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REVUE DES REVUES
ET
PUBLICATIONS D'ACADÉMIES
RELATIVES
A L'ANTIQUITÉ CLASSIQUE
Trente-troisième Année
FASCICULES PUBLIÉS EN 1908 •" O <^
Rédacteur en chef : Adrien Krebs
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1908. XXXllI. — I.
X
634418
REVUE DES REVUES
ET
PUBLICATIONS D'ACADÉMIES
RELATIVES
k L'ANTIQUITÉ CLASSIQUE
FASCICULES PUBLIES EN 1908
ALLEMAGNE
Rédacteur général : Ukn m Lebègub.
Abhandlungen der k Preussichen Akademie der Wissenschaften.
1907. Philos, histor. Classe. Drei aramâische Papyrusurkunden aus
Elephantine [E. Sachau]. Texte, traduction avec commentaire et fac-
similé de trois papyrus araméens. Requêtes adressées par la colonie
juive d'Eléphantine au gouverneur de Judée, Bagôhi, à propos de la *
reconstruction du temple d'Eléphantine, et notice relatant la réponse fa-
vorable donnée oralement à cette demande. ^ Bericht liber den Stand des
interakademischen Corpus medicorum antiquorum [H. Diels]. Après avoir
donné le plan complet du Corpus medicorum graecorum, D. publie un
premier supplément aux catalogues des mss. médicaux ancienspubliés par lui lo
en 1905 et 1906 < Abhandl. 1905 et 1906. Cf. R. d. R. 31, 3, 11; 32, 3, 2 >,
complétant les indications qu'il a données. ^ Nachtrâge zur aegyptischen
Chronologie [Ed. Meyer]. Les noms des mois et les rapports entre l'année
civile, l'année de Sirius et l'année solaire. 2, Une nouvelle date définitive
pour la Xlle dynastie : 3, Col. 4 et 5 du papyrus de Turin. La XI« dynastie i6
4, Les dynasties XIII^ à XYII"; 5, Dates de l'époque de Menephtah : la
fête de Sed; 6, Le Dieu Entil de Nippur.^ Beitrâge zur Zuckungsliteratur des
Okzidentsund Orients.!, Diegriech.Zuckungsbucher(Melampus tt. 7raX|xàivi
[H. Diels]. La palmomantique ou l'art de deviner l'avenir par les palpitations
involontaires ou mouvements convulsifs divers du corps humain. Nonnos 20
distinguait cinq sortes de otov/offTtxv), dont l'une était la palmomantique
(to -rtxXfAtxôv); la médecine abandonna à la mantique ces mouvements invo-
lontaires et la mantique des 7raX[jL(ov constitua une science occulte; 2,
Transmission des œuvres de Melampus : trois versions différentes, la
version A dérive d'un ms. aujourd'hui perdu qui a servi de base à l'éd. m
princeps parue à Rome en 1545, puis a été reproduite par le Parisinus gr.
2118 B. s. XVL et enfin a été reproduite par le ms. N et la traduction la-
tine d'Aug. Niphus (N) — la version P. représentée par le Parisinus
4 1908. — ALLEMAGNE.
2157 saec XIV — et la version H. 3, Analyse des sources de Melampus. — ■
Texte de chacune des versions du tt. 7raX[xojv.
^^ 1908. Gedâchtnisrede auf Ad.Kirchkoff [v. Wilamowitz-Moellendorfî.]
]f Gedâchtnisrede auf Ed. Zeller [H. Diels]. ^ Die Bildnisse des Sokrates
I [R. Kekule v. Stradonitz]. Dans ce mémoire de 48 p. (41 tig.), l'auteur
passe en revue et étudie toutes les représentations antiques de la figure de
Socrate qui nous sont parvenues (bustes, reliefs, pierres gravées, etc.,
avec ou sans inscr.), qui sont réparties dans les différents musées de l'Eu-
rope : il en rapproche les renseignements httéraires que nous avons sur la
IQ figure de Socrate. Tf Sechster vorlaûfiger Bericht tiber die von den k. Museen
in Milet und Didyma unternommen Ausgrabungen [Th. Wiegand]. Rapport
sur les résultats des fouilles de 1906 et 1907 à Milet et à Didyme : 1, La
ville archaïque; 2, Le gymnase hellénistique, les bains romains et la halle
ionienne au Lôwenbucht; 3, Les thermes de Faustine; 4, Les sanctuaires;
j5 5, La Basilique chrétienne ancienne dans l'Asklepieion; 6, Didyme. Nom-
breuses inscr., 15 fig. dont un plan de Didyme et 5 pl.^ Beitrâge zur Zuck-
ungsliteratur des Okzidents und Orients [H. Diels]. Dans ce complément à
l'art, précédent < cf. supra 1907 > D. étudie : 1, Le Cod. Petropol. de
Melampus tt. TcaXpov gr. 577 s. XVIII, p. 93-106 : il s'accorde presque
2Q complètement avec le Cod. R. Indication des variantes de ce ms. ; 2, Lne
*" version anonyme du Phillipsianus Berol. n 1577, s. XV. Cette version est
comme P, H., un court extrait d'une recension de Melampus antérieure à
l'archétype A. Variantes qu'elle contient. 3, Le Papyrus de Vitelli, du
3^ s , acheté à Medinet el Fajûm et pubhé dans Atene e Roma VII, n°61.
25 Description, importance, texte; il se rapporte également à la palmoman-
tique. — 4, Additions à Melampus. Indications d'art, parus récemment.
Exemplaire anonyme de Melampus (Athos 4341, 181 s. XVI) attribué à
tort à Adamantins. Leçons nouvelles. A. S.
Abhandiungen der philol.-historischen Classe der k. Sâchsischen
30 Gesellschaft der Wissenschaften. Vol. 24 (1906). Die Sieben und
Neunzahl im . Kultus und Mythus der Griechen. [W.H. Roscher].
Retrace dans ce mémoire de 126 p.. qui fait suite à un précédent intitulé :
«Die enneadischen und hebdomadischen Fristen und Wochen», l'histoire des
deux nombres « sept » et « neuf » dans là rehgion des Grecs et montre comment
85 ils sont devenus des nombres sacrés, typiques et d'une très haute importance
religieuse, en rapport direct avec les divinités grecques. 1, Le nombre sept
dans ses relations intimes avec le culte et le mythe d'Apollon; 2, avec le
culte et le mythe des autres dieux et des héros. Groupes de sept divinités
et héros. 3, Le nombre neuf dans le culte et les mythes des Grecs. — Additions
40 et rectifications à la monographie précédente. Origine et signification
du pouç l'êôojxoi;; réponse à Stengel, Archiv fiir Religionswissensch. VII,
437 < cf. R. d. R. 29, 9, 13 > C'est un gâteau en forme de bœuf que les
pauvres offraient avec six autres gâteaux ronds ((jsXfjVat) ou avec six
victimes vivantes pour compléter le nombre de sept victimes.]} Die Frequenz
45 der deutschen Lniversitâten von ihrer Grûndung bis zur Gegenwart.
[E.~Eulenburg], 1 carte et 8 graphiques. Mémoire de 324 p. sur l'histoire
des universités allemandes et sur le nombre des étudiants immatriculés,
de leur origine à nos jours, le recrutement des auditeurs, la nature et la
durée des études, les diverses facultés, etc., etc. ^f Dorer und Achàer
so [R. Meister]. 1, Les tribus grecques ne sont pas des collectivités inventées
plus tard pour les besoins de la cause : elles répondent bien à une réalité
historique; elles étaient vraiment des divisions ethniques très anciennes,
et c'est seulement par l'étude des dialectes qu'on arrivera à retracer une
ABHANDL. D. GESELLSCH. D. WISSENSCHAFTEN. Z. GOTTINGEN. 5
histoire véridique de l'émigration de ces tribus en Grèce et de leur éta-
blissement; M. montre dans ce premier art. le contre-coup de l'invasion
dorienne dans les dialectes de Lacédémone, de l'Argolide et de la Crète, qu'il
étudie d'après les textes et les inscr. surtout. Dans ces trois pays, la diffé-
rence des dialectes correspond à une différence d'origine pour les tribus qui '
les habitent. ^ Die Hebdomadenlehren der griech. Philosophen und Aertze
[W. H. Roscher]. Dans cette contribution de 240 p., R. cherche à quels cal-
culs et à quels systèmes le nombre sept a donné naissance dans la philo-
sophie et dans la science médicale des anciens Grecs : il les étudie chez les
Pythagoriciens, dans le tt. £f5So(xâoo)v du Ps. Hippocrate (qui est antérieur i»
à Pythagore, alors que jusqu'ici on le rapportait au v^ s.), chez Heraclite,
Hippocrate, Platon et Aristote, les Stoïciens, les Néo-Pythagoriciens, les
Astrologues, et termine par un paragraphe sur divers usages populaires,
géographiques ou littéraires du nombre sept. Addenda, et index.
Tl^ Vol. 25 (1907). Die Babylonische Chronik[F. Dielitzch]. Transcription «
en caractères ordinaires (accompagnée de remarques, d'une traduction et
d'un commentaire) de ce texte en caractères cunéiformes connu sous le nom
de Babyl. Chron. du Br. Mus. 84,2- II 356. ^ Olympische Forschungen
[G. Treu] I. T. examine l'essai de restitution tentée par le peintre danois
Skovgaard pour le fronton ouest du Temple de Zeus à Olympie (3 pi.); il *o
en rejette les conclusions comme fausses, montrant que la disposition que
S. propose est en contradiction complète avec les fragments qui nous restent,
avec certaines conditions techniques et avec l'espace que présente le fron-
ton. Le travail de S. est une paraphrase poétique de ce fronton conforme
au goût moderne, mais n'en est pas une vraie restauration. ^ Kalamis **
[F. Studniczka]. Dans cette contribution à l'histoire de l'art antique (100 p.,
13 pi., 18 fig.),'S. étudie ce que nous pouvons savoir du sculpteur Kalamis,
complétant un art. de Em. Reisch (Jahres. d. oester. Arch. Inst 1906) < cf,
R. d. R. 31, 98, 45 sqq. >. 1. Témoignages en faveur de l'existence d'un
Kalamis le jeune; 2, La Sosandra d'après Lucien et les essais d'identifica- *»
tion tentés jusqu'ici; 3, Le type de Sosandra dans l'art ancien; 4, La famille
de Kalamis, son origine et ses membres; 5, Les groupes votifs de Hiéron,
Pindare et les Agi'igentins; 6, Nikè, Hermione, Alcmène; 7, L'Aphrodite;
8, Un quadrige; 9, L'Apollon d'Athènes et d'Apollonie; 10, Hermès
et Dionysos; 11, Kalamis l'ancien et les jugements artistiques anciens; •'
12, Coup d'œil sur les œuvres de Kalamis l'ancien qui nous sont
parvenues. ^ Die distributiven und die kollektiven Numeralia der indo-
german. Sprachen [K. Brugmann]. Après avoir étudié les véritables adj.
numéraux distributifs, B. leur oppo.se comme collectiva les formes comme
le latin bini, l'aisl, tuennr et celles comme le lit, dveji, etc., puis il passe à *^
la manière dont elles se forment et à leur emploi. Il étudie ensuite le got
twaddje; h. a. zwei; gr. ootot et * duei-,* trei- comme premier membre de
composés. Addenda. Altn. twenn(i)r. prenn(i)r, fernir[Ed. Sierus.] X.
Abhandlungen der kôn Gesellschaft der Wissenschaften zu
Gôttingen Phil.-hist. Classe Vol. X. Livr. I. Griechische Poliorketiker. **
[Rud. Schneider]. Texte, avec traduction et figures telles qu'elles sont
données dans les mss, de la Poliorcétique d'Appollodoros de Damas. Indi-
cation et classification des mss. Mémoire de 51 p., suivi d'un index des
mots et des expressions importantes, ^^f Livr. 3. Zur Geschichte der hasta
donatica [W. Helbig]. A propos de la belle dissertation de Steiner. Die dona ^
miUtaria < Bonner Jahrb. 114.115; cf. R. d. R. 31,29,2sqq> H. s'occupe
de la hasta donatica : cette expression dont s'est déjà servi M. Porcins Cato
Censorius dans un discours adressé aux équités à Numance (Fest. p." 201,
6 1908. — ALLEMAGNE.
lig. 26, sqq, éd. Millier) désigne un « donum militare ». A qui décernait-on
cette récompense, de quand date-t-elle (du milieu du 5^ s. d'après la loi
des XII tables) et qu'elle en est la nature à l'origine et dans la suite des
siècles. Tl^ Fasc. 4. Die attischen Archonten von 293| 2à 31 0 vChr. [W.Kolbe]
5 Dans ce mémoire de 153 p., suivi d'une liste alphabétique des archontes athé-
niens de 293|2 à 31|0 av. J.-C, K. après avoir montré pourquoi il n'accepte
pas toutes les conclusions de Ferguson, The priests of Asklepios dans
le rapprochement qu'il a fait de la liste des prêtres d'Asclepios à Athènes
avec la succession des archontes athéniens, examine à nouveau cette liste
10 (I. G. II, 836) sa disposition et sa manière de dater, puis établit la suite
des archontes athéniens, année par année, de 293 à 31 av. J.-C.^f]} Livr. 5.
Der Monolog in Drama [Fr. Léo]. Contribution à la poétique grecque et
romaine. Étude historique sur le monologue, considéré successivement
dans l'épopée, chez Eschyle, Sophocle, Euripide, Aristophane; dans la
15 comédie moyenne et nouvelle; la comédie romaine; chez Ménandre; chez
Sénèque. Discours de personnes qui s'entretiennent avec elles-mêmes.
C'est la cpùatç et non la ts/vy) qui a amené les poètes à composer des mono-
logues, ils ont une importance Httéraire et historique assez grande, surtout
dans la comédie et c'est directement de la comédie romaine et indirecte-
ao nent de la comédie attique qu'ils ont passé dans la littérature dramatique
moderne. 1[[^ Vol XI, Livr.l''^. Griechische Poliorketiker [R. Schneider]. Dans
ce 2« mémoire de 65 p. <cf. supra>, S. étudie les ■nxpxyyilij.ixTx TToXtopxTjTtxà,
ce traité byzantin dont l'auteur et le titre véritable sont inconnus. Indi-
cation, description et classification des mss., dont le seul important est le
2i cod. B= cod. Bononiensis Sancti Salvatoris 587; les autres sont sans
valeur. Texte et trad., figures telles qu'elles sont données dans le cod. B.
Index.^l^f Fasc. 2. Die Arundel Sammlung mittellatein. Lieder [W. Meyer].
Ce ms. d'Arundel du Br. Mus. 384 in-4o est de la 2^ moitié du 14^ s. Les
teuillets 232-237'' contiennent 28 poèmes en latin du moyen âge, dont 9 ont
so été pubUés par Wright, mais sans aucune critique. M. les publie tous à
nouveau, en les accompagnant d'observations critiques et de variantes.
Le recueil contient : 1° des poésies amoureuses; 2° en l'honneur de Marie et
du Christ; S** sujets divers, surtout satiriques. Ces poésies correspondent
pour la forme et l'inspiration au meilleur temps de la poésie latine du
35 moyen âge de 1150-1250. • H. S.
Archiv fur Geschichte der Philosophie, Vol. XXI /1908).
l'« livr. Gedankengang und Anordnung der Aristotelischen Metaphysik
[A. Goedeckemeyer] suite <cf. Arch. 1907, R. d. R. 32, 6, 2 > Conclusions :
il faut retrancher de la Métaphysique le livre A et dans le livre K les ch. 8
40 1065 a 27-12, 1069 a 14. Il faut distinguer dans les autres livres deux rema-
niements : 1° A 7, 988 b 20 à la fin; Kl— 8, 1065 a 26; A — 2° A 1-7, 988 b
19; a; B; F; E-I; M; N. Il manque donc au second remaniement la fin et
au premier le commencement. ^ Der Phaidon iiber Wesen und Bestimmung
des Menschen [E. Prùm]. Le Phédon contient des réflexions sur la vie et
46 sur la mort. Le philosophe d'après Platon meurt sans cesse; il vit malheu-
reux, comme en pays étranger, aussi longtemps que les sens le retiennent
sous leur domination; plus il meurt à ses sens, plus il est délivré et con-
naît son propre moi.^ Platonische Untersuchungen : 2 Menon, [A. Ritter
de Kleemann]. Le Menon est un des dialogues non contestés de Platon; il
50 défend les idées sur la vertu émises dans le. Symposium : il a donc été com-
posé après 384, année du Symposium; il est dirigé contre les critiques
d'Antisthènes, mais le ton de la polémique est encore plein de mesure
parce que Platon n'était pas encore séparé d'Antisthènes par un fossé
I
I
I
ARCHIV FUR LATEINISCHE LEXICOGRAPHIE.
infranchissable. ^ Plato : Philebus 15 A, B [R. G. Bury]. Maintient contre
Billia l'explication qu'il a donnée de âvTauOoï comme s'expliquant par
Twv yiyv&ixévojv t£ xa; à7roXXu|ji.£vcov et défend la lecture [Ss^atÔTaxa
^^ 2e livr. nuOaydpaç [W. Schultz]. Raison? pou?" lesquelles les disciples
de Pythagore, citant une parole de leur maître, disaient toujours aÛTÔ; l^a 6
et jamais ILjOayôpa; 'écpa ou n-jOatyopa; aùrôç £(fa. Il y avait dans ces
mots un sens caché autre que dans le mot de Pytfiagore. Aùtôç loa répond
au nombre de 100, le carré de 10 et marque l'absolue perfection. — Explica-
tion du symbole mathématique et cosmologique contenu dans le mot
ôXxàç = 55. Autres mots symboliques employés par les Pythagoriciens lo
qui craignaient de prononcer le nom de leur maître comme on le voit dans
le serment qu'ils prêtaient. — Symbole compris dans le nom même de
Pythagore et valeur de ce nom. ^^ Livr. 3. Liber secundus yconomicorum
Aristotelis [R. Bloch]. Nous ne connaissons le livr. 2 de l'Econonique du
ps. Aristote que par une trad. latine du moyen âge. Après avoir indiqué is
comment il nous est parvenu, ainsi que la bibliographie de ce traité,
B. l'étudié en détail. Il traitait des devoirs de l'épouse et de l'époux. Dans
un 2^ art. (livr. 4) il conclut ainsi: Ce second livre se divise en deux parties
une originale et une seconde ajoutée plus tard. La pr3mière est l'œuvre
d'un Péripatéticien qui a vécu entre le m'ilieu du 3^ s. et le l*"" s. av. J.-C. 20
Il a été composé comme suite du livr. I de l'Economique, en tous cas, il a
été de bonne heure inséré dans les œuvres d'Aristote, c'est ce que montre
la seconde partie, attribuée faussement à A. et qui est l'œuvre d'un stoïcien
de l'époque impériale vivant au 2^ s. ap. J.-C, ou aux siècles suivants. —
Fragment orphique qui s'est glissé dans ce 2® livre et conçu en ces termes 25
Alocoç t'pYi xal nXouTÔç y' EùO'jao<7iJVY,ç Tia?;.^ Platons Ideenlehre [G. Falter].
Montre que Gomperz s'est complètement trompé dans sa critique du livre
de Natorp, Platos Ideenlehre (Arch. 18). ^ H. Diels, Die Fragmente der
Vorsohratiker Griech u deutsch I [O Gilbert]. Longue analyse : remar-
ques de détail; grands éloges. ^^ Livr.4.Platonisches Gebestleben [E.Bickel.] 30
Etude sur la prière que Platon fait prononcer à Socrate à la fin du Phèdre
(p. 279 B) o) cptXe llàv t£ xat àXXc. orsoi t/,o£ 0cot x. t. X.; comment
il faut la comprendre et quelles conclusions il en faut tirer sur la pensée
religieuse de Platon. A. S.
Archiv fur lateinische Lexicographie, XV, n*» 4. Observations 35
sur l'histoire des mots [O. Hey]. 1. L'expression « ut ita dicam ». On trouve
aussi le parfait dixerim. La caractère de parenthèse que présente cette
proposition finale la rend très voisine d'une proposition comparative,
dont le verbe est indépendant; cf. « ut uerius dixerim » (PI., N. IL, 25, 16).
Par suite, la substitution du parfait au présent, qui apparaît dès le temps 40
de Plante pour les verbes signifiant « dire » et « penser » dans les propo-
sitions indépendantes, est possible pour cette proposition quasi indépen-
dante La place normale de u. i. d. est avant l'expression qui est atténuée
ou excusée. Cette formule est, de toutes celles du même genre, la plus forte
et la plus subjective. Par suite, la statistique permet quelques conclusions. 45
Elle est surtout employée par Cicéron, Sénèque le philosophe et Quin-
tilien. Les écrivains non rigoureux (PI. l'anc, Varron) ne la connaissent
pas, non plus que les stylistes rigoureux et les écrivains d'un réalisme
objectif (manque dans Sal,. C. N., Vel. Pat., Q. C, Suét., Justin; deux ex.
faciles à expliquer dans T. L., 9, 18, 2 et 34, 6, 5). Des historiens qui subis- 50
sent l'influence de la rhétorique, Val. Max., Tac, Florus, la connaissent.
La fonction est indiquée par Cic, De or., 3, 165, et Quint., 8, 3, 37. Ce
genre d'atténuations et d'excuses est préconisé par l'école dont la doctrine
8 1908. — ALLEMAGNE.
remonte en dernière analyse à Théophraste et Aristote (Ps. Longin, Subi.,
32, 3; cf. Cic, Epist., 16, 17, 1). — 2. De l'usage de « ut ita dicam » dans
Cic. Série d'exemples où la formule excuse un néologisme, un changement
de sens, une expression basse. ^ L'assimilation de et [O. Hey]. C. I. L. V.,
^ 4504 et 4505 « coatores » : c'est un vulgarisme. T| Redire, reuerti, reducem
esse [N. Vulic]. Le principal argument pour placer le lieu de naissance
d'Hadrien à Italica est fragile et repose sur le sens de redit, qui n'implique
pas, non plus que reducem esse et reuerti (Virg., En., III, 94 suiv.), le fait
d'avoir été d'abord dans le lieu où l'on revient. ^ Un cas de tmèse rare
10 [Th. Bôgel]. Dans Verecundus (-J- 552), In cant., 2, 5 : pseudo quoque chris-
tianos. Exemples analogues. ^ Sur l'usage de perinde et proinde chez les
jurisconsultes classiques [St. Brasslofî]. Proinde est le plus souvent une
particule de conclusion; plus rare est l'emploi adverbial (avec ac, atque,
ac si, etc.), et une seule fois sans corrélatif. Perinde ne se trouve employé
"5 comme particule conolusive que dans un passage d'Ulpien. Dans le sens
adverbial, est très fréquent avec corrélatif; sans corrélatif dans un passage
corrompu de Pomponius. Examen de passages où l'un des deux mots n'a
aucun de ces sens : ils se dénoncent par là comme des insertions postérieures.
^ Manere = esse [P. Rasi]. Dans le de resurr. mort., 45 (Cyprien, III, 510
*o Hartel), manens (à défaut du part. prés, de esse). ^ Incessare [A. Klotz].
Dans Stace, Theb., XI, 361, d'après Eutychès (gram. du vi'' s.) et une
partie des mss. La leçon « incessentem » est garantie non seulement par
P, mais par les principes classiques de Stace. Au vi^ s., il est hors de doute
qu'on a reformé ce type de verbes sur la l'"^ conj.^ Les scolies de Stace [A.
2* Klotz]. L'édition de Jahnke ne diffère de celle de Lindenbrog que par le
plus grand nombre de mss. C'est une compilation médiévale dont la partie
ancienne est à dégager. Cependant, on peut se faire une certaine idée du
scoliaste ancien. Rapport de ces scolies avec la tradition w du texte. Cepen-
dant, elles sont indépendantes de l'archétype de nos mss. et remontent
30 à un temps où l'on avait d'autres sources du texte. A l'origine, elles ont
existé séparément du texte. L'auteur a un caractère individuel; il prend
parti, il se désigne tantôt au' sg. tantôt au plur. Le nom a été ajouté à
6, 364, parce qu'il était utile quand on a transcrit les scolies sur le texte.
A ce moment, on ne pouvait plus distinguer Lactantius Placidus de l'écçi-
36 vain ecclésiastique, d'où le nom complexe dû à une science inexacte :
Caelius Firmianus Lactantius Placidus. Les scolies primitives sont écrites
en prose métrique. Elles sont parfois doublées d'une rédaction postérieure
en prose ordinaire. Leur but est l'interprétation du fonds. Comme l'auteur
cite Sedulius et Boèce, il »e peut être antérieur au commencement du
40 vie s. Il écrivait après la mort d'Attila (453). L'emploi de la prose métrique
interdit de descendre après le vi" s. Placidus est un Romain cultivé dont
les sentiments s'opposent aux barbares. Il a vécu en Gaule. Il est curieux
d'oeuvres d'art. Mais il s'intéresse surtout à la philosophie. Son système
est un néoplatonisme pénétré d'éléments orientaux. Il n'est pas chrétien,
45 mais il connaît la Bible. Il cite et a lu Lucrèce, Virgile, Horace, Ovide
les discours de Cicéron, Plante, Térence, etc. Deux fragments d'Ennius
ne sont connus que par lui. Il a de même lu et extrait lui-même Homère,
l'Oreste d'Euripide, Œdipe à Colone. Il sait le grec, au moins superficiel-
lement. Saint Jérôme ne mentionne pas encore un commentaire de Stace.
.«io Servius paraît avoir le premier attiré l'attention des scoliastes sur ce poète
(Virg., En., XII, 365). A ce moment, probablement, furent composées des
notes utilisées au vi^ s. par Lactantius Placidus. A l'époque carolingienne,
le commentaire de Lactantius fut rapproché du texte. Plus tard, on l'en
ARCHrV FOR PAPYRUSFORSCHUNG.
sépara de nouveau, d'où les trois mss. qui le possèdent distinct. Ce Placidus
n'est pas le même que le glossateur. ^ Armatus, « armement » [L. Havet].
Dans Cic, Caec, 61; omis par le Thésaurus. ^ Vomi, parfait de vomere.
[P. Rasi]. A côté de vomui, dans Fronton, p. 233; p. 141 Naber; et le Carmen
de Pascha 52 Hartel, d'après trois sources du texte. C'est une forme du •*
v®-vi^ s. ^ Les Romains percevaient-ils le bleu? [K. E. Goetz] Etude sui;
l'emploi des mots : Caerulans, caerulosus, subcaeruleus, aerinus, aerius,
liuidus, subliuidus, caesius, uenetus, glaucus, cyaneus, hyacinthinus. La
réponse est : Oui. ^ Obrio et obro [W Heraeus]. Formes postérieures de
obruo dans les glossaires, Chiron, Cassius Félix, l'itinéraire de Théodose, *"
les inscriptions. ^ Glando [W. Heraeus]. A côté de glans, dans A. G., IV,
1, 8; les glossaires; le testam. porcelli, p. 244, 1 Biicheler. ^ Sur la « Pere-
grinatio Siluiae ». [W. Heraeus]. Son vocabulaire est très limité. On arrive
par la discussion de certains passages à le restreindre encore. Manquent
ainsi : quoque, que, atque, neque, at. La collation de Washburn, dans **
l'éd. Bechtel, inspire des doutes. L'accusatif est quelquefois employé pour
le nominatif : l'éditeur a corrigé à tort. Tours et expressions de la langue de
la conversation. Pléonasmes et répétitions. Rapport avec Térence. Note
critiques sur divers passages ^ Crep(a)tura [W. Heraeus]. Scoî. Juv. 3.
196; C. gl. 1., in, 313, 15; Anton, de Plaisance, Itin., p. 172, 5 Geyer. ^
IJVter, utris [W. Heraeus].Exemple de la brève Juvencus, 2, 373 aut ùtribus
^ L'accusatif après memor, nescius, et expressions de même sens [W. He-
raeus]. Recueil des passages. ^ Lacernobirrus [W. Heraeus]. Doit être lu
dans les actes de saint Cyprien (Hartel, III, p. CXIII).*| Sur les sentences
latines en vers [Ed. Wôlfilin]. Publilius Syrus a subi, plus qu'on ne l'a cru, "
l'influence des poètes grecs, notamment Euripide et Ménandre, auxquels
il doit plusieurs de ses maximes. Etude de quelques autres recueils, le
Pseudo-Sénèque, De moribus (rapports avec les sept sages, Caton), Caecilius
De nugis philosophorum, et les interpolatours de Publilius. ^ Fragment
épique dans Sénèque [Cari Weyman]? De tranquil. an., 4, 5 « Stat tamen 'O
et clamore iuuat »; passages analogues, Stace, Théb., X, 935; Val. FI., VI,
750-1 ; peut-être Rabirius, avec qui on met en relations le Carmen actiacum
^Tf Mélanges. Congustus [W. Heraeus]. Ne doit pas être corrigé dans la
« Descriptio orbis terrae «; car se trouve dans Commodien, Instr.,1, 37, 16,
une pièce du Salmasianus (Anth. 178, 3; Bâhrens, P. L. M., IV, n. 358);
Fortunat, I, 11, 21. On a en outre congustiae, Jordanès, Get., 33; congusto
(verbe) Dig. XLIII, 12, 1, 15. ][ Latin d'époque tardive [M. Pokrowskij).
Comparaison du Thésaurus glossarum avec la loi salique. ^ Eualere [C.Wey-
man]. Vinc. de Lérins, Comm., 5 (p. 6, 25 Jûlicher; 16, 13 Rauschen).
^ Cumque = quandocumque [C. Weymann]. Hor., Od., 1, 32, 15, est con-
firmé par une inscr. du vii^ s., De Rossi, I. U. R., II, 1, p. 145; Duchesne,
Liber pont., 1, 325. ^^ Bibliographie. Ouvrages généraux et revues; sur
Apulée, Augustin, Aulu Gelle, Babrius, Cic, Dosithée, Ennius, Firmicus
Mat., Fortunat, Plante, PI. le j., Sénèque, Suét., Tac.,Var.T|^ Nécrologie.
Bucheler. ^^ Communication de la rédaction [E. Wôlfilin]. L'Archiv a «
accompli sa tâche et cesse de paraître. P. Lejay.
Archiv fur Papyrusforschung IV fasc 3-4 Fragment d'un traité
de Chirurgie [J. Nicole] avec Commentaire [J. Ilberg]. Ce papyrus appartient
à Ad. Cattaui, il mesure 18 cm de haut sur 14 cm 1/2 de large, le texte
remplit deux csXioeç séparées par un entrecolonnement de 2 cm. Description. 50
Texte. C'est un fragment d'un merveilleux chap. de l'oculistique grecque.
il doit être détaché du hvre I des Xeipoiipyo^H^sva de Héliodore, qui nous
ont été conservés par Oribase. On y lit la description d'une opération chi-
35
40
10 1908. ALLEMAGNE.
rurgicale employée comme dérivatif dans les maladies d'yeux, le -rtspidxu-
QiGixo; xarx CT'Jorcxpxcoatv qui est un véritable scalpement. Restitutions au
texte de Nicole. ^ Sur deux dates d'Evergète et de Philopator [J. Lesquier]
Examine à son tour après Grenfell-Hunt et Smyly un groupe de dates ma-
5 cédoniennes et égyptiennes de l'Appendice I de Pap. Hib. 1, arrive à des
conclusions nouvelles et indique la méthode à suivre. Ordre des mois
dans le cal. égyptien en l'an 25 d'Evergète. Il est problable qu'il n'y a pas
eu d'intercalation pour cette année-là dans le cal. macédonien; s'il y en
a eu, elle n'a été que de 1 jour. En l'an 4 de Philopator il y a eu une intér-
im calation de 20 jours. Quand tombaient le premier de l'an 25 d'Evergète et le
premier de l'an 4 de Philopator. Dans l'année de règne, qui n'est pas l'annus
vagus, le l*^"" Thoth n'est pas nécessairement le premier jour de l'année.
A quel moment doit-on chercher l'origine des années d'Evergète et de
Philopator, si l'année de règne est une année de 365 jours. Si cette année a
15 pour origine un quantième macédonien, ce quantième a'est pas nécessai-
rement le l*'' Dios. ^ Pour servir à l'histoire du commerce de l'Est et du
Sud de l'Egypte ptolemaïco-romaino [M. Rostowzew]. AFocca-sion du livre
récent de M. Chwostow, Geschichte des Osthandels in griech. rôm. Aegypten
dont il fait l'éloge, R. étudie les points suivants : l'organisation de la chasse
20 aux éléphants; politique commerciale des derniers Ptolémées; rapports
commerciaux entre l'Empire romain et la côte de l'Arabie; le vectigal
maris Rubri; les divers monopoles que les Empereurs romains héritèrent
des Ptolémées et l'àiwaaTixYi, ou monopole de vente par l'Etat, mentionné
par les pap. de Tebtunis et le pap. Fay. 33 et constaté par le cachet qu'on
26 apposait sur les marchandises àpcofjLaTixVi (se. (ov/j). 1[ Lettres à Wilcken
[G. Lumbroso]. Suite (cf. Arch. IV p. 60. R. d. R. 32, 10, 21). 31, Inscr. et
peintures murales d'Alexandrie mentionnées par Polybe XV,27 et Pline
XXXV, J^9. — 32, Le v£(.)xôpoç et rÛTrYipéTY,? dans les communautés juives :
— 33, Un passage de Philon (IL 539) xar'ov xaipbv èx£/£tpùTÔvT,To x^;
30 A'.yÛTTTou xal x?,? ôaôpou AtBur,; ÈTrixpoTToç, explique le titre d'/jY^!^^'^ aacpo-
xépojv donné au Préfet d'Egypte dans Pap. Oxyrh. I, 39. — 34, On trouve
dans une inscr. funéraire rom. trouvée à Cologne (Bon. Jahrb 1906. p. 271) la
mention d'un choraules alexandrin — 35, Dans l'expression oéxx v.nï [/.Tiveç,
o£X!x est un nombre indéterminé — 36, Lucien, Pharsale X, III sqq est
36 illustré par un passage de O. Schneider, Veber Anschwemmung von antiken
Arbeiumatenal an der Alexandrlner Kûste p. 52 — 37. Récit de voyage mu-
sulman de 1183 relatif à Alexandrie — 38, Patrol. Orient IV, I Homilia 53
et 54 de Jacques d'Edesse sur les châtiments infligés par Dieu à Alexandrie
— 39, Comment les auteurs anciens parlent de la beauté de Cléopâtre —
40 42. Passage de Vol. Paterc. 11, 38 et 39 sur les revenus de l'Egypte : -- 43,
Correction et déplacement proposé pour Amm. Marc. XXII, 16, 6 — 44,
D'après Julien. Epist. ad Themistium I, p. 343 Auguste offrit la préfecture
d'Egypte à un Grec "Ap£ioç — 45 Amulettes mentionnées dans Amm. Marc.
XIX, 12, 14 et Spartanius, vita Caracallae 5, à rapprocher de Pap. Teb. t. lï
45 n» 275, et de celle d'Herakleopohs (Arch. I, 420 suiv.). 1[ « Communie « pro
diviso » et « pro indivise » dans les Papyrus [Eg. Weiss]. Etude sur cette
question de droit romain d'après les documents officiels. 1[Le « conventus »
Egyptien [U. Wilcken]. î, Termes techniques; 2, Les villes du conventus
privilégiées; l'Egypte était divisée en trois circonscriptions judiciaires
50 (conventus juridici) ; a, le delta oriental avec Pelouse comme ville d'audience ;
b, le delta occidental avec Alexandrie; c, le Thébaïde et l'Heptanome avec
Memphis; enfin des audiences étaient quelquefois tenues dans la ville
principale du Fayoum, .\rsinoë. 3, Les juges; 4, Epoques des audiences;
ARCHIV FUR RELIGIONSWIS3ENSCHAFT. 11
5, Influence des innovations de Dioclétien. ^ Sur les papyrus de Florence
et do Loip7ic [U. Wilckenl. Résultats d'une collation nouvelle des originaux
Art. de 64 p. ^ E. AIavser. Grammntik der griech. Papyri aus de rin
Ptolem 'crzeit mit Einschluss der gleichzntigen Ostraka und der Aegyp-
ten verjasHen Tn^chrijien [Thumb]. Répond à un véritable besoin; rend ^
un très grand service à tous ceux qui s'occupent de la langue hellé-
nistique. Nombreuses remarques de détail, ^f L. Wenger. Die Stellver
tretung im Rerhte der Papyri [J. Partsch] Malgré quelques réserves à faire,
réalise un grand progrès dans la connaissance des sources juridiques et
sera un guide précieux pour l'étude méthodique du droit hellénistique. ^ lo
Papyrus littéraires, à l'exception des papyrus chrétiens [A. KolteJMénandre
G. Lefebvrk, Fragments d'un ms. de Mrnandre. Longue analyse de ce vol-
important. If Chronique des pap. grecs [U. Wilcken]. Etude détaillée, de
P, Lond III et B. G. U, IV, 4. corrections, lectures nouvelles, commentaire.
T[ Tebt. Pap. 6, 23 [M. Rostowzew]. Ajouter à la ligne 2.') après •lY,ç.tT- i5
aara [TsXo'jy.Éviov ûrco to)v , . . co]v xaî. . j[ Noms sémitiques dans les inscr.
d'Egypte [Û. Wilcken]. Courte rectification à un art. précédent < Arch. IV.
170. R. des R. 32, 10, 43>. 1! Explications à un art. du vol. III, 471 [A.
Thumb]. P. S.
Archiv fur Religionswissenschaft, Vol. XI. l'"^ livc Schelten und 20
Flïichen [L Radennacher] Montre d'après Euripide Or, 1225 sqq et
surtout 1228, et en s'appuyant sur Eschyle Eum. 135 et Odyssée {l, 135
que les anciens Grecs croyaient pouvoir forcer les morts par des invectives,
à exaucer une prière.^ Etymologische Beitrftge zur Mythologie und Reli-
gionsgeschichte [H. OstholT]. Dans ce 3 art. < cf. R. d. R. 29, 9, 4 et 30, 26
11, 167 > O. étudie la signification et la dérivation du nom de la messagère
des dieux ^Ictç : comment du sens primitif de « bande » ce mot a signifié
« celle qui se hâte, celle qui chemine »; et comment la messagère des dieux
a été identifiée avec l'arc-en-ciel par les poètes postérieurs à Homère.
^ Der Selbstmord [R. Hirzel]. Art. qui se continue dans les 2 livr. suiv. 80
(131 p.). H. étudie la question du suicide dans l'antiquité grecque et cherche
dans les auteurs et dans l'histoire ce que les Grecs pensaient du droit de
se donner volontairement la mort; il arrive à la conclusion que, pas plus
dans l'antiquité que dans les temps modernes, on ne retrouve la trace d'un
sentiment général et enraciné privant l'homme du droit de disposer de sa 35
vie à son gré. ^ Die Geiszelung des Hellespontos. [N. Terzaghi]. Étudiante
nouveau le passage où Hérodote (VII, 35) raconte que Xerxès fit donner à
l'Hellespont trois cents coups de fouet et fit jeter une paire d'entraves
dans les flots, montre que c'était là un rite magique destiné à effrayer et
à écarter les mauvais esprits et les puissances hostiles.^l^ 2<^ et 3^ Uvr. Die 40
Entstehung der Tragodie [ Alb. Dieterich]. Montre comment les opojixsva
des mystères d'Eleusis ont eu une grande influence sur l'origine et le
dévelopement de la tragédie à Athènes. D. s'attache à ces développements
depuis le commencement même de la tragédie et les suit jusqu'à leur com-
plet épanouissement. Il montre les analogies que présente le drame au 45
moyen âge, naissant aussi de Spcôfxsva liturgiques et de l'histoire de la
Passion. If Die politische Bedeutung der Religion von Emesa [A. v. Domas-
zewski]. L'importance de la rehgion d'Emesa fut considérable. Cette ville
au ne s. était le siège du culte du soleil dans la Syrie orientale et était gou-
vernée par un corps de prêtres tout puissants. Domna Severa, la femme de 5o
Septime Sévère descendait de ces prêtres, ainsi s'explique son ascendant
sur son mari. HeUogabale fit de cette religion la religion officielle de l'em-
pire : son influence sous les emprereurs suivants; c'est sous ses auspices
I
12 1908. — ALLEMAGNE.
que les troupes de Licinius livrèrent bataille à Constantin et elle fut la reli-
gion de l'empire d'Orient sous Dioclétien. — Uranius a écrit ses livres sur
l'Arabie sous le règne d'Are tas III Philhellène, ils sont un fruit de l'in-
fluence hellénique sur les Nabatéens. ^ Dionysos im Schifî [M. F. Nilsson].
