avec  les 
récits  de  Matthieu  et  de  Luc.  ^%  Làvr.  4.  La  lotta  di  Eutimo  di  Locri  a 
Temesa  [Et!  Pais].  Montre  contrairement  à  Maass  (Jahrb.  d.  d.  arch.  Inst. 

35  22,  18-53)  qu'il  n'y  a  rien  d'historique  dans  le  récit  que  Pausanias  donne 
.du  combat  d'Eutimos  de  Locres  contre  le  oaijAOJv  de  Temesa  et  qu'il  n'y  a 
là  qu'une  légende  qui  a  passé  de  la  Locride  en  Italie.  If  Zum  Bellum  Afri- 
canum  [A.  Langhammer].  Montre  par  une  étude  serrée  du  récit  de  la  bataille 
de  Thapsus,  telle  qu'elle  est  racontée  dans  le  Bellum  Africanum,  Chap.  79-86, 

40  qu'on  ne  peut  pas  se  fier  entièrement  à  cette  histoire  et  qu'il  ne  faudra 
l'employer  qu'avec  prudence,  comme  c'est  le  cas  aussi  pour  les  Commen- 
taires de  César.  ^  Die  armenischen  Feldziige  des  Lukullus[Kurt  Eckhardt]. 
Rien  de  plus  étonnant  que  la  résistance  qu'opposa  Mithradates  VI  Eupator 
roi  du  Pont  aux  armées  romaines;  on  ne  peut  en  expliquer  la  longue  durée 

46  qu'en  tenant  compte  des  circonstances  dans  lesquelles  Rome  dut  lutter  contre 
M.,  jusqu'au  moment  où  Pompée  en  vint  définitivement  à  bout.  L.  Licinius 
LucuUus,  qui  commandait  les  armées  romaines  pendant  la  première  partie 
de  la  guerre,  sut  vaincre  Mithridate  et  le  força  à  se  réfugier  chez  son  gendre 
Tigrane  d*Arménie.  K.  veut  montrer  comment  Tigrane,  au  lieu  de  secourir 

50  inteUigemment  son  beau-père,  perdit  l'occasion  d'engager  avec  Rome  une 
guerre  qui  aurait  pu  être  funeste  à  la  République  et  chercha  seulement  à 
agrandir  son  royaume  en  Syrie  et  en  Phénicie.  I.  L'Arménie  sous  Tigrane 
avant  la  guerre.  Conquêtes  de  Tigrane  et  fondation  de  Tigranocerta.  Etat 


BEITRAEGE    ZUR    ALTEN    GESCHICHTE    (KLIO).  15 

générai  de  l'Arménie  à  cette  époque.  Sa  nature.  ^  Hat  Miltiades  am  Sky- 
tenzug  teilgenommen  [E.  Obst].  La  liste  qu'Hérodote  IV,  138  donne  de 
ceux  qui  prirent  part  à  cette  expédition,  ne  contenait  pas  primitivement 
le  nom  de  Miltiade,  Remaniée  beaucoup  plus  tard,  au  plus  tôt  en  493, on  y 
introduisit  la  mention  de  Miltiade,  qui  n'a  donc  pas  pris  part  à  cette  expé-  5 
dition.  j[  Zum  hellenistischen  Titel-  undOrdens-Wesen[H.  VVillrich].  Strack, 
dans  son  mémoire  intitulé  Griech.  Titel  im  Ptolemaerreich,  s'est  demandé 
si  les  titres  que  portaient  certains  personnages  à  l'époque  hellénistique 
donnaient  droit  à  un  costume  spécial  et  caractéristique,  W.  étudie  à  ce  point 
de  vue  la  carrière  de  Jonathas  Macchabée  qui  fut  non  seulement  grand-prêtre  lo 
des  Juifs,  mais  fit  partie  aussi  de  la  hiérarchie  des  dignitaires  de  l'époque 
des  Séleucides,  et  montre  quels  étaient  les  insignes  qu'il  portait  et  qui 
témoignaient  de  son  rang,  pourpre,  anneaux  d'or,  etc.,  ainsi  que  l'attirail 
royal  qui  était  alors  habituel  aux  grands  dignitaires.  1|  Zu  den  Germanen- 
kriegen  unter  Augustus  (aiif  Grund  eines  neugefundenen  Tiberiusbriefes)  i5 
[E.  Kornemann].  Texte,  restitution  et  commentaire  du  fragment  de  l'inscr. 
grecque  d'Ai/.anoi  en  Phrygie  trouvé  par  Th.  Wiegand.  On  y  lit  une  lettre 
de  Tibère  au  sénat  et  au  peuple  d'Aizanoi,  écrite  en  l'an  4  ap.  J.-C,  à  Bov<nvta 
Y,  £v  raÀXt'a  (Boulogne-sur-Mer)  en  réponse  à  un  pséphisma  voté  par  les 
habitiants  d'Ai/anoi  à  l'occasion  de  l'adoption  et  de  l'admission  au  pouvoir  20 
de  Tibère  par  Auguste.  C'était  de  Dononia,  où  Tibère  avait  établi  son  quar- 
tier général,  qu'il  devait  commencer  son  expédition  des  années  4  et  5  contre 
les  Germains.  Résumé  de  cette  campagne.  %  Études  d'histoire  hellénis- 
tique. I^' expédition  de  Phihppe  V  en  Asie  Mineure.  La  bataille  de  Chios 
(201  av.  J.-C.)  [M.  HoUeaux].  La  bataille  navale  de  Chios  (été  201),  où  25 
les  flottes  de  Pergame  et  de  Rhodes  vainquirent  celle  de  Phihppe  V  et  de 
ses  alliés,  est  un  des  grands  événements  militaires  de  l'époque  gréco-iomaine. 
Polybe  en  a  fait  le  récit-  H.  élucide  quelques  points  restés  obscurs  :  1,  Le 
siège  de  Chios  :  c'est  bien  le  nom  de  Chios  (ju'il  faut  restituer  dans  le  texte 
de  Polybe  (16,  2,  1  ;  2,  3,)  d'où  il  est  absent,  et  ce  siège  eut  lieu  dans  l'été  30 
de  201  ;  2,  Les  Égyptiens  à  la  bataille  de  Chios;  3,  Il  faut  maintenir  les  mots 
T(3v  AlyuTTTtwv  dans  Polybe  16,  7,  6  car  Philippe  avait  des  Egyptiens 
dans  sa  flotte,  ils  avaient  fait  partie  des  équipages  des  navires  égyptiens 
que  Philippe  avait  fait  prisonniers  à  Samos;  4,  Date  respective  des  batailles 
de  Chios  et  de  Ladé.  Place  de  la  bataille  de  Chios  dans  l'expédition  de  201.  S6 
Les  événements  se  sont  suivis  dans  cet  ordre  :  Occupation  de  Samo.s. 
siège  de  Chios,  bataille  de  Chi(^  précédant  celle  de  Ladé,  tout  cela  dans  la 
belle  saison  de  l'année  201.  ^  Eryx.  Die  Kampfe  des  Hamilkar  Darkas  und 
die  Auffindung  der  Stadt  [J.  Ktomayer].  Étude  mihtaire  et  archéologique. 
Donne  le  résultat  des  recherches  faites  pour  déterminer  remplacement  40 
jusqu'ici  ignoré  de  l'ancienne  ville  d'Eryx,  située  au  pied  du  mont  Eryx 
auj.  Monte  S.Giulano,  célèbre  pour  avoir  été,  dans  les  dernières  années  de 
la  première  guerre  punique,  le  théâtre  des  derniers  combats  entre  les  Ro- 
mains et  les  Carthaginois,  qui,  sous  la  conduite  d'Hamilcar  Barka,  opposèrent 
pendant  deux  ans  une  résistance  acharnée  à  leurs  ennemis.  K.  essaie,  45 
d'après  la  situation  de  la  ville  et  l'examen  des  lieux,  de  se  faire  une  idée 
exacte  de  cette  lutte  suprême.  Il  détermine  en  même  temps  1  endroit  où 
se  trouvait  le  sanctuaire  célèbre  d  Aphrodite,  la  ville  d'Eryx  et  le  camp 
romain.  Les  murs  de  la  cité  m.oderne  de  S.  (]liulano  ne  sont  pas  les  murailles 
d'Eryx,  mais  les  restes  des  fortifications  entourant  le  temple  iui-même,  ^ 
qui  d'après  Polybe  était  èir'  aÛTrjÇ  ttïç  xopucp-^ç,  c'est-à-dire  à  l'endroit 
où  est  S.  Giulano  :  Eryx  était  ùtt'  at>Tr,v  Tr,v  xopu^Viv,  non  pas  sur  l'em- 
placement de  S.  G.,  mais  au  nord-ouest  de  cette  ville  sur  un  plateau  situé 


16  1909.  ALLEMAGNE. 

à  200  mètres  au-dessous  du  sommet  et  où  on  a  trouvé  des  restes  d'anciens 
remparts  (carte  et  dessins).  Théâtre  des  combats.  ^  Die  diesjâhrigen  deut- 
schen  Ausgrabungen  in  Aegypten[L.  Borchardt].  Fouilles  àAbusirel-meleq, 
à  Darb  Gerse  (l'ancienne  Philadelphia),  à  Dine,  et  près  de  Gise.  ^  Diesjâhrige 
s  amerikanische  Ausgrabungen  in  Aegypten  [Id.].  Près  de  Gise  :  tombeau  de 
Menkwre,  qui  construisit  la  troisième  pyramide;  description;  inventaire 
des  onze  statues  mises  au  jour.  Fouilles^ux  pyramides  de  Lischt.  ^  Alexan- 
ders  Zug  gegen  die  Triballer  [N.  Vulié].  On  n'est  pas  d'accord  sur  l'endroit 
où,  dans  sa  campagne  contre  les  Triballes, Alexandre  passa  l'Hémus  et  où 

10  il  atteignit  pour  la  première  fois  le  Danube.  V.  reprend  à  son  tour  la  question. 
A.  franchit  l'Hémus  dans  sa  partie  occidentale,  battit  les  Triballes  sur  les 
bords  du  Lyginus  et  parvint  en  trois  jours  au  Danube,  mais  à  partir  de  là 
tout  devient  incertain.  •[[  Zur  Geschichte  des  linkspontischen  Kotvdv. 
[G.^Kasarow].  Complète  et  rectifie  en  plusieurs  points  l'art,  de  J.  Toutain  : 

15  Les  pontarques  de  la  Mésie  inf .  (Bull,  de  la  soc.  nat.  des  antiquaires  de  France 
1901,  p.  123),  il  étudie  brièvement  l'organisation  de  cette  confédération  et 
montre  entre  autres  ce  qu'étaient  les  àpytepeïç.  ^  Zur  zensorischen  Tatig- 
keit  des  Augustus  [F.  Blumenthal].  Défend  avec  E.  Meyer,  Dion  Cassius 
contre  Mommsen  qui,  s'appuyant  sur  le  Monumentum  Ancyranum,  a  pré- 

20  tendu  à  tort  que  D.  G.  avait  altéré  la  vérité  ;  on  avait  mal  compris  les  docu- 
ments qu'il  citait,  relativement  à  la  manière  dont  Auguste  s'était  acquitté 
de  sa  censure.  ^  Zur  Limesforschung  [Kornemann].  Défend  contre  W.  Bar- 
thel  son  hypothèse  de  l'existence  d'un  double  limes,  qu'il  appuie  d'un  pas- 
sage de  Aelius  Aristides  Etç  'PoS[XT|V  (éd.  Keil,  p.  114, 1.  2sqq.),  A.  S. 

26  Berichte  liber  die  Verhandlungen  der  KônigL  Sâchsischen 
Gesellschaft  der  Wissenschaften  zu  Leipzig,  Phil.-hist.  Klasse 
LXI.  N°  1.  Contributions  à  l'épigraphie  et  à  la  dialectologie  de  la  Grèce,  VII 
[R.  Meister].  1"  Xapivw  tw  Ntxà(v)-660(;  xôcttôç  |  -/]|xi  x£<(v£Foç^  |  xà  otcrxa- 
<(c&oç)>  (Munro  et  Tubbs,  Journ.  of  Hellen.  St.,  1891, 19:^).  xôcTroçcorre.spond 

80  étymologiquement  à  l'allemand  «  Hufe  «  et  signifie  un  fonds  de  terre,  même 
quand  il  est  nu,  comme  ici.  Les  termes  xaTroc,  y(5po;,  ^ôc,  dans  la  grande 
inscr.  d'Idalie.  2°  Tt[ji.oFàvaxT6;  to)  TtfjLâçsu  yi'jm  (ib.,  p.  320).  TtfjLâasu 
est  le  gén.  d'une  forme  abrégée  Ttixâ<TY,ç.  Étude  de  ces  formes  abrégées 
en  -Tjç,    qui  se  rencontrent  concurremment  avec  les  formes  en  -âç,  et  qui 

36  ne  se  répartissent  pas  d'après  les  dialectes.  En  dehors  de  l'onomastique, 
il  y  a  des  restes  d'anciens  thèmes  en  -ë-  dans  les  divers  dialectes  grecs. 
]fT|  N°  2.  Les  tessarakontades  et  la  doctrine*  qui  les  concerne  chez  les  Grecs 
et  d'autres  peuples,  contribution  à  l'étude  comparée  des  religions,  au  folk- 
lore, à  la  mystique  des  nombres,  ainsi  qu'à  l'histoire  de  la  médecine  [W.  H. 

40  Roscher  ]  <185  pages>.  1°  Le  nombre  40  dans  le  culte  et  le  mythe  :  délai 
de  quarante  jours  dans  les  relations  sexuelles;  impureté  et  deuil  de  40  jours 
à  la  mort;  durée  de  40  ans  donné  pour  celle  d'une  génération  humaine  ou 
pour  l'àx[A7i  d'un  individu  (par  ex.  Eson,  Ovide,  Met., VII,  293).  2°  Le  chiffre 
40  dans  Homère  et  Hésiode  :  40  jours  (durée  de  l'Odyssée  et   de  l'Iliade, 

45  temps  pendant  lequel  les  Pléiades  sont  invisibles  d'après  Hésiode,  etc.), 
40  ans  (àx[j.i^  à  40  ans  d'après  Hésd.,  Œ.,  436  et  fr.  163),  groupes  de  40  et 
rôle  de  ce  chiffre  dans  le  catalogue  des  vaisseaux;  etc.  Accessoirement  du 
chiffre  20.  3°  L'espace  de  40  jours  dans  les  computations  ordinaires  des 
paysans,  des  pêcheurs,  des    marins,  des  chasseurs,   et  son   rôle   dans  les 

50  croyances  météorologiques.  4°  Le  nombre  40  dans  les  anciennes  législations  et 
chez  les  Pythagoriciens  :  la  loi  athénienne  interdit  d'être  chorège  des  enfants 
avant  40  ans;  40  ans  est  pour  l'homme  mûr  ce  que  sont  20  ans  pour  l'éphèbe, 
60  et  80  pour  le  vieillard.  Des  vues  semblables  sont  attribuées  à  Pythagore 


BERLINER    PHILOLOGISCHE    WOCHENSCHRIFT.  17 

et  il  faut  les  considérer  non  comme  une  nouveauté,  mais  comme  un  des  der- 
niers anneaux  d'une  longue  chaîne  de  croyances.  5°  Dans  la  médecine, 
le  chiffre  40  ne  joue  pas  encore  de  rôle  dans  les  livres  «  Knidiens  »;  mais 
pénètre  peu  à  peu  les  livres  hippocratéens  dits  authentiques  et  devient  un 
facteur  de  plus  en  plus  important  en  gynécologie  et  en  embryologie,  dans  5 
la  pathologie  et  la  thérapeutique  des  enfants  et  des  femmes,  dans  la  déter- 
mination des  jours  critiques,  etc.  6°  Vues  des  médecins  postérieurs.  7^*  Les 
philosophes  adoptent  aussi  le  rôle  du  nombre  40,  mais  on  voit  qu'il  ne  fait 
point  partie  de  leur  système  et  qu'il  est  adventice.  8°  Le  nombre  40  chez 
d'autres  peuples,  apparentés  aux  Grecs  (Perses,  Arméniens,  Jézidis,  Kurdes,  io 
Imérétiens,  Germains,  Romains,  etc.),  non  apparentés  (Égyptiens,  Finno- 
Ongriens,  Tatares,  Américains).  De  cette  enquête,  il  ressort  que  le  rôle  du 
nombre  40  est  général,  appartient  à  un  fonds  primitif  des  idées  de  l'huma- 
nité et  qu'il  est  mis  en  relation  avec  les  phénomènes  les  plus  élémentaires  de 
la  vie,  la  naissance,  la  maladie,  la  mort,  comme  aussi  avec  le  phénomène  15 
extérieur  le   plus  important,   l'état   atmosphérique.  Paul   Lejay. 

Berliuer   philologische    Wochenschrift.     29^   année,    1909.    N°    1. 
O.  Immisch,  Aristotelis  Politica  post  Susemihlium  rec.  [Rabe].  Excellent.  ^ 
Griech.  Poliorketiker,  mit  den  handschriftl.  Bildern  hrsg.  u.  ûbersetzt  v. 
R.  Schneider  [Tittel].  Très  important.  ^  Q.  Friedrich,  Catulli  Veronensis  20 
liber  erkl.  [Magnus].  Ce  n'est  pas  un  «  commentarius  perpetuus  »,  mais  une 
suite  de  remarques  sur  des  questions  et  des  passages  controversés.  Bien  des 
réserves  à  faire,  mais  un  fond  scientifique  solide.  ^  W.  K.  Prentice,  Greek, 
and  latins  inscriptions  [ïliWer  y  on  Gaertringen].  Des  réserves  peut-être  à  faire 
mais  appréciation  élogieuse.  ^  Th.  Mommsen,    Gesammelte  Schriften;  V,  2» 
Histor.  Schriften  2,  [Bardt].  Cette  éd.  est  faite  avec  soin  et  discrétion.  ^  K. 
Regling,  Der  Dortmunder  Fund  rôm.  Goldmilnzen  [v.  Vleuten].  Très  grands 
éloges.,^  C.  Rethwisch,  Jahresberichteii.  das  hôhere  Schulwesen.  20  u.  21  [Zie- 
hen].  Eloges  avec  qqs  réserves.  ^  Infmitivus  pro  imperativo  im  Lateinischen 
[J.  H.  Schmalz].  Exposé  de  la  question.  Cet  emploi  ne  paraît  pas  avoir  été  30 
naturel  à  la  langue  latine,  et  ne  se  montre  que  très  tardivement.  Dans  la 
langue  littéraire  on  le  rencontre  pour  la  première  fois  chez  Valerius  Flaccus 
III,  412.  Avant  lui,  dans  la  langue  usuelle  on  en  a  plusieurs  exemples  dans  les 
inscr.  Dans  la  latinité  postérieure  on  ne  doit  pas  le  rejeter,  au  moins  dans  les 
ouvrages  écrits  sous  l'influence  grecque  ou  reproduisant  la  langue  usuelle.  ^^  S5 
N°2.  R.  GLADis,Z>e  Themistii  Libanii Iuliani  in  Constantium orationibus[As- 
mus].  N'est  pas  sans  valeur,  mais  devrait  être  remaniée.  ^  H.  T.  Karsten, 
De  commenti  Donatiani  ad  Terenti  fabulas  origine  et  compositione  [Endt]. 
Appréc.  sévère.  ^  W.  C.  Wright,  A  short  history  of  Greek  literature  from  Homer 
to  Julian  [W.  Nestlé];  Orientera  rapidement  ses  lecteurs.  ^  Jahresberichte  ii.  40 
d.   Fortschritte  der   Altertuniswissenschaft  von  Bursian-Kroll.  35.  Jahrg. 
[Nitsche].  Analyse  rapide  élogieuse.  1[  A.  Wûnsche,  Aus  Israels  Lehrhallen. 
Kleine  Midraschim  zur  spdt.  legendar.  Literatur  des  A .  Test,  tibersetzt  [Roths- 
tein].  Recommandé.  ^  G.  Colasanti,  Pinna.  Ricerche  di  topographia  e  di 
storia.  E.  Grossi,  Aquinum  Ricerche...  [Partsch].  Eloges  de  ces  deux  opus-  45 
cules  faisant  partie  de  la  Ribl.di  Geogr.  storica,  dirigée  par  G.  Beloch,  ainsi 
que  de  G.  Napoletani,  Fermo  und  Piceno  [Id.].  Analyse.  ^  M.  N.  Ton  and  A. 
J.  B.  Wace,  a  Catalogue  of  the  Sparta  Muséum  [Schrôder].  Résumé  rapide.  ]f 
Psyttaleia[R.  Kallenberg].  Prouve  contre  Beloch  <Klio  VIII,  477>  que 
l'île  de  Psyttaleia  n'est  pas  Hagios  Georgios,  mais  bien  Lipsokutali,  comme  50 
on  l'a  cru  jusqu'ici.  \^  N°  3.  O.  Kraus,  Neue  Studien  zur  Aristotelis chen 
Rhetorik,  insbesondere  iiber  das  •^i'^oç  ÈTrtSetXTixdv    [Ammon].  Des  réserves. 
^  F.  Kiehr,  Lesbonactis  sophistae  quae  supersunt  éd.  [Lehnert].  Eloges.  ^ 

R.   DE   PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de   1900.  XXXIV. —  2 


18  1909.  —    ALLEMAGNE. 

C.  CicHORius,  Untersuchungen  zu  LucilLus  [Tolkiehnjl  Indispensable  à  tous 
ceux  qui  voudront  étudier  Lucilius.  ^  H.  Pognon,  Inscr.  sémitiques  de  la 
TSyrie,  de  la  Mésopotamie  et  de  la  région  de  Mossoul  [Rochstein].  Appréc.  très 
favorable.^ H.  L.  Axtell,  The  déification  of  abstract  ideas  in  Roman  literature 
5  and  inscriptions  [Deubner].  Rien  de  bien  important.  ^  D.  Detlefsen, 
Ursprung,  Einrichtung  und  Bedeutung  der  Erdkarte  Agrippas  [Frick].  Sera 
utile  à  la  science;  fraie  la  route.  ^  Theodoricus  Platonicus  [Héiberg].  Détails 
sur  la  vie  et  l'œuvre  de  Th.  Plat,  originaire  de  Bretagne  et  scolarum  magister 
à  Chartres  en  1121,  disciple  de  Platon  à  qui  Hermann  Secundus  dédiait  en 

10  1143  sa  trad.  du  Planisphaerium  de  Ptolémée.  ^^  N°  4.  H.  Schiller,  Bei- 
traege  zur  Wiederherstellung  der  Odyssée  1  [Stûrmer].  Pas  convaincant.  ^ 
R.  MûLLER,  Quaest.  Xenophontearum  cap.  duo  [W.  Nitsche].  Soigné  et  utile. 
^  J.  William,  Diogenis  Oenoandensis  fragm.  ordin.  et  txpl.  [Wilke].  A  droit  à 
toute  notre  reconnaissance.  ^  L.  Kienzle,  Die  Kopulativpartikeln  et,  que, 

16  atque  bei  Tacitus,  PUnius,  Seneka  [Klammer].  Appréc.  élogieuse.  Tf  W.  Erbt, 
Untersuchungen  zur  Geschichte  der  Hebràer;  1,  Elia,  Elisa,  Jona.  Ein  Bei- 
trag  zur  Geschichte  des  8  u.  9  Jahrh.  [Rothstein]*  De  bonnes  parties;  mais 
l'ensemble  laisse  à  désirer.  ^  L.  Hahn,  Zum  Sprachenkampf  im  rôm.  Reich 
bis  auf  die  Zeit  Justinians.  [Viereck].  Eloges.  ^   IIpaxTtxà  t.  êv    'AOï^vaiç 

20  'ApyatoX.  'ETaipetat,-  t.  I.  1906  [Engelmann].  Analyse  rapide  de  cette 
revue.  ^  V.  Ghapot,  La  colonne  torse  et  le  décor  eh  hélice  dans  Vart  antique 
[Altmann].  Traite  à  fond  une  question  qui  n'avait  pas  encore  fait  l'objet  d'une 
monographie.  ^  Universitdt  und  Schule.  Vortraege  von  E.  Kleijv,  P.  Wend- 
LAND,  M.  Brandl,  Ad.  Harnack  [Muller].  Résumé.  ^^  N°  5.  G.  Norwood, 

25  The  riddle  of  the  Bacchae  [W.  Nestlé].  Essai  intéressant,  sinon  convaincant, 
de  résoudre  le  problème  des  Bacchantes  d'E.  Tf  F.  Schulte,  Archytae  qui 
ferebantur  de  notionibus  uniçersalibus  et  deoppositis  libellorum  reliquiae  [Rae- 
der].  Eloges.  ^  H.  v.  Arnim,  Epikurs  Lehre  von  Minimum  [Bneger].  Le  sujet 
ne  méritait  pas  une  étude  plus  approfondie.  ^  M.  ScHAMBERGERi,  De  P.  Pa- 

''o  pinio  Statio  verborum  novatore  [Klotij.  Appréc.  élogieuse.  ^  W.  H.  Roscher, 
Die  H ebdomadenlehren  der  griech.  Philosophen  und  Aerzte.  Id.  Enneadische 
Studien  [Ziehen].  La  science  en  progressant  arrivera  peut-être  à  d'autres 
conclusions,  en  tout  cas  R.  a  jeté  les  bases  de  tout  travail  futur.  ^  A.  Mentz, 
Geschichte  und  Système  der   Griech.   Tachygraphie  [Weinberger].   Rendra 

36  des  services.  Tj  E.  H.  Marshall,  Catalogue  of  the  Finger-Rings,  Greek, 
Etrurian  and  Romans  in  the  Départ,  of  Antiquities.  Br.  Mus.  [Bliimner], 
Excellents;'.  ^  Zu  homerischen  Bestattungsgebrâuchen  [M.  Mayer].  Iliade 
H.  408-410  est  un  passage  qui  n'a  pas  encore  été  élucidé.  M.  l'explique 
à  son  tour  en  changeant  Trupôç  en  Tiupàç  et  au  1.  de  yiy^ez' ,  eTcel   xs   Gàvwcrt 

*3  enlisant  péXrepov,  si  xe  ôavwct,  il  rapproche  ce  passage  de  W,  170;  w,  6?  ; 
Eur.  Iph.  Taur.  635;  Stace  Theb.  VI,  209,  et  montre  qu'il  ne  s'agit  pas  ici 
de  libations  de  lait  mêlé  à  du  miel,  mais  de  l'usage  très  ancien  d'employer 
le  miel  pour  conserver  les  cadavres,  même  quand  on  les  incinérait.  ^  Del- 
phica  II  [H.  Pomtow].  Art.  qui  se  continue  dans  les  sept  livr.  suivantes. 

*6  Rapport  détaillé  sur  les  résultats  d'un  voyage  à  Delphes.  %^  N°  6.  H.  Rôhl, 
Imagines  inscr.  Graecarum  antiquissimarum  [Larfeld].  Cette  3®  éd.  a  encore 
été  améliorée  et  enrichie.  ^  E.  Ofenloch,  Caecilii  Calactini  fragmenta  coll. 
[Lehnert].  Beaucoup  de  soin.^  H.  Schmidt,  DeHermino  Peripatetico  [Raeder] 
Sera  utile.  ^  K.  Preisendanz,  Seneca  Sentenzen  ausgew.  und  im  Deutsche 
50  ubertragen  [Hosius].  Utila  TJ  S.  Angus,  The  sources  of  the  first  ten  books  of 
Augustine's  De  Civitate  Dei  [Aghad].  Bonnes  parties,  mais  il  est  à  regretter 
que  A.  n'ait  pas  traité  la  partie  principale  de  son  sujet  avec  méthode  et 
à  fond.  ^  Juvenes  dum  sumus  (AufsStze  der  Mitgl.  d.  Basler  klass.-  philol. 


BERLINER   PHILOLOGISCHE    WOCHENSCHRIFT.  19 

Seminars  zu  Basel  zur  49  Philologenversammlung)  [Nitzche].  Analyse  de 
ce  recueil.  T[  A.  Bertholet,    Religionsgeschichtl.    Lesebuch  [Bruchmann]. 
Recommandé.  ^  B.  Modestow,  Introd.  à  l'histoire  romaine,  trad.  du  russe, 
par  M.  Delines.  Préface  de  S.  Reinach  [Schmidt].  Appréciation  favorable  ' 
avec  qqs  réserves,  ^f  R.  Knorr,  Die  verzierten  Terra  Sigillatagefàsse  Rott-  6 
weil  [Anthes].  A  droit  à  notre  reconnaissance.  ^^  N°  7.  Wolfg.  Aly,  De 
Aeschyli  copia  verborum  cap.  sel.,  [Wecklein].  Eloges.  ^  Hierokles.  Ethische 
Elementarlehre   (Pap.    9880)   nebst  den   bei   Stobaeus   erhaltenen   ethischen 
Exzerpten  des  Hierokles  bearb.  v.  H.  v.  Arnim  u.  W.  Schubart  [Schenkl]. 
Berl.  Klassikertexte  IV.  Excellent  et  méritoire.  ^I  V.  Ussani,  Intorno  allp  lo 
novissima  edizione  di  Lucane  [Hosius].  Le  réf.  n'approuve  pas  toutes  les 
objections  de  U.  à  son  édition  de  L.,  mais  rend  hommage  à  son  zèle  et  à 
ses  vues  originales  dans  la  solution  des   problèmes   relatifs  à  Lucain.  % 
H.  Weber,  Attisches  Prozessrecht  in  den  attischen  S eebundstaaten  [Thalheim], 
La  manière  dont  les  documents  sont  interprétés  n'est  pas  à  l'abri  de  tout  i5 
reproche,  mais  le  recueil  est  fait  avec  soin.  ^  Der  obergerman.-raetischc 
Limes  des  Rômerreichs...  von  O.  v.  Sarwey  u.  E.  Fabricius.  Lief  29  et  30 
[Wolfî].   Analyse   détaillée.   ]f   P.  Gôssler,  Das  rôm.   Rottweil  [Anthes]. 
Méritoire.  ^  W.  Deonna,  La  statuaire  céramique  à  Chypre  [Schrôder].  Ré- 
sumé. ^  Th;  OusPENSKY,  L'octateuque  de  la  Bibl.  du  Sérail  à  Constantinople  20 
[Gerlandj;  Grands  éloges.  ^  P.  Thomsen,  Systematische  Bibliographie  der 
Palaestina-Literatur  [Rothstein].  Approfondi,  soigné,   méritoire,  ^^f  N<'  8. 
G.  MuRRAY,  The  rise  of  the  greek  e/?tc[Mûlder].  Livre  remai-quable  à  bien  des 
égards,    mais  manque  absolu  de  jugement  réfléchi  et  de  sang-froid.   Tj 
Ch.   Wessely,    Les  plus  anciens  monuments  du   Christianisme  écrits  ^r  25 
papyrus  [Eb.  Nestlé].  Textes  grecs  édités,  traduits  et  commentés.  Recom- 
mandé chaudement.  \  A.  Abt,  Die  Apologie  des  Apuleius  von   Madaura  und 
die  antike  Zauberei.  Beilraege  zur  Elaiiterung  der  Schrift  De  magia  [Blûmner]. 
Fait  avec  beaucoup  de  soin,  mais  n'est  pas  toujours  juste  envers  Apulée,  "jj 
F,  Orlando-,  Le  Létture  pubbliche  in  Roma  impériale  [Tolkiehn].  Sans  valeur  so 
aucune.  ^  A.  Vezin,  Eumenes  i>on  Kardia.  Ein  Beitrag  zur  Geschichte  der 
Diadochenzeit  [H.    Kallenberg].    Eloges.    ][    L.    Venturini,    Tarquinio    il 
Superbo  [Lenschau].  Le  réf.  regrette  de  ne  pouvoir  souscrire  aux  conclusions 
de  ce  livre  habile  et  bien  écrit,  mais  qui  manque  de  critique.  1[  G.  H.  Allen, ^j 
The  roman  cohort  Castella  [Nothe].  Eloges.  ^  C.  Rothwisch.  Leopold  von  35 
Ranke  als  Oberlehrer  in  Frankfurt  a.  O.  [Nitzche].  Substantiel  et  mtéressant. 
T[^  N°  9.  B.  P.  Gbenfell  and  A.  S.  Hunt,  The  Oxyrhynchus  Papyri  VI.  1 
[Schroeder].  Analyse  du  fragment  de  plus  de  300  vers  de  l'Hypsipyle  d'Eu- 
ripide; 2  [Fuhr]  Indication  des  autres  fragments  dont  aucun  n'a  une  grande 
importance.  ^  G.  K.  Gardikas,  Kpt'enç  t.  Otto  Ht:.  Miopatrou  IIXaxcovtXTiç  40 
èxSoffswr  [Nitzche].  Sévère,  mais  juste. ^  A.  S.  Pease,  Notes  on  St.  Jerome's 
tractâtes  on  the  Psalms  [Tolkiehn].  Appréc.  favorable.  If  A.  Jeremias,  Das 
Alte  Testament  im  Lichte  des  Alten  Orients  [Meissner].  Cette  seconde  édition 
a  été  augmentée  et  revue  ;  elle  contient  encore  des  erreurs  qui  devront  être 
corrigées.  ^  A.  v.  Domaszewski,  Die  Anlageder  Limeskastelle [Noihe].  Péné-  45 
trant,   mais  n'atteint  pas  son  but  :   des  inexactitudes.  ^  A.   Emerson, 
Illustrated  Catalogue  of  the  antiquities  and  casts  of  the  ancient  sculpture  in 
the  Hall  and  other  Collections  [Schrôder].  Malgré  des  lacunes,  rendra  des 
services.  ^  A.  Holder,  Alt- celtis cher  Sprachschatz,  16  u.  17  Lief.  Telorus- 
Vesontio  [Mëyer-Lûbke].  Commencement  du  vol.  2.  Remarques  de  détail.  Ij  50 
O.  RossBACH,  Aug.  Rossbach,  Professer  der  klass.  Philologie  u.  s.  w.   [GIq- 
ditsch].  Cette  seconde  édition  montre  l'intérêt  que  le  public  lettré  porte 
aux  travaux  et  à  la  vie  de  R.  ^^  N°  10.  A.  Rzasch,  Analekta  zur  Kritik  und 


20  1909.  —    ALLEMAGNE. 

Exégèse  der  Sibyllinischen  Om/cei  [Ludwich].  Excellent.  ^  A.  Huck,  Deutsche 
Evangelien-Synopse  mit  Zugrundlegung  der  Uebersetzung  C.  Weizsàckers 
[E.  Nestlé].  Pratique.  ^  J.  Geffcken,  Zwei  griech.  Apologeten  [Pohlenz]. 
Art.  qui  se  continue  dans  le  n°  11.  Nombreuses  remarques  de  détail.  Indis- 
5  pensable  à  tous  ceux  qui  voudront  étudier  Aristide  et  Athenagoras,  ce  livre 
contient  une  foule  de  matériaux  et  de  précieuses  réflexions.  ^  Th.  Zielinski, 
Cicero  im  Wandel  der  Jahrhunderte.  2**^  verm.  Aufl.  [Peter].  Remarquable. 
Tf  E.  GoLLOB,  Die  griech.  Hdschr.  der  ôffentlichen  Bibliothek  in  Besançon. 
Medizinische  griech.  Hdschr.  des  Jesuitenkollegium  in  Wien   [Gardthausen]. 

1°  Pas  bien  nécesssaire,  ni  utile  :  fait  plus  que  double  emploi.  ^  K.  Dieterich, 
Byzant.  Charakterkôpfe  [Gerland]:  Excellente  vulgarisation.  ^  W.  Lermann, 
Altgriech.  Plastik.  Bine  EinfUhrung  in  die  griech.  Kunst  des  archaischen 
und  gebundenen  Stils  [Graef] .  On  a  l'impression  que  L.  a  écrit  ce  livre  seu- 
lement à  l'occasion  de  ses  études  sur  la  polychromie  et  on  ne  voit  pas  bien 

'5  à  quels  lecteurs  il  s'adresse.  TJ  ffistor.-pddagog.  Literatur- Bericht  liber  1907 
[Ziehen]  Bon.  tUNoil.  J.  Pflug,  De  Aristotelis  Topicorum  libro  quinto 
[Nitzche].  Etude  pénétrante  et  soignée  qui  montre  bien  que  ce  liv.  5  n'est 
pas  d'Aristote.  1|  R.  Faust,  De  Lucani  orationibus  pars  I,  Pharsaliae  lib- 
1,  2,  3  orationes  continens  [flosius].  App  éc.  favorable.  ^  Ch.  N.  Smile'it, 

20  Latinitas  and  'EXÀ7jVt(Ttji.oi;.  The  influence  of  the  Stoic  Theory  of  Style  as 
schown  in  the  Writin^s  of  Dionysius ,  Quintilian,  Pliny  the  Younger,  Tacitus. 
Fronto,  Aulus-  Gellius  an  Sextus  Empiricus  [Ammon].  Ce  livre  est  plutôt 
un  échafaudage  énorme  qu'une  construction  réguHère,  mais  par  son  exac- 
titude et  son  immense  lecture  il  rendra  des  services  à  tous  ceux  qui  s'oc- 

25  cupent  de  rhétorique.  U  Stromata  in  honorem  C.  Morawski  [SinkoJ.  Ana- 
lyse des  mémoires,  dont  plusieurs  sont  importants.  K  Studies  in  the  hist  ry 
and  art  of  the  Eastern  Provinces  of  the  roman  Empire,  éd.  by  W.  M.  Ram- 
sAY  [Kôrte].  De  valeur  très  inégale.  H  A.  En  gel  et  P.  Paris,  Une  for- 
teresse ibérique  à  Osuna  {fouilles  de  1903)  [An thés].    Appréc.    favorable.   K 

30  C.  Daiinhardt.  Natursagen.  Eine  Sammlung  N aturdeutender  Sagen,  Mâr- 
chen,  Fabeln  und  Legenden;  I,  Sagen  zum  Al  en  Tesfameni  [Bruchmann]. 
Important.  1[  H.  Zwicker,  Wie  studiert  man  klass.  Philologie  [KroU]. 
Recommandé.  ^1[  N»  12. 1,  J.  van  Leeuwen,  Menandri  quattuor  fabularum 
Herois,  Disceptantum,  Circumtonsae,  Samiae  fragmenta  nuper  re perla.  It.  éd. 

35  2,  C  Robert,  Sz^nen  aus  Menanders  Komôdien;  S,  ÏT).,Derneue  Menander 
zur  Bekonstruktion  der  StUcke  nebst  dem  Text  in  der  Seitenverteilung  der 
Hdschr  :  4,  Alf,  Kôrte,  Zu  dem  Menander- Papyrus  in  Kairo[lienze].  1,  Cette 
seconde  éd.  est  augmentée  et  rendra  des  services  pour  l'explication  du 
texte;  2,  Appréc.  favorable  de  cette  trad.  en  allemand.  Qqs réserves;  3,  Inté- 

40  ressant,  mais  plusieurs  des  hypothèses  ne  peuvent  plus  se  soutenir;  4, 
Eloges.  ^  Vasis  (Btxcnfjç)  KpiTixà.  Ad  Justiniani  Digesta  adnotat.  crit. 
[Kiibler].  Mérite  d'attirer  l'attention.  Tj  W.  Hoffmann,  Das  Literarische 
Portràt  Alexanders  des  Grossen  im  griech.  und  rôm.  Altertum  [Bauer].  Re- 
cherches excellentes  et  instructives.  ^  G.  Pitacco,  De  mulierum  romanarum 

*5  cultu  atque  eruditione  [Zingerle].  Qqs  lacunes  et  qqs  inexactitudes.  Trop 
d'importance  donnée  à  cetaines  parties.  ][  J.  G.  Vortselas  (BoptdsXaç), 
<ï»0ic5Ttç  7)  irpbç  NÔTov  t-^ç  "OOpuoç  [Dieterich].  On  ne  voit  pas  à  qui  cette 
compilation  pourra  être  utile.  ^  R.  Cagnat,  Les  deux  camps  de  la  légion  III* 
Auguste    à  Lambèse  d'après  les   fouilles  récentes   [Regling].  Résumé.  ^    T. 

r-O  Reisch,  De  adjectivis  Graecis  in  -toç  motionis  Graecae  linguae  spécimen 
{Schwyzer].  Eloges. •[[  J.  G.  Wilson,  Daeid  Binning  Monro  [Ludwich].  Vie 
de  ce  savant  qui  occupe  une  place  d'honneur  dans  l'histoire  de  la  philologie 
classique  au  xix^  siècle.  Tj^  N°  13.  A.  Drerup  ( 'HpwSou)  Ttspl  iroXiTeiaç. 


BERLINER   PHILOLOGISCHE    WOÇHENSCHRIFT.  21 

Ein  politischer  Pamphlet  aus  Athen  404  v.  Chr.  [Schmid].  Le  réf.  n'accepte 
pas  les  conclusions  de  D.  et  soutient  que  cet  éerit  a  été  composé  entre 
50  et  150  ap.  J.-C.  et  qu'il  est  bien  d'Herodes  auquel  les  mss.  l'attribuent. 
Ti  M.  Leky,  De  syntaxi  Apuleiana  [Helm].  Travail  sérieux  et  soigné  d'un  dé- 
butant qui  n'est  peut-être  pas  complètement  à  la  hauteur  de  sa  tâche.  T|  5 
E.  BuHL,  Remarques  sur  les  papyrus  juifs  d'Eléphantine  [Rothstein].  Grands 
éloges.  ^  W.  HoHMANN,  Aetolien  und  die  Aetoler  bis  zum  Lamischen  Kriege 
[Lenschau].  Dissertation  bien  pensée,  qui  a  au  moins  démontré  que  les 
Anciens  considéraient  les  Étohens  comme  de  vrais  Hellèues,  un  peu  inférieurs 
au  point  de  vue  de  la  civilisation.  ^  L.  v.  Seuffert,  Der  Loskauf  vdn  lo 
Sklaven  mit  ihrem  Geld  [Kiibler].  Appréc.  favorable  :  remarques  de  détail. 
%  A.  E.  H.  GoEKOOP,  Ithaque  la  Grande  [Bêcher].  Agréable  à  lire,  mais  pas 
grande  valeur  scientifique  :  croit  que  Céphalonie  était  la  patrie  d'Ulysse. 
^  W.  DeonnA,  Les  statues  de  terre  cuite  dans  V antiquité  ;  Sicile,  Grande-  Grèce, 
Etrurie  et  Rome  [Blùmner].  Appréc.  favorable.    ^T  G.  von   Cube,  Die    rôm.  16 
«  scaenae  frons  »  in  den  Pompejanischen    Wandbildern   4.   StUs   [Hermann]. 
Bonne  dissertation  d'un  architecte  qui  appuie  la  thèse  de  Puchstein.  % 
Zu  Plutarchs  Moralia  [K.  F.  W.  Schmidt]  De  Gen.  Socr.  596  d  (Bern,  111. 
543)  lire  sïpwv  au  1.  de  /ei'pwv.  ^  Der  Brief  des  Horaz  an  Bullatins  (I,  il) 
[K.  Meiser].  La  pensée  de  cette  épître  est  stoïcienne  et  non  épicurienne;  20 
Horace  s'inspire  d'une  source  stoïcienne,  à  laquelle  ont  puisé  aussi  Epictète 
et  Marc-Aurèle.  ^^  N»  14.  W.  Brachmann,  Die  Gebàrde  bel  Homer  [Mûlder]. 
Grandes  réserves.  ^  J.  B.  Bury,   The  ancient  Greek  historians  [Jacoby]. 
C')up  d'œil  clair,  bien  compris,  sur  le  développement  de  l'histoire  chez  les 
Grecs;  sera  utile  et  plaira  à  tous  :  quelques  parties  excellentes.  ^  K.  Krum-  25 
BACHER,  Misecllen  zu  Romanos  [  Dieterich].  Intéressera  aussi  les  philologues 
classiques.  ^  S.  G.  Ashmore,  P.  Terenti  Afri  comoediae  éd.  [Kauer].  Appréc. 
défavorable.  ^  P.  Mihaileanu,  De  comprehensionibus  relativis  apud  Cice- 
ronem  [Ammon].  Travail  solide  fait  avec  soin,  sera  utile  pour  l'étude  d'un 
des  chapitres  les  plus  difficiles  de  la  syntaxe  latine.  T|   A.  Reich,  Atlas  so 
antiquus  in  fortyeight  original  graphie  maps  [Oehler].   Qqs    corrections  à 
faire  et  l'ouvrage  atteindra  son  but.  If  Urkunden  des  aegyptischen  Altertums  : 
K.  Sethk,  Urkunden  der  18.  Drfnastie  H.  12,  13.  Histor.-Biograph.  Urkunden 
aus  der  Zeit  Thuthmosis    III  und  Amenophis  [H.    v.  Bissing].    Eloges.  ^[ 
A.  Kraetsch  u.  a.  Mittag.  Latein.  Wôrterbuch  [Meusel].  Recommandable,  35 
malgré  qqs  réserves,   ^^f  N'^  15.  A.   Pischinger,  Das   Vogelnest  bei  den 
griech.  Dichlern  des  klass.  Altertums  \}s.o\\e,Y].  Eloges.  ^  H.  Kewes,  De  Xeno- 
phontis  Anabaseos  apud  Suidam  reliquHs  [Nitsche].  Soigné.  ^O.  Kolfhaus, 
Plutarchi  de  communibus  notitiis  librum  genuinum  esse  demonstratiir  [Weis- 
senberger].  Arguments  plutôt  faibles,  mais  les  contributions  à  la  critique  40 
du  texte  sont  bonnes.  ^  E.  Geisler,  Beitraege  zur  Geschichte  des    griech. 
Sprichwortes   (im  Anschluss   an    Planudes   u.    Michacl  Apostolis)   [Kurtz]. 
Contribution  intéressante.  ^  M.  W.  Besser,  Das  Mosellied  Ausons  [Hosius]. 
Eloges  de  cette  trad.  ail.  accompagnée  de  notes  et  d'une  carte.  ^  A.  Merlin, 
Rapport  sur  les  inscr.  latines  de  la  Tunisie  [Regling].  A  droit  à  notre  recon-  45 
naissance,  très  utile.  ^  Pauly-Wissowa,  Real-Enzykl.  u.  s.  w.  11.  Hlbd. 
Ephoros-Eutychos  [Nitzche].    Résumé   élogieux.    ^   G.   W.    van    Bleck, 
Quae  de  hominum  post  mortem  conditione  doceant  carmina  sepulcralia  latina 
[Lier].  Ajoute  très  peu  de  chose  à  l'ouvrage  du  réf.  sur  le  même  sujet.  If^r 
N"  16.  W.   Crônert,   Kolotes  und  Menedemos.  Texte  und   Untersuchungen  f,o 
zur  Philosophen-   und  Literatur geschichte  [IvroU].  Indispensable  à  tous  ceux 
qui  étudient  la  philosophie  hellénistique.  T|  G.  D.  Ohling,  Quaest.  Posi- 
donianae  ex  Strabone  conlectae  [Capelle].  Bien  que  ses  conclusions  ne  soient 


22  1909.  —    ALLEMAGNE. 

pas  toutes  satisfaisantes,  constitue  une  contribution  de  valeur  pour  la  coh- 
naissance  de  Strabon.  ^  R.  C.  Gregory,  Die  griech.  Hdschr.  des  Neuen- 
Testaments  [1-ietzmann].  Eloges  :  remarques  de  détail.  ^  O.  Stâhlin^  Cle- 
mens  Alexandrinus .  Quis  dives  salvetur  hrsg.  [Wendland].  Appréc.  favorable. 

'  Tl  G.  RoMEO,  Saggi  grammdticali  an  Valerio  Flacco  [Helm].  Malgré  qqs 
réserves,  cette  gram.  de  V.  F.  rendra  de  réels  services.  ^  S.  Funk,  Die  Juden 
in  Babylonien  200-500.  2  [Rothstein].  Recommandé.  ^  Einzelforsckungen 
ûber  Kunst-  u.  Altertumsgegenstànde  zu  Frankfurt  a.  M.  1  [Anthes].  Résumé. 
^  J.   VAN   GiNNEKEN,   Principes  de   linguistique    psychologique.   Essai  de 

i"  synthèse  [Bruchmann].  Grands  éloges.  Tf  Note  on  Menander,  Epitrepontes 
103  sqq.  [W.  A.  Heidel].  Restituer  v.  106  [àp]aç  :  cf.  Platon,  Phèdre  247  E- 
248  A  et  Tim.  90  A  qui  tous  deux  aideront  à  comprendre  ce  passage.  ^^  N»  1 7. 
K.  MuNSCHER,  Die  Philostrate  [Schmid]  <cf.  pour  l'analyse  R.  d.  R.  32, 
108,  49  et  109,  1  à  20 >.  Excellent  pour  orienter,   sans  faire   cependant 

iB  époque  dans  la  solution  de  la  question.  ^  B.  Knôs,  Cod.  Graecus  XV  Up- 
saliensis  [Nachmanson].  Belle  et  utile  dissertation,  T|  C.  Atzert,  De  Cicé- 
rone interprète  Graecorum  [Nitsche].  Eloges.  ^  L.  Poinssot,  Les  inscr.  de 
Thugga^i  textes  publics  [Regling].  Soigné.  Tf'Ch.  Gilliard,  Quelques  réformes 
de  Solon.  Essai  de  critique  historique  [Lenschau].  Critique  pénétrante  et 

■-^0  avisée  de  toute  la  réforme  de  Solon.  TJ  A.  Fairbanks,  Athenian  Lekythoi  with 
outlines  drawing  in  glaze  varnish  on  a  white  ground  [Schrôder].  Eloges.  ^ 
T.  A.  WooD,  Indo-European a'' :a^  i:  a''  u [Niedermann].  Ne  réalise  aucun 
progrès.  •[[  E.  Vowimckel,  Pàdagogische  DeuVMgen.  Philosophische  Proie- 
gomena  zu  einen  System  des  hôheren  Unterrichts  [Bruchmann].  N'est  pas  écrit 

25  sans  chaleur.  T[  Zu  Alkiphron  II,  6  (I,  27)  [R.  Bitschofwsky].  Après  aùrf, 
l'estituer  ^(^7)  d'après  Hérod.  I,  32.  ^  Eine  Inschrift  aus  Praeneste  [R.  Engel- 
mann].  Restituer  comme  suit  une  inscr.  publiée  par  Marucchi  (Bull.  comm. 
1907,  305)  et  trouvée  sur  l'emplacement  d'un  ancien  sanctuaire  de  For- 
tuna  :  Fata  Jovem  superant,  ideoque  ea  summa  vocantur,  |  Fata  trahunt 

3"  urbes,  seu  bona,  sive  mala.  1|  Riickwirkende  Négation  im  Lateinischen 
[J.  H.  Schmalz].  Etude  sur  des  négations  de  ce  genre  :  «  imber,  nix,  pruina, 
glacies  nec  fulgura  nocent  »  et  dont  nous  trouvons  le  premier  exemple  dans 
Vell.  Paterc.  II.  45,  1.  ^^  N»  18.  Rob.  Bloch,  De  Pseudo-Luciani  amoribus 
[Lehnert].  Appréc.  favorable.  %  J.  Bidez,  La  tradition  manuscrite  de  Sozo- 

•*^  mène  et  la  tripartite  de  Théodore  le  Lecteur  [Loeschcke].  Grands  éloges,  f 
Beihefte  zur  Zeitschrift  fur  die  alttestament.  Wissenschaft  13.  Joh.  Muller, 
Beitraege  zur  Erklàrung  und  Kritik  der  Bûches  Tobias.  —  R.  Smend,  Alter 
und  Herkunft  des  Achikar- Bomans  und  sein  Verhàltnis  zu  Aesop  [E.  Nestlé]. 
l.  Juste,  mais  n'épuise  pas  le  sujet;  2,  Bien  plus  important  pour  les  philo- 

40  logues  classiques.^  Butilius  Cl.  Namatianus  de  reditu  suo  libri  duo  éd.  by 
Ch.  H.  Keene  and  transi,  by  C.  F.  Savage-Armstrong  [Helm].  L'éditeur 
s'est  montré  conservateur  dans  l'établissement  du  texte,  mais  aurait 
pu  l'être  encore  davantage.  If  F.  Wipprecht,  Zur  EntwickVung  der  ratio- 
nalistischen  Mythendeutung  bei  den   Griechen.  2  [W.  Nestlé].   Eloges.  H  E. 

45  Leisi,  Der  Zeuge  im  a«fisc/ien/?ecAf[Thalheim].  Appréc.  favorable.  ^  A.  von 
Premerstein,  Das  Attentat  der  Konsulare  auf  Hadridn  im  Jahre  11 S 
n.  C/ir.  [Peter].  Jette  un  nouveau  jour  sur  cet  attentat  <cf.  pour  l'ana- 
lyse R.  d.  R.  33,  17,  16-29>.  ]f  O.  Crusius,  Gedâchtnisrede  auf  W.  von 
Christ  [Ammon].  Grands  éloges.  "[[^  N»  19.  Papyrus  Grecs  publiés  sous  la 

ôo  direction  de  P.  Jougtiet  avec  la  collab.  de  P.  Collart,  J.  Lesquier, 
M.  XouAL.  I.  2  [Viereck].  Très  soigné.  If  Hdb.  zum  N.  Test.  hrsg.  v.  Lietz- 
MANN.  II.  Bg.  1-10.  E.  Klostermann,  Das  Evangelium  d.  Markus  ev)d.\ 
III.  Bg  1-10.  H.  LiETZMANN,  D.  Brief  an  d.  Borner  erkl.  et  D.  ^  Brief  an  d. 


BERLINER    PHILOLOGISCHE    WOCHENSCHRIFT.  23 

Korinther;  V.  F.  JNiebergall,  Praktische  Auslegung  des  jy.  T.  1,  Allgem. 
Ëinleitung.  D.  Evangelien  u.  d.  Apostelgeschichte  [Preuschen].  Grands 
éloges.  ^  H.  Use  NE  R,  Der  heilige  Tychon  [Corssen].  Remarquable.  If  F.  A. 
ScHÔB,  Velleius  Paterculus  und  seine  literar-historischen  Abschnitte  [Peter]. 
Appréc.  élogieuse.  ^  G.  Rensch,  De  Manumissionum  titidis  apud  Thessalos  » 
[Thalheim].  Appréc.  sévère  pour  le  fond  et  la  forme.  \\  J.  Haury,  Ueber  die 
Herkunjl  der  Kabiren  und  ueber  Einwanderungen  aus  Sûdpalàstina  nach 
Bôotien  [Stâhelin].  Il  est  regrettable  qu'un  savant  comme  Haury  ait  écrit 
un  livre  comme  celui-ci.  ^  H.  Lechat,  La  sculpture  attique  avant  Phidias 
[Hermann].  Mérite  d'attirer  l'attention,  objections  de  détail.  If  A.  Schum-  lo 
RICK,  Observationes  ad  rem  librariam  pertinentes  [Schdbart].  On  ne  devrait 
pas  traiter  ce  sujet,  sans  avoh*  étudié  les  rouleaux  de  papyrus  qui  nous  ont 
été  conservés.  %  Zu  Aristoteles  'Aô.  IloXtTeta  [T.  Thalheim].  Lire  II,  1  xoûç 
Te  yvwptaouç  ttoXÙv  /pôvov  xal  rbv  5t){jlov  en  supprimant  xal  rb  7rX-ri6o;. 
!f  Die  Biblischen  Namen  im  Thésaurus  Latinus  [Eb.  Nestlé].  Rectifications  is 
proposées.  ^^  N°  20.  The  Rhetoric  of  Aristotle  :  a  transi,  by  R.  Cl.  Jebb, 
with  an  introd.  and  suppl.  noies  by  E.  J.  Sandys  [Nitsch?].  Recommandé. 
^  H.  Steinmann,  De  artis  poetieae  veteris  parte  quae  est  7t.  tjOcov  I  [Siiss]. 
Appréc.  favorable.  ^  A.  Fischer,  Die  Stellung  der  Demonstrativpronomina 
bei  latein.  Prosaikern  [Stangl.].  Bien  que  n'étant  pas  parfaite,  cette  dissert.  20 
fait  preuve  de  très  grand  sérieux  et  est  au  courant  des  travaux  antérieurs 
les  plus  importants.  ^  J.  Chapman,  Notes  on  the  early  history  of  the  Vulgate 
Gospels  [v.  Dobschiitz].  Grande  valeur.  ^  H.  H.  Pflûger,  Nexum  und  Man- 
cipium  [Beseler].  Eloges.  7  J-  Toutain,  Les  cultes  païens  dans  l'empire 
romain  :  Les  provinces  latines.  I,  Les  cultes  officiels;  les  cultes  romains  et  gréco-  '-& 
romains  [Samter].  Appréc.  favorable.  If  M.  v.  Oppeniieim,  Der  Tell  Halaf  und 
die  verschleierte  Gôttin  [Meissner].  Exposé  populaire  du  résultat  des  foui  lies. 
^  A.  E,  Drake.  Discoveries  in  Hebrew,  Gaelic,  Gothic,  Anglo-Saxon,  Latin. 
Basque  and  other  Caucasian  Languages  [Pedersen].  La  thèse  de  l'auteur  peut 
se  soutenir,  mais  sa  méthode  est  mauvaise.  ^  Athena  des  Phidias  [F.  Noack].  30 
Expose  l'opinion  d'Amelung  <cf.  .Jahresh.  d.  oest.  archaeol.  Inst.  XI,  169. 
R.  d.  R.  SS  ,147  ,  51>  que  l'original  de  l'Athena  Medici,  et  de  ses  répliques, 
devait  être  une  oeuvre  de  Phidias  et  fait  d'importantes  réserves  à  ce  sujet. 
Ift  N"  21.  Guil.  Kroll,  Vettii  Valentis  Anthologiarum  libriprimum  éd. 
[Tittel].  Le  texte  soulève  d'importants  problèmes  que  l'éd.  présente  per-  35 
mettra  d'aborder.  Tf  W.  Volkmann,  Die  Harmonie  der  Sphàren  in  Ciceros 
Traum  des  Scipio  [W.  Capelle].  Travail  sérieux  et  pénétrant,  mais  dont  les 
conclusions  ne  s'imposent  pas  du  tout.  ^  G.  Cardinali,  Notedi  terminologia 
epigrafica  [Hiller  von  Gaertringen].  Appréc.  louangeuse.  Tf  Philotesia  P.  Klei- 
nert  zum  LXX  Geburtstag  dargebracht  [Lietzmann].  Analyse  des  ai't.  de  40 
ce  recueil  intéressant  la  philologie  classique  et  la  science  des  rehgions.  If 
J.  Kaerst,  Geschichte  des  hellenistischen  Zeitalters;  2,  Das  Wesen  des  Helle- 
nismus  [H.  Bauer].  Mérite  d'avoir  de  nombreux  lecteurs.  ^  M.  Besnier,  La 
géàgraphie  économiques  du  Maroc  [Kiessling].  La  valeur  de  cette  petite  mono- 
graphie serait  encore  plus  grande  si  B.  avait  essayé  d'étudier  l'histoire  de  la  46 
découverte  de  la  côte  occidentale  de  l'Afrique.  ^  1,  E.  Petersen,  Die 
BuTgtempel  der  Athenaia;  2,  G.  Nicole,  Le  vieux  temple  d' Athena  sur  V  Acro- 
pole [Pfiihl].  1,  Très  grands  éloges;  2,  Polémique  contre  Dôrpfeld;  qqs 
réserves.  Tf  Fr.  SchnÛRER,  Herders  Jahrbuch  der  Zeit  und  Kullur geschichte 
1907.  I  [Shmidt].  Cité  à  cause  du  rapport  de  Bick  sur  la  philol.  class.  en  so 
1907  :  des  réserves.  ^  Das  neue  Platonlexikon  [C].  Détails  sur  ce  lexique 
en  préparation,  dû  à  J.  Burnett  et  f  A.  Campbell  :  exemples,  :  desiderata. 
^^  N»  22,  1,  H.  DiELS,  Die  Fragmente  der  Vorsokratikcr  grioch  und  deutsch. 


24  1909.   —   ALLEMAGNE. 

2te  Aufl.  I.  II,  1  ;  2,  W.  Nestlé,  Die  Vorsokratiker  in  Ausw.  ûberstez  u.  hrsg.; 
3,  Id.,  Bemerkungen  zuden  Vorsokratikern  und  Sophisten  [Lortzing].  1.  Cette 
seconde  éd.  a  subi  qqs  améliorations  et  le  texte  a  été  entièrement  revu  : 
éloges;  2  et  3,  Compléments  qui  seront  les  bienvenus  au  livre  de  Diels.]} 
5  W,  H.  Alexander,  Some  text'ual  criticisms  on  the  eight  book  of  the  «  De  vita 
Caesarum^>  of  Snetonius[lhm].  Vieilli,  n'est  pasaucourant  de  la  bibliographie. 
^  Festschrift  zur  Einweihung  des  neuen  Gymnasialgebâudes  beim  Kôn.  Psedago- 
gium  in  Putbus  am  12  nov.  1908  [M.  I.].  Mentionné  ici  pour  deux  travaux, 
l'un  deJ.  T.  Marcks,  Zur  Komposition  der  Res  gestae  des  Kaisers  Augustus, 

10  l'autre  de  P.  Schwartz  sur  la  première  guerre  Dacique  de  Trajan  d'après 
les  dernières  recherches  sur  les  reliefs  de  la  colonne  Trajane  et  les  rensei- 
gnements donnés  par  les  auteurs.  ^  H.  Windisch.  Taufe  und  Siinde  im 
aeltesten  Christentum  bis  auf  Origines  [Wendland].  Sérieusement  fait. 
Tf  St.  Cybulski,  Tabulae  u.  s.  w.  8,  Das  rôm.  Lager  2*^  Aufl.  Text.  von 

15  E.  Anthes;  9,  Die  Kriegsmachine  dcr  alten  Griechen  und  Rômer;  Text  von 
R.  Schneider  [Wolff].  Appréc.  très  élogieuse.  f  H.  Gelzer  und  A.  Burck- 
HARDT,  Des  Stephanos  von  Taron  armenische  Geschichte [Pedersen].  L'utilité 
de  cette  trad.  est  encore  augmentée  par  un  excellent  index  des  noms  propres 
dû  à  H.  Schaller.  ^  Zu  Aristoteles  'Aô.  îlol  [Thalheim].  1,  Baxxvjpi'a  et 

20  ffU|x6oXov  des  héliastes;  2,  Le  nombre  des  juges  dans  les  procès  publics  et 
privés,  col.  XXXIV,  23;  3,  11  n'y  a  rien  à  corriger,  VII,  4;  la  phrase  com- 
mençant par  wç  explique  pourquoi  il  y  a  là  un  cheval  et  ne  donne  pas  la 
teneur  de  la  ij.apTupta  ;  4,  Lire  XXXIX, 5  si  xtç  xtva  aùroyeipta  èxTetaaTo 
Tpwaaç.    Cet    et  avec   l'opt.    qui   pourrait    étonner,   indique    que    le    cas 

25  indiqué  est  invraisemblable.  ^îf  N"  23:  P.  Rosenstiel,  Ueber  einige  fremd- 
artige  Zusàtze  in  Xenophons  Schriften  [Nitsche].  Démontre  que  certains 
passages  de  la  Cyropédie,  de  l'Economique  et  des  Mémorables  sont  inter- 
polés; y  réussit  en  partie  seulement.  ^  Ed.  A.  de  Stefani,  Etymologicwn 
Gudianum  quod  vocatur.   1,   Litteras  A.-B    continens  [Hilgard].   Puissent 

30  les  autres  fascicules  suivre  rapidement.  Eloges.  ^  B.  Dombart,  Zur  Text- 
geschichte  der  Civitas  Dei  Augustins  seit  dem  Entstehen  der  ersten  Druckc 
[Zycha].  Contribution  de  valeur  à  l'histoire  du  texte  de  la  Civ.  d'un  travail- 
leur inlassable  mort  avant  d'avoir  terminé  son  œuvre.  %  L.  Traube,  Vor- 
lesungen  u.  Abhandlungen ,  I.  Zur  Palaeographie  und  Handschriftenkunde 

35  hrsg.  von  P.  Lehma^n  [Weinberger].  Appréc.  favorable.  ^  Fr.  Steffens, 
Latein.  Palaeographie  [Hosius].  Grands  éloges.  ^  H.  Prtnz,  FUnde  aus  JVau- 
kratis,  Beitraege  :^ur  Archaeologie  und  Wirthschafts geschichte  des  VII  und  VI 
Jahrh.  vor  Chr.  [Walzinger].  Eloges.  ^  K.  Baedeker,  Griechenland  [Pom- 
tow].  Cette  5^  éd.  ne  satisfera  pas  complètement  les  savants.^  R.  Ullrich, 

10  Programmwesen  und  Programmahhandlungen  der  hôheren  Schulen  in  Deutsch- 
land,  Oesterreich  und  dcr  Schweiz  [Eb.  Nestlé].  Important.  ^  Der  Thésau- 
rus linguae  Graecae  [M.  Lambertz].  Examen  des  différents  desiderata.  TJ1[ 
NO  24.  Th.  L.  Agar,  Homerica.  Emendations  and  elucidations  of  the  Odyssey 
[Hefermihl].   Désappointera  le  lecteur,  contient  cependant  un  certain  nom- 

45  bre  de  conjectures  heureuses.  ^  A.  Zimmermann,  Neue  kritische  Beitraege 
zu  den  Posthomerica  des  Quintus  Smyrnaeus  [Weinberger].  Ne  se  trouvera- 
t-il  pas  une  Académie  pour  subventionner  ce  travail  préliminaire  au  Thé- 
saurus grec?  TJ  M.  Ites,  De  Properti  elegiis  inter  se  conexis  [F.  Jacoby]. 
Acquisition  de  valeur  pour  la  littérature  Propertienne.  ^  A.  Mancini,  Cad. 

50  graeci  monasterii  M essanensis  S.  .Ça/c^atorts  [Weinberger].  Premier  catalogue 
complet,  répondant  aux  exigences  modernes,  des  mss.  de  la  Bibl.  de 
l'Université  de  Messine.  ^  W.  M.  Lindsay,  Contractions  in  early  Latin 
Minuscule  Mss.  [Hosius].  Eloges  :  œuvre  nouvelle  de  valeur  de  cet  infatigable 


BERLINER    PHILOLOGISCHE    WOCHENSCHRIFT.  25 

travailleur.  ^  E.  Burle,  Essai  historique  sur  le  développement  de  la  notion 
de  droit  naturel  dans  F  antiquité  grec^'ue  [Bruchmann].  Appréciation  élogieuse. 
^  J.  V.  PrÀSEk,  Geschichte  der  Meder  und  Perser  bis  zur  Makedonische 
Eroberung.  I,  Geschichte  der  Meder  und  der  Reichs  der  _Lànder  [Hommel]. 
Eloges  :  remarques  de  détail.  ^  E.  Hora,  Der  Komparativ.  Ein  neuer  Deu-  5 
tungsversuch  [Niedermann].  Impression  très  sympathique.  Important.  ^ 
Nachtraege  zu  Delphica  II  [H.  Pomtow].  Nouvelles  trouvailles  importantes, 
artistes  qui  ont  travaillé  à  l'autel  de  Pergame  :  le  monument  de  Prusias  ; 
art.  qui  se  continue  dans  les  deux  numéros  suivants,  ^^f  N°  25.  T.  G.  Tucker, 
Aeschylus.  The  Seven  against  Thebes  [Wecklein].  Des  réserves.  ^^  Marie  10 
V.  ViLLiAMS,  Six  essays  on  the  Platonic  theory  of  knowledge  as  expounded 
in  the  later  dialogues  and  reviewed  by  Aristoûe  [Raeder].  Beau  et  bon  livre.  ^ 
Eug.  Beecke,  Die historischen  Angaben  in  Aelius  Aristides  Panathenaikos  auf 
ihre  Quellen  untersucht  [Bauer].  Commentaire  solide  du  Panathenaïcos  et 
contribution  de  valeur  sur  la  manière  de  travailler  de  son  auteur.  ^  l,  J.  Fir-  is 
mici  Materni  V .  C.  de  errore  profanarum  religionum  éd.  K.  Ziegler;  2,  Alf. 
MuLLER,  Zur  Ueberlieferung  der  Apologie  der  Firm.  Maternus  [Weymann]. 
1,  Constitue  un  progrès  sérieux  sur  l'éd.  de  Hahn;  2,  Appréc.  favorable.  ^ 
E.  Zeller,  Grundriss  der  Geschichte  der  griech.  Philosophie  [Nitsche]. 
Cette  9*^  éd.  due  à  F.  Lortzing  gagnera  encore  de  nouveaux  amis  à  ce  livre,  zo 
^Harvard  Studies  in  class.  Philology.  18  [Tolkiehn].  Analyse  de  cette  revue 
<cf.  R.d.R.32,184et  185>.^Ch.  Dvbois,  Pouzzoles  antique  {Histoire  et  To- 
pographie) [Engelmann].  A  droit  à  notre  reconnaissance.  ^  R.  Findeis,  Ueber 
das  Alter  und  die  Entstehung  der  indogerman.  Farbennamen  [Niedermann]. 
Eloges.  ^^  N"  26.  C.  Fritsch,  Demosthenis  orationes  VIII,  IX,  X  quomodo  '^à 
inter  se  connexae  sint  [Nitsche].  Se  range  à  l'opinion  que  les  discours  de  D. 
qu'on  appelle  BT,[XTjYopiat  n'étaient  pas  de  vrais  discours  (orationes)  mais 
des  brochures  (libelles)  écrites  par  D.  pour  agir  sur  le  peuple.  TJ  Griech. 
Poliorketiker  mit  den  ha,ndschriftl.  Bildern  hrsg.  von  R.  Schneider  [Tittel]. 
Appréc.  favorable.  ^  Theodosiani  libri  XVI  ...  II  Leges  Novellae  ad  Théo-  *o 
dosianum  pertinentes  éd.  P.  M.  Meyer  [Gradenwitz].  Rendra  de  grands 
services.^  Orbis  antiquitatum  :  Religions- u.  Kulturgeschicht.Quellenschriften 
in  Urtext,  Umschrift  u.  Uebersetzung  I,  1,  1.  Die  syrische  Bibel- Version 
Peschita  in  Urtext  hrsg.  v.  M.  Altschueler  :  I,  Pentateuch —  II,  i,  1.  Die 
griech.  Bibel-  Versionen  hrsg.  v.  J.  Lanz-Liebenfels  [Lietzmann].  Grandes  35 
réserves.  ^  A.  E.  Dobbs,  Philosophy  and  popular  morals  in  ancie/it  Greece 
[W.  Nestlé].  Eloges.  ^  A.  Aiginitis,  To  xXffxa  ttîç  'EXXàooç  [Wilski].  Appréc. 
favorable.  ^  M.  Besnier,  Les  catacombes  de  Rome  [L.  v.  Sybel].  Bien  écrit, 
à  l'usage  du  public  lettré.  ^^  N°  27,  G.  Thieme,  Quaestionum  comicarum  ad 
Periclem  perlinentium  cap.  tria  [Susi].  Argumentation  circonspecte  et  pru-  so 
dente.  ^  H.  B.  Swete,  Zwei  neue  Evangelien  fragmente  hrsg.  W.  Staerk 
Aramàische  Urkunden  zur  Geschichte  des  Judentums  im  6.  u.  5.  Jahrh.  vor 
Ch.  [E.  Nestlé].  Eloges  de  ces  deux  opuscules  faisant  partie  des  Kleine 
Texte...  de  H.  Lietzmann.  ^  P.  Thomas,  Apulei  Platonici  Madaurensis 
de  philosophia  libri  rec.  [Helm].  Appréc.  favorable.  ^  W.  Kolbe,  Die  attische  45 
Archonten  i>on  292 j 2-31/0  v.  Chr.  [Kirchner].  Résultats  dignes  d'être  pris  en 
considération,  mais  ce  travail  gagnerait  à  être  plus  bref.  ^  A.  Mayer,  Die 
Insel  Malta  im  Altertum  [Bauer].  Très  intéressant.^  D.  Brozzi,  Dell'  origine 
e  natura  del  linguaggio  ossia  etimologia  délia  lingua  Latina  [Stowasser]. 
Œuvre  de  dilettante  de  la  pire  espèce.^  O.  Immisch,  Wie studiert  man  klass.  50 
Philologie  [Ziehen].  Grands  éloges.  I.  était  l'homme  qu'il  fallait  pour 
écrire  ce  livre.  If  Der  richtige  Anfang  von  B.  8  und  9.  des  Herodot  [Eb. 
Nestlé].  Les  hujt  mots  par  lesquels  devaient  commencer  le  livr.  8  et  le  liv.  9 


26  1909.  —    ALLEMAGNE. 

d'Hérodote  ont  été  pris  dans  les  mss.  comme  terminant  les  liv.  7  et  8;  ils 
formaient  un  sens  complet  et  ont  été  ajoutés  à  ces  livres  par  erreur.  Exemples 
d'erreur  analogue  dans  les  Septante  et  dans  la  Bible  hébraïque.  ^  Menan- 
dPeum  [S.  Sudhaus].  Corrections  proposées  pour  les  nouv.  fragments  de 
^M.  ^U  N°  28.  N.  NiLÉN,  Lucianus  éd.  I,  1  [Crônert].  Grands  éloges.  ^ 
E.  ScHWARTZ  undf  Th.  Mommsen,  Eusebius  Werkell,Die Kirchengeschichte. 
2  [Preuschen].  Fait  honneur  à  la  science  allemande.  Tf  Ernst  Diehl, 
Altlatein.  Inschriften  [Stowasser].  Remarques  de  détail;  réussi.  ^  A.  Aus- 
SERER,  De  clausulis  Minucianis  et  de  Ciceronianis  quae  quidem  inveniantur  in 

10  libeïLo  De  Senectute  [Ammon].  Connaissance  du  sujet,  patience  et  perspi- 
cacité. ^  E.  F.  Bruck,  Die  Schenkung  auf  den  Todesfall  ini  griech.  Rechtbis 
zum  Begihn  der  hellenistischen  Epoche,  zugleich  ein  Beitrag  zur  Geschichte 
des  Testaments  [Thalheim].  Beaucoup  de  soin,  mais  toute  une  partie  de  cette 
dissertation  est  embrouillée.  ^W.  Weinberger,  Beitraege zur  Handschrif- 

15  tenkunde  :  I,  Die  Bibl.  Corvina  [Gardthausen].  Appréc.  favorable. «|[  Ch.  A.  Se- 
CHEHAYE,  Programme  et  méthodes  de  la  Linguistique  théorique.  Psychologie 
du  Langage.  [Bruchmann].  Recommandé;  l'auteur  aborde  franchement 
les  difficultés  de  son  sujet,  s'il  ne  les  résout  pas  toutes.  ^  K.  Krumbacher, 
Populàre  Aufsàtze[R.  D.].  Captivant.^  Delphische  Beitraege  [H.  Blûmner]. 

20  Eurip.  Ion  184  sqq.  et  Delphes.  Quels  sont  les  monuments  décrits  par  Ion; 
comme  la  scène  se  passe  à  Delphes  sur  la  terrasse  du  temple  d'Apollon, 
devant  l'entrée  du  temple  et  du  côté  Est,  la  question  a  un  grand  intérêt, 
Solutions  données  avant  les  fouilles  de  l'Ecole  d'Athènes  à  Delphes,  et  après 
les  fouilles;  B.  se  range  à  l'avis  d'HomoUe  et  n'accepte  pas  l'hypothèse  de 

^6  Karo  ;  les  groupes  décrits  sont  donc  ou  des  métopes  ou  des  parties  du  fronton 
Est  du  temple.  ^^  N°  29.  N.  Wecklein,  Ueber  die  Méthode  der  Textkritik 
und  die  handschriftl.  Ueberliefernng  des  Homer  fHefermehl].  Appréc.  élo- 
gieuse.  ^  J.  Heeg,  Die  angeblichen  orphischen  "Epya  xat  'H[i,épat  [Moeller]. 
Prudence  et  science,  mais  les  résultats  ne  sont  pas  en  rapport  avec  la  peine 

30  prise  par  H.  ^  S.  Ch.  Schirlitz,  Griech.-deutsches  Wôrterb.  zumN.  Testam. 
|B.  Nestlé].  Cette  6®  éd.  p.  p.  Th.  Eger  contient  encore  des  erreurs.  If 
E.  LôFSTEDT,  Spâtlatein.  Studien  [Schmalz].  A  de  la  valeur.  ^  A.  Calderini, 
La  manomissione  e  la  condizione  dei  liberti  in  Grecia  [Thalheim].  A  de  la 
valeur  surtout  par  la  masse  de  documents.  ^  C.  Jullian,  Histoire  de  la 

35  Gaule,  1  et  2  [Anthes].Beauet  bon  livre,  de  valeur  durable.  ^  J.  P.  Krebs- 
J.  H.  Schmalz,  Antibarbarus  der  latein.  Sprache  II  [Schmidt].  Remarques 
de  détail  sur  le  second  volume  de  la  7*^  éd.  de  ce  bon  livre.  ]f  C.  Rethwisch, 
Jahresberichte  il.  das  hôhere  Schulwesen.  22  [Ziehen].  A  encore  plus  de  valeur. 
•j  Delphische  Beitraege,  2  [H.  Blûmner].  La  «  Marmaria  »  et  la  «  niche  de 

40  Lysandre  ».  Art.  qui  se  continue  dans  le  n*^  30  dans  lequel  B.  réfute  les  con- 
clusions de  Poulsen.  Recherches  sur  qqs  questions  relatives  à  la  topogra- 
phie de  Delphes  »  <cf.  R.  d.  R.  33,  '173,  35  sqq>  :  il  n'admet  pas  non  plus, 
avec  Robert,  que  Pausanias  énumérait  les  monuments  de  l'Est  à  l'Ouest. 
Enfin  il  n'accepte  pas  l'opinion  de  P.  sur  la  niche  de  Lysandre,  sur  les 

45  groupes  des  Septem  et  des  Epigones  et  sur  le  cheval  de  Troie,  tout  en 
regrettant  que  tant  de  sagacité  ait  été  dépensée  en  pure  perte.  ^^  N°  30. 
W.  M.  WiNTER,  Dieunter  dem,  Namen  des  Theognis  ueberlieferte  Gedichtsamm- 
lung  [Sitzler].  Conclusions  inadmissibles.  ^  W.  Altwegg,  De  A/Uiphontc 
qui  dicitur  sophista  quaest.  pRvi.  ï.  De  libro  t:.    ôjiovota;  scripto  [Thalheim]. 

50  Beaucoup  de  soin  et  de  pénétration.  5[  Mathilde  Apelt,  De  rationibus  qui- 
busdam  quae  Philoni  Alexandrino  cum  Posidojiio  ^fintercedunt  [Pohlenz] . 
Grands  éloges.  ^  K.  W.  de  Witt,  The  Dido  Episode  in  the  Aeneid  of  Virgil 
[Pschor].  Analyse  favorable.  ^  Album  palacographicum.  Tabulae  LlV  sel... 


BERLÎINER   PHILOLOGISCHE    WOGHENSCHRIFT.  27 

duce  Se.  de  Vries  [Rabe].  Pratique,  remarques  de  détail.  ^  E.  Ciccoti, 
Indirizzi  e  metodi  degli  studi  di  demografia  antica  [Bauer].  Préface  du  vol.  IV 
de  la  Bibl.  di  storia  economica.  Analyse.  ^  C.  Buslepp,  De  Tanagraeorum 
sacris  [Bischoff].  Eloges.  ^  Verhandlungen  des  49.  Versammlung  deutscher 
Philologen  und  Schulmânner. . .  in  Basel  [Nestlé].  Résumé.  Tf  Nachtrag  zum  6 
zweiten  Poliorketiker  [R.  Schneider].  Détails  sur  le  Cod.  Vatic.  gr.  1605  (A)  ; 
variantes  qu'il  donne.   ^^If  N°  31/32.   Procopii  Caesariensis  opéra  omnia 
rec.  Jac.  Haury  I-III,  1  [Heisenberg].  Puissent  les  derniers  vol.  être  à  la 
hauteur  de  ceux-ci  qui,  sans  être  une  éd.  définitive,  ce  qui  est  impossible 
quand  il  s'agit  de  la  grécité  du  moyen  âge,  constituent  une  base  scientifique  lo 
solide  pour  toutes  les  études  qui  concerneront  Procope.  If  J.  Kamateros, 
Elffay  jy^i  àffxpovotjttai;.  Ein  Kompendium  griech.  Astronomie  und  Astrologie. 
Metereologie  und  Ethnographie  in  politischen  Versen  bearb.  von  L.   Weigl 
[KroU].  A  droit  à  notre  reconnaissance.  1  A.   Klotz,    P.  Papirii  Statii 
Thehais  éd.  [Helm].  Appréc.  louangeuse:  nombreuses  remarques  de  détail;  i5 
^  E.  SiECKE,  Hermès  der  Mondgott,  Studien  zur  Aufhellung  der  Gestalt  dièses 
Gottes  [Bruchmann].  Le  réf.  n'est  pas  très  sûr  que  les  explications  de  S. 
soient  toutes  justes.  ^  A.  D.  Keramopoullos,  'OStjyÔ;  t.  Ae^vtpwv  [Pomtow], 
Utile,  même  indispensable.  ^  Gg.  Nicole,  Les  antiques  de  la  coll.  Duval 
[Schrôder].  Mentionné.  \   K.  N.  Tallqvist,  Neubahylon.  Namenbuch  zu  20 
den  Geschàjtsurkunden  ans  der  Zeit  des  Scimaèsumukîn  bis  Xerxes  [Schmidt]. 
Recommandé.  ][  Notes  from  the  Escurial  Library  [W.  M.  Lindsay].  Aucun 
des  mss.  de  Juvénal  de  la  Bibl.  de  l'Escurial  ne  porte  la  trace  du  «  fragm. 
Windstedtianum  »,  aucun  de  ceux  de  Martial  n'a  la  «  subscriptio  »  de  Gen- 
nadius  :  ceux  de  Val.  Maximus  sont  d'époque  tardive  et  sans  valeur;  les  2b 
deux  plus  anciens  d'Isidore,  Etymol.  donnent  X  231  petro  et  rupex  (au  1.  de 
petra  et  rupes)  et  X,  26, 10  injuria's  comme  le  Toletanus  =  injuria  es.  Une 
Aldina  de  Festus  Paul.  Diac.  et  Nonius  a  des  notes  marginales  qui  donnent 
des  collations  du  Floren.  Cod.  vet-  de  Nonius,  de  celui  de  Festus  et  d'un  «  vêtus 
cod.  )'  de  Paul  Diac.  *f  Die  Satzschliisse  der  Interpolationenin  demTraktat  3o 
De  Unitate  Ecclesiae  [L.  Laurand].  Elles  ne  sont  pas  du  moyen  âge  comme 
on  l'a  cru,  mais  de  Cyprien  lui-même.  ^\  N"  33/34.  St.  Glôckner,  Ueber 
den  Kommentar  des  Joh.  Doxapatres  zu  den  Staseis  des  Hermogenes  [Rabe]. 
Grands  éloges.  ^  O.  Koehler,  De  Hautontimorumenoi  Terentianae  compo- 
sitions [Kauer].  Appréc.  favorable.  ^  R.  Dienel,  Der  Rednerdialog  des  Ta-  35 
citus  [Gudemann].  Nombreuses  réserves.  Tj  J.  Kromayer,  Antike  Schlacht- 
felder  in  Griechenland;  2,  Die   hellenistisch-rôm  Période;  von  Ki/noskephalae 
bis  Pharsalos  [Lammert].  Le  réf.  critique  longuement  la  méthode  et  les  con- 
clusions de  K.^  C.  Mommert,  Siloah.  Brunnen,  Teich,  Kanal  zu   Jérusalem 
[Rothstein].  Abondance  de  citations;  ne  fait  pas  faire  un  grand  pas  à  la  ques-  40 
tion.  1|  Meyers  Reisebiicher  Aegypien  [Erman].  Tout  ce  qui  concerne  l'an- 
cienne Egypte  devrait  être  remanié  par  un  égyptologue.  ^j  C.  Mutzbauer, 
Die  Grundbedeutung  des  Konjunktiv  und  Optativ  und  ihre  Entwicklung  im 
Griechischen  [Meltzer].  Ces  recherches  approfondies  et  pénétrantes  sur  les 
modes  homériques  seront  utiles  à  ceux  qui  s'en  serviront  avec  critîciue.  T|  *5 
G.  Leuchtenberger,   Aus  dem  Leben  der  hôheren    Schulen  [M].  Eloges. 
If  Zum  Dial.  de   oratoribus  [R.  Bitschofwsky].  Cap.  5  après  «  inveniri  » 
ajouter  «  patiar  »,  correspondant  au  «  non  patiar  »  qui  suit,  ^flf   N°   35. 
Aristophanes- Studien,  als  Vorlàufer  eines  Aristophanes-Lexikons  [Siiss].  La 
première  partie  de  ce  programme  où  W.  essaie  d'exposer  le  but  et  le  sens  des  sa 
Nuées  est  manquée,  la  seconde  où  il   explique  12  jfpassages  d'A.  contient 
qqs  bonnes  remarques  Tf*0.  M.    Feddersen,  De   Xenophontis    Apologia 
Socratis  et  Isocratis  antidasi  quaest.  duae  Socratis  litem  attinentes  (Thaï- 


28  1909.  —    ALLEMAGNE. 

heim].  F.  a  tort  de  défendre  Tauthenticité  de  l'Apologie  de  X.,  comme  aussi 
de  croire  que  Platon  a  imité  Isocrate.  Tf  Cari  Hosius,  Die  Moselgedichte 
der  D.  Magnus  Ausonius  und  des  Venantius  Fortunatus  hrsg.  [Rossbach]. 
2^    éd.    améliorée.    ^    Philologie    et   linguistique.    Mélanges    Havet    [Nie- 

&  dermann].  Analyse  avec  remarques  de  plusieurs  des  art.  ^  R.  van  Deman 
Magoffin,  a  study  of  the  Topography  and  Municipal  History  of  Praeneste 
[Partsch].  Il  serait  à  désirer  que  ces  recherches  topographiques  ne  paraissent 
pas  sans  un  plan;  du  bon.  Tj  K.  Bûcher,  Arbeit  und  Rhythmus[Bv\xchmas{n\. 
Des  réserves.  ^  Das  Programm  des  neuen  Thésaurus  der  griech.  Sprache 

1"  [M.  Lambertz].  Il  faudra  tenir  compte  des  critiques  de  Krumbacher.  ^^ 
N°  36.  E.  ScHWARTz,  Adversaria  [Hefermehl].  Laissant  de  côté  les  autres 
points  traités  dans  cette  brochure,  le  réf.  ne  peut  souscrire  au  jugement 
sévère  porté  par  l'auteur  sur  Aristarque.  ^j  A.  Langenhortz,  De  scholiis 
Horatianis  quae  Acronis  nomine  feruntur  quaest.  sel  [Wessner].  Donne  trop 

15  de  place  à  la  polémique,  mais  a  le  mérite  de  montrer  la  distinction  qu'il 
faut  établir  entre  les  scolies  des  Odes  et  des  Epodes  et  celles  des  Epîtres 
et  des  Satires  d'H.lf  G.  Sihler,  Testimonium  animae  or  Greek  and  Roman 
before  J.  C.  [Njtzche].  Intéressera  la  jeunesse  studieuse.  If  H.  Rott,  Klein- 
asiatische  Dènkmàler  aus  Pisidien,  Pamphylien,  Kappadokien  und  Lykien. 

20  Nebst  Beitrâgen  von  K.  Michel,  L.  Messerschmidt  u.  W.  Weber  [Lûdtke]. 
Résumé  :  appréc.  en  somme  favorable.  ^  "Hpwç  MevâvBpou  [L.  Maccari}. 
Peut-être  n'est-ce  pas  le  titre  de  cette  comédie,  et  a-t-on  eu  tort  de  restituer 
le  mot  TÎpwi;.  ^  Die  Topographie  von  Delphi  [Fr.  Poulsen].  Réponse  à  la 
critique  de  Bliimner  <cf.  supra  n°  29  sq.>  et  réplique  de  B.  ijlf  N°  37. 

25  O.  ScHROEDER,  Pindari  carmifia  cum  fragmentis  selectis  éd.  [Schône]. 
Eloges.  ^  A.  Ludwich,  Conjectanea  ad  bucolicos  graecos  [Rannow].  Concer- 
nent 2.0  passages  de  Théocrite  et  de  l'Adonis  de  Bion;  qqs  réserves.  ^  B.  L. 
Ullman,  The  identification  of  the  mss.  of  Catullus  cited  in  Statius  édition 
of  1666  [Magnus].  Grands  éloges,  ^j  F.  J.  Miller,  The  Tragédies  of  Seneca 

30  transi.  [Klammer].  Excellente  trad.  en  vers. TÏN.E.Griffin, Z)aresMnf^Dic<t/s. 
An  introd.  to  the  study  of  médiéval  versions  of  the  story  of  l'roy  [Meister]. 
Contribution  de  valeur.^  J.  Geffcken,  Sokrates  ihnd  das  alte  Christentum 
[Weymann].  Analyse  :■  réponse  à  Harnack,  Sokrates  und  die  alte  Kirche.  ^ 
O.  F.  Butler,  Studies  in  the  life  of  Heliogahalus  [Peter].  Eloges.  ^  J.  Cl. 

35  P.  Smits,  De  fontibus,  e  quitus  res  ab  Heliogabalo  et  Alexandro  Severo  gestae 
colliguntur  [Id.].  Recommandable.  ^  M.  Klatt,  Althoff  und  das  hôhere 
Schulwesen[  Lori'/Ang].  Eloges.  ^  Eine  attische  Inschrift  in  Caesarca  in  Klei- 
nasien  [W.  Bannier].  Cette  inscr.  qui  se  trouve  déjà  dans  le  CIA  IV,  i,  4224, 
p.  105  et  qui  se  trouve  à  Césarée  est  attique;  elle  a  été  prise  à  tort  par 

40  Grégoire  pour  une  inscr.  cappadocienne  ou  phrygienne  <cf.  Bull.  corr. 
hell.  1909,  no  65,  p.  77>.  U  Polémique  entre  Bruck  et  Thalheim  sur  les 
testaments  en  Grèce.  TJt  N»  38.  N.  Paulatos,'H  'Ou-epix-rj  'lôotxr,  [Hen- 
nings].  Défend  avec  zèle  et  patriotisme  l'identité  d'Ithaque  et  de  Théaki.  1[ 
G.  Stavenhagen,  Quaest.  Demosthenicae  [Nitsche].  Malgré  des  réserves  à 

45  faire,  il  faut  reconnaître  le  soin  de  l'auteur  et  son  effort  pour  arriver  à  la 
vérité,  jf  Eusebius  Kirchengeschichte  hrsg.  v.  Ed.  Schwartz  kl.  Ausg. 
[Preuschen].  Répond  à  u»  besoin.  ^  H.  Gummerus,  Der  rôm.  Gutsbetrieb 
als  wirthschaftlichen  Organisnlus  nach  defn  Werken  des  Cato,  Varro  undColu- 
mella  [Brasslofî].  Appréc.  favorable.  ^  W.  v.  Christ,  Geschichte  der  griech. 

60  Literatur,  5.  A.  von  W.  Schmid  I,  Klass.  Période  der  griech.  Lit.  [Schmidt]. 
Nombreuses  améliorations.  ^  E.  Costa,  Storia  délie  fonti  del  diritto  Romano 
[Kalb].  Eloges.  ^  Nomisma.  Untersuchungen  auf  dem  Gebiete  der  antiken 
Miinzkunde  hrsg.  v.  H.  v,  Fritze  u.  H.  Gabler,  2  [Weil].  Contient  deux 


BERLINER   PHILOLOGISCHE    WOCHENSCHRIFT.  29 

mémoires  :  l'un  de  F.  Imhoof-Blumer  sur  les  représentations  des  Amazones 
sur  les  monnaies  d'Asie  Mineure,  l'autre  de  H.  v.  Fritze  sur  les  représen- 
tations d'Asklèpios  sur  les  monnaies  de  Pergame.  ^  M.  Rostowzew,  Die 
hellenistisch.  rôm.  Architekturlandschaft  (russe)  [Altmann].  Matériaux  soi- 
gneusement réunis; analyse.  ^  Zur  Ueberlieferung  der  Apologie  des  Firmicus  5 
Maternus  [K.  Ziegler].  Examen  des  passages  où  la  collation  de  MuUer  diffère 
de  celle  de  Z.  ]f^  N»  39.  Homeri  opéra  recogn.  D.  B.  Monro  et  Th.  W.  Allen 
I,  II  Ilias.  Ed.  ait.  —  m,  iV,  OcJi/ssee [H efermehl].  Des  réserves.  •[[  H.  Schimdt, 
Epiktets  HçLndbûchlein  der  Moral  nebst  einer  Auswahl  seiner  Unterredung 
[Capelle].  L'introd.  est  sans  valeur  pour  ceux  qui  connaissent  le  sujet,  et  lo 
ne  doit  être  lue  qu'avec  circonspection  par  le  grand  public;  la  trad.  n'est 
qu'un  plagiat.  ^  Ed.  Strôbel,  Tulliana;  sprachliche  und  textkrit.  Bemer- 
hungen  zu  Cic.  Jugendwerk  De  inventione  [Ammon].  Grands  éloges.  'T| 
P.  Roussel,  Les  Athéniens  mentionnés  dans  les  inscr.  de  Délos  [Sundwall]. 
Consciencieux  et  approfondi.  ^  E.  Wagner,  Fundstàttén  und  Funde  aus  16 
vorgeschicht.rôm.  u.  alamann.-jrànkischer  Zeit  im  Gros^herzogtum  Baden,  1 . 
Das  badische  Oberland  [Haug].  Grands  éloges,  ^f  G.Wolterstorff,  Historia 
pronominis  ille  exemplis  demonstrata  [Schmalz].  Ce  n'est  pas  une  Historia, 
mais  une  contribution  à  l'histoire  du  pronom  ille.  Tf  A.  v.  Velics,  Onomato- 
pôie  und  Algebra.  Eine  etymol.  und  sprachphilosoph.  Studie  [Schwyzer].  20 
Appréc.  sévère.  ^  O.  und  E.  Kern,  Cari.  Otfried  Millier.  Lebensbild  in 
Bricfen  an  seine  Eltern  mit  dem  Tagebuch  seiner  italien. -griech.  Beise[We'û]. 
Nous  renseigne  admirablement.  ^  Zur  Kahrie-Dschami  [E.  Gerland].  Recti- 
fications à  un  art.  paru  d.  B.  Ph.  W.  1908,  p.  917.  ^^j  N»  40.  A.  van  Gennep, 
La  question  d'Homère  [Miilder].  Le  problème  homérique  est  bien  autrement  2* 
profond  que  ne  le  pense  G.  Tf  Supplem.  lyri,cum.  ausgew.  u.  erkl.  von  E.  Diehl 
(=  Kleine  Texte  hrsg.  v.  Lietzmann  33/34)  [Schône].  Bon  cpmplément 
à  l'Anthol.  lyrica  graeca  de  Hiller-Crusius.  ^  W.  Vollgraff,  Nikander  und 
Ovid,  I  [Magnus].  Appréc.  en  somme  favorable;  montre  combien  Ovide 
est  redevable  à  Nicander.  ^  K.  Strecker,  Der  rhythmus  de  Asia  et  de  30 
universi  mundi  rota[Weyn\Sin].  Traité  du  rhythme  mérovingien:  remarques 
de  critique  de  texte  du  rf.  Tj  S.  Eitrem,  Hermès  und  die  Toten  [Stengel]. 
Pas  tout  à  fait  convaincant,  mais  intéressant.  ^  M.  Chwostow,  Geschichte 
des  aegypt.  Orienthandels  in  griech.-rôm.  Zeit  [Kappus].  La  valeur  de  ce  livre 
réside  surtout  dans  la  réunion  des  matériaux  épars.  %  Margaret  Lan  g.  Die  35 
Bestimmung  des  Onos  oder  Epinetron  [Blùmner].  Soigné,  utile  et  donnant 
à  penser,  mais  les  conclusions  sont  tout  à  fait  invraisemblables.  ^  J.  Pop- 
PELREUTER,  Kritik  der  Wiener  Genesis.  Zugleich  ein  Beitrag  zur  Geschichte 
des  Untergangs  der  alten  Kunst  [Engelmann].  Contribution  de  valeur  aux 
questions  soulevées  par  Wickhoff.  ^  F.  Gafiot,  Pour  le  vrai  /a<m,  I  [Stangl].  40 
Analyse.  \  Ueber  das  Metron  Bpojxtou  ^xtky^cu  [O.  Schroeder].  Étude  de 
métrique  sur  Eur.  Bacch.  536.  Tn|  N"  41.  Schneidewin-Nauck,  Sophokles 
erkl.  7,  Philoktetes  10.  Aufl.  v.  L.  Radermacher  [Mekler].  Facilitera  encore 
l'étude  de  cette  tragédie.  ^  P.  Geigenmueller,  Quaest.  Dionysianae de  voca- 
bulis  artis  criticae  [Lehnert].  Fera  faire  à  bien  des  égards  un  pas  à  l'étude  de  45 
la  rhétorique  ancienne.  ^  P.  Rasi,  Analecta  Horatiasna  per  saturam  [Rôhl]. 
Etudes  sur  62  passages  d'Horace;  beaucoup  de  bon.  ^  G.  Radet,  Ephesiaca 
[Hiller  von  Gaertringen].  Beau  petit  livre.  T|  H.  Bolkestein,  De  colonatu 
Romano  ejusque  origine  [Brassloff].  A  de  la  valeur,  mais  a  eu  tort  de  négliger 
l'étude  des  papyrus.  ^  A.  v.  Domaszewski,  Die  Randordnwng  des  rôm.  50 
Heeres  [Ostein].  Eloges.  ^  F.  O.  Norton,  A  lexicographical  and  historical 
study  of  otaô-/îx7i  from  the  earliest  times  to  the  end  of  the  class.  period  [Helbing]. 
A  de  la  valeur.  ^  Taschenwôrterb.  der  Neugriech.  Schrift.  und  Umgangs- 


30  \  1909.  —    ALLEMAGNE. 

sprache  I.  Neugriech.-Deutsch.  von  J.  K.  Mitsotakis;  %  Deutsch.-Neugr 
von  K.  DiETERicH  [Thumb].  Appréc.  favorable,  fj^  N°  42  F.  HTelm,  Mate- 
rialien  zur  H erodotlekture  mit  Rûcksicht  auf  verwandte  Gebiete  und  im  Sinne 
des  erziehenden  Unterrichts  [Broschmann].  A  droit  à  la  reconnaissance  de 
6  tous  ceux  qui  étudient  H.  ^  R.  Burgkhardt,  De  causa  orationis  adv.  Spu- 
diam  Demosthenicae  (XL!)  [Thalheim].  Etude  approfondie  et  circonspecte. 
^  B.  Warnecke,  Die  Rnlle  des  adulesce.ns  inder  altrôm.  Komôdie  [Kappus]. 
Très  bien  documenté.  ^  E.  Diehl,  Res  gestae  divi  Augusti  hrsg.  und  erkl. 
[Haug].  Bref,  très  exact,  sera  utile  pour  l'explication.  ^  J.  Bick,  Wiener 

10  Palimpseste;  I,  Cod.  Palat.  Vindob.  i8,  olim  Robbiensis  [Weinberger]. 
Annonce.  ^  J.  Partsch,  Griech.  Rurgschaftsrecht;  I,  Das  Recht  des  altgriech 
Gemeindestaats  [Wenger].  Très  grands  éloges.  Tj  J.  Déchelette,  Manuel 
d'archéol.  préhistorique,  celtique  et  gallo-rom.;  I,  Archéol.  préhistorique 
[Anthes].  Bon  guide.  T|  E.  Calvi,  Ribliografia  di  Rama  nel  Medio  Eco  [Engel- 

15  mann].  Eloges,  ^«l  N»  43.  J.  Classen-.T.  Steup,  Thukydides,  7  Aufl.  R.  VII 
[Hude].  Cette  7®  éd.  diffère  sensiblement  de  l'éd.  de  classe,  et  quoiqu'il 
y  ait  beaucoup  de  science  dans  les  explications,  il  y  a  qqs  petites  réserves 
à  faire.  ^  J.  J.  K.  Waldis,  Hitronymi  graeca  in  Psalmos  fragmenta,  inter- 
sucht  und  auf  ihre  Herkunft  geprûft  [Ficker].  Sera  utile.  H"  J.  Ziehen,  Neue 

20  Studien  zur  Lafem.^n«/io/ogre[Stowasser].  Mérite  d'être  pris  en  considération, 
mais  trop  diffus.  ^  P.  Gauckler,  Rapport  sur  des  inscr.  latines  découvertes 
en  Tunisie  de  1900-1905. — S.  Germain  de  Montauzon,  Rapport  sur  une  mis- 
sion scientifique  en  Italie  et  en  Tunisie  [Oehler].  Eloges.  ^  Sertum  Naberi- 
cum  coll.  a  philologis  Batavis  [Nitzche].  Analyse  :  beau  témoignage  du 

25  haut  niveau  des  études  philologiques  en  Hollande.  ^  E.  Bienath,  Die  Gui- 
tarre  seit  dem  dritten  Jahrtausend  v.  Chr.  Eine  musik-  und  kulturgeschichtl. 
Darstelïung  mit  genauer  Quellenangabe  [Abert].  Insufïïsant.  ^  G.  Jacobsen, 
Ny  Carlsberg  Glyptotek  [Hermann].  Méritoire.  ^  K.  Kunst,  Die  sogenannte 
relative  Verschrànkung  u.  s.  w.  [Ammon].  Appréc.  favorable.  If  Zu  Vergil 

30  und  Manilius  [W.  Bannier].  Explication  d'Egl.  X, 42-48  et  de  Manil.  IV.  763- 
767.  ^^  N»  44.  J.  E.  Harry,  A  question  of  divination  [Medea  240)  [Wecklein]. 
Inacceptable.  T|  W.  Nestlé,  Herodots  Verhàltnis  zur  Philosophie  und 
Sophistik  [Broschmann].  Approfondi  et  intéressant.  ^  H.  Lietzmann,  IMs 
Laben  des  h.  Symeon  Stylites[E.  Nestlé].  Très  méritoire.  ^]  C.  Barwick, 

35  De  Iimio  Filargirio  VergiUi  interprète  [Wessnev].  Grands  éloges.  ^  R.  Béer, 
Die  Handschriften  deS  Klosters  Maria  de  Ripoll.  2  [Weinberger].  Analyse.  ^ 
M.  WuNDT,  Geschichte  der  griech.  Ethik  :  1,  Die  Entstehung  der  griech. 
Ethik  [Wendland].  Des  réserves,  mais  comme  le  problème  est  abordé  dans 
toute  son  importance,  fait  faire  un  pas  à  la  science.  ^  W.  Schmidt,  Geburts- 

40  tag  im  Altertum  [Bltimner].  Appréc.  favorable.  ^  A.  Merlin,  L" Aventin 
dans  l'antiquité  [Wissowa].  Science  imposante  et  grand  sérieux.  ^^  N°  45. 
L.  Hillesum,  De  imperfecti  et  aoristi  asu  Thucydideo  [Hude].  Utile;  assez 
bien  écrit.  ][  K.  Mûnscher,  DieRhythmeh  in  Isokrates  Panegyrikos [Ammon]. 
Eloges.  Tï  E.  Preusschen,  Vollstàndiges  Griech.  Déutsches  Handwôrterbuch 

45  zu  den  Schriften  des  Neuen  Testaments  und  der  iibrigen  ur christ.  LiiefO'tur 
Lief.  1-3  [Helbing].  N'est  pas  inutile,  mais  est  incomplet  à  bien  des  égards. 
^  M.  Petschenig,  s.  Aur.  Augustini  opéra  (Sect.  VII,  1)  [Zycha].  Excellent. 
^  O.  Schissel  von  Fleschenberg,  Dares-Studien  [Meister].  Eloges.  % 
A.  G.  Amatucci,  Hellas.  Diseg'no  storico  délia  civiltà  greca  [Lenschau].  Eloges 

60  de  ce  livre  destiné  à  la  jeunesse.  ^  F.  Cumont,  La  théologie  solaife  du  Paga- 
nisme romain  [Wissowa].  Très  grands  éloges.  ^  P.  Kavvadias  und  G.  Ka- 
WERAU,  Die  Ausgrabung  der  Akropolis.  M.  L.  d'OoGE,  The  AcropoUs  of 
Athens  [KosierJ.  Eloges.  ^  R.  Engdahl,  Reitraege  zur  Kenntnis  der  byzantin. 


BERLINER    PHILOLOGISCHE    WOCHENSCHRIFT.  31 

Liturgie.  Texte  und  Studim  [v.  Dobschûtz].  Travail  de  débutant;   du  bon, 
mais  E.  a  un  peu  trop  présumé  de  ses  i'orces.  ^.^  N°  46.  O.  Schroeder, 
SophocHs  cantica  digessit.  le,  Aristophanis  cantica  dig.  stropharum    popu- 
larium  appendiculam  adj.  Id.,  Vorarbciten  zur  griech.  Versgeschichte [Mâass]. 
Appréc.  favorable.  ^  M.  Barone,  Siù  verbi  perfettivi  in  Plauto  e  in  Terentio   6 
[Meltzer].  Des  réserves.  ^  Fr.  Richter  und  A.  Eberhard,   Ciceros  Redeii 
gegen  C.  Verres,  lY  [AmmonJ.  Cette  4®  éd.  p.  p.  H.  Nohl  est  encore  en  pro- 
grès. ^  R.  Lackner,  De  casuum  temporum  modorum  usu  in  Ephemeride 
Dictyis-Septimii   [Meister].  Eloges.   ^  P.  Saintyves,  Les  Vierges  mères  et 
les  naissanes  miraculeuses  [Gruppe].  A  recommander,  malgré  qqs  réserves  lo 
à  faire  et  des  erreurs.  ^  E.  Petersen,  Athen.  Berûhmte KunststdttenlWeil]. 
Méritoire.  ^  S.  Copalle,  De  servorum  Graecorum  nominibus  cap.  duo  [Lam- 
bertz].  Mérite  d'être  lu.  ][  E.   D.   Perry,  Die  amerikanische  Universitàt 
[Kraemer].  Eloges.  ^  Zu  Sextus  Empiricus  [A.  Nebe].  Hippolyte  dans  son 
xaxà  Traacov  aipéffsojv  tXz'^yoq  a  fait  de  larges  emprunts  à  Sextus  Empi-  i^ 
ricus,  qu'il  reproduit  en  partie  textuellement  :  on  pourra  donc  s'en  servir 
pour  la  critique  du  texte  de  Sextus.  — -  Dans  l'énumération  des  mss.  pour 
le  livre  de  S.  Tipôç  àdrpoXdYouç,  Mutschmann  a  omis  les  Laur.  59,  17  et  9.32 
mss.  de  mélanges  qui  contiennent  ce  livre  et  qui  méritent  d'être  pris  en  con- 
sidération. Pour  les  sources  il  faut  tenir  compte  aussi  d'Aulu-Gelle  XIV,  1.  20 
Rapports  entre  l'archétype  et  le  cod.  F.  %,%  N°  47 .  A.  Pfeifauf,  Der  Artikel 
vor  Personen-  Und  Gôtternamen  bei  Thukydides  und  Herodot  [Hude].  Malgré 
toute  sa  sérieuse  application,  P.  ne  réussit  qu'en  partie  à  élucider  cette 
question  difficile.   Tf  A.  v.    Kleemann,  Die  Stellung  des  Euthyphron  im 
Corpus  Platonicum  [Raederj.  Tentative  malheureuse  de  vouloir  fixer  dans  25 
tous  ses  détails  la  chronologie  des  dialogues  de  Platon.  •[[  A,  Cartault, 
Tibulle  et  les  auteurs  du  Corpus  Tibullianum  [Jacoby].  Fausse  acribie,  et 
banalité  étonnante  dans  les  notes  critiques  :  ne  produit  pas  une  impression 
favorable.  ^  G.  F.  Hill,  Source  for  Greek  history  between  the  Persian  and 
Peloponnesi'an  wars  [Lenschau].  Seconde  édition  d'un  ouvrage  de  valeur;  so 
qqs  réserves.  ^  J.  Sundwall,   Untersuchungen  iibet  die  attische  Miinzev 
des  neueren  Stils  [Weil].  Beaucoup  de  bon  dans  les  détails,  mais  on  voudrait 
des  bases  plus  solides.  ^  C.  Patsch,  Kleinere  Untersuchungen  in  und  um 
Narona  [Haug].  Grands  éloges.  ^  W.  Brandt,  Griech.   Temporalpartikeln 
vornehmlich    im    ionischen    und    dorischen   Dialekt   [Kallenberg].    Contient  35 
plus  et  moins  que  son  titre  ne  promet  ;  beaucoup  de  soin,  intéressant  aussi 
en  beaucoup  d'endroits,  mais  manqué  dans  l'ensemble.  ^  E.  F.  Thompson. 
Mexavoso)  an<i  ij.£Ta[xéX£i  in  Greek  Literature  until  100  a.  D.  [Helbing]. 
Utile.  ^  Dassogen.  Donatiani  P'ragmentum  (Gr.  L.  VI,  p.  275,  10-277,15  K) 
[Tolkiehn].  Est  un  exccrptum  dont  les  deux  parties  sont  une  compilation  40 
d'un  exemplaire  de  Charisius  déjà  augmenté  des  morceaux  empruntés  à 
Romanus,  avec  introduction  de  quelques  petits  changements.  Cet  exem- 
plaire devait  être  cependant  à  bien  des  égards  plus  complet  que  ce  que 
nous  a  transmis  le  Cod.  Neapolitanus.  Tj^  N°  48.  M.  Croiset,  Ménandre. 
L'arbitrage.  Edw.  Capps,  The  plot  of  Menander's  Epitrepontes;  Id.,  On  the  *6 
text  of  Menander's  Epitrepontes  with  notes  on  the  Héros  :  A.  Kôrte,  Zwei 
neue  Blàtter  der  Perikeiromene  :  C.  Robert,  Menandri  sex  fabularum  Herois, 
Samiae,  Disceptantium,   Circumtonsae,   Agricolae,   Adulatoris  reliquiae  rec. 
[Hense].  1,  Sera  accueilli  avec  reconnaissance;  2  et  3,  Soignés  et  pénétrants; 
4,  Très  grands  mérites;  5,  N'est  pas  dans  le  commerce,  il  est  à  souhaiter  5o 
qu'elle  le  soit  bientôt.  "[[  P.  Fossataro,  De  quibusdam  Taciti  Agricolae 
lectionihus  emendandis  et  sententiis  interpretandis  [Wolff].  Réserves  sur  les 
résultats  de  cette  étude,  écrite  en  un  latin  peu  clair.  ^  L.  Loi  seau.  Tacite,  Tra- 


32  1909.   ALLEMAGNE. 

duction  nouvelle,  II  [C.  Bardt].  Mention.^  A.  Elter,  Prolegomenazu  Minucius 
Félix  [Bitschofwsky].  On  attend  avec  impatience  la  suite.  ^  R.  M.  E. 
Meister,  Eideshelfer  im  griech.  Rechte  [Thalheim].   Utile  et  bon  tr&vail. 
^  A.  PiRRO,  La  Porta  Ventosa  di  Napoli  antica  [Gerland].  Recommandé.  ][ 
•'  L.  LiNDHAMER,  Zur  Worstellung  im  Griechische'n.  Eine  Untersuchufig  Uber 
die   Spaltung   syntaktisch  eng  zusammengehôriger  Glied  durch  das   Verbum 
[Nitsche].  Fait  avec  soin.  H  H.  Hôffding,  Psychologiein  Umrissen  auf  Grund- 
lage  der  Erfahrung  [Bruchmann].  Recommandé.  ^  Uncialschrift  [E.  Nestlé]. 
Le  mot  «  uncialibus  litteris  «  se  trouve  pour  la  première  fois  dans  la  préface 
10  de  Saint  Jérôme  du  livre  de  Job.  Trad.  de  ce  mot  en  allemand  d'avant 
Luther.  •[[•[[  N°  49.  H.  Stein,  Herodotus  erkl.  IV.  Buch  VII.  6*^  A  [Brosch- 
mann].    Grands  éloges.  ^  G.  H.  Mûller,   Zur  Synopse.  Untersuchung  Uber 
die  Arheitsweise des  Lk.  und  Mt.  und  ihreQuellen,  namentlich  die Spruchquelle, 
im  Anschluss  an  eine  Synopse  Mk.-Lk.-Mt.  [Eb.  Nestlé].  Analyse  de  cette 
15  livr.  si  substantielle  \  N.  Schendel,  Quibus  auctoribus  Romanis  L.  Annaeus 
Seneca  in  rébus  patriis  usus  est  [Klotz].  Appréc.  défavorable.  ^  Jurispru- 
dentiae  Anteiustinianeae  reliquias...  éd.  VI.  éd.  E.  Seckel  et  B.  Kubler 
[Kalb].    Indispensable.   ^   Cari   Theander,   A  A  glossarum  commentarioli 
[Goetz].  Eloges.^  G.  Ferrero,  Grosse  und  Nieder  gang  Roms  lU  et  IV  [Peter]. 
20  Bonne  trad.  ail.  de  E.  Kapff  de  cet  ouvrage  important,  mais  partial.  ^ 
J.  Keil  u.  a.  V.  Premerstein,  Bericht  Uber  eine  Reise  in  Lydien  und  der 
sûdlichen  Aiolis.  Mit  einem  Beitrag  von  P.  Kretschmer  [Hiller  von  Gaer- 
tringen].  Appréc.  élogieuse.  ^  G.  Nicole  et  G.  Darier,  Le  sanctuaire  des 
dieux  orientaux  au  Janicule  [Wissowa.].  Très  grands  éloges.  ^  St.  B.  Psaltis, 
26  ©pax'.xà  7j  (xeXsTT]   tt.    t.  yXoxjfftxoû  't8tci)[xaT0ç  t.  ttoXswç  SapàvSa  'ExxXv)- 
(Tiôôv  [Dieterich].  Important.  ^  D.  E.  Oeconomides,  Lautlehre  des  Pontischen 
[Id.]   A  de  la  valeur  comme  collection  de  matériaux.  ^  K.  Dieterich, 
Sprache  und   Volksueberlieferungen  der  sûdlichen  Sporaden  [Id.].  Mention. 
^  H.  Pernot,  Etudes  de  linguistique  néo— helléniques  :  1,  Phonétique   des 
30  parler  s  de  Chio  [Id.].  Répond  à  toutes  les  exigences  de  la  science.  ^  Die  Auf- 
fassung   der   Aristotelischen    yévoç    âTno£t>tTtx<iv   in    Italien    [O.    Kraus]. 
Savants  italiens  qui  s'en  sont  occupés,  à  commencer  par  Ann.  Caro  (1570). 
^^  N°  50.  A.  W.  Verrall,  The  Eumenides  of  Aeschylus  [Wecklein].  Péné- 
trant et  solide,  mais  des  idées  étranges.  ^  H.  Diels,  Theophrasti  characteres; 
35  R.  C.  Jebb-1.  e.  Sandys,  The  characters  of  Theophra^tus  transi.  [Windland]. 
1,  Rendra  des  services;  2,  Éloges  de  cette  trad.  ][  A.  Bellomo,  Agapeto 
Diacono  e  la  sua  Scheda  Regia  [Gerland].  Il  est  regrettable  que  tant  de 
science  ait  été  dépensée  pour  la  solution  d'un  problème  dont  les  données 
ne  sont  pas  justes.  ^  C.  Plini  C.  Secundi  epistularum  libri  novem;  epistu- 
40  larum  ad  Traianum  liber;  panaegyricus  rec.  R.  C.  Kukula  [Hosius].  Réalise 
un  grand  progrès  sur  les  autres  éd.  de  Pline  le  jeune.  1[  F.  J.  H.  J  en  k  m  son, 
The  Hisperica  famiiia  [Niedermann].  Science  solide  et  soigneuse.  ^  Th. 
Steinwender,  Ursprung  und  Entwicklung  des  Manipularsystems\YToh\\c\i\. 
De  bonnes  parties,  mais  moins  satisfaisant  que  les  précédentes   études 
4.'i  de  S.  ][  M.  A.  Nagl,  Galla  Placidia  [Ziehen].    Appréc.  peu    favorable.  ^ 
E.  Walser,  Die  Théorie  des  Witzes  und  der  Novelle  nach  dem  de  sermone  des 
Jovianus  Pontanus  [Lehnerdt].   Bien  fait  et  instructif.  ^  A.  Marty,  Unter- 
suchungen  zur   Grundlegung  der  allgemeinen    Grammatik    und  Sprachphi- 
losophie  [Bruchmann].  Bon  guide  pour  qui  aborde  ces  études.  îf  Griech. 
60  Parallelstellen  zu  Horaz  [K.  Meiser].  Comparer  Epictète  III,  2^4,  38  sq. 
avec  Horace,  Sat.  I,  6,  122.  —  Xen.  Oecon.  11,  18  avec  Hor.  1,  6,  127.  — 
Xen.  Sympos  4,  35  avec  Hor.  Ep.  II,  2,  183  —  Philostrate  Vita  ApoU.  II, 
36  avec  Hor.  Sat  II,  1,  24-  -Philost.  V.  Apol.  II,  37  avec  Hor.  Sat.  1, 10,32- 


BLÀTTER    FUR    DAS    BAYER.    GYM  NASIAL-SCHULWESEN,  33 

Simplicius  sur  Epictète,  Encheirid.  c.  33,  11  avec  Hor.  Sat.  II,  5,  90.  ^ 
Die  Rekonstruktion  des  Aërotonon  [R.  Schneider].  Schramm  a  réussi  à 
reconstituer  cette  arme  de  jet  des  anciens.  ^^  No  51.  G.  Dalmeyda,  Euri- 
pide. Les  Bacchantes  [Bucherer].  Des  réserves.  ^  Th.  L.  Shear,  The  influence 
of  Plato  on  Saint  Basil  [Pohlenz].  Utile,  mais  des  points  faibles.  ^  C.  Bardt,  s 
Rôm.  Komôdien,  I  [Wessner].  Appréc.  favorable  de  cette  2«  éd.  de  cette 
trad.  ail.  ^  A.  Hartmann,  De  inventions  Juvenalis  cap.  tria  [Hosius].  Tout 
n'est  pas  nouveau  dans  cette  étude,  mais  elle  est   claire   et   instructive. 
^  Harvard  Studies  in  class.  Philology,  XIX  [Gruppe].  Analyse  <cf.  R.  d.  R. 
33, 184, 19-50>.  \  Revue  Tunisienne' \^01  [Oehler].  Analyse.  ^  J.  Maurice,  lo 
Numismatique  Constantinicnne  [Weil].   Grands  éloges.  ^   G.   Wolff,   Die 
Rômerstadt  Nida  bei  Heddernheim  und  ihre  Vorgeschichte  [Anthes].  Vive- 
ment recommandé  pour  les  bibliothèques  des  Gymnases.  ^  Mitteilungen 
iiber  rôm.  Funde  in  Heddernheim  [Id.].  Modèle  du  genre.  ^  R.  Klussmann, 
Bibliotheca  script,  class.  et  Graec.  et  Rom.  I,  Script.  Gracci,!.  Collectiones,  Abcr-  is 
dus  bis  Homerus  [Fuhr].  Eloges  :  indispensable.  ^  Fons  novus  ex  iotacismo 
ortus  [J.  Vûrtheim].  Montre  les  altérations  que  Tétymologie  populaire  peut 
faire  subir  aux  noms  propres.  ^^  N°  52.  W.  Schonack,  Curae  Hippocra- 
ticae  [Brandt].  Démontre  qu'il  faut  attribuer  à  trois  auteurs  dilTérents  le 
t:.   àpyai7]ç   ÎTixpixTÎç,   le   tt.   àépwv  ï/Sdctcov    tôttcov  et   le  Tz^oyvMaTix.ôy.  Re-  20 
cherches  de  critique  de  texte.  T|  L.  Dittmeyer,  Aristotelis  de  animalibus 
historia  rec.  [Stadler].  Eloges.  Tf  G.  Rudberg,  Textstudien  zur  Tiergeschichte 
des  Aristotelis  [Id.].  Soigné  et  méthodique.  ^  VV.  Knodel,  Die  Urbanitàts- 
ausdrUcke  bei  Polybius  [Kallenberg].  Belle  contribution  à  létude  du  style 
de  Polybe.  ^    G.  Sghaefer,  De  Galeni  qui  fertur  de  parvae  pilae  exercuio  26 
libello  [Helmreich].  Bonne  contribution  à  I  établissement  du  texte,  mais 
n'arrive  pas  à  démontrer  que  ce  traité  n'est  pas  de  Galien  mais  d'un  rhéteur 
ou  d'un  sophiste  contemporain.  ^  Eug.  Sicker,  Quaest.  Plautinae praecipue 
ad  originem  duarum  recensionum  pertinentes;  In.,  Novae  quaest.  Plautinae 
[Niemeyer].  Eloges.  ^  A.  E.  Housman,  The  apparatus  criticus  of  the  Culex  30 
[Hosius].  Indispensable.  ^  Th.  Stangl,  Pseudoascoma.  Textgestaltung  und 
Sprache  der  anonymcn  Scholien  zu  Cic.  vier  ersten  Verrinen  auf  Grund  dcr 
erstmal  verwerteten  dltesten  Hdschr.  untersucht  [Schmazl].  On  ne  peut  qu'ap- 
prendre par  l'étude  de  ce  livre.  ^  L.  Mitteis,  Rô.n.  Privatrecht  bis  auf  die 
Zeit  Diocletians.  I,  Grundbegriffe  und  Lehre  von  den  juristischen  Personenj  35 
[Manigk].  Eloges  ;  est  le  commencement  d'une  époque  nouvelle  de  la  science 
du  droit  romain.  ^  E.  Zeller,  Erinnerungen  eincs  N eunzigjàhren  [Nitzche]. 
Grande  valeur  pour  tous.  Tf  Epigramm  aus  Imbros  [A.  Wilhelm].  Pubhée 
par  Nikephoros  (SùXXoyoç,  1890,  p.  7.  Inscr.  Graecae  XII,  »)  :  lire  v.  6  : 
olxov,  àTïpoaTroXiTiv  mot  nouveau   désignant    le  manque    d'un    upotiTtoXo;.  40 
^TI  Cette  revue  contient  en  outre  les  titres  des  Programmes  et  dissertations 
académiques  parus  en  1908  et  1909  sur  les  différentes  branches  de  la  philo- 
logie grecque  et  latine  (N^^  4,  39,  51  —  44,  45);  les  c.  r.  des  séances  de  l'Ar- 
chaeol.  Gesellsch.,  de  la  Preuss.  Akad.  der  Wissensch.  zu  Berlin,  de  la  kgl. 
Sachs.  Gesellsch.  zu  Leipzig;  du  50^  congrès  des  Philologues  et  Pédagogues  4& 
allemands;  le  résumé  des  rapports  de  la  Deutschen  Orient-Geselkchaft. 

H.  S. 
Bl&tter  fur  das  Bayer.  Gymnasial-Schulwesen.  4)  *«"■  Bd  1909. 
Janv.-Fév.  Corrections  et  additions  àl  «Anhanguber  gra^niimatisch-stilist. 
Eigentumlichkeiten  der  lat  :  Sprache  »  de  ilaas-i-'reuss  [ug.  ^ia;Cii].  iil<:am.;n  50 
critique  très  détaillé  des  erreurs  et  inadvertances  de  cet  ou /rage.  ^  JOi. 
Stark,  Der  latente  Sprachschatz  Homers  [.vl.  beibel].  AnaljSe  élogiease  de 
ce  travail  remarquable,   dédié  à  Menrad;  observations.  %  K.  Reik,  De 

R.   DE   PHILOL.  Revue  des  Revues,  1909.  XXXIV.  —  3 


34  1909.   —    ALLEMAGNE. 

Optativ  bei  Polybios  und  Philo  von  Alexandria  [Cari  Wunderer].  Excellente 
contribution  à  la  grammaire  historique  de  la  langue  grecque;  recueil  très 
riche  de  faits  précieux.  Plan  et  remarques.  TJ  Les  nouvelles  éditions  des 
écrivains  ecclésiastiques  grecs  des  trois  premiers  siècles  [Otto  Stâhlin]. 
ii  Appréciation  favorable,  avec  compte  rendu  détaillé  pour  certaines,  d'édi- 
tions d'Eusèbe,  Clément  d'Alexandrie,  Hégémonius.  ^  J.  M.  Stahl,  Kri- 
tisch-historische  Syntax  des  griephischen  Verbwns  der  klassischen  Zeit  [Dutoit]. 
Indispensable;  plan.  •[[  Anton  Elter,  Itinerarstudién  [Geyer].  Recherches 
solides  et  pénétrantes  sur  l'Itinerarium  provinciarum  omnium  imp.  Anto- 

10  nini  Augusti.  ^  Einar  Lôfstedt,  Spàtlateinische  Studien  [Id.].  Eloge  et  obser- 
vations. ^  J.  Zehetmaier,  Leichenverbrefinung  und  Leichenbestaliimg  un 
altcn  Hellas  [K.  Reissinger].  Etudes  d'art  intéressantes  sur  les  tombeaux.  % 
R.  Thiele,  Im  jonischen  Kleinasiep,  (Gymnasialbibl.  45)  [J.  Melber].  Re- 
commandé aux  élèves  des  classes  supérieures;  plan,  des  réserves.  ^[  Franz 

15  Cramer,  Afrika  in  seinen  Beziehungep,  zur  antiken  Kulturwelt  (Ibid.  46) 
[Id.].  Bon;  aussi  utile  aux  maîtres  qu'aux  élèves.  Analyse  et  observations. 
^  O.  Fritsch,  Delos,  die  Insel  des  Apollon  (Ibid.  47)  [Id.].  Bien  adapté  à  son 
but;  recommandable  aux  amis  de  l'antiquité.  ^  Id.,  Delphi,  die  Orakelsidtte 
des  Apollon   (Ibid.   48)    [Id.].  Même  éloge.   ^^  Mars-Avril.   Orchomenos 

20  [O.  Meiser].  Compte  rendu  favorable ,  avec  détail  et  discussion,  du  l*^"^  vol. 
d'Heinrich  Bulle  sur  les  fouilles  récentes.  ^  Le  tremblement  de  terre  de 
Rhodes  en  225  a.  C.  [C.  Wunderer].  Étude  intéressante  sur  cette  célèbre 
catastrophe,  et  sur  les  secours  qui  affluèrent  de  tous  les  points  du  monde 
civilisé,  d'après  Polybe  (5,  88-90)  documenté  par  Zenon.  T[  Sur  les  fragments 

25  de  Nicolaos  de  Damas  (Dindorf  HGM  55,  p.  42)  [Dittmeyer].  Ajouter  Ttspt- 
vjffav  après  où  tojv  Ttsptoi'xwv  (jlôvov.  ^  Wilhelm  Dittenberger,  Orientis 
graeci  inscriptiones  selectae.  Il  [Otto  Schulthess].  Second  volume  d'un 
supplément  fort  utile.  Tf  Lorenz  Straub,  Liederdichtung  und  Spruchwcisheit 
der  alten  Helbeneui  [Wecklein].  Analyse  développée;  aideàmieiix  comprendre 

80  la  poésie  grecque.  ^  E.  Boisacq,  Dictionnaire  étymologique  de  la  langue 
grecque,  I.  [Dutoit].  Première  livraison  d'un  vif  intérêt.  Tj  Martin  P.  Nilsson, 
Die  Kausalsàtzc  im  Griechischen  bis  Aristoteles  [Id.].  Contribution  de  valeur 
à  la  syntaxe  historique  du  grec;  la  construction  de  Ittei  (31  pages  sur  145) 
est  particulièrement  étudiée.  ^  W.  Hoffmann,  Das  literarische  Portrdt 

35  Alexanders  des  Grossen  im  gricch.  u.  rôm.  Alt.  [Karl  Raab].  Renferme  d'e» 
cellentes  p«ges;  très  recommandable. ^  \lktor  Ryvbekg,  Rômische Kaiser 
in  Marmor  [H.  Stich].  Traduit  du  suédois.  Utile,  bien  que  s' adressant 
surtout  au  grand  public,  ^f^  Mai-juin.  Catulle  c.  29  [A.  Kalb].  Discute  l'in- 
terprétation de  G.  Friedrich  à  propos  de  «  cinaede  Romule  ».5^  N.  Weck- 

40  LEiN,  Ûber  die  Méthode  der  Tcxtkritik  und  die  handschriftliche  Ubérlieferung 
des  Homer[i.  Menrad].  Mémoire  digne  d'attention;  analyse  et  observations. 
^  Gustav  Friedrich,  Catulli  Veronensis  liber  [A.  Kalb].  Bon;  des  réserves 
sur  plusieurs  points.  Tj  August  Mau,  Pompeji  in  Leben  und  Kunst  [J.  Mel- 
ber]. Excellent;  se  recommande  de  lui-môme.  Plan  détaillé.  ^  Juillet-août. 
45  Tacite  [Fr.  Walter].  Examen  critique,  avec  corrections  proposées,  d'une 
douzaine  de  passages.  ^  Sur  l'Apologie  de  Socrate,  de  Platon  [Alfons  Stein- 
berger].  Discussion  approfondie  du  passage  Taojç  o  'otv  5uvai[ji.riv  xxX  (Apol. 
27).  Tfij  Sept.-oct.  Friedrich  Lohr,  Das  Marfeld,  Ein  Gang  durch  die  Ruinen 
Roms  [J.  Melber].  Recommandable  pour  les  classes.  TJTJ  Nov.-déc.  La  con- 
50  cision  d'Horace  [Fr.  Vogel].  Bien  que  Suétone,  en  parlant  d'une  épître 
d'Horace  qu'il  regardait  comme  apocryphe,  ait  écrit  «  Epistula  obscura  :  quo 
vitio  minime  tenebatur  »,  il  y  a  cependant  chez  Horace  certains  passages 
qui  sont  obscurs,  non  parce  que  le  texte  est  altéré,  mais  parce  que  le  poète 


BYZANTINISCHE    ZEITSCHRIFT.  35 

cherchait  la  concision  et  tombait  dans  l'obscurité.  Mais  cette  obscurité 
disparaît  si  on  tient  compte  d'une  idée  opposée  non  exprimée  et  qui  se  sous- 
entend  facilement.  Exemples.  Tj  Sur  Népotien  [Fr.  Walter].  Neuf  corrections 
proposées  pour  le  texte  de  l'extrait  de  Valère  Maxime  dû  à  Népotien.  ^ 
Une  réminiscence  du  Philogelos  chez  Lessing?  [W.  Weyh].  Nous  possédons  ^ 
des  derniers  temps  de  l'époque  hellénistique  un  recueil  de  bons  mots  et 
de  facéties  appelé  Philogelos  dont  W.  croit  retrouver  la  trace  dans  Lessing. 
T[  Notice  d'archéologie.  Fouilles  en  Crète,  à  Sparte;  près  d'Amyclée;  à 
Olympie;  à  Tarente;  en  Etrurie;  au  Forum  Romanum;  à  Numance;  à 
Aquilée.  Monnaies  rom.  trouvées  à  Frôndenberg  (Westphalie).  Courtes  i» 
mentions.  A.  G.  D. 

Breslauer  philologische    Abhandlungen.    Vol.  IX.  5«  livr.  (n"  38). 
De  Aenaea  Gazo  [St.  Sikorski].  1,  Sources  d'Énée  de  Ga'.a  dans  son  traité 
intitulé Theophrastus,  où  il  traite  de  la  providence,  del'immortalité  de  l'àme, 
de  la  résurrection  des  corps  et  d'autres  questions  semblables,  Platon,  Ai'is-  ^■' 
tote,  Xénophon,  Plotin,  Grégoire  de  Nysse.  2,  Manusc'its  qui  nous  restent 
de  ce  dialogue:  ils  sont  au  nombre  de  sept,  plus  la  trad.  latine  de  Ambroise 
Traversarius  faite  d'après  un  ms.  aujourd'hui  perdu;  leurs  rapports  entre 
eux.  3,  Mss.  des  Epistulae  d'Enée  au  nombre  de  deux.  1[^  6«  fasc.  (n°  39). 
De  vocum  graecarum  apud  poetas  Latinos  ab  Ovidi  temporibus  usque  ad  20 
primi  p.  Chr.  n.  saeculi  finem  usu  [C.  A.  Zwiener].  Complétant  les  trav-aux 
de  Snichotta  et  de  Thiel,  le  premier  sur  les  mots  grecs  dont  se  sont  servis 
les  poètes  dactyliques  latins  d'Ennius  à  Ovide,  le  second  sur  ceux  qu'on 
rencontre  dans  Juvénal  Z. recherche  dans  cette  dissertation  de  224p.  d'après 
les  mêmes  méthodes  les  noms  propres  qu'on  trouve  che .  les  poètes  d'Ovide  25 
à  la  fin  du  l^r  s.  ap.  J.-C.  Dans  un  prem'ier  chap.,  il  donne  la  liste  de  tous  les 
passages  des  poètes  où  l'on  voit  cité  un  de  ces  noms,  en  les  passant  en  revue 
d'après  les  cas  ;  dans  un  second  chap.,  il  cherche  les  raisons  pour  lesquelles  les 
poètes  romains  ont  conservé  les  terminaisons  grecques;  et,  dans  un  troi- 
sième, s'ils  l'ont  fait  pour  des  raisons  de  métrique,  de  style,  ou  d'usage  cou-  30 
rant  parmi  les  poètes.  A.  P. 

Byzantinische  Zeitschriit.  T.  XVIII.  Fasc.  1-2.  l^eSaction  :  Art.  ori- 
ginaux. Literargeschichtliches  zu  der  Eunomianischen  Kontroverse  [F. 
Diekamp].  La  l^^^  'ATroXoyta  d'Eunomios  a  été  prononcée  fin  360  devant  le 
clergé  de  Constantinople.  La  réplique  de  S.  Basile  (l'Anatreptikos)  parut  entre  3:. 
361  et  366.  La  2^  'ATroXoyia  est  perdue;  elle  comprenait  3  livres;  les  deux 
premiers  ont  paru  en  même  temps  en  378,  le  livre  3  plus  tard.  ^  Der  Ver- 
fasser  der  Doctrina  Patrum  de  Incarnatione  Verbi  [J.  Stiglmayer].  Il  faut 
attribuer  à  l'Apocrisiaire   de  l'église  romaine  Anastase  la  paternité  du 
Doctrina  Patrum.  TJ  Methodios  u.  die  Studiten  [v.  Dobschût  ].  L'hagiogra-  40 
phie  est  extraordinairement  influencée  par  les  courants  de  la  politique 
religieuse.  Les  écrits  inspirés  par  la  chancellerie  patriarcale  sont  imprégnés 
de  rhétorique  et  solennisent  l'Eglise  dans  la  personne  de  leurs  plus  hauts 
représentants  officiels.  Les  vies  de  moines  dues  au  patriotisme  local  des 
cloîtres  sont  plus  simples  de  style.  Il  faudra  étudier  désormais  les  vies  de  45 
saints,  moins  au  point  de  vue  des  saints  que  des  auteurs  et  de  la  place  qu'ils 
ont  prise  dans  les  questions  brûlantes  de  la  politique  religieuse.  En  excursus, 
V.  D.  traite  du  Synaxarium  Constantinopolitanum  qui  est  une  source  pour 
l'histoire  de  900-910  (65  p.).  ^  Analekta  Planudea  [S.   Kugéas].  Planude 
n'était  pas  encore  moine  en  1283.  Avant  d'être  moine  il  avait  eu  un  emploi  60 
à  la  cour  de  l'empereur  Andronicos  et  pris  part  aux  délibérations  du  palais. 
Le  n°  53  des  lettres  de  P.  éditées  par  Treu  contient  une  énigme  facile  à 
résoudre;  il  s'agit  d'un  ms.  mutilé  p.  e.  la  Atocpàvrou  fitêXoç.  Autre  énigme  : 


36  1909.   —    ALLEMAGNE. 

le  ms.  de  Plutarque  Laur.  Conv.  Soppr.  206  du  10^  s.  contient  au  bord  infé- 
rieur du  folio  19'  la  mention  lyti  b  Souxaç  xoXaç  Xê,  c'est-à-dire  le  copiste 
Doucas  a  reçu  32  feuilles.  La  lettre  88  (éd.  Treu)  traite  des  modifications 
du  cloître  Bolax.  Kugéas  établit  les  rapports  du  Bolax  consacré  à  la  mèi'e 

û  de  Dieu,  avec  le  xà  j^aXXtaxpdtTou  qui  faisait  partie  du  Bolax  et  qui  est 
mentionné  une  dernière  fois  en  tant  que  cloître  du  10''  s.  sur  un  cachet.  La 
lettre  86,  66  fait  allusion  à  la  carte  de  Ptolémée.  Planude  possédait  outre 
la  Géographie  de  Ptolémée  les  ouvrages  de  mathématique  et  d'astronomie 
de  cet  auteur.  L'habitude  prise  par  Planude  de  mentionner  dans  le  Ilept 

10  Ypa[x{xaTtxYiç  et  Yls.fi  auvxdt^sojç  le  nom  de  ses  élèves  par  la  2*^  et  la  3*^  per- 
sonnes permet  d'attribuer  à  Constantin  Lascaris  le  traité  anonyme  publié 
par  Bachmann  Anec.  gr.  I,  186.  Planude  (et  non  Holobolos)  est  le  traduc- 
teur du  De  Dialectica  et  De  consolatione  de  Boèce.  C'est  à  Gonstantinople 
que  Planude  a  dû  consulter  les  mss.  latins  de  Boèce.  Le  ms  où  Planude   a 

ic  puisé  ses  extraits  historiques  était  très  apparenté  avec  le  ms.  de  l'Athos 
4932  du  cloître  Iberon.  Il  contenait  Jean  d'Antioche,  Xiphilin,  Paeanios  et 
p.  e.  l'abrégé  versifié  de  Manassé.  Étude  de  40  p.  répartie  en  10  §§.  ^f 
retocytou  toù  A'ctioXou  ta  sic,  Icodcracp  tov  'ApyuoôuouXov  ©ecrdaXovtxTiÇ 
[xvjTpoTToXiTTjv,  TjpwsXeYsia  [Papageorgiu].  Éd.  critique  de  trois  pièces  publiées 

20  par  Stephanidis  <  v.  Fi.  d.  R.  32,  37,  38>  accompagnée  d'un  commentaire 
historique  et  suivi  de  3  corrections  aux  lettres  de  Photius  (éd.  P.  Kera- 
ineus)  :  Col-  22,  3'3  lire  [Aspiocov  (au  1.  de  êptocov);  30,  3  oaa  ts  <?]>  km 
TToXXcov  Tiapouaia  xcù  oca  tj...  xP^'*-  ^^ '  ^  sxstvotç  (au  I.  de  èxeïvoç).  ^ 
The  locahty  of  the  battle  of  Sebastopolis  [E.  W.  Brooks].  Si  l'on  n'avait 

26  que  le  récit  de  Nicéphore,  nul  ne  douterait  qu'il  ne  s'agisse  de  la  ville  delà 
U^  Arménie;  mais  Théophane  la  désigne  comme  une  ville  maritime  (Heêad- 
TOTToXet  TYi  Trapà  OàXaffaav).  Aussi  Lebeau  a-t-il  identifié  Sebastopolis  avec 
Sébaste  sur  la  côte  de  Cilicie.  Cette  assertion  est  dénuée  d'autorité.  C'est 
bien  de  Sébastopohs  de  la  1''^  Arménie  qu'il  est  question  et  la  mention  tti 

80  Ttapà  ôàXaacrav  est  erronée.  Les  Romains  occupaient  Sebastopolis  et  les 
Arabes  Sebastia  et  la  bataille  eut  lieu  entre  ces  deux  villes.  ^  Atopôw- 
<T£iç  e'tç  xà  Actes  de  Zographou  (BuÇavx.  Xpov.  Ilapàpx.  IF  '  xd|xoL»,  1907  )  [Pa- 
pageorgiu]. Deux  p.  de  corrections.^  Diritto  matrimoniale  seconde  le  Novelle 
di  Leone  il  Bilosofo  [G.  Ferrari].  Après  un  coup  d'oeil  jeté  sur  les  prescrip. 

35  tions  relatives  aux  fiançailles,  F-  traite  de  la  forme  de  la  célébration  du 
mariage,  des  causes  et  des  conditions  de  la  dissolution  du  mariage.  •[[  Mo- 
Xùêoivat  jâouXXat  Kpi^xTiç  xat  'AXjxupou  (pi.)  [Xanthoduides].  %  '^E;  [jloXu- 
êoôêouXa  [Stamata  Xenake].  ^  Darstellung  Maria  als  Zoodochos  Pigi 
[Johann  Georg  duc  de  Saxe].   L'hymne  en  l'honneur  de  la    Zoodochos 

40  remonte  au  14°  s.  Les  représentations  figurées  actuelles  ont  trait  au 
cloître  de  Balukli,  mais  il  semble  que  la  légende  vienne  de  l'Est,  et  qu'elle  se 
soit  localisée  plus  tard  à  Balukli.  ^^  2^  Section:  Comptesrendus.  Ilopcpuptou 
àipopjxal  Tipoç  XQc  voTixà  rec.  B.  Mommert  [J.  Bidez].  Éd.  où  tout  était  à 
faire,  constituée  avec  soin,  à  laquelle  on  ne  peut  adresser  que  des  critiques 

45  de  détail.  *|j  Martin  Albertz,  Untersuchung&n  ûber  die  Schrijten  des  Euno- 
mius  <v.  pi.  h.  l'art,  de  Diekamp>  [Diekamp].  Travail  de  début  qui  fait 
preuve  d'une  grande  application,  de  connaissances  approfondies  et  de 
louables  dons  critiques,  bien  qu'en  quelques  endroits  il  dépasse  les  bornes 
de  la  prudence.  %  Joseph  Bidez,  La  tradition  manuscrite  de  Sozomène  et  la 

50  Tripartite  de  Théodore  le  Lecteur  (Harnack,  Texte  u.  Unters.  2^série,  t.  IL 
Fasc.  2  h)  [Bruders].  Fait  augurer  favorablement  de  la  publication  du 
texte  dont  l'a  chargé  la  commission  de  l'Académie  de  Berlin.  ^  F.  C.  Gony- 
BEARE,    The  Armenian    Version  of  Révélation   and   Cyril  of  Alexandria's 


BYZANTINISCHE    ZEITSCHRIFT  37 

Scholia  on  the  incarnation  and  epistle  on  eater  éd.  and  englished  [W.  Bousset}. 
Ouvrage  de  haute  valeur  pour  la  critique  de  texte  du  Nouveau  Testament. 
^  G.  N.  SoLÂ,  Il  testo  greco  inédite  délia  leggenda  di  Teofilodi  Adana  (Rivista 
storico-critica  délie  scienze  teolog.  m  et  iv)  [Ed.  Kurtz].  Les  textes  publiés 
par  S.  reposent  en  général  sur  une  bonne  tradition;  toutefois  S.  aurait  pu   ( 
en  maint  endroit  corriger  des  fautes  d'écriture  et  d'autres  bévues  du  scribe 
à  l'aide  des  leçons  des  mss.  et  de  la  traduction  de  Paul  Diacre.  %  Nicolaj 
Grossu,  Der  ehrwiXrdige  Theodor  von  Studicn,  seine  Zeit,  Leben  u.    Werke 
(en  russe)  [N.  Bonwetsch].  Ouvrage  de  haute  valeur  qui  fait  preuve  de  soin 
et  de  prudence,  de  clarté  et  de  précision  dans  l'exposé.  Tj  Heinri'ch  Leuthold,  lo 
U ntersuchungen   zur  ostgotischen  Geschichte  der  Jahre  535-537  [J.  Haury]. 
Bonne  contribution.  ^  Bjeljaev,  Byzantina.  III  (Zapiski,  t.  4)  [J.  B.  Bury]. 
Nul  n'a  mieux  réussi  au  19®  s.  à  élucider  les  difficultés  concernant  les  céré- 
monies de  cour  de  Constantinople  et  le  traité  de  De  cerimoniis  sur  lequel 
il  a  fait  des  conjectures  importantes.  ^  J.  B.  Pappadopoulos,  Théodore  II  15 
Lascaris  empereur  de  Nicce  [N.  Festa].  <  8e  tutto  il  libro  è  debole,  debolis- 
sima  è,  si  puô  dire,  la  parte  terza  [«  l'écrivain  »J  in  cui  la  vacuità  e  la  superfi- 
cialità  passano  i  limiti  del  toUerabile.  «  ^  Thibaut,  Origine  byzantine  de  la 
notation  neumatique  de  Véglise  latine  [Gaisser].  Travail  de  valeur  conduit 
avec  méthode  et  qui  constitue  un  progrès  indéniable  bien  qu'il  suscite  20 
mainte  objection  de  détail.  ^  Robert  Helbing,  Grammatik  der  Septuaginta, 
Laut-  u.  Wortlehre  [Lambertz].  Se  distingue  par  la  méthode  et  rendra  d'utiles 
services  aux  philologues  et  aux  théologiens.  ^  Fasmer,  Die  griech.  Entleh- 
nungen  in  der  altslavischen  Sprache  (en  russe)  (Izvjestia  St.  Petersbourg, 
t.  XII.-  Fasc.  2)  [Romansky].  Deux  fautes  de  principe  dont  l'une  consiste  s» 
à  considérer  comme  empruntés  au  grec  des  mots  venus  par  l'intermédiaire 
du  germain  ou  directement  tirés  du  latin.  ^  MaoxéXXoi»  StoviTOu  Tcspl 
(TŒ>L»Y{xôuv  xb  TipàiTûv  vïïv  £X  tÎov  avTtypàcpwv  IxStoôfJLevov  ùtzo   Skevos  Zer- 
Bos  [Helmreich].Ne  répond  pas  aux  exigences  que  comportent  les  éditions  des 
textes  grecs.  ^  Brockelmann,  Finck,  Leipoldt,  Littmann,   Geschichte  so 
der  christlichen  Litteraturen  des  Orients  [Weyh].  Comble  une  lacune  de  la 
façon  la  plus  heureuse.  ^11 3«  Section:  Noticesbibliographiquesetcom- 
munications  diverses.  K.  Dieterich,  Byzantine Literature  (The  Catholic 
Encyclopedia,  III)  [Marc].   Ecrit  avec  chaleur  pour  le  grand  public.  ^ 
Naechster,  De  Pollucis  et  Phrynichi  controversiis  [Heisenberg].  Substantiel.  35 
^  Kaiser  Julians  philo sophische  Werke  libers,  u.  erkl.  v.  Rudolf  Asmus 
[Weyman].  Méritoire.  ^  K.  Fuhr,  Bhetorica  (Novae  symbolae  Joachimicae) 
fid.].  Du  soin.^  Friedrich  Schiller,  De  iteratione  Nonniana  [Id.].  Du  soin 
sans  doute  mais  des  pages  de  chiffres  !  on  croit  avoir  affaire  moins  à  un  tra- 
vail philologique  qu'à  une  table  de  logarithmes.  ^  Knôs,  Codex  Graecus  XV  40 
Upsaliensis  [Maas].  Louable  travail  de  débutant  qui  aurait  dû  être  écrit  en 
latin  plutôt  qu'en  allemand.  Le  critique  reconstitue  des  vers  inintelligibles 
dans  la  rédaction  de  K.^  Vilh.  Lundstrôm,  Kejsar  Alexios  II  :  s  sorgekvàdc 
ôjver  sin  fader  Kejsar  Manuel  (Eranos  viii)  [     ].  La  constitution  du  texte 
n*est  pas  satisfaisante.  ^  Rud.   Altenkirch,  Die  Beziehungen  zwischen  46 
Slaven  u.  Griechen  in  ihren  Sprichwôrtern  [Kurtz].  Sujet  intéressant  traité 
avec  méthode.  ^  Krumbacher,  Populàre  Aufsàtze  [Weymann].  Se  Ht  avec 
un  vif  intérêt.  ^  Triantaphyllopulos,  'H  TraTrupoXoyta  y.%'.  xb   'P(o[Jt.aïxbv 
otxaiov,  1  [Krumbacher].  Très  méritoire.  ^  J.  v.  Karabacek,  Zur  orienta- 
lischen  Altertumskunde  11  (Die  arabischen  PapyrusprotokoUe)  (Sitz.  Wien.  60 
Akad.)  [Marc].  Les  lectures  de  K.  ont  un  haut  degré  de  vraisemblance  et 
s'accordent  avec  celles  de  Traube(Nomina  sacra).  H  Weinberger,  Beitràge  z. 
Handschriftenkunde,   I.   (Die  Bibhotheca  corvina)   (Ibid.)  [Krumbacher], 


38  1909.  ALF.EMAGNE. 

N'a  pas  réussi  à  identifier  le  texte  qui  contient  une  histoire  du  temps  de 
Léon  V  l'Arménien  (813).  ^  Ludo  Moritz  Hartmann,  Theodor  Mommsen 
[Weyman].  Intéressant.  Tj  Luisa  Lindhammer,  Zur  WortsteUung  iin  GrU- 
chischen  [Marc].  Du  soin  et  delà  méthode.  ^  Bywater,  The  Erastman  pru- 
6  nunciation  oj  Greek  and  its  precursors  [Heisenberg].  Contient  une  notice  de 
valeur  sur  la  biographie  d'Antonio  de  Lebrixa.  ^  Kretschmer,  Das  Kiïrz- 
ungsprinzip  in  Ortsnamen  (  Jagic-Festschrift)[KrumbacherJ.Pas  convaincant. 
Bogiatzides,  Ilepl  tou  veosXXTjVtxou  yeojiypacptxoij  ovôixaxoç  NtfXTtopyetou 
('AOY|va  20)  [Id.].  Apporte    de  bons  arguments    en   faveur   de   èfATiôptov 

10  avec  l'épenthèse  de  v  de  l'article  masculin,  f  Kihn,  Patrologie,  T.  2  (Vom 
Toleranzedikt  von  Mailand  bis  zum  Ende  der  patristischen  Zeit  [754]) 
[Weyman].  Sera  favorablement  accueilli.  ^  Van  den  Bergh  van  Eysinga, 
Onderzoek  naar  de  echtheid  van  Clemens'  eersten  Brief  aan  de  Corinthiers 
[Id.]  Manqué.^  G.  Gtassisi,  Innografi  italo-greci  1  (Poésie  di  San  Nilo  Juniore 

15  e  di  Paolo  Monaco,  abbati  di  Grottaf errata).  Nouv.  éd.  [Maas].  Fait  preuve 
d'un  soin  parfois  excessif.  If  P.  Mich.  Huber,  Zur  Georgslegende  (Fests.  z.  12. 
Neuphilologentag)  [Krumbacher].  On  n'atteindra  une  solution  véritable- 
ment satisfaisante  des  questions  générales  que  lorsque  toute  la  tradition 
grecque  aura  été  examinée  avec  critique.  T|  Zwierzina,  Bemerkungen  zur 

'10  Ueberlieferung  des  àltesten  Textes  der  Georgslegende  (Prager  deutsche  Stud. 
viii)  [Id.].  Des  vues  justes.  ^  Friedrich  Wilhelm,  Deutsche  Legenden  u. 
Legendare  [Weyman].  Recherche  approfondie.  ^  Ernst  Gerland,  Byzan- 
tine Empire  (The  Cathohc  Encyclopedia  III)  [Marc].  Substantiel,  clair  et 
intéressant.  Tï  Dukakes,  MesffTjVtaxà  xat  îBiaTrepl  <J>apàiv  xal  KaXa- 

26  [ACicTaç  [Krumbacher].  Esquisse  historique  et  géographique  tracée  avec 
amour ^  Xanthudides,-'E>c  tt^ç  'EvexpaToi»[X£vyiçKp'(^TYiç(nava6y,vata 
8)  [Marc].  Johe  étude  qui  repose  sur  le  Hvre  de  Gerland,  Histoire  de  la  no- 
i)lesse  Cretoise  au  moyen  âge. ^  Leone  G'aetani,  Principe  di  Teano,  A nnalidelV 
Islam,  2  vol.  [Weyh].  Admirable  ouvrage  dont  la  continuation  sera  plus 

30  importante  encore  pour  l'histoire  byzantine. HAndreades,  neplrcôv  o'txo- 
vo[jiixc5v  Toù  Bu^avTtou  1.  [Krumbacher].  Intéressant.  ^  F.  Schem- 
MEL, Die  Hochschule  von  Athen  im  4.  u.  5.  Jahrh.  p.  Chr.  n.  (N.  Jahrbiicher  22) 
[Id.].  Peinture  animée,  jf  P.  Karolid ES,  'HttôXu  'A[xôpiov  Iv  tti  Xpia- 
T'.avtxvi  xai  McoafxeOavtXY)  ferropta  xat  t:o[7)(T£i  ('ETteTTjptçToOTraveTUKTTiri- 
as  (xtou)  [Id.].  Monographie  substantielle.  ^  Ernst  Gerland,  VFtVrf  die  Bedeu- 
tung  der  byz.  Geschichte  an  unseren  hôheren  Schulen  geniigend  gewûrdigt? 
(Pàdag.  Archiv  50)  [Id.].  Mérite  l'attention.  ^  Ferd.  Hirsch,  Byzantinisches 
Reich  (Jahresber.  d.  Geschichtswiss.  29)  [Id.].  Aperçu  copieux  accompagné 
de  remarques  critiques  et  de  courtes  analyses.^  C.  Fredrich,  Thasos  (Athen. 

40  Mitteil.  33)  [Id.].  Excellente  monographie,  jf  Jos.  Poppelreuter,  Kritik 
der  Wiener  Genesis  [Strzygowski].  Se  montre  fm  critique  d'art.  ^  J.  Bôdiss, 
Byzantiumi  Irak  az  Athén,a  PromacJwsnaksorsàrôl  [Vâri].  Permet  au  critique 
d'interpréter  un  passage  de  Nicetas  Acominatos  avec  plus  de  fidélité  qu'on 
ne  l'a  fait  jusqu'ici.  ^  Cornélius  Gurlitt,  Die  Baukunst  Konstantinopels. 

46  2  livr.  (pi.)  [Strzygowski].  Sera  accueilli  avec  faveur  par  les  byzantinistes. 
^  Th.  WiEGAND,  Das  Hippodrom.  von  Konstantinopel  zur  Zeit  Suleimani, 
d.  Gr.  (Jahrb.  d.  K.  Deutschen  arch.  Inst.  23)  [Id.]  W.  est  un  de  ceux  qui 
connaissent  le  mieux  Constantinople.  ^  Butler,  Publications  of  the  Prin- 
ceton University  Archaeological  Expédition  to  Syria  in  1904-1905.  Division  II, 

50  Brill,  Ancient  Architecture  m  Syria  (pi.)  [Id'.].  Répond  à  un  vœu  exprimé 
par  le  critique.  ^  P.  Herrmann,  Weiteres  aus  Milet  (Monatshefte  der 
Kunstwiss.  1)  [Id.].  Intéressant.  TJH.  Grégoire,  Rapport  sur  un  voyage 
d'esiploration  dans  le  Pont  et  en  Cappadoce  (Bull.  Corr.  Hell.  33)  [Krumba- 


BYZANTINISCHE    ZEITSCHRIFT.  39 

cher].  Contient  des  matériaux  de  haute  valeur.  ^  R.  Traquair,  Mediseml 
fortresses  of  the  North-Western  Peloponnesus  (Annual  British  SchoolAthens 
13)  [Kruinbacher].  Beau  témoignage  de  l'activité  scientifique  des  Anglais. 
^  Hasluck,  Bithyniôa  (Ibid.)  [Id.].  Contient  d'intéressants  monogrammes 
byzantins.  ^  K.  P.  Friedenthal,  Das  Kreuzfôrmige  Oktugon  (pi.)  [Strzy-    5 
gowski].  Fait  avancer  la  solution  du  problème.  11  Heinrich  Holtzinger, 
Altchristliche  u.  hyzanùnische  Baukunsi  (pi.)  [Id.].  Rien  d'essentiellement  • 
neuf.  ^  MuNOZ,   Avorl  bizantini  nella  cotlezione  Dutuit  al  petit  palais  in 
Parigi  [Id.].  Voit  avec  raison  deux  bons  spécimens  de  l'art  byzantin  de  la 
tin  du  11^  s.  Sont-ils  authentiques?  ^  A.  BAiJusTXRK,Ostsyrisches  Christen-  lo 
lum  u.  ostsyrischer  Helltmismus  (Rom.  Quartalschr.  1908)  [Id.].  Les  preuves 
tirées  des  peintures  de  livres  ne  sont  pas  convaincantes.^  Prentice,  Magi- 
cal  forinulae  uj  lintels  of  the  Christian  period  in  Syria  (Amer.  Journ.  Archaeol. 
10)  [Krumbacher].  Le  critique  doute  de  la  justesse  de  l'interprétation  iso- 
psephique.^f  Th.  Wiegand,  Inschriften  ausder Levante  (Athen.  Mitt.  33)  [Id.].  is 
Plusieurs  inscr.    grecques   chrétiennes   intéressantes.  1[   Sideridis,  flepi 
Tivoç  aTroYpâcpou    tou  vo(j.o3tàvovo<;    toù  MaYOUTiX   MaXa^ou   ('EXÀ. 
«tiXoX.  SùXXoyoi;  28)  [Heisenberg].  Recherches  de  valeur.^  Vettii   Valenti" 
Anthologiarurn  libri.  Primum  éd.  W.  Kroll  [Marc].  Intéressant  au  point 
de  vue  de  la  langue  et  de  l'histoire  de  la  civilisation.  ^  J.  Ilberg,  Die  Erfor-  to 
schung  der  griech.  Heilkunde  (N.  Jahrb.  21)  [Krumbacher].  Communications 
importantes  sur  le  Corpus  des  médecins  grecs  projeté.  ^  Die  Strategik  des 
Kaisers  Nikephoros  hrsg.  v.  Kulakovsk^j  (Zapiski  Saint-Pétersbourg  8) 
[Id.].  Contient  un  commentaire  détaillé  qui  facilite  l'inteUigence  de  cet 
intéressant  écrit.  If    <T7i=(7-ri{ji.£''oj(jat  [Eb.   Nestlé].   Cette  identification  est  25 
conflirmée  par  ime  note  marginale  à  1,7  du  ms.  grec  de  la  Genèse  (Lagarde^^ 
25  Holmes-Parsons).  ^  Les  inscriptions  de  Korytza  [H.  Grégoire].  La  lec- 
ture et  le  commentaire  de  Gelzer  fAth.  Mitth.  27)  sont  irréprochables,  sa 
publication  est  la  seule  qui    compte.    Tf    Su(^.êoXYi    stç  tô  apôpov,    Bôrje 
Knôs,  Ein  spàtgriech.  Gedicht  tiber  die  Arbeiten  des  Herakles  <v.  R.  d.Rl  30 
33,  44,  8  >  [Xanthoudides].  Une  quinzaine  de  corrections.  If  Articles  de 
polémique  de  Krumbacher  contre  Mistriotes  et  Chatzidakis,  dé  R.  v.  Schnei- 
der et  de  Strzygowski.  ^  Articles  nécrologiques  :  Rpcchi  [Maas],  Bikélas 
[Andréadès],  Chrysostomos  Lauriotes  [Marc]. 

^^  Fasc.  3-4.  l''^  Section  :  Articles  originaux).Gleichzeilige  Hymnen  in  s» 
der  byzantinischen  Liturgie  [Maas,  Mercati,  Gassisi].  Le  ms.  96d'Erlangen 
(a.  1025)  contient  six  hymnes  au  milieu  de  la  liturgie  de  l'àTr^oEtirvov  du 
carême  (Ij'aTtrfSetTrvov  des  Horologia  est  l'original  des  compiles  occidentales 
et  s'appelait  primitivement  itpcoOuTrvta)  qui  appartiennent  à  la  même  époque 
et  sont  les  spécimens  les  plus  anciens  que  l'on  ait  conservés  de  la  liturgie  ao 
grecque  médiévale.  Maas  en  donne. àl'aide  du  ms.  d'Erlangen  et  d'autres 
mss.   une  éd.  critique  accompagnée  d'une  commentaire  métrique.  Mercati 
donne  une  éd.  critique  du  IlévOoç  ^f^  xuptaxTj  ésivépaç  (Incipit  :  'Qç  Ivcottiov). 
Gassisi  donne  une  éd.  critique  1)  d'un  àX(piêT,TO(;,  en  l'honneur  de  la  Ma- 
done, 2)  d'un  autre  pour  la  naissance  de  J.-C,  3)  d'une  série  de  strophes  xar'  «& 
àXcpttêTiTov  pour  la  fête  de  1'  'YuxTicLv-ri  pour  célébrer  la  rencontre  du  vieux 
Siméon  et  de  la  prophétesse  Anne  avec  N.-S.  Maas  fait  ressortir  l'étroite 
parenté  avec  les  alphabets  de  1'  'YTraTtavTT]  avec  le  chant  du  Vendredi 
Saint  "ApyovTeç  'Eêpa^wv  dont  il  donne  une  éd.    critique  accompagnée 
d'un  commentaire  métrique.  Ce  texte  est  du  5^  siècle  (46  p.).  If  De  hymni  ho 
Acathisti  auctoïe  [Krypiakiewicz^.  Conclusions.  Le  poème  a  pour  but  de 
célébrer  le  mystère  de  l'Incarnation  et  de  faire  l'éloge  de  la  sainte  Vierge  ; 
la  théologie  de  l'hymne  est  dirigée  contre  les  Apollinaristes.  Ce  n'est  pas 


40  1909.   —    ALLEMAGNE, 

une  imitation  d'un  hymne  de  S.  Ephrem:  il  a  pour  auteur  Romanus  Melodos 
qui  l'a  composé  en  Syrie  avant  de  venir  à  Constantinople.  Le  l*^""  préambule 
(Tô  7rco<7Ta/6év)  appartient  bien  à  Romanos  et  fait  partie  de  l'hymne;  le  2^ 
(TTiÛTrepixà/o)  a  été  ajouté  à  ce  qu'il  semble  à  l'époque  du  patriarche  Pho- 
6  tins.  Le  problème  relatif  à  l'Acathistos  peut  être  regardé  comme  résolu. 
^  Katenen  u.  Katenenforschung  [M.  Faulhaber].  On  nomme  Catena  ((rstpà, 
aXuffiç)  la  réunion  mécanique  de  commentaires  sur  les  livres  (ou  portions 
de  livres)  bibliques  dus  aux  anciens  exégètes,  le  plus  souvent  les  Pères  grecs. 
Le  nom  est  d'origijie  tardive,  c'est  avec  la  Catena  aurea  de  S.  Thomas 

10  d'Aquin  qu'il  a  pris  faveur.  L'origine  de  ces  Catenae  a  été  la  haute  estime 
où  l'on  tenait  les  Pères,  comme  témoins  principaux  de  la  tradition  ecclé- 
siastique, et  le  désir  d'avoir  réunis  les  témoignages  de  la  science  biblique 
même  hétérodoxe.  Les  commencements  de  cette  exégèse  remontent  aux 
6e  et  5e  siècles.  Les  Catenae  sont  l'expression  la  plus  éclatante  du  traditiona- 

16  lisme  byzantin.  Le  plus  ancien  auteur  de  Catenae  de  grand  style  est  Pro- 
cope  de  Gaza.  On  peut  constituer  3  types  de  Catenae  :  1)2  ou  3  commentaires 
de  Pères;,  2)  Commentaires  en  masse;  3)  Compilation  sous  forme  d'extraits. 
Critères  pour  la  date  :  nom  de  l'auteur,  ordre  chronologique  des  scohastes 
cités,  forme  styhstique  des  lemmes,  contenu  des  scolies,  stemma  des  difîé- 

20  rents  types  de  chaînes  pour  un  même  livre.  Mss.  de  Catenae  :  1)  les  plus 
anciens  mss.  (150  env.).  du  8^  au  11^  s.  (parchemin);  2)  anciens  mss. 
(150  environ)  du  12^  au  14^  s.  (parchemin  et  bombycin);  3)  les  mss.  peu 
nombreux  (bombycin  et  papier)  du  15e  g^  la  grande  masse  du  16e  et 
les   traînards  du    17e  s.   La  disposition   des  Catenae   a   son   importance. 

26  Utihté  des  Catenae  pour  la  patristique  et  la  critique  bibhque.  Enfin  F .  recom- 
mande les  reproductions  photographiques  des  principaux  mss.  et  de  bonnes 
éditions  des  types  les  plus  importants.  ^  Ratramnus  u.  Photios  [J.  Drâ- 
seke].  Il  est  peu  vraisemblable  étant  donnée  la  rareté  des  rapports  de 
l'Orient  avec  l'Occident    que    gcot   Erigène  ait  été    influencé,    comme 

30  l'a  prétendu  Hergenrôther,  par  les  écrits  de  Photius  :  Quaestiones  Amphilo- 
chianae  et  Bibhotheca.  Photius  rencontra  un  adversaire  égal,  et  même 
supérieur  pour  la  juste  interprétation  des  textes  dans  Ratramnus  de 
Corbie,  dont  D.  analyse  le  Contra  Graecorum  opposita  Romanam  eccle- 
siam  infamantium  (Migne  P.  L.  CXXI,  228  D—  346  B).  Bien  que  Photius 

35  ne  se  soit  pas  donné  la  peine  d'apprendre  le  latin,  c'est  Ratramnus  qu'il 
combat  dans  sa  Mystagogie  du  Saint  Esprit  (éd.  Hergenrôther)  dans 
laquelle  il  essaie  sans  grand  succès  de  réfuter  les  passages  cités  par  Ratramnus 
en  faveur  de  la  doctrine  occidentale.  ^  Zu  den  Briefen  des  Michael  Glykas 
[Pachali].  Au  sujet  delà  recension  des  lettres  de  G.  éditées  par  Eustratiades 

40  <v. R.  d.  R.  33,  40, 41  > ,  P.  établit:  1")  que  le  Synode  contre  Soterichos  Pan- 
teugenos  est  de  115"/  ;  2°  que  le  contenu  de  la  lettre  7:8  'de  G.  que  Krumbacher 
croyait  inédit  est  connu  par  Léo  Allatius  (Adversus  Creyghton  exercit.  xxii). 
^  Zur  Rekonstruktion  von  Damascius'  Leben  des  Isidorus  [J.  R.  Asmus]. 
On  peut  reconstituer  le  préambule  avec  dédicace,  l'origine,  la  caractéris- 

46  tique,  la  vie  et  la  sphère  d'activité  d'Isidore,  ses  séjours  à  Alexandrie  et 
à  Athènes,  le  coup  d'œil  rétrospectif  sur  la  composition  et  enfin  la  récapi- 
tulation de  la  caractéristique  d'Isidore.  A.  donne  le  tableau  des  passages 
de  Photius  et  de  Suidas  qui  ont  servi  à  cette  essai  de  restitution  (56  p.).  H 
Athanasios  Chatzikes[M.  Treu].  Éd.  critique  des  lettres  2, 12  et  13  d'Atha- 

60  nasios  Chatzikes  contenues  dans  2  mss.  de  Munich  du  15e  s.  (Monac.  Gr.  145 
et  199).  H  Les  veilleurs  de  nuit  à  Trébizonde  (pi.)  [H.  Grégoire].  Texte  et 
commentaire  de  deux  inscriptions  (juin  1302  et  novembre  1314)  provenant 
de  Trébizonde,  actuellement  au  Musée  impérial  de  Constantinople.  H  Chro- 


BYZANTINISCHE    ZEITSCHRIFT.  41 

nologie  byzantine  [Id.].  Mentz.  dans  Byz.  Zeit.  <v.  R.  d.  R.  33,  44,32>,  a 
tiré  des  conclusions  erronées  sur  la  date  de  l'inscr.  du  Sinaï,  et  de  l'inscription 
de  Deir  Eyoub.  La  première  est  un  faux  du  16^  ou  du  17^  s.,  la  2^  porte 
Tère  de  Bostra.  Ni  l'une  ni  l'autre  n'ont  affaire  avec  Tère  ae  Panodore.  % 
BuÇavTivat  S^payTSeç  Trpoepj^ôfjLeva'.  Ix  t'^;  ETrap/taç  'A)i[xupoî3  [Gianno-  5 
poulos].  Ti  Die  Metrik  der  Thaleio  des  Areios  [Maas].  Éd.  critique  accom- 
pagnée d'un  commentaire  métrique  de  deux  fragments  tirés  d'Athanase. 
^^  2^  Section  :  Comptes  rendus.  Commentaria  in  An'stotelem  Graeca... 
Vol.  1-23  et  Supplenientum  Aristotelicum,  vol.  1-3  (publiés  par  l'Acad.  de 
Berlin)  [K.  Praechter].  Éd.  modèle  qui  rendra  des  services  inappréciables  lo 
pour  l'histoire  de  la  langue  grecque  tant  au  point  de  vue  du  lexique  que  de 
la  langue  grecque,  la  connaissance  de  l'enseignement  philosophique  et  de  la 
philosophie  byzantine.^  A.  Heiseisberg,  Grabeskirche  u.  Apostelkirche.  Zwei 
Basiliken  Konstantyns  ?  P.  (pi.)  [O.  Wulffj.  Fruit  de  cinq  années  d'études: 
cette  étude  fait  avancer  la  solution  du  problème  bien  qu'une  partie  des  con-  i5 
clusions  puisse  être  ébranlée.  ^  A.  Deissmann,  Licht  vom  Osten.  Das  Neue 
Testament  u.  die  neuentdeckten  Texte  der  hellenisch-rom.  Welt  (pi.) 
[Thumb].  A  pleinement  réussi;  le  livre  intéressera  non  seulement  les  théolo- 
giens, mais  les  jeunes  philologues  classiques  et  byzantins.  ?  Prentice,  Greek 
and  latin  inscriptions.  P.  3.  of  the  Publication  of  an  Americ.  Archaeol.  Expe-  20 
dition  to  Syria  in  1899  to  1900  [Hans  Lucas].  Beaucoup  de  précision,  de 
prudence  et  d'érudition.  ^\  G.  Ficker,  Die  Phundagiagiten.  Ein  Beitrag 
z.  Ketzergeschichte  des  byz.  Mittelaiters  [Ranoschek].  Fait  preuve  d'un 
soin  louable  dans  la  description  et  la  collation  des  mss.,  mais  l'apparat 
critique  est  constitué  avec  un  ex:cès  de  conscience.  ^  V.  Chapot,  La  fron-  25 
tière  de  VEuphrate  de  Pompée  à  la  conquête  romaine  (Bibl.  Éc.  fr.  Athènes 
et  Rome  99)  (pi.)  [E.  Gerland].  Est  le  pendant  de  Y  Aimée  romaine  d^  Afrique 
de  Gagnât.  Tous  les  travaux  futurs  dans  ce  domaine  de  l'histoire  byzantine 
devront  reposer  sur  l'étude  de  Chapot.  ^  Patrono,  Bizantint  e  Persiani 
alla  fine  del  VI  secolo  (Giomale  Società  Asiat.  Ital.  xx)  [Id.].  Utile,  bien  'Ai 
qu'il  prête  souvent  à  la  critique  et  qu'il  ne  se  soit  pas  intéressé  aux  questions 
de  chronologie,  d'histoire  et  de  géographie.  ^  Ludo  Moritz  Hartmanîs, 
Geschichte  Italiens  im  Mittelalter.  T.  3.  P.  1.  Sect.  l[ld.].  Réussi  pour  la  forme 
et  pour  le  fond.  ^  Walter  Norden,  Das  Papsttum  u.  Byzanz.  Die  Trennung 
der  beiden  Mâchte  [von  Hirsch-Gereuth].  N.  en  dépit  de  la  grande  appli-  ^'^ 
cation  et  des  connaissances  étendues  dont  il  fait  preuve,  a  trop  présumé 
de  ses  forces.  ^  N.  Jorga,  Geschichte  des  osmanischen  Reiches,  2  T.  [Jireéek]. 
Ouvrage  bien  disposé,  écrit  avec  aisance  mais  qui  porte  des  traces  de 
précipitation.  La  meilleure  partie  de  l'ouvrage  est  l'histoire  depuis  1396. 
^  'O  Kp-r^Tixoç  TTÔXefxoç  (1645-1669)  tj  duXXoyTj  tcov  'EXXTjVtxiov  izoïr^-  *^ 
ixàrtov  'AvôtfjLou  AiaxpouffVj,  Maptvou  T^àve  âxotSoaévcùv  U7tb  Xerou- 
CHAKES  [Xanthoudides].  Appréciation  défavorable  (14  p.).  ^  M.  Murko, 
Geschichte  der  àlteren  siidslavischen  Literatiiren.  Die  Kultur  der  Gegenwart. 
P.  l.Sec.  9.  Bezzenberger,  Bruckner,  v.  Jagic,  Mâchal,  Murko,  Riedl, 
Setâla,  Suits,  Thumb,  Wesselowsky,  Wolter,  Die  osteuropàischen  45 
Literaturen  u-  die  slavischen  Sprachen  [Jirecek].  Excellent  manuel.  ^  Archeo- 
logiéeski  izçestija  na  narodnija  muzej  v  Sofia.  T.  1  (pi.)  [Id.].  Substantiel. 
Karl  DiETERiCH,  Brjzantinische  Charakterkôpfe  [Stiibe].  Ouvrage  sans 
prétentions  mais  qui  sera  le  bienvenu  auprès  des  spécialistes  et  très  instruc- 
tif pour  les  non  initiés.  *f  The  Greek  Versions  of  the  Testaments  of  the  Twelve  ^o 
Patriarchs  edit.  and  translated  by  R.  H.  Charles  [Wahrmann].  Selon  C, 
les  Testaments  seraient  traduits  de  l'hébreu,  hypothèse  très  vraisemblable; 
toutefois,  au  lieu  de  parler  de  deux  recensions  hébraïques,  il  vaudrait  mieux 


42  1909.   —    ALLEMAGNE. 

dire  que  nous  avons  deux  rédactions  grecques  du  texte  hébreu.  Au  sujet 
des  hébraïsmes .  C.  s'en  tient  à  la  vieille  théorie  combattue  par  Deissmann 
(v.  pi.  haut).  Tl  Félix  Pekles, Zur  Erklànmg  der  zwôlfPatriarchen  (Beiheft  II 
z.  Orientalischen  Litzt)  [Id.].  Mainte  observation  intéressante  pour  l'histoire 

6  de  la  civilisation  et  de  la  religion,  résultat  important  pour  la  langue  de 
l'original.  Toutefois  P.  fait  preuve  parfois  d'arbitraire  dans  la  critique  du 
texte.  ^^  3e  Section:  Notices  bibliographiques  et  communications 
div.erses.  W.  C.  Wright,  A  slwrt  history  oj  Greeh  lileraturc  from  Hotner 
lu  Julian  [Weyman].  Le  dernier  chapitre,  qui  traite  de  Polybe,  laisse  le  plus 

10  à  désirer.  ^  P.  Karomdes,  Ta  'BXXY,vixà  ypâfjLfxaxa  xarà  toÙç  xP<^" 
vouç  Tou  Xp'.ffTtavtxou  'EXXYiVt(T|jLoO  [Krumbacher].  Même  dans  une 
aussi  courte  exquisse,  le  nom  de  Romanos  ne  devrait  pas  être  omis.  H  Frie- 
drich Ueberweg,  Grundriss  der  Philosophie  fortgeluhrt  v.  Max  Heinze.P.  1. 
DasAltertum  10.  Aufl.  bearb.  v.  K.  Praechter  [Krumbacher].  Excellent. ^[ 

15  Félix  Jacoby,  Ueber  die  Entwicklung  der  griech.- Historiographie  u.  den 
Plan  einer  neuen  Sammlung  der  griechischen  Historiker  fragmente  (Klio) 
[Marc].  Malgré  le  charme  avec  lequel  sont  exposées  les  idées  de  J. ,1e critique 
oppose  à  son  plan  Tordre  alphabétique  qui  est  le  plus  commode  dans  les 
ouvrages  à  consulter.  ^  La  Rue  van  Hook,  The  literary  criticism  in  the 

20  Bibliotheea  of  Photius  (Class.  Philology)  [Krumbacher].  N'a  résolu  qu'une 
partie  de  la  tâché.  L'auteur  n'a  pas  soumis  les  jugements  à  une  critique 
historique.  1j  Majuri,  Anecdota  Prodroma  dal  Vat.  gr.  305  (Rendiconti 
R.  Accad.  Lincei)  [MaasJ.  Les  matériaux  inédits  sont  présentés  par  bribes 
au  point  de  rendre  impossible  un  coup  d'oeil  d'ensemble  sur  la  production 

25  de  Prodrome.  ^  Herm.  Diels,  Beitrdge  z.  Zu  ckungsliteratur  des  Okzidents  u. 
Orients  II  <V.  R.  d.  R.  33,  4, 16>  [Krumbacher].  Notices  importantes  tirées 
de  la  littérature  du  sujet  en  slave,  en  roumain,  en  arabe,  etc.  et  des  croyances 
populaires  de  l'Europe.  ^  Rysteinko,  Die  Pariser  Hss  des  «  Stephanites  u. 
Ichnelates  «  [en  russe]  [Id.j.  Complément  utile  à  l'éd.  de  Puntoni./^  Rud. 

30  Altenkirch,  Die  Bcziehnngen  zwischen  Slaven  u.  griechen  in  ihren  Sprich- 
wôrtern  (fm)  (v.  pi.  h.)  [Kurtz].  Recherche  conduite  avec  méthode  et  appli- 
cation et.  qui  fait  preuve  d'une  critique  circonspecte.  T[  Schumrick,  Obser- 
vationes  ad  rem  librarian  pertinentes.  De  (jiivTa^tç  ffuvTayjxa  TrpaYjxaTeta 
uTTÔfxvTitxa  vocabulis  [Heisenberg[.  Très  approfondi.  ^  Keinyon,  Two  greek 

36  school-tahlets  (Journ.  Hell.  Stud.)  [Krumbacher].  Témoignages  très  impor- 
tants pour  l'histoire  de  l'enseignement.  ^  J^^n  Maspero,  Études  sur  les 
papyrus  d'Aphrodite  I.  Un  procès  administratif  sous  le  règne  de  Justinien 
(Bull.  Inst.  franc,  d'arch.  orientale  6)  [Marc].  Intéressant  pour  l'histoire  de 
l'administration.  ^  Weinberger,  Beitrdge  zur  Handschriftenkunde  (v.  pi.  h.) 

40 [Krumbacher].  Une  vraie  mine  de  choses  rares  pour  le  philologue  et  Ihis- 
rien,  mais  présentées  sous  un  aspect  peu  engageant.  ^  Litzica,  Catalogul 
manuscriptelor  grece§ti  (pi.)  [Id.].  Fait  preuve  de  soin,  de  connaissances  et 
de  méthode.  Il  est  fâcheux  que  la  collection  n'offre  pas  un  grand  intérêt. 
^  P.  KRETscHMEVi,  Literaturbericht  fUr  das  Jahr  1907  (Glotta)  [Id.].  Indispen- 

46  sable  à  tout  grécisant.  Le  critique  proteste  contre  le  jugement  injuste  à 
l'égard  de  l'origine  de  la  Koinê.^  Gildersleeve,  StahVsSyntax  ofthegreck 
ce/-è  (Amer.  Journ.  Phil.  1908  et  1909)  [Id.].  Recension  très  approfondie.^ 
S.  Menardos,  The  value  of  byzantine  and  modem  Greek  [Heisenberg]. 
Esquisse  joliment  écrite.  T|  J.  E.  Harry,  The  Perfect  Forms  in  Laler  Greek 

id  from  Aristotle  to  Justinian  [Weyman].  Intéressant  au  sujet  du  degré  de 
fréquence  du  subj.  parfait  actif  et  de  l'optatif.  ^  Conr.  Rossberg,  De  prae- 
positionum  graecarum  in  chartis  Mgyptiis  Ptolemseorum  seMis  usu  [Marc]. 
Très  instructif.  ^  Rich.  Meister,  Beitrdge  z.  Lautlehre  'hr  LXX  [Krum- 


BYZANTINISCHE    ZEITRCHRIFT  43 

bâcher].  Excellent  complément  aux  études  de  Helbing,  Psichari  et  de  l'au- 
teur. ^  K.  DiETEniCH,  Die  prâpositionalem  Prâfixein  der  griech.  Spracheht- 
wicklung...  1.  Kapitel  'Atio  [Heisenberg].  Méthode  excellente,  résultats  de 
valeur.  If  Papadopulos-Kerameus,  rXtoffffapiov  'Eêpat  xoeXXr|V  txôv 
(Fests.  z.  70.  Geburtstage  Harkary's)  (pi.)  [Krumbacher].  Le  critique  ne  ^ 
peut  admettre  que  ce  fragment  soit  du  6^-76  g.  comme  le  veut  P.-K.  ^ 
Emile  Renàuld,  Les  mots  latins  dans  la  Synopsis  legum  et  le  De  legum 
nominJLbus  de  Michel  Psellos  (Mém.  Acad.  Toulouse  1908)  [Heisenberg].  Ne 
remplit  pas  la  condition  préparatoire  qui  est  de  donner  une  édition  sur 
laquelle  on  puisse  faire  fonds.  11  M.  Vas  mer,  c  Die  Rede  griech.  Sprach-  *" 
feinheit  »  eiti  Denkmal  der  mittelgr.-Sprachc  ans  dem  43  Jahrh.  (Viz.  Vremen- 
nik  14)  (en  russe)  [Kurtz].  Soigné.  ^  Psichari,  Efendi  (Mél.  Havet)  [Hei- 
senberg]. A  l'explication  de  P.  le  critique  préfère  celle  de  la  dissimilation. 
De  bonnes  remarques  sur  jxâvxaaa,  xareTtâvw,  etc.  ^  Kukules,  O'txouv- 
Tiaxo.  [Krumbacher].  Substantiel,  ^f  F.  de  Simone  Brouwer,  Per  gli  i£ 
studi  neoellenici  in  Italia  (R.  Accad.  Lincei.  Rendiconti  17)  [Id.].  ^  D.  Ser- 
RUYS,  Les  procédés  Ioniques  d'Hiniérius  et  les  origines  du  «  cursus  »  byzantin 
(Mél.  Havet)  [Maas].  Est  arrivé  aux  mêmes  résultats  que  le  critique  mais 
d'une  façon  plus  légitime.  La  polémique  contre  Litzica  est  injuste.  ^[  Georg 
Buttner,  Basileios  der  Grossen  Mahnworte  an  die  Jugond  iiher  den  niitzli-  2** 
chen  Gebrauch  der  heidnischen  Literatur  [Weymdiiï].  Approfondi.  ^  Placide 
T)E  Meester,  Les  origines  et  les  développements  du  texte  grec  de  la  liturgie 
de  S.  Jean  Chrysostomc  (Xpuao(7TO[X'.xâ,  fasc.  2)  et  A.  Baumstark,  Die  Chry- 
sostomosliturgie  und  die  syrische  Liturgie  des  Nestorios  (ibid.)  [Id.].  Offrent 
un  intérêt  particulier.  ^  Delehaye,  Sanctus  (Anal.  Bollandiana)  [Maas].  25 
N'est  qu'une  esquisse;  on  attendait  mieux.  ^  Pio  Franchi  pe' Cavalieri, 
Hagiographica  [Weyman].  De  haute  valeur.  ^  J Msle,  Die  Dioskuren  als 
Retter  zur  See  bei  Griechen  u.  Rômern  u.  ihr  Fortleben  in  ehristlichen  Legen- 
den  [Id.].  Diss.  solide.  ^  Fr.  Westberg,  Ueber  das  Leben  des  hl.  Stephan 
von  Suroz  [en  russe]  (Viz.  Vremennik  14)  [Kurt^].  Rectifications  impor-  30 
tantes  de  l'étude  de  Vasiljevskij.  ^  Paranikas,  Mapruptov   twv   àyétov 

Tou  Xpt<TTou  Eùyeviou,   KaviStou,   OùaXeptavou  xat    'AxuXa (ibid.)  [Id.]. 

Sans  valeur.  ^  Hagiographischer  Jahresbericht  fiir  die  Jahre  i90i-1906 
hrsg.  V.  Bihlmeyer  [Weyman].  ^  L.  Hahn,  Rom.  Hellcnismus  u.  Orient 
(Bl.  bayer.  Gymn.)  [Marc].  Très  suggestif  mais  qui  peut  être  nuisible  aux  3^ 
commençants.  ^  Otto  Schilling,  Reichtum  u.  Eigentum  in  der  altkirchlichen 
Literatur  [Weyman].  Intéressant.  ^  Bréhier,  Histoire  byzantine  (Rev. 
Histor.  1908)  [Krumbacher].  Compte  rendu  substantiel  accompagné  de 
remarques  critiques  des  publications  de  1906  relatives  à  l'histoire  de  By- 
zance.  If  Ikonnikov,  Versuch  einer  russischen  Historiographie  (en  russe).  *o 
T.  2.  fasc.  1-2  [Id.].  Ouvrage  colossal.  ^Silviaevel  potius  Aetheriae peregri- 
natio  ad  loca  sancta  hrsg.  v.  W.  Heraeus  u.  H.  Morf  [W^eyman].  Éd.  com- 
mode. ^  K.  JireCek,  Die  Balkanvôlker  u.  ihre  kulturellen  u.  politische 
Bestrebungen  (Urania  2)  [Krumbacher].  Instructif.  HBrûnnow  u.  A.  v.  Do- 
MASZEW8KI,  Die  Provineia  Arabia.  T.  3  (pi.)  [Strzygowski].  Fin  de  cet  46 
ouvrage  de  valeur.  *[[  Kondakov,  Makedonia  (pi.)  [Id.].  Rapport  scienti- 
fique sur  le  voyage  de  Miljukov.  "^  Hugo  Kehrer,Di>  heiligendrei  Kônige 
in  Literatur  u.  Kunst  2.  P.  (pi.)  [Id.].  Magistral.  ^  Alex.  Rûdell,  Die 
Kahrie-Dschamisi  in  Kpel,  ein  Kleinod  byzantinischer  Kunst  (pi.)  (Kgl. 
Technische  Hochschule,  Berhn)  [Id.].  Aurait  comblé  une  lacune  sensible  50 
il  y  a  dix  ans.  Le  texte  a  néanmoins  de  la  valeur.  Tf  Ch.  Diehl  et  Le  Tour- 
neau,  Les  mosaïques  de  Sainte-Sophie  de  Salonique  (Mon.  Piot  XVI)  (pi.) 
[Id.].  Répond  en  partie  à  l'attente  du  critique.  ^  Antonio  Munoz,  /  musaici 


44  1909.   —    ALLEMAGNE. 

del  battistero  di  S.  Giovanni  in  fonte  a  Napoli  (L'Arte  xi)  (pi.)  [Id.).  Il  y  a 
un  malentendu  dont  M.  doit  faire  justice.  S.  n'a  pasditd'une  façon  géné- 
rable  «  gli  elementi  orientali  si  infiltrano  in  Occidente  per  la  via  di  setten- 
trione  ».  C'est  le  contraire  qui  est  vrai.  II  Wlad.  Petkovic,  Fresken  des 
h  Narthex  in  dcr  Kirche  von  Kalenitsch  (en  serbe)  [Id.].  Les  illustrations  ne 
font  guère  honneur  à  la  Société  d'archéologie  serbe.  1lSTORNAJOLo,Z,eTOtnia- 
ture  délia  topografia  cristiana  di  Cosma  Indicopleuste.  Cod.  vatic.  greco  699 
(Codd.  e  vaticanis  selecti  x)  (pi.)  [Id.].  S.  a  l'étoffe  d'un  véritable  historien. 
Tf  <SuiKno\'  ,>  Argenterie  orientale.  Edition  delà  commission  imp.  archéol. 

10  à  l'occasion  de  son  jubilé  (pi.)  [Id.].  Enorme  travail,  qui  est  l'objet  d'une 
analyse  détaillée  (7  p.).  ^  Heisenberg,  Die  Grundlagen  der  hyzantinischen 
KuUur  (Neue  Jahrb.)  [Id.].  Point  de  vue  arriéré  de  25  ans.  ^  Sammlung  Ed 
Friedr.  Weber  (pi.)  [M.  Maas].  De  grande  valeur  pour  l'étude  de  la  numis- 
matique. ^  PanÔekko,  Katalog  der  Bleibullen  (en  russe)   (pi.)  [Krumba- 

i'"*  cher].  Approfondi.  ^  N.  A.  Beis,  ' Avayvwffeii;  xal  xaTXTa^etç 
Bu^avTivtôv  (iLoXuêBoêouXXcDv  (Journ.  d'archéol.  numism.)  [Marc].  De 
riches  matériaux  pleins  de  détails  de  valeur.  ^  H.  Grégoire,  Note  sur  deux 
inscr.  byzantines  (Bull.  corr.  hell.  t.  32)  [Krumbacher].  Meilleure  lecture  de 
l'inscr.  de  Franz  et  interprétation  convaincainte  d'une  inscr.  d'Adalie  répu- 

^0  tée  inintelligible  par  Lanckoronski,  Les  villes  de  la  Pamphylie  (éd.  franc.). 
^  Le  même.  Rapport  sur  un  voyage  d^ exploration  dans  le  Pont  et  en  Cappa- 
doce  (ibid.,  t.  33)  [Id.].  Substantiel.  If  Le  même,  Notes  épi  graphiques,  vii-x 
(Rev.  Instr.  publ.  en  Belgique)  [Id.].  Fait  preuve  de  perspicacité  et  de 
connaissances  étendues.  ^  lBEL,Z)ie  Wage  im  Altertum  u.  M ittelalter  [Hehen- 

25  berg].  Très  approfondi,  sauf  en  ce  qui  concerne  la  balance  à  l'époque  byzan- 
tine. ^  W.  Otto,  Priester  u.  Tempel  im  hellenistischen  Aegypten.  T.  2  [Vie- 
reck].  Ne  doit  pas  être  négligé  par  les  byzantinistes.  ^  Eine  folkloristische 
Gesellschaft  in  Athen  [Krumbacher].  Cette  société  a  pour  organe  Aaoypaçt'a, 
à  laquelle  ont  collaboré  Polites,  Stathes  et  Soteriu.  Analyse  du  l"^"^  numéro. 

30^  Das  Programm  des  neuen  griech.  Thésaurus  [Id.].  Le  gouvernement  grec 
a  décidé  de  créer  un  dictionnaire  historique  de  la  langue  grecque  depuis  les 
temps  les  plus  reculés  jusqu'à  nos  jours.  Le  promoteur  de  l'entreprise. 
Chatzidakis,  a  fait  paraître  dans  Ilavaôi^vata  du  15/28  avr.  un  art.  sur  le 
but,  la  disposition  et  la  méthode  de  l'ouvrage.  Voir  les  art.  de  K.  dans  Inter- 

3.^  nationale  Wochens,  29  mai  et  19  déc.  1908,  et  R.  d.  R.  33,  42,  16.  1[  Neue 
Handschriften  auf  dem  Sinaï  [Id.]  BenSevic  n'a  pas  vu  moins  de  926  mss. 
grecs  qui  manquent  au  catalogue  de  Gardthausen.  L'hagiographie,  la 
liturgie,  le  droit  ecclésiastique,  l'histoire  sont  particulièrement  bien  repré- 
sentés. Pour  la  musique  d'éghse.on  trouverait  difRcilement  ailleurs  d'aussi 

40  riches  matériaux.  Beaucoup  de  mss.  de  médecine  aussi  ont  été  trouvés. 
Voir  Bull.  Acad.  Pétersbourg  1908.  ^  Die  Vita  des  Johannes  Psichaïtes 
[V.  Dobschûtz].  La  vie  de  Jean  abbé  de  Psicha  éditée  d'après  deux  ms& 
par  P.  VAiv  DEN  Ven  dans  Muséon  (Nouv.  Sér.  III)  n'apporte  pas  grand'chose 
pour  la  question  des  Studites  <v.  pi.  h.  >.La  vie  de  saint  Euthymios  pubhée 

45  par  Petit  (Clugnet,  Biblioth.  hagiograph.  orientale  V)  a  de  l'intérêt  pour 
la  période  de  Photius.  Henri  Lebêgue. 

Commentationes  philologae  lenenses.  Vol.  VIII.  Fasc.  2.  De 
Plauti  Aulularia  [Edm.  Pressler].  1.  Utrum  Aulularia  contaminata  sit  an 
retractata  necne  quaeritur.  Elle  a  été  remaniée  et  on  n'y  trouve  pas  de  trace 

^0  de  contamination;  2.  De  Attico  Aululariae  exemple;  il  n'y  a  pas  de  raisons 
pour  dire  avec  Geffcken  que  c'est  le  Dyskolos  qui  a  été  le  modèle  suivi  par 
Plaute  dans  l'Aululaire,  ce  n'est  pas  davantage  les  Epitrepontes  comme 
l'a  soutenu  à  tort  Legrand  avant  que  les  papyrus  nouvellement  découverts 


DEUTSCHE    LITERATURZEITUNG.  45 

par  Lefebvre  aient  montré  que  cette  hypothèse  n'était  pas  soutenable.  Le 
modèle  paraît  bien  avoir  été  une  comédie  de  Ménandre,  que  nous  ne  possé- 
dons pas.  %  De  Junio  Filargirio  Vergilii  interprète  [C.  Barwick].  Étude  sur  ce 
commentateur  de  Virgile  qui  nous  est  corfnu  surtout  par  les  scholia  Bernen- 
sia  et  qui  a  vécu  après  Donat.  Remarques  de  critiques  de  texte  sur  les  & 
scholia  Bern.  ^  De  Socratis  daemonio  quae  antiquis  temporibus  fuerint 
opiniones  [A.  WillHng].  1,  De  Socraticorum  sententiis;  2,  Philosophi  pos- 
terions antiquitatis  quid  de  Socratis  daemonio  putaverint;  :i,  De  daemonii 
natura  quid  optimorum  interpretum  testimoniis  discere  liceat.  X. 

Deutsche  Literaturzeitung.  30'^  année-   2   jr.  Johannes  Gabrielsson,  lo 
Ueber  die  Quellen  des  Clemens  Alexandrinus .  P.  1   [R.  Miinzel].  Des  lectures, 
de  l'application  sans  doute,  mais  les  résultats  et  la  méthode  ne  sont  pas  à 
approuver.  ^  Harvard  Studies  in  Classical  Philology.  Vol.  xviii  [R.  Helm]. 
Analyse  <v.  R.  d.  R.  32,  184,  21  >  et  éloges  pour  les  travaux  soignés 
de  Cary  et  de  Me  Kinley.  ^  Georges  Nicole,  Meidias  et  le  style  fleuri  dans  ifi 
la  céramique  attique  (Mém.  Instit.  Nat.  Genevois.  T.  20)  (pi.)  [P.  Wolters]. 
Bien  que  le  critique  n'accepte  pas  l'interprétation  de  N.  concenant  MstSiaç 
ETToiTiasv,  il  reconnaît  que  N.  a  réussi  à  jeter  de  la  lumière  sur  la  catégorie 
de  vases  qu'il  rattache  à  l'atelier  de  Midias.  ^^   9  jr.  Sophokles.    Erkl.  v. 
ScHNEiDEWiN  u.  Nauck.  7  Bdch.  :   Philoktetes.  10.  Aufl.  bes.  v.  Ludwig  20 
Radermacuer  [Cari  Conradt].  Travail  de  valeur  et  très  soigné  mais  qui 
suscite  des  objections  au  sujet  de  la  métrique,  ^f  Pietro  Rasi,  A    proposito 
delV  «  A  propos  du  Corpus  Tibullianum,  par  A.  Cartault  »  [     ]  Réfute  les 
objections  de  G.  ^  M.  Nagl,  Galla  Placidia  (Drerup,  Studien  z.  Gesch.  11,  3) 
[     ].  Analyse.  ^^  1 8  jr.  Lindsay,  Contractions  in  Early  Latin  Minuscule  Mss.  26 
(St.  Andrews  Univ.  Publications  n"  5)  [C.  U.  Clark].  Chapitre  important 
traité  d'une  manière  approfondie.  Qqs  additions  du  critique.  ^  E.  Bri- 
GHENTi,   Crestomazia   neoellenica   (Manuali    Hoepli]  [Thumb].   Rendra   de 
bons  services  et  peut  être  recommandé  en  l'absence  d'ouvrages  similaires. 
Tf  Eduard  Strôbel,  Tulliana.  Sprachliche  u.  textkritische  Bermerkungen  so 
zu  Ciceros  de  inventione  [O.  Plasberg].  Convaincant  le  plus  souvent.  ^ 
Arthur  Fairbank,  Athenian  Lekythoi  (pi.)...  [Rud.  Hackl].  Utile.  ]I^  23  jr. 
Delbrûck-Festschrijt  [    ]<   Mentionné  à  cause  de  l'art,  de  Konrad  Leh- 
MANN  sur  le  dernier  plan  de  campagne  d'Hannibal>.  ^  Edgar  Jacoby,  De 
Antiphontis   hophistae    Ilspt   bixovoiaç  libro  [W.  Nestlé].  Très  bon  travail.  36 
Il  Paul  Meyer,  Die  Gôtterwelt  Homers  [Joh.  Moeller].  Aperçu  sur  les  idées 
religieuses  des  Grecs  avant  Homère  et  leurs  transformations  dans  les  deux 
grandes  épopées.  *[|  Joseph  Heeg,  Die  angeblichen   orphischen    "Epya  xat 
'H[ji.£pa[  (C.  Ausfeld].  Diss.  conduite  avec  soin  et  habileté,  et  dont  les  conclu- 
sions sont  d'une  grande  prudence.  ^  Silvise  vel  potius ,  Mtherix  peregrinatio  40 
ad  loca  sancta  Hrsg.  v.  W.  Heraeus[C.  Weyman].  Grands  éloges.  ^^  30  jr. 
Excerpta  Historica  jussu  imperatoris  Constantini  Porphyrogeniti  confecta.  Vol. 
ll.Excerpta  de  virtutibus  et  vitiis.PA  rec.  Th.  Beuttner-Wobst.VoI.  lll.Exc. 
de  insidiis  éd.  C  de  Boor.  Vol.  IV£'a;c.  de  sententiis  éd.  U.  Ph.  Boissevain 
[Aug.     Heisenberg].    Constitue    un  progrès  considérable   et  comble  très  46 
heureusement  une  lacune  de  la  philologie  classique  et  byzantine.  \  Anton 
Fischer,  Die  Stellung  der  Demonstrativpronomina   bei  latein.   Prosaikern 
[Herm.  Lattmann}.  Conclusions  justes  et  bien  établies.  ^  Percy  Gardner, 
The  gold  coinage  of  Asia  before  Alexander  the  Great   (Proceedings  of   the 
British  Akademy,  III)  [    ].  Traite  de  questions  difficiles.  Y^  6  fév.  Edwin  50 
Mayser,   Grammatik    der    griech.    Papyri    aus    der  Ptolemàerzeit   Laut-  u. 
Wortlehre  [St.  Witkowski].  Très  utile  comme  collection  de  matériaux,  mais 
leur  mis'e  en  œuvre  laisse  souvent  à  désirer.^l  K.  Stuhl,  Dos  altrôm.  Arvallied 


46  1909.   ALLEMAGNE. 

ein  urdeutsches  Bittganggebet  [Skutsch].  Le  critique  cite  comme  échantillon 
l'identification  de  nevel-Nebel  «  Nevel  var  heisst  also  :  den  Nebel  hait  fern  » 
et  il  ajoute  «  tjnd  so  weiter  «.  ^  George  H.  Chase,  The  Loeb  Collection  of 
Arretine  Pottery  (pi.)  [G.  Karo]. 'Grands  éloges  pour  le  texte  et  l'exécution 
6  artistique,  ^^f  13  fév.  Pseudo-Augustini  Quaestiones  Veteris  et  Novi  Tesia- 
tamenti  CXXVII  rec.  Alex.  Souter  (Corpus  script,  eccl.  Latin,  t.  l)[J.  Wit- 
tig].  Fait  preuve  de  beaucoup  de  conscience  et  d'exactitude.  If  Pindari 
carmina  cum  fragmentis  selectis  éd.  Otto  Schroeder  (Teubner)  [P.  Maas]. 
Indispensable,  même  à  côté  de  la  grande  édition;  il  manque  toutefois  une 

10  paraphrase  en  prose.  ^  Paul  Allard,  Le  Christianisme  et  V empire  romain, 
de  Néron  à  Théodose  \^^  éd.  [  ],  Annonce,  ^^f  20  fév.  Herm.  Baumgart, 
Elekra.  Betrachtungen  iiher  das  «  Klassische  »  und  «  Moderne  »  [E.  Heyfelder]. 
Après  avoir  examiné  la  théorie  de  Baumgart  et  comparé  le  personnage 
d'Electre  chez  Sophocle  et  chez  Hofmannsthal  H.  conclut  :  «  Aristote  aurait 

i"*  jugé  que  des  deux  poètes  Sophocle  est  le  meilleur  et  Hofmannsthal  le  plus 
tragique».  ^  Erwin  Preuschen,  Vollstàndiges  Griechisch-Deulsches  Hand- 
wôrterbuch  zu  den  Schriften  des  Neuen  Testaments  u.  der  ûbrigen  urchristli- 
chen  Literatur  2*^  livr.  apy^poç-et  [Ad.  Deissmann]. H  Geyza  Némethy,!)^ 
epodo  Horatii  Cataleptis   Vergilii  inserto    [P.  Jahn].  Le  critique  manque 

s**  d'enthousiasme  pour  cette  découverte.  ^  T.  Rice  Holmes,  Ancient  Britain 
and  the  Invasions  of  Julius  Caesar  (pi.)  [H.  Zimmer].  Excellente  introduc- 
tion à  l'histoire  d'Angleterre,  f  ^  27  fév.  Euripide.  Les  Bacchantes,  éd.  crit. 
et  expl.  p.  Georges  Dalmeyda  [S.  Mekler].  Fait  augurer  favorablement  des 
autres  tragédies  d'Euripide  que  publiera  D.  ^  M.  Tulli  Ciceronis  Paradoxa 

25  Stoicorum,  Akademicorum.  reliquiae  cum  Lucullo,  Timaeus  de  natura 
deorum,  de  divinatione,  de  fato  éd.  O.  Plasberg.  Fasc.  1  [Atzert].  Constitue 
un  progrès  décisif  sur  ses  devanciers  auxquels  il  est  supérieur  par  un  respect 
intelligent  de  la  tradition,  ff  Archimède,  Des  théorèmes  mécaniques  ou  de  la 
méthode   (éphodiques).   Traité  découvert  et  publié  par  Heiberg,  trad.   et 

30  annoté  par  Théodore  Reinach  (Revue  générale  des  Sciences,  30  nov.  et 
15  déc.)  [Bjôrnbo].  Trad.  méritoire  et  essai  de  restitution  qui  attire  l'atten- 
tion de  la  science.  L'introduction  de  Painlevé  contient  autant  d'inexac- 
titudes <\ne  de  fautes.  ^^  6  mars.  Franz  Helm,  Materialienzur  Herodotus 
[Wilh.  Nitsche].  Remplit  bien  son  but  et  mérite  le  plus  chaud  accueil.  \ 

36  H.  Kern,  Grieksche  woorden  in  het  Sanskrit  (dans  Sertum  Nabericuni  a 
philologis  Batavis  collectum)  [  ].  Le  sanscrit  a  emprunté  au  grec  surtout 
des  expressions  astronomiques  et  les  termes  techniques  relatifs  aux  mesures, 
aux  productions  naturelles,  aux  instruments  et  aux  monnaies.  T[  f  C.  F. 
W.  MuELLE.R,  Syntax  des  Nominativs  u.  Akkusativs  im  Lateinischen  (Hist. 

<o  Grammatik  d.  latein.  Sprache.  Supplem.)  [Herm.  Lattmann].  Ouvrage  de 
valeur  durable  et  qui  sera  encore  estimé  quand  1'  «  Historische  Grammatik  » 
sera  dépassée,  ^f  Robert  Knorr,  Die  verzierten  Terra-Sigillatagejâsse  von 
Rottweil  (pi.).  Contribution  de  haute  valeur.  ^  Peter  Thomsen,  Systema- 
tische  Bibliographie  der  Palàstina- Literatur.   T.  1  (1895-1904)  [Wildeboer]. 

♦•">  Exact  et  à  peu  près  complet.  ^^13  mars.  Hammer-Jensen,  Den  ssldste 
Atomlsere  (indtil  Aristoteles]  [Hans  Raeder].  Hypothèse  peu  probable.  T] 
Praelections  delivered  before  the  Senate  of  the  University  of  Cambridge  [A. 
Kraemer].  A  part  une  réserve  sur  la  date  des  Supphantes,  éloges  pour  les 
travaux  dus  à  Jackson,  Adam,  Verrall,    Headlam    et   Ridgeway.  ^ 

■>o  H.  F.  HiTZiG,  Altgriechische  Staats-Vertràge  Uber  Rechtshilfe  (Festschrift 
F.  Regelsberger)  [Leop.  Wenger].  Eloges.  ^^  20  mars.  Gillsert  Murray, 
The  Interprétation  of  Ancient  Greek  Literatur  [v.  Wilamowitz-M.].  Discours 
plein  de  feu.  ^  Max  C.  P.  Schmidt,  Altphilologische  Beitrâge.  m  :  Musika- 


DEUTSCHE    LITERATURZEITUNG.  47 

lische    Studien    [    ]    Concerne    la    musique    ancienne.    Courte    analyse; 
^  BoTET  y  Siso,  Data  aproximada  en  qiœ'Is  Grechs  s'establiren  à  Empories ... 
(pi.)   [Frickenhaus].    Méritoire.    Y^  27    mars  E.  S.  Roberts  and   E.  A. 
Gardner,  An  Introduction  io  Greek  Ëpigraphy.  P.  2.  The  Inscriptions  of 
Attica  [O.  Schulthess].  Livre  utile  et  pratique  en  dépit  d'un  certain  nombre  s 
de  réserves.  ^  Poeti  Latini  minori  da  Gaetano  Curcio.  Vol.  2,  fasc.  2  : 
Appendix  Vergiliana.  Dirae.  Lydi'a.  Ciris  [P.  Jahn].  Travail  qui  sans  être 
de  premier  rang  ne  manque  ni  d'application  ni  d'utilité.  ^^  3  avr.  Q.  Curii 
Jhtfi  historiarum  Alexandri  Magni  M acedonis  libri  qui  supersunt.   Iterum 
éd.   Edm.   Hedicke.  Ed.  maior  et  niinor  (Teubner)  [Stangl].   Les  fortes  i" 
critiques  que  soulève  cette  éd.  n'empêchent  pas  de  reconnaître  les  .services 
durables  rendus  à  la  critique  des  mss.  de  Q.  Curce.  1|  "j"  Ludwig  Traube, 
Nomina  sacra  [Wilh.  Crônert].  A  expliqué  d'une  façon  convaincante  la  nature 
et  l'origine  des  abréviations  chrétiennes.  ^^  10  avr,  C.  R.  Gregory,  Die 
griech.  Handschriften  des  Neuen  Testaments  [Ad.  Deissmann].  Essai  d'uni-  i6 
fication  fait  un  peu  vite.  11  W.  Wundt,  Geschichte  der  griech.  Ethik.  T.  1. 
Die  Entstehung  d.  g.  E.  [Goedeckemeyer].  Intéressant  dans  les  grandes  lignes 
mais  dans  le  détail  prête  à  la  critique.  If  Arthur  Ludwich,  Homerischer 
Hymnenbau...  [Kuiper].  Théorie  reposant  sur  des  nombres  complètement 
manquée;  toutefois  le  commentaire  sur  l'hymne  à  Hermès  rendra  de  bons  20 
services  pour  l'intelligence  de  la  poésie  hymnique.  T[  Travaglio,  La  scrit- 
tura  latina  volgare  nei  papiri  dei  primi  cinquc  secoli    dopa  Cristo  (Atti  d. 
Accad.  délie  scienze  Torino  1908)  [    ].  Annonce.  ^^  17  avr.  Apulei  Madau- 
rensis  de  philosophia  libri.  Rec.  Paul  Thomas  [Sinko].  Fait  preuve  de  cir- 
conspection dans  l'admission  de  conjectures  dans  le  texte.  Les  conjectures  25 
de  l'adnotatio  critica  sont  justes  ou    préparent    la  correction    heureuse. 
•f    Vergils   Gedichte  erkl.   v.   Ladewig   u.  Schaper.    l.  Bdch.  Bukolika  u. 
Georgika  bearb.  v.  Paul  Deuticke.  8^  éd.  [Pschor].  Rigoureusement  conser- 
vatrice dans  la  critique  du  texte  et  réservée  à  l'égard  des  innovations  dans 
l'exégèse,  cette  éd.  apporte  assez  de  nouveau.  ^  Adolf  Michaelis,  Ein  go 
Jahrhundert   kunstarchâalogischer  Entdeckungen.  2"  éd.  [P.  Wolters].  S'est 
acquitté  parfaitement  de  sa  tâche  et  a  fourni  un  livre  de  toute  confiance 
et  agréable  à  lire.  ^  .T.  Poppelreuter,  Kritik  der  Wiener  Glf?7}e.9t>[Neuwirth]. 
En  admettant,  ce  qui  n'est  pas,  que  toutes  les  assertions  de  P.  soient  incon- 
testables, la  conclusion  finale  qui  voit  dans  le  livre  de  WickhofI"  une  erreur  a 
géniale  est  exagérée.  ^^  24  avr.  Cari  Thulin,  1)  Die  Gôtter  des  Martianus 
Capella  u.  der  Bronzeleber  von  Piaccnza;  2)  Die  etniskische  Disciplin  1  et  2    -- 
[W.  F.  Otto].  1)  Fait  preuve  d'application,  de  sagacité  parfois  téméraire; 
2)  De  la  pénétration,  discussion  claire  et  prudente.  ^  Mélanges  de  linguistique 
offerts  à  Ferdinand  de  Saussure  [Bezzenberger].  Travaux  qui  sans  être  tous  40 
de  premier  rang  ont  tous  de  la  valeur;  qqs-uns  sont  de  véritables  pièces  de 
cabinet.  ^  Homeri  opéra  recog.  T.  W.  Allen.  T.  3  et  4.  Odyssea  [C.  Rothe]. 
Est  sans  contredit  î'éd.  qui  représente  le  mieux  la  Vulgate  au  temps  des 
Alexandrins.  ^  Th.  Zielinski,  Cicero  ini  Wandel  der  Jahrhunderte.  2®  éd. 
[Kroll].  Écrit  avec  chaleur,  d'une  lecture  attachante,  même  quand  il  suscite  45 
la  contradiction.  ^   Fragment  d'un  traité  de    chirurgie    publié    par    Jules 
Nicole  avec  un  commentaire  de  J.  Ilberg  [Helmreich].  Éloges.  TfH  l^""  mai. 
G.  MiscH,  Geschichte  d.  Autobiographie.  T.  1.  Das  Altertum  [F.  Jacoby]  (art. 
dont  la  fin  est  au  n°  suivant).  Des  critiques  faites  au  point  de  vue  du 
.spécialiste,  du  philologue  et  de  l'historien  de  la  littérature.  ^  I.  Bywater,  50 
The  Erasmian  Pronunciation  of  Greek  and  its  Precursors...  [Thumb].  Con- 
tribution intéressante.  ^  K.  Mûnscher,  Die  Philostrate  (Philol.  Suppl.  Bd.) 
[Friedrich].  Dépasse  de  beaucoup  pour  le  détail    l'ouvrage   similaire    de 


48  1909.  —    ALLEMAGNE. 

Bergk.  ^  F.  Gustafson,  Paratactica  Latina,  1  [Landgraf].  Travail  appliqué 
dont  la  valeur  repose  uniquement  sur  la  réunion  et  le  triage  des  matériaux. 
^  J.  Kromayer,  Alexander  der  Grosse  u.  die  hellenistische  Entwicklung  ... 
[  ].  Combat  le  jugement  défavorable  de  Beloch.  ^Siegm.  Schlossmann, 
B  Praescriptiones  u.  praescripta  verba  [Koschaker].  Travail  substantiel  qui  ap- 
profondit un  problème  fondamental,  et  qui  mérite  bon  accueil  bien  que 
les  thèses  principales  de  S.  soient  à  rejeter.^f^f  8  mai.  John  WiUiams  White, 
I)  Logaedic  Mètre  in  Greek,  2)  Enoplic  Mètre  in  Greek  [Bickel].  N'a  pas 
réussi  à  substituer  à  la  doctrine  des  logaédiques  et  des  dactylo-épitrites 

10  celle  des  anciens  alexandrins.  ^  Max  Hodermann,  Livius  in  deutscher 
Heeresprache  [Ed.  Wolfî].  Essais  de  trad-  trop  fautifs  pour  pouvoir  être  de 
grande  utilité.  ^  W.  T.  Arnold,  The  Roman  système  of  provincial  adminis- 
tration to  the  accession  of  Constantine  the  Great.  2*'  éd.  p.  p.  Schuckburgh 
[Soltau].  A  recommander  aux  lecteurs  allemands,  ^f  O.  Th.  Schtilz,  Der 

16  rôm.  Kaiser  Caracalla  [  ].  Exposé  des  conclusions.  ^If  15  mai.  Thaddaeus 
SiNKO,  De  Gregorii  Nazianzeni  laiidibus  Macchahaeorum  (Eos  xiil)  [Wend- 
land].  Montre  avec  quelle  conscience  S.  s'est  acquité  de  ses  devoir  d'éditeur. 
"^  P.  Mihaileanu,  De  eomprehensionibus  relativis  apud  Ciceronem  [StangiJ. 
Il  n'y  a  de  neuf  et  de  personnel  que  ce  qu'il  dit  sur  la  nature  du  pronom 

•jo  relatif,  ^f  Bronzen  aus  Dodona  in  den  Kgl.  Museen.  zu  Berlin.  Hrsg.  v.  Rein- 
hard  Kekule  u.  Herra.  Winnefeld  (pi.)  [Pernice].  Magnifique  ouvrage 
qui  fait  tout  honneur  aux  éditeurs,  ^j  Giuseppe  Cardinali,  //  regno  di 
Pergamo  (Beloch,  Studi  di  storia  antica,  V)  [Stahelin].  Important  pour 
l'histoire  hellénistique.  m|  22  mai.   Burn,  Facsimiles  of  the  Creeds  from 

26  early  manuscripts  with  palaeographical  notes  by  •{•  L.  Traube  [Lindsay]. 
Publication  intéressante  et  de  grande  \a\eur.^  Herodotus  Books  VU  and  VIII 
edited  by  Charles  Forster  [Kallenberg].  N'apprend  rien  de  neuf  au  spé- 
cialiste; fait  néanmoins  bonne  impression.  ^  Catulli  Veronensis  liber  erkl. 
V.   Gustav   Friedrich   [C.    Hosius].    Intéressant   et   instructif  bien   qu'il 

io  provoque  parfois  la  désillusion  et  le  mécontentement.  Tf  Heinrich  Brunn, 
Kleine  Schriften  Ges.  v.  Heinrich  Bulle  u.  Hermann  Brunn.  T.  3.  Inter- 
prétation... (pi.)  [Petersen].  Satisfait  à  toutes  les  exigences.^  Der  rôm. 
Limes  in  Oesterreich.  Fasc.  8  et  9  (pi.)  [SchultenJ.  Important  pour  les  fouilles 
d'Albing,  de  Lauriacum  et  de  Carnuntum.  La  plus  grande  partie  du  travail 

36  est  due  à  von  GroUer.  %  Der  Bericht  des  SimpUcius  iiber  die  Quadraturen 
des  Antiphon  u.  des  Hippokrates  griech.  u.  deutsch  v.  Ferdinand  Rudio 
[Bjôrnbo].  11  faut  louer  surtout  la  bonne  traduction,  la  disposition  pratique 
et  la  loyauté  d'exposition  de  R.  "[f^  29  mai.  Pfeifauf,  Der  Artikel  vor  Per- 
sonen-  u.  Gôtternamen  bei  Thukydides  u.  Herodot  (Comment.  Aenipontanœ, 

40  III)  [H.  Meltzer].  Fait  preuve  de  soin  et  d'application.  T[  Réponse  de  Gus- 
tafsson  <v.  pi.  h.  l^r  mai>  à  une  critique  de  Landgraf.  \  RépHque  de 
ce  dernier.  ^  Ferdinand  Noack,  Ovalhaus  u.  Palast  in  Kreta  (pi.)  [Winne- 
feld]. Fait  avancer  nos  connaissances  sur  l'architecture  crétoise  et  nous 
permet  de  nous  faire  une  idée  de  ses  particularités.  ^  Klio ,  Beitrâge  z.  alten 

45  Geschichte.  T.  3-8  [J.  Kromayer].  Comble  heureusement  une  lacune.  ^Tf 
5  jn.  Réponse  de  Misch  au^  critiques  de  Jacoby  <v.  pi.  h.  l^""  mai>.  ^ 
Réplique  de  ce  dernier,  "ff  Des  Heiligen  I rendus  Schrift  Zum  Erweise  der 
apostolischen  Verkiindigung,  stç  iTrtSet^iv  xou  àTcocTToXtxoO  x7]p-JYij(.aT0ç 
ûbers.  v.  Karapet  Ter-Mekerttschian   u.    Erwand   Ter-Minasssiantz, 

60  2^  éd.  [S.  Weber].  Ne  répond  pas  à  toutes  les  espérances  que  l'an- 
nonce d'une  2^  éd.  avait  fait  concevoir,  ^f  Eng.  Drerup,  ['Hpcooou]  Tuept 
TToXtTEiaç  (Stud.  z.  Geschichte  u.  Kultur  d.  Altertums.  T.  2.  Fasc.  1) 
[Miinscher].  La  tentative  d'enlever  à  Hérode  Atticus  la  paternité  du  tc. 


I 


DEUTSCHE    LITERATURZEITUNG.  49 

TtoÀiTEiaç    a    complètement    échoué.    ^|    G.    AI.    Dreves,    Hymnologischc 
Studien  zu  Venantius  Fortunatus  u.  Rabanus    ^  auras  [iVlanitius].  Travail 
extrêmement  approfondi.  ^  Th.  A.  Abele,  Der  Sénat  unter  August  (Dierup 
Studien  z.  Gesch.  u.  Kultur  d.  Altertums  i,  2)  [Soltau].  A  très  bien  reconnu 
l'amoindrissement  des  pouvoirs  du  Sénat    visé    par   Auguste.    ^  Viiitor  5 
Rydberg,   Rom.    Kaiser  in   Marinor.   Aus   dem   Schwedischen   ûbers.   v. 
E.  Cornélius  (pl.)[    ].  A  l'usage  du  grand  pubhc.^^12  jn.Wilhelm  Schmidt, 
Geburtstag  im  Altertum  [Fr.  Pfister].  Travail  de  valeur  qui  est  digne  d'être 
dédié  à  Albrecht  Dieterich.  ^f  .1.  Bidez,  La  tradition  manuscrite  de  Sozo- 
mène  (Harnack,  Texte  u.  Untersuchungen.  xxxii)  [Batiffol].  L'éd.  critique  lo 
qu'on  nous  promet  sera  étabhe  sur  des  mss.  de  1^''  rang  auxquels  on  n'avait 
pas  touché.  ^  Die  Matrikel  der  Universitàt  Kônigsberg  i.  Pr.  T.  1.  Fasc.  1. 
Hrsg.  V.  georg  Erler  [G.  Kaufmann].  Publication  estimable  dont  on  peut 
attendre  davantage  dans  la  suite.  ^  The  Characters  of  Theophrastus.  An 
English  translation  from  a  revised  text  by  R.  G.  Jebb.  A  new  édition  by  i» 
J.  E.  Sandys  [Immisch].  Le  nouvel  éditeur  a  profité,  tant  dans  le  commen- 
taire que  dans  l'appendice  critique,  des  travaux  et  éditions  parus  depuis 
1870.  ^  Octavia  praetexta  éd.  J.  Wûrtheim  [Ladek].  Sans  valeur.  ^  Strzy- 
GOWSKi,  Die  Miniaturen  des    serbischen    Psalters    d.     Kgl.    Hofbibliothek 
in  Miinchen  (pi.)  [J.  Sauer].  Etude  riche  en  résultats.  *[f1[  19  jn.  Werner  20 
Hoffmann,  Dos  literarische  Portràt  Alexanders  im  griech.  u.  rôm.  Altertum 
[P.  Wendland].  Etude  de  valeur,  bien  que  le  chapitre  concernant  la  litté- 
rature philosophique  soit  le  moins  satisfaisant.  ^  ÂIelillo,  1)  Studi  Latini, 
2)  Maniliana  [Kleingûnther].  Deux  travaux  que  ne  devra  pas  négliger  un 
futur  commentateur  de  Manilius.  Tf  Bolchert,  Aristoteles,  Erdkunde  von  ^^ 
Asien  u.  Libyen  [J.  Weiss].  Fait  preuve  d'une  louable  application.  ^  Moriz 
Wlassak,   Der    Gerichtsmàgistrat   im   gesetzlichen   Spruchverfahren    (Zeits. 
Savigny-Stiftung)  [Rabel].  Grands  éloges  pour  ce  livre  qui  nous  débarrasse 
d'une  foule  de  traditions  fantastiques.  ^  Rudberg,  Textstudien  zur  Tierge- 
schichte  des  Aristoteles  (ITppsala  Univ.  Ârsskr.  )  [Bitterauf].  Très  méritoire,  &o 
toutefois  le  chapitre  consacré  à  la  tradition  du  texte  prête  à  la  critique.  ^ 
Julius  Cornu,  1)  Reitràge zur  latein.  Metrik,  l-III;  2)  Zwei  Reitràge  zur  latei- 
nischen  Metrik  [Bickel].  Pas  convaincant.  T|^  3  jlt.  Mary  Hamilton,  Incu- 
bation or  the  cure  of  disease  in  Pagan   Temples   and  Christian   Churches 
[Kroll].  Ajoute  peu  à  l'excellent  travail  de  Deubner.  ^  Friedrich  Léo,  Der  35 
Monolog  im  Drama  [K  or  te].  Étude  très  approfondie  que  devra  lire  quiconque, 
s'occupe  de  ITiistoire  ou  de  la  théorie  du  drame  <Pour  l'analyse  v.  R.  d.  R. 
33,  6,  12>.  Tf  Konrat  Ziegler,  Die  Ueberlieferungsgeschichte  der  verglei- 
chenden  Lebensbeschreibungen  Plutarchs  (1  pi.)  [W.  Crônert].  Fait  preuve 
de  circonspection  et  éclaire  mainte  question  obscure.  ^  vValter  Otto,  Pnester  40 
u.  Tempel  im  belle nistischen  Aegypten.  T.  2  [v.  Bissing}.  Eloges.  ^^  10  jlt. 
f  Gûnther  Koch,  Antike  Dichtungen  in  deutschen  Gewande  hrsg  v.  Eduard 
NoRDEN  [Geffcken].  N'a  pas  su  toujours  conserver  le  ton  de  l'original, 
des  pièces  réussies  néanmoins.^  Aetna.  Texte,  trad.  et  comment,  par  J.  Ves- 
SEREAu  [A.  Kraemer].  Ne  dispense  pas  de  recourir  aux  édd.  antérieures.  45 
T[  Friedrich  von  Duhn,  Pompeji   eine  hellenistische  Stadt  in  Italien  (1  pi.). 
[E.   Pernice].   Chaudement  recommandé  à  tous  les   amis  de  1  antiquité 
et  aussi  aux  archéologues.  ]f  Albert  Mayr,  Die  Insel  Malta  im  Altertun 
(pi.)  [Fischer].  Dépasse  en  importance  le  sujet  annoncé  dans  le  titre.  ^  Di- 
gesta  lustiniani  Augusti  recog.  Bonfante,  Fadda,  '\  Ferrini,  Riccobono,  50 
SciALOJA  Libri  1-28  [Paul  Kruger].  La  base  est  1  éd.stéréotype  de  Mommsen. 
Toutefois,  les  éditeurs  ont  p'océdé  librement  a.ec  les  conjectures  de  xVlo.nm- 
sen.^Tf  1'^  jlt-  Ausgewàhlte  Reden  des  Isokrates  Panegyrikos  u.  Areopagitikos 

«.  DE    PHILOL.  Revue  des  Reçues,  1909.  XXXIV,  4 


50  1909.   — -    ALLEMAGNE. 

erkl.  V.  Rudolf  Rauchenstein  6.  Aufl.  bes.  v.  K.  Mûnscher  [Urerup]. 
Méritoire,  bien  que  Drerup  ne  puisse  accepter  pleinement  les  principes 
critiques  de  M.  ^  Âeli  Donati  quod  fertur  commentum  Terenti  rec.  P.  Wess-  ' 
NER.  Vol.  3.  P.  1.  Eugraphi  commentum  (Teubner)  [J.  Endt].  Éd.  de  grand 
5   mérite  et  qui  a  droit  à  notre  reconnaissance.  T|^  24  jlt.  Félix  Gaffiot,  Pour 
le  vrai  latin  [Herm.  Lattmann].  Bien  qu'il  prête  à  la  controverse,  n'est  pas 
sans  valeur,  car  il  réveille  les  consciences  assoupies  et  attire  l'attention  sur 
les  leçons  des  mss.  T[  The  Twenty-Second  Book  of  the  Iliad  with  critical  Notes 
by  A.  Pallis  [Hatzidakis].  Le  dilettante  se  montre  à  chaque  pas.  ^  J.  Keil 
10  u.  A.  v.  Premerstein,  Bericht  iiber  eine  Reise  in  Lydien  u.  der  sûdlichen 
Aïolis  (Denkschr.  Wiener  Akad.)  [O.  Kern].  Magistral.  T|^  31  jlt.  Herodoti 
Historiae.  Recog.  C.  Hude.  T.  1  et  2  [Fritsch].  Du  soin  sous  le  rapport  de 
la  critique,  mais  au  sujet  de  la  question  dialectale  H.  fait  preuve  de  dilet- 
tantisme. ^  Fritz  Werner,  Die  Latinitàt  der  Getica  [Manitius].  Recherche 
15  conduite  avec  soin  et  application  qui  continue  dignement  les  travaux  de 
Bonnet  sur  Grégoire  de  Tours  et  de  Haag  sur  Frédégaire.  ^  Réponse  de 
Viirtheim  au  sujet  de  la  recension  de  son  livre  Octavia  <v.  pi.  h.  12  jn>. 
^  Réplique  du  critique.  ^^  7  août.  Lamperz,  Die  griechischen  Sklavenna- 
men,  2  P.  [L.   Pschor].   Extrêmement  soigné.   ^  Jos.  Stark,  Der  latente 
20  Sprachschatz  Homers  [Prellwitz].  Matériaux  réunis  avec  soin,  mais  S.  aurait 
dii  d'abord  connaître  les  lois  les  plus  importantes  de  la  composition  indo- 
germanique. ^  M.  Tulli  Ciceronis  oratio  pro  Caelio.  Rec.  atque  interpretatus 
est  J.  van  Wageningen  [Stangl].  Travail  substantiel;  le  critique  toutefois 
n'approuve  pas  les  nombreuses  modifications  de  texte  de  W.  ^  Paul  Fré- 
26  déric    Girard,    Manuel    élémentaire  de  droit  romain.  Uebers.    v.    Robert 
von  Mayr  [Koschaker].  Excellente  trad!  d'un  ouvrage  qui  se  distingue  par 
une  érudition  profonde  et  par  une  forme  achevée.  ^  M.  Berthelot,  Die 
Chemie  im  Altertum  u.  im  Mittelalter   Uebertragen  v.  Emma    Kalliwoda. 
Durchgesehen,  eingeleitet  v.  Franz  Strunz  (pi.)  [Pagel].  La  collaboration 
30  de  S.  est  telle  qu'elle  équivaut  à  une  œuvre  originale.  La  traduction  mérite 
une  approbation  sans  réserve.  ^T|  14  août.  J.  W.  White,  The  lambic  Tri- 
meter  in  Menander  (Class.  Philol.  IV,  2  )  [Kôrte].  Fournit  de  solides  points 
d'appui  pour  la  restitution  de  vers  mutilés  et  corrompus.  T[  N.  Daigl, 
Avi'énus  [A.  Kraemer].  Travail  de  valeur,  clair  et  soigné  et  qui  fait  avancer 
36  la  connaissance  d'Avienus.  ^  Eginitis,  Tb  xXï[jt.a  rr^ç   'EXXàSoç.  2  P. 
(Bibl.  Marasly  395-400)  [Th.  Fischer].  Très  instructif  pour  les  géographes, 
les  philologues  et  les  historiens.  ^  Fontes  iuris  Romani  antiqui  éd.  Georg. 
Bruns.  Post  Theodorum  Mommsen  septimum  éd.  Otto  Gradenwitz.  2  P. 
[Paul  Krûger].   Très  méritoire.  ^^  21   août.  Procli  Diadochi  in  Platonis 
io  Cratylum  commentaria  éd.  Georgio  Pasquali  (Teubner)  [Sinko].  Continue 
heureusement  les  travaux  de  W.  KroU  et  d'E.  Diehl  ;   toutefois  il  reste 
encore  à  émender  le  texte  en  bien  des  endroits.  ^  Cari  Mutzbauer,  Die 
Grundbedeutung  des  Konjunktif  u.  Optaiiv  u.  ihre  Entwicklung  im   Griechi- 
schen [Herm.  Lattmann].  Appréciation  défavorable.  ^^  28  août.  Wilh.  Wein- 
46  berger,  Beitrdge  zur  Handschriftenkunde  (Sitz.  Wiener  Akad.)  [Rabe].  Est 
une  mine  de  renseignements  de  valeur  sur  les  mss.  de  Matthias  Corvin,  sur  la 
reconstitution  de  plusieurs  bibhothèques  (celle  de  Corvey  entre  autres),  etc. 
qui  épargneront   mainte   recherche  dans  des  ouvrages  peu  abordables.  T[ 
SeSinTissiEn,  Table  analytique  des  articles  du  Journal  des  Savants  1839-190S 
50  [    ]•  Continue  la  table  d'Hipp.  Cocheris  mais  est  autrement  disposée.  Tf  R.  C. 
KuKULA,  Alkmans  Partheneion  (Philol.  lxvi)  [Sam  Wide].  Fait  avancer 
sensiblement  l'exégèse  du  poème.  H  Simos  Menardos,  The  Value  of  Byzantine 
and  modem   Greek  in  Hellenic  Studies  [A.   Thumb.]  Traite  de  questions 


DEUTSCHE    LITERATURZEITUNO.  51 

qu'on  salue  de  nouveau  avec  plaisir  bien  qu'elles  ne. soient  pas  très 
neuves.  ^  Alfons  Mûller,  Zur  Ueberlieferung  der  Apologie  des  Firml- 
cus  Materius  [K.  Ziegler].  Monographie  de  valeur,  riche  en  résultats,  qui 
enlève  les  derniers  doutes  concernant  l'identité  de  Tastrologue  et  de  l'apo- 
logète.  ^Tf  4  sept.  Augustin,  De  catechizandis  rudibus.  2.  Ausg.  v.  Paul  6 
Drews  [Kahl].  Suit  à  peu  de  choses  près  l'édition  des  Bénédictins.  Rendra 
des  services  pour  les  exercices  de  séminaires.  ^  Luciani  quas  feruntur  Poda- 
gra  et  Ocypus.  Edid.  J.  Zimmermann  [Paul  Maas].  Est  la  i'"''  éd.  critique; 
on  ne  peut  dire  qu'elle  est  réussie  Latin  obscur  et  tourmenté.  ^  P.  Papini 
Silvae.  Varietatem  lectionis  selectam  exhibuit  Gregor  SAENGER[Alt.  Klot'.].  lo 
Bien  qu'on  ne  puisse  approuver  partout  léditeur,  il  faut  reconnaître  qu'il 
a  fait  avancer  sur  maints  points  la  critique  et  l'exégèse  du  texte..  ^  Henri 
Thédenat,  Le  Forum  romain  et  les  Forums  impériaux  (pi.)  [  ].  La  4^  éd. 
est  enrichie  de  deux  chapitres  nouveaux.  T|^  1,1  sept.  Die  Nekropole  von 
Kôm-esch-Schukâja.  Ausgrabungen  u.  Forschungen  hrsg.  v.  Ernst  Sieglin,  15 
bearb.  v.  Theodor  Schreiber,  2.  P.  (pi.)  [Waser].  1^"'  art.  dont  la  fin  est 
au  numéro  suivant. 'Ein  wirkliches  Prachtwerk  vornehmsten  Stils'.^f  VVilhelm 
Vollgraff,  Nikander  u.  Ovid.  P.  1  [Maass].  Des  choses  neuves  et  accep- 
tables en  ce  qui  conserve  la  biographie  de  Nicandre,  mais  des  incertitudes 
au  sujet  du  rapport  des  Métamorphoses  d'Ovide  avec  Nicandre.  Suggestif  .^o 
et  instructif  néanmoins.  ^  Wilhelm  Meyer  aus  Speyer,  Die  Arundel- 
Sammlung  mittellateinischer  Lieder  [Polheim].  Belle  éd.  qui  répond  aux 
exigences  <v.  R.  d.  R.  33,  6,  27  >.  ^  j:August  Mau,  Pompeji  in  Leben  u. 
Kunst,  2®  éd.  (pi.)  [E.  Pernice].  Maintes  améhorations  sur  la  l""®  éd.;  le 
critique  en  soumet  au  futur  éditeur.  \  Konrad  Lehmann,  Zur  Geschichte  25 
der  Barkiden.  1.  Hannibals  Alpentibergang  als  Marschleistung  (Kilo  IX,  3) 
[  ].  Le  passage  a  dû  s'effectuer  en  15  jours  par  le  Petit  Saint-Bernard.  ^ 
Louis  BouLARD,  Les  instructions  écrites  du  magistrat  au  juge-commissaire 
dans  r  Egypte  romaine  [Rabel].  Excellent.  TIH  18  sept.  Lieder  dichtun  g  u. 
Spruchweisheit  der  alten  Hellenen.  In  Uebertragungen  v.  Lorenz  Straub  30 
[Ad.  Stamm].  Traductions  fidèles  les  jugements  caractéristiques  sont 
particulièrement  réussis.  ^  P.  Ovidii  Métamorphoses.  Auswahl  f.  Schulen. 
Nach  Siebeliz  u.  Polie.  18.  Aufl.  bes.  v.  Otto  Stange.  Fasc.  1.  Livres  1-9  [  ]. 
Annonce.  ^^  25  sept.  Wiener  Palimpseste  hrsg.  v.  Josef  Bick.  I,  Cod.  Palat. 
V indobonensis  16  (pi.)  [H.  Rabe].  Fait  preuve  de  sohdes  connaissances  j^ 
paléographiques.  ^  Sancti  Aureli  Augustini  scripta  contra  Donatistas  P.  1. 
Psalmus  contra  partem  Donati,  contra  epistulam  Parmeniani  libri  très,  du 
baptismo  libri  septem.  Rec.  M.  Petschenig  (Corpus  script,  eccl.  latin.  li] 
[Loeschcke].  Fait  preuve  de  soin  et  de  circonspection  pour  la  base  du  texte 
qui  est  en  progrès  sur  celui  des  Bénédictins  surtout  dans  le  contra  epistu-  ^„ 
lam  Parmeniani.  ^  Mgyptische  Urkunden  aus  den  Kônigl.  Museen  zu  Ber- 
lin hrsg.  V.  der  Generalvarwaltung.  Griech.  Urkunden.  T.  4.  Fas.  3-6  [G.-A. 
Gerhard].  Analyse  détaillée.  Le  1"  (n»  1050-1061)  et  le  3^  fasc.  (1098-1114) 
de  cette  collection  sont  les  plus  importants,  ^f  M.  Tullio  Cicérone,  Lelio 
delV  amicizia.  lUustrato  da  Felice  Ramorino,  3^  éd.  [  }.  Annonce.  ^][  2  oct.  45 
Philipp  Ehrmann,  De  juris  sacri  interpretibus  Atticis  [J.  H.  Lipsius]. 
Méritoire.  ^  Die  Matrikel  der  Universitàt  Freiburg  i.  Br.  von  1460-1656 
hrsg.  V.  Hermann  Mayer.  T.  1.  Einleitung  u.  Text  [Finke].  Utile.  T|  Bôrje 
Knôs,  Codex  Graecus  XV  [Br.  Keil].  Description  d'une  minutie  presque  dé- 
mesurée. ^  C.  G1ARRATAN0,  De  ik  .  Valeri  1  artialis  re  metrica  [  ].  Ana-  ^ 
lyse.  ^  O.  Dôrrenberg,  Rômerspuren  u.  Rô.nerkriege  im  nordwestlichcn 
Deutschland  (pi.)  [C.  Schuchhardt].  Réimpression  d'une  conférence  tenue 
en  1894  qui  pourrait  paraître  inutile  s'il  n'y  avait  des  vues  justes,  notam- 


52  1909.   —    ALLEMAGNE. 

ment  sur  la  bataille  de  Varus  et  les  races  des  Germains.  ^  Hans  Lewald, 
Beitràge    zur    Kenntnis    des    rômisch-àgyptischen    Grundbuchrechts    [Leop. 
Wenger].  Est  pleinement  hiaître  de  son  sujet  grâce  à  ses  connaissances 
de  droit  et  de  papyrologie,  ^^f  9  oct.  Wolf  Aly,  Der  Kretische  Apollonkult 
»  S.  Wide].  Mérite  la  reconnaissance  bien  que  son  interprétation  d'Apollon 
Delphidios  soit   erronée.   IJ   Hans   Meyer,  Der  Entwicklungsgedanke  bel 
Aristoteles  [Willmann].    Très   estimable.   T[  Briefwechsel   iiber  eine  attische 
Inschrifl  zwischen  A.  Boeckh  u.  K.  O.  Mûller  aus  dem  Jahre  4835  mitgeteilt 
von  HiLLER  von  Gaertringetv  (pi.)  [O.  Kern].  Intéressant  pour  quiconque 
10  s'occupe  des  deux  savants.  T[  K.  E.  Georges,  Kleines  lateinisch-deutsch^s 
Handwôrterbuch,  9^  éd.  [    ].  Ne  se  distingue  pas  des  édd.  antérieures.  ^ 
Johanne's   Ficker,   Altchristliche  Denkmàler   u.   Anfdnge  des  Christentums 
im  Rheingebiet  [Hauschild].  Une  foule  de  détails  intéressants,  f  Edouard 
Driault,  Vue  générale  de  Vhistoire  de  la  civilisation-,  1.  Les  origines  [v.  Bis- 
Vo  sing].  Mauvais.  ^^  16  oct.  A.  von  D ou asze^n ski,  Abhandlungen  zur  rôm.  Re- 
ligion (pi.)  [G.  Wissowa].  Il  y  aurait  beaucoup  à  contester,  toutefois  dans 
le  vrai  comme  dans  le  faux  il  y  a  une  personnalité  qui  sait  éclairer  les 
choses  d'une  lumière  qui  lui  est  propre  et  dont  les  erreurs  sont  souvent 
plus  fécondes  que  les  vérités  de  beaucoup  d'autres.  ^  de  Jong,  Dos  antike 
20  Mysterienwesen  in  religions geschichtHcher,  ethnologischer  u.  psychologischer 
Beleuchtung  [Anrich].  Extrêmement  suggestif.  De  J.  est  maître  de  la  litté- 
rature du  sujet  aussi  bien  que  des  sources  et  des  travaux  relatifs  aux  mys- 
tères  grecs.    ^   Rud.    Mdller,   Quaestionum   Xenophontearum   capita  duo 
[E.  Richter].  L'emploi  des  termes  techniques  (doriens)  dans  la  2^  partie 
26  des  Hell.  conduit  le  critique  à  des  résultats  tout  à  fait  différents  au  sujet 
de  la  date.  ^  C.  Cornelii  Taciti  Cn.  Jûlii  Agricolae  Vita  éd.  J.  S.  Allen 
[Ed.  Wolfï].   Sans  valeur.  ^  Friedensburg,  Die  Miinze  in  der  Kultur- 
geschichte  (pi.)  [Schwinkowski].  Répond  pleinement  à  son  but.  Tf^  23  oct. 
J.  VAN  Leeuwen  j.  F.,  Prolegomena  ad  Aristophanem  [Victor  Coulon].  Des 
80  lacunes  fâcheuses  dans  la  bibHographie.  L'auteur  affirme  avec  raison  la 
supériorité  du  Venetus ,  mais  il  va  trop  loin  lorsqu'il  dit  que  dans  les  pièces 
pour  lesquelles  le  Venetus  et  le  Ravennas  existent  on  peut  négliger  les  autres 
mss.  Ses  conjectures  sont  souvent  forcées  et  invraisemblables,  notamment 
lorsque  la  nécessité  de  corriger  ne  se  fait  pas  sentir.  ^  Tibulle  et  les  auteurs 
86  du  Corpus  TibuUianum.  Texte  établi  par  A.  Cartault  [Fr.  VoUmer].  L'in- 
troduction permet  de  s'orienter  ;  malheureusement  on  voit  partout  un  man- 
que d'expérience  et  de  jugement  pour  les   questions  relatives  aux  mss.  ^ 
Georg  ScHMiD,  Das  unterirdische  Rom  (pi.)  [Victor  Schultze].  Exposé  clair 
à  l'usage  du  grand  public,  f  Hermann  Fitting,  Alter  u.  Folge  der  Schriften 
40  rôm.  Juristen  von  Hadrian  bis  Alexander,  2«  éd.  [Max  Conrat  (Cohn)].  Tra- 
vail méritoire  et  approfondi  qui  est  le  remaniement  d'un  programme  paru 
en  1860.  %^  30  oct.  A.  Hahn,  Die  Aufeinanderfolge  der  Dramen  in  Aischy- 
los'  Prometheustrilogie  [L.  Pschor].  Approbations  tempérées  par  des  réserves. 
^^  6  nov.  Innsbrucker  Fcstgruss   ...   dargebracht  dsr  50.    Versammlung... 
46  in   Graz  ['  ].  Analyse  sommaire  de  onze  travaux,  parmi  lesquels  ceux  de 
Fr.  Stolz,  Kalinka,  Zingerle,  Joh.  MUller,  A.  Walde  concernent  l'an- 
tiquité classique.  ^  Gerhard  Thieme,  Quaestionum  comicarum  ad  Periclem 
pcrtinentium  capita  tria  [H.  Breitenbach].  Témoigne  d'une  bonne  connais- 
sance de  la  littérature  du  sujet  et  fait  avancer  la  solution  des  problèmes 
60  traités.  Tj  Sikorski,  Z>e  Aenea  Gazaeo  (Breslauer  phil.  Abh.  T.  9.  Fasc.  5) 
[W.  Nestlé],  convaincant  le  plus  souvent. T|  Fimmen,  Zeit  u.  Dauerder  Kretisch- 
mykenischen  Kultur  [Wolf  Aly].  Concilie  avec  bonheur  la  critique  histo- 
rique avec  une  connaissance  étendue  de  l'archéologie.  ^  A.  Moret,  Au  temps 


DEUTSCHE    LITERATURZEITUNG.  53 

des  Pharaons  [  ].  Analyse  sommaire. If  A.  van  Gen^ep,  Religions,  mœurs 
et  légendes  [Ehrenreich].  La  réfutation  des  idées  de  Salomon  Reinaçh  sur  le 
totémisme  dans  l'antiquité  classique  est  particulièrement  réussie.  Ce  qu'il 
dit  sur  la  mythologie,  bien  que  riche  en  particularités  intéressantes,  est 
moins  satisfaisant.  En  somme  essai  fort  bien  écrit  et  qui  mérite  une  chaude  5 
recommandation.  !*[[  13  nov.  Ludo  Moritz  Hermann,  Theodor  Mommsen 
[B.  Kiibler].  Image  fidèle  en  général,  à  défaut  d'une  biographie  qui  se  fera 
probablement  longtemps  attendre,  jf  Eduard  Hermann,  Probe  eiues 
sprachwissenschaftlichen  Kommentars  zu  Homer  [Prellwitz].  Tentative 
satisfaisante  en  dépit  de  l'absence  de  plan.  ^  Chr.  Fassbender,  De  Juli  lo 
Valeri  sermone  quaestiones  selectae  [G.  Landgraf].  Bonne  dissertation.  ^^ 
20  nov.  J.  E.  Sandys,  A  History  of  Classical  Scholarship.  Vol.  2  et  3  [Alf. 
Klotz].  De  valeur  durable  comme  collection  de  matériaux.  Le  style  sec  de  S. 
se  recommande  moins  à  la  lecture  qu'à  une  orientation  rapide.^  Jaisle, 
Die  Dioskuren  als  Relier  zur  Sce  bei  Gricchen  u.  Rômern  u.  ihr  Fortleben  it 
[Adami].  Exposition  claire,  méthodique  et  bien  ordonnée  qui  aboutit  à  des 
résultats  très  dignes  de  considération.  Tf  Johannes  Geffcken,  Kynika  u. 
Verwandtes  [G.  A.  Gerhard].  Très  instructif.  ^  Hilka,  7Air  Alexandersagc 
[H.  Becker].  Révision  soignée  de  la  constitution  du  texte,  ^f  Arno  Meissner. 
Altrômisches  Kulturleben  [Groebe].  Maintes  critiques  que  l'on  peut  faire  sur  20 
le  fond  et  la  forme  ne  nuisent  pas  à  la  valeur  de  l'ensemble.  ^  O.  Stauf  von 
der  March,  Armin  [  ].  Allie  l'étude  des  sources  à  la  fantaisie  poétique. 
^^  27  nov.  Julius  Ziehen,  Neue  Studien  zur  latein.  Anthologie  [Manitius]. 
Contribution  importante  à  la  critique  moderne  de  l'Anthologie.  ^  Friedrich 
Knoke,  Armin  der  Befreier  Deutschlands  [Eduard  Wolff].  Fait  preuve  de  25 
la  plus  grande  compétence  et  d'un  don  extraordinaire  de  combinaison.  1[ 
Richard  M.  E.  Meister,  Eidesheljer  im  griech.  Rechte  (Rhein.  Mus.)  [Rabel]. 
En  dépit  de  qqs  critiques  de  détail  on  souhaiterait  de  voir  plus  souvent  de 
pareilles  dissertations.  *[|^  4  déc.  Wilhelm  v.  Christ,  Geschichte  der  griech. 
Literatur,  S*'  éd.  p.  p.  Wilh.  Schmid.  P.  1.  Klassische  Période  der  griech.  30 
Literatur  (I.  von  MûUer.  Handbuch  vu,  1)  [F.  Jacoby].  Constitue  un  pro- 
grès sérieux.  ^  Edert,  Ueber  Senecas  Herakles  u.  den  Herakles  auf  dem 
Oeta  [Wilh.  Nestlé].  Contribution  de  valeur  à  l'intelligence  et  à  la  critique 
des  tragédies  de  Sénèque.  ^  W.  Kopp,  Geschichte  der  griech.  Literatur.  1^ 
éd.  remaniée  par  Otto  Kohl  [  ].  Des  remaniements  destinés  à  maintenir  35 
l'ouvrage  au  niveau  de  la  science.  Tj  Julius  Binder,  Die  Plebs  [J.  Partsch]. 
L'historien,  l'archéologue,  le  juriste  liront  avec  intérêt  cette  étude  qui  fait 
une  large  part  à  la  fantaisie.  ^^  11  déc.  Kelley  Rees,  The  Rule  of  Threc 
Actors  [W.  Siiss].  Etude  pénétrante  qui  mérite  la  plus  grande  considération. 
■y  Eggerding,  De  Heroidum  Ovidianarum  epistulis  quac  vocantur  commen-  40 
tationes  [Ehwald].  Résultats  contestables.  <Pour  l'analyse,  v.  R.  d.  R.  33, 
58,  45  >.^  Justin  V.  Prâsek,  Geschichte  der  Meder  u.  Perser  bis  zur  make- 
donischen  Eroberung.  T.  1.  Geschichte  der  Meder  u.  des  Reichs  der  Ldnder 
[W.  Otto].  Travail  préparatoire  insuffisant.^  K.  L.  Roth,  Griech.  Geschichte 
5.  neubearb.  Aufl.  bes.  v.  F.  Stahlin  (pi.)  [  ].  Éloges.  Tf^j  18  déc.  Hugo  4& 
Weber,  Aristophanische  Studien  [Coulon].  Ce  travail  qui  traite  de  passages 
difficiles  dans  les  Acharniens,  les  Chevaliers,  les  Guêpes  et  les  Nuées,  dépasse 
de  beaucoup  la  critique  et  l'interprétation  habituelles  des  textes.^  S.  Sud- 
HAUS,  Der  Aufbau  der  Plautinischen  Cantica  [Sonnenburg].  Les  lois  établies 
par  S.  sont  purement  possibles  et  ne  peuvent,  étant  donné  l'état  défectueux  50 
de  la  tradition,  avoir  une  valeur  rigoureusement  scientifique.^  F.  Delitzsch, 
Assurbanipal  u.  die  assyrische  Kultur  seiner  Zeit  [  ].  Montre  que  l'histoire 
de  Ctésias  est  un  roman  historique  et  que  le  portrait  qu'il  trace  de  Sardana- 


54  1909.  —    ALLEMAGNE. 

pale  est  purement  fantaisiste.  Henri  Lebègue. 