' A propos d'une coupe du musée de Berlin ou l'on voit Dionysos sur un
navire, N. montre que sans être un dieu de la mer, Dionysos devint par
suite d3 l'époque de sa fête au printemps, le dieu de l'ouverture de la navi-
gation. 1[ Deloptes [G Kazarow]. Ce dieu dont le nom a été trouvé pour
la première fois dans une inscr. du Pirée (B. C. H. 1899 p. 370 sqq.) est un
10 dieu thrace comme Bendis avec lequel il est représenté sur un relief de
Copenhague. T[ Tombeau prémycenien trouvé près d'Elatée à une heure de
Drachmani [v. Duhn]. Tf Die « jungfrauliche » Erde [Eb. Nestlé]. Explication
de l'expression yî] TrapOevtxï) et yata TrapôeviY, qui signifie la terre qu'on
n'a pas encore troublée ou agitée, ^j 4^ livr. Das Ei im Totenkult der Alten
1' [M. P. Nilsson] Montre comment on avait l'habitude chez les anciens de
disposer dans les tombes des œufs ou des représentations d'œufs. 1. Trou-
vailles d'œufs véritables; 2. Œufs en pierre ou en argile; 3. ReprésentatioHS
figurées; ce que signifiait cet usage; on croyait qu'il y avait dans l'œuf une
force vitale secrète. T[ Ein heidnisches Pendant zum Neutcstament. Gleichnis
20 vom Saemann. [Ad Bonhôffer]. Montre dans le Nigrinus de Lucien un pen-
dant à la parabole du semeur dans l'Évangile. T| Zum Asklepioskult bei
den alten Thrakern. [G. Kazarow]. Description d'un sanctuaire d'Asclepios
trouvé en 1903 près Glave Panega, non loin de Sofia. A. S.
Beitraege zur alten Geschichte {Klio) Volume 8 (1908). 1'^ livr.
2^ Pasargadae [E, Herzfeld]. Etudes sur l'archéologie persane (3 cartes).
Dans cette étude de 68 p. H. montre d'après ses recherches personnelles
faites sur place en 1905 et d'après les sources littéraires examinées de très
près l'identité des ruines de Mesched i Murghab avec Pasargades. 1. Ques-
tions de topographie. 2. Questions historiques. Comment Alexandre alla
w de Caramanie d'abord à Parargades puis à Persépolis. Bataille entre
Cyrus et Astyage dans la plaine de Pasargades et fondation de Pasargades
par Cyrus. 3. Archéologie, Pasargades, description détaillée de toutes
les ruines en allant de l'O. à l'E. ; terrasse, tombeaux entre autres celui
de Cyrus, autels, palais; le grand relief représentant un personnage de
>B profil au repos, Cyrus l'ancien et l'inscr. cunéiforme persane. ^ Damnatio
memoriae auf dem « Stein von Palermo » [A. Bauer]. L'inscr. gravée au
revers de ce monument en diorite noir, d'une importance très grande pour
l'histoire la plus reculée de l'Egypte et qui comprend 5 lignes est à peu près
indéchiffrable pour les lignes 3-.5. Cela provient de ce que à partir de la
♦0 ligne 3, on a martelé le texte sans l'effacer complètement : la partie martelée
comprend les règnes de Sahure et Kakai en laissant subsister le nom d'User-
kraf. Cette inscr. datait probaplement de l'époque du roi Newose-re et
donnait les noms et le règne de trois usurpateurs de la Y^ dynastie. Pour
des raisons inconnues on effaça sous l'un des successeurs de ce roi le nom
*6 des deux plus jeunes usurpateurs. 1[ Studien zu den Weihgeschenken und
der Topographie von Delphi. 2. [H. Pomtow]. Dans ce 2^ art.<cf. R. d. R.
82, 78, 10 sqq> P. poursuivant son étude sur le côté sud de la voie sacrée
vers l'est jusqu'à la porte d'entrée du Témenos étudie premièrement le
monument votif des Athéniens après Marathon, sa situation et sagrandeur,
50 les soi-disant murs du piédestal; les restes : les rapports de niveau entre
le socle du monument de Marathon et l'angle sud-est du Temenos. Essai
de restauration : les statues du groupe de Marathon et la manière dont elles
étaient disposées. Epoque où ce monument fut construit; la dédicace :
BEITRAEGE ZUR ALTEN GESCHICHTE. 13
l'artiste à qui est dû le groupe est Hegias et non Phidias, comme l'a dit
à tort Pausanias. — Ordre dans lequel se suivaient les statues des Epo-
nj^mes et leurs noms. — P. passe ensuite au second monument qu'il ren-
contre à cet endroit de la voie sacrée, le « cheval de bois des » Argiens : il
en détermine l'emplacement et examine les renseignements donnés par '
Pausanias (X. 9, 12); montre après Brun que ce monument en bronze d'An-
tiphanès commémorait la victoire des Argiens en 414 (Thuc. VI, 95) et que
les motifs donnés par Pausanias n'ont aucune valeur historique : il décrit
ce qui en reste. Essai de restauration par H. Bulle. IJ Die vorjâhrigen
deutschen Ausgrabungen in Aegypten [L. Borchardt]. Courts renseigne- !•
ments sur les fouilles d'Eléphantine, d'Abusir el-meleq, de Tell el-Amarna,
d'Abuzir et de Qerm Abu,m. ^ L. V. Moes. [N. Vuli<^] Cette inscr. qui se lit
sur deux briques trouvées près de la ville rom. d'Oescus, sur le Danube,
doit être lue Leg. V. M(acedonica) Oes(ci).T[ Aus Boghaz-koï [C. F. L-H].
Brefs renseignements sur la campagne de fouilles. %^ 2^ livr. Die Kavalle- *•
riekampf in der Schlacht am Hydaspes [G. Veith]. Le récit qu'Arrien a
donné d'un combat de cavalerie dans la bataille sur l'Hydaspe a soulevé
bien des objections que V. réfute en montrant qu'on peut ajouter foi à ce
que raconte ici cet historien, tant au point de vue historique qu'au point
de vue militaire. Examen et comparaison des sources, Arrien, Quinte 20
Cu,rce et Plutarque. 1[ Encore l'inscr. d'Am-el-Djemala. [J. Carcopino].
Défend et développe ses conclusions contre Mispoulet <cf. R. d. R. 31, 14,
26 et 32, 198, 17 > et Schulten. <cf. KlioVII, 188 sqq, R. d. R. 32, 7643>.
1. Lecture du texte; 2, Ses dimensions; 3, La date; 4. L'ordre des faces;
5. La hiérarchie des procurateurs; 6. Les pétitionnaires; 7. La région des 2»
saltus et la zone d'application de la lex Manciana; 8. Le sens de rationi;
9. Catégories de terres visées par le sermo; 10. Le sermo procuratorum
et la lex Hadriana; ^ Studien zu den Weihgeschenken und der Topographie
von Delphi. 3 [H. Pomtow]. Suite <cf. supra>. Le monument désigné
par Pausanias sous le nom des « Sept contre Thèbes ». Œuvre d'Hypa- M
todoros et d'Aristogiton, il fut élevé entre 455 et 445 après la victoire d'Oinoe
remportée par les Argiens et les Athéniens avant le milieu du v^ s., pro-
bablement en 456. Les statues des Sept. Le char d'Amphiaraos. Les trois
degrés du piédestal et l'inscription votive du monument des Sept. Re-
construction du piédestal [H. Bulle]. — Sur la famille d'Hypatodoros. T[ Kri- sj
tisches. liber die Verfassungsentwiirfe der athenischen Oligarchen vom
Jahre 411 [F. Kuberka]. Comme suite à une étude précédente sur la révo-
lution oligarchique de 411 à Athènes <Klio 7, 341 sqq. cf. R. d. R.
77, 15> K. montre que l'Assemblée des 5000 a été seule chargée du gou-
vernement et qu'elle n'a pas existé à côté du Sénat des 400, mais seulement 40
après la chute des 400, qui n'ont été qu'une institution de transition. ^ Die
Sothis-Periode und der Kalender des Papyrus Ebers [G. F. Lehmann-
Haupt]. Examine les conclusions d'Ed. Meyer, Aegypt. Chronologie, sur
la chronologie égyptienne et cherche à déterminer quand le calendrier
égyptien a été arrêté sous la forme qui nous est parvenue. Il est difficile 45
d'admettre avec Meyer que le commencement de la première période de
Sothis doive être placé le 10 juil. 4241, cette période n'était pas au com-
mencement un cycle, historico-chronologique.^f Berossos Chronologie und
die Keilinschriftlichen Neufunde [id]. Recherches sur la chronologie adoptée
par Bérose pour les anciennes dynasties babyloniennes et assyriennes; 50
corrections proposées d'après les nouv. inscr. découvertes : celle qu'on
désigne par la lettre A doit avoir régné près de 304 ans, de 2080-1777;
la dynastie B environ 80 ans de 1776 à 1697 et la dynastie C, 576 ans de
I
14 1908. ALLEMAGNE.
1697 à 1121. ^ Ueber den gegenwartigen Stand des etruskischen Frage [A.
Kannengiesser]. Résume les diverses opinions émises par les anthropolo-
gistes, les linguistes, et les archéologues sur les origines du peuple étrusque
et sa parenté avec les grandes familles de peuples. Le problème est loin
5 d'être résolu, cependant il est vraisemblable que les Etrusques apparte-
naient à une famille de l'ouest de l'Asie mineure qui n'était pas indo-euro-
péenne, mais nous n'en avons pas de preuves convaincantes. If Vulgaritas
Pelusii [O. Th. Schultz]. Cette expression qui se lit dans la Vita Marci
23, 8; « sacra Serapidis a vulgaritate Pslusii summovit » doit être expliquée
10 comme suit, « il écarta la culte de Serapis du bas peuple de Pelouse». ^ Zum
Historiker aus Oxyrhynchus [C. F. L. H.]. Annonce d'une étude qui pa-
raîtra dans une prochaine livr. sur l'auteur de ce fragment historique
trouvé récemment à Oxyrhinchos et qui a été attribué d'abord à Théopompe
(Oxyr. Pap. V); en tous cas il n'est pas, comme l'a cru de Sanctis d'Andro-
16 tion, mais cependant il s'est servi comme source d'une Atthis. ^*[f 3® et
4^ livr. Etudes d'histoire hellénistique [M. Holleaux]. La chronologie de
la cinquième Guerre de Syrie par lequelle Antiochus III Megas enleva à
Ptolémée V Epiphanes la Koilé-Syrie et les contrées avoisinantes. N'ad-
mettant pas la chronologie de Nissen, H. montre que la guerre a commencé
20 au printemps de 202 par une invasion de la Koilé-Syrie, puis de la Palestine,
vint la prise de Gaza en 201, la bataille de Panion en 200 (printemps ou été)
le siège et la pi'ise de Sidon (été de 200 à été de 199), elle se termine en 198. —
Appendice, Antiochus III ne peut pas avoir envahi les états d'Attale I dans
l'hiver de 199-198, comme le rapporte T. Liv. d'après un annaliste (32,
!» 8, 9-11) mais en été et peut être en 197. ^1 Ricerche demografiche intorno
ai colombari [V. Macchioro]. Les columbaria sont une preuve de l'excès
de population à Rome; description et répartition des 61 qui ont été
trouvés jusqu'en 1907 entre les différentes régions de Rome : densité
de la population, prix des terrains suivant les régions. 11 Studien zu den
38 Weihgeschenken und der Topographie von Delphi 4 [H. Pomtow] 4^ art.
<cf. supra> suivi de contributions de [H. Bulle]. Ruines du monument
demi circulaire des Epigones; essai de restitution; époque et cause de sa
construction (369, à la suite de la victoire des Argiens sur la Spartiates) :
statues des Epigones : liste des Sept et des Epigones — Anathema des
36 Tarentins, qui doit dater d'avant Marathon et être de la fin du v^ s. ^
Researches in Athenian and Delian Documents [W. S. Ferguson]. 2^ art.
<cf. Klio VII, R. d. R. 32, 77, 3>. Les Ptolemaia furent instituées à
Athènes en même temps que la tribu Ptomelais en 224/3 av. .1. C, elles
furent célébrées avec éclat jusqu'en 150, disparurent de 150-103 pour
40 reparaître avec le gouvernement oligarchique de 103/2 et disparaître
de nouveau définitivement en 88 à la suite de la seconde guerre de Mi-
thridate. On peut expliquer cette disparition de 150-103 et cette réappa-
rition de 103-88 comme étant la conséquence des diverses attitudes des
Ptolémées à l'égard des Grecs : la politique anti-hellénique et l'impopularité
45 d'Evergète I qui en résulta fut la cause du déclin de cette fête qui réapparut
par suite de la sympathie de Soter 2 pour la Grèce. — Les agonothètes
des Panathénées, Sundwall a prétendu à tort que de 309/8 à 229 av. J. C.
il n'y eut à Athènes qu'un seul agonothète annuel qui s'occupait des Pana-
thénées, des Dionysies, des Theseia, des Délia et d'autres fêtes; il y eut
50 souvent même pour les Panathénées des agonothètes spéciaux pendant
cettp période — Détermination de la date de sept inscr. ralatives aux
Panathénées; elles vont de 190 (ou 194) à 158 av. J.-C. % Cratippus
or Theopompus [E. M. Walker]. Le fragment historique des Oxyrrh.
BEITRAEGE ZUR ALTEN GESCHICHTE. 15
Pap. V. n'est pas de Théopompe, mais de Cratippe. ^ Die Schlacht am
Granikos [W. Judeich]. Récit de la bataille d'après une étude du ter-
rain. ^ Ein Erlass Hadrians zu Gunsten aegyptischer Kolbnen von J. 117
[E. Kornemann]. Texte et commentaire de quatre fragments du
Pàpyri Giessenses qui se rapportent au séjour d'Hadrien en Egypte et qui ^
demandent à bénéficier d'un décret par lequel l'empereur accordait une
réduction du 1/4 environ des droits de fermage aux fermiers des domaines
de l'Etat ou des domaines impériaux. ^ Aktenstticke zum griechisch-rôm.
Vereinswesen [L. Viereck]. Texte, restitution et commentaire de deux
papyrus de Berlin (B G U IV 1073 et 1074) et comparaison avec un papyrus lo
du Br. Mus. 1178 : ils se rapportent à une association d'artistes d'Oxyrrhin-
chos qui, sous le règne de l'empereur Aurélien, demandent au sénat de
cette ville de leur accorder certains privilèges. ^ Aus der Geschichte eines
Kultvereins des Apollon im griechisch-rôm. Aegypten [P. M. Meyer]. Texte
et comm. du Pap.Gies, 136 verso, relatif à une association cultuelle d'Apollon i"»
dans l'Egypte gréco-rom., à Hermupolis Magna : il est daté de la deuxième
année de Ptolémée 13 Aulétès, c-à-d. de 80/79 av. J.-C. Il noi^s montre
qu'à cette époque il y avait un sanctuaire d'Apollon dans cette ville, élevé
par une association cultuelle militaire de Kibyrates (soldats originaires
de Phrygie). ^ Lupa capitoUna I [L. Petersen]. On croit généralement que 20
la louve en airain du Palais des Conservateurs à Rome est celle que les
frères Cn. et Q. Ogulni placèrent au Lupercal en 296 av. J.-C. Après une
étude très détaillée des textes anciens et des diverses opinions des critiques
et un examen du monument lui-même, sur lequel on voit encore sur les
' pattes de derrière les traces de la foudre, P. montre que c'est celle qui, 20
d'après le témoignage de Cicéron, fut frappée de la foudre sur
le Capitole en 65 av. J.-C. (à suivre). ^ Afrikanische Munizipal-und afrika-
nische Militarinschrift [H. Dessau]. Texte et comm. de deux insci., l'une
municipale, l'autre militaire provenant d'Afrique (C. I. L. VIII, 1206 et
inscr. de Lambèse de Cagnat, Mem. Acad. Inscr. 38, l.)^Die Organisation 30
der drei Gallien durch Augustus [O. Hirschfeld]. Cette organisation qui
date du séjour d'Auguste en Gaule (16-13 av. J.-C.) et qui eut pour cause
la défaite de M. Lollius, avait pour but de parer aux dangers futurs, en
isolant les Celtes entre eux et en leur rendant tout contact avec les Romains
impossible. ^ Die Schlacht bei Salamis [K. J. Beloch]. Psyttalie n'est pas 35
Lepssokutali, mais Hagios Georgios. La démarche de Thémistocle auprès
de Xerxès n'est qu'une légende. But de la manœuvre nocturne des Perses,
qui réussit au point de vue stratégique, mais aboutit à une défaite qu'on
ne pouvait prévoir. If Attisches Psephisma aus der Mitte des 3 Jahrh. v.
Chr. [J. Kirchner]. Décret inédit rendu sous l'archontat de Lysianas 40
(235/4 av. J.-C.) en l'honneur de prytanes sortis de charge. Il a été trouvé
sur l'Aréopage en 1906. ^ Hektor auf Munzen von Stektorion [K. Regling].
Etude de deux monnaies de Stektorion (Mentesch-Baba en Phrygie) qui
se rapportent au cycle légendaire troyen et montrent combien la croyance à
la parenté légendaire des Troyens et des Phrygiens était générale. ^ Darius «5
und der Achaemeniden-Stammbaum [C. F. Lehmann-Haupt]. Comment
il faut comprendre le commencement de l'inscr. de Behistun où Darius
parle de ses huit prédécesseurs sur le trône. Arbre généalogique das Aché-
ménides. ^ Eine griech. Inschrift aus der Spâtezeit Tigranokertas [C. F.
Lehmann-Haupt]. Texte et comm. de cette inscr. de basse époque trouvée »o
encastrée dans le mur de Farkin (Tigranocerta). Contributions à l'éta-
blissement du texte de [Wilamowitz et de Hiller von Gaertringen]. Elle
se rapporte au roi arménien Pep et à l'histoire arménienne de 371-373 ap.
16 1908. ALLEMAGNE.
J.-C. ^ Inscr. graeca? [F. Hiller von Gaertringen]. Rapport sur les travaux
du Corpus. 1[ Zu Kirchofïs Karte der griech. Alphabete [F. Wiedemann].
Corrections et additions. ^ Die praefecti augustales der J. 384-392 [R.Fruin].
Liste de ces huit préfets.
* Beiheft. N*> 3 (1905). Romische Bleitesserae. [M. Rostowzew]. Contri-
bution à l'histoire sociale et économique de l'empire romain. Etude des
tessores de plomb. Après une courte introd. sur la signification du mot
tessera, sur la fabrication de ces tablettes, les collections qu'on en a faites
et les études dont elles ont été l'objet, R. étudie et décrit, dans rme suite
10 de chap., 1: Les tesserae frumentariae et nummariae, donnant droit aux
distributions de blé ou d'argent; 2, Celles qui servaient de billets d'entrée
aux spectacles ou autres lieux; 3, Les te.ssères de la juventus urbaine et
municipale (corps de cavalerie composé de jeunes gens , organisé par Auguste
avec des éléments anciens et qui continua sous ses successeurs); 4, Les
15 tessères des collèges et des entreprises privées; 5, Les tessères dans les re-
lations d'affaires des particuliers; 6, Les tessères en tant que documents
pour l'histoire de l'art romain. — Appendice. Collections de tessères de
plomb et publications qui s'y rapportent. 2 pi. ^j^ N° 4 (1906) Epigra-
phische Beitraege zur sozial-politischen Geschichte Athens im Zeitalter
20 des Demosthenes [J. Sundwall]. Dans cette étude de 91 p. (2 index), S.
montre par les inscr. quel était le niveau social de tous ceux qui exerçaient
une fonction ou qui prenaient part à la vie politique à Athènes, à l'époque
de Démosthène; ils appartenaient tous à la classe riche ou tout au moins
aisée, les pauvres n'avaient pas le moyen de prétendre aux emplois publics,
23 c'est ce qui ressort de ce travail partagé en 8 chap.: 1, le sénat des 500;
2, les stratèges; 3, les diétètes; 4, les fonctionnaires de la marine; 5, ceux
des finances; 6, les préposés aux temples et au culte; 7, les dèmes; 8, les
ambassadeurs et les orateurs; — Un chap. 9 est consacré aux prêtres d'As-
klepios et un 10^ aux dèmes et aux tribus d'après les listes des prytanes;
30 dans ces deux chap., S. étudie l'organisation des tribus et leur importance
dans l'Attique à cette époque; il essaie de reconstruire la liste des prytanas
pour les tribus Erechthéide, Acamantide, Cécropide, Ippothontide et
Aiantide, montre comment furent formées les tribus Antigonis et Démé-
trias, et quelle était au 4^ s. l'importance des tribus de Clisthènes. ^^ N° 5
35 (1906). Der romische Gutsbetrieb als wirtschaftlicher Organismus nach
den Werken des Cato, Varro und Columella [H. Gummerus]. Dans ce travail
de 100 p., G. montre que la théorie généralement admise que dans l'ancienne
Rome, àl'époqueoùresclavageflorissait, il n'y avait ni industrie, ni commerce
indépendant et que tous les objets dont on avait besoin se fabriquaient à
*o la maison par la main des esclaves, n'est pas exacte : il analyse avec soin,
pour arriver à ses conclusions, les écrits de Caton, de Varron, de Columelle
sur l'agriculture, en consultant aussi Pline et le Digeste. Dans les trois
siècles qui s'écoulent de Caton à Columelle, au plus beau temps de l'activité
des esclaves à Rome, on achetait les outils, les instruments aratoires, les
♦5 machines, les vêtements, même les denrées alimentaires en grande partie et
même presque exclusivement dans les villes ou dans des centres industriels;
on les faisait même venir de loin, sans craindre les frais de transport. ^1|
No 6 (1906). Die Legionen der Provinz Moesia von Augustus bis auf Dio-
kletian [B. Filow]. 1, La province de Mesie; 2, et 3, Les légions de Mesie
bo jusqu'à la bataille de Crémone et depuis cette bataille jusqu'au partage de
la province; 4, La guerre de Domitien sur le Danube; 5, L'époque de
Trajan; participation des légions de Mesie à la guerre contre les Thraces;
la Dacie; la Mesie supérieure et la M. inférieure; 6, Les légions de Mésie
BERICHT Û. DIE FORTSCHRITTE D. RÔMISCH-GERM. FORSGHUNG. 17
d'Hadrien à Dioclétien; les grandes guerres vers la fin du 2^ s. La situation
des légions sur le bas Danube après la perte de la Dacie; la province de
la Scythie. Tableau chronologique. ^^ N» 7 (1908). Fande aus Naukratis
[H. Prinz]. 1, Fondation de Naucratis d'après les auteurs; 2, Situation et
aspect extérieur de la ville d'après les fouilles; 3, Les trouvailles de produits s
céramiques à Naucratis, datant des 7® et 6^ s. av. J.-C. : vases milésiens,
samiens, de Clazomènes, de Lesbos, d'Ionie et d'Eolide, cyrénaïques,
de Mélos, protocorinthiens et corinthiens, attiqies ; belles poteries ornées
seulement de bandes vernissées; poteries grossières ; poteries locales :
objets en faïence; 4, Importance de Naucratis comme point de transit :o
pour le commerce gréco-égyptien aux 7^ et 6"^ s. av. J.-C. — ■ Résumé. Ces
trouvailles sont d'une très grande importance pour l'histoire du dévalop-
pement de la céramique grecqie, pour l'histoire de Naucratis et du com-
merce grec. Catalogue des vases milésiens trouvés ailleurs qi'à Naucratis
et répartis dans les musées de l'E irope. Bases économiqies aix7^ et e^s. is
T[1I NO 8 (1908). Das Attentat der KonsJare auf Hadrian im Jahre 118 n.
Chr. [A. V. PremersteinJ. Étudie à nouveau la prétendue tentative d'assas-
sinat contre l'empereur Hadrien dont f.irent accusés, en 118, les deux per-
sonnages consulaires C. Avidius Nigrinus et Lusius Quietus, qui f arent exé-
cutés et, avec eux deux autres consulaires, Palma et Celsus. Cet événement, 20
qui eut une grande importance sur les rapports subséquents de l'empereur
avec le sénat, est étudié ici d'après une nouvelle source, le sophiste Polémon,
de Smyrne : 1, Combats sur le bas-Danube en 117 /8 sous le commandement
de Nigrinus, qui sont comme la préface de l'histoire de l'attentat; 2, Ana-
lyse et critique des deux sources connues jusqu'ici, la Vita Hadriani et 25
Dion Cassius, qui se contredisent; récit in-extenso d'un témoin oculaire,
le sophiste Polémon, dont on ne s'est pais encore servi et qui permet de
contrôler les autres sources; 3, Récit du soi-disant attentat, ses préli-
minaires et ses conséquences. A. S.
Bericht ûber die Fortschritte der Rômisch-Germanischen For- 30
schung in den Jahren 1906-1907. Publié par la Rom. German. Kom-
mission der K. Archâol. Instituts. — Rapport sur les travaux de la R.-G.
Komm. en 1906 [H. Dragendorf]. Coup d'œil général rapide. 1, L'âge de
pierre ancien et considérations sur les trouvailles dans l'Allemagne sud
[O. Schoetensack] ; — 2, Recherche du réseau des routes romaines et pré- 35
romaines dans l'Ouest' de l'Allemagne [K. Schumacher]; — 3, Recherches
sur les enceintes préhistoriques [E. Anthes]. Additions aux rapports
antérieurs. Considérations générales. Nouvelles fouilles et recherches, etc.
— 4, Nouvelles inscr. [Dragendorf]. Inscr. nouvellement trouvées et formant
un addenda au Corpus. 268 n^^ répartis entre la Belgique, la Germanie sup. 40
et inf. — 5, Fouilles et découvertes : a, En Hollande [J. H. Holwerda jr].
Fondations; tombeaux, villas; — b, En Autriche [E. Nowotny]. Trouvailles
préhistoriques. LocaUtés rom. Noricum. Vindobona. Styrie; Carinthie. Car-
niole. Istrie. Bosnie et Herzégovine. Numismatique, épigraphie, céramique.
Epoque post-romaine; — cEn Suisse [H. Dragendorff]. Camp deVindonissa. 45
Fortifications rom. sur la frontière du Rhin, etc. Avenches. — 6, Recherches
nouvelles sur l'occupation romaine de la Germanie : a, Les premiers temps
[H. Dragendorf]. Coup d'œil s.ir cette époq te, sur les trouvailles récentes
et sur les ouvrages q à en parlent: b. Le Limes de la Haute Germanie et de
la Rhétie [W. Barthel]. G. Lachenmaier, Die Okkupation des Limes gebietes. 50
Pénétrant et intéressant. Analyse. E. Kornemann, Die neunste Limes-
iorschung[1i)<0- i)U6) im Lichte der rom. kaiserlichen GrenzpoUùk. Analyse
favorable. E. Fabricius, Mainz und der Limes. Captivant. Id, Das Rô-
R. DB PHILOL- — Revue des Revues de 1908 . XXXIIL 2
18 1908. — ALLEMAGNE.
mische Heer in Obergermanien und Raetien. Appréc, favorable. A. v. Domas-
ZEWSKi, Die Anlage der Limeskastelle. Ne réalise pas un progrès dans ces
recherches — Mention de H. E. Pelham, A Chapter in Roman Frontier
History. E. Schulze, Die rôm. Grenzanlagen in Deutschland und Das Limes-
^ kastell Saalburg. J. B. Kenne, Die rôm. Militàrgrenze am Rhein und an
der oberen Donau. F. Kauffmann, Zur Frage nach der Altersabstimmun g
der Dialektgrenzen unter bezugnahme auj den Obergerman.-ràtischen Limes
d. Romerreiches. — Après ces c. r. rapides, B. parle en détail des fouilles
et trouvailles de ces dernières années dans 23 endroits différents, fouilles
^* qui ont amené la découverte de nombreux castels rom. ou appris à les
mieux connaître, ainsi qu'à élucider bien des questions se rapportant au
limes rom. dans ces régions. Tf Rapport sur les travaux de la Rôm.-German.
Komm. en 1907. ^ 17 indices très complets. Z.
Berichte ûber die Verhandlungen der kôn. sâchs. Gesellschaft
l( der Wissenschaften zu Leipzig, Philolog.- historische Klasse.
LX. Contributions à l'épigraphie et à la dialectologie grecque, VI, Inscrip-
tion cypriote sur un fragment de céramique conservé au musée d'ethnogra-
phie de Leipzig [R. Meister]. Sur un côté, on lit ff'jv£Y£vo(v;To, Aao;(vàcpopiw
(att. AacpvY,<poptou), et quatre terminaisons : -xÀéF/); et -t'.ij-oç de noms
M d'hommes au nomin., et -xôç, -Fwv, nom. ou gén. de noms d'hommes. Sur
l'autre côté, yâvoç (peut-être yàvoç... û-ko oï KuTrptwv TuapaÔetffoç [sémit.
gan], peut-être le mot grec ycxvoç, « éclat », ciyXcov, qui prouve que ce
genre de monnaies était usité en Cypre. L'inscr. peut être relative aux
frais d'une fête d'Apollon, dont nous avons ici le surnom : cf. une inscr.
96 d'Acréphia, IG., VII, 4149. ^^ N° 2. Formations pronominales des langues
indo-européennes [K. Brugmann]. 1. Génitif vieil-islandais vâr « nostri » et
possessif vârr « noster ». 2. Vieux-slave ecclés. mbnë mônoja. 3. Sansk. àvâm,
â\am. 4. Homer. vajï vauv, d^wt acpwïv. Homère a a-jnôz pour atpoj H 280
et K 552, d'après Demetrius Ixion; cf. vojs pour vtô dans Corinne. Ces
«0 formes s'expliquent par l'addition de la désinence ordinaire du duel à vc6
et (Tcpw. En outre, Hom. a vjj 2 f. (ace.) et n^M 4 f. (nom. et ace), mais vàJï
51 f. (nom. et ace.) et acpàiï 11 f. (nom. et ace.) ou 9 f. si on accepte ctpàJe,
De plus, il a v(oïT£poç (O 59, ix 185), d^aifTspoç (A 216), qui excluent tout
appel à l't déictique. L'origine de ces formes est * vcoFt, * (7,pcoFt. Fi signifie
8» « deux ». Le point de départ est analogue à l'origine de l'allemand « wir »,
d'abord duel. Le deuxième élément se retrouve dans les langues germaniques
et slaves, en sk., dans Fi-xart, ui-ginti (deux décades). Fi Stc-ç (« de côté, pro-
pre »), * ui-tero (lat. uitricus) ; cf. i. e. * u dans u-ter. Dès lors dans vàitv ctpcoïv,
on a un cas de Ft et il est inutile de recourir pour l'explication à àtxjxtv, etc.
M 5. Le nominatif sing. nominal hvo dans l'Aveta, sk. svâh. 6. Sk. svayâm.
on a un doublet luno :Si>pes (Seispitei CIL. I, 1110), luno Sospita. On
peut hésiter entre le doublet so-sei- et -spes-spita (spatium, pro-sper), ou
Seis-pes, !?ïs étant semblable aux anc. gén. mis tis (élargissements de * mi
* ti; gr. [xot TO'. (ffo'.) oi) et -pes, sk. pati, d'où un sens primitif « sui
45 Oompos ». 7. Le paradigme des racines démonstratives *i- et * e- dans
les langues indo-européennes. Tableau de ces formes pour le sk., le latin,
l'osco-ombrien, le gothique, le v. h. a., le lithuanien, le paléoslave. En
grec, il faut relever le fém. lesb. thess. hom. ïa «una», hom. gén. r^ç, dat.
l?!*, homér. masc. [à> (Z 422). 1» D'où viennent les formes sk. primitives
60 * imà-, * ima-? D'un accus, sg. masc. * imam qui réunit deux formes
d'accus., i-m (a. lat. im, cypr.ïv), et * e-m (a. lat em); cf. a. lat. emom,
imeum rbv aùrôv C. gl. lat. II, 77, 23, id em (-em n'est pas une particule à
l'origine, mais une forme neutre avec désinence nominale, tandis que id est
BERICHTE Û. D. VERHANDLUNGEN D. K. SÂCHS. GESELLSCHAFT. 19
une forme neutre avec désinence pronominale). 2^ Les formes osco-ombr.
gén. plur. *ei ôm(osq. eisun-k; ombr. erom, ero) ont pour désinence seu-
lement -ôm. 3° Certaines formes (en balto-slave) ont un j-. On ne doit ici
recourir au relatif * ios (gr 6;, phr -.oç), qui est apparenté au démonstr.
* i-, probablement par dérivation, mais qui ne lui est pas identique. II a »
cependant exercé son influence. Mais le j- provient avant tout de la flexion
féminine, d'où il a été généralisé. Cf. les formes gr. "a, etc., avec i^dx
TtoTvta, etc L'i déictique a la même origine. Les formes oùxon-i ouroa-tv
sont des féminins fixés; à l'origine -t était un nomin., -tvun accus. Il avait
une valeur abstraite ou collective, comme le féminin f (* ^■î), qui d'après lo
les anciens grammairiens, pouvait aussi servir au masc. et au neutre. Par
suite, cet i pouvait se joindre aussi à des masc. et à des neutres, même à
des duels et à des pluriels. La différence casuolle de -t et -iv s'étant effacée,
on les employa sans en tenir compte, et même après des adverbes (vùv-f,
vûv-tv). Ces féminins avaient deux formes suivant les phonèmes précé- w
dents; d'où, par ex., deux accus., *-(\)iAm et *-im. Au deuxième correspond
en gr. non seulement -iv, mais -lav, car --.av suppose * -iim : l'a est un pro-
duit de l'm voyelle En lat , l'adv. iam est aussi un accus, fém. ancien du
même type. Il est comparable à tam, quam, etc. (* iam uicem, cf. alias
[uices]); la forme double iamiam correspond à emem. Il a encore la valeur 20
d'un accus, fém. dans Varron, L. L., V, 166; VIII, 44. Généralement, la
déclinaison de ce type pour les substant. a disparu en italique et laisse
peu de traces sous des refontes (-ix de genetrix, -ina de regina, suauis
reposant sur un ace. fém. suauim, pauperies de l'accus.-iëm représentant
-(i)im, quelques noms en -ia dont les nominat. ont pu être refaits sur des 25
anc. accus, en -iam représentant -ici : auia de auos, fratria de frater, simia
de simus) Le fém. primitif "' î a encore fourni à l'osco-ombrien l'additionnel
-i du pronom relatif et indifini (ombr. po-ei, po-i, po-e) et le premier élé-
ment des adv. ombr. ie-pru, ie-pi (iam-pro, cf. pro-inde; iam-que, cf. quando-
que, utro-que). 4° Les formes du latin, de l'osque et de l'ombrien con- so
duisent à supposer un primitif italique ■" eo-, *('â. D'où vient-il? Dans le
paradigme indo-européen originel deux formes commençaient avec l'hété-
rosyllabique * ei , l'instr. sg. fem. * eià (sk. ayâ) et le gén. duel * ej[Ous
(sk. ayoh). Si la dernière forme n'a pas vécu en ital., la première suffit à
expliquer eo- ea-. L'instr. * eià appartient à un système fém. * a-, qui pouvait 35
avoir dans l'anc. ital. des formes comme l'ac. sg. "■ âm, le loc. sg. * ai (gr. al),
le nom. plur. * à?, le gén. * âsGm (sk.-às^ôm), le dat.-abl. * âbhos. De * eia,
ces formes ont pu tirer une initiale ej- (ou e- si l'yod était tombé). D'autre
part, on avait un préfixe déictique e- dans osq. e-co-, e-tanto, ombr. e-tantu
La forme fémin. * iam (lat. iam) préexistante (voy. le Z°), a pu recevoir 40
cet e- : e làm. L'italique arrivait donc par deux voies différentes à ces
formes. De là, on a étendu le nouveau thème du fém. au masc. et au neutre,
Les formes du plur. masc. avec e- (ei, écrit souvent eei, eis et eeis) doivent
cet e- à eorum, eos. Le préhistorique * ei est devenu régulièrement ïl Enfin,
ï est le continuateur de * eoi (cf. * eai > eae). Les formes quoiius, eiius. 45
istius, etc.,sont, à l'origine, des adjectifs (cf. quoius, quoia), formé à l'aide
du locatif neutre adverbial (par suite indifférent au genre et au nombre)
* quoi, * ei, * is-tei, et d'un suffixe -ao, -lo-; cf. osk. Maraiiei-, kersnaiia,
àysÀaTûç (èv àyéXy) wv). La valeur possessive de l'adj. a conduit à en
faire un gén. par suite de la finale -os, qui était aussi une finale de gén. Ce- 60
pendant, il est possible que -lo-s cache le relatif * los et les formes seraient
comparables aux formes déterminées du slave. Les datifs eii quoii, sont
analogiques du gén. : * e-ei (* ëî) primitif, d'ailleurs créé sous l'influence
20 1908. ALLEMAGNE.
de eum, a été refait en eiiei sous l'influence de eiius. Rapport des différentes
formes aux prototypes indo-européens. Contaminations, par ex. dans slo,
£[xeïo (7£to représentant (jFe-ato ou (tFs-cio. 8. Sk. asîù, amùm, adâh.
Observations sur l'article de Skutsch dans Glotta.^lf N° 3. Sur le papyrus
6 de Ménandre [A. Kôrte]. Série d'observations en vue d'une édition. ^^j N^ 4.
Deux nouveaux feuillets de la Perikeiromene [A. Ko te]. D'un autre ms.
Actuellement à Leipzig. Planches. ^][ N° 6. Éloge d'Eberhard Schrader
[H. Zimmern]. Assyriologue, mort le 3 juillet 1908.^^ N<* 7. Le chœur dans
Ménandre [E. Bethe]. C'est le groupe des gens avinés qui célèbrent le dieu;
10 il est indéterminé et n'a aucun rapport avec l'action. Les acteurs dispa-
raissent, quand il arrive, pour lui céder la place. Ils l'annoncent. Mais ce
dernier lien avec l'action disparaît aussi lui-même. Paul Lejay.
Berliner philologische Wochenschrift, 28*^ année (1908) 4 janvier.
G. PiERLEONi, Xenophontis Respublica Lacedaemoniorum rec [Schenkl].
16 Appréc, favorable, longue analyse de détail. Tf P. Reis, Studia Tulliana ad
Oratorem pertinentia [Kroll]. Soigné et méthodique. T[ Cl. Lamarre, Histoire
de la littérature latine au temps d' Auguste, 4 vol. [Hosius]. N'apprendra pas
beaucoup aux spécialistes, mais sera utile et plaira.^ H. Usener, Vortrdge
und Aufmtze [Ziehen]. A droit à notre reconnaissance. ^ G. Kropatschek,
20 De amuletorum npud antiquos usu cap. duo [Wunsch]. Collection précieuse
de matériaux.^ Studia Pontica II, F. et E. Cumont, Voyage d' exploration
archéologique dans le Pont et la Petite Arménie [Partsch]. Important.
^ K. Brugmann, Die distributiven und die kollektiven Numeralia der indo-
germanischen Sprachen [Pedersen]. Analyse. Quelques réserves. ^Surl'impé-
25 ratif latin [J. H. Schmalz]. St cité par Cicéron de Or. II, 257 (st, tacete
d'après Cecilius) et employé par lui comme interjection, se trouvç aussi
ad fam XVI 24, 2; de republ. VI, 12, etc., c'est un impératif équivalent à
tacete, et il peut avoir une phrase dépendant de lui, comme c'est, le cas
pour de republ. VI, 12. « St, ne me ex somno excitetis «.^j^ 11 jr U. v. Wila- '
30 mowitz-Moellendorf, Griech. Tragodien uebers. VIII-XI [Mekler]. Ces
quatre vol. contiennent le Cyclope, Alceste, Médée, les Troyennes. Malgré des
réserves à faire, sera une source de jouissances. ^ P. Hildebrandt, Scholia
in Ciceronis orationes Bobiensia éd. [Stangel]. Manque d'esprit scientifique.