Deutsche  Rundschau.  35^  année  (1909).  Fév.  Babylonische  Wahr- 
sagekunst  [A.  Tjngnad].  Comment  procédaient  les  astrologues  assyriens 
et  babyloniens  pour  prédire  l'avenir.  ^][  Mars.  W.  KInkel,  Geschichte 
5  der  Philosophie  als  Einleitung  des  Systems  der  Philosophie.  2,  Von  Sokrates 
bis  Plato  [  ].  Repose  sur  des  études  personnelles;  intéressant,  mais  pas 
toujours  clair.  Tj*||  Avril.  Die  Religionsmischung  im  rômischen  Reiche 
[Ad.  Hausrath].  Comment  Rome  se  comporta  avec  les  religions  des  diffé- 
rents peuples  qu'elle  soumettait,  et  comme  ces  différentes  croyances  se  fon- 
10  dirent  entre  elles  pour  disparaître  devant  le  christianisme.  ^^  Mai.  Die 
Rômerin.  Eine  Skizze  zur  rôm.  Kulturgeschichte  [Th.  Birt].  Influence  et 
situation  de  la  femme  dans  la  Rome  ancienne.  ^^  Juin.  Homer  und  seine 
Zeit  [A.  Gercke].  Montre  au  moyen  de  l'histoire  et  des  dernières  découvertes 
archéologiques  combien  le  domaine  de  la  critique  homérique  s'est  étendu, 
16  et  comment  il  faut  essayer  de  résoudre  le  problème  homérique  tout  autre- 
ment qu'on  ne  le  faisait  il  y  a  une  vingtaine  d'années  Tflf  Juil.  Die  griechische 
Philosophie  in  ihrem  Verhaltnis  zum  Volksglauben  [O.  Seeck].  Art.  qui  se 
continue  dans  la  livr.  d'Août  et  dans  lequel  S.  montre  l'influence  réciproque 
qu'exercèrent  Tune  sur  l'autre  la  philosophie  grecque  dans  ses  diverses 
20  écoles  et  les  croyances  populaires  surtout  au  5^  s.  1|  M.  Schanz,  Geschichte 
der  rôm.  Literatur.  Très  grands  éloges  de  cette  3^  éd.  remaniée  et  augmen- 
tée, qui  est  un  véritable  Standard-Work.  11^  Sept.  Die  Schlacht  im  Teuto- 
burger  Walde  [Gottl.  Egelhaaf].  A  l'occasion  du  1900^  anniversaire  de  cette 
bataille,  E.  en  retrace  les  péripéties  et  montre  comment  Arminius  fut  non 
26  seulement,  suivant  l'expression  de  Tacite,  «  haud  dubie  liberator  Germaniae  », 
mais  encore  le  sauveur  de  la  nationahté  allemande.  "^^  36^  année.  1910.  Nov. 
Aug.  Mau,  Pompuji  in  Lehen  und  Kunst  [Z].  Grands  éloges  de  cette  seconde 
éd.  posthume  de  l'ouvrage  d'un  des  hommes  qui  ont  le  mieux  connu  Pompéi. 

X. 
?o  Dlssertationes  philologlcae  Argentoratenses  selectae.  Vol.  XIV, 
fasc.  1  (1909).  Quaestiones  Tertullianeae  ad  hbrum  adversus  Praxean per- 
tinentes [L.  Rosenmeyer].  Après  qqs  mots  de  préface  sur  les  mss.  de  Ter- 
tuUien,  dérivant  d'un  archétype  de  Cluny  auj.  perdu  et  sur  leur  valeur 
respective,  puis  sur  les  éditions,  en  indiquant  surtout  celle  de  Kroymann, 
35  R.  aborde  ce  traité  de  Tertullien  qu'il  étudie  et  commente  chap.  après  chap. 
en  donnant  le  texte  accompagné  de  variantes  et  de  corrections  (98  p.). 

A.  S. 

Dlssertationes    philologlcae    Halenses.    Vol.   XIX.  (1909).  Pars  1. 

Xenophontis  quae  fertur  Apologia  Socratis   num    genuina    putanda    sit 

40  [O.  Frick].  F.  montre  dans  une  première  partie  (Rei  ipsius  disquisitio)  que 

pour  toutes  sortes  de  raisons  soigneusement  étudiées  cette  Apologie  n'en 

est  pas  une  authentique,  que  Xénophon  l'a  composée  pour  lui  dans  les 

années  qui  suivirent  son  retour  à  Scillonte  dans  la  première  partie  du 

iv^  siècle,  qu'il  la  montra  peut-être  à  des  amis,  mais  qu'il  ne  la  livra  pas 

45  au  public  :  on  la  trouva  après  sa  mort  dans  les  papiers  qu'il  laissa  et  on  la 

pubha  en  y  mettant  le  titre  et  en  modifiant  les  premières  phrases  de  manière 

qu'elle  parût  continuer  les  Memorabilia   avant  lesquels  elle  avait  pourtant 

été  composée.  Dans  une  seconde  partie  (priorum  de  hac  re  sententiarum 

recensio),  F.  passe  en  revue  les  différentes  solutions  qui  ont  été  données  à 

50  cette  question  de  l'authenticité  de  ce  traité,  f  ^  Pa^s  2.  De  ratione  quae 

interaedit  inter  Polybium  et  tabulas  pubhcas  [A.  Schulte}.  1,  De  iis  locis 

quos  ad  tabulas  pubhcas  redire  Polybius  ipse  dicit;  2,  de  iis  locis  P.  quos  ad 

tabulas  publicas  redire  verisimile  est;  3,  De  formulis  P.  et  titulorum  ser- 


GLOTTA.  55 

monis  communibus.  ^^  Pars  3.  De  Platonis  Critia  [F.  Kluge].  1,  De  ratione 
quae  inter  Critiam  et  cetera  Platonis  de  republica  scriptaintercedit;  2,  De 
memoria  Critiae  dialogi;  3,  Singulae  dialogi  partes  requiruntur;  4,  De  fun- 
damentis  atque  dialogi  problematis.  A.  S. 

Glotta,  tome  II,  numéro  1.   Lexicographie  grecque  [J.   Wackernagel].    5 
1.  àêXYi;(pdç  ne  se  trouve  qu'au  commencement  du  vers,  ce  qui  le  place, 
dans  une  situation  différente  à  l'égard  de  axvTjaT'.ç  pour  la  prosthèse.    2. 
èvvrjjxap.    Contre    l'étymologie    de    Brugmann    *  £vv£-r,jxap.     Quand    un 
numéral  est  le  premier  élément  d'un  composé,  il  n'y  a  que  deux  possibilités  : 
la  forme  neutre  (xp'.wêoXov,  triduum)  ou  la  juxtaposition  (tresuiri).  11  faut  lo 
ranger  £vv7iij.ap  dans  la  seconde  catégorie;  TitJi.ap  est  un  pluriel  neutre  (cf. 
(vùxT*ç  xal  r|[xap);  le  premier  élément  est  '£vFa(cf.  armén.  inn)  ;  l'expression, 
dans  sa  forme  première,  était  :  *'£vF'  Tjaap.  3.  Mu7](7(jdç  est  postulé  par  Mu-fia{<s)i(jç, 
ethnique  dans  Hérod.  VL  8,  5,  d'après  certains  auteurs.  Mais  Muyj(j(ff)io; 
peut  être  aussi  l'ethnique  du  carien  Muoûç,  car  un  nom  géographique  de  forme  lo 
quelconque  peut  être  doublé  d' un  ethnique  du  ty pe -vjffffd;  ou -iQfffcrjtoçf  ainsi 
MuxàXïj  MuxaXrjffodç;  TtTapov,  TiTapT|(7to;).4,  Enattique,lediminutf  ratSiaxoç 
est  inconnu;  il  n'existe  qu'en  dorien,  ce  qui  explique  sa  présence  dans 
Xén.,  HçU.,  V,  4,  32.  Par    suite,    îraiotffXT]    étant  seul   usité    en    attique, 
Tcaiotffxsfov  y  signifie   lupanar,  tandis   qu'en  dorien  il  signifie   gymnase.  20 
Les  Septante  présentent  souvent  le  groupe  •7raTç7iaiSi'crxYj,nonpas  Tratotdxo; 
TraioiTXïi  ;  et  aussi  oouXot  xat  Tcatotaxat.  Cette  dernière  expression  rappelle 
le  groupe  hétéronyme  «  seruus  ancilla  ».  Ce  dernier  s'explique  par  les  fonc- 
tions ordinaires  et  primitives  des  deux  personnes;  ancilla  est  morphologi- 
quement et  sémantiquement  à[jL(pt7roXo(;.  La  seule  étymologie  de  seruus  qui  25 
soit  possible  le  rattachera  à  seruare;  seruus  doit  être  une  abréviation  de 
*pecu-seruus,  «  le  gardien  »,  spécialement  du  bétail;  cf.  avest.  pasus-haurva, 
«  gardien  du  bétail  »,  désignant  le  chien.  ^  Sur  la  langue  homérique  [K. 
Witte].  3.  Dans  un  article  précédent,  M.  Sommer  a  soutenu  que  ^[xtv  et  ôfxtv 
avaient  l'i  bref.  Ce  résultat  et  dû  à  des  considérations  d'ordre  métrique  qui  «o 
méconnaissent  la  réalité  et  les  lois  de  la  structure  de  l'hexamètre.  La  vérité 
est  que  l't  était  long.  La  brévité  est  une  innovation  due  à  l'analogie  des 
formes  éoliennes  atxfjn.  uixai  sous  la  pression  de  la  nécessité  métrique.  4. 
oouvat  était    un  mot  seulement  usité  au  plur.  ;  sur  25  ex.,  les  2  ex.  du  sg. 
ont  une  explication  certaine.  Au  contraire,  [xévoç  n'était  usité  normalement  35 
qu'au  sg.  ^  Contaminations  dans  Homère  [Max  Niedermann].  Exemples 
nouveaux  pour  la  syntaxe  et  le  vocabulaire.  ^  Sur  le  digamma  en  pam- 
phylien  [A.  Meillet].  Dans  la  grande  inscription  de  Sillyon,  le  digamma 
sourd  et  le  digamma  sonore  sont  représentés  par  deux  signes  différents. 
On  voit  que  le  digamma  était  sonore  devant  p  et  01.  Or,  on  lesbien,  il  est  Jo 
noté  p  devant  p,  F  ailleurs;  dans  H^omère,  il  n'a  pas  laissé  de  trace  devant  0, 
excepté  devant  ot,  où  il  devait  être  sonore,  puisqu'il  était  resté  :  ce  serait 
un  éolisme.  Les  gloses  pamphyliennes  ne  peuvent  ici  servir  de  témoin,  à 
cause  des  difficultés  qu'a  dû  présenter  la  notation  aux  grammairiens  ù 
défaut  des  deux  signes  usités  dans  finscription.  *[[  l^onétique  et  morpho-  45 
logie  grecque  [E.  Fraenkel].  1.  Chute  de  syllabe  par  dissimilation  :   dans 
àTTTEpéwç  (Hésiode^  pour  à7co7rT£p£wç;  àTTxepûovTat  ([scol.]  Aratus,  1009)  et 
aTCTepuccreTO  pour  àTroTTTEp'iovxat,  à7:o7rT£pùff(j£TO  :   xaôvîpta  pour  xaÔETT^pta, 
2.  Gén.  plur.  de  t'Épeta.  Dans  IG.  11,  5,  p.  162,  618  b,  13,  on  lit  tc5v  ÎEpetâv. 
Il  ne  faut  pas  corriger.    La  forme  dorienne  a  été    empruntée  pour  éviter  50 
toute  confusion   entre  t£p£tàJv  de  iépeid  et  tepÉwv   de  îepsuç,  ÎEpeuov  étant 
habituellement  prononcé  et  même  souvent  écrit  Ucswv.   3.   Dissimilation 
de  deux  occlusives  consécutives.   ^ouêàXia  désigne  dans  Diphile  et   une 


56  1909.  —    ALLEMAGNE. 

inscr.  de  Délos  une  espèce  de  collier;  mais,  dans  une  autre  inscr.  de  Délos 
et  Hés}  chius  on  a  pouïraX.  Le  deuxième  élément  doit  être  en  relation  av. 
jiiàXavoî  «  gland  ».  et  le  premier  est  un  augmentatif,  pou;  pris  en  ce  sens. 
<cf.  un  effet  «  bœuf  «>.  Les  formes  avec  tt  sont  dues  à  la  dissimilation. 

5  D'autres  mots  allégués  pour  exemples  de  ce  phénomène  sont  discutables, 
^  Melca  [J.  Janko].  Le  mot  n'est  nvlkment  d'origine  germanique.  C'est 
un  mot  latin,  de  Téconomie  domestique  (Galien  Apicius,  Anthime  [vi^  s.], 
Alexandre  de  Tralles,  Paul  d'Egine,  Géoponiques  de  Cassianus  Bassus). 
11  correspond  à  Toxygala  grec,  mot  d'ailleurs  employé  par  Columelle  XII,  8. 

10  Si  le  mot  apparaît  tardivement  dans  les  textes,  il  est  dans  le  même  cas  que 
d'autres  mots  de  l'économie  et  de  la  vie  pratique.  Le  mot  a  pu  venir  par 
l'ombrien  qui  garde  plus  facilement  qae  l'osque  et  surtout  le  latin  un  groupe 
el  -|-  consonne.  Il  appartient  à  la  même  racine  que  mulgeo.  ^  Anduarto 
[M.  Ihm].  GrafTite  gallo-romain  sur  une  monnaie  (Rev.  celt.,  1907,  276).  C'est 

15  un  nom  de  personne;  cf.  Andouarto,  CIL.,  5,  5955  (dat.  Andouartoni).  ^  Mé- 
langes de  latin  vulgaire  [Max  Niedermann].  1.  C.  gl.  2,  469,  52  tpaXXôç  :  habus, 
doit  être  corrigé  en  :  cp.  :  scapus.  2.  «  cheville  »  repose  sur  cauicula,  de  clauicula, 
avec  dissimilation  régressive.  On  a  le  mot  C.  gl.  2,  563,  35  cabicola  :  xXetotv. 
3.  Le  mot  lat.  vulg.  coratum  «  cœur  »,  d'où  coraticum  «  courage  »,  manque 

20  au  Thésaurus.  Il  se  trouve  cependant  dans  une  tablette  d'exsécration,  Oli- 

■  vieri,  Studi  it.  di  fil.,  7,  196  :  «  animâm  coratum  hepar  ».  Le  mot  a  été  formé 
d'après  ficatum.  4.  Notes  sur  la  Mulomedicina.  ^  Glanures  pour  Walde 
[F.  Kluge  ].  N&tes  sur  une  quarantaine  de  mots  en  deux  pages,  •jj  Remarques 
sur  la  technique  et  la  langue  des  poètes  dactyhques  Jatins  [Fritz  Pradel]. 

26  Les  prépositions  de  et  ex  de  fait,  pour  indiquer  le  mouvement  hors 
d'un  lieu,  ne  sont  pas  aussi  distinctes  qu'on  l'enseigne.  Elles  s'échangent 
chez  les  anciens  poètes  (y  compris  Lucrèce  et  Cicéron)  d'après  les  besoins 
de  la  métrique.  Liste  de  quelques  variations  pour  le  même  complément 
(Caelum,  mons,  terra,  mare,  etc.)  et  le  même  verbe  (abundare,  capere,  con- 

30  firmare,  etc.).  De  la  même  manière  s'explique  le  choix  entre  in  ordine 
et  ex  ordine,  imprimis  et  cum  primis.  ^  Lat.  nûbo  [F.  Solmsen].  Le  latin 
nubes  est  apparenté  à  l'avest.  snaoda.  gr,  vuôov  (vuOôSoeç).  Le  verbe  obnubo 
est  de  la  même  racine,  mais  n'est  pas  le  dénominatif;  on  attendrait  *nubio. 
Le  simple  nubo,  «  voiler  »,  attesté  seulement  par  Columelle,  liv.  X,  et  le 

35  Peruigilium^  n'est  pas  une  création  poétique  d'après  obnubo,  mais  le  simple 
primitif,  conservé  par  archaïsme.  Il  reste  à  déterminer,  d'après  les  usages 
romains,  si  ce  simple  est  le  même  mot  que  nubo,  «  je  me  marie  ».  Le  parfait 
de  obnubo  paraît  aAoir  été  obnubi  (Ennodius,  Casfiod. ;  Virg.,  En.  XI,  77, 
d'après  Servius,  à  tort).  Le  parfait  de  nubo,  «  je  me  marie  »,  est  exclusi- 

4Q  vement  nupsi.  Cette  différence  peut  aider  à  croire  à  une  différence  entre  les 
deux  mots.  ^  Encore  nubo  [P.  Kretschmer].  Que  de  nubes,  on  attend  nubire, 
cela  n'est  pas  prouvé,  puisqu'on  a  caedo  :  caedes,  ago  :  ambages.  On  peut 
contester  que  nubo,  «  je  voile  »,  soit  vraiment  ancien.  Enfin  existerait-il. 
qu'il  resterait  à  expliquer  comment  le  verbe  aurait  passé  du  sens  transitif 

45  au  sens  réfléchi.  Le  datif  d'intérêt  n'explique  rien.  ^  Fahsca  [G.  HerbigJ. 
Etude  d'inscriptions  qui  doivent  prendre  place  dans  le  CIE.  Observations 
sur  la  forme  des  noms  propres  et  la  déclinaison.  P.  100,  les  gén.  lat.  en-us 
sont  dus  à  une  influence  étrusque,  concevable  dans  l'aire  géographique 
où  on  les  a  trouvés  (Pérouse,   Civita  Castellana,   Préneste,   Campanie). 

60  S'ils  étaient  indo-europ.,  on  devrait  trouver  -os.  ^  Pour  l'interprétation  des 
numéraux  étrusques  [Eha  Lattes].  Sur  «  ciz  ».  ^ 'Etti  yXwcdtç  [O.  Probst]. 
C.gl.  III,  597,  2,  ipiclo.  énigmatique,  vautc piclosis  (cf.  .600,  26  et  602,  6). 
^U  N<»  2.  L'évolution  sémantique  du  suffixe  local  -ôev  [G.  N.  Hatzidakis]. 


GLOTTA.  57 

Ce  suffixe  ne  désignait  pas  à  l'origine  le  lieu  d'où  l'on  vient;  cf.  les  gén. 
du  type  IfjLÉOev.  11  s'est  ainsi  spécialisé  parce  que  la  langue,  qui  avait  plu- 
sieurs suffîmes  pour  les  autres  questions  de  lieu  n'en  avait  pas  pour  celle-là. 
^  La  construction  de  oiacpspsiv  o  appartenir  «avec  le  génitif  [NtxoçA.  Btr^ç]. 
Nombreux  exemples  sur  des  inscr.  chrétiennes.  Elle  paraît  due  à  la  conta-  s 
mination  :  [xvrifxa  otacpépov  tw  oeTvt,  u.v?i[ji.a  tou  SsÏvo;  d'où  [x.  8.  xoîî  Setvo;. 
Peut-être  aussi  une  autre  formule  a  joué  un  rôle:  pT^[xa  S'.acpépovTàScïvo;. 
^  Vulgaria  [Joh.  Compernass].  Sur  plicare  =  applicare  (doù  byzantin 
TrXYixeûetv)  et  uices  (byz.  ipopà),  uice,  «  fois  ».  ^1  Grec  primitif  [A.  Fick].  Les 
traces  laissées  par  s  en  contact  avec  des  voyelles  ou  des  liquides  prouvent  lo 
l'existence  d'un  fonds  grec  prédialectaL  -pocivco  se  rattache  à  une  racine  ^â. 
semblable  à  drâ  de  'tffTafjLt;  l'i  se  retrouve  fréquemment  dans  ces  racines  : 
cf.  8ai'o[xat  et  8aivi»{jLt.  ^j  TtatBtdxT,  [J.  Wackernagel}.  Dans  un  livret  scolaire 
publié  par  Kenyon,  J.  of  HeL  St.  29,  32,  on  a  aussi  le  groupement  hétéro- 
nyme  Tcatoàpiov  TratSiffxvi.  %  Sur  les  poésies  de  Corinne  récemment  décou-  w 
vertes  [Ernst  Nachmanson].  Analyse  des  particularités.  Corinne  a  bien 
écrit  dans  sa  langue  maternelle,  mais  a  fait  aux  éléments  étrangers,  de  carac- 
tère littéraire,  une  place  plus  grande  que  ne  veut  Wilamowitz  ;  elle  n'est 
pas  non  plus  complètement  indépendante  de  la  tradition  de  la  lyrique 
éolienne.  ^  L'apocope  des  prépositions  en  béotien  [Ernst  Nachmanson].  20 
IG.  VII,  524,  xotyav  représente  xày  yav  de  xàryav.  Cf.  BCH.,  21,  553,  tîôx  xa- 
TOTTTaç.  ^  Un  mot  égyptien  dans  Hésychius  [Evald  Lidén].  Une  petite 
barque  de  papyrus,  pour  la  navigation  du  Nil,  s'appelait  en  ég.  rms;  on  a 
dans  des  papyrus  grecs  pwJ.  et  pwfxdiç.  Il  faut  corriger  en  conséquence 
le  lemme  d'Hésychius  ^civiçiç'  TroTafxta;  vew;  el'^oç.  Peut-être  pa)[x?ii;.  25 
^  Quisquiliae  [F.  Skutsch].  1.  osk.  ekss,  dans  le  cippe  d'Abella,  appartient 
au  démonstratif  ekso-s.  C'est  le  nom.  sg,  syncopé.  2.  Nom.  di,  dat.-abl  dis. 
La  synizèze  est  une  invention  modef ne.  Horace,  qui  emploie  di  et  dis,  ignore 
des  contractions  du  type  fili  fihs  (plur.).  Solmsen  a  établi  que  u  entre  voyelle 
semblable  peut  disparaître;  di  dis  continuent  deiuei  deiueis,  comme  80 
lâbrum  lauâbrum,  dïtem  diuitem;  dii  diis  sont  des  néologismes.  Il  n'y  a  pas 
eu  le  même  phénomène  au  gén.  sg.  deiuî  parce  que  î  et  ei  différaient  jus- 
qu'au II''  s.  av.  J.-C.  3.  àhs,  alid.  Ces  formes,  peu  anciennes,  sont  dues  à 
l'analogie  des  autres  pronoms  (Catulle,  29,  15  quid  est  alid  sinistra  libéra, 
htas).  4.  Addendum  lexicis.  Dans  une  épigramme  pslapique  de  Virgile-  35 
V.  3,  on  lit  :  formitata;  c'est  le  fréquentatif  ou  l'intensif  de  formare,  dû  à 
la  contrainte  métrique.  Car  dans  la  même  espèce  de  vers  et  à  la  même  place, 
Traube  a  introduit  d'après  les  mss.,  exitare  (de  exire)  dans  Catulle,  17,  24. 
5.  patër  mater  fratër.  Ces  finales  brèves  déjà  dans  Plante,  étonnent  au 
moins  pour  les  deux  derniers.  Ce  sont  des  vocatifs.  Cf.  luppiter.  6.  Vocatif  *o 
puere  et  analogues.  Plante  ne  connaît  que  puere;  puer 'apparaît  pour  la 
première  fois  Ter.,  Ad.,  940.  Ce  fait  écarte  l'hypothèse  de  la  syncope  (biber). 
Puer  est  le  nominatif.  De  même  uesper  et  autres.  7.  Dignus  est  apparente 
étroitement  à  decet  (cf.  la  synonymie  dans  Plt.,  condignus  et  condecet) 
et,  comme  decet,  se  rattache  originairement  à  l'idée  de  parure.  Primiti-  *■' 
vement,  dignus  laurea  a  dû  signifier  «  paré  avec  le  laurier  »,  bien  que  l'on 
n'en  trouve  plus  de  trace  dans  Plante.  De  là,  on  a  passé  au  sens  de  «  digne  ». 
T^e  mot  est  un  ancien  partie,  passif,  cf.  plenus.  8.  Une  plaisanterie  de  soldats, 
dans  Suét.,  Tib.,  42,  s'explique  si  l'on  admet  déjà  pour  cette  époque  dans  la 
langue  vulgaire  la  prononciation  au  de  al  :  pro  Claudio  Caldius,  c.-à-d.  5<» 
Caudius,  9.  -ficus.  Sénèque  emploie  beaucoup  ces  adj.  dans  ses  tragédies, 
comme  les  tragiques  anciens  Sénèque  ne  que  connaissait  pas.  Il  y  a  donc 
eu  un  intermédiaire,  le  Thyeste  de  Varius  ou  la  Médée  d'Ovide.  10.  Officium. 


58  1609.   —    ALLEM  AGNE. 

Le  sens  propre  et  ancien  n'est  pas  «  devoir  »,  mais  «  action,  affaire,  mode 
d'action  ».  L'étymologie  par  *opificium  (cf.  officina,  opifex  avec  uestifex 
uestificrna  et  uestificium)  est  confirmée  en  particulier  par  Plt.,  Stichus, 
58  et  61.  ^  Persona  [Friedlânder].  On  ne  peut  vraiment  pas  séparer  le  mot 

5  de  TtpdiTCDTcov,  L'usage  du  masque  est  propre  à  l'atellane.  Il  est  venu  de  Grèce. 
Le  nom  a  dû  venir  avec  l'objet.  Mais  on  a  en  étrusque  <persu.  Toute  la 
question  est  de  savoir  si  le  mot  grec  est  passé  en  latin  par  l'intermédiaire 
de  l'étrusque.  11  ne  faut  pas  oublier  la  persistance  de  l'influence  étrusque 
et  le  mélange  de  langues  qui  sont  attestés  pour  la  Campanie.  L'étrusque 

10  a  cessé  très  tardivement  d'y  être  parlé.  11  est  difficile  de  tenir  la  finale 
de  Dossennus  pour  autre  chose  que  de  l'étrusque  (cf.  Et.  magnum  :  T)r,êevva* 
([xacTiov  7]  j^Xajxùç  S  ^opoGat  TuppT^vot).  ^  kiziy'koyaaîi  ou  eTri'TrXoov  [M.  Nie- 
dermann].  Rejette  l'interprétation  proposée  par  Probst  dans  le  n*»  pré- 
cédent. ^  La  syntaxe  du  datif  en  latin  (fragment  posthume)  [C.  F.  W. 

16  MûUer].  Verbes  qui  ont  une  double  construction,  soit  sans  changement  de 
sens,  soit  avec  changement.  ^  Falisca  [G.  Herbig].  Du  sort  de  s  finale  en 
falisque.  ^^  N°  3.  Le  nom  grec  du  frère  [P.  Kretschmer].  Le  nom  général 
i.  e.  cppocTTip  ^  P^'^  ""  ^^"^  particulier  et  le  lien  du  sang  est  désigné  par 
àoeXipeôç  (att.  à8eX(|) ôç)  ^et  par  (aÙTo)xa(Ti'YVir)Toç.   Le  premier  mot  indique 

20  la  parenté  utérine  et  il  en  est  de  même  du  second,  probablement  :  Il  faut 
donc  admettre  la  prédominance,  dans  les  mœurs,  de  la  ligne  utérine.  Cela 
n'est  conforme  ni  aux  traditions  indo-européennes  ni  spécialement  aux 
usages  des  Grecs,  qui  affirment  avec  énergie  l'autorité  de  la  ligne  paternelle 
(Esch.,  Eum.,  648;  Eurip.,  Or.,  552;  fr.  1048).  Mais  ce  peut  être  l'usage 

25  d'un  peuple  antérieur,  conquis  par  les  Grecs.  La  ligne  utérine  prévalait 
chez  les  Lyciens;  cf.  aussi  l'inscr.  d'Halasarna  à  Cos.  En  étrusque,  la  fiha- 
tion  est  indiquée  par  le  nom  de  la  mère.  La  population  antérieure,  hellénisée, 
a  adapté  la  langue  à  ses  mœurs.  L'usage  hellénique  s'est  imposé  finalement, 
mais  cppàxTip  n'est  plus  resté  qu'avec  le  sens  politique  spécial.  Cf.  l'esp. 

80  hermano,  substitué  à  f rater,  qui  reste  seulement  avec  le  sens  religieux. 
^  Dorien  Xy|V  [J.  Brause].  Les  formes  de  ce  verbe  reposent  sur  un  double 
paradigme  *  Xyjw  et  Xeîto.  Explication  de  celles  qui  offrent  encore  des  diffi- 
cultés dans  les  divers  dialectes.  ^\  XlatStaxo;  [0.  Immisch].  Se  ht  dans  Héron- 
das  3,  30  ;  probablement  c'est  un  «  vulgarisme  »  qui  ne  prouve  rien  contre 

36  l'origine  Spartiate.  !I  Amuletum  [R.  Wûnsch].  Si  ce  n'est  pas  un  mot 
d'origine  étrusque,  il  est  un  dérivé  semblable  à  tuccetum.  Ce  sera  un  dérivé 
de  amulum  (emprunté  lui-même  au  gr.),  qui  avait  toute  espèce  d'emplois 
médicinaux  et  mêmes  magiques  (Phne,  N.  H.,  22,  137).  L'amidon  est  un 
très  ancien  ingrédient  (déjà  Caton,  agr.,  87).  Ce  qui  peut  procurer  la  santé 

40  ou  le  salut  est  ce  qui  écarte  les  influences  funestes.  De  là,  amuletum,  dési- 
gnant d'abord  ce  qui  est  fabriqué  avec  l' amulum,  puis  tout  tahsman.  Les 
mots  de  ce  genre  élargissent  facilement  leur  sens;  crepundia,  de  crepere, 
désignait  d'abord  une  petite  crécelle,  un  hochet,  puis  toute  amulette 
d'enfant  (Plt.,  Rud.,  1154),  enfin  un  fétiche  (Apulée,  Apol.,  56)  :  cf.uenenum, 

46  qui  n'a  gardé  le  sens  de  philtre  que  dans  Afran.,  381.  If  Odium  et  mots 
apparentés  [F.  Skutsch].  Le  sens  de  «  haine  »  est  inapplicable  à  la  plupart 
des  passages  de  Plante.  Le  mot  désigne  une  chose  concrète,  la  puanteur, 
cf.  Plt.,  Asin.  926.  11  est  apparenté  à  olet.  La  langue  populaire  use  très  vo- 
lontiers de  ce  genre  de  figure.  On  en  trouve  chez  les  poètes  latins  de  nom- 

50  breux  exemples.  Gf.  Plt.,  Cas.,  727;  Suét.'86;  A.  G.  13,  21.  Le  sens  et  la 
nature  temporelle  de  odi  s'expliquent  par  suite  :  odi,  «  j'en  ai  plein  le  nez  ». 
L'odi  profanum  uolgus  et  arceo  prend  un  sens  tout  à  fait  concret.  Le  par- 
ticipe n'a  que  le  sens  actif  dans  l'ancienne  langue;  osus  sum  doit  être  mis 


GÔTTINGISCHE    GELEHRTE    ANZEIGEN.  59 

à  côté  de  ausus  sum  (Caton,  p.  63,4  Jordan),  iuratus  sum,  etc.  C'est  un 
parfait  périphrastique.  Cet  osus  peut  expliquer  le-sufflxe  des  adj.;  cf.  iuno- 
sus,  criminosus,  etc.  Le  premier  ex.,  uestemque  citrosam  (Naevius,  B.  P., 
10  B.),  signifie  «  qui  sent  le  citrus  «.  Cf.  les  noms  en  -coBtiç.  La  seule  objection 
peut  être  tirée  de  la  forme  -onsus.  Mais  1°  cette  forme  du  suffixe  ne  se  f> 
rencontre  que  pour  formonsus;  2°  dès  lors,  on  peut  l'expliquer  comme  une 
graphie  retournée,  analogue  à  thensaurus,.  occansio,  etc.  Les  formes  en 
-ossus  s'expliquent  comme  claussum,  essus,  aussus,  etc.  (ôdtus>  ôssus). 
L'explication  de  Wackernagel  (uinô  ôds-us)  a  le  même  fondement,  mais 
est  trop  artificielle,  —  formonsus  peut  s'expliquer  par  l'analogie  de  intonsus,  lo 
sponsus,  prononcés  intosus,  sposus;  cf.  intonsus  ApoUo  et  formonsus 
Apollo  chez  les  poètes.  ^  Supplément  :  Parallèles  slaves  du  développement 
de  sens  de  odi  [E.  Berneker].  ^  Dérivation  et  développement  du  sens  de 
incolumis  [E.  Vetter].  Le  mot  veut  dire  «  droit,  debout  »;  ne  peut  être 
séparé  de  columen,  culmen,  columna,  va  avec  stare;  s'oppose  à  casus  et  i6 
à  iacere.  Dans  la  langue  classique,  le  sens  de  «  intact  dans  le  corps  et  la  vie  » 
est  assez  rare.  Cf.  le  grec  opOdc  et  ses  dérivés.  ^  Etymologies  latines  [A. 
Dôhring].  L  nuncupare  :  «  répéter  neuf  fois  m;  mot  liturgique  (cf.  Ov.,  F., 
5,442;  Met.,  13,952;  14,58).  Il  contient  un  premier  élément  apparenté  à 
nouem,  comme  nundinae.  2.  insolens.  Le  mot  est  glosé  par  insiliens,  Plac.  20 
5,45.  11  est  souvent  en  relation  avec  insultare,  exsultare,  etc.  Contient  la 
racine  de  salio.  3.  rigere  ne  doit  pas  être  séparé  de  erigere.  ^  Osque  [Von 
Grienberger].  1.  Sur  l'inscr.  eituns.  Tentative  de  traduction.  2.  L'inscr. 
de  la  tablette  d'Agnone.  ^  Le  pendant  de  l'inscr.  de  Novilara  [E.  Lattes]. 
Inscr.  étrusque  trouvée  à  Fano.  ^  Latin  dossennus  maccus  pérsona  [E.  25 
Lattes].  Le  premier  a  un  suffixe  étrusque  qui  se  trouve  encore  dans  leuenna 
(Labérius).  Maccus  est  dérivé  de  l'étr.  maj^  «  un  »  et  signifie  «  simple  ».  Une 
série  de  noms  étrusques  en  -u  ont  des  dérivés  contenant  n  :  aplu  aplun,  ayn 
ayunie.Donc  çersu  peut  être  apparenté  à  persona.^  Explication  de  l'infinitif 
historique  latin.  [P.  Kretschmer].  Revue  des  hypothèses  proposées.  C'est  un  30 
nominatif  sans  verbe.  Cf.  Plt.,  Rud.,  893  et  Ter.,  Andr.,  62;  Sali.,  Cat., 
12,2;  25,2;  31,1;  Ter.,  Ad.,  42.  Ces  textes  montrent  comment  l'infinitif  à 
est  possible.  D'autres  le  jnettent  en  relation  avec  des  phrases  nominales  : 
Ter.,  Ad.,  864;  Cic,  Sest.,  74;  Sal.,  Jug.,  101,11;  T.  L.,  V.  26,9;  etc., 
Ainsi  s'explique  encore  l'emploi  du  présent  (Archiv,  X,  978),  If  Sur  la  ss 
dérivation  en  néo-grec  [G.  N.  Hatzidakis].  1.  ZwvTavoç  et  mots  apparentés. 
2.  "Apta,  Pap6aXa(jLt5t  etc.  3.  Koptavvov,  xoXtavSpov,  xtJXjavSpov.  4.  ïyfpixu- 
Xo;,  yaOpoç.  5.  Ato-ixuapç,  Staxuafxoçet  Ptaxuafioç.  6.  6pafftu,i,èpâffoç,  ôpàato;. 
^  ha  =  hac  en  latin  plébéien  [W.  M.  Lindsay].  Une  histoire  absurde  ex- 
phque  l'étvmologie  de  sica  par  sic  ha  (Suétone  dans  Isid.,  Etym.,  18,  7,  9).  40 
II  Sur  Glotta,  II,  124  [G.  N.  Hatzidakis].  A  propos  de  l'article  de  N.  Béyi?. 

Paul  Le  .TA  Y. 
GOttingische    gelehrte   Anzeigen.    T.    171.    Fév.   Sophus    Mûller, 
Urgeschichie   Europas...  Uebers.   v.    Jiriczek    (pi.)    [Much].    Conclusions 
justes  en  général  mais  qui  prêtent  souvent  dans  le  détail  à  la  controverse.  45 
^  Jahrbuch  des  Stiftes  Klosterneuburg  I  [Schrôder].  L'art.  d'Herm.  Pfeiffer, 
'Klosterneuburger  Osterfeier  u.  Osterspiel'  -est  la  perle  du  recueil.  P.  a 
retrouvé  dans  le  ms.  574  1'  «  Osterspiel  »,  poème  latin  du  13^  s.  vu  rapide- 
ment par  Pez.l'a  édité  et  commenté  avec  un  soin  méthodique.^ R.  Richter, 
Der  Skeptizismus  in  der  Philosophie  I  [Dyroff].  Le  chap.  le  plus  important  so 
est  consacré  à  la  critique  de  la  skepsis  grecque,  toutefois  R.  ne  peut  arriver 
à  un  jugement  clair  sur  le  scepticisme  antique.  Tf^  Avr.  Eusebius'  Werke. 
I.    Ueber  das  Leben  Constantins,   C's.   Rede  an  die  heilige    Versammlung, 


60  1909.   —    ALLEMAG 


NE. 


Tricennatsrede  an  C.  hrsg.  v.  Heikel  [Pasquali].  Introd.  des  plus  remar- 
quables, méthode  de  recension  et  conjectures  de  H.  acceptables  en  général, 
mais  Téd.  ne  peut  être  définitive  à  cause  de  l'insuffisance  des  collations  des 
mss.  V(Vatic.  149)  et  N  (Marcianus  349).l!  Éginitis,  Tb  xÀT-xaTTiç  'EXXâ- 
5  5oç.  2  P.  [Partsch].  Eloges.  Le  critique  incidemment  rectifie  une  erreur 
qu'il  a  commise  autrefois  sur  l'opvtôiaç  av£[i,oç.  ^  Griech.  Papyrus  der 
K.  Bibl.  zu  Strassburg  hrsg.  u.  erl.  von  Fr.  Preisigke  [Wenger].  Ana- 
lyse détaillée  de  cette  publicatibn  dont  l'éloge  n'est  plus  à  faire.  ^  Aegyp- 
tische  Urkunden  aus  den  Kgl.  Museen  in  Berlin.  Griech.  Urkunden  :  Elc- 

10  phantine-Papyri  bcarb.  v.  O.  Rubensohn,  mit  Beitràgcn  von  W.  Schubart 
u.  W.  Spiegelberg  (pi.)  [Id.].  Travail  plein  d'abnégation  qui  mérite  une 
profonde  reconnaissance  de  la  part  des  juristes.  ^  Lôfstedt,  Beitràge  zur 
Ke,nntnis  der  spàteren  Latinitàt  [Hey].  Diss.  d'un  haut  intérêt  et  d'une 
grande  utilité,  et  qui,  tout  en  suscitant  des  objections  de  principe,  contient 

15  beaucoup  de  choses  justes  et  suggestives.  T[  Textstudien  zur  Tiergeschichte 
des  Aristoteles  v.  Rudberg  [DittmeyerJ.  Très  méritoire;  toutefois  R.  a 
surfait  la  valeur  de  la  traduction  de  Guill.  de  Moerbeque  <Pour  l'analyse, 
v.  R.  d.  R.  33,  292,  34  >.  Tj^  Jlt.  Anonymer  Kommentar  zu  Platons  Theaetet 
(Papyrus  9782)  nebst  3  Bruchstucken  philosophischen  Inhalts  (Pap.  N.  8; 

20  P.  9766-  9769)  unter  Mitwirkung  von  J.  L.  Heiberg,  bearb.  v.  H.  Diels 
u.  W.  Schubart  (pi.).  [Praechter].  Édition  modèle  qui  satisfait  à  toutes 
les  exigences.  Analyse  détaillée.  ^  Orchomenos ,  I.  Heinr.  Bulle,  Die  àlteren 
Ansiedlungeschichten  [Pfuhl].  Peut  servir  de  modèle  pour  la  pratique  des 
fouilles.  Grands  éloges.  Ij  Brooke  and  Mac  Lean,  The  Old  Testament  in 

26  Greek.  I  The  Octateuch.  P.  1.  Genesis.  P.  2.  Exodus  and  Leviticus  [Hautsch]. 
Les  éditeurs  se  sont  acquittés  de  leur  tâche  d'une  façon  remarquable  et 
fourni  une  base  sûre  à  la  critique  du  texte,  mais  ils  n'ont  pas  réussi  à  exposer 
dans  une  forme  définitive  les  matériaux  des  citations  des  Pères  de  l'Éghse. 
^  Août.  W.  Otto,  Priester  u.  Tempel  im  hellenistischen  Aegypten.  T.  1  et  2 

30  [Rostowzew].  Ouvrage  d'une  lecture  extrêmement  pénible  auquel  on  peut 
reprocher  une  trop  grande  dissémination  des  matériaux,  conformément 
à  des  vues  purement  systématiques,  et  l'absence  d'esprit  historique,  mais 
qui  n'en  est  pas  moins  une  collection  de  matériaux  de  haute  valeur,  indis- 
pensable à  consulter  pour  tous  les  papyrologues  et  les  historiens.  ][  Caecilii 

35  Calactini  fragmenta  coll.  E.  Ofenloch  [Barczat].  A  fait  preuve  d'un  soin 
méritoire  et  d'une  application  infatigable.  C'est  moins  une  éd.  qu'une  col- 
lection de  matériaux  dont  seront  reconnaissants  ceux  qui  s'occupent  de 
Gécilius.  Tl  Erwin  Preuschen,  Vollstàndiges  Griech.-Deutsches  Hdw.  zu  den 
Schriften  des  Neuen  Testaments...  Livr.  1  et  2  [Crônert].  Parmi  les  travaux 

40  utilisés,  on  ne  trouve  ni  le  lexique  d'Anestis  Konstantinidis  ni  le  Lexicon 
suppletoriuni  d'Herwerden.  Bien  que  destiné  aux  étudiants  et  aux  théolo- 
giens, cet  ouvrage  aurait  pu  faire  plus  souvent  avancer  la  science,  ^f  Libanii 
opéra  rec.  R.  Foerster.  Vol.  IL  III.  IV.  Orationes  12-64  [Id.].  Lés  hautes 
facultés  critiques  de  F.  s'affirment  surtout  dans  le  'T'jrep  'OXufATrtou  conservé 

4b  dans  un  seul  ms.  F.  a  su  restituer  un  texte  lisible  même  dans  les  endi'oits 
où  la  correction  était  difficile  à  trouver.  Dans  qqs  passages  toutefois  le 
critique  diffère  d'avis  avec  lui.  ^  Excerpta  historica  iussu  Imp.  Constantini 
Porphyrogeniti  confecta.  1)  Vol. IV.  E.  de  sententiis  éd.  BbissEVAiN.'2)  Vol. II 
E.  de  virtutibus  et  vitiis  P.  1.  rec.  Bûttner-Wobst.  Ed.  cur.  A.  G.  Roos 

ôo  [Cohn].  l)En  beaucoup  d'endroits  B.  a  dépassé  ses  prédécesseurs  et  retrouvé 
la  leçon.  Sa  critique  est  très  circonspecte;  2)  Le  critique  attend  l'apparition 
de  la  2^  partie  pour  se  prononcer  sur  le  texte.  11^  Dec.  John  Burnet,  Early 
greek  philusophy,  2"^  éd.  [Gilbert].  Contient  beaucoup  d'excellentes  idées 


HERMES.  61 

mais  en  même  temps  provoque  la  contradiction  notamment  en  ce  qui  con- 
cerne son  appréciation  d'Aristote.  ^  W.  v.  Humboldt,  Gesammelte  Schriften. 
T.  VI,  1.2.  T.  VII,  1.2.  Hrsg.  v.  A.  Leitzmann  [Finck].  <Mentionné  à 
cause  d'un  article  inédit  "Ueber  die  Verwandtschaft  des  griech.  Plusquara 
perfectum,  der  reduplizierenden  Aoriste  u.  der  attischen  Perfekta  mit  einer  6 
sanskritischen  Tempusbildung  ".  Henri   Lebèiue. 

Hermès,  t.  XLIV.  NM.  Le  Dictys  grec  et  le  Dictys  latin  [.VI,  Ihm]. 
Comparaison  du  texte  grec,  publié  d'après  un  papyrus  de  Tebnutis  (Gren- 
feU,  Hunt  et  Goodspeed,  1907,  n.  268),  avec  le  texte  latin  (en  y  introdui- 
sant les  leçons  du  ms.  de  lesi)  et  les  textes  parallèles  des  écrivains  byzantins,  lo 
^  Le  deuxième  livre  des  Tusculanes  [M.  Pohlenz].  La  source  de  Cicéron 
n'est  par  un  sceptique.  Le  développement  sur  l'inadmissibilité  de  la  vertu 
(32),  sa  définition  comme  recta  animi  adfectio  (43),  la  démonstration  par  le 
consentement  des  peuples  (43),  la  déclaration  prudente  sur  l'image  idéale 
du  sage  (51),  la  relation  avec  le  xaO'?)xov(55),  le  rôle  assigné  à  la  oôHaet  à  la  is 
(favTaffta  dans  la  douleur  (42  et  52),  Tallusion  à  la  vie  ôrxoXoYoûfjisvoç  (65), 
surtout  la  place  faite  à  TsÙTovia,  sur  laquelle  est  fondée  toute  la  seconde  partie, 
nous  conduisent  à  supposer  une  source  stoïcienne.  La  critique  de  29-30  con- 
viendrait bien  à  la  Stoa  moyenne.  De  même  la  division  psychologique  du 
§  47  (l'âme  étant  formée  d'une  partie  rationnelle  et  d'une  partie  irrationnelle).  20 
Lajnotion  du  ttôvoç  ne  convient  pas  à  l'ancien  Portique,  qui  considérait  surtout 
les  mouvements  psychologiques  de  rTjyeixovtxov  et  n'avait  pas  d'attention 
pour  les  cpavTaatat  de  la  douleur  sensible  plus  que  pour  toute  autre  repré- 
sentation extérieure.  Dans  Cicéron,  la  douleur  est  considérée  en  soi  et  dans 
l'influence  qu'elle  exerce  sur  la  partie  supérieure  de  l'âme,  étant  perçue  2r) 
dans  rTjyetjLovtxov  par  l'intermédiaire  de  la  ©avracta.  Le  premier  stoï- 
cien, qui  ait  consacré  à  la  douleur  une  telle  étude,  est  Panétius,  et  Cicéron 
paraît  bien  avoir  eu  son  œuvre  entre  les  mains  (Fin.,  4,  23).  Il  est  le  seul 
stoïcien  qui  ait  admis  le  dualisme  psychologique  du  §  47  (De  off.,  I,  101)  : 
Posidonius  est  trichotomiste.  Outre  un  certain  nombre  de  petits  détails  '" 
qui  lui  conviennent,  l'analyse  de  Cicéron  (Fin.,  4,23)  correspond  exactement 
au  plan  même  du  IP  livre  des  Tusculanes.  Il  y  a  aussi  concordance  avec 
ie  sermo  Tauri  philosophi  d'A.  G.,  XIII,  5,  qui  doit  remonter  à  Panétius. 
A.  G.  a  pu  utiliser  Cicéron,  bien  que  certaines  de  ses  idées  ne  s'y  retrouvent 
pas  et  puissent  avoir  été  puisées  directement  dans  Panétius.  Cicéron  a  35 
suivi  son  modèle  librement.  Mais  on  reconnaît  les  grandes  lignes  et  le  ton 
familier,  qui  convenait  à  une  lettre.  ^  Les  inscriptions  de  la  ligue  des 
Magnètes  [Ad.  Wilhelm].  Etude  nouvelle  de  ces  inscriptions  avec  des  ten- 
tatives d'autres  suppléments  que  ceux  que  l'on  a  proposés  et  un  commen- 
taire. ^  Ps.  Aristote  nspt  irveuixaToç  ch.  ix  et  Athénée  d'Attalia  [E  Neu-  «o 
stadt].  L'analyse  de  ce  chapitre  montre  que  tout  ce  qui  s'y  trouve  de  carac- 
téristique caractérise  point  par  point  Athénée  d'Attalia.  ^  Lucilius  gram- 
mairien [Ferd.  Sommer].  Les  tentatives  d'expliquer  les  prescriptions  gram- 
maticales de  Lucihus  ont  échoué  parce  qu'on  n'en  a  pas  vu  le  principe. 
Ce  principe  est  à  la  base  de  beaucoup  de  spéculations  grammaticales  des  *5 
anciens,  quoique  absurde  :  oti  ff'jvÉTrxôsv  \  cdwvt)  tw  rrj[xatvo[X£vcp(Steinthal. 
p.  342).  Ainsi  Xiixôç  n'a  pas  l's  de  XstTro),  ©tXTjTYjç  «  voleur  »  équivaut  à  ûcps'.Xé- 
TT);  moins  deux  lettres,  y][xtxuxXtov  a  subi  la  perte  de  au  dans  f,tJLi(7uxûxXtov, 
parce  que  ces  mots  impliquent  privation,  soustraction,  diminution;  l'hé- 
micycle étant  moins  grand  que  le  cercle,  cette  notion  d'amoindrissements) 
entraîne  la  perte  de  deux  lettres.  On  trouve  des  explications  semblables 
en  latin  :  fulgëre  a  l'e  bref  à  cause  de  la  soudaineté  de  l'éclair  (Sén.,  N.  Q., 
2,56);  saeculum,  qui  vient  de  sequor  ou  de  senex,  a  un  ae  à  cause  de  la 


62  1909.   ALLEMAGNE. 

longueur  du  temps  (Apul.  miij.,  De  dipht.,  §  2G  Osann).  Dès  lors,  Lucilius 
peut  dire  qu'on  doit  écrire  puerciau  plur.  parce  qu'ils  sont  plus  d'un  (364 
Marx);  illei,  au  plur.,  marque  la  masse,  par  opposition  au  dat.  sg.  illi; 
de  même  on  a  peila  au  pluriel,  qui  s'opposera  aux  deux  sg.  pila  et  pilum; 
6  meille,  meiles,  meilitia,  auront  ei  à  cause  de  l'idée  de  pluralité  (miles  était 
dérivé  de  mille,  Var.,  1.  1.,  5,89).  Enfin  au  datif,  on  ajoute  e  à  mendaci, 
furi,  parce  que  le  datif  implique  l'idée  que  l'on  donne  quelque  chose.  On 
remarquera  qu'il  ne  s'embarrasse  pas  de  l'inconséquence  d'écrire  illi  au  dat. 
sg.  Dans  ce  dernier  cas,  il  s'agit  de  distinguer  le  sg.  et  le  plur.  Les  exemples 

'0  Xi[jL<)ç  et  ^iXVjTr]?  sont  expliqués  par  l'Etymol.  magn.,  p.  566  et  793,  d'après 
Tryphon.  Mais  la  théorie  était  plus  ancienne,  puisque  nous  la  voyons 
pratiquée  au  ii<"  s.  av.  J.-C.  par  Lucilius.  Elle  rappelle  fort  les  spéculations 
des  stoïciens  et  parait  bien  une  application  du  principe  général  de  la  [ji.t'p.7ifft;. 
Mais  on  voit  que  Lucilius  n'est  pas,  dans  ces  prescriptions,  un  homme 

15  inconséquent  et  ignorant.  Nous  pouvons  juger  sévèrement  sa  méthode. 
Mais  il  en  avait  une  et  c'était  celle  des  savants  de  son  temps.  ^  Contribu- 
tions à  la  langue  et  à  la  technique  du  vers  dans  l'épopée  homérique  [H.  Ja- 
cobsohn].  Le  problème  de  l'allongement  de  certaines  syllabes  intérieures 
suivant  leur  place  dans  le  pied  est  maintenant  posé.  11  peut  éclairer  des 

20  phénomènes  linguistiques  jusqu'ici  mal  expliqués.  Ainsi  le  cas  de  FtaFo;, 
vodFo;  et  celui  l'vFexa,  âvexa.  ^  Galïen  sur  le  vrai  et  le  faux  Hippocrate 
[J.  Mewaldt].  Dans  deux  passages  au  moins  (XVI,  3,  6  et  V,  529  Kiihn), 
Galien  annonce  l'intention  de  discuter  l'authenticité  des  traités  attribués 
à  Hippocrate.  Dans  un  passage,  jusqu'ici  resté  ininteUigible  (XV,  9,  9), 

26  nous  avons  la  preuve  qu'il  avait  réalisé  son  dessein.  Le  Laur.  LIX,  14 
(xv^  s.),  qui  a  permis  de  rétabhr  le  texte  en  tant  d'endroits,  nous  donne 
encore  ici  la  vraie  leçon  et,  en  même  temps,  le  titre  de  l'ouvrage  :  flepi  tûv 
YV7i<7i(ov  xe  xat  vôôwv  'iTCTcoxpocTouç  (7UYYpQcij.(ji.àTa)v.  Nous  avons  là  un  frag- 
ment assez  étendu  du  traité  perdu.  C'est  tout  ce  qui  en  reste.  Mais  on  peut 

30  se  rendre  compte  de  la  nature  de  l'ouvrage.  11  ne  comportait  pas  de  discus- 
sions de  détails.  C'était  une  série  d'analyses,  avec  l'indication  de  l'auteur 
pour  chaque  morceau,  Hippocrate,  tel  disciple  ou  un  faussaire.  Gahen 
avait  fait  un  recueil  de  jugements  et  ces  jugements  étaient  empruntés. 
Il  avait  trouvé  une  tradition  de  ces  discussions  chez  ses  maîtres,  Satyros 

35  et  Pélops,  disciples  de  Quintus  de  Rome,  Pélops  par  l'intermédiaire  de 
Numesianus.  Quintus  de  Rome  devrait  occuper  dans  l'histoire  de  la  méde- 
cine une  place  plus  grande  que  celle  qu'on  lui  fait.  L'exégèse  d' Hippocrate 
remontait  d'ailleurs  aux  empiriques  et,  par  delà,  à  Hérophile.  Ces  ques- 
tions d'authenticité  n'ont  nullement  préoccupé  les  éditeurs  anciens,  qui 

40  ont  seulement  visé  à  réunir  le  plus  de  traités  qu'ils  pouvaient.  La  critique 
d' Hippocrate  est  fille  de  la  critique  homérique  à  laquelle  elle  a  emprunté 
quelques-uns  de  ses  procédés.  %  Notes  biographiques  sur  Caecihus  Rufus 
[F.  Mûnzer].  Une  inscr.  d'Hypata  en  Thessalie  (Athen.  Mitt.,  IV,  217) 
est  dédiée  par  la  ville  à  L.  Sempronius,  Bestiae  filius,  Atratinus  :  cf.  IG, 

45  9,  2,  39.  Le  personnage  était  légat  pro  praetore  d'Antoine.  C'est  le  consul 
de  720  /34  :  L.  Semponius,  L.  f.,  L.  n.,  Atratinus.  11  avait  été  adopté  dans  la 
gens  Sempronia.  Il  avait  pour  père  naturel  L.  Calpurnius  Bestia.  Ainsi  s'ex- 
pliquent les  allusions  du  Pro  Caeho  à  un  discours  prononcé  en  faveur  du  père 
de  l'accusateur  par  Cicéron  (§7).  L'accusateur  de   Caelius  est  L.  Sempro- 

60  nius  Atratinus.  Mais  comme  son  père  réel  était  L.  Calpurnius  Bestia, 
mentionné  comme  défendu  par  Cic,  Ad  Q.  fr.,  2,3,6;  cf.  Phil.,  11,11  et  13,26. 
Dans  PI.,  N.  H.,  27,4,  on  a  corrigé  depuis  longtemps  M.  Caecihus  en  P.  Cae- 
ius.  Nipperdey  avait  objecté  à  cette  correction  Cic,  Brutus,  273,   où  l'on 


HERMES.  63 

voit  que  Cic.   connaît   trois  discours  d'accusation   de  Caelius  :  contre  C. 
Antonius,  le  collègue  de  Cicéron  dans  le  consulat,  contre  le  père  d'Atra- 
tinus,    contre  Q.  Pompeius   Rufus,  son  collègue    dans  l'édilité.  Mais   le 
père  d'Atratinus  n'est  autre  que  le  Calpurnius  Bestia  de  Pline.  Caelius  était 
l'accusateur  et  Cicéron  le  défenseur,  ^^  Mélanges.  Fragments  de  comédie  5 
d'Oxyrhynque  [F.  Léo].  Grenfell  et  Hunt,  Ox.  Pap.,  VI,  n.  855.  Restitution. 
Ce  morceau  paraît  être  antérieur  à  Ménandre  et  avoir  étéimitépar  celui-ci. 
^  Une  épigramme  d'Antipater  de  Sidon  [R.  Laqueur].  Anth.  VII,  241. 
Elle  se  rapporte  à  Eupator  de  Cypre,  fils  de  Philométor.  ^  Sur  l'histoire  du 
codex  [U.  Wilcken].  Schubart  a  cru  trouver  dans  les  inscr.  de  Priène  la  preuve  10 
que  le  codex  existait  déjà  au  11^  s.  av.  J.-C.  Mais  le  mot  tsîJ/o;  l'a  égaré. 
On  le  voit  au  ii'^  s.  après  J.-C.  désigner   encore  le   rouleau.  Cf.  Birt,  Bu- 
chroUe,    p.  21;  Ps.  Aristée,  176.  11  faut  seulement  remarquer  que  tsuj^oç 
est  employé  dans  ces  inscr.  pour  désigner   des  rouleaux    de  parchemin. 
L'existence  même  de  rouleaux   de   parchemin  à  Priène  est  intéressante.  15 
Tf  Empreintes  légionnaires  en  Dacie  [G.  Téglâs].  Sur  la  leg(io)  V  D(acica). 
Séjour  en  Dacie  et  point  de  départ  pour  l'expédition  d'Orient  d'une  uex(illa- 
tio)    D(acorum)    P(arthica).    ^  Séleucus   et   Candragupta  [N.   J.    Krom]. 
Smith,  The  early  of  history  of  India,  2^  éd.,  p.  117,  a  mal  interprété  Pi., 
N.  H..,  VI,  78,  et  a  donné  à  l'empire  de  Candragupta  une  étendue  qui!  20 
n'avait  pas.  ^  Metrologicum  [B.  Keil].  Tablette  de  bronze,  provenant  pro- 
bablement de  Thessahe,  portant  l'indication  de  la  valeur  de  l'unité,  de 
la  moitié  et  du  quart.  Ce  sont  des  indications  pondérales  montrant  une 
différence  entre  les  poids  et  les  monnaies  de  même  dénomination.  ^  Epic- 
tète,  III,  24,99  [K.  Meiser].  Lire  Treoi^Tiriv  au  lieu  de  Tcat8euT-/^v.  ^  Aristo- 25 
phane.  Guêpes  [C.  Robert].  230  suiv.  sur  la  formation  du  chœur.  ^^  N**  2. 
L'ouvrage  géographique  d'ApoUodore  [B.  Niese].  Etienne  de  Byzance  et 
Strabon  attribuent  à  l'auteur  de  la  Chronique,  ApoUodore  d'Athènes,  une     ' 
description  de  la  terre  en  vers  ïambiques.  Diels,  F.  Jacoby  et  Ed.  Schwartz 
sont  d'accord  pour  lui  enlever  cet  ouvrage.  Le  témoignage  de  Strabon,  30 
surtout,  a  cependant  du  poids.  Mais  on  oppose  le   silence   d'un  écrivain 
qui  a  dédié  au  roi  Nicomède  de  Bithynie,  entre  100  et  90  av.  J.-C,  une  géo- 
graphie versifiée,  le  Ps.  Skymnos.  Cet  auteur  mentionne  la  chronique  et  se 
tait  sur  l'ouvrage  qui  aurait  dû  servir  de  modèle  au  sien.  C'est  qu'en  réahté, 
le  Ps.  Skymnos  a  pillé  ApoUodore.  Cela  résulte  du  rapport  des  fragments  36 
d'ApoUodore  avec  le  Ps.  Skymnos.   L'ouvrage  n'était  pas  remarquable, 
mais  c'était  un  abrégé  de  forme  facile,  approprié  à  l'enseignement.  Il  est 
probable  qu' ApoUodore  est  le  modèle  des  autres  ouvrages  géographiques 
rédigés  en  vers.  ^  Quand  Ephore  a  écrit  sa  grande  histoire  ?  [B.  Niese]  Entre 
350  et  335,  disent  la  plupart  des  savants.  Or,  cette  date  est  trop  ancienne.  40 
Nous  avons  peu  de  renseignements  sur  Ephore.  Mais  nous  le  voyons  dater" 
le  retour  des  Héraclides  d'après  l'entrée  d'Alexandre  en  Asie  (334  av. 
J.-C);  U  faUait  qu'on  ait  eu  le  temps  de  comprendre  l'importance  de  la 
campagne  d'Alexandre  et  de  la  destruction  de  l'empire  perse.  La  grandeur 
d'Alexandre  est  déjà  entourée  de  légendes.  Aristote  et  Callisthène  l'igno-  43 
rent,  parce  qu'il  leur  est  postérieur.  Ephore  est  accusé  d'avoir  plagié  Cal- 
listhène. Nous  le  voyons  rectifier  Héraclide  de  Pont,  disciple  d' Aristote. 
Il  est  le  contemporain  de  Stl-aton  de  Lampsaque.  Les  premiers  auteurs  qui 
le  citent  sont  Duris  et  Timée,  postérieurs  à  300.  Ephore  a  donc  écrit  sous 
le  règne  d'Alexandre  et  peut-être  après  sa  mort.  Son  histoire  a  été  inter-  50 
rompue  par  sa  propre  mort.  ][  La  distance  de  combat  dans  Polybe  [Th. 
Steinwender].  Discussion  des  indications  données  par  Polybe  sur  ces  dis- 
tances dans  la  phalange  et  dans  la  légion  romaine.  Les  chiffres  pour  la  légion 


64  1909.    ALLEMAGNE. 

paraissent  ne  devoir  pas  être  pris  strictement.  '\\  \yd  littérature  des  Exempla 
et  l'Epitoma  Liuii  [A.  Klotz],  H.  Schendel  Quibns  auctoribus  Romanis 
Seneca  in  rébus  patriis  usus  sit,  a  montré  le  rapport  qui  existe  entre  les 
exemples  cités  par  Sénèque  et  ceux  de  Valère  Maxime.  Mais  il  a  exagéré 
5  les  ressemblances  avec  Tite  Live  et  s'est  trompé  en  rapportant  ces  exemples, 
semblables,  racontés  en  termes  analogues,  groupés  souvent  dans  le  même 
ordre,  à  l'abrégé  de  Tite  Live.  Outre  Sénèque  et  Valère  Maxime,  on  retrouve 
ces  récits  dans  Macrobe,  Sat.,  I,  11,  Apulée,  Apol,  18,  et  le  Ps.  Frontin; 
accidentellement  dans  Frontin  et  le  De  uiris  ill.  Il  s'agit  donc  d'un  recueil 
10  utilisé  par  ces  écrivains.  Ce  recueil  a  exploité  Tite  Live,  les  annalistes, 
Caton,  Asinius  Pollion.  Il  n'y  a  pas  de  traces  d'un  auteur  postérieur  à  Au- 
guste. Nous  savons  peu  de  chose  des  Exempla  d'Hygin.   Mais  le  nom  con- 
viendrait à  l'époque  probable.  ^  De  la  nature  du  triomphe  romain  [R. 
Laqueur].  La  formule  officielle  comporte  deux  parties  :  dis  immortalibus 
16  honos,  et  :  ipsi  triumphanti  urbem  inire  licere  (T.  L.,  27,  59,  1;  28,  9,  7  ; 
38,  44,  9;  39,  4,  2).  Ce  sont  deux  côtés  d'un  même  acte,  non  pas  deux  actes 
distincts.  Le  triomphe  est  un  acte  du  culte  public.  Il  est  meritus  debitusque 
(39,  4,  6);  mais  à  l'origine,  il  est  dû  aux  dieux  (45,  39,  9;  38,  48,  13;  45,   11 
41,  6,  4).  La  supplication  est  liée  au  triomphe  (28,  9,  9;  cf.  39,  38,  5  et   31 
20  17,  3).  Mommsen  considère  le  triomphe  comme  une  conséquence  de  l'im- 
perium.  Mais  Timperium  n'est  ici  nécessaire  que  par  voie  indirecte.  En  fait, 
ce  qui  rend  le  triomphe  possible,  c'est  l'auspicium  :  c'est  le  consul  qui  a 
l'auspicium  qui  peut  réclamer  le  triomphe  (28,  9,  10).  Il  faut  avoir  com- 
battu suis  auspiciis  (31,  48,  6),  non  alieno  auspicio  (34,  10,  5).  Cela  est  si 
26  vrai  que  le  général  qui  vient  au  secours  d'un  collègue  ne  peut  recevoir  les 
honneurs  du  triomphe;  car  les  auspices  étaient  pris  en  vue  de  telle  cam- 
pagne, de  telle  province,  de  telle  journée  (1,  36,  6;  38,  9,  10;  34,  10,  7). 
Ces  auspices  consistent  en  des  uota.  Le  général  a  promis  une  certaine  part 
du  butin.  Les  uota  sont  faits  au  temple  de  Jupiter  Capitohn.  Le  triomphe 
30  est  l'accomplissement  du  uotum  :  on  revient  au  dieu  d'auprès  de  qui  on 
est  parti  (45,  39,  11;  42,  49;  38,  48,  16).  Cela  explique  les  formules  merito, 
meritus  (34,  52,  3;  Ov.,  F.,  4,  898;  Val.  Max.,  1,  8).  Ce  n'est  pas  le  général 
qui  a  vaincu  :  c'est  Jupiter;  le  triomphateur  est  costumé  en  Jupiter  Capi- 
tolin  (38,  48,  13).  Le  uotum  est  inséparable  de  l'auspicium.  Le  uotum  est 
35  un  acte  réciproque;  le  général  s'engage  par  lui,  mais  les  dieux  s'engagent 
à  leur  tour  en  envoyant  des  auspices  favorables.  C'est  par  là  qu'ils  mani- 
festent leur  volonté  (cf.  21,  63,  9).  Par  suite,  l'imperium  est  une  condition 
du  triomphe,  parce  que  les  magistrats  revêtus  de  l'imperium  peuvent  seuls 
prendre  les  auspicia  maiora.  Le  droit  au  triomphe  est  limité  par  l'étendue 
40  des  auspices  :  il  est  perdu  si  on  franchit  le  pomœrium,  parce  que  l'efficacité 
des  auspices  s'arrête  là;  il  est  perdu,  si  le  magistrat  a  passé  le  temps  de  sa 
mission;  les  tribuni  militares  consulari  potestate  ne  peuvent  triompher, 
parce  qu'étant  un  collège  mixte,  de  patriciens  et  de  plébéiens,  les  plébéiens 
ne  pouvant  prendre  les  auspicia  maiora,  le  collège  est  par  le  fait  exclu  de 
46  cet  acte  et  en  même  temps  du  triomphe  (cf.  4,  41,  6).  Le  rapport  des  jeux 
avec  le  triomphe  découle  de  la  nature  du  triomphe.  Bien  entendu,  à  l'époque 
des  historiens,  le  triomphe  n'est  plus  qu'une  cérémonie  politique.  Mais  on 
voit  la  place  qu'a  tenue  l'ancienne  conception.  Une  évolution  analogue  a 
transformé  la  supplication  (action  de  grâces),  qui  finit  par  être  un  acte 
âo  honorant  un  individu  (Cic,  Cat.,  4,  20).  La  transformation  du  triomphe 
est  parallèle  au  changement  de  la  constitution.  Les  idées  grecques  ont  eu 
aussi  leur  part  d'influence  dans  l'héroïsation  du  triomphateur.  ^  Festi 
codicis  Neapohtani  nouae  lectiones  [E.  A.  Lœw].  Suite  et  fin  de  la  collation 


HERMES.  65 

commencée  par   Lindsay,  tome  XI.  ^  Sur  la  Perikeiromene   de  Ménan- 
dre    [G.  Robert].    Léo    et    van   Leeuwen,   en  remettant    à    sa    place    le 
feuillet  J,  ont  réalisé  un  grand  progrès.    Mais  il    reste    beaucoup   encore 
à  faire.  Analyse  et   reconstitution   de   la    pièce,    scène  par   scène,    vers 
par  vers,  de  manière  à  reconstituer  sa  marche  logique  et  une  bonne  répar-  6 
tition  des  cinq  actes.  ^T|  Mélanges.  La  manière  de  travailler  de  Properce 
[F.  Jacoby].  M.  Ites,  DeProperti  elegiis  inter  se  conexis,  a  montré  comment 
Properce'a  constitué  des  groupes  en  rapprochant  des  élégies  écrites  séparé- 
ment. Etude  du  groupe  1  7,  8A,  8B,  9,  et  spécialement  delà  manière  dont 
l'unité  est  obtenue  dans  8  B.  Tl  Sur  la  Perinthia  de  Ménandre  [A.  Kôrte].  lo 
Le  fr.  Oxyr.  VI,  855,  attribué  par  Léo  dans  le  n»  précédent  à  un  auteur  de 
la  comédie  moyenne,  appartient  à  la  Perinthia,  cette  première  esquisse  de 
l'Andria,  source  secondaire  de  l'Andria  de  Térence  (voy.  son  prol,  9  suiv.). 
La  Perinthia  est  une  œuvre  de  début,  où  Ménandre  gardait  de  ses  devan- 
ciers une  certaine  grossièreté.  Le  fragment  en  question  fait  allusion,  23-24,  i^ 
à  une  hâblerie  de  Davus,  qui  se  trouve  dans  un  autre  fragment  (393  K.). 
Mais  dans  le  fr.  d'Ox.  on  a  le  seruus  cacans,  qui  a  été  éhminé  de  l'Andria 
postérieure.  Térence  a  conservé  un  autre  élément  de  bouffonnerie,  la  temu- 
lenta  anus,  qui   devait  êtr^  la  sage-femme  de  la  Perinthia  (Ter.,  Andr., 
228    suiv.).    Dans  Térence,    c.-à-d.    dans  l'Andria  de  Ménandre,  la  sage-  20 
femme  a  une  attitude  très  correcte  (481  suiv.).  Térence  a  juxtaposé  les  deux 
données,  sans  remarquer  la  contradiction.  Ménandre,  en  reprenant  le  sujet, 
en  avait  éliminé  le  burlesque.  ^  Sur  IG.  II  ([W.  Rensch].  Suppléments  à 
263  b,  et  à  557.  H  Sur  Ausone  [K.  Reghng].  A  Ursulus  de  Trêves,  p.  243, 
v.  5.  Peiper.  Ce  sont  des  jeux  sur  les  nombres.  Les  Philippes  mentionnés  25 
ne  désignent  pas  une  monnaie  ayant  réellement  cours  au  iv«  s.  ^  Sur  la 
critique  du  texte  de  Philon  [H.  Grégoire].  Sur  trois  passages.  If  Pausanias  et 
le  temple  de  la  rue  des  trépieds  [C.  Robert].  Eeratum  à  Pausanias  als  Schrif  t- 
steller,  p.  41,  n.  2.  ^[Tf  N°  3.  L'histoire  de  l'évolution  des  mètres  grecs 
[P.  Friedlânder].  Discussion  des  vues  de  Schroeder  sur  le  dactylo-épitrite  30 
et  sur  les  épitrites.  L'énophen  ou  le  parémiaque  w(^_v./_u--,  ayant  la 
même  étendue  que  deux  ioniques,  a  été  mélangé  aux  ioniques  pour  rompre 
leur  monotonie.  T|  Triomphe  et  uotum[G.  Beseler].  L'article  de  Laqueur  dans 
le  no  précédent  appelle  quelques  réserves  de  détail.  1"  Dans  T.  L.,  28,  9,  9 
supplicatione  et  triumpho  n'est  pas  une  hendiadyn,  les  destinataires  de  35 
chaque  cérémonie  étant  désignés  par  des  termes  différents  :  ambo,  à  la  fois, 
utrique,  séparément.  2°  L'opposition  entre  imperium  et  auspicium  n'est 
pas  fondée.  3°  On  peut  expUquer  de  plusieurs  manières  les  textes  de  T.  Live. 
4°  Le  fondement  juridique  du  triomphe  est  méconnu.  5°  Autre  explication 
de  T.  L.,  8,  26,  7.  6°  La  discussion  sur  les  tribuns  miUtaires  est  fondée  sur  «0 
T.  L.,  6,  41,  6,  texte  qui  n'a  pas  de  valeur  juridique.  7°  De  tout  temps  le  cos- 
tume du  triomphe  était  conservé  dans  le  temple  de  Jupiter;  une  conception 
tardive  et  sotte  en  a  fait  un  costume  divin.  ^  Un  témoignage  de  Térence 
sur  lui-même  [F.  Jacoby].  INous  ne  savons  pas  toujours  le  motif  des  chan- 
gements apportés  par  Térence  à  ses  originaux,  pourquoi  il  a  changé  les  « 
noms  dans  l'Eunuque  par  exemple.  Dans  l'Andria,  la  scène  d'exposition 
est  empruntée  à  la  Perinthia.  où  le  vieux  causait  avec  sa  femme.  Térence 
remplace  la  femme  par  un  affranchi.  Ce  changement  donne  une  couleur 
romaine  plus  accentuée.  Mais  il  est  dû  à  un  motif  personnel.  Les  vers  32-38 
font  allusion  au  rôle  de  confiance  joué  par  l'affranchi  et  aux  relations  d'inti-  5o 
mité  qui  existent  entre  le  maître  et  lui.  C'est  une  allusion  à  la  situation 
personnelle  de  Térence  qui  a  payé  ainsi  à  Terentius  Lucanus  sa  dette  de 

R.  DE  PHILOL.  —  Revue  des  Revues  de   1909.  XXXIV.  —  5 


66  1909.   —    ALLEMAGNE. 

reconnaissance  dans  la  première  pièce  qu'il  ait  l'ait  représenter.  Ces  vers 
concordent  avec  les  détails  de  la  uita  :  matre  manumissus  est.  Ci',  un  cas 
analogue  dans  Ennius,  Ann.,  234,  qui  repose  sur  un  témoignage  d'Aelius 
Stilo  (A.  G.,  12,  4,  5).  ^  Xépvitf  [P.  Stengel].  Sens  et  rôle  dans  le  culte. 

6  TI  La  légende  de  Jason  dansl  Hypsipyled  ijjuripide[  C.  Robert].  La  forme  de 
la  légende  suivie  par  Euripide  exclut  Médée.  Jason  était  avalé  par  le  dra- 
gon et  les  honneurs  de  1  aventure  étaient  donnés  à  Hercule.  Euripide  a 
imaginé  d'établir  un  lien  entre  l'expédition  des  Argonautes  et  la  lutte  des 
Sept  contre  Thèbes.  ^f  La  Perikeiromene  de  Ménandre  [K.  Fr.  W.  Schmidt]. 

10  Reconstruction  de  la  pièce;  mise  en  place  et  correction  des  fragments, 
%  Glanures  [U.  von  Wilamowitz-Moelkndorfî].  123.  Pindare  01.  2,  52.  — 
124.  L'Hécube  d'Euripide.  —  125.  Euripide,  fr.  479.  —  126.  Rhésus,  674 
suiv.  —  127.  Les  Daitales  d'Aristophane.  —  128.  Eubule,  dans  Clément, 
Strom.,  7,  847  Potter.  —  129.  Une  plaisanterie  d'Ephippos.  —   129.  La 

16  critique  des  mss.  de  Platon.  —  130.  Andocide,  1,  92.  —  131.  Isocrate,  Aréop., 
20,  25.  —  132,  Eschine,  2,  169.  —  133.  Callimaque,  hymnes,  3,  54.  —  134. 
Anth.  pal.,  13,  8.  —  135.  Anth.  pal.  9,  301  et  330.  —  136.  Berl.  Klassiker- 
texte,  V,  1,  69.  —  137.  Tebtynis  pap.  270.  —  138.  Epicharme,  258  k.  — 
139.  Le  roman  de  Chione.  —  140,  Alciphronr,  Lamia  à  Demétrius,  4,  16. 

20  Texte,  traduction  (pour  laquelle  le  français  conviendrait  mieux),  com- 
mentaire. —  141.  Scolies  de  Lucien.  —  142.  Zenobius,  1,  57,  —  143.  Consé- 
quences de  la  confusion  de  la  petite  île  d'ikos  avec  Cos.  —  144.  Apollonius, 
De  aduerb.,  144  Schn.  T[*f  Mélanges.  Sur  Ménandre  [K.  Fr.  W.  Schmidt]. 
Observations  et  corrections  sur  les  nouveaux  fragments.  ^^N<'4.  Le  temps 

25  d'Ephore  [E.  Schwartz].  Niese  a  eu  tort  de  passer  entièrement  sous  silence 
les  arguments  donnés  en  faveur  de  la  date  habituelle  d'Ephore.  Exposé 
détaillé  de  ces  arguments  exposés  sommairement  déjà  dans  les  articles 
Diodoros  et  Ephoros  de  Pauly-Wissowa.  ^  Le  papyrus  musical  de  Hibeh 
[W.  Crônert].  -Texte,  traduction  et  commentaire.  C'est  un  discours  qui  a 

30  pour  auteur  un  rhéteur  expert.  On  doit  chercher  près  d' Isocrate;  car  l'in- 
connu a  tous  les  caractères  du  style  d' Isocrate,  sauf  la  répugnance  à  l'hia- 
tus. Ce  trait  nous  ramène  a  une  époque  toute  voisine  d' Isocrate,  quand  il 
n'y  a  pas  encore  d'école  à  proprement  parler.  L'adversaire  (car  le  pluriel 
ne  désigne  qu'une  seule  personne)  est  un  des  disciples  de  Damon  :  nous 

35  connaissons  le  nom  d'un  d'entre  eux,  Dracon.  L'époque  doit  être  cherchée 
vers  390  :  c'est  celle  du  Phèdre  de  Platon.  ^  Homerica  <  en  itahen  > 
[G.  Pinza].  Une  méthode  plus  rigoureuse  doit  être  adoptée.  Etude,  d'après 
la  comparaison  des  textes  avec  les  données  archéologiques,  surtout  celles 
des  monuments  perses  et  assyriens,  des  dilîérentes  pièces  du  costume  fémi- 

40  nin  :  le  tzsii\o(;  éavo'ç,  ou  eavô;,  porté  directement  sur  la  peau;  le  ttéttÀoç  par 
excellence  ou  cpapoç,  vêtement  de  dessus;  la  CoSvy);  la  xaXÙTUTpTi  ou  le xàXu{X[ji.a, 
manteau;  la  coiffure  et  la  chaussure.  ^[Le  ms.  des  oracles  sibyllins  conservés 
à  Jérusalem  [Al.  Rzach].  Sabaiticus  419,  du  xiv"  s.,  un  des  plus  anciens, 
si  on  fait  abstraction  du  fragm.  de  Vitelli.  Il  appartient  au  groupe  Q  et 

45  spécialement  au  sous-groupe  QM.  Données  détaillées  sur  les  leçons  et  le 
caractère  de  ce  ms.  ^  Plancus  et  Lépide  dans  la  guerre  de  Modène  [C.  Bardt]. 
Etude  détaillée  des  données  chronologiques,  spécialement  de  la  correspon- 
dance avec  Cicéron  (surtout  Fam.,  X,  21).  ^  Achat  et  vente  de  sacerdoces 
chez  les  Grecs  [W.  Otto].  Des  inscriptions  nous  font  voir  que  cette  coutume 

50  est  ancienne,  antérieure  à  500  av.  J.-C  et,  par  suite,  qu'elle  n'a  pas  la 
signification  économique  qu'on  lui  a  donnée.  ^  Doubles  rédactions  dans 
Juvénal  [F.  Léo],  On  ne  saurait  en  nier  l'existence  depuis  la  découverte  de 
Winstedt.  Les  vers  32-33  du  nouveau  fragment  sont  cités  par  le  scol.  auv. 


HISTORISCHES    JAHRBUCH    DES    GÔRRES    (5ESELLSCHAFT         67 

348.  S'il  y  a  une  interpolation,  elle  est  antérieure  au  ii*^  siècle.  Mais  c'est 
bien  le  style  de  Juvénal,  ses  expressions  (voy.  Wilson),  l'enchaînement 
lâche  des  phrases  avec  des  parenthèses  (7-13)  et  de  subites  transitions  (20). 
Les  cinq  derniers  vers  sont  une  réplique  de  346-348  et  ont  l'aspect  d'une 
paraphrase  explicative.  11  y  a  eu  une  rédaction  où  manquaient  346-348  et  5 
où  prenait  place  le  morceau  de  Winstedt.  L'autre  rédaction,  celle  de  nos 
mss.,  ne  peut  procéder  du  poète,  car  les  trois  vers  ne  sont  pas  à  leur  place. 
Ils  sont  un  essai  de  remaniement,  trouvé  après  la  mort  du  poète  dans 
les  textes  qui  restaient  et  recueiUis  par  un  éditeur  posthume.  Nous  avons 
là  une  situation  qui  n'existait  que  pour  Ausone  jusqu'ici.  L'Oxoniensis  10 
a  les  deux  rédactions  réunies.  Le  texte  de  nos  mss.  représente  celui  de 
l'édition  posthume.  Autres  exemples  de  double  recension:  6,  614  les  vers 
pubhés  par  Valla,  attestés  par  Probus,  l'Urbinas  661  et  qq.  mss.  ;  6,  558-559  ; 

8,  6-8  (7  lire  alors  :  Goruinum  ac  multa  contingere  Pontice  uirga),  qui  for- 
ment une  première  rédaction  du  début;  6,  122  toUas  licet...   —  124...  et  is 
galeam,  ont  été  intercalés;  mais  et  iaculum  et  galeam  sont  un  supplément 
du  compilateur,   qui  n'avait  de  la  première  rédaction  que  l'hémistiche 
spoliatis  arma  supersunt;  9,  5  provient  d'une  autre  rédaction  q.;e  9,  3-4; 

9,  118-119  dans  P  est  une  première  rédaction,  dont  la  seconde  est  1  !8,  120- 
123  dans  û  (sans  119);  9,  130-134  double  et  développe  une  première  seu-  20 
lement  composée  de  130  et  134»  (dans  P);  11,  162-164  et  167-170  forment 
une  rédaction  développée  s'opposant  à  une  plus  courte,  162-166.  Pas  de 
traces  dans  le  premier  livre  (1-5)  publié  par  l'auteur  et  soigneusement  revisé, 

ni  dans  le  5*^  (13-16),  probablement  publié  après  sa  mort.  C'est  sans  doute 
alors  que  les  satires  précédentes  ont  été  revues.  Il  faut  croire  qu'après  avoir  .25 
publié  les  livres  II-IV,  Juvénal  n'a  cessé  de  les  revoir  et  d'y  remplacer 
certains  vers  par  d'autres.  Dans  l'édition  posthume,  on  a  publié  le  texte 
revisé  et  remanié.  Mais  les  variantes  de  l'édition  antérieure  lont  peu  à  peu 
pénétrée.  Le  commentateur  du  11®  siècle  a  expliqué  l'édition  posthume; 
mais  il  avait  à  sa  disposition  la  première  et  il  la  cite.  C'est  de  celte  édition  30 
commentée  que  procèdent  1  édition  de  P,  au  iv^  siècle,  et,  plus  tard,  celle 
de  Li.  Les  mss.  de  Nicaeus  et  Epicarpius  ne  sont  pas  des  éditions,  mais  des 
exemplaires  corrigés.  P  a  recueiUi  les  scolies  û  non.  Jusqu'au  xi^  siècle,  il 
y  a  eu  des  exemplaires  isolés  des  livres  I-IV  de  la  première  édition.  Pe  là 
proviennent  qqs.  anciennes  rédactions.  D'autre  part,  les  éditeurs  de  Pet  û  35 
avaient  pour  certains  passages  fondu  ensemble  les  deux  rédactions.  En  tout 
cas,  les  principes  de  Bûcheler  ne  sauraient  plus  être  admis,  ^f^  Mélanges. 
La  première  garnison  de  la  Dacie  [G.  Téglâs].  Elle  était  fonnée  de  la  légion 
XIII  gem.  et  de  la  leg.  1  adiutrix.  Tj  Sur  Philumenos  [F.  E.  Kind].  Rapport 
entre  15,  15-16  et  Nicandre,  Thér.,  934-956.  •[[  Sur  les  scolies  de  Nicandre  40 
[F.  E.  Kind].  Se.  à  Nie,  Ther.,  190.  %  Praefectus  i(ure'/  d(icundo)  [Fr.  Blu- 
menthal].  Magistrat  intérimaire  à  Pompéi,  nommé  dans  une  tablette  de 
Caecilius  Jucundus  (CIL.  4,  Sup.,  144)  à  la  date  du  8  mai  60.  11  remplace 
les  duumvirs  obligés  par  l'affaire  des  gladiateurs  de  séjourner  à  Rome. 
1[  Sur  la  composition  d'Antigone  [A.  B.  Drachmann].  Suppléments  et  cor-  45 
rections  à  l'art,  publié  t.  XLIII,  p.  67  <R.  d.  R.,  XXXIII,  64,  6>.^  Sur 
la  Perikeiromene  de  Ménandre  [Th.  ReinachJ.  Deux  conjectures  comme 
avant-goût  d'une  édition  spéciale.  ^  Ithaka  [R.  Robert].  Eliminer  dans 
Homère,  t.  24  et  25.  Paul  Leja.y. 

Historisches  Jahrbuch  des  Gorres  Gesellschaft.  Vol.  30.  1'''^   livr.  >;'j 
K.  Jaisle,  Die  Dioskuren  als  Relier  zur  Sc^  bel  G-'iechea  uid  Rôwrn  uad  'hr 
Fortleben  in  christl.  Legenden  [C.  W.].  Sérieux.  ^  M.  J.  Didaslakis,  Die 
eklektischen  Anschauungen  des  Clemens  von  Alexandria  und  seine  Abhà'igig- 


68  1909. —    ALLEMAGNE. 

keit  von  der  griech.  Philosophie  [C.  W.].  A  malheureusement  paru  avant 
la  publication  du  vol.  1  de  l'éd.  de  Cl.  d'A.  de  Stàhlin.  ^  K.  Meiser,  Studien 
zur  Arnobius.  Etude  sur  le  Adv.  Nationes.  ^  Pfattisch,  Die  Rede  Kons- 
tantins  d.  Gr.  an  die  Versammlung  der  heiligen  auf  ihre  Echtheit  untersucht. 
6  On  ne  peut  que  faire  des  vœux  pour  le  succès  de  cet  ouvrage.  ^  M.  Guidi, 
Un  Btoç  di  Constantino.  Biographie  grecque  de  C.  jusqu'ici  connue  seulement 
par  fragments,  et  dont  il  est  possible  de  fixer  à  peu  près  la  date,puisqu'il 
y  est  fait  mention  des  empereurs  Mauritius  et  Heraclius.  ^  K.  Ziegler, 
Juli  Firmici  Materni  V.  C.  de  errore  profanaruni  religionum.  Eloges  de  cette 

10  éd.  nouvelle  qui  remplacera  avantageusement  celle  de  Halm.  ^  A.  Muller, 
Zur  Ueberlieferung  der  Apologie  des  Firmicus  Mater  nus.  L'auteur  de  cette 
dissertation  a  pu  se  servir  de  la  praefatio  de  Ziegler,  mais  pas  de  son  éd. 
Tf  W.  Thimme,  Augustins  geistige  Entwickelung  in  den  ersten  Jahren  nach 
seiner  Bekehrung  386-594.  Analyse.  ^  J.  Vasold,  Augustinus  quae  hauserit 

16  ex  Virgilio  2.  Pour  la  civ.  Dei  surtout  l'Enéide,  moins  les  Eglogues.  ^  H. 
LiETZMANN,  Das  Lehen  des  hl.  Symeon  Stylites...  bearb.  mit  einer  deutschen 
Uebersetzung  des  syrischen  Lebensbeschreibung  und  der  Briefe  von  H. 
HiLGENFELD.  Publication  de  valeur.  ^  A.  Baudrillart,  Saint  Séverin, 
apôtre  du  Norique   (455-48â)    [A.  G.].  D'après  la  biographie  d'Eugippius. 

20  H  Thesauri  hymnologici  hymnarium...  I.  Die  Hymnen  des  5-H  Jahrhd.  und 
die  Irisch-Keliische  Hymnodie  aus  den  aeltesten  Quellen  neu  hrsg.  von 
Cl.  Blume.  Appréc.  très  favorable.  ^  C.  Jullian,  Histoire  de  la  Gaule  : 
1,  Les  invasions  gauloises  et  la  colonisation  grecque;  2,  La  Gaule  indépen- 
dante [G.  A.].  Eloges.  ^  F.  Baumgarten,  F.  Roland  u.  R.  Wagner,  Die 

26  hellenische  Kultur  [C.  W.].  Puisse  cette  nouv.  éd.  remaniée  avoir  le  même 
succès  que  la  précédente,  ^j  W.  v.  Christ,  Geschichte  der  griech.  Literatur 
5.  Aufl.  unter  Mitwirkung  von  O.  Stahlin  bearb.  v.  W.  Schmid.  I.  Klass. 
Période  der  griech.  Literatur  [C.  W.].  Fait  partie  de  l'Hdb.  d'Iwan-Miiller. 
Remanié  et  augmenté.  ^  C.  Cichorius,  Untersuchungen  zu  Lucilius.  D'un 

30  intérêt  méthodologique  de  premier  ordre.  1|Th.  Zielinski,  Cicero  im  Wan- 
del  der  Jahrhunderte.  Grands  éloges.  ^  M.  Naechster,  DePollucis  et  Phrynici 
controversiis.  Intéressant,  ^j  M.  Ihm,  Suetoni  C.  Tranquilli  opéra.  l.De  Vita 
Caesarum  libri  VIII  rec.  Mention,  ^  A.  Welzel,  De  Claudiani  et  Corippi 
sermone  epico.  Etude  de  prosodie  et  de  morphologie.  ^  J.  Cornu,  Beitraege 

36  zur  latein.  Metrik.  1,  Accentus  anima,  versus  :  2,  Armàque  und  àrmentâque 
im  Hexameter  :  3,  Zu  dem  vierzehnsilbigen  Hexameter  der  Sechszeiligen 
Râtsel  [  ].  Analyse.  ^^  2^  livr.  S*  Basilius  ûber  die  Lektûre  der  heid- 
nischen  Klassiker  [C.  Weymann].  Montre  qu'il  ne  faut  pas  souscrire  sans 
réserves  aux  éloges  qui  ont  été  prodigués  de  tous  côtés  à  saint  Basile  pour 

(0  son  fameux  traité  sur  la  lecture  des  auteurs  païens.  Tout  en  reconnaissant 
qu'il  est  un  de  ceux  qui  ont  le  plus  contribué  à  la  renaissance  des  lettres  an- 
ciennes dans  les  écoles  chrétiennes,  il  était  en  tout  cas  plus  versé  dans 
l'étude  de  la  philosophie  grecque  que  dans  celle  de  la  poésie.  Examen 
critique  de  quelques  passages.  ^  J.  Kaerst,   Geschichte  des  hellenistischen 

45  Zeitalters  11.  1,  Das  Wesen  der  Hellenismus  [C.  W.].  Travail  de  première 
main,  où  l'auteur  aborde  tous  les  problèmes  avec  des  vues  personnelles,  clair 
et  intéressant.  ^  O.  Th.  Schulz,  Das  Kaiserhaus  der  Antonine  und  der 
letzte  Historiker  Roms  nebst  einer  Beigabe  :  Das  Geschichtswerk  des  Jinony- 
mus  [id.].  Les  conclusions  de  S.  doivent  être  acceptées  avec  circonspection. 

50  If  M.  Nagl,  Assunta,  Galla  Placidia  [P.  G.  M.].  Vie  de  cette  princesse,  fille 
de  Théodose  1;  soigné  et  méritoire.  *[[  J.  M.  Heer,  Die  Versio  latina  des 
Barnabasbriefes  und  ihr  Verhàltnis  zur  altlatein.  Bibel  [C.  W.].  Résumé. 
^  E.  Jacquier,  Histoire  des  livres  du  Nouv.  Test.  3,  Actes  des  Apôtres,  Epitres 


HISTORISCHES    JAHRBUCH    DES    GÔRRES    GESELLSCHAFT.         69 

catholiques,  4.  Ecrits  johanniques  [G.  A.].  Eloges.  T[  Franchi  de'Cavalieri. 
Hagiographica.  Important,  ^  H.  Jordan,  Das  Aller  und  die  Herkunft  der 
latein.  Uebersetzung  des  Hauptwerkes  des  Irenaeus.  Ne  croit  pas  qu'elle  soit 
très  ancienne.  *[[  S.  Hellmann,  Pseudo-Cyprianus  de  XII  abusivis  saeculi; 
J.  SiCKENBERGER,  Fragmente  des  Homilien  des  Cyrill  von  Alexandrien  zum  5 
Lukasevangelium.  Nouv.  éd.  de  cet  intéressant  ouvrage.  ^  H.  Scheiffer, 
Quaest.  Commodianeae.  Croit  que  d'après  sa  langue  et  sa  métrique  ce  poète 
est  de  la  fin  du  4®  s.  ou  du  commencement  du  5%  plutôt  que  du  3^, 
^  Kaiser  Julians.  Philosophische  Werke,  uebersetz  und  erkl.  von  AsMus. 
Mention.  T[  W.  Otto,  Priester  und  Tempel  im  hellenistischen  Aegypten.  Ein  lo 
Beitrag  zur  Kulturgeschichte  des  Hellenismus  2.  Analyse  de  ce  vOl.  2.^  A.  Abt, 
Die  Apologie  des  Apuleius  von  Madaura  und  dieantike  Zauberei.  Mention. 
^  H.  Knôllinger,  Supplementum  Ciceronianum M ,  T.Ciceronis  de  virtutibus 
libri  fragmenta  coll.  Praemissa  sunt  excerpta  ex  Ant.  de  la  Sale  operibus  et 
commentationes.  Tentative  intéressante  de  retrouver  dans  les  ouvrages  de  i6 
A.  de, la  Salle  qui  vivait  au  IS*'  s.  les  fragments  de  ce  traité  perdu  de  Cic. 
^O.  ScHiESSEL  v.  Flechenberg,  Dares-Studien.  T[  L.  Traube,  Zur  Palaeo- 
graphie  und  Handschriftenkunde  hrsg.  V.  P.  Lehmann.  Analyse  rapide. 
If  J.  BiCK,  Wiener  Palimpseste  hrsg  1.  Description  du  Cod.  Palat.  Vindobo- 
nensis  16  olim  Bobiensis.  ^^  3^  ijvr.  E.  Meyer,  Geschichte  des  Altertums,  20 
2^6  Aufl.  I,  2  Die  aeltesten  geschichtlichen  Vôlker  und  Kulturen  bis  zum  46 
Jahrh.  [C.  W.].  Fait  époque.  ^  O.  Stahlin,  Clemens  Alexandrinus.  Quis 
dives  salvetur.  Ed.  destinée  aux  séminaires,  très  bien  appropriée  à  son  but. 
1[  Ph.  J.  KouKouLEs,  BastXelou  t.  ijLeyàXou  oôça'.  Tra'.SaYwytxau  Analyse.  ^  F. 
Ramorino,  Aur.  Augustini  Confessiones  cur.  Grande  valeur.  ^  M.  Petsche-  26 
NiG,  S.  Aur.  Augustini  scripta  contra  Donatistas,  1 1,  rec.  Analyse  de  ce  vol.  2, 
H  W.  A.  Patin,  Niceta,  Bischof  von  Remesiana,  als  Schriftsteller  und 
Theologe.  D'après  l'éd.  de  Burn.  ^  Chrysostomus-J ubilâumsjeier  1908.  Ana- 
lyse rapide  des  travaux  contenus  dans  ce  vol.  ainsi  que  danslesuiv.  Xpuaoa- 
TOfAtxdc.  Studi  e  ricerche  intorno  S.  G.  Crisostomo.  Fasc.  1-3.  %  F.  Bethune  30 
Baker,  Nestorius  and  his  Teaching  with  spécial  référence  to  the  newly 
recovered  Apology  of  Nestorius  (The  Bazar  of  Heraclides).  Cette  Apologie 
nouv.  découverte  et  non  encore  entièrement  publiée  nous  montre  dans 
Nestorius  non  un  hérétique,  mais  la  victime  d'un  malentendu.  ^  J.  Kicken- 
berger,  Fragmente  der  Homilien  des  Cyrill  von  Alexandrien  zum  Lukas-  35 
evangelium.  Complète  l'éd.  de  Mai.  Tf  M.  Schanz,  Geschichte  des  rôm.  Lite- 
ratur  I.  2.  3^  éd.  complètement  remaniée  et  très  augmentée.  1[  Chr. 
Fassbender,  De  Juli  Valeri  sermone  quaest.  sel.  Appréciation  de  la  langue 
de  cet  auteur  de  la  fin  de  3<5  s.  ][^  4^  livr.  Der  hl.  Phokas  von  Sinope  [K. 
Liibeck].  Montre  par  la  vie  de  ce  saint  que  ceux-là  ont  tort  qui  veulent  *o 
expliquer  les  légendes  des  saints  comme  des  survivances  du  paganisme 
dans  l'histoire  chrétienne.  Phokas  n'est  pas  l'héritier  d'une  divinité  païenne. 
^  Die  neunte  Homilie  des  hl.  Anselmus  [J.  A.  Endres].  Cette  neuvième 
Homélie  n'est  pas  de  S*  Anselme,  ni  de  Honorius  Augustodunensis, 
mais  d'Anselme  de  Laon,  comme  l'a  montré  G.  Lefèvre,  De  Anselmo  Laudu-  *5 
nensi  scholastico.  ^  J.  Toutain,  Etudes  de  mythologie  et  d'histoire  des  reli- 
gions antiques  [Gi  A.].  Quoique  toutes  ces  études  de  dates  différentes  ne 
s'accordent  pas  toujours  entre  elles,  on  doit  être  reconnaissant  à  l'auteur 
de  les  avoir  réunies  en  un  vol.  facile  à  consulter.  ^  L.  Dalmasso.  Varcaismo 
neir  «  Octavius  »  di  Minucio  Eelice  [C.  W.].  Place  l'Octavius  dans  la  se-  ^ 
conde  moitié  du  2«  s.,  ce  qui  explique  les  archaïsmes  qu'on  y  rencontre. 
^  A.  Elter,  Prolegomena  zu  Minucius  Felix\\é.'].  Fera  sensation  dans  le 
monde  de  ceux  qui  s'occupent  de  Min.  Félix.  ^  J.  Gabrielsson,  Ueber  die 


70  1909.  —    ALLEMAGNE. 

Quellen  des  Clemens  Alexandrinus ;  2.  Zur  genaueren  Prufung der  Favorinus- 
hypothèse.  Beaucoup  de  soin  et  de  patience.  ^  F.  X.  Zeller,  Die  Zei«C?m- 
modians.  Montre  que  C.  est  le  premier  écrivain  laïque  chrétien  qui  udus 
soit  connu.  Intéressant.  ^  H.  Mertel,  Die  biographische  Formder  griech. 
6  Heiligenleben.  Montre  que  les  vies  des  saints  sont  des  ^toi  narratives 
avec  une  tendance  élogieuse  fortement  prononcée  et  rédigées  d'après  des 
lois  techniques  déterminées.  ^  C.  Chîvron,  Le  rite  byzantin  et  la  liturgie 
chrysostomienne  dans  les  patriarches  melkites  [Lubeck].  Très  méritoire  et 
instructif.  ^  H.  Delehaye,  Les  légendes  grecques  des  saints  militaires  [id]. 
10  Grands  éloges.  ^  W.  Rinkel,  Geschichte  der  Philosophie  als  Einleitung  in 
4as  System  der  Philosophie  1:  ,  Von  Thaïes  bis  auf  die  Scphisten;  2,  Von 
Sokrates  bis  Plato  [Schneider].  Appréc.  favorable.  ^  O.  Immisch,  Wie  stu- 
diert  man  klassische  philologie  [A.  W.].  Très  recommandable.  ^  B.  Norden, 
Die  antike  Kunstprosa.  2**^  Aufl.  [  ].  Mention.  Ij  F.  Walter,  Beitraege  zur 
1^  Textkritik  der  Scriptores  Historiae  Augustae.  L'auteur  est  très  au  courant 
de  ce  qui  concerne  la  littérature  latine,  ^f^  Cette  revue  donne  en  plus  les 
titres  de  nombreux  ouvrages,  qu'elle  fait  suivre  le  plus  souvent  d'une  simple 
analyse  sans  appréc.  personnelle  du  réf.  A.   S. 

Historische  Zeitschrift.   Vol.    VI.    2^    livr.    Pas    d'art,    concernant 
20  l'antiquité    classique.  Tf    E.  Reich,     General  History   of    Western    nations 
front  5000  B.  C.  to  1900  A.  D.  I.  Antiquity,  vol.  I  and  2  [Bauer].  Intéressera 
et  captivera  toute  une  catégorie  de  lecteurs  qui  cherchent  à  se  délasser, 
mais  n'est  pas  rne  «  histoire  générale  de  l'antiquité  dans  le  sens  scientifique 
du  mot.  Tl^  3"  hvr.  L.  v.  Sybel,  Christl.  Antike.  Einfûhrung  in  die  altchristl. 
25  Kunst.  1,  Einleitendes    Katakomben   [Thiersch].    Quelques  réserves  sur  la 
méthode.  ^^  Vol.  VII,  f^  livr.  Pas  d'art,  concernant  l'antiquité  classique. 
^  H.  MûLLER,  Aus  der  Ueberlieferungs geschichte   des  Polykarp-Martyrium 
[    ]•    Approfondi  et  bien  exposé.  ^  A.  Mayr,  Die  Insel  Malta  im  Altertum 
[Wunsch].  A  de  la  valeur  :  c'est  la  première  biographie  scientifique  qui  ait 
80  été  écrite  sur  le  passé  de  MéhteetdeGaulos.  ^Corn.  Gurlitt,  Die  jÇawA-wns^ 
Konstantinopels  [Gerland].  Trois  livr.  sur  huit  de  cet  ouvrage  monumental 
ont  déjà  paru.  Indispensable,  Un  résumé  de  cet  important  ouvrage  donnant 
les  résultats  les  plus  importants  a  paru  dans  la  revue  «    Die  Kultur  », 
n^«  32  et  33,  1908. T[  E.  Wagner,  Fundsttàten  im  Grosshersogtum Baden aus 
86  i'orgeschichtl.,  rôm.^   u.  alemann.-jrânk.  Zeit  [     ].  Ce  vol.  1  de  cette  publi- 
cation méritoire  ne  traite  que  des  premiers  temps  de  la  civilisation.  ^^  2*' 
livr.  Hannibal  als  Staatsmann  [J.  Kromayer].  Complétant  les  recherches 
faites  jusqu'ici  sur  Hannibal,  K.  l'envisage  comme  homme  d'état  et  cherche 
à  déterminer  quelle  aurait  été  sa  conduite  politique,  s'il  avait  triomphé 
40  de  Rome.  Il  montre  que  la  politique  que  suivait  Carthage  n'était  pas  une 
politique  de  conquêtes,  mais  n'avait  pour  but  que  de  pousser  et  d'étendre 
son  commerce  et  d'assurer  sa  sécurité.  Même  au  moment  où  elle  était  à  l'apo- 
gée de  son  pouvoir,  du  5^  au  3«  s.,  elle  a  restreint  ses  conquêtes  autant  que 
possible,  ne  considérant  pas  comme  nécessaire  de  se  charger  du  fardeau 
45  de  peuples  courbés   sous  sa  domination.  Contrairement  à  ce  qu'ont  dit  les 
(Romains  qui  voyaient  dans  Hannibal  un  conquérant  avide  de  conquêtes 
T.  Live,  23,  33,  10),  Hannibal  ne  chercha  qu'à  défendre  les  droits  de  Car- 
thage et  ses  légitimes  revendications;  il  ne  provoqua  jamais,  il  attendait 
les  provocations  de  ses  ennemis,  il  ne  sortait  jamais  du  droit  et  mettait 
50  ses  adversaires  dans  leur  tort.  Son  expédition  contre  Sagonte  ne  fut  pas 
faite  en  violation  des  traités;  il  ne  chercha  pas  à  anéantir  Rome,  mais  à 
mettre  un  contre-poids  à  sa  puissance  en  ruinant  son  influence  en  Espagne, 
en  limitant  son  empire  sur  l'Italie  moyenne,  et  en  garantissant  l'existence, 


INDOGERMANISCHE    FORSCHUNGEN.  71 

au  sud,  des  nationalités  osques  et  grecques  et,  au  nord,  des  Celtes.  Il  se 
serait  contenté  d'une  égalité  de  droits  avec  Rome,  c'est  ce  que  prouve  sa 
conduite  après  Cannes  et  son  alliance  avec  Philippe  de  Macédoine.  Aussi 
ceux  qui,  à  propos  de  la  lutte  entre  Rome  et  Carthage,  parlent  d'une  lutte 
entre  la  race  sémite  et  la  race  aryenne,  dont  l'une  devait  triompher,  n'ont  * 
raison  qu'en  partie,  TJM.  Wundt,  Geschichte  der  griech.  Ethik.  1.  Die  Entste- 
hung  der  griech.  Ethik  [Pôhlmann].  Beau  livre  où  l'auteur,  après  avoir 
caractérisé  l'éthique  grecque  comme  étant  l'eflort  fait  par  la  pensée  grecque 
pour  dominer  le  monde,  l'étudié  comme  une  partie  du  développement 
général  de  la  pensée  grecque  et  cherche  à  en  déterminer  les  origines  dans  ^^ 
cette  pensée  elle-même.  ^  B.  VV.  Henderson,  Civil  war  and  rehellion  in 
the  R  man  empire  a.  d.  (19-70  [Bauer].  La  valeur  et  l'intérêt  de  ce  livre 
consiste  en  ce  que  c'est  la  première  fois  qu'on  étudie,  au  point  de  vue  de 
l'histoire  militaire,  l'histoire  des  guerres  de  69  à  70.  ^  C.  Cichorius,  Unter- 
suchungen  zu  Lucilius  [id.].  Traite  des  problèmes  difficiles  avec  une  clarté  et  ^^ 
une  concision  admirable.  Important  comme  étude  de  L.,  en  tant  que  source  de 
l'histoire  de  la  fin  du  2^  s.  ^  Ph.  O.  Th.  Schulz,  Der  rôm.  Kaiser  Caracalla. 
Genie^Wahnsinn  oder  Verbrechen[Br.\.  Eloges;  riche  en  remarques  judicieuses. 
Montre  avec  raison  qu'on  trouve  tour  à  tour  dans  Caracalla  un  homme 
de  génie,  un  fou  et  un  criminel,  f  F.  Noack,  Ovalhaus  und  Palast  in  Kreta  ^° 
[Pfuhl].  Contribution  lumineuse  à  l'histoire  des  premières  habitations 
humaines.  ^  K,  Blasel,  Die  Wanderzûge  der  Langobarden  [Sch.].  Soulèvera 
des  objections,  mais  mérite  d'attirer  l'attention  :  traite  de  l'invasion  des 
Lombards'  à  la  fin  du  4^  s.  ou  au  commencement  du  5®  s.  et  de  leur  arrivée 
en  488  dans  le  Rugiland  (Basse-Autriche)  où  ils  furent  refoulés  par  les  25 
Slaves.  ^*[f  3"  livr.  Pas  d'art,  concernant  l'antiquité  classique.  ^  H.  Halke, 
Handwôrterbuch  der  MiXnzkunde  und  ihrer  Hilfswissenschaften  [Schrôder]. 
N'est  pas  une  autorité  dans  ces  matières.  ^  E.  Schierholz,  Die  Oertlichkeit 
der    V arusschlacht  [     ].   Appréc.    sévère. 

Indogermanische   Forschnngen,    XXTII   (1908-1909).    Les    af^j^ctifs  30 
en  -ixkzoc  [A.    Debrunner].  Liste  documentée  et  annotée  de  ces  adjectifs. 
Conclusions  :  1°  Ils  sont  complètement  étrangers  à  l'attique  strict.  Sur  15  ex. 
des  comiques,  la  plupart  se  trouvent  hors  des  trimètres  ou  sont  des  allusions 
ou    citations   homériques.    11    reste    àp^aXéoç.   Oappa)véoç.   xepoaXéoç.   que 
l'on  trouve  aussi  bien  parfois  chez  les  prosateurs  non  sévères  ou  ionisants.  35 
Ces  adj.  sont  encore  plus  rares  dans  la  tragédie  :  yTjpaXsoç,  OapaaXsoç, 
xspoaXéoç,  otatxuoaXÉoi;^   (potraXeoc  (Eschyle);  XsuyaXéoç.  auoaXéoç.  TapêaXsoç 
(Sophocle);     Sa'.oaXéoç.    cpotraXéoç    (Euripide)    :     chacun    une    fois.    Cinq 
de  ces  huit  mots  sont  homériques;  un  autre  est  dans  les  hymnes;  un  autre, 
dans  les   lyriques.    De    même   pour   les   précédents  :    seuls    otaTtvOaXéoç  ^o 
(Aristoph.)  et  'J/wpaXéoç  (Xén.)  ne  sont  pas  homériques.  2°  Au  contraire,  la 
prose  non  attiqueaces  adjectifs  et  peut  même  en  créer  de  nouveaux.  Cette 
formation  est  héritée  par  la  littérature  hellénistiqu 3.  3°  D'une  ^comparaison 
avec  les  poètes  et  les  inscr..  il  résulte  que  ce  procédé  de  dérivation  est  con- 
sidéré comme  un  des  procédés  de  la  langue  épique.  11  est  employé  par  les  «s 
poètes  postérieurs  suivant  leur  faculté  de  création  et  leur  culture.  ^  Etymo- 
logies  [M.  von  Blankenstein].  P.  132,  sur  iocus.  ioca,  ioci  et  ombr.  iuku,  iuka. 
P.  134,  eéXooi/a'.  et  ses  parents  germaniques.  ^  Les  mots  indo-européens  dé- 
signant la  rate  [  H.  Petersson].  rTirXviv  vient  d'un  ancien  thème  *  TTrXVjyf/), 
*  aTrXsvyoç,  apparenté  à  r;-Kliy-/y%  :  lien  est  apparenté  au  même  thème,  avec  so 
chute  de  sp-  initial  (Sommer,  260)  ;  splên  a  été  emprunté  au  grec  (d'où  splene, 
ispiene,  etc.)  et  a  communiqué  sa  longue  à  lien.  1[  Syntaxe  [E.  Schwyzer}. 
Le  gén.  avec  es-  :  s'explique  par  l'existence  d'adj.  non  fléchis  qui  étaient 


72  1909.   —    ALLEMAGNE. 

attributs  et  sont  l'origine  d'une  partie  des  génitifs  :  «  domus  (est)  fllii  »  et 
«domus  (est)  magna  »  étaient  un  même  type  à  l'origine.  ip[  Homérique  ourtç 
[Ed.  Hermann].  Le  pronom  avait  cette  accentuation  chez  les  Eoliens,  de 
sorte  que  l'équivoque  de  l'Odyssée  était  parfaite.  Nous  aurions  là  un  docu- 
6  ment  nouveau  de  l'éolisme  homérique  et  de  l'antiquité  de  la  barytonie  éo- 
lique.  1|  Recherches  statistiques  sur  l'usage  des  temps  et  des  modes  chez 
les  écrivains  grecs  [L.  Schlachter].  II.  Hérodote.  Tableaux  et  compte  des 
différentes  formes.  A  cet  égard,  l'œuvre  présente  dans  ses  divers  livres  une 
grande  homogénéité.  Si  on  compare  avec  Homère,  on  constate  un  dévelop- 

10  pement  des  modes  impersonnels  aux  dépens  des  modes  personnels.  Les  for- 
mes tirées  du  présent  dominent,  tandis  que,  dans  Homère,  ce  sont  celles 
de  l'aoriste.  Le  subjonctif  est  cependant  comme  chez  Homère  lié  le  plus 
ordinairement  avec  l'action  perfective.  1  Les  accusatifs  latins  med,  ted,  sed 
[K.  Brugmann].  Sont  le  résultat  de  me  +  ed;  ed  est  la  forme  démonstrative 

15  parallèle  de  id  et  qui  fournit  le  premier  élément  de  ec-ce.  ec-quis,  ombr.  er-ek. 
En  osco-ombrien,  ces  formes,  med,  etc..  ont  été  remplacées  par  des  formes 
tirées  du  pos?essif  à  cause  de  leur  similitude  avec  l'ablatif.  ^  L'inscription 
du  lac  Fucin[Von  Grienberger].  Le  elxte,  après  correction,  peut  être  ainsi 
rétabli  :  Caso  Cantovios  Aprufclano  ceip  apurfinem  esalicom  enurbid  Cason- 

20  tonia  socieque  donom  atoier  d.  Aftia  pro  l<ecio>nibus  Martses.  On  tra- 
duira :  Casos  [il  n'est  pas  prouvé  qu'on  ait  un  nom  en  -o,  cf.  Aprufclano] 
Cantovios,  Apruf<lano [surnom  d'origine  ethnique;  cf.  Aprofennius  avec  Ve- 
sinnius-Vesiculanus,  Versinius-Versiculanus.  et  d'autre  part  Ocriculum,  Ja- 
niculum  (où  le  suffixe  n'est  pas  diminutif);  le  rapport  sémantique  Tuscus- 

25  Tusculum-Tusculanus]  hic  [adv.  de  lieu;  ceip  contient  un  élément  de  èxeï, 
cis,  et  -pe  de  quippe,  etc.]  apud  fmem  Esalicorum  [de  *ensalici,  «  gens  de  la 
mer  »;  cf.  Aremorici]  in  urbe  Casontonia  [cf.  Casinum  et  Acesoniam-e  (in 
Acedoniam),  ombr.]  sociique  donom  *attuier  [attui;  cf.  utier,  etc.;  le  p 'é- 
verbe  est  a  (b)  avec  redoublement  initial  de  la  consonne;  le  sens  est  :  tutari] 

30  dant  [abrégé;  cf.  d.  d.  CIL.  9,  3812;  la  formule  :  attoier  dant,  vaut  dant;  cf. 

portât,  CIL.  1,  191]  Actia  [dat.,  cf.  Anaceta  Ceria,  dat.  péhgnien;  nom  delà 

déesse,  complet  dans  Anaceta,  diversement  syncopé  :  Angitia  (lat.  rom.), 

Ancitibus  (vestinien),  Anagtiai  osq.,  Açetus  dat.  plur.  ombr.;  préverbe  : 

.  an-  (lat.  en,  in),  l'ac.  de  ago  au  sens  de  «  vivre  »;  c'est  la  déesse  «  locale  »; 

35  de  même  di  indigetes  (indo-ago)  s'opposant  à  nouensides  (nouus-en-sed-); 
Angitia  est  un  emprunt  au  samnite,  tandis  que  la  forme  romaine  est  indiges] 
pro  legionibus  Martis.  If  Noms  propres  grecs  en  -vooç  (-vouç)  [E.  Kieckers]. 
Il  y  en  a  de  deux  sens  :  1°  -voo;  «  esprit  intelligence  »,  'Avxi'vouç,  'Etcivouç, 
etc.  ;  2»  -vooç,  de  la  même  racine  que  véFw,  «  qui  flotte,  qui  nage  »,  Hovtovooç, 

40  qui  a  le  sens  physique,  'AXxc'vooç,  'Icpt'vooç,  'Itcttovooç,  où  -vooç  a  le  sens 
figuré  et  vaut  «  riche,  fort,  abondant  »;  cf.  «  nager  dans  l'or  ».  Les  deux  -vooç 
sont  d'ailleurs  le  même  mot.  Il  a  eu,  à  l'origine,  un  sens  physique,  désignant 
le  mouvement  du  nageur;  puis  a  passé  au  sens  d'un  mouvement  moral.  — 
Note  sur  la  place  des  vocatifs  dans  Homère.  ^  Etymologies  [H.  Petersson]. 

46  P.  398,  pergula  apparenté  à  pergo;  p.  402,  Trpéavov  et  TrputjLvô;.  Tf^  Anzeiger 
fur  indogermanische  Sprach-  und  Altertumskunde.  Bibliographie  de 
1905  :  Grec  [A.  Thumb];  itahque  [A.  Walde].  ^  Comptes-rendus  bibliogra- 
phiques. Tf  La  science  des  langues  au  congrès  de  psychologie  expérimentale 
à  Francfort  en  avril  19ft8.  [A.  Thumb].  ^  < Cette  revue  contient,  en  outre, 

60  d'autres  articles  sur  des  langues  indo-européennes  et  des  articles  de  linguis- 
tique générale  qui  ne  concernent  pas  directement  le  grec  et  le  latin >. 

T.  XXIV  (1909).  N»  1-2.  L'usage  du  présent  et  de  l'aoriste  de  l'impératif 
[E.  Kieckers].  Le  grec  biblique  a  les  demandes  générales  de  l'homme  à  Dieu 


INDOGERMANISCHE    FORSCHUNGEN.  73 

au  présent,  les  demandes  particulières  et  concrètes  à  l'aoriste.  Cette  oppo- 
sition est  conforme  à  une  distinction  qui  se  produit  dans  la  langue  depuis  le 
temps  d'Homère.  Tableau  statistique  des  demandes  des  dieux  aux  dieux, 
des  dieux  aux  hommes,  des  hommes  aux  dieux,  des  hommes  aux  hommes, 
des  hommes  au  cheval  de  combat  pour  Homère,  Hésiode,  Sappho,  les  tra-  6 
giques  et  Aristophane.  ^  Latin  alis  et  aliquis  [F.  Sommer].  Alis  et  alid  se 
trouvent  pour  la  première  fois  dans  Lucrèce,  et  seulement  dans  les  formules 
alid  exalio,  alid  alibi,  alis  alium.  Elles  sont  donc  nées  après  l'époque  de  Té- 
rence  et  dues  à  la  dissimilation  :  ali(u)s  alium.  Par  conséquent,  ce  thème 
ali-,  récent,  ne  saurait  être  un  élément  de  aliquis.  Le  sens  d'ailleurs  n'est  pas  lo 
satisfaisant.  Une  fois  alis  créé,  il  s'est  étendu  hors  des  conditions  qui  l'avaient 
fait  naître,  comme  on  le  voit  par  Catulle  et  les  inscr.  ^  Quelques  cas  d'infi- 
xion  de  nasales  [H.  Petersson].  Kp/jVY,  rapporté  à  *xpT,vFa,  xpouvoç  rapporté 
à  *xpovFôç;  sur  xpûoç,  y.pùaô;.  ^  La  valeur  temporelle  du  participe 
aoriste  en  grec.  [B.  Rodenbusch].  Explication  psychologique.  ^  'H  '['tittoç,  46 
la  cavalerie  [K.  Brugmann].  Suppose  un  substantif  général  comme  Tà;iç, 
[i.ôpa.  ojvQcaiç,  /zio  etc.  qui  a  communiqué  son  genre  au  collectif;  cf.  ■^  àcTrt'ç 
(les  porteurs  di  bouchers),  r,  TréXTr]  (les  peltastes),  yj  xcotty,  (les rameurs),  etc. 
^  Mélanges  slaves  [0.  Hujer].  P.  7  0,  slave,  ciji,  lat.  cuius.  ^I  Mélanges  de 
vieil  italique  [K.  Brugmann].  1.  lat.  posterus  postumus,  osq.  pùstreé  pust-  20 
m[as],  ombr.  postra.  La  forme  originelle  est  *  posti-tero-,  *  posti-temo-.  2. 
osque  imaden  et  eisucen.  3.  Lat.  nisi,  dônicum,  osq.  ne  pon,  ombr.  ornipo, 
nersa.  ^  Les  préfixes  prépositionnels  dans  le  développement  de  la  langue 
grecque  avec  particulière  référence  au  grec  moyen  et  moderne  [K.Dieterich]. 
'ÂTrôavec  idée  de  séparation,  éloignement;  avec  sens  négatif  ou  privatif;  2» 
pour  indiquer  le  retour  en  sens  opposé;  l'achèvement  d'une  action;  le  ré- 
sultat; pour  renforcer;  pour  marquer  le  changemeht.  Composés  compor- 
tant plusieurs  significations  de  ol-kô.  ^  Etymologie  latine  [K.  Brugmann].  1. 
re-,  red-  :  italique  *ured-,  ie.  *uret-  (uert-o).  2.  ali-quis  contient  *ali,  *  aie, 
«  là  ».  Cf.  oUe,  ille,'alter,  alius.  La  forme  était  plutôt  aie.  3.  oportet,  vient  de  so 
op-uortêt  :  «  se  présente  comme  devoir,  à  faire  ».  ^  Gotique  bairôs  et  le  duel 
des  Indo-européens  [K.  Brugmann].  Tf  Sur  la  question  de  l'antiquité  et  de  la 
parenté  de  l'optatif  et  du  potentiel  [E.  Rodenbusch].  Discussion  théorique. 
Tf  'AtzoIûtomgiç  [W.  Streitberg].  Rom.  3,  24  :  a  le  sens  perfectif,  «  la  rédemp- 
tion définitive  »,  et  non  pas  seulement  «  le  rachat  ».  Tf^f  N^  3-4.  Recherches  86 
statistiques  sur  l'emploi  des  modes  et  des  temps  chez  les  écrivains  grecs 
[L.  Schlachter].  III.  Thucydide.  ^  Le  pays  des  Germains  et  la  mer  [K.  Helm]. 
If  Etymologie  indo-européenne  [H.  Petersson].  P.  252,  xixtwoç;  p.  254, 
maliens,  uatillum;  p.  256,  plaustrum;  p.  259,  vz^pôç;  p.  266,  strûma;  p. 
271,  le  nom  de  l'Acarnanie;  p.  273,  oppoç;  p.  274,  stlembus;  p.  27  8,  per-  «o 
gamum,  ^  Verba  pluraha  tantum  [R.  M.  Meyer].  Réflexions  générales.  Tj 
Encore  une  fois  èwfjaap,  èvvï]xovTa,  £vv£aTr,pw  [K.  Brcgmann].  Dis- 
cussion avec  Wackernagel.  1||  Sur  le  perfectif  [W.  Streitberg].  Question  de 
définition.  ^^  Anzeiger.  Bibliographie  de  1905  :  Germanique,  baltique  et 
slave,  arménien.  Bibliographie  de  1906  :  Générahtés,  indo-iranien.  ^  Comptes  43 
rendus.  ]f  Communications. 

Tome  XXV  (1909)  Festschrift  fiir  K.  Brugmann,  I.  Concordance  et 
discordance  dans  la  formation  du  langage  [O.  Dittrich].  %  Une  loi 
quantitative  du  développement  de  la  langue  [Jan  von  Rozwadowski]. 
Tf  La  chute  de  i  et  de  u  en  indo-européen  [L.  SûtterUn].  ^f  Corn-  60 
préfixe  perfectif  dans  Plante,  sam  dans  le  Rigveda,  (tuv-  dans  Homère 
[Katharine  von  Garnier,  née  Mœwes].  Exemples  et  discussion  de  leur  sens. 
^  Rapports  entre  l'étendue  et  l'ordre   des  incises  dans  la  phrase  [0.  Beh- 


74  1909.    —    ALLEMAGNE. 

aghel].  Des  incises  unies  par  und,  sioct,  et,  mises  sur  le  même  pied,  la  plus 
longue  vient  la  seconde  ou  la  dernière.  ^  Etymologies  [C.  C.  Ublenbeck]. 
P.  144,  [JLÔ(7-/.^ç.  If  Etymologies  [F.  Holthausen].  Fritinnio,  persibus,  Xtyvut;, 
uarius,  uarus,  caussa,  rixa,  grus,  opatvo;,  seruus,  seruare.  tinus,  etc.  ^ 
6  Arbres  à  fruits  et  fruits  d'arbres  dans  les  langues  indo-européennes  [G.  Ciardi- 
Dup  é].  La  tendance  à  désigner  les  fruits  par  des  mots  neutres  vient  de  ce 
que  ces  mots  étaient  employés  d'abord  collectivement.  1[  Les  noms  indo-eu- 
ropéens de  la  rate  [A.  WaldeJ.  Sur  i-KA-f^^,  (77:Xây/vx.  lien,  etc.  ^  Notes  grec- 
ques [C.  D.  Buck].  u-àpciTroç,  àcTt'a,  delphique  àvrl  Fétso;  («annuellement»), 

10  I.  G.,  IV,  492;  noms  propres  des  types  AatcTparoç  (Cos),  Saxp£TT,ç  (ar- 
cadien),  ïlauxpâTstç  (Béotie),  Bcettoç  (Aslypalaia).  1[  L'enseignement 
du  digamma  homérique  [O.  A.  Danielsson].  Sur  la  position  produite  par  con- 
sonne finale  suivie  de  digamma  initial,  ^j  Le  traitement  des  mots  antispas- 
tiques  dans  l'épopée  homérique  [E.  Hermann].  Allongement  de  la  syllabe 

!5  finale  devant  la  penthémimère.  Tf  Le  datif  pluriel  de  la  3^  déclinaison  dans 
le  nord-ouest  de  la  Grèce  [F.  Sommer].  A  Delphes,  seulement  -ui,  à  côté 
d'un  nominatif  sg.  en  -;  (tcxci.  Tra;)  :  ailleurs,  -oiç  a  pénétré;  -eact  a  été 
graduellement  absorbé.  Même  situation  dans  le  Nord-Ouest.  ^  Les  démons- 
tratifs éoliens  cive,  ovt.  ovu  et  la  particule  vt(vc)  en  phrygien  [R.  Meister]. 

'<J0  Recueil  des  textes  et  rapprochements  étymologiques.  If  Pi-odromesde  l'ita- 
cisme  en  attique  [J.  Wackernagel].  -iXi-  devient  -ûa  (MiXt/toç);  at  passe 
à  £  dans  rioTEtoeâTYjÇ.  ^  Y  a-t-il  un  parfait  en  grec- ayant  le  pur  sens  de 
présent  [H.  Meltzer]?  Sur  le  double  sens  des  parfaits.  ^I  L'usage  des  formes 
moyennes  en  néo-grec  [G.  N.  Hadzidakis].  ^  Deux  mots  étrangers  en  grec 

25  [O.  Lager.  antz].  î^-'Xat  •  olvoç,  et  sapaat  "  ajjLa^at  :  tous  deux  dans  Hésy- 
chius.  Le  premier  est  Thrace;  le  second  peut  être  illyrien  :  les  Latins  l'ont 
emprunté  à  leurs  voisins,  les  Messapiens  :  serracum,  sarracum.  ^j  Grec  yuixvôç 
«  nu  »  [M.  Grammont].  ^  Grec  cpâpaaxov  [W.  Havers].  Exphcation  des  divers 
sens,  «  sorcier  »,  «  bouc  émissaire  »,  «  remède  magique  »,  et  étymologie  d'après 

80  l'ancienne  signification,  (f<ap[xà<T(îoj,  «tremper».  ^  KtY|TO)p  [K.  Krumbacher]. 
Le  mot,  par  suita  de  l'itacisme,  se  confond  avec  les  dérivés  de  xti^w,  de 
sorte  que  dans  les  souscriptions  de  mss.  xxr^iMOy  écrit  souvent  xTi'Twp, 
désigne,  non  le  possesseur,  mais  celui  qui  l'a  fait  établir,  qui  l'a  payé.  Aw 
temps  des  Paléologues,  la  renaissance  classique  rétablit  une  différence  entre 

35  les  deux  mots.  11^  Anzeiger.  Bibliographie  de  1906  :  Arménien,  Grec,  Alba- 
nais, Italique,  Celtique,  Germanique,  Baltique  et  Slave.       Paul  Lejay. 

Jahrbuch  des  k.  Deutschen  Archaeologischen  Instituts.  Vol.  24 
(1909).  l''^  livr.  Hernies  des  Polyclet  [J.  Sieveking].  Description  d'une 
tête  de  jeune  homme  (2  pi.  7  fig.)  du  Musée  de  Boston,  qui  n'est  pas  comme 

40  on  l'a  cru  une  réplique  du  Doryphore,  mais  bien  de  l'Hermès  Boboli;  com- 
paraison avec  d'autres  têtes  dues  à  Polyclète;  ;  c'est  donc  un  Hermès  qui 
justifie  pleinement  le  jugement  de  Quintilien  (XII,  10,  7)  lequel,  tout  en 
louant  la  «  dihgentia  »  et  le  «  décor  »  de  Polyclète  en  opposition  au  «  pondus  » 
qu'il  n'a  pas,  ajoute  :  «  Nam  ut  humanae  formae  decorem  addiderit  supra 

*6  verum,  ita  non  explevissé  deorum  auctoritatem  videtur.  »  Cet  Hermès 
nous  révèle  une  évolution  dans  Fart  de  Polyclète;  il  a  ce  que  n'ont  pas  les 
autres  têtes  de  P.  ;  nous  n'avons  pas  dans  toute  la  plastique  antique  d'exem- 
ple aussi  parfait  d'un  modèle  d'une  déhcatesse  infinie  dans  toutes  les  par- 
ties du  visage.  Il  ne  rend  pas    comme  le  dit  bien  Quintihen   la  majesté 

60  du  messager  des  dieux,  mais  il  a  toute  la  beauté  que  peut  avoir  un  visage 
d'un  jeune  homme  plein  de  vie  et  d'ardeur;  l'idée  est  complètement  sacrifiée 
à  la  forme.  T|  Euphranor  [J.  Six].  Veut  essayer  après  Robert,  Furtwàngler, 
Amelung,  de  donner  dans  cet  art.   de  21   p.   (12   fig.)   une  idée  de  l'art 


JAHRBUCH  DES  DEUTSCHEN  ARCHAEOLO6ISCHEN  INSTITUTS    75 

d'Euphranor  et  montre  en  quoi  il  a  excellé,  dans  les  proportions  et  la 
couleur,  ^f  Die  hellenistischen  Bron^.egefâsse  von  Egyed  [A.  Hekler].  Le 
trésor  trouvé  à  Egyed  (Hongrie)  en  1831  comprend  deux  vases  en  bronze 
d'une  très  grande  beauté,  une  hydrie  et  une  sorte  de  poêle  avec  des  incrus- 
tations en  argent  et  en  or,  description  (fig.)  détaillée;  tous  les  deux  sont  "' 
des  p"oduits  originaux  de  la  toreutique  hellénistico-alexandrine,  dus  à 
un  artiste  qui  a  longtemps  vécu  à  Alexandrie  au  3^  s.  av.  J.-C.  Étude  sur 
le  style  et  l'ornementation  de  ces  vases,  qui  prouvent  que  l'art  d'Alexandrie, 
aussi  bien  dans  la  plastique  que  dans  la  toreutique,  n'est  pas  autre  chose 
que  la  continuation  de  l'art  gréco-attique.  ^  Die  Darstellungen  auf  den  10 
Gefâssen  von  Egyed  [W.  v.  Bissing].  Étude  sur  les  éléments  égyptiens  qui 
sont  entrés  dans  la"  décoration  de  ces  deux  vases  et  qui  montrent  qu'ils 
sont  bien  de  l'époque  des  premiers  Ptolémées.  ^f  Die  porta  aurea  in  Spalato 
[B.  Schulz].  Le  palais  que  Dioclétien  se  fit  construire  au  bord  de  la  mer  en 
Dalmatie  près  de  Salone  et  autour  duquel  s'est  élevée  la  ville  moderne  de  is 
Spalato  occupe  une  place  importante  dans  l'histoire  du  développement  de 
l'architecture.  Une  des  parties  de  ce  palais  qui  a  subsisté  jusqu'à  nos  jours, 
l'entrée  principale  du  côté  du  nord  appelée  Porta  aurea,  n'a  jamais  été  bien 
comprise  ni  bien  expliquée.  S.  se  propose  de  le  faire  dans  cet  art.  de  6  p. 
(3  flg.).  ^^  2e  livr.  Bemalte  Grabstele  aus  Athen  [P.  Wolters].  Description  20 
(1  pi.)  d'une  petite  stèle  funéraire  en  marbre  de  la  Glyptothèque  de 
Munich,  elle  porte  des  traces  évidentes  de  peinture  et  provient  de  l'Attique 
où  elle  a  été  trouvée  dans  le  voisinage  de  l'ancienne  Voie  sacrée.  Elle  est 
surmontée  d'un  acrotère,  et  porte  un  très  grand  lecythos  qui  s'étend  de 
la  palmette  de  l'acrotère  jusqu'au  bas  de  la  stèle  :  à  droite  de  ce  vase,  en  26 
haut  une  volute,  à  gauche  un  rouleau  de  livres;  en  bas,  des  deux  côtés,  des 
alabastra  et  à  côté  des  rouleaux  de  hvres.  On  voit  distinctement  des  traces 
de  couleur  rouge;  mais  le  ton  du  marbre  prouve  qu'à  d'autres  endroits  il  y 
avait  une  couche  de  peinture;  signification  de  ces  alabastra,  des  rouleaux 
de  livres  et  des  autres  accessoires  représentés.  Tf  Erosstatue  aus  Nicopolis  30 
ad  Istrum  [B.  Filow].  On  voit  au  Musée  national  de  Sofia  une  statue  d'Eros 
en  marbre  sans  tête,  trouvée  en  1900  dans  les  ruines  de  Nicopolis  ad  Istrum. 
Eros  est  représenté  sous  les  traits  d'un  jeune  adolescent  nu  et  ailé;  il  est 
debout  et  tout  le  poids  de  son  corps  repose  sur  la  jambe  droite,  à  côté  un 
tronc  d'arbre;  détails  techniques;  cette  statue  n'est  pas  d'un  travail  soigné  36 
et  doit  dater  du  milieu  du  2^  s.  Ce  doit  être  une  copie  de  l'Éros  de  Praxitèle 
de  Parion.  Etude  et  description  dectte  dernière  statue,  d'après  les  auteurs 
et  L  s  monnaies.  Sa  place  dans  l'histoire  du  développement  dt  l'art  de  Praxi- 
tèle ;  elle  date  delà  jeunesse  de  P.  Rapports  entre  l'Éros  de  Parion  et  celui  de 
Thespis,  qui  doivent  être  tous  deux  de  373/2  environ.  T[  Of  a  head  of  a  40 
youthful  goddess,  found  in  Chios  [F.  Marschall].  Description  et  étude 
détaillée  d'une  admirable  tête  de  jeune  fille  pubhée  dans  les  Antike  Denk- 
màler  II,  p.  59  (13  flg.)  et  que  Rodin  qualifie  de  «  buste  immortel  ».  Il 
résulte  de  la  technique  qu'elle  est  due  à  un  sculpteur  expert  dans  son  art 
et  dans  toute  la  maturité  de  son  génie;  il  est  semblable  à  Praxitèle  dans  « 
le  modelé  du  cou,  du  front  et  du  nez;  il  suit  absolument  l'Artémis  de 
Dresde  de  Praxitèle  pour  les  proportions  extraordinaires  des  narines  et 
de  la  bouche.  Son  modelé  de  la  bouche  ressemble  étonnamment  à  celui 
de  l'Hermès  de  P.,  les  yeux  sont  pareils;  mais  sont  encore  ainsi  que  la 
bouche  plus  déhcats,  puisque  ce  sont  ceux  d'une  jeune  fille.  Ce  n'est  donc  50 
pas  un  élève  de  Praxitèle  qui  est  l'auteur  de  ce  buste,  mais  un  sculpteur 
qui  le  suit  de  si  près  en  tout  qu'il  ne  peut  être  que  Praxitèle  lui-même. 
.Appendice,  Explication  des  termes  uvpoTYjç.  uypôv  3.Àï7T£fv   qui  appliqués 


76  1909.  ALLEMAGNE. 

au  regard  n'ont  pas  d'équivalents  exacts  en  latin  et  en  anglais  ;  la  trad. 
de  Reinach  «  regard  humide  et  langoureux  »  celle  de  Perrot  et  de  CoUignon 
«  lueur  mouillée  »  ou  «  éclat  humide  )>  ne  satisfont  pas  M.,  qui  montre  que 
ôyoéç  en  dit  plus  long  et  désigne  un  degré  de  douceur  qui  ne  va  pas  jusqu'à 

ô  la  (jLaXaxoTif)?;  pour  bien  comprendre  ce  mot  ainsi  que  son  opposé  ?Yipbv,  il 
faut  en  revenir  à  la  définition  qu'Aristote  (329  b  30)  a  donnée  de  ces  deux 
termes.  ^^  3®  livr.  Oskische  Grabmalerei  [F.  Weege].  Étude  sur  les  pein- 
tures funéraires  de  l'Italie  méridionale  à  l'époque  préromaine.  Description 
(7  pi.)  des  peintures  trquvées  jusqu'ici  dans  50  tombeaux  dont  26  nous  ont 

10  livré  des  fresques  :  A)  Campanie,  28  n°s  (5  fig);  B)  Lucanie,  14  n°^  (12  flg.); 
C)  Samnium  (6  n°^).  Addenda  (1  fig.).  —  Technique,  structure  des  tom- 
beaux. —  Dates  de  ces  peintures,  5^  s.  et  en  majorité  du  4^  s.  av.  J.-C.  — 
Style.  —  Sujets  représentés  :  a)  scènes  qui  se  passent  lors  de  la  mort  ou  de 
l'enterrement  (fig.);  b)  sujets  concernant  la  vie  des  défunts  dans  l'au-delà; 

15  c)  sujets  empruntés  aux  occupations  habituelles  du  défunt  pendant  sa  vie 
(flg).  —  Origine  de  la  peinture  funéraire  chez  les  Campaniens  et  les  Osques. 
Cette  coutume  de  décorer  les  tombeaux  et  les  habitations  a  été  empruntée 
aux  Etrusques  qui  la  pratiquaient  en  Campanie  comme  dans  le  sud  de 
l'Étrurie,  et  après  leur  expulsion  continua  à  se  développer  pour  s'éman- 

20  ciper  de  plus  en  plus  au  4^  s.  et  s'arrêter  au  3'^  sous  la  domination  des  Ro- 
mains. Tï  Bewaffnung  und  Tracht  der  Osker  [F.  Weege].  Strabon  (VI,  I, 
2  p.,  253)  se  plaint  que  de  son  temps  il  n'est  plus  possible  de  distinguer 
queUes  étaient  entre  les  tribus  osques  les  différences  de  dialectes,  d'armes 
et  de  costumes:  W.  montre  que,  pour  ces  deux  derniers  sujets,  nous  sommes 

26  plus  favorisés  grâce  aux  peintures  retrouvées.  1,  Armes  des  Osques  (9  fig). 
Elles  nous  sont  connues  par  les  exemplaires  qui  nous  sont  parvenus, 
par  les  monuments  et  par  les  auteurs.  W.  les  étudie  dans  l'ordre  où  T.  Live 
(IX,  40)  les  énumère  :  boucliers,  cuirasses,  jambières,  casques,  armes  offen- 
sives. 2,  Costumes  des  femmes  (fig.),  coiffures,  costumes  des  hommes,  le 

30  purpurclavus.  ^  Der  kretische  Bildersarg  [E.  Petersen].  Etude  (flg.)  sur 
ce  sarcophage  de  Crète,  décrit  par  Paribeni  et  v.  Dûhn,  P.  montre  que  les 
peintures  qui  le  décorent  ne  se  rapportent  pas  à  proprement  parler  au 
culte  des  morts,  mais  qu'on  y  voit  représentées  la  vie  et  la  mort  des  dieux 
en  rapport  manifeste   avec  la  vie  humaine;  c'est  le  mythe  de  la  marche 

3^  et  du  déclin  de  l'année  considérée  comme  une  divinité,  f^  4^  livr.  Der 
Amazonenfries  des  Mausoleums  [P.  Wolters  et  J.  Sieveking].  Après  quel- 
ques mots  d'introduction  sur  le  Mausolée,  sur  les  artistes  qui  l'ont  exécuté, 
sur  les  fragments  des  trois  frises  sculptées  en  relief  qui  T ornaient,  conser- 
vées au  Br.  Muséum,  et  représentant  :  1°  une  course  de  chars;  2"  une  cen- 

^  tauromachie;  3°  un  combat  de  Grecs  et  d'Amazone,  sur  la  place  qu'elles 
occupaient.  P.  et  W.  étudient  cette  dernière  frise.  Ils  admettent  avec  Brunn 
qu'il  faut  distinguer  dans  les  divers  morceaux  qui  nous  en  sont  restés  quatre 
styles  différents  correspondant  à  la  manière  de  chacun  des  collaborateurs 
qui  d'après  Pline  s'étaient  partagés  la  décoration  des  quatre  façades  du 

*^  monument  :  Skopas,  Timothée,  Bryaxis  et  I.eocharès,  et  répartissent 
entre  ces  quatre  artistes,  à  la  suite  de  13runn,  les  fragments  du  Br.  Muséum 
(2  pi,  4  flg.).  ^  Zu  der  Grabstele  eines  Palaestriten  im  Vatikanischen 
Muséum  [W.  Amelung].  Description  (flg.)  de  deux  dessins  d'un  livre  d'es- 
quisses du  château  de  Windsor  représentant  une  stèle  funéraire  du  Vatican. 

w  Sur  l'un  on  voit  un  jeune  lutteur  à  la  palestre  debout  ayant  devant  lui  un 
jeune  garçon,  sur  l'autre  est  dessinée  la  main  du  jeune  garçon  tenant  une 
strigile.  Ces  dessins,  faits  d'après  l'original  et  admirables  de  vérité,  ont  ap- 
partenu à  Dal  Pozzo  mort  en  1657  et  le  recueil  dont  ils  font  partie  date  de 


JAHRBUCH  DES  DEUTSCHEN  ARCHAEOLOGISCHEN  INSTITUTS.    77 

la  première  moitié  du  17«^  s.  ^j  Das  Skenengebàude  des  Dionysos-Theaters 
[Fr.  Versakis].  Détermine  quelle  était  à  l'époque  de  Néron  la  façade  de  la 
scenae  du  théâtre  de  Dionysos,  étudie  ensuite  la  disposition  du  logeion 
avant  Néron  et  à  l'époque  de  Néron,  puis  propose  une  reconstruction  du 
théâtre  de  l'époque  de  Néron,  ainsi  que  de  l'ancien  théâtre  dans  ses  traits  s 
généraux  (32  fig.).  ^  Zum  Dionysos-TheaterinAthen  [W.  Dôrpfeld].  Relève 
à  la  demande  de  Versakis  un  certain  nombre  d'assertions  qui  lui  paraissent 
erronées  dans  l'art,  précédent. 

Tf]f  Chaque  livr.  de  cette  revue  contient  en  outre  un  supplément  sous  le 
titre     d'Archaeologischer    Anzeiger,    Livr.     L     Gnathia    Vasen     der  10 
Sammlung  J.  W.  F.  Reimers  in  Hamburg  [R.  Pagenstecher].  Cette  collec- 
tion comprend  surtout  des  vases  des  terres  cuites  et  des  bronzes  provenant 
de  l'Italie  moyenne  et  méridionale.  P.  décrit  (1  pi.  4  fig.)  55  vases  provenant 
de  Gnathia.  *||  Faliskische  Vasen  der  Sammlung  Reimers  [R.  Ballheimer]. 
Description  de  45  vases  dont  un  canthare  remarquable  par  sa  forme  et  les  ic 
représentations  qui  y  sont  figurées  (fig.).  On  y  voit  deux  guerriers  armés  de 
toutes  pièces  se  faisant  face  et  entre  eux  une  palmette  phénicienne.  T[  Eine 
attische  Hydria  aus  Melos  [E.  Roese].  Description  de  cette  hydrie  à  fig. 
noires  trouvée  en  1904  dans  un  tombeau  ;  elle  doit  être  de  la  seconde  moitié 
du  vi^  s.    et  mesure  0"\20  de  hauteur  et  0^,12    de  diamètre.  On  y  voit  20 
un  tumulus  d'où  s'élèvent  quatre  rameaux  et  sur  lequel  est  posé  un  oiseau 
de  proie  (  fig)  :  devant  le  tumulus  une  biche  et  à  dr.  et  à  g.  un  satyre  à  longue 
barbe  et  à  queue  de  cheval.  Comparaison  avec  quatre  autres  représentations 
analogues  ^  Zu  den  Institutsschriften  (Jahr.  23,  p.  212)  [A.  Jolies].  Le  cra- 
tère  du  Dipylon  décrit  par  Pottier  (Rev.  des  et.  gr.  1894,  p.    117-122),  «s 
dans  lequel  il  a  cru  reconnaître  une  copie  d'un  vase  de  métal  égyptien, 
n'est  probablement  que  la  reproduction  d'une  peinture  ancienne  égyptienne, 
car  les  vases  avec  des  fleurs  manquent  absolument  en  Egypte  à  l'époque, 
du  Dipylon.  —  2.  Vases  décrits  par  Paribeni  (Bull,  di  Paletnologia  Ital. 
1906,  p.  105-116)  avec  représentations  plastiques  dans  l'intérieur.  ^   Livr.  2.  30 
Trouvailles  archéologiques  faites  en  1908  :  Turquie  (Asie  Mineure).  Crète. 
Grèce.   Italie.  Russie  (Olbia).   Egypte.  Nord  de  l'Afrique.   Tunis.  Alger. 
P>ance.  Grande  Bretagne.  Belgique.  Suisse.  Autriche-Hongrie.   ^^  3^  livr. 
Die  neueren  Ausgrabungen  in  Palaestina  [H.  Thiersch].   8  Gezer.  (29  fig). 
^  Neolithische  Kultur  in  Thessalien  [A.  Jolies].  ^  Acquisitions  du  Louvre.  3« 
du  Br.  Muséum,  de  l'Ashmolean  Muséum  d'Oxford,    du   Mus.  of  fine  Arts 
à  Boston,  en  1908.  ^Tl  4^  livr.  Boghaskôr  [O.  Puchstein].  Résumé  du  résultat 
des  fouilles  faites  près  Boghasskôr,  en  Asie  Mineure,  sur  les  bords  du  Halys, 
village  bâti  sur  les  ruines  d'une  cité  hittite  :  ruines  d'un  temple  monumental 
(fig.),  détails  sur  l'architecture  de  ce  temple  :  il  était  entouré  d'une  série  40 
de  construttions,  restes   de   magasins  où   étaient  enfermés  les  trésors  du 
dieu.   Trois  autres  temples  :  palais  :  ruines  de  la  ville  elle-même,  fortifica- 
tions très  intéressantes,  murs  de  la  ville,  porte  ornée  de  lions  :  reliefs  divers 
importants  pour  l'histoire  de  l'art  hittite  (12  fig.);  art.  de  28  p.   ^  Aus- 
grabungen in  Numantia  [A.  Schulten].  5^  rapport  sur  la  5^  campagne  de  45 
fouilles  du  28  juill.  au  18  sept.  1909.  Camp  du  consul  Q.Fulvius  Nobilior, 
établi  par  lui  dans  la  f^  année  de  la  guerre  de  Numance,  en  153  av.  J.-C, 
et  dans  lequel    eut  lieu  la  catastrophe  de  Manunus  en  137.  Détails  sur  ce 
camp  et  sur  les   deux   autres  situés    près   Remeblas.  Disposition   de  ces 
camps  qui  diffèrent  entre  eux.  ^"[f  Cette  partie  du  Jahrb.  contient  en  outre  50 
le  c.  r.  sommaire  des  séances  du  K.  D.  Archaeol.  Inst.   (1908)  :  de  l'Arch. 
Gesellsch.  de  Berhn  (1908-1909)  :  de  courts  bulletins  de  l'Inst.  arch.    alle- 
mand et  d'autres  réunions  savantes,  et  enfin  la  liste  des  ouvrages  et  art. 


78  1909.  —    ALLEM/VCxNE. 

de  revues  traitant  d'archéologie  parus  en  1909  en  Allemagne  et  à  l'étranger 

P.  S. 
Jahrssberichte  des  philologiachen  Vereins  zu  Berlin.  1909. 
1.  Editions  1.  Tite  Live  [H.  J.  Mûller]  W.  Weissenborn-H.  J.  Mûller, 
5  T.  Livi  a.  U.  c.  libri.  I,  1  :  Buch  I.  9te  Aufl.  M.,  comme  dans  la  8^  éd.,  s'est 
affranchi  du  ms.  M,  sauf  quand  il  donne  seul  la  bonne  leçon.  *[[  W.  Weissen- 
BORN-W.  Heraeus,  Id.,  ^,  1  :  Lib.  XXXIX-XL,  éd.  altéra.  Eloge  de  cette 
2^  éd.,  OÙ  H.  s'est  montré  le  digne  continuateur  de  Moritz  Millier.  Examen 
critique  de  nombreux  passages,  où  les  mss.  M  et  S  (recentiores)  sont  en  conflit. 

10  ^  W.  Weissenborn-H.  J.  Mïiller,  Id.  id..  3*^  Aufl.  La  leçon  de  S  est 
souvent  préférable  à  celle  de  M.  Le  rp.  est  maintes  fois  d'accord  avec  H^^raeus. 
Liste  de  passages  corrigés.  Le  commentaire  et  l'appendice  ont  subi  une 
refonte.  TJ^f  II.  Critique  et  interprétation  du  texte,  a^  Mémoires. 
C.  F.  W.  MiTLLER,  Syntax  des  Nominativs  und  Akkusat  vs  im  Latein  schen. 

15  G')rrection  ou  discussion  de  nombreux  passages.  Tf  René  Pichon,  Notes 
cr  tiques  sur  Tite  Live  (R.  de  Ph,  1908).  Examen  détaillé  de  six  pass.  :  21,  30, 
7;  22,  58,  7;  24,  25,  8;  28,  42.  6;  28,  44,  4;  29,  27,  2.  ^bj  Contributions 
éparses.!  Conjectures  ou  commentaires  pour  :  21,  18,  7  (W.  H.  Kirk,  The 
class.  Journal  111,  110),  30,  18,  15  ('W.  Heraeus,  WS.  f.  kl.  Phil.  1908), 

•M  32,  16,  3  (E.  Costanzi,  Riv.  di  fil.  1908).  If^l  Sources  et  manuscrits. 
E.  Hesselmeyer,  i/awnièa7s  Alpeniibergang  im  Lichte  der  neueren  Kriegs- 
geschichte.  La  passage  d'Annibal  est  comparé  avec  celui  de  Napoléon  1^^ 
et  celui  du  Prince  Eugène.  ^  W.  Stahl,  De  bello  Sertoriano.  Dissertation 
intéressante,  Annibal  aurait  franchi  le  Mont  Cenis.  ^  W.  Soltau,  Die  drei- 

25  hundert  undsechs  Fabier.  (WS  f.kl.  Phil.jl908).  Précise  plusieurs  points  encore 
douteux  de  ce  désastre.  T|  Id.,  Cassius,  Maelius,  Manlius.  (Ibid.)  Étude 
pénétrante  de  ces  trois  personnages,  et  de  leur  rôle  dans  la  lutte  entre  pa- 
triciens et  plébéiens;  sources  où  a  puisé  Tite  Live  (sans  doute  Macer  et 
Tubéron).  ^  Id.,  Horatius  und  Orestes.  (Ibid.)  Par  Eunius  et  Naevius,  le 

30  mythe  d'Horace  se  rattache  aux  Euménides  d'Eschyle.  *[[  K.  Lehmann, 
Hannibah  letzter  Kriegsentwurj.  Établit  contre  Kromayer  que  le  récit  de 
Tite  Live,  qui  suit  Polybe,  est  inattaquable.  T|  W.  C.  F.  Walters.  On  the 
Oxford  Ms.  of  Livy's  first  Dekade  (The  Class.  Quaiterly  II).  Bonne  monogra- 
phie de  ce  ms.,  originaire  de  Paris  (collège  de  Clermont),  et  qui  date  de  l'an 

35  1000.  ^  J.  Seemi  ller,  De  Dubletten  in  der  dritten  Dekade  d„s  Livius.  Fait 
suite  à  un  excellent  mémoire  pubhé  en  ld06.  Liste  des  redites,  avec  leurs 
sources.  ^  E.  B.  Lease  (Class.  Phil.  1908).  Usage  de  neque/nec  et  neve/neu 
avec  l'impératif  et  le  subjonctif,  dans  Tite  Live.  ^  M.  Holleaux,  La  ren- 
contre d'Annibal  et  d'Antioc'  iis  le  Grand  à  Ephèse  (Hermès  1908).  Elle  eut 

40  lieu  en  195  a.  C,  non  en  196,  comme  l'a  prétendu  Niese.  Tf  Max  Hoder- 
MANN,  Livius  in  deutscher  Heer^ssprach\  Très  intéressant.  ^  S.  Reinach, 
Une  ordalie  par  k  poison  à  Rome  et  Vaffair<^  des  Bacchanal's  (Rev.  archéol. 
1908).  Mise  au  point  de  ces  récits  peu  vraisemblables.  ^^  Le  passage  des 
Alpes  par  Annibal  [Konrad  Lehmann].  Discussion  détaillée  des  conclusions 

45  d'Oehler  et  des  diverses  théories  en  présence.  Établit  qu' Annibal  a  dû  passer 
par  le  Petit  Saint-Bernard. 

2,  Horace  [H.  Rôhl].  I.  Éditions  et  commentaires.  E.  Sommer- 
A.  Desportes,  Horac^  l-s  satires  expliquées  littéralmnt.  Traduction  utile 
pour  l'interprétation  du  texte.  Remarques  et  discussion  de  qqs.  passages. 

50  If  Adolf  KiESSLiNG-Richard  Heinze,  Q.  Horatius  Flaccus,  Brife.  3^  éd. 
qui  présente  de  sérieuses  et  nombreuses  améliorations.  Liste  des  principales. 
^  Id.-Id.,  /d.,  Od<in  und  Epodeji.  5^  éd.,  où  texte  et  commentaire  ont  été 
soigneusement  modifiés  et  complétés.  Exemples.  •[[  G.  Kruger,  Q.  Horatius 


JAHRESRERICHTE    DES   PHILOLOOISCHEN    VEREINS   ZU    BERLIN.     79 

Flaccus,  II,  2  :  Epistcln.  Eloge  de  cette  15«  éd.  Leçons  nouvelles  les  plus 
importantes.  ][  M.  HAUPT-Johann  Vahlen,  Q.  Horati  Flacc'  op-ra.  5^  éd. 
d'un  vif  intérêt.  Observations  critiques  sur  les  corrections  les  plus  remar- 
quables, mi  II.  Traductions.  M.  Gorges,  Horaz'  Odn  und  Epodn  in 
metrischen  l'bersetzungen.  Traduction  de  valeur  trop  inégale;  des  gaucheries  5 
ou  même  des  erreurs.  ^^  III.  Articles  et  mémoires  Anton  Elter,  Do- 
narem  paieras  (Od.  IV,  8)  u.  a.  Résultats  intéressants;  cette  ode  de  34  vers 
n'a  pas  d'interpolations  et  n'est  pas  strophique.  Discussion.  %  A.  Kormtzer, 
Noch  einmal  zu  Horaz"  Carin.  III  5^  27  f.  (Ztschr.  f.  d.  ôsterr.  Gymn.  1907). 
Rejette  l'interprétation  dé  Kiessling  pour  amissi  colores.  ^  Theodor  Pluss,  lo 
Zu  Horaz  Carm..  III,  9  (WS.  f.  klass.  Phil.  1907).  R-ifute  la  conjecture  de 
Blank  au  v.  20  (rejecta  aequa  patet  janua  Lydiae?).  ^  R.  Samter,  Quin- 
quevir  {AYch.i\  f.  lat.  Lex.  u.  gr.  1907).  Interprétation  discutable  du  passage 
Sat.  II,  5,  55  f.  Tl  J.  W.  Beck,  Ilorazstudien.  Peu  de  profit  à  tirer  de  ces 
études  pour  la  critique  ou  l'intelligence  du  texte  d'Horace.  1T  S.  Sudhaus,  16 
Zwei  Horazfragen  (Hermès  1908).  Lire  dans  Sat.  I,  4,35  :  excutiat,  sibi  non, 
non  cuiquam  parcet  amico  (Cf.  Aristot.  Eth.  Nicom.  II,  28  à  33).  Dans  Ep. 
II,  3,  65,  régis  opus  désignerait  le  percement  de  l'Athos  par  Xerxès;  c'est 
douteux.  ^  Fr.  Heidenhain,  Zu  Horaz''  Carm.  II,  13  lUe  et  nefasto  (Ztschr. 
f.  d.  GW.  1908).  Contestable.  ^  P.  Hoppe,  Em  Triobolon  zur  Erklàrung  der  20 
Gedichte  des  Horaz^  Remarques  sur  Od.  I,  20;  I,  28;  III,  26,  7  (arcus). 
^  R.  Heidze,  Anzeige  von  Elters  Schrijten  ûber  die  Ode  Donarem  paieras. 
(Berl.  Phil.  WS.  19  08).  Ce  c.  r.  est  un  mémoire  solide  et  original;  analyse.  ^ 
Peter  Corssen,!  Donarem  paieras  (N.  Jarhb.  f.  d.  kl.  Alt.  1908).  Discute 
plusieurs  des  opinions  d'Elter.  ^  J.  W.  Beck,  De  errore  quodam  philologico.  25 
Défend,  avec  raison,  dans  Sat.  I  6,  126,  rabiosi  tempora  signi  de  la 
vulgate,  contre  la  leçon  campum  lusumque  trigonem  (Bland.  vet.). 
Tf  E.  Stampim.  La  metrica  di  Orazio  comparata  con  la  greca,  etc.  Plan  de  cet 
utile  manuel;  observations.  ^  F.  Teichmuller,  Das  Nichiho>azische  im 
Horaztext,  I  :  Epoden.  Opuscule  non  dénué  d'intérêt,  mais  qu'il  eût  mieux.  30 
valu  ne  pas  écrire.  E  emples.  t  Theodor  Widmann,  Die  Rômeroden  des 
Horaz  und,  die  Begriindung  des  Prinzipats  des  Augustus.  Recherches  intéres- 
santes; qqs  points  contestables.  Digne  d'attention.  ^  Hiemer,  Der  Ehren- 
schild  des  Augustus.  Réponse  à  Widmann.  ^  R.  Reitzenstein,  Horaz  und 
die  hellenislische  Lyrik  (N.  Jahrb.  f.  d.  kl.  Alt.  1908).  Compare  plusieurs  35 
odes  avec  des  épigrammes  qui  leur  auraient  servi  de  modèles.  ^  Id.,  Zu 
Horaz  (Ibid.).  Rapproche  o  plebs  (Od.  Ill,  14, 1)  de  m  o/jas  (Papyr.  Klio  VII, 
27  8).  ^  Achille  Cosattini,  Aère  perennius  (Riv.  di  fil.  e  d'istr.  cl.  1908)  Cf. 
Isocr.  nspt  àvTio.  7.  *[  L.  Valmaggi,  Briciole  oraziane.  (Ibid.)  (  ommente 
bu  corrige  5  passages  des  Épodes  (2,  12;  2,  33;  2,  37  ;  3.  22;  6,  5).  ]f  L.  Wen-  40 
DRiNER,  Zur  Auffassung  der  sechsten  Rômerode  (Ztschr.  f.  d.  GW.  1908). 
Contestable.  ^  Karl  Stadler,  Die  Horazfrage.  Appendice  à  la  préface  de  son 
Horazwerk;  observations  sur  qqs  points.  ^  R.  Pighon,  Le  jugement  d'Horace 
sur  Virgile  (Re\.  de  Phil.  1908).  Qu'il  faille  sous-entendre  epos  avec  molle 
atque  face  tu  m  dans  Sat.  110,  44,  c'est  ce  que  prouvent  trois  autres  pas-  45 
sages  :  Od.  IV  9,  7.;  Ep.  II  1,  54  et  59,  Cf.  aussi  Prop.  I  7,  19;  II  1,  2; 
Ov.  Pont.  III  4,  85f.  ^  Karl  Bode,  DerDichter  mussalsDichler  gelesenvoer- 
den.  Eine  Studie zur  Horazlektiire  (N.  Jahrb.  f.  d.  Kl.  Alt.  1908).  Intéressant. 
T[  Augusto  Balsamo,  Sui  versi  iô9i  n  délia  epist.  l  lib.  II  di  Orazio.  (Riv. 
di  fil.  1908)  Interprétation  trop  subtile.  5g 

3.  Les  Discours  de  Cicéron.  [F.  Luterbacher]  Chr.  Volquardsen, 
Rom  lin  l  bergange  von  der  Republik  zur  Monarchie  und  Cictro  als  polilischer 
Charakter.  Analyse  élogieuse;  observations.  ^  L.  Laurand,  De  M.  Tullii 


80  1909. 


ALLEMAGNE. 


Ciceronis  studiis  rhetoricis.  Bonne  dissertation  latine,  bien  au  courant;  dé- 
tail. %  In.,  Etudes  sur  le  style  des  discours  de  Cicéron.  Esquisse  de  Vhistoire 
du  cursus.  Travail  consciencieux  ;  compte  rendu  développé.  Tf  P.  MIHAILEA^u 
De  comprehensionibus  relativis  apud  Ciceronem.  Sérieux;  plan  détaillé  et 
e  discussion.    ^    Ft.    Richter- Alfred    EsERHARD-Hermann   Nohl,    Ciceros 
Rede  gegen  C.  Verres  IV.  4^  éd.,  amendée  (65  passages  où  le  texte  est  modi- 
fié), observations.  ^  E.  Thomas,  M.  Tullii  Ciceronis  in  C.  Verrem  orationcs. 
Actio  secunda  :  Liber  IV 'de  Signis.  5^  tirage  d'une  bonne  éd.  Rectifications 
dans  l'introduction;  remarques  sur  le  texte.  ^  R.  Novak,  M.  Tullii  Cice- 
10  ronis  in  L.  Catilinam  orationes  quattuor.  4^  éd.  dont  le  texte  a  été  quelque 
peu  modifié;  n'a  pas  utilisé  les  recherches  de  Peterson  sur  le  Vêtus  Ciunia- 
censis.  ^  G.  Boissier,  Im  conjuration  de  Catilina.  2^  éd.  peu  différente  de 
la  l""^.  Analyse  critique  de  ce  savant  ouvrage.  ^  M.  Levaillant,  M.  Tullii 
Ciceronis  in  L.  Catilinam  orationes  quattuor.  Réserves  sur  divers  points  de 
16  l'introduction;  le  texte  est  en  gros  celui  de  MûUer,  le  commentaire  est  abon- 
dant et  soigné.  ^  J.  F'.  Stout,  Cicero  in  Catilinam  I.  IV.  N'a  utilisé  ni  la  col- 
lation du  Cluniacensis  de  Peterson  ni  l'éd.  de  Clark  ;  observations  de  détail. 
•f  Jacobus  VAN  Wageningen,  M.  Tullii  Ciceronis  oratio  pro  M.  Caelio.  A 
sérieusement  amendé  l'éd.  de  Vollgraff  (1 887  )  ;  examen  de  plusieurs  passages. 
20  ^  F.  Mû^ZER,  Aus  dem  Lehen  des  M.  Caelius  Rujus  (Hermès  1909).  Étude 
historique  d'un  vif  intérêt.  ^  Th.  Stangl,  Neue  Beitrdge  zu  den  Bobienser 
Ciceroscholien  (Phil.  1909).  Ces  scholies  émanent  bien  d'un  ms.  Exemples 
des  corrections  qu'elles  préconisent.  ^  C.  Brakman,  Ad  scholia  Bobiensia. 
(Mnemos.  1908).  Discussion  et  correction  de  48  passages. 
25      4.    Virgile.    [H.  Belling]    I.  Le  poète  et  ses  œuvres.  R.  Heinze, 
Virgils  epische  Technik.  Éloge  de  cette  2^  éd.;  desiderata  pour  la  3^.  1[  W 
Kroll,  Randbemerkungen,  XIV  (Rhein.  Mus,  1909).  Critique  des  notices 
sur  la  jeunesse  de  Virgile;  analyse  et  observations.^  Id.,  Die  Originalitdt 
Vergils.  Compte  rendu  favorable;  remarques  sur  qqs  points.  ^  E.  Schmol- 
30  LiNG;  Der  erste  Greifswalder  Oberlehrerkursus  (N.  Jahrb.  f.  d.  kl.  Alt.  1908). 
Discute  les  conclusions  de  Gercke  sur  la  composition  de  l'Enéide.  ^  L.  Ra- 
DERMACHER,  Motiv  und  Persônlichkeit,  Il  :  Die  Biisser  Vergils  (Rhein.  Mus. 
f.  Phil.  1908).  F^loge  et  analyse  développée;  des  réserves.  ][  Franz  Skutsch. 
Sechzehnte  Epode  und  vierte  Ekloge  (N.  Jahrb.  f.  d.  kl.  Alt.  1909).  Savante 
85  étude;  détail  et  observations,  ^^f  Editions.  H.  R.  FAiRCLOuGH-Seldon 
L.  Brown,  VirgiVs  Aeneid  I-VI.  De  solides  quahtés;  remarques  sur  divers 
points,  ^^III.  AppendixVergiliana.   W.  Kroll  prouve,  contre  VoUmer 
et  Jahn,  que  le  poème  Catalepton  IX  (XI)  ne  peut  être  de  Virgile.  ^  A.  B. 
Drachmann,  Zur  Cirisfrage  (Hermès  1908).  Le  Ciris,  écrit  vers  l'an  50,  se- 
40  fait  une  œuvre  de  la  jeunesse  de  Virgile,  qui  ne  l'aurait  pas  publié  lui-même. 
Discussion.  ^  R.  Reitzenstein,  Die  Inself ahrt  der  Ciris.  (Rhein.  Mus.  1908). 
Interprétation  détaillée  des  vers  459  sqq.  Polémique  avec  Drachmann,  Ni 
Virgile,  ni  Gallus  ne  peut  être  l'auteur  du  Ciris.  ^  Le  Ciris.  Le  rp.,  dans 
une  longue  et  savante  étude,  résume  et  reprend  tout  le  problème  du  Ciris, 
*6  en  dressant  la  hste  des  rapprochements  qu'il  suggère  avec  les  Eglogues,  les  ' 
Géorgiques  et  l'Enéide. 

5.  Homère,  [C.  Rothe]  I.  Le  problème  d'Ithaque.  Vollgraf,  Duli- 
chion-Leukas  (N.  Jahrb.  f.  d.  klass.  Alt.  1907).  Thèse  vraisemblable; 
discussion.  ^  Dorpfeld,  Vierter  Brief  liber  Leukas-Ithaka.  Loin  d'identifier 
60  cette  île  avec  Dulichion,  s'autorise  des  fouilles  de  ,1907  pour  proposer  une 
autre  solution;  analyse.  ^  J.  Thomopoulos,  '1 6  x  x  t,  x  a  i  "0  [j-tipo  ç.  Cherche 
à  prouver  qu'Homère  a  dépeint  les  lieux  d'après  nature;  description  de 
l'Ithaque  homérique.  ^  E,  Engel,  Die  Streitf rage  Ithaka-Leukas.  Combat 


JAHRESBERICHTE   DES   PHILOLOGISCHEN  VEREINS  ZU  BERLIN.     81 

l'identification  de  ces  deux  îles  par  des  arguments  de  poids;  analyse  et 
observations.  ^  Bethe,  lihaka  und  Lejkas  (Rhein.  Mus.  1907).  Douteux. 
^  J.  Partsch,  Das  Aller  der  Inselnatur  von  Leukas.  Confirme  les  recherches 
de  Marées.  Discussion.  ^  E.  Obst,  Der  Skamander-Xanthus  in  der  Jlias 
(Klio    1909).   Convaincant.  T[1|  II   La  question    troyenne.    Gruppe,    5 
Griechische  Mythologie  und  Religionsgeschichte,  V,  2  (Hdb.  d.  kl.  Alt-wiss.). 
Traite  de  la  genèse  des  poèmes  homériques.  Analyse  développée,  *|[  J.  Vûr- 
THEiM,  De  Aiacis  origine,  cultu,  patria.  D'une  lecture  facile  et  profitable. 
Mise  en  lumière  des  principaux  points.  ^[  F.  Staehlin,  Das  Hypoplakische 
•    Theben.  Recherches^d'un  vif  intérêt.  ^  P.  Meyer,  Die  GôUerwelt  Homers.  lo 
Pour  lui,  la  Grèce  d'Europe  n'a  eu  aucune  part  aux  poèmes  d'Homère. 
Analyse  et  discussion.  ^  G.  Murray,  The  rise  of  the  greek  Epie.  Exposition 
favorable.  ^  P.  Goessler,  Die  kretisch-mykemsche  Kultur  und  ihr  Verhàltnis 
ZU  Homer.  (Preuss.  Jahrb.  1907).  Des  parties  dignes  d'attention.  ^^  III. 
Le  poète  et  les  poèmes.  G.  Wiemer,  Ilias  und  Odyssée  als  Quelle  der  ic 
Biographen  Homers.  Recherches  méritoires.  11  C.  Schmiu,  Homerische  Stu- 
dien  II  :  Homer,  der  hellenische  Nationalist  nach  den  Begriffen  der  antiken 
Schulerklàrung;  III  ;  Die  Ilias  und  die  Kunst  des  Dramas.   Intéressant; 
observations.  Ij  A.  Rômer,  Zur  Technik  der  homerischen  Ged'chte  (Sitz.-ber. 
d.  philos.-philol.  Kl.  d.  Kôn.  Bay.  Ak.  d.  Wiss.  1907).  Étude  pénétrante;  20 
réserves.   1[  L.   Adam,    Ùber  die   Unsicherheit  literarischen  Eigentums    bei 
Griechen   und  Rômern.  Thèse  intéressante;   discussion.  ^  Fr.  A.  Wolfs, 
Prolegomena  zu  Homer.  Traduction  irréprochable  (en  allemand),  par  H. 
MucHAU,  de  ce  remarquable  ouvrage,  ^j  G.  Finsler,  Homer.  Analyse  favo- 
rable; utile  pour  mettre  Homère  à  la  portée  de  tous.  ^  P.  Cauer,  Grundfra-  25 
gen  der  Homerkritik.  2^  éd.,  tout  à  fait  remaniée,  de  cet  important  travail; 
exposition  détaillée.  ^  M.  Croiset,  La  question  homérique  au  début  du  XX^ 
siècle  (Rev.  des  Deux  Mondes  1907).  A  propos  des  travaux  de  Bréal  etdeBé- 
rard,  traite  à  nouveau  des  origines  de  l'Iliade  et  de  l'Odyssée,  qu'il  place 
entre  900  et  750.  ^  A.  Ludwich,  Homerischer  Hymnenbau  nebst  seinen  30 
Nachahmungen  bei  Kallimachos,  Theokrit,  Nonnos,  u.  a.  Étude  suggestive 
et  détaillée  de  l'Hymne  à  Hermès.  Discussion.  ^  F.  Bechtel,  Die  vokalcon- 
traction   bei  Homer;  C.    Hentze,   Der  homerische   Gebrauch  der  Partikeln 
si,  e'^xe  und  y-jv  mit  dem  Conjunctiv.  Travaux  d'un  vif  intérêt  pour  la  cri- 
tique homérique;  analyse  et  remarques.  ^  K.  Witte,  Singular  und  Plural.  35 
L'Odyssée  est  plus  récente  que  l'ihade.  Dans  cette  dernière,  Il  et  P  sont  les 
chants  les  plus  anciens,    Q  le  dernier  en  date.  ^  F.  Bôlte,  Rhapsodische 
Vortragskunst.  Bonne  contribution  à  la  technique  des  poèmes  homériques. 
^  K.  Witte,  Studien  zu  Homer.  Études  sur  la  Doloaie,  les  interpolations, 
les  imitations;  observations  et  réserves.  ^  H.  Schiller,  Beitràge  zur  Wie-  40 
derherstellung  der  Odyssée,  II.  Contestable;  examen  de  plusieurs  points.  ^ 
F.  Stûrmer,  Zur  Odyssée  a  1-31  (Ztschr.  f.  ôsterr.  Gymn.  1908).  De  très 
bonnes  choses.   ^  Adam,  Der  ursprungliche  und  echte  Schluss  der  Odyssée 
Homers.  Suggestif;  analyse  et  discussion. 

6.  Hérodote.  [H.  Kallenberg]  Carolus  Hude,  Herodoti  historiae,  II.  ^^ 
Ce  2e  tome  est  digne  du  1*^';  examen  de  plusieurs  passages;  éd.  critique  de 
valeur.  ^  Reginald  Walter  Macan,  H  -rodotus  VII,  VIII,  IX.  Bonne  éd.  ; 
texte  de  Stein,  avec  plusieurs  leçons  nouvelles;  exemples  et  observations. 
If  Th.  GoMPERZ,  Zu  Herodot  II  16  (Rhein.  Mus.  1908).  Conjecture  nouvelle. 
^  A.  Freifauf,  Der  Artikel  vo'  Personen-und  Gôtternamen  bei  Thukydides  ^g 
und  Herodot.  Recherches  très  méritoires;  plan  détaillé  et  remarques.  ^[ 
Willi  Brandt,  Griechische  Tempo ralpartikeln  vornehmlich  im  ionischen  und 
dorischen  Dialekt.  Savant  mémoire;  le  dialecte  attique  et  la  xotvv]  sont 

ia  R.   DE   PHILOL.  Revue  des  Revues,  1909.  XXXIV.  —  6 


S2  1909.  —  AttËMAôîiË. 

également  appelés  en  témoignage.  Ij  W.  Nestlé,  Herodots  Verhâltnis  zur 
Philosophie  und  Sophistik.  Intéressant;  analyse  et  observations.  ^  J.  Be- 
LOCH,  Die  Schlacht  bei  Salamis  (Klio  1908)  ;  H.  Kallenberg,  Psyttaleia 
(Berl.  phil.  WS.  1909).  B.  arrive  à  identifier  Psyttaleia  avec  Lipsokutali  : 
5  K.  fait  des  réserves,  ^f  W.  W.  Tarn,  The  Fleet  of  Xerxes  (  Journ.  of  Hell,  St. 
1908).  Exposition  détaillée;  discussion.  \  J.  L.  Myres,  A  History  of  the 
Pelas giansTheory  (Ibid.  1907).  Étude  solide,  d'après  Homère  et  Hérodote. 
^  W.  M.  Flinders  Pétrie,  The  Structure  of  Herodotus  JI  (Ibid.  1908).  In- 
téressant. ^  C.  F.  Lehmann-Haupt,  Darius  und  der  Achâmeniden-Stamm- 

10  baum  (Klio  1908).  Résultats  concluants.  ^  W.  Soltau,  Die  Anfdnge  der 
rômischen  Geschichtschreibung.  Rapprochement  curieux. 

7.  Tacite.  [G.  Andresen]  I.  Editions  et  Traductions.  R.  Dienel, 
Der  Rednerdialog  des  Tacitus.  Eloge;  texte  de  MûHer  1906,  avec  de  nom- 
breuses corrections;  commentaire  soigné.  Examen  de  plusieurs  passages.  ^ 

JR  Edmund  Hedicke,  Cornelii  Taciti  de  vita  et  moribus  lulii  Agricolae  liber. 
Édition  critique,  où  les  mss.  récents  ont  été  mis  à  profit.  Réserves  sur  le 
texte;  conjectures  discutables.  TJ  Reed  Stuart,  Tacitus,  The  Agricola. 
Beaucoup  de  savoir  et  de  soin;  texte  basé  sur  l'Aesinus  et  le  Toletanus, 
commentaire  précis.  ^  Immon  S.  Allen,  C.  Cornelii  Taciti  Cn.  luUi  Agri- 

20  colae  vita.  Sans  profit  pour  la  critique  ou  l'interprétation  du  texte.  ][  A. 
Horneffer,  Tacitus  Germanien.  Bonne  traduction  allemande;  observations. 
y^  w.  Hamilton  Fyfe,  Tacitus,  Dialogus,  Agricola  and  Germania.  Traduc- 
tion élégante  et  précise,  d'après  le  texte  de  Furneaux.  ^  W.  Pfitzner- 
O.  Wackermann,  Cornelii  Taciti  Annalen,  I  u.  II.  5®  éd.,  améliorée  d'après 

2S  Nipperdey;  remarques  et  discussion  de  qqs  passages.  •[^  IL  Recherches 
historiques.  Philippe  Fabia,  L' avènement  officiel  de  Tibère.  Analyse  fa- 
vorable; le  récit  de  Tacite  est  contrôlé  et  complété  à  l'aide  de  Dion  et  de 
Suétone.  ^  Erich  Wilisch,  Der  Kampf  um  das  Schlachtfeld  im  Teutoburger 
Walde.  Éloge  et  exposition  détaillée.  ^  Friedrich  Knoke,  Armin  der  Befreier 

80  Deutschlands.  Intéressant.  ^  A.  Rehrmann,  Arminius  der  Befreier  Deutsch- 
lands.  Du  fond,  mais  c'est  mal  écrit  et  mal  composé;  analyse.  Tf  E.  Schier- 
holz.  Die  Ôrtlichkeit  der  Varusschlacht.  Étude  bien  conduite;  le  récit  de 
Dion  est  infirmé;  détail  et  remarques.  1[  J.  Nase,  Die Ortsbestimmung  fur 
Aliso  und  Teutoburg.  Bizarre;  discussion.  ^  Vincenzo  Strazzulla,  Il  pro- 

85  cesso  di  Libone  Druso  (Riv.  diStoria  ant,  XII).  Résume  Tacite,  Suétone  et 
Dion.  ^  D.  T.  Sghoonover,  A  study  of  Cn.  Domitius  Corbulo  as  found  tn 
the  Annals  of  Tacitus.  Contestable.  Tj  René  Waltz,  Vie  de  Sénèque.  Intéres- 
sant; s'appuie  srir  Tacite.  %  Chr.  Hùlse^,  The  burning  of  Rome  under 
iVe/o (Amer.  Journ.  of  Arch.  XIII).  L'incendie  éclata  dans  la  nuit  du  1 8  au  19 

40  juillet;  analyse  et  discussion.  %  Bernard  W.  Henderson,  Cwil  war  and 
rébellion  in  the  Roman  empire  a.  d.  69-70.  Étude  critique  et  stratégique,  qui 
concilie  les  points  de  vue  de  Mommsen  et  Gerstenecker  ;  exposition  dévelop- 
pée. Tl  G.  Teuber,  Beitràge  zur  Geschichte  der  Eroberung  Britanniens  durch 
de  Riômer.  Dissertation  élégante,  où  les  vues  de  Riese  sont  combattues, 

^'i  11  Luigi  Valmaggi,  Sulla  campagna  flavio-vitell  ana  del  69  (Klio  IX).  Hy- 
pothèse nouvelle  sur  la  marche  des  Vitelliens  (Hostilia,  Mantua,  Brixellum, 
Cremona).  Tf  Inscriptions  relatives  à  C.  Cominius  Macer  (Ann.  IV,  31),  C. 
Cornélius  Crispus  (VI  29),  L.  Faenius  Rufus  (XIII,  22).  1[1[  III.  La  langue 
et  le  style.  C.  F.  W.  Muller,  Syntax  des  Nominativs  und  Akkusativs  im 

60  Lateinischen.  Contient  de  nombreuses  et  préci?uses  remarques  sur  l'usage 
de  Tacite  :  plan  et  discussion.  T[  Anton  Fischer,  Die  Stellung  der  Demons- 
trativpronomina  bei  late  nischen  Prosaikern.  Étude  intéressante;  analyse  et 
réserves  sur  divers  points.  ^  Einar  Lôfstedt,   Vermischte  Beitràge  zur  la- 


JaHRESBERICHTE  des  PHILÔLÔGISCHEN  VEREÎNS  ZU   BERLIN.     83 

teinischen  Sprachkunde  (Eranos  VIII).  Sur  le  génitif  du  gérondif  dans 
Ann.  XIII  26;  XV  5,  21  ;  II  32.  ^T  J.  Golling  (Wien.  St.  30).  Seas  de  servare 
dans  Germ.  26.  ^  J.  B.  Hassny,  De  iriterrogationum  disiunctivarum  apud 
Tacitum  structura.  Sansprofit.  ^  Gh.  N.  Smile y,  Latinitas  and  £  X  À  tj  v  t  ç  [j,  o  ;. 
Touffu,  mais  exact  et  savant.  ^^  IV.  Critique  du  texte.  Fr.  Walter,  & 
Zu  Tacitus  (Bl.  f.  d.  GSW.  1909).  Beaucoup  de  conjectures  heureuses;  qqs- 
unes  discutables.  ^  J.  S.  Sey,  Sertum  Nabericum,  veut  lire,  dans  Dial.  10, 
ad  Tcuya/jv  pour  ad  pugnam.  Invraisemblable.  ^  P.  T.  M.  van  Gils 
(ibid.).  Corrections  ingénieuses  pour  Agr.  6  et  Ann.  I  42  ^  Fr.  Heidenhain 
(Ztschr.  f.  d.  GW.  1908).  A  propos  de  la  correction  d'audivi  en  audivit  lo 
(Agr.  24);  discussion  détaillée.  If  Ph.  Fabia  (WS.  f.  klass,  Phil.  1909).  Les 
appellations  diverses  de  Tibère  dans  Tacite  (Tiberius,  Caesar,  Tiberius 
Caesar,  Tiberius  Nero,  Nero),  ^  E.  T.  Merrill  (Class.  Phil.  IV).  Omission 
de  quam  dans  Ann.  II  77  et  Plin.  Ep.  II  12,  4.  ^  Rachel  E.  Wenn  (Class. 
Rev.  XXI II).  La  date  des  Histoires  est  plus  ancienne  qu'on  ne  l'admet  u 
généralement.  ^^  Index,  avec  prénoms,  des  auteurs  d'éditions,  ouvrages 
ou  articles  sur  Tacite  (excepté  la  Germanie),  cités  dans  les  Jahresberidhte 
de  1875  (I)  à  1907  (XXXIII). 

8.  Platon.  [Ernst  Hoffmann]  1.  Ouvrages  généraux.  P.  Natorp, 
Platos  Ideenlehre.  Œuvre  considérable;  analyse  développée  et  discussion.  20 
^  H.  Raeder,  Platons  philo sophische  Entwichelung.  Savante  étude,  aveo 
historique  du  problème  (Schleiermacher,  Susemihl,  Ribbing,  Zeller,  etc.). 
Exposition  détaillée,  ^j  Walter  Pater,  Plato  und  der  Platonismus.  Bonne 
traduction  allemande,  par  Hecht,  de  cet  ouvrage  estimable,  bien  qu'un  peu 
vieilli.  Plan  et  observations.  T|  Arthur  Drews,  Plotin  und  der  Untergang  20 
der  Antiken  Weltanschaunng.  Intéressant,  mais  discutable.  ^  H.  v.  Arnim, 
Die  euro pd  sche  Philosophie  des  Altertums.  Platon  y  tient  une  place  d'honneur 
Tl  K.  Vorlander,  Geschichte  der  Philosophie.  2**'  Aufl.  Donne  peu  de  place 
au  platonisme  qu'il  considère  plutôt  comme  une  théologie  que  comme  une 
philosophie.  ^  Walter  Kinkel,  Geschichte  der  Philosophie,  11/  von  Sokrates  3o 
bis  Plato.  A  bien  mis  en  lumière  l'importance,  en  philosophie,  du  socratisme 
et  du  platonisme.  ^  A.  Mannheimer,  Geschichte  der  Ph  losophie  in  ûber 
sichtlicher  Darstellung.  Réserves.  ^  Chr.  Joh.  Deter  Georg  Runge,  Abriss 
der  Geschichte  der  Philosophie.  8*^  Aufl.  Manuel  qui  a  fait  ses  preuves;  cette 
8<^  éd.  accorde  plus  de  place  à  Platon.  1[  Wilhelm  Wundt,  Einleitung  in  die  a 
Philosophie.  4*^  Aufl.  Le  platonisme  est  mis  quatre  fois  à  contribution  au 
cours  de  cet  ouvrage.  Tf  Gustav  Schneider,  Platos  Philosophie durch  ausgew. 
Abschnitte  aus  seinen  Schriften.  Éloge  et  plan.  11  W.  Freytag,  Die  Entwick- 
lung  der  griechischen  Erkenntnistheorie  bis  Aristoteles.ExACt;  discussion  de 
qqs    points  de  détail.  1[  M.  Wundt,   Geschichte  der  griechischen  Ethik,  I.  40 
Eloge  :  envisage  dans  Platon  le  disciple  de  Socrate,  le  mystique,  le  réforma- 
teur. ^  Otto  Apelt,  Der  Wert  des  Lebens  nach  Platon;  Analyse  favorable. 
^  E.  SiGALL,  Der  Wert  des  Lebens  im  Lichte  der  antiken  Philosophie.  Attra- 
yant. ^  R.  Reitzenstein,  Werden  und  Wesen  der  Humanitàt  im  Altertum. 
De  l'intérêt;  il  semble  que  le  rôle  de  Platon  soit  diminué,  ^f  V.  Mittermann,  «5 
Die  Grundgedanken  der  griechischen  Sozialphilosophie.  Beaucoup  de  justesse; 
exposé  et  observations.  1|  Wolfgang  Sghrôder,  Platonische  Staatserziehing. 
Étude  de  valeur,  analyse  et  remarques.  ^  Rudolf  Ebelisg,  Mathematik  und 
Philosophie  bei  Plato.  Savant  mémoire.  ^  Illmann,  Die  Philosophie  des  Pro- 
tagoras  nach  der  Darstellung  Platos.  Théorie  de  la  connaissance  de  Protagoras.  50 
d'après  le  Théétète.  *[|  M.  Hartmann,  Darstellung  des  Unterschiedes  zwische.i 
der  platonischen  Idée  und  der  aristotelischen  Entelechie.  Bon,  mais  rien  de    - 
nouveau.  ^  P.  Deussen,  Allgemeine  Geschichte  der  Philosophie  mit  beson- 


84  1909.  —    ALLEMAGNE. 

derer  Berûcksichtigung  der  Religionen,  I.  Dans  ce  l'^''  vol.,  consacré  à  la 
philosophie  de  l'Inde,  Platon  joue  un  rôle  important,  ^[f^  II.  Histoire  du 
Platonisme.  J.  Geffcken,  Sokrates  und  das  alte  Christentum.S\iggesi\f; 
adopte  un  point  de  vue  opposé  à  celui  de  Harnack  (Sokrates  und  die  Alte 
6  Kirche).  Tf  K.  Krogh-Tonning,  Platon  als  Vorlàufer  des  Christentims.  Ré- 
serves. ^^  III.  Ecrits  de  Platon  étudiés  séparément.  O.  Apelt,  Die 
beiden  Dialoge  Hippias  (N.  Jahrb.  f.  d.  kl.  Alt.  1907).  Solution  élégante  du 
problème;  exposition  détaillée.  ^  K.  Joël,  Zu  Platons  Lâches  (Hermès  1906), 
Nouveaux  arguments  contre  irubetzkoy;  thèse  contestable.  ^  A.  v.  Klee- 
10  MANN,  Das  Problem  des  platonischen  Symposion.  Simple  question  de  chrono- 
logie. Le  Banquet  viendrait  après  le  Gorgias  et  avant  le  Phèdre.[Observations. 
•[f  Id.,  Platonische  Untersuchungen,  II.  Menon.  {Archix.i.  Gesch.  d.  Philos. 
1907).  Rapports  du  Ménon  avec  le  Protagoras,  le  Gorgias  et  le  Banquet; 
analyse  et  réserves.  ^  Id.,  Die  Stellung  des  Eutyphron  im  corpus  Platonicum. 
16  Discutable;  exposé.  ^  E.  Stoelzel,  Die  Behandlung  des  Erkenntnisproblems 
bei  Platon.  Interprétation  pénétrante  de  ihéétète.  H  H.  Diels.-W.  Schu- 
BART,  Anonymer  Kommentar  zu  Platons  Theaetet  nebst  drei  Bruchstiicken 
philo sophischen  Jnhalts.  Commentaire  extrait  d'un  papyrus  du  2^  s.  p.  G. 
Tl  Otto  Apelt,  Zu  Platons  Gesetzen.  Conjectures  et  interprétation  nouvel- 
20  les,  dont  plusieurs  excellentes.  ^  Rudolf  Adam,  Ueber  die  Echtheit  der 
platonischen  Briefe.  La  7''  serait  seule  authentique.  ^  JoannesBERTHEAU, 
De  Platonis  epistula  septima.  Confirme  l'authenticité,  admise  autrefois 
par  Cobet.  Analyse  détaillée.  A.  G.  -D. 

Klio.  Voir  plus  haut  :  Beitràge  zur  alten  Geschichte. 
25      Korrespondenz-blatt  der  Westdeutschen  Zeitschrif t  fur  Geschichte 
und  Kunst.  Voir  plus  loin,  Rômisch-german.  Korrespondenzblatt.) 

Korrespoudenz-Blatt   fiir    die    Hôheren   Schulen.    Wurtembergs. 
16*^  année  (1909).  l^e  livr.  Zwei  neuere  Werke  iiber  Virgil  und  ihre  Verwer- 
tung  in  der  Schule  [Mettler].  Fait  l'éloge  de  R.  Heinze,  Vergils  epische 
30  Technik  et  de  Ed.  Norden,  P.  Vergilius  Aeneis  B.  VI  qu'il  résume  rapide- 
""  ment  et  dont  il  montre  la  grande  importance  et  l'utilité  pour  les  élèves,  ^f 
O.  PucHSTEiN,  Die  jonische  Saule  als  klass.  Bauglied  orientalischer  Herkunft; 
—  R.  V.  LiCHTENBERG,  Die  jonische  Saule  als  klassisches  Bauglied  re^n  helle- 
nischem  Geiste  entwachsen  [P.  Goesler], —  Les  conclusions  de  S,,  que  la  colonne 
36  ionienne  est  d'origine  orientale,  mais  que  la  Grèce  y  a  mis  son  empreinte, 
ont  pour  elles  l'avenir.  Celles  de  L.,  que  la  colonne  ionienne  est  d'essence 
purement  grecque,  sont  inacceptables.  ^  H.  Luckenbach,  Kunst  und  Ge- 
schichte :  I,  Abbildungen  zur  alten  Geschichte  [Schermann].  Eloges  de  cette 
7*^. éd.  considérablem  nt  augmentée.  1f^  2^  livr.  Der  Latein-Lnterricht  an 
*o  den  Mittelklassen  nach  dem  neuen  Lshrplan  [Kirschmer].  Attaque  le  nou- 
veau plan  d'étude  du  latin  en  Wurtemberg  qui  diminue  les  heures  de  travail 
et  fait  su  cet  der  une  précipitation  malsaine  à  la  tranquille  méthode  d'autre- 
fois. ^  Ed.  Meyer,  Geschichte  des  Altertums.  I,  1.  2*^  A.  [J.  Miller].  Eloges 
de  cette  nouv.  td.  ^f  L.  Straub,  Liederdichtung  und  Spruchweishe.t  der  alten 
46  Hellenen  [Klett].  Appréc.  favorable.  Tj  W.   Kloucek,  Vergils  Aeneis  nebst 
ausgew.  Stûcken  der  Bukolika  und  Georgika  [    ].  Bon.  ^  J.  Sander,  Schuler- 
kommentar  zu  Vergils  Aeneis  in  Auswahl  [    ].  Solide  mais  sera  plus  utile 
aux  maîtres  qu'aux  élèves.  T|^  3^  livr.  Der  erste  Philologe  [Eb.  Nestlé).  La 
principale  source  à  consulter  pour  l'histoire  du  mot  philologue  est  le  pro- 
60  gramme  de   K.   Lehrs    :    De    vocabulis    iptÀoXc-yoç,    Ypa[jLt/.aTt)cô(;,   xptTtxoç 
^  (Koenigsberg  1838).  Nous  y  voyons  que  les  mots  cptXoXoyt'a  et  ^tÀôXoyoç  se 
■    rencontrent  pour  la  première  fois  dans  Platon,  et  qu'Eratosthenes  (276-195 
av.  J.-C),  l'administrateur  de  la  Bibl.  d'Alexandrie,  le  grand  astronome  et 


KORRESPONDENZ-BLATT    FUR   HÔHEREN  SCHULEN    WURTEMB.        85 

0 
géographe,  est  le  premier  qui  se  soit   désigné  par  l'épithète  de  cptÀôXoyo;. 
A  Rome  Luciiis  Ateius  Praetextatus  (86-29  av.  J.-C.)  s'appela  philologus 
et  Vitruve  appelle  Homère  «  poetarum  parens  philologiaeque  omnis  dux  >. 
Dans  les  temps  modernes,  F.  A.  Wolf  prit  pour  la  première  fois  à  Gôttingen 
le  8  avril  1777  le  nom  de.  «  studiosus  philologiae  »,  ^  J.  Ph.  Krebs,  Anti-   5 
barbarus  de-  latein  Sprache  [Ludwig].  Cette  7^  éd.  p.  p.  J.  H.  Schmalz  est 
un  instrument  de  travail  indispensable  pour  tout  philologue.  ^  W.  Jordan, 
Ausg  w.  Stiïcke  aus  Cicero.  7*®  Aufl.  v.  H.  Schôttle  [Kreuser].  Appréc. 
favorable.  ^î  Aus  deutschen  Bûchern  VI,  2,  Homer  bearb.  v.  Gg.  Finsler 
[Planek].     Ce  livre  sur  Homère,  destiné  au  grand  public,  est  vivement  lo 
recommandé.  11^  4"  et  5^  livr.  A.  Horneffer,  Platon^  der  Staat  [W.  Nestlé. 
Excellente  trad.  ^^.  6^  livr.  Landesversammlung  des  Wurtemberg.  Philolo- 
genvereins  15  mai  1909  [     ].  Congrès  de  l'Assoc.  des  philologues  wurt3m- 
bergeois.  Analyse  du  rapport  de  Eisele  sur  les  cultes  phrygiens  et  leur 
influence  sur  le  monde  grcco-rom.  ^  W.  Nestlé,  Die  Vorsokratiker  [Meltzer].  i5 
A  sa  place  d'honneur  marquée  dans  la  bibliothèque  de  tous  ceux  qui  s'inté- 
ressent à  la  Grèce.  ^  Gymnasialbibliothek.  R.  Thiele,  Im  jonischen  Kleina- 
sien.  Fr.  Cramer,  Afrika  in   seinen   Beziehungen  zur  antiken   Kultunvelt. 
O.  Fritsch,  Delos,  die  Insel  des  Apollon.  Id.,  Delphi^  die  Orakelstàtten  des 
Apollon  [Goesler).  Appréc.  élogieuse  de  ces  quatre  petits  livres  destinés  aux  20 
élèves.  ^Tf  1^  livr.  G.  Ferrero,  Grosse  und  Niedergang  Roms  :  8,  Das  Endc 
des  alten  Freistaats;  4,  Antonius   und    Kleopatra   [Ziegler].    Trad.  ail.  de 
E.  Kapff  de  cette  histoire  à  moitié  scientifique,  à  moitié  destinée  au  grand 
public;  intéressant,  mais  des  réserves.  ^  F.  Vollmer,  Q.  Horatii  Flacci 
Carmina  rec.  Ed.  maj  [H.  Ludwig].  Indispensable  aux  philologues  pour  25 
l'explication  d'H.  Tj^l  Livr.  8  et  9.  W.  v.  Christ,  Geschichte  der  griech.  Lite- 
ratur,  I.  Klass.  Période.  5  Aufl.  von  W.  Schmid  [Melti.er].  Très  grands  éloges 
de  cette  5^  éd.  très  soignée.  T[  A.  Lange,  Sophokles  Oedipus  Tyrannus  et 
Antigone   [Vott*»ler].    Chaudement    recommandé.    ^    R.    Rauchenstein, 
Ausgew.  Reden  des  Isokrates,  Panaegyrikos  u.  Areopagitikos.  6.  Aufl.  v.  K.  80 
MûNSCHER  [W.   Nestlé].  Mérite  d'être  chaudement  recommandé.  ^I  Ad. 
Kiessling,  Q.  Horatius  Flnccus  :  1,  Oden  und  Ëpoden.  5^  A.  v.  R.  HeinZE, 
Id.  3,  Briefe  S'^  A.  [Ludwig].  Grands  éloges  :  remarques  de  détail.  f\  A.  Elter, 
Prolegomena  zu  Minucius  Félix  [E.  Nestlé].  Exemple  de  ce  qu'une  étude  et 
une  interprétation  philologique  pénétrantes  peuvent  arriver  à  faire  sur  un  35 
sujet  et  un  traité  déjà  souvent  étudiés.  ^  Ed.  Meyer,  Geschichte  des  Alter- 
tums  I,  2  Die  aeltesten  geschichtlichen  Vôlker  und  Kulturen  bis  zum  16  Jahrh. 
[J.  Miller].  Cette  seconde  édition  de  ce  savant  ouvrage  était  attendue  avec 
impatience;  25  ans  se  sont  écoulés  depuis  la  première  éd.  et  le  sujet  a  été 
renouvelé.  On  doit  être  reconnaissant  envers  ]\L  pour  ce  travail  de  géant  40 
accompli  pour  la  science.  ^  Eug.  Petersen,  Athen  {=  Berùhmte  Kunst- 
stâtten.  Band  41)  [Goessler].  Chaudement  recommandé.  ^^  10^  livr.  Die 
Torso  Medici  in  der  Ecole  des  Beaux- Arts  zu  Paris  [Fehleisen].  Furtwangler 
avait  soutenu  que  le  torse  Medici  avait  appartenu  au  centre  du  fronton  est 
du  Parthénon,  mais  devant  les  critiques  de  Br.  Sauer  et  de  P.  Hermann,  45 
que  F.  résume,  il  reconnut  lui-même  son  erreur.  ^  Der  beste  und  der  schlech- 
teste  Vers  Ovids  [Eb.  Nestlé].  Sandys  (Hist.  of  Class.  Scholarship,  p.  616) 
reproduit  d'après  Wright  une  légende^du  moyen  âge  qui  raconte  que  deux 
étudiants  visitant  le  tombeau  d'Ovide  avaient  entendu  une  voix  sortant 
du  tombeau,  et  proclamant  comme  le  plus  beau  vers  d'Ovide  ce  vers  :  «  virtus  50 
est  licitis  abstinuisse  bonis  »  et  comme  le  plus  mauvais  :  «  omne  juvans 
statuit  Jupiter  esse  bonum  »;  ils  sont  tous  les  deux  dans  les  Héroïdes,  le 
premier  17,  98;  le  second,  mais  sous  une  forme  très  différente,  4,133.  ^{ 


86  1909.   —    ALLEMAGNE. 

Sophokles  Tragôdien.  Deutsch  v.  J.  J.  C.  Donner.  Hrsg,  von  G.  Klee 
[Wagner],  Eloges.  ^^  11^  livr.  Einige  Konjekturen  zu  latein.  und  griech. 
Schulschriftstellem  [O.  Stadler].  Corrections  proposées  pour  Cic.  Pro  Rose. 
§  H,  80,  106  —  Bell.  Alexandr.  16,1;  27,2;  35,6;  39,  1  —  Bell.  Afr.  85,7  — 

6  Tac,  Dial.  8;  13;  14;  19;  22;  24;  25;  38;  39  —  Thuc.  V,  82,3;  VI,  12,1; 
VI,  17,1.  H  C.  RiTTER,  Platons  Staat[K.lett].  Possède  à  fond  son  sujet  et  sait 
en  faciliter  la  compréhension  au  lecteur  et  le  mettre  à  même  de  se  faire  une 
opinion  personnelle.  ^  Cron  und  Deuschle,  Platons  ausgew.  Schriften 
2.  Gorgias  bearb.  v.  W.  Nestlé  [Klett].  Ce  n'est  pas  une  nouv.  éd.  mais  un 

10  livre  nouveau.  Tj  K.  E.  Georges,  Kleines  latein.  deutsches  Handwôrterb. 
9te  A.  V.  H.  Georges  [Ludwig].  Amélioré  encore  et  augmenté,  est  à  la 
hauteur  de  sa  réputation.  ^  J.  Frey,  Latein.  deutsches  Handwôrterb.  [Id.]. 
Grands  éloges.  Il  O.  Immisch,  Wie  nudiert  man  Klass.  Phildogie  [Klett]. 
Grands  éloges.  ^  H.  A.  Naber,  Das  Theorem  des  Pythagoras  [Lôrcher]. 

16  Quand  on  réfléchit  au  peu  de  renseignements  que  nous  avons  sur  Pytha- 
gore  et  son  école,  et  qu'on  voit  comment  les  hypothèses  de  N.  s'accordent 
bien  avec  ces  vestiges  si  peu  nombreux,  on  ne  peut  refuser  son  admiration 
à  ce  livre.  ^  G.  Wissowa,  Paulys  Real-Enzyhl.  u.  s.  w.  VI  [Klett].  Eloges.  T|^ 
12^  livr.  E.   Kammer,  Ein  aesthetischer  Kommentar  zu  Aischylos  Oresteia 

20  [W.  Nestlé].  Ne  satisfait  pas  le  rap.  ^  I.  Prammer,  C.  J.  Caesaris  comm.  de 
B.  G.  10^  A.  von  A.  Kappelmacher,  mit.einem  Anhang  :  Das  rôm  Kriegs- 
wesen  in  Caesars  gall.  Kâmpfen  v.  E.  Kalinka  [Kohleiss].  Contient  qqs 
petites  améliorations.  ^  Authenrieth-A.  Kaegi.  Schilwôrterb.  zu  den 
Homerischen  Gedichten  [Greines].  Est  toujours  au  premier  rang  des  ouvrages 

25  scolaires  pour  l'explication  d'Homère.  X. 

Literarisches  Zentralblatt.  60^  année,  1909.  Janv.  W.    Kroll,  Vetti' 

Valentis  Anthologiarum.  libri  [C.].  Bonne  édition  de  ce  précieux  recueil 

d'anecdotes  astrologiques.  ^  A.  Ludwich,  Homerischer  Hymnenbau  nebst 

se'nen   Nachahmungen    bei   Kallimachos,    Theokrit^    Vergil,   Nonnos  u.  A. 

80  [Pr.  z].  Intéressant;  analyse  et  réserves.  1|  S.  Brandt,  Anicii  Manlii  Severini 
Boethii  in  isagogen  Porphyrii  commenta  [G.  Landgraf].  Savante  éd.,  où  les 
collations  de  Schepss  ont  été  utilisées.  1|  W.  Otto,  Priester  und  Tempel  im 
hellenistischen  Aegypten  [Schubart].  2^  vol.  de  cette  précieuse  contribution 
à  l'histoire  de  l'hellénisme.  ^  A.  Abt,  Die  Apologie  des  Apuleius  von  Madaura 

33  und  die  antike  Zauberei  [Preisendanz.]  Commentaire  savant;  remarques 
et  discussion  du  texte  de  plusieurs  passages.  ^  Hugo  Prinz,  Funde 
aus  Na"kratis  [von  Stem].  Utile  et  méritoire;  exposition  détaillée.  ][ 
W.  Kinkel,  Geschichti  der  Philosophie,  II  :  von  Sokrates  bis  Plato  [Buche- 
nauj.  Très  recommandable.  ^  Karl  Harth,  Platons  Philebus  [Lôschhorn]. 

40  Etude  neuve  et  digne  d'attention.  ^  H.  Brewer,  Kommodian  von  Gaza[C. 
W-n].  Contribution  savante  et  sagace  à  l'histoire  de  la  poésie  chrétienne  la- 
tine du  5^  s.  p.  C.  H  E.  Drerup  ['HpoSoou]  Trepi  TcoXirstaç  [von  Stem].  Re- 
cherches méthodiques  et  d'un  vif  intérêt;  réserves  sur  qqs  points.  ^  W.  M. 
LiNDSAY,     Contractions    in     early     Latin     minuscule    m$s.     [Bâckstrôm]. 

45  Beaucoup  de  soin;  très  utile  pour  lire  les  mss.  des  10^  et  11^  s.  ^  W.  H. 
Roscher,  Enneadische  Studien  [Drerup].  Conclusion  des  études  savantes  et 
suggestives  de  R.  sur  les  nombres  7  et  9  chez  les  Grecs.^^  Févr.  Otto  Schroe- 
DER,  Pindari  carmina  [Pr-z].  Eloge  de  cette  nouvelle  éd.,  très  pratique; 
apparat  réduit.  Choix  de  fragments.  If  H.  Knoellinger,  M.  T.  Ciceronis 

60  De  Virtutibus  libri  fragmenta  [C.  W-n.].  Reconstitution  méritoire  et  inté- 
ressante, d'après  Antoine  de  la  Sale.  ^  G.  Friedrich,  Catulli  Veronensis  liber 
[W.  K.].  Commentaire  tout  à  fait  neuf.  ^  Ch,  Albert  Sechehaye,  Programme 
et  méthodes  de  la    linguistique  théorique  [Scheinert].  Exposition  favorable; 


LITERARISCHES    ZENTRALBLATT.  87 

qqs  réserves.  ^%  Mars.  Josef  Bick,  Wiener  Palimpseste,  I.  [C.  W-n.].  Très 
utile;  détail  de  la  publication.  ^  T.  L.  Agar,  Homerica  [Drerup].  Correc- 
tions au  texte  de  l'Odyssée.  Réserves  sur  plusieurs  points;  qqs  erreurs.  ^ 
Alf.  Klotz,  p.  Papini  Stati  Thebais  [W-n.].  Éloge  de  cette  éd.,  en  progrès 
sur  les  travaux  de  O.  MùUer.  ^  H.  Wi^DiscHZ)ie  F rômmigkeit Philos  und  ihre   5 
Bedeutung  furdasChristentum  [P.  Kruger].  Intéressant.  ^  Ernst  Stoelzel, 
Die  Behandlung  des Erken'iJn  sproblems  bei  Platon  [Sange].  Etude  digne  d'at- 
tention sur  le  Théétète;  analyse.  Tjlf  Avril.  G.  Sghoeneich,  Die  Lhristen- 
verfolgung  des  Kaisers  Decius  [F.  Fdch.].   Très  bon.  ^  E.  Petersen,  Athen 
[F.  Noack].  Exposition  favorable;  nombreuses  gravures.  ^  C.  F.  W.  Mûller,  lo 
Syntax  des  Nominativs  und  Akkusativs  im  Lateinischen  [C.  W.}.  Grand  éloge 
de  ce  savant  ouvrage,  mis  au  point  aprèsdécèsparF.  Skutsch.  ^L.  Traube, 
Vorlesungen   und  Abhandlungen,  I  [F.  Schillmann].  Ce  1er  yol.  édité  par 
Lehmann,  et  déjà  revu  par  Boll,  est  consacré  à  la  paléographie,  et  tout  à 
fait  digne  d'attention.  ^  F.  Noack,  Ovalhaus  und  Palast  in  Kreta  [Thiersch].  15 
Thèse  intéressante,  encore  que  discutable,  où  N.  se  sépare  de  Dôrpfeld  et 
Mackenzie.  ^  P.  R.  von  Bienkowski,  Die  Darstellungen  der  Gallier  in  der 
hellenististhen  Kunst  [Petersen].  Bon;  fait  attendre  impatiemment  le  second 
vol.  annoncé.  ^  Albert  Mayr,  Die  Insel  Malta  im  Altertum  [A.  S.].  Résultats 
précieux,  ^^f  Mai.  G.  Ashmore,  P.  Terenti  Afri  Comoediae  [E.  M.].  Bonne  éd.,  ao 
sans  prétentions  savantes.  ^  E.  Siecke,  Hermès  der  Mondgott  [X.].  Con- 
testable; exemples.  ^  Otto  Immisch,  Aristotelis  Politica  [Drerup].  Actuel- 
lement la  meilleure  édition;  plan  et  observations.  j[  W.  Soltau,  Die  Anfànge 
de'  rôm.   Geschichtschreibung  [E.  Z.].  Recherches  savantes  et   méritoires; 
éclaire  Tite  Live  d'un  jour  tout  nouveau.  ^  C.  Wessely,  Studien  zur  Palaeo-  25 
graphie  und  Papyruskunde,  VIII  [Stein].  Ce  volume,  qui  clôt  le  recueil  des 
papyri  grecs  de  petit  format,  est  digne  des  précédents;    observations.  ^ 
F.  W.  VON  BissiNG,  Einfiihrung  in  die  Geschichte  der  àgyptischen  Kunst  bis 
auf  die  R  orner  [G.  Roeder].  Analyse  favorable;  discussion  de  qqs  points. 
^  Gg.  Pasquali,  Procli  Diadochi  in  Platonis  Cratylum  commentaria  [Ka- 30 
linka].  Edition  de  valeur,  dont  le  texte  repose  sur  5  mss.  des  15^  et  16e  s,^  et 
notamment  sur  les  deux  Ambrosiani.  îf  Cari  Hude,   Herodoti  Historiae 
[E.  Drerup].  En  progrès  sur  l'éd.  de  Stein;  apparat  critique  amendé  et  rec- 
tifié. ^^  Juin.  Cari  Mutzbauer,  Die  Grundbedeutung  des   Konjunktiv  und 
Optativ  [Pri-z].  Étude  intéressante,  où  M.  s'écarte  de  Delbriick  et  Lange,  et  35 
qui  vaut  surtout  par  les  matériaux  recueillis.  Tf  René  Pichon,  Les  derniers 
écrivains  profanes.  Les  panégyristes,  Ausone,  le  Querolus,  Rutilius  Namatia- 
nus  [C.  W-n.].  Analyse  élogieuse,  et  remarques.  ^  Vittorio  Macchioro, 
Llmpero  Romano  nelVetà  dei  Severi  [X.].  Intéressant  et  agréable  à  lire; 
embrasse  la  dynastie  des  Sévère  (193-235).  ^  R.  Thiele,  Im  ionischen  40 
Kleinasien;  —  Franz  Cramer,  Afrika   in  seinen  Beziehungen  zur  antiken 
Kulturwelt   [R.  D.].   Deux    publications    très    recommandables,    où    sont 
traités  maints  problèmes   d'archéologie,  de  topographie  ou  d'histoire.  If 
1.   Bywater,    The  Erasmian   pronunciation   of   greek   and   its   precursors, 
Jérôme  Aleander,  Aldus  Manutius,  Antonio  of  Lebrixa  [Drerup].  Intéressant;  45 
analyse.  ^  G.  Némethy,  Ciris,  epyllion  pseudovergilianum  [M.].  Ed.  critique 
très  soignée,  mais  corrections  trop  hbres  et  trop  aventureuses;  N.  plaide 
d'une  façon  contestable  la  non-authenticité  contre  VoUmer  et  Drachmann. 
^  J.  E.  Sandys,  a  history  of  classical  Scholarship[ld.].  Savantes  recherches 
sur  la  philologie  des  18^  et  19^  s.   ^^  Juillet.  A.  Elter,  Itinerarstudien  %q 
[Soltau].  Études  d'un  vif  intérêt;  exposition  détaillée.  ^   Georg  Môller, 
Hieratische  Palaeo  graphie,   I   [Leipoldt].   Très  utile  aux  égyptologues;   ce 
l^rvol.  vadelaS^àlalSedynastie.  ^  K.  ScHMiuT,  Das  Geheimnis  der  gnech. 


88  1909.  ALLEMAGNE. 

Mythologie  und  der  Stein  von  Xewnos  [Brockelmann].  Contestable.  ^  Félix 
SoLMSEN,  Beitràge  zur  griech.  Wortforschung  [Prellwitz].  Recommandable. 
^  Karl  SuDHOFF,  Aertzliches  aus  griech.  Papyrus-  Urkunden  [ — st].  Vif 
intérêt;  instructif  pour  les  historiens,  philologues  et  médecins.  ^  P.  Gren- 

s  FELL-S.  HuNT,  The  Oxyrhynchus  Papyri,  VI  [A.  Stein].  Éloge;  détail  du 
contenu  (Hypsipyle  d'Euripide,  commentaire  de  Thucydide,  trouvés  en 
janv.  1906).  ^  Otto  Eger,  Zum  àgyptischen  Grundbuchwesen  in  rdm.  Zeit 
[Schubart].  Analyse  favorable,  et  observations.  f^Août.  H.  Fitting,  Alter 
und  Folge  der  Schrijten  rôm.  Juristen  von  Hadrian  bis  Alexander  [X.].  Ou- 

10  vrage  de  valeur,  en  dépit  de  qqs  réserves  à  faire.  Ij  R.  C.  Kukula,  C.  Plini 
Caecili  Secundi  Epistularum  libri  IX,  Epist.  ad  Trajanum  liber,  Panegyricus 
[— tz].  Ed.  en  progrès  sur  celle  de  Keil;  a  donné,  pour  la  constitution  du  texte, 
le  pas  à  la  famille  RFa  sur  la  classe  MV.  ^  Rud.  Glaser,  Griech.  und 
deu'sche  Lyriker  [Preisendanz].  Bon,  malgré  qqs  lacunes.    ^  É.  Leisi,  Der 

16  Zeuge  im  attischen  Recht  [Drerup].  Analyse  élogieuse.  Tf  P.  Grenfell- 
S.  HuNT,  Hellenica  Oxyrhynchia  cum  Theopompi  et  Cratippi  fragmentis 
[Schubart].  Pubhcation  digne  des  précédentes;  T|  G.  Némethy,  DeOvidio 
elegiae  in  Messalam  auctore[B  ri].  Thèse  douteuse.  ^  A.  Calderini,  La 
manomissione  e  la  condizione  dei  liberti  in  Grecia  [E.  Drerup].  Travail  fort 

20  estimable  et  bien  au  courant.  %  C.  Robert,  Pausanias  als  Schriftsteiler 
[E.  Petersen].  Étude  méritoire;  des  réserves.  ^  W.  Schmidt,  Geburtstag  im 
Altertum  [Ostern].  Grande  valeur,  ^^  Sept.  D.  Quinn,  Helladian  vistas 
[E.  Drerup].  Excellent;  recherches  d'un  vif  intérêt.  ^  Ernst  Hoffmann, 
De  Aristotelis  Physicorum  libri  septimi  duplici   forma     [Lôschhorn].    Très 

26  bonne  dissertation  qui  complète  et  confirme  celle  de  1905.  ^  W.  Witte, 
Studien  zu  Homer  [Id.).  Digne  d'attention.  T|  Rosenstiel,  Ueber  einige 
frerndartige  Zusàtze  i%  Xenophons  Schriften  [Id.].  Étude  pénétrante  de  plu- 
sieurs passages,  notamment  de  la  Cyropédie.  ^  G.  Misch,  Geschichte  der 
Autobiographe  :1,  Das  Altertum  [Crusius].  Analyse  favorable  et  remarques.  ^ 

80  G.  Tomassetti  ,La  campana  romana  antica  medioevale  e  moderna,  1  [F.  B.]. 
Bon;  observations  sur  divers  points.  ^  Georg  Siefert,  Plutarchs  Schrift 
Tiept  £ÙÔu[jL''aç  [Lôschborn].  Beaucoup  de  soin;  exposé  et  discussion.  ^ 
A.  VON  DoMAzsEWSKi,  Abhaudlungen  zur  rôm.  Religion  [Ostern].  Etudes 
remarquables,  bien  que  d'une  lecture  difficile.  ^^  Oct.  G.  Bloch-  J.  Carco- 

35  coPiNO-  L.  Gernet,  Mélanges  d'histoire  ancienne  [Valeton].  Analyse  favo- 
rable et  remarques.  ^  Vick,  Untersuchungen  zum  homerischen  Demeter- 
hymnus  [Lôschborn].  Mémoire  de  valeur.  ^  Henry  Fran cotte,  La  Polis 
grecque  [E.  v.  Stem].  Recueil  d'articles  clairs  et  précis  sur  l'origine  des  cités 
et  confédération  dans  la  Grèce  ancienne.  T|  J.  Juthner,  Philostratos  ûber 

40  Gymnastik  [— st].  Eloge.  ^  V.  Gardthausen,  Der  Ahar  des  Kaiserfriedens 
[G.  W-s.].  Recherches  méritoires  sur  les  nombreux  problèmes  que  soulève 
l'Ara  Pacis  Augustae.  Tf  C.  Cichorius,  Untersuchungen  zu  Lucilius  [L.  Bloch]. 
Très  profitable  et  très  agréable  à  lire;  pas  toujours  concluant.  Souvent  en 
désaccord  avec  Marx.  ^  Jozef  Révay,  Commodianus  élete,  mûvei  es  hora 

ih  (Leben,  Werke  u.  Zeitalter  C.)[Karâtsony].  Intéressant;  Commodien  aurait 
écrit  entre  280  et  297.  H  H.  Pedersen,  Vergleichende  Grammatik 
der  keltischen  Sprachen,  I,  1  [Wi].  Ouvrage  de  premier  ordre.  ^  R.  Schnei- 
der, Griech.  Poliorketiker  [Drerup].  Grand  progrès  sur  les  éd.  antérieures, 
au  point  de  vue  de  la  critique  du  texte.  ^  Th.  Schreiber,  Griech.  Satyr- 

so  spielreliefs  [Otto  Waser].  Publication  de  valeur  et  de  grand  mérite.  Tf^  Nov. 
G.  BRUNS-Otto  Gradenwitz,  Fontes  juris  romani  antiqui,  1  [X.].  7®  éd. 
améliorée  (la  6«  avait  été  revue  par  Mommsen].  ^  H.  Se  brader,  Archaische 
Marmor.  Skulpturen  im  Akropolis- Muséum  zu  Athen.  [Pfister].   Eloges.   ^ 


MITTEILUNGEN    AUS    DER    HISTORISCMEN    LITERATUR.  89 

BuzESKUL,  Geschichte  der  athenischen  Demokratie  (russe).  [E.  von  Stern].  De 
bonnes  parties;  des  réserves.  ^T  R.  Foerster,  Libanii  opéra,  Y  :  Declamationes 
I-XII  [W.  S.].  Bonne  éd.;  remarques  sur  divers  points.  ^  Ad.  Wilhelm, 
Beitràge  zur  griech.  Jnschriftenkunde  [Lfd.].  Très  utile.  ^  Anton  Elter, 
Prolegomena  zu  Minucius  Félix.  [Landgraf]].  Importante  étude  sur  l'Octa-  » 
vins.  ^  W.  Spiegelberg,  Die  demotischen  Papyrus  der  Musées  royaux  du 
Cinquantenaire  [Roedy-T].  Publication  précieuse,  f  S.  Sudhaus.  Der  Aujbau 
der  plautinischen  Cantica  [Pr-z].  Très  digne  d'intérêt  :  leur  structure  est 
celle  des  mètres  grecs.  ^WolfgangW.  Helbig,  £/(>ifeomem(?/i«r  Rundschild 
mit  einem  Biigel  [Ostern].  Suggestif.  U  S.  Eitrem,  Hermès  und  die  Toten  lo 
[X.].  Beaucoup  de  valeur,  surtout  par  les  documents  rassemblés.  ^  G.  Ro- 
DENWALDT,  Die  Komposition  der  pompeianischen  Wandgemàlde  [Wdiizinget]. 
Recommandable.  Tj^  Dec.  J.  H.  Léopold,  M.  Antoninus  Imperator  ad  se 
ipsum  [Drerup].  Grand  progrès  sur  l'éd.  de  Stich,  qu'on  peut  tout  de  même 
consulter  avec  fruit.  T|  J.  Binder,  Die  Plehs  [X.].  Analyse  favorable.  ^  is 
J.  VAN  Wageningen,  M.  Tulli  Ciceronis  oratio  pro  M.  Caelio  [C.  W-n]. 
Ed.  utile,  texte  et  commentaire.  *[[  G.  A.  Gerhard,  Phoinix  von  Kolophon 
[W.  Nestlé].  Eloge  du  texte  et  des  commentaires.  ^  D.  E.  Œconomides, 
Lautlehredes  Pontischen{K.  D.].  Bonne  monographie  de  ce  dialecte;  réserves 
sur  les  excursus.  ^[  I.  Vurtheim,  Octavia  praetexta  [C.  W-n].  Sans  valeur.       20 

A.  G.  D. 
Mitteilungen  aus  der  historischen  Literatur.  T.  37.    Fasc.   1.  Pro- 
grammes. R.  HoLSTEiN,   Griech.  Sittlichkeit  in  mykenischer  Zeit  [Hirsch]. 
Analyse.  Tf  K.  Liebold,  Die  Ansichten  ûber  die  Entstehung  u.  das  Wesen  der 
gentes  patriciae  in  Rom...  [Dietrich].  Permet  une  orientation  rapide  sur  le  26 
sujet.  Tl  BÛLZ,  Fasti'  quaestorum  qui  ab  u.  c.  3iO  ad  a.  u.  c.  611  extra  Romam 
fuerunt  [Id.].  Donne  une  impression  de  confiance.  ^  Jos.  Bach,  Die  Osterfest- 
Berechnung  in  aller  u.  neuer  Zeit  [Hirsch].  Analyse.  ^  Knappe,  Jst  die  2'. 
Rede  des  hl.  Gaudentius  echt?  ^  Manuelis  Holobol  orationes,  2  éd.  Maximil. 
Treu  [Id.].  Annonce.  ^  Paulatos,   'H  Trarp;;  to5  'Oouadsw;  èx  tyjÇ  Fspfxa-  so 
vixTi;  nebst  einer  Abhandlung  des  Erzherzogs  Ludwig  Salvator  u.  Gustav 
Lang  [Winkelsesser].  Polémique  raisonnée  et  qui  compte  avec  les  faits 
contre    Dorpfeld.  P.  qui  possède  une  connaissance  approfondie  d'Homère 
voit  dans  l'Ithaque  actuelle  l'Ithaque  du  poète.  ^  t)  Wilh.  Weber,  Untersu- 
chungen  zur  Geschichte  des  Kaisers  Hadrianus.  —  2)  Otto  Th.  Sghulz,  Das  35 
Kaiserhaus  der  Antonine  u.  der  letzte  Historiker  Roms  [Id.].  1)  Éclaire  d'un 
jour  nouveau  des  questions  importantes  pour  l'histoire  du  sujet.  —  2) 
Complète  les  tra\  aux  antérieurs  de  S.  sur  l'histoire  impériale  et  reconstitue 
avec  beaucoup  d'habileté  la  part  qui  revient  à  l'Anonyme  dans  les  Vitae. 
^  Gust.  Schônaich,  Die  Christenverfolgung  des  Kaisers  Decius. U-'OSCh.hovu].  40 
Diss.  appliquée  d'un  style  coulant  et  qui  mérite  le  plus  large  accueil.  ^ 
Josef'LANG,  Aus  Frankens  Urzeit  (pi.]  [Glemenz].  Traité  des  découvertes 
préhistoriques;  important.  ^  Ludwig  Schmidt,   Geschichte    der    deutschen 
Stàmmehis  zum  Ausgange  der  Vôlkerwanderung  1.  Abt.  4-6  [v.  Kauffungen]. 
Excellent.  ^  Hesseling,  Essai  sur  la  civilisation  byzantine  [Hirsch].  Aussi  45 
instructif  qu'intéressant.  ^   DiETEKicn-Jubus  Reinhardt  u.  Bader,  Bei- 
tràge z.  Geschichte  der  Universitdten  Mainz  u.  Giessen  [v.  Kauffungen].  Très 
méritoire.  Tf  Enthoven,  Briefe  an  Desiderius  Erasmus  von  Rotterdam  (pi.) 
[Herm.  Barge].  Service  signalé  rendu  aux  travaux  relatifs  à  Erasme,  grâce 
à  la  pubhcation  de  ces  lettres  pour  la  grande  majorité  inédites.  T|^  Fasc.  2.  50 
Jahresberichte  der   Geschichtswissenschaft.   T.   29   [Loschhorn].   Exposé  des 
résultats  les  plus  importants.  ^  Fritz  Baumgarten,  Franz  Roland -Richard 
Wagner,  2^  éd.  (pi.).  [Hirsch].  Aussi  attrayant  pour  la  forme  qu'instructif 


90  1909.  —    ALLEMAGNE. 

pour  le  fond.  ^  Drerup  ['HpwSou]  Tcept  TroXirsiaç  [PlatzhofT].  Hérode 
Atticus  ne  peut  être  l'auteur  de  ce  pamphlet  qui  a  pour  auteur  quelqu'un 
du  cercle  de  Théramène.  ^  Van  den  Bogaert,  Bmchstûcke  aus  der  àllestcn 
Geschichte  der  Belgier,  4.  Cimbern  ,Teutonen  u.  Aduatuker  [Winckelsesser]. 
'  Etablit  par  des  considérations  tirées  de  la  linguistique  et  de  Thistoire  que 
les  populations  de  la  Gaule  Belgique  sont  en  partie  d'origine  Scandinave. 
^  BoLKENSTEiN,  De  colonatu  Romano  eiusque  origine  [Dietrich].  Très  ins- 
tructif. 1[  Francis  Smith.  Z)i>  rôm.Timokratie\\'i.'\.  Travail  très  remarquable 
conduit  avec  une  méthode  approfondie.    ^  F.    Knoke,  Neue  Beitràge  zu 

10  einer  Geschichte  der  Rômerkriege  in  Deutschland  (pi.)  [Winkelsesser].  Défend 
ses  dernières  découvertes  et  engage  une  polémique  acerbe  contre  Koepp  et 
Schuchardt.  ^  Heinr.  Nissen,  Orientation  Stud  en  z.  Geschichte  der  Relig  on. 
2  Fasc,  [Lôschhorn].  Des  résultats  qui  paraissent  sûrs.  T|  Franz  Helbing, 
Die  Tortur.  Geschichte  der   Folter  im  Kriminalverfahren  aller  Vôlker  u. 

15  Zeiten  (pi.)  [v.  Kaufïungen].  Méritoire.  ^11  F'asc.  3.  Hugo  Prinz,  Funde  aus 
Naukratis  (pi.).  (Klio  7.  Beiheft)  [Platzhoff].  Intéresse  plus  l'archéologue  que 
l'historien.  ^  Wilhelm  Stahl,  De  bello  Sertoriano  [Winkelsesser].  Toute  la 
tradition  remonterait  à  2  ou  3  sources.  ^  1)  Eusebius.  Kirchengeschich^e 
hrsg.  V.  Eduard  Schwartz.  Kleine  Ausgabe. —  2)  J.  Bidez,  La    tradition 

20  manuscrite  de  Sozomène  et  la  Tripartite  de  Théodore  le  Lecteur  [Hirschj.  1) 
Annonce.  —  2)  Travaux  préparatoires  qui  font  augurer  favorablement  de 
la  prochaine  édition.  Tf  Kaiser  Julian?  philo sophische  Werke  ûbers.  u.  erl. 
V.  Rudolf  AsMUS  [  [Lôschhorn].  Trad.  aisée  et  fidèle  en  général.  Tf  1)  Byzan- 
tinische  Zeitschrift.  T.  17  (pi.).  —  2)  Byz.  Zeits.  Generalregister  zu  Band  1-12 

2s  bearb.  v.  Paul  Marc  [Hirsch].  1)  Le  butin  pour  l'historien  n'est  pas  consi- 
dérable. —  2)  Très  bon.  ^  K.  Dieterich,  Byzantinische  Charakterkôpfe 
(Natur-  u.  Geisteswelt)  [Id.].  Choix  judicieux  à  l'usage  du  grand  public  et 
bien  approprié.  Quelques  grosses  fautes  historiques  toutefois.  ^  1)  Heinrich 
Gelzer,    Àusgewàhlte    kleine    Schriften.    —    2)    Krumbacher,     Populàre 

30  Aufsdtze  [Hirsch].  Grands  éloges,  ^^  Fasc.  4.  Fôrderreuther  u.  Wj'rth, 
Aus  der  Geschichte  der  Vôlker.  T.  1.  Altertum  [Kôdderitz].  Livre  de  lectures 
illustré.  ^  Theodor  Mommsen,  Historische  Schriften.  T.  2  (Gesammelte 
Schriften  V)  [Winkelsesser].  Éloges.  ^  Ludo  Moritz  Hartmann  [Id.].  Esquisse 
biographique.  ^  Elter,  Itinerarstudien  [Id.].  S'occupe  principalement  de 

36  ritinerarium  Antonini.  ^  Mogk,  Germanische  Mythologie  [B.  Clemenz]. 
Petit  hvre  substantiel.  1|  Z)as  Leben  des  Heiligen  Symeon  Stylites  bearb.  v. 
Hans  LiETZMANiN  [Hirsch].  Analyse.  ^  Joh.  Merkel  Die  Justinianischen 
Enterbungsgriinde  [Id.J.  Explication  de  la  novelle  11,5  du  l®''  février  542; 
il  est  peu  d'institutions  juridiques  qui  aient  eu  un  retentissement  aussi 

40  considérable. dans  les  autres  législations.  H.  Lebègue. 

Nadirichten  v.  der  Kgl.  Gesellschaft  der  Wissenschaften  zu  Gôt- 
tingen  Philologisch-historische  Klasse.  Fasc.  1.  Akzentstudienl  [J.Wacker- 
nagel].  Dans  Homère,  Aristarque  accentuait  [ipa8uT7]ç,  Ta/uTTr,ç,  àvopoTr|Ç, 
par  contre  :  loTr\<;,  xaxoTY,ç,  veoTTiç,  cptXÔTTjç.  c'est-à-dire  -ttjç  qui  suivait  des 

46  racines  en  -ù,  -J"-  oxytons  et  ^x-^iç  après  des  paroxytons  et  des  oxytons  en  -o-  / 
Dans  le  grec  hellénistique,  -ttjç  était  toujours  non  accentué,  même  dans  des 
formations  en  -u-.  Mais,  en  attique,  la  règle  homérique  subsista.  Cela  est 
attesté    expressément    pour  Ta/uTT^ç,   De    même    Sapurr,?,  xouottiî    soni 
attestés  depuis  le  3^  s.,  bien  que  les  mss  (?)  et  les  éditions  donnent  BapwxY,; 

50  xoucpÔTYi;.  Incidemment  W.  défend  et  explique  la  leçon  d' Aristarque  N  191 
XPOOXl  au  Heu  de  xpwç  de  Zénodote  préféré  par  les  éditeurs  modernes.  ^^ 
Fasc.  2.  Ein  antimonophysitischer  Dialog[N.  Bonwetsch].  Édition  critique, 
d'après  le  Coislin  299  de  ce  dialogue,  qui  donne  un  aperçu  sur  la  vie  spiri- 


NEUE    JAHRBÙCHER    FUR    DAS    KLASSISCHE    ALTERTUM.        91 

tuelledu  7^8.,  et  qui,  aupoint  de  vue  delà  langue,  n'est  pas  sans  intérêt. 
tu  Fasc.  3.  Sententiae  lxxxvii  episcoporum.  Das  Protokoll  der  Synode 
von  Karthago  am  1.  September  256  [Hans  von  Soden].  Éd.  critique  suivie 
d'une  étude  de  l'histoire  de  la  tradition.  Les  mss,  des  Sententiae  se  répar- 
tissent en  q  atre  archétypes.  Des  éditions  de  S.  Cyprien,  celle  procurée  par   5 
Erasme  (1520)  est  la  première  qui  contient  les  Sententiae.  Il  se  servit  du 
ms.  latin  12126  et  collationna  aussi  des  citations  de  S.  Augustin.  Les  éditions 
subséquentes  reproduisent  Erasme,   avec  qqs  corrections  ou  conjectures 
dérivées  en  partie  de  nouveaux  mss  ou  perdus  pour  nous.  La  recension 
d'Hartel  repose  principalement  sur  le  Codex  S<guepianus  (=  Paris,  lat.  lo 
10592).  ^  Die  drei  arezzaner  Hymnen  des  Hilarius  von  Poitiers  u.  Etwas 
iiber  Rythmus  [W.  Meyer  (aus  Speyer)].  I.  Brandes  qui  distingue  le  vers  po- 
pulaire alterné,  attesté  par  Marins  Victorinus  et  le  rythme  populaire  latin, 
se  trompe  sur  ces  deux  points  :  il  n'est  pas  question  du   Vers    populaire 
dans  Marius  Victorinus  et  les  passages  des  grammairiens  sur  lesquels  s'ap-  i5 
puie  B,  pour  étayer  l'existence  du  rythme  populaire  concernent  unique- 
ment le  rythme  des  po'  tes  lyriques  et  dramatiques.  Bède  n'a  pas  compris 
la  théorie  des  grammairiens  anciens  sur  le  rythme  citée  in-extenso  par  W.  M.  ; 
pour  lui,  où  cesse  le  mètre,  le  rythme  commence.  — ^11.  Les  3  hymnes  contenus 
dans  le  ms.  d'Arezzo  découverts  par  Gamurrini  sont  bien  d'Hilaire  de  20 
Poitiers.  Texte  critique  du  De  Christo  genito  deo,  composé  avant  366,  du 
De  resurrectione  carnis,  du  De  tentationibus  Christi  per  diabolum  accom- 
pagné d'une  analyse  du  contenu  d'une  paraphrase  et  d'un  commentaire, 
métrique.  Les  considérations  métriques  empêchent  d'attribuer  à  Hilaire  de 
Poitiers  le  très  ancien  hymne  Hymnum  dicat  turba   fratrum.    L'auteur  25 
termine  par  des  observations  métriques  sur  les  différentes  sortes  de  vers 
trochaïques  de  l'antiquité  d'oîi  il  résulte  que,  dans  quelques  poésies  quan- 
titatives et  plus  encore  dans  des  poésies  rythmiques,  le  vers  de  8  syllabes  à 
terminaison  trochaïques  est  toujours  de  propos  délibéré,   divisé  par  la 
césure  (61  p.).  If^î  Fasc.  4.  Der  Lukiantext  des  Oktateuch  [Ernst  Hautsch].  30 
Résultat  négatif  :  Les  mss.  b  (=  19)  108  que  Lagarde  mettait  à  la  base  de  la 
reconstruction  du  texte  de  l'octatenque  de  Lucien  et  leur  proche  parent  w 
ne  contiennent  pas  le  texte  de  Lucien  représenté  par  les  Pères  d'Antioche. 
^^  Geschàftliche  Mitteilungen.  Fasc.  1.  Bericht  ûher  den  Thésaurus  hnguae 
latinae  [F.  Léo].  Le  t.  3  est  composé  jusqu'à  circumdico,  le  t.  4  jusqu'à  cupa,  35 
le  Supplément  des  noms  propres  jusqu'à  Carzanica.  Tf  Erster  Bericht  liber 
das  Septuaginta-Unternehmen  (1908)  [Die  Kommission].   Détails  sur  la 
méthode  de  travail  de  la  commission.  ^  August  Mau  [G.  Korte].  Notice 
nécrologique.  ^^  Fasc.  2.  Bericht  liber  das  Septuaginta-Unternehmen  der 
Kgl.  Gesellschaft  d.  Wiss.  zu  Gôttingen  [Die  Kommissionen].  Plan  :  il  ne  40 
s'agit  pas  seulement  de  reconstituer  le  texte  original  de  la  Septante  mais  de 
reconstituer   les  fragments  des  autres   versions    (Aquila,    Symmaque    et 
Theodotion)  et  le  texte  de  la  Septante  d'Origène,  d'Hesichyus  et  de  Luci  n 
ainsi  que  les  traductions  étrangères  de  la  Septante.  Ce  n'est  qu'après  une 
connaissance  approfondie  de  tous  ces  facteurs  qu'une  reconstitution  de  la  45 
Septante  primitive  sera  possible.  Travaux  en  train  :  on  a  inventorié  le 
matériel  manuscrit  et  commencé  l'éd.  des  apocryphes.  Cette  tâche  terminée, 
il  restera  l'examen  des  citations  des  Pères,  des  livres  liturgiques  et  les  trad. 
étrangères  de  la  Septante.  H.  Lebègue. 

Neue  Jahrbùcher  fui'  das  klassische  Altertum,  Geschichte  und  ^ 
deutsche    Literatur    und  fur  Pâdagogik  12^    année    (1909)    l''^    livr. 
Politik  und  Aufklârung  in  Griechenland  im   Ausgang   des  V.    Jahrh.  v. 
Ghr  [Wilh  Nestlé].  Part  de  l'idée  qu'entre  la  civihsation  grecque  dans  la 


92  1909.    —    ALLEMAGNE. 

2e  moitié  du  5^  s.  av.  J.-C.  et  celle  de  l'Europe  occidentale  au  18^  s.  il  y  a 
des  analogies  en  ce  sens  qu'à  ces  deux  époques  la  politique  et  la  philosophie 
formèrent  comme  une  aUiance  contre  l'ordre  de  choses  établi.  D'une 
part  on  vit  apparaître  alors  des  théories  politiques  qui  n'étaient  pas  pure- 
6  ment  spéculatives,  mais  qui  étaient  le  résultat  de  circonstances  politiques 
déterminées  et  dont  elles  étaient  la  critique;  d'autre  part  ces  théories  poli- 
tiques agissaient  sur  la  marche  des  événements  parce  qu'elles  étaient  mises 
en  pratique  par  des  hommes  d'état  qui  leur  étaient  dévoués.  En  Grèce  la 
révolution  ne  se  fit  pas  par  en  bas,  mais  par  en  haut,  il  y  eut  une  réaction 

10  des  hautes  classes  de  la  société  contre  la  démocratie  sans  frein.  1,  Influence 
de  la  philosophie  sur  les  idées  pohtiques  de  Périclès  :  2,  Les  sophistes,  leurs 
théories,  leur  action  :  8,  Dans  quelle  mesure  ces  doctrines  politiques  nouvelles 
agirent-elles  sur  l'organisation  et  la  vie  de  l'état.  ^  Sechzehnte  Epode  und 
vierte  Ekloge  [Fr.  Skutsch].  L'Épode  1 6  que  S.  étudie  à  nouveau  est  une  des 

16  plus  belles  poésies  d'Horace.  Le  v.  13  qui  termine  le  tableau  de  la  décadence 
de  Rome  fait  allusion  au  «  lapis  niger  »  qu'Horace  regarde  comme  étant 
le  tombeau  de  Romulus.  Pour  lui  l'existence  de  Rome  est  intimement  hée 
à  la  conservation  des  ossements  du  -/^pw;  y.Tif7Tr^<;.  Ce  passage  est  donc  im- 
portant au  point  de  vue  rehgieux  aussi  bien  que  pour  la  topographie  de  Rome 

'■^°  par  l'allusion  qui  y  est  faite  au  monument  élevé  sur  cette  pierre.  —  L'Épode 
16  et  la  4e  Églogue  de  V.  s'inspirent  des  mêmes  pensées,  mais  la  priorité 
d'Horace  est  évidente  si  on  les  compare  l'une  avec  l'autre;  de  là  quatre 
conséquences  importantes  :  1°  Cette  épode  est  la  première  poésie  d'H. 
qu'on  puisse  dater  avec  certitude  (entre  42  date  du  retour  de  la  bataille 

25  de  Philippes  et  40  consulat  d'Asinius  PoUio);  2°  Manière  dont  Virgile  com- 
pose ;  3°  le  V.  22  de  l'Egl.  IV  est  une  imitation  d'Horace  et  non  pas  de  Si- 
byll.  III,  790  sq.  ;  4°  Les  emprunts  mot  pour  mot  de  V.  peuvent  très  bien 
s'allier  avec  des  idées  et  des  tours  de  pensées  tout  différents.  ^  Das  Bûh- 
nenwesen  in  der  Zeit  von  Constantin  d.  Grcssem  bis  Justinian  [Alb.  Millier]. 

30  Esquisse  l'histoire  du  théâtre  à  cette  époque  surtout  d'après  les  pères  de 
l'Éghse  qui  sont  à  peu  près  la  seule  source  que  nous  ayons;  jours  des  repré- 
sentations :  par  qui  elles  étaient  organisées  ;  intérêt  passionné  qu'on  y  appor- 
tait; tragédies;  comédies;  mimes;  pantomimes  ;  représentations  musicales; 
bâtiments  où  avaient  lieu  les  représentations;  décoration;  rideau;  acteurs, 

35  leur  situation  sociale;  le  pubhc.  ^  Der  Sperling  der  Lesbia  [K.  Dissel].  Ce 
moineau  de  Lesbie  dont  parle  Catulle,  n'était  pas  le  moineau  commun  (do- 
mesticus),  mais  celui  qu'on  appelle  «  passer  sohtarius)).  ^  Ein  Vorschlag  zu 
«  Donarem  paieras  »  [Th.  Pluss].  L'ode  tout  entière  développe  la  pensée  que 
c'est  la  poésie  surtout  qui  proclame  et  récompense  la  valeur  de  l'homme 

<o  illustre.  1|  Th.  Zielinski,  Cicero  im  Wandel  der  Jahrhunderte  [E.  GrûnwaldJ. 
Une  des  perles  de  la  science  russe.  ^^  2^  partie  Die  Etymologie  im  Sprach- 
unterricht  der  hoheren  Schulen  [Fr.  Stûrmer].  Importance  de  l'étymologie 
pour  r  enrichissement  du  vocabulaire  :  exemples  tirés  surtout  du  latin  et  du 
grec.  Tl  Certificat  d'études  d'i  iv  é  par  G.  Hermann  à  Jacobitz  et  lettre  de 

46  Th.  Bergk  (en  latin)  tirés  des  archives  de  la  ville  de  Leipsig.  Tf^j  2^ 
Livr.  Sophokles'  Antigone  [H>  dwig  Jordan].  Etudie  la  tragédie  d'Antigone 
comme  œuvre  d'art,  compare  Sophocle  avec  Eschyle  et  montre  comment 
procède  chacun  de  ces  deux  poètes.  1[  Neuere  Britische  Septuaginta-Arbeîten 
[A.  Deissmann].  Passe  en  revue  les  travaux  parus  en  Angleterre  sur  la  ver- 
so sion  des  Septante,  ceux  de  H.  B.  Sweete,  de  A.  E.  BRooKEi[etlN.|M«'  Lean 
dont  il  fait  le  plus  grand  éloge;  la  Concordance  de  E.  Hatch  et  H.  A.  Red- 
PATH,  dont  le  vol.  3  et  dernier  vient  de  paraître  et  qui  est  indispensable,  elle 
mérite  d'être  appelée  un  «  labour  of  love  ».  Une  véritable  éd.  critique  se  fait 


KEUË    JAHRBÙCHER    FiJR    DAS    KLASSlSCHE    ALTERtUM.         Ô3 

encore  attendre,  mais  tous  ces  travaux  préparatoires  sont  d'une'importance 
exceptionnelle.  If (Alexanderder  Grosse  bei  den  rôm.  Dichtern  [H.  Christen- 
sen].  Alexandre  n'a  exercé  aucune  influence  sur  les  poètes  romains,  sauf  sur  Lu-       ' 
cien,^qui  s'en^est  fait  une  idée  personnelle;  aucun  poète  romain  n'a  eu  l'idée 
d'en  faire  le  héros  d'un  poème,  ce  qui  était  de  mode  au  l^r  et  au  2^  s.  de  notre   5 
ère.  Ce  n'est  qu'au  moyen  âge  qu'on  s'est  souvenu  de  lui.  ^  Anfang  und 
Endd  der  Torsions^eschût/ce  (Rud.  Schneider].  D'après  la  paraphrase  byzan- 
tine des  Pohorketilva  d'Apollodore,  composés  jvers  934  ap.  J.  G.  ;  on  connais- 
sait alors  une  arme  de  jet  qui  chargée  d'un  explosif  projetait  du  feu  sur  l'enne- 
mi, ce  doit  être  l'arme  que  Léo  (Taktik,  XIX,  57)  appelle  /stptffi'c&oDv,  l'ex-  10 
plosif  devait  être  un  mélange ^de  salpêtre.  Mais  ce  qui  caractérise  les  armes 
de  jet  anciennes,  c'est  la  «  torsion  ».  La  première  que  nous  connaissions  fut 
construite  en  400  av.  J.-C.  par  Denys  l'ancien  qui  s'en  servit  contre  les  Car- 
thaginois. C'était  un  «  onager  »  ou  baliste  :  on  perd  la  trace  de  ces  balistes 
vers  600  ap.  J.-C.  l[1f  2^  partie.  Rien  qui  concerne  l'antiquité  classique.  *[[T|  15 
3*^  livr.  Heraklits  Schrift  llspt  cpuctoç  [O.  Gilbert].  Tout  ce  que  nous  savons 
d'Hérachte  et  de  son  livre  nous  a  été  transmis  par  Diog.  Laert.  IX,  1-17. 
C'est  à  partir  de  11  à  16  que  nous  sommes  renseignés  sur  le  tc.  cpûato;  qui 
avait  été  déposé  dans  le  temple  d'Artemis  à  Ephèse  et  qui  eut  le  sort  de  ce 
temple  :  il  se  divisait  en  trois  parties  :  physique,  pohtique  et  théologique,  jo 
G.  ne  s'occupe  que  de  la  première  intitulée  7:.  toO  vravroç  dont  il  étudie  en  dé- 
tail ce  qui  nous  en  est  resté.  Il  montre  qu'H.  avait  conçu  en  pleine  connais-    , 
sance  de  cause  un  système  panthéiste  avec  toutes  ses  conséquences.  Il  s'y 
montre  prophète  et  penseur  génial,  un  des  plus  grands  parmi  ceux  de  tous 
les  siècles.  ][  Lucilius  und  seine  Zeitgenossen  nach  den  neuesten  Untersu-  25 
chungen  [F.  Munzer].  Retrace  la  vie  et  l'activité  littéraire  de  Lucilius  et 
l'époque  qù  il  a  vécu  d'après  les  travaux  récents  de  Fried.  Marx,  C.  Lucilii 
carminum  reliquiae  et  surtout  de  C.  Cichorius,  Untersuchungen  zu  Lucilius. 
T[  Die  Grundlagen  der  Byzant.  Kultur,  [A.  Heisenberg].  Rapport  lu  au  Con- 
grès des  sciences  historiques  de  Berlin  1908.  et  où  H.  retrace  le  tableau  30 
de  cette  civilisation  et  montre  ce  qu'elle  a  été.  ^  J.  Kromayer,  Antike 
Schlachtfelder  in  Griechenland.  2,  Die  kellen.-rôm.  Per'ode  von  Kynoskephalà 
bis  Pharsalos  [B.  Niese].  Cet  ouvrage  a  une  valeur  durable  par  ses  recherches 
topographiques,  mais  ce  qui  concerne  la  stratégie  des  opérations  militaires 
n'est  pas  toujours  exact.  ^  E.  G.  Schler,    TcsUmonium  animae  or  Greek  35 
and  Roman  bejore  J.  C.  A  séries  of  essays  and  sketches  dealing  with  the  spi- 
rituais  éléments  in  class.  civilization  [W.  Nestlé].  Le  contenu  de  ce  livre 
est  aussi  étrange  que  son  titre.  ^  Der  rôm.  Limes  in  Oesterreich.  H.VII- 
IX  [W.  Ruge].  Appréc.  en  somme  favorable.  T|^  2e  partie  Jakob  Micyllus 
und  J.  Camerararius  [G.  Elhnger].  Détails  sur  la  vie  et  l'activité  httéraire,  40 
et  poétique  de  ces  deux  humanistes,  dont  l'un  Micyllus  (Jakob  Molzer)  mou- 
rut en  1558  et  dont  l'autre  C.  qui  lui  est  inférieur  comme  inspiration,  en  1574. 
TfTf  4  e  livr.  Das  Gewandproblem  in  der  Griech.  Kunstentwicklung  [Ferd. 
Noack].  Montre  comment  la  statuaire  grecque  comprit  et  résolut  ce  problème 
quiaboutit  à  la  représentation  du  nu.^  Die  antiken  Wasserleitung  der  Stadt  45 
Rom  (3  pi.)  [Th.  Ashby].  Résumé  d'après  les  «  Papers  of  the  Brit.  School  at 
Rome  «  Vol.  I,  III,  IV  les  résultats  cartographiques  de  ses  recherches  sur  les 
conduites  d'eau  à  Rome.  Outre  les  quatre  mentionnées  déjà  par  Lanciani 
et  qui  étaient  les  plus  importantes  des  onze  qui  amenaient  l'eau  à  Rome,  sa- 
voir l'Anio  Vêtus   , construit  de  274-269),  l'Aqua  Maria  (144-140),  l'Aqua  50 
Claudia  (38-52),  et  l'Anio  Novus  (id.)  provenant  les  quatre  de  la  vallée  de 
l'Anio  supérieur,  A.  en  mentionne  d'autres  réparties  en  quatre  groupes: 
1,  L'Aqua  Appia  (312)  et  l'Aqua  Virgo  (19);  2,  l'Aqua  Alexandrina  (226); 


Ô4  1909. 


ALLEMAGNE. 


3,  l'Aqua  Tepula  (125)  et  l'A.  Julia  (19);  4.  l'A.  Alsietina(souS Auguste;  et 
l'A.  Trajana  (109  ap,  J.-C).  Il  s'occupe  surtout  dans  cette  étude  des  quatre 
mentionnées  en  tête  qu'il  décrit  en  détail.  Tl  Lessings  «  Rettungen  des  Ho- 
raz  »  [E.  Stemplinger].  C'est  le  plus  important  ouvrage  en  prose  de  la  jeunesse 
6  de  Lessing;  il  nous  donne  non  seulement  la  défense  d'Horace  contre  les  ac- 
cusations dont  il  était  l'objet,  mais  cherche  à  analyser  ce  qui  fait  l'essence 
de  la  poésie  lyrique  et  à  pénétrer  en  psychologue   dans   le    sanctuaire  où 
le  poète  élaborait  ses  oeuvres.  ^  Agamemnons  Einzug  bei  Aeschylus  in  der 
neueren  Literatur  [J.  Moeller].  Cherche  dans  les  œuvres  de   qqs   auteurs 
^"  modernes,  Gœthe,  Zola,  Schiller,  des  traces  ou  des  réminiscences  de  l'impres- 
sion que  leur  a  produite  l'arrivée  d'Agamemnon  dans  son  palais  chez  Eschyle 
(Agam.  V.  905-950).  ^f  2^  partie.  Der  Konjunktiv  in  den  Konsekutivsâtzen 
mit   ut   [Rud.  Methner].  1,  Les  propositions  consécutives  adverbiales  et 
attributives  avec  ut;  2,  Les  propositions  consécutives  substantives.  Essaie 
^'  dans   cet  art.  de  14  p.  de  montrer  comment  la  langue  latine  en  est  venue 
à  employer  le  subj.  (futur  ou  potentiel)  dans  des  propositions  de  ce  genre. 
^Tf  5e  livr.  Einheiten  und  Persônlichkeit  im  Homer  [Th.  Plûss].  P.  montre 
comment  dans  l'Iliade  les  faits  et  les  év  nements  racontés  sont  intimement 
liés  par  une  unité  et  une  nécessité  subjectives,  peut  être  aussi  par  une  per- 
'^^  sonnalité  poétique  créatrice,  et  pour  faire  cette  démonstration  il  choisit  la 
partie  du  poème  qui  passe  pour  manquer  le  plus  d'unité  c.-à-d.lech.  3  et  le 
commencement  du  4®.  Tout  en  reconnaissant  deux  autres  sortes  d'unité, 
une   tout  extérieure  dans  l'arrangement  et  la  disposition  des  parties,  une 
intérieure  qui  se  montre  dans  la  dépendance  des  différents  épisodes  d'une 
25  idée  maîtresse,  il  y  en  a  une  troisième,  et  ici  on  peut  appliquer  le  mot  de  Buf- 
fon  :  «  le  style  c'est  l'homme  même  »,  unité  dans  la  manière  dont  les  faits  s'en- 
chaîn  nt  et  dont  les  sentiments   sont    exposés,    subjective    et    fortement 
personnelle,  c'est  cette  dernière  qui  permet  de   retrouver  la  personnalité 
poétique  d'Homère.  %  Der  Kampf  um  das  Schlachtfeld  im  Teutoburger 
**  Walde   [E.    Wihsch].   Coup    d'œil   d'ensemble   et    résumé    des    ouvrages 
parus  sur  la  bataille  de  la  forêt  de  Teutoburg  (9  fig.).  Etat  de  la  question, 
solutions  proposées.  ^  Antike,  Islam  und  Occident  [J.  Strzygowski].  A  pro- 
pos du  livre  de  H.  Thiersch,  Pharos,  Antike,  Is  am  und  Occident  dans  lequel 
T.  place  les  études  sur  le  Phare  d'Alexandrie  sur  un  terrain  nouveau,  S. 
3^  combat  en  partie  ses  conclusions  et  lui  reproche  d'employer  le  mot  an- 
tique dans  un  double  sens  peu  clair.  ^  C.  O.  Millier  nach  den  Briefen  an 
seine  Eltern  geschildert  [B.  Weber].  Trace  le  portrait  de  M.  ^  Die  Marsyas- 
Gruppedes  Myron  [J.  Steinberger].  N'accepte  pas  li  reconstruction  proposée 
par  B.  Sauer  <Jahrb.  d.  d.  arch.  Inst.  1908  ;  cf  R.  d.  R.  33,  72,  34,  sqq.>. 
**•  ^  C.  RiTTER,  Platons  Dialoge  hihaltsdarstellungen  :   II,  Der  Schriften  des 
reifen  Mannesalters.  1,  Der  Staat  [W.  Nestlé].  Excellent  aide  pour  l'étude  de 
Platon.  ^  Die  Arbeiten  zu  Pergamon  1906-1907  [Lamer].  Résumé.  ^^  2^ 
partie.  Rien  qui  concerne  l'antiquité  classique.  ^]f  6®  livr.  Editionstechnik 
[O.  Stâhlin].  Conseils  pratiques  à  ceux  qui  préparent  une  édition  critique. 
*'  1,  Comme  on  doit  préparer  l'édition  nouv.  :  2,  Comment  on  doit  l'imprimer. 
Titre  et  introd.;  texte;  emploi  des  marges;  tables.  ^  Die  Beziehungen 
des  Altlateins  zum  Spatlateins  [F.  Marx].  L'analogie  qu'il  y  a  ent  e  certains 
phénomènes  hnguistiques  du  bas  latin  et  des  phénomènes  de  l'ancien  latin 
et  du  latin  archaïque  tient  à  plusieurs  causes,  d'une  part,  à  l'emploi  constant 
•*  de  la  langue  populaire,  puis  à  la  tradition  savante  et  enfln  à  l'indépendance, 
commune  à  ces  deux  époques,  de  toute  influence  savante.  Tj   Kriterien  zur 
Zeitbestimmung  griech.  Skulpturen  [H.  Bliimmer].  En  l'absence  des  parties 
du  corps  qui  souvent  sont  abiméesou  détruites  dans  les  œuvres  de  la  plas- 


NÈtiE    JAHRBCCHER   PttR   DAS    KLASSISCrtË    ALTERfUM.        9o 

tique  ancienne  (comme  le  ne/.,  les  oreilles,  les  doigts,  etc.),  les  yeux  jouent  un 
grand  rôle  comme  indice  chronologique,  ainsi  que  les  seins  dans  les  statues 
de  femme,  comme  l'a  montré  S.  Reinach,  mais  B.  fait  qqs  réserves  sur  la 
valeur  de  cet  indice  mammaire.  ^^  2^  partie.  Ueber  die  Institutio  priucipis 
Christiani  des  Erasmus  [L.  EnthovenJ.  Montre  la  grande  valeur  de  ce  tvaité  6 
d'Erasme,  ^j  1^  liv  '.  Drei  Problème  der  griech.  Kunstlergesohichte  [Fried. 
Koepp].  Veut  montrer  par  trois  exemples  combien  il  nous  est  difficile  de 
distinguer  et  de  préciser  ce  qui  constitue  la  personnalité  d'un  artiste;  1, 
L' Athena  Lemnia,  attribuée  par  Furtwangler  à  Phidias  et  à  d'autres  artistes 
par  d'autres  critiques,  est  certainement  de  l'école  de  Phidias,  mais  c'est  tout  lo 
ce  que  nous  pouvons  savoir,  puisque  sile  Parthénon  nous  révèle  ce  qu'était 
l'art  de  l'ateher  de  Phidias,  il  ne  nous  apprend  pas  quelle  était  la  part  per- 
sonnelle du  maître;  2,  Le  «  conducteur  de  char  »  de  Delphes  doit  être  celui 
que  Pausanias  X,  15,  6  attribu  à  Amphion  de  Gnossos,  comme  l'a  montré 
Svoronos,  et  cependant  ce  n'est  pas  un  artiste  célèbre.  3,  L'Apoxyomenos  16 
doit  être  sorti  de  l'atelier  de  Lysippe,  bien  que  Percy  Gardner  ait  soutenu 
à  tort  qu'il  n'était  pas  de  lui,  et  pourtant  cette  statue  passait  pour  être  de 
Lysippe  au  même  titre  que  le  Doryphore  pour  être  de  Polyclète.  Tout  cela 
montre  combien  il  faut  être  prudent  dans  nos  assertions  hypothétiques.  ^ 
Polystratos  Schrift  ûber  die  grundlose  Verachtung  der  Volksmeinung  ao 
[R.  Philippson].  Parmi  les  papyrus  de  Herculanum  qu'on  a  déroulés  se  trouve 
heureusement,  à  côté  d'un  grand  nombre  d'oeuvres  insignifiantes  d'Epicu- 
riens, un  petit  traité  du  second  successeur  d'Epicure,  assez  important,  étudié 
à  nouveau  après  Gomperz  par  K.  Wilke  :  Polystrati  Epicurei  FI.  xXôyou 
xaTacppovTiTEoj;  libellus  et  réédité  par  lui  après  collation  nouvelle  du  26 
papyrus,  il  prête  encore  à  certaines  corrections  et  observations  que  P.  publie 
dans  cet  art.  de  22  p.  C'est  un  ouvrage  de  polémique  rcpôç  toùç  àÀôyw; 
xaTaOoa(Tuvoij.évouç  twv  èv  toÎ;  ttoXXo?;  oo^aCùîJi.£va)v  :  il  doit  être 
dirigé  contre  les  derniers  disciples  des  Cyniques,  Stilpon  et  Bion.  C'est  une 
diatribe  qui  se  lit  avec  plaisir  et  qui  par  son  contenu  n'a  pas  d'analogue  30 
dans  ce  qui  nous  reste  d'Epicure.  Le  traité  de  Plutarque  H.  tovî  tx  aXoya 
Xôyco  /pT|(jOai  est  peut-être  une  réponse  satirique  à  Polystratos.  ^  O. 
Immisch,  Wie  studiert  man  klass.  Phil'l<^gie?  [H.  Peter].  Très  grands  éloges. 
H  T.  R.  Holmes,  Ancient  Britain  and  the  Invasions  of  Jul.  Caesar  [Schott]. 
Charme  et  mstruit.  ^  Centons  contenus  dans  la  «  Almae  universitatis  Studii  sj, 
Lipziensis  eturbisJLiptzg(sic)descriptio  «  de  KonradWimpina  composée  en 
1488.  Tf  D""  Harder,  Ein  Vorschlag  zur  Erweiterung  der  latein.  Schullektûre 
[Opitz].  Appréc.  favorable.  ^^  8«  livr.  Konjunktiv  und  Optativ  [H.  Latt- 
mann].  Le  livre  de  C.  Mutzbauer,  Die  Grundbedeutung  des  Konjunctiv  u. 
Optativ  a  de  la  valeur  comme  recueil  très  complet  de  tous  les  cas  de  l'emploi  40 
du  subj.  et  de  l'opt.  et  doit  être  chaudement  recommandé,  mais  on  ne  peut 
admettre  avec  lui  que  ces  deux  modes  soient  les  modes  de  l'attente  et  du  désir. 
Tl  Der  Monolog  in  antiken  Drama  [Edw,.  Bruhn].  Résumé  du  hvre  de  Fr. 
Léo,  Der  Monolog  in  Drama,  ein  Beitrag  zur  griech.-rôm.  Poetik,  qui  est  un 
modèle  du  genre  scientifique,  dans  ces  matières  qui  jusqu'ici  étaient  le  ^^ 
domaine  des  dilettantes  et  des  phraseurs.  ^  Die  Entwicklung  des  rôm.  Hauses 
[Fr.  Marx],  Montre  comment  la  maison  romaine  s'est  agrandie  et  développée, 
en  même  temps  que  la  puissance  et  la  civihsation  du  peuple  romain,  et 
retrace  les  modifications  profondes  que  subit  le  vieil  atrium  étrusque,  atrium 
Tuscanicum.  ^  Die  Schlacht  von  Munda  (17  Mârz  45  v.  Ch.).  [A.  Klotz].  Pour  ^^ 
comprendre  cette  bataille  il  faut  tenir  compte,  en  les  complétant  l'un  par 
l'autre,  du  récit  des  trois  témoins  oculaires,  qui  ne  raconte  chacun  que  ce 
qu'il  a  intérêt  à  dire,  savoir  l'auteur  du  Bell,  hisp.,  Hirtiuset  Asinius  PoUio. 


96  1909.  —    ALLEMAGNE. 

Examen  des  récits  des  autres  historiens.  ^  H.  Gressmann,  Altorientalische 
Texte  undBilderzum  Alten.  Testament  hrsg.  [Stûbe].  Entreprise  très  méritoire 
et  qui  a  de  la  valeur.  If  Em.  ^^k^io,  Ausgew.  Abhandlungen  hrsg.  von  H. 
SwoBODA  [Poland].  Analyse  de  ce  recueil  qui  mérite  d'attirer  l'attention 
6  du  monde  savant.  ^  S.  Eitrem,  Hermès  und  die  Toten{Sdim.iQv\.  N'arrive  pas 
à  démontrer  qu'à  l'origine  Hermès  était  un  dieu  des  morts.  ^  W.  Amelung, 
Die  Skulpturen  des  Vaticanischen  Muséums^  1  u.  2  [Koepp].  Admirable  ou- 
vrage qui  sera  certainement  terminé.  ^  P.  R.  von  Bienkowski,  Die  Dar- 
stellungen  der  Gallier  in  der  hellenistischen  Kunst  [Weicker].  Important  par 

10  la  masse  de  documents  réunis  et  par  les  résultats  acquis.  T|  Die  Ausgangs- 
stellen  der  Expeditionen  Gaesars  nach  Britannien  [W,  Schott].  Admet  avec 
Holmes  que  l'endroit  d'où  César  partit  de  la  Gaule  pour  opérer  son  second 
débarquement  en  Grande-Bretagne  fut  Portus  Itius  =  Wissant.  ^%  2<*  partie. 
Die  Hochschule  von  Alexandria  im  IV  und  V  Jahrh.  p.  Chr.  n.  [F.  Schem- 

16  mel].  Bien  que  le  Musée  et  sa  bibhothèque  semble  n'avoir  plus  existé  au 
lyc  s.  et  qu'en  391  la  bibliothèque  du  Serapeum  eût  été  détruite  par  l'in- 
•  cendie  qui  dévora  ce  temple,  Alexandrie  conserva  longtemps  encore  sa  si- 
tuation comme  centre  des  lumières  de  l'Orient.  Tableau  des  cours  qui  s'y 
donnaient;  maîtres  qui  y  professaient.  Les  grammairiens  et  les  poètes,  qui 

20  de  là  se  répandaient  dans  tout  le  monde  connu.  1[  Ulbricht,  GrundzUge 
der  alten  Geschichte.  1,  Griech  Geschichte  k^^  Aufl  besorgt  v.  W.  Bêcher 
[Lamer].  Edition  remani  e  et  transformée,  sera  la  bienvenue,  "[j^  9*^  livr.  Die 
Wurzeln  der  hellenistischen  Kunst  [E.  Pfuhl].  Leçon  d'ouverture  du  cours 
d'Archéologie  professé  à  l'Université  de  Bâle  en  1909,  dans  laquelle  P.  montre 

26  comment  il  faut  comprendre  les  forces  agissantes  dans  l'art  hellénique.  ^ 
Die  phrygischen  Kulte  und  ihre  Bedeutungin  die  griechische-rômische 
Welt  [Th.  Eisele].  Importance  de  ces  cultes  qui,  tout  en  s' opposant  au  chris- 
tianisme, lui  frayèrent  la  voie,  ^j  Càsars  gallischer  Feldzug  in  Ciceros  Briefen 
[W.  Sternkopf].  Après  avoir  montré  d'où  naquit  la  correspondance  de  Cic. 

30  avec  des  amis  séjournant  dans  les  Gaules,  savoir:  11  lettres  à  son  frère  Quin- 
tus,  de  mai  à  novembre  54;  13  à  Trebatius  (dont  7  de  54  et  6  de  la  première 
moitié  de  53);  une  à  César  :  Ad  fam.  VII,  5;  puis  6  lettres  à  Atticus  (IV, 
14-19)  et  une  de  Quintus  à  Cic.  Ad  fam.  XVI,  16,  S.  indique  comment  il 
se  fit  que  des  rapports  amicaux  s'établirent  entre  Cic.  et  César,  à  ce  point 

36  que  Cic.  s'intéressera,  plus  vivement  qu'il  ne  l'avait  fait  jusqu'alors,  à  ce  qui 
se  passait  en  Gaule.  Ensuite  S.  se  sert  de  ces  lettres  pour  élucider  bien  des 
points  obscurs  dans  les  événements  de  54  et  53,  et  pour  expliquer  plusieurs 
questions  personnelles  qu'on  n'avait  pas  bien  comprises  jusqu'ici.  ^^  2^  par- 
tie. Grenzen  und  Ziele  des  Lateinunterrichts  im  Realgymnasium  [O.  Stange]. 

40  Montre  comment  l'enseignement  du  latin  doit  être  compris  et  donné  dans 
les  écoles  réaies,  ses  hmites;  son  but;  les  auteurs  qu'on  doit  lire  et  expliquer 
dans  ces  écoles.  ^  Die  aeltere  Rômische  Geschichte  in  Unterricht  [Gg.  Rind- 
fl  isch].  Valeur  éducative  de  cette  histoire.  ^^  10"  livr.  Parallelerscheinungen 
in  der  griech.  Dichthunst  und  bildenden  Kunst  [F.  Winter].  Reprenant 

46  l'idée  émise  par  Weicker  que  le  développement  en  littérature  allant  d'Es- 
chyle à  Sophocle,  Euripide,  Ménandre  nous  donne  bien  des  indications  sur 
la  marche  de  l'art  et  offre  à  beaucoup  d'égards  des  points  de  comparaison 
frappants  et  instructifs  avec  Phidias  et  Polygnote,  avec  Polyclète  et  Zeuxis, 
avec  Praxitèl. ,  avec   Lysippe  et  Apelles,  W.  montre  qu'il  y  a  des  traits 

60  similaires  dans  la  conception  et  la  reproduction  artistique  qui  se  font  jour 
au  même  degré  et  parallèlement  enhttérature  et  en  art  et  qui  s'expliquent 
comme  des  manifestations  de  développement,  naissant  de  conditions  com- 
munes se  correspondant.  Il  essaie  de  retrouver  des  manifestations  de  cette 


PHILOLOGUS.  97 

nature  dans  une  série  d'époques  qui  se  succèdent,  et  ve^it  rappeler  aux  phi- 
lologues que  les  arts  ont  encore  autre  chose  à  leur  apprendre  que  les  notions 
qui  rega  d  nt  la  vie  des  anciens,  pour  bien  comprendre  et  goûter  les  œuvres 
littéraires.  Partant  de  cette  idée,  il  étudie  Homère,  les_poètes  lyriques,  Pin- 
dare,  Eschyle  et  Sophocle,  Euripide  et  montre  dans  les  arts  contemporains  5 
des  points  de  contact  fréquents  et  un  épanouissement  parallèle.  ^  Zur  Wiir- 
digung  des  Apollonios  von  Rhodos  [P.  E.  Sonnenburg].  On  voit  très  bien 
qu'Ap..  tout  en  voulant  marcher  sur  les  traces  d'Homère,  s'est  appliqué  à 
faire  autrement  que  lui,  avec  le  désir  de  composer  un  poème  absolument 
différent  de  son  modèle,  mais  le  rappelant  cependant.  Ce  serait  une  œuvre  10 
moderne  qui  répondrait  aux  exigences  légitimes  de  ses  contemporains  et  qui 
pourtant  ne  serait  pas  sans  porter  des  traces  de  l'influence  homérique;  de  là 
ces  détails  géographiques  et  historiques,  ces  récits  d'usages  locaux,  ces  lé- 
gendes et  ces  sacrifices  qui  viennent  se  mêler  au  voyage  des  Ar^^onautes.  Le 
ton  du  récit  s'est  abaissé,  ainsi  que  les  héros  et  les  dieux,  qui  n'ont  |lus  li'  11  xs 
d>'  surhumain.  C'est  un  véritable  réalisme  qui  rabaisse  les  choses  et  les  per- 
sonnes, mais  à  côté  il  y  a  plus  de  profondeur  dans  l'analyse  psychologique 
et  de  fine^  observations  non  seulement  dans  la  description  des  objets  ex- 
térieurs, mais  aussi  dans  la  peinture  des  sentiments,  surtout  dans  le  liv.  3. 
H  Zur  Chronologie  des  Protogenes  [Th.  Schmid].  Doit  être  né  vers  360  à  20 
Kaunos,  où  il  passa  sa  jeunesse  et  produisit  ses  premières  œuvres,  il  alla 
vers  340  à  Rhodes  où  commença  sa  carrière  d'artiste;  les  Athlètes  (340^335)  : 
il  va  à  Athènes  en  335  et  là  se  succèdent  ses  grandes  œuvres  ;  leurs  dates;  il 
doit  être  mort  vers  285.  ^[  A.  Mayr,  Die  Insel  Malta  im  Altertum  [Meltzer]. 
Sera  le  bienvenu  ^j^  2«  partie.  E.  Ziebarth,  Aus  dern  griech.  Schulwesen,  ^^ 
Eudemos  von  Milet  und  Verwandfes  [Lamer].  Très  beau  résumé,  liabilement 
coordonné,  de  tout  ce  que  nous  apprennent  les  inscr.  sur  les  écoles  de  la  Grèie 
ancienne.  ^  F.  G.Kenyon.  Two  greek  School-Tablets  [\d.].  A  droit  à  toute  notro 
reconnaissance  pour  les  publications  de  cet  exemplaire,  plus  intéressant  que 
ceux  qu'on  connaissait  déjà.  H.  S.       ^  ' 

Neue  Philologlsche  Rundschau  a  cessé  de  paraître. 
Philologus.    Tome   LXVIII.   N°   1.   Priscien  [L.  Jeep].  Auteurs  qui  ne 
sont  pas  phis  récents  que  Caper,  c'e.à  d.  le  n^  siècle  avant  J.-C.  :  AuUi- 
Gelle,  Apulée,  Asper,  Terentianus  Maurus,  Gains,  Ulpien,  Arruntius  Celsus, 
Scaurus,  Vehus  Celer,  Vindex,  Alfms  Albinus,  Suétone.  Après  la  mort  de  i-> 
Caper,  Priscien  montre  un  grand  dénûment.  Il  y  a  là  une  lacune,  d'autant 
plus  remarquable  que  certains  auteurs,  comme  l'historien  Marius  Maximus, 
étaient  lus  souvent  et  présentaient  des  particularités  dignes  d'attirer  l'at- 
tention d'un  grammairien.  11  faut  donc  croire  que  Caper  est  l'intermédiaire 
nécessaire  pour  Priscien,  qui  ne  sait  plus  rien  quand  il  lui  manque.  Si  main-  10 
tenant  on  considère  les  auteurs  que  Priscien  connaît  par  cette  entremise,  on 
voit  que  le  choix  a  été  déterminé  par  deux  considérations,  antiquité  et 
caractère  classique.  Cela  e  t  surtout  sensible  pour  l'éloquence,  représentée 
presque  exclusivement  par  Cicéron,  très  accessoirement  par  Caton  l'ancien; 
pour  l'épopée,  dont  Virgile  est  le  principal  représentant.  On  doit  faire  re-  45 
monter  ce  choix  à  Caper  lui-même.  ^  La  deuxième  partie  du  logos  de  Diotima 
dans  le  Banquet  de  Platon  [W.  Gilbert].  Étude  de  la  marche  des  idées,  dans 
les  chapitres  24-29,  p.  204  C  à  212  A,  et  élucidation  de  quelques  points 
particuliers,  l'immortalité  terrestre,  la  transformation  de  l'Eros  du  maître 
en  l'Eros  philosophique,  la  portée  de  la  conception  de  l'Eros  philosophique  au 
dans   l'ensemble  et  les  indices  d'un  développement  dialectique  de  cette 
conception.  ^  Bobiensia,  nouvelles  contributions  aux  scoUes  de  Bobbio  sur 
Cicéron  [Tli.  Stangl].  Les  corrections  de  seconde  main  dans  les  schedae  Vati- 

R.   DE    PHILOL.  Revue  des  Reçues,  iSOO.  XXXIV,  —  7 


98  1909.   —    ALLEMAGNE. 

canae  reposent  sur  un  ms.,  contrairement  à  ce  qu'a  pensé  P.  Hildebrandt 
qui  les  tient  pour  des  conjectures.  1  Sur  Martial  [G.  Friedrich].  Spect., 
21,  8  lire  d'après  Q  :  «  haec  tamen,  haec  res  est  facta  ita,  ficta  alia  ».  Ce  qui 
est  un  événement  réel,  c'est  la  mort  d'Orphée  déchiré  par  les  ours;  le  reste 
6   est  fiction.  I,  67  :  «  Liber  homo  es  nimium  »,  dicis  mihi,  Ceryle,  semper. 
1  In  te  qui  dicit,  Ceryle  :  «  Liber  homo  est?  »  :  qui  =  quis,  in  te  signifie  «  à  pro- 
pos de  toi  »  (abl.),  non  «  contra  te  ».  XI,  94,  7-8  :  «  Ne  jure  pas  par  le  temple 
de  Jupiter,  jure  par  ce  que  tu  étais  d'abord,  jure  par. .  Anchialus  «.  Anchia- 
lus  est  le  nom  d'esclave  du  personnage,  qui,  quoique  juif,  pouvait  porter 
10  un  nom  grec.  II,  82,  lire  Pontia  au  lieu  de  Pontice;  cf.  Juv.,  6,  638.  IV,  25,  5, 
lire  «  haurit  «  qui  est  mieux  attesté  que  «  hausit  «  et  qui  convient  seul.  IV, 
58,  lire  :  .  .maritum?  |  lam  plorai'e. .  V,  24  :  au  v.  11,  Hermès  est  un  vélite; 
au  v.  12,  un  rétiaire;  au  v.  13,  un  samnite  (lire  :  lucida,  au  lieu  de  languida). 
V,  38,  2-4  :  «  fratrem  Calliodorus  habet  |   «  quadringenta  seca  »  qui  dicit, 
15  «  ffùxa  [xépt^E  ».  I  Vno  credis  equo  posse  sedere  duos?  »  7  :  «  Vnus,  eu  m  sitis 
duo,  Calliodore  sedetis?  »  Là  est  le  solécisme.  Le  sens  de  V,  78,  31-32  ist: 
«  Voilà  notre  festin,  petit,  plaisant.  Naturellement  tu  aspireras  à  celui  de 
Claudius  (Etuscus)  que  tu  désires  voir  placé  avant  le  mien  ».  VI,  14,  4,  gar- 
der non  scribat,  au  sens  de  ne  scribat;  là  est  la  pointe  de  l'épigramme.  VI, 
20  58,  2,  lire  «  sidéra  ferre  »,  au  lieu  de  «  sidéra  pigra  »,  interpolé  d'après  IX,  45, 
2.  La  famille  B  a  souvent  de  ces  interpolations  (I,  76,  3;  III,  63,  6;  etc.). 
Explication  de  VII,  73;  VIII,  51;  IX,  61.  Lire,  XII,  21,  7  :  «  Et  cito  ridebit 
peregrini  gloria  partus  «;  V,  82,  4  :  «  Ni  tu,  dispeream,  Gaure,  pusillus  homo 
es  »;  VIII,  30,  7  :  «  Quod  si  rapta  foret  nolenti  poena  ».  Dans  XII,  32,  12,  le 
26  cratère,  qui  est  de  bronze,  est  «  corneus  »  à  cause  de  la  saleté  qui  lui  donne 
la  couleur  de  la  corne.  Les  bains  de  Lupus,  II,  14,  12,  sont  «  éoliens  »,  parce 
qu'ils  sont  pleins  de  courant  d'air  (cf.  VIII,  14,  5).  XIII,  65  se  rapporte  bien 
à  la  perdrix;  l'épithète  de  «  rarissima  »  a  le  sens  de  «  très  distingué  »;  cepen- 
dant «  très  rare  »  est  un  sens  possible,  car  dans  la  péninsule  la  perdrix  est 
30  relativement  rare,  plus  que  dans  la  Haute-Italie  par  ex.  Dans  III,  58,  14, 
picta  perdix  ne  peut  désigner  la  perdrix  qui  est  cendrée,  mais  peut  désigner 
le  coq  des  bois.  La  fa(;on  dont  les  perdrix  partent  brusquement  et  le  bruit 
qu'elles  font  alors  rappellent  le  bruit  de  l'homme  qui  avale  de  l'eau  brusque- 
ment par  la  gorge  ou  le  nez  dans  la  piscine  et  cherche  à  s'en  débarrasser; 
36  de  là  :  «  hanc  in  piscina  ludere  ».  ^   Kuba-Kybele,  recherches  de  religions 
comparées  [R.  Eisler].  Un  des  restes  du  rituel  païen  conservé  dans  celui  de 
La  Mecque  est  l'habillement  annuel  de  la  Ka  aba  avec  une  housse  neuve.  Ce 
rit  ne  s'exphque  que  par  la  conception  de  la  Ka  aba  comme  une  personne. 
Le  mot  Ka  aba  est  féminin;  derrière  l'aérolithe  fétiche  se  cache  une  déesse. 
40  Le  rit  est  un  rit  nuptial.  Les  Arabes  païens  honoraient  la  grande   divinité 
matriarcale  des  Sémites  sous  des  noms  phonétiquement  apparentés  à  Ka'aba  : 
Xa[j.àp,  Xaêâp,  Xouêâp,  Kaêv-p,  XaaSou.  Ces  noms  se  trouvent  dans  tout  le 
domaine  sémitique  occidental  et  expliquent  celui  de  la  Grande  Mère  d'Asie- 
Mineure.  D'après  Wellhausen,  Ka  aba  désigne  non  seulement  la  pierre  sa- 
45  crée,  mais  aussi  la  construction  cubique  de  la  Ka  aba.  Puisqu'à  l'intérieur 
se  trouve  la  pierre  du  dieu  lunaire  Hobal,  la  déesse  Kaaba  apparaît    comme 
la  demeure  de  la  lune.  D  errière  ces  formules  abstraites,  se  cachent  des  concep- 
tions très  primitives.  La  Ka-aba,  le  TSTpxvcovc-ç  XtOoç  (cf.   Suidas,   v°  Oeù; 
'ApYji;;   Max.  Tyr.,  diss.  VIII,  8),  est  la  maison  de  la  pierre  conique,  sym- 
50  bole  du  phallus,  de  la  pyramide  ou  de  l'obélisque;  elle  est  le  symbole  de 
la  vulve.  Par  un  jeu  de  la  nature,  qui  n'est  pas  rare  (hystérohthes),  la  Ka  aba 
présente  des  irrégularités  qui  ont  quelque  ressemblance  avec  l'organe  géni- 
tal de  la  femme.  La  pierre  passait  donc  pour  la  représentation  de  l'organe 


PHILOLOGUS.  90 

divin.  Les  pèlerins  tournent  sept  fois  autour  de  la  pierre.  Cette  cérémonie, 
tawâf,  a  un  caractère  astrologique  indéniable.  L'évolution  des  anges,  c'e.- 
à-d.  des  dieux  païens  des  planètes  autour  de  la  pierre  mystique,  centre  du 
monde,  est  imitée  par  les  pèlerins.  Les  mêmes  conceptions  se  retrouvent 
dans  le  culte  de  Cybèle,  'OpstYi,  'Oy-cpaXr,,  Diverses  et- mologies  permettent  ^ 
de  rattacher  à  l'Orient  les  cultesgrecs  et  romains.  ^[^  Mélanges.  Mytho- 
graphe  [G.  Lippold].  Le  fragment  d"Herculanum  (Coll.  ait.  VIII,  105) 
n'appartient  pas  précisément  à  un  mythographe,  mais  à  la  polémique  épi- 
curienne contre  la  tradition  mythologique.  %  Pwao;  et  Remus  [W.  Soltau]. 
La  solution  proposée  par  Krestchmer  n'est  pas  satisfaisante,  parce  que  Re-  i" 
mus  y  paraît  avant  Romulus  depuis  longtemps  employé  chez  les  historiens 
grecs,  comme  Den.  I,  72.  11  faut  admettre  une  distinction  réelle  entre  Pojao; 
el  Remus.  On  a  d'abord  attribué  la  fondation  de  Rome  à  un  descendant 
d'Enée.  Ennius,  dans  Serv.,  En.,  I,  273,  donne  encore  cette  qualité  à  Romu- 
lus. Puis  on  composa  la  longue  liste  des  rois  d'Albe  et  la  liste  des  sept  rois  if- 
de  Rome  et  l'on  introduisit  une  seconde  fondation  et  un  second  Romu'us 
(Den.,  I,  73).  Plus  tard,  les  annalistes  romains  éliminèrent  Romulus  I. 
Romulus  II  fut  mis  en  relation  avec  les  rois  d'Albe.  Sa  mère  ne  pouvait  plus 
être  une  Troyenne  (Ilia).  Ce  fut  une  accusée  (rea),  Silvia.  Le  Romos  primitif 
des  mythographes  grecs,  fondateur  de  Rome  et  d'autres  villes  comme  Ca-  20 
poue,  ne  pouvait  pas  avoir  une  répHque  de  même  nom  au  8*=  s.  Comme 
depuis  286  av.  J.-C,  on  voyait  au  lupercal  la  louve  avec  les  deux  enfants, 
et  que  le  nombre  des  deux  fondateurs  subsistait  dans  les  esprits,  on  donna 
un  frère  jumeau  à  Romulus,  Névius,  dans  son  drame  Alimonia  Rémi  et 
Romuh,  a  substitué  au  Romos  des  mythographes  grecs  le  Remus  que  certains  '•^^ 
lieux  de  Rome  suggéraient  (Remona,  Remoria).  Il  n'est  pas  douteux  qu'il 
fut  le  premier  à  donner  une  forme  artistique  à  la  légende  qu'il  a  d'ailleurs 
traitée  librement.  La  Rome  de  la  seconde  guerre  punique  ne  pouvait  accep- 
ter un  Romos  fondateur  d'autres  villes.  Remus  n'a  pas  de  rapport  avec  Ro- 
uios.  ^  Vers  court  et  vers  long  dans  la  strophe  auspicienne  [P.  Maas].  Cette  ^o 
strophe  est  composée  de  quatre  octosyllabes  proparoxytons  alternatifs.  Elle 
se  distingue  de  la  strophe  ambrosienne  qui  admet  la  quantité.  Son  plus 
ancien  représentant  est  Auspicius  de  Toul.  Elle  est  très  fréquente.  Elle 
admet  certaines  hbertés  qu'on  retrouve  chez  les  Byzantins. 

N°  2.  Kuba-Kybele  (suite)  [R.  Eisler].  Déification  de  la  maison  sacrée  35 
(  'A(7TapTY,  —  A  sirtu,  «  maison,  temple  »).  T'ne  inscr.  des  environs  de  Damas 
(Waddington,  2562  g)  mentionne  un  Osb;  'AEiXAAAH  («  temple»,  hëkàla), 
divinité  synonyme  de  Ba  l-Zebul  changé  par  la  haine  d'un  scribe  juif  en 
Beel-Zebub.  L'usage  assyrien  de  petites  tentes  portatives  pour  la  divination 
(parakku)  est  un  parallèle  éloquent  de  la  tente  de  l'alliance  chez  Israël,  la-  40 
quelle  était  vide  primitivement.  Cette  tente  représente  le  corps  de  la  nation 
et  le  prêtre  y  exécute  une  fois  par  an  une  hiéroga/nie  symbolique  en  y  entrant. 
Cette  conception  primitivement  fétichiste  se  rencontre  aussi  en  Asie  Mineure. 
Rapports  divers  des   noms   avec   ces   conceptions  :    KvêsXov,  «  cavité  »; 
uayapov  OU    [ji.£Yapov   de   Dêmêtêr  =  ma  arah  (arabe  magarat[un]).  Cuba,  « 
mentionnée,  par  Varron,  n'est  pas  coniparable  aux  autres  dieux  des  indigi- 
tamenta  (Eduha,   Potica)  :  on  attendrait  Cubica;  Cuba  est  en  rapport  avec 
le  nom  Chuba-Chumba  de  la  mère  des  dieux  à  qui  convient  parfaitement 
la  fonction  de  Cuba.  Le  mot  a  été  transporté  en  Italie  par  les    trusques.  Un 
fragment  d'Heraclite,  fr.  5,  Vorsokrat.,  p.  62,  1   14  Diels',  témoigne  encore  50 
de  la  conception  de  la  divinité  dans  la  forme  d'une  maison  :  «  Ils  adressent 
leurs  prières  à  ces  statues  comme  celui  qui  dialogue  avec  des  maisons  n'ayant 
pas  la  connaissance  de  la  nature  des  dieux  et  des  héros.  «  Nombreuses  inter- 


100  1909.   ALLEMAGNE. 

t 

prétations  de  noms  divins.  Supplément  au  premier  article.   Tf  'E(p£7ia  e^ 
AeXcpixà  Ypà[j.ixaTa    [Wolfgang    Schultz].    Parallélismes  nouveaux   établi 
dans  le  nombre  des  lettres  des  mots  et  des  vers,  dans  la  symétrie  intérieure 
de  la  disposition,  dans  l'emploi  de  la  symbolique  numérale.  Le  texte  doit 
5  être  :    'Hpy.    6£(o  .    Nôaoïç    TtstOsu  .    fpv.ovj   xe    /oo^oXci  :  le    second  vers 
comme  dans  Roscher,  Pour  les  'Ecpéaia  ypâixaara    le  texte  sera  :  At^ta 
Aaavîu-cveuç   TîTpa;   Ai;    A<7xi  KaTaaxi  (36  lettres    =    6x6).    La  disposi- 
tion était  en  corbeille  sur  6  lignes.  Rapport  avec  la  philosophie  d'Heraclite. 
H  Les  vues  fondamentales  de  Platon  en  politique  exposées  à  la  fm  de  la  Ré- 
i"  publique  [C.  Ritter].  1»  Suprématie  des  philosophes  dans  l'État,  ou  réunion 
de  la  formation  philosophiijue  et  scientifique  et  de  la  puissance  politique; 
2°  professions  distinctes  avec  devoirs  et  droits  strictement  déterminés;  3° 
manque  de  toute  propriété  dans  les  deux  premières  classes  qui  doivent  leur 
subsistance  aux  autres  citoyens;  4°  égalit  ■  de  l'homme  et  de  la  femme  dans 
^  les  droits  et  les  devoirs;  5°  suppression  de  la  famille  ou  communauté  des 
"*  femmes  et  des  enfants   pour    les    cpûÀaxsç;  6°  suppression  de  l'esclavage. 
Les  cinq  premiers  points  ne  sont  pas  discutés.  Le  sixième  n'est  pas  moins 
certain;  mais,  comme  pour  d'autres,  Platon  en  a  remis  le  développement  à 
plus  tard.  Dans  ce  plan  id  al,  Platon  n'a  pas  seulement  en  vue  le  monde  hellé- 
nique, mais  tout  l'univers.  Platon  n'a  pas  autant  dédaigné  le  travail  manuel 
^"  qu'on  le  dit  généralement.  Tj  Le  Quincunx  dans  l'armée  romaine  au  temps 
de  la  formation  manipulaire  [Th.  Steinweder].  Il  n'existait  plus  au  moment 
de  la  mêlée.  Il  était  le  cadre  d'où  sortait  l'ordre  de  bataille  proprement 
dit.  Tl  Études  sur  les  Acta  imperatorum  romanorum  [O.  Haberleitner]. 
Première  partie.  Les  formules  dans  les  édits  et  les  lettres  des  empereurs  d'Au- 
^^  guste  à  Hadrien.  Ch.  1.  Tradition  des  actes  des  empereurs.  Nous  n'avons 
plus  d'originaux,  mais  des  copies,  sauf  pour  les  papyrus  qui  sont  le  plus  sou- 
vent des  copies.  On  doit  vérifier  avec  soin  l'authenticité  des  textes.  Ch.  2. 
Espèces  principales   d'acta  :  1"  lettres  privées;  2°  a)  édits;  b)  Orationes; 
c)  Adlocutiones;  3°  a)  Epistulae  de  caractère  officiel;  b)  rescrits;c)Subscrip- 
^°  tiones;  4°  a^  Décréta;  b)  Interlocutiones;  5°  Mandata;  6°  Leges  datae;  7° 
Priuilegia  militum  ueteranorumquedeciuitateet  conubio.  Ch.  3.  Publication 
et  recueils  des  actes.  Ch.  4.  Caractères  intrinsèques  des  Acta  imperatorum  :  1° 
L'édit  est  su''tout  caractérisé  par  la  formule  initiale  «  Imperator. .  dicit  » 
(AÙToxpxTO)p...X£Y£'.),  suivie  de  la  teneur  de  l'édit  précédée  de  cum.  Dans 
^^  le  texte  même,  on  n'a  pas  encore  relevé  de  formules  fixes.  La  date  est  étabhe 
avec  plus  ou  moins  de  précision  par  les  titres  des  empereurs.  Parfois  une 
date  précise  est  donnée  par  les  noms  des  consuls,  le  mois  et  le  jour.  Rarement 
l'édit  est  publié  par  proclamation;  le  plus  souvent  il  est  affiché  sur  des  ta- 
blettes de  bois  blanc.  2°  Lettres  officielles.  Formules  initiales  :  1°  Intitu- 
*°  latio,    adresse  et  salut;  2°  Na'iatio;  3°  Petitio;  4°  Dispositio.    Formules 
finales:  5°  Date  (qui  peut  résulter  des  données  de  l'intitulatio,  qui  peut  être 
aussi  énoncée  d'une  manière  précise  à  la  fin  de  l'acte)  ;  5°  Salut  final  (Bene 
ualete,    Eùtu/eÎv,   "EppcD^Oai);   Tables  chronologiques,  donnant  année  par 
année  les  titres  des  empereurs.  If ^  M  é  1  a  n  g  e  s.  La  carte  du  monde  d' Agrippa 
*^  [G.  E.  Gleye].  Dans  Pline,  111,  17,  ne  faut-il  pas  lire  :  ex  delineatione  et  com- 
mentarlis  M.  Agrippae?  delineatio  ne  se  lit  pas  ailleurs  dans  Pline  et  les 
d'ctionnaires  citent  seulement  TertuUien,  Adu.  Valent.,  27;  mais  cf.  deli- 
neauit,  dans  Pline,  35.  ^  Martial,  111,  58,  12  suiv.  [O.  Probst].  Dans  cette 
liste,  il  n'y  a  que  des  volailles  domestiques  ou  domestiquées,  en  grande  par- 
^  t'e  importées,  engraissées  en  vue  des  tables  luxueuses.  On  retrouve  cette 
série  dans  les  Xénies,  parce  que  Martial  se  répète  volontiers.  La  «  p'cta 
perdix  »  peut  correspondre  à  Tattagena,  à  la  perdix  ou  à  la  rustîcula  du 


PHILOLOGUS.  101 

livre  XIII.  Mais  la  perdrix  et  la  gelinotte  étaient  vraiment  trop  communes. 
Donc  la  picta  perdix  est  l'attagen,  c'e.-à-d.  le  francolin.  XIII,  65,  2  peut 
^ 'entendre  avec  une  allusion  à  une  étymologie  populaire,  Trépoi;  de  TtÉposiv, 
ou  aux  mœurs  que  l'on  attribuait  à  la  perdrix  (masculus  in  masculum  in  sur- 
git, Isidore,  Orig.,  XII,  7,  63).  s 

N»  3.  Le  Copn  Cadmus  [J.  Sitzler].  Hérodote,  VII,  163  suiv.  appelle 
Scythes    une    fois    SaT'.Xs'jç    et     deux    fois     [xoûvap/o;     rwv    ZayxXauov. 
Scyth's  était  donc  indépendant  et  n'était  pas,  comme  on  le  croit  générale- 
ment, sous  la  domination  d'Hippocrate,  le  tyran   de  Gela.  Ce  Scythes, 
maître  de  Zanklé  et  aUié  d'Hippocrate,  e^t  le  même  que  le  Scythes,  père  de  lo 
Cadmus.  Il  serait  étonnant  que  deux  personnages  dans  le  même  temps 
eussent  porté  un  nom  si  rare.  Diverses  concordances  établissent  cette  iden- 
tité. Le  Sicilien  Scythes  a  été  aussi  tyran  de  Cos.  Données  chronologiques. 
Il  Platoriica  [C.   Ritter].   1°  Diogène  Laërce,   III,    2-3  tsXsutî  Iv  yxixot;, 
et  Suidas,  sùoiy/jOY,   âv  £opr>,,  s'accordent  avec  un  fragment  d'Herculanum,  15 
col.  II,  33,  qui  décrit  une  fête  :  c'est  la  fête  donnée  pour  les  noces  d'une  des 
àocXcstowv   ôuYarépEç,  pendant  laquelle  Platon  eut  l'attaque  qui  l'emporta. 
2°  La  description  de  l'extérieur  de  Platon  par  le  comédien  Amphis  contient 
des  traits  qui  sont  traditionnels  dans  la  peinture  de  la  gravité  philosophique 
((TxuôpcoTroctstv,   aips'.v    -ràç   ocppuç  :    Diog.    L.,    III,    28).   Mais   il  y   a  une  20 
concordance  plus  exacte  entre  Amphis  et  Alciphron,  IV,  7,  car  tous  deux 
donnent    iTraCpsiv   (non    a'ipsiv)    et   csixvwç.  Dans  Amphis,  wdTTîp   xoyXiaç 
n'a  pas  reçu  d'explication  satisfaisante.  On  peut  se  demander  si  ce  n'est  pas 
une  altération  de   ÛTîkp  xporâcpouç  qui  est  dans  Alciphron.  L'Hermès  du  Va- 
tican, portant  Zenon  comme  inscription,  ne  donne  pas  la  véritable  impres-  2e 
sion  d'un  portrait  de  Platon.  La  tête  de  Vienne  (Benndorf,   Jahresh.  der 
ôster.  arch.  Inst.,  1899,  II,  252)  et  le  double  Hermès  d'Athènes  (Helbig, 
Jahrb.  desd.  ach.  Inst.,  p.  75  <ni  tomaison  ni  année>)  donnent  une  image 
plus  exacte  et  plus  vraisemblable.  Nous  n'avons  d'ailleurs  aucun  moyen 
certain  de  discerner  la  vérité  et  tout  ici  reste  affaire  de  sentiment.  ^  De  Mer-  30 
curio  Aristophaneo  [S.  Eitrem].  Explication  des  passages  du  Plutus  et  de  la 
Paix  qui  concernent  Hermès  et  le  représentent  sous  les  aspects  suivants  : 
iy-feloi,   àYopaïo;,    ipaaTsû;,    oiâxovoç,    oôXtoç,  /jActxcov,    xspoojoç,    xXÉtttt^ç, 
[v-dcyeipo;,     olvo^^ôo;,     Trstatvo'jç,     TT'jÀaïo;,   aTOocpaïo;,   tû^cov,  o''Xoç,    yOôvtoç, 
<|tOupt(7T-/,ç,  libidinosus,   facundus,    medicus,    ominis  auctor,  pacifer,   para-  35 
situs,  periurus,  seruvs  deorum.  ^  Aristote  et  les  présocratiques  [Otto  Gil- 
bert]. Toute  la  spéculation  ancienne  part  de  principes  fixes,  i-o/jû  xai  al- 
Ti'at.  Aristote  les  définit  :   r,  uXr,  ou  tô  ÛTcoxet'asvov,  tô  x'.vT|(Tav,  to  eISo; 
ou  7j  oùdi'a,   to  TÉXoç.  Les  Présocratiques  se  divisent  en  deux    catégories 
suivant  que  leur  principe  est  [xfa  àp/7]  (et  alors  ou  xtvouaévTi  ou  àxivYiToc)  40 
ou  TrXei'ou;  àp/ai',  soit  en  nombre  déterminé  soit  en  nombre  iUimité,  otTreipoi 
(et  alors  ou  to  yévoç  é'v  ou  Ivavrtat).    Application  de  cette   classification 
aux  divers  philosophes  et  attribution  des  fragments  conservés  par  Aristote. 
^  Le  commentaire  d'Erchanbert  sur  Donat  dans  le  ms.  de  Freising  [M.  Mani- 
tius].  Ms.  de  Munich  14846  du  x^  siècle.  L'introduction  à  l'Ars  minor  prouve  45 
la  dépendance  vis  à-vis  des  sources  :  avant  tout,  Priscien,  Pompeius  sur  Do- 
nat, Isidore;  puis,  Macrobe,  Servius  sur  Virgile,  Phocas;  le  dernier  auteur 
utilisé,  par  ordre  de  date,  est  Paul  (extraits  de  Festus).  Le  dernier  chapitre. 
De  pedibus,  remonte  à  Isidore  et  à  Juhen  de  Tolède.  Publication  de  l'in- 
troduction et  du  De  pedibus,  avec  références  aux  sources.  1|  La  première  50 
guerre  punique  [F.  Reuss].  Discussion  chronologique  contre  Luterbacher 
et  Leuze  :  bataille  de  Longanos,  en  265  (269,  Luterbacher);  fin  de  la  seconde 
et  début  de  la  troisième  guerre  punique,  en  264;  succession   chronologique 


102  1909.   -   -    ALLEMAGNE. 

des  évf'neinents  dans  Diodore,  XXIII,  9;  bataille  de  Panorme,  en  juin  251 
(avril  250,  Leuze);  bataille  des  îles  Egates,  en  242;  évacuation  de  la  Sardai- 
gne,  en  237  (Florus,  11,  6;  T.  L.,  XXI,  43,  13;  16,  5;  40,5);  soulèvement  des 
mercenaires,  dans  la  première  moitié  de  241/240.  ^  Cariens  et  Lélèges 
6  [W.  Aly].  Les  Cariens  sont  apparentés  aux  Lydiens  et  aux  Mysiens  (Héro- 
dote, I,  171).  Les  cultes  prouvent  qu'en  Carie  il  y  avait,  à  côté  des  Cariens 
proprement  dits,  une  autre  population  de  race  non  hellénique,  les  Lélèges. 
Les  mentions  des  Lélèges  historiques  sont  très  rares.  Il  y  avait  aussi  dos 
Lélèges  en  Pisidie,  à  Antandros,  Gargara  (Troade),  les  îles.  Les  symboles 
10  religieux  des  Lélèges  les  rapprochent  des  Cretois.  Cariens,  Mysiens  et  Ly- 
diens sont  arrivés  à  la  fin  de  l'époque  mycénienne.Là  où  les  Cariens  sont  sû- 
rement attestés,  ils  ne  remontent  pas  à  l'époque  mythique,  tandis  que  les 
liélèges  appartiennent  à  cette  époque  et  jouent  un  rôle  dans  les  plus  ancien- 
nes légendes  de  nombreuses  cités  grecques.  Les  Lélèges  ont  été  sur  le  conti- 
15  nent  absorbés  ou  refoulés  par  les  invasions  grecques.  Les  Cariens,  au  con- 
traire, se  sont  mêlés  aux  Hellènes  et  ont  subsisté  sous  leur  influence.  ^^[ 
Mé' anges.  'Yo7.ty,  [P.  Maas].  Dans  un  poème  d'Oxyrhynque,  Grenfell 
and  Hunt,  III,  425,  v.  4,  doit  être  gardé.  Hymne  baptismal  chrétien  du 
même  mètre  dans  un- papyrus  du  commencement  du  4^  s.  (Amherst  pap. 
20  23).  ^Thucydide,  I,  24,  3  [.I.  Baunack].  Garder  otttsXOovteç.  •([  Virgile,  Bue, 
1,  59-60  [Max  Schneider].  Le  morceau  paraît  inspiré  d'un  fragment  d'Ar- 
chiloque,  dans  Stobée,  Florilège,  CX,  10  (74,  31  B);  cf.  oeXoïve;  et  pisces, 
OYjoeç  et  cerui,  r^Tieicoç  et  opo;  avec  in  litore.  Donc  voiJ.o;  IvàJaoç  et 
vi/éevTa  xuuaTx'  correspondent  à  in  aequore,  leçon  qui  doit  être  admise 
2.1  dans  Virgile,  au  lieu  de  in  aethere.  L'imitation  de  Nemesianus,  Ed.,  1,76 
freto,  est  aussi  en  faveur  de  aequore. 

N"  4.  Usage  de  la  langue  grecque  [L.  Radermaclier].  18,  Dans  l'inscr.  de 
Kalaurea,    Bechtel,    3380,     1.     12,    t-/ç    oà     stxovaç     xaOapàç    Tro'.stv     Iv 
£7ri(pav£TT7.T<;),  les  dcux  derniers  mots  ont  le  sens  de  IztcpavÉcTaTa;  cf.  Philos- 
30  trate.  Vie  d'Apollonius,  5,  29  p.  96,  et  7,  11,  p.  111.  —  19.  Garder  dans  Phé- 
nix de  Colophon  (Athén.  530  E)  ttoXaôv  :r}.éova,  ionisme  qui  se  trouve  dans 
Soph.,  Antig.,  86,  :roXXbv  £/6icov.  11  y  aurait  un  autre  ionisme  dans  Oed. 
Col.,  1132,  où  Hense  veut-  écrire  laTr/^potç  pour  £;ji.7T£c'potç.  La  confusion 
de  zix-Tz-f.çoç  etc.  avec  les  mots  en  -ttsicoç  est  ancienne  (Phrynichus,  p.  9, 
35  22  B)  et  provient  d'une  étymologie  populaire  qui  a  confondu  un  mot  avec 
un  autre.  Cette  confusion  se  trouve  dans  Luc.  14, 13  et  21,  où  tous  les  anciens 
mss.  donnent  àvaTrE-.po;  au   lieu  de  àv!X7rY,coç,   et  appartient  aux  couches 
les  moins  cultivées  de  la  population.  Dans  Euripide,  Troy,,  1331,  lire  [jlôXiç, 
au  lieu  de  ttoXi;,  pour  avoir  une  opposition  à  oiuùç;  cf.  Aristoph.,  Nub. 
40  1365;  Eurip.,  Bacch.  882.  —  20.  Dans  une  épigramme  d'Antipatros  (Oxyr,, 
IV,  662,  col.    III),    Ilav!  y.%'.  r^-^'EiLÔ-vi  a  été   corrigé   par  Wilamowitz    en 
xaÔY|y£u.ôvt;    de  même    Kaibel,    Inscr.   It.,   1449,  Aiovûcou  xat  •r|Y£advoç, 
a  été  corrigé  par  Bloch  en  A.   y.aGY,Y£aôvoç.  On  peut  se  demander  si  l'inscr. 
n'aurait  pas  un  ionisme  xarY^y.  qui  aurait  été  mal  lu.  Mais  on  peut  aussi  se 
4f'  demander  si  les  deux  textes  ne  prouvent  pas  l'existence  d'un  dieu  'IlyEaoSv, 
cf.   'IIy£[xôvy,  (Usener,  Gôttern.,  133)  et  le  dieu  ilwxYjp.La  fluctuation  dans 
l'aspiration  est  un  caractère  de  la  xotvT^.  Que  veut  dire  dans  l'épigramme 
aÙTovIov    Tôo£    xQCTrpou  I  Sépixa  ?   aùxd   est  employé  par  les  philosophes  : 
aÙTo  xaXdv,  le^beau  en  soi.  De  là,  chez  les  écrivains  postérieurs,  aùrô  pour 
r.o  désigner  l'idéal  d'un  objet  :   ovo;  aùrb  Àupt^wv  (Lucien,  dial.   m  r.,   14,  4), 
aijTO(7xa7rav£'jç  sodxouv  (Alciphron,  III,  24,2).  Ici,  c'esta  l'idéal  d'une  peau 
fraîchement  préparée  ».  ^  Esprit  rude  et  esprit  doux  dans  la  transcription 
des  mots  hébreux  [Eb.  Nestlé].  Westcott  et  Hort,  Swete,  R.  Helbing  ad- 


PHILOLOGUS.  103 

mettent  le  principe  suivant  :  Les  mots  commençant  par  Alepli,  Aïn  et  Jod 
sont  transcrits  avec  esprit  doux;  ceux  qui  commencent  par  He  ou  Cheth, 
avec  esprit  rude.  Mais  ce  principe  est  trop  absolu.  Il  faudrait  plutôt  recourir 
à  la  tradition  représentée  par  les  meilleurs  mss.,  et  d'abord  par  TAmbro- 
sianus  A  147  inf.,  du  iv^-vf^,  oncial.  D'après  Swete,  il  a  les  esprits  et  les  s 
accents  de  première  main.  Cependant  Krumbacher  l'a  examiné  récemment  à 
cet  égard  et  ne  doute  pas  que  ces  signes  ne  soient  de  beaucoup  postérieurs  :  il 
n'y  a  pas  d'onciale  avec  accents  et  pas  de  minuscule  sans  accents.  Dans  le 
Vaticanus,  ces  signes  sont  postérieurs  à  l'écriture,  mais  encore  intéressants. 
A  côté  des  mss.,  il  faudrait  faire  appel  à  Philon,  à  Josèphe  et  aux  plus  anciens  lo 
Pères;  puis  aux  mss.  latins;  et,  seulement  en  dernière  ligne,  au  copte  et  au 
syriaque.  ^  La  fête  du  nouvel  an  dans  l'empire  romain  [A.  Miiller].  Ancien- 
nement, l'année  romaine  commençait  le  l^r  mars  (Var.,  1.  1,,  6,  13,  33; 
Atta  dans  Serv.,  Georg.  I,  43;  Ov.,  F.,  I,  39;  III,  75,  135,  229;  Lydus,  mens. 
3,  15).  Quand  la  date  d'entrée  en  charge  des  magistrats  fut  fixée  au  !<''■  i5 
janvier,  il  y  eut  concurrence;  car  les  dates  étaient  données,  non  d'après  une 
ère,  mais  d'après  les  consuls.  Ceux-ci,  à  partir  de  153  av.  J.-C,  entrent  en 
charge  au  l*"""  janvier.  L'ancienne  date  tomba  peu  à  peu  dans  l'oubli  et  le 
calendrier  julien  consacra  la  victoire  du  l^''  janvier  qui  fut  bientôt  la  date 
générale  dans  le  monde  romain,  parfois  à  côté  d'une  autre  date  locale  con-  20 
servée  dans  les  pays  grecs  (Pauly-Wiss.,  V,  1081).  Le  commencement 
de  l'année  fut  célébré  par  des  cérémonies  et  des  réjouissances  décrites  : 
Ovide,  Fastes  et  Pont.;  Libanius,  Or.  y  ^I,  256  R.)  et  'Éxcioactç  (IV,  1053  R.); 
Tevt.,  De  idol.,  14;  Astérius  d'Amasie  (homél.  4;  p.  57  éd.  Ruben.  1615); 
Chrysostome  (homél.  23;  I,  262,  Francfort  1698);  Augustin,  sermo  198  25 
(P.  L.,  38,  1024);  Ambroise,  sermo  7  |P.  L.,  17,  617);  Maxime  de  Turin, 
sermo  16  (P.  L.,  57,  255);  Pierre  Chrysologue,  155  (P.  L.  52,  609);  Pseudo- 
Augustin <Césaire  d'Arles>,  sermo,  129  et  130  (39,  2001).  Tout  le  monde 
participait  à  ces  réjouissances.  En  première  ligne,  les  consules  ordinarii 
étaient  les  héros  du  jour  :  processus  consularis,  séance  du  Sénat,  serment  30 
prêté  à  l'empereur,  festin.  Des  sacrifices  et  des  vœux  solennels  étaient  offerts 
pour  le  salut  de  l'Etat.  D'autres  avaient  lieu  en  faveur  de  l'empereur,  le 
4  janvier,  en  27  apr.  J.-C,  le  3  à  partir  de  38  apr.  J.-C.  Le  2  janvier  était, 
comme  tous  les  lendemains  de  calendes,  dies  ater.  Dans  les  familles  avaient 
lieu  un  sacrifice  aux  Lares  et  des  offrandes  à  Janus.  Le  l^r  janvier  est  la  date  35 
de  dédicace  des  temples  de  l'île  du  Tibre,  Esculape  en  291,  et  Jupiter  en  194 
av.  J.-C.  En  7,  Tibère  dédie  la  chapelle  de  Livie  et  le  temple  de  la  Concorde. 
La  coïncidence  du  l^""  janvier  avec  les  nundinae  était  de  mauvais  augure. 
Cette  superstition  peut  être  née  entre  87  et  50  av.  J.-C.  et  a  été  confirmée 
par  les  malheurs  de  43.  On  remédia  dans  la  suite  à  cette  occurrence.  Le  jour  40 
de  la  semaine  était  aussi  déterminant  (voy.  Lydus,  mens.,  4,  10;  cf.  Ambr., 
p.  617  et  Chrys.,  hom.  23,  p.  265).  Tous  les  hasards  et  les  accidents  de  ce  jour 
avaient  un  sens  pour  l'année.  Les  lettrés  tiraient  un  augure  en  consultant 
Homère  ou  Virgile,  plus  tard  la  Bible  (sortes  sanctorum).  Ce  jour  était  d'ail- 
leurs un  jour  de  joie.  On  donnait  des  étrennes  (Strenia,  déesse  sabine),  45 
souvent  en  nature,  avec  le  temps  en  argent,  et  en  des  sommes  de  plus  en  plus 
fortes.  On  a  aussi  des  lampes  avec  des  inscr.  :  annum  nouum  faustum  felicem 
tibi  (XV,  6202),  ou  Jouiano  (XV,  6205);  ann.  n:  f .  f.  mihi  (6201  a  et  b); 
ann.  n.  f.  f.  mihi  hic  (6197  )  :  «  dans  ma  maison  »  :  ces  dernières  étaient  achetées 
par  le  possesseur.  On  pouvait  offrir  des  livres  et  tous  les  présents  habituels  50 
des  Saturnales.  L'empereur  se  faisait  donner  des  étrennes  (Suétone,  Aug., 
91,  57;  Cal.,  42;  Tib.,  34;  Dio,  54,  35;  57,8;  60,6;  59,24).  On  a  des  monnaies 
avec  inscription  :  SPQR  a.  n.  f.  f.  Hadriano  (ou  :  optimo  principi  Pio), 


104  19l)9.   - —    ALLEMAGNE. 

Eckhel,  VI,  p.  508;  VII,  p.  11.  Les  particuliers  prenaient  leurs  habits  de  fête, 
festoyaient,  passaient  la  nuit  en- réjouissances,  non  sans  molester  le  bour- 
geois. On  p.enait  aussi  des  habits  de  femme,  on  se  déguisait  en  animaux 
(letulam,  ceruulum  facere)  ou  même  en  divinités.   On  promenait  aussi 

5  des  statues  de  dieux  richement  [)arées  dans  les  rues.  Le  2  janvier  était  réservé 
à  une  fête  intime,  dans  la  maison,  oîi  l'esclave  jouissait  à  peu  près  de  la  h- 
berté  des  Saturnales.  L'Eglise  a  toujours  protesté  contre  la  célébration  du 
1er  janvier  (conc.  de  Tours  567,  can.  17;  de  Tolède  633,  can.  11;  Boniface  au 
pape  Zachaiie  en  745,  Ep.  49,  6,  P.  L.,  89,  747),  jusqu'à  ce  qu'elle  adopte  en 

10  les  tranformant  les  usages  païens  (fête  des  diacres,  26  déc.  ;  des  prêtres,  27; 
des  enfants,  28;  fête  des  fous).  ^  Héraklès  au  carrefour  [Wolfgang  Schultz]. 
L'apologue  de  Prodicus,  X'  n.,  Mem.,  II,  1,  21,  a  pour  pendant  un  passage 
de  Lactance  qui  compare  la  vie  à  la  lettre  Y.  Ce  symbole  a-t-il  été  connu 
de  Prodicus?  On  le  retrouve  dans  Ps.  Virg.,  Anth.  lat.,  II,  416  Burm.;  Au- 

15  sone,  Technop.,  13,  13;  Perse,  3,56;  Mart.  Cap.,  102.  Cette  tradition  est 
exclusivement  romaine  ou  du  moins  italique,  l  es  représentations  d'Her- 
cule au  carrefour  se  retrouvent  sur  des  miroirs  étrusques,  avec  une  autre 
conception;  au  lieu  des  abstractions  de  Prodicus,  nous  y  voyons  les  formes 
vivantes  de  la  mythologie;  Arèté  est  remplacée  par  Minerve.  L'Y  est  désigné 

20  comme  littera  pythagorica.  D'après  la  légende,  Pythagore  avait  été  trouvé 
par  son  père  à  la  fourche  d'un  peuplier  blanc,  de  sorte  que  le  symbole  de 
l'arbre  de  vie,  Y,  devint  son  propre  symbole.  Hercule  passait  en  Italie  et 
déjà  en  Asie,  avant  que  les  Tyrrhéniens  soient  venus  en  Etrurie,  poir  l'in- 
venteur de  la  dernière  lettre  de  l'alphabet,  qui  finissait  alors  à  1'.  Le  peuplier 

25  l)1anc  était  consacré  à  Héraklès.  Le  légende  générale  de  l'arbre  de  vie,  spé- 
ciahsée  à  Héraklès,  a  été  postérieurement  adaptée  à  Pythagore  en  Italie. 
Hercule  a  20  ans  dans  la  scène  du  carrefour;  or  Y  est  la  20^  lettre  de  l'alpha- 
bet. Nous  avons  là  un  mythe  «  alphabétique  ».  La  légende  d'Hercule  au  carre- 
four est  du  même  type  que  celle  du  jugement  de  Pi^ris,  qui  a  influé  sur  les 

30  représentations  étrusques,  et  que  d'autres  légendes  populaires.  Générale- 
ment les  déesses  qui  se  tiennent  auprès  de  l'arbre  de  vie  sont  au  nombre  de 
trois  (Nomes,  Parques  Heures  :  Prodicus  avait  intitulé  son  hvre  ''Lipai.  Tf 
Les  fragments  de  l'Anonjmus  Jamblichi  [K.  BitteraufJ.  Recherches  sur  le 
point  de  vue  moral  et  pohtique  de  l'anonyme  et  ses  rapports  avec  les  auteurs 

35  du  v^  et  du  iv«  siècle.  Le  point  de  départ  de  l'anonyme  est  un  utilitarisme 
strictement  individueb  II  n'a  pas  de  points  de  contact  avec  Gorgias,  mais 
au  contraire  avec  Çémocrite  et  ProtagTasd'Abd^ire.  P.  100  suiv.,  rappellent 
le  mythe  de  Prométhée  dans  le  Protagoras  de  Platon.  L'auteur  ne  peut 
être  quun  sophiste,  mais  un  autre  qu  Antiphon.  IJSur  deux  passages  d  Ho- 

40  race  [A.  Ruppersberg].  Odes  II,  7  :  «  rehcU  non  bene  parmula  »  doit  s'en- 
tendre littéralement.  Les  officiers  romains  avaient  un  bouclier.  Ennius, 
Ami.,  450;  T.  L.,  XXV,  16,  15;  Ces,  B.  G.,  II,  25,  2;  Cic,  Fam.,  X,  30; 
Amm.  Marc.  XXI,  2.  On  le  voit  sur  le  camée  de  la  Sainte  Chapelle,  sur  une 
^monnaie  d'Auguste  | Cohen  42),  sur  des  monnaies  de  Septime  Sévère,  Ca- 

45  racalla,  Probus,  Maximilien  (Cohen  312,  410,  464,  668  et  suiv.,  405).  Le 
diptyque  d'Aoste  montre  avec  le  boucher  Hononus;  celui  de  GaUia  Placidia 
Aétius.  —  II,  18,  40  :  lire  :  audet,  au  heu  de  :  audit,  au  sens  de  :  «  cela  lui 
plaît,  elle  a  plaisir  ».  La  mort  s'approche  du  pauvre  comme  une  libératrice. 
Ce  sens  de  audere  est  primitif.  ^  Lucrèce  et  la  musique  [K.  Hartmann]. 

50  Une  quantité  de  paysages  montrent  Lucrèce  très  sensible  au  son,  chant  des 
oiseaux,  bruit  du  vent  et  du  tonnerre,  voix  humaine,  écho,  jeu  des  instru- 
ments, orgue.  Par  ce  goût,  Lucrèce  se  place  à  côté  de  certains  philosophes 
(iu  xviiie  siècle,  J.-J.  Rousseau,  Bernardin  de  Saint-Pierre.  T[  Le  conte  de  la 


PHILOLOGUS,  105 

mort  de  Charité  dans  Apulée  [W.  Anderson].  Met.,  VIII,  1-14.  Récits  ana- 
logues :  Plutarque  Mul.  uirt.,  v°  Kaaaa;  Amator.,  22  (source  commune  avec 
Apulée  ou  emprunt  d'  pulée  à  Plutarque);  Arioste,  Roland  furieux, 
XXXVII,  st.  51-75  (emprunt  à  Plutarque,  peut-être  avec  combinaison  de 
détails  pris  à  Apulée)  ;  conte  des  Tatars  du  Caucase,  La  femme  infidèle  s 
>ii  la  fiancée  fidèle;  parallèles  divers  de  mêmes  régions;  rapport  avec  la 
seconde  partie  de^  Niebelungen.  11  y  a  là  un  thème  général.  Maass  et  Biirger 
ont  supposé  qu'Apulée  avait  contaminé  la  version  de  la  légende  de  Protésilas 
dans  Euripide  avec  la  légende  d'Atys  dans  Hérodote,  1,  34-45.  Le  rapport 
avec  cette  dernière  est  éloigné  et  l'iiypothèse  d'une  contamination  doit  lo 
être  écartée.  Mais  l'emprunt  de  détails  à  Euripide  n'est  pas  invraisemblable. 
^[  Gloses  tirées  de  Cassius  Félix  [Otto  Probst].  Des  gloses  des  Hermeneumata 
du  Vatic.  1260  (x''  s.)  relatives  à  la  médecine  sont  empruntées  à  Cassius 
Félix.  Texte.  %  Encore  une  fois  le  De  diuinatione  [D.  Heeringa].  On  se  de- 
mande toujours  ce  que  Cicéron  a  emprunté  dans  le  P"""  livre  à  Posidonius.  i6 
Schiche  admet  en  outre  des  emprunts  à  Chtomaque,  Cratippe  et  Panétius; 
Hartfelder,  seulement  à  Cratippe.  Mais  Clitomaque  et  Panétius  ne  sont  utili- 
sés que  dans  le  second  livre.  La  critique  d'Aristote,  I,  81,  ne  peut  être  attri- 
buée sans  difiiculté  à  Posidonius.  On  met  tout  d'accord  en  supposant  que 
Posidonius  s'est  inspiré  de  Cratippe  et  Cicéron  de  Posidonius.  Le  désordre  20 
du  I*^"^  livre  de  Cicéron  n'a  pas  d'autre  explication  que  la  hâte  avec  laquelle 
il  a  été  écrit.  L'hypothèse  de  Sander  (un  anonyme  a  publié  l'ouvrage  ina- 
chevé après  la  mort  de  Cicéron  et  a  brouillé  les  notes  de  l'auteur)  est  fausse. 
Réfutation  détaillée.  ^^  Mélanges.  Deux  décrets  attiques  [J.  Sundwall]. 
1°  En  l'honneur  des  astynomes,  m»  s.;  2°  en  l'honneur  des  prytanes,  i*^"^  25 
s.  av.  J.-C.  Il  Astrologie  dans  la  liturgie  grecque  orthodoxe  [W.  Weyh]. 
Le  texte  pubhé  par  Cum»  nt,  Cat.  astr.  IV,  99,  met  en  rapport  les  jours  de 
la  semaine  avec  certains  personnages  du  christianisme,  Christ,  anges,  apôtres, 
etc.  Il  dérive  de  la  liturgie,  comme  le  prouve  la  comparaison  avec  la  Parakle- 
tike.  *|T  Démocrite,  lltpi  s'jOu|^.tY,ç  [K.  Lincke].  Dans  le  début,  écrire  V^oeçOai  so 
au  lieu  de  atcsiTOa'..  "|I  Le  papyrus  magique  de  Paris,  B.  N.  sup.  gr.  574 
[K.  Preisendanz].  Le  papyrus  se  composait  de  feuillets  doubles.  ^  Vie  pos- 
thume de  Lycophron  [B.  A.  MûUer].  L'imitation  sur  la  destruction  d  Magde- 
bourg  est  de  H.  G.  Reichard  et  de  1788;  la  traduction  de  Jos.  Scaliger  est 
de  1566  (rectifications  à  Christ).  ^  Vetulam  facere  et  dies  uetuloe[0.  Cru-  35 
sirs].  On  a  des  textes  qui  portent  uitulam  facere;  celi  est  certain  pour  le  pé- 
nit  ntiel  de  Théodore,  27,  19;  il  s'agit  encore  de  mascarade  d'animaux.  Les 
bi  cohastes,  coii.astes  d'A  témis,  portent  des  cornes  (xÉpara  IXà^wv,  Théocr., 
cd.  Ahrens,  IL  p.  5).  On  entendait  par  vetula  Tannée  qui  s'écoulait  ('es  der- 
niers jours  de  février  sont  dies  uetulae).  Vetula  est  Anna  Perenna,  la  dé.^ssc  *o 
de  l'année  d'après  Usener.  Paul  Lejay. 

Philologus.  Supplementband.  XL  3"  livr.  Di-  Fische  in  Ovids  Halieu- 
ticon  [Gg.  Schmid].  Phne  N.  H.  XXXII  K  2,  11  mentionne  sous  le  titre 
d'Haheuticon  un  poème  d'Ovide  qui  porte  dans  les  plus  anciens  mss.  le 
titre  de  «  De  piscibus  et  feris  ».  Commencé  à  Tomes,  il  resta  inachevé;  en  *& 
tout  cas,  le  plan  semble  indiquer  un  poème  beaucoup  plus  étendu  que  celui 
qui  nous  est  parvenu.  Sans  aborder  la  question  de  savoir  si  Ovide  a  puisé 
ses  renseignements  dans  des  sources  grecques  ou  s'il  se  sert  d'observations 
personnelles  sur  les  poissons  de  la  mer  ?  oire,  S.  cherche  dans  cette  étude 
zoologique  et  lexii  ologique  de  85  p.  à  identifier  les  56  poissons  qu'Ovide  a  sc 
décrits  en  132  vers,  dont  3  sont  incomplets.  ^  Anhang  [Id].  Remarques  d'ich- 
thyologie  sur  le  brochet,  le  silure,  la  carpe,  l'àvTaxai'oç,  le  cpàXa-.va,  la 
TT^Osa  (Iliade  XVI,  747),  le  saumon,  dans  l'antiquité  grecque  et  latine,  comme 


106  1909.   ALLEMAGNE. 

complément  ou  rectification  à  O.  Schrader  Reallex.  des  indogerm.  Alter- 
tumskunde.  ^  Neue  Beitraege  zur  Charakteristilc  Ovids  [M.  Pokrowskij]. 
Tâche  d'élucider  quelques-uns  des  points  les  plus  obscurs  de  la  vie  et  de 
l'activité  d'Ovide,  et  pour  cela  commence  par  l'histoire  du  dernier  siècle 
5  de  la  République  au  point  de  vue  des  mœurs  et  des  idées  morales  du  temps; 
le  lenocinum  mariti  et  l'adultère  chez  Ovide,  Juv  nal,  Martial,  les  décla- 
matorcs,  les  controversiae  de  Sénèque.  1,  La  polémique  d'Ovide  contre  les 
loges  Juliae  de  adulteriis;  2,  L'exil  d'Ovide  :  examen  des  différents  argu- 
ments qu'O.  met  en  avant  pour  sa  défense  :  conclusion,  Ovide  fut  victime  de 

10  sa  légèreté  qui  pouvait  être  dangereuse  pour  1  État;  3,  Vie  conjugale  d'O- 
vide et  ses  idées  sur  le  mariage;  marié  trop  tôt  et  mal  marié,  son  caractère 
forcément  s'en  ressentit  dans  la  suite;  4,  Idées  d'O.  sur  la  profession  d'avocat 
(actor  causarum)  et  sur  le  service  militaire  tous  les  deux  sont  une  prosti- 
tution, le  dernier  surtout;  5,  Le  droit  civil  :  les  fonctions  de  triumvir  et  de 

15  membre  du  tribunal  des  centumvirs;  6,  Traces  des  fonctions  civiles  et 
judiciaires  d'Ovide  dans  ses  écrits;  a)  L'homicide  involontaire  :  abortus; 
expositi  I  hberorum;  b,  Obligationes  et  officia.  Z. 

Rheinisches    Muséum    fur   Philologie,    t.    LXIV.    N"    1.    La  resti- 
tution du  Ikp!  (7Y,[ji.£t(ov  xat  o-r,a£u.Wc(-)v  de  Philodème  [R.  Philippson].  La 

20  première  partie  du  titre  n'est  pas  certaine;  elle  pourrait  être  tusoI  cpavTaaiwv. 
Discussion  et  restitution  du  texte  d'après  les  débris  du  papyrus.  ^  Le 
chœur  dans  les  Grenouilles  d'Aristophane  [J.  M.  Stahl].  Les  grenouilles 
restent  invisibles.  Le  chœur  réel  est  formé  par  les  mystes  dans. les  enfers, 
douze  hommes,  onze  femmes  et  le  chorège  comme  oaoouyoç.  ^  Notes  mar- 

25  ginales  [W.  KroU].  XIV.  La  situation  qu'exprime  la  neuvième  églogue  de 
Virgile  n'est  pas  différente  de  celle  que  représente  la  première.  Les  anciens 
déjà  ont  imaginé  des  rapports  et  des  combinaisons  purement  imaginaires 
et  dont  les  bases  s'écroulent  quand  on  veut  les  sonder.  XV.  Les  vers  de 
Plante,  Mén.,  120  suiv.,  se  rapportent  au  contrat  de  mariage  dont  Mé- 

30  nechme  fait  une  citation.  Les  papyrus  nous  en  donnent  des  formules  sem- 
blables :  T7.  8s  oÉovTï.  Travxa  x.a.'.  tov  (;ji.aTt(7[j.ôv  xat  riÀXa  oia  Trpoar^/.S'. 
yuvatxl  yafxeTr,  itapsysTO)  MEvexpâty,;  'Aç,g'.v6yi  (Arch.  f.  Pap.  3,  387;  cf. 
Bursian,  131, '199).  f  La  lettre  d'Auspicius  et  les  débuts  de  la  rythmique 
latine  [W.  Brandes].  Ce  n\orceau  est  le  plus  ancien  exemple  d'une  poésie 

35  rythmique,  dans  la  forme  des  hymnes  ambrosiens,  que  l'on  puisse  dater, 
de  475.  Auspicius  a  bien  voulu  substituer  l'accent  du  mot  à  l'ictus  métrique. 
Les  mots  ïambiques  de  deux  syllabes  sont  employés  avec  une  transposition 
d'accent.  L'accent  n'était  pas  le  principe  de  la  versification  latine  populaire. 
C'est  ce  que  prouvent  les  témoignages  des  grammairiens,  bien  que  Ramori- 

40  no  et  d'autres  aient  voulu  en  tirer  le  contraire.  L'accentuation  ne  s'est 
introduite  que  peu  à  peu  dans  la  versification  et  d'abord  par  les  longues 
toniques.  ^  Le  Nigrinus  de  Lucien  [Th.  Litt].  Dans  sa  forme  actuelle,  cette 
œuvre  est  le  remaniement  d'une  autre  plus  ancienne  et  qui  n'était  pas 
composée  en  dialogue.  Le  Nigrinus  et  l'Hermotime  se  font  pendant.  ^  Le 

45  Débat  d'Homère  et  d'Hésiode  [A.  Busse].  Œuvre  d'Alcidamas,  écrite  avant 
421.  ^  Inscriptions  étrusques  de  Suessula  [G.  Herbig].  Elles  ne  pressentent 
aucun  caractère  osque  et  la  forme  du  génitif  en  -s  (à  côté  de  -sa  et-sla)  ha 
fait  classer  dans  l'étrusque  méridional.  Edition,  bibhographie,  commen- 
taire. ^  Encore  une  fois  les  Macrobies  de  Lucien  [Fr.  Rûhl].  Réponse  à 

^^  W.  Kunzmann,  Quaestiones  de  Pseudo-Lucian'  libell  qu'  est  d?  langaeuis 
fontihus  atque  aucioritat-.  ^^  Mélanges.  Ammien  Marcellin,  XXII,  16,  22, 
a-t-il  mentionné  Jésus?  [K.Meiser].Gutschmid  a  complété  le  texte  en  lisant 
«  ihs  »  après  his,  et  a  gardé  «  non  «  (non  uisa  Aegypto)  que  Valois  corrigeait 


RHEÎNISCHES    MUSEUM    FUR   PHILOLOGIE.  107 

en  «Platon').  Ammien  était  païen,  comme  d'ailleurs  l'a  prouvé  Gutschmid. 
La  faute  est  dans  «  non  «;  cf.  Cic,  Fin.,  5,  87  et  50;  Tusc,  4,  44,  Ammien 
suit  une  version  récente  de  ce  thème  où  le  nom  d'Anaxagore  avait  pris  la 
place  de  celui  de  Démocrite;  cf.  Théodoret,  Graec.  aiï.  cur.,  2,  2  ;  Cedren, 
I,  168,  18  ];.  La  ponctuation  de  Gutschmid  est  fausse.  Il  faut  lier  :  «  per  s 
sublimia  gradiens  »  et  «  sermonum  amplitudine  »,  et  laisser  à  part  «  louis 
aemulus  ».  Enfin  militauit  avec  ex  his  fontibus  ne  convient  pas;  lire  :  «  li- 
bauit  sapientiam  gloriosam  »;  cf.  Tac,  H.,  4,  53.  et  Sulp.  Sev.,  VitaM., 
praef,,  5.  Dans  Ammien,  27,  9,4,  lire  :  «  adest  libère  locus.  ^  Sur  Arnobe 
[Th.  Gomperz].  Discussion  de  quelques-unes  des  corrections  de  Meiser,  lo 
publiées  dans  les  Sitzungsberichte  de  Munich.  Lire,  dans  la  description  de 
la  pierre  noire  de  Pessinonte  :  corrosi  oris.  Meiser  a  très  bien  traité  la  ques- 
tion. L'appréciation  générale  est  excellente.  L'éloquent  et  savant  apologiste 
qui  sait  mieux  s'expliquer  sur  Lucrèce  que  sur  l'Évangile,  le  champion  du 
christianisme  pratique,  qui  exerce  une  critique  pénétrante  sur  le  dogme  i;, 
de  la  substitution,  l'âme  ardente  qui  avec  tout  le  zèle  d'un  néophyte 
découvre  et  fustige  les  faiblesses  réelles  ou  prétendues  de  la  croyance  popu- 
laire, est  une  des  figures  les  plus  caractéristiques  et  les  plus  attachantes  de 
la  grande  époque  de  transition  d'une  croyance  à  l'autre.  ^  Nodus  uirgini- 
tatis  [C.  Weyman].  Hist.  Apoll.,  1,  p.  2,  12  R.;  33,  p.  67,  7;  35,  p.  73,  4  =  20 
auiAX  xopsta;  ou  TrxpOevta;,  Anth.  pal.,  VIT,  164,  3;  182,  ?;  V,  217,  1; 
Nonnos,  Dion.,  1,  349,  ^  Côme  et  Damien  [A.  Brinkmann].  Ob.servations  sur 
le  texte  des  miracles  et  sur  la  langue  de  ce  texte. 

NO  2.  Spicilegium  Dioneum  [H.  van  Heerwerden].  Observations  critiques 
sur  la  nouvelle  édition  de  Dion  Cassius  par  Boissevain.  ^  Ioniens  et  Éléates  25 
[O,  Gilbert],  —  Pour  le  Socrate  de  Platon,  les  Ioniens  sont  oî  ^éovteç,  les 
Eléates  oî  çTarrtoiTai  (Théét.,  180  A).  Aristote,  Oùc.,  F  1,  298  B  29,  MsTaç.., 
A  3,  983  A  24,  en  a  mieux  jugé.  Les  deux  écoles  admettent  une  substance 
fondamentale  et  une.  Les  Ioniens  la  considèrent  comme  immuable  (x^srx- 
êXrjTov),  éternelle,  divine,  immanente  ou  même  identique  au  Kosmos.  Sur  30 
tous  ces  points,  ils  ne  s'écartent  pas  des  Éléates.  Les  Éléat  's  ont  voulu  cor- 
riger le  système  ionien,  en  partant  du  principe  que  l'être  est  inconciliable 
avec  le  dev-nir.  Xénophane  pose  déjà  ce  principe.  Toute  l'école  affirme  qu-? 
l'Être-Dieu  demeure  sans  mouvement.  Les  Ioniens  ne  vont  pas  au  delà  du 
monde desphénomt" nés. ^Études sur Vitruve  [C.Watzinger].1.  La  définition  30 
et  la  division  de  l'architecture.  Elles  présentent  la  plus  étroite  analogie 
avec  celles  de  la  rhétorique.  Nous  avons  là  un  système  stoïcien  qui  remonte 
sans  doute  à  Posidonius.  ^  La  tradition  manuscrite  de  César  [A.  Klotz],  Il 
reste  à  définir  le  rapport  et  l'origine  des  deux  sources  a  et  p.  Traube  a 
montré,  par  des  fautes  dues  à  certaines  abréviations,  que  ces  familles  ne  40 
remontent  pas  plus  haut  que  le  vi''  s.,  et  que  leurs  originaux  étaient  dans 
une  écriture  insulaire.  Une  série  d'autres  fautes  montrent  que  x  =  ^  +  x, 
c.-à-d.  réunit  deux  sources,   dont  l'une  est  fi.  Il  faut  admettre,  en  con- 
séquence, que  a  est  un  ms.  de  la  famille  8  dans  lequel  on  a  inséré  les  variantes 
caractéristiques  d'un  ancien  ms.  Cela  est  compréhensible  si  cet  ancien  ms.  45 
était  écrit  en  capitale,  par  suite  d'une  lecture  peu  facile.  Comme  les  ms.  du 
type  a  proviennent  de  Fleury  ou  de  ses  environs,  c'est  dans  cette  région 
qu'a  été  fait  ce  travail.  Le  vieux  ms.  portait  la  souscription.  II  ne  contenait 
que  le  B.  G,,  peut-être  parce  qu'il  représentait  une  édition  séparée  à  l'usage 
de  la  Gaule;  cf,  Symm.,  Epist.,  IV,  18,  5.  Ces  leçons  ont  passé  plus  ou  moins  go 
complètemert  dans  le  ms.  du  type  a  :  o  est,  à  cet  égard,  plus  complet  et 
plus  exact  que  y.  Cela  explique  aussi  que  souvent  la  leçon  authentique  est 
seulement  dans  !i;  z  est  le  meilleur;  o  a  beaucoup  de  fautes  communes  avec 


108  1909.    —    ALLEMAGNE. 

a.  La  situation  particulière  de  l'Ashburihamensis  S  se  comprend  :  il  a  le 
B.  G.  d'après  a,  le  reste  d'après  8.  ^  Les  Helléniques  d'Oxyrhynque  et  les 
récits  de  Xénophon  et  de  Diodore  [A.  von  Mess].  Il  est  vraisemblable  que 
Diodore  s'est  servi  des  nouveaux  Helléniques  dans  la  campagne  de  Thibron 

i  (14,  36).  iMême  là  où  Xénophon  est  témoin  oculaire,  ses  renseignements  sont 
partiaux  et  inexacts.  1!  La  tradition  des  écrits  de  S.  Empiricus  [H.  Mutsch- 
mann].  Répartition  des  mss.  en  six  groupes;  place  de  la  traduction  latine; 
mss.  à  considérer  principalement;  éditions.  Une  nouvelle  édition  est  indis- 
pensable. T[  Extraits  des  mss.  des  rhéteurs  [H.  Rabe].  9.  Écrivains  grecs 

10  épistolaires.  Théoriciens  et  formulaires.  ^  Le  plus  ancien  auteur  épistolaire 
[A.  Brinkmann].  Les  Tûttoi  IttkttoXixoi  doivent  être  placés  entre  le 
ii^s.  av.  J.-C.  etlemilieu  du  i^^  s.  ap.  J.-C,  plutôt  plus  tôt  que  plus  tard. 
Un  certain  nombre  de  particularités,  mention  d'Alexandrie,  corvée  d'eau, 
emplois  d'épistolographes,  nom  du  destinataire  Héraclide,  conduisent  à 

16  placer  l'auteur  en  Egypte.  Les  tu-^oi  ont  beaucoup  d'analogies  avec  les 
lettres  trouvées  dans  les  papyrus. ^1[[  Mélanges.  Sur  Julien,  Discours  V 
[R.  Asmus].  Corrections.  ^  Ad  Libanii  Orationes,  vol.  IV,  éd.  Foerster  [H. 
van  Herwerden].  Corrections  sur  les  dise.  51,  52,  54-59,  61-64.  ^  A  propos 
d'une  souscription  obscure  [G.  Mercati].  Dans  les  mss.  Ambr.  Q.  114  sup. 

■io  et  Vat.  lat.  6431,  11,  on  trouve  la  souscription  :  «  Ex  codice  I.  D.  P.  |  circiter 
M.  C.  XLV  ».  Diels  y  a  vu  une  indication  de  date.  On  peut  discuter  la  valeur 
des  sigles.  ^  Le  principe  de  la  distribution  des  Bucoliques  de  Virgile  [A. 
Klotz].  Le  principe  chronologique  c'est  pas  admissible  :  ecl.  7  ne  contient 
aucune  allusion  aux  troubles  des  années  40-39;  il  est  invraisemblable  que 

26  9  ait  été  composé  après  8  (fin  de  l'été  39).  Le  principe  véritable  est  le  suivant  : 
les  idylles  narratives  sont  intercalées  entre  les  idylles  dramatiques  (7 
quoique  en  forme  de  récit,  est,  en  réahté,  dramatique).  Les  scoliastes  de 
Théocrite  distinguent  déjà  :  ocaaocTixôv,  on^yr^it.y.ziy.ô-^.  Il  est  probable  que 
Virgile  a  consulté  des  commentaires  d'où  sont  dérivées  nos  scolies.  ^  Le 

30  Carmen  de  figuris  [C.  Weyman].  Cf.  Cato,  Orig.,  108  Peter  (A.  G.,  XIII, 
25,  15);  Afranius,  140  R.;  Hor.,  Sat.  I,  4,  131.  T[Sur  Ambroise[C.  Weyman]. 
De  Elia,  6,  18  (p.  421,  18  S.),  lire  :  inemptis  siluestribusholeribus;  cf.  Basile, 
l^'ehom.  sur  le  carême,  Xv./xv a  aypta,  et  Virg.,  G.  IV,  133.^1  Vexare[C.  Wey- 
man]. Sens  très  fort  dans  Ciris,  60  ;  Virg.,  Bue,  6,  76.  Le  mot  est  empi  yô 

as  à  propos  de  Robba,  martyre  donatiste  frappée  à  mort  par  les  catholiques, 
caede  traditorum  uexata  meruit  dignitatem  martirii  (Monceaux,  Enquête, 
n"  333).  ^  Sur  Pétrone  [J.  Cholodniak].  30  (p.  21,5),  lire  :  quorum  imam 
partem  (CIL.  V,  5035,  faxes  infra  acuminati).  46  (p.  31,7)  dispare  pallauit 
cache  *  disparpallauit,  origine  de  it.  sparpagliare,  fr.  éparpiller.  ^  "Ecoax'., 

40  f  ro  [J.  M.  Stahl].  'ÉTOfxa:  n'est  pas  un  subj.  futur,  mais  un  présent  m  )yen 
à  sens  futur,  cf.  'éoùi/ai,  Tri'otjKX'.,  etc.  Il  n'y  a  pas  de  trace  d'optatif  dans  ero. 
C'est  aussi  un  présent  à  sens  futur.  ^  'Epar^ç  IloXûyioç  [S.  Eitrem].  Pausan. 
II,  31,  10,  Lire  :  ïl&XuXJytoç.  ^  L'hôtel  des  Romains  et  des  juges  [E.  Zie- 
barth].  KarâXuax  ràiv   'Pwjxaùov  xat  oixaTTav,  à  Sparte,  d'après  des  inscr, 

45  Date  approchée  :  184  ou  178  av.  J.-C. 

f  ^  N°  3.  De  itinerario  Aetheriae  abbatissae  perperam  nomini  S.  Siluiae 
addicto  [K.  Meister].  La  situation  politique  et  ecclésiastique  ne  correspond 
pas  au  iv^  s.  La  pèlerine  a  quitté  Jésusalem  quand  la  règle  du  jeûne  quadra- 
gésimal  était  changée,  c.-à-d.  après  533,  et  se  trouvait  à  Carrhes  avant 

5„  le  printemps  de  540.  Les  confesseurs  dont  il  est  question  sont  les  défenseurs 
de  l'orthodoxie  contre  le  monophysitisme.  Elle  est  originaire  de  Gaule,  non 
d'Espagne.  Sa  langue  est  le  latin  d'Eglise,  avec  des  particularités  locales. 
TJ  Le  monobiblos  et  le  ms.  N.  de  Properce  [Th.  Birt].  1.  Le  titre  Monobiblos 


RHEINISCHES    MUSEUM    FUR   PHILOLOGIE.  109 

est  attesté  par  Martial,  14, 189,  et  les  mss.  récents.  Il  n'est  pas  dans  N,  le 
plus  ancien  ms.  Mais  Richard  deFournival  le  connaît  vers  1250.  On  ne  peut 
donc  pa  dire  qu'il  a  été  introduit  dans  les  mss.  récents  par  un  humaniste 
qui  connaissait  le  texte  de  Martial.  N  a  de  .econde  main  un  Incipit  et  un 
Explicit  :  cela,  en  tout  cas,  n  a  rien  d'antique.  11  nous  manque  donc  un  s 
livre  de  Properce.  Car,  après  Monobiblos,  les  mss.  comptent  :  livre  II,  etc. 
Ou  ce  livre  est  perdu,  ou  plutôt  il  s'est  fondu  avec  le  livre  II  véritable.  En 
eiïet,  le  livre  I  est  II,  1-11  ;  le  Hvre  II,  11,12,  34.  Les  deux  morceaux  II,  10 
et  II,  11  sont  des  élégies  distinctes.  2"  La  seconde  main  de  N  est  celle  du 
copiste  qui  a  transcrit  à  partir  de  III,  13, 17,  A  II,  28,  45,  il  n'y  apasunchan-  lo 
gement  de  main,  mais  seulement  un  changement  d'encre  et  de  plume.  Le 
premier  copiste  est  peu  soigneux  et  sa  partie  est  criblée  de  corrections  dont 
beaucoup  sont  du  2*^  copiste.  3°  En  dehors  des  deux  copistes  il  y  a  deux 
correcteurs.  Le  deuxième  est  important,  mais  n'est  pas  très  ancien;  car 
il  met  les  points  sur  les  i.  '."  Les  trente  premiers  feuillets,  copiés  par  le  pre-  i5 
mier  scribe,  ont  souvent  en  marge  des  lettres.  Ces  lettres  sont  des  signes 
de  lecture.  On  reconnaît  en  particulier  q  =  quaere,  souvent  placé  à  la  fin 
d'un  vers  comport  nt  une  notion  de  mythologie  ou  rendu  obscur  par  une 
faute  de  texte;  observations  sur  II,  25,  17;  22,  48;  12,  17-18;  2,  11.  5»  Le 
ms.  N  a  été  copié  sans  titres,  sans  une  ligne  en  blanc,  en  ménageant  l'espace  20 
le  plus  possible.  C'est  qu'on  voulait  le  réunir  à  la  suite  d'un  autre  texte.  Le? 
signatures  de  cahiers  montrent  qu'il  a  d'abord  existé  séparément.  Puis, 
on  l'a  mis  à  la  suite  d'un  ms.  plus  petit,  et  alor.3  il  a  été  fortement  rogné  pour 
cela.  Enfin,  il  a  été  détaché,  est  resté  quelque  temps  à  l'état  de  liasse,  comme 
le  prouve  la  saleté  de  la  première  page.  ^  La  lutte  autour  de  la  Périkeiroméné  25 
[S.  Sudhaus].  Essai  de  restitution  de  l'ensemble  et  nouvelles  conjectures  sur 
le  développement  de  l'intrigue.  ^  La  chanson  de  Marissa  (W.  Crônert].  Graf- 
fite  sur  un  tombeau,  entre  Jérusalem  et  Gaza,  au  site  de  l'ancienne  Marissa. 
Rythme  où  domine  l'ionique  a  minore  :  Oùx  1/^m,  tî  <toi  TîâOw  Tj  ti  yaLoiioi- 
[xai  ■  1  xaTXXîtaai  [AeO  '  sTÉpo'j  rjï  [J-iyx  tptXouaa.  |  àÀXi  vai  tt,v  'AtppootTY,v  30 
[j-iyx  Ti  ydipM  I  OT'.  (Toit  Oo'.[xâTtov  èvé/upa  xeirat.  |  — AXX'  èyw  (/.'ev  aTro- 
rpé/w,  (Tol  oà  xaxjtXstTTto  |  £Ùpuy(opi'Y,v  ttoXXv^v.  —  Ilpaaa'  ort  Hoû'Xr^^.  \  Mt, 
xpo'js  Tov  Toi/ov,  iJjÔso!;  ky'{{'JîT'Xi  '  \  àXX3t  o'.x  twv  6'jpcSv  vsùjxâ  <t'  txvsÏTa'.. 
C'est  un  dialogue,  probablement  entre  une  femme  mariée,  à  table  avec 
son  mari  (asO'  ïtîco'j)  et  un  amoureux  encore  jeune  et  sans  expérience.  S5 
Wunsch  suppose  que  la  femme  est  couchée  avec  un  amant  riche;  à  un 
bruit  elle  se  lève  et  parle  à  la  fenêtre.  Cette  explication  conviendrait  s'il 
fallait  considérer  le  morceau  comme  isolé.  Un  autre  morceau  écrit 
ailleurs,  sur  une  autre  partie  de  la  porte,  appartient  au  même  chant  : 
H/ tùç  xaûov,  M-ipwv  itcBu;  :  ÈTcivsuaa  KaXui/Oj;.  Date  :  vers  150  av.  J.-C.  40 
Autres  morceaux  analogues  :  Athénée,  XV,  697  B;  XIV,  620  E;  648; 
Heph.,  De  metrit^,  11.  Sur  la  situation,  cf.  Anth.,  180,  212;  Ov.,  A.  A.,  1, 
490;  Am.,  1,  4  suiv.  \^  iinsch  cite  en  faveur  de  son  hypothèse  Hdt.,  II,  92 
fin;  TibuUe,  I,  6,  19;  Ov.,  Tr.  II,  453;  Théocr.,  2,  156;  Lucien,  dial.  mer., 
4,  i;  8,  3;  12,  I;  12,  3;  Aristénète,  2,  4.  Cette  chanson  a  été  gravée  là,  45 
parce  que  ces  tombeaux  étaient  des  lieux  de  rendez-vous,  comme  le  prouve 
un  autre  graflite  :  ilwvixa  xv.oi  (cf.  CIL.  4,  2310  b,  2222,  2217,  etc.).  Cet 
usage  se  rencontre  ailleurs;  cf.  à  Myra  :  Môc/oç  cp-.Xet  ^Oûazxy  '  ty^v  A-r,ari- 
■coîo'j  <0>uYaT£pa.  Appendice  sur  les  fragments  en  mètre  ionique  décou- 
verts en  Egypte  dans  les  papyrus  et  les  inscr.  Les  chants  du  genre  de  50 
l'inscr.  de  Marissa  appartiennent  à  la  Aoxpixr,  cÔot-,  et  Athénée  XV,  697  B, 
nous  apprend  que  la  Phénicie  en  était  pleine.  La  liberté  de  mœurs  du 
temps  des  Séleucîdes  e?t    connue.    ^    Dieux    singuliers  «  Sondergôtter  » 


110  1909.   ALLEMAGNE. 

des  Romains  [W.  F.  Otto].  La  théorie  d'Usener  sur  ces  dieu^  est 
foniée  sur  une  base  fragile.  Une  partie  des  dieux  singuliers  de  Varr-^n 
doivent  être  expliqués  autrement.  Nous  connaissons  fort  peu  les  cultes  gen- 
tilices  propres  aux  familles.  Du  livre  de  Schulze  on  peut  tirer  le  culte  de 

5  Fabula  (Fabii),  de  Fernia,  Hostia,  Ancharia,  Egeria  pourles  fami  les  de  ce 
nom;  Mars  Numiternus  (Numitorii),  Numisius  Mars  (Numisii),  Minerua 
Matusia  à  Sentinum  (Matusii),  lanus  Curiatus,  Lares  Hostilii  (Paul  Fest. 
101),  d  us  Visidianus.  On  peut  ajouter  Vitellia  (Suét.,  Vit.,  1).  La  tentative 
de  Stolz  de  soutenir  l'interprétation  de  Varron,  pour  les  dieux  des  indigi- 

10  tamenta,  à  l'aide  des  doctrines  grammaticales  modernes,  n'a  pu  convaincre 
que  Stolz  lui-même.  Si  l'on  admet  les  explications  de  Varron  pour  certains 
noms,  il  faut  admettre  une  conception  religieuse  qui  serait  un  défi  à  la  lo- 
gique et  à  la  psychologie,  et  dont  il  n'y  aurait  pas  d'autres  exemples.  C'est 
Varron,  comme  i'a  montré  Wissowa,  qui  a  recueilli  ces  noms  à  droite  et  à 

•6  gauche,  en  a  fait  une  liste,  et  leur  a  fixé  leur  champ  d'actioi  d'après  ses 
propres  étymologies.  Les  noms  seuls  font  partie  de  la  tradition.  Un  certain 
nombre  de  ces  noms  se  rattachent  aux  cultes  des  gentes  et  sont  des  genti- 
lices.  Caeculus  est  le  fondateur  légendaire  de  Préneste  et  l'ancêtre  mytho- 
logique de  la  gens  Caecilia.  Vitumnus  se  rattache  à  la  dea  Vitellia  et  présente 

20  le  suffixe  de  Voltumna,  Vortumnus,  gentilices  étrusques  (Schulze,  252). 
Vitumnus  doit  être  rapproché  de  Vitius,  Vitennius,  etc.  (ib.  257).  Sentinus 
est  le  dieu  des  Sentii  (ib.  549).  La  dea  Hostilina  se  rattache  à  la  dea  Hostia, 
aux  Lares  Hostilii.  On  peut  aussi  comparer  Farinus  avec  Farius,  Farnea,  etc. 
(ib.  356).  Edusa,  inexplicable  en  latin,  est  parfaitement  adaptée  au  système 

25  onomastique  italique  :  Edusius,  Etusius  (ib.  208).  Potina  et  Potica  '■e 
groupent  avec  Potinus,  Potinius,  etc.  (ib.  215).  Statanus  appartient  au 
cercle  de  la  Stata  matar  (Wissowa,  Rel.,  185),  qui  n'a  rien  à  voir  avec  le 
nouveau-né.  Statihnus  est  à  Statilius  comme  certains  noms  de  villas  à  des 
gentilices  :  Casilinum,  Casilius;  Sicilinum,  Sicilius.  Rusina  est   comparable 

8n  à  Rusius,  Rusinius,  etc.  (Schulze,  221).  Collatina  doit  être  rapproché  de 
l'ancien  nom  de  ville  Collatia,  des  Collatini  (d'Apulie);  cf.  Collius,  Schulze, 
423).  Vallonia  :  cf.  Vallius,  Valonius,  etc.  (ib.  376).  Volutina  :  cf.  Volius, 
Voloaius,  etc.  Volumnus  et  Volumna  :cf.  Volumnius  (ib.  258)  et  l'emploi  du 
suffixe  plus  haut.  Manturna  :  cf.  le  dieu  étrusque  Mantus  et  le  suff.de  genti- 

8.5  lice  étrusque  -rnus,  Mantius,  Mantennius,  etc.  Domitius  (deus)  est,  d'après 
ce  qui  précède,  tout  à  fait  clair.  Venilia  :  cf.  Venilius  (ib.  445).  Numeria  est 
la  déesse  des  Numerii,  Catius  le  dieu  des  Catii.  Varron,  d'après  TertuUien 
et  Augustin,  met  en  relation  Cardea  avec  Janus;  0>ride,  Fastes,  VI,  101, 
Carna.  Wissowa  suppose  à  tort  que  le  récit  d'Ovide  est  de  son  invention. 

40  En  fait,  les  mss.  de  TertuUien  et  d'Augustin  permettent  de  lire  Carna  et 
c'est  le  nom  qu'avait  Varron  ;  Carna  n'avait  rien  à  faire  avec  les  gonds. 
C'était  une  divinité  des  morts,  qui  gardait  la  porte:  cf.  Artémis  et  Hécate. 
Son  nom  se  rattache  à  la  série  Carinius  (Schulze,  146).  Le  Lucus  Elerni,  où 
elle  habite  (Ov.,  F.,  VI,  105),  est  en  relation  avec  Helius,  Helenius  (ib.,  1 73), 

45  ou,  s'il  faut  lire  Eterni,  avec  Etrius  (ib.,  268).  Tarpeia  est  la  divinité  de  la 
gens  de  ce  nom.  Lauerna  est,  à  l'origincune  déesse  des  enfers  et  de  la  nuit, 
et  seulement  par  extension  des  voleurs  (Eur.  I.  T.  à  1026  xXeTtxwv  yàpr,  vûç), 
C'est  un  nom  de  lieu  (Plut.  Suila  6;  C.  I.  L.  <^',  3138),  dérivé  ou  identique 
à  un  gentilice;  cf.  Lauius,  Lauinius,  etc.  (Schulze    179).  Enfin    les    céré- 

50  monies  accomplie'^  au  Tigillum  sororium  par  les  Horatii  sont  des  rits  puri- 
ficatoires et  expiatoires  éveillant  l'idée  d'un  meurtre;  ce  sont  les  actes  d'un 
culte  gentilice.  Le  tigillum  n'était  pas  un  passage  sous  une  tour^  mais  une 
poutre  enfoncée  dans  les  murs  opposés.  De  chaque  côté,  se  trouvait  un 


RHEINISCHES    MUSEUM    Ff)R   PHILOLOGIE.  111 

alitel,  l'un  de  lanus  Curiatius,  l'autre  de  luno  Sororia.  Janus  et  Junon  sont 
en  rapport  avec  les  enfers  et  la  vie  d'outre  -tombe  et,  à  cause  de  cela,  jouaient 
ici  un  rôle.  Le  surnom  sororius  n'est  plus  explicable  pour  nous.  L'on  ne 
peut  davantage  déterminer  l'apport  de  la  Grèce  dans  le  développement  de  la 
légende.  T|1î  Mélanges.  Cicero  ad  Atticum,  IV.  5,  5  [Th.  Birt)].   Lire  :    5 
bibliothecam  mihi  tui  pinxerunt  cum  structione  et  sittybis.  ^  Coniecturae 
in  Tibullum  [G.  Némethy].  I,  7. 1,  lire  :  hoc  die;  au  v.  4,  Atur,  avec  Scaliger; 
cf.  l'imitation  dans  Lucain,  I,  420-422.  I,  7   53  :  Sic  uenias  hodie  :  reddant 
tibi.  1   8,  36  :  dum  tutum   et  teneros  consere  usque  sinus.  L  10,  37  :  lUic 
exustisque  genis  tostoque  capillo.  III,  1,  11  :  praetexat  minium.  IV,  1,  143  :  lo 
qua   aut.  IV,  2,  23  :  huic  fumet.  ^  Le  titre  des  Silves  de  Stace  [A.  KIotz]. 
L'explication  proposée  l'an  dernier  <R.  d.  R.,  XXXIII,  114,  16>  est 
impossible  parce   que  Stace  appelle  silua  une  pièce  isolée;  cf.  in  quarto 
.siluarum.  Stace  s'est  apphqué  le  texte  de  Quintihen,  X,  3,  17  ;  mais  Quinti- 
lien  qui  parle  non  du  poète,  mais  de  l'orateur,  ne  pensait  pas  à  Stace.  Ces  i6 
rapides  morceaux  montrent  que  silua  signifie,  non  seulement  recueil  de 
matériaux,  mais  aussi  «  esquisse  ».  Le  mot  convient  tout  à  fait  à  Stace. 
Cf.  Sid.  Apol,  Carm.,  9,  229,  où  le  diminutif  marque  l'opposition  avec 
l'épopée.  ^  Denys  le  périégète  [A.  Klotz].  Dans  Guido  de  Pise,  25,  p.  466, 
o.  Pinder-Pathey,  Dionisius  est  suivi  de  lonicus  qui  suppose  AIONYCIOV  20 
dans  l'original,  t  Philodemeum  [S.  Sudhaus).  Hor.,  Ep.,  1,2,  11,  s'accorde, 
même   dans  les  termes,  avec  flecl   tou    xaO'    'C)[x.Y,pov    àyaOoO    fiao-tÀécoç, 
col.    X    27   :    xat    tov   Néffxopa  Trapsicây*^'^  CTreûBovxa  (fcstinat)   Xûsiv   ttjV 
(7Tâ(7tv   < 'A/iXX>  £<io>;  Trpb;   'Ayau-ÉavovD-.    Souvenir  inconscient  d'un 
écrit  en  prose.  Col.  XXV,  16,  on  peut  rétablir  à  peu  près  :    <ToiY2tpoOv  25 
£1  Tivxç  TrapaXcÀo!7ra7.£> V  xwv  àcp<op{ji.(iJv,  oj>  ll£t(îci)<v>,  aç  Ïcti  Ttap 
'O[j!.-/îpou  Xaê£?v  iU  £TTavopôa)f7iv  ouvacxs-.wv  :  cf.  Cic,  In  Pis.,  70.  ^  Sur  les 
scolies  d'Aratus  [Hermann  Schone].  Correction  et  complément  à  Maass, 
p.  315  et  334,  d'après  une  nouvelle  lecture  de  B.  N.  sup.  gr.  607  A.  ^  La 
tradition  manuscrite  des  écrits  de  S.  Empiricus  [H.  Mutschmann).  Com-  so 
plément  à  l'article  du  n^  2.  ^  Chevilles  [A.  Brinkmann.  Extrait  de  Conon 
dans  Photius,  31,  p.  136,  21  B.  —  Phlégon,  Mirab.,  1,  p.  58,  23  K.  —  Théo- 
doret,  Cur.  hell.  aff.,  8,  17,  p.  201,  8. 

N°  4.  Pausanias  le  périégète  [E.  Petersen].  La  thèse  soutenue  par  Robert 
n'est  pas  juste.  D'après  lui,  Pausanias  a  pris  le  voyage  comme  un  cadre  35 
commode,  semblable  par  exemple  à  celui  du  Banquet;  il  y  a  un  moyen  de 
classer  ainsi  les  Xôyot    c'e.-à-d.  les  explications  et  récits  qui  se  greffent 
sur  les  objets;  il  ne  décrit  pas  ces  objets  eux-mêmes.  Le  voyage  n'a  donc 
aucun  rapport  avec  la  réahté.  Cette  idée  de  Pausanias  est  contredite  par 
les  expressions  mêmes  dont  il  se  sert  et  qui  supposent  le  voyageur  en  pré-  10 
sence  des  lieux  et  des  objets.  En  beaucoup  de  cas,  ces  indications  ne  seraient 
pas  seulement  un  peu  inutiles,  dans  l'hypothèse  de  Robert,  elles  seraient  une 
cause  d'obscurité.  Détails.  Si  Pausanias  ne  décrit  pas  les  objets,  c'est  que 
justement  le  v  yageur  les  a  sous  les  yeux.  Etude  au  point  de  vue  surtout  des 
indications  de  lieu  d'un  certain  nombre  de  passages;  surtout  à  Athènes,  la  45 
Pinacothèque  et  le  temple  de  Zeus,  et  la  description  de  Delphes.  ^  Extraits 
des  mss.  des  rhéteurs  [H.  Rabe].  10.  Introductions.  Divers  types  d'intro- 
ductions. Nos  documents  présentent  trop  de  lacunes  pour  permettre  un 
historique  suivi.  11.  Les  commentaires  des  triumvirs  WIV.    12.  Le  ms. 
d'Hermogène  conservé  par  la  société  littéraire  bulgare  à  Sofia.  Quaternion  50 
égaré  du  ms.  gr.  B.  N.  sup.  670.  1|  Contribution  à  l'histoire  du  texte  d'Héro-   . 
dote  [Wolf  Aly).  On  peut  maintenant  rétablir  le  véritable  caractère  du  dia- 
lecte d'Hérodote.  Holder,  en  étudiant  les  lacunes  de  la  classe  du  Romanus, 


112  1909.  —    ALLEMAGNE. 

RVS,  a  conclu  à  un  archétype  à  lignes  courtes,  de  16  à  22  lettres.  Des 
lignes  aussi  courtes  indiquent  un  rouleau.  La  recension  RVS  remonte  donc 
plus  haut  que  le  vi^  siècle.  Du  me  au  vi^  s.,  il  est  tout  à  fait  invraisemblable 
que  l'on  ait  tenté  une  recension  d'Hérodote.  On  s'occupe  de  lui  d'après 
5  Suidas.  Au  contraire,  l'époque  d'Hadrien  à  la  fin  du  ii^  s.  montre  une  étude 
intensive  d'Hérodote.  Son  dialecte  est  étudié,  imité,  sans  doute  enseigné 
dans  des  manuels.  Les  auteurs  pseudo-ioniens,  Céphalion,  Lucien  (De  dea 
syria),  Arrien,  montrent  les  mêmes  particularités  de  dialecte,  notamment 
le  mélange  des  formes  épiques  et  les  formes  fausses  créées  d'après  l'analogie 

10  de  formes  réelles.  Mais  AB  nous  donne  la  recension  d'Aristarque,  tandis 
que  RVS  nous  permet  de  remonter  plus  haut,  en  faisant  abstraction  des 
innovations  et  des  fautes.  ^  La  première  élégie  de  Tibulle,  contribution  à 
l'étude  de  l'art  du  ptète  [F.  Jacoby].  1.  La  composition.  Trois  oppositions 
font  le  sujet  de  Télégie  :  opposition  entre  la  vie  des  camps  et  la  vie  des  champs 

16  (plus  généralement  otium  et  negotium),  opposition  entre  la  richesse  ancienne 
de  la  famille  de  Tibulle  et  la  situation  modeste  d'à  présent  (plus  généra- 
lement diuitiae  et  paupertas),  opposition  entre  le  service  de  l'Etat  et  le 
service  de  l'amour  (laus  et  amor).  Le  plan  général  est  le  suivant  :  1-6,  intro- 
duction, propositio  ;  7-74,  la  vie  du  poète,  comprenant  :  7-44,  partie bucohque, 

20  formant  le  développement  des  deux  premières  oppositions,  7-24  et  25-44; 
45-56,  transition  et  partie  centrale  de  l'élégie;  57-74,  partie  erotique  (troi- 
sième opposition);  75-78,  épilogue.  Dans  chacune  des  parties  se  trouvent  de 
légères  touches  qui  annoncent  le  thème  suivant.  Les  oppositions  se  trouvent 
dès  le  début  :  diuitias  mea  paupertas  (mea  est  très  fort,  dans  laquelle  je  me 

M  plais)  :  labor  ;  adsiduus,  uita  inerti.  Les  développements  se  rapportent  à 
la  propositi  n  7-24  à  5-6.  D'ailleurs  chaque  développement  est  précédé  d'uji 
nu  deux  distiques  antithétiques  :  1-4,  25-26,  53-54.  Dans  la  première  partie 
7-8  correspond  à  5,  9-10  à  6;  26  à  1-4,  25  à  5-6.  Quant  à  15-25,  la  meilleure 
explication  est  que  le  p«  ète  continue  le  développement  commenc   précédem- 

30  ment  en  lui  donnant  la  forme  plus  vive  de  l'apostrophe;  ils  dépendent  encore 
pour  le  sens  de  nam  du  v.  11.  Toute  la  partie  bucolique  est  sous  forme  de 
vœu,  c'est  une  vue  d'avenir.  Les  Lares  ont  une  place  particulière  parce  qu'ils 
sont  les  dieux  particuliers  de  Tibulle.  En  même  temps,  il  précise  par  le 
\.  19  paupertas  du  v.  5,  et  par  la  courte  digression  de  21-22.  Le  distique 

35  25-26  n'est  pas  une  transition,  c'est  un  vœu  énergique  et  la  répudiation  de 
projets  hostiles.  Quelqu'un  veut  forcer  Tibulle  à  reprendre  les  armes.  Qui? 
peut-être  le  bon  oncle  dont  la  pénétration  de  M.  Cartault  a  récemment  enri- 
chi la  biographie  de  Tibulle.  En  tout  cas  une  personnalité  précise,  qui  ne  sera 
définie  que  dans  la  dernière  partie,  53-54.  Toute  la  fin  de  la  partie  bucolique 

40  est  dominée  par  l'idée  de  la  pauvreté  de  Tibulle,  exiguo  v.  33,  34-35,  le  ton 
de  la  prière  37-44  (avec  une  digression  39-40).  On  arrive  ainsi  progressi- 
vement à  l'idée  principale,  43-44.  Dans  la  partie  centrale  de  l'élégie,  l'oppo- 
sition se  trouve  réalisée  dans  des  personnes.  On  retrouve  l'antithèse  du 
début,  49-52  =  1-4,  45--8  =  5-6.  11  y  a,  déplus,  correspondance  avec  les 

45  deux  divisions  de  la  partie  bucolique,  45-52  =  7-24,  53-56  =  25-44.  Nous 
sommes  au  cœur  de  l'œuvre,  53-56,  et  nous  voyons  qu'il  ne  s'agit  plus 
d'un  débat  académique,  mais  d'intérêts  réels.  L'élégie  a  été  décrite  pour 
refuser  une  invitation  de  Messalla  à  partir. La  personne  de  Messala  n'est  pas  en 
cause.  Tibulle  refuse  parce  qu'il  sert  un  autre  dieu. —  2.  La  conclusion  de 

50  l'élégie.  L'élégie  de  Tibulle  rapppelle  exactement  la  seconde  épode  d'Horace  : 
c'est  le  même  plan,  la  même  suite  des  idées.  Mais  le  fond  sur  lequel  a  tra- 
vaillé Tibulle  est  encore  plus  étendu  :  c'est  le  thème  que  la  philosophie 
populaire  avait  vulgarisé  dans  la  diatribe,  la  comparaison  de  la  richesse 


RÔMISCH-GERMANISCHES    KORRESPONDENZBLATT.  113 

et  de  la  médiocrité.  D'autres  thèmes  de  la  diatribe  se  devinent  derrière  les 
vers  de  TibuUe,  par  ex.  la  comparaison  des  divers  états.  Dès  lors,  la  con- 
clusion, 77-78,  «  je  suivrai  une  voie  intermédiaire  entre  la  richesse  et  le 
dénuement  «,  s'explique  :  elle  est  un  tôtto;  de  diatribe.  Cette  conclusion  se 
relie  mal  avec  la  partie  erotique  qui  précède.  ^I^  Mélanges  :  Une  épi-  6 
gramme  de  Nicarque  [W.  Crônert].  A.  P.,  V,  40.  Explication  de  cette  épi- 
gramme  qui  est  d'une  amère  ironie.  ^  Plutarque,  De  facie  in  orbe  lunae 
[Pv.  Kunze].  Supplément  à  la  lacune  de  la  p.  932  C.  1|  Lecture  d'Hérodote  à 
Athènes  [W.  Aly].  Le  chiffre  est  à  corriger  ou  plutôt  à  interpréter  d'après 
l'inscr.  Dittenb.,  SylL,  2^  éd.,  495,  13.  ^  Chevilles  [A.  Brinkmann].  Cons-  lo 
tantin  Manassés,  IV,  12  (Erot.,  II,  564  H.)  repose  sur  Hérodote,  désigné  à 
la  manière  de  la  fin  de  l'antiquité  par  une  périphrase  vague.  —  Teukros  de 
Cyzique  :  un  seul  fr.  connu,  dans  Estienne;  peut-être  y  en  a-t-il  un  second, 
ib.,   sur  Byblos.  Paul  Lejay. 

Romisch-germanisches  Korrespondenzblatt.  2®  année  (1909).  N°  1.  is 
Nouvelles  découvertes.  Oberaden  (Fouilles  dans  le  camp  rom.  1908)  [G.  Kro- 
patschek].   Mis   au  jour  un  bassin  à  eau  de  12  m.  de  grandeur;  poteries 
diverses  et  monnaies.  Les  Romains  paraissent  avoir  établi  leur  camp   sur 
l'emplacement  d'un  camp  germain.  Tour  près  du  bassin;  grande  construc- 
tion centrale  qui  paraît  avoir  été  le  praetorium  (2  fig.),  elleest  ouverte  vers  20 
le  sud  et  son  entrée  de  8  m.  50  s'ouvre  dans  la  via  principalis,  c'est  la  porte 
du  nord  et  non  celle  de  l'ouest  qui  était  la  porte  decumana.  Trouvé  plus 
de  60  monnaies  dont  7  en  argent,  une  seule  n'est  pas  de  la  république  et 
date  de  l'an  12  d'Auguste,  la  plus  grande  partie  est  de  l'époque  de  Ne- 
mausus  :  les  monnaies  et  les  poteries  prouvent  que  Oberaden  était  à  l'ori-  25 
gine  un  camp  de  Drusus  :  on  n'a  rien  trouvé  de  l'époque  de  Tibère  si  de 
Germanicus.  Oberaden  n'est  donc  par  Alise.  ^  Nymègue.  Trouvé  un  vase 
rom.  portant  3  médaillons  (fig.)  entourés  d'une  couronne  de  feuilles  [G.  Mest- 
werdt].  Description  :  le  médaillon  du  milieu  représente  un  quadrige  dont 
le  conducteur  tient  de  la  gauche  une  palme  et  de  la  droite  une  couronne  de  so 
laurier;  près  de  la  main  dr.  une  inscr.  «  calos  (=  xaXùiç)  venete  »,   c.-à-d. 
«  Bravo  !  le  bleu  ».  Venetus  désigne  un  membre  de  la  faction  des  bleus,  la 
factio  veneta;  on  ne  connaissait  jusqu'ici  que  le  factio  prasina;  sur  le  second 
médaillon  on  voit  un  chien  qui  court,  et  sur  le  troisième  un  cerf  qui  saute.  T[ 
Saint-Mathias  près  Trêves.  Restes  d'un  monument  funéraire  rom.,  il  est  3t 
surmonté  d'une  pomme  de  pin  [W.  Druser],  11  Mention  rapide  de  trouvailles 
rom.  à  Barenau  près  Osnabruck  (monnaies  rom.  en  or,  rares,  de  16  av.  J.-C.)  ; 
à  Fréjus  (mosaïque  représentant  un  combat  de  coqs)  ;  à  Rottenburg  (conduite 
d'eau  rom.),   dans  le  Val  de  la  Vézère,  Dordogne  (squelette);  à  Zulpich 
(tombeaux  à  incinération  rom.).  ^  Mélanges.  Zu  den  Funden  aus  dem  40 
Lager  im  Habichtswalde  [Dragendorff].  Les  poteries  qui  ont  été  trouvées 
et  qui  sont  semblables  aux  poteries  du  temps  d'Auguste  ne  sont  pas  une 
preuve  que  ce  camp  date  de  l'époque  d'Auguste.  ^  Viana  [E.  Haug].  La 
ville  de  Viana  mentionnée  sur  l'inscr.  funéraire  de  la  Tribus  Voltinia  n'est 
autre  que  Vienne  de  la  Gaule  Narbonnaise;  la  Viana  (Où(ava)  nommée  par  45 
Ptolémée  parmi  lesv^illes  du  haut  Danube  est  toute  différente  et  doit  être 
à  l'ouest  d'Augsbourg.  •[[  C.  r.  des  séances  du  Niederrhein,  Altertumsverein 
à  Xanten.  ll^I  N»  2.  Baden-Baden  Soldatengrabsteine  [F.  Haug].  Trouvé  à  Ba- 
den-Baden deux  pierres  tombales  de  soldats  dont  l'une  du  i^r  s.  d'après  l'inscr. 
est  celle  de  C.  Veturius.  C.  f.  Veturia  dexter  soldat  de  la  26^  cohorte,  com-  50 
posée  de  volontaires  citoyens  rom..  formant  la  garnison  de  Baden;  l'autre 
mutilée  porte  dans  une  niche  le  portrait  du  défunt.  %  Mention  rapide  de 
trouvailles  faites  à  Gornhausen  (urne  rom.  en  verre);  Reidelbach  (tom- 

R.   DE   PHiLOL-  Revue  des  Bévues,  1909.  XXXIV-  —  8 


114  1909.   —    ALLEMAGNE. 

beaux  avec  monnaie  gauloise);  Saverne  (mur  rom.;  tombes  gallo-rom.).  II 
Zwei  rôm.  Amulette  [Kropatschek].  Trouvé  près  Nida  (Heddernheim) 
dans  un  tombeau  une  lunula  (fig.)  d'un  enfant  (cf.  PJaut.  Epidic.  640. 
Hesych.  s.  v.  nel-r^viç)  et  une  amulette  en  forme  de  phallus  (fig.).  Trouvailles 
6  analogues  antérieures,  f^  N°  3.  Inschriften  aus  dem  Hauran  (Arabien)  [von 
Domaszewski].  Texte  de  deux  inscr,  :  la  première  traçait  la  limite  de  la 
propriété  d'un  Romain  Marcus  Herennius  et  nomme  comme  praefectus 
Icastrorum  de  la  leg.  III  Cyrenaica  à  Bostra)  Favorinus  Prior  et  comme 
gouverneur  de  l'Arabie  Avidius  Cassus;  la  seconde  est  la  pierre  tombale 

10  d'un  hastatus  de  la  legio  VI  ferrata,  de  sa  femme  et  de  sa  fille;  cette  légion 
était  campée  à  Capacotna  en  Palestine.  ^  Mainz.  Rom.  Inschr.  [Kôrber]. 
Trouvé  huit  inscr.  dans  les  fouilles  de  l'église  de  Saint-Alban  à  Mayence 
dont  deux  sur  la  pierre  tombale  de  soldats,  l'un  de  la  4"  légion  qui  tint 
garnison  à  Mayence  de  43-70  ap.  J.-C,  —  Une  autre  votive  datant  de  238  etc. 

16  Tf  Courtes  mentions  de  trouvailles  à  Dalheim  (Luxembourg),  restes  d'une 
statue  d'un  cavalier  géant;  Heming  près  Saarbourg  (restes  d'une  villa  ro- 
maine) :  Veltheim  sur  le  Weser  (vases  en  bronze  romains  et  une  coupe  ornée 
intéressante).  ^  Mélanges.  DasLager  inNewstead  bei  Melrose  [v.  Domas- 
zewski]. Détails  sur  ce  camp.  ^  Zu  den  Funden  aus  dem  Lager  im  Habichts- 

20  walde  [Knoke  u  Dragendorf].  Polémique  à  propos  de  l'origine  des  tessons  et 
débris  de  vases  trouvés  dans  ce  camp.  ^  W.  Ludowici,  Umen-Gràber  rôm. 
Tôpfer  in  Rheinzabern  u.  s.  w.  f  Jacobs].  On  doit  se  féliciter  que  ce  soit  un  cher- 
cheur de  cet  ordre  qui  ait  traité  ce  sujet.  T|^  N°  4.  Xanten  (Ausgrabungcn 
von  'V^etera  im  1908)  [H.  Lehner].  Résultats  de  ces  fouilles  :  grandeur  et 

M  forme  du  double  camp  de  la  V  et  XV  légion  :  son  orientation,  ses  portes, 
ses  principales  voies;  objets  trouvés  d'après  lesquels  il  n'est  pas  antérieur 
au  règne  de  Claude  et  subsista  encore  sous  Néron.  ^  Torda  in  Siebenbùrgen 
(Potaissa)  und  Aquincum  [R.  Engelmann].  Complément  aux  art.  de  Engel- 
mann  et  de  Drexel  <Korr.  I,  4  et  5.  R.  d.  R.  33,  117,  20  et  43>  sur  le 

30  modèle  en  terre  cuite  rom.  des  tours  et  des  portes  de  Dunapentele  sur  le 
Danube,  (l'ancienne  Intercisa).  ^  Courtes  mentions  sur  les  trouvailles  faites 
dans  des  tombeaux  rom.  à  Jagsthausen  (tombeaux  à  incinération  17);  mon- 
naies d'Hadrien  à  Commode;  objets  en  métal;  poteries,  vases  ornés  [P. 
Goessler}.  A  Fremersdorf  sur  le  Saar.  conduites  d'eau  romaines.  ^Mélanges. 

36  Zum  Hauptbilde  der  Ige\er  Saule  [Kruger].  Sur  ce  monument  élevé  d'après 
l'inscr.  par  les  deux  frères  L.  Secundinius  Aventinus  et  L.  S.  Securus  pour 
eux  et  les  leurs,  la  figure  de  gauche  de  la  scène  principale  (fig.)  n'est  pas 
Hermès-Mercure  en  tant  que  conducteur  des  morts,  comme  l'a  avancé 
H.  Graeven,  elle  représente  un  de  ceux  pour  lesquels  la  colonne  fut  élevée 

*^  Modestus  qui  porte  une  chlamyde  sans  qu'on  puisse  deviner  pourquoi.  ^ 
Mitteilungen  der  Altertums- Kommission  fur  Westfalen,  V  [Wolfî].  Est  supé- 
rieur aux  vol.  précédents.  ^  K.  Regling,  Der  Dortmunder  Fund  rôm.  Gold- 
mùnzen  [Forrer].  Eloges.  ^Tj  N"  5.  Kôln  Neue  Inschrift  [v.  Domaszewski]. 
D'après  une  inscr.  votive  trouvée  en  1909,  dans  laquelle  le  dédicant  pro- 

*^  clame  que  lui  et  ses  venatores  ont  pris  en  six  mois  cinquante  ours,  on  peut 
déterminer  l'emplacement  du  «  vivarium  »  de  Cologne  et  le  placer  près 
de  la  place  de  la  cathédrale  actuelle.  ^  Mainz  Rom.  und  frûhchristl.  Inschrif- 
ten [Kôrber].  Sept  pierres  tombales  :  de  M.  .Tulius  Adiutor,  soldat  de  la 
leg.  XXII  Pr.  ;  de  Servilius  Firmus  de  Parme  de  la  leg.  I  Adj  :  etc.  inscr.  chré- 

50  tienne  de  Gennarius.  Autel  avec  inscr.  votive  de  C.  Aufldius  Victorinus  en- 
voyé par  M.-Aurèle  en  162  contre  les  Chattes,  et  gouverneur  de  la  Germanie, 
Autel  dédié  au  dieu  de  la  guerre  gaulois  Camulus.  ^  Munster  près  Binger- 
briick  (Kohi].  Mosaïques  romaines.  ^  Bad  Nauheim  [Helmke].  Construction 


SITZUNGSBERICHTE    DER    KON.    ACADEMIE    ZU    BERLIN        115 

rom.  de  la  fin  du  i^""  s.  apr.  J.-C.  qui  devait  être  un  poste  d'observateur  (spé- 
cula). 1î  Niederberg  près  Ehrenbreitstein  [A.  Gunther].  Four  à  briques  (fig.) 
Tf  Courtes  mentions.  Budesheimdansl'Eifel  (autel  des  quatre  dieux);  Trêves 
(objets  divers,  machines  en  bois  rom.,  tombeaux  rom.;  fouilles  de  la  Porta 
Nigra.  ^  Mélanges.  Teller  mit  Innenrelief  [F.  Behn].  Assiette  dans  l'inté-  j 
rieur  de  laquelle  il  y  a  un  médaillon  avec  représentation  d'un  dieu.  ][  Wann 
und  wo  hat  der  Sigillatatôpfer  Satto  gearbeitet?  [R.  Knorr].  Ce  potier  de 
vases  à  ornements  (sigillata)  a  travaillé  à  Rottweil  entre  90  et  120.  Tflj  N"  6. 
Trier.  Der  Arenakeller  des  Amphitheaters  [Kruger].  Etude  sur  l'arène  de 
l'amphithéâtre  de  Trêves,  une  des  ruines  les  plus  importantes  de  cette  ville  >o 
(fig).  Fouilles  qui  ont  été  faites  pour  dégager  le  sous-sol,  qui  a  dû  être  à 
plusieurs  reprises  modifié  et  agrandi.  Objets  divers  mis  à  jour,  entre  autres 
les  restes  de  trois  pyxis  en  ivoire  d'avant  le  iV  s.,  dont  deux  sont  ornées  de 
représentations  païennes,  entre  autres  Dionysos  et  Ariane,  la  troisième  est 
chrétienne.  ^  Halt.rn  i.  W.  Fouilles  de  l'été  1909.  [F.  Koepp].  Les  fouilles  «» 
ont  peu  appris  sur  l'ancien  camp.  Situation  du  praetorium,  via  princi- 
palis,  etc.,  mais  nous  ont  mieux  renseigr*és  sur  le  camp  plus  moderne,  grand 
bâtiment  derrière  le  praetorium,  qui  devait  être  la  demeure  des  legati  : 
objets  divers. —  Courtes  mentions  :  A  Cornelemunster  près  Aix-la-Chapelle, 
(villa  rom.).  Euren  près  Trêves  (Mosaïque  bien  conservée).  Soleure  (autel en  -o 
calcaire  avec  dédicace  à  Suleviae).  Tj  Mélanges.  Sigillatamanufakturen 
[W.  Barthel].  A  Lavoye  près  Verdun,  les  fouilles  ont  mis  à  jour  de  nombreux 
vases  à  ornements  :  56  nouveaux  cachets  de  potiers.^  E.Wagner,  Fundstàtten 
und  Funde  aus  vorgeschichtl.  rom.  u.  alaman.-frànk.  Zeit  im  Grossherzog- 
thum  Baden  [Leonhard].  Très  précieux.  ^  Restauration  projetée  du  palais  ^5 
impérial  romain  à  Trêves.  H.  R. 

Sitzungsberichte  der  kon.   preussischen  Akademie  der  Wissen- 
schaften,  1909.   7    janvier.    Le    symbole    des  homousiens    à    Sardique 
[Loofs].  ^^14  janv.  La  première  lettre  de  Clément,  étude  sur  le  caractère 
du  plus  ancien  christianisme  chez  les  païens  [Harnack.]  ^^28  janvier.  Rap-  ^^ 
ports  sur  les  entreprises  de  l'Académie  :  Inscriptions  grecques  [Wilamo- 
witz};   Corpus   medicorum  graecorum  [Diels];  Corpus  latin   (Hirschfeldj. 
^^  4  février.  Un  nouveau  fragment  des  Acta  Pauli  [K.  Schmidt].  ^^  18  fé- 
vrier. Un  monument  de  la  théologie  de  Memphis  [A.  Erman].  Bloc  de  basalte, 
au  musée  britannique,  provenant  du  temple  de  Memphis,  et  sur  lequel,  '' 
vers  720  av.  J.-C,  le  roi  éthiopien  Chabaka  fit  graver  les  restes  d'un  livre 
à  demi  détruit.  Ce  livre  paraît  avoir  remonté  au  III<^  millénaire  av.  J.-C.  et 
montre  qu'alors  Memphis  et  son  dieu  Ptah  étaient  le  centre  de  la  religion 
égyptienne.  ^^  4  mars.  Le  Tholos  d'Épidaure  [P.  Cawadias].  Restitution 
nouvelle  du  monument,  avec  plans,  élévation  et  détails.  ^^11  mars.  Rela-  *° 
tions  commerciales  directes  de  la  Gaule  occidentale  avec  l'Irlande  dans  l'an- 
tiquité et  le  haut  moyen  âge,  I  [  ZimmerJ.  Exposition  des  témoignages  en 
remontant  de  Giraud  de  Cambrai  (1186)  jusqu'à  Tacite.   Les  relations 
étaient  aussi  bien  assurées  qu'aujourd'hui  entre  l'Europe  et  les  États-Unis. 
1  Le  prétendu  synode  d'Antioche  en  324-332  [Ad.  Harnack],  1[1[  18  mars.  *^ 
Tête  de  bronze  provenant  d'Olympie  [Kekule].  On  l'attribue  généralement 
à  Lysippe.  Elle  est  plutôt  du  V^  siècle.  Du  degré  de  ressemblance  des  statues 
des  vainqueurs  olympiques  d'après  les  renseignements  de  Pline.  ^  Relations 
commerciales  entre  la  Gaule  et  l'Irlande,  II  [Zimmer].  Le  commerce  du 
vin  en  Irlande  du  i^"^  au  vii^  siècle  de  notre  ère;  ses  traces  dans  la  légende  ^o 
et  dans  la  langue.  T[][  15  avril.  Virgilius  Maro  le  grammairien  et  son  influence 
sur  la  langue  et  la  poésie  en  Irlande  [Zimmer].  Cette  influence  a  été  consi- 
dérable, surtout  par  les  idées  de  son  Epitoma  XIII,  De  scinderatione  fono- 


116  1909.    —    ALLEMAGNE. 

rum,  et  des  Epit.  I  et  XV,  De  duodecim  latinitatibus.  Il  a  trouvé  ses  lec- 
teurs en  Irlande  et  lui-même  a  dû^-  enseigner  vers  500.  Vers  la  seconde  moitié 
du  v*^  s.,  un  exode  de  clercs  et  de  savants  a  dû  se  produire  de  Gaule  en 
Irlande  et  entraîner  Virgilius  Maro  qu'Ennodius  a  traité  de  fou  (Epigr.,  II, 
5  188-122).  ^  Les  relations  commerciales  entre  la  Gaule  et  l'Irlande,  III  A 
fZimmer].  Part  de  la  Gaule  à  Tévangélisation  et  à  l'organisation  ecclésias- 
tique de  l'Irlande.  ^*[[  22  avril.  Médaille  de  Vespasien  représentant  un  édi- 
fice à  fronton  circulaire  [Dressel].  Cohen,  2^  éd.,  I,  p.  405,  n.  484-485,  repré- 
sente le  temple  d'Isis  sur  le  Champ  de  Mars,  Iseum  campense.  Josèphe, 

10  B.  J.,  VII,  5,  4,  raconte  que  Vespasien  passa  dans  ce  temple  la  nuit  qui  pré- 
céda son  triomphe  sur  les  Juifs  en  71.  La  médaille  commémore  cet  événe- 
ment. ^  Relations  commerciales  entre  la  Gaule  et  l'Irlande,  III  B  [Zimmer]. 
Influence  de  saint  Martin;  liturgie  et  rituel;  alphabet  ogamique.  ^^  29  avril. 
Rapport  sur  les  Monumenta  Germaniae  [Koser].  ^^  10  juin.  Inscriptions 

15  du  nord  de  l'Ionie  [Wilamowitz].  Textes  inédits  de  Chio  et  d'Erythrée, 
notamment  un  fragment  de  loi  de  l'époque  de  Solon  et  des  documents 
sur  l'introduction  du  culte  d'Asklépios  à  Erythrée  vers  360  av.  J.-C. 
^^17  juin.  La  seconde  lettre  d'Isocrate  à  Philippe  et  la  seconde  Philippique 
[Ed.  Meyer].  Didyme  nous  apprend  que,  dans  l'été  de  844,  Philippe  fut 

20  grièvement  blessé  au  cours  d'une  campagne  contre  les  lUyriens.  Cet  événe- 
ment permet  de  dater  la  seconde  lettre  d'Isocrate  à  Philippe,  et  éclaire  les 
circonstances  dans  lesquelles  a  été  prononcée  la  seconde  Phihppique.  L'envoi 
de  Python  à  Athènes  est  donc  de  343  et  a  été  le  résultat  de  la  lettre  d'Iso- 
crate. ^  La  bataille  de  Pydna  [Ed.  Meyer].  Nous  avons  sur  cet  événement 

25  des  renseignements  nombreux,  remontant  à  Polybe  ou  aux  témoins  mêmes, 
Scipion.  Nasica  et  Posidonius,  et  qui  permettent  d'en  rétablir  l'exacte  phy- 
sionomie. ^^  24  juin.  Explications  de  poèmes  de  Pindare  [Wilamowitz]. 
l.Poèmessur  les  fils  de  Lampon  d'Egine.  Ils  sont  respectivement  de  485 
ou  483,  480  ou  476,  et  sont,  par  suite,  les  seuls  témoins  de  l'état  des  esprits 

30  immédiatement  avant  et  après  l'invasion  perse.  2.  Poèmes  sur  les  fils 
d'Agésilas  de  Ténédos.  Le  prytane  Aristagoras,  de  Ném.  11,  était  un  frère 
de  Théoxène  à  qui  Pindare  adresse  son  dernier  poème  erotique.  ^^  29  juillet. 
Rapports  de  l'Institut  archéologique  allemand  pour  1908  [O.  Puchstein]. 
]|^  21  oct.  Le  disque  de  Phaestos  et  les  Philistins  de  Crète  [Ed.  Meyer]. 

35  Parmi  les  signes  hiéroglyphiques  de  cette  inscription  crétoise  se  trouve 
une  tête  d'homme  avec  une  couronne  de  plumes.  Dans  la  région  méditer- 
ranéenne, un  tel  insigne  ne  se  rencontre  que  chez  les  Philistins  et  leurs  con- 
génères. Les  Philistins  venaient  de  Kaptor,  d'après  la  tradition  Israélite, 
c'e.-à-d.  de  l'île  de  Crète.  ^  L'origine  du  corpus  Planudeum  des  Morales 

40  de  Plutarque  [H.  Wegehaupt].  Les  corrections  de  Planude  se  rencontrent 
dans  toute  une  série  de  mss.  en  dehors  du  Paris.  1671  et  de  sa  famille. 
^^  28  oct.  Un  fragment  du  pasteur  d'Hermas  de  la  bibliothèque  municipale 
de  Hambourg  [W.  Schubart].  Feuillet  de  parchemin  du  iv^  ou  v'^  s.  qui  donne 
le  texte  grec  pour  un  passage  représenté  jusqu'ici  par  un  ms.  mauvais  et 

45  récent  de  l'Athos  (xiv'^-xv*^  s.).  Contient  la  fin  de  Sim.  4  et  le  commence- 
ment deSim.  5.  Ici  Sim.  5  a  pour  titre  :  TiapaSoÀ-^  ç  (aXXri  TrapaêoÀ-/^  Athos). 
Dans  le  texte  en  usage  dans  l'Église  d'Alexandrie,  il  y  avait  une  autre  numé- 
rotation que  celle  du  Latin;  car  le  fragm.  concorde  sur  ce  point  avec  les 
versions  coptes.  "[[^  4.  nov.  Quelques  lacunes  dans  la  cinquième  décade  de 

50  Tite-Live  [H.  Vahlen].  On  s'est  trop  hâté  de  corriger,  alors  que  l'hypothèse 
d'une  lacune  était  la  meilleure  solution:  42,  65;  45,  37,  13;  45,  37,  1; 
41,  23,  6;  42,  64;  42,  59,  7.  Série  de  lacunes  produites  par  l'homoeoteleuton 
ou  la  répétition  du  même  mot.  ^^  11  nov.  Fragments  chrétien  et  manichéen 


WOCHENSCHRIFT   FUR    KLASSISCHE    PHILOLOGIE.  117 

en  langue  turque  provenant  de  Turfan  [A.  von  Le  Coq].  Apocryphes  chré- 
tiens; rédaction  manichéenne  de  la  légende  du  Bouddha  en  écriture  ouigour. 
^Tj  Conjectures  sur  l'ancienne  histoire  de  Rome  [O.  Hirschfeld].  1.  Histoire 
du  décemvirat;  2.  tradition  sur  la  première  guerre  gauloise;  3.  élection  des 
tribuns  de  la  plèbe  avant  la  loi  Publiha.  Iflf  16  déc.  Papyrus  de  l'île  d'Élé-  5 
phantine  conservés  et  classés  au  Musée  royal  [Sachau].  Les  n°s  61  et  62 
contiennent  des  fragments  d'une  traduction  araméenne  des  inscriptions 
de  Darius  à  Behistoun.  Elle  se  rapproche  le  plus  de  la  rédaction  assyro- 
baby Ionienne  et  donne,  comme  celle-ci,  les  chiffres  des  ennemis  tués  et  des 
prisonniers,  qui»manquent  dans  les  rédactions  vieux-perse  et  élamite.  Ces  lo 
papyrus  témoignent  de  la  diffusion  officielle  de  l'inscription  royale  dans 
tout  l'Empire  achéménide.  Paul  Lejay. 

Westdeutsche  Zeitschrift    fur   Geschichte  und   Kunst.  28»   année 
(lOÛ'J).  Ne  contient  rien  qui  concerne  l'antiquité  classique. 

Wochenschrift  fur  klassische  Philologie  1909.  N°  1.  H.  V.  Hitzig    i£ 
Altgriech.  Staatsvertraege  uber  Rechtshilfc  [Cauer].  Documents  surtout  épi- 
graphiques,  quelques  uns  transmis  par  les  auteurs.  H.  les  a  réunis,  traduits 
en  allemand  et  ensuite  disposés  systématiquement  d'après  leur  caractère 
juridique.  ^  W.  Nestlé,  Herodotos  Verhâltnis  zur  Philosophie  und  Sophistik 
[GemoU],  Science  solide,  conclusions  justes.  ^  J.  N.  Svoronos,   Ta  voixit-  20. 
y-ara  Tau  xparou;  xtov  llToÀîaaùov  [v.  Fritzel.  Eloges,  ^j  J.  Su>'dwall,  Unter- 
suchungen  Uber  die  attischen  Mûnzen  des  neueren  Stils  [Regling].  Fait  faire 
un  grand  pas  à  la  question,  même  si  toutes  les  solutions  ne  sont  pas  défini- 
tives. Tl  K.  Schneider,  Die  griech.   Gymnasien  und  Palacstren  nach  ihrer 
geschichtl.  Entwickelung  [Ziehen].  Eloges.  ^  A.  Struck,  Makedon.  Fahrten;  25 
2,  Die  Makedon.  Niederlande  [Wartenberg].  Résultats  de  trois  voyages  de 
1898-1902.  ^  S.  G.  Ashmore,  The  comédies  of  T erence  [Wessnor].  Jugement 
défavorable  sur  cette  éd.  ^  P.  Mihaileanu,  De  comprehensionibus  relativis 
apud  (  iceronem  [Gutjahr-Probst].  Très  soigné,  très  sérieux,  très  sûr,  rendra 
des  services  à  la  science.  W  Ad.  Loercher,  De  compositione  et  fonte  libri  sa 
Ciceronis  qui  est  de  fato  [Bonhôffer].  Eloges  <pour  l'analyse  cf.  R.  d.  R.  32,. 
50,  1  sqq>.  ^  G.  Zottoli,  Lusus  Pompeianus  [H.  D.].  Ingénieuse  et  johe 
explication  d'une  inscr.  de  Pompei.  ^  H.  Zwicker,  Wie  studiert  man  klass. 
Philologie!  [Ziehen].  Pratique.  ^^  N»    2.  Fr.  Schui.te.  Archytae  qui  fere- 
bantur    de    notionibus    universalibus    et   de   oppositis    Ubelloruin  reliquiae.  35 
H.  ScHMiDT,  De  Hermino  Peripatetico.  O.  Kolfhaus,  Plutarchi  de  communi- 
bus  notitiis  libnim  genuinum  esse  demonstratur  \Box\h'6Kev\  1.  Très  sérieux; 
2,  Pas  aussi  satisfaisant:   3,  Très  intéressant;  rend  très  vraisemblable  l'au- 
thenticité du    traité  de  Plutarque  iz.    t.   xoivojv  Iv^otoiv,  une    des   princi- 
pales sources  pour  la  connaissance  du  stoïcisme.  1[  W.  Tschajkanowitsch,  40 
Quaestionum  paroemiograph  carum  cap.  sel  [GemoU].  Puisse  la  seconde  par- 
tie de  cette  dissertation  soignée  et  approfondie  ne  pas  trop  tarder  à  paraître. 
^  F.  JoBST,  Ueber  das  Verhâltnis  von  Lucret  us  und  Empedokles\\N .  Nestlé]. 
Utile  pour  les  recherches  sur  les  sources  du  Lucrèce.  1[  Th.   Fitzhugh, 
Prolegomena  to  the  History  of  Italo-Romanic  rhythm  [U.  G.].  Rapport  fait  45 
à  l'Amer,  phil.  ass.  en  décembre  1907  et  qui  n'est  que  l'introd.  à  un  gros 
ouvrage  sur  ce  sujet  et  avant  tout  sur  le  vers  Saturnin.  ^  Th.  Steinwender. 
Ursprung   und  Entwickelung  der  Manipularsy stems  [Oehler].    Intéressant, 
*[[  Th.  A.  Abele,  Der  Sénat  unter  Augustus  [Soltau].  Utile  comme  réunion  et 
groupement  des  matériaux,  bien  que  n'étant  pas  sans  défauts.  ^  H.  Ziemer,  50 
Aus  dem  Reiche  der  Psychologie  [O.  Weise].  Recommandé  à  tous  les  amis 
de  la  syntaxe.  ^^  N»  3.  Fr.  Bechtei-,  Die  Vokalkontraktion  bei  Homer 
[Cauer].  En  progrès  notable  sur  les  vues  précédentes  de  l'auteur.  ^  M. 


118  1909.  —    ALLEMAGNE. 

Carroll.,  The  Atticaof  Pausanias  [Trendelenburg].  Vivement  recommandé 
comme  introd.  à  l'étude  de  l'archéologie.  1|  Knappe,  Ist  die  21.  Rede  des  hl. 
Gaudentius  {De  vita  et  obitu  B.  Filastrii  episcopi  praedecessoris  sui)  echt? 
[Draeseke].  Convaincant.  ^^  N°  4.  W.  K.  Prentice,  Greek  and  latin  inscr. 
S  E.  SiTTMANN,  Greek  and  latin  inscr.  A.  Southern  Syria.  W.  R.  Prentfce, 
Northern  Syria.,!  The'  Alà  and  Kars  ibn  W ardan\ljBxi&\di'\.  Modèles  du  genre. 
H  G.  Thieme.  Quaest.  comic.  ad  Periclem  pertinentium  cap.  3  [Schneider]. 
Pénétrant,  ^j  P.  Jouguet-P.  Collart-J.  Lesquier-M.  Xoual,  Papyrus 
grecs  [C.  Wessely].  Méritoire.  *[  H.  Draheim,   VergiU  Aeneis  Deutsch  in 

10  Ausw.  [Lange].  Appréc.  favorable.  ^  U.  Thieme  und  F.  JBecker,  Allge- 
meines  Lexikon  der  bildenden  Kunstler  von  der  Antike  bis  zur  Gegenwart  II 
[Bruckner].  Belle  entreprise.  ^  A.  v.  Velics,  Onomatopôie  und  Algebra 
[Weise].  Œuvre  sans  valeur  d'un  dilettante.  Tj  A.  v.  Sijthoffs,  Untemehmen 
der  Cad,  Graeci  et  Latini  [Andresen].  Méritoire.  ^  Asconiana  3  [Th.  Stangl]. 

15  Dans  ce  3^  art.  <Woch.  1906,  n^^  40  et  41,  cf.  R.  d.  R.  31  89,  28>,  S.  pubhe 
une  série  de  remarques  critiques  sur  la  nouv.  éd.  de  A.  G.  Clarlc  d'Asconius. 
HT!  N"  5.  P.  B.  Grenfell  and  A.  S.  Hunt,  The  Oxyrhynkos  papyri,Wl  éd. 
[Crônert].  Analyse  de  ce  vol.  VI.  ^  Guil.  Altwegg,  De  Antiphonte  qui  dicitur 
sophista  quaest.  part.  1,  De  libro  tt.  6[j.c/voiaç  scripto  [W.  Nestlé].  Contribu- 

20  tion  réjouissante  à  la  compréhension  plus  complète  de  cet  intéressant  so- 
phiste. ^  R.  Wagner.  Grundzilge  der  griech.  Grammatik  [Frankel].  C'est  la 
3e  «'d.  remaniée  du  Triennium  philologicum  de  Freund  :  malgré  qcs  défauts, 
constitue  un  utile  manuel  pour  les  jeunes  philologues.  ^  J.  Jackson,  Virgil 
translated  [H.  ().].  Eloges.^  3.  Samuelsson,  Der  pleonastische  Gebrauch  von 

26  ille  im  Lateinischen  [Stegmann].  Mérite  d'attirer  l'attention.  ^  Em.  Calvi, 
Bibliographia  di  Rama  nel  medio  evo  (4T6-i4<j<j).  1d.  Id.  Suppl.  1  con  appen- 
dice sulle  catacombe  e  sulle  chiese  di  i?omo  [Kôhler].  M<  ritoire.  ^  Sertum  Na- 
bericum  coll.  a  Philologis  Batavis  u.  s.  w.  [Wessely].  Analyse  des  mémoires 
contenus  dans  ce  vol.  adressé  à  Naber  à  l'occasion  de  son  80^  anniversaire  et 

80  qui  contient  des  contributions  de  valeur  dans  plusieurs  domaines  de  la  philol. 
et  de  l'archéologie.  ^^  N°  6.  C.  O.  Millier^  Lebensbild  in  Briefen  an  seine 
Eltern  mit  dem  Tagebuch  seiner  ital.- griech.  Reise.  hsrg.  v.  O.  und  E.  Kern 
[Trendelenburg].  Sera  le  bienvenu.  ^  H.  u.  R.  Kiepert,  Formae  Orbis 
antiqui:  8,  Coloniae  Phoenicum  et  Graecorum;  16,   Graecia  cum  Macedonia 

36  et  Epiro  tempore  foederum  Aetolici  et  Achaïci  anno  ïî'/O  o.  Chr.  n.  :  7,  Asia 
Minor  cum  oris  Ponti  Euxini  ante  dominationem  Romanorum  {anno  iSS 
a.  Chr.  n.)  [H.].  Très  grands  éloges  de  cette  nouv.  éd.  remaniée.  ^  A.  Fick, 
Hatliden  und  Danubler  in  Griechenland  [Wessely].  Résumé  de  cet  opuscule 
d'un  chercheur  patient  et  pénétrant.  ^  J.  E.  Harry,  A  question  of  divina- 

40  tion  {M éd.  S4o)  [Busche].  Explication  très  vraisemblable  d'un  passage  con- 
troversé]. ^  P.  Martinon,  Les  drames  d'Euripide.  2,  Les  deux  Iphigénies 
[fd.].  Appréc.  favorable  de  cette  trad.  en  alexandrins.  ^  M.  C.  Lane,  Index 
to  the  Fragments  of  the  greek  Elegiac  and  iambic  Poets  [Sitzler].  Adapté  à 
l'éd.  de  Heller-Crusius  de  l'Anthol.  lyr.  de  Bergk.  Complet.  ^  E.  Kraetsch- 

46  A.  MiTTAG,  Latein.  Wôrterb.  [Stangl].  Eloges.  ^  J.  Ax,De  anacoluthisPlau- 
tinis  T erentianisque  [Stegmann].  Mal  écrit,  des  réserves,  mais  n'est  pas  sans 
valeur  comme  collection  de  matériaux.  ^  H.  Leimester,  Die  griech.  Dekli- 
nationsfotmen  bei  den  Dichtern  Persius,  Martialis  und  Juvenalis  [Id.].  Sé- 
rieusement fait.  U  A.  Mayr,  Rom.  Skulpturen  von  Nassenfels  [Goessler]. 

fo  Explications  justes  en  général.  1|  Der  rôm.  Limes  in  OeHerreich  IX  [Ihm].  Ré- 
sujné.  ^T[N°7  G.  Kroog,  Defoederibus  Thessalorum praetoribus.  G.  Rensch, 
De  manumissionum  titulis  apud  Thessalos  [W.  Larfeld].  Font  partie  des 
Dissert.   phil.   Halenses,    18   <cf.   pour  l'analyse  R.  d.    R.    32>.   1,  Très 


WOCHENSCHRIPT    FUR    KLASSISCHE    PHILOLOGIE.  119 

soigné;  2  A  de  la  valeur.  ^  W.  Deonna,  Les  statues  de  terre  cuite  dens  Vanti- 
quité,  Sicile,  Grande  Grèce,  Etrurie  et  Rome  [Rossbach].  ViWe. '^^  E.  J.  Good- 
SPEED,  Chicago  literary  papyri  [Crônert].  Qqs  petites  réserves.  ^  P.  Geigen- 
MLLLER,  Quaest.  Dionysianae  de  vocabulis  artis  criticae  (Lehnert],  Eloges. 
%  J.  PsiCHARi,  Essai  sur  le  Grec  de  la  Septante  [E.  Frankel].  Appréc.  favo-  s 
rable.  ^  S.  Ch.  Schirlitz,  Griech.  deutsches  Wôrterb.  zum  Neuen  T estamente 
[E.  Nestlé].  Cette  6^  éd.  due  à  Th.  Eger  n'a  pas  été  assez  mise  au  niveau  de 
la  science  contemporaine.  Tj  K.  Stuhl,  Das  altrôm.  Arvallied  ein  urdeutsches 
Bittganggebet  [Jupitza]  Ne  peut  être  pas  pris  au  sérieux.  ^  W.  Kloucek, 
Vergils  Aeneis  hrsg,  [  ].  7^  éd.  très  améliorée.  ^  M.  Kegel,  Bruno  Bauer  lo 
und  seine  Theorien  ûber  die  Entstehung  des  Christentums  [Soltau].  Très  mé- 
ritoire. ^  K.  NiPPERDEY-Gg.  Andresen,  P.  Corn.  Tacitus,  2  [E.  Wolff]. 
Ed.  revue  remaniée  et  améliorée.  %  Ch.  Dubois.  Etude  sur  V administration 
et  V exploitation  des  carrières,  marbre,  porphyre,  granit,  etc.  dans  lemondeRo' 
main  [Wessely].  Utile.  ^  M.  Besnier,  Les  Catacombes  de  Bome  [Kôhler].  i5 
Pas  de  valeur  scientifique  originale,  mais  intéressant  et  bien  fait.  ^  Meine 
Ferïenreise  nach  Bom  von  einer  Primaner  [Kôhler].  A  recommander  pour  les 
bibliothèques  des  gymanses.  ^  E.  A.  Loew,  Die  aeltesten  Kalendarien  aus 
Monte  Cassino  [Ginzel].  Résumé.  T[  K.  Neff,  Die  Gedichte  des  Paulus  Dia- 
conus  [Manitius].  Excellente  édition  critique.  ^  H.  Diptmar,  Das  Bild  in  20 
der  Scinde  [tz].  Utile  et  méritoire.  ^T[  N»  8.  J.  B.  O'Connor,  Chapters  in  the 
history  of  actors  and  acting  in  ancient  Greece  [A.  Millier].  Connaissance  ap- 
profondie des  sources  et  de  la  littérature  du  sujet.  Résultats  convaincants. 
^  Margarete  Lan  g,  Die  Bestimmvng  des  Onos  oder  Epimetron  [Trendelen- 
burg].  Bien  fait,  repose  sur  des  connaissances  solides,  bien  -que  les  conclu-  25 
sions  ne  soient  pas  acceptables.  ^  K.  Sudhoff,  Aerstliches  aus  griech.  Papy- 
rus-Urkunderi  [Wessely].  Tâche  difficile  dont  l'auteur  s'est  acquitté  avec 
grand  soin.  TJ  H.  Prinz,  Funde  aus  Naukratis  [Kôhler].  Appréc.  favorable. 
^  A.  Fischer,  Die  Stellung  der  Demonstrativpronomina  bei  lateih.  Prosai- 
kern  [Stegmann].  Soigné,  mérite  une  reconnaissance  sans,  réserve.  ^  H.  30 
ScHENDEL,  Quibus  auctoribus  Romanis  L.  Annaeus  Seneca  in  rébus  patriis 
usus  sit  [GemoU].  Approfondi,  clair,  agréable  à  lire,  mais  des  réserves  à  faire 
et  le  crit.  les  développe,  sur  les  résultats  et  sur  la  méthode.  1[M.  A.  Nagl, 
Ca'la  Placidia  [Manitius].  Monographie  sur  Galla  Placidia,  fille  de  Galla, 
épouse  de  Théodose  après  la  mort  de  Flaccilla.  Analyse.  ^  J.  Becker,  36 
T extgeschichte  Liudprands  von  Cremona  [id.].  Eloges.  ^  W.  Kroll,  Die 
Altertumswissenschajt  im  letzten  Vierteljahrhundert  [Ziehen].  Utile.  ^^  N°  9. 
J.  E.  Sandys.  a  history  of  class.  scholarship  ;  2,  From  the  revival  of  learning 
to  the  end  of  the  iS^f^  century  [id.].  Grande  valeur.  ^  Th.  Martinon,  Sophocle 
Electre.  Trad.  en  vers  [Steinberg].  Des  réserves.  %  N.  Berndt,  Der  innere  *o 
Ausammenhang  der  in  den  platon.  Dialogen  Hippias  minor.  Lâches,  Char- 
mides  u.  Lysis  auf gewiesenen  Problème  [Adam].  Approfondi  et  pénétrant. 
'^  E.  B1GNONE,  Sulla  discussa  autenticità  délia  raccoUa  délie  Kûptat  ooça-. 
di  Epicuro  [W.  Nestlé].  Mérite  d'attirer  l'attention  :  quand  bien  même 
il  n'arrive  pas  à  démontrer  l'authenticité  de  ce  traité,  réussit  à  affaibhr  45 
les  arguments  d'Usener.  ^  K.  Lehman  n,  Hannibals  letzter  Kriegsentwurf 
[Reuss].  Appréc.  favorable.  II  R.  As  m  us.  Kaiser  Julians  philosoph.  Werke 
ûbers.  u.  erkl.  [Schemmel].  Se  lit  facilement,  f  R.  Foerster,  Libanii  opéra 
rec.  [Asmuss].  Excellent.  ^  J.  S.  Tunison,  Dramatic  traditions  of  the  dark  âges 
[Ziehen].  Appréc.  favorable.  ^  Asconiana  [Th.  Stangl].  Suite  des  remarques  50 
critiques  <cf.  supra  n°  4>.  ^^  N»  10.  H.  Steen,  Herodotos  erkl.  Vol.  IV, 
B.  VII  [GemoU].  Un  des  joyaux  de  la  science  allemande.  ^  C.  F.  Smith  and 
A.  G.  Laird,  Herodotus.  B.  VII  and  VIII  [id.].  Pour  les  notes  ont  lait  de 


120  1909.   —    ALLEMAGNE. 

larges  emprunts  à  la  science  allemande.  ^ C.  Hude,  Herodoti  historiae  [id.]. 
Appréc.  favorable.  T|  Cl.  Eliz.  Millerd.  O  i  the  interprétation  of  Empedokles 
[W.  Nestlé].  Contribution  de  valeur.  ^  H.  Weber,  Aristophanische  Stiid  en 
[Sûss].  Ne  fait  pas  faire  un  grand  pas  à  la  science.  ^T  F.  Fischer,  Senatus 

5  Bomanus^  qui  fuerit  Augusti  temporibus  [Stein].  Eloges.  ^  A.  Mau,  Pompeji 
in  Leben  und  Kunst  [Wilisch].  Cette  2^  éd.  n'a  pas  besoin  d'être  recomman- 
dée. Tl  A.  P.  Ball,  Selected  Essaye  of  Seneca  and  the  Satire  of  the  déification 
of  Claudius  [Gemoll].  Rien  de  transcendant,  qqs  bonnes  remarques  dans  les 
notes.  ^  D.  A.  Slater,  The  Silvae  of  Statius  transi.  [Ziehen].  Trad.  soignée 

10  et  faite  avec  goût,  mais  les  conjectures  ne  sont  pas  toutes  acceptables.  %  B. 
Maurenbrecher,  Grundlehren  der  klass.  Philologie  [id.].  Eloges.  ^  Zum 
Verstandnis  der  Schnuramphora  Thûringens  [C.  Koenen].  Rapprochement 
avec  un  groupe  céramique  Egyptien  décrit  par  Maspero  (Arch.  egypt.  p. 
255  fig.  237),  avec  lequel  ce  vase  offre  pour  le  style  une  grande  analogie,  mais 

15  la  technique  est  thûringienne  et  est  bien  inférieure  à  celle  de  l'original 
Egyptien.  1^  N"  11.  W.  Nestlé,  DieVorsokratiker  in  Ausw.  Id.,  Bemer- 
kiinge  '  zuden  Vorskratikern  î'nd^S'op/i,'sim[Leutchtenberger].  Grand-;  éloges. 
^  P  m.  Loew,  Heraklit  im  Kampfe  gegen  den  Logos  [W.  Nestlé].  Le  titre  de 
cet  opuscule  étonnera  beaucoup  ceux  qui  ont  étudié  Heraclite  et  le  contenu 

20  les  impatientera.  T|  A.  Lange,  Sophokles.  Oedipus  Tyrannos  [Steinberg].  Ne 
peut  pas  être  recommandé.  ^  C.  L.  Brownson,  Xenophons  Hellenica  [Ge- 
moll]. Extraits  :  pratique  et  utile  pour  les  élèves  et  les  étudiants.  ^  G.  Ger- 
LACH,  Griech.  Ehreninschriften  [Larfeld].  A  droit  à  toute  notre  reconnaissance 
^  T.  R.  Holmes,  Caesar's  Comm.  on  the  Gallic  war  transi.  [Mensel].  Une  des 

25  meilleures  trad.  de  César  qui  existent  ;  indispensable  à  tous  ceux  qui  s'oc- 
cupent de  cet  auteur.  ^  G.  Némethy,  De  epodo  Horatii  Cataleptis  Vergilii 
inserto  [Kôrte].  Hypothèse  inadmissible.  ^I  J.  Buck,  Seneca  de  beneficiis  und 
de  c'ementia  in  der  UeberUeferung  [Gemoll].  Etude  sobre,  pénétrante  et 
riche  en  résultats.  TJ  Se.  de  Vries,  Album  palaeographicum  [E.  Wessely]. 

30  Rendra  des  services.  ^  H.  Strigl,  Sprachwissenschaft  fur  aile.  Kleine 
gemeinverstândl.  sprachgeschichtl.  u.  sprachvergleich.  Aufsàtze  [Frànkel]. 
Atteint  son  but,  et  à  côté  du  grand  public,  sera  utile  aux  savants.  ^  P.  Marc, 
Byzant.  Zeitschr.  Generalregister.  B,  1-12  [Draeseke].  Très  bien  fait.  Tj  Polé- 
mique entre  Stuhl  et  Zupitza  à  propos  de  la  critique  du  livre  de  Stuhl  insérée 

35  au  n°  7.  Tî  No  12.  Ed.  H.  Hall,  The  décorative  art  of  Crète  in  the  bronze  âge 
[Wilisch].  Soigné,  bien  au  courant  de  la  question.  *\\  J.  Cserép,  Homeros 
Ithakéja  [Czengeri].  L'argumentation  contre  Dorpfeld  n'est  pas  concluante. 
^  P.  BoESCH,  Ôscopôç.  Untersuchung  zur  Epangelie  griech.  Feste  [Larfeld]. 
Soigné,  t  G.  Hauptmann,  Griech.  Frûhling  [Benjamin].  Grands  éloges.  ^ 

40  M.  Ihm,  c.  Suetonii  Tranquilli  opéra  I.  De  vita  Caesarum  libri  8  rec.  Ed.  min. 
[Opitz].  Mention.  ^  J.  Cornu,  Zwei  Beitraege  zur  latein.  Metrik  [D.].  Ré- 
serves. Tl  0.  Keller,  Zur  Geschichte  der  Katze  [Wessely].  Sera  bien  accueilli. 
1|  J.  L.  Pic,  Die  Urnengràber  Bôhmens,  trad.  du  hongrois  par  J.  M^ller- 
HoRSKv  et  J.  Y.  Zelisko  [Koenen].  Appréc.  favorable.  ^  M.  Klatt,  Althoff 

45  und  das  hôhere  Schulwesen  [Leuchtenberger].  Appréc.  élogieuse.  %  Ad.  Ta- 
citi  Ann.  I,  4  et  5  [Ph.  Fabia].  Dans  le  premier  de  ces  passages  Tibère  est 
appelé  Nero  par  malveillance  et  dans  le  second  Tacite  lui  donne  ce  nom  pour 
se  conformer  à  l'usage  consacré.  ^^  N"  13.  R.  Hirzel,  Themis,  Dike  und 
Verwandtes  [Cauer].  Beau  livre.  ^  W.  Amelung,  Die  Skulpturen  des  Vatican. 

50  Muséums.  2  [Urlichs].  Monumental.  ^  A.  S.  Georgiadès,  Les  ports  de  la 
Grèce  dans  Vantiquité^  qui  subsistent  encore  aujourd'hui  [Dorpfeld].  A  droit 
à  notre  reconnaissance.  ^  K.  Krumbacher,  Ein  neuer  Thésaurus  der  griech. 
Sprache  [Frânkel].  Projet  très  pratique,  puisse- t-il  se  réaliser.  Tî  0.  Hempel, 


WOCHENSCHRIFT    FUR    KLASSISCHE    PHILOLOGIE.  121 

De  Varronis  rerum  rusùcarum  auctoribus  quacst  sel.  [GemoU].  Grands  éloges. 
^  W.  Kopp,  Geschichte  der  rôm.  Literatur  [Ziehen].  Cette  8^  éd.  due  à  M.  Nie- 
MEYER  a  été  soigneusement  revue,  elle  devra    encore  être  remaniée.  ^  F. 
StIirmer.  W ôrterverzeichnis  zu  den  griech.  Uebgb.  von  Prof.  Kohi  [D].  Sera 
utile.  If  Ascononia  [T.  Stangl].  8^  art.  <cf.  supra>.  ^^  N»  14.  K.  Dieterich,    5 
Die  praepositionen  Praefixe  in  der  griech.  Sprachentwicklung  mit  besànderer 
Berûcksicht  gung  des  Mittel-  u.  Neugriechischen.  I.  'Attô  [Frânkel].  Appréc. 
favorable,  ^j  R.    Rauchenstein-K.  Mt:^'SCHER,    Aus   gewàhlte  Reden  des 
Isohratis   Panegyrikus    und  Areopagitikos  [Allhaus].  Définitif.  ^  R.  u.  H. 
Georges,  Kleines  Zate^n.-dew«sc/îes//anc?M'or  erè.  [Stangl].  Appréc.  favorable,  lo 
Tl  A.  Holder,  Altceltischer  Sprachschatz  Lief.  11-13  [Mewsel].  Utile.  ^  J.  M. 
Heer,  Die  Versio  latina  der  Bamabasbriefes  und  hr  Verhàltnis  zur  altlatein 
Bibel  erstmal  untersucht  [C.  W.]  Sérieux  et  approfondi.  Tf^f  N"  15.  Philologie 
et  Linguistique.  Mélanges  Havet  [Wessely].  Analyse  des  mémoires  contenus 
dans  ce  vol.  important  pour  la  littérature  latine,  la  linguistique,  la  philologie  15 
grecque  et  latine.  ^  W.  Knodel,    Die   Urbanitàtsausdrucke    bei   Polybius 
[Frânkel]  Très  soigné,  matériaux  de  valeur  pour  la  connaissance  de  la  langue 
de  Polybe.   ^  P.   Slossarczyk,  De  periodorum  structura  apud  dactylicos 
Romanos  veteres  [Sternberg].  Grande  valeur,  ^  R.  Mulder.  De  conscientiae 
notione  quae  et  qualis  fuerit  Romanis  [Ziehen].  Travail  de  débutant,  pas  assez  20 
approfondi.  T|  L.  Traube,   Vorlesungen  und  Abhandlungen  I.  Zur  Palaeogra- 
phie  Und  Handschriftenkunde  herawsg.  v.  P.  Lehmann  [Weymann].  Grands 
éloges.  %  F.  J.  H.  Jenkinson,  The Hisperica  Famina  éd.  [Manitius].  Répond 
à  un  besoin.  ^  E.  Spranger,  W.  von   Humboldt   und    die  Hum  nitàtsidee 
[Ziehen].  Très  approfondi,  f  Polémique  entre  E.  Loew  et  W.  Nestlé  à  propos  25 
de  la  critique  du  livre  de  L.  :  Heraklit  in  Kampfe  gegen  den  Logos  <cf.  n° 
11>.  Hll  N°  16.   O.  Altendorf,   Sophokles  Antigone  ûbers.  [Wagners]. 
Appréc.  en  somme  favorable.  ^  P.   Bolchert,  Aristoteles  Erdkunde  von 
Asien  und  Libyen  [Goessler],  Approfondi.  ^  Br.  Kranz,  De  particularum 
pro  et  prae  in  prisca  latinitate  vi  atque  usu  [Pradel].  Instructif  et  intéressant,  so 
1[  F.  NiGGETiET,  De  Cornelio  Labeone  [Tolkiehn].  Soigné  et  utile.  ^  Th. 
Opitz    u.    a.    Weinhold,    Chrestomathie  aus    Schriftstellern    der    silbernen 
Latinitdt  [GemoU].  Destiné  aux  classes,  éloges,  f  H.  E.  BOtler.  Post-Au- 
gustan  Poetry  from  Senera  to  Juvenal  [Ziehen].  Du  goût,  bonne  introduction 
à  l'étude  de  cette   période  de  la  litt.  lat.  ^  M.  Jatta,  La  rappresentanze  «s 
figurate  délie  provincie  romane  [Ziehen].  Eloges.  ^  J.  Draeseke,  Analecta 
Byzantina    :    I,    Dié    sprachl.    Schwierigkeiten    der    kirchl.    Verstàndigung 
zwischen  Morgen-  u.  Abendland  :  2,   Johannes  Bekkos  wider  Nikolaos  von 
Methone  [Draeseke].  Mention.  ^^  N°  17.  J.  v.  Leeuwen,  Menandri  quatuor 
fabularum  ...  fragmenta  nuper  reperta  it.  éd.  [Schmidt],  2®  éd.  augmentée  40 
et  améliorée.  Lectures  proposées  par  le  rap.  ^  K.  H.  E.  de  Jong,  Das  antike 
Mysterienwesen  in  religionsgeschichtlicher,  ethnolo gischer  und  phy siolo gischer 
Bele'tchtung  [Wessely].  Destiné  au  grand  public,  tout  en  tenant  compte  des 
exigences  de  la  science.TJ  R.  Pôhlmann,  Zur  Geschichte  der  Gracchen  [Cauer]. 
Appréc.  favorable.  ^  F.  A.  Schôb,  Velleius  Paterculus  und  seine  literarhis-  45 
torischen  Abschnitte  [Stangl].  Thèse  de  débutant  qui  a  des  mérites,  mais  qui 
n'arrive  pas  à  des  résultats  qui  s'imposent.  ^^  N°  18.  M.  L.  D'ooge,  The 
Akropolisof  Athens  [Wilhsch].  Mérite  d'attirer  l'attention  et  plaira.  TJ  W.  H. 
Chr.  VA\  EsvELD,  De  balneis  lavationibusque  Graecorum  [Blûmner].  Com- 
plet; approfondi,  sérieux.  1[  B.  Hedicke,  Q.  Curti  Rufihistoriarum  Alexandri  50 
Magni  Macedonis  libri  qui  supersunt  it.  rec.  [GemoU].  Œuvre  durable  et 
d'une  science  sérieuse.  ^1|  N»  19.  L.  Straub,  Liederdichtung  und  Spruchweis- 
heit  der  alten  Hellenen  in  Uebertragungen  [Wagner].  Beau  livre,  unique  en 


122  1909.  —    ALLEMAGNE. 

son  genre,  un  véritable  «  £upY,p.a  Motcav  ».  ^  A.  E.  H.  Goekoop,  Ithaque^ 
la  Grande  [Goesler].  Veut  prouver  qu'Ithaque  était  Céphalonie  :  jugement 
sévère.  ^  P.  Boudreaux,  Oppien  dC Apamée.  Cynegetica  [Gûthling].  Enfin 
voilà  une  éd.  de  La  Chasse  d' Oppien  qui  repose  sur  des  bases  scientifiques. 

5  Sérieuse  et  apprc  fondie.  jf  H.  W.  N.  Stearns,  Fragments  jrom  Graeco- 
lewish  Writers  [Schubart].  La  manière  dont  ces  textes  sont  présentés  laisse 
à  désirer  au  point  de  vue  philologique.  ^  D.  T.  Schoonover,  A  Study  of 
Cn.  Domitius  Corbulo  as  found  in  the  Annals  of  Tacitus  [Andresen].  Pas 
convaincant.  ^  F.  Werner,  Die  Latinitàt  der  Getica  des  Jordanis  [Stangl]. 

10  Bien  pensé,  mais  des  lacunes.  ^1  Asconiana  6  [Stangl].  Suite  <cf.  supra>. 
^^  No  20.  Festschrijt  zur  Einweihung  des  neun  Gymnasialgebaudes...  in 
Putbus  [Andresen].  Contient  entre  autres  une  étude  de  J.  F.  Marks,  Zur 
Komposition  des  Res  Gestae  des  K.  Augustus,  courte,  mais  riche  en  rensei- 
gnements, et  une  de  P.  Schwartz,  Der  erste  Dakerkrieg  Trajans,  claire  et 

*^  nette.  ^  P.  Varese,  Cronologia  Romana;  I,  //  Calendario  Flaviano  (430  563 
Var).  Absolument  manquée.  ^  C.  Atzert,  De  Cicérone  interprète  Graecorum 
[Tolkiehn].  Bien  écrit,  mais  à  côté  de  bonnes  remarques,  bien  des  erreurs 
ou  des  choses  connues  depuis  longtemps.  ^  J.  v.  Wageningen,  M.  T.  Cice- 
ronisoratio  pro  M.  Caelio  rec.  [Stangl].  Eloges  •:  Sk.  Zervos,  Détermination 

^^  des  noms  des  auteurs  de  deux  anciens  textes  médicaux  [Fuchs].  A  incontesta- 
blement raison.  ^  S.  Menardos,  The  value  of  Byzantine  and  modem  Greek 
in  Hellenic  Studies  [VVartenberg].  Mentionné.lj G. N.  Chatzidakis,  BtSXio- 
X  c  t  (7  ■'  a  t  '  I  ■  B  a  11  X  '.  y.  0  u  x  a  1  K.  D  eterich  x.c/.\  v  é  a  à  v  t  t  X  s  y  o  [x  £  v  a  7t  p  o  ; 
■zhv  K.  Krumbacher[id.].  Analyse.  ^^  N.  21.  H.  Francotte,  La  polis  grecque. 

2f  Recherches  sur  la  formation  et  l'organisation  des  cités,  des  ligues  et  des  con- 
fédérations dans  la  Grèce  ancienne  [Cauer].  Réunion  dart.  déjà  parus  et  dont 
l'auteur  a  dû  modifier  certaines  parties  par  suite  de  nouvelles  recherches. 
Le  rap.  développe  longuement  ses  propres  vues.  Tf  A.  Pfeifauf,  Der  Artikel 
vor  Personen-  undGô'temamen  kei  Thukydides  und  Herodo:  [HelbingJ.  Eloges 

30  <cf.  pour  l'analyse  R.  d.  R.  33,  146,  26  sqq.>.  If  M.  Pohlenz,  Vom  Zorne 
Gottes.  Fine  Studie  ii.  den  Einfluss  der  griech.  Philosophie  auf  das  alte 
Christentum  [Blaufuss].  Appréc.  favorable.  ^  C.  Heiter,  De  patriciis  genti- 
bus  quae  imperii  Romani  saeculis  ^,  2,  5  fuemnt  [Soltau].  Très  soignée, 
grande  valeur  pour  l'étude  de  l'antiquité.  ^  R.  Dienel,  Der  Rednerd  alog 

S5  des  Tacitus  [Wolfî].  Appréc.  favorable.  Tj  R.  Schnee,  Latein.  Extçmporalia, 
1,  Text  2,  Uebersetzung  [Andresen].  Qqs  réserves.  ^  Ein  vorgebhcher 
Widerspruch  bei  Virgil  [N.  Vullic].  Montre  par  En.  VI,  268  sqq.  qu'il  n'y 
a  pas  contradiction  entre  En.  II,  255,  340  et  251,  360,  397,  420,  621,  725. 
^•^N"  22.  A.  Mayr,  Die  Jnsel  Malta  im  Altertum  [v.  Duhn].  Excellent,  vi- 

40  vement  recommandé.  1|  A.  S.  Arvanitopoullos  ©eadaXixà  [jLVTi[ji.£ïa 
[Wartenberg].  Description  des  objets  conservés  au  Musée  Athanasakis  à  Volo. 
Tf  Luise  LiNDHAMER,  Zur  Wortstellung  im  Griechischen  [Helbing].  Soigné,  a 
droit  à  notre  reconnaissance,  ^j  R.  Burgkhardt,  De  causa  ovation  s  adv. 
Spudiam  Demosthenicae  [41)  [Uhle].  C'est  la  première  fois  que  le  discours 

^■'  contre  Spudias  est  le  sujet  d'une  dissertation  spéciale.  Ecrit  en  connaissance 
de  cause  et  avec  sagacité.  ^  K.  Prieth,  Einige  Bemerkungen  zu  den  paralle- 
len  Biograph  en  Plutarchs  mit  besonderer  Berucksicht  gung  der  au^y^^iaiq 
[Uhle].  Arrive  à  des  conclusions  qui  ne  sont  pas  à  dédaigner.  ^  E.  Baaz, 
De  Herodiani  fontibus  et  auctoritate  [Reuss].  Croit  qu'H.  était  Syrien,  et  né 

^'J  à  Antioche.  Conclusions  vraisemblables.  Tf  Album  Terentianum  picturas 
continens  ex  imagine  phototypa  Lugdun.  Terentii  codd.  Ambrosiani  H.  75 
et  Parisini  7  899  sumptas...  interpretatus  est  J.  v.  Wageningen  ;  -  In.,  Scae- 
nica  Romana  [Thiele].  Qqs  réserves.  TJ  1,  L.  Sontheimer,   Vitrm'ius  und 


WOCHENSCHRIFT    FuR    KLASSISCHE    PHILOLOGIE.  123 

cineZeif  —  2, M.H.Morgan,  T/iepre/aceo/ Fifrwpms  [Nohl].  1.  Montre  après 
d'autres  que  Vitru\;e  a  écrit  son  livre  sous  Auguste  et  tôt  après  son  triom- 
phe ;  2.  Circonspect  et  approfondi.  ^  Chr.  Fassbender,  De  Juli  Valerii 
sermone  quaest.  sel.  H.  Stengel,  De  Jul.  Valerii  usu  pronominum  [Gustafs- 
son].  Bien  pensés  et  écrits  avec  soin  et  connaissance  de  la  littérature  du  su-   s 
jet.  ^  B.  F.  JJhLUAîi,  Additions  and  Corrections  to  C.  I.  L  [Dessau].  Appr^c. 
ïavorable.  ^  Entgegnung  auf  die  Kritik  meiner  Arbeit  «  Das  Ithaka  Homers  )^ 
[J.  Czerep].  Répond  à  la  critique  de  Czengeri  <cf.  supra  n»  12>.  ^  Réplique 
de  Czengeri.  '^^  N^  23.  Fr.  Poulsen,  Recherches  sur  qqs  questions  relatives 
à  la  topographie  de  Delphes  [Trendelenburg].  Intéressant  et  reposant  sur  la  lo 
connaissance  approfondie  des  localités  et  de  la  littérature  qui  s'y  rapporte. 
II  E.  W.  HoPE,  The  language  of  Parody[R].  Beaucoup  de  soin.  1|  L.  Bloch, 
Soziale  Kàmpfe  in  alten  Rom  [Cauer].  2^  éd.  Repose  sur  une  étude  personnelle 
des  sources;  bien  pensé,  s'adresse  au  grand  public.  ^  F.  Rabenald,  Quaest. 
Solinianarum  cap.  tria  [J.  MûUer].  Appréc.  élogieuse.  •[  Ed.  Gollob,  Dieiâ 
Bibliothek  des  Jesuitenkollegiums  in  Wien  XIII  und  ihre  Hdschr.  [Manitius]. 
Le  catalogue  que  prépare  Gollob  jettera  encore  plus  do  lumière  sur  cette 
bibliothèque  importante  par  sa  coll.  de  mss.  ^  O.  Immisch,   Wie   studirt 
man    Mass.    Philologie  [Wagner].  Long  art,  très  élogieux  de  cette  6^  éd. 
augmentée  et  améliorée,  devenue  un  livre  excellent.  ^^  N°  24.  W.  Deonna,  ïq 
Les  Apollons  archaïques  [Trendelenburg].  Etude  très  étendue,  très  désinté- 
ressée et  très  méritoire  sur  le  type  masculin  de  la  statuaire  grecque  au  6^  s. 
av.  notre  ère.  ^  O.  Moessner,  Die  Mythologie  in  der  dorischen    und   altat- 
tischen  Komôdie[W.].  Eloges.  ^R.  Conradt,  Die  Grundlagen  der  griech.Or- 
chestikundBhythmik[LôschhoTn].  Méritoire.  ^1  M.  Schlossarek,  Temporum  26 
etmodorum  syntaxis  Terentiana  :  I.  De  temporum  usu  [Gustafsson].  Judicieux. 
^  C.  GiARRATANO,  De  M.  Valerii  Martialis  re  metnca  [H.  G.].  Soigné  et  pé- 
nétrant. Tf  G.  Gunther  Perseus  [H.  D.].  Raconte  en  huit  chants  la  légende 
de  Persée.  ^^  N°  25.  R.  Merikger-W.  MEYER-LtBKE-J,  J.  Mikkola-R. 
MucH-M.   MuRKO,   Wôrter  und  Sdchen,  Kulturhistor.  Zeitschr.  fiir  Sprach.-  3o 
und  Sachforschung.  Bd.  I   H.  1  [Zupitza].  Analyse  et  éloges  de  ce  le""  fasc. 
où  tout  mérite  d'attirer  l'attention.  T|  E,  Ciccotti,  Indinzzi  e  metodi  degli 
studi  di  demografia  antica  [Cauer].  Eloges.  ^  F.  Schneidweiler,  Euphorie- 
nis  fragmenta  [Sitzler].  S'est  acquitté  de  sa  tâche  avec  patience,  circonspec- 
tion et  succès.  Tl  Guil.  Stahl,  De  bello  Sertoriano  [Soltau].  La  1"^^  partie  de  ce  35 
travail  soigné  et  sérieux  traite  des  sources  de  cette  guerre,  la  2<^  de  la  guerre 
elle-même.  ^  H.  Polstorff,  Lexikalische  Studien  zu  den  Satiren  Juvenals 
[Loschhorn].  A  droit  à  notre  reconnaissance.  ^  Thesauri  linguae  latinae 
supplem.  fasc.  I  (Nomina  propria  lat.  C-Carinê)  [Zimmermann].  Avec  ce 
supplément  commence  pour  le  Thésaurus,  une  nouvelle  ère  dans  la  manière  40 
de  donner  les  noms  propres.  Réahse  un  progrès.  Remarques  de  détail.  %^\ 
N"  26.    H.   Weber,    Attisches  Prozessrecht  in  den  attischen   S eebundstaten 
[Cauer].   Appréc.   favorable.   II  V.   Macchioro,  Ceramica  sardo-fenicia   uel 
museo  civico  di  Pavia  [Goessler].  Catalogue  et  appréciation  des  91  vases  qui 
composent  cette  collection.  ^  E.  Wendling,  Die  Entstehung  des  Marcus-  45 
Evangeliums  [Soltau].  Réussi,  très  important.  ^  J.  Gabrielsson,   Ueber 
die  Quellen  des  Çlemens  Alexandrinus  :  2.  Zur  genaueren  PrUfung  des  Favo- 
rinus  hypothèse  [Draeseke].  Tient  dans  cette  2<^  partie  ce  qu'il  promettait 
dans  la  première,  et  ses  conclusions,  qui  surprendront  beaucoup,  doivent 
être  prises  en  considération.  ^  Transactions  of  the  third  International  Con-  50 
gras  for  the  History  of  Religions  [Budde].  Permet  de  s'orienter  rapidement. 
^  Zu  Cic.  in  Verrem  IV,  43  [H.  Nohl].  Étudie  le  passage  :  «  Tu  porro  posses 
facere  ut  Cn.  Calidio  non  redderes  »,  et  après  avoir  examiné  les  explications 


124  1909    —    ALLEMAGNE. 

qui  en  ont  été  données  l'explique  par  «  facere  non  potuisti  quin  redderes  » 
(du  hast  sicher  zuruckgegeben)  «  tu  as  sûrement  rendu  ».  ^^  N»  27.  P.  Caueh, 
Grundfragen  der  Homerkritik  [Harder].  2"  éd.  augmentée  et  remaniée  de  ce 
bon  livre,  qui  repose  sur  des  assises  encore  plus  solides,  ^  A.  Schwarzstein, 

s  Eine  Gebàudegruppe  in  Oympia  [Trendelenburg].  Appréc.  défavorable; 
produit  une  mauvaise  impression,  y.  A.  Egen.  Die  beiden  Theseuslieder  des 
Bakchylideâ  [LoschhornJ.  Méiite  d'avoir  l'attention,  i]  J.  J.  C.  Dtnner, 
Sophokles  Tragôdien  [Mekler].  Nouv.  éd.  de  cette  trad.  en  allemand  revue  par 
G.  Klee;  il  reste  encore  bien  des  améliorations  à  apporter.  ^  V.  Macchioro, 

10  Ricerche  demographirhe  interno  ai  colamhari  [Goessler]  <pour  l'analyse  cf.  R. 
d.  R.  33,  14,  26>.  Matériaux  soigneusement  réunis.  ^[  G.  Zottoli,  Publia 
Paquio  Proculo  pannatiere  e  supremo  magistrato  Pompeiano  [Dessau].  Inscr. 
de  Pompé!  où  Z.  lit  «  Proculam  »  et  qu'il  regarde  comme  ironique.  D.  préfère 
l'explication  de  Mau.  ^W  N°  28.  J.  J.  Thomopoulos,   '10xxY|  xat  "O[xr|0oç. 

15  I,  "II  'Oar,ptxY,  lOdxT,,  Id.  Ithaka  und  Homer;  1,  Das  Homerische  Ithaka 
Deutsches  Résumé  [Gœssler].  L'auteur,  qui  n'est  ni  philologue  ni  archéo- 
logue, n'arrive  pas  à  battre  en  brèche  les  arguments  de  Dôrpfeld.  ^  R.  M.  E.  ' 
Meister,  Eidesheljcr  ini  griech.  Hechte  [Cauer].  Éloges  11  Mitteilungen  der 
Altertums- Kommission  fUr  Westphalen,  V  [Nothe].  Analyse,  contient  entre 

'/o  autres  trois  dissertations  importantes  sur  les  fouilles  de  Haltern.  ^  H.  L. 
WiLSOiN,  Latin  inscr.  at  the  J.  Hopkins  University  [Dissau].  Six  inscr.  dont 
deux  inédites,  intéressantes  sans  être  très  importantes.  ^^  N^  29  A.  van 
Gennep.  La  question  d'Homère  [Wagner].  Longue  analyse  et  éloges  de  ce 
petite  vol.  qui  mérite  d'être  lu,  et  qui  est  suivi  d'une  bibliographie  homé- 

26  rique  de  A.  J.  Reinach  substantielle  et  qui  rendra  des  services.  ^  C.  Robert, 
Szcenen  ans  Menanders  Komôdien.  \d.  Der  Neue  Menander,  Bemerkungen 
zur  Rekonstruktion  der  StUcke  nebst  dem  Tea-î  [Schmidt].  1,  Éloges  de  cette 
trad.  ail.,  2,  Sera  utile.  ^  C.-B.  Williams,  The  participle  in  the  baok  of  Acts 
[Frânkel].  Dissertation  soignée  et  utile  comme  travail  de  statistique  sur  les 

30  Actes  des  Apôtres.  ^  T.  E.  Euangelides,  'M  vy,i7o;  SÉpcio;  xat  ai  -ksoi 
aÛTY|V  vYjT'.'oc;  [Draeseke].  Puisse  cet  ouvrage  intéressant  être  bien  ac- 
cueilli aussi  chez  les  Grecs.  ^  t  P.  O.  Rottmanneh  Geisterfrilchte  aus  der 
Klosterzelle  [Draeseke].  Mention  :  traite  entre  autres  des  doctrines  de  Saint 
Augustin  sur  la  prédestination,  et  de  patristique.,^  G.  H.  Withers,  A  jew 

86  Greek  and  Latin  Poems.  [Wagner].  Trad.  en  vers  grecs,  qui  ne  s'adresse 
pas  aux  philologues,  ^^j  N"»  30  et  3L  W.  Michel,  De  fabularum  Graecarum 
argumentis  metricis  [Wagner].  Bon  travail.  If  K.  Kiefer,  Kôrperlicher 
Schmerz  und  Tod  auf  der  attischen  Bùhne  [Mekler].  Éloges.  If  L.  Bodin  et 
P.  Mazon,  Extraits  de  Mmanrfre  [Schmidt].  Gracieux  petit  livre,  qui  mérite 

40  d'être  lu  de  tous  les  amis  de  Ménandre.  ^  E.  Menozzi,  SulV  "Ifptoç 
di  Menandro  [id.].  Clair  et  soigné.  ^  M.  Naechster,  De  Pollucis  et  Phrynichi 
controversiis  [Althaus].  Connaît  à  fond  la  httérature  du  sujet  et  le  sujet 
lui-même;  bien  pensé.  Tf  Ph.  Fabia.  U avènement  officiel  de  Tibère.  Examen 
du  récit  de  Tacite  (Ann.  I,  <i-i3)  [Nohl].  Tirage  à  part  de  la  Rev.  de  Phil. 

45  <cf.  R.  Phil.  33;  28  sqq.>.  Contribution  pénétrante  aux  Annales  de  Tacite. 
^  D.  R.  Stuart,  Tacitus.  The  Agricola  [Andresen].  Éloges.  If  D.  Can<^:ogni, 
Lé  ravine  del  Palatine  [Kôhler].  Réunion  très  utile  de  tout  ce  qui  se  rapporte 
aux  ruines  du  Palatin.  Tf  H.  Harriès,  Lehrgang  des  griech.  Unterrichts  in 
Vnter-  und  Ob  ertera  [Vollbr  cht].  Vivement  recommandé.  ^  Zu  Theognis 

60  [J.  Sitzler].  V.  886  corriger,  àvopcov  en  àvocoç; —  402  au  1.  de  o'sîç  àp£TY,v 
lire  osîç  ap.£Toc,v  ;- —  430  sq.,  lire  co  ts  uaôcppov'  'éOTjxe  x.  t.  X.  ; —  733  sq.  cons- 
truction de  oTTc^scrOai.  lire  p.Y,o£v'  07rt^ô[ji,£v&;.  et  1148  oùosv'  o7rt^ô[X£voç; 
—  826,  lire  oXEGpoçaul.  de  rjjooç;--  830  1.  sÙocoSyi  /(opov;  —  903,  lire  (j-^xwv 


WOCHENSCHRIFT    FUR    KLASSISCHE    PHILOLOGIE.  125 

au  1.  de  OYipcov  ; —  940  lire  xev  au  h  de  tyiv.HH  N*'  32.  M.  Pieper,  Das  Brett- 
spiel  der  alten  Aegypter  und  seine  Bedeutung  furdenaegyptischenTotenkult 
[Wiedemann].  Intéressant  et  instructif.  ^  E.  T.  Elliott,  Some  contributions 
ta  the  textual  criticism  of  Aristophanes  and  Aeschylus  [Wust].  Publication 
préparatoire  à  une  nouv.  éd.  des  Acharniens;  des  réserves.  ^  F.  Harder,  5 
SchUlerkomm.  zu  der  Ausw.  ans  Herodot  [Vollbrecht].  Appréc.  défavorable. 
^  R.  Schneider,   Geschiitze auf   handschriftl.  Bildern  :  Id.    'ATroXXoocjpcj 
lIoÀ'.osxr,T'./.a.    Id..  napayyiXaaTaTToXtopxYjTtxâ.  Griech.  Poliorketiker mit den 
handschriftl.  Bildern.  It).  Ànonymi de  rébus  bellicis  liber  [Oehler].  1,  Longue 
analyse  de  cette  introd.  à  une  nouv.  éd.  des  Poliorcétiques  grecs;  2,  et  3,  lo 
Eloges;  4   S.  a  tort  d'attribuer  cet  écrit  au  moyen  âge.  ^  E.  Pais,  Bicerche 
storiche  e  geografiche  sulV  Italia  antica  [Nissen].  On  se  demande  si  les  ré- 
sultats positifs  de  ces  32  études  parues  dans  différentes  revues  italiennes  ré- 
pondent bien  au  savoir  et  à  la  pénétration  de  pensée  de  P.  ^  W.  Pfitzner,  " 
Corn.  Taciti  Annales  1,B.  uund  '2.  [Wolff].  Eloges  de  cette  5^  éd.  revue  avec  i5 
soinparG.WACKERMANN.^1|No33et34.W.  Gemoll,  Griech.-Deutsches Schul- 
u.  Handwôrterb.  [Vollbrocht].  Très  grands  éloges.  If  B.  L.  Gildersleeve,  Notes 
on  Stahls  Syntax  of  the  grevk  verb  [Sitzler].  Trois  art.  parus  dans  l'Amer. 
Journ.  of  Phil.  29  et  30;  ils  méritent  toute  louange.^  A.  Lange,  Sophokles 
Antigone\\.v?,%.  [Steinberg].  Même  ce  genre  d'éditions  peut  atteindre  son  but.  20 
^1  H.  V.  Schelling,  Sophokles  Antigone  Metrische  Uebersetzung  [id.],  2^  éd. 
«  deciens  repetita  placebit  ».  ^  J.  Koum,  Praeparation  zu  Terenz  Adelphae 
und  Phormio  [Wessner].  Consciencieuse  et  scientifique,  mais  des  réserves  à 
faire  et  bien  des  choses  pour  le  moins  inutiles.  ^  W.  Weissenborn.  T. 
Livi  a.  u.  c.  libri.  IX,  \B.  39-40  [Woff].  Eloges  de  cette  nouv.  éd.  remaniée  -s 
par  E.  J,  MCller.  ^  E.  Dannhauser,  Untersuchungen  zur  Geschichte  des 
Kaisers  Probus  [Thiele].  Matériaux  soigneusement  réunis  et  mis  en  œuvre; 
fera  avancer  les  études  sur  les  Script,  hist.  Aug.  ^^  N»  35.  H.  Grossmann, 
Altoriental  Texte  und  Bildes  aus  Alten  Testamente  in  Verbindung  mit  A. 
Umgrad  u.  h.  Ranke  hr;g.  [Fries].  Destiné  aux  étudiants  en  théologie;  so 
atteint  son  but.  ^  G.  A.  Davies,  The  Electra  of  Sophokles  [Steinberg].  Ed. 
abrégée  de  la  grande  éd.  de  Jebb.  Bon.  ^  C.  Hosius.  Die  Moselgedichte  des  D. 
Ausonius  Magnus  und  des  Fortunatus  [Manitius].  Éloges  de  cette  2*  éd.  T[  O. 
Wischnewski,    De  Prisciani    institutionum    grammaticarum    compositione 
[Tolkiehn].  Riche  en  résultats.  Hlf  N»  36.  L.  Pareti,  Bicerche  sulla  potenza  35 
maritima  degli  Spartani  e  Sulla  cronologia  dei  Navarchi  [Swoboda].  Excellent. 
'^Th..  F iTZHv a,  Supplément  to  the Prolegomena  totheHistory  of  Italo-Boma- 
nic  rhythm  Carmen  Arvale  seu  Martis  Verber  or  the  tonic  laws  of  Latin  Speech 
andrliythm  [G.].  Mention.  ^  W.  A.  Merrill,  T.  Lucreti  Cari  De  rerum  nat.  lib. 
sex,  [Beiling].  Grands  éloges.  1[  W.  H.  Alexander,  Some  textual  criticism  *" 
on  the  eight  book  of  the  de  vita  Caesarum  of  Suetonius  [Opitz].  Des  réserves. 
1[  H.  Martin,  Notes  on  the  Syntax  of  the  latin  Inscriptions  found  in  Spain 
[Gustafsson].  Important  pour  le  latin  vulgaire.  ^  G.  Leughtenberger,  Aus 
dem  Leben  der  hôheren  Schule  [Opitz].  Discours  intéressants  et  bien  faits. 
in[  No  37.  E.  Meyer,  Geschichte  des  Altertums  I.  2  [Cauer].  Cette  2^  éd.  contient  «•'^ 
bien  des  changements  qui  montrent  combien  la  science  et  l'auteur  ont  fait 
de    progrès.    ^  C.  Mutzbauer,  Die  Grundlagen  der  griech.   Tempuslehre 
und  der  homerische  Tempusgebrauch^  II  [G.].  Des  objections  à  faire.  ^  R, 
Richter,  Der  Skeptizismus  in  der  Philosophie  und  seine  Ueberivindung    II 
[Bonhôffer].  Le  point  de  vue  de  l'auteur  est  bon.  ^  P.  Rasi,  Analecta  Hora-  so 
tiana  per  saturam;  Id.,  Vaccusativo  con  «  nescius  »  ;  Id.,  FroMonianum;  Id., 
Aller  rixatur  de  lana  saepe  caprina  [Pétri].  1,  Riche  moisson;  2  ,3  et  4,  Courtes 
analyses.  ^  St.  Lôsch,  Die  Einsiedler  Gedichte  [Manitius].  Recherches  se- 


126  1909.  —    ALLEMAGNE. 

rieuses  et  approfondies.  ^^  N»  38.  A.   Trendelenburg,  Ein  Talisman 
[Willisch].  Appréc.  favorable.  Ij  J.  A.  Scott,  Studies  in  greek  sigmatism 
[Sitzler].   Beaucoup  de  valeur.  «,1  W.  Soltau,  Die  Anfànge  der  rôm:    Ge- 
schichtschreibung  [Nissen].  N  83t  pas  destiné  aux  amis  de  l'histoire  pour 
s  lesquels  il  faut  plus  de  tranquiiiité  et  moins  de  prévention,  mais  plaira  aux 
chercheurs  de  tempérament  dastructeur.   «|  R.  Waltz,  Sénèque.  De  Otio 
[GemoU].  Laisse  un  peu  à  désker  pour  l'établissement  du  texte;  le  commen- 
taire est  parfois  trop  élémentaire.  ^  J.  Vurtheim   Octavia  praetexta  [id.]. 
Ne  fait  pas  faire  un  pas  à  la  critique  de  texte  de  l'Octavia.  ^  R.  Lackner, 
^^  De  casuum  temporum  modoruin  usu  in  ephemeride  Dictyis  Septimii  [Steg- 
mann].  Appréc.  favorable  <pour  l'analyse  cf.  R.  d.  R.  32,  141,  37  sqq>. 
^  A.  RiEHL,  H umanistische  Ziele  der  mathemat.  und  naturwissensch.  Unter- 
richts  [tz].  Fait  réfléchir.  ^^  N"  39.  A.    Korte,  Zu  dem  Menander-Papyrus 
in  Kairo  ;  Id.,  Zwei  neue  Blàtter  der  Perikeiromene  [Schmidt].  Puisse  K.  mener 
'^  à  bonne  fin  la  nouv.  éd.  de  Ménandre  qu'il  prépare.  ]J  K.  Lehmann,  Hanni- 
bals  Alpenweg;  Id.,  Zur  Geschichte  der  Barkiden  :  I,  Hannibals  Alpenueber- 
g'ang  als  Marschleistung  [Reuss].  N'arrive  pas  à  démontrer  qu'Hannibal  a 
franchi  les  Alpes  au    Petit   Saint-Bernard.   ^  G.  Némethy,  P.  Ovidii  N. 
Amores  éd.  [Belling],  N.  n'est  pas  le  commentateur  qu'attendent  encore  les 
20  Amores.  ^  H.  Lietzmann,  Der  Weltheiland  [Hahn].  Recommandé.  Iflf  N°  40. 
J.  Geffcken,  Kynika  und  Verwandtes  [W.  Nestlé].  Recherches  intéressantes 
et  pénétrantes.  *[[  F.  Sandgathe,  Die  Wahrheit  der  Knterien  Epikurs  [Dô- 
ring].  Mérite  d'attirer  l'attention.  ^  J.  May,  Rhythmische  Formen  nachge- 
(viesen  durch  Beispiele  ans  Cicero  und  Demosthenes  [Zielinski].  Appréc.  dé- 
26  favorable.  ^  H.  Schottle,  W.  Jordans  ausgew.  Stûckeaus  Cicero  in  biograph. 
Folge  [Steinberg].  Qqs.  réserves.  ^  R.  Waltz,  Vie  de  Sénèque  [Andresen]. 
Pas  assez  critique,  incline  au  panégyrique.  TI  L.  Méridier,  Grégoire  deNysse. 
Discours  catéchéiique  [Draeseke].  Éloges.  ^^  N°  41.  J.  Classen-J.  Steup, 
Thukydides  B,  VII  [Widmann].  Cette  3^  éd.  contient  beaucoup  de  nouveau 
*o  et  montre  que  le  texte  a  été  soigneusement  étabh.  ^  Th.  Curti,  Dus  Fest 
des  Empedokles.  Ein  dramatische  Versuch  [W.  Nestlé].  Tentative  intéres- 
sante. ^  O.  WiLLMANN,  Aristoteles  als  Pàdagogund  -DidaÂrîi/re/'fid.].  Recom- 
mandé. ^  t  H.  GuHRAUER,  Etwas  von  altgriech.  Musik  [Lôschhorn].  Mérite 
d'attirer  l'attention.  ^  B.  L.  Ullman    The  identification  of  the  mss.  of  Ca- 
35  tullus  cited  in  Statius  Edition  of  i5.ï6   [BeUing].  Sérieux  et  approfondi,,  a  de 
la  valeur  pour  l'histoire  de  la  philolologie.  T|  G.  Némethy,  Ciris,  Epyllion 
pseudo-vergilianum  éd.  [Skutsch].  Appréc.  sévère.  ^  Th.  Stangl,  Pseudoas- 
coniana  [Schmiedeberg].  Fruit  de  longues  années  d'étude,  fait  bien  augurer 
de  l'éd.  d'A.  que  prépare  S.  Tj  Th.  Litt,  Lucians  philo  sa  phische  Entwicklung 
40  fSchulze].  Pénétrant;  connaissance  approfondie  de  la  littérature  du  sujet, 
a  droit   à   notre   reconnaissance.    ^   Aaùycaaita.  Vol.    I,    1   [Wartenberg]. 
Analyse  de  ce  fasc.  de  cette  revue  qui  comble  une  lacune  vivement  ressentie. 
^T[  N°  42.  R.  R.  Marett,  Anthropology  and  the  Classics  [Cauer].  Sera  bien 
accueilli.   ^  M.    Engers,   De  Aegyptiarum    xwawv  administratione  qualis 
46  j  ueritaetate  Lagidarum\ySl\Qàenia.nn\.  Contribution  de  valeur.^  H.  L.  Axtell, 
The  déification  of  abstrart  ideas  in  Roman  literature  and  inscriptions  [Steu- 
ding].    Appréc.    favorable.  ^  E.  Pfretzchner,   Die  Grand  issentwicklung 
der  rôm.  Thermen[K'oh\QV'].  Très  utile.  ^  W.  Brandes,  Beitraege  zu  Ausonius; 
k^  Die Ephemeris  —  Ein  Mimus  [Oiimainn].  Bien  des  objections,  ^f  G.  Mau, 
50  Die  Religionsphilosophie   Kaiser  Julians  in  seinen  Reden  auf  Kônig  Helios 
und  die  Gôttermutter  [Draeseke].  Approfondi  et  méritoire,  continue  les  re- 
cherches de  R.  Asmus.  ^^  N»  43.  G.  Radet.  Cybébé;  étude  sur  les  transfor- 
mations plastiques  d'un  type  divin  [Wide].  Appréc.  favorable.  ^  N.  Paula- 


WOCHENSCHRIFT    FUR    KLASSISCHE    PHILOLOGIE.  127 

Tos,  'H  'OuYjptJcv;   'lOâxT,  [Becher].  Analyse  ironique.   ^  J.   A.    Stewart, 
Platos  doctrine  of  ideas  [Adam].  INIalgré  des  réserves  à  faire,  sera  utile  pour 
la  compréhension  des  traités  de  Platon.  ^  C.  Ritter,  Platons  Staat  [    ]. 
Éloges.  ^  A.  Cartault.  Tibulle  et  les  auteurs  du  Corpus  TibuUianum[Be\- 
ling].  Ne  satisfait  pas  le  critique.  Tf  F.  Sohr,  Das  Marsfeld  [Hôhler].  Bon;    & 
destiné  aux  élèves.  ^  J.  Kerth,  Aus  Pompe ji  [id.].  Apprendra,  sans  aucune 
pédanterie,   une  fouille  de  détails  archéologiques  au  grand  public.  ^  K. 
Krumbacher,   KT7^T(-)p  [Wartenbcrg].   Analyse.  ^  Zur  Ithaka-Frage  [W. 
Dorpfeld].  Répond  aux  critiques  de  Engel  et  de  Cserep.  ^iy  N^  44.   G.  van 
HooRn   De  vita  atque  cultu  puerorum  monumentis  antiquis  explanato  [Blûm-  lO 
ner].   Sérieusement  fait.   ^   H.   Diels,   Herakleitos  von    Ephesos  [Doring]. 
Rien  de  bien  nouveau,  ni  d'important.  ^  K.  Gleisberg,  De  vocabulis  tra- 
gicis  quae  apud  Platonem  inveniuntur  [Gillischewski].  Tentative  respectable 
par  le  soin  qu'y  met  l'auteur,  et  par  ses  jugements  pleins  de  mesure.  ^  C.  G. 
Bruns,  Fontes  iuris  romani  antiqui  éd.  [Grupe].  Cette  7«  éd.    due  à  0.  Gra-  16 
DENWiTz,  n'a  pas  subi  de  grands  changements.  ^  F.  Knoke,  Armin  der 
Befreier  Deutschland'^  [Wilisch].  L'auteur  répète  ce  qu'il  a  dit  ailleurs.  ^ 
Zu  Horaz  Carm.  I,  3,  Die  Luftschiffart  und  Horaz  [Rosenbergl.  Ce  que  pen- 
saient au  juste  les  anciens  et  Horace  en  particulier  de  la  tentative  de  Dédale 
et  d'Icare.  ^%  N°  45.  L.  Szcepanski,  Nach  Petra  undzum  Sinai  [VViedemannJ,  -o 
Grands  éloges.  ^  J.  Keil,  Zur  enjthrâischen  PriestertUmerverkaufsinschrift 
[Frankel].  Corrige  heureusement  en  bien  des  points  Ditt.  Syll-.    600.  ^  R. 
Meister,  Beitraege  zur  Lautlehre  der  LXX  [id.].  Riche  réunion  d'j  matériaux  ; 
complète  heureusement  la  gramm.  des  Septante  de  Helbing.  ^  E.  C.  Mar- 
chant, Thucydides  C.  III  [Widmann].  Éloges  de  cette  éd.  du  liv.  III.  dont  25 
rintrod.  est  excellente.  ^[  A.  Siegmund,  Thukydides  und  Aristoteles  liber  die 
Oligarchie  des  lahres  an  in  Athen  [Schneider].  Même  en  admettant  le  point 
de  vue  de  S.,  il  y  a  qqs  réserves  à  faire.  ^J.  Lange,  Alesia  [Draeseke].  Rendra 
de   grands  services  dans  sa  seconde  partie.  ^  V.  Chapot,  La  frontière  de 
/'£"M/)ft/-a(erSchulter].  Beaucoup  de  soin,  mais  manque  de  méthode.  ^  F.  X.  30 
Zeller,  Die  Zeit  Kommodians  [Thiele].  Recherches  consciencieuses  et  con- 
cluantes qui  font  faire  un  pas  à  la  question.  ^  F.  Gaffiot,  Pour  le  vrai 
Latin  I,  [  Stangl].  Doit  être  pris  en  considération  malgré  qqs  réserves  à  faire. 
^  H.  C.  LiPSCOMB,  Aspects  of  the  Speech  in  the  later  Roman  Epie  [Ziehen]. 
Utile.  *[[  Zu  Herodot  [J,  Sitzler].  Dans  Hérodote  VI,  47,  xo':;  <to'vtxo:  n'est  « 
pas  le  nom  du  père  de  Thasos,  mais  signifie  «  le  Phénicien   >  et  se  rapporte 
au  mot  ci  <^o!v^x£;  qui  précède.  ^%  N°  46.  Publipations  of  the  Princeton 
University  Archaeol.   Exped.  to  Syria  in  1904-1905;  III,  W.  K.  Prentice, 
Greek  and  latin  Inscr.  to  Syria,  2et  3  [Larfeld].  Butin  épigraphique  du  plus 
haut  intérêt  pour  les  théologiens  et  les  archéologues.  ^  F.  Meyerhoefer,  <o 
Ueber  die  Schliisse  der  erhaltenen  griech.  Tragoedien  [Mekler].  Des  réserves 
nombreuses.  ^  H.  Bergfeld,  De  versu  Satumio  [G.].  Le  critique  n'admet  pas 
les  conclusions  de  B.  Tj  L.  Viscm,  Laocoonte;  Id.,  Due  épisode  delV  Enéide  : 
Id.  L'Enéide.  Testa  e  versions  ritmica  [H.  D.)  Appréc.  favorable  de  ces  trois 
trad.  d'épisodes  du  1,  2,  de  l'Enéide.  ^  J.  Toutain.  Le  cadastre  de  V Afrique  *5 
romaine  [Barthel].  Travail  pénétrant,  mais  dont  les  résultats  sont  peu  heu- 
reux. ^  J.  BiDEZ.  La  Tradition  manuscrite  de  Sozomène  et  la  tripartite  de 
Théodore  le  Lecteur  [Draeseke].  Puisse  la  nouv.  éd.  de  Sozomène  et  de  la 
Tripartite  être  à  la  hauteur  de  ces  brillants  prolégomènes.  ^^  N»  47.  A.  S, 
Arvantinopoullos,     'H    ff/j^xTix   T(Sv    Ypa-TTcSv     «ttyiXwv    nayaTcov  ;    Id.,  '« 
KxTaXoyoç   twv  év .  roi     'AOavaaaxsicp    Mo-jcretw    BôXo-j    ào/a;oTr,Ta)v    [Lar- 
feld]. Important  pour  l'histoire  de  l'a  peinturé  grecque  ancienne.  ^  J.  E. 
Harry.  Studies  in  Euripides  Hippolytus  [Busche].  Fait  mieux  comprendre 


128  1909.  —    ALLEMAGNE. 

plusieurs  parties  de  cette  tragédie,  ^  K.  Krumbacher,  Das  Programm  des 
neuen  Thésaurus  der  griech.  Sprache  [Frànkel].  Mention.  ^  C.  Bardt,  Rôm. 
Komoedien  I,  1  [Draheim].  2^  éd.  de  cette  trad.  ail.  de  Plaute,  le  Trinumus 
et  les  Ménechmes,  etdeTérence,  l'Andrienne,  les  Adelphes  et  l'Eunuque.  ^ 
5  F.  C.  WiCK,  Sepulcraliu  [Harder].  W.  a  mieux  réussi  qup  ses  devanciers  dans 
cet  essai  d'interprétation  de  six  inscr.  funéraires.  Mais  ses  conclusions  ne 
sont  pas  certaines.  ^  M.  Grabmann,  Die  Geschichte  der  scholastischen  Mé- 
thode I,  Die  schol.  Meth.  çon  ihren  ersten  Anfângen  in  der  Voterliteratur  bis 
zum  Beginn  des  i2  Jahrh.  [Draeseke].  Bon  ;  répond  aux  exigences  de  la  science. 