^Rud. HiRZEL, Themis, Dike und Verwandtes [Thalheim]. Cette contribution
86 à l'histoire de l'idée du droit chez les Grecs est très instructive. ^ R Reit-
ZENSTEIN, Werden und Wesen der Humanitàt im Altertum [Bruchmann].
Suggestif. ^ Urkunden des Aegypt. Altertums IV. K. Sethe, Urkunden der
i H Dynastie [v. Bissing]. Analyse élogieuse. ^ E. Oberhummer, Bericht ûber
Lànder-und Vôlkerkunde der antiken Welt [Lenschau]. Soigné et complet.
io \ Gg. Grvpp , Die Kultur der alten Kelten und Germanen [Schmidt]. Grandes
réserves. ^ Fouilles de Schulten à Numance et dans les environs [H. Nothe].
Détails sur ces îouiWes. ^^ IS ']T A.IiAni,FS, Septuaginta-Studien; 2,DerText
des Septuaginta-Psalters [E. Nestlé]. Admirable. ^ W. Nawijn, De praepo-
sitionis Trapà significatione et usu apud Cassium Dionem [Kallenberg]. Très
46 soigné, bien disposé. ^ D. Heeringa, Quaestiones ad Ciceronis de divina-
tione libros duo pertinentes [Pohlenz]. Résultats peu importants ^ Boethi
in Isagogen Porphyrii commenta, copjis a G. Schepps compara tis suisque
usus rec. S. Brandt [C. Weymann]. Forme le vol. 48 du Corp. Script,
ecclésiast. Latinorum. ^ O. Gruppe. Griech. Mythologie und Rdigionswissen-
50 schaft [Wide]. Cette fin de cet important ouvrage offre les mêmes qualités
et les mêmes défauts que le volume précédent. ]| H. Wolf, Die Religion der
alten Rômer [Stengel]. Clair, destiné aux élèves. ]| W. Larfeld, Hdb. der
griech. Epigraphik; 1, Einleitungs-und Hilfsdisziplin. Die nicht- Attischen
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. 21
Inschriften [Ziebarth]. A de la valeur et sera utile, mais n'est pas encore le
manuel d'épigraphie grecque dont le besioin se fait sentir. ^J O. Scherling,
De vocis (7/wY|VY| quantum ad theatrum Graecum pertinet significatione et iisu
[A. Mûller]. Éloges, quelques réserves. 1| Pour l'enseignement des langues
anciennes [P. Meyer] (suite cf. Berl. Woch. 1907, 12 oct. et 9 nov. R d. R., &
32, 25, 16 et 32, 26, 38) G. Historiens. If Remarques critiques sur les
fragments de Ménandre publiés par Lefebvre [H. V. Herwerden]. Série
de corrections proposées au texte tel qu'il a été publié par L. ^^ 25 jr
H. Wegehaupt, Plutarchstudien in italienischen Bibllotheken et V. Hahn,
De Plutarchi Moralium cod. quaest. sel. Importants : analyse. ^ J. Muller, lo
P. Corn. Taciti opéra quae supersunt : 2. Historiae et opéra minora Ed. maj.
[Wolfî]. Le texte de cette 2e éd. a été revu avec soin surtout pour le Dia-
logue; remarques de détail. ^ H. Schmidt, Veteres philosophi quomodo
indicaverint de precibus [Stengel]. Grands éloges.^ G. Misch, Geschichte der
Autobiographie. 1, Das Altertum [Peter]. Sujet traité à fond; riche en i^
résultats. Tf T. G. Tucker, Life in ancient Athens. The social and public life
of a classical Athenianfrom day to rfa2/[Blumner]. S'adresse au grand public,
atteint son but. ^ D. Philios, 'EXcutÎç. Mu<TTY,pta, IbetTita xat [jlou<j£Ïov aÙTY,?
[Weil]. La première éd. de cet opuscule a paru en français. Remarques de
topographie. ^ P. Wendland, Die hellenistisch-rôm. Kultur in ihren Bezie- 20
hungen zu Judentum und Christentum [Corssen]. Instructif : nombreuses
remarques de détail et objections.^ H. Menge. Latein.-deutsèhes Schul-
wôrierb. mit besonderer BerUcksichtigung der Etymologie [Schmidt]. Bon,
mérite d'être recommandé. ^^ 1 Févr. N. Terzaghi, Appunte sui paragoni
nei tragici grcci [Wecklein]. Pénétrant et approfondi. ^ J. Burnet, Pla- 25
tonis opéra rec. V [Apelt]. Méritoire. ^ R. Reppe, De L Annaeo Cornuto
[Polhens]. En somme rendra de bons services. ^ Fr. Preisigke, Griech.
Papyrus der k. Universitàts-u. Landesbibliotek zu Strassburg im E. I, 1
Urkunden 1-23 [Viereck]. A droit à toute notre reconnaissance. ^ Taciti
Dialogus de oratoribus et Germania, Suetonii de viris illustribus fragmen- 30
tum. Cod. Leidensis Perizonianus phototypice éd. praef G. Wissowa
[Wiinsch]. Excellent. ^ F. G. Burkitt, Urchristentum im Orient. Trad. ail.
de E. Preuschen [B. Nestlé]. Grands éloges. ^ F. Poulsen, Die Dipylon-
gràber und die Dipylonvasen [Herrmann]. Tient encore plus que ne le promet
son titre. Manuel pratique non seulement pour les vases du Dipylon, mais 35
aussi pour le style géométrique.^ J. M. Stahl, Kritisch-historische Syntax
des griech. Verbum^ der klassischen Zeit [Nitsche]. Livre très remarquable,
fruit de longues années de travail. Art. élogieux et très détaillé qui se con-
tinue dans les 3 livr. suivantes. If Sur Ménandre [O. H.]. Corrections au
texte de Lefebvre, 'ETtiTpÉ-rcovTsç v. 53. ^f Sur les nouveaux historiens grecs. 40
[K. Fuhr]. Rectifications ou corrections proposées pour le n° 842 du vol. V
des Oxyrhynchus Papyri de Grenfell et Hunt. ^ Graffîtes de la Domus Au-
gustana [F. Brunswick]. Détails sur ces graffltes nouvellement mis au jour.
^1f 8 févr. The Oxyrhynchus Papyri. Part. V. éd. by B. P. Grenfell and
A. S. HuNT [Schrôder] Contient plusieurs fragments de Pindare qui sont 4&
longuement étudiés dans cet article. If G. W. Elderkin, Aspects of the
Speech in the Later Greek Epie [Weinberger]. Travail de statistique. ^f M. Ihm,
C. Suetoni Tranquilli opéra : 1, De vita Caesarum libri 8 [Peter]. Edition
critique qui comble enfm une lacune. If F. Succo, Bythmischer Choral,
Altarweisen u. griech. Rhythmen in ihren Wesen dargestellt durch eine Rhyth- to
mik des einstimmigen Gesanges auf Grunde des Accente [Graff]. Pénétrant
et soigné ^ Ménandre [H. van Herwerden]. Corrections pour Bpitrepontes,
. 10 et 365; Perikeiromene, 93 et 185; Samia, 68 et 320. % Sur les historiens
22 1908. ALLEMAGNE,
Grecs nouvellement découverts [U. Ph. Boissevain]. Corrections au texte
de Grenfell et Hunt Oxyrh. Pap. V. 842. Tf Sur Galien [G. Helmreich]. De
usu partium libri 17, vol. 1 p. 474, 23, corriger irap' kit.-KÔcevix'x en -rrapsix-
7rôp£UfAa. U Catalepton I. [L. Pschor]. Nasari, Riv. di Filol. 1907, p. 489,
5 <cf. R. d. R. 32, 272, 20 > corrige le v. 5. « Si occulitur longe, est tangere,
quod nequeas ». Est = s^eaTi — Mihi des v. 3 et 5 sont pour lui des datifs
éthiques. ^^ 15 févr. J. E. Lodge, Aeschylus. A gamem non. The chora] odes
and lyric scènes set to music [Abert]. Essai qui mérite d'être pris en con-
sidération, mais qui montre combien la musique grecque sous sa forme
10 primitive répond peu à notre goût moderne en musique. ^ The Oxyrh. Pap.
P. V. éd. by. Grenfell and Hunt [K. Fuhr]. Cet art. montre entre autres
que le fragment 842, 21 n'est pas de Théopompe. Passe en revue les difîé-
rents fragments des historiens. ^ Vil. Lundstrom. L. Juni Moderati Colu-
mellae op. quae exstant : VII, Rei rusticae liber XI [Bêcher]. Cette éd. marche
15 bien lentement. ^ K. Cybulla, De Rufini Antiochensis commentariis [Wess-
ner]. Éloges avec qques réserves. ^ Festschrift A. von Bamberg... gewid-
met u. s. w. [Ziehen]. Contient il travaux dont 6 concernent la philologie
grecque et romaine. R. Ehwald, De aenigmatibus Aldhelmi et acrostichis .
Contribution de valeur; O. Lautensach, Asigmatisches Aoriste mit a statt
20 0 und t bei den Tragihern und Komikern; P. Sauerbrei, Kônig Jazde-
gtrd, Vormund des byzant. Kaisers Theodosius des Kleinen. Pénétrant, mais
ne résoud f)as cette question difficile; M. Schneider. Sophokles. Ajax v. 44A
und die mit -[xav/jÇ gebildeten Adjehtiva. Appréc. favorable; W. Liebenam,
Reichsgewalt und Reichseinteilungen in 4. Ihd. n. Chr. Éloges; P. Fiebig,
25 Die Spriiche der Vàter (ein Mischnatraktak) und das Neue Testament.
Intéressant. ^ F. Knoke. Neue Beitrage zu einer Geschichte der Rômerkriege
in Deutschland [Haug]. A peut-être raison : mais le ton de cette disser-
tation, toute de polémique, est désagréable. ^ Zeitschrift fiXr Geschichte der
Architektur I, 1 [v. Behr]. Tentative digne d'intérêt. ^Martial IX, 54, 1 sqq
30 et 14, 218 [J Mesk]. « Crescens... harundo » ne signifie pas « sarbacane »,
mais bien « gluau » < cf. R. d. R. 32, 23, 57 > ^^ 22 févr.B. Steiner,
Sappho [Schône]. Des réserves. ^ W. Felsch, Quibus artificiis adhibitis
poetae tragici Graeci unitates illas et temporis et loci observaverint [Wecklein].
Soigné et pénétrant < cf. R. d. R. 32, 31, 52 > ^ Fr. Helmreich, Der
35 Chor bei Sophokles und Euripides nach seinem y,6oi; betrachtet [Ziehen].
Bon travail de débutant ^ Ad. d'Alès, La théologie de saint Hippolyte
[Weymann]. Sera utile. *[[ M. Schneidewin, Fine antike Instruktion an
einen Verivaltungschef. Mit einer Einleitung iiber rôm. Provinzialverwaltung
[Sternkopf]. Intéressant, mais ne satisfait pas complètement le critique.
40 ^ Marg. Bieber, Das Dresdner Schauspielerrelief [Engelmann]. Éloges de
cette contribution à l'histoire du costume tragique et de l'art chez les Grecs.
^ Sur les Epitrepontes de Ménandre [O. H.]. Corrections au texte de Lefebvre,
V. 156 sqq; 208 sqq. ^ Une « suscriptio > énigmatique du cod. Etonensis 150*
[E. K. Rond] conçue en ces termes : Baxle. ; Dama.; lacn. ; U.shansa sur-
45 monté d'un E, elle doit être lue comme suit : Jezabel. Adam. Cain. Suzanna.
^*[f 29fevrW. Eckert, Dialektischer Scherz in den frUheren Gespràchen Pla-
tons [Apelt]. Éloges ^ P. Viereck, Appiani Historia romana ex rec L.Men-
DELSsoHNii II Ed. altéra [K. Jacoby]. Appréc. favorable. ![ M. Rabenhorst,
Der aeltere Plinius als Epitomator des Verrius Flaccus. Eine Quellenanalyse
50 des siebent n Bûches der Natur geschichte [Detlefsen]. Réserves à faire sur
les conclusions. ^ Mrs A. Strong, Roman sculpture from Augustus toCons-
tantine [Altmann]. Contribuera à éveiller l'intérêt pour l'ai t des Romains.
T[ J.-A. Scott, Studies in the Greek vocative [Wecklein]. Modèle de recherches
BERLINER PHILOLOGISGHE WOCHENSCHRIFT. 23
statistiques. ^ 'EOvtxov nav£iTtaTY)u.tov 1902-03; 1905-66 [K. Dieterich].
Résumé du riche contenu de cette revue. ^ 1, A. Skias, 'O klr^<ir^ç /apascTYjp
T. Xeyoasvoi» yXfO'Kïtx&'j Î^YjTY^naTo;. 2, B. Apostolidès, rXwffatxat u-eXérati
[id]. I. Dirigé contre Krumbacher; 2, contre Hatzidakig. ^ N. G. Politès^j
n. T. âOvtxoO eTTou; t. vscorépwv 'EXXtjvcdv [id]. Instructif. ^ P. CAUEli, 6
Palaestra vilae. Dos Altertum als Quelle praktischer Geistesbildung. 2*® Aufl.
[Schmidt]. Inutile. T[ Pour servir à l'enseignement des langues anciennes
[P. Meyer]. Suite. Grec. Orateurs et philosophes. Ouvrages nouveaux avec
une courte appréciation. Se continue dans le n° suivant. T[ Alesia [A. Schulten]
Résultats des fouilles ^^7 mars. G. Hoffmann, Beitraege zur Kritik uni lo
Erklà''ung der Ps. Xenophontischen Schrift 'AOr|Va;'wv TroX'.Tsfa [Nitzche].
Pénétrant et fait faire un pas à la science T[ Papyrus Grecs publiés sous
la direction de P Jouguet, avec la collaboration de P. Collart, J. Les-
QuiF.R. M. XouAL. I. 1 fViererk]. A droit à toute notre reconnaissance.
^ R. Helm, Apulei... Metamorphoseon libri XI rec. [BlOmner]. Appréc. ^^
favorable. ^ G. Rauschen, Die wichtigeren neuen Funde aus den Gebiet
der aelteren Kirchengeschichte [Preuschen]. Très recommandé. Trad. des
écrits patristiques trouvés récemment. % J. H. Lipsius, Dos attische Recht
und Rechtsverjahren II, 1 [Thalheim]. Mérite les mêmes éloges que le vol.
précédent. Remarques de détail du critique ^ A. Solari, Ricerche Spartane go
[Lenschau]. Concernent l'ephorat (bon) et la navarchie (moins bon traitée
que l'ephorat). ^ G. Colasanti, Fregellae, Storia e topografia [Gerland].
Important. *[[ Ilpa/.Ttxk t. Iv 'AOT,vatç aoyonol. ÉTatpetaç (1905) [Engel-
mann]. Résumé du riche contenu ^ G. Michaelis, Meisterwerke der griech
Literatur in deutscher Uebersetzung u. s. w [Ziehen]. Atteint son but. T[Sur as
les Epitrepontes de Ménandre [0. H.]. Corrections pour les v. 303 sq. 279.
^^14 mars. M. G. Lefebvre, Fragments d' un nis. de Ménandre [^\iA\\diVi%\.
Analvse de ces fragments. ^ F. C. Wick, Vindiciae carminum Pompeia-
norum [Hosius]. Utile à bien des égards. ^ G. Schôn, Die Diffcrenzen zwi-
schen der kapitolinischen Magistrats-und Triumphliste [Liebenam], Beau- to
coup trop détaillé, mais fait soigneusement. ^ G. Boissier, La Conjuration
de Catilina [F. Cauer]. Excellent. % H. van de Weerp, Etude historique sur
trois légions romaines du Bas-Danube (F" Macedoniea, XP Claudia,
P Italica) [Haug]. Éloges:^ M. Cl. Gertz, Ft Graesk Oldtidsmindesmaerke
[Engelmann]. Description d'un autel votif à Zeus de Labranda. 1| Nouvelles 35
reconstructions d'armes à jet [R. Schneider]. Descriptions des reconstruc-
tions proposées par Schramm d'après Philon. ^^ 21 mars. K. Ziegler,
Die l' eberliejerungs geschichte der vergleichenden Lebensbeschreibungen Plu-
tarchs [Lindskog]. Approfondie et énergique, réalise un grand progrès.
^ J. I.EipoLDT, Didymus der Blinde von Alexandria [Preuschen]. Éloges. 40
^ I. van Wageningen. \. Album Terentianum.. praef. est. : 2, Scaenica
Romana [Wessner]. I. Eloges; 2. Appréc. favorable avec quelques réserves.
Il F. GusTAvsoN, Senecas bref I [Raeder]. Programme suédois donnant la
trad. des 12 premières lettres de Sénèque avec introd. Éloges. ]f Mélanges
Nicole [Kroll]. Résumé des mémoires. ^ E. Graff, Der Kampf und die 40
Musik im griech. Altertum [Abert] Éloges. ^ F. Cumont, Le gourver-
nement de Cappadoce sous les Flaviens [Liebenam]. Grande valeur. ^ Sur la
Samia de Ménandre [S. Eitrem]. Corrections proposées. ^ Vers d'un graffite
[Engelmann]. Lectures diverses proposées pour un graffite trouvé récem-
ment à Pompéi (Not. di Scavi 1906, p. 374 no4).^^ 28 mars. K. Abicht, sq
Herodotos erkl. III B 5 u. 6 [Broschmam]. Cette 4^ éd. de cette éd. scolaire
a subi de nombreuses améliorations. ^ J. Gabrielsson, Ueber Favorinus
und seine navrooscTT-J) 'Içxocta. Id. Ueber die Quellen des Clemens Alezan-
24 1908. — ALLEMAGNE.
drinus [Stâhlin]. Bien qu'il faille faire des réserves sur les conclusions, il
faut reconnaître que G. a fait avancer la question des sources de Cl. et
que tous ceux qui s'en occuperont devront tenir compte de ces deux ouvra-
ges dont le premier n'est que l'introduction du second. ^ Kleine Texte fur
* theol. Vorlesungen und Uebungen. H. Lietzmann, Die Didache. 2*® Aufl.
R. WiiNSCH, Antike Fluchtafeln ausgewahlt und erkl [E. Nestlé]. Éloges.
^ A. SiEGMUND,i)ie Texteskritik der Tragédie Octavia [Hosius]. Des réservés.
^1, F. BuECHELER, PetronU Saturae et liber Priapeorum. Adjectae sunt
Varronis et Senecae saturae similesque reliquiae; 2,L. Friedlander, Petronii
^^ cena Trimalchionis [Tolkiehn"]. 1 Éloges; 2, Impression favorable de
cette éd. accompagnée d'une trad. en allemand. ^A. Chudzinski. Tod und
Totenkultus bei der alten Griechen [Stengell. Destiné aux élèves dos gymnases,
leur permettra de s'orienter facilement, mais devra être remanié. T[F. Bohn,
Die Ficoronische Cista [Pfuhl]. Contribution très méritoire pour la connais-
^^ sance de la peinture dePolygnote et de son école. ^ Sur le nouveau Ménandre.
O. H.]. Remarques de critique de texte. ^Sur les Epitrepontes de Ménandre
[Eitrem]. Corrections. ^% 4 avril. F. Blass. Die Eumeniden des Aischylos
Erklàrende Ausg. [Wecklein]. Cet opus postumum est remarquable à tous
égards, aussi bien pour l'interprétation que pour la critique du texte. ^ Curt.
20 WoYTE. De Isocratis quae feruntur epistulis quaest. sel. [Mûnscher]. Prouve
d'une manière irréfutable que les lettres 3, 4, 9, 6 ne sont pas authentiques,
mais n'y arrive pas pour les autres. ^ Eb. Nestlé. Septuagintastudien V
[Kôhler]. Grands éloges. ^Ed. Sonnenschein, T. Macci Plauti Mostellaria
[Niemeyer]. Cette 2^ éd. a encore plus de valeur. ^ G. Thiele, Der illus-
^^ trierte latein. Aesop in der Hds des Adhemar. Cod. Voss. lat. oct. 15 (Fol.
195-205) fSwarzenski]. Belle publication; quelques réserves. If R. Cagnat
et M. Besnier. L'année épigraphiqut, etc. [Regling]. Résumé de cette revue
des publications épigraphiques relatives à l'antiquité romaine. Sera utile
^ H. Schneider Entwicklungsgeschichte der Menscheit. I, Kultur und,
^^ Denken der alten Aegypter [Bissing]. Excellent. ^ R. C. Kukule, B. Mar-
TINAK, H. ScHENKL, Der Kanon der altsprachlichen LektUre am Oesterreich.
Gymnasium. K. Huemer, Der Geist der altclass. Studien und die Schrift-
stellerwahl bei der SchullektUre [Ziehen]. Excellents. ^ Le traité romain-
carthaginois au temps de Pyrrhus (Polybe III, 25, 1-5) [Alf. Klotz]. Expli-
^^ cation de ce traijé. ^1[11 avril. A. Hauvette, Archiloque... sa vie et ses
poésies [Crusius]. Très sérieux; beaucoup de bonnes remarques; très au cou-
rant. T[ H. Richards, Notes on Xenophon and others [Schenkl]. Appréc, en
somme favorable, malgré des réserves. ^ J. Nicole, Fragment d'un traité
de chirurgie. Kommentar von Joh. Hilperg [Pajel]. Petit, mais contribu-
*° tion de valeur à l'histoire de l'ophthalmiatrie chez les anciens Grecs..
^ F. Hache, Quaest. archaicae, I, De A. Gellio veteris sermonis imitatore;
2, De Ennii Euhemero [Hosius]. Sérieux et utile. ^ Val. Rose, Egidii Corbo-
liensis Viaticus de signis et symptomatibus aegritudinum [C. W.]. Ed. soignée
de ce traité de Gilles de Corbeil, médecin sous Philippe 2 de France (1180-
♦' 1223).^ J. Toutain, Le cadastre de V Afrique romaine. Étude sur plusieurs
inscr. recueillies par Donau dans la Tunisie méridionale [Regling]. Quel-
ques réserves d'interprétation. ^ Papers of the British School at Rome. Vol.
3, 4. [Partsch]. Éloges : analyse. T| Julie Schlemm, Wôrterbuch zur Vor-
geschic.hte. Ein Hilfsmittel beim Studium vorgeschichtlicher Altertiimer
*o von der palaeolithischen Zeit bis zum Anfang der provinzialtrôm. Kultur
[Anthes]. Comble heureusement une lacune : quelques desiderata. ^ Polé-
mique entre Hildebrandt et Stangl à propos de l'éd. des Scholies de Bobbio
de Cicéron procurée par H. %^ 18 avril. E. W. Hope. The lanugage of
BERLINER PHILOLOGISCHE V^OCHENSCHRIFT. 25
parody. A study in the diction of Aristophanes [Holzinger]. Liste de mots
disposés par ordre alphabétique qui sera utile. ^ Rud. Heivzel. Vindiciae
Platoniciae [Imtnisch]. Bien fait. ^ M. Wellmann, Pedanii Dioscuridis
Anazarhei De materia medica libri quinque éd. I. [Oder]. Excellent. ^ E. LoF-
STEDT, Beitràge zur Kenntnia der spâteren Lativitàt [Schmalz]. Grands éloges. '
^W. Helbig. Sur les attributs des Saliens [Liebenaml. Pénétrant, grande
valeur.^ P. Monceaux. Enquête sur Vépigraphie chrétienne de V Afrique :
IV, Martyrs et reliques [Reg/ingJ. Analyse favoraLle. ^ Der rôm. Limes in
Osterreich H. VII [Anthes]. Fait avec soin. ^ A. Philippson. Das Mittel-
meergebiet. Seine geographische u. kulturelle Eigenart [Gerland]. On ne peut ^"
que souhaiter le succès de cette 2^ éd.^ J. Ulrich. Proben. der latein. Novel-
listik des Mittelalters [Ziehen]. Atteint son but, rendra des services aussi
aux philologues classiques, mais cet ouvrage posthume a été fait un peu
trop vite. ^ Inscriptions et remarques sur Plutarque parall. min [F. Bii-
cheler]. 1, Le Quadra mentionné sur une pierre tombale de la via Flaminia ^^
(Not. d. scavi 1907, p. 462) doit être Hostius Quadra qui fut assassiné
par ses esclaves (Sen. Nat. Q. I, 16), mag. scr. =- magister scripturae ou
scriptuarius. 2. Plut, parall. min 14 lire Aavoùtov au lieu de Aafxoûfftov.
3. Sur la table à jouer pubhée par Ihm (Bonner St. p. 235, 34), Frôhner a lu :
« efe ter'^clamas « et explique : trois fois tu cries : triomphe «. Efe = sùat ^
d'Aristophane. Pour B, epheter est ëcpsBpoç latinisé. ^T[ 25 avril. E. Hoh-
MANN, De indole atque auctoritate epimythiorum Babrianorum [Hausrath].
Bon. Quelques réserves pour ce qui regarde les questions métriques. T[ G. Sey-
DEL, Symbolae ad doctrinae Graecorum harmonicae historiam [Abert].
Éloges. Tf J. W. Beck. Horazstudien [Rohl]. Dirigé contre Vollmer. Ne "^
fait pas faire un pas à l'intelligence d'Horace. ^ F. Steffens, Proben aus
Handschriften latein. Schriftsteller fHosius]. Très grands éloges. Tf Mary
Hamilton. Incubation or the Cure of Disease in Pagan Temples and Chris-
tian Churches [Gruppe]. Rien de nouveau.^ E. Levy, Sponsio, fidepromissin,
fideiussio, Einige Grundfragen zum rôm. Bûrgschaftsrechte [Kiibler]. Appréc. ^^
favorable.T[M. P. Nilsson. Die Kausalsàtze im Griech. bis Aristoteles; l,Die
Poésie [Broschmann]. Intéressant. 1[ A. Gudemann, Grundriss der Ge-
schichte der klass. Philologie [Kroll]. Utile, mérite d'être répandu. ^ Inferni =
inferi, chez Properce [F.Widder]. Lire dans Properce, IV, 4, 14. «Nudus ad
infernos, stulte, vehere rate «.^f Une nouvelle revue russe traitant de philo- ^^
logie cla.ssique [H. Semenow]. Annonce et programme de cette nouvelle
revue qui paraît sous le titre de Hermès, Bote der antiken Welt.^^ 2 mai.
P. Me ver. Die Gôtterwelt Homers [Miilder]. Propre à intéresser. Un peu
trop de rhétorique. ][ W. Capelle, Epiktet, Handbûchlein der Moral. Mit
Anhang (Ausgew. Fragmente verlorener Diatriben) [Schenkl]. Recommandé. *"
^ L.Weigl, Joh. Kamateros. EtaaywYYi 'A (jrpovo ij-t'aç I [Kroll]. Ed. soi-
gnée de la première partie de ce poème didactique du xii^ s. sur l'astrologie,
V. 1-2001.^ Th. Ladewig-C. Schaper, Vergils Gedichte I, Bukolika und
Georgika. 8 Aufl. bearb. v. P. Deuticke [Jahn]. Art. qui se continue dans
le n° 59. Excellent. Tf Th. Steinwender, Die Marschordnung des rôm. ^^
Heeres zur Zeit der Manipularstellun g [Frôhlich]. Résumé. Quelques idées
nouvelles.^ K. Regling, Die griech. Miinzen der Sammlung Warren [Fritze].
Nombreuses remarques de détail. ^ The Annual of the British School at
Athens XII [Engelmann]. Résumé <cf. R. d. R. 31, 180 sqq >.^ H. Schu-
CHARDT. Die iberische Deklination [Pedersen]. Prouve contre Philipon la 50
doctrine généralement admise avec raison de la parenté des langues ibé-
riques avec le basque moderne. ^^9 mai. Eng. Drerup, Isocratis opéra
omnia rec. scholiis testimoniis, apparatu crit. instr. [Fuhr]. Ed. faite avec
26 1908. — ALLEMAGNE.
tout le soin désirable, mais peu pratique pour l'usage journalier. Nombreuses
remarques de détail. ^ H. F. Hitzio, Altgriech. Staatsvertrdge ûber Rechts-
hllfe fThalheim]. Éloges. ^ F. Siâhelin, Israël in Aegypten nach neuge-
fundenen Urkunden [Rothstein]. Excellent pour orienter rapidement.
» Tf K. Patsch, Zur Geschichte und Topographie von Narona [Haug]. Grands
éloges. ^H. VON Fritze-H. Gaebler, Nomisma. Untersuchungen auf dem
Gebiete der antiken Miinzkunde hersg. [R. Weil). Résumé. ^ Les armes de
SolonfSemenov]. Ce que racontent Plut. Sol. 30, Arist. 'AO. ttùX. 14 provient
de ce qu'on n'a pas compris 0£(70at zx oTrXa àcp £T£pwv= prendre le parti de
10 quelqu'un. Elien V. H. VIII, 16 a mal compris de son côté ce qu'on rappor-
tait. ^Tf 16 mai. F. H. M. Blaydes, Analecta tragica Graeca [Wecklein].
Beaucoup de bon, mais des choses inutiles. ^ Th. Beck, Hippokrates, Er-
kenntnisse. Im griech. Text ausgew., ubersetzt und auf die Moderne Heil-
kunde bezogen [Ilberg]. Utile et recommandable. ^ A. Zingerle, T. Livi
1» a. u. c libri, VII, 5, lib. 45. Ed. maj. Id. Zum 45 B des Livius [Fugner].
Appréc. favorable de ce vol. qui termine cette éd. critique commencée
il y a 23 ans. ^ P. Karl, De Placidi glossis [Heraeus]. Approfondi et sage-
ment pensé. \ W. v. Marées, Karten von Leukas. Beitrâge zur Frage Leukas-
Ithake [Henni ngs]. Cartes très remarquables; mais ne prouve pas l'hy-
20 pothèse de Dôrpfeld que Ithaque serait 8*^ Maure. ^ A. Trendelenburg,
Die Anfangsstrecke der heil. Strasse in Delphi [Bulle]. Programme destiné
à populariser et à corriger les vues de Pomtow. Des réserves. ^G. Kôrting,
Latein.- Roman. Wôrterbuch. Etymol. W' rterb. der rornanisch"n Haupisprachen
[Meyer-Lubke]. Doit être employé avec la plus grande circonspection;
>6 il ne faut pas juger les sérieuses recherches des romanistes d'après cet
ouvrage qui en est la caricature. ^ Eudoxus Comicus [E. Capps]. Prouve,
d'après une correction au C. I. G. II, 9756. col. II, qu'une des vTxac àdrixat
d'Eudoxus fut remportée en 181 vers la fin de sa carrière et qu'il florissait
à l'époque d'Apollodore, par conséquent plus tard qu'on ne l'admet.
30 ^^23 mai. H. FuGGER, Medea. Ein Trauerspiel von Euripides [Wecklein].
Trad. recommandée. Tf J. WESXENBERGER.GaZeni qui fertur de qualitatibus
incorporeis libellus [Ritzenfeld]. Éloges. If D. Steyns, Etude sur les méta-
phores et les comparaisons dans les Œuvres en prose de Sénèque le philosophe.
[Blùmner]. Soigné et utile, mais pas très pratique à cause d'une certaine
s6 indécision et du manque de tables. ]fR. Pôhlmann, Sokratische Studien
[Lortzing]. Contribution très importante au problème de Socrate, mais
on ne peut pas souscrire à toutes les opinions de l'auteur. ^ S. May, Die
Oligarchie der 400 in Athen im Jahre 4ii [Lenschau]. Le crit. combat les
conclusions de l'auteur. ^ Chr. Volquardsen, Rom im Uebergange von der
40 Republik zur Monarchie und Cicero als politischer Charakter [Peter]. Appréc.
favorable. ^ Glotta. ZeitschriftfUr Griech. undlatein. -5'/?/'acAe I,I[Niederrnann].
Éloges de cette nouv. revue. Analyse < cf. R. d. R. 31, 50 à 52 >. ^f Sur
les Nat. Quaest. de Sénèque [W. Capelle]. Montre contre Rossbach combien
Sénèque est redevable dans cet ouvrage à Carneade, Aenesidème et avant
46 tout Posidonius, dont il ne fait que reproduire les idées. Pline et Diodore
(XXXII, 12) s'inspirent aussi de Posidonius. ^ Archéologie [ ], Courtes
mentions de tombeaux mycéniens trouvés près de Pyrgos. Les corps des
adultes seuls auraient été incinérés à Rhodes, et pas ceux des enfants,
d'après Kinch. — Inscr. corinthiennes d'avant 146. — Groupe votif à
M Delphes du tétrarque Daschos II de Pharsale. — D'après Clapp, l'épithète
Pindarique d'Athènes Xtuapo; — environné de lumière. ^1[ 30 mai. A. Lud-
wicH, Homeri carmina I, Ilias II [Hefermehl] Art. qui se continue dans
le n" suiv. Tout en faisant l'éloge de cette éd., H n'est pas satisfait de l'éta-
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. 27
blissement du texte, qu'il trouve trop conservateur. ^ C. Hosius, De imita-
tione scriptorum Romanorum, imprimis Lucani [Zingerle]. Appréc. favo-
rable. ^ F. Sylla, Qua ratione poetae veteres romani in hexametro sensus
interstitium collocaverint [id]. Eloges. ^ E. Lôfstedt, Die neue Dictyshand-
schrift [Meister]. Appréc. favorable. T[ J. Wurtheim, De Aiacis origine, »
cultu, patria. Accedunt commentationes très de Amazonibus, de Carneis, de
Telegonia [Gruppe]. Mérite d'être pris en considération. ^ A. Martin,
Notes sur V ostracisme dans Athènes [Thalheim] Bien fait; solidement établi,
mais pas de résultats nouveaux. 1J L. Wenger, Die Stellvertretung im
Rechtt der Papyri [Manigk]. Excellent. % R. Jebb, Essays und addresses lo
[Weil]. Éloges. ^ Th. Menden, Ueber die Aufgabe des Gymnasiums ge-
genûber den sozialen Irrungen der heutigen Zeit f Ziehen]. Des remarques utiles,
mais ne fait pas faire un pas à la question difficile qu'il traite. ^ Significa-
tion de TréXTY, [Fr. Reuss]. Soutient contre Nitsche que ttsXtyi désignait à
l'origine une lance et que ce n'est qu'après la réforme d'Iphicrate qu'il i*
a pris le sens de bouclier. ^^6 jn. E. H. Renkema. Observationes criticae et
exegeticae ad C. Valerii Flacci Argonautica [R. Helm]. Bien des objections
à faire, mais aussi bien des choses à admettre avec R. ^f Th. Birt, Die
Buchrolle in der Kunst. Archàol. antiquar. Untersuchungen zum antiken
Buchwesen : 2, W. Schubart, Das Buch bei den Griechen und Rômern. Eine 20
Studie aus der Berliner Papyrussamlung [Engelmann]. 1, Quelques objec-
tions : 2, Appréc. favorable. ^ C. Mommert, Topographie des alten Jéru-
salem IV [Rothstein]. L'auteur peut être fier d'avoir terminé ce grand
ouvrage, monument d'une inlassable activité et d'un dévouement bien
rare à la science. ^ A. S. Georgiades, Les ports de la Grèce qui subsistent 25
encore auiourd'hui [Ziebarth]. Contribution de valeur. ^[ M. Lambertz.Dic
griech. Sklavennamen [Schmidt]. Excellent. ^ Car. Jebb, Lije and letters of
Sir R. C. Jebb [Weil]. Analyse. T[ Archéologie. Tombeaux prémycéniens à
Chalcis, en Eubée. ^^13 jn. J. van Leeuwen, Menandri quattuor jabularum
Herois, Disceptantium, Circumtonsae, Samiae fragmenta nuper reperta éd. ^o
— W. Headlam, Restorations of Menander. — L. Bodin et P. Mazon,
Extraits de Ménandre [Henze] 1, Beaucoup de bon; — 2, Ne tient pas assez
compte de ses devanciers; — 3, A droit à notre reconnaissance. — Remar-
ques de texte et corrections proposées par H. Tf H. Jungblut, Die Arbeits-
'weise Ciceros im ersten Bûche ueber die Pflichten fSchmekel]. Soigné et s&
détaillé. ^ A. Ruegg, Beitrâge zur Erforschung der Quellenverhàltnisse in
der Alexandergeschichte des Curtius [Lenschau]. Va quelquefois trop loin,
et alors ses conclusions n'ont qu'une valeur subjective. Des choses intéres-
santes. TJ C. Giarratano, Comment. Dracontianae. In. B. Aem. Dracontii
Orestes [Tolkiehn]. G. ne connaît malheureusement pas l'éd. récente de *o
Vollmer. Du bon, mais un peu superficiel. If W. Weber, Untersuchungen
zur Geschichte des Kaisers Hadrianus [Peter]. Grands éloges. T| F. Mouret,
Sulpice Sévère à Premuliac [Anthes]. Analyse. ^ O. Weber, Die Literatur
der Babylonier und Assyrer [Meissner]. Quelques petites réserves. Utile
^ Cadmeae victoriae [Stahelin]. La glose « catmea victorie non bone » 45
(Corp. Gloss. lat. IV, 215) doit être corrigée avec Goetz en » cadmeae victo-
riae non bonae. ^1[20 jn. J. Weiss. Die Schriften des N eues Testamnts hrsg.
10e Lief. [Eb. Nestlé]. Fin de cette importante trad. à laquelle on ne peut
que souhaiter bonne chance : remarques de détail. ^B. P. Grenfell and
A. S. HuNT, The Tebtunis Papyri Part. 2 éd. with assistance of E. J. 50
G00DSPEED [Viereck]. Admirable.^ F. Richter-A. Eberhard, Ciceros
Rede fur T. Annius Milo erkl., 5*^ Aufl. von H. Nokl. [Ammon]. Indication
des modifications de cette 5« éd. de classe, encore quelques desiderata.
28 • 1908. — ALLEMAGNE.
^ H. Hkssels, a late eighthcentury Latin- Anglo- Saxon glossary presev\e,d
in the library of the Leiden Univ. (Ms. Voss. Q° Lat. 69) éd.[Heraeus].
A eu trop tard connaissance de l'éd. procurée par Glogger. ^ O. Grill-
berger, Griech. Studien [Swoboda]. Ouvrage posthume publié par P.
6 Just. WôHRER. Ces recherches sur l'histoire et la littérarure de la Grèce,
surtout auiv^s. av. J.-C, méritent d'attirer l'attention. T[ D. Th. Schulz,
Das Kaiserhaus der Antonine und der letzle Historiker Roms. Nebst einer
Beigabe : Das Geschichtswerk des Anonymus. Quellenanalysen und ge-
schichtliche Untersuchungen [Peter]. Des réserves.^ M. Niedermann und
10 E. Hermann, Historische Lautlehre des Lateinischen [Stolz]. De grands
mérites. TITf 27 jn. T. Zanghieri, Studi zu Bachilide [Schroeder]. Peu impor-
tant.^ Hiller von Gaertringen, Inschrijten von Picene [Nachmanson].
Grands éloges; remarques de détail.^ V. Lindstrôm, Commentarii Plau-
tini; in fabulas Ingendas et explicandas studia [Niemeyer]. L'auteur est
la en bonne voie de devenir un sérieux connaisseur en critique Plautinienne
mais il s'attaque à trop de diiTicultés qu'il ne résout pas.^ Th. Winter,
De ellipsi verbi esse apud Catullum, Vergilium, Ovidiuin, Slatium, luvenalem
obvia [Hosius]. Rendra des services. ^ H. KleingUnther, Textkritischc
und exegetische Beitraege zum astrologischen Lehrgedicht des sogenannten
20 Manilius [Moeller]. Appréc. favorable. ^ C. E. Ruelle, Biblioth. latina.
Bibliographie annuelle des études latines, II [Helm]. N'est pas à la hauteur de
la Bibl. philol. classica. ^Der obergerman.-ràtische Limes des Rômerreiches
von O. v. Sarwey und H. Fabricius; Lief. 28. Kastell Cannstadt [Wolfî].
Annonce. ^1[4 juil. H. Reuther, De £'pinomidePiafonica[Raeder], Prouve
26 que l'auteur n'est ni Philippos l'Opontien ni un faussaire apocryphe, mais
Platon lui-même. Fait faire un grand pas à l'étude de ce traité si longtemps
méconnu. TfE. Getzlaff, Quaest. Babrianae et Ps. Dositheanae[îia\isTaih].
Bien pensé. ^B. J. Goodspeed, Index patristicus sive clavis patrumapos-
tolicorum operum [E. Nestlé]. Éloges. ^ L. Laurand, De M. T. Ciceronis
30 studiis rhetoricis. Id. Etude sur le style des discours de Cicéron\ Ammon].