10  ^^No48.  E.  HoRNEFFER,  Platon^  V erteidigung  der  Sok.^  A>i«on  [GiUischews- 
ki].  Trad.  ail.  Rectifications  de  détail  à  cette  tentative  respectable.  T|  F.  X. 
M.  .T.  RoiRON,  Etude  sur  rimagination  auditive  de  Virgile  :  Id.,  Kpirix-/ 
xai  IçriYYiTtxà  tt.  xtvcov  OuspYtX-'o'j  axt/cov  [Jahii].  Tentative  très  remarqua- 
ble, non  pas  tant  à  cause  des  résultats  acquis  qu'à  cause  de  la  nouveauté  de 

15  la  méthode  mise  en  oeuvre  par  l'auteur.  ^  A.  Elter,  Donarem  paieras  [Horat. 
carm.  JV^  8)  [Haiissner].  Grands  éloges  de  cet  essai  d'interprétation.  ^ 
£'ranos  VI,  1-4  [Zieh en].  Analyse  de  cette  revue  <cf.  R.  d.  R.  31,  230,  1  à 
35>.  ^  Brennung  und  Beerdigung  der  Toten  [H.  D.]  Montre  d'après  L.  Mar- 
tens  qu'on  peut  conclure  d'Alceste  363  sqq.  et  607  sq.  que,  comme  l'a  très  bien 

20  vu  Dôrpfeld,  on  brûlait  d'abord  les  corps,  puis  qu'on  les  enterrait.  ^^ 
N°  49.  .1.  A.  Scott,  The  influence  of  meter  on  the  Homericchoiceof  di-'sy'Iabc't 
[H.  G.].  Cherche  les  raisons  pour  lesquelles  Homère  et  en  général  les  poètes 
épiques  grecs  emploient  peu  ou  pas  du  tout  les  trois  mots  Xôyo;,  vôaoç 
et  iTocio;  et  croit  que  cela  tient  à  des  raisons  métriques.  ^  N.  Wecklein, 

26  Ueber  die  dramatische  Behandlung  des  Telephosmyihus  und  ^eber  di^  Dramen 
'OffToXôyot,  KâÉitpo'..  SuvoECTivot  [Wagner].  La  légende  de  Télephos 
a  été  traitée  par  les  grands  tragiques  grecs  dans  de  nombreux  drames,  que 
W.  étudie  à  son  tour,  et  sa  démonstration  est  convaincante.  ^  O.  Erick, 
Xenophontis  quae  jertur  Apologia  Socratis  num  genuina  sit[lmmisch].  Appréc. 

80  élogieuse  <  cf.  analyse  supra,  p.  5\,  39  à  50>,  ^j  W.  Laible,  De  Pluti 
Aristophaneae  aetate  interprètes  anliqui  quid  judicaverint  [Wust].  Appréc- 
sévère.  ^  G.  Jachmann,  De  Aristotelis  Didascali  s  [id.].  Possède  à  fond  le 
sujet  et  le  présente  bien.  ^  E.  Ziebarth,  Aus  dem  griech.  Schulwesen.  Eu- 
demos  von  Milet  und  Verwandtes  [Larfeld].  Appréc.  en  somme   favorable  de 

35  ce  résumé  de  tout  ce  qu'il  est  nécessaire  de  savoir  sur  les  écoles  dans  la 
Grèce  ancienne,  Z.  est  au  courant  de  ce  que  l'épigraphie  nous  apprend  sur  ce 
sujet  important.  H  C.  Bione,  /  più  antichi  trattati  di  arte  retorica  in  lingua 
Latina  [Stangl].  Étudie  à  tous  les  points  de  vue  les  quatre  livres  de  la  Rhé- 
torique à  Herennius  et  les  premiers  traités  de  Cicéron  sur  le  même  sujet.  ]f 

40  A.  C.  Clarck,  m.  t.  Ciceronis  or.  pro  Quinctio^  p.  Roscio  com.  p.  Caecina,  de 
lege  agraria  c.  Rullum,  p.  Rabirio  perduellionis  reo,  p.  Flacco,  in  Pisonem^  p. 
C.  Rabirio  Postumo  rec.  [Schônberger).  Ce  4^  vol.  del'éd.  d'Oxford,  pour  le- 
quel on  a  mis  en  contribution  plusieurs  mss.  importants,  rendra  de  grands 
services  qui  seront  durables.  ^  F.  Plessis   La  poésie  latine  de  Livius  An- 

«  dronicus  à  Rutilius  Namatianus  [Ziehen].  Des  objections  contre  la  tendance 
de  ce  livre  qui  a  néanmoins  du  bon.  ^^  N»  50.  M.  P.  Nilsson,  Timbres 
amphoriques  de  Lindos  [Kûster].  Soigné  et  à  bien  des  égards  a  droit  à  notre 
reconnaissance,  mais  au  point  de  vue  scientifique  les  résultats  ne  sont  pas 
toujours  satisfaisants.  ^  F.  Hoeber,  Griech.  Vasen  [Engelhardt].  Destiné 

50  au  grand  public  et  comble  à  ce  point  de  vue  une  lacune  satisfera  aussi  les 
gens  du  métier.  51  B.  L.  Ullman  The  Book  Division  of  Propertius  [Belling]. 
Conclusions  inadmissibles.  ^  I.  S.  Allen,  C.  Corn.  Taciti  Cn.  Julii  Agricolae 
Vita  [Wolff].  Curiosité  typographique  dont  la  préface  est  écrite  dans  un  latin 


ZEITSCHRIFT  (D.   SAVIGNY-STIFTUNGj    F.    RECHTSGESCHICHTE.    129 

étonnant,  mais  qui  n'est  pas  un  gain  pour  la  littérature  de  Tacite.  If  V.  Mac- 
CHiORO,  Il  S  mbolismo  'leltc  figurazioni  sepolcrali  romane  [Ziehen].  A  soigneu- 
sement réuni  les  matériaux,  mais  ne  résoud  pas  le  problème  du  symbolisme 
dans  l'ornementation  des  stèles  funéraires  rom.^  P.  H eseler,  ZttPorp%- 
rius  Schrift  'Acpûp[jt.a!  ttcôç  xà  vov|Tà  [  iJ  raeseke].  Éloges.  ^  £'use6iMs  iTiV-  5 
chengsschichte mit der latein.  Uebersetzung  des  Rufinuskrsgy.  Ed.  Sghwartz 
u.  Th.  MoMMSEN,  3.£'m/e[7ung,  Uebersichten  und  Register  [id  ].  Très  grands 
éloges.  ^11  N»  51.  P.  Cauer,  Die  Kunst  des  Uebersetzens  [Thiele].  Cette  4" 
fd.  a  subi  bien  des  améliorations  et  des  changements.  ^  W.  Al  y,  Der  Kre- 
tische  Apollonkult  [Steuding].  Considère  le  culte  d'A.  comme  le  culte  le  plus  i" 
jeune  de  la  Crète  et  part  de  ce  culte  comme  d'un  point  de  départ  solide  pour 
l'étude  des  cultes  plus  anciens.  ^  R.  IIirzel,  Die  Strafe  der  Steinigung 
|v.  Hagen].  Travail  d'un  savant  bien  connu  par  ses  travaux  sur  le  droit 
clans  l'antiquité,  très  instructif.  ^  A.  Stahl,  Mensch  und  Welt ...  Epikur 
und  die  Stoa  [Draeseke].  Éloges;  destiné  aux  élèves  des  gymnases.  ^  E.  i» 
Reuter  De  Avieni  hexametrorum  re  metr'ca  [H.  G.].  Résumé  :  mal  écrit. 
Tf  Bericht  des  Vereins  Carnuntum  in  Wien  fur  1906  u.  1907.  Der  rôm  Limes 
in  Oesterreich,  X  [Goessler].  Analyse  favorable.  If  H.  Blaufuss,  Rôm.  Feste 
und  Feirtage  nach  den  Traktaten  ilber  fremden  Dienst  in  Mischna,  Tosefte, 
Jerusalemer  u.  babylon.  Talmud  [Hahn.].  Puisse  la  suite  de  cet  important  -io 
ouvrage  ne  pas  se  faire  attendre  longtemps.  ^  P.  Becker,  De  Photio  et 
Aretha  lexicorum  scriptoribus[¥Tà.nkQ\'\.  Très  intéressant.lf^f  N»  52.  H.  Diels, 
Theophrasti  characteres  rec.  [Zingerle].  Très  grands  éloges  de  cette  'd.  suivie 
d'un  index  verborum.  ^f  S.  Copalle,  De  servorum  graecorum  nominibus 
cap.  duo  [Frànkel].  Très  soigné  et  intéressant.  ^  A.  Horneffer,  Tacitus  ^o 
Germania  [WolfT].  Grands  éloges  de  cette  trad.  ail.  ^  J.  Ziehen,  Neue 
Studien  zur  latein.  AntJwlogie.  Contient  une  longue  suite  de  corrections  pru- 
dentes et  heureuses  au  texte  de  l'Anthologie.  If  Verôffentlichungen  der  Ve- 
reinigung  des  humanist.  Gymndsiums  in  Berlin  und  der  Provinz  Branden- 
burg,  I  [Opitz].  1  uisse  cette  1'"^  hvr.  être  lue  par  beaucoup.  ^Tf  Cette  revue  so 
contient  en  outre  le  c.  r.  des  séances  de  l'Acad.  des  Inscr.  et  B.  Lettres  de 
la  Preuss.  Akad.  der.  Wissensch.,  de  l'Archaeol.  Gesellsch.  zu  Berlin,  du 
Congrès  archt  ol.  au  Caire  les  titres  des  Programmes  de  Philologie  parus  en 
1908,  du  Congrès  des  philologues  et  pédagogues  allemands  à  Graz  et  qques 
brèves  notices.  A.  K.      35 

Zeitschrift  (der  Savigny-Stiftung)  fur  Rechtsgeschiohte.  T.  XÀX. 
(Rom.  Abt.)  1.  Bekker  (E.J.).  Présomptions.  Généralités  sur  le  jus  certum 
et  le  jus  incertum.  Le  problème  de  la  preuve.  Discussion  au  sujet  de  la  théo- 
rie de  Kruger  sur  qua  de  re  agitur.  La  ch''onologie  des  actions  de  la  loi,  la 
per  manus  injectio  est  antérieure  au  sacramento  in  personam.  Que  sait-on  40 
exactement  du  nexum?  Origine  des  stipulations.  Caractère  religieux  de  la 
sponsio.  11  n'y  a  pas  d'antinomie  entre  Fr.  16.  de  cond.  c.  d.  c.  n.  s.  et  Fr. 
5  §  Il  de  praescr.  verb.  C'est  1  actio  empti  élargie  repoussée  par  Celse  et 
admise  au  temps  de  Paul.  2.  Kretschmar  (Paul),  Interprétation 
du  texte  deVarron,  de  Tngua  latina  Vil,  105.  Texte  relatif  à  la  théorie  du  45 
nexum.  Manilius  comprend  dans  la  notion  du  nexum  toutes  les  mancipations. 
Mucius  n'admet  qu'une  mancipation  spéciale.  3,  E.  Hôlder,  La  notion  des 
biens  successoraux  et  de  lasucces  i*  n  ab  intestat  dans  le  droit  romain.  Discus- 
sion des  théories  récentes  de  Mitteis,  différentes  de  celles  de  l'auteur. 
L  heredis  institutio  n'était  pas  une  sorte  dadrogatio.  Le  testament  n'est  pas  j,, 
une  rogatio  du  magistrat  au  peuple,  c'est  une  rogatio  du  testateur  à  ceux 
qu'il  institue  héritiers.  4.  Eisele  (Fr.),  Nouvelles  études  ur  le  texte  du  Di- 
geste. C'est  une  suite  aux  recherches  sur  les  interpolations  du  Digeste, 

R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de   1909.  XXXIV-  —  9 


130  1909.  —    ALLEMAGNE 

mais  l'auteur  y  ajoute  quelques  corrections  au  texte  du  Code  de  Justinien. 
5.  KuBLER  (B.),  Le  jus  liberorum  de:;  femmes  et  la  tutelle  de  la  mère.  Contribu- 
tion à  riiistoire  du  droit  romain  en  Egypte.  Auguste  a  introduit  dans  le  droit 
romain  le  jus  liberorum  auquel  se  rattache  l'affranchissement  des  femmes  de 
ô  la  tutelle.  Les  textes  relatifs  à  cette  question  ont  à  peu  près  disparu.  Une 
femme  de  condition  libre  n'était  plus  en  tutelle  après  la  naissance  de  trois 
enfants,  une  affranchie,  après  la  naissance  de  quatre  enfants.  Étude  des 
différents  avantages  du  jus  liberorum  pour  les  femmes.  En  Egypte,  la  tu- 
telle des  femmes  selon  le  droit  grec  existait  depuis  les  Lagides.  La  femme  agit 

10  rarement  sans  xûptoç.  A  l'époque  romaine,  le  /.up-.oç  disparaît.  Le  jus  libe- 
rorum est  même  mentionné  dans  les  actes  où  d'après  le  droit  romain  l'auito- 
ritas  tutoris  n'était  pas  nécessaire.  Étude  spéciale  de  chaque  document. 
6.  H.  Kantorowicz,  Formation  de  la  Vulgate  du  Digeste,  Complé- 
ments à  Mommsen.    C'est   vers   la    fin  du  11^  siècle  et  sous   l'influence 

15  d'irnerius  que  le  texte  classique  du  Digeste  a  pris  sa  forme  actuelle.  Les 
thèses  de  Mommsen  restent  exactes,  il  y  a  peu  à  ajouter  à  son  étude  des 
Pandectes  florentines  (F).  D'après  Mommsen,  F  avait  été  écrit  par  12  co- 
pistes grecs  au  6«  ou  7^  siècle.  Après  une  longue  démonstration,  l'auteur 
montre  qu'il  y  a  eu  13  copistes  de  nationalité  latine  ayant  travaillé  dans 

20  l'Italie  byzantine,  vers  la  deuxième  moitié  du  6^  siècle.  La  découverte 
du  ms.  F  se  produit  avant  1080,  date  à  laquelle  apparaît  le  ms.  secundus 
(S),  copie  d'une  copie  de  F.  C'est  l'exemplaire  S  qui  a  été  le  prototype  du  texte 
classique.  Il  a  été  possédé  par  un  savant,  qui  Ta  étudié  suivant  les  règles  de 
la  science  de  son  temps,  l'acorrigé  et  parfois  heureusement,  l'a  enrichi  de  glo- 

26  ses.  Le  texte  est  devenu  la  litera  bononiensis,  le  savant  ne  peut  être  qu'Irne- 
rius.  7.  Manigk(A.),  Le  droit  hypothécaire  gréco-égyptien.  Étude  de  la  termi- 
nologie très  riche.  Les  papyrus  présentent  un  droit  contractuel  assez  flottant 
avec  un  grand  nombre  de  synonymes  pour  la  même  institution.  Etude  par- 
ticulière des  différents  usages  hypothécaires.  L'ij7:o6r,xY,  joue  le  rôle  le  plus 

30  important.  Elle  est  caractérisée  par  le  manque  de  transmission  de  propriété 
et  l'existence  d'institutions  de  publicité  (fitflXtoOr,jcYi  k^AT-r^Geoiv).  On  peut 
hypothéquer  des  terrains  non  bâtis,  des  maisons,  même  des  parties  de  mai- 
sons, des  citernes,  des  conduites  d'eau,  des  fractions  déterminées  dim- 
meubles,   des  meubles,  surtout   des  esclaves,  quelquefois    des  fourrages, 

35  des  objets  précieux.  Le  mot  hypothèque  a  souvent  désigné  certains  autres 
contrats  mixtes.  L'ÛTraXÀaYTj  est  analogue  à  rû7to6r,xY|,  à  rencontre  de 
l'opinion  de  Rabel.  Le  oizy^ûr^iiix  est  également  identique  à  ru7co6/|XY,.  La 
[X£(7tTta  n'est  pas  aussi  distincte  de  l'OTroô/jXYj  que  le  pense  Gradenwitz. 
Manigk  admet  l'identité  des  deux  termes.   L'âvé/upûv   correspond  au  pi- 

40  gnus  latin.  Il  a  presque  toujours  le  sens  de  nantissement  et  a  joué  un  rôle 
secondaire.  Discussion  sur  le  sens  juridique  de  Tzicnç.  8,  Lenel  (O.),  Le 
rôle  du  préteur  dftns  la  logis  actio.  Le  passage  de  la  procédure  des  actions  de 
la  loi  à  la  procédure  formulaire  n'a  pas  été  aussi  brusque  qu'on  le  croyait 
autrefois.  Dans  les  deux  procédures  le  préteur  a  eu  un  rôle  actif;  c'est  la 

4  6  thèse  de  Wlassak,  attaquée  par  Girard  qui  s'appuie  sur  Cicéron,  Pro  Murena 
12,  36.  —  Discussion  de  l'argumentation  de  Girard.  11  est  difficile  d'admettre 
que  la  loi  Aebutia  donne  brusquement  au  préteur,  jusque-là  simple  figurant, 
le  pouvoir  absolu  d'instruire  chaque  procès  à  sa  convenance.  Dans  la  procé- 
dure des  Actions  de  la  loi,  c'est  le  préteur  qui  doit  décider  de  l'emploi  de  telle 

60  ou  telle  action,  il  peut  refuser  l'action.  Étude  du  texte  de  Gaius  IV,  11,  et 
du  texte  de  Gaius  IV,  33,  Étude  de  l'actio  fiduciae,  de  la  formule  bonae 
fidei  et  des  doubles  formules.  Il  y  a  eu  une  double  évolution  dans  le  droit  : 
d'un  côté,  dans  la  jurisdictio  inter  cives  et  peregrinos,  avant  la  loi  Aebutia 


ZEITSCHRIFT   (D.   SAVIGNY-STIFTUNG)   F.    RECHTSGESCHICHTE.     131 

et  l'Édit  perpétuel,  création  de  la  formula  bonae  fldei,  qui  passe  ensuite 
dans  la  jurisdictio  inter  cives;  d'un  autre  côté,  pour  certains  actes  de  la  vie 
de  tous  les  jours,  on  avait  imaginé  des  legis  actiones  in  factura  conceptae. 
La  loi  Aebutia  n  a  pas  créé  le  droit  prétorien  mais  lui  a  facilité  sa  tâche. 
9.  pARTscH  (J.),  Nouvelles  source  du  droit  de  l'Eglise  ne  torienne.  Le  livre    ^ 
syro-romain  nous  a  fait  connaître  le  droit  romain  pratiqué  en  Orient.  Nous 
en  voyons  Tapplication  dans  les  canons  de  Téglise  nestorienne.  Recueil  des 
synodes  nestoriens  pp.  Chabot,  1902.  Canons  de  Tévêque  Siméon  pp.  Rucker, 
1908.  Codes  des  patriarches  de  Séleucie  récemment  publiés  par  Ed.  Sachau. 
Ces  derniers  sont  particulièrement  précieux.  Historique  de  la  collection,  lo 
I^es  évêques  nestoriens  n'avaient  qu'une  juridiction  arbitrale  avec  des  sanc- 
tions uniquement  religieuses.  Ces  textes  sont  surtout  intéressants  parce  qu'on 
y  voit  subsister,  à  côté  d'un  droit  coutumier  provincial,  le  droit  syro-romain, 
les  leges  Constantini  TheodosiiLeonis(  Affranchissement  droittotal).  La  théo- 
rie de  Mitteis  relative  à  l'influence  grecque  sur  le  droit  de  Syrie  est  confirmée  is 
par  ces  nouvelles  sources.  Caractères  extérieurs;  expressions  et  usages  grecs. 
Étude  plus  spéciale  du  droit  successoral  ab  intestat  et  du  droit  dotal  ;  Mitteis 
avait  présumé  un  ordre  successoral  analogue  à  celui  de  l'Attique.  Le  sys- 
tème des  patriarches  Timothée  et  Jesubarnura  confirme  son  hypothèse. 
Il  ne  peut  être  question  de  rattacher  le  système  syrien  au  droit  juif  du  Tal-  2° 
mud.  Comme  en  Attique,  les  héritiers  mâles  excluent  les  femmes,  la  famille 
paternelle  exclue  la  famille  maternelle.  La  fille  dotée  perd  tout  droit  suc- 
cessoral. Différences  dans  le  droit  de  représentation.  Le  partage  se  fait  par 
têtes  et  non  par  branches.  Principes  identiques  quand  il  s'agit  de  droit  total. 
La  cf-epvV,   (dot)  et  les  owpcà  (présents).  Au  9<^  siècle,  la  dot  n'est  plus  obli-  25 
gatoire.  Le  cadeau  du  fiancé  devient  de  plus  en  plus  considérable  et  prend  le 
nom  de  cpspv/j.  Comme  en  Grèce,  on  distingue  entre  la  fiancée  jeune  fille  et 
la  veuve  qui  se  remarie.  L'Islam  n'a  guère  eu  d'influence.  Peut-être  dans 
l'affranchissement  de  l'esclave,  mari  de  la  nourrice;  mais  le  droit  canonique 
nestorien  a  eu  un  développement  original  considérable  surtout  en  matière  '" 
de  droit  matrimonial  et  de  droit  successoral  entre  époux.  De  même  qu'en 
Grèce,  la  mère  est  tutrice  de  ses  enfants.  La  communauté  d'acquêts  existe 
souvent.  10.  Zanzucchi  (P.),  Revue  des  travaux  de  droit  romain  en  italien, 
1907-1908.  Etude  de  Riccobono  sur  l'usufruit  dans  le  droit  de  Justinien. 
L'usufruit  n'est  plus  une  «  pars  fundi  »  mais  un  «  ius  in  corpore  »,  un  ius  fundi  ;  ^^ 
analogue  à  l'emphy  théose.  Pampaloni  a  exposé  d'excellentes  vues  historiques 
et  dogmatiques  sur  l'objet  du  quasi-usufruit.  Brini  a  publié  un  mémoire 
remarquable  rempli  d'idées  nouvelles  sur  les  obligations  naturelles  en  droit 
romain.  Mtlanges.  L.  Mitteis,  Nouveaux  tlocument  .  Oxyrhynchus  Papyri 
VI.  N^  888,  sur  la  nomination  de  tuteurs.  Le  n^  901  semble  prouver  l'exis-  40 
tence  de  la  fonction  de  défenseur  trente  ans  plus  tôt  qu'on  ne  l'admettait. 
P.  Aphrodite  pp.  Jean  Maspero.  Dans  le  n»  2,  il  est  question  d'un  OeToç  tûtto; 
et  de  la  nomination    d'un   èxSiÔadTViç.   Aegyptische  Urkunden  i.  d.  Kgl, 
Museen  zu  BerUn   IV,  8.  Comparer  le  n»  1126  à  un  passage  de  Varron  : 
R.  R.  I.  17.Sudhoff(Karl),  'E7rxci7i,la  lèpre?  Discussion  de  la  thèse  de  45 
Kubler.  Arguments  d'ordre  médical.  L'opinion  de  Kûbler  est  fausse,  les  re- 
marques de  Wilamowitz-MôUendorff  sont  exactes.  Weiss  (Egon).  Un  res- 
ponsum  sur  i)ierre.  Inscription  découverte  par  G.  Mendel.  Le  mot  respondi 
de  la  ligne  8  permet  de  considérer  le  document  comme  un  responsum. 
Kûbler  (B.),  Critique  verbale.  L'article  hic,  haec,  hoc,  du  Vocabularium  6o 
jurisprudentiae  romanae,  a  donné  lieu  à  quelques  corrections  du  texte  des 
Pandectes.  Ulp.  D.  38,  16,  1,  3.  Ulp.  Dig.  9,  2,  15,  1.  Ulp.  D.  1,  4,  l,  l.  Pryph. 
D.  49,  15,  12,  12.  Pomp.  D.  11,  7,  28.Wenger(Leopold),  SitévoojjSpondeo. 


132  1909.  —   ALLEMAGNE. 

Le  sens  premier  de  GTrévoto  serait  promettre,  garantir;  à  rapprocher  aussi 
spondeo,  dependo,  pendeo.  Max  Conrat  (Cohn)  Institutions^  civiles  de  Varro 
ot  Petrus  Liaconus.  Petrus  Diaconus  emploie  institutiones  civiles  dans  un 
sens  large.  Varron  n'est  sans  doute  cité  que  parce  que,  d'après  une  tradition, 
6  il  aurait  enseigné  au  Mont-Cassin.  Wilcken  (Ulrich),  Personnages  impé- 
riaux protecteurs  du  mariag\  L'impératrice  Livie  considérée  comme  une 
divinité  protectrice  du  mariage.  Les  actes  étaient  rédigés  devant  son  buste. 
Marc- Antoine  et  Faustine  ont  été  aussi  l'objet  d'un  culte  analogue.  Mitteis 
(L).  Note  sur  Papin,  1.  28,Quaest.D.  46,  3,  95,  1.  Bibliographie.  JosefPartsch. 

10  Griechisches  Burgschajtsrer.ht  I.  Teil.  Das  Recht  des  altgriechischen  Ge- 
meindestaats.  Travail  de  premier  ordre  [Paul  KoschakerJ.  Mélanges  Gi- 
rardin  (suite).  Études  de  R.  Caillemer,  de  CoUinet  sur  le  rôle  primitif  de 
la  stipulation,  de  Cuq  sur  l'inscription  d'Ajustrel,  de  Declareuil,  Deschamps, 
Desserteaux,  Duquesne,  Esmein,  Gradenwitz,   Herzen,  Huvelin  commente 

ib  le  passage  difficile  de  Cicéron  de  Orat.  I,  36,  166-167.  Jobbé-Duval  étudie 
la  querela  in  officiosi.  Articles  de  G.  May,  Meynial,  Monnier,  Naber,  Rabel. 
Saleilles  (B.  Kiibler).  Zocco-Rosa.  Justiniani  Institutionem  Falingenesia 
(B.  Kiibler),  Kretschmar  (Paul).  Die  Erfûllung.  /,  Historische  und  Dogma 
tische    Grundlagen    (Mitteis).     Pappulios.    (Demetrios).    'H     kin:piyu.7.To^ 

20  à'7cpâ>v£ta.  Bd.  I  (altgriechisches  und  rômisches  Recht).  Ouvrage  fondamen- 
tal (Mitteis).  Partsch  (Josef)  de  Védit  su"  Valienatio  indicii  mutandi causa 
fatta.  Excellent  travail  (L.  Mitteis).  Lewald  (Hans),  Beit  âge  zur  Kenntnis 
des  rômisch  àgyptischen  Grundbuchrechts.  Eger  (Otto),  Zum  àgyptischen 
Giundbuchwesen  in  rômischer  Zeit.  Organisation  du  livre  foncier  dans  l'an- 

26  cienne  Egypte,  très  bien  décrite  dans  deux  travaux  indépendants  (L.  Mitteis) 
Kretschman  (Paul).  Vher  die  EnUvlcklvng  der  Kompensation  im  rômischen 
Rechte.  Étude  de  la  réforme  de  Marc-Aurèle.  Critiques  de  détail  (Paul  Kos- 
chaker).  J.  B.  Mispoulet.  Le  régime  des  mines  à  l'époque  romaine  et  au 
Moyen  Age  d'après  les  tables  d'Aljustrel.  Interprétation  ingénieuse  et  ap- 

so  profondie  de  l'inscription  (Paul  Koschaker).  Eberhard  Friedrich  Bruck. 
Die  Schenkung  auf  den  Todes  fait  im  gricchischen  Recht  bis  zum  Reginn 
der  heUenistischen  E poche  zugleich  ein  Beitrag  zur  Geschichte  des  Testa- 
ments. Les  théories  de  l'auteur  sont  exactes.  Quelques  divergences  de  détail 
(E.  Rabel).  Kipp  (Theodor).   Geschichte  der  Quellen  des  rômischen  Rcchts. 

85  3*^  Aufl.  (Mitteis)  Bruns,  fontes  iuris  Romani  antiqui  septimum  eddit 
Otto  Gadenwitz;  annonce  d'un  index  (Mitteis).  Fontes  iuris  Romani  An- 
teiustiniani.  Pars  prima,  éd.  S.  Riccobono.  Pars  ait.  éd.  J.  Baviera;  leges 
saeculares  ex  lingua  syriaca  latine  vertit  G.  Ferrini.  Excellente  édition 
(Mitteis).  W.  W.  Buckland,  The  Roman  law  of  sla^-ery.  Ce  livre  comble  une 

40  importante  lacune  (Mitteis).  Rendiconte  délie  Sesssioni  délia  R.  Accademia 
délie  scienze  di  Bologna.  Classe  di  scienze  morali.  Vol.  I,  II.  Memorie  délia 
R.  Academia  délie  scienze  di  Bologna.  Sezione  di  scienze  giuridiche.  I.  IL 
Ces  publications  montrent  l'importance  de  l'École  de  droit  de  Bologne.  A 
noter  les  travaux  de  Brini,  Costa,  Zanzucchi  (Mitteis).  L'appel  dans  la  pro- 

45  céduie  de  L'ordo  /Mdictor;<m  par  Ernest  Perrot.  Sujet  difficile  traité  en  maître 
(L.  Wenger).  Emiho  Costa.  Storia  dellc  fonti  del  diritto  romano.  Excellent 
hvre.  Grande  place  accordée  à  la  papyrologie  (Leopold  Wenger).  André 
Pli NiAUX.  JLe  Fadi/noftà^m( Leopold  Wenger).  Pollack  (Erich),  Der  Majes- 
tàtsgedanke  im  rômischen  Recht.  Eine  S'tudie  auf  dem  Gebiete  des  rômischen 

50  Staatsrechts.  Intéressant  (Leopold  Wenger).  Hippolyte  Pissard.  Les  ques- 
tions préjudicielles  en  droit  romain  (Leopold  Wenger).  Otto  Lenel,  Das 
Edictum  perpétuant.  Ein  Versuch  zu  seiner  Wiederherstellung.  2^  Aufl. 
Indication  détaillée  de  toutes  les  nouvelles  théories  et  hypothèses  de  cette 


ZEITSCHRIFT    FUR    DAS    GYMNASIALWESEN .  133 

nouvelle  édition  du  célèbre  livre  (Josef  Partsch).  E.  M.  L. 

Zeitschrift    fiir    das   Gymnasialwesen.     Vol.     63;    1909.     Janv.    A. 
MûLLER,  Das  griechische  Drama  und   seine   Wirkungen  bis   zur  Gegenwar) 
[Wilhelm  Bauder].  Savant  et  tout  à  fait  recommandable.  ^  Hermann  v  n 
ScHELLiNG,  Sophokles'  Antigone.  2*^  Aufl.  [B.  Buchsenschûtz]  [Id  ]    Tra-    & 
duction  fort  utile.  Observations.  ^  D.  Detlefsen^  Die  Geograihie  Afrikas 
bei  Plinius  und  Mêla   und  ihre  Quellen.  [O.  Wackermann].   Recherches 
méthodiques  et  d'un  vif  intérêt;  analyse.  ^  Georg  Misch,   Geschichte  der 
Autobiographie^  I  :  Das  Altertum  [H.  Nohl].  Tout  à  fait  digne  d'attention 
pour  les  philologues  et  les  historiens.  ^^  Févr.-Mars.  La  polémique  de  Platon  lo 
dans  le  Ménon,  l'Euthydème  et  le  Ménéxène  [Ernst  Hôttermann].  Étude 
savante,  méritoire;  et  très  développée.  ^  L'idée  fondamentale  de  l' Antigone 
de  Sophocle  [M.Wohlrab].  Beaucoup  de  science  et  de  sens  critique.  ^  Cari 
Robert,  Sznen  aus  Menanders  Kômoden  [O.  Wackermann].  Traduction 
allemande  fort  estimable  de  scènes  choisies.  ^  Id.,  Der  neue  Menander  15 
[Id.].  Louable  essai  de  restitution  de  l'intrigue  de  trois  comédies  (  'Eutroé- 
Trovxeç,  Sa[xt3t,    lIsptxstpojxÉvYi).   ^f^  Avril.   L'origine  du  drame  [W.  KroUj. 
Etude  développée  de  ce  problème  d'histoire  littéraire.  ^  Sur  l'interprétation 
de  la  6«  ode  romaine  d'Horace  [Walther  Gilbert].  Critique  des  vues  émises 
(Ztschr.  f.  d.  G.  W.  1908)  par  L.  Wendrlner.^  3 .  St  xrke,  Der  latente  Sprach-  20 
schatz   Homers   [Crônert].   Bon;   des  réserves.  ^  Ed.  Scheer,  Lycophronis 
Alexandra,  II  :  Scholia  [Id.].  Œuvre  méritoire  ;  critiques  et  remarques  sur 
divers  points.  ^  G.  Friedrich,  Catulli  Veronensis  liber   [K.  P.  Schulze]. 
Eloge  de  ce  nouveau  commentaire;  examen  de  nombreux  passages  et  dis- 
cussion. T[^  Mai.  Léo  Bloch,  Soziale  Kàmpfe  im  alten  Rom  [Heussner],  2^  26 
éd.  améliorée;  très  recommandable.  ^  Paul  Brandt,  P.  Ovidi  Nasonis  Fasti, 
Tristia,  Epistulae  ex  Ponto  [Harder].  Très  bon  choix  pour  les  classes;  obser- 
vations de  détail.  T|  A.  Fischer,  Die  Stellung  der  DemonstratU'pronomina 
bei  lateinischen  Prosaikern  [Reckzey].  Très  utile;  plan  et  remarques.  ^^  Juin. 
Jos.Frey,  Latein-deutsches  Wôrterb.  [Filhrer].  Éloges;  appréc.  détaillée.  ^1f  so 
Juil.-Août.   A.   LUDWICH,    Homerischer  Hymnenbau  nebst  seinen  Nachah- 
mungen  bei  Kallimachos^  Theokrit,  Vergil,  Nonnos  u.  a.  [O.  Wackermann]. 
Très  bon;    analyse   et   remarques.    ^   Schirlitz-Eger,    Griech.-Deutsches 
Wôrterb.  zum  Neuen  Testamente  [P.  Heseler].  6^  éd.  qui  ne  marque  aucun  pro- 
grès; réserves  sur  plusieurs  points,  ^f  G.  Hofmann,  Beitràge  zur  Kritik  und  35 
Erkldrung  der  pseudoxenophontischen   'AOTjvauov   ttoXitsi'x  [M.  Hodermann]. 
A  rendu   d'excellents  services  à  la  critique  du  texte.  ^  F.  Rosenstiel, 
Iber  einige  fremdartige  Zusàtze  in  Xenophons  Schriften  [Id.].  Examine  avec 
sagacité  6  passages  (Cyr.  II,  2,  26;  16,  44-46;  Œcon.  VI,  15-16;  VIII,  18-32; 
XI,  22-24;  Mem.  III,  3,  11.).  ^[Ullman,  The  identification  of  the  Manuscripts  40 
of  Catullus  cited  in  Statius'  Edition  of  1566  [K.  P.  Schulze].   Stace  n'avait 
pas  d'autres  mss.  de  valeur  que  ceux  que  nous  possédons,  et  trois  que  nous 
n'avons  plus  étaient  sans  valeur;  ses  citations  sont  inexactes  ou  même 
fausses.  ^  Id.,  The  Book  Division  of  Propertius  [Id.].  S'en  tient  à  la  théorie 
de  Birt,  qui  fait  du  ler  livre  un  tout,  et  partage  les  autres  livres  en  4,  avec  45 
Lachmann.  1[  Cartault,  Tibulle  et  les  auteurs  du  Corpus  Tibullianum  [Id.]. 
Appréciation  élogieuse;  analyse  de  l'introd.,  examen  de  maint  problème 
de  détail.  ^  Franz  Cramer,  Afrika  in  seinen  Beziehungen  zur  antiken  Kul- 
turwelt[T:\\..  Becker].  Bon;  plan  et  observations.  ^  R.  Thiele,  Im  ionischen 
Kleinasien  [Id.].  Polémique  plutôt  pénible  contre  Cramer.  ^  O,  Frits ch,  m 
Delos,  die  Insel  des  Apollo.;  ïn.,  Delphi,  die  Orakelstdtte  des  Apollo  [Id.].  Re- 
lations de  voyage  d'un  vif  intérêt;  illustrations  fort  utiles.  ^^  Sept.  Conjec- 
tures pour  Tite-Live  XXII  1;  13;  14  ;[Fr.  Heidenhain].  Examen  critique  de 


j34  1909.   —    ALLEMAGNE. 

trois  passages  :  1,  4;  13,  11;  14,  13.  ^  C.  F.  W.  Mullek,  Syntax  des  Noml- 
notivs  und  Akkusativs  im  Lateinischen  [Stegmann].  Éloge  de  ce  supplément 
à  sa  grammaire  historique  du  latin;  remarques  de  détails.  ^  Lorenz  Straub, 
Liederdichtung  und  Spruchweisheit  der  alten  Hellenen  [Seiler].  Utile;  exem- 
6  pies  de  traduction.  W  Oct.  Remarques  sur  Horace,  Odes,  I,  1  [K.  Fulda]. 
Commentaire  développé.  ^  J.  Classe n,  Thukydides  [S.  Widmann].  3^  éd. 
mise  au  point  par  Steup;  éloge  et  examen  détaillé.  ^  A.  Lange,  Sophokles 
Antigone  [Gemoll].  Bonne  éd.  classique.  T[*I[  Nov.  Horace,  Carm.  III.  2  [Karl 
Schliack].  Éclaircissement  des  2  strophes  17-24;  discussion  des  conclusions 
!•'  de  Rôhl.  ^  Karl  Brugmann,  Grundriss  der  vergleichenden  Grammatik  der 
indogennanischen  Sprachen,  II,  2  [H.  Ziemer].  Éloges  et  observations.  ^ 
Hermann  Knoellinger,  Supplementum  Ciceronianum,  M.  Tullii  Ciceronis 
de  virtutibus  libri  fragmenta  [Boltenstern].  Étude  d'un  vif  intérêt  sur  cette 
œuvre  contestée;  réserves  sur  les  conclusions  de  K.  ^  J.  J.  C.  Donner- 
1^  Gotthold  Klee,  Sophokles'  Tragédien  [B.  Bûchsenschutz].  Nouvelle 
éd.,  avec  introd.  pour  chaque  pièce,  de  cette  estimable  traduction.  T|  Cari 
CoNRADT,  Die  Grundlagen  der  griechischen  Orchestik  und  Rhythmik  [Schroe- 
der].  Contestable.  ^  Karl  Prachter,F.  Ùherwegs  Grundriss  der  Geschichte 
der  Philosophie  des  Altertums  [H.  F.  Millier].  10®  éd.,  recommandable;  ob- 
20  servations.  ^^  Dec.  Otto  Immisch,  Wie  studiert  man  klassische  Philologie? 
[Seiler].  Longue  analyse  et  réserves  sur  plusieurs  points.  A.  G.  D. 

Zeitschrift  fur  Numismatik.  T.  27  (1909).  3^  et  4^  livr.  Pas  d'art,  de 
fond  concernant  l'antiquité  classique.  J.  N.  Svoronos,  Die  Mûnzen  der 
Ptolemaeer.  Ta  vov.iiraaTa  t.  xpàxoi»;  t.  riTo>v£|ji.ato)v,  IV  [Regling].  Sera 
^'^'  accueilli  avec  joie.  ^  Jules  Maurice,  Numismatique  Constantinienne^  I  [id.]. 
Longue  analyse  élogieuse.  ^  IL  Halke,  Handwôrterb.  der  Mûnzkunde  und 
ihrer  Hiljswissenschaften  [Menadier].  Sera  utile,  mais  devra  être  complété. 
^  F.  Friedensburg,  Die  Miinze  in  der  Kultur geschichte  [id.].  Appréc.  fa- 
vorable. T[  Contient  eh  outre  sous  le  titre  de  Jahresberichte  ûber  die 
^°  Numismatische  Literatur,  1905,  1906  l'indication  de  tous  les  ouvrages 
concernant  la  numismatique  parus  en  190,5  et  190'6  et  disposés  systémati- 
quement :  Les  monnaies  anciennes  (80  p.)  [K.  KeglingJ.  1i  C.  r.  des  séances 
de  la  Numism.  Gesellsch.  de  Berlin  190  8  (pi.).  Y.    , 

Zeitschrift  fur  vergleichende  Sprachforschung  auf  dem  Gebiete 
!^^  der  indogermanischen  Sprachen  (ancien  Journal  de  Kuhn).  T.  XLIII, 
n°   1-2.    Sur    l'histoire   de   la  diphtongue  y,u  en  grec   [H.    Jacobsohn]. 
Diphtongue  extrêmement  rare,   en  attique  seulement  à  l'augment.   En 
dehors  des  r,u  secondaires  résultant  de  crases,  on  a  :  1.    Zy,ù;,   à  Théra, 
IG.  XII,  3,  1313;  y,  peut  venir  des  cas  obliques;  2.  Nominatifs  en  -yiuv  à 
*o  Télos  Coll.  4388  C,  néologisme  de  temps  tardif;  3.  Homérique  et  ionien  vy,uç, 
YpT,'jç.  Noter  qu'Hom.  ne  connaît  ni  va?  ni  véa;  les  autres  cas  avec  £  sont 
assez  fréquents,  moins  que  ceux  avec  y).  Les  rapports  avec  l'ancien  éohen, 
qui  devait  avoir  vàFôç,   vàFt,  vàFwv,  expliquent  ces  particularités.  ^  Indo- 
eur.  *  uei-rô-s  [L.  von  Patrubâny].  Le  latin  uir  a  une  forme  abrégée  qui  doit 
ih  son  abrègement  à  i.  e.  *  patêr,  «  père  »,  avec  finale  en  -v.  If  Les  génitifs  en 
-oic,  et  formes  apparenté(  s  dans  Homère  [Karl  Reicheit].  En  tout,  il  y  a  1810 
-010  (II.,  1098;  Od.  71-')  et  1800  -oi»  (II.  1010;  Od.  790)  dans  Homère.  La 
répartition  dans  le   vers  s'explique  par  la  métrique.  Étude  des  formules 
qui  présentent  ces  génitifs.  La  fréquence  des  formes  en  -oto  s'explique  par 
5)  le  caractère  «  formulaire  »  de  l'épopée  homérique.  Liste  des  cas  où  -oo  est 
possible  au  heu  de  -ou  :  1061  (II.  609,  Od.  452),  contre  713  en  -oo  (II.  382, 
Od.  331)  qui  ne  peuvent  être  résolues.  Contrépreuve  par  la  statistique  des 
génitifs  chez  Apollonius  de  Rhodes,  Aratus,  Nicandre,   Callimaque.  Les 


COMMENTATIONES    AENIPONTANAE.  135 

formes  -ou,  conversibles  en  -oo,  sont  en  réalité  des  formes  où  entre  les 
deux  0  se  trouvait  un  yod,  lettre  inconnue  de  l'écriture  grecque,  mais  qui 
a  existé  dans  une  prononciation  de  transition.  Les  formes  -ou  irréductibles 
sont  récentes  et  dues  à  des  remaniements.  Étude  des  cas  analogues  :  gén. 
des  pronoms,  verbes  en  -so)  et  -ito,  adjectifs  en  -s'.oç  et  -îoç,  féminins  en  6 
-£ta.  1[  Sur  XLII,  382  [Edwin  W.  Fay].  Le  lat.  praeter,  subter,  etc.  ne 
peut  correspondre  au  sic.  paratra,  etc.  Citer,  dans  Caton.  La  brève  de 
frustra,  contra  dans  Plante  s'explique  peut-être  par  le  samprasirana. 
Tl  L'usage  de  la  3«  pers.  de  l'impératif  dans  Homère  [C.  Hentze].  Liste  des 
exemples  et  sens.  ^  Gloses  d'Hésychius,  VI  [A.  Fick].  ioeç,  Sapooi,  xipvov,  lo 
àS^àxT,,  àCauToç,  ctooatuov,  'ivxpiTOv,  £vupvi<7£i;,  ovupi'Cera'.,  'Ep'.TaOfûç,  èpt'xso;, 
'Ép/axoç,  èpvJ-r^,  epo']/,  "Eppoç,  Ittcov,  e'^epaev  («tcppé^aTTa,  celle  qui  est 
grosse  de  la  Mort),  èàjuev,  qx.icToç,  ri^x,  ôaûXta,  ÀauXi'ç,  ©aujxoç,  Ôotûvtov, 
ÔTjpÔTiç,  9ï,Tdv,  t'ffTptSeç,  '.(7Tuâ!^£i,  t'xTa,  (TtTTTj,  aiTTaç,  xaxtOâ,  xaaâpat, 
xâ-Tupa,  xaTTpaç,  xâirpatva,  <'tc.  ^  Etudes  de  mots  [E.W.  Fay].  1.  Lat.  premit,  i6 
pressit,  pressus,  pretium.  2.  Lat.  gerit.  3.  Lat.  atrox,  deater.  4.  Lat.  aesculuf. 
5.  AtaxXàTTtoç,  'AffxXrjTT'.ôç.Tf  L'origine  du  nom  de  Tarquinius  [Aug.  Zim- 
mermann].  CIL.4,  5840,  TapTitvia  'Poûcpou,  ne  prouve  pas  l'origine  étrusque. 
^  Epique  •/■jÀuôov  [Hermann  Jacobsohn].  ^  Cacophonie  [W.  Schulze].  Con- 
séquences du  désir  de  l'éviter  dans  la  langue  d'Homère  et  dans  les  Sep-  20 
tante.  ]f  Non  post  multos  dies  [W.  Schulze].  Repose  sur  Luc,  15,  13.^ 
Grec  fiàXc  =  utinam  [Paul  Diels].  DansAlcman,  Callimaque,  l'Anthologie, 
pèle  ou  àfj'Jike.  [iotXE  est  un  mot  isolé  renforcé  dans  x  [iâXs.  L'emploi  est 
comparable  à  la  formation  du  permissif  lithuanien.  PaulLEJAv. 


AUTRICHE-HONGRIE 

AUTRICHE 
Rédacleur    général  :    Adrien   Krebs.  '** 

Commentationes  Aenipontanae.  Fasc.  IV  (1909).  Uebersicht  liber  die 
philologische  Hdschr.  aus  Tirolischen  Bibliotheken  [A.  Zingerle].  Indication 
sommaire  de  15  mss.  d'ouvrages  de  philologie  existant  dans  les  Bibl.  du  Tyrol, 
avec  indication  des  art.  et  ouvrages  parus  qui  les  concernent.  T|  Zur  Wûrdi-  35 
gung  Polyâns  [Guido  MûUer].  Étude  sur  les  ^t^rtTr^yfiiLxxx  de  Polyen.  Au 
commencement  desonliv.  8  il  s'appelle  lui-même  avec  fierté  un  MxxcSôjv  àv7]p; 
il  n'avait  pas  trouvé  l'occasion  de  rendre  encore  plus  glorieuse  cette  appella- 
tion par  des  hauts  faits  personnels,  étant  resté  toute  sa  vie  un  avocat  et  un 
rhéteur  très  occupé,  jusqu'au  moment  où  les  Antonins  préparèrent  en  162  to 
une  expédition  contre  les  Perses  et  les  Parthes.  Il  se  réveille  alors,  et  n'étant 
plus  en  âge  de  porter  les  armes,  pour  ne  pas  rester  inactif,  il  dédie  les  8  livres 
de  son  ouvrage  aux  iepcoTotTot  Ba(7tÀ£i;  comme  preuve  de  sa  bonne  volonté. 
(]e  qui  caractérise  son  ouvrage  qui  n'est  qu'un  résumé  de  ses  lectures.  Com- 
paraison avec  les  i]TpaTr,Yr|;j.aTa  de  Frontin  qui,  lui,  tend  toujours  vers  45 
son  but  qui  est  d'écrire  un  ouvrage  de  stratégie  appuyé  d'exemples  pratiques. 
Quels  que  soient  les  défauts  de  P.,  il  s'est  acquitté  de  sa  tâche  avec  honneur; 
et  chez  lui  les  défauts  et  les  qualités  se  balancent.  ^  De  codice  Aenipontano 
579  quo  continetur  Ovidi  Remédia  amoris  [J.  Lechner].  Description  de  ce 
ms.  qui  autrefois  était  au  couvent  de  Neusteft  près  Brixen.  Il  a  été  copié  à  bo 
Leipsic  et  porte  à  la  fin  la  date  III  Nonas  Novembres  Mcccc  9°  i  (=  3  nov. 
1491).  1,  De  ratione  scribendi;  2,  De  annotationibus ;  3,  Codices  conferuntur, 
indications  des  passages  où  il  s'accorde  et  où  il  ne  s'accorde  pas  avec  les 


136  1909.  AUTRICHE-HONGRIE. 

autres  mss.  Il  offre  les  mêmes  leçons  que  les  cod.  Gud.  Seidl.  Zwicc.  et  les 
éditions  de  Venise  (princeps  1486)  et  Baie  (1549).  Il  s'accorde  souvent  aussi 
avec  le  fragment  publié  par  A.  Zingerle.  Leçons  nouvelles  qu'on  lui  doit, 
elles  n'ont  pas  de  valeur  particulière.  Somme  toute  il  ne  doit  pas  être  classé 
s  parmi  les  mss.  sans  importance,  parce  que  dans  bien  des  passages  il  donne 
une  leçon  meilleure  que  les  autres  mss. 

^^  Fasc.  V.  Imperfekt  audibam  und  Futur  audibo  [L.  Siegel].  Audibam 
est  comme  Skutsch  l'a  montré.plus  récent  que  audiebam,  amabam  et  mone- 
bam.  tandis  qu'autrefois  on  mettait  sur  une  même  ligne  audibam,  amabam  et 

10  monebam  et  qu'on  considérait  audiebam  comme  plus  récent.  Quant  aux 
formes  audibo  et  audiam,  la  première  est  une  innovation  qui  repose  sur  l'ana- 
logie et  qui  date  de  l'époque  où  la  séparation  en  latin  des  présents  en  m  en 
une  longue  et  un  i  bref  était  accomplie.  Cette  formation  par  analogie  est 
la  conséquence  naturelle  de  cette  séparation,  c.-à-d.  la  tendance  de  mettre 

1 G  en  parallèle  les  verbes  avec  î  long  à  toutes  les  formes  du  radical  du  présent 
avec  l'a  et  l'ë  long  de  la  l''^'  et  de  la  2^  conjugaison.  C'est  de  cette  tendance 
qu'est  venu  le  changement  d'audiebam  en  audibam.  Audiebam  est  donc 
la  forme  la  plus  ancienne,  la  forme  originelle,  ^f  Die  Berichte  des  Photios 
iiber  die  fiinf  âltern  attischen  Redner   analysiert  [A.  Vonach].  Pour  ce  qui 

20  regarde  les  jugements  qu'il  porte  sur  l'art  des  orateurs,  Photius  a  pour  source 
le  Ps.  Plutarque  pour  Antiphon  à  l'exception  d'une  longue  digression 
puisée  dans  Caecilius  de  Calaote;  de  même  pour  Andocide,  sauf  en  ce  qui 
se  rapporte  aux  discours  :  par  contre,  Caecilius  est  sa  source  immédiate 
pour  Lysias,  Isocrate  et  en  partie  pour  Isée,  mais  il  est  possible  que  pour 

ar.  Lysias  et  Isocrate  il  ait  eu  recours  à  d'autres  critiques  (Denys  d'H.  Her- 

mogènes)  ou  à  ses  propres  lectures.  Pour  les  notices  bibliographiques,  il  est 

hors  de  doute  qu'il  s'en  tient  servilement  au  Ps.  Plutarque,  qui,  de  son  côté, 

s'est  renseigné  très  \raisemblablement  dans  Caei;ilius.  A.  S. 

Jahreshefte  des  oesterreichischen   archaeologischen   Instituts  in 

30  Wien.  Vol.  XII  (1909).  l^e  livr.  Ein  homerischer  Rundschield  mit  einem 
Biigel  [W.  Helbig].  Dans  cet  art.  de  7  0  p.  (45  fig.),  H.  étudie  le  bouclier  rond 
homérique  (ào^Trlç  Tiav-rode  âtTY))  muni  d'une  seule  poignée  et  montre  que 
dans  Homère  il  n'est  question  que  d'une  seule  poignée.  Il  examine  :  1,  les 
passages  de  l'Hiade  où  il  en  est  fait  mention  (N,  156  sqq  :  Y,  261  sqq;  273  sqq  ; 

35  A,  17  sqq;T,  369  sqq;  N,  402  sqq):  puis:  2,  le  bouclier  rond  en  Mésopotamie: 
3,  chez  les  Phéniciens  et  les  Syriens;  4,  sur  les  monuments  Egyptiens  :  5, 
chez  les  Grecs.  Il  termine  :  6,  par  les  descriptions  des  combats  chez  Homère. 
^  Ein  Kuppelgrab  in  Vetulonia  [J.  Durm].  Essai  de  reconstruction  de  ce 
tombeau  à  coupole  avec  pendentifs  sur  un  espace  quadrangulaire  qui  serait 

«)  plus  ancien  que  celui  de  Panticapée  qu'on  place  dans  le  4*^  ou  5^  s.  Tf  Sul 
carro  di  Montileone  [P.  Ducati].  Les  scènes  représentées  sur  ces  reliefs  ont 
rapport  à  la  vie  d'Achille.  1[  Aristophanes  und  Vasenbilder  [F.  Hauser]. 
Explique  cinq  représentations  de  vases  peints  d'après  des  scènes  tirées  d'Aris- 
tophane, I,  Zatvouffa.  Aristoph.  Ekkl.  88  sq.  est  expliqué  par  une  scène  figu- 

45  rée  dans  line  coupe  de  Duris  (de  .7i'-460)  du  musée  de  Berlin,  où  l'on  voit 
deux  femmes,  dont  une  assise,  la  jambe  droite  nue  jusqu'au  genou  et  relevée, 
est  en  train  de  carder  de  la  laine  au-dessus  d'un  panier;  2,  La  petite  lampe. 
La  scène  figurée  sur  la  coupe  publiée  par  Hartwig  (Meisterschalen  T.  44,3) 
est  exphquée  par  Ekkles.  v.  13  sq.  C'est  une  femme  qui  tient  une  lampe  pour 

60  s'épiler:  3,  Disque  de  potier  :  deux  satyres  jouant  à  la  balançoire  sur  une 
planche  de  potier,  Pelike  du  Br.  Mus.  III  pi.  sq,  4  'AowvuÇouffar,  on  voit 
sur  un  aryballe  du  Musée  de  Carlsruhe  les  'ABw^stoi  xTJTrot  ;  tous  les  vases 
sur  lesquels  est  figurée  une  échelle  ont  un  rapport  avec  le  culte  d'Adonis. 


JAHRESHEFTE    D.    OESTERREICH.    ARCHAEOL.    INSTITUTS.       137 

On  voit  ces  fêtes  figurées  sur  de  nombreux  vases  peints,  qui  tous  montrent 
que  ce  culte  était  afîaire  de  femmes  et  donnent  à  ces  fêtes  beaucoup  de  cou- 
leur et  de  vie.  5,  Aristophane  le  poète  comique  et  Aristophane  le  peintre  sur 
vases,  ce  dernier  vivait  à  Athènes  vers  389  et  était  célèbre  comme  étant 
le  seul  peintre  de  lecythi.  ^  Gott,  Héros  und  Pantakratiast  von  Polyclet  5 
\F.  Hauser].  Maintient  contre  Loewy  que  le  Diadumenos  est  un  Apollon, 
le  Doryphore  de  Polyclète  est  un  Achille  et  la  statue  désignée  par  Pline 
comme  nudus  talo  incessens.  c.-à-d.Thomme  nu  qui  attaque  son  adversaire 
avec  le  talon,  représente  un  lutteur  au  pancrace,  et  cette  expression  n'a  rien 
de  mystique  ni  de  mythique.  ^  Das  Brief  des  Artikon  [A.  Wilhelm].  Texte  lo 
et  commentaire  de  cette  lettre  sur  lame  de  plomb  publiée  par  Latyschew 
(Bull,  de  la  Comm.  impériale  archéol.)  parmi  les  trouvailles  épigraphiques 
faites  de  1901-1903  à  Olbia.  Elle  est  du  4^  s.  av.  J.-C.  Un  certain  Artikon  y 
donne  ses  instructions  à  ceux  de  sa  famille  sur  ce  qu'ils  ont  à  faire  si  on 
les  chasse  de  leur  demeure.  ^  Inschriften  aus  Erythrai  und  Chios  [id.].  i^ 
Complément,  restitutions  et  commentaire  d'inscr.  publiées  par  E.  G.  Zolota 
d'après  les  papiers  de  son  père  dans  'AOy,vx  XX,  113  sqq.  ^  Delphische 
Weihepigramme  [W.  Crônert].  Texte  et  commentaire  d'une  inscr.  votive 
et  de  plusieurs  fragments  métriques  publiés  par  Pomtow,  Delphica,  II 
(Berl.  phil.  Woch.  1909,  n°^  5-12)  ^  Die  Athena  der  Marsyazgruppe  Myrons  20 
[L.  PoUak].  Description  (5  pi.  7  fig.)  d'une  statue  d  Athèna  du  Musée  de 
sculptures  de  la  ville  de  Francfort-sur-le-Main,  trouvée  il  y  a  25  ans  à  Rome 
dans  les  fouilles  de  la  Via  Gregoriana.  Elle  a  1™73  de  haut  sur  une  base  de 
0'"04,  elle  est  en  marbre  pent  lique,  mais  la  tête  casquée  est  en  marbre  de 
Paros  le  plus  fin  et  admirablement  conservée.  On  a  retrouvé  aussi  un  frag-  25 
ment  du  bras  droit  et  la  main  droite.  Elle  représente  la  déesse  s" éloignant 
vers  la  d  oite  avec  la  tête  légèrement  penchée  vers  la  gauche.  Elle  a  dû  faire 
partie  d  un  groupe  où  se  trouvait  Marsyas.  Étude  détaillée,  ^f  Danae  und 
Verwandt9s[R.  Engelmann].  Description  (8  fig.)  d'une  amphore  à  colonnettes 
du  musée  d'Arezzo  qui  se  rapporte  au  mythe  de  Tenès,  fils  de  Kyknos  et  de  30 
Prokleia  et  de  sa  sœur  Hemthea  :  il  ne  peut  pas  se  rapporter  à  Danaè, 
comme  d'autres  que  E.  décrit  ensuite  et  où  sont  figurées  des  scènes  de  ce 
dernier  mythe,  entre  autres  un  cratère  du  musée  de  Syracuse,  une  peinture 
murale  de  Pomp  i  et  une  mosaïque  des  thermes  de  Thenae.  ^  Zwei  ephe- 
sische  Fragmente  [W.  Amelung].  1,  La  reproduction  fragmentaire  en  marbre  j5 
d'un  bâtiment  avec  toit  à  fronton  orné  de  couronnes,  quatre  colonnes  io- 
niennes dans  Tune  des  façades  conservées  et  un  simple  bouclier  dans  deux 
frontons  (fig.),  publiée  par  Benndorf  <Jahresh.  5,  18>,  devait  .surmonter 
une  statue  de  la  Diane  d  Ephèse  comme  une  sorte  de  chapiteau;  description 
d  une  statuette  analogue  du  Musée  du  Capitole  2,  On  a  trouvé  en  1903  près  «0 
de  la  bibl.  de  C<elsus  à  Ephèse  les  fragments  d  un  grand  monument  élevé 
en  l'honneur  des  victoires  de  Marc-Aurèle,  parmi  eux  une  petite  plaque 
portant  en  relief  une  figure  de  femme  (fig.)  qui  est  apparentée  avec  une. 
statue  d  Athéna  du  5^  s.  copie  d  une  œuvre  d'Alcamènes.  Tête  colossale, 
dAthéna  du  Br.  Mus.  pareille  aux  têtes  d'Hephaistia  et  qui  doit  être  une  45 
(euvre  de  la  fin  du  5^  s.  ^î  Auch  ein  Kampf  mit  der  Hydra  [Id.].  Description 
(fig.)  d  un  petit  bronze  plein  de  vie  et  d'énergie,  représentant  un  homme 
à  bout  de  force,  mais  plein  de  résistance,  luttant  avec  sa  massue  contre  une 
hydre  à  cinq  têtes  (elle  semble  en  avoir  eu  à  l'origine  six  ou  sept)  qui  1  enserre 
de  toute  part,  les  têtes  ne  sont  pas  des  têtes  de  serpent.  Ce  n'est  pas  un  Her-  50 
cule,  1  artiste  a  voulu  ridiculise-  un  personnage  vivant.  ^  Artemis  Soteira 
di  Cefisodoto  [V.  Macchioro].  Description  (3  pi.,  5  fig.)  dune  tête  colossale 
du  Musée  de  Pavie,  dont  la  provenance  est  inconnue;  c'est  une  copie  ro- 


138  1909.   —    AUTRICHE-HONGRIE. 

maine,  en  marbre  grec,  d'un  original  attique,  comprenant  cinq  fragments, 
le  nez  est  moderne;  après  une  minutieuse  étude  et  une  comparaison  avec 
d'autres  tt  tes  entre  autres  celle  dite  de  Sardanapale  du  musée  de  Naples, 
qui  lui  paraît  être  de  Ctphisodote,  M.  conclut  que  la  tête  de  Pavie  est  une 

5  reproduction  de  l'Arti^mis  Soteira  de  Céphisodote.  ^  Griechischer  Portràt- 
kopf  [A.  Hekler].  Étude  (2  fig.,  1  pi.)  d'une  tête  d'homme  barbu,  un  des  chefs- 
d'œuvre  de  l'art  des  portraits  grecs  en  marbre.  Elle  provient  du  château 
de  Cataio  près  Padoue  et  se  trouve  maintenant  à  Vienne.  Description,  e  le 
est  en  marbre  pentélique,  la  tête  est  penchée,  inclinée  vers  la  gauche  ;  les 

10  deux  épaules  et  une  partie  delà  poitrine  sont  conservées,  la  coifîure  rappelle 
celle  de  Mausole.  C'est  une  réplique  de  la  tête  du  Musée  des  Thermes  de  Rome 
Tl  Stierkopfkapitell  aus  Ephe.sos  [VV,  Wilberg].  Chapiteau  ionien  avec  tête 
de  taureau  trouvi'  dans  les  fouilles  de  Wood  près  de  l'Odéon  d'Ephèse.  Des- 
cription, reconstruction,  il  doit  être  de  la  fin  du  l^r  s.  av.  J.-C.  y,  P'ragment 

15  eines  Sarkophagreliefs  [H.  Sitte].  Ce  fragment  de  sculpture  ornant  un  sarco- 
phage en  marbre  blanc  d'origine  grecque  est  à  Vienne,  on  y  voit  figurée  une 
des  suivantes  de  Dionysos  entant  dans  la  pose  de  Polhymnie  qui  regarde 
un  satyre  apprenant  à  Dionysos  à  se  tenir  debout.  Comparaison  (fig.  et  pi.) 
avec  d'autres  représentations  analogues  :  ce  doit  être  des  reproductions  d'une 

20  peinture.  T|  Rômische  Grabsteine  aus  Walbersdorf  bei  ôdenburg  [H.  Hoff- 
mann]. Description  (fig.)  de  quatre  pierres  tombales  romaines  trouvées  près 
Mattersdorf  ;  la  première  de  Tiberius  Julius  et  de  sa  fille,  la  2*=  de  Petronius 
Rufus  et  de  Julia  Petroni  liberta,  la  3^  de  DaciporaCalaeti  libertaet  d'un' 
esclave,  la  4^  de  C.  Petronius.  Elles  permettent  de  se  faire  une  idée  de  la  vie 

25  des  vétérans  à  la  frontière  romaine,  et  sont  précieuses  aussi  pour  la  topogra- 
phie de  la  région  d'ôdenburg.  •JT|  2^  livr.  Typenwanderung  [E.  Lôwy]. 
Montre  par  une  série  d'exemples  comment  les  divers  types  de  la  statuaire 
grecque  vont  se  transmettant,  se  répandant  et  se  dév.loppant  dans  des  œuvres 
d'art,  qui,  bien  que  nées  dans  des  régions  différentes,  offrent  entre  elles  des 

30  analogies  frappantes.  ^  Zum  Sarkophag  von  Hagia  Triada  [H.  Sitte].  Étudie 
au  point  de  vue  de  l'art  après  Paribini  les  représentations  des  deux  longs 
côtés  du  sarcophage  d'Hagia  Triada,  surtout  la  partie  où  se  dressent  les 
deux  supports  surmontés  de  la  double  hache,  entre  lesquels  on  voit  une 
femme  verser  une  libation  dans  un  vase  pla<  é  à  cet  endroit,  il  recherche  les 

35  procédés  mis  en  œuvre  par  l'artiste  et  montre  qu'à  côté  de  choses  conven- 
tionnelles il  connaît  bien  son  métier  et  fait  preuve  de  connaissances  réelles, 
par  ex.  en  perspective  linéaire.  ^  Nuova  reppresentanza  vascolare  del  mito 
di  Oreste  [V.  Macchioro].  Description  (fig.)  d'un  cratère  du  Musée  de  Pavie, 
de  provenance  inconnue,  mais  fabriqué  certainement  à  Cumes.  Sur  chacune 

40  des  faces  on  voit  trois  personnages,  une  femme  et  deux  hommes  :  ce  sont 
Iphigénie,  Oreste,  et  Pylade  au  moment  ou  les  deux  amis  débarqués  en  Tau- 
ride  sont  amenés  vers  la  prêtresse  qui  veut  les  immoler.  Comparaison  avec 
d'autres  représentations  sur  vase  du  même  sujet.  ^  Neue  Forschungen  zur 
Schlacht  am  Mothul  [R.  Oehler].  Topographie  des  lieux  (5  vues,  1  carte)  marche 

45  de  Métellus,  identification  du  champ  de  bataille  d'après  le  récit  de  Salluste, 
sinon  certaine,  du  moins  vraisemblable.  ^  Zur  Porta  aurea  in  Spalato 
[G.  Niemann].  Rectification  à  la  reconstruction  de  cette  porte  tentée  par  B. 
Schulz  (Jahrb.  d.  d.  archaeol.  Inst.  XXIV,  46)  à  propos  de  deux  niches 
situées  près  de  cette  porte,  que  S.  considère  comme  non  achevées  et  qui  se 

50  passent  fort  bien  de  toute  décoration.  ^T[  Beiblatt.  ITntersvichungen  in  Nord- 
dalmatien  [M.  Abramic  et  A.  Colnago].  1,  Étude  du  réseau  de  routes  romaines 
de  cette  contrée.  Objets  trouvés:  inscr.,  autels  votifs,  sculptures  etc.  2  Recher- 
ches à  Krupa  et  Medvidge,  inscr.,  statuettes,  appliques  en  bronze,  fibules, 


NUMISMATISCHE    ZEITSCHRIFT.  139 

etc.  ;  3,  Fouilles  à  Starigrad=Arguruntum;  le  lieu,  la  nécropole,  très  nom- 
breux objets  mis  au  jour  (186  fig.),  inscr.,  vases  et  lampes  en  bronze,  en  argile, 
vases  de  toute  nature,  verres,  fibules  et  boucles,  ornements  divers  en  métal, 
pierres  précieuses,  anneaux,  pierres  gravées,  boucles  d'oreilles,  médaillons 
avec  chaînes,  qqs  monnaies,  etc.  \\  Zwei  Bronzebeschlage  vom  norisch-  s 
panonischen  Limes  [M.  Abramic].  Description  de  ces  deux  garnitures  en 
bronze,  l'une  est  au  Musée  de  Enns  et  paraît  avoir  fait  partie  de  Iharna- 
chement  d'un  cheval.  Comparaison  avec  une  garniture  pareille  du  Musée 
de  Mayence;  on  y  lit  une  inscr,  «  militantum  »;  l'autre  provient  de  Car- 
nuntum,  très  ornée,  porte  également  une  inscr.  «  fides  numerum  omnium  »;  lo 
c'est  une  variante  d'un  «  unicum  »  du  musée  de  Bonn;  elles  sont  toutes  les 
deux  du  3e  s.  ap.  J.-C.  TJ  Tombe  longobarde  délia  necropoli  barbarica  di 
Civezzano  [L.  de  Campi].  Description  détaillée  des  objets  trouvés  dans  cette 
nécropole  (fig.)  en  bronze,  terre  cuite  et  or.  ^  Inschrift  aus  Apulum  [J.  Jung]. 
Inscr.  en  l'honneur  de  «  M.Ulpius  ApoUinaris  praefectus  castrorum  legionis  lâ 
XIII  geminae  ».  Commentaire  :  elle  mentionne  les  «  conscripti  et  cives  Ro- 
mani consistentes  kanabis  ejusdem  legionis  ».  Les  «  canabae  »  sont  encore 
mentionnées  comme  quartiers  des  soldats  au  milieu  du  3«^  s.^  Antike  Denk- 
mâler  in  Serbien  [N.  Vulic].  Description  détaillée  de  74  monuments  an- 
ciens trouvés  en  Serbie  :  autels,  inscr,  funéraires  et  autres,  pierres  tombales,  20 
fragments  de  statues,  reliefs,  monnaies,  etc.  T|  Zu  griech  Inschr.  aus  Aegyp- 
ten  [W.  Crônert].  Restitutions  pour  plusieurs  inscr.  trouvées  dans  le  cime- 
tière rom.-chrétien  de  Tehneh  et  publiées  par  Lefebvre  (Bull.  corr.  hell. 
27,  345-390).  ^f  Rômersteinc  in  Gugging  [J.  Oehler].  Texte  de  ces  deux 
inscr.  votives  en  l'honneur  du  dieu  Silvain.  T|  Der  Tumulus  auf  der  Vase  25 
Vagnonville  in  Florenz  [J.  Durm].  Étude  sur  les  trous  représentés  à  la  base 
de  ce  tumulus.  ^  L'ascension  des  âmes  à  travers  les  éléments  représentés  sur 
un  cippe  funéraire  [F.  Cumont].  Sculptures  d'un  cippe  funéraire  trouvé  près 
d'Odenburg  et  datant  de  l'époque  d'Auguste  (cf.  Jahresh.  XII.  ?24sq.).T[Zu 
den  Schiffen  auf  der  Aristonothos-Vase  [F.  v.  Bissing].  A  propos  d'une  figure  30 
représentée  sur  le  mât  d'un  des  navires  figurés  sur  ce  vase  (Jahresh.  XII. 
59)  :  c'est  une  coutume  égyptienne  empruntée  à  l' Asie-Mineure.  ^  Aristo- 
phanes  und  Vasenbilder  [F.  Hauser].  Com)  dément  à  l'art  paru  dans  la 
l'^elivr.  ^  Rom.  Grabsteineaus  Walbersdorf  [H.  Hofmann].  2  plans.  Trouvé 
quatre  pierres  tombales.^  Zur  Athena  der  MarsyazgruppeMyrons  [L.  PoUakj.  35 
Rectification  à  l'art,  paru  plus  haut.  A.  S, 

Numismatische  Zeitschrifî-.  Neue  Folge.  Vol.  I  (1908).  Die  Silberprâ- 
gung  von  Apollonia  und  Dyrrachium  [A.  Maier].  Apollonie  et  Dyrrachium 
doivent  leur  origine  aux  entreprises  commerciales  de  plusieurs  états  doriens, 
avant  tout  de  Corinthe  et  de  sa  colonie  Corcyre.  Une  fois  Corcyre  débar-  40 
rassée  de  sa  métropole,  elle  songea  à  former  une  alliance  anticorinthienne 
avec  un  monnayage  autonome;  Apollonie  et  Dyrrachium  à  leur  tour  se- 
couèrent le  joug  de  Corcyre  et  eurent  vers  le  milieu  du  v*^  s.  leurs  monnaies 
spéciales  portant  la  légende  AT  ou  AIIOA  et  A  ou  AYP.  Étude  et  descrip- 
tion de  ces  monnaies.  A.  Apollonie.  a.  la  plus  ancienne  frappe  autonome  15 
(450-350  av.  J.-C);  1>.  Monnaies  coloniales  corinthiennes  350-300  av.  J.-C. 
c.  Seconde  frappe  autonome  (229-100)  ;  d. Dernière  période  (de  100  à  Auguste). 
165  numéros.  B.  Dyrrachium  :  a.  Frappe  avec  une  légende  spéciale  mention- 
nant la  ville  (450-350  av.  J.-'C.);b.  Monnaies  coloniales  corinthiennes  (350- 
300  av.  J.-C);  c.  Frappe  intérimaire  du  roi  Monunios  (100);  d.  Seconde  ^^ 
frappe  autonome  (229-100),  492  numéros.  Liste  des  noms  de«  magistrats 
figurant  sur  ces  monnaies.  ^  Die  Sammlung  Carelli  [R.  iMunsterberg].  His- 
toire et  destinées  de  cette  collection  de  monnaies  italiennes  anciennes 


140  1909.  AUTRICHE-HONGRIE. 

appartenant  au  roi  Joseph  et  à  la  reine  Caroline  Murât.  Une  des  plus  riches 
et  des  plus  belles  de  son  époque.  ^  Ein  Denarfund  aus  der  Gegend  von 
Usktib  (Albanien)  [W.  Kubitschek].  Ce  trésor  trouvé  à  Uskûb  comprenait 
en  tout  1022  monnaies  romaines  (Denarii  surtout,  Antoniniani  et  monnaies 

5  de  billon)  allant  des  temps  de  la  République  à  Philippe  le  Jeune;  la  plus 
récente  date  de  247  av.  J.  C.  Ce  devait  être  le  trésor  ou  d'un  simple  parti- 
culier ou  d'un  marchand  de  l'antique  Scupis  dont  les  habitants  sous  le 
règne  de  Claude  ou  plutôt  desFlaviens  avaient  recule  droit  de  cité  romaine. 
Appendice;  1,  Elévation  au  trône  de  Pacatianus;  en  2'i8  (1001  de  Rome) 

10  d'apr  s  les  monnaies  frappées  sous  lui.  2,  Sur  les  monnayages  et  la  chrono- 
logie à  Viminacium  (Kostolac),  en  Dacie  et  dans  la  M  sie  supérieure  : 
l'année  paraît  avoir  été  autrement  disposée  que  dans  le  calendrier  romain. 
^  Die  Zeitrechnung  der  Stadt  Sinope  [Id.].  Sinope  est  la  seule  colonie  ro- 
maine qui  ait  eu  une  ère  spéciale,  et  cela  est  d'autant  plus  important  pour 

15  dater  ses  monnaies  qu'elle  était  située  sur  le  sol  d'Asie  dont  les  villes  se 
servaient  de  calendriers  prémacédoniens  ou  dérivés  du  calendrier  macé- 
donien; K.  ne  croit  pas  que  la  règle  absolue  sous  les  empereurs  qui  voulait 
que  dans  les  provinces  occidentales,  les  communautés  romaines  ou  latines 
se  servissent  du  calendrier  ron\,  ait  été  observée  en  Orient  comme  on  l'a 

20  dit  jusqu'ici.  Sinope  a  eu  pendant  l'empire  deux  ères  :  l'une,  qui  dura  au 
moins  jusqu'à  Macrin  et  qui  commençait  avec  l'année  45  av.  J.-C.  ;  l'autre, 
dei)uis  Alexandre  Sévère,  commençait  en  70  av.  J.-C,  date  de  l'affranchisse- 
ment de  S.  du  pouvoir  des  rois  du  Pont.  Étude  d'après  les  monnaies  de  ces 
deux  ères.  ^  Das  Todesdatum  des  Kaisers  Decius  [Id.].  Au  commencement 

25  de  juin  2.51.  ^  Valerianus  junior  und  Saloninus  [O.  Voelter].  Étudie  l'his- 
toire numismatique  du  règne  de  Gallien  et  répartit  entre  les  divers  ateliers 
de  monnaie  les  monnaies  frappées  sous  ce  prince.  11  montre  qu'il  y  a  eu  un 
Valerianus  junior,  mort  dans  la  5^  année  (258)  du  règne  de  son  père  Gallien 
et  mis  au  rang  des  dieux  la  6^  ou  7^  (frère  de  Saloninus,  la  victime  de  Pos- 

30  tumus),  auquel  il  faut  attribuer  certaines  monnaies  portant  le  nom  de 
Valerianus.  I.  Monnaies  émises  à  Rome  :  a.  Caesar  Publius  Cornélius  Lici- 
nius  Valerianus  (Valerianus  junior)  ;b,  Caesar  Saloninus  (Licinius  Cornélius 
Saloninus  Valerianus).  II.  Monnaie  de  Lyon  :  a.  Valerianus  junior;  b,  Salo- 
ninus.  III.  Monnaie  d'Antioche.   IV.  Monnaie  de  Cysique?   de  TripoH? 

35  (3  pi.),  ^  Valerianus  der  Jûngere  und  Saloninus  [W.  Kubitschek].  Traite 
le  même  sujet  à  un  autre  point  de  vue  et  conclut  aussi  à  l'existence  de  deux 
fils  de  Gallien  Valerianus  junior  et  Saloninus.  Inscr.  ^  Nochmals  die  Sôhne 
der  Gallienus  [K.  Regling].  Même  sujet  et  mêmes  conclusions  appuyées 
d'autres  preuves.  Mais  soulève,  sans  la  résoudre,  d'après  les  sources  litté- 

40  raires  la  question  de  savoir  quel  fut  celui  des  deux  fils  de  Gallien  qui  fut  tué 
par  Po.stumus.  ^  Bemerkungen  zu  den  rom.  Famihenmunzen  [J.  Fischer]. 
Classement,  par  familles,  de  monnaies  du  cab.  des  médailles  de  Munich 
(vingt  familles)  comme  complément  à  Babelon  :  Description  historique 
et  chronologique  des  monnaies  de  la  République  romaine.  ^  Eine  Miinze 

45  Regalians  [W.  Kubitschek].  Description  d'une  monnaie  du  type  très  rare 
«  Regalianus  »  :  mention  de  tro  s  autres  pareilles.  ^  Erwerbungen  der  k. 
Sammlung  antiker  und  yzantinischer  Mtinzen  im  Jahre  1907  [Id.].  1  pi. 
Énumération  des  monnaies  anciennes  et  byzantines  acquises  en  1907 
par  le  cab.  des  médailles  de  Munich.  ^  K.  Regling,  Diegriech.  Mûnzen  der 

50  Sammlung  Warren  [Kubitschek].  Ce  n'est  pas  un  catalogue  au  sens  strict 
du  mot,  mais  un  guide  excellent  à  travers  la  numismatique  grecque.  ^  H.  v. 
Fritze  u.  h.  Gaebler,  Nomismj.  Untersuchungenfauf  deni^Gebiete  der 
antiken  Munzkunde  [Id.].  Contient  trois  études,  sur  les  monnaies  de  Sestos, 


NUMISMATISCHE    ZEITSCHRIFT.  141 

de  Beroia  (Macédoine  rom.)  et  Terina. 

^^  Vol.  II  (1909).  Constantinus  junior  als  Augustus  [O.iVoetter]  Se  borne 
(atlas  de  16  pi.)  à  la  lériode  qui  va  de  la  mort  de  Licinius  (323)  à  celle  de 
Constantin  II  (320)  et  montre  par  une  étude  détaillée  des  16  ateliers  moné- 
taires de  l'empire  à  cette  époque  et  de  leurs  émissions  diverses,  par  quoi  s 
on  doit  distinguer  les  monnaies  de  Constantin  le  Grand  de  celles  de  Constan- 
tin le  jeune  en  tant  qu'Auguste  et  en  quoi  elles  ditîèrent.  ^  Nachlese  zu  den 
Munzen  von  Sinope  und  Pella  (Dekapolis)  [K.  Regling].  Courte  étude  sur 
les  monnaies  de  ces  deux  villes  à  l'époque  imp  riale.  *[[  Mûnzen  von  Aigeai 
in  Kilikien  [W.  Kubitschek].  Description  d'une  monnaie  du  cab.  des  mé-  lo 
dailles  de  Vienne  sur  laquelle  on  voit  l'image  de  Timpératrice  Cornelia 
Supera,  femme  d'Aemilianus,  la  première  de  ce  genre  qu'on  possède;  autre 
monnaie  de  bronze  avec  la  tête  d'Otacilia,  également  d' Aigeai  en  Cilicie. 
Commentaire  historique.  ^  Munzen  von  Pella  in  Palaestina  [id.].  Description 
d'une  monnaie  de  cuivre  trouvée  à  Pella  ayant  sur  l'une  des  faces  le  buste  i^ 
de  Lucilla  avec  le  titre  d'Augusta  et  sur  l'autre  face  une  variété  du  type  créé 
par  Eutychides  d'Antioche  pour  Antioche  de  Syrie,  savoir  la  déesse  de  la 
ville  assise  sur  un  rocher  et  ayant  à  ses  pieds  un  dieu  fluvial  nageant:  d'après 
les  lettres  ^MC  de  l'exergue  elle  serait  de  176/77  ap.  J.-C.  Elle  est  impor- 
tante et  par  la  légende  et  le  type  du  revers.  Autre  monnaie  de  Pella  avec  20 
le  buste  de  Commode  barbu  et  lauré  et  sur  le  revers  un  Héraklès  debout 
appuyé  sur  sa  massue  et  tenant  les  pommes  des  Hespérides.  ^  Ein  neuer 
Feinstempel  [Id.].  Description  d'une  petite  plaque  de  plomb  carrée  dont 
la  face  antérieure  porte  l'empreinte  d'un  cachet  également  carré  dans 
lequel  on  lit  sur  une  première  ligne  le  nom  de  lIoÀu/povio;  ou  IloXuypovtou  25 
et  sur  une  seconde  séparée  de  la  premiers  par  une  croix  le  mot  oêpoî^ov,  ce 
doit  être  la  copie  en  plomb  d'une  sorte  de  poinçon  de  métaux  précieux, 
destiné  à  vérifier  les  poinçons  des  lingots,  et  Polychronios  doit  avoir  été 
un  des  préposés  de  la  Monnaie  impériale.  TJ  Chrysopolis  [Id.].  Cherche 
quelle  ville  est  désignée  par  ce  nom  qui  se  trouve  sur  une  monnaie  d'Aquilée  30 
et  si  vraiment  il  désigne  une  ville,  Parme  ou  AquiléeV  ^  Eine  Stiftung  aus 
Feltre  [Id.].  Trouvée  en  1906  dans  les  environs  de  Feltre,  l'ancienne  Muni- 
cipe  de  Feltria,  un  cippe  en  calcaire,  dont  un  des  grands  côtés  porte  uneinscr. 
latine  de  12  lignes;  elle  est  datée  du  consulat  de  Severus  et  de  Rufînus  — 
323  ap.  J.-C.  ;  elle  concerne  la  fondation  par  un  certain  Hostms  Faminus  35 
de  deux  repas  annuels  que  doivent  célébrer  les  Quatuorviri,  les  six  prin- 
cipales et  le  uiïicium  publicum  et  dispose  de  certaines  sommes  à  cet  effet. 
Commentaire  détaillé  sur  les  sommes  indiquées.  Signification  du  mot 
«  foUis  ))  dans  les  premières  années  du  4^  s.  ^  Die  letzten  Kupferpràgungen 
unter  der  rumischen  Republik  [M.  Bahrfeldt].  Indication  et  description  40 
(1  pi.)  des  monnaies  de  cuivre  frappées  par  Cnaeus  et  Sextus  Pompée, 
Eppius,  Cn.  Pison,  C.  Clovius,  Q.  Oppius  et  L.  Atratinus  et  qui^  sont  les 
dernières  frappes  de  la  république  romaine.  ^  Le  bureau  de  l'Équité  et 
les  ateliers  de  la  Monnaie  impériale  à  Rome  d'après  les  monuments  numis- 
matiques  et  épigraphiques  [R.  Mowat].  Montre  l'affinité  étroite  qui  existe  15 
entre  les  revers  d'Aequitas  et  de  Moneta  pendant  toute  la  durée  de  l'em- 
pire et  qui  est  surtout  frappante  sur  quatre  der  iers  de  Septime  Sévère  et 
de  Julia  Domna  sa  femme  (1  pi.)  qui  sont  caractérisés  par  la  notation 
numérale  II  ajoutée  à  la  légende.  Par  le  mot  «  aequitas  »  il  faut  entendre  le 
système  entier  des  poids  et  mesures  dans  son  sens  le  plus  large  et  par  50 
moneta  celui  de  la  fabrication  monétaire.  \\  Ein  Mûnzfund  aus  Veszprém 
[W.  Kubitschek  u.  O.  Voetter].  1.  Histoire  de  la  trouvaille  de  ce  trésor; 
2,  Description  des  monnaies  allant  de  Gallien  à  Valentinien.  II.^F.  Imhoof- 


142  1909.   AUTRICHE-HONGRIE. 

Blumer,  Zur  griech.  und  rom.  Miinzhunde  [Kubitschek].  Eloges.  Tf  R.  FoR- 
RER,  Keltisch'  Numismatik  der  Rhein-  und  Donaulande  [Id.].  Note  très 
personnelle  :  n'est  pas  propre  à  servir  de  répertoire  ou  de  manuel,  mais 
donne  une  série  d-  recherches  reliées  entre  elles.  Des  réserves.  ^  K.  Regling, 
5  Der  Dortmunder  Fund  rùm.  Goldmiinzen  [  ].  Eloges;  puisse  l'auteur,  qui 
est  l'homme  pour  cela,  trouver  le  temps  de  résoudre  certaines  questions 
qui  restent  encore  obscures. 

Sitzungsberichte  der    k.  Akademie  der   Wissenschaften  zu  W^ien. 
Vol.  157  (1908).  3^  livT.  Zum  45  Bûche  der  Livius  [A.  Zingerle].  Corrections 

10  proposées  et  discutées  pour  41  passages  de  ce  livre  45.  ^^f  5»  livr.  De  co- 
dicum  Prudentianorum  generibus  et  uirtute  [J.  Bergman].  1,  De  criticis 
in  carmina  Prudentii  uirorum  doctorum  studiis;  2,  De  ordine  librorum  et 
carminum;  3,  Tabula  cod.  classis  superioris  (A)  :  4  Tabula  cod.  classis  infe- 
rioris  (B)  :  5,  le  uersibus  interpolatis;  6,  De  inscr.  et  subscript,  librorum  et 

15  carminum;  7,  Singulorum  cod.  censura.  A  cette  étude  de  61  p.  que  l'auteur 
qualifie  de  longi  et  laboriosi  operis  fructus  sont  jointes  trois  planches  :  1, 
du  Paris,  lat.  8084  sacc.  VI,  fol.  11;  2,  de  l'Ambros.  D,  36  sup.  sa-^c.  VII,  fol. 
8;  3,  duCasinensis374,  saec.  IX-X,  fol.  177.  Tllj  6^  livr.  Die  griech.  Hand- 
schriften  der  oeffentlichen  Bibliothek  in  Besançon  [E.  Gollob].  Après  qques 

20  mots  sur  l'origine,  de  cette  bibliothèque  (qui  compte  130  000  vol.  et  2  200 
mss),  sur  les  catalogues  existants  qui  tous  sont  incomplets,  G.  énumère,  dé- 
crit et  analyse  rapidement  les  18  mss.  grecs  qu'elle  possède,  ^j^  1^  Jivr.  Bibl. 
patrum  latinorum  Britannica,  13  [H.  Schenkl].  Index,  a)  mss.  latins;  b)  mss 
grecs;  c)  addenda  et  corrigenda. 

25  Tl^  Vol.  158  (1908).  5*"  livr.  Medizine  griech.  Handschriften  des  Jesuiten- 
kollegiums  in  Wien  (XIII.  Lainz)  [Ed.  Gollob].  Étudie,  décrit  et  analyse 
deux  mss.  médicaux  du  Collège  des  Jésuites  de  Vienne  (Sign.  XI.  167.  Saec. 
XV.  Summa  artis  med.  per  MaximumPlanudem  —  Sign.  XI.  132.  Saec.  XVI  : 
Galeni  opéra  Graece.) 

3°  im  Vol.  159  (1908).  1er  liyr,  La  tradition  des  opuscules  dogmatiques  de 
Foebadius,  Gregorius  lUiberatinus,  Faustinus  ['V\'^ilmart].  Chargé  de  la  pré- 
paration des  éditions  conjointes  du  Contra  Arrianos  de  Phébade  d'Agen, 
du  De  PMde  de  Grégoire  d'Elvire  et  du  De  Fide  adv.  Arrianos  du  luciferien 
Faustin,  pour  le  Corpus  Script.  Eccl.  Lat.  W.  donne  dans  ce  mémoire  quelques 

35  explications  sur  son  travail  (3  pi.).  *^\  3^  livr.  Beitraege  zur  latein.  Metrik 
[Jul.  Cornu].  1,  Accentus  anima  versus.  L'importance  de  l'accent  dans  les 
vers  latins  n"a  pas  encore  été  étudiée  comme  elle  le  devrait,  et  elle  est  très 
grande;  on  s'est  contenté  jusqu'ici  d'étudier  à  fond  la  quantité.  C.  veut  ré- 
parer cette  négligence  et  montre  combien  la  connaissance  de  l'accent  est 

40  nécessaire  pour  la  compréhension  de  la  métrique  latine.  Il  emprunte  ses 
exemples  à  une  étude  qu'il  a  publiée  jadis  sur  la  versification  de  Juvencus  : 
2,  Armâque  und  àrmentâque  dans  l'hexamètre  :  3,  Sur  l'hexamètre  de  qua- 
torze syllabes  de  l'énigme  de  seize  lignes  publiées  par  Riese  parmi  les  Aenig- 
mata  cod.  Bem.  611,  à  la  fin  du  vol.  I  de  l'Anthol.  lat.  ^^  6^  livr.  Beitraege 

46  zur  Handschriftenkunde,  1  ['W.  Weinberger].  1,  Die  Bibhotheca  Corvina: 
destinées  des  mss.  qui  appartenaient  à  cette  bibliothèque;  énumération  des 
bibliothèques  où  ils  se  trouvent.  Tf^j  7^  livr.  "Wiener  Palimpseste  [Jos.  Bick]. 
I.  Cod.  Palat.  Vindobonensis  16,  ohm  Bobiensis.  Vue  d'ensemble  sur  ce  cod.. 
l'un  des  plus  précieux  de  la  Bibl.  de  Vienne;  description;  son  histoire; 

50  fragments  qu'il  contient  et  que  B.  étudie  séparément  en  reproduisant  le 
texte  :  a,  Lucain  (5*^  s.),  son  importance  au  point  de  vue  de  la  critique  du 
texte  (elle  n'est  pas  aussi  grande  qu'on  l'a  cru),  ses  rapports  avec  les  autres 
mss.  de  Lucain;  b,  Pelagonius;  c,    Fragments  latins  des  Actes  des  Apôtres 


SITZUNGSBERICHTE  D.  K.  AKADEMIE    D.   WISSENSCH.  ZU  WIEN.       143 

et  des  Epîtres  de  Jacques  et  de  Pierre  (5«  au  6^  s);  d,  Fragments  d'une  mis- 
sive apocryphe  des  Apôtres  aux  fidèles  (S*'  s.),  trad.  latine  probablement  d'un 
texte  original  copte,  et  faisant  partie  d'une  Collection  de  traités  de  contro- 
verses ecclésiastiques;  e,  Fragments  de  plusieurs  chap.  du  liv.  3  de  Dios- 
corides  II.  uXy,ç  taTptxrjÇ  en  onciales  du  6^  s.;  f,  Fragments  d'un  traité  de  » 
médecine  en  grec  dont  il  n'est  pas  possible  d'identifier  l'auteur.  Mémoire  de 
116  p.  (6  pi.). 

^5f  Vol.  160.  Ne  contient  rien  qui  concerne  l'antiquité  classique. 

Tf^  Vol.  161  (1909).  4e  livr.  Beitraege  zur  Handschriftenkunde,  2  [W. 
Weinberger].  Suite  <cf.  supra  Vol.  159,  6elivr.)>.  1,  Reconstruction  de  qqs  lo 
collections  qui  n'existent  plus;    2,  Bibliothèques  orientales;  3,  russes;  4, 
de  l'Europe  occidentale,  les  importantes,  les  moins  importantes;  5,  Extraits 
de  catalogues  de  petites  bibliothèques  qui  éviteront  de  chercher  des  mss. 
peu  importants;  6,  Mss.  delà  Bible;  7,  Mss.  à  miniatures;  8,  Brève  indication 
des  collections  de  papyrus.  W.  donne  l'indication  en  tout  de  130  bibl.  ou  i5 
collections.  Suivent   une   bibliographie  de  ces  collections  ou  bibliothèques 
par  ordre  alphabétique  et  une  table  des  auteurs.  ^^  7*^  livr.  Die  Bibliothek 
des  Jesuitenkollegiums  in  Wien  XIII  (Lainz)  und  ihre  Handschriften  [Ed. 
GoUob].  La  Bibhotheka  Rossiana,  qui  occupe  le  premier  étage  du  Collège  des 
Jésuites  à 'Vienne,  est  peu  connue;  elle  n'est  pas  (icmparablc  àlaHofbibl.  pour  20 
les  miniatures  et  les  mss.,  mais  surpasse  toutes  les  autres  bibl.  de  Vienne  et 
peut  passer  pour  la  seconde  en  rang.  Elle  n'est  pas  très  riche  en  volumes, 
puisque  elle  n'en  contient  que  9000  avec  les  mss.  et  les  incunables.  Enuméra- 
tion  des  mss.  latins  et  grecs  qui  sont  surtout  des  Pères  de  l'Église.  ^^  8«  livf. 
Das  Johannes-Evangelium   im   LJchte   der  Strophentheorie  [H.   Millier],  25 
Montre  que  dans  cet  Évangile,  qui  diffère  tellement  et  par  le  contenu  et  par 
le  style  des  Synoptiques,  la  loi  des  strophes  est  observée  comme  dans  les  Pro- 
phètes, le  Sermon  sur  le  montagne  et  le  Coran.  Tous  les  di.scours  montrent 
le  même  caractère  strophique  et  en  reproduisent  les  formes.  La  disposition 
par  strophes  n'altère  pas   le    texte,  mais    donn  ■  aux  discours  une   force  3o 
et  une  pénétration  plus  grande  encore.  M.  étudie  à  ce  point  de  vue  tous  les 
discours  de  cet  Evangile  qu'il  dispose  par  strophes. 

Tî^  Vol.  162  (1909).  3«  livr.  Beitraege  zu  Eusebios  und  den  byzantinischen 
Chronographen  [Ad.  Bauer].  Après  la  publication  de  la  Chronologia  brevis 
(Xpovoycacf/'.xov  cûvxofxov)  de  Nicéphore,  patriarche  de  Constantinople  35 
(806-815) .  il  se  forma  comme  deux  groupes  dans  les  ouA^rages  de  Chronologie  : 
d'un  côté  les  ouvrages  complets,  d'autre  part  les  ouvrages  plus  ou  moins 
abrégés  qui  se  rattachaient  directement  à  Nicéphoie.  B.,  dans  ce  mémoire 
de  52  p.,  étudie  ce  second  groupe  composé  surtout  d'une  édition  remaniée 
de  Nici'phore  parue  en  848,  de  la  /ûovoypacpta  ffûvToaoç  (du  ms.  de  Madrid  40 
121),  du  /povixôv  £7r[TÔîi.ov  (du  ms.  de  Vienne  Theol,  Graec.  XL),  de  la  c'Jwo'l'.; 
/povtx/j  du  /povoYpacp£?ov  (jûvToaov  et  d'autres  résumés  non  encore  publiés 
et  cités  par  Gelzer  (S,  Jul.  Afric.  II,  388);  il  l'étudié  soit  à  l'aide  d'une  nou- 
velle collation  des  mss.,  soit  en  recherchant  par  analyse  critique  les 
sources  d'oii  provenaient  les  additions  apportées  à  ces  remaniements  de  45 
Nic'phore  :  1,  Étude  des  mss.  de  Nicéphore;  2,  Les  documents  du  ms.  de 
Madrid  (Anonymus  Matritensis)  dans  la  partie  de  sa  chronique  relative  au 
temps  avant  le  Christ;  3,  Les  Fragments  d'Eusèbe  dans  l'An.  Matrit.  et 
leur  provenance.  Étudie  l'un  après  l'autre  à  ce  point  de  vue  41  fragments 
d'Eusèbe  ^T[  Fasc.  4.  Studien  zu  Hilarius  von  Poitiers  [A.  L.  Feder].  I,  53 
Les  Fragmenta  historica  et  le  Liber  I  ad  Constantium  imperatorem  d'après 
leur  tradition  manuscrite,  l'importance  de  leur  contenu  et  leur  origine. 
Mémoire  de  188  p.  (2  pi).  Z. 


fe 


144  1909.  —    AUTRICHE-HONGRIE. 

Wiener  Studien.  31^  année  (1909).  l^e  liyr.  Besonderheiten  der  Koine- 
Syntax  [L.  Radermacher].  La  syntaxe  de  la  langue  attique  lettrée  est 
conventionnelle,  en  ce  sans  que  les  règles  que  l'on  voit  observées  chez  un 
auteur,  on  les  retrouve  chez  les  autres;  au  contraire,  la  syntaxe  de  la  langue 
5  commune  laisse  beaucoup  plus  de  liberté  au  caprice  et  à  l'arbitraire  de 
chacun,  on  peut  l'appeLr  individualiste  par  opposition  à  la  syntaxe  attique. 
Sans  doute  la  langue  populaire  attique  devait  être  plus  libre  que  la  langue 
des  écrivains,  mais  elle  n'a  exercé  aucune  influence  essenti^^Ue  sur  elle  et  il 
rst  remarquable  que  les  Dialogues  de  Platon,  bien  qu'en  apparence  ilsrepro- 

10  duisent  la  langue  usuelle  de  tous  les  jours,  sont  cependant  soumis  à  des  lois 
très  strictes  et  très  compliquées  qu'on  ne  retrouve  pas  dans  les  autres  écri- 
vains du  iv''  s.  R.  s'attache  ensuite  à  montrer  dans  les  écrits  du  Nouveau 
Testament  et  surtout  dans  saint  Luc  cette  non-observation  des  règles  géné- 
rales et  cettî  apparition  de  l'individualité  de  la  koine.  ^  Der  pseudo-plato- 

15  nische  Dialog  Theages  [J.  Pavlu].  Disposition  de  ce  Dialogue;  son  but  (prou- 
ver que  l'enseignement  de  Socrate,  en  vertu  de  son  oaiaovtov,  est  divin)  : 
les  caractères  des  personnages;  l'emploi  des  particules;  les  passages  ou  les 
pensées  empruntées  à  d'autres  traités;  l'époque  de  rédaction.  Le  Théages 
est  l'œuvre  d'un  disciple;  il  a  été  composé  après  lo  l^r  Alcibiado  et  après 

20  la  mort  de  Platon,  probablement  après  3'i0-339,  sans  qu'on  puisse  dire  com- 
bien d'années  après.  ^  Der  Wechsel  von  et  und  que  zu  Beginn  latein.  dakty- 
Jischer  Verse  von  Ennius  bis  Corippus  [Ag.  Artymowicz].  A.  se  propose 
dans  cet  art.  do  44  p.  de  rechercher  quelles  sont  les  lois  strictes  qui  règlent 
l'emploi  alternatif  de  «  et  »  et  de  «  que  »  au  commencement  de  l'hexamètre 

25  et  du  pentamètre  latins,  lois  qui  ne  sont  pas  le  fait  d'un  caprice  des  poètes 
mais  qui  sont  des  lois  métriques  naturelles.  I.  Changement  de  «  et  »  inverti 
avec  «  que  »  :  a)  Si  le  vers  commence  par  un  trochée,  se  terminant  par  une 
voyelle,  et  que  le  mot  suivant  commence  par  une  consonne,  il  n'y  a  pas 
d'inversion  de  (■  et  »  et  on  emploie  «  que  »;  —  b)  Si  le  vers  commence  par  un 

ao  dactyle  se  terminant  pas  une  voyolle  ou  par  un  trochée  devant  une  voyelle 
qui  suit,  on  emploie  «  que  »;  —  c)  Si  le  \ers  commence  par  un  tiochéese  ter- 
minant pas  une  consonne  (excepté  m),  on  invertit  «  et  ».  II.  Changement  de 
«  et  »  non  inverti  avec  «  que  »  non  accentué,  que  le  vers  commence  par  un 
mor  osyllab  %  un  dissylabe  ou  mot  de  trois  syllabes,  on  emploie  «  que  »  dans 

35  les  trois  cas.  ^  Beitraege  zur  Lebengeschichte  des  Dichtens  Lucihus  [A.  Kap- 
pelmacher].  1.  Son  droit  de  cité  :  M.  Lucilius  M.  î.  n'était  pas  le  frère  du 
poète  Caius  Lucilius;  celui-ci  ne  devait  pas  son  titre  de  citoyen  romain 
à  Scipion,  il  était  d'une  maison  où  l'on  était  citoyen  romain.  2.  Son  service 
militaire;  d'après  les  fragments  qu'il  étudie,  K.  montre  que,  comme  Vell. 

40  2,  9,  3  l'a  dit,  il  fit  son  service  en  Espagne  sous  Scipion  devant  Numance 
en  132  /133.  Tf  Pentheus  [D.  E.  Oppenheim].  Recherche  les  sources  d'Ovide, 
Métara.  III,  511-723,  Le  récit  de  la  légende  de  Penthéedans  Ovide  n'est  pas 
une  répétition,  mais  un  remaniement  de  la  fable  de  Penthée  dans  les  Bac- 
chantes d'Euripide.  Ovide  y  a  très  peu  ajouté  de  lui-même  mais  s'est  servi 

45  d'un  drame  sur  Penthée  d'un  poète  hellénistique  dont  nous  pouvons  nous 
faire  une  idée  par  Serviuset  Hygin.  ^  Persiusprobleme  [E.  Gaar].  Art.  qui  se 
continue  dans  les  livr.  suivantes.  G.  étudie  les  Choliambes  de  Perse,  il  com- 
mence par  les  analyser  et  montre  qu'ils  forment  un  tout  complet  et  indépen- 
dant; ils  sont  bien  authentiques,  ils  ont  été  composés  après  les  satires  qui, 

50  elles,  au  nombre  de  six,  ont  été  écrites  de  50  à  59  et  publiées  en  59.  C'est 
cette  même  année  qu'il  composa  son  prologue  qui  est  un  véritable  ÈTn'ypajxaa, 
destiné  à  paraître  en  même  temps  que  les  satires,  dont  la  publication  fut 
retardée  par  lui.  La  mort  le  surprit  comme  il  les  remaniait  encore  et  en 


WIENER    STUDIEN.  145 

écrivait  une  nouvelle.  Cornutus  et  Bassus  donnèrent  une  édition  définitive 
de  ses  œuvres.  Tf  Zur  Pliiiius  Lobrede  18,  2  [K.  Burkhard].  Raisons  pour 
lesquelles,  dans  ce  passage  du  Panégyrique  de  Trajan,  il  faut  lire  «  inde  «, 
avec  Keil,  au  lieu  de  «  exinde  »  de  Bâhrens,  et  de  «  et  inde  »  des  mss.  %  Zur 
Geschichte  einer  Glosse  [F.  Weihrich].  Sur  la  glose  «  Pedo  »  (C.  Gl.  L,  V  55)  6 
dont  on  comprend  l'origine  par  Augustin,  De  civ.  D.  XVI,  8.  Explication 
de  ce  passage.  T[  Etymologica  [J.  M.  Stowasser].  Astutus  (adstitutus  =  im- 
cTrjULOJv  habile,  capable);  Aprilis  (*  Apro  ou  *Apris  =  *"Acppai  ou  "A^ptç, 
abréviation  de  'AcppoStr/))  :  Persis  (dans  Luxorius  n°  388  R  est  une  forme 
accessoire  de  Persephone,  il  faut  lire  «  Perse  negem  »)  :  Capitolium  (=  aù'Xta  lo 
in  capite  montis  :  auXtov  est  devenu  le  latin  ôlium)  ;  Catamitus  (*  xaràix-riToç)  ; 
Pagina  (oéXxo;  cp'/iycvT,,  fagina);  Tussis  (=^iziû(jg'.ç);  Olphius  (Martial  IX, 
95,  jeudemotssur  a  et  oj  Alphius-Olphius)  ;  nXv.yYojv  (Martial  IX,  50, langona 
n'est  pas  un  nom  propre,  c'est  le  grec  TTÀivyova);  Pusitare  (cpucàco);  Passi- 
tare  (<&à(7(7a,  *  passa  palombe);  Vaenit  (ce  mot  africain  C.  E.  L.  468  est  pour  15 
Bainei  =-  Bai'vsi)-  1î  Zur  Lage  des  Schlachtfeldes  von  Issus  und  des  Pina- 
rus  [T.  Schier].  Discussion  des  opinions  diverses  sur  l'emplacement  de  ce 
champ  de  bataille;  avec  les  sources  anciennes,  il  faut  admettre  que  le 
Pinare  est  le  Deli-Tschai  et  non  pas  le  Pajas  Tschai;  la  victoire  d'Alexandre 
sur  les  bords  du  Deli-Tschai  est  merveilleuse,  s'il  avait  attaqué  sur  les  bords  20 
du  Pajas  c'eût  été  une  folie.  ^  Mélange?.  Vergil  Georg.  IV,  203--05;  221 
[Goldbacher].  Les  v.  203-205  doivent  être  placés  après  207.  —  Omnis  du 
V.  221  (  =  omnes)  est  la  leçon  des  mss.  et  est  confirmé  par  Apulée,  De  mundo, 
c.  38,  p.  374.  ^  Sementum  [Id.].  Ce  mot  rare  se  trouve  trois  fois  dans  la 
littérature  patristique  et  doit  avec  le  cod.  Havniensis  et  un  des  mss.  de  26 
Paris  être  restitué  dans  Varron.  D.  1.  I.  V,  37  au  Ueu  de  sementem.  ^  Zu 
Apuleius  Metamorphosen  V,  1  [N.  VuUic].  «  Id  genus»  doit  être  conservé  et 
le  passage  doit  être  traduit  par  «  des  bêtes  apprivoisées  semblables  à  des  bêtes 
sauvages  ».  —  Occurentibus  signifie  «  qui  se  précipitent  avec  rage  contre». 
T[  Zu  Petron  c.  57  [O.  Keller].  Lire  :  «  inter  ovilia  »  au  lieu  de  «  in  rvilia  »  30 
des  mss.  ^  Zu  Sueton  [Id.].  Dans  Sueton  Tiber.  21,  4,  lire  luot  xai  xatç 
Moùdai;  TjôttTTe  aTpxzr^yùi^.  ^  Zur  Anthol.  epigr.  I,  429.  B.  [Id.]  Cette  inscr. 
funéraire  archaïque  en  hexamètres  provient  de  Caesarée  en  Mauritanie; 
seimitum  =  sêmïs.  ^  Zu  Caelius  Aurehanus  und  Cassius  Félix  [Id.].  Belva 
n'est  pas  Belua.  Dans  Cael.  Aurel.  Acut.  III,  16,  7,  il  faut  lire  belvae  pellis,  35 
peau  d'une  hyène.  De  même,  dans  Cass.  Fel.,  p.  57  R,  lire  «  fel  belvae  ou 
belbae  ».  Il  faut  donc  distinguer  dans  le  Thés.:  1.  lat.  II,  1860,  entre  belua 
xYjToç  ou  belua  xvwoaX&v  et  belva  (belba)  ua-.va.  ^  Zu  den  griech.  latein. 
Glossen  [Id.].  Il  faut  corriger  la  glose  TaXv^aypa;  suro  d'un  Cod.  Vat.  du 
10e  s.  n»  6925  en  FaÀsaYpo;  furo.  ^  Der  Par.  Lat.  10 -03  und  die  Adnotat.  10 
super  Lucanum  [J.  Endt].  Étude  sur  ce  ms.  (b)  malheureusement  frag- 
mentaire, le  plus  ancien  qui  contienne  les  scolies  de  Lucain  ;  il  est  meilleur 
que  R,  mais  ne  doit  pas  être  mis  au-dessus  de  Aa,  car  il  contient  des  fautes 
qui  lui  sont  personnelles  et  ne  se  rencontrent  pas  dans  la  classe  Aab.  ^  Zu 
Fronto  (S.  125,  15  sq  Naber)  [E.  Hauler].  D'après  le  palimpseste  étudié  45 
par  H.  dans  Wiener  Eranos,  il  faut  lire:  Vos  utriusque  gratiam  sectantes 
meam  moderantis  viam  vaditis.  l[Tf2«'  livr.  Zu  Maximos  Tyrios  [Th.  Gom- 
perz].  Examine  et  complète  les  remarques  critiques  et  les  conjectures,  qu'il 
n'accepte  pas  toutes,  de  Meiser  dans  un  mémoire  récent  sur  Maxime  de  Tyr 
<Sitzungsl:.  d.  kôn.  Bayer.  Akad.  d.  Wissensch.  1909.  6>.  ^  Zu  Aristoph.  50 
Vogeln  V.  851-858  und  895-902  [L.  SiegelJ.  Lire  la  forme  ionienne  s'ivsxa 
au  1.  de  la  forme  attique  É'vôxa,  et  au  I.  de  la  form3  contractée  (tuvcxoéto),  la 
non  contractée  cruvasioÉTO).  Raisons   de  ces  deux  ionismes.  %  Textkritische 

R.  i)E  PHiLOL.  —  lievue  des  Revues  de  1909.  XXXIV.  —  10 


146  1909.   —    AUTRICHE-HONGRIE. 

Bemerkungen  zum  Pap.  Lond.  I,  131  [St.  Brasslofl"].  18  corrections  et  re- 
marques de  texte.  ^  Die  Athoshandschrift  des  Babrios  [P.  Knôll].  Comme 
suite  à  une  collation  soignée  du  cod.  Athous  de  Babrius,  K.  distingue  dif- 
férentes mains  dans  ce  cod.  et  indique  les  corrections  qui  reviennent  à 

5  chacun  des  correcteurs.  Discussion  des  passages  où  sa  propre  collation 
diffère  de  celle  de  Eberhardt.  "(ï  Terentia  [Louise  Neubauer],  Vie  et  carac- 
tère de  Terentia,  femme  de  Cicéron.  ^  Persius  und  Lucilius  [E.  Gaar].  Les 
premiers  vers  du  l'rologue  de  Perse  sont  une  réminiscence  du  10*^  livre  des 
satires  de  Lucilius.  ^j  Zu  friihen  Ueberlieferungsgeschichte  des  Briefwech- 

10  sels  zvvischen  Plinius  imd  Trajan  [E.  T.  Merrill].  Comment  le  10*^  livre 
des  lettres  de  Pline  contenant  la  correspondance  de  Trajan  nous  a  été 
transmis  et  quelles  mentions  en  ont  été  faites  depuis  la  première  en  date  qui  est 
celle  de  Tertullien  Apolog.  c.  2.  Cod.  qui  la  donnent.  Editions  anciennes.  ^ 
^  Neues  aus  dem  Frontopalimpsest  [E.  Hauler].  Résumé  d'un  rapport  lu 

15  au  50e  Congrès  des  philologues  et  professeurs  allemands  à  Graz  en  sept.  1909. 
Histoire  de  la  lecture  et  du  déchiffrement  de  ce  palimpseste.  Leçons  nou- 
velles qu'on  y  trouve.  ^  Bakchylides  zweiter  Dithyrambus  [H.  Jurenka]. 
Etudie  après  Jebb  le  texte  de  ce  second  Dithyrambe  et  essaie  de  résoudre 
les  problèmes  qu'il  soulève  en  partant  d'un  autre  point  de  vue.  ^  Lexika- 

20  lische  Vermutungen  zur  Lateinische  Anthologie  [J.  M.  Stowasser].  Dans 
ce  1^''  art.  S.  étudie  et  explique  70  mots  rares,  altérés  ou  inconnus  jusqu  ici, 
qui  se  trouvent  dans  J'Anthol.  Lat.  ^  Die  kommatische  Theilung  der  His- 
perica  famina  [Id.].  Traite  de  la  ponctuation  de  ce  texte  d'après  le  Vatica- 
nus  (V)  publié  par  A.  Mai  et  l'Epternacensis  (E)  et  enfin  le  Parisinus  11411 

25  trouvé  plus  tard,  ainsi  que  le  Reginensis.  Ce  texte  est  en  prose  et  non  en  vers. 
Comment  on  peut  l'éditer.  ^  Mélanges.  Zu  Aischylos  Hiketiden  204  ff  [A. 
Nathansky).  Dispose  les  vers  204  à  212  autrement  que  dans  le  texte  reçu. 
^Ad  Euripidis  Hypsipilam  adnotationes  [G.  Przychocki].  Restitutions,  com- 
mentaire et  explication.  ^  Zu  Plutarchs  Moralia  [M.  Adler].  Corrections  pro- 

30  posées  pour  six  passages  :  H98  B;  921  B;  925  F;  942  A;  957  C;  958  D.  ^  Zu 
Cicero  Phil.  I,  27  [A.  Kornitzer].  Corriger  meam  (qui  suit  consuetudinem) 
en  eam.  Cette  inversion  du  pronom  is  est  emphatique;  autres  exemples 
de  cette  construction  emphatique  avec  une  proposition  relative.  T|  Zu  Horaz 
Carm.  III,  23,  17  [Ed.  Philipp].  La  dernière  strophe  ne  peut  se  comprendre 

35  que  si  elle  est  interrogative.  ^  Tardus  bei  Horaz  (Sat.  II,  6,  28)  [D.  Grau- 
bart].  Explication  de  «  facienda  injuria  tardis  »  et  illustration  de  ces  mots 
par  un  passage  de  Heine  :  Engl.  Fragm.  11.  ][  Zum  Mythographus  Vaticanus 
tertius  [J.  Endt].  Description  de  ce  ms.  de  la  Bibl.  de  l'Université  de 
Prague.  IV,  C,  5  (n°  632  du  catalogue  des  mss.  latins)  écrit  sur  papier  et 

40  dont  le  dernier  feuillet  porte  la  date  de  1379  :  particularités  de  ce  ms.  ;  il 
est  parent  de  LN  et  contient  qqs  bonnes  variantes,  mais  souvent  aussi  de 
mauvaises;  il  ne  donne  que  peu  de  nouveau.  ^  Alte  Handschriftenfrag- 
mente  zu  Terenz,  luvenal  und  Isidor  [E.  Hauler].  Détails  sur  un  feuillet  de 
parchemin  servant  de  couverture  à  un  ms.  et  portant  en  belles  minuscules 

46  carolingiennes  de  la  fin  du  10^  s.  ou  du  commencement  du  11*'  la  fin  du 
Phormion  de  Térence  à  partir  du  v.  1006  (filià)  et  la  suscriptio,  puis  l'argu- 
mentum  et  les  v.  1  à  8  du  prologue  de  l'Heautontimorumenos  (cf.  Pauly, 
Programm  d.  Pressburger  Gymn.  1856),  —  Restes  d'un  vieux  cod.  de  Juvé- 
nal  de  l'Ambrosienne  publié  par  Ratte  et  déjà  indiqué  par  Mai;  il  contient 

50  48  vers  plus  ou  moins  complets  de  la  Sat.  XIV.  —  Fragment  publié  par  le 
même  des  Differentiae  spirituales  d'Ieidore  de  Séville  en  semi-onciales 
du  7^  ou  8e  s.  A.  S. 

Zeitschrift  fur  die  oesterreichischen  Gyoïnasien.  60^  année  (19(9). 


ZEITSCHRIFT    FUR   DIE    OESTERREICHISCHEN    GYMNASIEN.       147 

l'c  livr.  Zu  Menanders  Perikeiromene  [H.  v.Arnim].  A  la  suite  de  la  publi- 
cation par  Korte  de  deux  feuillets  du  cod.  sur  parchemin  (L)  de  Ménandre, 
A.  propose  une  série  de  lectures  et  d'explications  pour  le  texte.  ^  Th.  Beck, 
Hippocrates  Erkenntnis  im  griech.  Texte  ausgew.,  iibersetz . .  [R.  Bitschofs- 
ky].  D'après  le  texte  de  Littré  et  l'éd.  de  llberg-Kûhlwein  :  qques  erreurs  » 
de  trad.  Tf  R.  Helbing,  Gmmm.  der  Septuaginta;  Laut.  und  Wortlehre  [Meis- 
ter].  Comble  heureusement  une  lacune.  ^  Ed.  Gollob,  Die  griech.  Hdschr. 
der  oejjenûichen  Bibliothek  i?i  Besançon  :  Id.  Medizinische  griech.  Hdschr. 
des  Jesuiten-Kollegiums  in  Wien  [XIII.  Lainz)  [GoUing].  1,  Fruit  mûr 
de  longues  études;  2,  Instructif.  1|  Gust.  Schneider,  Lesebiich  aus  Plato  lo 
[Sedlmayer].  Un  livre  de  ce  genre  se  faisait  désirer  depuis  longtemps  :  sera 
utile  aux  élèves,  comme  aux  maîtres.  ^  P.  Mihaileanu,  De  comprehensio- 
nibus  relativis  apud  Ciceronem  |  Kunst].  Très  complet,  très  soigné,  indispen- 
sable à  tous  ceux  qui  s'occuperont  de  cette  question  ou  de  questions  ana- 
logues. *[j  L.  Radermacher,  m.  Fnhi  Quintiliani  Institutionis  Oratoriae  là 
libri  XII.  I.  Lihri  I-VI  [I.  Wôhrer].  Réalise  un  grand  progrès  :  R.  est  un 
des  maîtres  de  la  critique.  1|  H.  Stregl,  SprachwissenscJiaft  fiir  Aile  1.  H. 
1-6  [Stol/.].  Au  courant  de  la  littérature  scientifique  du  sujet,  ^f  Id.,  Latein. 
Schulgramm.  [GoUing].  Cette  2^  éd.  a  subi  bien  des  changements.  ^  Tran- 
sactions and  Proceedings  oj  the  American  Philological  Association.  Vol.  ^7.  20 
(19061  [GoUing].  Analyse  <cf.  R.  d.  R.  32,  186-188>.  ^  Programmes. 
.1.  M.  Stowasser,  U ebersetzungsproben  [Schuster].  DifTicile  et  réussi.  ^  F.  A. 
Feigl,  Die  Stellung  der  Satzglieder  des  Vollsatzes  in  Notkers  Marcianus 
Capella  [Bernt]  Méthodique  et  soigné.  Tj^  2"  livr.  W.  Voi.lbrecht,  Xe- 
nophons  Anabasis  III,  B.  V-VI;  [Golling].  Bien  des  changements  dans  cette  26 
8''  éd.  due  à  W,  Vollbrecht.  1|  E.  Ziebarth,  Kultur'  i  der  au.^  griech. 
Stddten  [Oehler].  Analyse  très  favorable;  mérite  d'être  lu  par  les  amis  de 
l'antiquité,  ^f  K.  NiPPEROEY-Gg.  Andresen,  P.  Corn.  Tacitus;  2,  Ab  excessu 
/>.  Aug.  XI-XVI,  mit  der  Rede  des  Claudius  iiber  das  jus  honorum  der  Galler 
[Bitchofwsky].  Bien  des  améliorations  à  cette  éd.  due  à  un  homme  qui  con-  so 
na't  à  fond  l'auteur  qu'il  commente.  Tj  E.  WAGNER-Gg.  von  Kobilinski, 
Leitfaden  der  griech.  und  rôni.  AltertUmer  [WeisshauplJ.  Guide  sûr  :  a  fait 
ses  preuves.  ^  J.  Kurth,  Aus  Pompeji.  Skizzen  und  Studien.  Puissent  beau- 
coup d'amis  de  l'art  et  de  l'antiquité  lire  ce  petit  livre.  ^  Programmes. 
A.  AusSERER,  Das  VI.  Buch  der  Aeneis  in  freier  metrischer  Uebertragung  35 
[Huemer].  Appréc.  favorable.  ^^  S^  livr.  Die  Verschwôrung  des  Cn.  Cor- 
nehus  Cinna  bei  Seneca  und  Cassius  Dio  [M.  Adler].  Senèque  (De  clem.  I,  9) 
a  emprunté  le  récit  de  la  conjuration  de  Cinna  à  une  source  littéraire,  l'His- 
toire composée  par  son  père  L.  Annieus  Seneca  qui  avait  raconté  cette 
époque  en  détail.  Quant  à  Dion  Cassius  (LV,  14-22),  qui  commet  une  grosse  40 
erreur  chronologique  de  2  0  ans,  il  s'est  servi  d'une  autre  source,  qui  ne  con- 
tenait pas  de  date  et  qui  de  son  côté  provenait  du  «De  Clementia  »:  c'était 
un  Xôyù;  Trapaivs-ixo;  que  Livie  aurait  adressé  à  Auguste  pour  l'engager 
à  la  clémence  envers  les  conjurés,  une  sorte  de  declamatio  d'une  école  de 
rhéteurs,  mais  qui  n'était  pas  un  ouvrage  historique.  ^  R.  Wagner,  45 
Griech.  Gramm.  II,  1  [Stolz].  W.  s'est  efforcé  de  donner  une  gramm. 
qui  soit  à  la  hauteur  des  exigences  de  la  science,  mais  il  a  laissé  passer 
trop  d'inexactitudes  et  d'erreurs  même  qui  devront  être  corrigées.  ^ 
A.  HoRNEFFER,  Platon^  der  Staat  [Sedlmayer].  Premier  vol.  d'une  série 
de  trad.  des  chefs-d'œuvre  de  l'antiquité  :  destinée  au  grand  public;  éloges.  50 
1[  A.  KiEssLiNG,  Q.  Horatius  Flaccus  erkl.  [Prinz].  Éloges  de  cette  a^éd.  re- 
maniée de  cet  excellent  livre,  due  à  R.  Heinze.T[  L.  Siedentop,  Latein. 
Formenlehre  [Dorsch].  Devrait  être  remanié  pour  le  travail  domestique. 


148  1909.    —    AUTRICHE-HONGRIE. 

^  Ed.  Meyer,  Geschichte  des  Al  ertums,  1, 1  [Swoboda].  Très  grande  impor- 
tance. ^  E.  WiCKENHAGEN,  Leitfaden  der  Kunstgeschichte  [Boeck].  A  sa  place 
marquée  dans  les  bibliothèques  d'élèves.  *[[  P.  Rasi,  A  proposito  delV  à 
propos  du  Corpus  Tibullianum  par  A.  Cartault  [Golling].  Tout  en  faisant 
^  l'éloge  du  livre  de  Cartault,  R.  défend  contre  lui  quelques-unes  de  ses  con- 
tributions à  l'étude  de  Tibulle.  ^TJ  N°  4.  E.  Hermann,  Probe  eines  sprach- 
wisserf^chaftlichen  Kotnmentars  zu  Homer  [Stolz].  Admirablement  propre  à 
bien  orienter  le  lecteur  d'Homère.  ^  W.  S.  Ferguson,   The  prlest  of  Askle- 
pios  [Swoboda].  Mérite  d'attirer  l'attention  de  ceux  qui  aborderont  la  reconsti- 
10  tution  si  difficile  des  archontes  à  partir  de   300  av.  J.-C.  ^  W.  Gemoll, 
Griech.-deutsches  ScJyl-  u.  Handwôrlerh.  [Lambertz].  A  de  la  valeur  et  sera 
utile.  ^  E.  ZiTZMANN,  Grammatische  Bemerkungm  zum  ersten  Supplement- 
band  des  8.  B.  des  Corpus  Inscr.  Lat.  besonders  die  Lautlehre  betreffend.  I 
fVetter].  N'a  pas  la  prétention  d'être  complet  et  laisse  à  désirer  pour  la 
^0  manière  de  se  servir  du  Corpus.  T|  A.   Lange,  Ausw.  aus  Virgils  Aeneid 
[Primoci/.].  Appréc.  favorable.  ^  O.   Keller-J.  Hvussner,  Q.  Horatius 
Flaccus  [Pau lus].  3^  éd.  augmentée  de  cette  édition  dont  les  mérites  sont 
connus,  ^j  Harder,  Ein  Vorschlag  zur  Erweiterung  der  latein.  Schullektûre 
[Heidrich].  Pour  apprécier  ce  vol,  il  faut  attendre  que  l'auteur  ait  publié 
-0  la  suite  destinée  aux  élèves  des  classes  supérieures.  ^  W.  Weinberger, 
Beitraege  zur  Handschriftenkunde,  I  (Die  Bibliotheca   Corvina)   [Bick].   A 
droit  à  toute  notre  reconnaissance.  ^  Th.  Mommsen,  Gesammelte  Schrljten, 
V.  Historische  Schriften.  2  [Groag].  Analyse.  On  voit  uns  fois  de  plus  la  maî- 
trise de  M,  dans  tous  les  domaines.  ^  A.  Scheindler-R.  Kauer,  Latein. 
25  Schulgramm.  [Bitschofsky].  Éloges  de  la  7^  éd.  de  cette  gramm.  qui  a  été  vive- 
ment attaquée  et  qui  a  fait  son  chemin.  ^Ij  N*'  5.  Sur  Pétrone  35  [F.  Weihrich}. 
Leçon  des  mss.  et  corrections  diverses  mises  en  avant  pour  le  mot«  oclope- 
tam  »  du  ms  de  Paris  (H)  :  après  une  longue  étude  du  passage  et  des  diverses 
solutions  du  problème  (fig.).  W.  propose  délire  avec  O.    Keller  «  super  sa- 
^^  gittarium   octopedam  »,  quand  bien   même  ce  mot    d'^octopeda  ne  se 
rencontre  pas  ailleurs,  et  de  traduire  «  auf  den  Schiitzen  einen  Kalmar  ». 
Le  calmar  ou  lolligo  vulgaris  était  très  goûté,  et  le  1.  sagittata,  moins  bon 
peut-être  comme  qualité,  se  recommande  cependant  ici  parce  que,  grâce  à 
sa  sveltesse,  il  file  comme  une  flîche  dans  les  eaux.  ^  L.  Adam,  Ueher  die 
"'^  Unsicherheit   literarischen  Eigentums  bel   Griechen  und  Rômern   [Schenkl]. 
Contient  beaucoup  de  bonnes  remarques  de  détail,  qui  pourront  être  utiles, 
mais  pour  l'ensemble  peut  être  considéré  comme  un  ouvrage  manqué.  ^  E. 
Cary,  The  manuscript  tradition  of  the  Acarnensis  [Golling].    Cette  remar- 
quable dissertation  peut  être  regardée  comme  un  modèle  du  genre  <cf. 
40  l'analyse  R.  d.  R.  32,  185,  8>.  Tf  W.  Kloucek,  Vergils  Aeneis  [Bitschofw- 
sky].    Mention    élogieuse  de  cette  7^  éd.  ^  R.  Dienel,  Der  Rednerdialog 
des  Tacitushvsg.  u.  erkl.  [id.].  Grands  éloges,  jf  R.  Meringer  und  a.  Wôrter 
und  Sachen  [Stolz].  Éloges  de  ce  fasc.  1  de  cette  nouv.  Revue  qui  contient 
plusieurs  art.  se  rapportant  aux  études  classiques  et  qui  se  propose  de  réunir 
45  des  matériaux  pour  une  histoire  générale  de  la  civilisation  indo-européenne; 
elle  fait  concevoir  les  plus  belles  espérances.  ^  F.  Fischer,  Senatus Romanus 
qui  fuerit  August    temporibus  [Groag].  Appréc.  favorable.  ^  K.  Stadler, 
Horaz  lamben-  u.  Sermonen-Dichtung  [Hanna].   Trad.  en  vers  qui  dénote 
un  réel  talent.  ^  H.  Muchau,  Hilfsbuch  zu  /fomer  [Vogrinz],  Recommandé, 
60  Tl  Programmes.   K.    Verstovsek    Simonidovi   jambi   tt.    y^vaixcov  (Die 
lamben  der  S.  tt.    y.)   [Dolar].  Analyse.  TJTf   N°  6.  Ein  wichtiger   Unter- 
schied  der  Verwendung  relatiyer  Satzformen  im  Deutschen  und  im  Lateini- 
schen  [A.  Kornitzer].  Différences  entre  le  latin  et  l'allemand  dans  l'emploi 


ZEITSCHRIFT    fCr    DIE    OESTERREICHISCHE  N    GYMNASIEN,       149 

de  ces  propositions  relatives,  «i  W.  v.  Christ,  Geschichte der  griech.  Literatur 
bearb.  von  W.  Sciimid.  I,  Klass.  Période  der  griech.  Literatur  [Kalinka]. 
Fait  partie  de  l'Hdb.  d'I.  Mûller.  On  ne  peut  qu'être  heureux  que  des  forces 
plus  jeunes  viennent  renouveler  ce  manuel  si  utile.  ^ Dissert.  phil.  Halenses, 
Vol.  18,  1.  G.  Kroog,  De  foederis  Thessalomm  praetoribus.  G.  Rensch,  De  5 
manumissionum  titulis  apud  Thessalos  [Weisshâupl].  Font  le  plus  grand  hon- 
neur aux  auteurs  et  à  leur  niaître  Kern  à  qui  elles  sont  dédiées  <  pour 
l'analyse,  cf.  R.  d.  R.  33,  58,  19  à  44>  ^  Ad.  Loerscher,  De  compositione 
l't  foîite  libri  Ciceronis  qui  est  De  fato  (Gschwindj.  Réussi,  réjouira  les  amis 
(les  ouvrages  de  philosophie  de  Cic'ron.  ^  P.  Fossataro,  De  quibusdatn  i^^ 
Taciti  Agricolae  lectionibus  emendandis  et  sententiis  interpretandis  [Golling]. 
Ne  travaille  que  d'après  un  apparat  critique  trop  restreint,  et  ne  connaît  que 
de  nom  certaines  éd.  d'Agricola  qu'il  mentionne.  ^  A.  Fischer,  Die  Stellung 
der  Demonstrativ-Pronomina  bei  latein.  Prosaikem  [Scheindler].  Mérite 
d'attirer  l'attention  de  tous  ceux  qui  s'occupent  de  la  langue  et  de  la  litté-  '5 
rature  latines.  ^  Denner-Wolf,  Oedipus  und  sein  Geschlecht.  Funf  Tragé- 
dien von  Aeschylos,  Sophokles,  Euripides  ûbers.  I,  Text  [Si  ss].  Appréc. 
en  somme  favorable  de  cette  trad.  *[|^  N°  7.  F.  Helm,  Materialien  zur  Hero- 
dotlehure  [Kalinka].  Sera  utile  même  aux  vieux  professeurs.  ^  S.  Ch.  Schir- 
LiTZ-Th.  Eger,  Griech.-deutsches  W ôrterb.  zum  Neuen  T estamente  [ïîiolt].  6^  20 
éd.  revue  de  ce  dict.  dont  l'utihté  est  reconnue  de  tous.  T|  O.  Plasberg, 
M.  T.  Ciceronis  Paradoxa  Stoicorum,  Academicoruni  reliquiae  cutn  Lucullo, 
Timaeus,  [Gschwind].  Excellente  éd.  critique  dont  la  suite  est  attendue 
avec  impatience.il  M.  pETscHENiG,  Q.  Horatius Flaccus.  Ausw.:  A- Weidner- 
R.  Franz,  Q.  Horatius  Flaccus  [Jolling].  Cette  4^  éd.  n'a  pas  subi  de  change-  ^^ 
ments  :  2,  Cette  2^  éd.  remaniée  est  presque  un  livre  nouveau.TJ  E.  Hedicke, 
Q.  Curti  Rufi  Historiarutn  Alexandri  Magni  Macedonis  qui  supersunt  Ed. 
mai.  et  min.  [Bitschofwsky].  .Qqs  petites  réser\'es.  ^  K.  E.  Georges,  Kleines 
latein.-deutsches  Handw  ôrterb.  [Stowasser].  Cette  ^^  éd.  est  due  à  H.  Georges. 
Ce  livre  a  prouvé  son  utilité,  mais  il  y  aura  encore  beaucoup  à  faire  pour  qu'il  30 
soit  ce  qu'on  demande  aujourd'hui.  ^  M.  C.  P.  Sr:HMiDT,  Kulturhistorische 
Beitraege  zur  Kenntnis  des  griech.  und  rôm.  Altertums.  l  [Hôfler].  Éloges, 
•;  J.  GoLLiNG,  Kommentar  zu  P.  Ovidii  carmina  selecta  [Dorsch].  Grands 
éloges  de  cette  3^  éd.,^Programme  •.  R.  Neuhofer,  Platoni/v  Joni'Plaiion.s 
Ion)  [Pavlu].  Analyse  ^%  8<^  et  9«  livr.  Die  apokryphen  Apostelakten  und  35 
die  Volks  âge  [L.  Radermacher].  La  philologie  classique  n'a  plus  le  droit  de 
dédaigner  ces  écrits  apocryphes,  elle  a  au  contraire  le  devoir  de  s'y  intéresser. 
K.  montre  comment  leurs  auteurs,  pour  intéresser  le  peuple  à  des  êtres  dont 
on  ne  savait  rien  de  sûr,  les  incorporaient  dans  des  légendes,  mélange  de 
(  hoses  vraies  et  d'irréelles.  ^  Die  Aktionsarten  in  ihren  wechselseitigen  Be-  40 
/iehungen  [K.  Kunst].  Art.  qui  se  continue  dans  la  hvr.  10.  K.,  après  avoir 
rappelé  que  vers  le  milieu  du  siècle  dernier  Curtius  a  montré  que  dans 
les  verbes  il  ne  faut  pas  tant  considérer  le  présent,  l'aoriste  et  le  parfait 
comme  des  moyens  d'exprimer  les  différents  temps,  que  comme  des  moyens 
de  différencier  les  modes  d'action,  théorie  qui  a  été  vivement  combattue,  45 
se  propose  dans  cet  art.  de  42  p.,  qui  se  termine  dans  le  n°  suivant,  de  re- 
prendre et  d'approfondir  la  question  et  de  montrer  que  la  thèse  de  C.  est 
exacte.  ^  Zu  Petronius  35  [J.  M.  Stowasser  et  F.  Weihrich].  W.  a  montré 
<cf.  plus  haut  n°  5>  qu'il  fallait  corriger  oclopeta  (Pétrone,  35)  en 
octopedam  et  entendre  par  ce  mot  le  calmar  ou  loUigo.  Quant  à  «  oclopecta  »,  50 
lu  par  Audollent  sur  une  tabella  devotionis,  il  est  composé  de  oclo  et  de 
picta  et  signifie  soit  «  gris  pommelé  »  soit  «  marqué  sur  le  front  »  en  parlant 
(l'un  cheval  de  course.  —  Weihrich  accepte  cette  explication  mais  n'est  pas 


150  1909.  —    AUTRICHE-HONGRIE. 

convaincu  que  oclopecta  =  oclopicta,  le  changement  de  i  en  e  n'est  pas 
démontré.  ^  Juvenes  dum  sumus.  Aufsatze  zur  klass.  Altertumswissensch. 
[Kalinka].  Résumé  de  ce  recueil  publié  à  l'occasion  du  49^  congrès  des  phi- 
lologues et  pédagogues  allemands  à  Bâle.  ^  W.  Hoffmann.  Das  Ute  arischc. 

5  Portràt  Alexanders  des  Grossen  im  griech.  und  rôm.  Altertum  [id.].  Comble 
admirablement  une  lacune.^  Eng.  Drerup  ['Hpcooo'j]  tt.  TroÀtTEta;,  Ein 
politisches  Pamphlet  ans  Athen  4Ui  v.  Chr.  [Swoboda].  Très  soigné,  mais  ce 
que  dit  D.  sur  l'époque  de  rédaction  et  le  but  de  ce  traité  ne  convainc  pas  le 
rap.TI  F.  ScHUBERT-L.  Huter,  Sophokles.  Antigone  [Siess].  Cette  7^  éd.  a  subi 

10  degrands  changements  tout  à  son  avantage.  ^  J.  May,  Rhythmische  Formen 
nachgewiesen  durch  Beispiele  aus  Cicero  u.  Demos' henes  [Biischoisky].  Ana- 
lyse. ^  H.  NoHL,  Ciceros  Rede  gegen  Verres  viertes  Buch  [Gschwind].  Appréc. 
très  favorable  de  cette  4»^  éd.  ^  Th.  Stangl,  Pseudoasconiana  [Bitschofsky]. 
Reconstitution  du  ms.  disparu  de  Saint-Gall  du  gramm.  Asconius  et  du  Ps.  As- 

16  conius.^I  H.  Draheim,  Vergils  Aew^is  Deutsch  in  Ausw.[Stowasser].  Sera  re- 
marqué dans  le  monde  lettré,  mais  rien  de  plus;  laisse  le  lecteur  glacé.  ^ 
Aug.  Mau,  Pompeji  in  Leben  imd  Kunst  [Oehler].  2^  éd.  augmentée  et  revue; 
recommandé,  f  G.  Krûtzmacher,  Der  Sieg  des  Chrislentums  iiber  die  Welt 
der  ^Rti7fe[Juritsch].  Éloges.  ^  Stegmann,  Kommentar zu  Sallusts  Bellum  Ju  - 

20  gurthinum  [Dorsch].  Éloges.  ^  P.  Cauer.  Homers  Ilias  Id.  Odyssée  [Vogrinz]. 
Appréc.  favorable  de  ces  éd.  de  classes.  U  M.  Siebourg  Akropol's  und  Fo- 
rum Romanum.  Wandgemâlde. .  erlâutert  und  gewiirdigt  [Oehler].  Éloges. 
Tl  Programmes  H.  Montzka,  Die  Landschaften  Hoch- Arméniens  bei  griech. 
und  rôm.  Schrifst-llern  [Schwerfier].  Bien  compris.    1i^  10^  livr.  A.  Pfei- 

25  fa  VF  Der  Artikel  car  Personcn-u.  Gôtternamen  bei  Thukydides  und  Herodot 
[Wahrmann].  Ne  doit  passer  inaperçu,  ni  de  ceux  qui  s'occupent  de  syntaxe 
grecque,  ni  de  ceux  qui  expliquent  ces  deux  auteurs  <cf.  R.  d.  R.  33,  134, 
26-32>  1[  R.  Schneider  Anonymi  de  rébus  belUcis  liber  [Oehler]].  Sera  lu 
avec  profit,  ^f  C.  Cicuorius    Untersuchungen  zu  Lucilius  [KappehnacherJ. 

30  Tous  ceux  qui  s'occuperont  de  Lucilius  devront  tenir  compte  de  ce  livre 
beau  et  captivant,  à  côté  des  travaux  de  Marx.  ^  L.  Laurand,  De  M.  T. 
Ciceronis  studiis  rhetoricis  [Gschwind].  Au  courant  de  toute  la  bibliographie 
du  sujet.  Très  bien  écrit.  ^  Ad.  Miellé k,  Das  griech.  Drama  und  seine  Wir- 
kungen  bis  zur  Gegenwart  [Siess].    Bien  propre  à  faire  sentir  aux  lecteurs 

35  la  valeur  durable  des  drames  grecs.  ^  A.  Chudzinski,  Tod  und  Totenkultus 
bei  den  alten  Griechen  [Kalinka].  Un  des  moins  bons  ouvrages  de  la  «  Gym- 
nasial-Bibliothek  ».  Tout  à  fait  insuffisant.  T[  A.  Schaefer,  Einjiihrung  in  die 
KulturweU  der  alten  Griechen  und  R  orner  [Oehler].  Sera  utile  à  l'élève  et 
au  maître;  vivement  recommandé  à  tous  les  amis  de  l'antiquité  classique.  ^ 

40  Indication  et  court  résumé  de  tous  les  rapports  concernant  l'antiquité  clas- 
sique lus  à  l'association  «  Eranos  Vindobonen-is  »  de  19  07  à  19  09  [J.Weiss]. 
If ^11*^  livr.  J.  Zchetmaur,  Leichenverbrennung  und  Leichenbestattung  im 
alten  Hellas  [Kalinka].  A  de  la  valeur  comme  collection  de  matériaux.  ^  K. 
Brugmann,     Grundriss    der    vergleichenden     Grammatik    der    indogerman. 

46  Sprachen  :  II,  Lehre  wn  den  Wortformen  und  ihrem  Gebrauch^  2,1.  Bien  des 
changements  dans  cette  éd.  remaniée.  ^  H.  Strigl,  Sprachwissenschajt  fur 
aile  [Stolzl.  Utile.  T[  G.  Friedrich,  Calulli  Veronensis  liber  erkl.  [Prinz]. 
Répond  à  un  besoin  réel;  grâce  au  soin  et  aux  immenses  lectures  de  F.,  ainsi 
qu'à  sa  critique  sensée,  la  compréhension  de  Catulle  est  puissamment  aidée. 

go  C'est  un  travail  préliminaire  à  un  commentaire  de  Catulle  éclairant  toutes 
les  questions,  ^f  P.  Cauer,  Die  Kunst  des  Uebersetzens  [Mesk].  Cette  4«  éd. 
d'un  livre  dont  les  mérites  sont  connus  est  encore  améliorée  et  augmentée. 
^[  E.  WiTTicH,  Homer  in  seinen  Bildern  und  Vergleichungen  [Vogrinz].  Livre 


LISTY    FILOLOOICKÈ.  151 

sans  prétention  d'un  homme  qui  n'est  pas  philologue.  ^  Aug.  Baltzer, 
Leben  Caesars  [Dorsch].  Ce  livre  d'exercices  ne  diffère  pas  des  hvres  de  ce 
genre.  ^  Programmes.  F.  Schicktanz,  Historisches  in  Aeschylos  Persern 
[Stein].  Aidera  à  apprécier  sainement  le  dtgré  de  confiance  historique  que 
méritent  les  Perses.  %  F.  Lehner,  Homerische  Gôtterge  talten  in  der  antiken  5 
Plastik  3  [  ].  Rendra  des  services.  ^  K.  Orszulik,  Beispiele  zur  griech. 
Synta.r  ans  Xenophon^  Demosthenes  und  Platon  [Oehler].  Puisse  l'auteur 
achever  son  ouvrage  avec  le  même  soin.  ^  K.  Horna,  Analekten  zur  hijzan- 
tinischen  Literatur  [Hanna].  A  droit  à  notre  reconnaissance.  *\\  K.  Hossner, 
Ein  Beitrag  zur  Geschichte  Westroms  zur  Zeit  der  V  ôlkcrwanderung  [Stein].  lo 
Appréc.  favorable.  \  F.  Hurler,  Zwei  Reisen  nach  Griechenland  und  Klei- 
nasien  2  [Oehler].  Recommandé  à  tous  les  maîtres  de  langues  classiques. ^^ 
12^  livr.  G.  Felsch,  Quitus  artificiis  adhibitis  poetae  tragici  Graeci  unitates 
nias  et  temporis  et  loci  observaverint  [Fischl].  Bien  des  objections  et  des  ré- 
serves <  cf.  pour  l'analyse  R.  d.  R.  32,  31,  50sqq.>.  ^  C.  F.  W.  Muller,  i5 
Syntax  des  Nominativs  und  Akkusativs  im  Latein.[\.  Grienberger].  Des  par- 
ties plus  faibles  dans  cet  ouvrage  posthume;  mais  il  faut  reconnaître  que 
ceux  qui  expliquent  les  textes  et  ceux  qui  s'occupent  de  critique  de  textes 
trouveront  là  un  aide  indispensable.  Tj  A.  Mayr,  Die Insel  Malta  im  Altertum 
[Weiss].  Appréc.  favorable.  ^  Seb.  Roc  kl,  Oden  des  Horaz  im  modernem  20 
Gewanrfe {Pavlu].  Éloges.  ^  2'"'^  liste  des  rapports  lus  dans  les  séances  de  la 
Société  philologique  de  l'Université  de  Czernowitx  dont  plusieurs  concernent 
l'antiquité  classique.  ^  Cette  Revue  contient  en  outre  la  mention  et  la  cri- 
tique d'un  certain  nombre  de  livres  élémentaires  destinés  à  l'enseignement 
du  latin  et  du  grec  dans  les  écoles  allemandes  ou  autrichiennes.        A.  K.      26 

BOHÊME 

Rédacteur  général  :  Joseph   Kral 

30 

Listy  filologické.  XXXVl,  1909.  1.  Sur  les  comédies  de  Ménandrs 
récemment  découvertes  [O.  Jirâni].  Analyse  des  fragments  trouvés  et  publié.) 
vers  la  fin  de  1907  par  Lefèbvre.  Description  du  papyrus.  Valeur  de  ce^ 
fragments  pour  la  juste  appréciation  de  l'œuvre  et  de  l'art  de  M.  ^  Episto- 
lographie  de  Michel  Psellos  [Ch.  Muller].  Après  une  introd.  sur  l'importance  35 
de  la  byzantinologie,  vient  la  biographie  de  Psellos,  basée  surtout  sur  les 
propres  écrits  de  cet  auteur.  Quant  aux  épîtres,  M.  admet  la  division  faite 
par  Rhodius  en  cinq  groupes  :  1°  épîtres  adressées  à  des  empereurs,  à  des 
césars  et  à  des  membres  de  la  cour  impériale;  2°  ayant  pour  destinataires 
des  patriarches,  des  évêques,  des  protosynk elles,  des  abbés  et  des  moines;  40 
3°  à  des  fonctionnaires  laïques;  4°  à  des  personnes  sans  indication  de  rang 
ni  de  titre;  5°  les  lettres  sans  en-tête  ou  avec  in-tête  incomplet.  Analyse  des 
épîtres  les  plus  importantes.  Date,  origine  ou  nom  du  destinataire.  M.  termine 
son  étude  par  un  portrait  littéraire  et  moral  de  cet  écrivain  fécond  que  l'on 
peut  regarder,  à  juste  raison,  comme  le  premier  représentant  du  xi<^?.  dans  les  Ab 
lettres  et  dans  la  vie  de  Byzance.  En  lui  se  concentrait  l'érudition  grecque 
du  siècle.  Maint  humaniste  de  r(~)ccident  s'effacerait  devant  lui.  Il  est 
devenu  le  principal  représentant  de  l'hellénisme  de  Byzance,  il  aimait 
Athènes  avec  ardeur  et  s'intéressait  aux  antiquités  attiques  et  en  général 
grecques.  11  put,  comme  bien  peu  d'hommes  de  Byzance,  goûter  le  charme  50 
de  la  langue  grecque  qu'il  maniait  admirablement.  11  n'arrivait  pas,  il 
eàtjvrai,  à  écrire  simplement,  souvent  il  tombait  dans  un  style  déclamatoire 
et  vide,  de  temps  en  temps  son  cynisme  est  révoltant,  les  interprétations 


152  1909.  AUTHIGHE-HONGRIE. 

allégoriques  ne  manquent  pas,   mais    cependant,  il  nous   vient    de   ses 
phrases  comme  un  souffle  frais  et  original.  L'âge  d'or  de  la  littérature  de 
Byzance  s'attache  donc  à  son  nom  à  juste  titre.  Par  contre,  son  caractère 
n'est  point  irréprochable.  Lui  aussi,  il  était  de  son  siècle.  C'était  une  époque 
6  singulière  et  bien  immorale  au  point  de  vue  politique.  Seule,  une  grande 
force  morale  eût  alors  résisté  aux  appâts  et  aux  tentations  qui  se  pré- 
sentaient de  partout.  Cette  force,  Psellos  ne  l'avait  pas.  Il  n'a  donc  ni  fran- 
chise, ni  probité.  Ses  études  succe.ssives  éveillaient  en  lui  le  désir  de  con- 
naître l'humanité  sous  tous  .ses  aspects,  et  ce  désir  l'amena  à  la  cour  où  une 
10  abondante  matière  s'offrait  à  ces  études  de  psychologie  pratique.  Là  il 
devint  cet  homme  d'État  qui,  dans  la  suite,  cherchait  à  exploiter  sa  puissance, 
ne  reculant  devant  aucun  expédient  et  s' abaissant  jusqu'à  flatter  servi- 
lement les  membres  de  la  famille  impériale.  Mais  il  a  des  défauts  plus  graves 
encore.  Imbu  de  l'atmosphère  immorale  de  la  cour,  il  était  souvent  grossier 
15  et  bas  envers  ses  ennemis.  Par  son  adresse  de  diplomate  il  sut  se  concilier 
la  faveur  de  plusieurs  empereurs.  Son  ambition  insatiable  et  son  immense 
amour-propre  ne  le  recommandent  pas  non  plus.  C'est  seulement  la  misé- 
rable administration  de  l'empire  d'alors  qui  permettait  à  un  tel  homme 
de  prendre  part  à  la  vie  politique.  Mais  il  n'était  pas  sans  quahtés.  ^  Sur 
20  la  ponctuation  dans  le  pentamètre  grec  [Fr,  Kfeiiek].  Après  avoir  étudié 
tous  les  vers  en  question  dans  les  différentes  époques  littéraires,  Tauteur 
coordonne  les  résultats  de  ses  recherches  en  cinq  tableaux  statistiques. 
Il  en  résulte  que  les  poètes  suivaient  les  mêmes  règles  que  dans  l'hexamètre 
dactylique,  c'est-à-dire  la  bonne  ponctuation  se  trouve  ou  bien  là  où  il  y  a 
2i;  la  pause  rythmique,  ou  bien  à  la  plus  grande  distance  de  cette  pause,  afin 
que  la  valeur  rythmique  de  la  pause  ne  soit  pas  supprimée.  ^  Quel  est 
l'auteur  de  Ciris?  [A.  Kola?].  Skutsch  par  ses  deux  travaux  sur  l'auteur 
de  «  Ciris  «  a  suscité  toute  une  littérature  sur  ce  problème  difficile.  Après 
un  exposé  succinct  du  problème  à  travers  les  âges  et  après  avoir  divisé  en 
30  trois  groupes  les  ouvrages  modernes  qui  s'y  rattachent,  K.  examine  l'hypo- 
thèse qui  semble  l'emporter  de  nos  jours  et  qui  désigne  Virgile  comme 
le  véritable  auteur  de  co  poème.  Il  réfute  l'opinon  d"après  laquelle  Virgile 
l'aurait  composé  dans  sa  jeunesse.  On  ne  saurait  dire  qu'Ovide,  Properce 
et  1  ibulle  se  seraient  intéressés  à  l'épyllion  et  que,  par  conséquent,  celui 
sr' qui  l'a  composé  était  alors  un  poète  de  renom,  ni  à    propos   des   ressem- 
blances entre  les  poésies  de  Virgile  et  «  Ciris  »,  que  seul  Virigle  eût  pu 
s'imiter  lui-même  à  un  tel  point,  car  la  différence  est  grande  entre  l'imi- 
tation analogue  des  Géorgiques  dans  l'Enéide  et  celle  des  poèmes  virgiliens 
dans  «  Ciris  ».  Comment,  aussi,  expliquer  que  Virgile,  pendant  toute  sa  car- 
40  rière  littéraire  aurait  fait  des  emprunts  aussi  abondants  à  un  même  poème? 
D'après  K.,  c'est  l'interprétation  exacte  du  prooimion  qui  nous  servira  le 
mieux.  Ce  prooimion  semble  au  premier  abord  s'accorder  aveclo  Catalep- 
ton  V,  mais,  en  réalité,  ces  deux  pièces    se    trouvent    en    contradiction 
complète,  surtout  parce  que  l'auteur  du  prooimion  paraît  être  d'un  âge 
*5  déjà  avancé  qui,  après  s'être  occupé  de  politique,  se  décide  à  abandonner 
la   poésie   et    à   s'adonner    exclusivement    à   la  philosophie    d'Épicure, 
ce    qui   ne    peut    nullement    regarder    le    jeune    Virgile    du    V^    Cata- 
lepton.  Vollmer  croit  que  c'est  un  Virgile  plus  âgé,  probablement  de  l'aa  26 
av.  J.-C,  qui  aurait  écrit  «  Ciris»  et,  aussi,  le  IX^  Catalepton  (élégie  sur 
50  Messala).  Les  deux  poèmes  sont,  d'après  lui,  dédiés  à  Messala  et  dans  le 
prooimion  de  «  Ciris  »  il  y  aurait,  toujours  d'après  Vollmer,  l'aveu  fait  par  l'au- 
teur qu'il  compose  de  temps  en  temps  des  élégies.  Mais,  par  une  interprétation 
minutieuse  des  vers  11  et  surtout  19  ss.,  K.  montre  qu'il  ne  s'agit  point  là 


LISTY    FILOLOGICKÈ.  153 

d'élégies  mais  bien  de  poésie  et  d'épyllion.  La  résolution  du  poète  de  «  Ciris  » 
d'abandonner  la  poésie  est  en  contradiction  avec  l'hypothèse  de  Vollmer, 
puisque,  en  26,  Virgile  composait  TÉnéide.  —  Possibilité  de  dater  «  Ciris  » 
avant  les  poèmes  de  Virgile.  Gallus  n'est  pas  l'auteur  de  «  Ciris  ».  Dans 
l'églogue  VI  de  Virgile  il  n'y  a  aucun  catalogue  de  poèmes  de  Gallus,  aucune  6 
allusion  à  «  Ciris  ».  D'autre  part,  l'auteur  de  "Ciris»  devait  être  un  homme 
âgé,  tandis  que  Gallus  n'aurait  eu  que  25  ans.  D'ailleurs,  tout  ce  que  nous 
savons  de  l'activité  littéraire  de  Gallus  est  en  désaccord  avec  ce  que  le  prooi- 
inion  nous  dit  de  rauteurde'<  Ciris».  K.  montre  ensuite  qu'on  ne  peut  pas  dire 
non  plus  que  l'épyllion  est  antérieur  à  Virgile,  mais  est  l'œuvre  d'un  auteur  lo 
inconnu.  Il  doit  être  de  l'époque  qui  va  de  Virgile  à  l'apparition  d'Ovide. 
Les  poèmes  de  Virgile  restent  donc  le  «  terminus  post  quem  ».  Le  livre  VIII 
Met.  Ovid.  peut  servir  de  terminus  ante  quem  et  le  passage  sur  Messala 
|)eut  nous  amener  à  l'an  17  av.  J.-C.  comme  date  probable.  ^  L'activité 
littéraire  des  professeurs  de  langues  classiques  à  l'université  de  Charles  IV  15 
(1209-1622)  [Joseph  Krâl].  Discours  d'installation  du  recteur  de  l'Université 
tchèque  à  Prague  sur  ce  sujet.  ^  G.  Levebxre,  Fragments  cCun  manuscrit 
de  Alénand'T.  Par  cette  prompte  édition  l'auteur  a  rendu  service  à  tous 
[O.  Jirâni].  ^  Id.  Menandri  quatuor  fahularum...  fragmenta  nuper  reperta. 
Réalise  un  progrès,  après  l'édition  "  princeps  »;  aussi  le  commentaire,  bien  20 
({ue  succinct,  est  très  utile  [Id.].  ^  C.  Robert,  Der  neue  Menandcr.  Trop 
subjectif  [Id.].  T[  The  Attica  of  Pausanias,  éd.  by  M.  Carroll.  Trèspratique, 
peut  être  recommandé  [F.  Groh].  ^  D.  Baud-Bovv  et  F.  Boissonas,  En 
Gr'i'ce  par  monts  et  par  vaux.  Ce  sera  vaiment  le  livre  d'or  de  la  Grèce  [Id.]. 
Brtnickv,  Douze  jours  sur  la  tuer  Egce  (tchèque).  Ëloges  [Id.]. '[i  Album  26 
palaeographicuin  éd.  S.  de  Vries.  Utile  [Id.].  ^  E.  Herrmann,  Probe  eines 
sprachwissenschaftlichen  Kommentars  zu  Ilonur.  Ouvraire  de  valeur  [O.  Hu- 
jer].  Tf  O.  BôHTLiNG,  Sanskrit-Chrestomathie^  .S'^  éd.  par  R.  Garbe.  Éloges; 
mais  les  caractères  sont  trop  petits  [V.  Lesny].  ^  R.  Wacjner,  GrandzLlge 
der  griech.  Grammatik.  N'est  pas  à  même  d'initier  à  l'étude  scientifique  de  30 
la  langue  grecque  [O.  Hujer].  T[  Pctronius  Arbiter^  Le  Banquet  de  Trimal- 
chion.  Trad.  en  tchèque  par  F.  Sebela  et  A.  Vesely.  Beaucoup  d'erreurs 
et  de  fautes  [O.  Jirâni].  %  J.  Kaerst,  Geschichte  des  hellenisiischen  Zeitalters 
II,  1.  Plus  on  lit  ce  livre,  plus  on  est  reconnaissant  à  l'auteur  [E.  Peroutka]. 
^  O.  Schroeder,  Vorarbeiten  zur  griech.  Vers  geschichte.  Malgré  quelques  35 
idées  fort  justes,  le  jugement  que  l'on  doit  porter  sur  ce  livre  n'est  guère 
favorable  [K.  Wenig].  ^  A.  Brugmann,  Pronominale  Bildungen  der  indo- 
german.  Sprachen.  Série  d'articles  très  sérieux  et  intéressants  [O.  Hujer]. 
^A.  Ernout,  Les  éléments  dialectaux  du  s'ocabulaire  latin.  A  bien  mérité 
de  ceux  qui  s'occupent  de  l'étude  lexicologique  de  la  langue  latine  [O.  Hujer].  40 
^  E.  Peroutka,  Histoire  grecque^  I.  V Age  préhistorique  (tchèque),  parfait 
dans  son  genre,  repose  sur  de  longues  et  consciencieuses  études  [J.  Siàstny]. 
Tf  L'Iliade  d'Homère.  Trad.  en  tchèque  par  A.  Skoda.  Trad.  il  est  vrai, 
fidèle  au  texte,  mais  d'un  tchèque  bizarre  qui  la  rend  désagréable  à  lire 
[J.  Straka].  ^  G.  von  Kieseritzky  et  C.  Watzinger,  Griech.  Grabreliefs  a 
ans  Siidrussland.  Eloges  malgré  des  défauts  et  les  lacunes  nombreuses 
[V.  .Skorpil].  ^  A.  Cartault,  Tibulle  et  les  auteurs  du  Corpus  Tibullianum. 
Recommandé  [O.  Jirâni].  If  A.  Ernout,  Recherches  sur  l'emploi  du  passif 
latin  à  l'époque  républicaine.  Eloges  [O.  Jirâni].  ^  L.  G.  Lopatinskij,  Krat- 
kaja  latinskaja  grammatika.  Malgré  quelques  défauts,  livre  d'un  grand  50 
intérêt  didactique  [P.  Hruby].  ^  V.  Buzescul,  Introduction  à  l'histoire 
grecque.  Trad.  du  russe  en  tchèque  par  J.  Ve verra.  Beau  Hvre  très  utile 
[E.  Peroutka].  ^  J.  Siâsiny,  La  frontière  de  la  Macédoine  dans  l'antiquité 


154  'J909.  —    AUTRICHE-HONGRIE. 

(tchèque).  Quand  l'auteur  aura  fini  son  ouvrage,  ce  sera  un  livre  très 
nourri  [E.  Peroutka].  Tf  A.  G.  Amatucci,  Hellas.  Disegno  storico  délia  civiltà 
greca.  II.  Eloges  [E.  Peroutka].  T|  A.  van  Genisep,  La  question  d'Homère. 
Petit  livre  réussi  qui  renferme  une  analyse  très  claire  des  principaux  pro- 
5  blêmes  concernant  Homère  [Hoffmeistr].  ^  F.  Plessis,  La  poésie  latine. 
Erudition  profonde,  goût  délicat  [O.  Jirâni].  ^  F.  J.  Knauer,  Ucebnik 
sanskritskago  /a:;t//ra( Grammaire  de  la  langue  sanscrite).  Cet  ouvrage  russe 
égale  les  grammaires  élémentaires  en  usage,  écrites  en  allemand,  et  quel- 
quefois les  surpasse  même  [O.  Hujer],  ^  Les  pensées  de  Vempereur  Marc- 

10  Aurèle.  Trad.  en  tchèque  par  E.  Peroutka.  Modèle  du  genre  [K.  Hrdina]. 
^  L.  Apuleius^  Amor  et  Psyché.  Trad.  en  tchèque  par  A.  Marck,  Défauts 
nombreux  [O.  Jiréni].  —  Programmes  des  gymnases  tchèques.  St.  Treybal, 
La  noétique  de  Platon.  Oriente  le  lecteur,  somme  toute,  avec  exactitude 
[Fr.  Càda].  ^  O.  Smrcka,  Quelques  traductions  de  poésie  lyrique  romaine. 

15  Réussies  [R.  Schenk].  ^  R.  Kantor,  Horatiana.  Défend  avec  succès  qqs 
passages  douteux  [O.  Jirâni].  ^  Decimus  Magnus  Ausonius,  Mosella.  Trad. 
par  R.  Neuhôfer.  Eloges  [R.  Schenk].  ^  Ion  de  Platon.  Trad.  par  R.Neuho- 
fer.  Traduction  correcte,  aisée  et  coulante  [A.  Kolàr].  ^  O.  JakubIcek, 
Des  prépositions  dans  Suétone.  Aurait  dû  étudier  avec  plus  d'attention  les 

20  nuances  au  point  de  vue  de  la  sémantique  et  observer  les  particularités  du 
style  de  S.  [Z.  Hujer].  ^T  Les  Dialogues  des  Morts  de  Lucien  (1-18).  Trad. 
par  V.  Petrîk.  Réussi  [J.  Urîisa].  Tf  Chaque  fasc.  contient  en  outre  des  com- 
munications sur  les  fouilles  récentes  et  sur  les  ouvrages  nouveaux. 

Fr.  Groh. 

25 

HONGRIE 
Rédacteur  général  :   1.   Kont 

30  Archaeologiai  Értesitô  (Bulletin  archéologique)  Nouv.  série- 
Vol.  XXIX,  1909.  ler  fasc.  Modèle  en  argile  d  un  bâtiment  romain 
trouvé  à  Aquincum  [J.  Hampel].  Ce  monument  de  51,5  cm.  de  haut  et  de 
48  cm.  de  large  fut  trouvé  par  Romer;  il  présente  des  analogies  avec  le 
modèle  d'une  tour  trouvé  à  Duna-Pentele  et  qui  remplaçait,  probablement, 

36  le  monument  funéraire  sur  le  tombeau  d'un  homme  pauvre.  1[  Les  formes 
et  les  ornem.ents  des  autels  romains  en  Pannonie  [J.  Hampel].  Description 
de  54  autels,  avec  autant  d'illustrations.  Ces  autels  s'espacent  sur  une 
période  de  quatre  siècles  (i^'-iv'^  s.  après  J.  C).  ^  Travaux  archéologiques  à 
l'étranger.    I.   Epoque  préhistorique  [L.   Mârton].    II.    Epoque  classique. 

*o  [A.  llekler].  Comptes  rendus  élogieux  de  l.  Déchelette  :  Archéologie  préhis- 
torique et  deB.  Modestov  :  Introduction  à  V histoire  romaine,  trad.  par  Michel 
Delines.  •([  Travaux  archéologiques  contenus  dans  les  Mélanges  Bcôthy 
[m.  n.].  If  Marguerite  Lan  g  :  Die  Bestimmung  des  Onos  oder  Epinetron.  Tra- 
duction allemande  revue  et  augmentée  d'une  dissertation  parue  d'abord  en 

45  hongrois  dans  le  Bulletin  archéologique.  ^1f  2^  fasc.  Tombeaux  de  l'époque 
des  Av^ars  à  Duna-Pentele  [A.  Hekler].  Description  de  quatre  tombeaux 
dont  trois  contiennent  des  restes  de  cavaliers  et  de  harnachement.  21  illus- 
trations. Tf  La  panification  dans  l'ancienne  Grèce  [M.  Lâng].  Reproduction 
et  description  de  toutes  les  figurines  qui  se  rapportent  à  ce  sujet;  discussion 

50  des  opinions  de  Blûmner  et  de  Benndorf  </lZ«g/ ?>c/w'sc/ies5roi  dans  Eranos 
Vindobonensis>.  ^f  La  classification  chronologique  des  trouvailles  préhis- 
toriques du  sud  de  la  Hongrie  [M.  Miske].  Divise  tous  les  monuments 
trouvés  en  cinq  catégories.  ^  Villages  romains  à  l'est  de  Potaïssa  en  Dacie 


ARCIIAEOLOGIAI    ÉRTESITU    (BULLETIN    ARCHÉOLOGIQl  e).       155 

[E.  Téglâsj.  Les  noms  de  ces  villages  ne  peuvent  être  déterminés,  mais 
quelques  médailles  et  inscriptions  tronquées  prouvent  qu'ils  existaient. 
^  COLLINGWOOD  Bruce  :  The  handbook  ta  the  roman  wall  [E.  Finaly].-5^  édit. 
Éloge.  ^  M.  HoERNES  :  WissenchaftUche  Mittheilungen  aus  Bosnien  und  der 
Herzegovina^  t.  IX  et  X.  Cette  excellente  publication  doit  sa  création  et  s 
son  développement  à  Benjamin  Kâllay,  ancien  gouverneur  des  deux  pi'o- 
vinces  annexées.  1[  V.  Dobrusky  :  Matériaux  d'archéologie  en  Bulgarie. 
VI^  partie.  Intéressant. ^T[  3''  fasc.  Statuette  antique  en  terre  cuite  avec  un 
diptyque  [M.  Lâng].  Description  d'une  statuette  du  Cabinet  des  Antiques 
de  Vienne  qui  date  du  iv*^  siècle.  Comparaison  avec  quelques  statuettes  de  1° 
Tanagra  et  de  Myrina.  T[  Monuments  épigraphiques  trouvés  à  Duna-Pen- 
tele[E.  Mahler].  On  a  trouvé  jusqu'ici  plus  de  deux  cents  monuments  sur 
l'emplacement  d'intercisa;  tout  dernièrement  le  Musée  national  s'est  encore 
enrichi  de  vingt-sept,  parmi  lesquelles  plusieurs  inscriptions  intéressantes. 
On  peut  relever  les  suivantes  :  1°  Pro  salute  et  Victoria  germ  (anica)  imp(era-  ^^ 
toris)  caes(aris)  M.  Aure(lii)  Severi  Antonini  pi(i)  felicis  aug(usti)  Parth(ici) 
m(a)x(imi)  Brit(anici)  max(imi)  Germanici  m(a)x(imi)  pontifl(cis)  max(imi) 
p(atris)  p(atriae)  trib(uniciae)  pot(estatis)  co(n)s(ulis)  IV  deo  patrio  Sol(i) 
Elagabalo  mil(ites)  coh(ortis)  miliariae  Hem(esenorum)  Anton(inianae) 
dedicatum  opus  a(nte)  d(iem)  X"™  Kal(endas)  Sept(embres)  Messala  et  20 
Sabino  co(n)s(ulibus).  La  pierre  date  donc  du  23  août  214  après  J.-C.  — 
2°  D(is)  M(anibus)  M(arcus)  Aur(elius)  Cerdon  veter(anus)  excur(atore) 
coh(ortis)  miliariae  Hem(esenorum)  dom(o)  Arethusa  sibi  et  Aureliae  Juliae 
suae  et  M(arco)  Aur(elio)  Silvano  fil(io)  q(ui)  v(ixit)  ann(os)  XVI  et  Aur(e- 
liae)  Heliodorae  q(uae)  v(ixit)  ann(os)  XXVI  et  Aur(elio)  Immedaru  q(ui)  26 
v(ixit)  ann(os)  XXIII  filio  et  M(arco)  Aur(elio)  Ungenio  q(ui)  v(ixit) 
ann(os)  VIII  et  M(arco)  Aur(olio)  Heliodoro  nepotif(aciendum)  c(uravit) 
m(onumentum)  m(emoriae).  T[  Fouilles  dans  le  prétoire  du  castellum  romain 
de  Szamos-Ujvâr  (A.  OroszJ.  Avec  un  plan  et  la  liste  des  objets  trouvés.  ^ 
Monument  à  l'honneur  du  préfet  M.  U.  Apollinaris  à  Apulum  [A.  Cserni].  33 
L'inscription  découverte  et  qui  date  de  180  après  J.-C.  est  la  suivante  : 
M(arco)  Ulpio  ApoUinari  praef(ecto)  cast(rorum)  leg(ionis)  XII  Gem(inae) 
conscripti  et  c(ives)  r(omani)  consist(entes)  Kan(abis)  leg(ionis)  eiusd(em) 
ex  pec(unia)  publ(ica).  Tf  Travaux  archéologiques  à  l'étranger.  Epoque 
classique.  Crète  [A.  Hekler].  "[[^  4<'  fasc.  Armes  romaines  représentées  sur  85 
les  monuments  en  pierre  au  Musée  national  hongrois  [V.  Hoffil'er].  Descrip- 
tion de  (juinze  monuments  avec  illustrations;  le  pilum  n'est  pas  représenté 
sur  les  monuments  de  l'ancienne  Pannonie.  *[\  Inscriptions  romaines  pro- 
venant de  Duna-Pentele  [E.  Mahler].  Une  de  ces  inscriptions  est  importante  ; 
elle  prouve  que  la  «  cohors  miliaria  Antoniniana  Hemesenorum  civium  40 
Romanorum  sagittariorum  »  a  élevé  à  Intercisa  un  temple  en  honneur  de 
80I  Elagabalos  pour  le  salut  de  L.  Septimius  Severus,  de  M.  Aur.  Antoninus 
et  de  Sept.  Geta.  On  a  trouvé  encore  plusieurs  tables  votives  et  pierres 
tombales  dont  la  revue  publie  le  texte.  ^  Le  deuxième  Congrès  international 
d'archéologie  tenu  au  Caire  [J.  Hampel].  Les  savants  hongrois  y  ont  par-  45 
ticipé.  Eloge  de  M.  Maspero  et  de  l'Institut  français  d'archéologie  orientale. 
1[  G.  Nagy:  Les  Scythes.  Ils  appartenaient  à  la  famille  touranienne.  ^^  S" 
fasc.  Deux  statuettes  romaines  de  femmes  drapées  au  Musée  national  de 
Budapest  [A.  Hekler].  Ces  deux  monuments  tronqués  trahissent  dans  la 
draperie  l'influence  grecque  qui  s'est  fait  sentir  même  dans  les  provinces  5ô 
danubiennes.  T[  Traces  de  villages  romains  dans  le  voisinage  de  Potaïssa 
[E,  Téglàs].*Ces  traces  sont  visibles  dans  les  localités  suivantes  :  Bolducz, 
Téglâsfar,  Vénhegy  et  Mexôboo.  I.  Kont. 


156  1909.  —    AUTRICHE-HONGRIE. 

Egyetemes  Philologiai  Kôzlôny  (Revue  générale  de  philologie). 
Tome  XXXIIT,  1909.  l^r  fasc.  La  question  de  la  langue  littéraire  chez  les 
Grecs  d'aujourd'hui  (V.  Pecz).  Exposé  de  la  discussion;  on  est  étonné  de 
ne  pas  trouver  mention  des  travaux  de  Psichari.  Pecz  se  range  du  côté 
^  de  Hatzidakis  et  plaide  en  faveur  de  la  KxQapauo'jira.  ^  Parerga  Oppianea 
[R.  Vâri].  Suite  dans  fasc.  2.  —  Publie  les  «  Scholia  in  Oppiani  Halieuticorum 
librus  I-IV  Ambrosiana  »  comme  supplément  à  un  Mémoire  sur  Oppien 
publié  par  l'Académie  hongroise.  ^  J.  Pautscui,  Bas  Alter  der  Inselnatur 
von  Leukas  [J.  Csengeri].  Eloge.^  D.  Bai  d-Bovy  et  F.  Boissonas  :  En  Grèce 

^0  par  monts  et  par  va'tx  [M.  Lang].  Remarquable  au  point  de  vue  philolo- 
gique et  ethnographique.  ^Tf  2^^  fasc.  Emendationes  Tibullianae  [G.  Néme- 
thy].  Complète  les  éditions  de  Tibulle  et  de  Lygdamus  du  même  auteur;  42 
corrections  sont  discutées  en  langue  latine.  1|^  3^  fasc.  La  société  athénienne 
d'après  les  Lettres  d'Alciphron  [Jules  Czebe].  Suite  dans  fasc.  4  et 5.  Analyse 

15  détaillée  de  lettres  de  pêcheurs,  agriculteurs,  parasites  et  courtisanes  à 
l'aide  desquelles  l'auteur  reconstitue  la  vie  sociale  des  Grecs;  Alciphron  ne 
peint  pas  les  mœurs  des  Athéniens  du  iv®  siècle  avant  J.-C.  mais  bien  la 
société  de  son  temps,  qui  est  le  ii<^  siècle  après  J.-C.  ^  'T7:o[jiv-/,ti.aTa  [E. 
Kallos].  Spécimen    d'un   Commentaire  d'Archiloque;  explication  philolo- 

-"  gique  et  linguistique  des  fragments  1,  2,  4  et  25  (édit.  Bergk).  ^  R.  Vàri  ; 
Les  manuscrits  des  Halieutiques  d'Oppien  [G.  Szigeti].  Analyse.  \  M.  Lat- 
KOCZY  et  J.  Csengeri  :  Euripide^  Heraklès,  Hippolyte  [D.  Vértesy].  Premier 
volume  d'un  Euripide  hongrois  en  vers;  bonne  introduction,  traduction 
réussie;  critiques  de  détail.  ^^  4®  fasc.  To  ^Y|Ty)[j.a  tt,;   yp^ocjuAvr^ç  Trapà 

25  To?ç  (7-^[X£p'.vo!ç  "EÀ^Yjaiv  [G.  V.  Pccz],  Traductlon  grecque  abrégée  de 
l'article  hongrois  du  même  auteur,  cf.  l'''  fasc.  ^  T7:ùjj.vr|aaTa  [E.  Kallôs]. 
Exphcation  des  fragments  66  et  86  d'Archiloque.  %  F.  Mezo;  Tibulle  dans 
la  littérature  hongroise  [E.  Csâszâr].  Fait  avec  soin  II  A  Szabô  :  Œuvres 
choisies  de  Platon,   Phèd'-e,    le   Banqiet^  Charmid.\   Ion.    Traduction   hon- 

30  groise  avec  des  introductions  et  des  notes  [B.  Incze],  Eloge.  ^[  A.  Calderini, 
La  manvmissione  et  la  condizione  dei  liberti  in  Grecia{B.  Incze].  Intéressant 
et  utile.  ^  W.  KroLL  :  Geschichte  der  Philologie  [G.  Endrei].  Réussi,  mais 
quelquefois  trop  sommaire,  ^^f  5°  fasc.  Contributions  à  l'histoire  de  la 
poésie  latine  de  Hongrie  [I.  Hegedus].  L'auteur  du  «  Siège  de  Murâny  », 

35  épopée  latine  du  xviii"  siècle,  est  Eméric  Tholvay,  savant  jésuite,  1694- 
1775,  auquel  on  doit  plusieurs  poèmes  latins  sur  des  héros  hongrois.  ^  Le 
médecin  grec  au  v''  siècle  avaat  J.-C.  [Jules  Hornyânszky].  Suite  dans 
fasc.  6-7.  Pages  détachées  d'un  ouvrage  sur  la  civilisation  grecque  au  v''  s. 
La  carrière  de  Démokédès  lui  sert  de  guide;  il  nous  montre  l'activité  des 

10  médecins  dans  leur  laboratoire  —  âpyacrTTipiov,  —  leurs  rapports  avec  les 
élèves,  leur  position  sociale  et  l'influence  qu'ils  ont  exercée.  ^  E.  Bri- 
GHENTi  :  Crestomazia  neoellenica  [V.  Pecz].  Utile.  ^  Mitcheîl  Carroll  : 
The  Attica  of  Pausanias  [N.  Lâng].  Comble  une  lacune.  ^  W.  F.  Allen  : 
Tacitus,  The  Annals  I-IV  [M.  Schmidt].  Eloge.  1[  G.  Weigl  :  Platon  et  Vim- 

*^  mo/-toZ?>érferflme[J.  Janicsek].Bon.  TfT[6e-7efasc.  G.  Némethy  :  Ov'deetLyg- 
damus  [E.  Hegedus].  ^\ogQ.^~R.KoT'Vk?,cii:L  ancienne  Rome  et  les  femmes 
romaines.  Tome  I  [J.  Incze].  Rendra  des  services.  ^  G.  Mészôly  :  Fragments 
des  tragédies  de  Sénèque  [D.  Vértezy).  Traductions  en  vers;  quelques  pas- 
sages sont  réussis.  ^  T.  Irovigs  :  Plutarque,  moraliste  [K.  Marôl].  Faible.^  La 

50  littérature  philologique  hongroise  en  1908  [A.  Hellebrant].  Liste  de  tous 
les  livres,  articles  et  notices  concernant  les  langues  et  les  littératures  de 
tous  les  peuples,  avec  l'indication  des  comptes  rendus  sur  les  ouvrages  les 
plus  importants.  2953  numéros.  ^[Tf   8^    fasc.    'Tjcù[Avr,aaTa    [E.^^  Kallôs]. 


ACADÉMIE    ROYALE    DE    BELGIQUE.  l57 

Explication  philologique  et  littéraire  du  fragment  9  d'Archiloque.  %  Hirs- 
toire  de  l'Aréopage  et  l'AOYjvatwv  7roX'.T£''a  [K.  Târczy].  Suite  dans  fasc.  9 
et  10.  Origine  et  histoire  succincte  de  l'Aréopage  examinées  à  la  lumière 
fournie  par  l'ouvrage  d'Aristote.  Insiste  sur  la  réforme  de  Solon  et  démontre 
la  grande  influence  de  cette  assemblée  pendant  les  guerres  contre  les  Perses,  s 
^  G.  NÉMETHY  :  Ciris  epyllion  pseudovergilianum  [E.  Hegediis].  Bonne 
édition;  critiques  de  détail.  ^  J.  Bodiss  :  Les  Mémorable''  de  Xénophon 
et  leur  valeur  pédagogique  [D.  Vértesy].  Eloge,  ^  L.  Dyer  et  D.  Seymour  : 
Plato  Apology  and  Crito  [J.  Hornyânszky].  Donne  le  nécessaire.  ][  August 
Mau,  Pompeji  in,  Leben  und  Kunst  [M.  Lâng].  Edition  considérablement  lo 
augmentée.  Eloge.  ^  Cuamer  :  Afrika  in  seincn  Beziehungcn  zur  anUken 
Kuhurweli]  [G.  Endrei].  Quoique  incomplet,  l'ouvrage  rendra  des  services. 
^1  Nécrologie.  Antoine  Bartal,  1829-1909,  a  publié  de  nombreux  ouvrages 
pour  l'enseignement  du  latin;  a  traduit  les  Notions  élémentaires  de  gram- 
maire comparée  d  Egger  et  la  Cité  antique  de  Fustel  de  Coulanges.  Son  ir, 
ouvrage  capital  est  le  nio.tsarium  mediae  et  infimae  Inlinitatis  regni  Hun- 
gariae  1901.  ^{^  9''  fasc.  La  légende  de  Ciris  [R.Vâri].  Examine,  à  propos 
de  l'édition  de  Némethy,  la  légende  en  s  appuyant  sur  Roscher  et  sur  les 
connaissances  des  Anciens  en  histoire  nature'ie.  La  légende  se  rattache  à  la 
métamorphose  du  poisson  volant.  ^  Horace  et  Kazonczy  [J.CzeizelJ.  Dé-  ^o 
montr  !  l'influence  d'Horace,  notamment  des  Satires  et  des  Épîtres  sur  le 
poète  hongrois.  T]  G.  Dalmeyda,  Euripide.  Les  Bacchantes  [E.  Hegedus]. 
Eloge.  ^  A.  Thumb,  Handbuch  der  griech.  Dialekte  [V.  Pecz].  Éloge.  ^  W. 
SoLTAu,  Das  Fortleben  des  Heidentnms  in  der  altchristlichen  Kirche[i.  Révay]. 
S'adresse  aux  théologiens,  mais  intéresse  aussi  les  philologues.  ^  R.  ^5 
IIeintze,  Virgile  episch'  Technik  [B.  Incze].  Sec,  mais  utile.  U  M.LANG,Les 
châtelaines  de  Mrjcèn"  [N.  Lang].  Pour  les  élèves.  ^  J.  Cserép,  V Ithaque 
d  Homère  [N.  Lâng].  Contre  Dôrpfeld.  ^^  10^  fasc.  Alex.  Kârosi  :  Quibus- 
nam  scriptoribus  non  christiani'^  Minucius  Félix  in  Octavio  componendo 
usus  sit\  Etienne  Bodis,  L'Octave  de  Minuciu^  Félix  [.I.  Révay].  Le  travail  30 
de  Kârosi  est  consciencieux  et  rendra  des  services;  celui  de  Bodis  est 
superficiel.  ^  J.  Baltavavi  :  Catulle  dans  la  littérature  hongroise  [F.  Mezô]. 
Sans  valeur.  ^  A.  Thumb,  Die  neugriechische  Literatur  [V.  Pecz].  Se  place 
uniquement  au  point  de  vue  philologique.  ^  K.  Diète  ri  ch  :  Taschenwôr- 
terbuch  der  neugriechischen  Umgangs-  und  Schriftsprache  [V.  Pecz].  Utile.  35 
^  H.  Francotte  :  La  polis  grecquelE.  Kallôs].  Important.  I.  Kont. 


BELGIQUE 

Rédacteur  général  :   Alphonse    Uoerscii. 

Académie  Royale  de  Belgique.  Bulletin  de  la  Classe  des  Lettres, 

etc.  1909.  N»  5.  Le  mysticisme  astral  dans  l'Antiquité  [F.  Cumont], 
La  religion  astrale,  bien  qu'essentiellement  savante,  sut  inspirer  à  ses  fidèles  45 
un  mysticisme  élevé  et  ardent  dont  l'auteur  analyse  les  sources  et  le  carac- 
tère. Il  repose  sur  la  beauté  et  l'harmonie  du  système  sidéral,  et  surtout 
sur  l'idée  de  la  parenté  de  l'âme  humaine,  de  nature  ignée,  avec  les  feux 
célestes;  l'homme  communie  avec  eux  par  la  contemplation  du  monde 
sidéral  et  divin,  et  y  trouve  l'emploi  le  plus  noble  qu'il  puisse  faire  de  ses  „o 
facultés;  cette  contemplation  réserve  aux  fidèles  des  joies  ineffables  qui 
relèvent  bien  au-dessus  des  misères  d'ici-bas;  elle  le  conduit  à  l'ascétisme, 
car  la  vérité  ne  se  dévoile  qu'à  ceux  qui  ont  le  cœur  pur.  L'auteur  étudie  en 


158  1909.   —    BELGIQUE. 

appendice  let>  principaux  textes  qui  témoignent  de  la  naissance  et  du  déve- 
loppement de  la  dévotion  astrale. 

Le  Musée  Belge.  Revue  de  Philologie  classique.  13^  année, 
tome  XIII,  1909.  N°^  1  et  2.  Le  poète  comique  Cécilius,  sa  vie  et  son  œuvre 
6  [Paul  Faider}.  <Suite  et  fm>.  L'intrigue.  Les  caractères  et  les  mœurs.  Le 
style  comique.  Conclusions  générales,  ^f  La  terminologie  de  l'architecture 
grecque  [Simon  Kayser].  Vocabulaire  des  termes  techniques  de  l'architec- 
ture grecque,  rangés  par  ordre  alphabétique  et  accompagnés  de  notes 
explicatives;  d'après  les  in.scriptions.  ^  Le  discours  d'ouverture  des  leçons 

10  d'Adrien  Amerot[J.  Van  den  Gheyn].  Leçon  inaugurale  d'Amerot,  deuxième 
professeur  de  philologie  grecque  au  collège  des  Trois-Langues,  à  Louvain, 
1545.  D'après  un  manuscrit  de  la  Bibliothèque  royale  de  Bruxelles.  ^  Asinof 
cum  Iside  devoratis[J.-P.  Waltzing].  Etude  de  Minucius  Félix,  28,  7.  ^  Nou- 
velle inscription  du  dieu  Intarabus.   Collegium  fabrum  dolabrariorum  à 

15  Trêves  [J.  P.  Waltzing].  Etude  de  l'inscription  de  Trêves,  découverte 
en  1907  et  publiée  par  Kriiger,  R  ômisch-germanisches  Korrespondenzblatt. 
I,  1908,  p.  47.  Restitution;  commentaire.  Intarabus  est  un  dieu  militaire  el 
le  collegium  dolabrariorum  faisait  office  de  pompiers.  ]f  Les  manuscrits 
de  Properce  du  Vatican  [Th.  Simar].  Etude  des  manuscrits.  N  n'est  que 

^0  la  source  indirecte  et  médiate  des  manuscrits  italiens.  Les  manuscrits 
italiens  dérivent  d'une  copie  de  N  entremêlée  de  leçons  de  la  classe  AFDV 
et  cette  copie  est  l'archétype  de  O.  Le  ms.  X  est  antérieur  au  xv®  siècle 
(Vatic.  lat.  3273);  ses  répliques  se  multiplièrent  et  s'interpolèrent  au  fur  et 
à  mesure  qu'elles  augmentaient  en  nombre.  De  tous  ces  manuscrits,  O  est 

25  le  meilleur;  il  est  la  source  du  Vat.  3273,  del'Urb.  641  et  du  codex  lusaticus. 
^[  Index  verborum  quae  Tertulliani  Apologetico  continentur  [P.  Henen]. 
Index.  T[  La  terminologie  de  l'architecture  grecque  [Simon  Kayser]  Suite. 
%^\  N°^  3  et  4.  Le  .sens  classique  du  mot  Sacramentum  dansTertullien[Em.  De 
Backer].  Etudie  les  passages  où  ce  terme  conserve  le  sens  de  serment  mili- 

30  taire. Tl  Christophe  de  Longueil  humaniste  [Th.  Simar].  Etude  fort  détaillée. 
La  famille  de  Longueil.  Sa  naissance  à  Malines  en  1488.  Premières  études  à 
Paris.  Longueil  en  Espagne.  Poitiers.  Les  commencements  de  l'humanisme 
français.  Le  panégyrique  de  Louis  IX.  Longueil  précurseur  de  l'humanisme, 
L.  professeur  de  droit.  Rénovation  des  sciences  juridiques.  Son  discours 

35  d'ouverture.  Ses  idées  nouvelles.  Difficultés.  Longueil  précepteur.  Premier 
voyage  en  Italie.  Etudes  à  Valence  sous  Decio.  Conseiller  au  parlement  de 
Paris.  L'édition  de  Phne  l'Ancien.  ][  La  terminologie  de  l'architecture 
grecque  [S.  Kayser]  Suite.  T  Les  mystères  de  Sabazius  et  le  Judaïsme 
[A.  Jamar].  Contrairement  à  l'opinion  de  P'rantz  Cumont  <C.  R.  Acad. 

40  Inscr.  1906,  p.  63>,  l'influence  particulière  du  Judaïsme  sur  le  culte 
phrygien  de  Sabazius  n'est  pas  établie.  T  Etudes  sur  l'humanisme  français. 
Nicole  Bérault  [L.  DelaruelUe].  Notes  biographiques  suivies  d'un  appendice 
sur  plusieurs  des  publications  de  Bérault,  c.  1470-c.  1555. 1[  Inscription  mé- 
trique des  thermes  romains  trouvés  à  Arlon,  1907  [J.  P.  Waltzing]  Resti- 

45  tution  et  commentaire,  TJ  L'organisation  de  la  cité  d'Argos  [Henri  Francotte], 
A  propos  des  inscriptions  d'Argos  publ.  par  VoUgrafT  <Bull.  de  corr.  hell. 
1909,  III-VII>.  Les  cadres  de  la  cité  étaient  la  phylê,  la  phratrie,  la  pente- 
kostye.  Leur  caractère  est  gentihce;  ce  ne  sont  certainement  pas  des  divi- 
sions territoriales.  Comparaison  avec  l'organisation  de  la  cité  athénienne  avant 

50  Clisthènes, 

Bulletin  bibliographique  et  pédagogique  du  Musée  belge. 
13«  année,  190,9,  N°  1.  Auguste  Vezin,  Eumenes  von  Kardia  [H.  Francotte]. 
Intéressant,  vivant,  clair,  pénétrant.  ^  Paul  Boesch,    Theôros,    Untersu- 


BULLETIN    BÎBLIOGR.    ET   PÉDAGOGIQUE    DU   MUSÉE  BELGE.    159 

chungeri.  zur  Epangclie  griechischer  Feste  [H.  Francotte].  Recherches    pré- 
cises et  minutieuses.  ^  P.  Gusman,  La  villa  d'Hadrien  près  de  Tivoli  [Th. 
Simar].  Utile.  ^  G.  Ferrara,  La  filologia  latina  nel  più  récente  movimento 
scientifico  [Léon  Halkin].  Très  recommandable.  ^  E.  Hesselmeyer,  Han- 
nibals  Alpeniibergang  ini  Lichte  der  neueren  Kriegsgeschichte  [Léon  Halkin].    6 
Intéressant.  ^  J.  Toutain,  Etudes  de  mythologie  et  d'histoire  des  religions 
antiques  [J.-P.  Waltzing].  Excellente  leçon  de  méthode  pour  beaucoup  de 
savants  modernes;  sujets  intéressants.  ^  L.  M.  Hartmann,  Theodor  Momm- 
sen  [J.  P.  Waltzing].  Se  lit  avec  fruit  et  avec  plaisir.  ^^  N"  2.  P.  Masquerav, 
Euripide  et  ses  idées  [Th.  Simar].  Excellent.  ^  Maurice  Besnier,  La  Vénus  lo 
de  Milo  et  Dumont  d'Urville  [Arth.  Humpers].  Habilement  fait  et  pénétrant. 
^  Micliele  Cerrati,  La  grammatica  di  A.  Seneca  il  retore  [I*.  Henen].  Utile 
et  bien  conçu;  quelques  observ-ations  et  corrections.^  M.  Jatta,  Le  rappre- 
scntanze  figurate  délie  provincie  romane  [J.  P.  Waltzing].   Fera  avancer  la 
science.  ^  Aug,  Mau,  Pompeji  im  Lehen  und  Kunst;  Ch,  Wai.dstein  et  15 
L.  Shoobridge,  Herculaneum  past,  présent  and  future  [J.   P.  W.].  Bons 
ouvrages.   ^  G.   Rauschen,    Monumenta  eucharistica  et  liturgica  vetustis- 
sima,  fasc.  VII  [J.  P.  W.].  Excellent.  ^  Th.  Simar,  Etude  sur  Erycius  Putea- 
nus  [Alph.  Roer.sch].  Peut  être  mis  en  parallèle  avec  ces  monographies 
d'humanistes  si  soignées  et  si   fouillées  que   la  science    française   nous   a  20 
données  dans  ces  derniers  temps.  ^  D.  Gnoli,  Hâve  Roma  [Th.  Simar].  Bon 
petit  travail  de  vulgarisation.  1|^N°  8.  E.  Wissowa,  Bestehen  und  Vergehen 
in  der  rômischen  Literatur  [J.  Creusen].  Conférence  instructive,  suggestive 
et  charmante.  ^  A.  Kôrte,  Zw  don Menander  Papyrus  inKairo;  Zwei  neue 
Blâtter   der   Perikeiromene  [Art.    Humpers].    Deux    travaux    essentiels.    ^  26 
A.   Van   Gennep,   La   poésie  d'Homère  [J.    Creusen].   Très  judicieux.   ^ 
M'"e  Jui.es  Favre,  La  morale  de  Plutarque  [J.  Creusen].  Intéressant.  % 
Pr.  Varese,  Chronologia  romana,  I   [T.  S.].  Travail  précieux.  ^^  N*^  4-.'^. 
L'étymologie  grecque  d'après  M.  Boisacq  [J.  Mansion].  L'œuvre  de  Boisacq 
fera  honneur  à  la  Belgique  et  rendra  d'inappréciables  services.  %  Kelsey,  so 
/•s  there  a  science  of  classical  philology  [Art.  Humpers].  Examen  détaillé  d'un 
travail  des  plus  intéressants.  ^  A.  Croiset,  Les  démocraties^  antiques   [H. 
P'rancotte].    Ingénieux   et   profond.   ^  W.    Heraeus,   Silviae  sive  poiius 
Aetheriae  peregrinotio  ad  loca  sa>icta\li.  Boukoms].  Excellent.  !I  Nagl,  Galla 
Placidia  [P.  Graindor].  Étude  très  fouillée.  1|  Hiller  von  Gaertringen,  85 
Briefwechsel  Uber  eine  attische  Inschnft  [P.  Graindor].  Indication  du  con- 
tenu des  lettres  inédites  de  Boeckh,  relatives  à  l'inscription  I  G  II,  167. 
If  Les  descriptions  dans  le  premier  chant  de  l'Enéide  [G.  Feytmans].  Leçon 
récapitulative  sur  le  premier  chant  de  l'En  ide;  l'auteur  en  dégage  l'élé- 
ment esthétique.  Rapprochements  avec  les  monuments  figurés.  ^^  Nos  6-7.  40 
Mélanges  Louis  Havet  [J.  F.].  Indication  des  sujets  traités.  ^  A.  Sloman,  A 
Grammar  of  classical  latin  [E.  Remy].  Grammaire  trts  claire  et  très  pratique. 
Tf  L.  Pareti    Ricerche  sulla  potenza  marittima  degli  Spartani[H.  Demoulin]. 
Travail  très  neuf  et  très  intéressant,  ^f  W.  Deonna,  Les  Apollons  archaïque? 
[F.  Mayence].  Contribution  importante  à  l'histoire  des  origines  de  la  sculp-  45 
ture  grecque.  ]f  M.  J.  Lagrange,  La  Crète  ancienne  [F.  Mayence].  Clair, 
exact  et  complet.  ^  G.  Radet,  Cybébé  [E.  Remy].  De  premier  ordre.  ^  P.  S. 
Allen,  Opus  epistolarum  D.  Erasmi^   vol.  I  [A.   Roersch].    Instrument  de 
travail  de  premier  ordre  et  r  pertoire  infiniment  précieux.  1[  L.  K.  Entho- 
VEN,  Briefe  an  Des.  Erasmus  [A.  Roersch].  Fort  utile,  ^^f  N°s  8-9.  Kekulé  60 
VON  Stradonitz, Z)ie  Voistellungen  von  de-  g  iech.  Kunst  und  ihre  Wirkung 
in  XIX  Jahrh.  [F.   Mayence].  Clair,  intéressant,  précis.  ^  A.   Calderini, 
La  manumissione  e  la  condizione  dei  liberti  in  Grecia  [H.  Francotte].  Nom- 


160  1909.  —    BEI.GIQUE 

breux  matériaux  réunis  et  classés;  le  rp.  fait  de  nombreuses  observations 
intéressantes.  ^  M.  Croiset,  Ménandre,  V Arbitrage[Y.  Collard].  Le  ^ide  le 
plus  complet  et  le  plus  sûr.  ^  F.  Cumont,  La  Théologie  solaire  du  paganisme 
romain  [J.  Creusen].  Excellent.  ^  Bridge  et  Lake,  Select  epigrammes  of 

5  Martial  [J.  P.  Waltzing].  Bon.  ^  J.  Marouzeau,  Place  du  pronom  personnel 
sujet  en  latin  [P.  Henen].  Apporte  un  élément  sérieux  de  discussion  à  la 
critique  des  textes.  ^  A.  Schroeter,  Beitràge  zur  Geschichte  der  neulaten- 
ischen  Poésie  [Th.  Simar].  Très  recommandable.  "U  G.  Pascal,  Letteratura 
latina  médiévale  [Th.  Simar],  Elogieux.  ^  Oldfather,  XoAviA-a  Sagenges- 

io  chitchtl.  Untersuchungen  [H.  Demoulin].  Très  remarquable.  1[  V.  Strazulla, 
La  Sicilia  e  Messana,  Reggio^  Locri  [H.  D.].  Diffus,  mais  intéressant.  % 
M.  Lang,  Die  Bestimmung  des  Onos  odcr  Epinetron  [H.  D.].  Bon.  ^  Mil- 
lerd,  On  the  interprétation  of  Enipedocles  [H.  D.].  Bon.  ^  Leçon  de  répéti- 
tion sur  l'Anabase  de  Xénophoi;,  1.  11,  cli.  5.  [J.  Misson].  Leçon  modèle. 

^^  iny  N»  10.  E.  Krause,  Diogenes  von  Apollotiia,  2ter  Teil  [J.  Creusen].  Fort 
intéressant.  ^  H.  Diels,  Herakleitos  von  Ephesos  [J.  Creusen].  De  premier 
ordre.  ^  H.  Weber,  Attisches  Prozessrecht  [H.  Francotte].  Du  plus  haut 
intérêt.  Tf  Eng.  Drerup,  Herodes  ■kioI  croXtTsiaç  [H.  Francotte].  Érudit, 
pénétrant,  clair  et  original.   ^  A.  Beltrami,   Le  tendenze  letterarie  negli 

20  scritti  di  Frontone  [Paul  Henen].  Excellent.  B.  M.  B, 

Le  Museon.  T.  X,   1909.  L'accent  et  la  composition  verbale  en  grec 

[J.  Mansion].  1.  Les  monosyllabes  oxytons  verbaux  suivent  en  composition 

la  loi  générale  du  recul  de  l'accent.  2.  Les  impératifs  oo;,   sç,  /Jéç,    g"/£ç, 

*  (TTré;,  étant  primitivement  dissyllabique",  sont  accentués  en  composition 

25  sur  la  syllabe  qui  était  originairement  1  antépénultième  :  à7r<iooç,  c-uarcpôïç, 
ÈTtiOs;,  7rap7.i/£;,  èv'dTrs;.  3.  A  l'époque  oit  oôç,  é'ç,  Oé;,  etc.,  étaient 
encore  dissyllabiques,  c'est-à-dire  à  une  époque  de  beaucoup  antérieure  à 
l'époque  homérique,  a)  l'accent  était  déjà  régi  par  les  lois  qui  nous  sont  fami- 
lières,   b)  la  composition  verbale  était  déjà  habituelle,  c)  l'accent  en  com- 

30  position  était  régulièrement  sur  le  préverbe.  4.  Le  recul  de  l'accent  verbal 
vers  l'antépénultième  a  eu  pour  point  de  départ  un  recul  analogue  dans  le 

•  verbe  composé,  ce  qui  suppose  un  préverbe  tonique  suivi  d'un  verbe  atone. 
Les  formes  avec  recul  de  l'accent  ont  triomphé  grâce  en  partie  à  une  ten- 
dance générale  de  la  langue  grecque  à  la  barytonaison. 

36  Revue  belge  de  numismatique.  65''  année,  1909.  l'"''  livr.  Serdica. 
Classification  chronologique  des  émissions  monétaires  de  l'atelier  de  Ser- 
dica pendant  la  période  constantinienne  de  305  à  311  [Jules  Maurice]. 
H  J.  Maurice,  Numismatique  constantinienne^  iconographie  et  chronologie^ 
tome  I  [A.  De  Witte].  L'auteur  fait  œuvre  à  la  fois  d'historien,  de  juriste, 

40  d'économiste  et  de  numismate.  ]f^  2"  livr.  Leçons  numismatiques.  Les 
premières  monnaies  [J.  Svoronos]  <Suite>.  Broches  de  fer  ou  o^sloi. 
L'usage  du  fer  comme  monnaie,  très  ancien  dans  le  Péloponnèse.  Les  broches 
étaient  des  subdivisions  du  pelanos  de  fer.  Les  oScXtTxo'.,  oêïXo-'et  la  opa/y.Y,. 
Témoignages    des   anciens.   Les    broches    de   fer    de    l'IIeraion   d'Argos 

45  dédiées  par  Pheidon,  actuellement  au  musée  numismatique  d'Athènes. 
Description  minutieuse.  L'étalon  des  broches  ou  norme  de  fer  prophéi- 
dienne.  Les  monnaies  primitives  se  distinguaient  et  s'appelaient  par  leur 
forme.  Leur  forme  respective  a  pour  origine  la  coutume  de  donner  d'abord 
aux  métaux,  dans  les  pays  de  production,  la  forme  sous  laquelle  ils  étaient 

5Q  surtout  employés  par  les  acheteurs.  Tf  Serdica.  Classification  chronologique 
des  émissions  monétaires  de  l'atelier  de  Serdica  <  Suite>.  [  Jules  Mau- 
rice]. ^Tl  3°  livr.  A  propos  de  quelques  monnaies  grecques  inédites  ou  mal 
décrites  [F.  Imhoof-Blumer].  Kranioi.  Kyzikos.  Mytilène.  Kallipolis.  Stra- 


REVUE    DE    l'instruction    PUBLIQUE    EN    BELGIQUE.       161 

tonikeia.  Sardeis.  Tripolis.  Aspendos.  Amblada.  ^  Un  sou  d'or  pseudo-impé- 
rial au  revers  de  l'empereur  tenant  le  Labarum  et  un  globe  surmonté  d'une 
victoire,  [Vt«  B.  de  Jonghe].  De  la  collection  de  l'auteur.  ^  Les  origines 
assyro-chaldéennes  des  poids  romains  [M.-C.  Soutzo].  Résumé  d'une  com- 
munication faite  au  Congrès  international  d'archéologie  du  Caire.  1[][4<^  li\r.  5 
Leçons  numismatiques.  Les  premières  monnaies  [J.  Svoronos]  <Suite>. 
Ancres  de  Chypre.  Poissons  d'Olbia.  Jambons  de  Nîmes. 

Revue  de  l'Instruction  publique  en  Belgique,  t.  III,  1909.  l""'* 
livr.  Notes  épigraphiques  [Henri  Grégoire]  <Suite>.  VII.  Saint  Georges 
le  Diasorite.  VllI.  David  Comnène  et  Théodore  Lascaris.  IX.  Artémidore,  10 
«  l'œil  de  l'empereur  »  Zenon.  X.  Michel  Comnène,  émir  d'Arane.  ^  Varia 
[C.  Brakman].  Etude  des  passages  suivants  :  Plante,  Rudens,  310,  396. 
Lucrèce,  livre  VI,  1213  et  suiv.  Cicéron,  pro  Archia,  §  5;  De  Divin.,  I,  §  12; 
II,  §  69.  Sénèque,  Apocolocyntose,  ch.  12.  Apulée,  Met.  XI,  16.  Ammien 
Marcellin,  XXVI II,  4,  12.  Prudence,  nombreuses  observations  de  détail,  is 
1|  P.  Walz,  Hésiode  et  son  poème  moral  [M.  P.].  De  premier  ordre.  ^  R.  W. 
Macan,  Herodotus^  The  VII.  VIII.  and  IX  Books  [Ch.  Michel].  L'auteur  a 
fait  à  la  philologie  grecque  un  présent  royal. ^  A.  P.  Arabantinos,  Wax\'r\- 
TTto;  Jtal  '  AcjxÀy, zt  £Ïa  [M.]  Monographie  agréablement  écrite  et  très 
documentée.  ^[  A.  Meillet,  Introduction  à  Vétude  comparative  des  langues  20 
indo-européennes.,  2^  éd.  [G.  Cohen].  De  premier  ordre;  quelques  observa- 
tions. 11^  2^  livr.  Un  nouveau  fragment  de  Timée  [A.  Delatte].  Étude  du 
récit  d'Apollonius  de  Tyane,  au  §  254  de  la  Vie  de  Pythagore  de  Jamblique; 
il  remonte  à  Timée  et  doit  être,  vu  le  caractère  de  la  méthode  historique 
de  cet  auteur,  utilisé  avec  prudence.  ^  R.  Wagner,  Griechische  Grammatik  ^ 
[L.  P.].  Appréciation  très  sévère.  ^  E.  Bo\s\cq,  Dictionnaire  étymologique  de 
la  langue  grecque  [L.  P.].  Ces  deux  premières  livraisons  sont  d'un  linguiste 
de  premier  ordre.  ^  Monro  et  Allen,  Homeri  opéra.,  Ilias  [L.  P.].  De 
premier  ordre.  ^  Pierre  Boudreaux,  Oppien  d"  A  pâmée.  La  C}iasse\Y.  G.]. 
Très  méritoire.  ^  Paul  Marc,  Byzantmische  Zeitschrift,  Generalregister  30 
[L.  P.].  Admirable  répertoire.  ^]|  3*^  livr.  Notes  épigraphiques  [Henri  Gré- 
goire] <Suite>.  XI.  LTne  ville  méconnue,  Anisa  de  Cappadoce.  XII.  La 
famille  des  Kontostéphanes  et  le  monastère  d'Elegmi.  XIII.  Pierres  voya- 
geu.ses;  observations  sur  Th.  Wiegand,  Inschriften  aus  der  Levante,  Ath. 
Mitt.,  XXIII,  1908,  pages  147  et  suiv.  XIV.  Une  épigramme  de  saint  Gré-  35 
goire  de  Nazianze;  inscriptions  de  Sinasos,  cf.  Anthol.  Pal.,  1,92.  XV.  Encore 
xevT'rjfftç,  mosaïque.  ^  Em.  Boisacq,  Dictionnaire  étymologique  de  la 
langue  grecque^  3^  livr.  [L.  P.].  Excellent.  ^  Jos.  .Ianssens,  Grammaire 
latine,  6*^  éd.  [J.  Hombert].  Excellent  manuel.  ^  King  et  Clarck,  Cicero, 
Philippic  Orations  /,  //,  ///,  K,  V:i  [P.  H.].  Excellente  édition.  ITI  4"  livr.  *o 
Deux  passages  de  l'histoire  ecclésiastique  do  Théodoret  [L.  Parmentier]. 
Examen  et  correction  des  passages  IV,  17  et  18,  et  IV,  26.  ^  Note  sur 
Lucain  [P.  Thomas].  Etudes  des  vers  IX,  382-388.  Il  faut  revenir  h  la  leçon 
d'Oudendorp.  ^  Corrections  au  texte  des  Versus  de  XII  Vcntis  Trcnquilli 
physici,  des  Versus  do  bibliothvca,  etc.  [P.  Thomas].  De  XII  ventis,  vers30  t^ 
31,  47,  de  Bibliotheca,  vers  69-70,  76,  79;  de  Morte,  Additions  du  Codex 
Braidensis;  de  Ventre,  vers  43;  da  Proprietate  feminarum,  vers  2i.  ^  G. 
Radet,  Cybébé,  étude  sur  les  transformation"^  plastiques  d'un  type  divin 
[F.  C.].  De  premier  ordre,  ^f  Grenfell  et  Hunt,  Hellenica  Oxyrhincha 
cum  Theopompi  et  Cratippi  fragmentis  [Ch.  Michel].  Excellent.  ^  P.  Bol-  5o 
CHERT,  Aristoteles  Erdkunde  von  Asien  und  Libyen  [H.  Vander  Linden]. 
Solide  étude.  Tf  L.  Tailhade,  M.-A.  Plautus,  la  force  de  la.  marmite  [1^. 
Thomas].  Le  Plante  du  traducteur  est  plus  truculent  que  nature;  au   ref'te 

R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de   1909.  .  XXXIV. —  11 


162  1909=  —   BELGIQUE. 

travail  de  style  très  curieux  et  très  amusant.  ^  A.  Cartault,  Tihulle  et  les 
auteurs  du  Corpus  Tibullianum  [P.  T.].  Rien  d'essentiel  n'a  échappé  aux  re- 
cherches consciencieuses  de  l'auteur.  Conjectures  de  valeur  inégale  et  dont 
la  plupart  semblent  douteuses.  Au  demeurant,  travail  de  grande  valeur. 
5  Ij  W.  D.  LowE,  Scènes  front  the  life  of  Hannibal[A.  Humpers].  Livr»  complet. 
^[  Bridge  et  Lake,  Select  epigrams  of  Martial  [A.  Humpers].  Très  recom- 
mandable.  ^  Carlo  Pascal,  Letteratura  latina  médiévale  [P.  T.].  Excellentes 
études  de  détail,  préparant  admirablement  les  synthèses  futures.  ^^  5*'  livr. 
Une  famille  sacerdotale  de  Phrygie  à  la  fm  du  paganisme  [E.  De  Stoop]. 

10  Epitaphe  d'un  grand-prêtre  païen,  publiée  par  W.  Ramsay,  Cities  and 
Bishoprics  of  Phrygia,  II,  p.  556;  actuellement  à  Bruxelles,  Musées  du 
Cinquantenaire.  ^  Ed.  Meyer,  Geschichte  des  Altertums,  P,  2  [Ch.  Michel]. 
Admirable.  ^  Pauly-Wissowa,  Realencyclopàdie  der  classischen  Alter- 
tumswissenschafi^    XI P^''  Halbband  [F.   Cumont].   Indique  le  contenu  du 

H  fascicule.  1[  K.  Krumbacher,  Krv^Twp,  ein  lexikographischer  Versuch[h.P.], 
Magistral.  1}  P.  Waltz,  Hésiode,  les  travaux  et  les  jours  [L.  P.].  Excellent. 
^  H.  DiELS,  Theophrasti  Characteres  [L.  P.].  Etablit  définitivement  le 
texte.  ^^  6^  livr.  J.  Berchmans,  L'esprit  décoratif  dans  la  céramique  grecque 
à  figures  rouges  [M.   Laurent].   Très  recommandable.  ^  F.  Braun,  Die 

20  Entwicklung  der  spanischen  Provincialgrenzen  m  rômischer  Zeit  [H.  Vander 
Linden].  Savant.  ^  Th.  Preud'Homme,  Petit  dictionnaire  étymologique  grec 
[J.  Hombert].  Rendra  de  grands  services.  Tf  W.  Vollgraff,  Nikander  und 
Ovid  [L.  P.].  Du  plus  grand  intérêt  et  fécond  en  résultats  nouveaux.  ]f  F. 
Gaffiot,  Pour  le  vrai  latin  [P.  Thomas].   Marque  une   réaction  salutaire 

26  contre  l'étroitesse  de  certaines  règles  qui  dominent  dans  la  grammaire 
latine.  ^  Th.  Elsaesser,  Nos  in  schola  latina  loquimur  [J.  Hombert]. 
Excellent.  ^  F.  Plessis,  La  poésie  latine  [P.  Thomas].  Œuvre  d'un  savant 
et  d'un  homme  de  goût.  %  Auc.  Audollent,  Plaute-Térence,  Extraits  [Art. 
Humpers].  Excellent.  ^  W.  King  Gillies  et  A.  R.  Cumming,  Latin  of  the 

30  Empire  [Art.  Humpers].  Très  utile. 

Revue  des  questions  scientifiques.  3^  série,  tome  XV,  1909.  Livr. 
de  Janvier.  Tyriens  et  Celtes  en  Espagne  [L.  Sire t].  La  première  possession 
de  l'Espagne  par  les  Phéniciens  correspond  à  l'hégémonie  de  Sidon  et  au 
dernier  âge  de  la  pierre,  du  xvi"  au  xvu*^  siècle.  Elle  prit  fin  par  l'invasion 

35  de  peuples  venus  du  centre  de  l'Europe.  Pendant  l'hégémonie  de  Tyr,  de 
1100  à  600,  les  Phéniciens  ne  furent  plus  jamais  maîtres  de  l'Espagne.  Ils 
se  tinrent  sur  les  côtes  et  leur  influence  ne  pénétra  plus  à  l'intérieur,  occupé 
par  la  race  celtibère.  ^^I  Livr.  de  juillet.  Le  port  de  Pouzzoles  dans  l'An- 
tiquité [Alph.   Roersch].   D'après  le  livre  de  Cliarles  Dubois.  Situation. 

40  Aperçu  historique.  Origine  et  développement.  Le  port  et  la  ville.  Fonction 
économique  du  port.  Exportations.  Importations.  Les  courants  commer- 
ciaux. Décadence. 

Revue  de  l'Université  de  Bruxelles.  14^  année.  1908-1909.  N»  3. 
F.  CuMONT,  Recherches  sur  le  manichéisme,  !<"■  fascicule  [E.    Monseur].    De 

15  premier  ordre.  ^1f  N°*  4-5.  La  civilisation  de  la  Crète  ancienne  [A.  Bay^'t]. 
Long  article  de  vulgarisation,  en  cinquante  pages,  d'après  les  livres  de 
Mosso,  Scavi  in  Creta,  et  Burrows,  Discoveries  in  Crète.  ^^  N°  6.  La  pro- 
nonciation du  latin  [Victor  Tourneur].  Sons  et  accents.  La  prononciation 
scolaire  du  latin.  Les  sources  de  notre  connaissance  de  la  prononciation  du 

60  latin  classique.  Les  sons  du  latin  classique.  Conclusion.  ^[Tf  N°  7.  Notes  sur 
les  religions  dites  primitives  [Marcel  Hébert].  A  propos  des  ouvrages  de 
Sal.  Reinach,  G.  Foucart,  Hubert  et  Mauss,  J.  Toutain.  Se  méfier  de 
plus  en  plus  des  explications  unilatérales,  exclusives.  Le  rite  extérieur,  le 


NORDISK    TIDSSKRIFT   FOR    FILOLOGI.  163 

fait  social,  le  texte,  n'ont  do  portée  que  grâce  à  leur  sens,  qui  est  d'ordre 
psychologique.  L'analyse  psychologique  doit  donc  s'ajouter  à  la  documen- 
tation objective,  ethnographique,  préhistorique,  etc.  A.  Roersch. 


DANEMARK 

Réda?teur  général  :  Hans  Raeder. 

Mémoires  de  la  Société  royale  des  Antiquaires  du  Nord.  1908-09.  lo 
Débuts  et  première  évolution  de  la  civilisation  du  bronze  en  Dane- 
mark, d'après  les  découvertes  les  plus  récentes  (en  français)  [S.  Miillerj. 
Parmi  les  objets  de  bronze  trouvés  en  Danemark,  il  se  trouve  quelques 
armes  importées  de  l'Italie  et  peut-être  de  la  Grèce,  entre  autre  ;  unepointe 
de  lance  qui  porte  des  ornements  (figures  de  poissons)  semblables  à  ceux  x5 
qui  apparaissent  dans  la  décoration  mycénienne  de  la  période  la  plus  récente, 
ainsi  que  dans  l'ornementation  protocorinthienne  et  dans  celle  du  Dipylon. 
Aussi  une  épée  trouvée  en  Fionie  ressemble  beaucoup  à  une  épée  de  Mycènes. 
Voir  spécialement  p.  38  sq.,  55  sq.,  69  sq.,  119  sq. 

Nordisk    Tidsskrift    for    Filologi,    3"   série,    vol.    XVIII,    fasc.    1-2.  20 
Quelques  remarques  sur  les  rapports  entre  Platon  et  Démocrite  [H.  Hôff- 
ding].  A  propos  de  la  dissertation  de  J.  Ilammer-Jensen  sur  l'atomisme 
(Den  aeldste  Atomlaere,  1908)  quelques  exemples  de  l'influence  de  Démo- 
crite sur  Platon  sont  cités,  et  il  est  démontré  que  Platon  s'est  servi  des 
théories  atomistiques  de  Démocrite  avec  beaucuop  d'indépendance.  ^  Pla-  25 
ton  et  l'atomisme  [H.  Raeder].  A  propos  du  même  livre,  il  est  démontré  que 
la  connaissance  de  l'atomisme  de  Démocrite,  dont  on  entrevoit  assez  de 
traces  dans  le  Timée,  n'a  pas  produit  une  révolution  très  forte  dans  la 
philosophie  de  Platon.  ][  Notes  sur  Plutarque  [K.  Hude].  Ecrire  Nicias 
ch.  I  (TTpaTEi'av  (au  lieu  de  (TTpaTYjyfav),  ch.  3  i'TTYiXî  (au  lieu  de  eitt/^xs'.)»  30 
Itu/o^  (au  lieu  de  'stu/ev),  ch.  14  toû  [jlyj  xpaTY,Ofiva'.  toÙ;  Xoyi(7aoùç.  ch.  16 
Tou    o£    <  'Ava7rou>   Troxaijiotj,    ch.    17    <£v>   ôXt'yco    /pôvoj,    ch.    18    tojv 
xarâpTEOiv  (au  lieu  de  xaOocpctv),  ch.  19  ffuaTpaTeuôasvot.  ^  Varia  [S.  Eitrem]. 
La  vraie  forme  du  symbole  pythagoricien  est  Iv  oùoto  ixr^  '^'/jX,^  (se.  ^ûXa). 
Restitution  de  Hésiod.  fragm.  94,  39-41  (Rzach)  d'après  Od.  IV,  12,  XIV  35 
268  et  324.  Menandre  Epitr.  150  écrire  a'i'a/p'  a  ys  TréïrovOa  ;  id.  Sam.  261 
TiXï  au  lieu  de  7rY,oa.  \   K.  Witte,  Singular  und  Plural  [J.  L.  Heiberg]. 
Ouvrage  peu  réussi.  Tj  G.  Mau,    Die    Beligions philosophie   Kaiser  Julians 
[H.  Raeder].  Utile  malgré  quelques  méprises.  ^  G.  Misch,    Geschichte   der 
Autobiographie.  I  [H.  Raeder].  Plein  d'idées.  ^  R.  Foerster,  Libanii  opéra  40 
vol.  IV  [H.  Raeder].  Excellente  édition.  ^  M.  Wellmann,  Philumcni  de 
veneiiatis  animalibus  [H.  Raeder].  Édition  savante.  ]f  J.  Vahlen,  Opuscula 
acadeinia,  vol.  II   [0.  Siesbye].  Collection  d'une  grande  valeur.  ^  J.  Simon, 
Plutarchos'  Biographie  des  Aristeides  [C.  V.  (  )stergaard].  Utile.  ^  K.  Krum- 
BACHER,  Populàre  Aufsàtze  [Fr.  Poulsen].  Compte  rendu.  ^^  Fasc.  3.  The  45 
Oxyrhynchus  Papy  ri,  vol.  VI  [H.  Raeder].  Compte  rendu.  Tf  G.  Radet,  Cy- 
bébé  [Fr.  Poulsen].  Fort  utile.  ^  E.  Krause,  Diogenes  von  Apollonia  I-II 
[H.  Raeder].  Réussi.^  O.  Schroeder,  Pindari  mwuVia  [H.  Raeder].  Utile 
et  commode.  ^  M.  Ihm,  Suetoni  Tranquilli  opéra,  éd.  min.  [H.  Raeder].  Suf- 
fira aux  besoins  de  la  plupart  des  lecteurs.  ^  Harvard  Studies  in  Classical  50 
Philology,  vol.  XIX  [H.  Raeder].  Analyse  <cf.  R.  d.  R.  33,  184,  19  sq.>. 
Tf  A.  Rzach,  Hesiodi  carmina  éd.  altéra  [H.  Raeder].  Utile.  ^  O.  Schroeder, 
Aeschyli  cantica[A.  Kragh].  Très  intéressant.  ^  H.  Weil,  Aeschyli  tragoediae 


164  1909.   ÉTATS-UNIS    DE    l' AMÉRIQUE    DU    NORD. 

[A.  Kragh].  Discussion  de  plusieurs  passages.  ^  Th.  Zielinski,  Cicern  im 
Wandelder  Jahrhunderte.  2*^  édition  [V.  Thoresen].  La  nouvelle  édition  fort 
augmentée  est  très  bienvenue.  ^  C.  F.  W.  Muller,  Historische  Grammatik 
der  lateinischen  Sprache,  Supplément  [H.  Pedersen].  Très  utile.  ^  G.  Frie- 

6  DRiCH,  Catulli  Veronensis  liber  [A.  B.  Drachmannn].  Contient  une  grande 
richesse  de  matières,  mais  dépourvu  de  goût  et  de  pénétration.  ^  R.  Heinze, 
Virgils  epische  Technik.  2«  éd.  [A.jB.  Drachmann].  Cette  seconde  éd.  a  subi  peu 
de  changements.  ^  C.  Sontheimer,  Vilruvius  und  seine  Zeit  [Weilbach].  La 
question  de  l'authenticité  de  l'ouvrage  de  Vitruve  n'est  pas  encore  résolue. 

10  ^  C.  HuDE,  Herodoti  historiae  [Cl.  Lindskog].  Édition  empreinte  de  précision. 

1[  J.  Kaent,   Geschichte  des  hellenistischen  Zeitaliers,  II,  I  [J.  L.  Heiberg]. 

-  Sérieuse  et  approfondie,  mais  l'expression  est  fort  abstraite.  ^  O.  Immisch, 

Aristotelis  Politica  [J.   L  Heiberg].  Marque  un  progrès  sur  l'édition  de 

Susemihl.  ^  Pauly-Wissowa,  Real-Ennjclopàdie  u.  s.  w  11-12  Hlbd.  [J.  L. 

16  Heiberg].  Enumération  de  quelques  articles. 

Oversigt  over  det  kongelige  danske  Videnskabernes  Seiskabs 
Forhandlinger.  1909.  Fasc.  1  et  4.  Exploration  archéologique  de  Rhodes. 
V.  Timbres  amphoriques  de  Lindos,  publiés  avec  une  étude  sur  les  timbres 
amphoriques  rhodiens  [iM.  P.  Nilsson].  Discussion  sur  la  technique  et  le 

20  but  des  timbres  ou  cachets  qui  se  trouvent  sur  les  anses  amphoriques.  Ils 
indiquent  le  nom  du  fabricant  et  la  date  de  la  fabrication.  Classification 
des  noms  —  des  fabricants  et  des  éponymes  —  trouvés  sur  les  anses  ampho- 
riques. Correction  de  plusieurs  indications  dans  les  publications  précédentes 
de   timbres  amphoriques.   Examtn   du   calendrier  rhodien;    l'ordre    des 

26  mois  est  fixé  ainsi  :  Semestre  d'hiver  :  Thesmophorios,  Diosthyos,  Theu- 
daisios,  Pedageitnios,  Badromios,  Sminthios;  semestre  d'été  :  Artamitios, 
Agrianios,  Ilyakinthios,  Ponamos,  Karneios,  Dalios.  Notes  sur  les  abré- 
viations, les  fautes  d'écriture  et  l'orthographie,  ainsi  que  sur  les  formes 
et  les  attributs  des  timbres.   Publication   des  timbres  amphoriques  de 

80  Lindos  (en  français).  H.  R 


ÉTATS-UNIS  DE  L'AMÉRIQUE   DU  NORD 

85  Réiacîeur  général  :  Ai.frkd   Jacob. 

American  historical  Review,  vol.  XIV  (1908-1909).  N»  1  :  Pais, 
Ancient  Italy,  etc.  Iranslated  by  C.  D.  Curtis  [C.  H.  Moore].  On  regrette 
qu'il  n'ait  pas  été  tenu  plus  de  compte  du  travail  accomph  depuis  que  ces 

40  articles  ont  paru.  La  traduction  de  Curtis  dans  l'ensemble  est  bien  faite. 
^^  N**  2  :  E.  Reich,  General  history  of  western  nations,  etc.  vol.I,  IL  Anti- 
quity  [Botsford],  N'est  pas  une  histoire  au  sens  ordinaire,  mais  une  suite 
d'essais  sur  quelques-uns  des  aspects  de  la  période  considérée.  Cet  ouvrage 
montre  que  l'auteur  possède  une  certaine  aptitude  à  la  construction  historique. 

45  11  DÉCHELETTE,  Manuel  d'archéologie  préhistorique,  &c.,  I  [Robinson].  Guide 
très  sûr  dans  le  champ  vaste  et  plein  de  difficultés  de  la  science  dont  il 
traite.  ^  C.  Jullian,  Histoire  de  la  Gaule,  W  :  la  Gaule  indépendante  [Ro- 
binson]. Dans  l'ensemble,  quoique  ne  manquant  à  aucun  point  de  vue 
d'originalité,  J.  montre  une  prudence  qui  convient  aux  difficultés  de  son 

60  sujet.  ^  Ch.  W.  L.  Launspach,  State  andjamily  in  early  Rome[S.  P.  P.].  L'au- 
teur paraît  ignorant  de  l'état  des  questions  et  de  la  critique  dans  les  recherches 
relatives  à  son  sujet.  Tf  Quinn,  Helladian  Vistas.  L'histoire  est  mêlée  à  la 
description   du  [décor  naturel  et  à  la  recherche  de  la  caractéristique  des 


AMERICAN    JOURNAL    OF    ARCHAEOLOGY.  165 

peuples.^  C,  Waldstein  and  L.  Schoobrigde,  Herculanum,  past.,  présent 
and  future  [S.  B.  P.].  La  partie  utile  du  livre  comprend  les  appendices  (à  l'ex- 
ception du  l'^r),  les  planches  et  la  l'^^  partie.  Tf^  N°  3  :  M.  Besnier,  Les  cata- 
combes de  i?ome  [Healy].  A  tout  point  de  vue,  cet  ouvrage  est  une  excellente 
introduction  à  l'histoire  des  catacombes.  ^  Krumbacher,  Populdre  Aufsàtze  & 
[Allinson].  Ces  24  essais  aident  à  apprécier  un  écrivain  reconnu  partout  à  juste 
titre  comme  faisant  autorité  en  matière  d'histoire  byzantine.  Il  faut  cepen- 
dant   tenir   compte  de  son  équation  personnelle.  ^^  N°  4   :    K.    H.   E. 
De    Jong,    Dos    antike    Mysterienwesen,    etc.    [Moore].    Livre  intéressant 
par  la  collection  qu'il  offre  de  rites  mystiques    et   magiques   tirés   d'un  lo 
grand  nombre  de  sources;  mais  il  ne  faut  pas  oublier  qu'un  parallélisme 
n'est  pas  nécessairement  une  explication.  ^  M.    C.   D'Ooge,   The  Acro- 
polis    of     Aihens    [Manatt].    L'étudiant    sérieux    trouvera    cet    ouvrage 
bourré  de  faits  soigneusement  examinés.  Le  point  de  vue  est  principalement 
chronologique.  *[f  J.  Kaerst,  Geschichte  des  Hellenistisclien  ZeLlallers^  II,  1  :  15 
Bas   Weseti  des  Hellenismus  [Perrin].   La  philosophie  politique  des  deux 
derniers  livres  de  cet  ouvrage  est  profonde  et  compréhensive,  mais  elle  est 
exprimée  dans  un  style  obscur.  ^W.  Fowi.er,  Social  lije  at  Rome  in  the  âge  of 
Cicero  [8.  B.  P.].  Ce  livre  est  un  des  rares  exemples,  dans  ces  dernières  années, 
de  ce  genre  d'ouvrage  dans  le  domaine  des  humanités,  qui  est  d'érudition  20 
consommée,  utile  à  l'étudiant  et  en  même  temps  intéressant  pour  un  plus 
large  cercle  de  lecteurs  cultivés.  ^  G.  Ferrero,  The  greatness  and  décline  of 
Rome^  vol.  V  :  The  republic  of  Augustus,  transi,  by  H,  J.  Chaytor  [B.  Perrin]. 
Ce  cinquième  volume  continue  plusbrillamment  que  jamais  un  ouvrage  his- 
torique que  l'on  peut  appeler  sensationnel,  déclamatoire,  conjectural  et  25 
chimérique,  mais  aussi  fascinant  et  suggestif  au  plus  haut  point.  Jamais 
il  ne  sera  considéré  comme  définitif  et  faisant  autorité.  ^  Crées,  Claudian  as 
an  historira'  a"thon(y  [C.  V.  Clark].  Ce  livre  est  une  étude  historique  sur 
Stilichon,  tel  qu'il  est  représenté  par  Claudien,  mais  tous  les  poèmes  impor- 
tants sont  analysés  et  la  vie  du  poète  retracée  complètement.  M.  B.      ^q 

American  Journal  of  Archaeology,  vol.  XIII  (1909).  N°  l.  Deux 
miroirs  étrusques[J.  C.  Rolfe].  1°  Un  miroir  avec  inscriptions  représentant 
Pelée  et  Thétis,  provenant  d'une  tombe  située  près  de  l'emplacement  de 
Fidenae;  comparaison  av  ec  deux  miroirs  indiqués  dans  Gerhard  :  Etruskische 
Spiegel.  2°  Un  miroir  de  Fescennium;  représente  probablement  les  Cabires.  35 
"If  La  mort  do  Romulus  [J.  B.  Carter].  La  légende  de  Romulus  s'est  déve- 
loppée pendant  le  4'^  siècle;  au  dernier  siècle  de  la  République  nous  trouvons 
un  renforcement  de  la  théorie  de  l'apothéose  par  l'identification  de  Romulus 
et  de  Quirinus.  Les  fouilles  faites  dans  le  Forum  en  1898-99  nous  ont  donné 
l'autel  où  le  rex  accomplissait  certaines  de  ses  fonctions  et  la  stèle  avec  la  49 
lex  arae.  T[  Un  œnophore  appartenant  à  l'Université  Johns  Hopkins  [D.  M. 
Robinson].  Acheté  à  Rome  en  1907,  représente  les  Dioscures;  sur  le  fond 
se  lit  le  mot  otvocpôpoç;  date  probablement  du  second  siècle  av.  J.  C.  ^  Un 
bas-relief  pseudo  romain  au  Musée  des  Offices;  un  faux  de  la  Renaissance 
[A.  L.  Frothingham].  Le  bas-relief  étudié  a  été  sculpté  à  Rome  entre  1460  45 
et  1480.^  L'incendie  de  Rome  sous  Néron  [Ch.  Hiillsen].  En  juillet  64  ap.  J.  C. 
la  pleine  lune  tombait  le  17,  exactement  un  jour  avant  l'explosion  de  l'in- 
cendie. Le  feu  prit  réellement  par  accident.  ^  Assemblée  générale  de  l'Insti- 
tut archéologique  d'Amérique  (décembre  1908).  Analyse  des  communica- 
tions suivantes  :  Deux  miroirs  étrusques  [J.  C.  Rolfe].  Voy.  plus  haut. 
TJ  Restauration  du  portique  de  l'Asclépiéon  d'Athènes  [G.  Allen  et  L.  D.  Cas- 
key].  Sera  pubHé  in-extenso.  ^[  Un  petit  problème  historique  [W.  F,  Harris], 
Les  anciens  croyaient  qu'Ulysse  s'était  «  assis  »  devant  le  chien  du  porcher; 


166        1909.  —  ÉTATS-UNIS  DE  l'amérique  du  nord. 

en  réalité,  il  s'est  «  couché  «.^  Notes  sur  un  voyage  en  Isaurie  [T.  Callander]* 
Contient  les  résultats  épigraphiques  obtenus  pendant  l'été  de  1907.  La 
plupart  des  monuments  étudiés  appartiennent  aux  iii^  et  iv<'  siècles  A.  D. 
^  Un  type  de  lampe  romaine  :  Forma  25  de  Dressel  [S.  E.  Bassett].  Etude 

6  de  200  lampes  du  type  représenté  par  les  formae  24  et  25  du  C.  I.  L.,  XV, 
2,  pi.  111.  tI  Les  rostres  dits  flaviens  [E.  B.  Van  Deman].  Sera  publié  in- 
extenso.  ^  Un  portrait  inédit  d'Euripide  [W.  N.  Bâtes].  Au  musée  impérial 
ottoman  de  Constantinople  se  trouve  un  intéressant  bas-relief  du  i^r  siècle 
de  l'ère  chrétienne;  au  centre,  Euripide  est  représenté  assis.  ^  Le  dévelop- 

10  pement  de  l'écriture  pictographique  babylonienne  [G.  A.  Barton].  Les  dessins 
ne  sont  pas  aussi  bons  que  ceux  d'Egypte;  ils  se  développèrent  rapidement 
en  signes  conventionnels,  ^f  Le  temple  de  Soleb;  une  nouvelle  forme  de 
l'architecture  égyptienne  [J.  H.  Breasted].  A  Soleb  il  y  a  une  double  rangée 
de  vastes  colonnes  dans  l'axe  du  temple,  sur  le  devant  du  pylône;  un  mur 

55  a  été  érigé  de  chaque  côté  parallèlement  à  la  rangée  de  colonnes.  Une  telle 
forme  de  nef  a  dû  être,  à  une  certaine  époque,  une  forme  admise  d'architecture. 
^JL'emploi  des  termes  vaôçet  ispôv  chez  Pausanias[C.  H.  Weller].  La  distinction 
communément  admise  entre  le  vocô;  et  le  [spôv  ne  s'apphque  pas  à  tous  les  cas. 
^  Le  groupe  dédié  par  Daochus  à  Delphes  [K.  K.  Smith].  Sera  publié  in- 

20  extenso.  ^  Le  poisson  comme  symbole  du  Christ  [C.R.  Morey].  Ce  symbole 
date  de  la  fin  du  2'' siècle.  L'origine  se  trouve  dans  l'ancien  et  constant 
usage,  pour  les  peintres  des  catacombes,  de  représenter  la  multiplication 
des  pains  et  des  poissons  pour  symboliser  l'Eucharistie.  T[  La  découverte  du 
sarcophage  de  Marc-Aurèle  [A.   L.   Frothingham].  L'immense    tombe    de 

25  porphyre  sculptée  de  l'impératrice  Hélène  qui  est  au  Musée  du  Vaticai, 
est  le  sarcophage  de  Marc-Aurèle,  ainsi  que  le  montre  la  présence  du  lion, 
signe  du  zodiaque  sous  lequel  cet  empereur  était  né.  ^f  Une  tête  d'Héraclès 
provenant  de  Sparte  [W.  N.  Bâtes].  Sera  publié  in-extenso.  ^  La  toiture  des 
Propylées  d'Athènes  [H.  D.  Wood].  Sera  publié  in-extenso.  ^  Les  fouilles  de 

30  1908  au  Forum  romain  et  près  de  l'arc  de  Titus  [H.  L.  Wilson].  Expose  les 
raisons  qui  font  douter  de  l'identification  des  murs  en  opus  quadratim 
au  S.-E.  de  l'arc  avec  les  fondations  du  temple  primitif  de  Jupiter  Stator. 
Tf  Les  Quinquennales  [R.  V.  D.  Mogoffin].  Ils  remplissaient  à  peu  près  les 
mêmes  fonctions  dans  les  municipalités  que  les  censeurs  à  Rome;  mais  ils 

35  furent  d'abord  nommés  par  des  fonctionnaires  romains  ou  désignés  par  eux 
aux  électeurs  municipaux. H  Sujets  tirés  de  l'Evangile  de  saint  Jeau  dans 
les  peintures  des  catacombes  [G.  D.  Lamberton].  Des  sujets  de  ces  peintures 
et  de  leur  date  on  peut  raisonnablement  conclure  que  l'Evangile  de  saint 
Jean  s'est  répandu   à  Rome   dans  les  premières  années  du  second  siècle; 

40  on  doit  donc  supposer  qu'il  a  été  écrit  quelque  temps  auparavant,  ^f  Un 
groupe  de  sculptures  de  Corinthe  [Miss  E.  M.  Gardner].  Étude  de  frag- 
ments d'un  bas-relief  représentant  la  Gigantomachie.  Doit  être  regardé 
comme  un  travail  grec  antérieur  à  la  grande  frise  de  Pergame.  ^  La  signi- 
fication cultuelle  du  Carmen  Arvale  [T.  Fitz-Hugh].  Nous  avons  dan  s  le 

45  Carmen  arvale  une  représentation  du  symbole  de  la  lance  et  du  tripudium 
rituel  de  la  divinité  primitive  nationale  des  races  italico-latines.  ^I^T  No2: 
Une  inscription  des  Labicani  Quintanenses  [W.  Dennison].  Découverte 
en  1899,  près  de  la  15^  borne  milliaire  de  la  \ia  Labicana;  gravée  sur  un 
piédestal  en  marbre.  Essai  de  restitution.  Tf  L'âge  et  la  patrie  des  manus- 

50  crits  bibhques  de  la  collection  Freer  [H.  A.  Sanders].  11  faut  cher  cher  vers 
le  désert  de  Libye,  le  Fayoum  ou  la  région  du  Sinaï,  si  nous  voulons  trou\er 
le  dernier  séjour  de  cette  ancienne  Bible.  ^  Un  autre  \ase  par  l'artiste  de 
la  cyhx  de  Penthésilée  [M.  H.  Swindler].  Étude  d'une  cylix  de  l'Académie 


AMERICAN    JOURNAL    OF    PHILOLOGY.  167 

des  sciences  à  Philadelphie.  Le  pied  qui  la  supporte  maintenant  ne  lui  appar- 
tient pas.  Description  des  peinture. ,  On  peut  la  dater  de  470  av.  J.  C.  environ. 
Tf  Une  tête  d'Héraclès  dans  le  style  de  Scopas  [W.  N.  Bâtes].  Aurait  été 
trouvée  à  Sparte  en  1908;  actuellement  dans  une   collection   particulière 
à  Philadelphie.  Comparaison  avec  les  têtes  provenant  du  fronton  du  temple   6 
d'Athèna  Aléa  à  Tégée.  La  tête  étudiée  est  probablement  une  bonne  copie 
d'un  ouvrage  perdu  de  Scopas.   ^  Une  série  de  sculptures  de  Corinthe 
[E.  M.  Gardiner].  I.  Bas-reliefs  helléniques  :  Étude  de  trois  fragments  de 
bas-reliefs  de  la  meilleure  époque  grecque  (5''  et  4''  siècles);  1°  une  tête 
de  profil,  2°  une  autre  tête  de  profil  provenant  très  probablement  d'un  w 
tombeau,  3°  deux  fragments  représentant    un    jeune  homme  tenant  un 
bâton  ou  plutôt  une  lance  pour  la  chasse  et  ayant  un  chien  assis  à  ses  pieds. 
^  Les  rostres  dits  flaviens  [E.  B.  Van  Ueman].  Etude  des  restes  de  monu- 
ments à  l'extrémité  ouest  du  Forum.  Les  deux  groupes  de   construction 
qui  composent  ces  restes  sont  de  la  même  époque;  ce  sont  deux  parties  d'un  i& 
même  monument.  La  plus  ancienne  remonte  probablement  à  Jules  César; 
la  construction  au-dessus  représente  les  rostra  Augusti.  La  restauration  qui 
amena  la  construction  de  la  partie  en  hémicycle  eut  lieu  probablement  à 
l'époque  de  l'érection  de  l'arc  de  Septime  Sévère.  ^1[  N"  3  :  Fouilles  dans 
l'île  de  Mochlos,  Crète,  en  1908  [R.  B.  Seager].  L"île  de  Mochlos  est  à  200  m.  20 
du  rivage  de  la  Crète,  en  face  des  villages  de  Tourloti,  Sfaka  et  Lastro.  La 
période  minoenne  primitive  semble  y  avoir  été  d'une  prospérité  excep- 
tionnelle. Le  cimetière  ancien  qui  a  été  découvert  a  livré  une  masse  énorme 
de  poteries,  d'armes,    vases  de  marbre  et  d'albâtre  d'un  beau  travail,  et 
un  trésor  considérable  d'ornements  en  or.  11  a  été  établi  par  ces  fouilles  que  25 
les  2^  et  3*'  périodes  minoennes  primitives  ont  été  par  excellence  l'âge  des 
vases  de  pierre,  ^j  Une  série  de  sculptures  de  Corinthe  [E.  M.  Gardiner]. 
II.  Une  Gigantomachie  hellénistique.  Etude  de  fragments  trouvés  à  la  fin 
de  mai  1903;  datent  probablement  du  iii^  siècle  av.  J.  C.  ;  III.  Sculpture 
romaine  :  étude  de  copies  de  sculptures  grecques  :  1°  une  statue  d'Artémis;  3° 
2°  un  torse  de  satyre.  TJ^J  N**  4  :  Vases  funéraires  datés  provenant  d'Alexan- 
drie [R.   Pagenstecher].   En  continuation   d'une  techinque  pratiquée  en 
plusieurs  endroits  et  qui  est  représentée  principalement  par  les  poteries 
dites  de  Cabirium,  une  classe  d'hydries  a  été  fabriquée  à  Alexandrie  de  la  fin 
du  iv*^  jusque  dans  la  seconde  moitié  du  m*'  siècle  av.  J.-C.  Liste  de  23  in-  86 
f:criptions  datées  de  vases.  Discussion.  %  Le  ïychaion  d'Is-Sanamên  [L.  C. 
Cummings].  Bâti  dans  la  12''  année  de  l'empereur  Commode  (192  ap.  J.C). 
Essai   de  restauration.   T[  Un  fragment  d'un  pithos  peint  provenant  de 
Cnossos  [P.  V.  C.  Baur].  Fragment  avec  deux  figures  féminines  peintes. 
^  Le  bas-relief  connu  sous  le  nom  de  «  l'Athéna  en  deuil  »  [F.  M.  Bennett].  40 
Etude  du  bas-rehef  du  Musée  de  l'Acropole  d'Athènes.   Discussion    de 
l'opinion  de  Fairbanlvs.  La  colonne  représentée  n'est  pas  une  meta,  mais 
la  représentation  primitive  d'Athèna  elle-même.  ^  Le  groupe  dédié  par 
Daochus  à  Delphes  [E.  M.  Gardiner  et  K.  K.  Smith].  Discute  la  restaura- 
tion du  groupe  proposée  par  Homolle.  Le  torse  nu  trouvé  en  avril  1907  46 
doit  sans  doute  être  attribué  à  la  statue  d'Agelaiis.  En  appendice  :  Le  plan 
de  l'enceinte  [W.  B.  Dinsmoor].  Restauration  du  plan  de  l'enceinte  ren- 
fermant le  monument  de  Daochus.  M.  Bernard. 

American  Journal    oi  Philology    Vol.  XXX  (1909).   Liv.  I  (n»  117). 
La  Syntaxe  du  verbe  Grec  par  Stalil.  3   [B.  L.  Gildersleve].  Dans  ce  3^  art.  s© 
<cf.  R.  d.  R.  33.  177  48  et  178.29>  G.  continue  son  examen  serré  de  cette 
Syntaxe  qu'il  qualifie  de  «  monumentale  »  et  qui  lui  rappelle  par  sa  masse 
imposante  le  Palais  de  justice  de  Bruxelles.  11  étudie  avec  S.  la  question  des 


168       1909.  —  ÉTATS-UNIS  DE  l'amérique  du  nord. 

modes  et  des  temps  et  discute  minutieusement  ses  assertions.  ^  Le  texte 
des  Epitrepontes  de  Ménandre  et  notes  sur  le  Héros  [E.  Capps].  Complétant 
un  art.  précédât  <cf.  R.  d.  R.  33.  178,  30.  A.  J.  Ph.  29,  410>.  C.  insère 
avec  les  restitutions  nécessaires  les  passages  cités  par  Tischendorf  et  Jern- 
5  stedt  dans  le  contexte  de  la  fin  de  l'acte  3  des  Epitrepontes  rétablissant  ainsi 
le  texte  de  cette  comédie  de  Ménandre.  11  restitue  ensuite  le  commencement 
de  chacun  des  vers  8  à  17  de  Tlléros  qui  manque  dans  le  papyrus.  1[  Aphro- 
dite et  le  mythe  de  Dion'^  [G.  D.  Hadzsitz].  Dans  cette  étude  sur  la  psy- 
chologie de  la  religion  grecque  à  son  origine,  H.  explique  pourquoi  les  Grecs 

10  en  introduisant  dans  leur  Panthéon  l'Aphrodite  orientale,  et  en  en  faisant 
une  de  leurs  déesses,  en  firent  une  fille  de  Dionè  :  il  y  a  à  cela  deux  causes, 
outre  l'ancienneté  du  mythe  de  Dionè:  1°  la  relation  d'Aphrodite  et  de 
Dionè  avec  les  deux  grands  faits  de  la  vie  et  de  la  fertilité,  et  2°  l'identi- 
fication commune  de  ces  deux  déesses  avec  l'idée  d'humidité,  élément  créa- 
is teur  du  inonde  organique.  ^  Properce  111,  24  [B.  O.  P'oster].  Explique  les 
vers  9  à  12  de  cette  élégie  dont  le  sens  est  très  discuté,  et  montre  leur  rela- 
tion avec  le  contexte.  îl  corrige  haec  du  v.  11  en  «  hoc  »  et  verba  du  v.  12 
en  «  vera  ».  ^j  Inscr.  lutines  de  la  Johns'Hopkins  University.  2  [H.  L.  "VVilson]. 
Texte,    commentaire,    restitutions   et   explications   de   six   inscr.  latines; 

20  1,  Fragment  d'une  inscr.  trouvée  en  1906  à  Rome  entre  la  porta  Salaria 
et  la  porta  Ponciana,  de  l'autre  côté  du  mur  d'Aurélien,  le  reste  de  l'inscr. 
a  été  publié  par  Gatti,  Bull.  d.  Commis.  Archaeol.  Comm.  1906,  c'est  une 
inscr.  tombale  du  règne  d'Auguste  en  l'honneur  de  G.  Allius  «  scriba  libra- 
rius  ex  tribus  decuriis  quaestorius  »  et  de  tous  les  siens;  2,  En  l'honneur  de 

25  l'acteur  M.  IJlpius  Apolaustus,  affranchi  de  Trajan;  3,  C.  I.  L.  VI,  35285  a, 
où  on  trouve  sept  exemples  de  l'apex  sur  voyelles  longues;  4,  Trouvée  à 
Baïes,  il  y  est  fait  mention  du  Porticus  triumphi  comme  dans  C.  I.  L.  VI, 
29776,  nom  sous  l'empire  de  la  partie  de  la  voie  comprise  entre  la  Porta 
Triumphalis  et  le  Circus  ou  entre  le  Circus  et  la  Porta  Carmentalis;  5,  Inscr. 

30  funéraire  trouvée  à  Cumes,  de  G.  Ovius,  Sp.  f.  ;  6,  Inscr.  funéraire  inédite 
trouvée  à  Cumes  de  l'affranchi  L.  Vinullius  Heracla.  TI  Le  sigmatisme  dans 
Homère  [J.  A.  Scott].  Montre  par  des  exemples  tirés  d'Homère  que  la 
théoriede  Ameis- Hentzeet  de  Sterret,  renouvelée  d'Eustathe  et  de  Denys 
d'Halicarnasse,  qui  prétendent  que  le  sifflement  produit  par  la  pronon- 

35  ciation  du  sigma  répété  dans  le  même  vers  contribue  à  montrer  la  colère 
ou  la  passion  chez  celui  qui  parle,  est  absolument  sans  fondement.  ^  L.  v. 
ScHROEDER,  Mystcfium  und  Mimus  im  Rig-Veda  [Bloomfield].  Comme  ce 
livre  s'appuie  surtout  sur  des  restitutions  de  mythes,  rites  ou  pratiques 
populaires  préhistoriques,  ses  conclusions  ne  sauraient  avoir  une  rigueur 

40  mathématique  entraînant  la  conviction.  Il  soulèvera  donc  bien  des  objec- 
tions. ^  K.  Abicht,  Herodotos  III  B.  V  und  VI  [Howes].  Cette  4''  éd.  revue 
qui  paraît  33  ans  après  la  troisième  rendra  de  grands  services.  Remarques 
de  détail,  ^f  Causeries  à  propos  de  K.  Reik^  Der  Optatii' bei  Polybius  und 
Philo  von  Alexandria.  Appréc.  favorable  :  sur  Schlaghter  I  G.   F.   23  p. 

46  165  sqq.  Recherches  sur  les  temps  et  les  modes  dans  Hérodote,  que  l'auteur 
résume;  sur  l'emploi  des  temps,  imparfait,  subj.,  etc.  dans  Hérodote;  sur 
MouLToN,  Prolegomena  ta  the  Grammar  of  the New  Testament  arrixés  kleur 
3^  éd.  :  sur  Eryximachos  et  les  médecins  au  temps  de  Platon;  sur  I.  Bruns, 
Attische  Liebestheorien,  qui  sera  lu  avec  profit  par  les  lecteurs  du  Banquet  de 

60  Platon,  et  sur  Robin,  Théorie  platonicienne  de  F  Amour,  qui  montre  quelle 
place  importante  cette  théorie  occupe  dans  la  philosophie  de  Pl.  dont  le 
Phèdre  serait  un  des  derniers  dialogues  :  surl'éditiondePindaredeScHRôDER 
et  une  lecture  proposée  (Kc'ppav)  pour  un  fragment  nouvellement  découvert; 


AMERICAN    JOURNAL    OF    PHILOLOGY.  169 

sur  le  Thésaurus  grec;  sur  les  Nomina  Sacra,  ouvrage  posthume  de  L. 
L.  Traube.  11^  Liv.  II  (no  118).  Synthesis  doliolorum  Dresseliana  [E.W. 
Fay].  Interprétation  détaillée  de  Tinscr.  de  Buenos.  Les  trois  doliola  qui 
présentent  cette  inscr.,  dialogue  en  énigmes,  constituent  un  apophoreton, 
ou  présent,  pour  les  Saturnales;  la  légende' est  dans  une  certaine  mesure  une  6 
cryptographie  écrite  de  droite  à  gauche,  sans  ponctuation,  en  caractères 
anciens  Chalcidio-italiotes  :  Tinscr.  présente  une  orthographe  archaïque 
et  dialectale  et  même  macaronique  et  des  formes  verbales  qui  ont  pu  être 
choisies  dans  dilTérentes  époques  allant  de  Lucilius  à  Quintilien  par  un 
grammairien  facétieux.  Texte  restitué  et  traduit.  ^  Études  classiques  en  lo 
Islande  au  moyen  âge  [T.  Frank].  Tf  Inscr.  latines  de  la  Johns  Hopkins 
University  [H.  L.  Wilson].  Texte,  commentaire  restitutions  et  explication 
de  trois  inscr.  concernant  les  jura  sepulcrorum  dont  l'une  donne  le  nom 
d'un  nouveau  grenier  à  Rome  et  de  plusieurs  tituli  militum,  en  tout  14  nu- 
méros. Tf  L'offrande  du  soma  dans  un  fragment  d'Alcman  [W.  W.  Wilson].  is 
Explication  du  fragment  34  d'Alcman  (Bergk).  Il  est  question  non  d'une 
Bacchante  faisant  du  fromage  avec  du  lait  de  lion  et  l'offrant  aux  dieux, 
mais  de  l'offrande  du  suc  de  la  plante  appelé  soma  et  offert  en  libations  aux 
dieux  :  le  suc  prenait  lui  aussi  le  nom  de  soma.  Au  v.  5  Xeôvrsiov  =  soma 
et  il  faut  corriger  èTraXaOsiaa  en  iTTtaXaOeTaa.  Le  soma  se  préparait  par  20 
l'addition  de  lait  caillé  d'où  xupbv  ÈTÛpYjaaç  du  v.  6.  Argeiphontes  du  v,  7 
est  probablement  Apollon  Karneios  qu'on  adorait  à  Sparte,  Cette  offrande 
nous  reporte  plus  loin  que  la  période  Indo-iranienne,  dans  les  temps  pré- 
Védiques.  Tl  La  charité  (jui  commence  par  ceux  de  la  maison  [W.  A.  Heidel], 
Montre  par  l'explication  de  plusieurs  passages  du  Nouv.  Test,  et  des  auteurs  26 
anciens  (Euripide,  INIénandre,  Platon,  Aristote  Térence)  qu'au  iv*^  et  au  v»^  s. 
av.  J.-C.  comme  à  l'époque  chrétienne  l'amour  des  siens,  embrassant  la 
famille  comme  un  élargissement  de  l'individu,  avait  passé  en  proverbe  et 
qu'on  y  faisait  souvent  allusion.  1[  W.  K.  Prentice,  Greek  and  Latin  inscr. 
[D.  M.  Robinson].  C!ontient  438  inscr.  grecques  et  latines  trouvées  en  Syrie  30 
en  1899-1900.  Grande  valeur  :  remarques  de  détail.  ^  Gg.  Boesch,  De  Apol- 
lonii  Rhodii  Elocutione  [Fitch].  Grande  valeur.  ^  Chr.  Huelsen,  The  Roman 
Forum,  its  Histonj  and  ils  monuments.  Transi,  by  J.  B.  Carter [Garnett]. 
Qques  fautes  d'impression  dans  cette  seconde  édition.  Manuel  très  commode, 
très  intéressant  et  important.  ^  Causeries  sur  les  éditions  avec  commen-  ss 
taires  des  Choéphores  d'Eschy!e  dé  Blass  et  de  Vcrrall,  comparées  entre 
elles;  sur  ceux  des  auteurs  anciens  dont  on  pubhe  de  nouvelles  éd.;  sur 
Les  Bacchantes  d'Euripide  de  Dalmeyda  (éloges)  et  G.  Norwood,  The 
Riddle  oj  the  Bacchae;  sur  la  nouv.  éd.  de  Thcophraste  de  Jebb  (éloges)  :  sur  la 
nou\elle  manière  de  comprendre  1  étude  du  grec;  sur  l'esprit  français  et  40 
l'esprit  allemand  à  propos  de  M.  Croiset,  Aristophane  etsurl'impossibihté 
de  traduire  certaines  expressions  d'une  langue  dans  une  autre;  sur  Pindare; 
sur  \  Homerischcr  Hymnenhau  de  Ludwich;  sur  l'emploi  de  laor.  imp.  dans 
le  grec  de  la  Bible,  Tf^J  3^  livr.  (n»  119).  Later  echoes  of  the  greek  Bucohc 
poets  [W.  P.  Mustard].  Montre  dans  la  littérature  les  imitations  et  lesi'émi-  45 
niscences  de  Théocrite,  Bion  et  Moschus,  entre  autres  chez  les  poètes  de  la 
Pléiade  ert  chez  André  Chénier.  ^  Notes  on  latin  syntax  [E.  B,  Lease], 
Rectifications  et  additions  par  ordre  alphabétique  à  l'Antibarbarus  hnguae 
latinae  de  Schmalz-Krebs.  7 <=  éd,  Tj  Cross-suggestion  :  a  form  of  Tacitean 
brachylogy  [G,  D.  Kellogg].  Après  avoir  défini  à  la  suite  de  Smith  50 
ce  qu'il  entend  par  «  suggestion  par  contraste  »  et  «  suggestion  par 
ressemblance  »  et  montré  combien  ce  procédé  était  familier  à  Horace,  ainsi 
Carm.  III,  13,  6  «  gelidos  inficiet  tibi  rubro  sanguine  rivos  »  où  l'eau  froide 


170  1909.  —    ÉTATS-UNIS    DE    l'AMÉRIQUE    DU    NORD. 

(claire)  contraste  avec  le  sang  rouge  (chaud),  K.  étudie  un  certain  nombre 
de  passages  de  l'Agricola  et  de  la  Germanie  de  Tacite,  chez  qui  il  se  présente 
très  souvent,  afin  de  montrer  d'une  part  combien  l'application  de  ce  prin- 
cipe de  suggestion  offre  un  moyen  naturel  et  légitime  d'interprétation,  et 
ô  de  l'autre  qu'il  aide  à  comprendre  sans  aucune  correction  plusieurs  passages 
où  le  texte  des  mss.  paraît  obscur.  Au  fond  ce  principe  constitue  une  bra- 
chylogie  du  type  appelé  «  constructio  ad  sensum  »  dans  son  sens  le  plus  large. 
%  Récent  literature  on  ancient  animal  names  and  effigies  [C.  R.  Eastman]. 
Indique  un  certain  nombre  d'ouvrages  récents  qui  peuvent  aider  à  identifier 

10  certaines  espèces  d'animaux  ou  de  plantes  dont  les  noms,  les  descriptions  ou 
les  représentations  nous  ont  été  transmises  par  les  auteurs,  les  peintures  ou 
les  monuments  anciens,  sans  qu'on  ait  pu  jusqu'ici  savoir  exactement  à 
quoi  nous  avions  à  faire.  ^  M.  L.  d'Ooge,  The  Acropolis  ojAthens  [Robinson]. 
Excellent  manuel  pour  les  touristes  et  ouvrage  capital  à  consulter  pour  les 

16  archéologues  de  profession.  *\\  Causeries  sur  l'art  de  traduire  les  auteurs 
anciens,  sur  la  prose  artistique  et  sur  la  difficulté  de  rendre  sensible  le 
mètre  de  l'original.  Réserves  sur  le  vol.  2  de  Mustzbauer,  Grundlagen  der 
griech.  Tempuslehre  u.  der  homer.  Tenipusgebrauch,  qui  est  un  peu  vieilli  : 
remarques  sur  Rutherford,   Scholia  Aristàphanica,  et  sur  J.   Maurice, 

20  Numismatique  Constantinienne.  ^^  N^  4  (n°  120).  Récognition  scènes  in 
greek  literature  [B.  Perrin].  Aristote  dans  sa  Poétique  s'est  étendu  sur  les 
scènes  de  reconnaissance,  qui  lui  paraissent  une  des  trois  parties  essentielles 
de  l'épopée  et  de  la  tragédie,  les  deux  autres  étant  les  révolutions  des  évé- 
nements et  les  incidents  tragiques  (Poet.  XI,  6;  XXIV,  1).    11  prend  ses 

25  exemples  dans  l'Odyssée  (trois)  et  dans  Spohocle  et  Euripide.  P.  passe  en 
revue  dans  Euripide,  dans  Sophocle  et  dans  l'Odyssée,  18  scènes  de  recon- 
naissances dont  11  dans  l'Odyssée,  les  autres  dans  Sophocle  et!  Euripide, 
dont  4  dans  des  tragédies  non  citées  par  Aristote,  savoir  Electre  de  Sophocle, 
Electre,  Ion  et  Hélène  d'Euripide,  pour  établir  ce  qui  est  peu  connu,  ou 

30  qui  peut  être  inféré  sûrement  touchant  les  neuf  exemples  de  reconnaissances 
citées  par  Aristote  dans  des  tragédies  que  nous  n'avons  plus.  Il  cherche 
ensuite  jusqu'à  quel  point  la  répartition  qu'A,  a  faite  de  ces  scènes  en  cinq 
classes  et  le  jugement  qu'il  a  porté  sur  elles  est  satisfaisant  ou  de  valeur 
durable.  11  conclut  qu  on  doit  rejeter  trois  de  ces  classes  et  n'admettre  'comme 

35  base  de  classification  que  les  reconnaissances  directes  ou  indirectes,  par 
suite  de  preuves  de  l'identité  des  personnages;  mais  que  les  reconnaissances 
les  plus  belles  sont  celles  qui  résultent  des  preuves  d'identité  se  produisant 
indirectement,  de  préférence  sans  l'emploi  de  «  signes  et  de  gages  »,  bien 
qu'il  ne  soit  pas  nécessaire  que  cela  arrive  ainsi.  ^  The  date  of  the  extant 

40  Prometheus  of  Aeschylus  [D.  A.  Mac  Rae].  La  didascalie  des  Perses 
d'Eschyle  établit  qu'en  473/2  av.  J.-C,  sousl'archontat  de  Menon,  Eschyle 
fut  vainqueur  avec  Phinée,  les  Perses,  Glaucus  et  Prométhée;  en  a 
soutenu  que  ce  Prométhée  était  un  drame  satyrique  et  non  celui 
que    nous    avons    encore;   l'auteur  montre   qu'on    ne  peut  pas  accepter 

45  cette  hypothèse,  et  d'autre  part  on  ne  peut  établir  sûrement  que 
le  Prométhée  enchaîné  fut  représenté  en  472.  ^  The  Saturnian  meter 
[J.  Fraser].  Conclusions  :  Le  fait  qu'un  mètre,  à  une  période  tardive  de  son 
histoire,  est  basé  sur  le  rhythme  et  sur  l'allitération  n'impUque  pas  qu'il 
en  ait  été  ainsi  à  l'origine.  Le  mètre  saturnien  a  trois  accents  dans  chaque 

60  moitié  de  vers.  A  l'origine  il  consistait  dans  la  combinaison  de  deux  vers 
courts,  chacun  de  sept  syllabes,  ayant  chacun  trois  accents.  A  son  origine  le 
mètre  saturnien  est  probablement  identique  avec  le  vers  du  poème  irlandais 
connu  sous  le  nom  d'Hymne  de  Fiacc  qui  comprend  deux  parties,  chacune 


CLASSICAL    PHILOLOGY.  171 

de  sept  syllabes  et  ayant  chacun  trois  accents.  ^  F.  Plessis,  La  poésie 
latine  (de  Livius  Andronicus  à  Rutilius  Namatianus)  [Smith].  Grands  éloges. 
If  F.  F.  Abbott,  Society  and  Politics  in  andent  Rome  [Wilson].  Volume 
d'essais  intéressants  et  suggestifs.  ^  Causeries  sur  un  certain  nombre  de 
trad.  d'auteurs  grecs  et  latins  en  anglais  et  en  allemand,  notamment  sur  6 
la  trad.  en  anglais  des  Fragments  d'EmpédocIe  par  Léonard;  sur  le  Parfait 
grec;  sur  les  études  de  Schlachter  sur  l'emploi  des  temps  et  des  modes 
chez  les  auteurs  grecs;  sur  la  mort  de  Kontos. 

Classical  Philology.  Vol.   IV  (1909).   N»  1.  Studies  in  the  Grouping 
of  Nouns  in  Plautus  [H.  W.  Prescott].  Nous  avons  dans  nos  langues  mo-  lo 
dernes  des  mots  qui  se  présentent  ensemble  par  paires  ou  par  triades  et  qui 
correspondent   à   des   préoccupations   sociales,    politiques   ou   religieuses, 
comme  «  liberté,  égalité,  fraternité  »,  «travail  et  capital  »,  «  lafoi,respérance, 
la  charité  ».  C'est  là  un  phénomène  qui  nous  renseigne  sur  certaines  phases 
de  la  vie  des  peuples.  11  doit  en  être  de  même  chez  Plaute,  et  c"est  ce  que  15 
P.  étudie  en  montrant  dans  un  certain  nombre  de  passages  comment  Pi. 
groupe  certains  mots;  il  laisse  de  côté  parfois  Tordre  logique  pour  obéir  à 
ses  goûts  d'artiste  ou  pour  produire  des  effets  comiques  ou  par  recherche 
de  l'effet,  et  souvent  ses  idées  sont  associées,  ou  ses  mots  groupés  plus  pour 
l'effet  à  produire  que  pour  obéir  à  la  logique.  ^  Finger-counting  among  the  20 
Romans  in  the  fourth  Century  [Ed.  H.  Bechtel].   Montre  d'après  les  auteurs 
anciens,  surtout  S.  Augustin  et  S.  Jérôme,  comment  les  Romains  comptaient 
sur  leurs  doigts  au  iv^  s.  (computare  par  opposition  à  numerare)  et  les  termes 
dont  il  se  servaient  pour  ce  genre  de  calculs.  ^  A  certain  supposed  literary 
Relationships  [C.  Bonner].  Dans  cet  art.  qui  se  continue  dans  le  n**  3,  B.  25 
combat  les  conclusions  de  H.  Reich  (De  Alciphronis  Longique  aetate)  sur  les 
dates  d'Alciphron  et  de  Longus  et  sur  les  rapports  d'Alciphron  avec  Longus 
d'une  part  et  avec  Elien  d'autre  part.  Reich  soutient  que  Elien  dans  ses  Epis- 
tulaerusticae  imite  les  lettres  d'Alciphron,  que  par  conséquent  le  «  floruit  » 
d'Alciphron  doit  être  placé  au  plus  tard  qqs  années  plus  tôt  que  la  mort  30 
d'Elien  (229  ap.  J.-C.)  et  son  apogée  vers  200.  D'autre  part,  Alciphron  aurait 
emprunté  qqs  idées  aux  romans  pastoraux  de  Longus  qui  par  suite  devrait 
être  placé  dans  le  second  siècle.  C'est  ce  que  conteste  B.  1,  Alciphron  et 
Ehen;  2,  Elien  et  les  Comiques;  3,  Alciphron  et  Longus.  ^f  The  Book  Division 
of  Propertius  [B.  L.  Ulman].  Lachman  est  le  premier  qui,  au  lieu  de  diviser  35 
les  élégies  de  Properce  en  4  livres  comme  le  font  les  mss.,  proposa  de  les 
partager  en  5  hvres.  Birt  a  montré  que  le  hvre  I  fut  publié  séparément  et 
fut  appelé  Monobiblos  :  le  reste  des  élégies  parut  plus  tard,  peut-être  deux 
livres  à  la  fois,  et  forma  un  vol.  sous  le  titre  de  Elégies.  Ces  hvres  nouveaux 
furent  numérotés  1  à  4  et  non  pas  1  à  5,  comme  le  soutient  Lachmann.  Il  « 
s'ensuit   que  le  livre  I  ne  faisait  pas  partie  du  recueil  d'Elégies  pubhé  dans 
l'antiquité  sous  le  nom  de  Properce  et  la  citation  de  Nonius  Marcellus 
(169  M)  est  bien  tirée  du  liv.  III,  21,  14.  T[  The  verbal  in-teo  inPolybius 
[H.  F.  Allen].  Etude  sur  l'emploi  de  l'adj.  verbal  en  -teo  parPolybe  repré- 
sentant la  koine  comme  complément  aux  art.  de  C.  E.  Bishop  «  The  Greek  45 
Verbal  in  -teo  <Am.  J.  Ph.  1899,  R.  d.  R.  33,  140,  26  à  33>  qui  traite  de 
l'emploi  de  ces  adj.  d'Homère  à  Aristote.  ^  Studien  zur  Topographie  von 
Paestum  [Th.  Kluge].  Coup  d'œil  sur  l'histoire  de  Paestum.  Le  temple  de 
Poséidon  est  bien  nommé;  la  Basilika  était  le  temple  de  Déméteret  Coré 
et  celui  qu'on  prenait  pour  le  temple  de  Céres  était  le  temple  d'Athèna.  ^^ 
Le  temple  romain  était  consacré  à  Jupiter.  ^  An  archaic  Boeotian  inscr. 
[C.  D.  BuckJ.  Restitution  de  l'inscr,  trouvée  par  Hollaux  en  1885-86  dans 
le  temple  de  Ptoon- Apollon  et  publiéeparBréal  (Mem.  Soc.  Ling.  VII,  p.  448). 


172        1909.  —  ÉTATS-UNIS  DE  l'amérique  du  nord. 

C'est  une  des  plus  anciennes  inscr,  béotiennes  connues.  ][  Notes  et  discus- 
sions. On  Thucydides  II,  15,  4  [P.  Shorey].  Il  n'y  a  pas  de  lacune  dans  le 
texte,  il  faut  lire  avec  les  mss.  xal  devant  àXXwv  ;  il  a  le  sens  de  «  as  weU  » 
et  balance  et  anticipe  le  second  xal  qui  suit  devant  rà  'éço).  ^f  Some  classical 
^  quotations  from  Middle-Ages  [T.  Frank].  Le  moine  Theodoricus  de  Dron- 
theim  écrivit  vers  1160  une  histoire  de  la  Norvège  en  latin  où  il  cite  Lucain, 
Horace,  Pline  l'Ancien,  Platon  (le  Timée).  Un  Anonymus  de  Profectione  in 
Terram  Sanctam  publié  vers  1190  cite  Virgile,  Juvénal,  Ovide.  On  trouve 
dans  l'Encomium  Emmae  Reg.  11,492  une  citation  de  l'Anth.  Lat.  256  (R). 

10  Tout  cela  prouve  combien  les  lettres  classiques  étaient  alors  cultivées  en 
Norvège.  T[  Notes  on  Euripides  Alcestis  290  sq.  [W.  A.  Heidel].  Propose 
pour  ce  locus  desperatissimus  la  correction  du  premier  xxlcôç  en  xàXXw^-. 
T[  [P.  S.].  Défend  au  contraire  la  leçon  xaXôiç.  T[  On  the  Hypothesis  to  Anti- 
phon  2  [i  [F.   M,  Poster].  Lire  «  b^i.o'koyd  [j.èv  TrpàJTov  tyiv  'é/ôpav  ».  TJ  Note 

15  on  Diogenes  Laertius  IV,  59  [P.  Shorey].  Corrige  yXuxuTaTa  hyrix.i'jxi 
en  yXicrypoTara  (adverbe)  èff/Y,y.£vat  —  «  M^as  very  near  «.  ^  G.  Mau,  Die 
Religions  pli  ilosophie  Kaiser  Julians  in  seinen  Reden  auf  Kônig  Helios  und 
die  Gôtiermuttei'  [Wright],  C'est  la  première  tentative  systématique  de 
retrouver  dans  les  deux  cpuir'.xot  uixvoi  de  Julien  l'influence  des  Néo-Plato- 

20  niciens  :  qques  réserves.  ^  A.  Gudeman,  Grundriss  der  Geschichte  der  klass. 
Philologie  [Morgan].  Qques  omissions  et  qques  erreurs,  mais  faciles  à  faire 
disparaître  dans  une  prochaine  éd.  *[[  G.  Lodge,  Lexicon  Plautinum.  I, 
fasc.  1-5  [Abbott].  Véritable  monument  de  la  science  del'auteur.  Tf  K.  Witte, 
Singular  und  Plural  [Scott].  Qques  réserves,  mais  a  une  valeur  exceptionnelle. 

25  Tf  B.  P.  Grenfell  —  A.  S.  HuNT,  The  Te ftmnis  Pap?y/-n I  [Fowler].  Grands 
éloges.  ^  G.  Ferre Ro,  The  Greatness  and  Décline  of  Rome,  transi,  by  A.  E. 
ZiMMERN,  I  and  II  [D.  Magie].  Analyse  de  ces  2  vol.  j[  M.  P.  Nilsson, 
Griech  Feste  von  religiôser  Redeutung  mit  Ausschluss  der  Attischen.  J.  de 
Prott  et  Lud.  Ziehen,  Leges  Graecorum  sacrae  e  titulis  collectae.  II,  1,  Leges 

^^  Graeciae  et  Insularuni  [Moore].  1 .  Tous  ceux  qui  ont  étudié  le  livre  si  bien 
fait  de  Nilsson  exprimeront  le  vœu  qu'il  traite  dans  un  se  ond  vol.  des 
fêtes  n'ayant  pas  un  caractère  religieux  ;  2,  Eloges,  mais  peu  facile  à  consulter 
en  l'absence  d'indices.  ^  Th.  Schermahn,  Prophetarum  vitae  fabulosae 
indices  apostolorum  discipulorumque  Domini  Dorotheo,  Epiphanio^  Hippolyto 

3^  aliisque  vindicata  [Peppler].  Analyse.  ^  W.  A.  Merrill,  T.  Lucreti  Cari 
de  rerum  natura  [Shorey].  A  droit  à  notre  reconnaissance.  ^  A.  Gercke, 
L.  Annaei  Senecae  opéra  quae  supersunt;  II,  Nat.  Quaest.  libros  8  éd.  [Mer- 
chant].  Appréc.  favorable;  utile  par  les  informations  que  la  préface  et 
l'apparat  critique  donne  sur  les  mss.  ^f  E.  H.    Oliver,    Roman   économie 

40  Conditions  to  the  Close  of  Republic  [Grandrud].  Soigné.  ^  G.  H.  Chase,  The 
Loeb  Collection  of  Arretine  Pottery  [Târbell].  Eloges.  ^  J.  van  Leeuwen, 
Aristophanis  Pax  éd.  [Cary].  Indication  des  corrections  apportées  au  texte. 
^  K.  Ziegler,  Die  Ueherlieferungensgeschichte  der  vergleichenden  Lebens- 
beschreibungen   Plutarchs   [Fhckinger].    Appréc.    favorable.  ^   Alf.    Hart- 

45  MANN,  De  inventione  luvenalis  capita  tria  [Prescott].  Etude  soignée  et  sym- 
pathique qui  pousse  le  lecteur  à  des  recherches  encore  plus  approfondies. 
TfH  N»  2.  The  archétype  Codex  of  Valerius  Maximus  [W.  M.  Lindsay]. 
1  pi.  Le  cod.  optimus  qui  sert  de  base  à  l'éd.  Teubner  est  le  Bernensis  366 
du  ixe  s.,  dicté  par  Servatus  Lupus,  l'abbé  de  Ferrières,  en  860  à  ses  élèves 

60  et  copié  par  l'un  d'entre  eux  Heirich  d'Auxerre.  Il  fut  corrigé  par  Lupus 
lui-même  et  est  ainsi  l'un  des  plus  précieux  monuments  de  la  science  médié- 
vale. Les  corrections  de  L.  qu'il  contient  proviennent  en  partie  d'un  autre 
ms.  de  l'Epitome  de  Valère  Maxime  du  v^  s.,  copié  par  Helpidius  Domnulus. 


CLASSICAL    PHILOLOGY.  173 

C'est  dans  cet  archétype  qui  appartenait  à  la  bibl.  de  Fleury  ou   à  celle 
d'Orléans,  que  se  trouvait  en  marge  le  passage  111  2.10  classem  ...  cam- 
porum,  comme  aussi  l'ôpigramme  de  Martial  1,  i  insérée  ch.  II,  10,  8.  ^  A 
Chapter  in  the  story  of  Roman  Imperialism  [T.  Frank].  Retrace  l'histoire 
du  développement  de  l'impérialisme  romain  de  200  à  180  av.  J.-C,  et   5 
examine  quelques-unes  des  sources  historiques  de  cette  période,  dans  le 
but  de  faire  justice  des  assertions  de  certains  historiens   qui  ne   veulent 
voir  dans  la  conduite  de  Rome  envers  Philippe,  Antiochus  et  les  Grecs, 
qu'un  machiavélisme  raffiné  et  sans  scrupule.  ^  The  iambic  Trimeter  in 
Menander  [J.  W.  White].  Étude  de  23  p.  sur  ce  vers  dans  Mf'nandre  et  ses  io 
diverses  combinaisons  :  tableaux  statistiques.  ^  Lucian  the  sophist  [E.  J. 
Putnam].  Montre  que  L.  a  été  un  sophiste  non  seulement  par  entraînement 
mais  par  tempérament,  non  seulement  pendant  sa  jeunesse  mais  pendant  toute 
sa  vie,non  seulement  par  la  technique  mais  par  le  sentiment.  Tous  ses  écrits 
portent  la  marque  de  cette  tendance.  Ils  relèvent  tous  de  l'enseignement  des  i5 
sophistes,  que  ce  soit  des    p-eXérat,    des   TrapaXiai,    des    âxcipocTst;    ou    des 
otàÀoyo!.   P.   passe   en  revue  tous  ces  genres  différents.  ^  The  literary  cri- 
ticism  in  the  Bibliotheca  of  Photius  [La  Rue  Van  Hook].  Bien  que  Photius, 
Patriarche  d'Alexandrie,  soit  avant  tout  un  lexicographe,  sa  «  Bibliotheca  » 
nous  le  fait  connaître  aussi  comme  un  critique  intéressant  et  original.  20 
Composée  pour  l'usage  de  son  frère  Tarasius  cette  Bibhotheca  compilent 
un  compte  rendu  de  première  main  d'environ  280  ouvrages,  tous  grecs  et 
écrits  en  prose.  H.  passe  en  revue  les  principaux  jugements  de  Ph.  en  dis- 
posant les  auteurs  comme  suit  :  1,  historiens;  2,  romanciers;  3,  rhéteurs;  4, 
grammairiens,  lexicographes;  auteurs  de  mélanges  surtout  ecclésiastiques.  26 
Il  conclut  en  disant  que  Ph.  occupe  dans  l'histoire  de  la  critique  littéraire 
une  place  bien  plus  importante  qu'on  ne  le  croit.  ^  Additions  and  correc- 
tions to  G.  1.  L.  [B.  L.  Ullmann].  D'après  le  Vaticanus-Ottobonianus  1550. 
Ce  ms.  du  xv^  s.  contient  Catulle,  Properce  et  un  poème  par  Panormita. 
Les  feuillets  99  v  et  100  v  nous  donnent  la  copie  de  14  inscr.  anciennes  et  de  ao 
deux  du  moyen  âge  copiées  aux  vi*^  s.  Douze  des  ces  inscr.  anciennes  sont  dans 
le  Corpus,  dix  dans  le  vol.  VI,  deux  dans  le  vol.  XI.  Comme  les  originaux 
de  plusieurs  ont  disparu,  ces  copies  sont  très  importantes.  Texte  et  variantes. 
Deux  sont  inédites;  une  complète  CIL,  VI,  1013.  Elles  mentionnent  un  col  ège 
inconnu  jusqu'ci  :  le  «  collegium  salutare  nomenclatorum  ».  Texte  des  deux  35 
inscr.  du  moyen  âge.  ^  Caesar's  battle  with  the  Helvetians[W.  Dennison].  Dé- 
fend les  conclusions  de  Stoffel  que  la  seconde  bataille  entre  César  et  les 
Helvètes  en  58  eut  lieu  près  du  village  de  Montmort,  contre  les  hypothèses 
de  Bircher.  (Bibracte.  Eine  Kriegsgeschichte  Studie),  qui  croit  que  les  Hel- 
vètes, forcés  d'abandonner  la  colline  d'Armeiq,  s'étaient  retirés  vers  le  sud,  40 
sur  une  hauteur  au  delà  de  l'Auzon.  ^  Pliny,  Ep.  11,12,4  [E.  T.  M.].  Les 
mss.  ne  donnent  pas  «  quam  »  entre  décorum  et  notatum.  II  a  été  ajouté 
par  les  éd.   à  commencer  par  l'Aldiue  (Bâle,  1530).  C'est  à  tort  d'après  Tac. 
Ann.  II,  77  et  Aetna,  253  sq.  ^  On  Aristotle,  De  Part.  An.  IV,  10  [P.  Shorey]. 
Corriger,  687  a  13,  TrpodôVjx-ri  au  heu  de7rpo(7£ÔT,)cs.  Tf  Note  on  Polybius,  XXX,  45 
23,  3  [A.    C.    Johnson].    Conserver   [xaxpâi;   au   Heu    de  la  correction   de 
Reiske  [/.âxxpaç.  Tf  C.  H.  Beeson,  Hegemonius  :  Âcta  Archelai  hrsg.  [Goods- 
peed].  Première  éd.  complète.  Défmitive  dans  l'état  actuel  de  la  science. 
^  A.  FiCK,   Vorgriech.  Ortsnamen  als  Quelle  fur  die  Vorgeschichte  Griechen- 
lands  [Collitz].    Distingue  les  noms  de  lieu  réellement  grecs  de  ceux  qui  53 
étaient  étrangers  à  l'origine  et  cherche  à  déterminer  leur  caractère  ethno- 
graphique. ^  A,  LoEW,  Die  àltesten  Kalendarien  ans  Monte  Cassino  [Lindsay]. 
Investigation  patiente;  ne  néglige  aucun  détail;  important,  ^f  M.  Carroll, 


174        1909.  —  ÉTATS-UNIS  DE  l'amérique  du  nord. 

The  Attica  of  Pausanias  [Weller].  Soigné,  utile.  ^  C.  Robert,  DerneueMe- 
nander;  Id.,  Szenen  aus  Menanders  Komoedien  [Prescott].  Des  réserves  sur 
les  restitutions.  ^  G.  Friedrich,  Catulli  Veronensis  liber  e'kl.  [E.  T.  M.]. 
Quoique  un  peu  suffisant  et  inférieur  comme  solidité  aux  autres  vol.  de  la 
5  coll.  Teubner,  pourra  être  pris  en  considération  par  les  futurs  éditeurs  de 
Catulle.  ^  F.  Vollmer,  Q.  Horatii  FI.  Carmina  rec.  Ed.  mai.  [Laing].  Impor- 
tant. ^  L.  DiTTMEYER,  Aristotelis  de  Animalibus  historia  rec.  [Millerd]. 
Réalise  un  progrès  sur  l'importante  éd.  de  Aubert  et  Wimmer.  ^  O.  und  E. 
Kern,  C.  O.  Mûller.  Lebensbild  in  Briefen  u.  s.  w.  [H ellems].  Intéressant, 

10  maisbien  des  lettres  auraient  pu  être  omises.^  O.GiLBERT,  Die  me/eoro/ogisc/iew 
Theorien  des  griech.  AUerlums  [Heidel].  Complète  l'Histoire  de  la  philosophie 
grecque  de  Zeller,  mais  ne  contient  rien  de  très  important  ou  bien  peu. 
^  Gg.  MiscH,  Geschichte  der  Autobiographie.  I,  Bas  Âlterlum.  [Norlin].  Ter- 
riblement germanique  par  l'abondance  excessive  des  détails  et  des  généra- 
is lisations  psychologiques  et  philosophiques.  ^  A.  J.  Evans,  A.  Lang, 
G.  MuRRAY,  F.  B.  Jevons,  J.  L.  Myres.  W.  W.  Fowler,  Anthropology 
and  the  Classics  [Shorey].  Analyse  rapide  de  ces  six  conférences  faites  à 
l'Université  d'Oxford.  ^  J.  G.  Frazer,  Adonis.,  Attis,  Osiris.  Studies  inthe 
history  of'oriental  religion  [Moore].  Riche  contenu.^  A.  Fairbanks,  Athenian 

20  Lekythoi  [Wheeler].  Classe  et  étudie  avec  soin  les  lecythes  athéniens  de  475 
à  430  av.  J.-C.  Admirable.  ^  H.  Funaioli,  Gramm.  Romanae  fragmenta  I 
coll.  et  rec.  [Husband].  Corpus  de  tous  les  fragments  concernant  les  ques- 
tions de  grammaire  jusqu'à  la  fin  du  règne  d'Auguste.  Rendra  de  très  grands 
services.^  E.  F.  Thompson,  Msxavoéto  a'frfMexafxsXst  in  Greek  literature 

26  until  100  a  D.  Including  discussion  of  their  cognâtes  and  of  their  Hebrew 
équivalents  [Peppler].  Résumé.  ^  J.  W.  Beck,  Horazstudien  [Laing].  Réfute 
les  conclusions  de  Vollmer  sur  les  relations  des  mss.  d'Horace  entre  eux. 
T[  Joh.  Vahlenii...  opusculaacademica  2  [Prescott].  Modèle  d'études  sérieuses, 
et  de  jugements  pondérés.  ^  E.  Krause,  Diogenes  von  Apollonia  [Millerd]. 

30  Malgré  qques  réserves  peut  être  regardé  comme  un  résumé  commode  et 
fidèle  de  tout  ce  que  nous  savons  sur  l'école  ionienne.  ][^f  N°  3.  Vulgar  Latin 
in  the  Ars  Consentii  de  Barbarismis  [F.  F.  Abbott].  Le  petit  traité  de  Con- 
sentius  de  Barbarismis  et  Metaplasmis  est  avec  l'Appendix  Proti  le  seul 
ouvrage  ancien  qui  nous  soit  parvenu  sur  le  latin  vulgaire.  Bien  qu'il  n'ait 

85  pas  l'importance  de  l'Appendix,  il  vaut  la  peine  d'attirer  l'attention  et 
A.  dans  cet  art.  de  15  p.  étudie  tout  ce  qui,  dans  ce  traité,  concerne  les 
barbarismes  (p.  391-398  dans  Keil.  G.  L.  V.).  II  nous  intéresse  par  les 
exemples  qu'il  contient  de  prononciation  vulgaire  et  par  les  renseignements 
qu'il  donne  sur  des  particularités  dialectales  dans  la  prononciation  du 

40  latin  des  différentes  parties  de  l'Empire.  ^  The  influence  of  meter  on  the 
Homeric  choice  of  dissylabes  [J.  A.  Scott],  Montre  que  si  certains  mots, 
notamment  docpoç,  Xo'yoç,  voixoç,  ne  se  trouvent  pas  dans  Quintus  de 
Smyrne  et  très  rarement  dans  Homère,  cela  tient  à  des  raisons  de  quantité. 
La  poésie  épique  grecque  préfère  les  dissyllabes  à  pénultième  longue  et 

45  n'emploie  que  rarement  ou  même  pas  du  tout  les  dissyllabes  à  pénultième 
brève.  Le  choix  des  dissyllabes  est  donc  déterminé  par  la  quantité.  ^  The 
temporal  cum-clause  and  its  rivais  [J.  J.  Schhcher],  Détermine  les  rapports 
qu'il  y  a  entre  les  propositions  temporelles  commençant  par  cum,  et  leurs 
rivales  les  propositions  commençant  par  po  tquam,  ubi,  ut,  simulatque, 
5Q  dum.  Salluste  emploie  209  fois  «  postquam  »  et  «  ubi  »  et  24  fois  cum  tem- 
porel avec  le  subj.  César  77  fois  les  premiers  et  147  fois  le  second  et  Nepos 
44  fois  les  premiers  et  181  fois  le  second.  La  différence  entre  ces  construc- 
tions n'est  pas  objective,  dépendant  de  la  nature  des  faits  racontés,  mais 


CLASSICAL   PHILOLOGY.  175 

purement  subjective,  réfléchissant  le  processus  mental  de  l'écrivain.  ][  The 
use  of  the  oe-diphtong  in  Plautus  [A.  R.  Andersen].  Etudie  l'emploi  de  la 
diphtongue  oe  chez  Plaute.  A  cette  époque  elle  se  prononçait  comme  u. 
^  The  latin  accusatives  med,  ted,  etc.  [E.  W.  Fay].  Rapports  de  ces  formes 
de  l'ace,  avec  l'abl.  instrumental.  î|  The  international  Congress  of  Archaeo-  6 
logists  [C.  L.  Ranson].  Compte  rendu  très  court.  ^The  simple  past  condition 
with  potential  indicativ  in  apodosis  [G.  H.  Macurdy].  Cette  forme  de  penséo 
conditionnelle  ne  se  présente  pas  en  grec,  quoi  qu'en  dise  l'Ausfuhrliche 
Gramm.  de  Kiihner-Gerth,  qui  ont  mal  compris  l'exemple  unique  qu'ils 
en  donnent.  Dem.  19,  53.  el  yàp  Yi^av...  xa;  IlûXaç  et/ov.^  Propertius  II,  lo 
xn  18  [J.  S.  Phillemore].  Corriger  en  «  quod  superest,  alio  tramite  pelle 
sitim».  ]f  KXoT07r£U£'.v  [A.  G.  Laird].  Dans  Hom.  T.  149,  lire/pr,  (èjxxoXu- 
Tcsûstv.  il  Marginalia  on  the  Ilellenistic  Poets  [H.  W.  Prescott].  Apollonius 
de  Rhode  I,  672,  conserver  la  leçon  des  mss.  èTriyvcâoudat.  —  Théocrite 
1,140  pdov  =  pôov  'A/épovToç;  21,48  lire  êùpùv  (au  1.  de  eupov)  àyùJva;  « 
27,60  [X£i!Io>v  àii.7r£/ôvr|  désigne  l'amoureux  lui-même  et  non  un  vêtement. 
—  Kock.  Com.  Att.  fr.  àoéçTroxa  1322,  lire  [xoXu^ioîvouî...  sytov  Tro'oa;.  ^  Suy- 
yevrjç  o'^OaXy-ôç  [P.  Shorey].  Pind.  Pyth.  V.  15  (7UYY£vr,ç  =  de  naissance 
(from  birth)  —  Crates,  Epist.  19  lire  'îç  xtva;  au  1.  de  Iç  nadcç,  allusion  à 
Od.  VI,  327.  ^  H.  NoHL,  Cicero,  Divinatio  in  Q.  Caeciliëim,  in  C.  Verrcm  20 
lih.  IV  [Peterson].  Des  réserves  sur  cette  3«  éd.^  R.  Foerster,  Libanii 
Opéra  rec.  [Wright].  Ces  quatre  premiers  vol.  ne  contiennent  que  les  Orationes. 
F.  n'est  pas  au  bout  de  ses  peines.  ^  U.  v.  Wilamowitz-Moellendorff, 
Greek  historical  writing.  In.  A  polio  [Shorey].  Eloges  de  ces  deux  confé- 
rences faites  à  Oxford.  ^  M.  Hoffmann,  Briefwechsel  zwischen  A.  Boeckh  u.  26 
L.  Dissen,  Pindar  und  Anderes  betreffend  [Clapp].  Valeur  considérable  pour 
ceux  qui  étudient  Pindare;  intéressant  aussi  comme  tableau  de  l'âge  d'or 
de  la  philosophie  classique  allemande.  ][  C.  A.  Savage,  The  Athenian  family. 
A  sociological  and  légal  Study,  based  chiefly  on  the  works  of  Attic  Orators 
[Donner].  S'adresse  au  grand  public.  ^  C.  E.  Millerd,  On  the  interprétation  30 
of  Empedocles  [Lovejoy].  Bien  documenté  et  compétent.  ^  E.  Stampini, 
La  metrica  di  Orazio  comparata  con  la  Greca  e  illustrata  su  liriche  scelte  del 
poeta  [Ullmann].  Des  assertions  inadmissibles.  ^  D.  Quinn,  Helladian 
Vistas  [Hellems].  Suites  d'esquisses  agréables  à  lire;  destiné  au  grand  public. 
^  Th.  ZiELiNSKi,  Cicero  im  Wandel  der  Jahrhunderte  [Id.].  Seconde  éd.  S6 
augmentée  qui  désappointera  un  peu  les  lecteurs  qui  se  rappellent  avec 
plaisir  la  première  éd.  moins  étendue.  Néanmoins  contribution  de  valeur 
à  l'histoire  de  la  civilisation  en  Europe  et  sera  la  bienvenue,  ^f  G.  NoR- 
wooD,  The  Riddle  of  the  Bacchae.  The  last  stage  of  Euripides  Religious 
Views  [  Castle].  Trop  subtil,  mais  intéressant,  devra  être  lu  par  tous  ceux  40 
qui  s'occupent  d'Euripide.  ][  Anne  B.  Hermann,  Studies  in  greek  allegorical 
Interprétation  [Heidel].  Intéressant.  ^  Fl.  Weigel,  Kurzgefasste  griech. 
Schulgrammatik  [Peppler].  Excellent  petit  livre,  clair  et  concis,  composé 
d'après  Curtius-v.  Hartel.  ^  P.  Wessner,  Aeli  Donati  quod  fertur  Comme n- 
tum  Terenti.  III,  i.  Eugraphi  commentum  continens  [  Steele].  Sera  le  bien  45 
venu  pour  tous  ceux  qui  en  étaient  réduits  à  l'édition  de  Klotz.  Tf  T.  G. 
Tucker,  Life  in  ancient  Athens  [Washburn].  N'est  pas  fait  pour  les  spé- 
ciahstes,  mais  contient  tout  ce  qu'un  étudiant  et  un  homme  du  monde 
doivent  savoir  sur  ce  sujet;  qques  réserves.  ^  I.  Flagg,  Plato:  The  A  polo  gy 
and  Crito  [Hewitt].  Trop  de  fautes  d'impression.  ^^  N°  4.  Propertius  and  60 
the  arae  Perusinae  [A.  L.  Frothingham].  Nouvelle  interprétation  de  l'Elé- 
gie I,  21.  F.  y  voit  une  allusion  aux  massacres  de  Pérouse  où  300  victimes 
furent  égorgées  sur  l'autel  de  César  et  leurs  corps  offerts  en  expiation  aux 


176        1909.  —  ÉTATS-UNIS  DE  l'amérique  du  nord. 

mânes  de  César.  L'élégie  est  censée  prononcée  par  une  des  viciti  mes  juste 
avant  l'hécatombe  ou  tout  au  commencement.  ^  The  meaning  of  xûto; 
[.J.  T.  Allen].  Kûtoç  passe  pour  signifier-une  cavité,  un  trou,  omne  id  quod 
cavum  est,  cavitas,  etc.  (Thésaurus).  A.  retrace  l'histoire  de  ce  mot  et 
5  montre  que  le  Thésaurus  a  tort;  le  sens  de  ce  mot  poétique  fréquent  dans 
la  prose  scientifique  et  de  basse  époque,  est  propement  «  gonflé,  bombé  », 
il  est  employé  aussi  pour  tous  les  objets  qui  affectent  une  forme  ronde  et 
désigne  :  a)  la  masse  d'un  objet;  b)  un  objet  renfermant  un  autre  objet, 
comme  un  sac,  une  cavité,  etc.  T|  Early  mediaeval  commentaries  onTerence 

\0  [E.  K.  Rand].  Origines  et  sources  de  commentaires  sur  Térence  du  com- 
mencement du  moyen  âge  (art.  de  40  p.).  ^  The  composition  of  the  De  ora- 
toribus  antiquis  of  Dionysius  [R.  H.  Turkey].  Tout  d'abord  le  «  De  orato- 
ribus  antiquis  »  de  Denys  d'IIalicarnassc  comprenait  deux  sections  (duvxâ- 
^s'.ç)  étudiant  :  1,  Lysias,  Isocrate,  Iséc;  2,  Démosthène,  Eschine,  Hypéride. 

15  Cette  seconde  section  cessa  d'être  copiée  après  la  mort  de  Denys  d'H.  et 
disparut  de  la  circulation  parce  que  la  monotonie  des  mômes  procédés  et  de 
la  même  méthode  que  dans  la  première  s'y  faisait  trop  sentir.  Elle  fut  rem- 
placée par  une  troisième  section  consacrée  à  Démosthène  et  à  sa  grande 
supériorité  sur  les  autres  orateurs.  C'est  ainsi  qu'après  la  mort  de  Denys  le; 

20  Études  sur  Lysias,  Isocrate,  Isée  avec  l'Etude  sur  Dt'mosthène  servirent 
comme  une  sorte  de  manuel  indiquant  ce  qu'il  pensait  des  orateurs  et 
quelles  étaient  ses  préférences.  ^  Studies  in  the  mss.  of  the  third  décade 
of  Livy  [F.  W.  Shipley].  1,  Parenté  des  mss.  de  groupe  duPuteanus;  —  2, 
Addenda   et  corrigenda  aux  Analecta   Liviania  de  Mommsen   pour  les 

S5  leçons  du  Vat.  Reg.  762;  —  3,  Le  Cod.  Mediceus,  sa  grande  valeur.  If  The 
city  of  Servius  and  the  Pomerium  [E.  T.  Merrill].  Une  fois  admis  que  la 
cité  de  Servius,  celle  qui  était  entourée  par  le  mur  d'enceinte  que  les  Ro- 
mains confondirent  plus  tard  avec  les  fortifications  du  iv*^  siècle,  ne  com- 
prenait pas  l'Aventin  et  ne  s'étendait  pas  au  delà  du   pomerium,  toutes 

30  les  difficultés  disparaissent  concernant  le  large  espace  existant  à  l'époque 
de  Servius  entre  le  mur  de  fortification  et  la  limite  du  pomerium  (le  po- 
merium étant  loin  dans  l'intérieur  du  mur  au  lieu  de  hors  du  mur).  Ce  ne 
fut  qu'après  Servius,  par  suite  de  nécessités  stratégiques,  que  l'Aventin 
fut  englobé  dans  le  mur  d'enceinte,  mais  ni  le  pomerium  de  Servius  ni  le 

35  mur  d'enceinte  de  ce  roi  ne  l'entourèrent.  Sylla,  César  et  Auguste  avancèrent 
le  pomerium,  mais  ce  fut  Claude  qui  y  engloba  l'Aventin.  T[  Aeschylus  Fr. 
207  and  the  Satyr  Chorus  [P.  Shorey].  Ce  vers  rpàyoç  yÉvsiov  àpa  Trevôrjçetç 
aÛYs  n'identifie  pas  le  chœur  des  satyres  avec  des  boucs  :  rpayoç 
n'est  pas  un  nom.  employé  pour  un  voc.  comme  le  prétend  Eustathe.  11 

40  faut  traduire  :  «  tu  seras  le  bouc  (du  proverbe)  qui  pleurait  sa  barbe  (perdue), 
oui,  tu  le  seras».  ^  Emendation  of  de  Civ.  Dei  II.  27  [T.  Frank].  Au  lieu  de 
vir  gravis  et  philosophaster  TuUius  «  corriger  v.  g.  et  philosophus  M.  Tul- 
lius  ».  La  majuscule  M  a  été  prise  par  un  copiste  pour  le  nom  de  nombre  ter, 
ce  qui  a  produit  philosophaster.  ^  Note  to  Iliad  A.  446  [J.  A.  Scott].  Cauer 

45  s'est  autorisé  de  ce  vers  pour  rejeter  toute  la  scène;  mais  il  n'a  pas  compris 
£v  y^ç^al  Ti'Osi,  qui  signifie  simplement  «  il  la  rend  à  son  père  »,  comme  dans 
<I>  596.  Tl  The  archaic  Boeotian  inscription  again  [C.  D.  B.].  Restituer  (avec 
Wilamowitz)  dans  l'inscr.  de  Ptoion  <cf.  supra n°l>  (Necx)  op(oaç('A>:T)o- 
ptôaç.    Tf    J.    M.    Stahl,    Kritisch.-histor.    Syntax  des  griech.    Verbums  der 

50  klass.  Zeit  [Haie].  Ouvrage  monumental,  mais  malgré  sa  grande  impor- 
tance, à  cause  de  la  masse  énorme  des  matériaux  mis  en  œuvre,  il  appartient 
à  la  syntaxe  du  passé  et  non  pas  à  celle  de  l'avenir.  ^  L.  Sontheimer, 
Vitruviiis  und  seine  Zeit.  Eine  literarhistor.    Untersuchung  [Morgan].   Très 


HARVARD    STUDIES.  177 

maître  de  son  sujet  qu'il  traite  à  fond.  ^  K.  Krumbacher,  Popidâre 
Aufsàtze  [E.  T.  M.].  Résumé.  ^  A.  Meillet,  Les  dialectes  indo-européens 
[C.  D.  B.].  Intéressant.  ^  O.  Schroeder,  Vorarbeiten  zur  griech.  Versge- 
schichte  [Goodell].  Pénible  à  lire  :  des  réserves.  ^  P.  Boudreaux,  'OTrirtâvou 
K'jvT,ysTi'xa.  Opicn  d'Apamée,  La  Chasse  [Prescott].  Nouv.  éd.  basée  6 
sur  une  nouvelle  collation  de  tous  les  mss.  connus  sauf  un  :  a  droit  à  notre 
reconnaissance.  ^  W.  N.  Stearns,  Fragments  jrom  Graeco-Iewish  Writers 
[Goodspeed].  Rend  un  réel  service  à  ceux  qui  étudient  le  grec  hellénistique. 
^  T.  L.  Shear,  Tlie  influence  of  Plato  on  St  Basil  [Jones].  Analyse.  ^  W. 
Otto,  Priester  und  Tempel  im  hellenistischcn  Aegypten.  Ein  Beitrag  zur  lo 
Kulturgeschichte  des  Hellenismus.  II  [Breasted].  Ce  second  vol.  comme  le 
premier  est  fait  avec  le  plus  grand  soin  et  épuise  le  sujet.  ^  A.  Pfeifauf, 
The  article  with  narnes  of  persans  atid  gods  in  Thukydid  -s  and  Herodotus  [C. 
F.  S.].  Analyse  <cf.  R.  d.  R.  33, 146, 27  >.^N.  R.  Neuhoefer,  Platonûv  Ion. 
Soustai'ny  ùvod  s  pfekladem  (Plato's  Ion  —  Introd.  and  Transi.)  [Meader],  i6 
Mention.  ^  R.  C.  Jebb,  The  Characters  of  Theophrastus.  An  English  trans- 
lation from  a  revised  text  with  introd.  and  notes  [Shorey].  Cette  réédition 
due  à  Sandys  ne  mérite  que  des  éloges.  ^  Chr  Cron  u.  J.  Deuschle. 
Platons  ausgeiv.  Schriften  fUr  Schulgchrauch —  Gorgias.  5*"  Aufl.  v.  W.  Nestlé 
[Shorey].  Bon.  ^  O.  Schroeder,  Pindari  carmina  cum  fragmentis  selectis  20 
éd.  [Clapp].  Grands  éloges  de  cette  éd.  qui  comprend  les  nouveaux  frag- 
ments des  papyri.  ^  W.  E.  Léonard,  Fragments  of  Empedocles  [Millerd]. 
Admirable  traduction.  ^  W.  H.  I).  Rouse,  The  Years  Work  in  class.  Studies 
[Shorey].  Quand  bien  même  il  ne  remplace  pas  le  Bursian,  rendra  au  savant 
isolé  dans  de  petits  centres  des  services  que  le  Bursian  ne  peut  pas  lui  rendre.  2} 

D.  R. 
Cornell  Studies  in  classical  Phllology.  Vol.  19.  Ne  nous  est  pas  encore 
parvenu. 

Harvard  Studies  in  classical  Philology.  Vol.  XX  (1909).  Latin  inscrip- 
tions in  the  Harvard  Collection  of  class.  Antiquities  [C.  H.  Moore].  Texte  30 
et  court  commentaire  de  39  inscr.  achetées  à  Rome  en  1905  et  1906,  dont     ■ 
trois  sont  dans  la  collection  de  l'auteur;  15  se  trouvent  déjà  dans  le  C.I.L. 
La  neuvième  mentionne  la  «  Centuria  Vibi  Maximi  »,  inconnue  jusqu'ici; 
la  troisième  la  «  Centuria  Calventi  »,  également  inconnue.^  Classical  éléments 
in  Brownings  Aristophane's  Apology  [C.  N.  Jackson].  Liste  et  texte  des  35 
passages  du  poème  de  Browning,  Aristophane"  s  Apology,  qui  sont  inspirés 
des  auteurs  anciens,  notamment  d'Aristophane  et  d'Euripide.  On  a  pu 
dire  de  B.  qu'il  était  «    inintelligible  à  tous    ceux    qui   ne    savaient    pas 
Aristophane  presque  par  cœur  ».  Art  de  60  p.  ^  A  list  of  Text-Books  from 
the  close  of  the  twelfth  Century  [Ch.  H.  Haskins].  Un  ms.  de  la  bibl.  de  40 
Gonville  et  Gains  Collège  à  Cambridge  donne  une  liste  d'ouvrages  à  lire,  con- 
cernant les  arts  et  les  diverses  branches  des  études,  composée  en  latin  vers 
la  fin  du  XII''  s.  et  que  H.  publie  en  partie  après  avoir  retracé  son  histoire. 
Cette  liste  n'a  pas  de  titre  et  ne  donne  pas  de  nom  d'auteur.  ^  The  deve- 
lopment  of  motion  in  archaic  greek  sculpture  [C.  R.  Post].  Dans  cet  art.  de  45 
74  p.,  P.  suit  la  sculpture  grecque  à  travers  tous  les  stages  de  l'expression 
du  mouvement;  il  montre  dans  les  monuments  les  plus  anciens  les  tenta- 
tives anormales  et  non  couronnées  de  succès;  dans  les  monuments  plus 
récents   le  passage  de  ces  essais  à  d'autres  réellement  significatifs  réellement 
beaux,  et  enfin  la  réunion  du  plus  grand  nombre  possible  de  ces  facteurs  50 
divers  en  une  œuvre  finale.  La  période  qu'il  étudie  s'étend  des  premiers 
fragments  de  la  sculpture  informes  ou  délabrés  aux  rehefs  des  frontons 
d'Egine  et  d'Oly  mpie.  II  passe  d'un  groupe  primitif,  à  un  groupe  moins  primi- 

R.   DE   puiLOL.  Revue  des  Revues,  1909.  XXXIV.  —  12 


178        1909.  —  ÉTATS-UNIS  DE  l'amérique  du  nord. 

tif.  I,  Groupe  primitif  :  monuments  ioniens  (reliefs  d'Assos,  Nikè  archaïque); 
monuments  doriens  (temple  C  de  Sélinonte,  trésor  des  Sicyoniens,  reliefs 
funéraires  Spartiates),  parties  les  plus  primitives  du  Trésor  des  Cnidiens;!!, 
groupe  moins  primitif  :  monuments  ioniens  (parties  les  moins  primitives  du 

6  Trésor  des  Cnidiens.  Le  Trésor  des  Athéniens).  Monuments  doriens  (le  Trésor 
des  Mégariens:  le  temple  E.  de  Sélinonte)  ;  III.  L'apogée  (sculptures 
d'Olympie  et  d'Egine);  IV.  Le  Parthénon  dont  la  frise  est  le  digne  couron- 
nement de  tant  d'années  de  fidèles  efforts,  et  où  tous  les  facteurs  qui  con- 
courent à  l'expression  du  mouvement  se  trouvent  en  relations  harmo- 

10  nieuses  les  uns  avec  les  autres  et  aupoint  culminant  de  leur  évolution.  ^ 
An  emendation  of  Vitruvius  [C.  A.  R.  Sanborn].  Corriger  dans  Vitruve  2, 
1,  1  (33,24  Rose)  «  profundebantur  aliter»  en  «  profundebant  naturaliter  ». 
Tout  ce  passage,  où  est  enseignée  la  naissance  naturelle  du  langage, 
rappelle  les  vers   où   Lucrèce  (livr.   5)  retrace   le    développement  de   la 

is  civilisation  :  «  naturaliter  »  donne  encore  plus  de  relief  à  la  théorie  épicu- 
rienne de  la  cpufft;,  telle  que  Lucrèce  l'exprime  en  ces  mots  :  «  At  varios 
linguae  sonitus  natura  subegit  mittere.  »  A.  S. 

Supplementary    Papers    of    the    American    School     of    Classical 
Studies  in  Rom.  Vol.  II  (1908).  The  advancement  ofoffîcers  in  the  Roman 

20  army  [G.  H.  Allen].  Deux  inscr.  trouvées  en  1820  à  Rome  sur  le  mont  Coe- 
lius  et  dont  l'une  date  de  210  av.  J.-C.  et  l'autre  de  quelques  années  plus  tard, 
ont  éveillé  l'attention  sur  la  question  de  l'avancement  des  officiers  dans 
l'armée  rom.  Cauer,  dans  son  étude  sur  les  «  principales  »  (ou  officiers  non 
commissionnés,  placés  entre  les  simples  soldats  et  les  centurions)  de  l'armée 

2J  romaine  (De  muneribus  militaribus  centurionatu  inferioribus),  a  réuni 
tous  les  documents  épigraphiques  concernant  l'avancement,  mais  ses  re- 
cherches se  sont  bornées  aux  légions  et  aux  troupes  de  la  garnison  de  Rome  : 
A.  dans  ce  mémoire  étudie  1  avancement  de  tous  les  officiers  de  l'armée, 
à  quelque  branche  de  services  qu'ils    appartiennent,    en   s'appuyant   lui 

30  aussi  sur  les  inscr.  trouvées  depuis  Cauer  dont  il  consigne  les  renseignements 

dans  un  tableau  de  promotions.  Il  a  ajouté  un  plan  indiquant  le  rang  relatif 

.  de  tous  les  officiers.  ^  Roman  monumental  archas  [C.  I).  Curtis].   Origine 

des  arcs  de  triomphe  romains.  Etude  et  description  détaillée  (18  fig.)  par 

ordre  chronologique  des  79  qui  subsistent  encore,  ou  qui  ont  été  décrits 

85  avec  soin  quand  ils  étaient  encore  debout.  De  ces  79,  46  portent  des  inscr. 
dont  35  peuvent  être  datées.  1,  Règne  d'Auguste,  23  numéros;  de  Tibère  à 
Hadrien,  12;  d'Hadrien  à  Septime  Sévère,  17;  de  Sept.-Sév.  à  Constantin, 
22;  de  Constantin  à  la  fm  de  l'Empire,  3.  ^  The  palimpsest  of  Cicero's  De 
Repubhca  [A.  W.  van  Buren].  Transcription  de  ce  palimpseste  avec  une 

40  introduction  détaillée  sur  les  particularités  qu'il  présente.  Ce  mém.  de  179  p. 
forme  le  complément  de  l'étude  préliminaire  de  B.  Ciceronis  liber  de  Repu- 
blica  rescriptus  Cod.  Vat.  5757^.  ^  Inscriptions  of  Rome  and  central  Italy 
[J.  C.  Egbert].  Inscr.  trouvées  en  1903-4,  les  unes,  Là  Rome  et  dans  la  Campa- 
nie,  les  autres,  IL  à  Gapoue  et  dans  le  voisinage,  a)  Inscr.  delà  Villa  Bertone 
46  ou  Villa  Tavazzi  :  inscr.  funéraires  dont  35  ont  été  publiées  dans  le  C.I.L.  VI, 
et  6  fragmentaires  qui  sont  inédites;  une  d'entre  elles  mentionne  le  culte 
de  la  Mater  Matula,  culte  célébré  souvent  par  des  femmes  dan^  une  fête 
appelée  Matralia.  b)  Inscr.  de  Gabii  :  inscr.  sur  briques.  II  Inscr.  funéraires 
de  Capoue,  dont  deux  inédites  :  l'une  de  Lucceius  Peculiaris  sur  une  stèle 
63  avec  relief  où  l'on  voit  Jupiter  assis  et  Minerve  à  sa  dr.  tournée  vers  un 
marbrier  qui  taille  une  colonne,  à  g.  Diane  puis  un  personnage  tenant  de 
la  gauche  une  cornucopia  et  offrant  une  libation.  A  côté  un  serpent  énorme 
avec  une  aigrettte  et  barbu.  Fastes  consulaires  de  Teano,  l'ancienne  Teanum 


TRANSACTIONS    AND    PROCEKDINGS,    ETC.  179 

Sidicinum.  Cette  inscr.  dont  les  caractères  appartiennent  à  la  «  scriptura 
actuaria  »  comprend  dix  lignes  donnant  les  noms  des  consules  ordinarii 
de  46  av.  J.-C,  des  trois  consules  suffecti,  des  quattuorviri  et  des  aediles. 
Commentaire.  Suivent  28  fragments  d'inscr.  du  Museo  Campano,  une  de 
Saint  Prisio  et  une  d'Aquino  (23  fig.).  A.  S.  5 

Transactions     and     Proceedings    of    the     American  Philological 
Association,  1908.  Vol.  39.  On  the  use  of  a  Dactyl  after  an  initial  Trochée 
in  Greek  lyric  Verse  [E.  H.  Spieker].  A  propos  des  v.  1313  et  1361  des  Gre- 
nouilles qui  commencent  par  un  trochée  suivi  d'un  dactyle,  S.  cherche  si 
Aristophane  en  les  écrivant  voulait  parodier  le  style  d'Euripide  en  général  lo 
ou  avait-il  en  vue  ce  mètre  seulement.  Apart  un  petit  nombre  d'exceptions 
que  S.  range  sous  trois  types,  il  y  a  comparativement  peu  de  vers  dans  la 
poésie  lyrique  grecque  dans  lesquels  le  trochée  initial  soit  suivi  dans  le  même 
colon  de  plus  d'un  dactyle;  on  les  trouve  dans  Pindare,  Euripide  et  Simo- 
nide,  il  sont  dus  à  une  influence  éolienne  ou  dorienne.  Aristophane  en  écri-  is 
vant  les  deux  vers  en  question  pensait  donc  aussi  au  mètre.  ^  Roman  mi- 
lestones  and  the  capita   viarum  [G.  J.  Laing].  Cherche  quel  système  ou 
quels  systèmes  on  employait  chez  les  Romains  dans  la  manière  de  numé- 
roter les  pierres  milliaires  et  quel  était  la  raison  pour  laquelle  telle  ou  telle 
cité,  ville  ou  place  était  choisie  comme  point  de  départ  ou  caput  de  la  route.  20 
Les  nombres  que  portent  ces  pierres  sont  intéressants  pour  la  question  de 
savoir  si  telle  ou  telle  route  avait  un  caractère  local  ou  impérial;  elles  nous  ren- 
seignent en  même  temps  sur  l'importance  de  différents  endroits  dans  des 
parties  diverses  de  l'Italie  et  des  provinces,  sur  les  relations  existant  entre 
Rome  et  les  municipalités  touchant  la  construction  et  l'entretien  des  routes  25 
et  enfin  sur  la  manière  dont  Rome  transformait  à  son  image  les  territoires 
nouvellement  conquis.  1,  Italie;  2,  Provinces.^  Notes  on  a  certain  use  ofreed, 
with  spécial  référence  to  some  doubtful  passages  [C.  Bonner].  Montre  par 
l'examen  de  plusieurs  passages  d'auteurs  grecs  que  les  roseaux  ou  cannes 
(xâXap.o<;,  vâpO/);)    que   dans  certaines  circonstances  les  Grecs  comme  les  30 
Romains  portaient  à  la  main,  n'étaient  autres  que  des  étuis  à  remèdes  ou 
à  poisons,  sortes  de  grossières   TÛçctç.    Commentaire   développé  de  Xén. 
Hell.  II,  I,  1-4.  Plut.  Vit.  Dem.  29-30,  Dem.  Pro  Cor.  129.  De  falsa  leg.  249 
(xaXa;ji.cT'rj;  Yjpto;).  Dans  Lucien  Scytha,    2,    [i-.fiXîov    w;   'xooxsi   gravé    sur 
la  stèle  de  Toxaris,  peut  bien  avoir  désigné  un  petit  vxoOti^  ou  étui  à  remèdes.  35 
^  Livy  I,  26,  and  the  supplicium  de  more  maiorum  [W.  A.  Oldfather].  Mon- 
tre que  depuis  les  temps  les  plus  anciens  il  y  avait  à  Rome  une  manière 
distincte  et  légale  de  mettre  à  mort  les  condamnés  en  les  faisant  périr  sous 
les  verges,  et  que  c'est  à  ce  supplice  que  se  rapporte  jusqu'au  commencement 
de  l'Empire  l'expression  «  de  more  maiorum  ».  T[  Signifiance  of  Worschip  40 
and  Prayer  among  the  Epicureans  [G.  D.  Hadzsitz].  Détermine  au  point 
de  vue  épicurien  l'attitude  des  Épicuriens  envers  les  anciennes  croyances  et 
montre  quelle  était  dans  la  philosophie  religieuse  des  E.  la  signification  de 
la  prière  et  de  l'adoration.  ^  Contributions  to  the  Study  of  the  ninth  Book 
of  Livy  [W.  B.  Anderson].  I.  On  rencontre  dans  la  première  décade  de  T.  L.  45 
des  réminiscences  littéraires  et  des  passages  qui  sont  de  véritables   vers 
qu'on  peut  restituer  :  exemples  dans  le  livre  IX;  —  II.  La  digression  des 
ch.  17-19  relative  à  Alexandre  le  Grand  est  un  exercice  de  rhétorique  com- 
posé par  T.  L.  quand  il  était  jeune,  et  qu'il  se  proposait  probablement  de 
modifier  avant  de  publier  son  histoire.  —  III.  Remarques  sur  ch.  9,  2,  cor-  50 
riger  intercalatae  en  intercalatam  ou  l'entendre  dans  le  sens  de«  ajout^'e»  — 
18, 12,  lire  «  fastis  »  en  supprimant  le  «  que  »  — 19,  15,  conserver  «  nunquam 
ab  équité  hoste  »  et  plus  bas  insérer  «  loricatum  »  devant  «  equitem  »  -4- 


180  1909.  ÉTATS-UNIS    DE    l'amÉRIQUE    DU    NORD. 

38,  7,  lire  «  obterendum  »  au  1.  de  «  obtinendum  »;  —  39,  4  init.  Nam... 
pugnam  doit  être  placé  après  opes  du  §  11,  qui  commencerait  ainsi  :  Ille 

primum  dies opes  «;  puis  «  nam  et  eum  Umbrorum  exercitu dimica- 

runt.  ^  On  TÔ  oà  =  whereas  [C.  W.  E.  Miller].  Dans  son  éd.  du  Théétète 
^  (Berlin  1805),  Heindorf  dans  une  note  sur  p.  157  B  soutient  à  propos  de 
TÔ  oà  où  o£t  que  tô  oï  indique  une  pensée  contraire  aux  précédentes  et 
peut  être  traduit  par  «  quum  tamen  ».  Cette  thèse  a  été  vivement  discutée 
et  M.,  après  avoir  examiné  41  exemples  qui  ont  été  presque  tous  cités  à 
l'appui,  conclut  qu'elle  ne  s'impose  pas.  ^^  C.  r.  de  la  40"  assemblée  annuelle 

ï°  de  l'Amer.  Philol.  Assoc.  (dec.  1908)  :  analyse  descommunicationssuivantes: 
Polybius  and  the  Gods  [H.  F.  Allen].  P.  fait  peu  mention  des  dieux  et  de  leur 
influence  sur  les  événements  à  cause  du  caractère  pragmatique  de  son  his- 
toire. Pour  lui  la  religion  a  été  inventée  pour  maintenir  la  populace  igno- 
rante; il  ne  croit  pas  aux  mythes  et  ce  n'est  qu'à  défaut  des  vraies  raisons 

'^  qu'il  n'arrive  pas  à  découvrir,  qu'il  fait  intervenir  la  puissance  divine. •[  The 
status  of  the  Oe-diphthong  in  Plautus  [A.  R.  Andreson].  Trois  cas  se  pré- 
sentent dans  la  lecture  de  cette  diphthonguechez  Plante,  ou  :  1°  elle  ne  peut 
jamais  être  ramenée  au,  —  ou  2°  elle  peut  y  être  ramenée,  —  ou  3°  elle  est 
une  transcription  du  grec  u;  A.  examine  ces    deux    derniers    cas.  ^  An 

20  unpublished  Portrait  of  Euripides  [W.  N.  Bâtes].  Relief  de  Constantinople. 
^  An  ancient  schoolmaster's  message  to  present-day  teachers  [Ch.  E.  Ben- 
net].  Examen  et  éloge  de  l'institutio  Oratoria  de  Quintilien.  1|  A  classi- 
fication according  to  the  subject-matterof  the  comparisons  and  illustrations 
in  the  Méditations  of  Marcus  Aurelius  Antoninus  [C.  C.  Buschnell].  Répartit 

26  sous  un  certain  nombre  de  chef  les  pensées  de  Marc-Aurèle,  suivant  qu'elles 
se  rapportent  à  la  géométrie,  à  la  nature,  à  la  vie  végétale,  à  la  vie  animale, 
ou  à  la  vie  humaine.  ^  The  metaphorical  use  of  Pronuba  [H.  L.  Cleasby]. 
Montre  les  diiïérents  emplois  métaphoriques  qui  ont  été  faits  de  ce  mot  et 
leurs  rapports  mutuels.^}  The  pre-acute,  acute,  grave  and  zéro  stress  in  Latin 

80  speech  and  rhythm  [T.  Fitz-Hugh].  Faisant  suite  à  une  communication 
précédente  sur  l'alternance  et  la  coïncidence  rhythmique  de  l'accent  et 
de  l'ictus  dans  la  métrique  latine  <cf.  R.  d.  R.  33,  185,  35 >.  F.  H.  établit 
deux  lois  nouvelles  de  l'accent  et  du  rhythme  latin  à  la  place  des  anciennes 
lois.  ^  Certains  numerals  in  the  Greek  dramatic  hypothèses  [R.  C.  Flickin- 

35  ger].  Les  nombres  par  lesquels  les  pièces  des  tragiques  grecs  sont  désignés 
dans  les  Hypothèse?  placées  en  tête  de  chacune,  étaient  une  note  indi- 
quant dans  les  collections  Alexandrines  la  date  de  la  représentation  de  la 
pièce.  Tf  A  point  in  the  plot  of  Oedipus  Tyrannus  [Th.  D.  Goodell].  Etudie 
le  rôle  du  Oepàuœv  Aai'ou  dans  Oedipe  roi.  ^  The  Bretons  in  Roman  Poetry 

40  [R.  M.  Gummere].  Montre  que  Lucrèce,  Catulle,  Virgile,  Homère  consi- 
dèrent la  Bretagne  comme  située  aux  extrémités  du  monde. 5f  Relative 
Standards  in  Science  and  in  the  Syntax  [W.  G.  Haie].  Montre  comment 
l'étude  de  la  Syntaxe  latine  et  grecque  est  mal  comprise  et  ne  repose  pas 
sur  l'observation  des  faits.  "Ij  Plato,  Phaedo  66  B  [J.  E.  Harry].  Explication 

45  de  ce  passage.  ^  Etruscan  and  other  old  Italie  dialects  [G.  Hempl]  Mention 
d'un  certain  nombre  d'inscr.  étrusques  déchifTrées  dont  la  langue  appartient 
au  groupe  Latin-Fahsque.  ][  Platonists  and  Aristotelians  [M.  Hutton]. 
Il  y  a  entre  eux  une  différence  de  tempérament  et  de  méthodes,  mais  non 
de  conclusions.  ^  The  satirical  éléments  in  Rutilius  Claudius  Namatianus 

50  [G.  D.  Kellogg].  Appréciation  du  poème  en  vers  élégiaques  publié  en  416 
ou  417  av.  J.  C.  par  Rut.  Nam.  dans  lequel  il  décrit  les  motifs  et  les  inci- 
dents d'un  voyage  de  Rome  dans  le  sud  de  la  Gaule.  Qqs  passages  sont  sati- 
riques. ^  The  study  of  Philology  in  Ontario  [D.  R.  Keys].  jf  Récent  contri- 


BULLETIN    ARCHÉOLOGIQUE    DES    TRAVAUX    HISTORIQUES.      181 

butions  to  the  study  of  Lucilius  [C.  Knapp].  Examen  des  travaux  de  Marx 
et  de  Cichorius  sur  Lucilius.  If  Later  Echoes  of  the  Greek  bucolic  Poets 
[W.  F.  Mustard].  Influence  des  poètes  bucoliques  grecs  sur  la  littérature 
moderne  <paru  dans  Am.  J.  of  Phil.  1909  cf.  supra>.  ^  Early  mediaeval 
commentaries  on  Terence  [E.  K.  Rand].  Etude  sur  Schlee,  Comment.  6 
Antiquior  et  Comm.  Recentior.  ^.Homeric  Choice  of  dissyllables  as  influenced 
by  Mètre  [J.  A.  Scott].  Si  certains  monosyllabes  comme  «rocpoç,  vôfjLoç  et 
même  Xoyoç  ne  se  présentent  pas  dans  Homère,  c'est  que  se  sont  des  pyr- 
rhiques.  ^  The  Puteanus  Group  of  Mss.  of  the  third  décade  of  Livy  [F.  W. 
Shipley].  Etude  sur  ces  mss.  et  sur  leurs  rapports  entre  eux.  1[  On  Virtus  and  lo 
Fortuna  in  certain  Latin  writers  [G.  M.  Sills].  Influence  que  la  conception 
romaine  de  ces  deux  mots  a  eue  sur  la  manière  dont  le  moyen  âge  et  la 
Renaissance  ont  conçu  ces  idées.  ^^  Analyse  des  communications  faites  à 
la  Phil.  Assoc.  of  the  Pacific  Coast  Nov  1908  :  analyse  des  communications 
suivantes  :  Notes  on  Aeschylus  [J.  T.  Allen].  Septem  495,  to  /jjtu;  signifie  18 
«  the  bulge  »  ou  «  bilge  «  et  non  pas  «  the  hold  of  the  ship  ».  Agam  539, 
lire  yaistt)  ys'  xîOvâvat  "o'oùokv  àvrspoJ,  yocpt;.  1118,  xaxoXoXûC-'v 
signifie  pousser  un  cri  contre,  d'où  le  régime  au  gén.  ^  At-rrapa!  'AOSvat 
[E.  B.  Clapp].  Désigne  la  pureté  et  l'éclat  de  l'atmosphère  d'Athènes. 
Tf  Aristotles  Poetics  24,  8-10  (1460  a)  [B.  P.  Kurtz.].  Commentaire  de  ce  20 
passage.  ^  On  Cicero's  Acquaintance  with  Lucretius  Poems[W.  A.  Merrill] 
<cf.  plus  bas  l'analyse  dans  Univ.  of  California  Publications.^  The  interpré- 
tation of  Aeschylus  Agamemnon  [A.  T.  Murray].  Cette  tragédie  n'est  qu'un 
chapitre  de  l'histoire  d'une  famille  sur  laquelle  une  malédiction  s'est  abattue. 
Le  poète  veut  montrer  qu'une  des  redoutables  conséquences  du  péché,  25 
c'est  sa  tendance  à  se  perpétuer.  ^  Studies  in  the  grouping  of  nouns  in 
Plautus  [H.  W.  Prescott].  Cette  étude  sur  le  groupement  des  mots  chez 
Plante  a  paru  dans  Class.  Phil.  1909  <cf.  plus  haut>.  ^  Framea  [H. 
K.  Schilling].  Montre  quelle  arme  ce  mot  désigne.  X. 

University  of  California.  Publications  in  Classical  Philology.  30 
Vol.  2,  n»  2  (1909).  Cicero's  Knowledge  of  Lucretius  Poem  [W.  A.  Merrill]. 
Après  avoir  lu  tous  les  traités  de  Cicéron,  M.  conclut  que  Cicéron  n'a  pas 
été  influencé  du  tout  par  le  poème  de  Lucrèce.  Il  n'y  a  pas  du  reste  de 
rapports  entre  ces  deux  hommes  pour  la  manière  dont  ils  abordaient 
les  problèmes  philosophiques.  Cicéron  traite  la  philosophie  en  di-  «5 
lettante  qui  veut  satisfaire  sa  curiosité  dans  des  questions  qui  ne  sont 
pas  pour  lui  d'un  intérêt  vital,  tandis  que  Lucrèce  est  un  prédicateur 
enthousiaste  d'une  nouvelle  croyance  à  laquelle  il  est  dévoué  corps  et  âme. 
Ils  ont  donc  très  peu  de  points  communs  et  on  peut  même  douter  que  Cicé- 
ron ait  jamais  lu  le  poème  de  Lucrèce.  Les  ressemblances  qu'il  y  a  entre  eux  40 
viennent  de  ce  que  les  doctrines  épicuriennes  étaient  très  connues. 
^^  Publication.s  in  Philosophy.  Vol.  2,  n°  1.  The  dialectic  of  Plotinus 
[II.  A.  Overstreet].  Montre  le  caractère  synthétique  de  la  philosophie  de 
Plotin  et  prouve  qu'il  ne  s'écarte  pas  des  tentatives  de  dialectique  de  ses 
devanciers,  mais  au  contraire  les  développe.  D.  R.  45 


FRANGE 

Rédacteur  général  :  Albert  Martin. 

sa 

Bulletin    archéologique    du     Comité    des    travaux     historiques» 

1909.  l""*^  livr.  Peintures  murales  de  la  villa  gallo-romaine  de  Pérignat, 
hameau  d'Izernore  (Ain)  [E.  Chanel].  Elles  semblent  être  du  genre  pompéien; 


182  1909. 


FRANGE. 


elles  remontent  au  temps  d'Hadrien  ou  d'Antonin  le  Pieux.  *[f  Fiecherches 
archéologiques  effectuées  par  les  ofTiciers  du  Sud-Tunisien  en  1907  et  1908 
[D  Donau].  Inscriptions.  Bâtiment  avec  deux  rangées  de  colonnes,  à  Ksar- 
Koutine.  ^  Note  sur  les  fouilles  exécutées  en  1908  dans  la  région  des  ports 
»  de  Carthage  [Merlin].  ^  Chapelle  chrétienne  de  Tocqueville  [J.  Gauthier]. 
Dédiée  à  saint  Vincent;  inscriptions  du  v"  siècle.  ^  Note  sur  une  petite 
ancre  trouvée  à  Lillebonne  [L.  de  Vesly].  C'était  sans  doute  un  objet  votif. 
^  Cachets-amulettes  du  cercle  de  Tébessa  [P.  Monceaux].  Les  inscriptions 
y  sont  tracées  à  l'endroit,  contre  l'habitude.  ^  Note  sur  des  terres  cuites 

^0  de  Bir-bou-Rekba  [Merlin].  En  rapprochant  les  fragments,  on  a  pu  recons- 
tituer quinze  statues  de  terre  cuite  représentant  des  dieux.  Ces  statues 
nous  fournissent  sur  le  syncrétisme  religieux  de  l'Afrique  romaine  des  ren- 
seignements précieux.  ^  Rapport  sur  les  fouilles  exécutées  en  1908  par  le 
service  des  monuments  historiques  de  l'Algérie  [A.  Ballu].  1"  Continuation 

"  du  déblaiement  de  Thibilis;  2"  Achèvement  de  la  remise  en  état  des  belles 
ruines  de  thermes  découverts  à  M'Daourouch;  3°  Découverte  d'un  fort 
important  château  d'eau  romain  à  Sétif,  11  sera  le  plus  bel  ornement  de  la 
ville  lorsqu'il  sera  restauré,  et  sera  de  la  plus  grande  utilité  pour  l'alimen- 
tation des  habitants  de  Sétif.  C'est  une  découverte  de  premier  ordre;  4°  Dé- 

20  couverte  de  deux  basihques  chrétiennes  près  de  Chemora,  et  d'une  con- 
duite d'eau  qu'il  sera  très  possible  de  remettre  en  état;  5°  Continuation 
des  fouilles  au  camp  de  Lambèse;  6°  A  Timgad,  découverte  de  voies;  d'une 
porte  à  l'est  de  la  ville;  de  maisons  dont  une  renferme  une  jolie  mosaïque  avec 
sujet;  de  la  deuxième  partie  du  monastère;  d'un  baptistère  et  de  ses  dépen- 

^  dances;  de  mosaïques  dont  l'une  est  la  plus  belle  de  la  cité  après  celle  de 
l'œcus  de  la  maison  à  piscine;  enfin,  découverte  d'inscriptions.  ^  Note  sur 
la  position  de  la  ville  d'Aggar  ou  Agger  (Tunisie)  [Monchicourt].  ^  Mosaïques 
gallo-romaines  à  Taron  [Courteault].  Les  couleurs  en  sont  d'une  fraîcheur 
remarquable.  1}  liecherches  à  Castel-Roussillon  [F.  P.  Thiers].  On  y  a  trouvé 

W  toute  la  série  des  vases  étrusques  de  bucchero  ner  >,  depuis  la  fin  de  la 
période  villanovienne  jusqu'à  l'ultime  décadence,  et,  d'une  manière  plus 
générale,  tous  les  objets  fournis  jusqu'ici  par  les  nécropoles  de  l'Etrurie. 
î[  Tête  de  marbre  du  dieu  Silvain  trouvée  à  Roquefeuil  [H.  de  Gérin-Ricard]. 
^^  2<'  livr.   Carreaux  de  terre  cuite  découverts  près  d'Hadjeb-el-Aïoun 

3&  [Merhn].  Ornés  de  motifs  rehgieux  estampés  en  relief,  ils  servaient  à  la 
décoration  murale  de  basiliques  au  v^  et  au  vi*^  siècle.  ^\  Note  sur  une  sépul- 
ture gallo-romaine  de  Louvignies-Bavay  [M.  Hénault].  1[  Les  récipients  de 
pierre  en  usage  pour  les  sépultures  à  incinération  [Hénault  et  de  Villefosse]. 
Ces  récipients  en  forme  de  cubes  ont  été  plus  répandus  en  Gaule  à  l'époque 

40  romaine  qu'on  ne  le  croit  généralement.'^  Note  sur  deux  inscriptions  latines 
d'Algérie  [Gsell].  Ij  L'enceinte  romaine  d'Aletum,  à  Saint-Servan  [abbé 
Campion].  ^  Inventaire  des  mosaïques  romaines  inédites  devienne,  Sainte- 
Colombe  et  Saint-Romain  en  Gai.  [Bizot].  1j  Note  sur  un  instrument  de 
pêche  gallo-romain  du  musée  de  Semur  [C*  Espérandieu].  C'est  une    petite 

45  nasse  en  forme  de  bouteille  en  poterie.  ^  Fouilles  dans  un  cimetière  gallo- 
romain  à  Esvres  [O.  BobeauJ.  Les  tombes  appartiennent  à  la  période  des 
Antonins.  Elles  renfermaient  de  nombreux  et  très  variés  objets  en  terre 
cuite  et  en  verre.^  Miroirs  antiques  de  verre  doublé  de  plomb  [E.Michon]. 
Ces  miroirs  se  retrouvent  dans  tout  l'empire  romain.   Tous  étaient  de 

50  dimensions  très  restreintes;  ils  ne  devaient  servir  que  d'amulettes  ou  de 
jouets  d'enfants;  les  vrais  miroirs  des  anciens  étaient  en  métal.  ^  Note  sur 
des  sépultures  gallo-romaines  de  Saint-Pons,  près  Nice  [D''  Rouquette]. 
11 H  3®  livr.  non  encore  parue.  Ch.  B. 


BULLETIN    MONUMENTAL.  183 

Bulletin  critique,  29^  année,  10-25  décembre  <v.  R.  d.  R.  33,  190, 
21  >.  W.  Deonna,  Les  Apollons  archaïques  [Et.  Michon].  Précieux  instru- 
ment de  travail.  <Avec  ce  numéro  le  Bulletin  critique  a  cessé  de  paraître>. 

H.  Lebègue. 
Bulletin   de    la    société    nationale    des    Antiquaires    de    France    5 
1909.  Douilles  en  bronze  de  fabrication  romaine  [H.  de  Villefosse].  %  Inscrip- 
tions chrétiennes  récemment  découvertes  à  Tabarka  et  à  Testour  [Merlin]. 
11  Sceaux  byzantins  trouvés  à  Carthage  [Delattre].  1[   Nouvelles  bouterolles 
de  fourreaux  de  Gemellianus  trouvées  à  Soleure  [Déchelette].  ^  Fragment 
d'inscr.  romaine  découvert  au  Mont  Afrique,  près  Dijon  [Chabeuf  et  de  lo 
Villefosse.  ^  Deux  bronzes  antiques  de  la  collection  Ch.  Mège  [de  Villefosse]. 
L'un  est  une  panthère  provenant  du  Puy-Saint-Martin,  et  ressemble  à  la 
panthère  de  Penne;  l'autre  est  une  douille  représentant  un  combat  d'un 
Grec  et  d'une  Amazone;  il  a  été  trouvé  au  Cerro  de  Montemolin,  en  Espagne. 
Tl  Inscr.  chrétienne  de  Bizerte  [Merlin].  T[   Boucle  de  bronze  avec  inscr.  is 
trouvée  en  Tunisie  [Delattre].  If  Inscr,  chrétiennes  trouvées  à    Henchir 
el-Begueur  [C*  Guénin  et  Monceaux].  Tf  Fragments  de  fresques  romaines  à 
Sainte-Colombe-les- Vienne  [de  Villefosse].  ^  Inscr.   chrétiennes   d'Henchir 
Bou-Saïd   d'Henchir  Zoura  et  d'IIenchir-el-Abiod  [C*  Guénin  et  Monceaux]. 
^  Inscr.  découverte   à  Carthage  [Merlin].  Tj  Plomb  de  bulle  byzantin,  de  20 
Tyr  [Delattre].  ^  Inscr.  chrétiennes  du  cercle  de  Tebessa  [C*  Guénin  et 
Monceaux].  ^  Bronze  avec  inscr.  acquis  par  le  musée  de  Saint-Germain  [de 
Villefosse].  Il  porte  un  nom  celtique.  ^  Fragment  d'inscr.  romaine  décou- 
vert à  Soissons  [Blanchard].  Comme  elle  porte  le  nom  de  la  ville,  elle  fixe 
d'une  façon  certaine  remplacement  de  l'antique  civitas  Suessionum.^f  Inscr.  25 
du  cercle  de  Tébessa  [C  Guénin  et  Monceaux].  ^  Buste  d'impératrice  by- 
zantine de  la  collection  de  Camondo  [Lauer].  ^  Essai  d'explication  de  deux 
inscr.  grecques  de  Gaiônas  [Bruston].   ^  Note  relative  à  des  vexillaires 
pannoniens  en  Palestine  [le  P.  Jalabert].  C'est  un  texte  de  plus  à  ajouter 
aux  pièces  qui  nous  font  connaître  peu  à  peu  les  auxilia  de  l'armée  de  30 
Judée.  ^  Découvertes  intéressantes  faites  récemment  à  Arles  [de  Villefosse]. 
On  a  mis  à  jour  la  partie  circulaire  du  cirque  romain;  un  sarcophage  en 
marbre  blanc  avec  inscr,  ^  Inscr,  chrétiennes  de  la  région  de  TeUidjen 
[C  Guénin  et  Monceaux].  %  Stèle  gallo-romaine  de  Saint-Hilaire   (Cher) 
[Blanchet].  On  a  retrouvé  un  certain  nombre  de  tombes  romaines  dans  ce  35 
village.  ^  Fouilles  d'Alésia  [Espérandieu].  On  a  mis  au  jour  quatre  temples  de 
sources  renfermant  des  ex-voto.   ^  Inscr.  chrétiennes  du    sud-ouest    de 
Tébessa  [C*  Guénin  et  Monceaux].  ^  Trois  petits  monuments  épigraphiques 
trouvés  à  Carthage  [Delattre].  ^  Inscr.  de  trois  bulles  de  plomb  de  Car- 
thage [Delattre].  Note  du  P.  Jalabert  intitulée  Claudia  Apameia  à  propos  «o 
d'inscriptions  inédites  des  ruines  d'Apamée.  ^  Inscr.  du  musée  de  Cologne 
[Espérandieu].  ^  Inscr.  trouvée  près  d'Hyères  [Fr.  Moulin].  Tf  Note  relative 
à  une  tabula  lusoria  trouvée  à  Carthage  [Delattre].  ^  Urnes  funéraires  de 
la  vente  Triantaphyllos  [de  Villefosse].  ^  A  propos  du  bronze  du  musée^de 
Saint-Germain  [Mowat].   Il  porterait  le  nom  du  dieu  Oglaios.  ^  Sceaux  « 
byzantins  de  Carthage  [Delattre].  ^f  Musée  du  Louvre.  Antiquités  grecques 
et  romaines.  Liste  des  acquisitions  faites  en  1909.  Ch.  B.     t^^ 

Bulletin  monumental.  1909.  N°*  1-2.  Dans  chaque  livraison  :  Chro- 
nique [Serbat],  Analyses  d'art,  intéressant  l'antiquité  rom.  et  gallo-rom. 
parus  dans  différentes- revues,  ^j  Bibliographie.  H,  Thédenat,  Le  forum  ho 
romain  et  les  forums  impériaux.  4^  éd,  [Héron  de  Villefosse],  Eloge, ^^  N°^3-4. 
Bibliographie,  L.  Châtelain,  Les  monuments  romains  d'Orange  [Héron 
de  Villefosse].  A  réuni  et  présenté  avec  beaucoup  de  soin  les  renseignements 


184  1909.   —    FRANCE. 

épars  relatifs  aux  découvertes  faites  à  diverses  époques  au  territoire 
d'Orange.  11  croit  que  l'arc  d'Orange  est  un  monument  élevé  par  la  colonie 
romaine  quelque  temps  après  sa  deductio.  11  serait  à  désirer  qu'on  eût 
un  ouvrage  de  cette  nature  pour  chaque  ville  romaine  de  la  Gaule,  parti- 
5  culièrement  pour  Vienne  et  Arles.  %  Germain  de  Montauzan,  Les  aqueducs 
antiques  de  Lyon  [Héron  de  Villefosse].  Ingénieur  et  agrégé  de  l'Université, 
l'auteur  a  fait  avec  une  compétence  particulière  un  ouvrage  d'ensemble 
excellent  sur  ces  aqueducs.  ^^  N°s  5-6.  Chapiteau  de  bronze  romain  trouvé 
à  Rodez  [Angles].  Ch.  B. 

10  Comptes  Rendus  des  Séances  de  l'Académie  des  Inscriptions  et 
Belles  Lettres,  1909.  Janvier  [M.  Besnier].  Fouilles  de  Michaux-Bellaire 
et  Buchet  à  la  nécropole  romaine  de  Tanger  :  curieux  types  de  tombeaux 
avec  décorations  picturales,  deux  inscr.  (une  épitaphe,  une  estampille  de 
tuile  romaine),  ^j  [Gagnât].  Plusieurs  inscr.  latines  découvertes  en  Tunisie  : 

15  l'une,  trouvée  par  Donau,  fait  connaître  un  fortin  construit  au  temps  de 
Septime  Sévère  sur  le  chemin  de  Ghadamès.  ^f  [S.  Reinach].  Fouilles  de 
Piroutet  et  Déchelette  dans  un  oppidum  celtique,  près  de  Salins  (Jura)  : 
débris  d'amphores  grecques  et  de  vases  peints,  à  figures  rouges  et  à  figures 
noires.  ^  [Héron  de  Villefosse].  Note  de  Ringelmann  sur  les  mortiers  phé- 

20  niciens  de  Larnaca  (Chypre),  trop  riches  en  carbonate  de  chaux,  et  les 
mortiers  puniques  de  Carthage  et  Donimès  (vu"  au  m"  s.  a.  C),  faits  avec 
des  terres  pisées.  ^^f  Février  [B.  Haussoullier].  Fouilles  sous-marines  de 
Merlin  à  Mahdia  (Tunisie)  :  statues  et  vases  de  bronze.  Sépultures  puaiques 
avec  poteries  découvertes  par  Delattre  àBordj-Djedid.  ASpalato(Dalmatie), 

26  le  palais  de  Dioclétien  a  été  exhumé  par  Hébrard  et  Zeiller.  ^  [G.  Perrot]. 
Fouilles  de  Gauckler  au  Janicule  :  découverte  du  lucus  Furrinae;  inscr.; 
temple  syrien  avec  statues,  dont  une  réphque  en  marbre  d'un  Dionysos 
praxitélien,  une  divinité  féminine  en  bronze  doré  et  un  jeune  dieu  égyptien 
en  basalte  noir;  chapelle  avec  niche  contenant  les  débris  d'une  statue  de 

30  Zeus  (Jupiter  Hieropohtanus).  ^  [Dieulafoy].  Compare  les  doubles  temples 
du  Janicule  avec  les  temples  mazdéens  de  l'époque  des  Achéménides  (Suse). 
^  [S.  Reinach].  Fouilles  de  Vassits  à  Vinca  (Danube)  :  couches  anciennes 
analogues  à  celles  de  la  seconde  ville  de  Troie,  couches  supérieures  qui  rap- 
pellent les  stations  préhistoriques  de  Hongrie,  Bulgarie,  Thessalie  et  Crète. 

35  Diplôme  militaire  de  juin  120  p.  C,  qui  donne  le  nom  exact  du  consul  de  120 
et  éclaire  le  recrutement  des  cohortes  romaines.  ^  [J.  Maurice].  Les  discours 
des  orateurs  latins  des  Gaules,  prononcés  à  la  cour  de  Constantin  après  sa 
conversion  (312),  demeurèrent  païens  de  fond  tt  de  forme.  1|  [S.  de  Ricci]. 
Epitaphes  gréco-juives,  inscr.  latines,  inscr.  grecques  de  Philae,  épitaphe 

^Q  chrétienne  grecque,  qui  éclairent  l'histoire  du  paganisme  en  Egypte  cin- 
quante ans  après  Théodose.  ^  [Cagnat].  Découverte  à  Ostie,  par  Vaglieri 
d'un  sanctuaire  oriental,  sans  doute  dédié  à  Jupiter  Sabazis,  ancien  dieu 
thrace  phrygien.  ^  [R.  Pichon].  Le  8^  Natahcium  de  Paulin  de  Noie  est  une 
réponse  aux  thèses  de  l'hérésiarque  Vigilantius.  ^]f  Mars.  [Th.  Reinach]. 

45  Inscr.  d'Amorgos  intéressante  pour  l'histoire  du  droit  hypothécaire  grec; 
c'est  le  plus  ancien  exemple  d'une  rente  constituée;  les  fonds  prêtés  à 
hypothèque  rapportaient  10  %  et  ne  pouvaient  être  ni  remboursés  ni 
réclamés.  ^  [G.  Perrot].  Fouilles  de  Gauckler  au  Janicule  :  sous  le  premier 
temple  syrien,  un  second  sanctuaire  a  été  découvert  et  délimité,  avec  son 
50  delubrum;  le  plus  ancien  de  ces  deux  temples  daterait  de  Commode,  et 
celui  du  iv^  s.  de  Juhen  f  Apostat.  ^  [H.  Breuil].  Peintures  rupestres  de 
Cretas  (Aragon)  et  Cogul  (Lérida)  :  cerfs,  biches,  bouquetins,  bison,  élan, 
chasse  au  cerf,  en  teinte  unie,  rouge  ou  noire;  deux  scènes  de  même  style 


COMPTES-RENDUS   DE    l'aCADÉMIE    DES   INSCRIPTIONS.       185 

avec  figures  humaines  (trois  bœufs  poursuivis  par  deux  chasseurs;  neuf 
femmes  au  torse  nu,  avec  longues  robes  collantes,  dansant  autour  d'un 
homme  noir,  ne  portant  que  des  jarretières).  ^T[  Avril.  [Héron  de  Villefosse]. 
Inscr.  latine  de  Mograne  (Tunisie),  communiquée  par  Delattre  :  elle  concerne 
un  prêteur  et  sénateur  inconnu  (Sexlus  Asinius  Rufmus  Fabianus)  de  la  ' 
gens  Asinia,  et  permet  detrancher  la  controverse  soulevée  par  Mommsen  sur 
le  mode  de  nomination  de  l'ab  actis.  ^  [P.  Monceaux].  Inscr.  de  l'Afrique 
du  nord  éclairant  l'histoire  du  Donatisme  :  classement  et  résultats.  1|  [Héron 
de  Villefosse].  Fouilles  de  Leynaud  dans  les  catacombes  chrétiennes  d'Ha- 
drumète  :  inscr.  en  mosaïque,  sarcophage  orné  de  mosaïques  en  couleurs.  lO 
^  [Gagnât].  Découverte  par  Carton  d'une  nécropole  berbère  ancienne  au 
Djebel-Ferza  (Tunisie)  :  100  grandes  tombes  et  1000  plus  petites,  à  forme 
(  irculaire  ou  elliptique.  ^  [G.  Millet].  Restitue  une  inscr.  relevée  par  Gré- 
goire dans  une  église  souterraine  de  Cappadoce,  et  conclut  qu'il  faut  l'attri- 
buer aux  Iconoclastes.  ^  [Clermont-Ganneau].  Sur  un  autel  cylindrique  de  i5 
Délos,  avec  dédicace  grecque  à  Jupiter  Ourios,  Aphrodite,  Uranieet  Astarté 
palestinienne,  celle-ci  mentionnée  pour  la  première  fois;  l'auteur  de  l'ex- 
voto  avait  été  sauvé  des  pirates.  ^  [Héron  de  Villefosse].  Note  de  Ringel- 
mann  sur  la  mouture  des  céréales  dans  l'antiquité  :  jusqu'à  l'invention 
d'une  machine  à  grand  débit,  comme  le  moulinromain(Pompéi),  les  anciens  20 
ont  dû  à  peu  près  ignorer  le  pain  ou  la  galette,  et  consommer  les  céréales 
après  trempage  et  coction  comme  les  fèves  ou  lentilles.  ^  [Jullian].  Curieux 
détails,  probablement  empruntés  à  des  scholies  de  Lucain  sur  le  siège  de 
Marseille  dans  l'Histoire  de  Jules  César  par  Jehan  de  Tuim  (xiii*^  s.  p.  C). 
^Tf  Mai  [Dieulafoy].  Vase  et  assiette  de  Perse,  en  faïence  de  couleur  terreuse,  26 
avec  couvercles  à  décors  incrustés  (personnages  à  genoux,  dessins  géomé- 
triques, inscr.  cunéiformes).  ^  [R.  Pichon].  Les  cérémonies  magiques  du 
chant  IV  de  l'Enéide,  et  le  rôle  de  magicienne  prêté  à  Didon,  trahissent 
un  emprunt  à  une  source  antérieure,  peut-être  le  poème  de  Naevius. 
^  [C.  Jullian].  Groupe  de  tumuli  explorés  par  Cotte  à  Pertuis  (Vaucluse)  :  90 
objets  de  bronze,  dont  une  urne  cinéraire  de  style  grec.  ^  [E.  Babelon]. 
Rapport  sur  le  2''  Congrès  international  d'archéologie  classique,  tenu  au  Caire 
(avril  1909).  T|  [G.  Perrot].  Fouilles  de  Kavvadias  à  Céphalonie  :  monuments 
mycéniens,  fragments  de  vases;  83  tombeaux  du  \\^  au  xii^  s.  a.  C,  avec 
objets  mycéniens  d'or,  verre,  bronze  et  pierre,  vases  de  terre  cuite,  crânes  sj» 
et  squelettes  ensevelis  de  deux  manières  distinctes.  ^[M.  Holleaux].  Rapport 
sur  les  fouilles  de  Délos  en  1908  :  déblaiement  du  Port  antique,  du  Puits- 
réservoir  de  rinopos,  du  Téménos  d'Apollon;  découverte  de  la  Fontaine 
Minoé  avec  bas-relief  en  bronze  (sacrifice  à  Hécate)  et  torse  d'Apollon 
archaïque  ;  72  inscr.  ^^T  Juin  [G.  Perrot].  Gauckler  envoie  la  photographie  dune  40 
statuette  en  bronze  doré  (Atargatis  naissante)  provenant  du  temple  syrien 
qui  avoisine  le  Lucus  Furrinae  (Janicule].  Tj  [Merlin].  Fouilles  sous-marines 
à  Tunis  :  base  en  marbre  blanc  avec  inscr.  grecque,  débris  de  statues, 
grandes  lampes  en  bronze,  buste  de  Minerve  casquée,  statuette  en  bronze 
d'un  hermaphrodite.  ^  [Paul  Girard].  Etude  sur  le  mythe  de  Pandore  dans  ts 
les  Travaux  et  Jours  d'Hésiode.  ^  [Cagnat].  Fouilles  sous-marines  de  Merlin 
à  Mahdia  (Tunisie)  :  marbres  antiques,  dont  un  buste  de  Vénus,  trois  bases 
avec  inscr.  grecques  (une  sur  la  provenance  du  chargement,  qui  permettra 
de  dater  le  naufrage),  ^j  [G.  Perrot].  Nouvelles  inscr.  grecques,  et  statue  de 
faune  en  bronze,  trouvées  au  large  de  Mahdia.  ^^  Juillet.  [Noël  Valois].  50 
Rapport  sur  le  concours  des  antiquités  de  la  France  :  mentionne  avec 
éloge  les  Aqueducs  antiques  de  Lyon,  de  DE  Montauzan,  et  les  Monuments 
romains  d  Orange,   de  Louis  Châtelain,   ^f  [Héron  de  Villefosse].   Insçr, 


186  1909.  —    FRANGE. 

latine  de  21  vers  (les  sept  premiers  hexamètres)  trouvée  dans  un  champ 
entre  le  Kef  et  Mactar  (Tunisie),  et  communiquée  par  Bonnel  :  c'est  une 
invocation  aa  printemps  et  au  dieu  Silvain.  ^  [S.  Reinach].  Espérandieu  a 
découvert,  à  Alésia,  un  magnifique  buste  de  déesse  en  bronze.  ^  [Luc  de  Vos]. 
6  Julien  n'a  pas  été  élu  empereur  par  des  soldats  mutinés  :  leur  acclamation 
fut  confirmée  par  un  décret  de  la  Curie  parisienne  et  par  l'Assemblée  des  légats 
de  toute  la  Gaule  réunis  à  Paris.  Objections  de  Théodore  Reinach  et  Gagnât 
^  [P.  Gauckler].  Troisième  sanctuaire  syrien  exhumé  au  LucusFurrinae(J a- 
nicule)  :  description  comparative  des  trois  temples  superposés,  le  supérieur 

10  offrant  dans  son  architecture  un  curieux  mélange  d'éléments  païens  et 
chrétiens.  ^  [Espérandieu].  Temple  de  source  exhumée  au  Mont  Auxois  : 
de  forme  octogonale,  il  contenait  des  ex-voto  en  bronze  (yeux  et  autres 
organes)  et  un  buste  de  même  métal.  ^  [Pottier].  Les  sujets  homériques 
décorant  les  vases  grecs  du  Louvre  (vii^  et  vi''  s.  a.  G.)  prouvent  l'authen- 

15  ticité  de  certains  passages  du  poème,  considérés  jusqu'ici  comme  des 
additions  tardives.  ^  [S.  Reinach].  Un  texte  de  Vincentius  permettrait  de 
dater  l'arc  d'Orange  (46  a.  G.).  Observation  de  Perrot.  ^^  Août.  [Espéran- 
dieu]. Découverte,  au  Mont  Auxois,  d'un  sanctuaire  d'Hygie  ou  de  Déméter  : 
tête  diadémée  et  couronnée  d'épis,  main  gauche   avec   un   serpent,  bas- 

20  relief  d'enfant  emmailloté,  monnaies  d'Antonin  le  Pieux,  ex-voto  de  bronze, 
inscr.  celtique  sur  lamelle  de  plomb.  ^[Scheil].  Il  existait  en  Elam  une  langue 
non  sémitique,  propre  aux  gens  d'Anzan;  cette  langue  anzanite  fut  apportée 
à  Suse.  ^[  [B.  Haussoullier].  Rapport  sur  les  Écoles  d'Athènes  et  de  fiome: 
travaux  et  découvertes  archéologiques  ou  épigraphiques.  ^  [Gagnât].  Donau 

26  a  prouvé  que  la  tribu  berbère,  qui  habitait  à  l'époque  romaine  au  N.-E.  du 
Chott-el-p'edjedj  (Tunisie),  était  colle  des  Nybgenii  (et  non  Ni»y6Y,voi 
comme  l'avait  dit  Ptolémée).  ^  [Gartou].  Fouilles  aux  thermes  publics  de 
Bulla  Regia  :  description  de  la  partie  déblayée,  inscr.  sur  un  fonctionnaire 
de  la  famille  des  Rossii.  ^  [Gagnât].  Note  de  Garton  sur  un  vase  chrétien 

80  à  reliefs  figurés  trouvé  à  Thélepte  ( Tunisie). ^^  Septembre.  [Maurice  Groiset]. 
Mémoire  sur  la  légende  primitive  d'Ulysse,  représentant  mythique  des 
Képhallènes,  habitants  de  Samé  (Sainte-Maure):  elle  contenait  un  élément 
important  de  réalité  historique.^[Glermont-Ganneau].  Photographie  del'autel 
découvert  à  Délos,  avec  une  double  dédicace  en  sabéen  et  n  grec. If  [E.  Pottier]. 

86  Lettre  de  Thureau-Dangin  sur  une  tablette  d'argile  de  Gésarée,  qui  fixe 
la  date  des  tablettes  cunéiformes  dites  cappadociennes  :  l'écriture  cunéiforme 
et  la  langue  aklcadienne  étaient  employées  en  pays  hittite  dès  le  milieu  du 
troisième  millénaire.  1[  [J.  Glédat].  Fouilles  au  Mont  Gasios  (isthme  de 
Suez),  où  s'élevait  un  temple  célèbre  dédié  à  Jupitsr  :  mise  à  jour  de  thermes 

<o  du  Bas-Empire  et  d'un  petit  temple.  ^^  Octobre.  [Merlin].  Fouilles  sous- 
marines  de  Mahdia  (Tunisie)  :  statuettes,  appliques,  fragments  de  meubles 
en  bronze;  fragments  de  sculpture  en  marbre;  inscr.  grecques.  Le  bateau, 
coulé  par  39  m.  de  fond,  venait  d'Attique,  et  fit  naufrage  à  la  fin  du  i'''"  s.  a.  G. 
1[  [M.  Gollignon].  Étude  sur  une  série  de  statues  funéraires  grecques,  figures 

45  secondaires  associées  à  refiigie  du  mort  (serviteurs,  pleureuses,  etc.).  %  [Ho- 
molle].  D'après  le  témoignage  do  Pausanias  et  les  résultats  donnés  par  les 
fouilles,  le  plus  riche  des  trésors  retrouvés  à  Delphes  est  bien  celui  de  Cnide. 
^  [Phihppe  Berger].  Estampille  d'une  urne  cinéraire  trouvée  par  Delattre 
à  Garthage  :  elle  rappelle  et  confond  Baal  et  Tanit.  ^  [G.  Perrot].  Fouilles 

60  de  Radet,  Paris  et  Gourteault,  à  Saint-Seurin  :  substructions  gallo-romaines 
avec  hypocaustes,  amphores  domestiques  avec  ossements  d'enfants,  ^f^ 
Novembre.  [L.  iDelisle].  Note  de  Loew  sur  la  paléographie  des  manus- 
crits bénéventains  et  des  manuscrits  wisigothiques.  ^[  [Senart].  Stèle  de 


JOURNAL    DES    SAVANTS.  187 

Besnagar,  près  Bhilsa  (Inde),  qui  identifie  le  maharajah  Amtalikita  avec 
le  roi  indo-grec  Antialkidas  (qui  régna  dans  la  première  moitié  du  ii*^  s.  a.  C), 
et  renseigne  sur  les  origines  du  culte  de  Vignu-Kr^na.  Reliquaire  avec 
quatre  inscr.  très  curieuses  pour  l'archéologie  gréco-bouddhique.  ^  [Capitan, 
Peyrony].  Découverte  de  deux  squelettes  humains,  trouvés  au  Pech  de  ^ 
TAze,  près  de  Sarlat  (Dordogne),  au  milieu  de  foyers  de  Tépoque  mousté- 
rienne,  à  la  base  du  quaternaire  moyen.  1f^  Décembre  [Gagnât].  Lettre 
d'Albertini  sur  les  fouilles  d'Ampurias  (Espagne):  topographie  d'Emporiae, 
statue  d'Esculape  en  marbre,  et  statuette  féminine.  ^  [C.  Jullian].  Inscr. 
latine,  trouvée  près  d'Hyères  par  de  Gérin-Ricard,  et  qui  confirme  que  ^° 
c'est  là  qu'était  le  castellum  d'Olbia.  Tf  [Homolle].  Lettre  de  Bourguet,  qui 
propose,  à  Delphes,  une  nouvelle  restauration  de  la  chambre  oià  37  statues 
de  bronze  avaient  été  consacrées  par  Lysandre  et  les  Lacédémoniens  après 
la  victoire  d'jî^gos-Potamos.  ^  [Clermont-Ganneau].  Découverte,  à  Bettir 
(près  de  Jérusalem),  d'une  mosaïque  de  style  arabe  (vu"  s.)  avec  quatre  inscr.  ^■' 
grecques,  sur  pavement  ornementé  de  poissons,  fruits  et  fleurs.  ^  [P.  F. 
Girard].  La  codification  de  Tédit  prétorien,  faite  sous  Hadrien  par  Salvius 
Julianus,  doit  être  placée  entre  125  et  128.  ^f  [C.  Jullian].  Courteault  annonce 
de  Saint-Seurin  (Bordeaux)  la  mise  à  jour  de  la  nécropole  du  iv«  s.  :  tom- 
beau d'un  soldat  romain  avec  son  épitaphe.  ^  f  Pottier].  Fouilles  de  Rouzaud,  ^® 
à  Montlaurès  (près  de  Narbonne)  :  c'était  un  oppidum,  composé  d'habi- 
tations rustiques  sur  les  pentes  d'une  acropole  et  dans  la  plaine  environ- 
nante; mobilier  primitif  et  barbare;  poteries  grecques  finement  dessinées, 
qui  attestent  les  relations  de  la  Gaule  a\ec  la  Grèce  dès  le  vi^  s.  a.  C.  (sur- 
tout pendant  les  iv^  et  nic  s.  a.  C).  A.  G.-D.  ^^ 

Journal    des  Savants.   1^  année.  N"<'  S'".  Jr.  S.  Augustini,  Scriptorum 
contra  Donatistas,  P.  1.  éd.  Petschenig  (Corpus  script,  eccles.  latin,  vol.  51) 
[P.  Monceaux].  1'"'  art.  <dont  la  fin  est  au  numéro  d'avr.>.  Recension 
critique  constituée  av(!C  beaucoup  de  su  in,  qui  modifie  sur  des  points  de 
détail,  intéressants  surtout  pour  l'élude  de  la  langue,  le  texte  établi  par  les  3° 
Bénédictins.    ^   Les  grottes  sépulcrales   de   Céphalonie  [A.   J.   Reinach]. 
Détails   complémentaires   à  la   découverte   de   Cavvadias.  ]|   Lycophronis 
Alexandra^  rec.  Ed.  Scheer.  Vol.  2.  scholia  continens  [Maur.  Croiset].  For- 
midable labeur  qui  fait  honneur  à  la  méthode  critique  de  S.  et  à  son  admi- 
rable patience.  ^  Supplemenlan/  papcrs  of  the  American  school  of  classical    35 
Sludies  in  Boni,  II  [R.  C.].  A  signaler  l'art,  de  Curtis  qui  contient  une  classi 
ficationtrèssoignéedesprincipauxarcsde  triomphe  connus.  <  cf.  pi.  haut 
p.  1 78.32  >  TllI  Févr.  Fouilles  de  Palestrina  et  de  Marino  ['Vaglieri].  ^  Décou- 
vertes récentes  relatives  aux  enceintes  romaines  de  la  Gaule  [A.  Blanchet]. 
Détails  sur  les  découvertes  faites  à  Paris,  Beauvais,  au  Mans,  Saint-Servan,  *° 
Périgueux,  Gap  et  Avenches.  Tj  Mosaïques  de  Saint-Démétrius  de  Salonique 
Diehl].  Monument  tout  à  fait  remarquable  du  premier  âge  d'or  de  l'art  by- 
zantin. Tf  Bernard  W.   Hendehson,   Civil  war  and  rébellion  in  the  Roman 
Empire  a.  D.  6'i-ro  [R.  C.].  Tentative  intéressante  qui  présente   sous   un 
nouvel  aspect  des  faits  connus  depuis  longtemps.^  Fe^ti  Valentis  Anthologia-  *5 
rum  libri.   Primum   éd.   "Wilh.    Koch  [Ruelle].  Fera  faire  un  grand  pas  à 
l'histoire  de  l'astrologie  grecque  et  rendra  de  grands  services.  ^  Maurice 
Besnier,  Les  catacombes  de  Rome  (pi.)  [A.  M.].  Livre  clair,  net,  bien  docu- 
menté.   ][   Catalogue  de   la  Bibliothèque  de   l'Université   de   Paris   [H.  D.]. 
Deux  nouveaux  fascicules  dont  l'un  est  consacré  aux  Mélanges  Jubilaires  50 
et  publications  commémorative^  ^f  Ad.  Michaelis,  Ein  Jahrhundert  kunst- 
archdologischer  Entdeckungen.  2"  éd.  [Et.  Michon].  Des  modifications  sans 
importance  à  la  l''"  éd.  publiée  sous  un  titre  quelque  peu  différent.  T[  Otto 


188  1909.  —    FRANCE. 

et  Else  Kern,  Cari  Otfried  Muller,  Lebensbild  in  Briefen  an  théine  Eltern... 
[Id.].  S'adresse  surtout  aux  intimes;  on  voudrait  connaître  davantage  en 
Mûller  l'historien  et  le  philologue,  ^^j  Mars.  La  légende  historique  des 
premiers  siècles  de  Rome  [G.  de  Sanctis].  1  '^^  art.  <  dont  la  suite  est  au  numéro 

^  de  mai>.  La  légende  historique  des  premiers  siècles  de  Rome  n'est  pas 
d'origine  grecque;  elle  est  encore  moins  l'œuvre  des  annalistes  latins. 
D'autre  part  l'hypothèse  de  Niebuhr  sur  les  chants  épiques  dans  la  for- 
mation de  la  légende  romaine  est  inutile  et  invraisemblable;  elle  contient 
toutefois  une  part  de  vérité.  Nous  ne  considérerons  rien  comme  historique 

^^  dans  la  légende  sans  le  contrôle  de  la  recherche  topographique,  des  tra- 
ditions parallèles,  des  monuments  et  des  documents.^  Les  découvertes  de 
P.  Gauckler  au  Janicule  [G.  Perrol].  Découvertes  des  plus  importantes; 
on  aurait  trouvé  les  restes  d'un  temple  syrien  dédié  à  Jupiter  Hierapoli- 
tanus  (Hadad).  ^f  Dernières  fouilles  du  Forum  [Piganiol].  Ce  qui'est  surtout 

^^  important  dans  les  fouilles  de  Boni  c'est  qu'il  est  démontré  que  la  direction 
même  du  clivus  Palatinus  est  de  date  républicaine.  ^  G  Boissier,  G.  Dar- 
Boux,  A.  Franklin,  G.  Picot,  G.  Perrot,  H.  Roujon,  L Institut  de  France, 
2  vol.  [G.  Perrot].  Intéressante  publication,  richement  illustrée.  ^  H.  Wil- 
LERS,  Neue  Untersuchungen  iiber  die  rôni.  Bronzeinduztrie  von  Capua  u.  von 

20  Niedergc  manie n...  (pi.)  [Maur.  Besnier].  Très  précieux  instrument  d'étude 
qui  a  renouvelé  l'un  des  chapitres  les  plus  importants  de  l'histoire  commer- 
ciale. ^  Philologie  et  linguistique.  Mélanges  offerts  à  L.  Havet...  [R.  C.]. 
Analyse.  ^^  Avr.  L'helléniste  d'Ansse  de  Villoison  et  la  création  d'une 
chaire  de  grec  moderne  au  Collège  de  France  [C.  Joret].  ][  Inscriptions  de 

2^  Chios  et  d'Erythrées  (  'AOYjva,  t.  20)  [B.  Haussoullier].  Aux  corrections  pro- 
posées dans  Rev.  Philol.  1909,  H.  en  ajoute  une  N»  44,  p.  234,  \^^  ligne, 
lire  :  Mvjvjoi;  At'ou,  éTtt  ffT£'^avY,cpôpou.  ^  1)  Un  nouveau  sanctuaire  orien- 
tal à  Rome.  —  2)  Une  inscr.  latine  sur  bronze  relative  à  la  guerre  sociale 
[R.  C.].  1.  Découverte  faite  par  Vagleri,  très  intéressante   pour  l'histoire 

30  religieuse  de  Rome,  accompagnée  de  deux  inscriptions.  —  2)  Texte  d'une 
table  de  bronze  conservée  au  Musée  du  Palais  des  Conservateurs  au  Capi- 
tule, aussi  intéressante  pour  l'histoire  de  Rome  que  pour  l'onomastique 
ibère.  ^  Fouilles  du  Janicule  <  v.  plus  h.>  [G.  Perrot].  Sous  le  premier 
temple  syrien  il  a  été  découvert  un  second  sanctuaire  du  même  genre  auquel 

35  ont  appartenu  les  statues  que  la  récente  campagne  a  fait  sortir  de  terre  et  les 
inscr.  et  les  ex-voto  trouvés  dans  la  villa  Wurts.  ]f  E.  R.  Barker,  Buried 
Herculaneum  [R.  C.].  Très  substantiel,  toutefois,  l'histoire  des  fouilles 
tentées  depuis  le  xyiii®  siècle  aurait  pu  être  développée  davantage.  ^  Josef 
BiCK,    Wiener  Palimpseste.    L  Cod.  Vindobonensis  16  (Sitz.  Akad.  Wien) 

4«»  [G.  Lafaye].  Eclaire  d'un  jour  nouveau  l'histoire  de  ce  recueil  qui  contient 
des  fragments  de  Lucain,  de  Pélagonius,  de  Dioscoride  et  qqs  très  anciens 
morceaux  de  la  littérature  sacrée.  ^  W.  Helbig,  Zur  Geschichte  der  hasta 
donatica  (Abhandl.  Ges.  d.  Wiss.  Gôttingen)  [A.  M.].  Conclusions  intéres- 
santes. ^  Peter  Thomsen,  Systematische  Bibliographie  der  Palàstina-Litera- 

46  tur.  T.  I  (1895-1904)  [R.  Dussaud].  Rendra  de  grands  services.  ^Ij  Mai. 
1)  P.  Masqueray,  Euripide  et  ses  idées.  —  2)  Euripide,  Les  Bacchantes, 
éd.  crit.  et  expl.  par  Georges  Dalmeyda  [Maur.  Croiset].  l"""  art.  <  dont 
la  fin  est  au  numéro  de  jn>.  1)  Important  vol  de  critique,  savant  et  per- 
sonnel. Une  réserve  toutefois  au  sujet  de  générahsations  qui  conviennent 

60  mal  à  un  poète  dramatique.  —  2)  Bonne  éd.  où  se  trouvent  une  annotation 
précise  et  discrète,  et  une  introduction  qui  fait  preuve  de  finesse  et  de 
fermeté  de  jugement,  en  dépit  d'une  appréciation  erronée  sur  la  tendance 
de  la  pièce,  constituée,  dit  C,  en  vue  d'attirer  la  sympathie  du  pubhc  sur 


JOURNAL    DES    SAVANTS.  189 

Dionysos  et  son  cortège.  ^  Théories  récentes  sur  l'origine  du  temple  grec 
[A.  J.  Reinach].  Demeure  largement  ouverte  des  vivants  ou  des  morts  que 
les  Égéens  devaient  à  leur  civilisation  méridionale,  maison  nordique  à  toit 
pointu  importée  par  les  Achéens  ou  les  Doriens,  habitation  sur  pilotis  qui 
a  pu  exister  dès  l'époque  néolithique  dans  les  lacs  de  la  Grèce,  tels  sont  les   5 
trois  prototypes  allégués  aujourd'hui  pour  l'origine    des    temples    grecs, 
^Fouilles  d'Italie  [Piganiol].  A  signaler  des  fragments  de  statues  et  une 
inscr.   trouvés    à    Brindes    qui    déterminent   l'emplacement   de    l'ancien 
Forum.  ^  Germain  de  Montauzan,  Les  aqueducs  antiques  de  Lyon  [R.  C.]. 
Touche  à  l'archéologie  et  à  la  physique  et  est  un  ouvrage  d'histoire  gêné-  lo 
raie  aussi  bien  que  d'histoire  locale.  Eloges.  ^  Arthur  Mentz,   Geschichte 
und  Système  der   Tachygraphie  [C.^  E.   R.].   Résume  exactement  l'état  de 
la  question.  ^  Oppien  d' A  pâmée.  Éd.  crit.  par  P.  Boudreaux  (Bibl.    Éc, 
Hautes  Et.,  172^  fasc.)  [Id.].  Éd.  très  soignée  qu'on  peut  considérer  comme 
définitive.  ^  Paul  Vallette,  L'apologie  d" Apulée  [G.  Lafaye].   De  rares  15 
qualités  de  dialecticien  unies  à  un  souci  très  vif  de  l'information  étendue  et 
précise.  ^^  Juin.  J.  Brochet,  Saint  Jérôme  et  ses  ennemis...  [R.  Pichon]. 
Excellent  récit  qui  comble  en  grande  partie  une  lacune,  auquel  on  peut  re- 
procher trop  de  partialité  pour  Jérôme.  ^  Le  deuxième  congrès  d'archéo- 
logie classique  (Alexandrie-Le  Caire)  [J.  Toutain].  ^  Der  alte  Orient.  Gemein-  20 
verstdndliche  Darstellungen,  édit.  par  H.  Winckler  u.  A.  J  ère  mi  as  [V.  Scheil]. 
Esquisses  d'autant  mieux  faites  et  plus  exactes  que  la  répartition  du  travail 
a  lieu  entre  spécialistes  éprouvés.  Analyse  sommaire.  ^^  Jlt.  Les  études  by- 
zantines [L.  Bréhier].  Signale  les  principales  manifestations  d'activité  qui 
se  produisent  dans  ce  domaine  par  les  textes  et  par  les  monuments.  ^  Scavi  26 
ad  Ostia  ed  a  Palestrina  [Vaglieri].  ^  Fr.  Leo,  Der  Monolog  in  Drama... 
(Abhandl.  G.  d.  Wiss.  Gottingen)  [Maur.   Croiset].    Contribution    impor- 
tante   à    l'histoire  de  la  technique  dramatique  dans  l'antiquité  grecque 
et  latine,  bien  que  L.  n'ait  pas  distingué  assez  nettement  l'élément  naturel 
et  l'élément  conventionnel  du  monologue.  ^  W.  Soltau,  Die  Anjdnge der  zq 
rôm.   Geschichtschreihung  [Bouché-Leclercq].  Mérite  de  ne  pas  passer  ina- 
perçu; «  c'est  une  belle  passe  d'armes  dans  une  controverse  qui  ne  sera  sans 
doute  jamais  close  ».  %  Tibulle  et  les  auteurs  du  Corpus  Tibullianum.  Texte 
établi  par  A.  Cartault  [Ph.  Fabia].  Les  prolégomènes  sont  remarquables 
par  leur  précision  philologique  et  par  leur  finesse  littéraire.  La  critique  de  C.  35 
est  moins  conservative  que  celle  de  Hiller  et  surtout  de  Postgate.  ^  Août, 
C.  Lucilii  carminum  reliquiae  rec.  Fr.  Marx.  2  vol.  —  C.  Cichorius,  Unter- 
suchungen  zu  Lucilius  [G.  Lafaye].  Ces  deux  ouvrages  dépassent  de  beaucoup 
tous  les  travaux  antérieurs  par  la  profondeur  des  recherches.  Le  commen- 
taire de  M.  qui  remplit  un  vol.  contient  rassemblées  pour  la  première  fois  une  40 
foule   d'observations   précieuses   qu'on   peut   considérer  comme  acquises. 
Quand  M.  donnera  une  seconde  éd.  de  son  beau  travail,  il  aura  plus  d'une 
dette  à  payer  à  C.  ^  Les  fouilles  de  Naukratis  et  l'histoire  de  la  céramique 
grecque  de  650  à  550  [A.-J.  Reinach].  Les  fouilles  ont  permis  de  se  faire 
une  idée  de  la  ville  dont  le  principal  intérêt  s'attache  aux  débris  céramiques  45 
trouvés  dans  les  favissae  des  sanctuaires,  surtout  de  ceux  d'Apollon  et 
d'Aphrodite.  De  650  à  550,  Naukratis  a  été  le  plus  grand  entrepôt  entre 
l'Egypte  et  le  monde  grec.  On  peut  répartir  les  vases  de  cette  époque, 
recueillis  à  Naukratis,  entre  10  groupes  :  Milet,  Samos,  Clazomènes,  Lesbos, 
autre   fabrique   d'Ionie   ou   d'Élide,    Cyrène,    Mélos,    Corinthe,    Athènes,  50 
Naukratis.  A  côté  de  l'art  de  la  céramique,  Naukratis  s'appropria  l'art 
tout  égyptien  de  la  faïence  qui  connut  une  véritable  renaissance  sous 
l'impulsion  saïte.  Les  albâtres  qu'on  trouve  disséminés  de  Gordion  à  Rhodes 


190  1909. 


FRANCE. 


et  à  Vulci  paraissent  sortir  des  mains  d'ouvriers  égyptiens  travaillant  à 
Naukratis.  Tj  Une  inscr.  grecque  à  Sîk  En-Namala  [Glermont-Ganneau]. 
L'inscr.  découverte  par  Musil  et  communiquée  à  l'Académie  des  sciences  de 
Vienne  (6  nov.  1907),  serait  d'après  lui  de  t-.  '  =  310  de  l'ère  des  Séleucides, 
5  c.-à-d.  de  l'an  2  avant  n.  è.  Selon  C.-G.  elledoit  être  datée  d'après  l'ère  de 
Bostra  soit  310  +  105/6  =  415/6  de  J.-C.lj  Fouilles  sous-marines  de  Madhia 
(  Tunisie)  [Merlin].  I  mportantesdécouvertes  parmi  lesquelles  il  faut  placer  celle 
de  quatre  inscr.  grecques  dont  le  détail  est  très  instructif.  ^  Fouilles  d'Italie 
[Piganiol].  Découvertes  à  Rome,  Gênes,  Capène,  Pompéi  et  Tarente.  Une 

10  lettre  de  Corrado  Ricci  publiée  par  P.  donne  un  coup  d'œil  d'ensemble  sur 
les  fouilles  les  plus  récentes  et  les  recherches  en  cours.  ^  La  section  de  papy- 
rologie <et  d'épigraphie>  au  2''  congrès  international  d'archéologie  clas- 
sique [Jouguet].  Annonce  des  communications  et  des  mémoires  lus  à  la 
séance  du  12  avril.  ^  Philumeni  cl;  venenatis  animalibus  eorumque   remediis 

16  ex  cod.  Vaticano  primum  éd.  Maxim.  Wellmann  (Corpus  medicorumgrae- 
corum  X,  I,  1)  [G.  E.  R.].  Fait  bien  augurer  de  cette  publication  «  interaca- 
démique ».  Tf  Georges  Nicole,  1)  Meidias  et  le  style  fleuri  dans  la  céramique 
attique.  —  2)  Supplément  [Pottier].  Très  intéressante  monographie  qui  comble 
une  lacune.  ^  Cari  Robert,  Pausanias  als  Srhrijtsteller^  Studienu.  Beobach- 

20  tungen  (pi.)  [Maur.  Croiset].  Intéressera  les  littérateurs  et  les  archéologues. 
^  Corpus  juris  civilis.  Vol.  1.  I nstitutiones  rocog.  Paul  Kruger  :  Digesta 
recog.  Theodor  Mommsen,  retractavit  P.  KrijcER  [R.  G.].  Édition  qui 
annule  les  précédentes.  ^^1  Sept.  P'ouilles  du  Janicule  [Gauckler].  Décou- 
verte d'im  3*^  sanctuaire  syrien  <v.  pi.  h.  avr.>  sous  les  deux  temples  super- 

26  posés,  qui  date  du  milieu  du  i'^''  siècle  de  n.  è.  ^  Musée  du  Louvre  [Et.  Mi- 
chon].  Description  de  cinq  marbres  d'un  haut  intérêt  acquis  par  le  Lou\re. 
^  E.  RoDOCANAGHi,  Le  Château  Saint- Ange  [R.  C.].  R.  a  laissé  à  Albertini 
le  soin  d'exposer  les  origines  de  l'édifice  et  ses  transformations  jusqu'à 
l'époque  du  siège  des  Goths.  ^^  Oct.  Les  fouilles  de  Crète  [A.  J.  Reinach]. 

80  l"""  art.  <dont  la  suite  est  aux  numéros  de  mars  et  de  mai  1910>.  A  Knossos 
et  à  Phaistos  les  palais  sont  dégagés  et  leur  structure  générale  bien  connue. 
Mais  pour  la  position  relative  des  deux  palais  qui  se  sont  succédé  il  reste 
beaucoup  à  apprendre.  ^  Hésiode.  Les  Travaux  et  les  Jours^  texte  et  trad.  fr. 
par  pierre  Waltz  [Maur.   Croiset].   L'éd.   sera  fort  utile  aux  étudiants; 

86  la  trad.  si  elle  manque  un  peu  de  vigueur  et  de  hardiesse  a  le  mérite  d'être 
suivie.  Tl  Teletis  Reliquiae  recog.  Otto  Hense,  2«  éd.  [Id.].  Les  textes  réunis 
dans  ce  volume  offrent  des  documents  précieux  aux  littérateurs  et  aux 
linguistes.^  Moriz  Naechster,  De  Pollucis  et  Phrynichi  controversiis  [Ruelle]. 
On  n'avait  pas  traité  jusqu'ici  les  polémiques  suscitées  entre  grammairiens 

40  grecs  avec  autant  de  minutieux  détails  ni  avec  une  telle  ampleur.  ^  Alb. 
Mayr,  Die  Insel  Malla  im  Altertum  [R.  G.].  Monographie  complète  d'un 
sujet  assez  neuf.  ][  G.  de  Manteyer,  La  Provence  du  i"''  au  ^n"  siècle 
[M.  Clerc].  Gros  volume,  d'une  lecture  un  peu  difficile,  mais  d'une  érudition 
admirablement  informée.  Tj^j  Nov.  Fr.  Plessis,  La  poésie  latine  (de  Livius 

46  Andronicus  à  Rutilius  Namatianus)  [Fabia].  Ne  fait  pas  équitablement  leur 
part  aux  auteurs  et  aux  problèmes.  L'ensemble  paraît  un  peu  superficiel. 
Tel  quel,  infiniment  agréable  aux  amateurs,  le  livre  sera  très  utile  aux  tra- 
vailleurs. Tf  S.  Reinach,  Répertoire  de  reliefs  grecs  et  romains.  T.  I.  Les 
ensembles  [G.  Perrot].  Rendra  de  grands  services  aux  étudiants;  ce  qu'un 

60  archéologue  avisé  goûtera  le  plus  ce  sera  la  sobriété  des  notices.  On  peut 
regretter  dans  ce  choix  de  reliefs  l'absence  d'un  plan  et  d'une  distribution 
des  monuments  qui  correspondent  aux  grandes  lignes  de  l'histoire  des  arts 
plastiques.  ^    Prospère    Valese,  Cronologia  romana.    Vol.    1  :    II  calen- 


REVUE    ARCHÉOLOGIQUE,  191 

dario  Flaviano  (450-563  Varr.).  P.  1.  [Maur.  Besnier].  Analyse.^  M. 
Clerc,  Le  temple  romain  du  Vernègues  [R.  C.].  Instructif  et  intéressant. 
^^  Dec.  Luigi  Pareti,  Ricerche  sulla  potenza  mariltima  degll  Spartani  e 
sulla  cronologia  dei  navarchi  (Mém.  Acad.  Turin.  T.  59)  [Maur.  Besnier]. 
Examen  approfondi  du  sujet  et  précieuse  contribution  à  la  chronologie  5 
générale  des  v"  et  iv^  siècles.  ^  Scavi  a  Terracina,  Ostia,  Palostrina  e  Licenza 
[Vaglieri].^  W.  Helbig,  Ein  homerischer  Bundschild  mit  einem  BUgel(iahres- 
hefte)  [G.  Perrot].  Mémoire  conduit  avec  la  sûreté  de  méthode  habituelle 
à  H.  Tj  Anonymi  de  rébus  bellicis  liber.  Text  u.  Erl.  v.  Rudolf  Schneider 
[Et.  Michon].  Tend  à  démontrer  que  la  date  de  l'écrit  est  bien  postérieur  à  ,o 
celle  (trdinairement  admise  et  que  son  importance  à  ce  point  de  vue  en 
t'st  bien  diminuée.  Henri  Lebègue. 

Mémoires  de  la  Société  de  linguistique  de  Paris.  T.  XV,  fasc.  VI. 
Étymologies  grecques  et  latines  [Brénl].  1.  De  qqs  prépositions  grecques  : 
dans  xxT-i,  aeri.  àvxt,  ttoot!,  la  première  syllabe  est  la  partie  significative,  la  15. 
seconde  est  un  élément  pronominal  ou  démonstratif;  dans  [xs/pt;  et  a/o-.ç, 
il  faut  voir  un  dérivé  du  verbe  /po  ou  /paûco  «  toucher,  effleurer  »;  dans 
àvTtxpuç  et  lyyû;,  on  a  le  reste  de  xapa  «  tête  »  et  de  yjfov  «  membre  »; 
asçYiyùç  offre  un  ancien  instrumental  de  piÉco;  et  un  reste  altéré  de  yaïa 
ou  de  vutov.  2.  ^/w,  ï(7/(»,  ic/àvo),  Içyjx.'^ioi  ;  le  sens  primitif  de  la  racine  20 
est  «tenir,  se  tenir  »  encore  visible  dans  T/ritx'x  et  It/uc,  dans  t/eoôv  et  a/£otY,v. 
11  y  a  eu  mélange  avec  I/o-,  cf.  Iliad  XIII,  51.  3.  iTrXv-v  et  •l>pT,v;  le  premier 
est  probablement  le  primitif  de  nizXi'c/yx  «  entrailles  ».  De  la  même  famille 
que  le  second  sont  c/pàxTY,;  et  cppaxTo;;  cppx(7(7to  est  un  df'rivé  de  cppYjV. 
'i.  IIttooôç  e  t  rapproché  du  latin  «  lix  »,  «  lessive  »  ;  cendre  et  lessive  25 
étant  deux  idées  voisines,  tuooÔ!;  tient  peut-être  à  l'idée  d'infusion, 
(TTTÉvod).  5.  "AXy&ç,  algor,  gelu;  le  dernier  offre  la  syllabe  «  alg  »  avec 
métathèse  de  la  liquide.  6.  Les  composés  par  allusion  :  cjxoc&âvTYjÇ,  oooû- 
çevoç.  B.  rappelle  que  S.  Reinach  a  montré  que  le  premier  doit  être  regardé 
'(  comme  une  parodie  de  (EpocpavTY,;,  comme  «  tirocinium  »,  «  latrocinium  »  30 
sont  faits  sur  le  modèle  de  «  vaticinium  »;  oopj^svoç  est  une  allusion  à  ôocû- 
xTYiTo;.  7.  L'Iliade  et  les  jeux  publics.  La  réflexion  du  vers  Iliad.  XXII,  159 
montre  un  amateur  de  course;  de  même  la  description  des  jeux  en  l'honneur 
de  Patrocle  au  ch.  XXIII.  8.  IlpuXîrç,  proelium.  Dans  la  seconde  partie 
de  TTpuXsti;,  il  faut  voir  une  forme  dialectale  pour  Xxot  «  guerriers  »,  la  «t 
première  syllabe  est  pour  Trpo  ou  irpu;  dans  le  latin  «  proelium  »,  il  faut 
peut-être  voir  une  forme  italiote  représentant  le  grec  TrpuXsïov;  ce  serait 
le  combat  d'infanterie,  l'engagement  d'avant  garde.  9.  'Aywv  sanscrit 
«  âgr  ».  Faut-il  faire  re-monter  la  parenté  jusqu'à  !'«  ursprache»  ou  admettre 
un  emprunt  qui  a  pu  n'être  pas  direct?  10.  Un  vers  d'Archiloque.  II  est  ^^ 
dans  un  commentaire  d'Aristote  (Hermias,  in  Aristotelem,  IV,  p.  10°); 
Tp-'atva  dans  ce  vers  doit  vraisemblablement  avoir  le  sens  de  barque  à 
trois  rames,  esquif,  nacelle.  ^  Mélanges  étymologiques  [Vendryès].  1.  "Evoov, 
Ivotvoç.  Le  second  sortant  du  premier  ou  tous  deux  se  rattachant  à  un 
prototype  commun,  'evoov  ne  saurait  être  de  formation  récente  et  n'a  rien  ^^ 
à  voir  avec  le  sufTixe  adverbial  -oôv.  2.  Le  grec  'éXxoj  est  rapproché  de  racines 
irlandaises.  3.  Le  latin  «  pungô  »  rapproché  d'une  rac.  irlandaise.  5.  Latin 
medullae.  Par  étymologie  populaire  le  latin  «  merulla  »  serait  devenu 
«  medulla  »;  l'existence  de  «  merolla  »  en  italien  justifie  cette  opinion. 

A.  J.  ^ 

Nouvelle  Revue  historique  «ie  Droit  français  et  étranger. 
33e  année  (1909).  N°  1.  Les  banquiers  dans  la  législation  de  Justinien 
[G.  Platon].  Art.  qui  se  continue  dans  les  n^^  2,  3,  4  et  se  terminera  en  1910. 


192  1909.—    FRANCE. 

Après  avoir  exposé  le  rôle  du  banquier  dans  le  Haut-Empire  et  dans  le 
Bas-Empire  jusqu'au  moment  des  réformes  de  Justinien  et  montré  par 
quel  organisme  juridique  et  par  quelles  institutions  de  droit  il  a  joué  un  rôle 
si  important,  il  expose  les  réformes  législatives  apportées  par  Justinien  à 
6  institution  des  banquiers  et  en  apprécie  le  sens  et  la  portée.  Ce  n'est  donc 
pas  l'histoire  du  banquier  dans  le  monde  antique  ou  dans  le  monde  romain 
que  P.  retracera,  mais  seulement  la  période  de  la  fin  de  cette  histoire. 
If  Mélanges  Fitting  [Debray  et  Gen estai].  Analyse  et  critique  des  travaux 
contenus  dans  ce  Recueil  et  dont  plusieurs  importants  concernent  le  droit 

10  rom.  et  son  histoire,  ^j  E.  Costa,  Storia  délie  Fonti  del  Diritto  romano 
[E.  Perrot].  Excellent  instrument  de  travail.  ^  Manuel  des  antiquités  ro- 
maines de  Th.  MoMMSEN,  V.  Marquardt  et  P.  Kruger.  T.  17  à  19.  Le 
droit  pénal  romain,  trad.  par  J.  Duquesne  [Blondel].  Excellente  trad.  de 
ce  livre  admirable.  ^  G.  Ferrari,  The  papiri    inediti  Greco-Egisii   delVeta 

16  byzantina  [E.  Perrot].  Texte  et  comm.  de  trois  actes  juridiques  en  grec 
de  514,  536  et  552  ap.  J.  C.  Beaucoup  de  soin.  ^  Contribution  à  l'histoire  du 
droit  romain  [P.  Collinet].  4,  Quelques  corrections  abusives  des  éditeurs  de 
textes  juridiques.  Défend  les  leçons  des  ms  .  contre  les  corrections  d'hypercri- 
tiques  à  propos  de  Gains,  3,  27;  3,  66;  Paul.  Sent.  3,  4°,  7;  C.  Herm.  1,  1 

20[Diocl.  et  Max.  294);  Ulp.  71  Ed.  43,  24,  15,  2;  Cod.  Just.  5,3,  15,  et  Cod. 
Théod.  3,  5,  2,  1.  ^j  J.  Duquesne,  Cicéron.  Pro  Flacco,  50-32  et  fin  Inte- 
grum  Restitutio  [Lyon].  Analyse  de  ce  premier  vol.  dont  les  conclusions 
sont  contraires  aux  théories  reçues.  ^^  N°  3.  Notes  d'épigraphie  et  de 
papyrologie  juridique;  [E.Cuq]  8-20.  Le  droit  babylonien  au  temps  de  la 

26  première  dynastie  de  Babylone,  de  2232-1920  av.  J.-C,  qui  comprend  onze 
rois.  Institutions  que  ces  actes  nous  aident  à  connaître  :  remarques  sur  les 
tribunaux,  les  modes  de  preuve,  l'irrévocabilité  des  contrats  et  des  juge- 
ments, le  formalisme  et  les  actes  symboliques  (à  suivre).  ^  F.  Desserteaux, 
Essai  sur  la  formation  historique  de  la  capitis  deminutio  :   1,    Ancienneté 

30  respective  des  cas  et  des  sources  de  la  cap.  dem.  [Michon].  Le  nom  de  l'auteur 
restera  définitivement  attaché  au  prolslème  résolu  par  lui  des  origines  his- 
toriques de  la  c.  d.  Grands  éloges.  ^^  N"  4.  Le  ms.  Charpin  du  Code  Théodo- 
sien  [P.  F.  Girard].  Etude  sur  la  reproduction  phototypique  donnée  par 
Omont  du  célèbre  ms.  9643  de  la  Bibl.  Nat.    qui    nous    a  seul   conservé 

86  les  liv.  6-8  du  Code  Théod.^  Le  papyrus  de  Giessen  sur  la  Constitutio  Antonia- 
na  [P.  Collinet].  Ce  papyrus  contient  trois  édits  de  Caracalla  dont  le  plus 
important,  très  mutilé,  est  la  célèbre  Constitutio  Antoniana  accordant  Ja 
civitas  Romana  à  tous  les  pérégrins  de  l'Empire;  ce  papyrus  va  être  publié 
dans  le  2^  fasc.  des  Papyrus  de  Giessen.  ^  O.  Clerici,  La  formazione  délie 

40  locazioni  irregolari  in  diritto  romano  [Duquesne].  Conjectures  ingénieuses, 
mais  des  réserves.  ^  Memorie  délia  R.  Academia  délie  scienze  deW I nstituto 
di  Bologna,  Classe  di  science  morali.  Série  I,  t.  2  [Id.].  Résumé.  Mention  de 
plusieurs  mémoires  concernant  l'antiquité  classique,  un  de  Acri  sur  saint 
Thomas  et  Aristote,  un  de  Brini  sur  La  Bi'ateralita  délie  Policitationes  ad 

45  una  respublica  e  dei  vota  nel  diritto  romano,  et  un  de  Costa  sur  Cicero  Giure- 
consulto.  II  P.  F.  Girard,  Nouv.  observations  sur  la  date  de  la  loi  Aebutia 
[F.  S.].  Problème  très  important.  L^ongue  analyse.  ^  W.  W.  Buckland,  The 
roman  Law  of  Slavery.  The  condition  of  the  Slave  in  private Law  from  Augustus 
to    Justinian   [Duquesne].    Compilation    très    consciencieuse,    rendra    des 

60  services.  ^  G.  Ferrari,  //  diritto  pénale  nelle  Novelle  di  Leone  il  filosofio 
[Lyon].  Résumé.  ^  Digesta  Justiniani  Augusti  rec.  et  éd.  Bonfante,  Fadda, 
Ferrini,  Riccobono,  Scialoja,  lib.  i-~8  [Appleton].  Très  commode,  valeur 
scientifique.  ^  G.  Baviera,  Scritti  giuridici.  I.  Diritto  romano  [D.].  Résumé. 


REVUE    ARCHÉOLOGIQUE.  193 

f'  Univers,  di  Catania,  Annuario  dello  Instituto  di  Storia  del  diritto  romano 
[Caillemer].  Analyse.  ^  Ed.  Philipon,  Les  Ibères,  études  d'histoire,  d'archéo- 
logie et  de  linguistiqœ  [Gollinet].  Appréc.  favorable.  ^  G.  Jullian,  Histoire 
delà  Gaule.  1  et  II  [Col  inetj.  Ouvrage  magistral,  HH  N" 5.  La  dicarum  scrip- 
tio  et  deux  papyrus  égyptiens  de  1  époque  pt  .lémaiq je  [A.  Fliniaux].  La  5 
«  dicarum  scriptio  «sicilienne  sur  laqu.dl^  ^'expliquent  insuffisamment  qqs 
passages  obscurs  des  Verrines,  s'éclaire  d'un  jour  nouveau  grâce  à  plusieurs 
papyrus  égyptiens,  notamment  B.  G.  U.  I  226  de  99  ap.  J.-C.  et  B.  G.  U. 
I,  242  du  temps  de  Commode  que  F.  étudie  de  très  près,  après  Mitteis;  il 
montre  les  rapports  qu'il  y  a  entre  la  terminologie  ptolémaïque  du  iii^  s.  lo 
av.  J.-C.  et  la  terminologie  sicilienne  du  temps  de  Cicéron  et  le  caractère 
véritable  do  la  procédure  décrite  dans  ces  deux  papyrus.  La  «  dicarum 
scriptio  »  est  d'origine  grecque,  les  Romains  lui  firent  subir  qqs  modifica- 
tions avant  de  l'adopter  en  Sicile.  Quelles  sont  ces  modifications.  ^[1f  N°  6. 
Le  fermier  et  la  loi  Aquilia.  Autour  du  fr.  27,  §  14,  D.  IX,  2  [L.  Debray].  u 
1,  Aspect  extérieur  du  texte;  2,  Solutions  du  texte;  a)  droit  d'agir  du 
fermier;  b)  obligations  du  fermier,  cautioamplius  non  agi.  If  C.  Trapenard, 
U  «  Acer  scripturarius  ».  Contribution  à  l'histoire  de  la  propriété  collcctiv  ' 
[Declareuil].  Résumé  condensé  en  deux  cents  et  qqs  pages  de  tout  ce  qui 
a  été  écrit  sur  la  matière.  D.  R.  sio 

Revue  archéologique.  T.  XIII  [1909).  Janv.-fév.  Notes  sur  Thasos 
[W.  Deonna].  Rectifications  et  additions  à  l'art,  de  Friedrich  sur  Thasos 
<Ath.  Mitth.  1908,  p.  215.  R.  d.  R.  34  cf.  plus  bas  >.  ^  Essai  sur  là  chrono- 
logie préhistorique  de  la  péninsule  Ibérique.  3  [J.  Déchelette].  Suite<  cf. 
Rcv.  Arch.  1908.  R.  d.  R.  33.  204,  51  >.  Montre  fimportance  des  récentes  25 
découvertes  de  l'archéologie  antique  en  Espagne.  L'origine  de  toutes  ces 
pierres  sculptées  et  des  monuments  retrouvés  s'explique  tout  naturellement 
par  la  ressemblance  du  décor  avec  celui  des  monuments  romains  de  la 
même  région.  Ils  n'ont  rien  de  spécifiquement  mycénien,  et  puisque  le; 
sculptures  datent  de  l'époque  romaine,  il  faut  placer  les  motifs  qui  ornent  30 
les  stèles  ibériques  à  des  horizons  beaucoup  moins  reculés  que  l'âge  du 
bronze  des  pays  grecs.  ^  Une  fouille  au  mont  Guérin  (Jura)  [M.  Piroutet]. 
Trace"  d'une  station  néolithique,  et  autres  remontant  à  la  troisième  période 
du  halstatien.  Tf  Recherches  critiques  sur  Vitruve  et  son  œuvre  (suite) 
[V.  Mortet].  vi.  Le  canon  des  proportions  du  corps  humain,  dans  l'antiquité  35 
grecque  et  romaine;  intérêt  que  présente  à  cet  égard  le  texte  de  Vitruve 
comparé  avec  celui  d'autres  auteurs  anciens.  ^  Le  pédagogue  du  groupe 
des  Niobides  et  le  livre  d'Esquisses  de  Cambridge  [P.  G.  Hùbner].  Ce  livre 
d'Esquisses  ne  date  pas  de  1583,  date  où  fut  trouvé  le  groupe  des  Niobide.;, 
mais  de  1572.  Le  Pédagogue  n'appartient  pas  à  la  trouvaille  de  1583,  mais  40 
à  une  autre  bien  antérieure.  ^  Sur  la  date  de  fEglise  et  des  mosaïque; 
de  S"^  Démétrius  de  Salonique  [O.  Tafrali].  Antérieure  à  la  prise  de  Sir- 
mium  par  Attila  en  441.  ^f  Les  mercenaires  et  les  colonies  militaires  de  Per- 
game  [A.-J.  Reinach].  Suite<  cf.  Rev.  Arch.  1908.  R.  d.  R.3:^,  204,41  s  îq.> 
Les  Galates,  les  Masdyéniens,  les  Kyrtiens,  tous  auxiliaires  asiatiques  de  45 
Pergame.^  Nouvelles  archéologiques.  D.  Bikelas  [S.  R.].  Art.  nécro- 
logique. ^  Delphica  [Id.]-  Résumé  rapide  des  conclusions  des  art.  de  Pom- 
tow  sur  les  fouilles  de  Delphes  <  B.  Phil.  W.  1898,  p.  186-192 >.  Ces  asser- 
tions très  importantes  doivent  être  examinées  de  près.  j[  Découvertes  au 
Janicule  [  ].  Sanctuaire  des  dieux  syriens  trouvé  sur  l'emplacement  du  bois  ^q 
sacré  de  P'urrina  au  Janicule  :  idole  de  bronze  doré  représentant  une  jeune 
femme  engaînée  comme  une  momie  et  entourée  des  replis  d'un  dragon. 
^  Asseria  (Dalmatie)  [S.  R.].  Trouvé  un  arc  de  triomphe  élevé  à  Trajan 

R.   DE    piiiLOL.  Revue  des  Rtvues,   1909.  XXXIV,  —  13 


194  1909.  —    FRANCE. 

en  113  ;  ce  qui  semble  indiquer  que  Trajan  dans  la  seconde  campagne  dacique 
marcha  par  la  Dalmatie  sur  le  Danube.  ^  Augusta  Rauracorum  [  ].  Exploré 
la  nécropole  d'Augst  qui  est  du  v''  s.  ^f  Un  monument  à  Julien  [S.  R.*). 
Grandes  réserves  sur  les  statues  de  Julien  du  Louvre  et  de  Cluny.  1[  Exil 
6  d'Ovide  [Id.].  Signale  le  livre  de  J.  F.  Ncwton,  Three  enigmas  attempted 
to  be  explained.  Ovide  aurait  été  exilé  pour  avoir  publié  une  partie  du  secret 
éleusinien,  sans  avoir  été  initié.  ^  Lunules  d'or  trouvées  en  Irlande  et  dans 
le  N.-O.  de  l'Europe;  bouclier  de  cuir  du  i^""  s.  ap.  J.  C.  ^  Empreintes  de 
pied  [A.  J.  R.].  Deux  nouv.  empreintes  trouvées  à  Italica  :  ce  sont  des 

10  ex-voto.  ^  G.  Bellucci,  Tradizione  populari  italiane;  1,  La  grandine  nelV 
Umbria  [A.-J.  Reinach].  Beaucoup  de  soin  et  de  précision  dans  cette  étude 
de  superstitions  populaires.  ^  C.  G.  de  Montauzon,  Essai  sur  la  science 
et  Vart  de  V ingénieur  aux  premiers  siècles  de  VEmpire  romain  [S.  R.].  Science 
sûre,  unie  à  une  connaissance  suffisante  des  langues  classiques.  Tf  A.  T.  Ver- 

15  couTRE,  Identification  du  Silphium  [Id.].  S'impose  à  l'attention  des  bota- 
nistes.^ A.  Jeremias,  Bas  Alterder  babylonischen  Astronomie  [Id.].  Maintient 
que  les  connaisances  fondamentales  des  Grecs  en  astronomie  sont  dues  à 
Babylone.  ^  University  of  Liverpool,  Anna's  of  Archaeology  and  Anthropo- 
logy.   Analyse.   T|  G.   Cultrera,   Saggi  sulVarte  ellenistica  e  greco-romana  : 

20  1,  La  Corrente  ascana  [A.-J.  Reinach].  Etude  approfondie  sur  l'origine  du 
relief  gréco-romain  :  elle  serait  asiatique.  ^  W.  Deonna,  Les  Apollons 
archaïques  [S.  R.].  Excellente  monographie  fondée  sur  une  connaissance 
précise  et  complète  des  matériaux.  ^  H.  Thierjch,  Pharos.  Antike,  Islam 
und  Occident  [Id.].  Bel  ouvrage.  1|  University  of  Pennsylvania.  Transactions 

25  o/  the  Free  Muséum  of  science  and  arts.  Vol.  II,  2  [  ].  Analyse  rapide  :  art. 
sur  les  poteries  minoennes  de  Vasiliki  en  Crète  de  Seager,  et  de  Bates  sur 
cinq  coupes  à  fig.  rouges  avec  les  noms  d'Epilil<os  et  de  Lylcos  et  sur  une 
amphore  du  type  de  Caere.  ^  Gust.  Lefebvre,  Recueil  des  inscr.  grecques- 
chrétiennes  d.^ Egypte  [Jalabert].  Instrument  de  travail  parfait.  1|  A.  E.  H. 

30  GoEKOOP,  Ithaque^  la  Grande  [S.  R.].  Mention.  }\  F.  Ribezzo,  La  lingua 
d'!^li  antichi  Messapii  [A.  J.  R.].  Annonce  et  préface  à  un  Corpus  des  inscr. 
messapiennes.  ^  E.  Berteaux,  Rome.,  C  Antiquité,  '■?.^  éd.  [A.  J.  R.].  Grands 
éloges.  ^  Ch.  Dubois,  Pouzzoles  antique  [Id.].  Forte  étude  d'histoire  écono- 
mique et  sociale.  ^  A.  Mayr,  Die  Insel  Malta  im  Altertum  [S.  R.].  Sera  bien 

35  accueilli.  ^  A.  Blanchet,  Recherches  sicr  les  aqueducs  et  cloaques  de  la 
Gaule  romaine  [E.  E.].  Rendra  de  grands  services,  ^f  C.  G.  de  Montauzon, 
Les  aqueducs  antiques  de  Lyon  [S.  R.].  Utiles  aux  archéologues  et  aux 
historiens.  ^  E.  Espérandieu,  Fouilles  du  Mont  Auxois  [Id.].  La  période 
scientifique  des  fouilles  d'Alésia  commence  et  finit  avec  la  direction  d'E. 

40  H  A.  Merlin  et  L.  Poinsot,  Les  inscr.  d'Uchi  Majus  [A.  J.  R.].  Eloges. 
^  E.  DuPRAT,  Inscr.  de  Casarie[S.  R.].  N'est  pas  authentique.  ^  G.  Zottoli, 
Spigolature  epigrafiche  [A.  J.  R.].  Intéressant,  ^f  W.  Amelung,  Die  Skulp- 
turen  des  Vatican.  Mus.  [S.  R.].  Eloges.  ][  J.  N.  Svoronos,  Das  Alhener  Na- 
tional Muséum  [S.  R.].  Ces  livr.  9  et  10  terminent  le  vol.  I.  Eloges.  ^  De 

45  Beylié,  Le  Musée  de  Grenoble  [Id.].  Bon  travail.  T[  P.  O.  Schjott,  Kônig 
Alexander  und  die  Makedonier  [A.  J.  R.].  Résumé.  ^  U.  Mago,  Antioco  IV 
Epifano^  re  di  Siria  [Id.].  Agréable  à  lire.  Bien  documenté.  •[[  G.  Stahl,  De 
bello  Sertoriano  [Id.].  Eloges.  ^  E.  Ciaceri,  Esame  critico  délia  storia  délia 
gtierra  servile  in  Sicilia  [Id.].  Très  clair.  ^  Xpu(70(7TÔ;xtxa  [S.  R.].  Recueil  de 

50  mélanges  sur  Chrysostome  dont  plusieurs  sont  à  signaler  aux  historiens  de 
la  littérature  byzantine  et  aux  lecteurs  des  Pères  de  l'Eglise.  ^  A.  Vogt, 
Basile  /'-''',  empereur  de  Byzance  (867-886)  et  la  civilisation  byzantine  à  la  fin 
du  '-Ï''  s.  [S.  R.].  Bonne  monographie.  ^  F.  Fischer,  Senatus  romanus  qui 


REVUE    ARCHÉOLOGIQUE.  195 

juerit  Augusti  temporihus  [A.  J.  R.]-  Appréc.  favorable.  T|  L.  Sontheimer, 
Vitruvius   und  seine  Zeit  [S.    R.].    Dissert,   intéressante   et  bien  conduite. 
T[  O.  Weinrich,  0ÎOU  /etp  [S.   R.].  Concerne  l'usage  magique  de  la  main 
divine.  Grands  éloges.  ^  G.  Foucart,  La  méthode  comparative  dans  Vhistoire 
des  religions  [Id.].  Fort  bien  écrit;  mais  grandes  réserves  à  faire,  raisonne-    ^ 
ment  parfois  enfantin.   Tf  H.   Hubert   et  M.   Mauss,   Mélanges  d'histoire 
des  Religions  [    ].  Important.  Mais  ne  convainc  pas  le  réf.  Tf  S.  Reinach, 
Orpheus.  Histoire  générale  des  religions   [S.  R.].  Mentionné.  ^^   Mars-avr. 
Découverte  de  vases  grecs  dans  un  oppidum  hallstattien  du  Jura  [M.  Pi- 
routet  et  J.  Déchelette].  TTouvailles  faites  au  «  Camp  de  Château»  près  lo 
Salins,  au  sommet  de  la  montagne  de  Château-sur-Salins  qui  paraît  avoir 
été  l'emplacement  d'une  station  fortifiée  dont  le  «  camp  »  constituait  la 
citadelle.  Nombreuses  fibules,  crochets,  lames  de  couteau  et  objets  en  fer. 
Vases  peints,  rouge  sur  fond  noir  et  noir  sur  fond  rouge;  fragments.  Tous 
ces  objets  se  divisent  en  objets  de  fabrication  indigène  et  en  objets  de  i5 
fabrication  étrangère.    Ils  prouvent  que   des  relations  commerciales  régu- 
lières existaient  dès  l'époque  hallstattienne  entre  les  Grecs  et  les  tribus 
celtiques  de  la  Gaule  orientale,  notamment  pour  le  commerce  des  vins.  ^  Les 
fouilles  de  Vinca  en  1908  [M.  M.  Vassitz].   Détails  sur  ces  fouilles  faites 
à  15  kil.  en  aval  de  Belgrade,  sur  la  rive  droite  du  Danube.  Les  couches  20 
archéol.  de  V.  se  placent  entre  la  2*^  et  la  7^  couche  de  Troie.  ^  Trois  tu- 
mulus  du  pied  O  du  Mont  Poupet  [M.  Piroutet  et  J.  Déchelette].  Sépultures 
de  l'âge  de  bronze  en  Franche-Comté.  ^  Notes  sur  qqs  antiquités  des  Musées 
de  Genève  [W.  Deonna].   1.   Femme  nue  couchée,  près  d'elle  un  enfant 
accroupi,  prêt  à  téter;  grossière  sculpture  dans  la  pierre  de  Seissel  :  ce  n'est .2» 
pas  une  Aphrodite,  mais  la  représentation  d'une  jeune  femme  morte  en 
couches;  2,  Figurine  en  bronze  trouvée  en  1870  à  Chevrier  (Haute-Savoie), 
représente  Dionysos,   description;  œuvre  de  style  mixte  témoignant  de 
l'influence  de  l'école  argienne  sur  l'école  attique,  qui  date  du  siècled' Auguste; 
3,  Aphrodite  :  personnage  maso,  agenouillé;  couvercle  de  miroir  à  relief  du !8o 
iii^  ou  du  11^  s.  av.  J.-G.  ;  on  y  voit  Dionysos  s'appuyant  sur  Eros  et  à  côté 
une  Ménade.  ^[  Le  Bison  et  le  Taureau  céleste  chaldéen  [H.  Breuil].  ^  A.  Mau 
[S.  R.].  Art.  nécrologique.  ^  Fouilles  récentes  en  Assyrie  et  en  Babylonie 
[Id.].  Résumé.  ^  Marbres  antiques  au  Musée  d'Edimbourg  [S.  de  Ricci]. 
Liste  sommaire.  ^  Miinchener  Archaeol.  Sludien  [S.R.].  Dédié  à  la  mémoire  35 
de  Furtwaengler,  d'un  intérêt  considérable,  contient  :  R,  Hackl,  Inscr. 
mercantiles  sur  vases  attiques;  A.  Hekler,  Statues  drapées  de  femmes  dans 
l'art  rom.  ;  E.  Schmidt,  La  course  agenouillée  et  la  représentation  de  la 
course  et  du  vol  dant  l'art  grec  archaïque;  J.  Lippold,  Boucliers  grecs. 
Tf  A.  MoRET,  Au  temps  des  l'haraons  [S.  R.].  Vivement  recommandé.  ^  G.  Ra-  40 
DET.  Cybébé\\é..'\.  Éloges  de  ces  études  sur  le  transformations  plastiques  d'une 
vieille  déesse  préhellénique,  la  Reine  des  bêtes,  Ilôrviac  OT,pojv.  ^  E.   Phi- 
LippoN,  Les  Ibères  [Id.].  Très  digne  d'attention.  ][  J.  de  Mot,  La  Crémation 
et  le  séjour  des  morts  chez  les  Grecs  [S.  R.].  Le  sujet  devrait  être  repris  dans 
son  ensemble  avec  plus  de  détails.  ^  A.  Croiset,  Les  démocraties  antiques  a 
[Id.].  Très  grands  éloges  de  ce  hvre  qui  aurait  dû  être  intitulé  «  Les  Démo- 
craties  helléniques  ».    ^   J.    Carcopino,    Histoire   de   Vostracisme  athénien 
[Bouché-Leclercq].  D'une  valeur  historique  exceptionnelle.  ^  F.  Poulsen, 
Recherches  sur  qqs  questions  relatives  à  la  topographie  de  Delphes  [S.  R.], 
Soulèvera  des  controverses.  ^  A.  S.  Arvanitopoulos,  Thessalika  Mnemeiaw 
[Id.].  Ne  donne  qu'une  histoire  générale  de  la  peinture  antique,  au  lieu  de 
ce  qu'on  attendait,  le  catalogue  et  la  description  des  antiquités  du  Musée 
de  Volo.  Il  Argentine  orientale  [Id.].  Recueil  d'ancienne  vaisselle  en  argent 


196  1909.   —    FRANCE. 

et  or  trouvée  en  Russie;  d'une  importance  capitale.  ^  D.  Cancogni,  Le 
Bovine  del  Palatino  [Id.].  Guide  exact  et  clair.  ^  G.  Zottoli,  Publia  Paquio 
Procura  panattiere  esuprema  magistrata  pampeiano  [I d.].  Thèse  défendue  avec 
esprit  et  érudition.  ^  E.  Ritterling,  Dos  Kastell  Wiesbaden  [Id.].  Contient 

h  tout  ce  que  l'on  sait  sur  le  castellum  de  W.  qui  date  de  85  ap.  J.-C.  et  fut 
évacué  sous  Hadrien.  ^  H.  Legras,  La  table  latine  d'Héraclée  [Bouché- 
Leclercq].  Solide  et  savant.  \  R.  Bouton,  La  question  d"  Alésia  et  la  question 
d'Alaise  [S.  R.].  Éloges.  ^  J.  G.  Frazer,  Psyche's  task  [Id.].  Appréc.  élo- 
gieuse.    ^   G.    Archambault,    Justin.   Dialogue  avec   Thryphon.    I  [S.  R.]. 

10  Éloges.  Tf  Xpu<7o<iTd;7.txcx  2  et  3  [Id.].  Résumé  de  ce  gros  vol.  indispensable 
à  toute  bibliothèque  de  patristiqu?.  \  H.  Delehaye,  Les  légendes  grecques 
des  Saints  militaires  [Id.].  Résultats  modestes,  mais  certainement  vrais. 
Tf^  Mai-juin.  Cylindres  orientaux  de  la  coll.  A.  Maignin  [L.  Delaporte]. 
Description,  ^i  Le  culte  du  Soleil  aux  temps  préhistoriques  [J.  Déchelutte]. 

ï6  Art.  qui  se  continue  dans  la  livr.  de  juillet.  Interprète  et  classe  chronolo- 
giquement les  objets  qui  dans  la  protohistoire  européenne  paraissent  se 
rapporter  au  cycle  des  représentations  solaires.  ^  Les  mercenaires  et  les 
colonies  grecques  de  Pergame  [A.  J.  Reinach].  Suite  <cf.  supra>.  Dans 
cet  art.  qui  continue  dans  la  livr.  de  juil.,  R.  étudie  comment  les  princes  de 

20  Pergame  purent  trouver  des  mercenaires  tant  dans  la  Grèce  proprement 
dite  qu'en  Crète  et  en  Thrace.  Les  Étoliens  et  les  Achéens;  les  Tralliens;  les 
Thraces  (sera  continué;.  ^  Delphica  [H.  Lechat].  Réponse  à  Pomtow, 
qui  prétendait  trouver  en  faute  les  savants  français  à  propos  de  frontons 
sculptés  du  (c  Trésor  des  Athéniens  »,  qui  pourrait  bien  être  celui  des  Siph- 

26  niens.  %  H.  Wallis,  Byzantine  ceramic  Art  [Jalabert].  Ce  n'est  pas  une  his- 
toire de  la  céramique  byzantine,  mais  une  monographie  étroitement  limitée 
à  un  petit  nombre  de  poteries  trouvées  fortuitement  à  Constantinople 
en  1905.  ^  Th.  Schreiber,  Expédition  Ernst  Sieglin  in  Alexandria:  I,  Die 
Nekropole  von  Kôm-  esch-  schukâfa  [Ricci].  Eloges.  ^  A.  Marquand,  Greek 

80  architecture  [S.  R.].  Facile  à  lire,  très  bien  informé,  f  Revue  des  publications 
épigraphiques  relatives  à  l'antiquité  romaine  [R.  Cagnat  et  M.  Besnier]. 
Texte  de  90  inscr.  ou  de  fragments  d'inscr.  lat.  et  grecques.  ^1f  Juill.-août. 
Une  mission  à  Constantinople  1907-1908  [J.  Ebersolt].  5  pl.  La  colonne  de 
Marcien,  sa  base,  reliefs.  Anciennes  églises  qui  s'échelonnent  du  v*^  au  xiv^  s. 

36  de  la  basilique  primitive  à  1  église  aux  multiples  colonnes,  description 
(30  fig.).  11  La  lettre  de  1  empereur  Constantin  au  sujet  de  la  construction 
de  TégUse  du  Saint-Sépulcre  à  Jérusalem  [L.  Parmentier].  Restitution  du 
texte  et  de  la  ponctuation  des  dernières  lignes  de  cette  lettre;  la  ponctua- 
tion joue  un  rôle  important  pour  l'interprétation  du  passage  entier;  com- 

40  mentaire.  ^  Stèles  funéraires  gauloises  en  Ligurie  [H.  Hubert].  Description 
de  quatre  stèles  représentant  des  guerriers  gaulois  armés.  ^  Fouilles  en 
Grèce  [S.  R.].  Courtes  mentions.  ^  Fouilles  à  Populonia  [Id.].  Sépultures.^f 
If  Dolmens  de  Sardaigne.  T|  Acquisitions  d'antiques  à  Munich.  ^  Echanges 
d'armes  et  serment  [Id.].  Hypothèses  expliquant  l'échange  d'armes  entre 

45  Glaukos  et  Diomède  dans  l'Iliade  VI.  ^  R.  Weill,  Les  origines  de  VEgypte 
pharaonique  :  I,  La  2"'  et  la  3''  dynastie  [Ricci].  W.  se  montre  à  la  fois  archéo- 
logue, historien,  et  épigraphiste  et  a  été  particulièrement  heureux  dans  le 
choix  de  son  sujet.  ^  F.  Noack,  Ovalhaus  und  Palast  in  Kreta^  ein  Bcitrag 
zur  Friihgeschichtc  des  Hauses  [  Leroux].  Sera  discuté  :  raisons  peu  convain- 

liO  cantes.  ^  Gournia:  Vasiliki  and  other  prehistoric  sites  on  the  isthmus  of 
Hierapetia  (Crète)  [S.  R.].  Ces  fouilles  ont  révélé  une  ville  minoenne  bien 
conservée;  aucune  face  du  sujet  n'a  été  négligée  dans  cette  publication  : 
qqs  réserves.  ^  R.  Kekule  et  H.  Winnefeld,  Bronzen  aus  Dodona  in  den 


REVUE    ARCHÉOLOGIQUE.  197 

kôn.  Muscuni  zu  Berlin  [Id.].  Grand  luxe  et  bon  goût,  ^f  G.  von  Kiese- 
RiTZKY    u.    G.    Waltzfnger,    Griech.    Grahrdiejs   aus    Sudrussland    [Id.]. 
Q(js  réserves.  ^[  H.  Om;)nt,  Evangiles  avec  figures  byzantines  du  ^  "  s.   [J.]. 
If  H.  V.  Fritze  et  H.  Gaebler,  Nomisma,  fasc.  1  et  2  [A.  J.  R.].  Utile  aux 
archéologues  et  aux  numismates.  Travaux  destinés  à  servir  à  la  préparation   5 
du  Corpus  Nummorum.  Analyse.   ^  S.   Gskll.   Atlas  archêol.  de  i  Algérie, 
Gc  fasc.  [Monceaux].  Grande  œuvre  dont  s'honorera  la  science,  base  solide 
aux  études  sur  l'Afrique  rom.  ou  byzantine.  ^  E.  Dunant,  Catalogue...  des 
séries  gallo-roin.  du  Musée...  de  Genève  [Deonna].  Précieux  recueil  épigra- 
phique  posthume.  ^J.  Juthner,  Philostratos  liber  Gymnastik[S.  R.].  Edition  lo 
définitive  :  excellent  travail,  f^  P.  R.  v.  Bienkowski,  Die  Darstellungen 
dcr  Gallier  in  der  helenistischen  Kunst  [A.  J.  Reinach].  Beau  vol.  T|^  Sept.- 
oct.  Bron^.es  du  lac  de  Némi  [S.  Reinach].  Description  d'une  statue  de  bronze 
(2  pi.)  d'un  mètre  de  haut,  découverte  dans  une  des  galères  du  lac  de  Némi 
et  actuellement  à  Londres.  Trouvé  en  même  temps  sept  petites  figures  de  i& 
bronze  :  trois  hommes  et  quatre  femmes;  elles  sont  de  l'époque  du  haut 
Empire  et  ont  un  caractère  religieux.  Les  galères  du  lac  de  Némi,  fouilles, 
objets  remontés  à  la  surface  à  diverses  époques.  ^  Les  basiliques  Cypriennes 
[Ch.  Saumage].  Monceaux  (Hist.  litt.  de  l'Afrique  chrétienne,  II,  p.  371  sq.) 
a  tort  d'admettre  l'existence  de  trois  basiliques  consacrées  à  Saint-Cyprien;  *) 
d'après  les  textes  et  l'examen  des  lieux  il  ne  peut  y  en  avoir  eu  que  deux. 
T[  La  Porte  Noire  de  Besançon  [8.  Reinach].  Etude  sur  les  sculptures  de  l'arc 
romain  de  Besançon  connu  sous  le  nom  de  Porte-Noire,  fort  maltraitées  par 
le  temps.  T|  Sur  l'Acropole  [H.  Roujon].  Causerie.  ^  Les  dimensions  de  l'am- 
phith':'âtre  de  Nîmes  [J.  A.  Decourdemanche].  Constitue  un  immense  étalon  tô 
de  mesure  pour  la  fi  x;ation  des  bases  delà  métrologie  antique,  dont  l'une  des 
m  sures  les  plus  importantes  est  le  pied  romain  drusique,  ainsi  nommé  pour 
avoir  été  employé  par  Drusus  au  partage  des  terres  entre  les  légions  et  qui 
est  en  même  temps  le  pied  babylonien.  1|  Nouvelles  découvertes  mycéniennes 
—  Nouvelles  de  Crète  —  Olympie  néolithicjue  — ■  Une  loi  ionienne  anté-  3o 
rieure  à  Solon  [S.  R.].  Inscr.  sur  une  colonne  de  0,72  trouvée  près  de  Chios, 
boustrophedon   pas  postérieure  à  600,  restitution  et  trad.  impossible,  ^f  La 
«  Zone  monumentale  »  à  Rome  [Id.].  Fouilles  projetées.  ^  Un  nouveau  torques 
d'or  [A.  B.].  Trouvé  à  Somerset  (Angleterre).  ^  L'archéologie  locale  dans 
le  S.  O.  de  l'Allemagne  [S.  R.].  Sociétés  archéologiques.  Fouilles,  Musées.  35 
Camp  rom.  de  la  Saalburg.  ^  C.  H.  W.  Johns,  Ur-Engur.  A  bronze  of  the 
fourth  Millenium  in  the  library  of  J.  Pier pont- Morgan  [S.  R.].  Très  intéres- 
sant; n'est  pas  dans  le  commerce.  1[  D.  Fimmen,  Zeit  und  Dauer  der  Kretisch- 
Mykenischen  Kultur  \\à.\  Ouvrage  solide;  information  étendue,  clairement 
disposé.  ^  A.  KôsTER,  Das  Pelargikon.  Untersuchung  zur  aeltesten  Befesti-  40 
gung  der  Akropolis  von  Athen.  Résumé.  ^  A.  Th.  Philadelphios,  At,Xo;. 
'ItTToptxiTj  xoù  àp/atoX.  TceptYpatpT].  Pas  inutile  aux  touristes.  T[  P.   Ducati, 
/  Vasi  depinti  nello  stile  del  ceramista  Midia.  Se  lit  avec  profit,  même  après 
l'étude  de  Nicole  sur  le  même  artiste.^  J.  Berchmans,  L'esprit  décoratif 
dans  la  céramique  grecque  à  figures  rouges.  Selit  avec  plaisir.  T[  M.  P.  Nilsson,  45 
Timbres  amphoriques  de  Lindos.  Dissertation  approfondie.  ^  C.  R.  Post,  The 
développement  of  motion  in  archaïc  gre"k  sculpture.  Eloges.  ^  E.  von  Merck- 
LiN,   Der  Bennwagen  in  Griechenland.    I.   Étude    bien   conduite,   listes   des 
mouments  dressées  avec  soin.  ^  G.  v.  Hoorn,  De  vita  atque  cultu  puerorum 
monumentis  antiquis  explanato.  H.  connaît  bien  les  textes,  moins  les  monu-  50 
ments;  des  réserves.  ^  F.  Studniczka,  Zur  Ara  Pacis.  Résumé.  ^  A.  J.  B. 
Wace,  Studies  in  Roman  historical  reliefs.  Plusieurs   hypothèses    intéres- 
santes. ^  V.  Macchioro,  Il  simbolismo  nelle  figurazioni  sepolcrali   romane. 


198  1909.   —    FRANCK. 

Très  utile,  mais  pénible  à  lire,  ^f  R.  Pagenstecher,  Die  Calenische Relief- 
keramik.  Indispensable,  f  Puhl.  of  the  Princeton  Univ.  Archaeol.  Exped.  to 
Syria  1904-OS.  2,  H.  C.  Butler,  Ancient  Architecture  in  Syria:  3,  W.  R. 
Prentice,  Greek  and  latin  Inscr.  in  Syria  [Jalabert].  Eloges.  ^  R.  E.  Brùn- 

i  Now  et  A.  V.  DoMAszEwsKi,  Die  Provincia  Arabia,  III  [Id.].  Dernière  partie 
de  cette  somptueuse  et  savante  monographie.  ^  J.  Puig  y  Cadafalch-A.  de 
FiGUERA-J.  GoDAY  Y  Casals,  L" arquitectura  romanica  e  Cataîunga.  I  [R.]. 
Beau  vol.  d'une  grande  richesse.  ^  G.  F.  Hill,  Historical  Roman  coins  [S.  R.]. 
Concerne  les  monnaies  romaines  jusqu'à  Auguste.   Eloges.  ^  E.  de  Stoop, 

10  Essai  sur  la  diffusion  du  manichéisme  dans  VEmpire  romain  [Id.].  Solide 
m'moire.  1|  O.  Seeck,  Geschichte  des  Untergangs  der  antiken  Welt,  III  [Id.]. 
Consacré  tout  entier  à  la  religion.  Beaucoup  d'esprit,  d'idées  et  de  savoir. 
^  H.  ScHRADER,  Archaische  Marmorskulpturen  im  Akropolis  Muséum  zu 
Athen  [Id.].  Beau  travail.  ^  G.  Mendel,  Catalogue  des  figurines  grecques  de 

16  terre  cuite  du  Musée  Impérial  Ottoman  [Id.].  Très  commode  ins- 
trument de  travail.  ^  Fr.  Studniczka,  Das  archaeologische  Institut 
[Id.].  Mention.  Tf  P.  A.  Kuhn,  Allgemeine  Kunst geschichte  [Id.].  Ces  six 
vol.  sont  l'œuvre  d'un  compilateur  consciencieux,  très  respectueux  des 
mœurs.  ^  A.  Bouché-Leclercq,  Leçons  d'histoire  romaine  [Id.].  Livre  d'un 

M  savant  très  informé  qui  présente  les  questions  avec  art  et  sous  un  jour  nou- 
veau.^f  Revue  desPublicationsépigraphiquesrelativesàl'Antiquité  Romaine 
[R.  Cagnat  et  M.  Besnier].  Texte  de  45  inscr.  ou  fragments  d'inscr.  ^^  Nov.- 
déc.  Représentations  of  dancing  on  early  greek  vases  [M.  A.  Hincks.] 
Étudie  l'origine  et  les  sources  de  la  danse  dans  la  Grèce  ancienne  d'après 

25  Ja  méthode  comparative.  Montre  les  analogies  qui  existent  entre  les  danses 
grossières  et  rudes  des  peuplades  sauvages  et  primitives  et  celles  de  la 
Grèce  primitive.  Certains  gestes  et  mouvements  que  nous  remarquons  sur 
les  vases  peints  grecs  d'époque  très  ancienne  se  retrouvent  dans  les  danses 
d'autres  peuples,  et  l'auteur  montre  qu'ils  ne  sont  pas  propres  à  la  Grèce, 

so  mais  qu'ils  naissent  spontanément  chez  les  peuples  les  plus  différents  et  aux 
époques  les  plus  diverses  comme  les  sentiments  variés  qui  leur  donnent 
naissance.  ^  Sur  les  réparations  faites  au  vii"^  siècle  à  l'église  de  Saint-Démé- 
trius  de  Salonique  [O.  Tafrali].  L'incendie  eut  lieu  entre  629  et  634;  la 
restauration  commencée  vers  634  fut  promptement  terminée  sous  Léon 

35  l'Eparqueet  non  sous  Léon  III  l'isaurien.  ][  Le  Congrès  archéologique  du 
Caire  (1900)  [A.  J.  Reinach].  Met  en  lumière  ce  qu'ont  apporté  de  nouveau 
les  travaux  présentés  à  ce  Congrès.  %  Le  Gaulois  de  Délos  [S.  R.].  La  tête 
et  le  corps  n'appartiennent  pas  à  la  même  figure.  ^  Une  paire  de  petites 
roues  en  bronze  de  la  Tène  III  [H.  Hubert.  Description,  trouvée  près  du  lac 

4 1  de  Côme  dans  une  tombe  gauloise  à  incinération.  Tf  Une  servante  d'auberge 
en  Egypte  [S.  R.].  Contrat  de  service  d'après  un  papyrus  tiré  du  cartonnage 
d'une  momie.  ^  Bas-relief  de  Corstopitum  (Northumberland)  [S.  R.].  Un 
Dioscure,  sous  un  édicule,  tenant  un  cheval;  un  cavalier  à  couronne  radiée, 
peut-être  le  dieu  Héhos,  s'approche  de  lui.  ^  A.  v.  Domaszewski,  Die  Rang- 

45  ordnung  dèr  Rômisch^n  Hceres  [A.  J.  Reinach].  Très  important  <cf. 
pour  l'analyse  R.  d.  R.  33,  38,  4  sqq>.  ^  J.  H.  Breasted,  The  monuments  of 
Sudanese  Nuhia  [Id.].  Analyse.  ^  G.  Maspero,  Les  Temples  immergés  delà 
Nubie  [G.  Foucart].  Rapports  relatifs  à  la  consolidation  des  temples, 
fasc.  1.  Tf  St.  A.  Xanthoudidis,  'E7riTO[jio;  i^Topta  ry^ç  KpyjTTiÇ  [A.  J.  R.]. 

50  Excellent  résumé.  H  A  Guide  to  the  Exhibition  illustrating  Greek  and  Roman 
Life  [Id.].  Ce  modeste  ouvrage  pourra  être  très  utile  aux  archéologues. 
^  W.  H.  RoscHER,  Die  Tessarakontaden  und  Tessarakontadenlehren  der 
Griechen  und  andere  Vôlker[^.  R.].  Point  de  départ  pour  toute  recherche  sur 


REVUE    CELTIQUE.  199 

ce  sujet.  If  H.  B.  Walters,  Catalogue  of  the  Roman  Pottery  in  the  Depart- 
nients  of  Antiquities,  Brit.  Mus.  [Id.].  Eloges.  ^  V.  Pàrvan,  Die  Nationalitàl 
der  Kaufleute  im  rôm.  Kaiserreiche  [Jalabert].  Bonne  contribution  à  l'histoire 
du  commerce  et  de  la  diaspore  orientale.  ^  H.  Nachod,  Der  Rennwagen  hei 
den  Italikern  und  ihren  Nachbarn  [Id.].  Intéressant.^  E.  Pottier,  Diphilos  5 
et  les  modeleurs  de  terres  cuites  grecques  [Id.].  Eloges.  ^  G.  Zottoli,  Note  di 
archeologia  et  filologia  [Id.].  Suite  d'adversaria  sans  grand  intérêt.  Analyse. 
]f  G.  MiGEON,  Les  arts  du  Tissu  [Id.].  Très  bon.  ^  A.  de  Laborde,  Les  ma- 
nuscrits à  peintures  de  la  Cité  de  Dieu  de  S.  Augustin  [Id.].  Eloges.  ^  Revi'e 
d'es  Publications  épigraphiques  relatives  à  l'antiquité  rom.  [R.  Gagnât  et  'o 
M.  Besnier].  Texte  de  113  inscr.  ou  fragments  d'inscr.  grecques  et  rom. 

H.  S. 
Revue   celtique.  T.    XXX,  n°  1.  Documents  nouveaux  pour  l'histoire 
des  Gaulois  d'Orient  [A.-.I.  Reinach].  I.  L'histoire  des  Galates  de  F.  Staehe- 
lin.  R.  lui  reproche  de  n'avoir  pas  tiré  des  inscriptions  tout  le  parti  possible;  i5 
cependant  pour  l'histoire  extérieure  et  militaire  de  l'établissement  des  Ga- 
lates en  Asie,  cet  ouvrage  restera  longtemps  fondamental.  II.  Les  trophées 
galates  de  Milet.  Examen  de  la  frise  du  «  bouleuterion  »  deMilet.^  Le  gaulois 
dû  os  [E.  Philipon].  Discussion  de  l'opinion  de  Holder  qui  veut  voir  dans 
le  soi-disant  «  dnros  »  un  mot  gaulois  identique  au  latin  «  dnrus  ».  La  graphie  .:o 
«  dfiros  »  ne  repose  sur  rien,  car  le  gaulois  «  duros  »  est  toujours  transcrit 
en  grec  Souooç  et  non  ooûpoç  et  dans  les  textes  latins  de  la  basse  époque  il 
est  représenté  par  -doro  et  -dero;  même  dans  un  certain  nombre  de  cas, 
l'ù  a  été  éliminé;  enfin  les  formes  romanes  issues  de  «  duros  »  demandent 
un  ij  bref.  Le  gaulois  dûro-  se  rattache  à  l'ind.-eur.  dhvoro-  dhvora-.  grec  25 
ôùpoc  et  O'jpo-v  dans   TrpdOupov  et  Oupo£tBr,ç.    ^    Chronique  [D'Arbois    de 
Jubainville].    P.    Sébillot,    Le   paganisme   contemporain   chez   les   peuples 
gréco  latins.   Un  certain  nombre  des  pratiques   énumérées   doit    remonter 
plus  haut  que  la  période  celtique  à  laquelle  elles  ont  survécu.  T|  G.  Dottin, 
La  Religion  des  Celtes.  S''  éd.  Le  scepticisme  est  le  caractère  dominant  do  «o 
ce  mémoire.  ^   G.   Dottin,   Les  Livres  de   S.  Patrice,  apôtre  de  V Irlande. 
Analyse  succincte.  ^  S.  Reinach,  Cultes,  mythes  et  religions,  t.  II  et  III. 
Analyse.  On  trouve  dans  les  chap.  consacrés  aux  monuments  mégalithiques 
beaucoup  d'observations  importantes.  ^  S.  Reinach,  Album  des  moulages 
et  modèles  en  vente  au  Musée  des  antiquités  nationales  à  Saint-  Germain-en-  J5 
Laye.  Analyse.  ^  Ludwig  Traube,  Quellen  und  U ntersuchungen zur  latei- 
nischen  Philologie  des  Mittelalters,  t.  III.  Analyse.^  E,  Dambrine,  Créteil 
(Seine).  Premiers  monuments  de  son  histoire.  Le  nom  de  Créteil  apparaît 
pour  la  première  fois  sur  deux  monnaies  mérovingiennes  sous  la  forme 
Cristoialo,   qui   devient  à  l'époque  carohngienne  Cristoilo.   ^j  L.   Siret,  40 
Villaricos  y  Herrerias,  antiguedades  punicas,  romanas,  wisigoticas  y  arabes; 
Memoria  descriptiva  e  historica.  La  région  étudiée  n'offre  aucune  trace  de 
la  présence  des  Celtes.  ^  Ad.  Blanche t.  Recherches  sur  les  aqueducs  et  les 
cloaques  de  la  Gaule  romaine.  C'est  un  inventaire  des  débris  qui  restent 
des  travaux  des  Romains  pour  assainir  le  ;  villes  de  Gaule  et  les  fournir  d'eau  ** 
potable.  ^  J.  P.  Oliveira  Martins,  As  raças  humanas  e  a  civilisaÇào  pri- 
mitiva.  Ouvrage  de  seconde  main  et  mal  au  courant.  ^  D'  P.  Rodet,  Le 
culte  des  sources  thermales  à  Vépoque  gallo-romaine.  L'auteur  connaît  mal 
la  géographie  de  l'empire  romain;  ses  copies  d'inscriptions  sont  fautives. 
^  E.  Leclerc,  Oz-igme  des  noms  de  communes  du  département  de  la  Haute-  ^^ 
Marne,  résumé  des  conférences  de  M.  A.    Longnon.    Analyse.    Quelques 
critiques.  ^  Heinrich  Zimmer,  Sprache  und  Literatur  der  Kelten  im  Allge- 
meinen.  Indication  des  grandes  divisions  de  l'ouvrage,  ^^f  N°  2  Chronique  de 


200  1909.   —    FRANCE. 

numismatique  celtique  [Ad.  Blanchet].  A  propos  du  1'^''  vol.  de  1'  «  Histoire 
de  la  Gaule  »  de  C.  Jullian,  B.  propose  Thypothèse  que  «  les  initiales  des 
drachmes  de  Massalia  pourraient  être  celles  des  trois  magistrats  qui  étaient 
à  la  tête  des  quinze  premiers.  B.  signale  ensuite  divers  mémoires;  des 
^  pièces  de  musée  et  des  trouvailles.  ^  Bibliographie.  Ed.  Philipon,  Les 
Ibères^  étude  d'histoire^  d'archéologie  et  de  linguistique  [Vendryès].  L'auteur 
combat  la  doctrine  qui  fait  des  Ibères  les  ancêtres  des  Basques   et  soutient 
que  l'ibère  et  le  basque  sont  deux  langues  de  type  absolument  différent. 
Le  rp.  s'attache  au  seul  côté  linguistique  de  cette  étude  et  regrette  que 
1°  l'auteur  n'ait  pas  connu  un  mémoire  de  Hugo  Schuchardt  et   qu'il  critique, 
qqfoisà  tort,  les  étymologies  admises.  Faiblesse  des  arguments  de  l'auteur, 
qui  n'a  pas  réussi  à  démontrer  que  Tibère  soit  une  langue  indo-européenne. 
H  Holger  Petersen,  Vergleichende  Granwiatik  der  keltischen  SprachcrilYen- 
dryès].  Ceci  est  la  1'''=  partie  du  l'"''  vol.  Compte  rendu  détaillé  et  élogieux. 
*''  mf  N*'  3.   Le  «  Liber  ex  lege  Moysi  »  et  les  tendances  bibliques  du   droit 
canonique  irlandais  [P.  Fournier].  1.  Le«  Liber»  contient  exclusivement  des 
préceptes  moraux  et  légaux  tirés  du  Pentateuque.  On  n  connaît  quatre  mss. 
dont  deux  en  France,  le  3182  fonds  latin  de  la  B.  N.  et  le  ms.  221  de  la  biblio- 
thèque d'Orléans,  les  deux  autres  sont  en  Angleterre.  Trois  de  ces  mss.  pro- 
*"  viennent  de  la  Bretagne  armoricaine.  Tendance  des  Irlandais  à  donner  une 
valeur  juridique  à  des  préceptes  de  l'Ancien  Testament.  IL  Indications  de 
quelques  faits  qui  semblent  démontrer  que  cette  tendance  biblique  a  exercé 
une  réelle  influence  sur  le  développement  du  droit  de  l'Eglise  latine.  ^  L'ibère 
X  Narbû  «  [E.   Philipon].    L'auteur  s'attache  à  mettre  hors  de  doute  l'ori- 
26  gine  ibérique  du  nom  de  Narbonne.  Il  énumère  en  uite  les  pays  où  ce  nom 
a  été  en  usage.  ^  Latin  (d'Irlande)  :  Ballenium  «  Balneum  »  [Vendryès]. 
V.  signale  quatre  exemples  de  cette  forme  que  présente  le  latin  «  balneum  » 
dans  des  textes  du  moyen  âge  d'origine  irlandaise  ou  bretonne.  %  Une 
divinité  celtique  inconnue  [S.  de  Ricci]  (av.  pi.].  Le  nom  de  cette  divinité 
80  commençait  par  OGL.  ^|  Contribution  à   l'étude  des  romans  de  la  Table- 
Ronde;  1  Le  drame  moral  deTristan  et  Iseut  est-il  d'origine  celtique?  [J.Loth]. 
Réfutation  de  l'opinion  de  Bédier.  Ce  qu'est  le  mariage  chez  les  peuples 
indo-européens.  L.  conclut  que  le  combat  entre  la  passion  et  le  devoir 
chez  Tristan  est  «  tout  ce  qu'il  y  a  de  plus  celtique  ».  Mais  le  philtre  d'amour, 
35  comm    l'a  supposé  Bédier,  n'est  pas  un  élément  celtique.^  Chronique [IV Ar- 
bois  de  Jubainville].  Morin-Jean,  Archéologie  de  la  Gaule  et  des  pays  cir- 
c  nvoisins  depuis  les  origines  jusqu'à  Charlemagne.  Analyse.  ^  Dom  Fernand 
Cabrol,   U Angleterre  chrétienne  avant  les  Normands.   Quelques  chapitres 
concernent  l'élément  celtique  et  offrent  «  un  exposé  clair  et  exact  de  l'his- 
*'  toire  la  plus  ancienne  du  christianisme  chez  les  populations  celtiques  des 
Iles  Britanniques  ».^  Alf.  Holder,  Alt-celtischer  Sprachschatz,  17^  et  18^  livr. 
C'est  le   commencement  du  III''   volume    de  cet   ouvrage  si  important. 
^  Pseudo-Cyprianus,  7Je  Z>worferim  aftwA'it'/s  saeculi.  Nouv.  édit.  p.  M.  S. 
IIellmann.  L'auteur  établit  que  l'ouvrage  est  d'un  irlandais  du  viii^  s. 
.1  connaît  moins  bien  les  textes  irlandais  que  la  httérature  latine  du  haut 
moyen  âge.  ^  Morillot,  Deux  inscriptions  d'Alésia...  et  les  Divinités  Ucuetif 
et  Bergusia.  Une  des  inscr.   est  gauloise  et  l'autre  latine.  ^  Du  même,  La 
source  sacrée  d'Alésia  aux  temps  payens.  Cette  source  n'est  pas  celle  qui  a  été 
consacrée  à  S*''-Reine.  "[f^  N»  4.   Le  nom  national  des  Gallois;  Cymro,  au 
^^  ;>luriel  Cymry.  L'inscription  de  Brough  [J.  Loth].  L'étymologie  courante 
de  «  Cymro  »  vient  d'être  remise  en  question  par  le  prof.  Ridgeway  qui  iden- 
tifie «  Cimbri  »  avec  le  nom  national  des  Gallois.  L.  le  réfute  au  moyen  de 
linscr.  grecque  de  Brough  <cf.  R.  d.  R.  XXXIII,  206,  41>.         A.  J. 


REVUE    CRITIQUE.  20L 

fievue   critique.  43«  année.  T.  LXVII.  7  jr.  Supplementum  Ciceronia- 
niim.  M.  Tullii  Ciceronis  De  firtutibus  lihri  fragmenta,  coll.  Hermann  Knôl- 
MGER.  Prœmissasunt  excerptaex  Antonii  delaSale  operibus[Em.  Thomas]. 
Cicéron  n'a  que  faire  de  ces  pauvretés.  Renvoyons  le  Supplementum  au 
tombeau.  Tj  jEU  Donati  quod  fertur  commcntum  Terenti.  Rec.  Paul  Wcssner.    5 
Vol.  3,  P.  1.  Eugraphi  commentum  continens  [Id.].  Donne  un  texte  lisible, 
fondé  sur  une  base  manuscrite  plus  étendue  que  celle  de  Gerstenberg.^^  14  jr. 
Max  WuNDT,  Der  Intellectualismus  in  der  griech.  Ethik  [E.  Tz.].  Bien  com- 
posé et  d'une  lecture  intéressante.  ^  Léon  Robin,  1)  La  théorie  platonicienne 
(le  Vamour.  —  2)  La  théorie  platonicienne  des  idées  et  des  nombres  diaprés  lO 
Aristote  [Id.].  1.  Analyse. —  2.  Contribution  importante  à  l'étude  du  pla- 
tonisme. ^  1)   Menandri  quatuor  fabularum  fierais   Discptantium,  Circum- 
/onsa?,  iÇa.m/«?  fragmenta  éd.  J.  van  Leeuwen. —  2)  2^  éd.    (crit.   et  expl.) 
du  même.  —  3)  Extraits  de  Ménandre  p.  p.  Bodin  et  Mazon.  —  4)  Szenen 
nus  M's  Komôdien  deutsch  von  C.  Robert  [My].  1)  De  nombreuses  incerti-  i5 
ludes   même  dans  les  'ETttToÉTtovTsç.  • —  2)  En  sensible  progrès  .sur  la  pré- 
cédente, et  qui  est  indispensable  à  la  lecture  de  Ménandre.  —  3)  Ouvrage 
de  bonne  critique.  —  4)  Naturellement  très  hypothétiques,  ces  reconstruc- 
tions sont  fort  vraisemblables  et  pleines  d'intérêt.  ^  Claudii  Ptolemaei  opéra 
quae  exstant  omnia.  Vol.  2  Opéra  astronomica  continens  éd.  J.  L.  Heiberg  20 
(pi.)  [Id.].  Annonce.  ^  Emile  Bréhier,  Les  idées  philosophiques  et  religieuses 
de  Philon  d' Alexandrie  [E.  Tz.].  Il  semble  que  B.  n'ait  pas  dominé  assez 
«on  sujet.  *|y  G.  Ferre ro,   Grandeur  et  décadence  de  Rome.  T.  ^.  La  Répu- 
bhque  d'Auguste.  4''  éd.,  t.  VI.  Auguste  et  le  grand  empire  [Merlin].  Mêmes 
qualités  (documentation  étendue,   exposition  brillante,  vues  ingénieuses)  25 
et  mêmes  défauts  (amour  du  paradoxe,   souci  d'originalité)   que  dans  les 
vol.   précédents.   ^  1)  Napoletani,   Fenno  nel  Piceno.  —  2)   Colasanti, 
l'inna.  —  3)  Grossi,  Aquinuni  [Eug.  Albertini].  Eloge  pour  ces  trois  mono- 
graphies qui  font  partie  des  Studi  di  Storia  Antica  de  G.  Beloch.  ^^  21  jr. 
Euripidis  fabulae.  Edid.  Prinz  et  Wecklein.  Vol.  1.  P.  7.  Cyelops  iterum  30 
éd.  Wecklein  [Alb.  Martin].  Mention  des  modifications.  Des  conjectures 
nouvelles  de  W.  dans  l'apparat  critique,  la  plupart  sont  insignifiantes.  H 
Konrad  Schmidt,  Le  mystère  de  la  mythologie  grecque  et  rinscr.de Lemnos 
[de  Ridder].  S.  a  trop  présumé  de  ses  forces  et  ce  n'est  pas  son  livre  qui 
révélera  le  mystère  de  la  religion  grecque.  ^  A.  Mayr,  Vile  de  Malte  dans  35 
r Antiquité  [Id.].  Tableau  d'ensemble.  ^  Michèle  Jatta,  Le  rappresentanze 
figurate  délie  Provincie  romane  [R.  Gagnât].  Relevé  consciencieux  des  docu- 
ments relatifs  à  la  question  et  remarques  intéressantes.  ^  .J.  B.  Pappado- 
PouLos,   Théodore  II  Lascaris,    empereur  de  Nicée   [Labande].  Agréable  à 
lire.  ^^  28  jr.  Briejwechsel  zwischen  August  Boeckh  u.  Ludolf  Dissen,  hrsg.  40 
V.  Max  Hoffmann  [My].  Offre  un  intérêt  qu'il  est  superflu  de  souligner. 
^  Am.  Hauvette,  Les  Épigrammes  de  Callimaque,  et.    crit.,    littéraire   et 
trad.  [Id.].  Porte  le  témoignage  de  la  scrupuleuse  conscience,  de  la  finesse 
d'appréciation  de  H.  et  de  la  sûreté  de  son  goût  littéraire.  ^  Georg  Mau,  Die 
Religions  philosophie  Kaiser   Julians...  [Id.].  Est  plutôt  une  série  de  notes  15 
et  de  commenta'res  après  lesquels  on  attend  une  synthèse.  ^  Elephantine 
Papyri  bearb.  v.  O.  Rubensohn  mitBeitPagen  von  W.  Schubart  u.  W.  Spie- 
<;elberg  (pi.)  [Id.].  Documents  intéressants.  %  K.  Krumbacher,  Miscellen 
zu  Romanos  (Abhandl.  bayer  Akad.)  [Id.].  Montre  avec  justesse  combien  de 
services  peuvent  et  doivent  rendre  létude  des  hymnes  grecques   et  celle 
des  textes  en  prose.  Tj^y  4  févr.  Mélanges  Godefroid  Kurth,  2  t.  [Audollent].  ^ 
<A  mentionner  :  Francotte,  '  Les  taxes  du  20«  et  du  10"  danslahguede 
Délos';   Graindor,  '  Note  sur  un  décret  de  la  Confédération  des  Nésiotes' ; 


202  1909.  —    FRANCE. 

Demarteau,  'Le  vase  planétaire  de  Jupille'  ;  Audollent,  'Lettre  à 
M.  Kurth  sur  le  temple  du  Puy  de  Dôme';  Ladeuze,  'Caius  de  Rome,  le 
seul  Aloge  connu';  Guillaume,  'Romanos  le  Mélode  >.  ^^  11  févr., 
Philologie  et  linguistique.  Mélanges  offerts  à  Louis  Havet...  [Lejay].  Ana- 

B  lyse  des  36  mémoires.  ^  1)  J.  van  Leeuwen,  Prolegomena  ad  Aristophanem. 
—  2)  Victor  CouLON,  Qusestiones  criticse  in  Aristophanis  fabulas  (Diss.  phil. 
Argent.  XIII,  1).  [Alb.  Martin].  1)  Ouvrage  utile  à  bien  des  égards  bien 
que  le  tort  de  v.  H.  consiste  à  ne  pas  savoir  ignorer  ce  qui  concerne  la 
vie  d'Aristophane.  —  2)  Fait  avec  soin  et  très  recommandable.  Toutefois 

10  un  examen  des  facsimilés  du  Venetus  et  du  Ravennas  aurait  pu  lui  éviter 
des  erreurs  dans  le  texte  des  comédies  et  dans  celui  des  scholies.  ^  Le  mou- 
vement scientifique  en  Belgique[P.  L.].  A.  Roersch  a  publié  dans  ce  volume 
le  chapitre  consacré  à  la  philologie  classique  dont  il  donne  une  idée  exacte 
et  assez  complète.  ^^18  févr.  Mélanges  de  la  Faculté  orientale  [de  Beyrouth]. 

16  T.  3,  fasc.  1  [Chabot].  <  Mentionné  à  cause  des  inscr.  grecques  publiées  par 
Jalabert>.  ^  Vettii  Valentis  Anthologiarum  libri,  primum  éd.  Wilh.  Kroll 
[My].  Publication  bonne  dans  l'ensemble  et  très  utile  pour  l'étude  de 
l'astrologie  grecque.  ^  J.  Toutain,  Études  de  Mythologie  et  d'Histoire  des 
religions  antiques  [Audollent].   Réimpression  sans  changement   d'articles 

20  qui  donnent  l'impression  d'un  esprit  clair  et  logique,  et  préoccupé  avant 
tout  de  suivre  une  méthode  rigoureuse.  1|  K.  Rees,  The  so-called  rule  of 
three  actors  in  the  classical  greek  drama  [My].  Thèse  de  doctorat  claire, 
originale  et  suggestive.  ^^  25  fév.  The  Eumenides  of  Aeschylus  by  A.  W.  Ver- 
rall  [My].  Excellente  introduction.  L'édition  est  conservatrice  peut-être 

2B  à  l'excès.  ^  P.  Boesch,  Untersuchung  zur  Epangelie  griech.  Feste  [Id.]. 
Rectifie  ou  complète  ce  que  nous  savons  de  la  théorodoquie.  11  reste  encore 
bien  des  lacunes.  ^  Hans  Weber,  Attisches  Prozeszrecht  in  den  attischen 
Seebundstaaten  (Studien  z.  Geschichte,  Drerup.  T.  I,  fasc.  5)  [Id.].  Ouvrage 
qui  n'est  pas  inutile  bien  qu'il   ne  soit   qu'un   chapitre   de   préparation. 

»o  ^  E.  Drerup  ['Hpwoou]  Ilepl  IIoXtTetaç.  Ein  politisches  Pamphlet 
aus  Athen  404  v.  Chr.  (Ibid.  T.  2,  fasc.  1)  [Id.].  Il  est  difficile  de  résister  à 
l'argumentation  de  D.  contre  l'authenticité  du  pamphlet;  quant  à  sa 
tendance,  les  preuves  apportées  par  D.  sont  plus  discutables.^  Van  Deman 
Magoffin,   A  study  of  the  topography  and  municipal  history  of  Praeneste 

8*  (John  Hopkins  University  Studies)  (pi.)  [Maur.  Besnier].  L'auteur  aurait 
pu  utilement  multipher  les  illustrations,  développer  la  partie  archéologique 
de  son  travail  et  donner  une  bibliographie.  ]f  V.  Gardthausen,  Der  Altar 
des  Kaiserfriedens,  Ara  Pacis  Augustse  (pi.)  [Id.].  Ingénieuse  théorie  qui 
résout  élégamment  un  problème  déhcat  d'iconographie.^  W.  T.  Arnold,  The 

40  Roman  system  of  provincial  administration,  nouvelle  éd.  p.  p.  M.  Shuck- 
BURGH  [Toutain].  D'une  lecture  facile;  rendra  des  services  malgré  des 
lacunes  dont  on  ne  peut  faire  reproche  au  nouvel  éditeur.  ^  V.  Chapot, 
La  frontière  de  VEuphrate  de  Pompée  à  la  conquête  arabe  [Id.].  Importante 
contribution  à  l'histoire  de  l'empire  romain.  ^Tf  4  mars.  Q.  Curti  Rufi  his- 

45  toriarum  Alèxandri  Magni  Macedonis  libri  qui  supersunt  Iterum  rec. 
Edm.  Hedicke.  E.  major  [Lejay].  La  base  critique  est  restée  la  même  que 
dans  la  l"""  éd.  (1867).  H.  passe  sous  silence  l'éd.  de  Dosson,  travail  sohde 
qui  dans  un  des  passages  désespérés  paraît  avoir  approché  de  la  vérité. 
^T[  18  mars,  V.  Macchioro,    Vases  de  Sar daigne  au  Musée  de  Pavie  (pi.) 