Éloges avec qqs réserves. % Festschrift zur 4n Versammlung deutscher
Philologen und Schvlmdnner in Basel im J. 1901 [Nitsche]. Analyse rapide
de dix travaux contenus dans ce vol. et concernant la philol. class. ^ K. J.
Freeman. Schools of Hellas. An Essay on the practice and theory of ancient
36 Greek éducation from 600 to 300 B. C. [Bliimner]. Ouvrage posthume d'un
débutant; ce n'est pas une compilation, mais une étude originale, très
bien faite, bien documentée, qui repose sur l'étude personnelle et patiente
des sources. ^P. Dôrwald, Beitràge zur Kunst des Uebersetzens und zum
grammatischen Unterricht[ Mùlder]. Appréc. très sévère. 1 Fête des Frères
40 Arvales [Engelmann]. Cette fête a dû venir d'Eleusis à Rome, par suite de
la ressemblance entre Déméter et Dea Dia — Le temple rond situé près
du bois des Arvales était le temple de Dea Dia, tandis que le tetrastylum était
le Cesareum. ^ Fouilles à Olympie. Construction préhistorique entre
l'Heraion, le Pelopion, le IVIetroon et l'autel de Zeus. Autres découvertes.
*^ HUll juil. K. F. Ameis u. C. Hentze, Ilias erkl. [Mulder]. Cette nouv. éd.
a été revue avec soin, mais il serait à désirer qu'elle fût l'objet d'un rema-
niement complet. ^ J. Vahlen, Opuscula Academica, Vol. II [Fuhr]. Beau
livre. T[C. R. Gregory, Das Freer-Logion [E. Nestlé]. Le crit. analyse ces
4 mss. de la Bible provenant d'Egypte et achetés par Freer. Très important.
-*° Il F. Nenceni, L'Elegia di Catullo ad Allio [Magnus]. Appréc. favorable.
^ J. Ferrara. Poematis latini rell. ex vol. H erculanensi evulgatas rec et éd.
[Ihm]. Très soigné. ^ W. S. Ferguson, The priests of Asklepios, A new
method of dating Athenian archons [Kirchner]. Analyse. < cf. R. d. R. 32,
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. 29
185, 41 >. Qqs réserves. ^ G. de Sanctis, Storia dei Romani. La
conquista del primato in Itnlia [Peter]. Grands éloges, tient le milieu entre
la foi aveugle à la tradition et le scepticisme des dilettantes qui rejettent
tout comme légende. ^ R. Holmes, Ancient Britain and the invasions of
Julius Caesar [Anthes]. Analyse. 1[ Plautus, Festus [W. M. Lindsay]. Les s
meilleurs mss. d'Isidore, Orig., X. 231 donnent : « Petro autem et rupes
(i. e. rupex) a duritia saxorum nominatur ». Les éditeurs de Plante, Captifs,
devraient citer ce passage à côté de Festus 206 M. 23 (Petrones... runices)
pour expliquer : « qui petronem nomen indunt verveci sectario ». — Détails
sur le ms. de Charisius de Naples : p. 201, k. les ms donnent non « qui annis » lo
comme l'a lu Keil, mais « quia annos ». Le fragment des Bacchides serait
donc « quia annos viginti » et non « qui annis viginti ». — Déchiffrement
prochain des lettres des bords brûlés du cod. Farnesianus de Festus.
^^18 juill. M. Bréal, Pour mieux connaître Homère [Prellwitz]. Ne répond
pas tout à fait à ce qu'on attendait du titre et de l'introduction. ^ A. Drews, i5
Plotin und der Untergang der antiken Weltanschauung [Millier]. A droit
malgré tout à notre reconnaissance; Puisse ce livre réveiller l'intérêt pour
les études sur Plotin.^ E. Preuschen, Die philologische Arbeitan den aelteren
Kirchenlehrer und ihre Bedeutung fur die Théologie [E. Nestlé]. Rendra de
grands services. 1[W. Isleib, De Senecae dialogo undecimo qui est ad Poly- 20
bium de consolatione [Bickel]. Quelques réserves, mais malgré cela méri-
toire. ^P. O. ScHJOTT, Studien zur alten Geschichte : 2, Die Athen. Aristo-
kratie [Lenschau]. Des réservés. 1J R. i on \-n m es, De studio venandi apud
Graecos et Romanos [Pschor]. Bien écrit: travail "d'un archéologue doublé
d'un philologue, mais a tort de prétendre que le Kuv/jysrtxbç n'est pas de 25
Xénophon et ne date pas de 400. If Th. Schmidt, Kahrié-Djami I, Histoire
du monastère Khora. Architecture de la mosquée. Mosaïques des narthex
[Gerland]. Puisse le 2^ vol. être aussi important en recherches et en résul-
tats. ^ KÔTCTsiv [P. Steng'd]. Ce mot, qui se trouve dans une inscr. de My-
conos relative aux sacrifices (Dittenberger. Syll 615), a le sens de « dépe- "O
cer ». 1[ Archéologie. [ ]. Trouvé à Kumpothrékra (près Olympie) des restes
d'anciens bâtiments, sanctuaires, etc. ^ 25 juill. et l^r août. W. Schulz,
Studien zur antiken Kultur. H. 2 u. 3, Altjonische Mystik 1 [Lortzing].
N'arrive pas à donner une idée impartiale et juste de la véritable signifi-
cation de la philosophie grecque, ^f M. Barone, SulV uso delV aoristo net s»
TU. TYjç àvTtSôo-swç di Isocrate con una introd. intorno al significato fonda-
mentale deir aoristo greco [Meltzer]. Grands éloges. ^A. Kiessling,Q. Hora-
tius Briefe erkl. 3^ Aufl. v. R. Heinze [Rôhl]. Indispensable à tous ceux
qui s'occupent des Épitres d'H. 1| G. Binz, Die Handschriften der ôffen-
tlichen Bibliothek der U niversitàts Basel. l.Die deutschen i/c^scAr [Weinberger]. 40
Méritoire. ^ Xenia Romana. Scritti di filologia class. offerte al secondo
convegno promosso dalla soc. ital. per la diffusione et l'incoraggiamento
degh studi class. [Ammon]. Analyse de ce beau livre. T[ F. Stahelin, Ge-
schichte der Kleinasiatischen Galater [Laqueur]. Très instructif. ^ L. Schmidt,
Geschichte der deutschen Stàmme bis zum Ausgange der V ôlkerwanderung 4»
[Wolfî]. Analyse. TJTh. A. Ippéî<, Skutari und die nordalbanische Kiistenehene
[Gerland]. Éloges: manque un index alphabétique. ^ Sur Aristote 'AÔTiva^wv
•KoliTsix [Thalheim]. Ch. 8, 2 supprime èvvéoc: 21,1 lire àva[jL£t;ai te ^ouXo-
(jLsvoç xat oTTojç : 35,4 sV/^ov au 1. de 'écyov; 41,1 lire ètcI riuOoocopou [xàv
apy_ovTOi; (xaTaXuôÉvTîÇ;, Oox&ûvxcç oï otxauoç tots àvaXaêsïv tt,v TroXtTstav. 50
41, 2 au 1. de TrpocsTctXajxSàvouc-a lire TrpoaeTrauçàvoOcra. ^ Contendere ^
synonyme de pervenire [R. Bitschofskyl. Dans César. B. G. II 12, 1. ^^8 et
15 août. G. R. T. Rose, Aristotle de sensu and de memoria. Text and transi.
30 1908. — ALLEMAGNE.
with introd. and comm. [Zraga]. Éloges : qqs réserves sur la théorie
de la lumière et des couleurs. ^ I. L. Heiberg, Claudii Ptdlemaei opéra
quae supersunt omnia. 2, Op. astronomica min. [Tittel]. Excellent, a droit à
la reconnaissance du monde savant. TJ L. Jalabert, Inscr. grecques et
t latines de Syrie. Deuxième série [Hiller v. Gaertringen]. 'ÈAogQS.'^ Publication
of the Princeton University. Archaeol. Expédition to Syria in iSOi 1905; 3,
Greek and latin inscr. A. Southern Syria : 1, Ammonitis, by E. Littmann.
B, Northern Syriail, The ' A là and Kasar ibu Wardàn, by W. K. Prentice.
[Id]. Appréc. très favorable. ^ E. Kroymann, Q. Sept. Florentis Tertulliani
10 op. 3. Id. Tertulliani adv. Praxean hrsg [Weymann]. Réalisent un grand
progrès. ^ J. G. Fra.zer, Adonis Attis Osiris. Studies in the History of
Oriental Religion [Gruppe]. Grandes réserves sur la méthode. •[[ G. Ferrero,
Grosse und Niedergang Roms; I. u. 2 [Peter]. Trad. ail. de M. Pannwitz de
cet ouvrage qui mérite d'attirer l'attention. ^ J. M. Redmonds, An introd.
16 of comparative Philology for classical Students [Prellwitz]. Utile. ^ H. Gelzer,
Ausgew. kleine Schriften [Dieterich]. Grands éloges. ^ Les fouilles près de
l'arc de triomphe de Titus. [F. Brunswick]. L'hypothèse du déplacement de
cet arc de triomphe, qui aurait occupé antérieurement un autre endroit,
est rendue inadmissible par les fouilles de Boni. ^T[ 22 août; I, V. Inama,
20 Omero nelV età micenea; 2, A. Czyczkiewicz, Agamemnons Bestrafung
[Mûlder]. 1, Point de vue inadmissible; 2, Compliqué. ^ A. liUowicH,
Callimachea [Rannow]. Des réserves. ^ S. Maccari, De Ovidii Metamor-
phoseon distichis fTolkiehn]. Paradoxal. ^ D. Detlefsen, Die Géographie
Afrikas bei Plinius und Mêla und ihre Quellen. Die formula provinciarum
26 eine Hauptquelle des Plinius [Klotz]. La première partie, les recherches sur
l'Afrique, a une grande valeur; la seconde est manquée. ^ E. Schwartz,
Christliche und jUdische Ostertafeln [Preuschen]. Grande valeur. ^A. Wie-
DEMANN, Altaegyptische Sagen und Màrchen [Pieper]. Appréc. favorable.
^Sur Alcée. [J. Sit/ler]. Restitution du texte d'Alcée donné dans Berl.
50 Klassikertexte, livr. V, 2.^T[29 août. W. Freytag, Die Entwicklung der
griech. Erkenntnistheorie bis Aristoteles in ihren Grundzûgcn dargestellt
[Wellmann]. A de la valeur et intéressera, mais soulèvera bien des objec-
tions. T[ 1, Fr. Leo, Analecta Plautina de figuris sermonis lll ; 2, E. Kraw-
CZY N SKI, De hiatu Plautino; 3, S. Hammer, Contumeliae, quae in Ciceronis
36 invectivis et epistulis occurrunt, quatenus Plautinum redoleant sermonem
[Wessner]: 1, Étude intéressante sur le « trimembre dictionis genus», dont
il veut montrer l'origine, la forme et le but; 2, Appréc. favorable; 3, Ré-
sumé. 1[G. Colin. Rome et la Grèce,de200 à U6 av. J.-C. [Lenschau]. Appréc.
favorable. ^[1, H. B. Walters, Catalogue of the Terracottas in the Depart-
40 ment of Greek and Roman Antiquities ; 2, G. M. Chase, The Loeb Collection
of Arretine Pottery [Schrôder] 1, Sera le bienvenu, mais les figures sont
trop peu nombreuses; 2, Rendra de grandsservices.^0. Schrader, iSprac/i-
vergleichung und Urgeschichte. Linguist.-histor. Beitràge zur Erforschung
des indogerm. Altertums [Krestchmer]. Utile et méritoire, malgré des ré-
46 serves à faire sur la méthode. ^ G. Ammon, Latein. Grammatikanthologie
[Niedermann]. Excellent. ][ Inscr. latine d'Afrique [R. Engelmann]. Cette
inscr. « bide vive e bide possas plurima bide » trouvée à Ouled l'Agha
(Berl. Ph. W. 1907, p. 478) et comparée avec une autre d'El Haouria paraît
être la forme primitive du proverbe : « Invide, vive et vide, ut plura possis
60 videre n.^^Ssept. P. Frisch, De compositione libri Ptutarchei qui inscribitur
7r£ût "Iffiooç xal 'Oat'piooç [Corssen]. Sérieux et pénétrant, mais ne satisfait
pas complètement le critique. % E. Klostermann, Eusebius Werke IV.
E. gegen Marcell, iiber die kirchl. Théologie, die Fragmente Marcells hrsg.
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. . 31
[Preuschen]. Grands éloges. ^ E. Rolland, De l'influence de Sénèque le père
et des rhéteurs sur Sénèque [E. Bickel]. Des réserves. ^ E. M. Rankin, The
rôle of the [xiYstpùç in the life of the ancientGreeks [Bûschenschutz]. N'offre
en somme que peu d'intérêt. ^ F. Fischer, -SenaiMS romanus, qui fuerit
Augusti temporibus [Gardthausen]. Qqs réserves n'empêchent pas ce ^
livre, employé avec circonspection, d'être utile pour les recherches proso-
graphiques à l'époque d'Auguste. ^ H. Bulle, Orchomenos : I, Die aelteren
Ansiedelungsschichten [Goesler]. Appréc. favorable. ^ P. Regnaud, Dic-
tionnaire étymologique du latin et du grec dans ses rapports avec le latin
d'après la méthode évolutionniste [Niedermann]. Appréc. très sévère. ^ Sur lo
Apulée. [J. H. Schmalz]. Montre combien l'éd. de Helm des Métamor-
phoses d'Apulée (Leipsig, 1907) est utile pour la fixation de la langue
contre les assertions et les corrections dés précédents critiques. De même
Leki, De Syntaxi Apuleiana, rendra, de grands services à cet égard. ^^[12 sept.
V. Jernstedt, Opuscula [Deubner]. Art. qui se continue dans le n» suiv. is
Analyse avec éloges de ces opuscules posthumes, dont la plupart sont écrits
en russe et concernent la littérature grecque. Esprit pénétrant et distingué,
auprès duquel on apprend beaucoup, même quand il se trompe. C'est un
vrai savant qui a disparu. ^Cl. Peters, De rationibus inter artem rhetoricani
quarti et primi saeculi intercedentibus [Nitzche]. Éloges. ^W. Staerk, Die 20
jUdisch-aramàischen Papyri von Assuan sprachlich und sachlich erkl. [Eb.
Nestlé]. Fait avec soin. ^ H. Elss, Untersuchungen ûber den Stil und die
Sprache des Venantius Fortunalus [Weyman]. Analyse. ^ H. C. Tolman,
The Behistan Inscription of King Darius [Weissbach]. Appréc. favorable
des restitutions. Tf A. Blanchet, Les enceintes rom. de la Gaw/e [Anthes]. 26
De grandes réserves. l[Ad. Ipfeekofer, Bildende Kunst in Bayerns Gym-
nasiens. Erwàgungen-, Erfahrungen und Vorschlage [Ziehen]. Sérieux et
utile. ^Em. Boisacq, Dictionnaire étymologique de la langue grecque, étudiée
dans ses rapports avec les autres langues indo-européennes, V^ livr. [Nie-
dermann]. Appréc. favorable : quelques remarques de détail. ^ Citations de la »<>
Grammaire de Charisius. [J. Tolkiehn]. Elles se divisent en deux groupes,
celles qui se rapportent à la partie de la Grammaire aujourd'hui perdue et
qui se trouvent dans Rufinus d'Antioche VI, p. 555, 16-21 et 572, 18-23 K
et celles bien plus nombreuses extraites des livres qui nous sont parvenus.
T. les étudie les unes et les autres. ^^9 sept. H. Weil, Euripide. Iphigénie 35
en Tauride [Gleditsch]. Indication des changements apportés à cette 3® éd.
revue. •[[ Chr. Gramann, Quaest Diodoreae [Kallenberg]. Suggestif, mais
soulèvera aussi des objections. ]f H. Funaioli, Grammaticae Romanae
fragmenta coll. rec. I [Tolkiehn]. La peine que s'est donnée F. n'est pas en
rapport du tout avec les résultats qu'il obtient. ][ F. von der Mûhll, De 40
L. Appufij tribuno plebis [LenschauJ. Appréc. favorable. ^ A. Harnack,
Die Mission und Ausbreitung des dvi'juntuins in der ersten drei Jahrh.
[PreuschenJ. Cette 2^ éd. est une aouv. éd. complètement remaniée, qui
aura gagné en utihté. ][ F. v. Wolff, Geschichtsbilder aus altchristl. Zeit
Roms [Engelmann]. Bien informé, mais pourrait être plus net et plus précis. 45
^C. F. W. MfjLLER, Histor. Syntax der latein. Sprache. Supplément. Syntax
des Nominativs und Akkusativs [Stangl]. Très grands éloges. Tj Notes
sur les Epitrepontes de Ménandre [E. Capps]. Restitutions pioposées.
*[f]f 26 sept. F. Blass, Aeschinis orationes post Frankium cur. [Thalheim].
Appréc. favorable de cette 2^ éd. posthume. ][ K. Reik, Der Optativ bei m
Polybius und Philo von Alexandreia [Kallenberger]. Contribution de va-
leur à l'histoire de la langue grecque. ^ N. Lundquist, Studia Lucanea
[Hosius]. Appréc. favorable. ^ C. H. Beeson, Hegemonius, Acta Archelaei
32 1908. — ' ALLEMAGNE.
hrsg. [Ficker]. C'est la première édition| complète que'^nous ayons des
Acta Archelaei, et c'est une excellente éd. ^j The Babylonian Expédition of
the University of Pennsylvania, éd. by H. V. Hilprecht, VI, 1; VIII, 1;
XX, 1; IV [Weissbach]. Eloges. ^ L. Hahn, Rom und Romanismus im
' Griech.-Rôm. Osten. Mit besonderer Beriicksichtigung der Sprache. Bis auf
die Zeit Hadrians. Eine Studie [Viereck]. Très intéressant. ^ J. Kurth,
Aus Pompeji, Skizzen und Studien [Engelmann]. Ceux qui connaissent
Pompéi liront ce livre avec plaisir, et non sans profit. ^ K. E. Georges,
Deutsch-Lat. und Lat.-Deutsches Schulwôrterh. [Schmidt]. Cette nouv. éd.
10 est à recommander. ^ Notes sur Ménandre [E. Capps]. Epitrepontes.
Héros. Corrections et restitutions. ^^ 3 oct. Ad. Lasson, Aristotelis Meta-
physik ins Deutsche ûbertragen [Nitsche]. Bonne trad. qui se lit facilement.
^H. F. Allen, The Infinitive in Polybius compared with the Infinitive in
Biblical Greek [Kallenberg]. Analyse favorable. ]f M. L. de Gubernatis.
1^ Virgilio e Pollione [Jahn]. Questions bien souvent traitées, sans résultat
définitif, puisque les éléments manquent pour les résoudre. Sérieusement
fait. ^ E. RiGGENBACH, Histor. Studien zum Hebràerbrief : I, Die àltesten
latein. Kommentar zum Hebràerbrief. [Weymann]. Éloges. ^ L. Adam,
Ueber die Unsicherheit literarischen Eigentums bei Griechen und Rômern
ta [Miilder]. Fait avec soin et en connaissance du sujet, mais ne fait pas
faire un grand pas à la solution du problème. Tj A. Merlin, Les revers
monétaires de l'empereur Nerva ( 0 sept. 96 à il janv. U8) [Weil]. Utile. ^
H. Degering, DieOrgel, ihre Erfindung und ihre Geschichte bis zur Karolin-
gerzeit [Schmidt]. Appréc. favorable; qqs réserves. Tf P. Warhmann, Prole-
W gomena zu einer Geschichte der griech. Dialekte im Zeitalter des Hellenismus
[Helbing]. Très intéressant et méritoire. ^ H. Hartleben, Champol-
lion, sein Leben unh sein We''k [Pieper]. Si seulement H. pouvait donner
une édition abrégée de ce 'ivre de valeur pour la jeunesse. ^ Sur César.
B. G. VI, 9, 2 et VII, 53, 4 [Oehler]. Insérer Transrhenani et non pas Ger-
so mani devant Treveris. Lire contendit au lieu de venit ou pervenit qui ont
été proposés. ^ Les noms de l'empereur Claude [V. Gardthausen]. Il s'ap-
pelait d'abord Tiberius Claudius Drusus; mais après que son frère aîné
eût été adopté par la, gens Julia, il porta les noms de Tiberius Claudius
Nero Germanicus, comme l'appellent les inscr. du temps de Caligula et
35 Dio Cassius. 60, 2. II portait le nom de Néro déjà en 7-8 av. J.-C, comme
le prouve l'inscr. de l'arc de triomphe de Pavie. ^^f 10 oct. J. E. Harry,
The Prometheus of Aeschylus [Mekler]. Ed. de valeur durable. If J. E. Harry,
Problems in the Prometheus [Wecklein]. Complément de l'éd., contient des
remarques trèsi ntéressantes. ^ M. Consbruch, Hephaestionis Enchiridion
40 cum comm. veteribus. Accedunt variae metricorum graecorum reliquiae
[Schenkl]. Grands éloges. ^ E. Diehl, Procli Diadochi in Platonis Timaeum
comm. III [Kroll]. Grands éloges. ^ Catalogus cod. astrologorum graecorum.
V, 2. Cod. Roman, partem secundam descr. G. Kroll [Boll]. Analyse favo-
rable. Tf G. Peterson, m. t. Ciceronis orationes. Divinatio inQ. CaeciUum.
45 In C. Verrem rec. [Nohl]. On est complètement désappointé quand on
parcourt cette éd. longtemps attendue. ^ P. Friedlander, Herakles.
Sagengeschichtliche Untcrsuchungen [Gruppe]. Des réserves à faire sur
cet ouvrage, qui est cependant suggestif <cf. R. d. R. 32, 97, 3-13 >.
^ C. Buchel, Ueber Sternnamen [Boll]. Pas de valeur. ^ D. Baud-Bovy et
50 F. Boissonas, En Grèce par monts et par vaux, avec notices archéol. de
G. Nicole et préface de Th. Homolle [Hiller von Gaertimgen]. Admi-
rable ouvrage en cours de publication. Tf^ 17 oct. J. Hôpken, Ueber die
Entstehung der Phaenomena des Eudoxos- Aratos [Boll]. Appréc. défavorable.
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. 33
^R. Schneider, Hérons Cheiroballistra; Id., Geschiitze auf handschriftlichen
Bildern [Schmidt]. Ces recherches sont en bonnes mains et le résultat promet
d'être satisfaisant. T| Aug. Heisenberg, Nikolaos Mesarites, Die Palastre-
volution des Johannes Kommenos [Gerland]. Le ' nom de Mesarites ne se
trouve pas dans Krumbacher, Byzantin. Literaturgeschichte ; il nous a été ;'>
révélé par H., qui publie une de ses œuvres; très intéressant et important.
^ H. Knoellinger, m. T. Ciceronis de virtutibus libri fragmenta coll.
[Gustafsson]. Important. ^ H. Kleinguenther, Quaest. ad astronomicon
libres qui sub Manili nomine jeruntur pertinentes [BoU]. A droit à notre
reconnaissance. ^ F. Frey, Fiihrer durch die Ruinen von Augusta Raurica '0
[Froehlich]. Appréc. favorable. ^ A. Ruesch, Guida illustrata del Museo
Nazionale di Napoli [Hormann]. Compilation due à plusieurs spécialistes,
répond à un besoin [ C. Hille, Di£ deutschc. Komôdie unter der Einwirkung
des Aristophanes [Suss]. A droit à notre reconnaissance. ^ Oublié ou omis
[H. Mutschmann]. Le cod. 687 des Suppl. grecs de la Bibl. Nat. contient 15
des restes de la Métaphysique d'Aristote. — Le cod. Ambros. C. 47, une partie
de Théo Smyrnaeus et un fragment de Diog. Laerte III, 80-109. — Recueils
pareils aux Ps. Plat. "Opot. ^^f 24 oct. M. Croiset, Aristophane et les partis
à Athènes [Kôrte]. On ne voit pas trop à quel public s'adresse cet ouvrage
agréablement écrit, mais qui est bien peu scientifique. ^ L. Castiglioni, 2)
Studi Alessandrini. I, Arianna e Teseo [Gruppe]. Bien des choses intéres-
santes.^ A. Elter, Donarem paieras... Horat. carm. IV, 8 [Heinze]. Appréc.
défavorable de cette interprétation de l'ode d'Horace, IV, 8. Tf Festgabe
zum hundertiàhrigen Jubilâum des Schottengymnasiums [Weinberger].
Rapide analyse. T[ Tell el Mutesellim.... E. Schumacher, Fundbericht Text 25
und Tafcln [Watzinger]. Méritoires. Tf S. Frankfurter, Mitteilungen des
Vereins der Freunde des humanistischen Gyinnasiums H. 5-7 [MuUer]. Grands
éloges. Tf Sur la signification de Tzili-f] [W. Nitsche]. Soutient contre Reuss
que, dès l'origine TréXT-ri a signifié bouclier et n'a pas eu le sens de lance.
^^31 oct. Th. D. Seymour, Life in the Homeric Age [Miilder]. Des réserves. 30
^ F. Stein, De Procli chrestomathia grammatica quaest. sel. [Kaiser]. En
somme, méritoire.^f M. Ihm, C. Suetoni Tranquilli operarec. l.Devita Caesa-
rum libri 8 [Peter]. Ed. min. Remplacera avantageusement l'éd. de Roth.
Tf C. Thulin, Die Gôtter des Martianus Capella und die Bronzeleber von
Piacenza [Boll]. Appréc. en somme favorable. î[ N. A. Bees, KariÀoyoi; t. vet- 35 '
poypàcpwv xwStxcov t. àpyatoX. àraipEcaç 'Aôr,vù)v I. Codd. l-80[Gardthausen].
A droit à notre reconnaissance. ï J. S. Tvîiisoîi, Dramatic traditions of the
dark âges [Gerland]. Approfondi et sérieux, mais soulève des objections
malgré lesquelles il rendra de grands services. T[ M. Pencker, Rôm. Funde
in der Sammlung des historischen Vereins zu Gûnsburg [Barthel]. Bon; des iO
lacunes. ^ Un nouveau fragment d'Eschyle [Siegf. Mekler]. Restitution de
ce fragment pubUé par Rabe (Rh. Mus. LXIII, 419), qui se trouve dans
une scolie du Rhesos.^jSur les nouvelles scolies d'Aristophane (Pap. Fior.
112) [C.]. Restitutions de Wilamowitz. — Constatation que dans les papyrus
nouvellement découverts, datant d'après Dioclétien, les fragments des 45
comédies d'Aristophane sont beaucoup plus fréquents que dans les papyrus
d'époque plus ancienne, où les fragments de la Comédie Nouvelle et Moyenne
sont plus largement représentés. Avec les progrès du classicisme, Aristophane
l'emporte sur la comédie nouvelle.T|T[ 7 nov. R. W. Macan, Herodotus. The
seventh, eighth and ninth Books [Broschmann]. Grands éloges. ^ E. Jacoby, 50
De Antiphontis sophistae iz. ôaovoia; libro [Thalheim]. Bien pensé. ^ K. Nip-
PERDEY-G. Andresen, P. Corn. Tacitus : 2, Annalen XI-XVI [Stangl].
Éloges. ]f Novae symbolae Joachimicae [WendlandJ. Analyses et éloge des
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1908, XXXIll. - 3
34 ; 1908. — ALLEMAGNE.
travaux contenus dans ce recueil dû aux prof, du Gymnase de Joachims-
thal. ^W. Helbig, Zur Geschichte des rôm. equitatus; A, Die équités als
berittene Hopliten [Bauer]_. Instructif. ^ H. Gummerus, Die Fronden der
Kolonen [Bêcher]. Traité de la transformation des colons en paysans soumis
6 aux corvées. ^ K. Witte, Singular und Plural. Forschungen ûber Form und
Geschichte der griech. Poésie [MaaS]. Des réserves, beaucoup de soin; mais
ne peut pas être mis dans les mains des commençants.^^ 14 nov. A. Harnack,
Beitrâge zur Einleitung in dasNeue Testament [Preuschen]. Éloges, mais
bien des objections à faire. ^ G. Némethy, De epodo Horatii cataleptis
10 Vergilii inserto [Hosius]. Le commentaire a une réelle valeur, mais les
hypothèses de N. sont loin d'être démontrées. ^J. W. Beck, Ekkehardts
Waltharius. Ein Kommentar [Ziehen]. Beaucoup de bon; qqs réserves.
^ H. Omont, Notice sur le ms lat. 8S6 de la Bibl. Nat. [Schmidt]. Contient
plusieurs fragments qui vont de la fin du xi^ s. à celle du xii^ s. ]f F. H.
16 Marshall, The second Athenian confederacy [Lenschau]. Grands éloges
^ J. V. Koschembahr-Lyskowski, Die condictio als Bereicherungsklage
im klass. rôm. Recht II [Kiibler]. Les principales conclusions de cet ouvrage,
qui n'est pourtant pas sans valeur, ne peuvent être acceptées. ^ Katharina
v. Garnier, Die Praeposition als sinnverstàrkendes Pràfix im Rigveda, in
20 den homerischen Gedichten und in den Lustspielen des Plautus und Terenz
[Schwyzer]. Appréc. favorable. ^ Le Faenum Graecum [R. Schneider].
Cette plante, qui fait partie des légumineuses, était très employée dans
l'antiquité; en temps de guerre, elle servait d'aliment (Josèphe. B. lud. III,
7, 29). Tf^ 21 nov. N. Wecklein, Ausgeiv. Tragôdien des Euripides; VI,
26 Elektra; VII, Orestes-Htlena [Mekler]. Ed. de classe. Appréc. favorable.
^P. Melcher, De sermone Epictetes, quibus rébus ab Attica régula discedat
[Schenkl]. Appréc. en somme favorable < cf. pour l'analyse R. d. R.
31, 38, 47, sq>. ^ K Funk, Untersuchungen iiber die Lucianische Vita
Demonactis [Schenkl]. Prouve d'une manière irréfutable l'authenticité
80 de ce traité de Lucien. ^U. Mannucci, Irenaei Lugdunensis episcopi adv.
haereses libri quinque I [Weymann]. Indication. ^A. Elter, Itinerarstudien
[Klotz]. On ne peut que souhaiter la continuation de ces recherches. ^
J. Kaestner, De imperio Constantini III [Gerland]. Éloges < cf. pour
l'analyse R. d. R., 32, 42, 2-17 >. ]f G. Nicole, Meidias et le style fleuri
36 dans la céramique attique [Hauser]. Bonne et utile monographie sur un des
maîtres de la céramique grecque. 1[W. Meyer, Gesammelte Abhandlungen
zur Mittellatein. Rhythmik II [Kroll]. Important. ^ Kuifxoç dans la loi d'Eve-
goros [L. Pschorr]. Montre contre Wilhelm et Foucart que ce mot désigne
les « chœurs d'hommes » des Dionysies. \ Ultra als Positivverstârkung ver-
40 kannt in Apuleius Met. IV, 23 [Th. Stangl]. Explique et défend la leçon
ultra anxii; ultra renforce l'idée. ^]| 28 nov. J. StARK.-Der latente Sprach-
schatz Homers. Eine Ergdnzung zu den Homer-Wôrterb. und ein Beitrag zur
griech. Lexikographie [Solmsen]. Ne fait pas faire un pas à la science.
^ G. Helmreich, Galeni de usu partium libri XVII rec. I. hb. 1-8 [Roch].
45 Appréc. favorable. ^ E. Stampini, La metrica di Orazio comparata con la
greca e illustrata su liriche scelle del poeta; con una appendice di carmi di
Catullo studiati nei loro diversi metri [Rôhll. Bon manuel pour les étudiants.
T[ A. Klotz, Quaest. Plinianae gtographicae [Frick]. Recherches approfondies
et conduites d'après une bonne méthode. ^O. Gilbert, Die metereologischen
^ Theorien der griech. Altertums{^chxmàï\. Grands éloges. ][ A. Grenier, Habi-
tations gauloises et villes latines dans la cité des Mediomatrices [Anthes]. Bon.
^ K. Brugmann u. a. Leskien. Zur Kritik der kiinstlichen Weltsprachen
[Bruchmann]. Joli petit livre. Tf Schol. ad Rhes. v. 921 sqq[C.]. Établissement
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT 35
du texte. ^ Juvenal XV, 7 [W. M. Lindsay]. Cité dans un ms de Bâle pro-
venant de Fulda du 8-9 s. qui contient le De Vitiis attribué à Isidorus
junior. ^^ 5 déc. A. v. Kleemann, Dos Problem des platon. Symposion
[Raeder]. Éloges. ^ A. Deissmann, Licht vom Osten. Dos neue Testament und
die neuentdeckten Texte der hellenistich-rôm. Welt [Eb. Nestlé]. Excellent. ^
^G. Pasquali, Prolegomena ad Procli Comme ntarium in Cratylum [Bickel].
Résumé. ^ F. Teichmuller. Das nichthorazische im Horaztext : I, In der
Epoden [Rôhl]. T. aurait mieux fait de ne pas publier ce vol. ^ J. Kral
Griech. und rôm. Rythmik undMetrik.il, \,Griech.undrôm.Metrik {en tchèque)
[Zycha]. Éloges. ^ H. Delehaye, Die hagiographisclien Legenden, trad. ail. ^^
de E. A. Stûckelberg [Lietzmann]. Éloges. ^ H. Nôthe, Die Drususfeste
Aliso nach den rôm. Quellen und den Lokalforschungen [Goesler]. Défend la
thèse de Prein : Aliso = Oberaden. ^ Forrer, Reallexikon der praehisto-
rischen, klassischen und frûhchristlichen Altertiimer [Sauer]. Du bon, mais
des lacunes, devra être remanié. ^ Sur le Bellum Africanum [A. Langham- i^
mer]. L'auteur est un débutant, mais il n'est pas sans avoir les qualités
requises pour la tâche qu'il assume. A côté d'expressions vulgaires ou
familières, il rappelle beaucoup César, soit dans ses périodes, soit dans ses
expressions. Étude sur son style; il rappelle aussi Salluste, et peut-être
n'est autre que Salluste lui-même. ^^12 déc. H. Weil, Aeschyli tragoediae. 20
iterum éd. revisas [Wecklein]. Éloges : quelques réserves. ^ G. Thieme, Die
Jnschriften von Magnesia am Mâander und das Neue Testament [Raderma-
cher]. Appréc. en somme favorable. ^ O. Plasberg, M. T. Ciceronis Para-
doxa Stoicorum, Academicorum reliquiae cum Lucullo, Timaeus, De nat.
deorum, De divinatione, De fato 1 fStangl]. Éloges. T[ F. Baumgarten, 25
J. PoLAND, R. Wagner, Die hellenische Kultur [Zielinski]. Éloges de cette
2*^ éd. tenue au courant et améliorée. ^ K. Joël, Der Ursprung der Natur-
philosophie aus dem Geiste der Mystik. Mit Anhang. Archaische Mystik
[Schmekel]. Simple mention. ^ Ed. Galli, Per la Sibaritide. Studio topo-
grafico e storico [Mayer]. Sera le bienvenu; la partie historique est moins 30
satisfaisante que celle qui concerne la topographie. ^ Chr. Tsountas,
At Ttpoï<7TOûi)CQc; àxpoTTÔXetç AtLi.Y,vioi) xai SéffxXo'j [Anthes]. Grands élo-
ges. ^ H. Plenkers, Untersuchungen zur Ueberliejerungsgeschichte der
aeltesten latein. Mônchsregeln [Ehwald]. Appréciation très favorable. ^ L'art
des Abruzes [Engelmann]. Traite du relief de la petite cippe d'Aquila 35
dans les Abruzzes. ^^ 19 déc. C. Piat, Aristoteles. Trad. ail. de E. Prinz zu
Oettingen-Spielberg [Schmeckel]. Éloges de cet ouvrage écrit au point
de vue catholique et dont l'auteur connaît à fond Aristote et expose bien
l'ensemble de sa doctrine, mais fait abstraction de tous les problèmes
difficiles. ^ Ad. Kiessling-R. Heinze. Q. Horatius Flaccus Oden undEpoden 40
erkl. Cette 5^ éd. a été remaniée et encore améliorée. ^B. Powell, Ê'rtcA-
thonius and the three daughters af Cecrops [Gruppe]. Thèse posthume < pour
l'analyse, cf. R. d. R., 31, 127, 5-10. > Dépassé par des travaux plus
récents. Des confusions et des erreurs. ^ J. W. Rothstein, luden und
Samaritaner [Eb. Nestlé]. Ce livre est une étude critique du livre du pro- 45
phète Aggée; les conclusions ne s'imposent pas. ^P. Werner, De incendiis
urbis Romae œtate imperatorum [Ziehen]. Appréc. favorable. ^ Supplemen-
tary Papers of the American School of Class. Studies II [Ihm]. Contient
quatre mémoires utiles et intéressants : analyse. ^ Ch. Waldtsein and
L. Schoobridge, Herculaneum past, présent and future [Engelmann]. 50
Mérite d'attirer l'attention. ^ Chr. Harder, Ein Vorschlag zur Erweiterun g
der latein. SchullektUre [Nitzche]. Plan d'une chrestomathie latine, ^^f 26 déc.
Fr. Preisigke, Griech. Papyrus der K. U niversitàts-und Landbibliothek
36 1908. ALLEMAGNE.
zu^Strassburg I, 2 [Viereck]. Précieux pour tous ceux qui^s'occupent de
l'étude des papyrus. *| W. A. Merrill, T. Lucreti Cari de rerum natura
libri 6 éd. [Brieger]. Appréc. favorable. ^ R. Viia. A dass.-philol. Encyclo-
paediàja (hongrois) [Lang]. Eloges. ^ Transactions and Proceedings oj the
6 Americ. Philol. Assoc. Vol. 37 [Tolkiehm]. Résumé des neuf dissertations
qui concernent l'antiquité classique < pour l'analyse, cf. R. d. R., 32,
186-188. > ^" G. GuNDEL, De stellarum appellatione et religione Romana
[Zingerle]. Très soigné et approfondi. ^ R. de la Grasserie, De La catégorie
du genre [SchwyzerJ. La seconde partie (théorie) est beaucoup moins satis-
10 faisante que la première. ^^ Cette revue contient en outre les titres des
programmes et dissertations académiques parus en 1907 et 1908. (N°» des
11 et 18 juil., 1 et 15 août) sur les difTérentes branches de la philologie :
le c. r. des séances de l'Archâol. Gesellsch., de la Preuss. Akademie der
Wissensch. zu Berhn, de la Kgl. Sâchs. Gesseilsch. zu Leipsic, de la Kgl.
15 Akademie der Wissensch. zu Munich. X.
Blâtter fur das Bayer. Gyxnaasial-Schulvtresen , Vol. 24, 1908
Tanv.-fév. La vie universitaire d'autrefois. Un examen philologique à
Spire en 1761_ [R. Reissinger]. Etude historique d'un vif intérêt. ^ So-
phocle, Electre 219 [ F. Ohlenschlagerj. Interprétation, avec conmientaire
20 développé, de xk ôè rot; ouvaroîç oûx èpiaxà TiXaOsiv. ^ Critique de
la théorie politique de Polybe [ R. BiiumelJ. Discute, dans le
livre VI, la théorie des six formes de gouvernement, les préfet ences de
Polybe, ses inconséquences et ses fluctuations. ^ A. Gudeman, Grundriss
der klass. Philologie [Stemplingerj.Très utile ; n'est pas une simple traduction
25 de l'éd. anglaise, mais une refonte complète.^ H. Heubach, Die Odyssée
als Kuntswerk [Seibel]. Eloge; qqs corrections ou additions signalées en vue
d'une 2^ éd. ^ Ch. Muff, Euripides' Phônissen [Wecklein]. Bon. ^ Otto
Stàhlin, Clemens Alexandrinus, Il Stromata I-VI [Preger]. Mêmes qualités
que celles signalées par Fritz dans le vol. I ; éd, magistrale, aussi précieuse
30 pour les philologues que pour les théologiens. ]| U. v. Wilamowitz-Moel-
LENDORFF, K. Krumbacher, J. Wackernagel, Fr. Léo, E. Nohden,
F. Skutsch, Die griech. u. lat. Literatur und Sprache [Id.]. 2^ éd. qui ren-
ferme d'excellentes parties. *I| Cam. Jullian, Verkingetorix libers, v. H. Sie-
GLERSCHMiDT [Stàhhu]. Boune traduction, à part qqs taches; éloge de l'ou-
36 vrage, réserves de détail. ^ Th. Mommsen, Historische Schriften, I [J.
Meiber]. Hirschfeld a rassemblé dans ce l^"" recueil 32 mémoires qui n'ont
pas perdu leur valeur. ^ E. Schwabe, Athen [ Markhauser]. Carte ancienne
et moderne; fort utile. If H. Luckenbach. Kunst und Geschichte, I [Wun-
derer]. 5^ éd. de cet excellent recueil d'images concernant l'antiquité. *^^
40 Mars-avril. Quelques remarques d'Aristarque « de cultu et victu heroum »
fPh. Hofmann]. Examen critique de cinq observations d'Aristarque relatives
à divers passages de l'Iliade et de l'Odyssée. If Un passage controversé de
Quintilien, Inst. Or. IV, 1, 2 sqq. [G. Ammon]. Discussion des leçons prosit,
cujus rei, illa, paro umqam.^ L. Hahn, Zum Sprachen-Kampf im rômischen
46 Reich. Bis auf die Zeit Justinians [Ullrich]. Bon complément dj son ouvrage
« Rom und Romanismus im griech. -rôm. Osten », qui s'arrêtait à Ha-
drien. ^ L. Radermacher, m. Fabi Quintiliani instUutionis oratoriae
libri XII, I (1-lV) [Ammon]. Eloge de cette nouvelle éd. critique, où R.
a utilisé les travaux de Becker, et dont le texte s'appuie surtout sur le
50 Parisinus 7723; elle vient à point pour remplacer les éd. de Halm et de
Meister. j[Fr. Buecheler-Aicx. Riese, Anthulogia Latma, I, 2 [Weyman].
R. nous donne ici la 2^ éd. du fasc. 2 (reliquorum hbrorum carmina) : obser-
vations détaillées sur plusieurs numéros de ce précieux recueil. Tf Max Rôder,
BLA.TTER FfJR BAS BAYER GYMNASIAL-SCHULWESEN. 37
Die Akropolis von Athen und das Forum Romanum [Ipfelkofer]. Deux pho-
totypies très bien faites. 1[^ Mai-juin. Sophocle, Electre V, 566-569 [F. Oh-
lenschlager]. Interprétation développée, if Sophocle, Electre V. 1508-1510
[Id.]. Commentaire détaillé du v. 1509 oi 'IXeuOsoi'aç aôXtç l^riX^e; (Cf. Plat.
Protag. 323 a : 8tà cp-.Xfaç otàotxatO(7uvY|i; levât, et d'autres ex. d'Euripide, Thu- g
cydide, Xénophon,etc.).1f A. Patin, Der lucidus ordo des Horatius\Weck\Q\n].
Intéressant; mais la loi de symétrie prêtée à Horace est souvent contestable.
^F. Baumgarten, F. Poland, R. Wagner, Die hellenische Kultur[3. Mel-
ber]. 2^ éd. fortement augmentée, et tout à fait digne de la première; plan
et remarques. ^ Max Sauerlandt, Griech. B ildwerke [Wurnlerer]. Très lo
recommandable, texte et planches : qqs réserves. ^^ Juillet -août. Un mot
en faveur d'Aristarque [A. Roemer]. Polémique contre Hofmann (article
de mars-avril sur Aristarque). ^ H. Grimm, Homers Ilias [M. Seibel]. 1^ éd.
sous les auspices do R. Steig, de ce beau livre sur Homère et la poésie homé-
rique. Tf W. NiTSCHE, Demosthenes und Anaximenes . [G. Ammon]. D'un i5
vif intérêt. T[ H. Breitenbach, F. Buddenhagen, A. Debrunner,F. v. d.
MuEHL, Diogenis Laertii Vita Platonis. [Baumann]. Edition critique très esti-
mable : texte établi d'après le Borbonicus B, le ParisinixsPet le Caesenen-
sis b qui lui est apparenté; le groupe V F (Vaticanus et Florentinus) est
aussi utilisé, car on trouve souvent d'accord PbV ou PbF. Examen de 20
quelques leçons. % Alfred Gercke, L. Annaei Senecse opéra, II, Natural,
quaest. libri VIII [Stadler]. Ed. très commode et bien au courant; apparat
sobre et fait avec soin. ^^ Sept.-oct. Sur l'Ajax de Sophocle [Fr. Ohlenschla-
ger]. Essai sur la conception générale et la moralité du drame de Sopho-
cle. T[ César, Bell. Gall. I, 48, 4 ["H. Weber]. Commentaire développé sur le 25
mode de combat signalé dans ce passage; les pedites velocissimi qui accom-
pagnaient les cavaliers ne diffèrent guère des Ttapa^xTat dePlutarque(Aem.
Paul. XI), ou des afjL.Tnro'. de Xénophon (Graeca VII, 5); Cf. aussi Liv.
44, 26; Curtius VII, 7; Tac. Germ. VI. ^ Cicerninus [Probst]. Ce mot, qu'on
lit dans les Pseudacronis Scholia in Horatium (ad Ep. 1, 15, 3), doit être 30
une méprise;il faut lirecisterninae aquae.^MaxNiEOERMANN-Ed. Hermann.
Historische Lautlehre des Lateinischen . [Dutoit]. Très bon opuscule, fort
utile aux maîtres et aux jeunes philologues. TIR.Oehler, C. J. Csesaris B.G.
libri XII. Bilderatlas zu C. de B. G. [Stâhlin]. 2^ éd. mise au cburant; utile
aux maîtres, sinon aux élèves. Des parties faibles et des inexactitudes. Tf P. 35
Brandt, p. OvidiNasonisFasii, Tristia,Epistulae ex Ponto [Hahn]. Excellente
éd. classique. ^ M. Schneidewin, Eine antike Instruktion an einen Ver-
waltungschej [Ammon]. Étude d'un vif intérêt, avec texte (de Mùller)
et commentaire, sur la longue lettre de Cicéron à son frère Quintus (I, 1).
j[ E. Krause, Horaz und die griech. Lyriker. [Id.] Tout à fait recomman- 4o
dable; peut servir de commentaire historique et littéraire aux odes d'Ho-
race. ^ A. Marx, Senecas Apokolokyntosis [Id.]. Utile; remarques. Tf S.
Gùnther, Geschichte der Mathematik, I. Von den âltesten Zeiten bis Cartt-
sius. [Wieleitner]. Intéressant, d'une lecture facile ;T[ P>anz Prix, Athen.
Franz Perschinka, Das alte Rom. [K. Hoffmann]. Publications de valeur, 45
pour le texte et poui les planches; complètent utilement les ouvrages anté-
rieurs; quelques réserves. ^Tf Nov.-déc. Rome, l'Hellénisme et l'Orient [L.
Hahn]. Pour compléter ses travaux antérieurs, pose quelques (16) problè-
mes dont il développe la donnée et donne la bibliographie, et dont la solu-
tion éclaiierait l'histoire du tiiomphe de l'Orient chrétien sur l'hellénisme 50
et sur Rome (Libanius, Apollonius de Tyane, Helvidius, etc). 1| Développe-
ment] des" mathématiques grecques jusqu'à Archimède ; ^sa méthode [J.
Klug]. Metl^en'^pleine lumière, après un rapide exposé du développement
38 1908. ALLEMAGNE.
des mathématiques en Grèce, la haute valeur scientifique d'Archimède.
H César, B. G. VII, 35 [W. Schott]. Captis est fautif; carptis est admissible,
comme l'a pensé Holmes; mais diremptis vaut mieux. A. G.-D.
Bonner Jahrbûcher on Jahrb des Vereins von Altertutnsf reunden
6 im Rheinlande. Heft 117, 1908. Die Rangordnung des rômisches Heeres
[Alfred v. Domaszewski], p. 1-278. Etude détaillée de l'organisation de
l'armée romaine sous l'empire depuis les plus bas grades jusqu'aux
hauts commandements, ainsi que de ses principales transformations
depuis Auguste jusqu'à Dioclétien. I, Principales, leurs titres, leur
10 rang dans chaque corps de troupe, cohortes de la capitale, légions, etc.,
leur emploi en dehors de leur corps, leurs décorations (dona) et leur solde.
II, Centuriones, leurs patries d'origine, leur hiérarchie, leur emploi et leur
rang dans les divers corps, leurs décorations et leur solde. III, Primipili,
leur rang, les primipilares, décorations et solde des primipiles, le praefectus
16 castrorum et le praefectus legionis. IV, Militia eqi.estris, patrie d'origine
des officiers des milices équestres, leurs décorations et leur solde. V, Pro-
curât ores, divisés en trois classes d'après le traitement, ducenarii, centarii
et sexegenarii, leurs titres honorifiques, lien étroit entre les milices équestres
et les procuratèles : liste de celles-ci pour chacune des trois classes. VI, Offi-
20 ciers de rang sénatorial : tribunus laticlavius, legatus Augusti legionis,
legatus Augusti propraetore consulaire, prétorien; décorations de ces
officiers. VII, Inscription de Traiana Augusta, commentaire de cette inscrip-
tion qui contient la carrière d'un soldat de la seconde moitié du iii^ siècle
et qui fournit des renseignements tout nouveaux sur les protectores et sur
26 l'armée de cette époque. VIII, Résumé de l'histoire de l'armée romaine sous
l'Empire, suivi d'un appendice de 69 p. contenant le texte des prin-
cipales inscriptions citées. Tables. ^ Die Standarte der ala Longiana [H.
Lehner], p. 179-286. L'enseigne représentée sur la pierre de Bonn est un
vexillum et non un signum ; c'est le vexillum de l'ala tout entière où ap-
80 paraît le taureau gaulois à trois cornes, car cette ala est une troupe gau-
loise (1 pl.).Tf Bulletin des travaux entrepris par les Musées provinciaux
(Avr. 1906-avr. 1907) : 1. Bonn. Fouilles à Remagen; fondations rom. à
Bonn, peut-être le castel de Drusus : fouilles à Votera près Xanten; trouvé
un second puis un troisième camp plus moderne : fortications rom. près
35 Dusseldorf. Acquisitions : objets de provenance romaine : monnaies ;
2. Trêves : fouilles, objets de provenance rom., sépultures, villas, etc.
Buletins des travaux des Altert. u. Geschichtsvereine de la Province du
Rhin. Trouvailles diverses. ^ C. r. des rapports lus aux séances du
Verein von Altertumsfreunden 1906-1908, sur Tongre à l'époque rom.
40 [Willers]. Sur le développement des fortifications rom. dans le Rheinland
[Lehner]. Sur les trouvailles de poteries à Haltern [S. Loeschke]. 1 pi. Sur
Pergame et la conservation de ses monuments [A. Conze]. Sur des quinarii
rom. de l'époque impériale et sur les nouvelles acquisitions de sa collection
de monnaies [v. Vleuten]. Sur les monuments funéraires de Neumagen
45 [Kriiger]. Mispoulet et A. K.
Byzantinische Zeitschrift. T. XVII. 1908, fasl. 1-2, 1« Section :
Articles originaux. [W. Weyh], L'acrostiche dans la versification des canons
byzantins. — I. Étude sur l'origine du Canon, sur les plus anciens auteurs
de canons : André de Crète, Jean Damascène, etc., ainsi que sur la diffusion
60 du genre. — II. Histoire de l'acrostiche, de son introduction dans le canon
et de ses formes diverses : acrostiche alphabétique, acrostiche prosaïque,
acrostiche métrique (hexamétrique, iambique, dodécasyllabique, avec ou
sans épilogue, acrostiche double, acrostiche simple avec nom d'auteur. —
BYZANTINISCHE ZEITSCHRIFT. 39
III. Le contenu de l'acrostiche : nom du saint ou de la fête, indication de
l'air, nom d'auteur, numéro d'ordre de la pièce. — IV. Les irrégularités de
l'acrostiche : antistoichie, redoublement de lettres, chute de strophes. —
V. Histoire des Theotokia. TJ [Th. Nissen]. Le texte (du ms.) de Jérusalem
pour la Vie d'Abercius. — La rédaction récemment éditée par E. Batareikh, 5
d'après le seul ms. de Jérusalem se trouve également dans le ms. Paris, 1540,
et Mosq. 379. Batareikh a commis plus de 200 fautes de lecture qui rendent
le texte méconnaissable; d'ailleurs le ms. de Paris est le ms. principal. 1[[R.
Vari]. (Contribution à l'étude) de l'Anthologie historique de Constantin
Porphyrogenète. (Cf. Byz. Zeitsch. A. xv pp. 88-120). Le irepi STjfjLTjYoptoiv lO
(discours officiels prononcés par des hommes d'État, et non 87i[X7iYop'.xi
TrpoTpeTiTixat) est conservé en partie dans le ms. Ambros. B. 119. sup =
139. Les extraits proviennent de Dion Cassius, Hérodien, Josèphe, Ménan-
dre, Nicolas Damascène, Polybe, Théophylacte Simocatte, Xénophon
et un anonyme. Ils se terminent dans le ms. par un discours de Constantin i&
aux généraux de l'armée d'Orient, dont R. V. publie le texte avec un index
graecitatis. ^ [N. A. BÉr,;.]. 'Iwa?]© o xaXoôsT/j; xaî àvaypaipT) 'épyojv
aÙToQ, Ce Kalothète, dont la famille était originaire de Chios, est le même
que Joseph Philagre. Il vécut au xiv« s., comme le prouvent les noms do
ses correspondants et des personnages qu'il évoqne. Un ms. du xviii^ s. 20
(N" 28 du couvent des Calabrytes à Leucasion) contient 17 ouvrages diffé
rents de cet auteur. — [N. A. Bét,?.]. Mvetat toO "Aorpouç xacxi toÙ;
[jL£(TOuç auova; xal xx Trap 'auro xâdxpa. Tb Toitwvuijuxôv 'Aptà. La
version aragonaise de la chronique Morée mentionne la fondation par
Villehardouin, en l'an 1256 de 'AsTpoç = Estella (éd. Morel.Fatio p. 48). 25
Un chrysobulle d'Andronicus II Paléologue de l'an 1320 cite Astros. (éd.
G. Millet. Bull, de Corr. Hellénique t. XXIII. ), de même la souscription
du ms. Ambros. 801 (a. 1374). — L'identification d'Astros avec Astritzi
conjecturée par Hopf et Lambros est fausse; Astritzi = Kastraki à 40 mi-
nutes d'Astros; de même Estella n'est pas l'Astros du littoral mais l'Astros 30
de la montagne où se trouve le xxaxpov ttjç 'Ûpta;; l'Astros du littoral exis-
tait encore en 1467, mais est abandonné avant le xvii^ s. et passe sous la
domination grecque. Astros est mentionné dans un pprtolan de 1421 (Sa-
thas. Doc. inédits relatifs à l'histoire de la Grèce, t. II.) ainsi que dans les
portolansduxvi^s., où Astros est désigné comme une île. Laforme "A<ttooç-ou 35
est devenue "Aarpo; - ouç. - — Le nom de la localité "Apta, àpix, àpté;
très fréquent en Grèce, provient de àpta opûç = Quercus ilex. ^ [M. Vasmer]
(Notes) étymologiques et grammaticales : 1, la coexistence de ovo; = âne
avec ovoç — fardeau et avec ovoç — poisson provoque des extensions d'em-
ploi analogues. Le n-gr. yuaàpi = fardeau, âne, passe en serbe et en bul- 40
gare; n-gr. caixàpi = fardeau, âne; de même le si. tovâr a les deux sens; du
fait qu'en grec oyoç avait le sens de poisson, le serbe sàmâr et le serbe tôvar
ont le triple sens de âne — fardeau — poisson. 2, Kuptxôç, à l'époque hellé-
nistique cette forme supplante xuptaxôç; du grec moyen xyptxô = maison du
Seigneur (n-gr.xspexô) vient l'allemand : Kirche = néerlandais : kerk = «a
anglais : church. — 3, pà8a=ruisseau provient du latin vadum. 4, le grec
médiéval xaêâxa ne vient pas de l'ancien grec xxûyi^ ou xiêa;, mais de l'hel-
lénistique xaêàxtov, où la terminaison àxtov a été faussement assimilée à
un suffixe. 5, cpavxayfjLa, forme qu'il faut supposer eri lat. vulgaire pour
expliquer les dérivés romans, fantôme, etc, est attesté en grec, où d'après 60
l'aor. lcp3cvTa;a de cpavràÇw.on a créé cpàvray^-a, sur le type IxT^pu^a. xr^puy^x.
— 6, TrXaSévt àTrXaoévt vient directement du roman (dialecte du Frioul :
platine), tandis que la forme TtXaSâvt vient du roman par l'intermédiaire
40 1908 — ALLEMAGNE.
du slave; cf. serbo-croate pladanj. ^ [Th. Schmit]. Les peintures du cou-
vent bulgare Poganovo. L'art bulgare n'est pas une province de l'art by-
zantin; il y a simple influence et non dérivation. Description, avec plan,
de cette église dont les peintures sont de l'an 1500; quelques représen-
5 tations sont apparentées à la tradition iconographique de Byzance.
Tlfn. N. riaTrayscopYio'j], Bo^avxtaxôç vabç tt]; MTiôptaç y.xi ETrtypacpat aùroO.
Église de l'Ascension du Sauveur à Mporia près Koritsa. Une inscription
votive de l'évêque Nymphon (sic) et une autre datée (an. 1390) relative
à la restauration de l'église par le même. ^ [N 'I. rtawÔTrouXoç],
10 MoXuêBôêouXXa Trpospyôjxeva êx xoO NoTtou METauovixoîi 'A)i|xup&0
(actuel Tseggeli) (planche). 6 bulles dont 4 appartenant au musée de la
Société "06puoç, 2 à l'auteur. 'AX[xupô; s'est appelé aussi àXixupi (bulle
du x« s.); bulle de Nicolaos (BX^TT-rj?) évêque ttîç Aïiij.7)Tptâooi; (1230-
1240); bulle de Michel Croatiaedux; bulle de Manuel patrice, stratège (capi-
1^ taine d'Halmyron); dcppay.ç Mtyar^X 70O yévouç TravayuoTou. ^ [L.
Weigl.] Le ms. Vindob. philol. gr. 108. Additions et rectifications au tome
VI du Catalogus codd. Astrologorum graecorum.^ [P. N. Papageorgiu]. Les
chrysobulles du Couvent du Prodrome près Serrés. Corrections à l'édition du
Proskynetarion de ce couvent, par l'hegoumène Christophora, Leipzig (?)
20 1904. T[ [P. N. P(apageorgiu)], Constantin Manassès,Viz. Vremenn., t. XII
(1905.) p. 17. V. 211, lire : xaî<xa>Tà toù Tpa/-/,Xotj. %^ 2^ Section : U. v.
WlLAMOWITZ-MoELLENDORF, K. KRUMBACHER, J. WaCKERNAGEL, Fr. LeO,
E. NoRDEN. F. Skutsch, Die griech. und latein. Literatur und Sprache.
[von Dobschiitz] Wilamowitz renouvelle l'étude de la littérature d'époque
26 hellénistique. Krumbacher présente une synthèse impressionnante et re-
dresse quelques erreurs courantes de classification historique. Léo étudie
délibérément la littérature latine comme une littérature de traduction.
E. Norden (latin jusqu'à Charlemagne), Wackernagel (langue grecque),
Skutsch (style latin) complètent heureusement. ^ Procopii Caesariensis
80 opéra, recognovit J. Haury, t. III, fasc. 1 (Historia arcana). [E. L. de Ste-
fani]. Dans la classification des mss. mieux vaudrait admettre que le ms
Ambros. A, 182, sup. et le ms. Laurent. 69.8 dérivent d'un même arché-
type. Le texte constitue un progrès réel. Nombreuses conjectures de Stefani.
^ Ant. Bellomo, Agaptto diacono e la sua scheda regia. [K. Praechter].
86 Classification insuffisante des mss. ; il est vain de vouloir retrouver un plan
logique dans la série des chapitres; étude insuffisante du vocabulaire et
éloge exagéré du style; identification précaire de l'auteur. Le livre, quoi-
que intéressant, manque de tact. ^ Armin Pavic, L'Empereur Constantin
porphyrogenète (De administrando imperio capp. 29-36), (croate). [C. Jirec'ek]
40 Méthode extravagante, qui interpole et modernise les textes.^ Mt/arjXToû
rXuxa, £tç àiropiaç xàç tyiç ôst'aç ypacpTji; xecpàXata, éd. S. EùcTpaTiâoy,?.
[E. Kurtz.] L'édition n'est pas fondée sur tous les mss, mais elle est cor-
recte. L'hypothèse d'une double pubhcation par Glycas lui-même est inad-
missible; par contre, il fallait admettre une classification systématique —
45 peut-être chronologique — des lettres. L'éditeur a prouvé, sans toutefois
fournir les meilleures raisons, l'identité Michel Glycas = Michel Sikidites.
Il eût fallu introduire dans le texte beaucoup de corrections nouvelles ou an-
ciennes. ^iV. Mesarites, Die Palastrevolutiondes Jahannes Comnenosed. A. Hei-
senberg [Kurtz.]. Texte important dont la tradition est lamentable. Beau-
50 coup de fautes ont été admises dans le texte; beaucoup de corrections sont
contestables; mais le commentaire est excellent. ^ P. Martroye, Genséric,
[H. Leclercq]. Élogieux. ^ Léo Fink, Dos Verhàltnis der Aniobriicken zur
mulvischen Briicke in Prokops^ Gotenkrieg. [J. Haury]. Le résultat, pour cer-
BYZANTINISCHE ZEITSCHRlFT. 41
tain qu'il soit, n'est pas neuf. Quelques erreurs de détail. ^ K. Roth, Gc'
schichte der christlichen Balkanstaaten [C. Jirececk]. Nombreuses erreurs
et lacunes, ^j Ganco (^enov, La patrie primitive et la langue primitive des
Bulgares (bulgare) [C. J.]. Vues étroites et étymologies fantaisistes. ^ N. Ra-
DOJCiG, Les deux derniers Comnène sur le trône de C. P. (serbo-croate) [C. ^■
Jifececk]. Bon travail, soigné et au courant. Tf G. Schlumberger, Campa-
gnes du roi Amaury I de Jérusalem en Egypte au XII^ s. [E. Gerland]. Peu
de faits nouveaux. Exposé brillant. Tendance à l'apologie d'Amaury et
discussion insuffisante des griefs qu'on lui oppose. Propre à vulgariser
les études byzantines. ^ J. Troickli, Essai sur les sources de Vhistoire pri- ^^
mitive du Monarchisme égyptien (russe) [N. Bonwetsch]. Ne renouvelle pas
la question mais l'expose de façon vivante, complète et méthodique. ^ J.
Braun, s. j., Die liturgische Gewandung im Okzident und Orient [L. Eisen-
hofer] (analyse détaillée). Apport considérable. Un beau monument d'éru-
dition allemande. ^ ToO ôat'&u ©eooojpoi» xoG StouSitou (xeyâXir) i^
xarr^y/îffiç t. II éd. A. naTraodTrouX&ç-Kspaasûç. [fl. N II aTrayawpYt'ou]. Repé-
rage insuffisant des citations bibliques. Ponctuation et orthographe défec-
tueuses. Beaucoup de passages devraient être émendés. (Corrections). Étude
du vocabulaire trop sommaire; lexique des termes rares. ou nouveaux trop
parcimonieux. ^ L. Hahn, Rom und Romanismus im griech.-rôm. Osten. 20
[W. Schmid.] La classification chronologique n'est pas favorable à l'exposé.
Il eût fallu faire leur part à la langue et à la culture hellénistiques, qui ne sont
pas à proprement parler romaines. Étude intéressante qui devrait être
poursuivie. ]f E. Mayser, Grammatik der griech. Papyri aus der Ptolemàer-
zeit [K. Dieterich]. Répertoire complet et étude approfondie. La classifica- 25
tion de Meisterhans adoptée par l'auteur ne s'appliquait pas exactement à
l'étude de la langue ptolémaïque. Il fallait distinguer plus parfaitement, la
langue parlée et la langue écrite, la langue grecque et le copte en formation,
les phénomènes linguistiques et les phénomènes graphiques. Œuvre toute-
fois excellente. ^ K. M. 'PaXXr, ç llspl T(ov txu(7TT,pt'(ov TT,; ULETavota; y.X'.
Toù sùy^slaiou \B.. M. Gietl]. Fait connaître aux orthodoxes le point de
vue occidental. ^ K. M. 'PaXXr|Ç. no'.v.xov Bt'xatov tTjÇ àp6o8ô;&ii
àvaToXtxTÎç IxxXridi'aç [K. Bôckenhoff]. Travail rapide. Suit trop ser-
vilement Hinséhius et évalue mal l'importance des matériaux nouveaux.
Toutefois utile. T| Aboba Pliska Matériaux paur V étude des antiquités bul- 35
gares (russe). Publication de l'Institut archéologique russe à CP. t. X. [E. Ger-
land]. Très important au point de vue historique. — 1[^ 3® Section. Notices
bibliographiques et Communications diverses. A. Rzach, Analekta zur
Kritik und Exégèse der SibyllinischenOrakel [P. M(aa)s]. Important à cause
d'un grand nombre de restitutions encore inédites do A. von Gutschmid et 40
à cause du grand nombre des conjectures nouvelles de l'éditeur. Quelques-
unes toutefois sont contraires à la métrique spéciale du texte. T[ J. B. Bury,
The Cérémonial book of Constantine Porphyrogennetos [P. M(ar)c]. Précis
et méthodique, mais un nouvel examen du ms. unique s'impose. ^ J. Darkô,
Contributions à l'étude des caractères originaux de Laonicus Chalcondyle 45
comme historien, (hongrois) [R. V(ari)]. Étude approfondie et précieuse
à certains égards; tendance à surfaire Chalcondyle. T[ F. Settegast, Antike
Elcmente im altfranzôsischen Merowingerzyklus [A. H(eisenberg)]. Aven-
tureux et peu probant. ^ Fr. Pradel, Griech. und Sûditalien. Gebete
[P. Ms.]. Le ms. original (Marc. gr. app. IL 163) a un contenu très varié; 50
de ce contenu l'auteur ne connaît que les extraits recueillis par G. Kroll.
Le commentaire dû à la collaboration de nombreux savants est'"précieux,
mais il y a des Jacunes regrettables dans la bibliographie et dans l'étude
30
42 - 1908. — ALLEMAGNE.
des sources. ^ Th. Birt, Die Buchrolle in der Kunst [K. K(rumbach)].
Captivant et plein de données instructives. ^ W. Schubart. Das Buch bei
den Griechen und Rômern K. K.]. Contient beaucoup de choses personnelles
et neuves. Exposé direct et vivant. T[ L. Traube, Nomina Sacra [K. K.].
6 L'hypothèse de l'origine juive est vraisemblable; précieux relevé des abré-
viations des plus anciens mss. ^ K. Brandi, Der byzantinische Kaiserbrief
aus S'-Denis and die Schrift der jriihmittelaltbrlichen Kanzleien. [P. Me]
Excellente étude de diplomatique byzantine; montre bien l'influence by-
zantine sur la diplomatique occidentale. ^ J. Wackernagel, Hellenistica
10 [K. K.]. Conclusions justes, mais il faudrait tenir compte de la reviviscence
du double tt dans certains mots savants. ^ Paula Wahrmann-Lambertz,
Prolegomena zu einer Geschichte der griech. Dialekte im Zcitalter des Helle-
nismus [K. K.] Instructif, parfois nouveau; terminologie hésitante. ^
K. Reik, Der Optativ bei Polybius and Philo [P. Me.]. Contraste remarquable.
16 1|G. N. Chatzidakio, 'Eiteïyov eOvtxôv xaO^xov [K. K.]. Projet pré-
maturé; mieux vaudrait un bon dictionnaire de la langue actuelle.^ H.
ScHÔNE, Repertorium griech. W ôrterverzeichnisse [K. K.]. La 2«^ édition devra
présenter la bibliographie sous une forme raisonnée et la compléter au
moyen des lexiques des auteurs médiévaux et modernes, ^j A. Hepites,
^ Ae^txbv éXXTjVOY<xXXixôv tîjç XaXou[X£vTj; IXXt,v'.xt,ç yAitiaar^i; [K. K.].
S'annonce bien. ^. J. Kral, Ein einheitliches prosodisches Prinzip des Non-
nos [P. Ms.]. Qques résultats nouveaux; réserves. ^ W. Meyer, Die ryth-
mischen Jamben des Auspicius [P. Ms.]. Important. Le rythme étudié n'est
pas autre chose qu'un rythme alternatif dont les exemples grecs, qui abon-
26 dent, ont été négligés par l'auteur. L'influence orientale est surfaite; p. ex.
en ce qui touche la substitution de l'accent à la quantité, elle est plutôt le
produit d'une évolution » interne «delà langue. TJS. Haidacher. Z)es hl. Jo-
hannes Chrysostomos Biichlein iiber Hoffart und Kindererziehung [C. W.].
Intéressant au point de vue pédagogique. If Chrysostome Baur. Jean
30 Chrysostome et ses œuvres dans l'histoire littéraire [C. W.] Étude biblio-
graphique très méritoire ; qqs lacunes. Tf S. Ephraemi, Hymni de
Virginitate. éd. Ignatius Ephraem II Rahmani [P. Ms.]. Très supérieur à
l'édition des mêmes poèmes par Lamy; mais c'est l'édition complète des
œuvres d'Ephrem, qu'il faudrait organiser. ^ Alb. Ehrhard, Die Griech.
35 Martyren [K. K.]. Bibliographie importante et programme des publica-
tions de l'Acad. de Berlin. IJA. J. Papadopoulos Kerameus et V. V. Laty-
SEV. Vies des SS. Palestiniens et Syriens [K. K.]. Importance historique.^
H. Delehaye, Saints de Chypre [C. W.] (résumé) [K. K.] (corrections au
texte). ^ D. C. Hesseling. Essai sur la civilisation byzantine [P. Ms.]. Ex-
*o cellent; l'histoire littéraire est trop privilégiée. T[ K. S. Pitzipios. 'EXXt,-
vtxô; aùxoxpaToptxoç axôXbç [K. K.], La source principale est un faux; le
travail de l'auteur est négligeable. ^ Rich. Salomon, Zu Ignatij von Smo-
lensk. [K. K.]. Important pour le cérémonial du couronnement byzantin.
^ D. Serruys, De quelques ères usitées chez les chroniqueurs byzantins.
45 [A. H.]. Très approfondi. T| J. Wilpert, Beitràge zur christlichen Archaeo-
logie. [J. S(trzygowski) W. de Gruneisen, et lettre de O. M. Dalton]. Argu-
mentation désespérée en faveur d'une thèse indéfendable; les reproductions
sont truquées; par contre, l'authenticité de la Coupe de Constantin est cer-
taine. *ff [Gertrude L. Bell]. Lettre à J. S. sur sa mission (à la suite de W.
eo Ramsay) dans la vallée du Méandre et aux ruines byzantines de Kara-Dagh,
Dagh-Euren, Uleuren, etc. Tf W. de Gruneisen, i>nzwoZi e tessuti egiziani.
[J. S.]. Confirme la théorie exposée par J. S. (Catalogue du Musée du Caire,
p. 193.). Tj J. FtiHRER ET V. ScHULTZE, Die altchristUchen Grabstàtten Sici-
BYZANTINISCHE ZEITSCHRIFT. 43
liens. [J. S.]. Important et précis; prouve que la Sicile et Malte sont la terre
classique pour l'architecture des tombes primitives. ^ N. Mark, Ausgra-
bungen und Arbeiten in Ani im Sommer 4906. [J. S.]. Contradictions graves
dans le système de restitution; reproductions insuffisantes; il fallait com-
parer avec d'autres monuments caucasiens. ^ S. Guger, Die christlichen ^
Denkmàler des ersten Jahrtausends in der Schweiz [J. S.]. Tendance louable,
beaucoup de matériaux inutilisés-. ^ K. Holl, Der Anteil der Styliten am
Aufkommen der Bilderverehrung. [J. S.]. Le rapprochement des stylites avec
les ^aÀÀoêâxa'. pose la question des origines orientales.^ Von der Gabe-
LENTZ, Die kirchliche Kunst im italianischen Mittelalter [J. S.]. Le livre est lo
un anachronisme; ignorance des travaux essentiels. ^ Otto Schônewolf.
Die symbolische Darstellung der Auferstehung in der friihchristlichen Kunst.
[J. S.]. Richesse énorme de matériaux et exécution remarquable. T| G. T. Ri-
voiRA, Le origini délia architectura lombarda [T. S.]. Thèse insoutenable
défendue avec ardeur et brio; sympathique. ^ Th. Wiegand, Hannibals ib
Grab [J. S.]. ,11 ne s'agit probablement pas d'une église à coupoles en croix.
^ Ph. Lauer, Le trésor du « Sancta-Sanctorum » [J. S.]. Très supérieur à l'é-
tude de Grisar. ^ G. Humann, Die Beziehungem der H andschrijtornamentik
zur romanischen Baukunst [J. S.]. Les miniatures ont eu une influence réelle,
mais elles ne sont pas la forme primitive de l'infiltration orientale. ^ O. 20
WuLFF, Die'iumgekehrte Perspektive und die Niedersicht [J. S.]. Œuvre d'un
« byzantiniste » convaincu; il y a mieux à faire. ^ E. Kalinka, Antike Denk-
màler in Bulgarien. [K. K.]. Bonne réédition d'inscriptions déjà connues.
^ [P. Viereck]. Bulletin papyrologique. ^ [P. Me.]. Analyse de Nebç 'EXXt]-
vo[jLVYj[X(ov t. IV, fasc. 2-3. T[ [P. Me.]. Analyse de Nia Siwv t. III et IV.^ [P. 25
Me]. Analyse "de Bessarione Série III, année XI, t. II, fasc. 94-96. ^[K. K.]
Le Congrès des orientalistes à Alger en 1905; note dans les Actes du Congrès
les articles relatifs au byzantinisme. ^ [P. Ms.]. Une hymne liturgique
sur papyrus d'époque byzantine ancienne [planche]. Restitue le papyrus
Kenyon, Greck Papyri, t. III, 28i = Pap. 1029, avec commentaire métrique; 30
en appendice renvoie à l'wpoXoytov xô fjLéya (Venise 1895) où le texte, encore
en usage dans l'Église grecque, est édité. ^ [P. Me.]. Le Corpus des Docu-
ments grecs; appendice au Plan eines Corpus des griech. Urkunden.^ [D. N;
Anastasijewiéj. Communique une lettre de Hatzidakis, qui corrige quelques
passages des « Alphabets » (Cf. B. Z. XVI (1907), pp. 479, ss.). f [K. Diète- 85
rieh]. La succession de John Shmitt. Catalogue des manuscrits et travaux en
préparation. Tf [K. K.]. Note sur le Séminaire de grec médiéval et grec moderne
à l'université de Munich. ^^ Fasc. 3-4. l'e section. Articles originaux [II.
N. naTrayecopytou]. MvTifxeta ttjç èv ©sffaaXovtxï) Xarpetaçroii jxeyaXo aàpTupoç
àytou ATjfXTjTpio'j. (17 figures dans le texte, 23 planches hors-texte). Étude très 40
étendue sur les découvertes faites au cours de la réfection de l'ancienne église
de S* Démétrius. Description des mosaïques, fresques,' marbres, ornements
divers et inscriptions. Étude sur la construction primitive (v^ siècle) et
discussion de la date à laquelle l'église partiellement incendiée fut recons-
truite (Léon l'Isaurien). ^ [E. Patzig]. Le fragment grec de Dictys. La «
découverte du fragment grec publié par Grenfell et Hunt (Pap. Tebtùnis II)
vérifie les théories émises précédemment par l'auteur. Toutefois, s'il est
manifeste que Maïalas suit Sisyphe de Cos, et non Dictys, il n'y a pas lieu de
distinguer, comme le faisait l'auteur, entre les additions de Sisyphe et
les omissions de l'ephemeris latine, toutes las divergences entre Malalas 50
et l'éphémeris devant être attribuées également à Sisyphe. Le texte
latin se trouve amélioré grâce à la découverte du ms. de Jesi. (Cf. C.
Annibaldi, L'Agricola e la Germania di Cornelio Tacito).]} [G. S. Mercati],
44 ' 1908. ALLEMAGNE.
Un chant anacréontiqn.e de Grégoire de Nazianze inauthentique et mutilé.
La poésie et; IlaOXûv (S. Grez. Naz. Carm. ]. II sect. hist. II, epitaph. n° 129)
qui depi js BilHus apparaît dans les éditions d'après le ms. Monac. 416, pro.
vient en réalité d'une ode alphabétique d'Ignace ascyiTTwp twv ypaauLaT'.xàJv,
6 mal publiée par Mattanga (Anecdota pp. 664-667) d'après le ms. Vat-Barb.
gr. 310. (x^ s.). Le même Ignace est l'auteur de l'épigramme Anthol. Palat.
I. 109. — Réédition synoptique du texte d'Ignace et du remaniement attri-
bué à Grégoire de Nazianze. T[ [B. Knos]. Un poème grec de basse époque
relatif aux travaux d'Hercule; tiré du ms. Upsal gr. 15. Description détail-
10 lée du ms, La sou.rce dii texte est Apollodore, auquel remonte également
l'écrit sur le même sujet de Pediasimos. La métrique, qui rappelle le tri-
mètre iambique de Pisidès et le genra qui rappelle Marianos font pré-
sumer la date du vu'' s. Édition du texte; en regard, les expressions
similaires de Pediasimos; en notes, choix de scolies et de gloses. Commen-
15 taire détaillé. ^ [G. N. Sola]. Encore Eugène de Palerme. Collation nou-
velle du ms. Laurent V. 10. ^ [F. Gôrres]. Justinien II et la papauté. 1° Ca-
ractère et règne de Justinien II, abstraction faite de ses rapports avec la
papauté. 2° L'écrit de Justinien II adressé au pape J'^an V, le 15 féwier 687.
30 Le concile in Trullo de 692 (importent). 4» Le Trullanum de 692 et l'Église
20 romaine. ^ [E. W. Brooks]. L'expédition de Constantin IV en Sicile. Le
silence du Liber Pontificalis au sujet de cette expédition et l'impossibilité
de trouver une époque où la placer, la rendent également invraisemblable.
(Un addendum discute le témoignage de Michel le Syrien, trad. Chabot.
455.) ^ [E. W. Brooks]. Qui était Constantin Pogonat? Le surnom de Pogo-
26 nat manque chez les historiens contemporains; le texte del^Nicéphore (p. 9,
6; 21, 21) où la femme de Pogonat est appelée Fausta, prouve qu'il s'agit
de Constant II, dont l'efiîgie sur les monnaies est particulièrement barbue.
^ [W. Miller]. Deux lettres de Jean IV, duc de l'Archipel. Édition de deux
lettres (10 août et 10 décembre 1563) adressées au pape Pie IV, où le duc
30 proteste contre le choix fait par le pape pour l'évêché de Naxos. ^ [B. K
iTecpavtoY,ç], St!/oi MavauTJX toO [xsyâXou 'pYjXopoç. Vers en triple acrostiche,
MavourjX | ©sotôxs ] ujjiveïffe. ^ [A. Mentz]. (Contribution) à la chrono-
logie byzantine. 1° Une réforme pascale au temps de Justinien (texte
arménien publié par Dulaurier, où l'auteur retrouve la théorie dès Trevrot-
35 ttXouvts; xai l^aTiXoûvTeç. 2° Le calcul des heures chez les byzantins; diver-
gences locales qu'il faut avoir soin de noter dans les mss. 3° Manière de ré-
duire les dates byzantines; à propos de l'inscription C I G. IV p. 297 du
Sinaï. La date provient d'une méprise qui altère le système de Panodore
^[Eb. Nestlé], (ty)' ojç' — NB. Interpréter (7y)[ji,av£ ou criixavov, wpaTov comme
40 des notes de lecteur pour retrouver les passages remarqués. If [Eb. Nestlé].