50  [de  Ridder].  Les  vases  à  décor  géométrique  sont  intéressants  par  leurs 
formes.  ^  Francis  W.  Kelsey,  Some  archaeological  forgeries  from  Michigan 
(pi.)  [Id.].  Curieuse  notice.  ^  Margarete  Lan  g,  Die  Bestimmung  des  Onos 
oder  Epineton  [Id.].  Suppose  que  l'onos  jouait  aussi  le  rôle  du  coussin  dont 


BEVUE    CRITIQUE.  203 

se  servent  les  dentellières.  L.  n'a  pu  étudier  les  nombreux  fragments  d' epi- 
netra  découverts  sur  l'Acropole. Tl  Jules  Co MB ARiEu,  La  Musique  etla  Magie... 
[S.  Reinach].  Il  y  a  de  la  magie  à  l'origine  de  la  musique,  mais  il  y  a  autre 
chose  aussi.  C.  écrit  un  peu  la  bride  sur  le  cou  et  son  livre  est  mal  composé. 
^  Gauckler,  Rapport  sur  des  inscr.  latines  découvertes  en  Tunisie  de  i90o  6 
à  ii)05  (Nouvelles  archiv.  Miss.,  t.  15,  fasc.  4)  [Lejay].  Série  de  découvertes 
épigraphiques  et  archéologiques  qui,  outre  leur  importance  particuUère, 
ont  le  mérite  de  former  des  groupes  et  des  ensembles,  ^j  Hammer-Jensen, 
Den  aeldste  Atomlaere  [Sch.].  Traite  des  origines  de  l'atomisme  et  s'occupe 
surtout  de  Démocrite  et  de  son  influence  sur  Platon.  1|^  25  mars.  Radet,  lo 
Cybébé  [de  Ridder].  Thèse  historique  irréfutable;  la  partie  archéologique 
appelle  des  réserves,  ^jlf  1  Ayr.  P.  Masque ray,  Euripide  et  ses  idées  [My]. 
La  lecture  de  ce  livre  est  recommandable  à  tous  égards,  et  il  serait  moins 
bon  p.-ê.,  étant  donné  le  sujet,  s'il  ne  provoquait  pas  la  discussion.  1| 
RoiRON,  l)  Étude  sur  V imagination  auditive  de  Virgile.  —  2)  Koirixà  xa;  is 
£;YiyT,T'.xà  -KZùX  rp'.ojv  0'js.o^ùJ.o-i  i7ti/(-)v  [Cartault].  Deux  thèses  dedoctoratqui 
méritent  de  ne  point  passer  inaperçues.  X\.  est  un  excellent  latiniste,  et  un 
esprit  très  distingué  dont  le  premer  travail,  malgi'é  des  vues  fort  aventureuses, 
des  constructions  fragiles  et  des  complications  (jui  vont  jusqu'à  l'invraisem- 
blance, justifie  de  hautes  espérances.  ^^  8  avr.  W.  Amelung,  Die  Skulpturen  20 
des  Vatikanischen  Muséums.  T.  2  (pi.)  [de  Ridder].  Catalogue  monumental 
dont  on  ne  saurait  trop  faire  l'éloge.  1T  Gilbert  Norwood.  The  Riddle  of  the 
Bacchse{\5nw.  Manchester  Class.  Séries  I)  [My].  Théorie  nouvelle  et  originale  : 
Euripide  ne  glorifie  pas  Dionysos  et  ne  l'accepte  pas  comme  un  dieu; 
l'effondrement  du  temple  est  présenté  comme  impossible,  interprétation  ^5 
qui  ne  paraît  pas  suffisamment  démontrée.  ^  Catalogus  codicum  astrolo- 
gorum  graecorum,  VII  Codices  Germanicos  descr.  F.  Boll  [My].  Soigné. 
•[[  Joh.  Kamateros,  Et(7aY0)Yr|  aTTpovotjLtaç  ein  Kompendium  griech. 
Astronomie  bearb.  v.  L.  Weigl  [Id.].  Texte  défectueux  qu'il  est  inutile  de 
chercher  à  améliorer,  et  intéressant  seulement  pour  l'étude  de  la  langue  >o 
vulgaire.  ^^  15  avr.  Von  Bienkowski,  Die  Darstcllun gen  der  Gallier  in 
der  Hellenistischen  Kunst  (pi.)  [S.  Reinach].  Eloges.  ^  Ch.  Dubois,  Pouzzoles 
antique  [Toutain].  Des  solutions  nouvelles  et  personnelles,  mais  l'œuvre 
vaut  mieux  par  le  détail  que  par  l'ensemble.  ^  Vergils  Gedichte  erkl.x. 
Th.  Ladewig  u.  C.  Schaper.  1.  Bukolika  u.  Georgika,  8.  Aufl.  bearb.  36 
v.  P.  Deuticke  [Lejay].  D.  a  consacré  ses  efforts  sur  l'interprétation.  Le 
commentaire  a  beaucoup  gagné  en  ses  mains.  ^^  22  avr.  Edaard  Hermann, 
Probe  eines  sprachwissenschafllichen  Kommentars  zu  Homer  []\Iy].  Les  expli- 
cations de  H.  sont  généralement  exactes  sauf  en  ce  qui  concerne  qqs  faits 
de  prosodie  et  de  métrique,  ^j  Philumeni  de  venenatis  animalibus  eorumque  4o 
remediis  éd.  M.  Wellmann  [Id.].  Travail  soigné,  excellente  éd.  T|  Mary  C. 
Lane,  Index  to  the  fragments  of  the  greck  elegiac  and  iambic  poets  (Cornell 
Studies)  [Id.].  Beaucoup  de  soin.  ^  Fontes  juris  romani  antiqui  éd.  Bruns. 
Septimum  éd.  O.  Gradenwitz,  p.  1.  Leges  et  Negotia  [Lejay].  Éd.  digne  des 
précédentes.  ^^  29  avr.  Euripide,  Les  Bacchantes,  éd.  par  G.  Dalmeyda  «5 
[My].  Bonne  édition,  texte  conservateur  dont  les  rares  corrections  sont 
très  justifiables.  L'introduction,  qui  témoigne  d'un  goût  httéraire  très  sûr, 
mérite  d'appeler  l'attention.  ^  Grégoire  de  Nysse,  Discours  Catéchétique, 
texte  grec,  trad.  française  et  introd.  par  L.  Méridier  [My].  Bon  livre  de  la 
coll.  Hemmer  et  Lejay.  ^j  Excerpta  Cypria,  materials  for  a  history  of  50 
Cyprus  translated  and  transcribed  by  Cobham  [Id.].  Beau  volume.^  Fran- 
cotte,  La  Polis  grecque...  [My],  Réédition  de  4  mémoires  qui  est  en  même 
temps  une  améhoration.  ^  Von  Wilamowitz-M.,   Greek  historical  writing 


204  1909.   —    FRANCE. 

and  Apollo,  traduction  de  Gilbert  Murbay  [Id.].  Conférences  aussi  substan- 
tielles pour  le  fond  qu'élégantes  pour  la  forme.  ^  Butler,  Autorship  oj  the 
Dia  ogues  de  Vita  Chrysostomi  [Id.].  On  acceptera  volontiers  l'opinion  de  B. 
qui  attribue  la  paternité  du  Dialogue  à  Palladius  auteur  de  l'histoire  Lau- 
^  siaque.  ^  Radet,  Ephesiaca  [Id.].  Etude  très  claire  et  très  complète.  ^[^ 
6  mai.  H.  Pernot,  1)  Phonétique  des  parlers  de  Chio.  2)  Girolamn  Germano, 
Grammaire  et  vocabulaire  du  grec  vulgaire  [My].  1  )  Pèche  par  excès  de  con- 
science. -^  2)  Réédition  intéressante  d'un  volume  très  rare,  f  Sammlung 
wissenschaftlicher  Kommentare  zu  griech  u.  rôm.  Schriftstellern,  Catulli 

^^  Veroncnsis  liber  erkl.  v.  G.  Fridrich  [Ém.  Thomas].  Livre  à  lire  quoique 
trop  long  et  abondant  en  vues  contestables.  ^  Walther  Thiele,  De  Severo 
Alexandro  imperalorc  [M.  Gagnât].  Série  de  dissertations  de  détails  sans  lien 
entre  elles  sur  certaines  questions  relatives  à  cet  empereur.  ^  Maur.  Besnier, 
Les  Catacombes  de  Rome(\À.)  [Dufourcql.  Elégant  travail  qui  se  recommande 

^*  par  1?  soin  et  la  netteté  limpide  des  récits,  ^^f  13  mai.,  K.  Brugmann  u.  B. 
Delbruck,  Grundriss  d.  verglcich.-Grammatik  der  idg.  Sprachen.  T.  2.  Brug- 
mann, p.  2.  Livr.  1.  Zahhvô  ter  [Moillet].  (Euvre  solide,  précise,  qui  a 
rendu  et  rendra  longtemps  des  services  immenses.  ^  Edith  Hall,  The 
décorative  art  oj  Crète  in  the  Bronze  Age  [S.  R.].  Le  but  essentiel  de  H.  qui  est 

^"  de  démontrer  la  continuité  de  techni([ue  et  de  décoration  pendant  vingt 
siècles  est  pleinement  atteint.  1j  Thomas  Stangl,  Pseudoasconiana  (Drerup 
Studien  z.  Gesch.)  [É.  T.].  S.  défend  très  bien  la  tradition  par  d'excellentes 
preuves.  ^  M.  Tulli  Ciceronis  oratio  pro  M.  Caelio.  Rec.  atque  interpretatus 
est  J.  van  Wageningen  [Id.].  Ed.  pas  très  originale,  mais  soignée  etcom- 

2'  mode.  ^  W.  H.  Roscher,  AufjiihrUches  Lexikon  der  griech  u.  rôin.  Mytho- 
logie, 59c  livr.  [M.  B.].  Le  seul  reproche  que  l'on  puisse  faire  c'est  que  l'ins- 
trument est  trop  perfectionné.  ^  Herodotos  erkl.  v.  H.  Stein  4  Bd.  Bnrh  VU. 
6^0  Aufl.  —  2)  Herodotrs  Books  VII  and  VIII  edited  by  G.  F.  Smith 
and  A.  G.  Laird.  —  3)  The  7.  s  and  <).  Books  by  R.  W.  Macan.  —  4)  His- 

3"  to  ia'  recog.  G.  Hude  [My].  L  Le  6"  tirage  montre  avec  quel  soin  S.  s'attache 
à  améliorer  le  texte.  —  2)  Texte  de  Dietsch-Kallenberg;  notes  d'un  carac- 
tère trop  sommaire  mais  aussi  de  fréquentes  références  très  utiles  pour 
l'étude  de  la  langue  et  du  style  de  l'écrivain.  —  3)  D'une  haute  impor- 
tance pour  les  études  hérodotéennes.  —  4)  N'a  pas  usé  d'une  méthode  assez 

'^  rigoureuse.  ^  Rudberg,  Tcxtstudien  zur  Tiergeschichte  des  Aristoteles  [Id.]. 
Études  d'un  vif  intérêt,  mais  qui  échappent  à  toute  critique  d'ensemble. 
H  W.  Helbig,  Zur  Geschichte  der  hasta  donatica  [Chapot].  Travail  ingénieux 
digne  de  la  science  et  de  la  souplesse  d'esprit  de  H.  ^  J.  Buck, 
Seneca  de  Beneficiis  u.  de  Clementia  in  der   Ueberlieferung  [E.  T.].  Thèse 

4"  qui  se  distingue  par  le  soin  et  les  indications  précieuses  qu'elle  contient. 
II  B.  L.  Ulman,  The  identification  in  the  manuscripts  oj  Catullus  cited^  in 
Statius'  édition  oj  15gh  [Id.].  Le  sujet  a  son  importance,  à  savoir  de  connaître 
de  quels  mss.  se  sont  servis  les  anciens  éditeurs  des  élégiaques.  ^  W.  H. 
Alex  AN  der,  .S'orne  textual  crilicisms  on  the  S  book  oj  the  de  Vita  Caesarum 

4^  oj  Suetonius  (Class.  Philol.)  [Id.].  A.  ignore  les  travaux  et  le  nom  d'Ihm. 
Tf  Fitting,  Alter  u.  Folge  der  Schrijten  rôm.  Juristen  von  Hadrian  bis 
Alexander  [Id.].  Permet  de  résoudre  des  difficultés  dont  on  ne  se  tirait 
qu'avec  peine.  ^  [Id.].  Signale  l'éd.  consciencieuse  des  livres  39  et  40  de 
Tite  Live  édités  par  W.  Heraeus.  ^^  27  mai.  W.  Deonna,  Les  «  Apollons 

^0  archaïques  «  (pi.)  [G.].  D.  a  accompli  sa  tâche  avec  une  persévérance  et 
une  conscience  dont  on  ne  saurait  trop  le  louer;  le  principal  reproche  à  lui 
adresser  est  un  certain  flottement  du  plan.  Tf  Orma  F.  Butler,  Studies  in 
the  lije  oj  Heliogahalus  [Chapot].    Inventaire  soigneux  bien  informé  de 


REVUE    CRITIQUE.  205 

l'exégèse  philologique.  L'analyse  de  la  Vita  est  divisée  en  i  inq  sections  de 
valeur   très    inégale.  TJ^    3    jn.    Papyrus    grecs    publiés    sous    la    direc- 
tion de    pierre  Jouguet.    T.  1.   Fasc.  2    [My].    Textes   la  plupart   très 
courts  mais  qui    ne    sont    pas    sans    intérêt.  ^   E.    Leisi,     Der  Zeuge 
im    Altlschen    Recht.  —   M.    E.     Meister,    Eideshelfer    im    griech    fiechte  5 
[Id.].  Deux  intéressantes  dissertations.  Tj  K.  Jaisle,  Die  Dioskuren  als  Retter 
zur  See  bei    Griechen  u.  Rômern  u.  ihr  Fortleben  in  christlichen  Legenden 
[Id.].  Rien  de  nouveau.  Tf  A.  v.  Premerstein,  Das  Attentat  der  Konsulare 
auj  Hadrian  im  Jah  c  118  n.  Ch  .  (Klio)  [Toutain].  La  méthode  appliquée 
par  V.  P.  pour  la  reconstruction  des  événements  est  trop  subjective  et  les  iq 
jugements  portés  sur  Hadrian  manquent  p.-ê.  de  l'impartialité  nécessaire. 
^^  10  in.  Marie  Williams,  Six  essays  on  the  platonic  theory  of  Knowledge... 
[My].  Elégant  petit  volume  dont  la  lecture  est  à  recommander.  1|  M.  Anto- 
ninus  Imperator  ad  se  ipsum  recog.  J.  IL  Leopold  [Bilb.  Oxoniensis)  [Id.]. 
Donne  un  bon  texte  dans  son  ensemble.  ^  Ludwig  Traube,   Vorlesungen  15 
u.  Abhandlungen  hrsg.  v.  Fr.  Boll.  T.  1.  Zur  Palaeographie  u.  Handschrijten- 
/.  M7îrfe[Lejay].  Le  vol.  préparé  avec  un  soin  attentif  est  très  bien  exécuté. 
%  Aussereu,  De  clausulis  Minucianis  et  de  Ciceronianis  quae  quideni  inve- 
niuntur  in  libro  de  Sencctute  [Lejay].  La  brochure  est  faire  surtout  de  ta- 
bleaux; on  y  glanera  des  observations  intéressantes  sur  le  texte.  ^  Lackner,  20 
De  casuum  temporum  modorum  usa  in  Ephemeride  Dietyis  Septimii  [Id.]. 
La  démonstration  que  Dictys  est  une  trad.  du  grec  reste  à  faire. ^[  Inté- 
ressantes remarques  de  Mortet  sur  la  langue  dans  l'éd.  qu'il  a  donnée  de 
Mappae  Clavicula  [Id.].  ^  Morgan,  TJie  préface  of  Vitruvius  [Id.].  Rendra 
de  grands  services,  ^T|17  jn.  llomeri  opéra  1)  recog.  T.  W.  Allen.  T.  3  et  4  25 
Odyssée.  —  2)  recog.  David  B.  Monro,  et  T.  W.  Allen.  2«  éd.  T.  1  et  2 
Iliade  [My].  A,  est  resté  fidèle  aux  principes  généraux  exposés  dans  la  li'c  éd. 
de  l'Iliade  :  s'en  rapporter  à  la  critique  d'Ari-,tarque  et  s'attacher  au  texte 
traditionnel.  Toutefois  dans  l'Iliade  et  l'Odyssée  A.  n'obéit  pas  aux  mêmes 
principes,  et  dans  l'Odyssée  il  ne  suit  pas  scrupuleusement  ceux  que  lui-  30 
même  pose  dans  la  préface.  *||  Sancti  Aurelii  Augustini  episcopi  de  Civilate 
Dei  libri  XXI I.  Tertium  recog.  Dombart.  Vol.  I,  lib.  I-XI II  [Lejay].  D.  n'est 
pas  exempt  de  faiblesse  à  l'égard  des  principes  qui  doivent  guider  la  cri- 
tique et  a  le  fétichisme  du  «  bon  »  manuscrit.  Il  y  a  là  toutefois  un  premier 
triage;  D.  eût  été  homme  à  mener  la  tâche  à  bonne  fin  s'il  n'avait  été  arrêté  33 
par  la  mort.  ^  Corpus  juris  civilis  editio  stereotypa  undecima  Institutiones 
recog.  P.  Kri'ger.  Digesta  recog.  Theodor  Mommsen,  recog.  P.  Kruger  [P.  L.] 
Est  véritablement  une  nouvelle  édition.  ^^  24  jn.  B.  DELBRi;cK,  Einleitung 
in  das  Studium  der  idg.  Sprachen.  5"  éd.  [Meillet].  De  menues  retouches; 
on  regrettera  de  ne  pas  voir  cités  les  noms  de  L.  Havet  et  de  V.   Henry,  to 
Tl   Miinchener  Archaeologische  Studien   dem  Andenken  Ad.   Furtwanglers 
gewidmet  [do  Ridder].  Analyse  de  4  mémoires  dus   à  Hackl,  Hekler, 
Ed.  ScHMiDT  et  LiPPOLD.  ^^  1  jlt.    Frédéric    Poulsen,    Recherches   sur 
qqs  questions  relatives  à  la  topographie  de  Delphes  [pi.)  [Id.].  Le  l^r  chapitre 
qui  traite  des  constructions  de  Marmaria  est  particulièrement  intéressant.  «& 
Tl   J.    Maurice,    Numismatique   constantinienne.    T.    1    (pi.)    [Toutain].    Se 
distingue  par  une  connaissance  approfondie  de  la  technique  monétaire, 
par  la  netteté  des  conclusions  et  par  la  rigueur  de  la  méthode.  ^  Joseph 
Sautel,  Le  pays  de  Vaison  avant  Vhistoire  [L.-II.  L.].  Étude  très  complète, 
qui  ne  pourra  être  que  favorablement  accueillie,  ^j  Calderini,  La  mano-  50 
missione  e  la  condizione-  dei  liberti  in  Grecia  [My].  Très  bon  livre,  bien  docu- 
menté, bien  composé,  d'une  lecture  intéressante  et  instructive. 

H^l  T.  68.  8  jlt.  F.  Friedensburg,  La  monnaie  dans  Ihistoire  de  la  civi. 


206  1909.   —    FRANCE. 

lisation  (pi.)  [de  Ridder].  Petit  livre  sobrement  écrit  et  qui  fait  réfléchir. 
^  Kaiser  Julians  philosophische  Werke  libers,  und  erk.  von  R.  Asmus  [My].  Le 
philosophe,  l'historien,  le  théologien  se  serviront  avec  fruit  de  cette  trad. 
et  le  philologue  pourra  souvent  y  trouver  un  appui  pour  la  critique  du 
6  texte.  ^  R.  Sturel,  Jacques  Amyot^  traducteur  des  Vies  parallèles  de  Plu- 
tarque  (facsimilé)  [Dejob].  Nous  apprend  qu'Amyot  n'a  pas  fait  profiter 
sa  traduction  de  toutes  les  bonnes  leçons  qu'il  avait  recueillies,  S.  n'eût-il 
écrit  que  le  premiers  tiers  de  son  livre,  aurait  montré  qu'il  sait  déjà  du  mé- 
tier d'érudit  tout  ce  que  peut  en  savoir  un  débutant.  ^1|  15  jlt.   Commen- 
10  tationes  Mnipontana^  III  :  Pfeifauf,   Der   Artikel  vor  Personen-u.   Gôtter- 
namen  bei  Thukydides  u.  Herodot  [My].  Est  de  ces  recherches  qui  permettent 
de  rectifier  certaines  règles  posées  trop  hâtivement  dans  la  grammaire 
et  dont  la  critique  des  textes  peut  tirer  un  excellent  parti.  ^  Mschinis 
orationes  post  Fr.  Franke,  cur.  Blass.  Ed.  altéra  correctior.  Editio  stereo- 
16  typa  [Id.].  Le  texte  est  resté  sensiblement  le  même;  il  y-  a  beaucoup  à  faire 
pour  l'améliorer.  ^  F.  Wipprecht,  Zur  Entwicklung  der  rationalistischen 
Mythende.Uung  bei  den  Griechen  ii  (Progr.  Donaueschingen)  [Id.].  Le  cha- 
pitre le  plus  intéressant  est  celui  où  W.  étudie  l'influence  de  la  comédie  sur 
le  développement  de  l'interprétation  rationaliste.   Tf  M.   Tulli   Ciceronis 
ifi  orationes  :  Pro  P.  Quinctio,  Pro  Q.  Roscio  Gomoedo,  Pro  Caecina,  Delege 
agraria  contra  RuHum.  Pro  C.  Rabirio  perduellonis  reo,    pro  L.  Flacco, 
In  L.  Pisonem,  Pro  C.  Rabirio  Postumo  recog.  Alb.  Clark  [B.  T.].  Toute 
une  suite  de  bonnes  conj.  qui  en  général  ne  sont  reçues  dans  le  texte  que 
quand  elles  sont  évidentes.  11  y  en  a  aussi  une  série  qui  suscite  des  objec- 
J5  tions.  ^  G.  Gevolani,  Cento  osse  vazioni  alla  grammatica  latina  elementare 
del  Cocchia  [GafTiot].  En  dépit  des  observations  que  l'on  peut  élever  çà  et  là, 
il  faut  reconnaître  que   C.  fait  preuve  d'une  excellente  méthode  et  d'un 
excellent esprit.^TJ 22 jlt.  CaxlMvrzB kver, Die Gmndbedeitung des Konjunktiv 
u.  Optativ...  [My].   Importante  contribution  à  la  grammaire  grecque  et 
50  plus  particulièrement  à  la  syntaxe  homérique.  Tf  Paul  Shorey,   Choriambic 
Dimeter...  (Trans.  Am.  Phil.  Assoc.)  [Id.].  Beaucoup  d'intéressantes  et  justes 
observations,  qui  seront  sans  doute  de  peu  de  poids  auprès  des  partisans 
dos  nouvelles  doctrines,  mais  qui  donneront  à  réfléchir  à  des  esprits  non 
prévenus.   ^  Lionello  Levi,  Intomo  al  drama  satirico  (Riv.  di  Storia  antica) 
35  [Id.].  Une  foule  d'observations  ingénieuses.  ^  Ph.  Ehrmann,  De  juris  sacri 
interpretibus  Atticis  [My].   Il  reste  plusieurs  points  obscurs.   ^    1)    Ciris. 
Edid.  Geyza  Némethy.  —  2)  De  Ovidio  elegiae  in  Messalam  auctore  scr. 
G.  NÉMETHY  [E.  T.].  1)  Admet  dans  le  texte  beaucoup  de  conjectures  de 
Baehrens  sur  lesquelles  il  enchérit  pour  son  compte. —  2)  L'attribution  à 
40  Ovide  n'est  rien  moins  que  démontrée.  En  somme,  beaucoup  de  lecture 
mais  pas  de  méthode  ni  de  contrôle  de  soi.  ^1f  29  jlt.  J.   B.    O'Gonnor, 
Chapters  in  the  history  of  actors  [My].  La  partie  la  plus  importante  et  aussi 
la   plus   utile   est   l'appendice   Prosopographia   histrionum  graecorum  [Id.]. 
^  Altwegg,  Dj  AnUphonte  qui  dicitur  sophista  quacsHonum  particula   1. 
4b  De    libro   Ilspl   c)[/.ovoiaç    libro    [Id.].    Reconstitution    conjecturale  qui 
dépend  trop  de  l'analyse  assez  subjective  qui  est  donnée  des  fragments.  La 
date  un  peu  antérieure  à  438  est  assez  vraisemblable.    Le  Ihpt   oaov&taç 
serait  le  plus  ancien  traité  composé  en  prose  attique.  T[  Martin  Schanz, 
Geschichte  der  Rom.  Litteratur.  P.  1.  2"  moitié  :  vom  Ausgang  des  Bundes- 
60  genossenkriegs  bis  zum  Ende  der  Republili,  3^  éd.  (I.  von  Muller,  Hand- 
buch)  [É.  Thomas].  Excellent  remaniement  et  très  bonne  partie  d'un  très 
bon   ouvrage.    ^    Fick,    Hattiden   u.   Danubier   in    Griechenland  [My].    On 
remarquera  ce  qui  est  dit  sur  la  légende  de  Talos  et  le  règne  de  Minos,  sur  le 


REVUE    CRITIQUE.  207 

culte  de  Dionysos  en  Thrace,  sur  les  Cabires,  et  une  curieuse  tentative, 
assez  risquée,  de  l'aveu  de  F.,  pour  expliquer  le  sens  de  la  Batrachomyo- 
machie.  ^^  5  août.  Wilh.  v.  Christ,  Geschichte  der  griech.  Literatur.5.  Auil. 
bearb.  v.  Wilh.  Schmidt.  P.  1.  Klassische  Période  d.  gr.  Lit.  (Iwan  v.  Miiller, 
Handbuch)  [My].  A  considérablement  gagné  à  cette  révision  et  est  devenu  5 
plus  indispensable  et  plus  utile  encore.  ^  Clara  Millerd,  On  the  interpré- 
tation of  Empedodes  [Id.].  Fait  preuve  d'un  sens  philosophique  très  aiguisé. 
^  Cari  Oifried  Miiller.  Lebensbild  in  Briefen  an  seine  Eltern  hrsg.    v.    Otto 
u.  Else  Kern  [Id.].  Fait  connaître  l'homme  et   le   professeur.  ^   Corpus 
script,  eccl.  latinorum.  Vol.  L.  Pseudo- Augustini  Quaestiones  veteris  et  novi  10 
Testamenti    CXXVII    Rec.  Souter.  Vol.  LI,   S.   Aureli  Augustini  Opéra 
(sect.  Vil,  p.  1).  Scriptorum  contra  Donatistas,  p.  1  :  Psalmus  contra  partem 
Donati,    Contra   epistulam   Parmeniani   libri   m,   De  baptismo    hbri  vu. 
Rec.  M.  Petschenig  [Lejay].  L'éd.  de  S.,  à  part  une  réserve,  ne  mérite  que 
des  éloges;  celle  de  P.  réalise  un  grand  progrès.  ^  L'année  épigraphique  (1908)  15 
p.  p.  Cagnat  et  M.  Besnier  [P.  F.  Girard].  D'une  invariable  et  indiscutable 
utilité.  ^  The  Seven  against  Thebes  of  Mschylus^  éd.  trad.  et  comm.  (angl.) 
par  T.  G.  TucKER[My].  Tetxe  conservateur  quoique  T.  ne  recule  pas  devant 
l'admission  de  mots  nouveaux  ou  de  formes  insolites.  (Une  correction  heu- 
reuse est  620  (7ût   0  '  a;  pour  o't'aç).  Le  texte  fait  preuve  d'une  abondance  20 
d'information    réellement    instructive.    ^    12-19   août.    Thukydides   erkl. 
V.  J.  J.  Classen.  T.VII.  Livre  vu.  3^  éd.  p.  J.  Steup  [My].  Véritable  refonte 
et  presque  une  éd.  différente.  Le  texte  est  redevable  à  S.    de  nombreux 
et  importants  éclaircissements.  ]|  Flickinger,  The  accusative  of  exclamation 
in  Piautus  and  Terence  [Amer  J.  Phil.)  [Lejay]  1.  L'origine  de  la  construction  25 
paraît  contestable.  ^  Sénèque,  De  Otio.  Ed.  crit.  et  expl.  par  René  Waltz 
[E.  T.].  Sans  méconnaître  les  qualités  du  travail,  le  critique  déclare  que  W. 
aurait  dû  et  pouvait  donner  tout  autre  chose,  ^f  Tennery  Frrank,  A  chapter 
in  the  story  of  roman  Imperialisni  (Class.  Philol.  iv)  [Maur.  Besnier].  Des 
observations  intéressantes.  ^  Ph.  O.  Th.  Schulz,  Der  rôm.  Kaiser  Caracalla  30 
[Id.].  Conférence  d'une  forme  très  littéraire  qui  se  lit  avec  agrément.  On 
regrette  de  ne  voir  mentionné  aucun  ouvrage  français.  ^^  26  août-2  sept. 
Juli  Firmici  Materni  V.  C.  De  errore  profanarum  religionum.  Ed.   Konrat 
Ziegler    [Lejay].  Le  texte  réalise  un  grand  progrès  sur  celui  de  Halm. 
Dans  l'ensemble  éd.  très  soignée.^  F.  X.  Zeller,  Die  Zeit  Kommodians  3^ 
[Lejay].  Travail  bien  conduit.  Z.  éclaire  dans  la  mesure  du  possible  une 
question  qui  gardera  toujours  des  obscurités.  ^^  9-16  sept.  Edûard  Meyer, 
Geschichte  des  Altertums,  2^  éd.  T.  1.  P.  2.  Die  dltesten  geschichtlichen  Vôlker 
u.  Kulturen  bis  zum  17.  Jahrh.  [G.  Maspero].  Bien  que  tout  ne  paraisse  pas 
également  probant,   est  la  reconstitution  la  plus  complète  de  l'histoire  « 
d'Orient  qu'on  ait  entreprise  depuis  des  années.  ^  Hermann  Bergfeld,  De 
versu  Saturnio  [Vendryèsj.  Occupera  une  place  fort    honorable    dans   la 
littérature  du  sujet.  ^  Jules  Vandeuvre,  Commercium  et  Portoria  [Lejay]. 
Début  qui  est  plus  qu'une  promesse;  en  somme  ouvrage  intéressant  et 
utile.  Il  ne  manque  à  V.  qu'une  préparation  philologique  plus  complète.  45 
^]f  23  sept.    G.    Mendel,  Misés  impéjiaix  de  Constantinople.   Catalogue 
des  figurines  de  terre  cuite  ((pi.)  [de  Ridder].  Rédigé  avec  une  conscience 
scrupuleuse.   Seule  l'illustration  est   insuffisante.   ^  Martin   P.   Nilsson, 
Timbres  amphoriques  de  Lindos  (Exploration  Carlsberg,  5^  rapport)   (pi.) 
[Id.].  Monuments  intéressants  qui  n'avaient  pas  été  étudiés  d'une  manière  50 
plus  complète  et  plus  précise.  ^  H.  J.  Muller,  T.  Livi  ab  U.  c.  libri  Wilhelm 
Weissenborns  erkl.  Ausgabe  IX,  1.  Livres  xxxviii  et  XL  (S'' éd.)  [Lejay].  Forme 
rajeunie  d'un  excellent  commentaire.  Cette  nouvelle  éd.  continue  digne- 


208  1909.    —    FRANCE. 

ment  l'œuvre  de  Weissenborn.  ^f  René  Waltz,  Vie  de  Sénèque  [É.  Thomas]. 
Très  supérieur  à  l'éd.  du  De  Otio  <v.  pi.  h.  12-19  août>.  Thèse  très  sé- 
rieusement préparée  et  intéressante  bien  que  le  critique  doive  contester  au 
moins  en  partie  les  conclusions,  la  méthode  suivie  et   plus   d'un   détail. 

6  ^  E.  Cavaignac,  Le  Trésor  d" Athènes  de  480  à  40i  (Bibl.  Éc.  d'Athènes  et 
Rome  fasc.  100).  [My].  Très  documenté,  d'une  argumentation  serrée,  ce 
travail  est  d'un  intérêt  exceptionnel  pour  l'iiistoire  proprement  dite  et 
pour  l'histoire  artistique  d'Athènes.  ^  Schrôder,  Vorarbeiten  zur  gricch. 
Versgeschichte  [Id.].   Réunion   d'articles  qui,    malgré   de  nombreux  points 

10  contestables,  est  une  importante  contribution  à  l'étude  des  odes  de  Pindare. 
^  Bywater,  The  Erasmian.  Pronunciation  of  Greek  and  ils  Precursors\\i\.\ 
Conférence  intéressante.  ^^  30  sept.  Hesiodi  carmina  rec.  Al.  Rzach. 
Ed.  altéra.  Accedit  Certamen  quod  dicitur  Homeri  et  Hesiodi  [Id.].  L'addition 
des  fragments  nouveaux   et   le   développement   de  l'annotation  critique 

iB  achèvent  de  donner  à  l'éd.  toute  sa  valeur.  ][  Lycophronis  Alexandra.  Rec. 
Ed.  ScHEER,  Vol.  2.  Scho  ia  [Id.].  Rendra  des  services  pour  l'intelligence  de 
Lycophron.  ^  C.  R.  Gregory,  Die  griech.  Handschrijten  des  Neuen  Testa- 
ments [Id.].  Travail  considérable  qui  a  demandé  une  longue  patience  et  des 
recherches   minutieuses.  ^  Pseudo-Cy prianus  De  XII  abusivis  saeculi  von 

20  Siegmund  Hellmann  —  Fragmente  der  Homilien  des  Cyrill  von  Alexandrien 
zum  Lukasevangelium  v.  Joseph  Sickenberger  [Lejay].  L'éd.  de  H.  est 
faite  avec  soin.  S.  a  atteint  son  but  de  fournir  un  document  sûr  et  parfaite- 
ment utilisable.  ^  Louis  Châtelain,  Les  Monuments  romains  d'Orange 
(Bibl.  Éc.  H.  Études,  fasc.  170)  [Labande].  Etude  très  intéressante  et  très 

26  fouillée,  et  relevé  qui  paraît  fort  complet.  ^^  7  oct.  Bruns,  Fontes  juris 
romani  antiqui  septimum  éd.  O.  Gradenwitz.  P.  2.  Scriptores  [P.  L.].  Les 
textes  ont  été  revus  avec  le  même  soin  que  dans  le  l^""  fasc.  ^  Ritterling, 
Der  obergernianisch-raetische  Limes  des  Rômerreiches  [R.  C.].  Consacrée  au 
camp    de   Wiesbaden,    cette   livraison    est   particulièrement    importante. 

so  HT!  14  oct.  Germain  de  Montauzan,  Les  aqueducs  antiques  de  Lyon  (pi.) 
[Gagnât].  Sujet  envisagé  sous  toutes  ses  faces.  La  partie  technique  mérite 
tous  les  éloges;  la  partie  archéologique  appelle  des  réserves.  Ij  O.  Edert, 
Ueber  Senecas  Herakles  u.  den  Herakles  auf  dem  Oeta  [E.  T.].  Très  bon  travail 
sans  doute,  mais  qui  n'aboutit  pas  à  une  conclusion  solide  et  nette.  ^  Theo- 

36  dor  BiRT,  Zur  Kulturgeschichte  Roms,  gcsammelte  Skizzen  [Id.].  Très  solide 
de  fond  et  écrit  avec  verve.  Le  seul  reproche  à  faire  est  l'absence  d'illus- 
trations. *[f,P.  Lehmann,  Neue  Bruchstiicke  aus  «.Weingartenern  Ilala- 
Handschriften  (Sitz.  bayer.  Akad.  d.  Wiss.)  [Lejay].  Recherche  très  soignée 
et  très  précise.  ^  Moriz    Engers,  De  aegyptiarum   xojixcov   administratione^ 

40  qualis  fuerit  aetate  Lagidarum  [Jean  Maspero].  Ne  sera  pas  utile  seulement 
aux  historiens  de  l'époque  des  Lagides.  Tf^  21-28  oct.  Wilh.  Schmidt, 
Geburtstag  im  Altertum  [Lejay].  Le  livre  est  partout  d'une  science  solide  et 
d'un  intérêt  très  vif;  il  épuise  le  sujet.  ^  Anonymi  de  rébus  bellicis  liber. 
Textu.  Erlauterungen  V.  Rudolf  Schneider  [Lejay].  Cherche  à  démontrer 

46  que  l'opuscule  est  du  moyen  âge,  ce  qui  ne  paraît  pas  prouvé  si  l'on  s'en  tient 

aux  données  de  fait  et  aux  clausules  conformes  au  cursus  tonique.  ^   Cari 

Thulin,  Die  Gôtter  des  Martianus  Capella  u.  der  Bronzeleber  von  Piacenza 

(pi.)  [Id.].  Concordance  partielle  mais  très  frappante.  ^  Adrien  Blanchet, 

Recherches  sur  les  aqueducs  et  cloaques  de  la  Gaule  romaine  (pi.)  [Id.].  Fait 

60  preuve  des  qualités  ordinaires  de  B.  :  précision  des  renseignements  et  louable 
étendue  d'information.  Tf  Ed.  Philipon,  Les  Ibères  [Dottin].  Bien  que  les 
résultats  auxquels  arrive  P.  ne  soient  pas  suffisamment  fondés,  et  malgré 
des  hypothèses  contestables,  il  y  a  un  tableau  vivant  et  exact  des  coutumes 


REVUE    CRITIQUE.  209 

et  des  monuments  qu'on  peut  attribuer  aux  peuples  ibériques.  ^^  4  nov. 
Hugo  WiNCKLER,  Dos  Vorgebirge  am  Nahr-el-Kelb  (pi.)  [G.  Maspero].  Joli 
morceau  de  vulgarisation,  d'une  lecture  aussi  agréable  qu'instructive. 
^  Paul  Vallette,L' apotogie  iV  Apulée  [Lejay].  Très  bonne  thèse  d'une  éru- 
dition solide,  c'est  un  chef-d'œuvre  de  clarté  par  le  plan  et  par  le  style.  ^ 
^  The  Greek  versions  of  the  testaments  of  the  twelve  patriarclis  by  R.  H.  Charles 
[Id.].  Recueil  de  matériaux.  T|^  11  nov.  Hipp.  Delehaye.  Les  légendes 
grecques  des  saints  militaires  [Id.].  D'une  importance  capitale  pour  l'histoire 
générale  de  la  littérature.  TJTf  18  nov.  Université  de  Paris.  Bibliothèque 
de  la  Faculté  des  Lettres,  xxv.  Mélanges  d'histoire  ancienne  [Eug.  Gavai-  ^" 
gnac].  Trois  études  :  1)  G.  Bloch,  M.  Aemilius  Scaurus.  —  2)  J.  Carcopino, 
Histoire  de  V ostracisme  athénien.  —  3)  L.  Gernet,  L'approvisionnement 
d' Athènes  en  blé  au  V^  et  au  IV^  siècles.  1)  Attachante  étude.  2)  Éloges  accom- 
pagnés de  qqs  réserves.  3)  Travail  fait  avec  soin  et  plein  de  choses  utiles, 
mais  qui  gagnerait  à  être  repris  au  point  de  vue  chronologique.  ^  Archaeo-  '•'' 
logical  Institut  of  America.  Supplementary  Papers  of  the  American  School 
of  Classical  studies  in  Rome.  Vol.  1  et  2  [P.  Lejay].  Le  mémoire  le  plus  étendu 
du  l*'"'  vol.  est  dû  à  G.  J.  Pfeiffer.  A.  W.  van  Buren  et  H.  H.  Armstrong 
et  est  une  contribution  importante  à  notre  documentation  de  Tinstrumen- 
tum  fournie  par  le  mur  d'Auréhen.  Analyse  des  4  mémoires  du  2**  vol.^  G.  van  '^^ 
HooRN,  De  vita  atque  cultu  puerorum  monumentis  antiquis  explanatio  [Id.]. 
Bon  renouvellement  d'un  chapitre  de  nos  manuels  d'antiquités.  ^  Zwiener, 
De  vocum  graecarum  apud  poctas  latinos  ab  Ovidi  temporibus  usque  ad  primi 
p.  Chr.  n.  saeculi  finem  usu  (Breslauer  phil.  Abhandl.  ix,  6)  [Id.].  Catalogue 
fort  utile.  ^  A.  von  Domaszewski,  Abhandlungenzurrôm.  Religion  (pi.)  [Id.].  -:> 
Analyse  de  cette  réunion  d'articles  qui  se  succèdent  dans  l'ordrejchronolo- 
gique.  %  Palaeographia  latina  Edid.  M.  Ihm,  ser.  1  (pi.)  [Id.].  Rendra  de 
grands  services  aux  étudiants  et  aux  philologues.  ^  L'entreprise  de  A.  W. 
Sijthoff  des  Codices  graeci  et  latini  photographiée  depicti...  [Id.].  Historique  et 
plaidoyer  de  cette  publication.  T[  K.  K.  Hofbibliothek,  Katalog  der  Ausstel-  3o 
lung  von  Einbànden  [Id.].  Excellent  volume  qui  fait  honneur  à  Th.  Gottlieb 
et  aux  bibliothécaires  de  Vienne.  ^  J.  Paquier,  Lettres  familières  de  Jérôme 
Aléandre  (1510-1540)  [M.  D.].  Complète  les  travaux  de  P.  sur  Aléandre  et 
l'autobiographie  d'Omont.  ^  Ei*win  Preuschen,  Vollstàndiges  griechisch- 
deutsches  Handwôrterbuch  zu  den  Schriften  des  Neuen  Testaments...  [My].  35 
A  juger  par  la  f"  livraison,  le  dictionnaire  sera  d'une  incontestable  utilité. 
^  C.  Brakman,  Ammianea  et  Annaeana  [É.  T.].  Une  série  de  fort  bonnes 
conjectures  avec  de  très  utiles  rapprochements  sur  des  textes  qui  sont  loin 
d'être  toujours  faciles.  ^  Schoonover,  A  study  of  Cn.  Domitius  Corbulo 
as  found  in  the  «  Annals  »  of  Tacitus  [Id.].  Beaucoup  trop  d'arguments  40 
négatifs  dont  il  n'y  a  rien  à  tirer.  ^^  25  nov.  S.  Bugge,  Dos  Verhdltnis  der 
Etrusker  zu  den  Indogermanen  u.  der  Bevôlkerung  Kleinasiens  u.  Griecheh- 
lands  Sprachliche  Untersuch.  hrsg.  v.  A.  Torp  [Meillet].  Il  est  possible  que 
l'étrusque  soit  apparenté  aux  langues  du  Caucase,  mais  ce  n'est  pas  la 
voie  suivie  par  B.  qui  doit  conduire  au  but.  ^  Eranos  Acta  phil.  Suecana.  ♦& 
Vol.  VIII  [Lejay].  Analyse.  ^  C.  Suetoni  Tranquilli  opéra.  Rec.  Max.  Ihm. 
Vol.  1.  De  vita  Caesarum  libri  VIII  [Id.].  Travail  d'une  méthode  excellente 
et  qui  rendra  les  plus  grands  services.  ^  Gerhart  Rodenwalt,  Die  Kom- 
position  der  pompeianischen  Wandgemàlde  (pi.)  [Maur.  Besnier].  Travail 
d'une  science  sohde  et  d'un  goût  délicat.  ^  Franz  Braun,  Die  Entwicklung  00 
der  spanischen  Provinzialgrenzen  in  rôm.  Zeit[ld.].  Contribution  remarquable 
d'une  érudition  très  sûre  et  d'une  méthode  rigoureuse.  ^  Friedrich  Knoke, 
Armin  der  Befreier  Deutschlands  [Id.].  Travail  écrit  d'après  les  sources,  à 

R.   DE  puiLOL.  —  Revue  des  Revues  de   1909.  XXXIV. —  14 


210  1909.   —    FRANCE. 

l'usage  du  grand  public  et  qui  se  lit  avec  agrément.  ^  August  Koster,  Das 
Pelargikon  (pi.)  [de  Ridder].  Etude  sur  les  plus  anciennes  fortifications  de 
l'Acropole.  ^^  2  déc.  L.  Paretti,  Ricerche  sulla  potenza  marittima  degli  Spar- 
tani  e  sulla  cronologia  dei  navarchl  [Eug.  Cavaignac].  Exposé  des  résultats  les 
6  plus  importants  de  la  recherche  chronologique  de  P.  ^  Alfred  Brûckner, 
Der  Friedhof  am  Eridanos  bel  der  Hagia  Triada  zu  Athen  (pi.)  [de  Ridder]. 
Permet  de  se  faire  du  cimetière  une  idée  toute  différente  de  celle  qu'on  s'en 
faisait  jusqu'ici.  T[  Einar  Loefstedt,  Beitràge  zur  Kenntnis  der  spàteren 
Latinitàt  [Lejay].  Travail  excellent  dans  l'ensemble  et  qui  apporte  beaucoup 

io  de  nouveau.  1|'j[  9  déc.  Herm.  Ferd.  Hitzig,  Die  Herkunft  des  Schwurgerichts 
im  rôm.  Strafprozess  [E.  T.].  11  faut  louer  l'érudition  de  H.  et  la  parfaite 
clarté  de  la  rédaction.  Tj  Theodor  Schermann,  Griech.  Zauberpapyri  u.  das 
Getneinde-  u.  Dankgebet  im  1.  Klemensbriej e  [Lejay].  Travail  patient  qui 
n'est  guère  lui-même  qu'un  index,  ^f  A.  Vogt,  Basile  /«'',  empereur  de  Byzance 

4B  (867-886)  et  la  civilisation  byzantine  [My].  Livre  très  documenté  et  fouillé 
dans  les  moindres  détails  mais  qui  perd  en  clarté  et  en  précision.  Tf^f  16  déc. 
H.  N.  P'owler  et  J.  R.  Wheeler  avec  la  collaboration  de  G.  Ph.  Stevens, 
A  Handbook  of  Greek  Archacology  (pi.)  [de  Ridder].  Excellent  manuel  très 
clair,  généralement  bien  composé  et  bien  au  courant  des  derniers  travaux. 

20  T[  Theodor  Birt,  Die  Buchrolle  in  der  Kunst  (pi.)  [Lejay].  A  pour  la  première 
fois  rassemblé  une  immense  quantité  de  matériaux  dispersés  et  mis  de 
l'ordre  dans  le  chaos.  Il  mérite  toute  notre  reconnaissance  bien  qu'il  cède 
çà  et  là  à  qque  exagération  systématique,  ^j^  23  déc.  G.  Mendel,  Musée 
de  Brousse.   Catalogue  des  sculptures  grecques  romaines  et  byzantines  (pi.) 

SB  [de  Ridder].  Catalogue  dont  l'illustration  est  abondante  et  le  texte  sobre 
et  précis;  il  rendra  des  services  aux  archéologues  et  au  grand  public.  ^  V. 
Macchioro,  Il  sincrctismo  religioso  e  Vepigrafia  (Rev.  archéol.  1907) 
[Toutain].  Bonne  méthode,  mais  M.  a  tort  de  paraître  ignorer  que  d'autres 
avant  lui  l'avaient  appliquée.  T[  The  Confessions  of  Augustine  edited  by 

80  J.  GiBT  and  William  Montgomery  [Lejay].  Ont  donné  une  exphcation 
commode  et  sûre  d'un  ouvrage  difficile.  ^  T.  de  Marinis,  Manuscrits  et 
livres  rares.  N°  8  [S)].  Mérite  d'être  consulté  par  les  historiens  de  l'art  et 
de  la  littérature  ainsi  que  par  les  philologues  et  les  bibhographes.  ^  W. 
Brandes,  Beitràge  zu  Ausonius  IV.  Die  Ephemeris,  Ein  Mimus  [Lejay]. 

86  Rapprochement  ingénieux  avec  les  mimes  d'Hérondas.  ^  Karl  Strecker, 
Der  Rhythmus  De  Asia  et  de  universi  mundi  rota  [P.  L.].  Cette  éd.  sera  proba- 
blement pour  longtemps  l'édition  fondamentale,  ^^f  30  déc.  A.  Ernout, 
1)  Les  éléments  dialectaux  du  vocabulaire  latin^  —  2)  Recherches  sur  V emploi 
du  passif  latin  à  V époque  républicaine  [Lejay].  Excellentes  monographies 

40  qui  seront  souvent  consultées  par  les  philologues;  ils  y  ont  encore  plus  à 
apprendre  que  les  linguistes.  ^  Die  Arundel  Sammlung  mittellateinischer 
Lieder  v.  Wilh.  Meyer  aus  Speyer  (Gôtt.  Abhandl.)  [Id.].  Ed.  faite  avec  le 
plus  grand  soin.  ^  Adalbert  Schroeter,  Beitràge  zur  Geschichte  der  neula- 
tein.  Poésie  Deutschlands  u.  Hollands  [WiUier].  Très  intéressant.  ^  Anecdota 

46  Oxoniensia  Class.  ser.  P.  xi.  Inventa  Italorum  being  a  contribution  to  the 
textual  criticism  of  Cicero  Pro  Quinctio,  Pro  Roscio  comoedo,  Pro  Caecina, 
De  lege  agraria  contra  Rullum,  Pro  Rabirio  perduell.reo,  Pro  Flacco,  In 
Pisonem.  Pro  Rabirio  Postumo  by  Albert  C.  Clark  [É.  T.].  Ne  sera  pas  sans 
résultat.  La  conclusion  générale  de  C.  est  qu'il  faut  donner  la  priorité 

60  à  M.  et,  quand  il  manque,  à  ce  qu'il  appelle  alors  û.  ^  Fontes  prosae  numero- 
sae  coll.  Albert  C.  Clark  [Id.].  Rencontrera  plus  d'une  objection. 

H.  Lebègue. 
Revue  de  l'histoire  des  religions.    T.   59.   N°  1    (1909).  Les  vestiges 


REVUE    DE    l'histoire    DES    RELIGIONS.  2ll 

des  plus  anciens  cultes  en  Phrygië  [E.  Brandenburgj.  Classe  et  définit  les 
monuments  trouvés  en  Phrygie,  cette  partie  du  grand  empire  hitttite, 
pour  en  tirer  des  conclusions  relatives  à  la  religion  de  l'ancienne  Phrygie. 
1,  Les  gradins;  2,  Les  niches;  3,  Les  grottes;  4,  Objets  divers,  statues, 
reliefs,  phalli,  tunnels.  ^  Bulletin  critique  des  rehgions  d'Egypte  1906  6 
et  1907  [Jean  Capart].  Art.  qui  se  continue  dans  la  livr.  suivante.  ^  Le  bouc 
des  Lupercales  [E.  Lefébure].  Le  sacrifice  d'un  bouc  et  la  flagellation  av^ec 
des  lanières  faites  de  la  peau  de  ce  bouc,  le  15  février  de  chaque  année  à 
Rome,  avait  pour  but  de  ramener  dans  la  cité  la  pureté  et  la  fécondité. 
^  O.  Gruppe,  Die  mythologische  Literatur  aus  dem  J.  1898- I90S  [Dussaud].  lO 
Indispensable.  ^T  Cl.  H.  Moore,  The  distribution  of  orientais  Cuits  in  tic 
Gauls  and  the  Gernianies  I  [A.  J.  Reinach].  Analyse.^  W.  E.  Léonard,  TI  e 
fragments  of  Empedocles  [Michel].  Cettre  trad.  en  vers  accompagnée  du  texte 
est  faite  avec  soin;  l'introd.  sera  utile  comme  première  initiation  à  l'histoire 
ancienne  de  la  philosophie  grecque.  ^  P.  Rodet,  Le  culte  des  sources  ther-  i6 
maies  à  V époque  gallo-romaine  [Toutain].  Sujet  intéressant,  mais  de  l'inexpé- 
rience et  des  erreurs.  ^  Discussion  du  sens  des  mots  of  Tiap  '  aÙToù  dans  Ev. 
Marc  III,  21  :  interprétation  d'Arnal,  de  Bruston  et  de  Farel.  ]f^  N"  2.  Les 
cultes  égyptiens  dans  le  N.-O.  de  l'Afrique  sous  l'Empire  Romain  [St.  Gsell]. 
Étude  d'un  certain  nombre  de  documents,  inscr.  ou  monuments  figurés,  20 
qui  prouvent  que  les  dieux  égyptiens,  surtout  Sérapis,  furent  adorés  sous 
l'Empire  Romain,  en  divers  lieux  des  provinces  africaines.^  A.  Moret, 
Au  temps  des  Pharaons  [Weill].  Vulgarisation  vraiment  scientifique.^  R.  Pet- 
TAZZONI,  Le  origine  dei  Kabiri  nelle  isole  del  mare  Trar-jo  [Dussaud].  A  traité 
avec  soin  un  des  sujets  les  plus  compliqués  qui  soient,  mais  a  eu  tort  de  26 
confondre  les  Cabires  pélasgiques  avec  les  Cabires  phéniciens,  absolument 
distincts.  ^  H.  Delehaye,  Les  légendes  grecques  des  saints  militaires  [Sei- 
ruyos].  Modèle  de  méthode  critique  et  d'érudition  solide  et  élégante. 
T[j[  N°  3.  G.  Archambault,  Dialogue  avec  Tnjphon  I.  Texte  et  trad.  [Nicolai- 
dot].  Édition  somme  toute  excellente.  ^  B.  Dombart,  De  civitate  Dei  [N.].  so 
Tï^  T.  60.  N°  1.  A.  RuscH,Z)e  Serapide  et  Iside  in  Graecia  cultis  [A.  J.  Reinach]. 
Sera  utile.  Tf  E.  de  Stoop,  Essai  sur  la  diffusion  du  manichéisme  dans  /'£/?,- 
pire  romam  [Alphendery].  Investigations  orientées  par  les  hvres  de  Cumonl, 
mais  absolue  indépendance  de  méthode  et  de  conclusions.  ^^  N°  2.  Les  sur- 
vivances du  fétichisme  dans  les  cultes  populaires  de  la  Grèce  ancienne  35 
[Ch.  Michel].  Montre  qu'au  début  de  notre  ère  on  pouvait  encore  noter  en 
Grèce  une  foule  de  traces  distinctes  et  précises  d'un  très  vieux  fétichisme, 
d'un  culte  primitif  adressé  depuis  longtemps  aux  pierres,  aux  arbres  et  aux 
animaux.  ^  Itanos  et  1'  «  inventio  scuti  »  [Ad.  J.  Reinach].  Études  sur 
l'hoplolatrie  primitive  en  Grèce.  Art.  qui  continue  dans  la  livr.  suivante.  40 
^  S.  Reinach,  Orpheus.  Histoire  générale  des  religions  [Van  Gennep].  Inté- 
ressant, mais  soulève  bien  des  objections.]!  1,  E.  Neustadt,  De  Jove  Crc- 
tico;  2,  W.  Al  Y,  Der  Kretische  Apollonkult;  3,  A.  della  Seta,  La  Sfinge 
di  Hagia  Triada  et  La  Conchiglia  di  Phaistos;  4,  F.  von  Duhn,  Der  Sarco- 
phag  aus  Hagia  Triada;  5,  A.  B.  Cook,  Cretan  axe-cuit  outside  Crète;  6,  45 
E.  Assmann,  Zur  Vorgeschichte  von  Kreta  [A.  J.  Reinach].  1,  Etude  un  peu 
trop  hâtive,  trop  fertile  en  digressions,  mais  pleine  d'aperçus  ingénieux 
et  de  rapprochements  intéressants;  2,  Beaucoup  de  soin,  mais  manque 
trop  souvent  de  clarté;  3,  Analyse.  A  le  mérite  d'aborder  le  problème  des 
influences  chaldéo-élamites  dans  le  monde  égéen;  4,  Très  original;  5,  Ré-  ôj 
sumé;  6,  Trop  de  fantaisie,  conclusions  inadmissibles.  ^  A.  Deissmant., 
Licht  vom  Osten.  Dos  Neue  Testament  und  die  neuenîdeckten  Texte  der  hellc- 
nistisch-rômischen  Welt  [Loisy].  Montre  l'importance  qu'ont  pour  l'intelli- 


212  1909.  —    FRANCE, 

gence  du  N.  T.  les  inscr.,  papyrus,  ostraca  mis  dernièrement  au  jour.  Docu- 
mentation riche,  expositio])  claire.  «f[^f  N»  3.  Sarapis  [Is.  Levi].  Dans  ce 
premier  art.,  L.  revenant  sur  le  substantiel  mémoire  de  Bouché-Leclercq 
examine  les  deux  théories  relatives  à  Sérapis,  celle  qui  soutient  l'origine 
6  égyptienne  de  ce  dieu,  et  celle  qui  le  considère  comme  un  dieu  étranger  à 
l'ancienne  Egypte,  importé  au  début  de  la  domination  ptolémaïque  (sera 
continué).  Tf  La  légende  de  la  déesse  phrygienne  Cybèle,  ses  transformations 
[J.  Toutain].  Compare  entre  elles  les  versions  dissemblables  que  nous  ont 
laissées  les  écrivains  anciens  sur  la  légende  de  Cybèle  et  de  son  parèdre 
io  Attis  et  cherche  à  discerner  les  influences  sous  lesquelles  le  mythe  a  évolué. 

N. 
Revue  de  Paris.  IG^  année  (1909).  l^r  fév.  Gaston  Boissier  [A.  Croiset]. 
Notice  bibliographique  lue  à  l'Assemblée  amicale  des  anciens  élèves  de 
l'École  normale  supérieure.  ^  La  passion  d'Osiris  [Al.  Moret].  Mort  d'Osiris; 
16  comment  les  dieux  se  sont  approprié  le  bénéfice  de  ses  souffrances.  D'où 
vient  cette  conception  d'un  Héros  bienfaiteur  des  hommes,  trahi  par  son 
frère  et  ses  sujets,  trouvant  dans  la  mort  même  des  armes  contre  la  mort  et 
qui,  loindegarderrancuneàsesbourreaux, lesfaitbénéficierdesessouffrances 
et  délivre  h  monde  delà  terreur  de  l'au-delà.^  l"^""  avril.  Priène  [Aug.  Jardé]. 
20  Priène  n'a  pas  été  dans  l'antiquité  une  ville  très  importante;  fondée  vers 
le  x^  s.  a.v  J.-C.  par  les  Ioniens,  elle  faisait  partie  des  douze  cités  qui  avaient 
élevé  au  promontoire  de  Mycale  leur  sanctuaire  fédéral.  Son  port,  qui  pou- 
vait à  l'origine  abriter  une  puissante  flotte  de  commerce  et  de  guerre, 
fut  comblé  peu  à  peu  par  Talluvionnement  du  Méandre;  dès  le  iv"  s.  elle 
25  était  une  ville  continentale.  Elle  fut  entièrement  rebâtie  peu  avant  l'arrivée 
d'Alexandre  en  Asie.   Description   de  ce  qui  reste  de  cette  nouvelle  ville, 
l'ancienne  ayant  complètement  disparu;  les  monuments  pubhcs,  acropole, 
agora,  portiques,  ecclesiasterion,  temple  d'Athèna,  théâtre  confirmant  les 
théories  de  Dorpfeld  sur  le  logeion;  les  maisons  particulières,  leur  décora- 
80  tion;  disposition  de  la  ville  qui  vaut  par  l'ensemble  et  permet  de  se  figurer 
une  ville  grecque  entière  de  l'époque  postérieure  à  Alexandre  avec  tous  ses 
édifices  publics  et  privés,  c'est  un  type  unique  et  achevé  de  la  cité  hellénis- 
tique. HTl  15  jn.  L'université  d'Athènes  sous  les  empereurs  romains  [A.  Bou- 
ché-Leclercq]. Tableau  de  l'enseignement  public  à  Athènes  au  ii<^  s.  ap.  J.-C. 
85  Athènes  possédait  alors  un  ensemble  de  cours  officiels,  rétribués  par  le  fisc 
impérial,  et  constituant  un  corps  enseignant  comparable  à  ce  qu'on  a  appelé 
plus  tard  une  Université.  A  côté  de  l'enseignement  public  il  y  avait  l'ensei- 
gnement libre,   tout  aussi  florissant.   Les  professeurs,   les  étudiants,   les 
études.  Cette  École  fut  fermée  en  529  par  un  décret  de  Justinien.        A.  S. 
40      Revue  des  Deux  Mondes.   1909.   15   avril.   Le  dernier  des  Attiques. 
Ménandre  [M.  Croiset].  Montre  combien  les  textes  nouveaux  découverts 
en  1906  par  G.  Lefebvre,  près  de  l'ancienne  Aphroditopolis  en  Egypte,  com- 
plètent et  précisent  l'idée  que  nous  avions  de  Ménandre.  La  critique  peut 
désormais,  en  s' aidant  d'un  certain  nombre  de  faits  significatifs  et  d'indices 
43  intéressants,  raisonner  et  discuter  sur  la  structure  de  ses  pièces  et  la  façon 
dont  il  conduisait  une  intrigue.  Mais  dans  ce  domaine  la  part  des  hypothèses 
est  encore  considérable.  Au  contraire,  dans  tout  ce  qui  touche  à  la  matière 
de  ses  comédies,   aux  éléments  dramatiques  dont  elles  se  composaient, 
à  la  façon  dont  il  a  observé  la  vie,  représenté  les  mœurs,  conçu  et  mis  et 
50  scène  ses  personnages,  nous  sommes  dès  à  présent  largement  renseignés. 
^ITf  1'"'  sept.  L'histoire  sociale  d'une  montagne  romaine  [R.  Pichon].  En  s'ai- 
dant  de  l'excellent  livre  récent  de  A.  Merlin  sur  l'Aventin,  P.  cherche 
jusqu'à  quel  point  cette  colline  a  été,  comme  dit  Michelet,  la  «  montagn? 


REVUE    DES    ÉTUDES    ANCIENNES.  213 

plébéienne  »  par  excellence,  si  elle  a  toujours  consente  ce  caractère  popu- 
laire et  surtout  pourquoi  et  comment  elle  l'a  pris;  si  elle  le  doit  au  pur  hasard, 
ou  à  la  volonté  humaine  ou  au  jeu  régulier  des  causes  naturelles.  Pour  cela 
il  retrace  rapidement  son  histoire  dans  la  société  romaine.  H.  S. 

Revue  des  études  anciennes.  T.  XI  (1909).  N°  1.  La  frise  du  trésor  • 
des  Cnidiens  à  Delphes.  Notes  sur  la  gigantomachie  (avec  6  pi.)  [H.  Lechat]. 
I.  Le  prétendu  Dionysos;  les  Géants.  La  figure  prise  pour  Dionysos  est  un 
géant  qui  ne  se  distingue  des  autres  que  par  des  traits  secondaires.  Il  fuit 
devant  les  lions  de  Kybèle.  II.  Les  dieux.  Si  l'auteur  a  identifié  avec  Ky- 
bèle  la  divinité  montée  sur  le  char  à  lions,  c'est  que  sur  son  profil  mutilé  ^'^ 
on  voit,  à  l'endroit  qui  correspond  au  lobule  de  l'oreille  droite,  un  trou  qui 
a  dû  servir  pour  le  pendant  d'oreille  rapporté  en  bronze.  Place  qu'occupait 
Zeus  dans  la  gigantomachie.  Un  autre  personnage  qui  avait  été  regardé 
comme  Zeus  est  certainement  Ares.  Un  dieu,  dans  lequel  Homolle  croyait 
voir  Héphaistos,  doit  être  tenu  pour  Hermès.  Le  dieu  à  ceinture  dont  le  *^ 
char  était  conduit  par  un  personnage  féminin  devait  être  Poséidon.  Dans 
les  trois  dieux  qui  restent,  peut-être  fait-il  voir  les  Dioscures  et  Héphaistos, 
mais  ce  n'est  pas  certain.  Quant  à  Dionysos,  il  a  peut-être  disparu  ou  peut- 
être  manquait-il.  ^  L'Anonymus  Argentinensis  [S.  d.  Ricci].  Reproduction 
de  la  réédition  faite  par  Wilcken  dans  «  Hermès  »  1907  <R.  d.  R.  XXXII,  20 
57,  51  >  d'un  texte  publié  par  B.  Keil.  ^  Questions  Hannibaliques.  X.  Droit 
sur  le  mont  Genèvre  [Montanari]  <Cf.  R.  d.  R.  XXXIII,  222,  10>.  Ni 
Aristote  ni  Silius  n'ont  attribué  à  Hercule  une  autre  voie  que  celle  de  la 
Corniche.  M.  rapproche  des  vers  de  Silius  un  passage  d'Ammien  et  conclut 
que  l'argument  contre  la  route  de  la  Durance  et  du  Mont  Genèvre  n'existe  25 
plus.  Avantage  que  présentait  cette  route  d'après  C.  Jullian,  réfutation 
de  qques  hypothèses  de  ce  dernier.  Position  de  1'  «  Ile  »;  elle  se  trouve  entre 
Durance  et  Verdon.  La  vue  de  la  plaine  «  longe  ac  late  »  n'est  offerte  que 
par  l'Assiette  de  la  montagne  d'Exilles;  mais  Tite-Live  a  cédé  à  son  pen-. 
chant  pour  la  rhétorique;  il  faut  s'en  tenir  à  Polybe.  L'interruption  du  pas- 
sage doit  être  sur  le  flanc  du  Chaberton.  M.  apporte  ensuite  des  preuves 
indirectes  que  la  Durance  fut  dans  les  temps  les  plus  anciens  appelée 
«  Rhodanus  ».  ^  Notes  gallo-romaines  XLI  [Jullian]  <Cf.  R.  d.  R.  XXXIII, 
222,  4;  223,  17;  224,  3;  225,  14 >.  L'âge  de  Vercingétorix.  César  l'appelle 
«  adolescens  »  parce  qu'il  n'avait  pas  accompli  sa  trentième  année;  il  était  ^"' 
donc  né  au  plus  tôt  en  82.  ^  Inscriptions  des  environs  d'Aix.  [Clerc].  Trans- 
cription de  deux  petites  inscriptions  et  reproduction  d'une  plus  grande 
du  Musée  d'Aix,  celle-ci  indéchiffrable  jusqu'à  présent.  Tl  Notes  de  voyage 
[Clerc].  Cavaillon.  L'établissement  pré-romain  de  Cavaillon  était  sur  la 
coUine  appelé  mont  Saint- Jacques.  Description.  Inscriptions  provenant  *" 
de  Moustiers-Sainte-Marie-Riez  (avec  reproduction  de  la  colonnade);  des- 
cription du  pays.  Les  Pennes-Mirabeau  sont  une  station  pré-romaine 
très  curieuse;  ce  qu'ont  donné  les  fouilles  :  poteries  en  abondance;  vases 
indigènes,  vases  grecs.  ^  Chronique  gallo-romaine  [Jullian].  Le  dernier  ou- 
vrage de  M.  Bé  ier  et  la  méthode  gé  graphique.  On  pourrait  donner  au  *5 
livre  de  M.  B.  l'épigraphe  «  Geographia  historiae  oculus  ».  ^  P.  F.  Girard, 
Nouvelles  recherches  sur  la  loi  Mbutia.  Elle  serait  à  placer  entre  605  et  628. 
Tl  Les  druides.  J.  signale  un  extrait  intituté  :  The  druids  in  the  light  of  the 
récents  théories.  ^  A.-J.  Reinach,  Documents  nouveaux  pour  l'histoire  (<es 
C  au' ois  d'Orient.  "^  A.  Blanche  T,  Recherches  sur  les  aqueducs  et  cloaques  *^ 
de  la  Gaule  romaine.  ^  Dottin,  Argute  loqui,  article  des  «  Mélanges  Havet  ». 
"[j  Gilles,  Sur  la  place  des  noms  de  nombre  dans  César.  Art.  ibidem. ^f  J.  Sau- 
te L,  Le  pays  de  Vaison  avant  l'histoire  (Extr.   des  Mém.    de  l'Acad.    de 


214  1909.   —    FRANCE. 

Vaucluse  1908).  Statistique  très  complète.  ^  Les  routes  romaines  chez  les 

Allobroges.  Excellents  articles  de  M.  Marteaux  sur  ce  sujet  dans  la  «  Revue 

8avoisienne  ».  ^f  Bibliographie.  R.  C.   Kukula,  Alkmans  Partheneion,  ein 

,j  Beitrag  zum  lakonischen  Artemiskulte  [A,  Cuny].  L'auteur  a  une  connaissance 

5  profonde  de  la  littérature  grecque.  ^  G.  Dalmeyda,  Euripide,  les  Bacchantes 
[IMasquarey].  Eloges;  réflexions  du  rp.  sur  la  tragédie  des  «  Bacchantes  «. 
^  Maur.  Croiset,  Ménandre,  l'Arbitrage  (Extr.  de  la  Rev.  d.  Et.  grecques) 
[0.  Navarre].  Eloges.  ^  Max  Egger,  Histoire  de  la  littérature  grecque.  17^  éd. 
[G.  Radet].  Excellente  refonte.  ^I  Sophocle,  Electre,  traduction  en   vers 

ic  p.  Ph.  Martinon.  ^ — Les  drames  d'Euripide,  trad.  en  vers.  Les  deux  Iphigé- 
génies,  Médée[P.  Waltz].  Ce  sont  des  adaptations  plutôt  que  des  traductions. 
•^  E.  PoTTiER,  Le  problème  de  Vart  dorien  (Extr.  de  la  biblioth.  du  Musée 
Guimet)  [G.  Radet].  L'auteur  est  d'avis  qu'il  n'y  a  pas  d'art  dorien.  1[  A. 
Vezin,  Eumenes  von  Kardia,  ein  Beitrag  zur  Geschichte   der  Diadochenzeit 

1-  [G.  Radet].  Excellente  monographie.  Tf  Mélanges  de  linguistique  offerts  à 
M.  Ferdinand  de  Saussure  [A.  Cuny].  Enumération  des  articles  avec 
analj'^es  succintes.  ^  Philologie  et  Linguistique  :  Mélanges  offeit  à  Louis 
Havef  [A.  Cluny].  Appréciation  générale;  enumération  des  articles,  '[l 
A.    Bouché-Leclercq,    Histoire  des   Lagides,    t.   III   et    IV   [G.    Radet]. 

20  Analyse  dans  laquelle  le  rp.  insiste  sur  le  perfectionnement  de  la  fis- 
calité en  Egypte.  Tf  W  H.  Alex  an  der,  Some  textual  criticismus  on  the 
cight  book  of  the  de  vita  Caesarum  of  Suetonius  [P.  Waltz].  Mention  des  pas- 
sages discutés  dans  l'opuscule.  ^  Th.  Ant.  Abele,  Der  Sénat  unter  Augustus 
[G.  Glotz].  C'est  un  recueil  des  actes  du  Sénat  de  36  av.  J.-C.  à  14  après. 

2û  De  ces  actes  l'auteur  tire  des  conclusions  qu'on  peut  adopter  en  toute 
sécurité.  ^  Bernard  W.  Henderson,  Civil  War  and  Bebellion  in  the  Boman 
Empire  a.  d.  f>9-7o  [G.  Glotz].  L'auteur  montre  que  Tacite  n'avait  aucune 
compétence  militaire.  ^  G.  Seure,  Nicnpolis  ad  Istrum  [G.  iRadet].  Excel- 
lente étude  qui  renseigne  sur  la  politique  impériale  dans  la  région  danu- 

£1  bienne  et  contribue  à  faire  connaître  l'histoire  de  toute  la  zone  N.-O.  de 
l'Asie  Mineure.  ^^  N°  2.  Sophocle  imitateur  d'Eschyle;  les  Choéphores  et 
VElectre  [O.  Navarre].  N.  veut  déterminer  exactement  ce  que  Sophocle  a 
pris  à  Eschyle  et  en  quel  sens  il  l'a  infléchi.  Enumération  des  procédés  et 
)'.es  scènes  semblables  où  l'imitation  est  flagrante,  l'auteur  en  cite  d'autres 

36  où  elle  est  plus  lointaine.  Le  sentiment  de  la  propriété  littéraire  n'existait 
pas  en  Grèce;  preuves.  Supériorité  de  Sophocle  dans  ses  imitations.  ^  La 
frise  du  trésor  des  Cnidiens  à  Delphes.  Athéna  ailée  et  les  chevaux  ailés 
[Lechat].  Cette  figuration  d' Athéna  est  propre  à  l'art  gréco-oriental.  Si 
l'artiste  a  donné  des  ailes  aux  chevaux,  c'est  parce  qu'il  en  avait  donné  à  la 

40  déesse.  Post-scriptum  relatif  à  quelques  points  de  l'article  du  n°  1.  T[  Notes 
gallo-romaines  XLII  [Jullian].  Rama?  Un  épisode  du  passage  des  Alpes 
par  César  (lettre  à  M.  Ferrand).  J .  demande  si  F.  peut  déterminer  le  lieu 
de  la  rencontre  dont  fait  mention  Polyen  (8,  23,  2).  De  la  réponse  il  résulte 
que  ce  heu  pourrait  être  la  station  romaine  «  Rama  »  marquée  sur  la  Table 

45  de  Peutinger.  ^  Bibliographie  des  mosaïques  gallo-romaines  du  Béarn 
[P.  Courteault].  Enumération  d'environ  quatre-vingts  articles,  mémoires,etc. 
Il  Chronique  gallo-romaine  [C.  Jullian].  L.  Châtelain,  Les  monuments 
romains  d'Orange.  Statistique  très  soigneusement  faite.  ^  L'affaire  de 
Sanvignes  dans  la  campagne  des  Helvètes  (Caesar  Bell,  gall.  I,  21-22). 

50  L'exacte  coïncidence  du  terrain  avec  le  récit  de  César  est  un  argument  en 
faveur  de  la  théorie  de  Garenne.  %  Déchelette.  Essai  sur  la  chronologie 
préhistorique  de  la  péninsule  hispanique.  Sobre,  clair,  rigoureusement  déduit. 
Tf  Les  pluies  à  Rome  et  la  date  de  la  campagne  de  César  en  Bretagne  [J.]. 


REVUE    DES    ÉTUDES    ANCIENNES.  215 

Les  observations  météorologiques  donnent  raison  au  système  français,  mais 
dans  une  faible  mesure.  ^  Le  gué  sur  la  Loire,  à  propos  d'un  passage  de 
César  (VII,  56,  4).  Il  est  impossible  à  reconnaître  actuellement.  ^  L'archéo- 
logie à  Rome  en  1823  [L.  G.  Pélissier].  Lettre  du  collectionneur  Bartholdy 
au  peintre  Fabre;  elle  peut  servir  à  identifier  certains  monuments.  ^  Note   * 
sur  le  traitement  laconien  du  6  provenant  de  t  plus  esprit  rude  [A.  Cuny]. 
C.  conteste  contre  R.  Meister  que  dans  Aristophane  (Lysistrata  v.  1076) 
il  faille  regarder  TroO'ûaé  comme  laconien;  ceci  est  dû  ou  à  une  négligence 
du  poète  ou  à  une  faute  du  copiste.  ^  Latin  «  Arbiter  »  —  Vetare  [A.  Cuny]. 
Le  mot  est  dialectal  et  sous  la  forme  romaine  serait  ADVITER;  il  se  rap-  ^o 
porte  à  la  racine  du  latin  (  de  Rome)  «  uetare  »  dont  le  sens  ancien  était  «  dire  ». 
T[   Bibliographie.    Emile  Boisacq,   Dictionnaire  étymologique  de  la  langue 
grecque.  3^  livr,  [Cuny].  Information  sûre  et  étendue.  ^  A.  Croiset,  Les 
démocraties  antiques  [Masqueray].   Le  rp.   trouve  que  les  jugements  sur 
Athènes  sont  trop  indulgents.  ^  Th.  Zielinski,  Le  monde  antique  et  nous,  i* 
traduction  par  E.  Derume  [G.  Radet].  L'auteur  montre  en  quoi  consiste 
la  valeur  éducative  du  monde  antique.  On  ne  saurait  trop  recommander 
la  méditation  de  son  ouvrage.  If  J.  B,  O'Connor,  Chapters  in  the  history 
of  actors  and  acting  in  ancient  Greece  [G.  Colin].  Cette  thèse  de  doctorat  a 
pour  appendice  un  répertoire  alphabétique  de  tous  les  acteurs  tragiques  et  *" 
comiques  dont  le  souvenir  nous  est  parvenu,  des  origines  du  théâtre  au  m''  s. 
de  notre  ère.  Un  chapitre  est  consacré  à  l'histoire  des  termes  qui  servent  à 
désigner  les  acteurs  ;  un  autre,  aux  concours  organisés  entre  les  acteurs  aux 
fêtes  d'Athènes  ^  G.  Fougères,  Grèce  (coUect.  des  Guides  Joanne)  [G.  Ra- 
det]. Livre  de  valeur.  ^  P.  Shorey,  Choriambic  dimeter  and  the  rehabili-  25 
tation  of  the  Antispast  [P.  Waltz].  S.  est  pour  l'ancienne  scansion;  pas  d'ar- 
gument pleinement  convaincant.  ^    Oppien  d\4  pâmée,    La  Chasse,  édit. 
critique  p.  Pierre  Boudreaux  [P.  Waltz].  A  ce  travail  consciencieux  le  rp. 
voudrait  voir  ajouter  un  commentaire  explicatif.  ^  A.  Ernout,  Les  éléments 
dialectaux  du  vocabulaire  latin  [Cuny].  E.  est  le  premier  qui  traite  la  question  ^^ 
d'une  façon  systématique  et  autorisée.  Ce  livre  est  de  première  importance, 
Tf  A.   Ernout,  Recherche  sur  V emploi  du  passif  latin  [Cuny].   Intéressant 
<Cf.  R.  d.  R.  XXXIII.  200,  6>.  ^  Th.  Fitzhug,  Carmen  arvale  seu  Martis 
verber  or  the  tonic  laws  of  latin  speech  and  rhythm  [P.  Waltz].  Analyse  suc- 
cincte. ^  R.  L.  Ullman,  The  identification  of  the   manuscripts  of   Catullus  '^^ 
cited   in  Staiius  édition  of  1556  [P.  Waltz].  Etude  utile,  mais  dont  ne  se 
dégage  aucune  idée  générale.  ^  B.  L.  Ullman,  The  book  division  of  Proper- 
ti  s  [P.  Waltz].  L'auteur  veut  démontrer  que  les  pièces  du  livre  I  ne  figu- 
raient pas  au  recueil  de  l'Antiquité.  <(  cf.  pi.  haut  y     ^  H.  C.  Lipscomb, 
Aspect    of   the    speech  in  the  later  Roman  Epie  [P.  Waltz].  Statistique  sté-  *" 
rile.  ^Paul  Vallette,  L'Apologie  d'Apulée  [R.  Pichon].  V.  a  très  heureuse- 
ment réussi  à  définir  et  à  exphquer  l'état  iiltellectuel  et  moral  d' Apulée. j^^C. 
M.  Matrono,  Rizantini  e  Persiani  alla  fine  del  VI  secolo  [A.  'D.].  [L'auteur 
montre  pourquoi  la  paix  de  561  n"a  pas  duré.  ^^  N°  3.  La  première  incorpora- 
tion del'Egypte  àf  empire  perse  [G.  Radet].  Xénophon(Cyr.  1, 1,r4;t8,^6,  20)  '^ 
attribue  à  Cyrus  la  conquête  de  f  Egypte  tandis  que,  suivant  Hérodote  et 
Ctésias,  cette  conquête  est  l'œuvre  de  Cambyse.  R.  recherche  s'il  y  a  des 
tracer  ailleurs  de  la  tradition  rapportée  par  Xénophon.  Il  trouve  étonnant 
que  Cyrus  n'ait  pas  voulu  se  venger   d'Amasis.    Mais  peut-être  l'Egypte 
s'était-elle  reconnue  vassale  en  offrant  la  terre  et  l'eau ;5divers  indices  sont  50 
en  faveur  de  cette  vassalité;  plus  tard  la  conduite  de  Cambyse  à  l'égard'de 
la  momie  d'Amasis  est  une  punition  infligée  au  vassal  félon.  Sous  ce  prince 
l'Egypte  fut  incorporée  à  l'empire.  ^[  Le  nom  de  «  Rhesos  »  chez  Homère 


216  1909.    —    FRANCE. 

[Cuny].  Le  caractère  artificiel  de  la  langue  épique  se  manifeste  très  claire- 
ment dans  l'invention  des  noms  propres,  pour  lesquels  sont  employés 
beaucoup  de  noms  communs.  Exemples  tirés  des  noms  des  Néréides  et  de 
ceux  des  Phéacieus.  C.  suppose  alors  que,  dans  la  langue  thrace.  roi  se 
5  disait  «  rezos  »  et  que  le  poète  en  fit  un  nom  propre.  'P^tcç  se  lit  aussi  comme 
nom  de  fleuve  dans  l'Iliade  (M  20);  c'est  que  le  nom  d'homme  aura  été 
transformé  en  nom  de  cours  d'eau.  ^  La  poésie  morale  en  Grèce;  l'Elégie 
[P.  Waltz].  Quand  la  poésie  hésiodique  ne  put  plus  suffire  à  l'éducation 
morale  et  pratique  des  Grecs,  l'élégie  recueillit  son  héritage.  Grâce  à  sa 

10  forme  sentencieuse  elle  se  prêtait  à  l'enseignement  moral  qui  fut  son  but. 
L'élégie  est  surtout  un  genre  «  parénétique  »  ;  sa  portée  est  essentiellement 
pratique  et  sociale.  ^  Note  sur  un  manuscrit  peu  connu  du  «  Culex  »  [Ch. 
Plésent].  Il  s'agit  de  l'Harleianus  3963  ms.  de  parchemin  du  xiv''  au  xv«  s., 
d'une  exécution  soignée  et  d'une  correction  relative.  Il  se  rattache  à    la 

15  famille  des  mss.  italiens  de  Baehrens  et  est  apparente  avec  le  cod.  Helmsta- 
diensis,  mais  il  est  moins  corrompu.  Collation.  Tl  Observation  sur  le  VIII*'  na- 
talicium  de  Paulin  de  Noie  [R.  Pichon].  Ce  poème  offre  cette  particularité 
que  Paulin  y  insiste  sur  la  légitimité  des  fêtes  religieuses.  On  voit  qu'il  répond 
à  des  critiques  relatives  aux  festins  qui  accompagnaient  les  veillées  à  l'église, 

20  et  aux  peintures  dont  il  avait  orné  les  murs  de  la  sienne.  P.  pense  que  Paulin, 
ici,  répond  à  Vigilantius.  Ceci  peut  servir  à  fixer  aux  premiers  mois  de  402 
la  prédication  de  cet  hérésiarque  et  prouve  en  même  temps  que  Paulin 
lui  trouvait  une  grande  gravité.  ^  Notes  gallo-romaines.  XLIII.  A  propos 
de  Jehan  de  Tuim  [C.  JuUian].  C'est  l'auteur  d'une  Vie  de  Jules  César 

25  écrite  au  xiii^  siècle.  Il  résume  souvent  Lucain,  mais  il  ajoute  qqfois  des 
renseignements  qui  aident  à  l'expliquer;  exemples  tirés  du  siège  de  Mar- 
seille. Tf  Le  nom  de  plante  «  Saliunca  »  [D""  J.-A.  Guillaud].  C'était  le  nard 
figure,  au  point  de  vue  botanique  c'est  la  «  Valeriana  celtica  ».  Le  terme 
«  Saliunca  »  est  chez  Virgile  et  chez  Pfine  qui  l'a  trouvé  dans  Dioscoride, 

30  puis  il  tomba  en  désuétude  et  la  plante  fut  désignée  sous  le  nom  de  «  nard 
celtique  ».  L'auteur  traduit  l'expression  de  Dioscoride  iTrtytopt'wç  covo(j.a<j- 
'X£V7|  par  c(  nommée  du  pays  »,  c'est-à-dire  d'un  nom  géographique.  Sa- 
liunca est  donc  un  adjectif  d'origine  géographique  devenu  dénominatif; 
cet  adjectif  est  de  formation  grecque  et  non  ligure,  ^f  Note  sur  Saliunca 

y5  [A.  Cuny].  C.  contredit  ce  qui  précède  et,  sans  affirmer  que  le  terme  soit 
ligure,  pense  qu'il  est  originaire  de  l'Europe  occidentale.  ^  A  propos  de  la 
bataille  de  Dijon  [Perrenet]  <Cf.  R.  d.  R.  XXXIIl,  225,  14>.  La  bataille 
pourrait  se  placer  entre  Messigny  et  Asnières,  ou  entre  la  Tille  et  l'Ignon 
où  tout  concorde  avec  le  récit  de  César.  A  propos  de  «  Ucuete  »,    P.  se 

40  demande  si  ce  ne  serait  pas  l'Ouzouette,  diminutif  de  la  rivière  l'Oze;  ce 
qui  n'empêcherait  pas  d'y  voir  une  divinité  <Cf.  R.  d.  R.,  ibid.,  18>. 
^  Chronique  gallo-romaine  [Julfian].  Le  passage  des  Alpes  par  Hannibal. 
J.  cite  deux  articles  de  Conr.  Lehmann  en  faveur  du  petit  Saint-Bernard 
dans  «  Kfio  »  IX,  1909,   et  dans  «  Jahresber.  des  Philologischen   Vereins  » 

45  XXXV.  ^  Celtique  et  Ligure.  J.  recommande  J.  Loth,  U Inscription 
latine  de  Gélignieux  (Ain).  Extr.  des  comptes  rendus  de  l'Acad.  des  Inscr. 
et  B. -Lettres,  1909.  ^  Meunier,  Deux  nouveaux  «  oppida  »  en-durum.  II 
s'agit  de  Nevers  «  Nudodurum  »  et  de  Sancerre  «  Cintiodurum  »;  J.  fait 
des  réserves.^  Mélanges  et  documents.  Une  ancienne  langue  indo-européenne 

60,  retrouvée  [G.  A.  Hûckel],  il  s'agit  de  mss.  rapportés  par  la  mission  von  Le  Coq 
et  Grùnwedel;  il-  proviennent  de  Boulayiq  et  de  l'ancien  sanctuaire  bouddhi- 
quedeToyoq.  Le  rapport  de  l'Académie  des  Se.  deBerfin  (1908)  conclut  àl'assi- 
milation  de  la  langue  de  ces  mss.  à  une  langue  de  la  famille  indo-européenne 


REVUE    DES    ÉTUDES    ANCIENNES.  2l7 

parlée  par  les  Indo-Scythes,  pour  laquelle  on  propose  le  nom  de  «tocharique». 
Tableau  de  lavaleurdesletltresdel'alphabettocharique;  lesnoms  dénombre. 
L'étude  du  vocabulaire  est  peu  avancée.  Tf  Tocharique  CKACAR«  fille» 
[A.  Cuny].  Par  la  chute  de  voyelles  dans  les  syllabes  initiales  le  tacharique 
rappelle  l'arménien,  par  le  traitement  des  palatales  et  la  conservation  du  ^ 
a  intérieur  il  rappelle  le  grec  et  le  latin.  Tf  Bibliographie.  Herm.  Môller, 
Semitisch  und  Indogermanisch  [Cuny].  M.  pense  que  la  démonstration  de 
l'unité  originelle  des  langues  humaines  est  la  fin  que  doit  poursuivre  la 
linguistique  générale.  Dans  ce  vol.  il  se  propose  de  trouver  des  correspon- 
dances exactes  dans  le  consonantisme  du  sémitique  et  de  l'indo-européen,  lo 
Exposé  de  sa  théorie.  ^  Robert  Eisler,  Kuba-Kybele,  vergleichende  For- 
schungen  zur  kleinasiatischen  Religions geschichte  [Cuny].  Pure  fantaisie. 
^  Hésiode,  Les  Travaux  et  les  jours,  texte  avec  introd.,  notes  et  trad.  franc, 
p.  Pierre  Waltz  [Cuny].  Analyse;  qques  critiques  au  sujet  de  la  traduction 
qui  est  élégante  et  claire.  ^  P.  Vallette,  De  Oenomao  Cynico  [W.  VoU-  '5 
graff].  Si  l'auteur  a  bien  défini  le  caractère  et  le  genre  d'esprit  d  Œnomaos, 
l'établissement  du  texte  des  fragments  laisse  à  désirer,  la  traduction  latine 
est  un  peu  lâche  et  le  commentaire  trop  succinct.  Le  rp.  propose  six  correc- 
tions. ^[  J.  Toutain,  Étude  de  mythologie  et  d'histoire  des  religions  antiques 
[G.  Radet].  Recueil  de  travaux  écrits  pour  des  revues  ou  des  dictionnaires;  20 
l'auteur  se  montre  un  judicieux  représentant  de  la  saine  critique.  ^  Herm. 
Bergfeld,  De  versu  Saturnio  [Cuny].  Étude  magistrale.  ^  D.  R.  Stuart, 
Tacitus  :  The  Agricola  [Ad.  Waltz].  S.  a  utilisé  deux  mss.  récemment  décou- 
verts et  le  travail  d'Annibaldi;  mais  parmi  les  ouvrages  à  consulter  il 
ne  cite  que  ceux  qui  sont  écrits  ou  traduits  en  anglais.  ^  Chronique,  ^s 
Delphica  [G.  Radet].  R.  signale  une  étude  de  Poulsen  dans  le  «  Bulletin 
de  l'Acad.  roy.  des  sciences  et  desl  ettres  de  Danemark  (1908)  et  une  autre 
de  G.  Karo  dans  le  «  Bulletin  de  Corresp.  hellénique  »  (1909),  dont  il  donne 
les  résultats,  ^^j  N°  4.  Les  signaux  lumineux  dans  1'  «  Agamemnon  » 
d'Eschyle  [P.  Girard].  G.  propose  une  explication  du  v.  314  de  l'Agamemnon.  ^^ 
^  Inscription  inédite  relative  à  l'aqueduc  de  Tralles  [M.  Papaconstantinou]. 
Cette  inscription,  découverte  en  1905,  a  été  détruite;  P.  avait  pu  en  prendre 
une  copie  dont  il  donne  le  fac-similé.  Elle  est  en  distiques  élégiaques  et 
paraît  être  du  iv''  s.  ap.  J.-C.  La  langue  est  un  dialecte  composite  où  domine 
l'ionien.  ^  L'astrologie  chez  les  Gallo-romains.  X  [H.  delà  Ville  de  Mirmont]  35 
<Cf.  R.  d.  R.  XXXII,  218,  50  et  220,  6>.  Sidoine  Apolhnaire  et  l'Astro- 
logie. Résumé  de  sa  vie.  Allusions  astrologiques  que  l'on  trouve  dans  le 
panégyrique  de  Majorien  et  dans  ses  autres  poèmes.  11  admire  beaucoup  cette 
science  qu'il  doit  désapprouver  comme  évêque.  XI.  L'astrologie  dans  le 
«  de  statu  animae  «  de  Claudianus  Mamertus.  Si  l'on  en  croyait  une  lettre  40 
de  Sidoine  Apollinaire,  Mamertus  aurait  été  très  habile  en  astrologie.  L'étude 
du  «  de  statu  animae  »  ne  confirme  nullement  cette  opinion.  On  rencontre 
très  peu  d'allusions  à  l'astrologie  chez  les  contemporains  de  Sidoine.  XII. 
Absence  d'allusions  à  l'astrologie  dans  les  œuvres  d'Ennodius.  Les  œuvres 
de  cet  évêque  de  Pavie,  qui  donne  beaucoup  de  renseignements  sur  la  société  45 
mondaine  et  érudite  de  son  temps,  pourraient  faire  croire  que  cette  société 
ne  s'intéressait  pas  à  l'astrologie;  cependant  deux  évêques,  Avitus  et  Césaire, 
la  combattent.  Le  premier  écrit  pour  les  délicats  qu'il  veut  mettre  en  garde 
contre  les  superstitions,  l'autre  s'adresse  aux  humbles  et  aux  prêtres.  Il 
semble  donc  que  ceux  qui  ont  gardé  le  silence  au  sujet  de  l'astrologie  50 
l'ont  fait  pour  en  détourner  l'attention.  ^  Notes  gallo-romaines  [C.  Jullian]. 
A'  propos  des  routes  de  César.  Lettre  de  M.  de  Saint- Venant  au  sujet  des 
gués  de  la  Loire,  accompagnée  d'un  document  donnant  l'état  des  gués 


218  1909.  —    FRANCE. 

entre  Digoin  et  Cuffy  en  1587.  .T.  pense  que  César  a  dû  passer  aux  abords  de 
Nevers  ou  de  Decizc.  Selon  lui,  en  étudiant  les  «Commentaires  »  il  ne  faut 
pas  se  laisser  trop  influencer  par  les  lignes  des  voies  romaines;  si  elles  ont 
souvent  suivi  les  tracés  des  routes  gauloises,  il  y  a  eu  des  exceptions.  Dans 
6  la  campagne  d'Arioviste,  la  préoccupation  des  voies  romaines  lui  paraît 
avoir  fait  faire  fausse  route  à  Napoléon  III  et  à  von  Gœler.  Exposé  de  la 
marche  qu'ils  ont  décrite,  J.  en  propose  une  autre  (carte).  ^  Chronique 
gallo-romaine  [C.  JuUian].  Un  trésor  gaulois  à  Alésia.  II  consiste  en  dix 
vases  de  bronze  bien  conservés;  deux  ont  été  dorés;  les  huit  autres  étaient 

10  argentés.  ^  Constructions  octogonales.  Il  faut  rapprocher  de  la  «  cella  »  octo- 
gonale du  temple  du  Janicule  le  temple  octogonal  trouvé  à  AHse,  ainsi  que 
des  autels  octogonaux,  •[[  Vauvillé,  L'enceinte  de  Saint- Pierre-en-Chastres. 
Travail  précieux  à  consulter  bien  que  J.  n'en  adopte  pas  les  conclusions. 
^  CoLUMBA,  Cassio  Dione  e  le  guerre  galUche  di  Cesare  (1902).  Ce  livre  n'a 

15  pas  été  étudié  comme  il  le  méritait;  c'est  le  travail  le  plus  fouillé  que  l'on 
ait  sur  les  chap.  de  Dion  concernant  la  guerre  des  Gaules.  ^  La  croix  et  le 
croissant.  Reproduction  d'une  stèle  trouvée  à  Autun  (extrait  du  «  Recueil 
des  Bas-Reliefs  »  d'Espérandieu).  J.  pense  que  ce  n'est  pas  une  croix,  mais 
une  grossière  représentation  d'étoile.  ^  Tarbelli  quattuorsignani.  Ce  mot  qui 

20  est  dans  Pline  et  sur  une  inscription  signifie  qui  sont  groupés  en  quate  tribus. 
Or,  d'après  Vinson,  à  propos  de  l'étymologie  de  Labourd  =  «  Lapurdum  », 
Bayonne,  «  Labourdi»  est  pour  «  Lau-urdi  »  arrosé  par  4  rivières.^  Mélanges 
et  documents.  I.  A  propos  de  «  Saliunca  »  [D''  Guillaud].  Réponse  à  la  note 
de  Cuny  (cf.  plus  haut);  il  maintient  son  interprétation  de  im/mpio);.  Cuny, 

26  à  son  tour,  s'appuie  sur  l'autorité  de  Meillet  et  maintient  son  dire.  II.  A 
propos  de  la  langue  des  «  Tabellae  defixionum  »  [AudoUentJ.  A.  maintient 
contre  Niedermann  (art.  des  «  Mélanges  F.  de  Saussure  »)  la  lecture  «  Alcas- 
tras  »  et  la  lecture  «  Merilas  ».  ]I  Kuba-Kybele  (R.  Eisler)  <cf.  ci-dessus 
n°  3>,  E.  défend  son  ouvrage  contre  les  critiques  de  Cuny.  ^  Bibliographie. 

30  Aug.  DiÈs,  La  définition  de  V Etre  et  la  nature  des  idées  dans  le  Sophiste  de 
Platon  [Th.  Ruyssen].  D.  respousse  les  idées  de  Campbell,  Gomperz,  Bo- 
nitz,  etc.  au  sujet  du  «  Sophiste  »;  il  méconnaît  ce  qu'il  y  a  de  nouveau  dans 
ce  dialogue.  Il  n'a  pas  cherché  à  savoir  qui  sont  les  «  Amis  des  Idées  »  et 
s'est  trompé  au  sujet  du  TravTEXwç  ov.    ^  Rud.  Ebeling,  Mathematik  und 

36  Philosophie  bei  Plato  [Th.  Ruyssen].  Rien  qui  éclaire  le  lecteur,  ^  Clara- 
Elisabeth  MiLLERD.  On  the  interprétation  of  Empedok'es  [Th.  Ruyssen], 
Travail  d'élève  consciencieux.^  Aug.  Diès,  Le  cycle  mystique  [Th.  Ruyssen]. 
D.  a  voulu  mettre  en  lumière  l'influence  du  mysticisme  religieux  sur  la  plus 
ancienne  philosophie  grecque.  Analyse  rapide  et  favorable,  ^f  Dott.  Cesare 

40  Tropea.  Filocoro  i  frammenti  délia  sua  storia  delV Attica  da  Alessandro  ad 
Antigono  Gonata  [G.  R.].  Classement  nouveau  fait  avec  érudition  et  saga- 
cité. ^  W.  VoLLGRAFF,  Nikander  und  Ovid  [P.  Waltz].  Analyse.  Le  présent 
ouvrage  n'est  que  la  première  partie  d'un  travail  considérable,  aucune  con- 
clusion générale  ne  s'en  dégage  encore,  "jj  W.  AbbothOLDFATHER,  Xo/rriTca, 

i&  Sagengeschichtliche  Untersuchungen  [F.  Durrbach].  L'auteur  soumet  aune 
minutieuse  enquête  trois  légendes  locriennes  :  Médon,  Ajax  fils  d'Oilée 
Patrocle.  ^  G.  Mendel,  Musées  impériaux  ottomans  :  Catalogue  des  sculp- 
tures grecques,  romaines  et  byzantines  du  musée  de  Brousse  [G,  Radet], 
Eloges.  ^  G.  de  Sanctis,  Storia  dei  Romani,  t.  I  et  II  [Ch.  Lécrivain].  Ces 

60  deux  vol.  vont  d^s  origines  préhistoriques  de  Rome  à  la  défaite  de  Pyrrhus 
et  à  la  fin  des  guerres  Samnites.  Analyse.  Quelques  réserves  sur  les  procédés 
de  critique  de  l'auteur.  L'ouvrage  est  bien  documenté  et  éclaire  les  institu- 
tions romaines  par  les  institutions  grecques.  II  R.  Waltz,   Vie  de  Sénèque 


REVUE    DES    ÉTUDES    GRECQUES.  219 

rCh.  Lécrivain].  Ouvrage  solide  et  d'une  forme  attrayante.  W.  insiste  sur 
l'importance  historique  du  gouvernement  de  Sénèque  et  de  Burrhus.  ^ 
George  H.  Allen,  The  roman  cohort  Casiella  [Ch.  Lécrivain].  Bon  et  utile  tra- 
vail qui  réunit  des  matériaux  dispersés.  Tf  Draper  T.  Schoonover,  A  Study  oj 
Cn.  Domitius  Corbulo  as  found  in  the  Anna's  of  Tacitus  [Ch.  Lécrivain].  ^ 
Bonne  dissertation.  ^  E.  Ch.  Babut,  Priscillien  et  le  Priscillianisme  [Ch. 
Guignebert].  Analyse  détaillée.  C'est  un  plaidoyer  très  attachant,  mais  qui 
n'est  pas  convaincant  de  tout  point.  A.  J. 

Bévue  des   études  grecques.  XXII,  nr.  96,  jv.-fév.  Papyrus  récem- 
ment découverts  [H.  Weil].  Contenu  des  «  Oxyrhynchus  papyri,  VI,  éd.  by  '° 
B.-P.  Gronfell  and  A. -S.  Hunt  ».  Le  fragment  capital  est  le  fragment  de 
r  Hypsipyle  d'Euripide.  Est  admissible  le  classement  des  morceaux  dont  le 
placement  douteux  est  proposé  par  les  éditeurs.  L'écriture  est  une  onciale  ' 
du  II*'  s.  de  notre  ère;  il  y  a  beaucoup  d'accents,  peu  de  signes  de  ponctua- 
tion. Ce  texte  a  eu  un  correcteur.  Le  début  du  premier  fragment  donne  à  '^ 
conjecturer  la  perte  de  2  p.,  environ  110  lignes.  Restitution  des  aventures 
d'Hypsipyle;  énumération  des  personnages  de  la   pièce.    Le    chœur    est 
composé  de  Néméennes;  l'action  se  passe  à  Némée  devant  la  demeure  du 
roi  Lycurgue.  prêtre-roi  du  temple  de  Zeus.  Analyse  conjecturale  de  la  tra- 
gédie, avec  traduction  de  plusieurs  tirades.  —  Autres  fragments  nouveaux.  20 
Texte  comique,  peut-être  de  Ménandre,  plus  probablement  de  Philéraon. 
La  plupart  des  textes  connus  sont  sans  intérêt.  Dans  les  fragments  philo- 
logiques nouveaux,  mention  spéciale  des  Actes  de  saint  Jean.  Documents 
publics  et  privés.  ^  AùOévteç.  [L.  Gernet].  Sujet  traité  à  un  autre  point  de 
vue  par  J.  Psichari.  L'emploi  de  ce  mot  varie  suivant  les  auteurs  chez  25 
lesquels  il  se  rencontre;  chez  Antiphon  (ou  l'auteur  des  tétralogies)  il  semble 
signifier  «  suicide  »,    chez  d'autres  simplement  meurtrier  ».   Discussion  de 
5  ex.   d'a'jÔ£VT7]ç  avec  la  signification  de  «  suicide  ».  Conclusion  négative. 
Avec  le  sens  de  «  meurtrier  »  il  faut  admettre  l'idée  de  «  assassin  d'un  des 
nôtres  »,  c.-à-d.  que  le  mot  désigne,  non  pas  dans  un  sens  matériel,  mais  ^o 
dans  un  sens  social,  l'auteur  d'un  meurtre.  Rapprochement  du  mot  latin 
«  paricida  »,  qui  ne  signifie  pas  toujours  «  parricide  ».  Le  mot  grec,  «  démo- 
nétisé »,  décoloré,  a  pris  le  sens  de  cpovcûç  avec  son  complément  au  génitif. 
Devant  une  mort  violente  le  grec  remonte  à  une  cause,  et  quand  cette  cause 
est  un  être  humain,  cet  être  est  aùOévTYjç;  mais  cette  signification  ne  dura  ^^ 
guère,  ce  semble,  après  la  fin  du  V  s.   Mais  au  4<'  le  mot  àvopoa-ovo;,  plus 
juridique,  remplaça  aùOÉvTY,;  dans  le  sens  de  meurtrier.  ^  Le  i^aaoOpxx'.xb; 
d' Antiphon  et  la  Pérée  samothracienne  [Paul  Perdrizet].  Le  rhpl  toù  Say-o- 
ôpaxôiv   ^ôpou  d' Antiphon  nous  est  connu  par  qqs  gloses  d'Harpocration 
et  par  trois  fragments  (Antiphon,  éd.  Blass,  p.  49-56).  Ce  plaidoyer  dut  être  «o 
écrit  en424.  Les  Samothraces,  jusqu'en  425,  avaient  été  taxés  à  six  talents 
pour  laSamothrace  et  sa  Pérée  (Samothrace  de  terre  ferme).  Hérodote  indique 
trois  localités  de  la  Pérée:  Mésembriè,  Salé,  Zôné.  Il  faut  y  ajouter  d'après 
Ps.-Scylax  Drys,  et  d'après  Strabon,  Tempyra,  où  débarqua  Ovide  exilé, 
et  Charac'ma.  Ces  localités  furent  taxées  à  part,  après  425.  Le  plaidoyer  45 
écrit  par  Antiphon  fut  prononcé  par  le  chef  de  l'ambassade  envoyée   à 
Athènes  pour  obtenir  le  dégrèvement  de  l'impôt  s' ajoutant  à  la  taxe  de 
six  talents.  Il  alléguait  la  pauvreté  de  son  pays.  Cet  impôt  devait  peser 
principalement  sur  les  propriétaires  fonciers;  il  était  probablement  perçu 
par  les  contribuables  eux-mêmes.  Situation  analogue  à  Lindos,  qui  avait  50 
aussi  sa  Pérée.  Athènes  envoyait  dans  les  colonies  taxées  des  iTri'crxoTroi, 
chargés  d'examiner  les  conflits  causés  par  la  perception.  Les  fragments  du 
i]aa.    XÔY&ç    éclairent  d'un  nouveau  jour  l'histoire  encore  obscure  de 


220  1909. 


FRANCE. 


diverses  Pérées.  ^  U Apologie  d' Antiphon  d'après  des  fragments  inédits  sur 
papyrus  d'Egypte,  par  Jules  Nicole  [T.  R.].  Papyrus  du  ii*^  ou  iii«  s.  ap. 
J.  C.  contenant  en  quatre  fragments  une  portion  de  l'Apologie  prononcée  par 
Antiphon  après  la  chute  des  400  (Xôyoç  Tztpl  [^.eTaaTâTEw;).  Le  rp.  rap- 
6  porte  en  l'approuvant  une  restitution  de  Wilamowitz.  ^  Bacchilide.  Epinici, 
Ditirambi  e  frammenti.  Introduzione  comento  e  appendice  critica  di  A.  g. 
Taccone  [T.  R.].  Travail  très  complet,  mais  de  seconde  main.  \  Jules 
Baillet,  Les  tapisseries  d'Antinoé  au  Musée  d'Orléans  [G.  G.].  Analyse. 
If  Max.  CoLLiGNON,  Scopas  et  Praxitèle  [T.  R.].  Grands  éloges.  ^  Hans  von 

10  Fritze  und  Hugo  Gaebler,  Nomisma.  Untersuchungen  auf  dem  Gebiete 
der  antiken  MUnzkunde.  I  [G.  G.].  Analyse élogieuse.  Tj  Grenfell  and  Hunt, 
The  Hibeh  papyri.  I  [T.  R.].  Historique  de  la  découverte.  Enumération  des 
principaux  textes,  avec  citations,  suivis  de  deux  appendices,  relatives  l'une 
aux  calendriers  égyptien  et  macédonien,  l'autre  au  double  système  de  dates 

16  ptolémaïques,  (années  du  roi  et  années  de  revenus).  ^  Grenfell,  Hunt, 
Edg.  GooDSPEED,  The  Tebtunis  papyri.  Part  II  [Th.  Reinach].  Papyrus 
recueillis  dans  les  maisons  de  cette  bourgade;  ils  datent  des  trois  premiers 
siècles,  de  l'ère  chrét.  Longue  mention  (5  col.  1/2)  des  textes  httéraires, 
peu  nombreux  dans  cette  partie,  entre  autres  un  fragment  du  texte  grec 

20  de  Dictys  de  Crète,  en  100  lignes,  qu'on  ne  connaissait  qu'en  traduction 
latine.  Matière  des  autres  textes  administratifs,  religieux,  etc.  Grand  éloge 
de  l'exécution.  ^  Jules  Maurice,  Numismatique  constantinienne.  Icono- 
graphie et  chronologie.  Description  historique  des  émissions  monétaires.  T.  I 
[P.  Bordeaux]    Longue  analyse  et  grands  éloges.   Qqs   critiques.  ^    Grie- 

^  chische  Urkunden  der  Papyrussammlung  zu  Leipzig.  I.  Bd.  hrsg.  von  L.  MiT- 
TEis  [T.  R.].  L'éditeur  a  pris  pour  modèle  les  pubhcations  de  papyrus  faites 
par  Grenfell  et  Hunt.  Pas  de  textes  littéraires,  mais  des  documents  utiles, 
apportant  des  solutions  et  soulevant  des  problèmes.  Pièces  importantes 
pour  l'histoire  du  système  fiscal   au  iv<^  s.   de  notre  ère.  ^    «l>iXoXoYtxôî 

30  oruÀXoYo;  Ilapvaaaôç.  'EttettiOcç.  Années  7,  8,  9  (1903-04-06)  [T.  R.]. 
Enumération  des  articles  qui  portent  sur  des  études  byzantines,  médié- 
vales et  néohelléniques  et  présentent  plusieurs  catalogues  de  manuscrits. 
^  Justin  V.  PrAsek,  Geschichte  der  Meder  und  Perser.  I.  Bd.  Geschichte  der 
Meder  und  des  Reichs  der  Lander  [T.  R.].  Ce  «  Handbuch  «  n'est  pas  à  pro- 

86  prement  parler  un  manuel,  mais  plutôt  une  suite  de  discussions  et  d'asser- 
tions souvent  hypothétiques.  Qqs  erreurs.^ EdwinMooreRANKiN  [G.  G.],  The 
rôle  ofthe  [xâystpoi  in  the  life  of  the  ûncient  Greeks  as  d  picted  in  gr'ek  literature 
and  inscriptions  [G.  G.].  L'auteur  n'a  pas  toujours  bien  classé  ses  fiches;  mais 
la  lecture  de  ce  livre  est  agréable  et  cet  exemple  mériterait  d'être  suivi  pour 

*°  l'étude  des  divers  corps  de  métiers  chez  les  Grecs.  ^  Paul  Regnaud,  Dic- 
tionnaire étymologique  du  latin  et  du  grec  dans  ses  rapports  avec  le  latin, 
d'après  la  méthode  évolutionniste  [J.  Vendryès].  Ouvrage  indigne  de  figurer 
dans  une  collection  sérieuse.  ^  Salomon  Reinach,  Cultes.,  mythes  et  religions 
[H.  Gruebler].  35  mémoires.  Analyse  sommaire  des  18  articles  concernant 

*''  les  études  grecques.  Mémoires  toujours  intéressants  et  souvent  originaux. 
Tf  Moïse  Schwab,  Rapport  sur  les  inscriptions  hébraïques  de  V Espagne[G.  G.]. 
Bonne  méthode  et  autres  qualités.  Nouvel  examen  de  l'inscr.  trilingue  de 
Tortose.  ^  Mrs.  Arthur  Strong  (E.  Sellers),  Roman  sculpture  from  Augustiis 
to  Constantine  [A.  J.  Reinach].  On  a  tour  à  tour  cru  voir  dans  l'art  romain 

^"  les  influences  soit  helléniques,  soit  orientales,  et  le  propre  génie  de  Rome, 
solution  à  laquelle  arrive  M^e  strong.  Analyse  détaillée  (en  10  colonnes). 
Discussion  de  qqs  assertions.  «([Tl  Nr.  97,  mars-juin.  Etudes  sur  la  musique 
antique  [Francisque  Greif].  A.  La  doctrine  de  Bellermann.  Sa  restitution 


REVUE  DES  ÉTUDES  GRECQUES.  221 

de  la  notation  musicale  d'après  les  tables  d  Alypius,  malgré  Tapprobation 
qu'elle  a  reçue  de  Fortlager,  de  Westphal  et  des  autres  musicologues,  «aboutit 
à  une  déformation  singulière  qui  n"a  jamais  répondu  à  aucune  réalité  du 
passé  ».  Exposé  de  la  formation  des  échelles  par  quintes  descendantes;  — 
de  la  composition  des  trois  genres  diatonique,  chromatique,  enharmonique  ;  —   5 
de  celle  des  modes  et  des  tropes,  —  du  système  tonal  de  Boèce  et  de  Guy 
d'Arezzo,  point  de  départ  de  la  théorie  ascendante  moderne.  Concordance 
traditionnelle  de  la  note  hypodorienne  la  plus  grave  et  du  la  grave  de  la 
clef  de  fa.  Examen  des  solutions  successives  de  cette  question  par  Bellermann, 
qui  repoussa  cette  concordance  et  finalement,  en  1547,  abaissa  d'une  tierce  10 
majeure  la  limite  grave  de  l'échelle.  Cette  solution,  adoptée  aujourd'hui 
par  tous  les  musicologues,  est  combattue  par  l'auteur,  qui  prétend  en  mon- 
trer les  conséquences  fâcheuses  et  en  juge  l'application  incompatible  avec 
les  théories  antiques.  Juste  réfutation  par  Fortlager  de  la   thèse  «  comma- 
tique  »  de  Westphal.  Cette  thèse  est  un  leurre.  Les  anciens  ne  connaissaient  15 
pas  le  dièze,  mais  seulement  le  bémol  et  un  bémol  unique,  celui  du  si.  En 
somme,  rien  n'est  exact  dans  le  système  de  Bellermann;  tout  y  est  erroné.  La 
dièse  (quart  de  ton)  est  l'unité  de  mesure  des  intervalles  méthodiques.  His- 
torique de  la  notation  instrumentale   dite  pythagoricienne,  qui  est  en  réa- 
lité antérieure  à  Pythagore,  ^f  Torse  d'une  statuette  de  satyre  assis  [Et.  20 
Michon].  2  fig.  Fragment  appartenant  à  M.  G.  Picard;  il  peut  contribuer 
à  l'interprétation  d'un  détail  du  célèbre  torse  du  Belvédère,  qui  est  matière 
à  contestation.  On  y  a  cru  reconnaître  tour  à  tour  un  Polyphème,  un  Pro- 
méthée,  un  satyre,  notamment  le  Silène  Marsyas;  cette  dernière  hypothèse 
paraît  être  corroborée  par  le  marbre  de  la  collection  Picard,  ^  Bulletin  25 
épigraphique  [A,  J,  Reinach],  50  page?  (à  suivre),  ^  Hamilton  Ford  Allen, 
The  infinitive  in  Polybios  compared  with  the  infinitive  in  biblical  Greek. —  Karl 
Reik,  Der  Optativ  bei  Polybius  and  Philo  von  Alexandria  [J,  Vendryès]. 
Analyse  approbative  du  premier  ouvrage.  Analyse  du  second,  plus  important; 
bon  chapitre  de  grammaire  historique  du  grec,  ^j  Em,  Boisacq,  Dictionnaire  30 
étymologique  de  la  langue  grecque,  étudiée  dans  ses  rapports  avec  les  autres 
langues  indo-européennes,  1'"*'  et  2®  livraisons  [J,  Vendryès],  Digne  pendant 
au  Dictionnaire  étymologique  latin  de  Walde,   Qqs  critiques  de  détail, 
^  Georgius  Boesch,  De  Apollonii  Rhodii  elocutione  [H,  de  la  Ville  de  Mir- 
mont].  Bibliographie  des  ouvrages  traitant  du  même  sujet.  Analyse  som-  35 
maire  de  cette  dissertation.  Il  n'en  reste  pas  moins  une  thèse  à  faire  D-  Ap. 
eloc.  I^Bien  des  questions,  énoncées  par  le  rp,,  restent  à  résoudre,^  E,  Ca- 
VAiGNAC,  Etudes  sur  Vhistoire  financière  d  Athènes  au  F*  s.  [A.  J.  Reinach]. 
Analyse,  Thèse  qui  promet  de  rester,  Qqs  critiques,  ^f  Antonios  Hepités, 
A£;ixôv     àXXTjVoyaXXixbv     (  xat     -(XKkozk\r^-^i-x.o^  )     Tr|Ç     XaÂC/uaÉvviç      àXXT,-  '40 
vixy,;    ■{kM':<jr^(i.    Fasc,  1-13  [H,  Pernot],  Ca  dict.  rendra  les   plus    grands 
services,  ^  Ant,  D,   Keramopoullos,  'Ootiy^^Ç  t;ov  AsXcpwv  [G,  G.],  Plan 
défectueux  dans  1  itinéraire  suiv.  Sera  d'ailleurs  fort  utile  aux  touristes, 
^  Walter  Kinkel,   Geschichte  der  Philosophie  als  Einleitung  in  das  System 
der  Philosophie.  2,  Teil,  von  Sokrates  bis  Plato  [Albert  Rivaud],  Ouvrage  45 
très  savant,  et  en  même  temps  destiné  au  grand  public.  ]f  Extraits  de  Mé- 
nandre.  Texte  grec,  publié  avec  une  introduction  et  des  notes,  par  L.  Bodin 
et  P.  Mazon  [Em.  Cahen],  Scènes  les  plus  importantes  de  \  Arbitrage  et  de 
la  Samieune.  Mêmes  qualités  que  dans  les  Extraits  d  Aristophane  de  ces 
deux  auteurs.  Notice  sur  Ménandre  juste  et  intéressante,   Tj  Ménandre.  to 
V  Arbitrage,  édition  critique  accompagnée  de  notes  explicatives  et  d'une  tra- 
duction, par  M,  Croiset  [P,  Mazon],  Discussion  de  qqs  restitutions.  Le 
commentaire  est  la  partie  la  plus  nouvelle  et  la  plus  importante  de  la  pu- 


222  1909.    —    FRANCE. 

blication.  Grands  éloges  avec  qqs  critiques.  Tj  Der  neue  Menander.  Bemer- 
kungen  zur  Rekonstruktion  der  Stûcke  nebst  dem  Text  in  den  Seitenvertei- 
lung  der  Handschrift,  von  C.  Robert  [Ph.  E.  Legrand].  Reconstitution  du 
texte  conforme  à  la  disposition  du  codex;  discussion  de  ce  travail  hypothé- 
tique. ^G.  NoRWooD,  r/i<?  Riddle  or  «/ie<(  5acc/me»  [G.  d'Almeyda].  L'argu- 
5  mentation  de  1  auteur  est  au  moins  contestable.  Bonne  bibliographie  d'Eu- 
ripide. L'ouvrage  vaut  par  l'ingéniosité  de  l'auteur  et  sa  copieuse  informa- 
tion. ^  Emil  Reich,  Atlas  antiquus  [G.  G.].  Sur  les  48  cartes  sont  projetés, 
au  moyen  de  graphiques,  les  événements  historiques  et  les  faits  militaires. 

10  Exécution  soignée.  Les  noms  de  heu  sont  en  latin.  Texte  explicatif  en 
anglais,  très  complet.  Qqs  critiques  de  détail.  ^  J.  E.  Sandys,  A  history 
ùf  dassical  Scholarship  [S.  Reinach].  L'ouvrage  comble  une  lacune;  mais 
contient  des  jugements  erronés  et  des  omissions  regrettables.  Tableau  très 
utile,  néanmoins,  et  suffisamment  correct  des  études  grecques  et  latines 

15  depuis  la  Renaissance.  HH  Nr.  98-99,  jl.-oct.  Le  mythe  de  Pandore  dans  la 
poésie  hésiodique  [Paul  Girard].  Analyse  puis  examen  de  l'épisode  contenu 
dans  les  Travaux  et  les  jours  (89-99),  celui  de  la  jarre  ouverte  par  Pandore 
et  d'où  s'échappent  les  maux  dont  souffre  l'humanité.  Qu'est-ce  que  cette 
Elpis  qui  reste  dans  la  jarre?  Pour  les  uns  c'est  un  bien,  l'Espérance;  pour 

20  d'autres  Elpis  est  un  mal;  pour  d'autres  encore  kl-iziç  a  le  sens  d'illu'-i  n. 
Interprétations  diverses  de  ce  mot  chez  Thucydide,  Hésychius,  Hésiode  lui- 
même,  Simonide  d'Amorgos,  Théognis,  Pindare,  Eschyle.  Dans  le  passage 
en  question  d'Hésiode,  èÀ7ri<;  personnifie  l'Espérance.  Reste  à  expliquer 
comment  ce  bien  pouvait  être  dans  la  jarre  au  milieu  detoutes  sortes  de  maux, 

26  Or,  la  jarre  contenait  il  est  vrai  des  maux;  mais  Hésiode  ajoute  (vers  100)  : 
àXXa  8è  [xupt'a  Xuypa  ...  et  ici  le  mot  àXXa  n'implique  pas  que  ce  qui  reste 
soit  aussi  un  mal.  Rapprochement  d'une  fable  de  Babrios  (58,  Crusius)  ana- 
logue au  mythe  hésiodique  de  Pandore,  sauf  que  la  jarre  contenait  tous 
les  biens.  L'épicurien  Philodème  en  fait  un  tiiôoç  xàiv  xaxœv.    Conclusion: 

80  biens  et  maux  s'y  trouvaient  mêlés.  Hésiode  concevait  ce  mélange,  mais 
il  ne  s'y  arrête  pas,  recherchant  surtout  l'origina  du  mal.  11  faut  tenir  plus 
de  compte  que  l'on  ne  le  fait  ordinairement  du  caractère  et  de  la  nature 
rustique,  fruste  de  la  poésie  hésiodique.  C'est  ainsi  qu'il  faut  voir  dans  la 
jarre  de  Pandore  le  grand  ttiôo;  à  provisions,  tel  qu'on  en  a  trouvé  dans 

35  les  fouilles  de  Troie  et  dans  celles  de  Crète.  Sur  un  lécythe  d'Athènes,  la 
décoration  figure  les  maux  se  répandant  par  le  monde,  les  biens  retournant 
vers  les  dieux;  un  seul  demeure,  l'Espérance.  Tel  paraît  être  le  sens  du  pas- 
sage d'Hésiode.  ]f  D'où  vient  le  nom  de  l'Asie.  Un  exemple  de  grandissement 
[Michel  Bréal].  Etienne  de  Byzance  suppose  que  ce  nom  viendrait  d'une 

40  localité,  Asis  ou  Asias,  située  en  Lydie  aux  bord  du  Caystre.  E.  Radet  adopte 
cette  hypothèse,  à  laquelle  l'auteur  de  l'article  veut  apporter  qqs  éclair- 
cissements. Exemple  du  village  d'Amérique  nommé  Birou,  riche  en  mines 
d'or,  duquel  les  Espagnols  ont  tiré  le  nom  du  Pérou.  On  peut  supposer 
que  l'Asis  voisine  du  Pactol  equi  a  roulé  des  paillettes  d'or  est  devenu  1  objet 

45  d'un  grandissement  analogue,  résultant  de  la  richesse  et  de  la  générosité 
notoire  ^  des  rois  de  Lydie,  Candaule,  Gygès  et  surtout  Crésus.  ^j  Le  mot 
^iOoooç  chez  Platon  [L.  Méridier].  Le  mot  est  employé  au  moins  70  fois 
dans  les  écrits  aristotéliques  et  en  divers  sens.  Platon  pourrait  en  être  l'au- 
teur. Le  Lexicon  platonicum  d'Ast  le  mentionne  26  fois.  Les  significations 

60  probables  de  ce  mot  sont  au  nombre  de  six,  détaillées  ici  avec  raison  aux  pas- 
sages où  il  se  rencontre,  puis  avec  développement  sur  chacun  d'eux. 
Platon,  en  fondant  la  dialectique,  a  forgé  ce  mot  ou  tout  au  moins  en  a  fait 
un  usage  qui  l'a  consacré  parce  que  les   mots  ôSôç,  Tropsia,  Xir^iy^aii  n'ex- 


REVUE  DES  ÉTUDES  GRECQUES.  223 

primaient  pas  avec  précision  un  voyage  réglé  vers  la  notion  de  l'idée. 
Tf  A  propos  de  la  loi  d'TEgialé  [Th.  Reinach].  Inscr.  nr.  515,  de  l'Appendice 
des  textes  d'Amorgos,  étudiée  déjà  par  Erich  Ziebarth  et  Rod.  Dareste. 
Sujet  du  décret  (2''  s.  av.  J.-C),  voté  à  l'occasion  d'une  fondation  faite  par 
un  certain  Critolaos  en  mémoire  de  son  fds  Aleximachos.  Elle  consiste  eu  5 
en  un  capital  de  2  000  dr.  destiné  à  organiser  annuellement  un  banquet 
et  un  concours.  Texte  et  commentaire  des  ligues  11-14,  relatives  au  place- 
ment de  ce  capital  à  10  %  chez  des  emprunteurs  non  hypothéqués.  Inter- 
prétations diverses  du  mot  mutilé  ...voti'ojv.  La  place  vide  accuse  la  place 
d'environ  7  à  9  lettres.  On  a  proposé  la  restitution  [oiaxlocûov.  L'auteur  lo 
propose  soit  [âvax]o(7icov,  soit  [£;ax]oTKov  suivant  les  intentions  que  l'on 
prêterait  à  l'auteur  de  la  fondation  sur  les  garanties  hypothécaires  exigées 
des  emprunteurs.  H  Qqs  termes  médicaux  de  Psellos  [Em.  Renauld].  Relevé 
des  termes  de  médicine  qui  ne  se  rencontrent  que  chez  Psellos  et  dont  un 
bon  nombre  ne  sont  mentionnés  ni  dans  le  Thésaurus,  ni  dans  les  lexiques  15 
de  Sophokles  et  de  Koumanidis.  Chaque  mot  est  accompagné  de  sa  traduc- 
tion française.  ^  Bulletin  archéologique  [A.  de  Ridder].  Nombr.  fig.  Archi- 
tecture. Feuilles  -  Sculpture  -  Fresques  -  Vases  peints -Bronzes.  Terres 
cuites  -  Orfèvrerie.  Objets  divers,  30  pages.  ^  Bulletin  épigraphiquc  [A.  J. 
Reinach].  Suite  et  fin.  ^  The  works  of  Aristotle  transi,  into  english  under  '0 
the  editorship  of  J.  A.  Smith,  W.  D.  Ross.  I,  by"  J.  J.  Beare  and  G.  R. 
T.  Ross.  II,  by  "H.  H.  Joachim  [G.  Rodier].  Les  traductions  de  Beare 
supérieures  à  leurs  devancières,  paraissent  néanmoins  un  peu  hâtives. 
Les  Commentaria  in  Ar.  gr.  de  l'Académie  de  Berlin  ont  pu  être  utilisés 
avs;-  fruit.  Légères  critiques.  Les  traductions  par  Ross  des  Parva  25 
naturalia  sont  inférieures  à  celle  qu'il  a  faite  du  De  Sensu.  Qqs  critiques 
à  l'appui.  Le  traité  apocryphe  De  lineis  insecabilibus  traduit  par  Joachim, 
a  subi,  comme  chez  Haydulc  et  Apelt,  un  trop  grand  nombre  de  modifica- 
tions conjecturales.  ^  Em.  Boisacq,  Dictionnaire  étymologique  de  la  langue 
grecque.  ^'^  livr.  [J .  Vendryès].  Cettre  livr.  comprend  les  mots  Aaï  — 33 
kXeïv.  Qqs  remarques  de  détail.  ^  R.  J.  Bonner,  The  légal  setting  of  Plato's 
Apology  [L.  Gernet].  Courte  analyse  critique.  •([  J.  Burnet,  Early  greek 
philosophy  [A.  Rivaud].  L'auteur  est  bien  informé;  seulement  son  livre 
manque  de  profondeur  et  d'originalité.  Mériterait  d'être  au  plus  tôt  traduit 
en  français.  %  J.  B.  Bury,  The  ancient  greek  historian  [E.  Cavaignac].  Livre  35 
né  de  lectures  faites  à  Harvard.  Analyse  accompagnée  de  qqs  remarques. 
^  Byzantinische  Zeitschrift  :  Gener^lregister.  Bd.  I-XII,  ausgearbeitet  von 
Paul  Marc  [T.  R.].  Analyse  très  élogieuse.  Qqs  desiderata.  ][  G.  Cultrera, 
Saggi  sulVarte  ellenistica  e  greco-romana.  1.  La  Corrente  ariana  [Courbaud]. 
Traite  de  l'origine  des  bas-reliefs  pittoresques.  D'après  Th.  Schreiber,  ils  40 
sont  d'origine  alexandrine.  Il  est  réfuté  par  C.  qui  n'admet  que  l'influence 
asiatique;  mais  le  rp.  estime  que  l'Asie  et  l'Egypte  ont  travaillé  au  dévelop- 
pement de  l'art  hellénistique.TI  Engelb.  Drerup,  ['lIpooouJTrspÎTroXtTstaç.  Ein 
politisches  Pamphlet  ans  Athen  i04  vor  Chr.  [Paul  Cloché].  Texte  grec  et 
dissertation.  Objections  du  rp.  ^  M.  Egger,  Histoire  de  la  littérature  grecque,  45 
17«'  éd.  [P.  Clairin].  Analyse  suivie  de  qqs  critiques  motivées,  notamment 
sur  les  différences  entre  les  traductions  d'extraits  des  premières  éditions  et 
celles  de  la  17  «  qqfois  moins  heureuses.  If  Euripidis  fabulae.  Recogn. 
G.  MuRRAY.  T.  II  [H.  G.].  Eloges.  Les  conjectures  ne  sont  pas  toujours 
heureuses.  ^  G.  K.  Gardika,  Kpt'ai;  xfiç  utiô  Stt.  MwpatTou  TrÀaTwvtx-^ç  50 
àxoôaewç  [A.  Rivaud].  Critique  entachée  de  partialité  et  parfois  injuste  du 
travail  de  Moraïtis.  ^  A.  W.  Hands,  Common  greek  coins  [H.  G.].  Livre  de 
vulgarisation  où  «abondent  les  erreurs,  les  contresens,  les  naïvetés  «.^Jw^enes 


224  1909.  —    FRANCE. 

dum  sumus.  Âujsàlze  zur  klassischen  Allcrtumswissenschaft  der  49.  Ver- 
sammlung  deutscher  Philologen  iind  Schulmàuncr  zu  Basel  [L.  G.].  Analyse 
sommaire  des  9  articles  contenus  dans  ce  recueil  et  suivis  d'une  édition 
critique  de  Diogène  de  Laërte,  Vie  de  Platon.  ^  Cl.  Elisabeth  Millerd, 
6  On  the  interprétation  of  Enipedocles  [Rivaud].  Grands  éloges  de  l'ouvrage, 
d'ailleurs  peu  original.  ^  G.  Nicole,  Meidins  et  le  style  fleuri  dans  la  céra- 
mique attiqie  [G.  Leroux].  Analyse,  avec  discussion  des  données  et  des  con- 
clusions de  l'auteur.  ^  Pappadopoulos,  Théodore  II  Lascaris,  empe  eu-  de 
Nicée  [Louis  Bréhier].  Éloges  presque  sans  réserves.  ^  Papyrus  grecs  p.  p. 

10  V Institut  papyrologiquc  de  V  Université  de  Lille,  sous  la  direction  de  Pierre 
JouGUET.  T.  I.  fasc.  2  [Emile  Cahen].  Sommaire  des  29  papyrus  contenus 
dans  ce  fascicule.  Eloges.  ^  A.  Pfeifauf,  Der  Artikel  vnr  Personen-  und 
Gôtternamen  hei  Thukydides  und  Herodot  [L.  G.].  Etude  d'une  maigreur 
prétentieuse.  Remarque.!  intéressantes  pour  les  linguistes  sur  la  fonction  de 

15  l'article  devant  les  noms  des  dieux  chez  les  deux  auteurs  étudiés.  ^  Philo- 
logie et  linguistique.  Mélanges  offerts  à  Louis  Havet  par  ses  élèves  et  ses  amis 
[J.  Vendryès].  Sommaire  des  six  articles  concernant  les  études  grecques. 
Éloges.  ^  lIÀaTOJv  I;  £p[xy,ve!aç  xat  otopOcoasto;  Sp.  MoRAiTis.  T.  11 
[Albert  Rivaud].  L'éditeur  a  profité  des  jugements  portés  sur  le  t.  I^r  et 

20  celui-ci  lui  est  bien  bien  supérieur.  Le  commentaire  est  toujours  très  riche. 
Les  indications  bibliographiques  sont  insuffîsantes  ainsi  que  celle  des  auteqr^ 
des  corrections  adoptées.  Les  noms  étrangers  sont  transcrits  tantôt  en 
caractère  latins,  tantôt  en  lettres  grecques,  ^f  Jean  Psichari,  Essai  sur  le 
grec  des  Septante    [M.   L.].   L'auteur,  partageant   l'opinion    de  Deissman, 

25  rattaché  ce  grec  non  pas  à  un  «  jargon  »  judéo-grec,  comme  on  l'a  cru  et  dit, 
mais  tout  simplement  à  la  xoi\r\.  Toutefois  ces  textes  contiennent  un 
certain  nombre  d'hébraïsmes.  ^  Kelly  Rees,  The  so-called  rule  of  three  actors 
in  the  Greek  classical  drama  [Paul  Collart].  Analyse.  On  souhaiterait  une 
bibliographie  et  un  index.  ^  Daniel  Serruys,  Les  procédés  toniques  d'Himé- 

30  rius  et  les  origines  du  «  Cursus  «  byzantin  [O.  TafTrali].  Analyse.  ^  Paul  Sho- 
rey,  Chorianibic  dimeter  and  the  rehabilitation  of  the  antispast  [Paul  Masque- 
ray].  Analyse  critique.  L'argumentation  paraît  défectueuse,  notamment 
en  ce  que  l'auteur  met  en  parallèle  la  métrique  grecque,  surtout  celle  des 
lyriques,  et  la  métrique  moderne,  notamment  l'anglaise.  Tant  qu'on  n'aura 

86  pas  trouvé  la  musique  certaine  d'un  chœur  grec,  on  pourra  toujours  discuter 
sur  celle-là.  Discussion  sur  la  nature  de^l'antispaste.  ^  N.  A.  Veïs  (Bétiç), 
KaTiXoyûç  Tojv  ^^etcoypâcpCDV  xoot'xwv  t/jÇ  /ptaT'.avtxTiÇ  àp/atoXoytXTÎi;  ÉTaipsta; 
'AOr|V(uv  [O.  T.].  Collection  de  80  mss.  de  matière  religieuse,  hturgique 
et  de  musique  ecclésiastique,  plus  qqs  lettres  d'époque  byzantine.  ^^  Nr.lOO, 

40  nov.  déc.  Discours  prononcés  aux  obsèques  de  Henri  Weil  par  Bouché- 
Leclercq  et  Th.  Reinach.  —  Bibhographie  scientifique  deHenrijWeil  (1818- 
1909).  ^  Inscription  de  Gythion  [P.  T'oucard].  Inscr.  rapportée  de  Laconie 
par  Leake  en  1839,  publiée  en  1883  (Ancient  greek  Inscriptions  in  British 
Muséum,  nr.  513   Décret    de    proxénie  en  l'honneur  du  médecin  public 

45  Damiadas).  Nouvel  examen  des  hgnes  9-35.  ^  Bibliographie  annuelle  des 
études  grecques  [C.  E.  Ruelle].  ^  Adam  Abt,  Die  Apologie  des  Apuleius 
von  Madaura  und  die  antike  Zauberei  [G.  Glotz].  Ouvrage  qui  a  de  continuels 
rapports  avec  l'Orient  en  général  et  la  Grèce  en  particulier,  et  non  seulement 
avec  la  httérature  latine.  ^  Wolf  Aly,  Der  kretische  Apollonkult  [G.  Glotz]. 

60  Analyse.  ^  Antropology  and  the  Classics,  six  lectures  présentées  à  l'Univer- 
sité d'Oxford  par  A.  J.  Evans,  Lang,  Murray,  Jevons,  Myres,  Fowler, 
éd.  par  R.  R.  Marett  [G.  Glotz].  Analyse.  ^  M.  Besnier,  La  Vénus  de  Milo 
et  Dumont  d'Urville   [Et.   Michon].    Analyse.    ^    E.    Burle,  Essai  histo- 


REVUE    HISTORIQUE.  225 

rique    sur    le  développement  de  la  notion   de  droit  naturel  dans  Vantiquité 
grecque  [G.   Glotz].  Analyse;  livre  mal  composé,   mais  représentant  une 
somme  considérable  de  travail;  critiques  de  détail.  ^  Catalogus  codicum 
astrologorum  graecorum.  VII.  Codices  germanicos  descripsit  Fr.  Boll[T.  R.]. 
Analyse.    Eloges.   ^  M.   Chwostow,   Recherches  sur  l'histoire  des  relations    3 
commerciales  à  l'époque  des  monarchies  hellénistiques  et  de  l'empire  romain. 
I.  Histoire  du  commerce  oriental  dans  V Egypte   gréco-romaine    (En    russe) 
[G.  Glotz].  Analyse  détaillée.  ^  A.  Croiset,  Les  démocraties  antiques  [Th» 
Reinach].  Analyse  élogieuse.  Critiques  de  détail.  ^  W.  Deonna,  Les  Apol- 
lons  archaïques  [E.  Pottier].  Livre  excellent.  Légères  critiques.  ^  Ala/ûXou  \o 
Eû[X£vt8£ç.    The   Eumenides   of    Aischylus^  by  A.  W.  Verrall  [G.  Glotz]. 
Fin  de  la  publication  de  l'Orestie.  Dans  la  constitution  du  texte,  W.  V. 
est  conservateur,  mais  qqfois  à  T excès.  ^  Herodotus,  the  seventh,  eight  and 
ninth  Book  by  B.  H.  Macan  [G.  Glotz].  CEuvre  originale;  idées  personnelles 
sur  le  fond  des  choses  et  sur  l'oeuvre  d'Hérodote.  Les  appendices  consti-  15 
tuent  une  véritable  histoire  critique  de  la  2*^  guerre  médique.  Grands  éloges. 
^  K.  Krumbaciier,  Die  Photographie  im  Dienste  der  Geisteswissenschajten 
[H.  G.].  Analyse  et  éloges.  ^  The  story  of  Daphnis  and  Chloe.  A  greek  pas- 
toral by  Longus,  by  W.  D.  LowE  [G.  G.].  Bonne  traduction.  ^  M.  Antoninus 
Imperator  ad  seipsum.  R<.cogn.  brevique  adnotatione  critica  instruxit  J.  H.  20 
Leopold  [G.  G.].  Travail  très  soigné.  ^  G.  Mendel,  Musées  impériaux  otto- 
mans. Catalogue  des  figurines  grecques  de  terre  cuite  [W.  Deonna].  Analyse 
élogieuse;  qqs  critiques.  ^  Nomisma.  Untersuchungen  auf  dem  Gebiete  der 
antiken  Miinskunde,  von  H.  von  Fritze  und  H.  Gaebler.  F'asc.  2  et 3. 
[G.  Glotz].  Analyse  de  ce  périodique  avec  éloges,  ^  Jos.  Partsch,  Griech.  ir, 
BUrgschajtsrecht.  I  [T.  R.].  Analyse  élogieuse  suivie  de  quelques  critiques. 
T[  Jean  PsicHARi,  "Pôoa  xai  ;/^Xa.  T.  1 V  et  V  [Eug.  Clément].  Long  compte 
rendu.  Le  rp,  est  favorable  à  l'idée  «  populariste  »  (la  oY|;j.ot'.xt,  YXô)TTa). 
^  Em.  Reich,  General  history  of  Western  nations  from  5000  b.  G.  to  1900   a.  D. 
I.  Antiquity  [G.  Glotz].  Un  livre  qui  fait  penser.  ^  Gaetano  de  Sanctis,  Per  30 
la  scienza  delV antichita.  Saggi  e  polemiche  [G.  Glotz].  Etudes  intéressantes, 
notamment  sur  les  idées  religieuses  dans  Homère  et  sur  Agathoclès.  ^  VVil- 
helm  ScHMiDT,  Geburtstag  im  Altertum  [G.  Glotz].  Analyse;  ouvrage  excel- 
lent.  ^[  Transactions  of  the  third  international  Congress  for  the  history  of 
religions  [G.  Glotz].  Analyse  des  15  articles  de  la  6«  section  relatifs  aux  35 
rehgions  grecques  et  de  ceux  des  sections  5^  et  7^  ^  Albert  Vogt,  Basile  /«'', 
empereur  de  Byzance,  et  la  civilisation  byzantine  à  la  fin  du  IX'  siècle  [Louis 
Bréhier].   Grands  éloges.   ^  Oscar  Waldhauer,  Die   Vasensammlung  des 
Kaiserlichen  Ermitage  [E.  Pottier].  Analyse;  mention  de  qqs  omissions. 
T[  Hugo  Weber,  Aristophanische  Sludien  [P.  Masqueray].  Ouvrage  p.  p.  lo  40 
fils  de  l'auteur.  Riche  en  informations  de  toutes  sortes,  mais  mal  ordonné. 
Tf  Erich  Ziebarth,  Aus  dem  griechischen  Schuhvesen  [H.  G.].  Intéressant 
pour  les  épigraphistes  et  pour  les  historiens.  Qqs  critiques.    C.  E.  Ruelle. 

Revue  historique,  34^  année.  Mai-juin.  La  crise  Arienne  [V.  Ermoni]    . 
L'auteur  se  propose  de  construire  la  synthèse  des  nombreux  travaux  qui  ont  43 
été  consacrés  à  l'Arianisme  en  ayant  soin  d'en  préciser  le  plus  possible  les 
détails.  ^  Histoire  grecque.  Publications  étrangères  [G.  Glotz].  Analyse  des 
principaux  ouvrages  sur  1  histoire  grecque  parus  en  Allemagne  et  en  Au- 
triche de  1901  à  1908,  faisant  suite  aux  bulletins  pubhés  par  A.  Bauer. 
Géographie.  Fouilles.  Papyrologie.  Numismatique.  Historiographie.  Histoire  ^° 
générales  et  particulières.  Institutions  et  droit.  Religion  (Art.  de  30  p). 
\  J.  ïouTAiN,  Études  de  mythologie  et  d'histoire  des  religions  antiques {Çat. 
copino].  Réunion  commode  d'études  déjà  parues,  dont  aucune   n'a    vieilli- 

R.  DE    PUiLOL.  Revue  des  Revues,  1909.  XXXIV,  —  15 


226  1909.   —    FRANCE. 

Conscience  et  scrupule  admirables.  ^^  Juil.-août.  Une  Cité  du  Bas-Euphrate 
au  quatrième  millénaire  [H.  de  Genouillac].  Essaie  d'après  les  inscr.  reli- 
gieuses, les  textes  historiques,  les  archives  du  temple  et  du  palais  retrouvés 
sur  l'emplacement  de  la  moderne  Tello,  ainsi  que  d'après  les  centaines 

5  d'objets  gravés  et  de  plaques  à  inscriptions,  et  plus  de  40.000  tablettes 
d'argile  reproduisant  la  comptabilité  publique  et  privée  trouvées  par  Sarzec, 
de  tracer  une  esquisse  de  la  société  qui  vivait  entre  3500  et  3200  dans  la 
ville  de  Lagos,  plus  anciennement  nommée  Sirpula,  située  au  milieu  du 
désert  de  l'Irak-Arabi  dans  les  plaines  du  Bas-Euphrate.  ^Antiquités  latines 

10  [Ch.  Lécrivairi].  Analyse  rapide  des  pubMcations  parues  à  l'étranger  en  1907 
et  1908.  Sources  et  historiographies.  Livres  généraux.  Histoire  générale. 
Institutions.  Géographie  générale.  Histoire  et  géographie  des  différents 
pays.  Droit.  Art,  archéologie  et  numismatique.  Religion.  Art.  de  9  p.  ^  j 
^.  E.  Reich,  General  history  of  western  nations  jrom  5000  B.  C.  to  1900  A.  bA 

16  I.  Antiquity  [Seignobos].  Œuvre  très  originale  et  parfois  tèrs  amusante  d'un 
amateur  qui  ne  cache  pas  son  mépris  pour  les  historiens  de  profession. 
m[  Nov.-déc.  Antiquités  romaines  [J.  Toutain].  Travaux  français  consacrés 
en  1907  et  1908  aux  antiquités  romaines,  répartis  en  trois  catégories  prin- 
cipales. 1»  Histoire  générale  et  institutions;  2°  Histoire  littéraire  et  reli- 

20  gieuse;  3°  Archéologie,  épigraphie,  histoire  des  provinces  de  l'empire. 
Courte  analyse  (11  p.).  %  Ed.  Meyer,  Geschichte  des  Altertums.  I,  2,  Die 
aeltesten  geschicittlichen  Vôlker  und  Kidturen  bis  zum  sechzehnten  Jahr. 
[G.  Maspero].  ElTort  le  plus  considérable  et  le  plus  heureux  qu'on  ait  fourni 
depuis  longtemps  pour  restituer  d'une  manière  scientifique  les  débuts  de 

2j  l'histoire  d'Orient.  D.  R. 

Revue  numismatique.  4^sér.,  t.  XIII.  1<""  trim.  Les  monnaies  grecques 
et  romaines  de  la  collection  'Valton  [J.  de  Foville].  Composée  d'exemplaires 
irréprochables,  cette  collection  dont  on  donne  le  catalogue  enrichira  consi- 
dérablement le  médailher  de  la  Bibliothèque  nationale  à  qui  elle  a  été 

80  donnée,  jf  Essai  de  classification  des  monnaies  de  bronze  émises  en  Egypte 
par  les  trois  premiers  Lagides  [Soutzo].  Les  principes  fondamentaux  de  la 
numismatique  ptolémaïque  sont  manifestement  les  mêmes  que  ceux  de  la 
numismatique  romaine.  ^  Moyen  bronze  inédit  de  Germanicus  [Gassies]. 
^  Les  dégrèvements  d'impôts  et  d'amendes  inscrits  sur  les  monnaies  impé- 

35  riales  romaines  [Mowat].  ^  Chronique  [Blanchet].  Trouvailles.  Notices. 
Poids  romains  en  forme  d'osselets.  ^  Babelon,  Traité  des  monnaies  grecques 
et  romaines.  W^  partie  [J.  de  Foville].  Dans  cet  ouvrage  remarquable  et 
déjà  classique,  l'auteur  a  eu  le  courage  de  faire  la  synthèse  de  la  numisma- 
tique grecque  archaïque,  refaisant  entièrement  la  Doctrina  numorum,  un 

40  chef-d'œuvre,  mais  par  trop  arriéré.  T[  Bibliographie  méthodique  [Blanchet]. 
Tî^  2^  trim.  Numismatique  syrienne.  I.  Tyr  ou  Antioche.  Attribution  de 
diverses  monnaies  impériales.  II,  a)  De  la  manière  de  compter  les  années 
de  règne  des  empereurs  à  Antioche;  b)  Monnaies  frappées  à  Séleucie  de 
Piérie  au  nom  du  légat  Commodus  [Dieudonné].  ^  La  trouvaille  de  Milo  [Ja- 

45  meson].  Description  et  reproduction  des  pièces  qui  en  proviennent;  elles 
datent  du  v^  siècle  et  sont  de  types  très  divers.  ^  Chronique  [Blanchet]. 
Trouvailles.  Les  objets  analogues  comme  forme  à  nos  parapluies,  repré- 
sentés sur  les  impériales  grecques  de  Byzance,  sont  sans  doute  des  torches. 
^  Cagnat,  Remarques  sur  les  monnaies  usitées   dans    l'Afrique   romaine  à 

60  l'époque  du  Haut-Empire  [Blanchet].  Étude  précieuse  pour  la  connaissance 
de  la  circulation  monétaire  chez  les  Anciens,  question  trop  négligée  encore. 
C'est  en  outre  une  utile  contribution  à  l'étude  de  la  civihsation  provinciale 
dans  l'empire  romain.  Tf  Halke,  Handwôrterbuch  der  Munz/fwnde  [Blanchet.] 


ÀNNUAL    OF    THE    BRITISH    SCHOOL    AT    ATHENS.  227 

La  préparation  de  cet  ouvrage  est  insuffisante.  L'auteur  ignore  les  travaux 
des  numismates  français;  aussi  les  lacunes  sont-elles  nombreuses.  La  lon- 
gueur des  articles  n'est  pas  proportionnée  à  leur  importance.  ^  Imhoof- 
Blumer,  Zur  griechischen  und  rômischen  Mûnzkunde  [Dieudonné].  C'est  un 
recueil  d'études  parues  dans  la  Revue  suisse  de  numismatique.  ^  Biblio- 
graphie méthodique  [Blanchet].  ^^  3«  trim.  Nouvelles  recherches  sur  l'ère 
d'Alexandre  le  Grand  en  Phénicie  [J.  Rouvier].  Cet  ère  remonte  à  l'année 
de  la  bataille  d'Issus,  333  /332  a.  C.  ;  elle  fut  supprimée  par  Ptolémée  I  Soter 
et  remplacée  par  l'ère  inaugurée  par  lui  en  301  a.  C.  ^  Le  sesterce  de  l'empii'o 
romain  [Dattari].  Le  sesterce,  qui  primitivement  était  d'argent,  devint 
d'aurichalque  sous  Auguste,  de  bronze  sous  Antonin  et  d'alliage  de  ces 
métaux  avant  et  après  la  réforme  de  Dioclétien.  ^j  Chronique  [Blanchet]. 
Trouvailles.  ^  Imhoof-Blumer,  Nymphen  und  Chariten  auf  griechischen 
Milnzen  [J.  de  FoviUe].  Précieux  aux  numismates,  ce  volume  sera  utile  aussi 
aux  archéologues.^  Dressel,  Dos  Iseum  Campense  auf  einer  Milnze  des  Vespa- 
sianus  [Blanchet].  L'identification  est  certaine.  ^  Bibliographie  méthodique 
[Blanchet]. ^^  4<'  trim.  Le  carré  creux  des  monnaies  grecques.  Evolution 
des  procédés  de  fabrication  [de  Villenoisy  et  Frémont].  ^  Numismatiqi  c 
syrienne.  L'aigle  d'Antioche  et  les  ateliers  de  Tyr  et  d'Emèse  [Dieudonné]. 
Toutes  les  impériales  grecques  d'argent  de  fabique  syrienne  et  sans  nom 
de  ville  au  type  de  l'aigle  ont  été  frappées  à  Antioche.  ^  Abrasion  d'une  "" 
contremarque  de  Néron  [Mowat].  C'est  la  première  fois  qu'on  signale  un  fait 
de  ce  genre.  ^  Chronique  [Blanchet].  Trouvailles.  ^  Bibliographie  métho- 
dique [Blanchet].  Ch.  B. 

GRANDE-BRETAGNE 

Rédacteur  général  :  Alfred  Gasc-Desfosses 

Annual  of  the  British  School  at  Athens.  Vol.  XII  (1907-1908): 
Laconie  :  I.  Fouilles  à  Sparte,  1908.  1°  Travail  de  la  saison  et  sommaire 
des  résultats  [R.  M.  Dawkins].  Continuation  des  fouilles  du  sanctuaire 
d'Artémis  Orthia.  Les  lacunes  dans  la  série  des  ex-voto  se  sont  trouvées 
comblées.  Les  fouilles  dans  l'enceinte  du  temple  d'Athena  Chalkioikos 
ont  été  achevées  par  Dickins.  La  tâche  de  dégager  le  mur  romain  sur  l'Acro- 
pôle  pour  découvrir  les  inscr.  qui  s'y  trouvent  a  été  continuée  par  Woo>l- 
ward.  A  l'extrémité  du  pont  moderne  de  la  route  de  Tripolis  sur  l'Eurotas 
a  été  découvert  dans  un  vase  un  trésor  de  86  tétradrachmes  grecs.  Tf  2°  Sanc- 
tuaire d'Artémis  Orthia;  les  fouilles  [R.  M.  Dawkins].  Les  fondations  do 
l'amphithéâtre  romain  ont  été  en  partie  enlevées;  à  un  niveau  inférieur 
ont  été  mis  au  jour  les  restes  de  nombreuses  maisons.  Les  objets 
divers  qui  ont  été  trouvés  datent  d'une  période  qui  commence  immé- 
diatement après  la  construction  du  temple  le  plus  récent  et  va  jusqu'à 
la  fin  du  iv^  siècle.  Les  restes  du  temple  primitif  correspondant  à  la  date 
de  l'autel  archaïque  (ix^  ou  x^  s.)  ont  été  retrouvés.  Au  N.-E.  du  temple 
le  plus  récent  on  a  trouvé  un  grand  nombre  d'objets  qui  représentent  *^ 
une  période  entre  les  poteries  anciennes  de  style  oriental  et  les  objets 
trouvés  immédiatement  au-dessus  de  la  couche  de  sable.  L'autel  du  temple 
reconstruit  est  exactement  situé  sur  l'emplacement  de  celui  qui  l'a 
précédé,  mais  le  nouveau  temple  se  trouve  situé  un  peu  plus  au  N.  T[  3°  Po- 
teries [J.  P.  Droop].  L'histoire  de  la  fabrique  laconienne  de  poterie  com-  ^" 
mence  au  ix<^  ou  x^'  siècle  et  se  termine  avec  la  seconde  moitié  du  iv^.  On 
peut  la  diviser  en  six  périodes.  ]|  4°  Terres-cuites  archaïques  du  sanctuaire 


228  1909.   GRANDE-BRETAGNE. 

d'Orthia  [J.  Farrell].  Le  niveau  artistique  atteint  par  ces  figurines  est 
rarement  élevé.  Description  de  figurines  modelées  à  la  main  et  moulées,  de 
déesses  à  cheval,  de  déesses  debout  et  drapées,  ^  5°  Inscriptions  [A.  M. 
Woodward].  30  inscr.  nouvelles  relatives  au  Tratotxôç  àyoiv.  Neuf  fragments 
6  qui  complètent  des  inscr.  déjà  publiées.  Les  Spartiates  ont  nommé  au 
moins  onze  fois  le  «divin  Lycurgue  »  comme  patronome  »,  de  180  à  190  A.  D. 
Treize  inscr.  des  murs  romains  les  plus  récents.  Neuf  inscr.  provenant  de 
divers  sites  ;  six  connues  déjà  par  les  copies  de  l'ourmont.  ^  6°  Temple 
d'Athèna  Chalkioikos  [G.  Dickins].   G.  r.  des  fouilles  de  1908  beaucoup 

10  moins  productives  que  les  précédentes.  Principaux  objets  trouvés:  un 
bas-relief  provenant  d'une  stèle,  peut  être  attribué  à  la  seconde  moitié  du 
vi^  siècle;  une  statuette  de  bronze  représentant  Aphrodite  armée,  appar- 
tient à  la  fin  du  iv^  siècle  ou  au  iii^.  ^  1°  Tête  de  marbre  du  iii^  siècle  [A.  J. 
B.  Wace].  Trouvée  près  du  mur  romain.  Traces  abondantes  de  peinture 

1»  encore  visibles  sur  cette  tête.  A  première  vue  cette  sculpture  paraît  appar- 
tenir à  l'école  dite  de  Pergame,  c.-à-d.  remonter  au  dernier  quart  du 
iii^  siècle  A.  G.  %  Trésor  de  monnaies  grecques  [A.  J.  B.  Wace].  86  tétra- 
drachmes  d'argent;  étude  critique  de  chacun.  1[  IL  Topographie  :  La  La- 
conie  du  S.-E.  [A.  J.  B.  Wace  et  F.  W.  Hasluck].  Étude  de  géographie 

20  historique  et  d'archéologie  relative  au  promontoire  du  S.  E.  de  la  Laconie 
depuis  Acriœ  jusqu'à  Epidaurus  Limera.  Relevés  et  discussions  archéolo- 
giques. Tl  Hierapolis  Syriae  [D.  G.  Hogarth].  Notes  d'un  passage  à  Mumbij 
en  1908.  Par  suite  de  l'occupation  circassienne  tous  les  restes  d'antiquités 
notés  par  les  voyageurs  de  Manndrell  à  Chesney  ont  disparu.  Seize  inscr, 

25  ^  Fouilles  à  Zerelia,  Thessalie  [A.  J.  B,  Wace,  J,  P,  Droop  et  M.  S.  Thomp- 
son]. Le  temple  d'Athèna  Itonia  ne  se  trouvait  pas  sur  cet  emplacement. 
Un  riche  dépôt  préhistorique  a  été  trouvé  renfermant  les  restes  de  huit 
groupes  d'habitations  successifs  bâtis  l'un  au-dessus  de  l'autre.  Étude  et 
classification  des  fragments  de  poteries  recueillis.  Huit  tombes  découvertes, 

80  Étude  des  statuettes  de  terre-cuite  et  des  objets  trouvés.  Les  témoignages 
archéologiques  montrent  que  dans  la  période  préhistorique  les  civilisations 
de  la  Grèce  septentrionale  et  de  la  Grèce  méridionale  différaient  complè- 
tement. Appendice  :  Note  sur  la  topographie  delaPhtiotidepar[Vollgra{T]. 
^  Fouilles  à  Rhitsona  en  Béotie  [R.  M.  Burrows  et  P.  N.  Ure].  Automne  de 

86  1907  et  printemps  de  1908.  Le  site  de  Rithsona  doit  probablement  être 
identifié  avec  celui  de  Mycalessos.  Une  nécropole  de  la  seconde  moitié  du 
vi^  siècle  a  été  découverte.  Objets  trouvés  dans  huit  des  tombes.  Essai  de 
classification  des  vases;  étude  sur  le  style  béotien  des  kylix.  Tj  Éléments  qui 
montrent  l'influence  venue  du  S.  E.  dans  la  civilisation  préhistorique  de  la 

40  Serbie.  [M.  M.  Vassits].  Discussion  des  fouilles  faites  en  Serbie  et  principa- 
lement à  Vinca  en  1908.  Les  détails  donnés  relativement  aux  groupes  d'ha- 
bitations préhistoriques  de  la  Serbie  montrent  qu'ils  se  sont  formés  sous 
l'influence  continue  d'une  civilisation  du  S.  E.  ^  Les  palais  de  Crète  et  la 
civilisation  égéenne,  IV  [D.  Mackenzie].  D'après  les  résultats   des  fouilles 

<6  de  Vasiliki,  de  Messara  et  de  Gournia,  étude  die  diverses  questions  relatives 
à  l'évolution  de  la  forme  de  l'habitation  dans  la  Méditerranée.  Nous  ne 
j^cuvons  pas  séparer  complètement  la  construction  rectangulaire  de  la  ronde 
au  point  de  vue  ethnologique:  le  développement  de  la  construction  rectan- 
gulaire tend  à  faire  disparaître  la  construction  ronde.  Discussion  de  la  théorie 

6"  de  Noack  à  propos  de  la  construction  elliptique  de  Thauraizi.  M.  B. 

Classical  Quarterly.  Vol.  3  (1909).  N"  1,  An  uncollated  ms,  of  Juvenal 
[G.  E.  Stuart].  GoUation  du  Paris.  Bibl.  Nat.  Lat.  8072,  fol.  94-113  du  10  s. 
et  de  plusieurs  mains  différentes.  Gette  partie  du  cod.  comprend  Juvénal, 


CLASSICAL   QUARTERLY.  229 

Sat.  I,  1  à  II,  66;  III,  32  à  VI,  437.  S.  propose  d'appeler  II  ce  ms.,   qui 
corrobore  avec  certitude  les  leçons  du  cod.  P;  il  est  probable  que  l'archétype 
dont  il  dérive  était  le  frère  du  cod.  P.  —  Complément  à  la  collation  faite 
par  Bucheler  du  cod.  P.  —  Qqs  corrections  aux  notes  critiques  de  l'éd.  de 
Housman  de  1905.  ^  The  Nominative  and  Dative-Ablative  plural  of  Deus   b 
and  Meus  in  Plautus  [E.  M.  Sturtevant].  Contre  l'opinion  de  Exon  que  le 
nom.  et  ledat.-abl.  pi.  de  deus  étaient  dissyllabiques  dans  Plante  <Cf.  Her- 
math.  14,  338  sq.>,  S.  montre  qu'ils  étaient  monosyllabiques  ainsi  que  les 
mêmes  cas  de  meus.  ]f  Note  on  Plato,  Philebus  31  G  [Dora  Mason].  La 
phrase  Iv  xw  xotvco  [xoi  yévet  x. t. X.  est  une  réponse  partielle  à  la  première  lo 
partie  de  la  question  posée  31  B;  cette  réponse  est  complétée,  31  D,  parla 
mention  d'une  espèce  particuhère  de  xotvbv  yévo;,   c.-à-d.  ^(oa,   tandis  que 
la  seconde  partie  de  la  question  trouve  aussi  en  partie  sa  réponse  par  la 
description  d'une  classe  de  ttocOy,  que  produisent  le  plaisir  et  la  peine.  Enfm, 
dans  32  A,  nous  avons  une  répétition  de  la  réponse  donnée  plus  haut  aux  i5 
deux  parties  de  la  question.  ^  Platonica  IX  [H.  Richards].  Suite  <Cf.  Cl.  Q, 
II,  15.  R.  d.  R.  33,  236,  52  >.  Propose  une  série  de  corrections  aux  NoOeuô- 
|j.£va  ("Opot,   cinq  passages;  Ilepl  otjtai'ou,  trois;  Demodocus,  trois;   Sisy- 
phus,  huit;  Eryxias,  dix;  Axiochus,  un.  ^  Ennius  Annales  571  (Vahlen)  [W. 
M.  Lindsay].  Le  ms.  de  Munich  1466  (M)  du  traité  de  Consentius«  De  Bar-  20 
barismis  et  Metaplasmis  »  donne  dans  un  des  passages  des  Annales  d' Ennius 
567  «  obatu  »,  tandis  que  le  ms.  de  Bâle  (E.  III,  15'')  du  même  traité  donne 
«  ôrbatur  »,  qui  est  la  vraie  leçon  dont  «  orbatu  »  est  une  corruption.  ^  Notes 
on  the  Acharnians  of  Aristophanes  [W.  Rennie].  Etude,  corrections,  ou 
exphcation  des  v.  34,  96,  272  sq.,  294,  338  sq,  412,  717  sq,  772,  1096,  1082.  2$ 
Tl  Could  ancient  schips  work  to  windward?  [R.  Holmes].  Montre  d'après 
César,  de  B.  G.  IV,  28,  que  les  anciens  savaient  naviguer  contre  le  vent. 
^ Seneca's  Letters :  Notes  and  Emendations,  2  [W.  C.  Summers].  Dans  ce 
second  art.  <Cf.  Cl.  Q.  2  p.  30.  R.  d.  R.  33,  237,  4>,  S.  étudie  onze  passages 
des  Lettres  à  Lucihus,  51  à  78.^1  The  légions  of  the  Euphrates  frontier[R.  K.  30 
M.  Elderry].  A  propos  de  l'ouvrage  de  V.  Chapot,  La  frontière  de  VEuphrate 
de  Pompée  à  la  conquête  arabe^  auquel  il  reproche  de  n'avoir  pas  assez  tenu 
compte  de  la  chronologie  et  d'avoir  laissé  de  côté  bien  des  points  impor- 
tants, M'E.  cherche  à  dresser  une  carte  militaire  exacte  de  la  frontière  Est, 
et  à  déterminer  plus  nettement  l'emplacement  des   camps    des    légions  sj 
romaines  en  Cappadoce,  en  Galatie  et  en  Syrie.  Tf  Manilian  Varieties[H.W. 
Garrod].  1,  Manilius  et  Vitezius.  Le  ms.  de   Manilius,    Palatinus  1711  P, 
a  appartenu  à  Valesius  archevêque  de  Gran;  autres  mss.  de  M.,  leurs  rela- 
tions avec  P.  —  2.  Man.  et  Sylvestre  II.  Le  Manhus  dont  il  est  fait  mention 
dans  une  lettre  de  Gerbert  (Lettres  de  G.  130,  p.  117-118,  Havet)  n'est  pas  «0 
ManiUus,  mais  Boèce. —  8.  Le  ms.  Holkham  de  Manilius  331  (H.);  il  est  du 
xv^  s.  ;  description;  il  est  apparenté  avec  M  R  U  V.  Le  ms.  de  M.  de  Caesena 
xv*^  s.  appartient  au  même  groupe.  ^  The  bronze  trumpeter  at  Sparta  and 
the  earthquake  of  464  b.  C.  [L.  Whibley].  Le  petit  bronze  trouvé  dans  les 
fouilles  du  temple  d'Athèna  Chalkioikos  à  Sparte  et  représentant  un  trom-  45 
pette  est  bien  de  la  moitié  du  v®  s.  Les  Spartiates  donnaient  des  signaux 
non  pas  avec  la  flûte,  mais  avec  la  trompette  comme  les  autres  Grecs;  et  en 
tenant  compte  de  Plut.  Cim.  16,  on  peut  supposer  que  ce  bronze  a   été 
consacré  à  Athena  Chalkioikos  en  souvenir  du  tremblement  de  terre   de 
464  av.  J.-C.  Tf  Sincerus  and  Lucretius  III,  717  [A.  E.  Housman].  Sinceris  50 
membris  équivaut  à  membris  jam  mère  corporels.  ^  On  the  text  of  Juvenal, 
I,  115  [J.  P.  Postgate].  Les  mss.  donnent  pour  ce  vers  «ut  colitur  Pax  atque 
Fides  etc.  II  seul  donne,  au  1.  de  atque,  la  variante  firma,  qu'il  faut  corriger 


230  1909.  —    GRANDE-BRETAGNE. 

en  Fama,.  ^  Bibl.  di  Geografia  Storica  :  II,  Pinna,  by  G.  Colasanti;  III,  by 
E.  Grossi  [Ashby].  1,  Soigné,  mais  peut-être  plus  étendu  que  ne  le  comporte 
le  sujet;  2,  Qqs  réserves,  mais  somme  toute  digne  d'éloges.  ^  W.  Wroth, 
Catalogue  of  the  Impérial  Byzantine  Coins  in  the  Br.  Mus.  [Brooks],  1  et  2. 

5  'Splendides  volumes.  ^*I[  N°  2.  Argos  in  Homer  [T.  W.  Allen].  Cherche  à 
déterminer  le  sens  dans  Homère  du  nom  de  ville  Argos,  comment  il  faut 
entendre  'A/aixov  'Apyoç,  "laffov  'A.  et  llsXao-yixbv  'A.,  'Apysiot  comme 
synonyme  de  Grecs  et  ce  qu'était  l'Argos  sur  laquelle  régnait  Agamemnon. 
^  Emendations  in  Strabo  and  Plutarch's  Moralia  [T.  G.  Tucker].  Corrections 

10  proposées  pour  20  passages  de  Strabon  (texte  de  Kramer)  et  13  dejplutarque 
Mor.  (Ed.  Bernardakis).  ^  Notes  on  the  Philostrate  [H.  Richards].  Correc- 
tions pour  44  passages  de  la  Vie  d'Apollonius  I  (Ed.  Kayser),  6  des  Vies 
des  Sophistes  et  5  des  Héroïques.  ^  Ad  Marcum  Antoninum  [A.  I.  Kronen- 
berg].  Corrections  pour  4  passages  du  Ta  etç  éauTo'v  (Ed.  Leopold).  ^  Notes 

li»  on  Plato  Laws  I-VI  [W.  R.  Paton].  Corrections  pour  21  passages  de  l'éd. 
Burnet.*[[  On  an  inscription  to  Mars  found  al  Caerwent  in  1904  [A.  T.  Martin]. 
Texte  et  commentaire  (fig.)  de  cette  inscr.  gravée  sur  un  bloc  de  pierre 
faisant  partie  d'un  mur  élevé  avec  des  débris  d'une  autre  construction,  elle 
est  dédiée  à  Mars  Lenus  sive  Ocelus  Velaunus  par  Nonius  Romanus,  à 

20  cause  d'une  immunité  accordée  soit  à  un  collège  de  vétérans  de  la  seconde 
légion  ou  à  un  collegium  nautarum.  Elle  date  du  lO^  jour  avant  les  calendes 
de  septembre  de  l'année  où  Gabrïon  et  Homulus  étaient  consuls  (23  août 
152  av.  J.  C).  Tf  On  the  use  of  àXX'  r,  in  Aristotle  [J.  C.  Wilson].  Étudie 
remploi  de  àXX'  tj  dans  Arist.  Pol.  1257''  21,  Metaph.  1038=»  14,  et  montre 

25  qu'il  n'y  a  pas  besoin  de  corriger  le  texte  qu'il  exphque.  Exemples  ana- 
logues. ^  Plato,  Philebus  31  C.  [Id,].  Revendique  la  priorité  pour  l'exphca- 
tion  de  ce  passage  donnée  plus  haut  par  D.  Mason.  ^  On  some  TibuUian 
problems  [J.  P.  Postgate].  1.  La  fête  des  lustrations,  II.  4,  il  n'est  pas 
possible  de  déterminer  la  date  de  cette  fête  qu'on  peut  appeler  de3  «  ambar- 

so  valia  privées  »,  sans  doute  parce  qu'elle  n'avait  pas  heu  à  date  fixe,  mais 
variait  avec  l'année,  le  district  et  les  convenances  des  paysans;  2,  Lygdamus, 
c'était  un  affranchi,  peut-être  le  même  que  mentionne  Tibulle.  ^  L.  Traube, 
Nomina  sacra  :  Versuch  einer  Geschichte  der  christlichen  Kurzung;  Id.,  Vorle- 
sungen  und  Abhandlungen.   I,  Zur  Palaeographie  und  Handsckriftenkunde 

35  hrsg  von  P.  Lehmann  [Lindsay].  Appréc.  élogieuse.  ^  B.  W.  Henderson, 
Cif^il  War  and  rébellion  in  the  Boman  Empire.  A  companion  to  the  Historiés 
of  Tacitus  [Hardy].  Ne  désappointe  aucun  de  ses  lecteurs.  T|  Bianca  Bruno, 
La  terza  guerra  Samnitica  [Matthaei].  Soigné.  Tf  Ch.  Huelsen  u.  Ad.  Mi- 
CHAELis,    Cod.  Escurialensis,   ein  Skizzenbuch  aus  der  Werkstatt  Domenico 

40  Ghirlandaios  hrsg.  von  H.  Egger  [Ashby].  De  la  plus  haute  importance. 
^11 N»  3.  The  «  Mountain-mother  »  ode  in  the  Helena  of  Euripides  [W.  Scott]. 
Défend  contre  Paley  le  chant  du  chœur  1301-1368  de  l'Hélène  d'Euripide. 
P.  prétendait  que  bien  que  beau  en  lui-même,  ce  chant  n'était  pas  en  rap- 
port avec  le  sujet  de  la  tragédie.  S.  en  explique  les  difficultés,  en  rétabUt 

45  les  passages  altérés  et  montre  qu'il  est  bien  à  sa  place.  ^  Senecas  Letters  : 
Notes  and  Emendations,  3  [W.  C.  Summer].  Dans  ce  3^  art.  <Cf.  supra>, 
S  étudie  un  certain  nombre  de  passages  des  Lettres  à  Lucilius  53  à  122. 
^  Note  on  Plato,  Phaedo  105  A  [F.  M.  Cornford].  On  a  fait  beaucoup  d'ob- 
jections   au    passage    «    toÎîto    [xèv    oùv    xal   aûrb    aXXco  âvavTt'ov,  il  faut  le 

50  conserver,  et  ne  pas  intercaler  avec  Kôhler  oùx  devant  âvavTtov.  Explica- 
tion. ^  The  Word  /pudo/oerv  in  the  Repubhc  of  Plato  [G.  B.  Hussey]. 
Xpu(7o/û£?v  qui  se  trouve  dans  Platon  Resp.  450  B  est  un  mot  rare. 
H.  exphque  le  passage,  au  moyen  de  Herod.  III,  102,  et  traduit  «  Crois-tu 


CLASSICAL    QUARTERLY.  231 

donc  que  ces  gens  sont  venus  ici  comme  des  chercheurs  d'or  avec  l'intention 
de  s'en  aller  en  hâte  ».  ^  Ad  Epictetum  [A.  J.  Kronenberg].  Dans  cet   art. 
qui  se  continue  dans  le  n°  4,  K.  propose  des  corrections  pour  un  certain 
nombre  de  passages  d'Epictète.  ^  Ferrero's  reconstruction  of  Caesar's  first 
Commentary  [T.  R.  Holmes].  Défend  contre  Ferrero  (Grandezza  e  decadenza  ^ 
di  Roma,  2)  la  véracité  du  récit  que  fait  César  de  sa  campagne  c  ntre  les 
Helvètes  et  Arioviste  et  montre  qu'il  faut  continuer  à  regarder  les  Commen- 
taires de  C.  comme  une  source  authentique  de  ces  événements.  ^  On  Clemens 
Alexandrinus  Stromata  IV,  23  [J.  C.  Wilson].  Rétablir  comme  suit  le  texte 
des    Stromata,    IV,    23    :  b    ttÀoùtoç,    tpY,(Tl,    Tràvra;    xxOàTTsp  iarpôç   xaxoç  i^ 
^XÉTrovTai;  TcapaXaêJjv   TUipXoùç  Troteï,   d'après   Stob.    Flor.  93,    20.  ^  Some 
Coptic  legends    about  Roman  Emperors  [E.  O.  Windstedt].  D'après    la 
première  de  ces  légendes  (qui  se  trouvent  Ms.  Par.  Copte  131%  Fol.  40), 
Néron  ou  Domitien  aurait  fait  arroser  d'huile  l'île  d'Agathon  ou  de  Pan  dans 
la  mer  Rouge  :  il  est  possible  qu'il  y  ait  eu  des  sources  d'huile  minérale  près  ^^ 
de  ces  régions  :  la  seconde  concerne  la  vie  de  Dioclétien  avant  qu'il  fût 
monté  sur  le  trône,  qu'il  dut  à  son  talent  de  flûtiste.  ^  Agar,  Homerica 
[T.  W.  Allen].  Réunion  d'art,  parus  la  plupart  dans  le  Journ.  of.  Phil.  Inté- 
ressant et  important. Tl  L.  Wenger,  Die  Stellvertretung  im  Rechte  der  Papyri 
[A.  S.  Hunt].  Important  et  fait  avec  soin.  ^  E.  Littmann  and  W.  K.  Pren-  20 
TIGE,  Greek  and  Latin  Inscr.  in  Syria  [Roux].  Edité  avec  soin.  ^  1,  W.  Ame- 
LUNG,  Die  Skulpturen  des  Vatican.  Mus.;  2,  A.  Ruesch,  Guida  illustrata  dcl 
Museo  Nazionale  di  Napoli  [Jones],  1,  Fait  époque;  2,  Sera  utile,  mais  cher. 
1f^  N°  4.  On  the  Indian  Dog  [A.  Platt].  Le   'Ivotxôç   xjwv  dont  parle  Aris- 
tote  (Hist.  Nat.  VIII,  28  et  de  Gen.  Anim.  763%  34)  comme  né  du  croisement  ^^ 
du  chien  et  du  tigre  est  un  véritable  chien  qui  n'appartient  pas  à  la  variété 
dont  parlent  Xénophon  (Cyn.  IX,  1  etX,  1)  etCtesias,  mais  nous  ne  pouvons 
rien  savoir  sur  ses  origines.  ^  Vester  =  tuus  [A.  E.  Housman]  «  Vester  » 
dans  Catulle  39,  20  et  99,  6  est  mis  pour  «  tuus  »  comme  dans  Ovide,  Am.  II, 
16,  24  et  Sen.  Herc.  Oet.  1513.  Tj  Sapho's  Ode  to  theNereids[J.-M.  Edmonds].  ^^ 
Restitution  de  cette  ode  d'après  le  papyrus  d'Oxyrhinchus;  texte,  apparat 
critique  et  notes  explicatives.  ^  On  Sihus  Italiens  [S.  G.  Owen.]  Après  avoir 
montré  que  le  jugement  que  Pline  le  jeune  (111,  7)  porte  sur  la  valeur  litté- 
raire de  Silius  Italiens  est  plus  juste  que  celui  des  critiques  modernes, 
O.  étudie  au  point  de  vue  de  la  critique  de  texte  douze  passages  de  ce  poète.  3^ 
If  Notes  on  Cicero,  Pro  Sestio  [W.  Peterson].  Remarques  de  critique  de  texte 
sur  quinze  passages.  ^  Latin  word   studies  [E.    W.  Fay].    1,    Interpres, 
miles,  etc.  et  le  confixe  -et-,  «  errans»,  cf.  -etum  «  allée  »,  Suit  une  liste  des 
principaux  dérivés  de  la  racine  et  «  errare  ».  T[  Notes  on  Juvenal,   Apu- 
leius,  etc.  [S.  T.  CoUins].  Juvenal  16,  25,  lire  «  adsit  ».  Apul.  Metam.  II,  5  ^o 
(Helm),  «  numinis  »;  II,  29,  «  salebris  »;  X,  2,  supprimer  «  ob  id  »  qui  est  une 
glose  marginale.  S*  Aug.  Confes.  IX,  9,  20,  lire  «  maledicaslinguas»  aul.  de 
«  médias  1.  »  ^  Hermès.  Pan,  Logos  [F.  M,  Cornford],  comme  complément  à 
Zielinski  :  Hermès  und  die  Hermeneutik  <Arch.  f.  Rehgionswiss,  VIII 
et  IX>,  C.  étudie  un  passage  d'Aristote  Rhet.  Il,  24,  1401  a  12,  où  est  men-  *j 
tionnée  la  triade  Hermès,  Pan,  Logos  et  montre  qu'il  est  probable  qu'elle 
se  rapporte  à  l'ouvrage  perdu  du  rhéteur  Alkidamas,  l'élève  de  Gorgias  : 
'Eyxcofxiov  IlpcoTscoç  tou  xuvô;  mentionné  par  Ménandre  Trspl  ÈTrtosixTtxàJv 
II,   I.  Tf  Varia  Graeca  [T.  W.  Allen].  1,    Xtopfov  =    passage.    Restituer 
dans  la  scoHedeHom.  A  £vàXXa)/((opi')a)XéY'5^T£ç.Exemple  de  ywpîov  ayant  50 
le  sens  de  passage;  2,  "Ev  rtvt,'  'év   nat.  Deux  passages  de  Gaiien  XV,  25 
et  XVI,  275  corroborent  la  trad.  de  h  rtciv   'HpwStavô;  par  «  dans  qqs  pas- 
sages d'Hérodien  »  proposée  pour  Scol.  Hom.  E.  118  par  l'auteur  <  cf. 


232  1909.  —    GRANDE-BRETAGNE. 

Class.  Quart.  1908,  216  >  3,  Preuves  par  des  exemples  tirés  de  Plutarque, 
Pausanias,  Et.  de  Byzance  at  surtout  de  Galien  que  dans  le  passage  de  Proclus 
HT.  ÊTrtxou  xuxXûu  Tx  Trûr/jp-axa  otaaco^sTat  xal  (TTrouoaî^sTai  »,  <jM^taOy.i  a  bien 
le  sens  de  «  être  conservé  ».  ^  Emendations  of  the  Epistles  of  Julian  [A. 
6  Platt].  Corrections  pour  huit  passages.  ^  The  origin  and  form  of  Aeolic  Verse 
rj.  W.  White].  A  démontré  ailleurs  <Harv.  St.  1907.  Cf.  R.  d.  R.  32,  184, 
21sq.>  que  les  principes  proposés  par  Héhodore  et  Hephaestion  suffisent 
pour  l'analyse  des  chants  lyriques  Eohens  dans  la  comédie  grecque;  il  veut 
prouver  maintenant  dans  cet  art.  de  19   p.  que  cette  théorie  s'accorde 

10  avec  l'origine  probable  du  vers  Eolien  et  tire  ses  exemples  uniquement  de 
Sophocle.  T[The  Madrid  ms.  of  Manilius  [C.  E.  Stuart].  Justifie  d'après  una 
recension  récente  de  ce  ms.  les  leçons  de  Loewe,  sauf  quatre  <Cf.  Cl,  Q. 
Oct.  1907 >.  ^  Notes  on  Longinus  De  subhmitate  [T.  G.  Tucker].  Corrections 
pour  quatre  passages,  IV,  4;  X  fin;  XXX,  20;  XXXII  comm.  If  Addenda 

16  à  l'art,  sur  «  Sappho  Ode  to  the  Nereids  »  [Edmonds].  Rectification  à  la 
lecture  de  deux  passages  du  papyrus.  H.  S. 

The  Classical  Review.  XXIII.  1909.  N»  1.  Perta  de  Lycaonie  [T.  Cal- 
lander].  Une  inscr.  grecque,  trouvée  à  Kotchash  en  1907,  permet  d'iden- 
tifier l'emplacement  de  Perta  (appelée  Petra  par  erreur  dans  la  table  des 

20  Peutinger)  ;  elle  était  située  sur  la  voie  romaine  entre  Pegella  et  Savatra. 
^  Id.  [W.  M.  Ramsay].  Perta  se  trouvait  sur  l'emplacement  du  village  actuel 
de  Geimir,  où  plusieurs  inscr.  attestent  son  importance  à  l'époque  romaine. 
A  Obruk  on  a  trouvé  une  copie  de  l'inscr.  de  Kotchash,  qui  confirme  la  res- 
titution de  Callander.  •[[  Virgile,  Églogues,  IX,  17  [John  Sargeaunt].  Inter- 

25  prétation  détaillée.  Le  sens  est  :  un  tel  malheur  peut-il  échoir  à  quelqu'un? 
If  Eschyle,  Agam.  1146-1149;  Pers.  274-277  [H.  L.  Jones].  Lire:  dans  le 
premier  passage  xXaii[ji.âT(Dv  <(y'^aT£p  au  v.  1148;  dans  le  second 
(avec  Tournier)  stvt  TrXâxsffTiv,  au  lieu  de  Iv  otTrXixsaaiv,  au  v.  277. 
Discussion,  ^f  Eschyle,  Agam.  194  (204  VerroU)  [A.  C.  P.  Mackworth].  Au 

so  lieu  de  fipoTcov  àXat,  le  sens  suggère  de  lire  àXat  (d's'tXoj,  £âXY,v,  àXst;). 
^  F.  Blass,  Die  Eumeniden  des  Aischylos  [Verrall].  Cette  éd.  posthume, 
avec  introd.  et  notes,  est  tout  à  fait  digne  d'attention  :  examen  de  plusieurs 
leçons  et  conjectures.  ^  R.  W.  Macan,  Herodotus  VII,  VIII,  IX  [E.  S. 
Thompson].  Éloge  de  cette  éd.  monumentale,  avec  introd.,  apparat,  com- 
as mentaire,  appendices,  index  et  cartes.  Le  texte  est  en  substance  celui  de 
Stein.  ^  A.  Ludwich,  Homeri  Ilias,  Il  [Allen].  Éd.  critique  de  grande  valeur, 
plan  et  classement  des  mss.  L.  a  rassemblé  une  imposante  quantité  de 
citations  antiques,  puisées  surtout  dans  les  grammairiens.  Tf  K.  Brugmann, 
Grundriss  der  Vergleichenden  Grammatik,  II  [Conway].  C'est  le  second  vol. 

4 ,  de  la  2^  éd.  Plan,  changements  et  additions.  Ouvrage  indispensable  et  de 
premier  ordre,  ^f  F.  H.  Marshall,  Catalogue  of  the  Finger-Rings  (Greek, 
Etriiscan  and  Roman)  in  the  British  Muséum  [Pernice].  Très  utile;  beaucoup 
de  soin.  Divisions,  remarques.  ^  A.  C.  Clark,  Q.  Asconii  Pediani  Cmmenta- 
rii  [Reid].  Ed.  en  progrès  sur  celles  de  Madvig,  Kiessling  et  Schoell,  et  qui 

45  fera  sûrement  loi  pour  longtemps  encore.  Examen  de  qqs  passages.  ^  Rud. 
Schneider,  Griech.  Poliorketiker  [Id.].  Ed.,  avec  texte  (basée  sur  Par.  M. 
et  P,  et  Vat.  V)  et  traduction  allemande,  des  Poliorcétiques  d'Apollodore 
de  Damas.  Observations.  ^  Paul  Hildebrandt,  Scholia  in  Ciceronis  Ora- 
tiones  BoHensia  [Id.].  Ed.  fort  utile,  malqré  qqs  faiblesses;  texte  solide, 

50  précédé  des  Schoha  Gronoviana;  index  très  soigné.  ^  J.  de  Prott-L.  Ziehen, 
Leges  Graecorutn  sacrae  e  titulis  collectae,  II,  1.  Leges  Graeciae  et  insularum 
[W.  H.  D.  R.].  Précieux  pour  tous  ceux  qu'intéresse  la  religion  grecque. 
Z.  a  continué  dignement  l'ouvrage  inachevé  de  P.   Comm.  approfondi; 


CLASSICAL    REVIEW   (tHE).  233 

texte  mal  imprimé.  ^  R.  Delbruck,  Hellenistische  Bauten  in  Latium.  I. 
Baubeschreibungen  [Id.].  Beaucoup  de  soin;  des  idées  contestables,  ^j  Wm. 
LiNDSAY,  Contractions  in  early  Latin  Minuscule  MSS  [Id.].  A  résumé  et 
codifié  les  résultats  de  la  découverte  de  Traube  (Nomina  Sacra)  :  indispen- 
sableà  quiconque  s'adonne  àla  critique  des  textes.  ^Archéologie.  Corsto-  ^ 
pitum  [R.  H.  Forster].  Nouvelles  fouilles  (de  juillet  à  octobre  1908).  Tflï  Mars. 
La  mort  de  Cyrsilus,  alias  Lycidès  [A.  W.  Verrall].  Le  désaccord  de  Cicé- 
ron,  imputable  à  une  mauvaise  lecture  du  De  corona  de  Démosthène,  ne 
saurait  infirmer  les  témoignages  concordants  d'Hérodote,  Lycurgue  et 
Démosthène  sur  la  mort  de  Cyrsilus  (Lycidès  dans  Hérodote),  qui  fut  lo 
lapidé  pour  trahison  l'année  même  de  Platée.  ^  KXtTiaiç  o|jl{jl  s/wv 
(Ajax  191)  [J.  E.  Harry].  Justifie,  contre  Jebb  et  autres,  son  interprétation 
déjà  ancienne  de  ce  passage,  où  il  restitue  àofxjxa  son  sens  propre  (œil,  et 
non  visage).  ][  Deux  rapprochements  classiques  [J.  P.  Postgate].  Rap- 
proche un  passage  de  Wordsworth  avec  Lucain  (Phars.  219),  et  un  de  Ten-  ^^ 
nyson  avec  Apulée  (Florida  II,  p.  146  de  Vhet).  ^  Tacite,  Ann.  IV,  33 
[Rachel  E.  Wedd].  Interprétation  détaillée.  ]{  Théocrite,  Idyll.  I,  136  [Id.]. 
Lire  xtj;  opôpwv,  au  lieu  de  x  èpiwv.  Discussion  et  exemples  à  l'appui. 
Tl  HeroclasII,44,  45  [H..  G  Evelyn-White].Kuuô?a  ici  le  sens  du  latin  cunnus, 
et  le  vers  est  un  proverbe.  ^  Aristophane,  Ach.  912  [M.  Kraus].  Lire  xt  B  'àot-  20 
xov  TraOœv,  au  lieu  de  xî  oai  xaxbv  tt.  ^  Properce  1,  XX,  32  [J.  U.  Powell]. 
Défend  la  lecture  Ephydriasin,  contre  la  conjecture  Enhydriasin  de 
Postgate.  ]f  W.  J.  Anderson-R.  P.  Spiers,  The  Architecture  of  Greece 
and  Rome  [Lethaby].  2^  éd.  Eloges  :  aussi  solide  qu'agréable.  *[[  H.  Diels, 
Die  Fragmente  der  Vorsokratiker  (Griech.  und  Deutsch),  II,  1  [Pearson].  25 
Très  bon;  2^  éd.  en  progrès  sur  la  l''*'.  Observations  de  détail.  ^  Th.  W. 
Allen,  Homeri  Odyssea  I-XXIV  [Agar].  A.  s'est  montré  le  digne  continua- 
teur et  l'émule  de  Ludwich.  Examen  détaillé  et  remarques.  ^  W.  Gundel, 
De  stellarum  appellatione  et  religione  Romana  [Granger].  Utile;  mais  des 
faiblesses  et  des  erreurs;  latin  plutôt  médiocre.  ^P.  MARTiN0N,Z,es  Drames  so 
d'Euripide  [G.  M.].  Trad.  en  vers  faciles  et  agréables;  les  chœurs  sont  omis 
et  les  discours  abrégés.  ^  O.  Dahnhardt,  Natursagen  :  eine  Sammlung 
naturdeutendcr  Sagen,  Mdrchen,  Fabeln  und  Legendcr  [Rouse].  Aussi  utile 
aux  philologues  et  aux  théologiens  qu'aux  folkloristes.  Plan  et  observations. 
^  Th.  BiRT,  Die  Buchrolle  in  der  Kunst  :  archàolo gisch-antiquarische  Unter-  35 
suchungen  zum  antiken  Buchwesen  [E-  J-  F.].  Intéressant;  fait  suite  à  son 
ouvrage  «  Das  antiche  Buchwesen  ».  Illustrations  trop  médiocres.  ^  Carl 
Robert,  Szenen  aus  Menanders  Komôdien;  Id.,  Der  neue  Menander;  J .  van 
Leeuwen,  Menandri  qiiator  jabularum  fragmenta  [H.  R.].  R.  nous  donne 
une  trad.  en  vers  du  nouveau  Ménandre,  qui  n'a  pas  l'élégance  de  l'original.  40 
puis  un  texte  dont  les  corrections  sont  quelque  peu  aventureuses.  L.  pubUe, 
en  2*5  éd.,  un  texte  très  amendé,  avec  un  bref  commentaire.  ^  G.  H.  Chase, 
The  Loeb  Collection  of  Arretine  Pottery  [H.  B.  W].  Très  bon  catalogue  des- 
criptif. ^  F.  H.  Jackson,  The  Shores  of  the  Adriatic  :  The  Austrian  Side, 
the  KUstenlande,  Istria  and  Dalmatia  [Id.].  Beaucoup  de  détails  intéressant  *^ 
l'antiquité.  ^  R.  Cagnat,  Les  deux  Camps  de  la  Légion  IIP  Auguste  a  Lam- 
bcse  [Id.].  Résultats  complets  des  dernières  fouilles  :  le  plus  petit  est  le 
camp  primitif  de  la  légion  et  date  d'Hadrien;  l'autre  est  du  début  du  m*'  s. 
p.  C.  T[  Archéologie.  C.  r.  mensuel  des  fouilles  faites  en  Angleterre  (Maum- 
bury  Rings),  Grèce  (Phigaleia  en  Arcadie,  Corinthe,  Olympie,  Pagasai  en  50 
Thessahe),  Italie  (Rome,  Pompéi),  Sicile  (Gela)  [E.  J.  Forsdyke].  ]|lf  Mai. 
Un  nouveau  fragment  d'Alcée  [J.  M.  Edmonds].  Restitution,  commentaire 
critique  et  explicatif,  et  traduction  d'une  partie  (26  vers)  d'un  des  nouveaux 


234  1909.   —    GRANDE-BRETAGNE. 

fragments  publiés  en  1097  par  Schubart  et  Wilamowitz-Moellendorfî.  ^  Une 
nouvelle  interprétation  de  l'Hippolyte  d'Euripide  [J.  F.  Dobson].  Phèdre 
serait  inncente  des  événements,  impossibles  à  prévoir,  qui  déterminèrent 
la  mort  d'Hippolyte.  ^  Conclusion  sur  le  «  Portus  Itius  »  [T.  Rice  Holmes]. 
5  Si  c'est  de  Boulogne  que  César  mit  à  la  voile  pour  sa  première  expédition, 
c'est  de  Wyssant  qu'il  appareilla  pour  la  seconde.  ^  Arnobius  VII,  18  (252, 
14),  VII,  50  (284,  10),  V,  7  (180,  4)  [H.  Johnson].  Lire:  sinus  pour  minus 
dans  le  premier  passage;  forte  m  pour  forti  dans  le  second;  deitas  pour 
et  as  dans  le  troisième.  ^  MéxanTat  [J.  Fraser].  Interprétation  de   cet  ocTtaÇ 

10  dans  Homère  (i  221),  qui  signifierait  «  ceux  qui  sont  entre  ».  ^  Correction 
aux  Oxyrhynchus  Papyri  VI,  116  [W.  R.  Roberts].  Dans  ce  commentaire 

sur  Thucydide  II,  la  lacune  x[ ]v  de  Grenfell-Hunt,  peut  être  comblée 

par  les   mots  x  <aTà  à7rapTt<T;ji.ô>v.   If  R.    Reitzenstein,   Hellenistische 
Wundererzàhlungen.  —  R.  Helm,  Lucian  und  Menipp  [F.  Oranger].  Deux 

16  études  très  suggestives  sur  la  manière  d'utihser  les  sources.  ^  R.  Mulder, 
De  conscientiae  NotionCy  quae  et  qualis  juerit  Romanis.  —  A.  E.  Dobbs, 
Philosophy  and  Popular  Morals  in  ancient  Greece  [Jones].  Ouvrages  d'un  vif 
intérêt,  appuyés  sur  de  solides  citations.  Analyse  et  remarques.  T[  E.  R. 
Oarnsey,   The  odes  of  Horace  :   A  translation  and  an  exposition  [Owen]. 

20  Trad.  en  vers  blancs;  dans  la  dissertation,  le  rôle  de  Licinius  Murena  est 
vraiment  trop  amplifié.  ^  Thilo-Hagen,  Servii  Grammatici  qui  feruntur  in 
Vergilii  carmina  Commentarii.  III,  2  [Winbolt].  Cet  appendice  contient  les 
commentaires  de  Philargyrius  et  de  Probus,  les  Scholia  Veronensia,  les 
fragments  d'Asper,  etc.  On  attend  les  Indices  et  la  Préface,  qui  seront 

25  l'œuvre  de  Rabbow.  ^  Ch.  H.  Beeson,  Hegemonius  :  Acta  Archelai  [S. 
Peake].  Excellente  éd.  critique,  avec  une  introduction  remarquable,  de  cet 
ouvrage  précieux  pour  l'étude  du  manichéisme.  ^  Th.  Mommsen,  Le  Droit 
Pénal  Romain  [X.].  Bonne  traduction  française  par  Duquesne.  ^^fJuin. 
Trois  fragments  de  Sappho  [J.  M.  Edmonds].  Restitution,  trad.  et  comm.  de 

30  ces  fragments  découverts  à  Herculanum.  ^  Sur  te,  etc.,  avec  des  vocatifs 
[A.  Platt].  Exemples  à  l'appui  de  la  règle  posée  par  Monro  (Homeric  Gram- 
mar).  Exceptions  avec  discussion.  ][  La  vitesse  des  vaisseaux  de  guerre 
au  v^  s.  a  C.  [G.  B.  Grundy].  Tarn  a  eu  tort  de  révoquer  en  doute  l'assertion 
d'Hérodote  sur  la  durée  du  trajet  de  la  flotte  perse,  qui  a  très  bien  pu  venir 

85  en  un  jour  de  Therma  au  cap  Sépias,  ^  Térence,  Andria  V,  4,  37-8  (940-1) 
[J.  S.  Phillimore].  Lire  :  in  malam  rem,  ubi  dignus  es,  au  lieu  de  qui  me 
malehabet  P.  A.  dignus  est.  Dans  Eunuchusl53(éd.  Fabia),  lire:  istisce 
(ou  istiscine)  factis,  aulieudecumistisf  actis.^i  Juvénall,  157  etTacite, 
Ann.  XV,  44  [S.  G.  Owen].  La  conjecture  ut  sulcumdent  lucis  dans  Juv., 

*o  est  en  accord  avec  le  passage  de  Tac.^f  Varia  [H.  D.  Naylor].  Correction  ou 
interprétation  de  qqs  passages  (Platon,  Rep.  I.  331  A;  Juvénal  15,  145; 
Horace,  Ep.  I,  16,  30;  Virgile,  En.  VI.  452-454,  567.  ^  W.  W.  Buckland, 
The  Roman  Law  of  Slavery  [F.  de  Zulueta].  Condition  de  l'esclave  d'Auguste 
à  Justinien;  analyse  favorable.  ^  J.  A.  Smith- W.  D.  Ross,  The  Works  of 

*5  Aristotle,  I  :  Parça  naturalia,  Il  :  De  lineis  insecabilibus  [A.  Bury].  Trad. 
fort  utile  et  appelée  à  un  vif  succès.  %  Id.,  /rf.,  VIII  :  Metaphysica  [Id.]. 
Très  bonne  traduction  anglaise  par  Ross,  d'après  le  texte  de  Christ;  les 
notes  manquent  de  méthode.  ^  H.  Mutschmann,  Divisiones  quae  vulgo 
dicuntur  Aristoteleae  [Id.].  M.  a  publié  les  32  divisions  de  Diogène   Laërce 

50  et  celles  du  Codex  Marcianus  257,  avec  préface,  notes  critiques  et  testi- 
monia.  %  L.  Dittmeyer,  Aristotelis  de  Animalibus  Historia.  —  G.  Rudberg. 
Textstudien  zur  Tiergeschichte  des  Aristoteles  [Id.]:  L'éd.  de  D.  est  en  progrès 
sur  celle  d'Aubert-Wimmer.  R.  a  attaqué  le  problème  des  sources  et  dressé 


CLASSICAL    REVIEW    (tHe).  235 

une  généalogie  des  mss.  ^  L.  Laurand,  De  M.  T.  Ciceronis  Siudiis  Rheto- 
ricis.  —  Id.,  Etudes  sur  le  style  des  Discours  de  Cicéron,  avec  une  esquisse  de 
VHistoire  du  «  Cursus  »  [W.  R.  Roberts].  Analyse  élogieuse.^  Evans,  Lang, 
MuRRAY,  Jevons,  Myres,  Fowler,  Anthropology  andthe  Classics  [J.  E., 
Harrison].  Six  conférences  d'un  vif  intérêt  (Le  grec  épique  primitif,  Hérodote  ^ 
et  l'anthropologie,  Lustratio,  etc.).  ^  TJie  lately  discovered  Fragments  of 
Menander  [EUis].  Ed.  la  plus  récente  et  la  plus  complète  (texte,  trad.,  notes 
critiques  et  explicatives),  due  à  Harberton.  Remarques  et  réserves. 
^  F.  Eh  RLE,  Roma  prima  di  Sisto  V  [Ashby].  Publication  fort  utile,  avec  une 
savante  introduction  du  plan  de  Rome  de  1577,  dont  la  copie,  unique,  se  lo 
trouve  au  Br.  Mus.  ^  H.  Thiersch,  Pharos  antike,  Islam  und  Occident 
[Mahaffy].  Monographie  remarquable,  qui  épuise  le  sujet,  et  va  de  l'anti- 
quité au  xiii'î  s.  p.  C.  ^  W.  R.  Lethaby,  Greek  Buildings  represented  by 
Fragments  in  the  Br.  Mus.  [T.  Fyfe].  Restitution  du  temple  de  Diane  à 
Ephèse,  et  de  la  tombe  de  Mausole;  contribution  des  plus  suggestives  à  i^ 
l'histoire  de  l'architecture  grecque.  ^  E.  Pais,  Ancient  Italy  [J.  S.  R.]. 
Collection  d'articles  sur  les  colonies  grecques  d'Italie,  de  Sicile  et  de  Sar- 
daigne;  exposé  et  réserves.  ^  A.  Ludwich,  Homerischer  Hymnenbau  [Wil- 
liams]. Théorie  contestable  basée  sur  une  particularité  de  l'Hymne  à 
Hermès, et  dont  L.  poursuit  l'application  dans  Callimaque,  Théocrite,  20 
Virgile,  Nonnus,  etc.;  le  symbolisme  de  cette  divisibilité  par  divers  nombres 
du  chiffre  total  des  vers,  est  par  trop  douteux.  ^  Ad.  Michaelis,  A  century 
of  archaeological  Discoçeries  [H.  B.  W.].  Beaucoup  de  vie  et  d'intérêt;  trad. 
de  Kahnweiler,  et 'préface  de  Gardner.  ^  E.  Pottier,  Douris  andthe  Painters 
of  greek  Vases  [Id.].  Trad.  de  Kahnweiler  qui  a  conservé  le  charme  de  25 
l'original;  préface  d'Harrison;  illustrations  en  couleur.  ^Margarete  Lang, 
Die  Bestimmung  des  Onos  oder  Epinetron  [Id.].  L'objet  devait  être  en  bois, 
et  plus  spécialement  employé  par  les  femmes.  ^  B.  Mommert,  Hopcpuptou 
'Acpoptxal  Trpbç  rà  voTjTi.  [R.  G.  B.].  Edition  très  soignée,  avec  testi- 
monia  et  apparat;  dans  le  texte  ont  trouvé  place  plusieurs  corrections  de  3o 
Kroll.  ][  Th.  Breiter,  M.  Manilii  Astronomica,  II,  Commentum  [H.  V. 
Garrod].  Ce  commentaire,  rédigé  avec  trop  de  hâte,  contient  même  des 
erreurs  et  n'est  pas  digne  du  texte  établi  avec  soin.  ^î  W.  Peterson,  M.  T. 
Ciceronis  Divinatio  in  Q.  Caecilium;  Orationes  in  C.  Verrem  [Nicklin].  Ed. 
critique  qui  ne  manque  pas  de  qualités;  réserves  de  méthode  sur  divers  3i 
points.  1[  Archéologie.  Compte-rendu  mensuel  des  découvertes  faites 
en  Russie  (Batoum,  Panticapaion),  Afrique  (Mahdia,  BuUaRegia,  Kairouan), 
France  (Narbonne,  Ahse-Sainte-Reine)  [X.].  ^^f  Août.  Euripide  Helena 
962-974  [A.  W.  Verrall].  Correction  proposée  pour  les  v.  973-4,  qui  n'ont 
ni  sens,  ni  mesure.  Lire  Trarpbç  sùireêotiç  à  la  fin  du  premier,  et  dans  le  40 
second  Y'àv£tçcpavTâcr(j(.aT'  au  lieu  de  a-av£?<T!xvTi[j.'.  Discussion.  ^  Les  expres- 
sions oSe  6  TToXejj.oi;  et  b  7roX£[xoç  08e  dans  Thucydida  [G.  B.  Grundy].  La 
première  construction  s'applique  à  la  guerre  encore  à  venir,  la  seconde  à 
la  guerre  présente.  Examen  critique  des  passages  qui  offrent  l'une  et  l'autre; 
conclusions  historiques  ou  littéraires  qui  découlent  de  leur  emploi,  par  13 
exemple  pour  déterminer  ave  '  vraisemblance  l'ordre  de  composition  des 
différentes  parties  de  l'Histoire  de  Thucydide.  ^  La  date  de  disparition  de 
la  Légion  XXI.  Rapax  [G.  L.  Cheesman].  Elle  n'aurait  pas  été  détruite  sur 
le  Danube  avec  la  légion  V  Alaudae,  sous  le  règne  de  Domitien,  mais  pro- 
bablement dissoute  en  manière  de  disgrâce  par  Trajan,  après  un  échec  60 
honteux  contre  les  D aces. ^T Nouveaux  fragments  de  Sappho  [J.  M.  Edmonds]. 
On  les  trouve  au  5«  vol.  des  Ber.  Klassikertext.  Essai  de  restitution,  avec 
commentaire  critique  et  explicatif.  ^  Une  importante  inscr.  relative  à  la 


236  1909.  —   GRANDE-BRETAGNE. 

guerre  sociale  [Th.  Ashby].  Découverte  et  restaurée  par  Gatti,  elle  doit 
remonter  à  la  fin  de  90  a.  C,  et  faisait  partie  des  documents  conservés  au 
Capitole;  c'est  un  décret  conférant  des  récompenses  (corniculum,  pa- 
tella,  etc.)  aux  soldats  de  la  turma  Salluitana,  dont  les  noms  suivent. 

6  ^  Jules  Maurice,  Numismatique  Consianttn terme  [Wroth].  Analyse  élogieuse. 
^  R.  Ellis,  Appendix  Vergiliana.  —  G.  Curcio,  Id.  (Poeti  Latini  Minori, 
vol.  II,  fasc.  2).  [Garrod].  Ellis  s'est  surpassé  dans  cette  éd.  critique  :  texte 
établi  avec  tact  et  prudence  sur  des  collations  nouvelles,  conjectures  heu- 
reuses. Curcio,  avec  des  qualités  réelles,  reste  inférieur  à  E.  :  commentaire 

10  souvent  oiseux  ou  qui  n'explique  rien.  ^  K.  Brugmann,  Die  Distributiven 
und  die  Kollektiven  Numeralia  der  Indogermanischen  Sprachen  [Jackson], 
D'un  vif  intérêt  pour  les  linguistes  et  aussi  les  philologues  (usage,  en  grec 
et  en  latin,  des  distributifs  qui  ne  sont  que  d'anciens  collectifs).  Tj  C.  N. 
Smiley,  Zafinitas  a«d  '  EXXyivtfffjLÔç    [W.   R.   Roberts].    Etude  solide  et 

16  attachante  sur  la  pureté  du  style  en  grec  et  en  latin,  dont  les  adeptes 
(Quintilien,  Denys  d'Halicarnasse,  etc.)  se  réclamaient  des  théories  stoï- 
ciennes. ^  Richter-Eberhard-Nohl,  Cicero's  Rede  gegen  C.  Verres,  IV 
[Peterson].  Eloge  de  cette  4e  éd.,  revue  par  Nohl  et  pourvue  d'un  excellent 
appendice  critique.  Appréciation  détaillée  et  discussion  de  plusieurs  pas- 

580  sages.  ^  Paul  Regnaud,  Dictionnaire  étymologique  du  Latin  et  du  Grec  dans 
ses  rapports  avec  le  Latin,  d'après  la  méthode  évolutionniste  [S.  E.  Jakson]. 
Peu  clair;  méconnaît  les  lois  phonétiques.  T[  M.  Jatta,  Le  Rappresentanze 
Figurate  délie  Provincie  Romane  [G.  F.  HiH].  Catalogue  très  utile  des  monu- 
ments, avec  notes  et  illustrations.  ^  M.  Croiset,  Ménandre  :  V Arbitrage 

*ô  [H.  R.].  Bonne  éd.,  avec  notes  critiques  et  traduction;  qqs  erreurs.  ^  J.  Bur- 
net,  Early  greek  Philosophy  [W.  H.  S.  J.].  2^  éd.,  augmentée  et  amendée, 
d'un  excellent  guide.  ^  A.  Faire  an  ks,  Athenian  White  Lekythoi  [H.  B.  W.]. 
Très  intéressant  :  430  spécimens,  classés  et  décrits  avec  soin,  et  qui  vont 
de  475  à  430  a.  C  ^  R.  Heinze,  VirgiVs  Epische  Technik  [S.  E.  Wuibolt]. 

80  2^  éd.,  modifiée  d'après  les  vues  de  Norden,  de  cet  ouvrage  de  valeur;  plan. 
TfTJSept.Sur  une  nouvelle  distribution  des  parties  dans  Eschyle  Agamemnon 
489-502  [Adam  Fox].  Le  sens,  la  correction  suggèrent  une  refonte  du  pas- 
sage. Discussion.  ^  L'attitude  d'Euripide  à  l'égard  de  la  mort  [J.  A.  Spran- 
ger].  Liste  de  passages  prouvant  qu'Euripide  regardait  la  mort  comme  le 

85  commencement  d'une  autre  vie,  et  jugeait  qu'il  faut  l'accuelUir  avec  séré- 
nité. ^  La  vitesse  de  la  navigation  dans  l'antiquité  [W.  W.  Tarn].  Réphque 
à  Grundy;  persiste  à  douter  que  la  flotte  perse  ait  pu  en  un  jour  (Héro- 
dote VII,  183)  aller  de  Therme  à  Sépias.  1[  Deux  notes  sur  Tibulle  [J.  P. 
Postgate].  Dans  I,  ix,  25,  hre  :  lenae  au  heu  de  levé;  discussion  et  rap- 

40  prochement  avec  Plante,  Cistellaria  120.  Le  vocatif  de  Nemesis  (qui  eût  dû 
être  Nëmësï)  n'est  pas  employé  par  Tibulle.  T[  Note  sur  Denys,  de  Demos- 
thene  34  (init.)  [R.  H.  Tukey].  Interprétation  des  mots  xb  xaTaXsiTrôfxsvov 
ijiépoç,  qui  doivent  avoir  trait,  non  à  la  (7tjv0£(7tç,  mais  au  -jrpjcyfAaTixbç  tôttoç. 
^f  Note  sur  Suétone,  Divus  Julius  79,  2  [M.  O.  B.  Caspari].  Le  sens  suggère 

45  d'écrire,  dans  la  réponse  de  César,  non  regem,  mais  Regem  (avec  majus- 
cule). ^  L'épisode  d'Egée,  dans  Médée  663-763  [H.  D.  Naylor].  Importance 
de  cet  épisode  dans  l'évolution  des  projets  de  vengeance  de  Médée.  %  Sur 
Horace,  Satires  II,  vm,  15  [Arthur  Platt].  Ce  Chium  maris  expers  avait 
suri  pour  n'avoir  pas  été  mélangé  d'eau  de  mer  (Cf.  Heracl.  Alleg.  Homer.  35). 

50  ^  Stace,  Silvae  I,  Praef.  35-37  (Klotz).  [D.  A.  Slater].  Lire  ad  manum 
pour  domomum,  dépourvu  de  sens.  If  Kelley  Rees,  The  Rule  of  Three 
Actors  in  the  classical  greek  Drama  [Vcrrall].  De  cette  dissertation  intéres- 
sante, il  résulte  qu'au  temps  de  Sophocle  et  d'Euripide  le  nombre  des  acteurs 


CLASSICAL    REVIEW   (THE).  237 

n'était  pas  encore  limité.  ^  Butler,  Post-Augustan  Poetry  [J.  W.  Mackail]. 
Etude  solide  sur  les  poètes  de  l'âge  d'argent,  de  Sénèque  à  Juvénal.  If  Léon 
Robin,  La  Théorie  platonicienne  de  V amour  [M.  V.  Williams].  Intéressant; 
cet  aspect  du  platonisme  n'avait  pas  été  mis  assez  on  relef.  Des  vues  discu- 
tables.  ^  Id.,  La  Théorie  platonicienne  des  Idées  et  des  Nombres  d'après    6 
Aristote  [Id.].  Analyse  favorable;  mais  ce  n'est  pas  Platon,  c'est    Platon 
interprété  par  Aristote.  Réserves  sur  qqs  points,  ^  W.  H.  Roscher,  Ennea- 
dische  Studien,  Versuch  einer  Geschichte  der  Neunzahl  bei  den  Griechen  [Jack- 
son]. Recherches  curieuses  et  fort  utiles  :  excellente  table  des  matières. 
Plan  détaillé.   %  L.  Friedlaender,   Roman  Life  and  Manners  under  the  jq 
Early  Empire  [F.  A.  T.].  Mauvaise  traduction  anglaise   (par  L.  Magnus), 
de  cet  estimable  ouvrage.  ^  A.  Ernout,  Les  Eléments  dialectaux  du  vocabu- 
laire latin  [J.  Fraser].  Précieux  recueil  de  documents  bien  classés;  plan  et 
observations.  ^  Id.,  Recherches  sur  V emploi  du  passif  latin  à  V époque  répu- 
blicaine [Id.].  Contribution  de  valeur  à  la  future  grammaire  historique  du  15 
Latin.  ^  E.  Ofenloch,  CaeciliiCalactini  Fragmenta  \l\dbQVis\.  AvdS?,Qn\\)\è, 
avec  une  science  et  une  conscience  méritoires,  les  restes  épars  de  cet  inté- 
ressant écrivain.  Analyse  et  remarques.  ^  J.  William,  Diogenis  Oenoandensis 
Fragmenta  [R.  G.  B.].  Nouveau  classement  de  ces  fragments  découverts  par 
Holleaux(1884)  et  publiés  par  Cousin  (1892);  étude  sur  le  vocabulaire  et  le  20 
style  de  l'auteur.  ^  Codices  Blandinii  [J.  Gow].  Histoire  de  ces  mss.  d'Horace, 
détruits  par  un  incendie  en  1566.  %  E.  Witticii,  Homer  in  seinen  Bildern  und 
Vergleichungen  [Winbolt].  Groupement  rationel,  avec  traduction  en  hexa- 
mètres allemands.  ^^  Novembre.  Les  rapports  de  la  civilisation  égéenne 
avec  Servia  [M.  S.  Thompson-A.  J.  B.  Wace].  Analyse  et  discussion  des  25 
articles  de  Vassits  sur  les  fouilles  en  Serbie,  dont  les  monuments  préhis- 
toriques trahissent    l'influence  continue  d'une  civihsation    sud-orientale, 
sans  doute  celle  des  Egéens.  ^  A.  B.  Drachmann,    The  Composition  of 
Sophocles'  Antigone  [H.  A.  S.].  A  propos  de  ce  mémoire,  traduit  d'un  article 
de  l'Hermès,  cherche  à  résoudre  plusieurs  difficultés  qu'il  examine  à  fond,  30 
^  La  défense  d'Oreste  [H.  Richards].  Sans  doute  il  fut  poussé  par  Apollon 
à  venger  son  père,  mais  le  meurtre  de  Clytemnestre  ne  saurait  être  regardé 
absolument  comme  un  àxoûatoç  cpdvoç.  Tf  Platon,  Phédon  66  B  [J.  E.  Harry] 
Interprétation  nouvelle,  avec  discussion  détaillée,  de  ce  passage  difiicile. 
^  Une  note  géographique  sur  Thucydide  IV,  54.  [E.  S.  Forster].  La  place  35 
d'Asine  mentionnée  dans  ce  passage  n'était  pas  l'Asine  de  Messénie,  mais 
une  ville  de  même  nom,  située  sur  la  côte  ouest  du  golfe  de  Laconie,   sur 
l'emplacement  du  village  actuel  de  Scutari.  ^  Térence,  Andria  V,  iv,  37-8 
(940-1)  [A.  Sloman].  La  correction  ingénieuse  de  Phillimore  est  ici  inutile; 
il  suffit  de  ponctuer  :  PA.  Dignus  es  cum  tua  religione,  odium  !  ^  Tacite,  «0 
Hist.  I,  15;  m,  53;  IV,  24  [C.  D.  Fisher].  Le  l^r  passage  est  imité  de  Phne, 
Panegyr.  85,  ou  alors  d'une  source  commune.  Dans  le  second,  lire:  disse- 
rens  pour  edisserens.  Restituer,  dans  le  3<^,  invadit  entre  navibus   et 
invalidus.  ^  Note  sur  les  Dionysiaca  de  Nonnus  [H.  I.  Bell].  Il  semble 
qu'il  faille  identifier  le  MojSatoç  du  Papyrus  B.  M.  273  avec  un  Mojoaïoç  des  45 
Dionysiaques  (32,  1.  165)  :  cela  confirmerait  la  conjecture  de  Kenyon  qui 
attribue  aux  Bassarica  de  Dionysius  les  fragments  épiques   du    papyrus 
ci-dessus.  ^  G.    Németiiy,    Ciris    epyllion    pseudovergilianum  [Housman]. 
Texte  et  commentaire  sans  valeur.  ^  J.  B.  Bury,  The  ancient  greek  Histo- 
rians  [Rackham].  Leçons  d'un  vif  intérêt,  qui  constituent  un  supplément  50 
à  son  Histoire  de  Grèce.  ^  Ferre ro,  The  Greatness  and  Décline  of  Rome,  V 
[G.  M.  Young].  Trad.,  par  Chaytor,  de  cette  œuvre  considérable,  encore 
inachevée.   Des  vues  contestables.   ^  H.  B.  Walters,   Catalogue  of  the 


238  1909.   —    GRANDE-BRETAGNE. 

Roman  Pottery  in  the  Departments  of  Antiquities,  British  Muscum  [Curie]. 
Eloge  de  ce  beau  volume,  précédé  d'une  remarquable  Introduction.  ^  R.  van 
Deman  Magoffin,  A  Study  of  the  Topography  and  Municipal  History  of 
Praeneste  [Ashby].  Consciencieux  recueil  de  documents;  mais  trop  d'inex- 

6  périence.  Demande  à  être  sérieusement  remanié.  5[  A.  Gercke,  L.  Annaei 
Senecae  N aturalium  Quaestionum  libri  VIII  [Summers].  Texte  solidement 
établi.  Discussion  de  plusieurs  points  et  de  plusieurs  passages.  ^  Ethel  B. 
Abrahams,  Greek  Dress  [Hutton].  Beaucoup  de  soin  dans  cette  attachante 
étude  sur  les  costumes  de  la  Grèce  ancienne  depuis  les  temps  préhelléinques 

10  jusqu'à  l'époque  hellénistique.  ^  A.  Souter,  Pseudo- Augustini  Quaestiones 
veteris  et  novi  Testamenti  [E.  W.  Watson].  Excellente  édition.  ^  G.  Carotti, 
A  History  of  Art,  I+II,  1  [H.  B.  Walters].  Traduction,  revue  par  Strong, 
de  cet  ouvrage  exact  et  consciencieux,  mais  peu  lisible;  en  revanche  les 
bibliographies  sont  excellentes.  ^^  Décembre.   Le    fragment    d'Alcée   de 

15  Berlin.  Aberdeen  [J.  M.  Edmonds].  Ce  poème,  dont  une  partie  est  à  Berlin, 
l'autre  à  Aberdeen,  était  un  des  Srao-uoTixâ;  son  mètre  est  celui  de  la 
l^e  ode  d'Horace.  Restitution,  notes  critiques,  traduction  et  commentaire. 
^  Oûtoç  et  oSs  dans  Thucydide  [E.  C.  Marchant].  L'emploi  de  ces  adjectifs 
(ouToç  plus  fréquent  qu'oôe)  dans  Thucydide,  comme  dans  les  Helléniques 

20  de  Xénophon,  n'autorise  nullement  à  admettre,  avec  Herbst  et  Grundy, 
qu'il  y  ait  eu  une  différence  de  sens  entre  la  construction  avant  le  nom  et  la 
construction  après;  statistique  des  deux  constructions  pour  l'un  et  l'autre 
adjectif  démonstratif.  ^  Quelques  notes  [A.  1.  Ellis].  Interprétation  d'un  pas- 
sage d'Eschyle  (Agam.  1-7),  et  d'un  passage  de  Lucain  (Phars.  VII  344-346) 

28  avec  référence  à  plusieurs  autres  vers  de  Lucain,  Ovide  et  Silius  Italiens, 
Tf  Conjectures  [D.  A.  Slater].  Corrections  proposées  pour  Stace   (Silv.    II 

1,  230;  6,  60;  III,  5,  281  ;  IV,  5,  10.  Theb.  IV,  665),  Platon  (Repub.  365  E.), 
Ovide  (Metam.  X,  637),  Virgile  (G.  I,  318-321).  ^  Platon,  Republ.  440  B.. 
[John  I.  Beare].  Changer  ^-i]  en  où  devant  Seïv,  ou  bien  après  o£?v  restituer 

30  àXX'  qui  serait  tombé  devant  àvTiTrpaTiTstv.  Discussion  détaillée.  ^  Les 
adverbes  ou/i  et  vai'/t  en  grec  [A.  N.  Jannaris].  Dans  ces  adverbes  l't  est 
augmentatif  et  non  démonstratif  (comme  dans  ouroo-r)  ;  l'accentuation  où/\ 
est  fautive,  et  le  grec  moderne  oyi  suggère  la  forme  où'/ 1.  ^Horace,  Odesiv, 

2,  49  [D.  A.  Slater].  Lire  terque  au  heu  de  teque  ou  tuque  des  mss. 
Si  Raisons  paléographiques  et  littéraires  qui  militent  en  faveur  de  cette  con- 
jecture. ^  Varia  [L.  Butler].  Dans  Lucrèce,  v.  1010,  lire:  nunc  danssoUer- 
tius  id  sine  noxa.  Dans  Eur.  Troad.  270,  hre  :  'é/et  tzôi^oç  viv  ocTrovoç 
pour  co(7T£  a.  TT.  et  au  vers  suivant  wç  eyei  xaXwç.  ^  Àppien,  B.  C.  II,  74 
[T.  R.  Holmes].  L'ordre  de  César  n'a  été  compris  ni  de  Lucain,  ni  d'Appien, 

«0  qui  l'a  probablement  copié;  en  tout  cas  il  a  été  travesti  et  amplifié  par 
Lucain.  ^  Phrixus  et  Demodice,  note  sur  Pindare,  Pyth.  IV,  162  [A.  C. 
Pearson].  Commentaire  détaillé  de  ce  passage,  à  l'aide  d'Apollodore,  Apol- 
lonius de  Rhodes,  etc.  ^  Note  sur  Antigone  1216-1218.  [F.  R.  M.  Hitchcock]. 
Discute  le  sens  donné  par  Jebb  à  àpfxôç.  ^  Démosthène,  Mid.  158  [Ernest 

46  J.  Robson].  Interprétation  de  ôvoy-à^wv.  Tj  K.  Brugmann,  Grundriss  der 
Vergleichenden  Grammatik^ll,  2[R.  S.  Conway].  2"  éd.,  mise  au  point,  de  cette 
œuvre  monumentale.  Plan  et  examen  de  divers  points  de  détail.  ^  A.  von 
DoMASZEWSKi,   Abhandlungen    zur  Rômischen  Religion  [Fowler].  Réunion 
d'articles  d'une  réelle  valeur;  analyse  et  discussion.  ^Richard  Claverhous3 

50  Jebb,  The  Rhetoric  of  Aristotle  [W.  Rhys  Roberts].  Excellente  traduction, 
exhumée  des  papiers  de  l'auteur  par  Sandys,  qui  l'a  revue  et  enrichie  d'une 
introduction  et  de  notes.  Exemples,  et  observations  sur  qqs  passages. 
1[E.  Espérandieu,  Recueil  général  des  Bas-Reliefs  de  la  Gaule  romaine,  1,  II 


ENGLISH   HISTORICAL    REVIEW. 


239 


[Strong].  Eloge  de  cette  remarquable  publication,  œuvre  de  science  et  de 
patience;  plan.  ^  Ch.  Waldstein,  Herculaneum.  Past,  Présent  and  Future. 
—  Ethel  Ross  Barker,  Buried  Herculaneum.  [A.  M.  Daniel].  Intéressants  : 
W.  traite  avec  enthousiasme  la  question  des  fouilles,  B.  nous  en  donne  les 
résultats.  ^  Lethaby,  Greek  Buildings  represented  by  fragments  in  the  » 
British  Muséum^  III,  IV  [Fyfe].  Moins  attachants,  par  la  faute  du  sujet, 
que  les  deux  premiers,  ces  volumes  se  recommandent  par  le  soin  et  la 
méthode  de  leur  exécution.  ^  Otto,  Priester  und  Tempél  im  hellenistischen 
Acgypten,  II  [Bell].  Ce  volume  achève  l'importante  mojiographie  de  l'auteur 
sur  l'organisation  religieuse  de  l'Egypte  sous  les  Ptolémées  et  à  l'époque  lo 
romaine;  très  bons  index.  A.-G.  D. 

English  Historical  Review,  vol.  XXIV  (1909).  N»  93:  La   campagne 
contre  le  paganisme  (324  A.  D.)  [Pears],  Etude  de  la  campagne  de  Constan- 
tin contre  Licinius.  La  défaite  de  celui-ci  amène  la  fin  du  paganisme  officiel; 
le  christianisme  d'État  le  remplace.  En  appendice  :  Note  sur  la  date  de  la  i^ 
campagne.  Un  papyrus  du  Musée  du  Caire  apporte  un  nouveau  témoignage 
pour  la  date  de  la  campagne  :  elle  eut  lieu  en  324  et  non  en  323.  ^  Holmes, 
Ancient  Britain  and  the  invasions  of  Julius  Caesar  [Jones].  Le  labeur  qui 
a  produit  cet  ouvrage  est  énorme  et  dépasse  celui  des  historiens  antérieurs. 
^  P.  Varese,  Cronologia  Bomana,  I  :  Il  Calendario  Flavanio  (450-563  varr.)  20 
[W.  A.  G.].  L'auteur  soutient  que  Cn.  Flavius  pendant  son  édihté  réforma 
le  calendrier  par  l'introduction  de  l'année  de  355  jours  dont  parle  Macrobe. 
Les  arguments  sont  toujours  ingénieux  et  intéressants  même  quand  ils  n'en- 
traînent pas  la  conviction.  ^  Friedlander,  Boman  life  and  manners  under 
the  early  empire,  translated  by  Magnus  [H.  S.  J.].  On  ne  peut  féliciter  le  26 
traducteur  du  succès  de  son  travail.  T|^  N**  94  :  Otto,  Priester  und  Tempel 
im  Hellenistischen  Àgypten  [Hogarth].  C'est  une  tâche  ingrate  de  coordonner 
au  moment  présent  le  témoignage  des  papyrus;  dans  les  conditions  actuelles, 
on   ne   pouvait   le  faire  d'une  manière  plus  satisfaisante  que  ne  l'a  fait 
l'auteur,  ^  Magoffin,  A  study  of  the  topography  and  municipal  history  of  30 
Preneste  [Ashby].  Cette  monographie  est  un  sommaire,  qui  sera  générale- 
ment bien  accueilli,  de  ce  que  l'on  sait  de  cette  ville,  basé  sur  des  investi- 
gations  personnelles   faites   sur   place.    Les   détails  topographiques  sont 
observés  et  décrits  avec  conscience,  mais  sans  beaucoup  de  critique.  ^  Hen- 
DERSON,  Civil  war  and  rébellion  in  the  Boman  Empire,  A.  D.  6th7o  [Jones].  36 
L'objet  de  cet  ouvrage  est  de  critiquer  le  récit  que  donne  Tacite  des  opéra- 
tions militaires  en  69  et  70  à  la  lumière  des  théories  stratégiques  et  tactiques 
modernes.  Nous  aurions  été  bien  aises  d'avoir  des  preuves  plus  nettes  de 
la  théorie  de  l'auteur.  ^  Launspach,  State  and  family  in  early  Borne  [W. 
A.  G.].  L'auteur  a  lu  avec  diligence  et  intelligence,  mais  il  n'a  pas  toujours  40 
lu  les  livres  qu'il  aurait  fallu.  T[  Miss  Butler,  Studies  in  the  life  ofjlelioga- 
balus  [H.  S.  J.].  Contribution  à  la  critique  de  l'Historia    Augu'sta.    Les 
résultats  sont  favorables  à  la  thèse  de  Schulz  dans  Das  Kaiserhaus  der 
Antonine.  ^^  N°  95:  Hogarth,  Jona  and  the  East  [Goligher].  L'auteur  n'a 
pas  seulement  rassemblé  tous  les  témoignages,  mais  il  a  mis  en  lumière  tout  45 
ce  qu'on  peut  en  tirer.  Ce  livre  comptera  parmi  les  quelques  ouvrages  vrai- 
ment importants  parus  jusqu'ici  sur  les  origines  grecques.  ^  Bury,  The 
ancient  Greek  Historians  [Walker],  Le  résultat  que  l'on  obtient  en  essayant 
d'embrasser  un  champ  aussi  vaste  est  le  manque  de  proportion  dans  le 
traitement  du  sujet.  Les  parties  les  plus  intéressantes  sont  sans    doute  50 
celles  qui  traitent  de  Thucydide.  ^  Traube,  Vorlesungen  und  Abhandlungen, 
I   :  Zur  Palàographie  und  Handschriftenkunde   [Kenyon].    C'est    dans    la 
3^  partie  du  volume,  celle  qui  traite  des  abréviations,  que  nous  trouvons 


240  1909.  —    GRANDE-BRETAGNE. 

l'auteur  dans  son  véritable  domaine.  Il  n'y  a  pas  de  doute  que  la  publication 
de  ce  volume  ne  soit  pleinement  justifiée.  ^  Fowler,  Social  Life  at  Rome  in 
the  âge  of  Cicero  [H.  S.  J.].  Prendra,  dans  la  bibliographie  anglaise  courante, 
la  place  que  les  écrits  de  Boissier  tiennent  en  France.  ^  Holmes,  Caesar. 
8  Commentaries  in  the  Gallic  War,  transi.  [H.  S.  J.].  Ceux  qui  étudient  César 
auront  de  l'obligation  à  H.  pour  cette  traduction  solide  des  Commentaires. 
^^  N»  96:  Les  Germains  de  César,  III  [H.  H.  Howorth].  Les  Ubii,  lesSu- 
gambri  ou  Sicambri,  les  Teuctères  et  les  Usipètes  étaient  des  peuples  gaulois 
et  non  teutoniques.  Étude  des  textes  relatifs  à  ces  peuples.  ^  G.  Ferrero, 

10  1°  The  greatness  and  dechine  of  Rome^  vol.  III,  IV,  V  transi,  by  Chaytor; 
2°  Characters  and  events  of  roman  history  from  Caesar  to  Nero  transi,  by 
F.  L.  Ferrero  [H.  S.  Jones].  1»  La  trad.  des  nouveaux  volumes  est  infé- 
rieure à  celle  des  premiers.  Le  paradoxe  est  la  passion  dominante  de  F. 
2°  Le  second  ouvrage  n'est  qu'un  résumé  du  précédent.  ^  R.  Waltz,  Vie  de 

16  Sénèque  [Butler].  L'auteur  a  étudié  les  sources  de  cet  ouvrage  avec  un  soin 
exemplaire.  Il  nous  a  donné  des  événements  politiques  de  l'époque  un 
tableau  sensé  et  exact  mais  qui  n'est  pas  particulièrement  original. If  Birt, 
Zur  Kulturgeschichte  Roms  [W.  W.  F.],  Le  choix  des  faits  et  des  exemples, 
où  gît  la  principale  difficulté  d'un  ouvrage  de  ce  genre,  a  été  fait  avec  habi- 

20  leté.  ^  Mgr  Duchesne,  The  early  history  of  the  Christian  church  [A.  G.]. 
Quand  l'opinion  traditionnelle  est  soutenue,  le  lecteur  a  toute  facilité  pour 
former  son  propre  jugement.  La  traduction  ne  peut  pas  être  regardée  comme 
réussie.  ^  Krumbacher,  Populdre  Aufsàtze  [J.  B.  B.].  Il  n'y  a  pas  un  seul 
de  ces  articles  qui  soit  sans  intérêt  pour  l'étudiant  en  histoire.        M.  B. 

26  Hermathena.  Vol.  XV,  n<*  35.  Emendations  in  Cicero's  Epistles  [T.  G. 
Tucker].  1.  Altérations  causées  par  mauvaise  lecture  (ou  ininteUigence)  de 
mots  grecs.  —  2.  Altérations  (ou  perte)  de  mots  latins.  —  3.  Qqs  conjec- 
tures sur  d'autres  passages.  Etude  critique  de  24  pages.  ^  A  fragment  from 
Aristotle  [John  L  Beare].  Analyse  de  la  théorie  de  la  mémoire  dans  le  traité 

so  d'Aristote  qui  porte  ce  nom,  comparés  avec  celle  des  psychologistes  modernes 
James  Ward,  W.  James,  Stout  Wundt,  Hôlfding.  ^  Notes  on  the  nineteen 
larger  déclamations  ascribed  to  Quintilian  [Robinson  EUis].  18  p.  de  con- 
jectures. ^  On  a  passage  in  Euripide's  Hypsipyle  [Mahaffy].  Présente  des 
arguments  en  faveur  de  sa  conjecture  Iç   'IojXxov  tcôXiv  contre  les  objec- 

86  tions  de  Robert,  ^f  The  latin  writers  of  mediaeval  Ireland  [M.  Esposito]. 
Ecrivains  omis  dans  un  précédent  article<  v.  R.  d.  R.  32,  243,'2l  >  et  addi- 
tions. ^  Analecta  varia.  P.  1  [Id.].  Description  de  mss.  i)  Cod.  LaudianusLat. 
86  de  différentes  mains,  du  xi^  au  xiii^  s.  (Texte  de  42  vers  d'un  carmen 
de  Oedipo).  ii)  Canonicianus  Lat.  72,  également  delaBodléiennedu  xiii'^s. 

«0  Texte  :  a)  de  11  vers,  Versus  Scientiarum  et  b)  de  7  vers,  Versus  de  septem 
artibus.  m)  Oxon.  Canon.  Lat.  37  du  13^  s.  qui  contient  les  Satires  de  Juvé- 
nal  avec  les  12  derniers  vers  de  la  15'^  satire  accompagnés  de  scholies  inter- 
linéaires et  marginales  (Esposito  donne  les  variantes  de  cette  15°  satire 
d'après  l'éd.   Jahn-Bûcheler  1886).  iv)   Codex  Corpus  Christi.  Coll.  82  (à 

46  Oxford)  du  xii^  s.  et  Cod.  Trin.  Coll.  Dublin  E  5,  20  du  xv^  s.  Esposito 
donne  une  éd.  critique  de  Alexandri  Magni  Iter  ad  Paradisum  d'après  ces 
deux  mss,  et  une  collation  du  1"  livre  des  Commentaires  de  César  (B.  G.)  du 
ms.  d'Oxford  d'après  l'éd.  Dûbner.  T.  1,  pp.  1-4.  v)  Oriel  Collège  Oxford  2  de 
la  fin  du  xii°  s.,  qui  contient  154  vers  qui  sont  les  vers  729-882  du  poème 

6o  pubhé  par  le  comte  Riant  qui  l'attribue  sans  raison  suffisante  à  Haymarus 
Monachus,  ^  Corrections  of  Horace's  Satires  Blc  ii  and  an  emendation  of 
the  Culex  368  [Postgate].  Lire  :  Hor.  Sat.  ii,  2,13  seu  te  discus  agit  ludo  sa- 
tiatus  utrouis.  3,11  quanti  (au  1.  de  tantos).  1,42  argento  in  posito  intus 


HERMATHENA.  241 

et  auro.  5,  79  uenit  enim  (magnum).  6,  59  Disperit  (au  1.  de  perditur).  — 
Culex  368,  gramineus  dis  uota  dédit  qui  tempora  Flamma.  ^  Land's  manus- 
cript  of  Apuleius  [L,  C.  Purser].  Description  du  Laudianus  55  actuellement 
à  la  Bodléienne  et  collation  des  variantes  de  la  première  main  (Met.  iv,  28-vi, 
24)  d'après  l'éd.  Helm  1907.  Tf  Remarks  on  Tucker'sEmendations  in  Cicero's  6 
Epistles  (v.  pi.  h.)  [R.  Y.  Tyrrell].  Les  conjectures  de  T.  sont  toujours 
séduisantes,  même  quand  elles  sont  inacceptables.  Tyrrell  goûte  parti- 
culièrement celles  dues  aux  bévues  des  copistes  ignorant  les  mots  grecs 
dont  la  correspondance  de  Cicéron  est  parsemée.  ^  Appendix  Vergiliana 
sive  Carmina  Minora  Vergilio  adtributa  recog.  R.  Ellis  [L.  G.  P<urser>].  lo 
Le  texte  et  le  commentaire  sont  les  meilleurs  qui  existent.  Examen  dé- 
taillé et  critique  des  conjectures  d'E.  (17  p.).  ^  Aristotle  on  the  Art  of  Poetnj, 
text  with  critical  introduction,  translation  and  commentary  by  I.  By- 
WATER  [J.  1,  B.].  L'introduction,  contient  un  exposé  clair  et  complet  des 
sources  du  texte,  de  son  histoire  et  des  subsidia.  La  trad.  ne  peut  guère  être  is 
dépassée.  Le  commentaire  grâce  à  l'érudition  de  B.  contribue  beaucoup  à 
l'illustration  et  à  l'exégèse  du  IIspl  Uoir^Tiy.'riç.  En  un  mot,  édition  admi- 
rable comme  celle  de  Butcher  et  qui  la  complète;  toutes  deux  sont  indis- 
pensables. ^  John  Sandys,  A  History  of  Classical  Scholarship  from  the 
VI,  century  B.  G.  to  1908.  Vol.  2  et  3  [L.  G.  P.].  Beaucoup  de  jugement  et  de  2n 
connaissances;  ce  livre  aussi  instructif  qu'attrayant  doit  se  trouver  sur  la 
table  de  travail  de  la  plupart  des  philologues  classiques.  ^  H.  E.  Butler, 
Post-Augustan  Poetry  from  Seneca  to  Juvenal  [Id.].  Livre  admirable,  d'une 
critique  sage  et  judicieuse,  avec  réserve  pourtant  au  sujet  de  Stace  trop 
sévèrement  apprécié.  ^  The  Works  of  Aristotle  translated  into  English  25 
by  J.  A.  Smith  and  W.  D.  Ross.  Volume  8.  Metaphysics  by  Ross[J.  1.  B.]. 
Tâche  difficile  exécutée  avec  un  brillant  succès.  ^  J.  A.  Stewart,  Plato's 
Doctrine  of  Ideas  [W.  K.].  Plein  d'intérêt;  beaucoup  de  remarques  excel- 
lentes. ^  M.  Tulli  Ciccronis  Orationes.  Divinatio  in  Q.  Caecilium.  In  C.  Ver- 
rem  recog.  W.  Peterson  [L.  G.  P.].  Très  important;  P.  a  utilisé  pour  la  80 
première  fuis  un  ms.  d'Holkham  peu  connu  et  de  la  plus  haute  valeur, 
et  montré  que  la  base  critique  du  texte  devait  être  remaniée.  ^  The  Achar- 
nians  of  Aristophanes  with  Introduction,  English  Prose  Translation,  Gri- 
tical  Notes  and  Gommentary  by  Starkie  [J.  I.  B.].  Fait  preuve  des  qua- 
lités d'un  grammairien  solide  et  d'un  fin  connaisseur  du  comique  d'Aris-  35 
tophane  qu'il  sait  illustrer  par  des  parallèles  avec  Shakespeare.  ^  P.  G. 
Sands,  The  Client  Princes  of  the  Roman  Empire  under  the  Republic  [L.  G.  P.]. 
Instructif  et  d'une  lecture  agréable.  ^  Gharles  Elsee,  Neoplatonism  in 
relation  to  Christianity  [Id.].  Très  intéressant.  Tl  The  Rhetoric  of  Aristotle^  a 
translation  hy  R.  G.  Jebb  éd.  by  J.  E.  Sandys  [W.  K.].  Grands  éloges  pour  ^Q 
le  traducteur  et  l'éditeur.  ^  Aristotle  Nicomachean  Ethics,  Book  Six  with 
essays,  notes  and  translation  by  Greenwood  [J.  I.  B.].  Ghaudement  recom- 
mandé. ^  Arthur  J.  Evans,  Andrew  Lacy,  Gilbert  Murray,  F.  B.  Jevons, 
J.  L.  Myres,  w.  Ward  Fowler,  Anthropology  and  the  Classics  [là..].  Eloges. 
Tf  The  Trachinian  Maidens  of  Sophocles  translated  into  English  Verse  by  45 
HugoSuARPLEY  [H.  G.].  Du  soin  mais  cette  traduction  souffre  de  l'inévitable 
comparaison  avec  celle  de  Murray.  ^  The  Characters  of  Theophrastus  an  En- 
ghsh  Translation  from  a  revised  text  by  R.  C.  Jebb;  a  new  édition  ed  by  J.  E. 
Sandys  [J.  I.  B.].  Gonstitue  au  point  de  vue  de  la  critique  un  progrès 
sérieux  sur  l'ancienne  édition.  ^  David  G.  Hogarth,  lonia  and  the  East  [Id.].  59 
Intéressant  et  instructif.  ^  Livy  Book  ix  edited...  by  W.  B.  Anderson 
[H.  G.].  Satisfaisant.  ^  The  Electra  of  Sophocles  with  a  commentary  abridged 
from  the  larger  édition  of  R.  G.  Jebb  by  Gilbert  A.  Davies  [Id.].  Sera  le 

R.   DE    PHILOL.  Revue  des  Revues,  1909,  XXXIV-  —  16 


242  1909.  —    GRANDE-BRETAGNE. 

bienvenu  auprès  des  étudiants;  l'éditeur  s'est  acquitté  de  sa  tâche  avec 
grande  habileté,  ^  The  Euthyphro  of  Plaîo  with  introduction  and  notes  by 
St.  George  Stock  [Id.].  Le  texte  est  celui  de  Barnet.  Certaines  des  notes 
laissent  présupposer  un  degré  de  connaissances  inférieur  à  celui  que  l'on 
6  doit  exiger  de  ceux  qui  abordent  Platon.  ]f  Thukydides^  Historiés^  Book  iv 
éd.  by  T.  R.  Mills  with  a  gênerai  introduction  by  H.  Stuart  Jones  [  ]. 
L'introduction  est  une  réponse  sobre  mais  forte  aux  attaques  dont  le  carac- 
tère scientifique  de  l'œuvre  de  Thucydide  a  été  l'objet.  Les  notes  sont  bien 
adoptées  aux  besoins  des  classes.  Tj  Joannis  Saresberiensis  Episcopi  Carno- 

10  tensis  Policratici...  libri  VI 11.^  recog.  C.  Webb  [  ],  S'est  admirablement 
acquitté  de  sa  tâche.  ^  Hesiod  the  Poems  and  Fragments  done  into  English 
Prose  [  ].  Délicieux  petit  livre.  ^  Theophrasti  Characteres  rec.  Hermann 
DiELS  (Clarendon  Press)  [  ].  Grands  éloges.  ^  HellenicaOxyrhynchiacum 
Theopompi  et  Cratippi  Fragmentis  recog.  Grenfell  et  Hunt  [     ].  Lesétu- 

16  diants  seront  particulièrement  reconnaissants  aux  deux  éditeurs,  ^f  The 
Silvae  of  Statius  translated  by  Slater  [  ].  A  défaut  d'enthousiasme  diffi- 
cile à  provoquer  chez  le  lecteur,  facihtera  une  connaissance  plus  intime  avec 
ce  poète  peut-être  injustement  négligé.  '^  Herodoti  Hlstoriae.  Recog.  Cari. 
Hude  (Clarendon  Press)  [    ].  Représente  le  meilleur  texte  que  l'on  puisse 

20  attendre  d'ici  longtemps.  Henri  Lebègue. 

Journal  of  Hellenic  studies.  Vol.  XXIX,  part  I.  'O  àcp'  'Edriaç. 
Two  statues  of  a  boy  celebratingEleusinianmysteries[Mrs.  ArundellEsdaile]. 
1  pi.  Statues  trouvées  lors  de  la  construction  du  tunnel  passant  sous  le 
Quirinal  et  déposées  avec  d'autres  fragments  antiques  dans  le  Magazzino 

26  archeologico.  Statue  d'un  jeune  homme,  publiée  en  1901  dans  le  BuUettino 
comunale,  où  il  est  décrit  comme  étant  probablement  une  imitation  de 
Pasitélès  de  l'école  primitive  du  Péloponnèse  (v^  s.),  soit  ErosouThanatos, 
soit  un  Camillus.  S.  Reinach  a  cru  y  voir  une  œuvre  archaisante,  Amelung 
la  copie  d'un  bronze  qque  peu  postérieur  à  l'Histia  Giustiniani.  Ce  paraît  être 

80  une  réplique  de  la  statue  placée  dans  le  Palazzo  dei  Conservatori.  Le  type 
comme  la  signification  historique,  semble  inconnu.  Les  attributs,  myrthe, 
tresses,  torche  se  retrouvent  chez  les  personnages  qui  figurent  dans  les 
mystères  d'Eleusis.  Détails  relatifs  à  ces  mystères  et  notamment  aux  Tratoeç 
àc&"E(7Tt'xç.  Conclusion  à  tirer  de  cette  découverte  :  il  y  avait  à  Eleusis  un 

36  groupe  de  jeunes  gens  (mystae)  attachés  au  service  des  déesses.  Note  addi- 
tionnelle sur  la  signification  de  Tratç  àtp  '  édTt'aç.  L'auteur  exphque  ainsi 
cette  formule  :  «  le  jeune  garçon  qui  vient  aux  mystères  de  par  le  cœur  de 
la  cité  ».  Note  sur  le  Camillus.  C'est  la  seule  statue  publiée  d'un  jeune  garçon 
portant  un  pourceau.  C'est  un  marbre  de  Paros,  mais  c'est  le  travail  d'un 

40  artiste  romain.  T[  The  Marmara  Islands  [K.  W.  Hasluck].  3  fig.  Résultats 
d'une  excursion  à  Marmara  et  dans  les  autres  îles  complétés  par  celle  de 
Manuel  Gédéon.  Marmara  est  la  ripoxowrjO-oç  ou  Ilpotxôwrioç  des  anciens. 
On  sait  peu  de  chose  sur  cette  île.  Détails  historiques  et  géographiques, 
Gahnis  (raX'rivoXt[ji,Y,v  chez  G.  Pachymère);  — •  Palatia.  Le  marbre  de  Pro- 

46  conèse  a  été  utilisé  pour  le  palais  de  MausoleàHalicarnasse  et  pourun temple 
à  Héraclée  du  Pont,  Prastio  (tlpaaTsto  ou  IlpoL^Toç),  oîi  est  situé  le  monas- 
tère de  Saint-Hermolaûs,  remarquable  par  un  portrait  peint  de  son  patron. 
Halone,  mentionnée  par  Pline  et  par  G.  Pachymère.  Vory.  Konkesa,  où 
Gédéon  a  pubhé  un  fragment  d'inscr.  sur  sarcophage  et  une  inscr.  boustro- 
60  phedon.  Koutali  (Ekinlik)  dont  le  nom  ancien  est  inconnu,  et  où  la  langue 
albanaise  est  en  usage.  Rehef  antique  sur  l'emplacement  de  l'ancienne 
éghse  de  'Pooov  'AfxàpavTov.  Gadaro  (Khersin  Ada;  Marmaropoulo).  ^  Mur- 
sil  and  Myrtilos  [H.  R.  Hall].  Le  nom  du  cocher  d'Oenomaûs  était  Myrtilos, 


JOURNAL    OF    HELLENIC   STUDIES.  243 

alias  Myrsilos.  C'était  aussi  le  nom  d'un  tyran  de  Mytilène.  Parmi  les  noms 
de  rois  hittites  du  40^  s.  av.  J.-C.  figure  ceux  de  Mursil  et  Mutallu,  à  rap- 
procher de  Motylos,  nom  d'un  Carien.  Celui  de  Mytilène  rappelle  le  nom 
hittite  Mutallu.  Les  Khatti  ou  Hittites  étaient  le  peuple  primitif  de  l'Ana- 
tolie.  Au  point  de  vue  religieux,  artistique,  etc.,  la  civilisation  était  la,  s 
même  que  celle  des  Khatti.  Les  découvertes  faites  à  Boghaz  Kyoi  ont  fait 
connaître  leur  empire,  dont  la  puissance  coïncide  avec  le  déclin  de  l'âge 
mycénien  de  la  civilisation  grecque  préhistorique.  La  légende  du  cocher  de 
Pélops  donne  à  croire  que  Pélops  lui-même  était  un  Hittite.  Myrtile  pourrait 
être  un  souvenir  du  roi  historique  Mursil,  contemporain  de  Séti  I'^'"  lo 
et  grand  guerrier  qui  régna  environ  40  ans.  Rapports  entre  les  Hittites 
et  les  Mitanniens,  à  l'est  des  Hittites,  qui,  au  nord  de  la  Mésopotamie,  ado- 
rèrent les  divinités  purement  aryennes,  Mithra,  Varonna,  Indra,  etc.  Seu- 
lement la  grande  masse  des  Anatoliens  n'était  pas  aryenne;  leur  religion,  dont 
le  caractère  est  aryen,  était  d'importation  étrangère.  ^  The  athenian  Anny  lû 
in  i34  B.  C.  [G.  E.  P'awcins].  A  propos  du  texte  de  Thucydide  II,  13  :  ÔTrX-'xa; 
8è  —  ÔTrXtxat  /■(Cav.  D'après  ce  texte,  l'armée  athénienne  se  composait  de 
13  000  hoplites.  Examen  de  cet  effectif  de  la  garnison.  Témoignages  tirés 
d'Aristophane,  d'Hérodote,  de  Philochore,  d'Aristote,  de  Lysias,  deDémos- 
thène.  Discussion  de  l'opinion  de  Meyer  (Forschungen  zur  ait.  Gesch.l.  ïo 
Il  est  probable  que  la  garnison  ne  comprenait  pas  seulement  des  hoplites, 
mais  10  000  hommes  d'infanterie  légère.  ^  Two  greek  School-tablet[F.  G. 
Kenyon].  2  pi.  Ostraca  conservés  au  British  Muséum  (Add.  ms.  37516  et 
37533)  et  reproduits  en  fac-similé,  l''^  tablette  :  au  recto  17  lignes  commen- 
çant par  le  nom  de  Pythagore  décliné  au  singulier,  au  duel  et  au  pluriel,  25 
comme  sujet  puis  comme  complément  direct  et  indirect  dans  autant  de 
phrases  dont  la  f^  est  la  suivante  :  O  Iluôayopaç  c&tXocoooç  airoCa;  xai 
Ypa[X[xaTa  otoaaxcov  ijuveêou).£i>£v  xot;  eaurou  [xaôr,Tai;  svatuovwv  aTrsyei- 
Ôat;  au  verso,  exercices  sur  les  diverses  formes  du  verbe  v.xav.  Le  second 
livre  de  classe  écrit  sur  bois  comprenant  8  tablettes  dont  la  dernière  est  30 
restée  blanche.  Les  7  colonnes  écrites  contiennent  329  lignes.  Le  texte  pré- 
sente les  règles  d'accord  de  207  verbes,  une  classification  phonétique  des 
lettres  de  l'alphabet,  une  série  de  sentences,  sous  forme  de  questionnaire, 
des  notions  diverses  de  grammaire  et  d'onomastique. —  Autres  tablettes 
conservées  du  Br.  Mus.  ^  The  Genuineness  of  the  rf,ç  Treptooo;  of  Heca-  35 
taeus  [J.  Wells].  Cette  authenticité  a  été  fort  controversée.  Cobet  ne  l'ad- 
mettait pas;  mais  H.  Diels,  dans  V Hermès  de  1887,  a  tenté  de  la  démontrer 
ainsi  que  l'importance  de  tous  les  fragments  d'Hécatée.  Examen  et  réfu- 
tation des  arguments  avancés  par  Diels  et  par  Maurice  Croiset  «  dans  son 
admirable  Histoire  de  la  littérature  grecque  ».  En  résumé,  les  fragments  40 
connus  mis  sous  le  nom  d'Hécatée  seraient  tirés  d'ouvrages  composés  au 
in^  s.  av.  J.-G.  H  A  collection  ofsketchesby  C.  R.  Cookerell  [C.  A.  Hutton]. 
Album  artistique  et  archéologique  en  3  volumes  donné  au  British  Muséum 
par  le  fils  de  l'auteur,  S.  Pepys  Cookerell.  500  esquisses  de  vues  et  de  monu- 
ments recueillies  durant  des  voyages  accompMs  de  1810  à  1817.  Analyse  45 
détaillée  de  l'ouvrage,  au  point  de  vue  archéologique.  Constantinople, 
Athènes,  Grèce  méridionale,  septentrionale,  les  îles  y  compris  la  Crète,  les 
fouilles  d'Egine,  reprises  aujourd'hui  par  le  gouvernement  allemand;  la 
Morée,  Olympie,  Sparte,  Tirynthe  et  My cènes,  Mantinée,  Troezène.  Plu- 
sieurs vues  de  châteaux  féodaux.  Dans  la  Grèce  du  nord,  d'Athènes  à  Janina,  ^ 
Platée,  Orchomène,  Chéronée,  Delphes,  les  îles  du  Nord,  Délos,  Céos,  Mélos 
(Milo),  la  Crète,  Smyrne,  la  Troade,  Ephèse,  Samos,  Priène,  Milet,  Cnide, 
Rhodes,   Pompéiopolis,   etc.   Dans  son  voyage  de  1873   Cookerell  visita 


244  1909.  —    GRANDE-BRETAGNE. 

l'Albanie,' Zante,  Athènes,  l'Eubée,  puis  revint^à  Egine,  explora  Corinthe, 
Argos,  Bassae,  Patras  et  Corfou;  enfin  il  prit  qqs  esquisses  en  Italie,  notam- 
ment à  Naples,  à  Rome  et  retourna  en  Angleterre  après  un  voyage  de 
sept  ans.  ]f  The  base  of  theObelisk  of  Theodosius  [A.  J.  B.  WaceetR,  Tra- 
0  quair].  7  fig.  Etude  de  cette  partie  de  l'obélisque  de  Théodose,  dressé  à 
Constantinople  dans  l'hippodrome.  Description  de  sa  structure,  par  Tr, 
Date  de  la  base,  par  Wace.  Inscr.  métriques  l'une  en  grec  l'autre  en  latin 
relatives  à  l'érection,  ordonnée  par  l'empereur  Théodose  (l'an  390)  en  mé- 
moire de  sa  victoire  sur  Maxime  et  son  fds  (388).  Sculptures  portant  de 

10  nombreux  personnages  (l'empereur,  sa  famille,  etc.)  sur  chaque  côté  du 
piédestal.  L'obéhsque  fut  dressé  par  Proclus  en  32  jours.  ^  Note  oh  the  walls 
of  Epipolae  [H.  Awdry].  Examen  critique  du  plan  de  Bury  et  argumentation 
étabhe  sur  le  passage  de  Thucydide  (VI,  101).  ^  De  Iside  et  Osiride  [P.  D. 
Scott-Moncrieffj.  Le  traité  de  Plutarque  portant  ce  titre  a  une  grande 

15  importance  non  seulement  pour  l'étude  du  néoplatonisme,  mais  encore  pour 
l'égyptologie,  qui  l'a  beaucoup  trop  négligé.  Si  le  chapitre  XI  des  Méta- 
morphoses d'Apulée  est  la  source  principale  de  nos  connaissances  sur  le 
culte  gréco-romain  d'Isis,  le  texte  de  Plutarque  nous  renseigne  seul  sur  la 
doctrine  des  platoniciens  de  l'École  d'Alexandrie  concernant  la  déesse  et 

20  Osiris.  Les  données  de  Plutarque  furent  sensiblement  influencées  par  son 
platonisme;  mais  d'autre  part,  comme  son  exposé  des  mystères  d'Isis  est 
très  soigné,  il  y  a  lieu  d'en  faire  l'examen  critique,  et  c'est  l'objet  du  pré- 
sent travail.  D'abord  la  rehgion  des  Égyptiens  était  essentiellement  maté- 
rielle et  concrète  et  avait  pour  fondement  la  pratique  de  la  magie,  à  laquelle 

26  se  rattachaient  les  légendes  d'Osiris.  Le  dieu,  massacré,  mis  en  pièces, 
ce  fut  à  l'aide  des  opérations  magiques  d'Isis,  sa  sœur  et  son  épouse,  qu'il 
ressuscita  et  devint  le  souverain  du  royaume  de  la  mort.  Le  pouvoir  magique 
d'Isis  fut  invoqué  en  Egypte  jusqu'au  règne  de  Justinien  et  ses  mystères 
célébrés  dans  le  grand  temple  de  Philae.  Elle  était  adorée  aussi  comme  mère 

80  d'Harpocrate  (Horus  enfant).  Typhon  ou  Set,  l'ennemi  d'Osiris,  est  peu 
connu,  sa  représentation  figurée  extrêmement  rare.  Osiris  est  la  plus 
importante  divinité  dans  les  anciens  temps,  Isis  et  Harpocrate,  en  raison 
de  leur  corrélation  avec  Osiris,  dans  les  âges  postérieurs.  Le  récit  du  combat 
de  Typhon  et  d'Osiris  chez  Plutarque  est  conforme  aux  souvenirs  et  aux 

86  rituels  égyptiens;  mais  pour  lui  Osiris  et  Isis  ne  sont  ni  des  divinités  ni  des 
personnes  humaines;  ce  sont  les  oatp,ov£c  de  la  théologie  platonicienne. 
Textes  explicatifs  de  Plutarque,  comparés  aux  monuments  égyptiens, 
lesquels  au  temps  des  Antonins  montrent  la  profonde  altération  et  confusion 
survenues  dans  le  panthéon  de  l'Egypte.  Les  prêtres  de  ce  pays  furent  sous- 

40  traits  à  l'influence  de  la  Grèce  et  même  s'ils  ont  pu  comprendre  l'interpré- 
tation par  les  Grecs  du  mythe  d'Osiris  et  d'Isis,  ne  songèrent  jamais  à  l'adop- 
ter; on  en  trouve  la  preuve  chez  Plutarque,  moins  dans  son  texte  d'ailleurs 
que  dans  les  déductions  qu'on  en  peut  tirer.  La  nature  du  Sphinx,  emblème 
du  soleil  levant,  ce  côté  le  plus  typique  de  la  religion  égyptienne,  c'est  pré- 

45  cisément  ce  que  Plutarque  a  le  moins  bien  compris.  L'explication  qu'il 
donne  du  culte  des  animaux  fait  voir  qu'il  n'en  a  pas  saisi  l'esprit,  et  qu'il 
en  fait  une  superstition  du  bas  peuple.  Identification  d'Osiris  avec  H  api 
(Apis)  devenu  Asar-Hapi  (Sérapis).  Au  temps  de  Plutarque,  Osiris  avait 
absorbé  les  attributions  de  l'Hapi  de  Mtmphis  et  de  l'Hapi  dieu  du   Nil. 

50  Examen  du  chapitre  18  de  Plutarque,  relatant  le  transport  d'un  colosse  de 
Pluton  de  Sinope  à  Alexandrie.  Pluton  devint  Sérapis.  Letronne  a  rectifié 
ce  récit  en  montrant  qu'il  s'agit  non  de  Sinope  du  Pont  mais  du  montSino- 
pion,  près  de  Memphis.  Plutarque  identifie  Osiris  avec  Dionysos,  Isis  avec 


JOURNAL   OF   HELLENÏC   STUDIES.  245 

Déméter,  et  met  en  rapport  les  cultes  égyptiens  avec  les  mystères  d'Eleusis. 
Il  ne  semble  pas  avoir  connu  le  cérémonial  décrit  dans  les  hiéroglyphes  de 
Denderah  et  d'Edfou;  mais  plusieurs  détails  contenus  dans  son  traité  con- 
cordent avec  les  données  del'égyptologie.  Plutarque,  ainsi  que  d'autres  auteurs 
grecs  et  des  Romains,  ont  pu  voir  dans  les  pratiques  religieuses  des  Alexan-  ^ 
drins  celles  des  anciens  Égyptiens.  Mais  en  tout  cas  c'est  à  Plutarque  que 
nous  devons  la  connaissance  de  la  civilisation  gréco-égyptienne,  et  ses 
méprises,  ses  conceptions  fausses  nous  indiquent  la  distance  qui  la  séparait 
de  l'Egypte  primitive.  ^  Inscriptions  from  Thasos  [J.  ff.  Baker  Penoyre  et 
Marcus  N.  Tod].  Partie  I  :  Inscriptions.  Recueillies  par  Baker  à  Thasos  et  ^o 
à  Cavalla.  Bibliographie  des  inscr.  thasiennes  pubhées  et  décrites.  Suivent 
;!0  inscr.  la  plupart  inédites.  Nr.  8.  Inscr.  funéraires  portant  le  nom  Mavxa- 
pouç.  A  rapprocher  les  noms  déjà  connus  'AppY|ôouç,  Bsvoou;  et  MavxoOç. 
Nr.  30.  Inscr.  avec  nombreuses  ligatures.  ^  Hischylos  [H.  B.  Walters].  5  pi. 
Caractère  transitoire  des  vases  peints  d' Hischylos  dont  les  œuvres  sont  en  i^ 
rapport  avec  le  développement  de  la  céramique  d'Athènes.  Comme  Ando- 
cide  et  Nicosthène  il  fit  de  la  peinture  rouge,  de  la  noire  et  des  deux  couleurs 
combinées.  Digression  sur  l'origine  de  ces  trois  modes  de  peinture.  Tableau 
où  sont  groupés  19  vases  avec  indication  de  l'artiste  (deux  par  Hischylos) 
et  du  sujet  traité  à  l'intérieur  et  à  l'extérieur.  Vases  à  figures  noires.  Six  de  20 
ces  vases  portent  la  signature  d'Hischylos.  Tableau  analogue  au  précédent. 
Vases  à  figures  routes.  Attributions  conjecturales  à  ce  céramiste.  Témoi- 
gnages d'Edmond  Pottier.  Tableau  des  vases  et  coupes  signée  Hischylos.  Il 
employa  Sakonidès,  Epictetos,  Phidippos,  et  probablement  d'autres 
encore.  ^  Mutasim's  March  through  Cappadocia  in  A.  D.  838  [J.  B.  Bury].  25 
Dans  la  guerre  entre  l'empire  d'Orient  et  le  Califat,  un  des  faits  le  plus 
importants  est  la  campagne  de  Mutasim,  pendant  laquelle  eut  lieu  le  siège 
et  la  prise  d'Amorion,  racontés  dans  la  Chronique  de  Tabari.  Historique  de 
cette  campagne;  détails  géographiques  sur  les  pays  parcourus  et  l'empla- 
cément  de  la  bataille.  Examen  de  l'opinion  de  Ramsay.  L'auteur  conclut  *° 
en  faveur  du  lieu  appelé  Marj  al  ITskuf  (Nazianze).  ^  An  inscription  from 
Side  (J.  H.  St.  vol.  XXVIII,  p.  195)  [Hugues  Vincent].  Au  heu  d'un  nombre 
(ôsxâxtç)  proposé  par  Hogarth,  il  vaut  mieux,  comme  von  Buren,  songer 
à  un  nom.  L'auteur  conjecture  "lT]ax'.ç.  forme  possible  du  nom  juif  Isaak.  ^ 
%  (*)  A  history  of  classical  Scholarship,  by  D»"  J.  E.  Sandys.  Vol.  II  and  III.  ^'^ 
Le  vol.  II  traite  de  l'Italie  au  temps  de  Pétrarque  et  deBoccace.  Le  vol.  III 
est  consacré  à  la  philologie  germanique,  à  la  Renaissance  en  Italie,  à  la 
France  (Scaliger,  Casaubon,  Saumaise),  à  l'Angleterre  et  à  l'Allemagne; 
il  se  termine  avec  les  États  Scandinaves,  la  Grèce,  la  Russie  et  la  Hongrie. 
La  masse  d'informations  est  prodigieuse;  l'autorité  d'un  tel  ouvrage  est  *" 
assurée.  ^  The  Oxyrrhynchiis  papyri.  Part  IV,  by  B.  P.  Grenfell  and 
A.  S.  HuNT  :  Principal  texte,  papyrus  contenant  Euripide,  «  Hypsipyle  »  en 
240  lignes.  Liste  des  autres  textes.  Vol.  digne  des  autres  pubhcations  des  deux 
éditeurs.  1|  Der  neue  Menander.  Bemerkungen  zur  Rekonstr'ik'i'^'n  de'  Stiicke 
e'c.  by  C.  Robert.  Eloges.  ^  The  Characters  of  Theophrast.  An  English  trans-  *^ 
lation  from  a  revised  text.  with  Introduction  and  notes,  by  R.  C.  Jebb.  Cette 
nouvelle  édition  sera  la  bienvenue.  ^  The  Erasmian  pronunciation  of  greek 
and  its  precursors,  by  I.  Bywater.  Justification  d'Erasme  à  qui  on  a  reproché 
d'avoir  fait  un  travail  trop  hâtif.  L'auteur  est  très  bien  informé.  ^  The 
ancient  greek  historians^  by  J.  B.  Bury.  Étude  sur  les  historiens  du  i^'  s.  ''•' 
av.  J.-C.  Analyse.  ^  Anthropology  and  the  classics;  six  lectures  at  Oxford,  by 


(1)  Les  comptes  rendus,  dans  cette  Revue,  sont  tous  anonymes. 


246  1909.  —    GBANDE-BRETAGNE. 

Arthur  J.  Evans,  A.  Lang,  G.  Murray,  F.  B.  Jevons,  J.  L.  Myres  and 
W.  Warde  Fowler.  Analyse,  éloges  et  qqs  réserves.^  lonia  and  the  East; 
six  lectures  delivered  before  the  University  of  London,  by  D.  G.  Hogarth.  No- 
table contribution  à  l'histoire  archéologique.  Analyse  détaillée.  Tj  Ist  das 

^  Etruskische  eine  hittitische  Sprache?  I.  Ueber  das  -v6  Suffix  im  E'ruskischen 
und  Griechischen,  von  A.  Kannengiesser.  On  ne  peut  guère  juger  ce  travail 
avant  la  publication  de  la  seconde  partie.  Théorie  de  l'auteur  sur  le  carac- 
tère préindogermanique  du  suffixe  -vO,  et  de  l'étrusque  en  général.  ^  Ai 
-rpolcTopual     àxpoTroXstç    Avjavivtou    xal    Sé<TxXou,    inzo  Christian  Tsuntas. 

^^  (BiêX'.o6iqx-ri  xy\z  èv  'AOi^vaiç  àp/atoXoytxTJi;  'Exatpet'aç.)  Pubhcation 
du  résultat  des  fouilles  de  Volo  (Thessalie).  Bel  ouvrage  très  complet. 
^  The  décorative  art  of  Crète  in  the  bronze  âge.  A  dissertation  presented  to  the 
Faculty  of  Bryn  Mawr  Collège^  by  Edith  H.  Hall.  Thèse  doctorale  d'une 
archéologue  déjà  connue.  Grands  éloges  avec  réserves  sur  la  date  de  la 

'^  XI 1*^  dynastie.  ^  Die  Insel  Malta  im  Altertum,  by  Albert  Mayr.  L'auteur 
mérite  des  remerciements.  ^  A  century  of  archaeological  discoveries^  by 
A.  Michaelis,  translated  by  Bettina  Kahnweiler,  with  a  préface  by  Percy 
Gardner.  Livre  admirable,  le  bienvenu  dans  une  traduction  anglaise. 
^  The  Acropolis  of  Athens,  by  Martin  L.  d'Ooge.  Compilation  soignée,con- 

20  cernant  les  travaux  exécutés  sur  l'Acropole,  y  compris  les  dernières  décou- 
vertes. ^  Athen^  von  Eugen  Petersen.  41^  vol.  de  la  collection  «  Berûhmte 
Kunststatten  ».  Petit  guide  illustré,  œuvre  d'un  savant  autorisé.TT  Pausanias 
als  Schrifsteller.  Studien  und  Beobachtungen,  von  Cari  Robert.  Analyse 
sommaire  d'un  livre  qui  sera  utile  à  la  jeunesse  studieuse.  ^  Cybébê.  Étude 

25  sur  les  transformations  plastiques  d'un  type  divin,  par  Georges  Radet.  Sur 
une  brique  trouvée  probablement  à  Sardes,  G.  R.  étabht  une  théorie 
d'après  laquelle  la  Cybébé  d'Hérodote  est  la  déesse  «  Terre  »,  appelée  aussi, 
suivant  les  pays,  Artémis,  Anahita  et  Koré.  ^  Le  rapp-esentanze  figurate 
délie  provincie  romane^  da  Michèle  Jatta.  L'auteur  rapproche  de  ces  figures 

80  les  types  similaires  employés  en  Grèce.  Bonne  illustration.  Tf  Greek  dress. 
A  study  of  the  costumes  worn  in  ancient  Greece  from  pre-Hellenic  times  to  the 
Hellenistic  âge,  by  Ethel  B.  Abrahams.  Éloges.  Illustrations  excellentes. 
^  Numismatique  constantinienne.  Iconographie  et  chronologie.  Description 
historique  des  émissions  monétaires,  par  Jules  Maurice.  T.  I.  Grands  éloges 

35  de  ce  livre,  mise  en  œuvre  d'un  matériel  numismatique  extrêmement  com- 
plexe. ^  Priester  and  Tempel  im  H ellenistischen  Aegypten,  von  Walter  Otto. 
Sujet  admirablement  traité.  Analyse.  ^  The  Latins  in  the  Levant,  by  Wil- 
liam Miller.  C'est  l'histoire  de  la  principauté  d'Achaïe,  du  duché  d'Atliènes 
et  du  Despotat  d'Epire.  Très  bon  ouvrage  dont  la  matière  s'étend  jusqu'à 

40  la  période  comprise  entre  1462  et  1540.  Tf  Rhodes  of  the  Knights,  by  Baron 
F.  de  Belabre.  Malgré  qqs  erreurs  provenant  de  l'insuffisance  des  sources 
consultées,  cet  ouvrage  est  indispensable  pour  ceux  qui  veulent  connaître 
l'histoire  de  Rhodes.  Très  nombreuses  illustrations.  ^  Guide  to  the  Cairo, 
by  G.  Maspero,  translated  by  J.  E.  and  A.  A.  Quibell.  Ce  livre,  qui  est 

45  plus  qu'un  guide,  contient  les  derniers  résultats  obtenus  dans  les  fouilles 
de  Karnak  et  d'ailleurs.  ^  A  short  Grammar  of  the  Greek  New  Testament, 
by  A.  T.  Robertson.  Bonne  bibhographie  et  judicieux  usage  des  ouvrages 
antérieurs  sur  la  matière.  ^  The  catalogue  of  the  Manuscripts  in  the  library 
of  the  Hunterian   Muséum   in  the  University  of  Glasgow,  by  J.  Young  and 

50  P.  H.  AiTKEN.  Qqs  mss.  de  traductions  latines  de  classiques  grecs  et  bon 
nombre  de  mss.  grecs,  notamment  Olympiodore  in  Phaedonem,  la  plupart 
des  écrivains  militaires  (n°  220),  Hésiode,  Sophocle,  Vies  de  Plutraque,  et 
collation  anonyme  d'un  ms.  de  PoUux. 


JOURNAL    OF    HELLENIC   STUDIES.  ^47 

Part  II.  Qqs  nouvelles  acquisitions  du  British  Muséum  [F.  H.  Marshall]. 
21  flg.  Nr.  3.  Disque  avec  inscr.  attique.  Nr.  4.  CofTre  avec  inscr.  où  figure 
un  mot  nouveau   :  Trcpipàvr-/).  Disques  figurés.  Terres  cuites.  Miscellanea. 
Buste  d'Hadrien  (iv''  s.),  représentant  probablement  Constance  II  (353-361). 
Tl  Trois  nouveaux  fragments  du  trésor  des  Athéniens  [Arthur  M.  Wood-   s 
ward].  1.  Inscription  du  v^  s.  (liste  d'objets  sacrés).  Elle  prend  place  dans 
l'inscr.  des  I.  G.  I,  170,  dont  on  reproduit  les  douze  premières  lignes.  — 
2.  Inscr.  de  22  lignes  à  rapprocher  des  I.  G.  II,  665.  Essais  de  restitution.  Date 
probable,  après  385-4.  —  3.  Inscr.  de  28  lignes,  probablement  antérieure  à 
370,  au  type  de  l'inscr.  I.  G.  II,  2,  678,  restituée  en  partie  par  celle-ci.  Essai  lo 
de  restitution.  ^  Trois  figures  de  femmes  d'Asie  Mineure  [H.  S.  Cowper].  4  fig. 
1.  Statuette  en  bronze  de  Samos,  datant  du  6^  s.  Type  intermédiaire  entre 
celui  de  la  sculpture  de  Nanos  et  de  celle  de  Samos.  Autres  bronzes  de  ce 
dernier  type.   2.   Figure  en  bronze  d'Artémis,   d'Ephèse.   Rapprochée  de 
plusieurs  fig.  analogues  reproduites  dans  le  «  Répertoire  »  de  S.  Reinach.  3.  is 
Fig.  grotesque  d'un  joueur  de  trompette,  provenant  de  Mylasa  (Carie).  Sa 
bouche  semble  munie  du  phorbeion  des  joueurs  de  flûte.  ^  L'inscr.  franque 
de     Karditza    [W.    Miller].     L'Ég'ise    de    Karditza     (Béotie)     est      des 
plus    intéressantes    pour    qui    étudie    la    Grèce    franque.    On    y    trouve 
une   inscr.    qui   se   rapporte    à   Antoine   le   Flamand   (1311)  qui   assista  20 
à    la    perte    du    duché     d'Athènes    dans    les    marais    du    Céphise    de 
Béotie,   inscr.   publiée  déjà  par  Buchon.  Nouvelle  reproduction.   Détails 
historiques  sur  la  personne  d'Antoine  le  Flamand.   ^  Thasos.   Part   II. 
Topographie  [J.  ff.  Penoyre].  10  pi.,  25  fig.  Renvoi  à  la  description  de 
l'île  par  G.  Perrot,  complétée  et  rectifiée.  Description  détaillée  au  point  25 
de  vue  archéologique.  L'Acropole  de  Thasos,  avec  plans.  Restes  du  temple 
(nouveau  plan).  Astris  et  les  environs.  Description  de  l'église  de  Saint- 
Taxiarchis;  autres  monuments.  Situation  politique  et  avenir.  Thasos   est 
entravée  par  la  domination  turcjue.  L'industrie  minière,  laissée  aujourd'hui 
aux  mains  des  étrangers,  pourrait  seule  améliorer  le  sort  futur  de  l'île.  —  so 
Appendice  A.  Noms  des  9  villages  qui  ont  le  droit  de  frapper  la  monnaie 
turque  de  cuivre,  avec  le  sceau  de  leurs  églises  respectives.  Fig.  de  ces  mon- 
naies. App.B.  Informations  complémentaires  pour  la  première  partie.  App.  C. 
Au  sujet  de  la  découverte  d'un  relief  figurant  un  banquet  funéraire;  buste 
de  femme  reproduite,  en  attendant  la  publication  du  relief  dans  les  «  Monu-  35 
ments  Piot  »  par  Mendel.  ^  Dionysus  et  le  satyre  de  la  rue  du  Trépied  [Hugh 
G.  Evelyn-White].  L'auteur  cite  un  passage  fort  controversé  de  Pausanias 
(I,  20,  1)  où  celui-ci  mentionne  plusieurs  œuvres  de  Praxitèle  existant  dans 
cet  endroit.  Examen  de  ce  passage.  Développement  des  solutions  proposées, 
savoir  :  Le  satyre  enfant  est  bien  de  Praxitèle,  et  il  faut  le  distinguer  de  40 
celui  de  l'anecdote  qui  termine  la  citation.  On  ne  doit  pas  le  comprendre 
dans  un  groupe  avec  les  statues  (d'Eros  et  de  Dionysus)  de  Thymilos.  Belle 
réplique  d'un  Dionysos  de  Praxitèle  trouvée  à  Rome  en  1886.  Restauration 
conjecturale  du  groupe  décrit  par  Pausanias.  L'Apollon  citharède  du  British 
Muséum  s'en  rapproche  par  certains  traits.  Autres  rapprochements.  ^  Les  45 
batailles  d'Andros  et  de  Cos  [W.  W.  Tarn].  La  date  de  ces  batailles  peut  être 
résolue  par  la  liste  des  archontes  déhens.  Andros  :  Opinions  énoncées  par 
Beloch  et  la    plupart    des    autres    savants    assignant    la    date    de    228 
à  la  victoire  d'Antigone  Doson  (229-221).  La  victoire  d'Antigone  Gonatas 
(276-239)  dans  la  3^  guerre  de  Syrie,  se  placerait  entre  247  et  243,  selon  60 
C.  Mùller  suivi  par  Kaers,  Niese,  Bouché-Leclercq.  Une  défaite  subie  par 
Gonatas  dans  cette  3^  guerre,  selon  Droysen  suivi  par  plusieurs  savants 
italiens.  Cos  :  la  seule  question  traitée  porte  sur  la  date  de  la  bataille.  Pour 


248  1909.  —    GRANDE-BRETAGNE. 

Beloch  et  la  plupart  des  historiens,  c'est  258-6,  C.  F.  Lehmann  après Droysen, 
la  place  au  plus  tôt  dans  la  guerre  de  Chremonide.  L'auteur  prend  pour  base 
de  son  argumentation  Trogue-Pompée,  Plutarque,  une  inscr.  de  Délos 
p.  p,  HoUeaux  et  l'Inventaire  délien  dressé  sous  l'archonte  Stégileos,  docu- 

5  ment  p.  p.  E.  Schulhof.  Examen  de  l'assertion  qui  place  la  bataille  de  Cos 
à  l'époque  des  premières  fêtes  des  Antigoneia,  des  Stratoniceia  et  des 
secondes  Ptolemaia.  La  fondation  des  Soteria  et  d'autres  fêtes  à  Délos  par 
Antigone  Gonatas  en  244  dut  avoir  pour  objet  de  commémorer  les  batailles 
navales  de  Cos  et  d'Andros.  L'auteur  reprendra  cette  discussion  dans  le 

10  volume  du  J.  H.  St.  de  l'année  prochaine.  ^  L'Artémis  asiatique  ou  ailée 
[M.  S.  Thompson].  13  flg.  L'identification  et  l'origine  de  ce  type,  figurant 
dans  près  de  50  monuments,  mais  mentionné  dans  un  seul  texte  littéraire 
(Pausanias,  V,  19,  5,  sur  le  coffre  de  Cypsélus),  ont  donné  lieu  à  de  nom- 
breuses controverses.  On  a  découvert  récemment  à  Sparte  de  nombreux 

15  exemples  de  ce  type,  datant  des  vu"  et  vi<^  s.  dans  le  sanctuaire  d'Artémis 
Orthia,  plaques  d'ivoire,. terres  cuites,  etc.  reproduites  d'après  l'Annual  of 
the  British  School  at  Athens.  Nomenclature  de  43  représentations  d'Artémis 
ailée,  trouvées  en  Béotie,  en  Italie,  en  Sardaigne,  en  Suisse,  à  Éphèse,  à 
Smyrne,  à  Dorylée,  à  Sardes,  dans  les  îles  de  la  mer  Egée,  en  Russie,  à 

lio  Corinthe,  à  Olympie,  etc.  Mention  d'une  figure  de  femme  non  ailée,  à 
cheval,  à  rapprocher  de  l'Artémis  ailée.  On  a  trouvé  aussi  des  figures 
d'hommes  ailés.  Les  ivoires  portant  la  déesse  ailée  proviennent  généralement 
de  Sparte  et  d'Ephèse.  Il  est  certain,  d'après  le  passage  de  Pausanias,  que 
la  symbolique  de  ce  type  n'était  plus  comprise  depuis  longtemps  à  son 

25  époque.  Traduction  et  discussion  du  texte  de  Pausanias  (III,  16,  7)  relatif  à 
l'Artémis  Orthia,  et  l'origine  de  son  culte,  importé  de  la  Tauride.  Cette 
divinité  est  celle  dont  le  culte  remonte  le  plus  haut  dans  la  rehgion  hellé- 
nique et  ses  statues  sont  les  plus  anciennes.  Les  rites  qui  s'y  rapportent 
sont  de  deux    ordres,  ceux  de  l'Artémis  la  chaste  déesse  hellénique  et  ceux 

30  où  elle  est  honorée  comme  déesse  de  la  nature,  de  la  végétation  et  du  règne 
animal,  sans  rapport  de  parenté  avec  Apollon.  C'est  à  ce  type  qu'appar- 
tient la  qualification  d'Artémis,  Orthia,  ailée  et  accompagnée  d'animaux. 
■if  Fouilles  exécutées  à  Rhitsona  en  Béotie  [R.  M.  Burrows  et  P,  N.  Ure]. 
4  pi.,  16  fig.  Suite  du  travail  publié  dans  l'Annual  de  la  British  School  at 

35  Athen,  vol.  XIV.  Ces  fouilles  procurèrent  un  nombre  très  considérable  de 
vases.  Le  présent  article  présente  un  catalogue  des  objets  trouvés  dans  les 
quatre  tombes  les  plus  importantes;  vase  de  Naukratis  et  c  an  th  ares  poly- 
chrome de  Rhitsona,  éghse  de  style  béotien,  figurines,  vases  avec  inscrip- 
tions archaïques,  vases  protocorinthiens  accusant  une  tradition  voisine 

40  de  la  technique  de  la  figure  noire;  petits  vases  du  type  soi-disant  proto- 
corinthien; aryballes,  etc.;  figures  noires  sur  un  fond  de  couleur  fer  ;  — 
sur  fond  jaune;  autres  objets  vernissés  en  noir  avec  décoration  florale 
ou  linéaire.  Signification  des  40  inscriptions  trouvées  sur  les  tombeaux, 
dont  sept  inédites.  Examen  approfondi  de  la  question  de  provenance.  Il 

45  faut  distinguer  le  heu  de  la  production  et]  celui  de  la  provenance. 
Cette  distinction  peut  apporter  une  sérieuse  contribution  à  l'histoire  du 
commerce  de  la  Grèce.  ^  L'Archéologie  en  Grèce  (1908-1909)  [R.  M.  Daw- 
kins].  1  fig.  Travaux  sur  l'Acropole,  exécutés  par  la  Société  d'archéologie 
d'Athènes.  —  En  Etohe  et  en  Acarnanie  par  Sotiriadis.  —  Fouille  d'une 

60  nécropole  mycénienne,  par  KavvadiaS.  —  A  Corinthe,  parl'Ecole  américaine 

—  A  Sparte,  fouilles  du  sanctuaire  d'Artémis  Orthia,  par  l'École  britannique. 

—  En  Crète,  identification  par  le  D''  Evans  d'une  nécropole  contemporaine  de 
la  3®  période  minoenne  à  Cnossos,  —  A  Phaistos,  découverte  d'un  disque 


JOURNAL    OF    HELLENIC    STUDIES.  249 

en  terre  cuite  avec  inscr.  en  hiéroglyphes  minoens.  —  Fouilles  de  Délos  par 
l'Ecole  française.  T|  A  Olympie  et  à  Tirynthe,  par  l'Ecole  allemande.  — 
^  T.  Eric  Peet,  The  stone  and  bronze  âges  in  Italy.  Ouvrage  considérable 
qui  mérite  notre  reconnaissance.  ^  Munchner  archàologische  Studien   dem 
Andenken  Ad.  Furtwdngler  gewidmet.  4  études.  1°  Merkantile  Inschriften^* 
auf  attischen  Vasen,  par  Rud.  Hackl.  Ces  inscr.  datent  d'environ  500  av.  J.  C. 
—  2°  Rômische  weibliche  Gewandstatuen,  par  Ant.  Hekler.  Œuvres  inspirées 
par  deux  artistes  grecs.  — 3"  Die  Knielauf,  par  Ed.  Schmidt.  Compilation 
très  abondante  des  exemples  cités  dans  l'antiquité  grecque.  —  4°  Griechische 
Schilde,  par  G.  Lippold.  Etude  des  formes  du  bouclier  depuis  les  temps  mycé-  lo 
niens  jusqu'à  l'époque  hellénistique.  Il  manque  un  index,  T[  Vergleichende 
Formenlehre  des  Ornaments  und  der  Pflanze,  mit  besonderer  Beriicksichli- 
gung     der     Entwickelungsgeschichte     der     architektonischen     Kunstformen, 
von  M.  Meurer.  —  Wandtafeln  zur  vergleichenden  Formenlehre  der  Ornaments 
und  der  Pflanze,  \on  M.  Meurer.  Très  bon  et  très  bel  ouvrage  d'un  savant  ^^ 
versé  à  la  fois  dans  la  botanique  et  dans  l'archéologie.^  Griechisthe  Grabsre- 
liefs  aus  Sudrusslands^  im  Auftrage  des  k.deutschenarchseologischen  Instituts, 
hrsg.  vonGangol|f  von  Kieseritzky  und  Cari  Watzinger.  Travail  préparé 
pendant  20  ans  par  K,  (qui  mourut  en  1904)  et  complété  par  Watzinger.  Sans 
grande  valeur  artistique,  de  nombreuses  illustrations  nous  y  renseignent  utile-  20 
ment  sur  le  développement  d»  style  et  des  sujets  traités  depuis  le  v^  s.  jusqu'au 
ne  et  me  s.  de  notre  ère.  ^  Greek  architecture,  by  A.  Marquand..  Fait  partie 
des  «  Handbooks  »  de  Macmillan.  Compilation  soignée,  qui  servira  surtout 
aux  lecteurs  et  aux  étudiants  non  spécialistes.  Index  très  commode,  ^  Greek 
buildings  represented  by  fragments  in  the  British  Muséum.  IV.  The  Theseum,  25 
the  Erechtheum  and  other  Works,   by  W.  R,  Lethaby,  Liste  de  ces  der- 
niers monuments.  Descriptions  intéressante;  et  suggestives.  ^A  restora- 
tion  of  the  Mausoleum  at  Halicarnassus,  by  J,  J,  Stevenson,  Nouv.  éd.  com- 
plétée d'un  travail  publié  en  1896  dans  le  Bull,  de  la  Soc.  des  Antiquaires 
(de  Londres),  et  continué  depuis  la  mort  de  l'auteur  en  1908.  Courte  ana-  so 
lyse.  •[[  Les  Apollons  archaïques.  Étude  sur  le  type  masculin  de  la  statuaire 
grecque  au  Fi«  s.  av.  notre  ère,  par  Wald.  Deonna.  Première  partie,  discussion 
générale  du  type,  2^  p.,  catalogue  des  marbres   considérés   à  part,  3^  p., 
essais  de  groupements  des  spécimens.  ^  The  Metropolitan  Muséum  of  art. 
Catalogue  of  the  Collection  of  casts  (par  miss  A.  M.  Richter).  Manuel  fait  avec  35 
soin  et  utile.  ^  The  monuments  of  Christian  Rome  froni  Constantine  to  the 
Renaissance,  by  A.  L,  Frothingham.  Analyse  détaillée.  Eloges  mélangés 
de  qqs  critiques  d'ordre  secondaire.  TJ  Die  antiken  Vasen  von  der  Akropolis 
zu  Athen  unter  Mitwirkung  von  P.  Harting,  P.  Wolters,  R.  Zahn  verôfTent- 
hcht  von  BoTHo  Graef.  Analyse.  %  Catalogue  des  figurines  de  terre  cuite.  *" 
Musées  impériaux  ottomans,  par  G.  Mendel,  Notice  de  3554  objets,  classés 
et  décrits  avec  soin.   ^  Catalogue  of  the  antiquities  { Greek,  Etruscan  and 
Roman)  in  the  Collection  of  the  late  Wyndham  Francis  Cook,  Esquire,  by 
Cecil  H.  Smith  andC.  Amy  Hutton.  Collection  contenant  des  gemmes  anti- 
ques, des  joyaux  et  des  bronzes.  Chaque  illustration  est  accompagnée  d'un  *& 
texte  explicatif.  ^  Catalogue  of  the  Southesk  Collection  of  antique  gemms, 
edited  by  Lady  Helena  Carnegie.  Vol.  I.  Description  soignée  d'environ 
400  gemmes  grecques  et  autres;  copieux  index.  ^  Nymphen  und  Chariten 
auf  griechischen  Miinzen,  von  F.  Imhoof-Blumer.  Ce  livre  s'adresse  plutôt 
aux  archéologues  qu'aux   numismates.   ^  Il  simbolismo  nelle  figurazioni  50 
sepolcrali  roinane.  Studi  di  ermeneutica,  da  Vitt.  Macchioro.  Mention  de 
3  coins  provenant  de  la  Grèce  occidentale.  Livre  utile,  malgré  qqs  omissions. 
\  Le  Origini  dei  Kabiri  nelle  isole  del  Mare  Tracio.  Memoria  dei  R.  Petta- 


250  1909.  —    GRANDE-BRETAGNE. 

zoNi.  Examen  très  sérieux  de  la  question  des  Kabires.  Analyse.  ^  Malaria 
and  Greek  history,  by  W.  H.  S.  Jones.  Analyse  élogieuse.  La  malaria  sévissait 
dans  l'antiquité.  Peut-être  Périclès  fut-il  une  de  ses  victimes.  ^  Griechisches 
Bûrgschaftrecht^   von  Jos.    Partsch.    I.    Teil  :    Das    Reicht    des    altgrie- 

»  Ghischen  Gem  indestaats.  Étude  sur  la  signification  du  mot  kyyù-r^ 
et  sa  place  dans  le  système  légal  des  Grecs,  notamment  en  Attique. 
Analyse  et  grands  éloges.  ^  Philostratos  ûber  Gymnastik,  von  J. 
JuTHNER.  Texte  découvert  par  Minoïde  Mynas,  accompagné  d'une  tra- 
duction   allemande,  d'une    Introduction    et    d'un    copieux  commentaire. 

10  Analyse  de  la  partie  relative  à  l'histoire  de  la  gymnastique.  Tj  Aus  dem 
griechischen  Schulwesen^  par  E.  Ziebarth.  L'auteur  s'occupe  principale- 
ment des  périodes  hellénistique  et  romaine.  Grands  éloges.  ^  De  vita  atque 
cultu  puerorum  monumentis  antiquis  explanato,  par  G.  van  Hoorn.  Con- 
tient des  notes  intéressantes  au  double  point  de  vue  littéraire  et  archéolo- 

15  gique.  ^  Platos  doctrine  of  ideas,  by  J.  A.  Stewart.  Cette  doctrine  doit  être 
considérée  (et  c'est  ainsi  que  l'a  traitée  Platon),  comme  ayant  une  double 
fonction,  comme  méthodologie  et  comme  l'expression  d'une  expérience 
esthétique  (lire  çxtatique?).  Analyse  développée,  appuyée  sur  de  nom- 
breuses citations.  ^  Aristotle  on  art  of  poetry;  a  revised  text,  with  critical 

£0  introduction,  translation  and  commentary,  by  I.  Bywater.  Eloges.  ^  Aris- 
tophanische  Studien,  von  H.  Weber.  Notes  de  W.  p.  p.  son  fils,  et  complé- 
tées par  ce  dernier.  Elles  devront  être  mises  à  profit  par  les  éditeurs  futurs 
d'Aristophane.  Tj  M.  Croiset.  Ménandre,  V Arbitrage;  édition  critique  accom- 
pagnée de  notes  explicatives  (td^  une  traduction.  A  iait  faire  un  grand  pas   à 

25  l'élucidation  et  à  l'interprétation  du  texte.  ^  'OTrutavo-j  Kov-riysTixâ,  Jîdtfio/i 
critique,  par  P.  Boudreaux.  Eloges.  ^  Aaoypao-ta  (Bulletin  de  la  Société 
folkloriste  hellénique).  Sera  la  bienvenue,  par  le  stimulant  qu'elle  apportera 
et  le  progrès  qu'elle  fera  faire  à  ce  genre  d'études.  ^  Recherches  sur  Vhistoire 
du  commerce  au  temps  des  monarchies  hellénistiques  et  de  Vempire  romain. 

30  Vol.  I  :  Histoire  du  commerce  oriental  dans  l'Egypte  gréco-romaine,  par 

Michel  Chwostow  (En  russe).  Courte  analyse.^   Transactions  of  the  third 

international  C on gress  for  the  history  of  the  religion.  Ed.  by  P.  S.  Allen  and 

J.  de  M.  Johnson.  Vol.  I.  Hellenica  Oxyrhinchia  cum  Theopompi  et   Cratippi 

■  fragmentis.  Rec.    R.  P.  R.  P   Grenfell  et  A.  S.  Hunt.  Réimpression  du 

s&  papyrus  d'Oxyrynchus  nr.  842  avec  apparatus  criticus  et  les  fragments  des 
deux  historiens  susdits.  On  regrettera  l'absence  de  pagination.  ^  ©eacaXixà 
|xvT,|JL£ta.  'AOavadaxsîûv  Mou^teiov  èv  BôAto,  par  A.  S.  Arvanitopoullos. 
Contient  une  esquisse  de  l'histoire  de  la  peinture  en  Grèce,  et  un  exposé 
des  fouilles  de  Pagasai.  Tj  Nomisma.   Untersuchungen  auf  dem   Gebiete   der 

40  antiken  Munzkunde.  111.  Partie,  p.  p.  H.  von  Fritze,  sur  le  monnayage 
d'Abdère.  C.  E.     Ruelle. 

Journal  of  Philology.  N°  62.  Ne  nous  est  pas  parvenu. 
New  (the)  palaeographical  Society,  fac  similes  of  ancient  manus- 
cripts.    Part  VII,  pi.  151  :  Saint-Pétersbourg,  biblioth.  impériale.  Codex 

45  Caesareensis,  vi'^  s.  Les  Évangiles  en  lettres  onciales  d'or  et  d'argent  sur 
parchemin  pourpre;  fac-sim.  d'une  page  sur  deux  colonnes.  Tf  Pl.  152  : 
London,  Brit.  Mus.  Papyrus  1448.  Comptes  du  gouverneur  d'Egypte 
Abd-el-Aziz  (685-705).  Ecriture  minuscule  verticale  élégante,  intermédiaire 
entre  la  minuscule  byzantine  et  l'écriture  des  parchemins  du  ix^  s.  ^f  Pl.  153  : 

50  London,  Brit.  Mus.  Papyrus  1440.  Compte  de  taxes  levées  dans  le  district 
d'Aphrodito.  Fac-sim.  d'une  page,  en  minuscule  assez  semblable  à  la  précé- 
dente, qui  donne  la  récapitulation  de  l'an  718.  T|  Pl.  154  :  Florence,  biblioth. 
Laurentienne.  Ms.  XXXll,  16;  Papier;  Hésiode,  Nonnos,  etc.  Écrit  en  1281. 


NUMISMATIC  CHRONICLE    AND    JOURN.   OF  THE   NUM.   SOC.      251 

Une  page  sur  deux  colonnes  en  minuscule  menue,  peu  élégante  et  pleine 
d'abréviations.  *[[  Pi.  155  :  Florence,  biblioth.  Laurentienne,  Ms.  XXXI,  3. 
Papier,  an  1291.  Eschyle  et  Oppien  avec  gloses  interlinéaires  et  scholies 
marginales.  Une  page  d'Eschyle;  minuscule  soignée.  ^  Pi.  156  :  Florence, 
bib.  Laurentienne.  Ms.  LXX.  6.  Parchemin.  Hérodote,  écrit  en  1318  par  5 
Nicolas  Ticliini.  Une  page  en  petite  minuscule  régulière.  ^  Pi.  157.  Durham, 
biblioth.  de  la  cathédrale.  Ms.  A.  ii,  17.  Parchemin.  Evangile  de  Luc  en 
latin  (vers,  de  S.  Jérôme),  écrit  vraisemblablement  dans  la  dernière  partie 
du  vii^  s.  en  onciale  un  peu  massive.  Fac-sim.  d'une  page  sur  deux  colonnes. 
If  Pi.  158-159  :  London,  Brit.  Mus.  Addition  ms.  37777.  Parchemin,  écrit  io 
de  700  à  715.  Feuillet  d'une  copie  de  la  Bible  en  latin  (vers  de  S.  Jérôme). 
Écriture  onciale  qui  rappelle  celle  du  Codex  Amiatinus.  ^  Pi.  160-161  :  Man- 
chester, John  Rylands  library.  Ms.  lat.  15.  Parchemin.  S.  Cyprien,  Lettres. 
Écrit  de  plusieurs  mains,  probablement  au  viii®  s.  Deux  pages  en  minus- 
cule pré-carolingienne.  ^  Pi.  162  :  Manchester,  John  Rylands  library.  Ms.  15 
lat.  116.  Parchemin,  ix®  s.  Smaragdus,  commentaire  sur  la  règle  de  S. 
Benoît.  Une  page  en  minuscule  pré-carolingienne  d'aspect  wisigothique. 
If  PI.  163-164  :  Londcn,  Brit.  Mus.  Addit.  ms  37517  Parchemin,  fin  du  x»  s. 
Psautier  en  latin.  Deux  pages  dont  l'une  avec  grande  initiale.  ^  Pi.  165-166  : 
Oxford,  biblioth.  Bodléienne.  Auct.  T.  I.  24  (Bodl.  20631).  Parchemin,  20 
x-xi^  s.  Tite-Live,  écrit  de  plusieurs  mains,  dont  une  peut  être  du  x"^  s. 
les  autres  sont  du  xi^  s.  Fac-similés  de  quatre  écritures.  ^  Ph.  167  :  Man- 
chester, John  Rylands  library.  Ms.  lat.  8.  Parchemin,  xii'^  s.  Beatus,  com- 
mentaire sur  l'Apocalypse  avec  miniatures.  Une  page  avec  peinture  divisée 
en  trois  compartiments  horizontaux.  ^  Pi.  168  :  ne  concerne  pas  l'antiquité  25 
classique.  ^  Pi.  169.  London,  Brit.  Mus.  Royal  ms.  17  E  vu.  Parchemin, 
an  1357.  La  Bible  historiale  ou  les  Histoires  escolastres  de  Guyart  des 
Moulins.  Fac-similé  de  trois  colonnes  élégamment  encadrées  et  surmontées 
d'une  miniature  en  quatre  compartiments  où  sont  représentées  des  scènes 
de  la  vie  de  Salomon.  1^  Pi.  170-175  ne  concernent  pas  l'antiquité  classique.  30 

A.  J. 
Numismatic   Chronicle  and  Journal  of  the  Numismatic  Society. 
VI.  IX,   1909.   N»  1   (33).    Lacedaemon    versus   allaria    [E.  J.  Seltman]. 
Un   tetradrachme   rare   ayant   au    dr.    une   tête    casquée  et  au   rev.  un 
Herakles  tenant  la  massue  et  assis,  avec  les  lettres  A  A.  n'est  pas  une  mon-  35 
naie  d' Allaria  en  Crète,  mais  de  Lacédémone.  ^  An  unique  ancient  british 
gold  stater  of  the  Brigantes  (?  a  Pattern)  [B.  Roth].  Quatre  statèresd'or 
ont  été  trouvés  dans  les  fouilles  de  South  Ferriby,  Lincolnshire,  en  1906, 
parmi  d'autres  pièces  faisant  partie  d'un  trésor    enfoui    en  cet  endroit, 
description;  l'un  d'eux  porte  sur  le  rev.  un  cheval  grossièrement  dessiné,  40 
se  dirigieant  vers  la  g.,  et  sur  le  dr.  une  fleur  ressemblant  à  la  rose  des  Tudor. 
Tl  The  countermarks  of  Claudius  I  [R.  Mowat].  Contremarques  portant  Cl.  C. 
(Claudius   Caesar)   sur  plusieurs   tïtradrachmes  d'argent   de  Lysimaque; 
description  d'un  exemplaire  du  Br.  Mus.,  commentaire.  Monnaies  rom.   de 
cuivre  avec  la  contremarque  Tib(erius)  Cl(audius)  imp(erator)  ou  Tiberius  45 
Claudius  Augustus,  commentaire.  ^  Roman  contorniates  in  the  Hunterian 
Collection  [G.  Macdonald].  Enumération  et  description  détaillée  de  85   mé- 
daillons contorniates  (3  pi.)  de  cette  collection,  dont  plusieurs  très  intéres- 
sants, ainsi  ceux  qui  portent  l' effigie  de  célébrités  littéraires  comme  Apollo- 
nius de  Tyane,  Homère,   Horace,  Salluste  ou  au  revers  Sylla.  Capanée  avec  sa 
une  échelle,  le  Circus  Maximus,  etc.  ^]|  N»  2  (34).  Notes  on  a  Phoenician 
Drachm  bearing  the  name  of  lahve  [A.  W.  Hands].  Description  d'une 
monnaie  en  argent  du  Br.  Mus.  C'est  une  drachme  de  Gaza  ou  de  Sidon,  au 


252  1909.  —    GRANDE-BRETAGNE. 

dr.  une  tête  casquée,  au  rev.,  en  caractères  sémitiques  j.  h.  v.,  un  personnage 
assis  sur  un  char  ailé  tenant  un  aigle  sur  la  main  :  en  bas  à  droite,  une  tête 
d'homme.  ^  A.  Dieudonné,  Mélanges  numismatiques,  I  [G.  F.  H.]- Recueils 
d'art.,  qui  traitent  surtout  de  numismatique  ancienne;  aura  une  certaine 

î»  utilité.  ^Tl  NO  3  (35).  On  a  récent  fmd  of  coins  struck  duringtheHannibalic 
occupation  at  Tarentum  [M.  P.  Vlasto].  Trouvé  à  Tarente  en  nov.  1908 
un  trésor  comprenant  114  monnaies  frappées  dans  cette  ville  pendant 
l'occupation  par  Hannibal  (212-209  av.  J.-C).  Elles  étaient  contenues  dans 
un  vase  à  côté  d'un  collier  et  d'un  bracelet  en  or,  et  avaient  été  enfouies 

1*^  vers  210  :  96  sont  de  Tarente,  12  de  Mttaponte;  en  plus  6  monnaies  cartha- 
ginoises :  leur  poids  est  de  3,8'*  g.  calculé  d'après  le  denier  rom.  3.90'g.^  A 
Synopsis  of  the  Coins  of  Antigonius  and  Demetrius  Poliorcetis  [C.  T.  Selt- 
man].  1  pi.  Étude  d'après  un  tétradrachme  frappé  par  Antigone  à  Antigo- 
neia  sur  l'Oronte  en  307  av.  J.-C,  sur  les  monnaies  d' Antigone  I  et  de  son 

^^  fds  Démétrius.  Chronologie  des  différentes  frappes;  avant  306  sans  le  titre 
de  roi  frappées  probablement  en  Asie;  de  304-301,  frappées  dans  le  Pélopon- 
nèse, avec  le  titre  de  roi;  de  297  ou  294  à  287,  frappées  en  Macédoine  par 
Démétrius.  ^f  The  Alexandrian  coinage  of  Galba  [J.  G.  Milne].  Un  tétra- 
drachme (fig.)  porte  au  dr.  le  nom  et  les  titres  de  Galba,  mais  la  tête  diffère 

^°  de  celles  qu'on  voit  sur  les  autres  monnaies  de  G.  frappées  à  Alexandrie. 
Elle  fut  probablement  frappée  aussitôt  que  la  nouvelle  de  l'accession  au 
trône  de  cet  empereur  parvint  à  Alexandrie  et  avant  qu'on  eût  aucun 
portrait  authentique  de  lui.  Autres  monnaies  frappées  pendant  ses  deux 
années  de  règne,  elles  diffèrent  entre  elles  de  manière  à  former  cinq  types 

25  différents  que  M.  décrit  en  détail.  T|1|N°  4  (36).  The  fifth-century  coins  of 
Corinth  [C.  Oman].  4  pi.  1,  Les  dernières  émissions  archaïques;  dans  toute 
cette  période  la  figure  de  Pégase  du  dr.  est  bien  inférieure  comme  style  à 
la  tête  de  Pallas  du  rev.,  les  monnaies  de  cette  période  portent  la  lettre  Q 
sur  les  deux  côtés,  non  seulement  au-dessous  de  Pégase,  comme  c'est  la 

30  coutume,  mais  derrière  la  tête  de  Pallas;  2,  Première  série  transitoire  (env. 
451-448  av.  J.-C.?),  modifications  dans  la  coiffure  de  la  Pallas  archaïque; 
3,  Seconde  série  transitoire  (448-440?),  le  trident  comme  symbole  :  tout 
archaïsme  disparaît  dans  la  représentation  de  Pégase  qui  est  admirablement 
modelé;  4,  Dernière  série  transitoire  (440-433?),  nouvelles  modifications  dans 

35  la  coiffure  de  P.  et  dans  son  casque  auquel  est  adjoint  un  couvre-nuque 
très  petit,  mais  destiné  à  devenir  de  plus  en  plus  grand;  5,  Série  avec  un 
coquillage  (433-431);  6,  avec  palmette  (431-414);  7,  avec  quatre  dauphins 
(414-412);  8,  avec  un  seul  dauphin  (412-404);  9,  avec  un  dauphin  et  un 
symbole  variant  chaque  année  (404-394);  10,  Magistrats  annuels  avec  des 

*o  symboles  divers  (394-338);  11,  Série  de  date  incertaine  avec  Pégase  attaché 
à  un  anneau  (peut-être  421-419).  ^  The  «  MedaUion  »  of  Agrigentum  (1  pi.) 
[H.  A.  Grueber].  Étude  détaillée  sur  un  célèbre  d'cadrachme  d'Agrigente 
de  Munich  qui  est  bien  authentique  quoi  qu'en  ait  dit  Sambon  (Le  Musée, 
août  1909)  dont  G.  réfute  les  arguments.  *^  Aspects  of  the   Death   and 

45  their  effect  on  the  living,  as  illustrated  by  minor  works  of  art,  especially 
medals,  engraved  gems,  jewels,  etc.  [F.  P.  Weber].  Etudie  dans  l'histoire  de 
l'art,  entre  autres  l'art  ancien,  les  représentations  de  la  mort  et  de  l'effet 
qu'elle  produit  sur  les  vivants,  dans  les  «  artes  minores  »,  médailles,  pierres 
gravées,   bijoux,   etc.   ^  Roman   Coins  from   Corbridge  and  Manchester 

60  [G.  F.  H.].  Détails  sur  ce  trésor  comprenant  48  sohdi  de  la  seconde  moitié 
du  iv'^  s.,  tel  qu'il  est  décrit  dans  le  rapport  de  Forster  sur  les  fouilles. 

TfTf  A  cette  revue  est  jointe  une  analyse  sommaire  des  travaux  de  la  R.  N. 
Soc.  sous  le  titre  de  Proceedings  of  the   R.  Num.  Society. —  Oct.  1908 


'A0HNA.  253 

[A.  H.  Baldwin],  présente  un  statère  d'or  de  Gortyne  très  rare  et  une 
série  de  monnaies  d'argent  de  Juba  II  de  Mauritanie.  ^  [F.  Mavrogordato] 
Ht  un  mémoire  sur  les  ateliers  de  monnaie  Pré-Macédoniens  en  Egypte. 
^11  Nov.  [B.  Roth].  Un  statère  d'or  des  Brigantes.  ^^  Dec.  (Head].  Tesseres 
éphésiennes  ayant  au  dr.  un  cheval  agenouillé  tournant  la  tête,  au  rev.  une  5 
abeille  avec  la  légende  xriptXÀt;  (LBs  Trpb;  TcàXupiv.  ^  [Milne].  Monnaies  de 
plomb  en  usage  en  Egypte  sous  les  Romains  trouvées  à  Oxyrhynchus,  les 
unes  avec  le  buste  d'Athèna  au  dr.  et  une  Victoire  au  rev.,  les  autres  avec 
le  dieu  Nil  au  dr.  et  diverses  figures  au  rev.,  comme  Athèna,  Sérapis,  Horus, 
l'Abondance,  etc.  ^^  Févr.  1909  [A.  Walters].  Sesterce  en  bronze  de  Galba  10 
du  type  «  Adlocutio  «.  ^U  Mai  [L.  Messenger].  Monnaie  de  Vespasien,  du 
type  «  Judaea  Capta  »,  ayant  au  dr.  la  tête  de  V.  avec  la  légende  Imp. 
Caesar  Vespasian.  Cons.  III.  N. 

Transactions    of   the    Cambridge    Philological    Society.     Vol.  VI. 
Part  I.  The  apparatus  criticus  of  the  Culex  [A.  E.  Housman].  Après  qqs  xs 
mots  d'introd.  sur  les  trois  mss.  qu'il  avait  indiqués  ailleurs  <cf.  Cl.  Rev. 
1902,  p.  340>  comme  devant  servir  de  base  pour  l'établissement  du  texte 
du  Culex,  savoir  le  Vat.  3265.  sacc.  IX  surnommé  Bombinus  (B),  le  Leid. 
Voss.  Lat.  Oct.  81  saec  XV  (V)  et  le  Cors.  43.  F.  5  saec  XV  (F),  l'auteur 
montre  que  le  Voss.  doit  céder  la  place  au  Vat.  2759  saec  XIII  dont  il  dérive,  20 
mentionné  pour  la  première  fois  par  Curcio  (Poet.  lat.  min.  II,  fasc.  1,  1905), 
qui  s'en  est  servi  pour  la  recension  du  Moretum  et  du  Copa.  Il  dresse  ensuite 
un  apparatus  criticus  du  texte  du  Culex,  d'après  l'éd.  de  Léo  (1891)  en  notant 
toutes  les  variantes  de  B.  qui  n'est  pas  sans  valeur,  puis  celles  du  Vat.  et  du 
Cors,  qui  paraissent  le  mériter  pour  une  raison  ou  une  autre.  11  ne  tient  pas  25 
compte  des  corrections  proposées  par  les  différents  éditeurs,  mais  par  contre 
cite  toute  leçon  des  mss  qu'on  doit  connaître,  dans  le  but  d'être  aussi  com- 
plet que  possible  (Art.  de  22  p.).  E.  S. 

GRÈCE  8» 

Rédacteur  général  :   B.  Haussoullier. 

A0IINA,  T.  XXI,  fasc.  1-3.   'Astiou    'AjjhotiV&u  Xoyoç  oÉxaro;  TziuTz-zoc; 
[Ed.  Skevos  Zervos].  Introduction  et  texte  avec  annotation  critique.  L'édi-  35 
teur  a  publié  en  1906  le  livre  XIII  de  cette  compilation  médicale;  il  donne 
aujourd'hui  le  livre  XV,  qui  traite  des  enflures  (olorjixaTa).  Il  a  consulté 
10  manuscrits,  dont  le  Parisinus  2199  (P)  daté  du  xiii^-xiv''  s.  Il  annonce 
pour  plus  tard  une  étude  complète,  une  annotation  scientifique  sur  tout 
ce  qui  concerne  le  texte  et  la  matière  du  texte  actuellement  édité.  ^  Ilavroïa  40 
(ftXoXoyixà.  Kstp.  fY)'-- pxy' [K,  S.  Condos].  108.  Sur  le  superlatif  [jLT,xt<7T0(;. 
109.  uTrspyotxat  dans  le  sens  de  Owtteùco  ou  xoXaxeùto.  110.  èXsuuoaa:,   àTrs- 
XeûffO|xat,  etc.  (autres  composés  de  'épj^ojxat).   111.   Le  futur  êXeùffOfxat  se 
rencontre  chez  Homère,  Empédocle,  Théognis  et  chez  les  poètes  attiques, 
ainsi  que  chez  Hérodote.  112.  'ép/oixai  et  siuii  dans  la  langue  épique.  Leurs  45 
composés.  113.  —  dans  la  langue  attique.  114.  xaTsi  —  xparetç.  115.  oùx 
et  —  oùx  X-f\.  116.  où  [x'r^  eirszi  eiç  ty,v  o'.xt'av  —  où  (/.■sf)  elctï)?  t'/jv  o'txiav.  117. 
ê?tT|Ov-'£^et<Jt.    118.   Sont  très   probablement  de  mauvaises  leçons  xai  elai 
=  xal  'épyofjiai  dans  le  Phédon  de  Platon  (et  leurs  composés).  119.  Jamais 
dans  Xénophon  à-nretai  n'tst  au  présent.  120.  Ipxoaat  dans   l'hellénisme  50 
de  basse  épuque  (àooxip.w).  121.  efjjLt  = 'ésxoij-ûi  dans  l'hellénisme  de  basse 
époque.  122.  eTjji.'.  =  £X£Ûcro[xai  dans  l'hellénisme  de  la  belle  époque.  123. 
N'est  aucunement  fondée   en  raison  l'opinion    de  ceux  qui    prétendent 


254  1909.  —  GRÈCE. 

que  le  présent  ettxt  s'emploie  aussi  à  la  place  du  futur.  —   C.   Condos 
devenu  aveugle  déclare  en  terminant  qu'il  a  eu  pour  auxiliaire  le  D""  Ch. 
Ch.  Charitonidis.  ^  'II  àXY,Or,;  £7rtxXr,ff'.(;  tt]?  Iv  Mutrxpa  [jlovtî;  tt,;    Osoto- 
xou   'Oor,yy)Tp'!a;  [St.  Dragoumis].  Il  a  été  démontré  dans  ces  20  dernières 
5  années  que  ce  monastère  portait  le  surnom  de  Brontochion  (pour  Bron- 
toechione)  depuis  le  règne  des  Paléologues  Michel  ler  et  Andronic.  Nom- 
breux  témoignages  à  l'appui,  notamment  un  Évangile  selon  saint  Jean 
donné  au  susdit    monastère.   On  rencontre    aussi   la  forme    ^povTo'r,y7iç 
employée   en   l'an   740.    BpovTÔ7)yoç    peut    venir    du  verbe  êpovTOTj/éco, 
10  qu'on   lit   dans  une   lettre   écrite   par   Théodore    Ducas   Lascaris   avant 
son  avènement  (Extraits  de  deux  de  ses  lettres).  Document  publié  dans  le 
B.  C.  H.  1899   par  G.   Millet  :  Bp&vTY,/7,T[xà  xtva  âx  Mudôpà  ravayia  xoù 
ayiot  ©eôStopo'.  Bpovto/i'o'j.  (Fragments  de   chrysobulles  d' Andronic  (1314, 
1322)    et   autres  textes.   ^   Aijo  evETrtYpatpa    ixvrjaefx  [Al.    Lambropoulos]. 
16  1  pi.  Le  premier  est  un  disque  en  marbre  brisé  à  la  partie  supérieure  et 
recollé,  portant  cette  inscr.  en  caractères  archaïques  :  yvotôùvoç  too£  czax 
OsTo  3  7.UT0V  I  aSeXois  /ïsXiôtov  voçsXsucaaa  inscr.  qui  doit  être  du  temps  de 
Pisistrate,  vers  530.  Ce  disque  est  sans  doute  le  couvercle  d'une  tombe. 
Il  est  perdu  et  l'on  n'en  a  que  la  photographie.  Commentaire  sur  l'inscrip- 
20  tion.  Un  autre  objet  analogue,  conservé  au  Musée  national  d'Athènes  porte 
cette  inscr.  qui  a  conservé  des  traces  de  sa  coloration:  fxvejxa  too  aivso  cotfiaç 
taxpo  aptarpo.  Dragendorff  y  a  vu  un  ex-voto,  mais  le  disque  de  Gnathon  prouve 
que  c'est  un  monument  funéraire.  Le  second  objet  est  une  petite  pyxide 
dont  le  couvercle  porte  en  dessus  et  en  dessous  une  inscr.  votive  du  iv*'  s. 
25  av.  J.  C.  qui  se  lit  ainsi  :  xpaxuXo;  atyivT,TY,ç  TTjt  £uXt[ji.£v7|t.  Cratyle  était 
peut-être  un  marin  ou  un  pêcheur;  Euliméné  est  une  des  Néréides  (Hésiode, 
Theog.  246)   représentée  sur  un  beau  vase   du  Musée  national  nr.   1629. 
^  The  twenty-second  book  of  the  Iliad,  with  critical  notes,  by  Alex.  Pallis 
[G.  N.  Chatzidakis].   L'auteur  est  totalement  incompétent;  il  a  complète- 
30  ment  dénaturé  le  texte  homérique.  ^  XarCtSàxiç  xal   K.  Krumbacher  [G. 
N.  Chatzidakis].  Kr.  est  tombé  dans  nombre  d'erreurs  au  sujet  de  l'article 
de  Ch.  relatif  à  la  question  du  grec  moderne.  Historique  du  début.  Critique 
détaillée  des  assertions  de  Kr.  Il  lui  faudrait  démontrer  que  la  langue  de  Psy- 
chari  est  réellement  notre  langue  nationale.  Au  reste,  s'il  veut  discuter  sans 
35  colère  et  sans  injurier,  il  trouvera  en  Ch.  un  contradicteur  tout  disposé  à 
traiter  la  question.  ^  "EXsyji^oç  t^;  tc5v  xptxwv  IxQéaewç  twv  xptvdvxwv  ttjV 
IfATjv  ypaixaaxoXoyiQtv  [G.  K.  Gardikas].  L'auteur  reprend  point  par  point 
et  réfute  les  appréciations  défavorables  ou  inexactes  contenues  dans  le 
rapport  ('éxOsffiç)  de  son  critique  (qu'il  ne  nomme  pas).  ^  KpiTtxal  irapa- 
40  TY|p'/^c£iç    etç    TGV     'AsTtou   TpstcxaiSéxaTov    Xôyov  Trspi    oaxvovxcov    Xôyov 
[G.   A.    Papavassileiou].   Nombreuses   corrections    proposées    dans    l'édi- 
tion de   Zervos.    ^   KpiTtxat  uapaTYjpYjG-ei;  [G.   A.    Papavassileiou].  L'au- 
teur propose  plusieurs  corrections  dans  les  textes  p.  p.  A.   Papadopoulos 
Kerameus  (  'Apixovta,  1902,  nr.  5-7)  relatifs  à  l'histoire  d'Athènes  aux  xii^  et 
46  xiii^    S.  ^    '0    cuyypacpsùç  Sub    àvoovujxojv   àpyaûov    laxptxwv   xeifi-évcov    [Sk. 
Servos].  Ces  deux  textes  p.  p.   Ideler  (Physici  et  medici  gre.   I,  p.  294  et 
p.  303)  se  retrouvent  dans  un  ms.  de  Berlin  sous  le  nom  d'Hippocrate,  ho- 
monyme du  père  de  la  médecine.  Rapprochement  de  plusieurs  passages 
dans  l'éd.  de  Ideler  et  dans  le  ms. 
ôo      HH  Fasc.  4.  HavToTa  (ptXoXoytxx  [K.  St.  Condos].  Keçi.  124.  'épyofxat  — 
e't'aj  — YjXôûv.  ôoôç.  àTréo/ûfjLat  —  aTietfxi  —  aTTYiXôov.  a(po8o;,  xtX.  125.  et'coooç 
xai  'é^oSoç    £v    T(5    [jL£Tay£V£(7T£pa)    £XX7]vt(j[ji.âi,  eiaooiiH^io   xat   È^oSti^w.  126. 

'£X£U(JtÇ,       aTcÉXEUffi;,      OlÉXEUfftÇ,       XtX  .        127.      àot£?£X£UffTOÇ,      êX£U(JT£OV      XxX, 


BULLETIN    DE    CORRESPONDANCE    HELLÉNIQUE.  255 

128.     yjXuffi;     —     oiYjXu(ji<;     xtX.    sttyjXuç     xtX.    129,      §     1.     l7rtcrTY,ô-^,v«i 

l7rt«7T'/jV0Ct         §     2.      èfflTOOOTCitJVTO     ItJtTOUVTO.     ^      napaTTjOYjffetç       £tÇ 

Tov  TTEVTExaiosxaTOV  Xôyov  Tou  'Asti ou  vuv  TrpàJTov  £xotoô[ji.£vov  6tto 
i]/. .  Zspêou  [Ch.  Ch.  Charitonidis].  Proposition  de  lectures  nouvelles. 
^  Xrv^Tojp  xaî  xTtTtop  xÀtt.  [G.  N.  Chatzidakis].  Opinions  sur  ces  mots  expri-  g 
mées  par  Valckenaer,  Coraï,  C.  Asopios,  Boissonade,  Cobet,  Zolotas  et  en 
dernier  lieu  par  Krumbacher.  Examen  critique  des  assertions  de  Kr.  qui 
a  pris  l'un  de  ces  mots  pour  l'autre  et  a  commis  d'autres  erreurs  dans  la 
lecture  de  certaines  suscriptions  de  mss.  ^  Xtaxal  ÊTrtypacpal  [Emilia 
G.  Zolotas].  6  inscr.  p.  p.  la  fille  de  Zolotas  et  faisant  suite  au  recueil  jq 
d'inscr.  de  celui-ci,  inséré  dans  1'  'AOY,vâ.  Nr.  2.  Décret  du  peuple  d'Éry- 
thrées  (?)  reproduit  et  déchiffré  (La  pierre  porte  seulement  ...aïojv).  Il  est 
rendu  en  fhonneur  de  i'évergète  Lucius  Navius.  3.  Autre  fragment  de 
décret  en  faveur  du  même.  4.  Inscr.  chrétienne  métrique  (vers  poHtiques), 
portant  la  date  de  18(0)2.  j[  Aiiîpopa  (7Y|(X£tc.S(ji.aT3c  [Ath.  Papadopoulos  ^5 
Kerameus].  Observations  critiques  :  1°  sur  une  épigramme  de  Théodore 
Balsamon;  2°  L'Apocalypsis  Anastasiae  (Ed.  R.  Homburg,  Lipsiae,  1903)  ; 
3,  Callinici  de  vita  S.  Hypatii  liber.  Lipsiae,  1895.  4.  ^  Réfutation  d'une 
critique.  [Th.  A.  Kakridis].  Réponse  à  l'article  de  Gardikas  (voir  ci-dessus) 
réfutant  le  rapport  du  jury  chargé  d'examiner  sa  «  rpa[jt.|ji.aToXoYt'a  ».  Motifs  .^q 
qui  l'ont  fait  repousser  par  6  membres  du  jury  sur  7.  Examen  de  points 
de  grammaire  iliscutés  par  Gardikas  pour  justifier  les  formes  qu'on  lui  re- 
proche. Relevé  de  ses  erreurs  au  triple  point  de  vue  de  l'histoire,  de  la  litté- 
rature et  de  la  langue.  ^  Elç  Eùp'.Tcioou  'Y'|/[7tûXT,v  otopOcoTtxà  [St. 
N.  Dragoumis].  Corrections  dans  les  vers  8-14  (H.  van  Herwerden),  et  15-19.  ^5 
^  Equités  romani  [Sp.  Vassis].  Réfutation  de  cette  opinion,  exprimée  par 
Andréadis,  que  les  chevaliers,  à  Rome,  n'avaient  pas  le  droit  d'être  ni 
consuls  ni  proconsuls,  ni  sénateurs.  Textes  de  Tite-Live  et  de  Cicéron 
établissant  qu'ils  jouissaient  de  ce  droit.  ^  Max  Heinze[Th.  Boréas].  Notice 
nécrologique.  ^  KâpoXcç  Kpouagy-xsp  [G.  N.  Chatzidakis].  Kr.  a  comblé 
le  vide  qui  existait  dans  l'instruction  nationale  des  Grecs,  asservis  à  la  do- 
mination ottomane.  Les  amis  des  études  byzantines  lui  devront  une  recon- 
naissance éternelle.  Il  est  vrai  que  dans  le  débat  si  vif  concernant  la  question 
de  la  langue  grecque  il  s'abandonna  à  des  accès  de  colère  contre  ses  contra- 
dicteurs, notamment  contre  l'auteur  de  cette  notice,  mais  il  faut  mettre 
ses  emportements,  ses  injures,  ses  faux  jugements  sur  le  compte  de  la  longue 
et  cruelle  maladie  qui  l'a  emporté  et  ne  pas  oublier  les  services  qu'il  a  rendus 
à  l'histoire  médiévale  de  la  Grèce.  ^  Actes  de  la  Société  scientifique 
d'Athènes,  année  1909.  C.  E.  R. 

Bulletin  de  correspondance  hellénique.  XXXIII*'  année,  1909, 
1-2.  Rapport  sur  un  voyage  d'exploration  dans  le  Pont  et  en  Cappadoce 
[H.  Grégoire].  3  cartes,  21  fig.  Continuation  de  l'exploration  du  Pont 
entreprise  par  F.  Cumont  et  autres.  Texte  commenté  de  120  inscr.  Descrip- 
tion des  localités  visitées  :  Neoclaudiopolis,  Amasie  et  ses  environs,  Tur- 
khal,  Sarin,  Zéla;  de  Z.  à  Tokat  (Comane),  Endérès  (Nicopohs).  D'Endérès 
à  travers  i'Ashkar-Ova,  milliaires  sur  la  voie  romaine.  Inscr.  nr.  13  trouvée 
à  Gumuschden,  dite  Inscr.  de  NicopoUs,  en  l'honneur  de  Publius  Petronius 
Polianus  «  çfor-^pa  tou  'sôvou;  ».  A  Kutchukgusel,  site  antique  où  se  trou- 
vent en  grand  nombre  des  débris  de  poteries  et  des  fragments  archi- 
tectoniques.  Voyage  en  Cappadoce.  De  Sivas  à  Césarée.  L'exèdre  et  le  temple 
de  Roum-Digin,  le  seul  monument  en  Cappadoce  antérieur  aux  temps 
byzantins.  A  Césarée,  ruines  byzantines.  Recueil  des  inscr.  (nr.  23-65).  La 
dernière  est  en  caractères  archaïques  cappadociens  ou  «  phrygiens  ».  On  en 


256  1909.  —  GRÈCE. 

connaît  une  autre  de  Cappadoce,  fragment  de  basalte  portant  14  caractères 
du  même  alphabet,  trouvé  à  Tyane  p.  p.  Pridik  (J.  du  min.russe  de  l'I.  P. 
t.  328,  1900,  3-4,  p.  29.  Les  églises  rupestre  de  Césarée  à  Urgub;  descrip- 
tion complémentaire  de  celle  de  Rott  (Kleina'iatische  Denkmaler  aus 
6  Pisidien,  Pamphylien,  Kappadokien  und  Lykien).  —  Goremme,  groupe  de 
chapelles  creusées  dans  les  coUines  de  la  région.  Tombeaux  rupestres  entre 
Sinassos  et  Melegob.  Inscr,  81,  dédicace  en  2  lignes  sur  la  porte  d'entrée  de 
l'église  à  Karabasch-Kihssé,  datée  de  1061;  dans  une  des  niches,  sainte 
Catherine  avec  2  suppliantes.  L'inscr.  98  permet  d'identifier  Rhodandos  et 

10  par  suite  de  fixer  les  limites  du  thème  de  Cappadoce,  la  petite  Capp.  des 
anciens.  Cette  inscr.  peut  être  datée  de  778  ou  779.  —  Le  grand  monastère 
rupestre  d'Eski-Gumursh,  le  plus  considérable  de  la  région.  Identifications 
diverses.  Inscr.  120,  épitaphe  latine  concernant  un  certain  Valerius  P'ioren- 
tinus.  —  Appendice.  Notes  sur  le  dialecte  (grec)  de  Farasha.  Transcription 

15  d'un  conte  ('11  KouXirspixcia)  en  dialecte  farashiote  avec  commentaire 
verbal.  Index  du  Mémoire.  Tf  Note  sur  une  inscr.  d'Alabanda  [II.  Grégoire]. 
Inscr.  publiée  par  Cousin  (B.  C.  H.,X,  p.  311  et  XXXII,  p.  204).  Lectures  recti- 
fiées^^ 3-7.  Inscriptions  d'Argos  [W.  Vollgrafî].  Deux  inscr.  complétant  la 
stèle  pubhée  B.  C.  H.,  1905,  p.  270  (nr.  28),  l'une  de  26  lignes,  l'autre  de  28. 

20  Elles  doivent  être  postérieures  à  l'an  146.  Commentaire  du  document,  au 
point  de  vue  historique,  rehgieux,  géographique,  administratif  (subdivi- 
sions des  phylae  argiennes).  La  phratra  paraît  devenir,  au  v^  s.,  assez  sem- 
blable au  dèmeattique.  Origine  de  chacun  des  noms  des  phratrai  (à  suivre). 
^  En  marge  de  qqs  textes  delphiques  [G.KaroJ.  Les  trésors  de  Corinthe  et 

25  d  Akanthos.  Celui  de  Corinthe  paraît  être  le  plus  ancien  de  tous.  Pausanias 
sur  les  trésors;  Plutarque  (oracles  de  la  Pythie)  sur  leur  topographie,  con- 
firmée par  les  fouilles.  Celui  d' Akanthos  devait  être  voisin  du  Corinthien. 
Trésor  de  Clazomène  (l""*^  moitié  du  vi^  s.).  Son  identification  reste  encore 
hypothétique,  tandis  que  celle  des  deux  autres  est  certifiée  par  l'accord  des 

30  textes  et  des  fouilles.  —  L'Ion  d'Euripide  et  le  trésor  de  Cnide.  Le  tableau 
tracé  au  début  de  cette  tragédie  se  rapporte  directement  aux  groupes  sculp- 
turaux qui  ornent  ce  trésor.  —  Le  Monument  d'Aigospotamoi.  Un  grand 
débat  s'est  élevé  sur  la  disposition  des  ex-voto  placés  à  l'entrée  de  la  Voie 
sacrée.   Opinions   de  détail  avancées  par  les  archéologues.  Toute  solution 

35  ne  peut  être  que  conjecturale.  11  est  seulement  «  possible  »  de  placer  au 
côté  gauche  de  la  Voie  le  monument  de  Lysandre,  suivi  de  ceux  d'Athènes 
et  d'Argos  (les  7  héros),  qu'aurait  dominés  par  derrière  le  ooùpsioç  Ïtittoç. 
Cette  question  réclame  de  nouvelles  fouilleg.  Tf  La  prétendue  basilique  de 
Pergame  et  les  basiliques  hellénistiques  [G.  Leroux].  Divergence  des  opi- 

jo  nions  des  archéologues  sur  la  nature  des  basihques.  La  basilique  d'Eumène  II, 
roi  de  Pergame.  La  brique  (xspajx-'ç)  portant  le  mot  êocfftXtx-*],  semble  se 
rapporter  à  un  monument  nommé  «  basifique  ».  Ce  ne  peut  être  une  espèce 
de  stoa  (comme  le  croit  Michaehs)  à  l'époque  hellénistique.  Ce  n'est  pas  non 
plus  un  terme  propre  à  désigner  des  édifices  du  genre  «  salle  »  ni  du  genre 

45  «  galerie  ».  D'ailleurs,  le  mot  êafftXtxv]  appliqué  à  un  monument  ne  se  ren- 
contre pas  avant  l'époque  impériale.  Tf  Catalogue  des  manuscrits  grecs, 
romains  ou  byzantins  du  musée  impérial  ottoman  de  Brousse  [G.  Mendd], 
Musée  inauguré  le  l*^""  septembre  1904.  Il  est  l'œuvre  d'Azmy  bey  directeur 
de  l'instruction  du  vilayet;  c'est  le  plus  important  des  musées  de  province. 

50  Catalogue  descriptif.  Divisions  :  sculptures  hellénistiques  et  romaines; 
rehefs  votifs;  banquets  funèbres;  bustes;  stèles-portes;  sarcophages.  — 
Monuments  chrétiens  et  byzantins.  Nombreux  détails  sur  la  découverte  et 
la  condition  du  reli(fuaire-sarcophage  de  Saint- Trophème  (vers  le  m®  s.).  — 


BULLETIN    DE    CORRESPONDANCE    HELLÉNIQUE.  257 

Figurines  de  terre  cuite.  —  Céramique;  céramique  troyenno;  byzantine;  de 
provenance  diverse;  grecque  et  hellénistique.  —  Lampes.  —  Verres.  — 
Pierre  gravée.  —  Métaux,  —  Inscriptions,  dont  plusieurs  métriques  (nr.  401- 
435).  —  Index  des  provenances.  ^  En  marge  de  qqs  textes  delphiques.  Note 
additionnelle  [G.  Karo].  Rectification  et  complément  de  l'article  antérieur,  ^ 
portant  le  même  titre.  T[  Un  prétendu  monument  cappadocien  (voir  plus 
haut)  [E.  N.  Dragoumis.].  L'inscr.  nr.  65  (B.  C.  H.,  1909,  p.  77)  commençant 
par  ©aXoij.svôç...  supposé  cappadocienne  par  H.  Grégoire,  n'est  autre  chose 
que  le  texte  éleusinien  (  'AXô[j.£vo...)  des  I.  G.  I,  422),  estropié  par  un  mau- 
vais plaisant.  ^  Idem  [H.  Grégoire].  Les  remarques  de  Dragumis  sont  déci-  '" 
sives.  T[  AeÛTspai  cppovTÎosç  [A.  D.  KeramopouUos].  Nouvelle  étude  de  l'inscr. 
gravée  sur  le  bassin  delphique  (B.  C.  H.,  1908,  p.  445  ss.);  lecture  définitive. 
^^  8-12.  Note  sur  les  inscr.  de  Délos  en  l'honneur  de  C.  Billiénus  [P.  Rous- 
sel]. Examen  de  l'opinion  de  Boeckh  (C.  I.  G.,  2285  è),  à  laquelle  on  peut 
reconnaître  une  grande  probabilité,  grâce  à  de  nouvelles  découvertes  épi-  ^^ 
graphiques.^lnscriptionsd'Argos(suite)[W.Vollgrafî].  3  fac-similés  (7  d'inscr.) 
Nr.  3,  Inscr.  du  3''  s.  où  figure  encore  le  digamma.  Nr.  21,  Inscr.  gravée 
en  l'honneur  de  l'empereur  Marc-Aurèle  où  d'un  de  ses  successeurs  suivant 
l'interprétation  qu'on  donnera  à  une  des  lacunes.  Nr.  22,  Inscr.  fruste  men- 
tionnant l'argent  payé  par  le  malade  aux  prêtres  d'Epidaure,  et  le  sacrifice  -° 
célébré  par  lui  avant  de  consulter  l'oracle.  Nr.  26,  Texte  unique  en  son 
genre.  Ce  serait  le  c.  r.  sommaire  des  séances  de  la  BouX/j  d'Argos.  Commen- 
taire analytique.  Inscr.  du  2''  s.  apr.  J.  C.  Tf  Une  inscr.  de  Délos  en  l'honneur 
de  M.  Junius  Brutus  [Jean  Hatzfeld].  Inscr.  p.  p.  Homolle  (B.C.  H.  1879, 
p.  159,  nr.  71).  Le  KaiTiuov  mentionné  dans  cette  inscr.  ne  peut-être  que  25 
M.  Junius  Brutus,  adopté  dès  l'an  59  par  son  oncle  maternel  Q.  Servilius 
Caepion  dont  il  reçut  le  nom  gentihce.  On  est  tenté  de  rapporter  la  date 
de  l'inscr.  à  l'automne  44  ou  plutôt  en  43.  ^  Fouilles  de  Délos  exécutées 
aux  frais  de  M.  le  duc  de  Loubat.  Inscriptions  (1905-1908)  [P.  Roussel  et 
Jean  Hatzfeld].  6  fig.  Texte  de  54  inscr.  Décrets  du  Conseil  et  du  peuple  •'" 
de  Délos  (nr.  1-5).  Dédicaces  antérieures  à  166  (nr.  6-10);  —  postérieures 
à  166  (nr.  11-54).  Nr,  11,  Dédicace  du  roi  Nikomedès  au  roi  Massinissa. 
Aucun  texte  ne  fait  allusion  à  des  rapports  d'amitié  ou  d'alliance  que  les 
rois  de  Bithynie  auraient  entretenus  avec  la  dynastie  numide.  —  Inscrip- 
tions éph  biques  (nr.  12).  Associations  et  collèges  religieux.  Nr.  15,  Inscr.  35 
bilingue  (grecque  et  latine)  de  l'an  113  av.  J.  C.  Nr.  16-17,  Autres  inscr. 
bilingues.  Nr.  32,  l^r  ex.  postérieur  à  l'an  129  ap.  J.  C.  de  l'intérêt  d'Hadrien 
envers  les  sanctuaires  de  Délos.   Inscr.  funéraires.  ^  Note    additionnelle 
[J.  Hatzfeld].  Le  nr.  19  nous  révèle  le  nom  d'un  proconsul  (Calpurnius  Pisto) 
comme  date  d'une  inscr.  ^  Addendum  au  B,  C.  H.,  XXXII,  p.  138,  nr.  64,  *o 
I.  9  [P.  R.].  Entre  'EdTta?  et  'Poiar,;,  on  peut  remplir  la  lacune  par  le  mot 
A7JU.0U.  TfPhiHppe  et  la  surprise  d'Elatée  [Gustave  Glotz].  Stupeur  des  Athé- 
niens à  la  nouvelle  que  le  roi  Phihppe,  nommé  général  des  Amphictyons, 
marchait  sur  Elatée  et  pouvait  en  trois  jours  atteindre  la  frontière  de  l' Attique 
(Démosthène,  Pro  Cor.,  169  s.).  Si  les  Phocidiens,  comme  on  le  voit  par  les  45 
découvertes  récentes  de  la  papyrologie  et  de  l'épigraphie,  ne  font  rien  pour 
arrêter  la  marche  de  Philippe,  c'est  qu'ils  étaient  en  relations  avec  ce  prince, 
qui  fit  occuper  par  ses  troupes  Nikaia,  la  clef  des  Thermopyles,  où  se  trou- 
vait une  garnison  macédonienne  en  340,  mais  en  339  elle  en  était  chassée 
par  les  Thébains,  pendant  que  Ph.  était  en  Scythie.  Celui-ci  tourna  Nikaia  60 
pour  s'emparer  d'Élatée.  Par  ce  fait  dont  nous  devons  la  connaissance  au 
fragment  de  Philochi.re,  s'exphque  la  stupéfaction  des  Athéniens,  qui  était 
restée  inexplicable.  Retour  à  l'année  346  où  les  Phocidiens,  spohateurs  du 

R.   DE   PHiLOL.  Revue  des  Revues,  1909.  XXXIV-  —  H 


258  1909.  —  GRÈCE. 

trésor  sacré  d'Apollon,  furent  livrés  par  Philippe  à  la  justice  implacable  des 
Amphictyons,  Puis  Philippe,  qui  avait  gardé  ses  mains  libres,  se  rapprocha 
des  Phocidiens  et  entreprit  de  ressusciter  leur  malheureux  territoire.  Détails 
historiques  sur  cette  nouvelle  politique.  Reconstitution   du  xoivôv   phoci- 

S  dien,  vers  339;  reconstruction  des  villes  rasées  en  346.  Pohtique  de  Ph.  à 
l'égard  de  la  Thessalie  et  de  Delphes,  à  la  suite  de  la  forte  diminution  du 
tribut  imposé  par  les  Amphictyons  aux  Phocidiens  en  faveur  du  temple 
d'Apollon.  L'occupation  de  Nikaia  par  les  Th' bains  avait  entretenu  les 
Athéniens  dans  une  fausse  sécurité;  de  là  leur  épouvante  quand  ils  apprirent 

10  la  prise  d'Élatée.  ^  Note  additionnelle  à  l'article  IlapOevtov  (B.  C.  H.,  1908, 
p,  492)  [Th.  Reinach].  L'inscr.  portant  la  dédicace  d'un  pa'rthénon  de  la 
mère  des  dieux  ne  vient  pas  d'Aphrodisias,  mais  d'Apollonia  de  Carie. 

C.  E.  R. 
'E^nyepVç   àJ^^^^a^o^oYtKll.    1909,  fasc.    1-3.   ©aataxa  [W.   Deonna]. 

is  6  fig.  Additions  à  la  bibliographie  de  Thasos  p.  p.  Fredrich.  A  part  Conze 
et  G.  Perrot,  on  a  peu  étudié  cette  île,  surtout  sa  topographie,  son  épigra- 
phie  et  sa  glyptique.  Aucune  fouille  n'y  a  été  entreprise  d'une  façon  systé- 
matique; à  peine  peut-on  donner  ce  nom  à  l'exploration  d'Emm.  Miller, 
en  1864.  Bent  en  1886  n'a  publié  que  succinctement  le  résultat  de  ses  fouilles 

20  (théâtre,  porte  de  Caracalla  et  temple  d'Apollon).  Bibliographie  des  travaux 
publiés  sur  la  glyptique  et  sur  l'épigraphie  de  Thasos.  J.  La  péribole.  II.  Les 
anciennes  carrières  de  pierre  des  promontoires  Phanari  et  Bathy.  111.  Les 
mines  d'or.  IV.  44  inscr.  (toutes  inédites,  excepté  la  première),  p.  p.  Th.  Rei- 
nach. Nr.  2-40,  Inscr.  funéraires  presque  toutes  fragmentaires.  Nr.  41,  Inscr. 

26  funéraire  métrique  (3  distiques).  ^  Kaf^apcorôç  x-icpoç  Tiapà  xrjV  Aé.^iGX'v  ttjç 
©EffffaÀiaç  [A.  S.  ArvanitopouHos],  3  fig.  I,  Historique  de  la  découverte. 
Les  tombes  en  forme  de  voûte  en  général.  On  en  a  trouvé  non  seulement 
en  Thessalie,  mais  aussi  en  Macédoine,  en  Thrace,  en  Serbie,  en  Eubée. 
Exposé  de  la  fouille  du  tombeau.  La  porte  d'entrée  est  tournée  à   l'est, 

30  mais  il  n'en  est  pas  toujours  de  même.  III.  Objets  trouvés  :  pyxide,  plusieurs 
cyathus,  cylix,  aryballes,  plusieurs  petits  vases  portant  des  traces  d'éta- 
mage,  osselets  limés,  un  miroir  de  bronze,  etc.  Ce  monument  doit  remonter 
au  début  duiii^s.  et  avoir  été  construit  pour  une  femme.  IV.  L'usage  de  cette 
sorte  de  tombeau  doit  avoir  son  origine  dans  les  premiers  temps  historiques 

35  et  même  plus  anciennement  encore;  ils  caractérisent  la  race  italo-hellénique, 
vu  que  l'on  rencontre  en  Etrurie  des  tombeaux  à  demi-cintrés.  Tous  les 
tombeaux  préhistoriques  imitent  la  maison.  (Platon  Lois,  XII,  p.  947  b-c) 
prescrit  la  construction  de  tombeaux  consistant  en  une  boîte  (Or,xY|)  placée 
sous  terre,  destinée  à  la  sépulture  des  grands  personnages  de  la  Répubhque. 

40  On  peut  voir  dans  ce  passage  une  allusion  aux  tombeaux  voûtés.  ^  Tt;  tj 
v^ffoç  VuTTocXeta;  [P.  D.  Rediadis].  Cette  île  est  celle  qui  est  connue  aujour- 
d'hui sous  le  nom  de  Lypsoukoutala  vYjdtç  et  non  l'île  de  Saint-Georges. 
Arguments  tirés  du  récit,  par  Hérodote,  de  la  bataille  de  Salamine,  notam- 
ment l'occupation  de  PsytaUia  par  les  Perses.  Examen  topographique  de 

45  l'île  d'après  Eschyle  (Perses)  et  Strabon.  ^  Hpoçsvtxbv  (|^YjOt(7p.a  Boiojtôîjv 
[St.  N.  Dragoumis].  Décret  en  l'honneur  d'Hippocrate,  fils  de  Philoctémon. 
Digamma  à  la  ligne  8.  ^  'H  olxt'a  roù  Kàop.ou  [A.  D.  Kéramopoullos].  3  pi., 
20  fig.  Résultats  de  fouilles  exécutées  dans  une  maison  antique  située  à 
Thèbes  entre  les  rues  d'Epaminondas,  de  Pindare,  d'Antigone  et  de  Roetus; 

50  objets  divers,  vases,  débris  prémycéniens,  constructions  en  ruine,  peintures 
murales,  comme  à  Théra,  à  Tyrinthe,  à  Mycènes,  à  Phylacopé,  en  Crète  et 
à  Orchomène  ;  lamelles  d'or,  ossements  d'animaux  divers,  calcinés.  Les 
peintures  murales  doivent  dater  de  la  seconde  période  égéenne  (1600-1400 


'E<i>HMEPIS    'APXAIOAOriKH.  259 

av.  l'ère  chrétienne),  ainsi  que  les  ornements  gravés  sur  la  porte  de  la  mai- 
son. C'est  au  xni<'  s.  av.  J.  C.  que  remontent  les  inscr.  égyptiennes  révélant 
une  incursion  des  peuples  du  Nord  en  Egypte.  Topographie  de  remplace- 
ment probable  de  la  Cadmée,  au  centre  de  laquelle  se  trouvait  l'édifice 
incendié.  Homère  appelle  Thèbes  «  la  ville  aux  sept  portes  »  (A,  406  ;  X,  263)   5 
et  la  ville  basse  (  'T■I:o^r^^y.l)    sûxTtixevov  tctoXisOçov  (B,  505).  Explication 
historique  des  ruines.  Traditions  mythologiques.  Sémélé,  fille  de  Cadmus  et 
d'Harmonia  eut  de  Zeus  Dionysos,  jalousie  de  Héra  ;  la  demeure  de  Cadnius 
réduite  en  cendre  par  la  foudre;  mort  de  Sémélé,  etc.  T  moignage  de  Paiz- 
sanias    sur  la    maison    de    Cadmus;  —  d'Euripide   (Bacch.,   v.  1  ss.  et  lo 
597  ss.).   Le   culte    affecté   aux    ruines    du    Cadméion    dura    jusqu'après 
Pausanias  et  déclina  puis  disparut  sous  l'influence  du  christianisme.  Textes 
du  codé  théodosien  prescrivant  la  destruction  des  édifices  du  paganisme, 
ouleur  affectation  au  culte  nouveau.  ^ 'AvîcyXucpa  ÈTrtTÛjxêta  [xeTx  TrXxyyovcç 
[P.  Castriotis].  1  pi.,  4  fig.  Les  hauts-rehefs  funéraires  avec  poupée  de  cire,  i& 
(TrXaYYwv)  sont  très  rares;  on  n'en  connaissait  que  5;   l'auteur  en  décrit 
un  6®,  s'arrête  d'abord  sur  les  particularités  des  5  autres.  Trois  d'entre 
eux   sont   déposés   au  Musée  d'Athènes,  un  4"  dans  une  collection  parti- 
culière et  le  5^  au  musée  d'Avignon.  Les  poupées  figurées  sur  ces  monuments 
sont,  comme  beaucoup  d'autres  menus  objets  qu'on  trouve  dans  les  torn^  ?o 
beaux  d'enfants,  la  représentation  de  leurs  jouets  favoris,  que  les  parents 
inconsolables  renfermaient  dans  leurs  cercueils,  pour  qu'ils  continuent  de 
jouer  dans  l'IIadès.  Un  grand  nombre  d'archéologues,  entre  autres  Creuzer, 
ont  supposé  que  cette  poupée  symbolisait  l'âme  du  petit  défunt.  Telle  n'est 
pas  l'opinion  de  l'auteur.  C'est  tout  simplement  le  don  d'une  jeune  fille  à  25 
sa  petite  amie  qui  l'a  précédée  dans  la  tombe.  Ce  n'est  pas  à  dire  que  l'âme 
ne  soit  souvent  représentée  par  des  oiseaux  et  d'autres  animaux  (exemples 
pris  dans  la  céramique  antique).  Ce  nouveau  relief,  qui  appartient  au  i<""  s. 
av.  J.   C,  porte  l'inscr.   KaXXtxptxYi  Aptaxo'^av&u;  Acptovatou.  ^   'lavtaxoç. 
'AffxXTiTTtôç  àpTtToxoç,    xopâ<Ttov     ' A CTxXY,7ric,ïï    xai    àvopiaxoç.    [I.    N.    Svo-  30 
ronos].   2  pi.,   15  fig.  Sur  un  monument  en  marbre  du  iv«  s.  récemment 
entré  au  Musée  d'Athènes  et  représentant  un  jeune  garçon  enjoué,  complè- 
tement nu,  le  front  ceint  d'un  ruban,  appuyant  sa  main  gauche  sur  une  oie 
d'Egypte  (xY,vaXoST:r,^)  posé  sur  une  colonnette  carrée.  L'enfant  relève  sa 
main  droite,  prêt  à  donner  de  la  nourriture  au  volatile.  Ce  groupe,  souvent  35 
mentionné,  n'a  jamais  été  l'objet  d'une  description  détaillée.  Il  appartient 
à  la  catégorie  bien  connue  des  statuettes  d'enfant  en  marbre  ou  en  terre 
avec  l'oie  ou  le  canard,  comme  exemples  de  la  prédilection  des  artistes 
antiques  pour  le  «  genre  »,  c.-à-d.  les  représentations  opposées  aux  sujets 
mythologiques  ou  historiques.  Mention  de  nombreux  groupes    analogues.  40 
Description  d'un  de  ces  monuments  dans  Hérondas  (Mim.  IV);  dans  Plino 
citant  une  œuvre  semblable  de  Boethos.  Deux  types  différents  de  cette 
représentation.  Les  avis  sont  partagés  sur  la  date,  qui  varie  entre  le  début 
du  m"  s.  et  le  11''.  Sal.  Reinach  a  émis  l'opinion  qu'il  s'agit  d'une  scène 
empruntée  à  l'enfance  d'Asclépios  dans  laquelle  celui-ci,    encore  enfant,  ^^ 
étrangle  l'oie,  comme  Hercule  étrangla  les  serpents  envoyés  par  Héraf* 
cette  opinion  ne  fut  pas  admise  comme  elle  le  méritait.  Ces  sortes  de  repré- 
sentations n'étaient  pas  seulement  faites  pour  l'agrément  des  amateurs, 
mais  c'étaient  des  œuvres  qui  répondaient  aux  nécessités  de  la  vie  antique 
d'un  caractère  religieux.  L'oie  était  un  animal  sacré  des  Asclepieia,  et  comme  5Q 
tel,  nourri  dans  les  temples  (Artemidore,  Oniroes,  IV,  83).  Exemples  variés 
de  cette  consécration.  Bienfaits  de  la  chair,  des  œufs  et  surtout  de  la  graisse 
d'oie  dans  nombre  de  maladies  reconnues  par  la  médecine  sacrée  et  par  la 


260  1909.  —  GRÈCE. 

science  médicale.  L'oie  accompagne,  dans  les  monuments,  non  seulement 
Asclépios,  mais  aussi  Épiona  l'épouse  d'Asclépios,  la  mère^des  Asclépiades 
et  la  déesse  des  simples  (tjTtuov).  On  a  beaucoup  de  monuments  où  figure 
un  jeune  enfant  jouant  et  luttant  avec  une  oie.  Le  Musée  national  d'Athènes 

6  possède  un  groupe  figurant  Asclépios  entouré  de  ses  filles,  Hygie,  Akésa, 
lasô.  Panacée,  et  à  côté  de  lui  Epione,  sa  femme  tenant  sur  ses  genoux  et 
caressant  un  jeune  enfant,  évidemment  le  plus  jeune  fils  d'Asclépios  laniscos. 
Les  autres,  dans  la  tradition  attique,  étaient  Machaon,  Podahre,  Alexanor 
et  Télesphore.  Présomptions  en  faveur  de  l'hypothèse  que  laniscos  est  le 

10  personnage  qui,  sur  certains  monuments,  joue  avec  une  oie.  volatile  qui, 
paraît-il,  aime  les  enfants.  Examen  des  textes  anciens  relatifs  au  groupe 
de  l'enfant  à  l'oie.  On  ht  dans  Phne  (H.  N.  XXXIV,  84)  sur  l'œuvre  de 
Boethos  :  «  ...  infans  eximium  anserem  strangulat  ».  Le  mot  souligné'donne 
lieu  à  plusieurs  variantes.  Or  le  ms.  Bambcrgensis,  du  x^  s.,  donne  vi  amisus, 

16  d'où  Sv.  tire  (V)  laniscus.  Texte  d'Hérondas,  où  un  enfant  étouffe  une  oie; 
et  commentaire  de  tout  le  mimiambe  IV.  Dans  une  épigramme  du  3°  s.  ap. 
J.-C.  sur  Boethos,  le  mot  àpstToxoç  s'apphque  bien  à  Asclépios  naissant. 
Mention  de  divers  monuments  où  Asclépios  (ou  laniscos)  est  représenté 
enfant  en  bas  âge,  àpriTc-xoç.  Quelquefois  une  jeune  fillette  portant  une  oie 

îo  se  tient  à  côté  de  l'enfant  à  l'oie.  Longue  argumentation  en  vue  de  démontrer 
que  Andriscos,  mentionné  sur  une  inscr.  comme  consacré  au  dieu-fleuve, 
esta  identifier  avec  laniscos.  Quant  à  la  signification  symbolique  du 
type  de  l'enfant-médecin  étranglant  une  oie,  il  faut  noter  que  'lavtaxoç 
est  un  diminutif  de  "lavoç  et  de  "lava,  que  "lavoç  est  à  Epidaure  le  nom 

25  d'un  dieu  sauveur,   que  "lava  est  le  deuxième  nom  d'Hélène,  fille  de  l'oie 
Némésis  et  mère  de  Léda  qui  engendra  les  Dioscures.  Rapprochement  d  e 
'lavi'dxoç  et  de  yYivi'dxoç.  L'étranglement  de  l'oie  par  un  enfant,  commofavu 
Keller,  a  une  signification  profondément  religieuse  et  parfaitement  analogue 
au  mythe  d'Apollon  sauroctone,   et  de    p  lus,  si  l'Apollon  sauroctone  est 

80  une  forme  embeUie  l^toavi'xsuffu;  du  mythe  d'Apollon  pythoctone, 
celui  de  l'enfant  enjoué  qui  lutte  avec  l'oie  peut  être  une  forme  embeUie 
des  divinités  primitives,  asiatiques  et  grecques  protégeant  contre  les 
miasmes  les  habitants  des  innombrables  marais  de  ces  temps  antiques, 
peuplés  d'oies  et  de  canards,  ^j  'Ex  Kct^ty,?.  [S.  A.  Xanthoudidis].  4  flg.  A 

it>  propos  d'un  vase  minoen  portant  une  inscr.:  trouvé  à  1  h.  de  Cnossos,  et 
déposé  au  Musée  Ht'racléien,  description.  Vase  analogue  trouvé  dans  le 
palais  de  Phaistos.  L'intérêt  de  ce  vase  consiste  surtout  dans  l'inscr.  tracée 
en  caractères  minoitiques  sur  ses  bords  et  qui  représente  probablement  un 
texte  religieux.  Description  et    essai  d'explication   des  22  caractères  qui 

<o  composent  l'inscr.  Certains  d'entre  eux  apparaissent  pour  la  l""^  fois.  Ils  se 
suivent  dans  le  même  ordre  que  dans  l'inscr.  de  la  grotte  dictéenne,  dont  la 
teneur  religieuse  est  certaine.  Quant  à  la  date,  l'inscr.  est  évidemment  pos- 
térieure à  l'époque  de  l'écriture  idéographique,  et  probablement  à  la  période 
dite  mcsominoenne,  que  le  D'  Evans  fait  remonter   au  xx^  s.   av.   J.-G. 

46  ^^  Fasc.  4.  'AxTix-q  Ta[j.iax'ri  âTityp-ncp-*^  [J.  Sundwall].  1  pi.  épigraphique 
double.  Fragment  d'une  inscr.  d'intendance  rehgieuse  déposée  récemment  au 
Musée  épigraphique  d'Athènes  (nr.  426).  Hauteur,  0"^  69;  largeur,  O'"  35; 
épaisseur,  0'"06.  Liste  de  transmission  des  intendants  de  la  déesse  pour 
l'année  de  l'archonte  Lykiskos  (344-3).   Rapprochement  de  cette  inscr. 

60  et  de  celle  que  Kirchhoff  a  datée  de  la  même  année  (Inscr.  gr.  II,  701),  dont 
celle-ci  est  une  portion.  Commentaire  verbal.  Tableau  de  la  valeur  de  l'argent 
énoncé  sur  la  stèle.  ^  'Ap/ata  otxY,[j.aTa  [Fr.  Versakis].  1  pi.,  16  fig.  Débris 
architectoniques  de  style  ionique  couronnant  le  mur  d'une  habitation  devant 


'E<Ï>HMIIPIS    'APXÂIOAOriKH.  261 

laquelle  s'élevaient  des  colonnes  dans  la  forme  du  côté  postérieur  du  parvis 
(Trpoaxdou)  de  la  bibliothèque  d'Adrien.  Au  point  de  vue  de  la  construction  et 
des  autres  détails  techniques,  ces  ruines  manifestent  une  ressemblance  frap- 
pante avec  certaine  parties  de  style  dorique,  placées  à  1'-  st  de  l'Eréchtheion. 
Description  détaillée.  Une  partie  des  ruines  sont  des  constructions  de  l'épo-  6 
que  romaine.  Il  reste  trois  morceaux  de  gouttière,  placés  sur  le  côté  est 
de  l'Eréchtheion  et  deux  gouttières  conservées  intégralement  dont  l'une  au 
même  endroit  et  l'autre  au  sud  du  Parthénon.  Autres  détails.  On  se  de- 
mande à  quel  genre  d'habitation  appartenaient  ces  débris,  recueillis  sur 
l'Acropole,  absents  partout  ailleurs.  L'auteur  ne  croit  pas  qu'il  y  ait  à  w 
chercher  en  dehors  du  rocher  sacré.  L'édifice  le  plus  propre  à  répondre  aux 
conditions  techniques  telles  que  les  comportent  les  fragments  de  construc- 
tions, c'est  la  chalcothèque.  Détails  topographiques  à  l'appui  de  cette  opi- 
nion. Disposition  et  forme  de  la  chalcothèque  au  ii^  s.  ap.  J.-C.  Elle  doit 
dater,  comme  l'a  cru  Dôrpfeld,  du  iv°  s.  av.  notre  ère,  mais  elle  a  subi  des  is 
transformations  successives.  —  Le  monument  de  Nicias.  Dôrpfeld  a  cru 
retrouver  les  ruines  de  cet  édifice  entre  le  théâtre  d'Hérode  et  le  côté  sud 
de  l'Acropole.  L'auteur  a  poursuivi  ces  fouilles.  La  trouvaille  la  plus  impor- 
tante, c'est  le  chapiteau  élevé  à  l'angle  N.-E.  du  Parthénon,  cassé  en  deux 
morceaux.  Discussion  de  l'opinion  de  Dôrpfeld  touchant  un  essai  de  resti-  20 
tution  du  temple.  Quant  à  la  date  de  la  construction,  l'inscr,  relative  à 
Nicias,  fils  de  Nicodème,  placée  sur  l'architrave  ne  prouve  rien.  Il  faut 
plutôt,  dans  cette  recherche,  s'inspirer  de  la  facture  technique  du  monu- 
ment, le  comparer  avec  d'autres,  p.  ex.  celui  de  Lysicrate  d'ailleurs  dix  fois 
moins  considérable.  Il  faut  aussi  considérer  les  proportions  et  les  dimensions  26 
de  chaque  partie.  La  date  du  monument  de  Nicias  doit  être  cherchée  entre 
celles  du  Portique  et  des  Propylées.  Reste  à  examiner  :  1°  Si  le  monument 
de  Nicias  est  un  monument  chorégique;  2°  s'il  peut  être  appliqué  à  l'ancien 
Nicias.  Sur  la  première  question  les  avis  sont  très  partagés.  On  peut  admettre 
la  conjecture  que  personne  n'était  plus  en  mesure  de  faire  élever  cet  admi-  3o 
rable  temple  que  le  plus  riche  stratège  athénien.  En  second  lieu,  Nicias 
fils  de  Nicodème  serait  un  descendant  de  Nicias  l'ancien.  ^  'Ava6ri[jLaTtxc)v 
àvxYXucpov  £x  <l>aXY,pcov  [B.  Staïs].  1  pi.  Relief  votif  découvert  récemment 
à  Phalères  (Musée  national,  nr.  2756).  Son  socle,  retrouvé  après  coup  dans 
le  voisinage,  porte  une  inscr.  (reproduite  dans  l'article);  il  en  est  de  même  86 
du  socle  de  la  tête  votive  d'Echélos.  Ces  inscr.,  qui  paraissent  dater  du  com- 
mencement du  iv®  s.,  mentionnent  les  noms  des  principales  divinités  et 
même  ceux  de  qqs  autres.  On  y  lit  le  nom  des  donateurs  des  reliefs  votifs; 
sur  l'un,  Céphisodote,  sur  l'autre  Xénocrateia.  Cette  dernière  inscr.  con- 
tient le  mot  TeXsdTwv,  or  la  dignité  de  teXe^ttiç  ne  se  rencontre  pas  chez  <o 
les  bons  auteurs;  le  nom  apparaît  seulement  dans  Maxime  de  Tyr,  puis  chez 
Proclus  (in  Plat.  Tim.)  où  il  prend  le  sens  de  mystagogue.  —  Les  reliefs.  Le 
premier  (sujet  de  l'article)  présente  13  personnages  dont  la  signification  et 
le  rôle  sont  difficiles  à  définir.  Ce  groupe  fait  songer  à  une  période  un  peu 
postérieure  à  Phidias.  Description  détaillée  et  raisonnée.  Il  y  a  lieu  de  chercher  « 
le  placement  du  monument  et  de  celui  d'Echélos  dans  le  sanctuaire  des 
Nymphes,  le  Nymphœum.  On  peut  en  rapprocher  le  relief  du  Pirée,  conservé 
aujourd'hui  au  British  Muséum.  ^  AeXcptxri  XaxuTrYi  [A.  D.  Kéramopoullos]. 
1.  Le  sanctuaire  de  Phylaeos.  Examen  du  passage  d'Hérodote  (VIII,  39) 
relatif  aux  deux  héros  Phylaeos  et  Autonoos  et  à  l'emplacement  de  leur  50 
téménos.  Opinion  de  Poulsen,  Homolle,  C.  Robert.  Solution.  L'auteur 
maintient  la  solution  qu'il  a  proposée  dans  «  un  Guide  de  Delphes  »,  tra- 
duction de  son  'Ooy,yôç  twv  AsXciàJv.  Pausanias  n'est  pas  en  désaccord  avec 


262  1909.  —  GRÈCE. 

Hérodote,  seulement  il  est  moins  explicite.  ^  'ETriypa'^Yi  'AixcptaoaVffTàJv  Ix 
'PaavouvToç  [J.  Kirchner].  Inscr.  de  42  lignes  tracée  sur  une  stèle  trouvée 
à  Rhamnonte  (Musée  d'Athènes).  Elle  a  été  placée  dans  le  sanctuaire 
d'Amphiaraiis.  Elle  nous  apprend  qu'il  existait  à  Rhamnonte  une  asso- 
&  ciation  d'Amphiaraïstes.  On  y  retrouve  plusieurs  des  noms  figurant  sur  la 
stèle  dans  les  inscr.  grecques.  D'après  la  forme  des  caractères  elle  date  de 
la  fm  du  me  s.  ou  du  début  du  n«.  C.  E.  R. 

Journal  international  d'Archéologie  numismatique.   T.    XII.   N'a 
pas  paru  en  1909. 

10  Mittheilungen  des  k.  deutschen  archâologischen  Instituts.  Athe- 
nische  Abt.  Vol.  33  (1908).  Livr.  1  et  2.  Fragmente  der  Giebelgruppen  des 
Parthenon  [A.  Prandlt].  4  pi.  Etude  d'un  certain  nombre  de  fragments  du 
Musée  de  l'Acropole  à  Athènes,  dans  lesquels  P.  croit  reconnaître  des  frag- 
ments des  groupes  des  frontons  du  Parthenon.  Deux  sont  déjà  connus  et  ont 

15  leur  place  bien  déterminée  dans  les  frontons.  Cinq  autres  n'ont  jamais  été 
publiés  et  étaient  inconnus  jusqu'ici.  P.  les  répartit  dans  les  frontons  en  se 
guidant  d'abord  d'après  les  autres  fragments  dont  la  place  est  sûre,  puis 
d'après  les  dessins  de  Carrey  et  enfin  d'après  le  relief  de  Madrid  représen- 
tant la  naissance  d'Athèna.  A.  Fronton  Est  :  fragment  du  pied  droit  de 

20  Prométhée,  du  vêtement  de  Zeus;  main  colossale  de  Zeus;  fragments  d'ailes. 
B.  Fronton  Ouest  :  plusieurs  fragments  d'ailes;  deux  fragments  du  torse 
d'un  enfant  avec  deux  trous  carrés  dans  le  dos  dont  on  ne  s'explique  pas 
l'origine,  et  surtout  la  partie  postérieure  d'une  tête  qui  doit  être  celle 
d'Athèna  qui  n'était  plus  en  place  déjà  du  temps  de  Carrey.  ^  Das  Athena- 

26  bild  des  alten  Tempels  in  Athen  [A.  Frickenhaus].  Montre  par  l'étude  des 
inventaires  de  l'âp/aïoç  vsioi;  de  l'Acropole,  par  les  représentations  de  vases 
peints  et  par  quelques  figurines  en  terre  cuite  que  la  plus  ancienne  statue 
d'Athèna  de  l'ancien  temple  n'était  pas  un  Palladion  avec  lance  en  arrêt 
et  bouclier  élevé  comme  on  l'a  cru  jusqu'ici,  mais  une  statue  au  repos.  La 

80  représentation  d'Athèna  en  combattante  date  de  Pisistrate;  elle  était 
d'origine  argienne  et  son  influence  se  fit  sentir  bientôt  sur  l'Athèna  primi- 
tive athénienne,  si  bien  que  la  principale  figure  du  fronton  du  nouveau 
temple  sur  1" Acropole  était  une  Athèna  combattante.  Phidias  substitua  une 
Nikè  à  la  coupe  que  l'ancienne  Athèna  tenait  à  la  main.  La  cista,  les  t'epx 

35  qu'elle  contenait  et  qui  étaient  conservés  dans  l'ancien  temple  devaient 
figurer  dans  la  représentation  de  la  procession  des  Panathénées.  Culte 
d'Erechtheus  dans  l'ancien  temple  d'Athèna  sur  l'Acropole,  séparation  des 
deux  cultes  sur  laquelle  F.  se  propose  de  revenir.  ^  Bemerkungen  zu  den 
Piraeusmauern  [F.  Noack].  Conséquences  qu'il  faut  tirer  des  conclusions 

40  de  Frickenhaus  <Ath.  Mitth.  32  (1907),  p.  433>  sur  la  technique  des  murs 
d'Athènes  au  iv^  s.  pour  ce  qui  reste  encore  des  murs  du  Pirée.  Tf  Aus  Philippi 
und  Umgebung  [C.  P>edrich].  Addenda  et  rectifications  à  des  inscr.  publiées 
antérieurement  et  trouvées  sur  l'emplacement  de  Phihppes  :  description 
de  statues,  stèles,  reliefs  conservés  à  Kawalla  (11  numéros).  ][  Die  vor- 

45  griechischen  Inschriften  von  Lemnos  [E.  Nachmanson].  Révision  du  texte 
(1  pi.)  de  l'inscr.  en  caractères  grecs,  mais  dans  une  langue  qui  n'est  pas  le 
grec,  gravée  sur  la  stèle  avec  relief  trouvée  par  Cousin  et  Durrbach  en  1886, 
à  Kaminia  (Lemnos).  Commentaire  strictement  épigraphique.  ^  Die  Tyrse- 
nische  Stèle  von  Lemnos  [G.  Karo].  1  pi.  7  fig.  Etude  sur  le  relief  de  la  stèle 

60  mentionnée  dans  l'art,  précédent  sur  laquelle  on  voit  un  guerrier  debout, 
tenant  ime  lance,  grandeur  nature,  la  stèle  est  brisée  dans  le  bas.  L'inscr. 
et  le  rehef  sont  peut-être  des  restes  d'une  population  non  grecque  de 
Lemnos,  les  Tyrséniens  qui  auraient  émigré  par  mer,  vers  le  ix''  s.  en  Etrurie. 


MITTHEILUNGEN  D.  K.  D.  ARCHAEOL.  INSTITUTS  ATH.  ABT.     263 

^  Noch  einmal  zur  Bauinschrift  aus  Athen  [H.   Lattermann],   Lectures 
nouvelles  proposées  pour  l'inscr.  publiée  par  HoUeaux  et  Dôrpfeld  <Ath. 
Mitth.  1906,  135.  Cf.  R.  d.  R.  31,  212,  31-37  >  relative  à  la  construction 
de  socles  de  trépieds  au  Kynosarge  à  Athènes  et  publiée  à  nouveau  par 
Robinson  <Am.  J.  of  Phil.  28,  425>,  H  Imbros  [C.  Fredrich].  29  fig.  Des-  » 
cription  de  l'île,  inscr.,  antiquités,  haches  de  pierre,  figurines  enterre  cuite, 
vases  peints,  poteries,  sculptures  sur  marbre,  reliefs  et  stèles  funéraires, 
objets  en  plomb,  monnaies.  ^  Zur  Athena  Parthenos  des  Phidias  [R.  Pa- 
genstecher].  On  voit  sur  un  médaillon  en  terre  cuite  de  la  coll.  Arndt  à 
Munich  la  tête  de  l'Athèna  Parthenos  de  Phidias,  pareille  à  celle  du  médail-  *** 
Ion  en  or  provenant  de  Krim;  ils  doivent  être  tous  deux  une  copie  très 
ancienne  de  la  statue  chryséléphantine  de  P.  Description  détaillée  :  rensei- 
gnements qu'ils  nous  donnent,  technique;  il  provient  d'Athènes  et  doit  être 
du  commencement  du  2^  s.   ^  Rômische  Ehreninschriften  [P.   Groebe]. 
1.  Une  inscr.  athénienne  en  l'honneur  de  Cn.  Pompeius  Strabo  Cos.  89  av.  ^* 
J.-C.    Trouvée   dans   les  contreforts  nord  de  l'Acropole  et  ainsi  conçue: 
'O  ôfjixoç  Fvatov  no;ji.7r-r,tov  !Llé;Tou  uov.  2.  Trois  inscr.  honorifiques  de  Per- 
game.  Texte,  personnages  inconnus.  ^  Eleutherai  [U.  v.  Wilamowitz-Moel- 
lendorf].  Combat  les  conclusions  de  Vollgraf  sur  Eleuthères  et  sur  le  culte 
de  Dionysos  importé  de  cette  ville  à  Athènes  <cf.  Mitth.  32,  p.  561.  R.  d.  R.  -® 
32,  262,  40  >.  ^Inschriften  aus  der  Levante  [Th.  Wicgand].  Texte  de  11  inscr. 
provenant  de  Constantinople,  19  lat.  et  grecques  d'Asie  Mineure,  1  de  Macé- 
doine; la  plupart  sont  des  inscr.  funéraires  :  descriptions  de  qqs  stèles. 
][  Inschriften  unsicherer  Herkunft  [F.  HiHer  von  Gaertringen].  Remarques 
de  Mordtmann  sur  six  inscr.  de  Galata  et  d'Héraklée  publiées  dans  cette  ^^ 
revue  en  1906.  %  Amphoren  aus  Paphos  [Id.].  Mention  de  six  amphores 
trouvées  en  1903  à  Paphos  qui  portent  sur  les  anses  le  nom  du  prêtre  épo- 
nyme,  celui  du  fabricant  et  celui  du  mois.  ^  Arkadischer  Marmorkopf  [K. 
Kuruniotis].  1  pi.  Description  d'une  tête  en  marbre  très  détériorée  du  Musée 
nat.  d'Athènes  trouvée  près  d'un  village  de  la  Triphyhe,  elle  est  un  spéci-  '^ 
men  de  l'art,  arcadien  archaïque,  et  l'arrangement  de  la  coiffure  se  ressent 
de  l'influence  égyptienne.  T|  Erechtheus  [A.  Frickenhaus].  Histoire  du  culte 
d'Erechthée  à  Athènes,  et  comment  E.  partageant  à  l'origine  le  sanctuaire 
d'Athèna  sur  l'Acropole,  eu  plus  tard  son  temple  spécial  (Herod.  VIII,  55), 
tandis  que  ses  attributs  la  ciste  et  le  phallus  restèrent  dans  le  sanctuaire  d'A.  ^^ 
T[  Ein  Tôpferofen  bei  H.  Petros  in  der  Kynuria  [K.  A.  Rhomaios].  Descrip- 
tion d'un  four  à  potier  trouvé  en  1905  près  Hagios  Petros  dans  la  Cynurie  : 
d'après  les  poteries  qu'il  renferme  il  doit  être  de  la  fin  du  iii^  s.  ^  Olympia 
in  praehistorischer  Zeit  [W.  Dôrpfeld].  Résultat  des  fouilles  du  printemps 
1908.  f  Ausgrabungen  an  der  Hagia  Triada  [A.  Brueckner].  Fouilles  faites  <o 
dans  le  cimetière  d'Hagia  Triada.  1[^  Livr.  3.  Inschriften  aus  Athen  [E.  Nach- 
manson].  1  pi.  1.  Stèle  votive  donnant  les  noms  de  neuf  trésoriers  de  la 
déesse  Athèna,  sous  l'archontat  de  KaUimaque,  349  /8.  —  2,  Fragment  d'une 
stèle  éphébique  trouvée  en  1884  sur  l'Acropole,  décernant  des  louanges 
aux  éphèbes,  aux  didascaloi,  au  paidotribe,  et  une  couronne  d'or  au  cosmète  *5 
KaXXi'aç    Ho^dtxpxTou    <^Xu£Ùl;    autrement    inconnu.   —    3,  Dédicace    à  la 
déesse  Hormè  sur  un  petit  autel  de  marbre  pentéhque,  le  seul  qu'on  con- 
naisse jusqu'ici.  —  4,  Inscr.  honorifique  sur  stèle  de  marbre  en  l'honneur 
d'Athenaïs,  fille  d'Hérode  Atticus.  ^  Zu  I.  G.  VII,  2463  und  553  [A.  Kera- 
mopoullos].  1,  Lecture  nouvelle  de  cette  inscr.;  le  nom  de  l'artiste  que  Loi-  5) 
hngn'a  pas  pu]déchiffrer  est  AuaÎTTpxToi;. — 2,  Sur  cette  inscr.  de  Tanagra  il 
faut  lire  Au«Tt<7TpaTo;   'A6r|va?oç  et  non  &r^èrfLÏoç.    ^  Thasos  [C.  Fredrich]. 
3  pi.  7  fig.  Description  détaillée  de  tous  les  vestiges  antiques  trouvés  dans 


264  1909.  —  GRÈCE. 

cette  île,  murs  d'enceinte,  portes,  constructions,  etc.  %  Der  Tempel  und  die 
Stoa  im  Amphiaraeion  bei  Oropos  [E.  Versate],  4  pi.,  7  fig.  Etude  détaillée 
du  sanctuaire  d'Amphiaraos  et  des  fouilles  qui  y  ont  été  faites  depuis  1884  : 
1,  Le  Temple;  2,  La  grande  salle  comprenant  une  salle  centrale  flanquée  aux 
6  deux  bouts  de  deux  pièces  plus  petites,  la  salle  centrale  servait  de  lieu  de 
réunion  pour  la  foule,  et  les  deux  petites  de  dortoirs  aux  pèlerins,  l'une  à 
droite  pour  les  hommes,  l'autre  à  gauche  pour  les  femmes  (Paus.  I,  34,  5), 
venus  pour  recevoir  les  réponses  de  l'oracle  sous  forme  de  songes.  Cette 
grande  salle  doit  avoir  été  construite  vers  387  av.  J.-C.  ^  Dreifusstrâger 

10  von  der  Akropohs  zu  Athen  [G.  Kawerau].  3  fig.  Les  blocs  de  pierre  trouvés 
dans  les  fouilles  de  l'Acropole  de  1885-1890  doivent  avoir  été  les  supports 
d'un  trépied  de  bronze;  reconstitution.  Tj  Schlangenstele  des  Zeus  Ktesios 
[M.  P.  Nilsson].  Sur  une  stèle  du  musée  deThèbes  (n"  330)  on  voit  figuré  un 
serpent  enroulé  sur  lui-même  avec  l'inscr.   Atoç  KtyitÎou  en  caractères  du 

16  ni"  s.  Cette  stèle  trouvée  à  Thespies  était  donc  élevée  en  l'honneur  de  ce 
dieu  de  la  maison.  Son  culte.  ^  Mitteilungen  aus  der  Phthiotis  [A.  J.  B. 
Wace].  1,  Etablissements  préhistoriques.  Des  découvertes  de  poteries 
faites  près  d'Halmyros,  à  Zerelia,  obligeront  les  historiens  à  une  révision 
sévère  de  la  préhistoire  de  la  Thessalie.  —  2  [N.  O.  Giannopulos].  Addition 

20  au  nouveau  Corpus  des  inscr.  Thessaliennes  (I.  G.  IX,  2.  Ed.  Kern).  Texte 
de  neuf  inscr.  ou  fragments  d'inscr.  ^  Alt-Pylos  [W.  Dôrpfeld].  3  pi.  Des- 
cription détaillée  de  trois  tombes  à  coupoles  en  calcaire,  dégagées  à  Kako- 
valos  en  dehors  d'une  coupole  qui  doit  correspondre  à  la  Pylos  de  Nestor 
dans  Homère;  d'après  les  vases  et  les  objets  qui  ont  été  trouvés,  elles  doivent 

25  être  de  l'époque  héroïque  ou  mycénienne,  c.-à-dire  de  la  seconde  moitié  du 
2^  millénaire  av.  J.-C,  contemporaines  des  tombeaux  de  Mycènes,  d'Or- 
chomène,  de  Vaphio,  etc.  et  des  palais  de  Knossos,  Phaïstos  et  d'Hagia 
Triada.  T[  Pisa  bei  Olympia  [Id.].  Les  fouilles  de  1908  sur  une  colline  près 
d'Olympie  ont  mis  au  jour  des  restes  de  murs,  des  tombeaux  et  des  poteries 

80  monochromes  d'une  époque  préhistorique  et  permis  de  déterminer  l'empla- 
cement de  Pise.  ^  Die  homerische  Stadt  Arène  [W.  Dôrpfeld].  Les  fouilles 
ont  montré  que  cette  ville  'A pr, vyj  Iparsïv-^,  mentionnée  par  Nestor  (Ihade, 
XI,  723)  comme  étant  entre  Pylos  et  l'Alphée,  était  située  sur  les  collines 
de  Kleidi  près  de  la  moderne  Samikon.  %  Artemistempel  bei  Kombothekra 

35  [K.  MuUer].  Relation  sommaire  sur  les  restes  d'une  ancien  temple  dorique 
périptère,  à  peu  près  de  la  grandeur  du  Métroon  d'Olympie,  qui  doit  être 
le  temple  d'Artémis  Limnatis.  Bronzes,  terres  cuites,  vases.  D'après  le  style 
du  chapiteau  il  doit  dater  du  v^  s.  ^^  Liv.  4,  Die  Arbeiten  zu  Pergamon, 
1906-1907.  Relation  sommaire  des  fouilles  exécutées  à  Pergame  en  1906 

40  et  1907. 1  [W.  Dôrpfeld].  Les  bâtiments  (5  pi.,  8  fig.)  :  a,  Le  gymnase  supérieur, 
ses  divisions,  portiques,  chambres,  théâtre,  salle  de  bains;  b.  Bâtiments 
à  l'est  du  gymnase;  c.  Petit  templa,  probablement  d'Asklépios,  situé  sur 
la  hauteur  à  l'est  du  gymnase;  d.  Les  murs  de  la  ville  au  sud-est,  de  cons- 
truction grecque;  e.  Un  pont  grec  sur  le  Sehnus;  f,  Les  tumuh;  g,  Construc- 

45  tions  diverses  (temple  de  Hera,  sépultures,  conduites  d'eau,  monument  de 
forme  ronde  dans  le  téménos  d'Ath'~na,  bâtiments  rom.  dans  la  basse  ville). 
—  Fouilles  exécutées  de  sept.-nov.  1908.  11  [P.  Jacobsthal].  Les  inscriptions 
(5  pi.)  :  Décrets,  listes  éphébiques,  inscr,  votives,  inscr.  honorifiques  ; 
inscr.  diverses,  inscr.  sur  briques,  sur  tuyau  en  terre,  en  tout  70  numéros.  — 

5Q  111  [Id.].  Trouvailles  :  Marbres,  entre  autres  le  torse  d'Asklépios  assis, 
datant  du  ii^  s.;  un  Dionysos  barbu,  une  Aphrodite,  etc.;  un  pilier  de 
marbre  portant  en  rehef  une  couronne  de  platane;  terres  cuites  :  vases; 
cadran  solaire  en  marbre;  pierres  tombales  en  trachyte  en  forme  de  phallus. 


MITTHEILUNGEN   D.   K.  D.   ARCHÀOL.  INSTITUTS  ATH.  ABT.      265 

—  Objets  trouvés  dans  les  tumulus. —  IV  [P.  Schasman].  Restes  de  fresques 
dans  la  maison  du  consul  Attale.  Décoration  analogue  à  celle  de  Pompei,  dé- 
signées sous  le  nom  de  premier  style  :  ces  fresques  sur  marbre  rappellent 
les  fresques  de  Prima  Porta  à  Rome.  ^  Die  Mittelgruppe  des  Parthenon 
Ostgiebels  [B.  Sauer],  N'accepte  pas  les  conclusions  de  Prantl  <cf.  supra>  ^ 
que  le  bas-relief  de  Madrid  peut  nous  aider  pour  la  reconstitution  du  fron- 
ton Est  du  Parthenon  et  réfute  ses  attributions  de  certains  fragments. 

^TJ  Vol,  34  [1909).  Livr.  1  et  2.  Ueber  oix  ttovtwv  und  b  Ittivixioç  in  ago- 
nistischen  Inschriften  [P.  Mie].  L'expression  :  'Aywv  Stà  Trxvroiv  (se.  xwv 
àywvKTTojv)  désigne  un  àywv  flnal  d'une  seule  nature  clôturant  les  concours  w 
musicaux,  auquel  prenaient  part  tous  les  agonistes  qui  avaient  parti  ipé 
aux  concours  précédents;  le  vainqueur  oti  Ttàvrojv  devait  avoir  déjà  rem- 
porté une  ou  plusieurs  fois  la  victoire  dans  ce  même  concours.  Ta  lirivt'xta 
(se.  ocTi/aTa,  ixé^Tj)  ou  b  £7rivt'xtoç  (se.  G[j,vo?)  désignent  un  concours  de 
chants  de  victoire.  On  trouve  ces  àycovsç  ôà.  Travrojv  au  i*""  s.  av.  J.-C.  Nous  i6 
en  voyons  un  précédent  en  340  av.  J.-C.  dans  les  Artémisies  d'ErJtrie  et 
en  tout  cas  à  l'époque  de  Périclès  (Bekker  Anecd.  91,  10).  Les  juges  dans  les 
concours  scéniques  et  les  concours  entre  les  chœurs  :  explication  de  otà 
TrâvTcov  xotT/jç  (dans  Platon  Rep.  580  B)  qui  est  pris  dans  un  sens  collectif. 

—  Sur  le  Trpoâyojv  à  Erétrie.  ^  Aus  Samothralce  [C.  Fredrich}.  Description  20 
(9  fig.)  de  qqs  terres  cuites  et  de  bronzes  trouvés  à  Samothrace  en  1892  et  94, 
Dates  de  l'histoire  de  l'île  entre  769  et  les  temps  modernes.  ^  Mitteilungen 
aus  meiner  Sammlung[W.  von  Bissing].  Suite,  3   <Cf,  R,  d.  R,  32,  261.  32> 

1  pi.  Une  tête  d'un  Libyen  en  marbre,  achetée  au  Caire,  d'une  excellente 
facture  et  datant  de  50  av.  J.-C.  à  50  ap,  J.-C.  Description.   TJ  Zum  Delphi-  26 
schen  Wagenlenlcer  [A.  D,   Keramopoulos].    L'aurige  de  Delphes  d'après 
l'inscr.  première,  où  on  peut  discerner  la  trace  de  mots  effacés,  fait  partie 
d'une  offrande  votive  de  Gélon,  que  fit  terminer  son  frère,  Polyzalos,  pas 
beaucoup  plus  tard  que  478.  Autres  monuments  votifs  élevés  par  Hiéron 
et  Gélon  à  la  suite  de  leurs  victoires  aux  courses  de  chevaux  à  Olympie  30 
et  à  Delphes.  ^  Inschriften  aus  Athen  [J.  Sundwall].  Texte  de  trois  inscr. 
ou  fragments  d' inscr,  du    Musée   épigraphique  d'Athènes,  commentaire. 
^  Die  friihgeschichte  des  Argivischen  Heraions  [P.  Friedlânder].  Montre 
qu'il  y  a  eu  à  une  époque  reculée  sur  la  terrasse  qui  domine  l'ancien  Heraion 
d'Argos  une  forteresse  et  un  palais  semblables  à  ceux  de  Mycènes  et  de  36 
Tirynthe.  Ils  furent  détruits  peut-être  par  une  confédération  d'états  argiens 
et  les   matériaux   servirent   à  la  construction   d'un  sanctuaire  commun 
central,  l'Héraion,  qui  n'appartenait  pas  uniquement  à  Argos,  mais  à  toute 
la  contrée  avoisinante.  ^Mitteilung  aus  Thessalien  (Gonnos)  [A.  G.  Pring- 
sheim].  Bas-relief  funéraire,  représentant  un  jeune  homme  montrant  à  des  40 
enfants  devant  lui  une  colombe  qu'il  tient  par  les  ailes  :  il  doit  être  du 
iv«  s.;  —  5  inscr.  inédites  provenant  de  Gonnos.  ^  Die  Stierspiele  in  der 
Kretisch-Mykenischen  Cultur  [A.  Reichel].  1  pi.  13  fig.    Avant  d'étudier 
la  nature  et  l'origine  du  jeu  de  taureau  dans  les  monuments  de  la  civilisa- 
tion crcto-myc  nienne,  R.  décrit  un  certain  nombre  de  ces  monuments  où  45 
sont  figurés  des  représentations  de  ce  sport  très  en  vogue  dans  tous  les  pays 
de  la  civilisation  créto- mycénienne.  Importance  du  taureau  dans  le  culte 
de  Poséidon  et  de  Zeus.  ^  Der  griechische  Garten  [M.  Gothein].  2  pi.  His- 
toire des  jardins  en  Grèce  de  l'époque  homérique  jusqu'aux  successeurs 
d'Alexandre  et  même  jusqu'aux  romans  du  vi*^  s.  Art.  de  45  p.  ^  Das  50 
Schatzhaus  der  Knider  in  Delphi  [R.  Heberdey].  1  pi.  Discute  la  restauration 
du  trésor  des  Cnidiens  d'HomoUe  qui  aurait  groupé  des  fragments  de  trois 
édifices  différents,  le  Trésor  des  Cnidiens, celui  des  Siphniens  et  un  troisième 


266  1909.  —  GRÈCE. 

dont  on  ne  sait  pas  le  nom.  ^  Gôtterversammlung  und  Gigantomachie  am 
Knidier-Schatzhaus  in  Delphi  [G.  Caro].  1  pi.  Propose  une  reconstruction 
de  la  frise  du  Trésor  des  Cnidiens,  différente  de  celle  de  Humolle  qu'il  cri- 
tique, ainsi  que  de  la  Gigantomachie,  dont  l'auteur  se  serait  inspiré  d'une 

*  frise  antique.  ^  Die  Burg  von  Kalydona  [H.  G.  Ringsheim].  Cette  forteresse, 
très  ancienne,  est,  d'après  la  technique  des  murs  et  les  débris  de  poterie 
qui  y  ont  été  trouvés,  de  l'époque  pré-dorique;  ce  devait  être  un  refuge  en 
cas  de  danger.  Mais  on  ne  peut  déterminer  son  nom.  f  Grabepigram  von 
Skyros  [N.   Politis].   Inscr.   funéraire  d'un  certain  Zosime,   où   Dtlos  est 

10  mentionnée  parmi  les  Cyclades.  ^  Funde  [Hiller  von  Gaertringen].  Fragments 
d'inscr.  trouvés  à  Andros.  ^^  Livr,  3.  Vier  byzantinische  Kirchen  der 
Argolis  [A.  Struck].  6  pi.  Etude  de  quatre  églises  byzantines  dans  les  envi- 
rons de  Argos-Nauplie;  Plataniti,  Chonika,  Merkaka  et  Areia,  construites 
vers  l'an  1000.  Art.  de  38  p.  ^  Die  Urkunde  eines  Arkadischen  Synoikismos 

1^  [A.  V.  Premerstein].  1,  Texte  et  commentaire  d'une  inscr.  sur  une  stèle 
trouvée  en  1906  près  de  l'ancienne  Orchomène  et  qui  concerne  un  traité 
de  (Tuvotxi'a  entre  Orchomène  et  Euaimo;i;  2,  Prestation  de  serments  entre 
les  deux  parties  contractantes;  3,  Ce  que  cette  inscr.  nous  apprend  de  nou- 
veau sur  le  dialecte  de  l'Arcadie;  4,  Son  importance  historique,  elle  daté 

20  probablement  de  303  apr  J.-C,  époque  où  Démétrius  Poliorcète  s'empara 
d'Orchomène  et  des  cppoupta  voisins  :  c'est  alors  que  ce  synoikismos  fut 
imposé  à  ces  deux  villes;  l'alphabet  employé  est  l'alphabet  ionien,  mais  la 
langue  est  le  dialecte  arcadien;  or,  de  350  à  250,  on  observe  cette  particu- 
larité, tandis  que  depuis  le  milieu  du  lu^  s.  prévaut  la  xotvYj  achéo-dorienne. 

25  Tf  Alt-Pylos  [K.  Muller].  II,  suite  <cf.  supra  :  Mitth.  33,  3>  13  pi.  Objets 
trouvés  dans  les  tombes  à  coupoles  de  Kakovatos.  a)  Objets  en  or,  fer, 
argent,  bronze;  parure'de  pierre  et  de  verre,  ambre  jaune,  ivoire  et  os; 
armes  :  objets  divers  (faïence,  bois,  etc.),  etc.;  b)  Vases,  amphores,  poteries 
diverses,   funérailles  (enterrement  ou  incinération).   Destinée  postérieure 

30  de  ces  tombeaux.  ^^  Livr.  4.  Mithradates  von  Pergamon  [H.  Hepding]. 
Plusieurs  fragments  d'inscr.  trouvés  à  Pergame  ont  complété  l'inscr.  publiée 
par  Jacobsthal  (n»  39,  p.  407.  Ath.  Mitth.  33)  :  on  y  voit  les  citoyens  de 
Pergame  décerner  des  louanges  à  Mithradates  pour  les  grands  services 
rendus  à  leur  cité.  Histoire  de  Pergame  sous  la  domination  rom.  :  événe- 

85  ments  de  48  /47  ;  rapports  de  M.  avec  César,  privilèges  obtenus  de  César 
par  M.  pour  Pharsale.  Restitution  des  inscr,  379  et  380,  If  Altertumer  von 
Methana  [M.  Deffner],  3  pi.  Après  qqs  mots  d'introd.  sur  la  péninsule  de 
Methana  et  son  histoire,  D.  indique  les  antiquités  qu'il  y  a  relevées.  Un 
pressoir  à  huile  et  à  vin.  Une  auge  en  trachyte  avec  des  pierres  de  moulin. 

40  Forteresse  avec  murs  cyclopéens.  Castel  hellénique  sur  un  plateau  voisin 
de  M.  Inscr,  funéraire  en  dialecte  dorien  (fac-similé)  que  [A,  v.  Premerstein] 
commente.  Elle  est  boustrophedon  et  comprend  deux  hexamètres;  elle  doit 
dater  du  iv^  s.^  'E7r£pyâ!;£'jOa'.  und  verwandtes  [H.  Lattermann].  Expli- 
cation de  ce  terme  et  de  termes  analogues  qui  se  rencontrent  fréquemment 

46  dans  la  langue  technique  du  bâtiment.  ^  Zu  I.  G.  XII,  7,  62  [Id.].  Explica- 
tion du  mot  'ÉTcspya  qui  se  trouve  dans  cette  inscr.  d'Amorgos  et  que  Dela- 
marre  a  mal  compris  <R,  d,  Phil.  25,  162  sqq.>.  ^Der  sogenannte  Faust- 
kâmpfer  des  Polyclète  [M.  Bieber].  La  statue  de  Cassel,  dans  laquelle 
Furtwàngler  a  vu  le  pugiliste  de  Polyclète,  se  compose  du  torse  d'une 

60  répHque  du  Diadumène,  d'une  tête  du  style  de  Polyclète  qui  n'appartient 
pas  à  ce  torse  et  de  membres  qui  sont  modernes.  ^  Beitraege  zur  Topogra- 
phie Lakoniens[F.  Boite].  1,  Glympeis  et  Glyppia.  Identification  de  ces  deux 
villes  mentionnées  par  Polybe  et  Pausanias;2,  Amyklaion  et  Amyclée,  ce 


ATTI    DELLA    R.    ACADEMIA   DELLE    SCIENZE    DI    TORINO.       267 

sont  deux  villes  différentes,  voisines  l'une  de  l'autre;  3,  Dyonision  èv  Attj.va>ç 
à  Sparte?  C'est  par  erreur  que  Strabon,  VII,  5,  1,  a  appliqué  à  Sparte  tout 
le  passage  relatif  à  un  sanctuaire  de  Dionysos  Iv  Atavaiç,  qu'il  a  trouvé 
dans  Artemidoros,  et  qui  se  rapportait  au  Lenaion  d'Athènes.  ^  Alter 
Wart-oder  Leuchtturm  auf  der  Papas-Insel  [F.  v.  Holbach].  Description  6 
de  cette  vieille  tour  de  guet  ou  d'éclairage  qui  se  trouve  sur  un  îlot  de  la  mer 
de  Carie.  ^  Prokonnesos  [Id.].  Carrières  de  marbre  :  antiquités,  entre  autres 
un  sarcophage  de  marbre  blanc  avec  inscr.  bilingue  de  Octacilius  Crispus 
et  de  sa  femme;  restes  de  fortifications  anciennes.  ^  Eine  athenische  Ehren- 
inschrift  des  Sex.  Pompeius,  des  Grossvaters  des  Triumvirs  [P.  Groebe].  lo 
Texte  de  cette  inscr.  inédite,  qui  date  de  120-50  av.  J.-C.  H.  H. 

ITALIE 

Rédacteur  général  :  Emile   Châtelain.  *' 

Archivio  storico  per  la  Sicilia  orientale.  Ann.  5,  fasc.  3.  Sur 
l'épigramme  De  hermaphrodito  [R.  Valentini].  Il  s'agit  de  la  pièce  publiée 
dans  Riese,  Anth.  lat.  786  et  Bahrens,  P.  L.  M.  127.  ^^  Ann.  6,  fasc.  1.  To- 
pographie archéologique  de  Licodia  Eubea  [V.  Cannizzo].  Suite  au  fasc.  20 
suiv.  TITJ  Fasc.  2-3.  De  Gelonis  ad  Himeram  victoriae  tempore  exquirendo 
[U.  Mancuso].  ^f  L'Arx  Saturnia  Cereris  de  Catane  [V.  Casagrandi].  ^  Notes 
archéologiques  sur  la  vallée  de  l'Hipparis  [B.  Pace].  ^  La  bibliothèque 
communale  d' Agira  [P.  Sinopoli  di  Giunta].  On  y  remarque,  parmi  les  mss. 
sur  parchemin,  un  Justin  et  un  Florus,  des  sermons  de  S.  Augustin  et  de  26 
S.  Ambroise,  tous  du  xv*'  s. 

Atene  e  Roma.  An.   12,  n°  121-123.  Jr.-mars.  Le  traité  de  virtutibus 
de  Cicéron  [R.  Sabbadini].  La  Salade  d'Antoine  de  La  Sale  a  permis  à  Knôl- 
linger  de  publier  des  fragments  d'un  traité  cicéronien  qui  est  perdu  depuis 
le  xv"  s.  Le  doute  est  encore  légitime.  ^  Dante  et  les  poètes  latins  [E.  Prato].  30 
]|  Jettatura  et  similia  [C.  O.  Zuretti].  ^  Fouilles  de  Ferento  [R.  Sciava]. 
Une  société  a  entrepris  de  fouiller  les  ruines  de  cette  petite  ville.  ^^  N"»  124- 
125.  Avr.-mai.  Le  musée  topographique  de  l'Etrurie  [L.  A.  Milanij.  Discours 
prononcé  le  22  oct.  1908  à  l'ouverture  des  nouvelles  salles  de  ce  musée. 
Tl  Socrate,  à  propos  du  livre  récent  de  G.  Zuccante  [C.  Pascal].  ^^  N»  126.  35 
Jn.  L'Aristophane  de  Romagnom  [G.  Mazzoni].  Mérites  de  la  trad.  envers 
italiens  de  R.  ^  Critique  et  histoire.  A  propos  d'études  récentes  sur  l'histoire 
romaine  [G.  Costa].  Travaux  de  Pais,  de  Sanctis,  de  Marchi.  1|^  N<*  127-128. 
Jl.-août.  Pour  l'histoire  de  l'art  [V.  Macchiore].  ^  Falsifications  de  lois 
[N.  Vaniello].  Étude  de  droit  grec  et  romain.  ^  Questions  fondamentales  10 
de  la  critique  homérique  [N.  Terzaghi.  A  propos  du  hvre  de  P.  Cauer. 
If  'Atxcp-'ôsoç,  Aristoph.  Ach.,  45  sqq.  [D.  Arfelli].  T[  Le  Lycurgue  d'Eschyle 
[L.  Levi].  Essai  de  reconstitution.  ^^  N^s  129-130.  Sept.-oct.   Dante  et 
l'Achilléide  de  Stace  [R.  Sabbadini].  ^  Un  procès  célèbre  au  temps  de 
Cicéron  [V.  Brugnola].  Celui  de  Cluentius.  ^  L'Hypsipyle  d'Euripide  dans  45 
les  papyrus  d'Egypte  [El.  Menozzi].  ^^  N^s  131-132.  Nov.-déc.  Le  mythe 
d'Atalante  et  Algerson  Charles  Swinburne  [A.  M.  Pizzagalli].  ^  Nicandre 
et  Ovide  [L.  Castiglioni].  A  propos  de  l'ouvrage  de  W.  Vollgraff.  ^  Le 
Génie  et  l'Arbitre  de  Ménandre  [C.  O.  Zuretti].  Trad.   en  itahen.  If  Art  et 
mode  dans  la  Grèce  classique  [Eloisa  Pressi].  A  propos  du  livre  de  Ethel  60 
B.  Abrahams,    Greek  dress.  E.  Ch. 

Atti  délia  R.    Accademia  délie  scienze  di  Torino.  Vol.  44,   disp.    4. 
L'Egypte  sous  les  Pharaons  [Fr.  Rossi].]f]f  Disp.  8  .  L'historien  Cratippe  [L. 


268  1909.  —  ITALIE. 

Foscolo  Benedelto].  Explication  du  texte  de  Denys,  de  Thuc.  iud.  c.  16. 
^^  Disp.10-11.  A  propos  d'un  passage  de  l'Hypsipyle  d'Euripide  récemment 
découvert  [Ang.  Taccone].  Conséquences  pour  la  critique  du  texte  d'Euri- 
pide. ^^  Disp.  12.  Un  inventaire  du  xv^  s.  et  quelques  mots  sur  l'histoire  de 
6  la  Bibliothèque  capitulaire  d'Ivrée  [C.  Contessa].  E.  Ch. 

Ausonia.  An.  1.  fasc.  2.  Nymphes  et  Cabires  [E.  Romagnoli].  ^  Sur  un 
type  d'Hermès  du  iv<=  siècle  [L.  Mariani].  ^  Portrait  grec  du  Musée  civique 
de  Bologne  [P.  Ducati].  ^  Vases  du  Musée  de  Bari  avec  représentations 
bouffonnes  [E.  Romagnoli].  ^  Une  base  de  marbre  historiée  [B.  Nogara]. 

10  ^  Petites  statuettes  en  bronze  de  guerriers  gaulois  [R.  Paribeni]. 

Bollettino  di  filologia  classica.  An.  15,  n°  7.  Janv.  1909.  A.  Meil- 
LET,  Introd.  à  Vétude  comparative  des  langues  indo-européennes.  2®  éd. 
[L.  Valmaggi].  Grand  éloge.  ^  E.  Krause,  Diogenes  von  Apollonia,  I  [C.  O. 
Zuretti].  Fruit  des  travaux  de  Dicls  sur  les  philosophes  présocratiques. 

15  ^  A.  Fischer,  Die  Stellung  der  Demonstrativpronomina  bei  latein.  Prosaikern 

-  [G.  Consoli].  Bon  travail,  trop  limité.  ^  Mich.  d'Ami co,  Cinzia  di  Properzio 

[V.  Brugnola].    Peu   de   nouveau.  ^  W.  Weber,   Untersuchungen  zur  Ge- 

schichte  des  Kaisers  Hadrianus  [L.  Cantarelli].  Fruit  de  longues  recherches. 

Il  P.   Friedlaender,  Herakles  [A.  Solari].  Bonne  étude  de  mythologie 

20  grecque.  ^  C.  O.  Mueller,  Lebensbild  in  Briefen...  [C.  O.  Zuretti].  Lettres 
importantes  pour  connaître  la  biographie  de  Millier  et  son  voyage  en  Itahe 
et  en  Grèce.  ^  Communications.  Postilla  Epicurea  :  àvrixo-rtv]  [On.  Tes- 
cari].  ^  P'rontonianum  [P.  Rasi].  Le  parfait  archaïque  vomi  est  attesté  par 
un  passage  de  Fronton  où  l'on  doit  lire  :  vomerit.  ^^f  N°  8.  Févr.  A.  Lud- 

26  wiCH,  Homerischer  Hymnenbau...  [C.  O.  Zuretti].  Divisions  strophiques 
invraisemblables.  ^  Lucreti...  luoghi  scelti  ed  annotati  da  V.  Brugnola 
[L.  Cisorio].  Utile  pour  l'enseignement.  ^  L.  Laurand,  De  Ciceronis  studiis 
rhetoricis  [F.  C.  Wick].  Bon  travail.  ^  Alfons  Muller,  Zur  Ueberlieferung 
der  Apologie  des  Firmicus  Maternas  [S.  Consoli].  Assimile  le  cod.  Mindensis 

30  avec  leVat.  Palat.  165  et  défend  diverses  leçons  de  cems.^f  C.  Corradi,  Le 
potesta  tribunizie  delV imperatore  Traiano  Decio  [G.  Costa].  Ne  satisfait  pas 
le  rp.  ^  Fil.  Borgatti,  Vagro  jerrarese  neWetâ  romana;  Id.,  La  tavola  Peu- 
tingeriana  e  Vagro  jerrarese  [V.].  Travaux  défectueux.  ^  Eug.  Petersen, 
Die  Burgtenipel  der  Athenaia[A.  Solari].  Belle  dissertation.  ^  Communie a- 

35  tions.  Horace,  A.  P.  75-78  [N.  Vianello].  Explication.  HH  N»  9,  mars. 
B,  P.  Grenfell  and  A.  S.  Hunt,  The  Oxyrhynchus  papyri,  part  6  [A.  Tac- 
cone]. Enumération  élogieuse  des  textes  nouveaux.  T[  Homeri  Ilias,  ed.  D.  B. 
MoNRo  et  T.  W.  Allen  [G.  Setti].  2^  éd.  au  courant  des  derniers  travaux. 
^  L.  Robin,  La  théorie  platonicienne  des  idées  et  des  nombres  d'après  Aris- 

40  tote  [G.  Fraccaroli].  Plus  philosophe  que  philologue  se  montre  l'auteur. 
%Catulli  Veronensis  liber,  erkl.  v.  G.  Friedrich  [M.  Lenchantin  de  Guberna- 
tis].  Travail  solide,  quoique  peu  original.  ^  F.  Keppler,  Ueber  Copa  [R.  Sab- 
badini].  Malgré  l'idée  extravagante  d'attribuer  la  Copa  à  laCinthia  de  Pro- 
perce, cet  opuscule  garde  sa  valeur.  ^  H.  Weber,  Attisches  Prozessrecht... 

46  [A.  Solari].  Monographie  utile  sur  l'histoire  intérieure  de  la  fédération 
attique.  ^  Margarete  Lan  g.  Die  Bestimmung  des  Onos  oder  Epinetron 
[V.  Brugnola].  Cet  instrument  aurait  servi  non  seulement  pour  fder,  mais 
pour  divers  travaux  des  femmes  grecques;  il  devait  exister  en  bois;  les 
exemplaires  en  terre  cuite  que  nous  possédons  sont  plutôt  des  cadeaux 

gjj  de  noces.  ^  Communications.  L'expression  «  non  bene  »  [C.  Pascal]. 
Signifie  «  sans  raison,  sottement  ».  ^  Ad  Ovidi  Metam.  locos  controversos. 
De  duobus  libri  I  geographicis  quaestionibus  [A.  Bernardini].1I  Uterus-venter 
[V.  Ussani].  Défense  d'un  texte  de  s.  Jérôme,  ad  Principiam,  Migne,  22, 1094. 


BOLLETINO    DI    FîLOLOGIA    CLASSICA.  269 

^]f  N"  10.  Avril.  L.  Levi,  Intorno  al  drama  satirico  [M.  Valgimigli].  Article 
important  de  la  Riv.  di  storia  antica,  an.  12.  ^  L.  Robin,  La  théorie  pla- 
tonicienne de  V amour  [G.  Fraccaroli].  Utile  et  clair.  ^  C.  Robert,  Pausanias 
als  Schriftsteller  [N.   Terzaghi].  Donne  beaucoup  plus  que  ne  promet  le 
titre.  ^  R.  Schneider,  Griechische  Poliorketiker^  her.  u.  ûbers.  [C.  O.  Zuretti].    5 
Bonnes  explications  avec  figures.  ^  L.  Traube,  Vorlesungen  und  Abhand- 
lungen,  her.  Fr.  Boll.  1,  Zur  Paldographie  und  H andschriftenkunde  [R.  Sab- 
badini].  La  paléographie  a  eu  son  génie  en  Traube.  T[  Silviae  seu  potius  Aethe- 
riae  Peregrinatio  ad  loca  sancta,  her.  W.  Heraeus  [F.  C.  Wick].  Édition 
importante  pour  les  romanistes.^f  C.  Pascal,  Poesia  latina  médiévale  [G.  Fer-  10 
rara].  Essais  et  notes  critiques  dont  une  partie  seulement  avait  été  publiée 
ailleurs.  T[  C.  Jullian,  Histoire  de  la  Gaule,  1-2  [A.  Solari].  D'une  impor- 
tance extraordinaire.  ^  C.  Waldstein  a.  L.  Shoobridge,  Herculaneum  [G. 
Setti].  Histoire  des  fouilles  et  plaidoyer  en  faveur  de   fouilles   nouvelles. 
T[  Communications.  Utérus- venter  [C.  Pascal].  Réplique  à  l'art.  deUssani.  15 
il^  N»  11.  Mai.  Herodoti  historiae.  Rec.  C.  Hude  [C.  O.  Zuretti].  Deux  bons  vo- 
lumes de  la  Bibhotheca  Oxoniensis,  dont  le  texte  diffère  parfois  de  Stein. 
Tf  J.  Heeg,  Die  angebliche  orphischen  "Eoya  xat  7,a£pai  [N.  Terzaghi].  Thèse 
utile  de  Wiirzburg,  avec  publication  d'un  petit  traité  orphique  tteoI  xacrap- 
ywv  d'après  le  Bonon.  gr.  3632.  ^  G.  Mosti,  Intorno  délia  questione  del  Culex  ^q 
[Et.  de  Marchi].  Intéressant,  quoique  l'auteur  ne  réussisse  pas  à  prouver 
que  le  Culex  soit  de  Virgile.  ^  Jac.  Buck,  Seneca  de  Beneficiis  u.  de  clementia 
in  der  Ueberlieferung  [S.  Consoli].  Thèse  de  Tubingen  très  profitable  pour 
étudier  la  valeur  respective  des  manuscrits.  ^  A.  Mayr,  Die  Insel  Malta 
im  Altertum  [U.  Mago].  Travail  le  plus  complet  sur  Malte.  ^  W.  Schmidt,  25 
Geburtstag  im  Altertum  [V.  Brugnola].  Figure  dignement  dans  la  collection  : 
Religionsgesch.  Versuche.  T|  J.  E.  Sandys,  A  history  of  dassical  scholarship, 
vol.  2-3  [R.  Sabbadini].  Devrait  être  sur  la  table  de  tous  les  philologues. 
^  Communications.  Quaestiones  Palladianae  [L.  Dalmasso].  Observa- 
tions grammaticales  d'un  futur  éditeur.  ^^  N'^  12.  Juin.  J.  Psichari,  Essai  30 
sur  le  grec  de  la  Septante  [I.  Pizzi].  Beaucoup  de  doctrine  philologique  et 
glottologique  pour  une  question  oiseuse.  ^  G.  Zuccante,  Socrate  [G.  Setti]. 
Gros  volume  qu'on  Ht  sans  fatigue.  ^  C.  Ritter,  Platons  Staat,  Darstellung 
des  Inhalts  [Et.  Bignone].  Analyse  plus  ample  que  celles  de  Jowett  et  de 
Grote.  ^  Oppien  d'Apamée,  la  Chasse,  éd.  P.  Boudreaux  [N.  Terzaghi].  3. 
Bonne  collation  de  mss.  et  de  conjectures,  mais  l'édition  d'Oppien  reste 
encore  à  faire.  ^  Tibulle,  éd.  A.  Cartault  [M.  Lenchantin  de  Gubernatis], 
Critique  ni  ultra-conservatrice,  ni  révolutionnaire.  Rare  sagacité  dans  la 
reconstitution  méthodique  du  texte.  ^  V.  Strazzulla,  Attraverso  Vantichita 
liparea  [U.  Mago].  Dernière  pubhcation  d'un  savant  amateur  de  l'histoire  40 
et  de  l'archéologie  sicihennes.  ^f  Communications.  Velleius,  1,  14,  2-4 
[G.  Costa].  Transposition  nécessaire. 

1[^  An.  16,  n°  1.  Juillet.  Fr.  Bechtel,  Die  Vocalcontraction  bei  Homer 
[M.  Barone].  Confirme  l'observation  de  Meillet  sur  le  caractèr.3  artificiel  de 
la  langue  homérique.  ^  J.  B.  O'Connor,  Chapters  in  the  history  of  actors  45 
and  acting  in  ancient  Greece  [G.  Setti].  Bonne  thèse  de  Chicago  par  un  auteur 
qui  a  voyagé  en  Grèce.  ^J  Xenophons  Hellenica,  éd.  Carleton  L.  Brownson 
[C.  O.  Zuretti].  Luxueuse  édition  de  classe.  ^\  Th.  Stangl,  Pseudo-asconiana 
[R.  Sabbadini].  L'auteur  discute  toutes  les  leçons  altérées  ou  douteuses  en 
vue  d'une  prochaine  édition.  T[  W.  Abbot  Oldfather,  Lokrika  [N.  Ter-  50 
zaghi].  Thèse  de  Munich,  insérée  dans  le  Philologus.  T[  Communications. 
Sur  qqs  passages  de  l'Hypsipile  d'Euripide  [A.  Taccone].  Additions  aux 
mémoires  pubhées  dansIesAttietMemoriedeTurin,  etdanslaRiv.  di  filo- 


270  1909.  —  ITALIE. 

logia.  T[  Sur  deux  passages  de  la  dernière  élégie  de  Properce  [G.  Giri].V.  13-14, 
lire  :  Non  minus  immites  habuit  Cornelia  Parcas  :  En  sum  quod  digitis 
quinque  legatur  onus  !  —  Discussion  des  v.  23-24.  ^^  N^^  2-3.  Août-sept. 
Philologie  et  linguistique.  Mélanges  offerts  à  L.  Havet  [V.}.  Analyse  de  ce 

6  volume  précieux  pour  les  philologues  et  les  linguistes.  ^  E.  Cocchia,  Con- 
cetto  e  limiti  délia  critica  letteraria  [P.  Fossataro].  Leçon  d'ouverture  géniale 
pour  la  25e  année  d'enseignement  à  Naples.  ^f  F.  Leo,  Der  Monolog  im 
Drama  [G.  Setti].  Le  monologue,  dans  les  littératures  modernes,  dérive,  pour 
la  tragédie,  directement  de  la  comédie  romaine,  indirectement  de  l'attique. 

10  ^  Procli  Diadochi  in  Platonis  Cratylum  comment..,  éd.  G.  Pasquali  [D.  Ar- 
felli].  Texte  reposant  sur  cinq  mss.  choisis  avec  critique.^l  R.  Asmus,  Kaiser 
Julians  philosophische  Werke  [Em.  Bodrero].  Forme  le  fasc.  116  d'une  pré- 
cieuse Philosophische  Bibliothek.  ^  Eug.  Geisler,  Beitrâge  zur  Geschichte 
des  griech.  Sprichwortes  [M.  Valgimigli].  Progr.  de  Breslau  traitant  un  sujet 

15  difficile  à  délimiter.  ^  Mich.  Cerrati,  La  grammatica  di  A.  Senéca  il  retore; 
Id.,  //  secentismo  in  A.  Seneca  il  retore  [Carlo  Giambelli].  Beaucoup  de  résul- 
tats contestables.  ^  C.  Giarratano,  De  M.  Martialis  re  metrica  [M.  Len- 
chantin  de  Gubernatis].  Bonne  contribution  à  l'étude  de  la  métrique  latine. 
Tl  Tacitus  erkl.  v.  Nipperdey,  lib.  11-16.  6"^  éd.  p.  G.  Andresen  [L.  Val- 

îo  maggi].  Excellente  révision  d'un  critique  conservateur.  ^  Adam  Apt,  Die 
Apologie  des  Apuleius  und  die  antike  Zauberei  [V.  Ussani].  Donne  l'image 
exacte  d'une  cité  romaine  en  province  au  second  siècle.  Tf  K.  Krumbacher, 
Populàre  Aufsàtze  [C.  O.  Zuretti].  Opuscules  remarquables  par  une  largeur 
de  vue  et  une  hauteur  de  jugement  rares.  %  P.  Varese,  Cronologia  romana, 

28  I  [G.  Costa].  Travail  important  qui  provoquera  de  nouvelles  discussions. 
^  Communications.  La  racine  grecque  ppu  [A.  Zanolli].  ^  Lucrèce  et 
Hérodote  [E.  Bignone].  Dans  Lucr.  2,  43,  lire  :  Ornatas  (ou  Ornatasque) 
armis  per  aquas  pariterque  animatas.  ^  Sur  l'année  de  la  composition  du 
Culex  [C.  de  Rossi].  C'est  bien  à  26  ans  que  Virgile  aurait  écrit  un  Culex, 

30  différent  de  celui  qui  nous  est  parvenu.  ^][  N°  4,  oct,  P.  Cauer,  Grund- 
fragen  der  Homerkritik,  2"  éd.  [G.  Setti].  Résume  merveilleusement  l'état  de 
la  question  homérique  et  en  dévoile  toute  l'incertitude.  ^  Aeschylus,  the 
-5'ec'e«,  éd.  T.  G.  Tucker  [M.  Valgimigli].  Texte  en  progrès;  l'introduction 
nous  laisse  un  peu  déçus.  ^  Fr.  A.  Schôb,  Velleius  Paterculus  und  seine  literar- 

65  historischen  Abschnitte  [S.  Consoli].  Thèse  de  Tubingen  utile  pour  l'histoire 
de  la  littérature,  malgré  son  manque  de  rigueur.  ^  Petronii  Cena  Trimal- 
chionis,  éd.  W.  Heraeus  [F.  C.  Wick].  A  louer.  Les  rapprochements  avec 
les  inscr.  de  Pompei  sont  fort  utiles,  f  K.  Jaisle,  Die  Dioskuren...  [C.  Pas- 
cal]. La  partie  principale  étudie  le  mythe  des  Dioscures  dans  la  légende 

40  chrétienne.  Tf  Communications.  Berl,  Klassikertexte,  V,  2,  p.  148  [A.  Vo- 
ghano].  H  Encore  utérus  et  venter  [V.  Ussani].  Preuves  de  la  synonymie. 
]f^  N«  5.  Nov.  K.  KocH,  Zur  Stellung  der  Frau  hei  Homer  [N.  Terzaghi]. 
Programme  sans  importance,  ^f  E.  Krause,  Diogenes  von  Apollonia,  II 
[C.  O.  Zuretti].  Utile  au  moment  où  se  prépare  la  collection  des  scriptores 

43  medici  graeci.  ^  A.  Gerhard,  Phoinix  von  Kolophon  [N.  Terzaghi].  Exce'- 
lent  livre  qui  donne  plus  que  ne  promet  le  titre.  ^J  Justin,  Dialogue  avec 
Tryphon.  Texte  et  trad.  p.  G.  Archambault,  t.  1  [V.  Ussani].  Bien  informé 
La  traduction  n'est  pas  toujours  impeccable.  ^  Griechische  Polio rketiker,  her 
u.  libers,  v.  R.  Schneider,  2  [C.  O.  Zuretti].  Importante  édition. 1|  Stati 

SQ  silvae,  éd.  G.  Saenger  [M.  Lenchantin  de  Gubernatis].  Premier  volume 
d'une  éd.  dont  on  attend  beaucoup.  ^  Octavius  de  Minucius  Félix.,  par 
J.  P.Waltzing  [L.  V.].  Éd.  de  classe  qui  fait  bien  augurer  de  l'éd.  savante 
promise  par  l'auteur.  ^  Augustini  confessiones,  I,  cur.  F.  Ramorino  [V, 


BULLETTINO  DELLA  COMMISSIONE   ARCHEOLOGICA  DI  ROMA.     271 

Ussani].  Bon  volume  d'une  Bibliotheca  Patrum  à  l'usage  des  théologiens 
plutôt  que  des  philologues.  ][  Fr.  Orlando,  Le  lettere  pubbliche  in  Roma 
impériale  [L.  V.].  Beaucoup  de  digressions  inutiles  et  peu  de  nouveau. 
^  G.  DE  Sanctis,  Per  la  scienza  delV Antichità  [U.  Mago].  Contient  surtout 
des  répliques  aux  adversaires  de  l'auteur.^  Communications.  Utérus  s 
venter  [C.  Pascal].  Réplique  à  Ussani.  Tf  Dialogue  des  Orateurs,  3,  9  [B.  Ro- 
mano].  Explication  de  :  quid  Maternus  sibi  debuerit.  Tf  Dion.  Hal.  6,  69,  3 
[G.  Costa].  Restitution  proposée  au  texte.  ^^  N°  6.  Dec.  Theophrasti  Charac- 
teres,  rec.  H.  Diels  [C.  Landi].  Excellente  éd.  de  la  coll.  d'Oxford.  ^  W. 
Knodel,  Die  Urbanitàtsausdrilcke  bei  Polybios  [M.  Barone].  Diss.  de  Tu-  10 
bingen  bien  conduite  et  fructueuse,  ^  A.  Ernout,  Recherches  sur  V emploi 
du  passif  latin  à  Vépoque  républicaine  [L.  Dalmasso].  Matériaux  riches  et 
convaincants.  Parfois  un  peu  subtil.  ^  P.  Rasi,  Analecta  Horatiana  per 
saturam  [M.  Lenchantin  de  Gubernatis].  Belle  étude  d'un  critique  très  con- 
servateur qui  repousse  toutes  les  conjectures.  ^  L.  Sontheimer,  Vitrm>ius  15 
und  seine  Zeit  [F.  C.  Wick].  Vigoureuse  défense  de  la  tradition  qui  place 
Vitruve  au  temps  d'Auguste.  Thèse  de  Tiibingen  très  méritoire,  sinon 
concluante.  ^  W.  Thiele,  De  Severo  Alexandro  imperatore[G,  Corradi.] 
Bonne  dissertation  entreprise  sous  la  direction  de  Hirschfeld.  ^  Co  m  m  u  n  i- 
cations.  Sur  la  mort  d'Antiochus  I  et  d'Antiochus  Hierax  [G.  Corradi].       20 

E.  Ch. 
Bullettino  délia  commissione  archeologica  comunale   di  Roma. 
An.  37,  fasc.  1-2.  l.e  panorama  de  Rome   dessiné   par  Hendrik  van  Cleef 
en  1550.  Pi.  1-2  [A.  Bartoli].  Conservé  à  Rome  au  Cabinet  national  des 
estampes,  institué  en  1895,  sous  la  cote  F.  N.  3379.  Il  mesure  0,415  sur  0,255.  25 
^  Rome  et  environs  dans  les  dessins  des  maîtres  néerlandais  [J.  Orbaan]. 
Ënumération  des  dessins  conservés    au  Louvre  et    au  British  Muséum. 
^  La  curia  et  la  cohors  campestris  [G.  Tomassetti].  Durant  les  travaux  exé- 
cutés pour  le  chemin  de  fer  de  Rome  à  Vitterbe  on  a  trouvé  des  inscr.  men- 
tionnant les  Lares  semitales,  curiales,  viales  <cf.rart.  de  Gatti  en  1908 >,  30 
Recherches  sur  la  curia  dans  l'antiquité  et  au  moyen  âge.  ^  La  protection 
spéciale  de  la  magna  mater  Idaea  pour  la  noblesse  romaine  et  les  légendes  de 
l'origine  troyenne  de  Rome  [S.  Aurigemma].  Ce  culte  fut  introduit  à  Rome 
en  205  pendant  la  guerre  contre  Hannibal,  par  raison    politique.  C'est 
aussi  parce  qu'on  rattachait  à  Troie  la  fondation  de   Rome.  ^  Le   litho-  35 
stroton  de  Sylla  reconnu  dans  le  temple  de  la  Fortune  à  Préneste,  PI.  3 
[O.  Marucchi].  Espèce  de  mosaïque  mentionnée  par  Pline  36,  64.  ^  Le 
temple  de  Jupiter  Heliopolitanus  découvert  au  Janicule.  Pl.  4,  5,  6  [G.  Gatti]. 
Restes  d'édifices  voisins  du  lucus  Furrinae,  construits  sous  la  République, 
reconstruits  au  second  siècle  de  l'Empire,  pour  l'exercice  du  culte  et  des  40 
mystères  de  la  reUgion  syriaque.  Inscr.  «  Numini  l(ovis)  O(ptimi)  M(aximi) 
H{eliopolitani).  ^  Notices  des  récentes  trouvailles  d'antiquités  à  Rome  et 
dans  les  faubourgs.  Pl.  7  [Id.].  Inscriptions  et  sculptures.  ]f  Découvertes 
archéologiques  en  Italie  et  dans  les  anciennes  provinces  romaines  [L.  Can- 
tarelli].    Inscr.    près   l'antique   Làvinium.    La   stèle   d'Antinous-Silvanus.  45 
Inscriptions  de  Viterbe,  de  Boreano  près  Venosa;  diplôme  mihtaire  trouvé 
à  Umago,  en  Istrie.  Statuette  d'enfant  endormi    <cf.  R.  arch.  1908 >. 
Médaillon  en  terre  cuite  de  Sainte-Colombe.  Buste  d'empereur  découvert 
à  Vienne  (Isère).  L'Eros  de  Voix  (Basses- Alpes).  Inscr.  de  Délos,  de  Boughara 
en  Tunisie,   de  Carthage,   de  Theveste.   Découvertes  sous-marines    près  50 
Mahdia  en  Tunisie.  Inscr.  grecque  d'Egypte.  ^T[  Fasc.  3-4.  La  jeune  fille 
d'Anzio.  Pl.  8-11  [L.  Mariani].  Statue  fameuse  découverte  en  1878  par  la 
violence  des  flots,  encore  dans  sa  niche.  Négligée  tout  d'abord  et  considérée 


272  1909.  —  ITALIE. 

comme  dépourvue  de  valeur  artistique,  ensuite  très  goûtée  et  finalement 
acquise  en  1909  (45.000  fr.  )  pour  le  Musée  national  de  Rome.  C'est  à  tort 
que  qqs-uns  y  avaient  reconnu  un  jeune  homme.  Son  costume  et  ses  traits 
ne  laissent  aucun  doute  sur  le  sexe.  Comparaison  avec  des  statues  analogues, 

'  surtout  la  Victoire  de  Samothrace.  ^  Préneste  et  son  temple  de  la  Fortune 
[D.  Vaglieri].  Examen  de  tous  les  textes  et  des  inscriptions,  avec  129  notes. 
Difficulté  de  savoir  à  quoi  servaient  les  constructions  dont  on  examine 
les  ruines.  L'emplacement  même  du  temple  de  la  Fortune  n'est  pas  certain; 
il  est  probable  toutefois   qu'il   occupait   l'emplacement  de  la  cathédrale 

^^  actuelle,  à  moins  qu'on  ne  place  là  Taedes  Jovis  pueri.  Il  faudrait  exproprier 
le  Séminaire  pour  poursuivre  les  fouilles  et  espérer  la  solution  de  ces  pro- 
blèmes. ^  Une  inscription  de  l'amphithéâtre  flavien  [L.  Cantarelli].  Com- 
mentaire de  l'inscr,  C.  I.  L.  6,  32,  202.  ^  Les  restaurations  du  Panthéon,  du 
xv^  au  xviii^  s.  [F.  Cerasoli].  *i]  Notices  des  récentes  trouvailles  d'antiquités 

1^  à  Rome  et  dans  les  faubourgs.  Pi.  12  [G.  Gatti].  Salle  ornée  de  peintures  dé- 
couvertes Piazza  Dante.  Nombreuses  inscriptions.  ^  Découvertes  archéo- 
logiques en  ItaHe  et  dans  les  anciennes  provinces  romaines  [L.  CantareUi]. 
Bronze  de  Nemi.  Découvertes  d'inscr.  à  Ostie.  Fragm.  de  lampe  en  marbre 
sur  le  territoire  de  Velletri.  Inscr.  dédiée  à  Jupiter  des  Aneuniates,  trouvée 

20  à  Géra,  près  le  lac  de  Côme.  Inscr.  de  Capoue.  Cippe  mihtaire  de  la  via 
Popilia.  Cachette  de  monnaie  du  Bas-Empire,  à  Syracuse;  de  sous  romains, 
sur  le  territoire  d'Avola.  Trésor  de  grands  bronzes  impériaux  à  Pozzallo, 
près  Malte.  Antique  mosaïque  et  inscr.  impériale  à  Cagliari.  Inscr.  latines 
de  la  Tunisie,  de  Tebessa.  Diplôme  mihtaire  de  Tricornium.  Tête  de  Silvain 

25  découverte  à  Roquefeuil.  Vase  romain  de  Nymègues.  Inscr.  grecque  de 
Nicopoh,  *[f  Actes  de  la  Commission.  E.  Ch. 

Mélanges  d'archéologie  et  d'histoire,  p.  p.  l'École  française  de 
Rome.  29^  année.  Fasc.  1-4.  Le  sanctuaire  des  dieux  orientaux  au  Janicule 
[G.  Nicole  et  G.  Darier].  Description  des  ruines.  Péribole  de  l'époque  répu- 

80  blicaine;  le  vieux  temple;  le  sanctuaire  supérieur.  Les  sculptures  :  statue 
de  Dionysos  en  marbre  doré,  haut  de  1™45;  statue  en  basalte  d'un  roi  égyp- 
tien; statue  d'Hadès  assis;  candélabre  triangulaire  figurant  une  procession 
de  trois  nymphes;  idole  de  bronze  doré  enveloppée  d'un  serpent.  Documents 
épigraphiques  :  dédicace  de  Gaionas,  d'Aeflanius  Martialis;  inscr.   dohaires, 

85  céramiques,  monnaies,  moules  pour  jetons.  ^  Théories  d'auteurs  anciens 
sur  les  tremblements  de  terre  [Louis  Châtelain].  Théories  d'Aristote, 
Lucrèce,  Pline,  Sénèque,  etc.  ^  Les  origines  du  Forum  Boarium  [A.  Piga- 
niol].  Défense  de  la  théorie  de  Bunsen  et  Urlichs,  abandonnée  à  tort  depuis 
Becker.  Les  deux  temples  d'Hercule.  Portus  Tiberinus.  Les  temples  de  la 

40  Fortune  et  de  Mater  Matuta.  Les  portes  occidentales  du  mur  de  Servius. 
^  Le  Memmianus  de  Lucrèce  [Henri  Frère].  Parmi  les  cinq  mss  cités  par 
Lambin  on  ne  sait  ce  qu'est  devenu  le  ms.  possédé  par  Henri  de  Mesmes, 
conseiller  au  Parlement.  Il  a  été  perdu  entre  1570  et  1577.  D'après  les 
variantes  relevées  par  Lambin,  c'était  un  représentant  de  la  3«  famille  de 

45  mss.  ^  Le  couple  héliopolitain  et  la  triade  solaire  dans  le  sanctuaire  syrien 
du  Lucus  Furrinae  à  Rome  [P.  Gauckler].  Une  inscr.  prouve  qu'en  176  de 
notre  ère  le  monument  a  été  érigé  pas  les  soins  du  deipnocritès  et  cistiber 
Gaionas.  Une  autre  dédicace,  par  C.  Aeflanius  Martialis  est  en  l'honneur 
de  Venus  Caelestis,  la  parèdre  de  Jupiter  Heliopolitanus.  Renseignements 

50  sur  la  triade  laribolos,  Aglibolos,  Astarté.  1|^  Fasc.  5.  Ostiensia  [J.  Carco- 
pino].  1.  Glanures  épigraphiques.  Une  inscr.  de  Porto  en  l'honneur  de  Sil- 
vain mentionne  les  Bonadienses,  probablement  habitants  d'un  vicus  qui 
portait  le  nom  de  Bona  dea,  parce  qu'il  renfermait  un  sanctuaire  ou  une 


MITTEILUNGEN  DES    D.   ARCHAEOL.   INSTITUTS.    ROM.   ABTH.     273 

statue  de  cette  divinité.  Note  sur  une  quinzaine  de  fragments  et  sur  22  dolia 
portant  des  chiffres  (contenance  en  amphores),  ^f  Les  ruines  de  Henchir-es- 
Sriba,  près  Hadjeb-el-Aioun  (Tunisie)  [L.  Hautecoeur].  1,  Le  temple  de  Sa- 
turne; 2,  La  ville  et  l'aqueduc;  3,  Les  ateliers  de  poterie.  Aucune  inscr. 
n'a  révélé  le  nom  de  cette  antique  cité.  En  appendice,  les  stèles  du  temples 
de  Saturne.  ^  Sur  la  cella  soliaris  des  Thermes  de  Caracalla  [F.  G.  de  Pach- 
tère].  Plusieurs  inscr.  africaines  mentionnent  la  même  expression  à  propos 
de  thermes.  La  cella  soliaris,  synonyme  de  solium,  désigne  à  la  fois  le  bassin 
d'eau  chaude  où  l'on  se  baigne  et  la  salle  où  il  se  trouve.  E.  Ch. 

Mittheilungen    des    k.    deutschen    Archaeologischen    lustituts.  10 
Rom.  Abth.  Vol.  23  (1908).  Livr.  4.  Aug.  Mau  [F.  Studniczka].  Art.  nécro- 
logique. Tl  La  via  Salaria  nei  circondarii  di  Roma  e  Rieti  [N.  Persichetti].  Art. 
de  54  p.  (12  fig.)  sur  la  Via  Salaria  dans  les  environs  de  Rome  et  de  Riete. 
Histoire  de  cette  route,  son  antiquité  attestée  par  Strabon,  Festus,  Pline; 
incertitude  où  Ton  est  sur  l'antériorité  de  la  construction  de  Tune  ou  l'autre  i5 
de  ses  branches  à  partir  d'Antrodoco  (Intero'crium),  l'une  allant  par  Ascu- 
lum  à  Castrum  Truentinum  (la  plus  ancienne),  l'autre  par  Amiternum  à 
Castrum  Novum  (la  plus  courte).  2,  Parcours  de  la  Porta  Collina  à  Ponte 
Salario;  3,  de  P.  S.  à  Castel  Giubileo;  4,  de  C.  G.  à  Monterotondo.  Itinéraire 
inédit  de  L.  Holstenius  concernant  la  Salaria,  ms  de  la  Bibl.  de  Dresde,  ao 
les  indications  qu'il  donne,  ^f  Tombe  greche  in  Puglia  [M.   Jatta].  9  fig. 
1,  Tombeau  à  Ruvo,  vases  à  figures  noires  (deux  cylix),  rouges  (amphores 
à  colonnettes  sur  une  des  panses  de  laquelle  on  voit  une  scène  d'armement 
d'un  jeune  guerrier  et  sur  l'autre  un  jeune  homme  en  face  d'une  Nikè,  elle 
doit  être  attribuée  à  l'école  d'Euphronios;  oenocnoe,  lecythi,  autres  petits  25 
vases),  armes  diverses,  ustensiles  de  bronze;  2,  Tombeau  à  Ceglie  près  Bari, 
sarcophage  quadrangulaire  de  taille  à  contenir  un  cadavre,  vases  divers 
à  figures  rouges  ou  noires,    askos  sur  la  panse  duquel  on  voit  deux  jeunes 
gtns  dansant  un  comos  aux  sons  de  la  double  flûte  que  joue  devant  eux  un 
troisième  jeune  homme,  vêtu  d'un  long  chiton;  3,  Vase  en  forme  de  seau,  30 
avec  représentation  musicale,  du  commencement  du  iii^  s.  ^  Ein  Panno- 
nisches  Kaetschen  aus  dem  Nationalmuseum    in    Budapest   [R.   Engel- 
mannj.  Description  (pi.  et  fig.)  d'un  coffret  avec  serrure  trouvé  en  mars  1906 
à  Interusa  (Dunapentèle),  près  du  tombeau  d'un  certain  Aurelius  Silvanus, 
beneficiarius  tribuni,  il  est  en  bois  avec  un  revêtement  de  plaques  de  35 
bronze  ornées  de  reliefs,  têtes  de  Gorgone,  Bellérophon,  Héraklès,  un  cava- 
lier, jugement  de  Paris,  etc.  Comparaison  avec  d'autres  coffrets  analogues;  et 
doit  être  un  de  ces  coffrets  à  toilette  du  iv'^s.  ou  un  peu  postérieurs,  apparte- 
nant aux  femmes  des  soldats  et  provenant  d'Orient.  \\  Fresh  light  on  the 
temple  of  the  Magna  Mater  [Kath.  Esdaile].  1  pi.  Un  contorniate  de  Faustine  40 
l'anoiLnne  (Num.  Chron.  1908,  p.  56),  porte  l'inscr.  matri  deum   salutari 
avec  une  Cybèle  assise  à  l'entrée  d'un  temple  auquel  on  accède  par  un 
long  escalier;  E.  montre  que  ce  temple  n'est  autre  que  celui  qui  fut  rebâti 
par  Auguste  sur  le  Palatin.  ^  C.  r.  des  séances  de  Tlnst.  arch.  ail.  du  22  janv. 
au  16  avr.  1909.  Simples  mentions  des  communications.  ^  Addenda.  Qqs.  «& 
indications  supplémentaires  à  l'Itinéraire  de  Holstenius  sur  la  voie  Salaria 
<cf.  supra>. 

TfT[  Vol.  24  (1909).  Livr.  1  et  2.  Ferentinum  [Th.  Ashby].  Terentinum, 
cette  ancienne  capitale  des  Herniques,  était  située  à  70  kil.  au  S.-E.  de  Rome; 
A.  se  propose  dans  cet  art.  de  58  p.  (24  fig.)  de  décrire  son  enceinte  et  50 
tout  ce  qui  reste  de  cette  cité.  Bibhographie  du  sujet.  Situation  de  la  ville  sur 
la  Via  Latina,  à  48  milles  de  Rome,  Ses  murs  extérieurs,  ses  portes,  l'Acropole, 
autres  ruines.  ^  Sepolcri  di  tranzisione  dalla  civiltà  sicula  alla  Greca[P.  Orsi]. 

R.  DB  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  1909.  XXXIV.  —  18 


274  1909.  —  ITALIE. 

1,  L'hypogée  siculo-grec  de  Licodia   Eubea  dans  la  province^de   Catane; 

2,  La  Nécropole  d'Ossini   entre  Lentini   et  Miletello,   nombreux  vases; 

3,  Tombeau  sicule  de  Paterno    (Hybla  Major)  ;  4,  Restes   de   Centuripa 
Sicula.  O.  décrit  toutes  ces  sépultures  et  les  objets  qui  y  ont  été  trouvés, 

fi  bronzes,  vases  grecs,  poteries,  etc.  (26  fig.)  et  montre  l'intérêt  historique 
de  ces  ruines.  ^  Eine  neue  Geschùtzdarstellung  [W.  Barthel].  Une  gemme 
hellénistique  du  iii^  s.  de  la  coll.  Tom  Cades  (n^  128  du  Vol.  13-15),  où  l'on 
voit  un  amour  ailé  tendant  une  arme  de  jet  dont  la  flèche  transperce  un 
papillon,  Psyché,  qui  va  être  projeté  au  loin  dans  les  airs  (fig.),  nous  donne 

10  une  représentation  exacte  de  la  catapulte  ancienne  et  de  son  maniement. 
^  Die  Vatikanische  Wettliiufcrin  [B.  Schrôderj.  La  belle  statue  de  jeune 
fille  du  Musée  du  Vatican  dans  laquelle  on  a  veulu  voir  une  jeune  fille  luttant 
pour  le  prix  de  la  course  à  Olympie,  telle  que  les  décrit  Paus.  V,  16.  3  au  mo- 
ment où  elles  vont  partir,  représente  en  réalité  une  danseuse  dorienne.  Etude 

16  des  mouvements  du  corps  de  cette  statue  (6  fig.)  et  de  son  costume,  un  simple 
chiton.  C'est  probablement  un  monument  votif  offert  par  une  danseuse  qui 
a  remporté  le  prix  de  la  danse.  ^  La  Via  Salaria  nei  circondarii  di  Roma 
e  Rieti  [N.  Persichetti].  Suite  <cf.  supra>.  5.  Parcours  de  cette  route  de 
Monterotondo  à  Nerola;  6,  De  N.  à  Osteria  Nuova;  7,  De  O.  N.  à  Poggio 

20  S.  Lorenzo.  7  fig.  (à  suivre).  ^  Neue  Inschriften  [M.  Bang].  Stèles  de  marbre 
trouvées  probablement  dans  la  grande  nécropole  de  la  Porta  Salaria.  1,  Inscr. 
funéraire  de  L.  Cesennius;  2,  d'un  medicus  cohortis  I  praetoriae  veterina- 
rius,  qui  nous  montre  que  chaque  cohorte  avait  un  vétérinaire  spécial; 
3,  de  l'adjutor  a  commentariis  Faustinus,  première  inscr.  où  il  soit   fait 

26  mention  de  cet  office  à  Rome;  4,  Inscr.  de  Pyramus,  cubicularius  ou  valet 
de  chambre  de  L.  Vitellius.  ]|^  Livr.  3.  Zerstreute  PYagmente  rômischer 
Reliefs  [W.  Amelung].  3  Varia.  Description  d'un  certain  nombre  de  dessins 
extraits  du  livre  d'esquisses  de  Dal  Pozzo  du  château  de  Windsor:  a,  Le 
voyageur  florentin;  b,  Relief  hellenistico-romain  représentant  des  soldats 

30  rapportant  chez  ses  parents  le  corps  d'un  de  leurs  camarades;  c,  Quatre 
reliefs  bachiques  de  la  Villa  Borghèse,  nymphes,  satyres,  Silène  et  Pan 
prenant  part  à  une  fête  de  Dionysos  dans  la  montagne,  ils  ont  porté  la 
statue  en  bois  du  dieu  à  une  citerne  où  ils  l'ont  lavée  suivant  les  rites, 
tandis  que  Pan  s'occupe  du  sacrifice  et  que  les  autres  sont  déjà  sous  l'in- 

86  fluence  de  la  boisson;  d,  Rehef  néo-attique,  hommes  et  femmes  assis; 
e.  Gigantomachie,  rectifications  à  un  art.  précédent.  ^  Zu  den  altchristlichen 
Sarkophagen  [L.  v.  Sybel].  Indique  les  résultats  acquis  par  H.  Dûtschke, 
(Ravennatische  Studien)  publiés  presque  en  même  temps  que  son  livre 
«  Christliche  Antike  »  et  précise  l'état  actuel  de  la  question.  ^  La  via  Sala- 

«0  ria,  etc.  [N.  Persichetti].  Suite  <cf.  supra>,  8.  Parcours  de  la  route  de 
Poggio  S.  Lorenzo  à  Rieti  (6  fig.).  Découvertes  récentes  concernant  la 
V.  Salaria.  Distance  de  Amitemum  de  Rome  et  du  miUaire  83.  Un  temple 
de  Vacuna  dans  la  vallée  del  Velino.  L'itinéraire  de  Holstenius  et  celui  de 
Vittori  sur  la  Nomentana  et  la  Salaria.  ][^  Liv.  4.  Bpigraphisches  von 

46  Forum  Romanum  [M.  Bang].  Texte  et  comm.  de  15  petits  fragments  d'inscr. 
trouvés  sur  le  Forum,  comme  modeste  complément  aux  Inscr.  urbis 
Romae  lat.  de  W.  Henzen  et  à  la  Syll.  inscr.  Fori  Rom.  de  H.  Jordan.  ^  Il 
processo  di  Fidia  ed  un  papyrus  di  Genevra  [L.  Pareti].  A  l'occasion  de 
l'opuscule  de  J.  Nicole:  Le  Procès  de  Phidias  dansla Chronique  d'Apollo- 

50  dore  d'après  un  papyrus  de  Genève,  P.  étudie  à  nouveau  la  question.  II  cite 
et  discute  les  textes  anciens  qui  nous  sont  parvenus  sur  ce  procès  (Aristo- 
phane et  le  Scol.  de  la  Paix,  Plutarque,  Diodore,  etc.).  II  examine  ensuite 
les  deux  fragments  de  papyrus,  soi-disant  métriques,  publiés  par  Nicole. 


RENDICONTI  DEL  R.   INSTITUTO  LOMB.    Dl  SCIENZE   E  LETT.     275 

et  montre  que  ce  ne  sont  pas  des  vers  (trimètres  iambiques)  ni  des  restes 
des  £7n'.pavcov  àvooojv  ^l'ot  qui  faisaient  partie  de  la  Chronique  d'ApoUodore. 
Il  et:  die  le  texte  et  n'accepte  ni  les^re  titutions  ni  les  int' rprétations 
données  par  N.  Il  dresse  un  tableau  chronologique  des  dernières  années  de 
Phidias,  mort  en  431,  sous  l'archontat  de  Pithodoros,  qui  diffère  de  celui  s 
dressé  par  N.  et  montre  en  terminant  que,  contrairement  à  ses  conclusions, 
Phidias  a  travaillé  à  la  statue  de  Zeus  d'Olympie  de  447/6  à  440/39  et 
de  439  à  434  à  l'Athéna  Parthenos.  ^  Rapporte  fra  l'Etruria  e  la  civilta 
di  Golasecca  [R.  Pettazoni].  Etude  et  description  (fig.,  1  pi.)  d'une  grande 
coupe  de  bronze  trouvée  avec  d'autres  objets  dans  une  tombe  de  la  nécro-  lo 
pôle  de  Castelletto,  située  sur  les  rives  du  Tessin  et  qui  se  trouve  au  Musée 
de  Turin.  La  décoration  consiste  en  huit  figures  de  quadrupèdes  fantas- 
tiques s' avançant  tous  vers  la  gauche,  qui  se  ramènent  à  deux,  un  sphinx 
ailé,  dont  un  avec  des  bras,  et  un  animal  féroce,  répétés  quatre  fois:  compa- 
raison avec  des  sphinx  figurés  sur  un  disque  de  bronze  trouvé  dans  une  i5 
tombe  de  Vetulonia  et  avec  des  vases  de  bronze  de  Palestrina.  Influences 
artistiques  que  révèlent  les  représentations  figurées  à  une  époque  très 
mcienne  (civihsation  de  Golasecca).  R.  E. 

Rendiconti  délia  reale  Accademia  dei  Lincei.    Vol.    18,    fasc.   1-3, 
Sept.  Sur  les  Nuraghes  et  le  développement  sociologique  de  la  Sardaigne  20 
[Et.  Pais].  On  ne  croit  plus  que  ces  restes  de  la  plus  ancienne  civilisation 
sarde  aient  servi  de  tombeaux.  ^  Sur  la  reprise  des  fouilles  d'Herculanum 
[G.  de  Petra].  Rapport  au  Min.  de  l'I.  P.  sur  les  études  préliminaires  aux 
nouvelles  fouilles.  ^  D'Hadrien  architecte  et  monuments  d'Hadrien  [Teresio 
Rivoira].  C'est  à  cet  empereur  compétent  en  arithmétique,  en  géométrie  25 
et  en  peinture  qu'on  doit  la  restauration  de  plusieurs  monuments  construits 
par  Agrippa,  tels  que  le  Panthéon,  les  Saepta  Julia,  la  basihque  de  Neptune, 
les  thermes,  la  construction  de  son  mausolée,  du  temple  de  Trajan  dans  le 
forum  du  même  nom,  de  la  villa  Tiburtini,  de  la  basilique  en  l'honneur 
de  Plotina,  près  Nîmes,  du  tombeau  de  Pompée  à  Pelusium.  Il  a  perfectionné  30 
l'emploi  de  la  voûte  dans  l'empire  romain  au  2^  s.  ^  Contribution  à  l'étude 
de  la  civihsation  étrusque  à  Felsina  [P.  Ducati].  Description  d'objets  en 
terre  cuite,  bronze,  fer,  ivoire,  etc.  trouvés  dans  une  tombe  qui  peut  dater  du 
v^  s.  av.  J.-G.  ^^  Fasc.  4-6.  Fouilles  du  Palatin  [L.  Pigorini].  Ne  croit  pas 
à  l'existence  de  la  nécropole  antique  décrite  par  Vaglieri.  ^  Sur  une  inscr.  35 
d'amphore  trouvée  à  Rodi  [A.  Sogliano].  Cette  amphore  «  M.  Terenti  Artri- 
taci  in  nave  Cn.  Senti  Homeri  et  Ti.  Claudi  Orphei  vecta  »  permet  de  rec- 
tifier Roehl,  Inscr.  antiq.  473.  ^  Le  disque  de  Phaestos  [Al.  délia  Seta]. 
Trouvé  en  Crète.  Description  des  caractères  hiéroglyphiques  qui  le  gar- 
nissent sur  les  deux  faces.  Tf'Le  Mercure  d'ingenuus  et  le  Persée  de  Myron  40 
[G.  Cultrera].  Le  Mercure  du  Vatican,  portant  l'inscr.  INGENVI  a  été 
rattaché  au  cycle  de  Myron,  mais  c'est  une  adaptation  très  éloignée  de 
l'original.  Le  discobole  est  la  seule  statue  authentique  de  cet  artiste.   Etude 
sur  les  autres  monuments  plus  ou  moins  Myroniens.  ]f  D'une  stèle  sépul- 
crale Salapine  [L.  Mariani].  Trouvée  à  Salpi,  l'antique  Salapia,  prov.  de  45 
Foggia.  Description  de  vases  que  contenait  cette  tombe.  ^^  Fasc.  7-10. 
Euripide  et  ses  tragédies  sur  le   mythe  de  Bellérophon  [Ada  Caputi]. 
^^  Fasc.  11-12.  Le  temple  nuragique  et  la  civihsation  asiatique  en  Sar- 
daigne [L.  Milani].  Rapprochement  avec  le  lapis  niger  de   Rome.  Tf   Note 
nécro  ogique  sur  Henri  Weil  [Vitelli].  «  La  France  doit  pour  une  grande  part  gg 
à  ce  Français  d'adoption  la  place  distinguée  qu'elle  occupe  dans  la  science 
de  l'antiquité  grecque.  »  E.  Ch. 

Rendiconti  del  R.  Instituto  lombardo.di  scienze  e  lettere.  Série  2, 


276  1909.  —  ITALIE. 

vol.  42,  fasc.  3-4.  Le  livre  Trepi  gTaOfAcuv  de  Dardanus  traduit  anciennement 
en  latin  [G.  Mercati].  Conséquence  d'un  texte  de  Pierre  Diacre  conservé 
au  Mont  Cassin.  Tf^  Fasc.  5.  Sur  les  alternances  de  h-  f-  en  latin  [A.  H.  Piz- 
zagalli].  ^Tf  Fasc.  6.  Les  ombres  et  les  âmes  des  morts  selon  un  passage  de  la 
5  Nekyia  homérique  [C.  Pascalj.lnterprétation  delà  fin  du  livre  11  de  l'Odyssée. 
^<ff  Fasc.  8.  Sur  les  libri  iuris  civilis  de  M.  Terentius  Varron  [P.  Bonfante]. 
Importance  de  la  mention  faite  par  Pierre  Diacre  dans  son  Commentaire  sur 
la  règle  de  S.  Benoît.  ^  Analecta  Horatiana  per  saturam  [P.  Rasi].  Suite  au 
fasc.  11.  ^  ^Fasc.  9.  Le  Phlegyas  du  Dante  et  celui  de  Virgile  [M.  Scherillo]. 

w  ^^  Fasc.  15.  Nouveaux  renseignements  sur  Salvius  Julianus  [P.  de Francisci]. 
Une  nouvelle  inscr.  confirme  que  le  consul  de  l'an  148  ne  peut  pas  être  le 
juriste  L.  Salvius  Julianus.  ^f  Une  nouvelle  inscr.  relative  à  Javolenus 
Priscus  [Id.].  Importance  de  l'inscr.  de  Tebessa  publiée  par  Piganiol  dans 
les  Mélanges  de  Rome.  T|^  Fasc.  16-17.  Le  sarcophage  peint  de  Haghia 

16  Triada  [Ub.  Pestalozza].  3  pi.  Trouvé  en  1903  par  la  mission  archéol,  ita- 
lienne que  dirigeait  Halbherr.  D'un  intérêt  exceptionnel  pour  la  connais- 
sance de  la  rehgion  des  morts  à  1" époque  minoïque  et  d'une  grande  valeur 
artistique,  malgré  certains  défauts  d'exécution.  îf^J  Fasc.  18.  Les  vertus  de 
la  femme  dans  les  inscr.  sépulcrales  latines  [A.  de  Marchi].^  Essai  d'un  index 

20  phonétique  étrusque  [E.  Elia  Lattes],  ^^f  Fasc.  20.  Restes  d'un  ancien  ms. 
des  Satires  de  Juvénal  retrouvés  à  l'Ambrosiana  [Ach.  Ratti].  Perdus  depuis 
Ang.  Fumagalli  qui,  en  1802,  les  croyait  antérieurs  de  qqs  siècles  au  V.  Ce 
sont  les  vers  250-319  de  la  Satire  14  en  minuscule  antique  pouvant  dater 
du  vii*^  s.  Deux  pi.  les  reproduisent,  E.  Ch. 

26  Rivista  d'Italia.  Ann.  11,  fasc.  5.  La  parodos  des  Cavaliers  d'Aristo- 
phane [E.  Romagnoli].  Traduction.  TJ  L'épigraphie  et  la  papyrologie  juri- 
dique [E.  Pais].  Préface.  TJ^  Fasc.  6.  Horace  poète  courtisan  [C.  Marchesi]. 
1[^i  Fasc.  11,  Laocoon  [L.  VischiJ.  Trad.  de  Virgile,  En.  2.  ^f  Sur  l'évolution 
de  la  religion  et  de  la  mythologie  grecques  [V.  Strazzulla]. 

80  Rivista  di  filoiogia  e  d'istiuzione  classica.  An.  37,  fasc.  1.  Sur 
qqs  passages  des  Métamorphoses  d'Ovide  imitées  par  les  premiers  auteurs 
chrétiens  [C.  Pascal].  Exemples  dans  Orientius,  Marius  Victor,  S.  Cyprien. 
^  L'archaïsme  dans  TOctavius  de  Minucius  Félix  [Lor.  Dalmasso].  Gram- 
maire, style,  lexique.  Tf  Pour  la  détermination  d'un  fragment  de  l'Euhe- 

35  merus  d'Ennius  [G.  Pasquali].  Dans  sa  prose  Ennius  se  conforme  à  l'usagé 
de  l'école  asiatique  dont  dépend  aussi  Cicéron,  sans  fournir  tous  les  rythmes 
de  ce  dernier.  ^[  Qua  fide  quibusque  fontibus  instructus  moralem  Epicuri 
philosophiam  interpretatus  sit  Cicero  in  primo  de  Finibus  hbro  [Hector 
Bignone].  Cicéron  n'est  pas  toujours  très  scrupuleux,  quoiqu'il  cite  parfois 

40  des  expressions  d'Epicure  exactement.  ^  AsÙTepat  cppovxiosç  [Dom.  Bassi]. 
Nouvelle  lecture  d'un  passage  du  papyrus  346  d'Herculanum.  ^^  Fasc.  2. 
Note  sur  Hippocrate,  Ttôpt  àp/arz-jç  tYjTptxTJç,  c.  20  [Ach.  Cosattini].  Tf  Pour 
la  chronologie  des  poésies  amoureuses  d'Ovide  [Rem.  Sabbadini].  Ovide 
composa  d'abord,  simultanément,  les  Amours  et  les  Héroïdes  dès  l'an.  19. 

46  Pendant  qu'il  écrivait  les  Amours,  il  mit  la  main  à  la  Médée.  En  l'an  1  av. 
J.-C.  il  inaugura  une  nouvelle  période  en  produisant  les  livres  1-2  de  l'A.  A., 
le  Med.,  puis  l'an  1  de  notre  ère  le  Rem.,  puis  le  livre  3  de  l'A.  A.  C'est  alors 
qu'il  entreprit  les  Métam.  et  réduisit  les  Amours  à  3  livres  au  lieu  de  5. 
TJ  Philoktetes-Hephaistos  [Raff.  Pettazzoni].  Philoctète  et  Héphaistos  sont 

50  des  expressions  dilTérentes  d'une  même  divinité,  non  hellénique.  Du  nom  de 
i^hiloctète  peut  venir  qq  lumière  sur  la  nature  de  cette  divinité.  ^  Etymo- 
logie  et  sémantique.  "Avtuç  et  xaTatru;  dans  Homère  [Fr.  Ribezzo].  ^  Ho- 
race, Epist.  2,  1,  141  [P.  Rasi].  ^  Notes  sur  Horace,  Carra.  2,  6,  1-4,A.  P.  172 


STUDI   ITALIANI   DI    FILOLOGIA   CLASSICA.  277 

[R.  Sciava].  ^  Remarques  critiques  et  exégétiques  sur  les  Caractères'^de 
Théophraste  [F.  Bersanetti].  Une  vingtaine  de  passages  sont  discutés.  ^iDe 
quelques  comparaisons  entre  des  endroits  de  la  nouvelle  Hypsipyle'^et 
d'autres  des  tragédies  connues  d'Euripide  [A.  Taccone].  Rapprochements 
qui  permettent  de  restituer  ou  de  mieux  comprendre  les  nouveaux  frag-  ^ 
ments.  ^^  Fasc.  3.  La  stichométrie  dans  les  papyrus  d'Herculanum  [Dom. 
Bassi].  Etude  des  papyrus  dont  les  feuilles  ou  dont  les  colonnes  sont  comptée?, 
des  papyrus  avec  souscription  stichométrique.  Suite  dans  le  fasc.  suivant. 
Papyrus  avec  notation  stichométrique  marginale.  H  Essai  d'étymologies  la- 
tines et  grecques.  [Or.  Nazzari].  Suite.  24.  'éçavo;.  /âpav].   25.  lat.  laedo,  '" 
gr.   XtOoç.  26.  scio  et  composés.  27.  lat.  servare,  serins,  etc.  gr.  ôpiw.  ^f  Sur 
la  date  de  la  naissance  de  Philippe  V  [Glus.  Corradi].  L'examen  des  textes 
permet  de  la  fixer  à  l'an  235  ou  237.   ^  'E-kvj.ztoov  [C.  Pascal].  Les  expres- 
sions du  genre  de  ttôvo'.  ttovwv  ont  leur  correspondant  en  latin,  p.  ex.  dans 
Pétrone  :  nummorum  nummos.  ^  Un  passage  de  Plutarque  [Id.].  Expli-  ^* 
cation  des  vers  de  Pindare  cités  dans  le  traité  De  latenter  vivendo  7,  1130  c. 
^  Le  rythme  d'un  fragm.  d'Asinius  PoUion  [M.  Lenchantin  de  Gubernatis], 
Cité  par  Sénèque  le  rhéteur.  Suas.  6,  24.  Polhon  ne  doit  pas  être  confondu 
avec  les  atticistes,  c'est  un  conservateur  de  la  sévère  tradition  romaine. 
1[  Le  texte  le  plus  ancien  de  1'  'AoÉixîta  de  Théophraste  dans  un  papyrus  "'''* 
d'Herculaunm  [D.  Bassi]   Pap.  1457  inédit  qui  paraîtra  dans   la   collectio 
tertia  des  pap.  d'Herculanum  en  préparation  1[^  Fasc.  4.  La  bataille  d'An- 
dros  [V.  Costanzi].  Interprétation  de  Trog.  Prol.  27  et  Plutarque,  Pelop.  2. 
T[  De  Catulli  carminé  67  [Jac.  Giri].  Vs.  5,  au  1.  de  voto,  corriger  :  domino; 
12,  lire  :  Verum  istis  populis  ianua  sponte  facit;  20,  restituer  :  attigerat;  -^ 
27,  quaerendum  erat;  32,  suppositum  in  spécula;  33,  praecurrit.  ^  Le 
synchronisme  entre  les  batailles  d'Himère  et  des  Thermopyles,  suivant 
Timée  [Umb.  Mancuso].  If  L'épigramme  épitaphe  (J5)  des  Catalepton  du 
Pseudo  Virgile  [G.  Curcio].  Lire  :  Callide  mole  sub  hac  celatur  in  omnia 
saecla.  Le  personnage  enterré  là  serait  Pollion.  ^  Bibliographie.  Nombreux  ao 
comptes-rendus  dans  chaque  fascicule.  E.  Ch. 

Rivista  di  storia  antica.  N.  Série,  an.  13.  fasc.  1.  L'incendie  de  Rome 
de  l'an  64  [Att.  Profumo].  Réplique  à  Ch.  Hûlsen  qui  attribue  l'incendie  à  un 
accident,  jf  Fabius  Pictor  et  Salluste  [Giov.  Costa].  Ce  que  Salluste  disait 
de  la  Corse  dans  ses  Histoires  était  tiré  de  Fabius.  La  tradition  paléogra-  35 
phiquedeces  Histoires  s'était  conservée  en  Corse  à  peu  près  jusqu'au  xiv^s. 
^  Quand  fut  écrit  le  Monumentum  Ancyranum?  [N.  Vulic].  En  l'an  14,  sans 
aucune  contestation,  mais  c'est  à  tort  que  plusieurs  savants  ont  supposé 
que  le  Monument  contenait  des  parties  composées  à  des  époques  diffé- 
rentes. ^  Études  byzantines.  Des  confhts  entre  l'empereur  Maurice  Tibère  40 
et  le  pape  Grégoire  le  Grand  [C.  M.  Patrono].  ^  Les  affinités  juridiques 
gréco-romaines  [P.  Bonfante].  Polémique  contre  Gaetano  de  Sanctis.  ^  Bul- 
letin bibhographique.  E.  Gh. 

Studi  italiani  dl  fllologia  classica.  Vol.  17.  Liste  des  mss.  latins 
de  la  bibliothèque  universitaire  de  Bologne  [Lod.  Frati].  Description  des  45 
nos  1078-1629,  provenant  tous  de  S.  Salvatore.  171  p.  ^  Petite  note  paléo- 
graphique [G.  V(itelli)].  Sur  une  abréviation  contenue  dans  le  2^  fascicule  des 
papyrus  de  Strasbourg.  ^  Sepulcralia  [Fr.  C.  Wick].  Etude  de  10  inscr.  mé- 
triques. Exphcations  et  corrections  de  textes.  '^  Note  sur  Aristide  QuintiUen, 
de  musica,  2,  80  [Ach.  Cosattini].  ^  Etudes  sur  l'histoire  et  la  critique  du  5o 
texte  des  Métamorphoses  d'Ovide  [Ant.  Bernardini].  1.  Le  fragment  de 
Berne  n»  363.  ^  Quaestiones  in  Martianum  Capellam  [C.  Morelli].  1.  Animad- 
versiones  in  textum.  2.  De  Capella  superiorum  scriptorum  imitatore.  ^ 


278  1909.  —  PAYS-BAS. 

Deux  mss.  de  Suétone,  de  grammaticis  et  rhetoribus  [G.  Funaioli].  Variantes 
de  deux  mss.  délaissés  :  le  ms.  de  Venise  Marc.  4266,  copié  à  Bologne  en  1464, 
et  le  Laurent.  Gadd.  89,  inf.  8,  1,  du  xv^  siècle.  ^  Sur  la  fin  de  la  lettre 
d'Épicure  à  Ménécée,  Diog.  Laert.  10,  135  [A.  Cosattini].  ^  Collectaneorum 

6  Graecorum  particula  tertia  [Al.  Castiglioni].  Etude  critique  de  nombreux 
passages  d'Arrien.  ^  L'accusatif  avec  '  nescius  '  [P.  Rasi].  1[  Redoublement 
anormal  de  consonnes  dans  les  mots  latins  [M.  Pellegrini].  Emprunts  au 
grec  :  saccus,  bracchium,  coccum,  concha,  Maccus,  soccus,  draco,  — 
supparus,  stroppus,  pappus,  tappo,  tippula,  stuppa,  —  mutto,  cottana, 

10  mattea,  grabattus,  —  cammara,  cannaba,  bassilica,  —  Mots  empruntés  au 
celtique  et  au  germanique  :  braca,  baccar,  flaccus,  vacca,  bucca,  Grac- 
chus,  etc.  —  mappa,  cattus,  littera,  blatta,  mittere,  quattuor,  vitta,  etc.  — 
cachinus,  annus,  etc.  T|  Sur  les  romans  grecs  [F.  Garin].  Chariton  et  Xéno- 
phon  d'Ephèse,  Jamblique,  Héliodore,  Achilles  Tatius,  Longus,  etc.  Etude 

15  des  passages  imités  de  l'un  par  l'autre.  ^  Schediasma  criticum  [T.  Tosi]. 
Etude  de  divers  passages  de  Strabon,  Apollodore,  Schol.  Venet.  ad  Iliad., 
Pausanias,  Xénophon  d'Éphèse,  Hygin  fab.  79,  92.  E.  Ch. 

20  NORVÈGE 

Rédacteur  général  :  Hans  Raeder. 

Forhandlinger     i     Videnskabs-Selskabet    i    Christiania.      1908. 

2g  Fasc.  2.  Pistis  Sophia.  L'Antimimon  gnostique  est-il  le  Ka  égyptien?  [J.  Lie- 

blein].  Comparaison  d'un  passage  de  la  Pistis  Sophia,  contenue  dans  un 

manuscri'   copte  publié  par  J.  H.  Petermann,  avec  les  conceptions  des 

anciens  Égyptiens  sur  la  composition  de  l'homme  (en  français).    H.  R. 

'"  PAYS-BAS 

f Rédacteur  général   :  Paul    Lejay. 

Mnemosyne,  t.  XXXVII.  N^  1.  Platonica  [S.  A.  Naber].  Corrections  et 

35  observations  sur  Rép.  VII-X,  Timée,  Critias,  Minos,  Lois,  Lettres,  scolies. 
P.  17,  exemples  de  comparaisons  dans  lesquelles  la  préposition  n'est  pas 
répétée.  P.  23,  Lois  II,  p.  658  D,  prouve  que  la  culture  littéraire  des  femmes 
n'était  pas  absolument  négligée  en  Grèce.  P.  30,  distinction  entre  ttit'jç  et 
■Keûx.'f\.   P.   43,    TraioEia,   Tiatococ,  Tiaioia.   P.   56,  les  auteurs  des  scolies  sont 

10  chrétiens.  P.  58,  texte  intéressant  sur  l'interdiction  de  manger  du  porc  : 
cette  scolie  est  due  à  un  juif  ou  à  un  homme  qui  suivait  les  usages  juifs. 
Tf  Quaestiones  graecae  [I.  M.  J.  Valeton].  3.  De  inscriptione  Lygdamensi. 
Droit  créé  par  ce  texte.  ^  Plutarque  [J.  J.  H<artman>].  De  liber,  educ, 
p.  10  A.  ^  Ad  Aristophanis  comici  fragmenta  nuper  reperta  [J.  van  Leeu- 

45  wen,  J.  f.].  Dans  Didyme.  Réédition  d'après  Comparetti.  Ces  fragments 
appartiennent  plutôt  à  l'Anagyrus  qu'à  la  Vieillesse  (Grônert)  ou  au  Tri- 
phalétès  (Comparetti).  ^  Ad  Apulei  Apologiam  [C.  Brakman].  Corrections 
et  indications  de  passages  parallèles.  ^  Plutarchus  [J.  J.  H<artman>]. 
De  lib.  educ.  8  a.  ^  Adnotationes  ad  Statii  Thebaidem  [P.  H.  Damsté]. 

so  Livres  VII  et  suiv.  Quelques  corrections  aux  scolies.  ^  Plutarchus  [J.  J. 
H<artman>].  Praec.  reip.  ger.  803  C.  ^  Tentantur  duo  loci  ex  Alfredi 
Koertii  dissertatione  :  «  Zwei  neue  Blatter  der  Perikeiromene  «  in  Berichten 
der  ph.  h.  k.  d.  k.  saechs.  Ges.  d.  W.  LX  B.  24  mai  1908  [H.  v.  H<erwer- 


MNEMOSYNE.  279 

den>].  Vers  97  et  117.  ][  Plutarchus  [J.  J.  H<artman>}.  Praec.  reip.  ger. 
816  A  et  824  C.  ^  Ad  Menandrum  [J.  van  Leeuwen  J.  f.].  Sur  les  nouveaux 
fragments.  Le  grammairien  Aristophane  de  Byzance  estimait  beaucoup  les 
œuvres  de  Ménandre  et  le  plaçait  tout  près  d'Homère  (Eusèbe,  Praep. 
euang.,  X,  3;  Anth.  Pal.,  II,  63).  Au  contraire,  il  rabaissait  Aristophane  et  s 
le  censurait  vivement.  On  peut  se  demander  si  Aristophane  n'a  pas  écrit 
en  vers  ïambiques  autre  chose  que  le  mot  qu'il  prête  au  comique  Aristo- 
phane (Syrianus  in  Hermogen.,  IV,  p.  101),  On  doit  écarter  les  arguments 
métriques.  Mais  il  y  a  des  traces  d'une  comparaison  en  ïambes  entre  Aristo- 
phane et  Ménandre  dans  la  auyxpiatç    semblable   de  Plutarque  (Mor.  853  lo 
suiv.).  Restitution  métrique  de  ce  passage.  Ce  jugement  a  fait  loi.  Quinti- 
lien,  X,  1  ;  Dion  de  Pruse,  18,  le  répètent.  Dans  la  vie  de  Ménandre  par  Suidas, 
il  y  a  aussi  un  fragment  métrique.  Ajouter  encore  :  Sç  aarpov   ègtI  tt,ç  vlaç 
xwfjLcoBta;  (Denys  le  Thr.,  dans  Bekker,  Anecd.  749;  ce  surnom  d'astre  est 
consacré,  Eustathe,  1776,  48).  ^  Ad  Aristoph.  Vesp.  1179  [v<an>  L<eeu-  i5 
wen>].  TfTf  N°  2.  De  emphasi,  disputati  ocui  nuper  prolusit  in  Serto  Naberico, 
nunc  ipsam  offert  socero  uenerabili  [Alb.  Poutsma].  1°  Exemples  qui  mon- 
trent que  les  Grecs  avaient  de  l'emphase  un  autre  sentiment  que  nous  :  où 
le  pronom  personnel  est  affaibli  par  l'élision,   alors  que,   d'après  notre, 
sentiment,  il  devrait  être  mis  en  vedette  :  Soph.O.R.  140,  405  ;  O.  C.,  801,  etc  20 
2<>  Examen  de  la  doctrine  d'Apollonius  Dyscole,  De  pronom.,  p.  50  B.  ou 
40  S.;  cf.  Blass-Kiihner,  Gr.  I,  346.  La  question  reste  douteuse.  Elle  ne  l'est 
pas,  si  on  adopte  la  règle  du  même  De  constr..  Il,  p.  121-2  B.  en  donnant 
à  où  iKxvTw?  le  sens  de  :  «  non  constanter  »  :  elle  est  alors  vérifiée  par  les  textes. 
3°  Cas  où  le  pronom  est  placé  dans  une  des  deux  alternatives  du  type  25 
7]...  -}]...  4<' Pronom  opposé  dans  une  comparaison  à  un   autre  pronom   ou 
à  un  nom;  5°  Mise  en  relief  par  un  superlatif,  [xôvoç,  Voto;.  ;  6°  Opposition 
dans  laquelle  le  pronom  n'est  pas  exprimé  et  la  personne  seulement  désignée 
par  la  forme  verbale;  7°  Exemples  divers.  De  l'ensemble  des  textes,  il  ré- 
sulte que  notre  sentiment  en  pareille  matière  ne  saurait  être  pris  aveuglé-  30 
ment  pour  guide.  11  est  plus  sûr  de  ne  rien  changer  à  la  tradilion.  ^  De  helle- 
notamiis  in  libro  de  repubhca  Atheniensium  commemoratis  [N.  J.  Krom]. 
XII,  24.  Ils  étaient  tirés  du  sénat  et  y  siégeaient;  mais  ceux  à  qui,  pendant 
un  certain  temps,  un  paiement  dans  un  but  précis  avait  été  confié,  ne  pre- 
naient aucune  part  aux  décisions  du  sénat  pendant  la  durée  de  cette  mission.  36 
^  Plutarchus  [J.  J.  H<artman>].  De  liberis  educ.  8;  p.  13  A.  ^  Ad  frag- 
mentum  comicum  nuper  editum  [J.  van  Leeuwen  J.  f.].  Grenfell  et  Hunt, 
Oxyr.  Pap.  VI,  p.  150,  n**  855.  Davus  donne  une  marque  matérielle  de 
frayeur  sur  laquelle  plaisante  Lâchés  :  tloi  Tt;  tyiv  tîov  cppevwv  |  araxT/jV  ; 
IxvtaOTjç;  Lâchés  l'appelle  mentis  guttam  ou  ingenii  spécimen.  La  question:  4o 
uiditne  aliquis?  vaut  uidetisne  omnes  quotquot  adestis?  La  fin  signifie  : 
Prurisne  ?  mordetne  pulex?  Davus  reprend  d'une  voix  lugubre:  Cela  n'est 
pas  digne   de  toi,    maître.  ^  SxoXry.  -  ôutxoX-'oc  [v<an>    L<eeuwen>]. 
Correction  aux  extraits  de  comoedia  du  ms.  V.  ^  De  figura  quae  xax  '  Èço/'/jv 
uocatur  [Ch.  Ch.  f .  Charitonid'es].  Textes  relatifs  aux  désignations  suivantes  :  45 
b  TTotïiTTQç  =  Homère,  ô  xoii>.ix6ç  =  Aristophane,  b  (juyYP^^?^^?  =  Thucy- 
dide, b  (piXdaotpoç  =  Platon,  b  pr|TO)p  =  Démosthène,  6  Tpayt^ôç  =  Sophocle; 
b  Xup'.xô;  xal  b  [j.e'ko-Koiôe;  —  Pindare  ;  ô  yswypacûoç  =  Strabon  ;  b  ■zz/y.xôç 
—  Hérodien;  6  OsoXoyoç  =  Grégoire  de  Nazianze;  tj  6jôç,  Athèna;  Trapôi- 
vo;  =  Athéna;  b  veooç  =^  le  Parthénon;  -J]  xopr,  =  Perséphone;  ^aa'lzk  — 
le  roi  des  Perses;  IIôvtoç  =  le  Pont-Euxin;  Xspadvrjcr&ç  =  la  Chersonèse 
de  Thrace;  TtôXt?  =  Alexandrie;  'laOfxô?  et  EopOp-o;,  noms  propres;  noms 
divers  de  Constantinople;  HuXat  =  les  Thermopyles;  NTJdoç  =    'OpTuyia; 


280  1909.  —    PAYS-BAS. 

o'|ov  et  ô(|>7.ç'.ov,  du  poisson;  opviç  =  àXsxTopiç;  :Tpô6aTC/v,  Tipôêara  =  olç, 
olsç.  1[  Plùtarchus  [J.  J.  H<artman>].'  Quom.  adol.  24  E,  33  C.  ^ 
%  Nouae  curae  criticae  Moralium  Plutarchi  (éd.  Bern.)  [H.  van  Herwerden]. 
P.  45  C-121  E;  351  E-370  B ;  398  E-1144  D  ;  Vol.  VII,  Bern.  P.  223,  sur  Soph., 
^  pr.  774  Nauck.  ]f  Emendatur.Cicero  pro  M.  Caelio  §  27,  éd.  V.  Wageningen 
[H.v<an>H<erwerden>].  <uix>  ignoscebam  uobis.  ^  Homerica  [J.  van 
Leeuwen  J.  f.].  34.  ocêpoixoi  àFt'Faxou  L'a  est  privatif.  ^  Ad  Plutarchi  libel- 
lum  quomodo  adulator  abamico  internoscatur[J.  J.  Hartman].  ^[AdMenandri 
fragmenta  noua  [J.  van  Leeuwen].  Sur  les  deux  feuillets  de  la  Perikeiromene 

1°  publiés  par  Kôrte.  ^  Plutarchus[J.  J.  H<artman>].  Quom.  adol.  34  E. 
^f  N°  3.  Défigura  quae  xqit'  èço/viv  uocatur  [Ch.  Ch.  f.  Charitonides]. 
Ov^c  =  ÀÉcov;  Trïjpdç  =  rucpXdç;  eTcoç,  vers,  surtout  vers  dactylique;  otcôç  = 
KupYjVatxbç  oTtôç;  cipa  =  eap;  aipa  erouç  =  6épo;;  OTtcopa  =  (TTacpuX-/)  ou 
(TTaouX-Zj  xat  tjOxov;  ^tiXXov   =  |xaXa6âÀa6pùv;  xdxxoç  (tj  xdxxo;)   =  npevo- 

^^  xdxxiov;  ôaXXdç  =  xXàoo;  IXat'aç;  îJi.aOrj[xaTa  —  àpt6[jL7jTtx7i  xat  yecofJLeTpta; 
(«TTOpîa  =  Y£u)fji.£Tpta;  TtoXiTst'a  =  OY,ij.ùxpaTia;  ei^/TjjJia  =  fft'paiov;  dvo[Aa  = 
xùpiov  ovo[xa;  vjXcxi'a  —  àx(xat(x  VjXtxia  7^  veôttjç;  epyov,  epya  =  yeiopyta; 
ottXov  =  acTt'.ç;  XoSot  =  ttiinr^Aoi  ou  tpatn'oXoi  ;  xovt'a  =  (7[j.7iy[xa;  Atàoù^ot, 
les  successeurs  d'Alexandre  le  Grand;  aXoy&v,  cheval;  ttsteivôç,  coq,  poulet; 

20  Xa/txvov  —  xpà[xêT|;  àyystov  (vulg.  àyyetô)  =  â[xiç;  piî^àpiov  (vulg.  pt^âpt) 
=  âpuôpôoavov  ;  oévopov  =  Bpuç;  opvsov  (vulg.  opveo)  =  y^'J^;  TxouXriXt  =»= 
aeTa^o(7xcôXrj;;  xouxxc  =  xûa[xoç  ;  PpaiTij.a  —  «rt'paiov  ;  j^apTta,  jeu  de  cartes; 
crioepa  =  oscru-â  ;  TcoTafAoç,  le  Danube.  —  Observations  sur  Vigerius. 
Ethniques  remplaçant  le  nom  propre  (0  !2Taytp''TT,ç,  'Aaxpaïo;,  etc.).  ^  Plut. 

26  Quomodo  adul.  ab  amico  intern.  [J.  J.  H<artman>].  71  D.  ^  Obseruatiun- 
culae  de  iure  romano  [J.  C.  Naber].  C.  Quid  proprie  in  iudicium  deducatur. 
If  Plut.,  Quom.  adul.  ab  amico  intern.  [J.  J.  H<artman>].  63  D,  68  B.  Tf  Ad 
Dionem  Prusaeensem  edid.  Amim  [H.  van  Herwerden].  Observations 
sur    un    certain    nombre)    de    dise.     ^   Plùtarchus  [J.  J.  H<artman>]. 