(Rectifications) aux « Nomina Sacra » de L. Traube. 1° A propos de l'abré-
viation iT|' =18= tT,(7oDç; 2° les formes xâ,^? remontent à l'usage juif. 3"
à propos des mains différentes de B, ms. de la Bible= Vatic, 1209. \\ [J. Gott-
wald]. Cachets byzantins sur les briques. Les plus anciennes viennent du
46 mur de Théodose. ][ [N. A. Béviç] Etç Fecopy-ov KoTrptov (B. Z. t. XVI.
(1907) p. 596, 1. 23-25.) conserver la leçon eu ô'où. 1I[Id.] Etç xb TpaTreÇoirv-
Ttaxbv /povixbv Mixa-^jX flavapsTov (Nso; 'EXXT,voav7i|j.a)v t. IV. p. 272)
lire S;(;oXapt&tç xal Mei^ouataiç = noms de familles. ^ [Id.] MeXitioç
Suptoùv" = MeXÉTto; Suptyo; Corrige une erreur de lecture du Ca-
50 talogue des mss. du gymnase grec de Salonique par D. Serruys. Tf^ 2e,Sec-
tion. N. E. Griffin, Dares and Dictys [E. Patzig]. Le livre est antérieur
à la découverte du fragment grec de Dictys et, quoique publié;.en^l907, il no
dépasse guère l'année 1899 pour le dépouillement bibliographique. La classi-
BYZANTINISCHE ZEITSCHRIFT. 45
fication des textes dérivés est insoutenable. ^ Excerpta historica iussu imper.
Constantini Porphyrogeniti confecta, éd. U. Ph. Boissevain, C. de Boor,
Th. IÇuttnerWobst, t. II fasc. I, t. III et IV. [L. Radermacher], Édition
excellente, apparat pratiquement disposé; restitution méthodique, sinon du
texte original des auteurs, du moins de la traduction connue à l'époque de 5
Constantin. TJ R. Graffin et F. Nau, Patrologia orientalis, t. IV. fasc. 5
[Max. Bonnet]. Le palimpseste de Chartres n'est pas antérieur à la bifurca-
tion r-A. Pour la vie de S* Pacôme, le dépouillement des mss. est insuffi-
sant; le texte est criblé de fautes d'accentuation. Toutefois les textes nou-
veaux sont précieux. ^ P. V. Giduljanov, Les patriarches orientaux à Vépo- lo
qm des quatre premiers conciles (russe) [N. Bonwetsch]. Synthèse excellente;
exposé trop étendu; quelques opinions contestables, spécialement en ce
qui touche le rôle de Constantin le Grand. ^ S. Smirnov. Les pères spiri-
tuels (directeurs de conscience) dans VEglise orientale primitive (russe) [N.
Bonwetsch]. Étude, sinon définitive, du moins très importante. ^ A. i5
Spasskij, Histoire des mouvements dogmatiques à l'époque des conciles géné-
raux (russe) [L. K. Gœtz]. Début d'une étude dont l'étendue apparaît
imprécise. Tj R. Basset, Les apocryphes éthiopiens et F. Kampers, Die
Sibylle von Tibur und Vergil [F. Kampers]. Prouvent les rapports de la
Sibylle avec l'histoire d'Alexandre. ^ Dom H. Quentin, Les martyrologes 2a
historiques du Moyen-âge [A. Ehrhard]. Important; quelques résultats en-
tièrement neufs, particulièrement en ce qui touche le Martyrologium ro-
manum parvum, — qui est un faux fabriqué par Ado, — les rapports du ms.
St Gall 451 (source de Béda) avec les martyrologes grecs. Travail de béné-
dictin qui réjouira Mabillon au céleste c quartier latin » (sic), ^f Alice Gard- 26
NER, Théodore of Studium [E. Marin]. Trop subjectif. If Recueil des Histo-
riens des Croisades, publié par les soins de /'Académie des Inscriptions
et Belles-Lettres, Documents arméniens, II. [H. Hagenmeyer]. Fait hon-
neur à Ch. Kohler. Toutefois le dépouillement des mss. est parfois trop
sommaire, spécialement en ce qui concerne le ms. de Turin — aujourd'hui 30
disparu — du texte d'Hayton. Pour d'autres textes, il eût été préférable
d'employer un certain nombre de mss. très accessibles, dont on s'est désin-
téressé. Le commentaire fst presque toujours excellent, il est regrettable
que l'Académie ait décidé de terminer avec ce second volume une tâche
qu'elle laisse inachevée. ^ Corpus scriptorum christianorum orientalium; scrip' 55
tores syri. XXV. Vitae virorum apud Monophysitas celeberrimorum éd,
E. W. Broqks [M. A. Kugener]. Éditions soignées qui, grâce à l'apport
nouveau du ms. de Berlin, renouvellent l'aspect des iextes.^Acta Aragonen- ■
sia éd. H. Fink, et H. Fink. Papsttum und Untergang der Tempelordens
[G. Pfeilschifter]. Mines inépuisables, souvent fécondes en matériaux pré- 40
cieux pour l'histoire byzantine, exploitées par un savant de grand mérite qui
sait distinguer les choses essentielles et les mettre en valeur. T[ Patrologia
orientalis. \° T. IV, fasc. 1, Homélies LU à LU de Sévère d'Antioche pu-
bhées et traduites par R. Duval. [G. Krûger]. Pourquoi reprendre ces homé-
lies connues, quand il y a tant d'inédit? 2° III, fasc. 7. Réfutation d'Eutychius 45
par Sévère, éd. P. Chébli [éd.] références trop sommaires. 3° III, fasc. 1.
Histoires d'Aboudemmeh et de Marouta, par F. Nau. Edition qui correspond
à tous les desiderata. ^ A. Gastoué. Catalogue des mss. de musique byzan-
tine de la Bibl. nat. de Paris [H. Riemann].Le catalogue est très insuffisant.
(Remarques sur le rôle de l'accent dans le choix des intervalles mélodiques.) 50
^ H. RiEMANN, Die Metrophonie der Papadiken [A. Gastoné]. Usage abusif "'
du texte de Philoxenos sur le mot (xâxpocpwvia. Idées a priori en opposition
avec toute la tradition byzantine. ^ Catalogus cod. graecorum Bibl. Ambro-\
46 1908. — ALLEMAGNE.
sianae, digesserunt A. Martini et D. Bassi [F. Boll]. Constitue à beaucoup
d'égards un modèle. Travail gigantesque et pourtant au point. Ce catalogue
montre combien la bibl. Ambros. contient de matériaux encore inutilisés
pour la philologie et l'histoire byzantines. Il ne manque plus désormais qu'un
& album paléographique. (Nombreux détails nouveaux sur un grand nombre
de mss.) ^ L. Siciliano-Vilianueva, Diritto bizantino. [Fr. Brandileone].
Bibhographie suffisante mais obscure. Les principes du droit byzantin sont
bien résumés, mais ce droit n'est pas aussi traditionnel que le suppose l'au-
teur; souvent, au contraire, il a innové. L'ecloga privata aucta et l'ecloga
10 ad prochiron mutata .«font d'origine sicilienne. Les conclusions sur la par-
ticipation des parents dans le contrat d'aliénation des biens sont erro-
nées. Typographie peu soignée. T[ Dem. A. Petrakakos, Ot (xova/t)tot
ôeaaot Iv t>, opOoSô^co àvaTOAtxîi £xxXT,(7!a. vol. l.[G. Ferrari.] Bibliographie
CQpieuse; peut intéresser à la fois historiens et juristes. Tj^ 3^ Section :
16 G. MiscH, Geschichte der Autobiographie [C. W.]. Étude approfondie qui
intéresse autant les philosophes que les historiens de la littérature. ^ M.
GuiDi, Un ^loç di Costantino [C. W.]. Disposition étrange de l'apparat qui
confond deux rédactions distinctes. ^ O. HaGer, De Theodori Prodomi in
fabula erotica 'PoSoIvôy, xat AoortxXfj; fontibus [K. K.]. Il n'y a pas tou-
20 jours dérivation directe; le lecteur doit y prendre garde. ^ H. Diels, Bei-
tràge zur Zuckungsliteratur des Okzidents und Orients, I Die griechische Zuc-
kungsbiicher [K. K.]. Important pour le folk-lore : l'orthographe du texte
n'est pas assez épurée. ^ A. Ausfeld, Der griech. Alexanderroman [A. H.].
Publication utile, mais la date du ii® s. est inadmissible et les considéra-
25 tions sur la composition du texte sont précaires. ^ Ch. Diehl, Figures By-
zantines, 2« série, [K. K.]. Vulgarisation excellente, propre à faire aimer les
études byzantines. ^ A. Mentz, Geschichte und Système der griech. Tachy-
graphie. [K. K.] fixe la date relativement récente (ni^ s.) de la tachygraphie
grecque.^ H. S. Williams, The history ofthewriting [K. K.]. L'autotypie
30 des fac-similés est un procédé peu exact. ^ Fedor Schneider, Mittel-
griech. Urkunden fiir S. Filippo di Gerace [P. Me.]. Introd. excellente; qqs
erreurs de lecture dans l'édition. ^ E. Jacobs, Francesco Patricia und seine
Sammlung griechischer Handschriften des Escurial. [A. H.]. Complète heu-
reusement le travail de Ch. Graux. ^ E. Mayser, Grammatik der griech.
36 Papyri. [K. K.]. Il faut distinguer la xotvV] littéraire et laxotvVj parlée.
En fait, il existe à la mort d'Alexandre deux langues courantes, l'une dérivée
de l'attique, l'autre de l'ionien, qui s'influencent mutuellement.de plus en
plus, mais qui coexistent toutefois longtemps encore sans se confondre. Ja-
mais, d'ailleurs, la xotvTj ne fut une langue unitaire.^ Quoique le fond grec
40 ancien soit l'élément essentiel de la phonétique et du vocabulaire, la xotviQ
incorpora des mots empruntés à d'autres dialectes ou à d'autres langues.
^ K. HoLL, Dos Fortleben der Volkssprachen in Kleinasien in nachchristlicher
Zeit [K.K.]. Preuve convaincante de la persistance des parlers locaux.]}
J. Psichari, Essai sur le grec de la Septante [K. K.]. Excellente bibliogra-
46 phie: thèse un peu exagérée. ^[M. A.TptavTacpuXXt'Byiç. S£V7|Xa<rca r, IfforâXeia;
[A. H.]. Pose le problème au point de vue du pur'sme néo-grec. ]f G. N.
Hatzidakis, La question de la langue écrite néo-grecque. [K. K.] Réponse
de K. K. aux insinuations de l'auteur. ^ W. Meyer, Latein. Bythmik und
byzantinische Strophik [P. Ms.]. Article de polémique en réponse à Maas,
60 BZ. 1908, p. 239-245. (cf. supra). Réponse nouvelle de P. Ms, : le rythme
d'Auspicius est bien alternatif. Si W. Meyer méconnaît le fait, c'est qu'il
ignore les particularités toniques du latin médiéval. ^ Th. M. Wehofer,
Untersuchungen zum Lied der Bomanos auf die Wiederkunft des Herrn.
BYZANTINISCHE ZEITSCHRIFT. 47
[P. Ms]. Travail interrompu par la mort de l'auteur, mais qui contient quel-
ques faits essentiels; ce qui manque, c'est la comparaison de l'hymne édi-
tée avec les autres ouvrages similaires du même mélode. Tf Prophetarum
vitae fabulosae, éd. Th. Schermann [C. W.]. Étude complète de la tradition
si compliquée de ces textes trop souvent négligés. ^ L. Deubner, Kosmas 6
und Damian [P. Ms.]. L'édition des textes est la meilleure partie de l'ou-
vrage, mais on ne pouvait se borner à l'édition du texte grec. — L'étude
sur l'incubation est intéressante. Mais l'histoire du culte est on ne peut plus
incomplète et l'hypothèse de sa propagation est indéfendable. (Nombreuses
additions et rectifications de P. Ms.). ^ H. Usener. Dtr heilige Tychon lo
[P. Ms.]. Quelques conclusions exagérées, mais l'étude rythmique est capi-
tale (remarques détaillées de P. Ms.). ^ W. Meyer, Uebungsbeispiele ueber
die Satzschlusse der latein. und griech. Prosa. [K. K.]. La ponctuation syn-
taxique devrait être maintenue à côté de la ponctuation métrique ; le texte
n'est pas assez correct. ^ J. Seitz, Die Verehrung der hl. Joseph in ihrer 16
geschichtlichen Entwicklung [C. W.].^ Très scientifique. ^ Câsnki Dezsô
Arpad^et les Arpades (hongrois) [R. V.]. Le chapitre sur les sources est bien
venu et les reproductions photographiques sont précieuses. ^ L. Hahn.
Zum Sprachenkampf in Rômischen Reich bis auf die Zeit Justinians [P.
Me.]. Excessif|!à certains égards, mais plein d'idées et de faits. Tj V. N. Bene- 20
sevic. La prière des Pères de Nicée (russe) [von Dobschiitz]. Bon complément
à Gelzer : Patrum Nicaenorum nomina; par une erreur de copie quelques
noms ont été intervertis. *\ D. P. de Meester, Voyage de deux Bénédictins
aux monastères du Mont Athos [P. Me.]. Intérêt liturgique et musical. ^ D.
Serruys, Les transformations de Vaera alexandrina minor [A. H.]. Redresse 26
heureusement les erreurs du système de Unger. ^ C. Friedrich, Halonnesos.
[K. K.]. Modèle de clarté et de documentation. ^ Fr. Westberg, Zur Ana-
lyse orientalischer Quellen ueber Osteuropa [E. K.]. Connaissance complète de
la littérature et critique solide, jf A. Baumstark, Hoffnungen der Christ-
lichen Archaeologie im Gébiete der Bagdadbahn [J. S.]. Affirme que la Mésopo- 80
tamie est le, fond de toutes les dérivations orientales, lesquelles ne passèrent
pas par Byzance. ^ A. Munoz, Origini ei svolgimento delVarte cristiana net
primi secoli [J. S.]. Instructif, la position est celle de Diehl, via Millet.
Tf W M. Ramsay, a Christian city in the byzantine âge. [F-S-]. Expédition
à Binbirkilisse, rapport par l'homme le plus compétent en matière d'archéo- 36
logie chrétienne d'Asie. TJ Th. Wiegand, Sechster vorlailj. Bericht ueber die
von den Kgl. Museen in Milet und Didyme unternommenen Ausgrabungen.
[J. S.]. La construction Sud n'est pas un martyrion, mais un réfectoire. ^ R-
Heberdey, VerlaUfiger Bericht ueber die Grabungen in Ephesus [J. S.]. Ana-
lyse. La collaboration de J. S. a été déclinée par l'Institut archéologique. 40
^ H. RoTT, Bauspàne von einer anatolischen Reise [J. S.]. Ignore « Kleina-
sien » de J. S. ! ]f C. M. Kauffmann, Dritter Bericht ueber die Ausgrabung
der Menas- Heiligtumer in der Mareotiswûste. [J. S.] Les quatre espèces d'égli-
ses font rêver! ^ 'E. M. 'AvTwvtàSTiç. 'Excppaatç Tf,ç âytaç Socpiaç, I [J. S.]
Bons relevés; quelques-unes des recherches historiques sont nouvelles, par 45
ex. la réunion des textes relatifs aux tremblements de terre à CP. % G. Ge-
rola, Monumenti veheti nelV isola di Creta. [J. S.]. Bonne classification de
monuments d'origine très diverse; les considérations sur les origines de la
peinture sont très intéressantes. ^ W. de Grïjneisen, Influssi hellenistici
nella formazione del tipo cristiano delV angelo annunziante. [J. S.] Il faut 60
désormais distinguer deux types d'anges hellénistiques, ^fV- Chapot, La
colonne torse et le décor en hélice dans Vart antique. [J. S.]. Excellent; la colonne
torse de l'art byzantin ne remonte pas directement au type antique.
48 1908. — ALLEMAGNE.
% J. Zemp, Die Kirche von Romainmôtier [J. S.]. Résultat surprenant. ^
[J. S.] Réflexions sur la mission Tourneau à Salonique : désapprouvé.
^ Th. Uspenskij, Le manuscrit de Voctateuque au Sérail de CP. (russe) =
' (Izvjestija de l'Institut russe de CF., t. XII). [Th. Schmit] Bonne publica-
5 tion, mais le nombre des reproductions de miniatures est trop restreint; il
est déplorable que la concurrence avec A. Munoz ait amené une publica-
tion hâtive. ^ M. Rosenberg, Geschichte der Goldschmiedekunst. [J. S.]
Précieux recueil de matériaux; qques provenances contestables; l'anneau
de Brescia n'est pas un spécimen d'art italien. ^ H. Grisar, Die rômische
10 Kapelle Sancta Sanctorum und ihr Schatz. [J S ]. Excellente étude histo-
rique dont les historiens de l'art feront leur profit; mais la préparation
archéologique de l'auteur est vraiment insuffisante. ^ J. Hampel, Nouvelles
recherches sur les monuments de Inoccupation hongroise (hongrois). Analyse
détaillée par [Géza Supka]. ^ S. Papadimïtriu, Un anneau de fiançailles
16 serbo-byzantin (russe). [K. K.] Le travail qui reprend qqs points de celui de
K. K. sur la même question, est surtout négatif. Il contient toutefois qqs
faits nouveaux; lire xkv /épffiv ; le système d'abréviation signalé (5o[i.£ç
pour ooaeaxt'xou) est à noter. ^ K. Holl, Dos Fortleben der Volkssprachen
in Kleinasien. [T. S.]. Les conclusions doivent être appliquées à l'histoire
20 de l'art; noter les textes relatifs aux Isauriens employés comme construc-
teurs à CP. ^ L. Bréhier, Orient vu Byzance? [J. S.] Revendique avec rai-
son la part de la civilisation hellénistique dans l'art dit byzantin. T[ G. Mil-
let, Byzance et non l'Orient. [J. S.] L'article est en contradiction avec la cor-
respondance adressée par l'auteur à J. S. Les raisons alléguées ne sont pas re-
25 cevables. ^ [P. Viereck]. Bulletin papyrologique. ^ [K. K.] Communica-
tions diverses de A. von Wilamowitz-Moellendorf, Th. Nôldeke, Léo Rei-
nisch, V. Jagic, M. Maas, et K. K. relatives aux « Nomina sacra » de L.
Traube. ^ [K. K.] Communications de N. P. Licha'cev et B. Granic à pro-
pos des bulles de plomb provenant d'Halmyros, publiées par N. J. Gianno-
30 PouLos, B. Z., 1908 (cf. supra). ^ [Eb. Nestlé]. Majuscules. Il faut employer
les majuscules à propos, et ne pas écrire b 'Oçupuy/o; yapaxxv^p pour une
écriture qui n'a rien à vofr avec Oxyrynchus. Exemples. ^ [K. K.]. Les Étu-
des de grec médiéval et grec moderne au Congrès international d'Histoire à
Berlin. ^ [K. Krumbachor]. La Philologie byzantine et néo-grecque au Cou-
se grès international des Orientalistes à Copenhague. ^ [J. Krâl]. Éclaircisse-
ment. Répond à P. Maas. (cf. Supra). *[f [P. M(aas)]. Réfutation. Réponse à
Krâl. D. Serruys.
H Deutsche Literaturzeitung, 29^ année. 4 jr. K. Brugmann, Die distri-
butiven und die kollektiven Numeralia der idg. Sprachen [E. Zupitza].
40 Epuise en quelque sorte le sujet. \ Platonis opéra recog. John Burnet.
T. 5 : Tetralogiam ix Definitiones et Spuria continens [H. Diels]. Excel-
lente édition qui constitue un progrès important. ^ Juvenes dum sumus
Aufsâtze... der 49 Vers, deutscher Philologen Basel dargebr. [ ]. Analyse.
^^ 11 jr. Caroline Jebb, Life and Letters of Sir Richard C. Jebb [L. Fried-
46 lânder]. Biographie acoompagnée d'un chapitre de A. W. Verrall où sont
appréciés les mérites de J. comme savant. ^ Ernst Siecke, Drachenkàmpfe
[P. Jensen]. Des essais d'interprétation souvent ingénieux, mais trop su-
vent forcés à la Winckler.^ G. Colin, Le culte d'Apollon Pythien à Athènes
[E. Maas]. Excellent. '^Die Sermonen des Q. Horatius Flaccus Deutsch. v. C.
60 Bardt, 3*2 éd. [Stemphnger]. Est, réserve faite des modernismes, une des tra-
ductions les plus coulantes et les plus agréables. ][ Anton Springer, //andèucft
der Kunst geschichte; I, Das Altertum. 8^ éd. p.p. Adolf Michaelis (pi.) [F.
Koepp]. Grands éloges; toutefois plus d'une illustration pourrait être
DEUTSCHE LITERATURZEITUNG. 49
remplacée. ^Tf 18 jr. J. Geffcken, Zwei griech. Apologeten [Lietzmann].
Beau livre sur Aristote et Athenagoras qui devra être étudié à fond par
les philologues et les théologiens. ^ M. Fabi Quintiliani instltutionis ora-
torlae libri XII. Ed. Ludvi^. Radermacher, P. 1, livr. 1-6 (Teubneriana)
[G. Ammon]. Tient le milieu entre l'éd. de Halm et celle de Meister. ^ 5
Arthur J. Evans, The Prehistoric Tombs Knossos (T. à p. d'Archseologia.
T. LIX) [Winnefeld]. Extrêmement soigné. T[^ 25 jr. Heinrich Gelzer,
Ausgewàhlte Kleine Schrijteri [Gerli. Ficker]. Sera le bienvenu. ^ W.-H. Ros-
CHER, Enneadische Studien (Abhandl. Sachs Gesellsh d. Wiss.) [Burckhardt].
Analyse. ^ D. Steyns, Etude sur les métaphores et les comparaisons dans lO
les œuvres en prose de Sénèque le philosophe [Gust. Landgraf]. Des obser-
vations intéressantes pour l'histoire de la civilisation. %^ 1 févr. Louis
Delaruelle,!) Guillaume Budé (Bibl. Ec. Hautes Etudes). — 2) Le même,
Répertoire analytique et chronologique de la correspondance de G. Budé [M.
Lehnerdt]. Fait preuve d'une louable application et d'un jugement fin, qui is
sait faire ressortir l'essentiel. TfiS'c/io/m in Lacianum éd. Hugo Rabe (Teub-
neriana) [Wilh. Crônert]. Ed. utile et commode. ^ Miinchner Jahrbuch der
bildenden Kunst hrsg. v. Ludwig Burkel [Fr. Burger]. < A mentionner
à cause de l'art. d'Adolf Furtwaengler consacré aune tête de l'empereur
Maximien découverte par lui >. T|^ 8 fév. Tertullian adversus Praxean. 20
Hrsg. V. E. Kroymann [J. Baer]. Montre avec quelle conscience K. suit la
tradition, bien qu'on ne puisse accepter toutes les athétèses et corrections
qu'il propose. îf 1) Paul Wendland, Anaximenes v. Lampsakos (Fests.
48 Philologenvers. Hamburg). 2) Wilhelm Nitsche, Demosthenes und
Anaximenes (Zeits. Gymn. W,) [ G. Thiele]. 1 (W. montre en dép't d'hy- 25
pothèses contestables qu'il est maître de ce sujet difficile. 2) Les com-
binaisons de N. concernant l'attribution des dixième et treizième discours
à Anaximène sont très séduisantes, mais aussi très risquées. I^f 15 févr.
0. ScHRADER, Sprachvergleichung u. Urgeschichte, 3^ éd. P. IL 1 Die Me-
talle. 2 Die Urzeit [Meringer]. Une foule de matériaux qui serviront de base 30
aux recherches futures. ^Lesèonaciis Sophistae quae supersunt ed.Fr. Kiehr
(pi.) [Radermacher]. Modèle d'édition. ^ J.-W. Beck, Horazstudien [O.
Keller]. Mérite tout éloge en dépit de qqs légères réserves et fait honneur
à l'école hollandaise. ^Tl 22 fév. Max Wundt, Der Intellektualismus in der
griech. Ethik [Schmekel]. Sujet traité d'une façon neuve. Exposition claire, 35
juste, mais un peu prolixe. ^ Franz Bertram, Die Timonlegende... [Wilh.
Stiss]. Ecrit avec chaleur. ^ T. Lucreti Cari de rerum natura libri sex edited
by W. A. Merrill [G. Hosius]. Ne fait guère avancer la critique; par contre,
le commentaire exégétique contient beaucoup de bon. ^^ 29 févr. Hans
Jacobsthal, Der Gebrauch der Tempora u. modi in den Kretischen Dialekt- 40
inschriften (Beiheft z. 21. Bd. der Idg. Forschungen) [Hans Meltzer]. Tra-
vail soigné qui doit être accueilli avec reconnaissance. ^ Anton Siegmund,
Zur Texteskritik der Tragédie Octavia [Ladek]. Ni l'attribution à Sénèque
ni les conjectures de S. ne s'imposent. ^ J.-F. Hewitt, Primitive Tradi-
tional History. 2 vol. [W. v. Bissing]. Abonde en fantaisies astronomiques 45
ou astrologiques et en étymologies périlleuses.^ Fr. Zurbonson, Quellenbuch
zur Geschichte. 1 Altertum [ ]. Le choix paraît assez judicieux. Pour
certains morceaux on souhaiterait une autre traduction. ^ Domenico
Ghettti, Storia politico-nazionale d'Italia... Vol. 1. P. 1. Età dei Barbari
[Ludo M. Hartmann]. Arriéré de plus de 50 ans. ^^ 7 mars. Briefwechsel 50
zwischen August Boeckh und Ludolf Dissen, Pindar und Anderes betrefîend
hrsg. V. Max Hoffmann [v. Wilamowitz-Moellendorff]. Méritoire en
l'absence d'une biographie de Boeckh. ^ Caecilii Calactini fragmenta coll.
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 4908. XXXIII. — 4
"50 1908. — ALLEMAGNE.
Ernst Ofenloch [Sinko]. Bon travail d'élève qui témoigne d'une applica-
tion extrême et qui fournit une base solide pour les études sur Cecilius. ^
Georg Treu, Olympische Forschungen (pi.) [Winnefeld]. Critique purement
négative de la restitution de Skovgaard. ^^j 14 mars. E. Kammer, Ein
' àsthetischer Kommentar zu Homers Ilias, 3^ éd. (pi.) [P. Gauer]. Sous cette
forme, sensiblement la même que dans la V^ éd., le livre qui fait preuve
d'une forte subjectivité ne manquera pas ni de partisans ni d'adversaires. ^
Pietro Rasi, Le satire e le epistole di Q. Orazio Flacco. Commentato ad uso délie
scuole. p. 2 : Le epistole [G. Hosius]. Répond très bien à son but. ^^ 21 mars.
10 W. Havers, Dos Pronomen der Jener-Deixis im Griechischen (T. à p. des
Idg. Forschungen. T. 19) [A. Dittmar]. Ne répond pas, en dépit du soin et
de l'application de H., aux exigences actuelles d'une monographie syntac-
tique. ^ P. Rasi, De cod. quodam Ticinensi quo incerti scriptoris carmen De
Pascha continetur (Riv. fdol.) [Manitius]. Travail méritoire qui fournit
** une base supérieure à celle de Hartel et qui tait souhaiter une nouvelle
édition.^ Franz Studniczka, Kalamis (Abhandl. sâchs. Ges.)(pl.) [H. Bulle].
De bonnes observations de détail bien que S. n'ait pas réussi à démontrer
l'existence d'un Galamis le Jeune. Tj^ 28 mars. Aristotelis De animalibus
historia recog. Leonh. Dittmever, (Teubneriana) [O. Keller]. Est vérita-
20 tablement la première éd. critique et dépasse en valeur les textes existants.
^ C. Juin Caesaris commentarii de bello Gallico. F. d. Schulg. hgb. v. Igna/
Prammer, 10« éd. p. p. Alfred Kappelmacher (pi.) [ ]. Le principe de la
constitution du texte est à approuver ainsi que les modifications
introduites par K. ^ Wilhelm Weber, Untersuchungen zur Geschichte des
26 Kaisers Hadrianus [Groag]. Fait preuve d'un soin louable et d'une compé-
tence où l'on reconnaît la bonne école de Domaszewski. ^ J. L. Heiberg
u. H. G. Zeuthen, Eine neue Schrift des Archimedes (T. à p. de Bibliotheca
mathematica 3. F. VIIII). Appartient aux découvertes les plus impor-
tantes qui aient été faites dans le domaine des mathématiques, ^f Egidii
'0 Corboliensis Viaticus de signis et symptomatibus aegritudinum nunc pri-
mum éd. Val. Rose (Teubneriana) [J. Ilberg]. Une découverte de deux mss.
a permis de donner cette éd. pleine d'intérêt. ^^ 4 avr. Menandri quatuor
fabularum Herois, Disceptantium, Circumtonsae, Samiae fragmenta nuper
reperta éd. J. van Leeuwen [v. Wilamowitz-Môllendorff]. A fait preuve
85 d'une sagacité vraiment heureuse. ][ Anton Elter, Donarem pateras...
Horat. carm. 4. S. (Donner Vorlesungsprogr.) [Eduard Stemplinger]. Ré-
sultats qui rencontreront de nombreux partisans. Des digressions et obser-
vations intéressantes rehaussent encore la valeur du volume. Tj Gustav
ScHÔNAiCH, Die Christenverfolgung des Kaisers Decius [ ]. S. étend à tout
♦0 l'empire romain sous Décius les mesures de rigueur en usage avant cet
empereur. ^^ Il avr. H. Jordan, Topographie der Stadt Rom im Alterthum
1. Bd. 3. Abt., bearb. v. Gh. Hïjlsen [O. Richter]. H. était tout désigné pour
terminer cet ouvrage indispensable pour la topographie de Rome. Il y a
beaucoup de bon et de neuf dans le détail, toutefois une série de recherches
*6 purement topograpjiiques est moins réussie, et il manque un plan d'en-
semble.^ K. Schottenloher, Bamberger Privatbibliotheken aus alter u. neuer
Zeit [Em. Reicke]. Du soin, f W. Freytag, Die Entwicklung der griech.
Erkenntnistheorie bei Aristoteles [A. Schmekel]. Excellent travail qui était
très nécessaire. ^ 1 ) Aeschyli cantica dig. Otto Schroeder. 2) Id. Sophoclis
60 cantica dig. [S. Mekler]. Les objections que l'on peut faire n'enlèvent rien à la
valeur de l'ouvrage. *[| Hugo Berger, Geschichte der wissenschaftlichen Erd-
kunde der Griechen, 2^ éd. (pi.) [K. J. Neumann]. Ouvrage de valeur durable.
^^ 18 avr. Epistulae privatae graecae quae in papyris aetatis Lagidarum
DEUTSCHE LITERATURZEITUNG. Ol
servantur edid. St. Wttkowski (Teubneriana) (pi.) [O. Schulthess]. Utile
petit livre, clair et pratique. ][ Leonh. Kienzle, Die Kopulativpartikeln et,
que, atque bei Tacitus, Plinius, Seneca [Herm. Lattmann]. A déterminé
avec bonheur l'emploi das particules de liaison, mais cet emploi ne peut
servir à attribuer le Dialogue des Orateurs à Pline. ^ Otto Th. Schulz, 5
Das Kaiserserhaus der Antonine und der letze Historiker Roms [Honn]. Mé-
thode insuffisante de reconstruction, quoique le problème soit bien posé.
De bonnes indications, ^^j 25 avr. Sieckmann, De comœdiae Atticac pri-
mordiis [Pschor]. Des vues dignes d'attention. ^^ 2 mai. Homers Ilias
Deutsch V. Hans Georg Meyer [C. Bardt]. Sans être la trad. idéale, est la lo
trad. la plus lisible qu'on ait en allemand. ^ Victor Chapot, La Frontière
de VEuphrate, de Pompée à la conquête arabe. \àQ Goeje]. Cause une désillu-
sion; n'est pas sans valeur néanmoins. ]f Claudii Ptolemaei Opéra. Vol. 2.
Opéra astronomica minora éd. J.-L. Heiberg [Manitus]. Répond à toutes
les exigences de la critique. Le vol. 2 termine l'ouvrage. ^^ 9 mai. Pro- is
copii Caesariensis opéra omnia recog. J. Haury. Vol. 3. Historia quae
dicitur Arcana [Th. Préger]. Fournit à la critique la meilleure base diplo-
matique qui existe, et a amélioré le texte grâce à l'utilisation d'un ms.
important et grâce à de nombreuses conjectures. ^ L. Laurand, \)De M.
Tulli Ciceronis studiis rhetoricis. — 2) Etudes sur le style des discours de ao
Cicéron [Stangl]. Les deux ouvrages se complètent, le second aurait suffi
à faire connaître avantageusement le nom de l'auteur et à assurer une place
d'honneur à l'ouvrage. HH 16 mai. Scriptores Originum Constantinopolitana-
rum rec. T. Preger. Fasc. 2. Ps.-Codini Origines [Wahler]. Repose sur une
connaissance approfondie de l'histoire du texte et l'emporte de beaucoup 25
sur les edd. antéreures. ^j P. Ovidi Nasonis Fasti, Tristia, Epistulae ex Ponto.
F. d. Schulgebr. ausgew. v. Paul Brandt [ ]. Annonce. ]f P.-O. Schjott,
Studien zur alten Geschichte; H Die athenischc Aristokratie [Swoboda]. Fait
preuve d'une fantaisie téméraire. ^ Fritz Hommel, Geschichte des alten
Morgenlandes, 3® éd. [ ]. Analyse. ^^ 23 mai. Paul Lehmann, Franciscus 30
Modius als Handschriftenforscher (Traube, Quellen u. Unters. III, i)
[Lehnerdt]. Substantiel, qui démontre que F. M. a utilisé des mss. de haute
valeur, aujourd'hui perdus. % Rafaël Karsten, Studies in primitive Greek
Religion [Ludw. Ziehn]. Bien qu'il soulève des objections de principe, se
recommande par un exposé clair et coulant, y^ Ausgewàhlte Schriften des 35
Lucian erkl. v. J. Sommerbrodt, 3^ éd. p. p. Rudolf Helm. T. 2. Nigrinus
Der Hahn. Icaromenippus[M. Wundt]. A subi des transformations pro-
fondes. ^ Grandgent, An introduction to vulgar Latin [ ]. An-
nonce, jf^ 30 mai. Adolf Ausfeld, Der griech. Alexanderroman hrsg.
V. Wilh. Kroll [Herm. Reich]. Pas de grandes découvertes, ni de vues «o
nouvelles, pourtant donne une note personnelle. ^ Wilhelm Weyh, Die
Akrostichis in der byzantinischen Kanonesdichtung (T. à p. Byz. Zeits.)
[Paul Maas]. Méritoire, moins pour la façon dont il a traité le sujet, que
pour les études préparatoires et les recherches accessoires. ^ Joseph
Déchelette, Manuel d'archéologie préhistorique, celtique et gallo-romaine. 45
1. Archéologie préhistorique (âge de la pierre ^(pl.) [M. Hoernes]. Grands
éloges. ^^ éjn. Michel Bréal, Pour mieux connaître H omère\0.^ç,\\voQàQv\.
Donne l'impression d'un joli thème à roman. La dénomination de Lexilogus
n'éveille pas des souvenirs bien favorables pour faire avancer l'intelligence
d'Homère. ^ Cari Hosius, De imitatione scriptorum Romanorum imprimis 50
Lucani [E. Lommatzsch]. Des indications qui méritent d'être prises
en considération. ^ Eugen Petersen, Die Burgtempel der Athenaia (pi.).
[H. Winnefeld]. Beaucoup de soin et de sagacité, mais n'arrive qu'à une
52 1908. — ALLEMAGNE.
vraisemblance plus ou moins grande suivant le degré que chacun veut
bien lui attribuer. ][][ 13 jn. Paul Heinisch, Der Einfluss Philos auf die
atteste christliche Exégèse (Barnabas, Justin u. Clemens von Alexandria)
[J. Geffcken]. Très utile. If Die Eumeniden des Aischylos erkl. Ausgabe v.
6 Friedrich Blass [Cari Conradt]. Cette éd. très méritoire sera accueillie avec
reconnaisance. Le conservatisme est un peu exagéré. Toutefois, elle est
instructive même lorsqu'on est d'un avis différent. ^ Georg Pitacco, De
mulierum Romanarum cultu atque eruditionc. Prog. Gymn. Gôrtz [ ]. Annonce.
^Tj 20 jn. Lewis Richard Farnell, The Cuits of the Greek States. Vol. 3 et
10 4 (pi.) [Ernst Maassj. Livre savant et utile, digne d'approbation. ][A. von
Di Pauli, Die Irrisio des Hermias [R. Knopf]. Fait preuve d'une sage
circonspection; toutefois, la thèse que la Cohortatio ad gentiles dépend de
rirrisio est rien que moins que démontrée, ^f Theodor Gomperz, Griechische
Denker, 14^ hvr. (T. 3, 2^ livr.) [ ]. Consacré entièrement à Aristote. Deux
if' chapitres sont consacrés à la théologie d'Aristote. ^ Lucianus. Ed. Nils
NiLÉN, Vol. 1. Fasc. 1. Libelli i-xiv u. Prolegomena (Teubneriana) [Heinr.
Schmidt]. Ed. extrêmement méritoire, et jusqu'à un certain point défini-
tive. ^ Grammaticae Romanae fragmenta coll. Hygin. Funaioli. Vol. 1
(ibid.) [Alfred Klotz]. Éloges. ^\ 27 jn. Alfred Gudemann, Grundriss der
20 Geschichte der klassischen Philologie. — 2) Wilhelm Kroll, Geschichte der
klassischen Philologie [Reiter]. 1) Se recommande favorablement en dépit
d'omissions et d'erreurs. 2) S'adresse au grand public. Les philologues en
tireront aussi grand profit à condition de savoir lire entre les lignes et même
entre les mots dans les indications rédigées souvent en style télégraphique.
25 ^ JohannesGABRiELSSON, Ueber Favorinus und seineUa.vT(j^ixT:ri "l(7Topta[Ho-
sius]. Dispose de connaisances variées, mais ne procède pas avec la prudence
nécessaire dans un pareil sujet. ^ Theodor Klette, Die Chistenkatastrophe
unter Nero... untersucht [Vischer]. Examen approfondi des sources qui
explique certaines obscurités du récit de Tacite, mais qui ne lève pas tous
•0 les doutes. ^Umberto Mago, Antioco IV Epifane re di Siria [ ]. Annonce.
^^ 4 jlt. Szenen aus Menanders Komôdien Deutsch v. Cari Robert
[Alf. Kôrte]. Appréc. défavorable, ff Q. Horati Flacci Carmina rec.
Friedr. Vollmer. Ed. maior [P. Hoppe]. Cette éd., bien qu'elle suscite la
contradiction sur une série de points importants, donnera une forte impul-
M sion aux études sur le texte d'Horace. ^ Johannes Ilberg, A. Cornélius
Celsus u. die Medizin in Rom (T. à p. Neue Jahrb. T. 19) [Gossen]. Clair,
instructif et intéressant comme les autres écrits d'I.][^ 11 jlt. A. Meillet,
Les dialectes indo-européens [E. Zupitza]. Résultats accueillis avec scepti-
cisme. ^ Vettii Valentis Anthologiarum libri. Primum éd. Wilhelm Kroll
*o [Heiberg]. Fournit une riche matière et une base suffisante pour des re-
cherches concernant le fonds et la langue. ]f Fritz Baumgarten, Franz Ro-
land, Richard Wagner, Die hellenische Kultur, 2^ éd. (pi.) [Jul. Ziehen].
Eloges pour cet ouvrage, dont le texte a été soigneusement revu et qui a
tenu compte des dernières découvertes. ^^18 jlt. Herbert Richards, iVoîes
45 on Xenophon and others [Wilh. Nitsche]. Si les conjectures ne sont pas
toutes également convaincantes, presque toutes méritent considération.
Livre de valeur, ^^f 25 jlt. Erwin Preuschen, Vollstdndiges Griechisch-
Deutsches Handwôrterbuch zu den Schriften des Neuen Testaments u. der
ûbrigen urchristlichen Lileratur, l^r vol. [Ad. Deissmann]. Cause une
60 grande désillusion. T| Gerhard Beseler, Dos Edictum de eo quod certo loco
[Max Conrat]. Recherches appprofondies qui méritent toute estime. TlTf
1 août. Rômisches Privatrecht bis auf die Zeit Diokletians. T. 1 [Leop.