30  Praec.  reip.  ger.,  816  E,  De  recta  aud.  rat.,  38  E.  *|T  Catullj  carm.  25, 
vs.  5,  emendatur,  explicatur  [J.  Viirtheim]  :  Cum  diuaMulier  alites ostendit 
oscitantes;  cf.  Hor.,  Od.  3,  27,  9  suiv.;  Lucr.,  V.  1083  suiv.  Diua  muU.r  est 
une  des  Diuae  corniscae  (Paul,  p.  64;  CIL,  1,  814).  Ce  vers  atteste  la  persis- 
tance du  culte  des  corneilles  divin  s,  mais  elles  étaient  devenues  de  génies, 

35  des  striges;  cf.  Pétrone,  63  :  mulieres  pluscia;  n' cturnse.  U  Notulœ  cri- 
ticae ad  Silium  Itahcum  [P.  H.  Damsté].  Livres  I-IV.  %  Ad  Zosimihistoriam 
houam,  éd.  Ludw.  Mendelsohn,  Teubn.  1887  [H.  van  Herwerden].  P.  398, 
les  Grecs  distinguent  soigneusement  àTtofjxîu/j,  bagages,  impédiments,  et 
xaTa^xsu'/j,  mobiher.  ^  Plut.,  quom.  adul.  ab  amico  intern.  [J.  J.  H<art- 

40  man>].  68  D;  72B.  1^1^0  4.  Quaestionesgraecae[l.M.  J.Valeton].  4.  DeHar- 
modio  et  Aristogitone.  Praefatio  :  quid  afîectibus  tribuendum  sit  in  rébus 
gestis  conscribendis.  Thucydide  est,  en  général,  un  historien  sincère,  en  qui  on 
peut  se  confier  autant  qu'à  Polybe.  Mais  cette  quahté  ne  doit  pas  empêcher 
un  examen  critique  de  ses  récits.  Dans  l'histoire  d'Harmodius  et  d'Aristo- 

45  giton,  il  a  commis  une  sorte  de  fraude  pieuse,  parun  amour  excessif  des  cultes 
nationaux,  de  même  qu'à  propos  d'Alcibiade,  il  a  cédé  à  la  haine  que 
lui  inspirait  celui  qu'il  croyait  être  un  mauvais  citoyen.  §  1.  De  hberato- 
rum  statuis.  A.  De  statuarum  reditu.  B.  De  imaginibus  liberatorum  nobis 
seruatis.  C.  De  Orchestra.  D.  Aramante  statuas  non  fuisse.  E.  Detempore 

50  quo  statuae  liberatoribus  decretae  sint  (487-486).  Excursus  I.  Decolumna 
Pisistratidarum.  §  2.  De  liberatorum  sepulcro.  A.  De  sepulcris  in  bello  caeso- 
rum,  B.  De  ferahbus  publicis.  Excursus  II.  De  die  funeris  pubhci.  E.  De 
ludis  et  sacrificiis  in  f  eralibus  celebratis.  *|  Obseruatiunculae  de  iure  romano 


ERANOS.  281 

[J.  C.  Naber].  CI.  Quando  ex  usu  recesserit  rei  in  iudicium  deductae  clausula. 
«  Litis  pendentis  exceptionem  inueniri  quidem  in  prisco  iuris  Romani  docu- 
mente (lex  agr.,  1.  38;  cf.  Cic,  Off.  I,  59),  et  apud  ludi  magistrum  ineptum 
quarti  uel  quinti  saeculi  (fragm.  Augustod.,  §  110),  sed  in  iure  lustiniano 
niisquam  esse,  proinde  etiamnunc  ibi  esse  utilem  rei  in  iudicium  deductae  * 
clausulam,  siue  apud  alium  cognitorem  siue  mutato  génère  actionis  actor 
experiri  uelit.  ^  Oscen,  oscitare  [J.  Vûrtheim].  Oscitare  est  un  fréquentatif 
de*scio,  dérivé  de  os;  cf.  uespera  -sco-o,  silu-esc-o.  Le  verbe  signifie»  ouvrir 
largement  la  bouche,  le  bec  ».  D'où  le  subst.  oscen,  cf.  pecten.  Il  désigne 
le  corbeau  dont  l'office  est  de  oscitare.  ^  Coniectanea  in  Platonis  Phaedrum  lo 
[I.  C.  Vollgraff].  P.  434,  otatpépEtv,  praestare.  ^  Plut.  De  recta  rat,  aud.  [J.  J. 
H<artman>].  42  A.  T[  Ad  panegyricos  latinos  [I.  van  Wageningen].  II,  IV, 
VII,  XI,  XII.  1[  Plut,  de  recta  rat.  aud.  [J.  J.  H<artman>].  43  E. 

Paul  Lejay, 

15 

SUÈDE 

Rédacteur  général  :  A.  Enander. 

Eranos.  Acta  philologica  Suecana.  Vol.  IX.  Fasc.  1  et  2  (1909).  Ana-  20 
lecta  critica  [E.  Lôfstedt].  1,  Commodien.  Carm.  Apolog.  v.  140  corriger 
dicere  en  deicere  (i.  c.  deicere);  2,  Comm.  Instr.  I,  22,  14  lire  oror  (au  I 
dewuos»)  consulito  pro  nobis;  3,  nstr.  II,  28.  5,  lire  «  ut  faciat  ipse  quid. 
dicit;  4,  Julius  Capitolinus,  V.  Maximi.  Duo  Maxim.  Duo,  31,  3,  lire«lupi 
urbem  quingenti  simul  ingressi  sunt  (in eam  urbem).  in  qua,  et  31,4  «usque  ad  26 
f abellas scripsit  »5,  Jul.  Valerius  III,  26,  lire:  interpretamenta  haut  quis- 
quam  nobis  edissertare  audebat;  6,  Amm.  Marcellinus  XX.  11,  31,  conserver 
la  leçon  des  mss.  reuertetur;  7,  Id.  XXI,  5,  7,  changer  solitam  en  solicitam; 
8,  Id.  XXII,  6,  2,  lire  «  densitate  in»  aul.  de«  densati  in»;  9,  Id.  XXIV,  3,  9, 
lire  «redactas  uideam  Daceas  »  ;  10,  Id.,  XXV,  4,  7,  lire  «  censor  in  »  au  1.  de  so 
«  censoriis  »  des  mss.;  11,  Id.  XXVI,  3,  5,  «  equo  »  devant  <f  phalerato  insi- 
dens»  doit  être  supprimé;  12,  XXVII,  12,  3,  aul. de«cecidit))lire«deciderat»; 
13,  Id.  XXVIII,  4,  28,  corriger  «Pordaca»  en«Porplaca»;  14,  Id.  XXIX,  4,  7, 
au  I.  de  «  relatione  »,  lire  «  operatione  »;  15,  Id.  XXIX,  5,  30.  pour  «  con- 
cussio  »  lire  «  concursio  »;  16,  Id.  XXX,  7,  6,  au  1.  de  a  se  proripiens  ».    lire  35 
«  se  se  proripiens  ».   ^  Ett  papyrusfragment  af  Sallustius  [A.  W.  Ahlberg]. 
Ce  court  fragment  du  ch.  VI    du   Catilina  (Grenfell-Hunt,  Oxyr.  Pap.  VI, 
n°  884),  dont  A.  donne  la  teneur,  s'il  n'a  pas  grande  importance,  est  utile 
cependant  pour  la  restitution  du  texte  et  A.  Tétudie  à  ce  point  de  vue.  % 
Syntaktische  Inschriftenstudien  [E.  Nachmanson].  Piemarques  de  syntaxe  40 
grecque  d'après  les  inscr.  sur  l'emploi  des  cas  dans  les  expressions  «  en  sou- 
venir de  »,  «  en  reconnaissance  de  ».  1,  Génitif  du  motif  ou  de  la    cause 
(Sachbetreff)    b  oaaoç  0  Aa/.£oa;|j.ovt'cov    rbv     oaitov  xbv   'AXei'ojv    xbv   cruy- 
ysvTi  ô[jL&vo''aç.  explication  de  ce  gén.  ôfxovotaç  qui  paraît  anormal  au  pre- 
mier aljord  et  qui  est  tout  naturel  :  exemples  tirés  des  inscr.  et  des  auteurs  ;  45 
2,   /'iotç.   Exemples  de  /apiv  comme  apposition  à  l'action  exprimée  par 
le  verbe;  3,  [Jt.v-/,[jLYi,  emplois  divers  de  ce  mot:  avec  le  gén.  de  l'objet;  comme 
gén.  de  qualité;  4,  emploi  des  prépositions  adverbes  comme  uTïsp  ...evexa; 
evExa,  ...  /xpiv;  iVexa  ...  oià  :  sic  b-r.o,  oià,    ÔTiàp,    Iv   employés  concurrem- 
ment avec  /âptv  etc.  Les  diverses  formes  d'è'vsxa.  1[  Genitivus  causae  im  50 
Latein  [E.  Lôfstedt].  Montre  par  divers  exemples  tirés  de  T.  Live,  Plaute, 
Varron,  Rhet.  ad.  Her.  Fronton  et  les  inscr.  que  l'emploi  du  gén.  en  latin 
comme  en   grec   pour    exprimer    la    cause   par   laquelle    quelque  chose 


282  1909.  —  SUISSE. 

arrive,  ou  le>  raisons  pour  lesquelles  quelque  chose  se  fait,  mérite 
d'être  plus  étudié  qu'on  ne  l'a  fait  jusqu'ici,  ^f  Kleinere  Aristoteles- 
Fragen[G.  Rudberg].  Dans  ce  2^  art.  <cf.  Eranos,  8  fasc.  4,  et  R.  d.  R.,  33, 
292,  25>    R.  étudie  la  trad.  de  Michel  Scotus  de  l'Historia   animalium 

5  d'Aristote  et  les  sources  indirectes  dont  il  s'est  servi  et  cherche  quel  était 
le  ms.  grec  qui  est  à  la  base  de  la  trad.  arabe  de  ce  traité  et  indirectement 
des  trad.  latines.  Ce  ms.  grec  doit  être  un  cod  en  onciales  de  800  environ  et 
qui  était  bon.  ^  Nâgra  anmarkningar  till  de  latinska  inskrifterna  i  Genève 
[V.  Lundstrôm].  Remarques  sur  8  inscr,  latines  du  musée  épigraphique  de 

1°  Genève  qui  ont  paru  dans  le  CIL  XII  et  XIII.  Tflf  Fasc.  3.  De  duobus  cod. 
Palatinis  Sallustianis  [A.  W.  Ahlberg].  Etude  détaillée  du  Pal.  889  (Nazar- 
ianus  ou  Pal.  primus)  et  du  Pal.  887  (Pal.  secundus).  Relevés  des  leçons 
qu'ils  donnent  différant  du  texte  de  la  3^  éd.  de  Jordan  (Berlin  88);  parti- 
cularités orthographiques.  ^  Zur  TSTxtyocpopta  der  alten  Athener  [L.  Kjell- 

^'^  berg].  N'accepte  pas  les  conclusions  de  Hauser  (Oest.  Jahrhes.  1906,  p.  75. 
R.  d.  R.  31,  98,  6>  sur  les  xéTTtysç  d'or  dont  parle  Thucydide  I,  6  et  que 
les  anciens  Athéniens  et  les  Ioniens  portaient  dans  leur  chevelure.  Pour 
lui  ces  «  cigales  »  n'étaient  pas  un  bijou  unique  que  portait  une  personne, 
mais  elles  étaient  constituées  par  des  fils  d'or  qu'on  nattait  avec  les  cheveux 

^^  ou  une  partie  des  cheveux,  pour  fixer  ou  maintenir  le  krobylos;  lorsqu'un 
souffle  de  vent  ou  une  secousse  quelconque  agitait  les  boucles,  il  mettait 
en  même  temps  en  mouvement  les  petites  armatures  qui  les  soutenaient 
et  qui,  étant  en  métal,  rendaient  un  son  que  l'oreille  percevait,  d'où  la  com- 
paraison avec  le  chant  des  cigales  et  de  là  aussi  le  nom  de  TéTTiyeç  qu'on 

26  leur  donna;  c'était  comme  de  petites  chaînettes  soutenant  la  chevelure,  et 
on  peut  en  voir  les  traces  dans  les  monuments  figurés  archaïques.  ^  Zur 
Hippokratesbibliographie  [A.  Nelson].  Legrand  a  mentionné  (Biblio- 
graphie hellénique  III,  p.  304)  une  traduction  latine  de  certains  traités 
d'Hippocrate  (et  de  Galien)  imprimée  à  Lyon  en  1525,  dont  on  ne  connaî- 

30  trait  qu'un  seul  exemplaire,  celui  de  la  Bibl.  d'Augsbourg.  La  bibliothèque 
de  l'Université  d'Upsal  possède  aussi  ce  livre  rarissime.  ^  La  traduction 
grecque  de  certains  noms  de  nombre  dans  le  Monumentum  Ancyranum  8 
(Suédois)  [V.  Lundstrôm].  H  y  a  dans  le  Monument  d'Ancyre  désaccord  pour 
le  nombre  des  citoyens  romains  entre  le  texte  latin  qui  est  donné  pour  le 

36  recensement  de  l'année  av.  J.-C.  4.063.000  citoyens,  et  le  texte  grec  qui 
donne  4.603.000.  Cette  différence  énorme  provient  de  l'erreur  du  lapicide 
qui  a  pris  «  sexaginta  »  pour  «  sexcenta  »  et  a  traduit  en  conséquence.  De  même 
col.  III,  16  il  a  traduit  '<  trecentis  et  vigenti  ''millibus  »  par  rpâxovra  xpiat 
(Aupiâaiv.  A.  M. 


40 


SUISSE 

Rédacteur  général  :  J.  Le  Goultre 

Anzeiger  iûr  Schvireizerische  Altertumskunde.  N.  t\  XI  (1909). 
N°  1.  Les  restes  romains  de  la  pr  squ'île  de  l'Enge  près  de  Berue  (  J.  Wied- 
mer].  Liste  des  marques  de  potier  trouvée  dans  des  fuuilles  de  187?. 
Découverte  d'un  lieu  de  sépulture  à  la  gravière  duRossfeld.  167  tombeaux 
d'incinération  et  26  d'inhumation.  Ces  derniers  peuvent  avoir  été  ceux 
de  Gaulois,  Plus  de  cent  vases  de  terre,  spéialemcnt  des  cruchej.  Plats 
de  diverses  formes.  Lampes  avec  marques  de  potier.  Statuettes  de  terre 
blanche  originaires  du  département  de  l'Allier.  Bu' te  d'un  Gaulois;  les 
chairs  primitivement  coloriées.  Buste  defemmes  avec  une'coiflure  extraor- 


ANZEIGER    FUR    SCHWEIZERISCHE    ALTERTUMSKUNDE .       283 

dinaire.  Cinq  exemplaires  très  grossiers  de  Vénus.  Cheval  harnaché.  Plat 
destiné    à  orner  une  paroi,  représentant  un  buste  de   femm  .   Objets  en 
verre  dont  les  plus  remarquables  sont  les  restas  d'un  g  be'et  avec  r.  pré- 
sentation de  gladiateurs  offrant  une  grande  analogie  av  c  un  gobe  et  décrit 
par  Bohn  (Anz.  1903/4,  4,  p.  276).  Peu  d''  bj<>ts  en  métal.  Les  monnaies    * 
prouvent  que  ce  cimetière  n'a  plus  été  empl  'yé  d'  puis  264.  ^  Fouiil  s  de 
la  Soc.  Pro  Vindonissaenl908.  1,  Bâtiment  romain  à  Unter-Windisch,  févr.- 
mars  1908  [C.  Fels].  Construction  rectangulaires-  Qqs  monnaies.  2,  Caserne 
de  la  IV®  cohorte  hispanica.  Juin  1908  [C.   Fis].   Bâtiment  rectangulaire, 
divisé  en  cinq  compartiments.  Traces  d'incendie.  58  tuiles  portant  la  marque  lo 
de  la  III^  cohorte  hispanica,  Monnaies  et  objets  divers.  3,  Canal  de  décharge 
romain,  trouvé  en  juil.  1908àWindisch[L.  Frôlich].  4,  Fouilles  au  rempart 
septentrional  (au  N.  du  nouveau  pavillon  des  femmes  de  Fétabhssement 
de  Kônigsfelden).  Juil.  et  août  1908  [Th.  Eckinger].  Fouilles  constatant 
l'inexactitude  du  plan  de  1904.   5.   Conduite  d'eau  romaine  à  Hansen.  is 
Juil.  1908  [Id.].  6,  Au  camp  sur  la  Breite  (Via  principalis),  oct.  à  déc.  1908 
[J.   Henberger].   Découverte  de  la  continuation  septentrionale  du  canal 
découvert  en  1898  à  côté  duquel  se  trouvait  une  route.  Cette  route  est  la 
via  principa  is  et  la  porte  du  N.  à  laquelle  elle  aboutit  la  Porta  sinistra. 
Sous  la  route,  il  s'en  trouvait  une  plus  ancienne.  A  l'E.  restes  d'un  bâti-  20 
ment  dont  la  façade  principale  longeait  la  route  et  derrière  lequel  on  voit 
des  traces  de  fondation.  Cette  partie  du  camp  a  donc  été  transformée  et 
exhaussée  à  la  suite  d'un  incendie.  Trouvailles  très  nombreuses.  Tuiles  de 
laXXI^  et  de  la  Xl°  légion;  monnaies.  Lampes  dont  trente  entières  des 
premiers  temps  de  l'empire;   un  grand  nombre  sont  ornées  de   figures,  26 
Objets  en  bronze.  7,  Deux  trouvailles  fortuites  sur  le  sol  de  Vindonissa 
[J.  Henberger].  Tombeau  romain  à  Brugg,  sur  la  terrasse  du  Brugger  Berg. 
Statuette  trouvée  dans  le  lit  de  l'Aar,  représentant  la  déesse  Hygie,  qui  peut- 
être  a  été  amenée  des  bains  de  Schinznach.  8,  Fouilles  dans  le  tas  de  détritus 
[L.  Frôhch].  Ce  tas  a  dû  prendre  naissance  entre  l'an  60  et  l'an  70  p.  C.  Ta-  30 
blette  de  cire  avec  caractères.  Fibule  d'argent.  Vase  de  30  centimètres  de 
haut  à^trois  anses  orné  d'un  serpent;  consacré  au  culte  de  Mithra  (?).*[f^  N°  2. 
Rapport  sur  le  poste  romain  de  Sternenfeld  (Bâle-Campagne),  pubhé  par 
la  Comm.  archéol.  de  la  Soc.  suisse  pour  la  conservation  des  monuments 
historiques.  Recherche  d'un  poste  intermédiaire  entre  celui  de  Bâle  (place  36 
de  la 'cathédrale)  et  celui  de  la  Hardt.  Découverte  d'un  mur  à  Sternenfeld 
au  bord  du  Rhin;  celui-ci  devait  être  opposé  au  Rhin;  les  trois  autres 
ayant  dû  être  précipités  dans  le  fleuve.  Traces  d'un  rempart  et  d'un  fossé. 
^  Les  tuiles  romaines  de  Windisch  [V.  Jahn].  Description  des  tuiles  ro- 
maines. Celles  qui  diffèrent  de  grandeur  d'une  manière  notable  et  qui  ont  lo 
été  trouvées  en  dehors  du  camp  doivent  être  de  fabrique  étrangère.  Toutes 
les  empreintes  des  cohortes  sont  en  creux,  de  même  que  toutes  celles  de 
la  XXI^  légion;  toutes  celles  de  la  XI^  sont  en  relief.  Marques  de  doigts 
et  d'ongles  faites  intentionnellement  par  les  ouvriers  sur  les  tuiles.  Inter- 
prétation des  inscr.  Une  première  période  de  fabrication  des  briques  corres-  45 
pond  au  séjour  de  la  XXl®  légion  à  Vindonissa,  c'est-à-dire  de  43  à  46  jus- 
qu'en 70.  La  seconde  période  commence  avec  l'arrivée  de  la  XI^  légion 
(83^probablement).  Nous  ne  savons  par  qui  était  occupée  Vindonissa  entre 
ces  deux  périodes.  On  trouve  du  reste  des  briques  de  Vindonissa,  dans  une 
grande  partie  de  la  Suisse,  de  l'Alsace  et  des  Agri  Decumates.  ^  Découverte  50 
de  restes  romains  à  Arbon  (Thurgovie).  ^^  N°  3.  Tombe  romaine  de  Sierre 
(Valais).  [D.  Violher].  De  la  première  moitié  du  i®""  siècle  d'après  les  mon- 
naies trouvées.  Fibules  provinciales  militaires  et  à  crochet.  Ces  dernières 


284  1909.  —  SUISSE. 

sont  spéciales  au  Valais,  Bracelets  également  spéciaux  au  Valais.  Bracelet 
d'argent  à  extrémités  en  formes  de  massues.  Vases.  ^  Chambres  romaines 
avec  hypocaustes  à  Augst  (Bâle)  [Th.  Burckhardt-Biedermann].  Deux 
chambres  dont  le  sous-sol  communiquait  par  des  voûtes.  Dans  le  mur  de 

5  séparation  se  trouvait  une  porte  murée.  Piliers  de  briques  irréguhers. 
Mosaïque  et  pavé  de  briques.  Les  parois  et  le  plafond  de  la  chambre  méri- 
dionale étaient  revêtus  de  tegulae  hamatae  (Vitruve),  seul  exemple  en 
Suisse.  Retrouvé  des  clous.  Chapiteaux  des  colonnes.  Canal  de  chaleur. 
Bassin  qui  a  pu  servir  de  baignoire.  Ces  chambres  ont  été  habitées  jusqu'à 

10  la  seconde  moitié  du  m®  s.  avant  la  construction  du  castellum  d' Augst. 
Tf  La  carrière  romaine  de  la  Lance  près  Concise  (Vaud)  [V.  H.  Bourgeois]. 
C'est  de  cette  carrière  qu'ont  été  ex  traites  les  pierres  de  calcaire  blanc  avec 
lesquelles  ont  été  bâties  beaucoup  de  maisons  à  Eburod<»num  (Yverdon) 
et  à  Aventicum.  Qqs  blocs  sont  encore  en  place.  Manière  de  les  séparer 

16  de  la  masse  rocheuse.  Ils  étaient  embarqués  sur  le  lac  dans  un  petit  port 
à  120  mètres  de  la  carrière.  ^  Quelques  monuments  antiques  trouvés 
en  Suisse  [W.  Deonna].  Musée  de  Sion.  Série  de  bronzes  bizarres  trouvés 
en  1873  aux  environs  de  Sierre  (Valais).  Ce  sont  des  appliques  décorant 
peut-être  une  fontaine  et  représentant  Dionysos  ailé,  Aphrodite  (avec  des 

20  caractères  archaïques,  quoique  gallo-romains).  %  Soleure.  Trouvailles  faites 
pendant  la  construction  de  la  nouvelle  Banque  du  commerce  [Tatarinoff]  et  se 
rapportant  à  l'ancienne  enceinte  de  Solodurum.  11  y  eut  peut-être  là  un 
premier  castrum  qui  fut  remplacé  par  un  autre.  Monnaie,  fragments  de 
poterie.   ^^  N°   4.    Les   trouvailles   archéologiques   d'Arbon   (Thurgovie) 

26  [A.  Oberholzer].  Détermination  de  l'emplacement  de  la  colonie  d'Arbor 
fèlix  et  de  son  castrum.  Construction  pour  la  protection  du  port  sur  le  lac 
de  Constance.  ^  Quelques  monuments  antiques  trouvés  en  Suisse.  Suite 
[W.  Deonna].  Le  dieu  Sol;  deux  groupes  représentant  un  enfant  assis  sur 
un  lion  qui  tient  dans  ses  pattes  de  devant  soit  une  tête  de  taureau,  soit 

80  une  tête  de  cerf,  se  rapportent  peut-être  au  culte  de  Mithra;  un  monstre 
avec  deux  têtes  de  chien-loup  entre  lesquelles  se  voit  une  tête  humaine 
semble  être  Cerbère;  deux  clefs  de  fontaine;  le  manche  de  l'une  représente 
un  lion  s' apprêtant  à  dévorer  la  tête  d'un  homme,  le  manche  de  l'autre  une 
panthère  dévorant  une  tête  de  bélier  que  soutient  un  enfant  nu.  Athèna 

s»  trouvée  en  1903  à  Martigny  <cf.  Anz.  1905  /6>. Musée  de  Berne.  Aphrodite 
dénouant  sa  sandale.  Musée  du  Grand-Saint-Bernard.  Zeus  comparé  au 
Zeus  de  Mûri  du  Musée  de  Berne.  1[  Supplément  à  l'étude  sur  les  tuiles 
romaines  de  Windisch  <cf.  supra>  [V.  Jahn  avec  des  communications 
de    Naef    et    Burckhardt    Biedermann].     Tuiles    trouées     qui    doivent 

40  avoir  fait  partie  des  appareils  de  chauffage  ou  avoir  servi  à  l'aéra- 
tion et  à  l'éclairage.  ^  Aargau.  Brugg.  Acquisition  de  la  Soc.  pro  Vindonissa 
en  1909.  —  L'espérance  qu'on  avait  conçue  de  retrouver  les  traces  d'une  voie 
romaine  dans  les  travaux  de  canalisation  du  quartier  d'Obach  à  Soleure  n'a 
pas  été  réahsée.  L'Aar  devait  passer  par  cette  localité;  on  y  a  trouvé  une 
46  semelle  de  souher  clouée  d'époque  romaine.  —  A  Avenches,  fouilles  près  du 
pont  de  l'Eau-Noire  qui  attestent  la  présence  d'un  bâtiment  construit 
à  l'entrée  du  canal  qui  conduisait  les  eaux  du  lac  de  Morat  à  Aventicum. 
Découverte  en  Prilaz  de  deux  praefurnium. 

Jahrbuch  des  Vereins  schweiz.   Gymnasiallehrer  38e  année.    Les 
60  résultats  acquis  des  fouilles  de  Vindonissa  [Eckinger].  L'amphithéâtre  était 
moitié  en  pierre,  moitié  en  bois  ;  mais  il  avait  été  précédé  par  un  amphithéâtre 
entièrement  en  bois.  La  caserne  des  gladiateurs.  Le  camp  ;  la  porte  septentrio- 
nale ;  tour ,  trous  destinés  à  enfoncer  des  poteaux.  Selon  Dragendorff  les  cons- 


10 


BULLETIN  DE   LA  SOCIÉTÉ   ARCHÉOLOGIQUE  d'alEXANDRIE  .     285 

tructions  en  bois  qu'ils  supportaient  étaient  contemporaines  des  murs;  selon 
E.  elles  auraient  été  antérieures.  Double  niveau  de  la  route.  Murs.  Canal  de  dé- 
charge. Colline  de  détritus  datant  du  i^r  s.  renfermant  des  objets  de  bois  et 
de"  cuir  bien  conservés.  Plus  de  300  styles  à  écrire;  tablettes.  Poteaux  et 
plancher.  Aqueducs.  Tombeaux  le  long  des  routes.  Sauf  un  seul  cas,  on 
constate  toujours  l'incinération. 

Musée  neuchâteiois.  46^  année,  1909,  p.  143.  Trouvé  à  Saint-Aubin 
(Neuchâtel)  un  grand  bronze.  J.  L.  C. 

TURQUIE   D'EUROPE 

EGYPTE] 
Rédacteur  général  :  Maurice  Bernard, 

ts 

Bulletin  de  la  Société  archéologique  d'Alexandrie.  Tome  II, 
S*'  fasc.  (N»  11),  1909,  Lettere  al  Prof.  Brescia  [G.  Lumbroso].  5  D'où  vient 
l'erreur  étrange  des  historiens  latins  Ampelius  (§35,  et  Eutrope  (VI,  21) 
qui,  comprenant  mal  Sénèque.  Epist.  IV,  7  et  T.  Live,  ont  fait  de  Pto- 
lémée  XII  le  pupille  de  Pompée;  ils  n'ont  pas  pris  garde  que  pupillus  =  ao 
«  puer  aetate  ».  —  6,  Amm.  Marcel.  XVI,  12,  35  (bataille  de  Strasbourg 
357)  est  une  preuve  que  le  culte  de  Sérapis  avait  déjà  pénétré  en  Germanie 
au  commencement  du  iv''  s.  ap.  J.-C.  —  7,  Comme  S.  de  Ricci  l'a  montré, 
c'est  dans  Monfaucon  que  d'Antraigues  a  trouvé  les  renseignements  qui 
lui  ont  permis  d'affirmer  faussement  qu'il  avait  trouvé  en  1779,  dans  un  25 
voyage  en  Egypte,  outre  plusieurs  mss.  de  Polybe,  Diodore,  Hérodien, 
Pausanias,  le  texte  en  onciales  des  Hypotyposes  de  Clément  d'Alexandrie, 
datant  du  vu*'  s.  avec  des  notes  à  la  marge  d'un  autre  caractère.  —  8,  Sur 
un  passage  de  Dion  Gassius  50,  27,  à  propos  dun  proverbe  très  répandu 
dans  le  monde  gréco-latin.  —  9,  Sur  l'emploi  que  fait  Dion  Cassius  (66,  8)  30 
du  terme  xxiGxptùv.v  pour  stigmatiser  1" avarice  de  Vespasien.  —  10,  Le 
Démétrios  b  TOTroypocço;  dont  parle  Diod.  31,  18,  2,  comme  ayant  reçu 
chez  lui  le  roi  Ptolémée  VI  exilé  de  son  royaume,  et  dont  Valère  Maxime 
V.  1, 1  fait  un  peintre  alexandrin,  n'était  pas  d'Alexandrie;  c'était  un  artiste 
grec  demeurant  et  travaillant  à  Rome,  mais  qui  avait  voyagé  et  séjourné  85 
en  Egypte.  —  10,  Commentaire  du  passage  où  Plutarque  raconte  les 
craintes  superstitieuses  qui  suivirent  le  suicide  de  Cléomène  roi  de  Sparte 
(c.  39).  ^  Die  Auferweckung  des  Lazarus  auf  einer  romischen  Lampe  [R.  Pa- 
genstecher].  Description  d'une  lampe  en  terre  du  Musée  d'Athènes  sur  laquelle 
on  voit  le  Christ  ressuscitant  Lazare,  on  ne  connaît  que  deux  autres  lampes  40 
du  musée  d'Alexandrie  où  le  même  sujet  soit  représenté.  Ces  trois  lampes 
doivent  avoir  été  fabriquées  à  Alexandrie  au  iii^  s.  ^f  A  group  of  Terracotta 
Horsemen  [C.  C.  Edgar].  Description  de  deux  statuettes  représentant  des 
hommes  à  cheval,  motif  rarement  représenté  en  Egypte  avant  l'époque 
Saitique,  elles  doivent  dater  du  vi<^  s.  av.  J.-C.  et  avoir  été  faites  par  des  43 
Levantins.  ^  Un  ipogeo  cristiano  ad  Hadria  [E.  Breccia].  Description  (plan 
et  fig.)  de  cette  catacombe  chrétienne.  Sept  inscr.;  lampes  en  terre  cuite. 
Ij  II  prefetto  di  Egitto  nei  documente  Atanasiani  [L.  Cantarelli].  Une  version 
syriaque  des  Epîtres  de  Athanase  trouvée  en  1847  et  actuellement  au  Br. 
Muséum  contient  les  sommaires  (xscpaXatx)  analytiques  des  lettres  épisco-  59 
pales  adressées  à  l'Église  d'Alexandrie  au  jour  de  Pâques,  de  328  à  373,  et 
la  suscription  d'autres  lettres  de  329  à  348;  elles  sont  importantes  pour  nous 
entre  autre  parce  qu'elles  donnent  les  noms  des  préfets  d'Egypte  alors  en 


286  1909.  —    TURQUIE.    —   EGYPTE. 

fonctions.  Histoire  rapide  de  cette  magistrature.  ^  Un  original  retrouvé 
[G.  Lefebvre].  Texte  original  restitué  et  comm.  d'une  inscr.  copiée  à 
l'encre  sur  la  panse  d'un  va  e  en  terre  cuite  aujourd'hui  p.^rdu.  Ce  texte 
original  est  gravé  sur  une  stèle,  jadis  linteau  de  la  p^rte  d'un  temple  (phot.). 

6  C'est  la  dédicace  de  ce  'tcpov  par  un  certain  Caius  Valerius  Ottus,  vétéran 
de  la  légion  III  Cyrenaica,  et  par  sa  fomme,  datant  peut-être  du  19  mai  156. 
^  Di  alcuni  frammenti  di  vasi  con  rappresentanze  e  rilievo  [E.  Breccia}. 
Description  d'un  certain  n  mbre  de  vases  ou  de  fragments  de  vases  à 
reliefs  du  Musée  d'Alexandrie  (pi.  et  fig.).  1,  Ménélas  et  Hélène;  2,  Dionysos 

10  au  repos;  3,  Même  sujet;  4,  Sujets  tirés  du  mythe  de  Dionysos;  5  et  6,  Têtes 
couronnées  de  lierre  et  de  fhurs;  7,  8,  9,  Hercule  luttant  avec  un  taureau; 
10,  Tête  de  Gorgone;  11  et  12,  Léda  et  le  cygne.  Autres  fragments,  lampes. 
T[  Notes  d'épigraphie  égyptienne  [S.  de  Ricci].  Texte  de  40  inscr.  ou  frag- 
ments d'inscr.    accompagné   d'un  court   commentaire.  H    AtocrxoucioT,?   y 

i**  TOfxot  [A.  J.  Reinach].  Le  cube  de  granit  découvert  en  1847,  à  Alexandrie, 
sur  l'emplacement  de  l'ancienne  église  de  Sainte-Catherine,  n'est  autre 
d'après  l'inscription  qu'il  porte  qu'une  ciste  en  granit  qui  renfermait 
l'édition  de  luxe  en  3  tomes,  et  illustrée  probablement,  de  l'ouvrage  Tispl 
uXtjç   îaxpixYJç  de  Dioscoride,  le  fameux  botaniste  d'Anazarbe.  Cette  ciste 

20  est  l'unique  spécimen  connu  de  ces  coffres  inaltérables  et  incrochetables 
adoptés  pour  leurs  volumes  précieux  par  les  amateurs  alexandrins.  •}  Un 
ancien  port  à  Dekhéla  [E.  Malaval].  Retrouvé  dans  le  fond  de  la  mer 
les  restes  d'une  ancienne  digue  dont  les  blocs  supérieurs  et  la  maçonnerie 
de  couronnement  avaient  disparu  et  qui  témoignent  qu'à  Dekhéla,  près 

26  d'Alexandrie,  les  Ptolémée  avaient  établi  un  port  à  l'endroit  où,  de  nos  jours, 
on  songe  à  en  établir  un.  Description.  ^  H.  Thiersch,  Pharos^  antike  Islam 
und  Occident^  ein  Beitrag  zur  Architekturgeschichte  [Breccia].  Très  docu- 
menté et  très  minutieux.  1|  Th.  Schreiber,  Die  Nekropole  von  Kôm-esch- 
Chukâga  [Id.].  Résultats  de  l'expédition  de  E.  Sieglen,  de  1898-1902.  Très 

^°  grands  éloges.  ^G.  Maspero,  Guide  to  the  Cairo  Muséum^  transi,  by  J.  et  A. 
QuiBELL  [Id.].  Utile  et  excellent.  ^  R.  Paribeni,  Ricerche  nel  luogo  delV- 
antica  Adulis  [Id.].  Etude  consciencieuse,  bien  informée  et  pénétrante. 

G.  B.  R. 


TABLES 


KEVCE  DES  REVUES 


I.  —  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 


[.es  indications  suivies  de  l'astérisque  renvoient  à  des  études  sur  des  pas- 
sages isoles  d'autours.  —  Chaque  chiffre  peut  indiquer  des  articles  consé- 
cutifs sur  le  même  sujet.  —  Les  comptes  rendus  d'un  même  ouvrage  ne 
sont  pas  tous  indiqués;  on  pourra  eu  dresser  la  liste  complète  avec  le  nom 
de  Tauteiîr  et  les  indications  de  la  troisième  table.  —  L'abréviation  suiv. 
peut  indiquer  des  articles  non  consécutifs  d'une  même  revue. 


accent  çcr.  90,42. 160,21.  —  iat.  180,30. 

Acron  28,14. 

Acta  Pauli  115,33. 

adjectifs  gr.  20,50. 

adverbes  gr.  238,31. 

Aétius  (médecin)  253,34. 

Aetna,  49,44. 

Afranius  108,31. 

Afrique    20,49.     23,44.     127,45.     133,5. 

182,8  suiv.  273,2. 
Agrippa  18,6.  100,44. 
Alcée  233,52.  238,14. 
Alcidamas  106,45.  231,47. 
Alciphron  22,25*.  66,19.  101,21*.  102,51. 

156,14.  171,26. 
Alcman  50,50.  169,15. 
Alesia  127,28.  186,3,11,18.  218,8,11. 
Alexandre  le  Grand   16,9.   20,43.   48,3. 

53,18.  93,2. 
Alexandrie  96,14. 
Alphabet  10,14. 

Ambroise  (saint)  103,25*,  108,31*. 
Ambrosiaster  46,5. 
Ammien    Marcellin    104,43*.    106,51*. 

161,15*.  281,25*.  285,21*. 
Ampélius  285,18*. 
Anaxagore  107,3. 
Andocide  66,1  5*. 
annalistes  Iat.  64,1 0. 
Anonymiis  Argentinensis  213,19. 
Anonymus  Jamblichi  104,33. 


Anthologie  gr.  6,51.  63,8.  66,17*.  107,21* 

109,42*.113,2*.161,36*. 
anthologie  Iat.  30,20.  142,44*.  146,20. 

161,44*.  267,19*. 
anthologie     Iat.     épigraphique     21,4  8. 

145,32*.  277. 
Anthropologie  126,43. 
Antipatros  102,40. 
Antiphon  26,48.  45,35.  172,16*.    219,26, 

38. 
ANTIQUITÉS  21 ,10.  27,2.30,39.127,10. 

255,25.    —    gr.    25,46.    26,33.    58,20. 

109,27.  1 21 ,49. 1 22,24. 154,48. 158,45. 

225,8.    —    rom.    20,44.    24,14.    29,48. 

48,12.  49,3.  53,20.  53,36.  54,10.  64,13. 

67,41.100,23.   124,33.162,20.  165,18. 

226,10,17.  234,43. 
Apollodore  63,27.  278. 
Apollonii  régis  Tyrii  (historia)  107,20*. 
Apollonius  Dyscole  66,22.  279,21*. 
Apollonius  de  Rhodes  97,7.  169,31. 

175,14*. 
Apollonius  deTyanel61,23*,251,50. 
Appien  14,28.   238,38*. 
Apulée    19,27.    21,4.    25,44.    58,44. 

64,8. 1  05,1 . 1 45,27  *.  1  61 ,1 4*. 209, 4. 

231,40*.  233,16*.  241,3.  278,47. 
Aratus  scol.  111,28*. 
ARCHÉOLOGIE  12,50.16,2.  18,20,35. 

20,25.  27,19.  35,8.48,31.  184,12  suiv. 

187,31  suiv.  233,5  suiv.  237,24.  268,6 

suiv.  —  gr.  4,21.  10,8.  17,48.  24,37. 

28,19.  29,23,47.  34,19.    48,20.    51,15. 


288 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


52,51.  75,20  suiv.  94,32.  122,40.  136, 
30    suiv.    165,51    suiv.    193,21    suiv. 

223.18.  227,30  suiv.  242,21  suv. 
255,40  suiv.  258,14  suiv.  262,11  suiv. 
267,20.  285,16  suiv.  —  rom.  4,45. 
5,12. 19,16,45.  22,8.  29,15.  31,33.  32,4. 
33,12.  49,6.  51,51.  75,13  suiv.  95,46. 
11345  suiv.  121,36.  138,20  suiv. 
154,30  suiv.  165,1,43  suiv.  171,47. 
1 78,32. 1 79,1 6. 1 81 ,52  suiv.  1 83,6  suiv. 
50  suiv.  193,32  suiv.  267,31.  271,23 
suiv.  273,13  suiv.  275,20  suiv.  282,44 
suiv.  284,49  suiv.  285,7  suiv. 

Archiloque    102,21*.    156,19,27.    157,1. 

191,40. 
Archimède  46,28. 
architecture  166,13  suiv.  —  gr.  158,6, 

27,37.  —  rom.  29,3. 
Archytas  18,26. 
Aréthas  129,22. 
Aréthas  de  Césarée  4,41. 
Aristarque  90,43. 
Aristée  (Ps.)  63,12. 
AristéntHe  109,45. 
Aristide  (Aelius)  16,24*.  25,13. 
Aristide  (apologiste)  20,5. 
Aristophane   27,49.    31,3.   52,29.   53,46. 

120,3. 136,42. 177,35.  278,44.  279,5.  — 

Ach.    125,5.  148,38.   229,24.   233,20*. 

267,42*.— 7)ai«.  66,13.— Gren.  106.22. 

—  Guêpes  279,15*.  —  Nuées  102,30*. 

—  Ois.  145,50*.  —  Paix  101,31.  — 
Plut.  101,31.  128,30.  —  scol.  170,19. 

Aristophane  de  Bvzance  279,3. 
Aristote  3,3.   4,17.   5,37.    6,4,23.    34,32. 

49,25.     52,7.     76,6*.     101,36.  107,27. 

126,32.  128,32.  139,24*.  223,20. 

230,    23.    234,45.    240,29.    272,36.    — 

Ath.  Resp.  23,13*.  24,19  *.  279,32*.  — 

Gen.  an.  231,25*.  —  Hist.  an.  33,21. 

231 ,25*.  282,2.  —  Part.  an.  173,44*.  — 

Poét.  170,21.  181,20*.  —  Polit.  17,17. 

164,13.    —    Rhét.    17,52.  231,45*.  — 

Top.  20,16. 
Aristote  (Pseudo)  61,40. 
armée  33,2.  —  gr.  93,6. 125,7.  243,15.  — 

rom.    32,43.     67,38.    100,20.    117,48. 

178.19.  184,35.  229,30.  235,48. 
Arnobe,  68,3.  107,9.  234,6*. 
Arrienll2,7.278. 

ART  29,38.47,30.118,11.— gr.  96,23,44. 

Artémis  248,10. 

article  gr.  31,21. 

Arvales  (chant  des)  45,53. 

Asconius   33,31.   118,14.   119,50.   121,5. 

122,10.  232,43. 
Asie  Mineure  32,26. 
Asinius  PoUion  64,10.  95,53.  277. 
Astérius  d'Amasie  103,24. 
Astrologie  13,8.   27,12.    54,2.    105,26. 

139,27.  157,44.  166,26.  217,35. 
Astronomie  27,12. 
Athanase  (saint)  10,12*.  285,49. 
Athénagore  20,5. 
Athénée  7,2*.  102,31*.  109,41*. 
Athénée  d'Attalia  61 ,42. 
Athènes  12,34.  23,46.  30,51.  31,11.  77,1. 


i,;'165,12.   181,19.    212,33.    260,45    suiv. 

262,11  suiv. 
Atta  103,14*. 

Auguste  16,18.  30,8.  122,13.  282,32. 
Augustin  18,51.  24,31.  30,47.  46,5.   51,5, 

36.    103,25.    110,37*.    124,34.    145,6. 

171,20*.  171,41*.  207,10.  231,42*. 
Aulu  Gelle  20,22.  31,20,  58,50*.  61,33*. 

66,4*. 
Ausone    21,43.     28,2.     65,24.     104,15*. 

126,48. 
Auspicius  106,33. 
AUTEURS  gr.  25,29.  27,6. 
Aviénus  50,34. 
Avitus  217,47. 


Babrius,  146,2. 

Bacchvlidel24,7. 146,17. 

Bartafl57,13. 

Basile(saint), 33,5.35,35.  68,37. 

Bible  latine  23,22. 1 21 ,1 2. 1 42,51 .  208  ,37. 

Biblegrecque  1 02,52.  —  Voy.  Testament. 

bibliographie  antique  63,9  105,  .31.  210. 

20.  277.  286,14.  Voy.  manuscrits, 
bibliographie  de  la  philologie  33,15.50,49. 

187,49. 
Boèce36,13. 
Boissier  212,12. 

Bretagne  95,34.  96,11,28.  180,39. 
bucoliques  gr.  28,26.  169,46. 
byzantine  (philologie)  20,11.  30,53.  35, 
"32  suiv.  50,52.  189,23.  254,3  suiv. 


Caecilius  (comique  latin)  158,4. 
Gaecilius  de  Calacté  ^8,47.  60,34. 
Gaelius  Aurelianus  145,34. 
calendrier    gr.    10,3.    164,24.    —    rom. 

103,12.105,35.129,18. 
Gallimaque  66,16*.  201,42. 
camées  104,43. 
Gaper  97,33. 
Garacalla  48,15. 
Carmen  de  figuris  108,„   . 
Garthage51,25.  70,37. 
cartographie  118,33. 
Gassius  Félix  105, 12.  145,34. 
Gatonl'ancien28,48.  58,39*.  59,1  *.64,11. 

108,30. 
GatuUe    17,20.     28,28.     34,38.     57,34*. 

92,35*.  231,29*.  277.  280,30*. 
Gedren  107,4*. 
celtique  19,49. 199,18  suiv. 
Géphalion  112,7. 
GÉRAMiQUE   123,43.   16,54*  suiv.   182,9 

suiv.  —  gr.  9,37.  19,19.  21,14.  22,20. 

45,15.   120,12.   128,46.   136,42.   155,8. 

162,18.  189,43.  227,46  suiv.  286,7.  — 

rom.  19,5. 113.27  suiv. 
Gésaire  d'Arles  103,28.  217.47. 
Gésar  96,11,28.  107,38.  —  B.  G.  104,42*. 

120,24.  173,35.  214,42  suiv.    229,27% 

231,5.  234,5*. 


I. 


TABLE    GENERALE    DES    MATIERES. 


289 


25,41. 
91,2. 


César  (Pseudo)  Afr.  Bel.  14,37.  86,4 

Alex.  86,4*.  —  Hisp.  95,50. 
chaînes  40,6. 
Gharisius  31,41. 
Chimie  50,28. 
Christ  (W.)  22,49. 
christianisme  14,30.  19,25.  24,12. 
28,17,32.     35,32     suiv.     90,52. 
102,18,  104,7.  115,28,29,33,45.  119,11. 
122,32.  131,5.  149,35.  150,18.  166,21, 
37.  172,33.  185,9  suiv.  225,44.  239,12. 
278.  285,38,46,48. 
chronographcs  byzantins  143,33. 
Chronologie  rom.  122,15. 
Cicéron  4,47.   20,7.  21,28.   22,16.   146,7. 
181,31.    233,7*.    —    DISCOURS    79,51. 
'28,40.  Arch.  161,13*.  —  Cael.  50,22. 
,48.  280,5*.  —  Cat.  64,50*.  —  Clu. 
•.7,45.  —  Pis.  111,27*.  —  PhU.  62, 
::*.  146,31*.  —  Rose.  86,3*.  —  Sest. 
231,36*.  —  Ver.  31,6. 123,52*.  —  scol. 
232,48.     —     LETTRES     66,48.     96,30. 
240,25.  241,5.  —  Att.  111,5*.  —  Fam., 
104,42*.  —  Q.  fr.  62,51*.  —  philo- 
sophie 46,24.  —diu.  105,14.  161,13*. 
—  fato   (de)  117,30.  —  Fin.   107,2*. 
276.   —  Hep.   23,36.    178,38.   —  sen. 
26,10.     —    Tu.'ic.     61,11.     107,2*.     — 
uinutibus   (de)  201, '2.  267,27.  —  rhé- 
torique 128,37.  —  Br.  62,53*.  —  inu. 
29,12.  —  scol.  97,52. 
Claudien  68,32.  165,27. 
Claudien  Mamert  217,36. 
Clément  d'Alexandrie  22,4.  45,11.  231,8*. 
Clément  de  Rome  115,29.  210,13. 
Clitomaque  105,16. 
code  théodosien  23,30.  192,32. 
colonies  sv.  11,40. 
Columelié  28,48.  56,9,34. 
comiques  gr.  25.39.  63,5.  101,18.  123,24. 
175,17*.  279,^6*.  —  lat.  30,7.  33,6. 
scol.  279,44. 
Commodien  88,44.  127,31.  207,35.  281,19 
comparatif  25,5. 
comput  digital  171.20. 
conciles  104,8.  115,45. 
Gonon  111,31 
Consentius  1   «,32. 
Constantin  68,  6. 
Constantin   Manassès   113,12. 
Constantin    Porphyrogénète    45,42. 
Corinne  57,  15. 
Corippus  68,  32. 
Cornélius  Labeo     121,31. 
Corpus   iuris  190,21. 
Cratippe  105,20.  267,  53. 
Crète  4,  9.   9,43.    48,42-.    76,30.   116,34. 
120,35.    129,10.    162,45.    167,20.    190, 
29.    260,   34. 
critique  des  textes  94,43. 
cyniques  53,  17. 
Cypre  4,  1.  10,3. 
Cvprien   27,31.   91,5.    251,13. 
Cyprien  (Ps.)   208,20. 
Cyrille  d'Alexandrie  208,20. 


revue  de  philologie  :  Octobre  1910^ 


Darès  28,30.  30,48. 
Délos  34,17.  185,37. 
Delphes    11,50.    18,44.    25,7.    26,19,39. 
27,18.    28,23.    34,18.    123,10.    137,17. 
186,47.    187,12.    196,22.    213,6. 
Démocrite    104,37.    105,30.    163,21. 
Démosthène  25,25.   28,44.  30,6.   116,18. 
122,44.      179,33*.      233,10.      238,44*. 
257,45*. 
Denys  d'Halicarnasse  20,21.  29,44.  99, 
13.    176,12.    236,41*.    268,1.    271,7*. 
Denvs  le  périégète  111,19. 
Denvs  le  Thrace  279,14*. 
dialectes  gr.   16,28.  32,26.  55,  37  suiv. 
74,12    suiv.    —    ital.     56,45.     57,26. 
58,17.   72,17,19.   73,20.   180,45. 
Dictys  31,8.  61,7.  voy.  Darès. 
Digestes   49,50.    129,52   suiv. 
Diodore    de    Sicile    6,37.    7,6*.    102,1*. 

108,3. 
Diogène    d'Apollonie    163,47. 
Diogène       Laërce       93,17.     101,14,20. 

172,15*. 
Diogène    d'Œnoanda    18,13. 
Dion    Ca.ssius    16,18.     103,51*.     107,25. 

147,40*.   218,14.  285,29*. 
Dion  Chrysostome  6,49.  279,12.  280,28. 
Dioscoride  143,4.  216,29*. 
Diphile   55,53. 
diptyques   104,16. 
divination    9,17. 
Donat  17,38.  101,44. 
donatisme  185,8. 

drame    49,36.    53,38.    133,17.    —     gr. 
124,37.  127,41.  128,25.  133,3.  180,34. 

DROIT     3,21.     52,1.     120,48.     200,15. 
267,40.   —  gr.   4,9.   7,36  suiv.   19,14. 

22,  43.  25,1.  26,11.  28,41.  30,11.  32,3. 
I30,3,suiv.    278,42.  —  rom.  7,  53.  23, 

23.  28,51.  33,34.  49,27.  50,25,37. 
129,36  suiv.  179,38.  191,52  sniv. 
^80,26,53. 


économique     rom.     28,47. 

écriture     166,10. 

éducation     (histoire     de     1')      117,24. 

278,37. 
Egvpte  4,29,43.  6,36  suiv.  9,31.  11,28, 

35.  12,26.  13,4,5.  21,32.  27,41.  29,34. 

49,41.  51,29.  52,53.  57,22.  75,11.  115, 

34.  126,44.  130,3  suiv.  166,13.  193,4. 

211,5    suiv.    212,14.    215,44.    244,13. 

267,53.   285,16  suiv. 
Elien  171,31. 
Empédocle  120,2.  175,31. 
empereurs  rom.  103,51.  231,12. 
Enée  de  Gaza  35,12.  52,50. 
enfers  8,31.  9,25. 
Ennius   66,3*.   99,14.    104,41*.    229,19*. 

276. 
Ephippos  66,14. 
Ephore  63,39.   66,25. 

XXXIV.  —  19. 


290 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Epicharme  66,18*. 

Epictète    21,21.    29,9.    32,50*.    63,25*. 

231  2*. 
Epicu're     18,28.     95,20.     99,8.     119,44. 

126,22.   268,22.   278. 
épicuriens  179,41. 
Epidaure  115,40. 
ÉPIGRAPHIE     17,24.     23,39.     118,4. 

127,39.  169,29.  —  gr.  7,38.  8,45  suiv. 

9,50.  10,10.  13,50.   14,6.  16,28.  18,46. 

23,5.   28,37.  29,14.  33,38.  34,26.  47,4. 

55,49.    61,37.    65,23.    102,27.    105,24. 

108,43.   109,27.   116,15.    137,10.   suiv. 

161,9,31.  171,51.  176,47.  188,25.  190,2. 

217,31.     223,2.     224,42.     228,3    suiv. 

232,17  suiv.  242,  49  suiv.  254,15  suiv. 

255,43  suiv.  258,21  suiv.  262,42  suiv. 

278,42.    286,1.    —   lat.    12,43.    14,21. 

21,45,48.  22,18,26.  26,8.  30,21.  63,16. 

72,19.    103,47.    109,47.    113,44    suiv. 

124,13,21.    139,9    suiv.    155,11    suiv. 

158,14.  166,47.  168,17.  169,2.  173,28. 

177,29.  178,42.  182,6  suiv.  183,6  suiv. 

184,12  suiv.  188,29.  213,37  suiv.  230, 

16.  235,53.  271,41  suiv.  272,51  suiv. 

274,22  suiv.  275,35  suiv.  289,9. 
Epitoma  Liuii  64,2. 
épopée  gr.  19,24. 
Erasme    95,5. 
Eratosthène   4,21. 
Eschine  66,16. 
Eschyle  19,6.   251,3.—  Ag.   94,8.   181, 

15*,23.  217,  9.  232,26*.  236,31*,  238, 

24*.    —   Eumen.    32,33.  —    Lycurgue 

267,42.    —   Prom.    52,42.    170,40.    — 

Sept.   25,10.   181,11*.  —  Suppl.   146, 

26*.  —  fr.  176,37*. 
Esope  22,38. 

Espagne  162,32.   187,8.  193,23.   208,51. 
étrusque  56,51.  58,8.  59,25,  26,106.  46. 

135,18. 
étrusque    (archéologie)    165,31.    258,36. 
.    267,33. 
Etrusques  47,37. 
Etymologicum  gudianum  24,28. 
étymologie  55,5  suiv.  71,46  suiv.  134,45 

suiv.    191,13   suiv.   —  gr.    34,30.   — 

lat.  145,7.  215,19.  231,37.  281,7. 
Eubule  66,  13. 
Eugraphius  50,4. 
Eunonius  35,34. 
Euphorion  123,33. 
Euphranor  74,52. 
Euripide   105,9.   166,7.    169,24.    203,12. 

236,33.  277. —  Aie,  128,18*.  172,11*. 

—  Baech.  18,25.  29,42*.  33,3.  102,40*. 
144,44.  —  Cycl.   20i,30.—  Héc.  66,12. 

—  Hél.  230,41*.  235,38*.—  Hipp.  127, 
53.  —  Hypsipyle  19,37.  66,5.  146,28. 
219,12.  240,33.  267,45.  268,2.  269,52. 

—  Ion  26,20*.  256,30. —  /p/i.  Taur. 
18,41*.  110,47*.  —  Méd.  30,31.  236, 
46*.  —  Rhés.  66,12*.  —  Troy.  102,38*. 
238,37*.  —  fr.  66,12?. 

Eusèbe  de  Césarée  26,6.  28,46.  143,48. 
Eutrope  285,18*. 


faune    98,28.    100,48.    105,50.    120,42. 

170,8.  231,24. 
Faustinus  142,31. 
Festus  27,29.   64,52.   110,7*. 
Filargirius  (lunius)  30,35.  45,3. 
Firmicus  Maternus  25,15.  29,5.  207,33. 
flore  216,27.  218,23. 
Florus  102,3.  267,25. 
FOLK  LORE  16,37.  18,31.  20,30.  54,17. 

105,35,  109,27. 
Fortunat  28,3.  49,2. 
Frontin   64,8. 

Fronton   20,22.   145,45.   146,14.   268,24. 
Funéraires  (usages)  18,42.  76,7.  128,18. 

259,14  suiv. 


Gaïus  130,50  suiv. 

Galien  33,25.  62,21.  231,51*. 

Gaudentius  118,3. 

Gaule    26,35.    107,38.    115,41.     164,47. 

181,52  suiv.  183,6  suiv.   187,39.  193, 

32    suiv.    199,13    suiv.    208,23,30,49. 

213,33  suiv.  282,44  suiv.  284,49   suiv. 

285,7. 
genre  grammatical  74,5. 
GÉOGRAPHIE   21,30.    49,25.    63,19. 
Germains  10,41.  53,22,25.   54,22.  94,29. 
Germanie  5,12.   15,14.   113,16  suiv. 
glossaires   lat.    32,18.    105,12.    145,5,39. 
Gorgias   104,36. 
GRAMxMAIRE  lat.  22,5. 
grammaire  (histoire  de  la)  20,20.  61,42. 
grammairiens  lat.  97,33.  101,44. 
GREC  45,51.  61,4. 118,21.253,41.254,50. 
Grèce  17,48.  20,47.  21,12.  24,38.  25,37. 

32,21.  51,30.  118,38.   120,54.   124,31. 

212,19. 
Grégoire  d'Elvire  142,31. 
Grégoire  de  Nazianze  48,16.  161,36. 
Grégoire  de  Nysse  126,27. 

H 

hagiographie  23,3.  30,33.  70,4.    107,22. 

209,8. 
Hannibal  70,37.  78,21.  213,21. 
Hécatée  243,35. 
Hegemonius   173,47. 
Héliodore  232,7. 
Hellenica  d'Oxvrhynque  108,2. 
Héphestion    109,42.    232,7. 
Heraclite    5,51.     93,16.     99,50.     100,8. 

121,26.  127,11. 
Héraklès  104,11. 
Hermas  116,42. 

Hermès  108,42.  Vay.  Mercure. 
Herminus  18,48. 
Hermogène  111,50. 
Hérode  Atticus  20,53.  48,53. 
Hérodien   122,49.    231,53. 
Hérodote   15,2*.    25,52.    30,2,32.    31,21. 

32,11.  50,12.  55,14*.  72,7.  81,45.  101, 

45*.  102,6*.  105,9*.    109,43*.    111,51. 


I. 


TABLE    GÉNÉRALE    DES    MATIÈRES. 


291 


113,8,10.  117,19.  119,51.  127,35*.  168, 
41.    219,42*.    233,7.*    236,38*.    251,5. 
261,49*. 
Hérondas  58,3  *.  233,19*.  260,15*. 
Hésiode   16,44.   55,47.   106,45.   163,35*. 

185,46.  208,12.  222,16.  250,53. 
Hésychius  4,4.  56,1.  57,25.  135,10. 
Hiéroclès   19,7. 

Hilaire  de  Poitiers  91,11.  143,50. 
Himérius  224,30. 
Hippocrate    33,18.    62,21.    254,47.    276. 

282,   27. 
Hippolyte  (raartvr)  31,14. 
Histiu.s  14,37.  95,53. 
hisperica  famina  32,42.  146,23. 
HISTOIRE    24,16.    59,44.    70,19    suiv. 
164,41.    209,11.    —    gr.     10,33    suiv. 
19,31.  21,7.  23,42.  25,3.  27,36.  31,29. 
34,20.  47,2.  48,23.   53,44.  89,23  suiv. 
91,53.    96,20.     101,6.     102,5.     116,18. 
145,16.  165,15.  225,47.  233,7.  267,21. 
271,20.  280,40.  285,17  suiv.  —  orient. 
27,20.    53,52.    117,8.    226,1.    —   rom. 
3,    17.    11,8     suiv.      19,3,32.     22,46. 
24,9.    32,19.    32,45.    66,46.    68,44.    89, 
24  suiv.  95,50.  101,50.  117,3.  122,14. 
123,13,35.  124,10.  125,26.  140,24  suiv. 
164,50.165,22,46.  173,4.  187,44.188,3. 
191,52  suiv.  236,1.  277. 
Historia  Augusta  3,17.   6,50.   13,5*.   28, 

34.  70,15. 
historiens  gr.  11,21. 

Homère  16,44.  21,22.  26,27.  54,12. 
66,36.  80,47.  94,17.  106,45.  186,13. 
230,5.  251.50.  —  langue  33,52.  53.9. 
55,28,36.  62,16.  90,42.  117,52.  128.21. 
134,45.  135,9.  168,31.  174,40.  216,1. 
280,7*. —  question  homérique  4,14.  29, 
24.  antiquités  136,30.—  II.  4,14.  12, 
29.18,37.29,7.  80,8.  175,12*.  176,44*. 
191,32.  215,53*.  264,32*.  —  Od.  8,31*. 
18,10.  21,12.  24,43.  28,42.  29,7.  67,48*. 
72,4*.  122,1.  123,7.  124,14.  165,52. 
186,31.  234,10*.  —  hymnes  9,53*. 
47,18.  88,36.  —  scol.  231,50. 
Horace  29,46.  34,50.  57,28.  78,47.  94,4. 
157,20. 169,52.  237,21.  251,50.  —J.  p. 
268,35*.  —  Carm.  92,37*.  104,40*. 
127,18*.  128,16*.  133,18*.  134,5*. 
146,34*.  175,32.  238,33*.  276.  — 
Epist.  21,19.  32,52*.  111,21*.  234,41*. 
—  Epod.  92,\3.  112,50*.— ^at.  32,50*, 
53*.  108,31*.  146,35*.  236,48*.  240. 
51*. 
Hraban  Maur  49,2. 
Hygin  64,12.  278. 
hymnes  gr.  39,35. 


incubation  49,33. 

Inde  63,18.  187,1. 

Irénée  (saint)  48.47. 

Irlande  115,49.  116,12.  240,35. 

Isidore  27,26.  101,5.  146,51. 

Isis  116,9. 


Isocrate  27,52.  30,43.  49,53.   66,15*,30. 

116,18. 
Italie  17,44.  25,22.  28,6.  125,12.  164,38. 
itinéraires  34,8.  45,40.  108,46. 


Jean  Chrysostome  69,28.  103,25*. 

Jean  d'Antioche  36,16. 

Jérôme    (saint)     19,41.     30,18.    32,10*. 

171,20*.  251,10.  267,25.  268,51.  269,15. 

270,41.  271,5. 
Jordanès  50,14. 

•Josôphe  (Flavius)  103,10.  116,10*. 
Ju»fs    4,29.     15,11.     17,42.     21,6.     22,6. 

122,6.  129,18. 
Jules  Africain  8,32. 
Julien  l'apostat  17,36.  108,16*.   126,50. 

186  5    232  4* 
Julius'Valeri'us  53,10.  123,3.  281,24*. 
jurisconsultes  rom.   32,16.   52,40.   132,9 

suiv. 
Justin  (historien)  267,25. 
Justin  (martvr)  270,46. 
Justinien  20,41.  191,52. 
Juvénal  27,23.  33,7.  66,52.  106,6.  123,37. 

146,48.   228,51.   229,51*.  231,40*.  234, 

37*,41*. 


LATIN    25,50.    26,32,36.    29,40.    .35,20. 

48,1.  94,47.  169,48.  229,5.  268,50. 
latin  vulgaire  174,32. 
Lesbonax  17,53. 
lexicographie    gr.    24,41.     28,9.     29,51. 

31,38.    44,30.    55,5    suiv.    71,30    suiv. 

176,2.  179,27.  219,24.  223,13.  278,38. 

—  lat.  6,33.  23,15.  56,7  suiv.  105,50. 
123,38.  146,20.  180,27.  181,10.  210,37. 

Libanius  17,36.  60,42.  103,23.  108,17*. 
LINGUISTIQUE     3,13.   18,18.    22,9,22. 

23,28.  25,24.  26,16.  29,20.  32,48.  47,40. 

73,47  suiv.  123,30.  134,36  suiv.  191,13 

suiv.  205.37.  216,49. 
littérature    47,47.    49.36.  —   gr.  17,39. 

21,23,37.  28,49.    53,34.    96,44.    215,7. 

—  lat.  19,30.  54,20. 121,34.  126,3.  276,1 
suiv. 

liturgie  105,26.  116,13. 

Liudprand  de  Crémone  119,36. 

Longin  171,26. 

Longin  (Ps.)  232,13. 

Lucain    19,11.    20,18.    111,8*.    142,51. 

161,43*.    233,15*.    238,24*.    —    scol. 

145,41.  185,23. 
Lucien  22,33.  26,5.  51,7.  102,50.  106,42, 

49.    109,44*.    112,7.    126,39.    173,11. 

179,34*. —  scol.  66,21. 
Lucien  d'Antioche  91,30. 
Lucilius  18,1.  61,42.  93,25.  144,35.  146,7. 
Lucrèce  93,3.   104,49.   125,39.   161,13*. 

178,10*.     181,31.     229,50*.     238,36*. 

270,27*.  272,37,41. 
Luxorius  145,9. 
Lycophron  105,33.  187,32. 
Lydus  103,14. 


292 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Lygdamus   230,31. 

lyriques  gr.  29,26.  129,27.  118,43. 

M 

Macroho  64.8. 

MAGIE  8,38  suiv.  19,28.  105,31.  203,2. 

Malto  25,48. 

manichéisme  116,53.  162,44. 

Manilius  30,30*.   49,23.   229,36.   232,11. 

nianuscrits  23,11.   26,15.   49,19.   123,16. 

142,45.  143,9.  250,43  suiv.  —  gr.  20,8. 

22,;:..   24,50.  44,36.  51,49.  142,19,25. 

166,o0.  256,46.  285,26.  —  lat.  24,53. 

30,9,36.  48,24.  108,18.  135,31.  142,23. 

48.  240,37.  268,4.  277. 
Marc    Aurèle     21,21.     166,24.     180,24. 

225,20.  230,13*. 
Marcellus  Empiricus  9, 19*. 
marine  229,27.  234,32.  236,36. 
Martial  27,2'j.  47,46.  51,50.  98,2. 100,48*. 

106,6.  109,1*.  145,12*. 
Martianus  Capella  47,36.  104,15.  147,23. 

277. 
Mathématiques  48,35. 
Mau  91,38. 

Maxime  do  Turin  103,26*. 
Maxime  de  Tyr  145,47. 
MÉDECINE    16,37.    18,31.    62,21.119,26. 

122,20.  142,25.  156,37.  223,13. 
médiévale  (littérature)  lat.  51,21. 
Ménandre    20,34.    22,10*.    26,3*.    28,21. 

31,44.      45,2.     50,32.      63,5.      65,1,10. 

66,9,23.    67,47.    109,25.    121,39.    124, 

38.  147,1.  151,30.  163,36.   168,2.   169, 

24*.    173,10.    212,41.    219,21.    278,52. 

279,2  37.  280,8. 
Mercure  101,30. 
Méthode  35,40. 
MÉTRIQUE  28,8.  —  g.  29,36,42.  31,2. 

48,8.    50,32.     65,29.    109,29.    123,25. 

152,20.   173,10.   179,7.    232,5.   —  lat. 

29,30.     49,32.     51,50,     53,49.     99,30. 

106,33.  117,47.  127,42.  142,36.  170,46. 

175,32.  —  prose  métrique  27,30.  126, 

24.  224,30. 
MéTROLOGiE  gr.  63,21. 
Michel  Apostolis  21,42. 
Minucius  Félix  26,9.  32,1.  69,49.  158,13. 

270,52.  276. 
Mommsen  53,6. 
Monro  20,51. 
mosaïques     182,27.     187,15,41.     214,45. 

271,37. 
Muller  (Otfried)  29,21.  94,36. 
Musique     30,25.     47,1.    126,33.     203,2. 

220  52. 
Myron  94,39.  137,20. 
mystères  52,20.  121,41.  158,38.  168,37. 

242,22. 
mvthographe  du  Vatican  146,37. 
MYTHOLOGIE  gr.  27,16.  66,5.  123,23. 

168,7.  237,31.  —  rom.  99,9. 

N 

Nacvius  59,3*.  99,24.  185,29. 


négation  lat.  22,30. 

Nemesianus  102,22*. 

Nepotianus  35,3. 

néo-grec  122,22.  156,2.  225,27. 

Néron  7,50. 

Nestorius  69,31. 

Nicandre  29,28.  67,40. 

Nicarque  113,6. 

Nicéphoro  143,35. 

Nicolas  de  Damas  34,20. 

nombres  100,1. 

Nonius  27,28. 

Nonnus  107,22*.  237,44.  250,53. 

Numance  77,45. 

NUMISMATIQUE  52,27.  134,22.  139,37 

s«iv.  160,35  suiv.  226,26  suiv.  251,33 

suiv.  —  celt.  56,14.  —  gr.  28,52.  31,31. 

45,49.    117,20.    228,17   suiv.   —   rom. 

5,29.12,12.17,27.  33,11.103,52.  113,23 

suiv.  116,7. 


o 


Octauia  49,18.  50,16. 
Oenomaiis  le  Cvnique  217,15. 
Olvmpie  13,25.' 115,46,  124,5. 
onomastique    33,17.    —   gr.    31,12.    — 

lat.  110,5. 
Oppien  122,3.  156,5,21.  251,3. 
oracles  4,4.  20,1.  66,42. 
orateurs  attiques  136,18. 
ordre  des  mots  73,53.  —  gr.  32,5. 
orphiques  26,28. 
orphisme  10,15. 
orthographe  gr.  102,52. 
Osques  76,7,21. 

ostraca  3,29.  7,41.  Vov.  épi'^raphio  gr. 
Ovide  106,2.  219,44.  238,25*.  —  A.  A. 

109,42*.  276.  —  Ann.  109,43*.  126,19. 

231,29*.    276.    —    F.    59,18*.    64,32*. 

103,14,23.    110,38*,44*.    —    Halieut. 

105,42.  —  Her.  53,40.  85,47.  —  Médée 

57,53.  —  Met.  16,43*.  29,29.  59,19*. 

144,41*.  238,28*.  268,51*.  276.  277.  — 

Pont.  103,23.  —  Rem.  am.  135,49.  — 

Tr.  109,44*. 


Paléographie  26,53.  32,8.  47,13.  50,43. 

—  gr.  18,34.  —  lat.  24,34.  47,22.  186, 

52. 
Palestine  19,22.  27,39. 
Palladius  204,4.  269,29. 
panégyristes  lat.  281,12*. 
Panétius  61,27. 
papvrus  6,36.  19,37.  21,6.  105,31.  117,5. 

119,3.    146.1.    —    gr.    10,16.    22,49. 

66,17.  102,17,40.  106,30. 
parodie  123,12. 
particules  gr.  31,34.  234,30.  —  lat.  18,14. 

144,21. 
Paul   diacre   27,30.   119,19.    280,33.   — 

Voy.  Festus. 
Paulin  de  Noie  184,43.  216,17. 


TABLE    GENERALE    DES    MATIERES. 


293 


Pausanias  12,6.  14,35.  26,43.  65,27.  111, 

34.  118,1.166,17.  186,46.  256,25.278. 
Péanius  36,16. 
PÉDAGOGIE  et  ouvrages  pour  les  classes 

17,28.  20,15.  33,48  suiv.  84,27.  92,42 

suiv.  147.3  suiv. 
Peinture  127,50.  181,52.  209,49. 
Pélagonius  142,53. 
Pères  de  l'Église  4,35.  34,3. 
Perse  104,15.  144,46.  146,7. 
Peruigilium  Veneris  56,35. 
Pétrone  108,37*.  145,30*.  148,26*.  149, 

48*. 
Phébadius  142,31. 
Phéniciens  162,33. 
Phénix  de  Colophon  102,30. 
Phidias  23,30. 
Philistins  116,34. 
Philodème  106,19.  111,21*. 
Philogelos  35,5. 
PHILOLOGIE    (mélanges     de)      17,25. 

17,40.     18,53.     20,25.     21,46.     23,41. 

24,7.  28,4.  30,23.  52,44. 
phi'ologie  (méthode)  20,32. 
philologie   (histoire   de  la)    18,7.   23,50. 

28,28.    32,32,46.    53,12.    84,48.    85,46. 

93,39.  96,14.  109,2.  153,15.   156,32,33. 

158,10,30,41.    169,11.    172,5.    177,39. 

188,24.  206,5.  209,32.  . 
Philon  7,4*.  26,50.  65,27.  103,10.  201,22. 
PHILOSOPHIE    5,37.    —    gr.     21,50. 

23,53.    25,19.    25,36.    30,37.    54,4,16. 

60,53.  70,10.  180,47. 
Philostrate  32,50.  47,52.102,29*.  230,11*. 
Philuménos  67,39. 
Phlégon  111,35*. 
Phocas  de  Sinope  69,39. 
phonétique     gr.    55,37    suiv.    74,12,20. 

134,36    suiv.  —   lat.  57,27  suiv.  278. 
Photius   36,21.    40,27.    111,31*.    129,21 

136,17.  173,18. 
Phrynichus   102,34.    124,41. 
Pierre  Chrysologue  103,26*. 
Pierre  diacre  132,3. 
Pindare    28,25.     46,8.     66,11*.     116,27. 

238,41*.  277. 
Planude  21,42.  35,49.  116,39. 
Philostrate  22,13. 
plastique  gr.  20,12. 
Platon    6,9.    19,40.    23,51.    25,11.    33,5. 

66,15.   83,19.   101,14.   107,26.    119,40. 

127,1,13.  133,10.  163,21.  168,50.  169, 

24*.     222,47.     229,16*.     278,34*.     — 

Apol.     34,46*.    —    Banq.     97,43.     — 

Critias   55,1. —   Eutyphron   31,24. — 

Lois     230,15*.     —     Phédon     180,44*. 

230,48*.    237,33*.    —    Phèdre    6,48*. 

22,11*.     281,10.     —    Philèbe    229,9*. 

230,26*.  —  Prot.  104,38.  —  Rép.  100,9. 

230,51*.  234,40*.  238,27*,29*.  265,19* 

—  Théagès    144,15.    —   Tkéét.    60,18. 

—  scol.  278,39. 

Plante  31,5.  33,28.  53,49.  57,39.  73,51. 
118,45.  171,10.  175,1.  229,5.  —  Asin. 
58,48*.  —  Aul.  44,48.  161,52.  — 
Cas.  58,50*.  —  Cwf.  236,40*.  —  Men. 
106,29.  —  Rud.  58,44*.  161,12*. 


Pline    l'Ancien    18,15.    58,38*.    62,52*. 

63,20*.     100,45*.     105,43*.     115,48*. 

133,5.  216,29*.  260,12*.  271,37*.  272, 

37*. 
Pline    le    jeune    20,21.     32,39.     145,2. 

146,10.  173,41.  231,33*. 
Plotin  181,42. 
Plutarque     36,1.     49,39.     256,26*.     — 

Biogr.  14,28*.  1 10,48*.  122,47. 163,29*. 

179,33*.    229,48*.    233,38*.    —    Mor. 

21,18*,39.   95,31.    105,2.    113,7*.    116, 

39.   117,36.   146,29*.   230,9*.   244,13*. 

278,43*,48*,50*.   279.  1*,10*,36*.  280, 

2*,3*,8*,10*,25*,27*,39*,39*.  281,11* 

13*. 
poètes   lat.    35,20.    56,24.    121,18.    128, 

44.   144,21.   162,27.   171,1. 
PoIIux   124,41. 
Polvbe  5,4.  7,10*.  11,10*.  15,28*.  33,24. 

54,51.  63,51.  116,25.  171,43.  173,45*. 

180,11. 
Polvclète  74,38.  137,5. 
Polven  135,35.  214,43. 
Polystrate  95,20. 

Pompéi  34,43.  49,46.  67,42.  117,32. 
Pomponius  Mêla  133,5. 
Porphyre  129,4. 
Posidonius  21,52.  26,50.   61,30.   105,15. 

116,26. 
Praxitèle  12,53.  75,36. 
préhistorique  30,12.  77,35.  154,51.  163, 

11.    164,45.    193,23  suiv.   196,14. 
prépositions  gr.  57,20.  73,23.  121,6.  278, 

36.     —    lat.     56,25.     73,21.     121,30. 

135,6. 
présocratiques  (philosophes)  101,36.  107, 

25.  120,16. 
Priscien  97,33.  125,34. 
Priscillien  219,6. 
Proclus  50,39. 
Procope  27,7. 
Prodicus  104,12. 
pronoms  gr.   74,19.    102, 4^.  —  lat.   23, 

19.    29,17.    45,47.    72,13.    73,6,19,29. 

118,25.  131,50.  175,4. 
prononciation    gr.     47,51.     208,11.     — 

lat.   162,47.   175,1. 
Properce    24,48.    65,6.    108,53.    128,51. 

158,19.  168,15*.  171,35*.  175,10*,  50*" 

233,21*.  268,16.  270,1*. 
Protagoras  104,37. 
Protogène  97,20. 
proverbes  285,29.  —  gr.  21,41.   117,41. 

233,19. 
Prudence  142,11.  161,15*. 
Psellus  (Michel)  151,35.  223.13, 
Ptolémée  36,7. 
Pythagore  16,51.  163,33. 


Q 


Quinte  Curce  47,8. 

Quintilien  20,21.   74,42*.   111,14*.   180, 

22.  240,32.  279,11*. 
Quintus  de  Smyrne  24,46. 


294 


TABLES    DE    LA    REVUE    DES    REVUES. 


Ranke  (L.  von)  19,35. 

Ratramnus  40,27. 

RELIGION    8,30.    12,45.    19,2.    23,26. 

30,50.     31,9.     32,24.     49,33,41.     53,1. 

96,26.    98,35.    99,35.    123,51.    126,43. 

139,27.   162,50.   168,37.  174,18.    196, 

14.  210,27.  211,1  suiv.  212,14.  244,12. 

—  gr.  13,25.  22,43.  23,7.  27,3.  29,32. 

45,6.    51,46.    52,4.    66,4,48.    102,6.45. 

116,17.  126,52.  129,10.  162,8.  169,15. 

189,1.  211,1  suiv.  231,43.  259,11  suiv. 

285,38.    —   rom.    18,4.    23,24.    47,36. 

52,15.  53,15.  54,7.  64,14.  65,33.  103, 

12.  110,1.  114,2.  126,46.  129,41.  166, 

44.     211,6    suiv.     271,31.     272,28,45. 

280,34. 
rhéteurs  gr.  27,32.  66,28.  108,9.  111,17. 
Rhétorique       20,25.      23,18.       33,24. 

279,16,44.  280,11. 
Rhodes  164,17. 
roman  ç,'r.  66,19.  278. 
Romanos  21,26. 
Romanus  31,42. 
Rome   9,2.    10,49. ,  25,38.   30,14.   30,40. 

32,24.     34,48.     51,13.     52,38.     93,45. 

124,47.    127,5.    166,30    suiv.    176,26. 

184,26,47.  185,40.  186,8.  188,12  suiv. 

212,51.  271,23  suiv.  278,28  suiv. 
Romulus  9,8.  11,5.  165,36. 
Rossbach  (Aug.)   19,51. 
Rutilius  Namatianus  22,40.  180,49. 


Sabazius  158,38. 

sages  100,1. 

Salluste  251,50.  277.   281,36.  282,11. 

Salvius  .Tulianus  187,17. 

Sappho  231,30.   232,15.   234,29.   235,51. 

Scot  Erigène  40,27. 

sculpture  30,28.   190,48.   221,20.   —  gr. 

23,9.  93,43.  94,52.  95,6.  115,46.  177,45. 
Sémites  18,2. 

Sénèque  le  père  106,7.  277. 
Sénèque  le  philosophe  18,15,49.    32,15. 

64,4.    120,7.    126,26.    —    Apocol.    161, 

14*.  —  Ben.  120,27.  —  Clem.  120,27. 

147,37*.    —    Dial.    126,6.    —     Epist. 

229,28*.   230,45*.   285,19*.  —  N.  Q. 

61,52*.  272,37.  —  trag.  28,29.  53,32. 

57,51.  208,33.  231,50. 
Servius  103,14*. 
Sextus   Empiricus  20,22.   31,14.    108,6. 

111,30. 
sexualité  9,19. 

Sidoine  Apollinaire  111,18.  217,36. 
Silius  Italiens  231,32.  280,36. 
Simplicius  48,35. 
Skymnos  (Ps.)  63,33. 
Smaragdus  251,16. 
Socrate  28,32.  45,6. 
Solin  123,15. 
Solon  22,19. 
Sophocle   31,2.    214,21.    —    Ant.    67,45. 

92,46.    102,32*.   125,20.   133,12.    238, 


43*.  —  El.  46,14.  —  Œd.  Col.  102,32, 

279,20*.    —    Œd.    R.     180,38*.     279- 

20*.  —  Phil.  29,42. 
Sozomène  22,34. 
Stace     18,30,41*.  27,14.    51,10.    111,11 

120,9.  236,50*.  238,26*.  267,44.  278 

49*. 
Stobée  19,8.  102,22*. 
Stoïciens  5,48.  20,18. 
Strabon  7,43*.  21,52.  230,9*.   278. 
Suétone    24,6.    57,49*.    58,50*.    59.40. 

103,51*.  120,40.  125,41.  145,31*.  236, 

44*.   278. 
Suidas  21,38.   112,5. 
Sulpice  Sévère  107,8*. 
symboHque  100,4.  129,1. 
Symmaque   107,50*. 
î^yntaxe    71,52.    73,32.     180,42.  "'—■'gr. 

27,43.    30,42.     34,7,32.     50,43.     57,4. 

72,7,52.   73,14.  125,18.  144,1.  167,50. 

175,6.    180,4.    281,40.    —   lat.    17,29. 

21,28.   31,5,8.46,39.   58,14.  59,30.  94, 

12.    174.47.    207,25.    278.    281,50. 


Tacite  18,14.   20,21.   31,53.   34,45*.   82, 

12.    122,35.    169,50.    —    Agr.    31,51. 

52,26.    124,46.    128,52.  —   Ann.   4,4*. 

120,46*.     122,8*.     124,43*.     233,16*. 

234,39*.    —    Dial.    20,21.    27,35,47*. 

86,5.  271,6*.  —  Hist.  107,8*.  237,40*. 
Térence  21,27.  31,5.  57,42. '118,45.  122, 

50.   123,26.  146,43.    169,24*.    —    Ad. 

125,22.    —    Andr.    65,13,46.    234,35*. 

237,38.    *  —  Eun.   65,46.   —  Heaut. 

27,34.  —  Phorm.  125,  22.  —  scoL  17, 

38.   176,9. 
Tertullien  54,31.  103,24*.  110,37*.5l58, 

26,28. 
Testament  (Ancien)  18,16,19,20,42.  22, 

36,50.  25,  32.  91,30,39.  92,48.  119,5. 
Testament  (Nouveau)  20,2.  22,2.26,30. 

30,45.    32,12.    102,36.    124,30.  143,25. 

169,24. 
théâtre  gr.  77,1.  92,28.  119,21.  —  rom. 

21,16. 
Teukros  de  Gyzique  113,12. 
Thémistius   17,36. 
Théocrite     109,44*.      169,46.      175,14*. 

233,17*.  —   scol.   108,22. 
Théodore  le  lecteur   22,35. 
Théodoret    107,4*.    111,32*.    161,41*. 
Théognis  26,47.  124,49. 
Théophraste  32,34.   49,13.   129,23.   277. 
Thrace  32  25 
Thucydide  30,15,42.   31,21.   86,5*.  102, 

20*.    172,2*.  235,42*.  237,35*.  238,18. 

242,5.     243,15*.     280,42.    282,16*.   — 

scol.  234  12*. 
Tibulle    3l',27.    45,23.    109,44*.    111,7*. 

112,12.    156,11.    230,27*.    236,38*. 
Timée  161,22. 
Tite  Live  14,12*.   48,8.   64,5,15.    65,33. 

78,2.    102,3.    104,42*.    116,50.    125,24. 

133,53*.    142,9*.     176,23.     179,38,45. 

251,21.  285,19*. 


I. 


TABLE    GENERALE    DES    MATIERES. 


295 


toponomastique  222,38. 

toreutique    75,2.    137,46    suiv.    163,11. 

188,19.  229,43. 
Trogue  Pompée  277. 
typi  episîolici  108,11. 

u 

universités  49,12.  51,47. 


Valère    Maxime    27,24.    35,3.    64,4,32. 

172,47.  285,33*. 
Valerius  Flaccus  22,5. 
Varius   57,53. 
Varron  3,4.  28,48.  103,13*.  110,2.  121,1. 

129,45*.  132,1.  145,26. 
Velleius  Paterculus  14,24.  22,32*.  23,4. 

121,45.  269,41. 
verbe  gr.  108,39.  135,9.  149,40.  —  lat. 

136,7. 
Vettius  Valons  23,34. 
Vigilantius  184,44. 
Virgile  80,25.    127,12.    216,29.   —   Aen. 

26,52.   56,38*.   118,9.    122,37.    159,38. 

185,27.  234,41*.  —    Bue.  30,29*.  47, 

27.  91,14.  102,20.  106,25.  108,22,34*. 

232,24*.  —  Georg.  kl, 21.  108,33.  145, 

21*.  238,28*.  —  scol.  30,35. 


Virgile  (Pseudo)  Appendix  47,6.  126,36. 
241,9.  —  Catal.  46,19.  57,  35*.  104, 
14*.  277.  —  Ciris  108,34*.  152,27.  — 
Culex   33,30.    216,12.    253,15.    270,29. 

Virgilius  Maro  115,51. 

Vitruve  107,35.  122,53.  176,53.  178, 
10*.  193,34. 


"W 


Weil  (H.)  224,40. 


Xénophon  18,12.  24,25.52,24.  133,37. 
253,50.  —  An.  21,37.  —  Apol.  27,52. 
54,39.  —  Athen.  Resp.  133,35.  — 
Cyn.  231,27*.  —  Econ.  32,50*.  — 
Hell.  55,19*.  108,3.  179,32*.  238,18. 
—  Mem.  104,12*.  —  Symp.   32,50*. 

Xénophon  d'Ephèse  278. 

Xiphilin  36,16. 


Zeller  33,37. 

Zenobius  66,21. 
Zozime   280,36" 


296 


TABLES    DE    LA    REVUE    DES    REVUES. 


II.  —  TABLE  DES  AUTEURS  D'ARTICLES 


Celte  table,  ne  comprend  que  les  noms  des  auteurs  d'articles  originaux 
(les  noms  des  auteurs  d'articl<.'S  simplement  critiques  n'y  figurent  point). 


Abbotl  (F.  F.).  174,32. 
Abramic  (M.)  138,.51.  139, 

6. 
Abt(A.)  10,12. 
Adler(M.)  146,29.  147,37. 
Ahlberg  (A.  W.)   281,3fi. 

282,11. 
Allen  (G.)  165,51.  178,20. 

—  (H.  F.)  171,44.  18C,11. 

—  (.I.T.  )  176,3.  181,15. 

—  (T.  W.).  230,5.  231,49. 
Aly    (W.)    102,5.    111,52. 

113,9. 
Amelung  (W.)  76,48.  137, 

35.  274,27. 
Anderson   (A.   R.)    175,2. 

180,16. 

—  (W.)  105,1.  179,45. 
Andréadès  39,34. 
Andresen  (G.)  82,12. 
Antîlés  184,9. 
Arfelli  (D.)  267,42. 
Arnal  211,17. 
Arnim  (H.  von)  147,1. 
Artymowicz  (A.i^.)  144,22. 
Arvanitopoullos    (A.    S.) 

258,26. 
Ashbv  (Th.)93,46.   236,1. 

273',48. 
Asmu<^  (J.  R.)  40,43.  108. 

17. 
AudoUent  218,26. 
Auri(,'cmma  (S.)  271,33. 
Awdrv  (H.)  244,12. 
B.  (A.)  197,34. 

—  (C.  D.)  170,47. 
Babedon  (E.)  185,31. 
Bahrfeldt  (M.)  141  40. 
Baldwin  (A.  H.)  253  1. 
Ballheimer  (R.)    77,14. 
Ballu(A.)  182,14. 
Baiig  (M.)  274,20,45. 
Bannier(W.)  28,38.  30,30. 
Bardt  (C.)  66,46. 
Barthel  (W.)  115,22.  274, 

6. 
Bartoli  (A.)  271,24. 
Barton  (G.  A.)  166,10. 
Barwick  (C.)  45,3. 
Bassett(S.  E.)  166,4. 
Bassi  (Dom.)  276,40.  277, 

7,21. 
Bâtes  (W.   N.).   166,7,28. 

167,3.  180,20. 


Bauer(Ad.)  143,34. 
Baunack  (J.)  102,20. 
Baur(P.  V.  C.)  167,39. 
Bavet  (A.)  162,45. 
Beàre   (John    I.)    238,29. 

240,29. 
Bechtel  (Ed.H.)  171,21. 
Becker  (C.  H.)  12,26. 
Reri;  (Nt'xo;  A.)  57,4. 
Behn  (F.)  115,5. 
Behnafchel  (O.)  73,53. 
Bekker  (E.  J.)  129,37 
Bell    (H.    J.)    7,35.    8,18. 

237,44. 
Bellinfî  (H.),  80,25. 
Benedetto     (L.     Foscolo) 

268,1. 
Bennet  (F.  M.)  167,40. 
Borfjer  (Philippe),  186,48. 
Bergman  (J.)  142,  11. 
Bernardini     (A.)     268,52. 

277,.^)  1. 
Berneker  (E.).  59,13. 
Bersanetti  (F.)  277,2. 
Beseler  (G.)  65,33. 
Besnier  (M.)  184,11.  196, 

31.  198,22.  199,11. 
Bethr  (G.)  4,14. 
Bick  (Jos.)  142,47. 
Bieber  (M.)  266,48. 
Bignone  (Hector)   270,27. 

276,39. 
Birt  (Th.)   54,11.   108,53. 

111,5. 
Bissing    (W.     v.)     75,11. 

139,30.  265,23. 
Bitschofwskv   (R.)   22,25. 

27,47. 
Bitterauf  (K.)  104,33. 
Bizot  182,43. 
Blanchard  183,24. 
Blanchet  (Adrien)  183,35. 

187,39.    200,1.    220,35, 

40.  227,6  sqq. 
Blankenstein     (M.     von) 

71,47. 
Blùmner(H.)26,39  .94,52. 
Blumenthal     (F.)    16,18, 

41. 
Bobeau  (O.)  182,46. 
Bodewig  (R.)  5,26. 
Boite  (F.)  266,52. 
Bokownew  (P.)  6,24. 
BoU  (F.)  9,17. 


Bonfanle  (P.)  276,6.  277, 

42. 
Bonner(C)  171,25.  179,28. 
Bonwetsch  (N.)  90,52. 
Borchardt(L.)  11,28.16,3. 
Boréas  (Th.)  255,29. 
Bouché-Leclercq  (A.)  212, 

34.  224,41. 
Bourgeois  (V.H.)   284,11. 
Brakman  (C.)  161,12.  278, 

47. 
Brandenburg   (G.)    211,1. 
Brandes  (W.)  106,34. 
Brassloff  (St.)  146,1. 
Brause  (J.)  58,31. 
Bréal    (Michel)    191,14. 

222  39. 
Breasted  (J.  H.)  166,13. 
Breccia  (C.)  285,46.  286,7. 
Bréhier  5,48.  189,24. 
Breuil(Ii.)  184,51.195  32. 
Brinkmann    (A.)    107,22. 

108,11.   111,31.  113,10. 
Brooks  (E.  W.)  36,25. 
Bruck  28,41. 
Brûckner  (A.),  263,40. 
Briigmann  (K.)  3,13.  72, 

14.  73,16  sqq. 
Brugnola  (V.)  267,45. 
Briihn  (Edw.)  95,43. 
Bruston  183,28.  211,18. 
Buck  (C.  D.)  74,9.  171,52. 
Bulle  (H.)  11,52. 
Burckhardt  Biedermann 

(Th.)  284,3. 
Buren  (A.  W.  von)  178,39. 
Burkhard  (K.)  145,2. 
Burrows  (R.   M.)    228,34. 

248  33. 
Bury  (J.  B.^  245,25. 
Buschnell  (G.  C.)   180,24. 
Busse  (A.)  106,45. 
Butler  (L.)  238,36. 
Gagnât  (R.)  12,13.  184,14, 

41.     185,11,46.    186,    7 

sqq.  187,7.  188,29.  196, 

31.  198,22.  199,10. 
Gallander  (T.)  166,1.  232, 

18. 
Gampi  (L.  de)  139,13. 
Cannizzo(V.)  267,20. 
Cantarelli(L.)271,44.  272, 

12  sqq.  285,48. 
Gapart  (Jean)  211,6. 


II. 


TABLE    DES    AUTEURS    D  ARTICLES. 


29^ 


Gapitan  187,4. 
Capps  (C.)  168,2. 
Caputi  (Ada)  275,47. 
Garcopino  (J.)  272,50. 
Caro  (G.)  266,2. 
Carter  (J.  B.)  165,36. 
Casagrandi  (V.)  267,22. 
Caskev  (L.  D.)  165.51. 
Caspari  (M.  O.B.)  2.36.44. 
Castiglioni    (A).)     267,48. 

278,5. 
Castriotis  (P.)  259,15. 
Gawadias  (P.)  115,39. 
Cerasoli  (F.)  272,14. 
ChaneJ  (G.)  181,53. 
Charilonides  (Ch.  Ch.  f.) 

279. 'i5.   280,11. 
Ghatolain  (Louis)   272,36. 
Ghatzidakis  (G.   N.)   254, 

31.  255,5,29. 
Ghopsman  (G.  L.)  235,48. 
Gholodniak  (J.)  108,37. 
Ghristensen  (H.)  93,2. 
Giardi-Dupré  (G.)  74,5. 
Glapp  (E.B.)  181,19. 
Gleasbv  (H.  L.),  180,  27. 
Glédat  (J.)  186,38. 
Glorc  213,36. 
Clermont  -  Ganneau    185, 

15.  186,33.  187,14.  190, 

2. 
Gollij^non  (M.)  186,44. 
Collinet(P.)  192,17,36. 
Gollins  (S.  T.)  231,40. 
Goinago  (A.)  138,51. 
Gompernass  (Joh.),   57,8. 
Condos  (K.  S.)  253,41. 
Gonrat(Max)  132,3. 
Contessa(G.)  268,5. 
Gornford  (F.  M.)   230,48. 

231,43. 
Cornu  (Jul.)  142,36. 
Gorradi  (G.)   271,20.  277, 

12. 
Cosattini    (Ach.)     276,42. 

277,50.  278,4. 
Costa  (G.)  267,38.  269,42. 

271,8.  277,34. 
Gostanzi  (V.)  277,23. 
Gourteault  (P.)  214,46. 
Cowper  (H.  S.)  247,  11. 
Grônert  (W.)   66,29.   109, 

27.   113,6.   137,18.   139, 

22. 
Croiset(A.)  212,12. 
—  (Maurice)   186,30.  212, 

41. 
Grusius  (O.)  105,35. 
Cserni  (A.)  155,30. 
Cultrera(G.)  275,41. 
Cummings  (L.  G.)  167,37. 
Cumont  (F.)  13,9.  139,28. 

157,44. 
Guny  (A.)  215,6  sqq.  216, 

1,35.  217,4.  218,24. 
Guq  (E.)  192,24. 
Curcio  (G.)  277,29. 


Curtis  (C.  D.)  178,32. 
Czete  (Jules)  156,14. 
Gzeizel  (J.)  157,20. 
Gzengeri  123,9. 
Czerep  (J.)  123,8. 
D.  (H.)  128,18. 
Dalmasso    (L.)    269,29. 

276,33. 
Damsté    (P.    II.)    278,49. 

280,36. 
Danfelsson  (O.  A.)  74,12. 
Darier  (G.)  272,29. 
Dattari  227,10. 
Dawkins   (R.   M.)   227,32 

sqq.  248,47. 
De  Backer  (Em.)  158,29. 
Dobray  (L.)  193,15. 
Debrunner  (A.)  71,31. 
Déchellette     (J.)      183,9. 
193,24.  195,10,  22.  196, 
14. 
Dccourdemanche   (J.   A.) 

197.25. 
DofTner(M.)  266,37. 
Dei.ssmann  (A.)  92,49. 
Delaporte  (L.)  196,13. 
Delaruelle  (L.)  158,42. 
Delatte  (A.)  161,22. 
Delaltre  183,16  sqq. 
Delisle  (L.)   186,52. 
Dennisson    (W.)     166,47. 

173,36. 
Deonna  (W.)  193,22.  195, 
24.  258,14.  284,17  sqq. 
De  Stoop  (E.)  162,9. 
Dickins  (G.)  228,9. 
Diehl  187,42. 
Diekamp  (F.)  35,34. 
Diels  (Paul)   115,32.   135, 

22 
Dieterich(K.)      73,24. 
Dieudonné  226,44.  227,19. 
Dieulafov  184,30.  185,25. 
Dinsmodr  (W.  B.)  167,47. 
Dissel  (K.)  92,35. 
Ditlmever  34,25. 
Dittrich  (0.)  73,48. 
Dobchutz(v.)  35,40. 44,42. 
Dobson  (J.  F.)  234,2. 
Dôhring  (A.)  59,18. 
Dôrpfp.d  (W.)  77,6.  127,9 

263,39.  264,21  sqq. 
Domaszewski  (A.  v.)  9,3. 

10,4.  114,6,19,43. 
Donau  (G')  182,3. 
Drachmann  (A.  B.)  67,45. 
Draseke  (J.)  40,28. 
Dragendorff  113,41.   114, 

20. 
Dragoumis     (St.)     254,4. 
255,25.    257,7.    258,46. 
Dresse:  116,8. 
Droop       (J.P.)       227,51» 

228,25. 
Druser  (W.)  113,36., 
Ducati  (P.)  136,41.  268,8. 
275,32. 


Duhn  (E.  V.)  9,23. 
Dupréel  (E.)  6,5. 
Durm  (J.)  136,38.  139,26. 
Eastman  (  C.  R.)  170,8. 
Ebersolt  (J.)  196,33. 
Eberz  (J.)  6,10. 
Eckhardt  (Kurt)  14,42. 
Eckinger  (Th.)  283,14. 

284,50. 
Edgar  (G.  G.)   285,43. 
Edmonds  (J.  M.)   231,30. 

322,15.   233,54.  234,29. 

235,51.  238,15. 
Egbert(J.  C.)  178,43. 
Egelhaaf  (Gottl.)  54,23. 
Egger  (O.)  7,28. 
Eisele(Fr.)  129,52. 

—  (Th.)  96,27. 

Eisler  (R.)  98,36.  99,35. 

218,28. 
Eitrem  (S.)  101,31. 108,42. 

163.33. 
Elderrv(R.  K.  M.)  229,31. 
Ellingèr  (G.)  93,40. 
Ellis  (A.J.)  238,23. 

—  (Robinson)  240,32. 
Endres  (J.  A.)  69,43. 
Endt  (J.)  145,41.  146,38. 
Engelmann     (R.)     22,26. 

114,28.   137,29.  273,32. 
Enthoven  (L.)  95,5. 
Erman  (A.)  115,34. 
Ermoni  (V.)  225,44. 
Esdailfi  (Arundell)  242,22. 

—  (Kath))  273,40. 
Espérandieu   (C)   182,44. 

183,36,42.    186,    llsqq. 
Esposito  (M.)  240,35. 
Eusebiette  (P.)  6,29. 
Fabia  (Ph.)  120,46. 
Faider  (Paul)  158,5. 
Farrel  (J.)  211,18.  228,1" 
Faulhaber  (M.)  40,6. 
Fawcins  (G.  E.)  243,16 
Fay  (EdwinW.)  135,6,15. 

169,3.   175,4.   231,37. 
Feder  (A.  L.)  143,50. 
Fels  (G.)  283.6. 
Ferguson   (W.   S.)    13,31. 
Ferrari  (G.)  36,34. 
Fevtmans  (G.)  159,38. 
Fick  (A.)  57,9.  135,10. 
Filow  (B.)  12,44.  75,31. 
Fischer  (J.)  140,41. 
Fisher  (G.  D.)  237,41. 
Fitz-Hugh  (T.)  166,44. 
Flickinger  (R.  G.)  180,34. 
Fliniaux(A,)193,5. 
Forsdvke(E.J.)  233,51. 
Forstèr  (E.  S.)  237,35. 

—  (R.  H.)  233,6. 
Foster  (B.  O.)  168,15. 

—  (F.  M.)  172,14. 
Foucard  (P.)  224,42. 
Fournier  (P.)  200,16. 
Foville  (J.  de),  226,27. 
Fox  (Adam)  236,32. 


298 


TABLES  DE    LA    REVUE    DES   REVUES. 


Fraenkel  (E.^  55,46. 
Francisci  (P.  de).  276,10. 
Francotte  (Henri),  158,45. 
Frank  (T.)  169,11.  172,5. 

173,4.  176,41. 
Fraser  (J.)  170,47.  234,9. 
Frati  (Lod.)  277,45. 
Fredrich  (C.)  262,42.  263, 

5,52.  265,  20. 
Frémont  227,18. 
Frère  (Henri)  272,41. 
Frick  (O.)  54,40. 
Frickenhaus  (A.)   262,25. 

263,32. 
Friedlander  (P.)  58,4.  65, 

30,  265,33. 
Friedrich  (G.)  98,2. 
Frôlich  (L.)  283,12,30. 
Frothingham  (A.  L.)  165, 

45.  166,24.  175,51. 
Fulda  (K.)  134,5. 
Funaioli  (G.)  278,1. 
Gaar(E.)  144,46.146,7. 
Gardikas  (G.  K.)  254,37. 
Gardiner  (E.  M.)  166,41. 

167,8  sqq. 
Garin  (F.)  278,13. 
Garnier,  née  Mœwes  (Ka- 

tharine  von)  73,52. 
Garrod  (H.  W.),   229,37, 
Gassies  226,33. 
Gassisi  39,36. 
Gatti  (G.)  272,15. 
Gauckler  (P.)  186,8.,  190 

23.  272,46. 
Gauthier  (J.)  182,5. 
Gelzer  (M.)  8,13. 
Genouillac  (H.  de)  226,2. 
Gercke  (A.)  54,13. 
Gérin-Ricard  (H.  de)  182, 

33. 
Gerland  (E.)  29,23. 
Gernet  (L.)  219,24. 
Giannopulos    (N.    O.) 

264,19. 
Gilbert  (Otto)  5,38.  93,16. 

101,36.  107,26. 
—  (Walther)    97,47.   133. 

19. 
Gildersleeve(B.  L.)  167, 50. 
Girard  (Paul)  185,45.  187, 

17,  192,33.  217,30.  222, 

16. 
Giri  (G.)  270,1.  277,24. 
Gleye  (G.  E.)  100,45. 
Gloty    (Gustave)     225,47 

257,42. 
Goedeckemeyer  (A.)  6,13. 
Goessier  (P.)  114,34. 
Goctz  (G.)  3,4. 
Goldbacher  145,22. 
Gollob(E.)142,19,26.  143, 

19. 
Gomperz     (Th.)     107,10. 

145,47. 
Goodell  (Th.   D.)   180,38. 
Gothein  (M.)  265,48. 


Gow  (J.)   237,21. 
Grammont  (M.)  74,28. 
Graubart   (D.)    146,35. 
Grégoire   (H.)    39,27.   40, 

51.    41,1.    65,27.   161,9, 

31.  255,41.  256,16.  257, 

10. 
Greif  (Francisque)  220,53. 
Grienberger  (von))  59,23. 

72,18. 
Grôbe  (P.)    263,14.    267, 

10. 
Grueber  (H.   A.)    252,42. 
Grundy    (G.    B.)    234,33. 

235,42. 
Gsell    (Stephan)     182,41. 

211,19. 
Guénin   (C«)    183,19   sqq. 
Guillaud  (D--  J.  A.)   216, 

27.  218,22. 
Gummere  (R.  M.)  180,40. 
Gunther  (A.)   115,2. 
Gustafsson    48,41. 
Guyer  (S.)  11,34. 
H.  (G.  F.)   252,50. 
Haas  (A.   E.)   5,47. 
Haberleitner  (O.)   100,23. 
Hackl  (R.)  9,32  sqq. 
Hadzsitz   (G.    D.)    168,8. 

179,41. 
Haie    (W.    G.)    180,42. 
Hall  (H.   R.)    242,53. 
Hampel  (J.)   154,32   sqq. 

155,45. 
Hands    (A.    W.)    251,52. 
Harnack  (Ad.)  115,30,45. 
Harris  (W.  F.)  165,52. 
Harrisson   (J.   A.)    10,10. 
Harry     (J.     E.)     180,44. 

233,12.   237,33. 
Hartman    (J.    J.)    278,43 

sqq.    279,1,46.    280,    2 

sqq.    281,12. 
—  (K.)  104,49. 
Haskins  (Ch.  H.)  177,40. 
Hasluck  (F.  W.)   228,19. 

242,40. 
Hatzfeld     (Jean)     257,24 

sqq.    257,30. 
Hatzidakis  (G.  N.)  56,53. 

59,36,41.  74,24. 
Hauck    (Gg.)    33,50. 
Haug    (F.)     113,43,48. 
Hauler    (E.)   145,45.  146, 

14,43. 
Hauser(F.)  136,42.  137,6. 

139  33. 
Hausr'atli  (Ad.)  54,8. 
Haussoullier    (B.)    13,51. 

184,22.   186,23.   188,25. 
Hautecœur  (L.)   273,3. 
Hautsch    (Ernst)     91,30. 
Havers  (W.)   74,28. 
Head   253,4. 
Heberdey   (R.)    265,51. 
Hébert    (Marcel)    162,51. 
Heeringa   (D.)    105,14. 


Hegedûs  (J.)  156,34. 

Heiberg  18,7. 

Heidel     (W.     A.)     22,11. 

169,24.   172,11. 
Heidenhain   (Fr.)    133,53. 
Heinlein    (St.)    13,45. 
Heinrici   (G.)    4,35. 
Heinze   (M.)    3,3. 

—  (R.)  4,48. 
Heisenberg  (A.)   93,29. 
Hekler   (A.)    75,2.    138,6. 

154,46.    155,35,49. 
Helbig  (W.)   136,31. 
Hellebrant  (D.)  156,50. 
Helm  (K.)  73,37. 
Helmke   114,53. 
Hempl  (G.)   180,45. 
Hénault  (M.)    182,37. 
Henberger(I.)  283,17  sqq. 
Henen  (P.)    158,26. 
Hentze  (G.)   135,9. 
Hepding    (H.)     266,30. 
Herbig  (G.)  56,45.  58,16. 

106,46. 
Hermann  (Ed.)  72,3.  74, 

14. 
Héron  de  Villefosse  182, 

38.    183,6  sqq.   184,19. 

185,3  sqq. 
Herwerden  (H.  van)  107, 

24.  108,18.  278,53.  280, 

3  sqq. 
Hey  (0.)   6,35. 
Hillervon  Gârtringen  (F.) 

263,24.   266,10. 
Hincks  (M.  A.)  198,23. 
Hirschfeld     (O.)     115,32. 

117,3. 
Hirzel   (R.)    3,22. 
Hitchcock     (F.     R.     M.) 

oog  AO 

Hôffding    (H.)    163,21. 
Hôlder  (E.)  129,47. 
Hôttermann  (Ernst)  133, 

41. 
HoffiUer   (V.)    155,36. 
Hoffmann  (Ernst),  83,19. 

—  (H.)    138,20.    139,34. 
Hogarth  (D.   G.)    228,22. 
Holbach  (F.  v.)   267,5. 
HoUeaux  (M.)  15,25.  185, 

36. 
Holmes    (T.    R.)    229,26. 

231,5.  234,4.  238,39. 
Holthausen  (F.)  74,3. 
Homolle   186,46.    187,11. 
Hornyânszky  (Jules)  156, 

37. 
Housman  (A.  B.)  229,50. 

231,28.  253,15. 
Howorth  (H.    H.)    240,7. 
Hubert  (H.)  196,40.  198, 

39. 
Hudé  (K.)  163,29. 
Hûbner  (P.  G.)  193,38. 
Hûckel  (G.  A.)  216,50. 
Hullsen    (Gh.)    165,46. 


II.   —   TABLE    DES    AUTEURS    D  ARTICLES. 


299 


Hujer  (O.)  73,19. 
Hussev  (G.  B.)  230,51. 
Hutton  (M.)  180,47. 
Ibscher    (H.)    8,22. 
Ihm    (Max)    54,16.    61,7. 
Imhoof-Blumer  (F.)   160, 

53. 
Immisch  (0.)  58,33. 
Issleib  14,31. 
J.  214,53. 

Jackson   (C.    N.)    177,35. 
Jacobsohn  (Hermann)  62, 

17.134,36.  135,19. 
Jacobsthal  (P.)  264,47. 
Jacoby   (F.)    11,23.    65,7, 

44.    112,13. 
Jahn  (V.)  283,39.  284,38. 
Jalabert  (Le  P.)  183,29. 
Jamar  (A.)   158,39. 
Jameson   226,44. 
Janko  (J.)  56,  6. 
Jannaris  (A.   N.)   238,31. 
.lardé    (Aug.)    212,19. 
Jatta    (M.)    273,21. 
Jeep  (L.)  97,32. 
Jirâni   (0.)    151,32. 
Johnson   (A.    C.)    173,46. 
—  (H.)  234,7. 
Jolies   (A.)    77,24,35. 
Jones  (H.  L.)   232,26. 
Jonghe  (V*«  B.  de)  161,3. 
Jordan    (Hedwig)    92,46. 
Joret  (Charles)   188,24. 
Jouquet  190,13. 
Jullian     (G.)      185,22,30. 

187,9,19.    213,33,44. 

214,41.   216,24,42.   217, 

51.    218,8   sqq. 
Jung(J.)  139,14. 
Jurenka  (H.)  146,17. 
Kakridis  (Th.  A.)  255,19. 
Kalb  (A.)   34,38. 
Kallenberg  (M.)  17,49.  81, 

45. 
Kallôs  (E.)    156,19,26,53. 
Kantorowicz    130,13. 
Kappelmacher   (A.)    144, 

35. 
Karo    (G.)    10,8.    256,24. 

257,5.   262,49. 
Kasarow  (G.)  16,14. 
Kawerau    (G.)    264,10. 
Kavser     (Simon)      158,7, 

27,38. 
Keil  (B.)  63,21. 
Kekule  115,46. 
Keller    (O.)    145,30    sqq. 
Kellogg    (G.    D.)    169,50. 

180,50. 
Kenyon  (F.  G.)  243,23. 
Keramopoullos     (A.     D.) 

257,11.   258,47.   261,48. 

263,49.  265,26. 
Keys  (D.  R.)  180,53. 
Kieckers  (E.)   72,37,53. 
Kiepert    (R.)    10,39. 
Kind  (F.  E.)  67,39. 


Kirchner  (J.)  262,2. 
Kirschmer  84,40. 
Kjellberg    (L.)    282,14. 
Kiotz    (A.)     64,2.    95,50. 

107,38.    108,23.    111,11 

sqq. 
Kluge  (F.)  55,1.  56,23. 

—  (Th.)   171,48. 
Knapp  (C.)  181,1. 
Knôll  (P.)    146,2. 
Knoke   114,20. 
Knorr  (R.)   115,7. 
Koenen  (C.)  120,12. 
Koepp  (Fried.)  95,7.  115, 

15. 
Kôrber  114,11,48. 
Kôrte  (A.)  65,10. 

—  (G.)  91,38. 
Kohi  114,53. 
Kolâf   (A.)    152,27. 
Kornemann     (E.)     11,35. 

14,25.     15,16.    16,22. 
Kornilzer     (A.)      146,31. 

148,53. 
Krâl    (Joseph)    153,16. 
Kraus  (M.)   233,20. 

—  (O.)  32,31. 
Kïenek   (Fr.)    152,20. 
Kretschmer  (Pau')  56,41. 

58,17.   59,30.    129,44. 
Kroll(W.)  106,25.  133,17. 
Krom  (N.  J.)  63,18.  279, 

32. 
Kromayer  (J.)  15,39.  70, 

37. 
Kronenberg  (A.   J.)   230, 

13.  231  2. 
Kropatschek  (G.)  113,16. 

114,2. 
Krûger    114,35.    115,9. 
Krumbacher   (K.)    39,32. 

44,28   sqq.   74,30. 
Krvpiakiewicz  39,51. 
Kubitschek     (W.)     140,3 

sqq.  141,10  sqq. 
Kubler  (B.)   130,2. 
Kugéas  (S.)  35,49. 
Kunst  (K.)    148,41. 
Kunze  (R.)  113,8. 
Kurtz   (B.    P.)    181,20. 
Kuruniotis    (K.)     263,29. 
Ladek  50,18. 
Lagercrantz  (0.)  74,25. 
Laing  (G.  J.)  179,17. 
Laird  (A.  G.)  175,12. 
Lamberton   (G.   D.)    166, 

37. 
Lambertz  (M.)  24,42.  28, 

10. 
Lambropoulos  (Al.)    254, 

14. 
Lamer  94,42. 
Landgraf  48,42. 
Lâng  (M.)   154,48.  155,9. 
Langhammer  (A.)    14,38. 
Laqueur  (R.)  63,8.  64,14. 
La  Rue  Van  Hook  173,18. 


Lattermann    (H.)    263,1- 

266,43. 
Lattes    (Elia)    56,51.    59, 

24.  276,20. 
Lauer  183,27. 
Laurand  (L.)  27,31. 
La  Ville  de  Mirmont  (H. 

de),   217,35. 
Lease  (E.  B.)  169,47. 
Lechat(H.)  196,22.  213,6. 

214,38. 
Lechner  (J.)  135,49. 
Le  Coq  (A.  von)  117,1. 
Lécrivain  (Ch.)  226,10. 
Leeuwen,   J.   f.   (J.   van) 

278,44.  279,2  sqq.  280, 

6  sqq. 
Lefébure  (E.)  211,7. 
Lefebvre  (G.)    286,2. 
Lehmann  (Konrad)  13,16. 

78,44. 

—  Haupt  (G.   E.)   12,37. 
13,3. 

Lehner  (H.)  114,24. 
Lenchantin  de  Gubernatis 

(M.)    277,17. 
Lenel  (0.)   130,41. 
Léo  (F.)   63,6.  66,52.  91, 

35. 
Leroux   (G.)    256,39. 
Levi  (Is.)  212,2. 

—  (L.)    267,43. 
Lidén  (Evald)  57,22. 
Lieblein   (J.)   278,24. 
Lincke  (K.)   105,30. 
Lindsav    (W.    M.)    27,22. 

59,39'.    172,47.    229,20. 
Lippold    (G.)    99,7. 
Lipsius  (H.)   4,9. 
Litt  (Th.)  106,42. 
Lôfstedt    (E.)    281,21,51. 
Lœw  (E.  A.)   64,53.  121, 

25. 
Lôwy  (E.)   138,26. 
Loofs  115,29. 
Loth   (J.)    200,31,50. 
Lubeck  (K.)   69,40. 
Lumbroso  (G.)  6,47.  285, 

17. 
Lundstrôm  (V.)   282,9,33 
Luterbacher    (F.)     79,51. 
M  (E.  T.)  173,41. 
Maas  39,33:^41,6. 

—  (P.)  99,30.  102,17. 
Maccari  (L.)   28,21. 
Macchioro     (V.)     137,52. 

138,38.   267,39. 
Macdonald  (G.)  251,47. 
Mackenzie  (D.)  228,44. 
Mackworth    (A.    G.    P.) 

232  29. 
Mac  Rae  (D.  A.)  170,40. 
Macurdy   (G.    H.)    175,7. 
Mahaffy  240,33. 
Mahler  (E.)    155,12,39. 
Maier  (A.)  139,38. 
Malaval  (E.)   286,22. 


300 


TABLES    DE    LA    REVUE    DES    REVUES. 


Malten   (L.)    9,52.    10,15. 
Mancusso      (U.)      267,22. 

277  28 
Manig'k  (A.)  130,26. 
Manitius    (M.)    101,44. 
Mansion  (J.)  159,29.  160, 

22. 
Marc  39,34. 

Marchant  (E.  C.)  238,18. 
Marchi  (A.   de)   276,19. 
Mariani   (L.)268,7.  271,52. 

257,45. 
Marshall    (F.    H.)    75,41. 

247,1. 
Marteaux    (M.)     214,2. 
Martin  (A.  T.),  230,16. 
Mârton  (L.)   154,39. 
Marucchi  (O.)   271,37. 
Marx  (F.)  94,47.  95,47. 
Mason  (Dora)   229,9. 
Maurice    (Jules)     160,52. 

184  36. 
Mavrosordato  (F.)  253,2. 
May  (G.)  132,16. 
Maver  (M.)  18,37. 
Mei'llet  (A.)  55,38. 
Meiser  (K.)   21,20.  32,50. 

63.25.   106,52. 

—  (O.)  34,20. 
Meister    (K.)    108,47. 

—  (R.)  3,29.  16,28.  74,19. 
Meltzer  (H.)    74,23. 
Mendel  (G.)  256,47. 
Menozzi    (El.)     267,46. 
Mercati   (G.)    39,36.    108, 

19.  276,2. 
Méridier  (L.)   222,47. 
Merlin  (A.)   12,51.   14,22. 

182,10.    183,15,20.    185,  , 

42.    186,40.    190,7. 
Merrill    (E.     T.)     146,10. 

176,26. 

—  (W.    A.)    181,21,31. 
Mess  (A.  von)  108,3. 
Messonjîer  (L.)    253,11. 
Mestwerdt    (G.')     113,28. 
Methnor   (Rud.)    94,13. 
Mewaldt  (J.)   62,22. 
Mever  (Ed.)   116,19,34. 

—  (P.  M.)  8,1. 

—  (R.  M.)   73,41. 

—  (W.)  aus  Spever  91,12. 
Mevnial  132,16.*' 
Michel  (Ch.)  211,36. 
Michon  (E.)   182,48.  190, 

26.  221,21. 
Mie  (P.)  265,9. 
Milani     (L.     A.)     267,33. 

275,48. 
Miller  (C.   W.   E.)    180,4. 

—  (W.)  247,18. 
Millet  (G.)   185,13. 
Milne  (J.  G.)  252,18.  253,6 
Miske  (M.)   154,52. 
Misson   (J.)    160,14. 
Mitteis  (L.)  131,39.  132,8. 
Moeller  (J.)  94,9. 


Moï^omn  (R.  V.  D.)  166, 

33. 
Monceaux  (P.)  182,8.  183, 

19  sqq.   185,7. 
Monchicourt  182,27. 
Monnier  132,16. 
Montanari  213,22. 
Moore   (C.    H.)    177,30. 
Morelli  (C.)    277,52. 
Moret  (Al.)   212,14. 
Morey   (C.    R.)    166,20. 
Mortet  (V.)   193,35. 
Mouhn   (Fr.)    183,42. 
Mowat  (R.)    141,45.   183, 

45,  226,35.  227,22.  251, 

42. 
Mûller  (A.)  92,29.  103,12. 

—  (B.  A.)   11,15.  105,33. 

—  (Gh.)  151,35. 

—  (C.  F.  W.)  58,15. 

—  (Guide)  135,36. 

—  (H.)  78,4.  143,25. 

—  (K.)   264,35.  266,25. 

—  (S.)  163,12. 
Munsterborg  (R.)  139,52. 
Miinzer  (F.)  62,43.  93,26. 
Murray  (A.  T.)   181,23. 
Mustard(W.)  169,45.  181, 

3. 
Mutschmann   (H.)    108,6. 

111,30. 
Naber  (J.  C)  280,26.  281 

1. 

—  (S.  A.)  132,16.  278,34. 
Nachmanson  (Ernst)   57, 

20.  262,45.263,41.  281, 

40. 
Naef  284,39. 

Nathansky    (A.)     146,27. 
Navarre  (O.)  214,32. 
Naylor    (II.    D.)    234,40. 

236,46. 
Nazzari    (Or.)     277,10. 
Nebe  (A.)  31,14. 
Nelson  (A.)   282.27. 
Némethy  (G.)  111,7.  156, 

11. 
Nestlé  (Eb.)  23,15.  25,53. 

27,5.    32,8.    39,25.    84, 

48.  85,47.  102,53. 

—  (Wilh.)   91,53.   121,25. 
Neubauer  (Louise)   146,6. 
Neustadt  (E.)   61,40. 
Nicole   (G.)    272,29. 
Niedermann  (Max)  55,36. 

56,16.  58,13. 
Niemann    (G.)    138,47. 
Niese    (B.)    63,27,39. 
Nilsson    (M.    P.)     164,19. 

264,13. 
Noack  (Ferd.)  23,30. 93,44. 

262,39. 
Nogara  (B.)  268,9. 
Nohl  (H.)  123,52. 
Oberholzer  (A.)  284,25. 
Obst  (E.)12,  29.  15,2. 
Oehïer   (R.)  138,44. 139,24 


Oldfather  (W.  A.)  179,36, 
Oman  (G.)  252,26. 
Oppenheim(D.  E.)  144,41 
Orbaan  (J.)   271,26. 
Orosz  (A.)   155,29. 
Orsi  (P.)  273,53. 
Otto    (W.)     7,49.     10,27. 

66,  49.  110,1. 
Overstreet(H.  A.)  181,43. 
Owen  (S.  G.^  231,32.  234, 

39. 
Pace  (B.)  267,23. 
Pachali    40,39. 
Pachtère  (F.  G.  de)  273,6. 
Pagenstecher  (R.)    77,11. 

167,32.    263,8.    285,38. 
Pais  (Et.)    14,34.   270.27. 

275,21. 
Papaconstantinou    (M.) 

217,31. 
Papadopoulos-  Kerameus 

(Ath.)   255,15. 
Papageorgiu     36,19,32. 
Papavassileiou     (G.     A.) 

254,41. 
Parete  (L.)    274,48. 
Paribeni  (R.)  268,10. 
Parmentier    (L.)    161,41. 

196,37. 
Partsch    (J.)     4,18.    131, 

15. 
Pascal    (G.)    268.70.    269, 

15.  271  6.  276,5,22.  277, 

13. 
Pasquali  (G.)  276,35. 
Paton  (W.  R.)   230.15. 
Patrono   (C.    M.)    277,41. 
Patrubâny  (L.  von)   134, 

44. 
Pavlu  (J.)  144,15. 
Pears  239,13. 
Pearson    (A.    G.)    238,42. 
Pecz    (V.)    156,3,25. 
Pélissier  (L.  G.)   215,4. 
Pellogrini  (M.)  278,7. 
Penovre(J.  fï.  Baker)  245, 

9.  247,24. 
Perdrizet    (Paul)    219,38. 
Perrenet    216,37. 
Perrin  (B.)  170,21. 
Perrot(G.)  184,25,48.185, 

33  sqq.  186,49.  188,12, 

33. 
Persichetti    (N.)     273,12. 

274,18,40. 
Pestalozza    (Ub.)   276,15. 
Peter  (H.)  3,17. 
Petersen    (E.)    10,49.    12, 

33.  76,30.  111,34. 
Peterson    (W.)    231,36. 
Petersson  (H.)    71,49.  72, 

44.  73,13.38. 
Petra  (G.  de)   275,23. 
Pettazoni  (R.)  275,9.  276, 

49. 
Peyrony  187,5. 
Pfuhl  (E.)   96,23. 


II. 


TABLE    DES    AUTEURS    D  ARTICLES. 


301 


Philipon  (E.)  199,19.  200, 

24. 
Philipp     (Ed.)      146,34. 
Philippson     (R.)      95,21. 

106,19. 
Phillimore  (J.  S.)  175,11. 

234,36. 
Pichon  (R.)   184,43.  185, 

27.  212,51.  216,17. 
Piganiol  (A.)  188,14.  189, 

7.    190,9.    272,37. 
Pigorini  (L.)  275,34. 
Pinza  (G.)    66,37. 
Piroutet  (M.)  193.32.  195, 

10,22. 
Pizzagalli  (A.  M.)  267,47 

276,3. 
Platon  (G.)  191,53. 
Platt     (Arthur)      231,24. 

232,5.    234,31.    236, 't8. 
Plésent  (Ch.)  216,13. 
Pluss  (Th.)   92,38.  94,17. 
Pohlenz  (M.)   61,11. 
Poinsot    (L.)    12,51. 
Pokrowskij  (M.)   106,2. 
Politis    (N.)    266,9. 
Pollak    (L.)    137,21.    139, 

35. 
Pomtow(H.)  11,51.  1S,'.4. 

25,7. 
Post  (C.  R.)  177,45. 
PcstgatR   (J.    P.)    229,52. 

230,28.   233,14.   236,93. 

240,52. 
Pottier     (E.)     186,13.3V. 

187,20. 
Poulson  (Fr.)   28,23. 
Poutsma    (.\lb.)     279,17. 
Powell  (J.  U.)  233,21. 
Pradel  (Fritz)  9,19.  56,24. 
Prandlt  (  t\.)  262,12. 
Prato   (E.)    267,30. 
Premerstein  (A.  v.)  11,34. 

266,15,41. 
Prescott  (H.  W.)   171,10. 

175,13.   181,27. 
Pressi  (Eloisa)  267,50. 
Pressler  (Edm.)  44,48. 
Pringsheim  (A.  G.)  265,39. 
Probst  (Otto)  56,51.  100, 

49.  105,12. 
Profumo  (Att.)  277,33. 
Przvchocki    (G.)     146,28. 
Puchstein  (O.)  77,37.  116, 

33. 
Purser  (L.   C.)   241,3. 
Putnam   (E.    J.)    173,12. 
R   (P.)    257,41. 
Rabe  (N.)   108,9.  111,47. 
Rabel  132,16. 
Radermacher  (L.)  102,27. 

144,2.    149,36. 
Radet(G.)  215,15.  217,26. 
Raeder  (II.)  163,26. 
Ramsay  (W.  M.)   232,21. 
Rand   (E.    K.)    176,10. 
Ranson  (G.  L.)   175,6. 


Rasi  (P.)   268,23.  276,53. 

278  6. 
Ratti  (Ach.)   276,21. 
Rediadis  (P.  D.)   258,41. 
Regling  (K.)    65,24.   134, 

32.  140,38.   141,8. 
Reichel   (A.)    265,43. 
Reichelt  (Karl)  134,46. 
Reinach    (A.    J.)    187,31. 

189,2,44.    190,29.    193, 

44.  194,9.  196,18.   198, 
36.  199,14.  211,39.221, 

26.  223,20.  286,15. 

—  (S.)  184,16,32.  186,3. 
16.  193,46  sqq.  194,3, 
:'.0.  195,33.  196.42.  197, 
13  sqq.  198,37  sqq. 

—  (Th.)  67,47.  184,44. 
186,7.  223,2.  224,41. 
258,11. 

Renauld  (Em.)   223,13. 
Rennio  (W.)  229,24. 
Ronsch  (W.)  65,23. 
Reuss  (Fr.)  11,16.  101,51 
Rhomaios(K.  A.)  263,36. 
Ribezzo  (Fr.)  276,52. 
Ricci  (S.  de)  184,38.  195, 

34.  200,29.  213,19.  286, 

13. 
Richards  (H.)  229,16.  230, 

11.  237,31. 
Ridder  (A.  de)  223,18. 
Rindrioisch  (Gg).  96,42. 
Ringsheim  (H.  G.)  266,5. 
Ritter(C.)  100,10.    101,14. 
Ri(terling(E.)      5,14    sq. 
Rivoira  (Teresio)   275,25 
Robert    (C.)     63,26.     65, 

2,28.  66,5.  67,48. 
Roberts(W.  R.)  234,11. 
Robinson  (D.  M.)  165,42. 
Robson  (Ernest  J.)    238, 

45. 
Rodonbusch  (E.)  73,15,33. 
Rôhl  (H.)  78,47. 
Roersch  (Alph.)  162,39. 
Roese(E.)  77,18. 
Rolfe  (J.  G.)  165,32,50. 
Romagnoli  (E.)  268,6  sqq. 

276,26. 
Romano  (B.)  271,6. 
Roscher  (W.  H.)  16,40. 
Rosenberg  127,18. 
Rosenmevcr  (L.)  54,32. 
Rossi  (Fr.)  267,53. 

—  (G.  de)  270,29. 
Rostowzew  (M.)  7,43. 
Roth  (B.)  251,37. 
Rothe  (G.)  80,47. 
Roujon  (H.)  197,24. 
Rouquette  (DO  182,52. 
Roussel  (P.)  257,13,29. 
Rouvier  (J.)  227,7. 
Rozwadowski   (Jan   von) 

73,49. 
Rubensohn  (O.)  7,38. 
Rudberg  (G.)  282,3. 


Ruhl  (Fr.)  106,49. 
Ruelle  (G.-E.)  224,46. 
Ruppersberg  (A.)  104,40. 
Rzach  (Al.)  66,43. 
S  (P.)  172,13. 
Sabbadini  (R.)  267,28,44, 

276,43. 
Sachau  11^,6. 
Sadié  (E.)il,9. 
Saleilles  132,7. 
Sanborn  (G.  A.  R.)  178,11. 
Sanctis(G.  de)  10,34.  188, 

4. 
Sanders  (H.  A.)  166,50. 
Sargeaunt  (John)  232,24. 
Sauer  (B.)  265,5. 
Saumage  (Ch.)  197,19. 
Saxe  (Johann  Georg  duc 

de)  36,39. 
Schasman  (P.)  265,1. 
Scheil  186,21. 
Schemmel  (F.)  96, K.. 
SchenkI  (H.)  142,23. 
Scherillo  (M.)  276,9. 
Schier(T.)  145,17. 
SchilUng  (H.   K.)  181,29. 
Schiachter  (L.)    72,7.   73, 

37. 
Schlesingor  5,45. 
Schliack  (Karl)  134,9. 
Schlicher(J.  J.)  174,47. 
Schmalz    (J.    H.)    17,30. 

22,31. 
Schmid  (Gg.)    105,43   sq. 

—  (Th.)  97,20. 
Schmidt  (K.)  115,33. 

—  (K.     Fr.     W.)     21,18. 
66,9,23. 

Schneider   (Max)    102,21. 

—  (R.)   27,6.  33,2.  39,32. 
93,7. 

Schône  (Hermann),   111, 

28 
Schott  (W.)  96,11. 
Schreiber  (Th.)  4,23. 
Schrôder  (B.)  274,11. 

—  (O.)  29,41. 
Schubart  (W.)  7,11.  8,25. 

116,43. 
Schulte  (A.)  54,51. 
Schulten  (A.)  77,45. 
Schultz  (Wolfgang)  100,2. 

104,11. 
Schulz  (B.)  75,14. 

—  (O.Th.)  13,5. 

—  (W.)  5,51. 
Schulze  (W.)  135,19  sq. 
Schwartz  (E.)  66,25. 
Schwyzer  (E.)  71,52. 
Sciava(R.)  267,31.  277,1. 
Scott  (J.  A.)  168,32.  174, 

41.  176,44.  181,7. 

—  (W.)  230,41. 

—  Moncrieff  (P.  D.)  244, 
14. 

Seager  (R.  B.)  167,20. 
Seeck  (O.)  54,17. 


302 


TABLES    DE    LA    REVUE    DES    REVUES. 


Seltman   (E.    J.)    251,33. 

252  13. 
Senart  186,53. 
Serbat  183,49. 
Seta  (Al.  délia)  275,38. 
Shipley   (F.   W.)    176,23. 

181,10. 
Shorey  (P.)  172,2.  173,44. 

175,18.  176,37. 
Siegel  (L.)  136,7.  145,51. 
Sieveking  (J.)   74,38.   76, 

36. 
Sikorski  (St.)  35,13. 
Sills  (C.  M.)  181,11. 
Simar  (Th.)   158,19,30. 
Sinopoli    di    Giunta    (P.) 

267,24. 
Siret(L.)  162,32. 
Sitte  (H.)  138,15,30. 
Sitzler  (J.)  101,6.  124,50. 

127,35. 
Six  (J.)  74,52. 
Skutsch  (F.)  57.26.  58,46. 

92,14. 
Smith    (K.     K.)    166,19. 

167  44. 
Slater(D.-A.)  236,50.238, 

26,34. 
Sloman  (A.)  237,39. 
Soden  (Hans  von)  91,3. 
Soshano  (A.)  275,36. 
Solmsen  (F.)  56,31. 
Soltau  (Wilh.)  9,9.,99,9. 
Sommer   (Ferd.)    61,43. 

73,6.  74,16. 
Sonnenburg  (P.  E.)  97,7. 
Soutzo     (M.     C.)     161,4. 

226  31. 
Spiekèr  (E.  H.)  179,8. 
Spranger  (J.   R.)   236,33. 
Stadler  (0.)  86,3. 
Stahlin  (Otto)  34,4.  94,44. 
Stahl     (J.     M.)      106,22. 

108,40. 
Staïs  (B.)  261,33. 
Stange  (O.)  96,39. 
Stangl  (Th.)  97,53. 118.14. 

119,50.    121,5.    122,10. 
Steinbei^er(Alfons)  34,46. 
—  (J.)  94,38. 
Steindorf  (G.)  4,43. 
Steinwonder  (Th.)   63,52. 

100,21. 
StempMnger  94,4. 
Stengei  (P.)  66,4. 
Stern  (E.  v.)  11,42. 
Sternkopf  (W.)  96,29. 
Stig'mayer  (J.)  35,38. 
Stowasser  (J.   M.)    145,7. 

146,20.  149,48. 
Strazzulla  (D.)  276,29. 
Streitberg  (W.)  73,34,43. 
Struck  (A.)  266,12. 
Strzygowski    (J.)     39,33. 

94,32. 
Stuart    (G.     E.)     228,52. 

232,11. 


Studniczka(F.)  4,45.  273, 

11. 
Stiirmer  (Fr.)  92,42. 
Stuhl  120,34.    . 
Sturtevant  (E.  M.)  229,6. 
Sudhaus  (S.)  26,4.  109,26. 

111,21. 
Sudhoff  (Karl)  131,45. 
Summers  (W.  C.)  229,28. 

230,46. 
Sundwall  (J.)  14,6.105,24 

260,45.  265,31. 
Svoronos  (J.)  160,41.  161, 

6.  259,30. 
Swindler  (M.  H.)  166,53. 
Svbel  (L.  V.)  274,37. 
Taccone    (Ang.)    268,3. 

269,52.  277,4. 
Tafrali  (O.)   193,42.   198, 

33. 
Târczy  (K.)  157,2. 
Tarn  (W.  W.)  236,36.  247, 

46. 
Tatarinoff  284,21. 
TaubIer.(E.)  10,41. 
Tégliis    (G.)    13,7.    14,17. 

63,16,    67,38.    155,1,51. 
Terzaghi  (N.)  267,41. 
Tescari  (On.)  268,22. 
Thalheim  (T.)   23,13.   24, 

19.  28,41. 
Thiers  (F.  P.)  182,29. 
Thiersch  (H.)  77,34. 
Thomas  (P.)  161,43  sq. 
Thompson  (Ada)  10,25. 
—  (M.  S.)  228,25.  237,25. 

248,11. 
Thumb  (A.)  72,47. 
Tod  (Marcus  N.)   245,10. 
Tolkiehn  31,40. 
Tomassetti  (G.)  271,28. 
Tosi  (T.)  278,15. 
Tourneur  (Victor)  162,48. 
Toutain(J.)  212,8.226,17. 
Traquair  (R.)  244,4. 
Treu  (M.)  40,49. 
Tucker     (T.     G.)     230,9. 

232,13.  240,26. 
Turkey    (R.    H.)    176,12. 

236  42. 
Tyrreîl  (R.  Y.)  241,6. 
Uhlenbeck  (G.  G.)  74,2. 
UUmann   (B.   L.)    171,35. 

173,28. 
Ungnad  (A.)  54,3. 
Ure(P.  N.)228,34.  248,33, 
Ussani  (V.)  268,53. 
Vaglieri  (D.)  187,38.  189, 

26.  191,6.  272,6. 
Vahlen  (H.)  116,50. 
Valentini  (R.)  267,18. 
Valeton  (I.  M.  J.)  278,42. 

280,40. 
Valmaggi  (L.)  12,41. 
Valois  (Noël)  185,50. 
Van  Deman  (E.  B.)  166,6. 

167,13. 


Van  den  Gheyn  (J.)  158, 

10. 
Vaniello  (N.)  267,40. 
Vâri  (R.)  156,6.  157,17. 
Vassis  (Sp.)  255,26. 
Vassitz    (M.    M.)    195,19. 

228,40. 
Vend'vès  191,43.  200,26. 
Verrai'!    (A.    W.)     233,7. 

235,38. 
Versakis  (Fr.)   77,2.   260, 

52. 
Versate  (E.)  264,2. 
Vesly  (L.  de)  182,7. 
Vetter(E.)  59,14. 
Vianello  (N.)  268,35. 
Viereck  (P.)  14,9. 
Villenoisy  (de)  227,18. 
Vincent  (Hugues)  245,32. 
Viollier  (D.)  283,52. 
Vischi  (L.)  276,28. 
Vitelli  (G.)  275,50.  277,47. 
Vlasto  (M.  P.)  252,6. 
Voetter  (O.)  140,25.  141, 

2.52. 
Vogel  (Fr.)  34,50. 
Vogliano  270,40, 
Vollgraff  (I.  G.)  281,11. 

—  (W.)     228,33.     256,18. 
257,16. 

Vonach  (A.)  136,19. 
Vos  (Luc  de)  186,4. 
Viirtheim  (J.)   33,17.  50, 

17.  280,31.  281,7. 
Vullic   (N.)    16,8.    122,37. 

139,19.  145,27.  277,37. 
Wace   (A.   J.   B.)  228,14 

sqq.  237,25.  244,4.  264, 

17. 
Wackernagel     (J.)     55,5. 

57,13.  74,21.  90,42. 
Wageningen  (J.  van)  281, 

12. 
Walde  (A.)  72,47.  74,8. 
Walter  (W.)  35,3. 
Walters  (A.)  253,10. 

—  (H.  B.)  245,14. 
Waltz  (P.)  216,8. 
Waltzing  (J.   P.)   158,13, 

44. 
Waszynski  (St.)  6,37. 
Watzinger  (C.)  107,35. 
Weber  (E.)  94,37. 

—  (F.  P.)  252,46. 
Wedd  (Rachel  E.)  233,17. 
Weege  (F.)  76,7  sqq. 
Wegehaupt   (H.)    116,40. 
Weihrich  (F.)  145,5.  148, 

26.  149,48. 
Weil  (H.)  219,10. 
Weinberger  (W.)    142,45. 

143,10. 
Weiss  (Egon)  131,47. 
Weller  (G.  H.)  166,17. 
Wells  (J.)  243,36. 
Wenger  (Leopold)  131,53. 
Weniger  (L.)  13,25. 


II.  —   TABLE    DES   AUTEURS    d'ARTIGLES. 


303 


Weyh     (W.)     35,5.    105, 

26. 
Weyman  (G.)  68,38.  107, 

20.  108,30. 
Whibley  (L.)  229,44. 
White  (Hugh  G.  Evelyn) 

233,19.  247,37. 
—  (J.  W.)   173,10.  232,6. 
Wick  (Fr.  G.)  277,48. 
Wide  (S.)  9,42  sqq. 
Wiedemann  (F.)  14,5. 
Wiedmer  (J.)  282,46. 
Wiegand  (Th.)  263,21. 
Wilamowitz  -  Môllendorff 

(U.  von)  66,11.  115,31. 

116,15,27.  263,18. 
Wilberg  (W.)  138,12. 
Wilcken     (Ulrich)     4,30. 

7,51.    8,1     sqq.     11,29. 

63,10.  132,5. 


Wilhelm  (Ad.)  33,33.  61, 

38.  137,10. 
Wilisch  (E.)  94,30. 
WilHng  (A.)  45,7. 
Willrich  (H.)  15,5. 
Wilmart  142,31. 
Wilson    (H.    L.)    166,30. 

168,18.  169,32. 

—  (J.  G.)   230,23.  231,19. 

—  (W.  W.)  169  15. 
Windstedt  (E.  0.)  131,12. 
Wmter(F.)  96,44. 
Witte(K.)  55,29. 
Wohlrab  (M.)  133,43. 
Wolters  (P.)  75,20.  76,34. 
Wood  (H.  D.)  166,29. 
Woodward    (Arthur    M.) 

228,4.  247,5. 
Wunsch  (R.)  8,31.  10,15. 

58,35. 
Wunderer  (G.)  34,22. 


Xanthoudides  (S.  A.)  36, 

37.  39,31.  260,34. 
Xenake  (Stamata)  36,38. 
Zanolli  (A.)  270,26. 
Zanzucchi  (P.)  131,33. 
Zereti  (G.)  7,42. 
Zervos    (Skevos)    253,35. 

254,46. 
Ziebarth  (E.)  108,44. 
Ziegler  (K.)  29,6. 
Zimmer  115,42  sqq.  116, 

6,12. 
Zimmermann  (Aug.)  135, 

17. 
Zingerle  (A.)  135,33.  142, 

9. 
Zolotas  (Emilia  G.)255,10. 
Zupitza  120,34. 
Zuretti  (G.  O.)  267,31,49. 
Zwiener  (G.  A.)  35,21.       , 


304 


TABLES    DE    LA    REVUE    DES    REVUES- 


m.  —  TABLE  DES  AUTEURS  DE  LIVRES 


Abbott  (F.  F.)  171,3. 
Abele  (Th.  A.)  49,3.  117, 

49.  214,23. 
Abicht  (K.)  168,41. 
Abrahams  (EthdB.)  238, 

8.   24G,32.   267,51. 
Abt{Adam)  19,27.  69.11. 

86,34.  224,46. 
Acri   192,43. 
Adam  46.49.  81,42. 

—  (L.)  81,21.  148,34. 

—  (Rudolf)  84,20. 

Agar  (Th.  L.)  24,43.   87,2. 

2.31.17. 
Aitken  (P.  H.)  246,50. 
Albertz  (Martin)  36,45. 
Alexander  (W.   H.)   24,5. 

125,40.   204,44.   214,21. 
Allard  (Paul)  46,10. 
Allen  (George   H.)   19,34. 

219,3. 
— (Hamilton  Ford), 221, 26 

—  (Immon    S.)    82,    19. 
128,52. 

—  (P.  S.)  159,48.   250,32. 

—  ((T.W.)  29,7.47,42. 
161,28.   205,25.   233,27. 
268,38. 

—  (W.  F.)  156,43. 
Altendorf  (0.)  121,27. 
Altenkirch  (Rud.)    37,45. 

42,30. 
Altschuler  (M.)  25,34. 
Altwegg  (W.)  26,48.  118, 

18.  206,44. 
Aly    (Wolfg.)    19,6.    52,4. 

129,9,    211,43.    224,49. 
Amatucci   (A.   G.)    30,49. 

154,2. 
Amelung  (W.)  96,6.  120, 

49.  194,42.  203,30.  231, 

20. 
Amico  (Mich.  d')  268,16. 
Anderson  (W.  J.)  233,23. 

241,51. 
Andreades  38,30. 
Andresen     (Gg.)     119  12. 

147.28.  270,19. 
Angus  (S.)  18,50. 
Anthes  (E.)  24,15. 
Apelt  (Mathilde)  26,50. 

—  (Otto)    83,42.   84,6,19. 
Arabantinos  (A.  P.)   161, 

18. 
Archambault  (G.)    196,9. 

211.29.  270,47. 
Armstrong  (H.  H.)  209,18. 
Arnim  (H.  v.)  18,28.  19,9. 

83,26. 


Arnold     (W.  >  T.)     48,12. 

202.39.  '  i 
Arvantinopoullos  (A.   S.) 

122.40.  127,50.  195,50. 
250,37. 

Ashmore    (S.    G.)    21,27. 

87,20.  117,27. 
Asmus     (Rudolf)      37,36. 

69,9.  90,23.  119,47.  206, 

2. 
Assmann  (E.)  211,46. 
Atzert  (('..)  22,16.  122,16. 
AudoUent  (Aug.)    162,28, 

202,1. 
Augustin  51,5. 
Ausserer(A.)  26,8.  147,35. 

205,18. 
Authenrieth  86,23. 
Ax  (J.)  118,45. 
Axtell(H.L.)  18,4.126,45. 
Baaz  (E.)  122,48. 
Babelon  226,36. 
Babut  (E.  Ch.)  219,6. 
Bach  (Jos.)  89,27. 
Badcr  89,46. 
Baedeker  (K.)  24,38. 
Baillot  (Jules)  220,8. 
Bail  (A.  P.)  120,7. 
Balsamo  (Augusto)  79,49. 
Baltavavi  (J.)  157,32. 
Baltzer  (Aug.)  151,1. 
Bardt  (C.)  33,5.  128,2. 
Barker  (Ethel  Ross)  188, 

36.  239,3. 
Barone  (M.)  31,5. 
Barwick  (C.)  30,34. 
Bâtes  194,26. 
Baud-Bovy    (D.)    153,23. 

156,9. 
Baudrillart  (A.)  68,18. 
Baumgart  (Herm.)  46,11. 
Baumgarten  (Fritz)  68,24. 

89,52. 
Baumstark     (A.)      39,10. 

43,23. 
Baviera  132,37.  192,53. 
Beare(J.  J.)  223,21. 
Bêcher  (W.)  96,21. 
Bechtel  (Fr.)   81,32.   117, 

52.  269,43. 
Beck    (J.    W.)    79,14,25. 

174,26. 

—  (Th.)  147,3. 
Becker  (F.)  118,10. 

-.:-(J.)    119,35. 

—  (P.)  129,21. 
Beecke  (Eug.)  25,13. 
Béer  (R.)  30,35. 

Bér,ç  (N.  A.)  44,15.  224,36. 


Beeson    (C.    H.)    173,47. 

234,25. 
Belabre  (F.  de)  246,41. 
Bellomo  (A.)  32,36. 
Bellucci  (G.)  194,10. 
Beloch  (G.)  17,46.  201,29. 

—  (J.)  82,3. 
Beltrami  (A.)  160,19. 
Berchmans   (J.)    162,18. 

197,44. 
Bergfeld  (Hermann)   127, 

42.  207,41.  217,22. 
Bnrndt  (N.)  119,40. 
Borteaux(E.)  194,32. 
Bertheau  (Joannes)  8'i,21. 
Berlhe'ot  (M.)  50,27. 
Bertholct  (A.)  19,2. 
Besnier  (Maurice),   23,43. 

25,38.     119,15.    159,10. 

165,3.    187,48.    204,13. 

207,16.  224,52. 
Besser  (M.  W.)  21,43. 
Bethe  81,2. 
Beihuno    Baker  (F.)    69, 

30. 
Beylié  (Do)  194,45. 
Bezzenberger  41,44. 
Bick   (Josef)    23,50.   30,9. 

51,34.  69,19.  87,1.  188, 

39. 
Bidez  (Joseph)  22,34.  36. 

49,  49,9.  90,19.  127,47. 
Bienath.(E.)  30,25. 
Bienkowski  (P.  R.  v.)  87, 

17.  96,8.  197,11.  203,31. 
Bignone  (E.)  119,43. 
Bihlmeyer  43,34. 
Binder  (Julius)  53,36.  89, 

15. 
Bione  (C.)  128,37. 
Birt     (Theodor)     208,35. 

210,20.   233,35.   240,17. 
Bissing  (F.  W.  von)  87,28. 
Bjeljaev  37,12. 
Bl^nchet  (A.)  194,35.  199, 

43.  208,48.  213,50. 
Blasel(K.)  71,22. 

Blass  (F.)  169,36.  206,14- 

232,31. 
Blaufuss  (P.)  129,18. 
Bleck  (G.  W.  van)  21,47. 
Bloch(G.)  88,34.  209,11. 

—  (Léo)  123,12.  133,25. 

—  (Rob.)  22,33. 
Blume  CCI.)  68  22. 
Bode  (Karl)  79,47. 
Bodin  (L.)  124,38.  201,14. 

221,47. 
Bodis  (Etienne)  157,30. 


III,    —    TABLE    DES    AUTEURS    DE    LIVRES. 


305 


Bôdiss  (J.)  38,41.  157,7. 
Bôhtling  (0.)  153,28. 
Boite  (F.)  81,37. 
Boesch  (Gg.)   169,8L  221, 
34. 

—  (Paul)   120.38.  158,53. 
202,25. 

Bogaert  (Van  den)"90,3. 
Bôgiatzides  38,8. 
Boisacq  (E.U4,30. 161,26, 

37.  215,12.  221,30.  223, 

29. 
Boissevain  (U.  Ph.)  45,44. 

60,48. 
Boissier   (G.^    80,12.   188, 

16. 
Boissonas(F.)  153,23.156, 

9. 
Bolchert  (P.)49,25. 121,28. 

161,50. 
Bolkestein  (H.)  29,48.  90, 

7. 
Boll  (F.)    203,27.   205,16. 

225,4. 
Bonfante  49,50,  192,51. 
Bonner(R.  J.)  223,31. 
Boor  (C.  de)  45,44. 
Borgatti  (Fil.)  268,32. 
Bot'ety  Sisô47,2. 
Bouché-Leclercq  (A.)  198, 

19.  214,19. 
Boudreaux  (Pierre)  122,3. 

161,29.    177,4.     189,13. 

215,28.  250,26.  269,35. 
Boulard  (Louis)  51,28. 
Bouton  (R.)  196,7. 
Brachmann  (W.)  21,22. 
Brakman  (C.)   80,23.   209, 

37. 
Brandes  (W.)  126,48.  210, 

34. 
Brandi  (M.)  18,24. 
Brandt  (Paul)  133,26. 

—  (S.)  86,30. 

—  (Willi)  31,34.  81,52. 
Braun     (Franz)     162,19. 

209,50. 
Breasted  (J.  H.)  198,46. 
Bréhier     (Emile)      43,37. 

201,21. 
Breiter  (Th.),  235,31. 
Brewer  (H.)  86,40. 
Bridge  160,4.  162,6. 
Brighenti  (E.)  45,27.  156, 

42. 
Brill  38,50. 
Brini  132,44.  192,44. 
Brochet  (J.)  189,17. 
Brockelmann  37,30. 
Brooke  (A.  E.)  60,24.  92, 

bo. 

Brown  (Seldon   L.)  80,36. 
Brownson    (Carleton    L.) 

120,21.  269,47. 
Brozzi  (D.)  25,48. 
Brtnicky  153,25. 
Bruce  (Collingwood)  155,3. 


Bruck  (Eberhard  Frie- 
drich) 26,11.  132,30. 

Brûckner  (Alfred)  41,44. 
210,5, 

Brunnow  (R.  E.)  43.44. 
198,4. 

Brugmann  (A.)  153,37. 

—  (K.)  134,10.  150,44. 
204,15.  232,38.  236,10. 
238,45. 

Brugnola  (V.)  268,26. 
Brunn    (Heinrich)    48,30. 

—  (Hermann)  48,31. 
Bruno  (Bianca)  230,37. 
Bruns  (Georg)   50,38.  88, 

51.  127,15.  132,35.  203, 
43.  208,25. 

—  (J.)  168,48. 

Buck  (J.)  120,27.  204,38. 

269  22. 
Buckl'and  (W.  W.)  132,39. 

192.47.  234,42. 
Bûcher  (K.)  28,8. 
Bûlz  89,26. 
Bûttner  (Georg)  43,30. 

—  Wobst  (Th.)  45,43. 
60,49. 

Bugge  (S.)  209,41. 

Buhl  (E.)  21,6. 

Bulle    (Heinrich),    34,21. 

60,22. 
Burckhardt  (A.)  24,1 6. 
Buren  (A.W.  van)  209,18. 
Burgkhardt  (R.)  30,5. 1 22, 

43. 
Burle  (E.)  25,1.  224,53. 
Burn  48,24. 
Burnet  (John)  60,52.  223, 

32.   236,25. 
Burnett  (J.)  23,52. 
Burrows  162,47. 
Bury  (J.B.)  21,23.  223,35. 

237,49.   239,47.   245,50. 
Buslepp  (G.)  27,3. 
Butler  38,48.  204,2. 

—  (H.  G.)  121,33  198,3. 
237,1.    241,23. 

—  (Orma  F.)  28,34.  204, 

52.  239,41, 
Buzescul  (O.)  153,51. 
Bywater  (J.)  38,4.  47,50. 

87,44.    208,11.    241,13. 

245.48.  250,20. 
Cabrol    (Dom     Fernand) 

200,38. 
Caetani  (Leone)  38,28. 
Gagnât  (R.)  20,48.  207,16. 

226.49.  233,46. 
Gailiemer  (R.)  132,12. 
GalderinifA.)  26,32.  88,18. 

156,30.'  159,52.   205,50. 
Calvi  (E.)  30,14.  118,25. 
Campbell  (A.)  23,52. 
Gancogni  (D.)  196,1. 
Gapps^(Edw.)  31,45. 
Garcopino  (J.)  88,35.  195, 

47.  209,11. 


R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  ^909. 


Gardinali   (Giuseppe)    23, 

38.  48,22. 
Garnegie   (Lady    Helena) 

249,47. 
Garotti  (G.)  237,11. 
Garroll    (Mitchell)    118,1. 

153,22.  156,42.   173,53. 
Gartault  (A.)  31,26.  52,35. 

133,46.    153,47,     162,1, 

189,34.  269,37. 
Garter(J.  B.)  169,33. 
Gary  (E.)  148,38. 
Gauer   (P.)    81,25.    124,2. 

129,8.    150,20,51.    267, 

41.  270,30. 
Gavaignac  (E.)  208,5.  221, 

37. 
Gerrati  (Michèle)    159,12. 

270,15. 
Gevolani  (G.)  200,25. 
Ghapman  U.)  32,22. 
Ghapot  (V.)  18,21.  41,25. 

127.29.  202,42,  229,31. 
Gharles    (R.     H.)     41,51, 

209,6. 
Gharon  (G.)  70,8. 
Chase   (George    H.)    46,3. 

172,40.  233,42. 
Châtelain  (Louis)  18,3,52. 

185,53.   208.23.   214,47. 
Chatzidakis  (G.   N.)   122, 

22. 
Chaytor  (H.   J.)    165,23. 

237,52.  240,10. 
Christ  (Wilhelm  v.)  28,49. 

53,29.  68,26.  85,26.  149, 

1.  207,3. 
Chn/sostomus.  -Jub.  -  feier 

69,28. 
Chudzinski  (A.)  150,35. 
Ghwostow  (Michel)  29,33. 

225.5.  250,31. 
Ciaceri  (E.)  194,48. 
Giccotti  (E.)  27,1.  123,32. 
Cichorius  (G.)  18,1.  68,29. 

71,14.      88,42.       93,28. 

150,29.  189,37. 
Clarck     (A.     G.)     128,40. 

161,39. 
Clark  (Albert  C.)  206,22. 

210,48  sqq.  232,43. 
Glassen  (J.)  30,15.  126,28. 

134.6.  207,22. 
Clerc  (M.)  191,2. 
Glerici  (O.)  192,39. 
Gobham  203,51. 
Cocchia  (E.)  270,5. 
Colasanti  (G.)  17,44.  201, 

27.  230,1, 
Gollart  (P.)   22,50.  118,8. 
Gollignon  (Max)  220,9. 
ColJinet  132,12. 
Golumba  218,14. 
Gombarieu  (Jules),  203,2. 
Gonradt     (Cari)      123,24. 

134.17. 
Conybeare  (F.   G.)   36,53. 

XXXIV,  —  20. 


306 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  hEVUES 


Cook  (A.  B.)  211,45. 
Gopalle  (S.)  31,12.129,24. 
Cornu  (Julius)  49,32.  68, 

34.  120,41. 
Corradi  (G.)  268,30. 
Corssen  (Peter)  79,24. 
Cosattini  (Achille)   79,38. 
Costa  (Emilio)  28,51.  132, 

46.  192,45. 
Coulon  (Victor)  202,6. 
Cramer  (Franz)  34,15. 

85,18.     87,41.     133,48. 

157,11. 
Grées  165,27. 
Crônert  (W.)  21,50. 
Croiset  (A.)   159,32.   195, 

45.  215,13.  225,8. 
—  (M.)  31,44.  81,27.  160, 

2.  169,41.  214,7.  221,52. 

236,24.  250,23. 
Gron  (Chr.)   86,8.   177,18. 
Grusius  (O.)  22,48. 
Gsengeri  (J.)  156,22. 
Gserép  (J.)  120,36.  157,27. 
Cube  (G.  von)  21,15. 
Gultrera  (G.)  194,19.  223, 

38 
Gumming  (A.  R.)  162,29. 
Gumont  (F.)  3j,50.  160,3. 

162,44. 
Cuq  132,13. 
Gurcio     (Gaetano)     47,6. 

236,6. 
Gurti  (Th.)  126,30. 
Curtis  (C.  D.)  164,38. 
Cybulski  (St.)  24,14. 
Dâhnhardt- 20,30.  233,32. 
Daitçl  (N.)  50,34. 
Dalmasso  (L.)  69,49. 
Dalmevda  (Georges)  33,3. 

46,23.    157,22.    169,38. 

188,47.    203,45.    214,5. 
Dambrine(E.)  199,37. 
Dannhauser   (E.)    125,26. 
Darboux  (G.)  188,17. 
Darier(G.)  32,23. 
Davies  (Gilbert  A.)  125,31. 

241,53. 
Déchelette  (J.)  30,12.154, 

40.  164,45.  214,51. 
Deciareuil  (J.)  132,13. 
Deissmann     (A.)     41,16. 

211  52. 
De  Jong'(K.  H.  E.)  52,19. 

121,41.  165,9. 
Delbrûck  (B.)  204,16.  205, 

38. 

—  (R.)  233,1. 
Delehaye  (H.)  43,25.  70,9. 

196,11.  209,7.  211,27. 
Delines  (Michel)  19,4. 154, 

42. 
Delitzsch(F.)  53,51. 
Demarteau  202,1. 
Denner-Wolf  149,16. 
Deonna   (Waldemar)    19, 

19.  21,14. 119,1.  123,20. 


159,44.   194,21.   204,49. 

225,9.  249,32. 
Derume  (E.)  215,16. 
Deschamps  132,14. 
Desportes  (A.)  78,48. 
Desserteaux   (F.)    132,14. 

192,28. 
Deter  (Ghr.  Joh.)  83,34. 
Detlefsen  (D.).  18,5.  133, 

6. 
Deuschle(J.)  86,8.177,18. 
Deussen  (P.)  38,53. 
Deuticke    (Paul),     47,28. 

203,36. 
Didaslakis  (M.  J.),  67,52. 
Diehl  (Ch.)  43,51. 
—    (Ernst)    26,7.    29,26. 

30,8. 
Diels    (Hermann)     23,53. 

32,34.  42,25.  60,20.  84, 

16.  127,11.  129,22.  160, 

16.  162,17.  233,24.  242, 

13.  271,9. 
Dienel  (R.)   27,35.  82,12. 

122,34.  148,41. 
Diès  (Aug.)  218,30,37. 
Dieterich  (  K.)  20,10.  30,2. 

32,27.  37,33.  41,48.  43, 

2.   89,46.   90,26.   121,5. 

157,34. 
Dieudonné  (A.)  252,3. 
Diptmar  (H.)  119,20. 
Dissert.  pfiU.  Halenses  149, 

4. 
Dittenberger    (Wilhelm), 

34,26. 
D!ttmever(L.)  33,21.  174, 

7.  234,51. 
Dobbs  (A.  E.),  25,36.  234, 

17. 
Dobrusky  (V.)  155,7. 
Dôrpfeld  80,49. 
Dôrrenberg  (O.)  51,51. 
Domaszewski  (A.  v.)  19, 

45.  29,50.  43,45.  52,15. 

88,33.  198,5,44.  209,25. 

238  48 
Dombart  (B.)  24,30.  205, 

32.  211,30. 
Donner  (J.J.C.)  86,1.124, 

7.  134,14. 
D'Ooge  (Martin   L.)   121, 

47.  165,12.  170,13.  246, 

19. 
Dottin    (G.)     199,29    sq. 

213,51. 
Drachmann  (A.  B.),  80,39. 

237,28. 
Draeseke  (J.)  121,36. 
Draheim  (H.)  150,15. 
Drake  (A.  E.)  23,28. 
Drerup  (Eug.)   20,53.  48, 

51.    86,42.   90,1.   150,6. 

160,18.   202,30.   223,43. 
Dressel  227,15. 
Dreves  (G.  M.)  49,1. 
Drews  (Arthur)  83,25. 


Drews  (Paul)  51,6. 
Driault  (Edouard)   52,14. 
Dubois  (Ch.)    25,22.   119, 

13.  194,33.  203,32. 
Duchesne  (Mgr)  240,20. 
Dûtschke  (H.)  274,37. 
Duhn  (Friedrich  von)  49, 

46.  211,44. 
Dukakes  38,24. 
Dunant  (E.)  197,8. 
Duprat   (E.)    194,41. 
Duquesne(J.)  132,14. 192, 

13,21.  234,28. 
Dver  (L.)  157,8. 
Ebeling    (Rudolf)    83,48. 

218,34. 
Eberhard    (Alfred)     31,6. 

80,5.  236,17. 
Edert  (O.)   53,32.  208,32. 
Egen  (A.)  124,6. 
Eger  (Otto)  88,7.  132,23. 

—  (Th.)  26,31.  119,7.  133, 
33.  149,20. 

Egger  (H.)  230,40. 

—  (Max)    214,8.   223,  45. 
Eggerding  53,40. 
Eginitis  (A.)  25,37.  50,35. 

60,4. 
Ehrle(F.)235,9. 
Ehrmann  (Philipp)  51,46. 

206,36. 
Eisler  (Robert)  217,11. 
Eitrem  (S.)   29,32.  89,10. 

96,5. 
Elliott  (E.  T.)  125,3. 
EUis  (R.)  236,6.  241,10. 
Elsaesser  (Th.)  162,26. 
Elsee  (Charles),  241,38. 
Elter  (Anton)   32,1.  34,8. 

69,52.    79,6.   85,33.   87, 

50.  89,4.  90,34.  128,15. 
Emerson  (A.)  19,46. 
Engdahl  (R.)  30,53. 
Engel  (A.)  20,28. 

—  (E.)  80,53. 

Engers     (Moriz)     126,44. 

208  39 
EnthoVen  (L.   K.)   89,48. 

159,49. 
Eranos  128,17.  209,46. 
Erbt  (W.)  18,15. 
Erick  (O.)   128,28. 
Erler  (Georg)  49,13. 
Ernout     (A.)     153,39,48. 

210,37.  215,29  sqq.  237, 

12.  271,11. 
Esmein  132,14. 
Espérandieu  (E.)   194,38. 

238  53 
Esveld  (W.  H.  Ghr.  van) 

121,49. 
Euangelides  (T.  E.)  124, 

30. 
Evans  (A.  J.)  174,15.  224, 

51.  235,3.  241,43.  246,1. 
Fabia    (Philippe)     82,26. 

38,11.  124,43. 


III.    -       TABLE    DES    AUTEURS    DE    LIVRES. 


307 


Fabricius  (E.)  19,17. 
Fadda  49,50.  192,51. 
Fairbanl.s  (Arthur)  22,20. 

45,32.  174,19.  236,27. 
Fairclonçîh  (H.  R.)  80,35. 
Fasmer  37,23. 
Fassbender    (Chr.)  53,10. 

69,38.  123,3. 
Faust  (R.)  20,18. 
Favre  (M"""  Jules)  159,27. 
Feddersen  (O.  M.)  27,52. 
Feigl{F.  A.)  147,23. 
Felsch  (G.)  151,13. 
Ferguson  (W.)  148,8. 
Ferrara  (G.)  159,3. 
Ferrari  (G.)  192,14,50. 
Ferrero  (F.  L.)  240,12. 

—  (G.)  32,19.  85,21.  165, 
22.  172,26.  201,23.  237, 
51.  240,9. 

Ferrini  49,50.  192,52. 
Fick  (A.)  118,37.  173,49. 

206,52. 
Ficker  (G.)  41,22. 

—  (Johannes)  52,12. 
Figuera  (A.  de)  198,7. 
Fimmen  (D.)  52,51.   197, 

38 
Fincic  37,30. 
Findeis  (R.)  25,23. 
Finsler  (G.)  81,24.  85,9. 
Fischer    (Anton),     23,19. 

45,47.     82,51.     119,29. 

133,28.  149,13.  268,15. 

—  (F.)  120,4.  148,46.  194, 
53. 

Fitting  (Hermann)  52,39. 

88,8.  204,46. 
Fitzhugh     (Th.)      117,44. 

125,37.  215,33. 
Flagg  (I.)  175,49. 
Flickinger  207,24. 
Fôrderreuther  90,30. 
Foerster  (R.)  60,43.  89,2. 

119,48.   163,40.   175,21. 
Forrer(R.)  142,1. 
Forster  (Charles)   48,27. 
Fossataro  (P.)  31,51.  149, 

10. 
Foucart  (G.)  195,4. 
Fougères  (G.)  215,24. 
Fowler  (H.  N.)  210,17. 

—  (W.  Ward)  165,18,  174, 
16.  224,51.  235,4.  240,2. 
241,44.  246,2. 

Franchi  de'Cavalieri  (Pio) 

43,26.  69,1. 
Francotte  (Henrv)  88,37. 

122,24.   157,36'   201,52. 

203,51. 
Frank   (Tennerv)    207,28. 
Franke  (Fr.)  206,14. 
Franklin  (A.)  188,17. 
Franz  (R.)  149,25. 
Frazer  (J.  G.)  174,18.  196, 

8. 
Fredrich  (C.)  38,39. 


Frev  (Jos.)  86,12.  133,30. 
Freytag  (W.)  83,38. 
Friedensburg    (F.)   52,27. 

134,28.  205,53. 
Friedenthal  (K.  P.)  39,5. 
Friedlânder    (L.)    237,10. 

239,24. 

—  (P.)  268,19. 
Friedrich  (Gustav)  17,20. 

34,42.  48,29.  86,51.  133, 
23.  150,47.  164,5.  174,3. 
204,10.  268,41. 
Fritsch  (G.)  25,35. 

—  (O.)  34,17.  85,19.  133, 
50. 

Fritze  (H.  v.)  28,51.  29,2. 

140,52.    197,4.    220,10. 

225,24.  250,40. 
Frothingham  (A.  L.)  249, 

38 
Fuhr  (K.)  37,37. 
Funaioli  (H.)  174,21. 
Funk  (S.)  22,6. 
Fyfe  (W.   Hamilton)    82, 

22. 
Gabrielsson    (Johannes) 

45,10.  69,53.  123,46. 
Gaebler     (Hugo)      28,53. 

140.52.    197,4.    220,10. 

225,24. 
Gaffiot  (Félix)  29,40.  50,5. 

127,32.  162,24. 
Garbe  (R.)  153,28. 
Gardikas  (G..  K.),   19,40. 
' '•  223  50. 
Gardner  (E.  A.)  47,4. 

—  (Percy)  45,48. 
Gardthausen    (V.)    88,40. 

202  37. 
Garnsey'(E.  R.),  234,19. 
Gassisi  (G.)' 38,14. 
Gauckler(P.)  30,21,  203,5. 
Geffcken  (Johannes)  20,3, 

28,32.  53,17.  84,3.  126 

21. 
Geigenmiiller  (P.) 29,44. 

119,3. 
Geisler  (Eug.)  21,41.  270, 

13. 
Geizer    (Heinrich)    24,16. 

90,29. 
Gemoll  (W.)  125,16.  148, 

10. 
Gennep    (A.    von)    29,24. 

53,1.124,23.  154,3.159, 

26. 
Georges  (H.)   66,11.   121, 

10.  149,29. 

—  (K.   E.  )   52,10.   86,10 
149,28. 

—  (R.)  121,10. 
Georgiadès  (A.  S.)  120,50. 
Gercke  (A.)  172,36.  238,5. 
Gerhard(G.  A.)  89,17.270, 

45. 
Gerlach  (G.)  120,23. 
Gerland  (Emst)  38,22,35. 


Gernet  (L.)  88,35.  209,12. 
Giarratano(G.)51,50.123, 

27.  270,17. 
Gibt  (J.)  210,30. 
Gilbert  (0.)  174,10. 
Gildersleeve  (B.  L.)  42,46, 

12.5,17. 
Gilles  213,52. 
Gilliard  (Ch.)  22,18. 
Gillies  (W.  King)  162,29. 
Gils  (P.  T.  M.  van)    83,8. 
Ginneken  (J.  van)  22,9. 
Girard     (Paul     Frédéric) 

50,25.  192,46.  213,46. 
Gladis  (R.)   17.36. 
Glaser  (Rud.)  88,13. 
Gleisberg  (K.)  127,12. 
Glôckner  (St.)  27,32. 
Gnoli  (D.)  159,21. 
Goday  v  Casais  (J.)  198,7. 
Goekoop  (A.  E.  H.)  21, î2. 

122  1.  194  30. 
Goessier  (P.)'  19,18.  81,13. 
Golling  (J.)  83,2.  149,33. 
Gollob  (E.)   20,8.   123,15. 

147,7. 
Gomperz  (Th.)  81,49. 
Goodspeed  (E.  J.)  119,2. 

220,16. 
Gorges  (M.)  79,4. 
Gottlieb   (Th.)    209,31. 
Grabmann  (M.)  128,7. 
Gradenwitz  (Otto)   88,51. 

127,15.  132,14,36.   203, 

44.  208,26. 
Graef  (Botho)  249,40. 
Graindor  201,53. 
Greenwood  241,42. 
Grégoire   (H.)    38,52.   44, 

17  sqq. 
Gregory  (G.  R.)  22,2.  47, 

14.  208,17. 
Grenfell  (B.  P.)  19,37.  88, 

5,15.     118,17.     161,49. 

172,25.  220,15.  242,14. 

245,41.   250,34.  268,36. 
Gressmann  (H.)  96,1. 
Griffin  (N.  E.)  28,30. 
GroUer  (von)  48,35. 
Grossi  (E.)  17,45.  201,28. 

230,2. 
Grossmann    (H.)    125,28. 
Grossu  (Nicolaj)  37,8. 
Gruppe  (0.)  81,5.  211,10. 
Gsell  (S.)  197,6. 
Gudeman  (A.),  172,20. 
Gunther  (G.)  123,28. 
Guhrauer  (H.)  126,33. 
Guidi  (M.),  68,5. 
Guillaume  202,3. 
Gummerus  (H.)  28,47. 
Gundel  (W.)  233,28. 
Gurlitt  (Cornélius)  38,44. 

70,30. 
Gusman  (P.)  159,2. 
Gustafson  (F.)  48,1. 
Hackl(R.)  195,36.205,42. 


308 


TABLES    DE    LA    REVUE    DES    REVUES. 


Hâussmer  (J.)  148,16. 
Hahn  (A.)  52,42. 

—  (L.)  18,18.  43,34.    . 
Halke  (H.)  71,26.  134,26. 

226  53. 
Hall   (Edith   H.)    120,35. 

204,18.  246,13. 
Hamilton  (Mary)  49,33. 
Hammer  -Jensen  (J.)  46, 

45.  163,22.  203,8. 
Hands  (A.  W.)  223,52. 
Harberton  235,8. 
Harder  (DO  95,37.  148,18. 

—  (F.)  125,5. 
Harnack  (Ad.)  18,24. 
Harries(H.)  124,48. 
Harrv(J.  E.)  30,31.42,49. 

118,39.  127,53. 
Harth(Karl)  86,39. 
Harting  (P.)  249,39. 
Hartmann     (Alf.)      33,7. 

172,45. 

—  (Ludo  Moritz)  38,2.41, 
32.  53,8.  90,33.  159,8. 

—  (M.)  83,51. 
Harvard     Studies     25,21. 

33,9.  45,13. 
Hasluck  39,4. 
Hassny  (J.  B.)  83,3. 
Hatch  (E.)  92,51. 
Haupt  (M.)  79,2. 
Hauptmann   (G.)    120,40. 
Haurv  (Jac.)  23,6.  27,8. 
Hauvette  (Am.)  201,42. 
Headlam  46,49. 
Hecht  83,24. 
Hedicke  (Edmund)  47,10. 

82,15.    121,50.    149,26. 

202,46. 
Heeg  (Joseph)  26,28.  45, 

38.  269.  18. 
Heer(J.  M.)  68,51. 121,12. 
Heiberg  (J.  L.)  46,29.  60, 

20.  201,20. 
Heidenhain    (Fr.)    79.19. 

83.9. 
Heidze  (R.)  79,22. 
Heikel  60,1. 
Heintze  (R.)  80.25.  84,29. 

157,26.    164,6.    236,29. 
Heinze  (Maxy  42,13. 

—  (Richard)  78,50.  85.32. 
147,52. 

Heisenberg  (A.)  41,13.  44, 

11. 
Heiter  (C.)  122,32. 
Hekler   (A.)    195,37.  205, 

42.  249,7. 
Helbig    (Wolfgang     (W.) 

89,9.  188,42.  191,7.  204, 

37. 
Helbing  (Franz)  90,13. 

—  (Robert)  37,21.  147,6. 
Hellmann        (Siegmund) 

69,4.  200,44.  208,20. 
Helm  (Franz)  30,2.  46,33. 
149,18. 


Hempel  (O.)  120,53. 
Henderson  (Bernard  W.) 

71,11.     82,40.     187,43. 

214,26.  230,35.  239,35. 
Hense  (Otto)  90,36. 
Hentze  (C.)  81,33. 
Hepités    (Antonios)    221, 

39. 
Heraeus(W.)  43,42.  45,41. 

78,7.     1.59,33.     204,49. 

269,9.  270,37. 
Hermann  (Anne  B.)  175, 

41. 

—  (E.)   53,8.   148,6.   153, 
26.  203,37. 

Herrmann  (P.)  38,51. 
Herzen  132,14. 
Hese'er  (P.)  129,4. 
Hesseling  89,45. 
Hesselmeyer    (E.)    78,21. 

159,4. 
Hiemer  79,33. 
Hildebrandt    (Paul)    232, 

48. 
Hilgenfeld  (H.)  68,18. 
Hilka  53,18. 

mil  (G.   F.)   31,29.  198,8. 
Hiller     von     Gaertringen 

52,9.  159,35. 
Hillesum  (L.)   30,42. 
Hirsch(Ferd.)  38,37. 
Hirzei{R.)  120,48.129,12. 
Hitzig  (H.  F.)  46,50.  117, 

15.  210,10. 
Hodermann  (Max)  48,10. 

78,40. 
Hoeber  (F.)  128,49. 
Hôffding(H.)  32,7. 
Hoernes  (M.)  155,4. 
Hoffmann  (Ernst)   88,23. 

—  (Max)   175,25.  201,41. 

—  rWerner)  20,42.  34,34. 
49,21.  150,4. 

Hofmann  (G.)  133,35. 
Hogarth  (David  G.)  239, 

44.  241,50.  246,3. 
Hohmann  (W.)  21,7. 
HoIder(A.)  19,49.  121,11. 

200,41. 
Holleaux  (M.)  78,38. 
Holmes  (T.   Rice)    46,20. 

95,34.    120,24.    239,17. 

240,4. 
Holstein  (R.),  89,23. 
Hoitzinger  (Heinrich)  39, 

6. 
Hoorn    (G.   van)    127,10. 

197,49.  209,21.  250,13. 
Hope  (E.  W.)  123,12. 
Hoppe  (P.)  79,20. 
Hora  (E.)  25,5. 
Horna(K.)  151,8. 
Hornefîer  (A.)   82,21.  85, 

11.  128,18.  129,25.  147, 

49. 
Hosius  (Cari)  28,2.125,32. 
Hossner  (K.)  151,9. 


Housman  (A.  E.)  33,30. 
Huber  (P.  Mich.)  38,16. 
Hubert  (H.)  195,6. 
Huck(A.)  20,1. 
Hude  (Cari)  50,12.   87,32. 

120,1.     164,10.    204,30. 

242,19,  269,16. 
Hiibler  (F.)  151,11. 
Huelsen  (Chr.)  82,38.  169, 

32.  230,38. 
Huter  (L.)  150,9. 
Humboldt  (W.  v.)  61,2. 
Hunt  (A.  S.)  19,37.  88,5, 

16.  118,71.  161,49.  172, 

25.  220,11.  242,14.  245, 

42.  250,34.  268,36. 
Hutton  (C.  Amy)  249,44. 
Huvelin  132,14. 
Ibel  44,24. 
Ihm   (M.)    68,32.   120,40. 

163,49.  209.27. 
Ikonnikov  43,40. 
Ilberg  fJ)  39,20.  47,47. 
Illmann  83,49. 
Imhoof-Blumer  (F.)  29,1. 

142,1.  227,3,13.  244,49. 
Immisch     (Otto)     17,18. 

25.50.  70,12.  86,13.  87, 
22.  95,33.  123,18.  134, 
20,  164,12. 

Innsbrucker  Festgruss  52, 

44. 
Irovics  (T.)  156,49. 
ltes(M.)  24,48. 
Jachmann  (G.)  128,32. 
Jackson  (F.  H.)  233,44. 
—  (J.)  46,49.  118,23. 
Jacobsen  (C)  30,27. 
Jacoby  (Félix)  42,15. 
Jacquier  (E.)  68,53. 
Jagic  (v.)  41,44. 
Jaisle  (K.)    43,27.   5.3,14. 

67.51.  205,6.  270,38. 
Jakubicek  (0.)   154,18. 
Jalabert  202,16. 
Janssens  (Jos.)  161,38. 
Jatta    (Michèle)     121,35. 

159,13.   201,36.   236,22. 

246,29. 
Jebb     (Richard     Claver- 

house)  2.3,16.  32,35.  49, 

15.169,39.   177,16.   238. 

50.  241,40  sqq.   245,46, 
Jenkinson  (F.  J.  H.)  32, 

41.  121,23. 
Jeremias  (A.)   19,42.  189, 

21.  194,16. 
Jevons    (F.    B.)     174,16. 

224,51.    235,4.    241,43. 

246,1. 
Jirecek(K.)  43,43. 
Jiriczek  59,44. 
Joachim  (H.   H.)   223,22. 
Jobbé-Duval  132,15. 
Jobst(F.)  117,43. 
Joel(K.)  84,8. 
Johns  (G.  H.  W.)  197,36. 


III. 


TABLE    DES    AUTEURS    DE    LIVRES. 


309 


Johnson  (J.  M.)  250,33. 
Jones  (H.  Stuart)   2V2,6. 

2.50,2. 
Jordan  (II.)  69,2. 

—  (W.)  85,7. 
Jorga  (N.)  41,37. 
Jouguet    (Pierre)     22,50. 

118.8.  205,3.  224,11, 
Jathncr(J.)  88,39.197,10. 

2.50,8. 
JuUian  (C.)   26.34.  08,22. 

164,47.    193,3.    269,12. 
Juvenes  dum  sumus  18,53. 

150,2. 
Kaegi  (A.)  86,23. 
Kaerts  (J.)    23,42.   68,44. 

153,33.   164,11.   165,15. 
Kahnweiler  (Bettina)  246, 

15. 
Kalinka  (E.)  86,22. 
Kaiienberg  (H.)  82,3. 
Kalliwoda(Emma)  50,28. 
Kamateros  ( J.)  27,1 1 .  203, 

28. 
Kammer  (E.)  86,19. 
Kannengiesser  (A.)  246,6. 
Kantor  (R.)  154,15. 
Kapff   (E.)  32,20.    85,23. 
Kappelmacher  (A.)  86,21. 
Karabacek  (J.  v.)  37,49. 
Karolides  (P.)   38,33.   42, 

10. 
Kârosi  (Alex.)  157,28. 
Karsten  \H.  T.)  17,37. 
Kauer  (R.)  148,24. 
Kavvadias  (P.)  30,51. 
Kaweran  (G.)  30,51. 
Keene  (Gh.  H.)  22,41. 
Kegel  (M.)  119,10. 
Kehrer  (Hugo)  43,  47. 
Keil  (J.)  32,21.  50,9.  127, 

21. 
Kekulé     von     Stradonitz 

(Reinhard)  48,21.    159, 

51.  196,53. 
Keller   (O.)    120,42.   148, 

16. 
Kelsey  (Francis  W.)  159. 

30.  202,51. 
Kenyon  (F.  G.)  42,34.  97, 

28. 
Keppler  (F.)  268,42. 
Keramopoullos     (A.     D.) 

27,18.    221,42. 
Kern  (Else)  29,21.  118,32. 

174.9.  188,1.  207,9. 

—  (H.)  46,35. 

—  (O.)  29,21.  118,32.  174, 
9.  188,1.  207,8. 

Kerth  (J.),  127,  6. 
Kewes  (H.)  21,37. 
Kickenberger   (J.)    69,34. 
Kiefer  (K.)  124,37. 
Kiehr  (F.)  17,53. 
Kienzle  (L.)  18,14. 
Kiepert  (H.)  118,33. 

—  (R.)  118,33. 


Kieseritzky  (Gangolf  von) 

153,45.  197,1.  249,18. 
Kiessling    (Adolf)     78,50. 

85,32.  147,51. 
Kihn  38,10. 
King  161,39. 
Kinkol  (Walter)  54,4.  83, 

30.  86,38.  221,44. 
Kipp  (Theodor)  132,34. 
Klatt  (M.)   28,36.  120,44, 
Kiee  (Gotthold)  86,1.  134. 

15. 
Kleemann  (A.  v.)   31,24. 

84,9  sqq. 
Klein  (E.)  18,23. 
Klio  48,44. 

Klostermann   (E.)    22,52. 
Klotz  (A.)  27,14.  87,4. 
Kloucek  (W.)  84,45.  119, 

9.  148,40. 
Klussmann  (R.)  33,14. 
Knappe  89,28.  118,2. 
Knauer  (F.  J.)  154,6. 
Knodel  (W.)    33,23.   121, 

16.  271,10. 
Knoellinger   (Hermann)  . 

69,13.     86,49.     134,12. 

201,2. 
Knôs(Bôrje)  22,15.37,40. 

39,30.  51,49. 
Knoke  (Friedrich)  53,25. 

82,29.  90,9.  127,16.  209, 

52. 
Knorr  (Robert)  19,5.  46, 

42. 
Kobilinski  (Gg  von)  1 47,31 . 
Koch  (Gunther)  49,42. 

—  (K.)  270,42. 

—  (Wilh.)  187,46. 
Kôhler  (O.)  27,34. 
Kôhn  (J.)  125,22. 
Kôrte  (Alf.)  20,37.  31,46. 

126,13.  1.59,24. 
Kôster  (A.)  197,40.  210,1. 
Kohi  (Otto)  53,35. 
Kolbe  (W.)  25,45. 
Kolfhaus  (O.)  21,38.  117, 

36. 
Kondakov  43,46. 
Kopp   (W.)    53,34.   121,2. 
Kornitzer  (A.)  79,8. 
Kottasch  (R.^  156,46. 
Koukoules  (Ph.  J.)  69,24. 
Kraetsch  (A.)  21,35.  118, 

44. 
Kranz  (Br.)  121,29. 
Kraus  (O.)  17,51. 
Krause  (E.)   160,15.  163, 

47.  174,29.  174,29.  268, 

1.".    270,43. 
Krobs  (J.  P.)  26,35.  85,5. 
Kretschmer     (P.)     32,22. 

38,6.    42,44.    132,18,26. 
Krogh-Tonning  84,5. 
Kroll    (W.)    23,34.    39,19. 

80,34.     86,26.     119.36. 

156,32.  202,16. 


Kromayer(J.)  27,36.  48,3. 

93  3L 
Kroog  (G.)  118,51.  149,5. 
Kruger  (G.)  78,53. 

—  (P.)  190,22.  192,12. 
20.5,37. 

Kriitzmacher  (G.)  150,18. 

Krumbacher  (K.)  21,25. 
26,18.  37,47.  90,29.  1.20, 
52.  127,8.  128,1.  162,15 
163,44.  165,5.  177,1. 
201,48.  225,17.  240,23. 
270,22. 

Kùbler  (B.)  32,17. 

Kuhn  (P.  A.)  198,17. 

Kukula  (Fl.  C.)  32,40.  58, 

51.  88,10.  214,3. 
Kukules  43,14. 
Kulakovskij  39,23. 
Kunst  (K.)  30,28. 
Kunzmann  (W.)106,50. 
Kurth  (J)  147,33 
Laborde  (A.  de)  199,8. 
Lackner  (R.)  31,8.  126,9. 

205,20. 
Ladeuze  202,2. 
Ladewig  (Th.)  47,27.  203, 

35. 
Lagrange  (M.  J.)  159,46. 
Laible  (W.)  128,30. 
Laird  (A.  G.)  119,53.  204, 

29. 
Lake  160,4.  162,6. 
Lamperz  50,18. 
Lane    (Mary    G.)    118,42. 

203  42. 
Lang  (Andrew)    174,15. 

224,51.    235,3.    241,43. 

246,1. 

—  (Gustave)  89,32. 

—  (Josef)  89,42. 

—  (M.)      157,26. 

—  (Margarete)  29,35.  119, 
24.  154,43.  160,12.  202, 

52.  235,26.  268,46. 
Lange  (A.)  85,28.  120,20. 

125,19.    134,7.    148,15. 

—  (J.)  127,28. 
Langenhortz    (A.)    28,13. 
Lanz-Liebenfels    (J.)    25, 

35. 
AaoYpaîptà     126,41.     250. 

26. 
La  Rue  van  Hook  42,19. 
Latkoczy  (M.)  156,22. 
Launspach    (Ch.    W.    L.) 

164,50.  239,39. 
Laurand  (L.)  79,53.  80,2. 

150,31.235,1.268,27. 
Lease  (E.  B.)  78,37. 
Lechat  (H.)  23,9. 
Leclerc  (E.)  199,50. 
Leeuwen  (J.  van)   20,33. 

52,29.    121,39.    172,41. 

201,13.  202,5.  233,39. 
Lefebvre  (G.)  153,17.  194, 

28. 


310 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Legras  (H.)  196,6. 
Lehmann  (Konrad)  45,33. 

51,25.     78,30.     119,46. 

126.15. 

—  (P.),  24,35.  69,18.  208, 
37.  230,35. 

—  Haupt  (C.  F.)  82,9. 
Lehner(F.)  151,5. 
Leimester  (H.),  118,47. 
Leipoldt  37,30. 

Leisi    (E.)     22,45.    88,14. 

205,4. 
Leitzmann  (A.)  61,3. 
Lekv  (M.),  21,4. 
Lenel  (Otto)  132,51. 
Léo  (Friedrich)  49,35,  95, 

44,  189,26.  270,7. 
Léonard  (W.   E.^,   171,6. 

177,22.  211,12. 
Léopold    (J.     H.^     89,13. 

205,14.  225,21. 
Lermann  (W.),  20,11. 
Lesquier  (J.)  22,50.  118,8. 
Lethaby  (W.  R.),  235,13. 

239,5.  249,26. 
Le  Tourneau  43,51. 
Leuchtenberger  (G.),   27, 

46.  125,43. 
Leuthold    (Heinrich)    37, 

10. 
Levaillant  (M.),  80,13. 
Levi     (Lionello)     206,34. 

269,1. 
Lewald  (Hans)  52,1.  132, 

22. 
Lichtenberg  (R.  v.), 84,32. 
Liebold(K.),  89,24. 
Lietzmann  (Hans)  22,53. 
25,44.  30,33.  68,16.  90, 
37.  126,20. 
Lindhammer  (Luisa),  32,5 

38,3.  122,42. 
Lindsay  (W.  M.)  24,52.  45, 

25.  86,44. 
Lippold  \3.)  195,39. 
Lipscomb  (H.  C),  127,34. 

215  39. 
Litt  (Th.)  126,39. 
Littmann  (E.),  37,30.  231, 

20. 
Litzica  42,41. 
Lodge  (G.)  172,22. 
Lôfstedt    (Einar)     26.32. 
34,10.  60,12.  82,53.  210, 
8. 
Loerscher  (Ad.),  117,30. 

149,8. 
Lôsch  (St.)  125,53. 
Loew  (E.  A.),  119,18.  120, 
18.  173,52. 

Lohr  (Friedrich)  34,48. 
Loiseau  (L.)  31,53. 
Lopatinskij   (L.   G.)   153, 

49. 
Loth  (J.),  216,45. 
Lowe  (W.  D.)  162,5.  225, 
19. 


Luckenbach  (H.)  84,37. 
Ludowici  (W.)  114,21. 
Ludwich  (Arthur)  28,26. 
47,18.  81,30.  86,28.  133, 

31.  169,43.  232,36.  235, 
18.  268,25. 

Ludwig  Salvator  (L'archi- 
duc) 89,31. 

Lundstrôm  (Wilh.)  37,43. 

Macan  (Reginald  Walter) 
81,47.  161,17.  204,29. 
225,14.   232,33. 

Macchioro   (Vittorio),  87, 

38.  123,43.  124,9.  129,1. 
197,53.  202,49.  210,27. 
249,51. 

Mâchai  41,44. 

Mac     Lean     (N.)     60,24. 

92,50. 
Magnus  239,25. 
Magoffin  (R.  van  Daman) 

28,5.  202,34.  238,3.  239, 

30. 
Majuri  42,22. 
Mancini  (A.)   24,49. 
Mannheimer    (A.)    83,32. 
Manteyer  (G.  de)  190,42. 
Marc   (Paul)    90,25.    120, 

32.  161,30.  23,38. 
Marchant  (E.  C)  127,24. 
Marchi  (de)   267,38. 
Marck   (A.)    154,11. 
Marcks  24,9.  122,12. 
Marett    (R.    R.)    126,43. 

224,52. 
Marinis    (T.    de)    210,31. 
Marouzeau    (J.)    160,5. 
Marquand     (A)     196,29. 

249,22. 
Marquardt  (Y.)  192,12. 
Marshall    (F.    H.)    18,35. 

232  41. 
Martin  (H.)  125,42. 
Martinon  (P.)  118,41.  119, 

39.  214,10.  233,30. 
Marty  (A.)  32,47. 

Marx  (Fried.)  93,27.  189, 

37. 
Maspero  (G.)  198,47.  246, 

44.  286,30. 

—  (Jean)  42,36. 
Masqueray     (P.)      159,9. 

188,46.    203,12. 

Matrone  (M.)   215,13. 

Mau  (August)  34,43.  51, 
23.  54,27.  120,5.  150, 
17.    157,ia.    159,15. 

—  (Georg)  126,49.  163, 
38.  172,16.  201,44. 

Maurenbrecher(B.)  120,11 

Maurice  (Jules)  33,10.134, 
25.  160,38.  170,19.  205, 
46.  220,22.  236,5.  246, 
34. 

Mauss  (M.)  195,6. 

May  (J.)   126,33.   150,10. 

Mayer  (A.)  25,47. 


Mayer  (Hermann)    51,48. 

Mavr  (Albert)  49,48.  70, 
28.  87,19.  97,24.  118, 
49.  122,40.  151,19.  190, 
41.  194,34.  201,35.  246, 
15.  269,24. 

—  (Robert  von)  50,26. 
Mayser  (Edwin)  45,51. 
Mazon    (P.)    124,39.    201, 

14.  221,48. 
Meester  (Placide  de)    43, 

22. 
Meillet   (A.)    161,20.    177, 

2.268,11. 
Meiser  (K.)   68,2. 
Meissner  (Arno)  53,19. 
Meister  (Rich.)  42,53.  127 

23. 

—  (Richard  M.  E.)  32,3. 
53,27.   124,18.   205,5. 

Mélanges  Fitting  192,8. 

—  Girardin  132,11. 

—  Havet  28,4.  121,14. 
159,41.  188,22.  202,4. 
214,18.    224,16.    270,4. 

—  ÏG.   Kurt  201,51. 

—  à  de  Saussure  47,40. 
214,15. 

MeliDo  49,23. 

Menardos   (Simos)    42,48. 

50,52.    122,21. 
Mendel  (G.)  198,14.  207, 

46.  210,23.  218,47.  225, 

21.  249,41. 
Menozzi  (B.)  124,40. 
Mentz      (Arthur)      18,33. 

189,11. 
Msrcklin  (E.  von)  197,47. 
Méridier  (L.)  126,27.  203, 

49. 
Meringer(R.)  123,29.  148, 

42. 
Merkel  (Joh.)  90,37. 
Merlin  (A.)   21,44.  30,40. 

194,40.  212,52. 
Merril  (B.  T.)  83,13. 

—  (W.  A.)  125,39.  172,35. 
Mertel  (H.)   70,4. 
Messerschmidt  (L.)  28,30. 
Mészoly  (G.)  156,47. 
Meunier    216,47. 
Meurer  (M.)  249,14. 
Mever  27,41. 

—  ■(Ed.)  69,20.  84,43.  85, 
36.  125,45.  148,1.  162, 
12.  207,37.  226,21. 

—  (Hans)  52,6. 

—  (Paul)  45,36.  81,10. 

—  (P.  M.)   25,31. 

—  (Wilhelm)  aus  Speyer 
51,21.   210,42. 

—  -Lûbke  (W.)  123,39. 
Meyerhôfer    (F.)    127,40. 
Mezô  (F.)  156,27. 
Michaelis    (Adolf)    47,30. 

187,51.  230,38.  235,22. 
246,17. 


III. 


TABLE    DES    AUTEURS    DE    LIVRES. 


311 


Michel  (K.)   28,20. 

—  (W.)  124,36. 
Mi^eon  (G.)  199,8. 
Mihaileanu     (P.)      21,28. 

48,18.    117,28.    147,12. 
Mikkola  (J.  J.)  123,29. 
Miller  (F.    J.)    28,29. 

—  (William)  246,38. 
Millerd  (Clara  Elisabeth) 

120,   2.   160,13.   175,30. 

207,6.  218,36.  224,4. 
Mills  (T.  R.)   242,6. 
Misch  (Georg)    47,48.    88, 

28.    133,8.  163,39.  i74, 

13. 
Mispoulet  (J.  B.)  132,28. 
Mitsotakis  (J.  K.)  30,1. 
Mittag  (A.)  21,35.  118,45. 
Mitteilungen...     Heddern- 

heim  33,13. 

—  ...  fiir  Westfalen  1 1 4, 
41.124.18. 

41.  124,18. 
Mitteis  (L.)  33,34.  220,25. 
Mittermann  (V.)  83,45. 
Modestow  (B.)  19,3.  154, 

41. 
MôUer  (Georg)  87,51. 

—  (Herm.)  217,6. 
Moessner    (O.)    123,23. 
Mogk  90,35. 
Mommert  (B.)  36,43.  235, 

25. 

—  (C.)  27,39. 
Mommsen     (Th.)      17,25. 

26,6.  90,32.  129,7.  148, 

22.  192,12.  205,37.  234, 

27. 
Monro    (David    B.)    29,7. 

161,27.    205,26.    268,38. 
Montauzan  (Germain  de) 

30,22.      184,5.      185,52. 

189,9.194,12,36.208,30. 
Montgomerv       (William) 

210,30. 
Montzka  (H.)  1.50,23. 
Moore  (Cl.   H.)   210,11. 
Moraitis    (Sp.)    224,18. 
Moret  (A.)  52,53.  195,40. 

211  22. 
Morf  '(H.)  4.3,42. 
Morgan    (M.    H.)     123,1. 

205,24. 
Morillot  200,46. 
Morin-Jean   20G,36. 
Mortet   205,23. 
Mosso    162,47. 
Mosti  (G.)  269,20. 
Mot  (J.  de^  195,43. 
Moulton    168,47. 
Much  (R.)  123,.30. 
Muchau    (H.)    148,49. 
Muller(Ad.)  133,3.150,33. 

—  (Alfons)    51,2.   268,28. 

—  (C.  F.  W.)  46,39.  78, 
14.  82,49.  87,10.  134,1. 
151,15.  164,3. 


Miiller  (C.  O.)  268,2C. 

—  (G.  H)  32,12. 

—  (H.)  70,27. 

—  (H.  J.)  78,4  sqq.  125, 
26.  207,51. 

—  (Rud.)  18,12.  52,23. 

—  (Sophusl  59,43. 

Horsky  (J.)  120,44. 

Mûnscher  (K.)  22,13.  30, 

43.     47,52.     50,1.     85, 

31.  121,8. 
Munzer  (F.)    80,20. 
Mulder  (R.)   121,19.  234, 

15. 
Muller  (Alf.)  25,17.  68,10. 

—  (Joh.)  22,36. 

Munoz  (Antonio)  39,8.  43, 

53. 
Murko  (M.)  41,42  sq.  123, 

30. 
Murray  (G.)  10,23.  46,51. 

81,12.     174,16.     204,1. 

223,49.    224,51.    235,4. 

241,43.     246.1. 
Mutschmann  (H.)  234,48. 
Mutzbauer    (Cari)    27,42. 

50,43.  87,34.95,39.  125, 

47.  170,17.  206,28. 
Mvres  (.J.   L.)    82,6.   174, 

16.  224,51.  235,4.   241, 
44.246,1. 

Naber(H.A.)86,14 
Nachod(H.)199,4. 
Naechster  (M.)  37,35.  68, 

31.  124,41.  190,38. 
Nagl  (M.  A.)  32,45.  45,24. 

68,50.   119,33. 
Nagv  (G.)  155,47. 
Napolc-tani  (G.)  17,47.201, 

27. 
Nase  (J.)   82,33. 
Nauck  29,42.  45,20. 
Neff  (K.)  119,19. 
Némethy   (Geyza)    46,18. 

87,46.     88,17.     120,26. 

126,18,36.   156,45.  157, 

6.  206,37.  237,48. 
Nestlé   (W.)    24,1.    30.32. 

82,1.   85,15.    86.9.    117, 

19.    120,16.    177,19. 
Neuhôfer  (N.  R.)  149,34. 

154,17.   177,14. 
Neustadt  <E.)  211,42. 
Newton  (J.  F.)  194,5. 
Nicole    (Georges)      23,47. 

27,19.  32.23.  45,15.  190, 

17.  224,6. 

—  (Jules)  47,47.  220,2. 
Niebergall  (V.  F.)  23,1. 
Niemever  (M.)   121,2. 
Niggetiet    (F.)    121,32. 
Nilen  (N.)  26,5. 
Nilsson  (Martin  P.)  34,31. 

128,46.  172,27.   197,45. 

207,48. 
Nipperdey     (K.)     119,12. 

147,28.   270,19. 


Nissen    (Heinrich)    90,12 
Noack  (Ferdinand)  48,42. 

71,20.   87,15.   196,48. 
Nohl  (Hermann)  31,7.  80, 

5.   150,12.  175,20.  236, 

17. 
Norden    (Eduard)    49,43. 

70,13. 
—  (Walter)  41,34. 
Norton  (F.  O.)  29,51. 
Norwood  (Gilbert)  18,24. 

169,38.  175,38.   203,2?. 

222  4. 
Novâk  (R.)  80,9. 
Obst  (E.)  81,4. 
O'Connor  (J.  B.)   119,21. 

206,41.   215,18.   269,45 
Oeconomides  (D.   E.)   32, 

26.  89,18. 
Ofenloch   (E.)    18,47.   60, 

35.  237,16. 
Ohling  (G.  D.)  21,52. 
Oldfather    (W.    Abboth) 

160.9.  218,44.    269,50. 
Oliveira   Martins   (J.    P.) 

199,46. 
Oliver  (E.   H.)   172,39. 
Omont  (H.)  197,3. 
Opitz  (Th.)    121,32. 
Oppenheim  (M.  v.)  23,26. 
Orlando  (F.)  19,30.  271,2. 
Orszulik  (K.)  151,6. 
Otto  (Walter)   44,26.   49, 

40.  60,29.  69,10.  86,32. 

177.10.  239,8,26.    246, 
36. 

Ouspensky    (Th.)     19,20. 
Oxyrhynchus  Papyri  (The) 

163,46. 
Pagenstecher  (R.)    198,1. 
Painlevé  46,32. 
Pais  (E.)   125,11.  164,37. 

235,16.    267,38. 
PalUs  (A.)   50,9. 
Pancenko  44,14. 
Papadopoulos  (J.  B.)  37, 

15.  201,38.  224,8. 

Kerameus  43,4. 

Pappulios    (Deme  trios) 

132,19. 
Paquier  (J.)  209,32. 
Paranikas  43,31. 
Pareti    (L.)    125,35.    159, 

43.  191,3.  210,3. 
Paribeni  (R.)  286,31. 
Paris   (P.)    20,28. 
Partsch  (Josef)  30,11.  81, 

3.  132,9,21.  156,8.  225, 

25.  250,4. 
Pârvan   (V.)    199,2. 
Pascal  (Carlo).  160,8.  162, 

7.    269,10. 
Pasquali  (Georgio)  50,40. 

87,30.   270,10. 
Pater  (Walter)   83,23. 
Patin  (W.  A.)  69,27. 
Patrono  41,29. 


312 


TABLES    DE    LA    REVUE    DES    REVUES. 


Patsch  (C.)   31,33. 
Paulatos    (N.)    28.42.    89, 

30.  127,1. 
Paulv  21,46.  162,13.  164, 

14l 
Pease  (A.  S.)  19,41. 
Pedersen  (H.)  88,46. 
Peet  (T.  Eric)  249,3. 
Peries  (Félix)   42,3. 
Pernot    (H.)    32.28.    204, 

6. 
Peroutka(E.)  153,41.  154, 

10. 
Perrot  (Ernest)  132,45. 

—  (G.)   188,18. 
Perry  (E.  D.)   31,13. 
Petersen   (E.)    23,46.    31, 

11.  85,41.  87,9.  246,21. 
268,33. 

—  (Holger)  200,13 
Peterson(W.)  235,33.  241, 

30. 
Petit  44,45. 
Petkovic  (Wlad.)   44,4. 
Pétrie   (W.    M.    Flinders) 

82,8. 
Petfik  (V.)  154,22. 
Petschenig     (M.)      30,47. 

51,38.     69,25.     149,24. 

187,27.    207,14. 
Pettazzoni     (R.)     211,23. 

250,1. 
Pfâttisch   68,3. 
Pfeifauf  (A.)  31.21.  48,38. 

81,50.     122,28.    150,25. 

177,12.   206,10.   224,12. 
Pfeiffer  (G.  J.)  209,18. 

—  (Herm.)  59,46. 
Pfitzner  (W.)   82,23.  125, 

14. 
Pfluger  (H.   H.)   23,23. 
Pflug  (R.)  20,16. 
Pfretzchner    (E.)    126,47. 
Philadelphios     (A.     Th.) 

197,41. 
Philipon  (Ed.")  193.2.  195, 

42.  200,5.  208,51. 
Philologi  Batavi  118,28. 
Philotesia  Kleinert...  dar- 

geb.  23,39. 
Pic  (O.)  120,43. 
Pichon    (René)  78,16.  79, 

43.  87,36. 
Picot  (G.)  188,17. 
Pieper  (M.)  125,1. 
Pirro  (A.)  32,4. 
Pischinger  (A.)   21,36. 
Fissard(Hippolyte)132,50. 
Pitacco   (G.)    20,44. 
Plasberg(0.)46,26.  149,21. 
Plessis  (F.)  128,44.  154,5. 

162,27.    171,1.    190,44. 
Pliniaux   (André)    132,48. 
Pluss  (Theodor)   79,10. 
Pôhlmann  (R.)   121,44. 
Pognon  (H.)  18,2. 
Pohlenz  (M.)  122,30. 


Poinssot  (L.)   22,17.   194, 

40. 
Poland  (Franz)  89,52. 
Pollack  (Erich)  132,48. 
Polstorff  (H.)   123,37. 
Poppelreuter     (Jos.)     29, 

37.  38,40.    47,33. 
Post  (G.   R.)    197,46. 
Pottier    (E.)    199,5.    214, 

12    235  24. 
Poulsen  (Fr.).  123,9. 
Pràchter     (Karl)      42,14. 

134,18. 
Prammer  (I.^  86.20. 
Prâsek  (Justin  V.)  25,13. 

53,42.   220,33. 
Preisendanz    (K.)     18,49. 
Preisigke  (Fr.)    60,7. 
Premerstein  (A.  von)  22, 

46.  32,21.  50,10.  206,8. 
Prentice   (W.    K.)    17,23. 

39,12.  41,19.  118,4.  127, 

38.  169,29.  198/1.  231, 
20. 

Preud'Homme  (Th.)  162, 

21. 
Preuschen  (Ervvin)  30,44. 

46,16.   60,38.   209,34. 
Prieth  (K.)    122,46. 
Primaner  (Ein)  119,17. 
Prinz  (Hugo)  24,36.  86,36, 

90,15.    119,28.    201,30, 
Prott  (J.  de)  172,29.  232. 

50. 
Psaltis  (St.  B.)   32,24. 
Psichari  (Jean)  43,12. 119, 

5.   224,23.   225,27.   269, 

30. 
Puchstein   (O.)    84,32. 
Puig    y    Cadafalch    (J.) 

198,6. 
Quibell    (A.    A.)    246,44. 
—  'J.  E.)   246,44 
Quinn  (D.)  88,22.  164,52. 

175,33. 
Rabenald    (F.)    123,14. 
Radermacher  (L.)    29,43. 

80,32.   147,15. 
Radet  (G.)  29,47.  126,52. 

159,47.   161,48.   163,46. 

195,40.    203,10.    204,5. 

246,25. 
Raeder  (H.)  83,21. 
Ramorino   (Felice)    51,45. 

69,25.   270,53. 
Ramsay    (W.    M.)    20,28. 
Ranke  (H.)   12.5,30. 
Rankin     (Edwin    Moore) 

220,36. 
Rasi    (Pietro)    29,46.    45, 

22.125,50.  148,3.271,13. 
Rauchenstein  (Rudolf)  50, 

1.  85,29.  121,8. 
Rauschen    (G.)    159,17. 
Redpath   (H.    A.)    92,52. 
Rees  (Kelley)  53,38.  202, 

21.  224,27.  236,51. 


Regling   (K.)    17,27.   114, 

42.  140,49.  142,4. 
Regnaud    (Paul)    220,40. 

236,20. 
Rehrmann    (A.)    82,30. 
Reich  (A.)   21,30. 

—  (Emil)  70,20.  164,41. 
222,8.    225,29.    226,13. 

Reik    (Karl)    33,53.    168, 

43.  221,28. 

Reinach  (A.  J.)  124,25. 
213,49. 

—  (Salomon)  19,4.  78,41. 
190,48.  195,9.  199,32 
sqq.  211,41.  220,43. 

—  (Théodore)  46,30. 
Reinhardt  (Julius)  89,46. 
Reisch  (T.)  20,50. 
Reitzenstein    (R.)    79,34. 

80.41.  83,44.  234,13. 
Renauld      (Emile)     43,7. 
Rensch   (G.)    23,5.   149,5 
Rethwisch    17,28.    26,37. 
Reuter  (E.)  129,16. 
Révay     (Jozef)     88,44. 
Revue  Tunisienne  33,10. 
Ribezzo  (F.)   194,30. 
Riccobono  (S.)  49,50.  132, 

37     192  52. 
Richter  (Miss  A.  M.)  249, 

35. 

—  (Fr.)  31,6.  80,5.  236, 
17. 

—  (R.)    59,49.    125,49. 
Ridgeway   46,49. 
Riedl  41,44. 

Riehl  (A.)  126,12. 
Rinkel   (W.)    70,10. 
Ritter    (C.)     86,6.    94,40. 

127  3.   269,33. 
Ritterling  (e!)  196,4.  208, 

27. 
Robert    (Cari)    20,35.    31 

47.   88,2f.   124,25.   133, 

16.   153,21.  174.1.  190, 

19.   201,15.   222,3.   233, 

38.  245,45.  246,23.  269. 

3. 
Roberts  (E.  S.)  47,3. 
Robertson    (A.    T.)    246, 

47, 
Robin  (Léon)  168,50.  201, 

9    237  3.  269  2. 
Rodenwaidt  (Gerhart)  89, 

11.  209,4e. 
Rodet     (D'-     P.)     199,47. 

211,15. 
Rodocanachi  (E.)  190,27. 
Rôckl  (Seb.)  151,20. 
Rôhl   (H.)    18,45. 
Rômer  (A.)  81,19. 
Roersch  (A.)  202,12. 
Roiron    (M.     J.)     128,12. 

203  15. 
Rolland  "(F.)   68,24. 
Romagnoli    267,36. 
Romeo  (G.)  22,5. 


III.   —    TABLE    DES    AUTEURS    DE    LIVRES. 


313 


Roscher    (W.    H.)    18,30. 

86,46.     198,52.      204,25 

237,7. 
Rosenstiel  (F.)  24,25.  88. 

26.  133,37. 
Ross(G.  R.  T.)  223,22. 
—  (W.  D.)  234,44.  241,26 
Rossbach  (O.)    19,51. 
Rossberg    (Conr.)     42,51. 
Rostowzew    (M.)    29,3. 
Roth   (K.    J.)    53,44. 
Rothwisch  (G.)  19,35. 
Rott  (H.)  28,18. 
Rottmanner  (P.  0.)  124, 

32. 
Roujon  (H.)  188,18. 
Rouse  (W.  H.  D.)  177,23 
Roussel  (P.^    29,14. 
Rubensohn     (O.)     60,10- 

201,47. 
Rudberg  (G.)  33,22.  49,29, 

60,16.    204,35.    234,51. 
Rudio  (Ferdinand)  48,36. 
Rûdell  (Alex.)  43,48. 
Runge    (Georg)    83,33. 
Rusch  (A.)   211.31. 
Rydberg   (Viktor)    34,36. 

49,6. 
Rvstenko  42,28. 
Rzach  (A.)  19,53.  163,52. 

208,12. 
Saenger    (Gregor)    51,10. 

270,50. 
Saintyves   (P.)    31,9. 
Samter  (R.)    79,12. 
Samuelsson  (J.)   118,24. 
Sanctis  (Gaetano  de)  218, 

49,  225,30.  267,38.  271, 

4. 
Sander  (J.)  84,46. 
Sandgate  (F.)  126,22. 
Sands  (P.  G.)  241,37. 
Sandys  (J.  E.)  23,17. 

32.35.  53,17.  87,49.  119, 
38.  222,11.  241,19.  sqq. 
245,35.  269,27. 

Sarwey    (O.    v.)    19,17. 
Sautei    (Joseph)     205,49 

213,52. 
Savage    (G.    A.)    175,28. 

—  -Armstrong    (G.    F.) 
22,41. 

Schaeter  (A.)  150,37. 

—  (G.)  33,25. 
Schaller  (H.)  24,19. 
Schamberger   (M.)    18,29. 
Schanz     (Martin)     54,20. 

69.36.  206,48. 
Schaper  (G.)    47,27.   203, 

35. 
Scheer  (Ed.)  133,21.  187, 

33.  208,16. 
Scheidweiler  (F.)   123,33. 
Scheiffer  (H.)   69,6. 
Scheindier     (A.)     148,24. 
Schelling  (Hermann  von) 

125,21.  133,5. 


Schemmel  (F.)   38,31. 
Schendel    32,15.     119,31. 
Schermann  (Theodor)  172, 

33.  210,12. 
Schicktanz    (F.)    151,3. 
Schierholz  (E.)  71,28.  82, 

32. 
Schiessel    von    F'eschen- 

berg  (O.)   30  48.   09,17. 
Schiller  (Friedrich)  37,38. 

—  (H.).  18,10.  81,40. 
Schilling   (Otto)    43,36. 
Schirlitz    (S.    Gh.)    26,30. 

119,6.    133,33.    149,19. 
Schiôtt  (P.  0.)  194,45. 
Sch'lachter  168,44.   171,7. 
Schlee  181,5. 
Schler(E.  G.)93,35. 
Schlossarek    (M.)    123,25. 
Schlossmann    (Siegm.), 

48,4. 
Schraalz    (J.    H.),    26,36. 

85,6. 
Schmid  (G.),  81,16. 

—  (Georg)  52,38. 

—  (W.),  28,50.  53,80.  68, 

27.  85,27.  149.2. 
Schmidt  (E.)  195,38.  205, 

43,  249,8. 

—  (H.)  18,48.29,8.117,36. 

—  (Konrad)  87,53.201,33. 

—  (Ludwig)  89,43. 

—  (Max  G.  P.),  46,53. 
149,31. 

—  (Wilhelm)  30,39.  49,7. 
88,21.  207,4.  208,41. 
225.33.  269,25. 

Schmolling  (E.)  80,29. 
Schnee  (R.)  122,35. 
Schneider  (Gustav)  83,37. 
147,10. 

—  (K.)  117,24. 

—  (Rudolf)  17,20.  24,16. 
25,29.  88,47.  125,7.  150, 

28.  191,9.  208,44.  232, 
46.  269,5.  270,49. 

Schneidewin  29,42.  4.5,20. 
Schniirer  (Fr.)  23,49. 
Schôb  (F.  A.)   23,4.  121, 

45.  270,34. 
Schônaich    (Gust.)     87.8, 

89,40. 
Schôttle(H.)  85,8.  126,25. 
Schonack  (W.)  33,18. 
Schoobridge   (L.)    159,16. 

165,1.  269,13. 
Schoonover    (Draper    T.) 

82,36.     122,7.     209,39. 

219,4. 
Schrader  (H.)  88,52.  198, 

13. 
Schreiber  (Theodor)  51,16 

88,49.  196,28.  286,28. 
Schrôder     (Otto)      28,25. 

31,2.    46,8.    86,47.    153, 

35.  163,48.  168,52.  177, 

3,20.  208,8. 


Schrôder  (Wolfgang)    83, 
47. 

—  (L.  V.),  168,37. 
Schrôter  (Adalbert)    160, 

7,  210,43. 
Schubart(W.)  19,9.  60,10, 

21.  84,16.  201,47. 
Schubert  (F.)  150,9. 
Schuite(F.)  18,26.  117,34. 
Schulz  (O.  Th.)  48,14.  68, 

47.  71,17.  89,35.  207,30. 
SchumricK  (A.)  23,10.  42, 

32. 
Schwab  (Moïse)  220,46. 
Schwartz  (E.),  26,6.  28,11, 

46.  90,19.  129,6. 

—  (P.)  24,10.  122,14. 
Schwarzstein    (A.)  124,4. 
Scialoja  49,51.  192,52. 
Scott  (J.  A.),  126,2.  128, 

21. 
Seager  194,26. 
Sebela(F.)  153,32. 
Sébillot  (P.)  199,27. 
Sechehaye    (Gh.    Albert) 

26,16.  86,52. 
Seckel  'E.)  32,17. 
Seeck  (O.)  198,11. 
Seemuller  (J.)  78,35. 
Serruvs    (Daniel)     43,16. 

224,29. 
Sertum  Nabericum  30,23. 

118  28 
Seta  (A.  délia)  211,43. 
Setâlâ  41,45. 
Sethe(K.)  21,33. 
Seuffert  (L.  v.)  21,10. 
Seure  (G.)  214,28. 
Sey  (J.  S.)  83,7. 
Seymour  (D.)  157,8. 
Sharplev   vHugo)    241,46. 
Shear(th.  L.)  33,4.177,9. 
Shorev(Paul)  206,30.215, 

25.^224,30. 
Shuckburgh    (M.)    48,13. 

202,40. 
Sickenberger  (Joseph)  69, 

5    208  21 
Sicker  (Éug.)  33,28. 
Sideridis  39,16. 
Siebourg  (M.)  150,21. 
SiecKe  (E.)   27,16.  87,21. 
Siedentop  (L.)  147,52. 
Siefert  (Georg)  88,31.. 
Sieglin  (Ernst)  51,15. 
Siegmund  (A.)  127,26. 
Sigall  (E.)  83,43. 
Sihler(G.)  28,17. 
Sijthoffs   (A.   V.)    118,13. 

209,29. 
Sikorski  52,50. 
Simar  (Th.)  159,18. 
Simon  (J.)  163,43. 
Simone  Brouwer  (F.   de) 

43,15. 
Sinko  (Thaddaeus)  48,16. 
Siret  (L.)  199,40. 


314 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Sittmann  (E.)  118,5. 
èfcoda  (A.)  153,43. 
Skutsch  (Franz)   80,33. 

87,12. 
iSIater  (D.  A.)  12'),9.  242, 

16. 
Sloman  (A.)  159,41. 
Slossarczyk    (P.)    121,18. 
Smend  (R.)  22,37. 
Smiley  (Gh.  N.)  20,19.  83, 

4.  236,14. 
Smirnov  44,9. 
Smith  (G.  F.)  119,52.  204, 

28. 

—  (Gecil  H.)  249,44. 

—  (Francis)  90,8. 

—  (J.  A.),  234,44.  241,26. 
Smits  (J.  Cl.  P.),  28,35. 
Smrcka(0.)  154.14. 
Sohr  (F.)  127,5. 

Sola  (G.  N.)  37,3. 
Soimsen  (Félix)  88,2. 
Soltau  (W.)  78,24  sqq.  82, 

10.87,23.  126,3.  157,24. 

189,30. 
Sommer  (E.)  78,47. 
Sontheimer    (L.)    122,53. 

164,8.     176.52.     195,1. 

271.15. 
Souter  (Alex.)   46,6.   207, 

11.  238,10. 
Spiegelberg    (W.),    60,11. 

89,6.  201,47. 
Spiers  (R.  P.)  23.3,23. 
Spranger  (E.)  121,24. 
Stâdler  (Karl)  79,42.  148, 

47. 
Stahlin  (F.)  53,45.  81,9. 

—  (O.)  22,3.  68,27.  69,22. 
Staerk  (W.)  25,41. 
Stahl(A.)  129,14. 

—  (J.  M.),  34,6.  176,49. 

—  (Wilhelm)  78,23,  90.17 
123,35.  194,47. 

Stampini  (E.)  79,28.  175, 

31. 
Stange  (Otto)  51,33. 
Stang!  (Th.)  33,31.  80,21. 

126,37.   150,13.   204,21. 

269,48. 
Stark  (Jop.)  33,51.  50,19. 

133,20. 
Starkie  241,34. 
Stâstny  (J.)  153,53. 
Stauf  von  der  March  (O.) 

53  21. 
Stavenliagen  (G.)  28,44. 
Stearns  (H.  W.  N.)  122,5. 

177.7: 
Stefani  (Ed.  A.  de)  24,28. 
Steffens  (Fr.)  24,35. 
Stegmann  150,19. 
Stein   (H.)  32,11.  119,51. 

204,27. 
Steinmann  (H.)  23,18. 
Steinwender  (Th.)   32,43. 

117,47. 


Stengel  (H.^,  123,4. 
Steup  (J.)   30,15.   126,28. 

207  22. 
Stevens  (G.   Ph.)   210,17. 
Stevenson  (J.  J.)  249,28. 
Stewart  (  J.  A.)  127,1.  241, 

27.  250,15. 
Stoeizel  (E.),  84,15. 
Stock  (St.  George)  242,3. 
Stoop  (E.  de)  198,9.  211, 

32. 
Stornajols  44,6. 
Stout  (J.  F.),  80,16. 
Stovvasser  (J.  M.)  147,22. 
Straub     (Lorenz)     34,28. 

51,30.      84,44.     121,52. 

134,3. 
Strazzulla  (Vincenzo)  82, 

34.160,10.269,39. 
Strecker  (Karl)  29,30.  210, 

35. 
Strigl(H.),  120,30. 147,17. 

1.50,46. 
Strôbei    (Eduard)    29,12. 

45,30. 
Stromata  in  hon.  Morawshi 

20,25. 
Strong  238,12. 
—  (M™e  Arthur)   220,48. 
Struck  (A.),  117,25. 
Strunz  (Franz)  50,29. 
Strzygowski  49,18. 
Stuàrt  (D.  R.)  82,17.  124, 

46.  217;22. 
Studniczka    (F.)     197,51. 

198,16. 
Stiirmer  (F.)  81,42.  121,4. 
StuhWK.)  45,53.  119,8. 
Sturel  (R.)  206,5. 
Sudhaus    (S.)    53,48.    79, 

15.  89,7. 
Sudhoff  (Karl)  88,3.  119, 

26. 
Suits  41,45. 
Sundwall  (J.)  31,31.  117, 

21. 
Svoronos  (J.   N.)   117,20. 

134,25.  194,43. 
Sweete  (H.  B.),  25,41.  92, 

50. 
Sybel  (L.  v.),  70,24. 
Szabô  (A.),  156,28. 
Szanto  (Em.)  96,3. 
Szcepanski  (L.)  127,20. 
Taccone  (A.)  220,7. 
Tailhade  (L.)  161,52. 
Tallqvist  (K.  N.)  27,20. 
Tarn  (W.  W.),  82.5. 
Teichmiiller  (F.),  79,29. 
Ter-Mekerttschian  (Kara- 

pet)  48,49. 
"Per-Minassiantz  (Erwand) 

48,49. 
Teuber  (G.)  82,43. 
Theander  (Cari)  32,18. 
Thédenat   (Henri)    51,13. 

183,50. 


Thésaurus   linguae    Grae- 
cae  24,41. 

—  Lat.   123,38. 
Thibaut  37,18. 

Thiele  (R.)    34,13.   85,17. 
87,40.  133.49. 

—  (Walther)  204,11.  271, 
18. 

Thieme  (Gerhard)  25,39. 
52,47.  118,7. 

—  (U.)  118,10. 
Thiersch  (H.)  94,33.  194, 

23.  235,11.  286,26. 
Thilo-Hagen  234,21. 
Thimme  (W.)  68,13. 
Thomas  (E.)  80,7. 

—  (Paul)  25,44.  47,24. 
Thomopoulos  (J.   J.)    80, 

51.  124,14. 
Thompson  (E.  F.)  31,37. 

174,24. 
Thomsen    (Peter)     19,21. 

46,43.  188,44. 
Thulin  (Cari)   47,36.  208, 

47. 
Thumb  (A.)  41,45.  157,23, 

32. 
Tissier  (Jean)  50.49. 
Tod  (M.  N.),  17,47. 
Tomassetti  (G.)  88,30. 
Torp  (A.)  209,43. 
Toutain  (J.)  23,24.  69,46. 

127,45.    159,6.    202,18, 

217,19.  225,52. 
Trapenard  (G.),  193,17. 
Traquair  (R.)  39,1. 
Traube    (Ludwig)    24,34. 

47,12.  48,25.  69,17.  87, 

12.   121,21.  169,2.  199, 

36.  20.5,15.  230,32.  239, 

51.  269,6. 
Travaglio  47,21. 
Trendelenburg  (A.)  126,1. 
Treu  (Maximil.)  89,30. 
Treybal  (St.)  154,12. 
Triàntaphyilopulos  37,48. 
Tropea  (Césare)  218,40. 
Tschajkanowitsch    (W.) 

117,40. 
Tsuntas   (Christian)    246, 

9. 
Tucker  (T.  G.)  25,9.  175, 

47.  207,18.  i70,33. 
Tunison  (J.  S.)  119,49. 
Ueberweg  (Friedrich)   42, 

13. 
Ulbricht  96,20. 
Ullmann    (B.    L.)    28,28. 

123,6.    126,34.    128,51. 

133,40.    204,41.    215,35 

sqq. 
Ullrich  (R.),  24,39. 
Ungrad  (A.)  125,30. 
Usener  (H.),  23,3. 
Ussani  (V.),  19.10.  jl 
Vahlen     (Johann)     79,2. 

163.42. 


III. 


TABLE    DES    AUTEURS    DE    LIVRES. 


315 


Valette     fPaul)     189,15. 

209,4.    215,41.    217,15. 
Valmaggi    (Luigi)    79,39. 

82,45. 
Van  den  Bergh  van  Ey- 

singa  38,12. 
Vandeuvre  (Jules)  207,43. 
Varese  (Prospero)  122,15. 

159,28.   190,53.   239,20. 

270,24. 
Vâri  (R.)  156,20. 
Vasis  (Botavi;).  20,41. 
Vasmer  (M.)  43,10. 
Vasold  (J.)  68,14. 
Vauvillé  218.12. 
Veïs(N.  A.)  44,15.  224,36. 
Velics  (A.v.)  29,19. 118,12. 
Ven  (O.  van  den)  44,43. 
Venturini  (L.)  19,32. 
Vercoutre  (A.  T.)  194,15. 
Verrall  (A.  W.)  32,33.  46, 

49.  169,36.  202,23.  225, 

11. 
Verstovsek  (K.)  148,50. 
Vesely  (A.)  153,32. 
Vessereau  (J.)  49,44. 
Veverka  (J.)  153,52. 
Vezin     (Auguste)     19,31. 

158,52.  214,14. 
Vick  88.36. 
Vischi  (L.)  127,43. 
Vogt  (Albert)  194,51.  210, 

14.  225,36. 
Volkmann  (W.),  23,36. 
Vollbrecht   (W.),    147,24. 
VoUgrafT  (W.)  29,28.  162, 

22.  218,42.  267,48. 
Vollmer  (F.),  85,24.  174,6. 
Volquardsen  (Chr.)  79,51. 
Vorlânder  (K.),  83,28. 
Vortselas  ( J.  G.)  (BooTtré- 

Xa;)  20,46. 
Vowinckel  (E.)  22,23. 
Vries  (Se.  de)  27,1.  120,29. 

153,26. 
Vûrtheim  (I.)  49,18.  81,7. 

89,20.  126,8. 
Wace(A.J.B.)  17,48. 197, 

52. 
Wackermann  82,24.  125, 

16. 
Wageningen       (Jacobus, 

van)    50,23.    80,18.    89, 

16.    122,18,   52.   204,24. 
Wagner  (E.)  29,15.  70,34. 

115,23.  147,31. 
—  (Richard)  68,24.  89,53. 

118,21.   147,45.  153,29. 

161,25. 
Waldhauer    (Oscar)    225, 

38 
Waldis(J.  J.  K.)  30,18. 
Waldstein    (Gh.)    159,15. 

165.1.   239,2.   269,13. 
Wallis  (H.)  195,25. 
Waiser  (E.)  32,46. 
Walter  (F.)  70,14.  83,5. 


Walters  (H.  B.;  199,1. 
237,53. 

—  (W.  G.  F.)  78,32. 
Waltz     (Pierre)      161,16. 

162.16.  190,34.  217,14. 

—  (René)  82,37.  126,6,26. 
207,26.  208,1.  218,53. 
240.14. 

Waltzing  (J.  P.)  270,52. 
Warnecke  (B.)  30,7. 
Watzinger  (Garl)    153,45. 

197,2.  249,18. 
Webb  (G.)  242,10. 
Weber  (Friedr.)  44,13. 

—  (Hans)    19,14.   123,42. 

160.17.  202,27.   268,44. 

—  (Hugo)  53,46.  120,3. 
225,40.  250,21. 

—  (W.)  28,20.  89,34.  268, 
17. 

WecK'ein  (N.)   26,26.   34, 

39.  128,  24.  201,30. 
Weidner  (A.),  149,24. 
Weigel  (FI.)  175,42. 
Weigl  (G.)  156,44. 

—  (L.)  27,13.  203,29. 
Weil  (H.)  163,53. 
Weill  (R.)  196,45. 
Weinberger    (W.)     26,14. 

37,52.  42,39.  50,45.  148, 

20. 
Weinhold  (A.)  121,32. 
Weinrich  (O.),  195,3. 
Weissenborn      (Wilhelm) 

78,4  sqq.  125,24.  207,52 
Wellmann    (M.),    163,41. 

190,15.203,41. 
Welzex  (A.)  68,33. 
Wendland  (G.),  18,23. 
Wendling  (E.)  123,45. 
Wendriner  (L.)  79,40. 
Wenger  (L.)  231,19. 
Wenn  (Rachel  E.)    83,14. 
Werner  (Fritz)  50,14.  122, 

9. 
Wesselowsky  41,45. 
Wessely   (Gh.)    19,25.   87, 

25. 
Wessner  (Paul)  50,3.  175, 

44.  201,5. 
Westberg  (Fr.)  43,29. 
Wheeler  (J.  R.)  210,17. 
White     (John    Williams) 

48,7.  50,31. 
Wick  (F.  G.),  128,5. 
Wickenhagen   (E.)   148,2. 
Widmann  (Theodor)  79,31 
Wiegand  (Th.)  38,46.  39, 

15. 
Wiemer  (G.)  81,15. 
Willamowitz  -  MôllendorfT 

(U.  v.),  175,23.  203,53. 
Wiihelm  (Ad.)  89,3. 

—  (Friedrich)  38,21. 
Wilisch  fErich)  82,28. 
Willers  (H.),  188,12. 
William  (J.)  18,13.237,18. 


Williams  (G.  B.)  124,28. 

—  (Marie  V.)  28,11.  205, 
12. 

Willmann  (O.)  126,32. 
Wilson  (H.  L.;  124,21. 

—  (J.  G.)  20,51. 
Winckler  (Hugo)   189,21. 

209,2. 
Windisch(H.),  24,12.87,5 
Winnefeld  (Herm.)  48,21. 

196,53. 
Winter  (W.  M.)  26,47. 
Wipprecht(F.)  22,43.  206, 

16. 
Wischnewski  (O.)  125,34. 
Wissowa  (E.)  159,22. 

—  (G.)  21,46.  86,18.  162, 
13.  164,14. 

Withers  (G.  H.)  124,34. 
Witt  (N.  W.  de)  20,52. 
Witte  (K.)  81,35.39.  163, 
37.  172,23. 

—  (W.),  88,25. 
Wittich  (B.)  150,53.  237, 

22. 
Wlassak  (Moriz)  49,27. 
WolfT(G.)  33,11. 
Wolfs  (Fr.  A.)  81,22. 
Wolter  41,45. 
Wolters  (P.)  249,39. 
Wolterstorff  (G.)  29,17. 
Wood  (T.  A.)  22,23. 
Wright  (W.  G.)  17,39.42,8 
Wroth  (W.)  230,3. 
Wûnsche  (A.),  17,42. 
Wtirth  90,30. 
Wundt  (M.)    30,37.   71,6. 

201.8. 

—  (Wilhelm)    47,16.    83, 
35,40. 

Xanthoudidis  (St.  A.)  38, 

26.  198,49. 
Xerouchakes  41,41. 
Xoual  (M.)   22,51.   118,8. 
Younsr  (J.)  246,49. 
Zahn  (R.)  249,39. 
Zanzucchi  132,44. 
Zehetmaier(J.)  34,11.  150, 

42. 
Zelisko  (J.  Y.)  120,44. 
Zeller  (E.)  25,19.  33,37. 

—  (F.    X.)    70,2.  127,31. 
207,35. 

Zervos     (Skevos)     37,28. 

122  19.  255  4. 
Ziebarth     (Erich)     97,25. 

128,33.   147,26.   225,42. 

250.11. 
Ziegler    (Konrat)     25,16. 

40,38.  G8,8.  172,43.  207, 

34. 
Ziehen  (Julius)  30,19.  53, 

23.  129,26. 

—  (Lud.)  172,29.  232,50. 
Ziehnski  (Th.)  20,6.  47,44. 

68,30.     164,1.     175,35. 
215,15. 


316 


TABLES    DE    LA    REVUE    DES    REVUES. 


Ziemer  (H.)  117,50. 
Zimmer  (Heinrich) 


199, 


Zimmermann  (A.)    24,45. 
—  (J.)  51,8. 


Zimmern  (A.  B.)   172,27. 
Zitzmann  (E.)  148,12. 
Zocco-Rosa  132,17. 
Zottoli   (G.)    117,32.    124, 
11.  194,41.  196,2.  199,6. 


Zuccante  (G.)  267,35.  269, 

32. 
Zwicker  (H.)   20,32.   117, 

33. 
Zwiener  209,22. 
Zwierzina  38,19. 


TABLE 


N.  B.  —  On  trouvera  un  résumé  sommaire  des   matières  du  présent  volume 
dans  la  Revue  des  Revues  de  l'an  prochain. 

PAOES. 

Alline  (Henri).  —  L'histoire  et  la  critique  du  texte  platonicien  et 

les  papyrus  d'Oxyrhynchus  1016-1017 251 

Bléry  (H.).  —  Études  sur  la  langue  et  le  style  de  Térence 224 

BouDREAux  (Pierre).  —  Notes  sur  quelques  manuscrits  des  «  Lapi- 
daires grecs  » 68 

BouRGERY  (A.K  —  Sur  la  prose  métrique  de  Sénèque  le  philosophe . . .  167 
BRif'HiER  (Emile).  —  Philon  d'Alexandrie,  de specialibus  legibus,  1,  §  82 

Cohn 235 

Cartault  (A.).  —  Notes  critiques  sur  le  Culex,  poème  pseudo-virgilien.  329 
Croiset  (Maurice).  —  Conjectures  sur  la  chronologie  de  quelques 
pièces  d'Euripide  de  dates  incertaines  (Le  premier  Hippolyte.  — 

Sthénébée.  —  Phœnix.  —  Les  Cretoises) 213 

Delaruelle  (L.).  —  Observations  sur  quelques  passages  des  discours 

de  Cicéron 238 

Delatte  (A.).  —  Un  tepb;  Xôyo;  pythagoricien 175 

De  la  Ville  de  Mirmont  (H.).  —  Afranius  Burrhus.  La  légende  tra- 
ditionnelle; les  documents  épigraphiques  et  historiques 73 

Fabia  (Philippe).  —  Le  premier  consulat  de  Petilius  Cerialis.  Contri- 
bution à  l'exégèse  des  Histoires  de  Tacite ^ 

Gaffiot  (Félix).  —  (Quis)  quid  relatif 57 

Haussoullier  (Bernard).  —  Stèle  funéraire  de  Caulonia 67 

—  Inscriptions  de  Chios  et  d'Érythrées 119 

—  Le  papyrus  29  de  Lille 125 

—  Disques  funéraires 134 

—  Epigraphica 380 

Havet  (Louis).  —  Observations  sur  Plaute  Merc 149 

Jacob  (Alfred).  —  Arrianea 336 

JoRET  (Ch.).  — Brunck  et  d'Ansse  de  Villoison 350 

JouGUET  (Pierre).  —  Remarques  sur  i'éphébie  dans  l'Egypte  gréco- 
romaine  43 

Legendre  (Paul).  —  Glanure  tironienne l'73 

MispouLET  (J.-B.).  —  Transformations  de  l'Espagne  durant  les  trois 

premiers  siècles  de  l'empire  romain 301 

PicHON  (René).  —  Sénèque,  de  otio 123 

—  Le  but  de  Cicéron  dans  la  première  lettre  à  Quintus 140 

Ramain  (Georges).  —  Plaute,  Casina,  437-451 379 


318  TABLE. 

PAGES. 

Reinach  (Salomon).  —  Les  Compagnons  et  l'exil  d'Ovide 842 

Ruelle  (C.-E.).  —  Correction  dans  Aristote  (Problèmes  physiques, 

XI,  38) '. 172 

Serruys  (Daniel).  —  Un  «  codex  «  sur  papyrus  de  saint    Cyrille 

d'Alexandrie 101 

—    Inscriptions  chrétiennes  d'Egypte 118 

Viteau  (Joseph).  —  Note  sur  un  fragment  grec  attribué  à  saint  Irénée.  146 
Vos  (Luc  de).  —  L'empereur  Julien  et  le  préfet  Florentius  (critique 

d'un  texte  de  Libanius) 156 

Waltz  (René).  —  A  propos  d' Afranius  Burrus 244 


Le  Gérant,  C.  Klincksieck. 


.PR  151956 


5  ^Afl 


PLEASE  DO  NOT  REMOVE 
CARDS  OR  SLIPS  FROM  THIS  POCKET 

UNIVERSITY  OF  TORONTO  LIBRARY 


HAND  BOUND 

By 

UNIVERSITY 

OF  TORONTO 

PRESS