Wenger]. Analyse détaillée <dont la suite est au n" suivant> de ce volume
DEUTSCHE LITERATURZEITUNG. 53
OÙ s'allie la clarté du juriste à l'acribie du philologue et qui sera le
point de départ de toute monographie nouvelle sur le sujet. ^ Andocidis
orationes éd. Fr. Blass, 3^ éd. (Teubneriana) [Thalheim]. Ne rend pas
superflue l'éd. de Lipsius. ^ Pedanii Dioscuridis Anazarbei De materia medica
libri quinque. Edid. Max Wellmann. Vol. 1 que continentur libri 1 et 2 6
[Helmreich]. W. est à la hauteur de sa tâche et fait preuve des mêmes qua-
Utés que dans le T. 2. Tj^ 8 août. Homer bearb. v. Georg Finsler [Adolf .
Stamm]. Traite à peu près toutes les questions relatives à Homère ; ne saurait
être assez recommandé auprès des professeurs de gymnases et des étu-
diants en philologie. ^ Viktor Jernstedt, Opuscula [A. Kraemer]. lo
L'éloge domine. ^ Vincent A. Smith, The early History of Italia from 600
b. C... (pi.) [Pischel]. Utile et méritoire. 1|*ff 15 août. Krumbachek, Ein
serbisch-byzantinischer Verlobungsring [Crônert]. Exemple d'une recherche
méthodique où s'allie la connaissance du sujet à celle de la langue. Tf
M. Manilius, Astronomica hrsg. v. T. Breiter. T. 2. Kommentar (pi.) is
[Kleingunther]. Par sa haute valeur scientifique cette éd. est digne de figurer
à côté des travaux de Scaliger, de Bentley et de Fingré.TJ Kurt Regling, Der
Dortmunder Fund rôm. Goldmunzen (pi.) [R. Weil]. Description faite avec
beaucoup de soin et de clarté. ^^ 22 août. R. Methner, Die Grundbedeu-
tungen u. Gebrauchstypen der Modi im Griechischen (Progr. Gymn. Brom- to
berg) [Herm. Lattmann]. Malgré de légères divergences le critique souscrit
aux résultats de L. ^ Horaz' lamhen- u. Sermonendichtung verdeutscht v.
Karl Staedler [Stemplinger]. Est, malgré qqs imperfections de forme,
une de ces rares traductions qui cherchent, en partant d'un point de vue
déterminé, à se rapprocher le plus possible de l'original. ^ WilhelmSTAHL, 25
De bello Sartoriano [P. Groebe]. S. aurait dû mieux étudier les sources et
approfondir son sujet. Latin étrange. ^T[ 29 août. ErnstHoHMANN,Dei>irfok
atque auctoritate epimythiorum Babrianorum [Wilh. Sùss]. Fait preuve de
jugement sain et de critique; résultats convaincants en grande partie.
Tf Eric Getzlaff, Questiones Babrianae et Pseudo-Dositheanae [Id.]. Dé- 80
montre la fausseté de l'opinion commune qui revendique pour Babrius
pour l'essentiel, la masse des fables du Pseudo-Dosithée. ^^ 5 sept. Karl
KoppiN, Zur unterrichtlichen Behandlung der griech. Modi auf wissenschaft-
lichen Grundlage, namenthch in den Bedingungssâtzen. P. 1 et 2 (Progr.
Gymn Stettin) [Hans Meltzer]. Justifie la réputation d'être depuis longtemps 35
un connaisseur des plus sagaces et des plus érudits de la syntaxe grecque.
Tî Poematis latini rell. ex vol. Herculanensi evulgatas denuo recog. Joh.
Ferrara [Cari Hosius]. Méritoire. ^ Mitteilungen iiber rôm. Funde in Hed-
dernheim. IV. (pi.) [F. Haug]. Grands éloges pour cette publication dont les
instructifs rapports de Georg Wolff constituent le centre et la partie *o
principale. TITJ 12 sept. Kurt Witte, Singular und Plural [Friedr. Reisch].
Constitue un progrès important sur les travaux similaires de ses devan-
ciers; toutefois les chapitres 1 et 3 appellent de sérieuses réserves. T[ C.
Suetoni Tranquilli opéra rec. Maximilian Ihm, vol. 1. De vita Cœsarum
libri 8 (Teubneriana) [O. Hey]. Est une recension définitive. ^[^ 19 sept. 45
Van den Bergh van Eysinga, Onderzoek naar de Echtheid van Clemens'
eersten Brief aan de Corinthiërs [Steck]. Va contre l'opinion commune,
mais il est assez fort pour lutter contre le courant. ^ Lesebuch aus Platon.
F. d. Schulg. hrsg v. Gustav Schneider [Rud. Adam]. Eloges. ^ Alfred
Przygode, u. Emil Engelmann, Griech. Anfangsunterricht in Anschluss an &o
Xenophons Anabasis, 2^ éd. [Wilh. Nitsche]. De soigneuses améhorations
de détail; toutefois, pour le texte, on aurait dû rétablir en quelques endroits
la meilleure tradition. ^ Menandri quatuor fabularum : Herois, Disceptan-
54 1908. ALLEMAGNE.
tium, Circumtonsse, Samise fragmenta... iterum éd. J. van Leeuwen
[Alf. Kôrte]. Constitue sur la 1''^ éd. un progrès marqué <v. pi. h. 4 avr.>.
^ Scholia in Ciceronis orationes Bohiensia ed Paulus Hildebrandt (pi.)
(Teubneriana) [Stangl]. N'est pas scientifique. ^ Leopbld Wengeh, Die
5 Stelloertretung im Rechte der Papyri[0. Schulthess]. Travail de haute valeur
pour des philologues à cause de l'interprétation pénétrante de nombreux
. documents, pour les juristes et historiens du droit, ^j^ 26 sept. Gilbert Mur-
RAY, The Rise of the Greek [G. Finsler]. Donne une pleine jouissance artis-
tique à cause de la beauté et la chaleur de l'exposé et la finesse des obser-
10 vations; toutefois,, le résultat principal provoque la contradiction. ^ P. O.
ScHjeTT, Kônig Alexander und die Makedonier [Walter Otto]. Mauvais.
^^ 3 oct. Hermann Schône, Repertorium griech. W orterverzeichnisse und
Speciallexika [1. Sera le bienvenu et aura bientôt de nouvelles éditions.
^ Adolf MiJLLER, Das griech. Drama u. seine Wirkungen bis zur Gegenwart
16 [J. Gcffcken]. Très suggestif et instructif bien qu'il suscite souvent la con-
tradiction, ^f Lôfstedt, Spàtlateinisehe Studien [ G. Landgraf]. Plein de
valeur; abonde en fines observations relatives à la langue et à la critique
des écrivains de basse époque. ^^ 10 oct. Otto Schroeder, Vorarbeiten zur
griech. Versgcschichte [Gleditsch]. Contribution de valeur en dépit des
20 protestations que soulèveront les théories de S. ^ M. T. Ciceronis in L.
Catilinam orationes quatuor p. p. Maurice Levaillant [ ]. Annonce.
^^ 17 oct. Joh. Westenberger, Galeni qui fertur de qualitatibus incorporeis
libellus [Gossen]. Diss. soignée, bon travail préliminaire au Corpus Medi-
corum. Toutefois, W. n'a pu démontrer l'inauthenticité du traité qu'il a
26 édité d'ailleurs d'une façon magistrale. ^ Q. Horatius Flaccus erkl. v. Adolf
KiESSLiNG, P. 1. Oden u. Epoden. 5. Aufl. bes. v. Richard Heinze [ ]. De nom-
breuses améliorations et additions de détail. ^^ 24 oct. Rob. Bloch, De
Pseudo-Luciani Amoribus <Cf. plus loin : Diss. phil. Argent. 12> [Ad.
Bonhoffer]. Fait avancer le problème d'une façon méritoire. ^ Cari Robert,
80 Der neue Menander [Alf. Kôrte]. L'essai de reconstruction est complètement
manqué. L'éd. constitue un pas en arrière sur la 2^ de van Leeuwen. ^ P. Cor-
nélius Tacitus erkl. v. Karl Nipperdey, T. 2. Ab excessu divi Augusti
XI-XVI mit der Rede des Claudius, 6^ éd. pp. GeorgANORESEN [ ]. Tendance
très conservatrice dans la critique et l'orthographe. Le commentaire a
35 subi de nombreuses améliorations. ^ Victor Gardthausen, Der Altar
des Kaiserfriedens, Ara Pacis Augustas (pi.) [Petersen]. S'est totalement
trompé. Tf Léo Bloch, Sozialc Kàmpfe im alten Rom, 2^ éd. [ ]. Quelques
modifications de rédaction et de légères rectifications <v. R. d. R. 25,
26>. ^^ 31 oct. Mschyli tragoedise iterum ed. revisas Henri Weil (Teub-
40 neriana) [S. Mekler]. Grands éloges pour la circonspection et la mesure
dont W. a fait preuve dans la critique et l'exégèse, ainsi que pour sa merveil-
leuse activité. Toutefois, les personnes chargées de la publication n'ont
pas été à la hauteur de leur tâche. 1[ 1). Eugen Sicker, Novse quaestiones
Plautinas (Suppl. Philol.). — 2) Henry W. Prescott, Some phases cf the re-
45 lation of thought to verse in Plautus. — 3) C. J. Mendelsohn, Studies in
the Word-play of Plautus P. 1 et 2 [Lindsay]. 1) Liste des fautes, relevée
avec soin mais qui ne permet pas d'aboutir à la conclusion pessimiste de
Léo. — 2) Quelques observations intéressantes et fines bien que la question
n'ait pas été résolue définitivement. — 3) Rendra des services, bien qu'il
50 ait cédé à la tentation de grossir indûment son catalogue. ^ Hatra. P. 1.
Allgemeine Beschreibung der Ruinen v. Walter Andrae (pi.) [Sarre]. Publi-
cation de valeur. ^^ 7 nov. Georg Schalkhausser, Zu den Schriften des
Makarios von Magnesia [Gerh. Loeschcke]. De beaux résultats. ^ Johannes
DEUTSCHE LITERATURZEITUNG. 55
Kamateros, EtaaYwy^ 'A'TTpovoijt.taç bearb. v. L. Weigl [Heiberg]. Publica-
tion pleinement justifiée. Tf Gubernatis, Virgilio e Pollione [ ]. Diss. appli-
quée mais sans résultats nouveaux. ^ Walter Dittberner, Issos [B. Niese].
Défend habilement la topographie de Delbrûck mais sans apporter de nou-
veautés importantes. ^ Ettore Pais, Richerche storiche e geografiche sulV ^
Italia antica (pi.) [ ]. Annonce. ^ 1) Eliseo Grossi, Aquinum (pi.). — 2)
Giovanni Napoletani, Ferma nel Piceno (pi.) [F. von Duhn]. 1) Fait preuve
de méthode. 2) Des choses utiles dans la description matérielle mais 91
pages d'introduction sur l'ethnologie et la préhistoire pour laquelle il a une
préparation insuffisante. ^ Fritz Litten, Rômisches Recht u. Pandekten-Recht lo
in Forschung u. Unterricht [Frese]. Mérite l'attention des gens du métier.
^5[ 14 nov. H. UsENER, Vortràge u. Aufsdtze [W. Kroll]. Ecrits d'une mer-
veilleuse clarté qui peuvent compter sur de nombreux lecteurs. ^ Maximilian
Leky, De syntaxi Apuleiana [O. Hey]. Diss. soignée et méritoire. La connais-
sance de la langue d' A. lui a fait prendre la défense du texte contre des conjec- i5
tures mVii\\QS. '^ Jahresberichte der Geschichtswissenschafthvsg. \. G. ScHUS-
TER, 29*' année 1906. 2. P. [O. Kende]. Il manque le rapport sur la Grèce *
à partir de 359 av. J. C. ^ Rudolf Hirzel, Dike und Verwandtes [E. Rabel].
Ouvrage d'une admirable maîtrise, digne pendant de 1' « Eid » du même
auteur, ^f Siegm. Gunther, Geschichte der Mathematik P. 1. (Von den 20
àltesten Zeiten bis Cartesius) [Enestrôm]. Très inégal, tantôt instructif,
tantôt superficiel et mal informé. ^^ 21 nov. Platon, Der Staat. Deutsch
v. A. Horneffer [Wilh. Nestlé]. Possède une égale maîtrise des deux
langues. Cette trad. est incomparablement plus lisible que celle de Teuffel
et W. Wiegand. ]I Ciceros Rrutus. Erkl. v. Otto Jahn 5. Aufl. bearb. v. 25
Wilhelm Kroll [O. Plasberg]. Eloges accompagnés d'une réserve au sujet
de l'emploi des clausules. ^ Johannes Steenstrup, T idsregnin g [Groieîend].
Remplit bien son but qui est de servir d'introduction à la chronologie des
principaux peuples civilisés. ^ August Vezin, Eumenes von Kardia [ ]
Annonce. \ Alfred Lehmann, Aberglaube u. Zauberei v. den alstesten ^
Zeiten an bis in die Gegenwart. Deutsche Uebers. v. Petersen 2^ éd.
(pi.) [Strunz]. Très intéressant en dépit des faiblesses qui tiennent soit aux
difficultés du sujet, soit aux inexactitudes ou à des points de vue arriérés.
^1[ 28 nov. W. Brandt, Griech. Temporalpartikeln, vornehmlich im jonischen
u. dorischen Dialekte [Lattmann]. Il y a mainte bonne remarque, bien qu'il 86
ne faille pas s'attendre à des résultats extraordinaires. Tf Q.Horatius Flaccus.
Erkl. V. A. KiESSLiNG. T. 3. Briefe; 3. Aufl. bes. v. R. Heinze [Bickel].
Éloges; toutefois, il est à désirer que la langue et la métrique d'Horace soient
étudiées avec la même profondeur que le contenu des épîtres. T[ P. de
NoLHAC, Pétrarque et l'humanisme, 2^ éd. [C. Appel]. Presque chaque page *o
dans le texte et les notes montre les progrès de la science depuis la l'"®éd.
Tjlf 5 déc. Cari Otfried Muller, Lebensbild in Briefen an seine Eltern mit
dem Tagebuch seiner italienisch-griechischen Reise hrsg. v. Otto u. Else
Kern [v. Wilamowitz-Môllendorff]. Méritoire; toutefois, les scrupules des
éditeurs pour le respect du texte ont été parfois excessifs. ^ John Bur- *6
NET, Early greek philosophy 2^ éd. [H. Diels]. Grands éloges. La nou-
veauté la plus importante de cette éd. concerne les Pythagoréens. ^ Richard
Heinze, Virgils epische Technik 2^ éd. [F. Léo]. Pas de changements
essentiels. ^ Pfattisch, Die Rede Konstantins des Grossen an die Ver-
sammlung der Heiligen auf ihre Echtheit untersucht [E. Schwartz]. sa
Résultat juste, mais dont P. atténue lui-même la portée. HÎf 12 déc. Karl
Krumbacher, Populàre Aufsàtze [ ]. Analyse. ^ Cari Ulbricht, De ani-
malium nominibus Aesopeis capit^ tria [O. Keller]. Appliqué, quelques
56 1908. — ALLEMAGNE.
dénominations prêtent toutefois à la critique. ^ Anonymi de rébus bellicis
liber. Text u. Erlâuterungen von Rudolf Schneider [O. Seeck]. Rien à
apprendre de ce petit livre sous aucun rapport. ^ Camille Jullian, His-
toire de la Gaule (I. Les invasions gauloises. 2. La Gaule indépendante)
6 [B. Niese]. Ouvrage fait avec soin et bien disposé, la critique laisse toute-
fois à désirer et J. serait arrivé à des vues plus justes s'il s'était mieux servi
des sources anciennes. ^1[ 19 déc. Adam Abt, Die Apologie des Apuleius von
Madaura u. die antike Zaubcrei [Sinko]. Diss. substantielle qui prouve l'u-
tilité de la connaissance du Folklore pour les philologues classiques. If Hein-
10 rich WiLLERS, Neue Untersuchungen uber die rôm. Bronzeindustrie von
Capua und von Niedcrgermanien (pi.) [K. Schumacher]. Statistique très
méritoire de fouilles jointe à une description très approfondie des objets.
^ Eduard Meyer, Aegypten zur Zeit der Pyramidenerbauer (pi.) [H. 0.
Lange]. Opuscule sohde qui trace un tableau intéressant de l'ancienne
15 civilisation égyptienne. T[ H. Pfluger, Nexum u. Mancipium [Conrat
(Cohn)]. La thèse de P. sur le Nexum aura de la peine à renverser la théorie
, d'Huschke. Henri Lebègue.
Dissertationes philologicae Argentoratenses. Vol. XI (1706). Fasc. 1.
De Helia Monacho, Isaaco Monacho, Pseudo-Dracone scriptoribus metricis
20 Byzantinis [Lud. Voltz]. Le liv. V des Schoha HephaestioneaB, commen-
taire sur l'éyji'etptSiov Ttepl [xérpwv d'Hephaestion d'Alexandrie, intitulé
Ars metrica Byzantinica, a été mis à contribution par plusieurs métriciens
byzantins, V. consacre cette étude à trois d'entre eux, pour retrouver chez
eux la forme primitive de ce V« 1. composé au vu*' s.^ap. J.-C. — 1, Helias
26 Monachus t:. otacpôpcov [jlÉtûcov, ses œuvres, il vivait au commencement du
ix^ s.; 2, Isaacus Monacus tt. [xerpcov ttoiYjTixcov, analyse de son livre, com-
posé à la fin du xiv^ s., ses sources; 3, Ps. DracoTr. [xéxpojv TTot-r,T[X(5v.Cod.
Par. 2675 s. XVL — Théorie de la césure du mètre héroïque dans les traités
des métriciens byzantins. ^^ Fasc. 2. De scholiis Homericis ad rem metri-
80 cam pertinentibus [G. Rauscher]. Recherche les restes de métrique épars
dans les scoHes d'Homère, à quels grammairiens il faut les attribuer, et
jusqu'à quel point ils concordent avec les théories contenues dans les
traités des métriciens grecs anciens. %^ Fasc. 3, De Theophilinae quae
fertur Justiniani Institutionum Graecae paraphraseos compositione
36 [H. Brokate]. Cherche à déterminer les rapports qu'il y a entre la Paraphrase
grecque de Théophile des Institutiones de Justinien et les Instit. de
Gains et montre dans quelle mesure Justinien et Gains ont servi à la com-
position de la Paraphrase. Il fait ses citations pour les liv. 1, 2 et pour la
première partie du liv. 3, d'après l'éd. de la Paraphrase de Ferrini (1885)
*o et pour la deuxième partie du liv. 3 et le liv. 4, d'après celle de Reitz (1751)
revue par Rhalle (1836). Ce sont les Institut, de Justinien qui sont la base
de la Paraphrase, mais tout ce qui a rapport à l'histoire du droit est em-
prunté à Gains, jflf Fasc. 4. De Plauti memoria apud Nonium servata
[H. Caesar]. Réunit et groupe tous les passages de Plante cités par Nonius
46 Marcellus dans son De compendiosa doctrina per litteras ad filium. ^^ Fasc. 5.
De scholiis Theocriteis vetustioribus quaest. sel. [C.Buck]. 1, De scholiorum
in Theocritum vetustiorum indole uni versa; 2, De scholiis paraphrasticis,
leur forme primitive, comment elles sont devenues telles que nous les lisons ;
exemples tirés des Idylles 10 et 8; signification et emploi des mots qui
50 les introduisent : corrections proposées pour quelques-unes de ces scolies
et quelques passages de Théocrite : 3, De scholiis mythologicis; 4, De
scholiis ex Etymologico quodam depromptis. Index des noms d'auteurs
cités dans le Cod. Ambros. des Scolies de Théocrite.
DISSERTATIONES PHILOLOGICAE ARGENTORATENSES. 57
^% Vol XII (1907). Fasc. 1. De Gregorii Nazianzeni orationibus funebribus
[X. Hûrth]. 1, De Graecorum orationum funebrium compositione. 2, De Gre-
gorii Nazianzeni orat. funebr. compositione : Or. in Caesarium fratrem ; Or. in
Gorgoniam sororem ; Or. in Gregorium patrem ; Or. in Basilium. 2, De Greg.
N. dictione : de formarum usu ; de verborum usu ; de particulis, de hiatu. Index. »
^^ Fasc. 2, Studia Tulliana ad « Oratorem » pertinentia [P. Reis]. De codi-
cibus : de cod. Abrincensi 238 (A) : — De céleris cod. mutilis; — de cod.
Laudensi (L.); — de ceteris cod. integris. Origine, caractères généraux
et valeur de ces divers mss. de l'Orator : F seul provient directement de L;
O et P, d'une copie probablement de Côme de Crémone. 2, De locis quibus- lo
dam emendandis, corrections proposées entre autres pour 35 passages
de l'Or. Ni A, ni L ne nous donne un texte absolument pur; il est donc
nécessaire de les corriger l'un par l'autre et d'introduire des leçons nouvelles.
^^ Fasc. 3. De Pseudo-Luciani Amoribus [R. Bloch]. Ce dialogue, qui nous
a été transmis par les mss. comme étant de Lucien, n'est pas de lui; il a ^^
dû être composé au commencement du iv" s. et lui a été à dessein attribué;
il ne contient pas un débat entre philosophes, mais une discussion entre
un défenseur de 1' « amoris matrimonii » et un partisan de 1' « amoris pue-
rilis » : l'auteur a puisé un peu partout ses arguments contraires, chez les
philosophes, les poètes, les orateurs. En écrivant le prooemium, il a suivi la ao
xaivri [dTopt'a de Ptolemaeus Chennus, qui paraît lui-même s'être servi
du Tc. KvîSou de Posidippus éTtiYpaixfxaToypâcpoç et des ouvrages d'Aristide,
auteur des MiX-rjctaxà. — Appendix. 1 Exegeticae quaest. sel.; a) de Cnidiae
marmore (Am. 13, p. 411) : cette statue de Praxitèle était en marbre du
Pentélique : b) De praediorum curatoribus aetatis imperatoriae (10, p. 407), 2*
les xY|Oe[xôveç jcwpt'wv ne doivent pas différer des iTr'.fxeXrjTal y'wptwv. 2,
Chronologicae quaest. sel. a) quando versatus sit in Aegypto Aristides
rhetor. Vers 142. b) De Avidio Heliodoro praefecto Aegypti, pendant plu-
sieurs mois de l'année 155. et cela pour la seconde fois. ^^Plutarch von
Chaeronea und die Rhetorik [R. Jenekens]. Dans la première partie de so
cette étude de 195 p., J. cherche, d'après les expressions de Plutarque, ce
qu'il pensait de la rhétorique, quelle idée il se faisait du py^Two, du otxôXoyo;,
du TToXiTixôç àvTjp, du (T0Œ,i<7vr,ç, Ce qu'il pensait des sophistes et quelle
position il prenait à l'égard de l'atticisme. Dans une seconde partie, il
étudie la terminologie de Plutarque dans ce qui concerne la rhétorique 86
et le système de rhétorique auquel il se rattachait, si tant est qu'il se rat-
tachât à un système. J. se sert dans ce travail surtout des Moralia.
Tf^ Vol. XIII (1908). Fasc. 1. Quaest. criticaeinAristophanis fabulas [V. Cou-
Ion]. Dans lal^^ partie de cette étude de 277 p., suivie de trois index, C. cherche
les rapports qu'il y a entre les 3273 passages d'Aristophane cités par Suidas 40
et les mss. que nous avons. Dans la seconde, il compare les leçons des scolies
avec les mss qui passent pour les meilleurs. (R et V) ou leurs copies pour
les Ach. Eccl. et Lys. qui manquent dans V. Il termine en comparant
Suidas avec les scolies. Conclusion : Les scolies des cod. nous donnent le
texte le plus ancien d'A. Leur source est un commentaire composé vers i»
100 ap. J.-C. par Symmaque, qui a été amplifié par les interprétations
des grammairiens, et le texte en a été altéré par des conjectures et des
corrections. Bien que les cod. et les passages conservés par Suidas parais-
sent provenir d'un seul archétype, ils diffèrent cependant assez entre eux
pour qu'on distingue trois familles de mss. R., V. et S-MA. Cette dernière 60
dérive d'un archétype plus pur que les mss. d'où dérivent R et V, et, par
conséquent, le texte de cette famille est plus voisin de l'archétype que
çelui_des autres; cet^archétype peut être attribué au ix® s., tandis que les
58 1908. ALLEMAGNE.
cod. d'où dérivent R et V sont de peu antérieurs à leurs copies. ^T[ Fasc. 2.
Die TTapaxXTjT'.xoi in der griech. und rôm. Literatur [J. Albertus]. Étudie
les harangues par lesquelles les généraux exhortent leurs troupes à faire
tout leur devoir, dans la littérature grecque et latine. 1. Les sources des ti.;
5 le nom de 7tacaxXr|Ttxô; Xôyoç chez les rhéteurs et les historiens; le
peu d'exemples de ce genre de discours dans li littérature historico-biogra-
phique; distinction entre les discours des généraux en général et le para-
clétique : premiers modèles; liste de ces discours cités dans les historiens
anciens; 2, Technique du paraclétique étudiée dans ses détails, les lois
10 communes, le ton général, l'exorde et la conclusion, l'emploi du discours
direct ou indirect, etc. ^^ Livr. 3, Griech. Bauinschriften [H. Lattermann].
4 pi., 2 fig. Texte et commentaire technique de six inscr. grecques concernant
des constructions. Inscr. d'Eleusis I. G. IP. 1054 b/c. — Inscr. inédite
d'Eleusis (Musée Inv. 105 a.) — Inscr. d'Athènes, trouvée en 1887 près
16 de rOlympieion et concernant la construction d'un bâtiment à Délos, I. G.
II'. 1054 g. — Inscr. de Lebadée B. C. H. XX, 318. — Inscr. de Lesbos,
concernant le temple de Pyrrha-Messa, I. G. XIP. II.— Décret de Mytilène,
I. G. XIP 14. A. S.
Dissertationes philologicae Halenses. Vol. 18 (1908). Pars I.
20 De foederis Thessalorum praetoribus [G. Kroog]. Après avoir indiqué la
méthode qu'il suivra dans cette étude consacrée aux fastes éponymiques
de la ligue thessahenne, K. traite : 1, De praetoribus Èusebii indicis, de
196 av. J.-C, année où la Thessalie s'affranchit de la domination Macédo-
nienne, à 178; 2, De praetortbus usque ad Caesaris aetatem; 3, De aetatis
2B Caesaris et Augusti eponymis; 4, De Tiberii vel recentioris aetatis epony-
mis; 5, Fasti praetorum. ^^ Pars 2. De manumissionum titulis apud Thes-
salos [G. Rensch]. 1. De instrumentorum fprmis atque formulis; 2, De
magistratibus ; 3, De loco manumissionis; le temple d'Apollon, plus
tard l'assemblée du peuple; 4, De vectigali publico. Cet impôt, payé
30 au trésor public indépendamment du prix de rachat dû au propriétaire
de l'esclave, était fixé par la loi; ce fut d'abord 15 statères, puis en monnaie
rom. à partir d'Auguste 22 1/2 denarii; 5, De pretio manumissionis (Xûxpov
ou XÛTpa) bien inférieur à l'impôt payé au trésor public; 6, De manumis-
soribus, qui étaient ceux qui avaient qualité pour cela chez les Thessaliens;
85 7, De condicione manendi, quae 7rapa.iji.ov7^ appellatur; durée de cette
obligation de rester à la disposition de l'ancien maître : elle peut prendre
fin soit par la mort du maître, soit après que l'affranchi s'est acquitté de
tousses devoirs; 8, De manumissionibus xaxà. otaOv^xriv et xarà oiavôrjaiv
factis; ce qu'il faut entendre par ces termes, exemples : 9, De çsv.xïi Xicret
io ou XuTpwcTô'. : par elle, l'affranchi est mis sur le pied des étrangers domiciliés.
— Appendice. De Thessalorum fastis : noms des mois chez les Thessaliens.
— Description de deux petits monuments en bronze: l'un du l'^^'s. ap. J.-C,
offrant les nombres suivants 305. 1. 6, 24, disposés sur deux lignes, et au-
dessousles lettres tS, désignant des deniers; l'autre est un poids. T[^Pars3.
45 De Heroidarum Ovidianarum Epistulis quae vocantur Commentationes.
Agitur in primis de Didone, Phaedra, Penelopa [F. Eggerding]. Il est géné-
ralement admis qu'Ovide, dans sa septième Héroide, s'est inspiré de Virgile
(liv. IV et I), E. montre comment il a conçu et composé les Héroïdes,
comment dans la septième, imitateur élégiaque et rhétoricien d'un poète
50 épique, Virgile, il s'est servi de son sujet, de ses personnages, de sa diction
et de ses pensées; E. fait cette étude dans le but de rechercher plus sûre-
ment les sources d'Ovide, et surtout d'élucider la question de l'authenticité
incertaine de quelques-unes des Héroïdes. Il étudie ensuite dans le même
GLOTTA. ZEITSCHRIFT FUR GRIECH. UND LAT. SPRAGHE. 59
esprit les Héroïdes 4 (Phèdre) et 1 (Pénélope). Z
Glotta. Zeitschrift fur griech. und lat Sprache, tome I, n° 2-3
<sei!l paru en 1908>. Grammaire et étymologies [G. N. Hatzidakis]. 1, Les
noms en --.oeûî et en -ooOç. Tout est parti des norns en -ç -ooç, avec lesquels
on a formé des subst. et des adj. de sens varié marquant un rapport : *
xvY,uiç de xv/,pi.Y,, /eioî'ç de /stp, etc., d'où Aavac; de Aavaoç. On n'avait ainsi
que des fémin. On a créé le masc. en -Sa -ôaç. d'après les masc. en -a -a;
{{■KTzôxd^. C'est ce qui explique que le masc. Ilp>.au.''oY,ç est plus long que
Iloiaai;. 2. Oi aXsç, gr. post. xb àXaç xô àXâxtov, néo-gr. xô àXâxt et xb iXâxai
(crétois). C'est l'accusât, qui s'est substitué au nomin. : il était très usité, <^'
surtout quand Xaaêâvstv, IdOtEtv ont été construits avec l'accus. 3. L'accen-
tuation des diminutifs en -i'txoç est analogique des autres diminutifs en -ûXo;,
-iXoç, (yoç, -tvoç, etc. 4. Elymologies néo grecques. /Tt'p'o, bâtiment en
construction ou en ruines, vient de eùxxT^piov (--ç), originairement « temple,
église ». cpapoùç, « large », vient de sùcppicriç Zeçêoç, « gauche », avec son ^^
ancienne forme C^pêbç, remonte à Çaêpoç : J^aêpôc est identique à néogr. Çaêô;,
«maladroit », et a reçu le p de mots de sens voisin (àp-.dxepbç, [xtopo;, etc.).
0po[jLÙX[, instrument pour le tissage, remonte à opOojxûXt, opOopLÛX'.ov. BXaa-
xT,fj(.(«, pour riXa(7ûr,y.àJ, est un ex. de dissimilation, comme xpÔTroXiç pour
TrpoTroXtç. ^ Notes de dialectologie grecque [C. D. Buck]. 1. elç vswxa, «pour ao
l'année prochaine », dans une inscr. de Delphes, SGDI. 2561, 12-13, con-
tient '''v£Ô-Faxa> véojxa. Fax- contient un a anormal représentant de o : mais
cf. Fàcxuet ÈTrtaxéç dans xàirtaxé? de IG. IX, 334,35 (Locride), «pour l'année,
dans l'année ». 2. Delph. ttoicSvxi, ttoiôvtcov (inscr. des LabyadesSGDL 2561
A 25, D 26). La première forme est une contraction de sw : cf. TiapÉoJVTt 26
non contracté (D 14); la deuxième a subi l'hyphérèse de l'e (probablement
à l'origine seulement après voyelle). Les formes d'Héraclée ttokovx'., ttouov,
iro'.ôvxaff'ît, l;£7:o(ov doivent s'accentuer et s'expliquer de même. 3. Thessa-
lien TrpoHevvioOv, etc., avec contraction prétendue dé âoj en co (o-j). Ce sont
des formes hybrides. ^ Sur la langue homérique [K. Witte]. 1. Le pluriel so
poétique des Grecs. Il faut tenir compte de deux facteurs : la facilité
métrique et l'analogie. Ainsi le plur. poét. de axrjOoç se trouve 119 fois,
dont 113 fois au datif (contre un seul ex. du dat. sg.). Une partie des ex.
s'explique par un sujet plur.; une autre partie présente le mot avec le sens
moral. Le mot qui a exercé l'analogie est cppÉcn. En regard de 33 ex. de7tf|(xa 86
au sg. (8 nom., 1 gén., 24 ac), on a le plur. poétique u-z^y-axa (ac.) 10 f.,
■7n^{i.ax' (ac.) 4 f. L'analogie qii s'est exercée ici est celle de iXyea, comme
le prouvent les formules parallèles Trr^aaxa irâff/ siv), àXysa Tràd/jsiv), etc.
2. L'origine des formules homériques. Etude de la combinaison de plusieurs
formules : [ji.£X7]ùBa xat cpaxo aOxov, combiné de (j.£XT,ûoa et de cpàxo {xuxov; 40
[X£X££tTr£ xat à[ji£!^exo [xûéw : de [xex. et de à. jx. ; etc. ^ Prosodie grecque
[F. Sommer]. 1. La position dans Homère. Quand la syllabe est longue par
suite de la position, cela a lieu : l^au temps fort; 2«au temps faible quand
les deux mots sont dans u,n rapport syntaxique étroit. Font exception les
deux premiers temps faibles qui présentent d'ailleurs plus de liberté dans les 45
combinaisons de mots. Ces constatations ne sont pas sans importance pour
l'étude de l'effet produit par F initial et par les groupes de consonnes
initiales (muette plus liquide, etc.). 2. La constitution du temps faible du
quatrième pied dans le vers héroïque. 3. vjfxtv et uatv. Dans l'épopée, là
où la quantité peut être déterminée avec sûreté, l't est bref, et, jusqu'à 50
l'époque attique, il n'y a en faveur de l't long qu'un vers du prétendu Simo-
nide de Céos (85 H. Cr.). La longue a été introduite analogiquement sous
l'influence de fjixetç, 7]|xc5v,Y)[ji,a;, et de la place identique de l'accent. L't est
60 1908. — ALLEMAGNE.
encore bref dans la majorité des cas (Soph. surtout) et les formes à voyelle
longue ne triomphent définitivement qu'après la grande époque. ^ Italique
[R. Thurneysen]. 1. L'accentuation de l'osque. Les voyelles longues sont
notées par des lettres doubles seulement à la première syllabe : cela semble
6 indiquer une accentuation de cette syllabe. 2. Ombrien poni-, ce mot
désigne un gâteau sacré comparable à la mola salsa; pune frehtu correspond
exactement à pollinem frictum : cf. far tostum 3t molitum. Dans poni- pour
ponni-, lu> nn. ^ Dum, dummodo et modo [R. Methner]. 1. Dumetdum-
modo. Le subj. est un subj. de volonté. Dum ne signifie rien autre chose
10 qae «pendant un certain temps ». Ainsi il faut entendre : délibéra hoc dum :
ego redeo. On explique de la même manière : iratis sunt subtrahendi ii
inquos etc.... dum : se ipsi colligant (Cic.,Tusc.,IV, 78). Avec dum modo, on
aura : occidat dum : modo imperet. 2. Modo simple. Il ne peut être employé
que si la proposition subordonnée exprime une condition ou un désir. ^ï
1^ Nouvelles contributions à la critique et à l'explication- des gloses latines
[M. Niedermann]. 1. CGL. 3, 597, 2, ipiclo est la latinisation de étti'ttXoov. 2.
5,493,35 lire cacatrum : stercus; pour la confusion qui a introduit l'r,
cf. frustfum, ballistra, v. italien incostro, ginestra. 3. 3,484,29 et 440,73,
canaplura cache le nom de la Chandeleur (canelarum, *caneluram). 4.
20 5,593,52 cloes : pluuia uel nauigium. Biicheler a découvert hyas dans cloes;
nauigium vient de ce qu'un glossateur a cru reconnaître tcXoïov (-TrXoïa) dans
pluuia. 5. 5,13,28 connum : proximum; le lemme cache cognatum, con-
natum : abréviation enfantine, comme * cosinum de consobrinum. 6. 5,600,
1 feriferus : redoublement dont il existe des exemples on sk., germanique,
25 etc.; cf. àytâyie, tablettes de Rome, Audollent, 155 a, 22; 156, 35-36. 7. 5,
465,39 : metallum : locus ubi aurum uel argenti pondus nascit (sic) ; de même:
5,4,15; 5,43,17; liber glossarum, f° 177'- (Goetz, Abh. de Saxe, XIII, 259);
Bède, Itiner. (p. 314, 10 Geyer). A comparer avec la formule étudiée par
Cumont, Rev. de phil.', 26,6.-8. 2,451, 3 fait connaître le simple rancus
30 de rancidus. 9. rennuo résulte d'une confusion avec annuo; cf. Alcuin,
G. lat., VII, 295 K., sur emminus et cominus. 10, 4, 390, 30 serem cache
Cererem. 11. ualus = uarus repose sur *uâfolos, *uàllus, nâlus (cf. stêla,
fr. étoile). 12. 5,415,29 naruassi : cf. 3,630,39 uernasco id est uernamo;
3,596,28; 630,37. 13. 2,596,39, lire : uerticulum. 14. 2,595,49, panna
35 se retrouve sur un graffite gallo-romain. ^ Sur la dérivation grecque [Ernst
Fraenkel]. 1. Les noms d'agents en -tt,ç. Etude de détail sur un certain nom-
bre de noms, leur formation, leur sens et leur emploi chez les auteurs. 2. Une
glose d'Hésychius. Dans l'inscr. Coll. 4453,8 Traio'.dxtojpdç est une forme ita-
cisante de *7ra'.o[<7)C£[ojpôç. Le mot est à conserver à côté de celui que donne
*o Hésychias, 7ra'.o[x(x £0>p. ^Remus et Romulus [P. Kretschmer]. La légende
des fondateurs de Rome est une construction artificielle dont les parties
sont d'époque différente. A l'origine, les Grecs ont tiré du nom de ville
'PcofXTi le nom du fondateur 'Pi7><j.oç. C'est ce qu'ils font d'ordinaire en pareil
cas, sans se préoccuper du caractère enfantin du procédé et sans s'inquiéter
*^ des difficultés; cf. 'AvTst'açet 'Aposîotç, fondateurs d'Antium et d'Ardée, chez
l'Alexandrin Xénocrate, qui nomme en même temps 'Pàjfxoç (Den. Halic,
I, 72). Cette invention a fini par être connue des Romains. Mais Romus
n'est pas un nom latin. Plus scrupuleux en matière, ils lui substituèrent
Remus, nom connu et apparenté à des noms étrusques (Schulze, 219).
^ Mais Remus ne s'accordait pas avec la voyelle de Roma. Dans le iv^ siècle
avant l'ère chrétienne, on créa Romulus. Pour le mettre d'accord avec
Remus préexistant, on imagina la légende des jumeaux. Tout d'abord
Remus et Romulus étaient sur le même pied (Cassius Hemina dans Diomède,
GLOTTA. ZEITSCHRIFT FfiR GRIECH. UND LAT. SPRACHE. 61
G. L., II, 384, 5). La langue poétiq.ie emploie indifféremment Remus ou
Romulus pour désigner les Romains et Rome (Cat., 58, 5; Mart., X, 76, 4;
Juv., 10, 73; Diodore de Sardes, Anth. pal., IX, 219; Prop., II, 1, 23; V,
6, 80). L'ancien ordre des noms est Remus et Romulus (titre de Naevius,
Donat, Ter., Ad., IV, 1, 21; Cassius Hemina, ib.; Cic, leg. I, 8; Fastes de *
Pféneste, 23 déc. ; Varron dans Festus, p. 368 Th.; Tac. An., 13, 58; Justin,
43, 2, 7); l'autre ordre apparaît dans Varron et dans Cic. De plus Paul d.,
p. 5, Th., explique «altellus» par Romulus; or altellus est un simple diminutif
de alter : le « sacond » des deux. Pour se débarrasser de Remus, on a ensuite
inventé l'histoire de sa mort. Les anciens croyaient déjà à un rit étrusque ^®
(Festus, p. 396 Th.) consacrant la sainteté des murs, dont la mort de Remus
symboliserait l'inviolabilité (Ennius, fr. 99 V.). Mais cette mort est peut-être
un sacrifice de fondation; chaque bâtisse exigeait sa victime humaine : en
ce second sens peuvent être expliqués firma de Prop. 3, 9, 50 ; firmauerat,
de Tib., 2, 5, 23; cf. Ps. Apollod., Bibl. 1, 8, 1. Ce acrifice serait d'origine "
grecque (cf. T. L. 22, 57, 6). If Flexion pronominale latine [F. Skutst;h].
Elle s'explique par le mélange des thèmes en -o et en -i. En conséquence,
on a : A. Nom. ollus, Gén. illi, Dat. illo, Ac. illum; B. Nom. ille (pour *illis),
Gén. illeis (encore dans Plaute), Dat. illei,Ac.illim. PourlasérieB,cf. l'osque:
N. Saii'inaz (-tis), G. Sai inat i-, D. Saininatei, Ac. Saiiinatitn. Le normal 20
ëjei a exercé son influence sur le relatif; d'où quôiei. Les gén. eius quoius
sont formés d'après ces datifs sur le type Venerus; ainsi -sjei, quojei : ejus
quojus : : Venerei : Venerus. ^Lexicographie grecque et latine [Kretschmer].
1. àXÀaç, « l'ail », suppose àXÀâet; (*àXXâ-F£vT-), donc un mot qui, en attique,
vient d'un autre dialecte ayant l'a. La forme originaire est *àXXâ-. Comme 26
l'indique une glose d'Hésychius, le mot et la chose viennent d'Italie; il faut
y reconnaître alium (li> 11), avec une incertitude sur le genre comme pour
menda mendum, alimonia alimonium, epulaepulum, etc. 2. nubo n'a rien
à voir avec le voile et indique le mariage ou les fiançailles. Il est apparenté
à vùfjicpT,, qui signifie : « amie, fille nubile », à l'origine. 3. Dies féminin. Cf. w
Neue, 1^, 1011. Il a surtout alors le sens de « terme, délai, espace de temps ».
Au contraire, pour indiquer la date exacte' avec un chiffre, le masc. est
de règle. Le féminin est dû à l'influence de tempestas, qui a eu le sens de
« temps, espace ds temps », anciennement (Var., L. L. 7, 52 douze tables);
PU., Cas., 18; Truc, 380). ^ Si tamen [J. H. Schmalz]. Est mis en circu- «
lation par les poètes au lieu des locutions classiques si, si modo, si quidem.
Les rhéteurs ont ensuite imité les poètes, spécialement Ovide. Le sens de si
tamen s'explique par l'origine de tamen, apparenté à tam, qui veut dire sou-
vent : « de même, de la même manière, autant » : Plt., Mil., 304. Si tamen =
« si aussi bien ». Lucrèce renforce le sens conce.ssif, qui commence à se *o
développer dans tamen, par interea. Si tamen = ita tamen si, dans Phèdre,
2, 4, 5; PI., Ep., 3, 1, 4; Apul., Met., 8, 23. Mais tamen a un sens très faible
souvent; Cic, Ver., 2, 160; Phil., 2, 8 « du moins », ys. Dès lors si tamen
pouvait prendre la place de si quidem, si modo. Par suite, si tamen a pu
remplacer si quidem causal; Ov., M., 4, 536 (cf. Archiv. 14, 45). Dans Grég. *&
de Tours, tamen est aussi faible qu'autem : d'où si tamen = si quo pacto :
Orose, 2, 17, 16; 17. Si tamen exprime la résignation, Cyprien, p. 574, 26 H.
La question reste à étudier dans le détail. Tj Le projet d'un Thésaurus de
la langue grecque [P. Kretschmer]. Historique de ce projet, formulé dans
la réunion de l'Association des Académies et dont les Anglais sont surtout 00
les, promoteurs. % Armentum [F. Skutsch]. D'après Var., 5, 96, désigne
spécialement le gros bétail, les bœufs surtout. Le rapport avec atà-re est
probable, en dépit de i'â, qui est primitif (arâtrum). Il faut admettre que
62 1908. — ALLEMAGNE.
* ârâmentum a subi un abrègement du groupe ïambique (arâment.im), et
ensuite syncope de la biève : cf. caiëtacio, calëiacio, calfacio. Voilà une
preuve étymologique de la loi d'abrègement et une preuve que cette loi n'est
pas p^^rement métrique. Paul Lejay.
' Gôttingische gelehrte Anzeigen T. 170. Mars. Die antiken Mûnzen
Nordgriechenlands. Bd. 3. Die makedonischen Landesmûnzen bearb.
V. Hugo Gaebler (pi.) [Max L. Strak]. Grands éloges au point de vue
scientifique; mais en tant que partie du Corpus, l'ouvrage demandera pour
servir de modèle deux à trois cents collaborateurs, et des ressources pécu-
^* niaires inépuisables. Mieux vaut suivre, malgré ses imperfections, le pro-
cédé de Svoronos (No;v.t(7[xaTa tou xpirouç tcSv nToX£u.ato)v) ou de Babelon
et Reinach (Recueil général des monnaies grecques d'Asie-Mineure). ^ No-
misma hrsg. v. Hans von Fritze u. Hugo Gaebler, 1. (pl.)[Id.]. Disserta-
tions de valeur sans doute, mais qui ne justifient pas l'existence d'un
^^ nouvel organe de numismatique. T[ Jules Nicole, U Apologie d'Antiphon
ou Adyoç Ttspi [XETacTâffsco; (1 fasc.) [Pohlenz). Qqs divergences de
lecture dans les colonnes assez bien conservées du papyrus. ^ University
California Publications Graeco-Roman archaeology. Vol. 2. The Tebtunis
Papyri. Part. 2, éd. by Grenfell and Hunt with the assistance of E. J.
^" GooDSPED (pi.) [W. Schubart]. Analyse < cf. infra > et éloges. If Studies
in the History and Art of the Eastern Provinces of the Roman Empire. Edit.
by W. M. Ram SA Y [Laqueur]. Festschrift de travaux homogènes dus à
sept savants, parmi lesquels Ramsay et Callander ont atteint les résultats
les plus importants pour la topographie. Excellent art. aussi de J. Ander-
^^ SEN : Paganism and Christianity in Nord Phrygia. ^ Pedanii Dioscuridis
Anazarbei de materia medica libri quinque. Ed. Max Wellmann. Vol. 1,
quo continentur libri 1 et 2 [H. Stadler]. Le soin scrupuleux, la critique
circonspecte de W. font augurer avantageusement du Corpus medicorum
dont ce volume est le précurseur. ^ Davidis Prolegomena et in Porphyrii
'° Isagogen commentarium, éd. Adolf Busse (Comm. in Aristot. Graeca.
Vol. 18, p. 2) [K. Praechter]. L'éditeur a fait preuve de conscience et de
circonspection et s'est abstenu de conjectures arbitraires. Toutefois, B. au-
rait pu tirer meilleur parti du ms. V (Vatic. 1470), qui, relativement, offre
la meilleure garantie d'authenticité pour le texte. Article détaillé et critique
'^ (30 p.). ^^ Avril. Vancza, Geschichte Nieder- und. Oberôsterreichs. 1 Ris
I^SÔ [Uhlirz]. Les chapitres relatifs à la civilisation antérieure aux Ro-
mains reposent sur une recherche faite avec soin et prudence. ^ Rudolf
Wackernagel, Geschichte des Stadt Rasel, T. 1 [Wartmann] < Ouvrage
mentionné ici à cause de l'introduction, qui traite depuis la mention de
*" Bâle pour Igi première fois par Ammien Marcellin jusqu'au xiii<^ s. >.
^^ Mai. Hermann Hirt, Die Indogermanen, ihre Verbreitungen, ihre Ur-
heimat u. ihre Kultur, T. I (pl.) [R. Meringer]. Ouvrage suggestif, qui mé-
rite des éloges, en dépit des objections de principe et des ciitiques de détail
qu'il suscite. 1f^ Sept. Trombetti, Vunità d'origine del linguaggio
*'' [F. N. Finck]. Théorie acceptable, mais la démonstration sur laquelle elle
s'appuie est manquée. ^ Wilhelm von Humboldt, Gcsammelte Schriften,
T. 3, 4, 5. Hrsg. v. Albert Leitzmann [Idem]. Mémoires concernant les
problèmes généraux de la linguistique, l'archéologie, l'histoire ancienne
et la grammaire, en partie inédits. L'éditeur mérite tout éloge. Toutefois,
^ l'exclusion de sujets, dont la publication est abandonnée au bon vouloir
des spécialistes, est regrettable. ^^ Oct. P. Wendland, I>ic- AeZZentsiisc/i-
rômische Kultur in ihren Beziehungen zu Judentum u. Christentum [Reit-
zenstein]. Bon livre, en dépit de qqs desiderata. Tf R. Reitzenstein, M. T.
HERMES. 63
Varro u. Joh. Mauropus von Euchaita [Rôhrscheidt]. Maintes conj. sur Mau-
ropus sont fausses au point de vue de la métrique ou inutiles. La critique
des sources de Varron prête souvent à la controverse. Livre suggestif
néanmoins, qui contient des parties de valeur durable. ^ Grammaticae
rcmanae fragmenta collegit, rec. Funaioli. Vol. 1 [G. Gôtz]. Énorme tra- 6
vail dont la valeur n'est pas diminuée par qqs desiderata. ^ P. Vac-
CaRO, Studi Varroniani, De gtnte populi Romani libri 4 [Alfred Klotz].
N'est pas l'ouvrage définitif sur le traité de Varron. V. a du moins le mérite
d'avoir recueilli avec soin les matériaux et de les avoir disposés avec clarté.
^ Eugen Petersen, Die Burgtempel der Athenaia (pi.) [J. Korte]. Instructif lo
et très suggestif; fait avancer sensiblement nos connaissances des cultes
et des sanctuaires de l'Acropole, bien qu'on puisse différer d'avis au sujet
de l'ancien temple, de.l'Hékatompedon et des questions qui s'y rattachent.
^ Mary Corwin Lane, Index to the Fragments oj the Greek Elegiac and lambic
Poets in the Hiller-Crusius édition (Cornell studies n^ 18) [W. Crônert]. is
Défectueux en dépit de toute la conscience de l'auteur, à cause de l'absence
du groupement par signification et des lacunes concernant la glossographie
et les questions métriques. ^ A. v. Domaszewski, Die Anlage der Limes-
kastelle (pi.) [Rud. Schneider]. Juste interprétation de l'inscr. de Pedatura
(C. I L. 13 7613 et 7613''); toutefois, la prétendue concordance des données 20
de cette inscr. avec les préceptes d'Hygin n'est rien moins que démontrée.
^^ Dec. Otto Th. ScHULZ, Das Kaiserhaus der Antonine u. der letztt His-
toriker Roms. Nebst einer Beigabe : Das Geschichtswerk des Anonymus
[W. Weber]. Tentative peu réussie de découvrir la personnalité du soi-
disant Anonyme et sa provenance égyptienne. ^ Leges Graecorun sacrae e u
titulis collectae. P. 1. Fasc. 1. Fasti sacri, éd. J. de Prott [W. Crônert]. Nou-
velles lectures d'inscr. qui, sans être définitives constituent cependant un
progrès. Conjectures du critique. ^ Adolf Gross, Die Stichomythie in der
Griechischen Tragôdie u. Komôdie... [F. Léo]. Travail de débutant, mais
qui mérite l'attention de ceux qui s'intéressent à la technique du drame, so
H. Lebègue.
Hermès. Tome XLIIL N» 1. Palladius et Gargilius Martialis [M. Well-
mann]. Le dernier des agronomes romains est Palladius. C'est sans doute
un homme de grande situation (vir illustris) qui a des biens étendus et cher-
che dans l'expérience antérieure le moyen de les bien administrer. Sa pro- «6
pre expérience est peu considérable. Le plus souvent il fait des extraits
de Gargilius Martialis. Liste des passages parallèles avec comparaison avec
Magon (dans Pline l'ancien), Columelle, Dioscoride, les Géoponiques, etc.
C'est de Gargilius que Palladius a tiré sa connaissance des autres auteurs.
C'est particulièrement le cas de Faventinus, qui pour Pallad. XII, 15, pa- 40
raît être la source, alors qu'Isidore XVII, 7, coïncide encore plus exacte-
ment avec Palladius, précisément dans les divergences de Palladius et de
Faventinus. Or Isidore a utilisé ici Gargilius. Il suit de là, non seulement
que Palladius ne connaît Faventinus qu'à travers Gargilius, mais encore que
Faventinus est antérieur à Gargilius, à 250 apr. J.-C. Columelle n'a pas a
non plus été consulté directement par Palladius. Les concordances avec les
Géoponiques s'exphquent parce que les G. remontent à Florentinus, Palla-
dius à Gargilius et que Florentinus et Gargilius ont copié séparément les
Quintilii. ^ De l'alphabet et de la langue de l'inscr. de Novilara [E. Lattes].
Cf. XXXI, 1896, 465 <R. d. v. XXI, 44, 14>. Nouveaux rapprochements m
de ce texte étrusque avec d'autres. ][ Les papyrus comiques de Ghorân
[A. Kôrte]. Publiés BCH. XXX (1906), 103. Ils contiennent la mention
j^opou qui se rapporte à un texte qui n'a pas été transmis. Étude du mor-
64 1907. ALLEMAGNE.
ceau. L'auteur ne peut être un Athénien et un contemporain de Ménandre,
il est au plus tôt de la génération suivante et a pu écrire en Egypte. C'est
un bon exemple de la médiocreté courante. ^ Additions et remarques sur
l'extrait de Cratès du Scholion Geneuense 195 [H. Schrader]. Sur Oceanos
5 et son rapport avec les fleuves et les cours d'eau. Reconstruction du morceau
d'après le scoliaste, Favorinus, etc. ^ La composition de l'Antigone de
Sophocle [A. B. Drachmann]. C'est la version de la légende que rapporte
Apollodore (III, 78) que Sophocle a voulu suivre. Mais, au cours de la com-
position, il l'a modifiée, en introduisant, par exemple, la seconde scène du
10 veilleur, et ces changements ont faussé le caractère des principaux person-
nages. If Sur le texte et le style des écrits de Dion de Pruse [E. Wenkebach].
Étude de passages isolés où le texte de von Arnim est à modifier, souvent
par un retour à la leçon des mss. Nombreuses observations sur les carac-
tères du style, emploi de l'interlocuteur fictif , parataxe, style haché, jeux de
16 mots, métaplasmes, anacoluthes, chiasmes, ordre des mots singulier, cou-
ples de synonymes, etc. ^ Sur les grandes déclamations de Quintilien [R.
Reitzenstein]. Malgré les efforts de Lehnerdt, ce texte laisse encore à désirer.
Il était déjà fortement altéré dans l'antiquité. En tout cas, on peut essayer
de le corriger en employant des moyens énergiques. Étude de la première
2(1 moitié du V^ discours. Il faudrait examiner la valeur particulière du ms.
B. On peut se demander s'il n'a pas le même rôle que l'Ambrosianus pour
les Dialogues de Sénèque. ^f Le nouveau Ménandre [F. Léo]. Série d'obser-
vations et de corrections. La liste des personnages est donnée dans l'ordre
où ils paraissent sur la scène. P. 128, n. 1, rapprochement entre la scène
25 de l'arbritage et Rudens IV, 3. P. 129, n. 1, comparaison sur le choix de
l'arbitre (le prernier qui survient). Arb., 5; Théocr., 5, 61 et 8, 25; Virg.,
Bue. 3,50. P. 136, maisons voisines mises en communication par une porte
donnant sur les jardins, Arbitr. 387-393, Stichus, 449. P. 152, n. 2, invo-
cation à Apollon qui est là (v. 443), fr. 740; Aristoph., Thesm., 748; Plaute,
«0 Bacch., 172; Merc, 676. ]fT| Mélanges. Sur les nouveaux fragments de
Ménandre [H. von Arnim]. Jonction des fragments L et P. ^ Mesomédès
ou Isodamos [Théod. Reinach]? Il faut lire : ô Tratàv 'I(iooriiJ.ou toù Tpoiî^T)-
vt'ou, dans Ps. Lucien, 73, 27. ^ Sur la Métaphysique d'Aristote [W. A.
Heidel]. Corrections d'après le commentaire d'Asklépios. Tf KAEI<Î>QSSA
35 [Hiller von Gaertringen]. Dans une inscr. de Melos, 2433, dont une édition
ancienne, présentant deux textes, a été retrouvée dans un ouvrage d'Egizio,
Naples, 1751. ^ Friedrich Blass sur Aristophane et Moschus [C. R.]. Cor-
rections inédites : Aristoph., Av. 41, xâoojv (Bcxàiv ms.); Moschus,
Europe, 60 : wç îdTiov (coffet té tiç ms.).
40 N° 2. Nouvelles contributions à l'histoire du texte et à la critique des
écrits de Philon [L. Cohn]. Sur le V^ volume de la nouvelle édition. Progrès
successifs réahsés par les éditions antérieures. Étude et discussion de nom-
breux passages isolés. ^ La situation littéraire de l'Anonymus Argentinen-
sis [R. Laqueur]. Wilcken a prouvé que ce texte était en relation avec Dé-
45 mosthène. Mais ce n'est pas un recueil de scohes. C'est la capitulatio d'un
Utoi ATip-ocrôevouç, analogue à l'ouvrage de Didyme, peut-être même
l'oeuvre aussi de Didyme. j[ Miscellanea critica, scripsit Fr. lacobs [I. Ni-
cole]. Ms. où Jacobs, en 1812 et 1813, a consigné ses corrections, mais il y
en a aussi de plus récentes. Plusieurs ont été publiées. D'autres ont été pro-
50 posées soit avant, soit après Jacobs. Mais si on défalque tout ce qui n'est
plus neuf, il reste encore une masse considérable. Spécimen des notes sur
Lysias. L'ensemble porte sur vingt-six auteurs. If La survivance des langues
nationales en Asie Mineure après l'ère chrétienne [K. Holl]. Les langues, qui
HERMES. 65
étaient parlées avant le grec dans ces régions, se sont maintenues comme
langues du peuple jusqu'au v^-vie s. Cela est prouvé pour les suivantes :
Mysien (vie d'Auxence, com. du vi^ s.; P. G., 114, 1428 B); Isaurien (vie de
Siméon de Thaumastore, mort en 596; ms. gr. de Munich 366, f^lSS'*');
Lykaonien (légende de sainte Marthe, mère de Siméon de Thaumastore, AA. ^
SS.,mai, V, 1866, 413 c; les Lycaoniens ont des monastères particuliers à
Constantinople, Mansi, VIII, 882 B et C, etc., comme les Romains, 906 D,
les Égyptiens, 907 B, les Syriens, 910 D, les Cretois, 910 D, les Besses, 987 E);
Cilicien (Théodoret, P. G., 82, 1488 D); Besse (vie des. Théodose, 44, 19
Usener; 45, 4; Antonin de Plaisance, Itin. 37; 27, 1; Pré spirituel, c. 157, lo
col. 3025); Cappadocien (Grég. de Nysse, C. Euhom, 15, P. G., 45, 1045 D;
Basile de Ces., Sp. s., 29; 3, 2, 88 CGarnier; cf. pour le Pont, Migne, 39,
1838 et 86, 2, 2333 C); Phrygien (supplément à la liste des provinces, de
297; Socrate, H. E., 5, 23; P. G., 67, 648 A; cf. Sozomène, 7, 17, P. G.,
67, 1468 A); Celtique en Galatie (d'après saint Jérôme, cf. F. Stàhelin, Gesch. i&
der Kleinasiat. Galater, 2^ éd., 104; Gothique en Phrygie depuis 386 (colo-
nie souvent mentionnée par les Pères Cappadociens sous le nom de Scyth<\';,
P. G., 46, 737 A. etc.); Maguséen en Cappadoce (perse probablement,
Basile, ep. 208 ; 3, 2, 571 D Garnier). Cependant la langue officielle
de l'Église reste toujours le grec. Mais l'ÉgHse se heurte pendant 20
très longtemps à deux obstacles : la vitalité du paganisme, surtout
dans les campagnes, comme le prouvent les vies d'évêques et de
missionnaires (Jean d'Éphèse, Amphiloque d'Iconium) et la survivance
des superstitions (Harnack, Mission, II, 175) ; et le pullulement des
sectes locales à l'intérieur du pays. Ces difficultés s'expHquent en partie 23
par la lutte des langues nationales contre le grec de l'Église. ^ Le
nouvel historien et Xénophon [G. Busolt]. Le V^ vol. des Oxyrhynchus-
Papyri apporte des fragments étendus d'une nouvelle histoire grocqu .
L'ouvrage faisait suite à Thucydide et a été écrit entre 386 et 346. Ce sont
les Helléniques, ouvrage de jeunesse de Théopompe. L'auteur se montre so
partial, vaniteux et superficiel. Il est systématiquement hostile à la démo-
cratie athénienne. La valeur historique de l'œuvre est donc médiocre. II
arrive à Théopompe de refaire, dans le sens de ses parti-pris, les récits quD
nous avons dans Xénophon. Tj Un doublet dans le livre IV de Lucrèce. [J.
Mewaldt]. Les vers 29-30 et 49-50 forment une répétition. A l'origine lo 35
livre IV devait faire suite au livre II. Le morceau 45-53 appartient à ia
première rédaction du prologue. Puis Lucrèce inséra le livre III. Cela eut
pour conséquence un remaniement du prologue. Alors furent écrits hs
vers 26-44. Les deux morceaux trouvés dans les papiers du poète ont été
conservés. ^^Mél anges. La rencontre d'Hannibal et d'Antiochus-le-Grand 40
à Éphès^. [M. Holleaux]. Elle eut lieu en 195, comme l'indique Tive-Live,
probablement dans le courant de l'automne. ^ Xopoù [A. Kôrte]. La comé-
die de Ménandre ne comportait pas de chœur à l'ancienne méthode, mêlé
à l'action et complétant le dialogue. Mais le chœur est encore un intermède
chanté dont l'idée est suggérée par l'action. Les paroles, sans rapport av(;c 45
la pièce, étaient quelconques, et le poète négligeait de les recueillir dans
l'édition destinée à la lecture. C'est sous cet aspect que se présente le chœur
dans la Belle aux bouclas coupées, dans l'Arbitrage, dans la Samienne; c'est
ainsi qu'il faut entendre le chant dont parle Cic, Sest., 118. Addition [O.
Immisch].Dans Cic, Sest., 118, caterua désigne le chœur; clarissima concen- eo
tione, le chant. Clodius avait l'habitv.de de se faire applaudir et d'interrom-
pre ses adversaires par des chants injurieux. On en fit autant contre lui (Ad
Quint. II, 3,2). Dans le Simulans, on aura introduit une chanson de circons-
R. DE PHiLOL, — Revue des Revues de 1908. XXXIIL — 5
66 1908. — ALLEMAGNE.
tance, analogue à celle qu'il faisait chanter, d'où contionata est (cf. Nagels-
bach, O02). ^ Xopou [F. Léo]. Un autre exemple de chœjr intermède se
trouva dans Alexis, de la comédie moyenne (génération antérieure à Mé-
nandre); paXXt<j[jL(5; (fr. 107 K.; Athénée, VIII, 362 C) désigne une
^ danse pâXXetv, lancer; paXXt^w, «jeter », puis « jeter les jambes, danser ».
Le xoip-oç d'Alexis a lieu le matin, à l'aurore, après une nuit de débauche.
Même situation dans la Belle aux boucles coupées; dans le Gurculis, au
commencement; dans l'histoire tarentine de Plut., Pyrrhus, 13; sur Polé-
mon, D. L., IV, 16 et Lucien, Bis ace, 16; Most., 313 suiv. La scène de la
^0 Most. est bien « nouvel-attiqi e » et remonte sans aucun doute à Philémon.
Elle équivaut à un intermède, mais appartient encore à l'action. Plaute
nous montre la double évolution du chœur. D'une part, il a disparu et a
été remplacé par l'accompagnateur resté seul (Ps., 573). D'autre part, au
lieu du chœur, un personnage joue l'intermède : Cure, 461 suiv., où le
15 choragus tient un discours relatif à des questions locales et personnelles,
type d'un laêdXtfAov, couplets sur les choses du jour; Capt. 460-498 : v. 496,
la situation est la même qu'au v. 191 ; Hégion joue l'intermède en qualité
de loustic de la pièce. ^ Sur l'Arbitrage de Ménandre [Hans Fischl]. Dépen-
dance d'avec l'Alope d'Euripide, Hygin,fab. 187 <cf. Mazon et Bodin. Ex-
'20 traits de Ménandre; p. 21 du tirage à part>; autres rapprochements avec
les tragiques. ^ Deux questions sur Horace [Sudhaus]. Sat., 1, 4, 35, lire:
excutiat,sibi non, non cuiquam; cf. Aristote, Eth. Nie, 1128 A 33. A. p., 65,
régis opus désigne Xerxès et le percement de l'Athos : c'est un thème vul-
garisé par la science posidonienne; II. xog-aou, 400 A, 24 suiv. ; cf. Ausone,
25 Mos. 291.11 L'île de Thia [A. Klot?]. Dans Pline, N. H., II, 202, il faut lire :
L. <Corn>elio Balbo; Pline a échangé les consulsde 19 et de 46 ap. J.-C.
ll'lfNo 3. Frontonis Platani [A. von Premerstein]. Dans Juvénal, 1, 12, On
a découvert tout un ensemble de constructions sur la voie Labicane, à
gauche, à 15 milles de Rome, le. prœdia Quintana, au lieu dit Le Marmorelle.
30 II y avait là un bois consacré aux Muses (IG. XIV, 1011) et un bouquet
de platanes. Des inscr. trouvées ailleurs mentionnent un fronton qui a pu
avoir un rapport avec la propriété. C'est là probablement que se trouvait la
salle de lectures, appartenant à l'empereur, où Valerius Flaccus lisait son
poème, où d'autres s'exerçaient à développer les thèmes suggérés par Val. FI.
35 Avantl'ouverture de l'Athenaeum par Hadrien, il n'y avait pas de salle pour
les lectures publiques accessible à tous. Il fallait en louer une ou recourir à un
ami. ^ Études sur Phèdre [G. Thieie]. 2. Facéties mythologiques et nou-
velles. Il faut recourir à Romulus, non seulement pour rétablir le texte de
Phèdre, mais surtout pour retrouver la véritable forme des récits exploités
40 par Phèdre. Le fabuliste s'est vanté de sa brièveté (épilogue du III^l.,etc.).
Il a été trop bref. Il a écourté au point de dénaturer. Quand Havet rétabht
des vers da Phèdre, ce ne sont pas des omissions de l'archétype qu'il répare,
mais des omissions de Phèdre. Une édition nouvelle de Romulus e:t en pré-
paration, celles d'Œsterley et d'Hervieux étant sans valeur. Il y en a deux
45 recensions : I, représentée par le Borneianus d'Œsterley (x^ s.), le texte
d'Ulm (dans Steinhôwel, S), le ms. du Mans (M); II, peut-être plus ancienne
dans les Romulus de Vienne (V) et de Berlin (B). La première est très voi-
sine d'Ad(émai) et du F(lorentinus) d'Hervieux. La seconde se rapproche
des fables du Pseudo-Dosithée. Le ms. de Wissembourg du x« s. donne un
50 texte mélangé où domine la première rédaction. Le Romulus primitif peut
remonter au iv^ siècle. Application de ces principes pour la correction de
Phèdre et surtout pour la reconstitution de la légende primitive aux fables
suivantes : facéties mythologiques : App. Perok. 9, Muller. fab. nov. 17 =
HERMES. 67
Hervieux II 191 et 446, Phèdre I 6, IV 19; nouvelles : la matrone d'Ephèse
(Phèdre, App. 13), le fiancé riche et le prétendant pauvre (ib. 14), III 10.
^ Philumenos [M. Wellmann]. Nouvel écrit découvert dans le Vat. gr. 284
(xi^ s.) : Ilspt loêôXwv ^oWv xat xùJv Iv auTot; 8o7j6Tr)[JLàTa)v, très
important pour l'histoire des doctrines médicales. Philumenos vivait vers ^
180 après J.-C. C'est une des sources d'Aétius. Paul d'Égine est indépen-
d-mt du Ps. Dioscoride et doit ses matériaux à Oribase. Celui-ci s'est servi
de Philumenos. ^ Sur la Ciris [A. B. Drachmann]. Reprise de l'argumen-
tation développée dans un travail en danois. La Ciris est une œuvre de jeu-
nesse de Virgile (vers 50). La technique dénonce une époque antérieure à lo
la mort de Virgile. Statistiques sur la métrique et la coupe des phrases.
Ordre des mots. Langue et grammaire. T[ Sur les petits écrits de Xénophon.
(Hiéron, Agésilas, Apologie) [Th. Thalheim]. Les mss. et leurs rapports.
Critique et explication de passages isolés. ^ Les poids en pierre de Marza-
botto [P. Graftunder]. Ces objets ont été trouvés près de Bologne, dans une is
sorte de Pompéi étrusque où il n'y a pas la moindre trace d'une influence
romaine. Ils forment une série du vi® au iii^ s. av. J.-C. et rentrent dans
des systèmes connus. La forme des chiffras est intéressante. Le trait ver-
tical joue le rôle de multiplicateur et sert à transformer X dans le signe de
100, V dans celui de 50, 0 autre signe de 100 dans le signe de 1000. ^ Ka- 20
ràpj^eaOat et £vàp;(;£(TOoci [P. Stengel]. Le premier verbe s'entend de l'acte
de répandre les oùXai ; le second, de la consécration de la corbeille par
les oùXat que l'on porte dedans autour de l'autel. L'expression Iv xavoijv
se trouvî dans un fr. de Ménandre. ^1[ Mélanges. La signification de l'ex-
pression y^uco^ 7r£pi/££;v dans Homère [G. Pinza]. S'entend de la 25
dorure de l'argent. ^ Antium [H. Jacobsoïm]. Faisait partie de la tribu
Camilia, comme le prouve C. I. I^., III, 2887, où Antium est écrit Ansium,
le plus ancien témoin (miheu du 11^ s. au plus tard) de la prononciation si
de ti. ^ Un fragment de Théopompe dans les nouvelles Helléniques [U.
Wilcken]. VI, 44 et VII, 2 peuvent être complétés d'après Théopompe dans 30
Strabon, XIII, p. 629. Cette rencontre met hors de doute l'attribution
à Théopompe. ^ Ptolémée, Harmonica II, 10 [Th. Reinach]. Lire : 'fawç
Trfvou; au lieu de tcoTovou; ^ Cassien et le Pseudo-Rufin In Psalmos
[M. Ihm]. Emprunt du Ps. Rufin à Cassien, qui vivait au v^ siècle. Cet
anonyme doit être le prêtre Vincent (Gennadius, 80). Ce commentaire est 85
une compilation tirée surtout d'Augustin.
^Tl N» 4. De inscriptionis Phrynichea© partis ultimae lacunis explendis
[I. M. J. Valeton]. IG. I, 59. C'est l'inscription relative aux honneurs décré-
tés par les Athéniens à Thrasybule, meurtrier de Phrynichus. Supplément
de la fin : EuSixo; £t7:£' rk [xàv aXXa xa6i7r£p AtoxXïiç' irEpt Sa twv owpo- 40
8oxT|(jàvTa)v £7it Toj 'IricptffiAaTt 3 cJ^ïjîpiffOiri 'ATroXXootopc»), ttjV ^3uXy,v ^titt]-
(jai (ou pouX£uaat) èv xri TipcoT'/j eopa tï-jV Iv 'ApEtw Trâyo) xat xoXatCs'v tcôv .
owpoSoxTiaâvTcov xaT3t'|/T,cp[toii.£VY,v xat £tç oixaaTTjpiov auToùç zicxyei'^ xaOÔTt
. av BoxY) aÙTTi . Toûç oâ 'ApEOTraytTaç Trapôvxaç aTro^atvfitv octt' av tupoia:
xat làv Ti; xt àXXo eIByj TiEpt roûrwv • £^£ivat os xat totwTT), Èàv rt; ^oûXTiTai. 40
^ Varia [L.Vahlen]. 58. Platon, Banquet, p. 176 B, lire: 'ntv£tv, 'AyâOcovoç.
— 59. De subi., 1, 2 p. 2, 15. Une faute curieuse propagée d'édition en
édition, jusque dans celle de Vahlen, et admise par les dictionnaires, est
otvip[A£v(ov : 8t7ipp.£voç u'a pas plus droit au iota que ItttjPijlévoç. —
60. Sur Ennius. « Cyprio boui merendam », des excréments humains : cf. 50
Athénée III, p. 95. Sur Ann. 325 tunicatam inventutem, cf. Plt. Poen., 975,
1121, 1298, 1303. — 61. A propos de l'article de Skutsch, observations di-
verses sur Ennius. If Sur des inscriptions funéraires d'Asie Mineure [Br.Keix].
68 1907 — ALLEMAGNE.
BCH., 1899, t. 23, 178. — CIG. 3776. — Sterrett, Wolfe Exped., 539. —
Inscr. inédite grecque et latine. — Nombreuses observations sur le parallé-
lisme du grec et du latin, sur la manière dont les formules H. M. H. N. S.,
etc. sont traduites, sur le droit sépulcral gréco-romain. Mommsen a noté
5 doux particularités du droit romain qui ne sont pas attestées en dehors
des inscriptions et qui ne paraissent pas avoir d'origine romaine : l'amende
est payée au fisc, la fixation de l'amende est laissée aux particuliers sans
base juridique. Ce sont deux emprunts aux usages grecs. La menace avec
amende se rencontre pour la première fois sur une inscr. grecque à date pro-
ie bable en 119 apr. J.-C. f Le livre VIII de Thucydide [U. von Wilamowitz-
MoellendorfT]. 1. Thucydide avait séparé I, II-V, 24, comme des parties
distinctes, et ce qui devait suivre devait aussi former un tout. 2. Le livre
VIII a été écrit peu après les événements qu'il raconte, comme le témoigne
lo récit de détails que l'on a coutume d'oublier vite. 3. La manière dont Al-
15 cibiade est traité au livre VIII s'exphque par l'inachèvement. 4. Le bannisse-
ment d'Hermocrate et sa délivrance se placent en 411. Il y a une erreur
dans Xénophon, Helléniques, I, 1, 26 suiv. ^ Sur Martial [G. Friedrich]. Ex-
plication et correction de passages. La recension [i trahit la main d'un inter-
polateur qui corrige et substitue. ^1| M é langes. Jugement des morts [L.
20 Deubner]. Exp'lication de Pindare, 01. II, 57-60. ^ Sur l'histoire du culte
d'Isis à Rome [O. Seeck]. Tertullien, Ad nat., 1, 10, confirme la correction
proposée par J. Ziehen pour Cic, Att., II, 17, 2 : Ut prse hoc Isis Curiana
stare uideatur. Le surnom s'explique par un Curius qui a dû introduire
le culte. Les plus anciens sanctuaires des dieux égyptiens à Rome sont l'œu-
25 vre de particuliers. Peut-être est-ce le Q. Curius, quaestorius, chargé du
sénat en 70, car le collège des Isiaques a été fondé sous Sulla (Apulée, M.,
XI, 30). La fondation d'un temple si cher au demi-monde convient très
bien au futur compagnon de Catilina. ^ Marc Aurèle, X, 15 [K. Meiser].
Lire : ZTJdov wç êv Tropeia. Cf. Platon, Phédon 115 A; Sén., Dial.,
30 XI, 11, 2. ^ L'élément nominal -tpooç [F. Bechtel]. Il est identique à -cpsoç
dans les adj. comme àpyù^eoç. ^ Nexû^ta [P. Stengel]. Il n'y a pas
eu de fête de ce nom, pas plus que des 'Qpatot. Ce sont des noms communs.
Les (opaTa sont des offrandes faites aux morts suivant la saison. Les venuata,
des solennités en leur honneu»*. Paul Lejay.
35 Historisches Jahrbuch des Gôrres Gesellschaft, 29^ année (1908).
ire livr. Die Sibylle von Tibur und Vergil [Fr. Kamperz]. Recherche les
origines judéo-hellénistiques des prophéties sibylliques dans cet art., qui
se continue dans la livr. suivante et qui conclut à l'existence de Carmina
Cumaea postérieurs à 80 av. J.-C. et connus de Virgile. ^ G. Bryce, Il
40 sacro Romano imperio, trad. de l'anglais par U. Balzani. Esquisse des
modifications de l'Empire, de la bataille d'Actium jusqu'à la guerre de 1870 :
permettra de s'orienter facilement. ^ Th. A. Abele, Der Sénat unter Au-
gustus (C. W.). Démontre qu'Auguste n'a pensé à rien moins qu'à réta-
bhr la puissance du Sénat. ^ A. Elter, Donarem paieras.. Horat. carm. 4, S
45 [Id.]. Cette étude sur une ode d'Horace est instructive aussi pour les histo-
riens. Tl J. Kastner, De imperio Constantini III (641-668) [ ]. Histoire
de cet empereur, d'après les sources grecques, latines et orientales. ^
P. Wendland, Die hellenitisch rômische Kultur in ihren Beziehungen
zu Judentum und Christentum [Id.]. Étude approfondie aux conclusions
50 de laquelle on se rangera malgré des réserves à faire. ^ C. Guignebert,
Manuel d'histoire ancienne du Christianisme. Les origines. [G. A.]. N'est pas
un livre de recherches savantes et originales, mais un ouvrage de vulgarisa-
tion. Soulèvera presque à chaque page de nombreuses objections. ^f C. Cle-
HISTORISCHES JAHRBUCH. 69
HEN, Die Apostelgeschichte im Lichte der neueren Text-Quellen-und histor.-kri-
tischen Forschungen [Bigelman]. Excellent guide. % G. Resch, Dos Apos-
teldekret nach seiner ausserkanonischen Textgestalt untersucht [Id.]. Mérite
d'être pris en considération. ^ J. Rivière, La propagation du christianisme
dans les trois premiers siècles, d'après les conclusions de Harnack [G. A.]. ^
Redresse en bien des points les erreurs de Harnack. ^ G. Rauschen, Die
wichtigeren neuen Funde aus dem Gebiete der aeltesten Kirchengeschichte
[Bigelman]. Appréc. favorable. ^ J. Rivière, Saint Justin et les Apolo-
gistes du II*' siècle [G. A.]. Appréc. favorable. % E. Preuschen, Die philo-
logische Arbeit an den aelteren Kirchenlehrern und ihre Bedeutung fur die ^^
Théologie [C. W.]. Défense de la méthode moderne en philologie pour les
éditions des Pères de l'Église. ^ F. Prat, Origène. Le théologien et Vexégète
[G. A.]. Bon. ^ Eusebius Werke; 2, Die Kirchengeschichte hrsg. v. E. Schwarz.
Die latein. Uebersetzung des Rufinus bearb. von Th. Mommsen. 2, Die
Bûcher VI- X. Ueber die Màrtyrer in Palaestina [C. W.]. Publié après la ^^
mort de Mommsen. Tf P. de Labriolle. Saint Jérôme. Vie de Paul de
Thèbes et Vie d'Hilarion. Trad., introd. et notes [G. A.]. Appréc. favorable.
^ J. Chrysostomus. Biichlein ûber Hoffart und K indererziehung samt einer
Blumenlese û. Jugenderziehung aus seinen Schriften ubersetzt und hrsg. v.
L. Hardacher [G. W.J.Cet excellent traité de Chrysostome.qui a longtemps 20
passé pour apocryphe, est traduit et commenté excellemment par H., qui en
démontre l'authenticité. ^ Chr. Baur, Saint Jean Chrysostome et ses œuvres
dans Vhistoire littéraire [Id.]. Rendra de grands services. ^ F. Dexel, Des
Prudentius Verhàltnis zu Vergil [C. W.]. Montre comment Prudence s'est
inspiré de Virgile. Tf St. Waszynski, Die Bodenpacht, agrargeschichtliche 26
Papyrusstudien : I, Die Privatpacht [A. K.]. Très important pour l'histoire
de l'agriculture dans l'Egypte ancienne. ^ L. Adam, Ueber die Unsicher-
heit literarischen Eigentums bei Griechen und Rômern [C. W.]. Intéressera
aussi les historiens. Tf A. Gercke, L. Annaei Senecae opéra quae supersunt.
1, Naturalium quaest. libros 8 éd. [C. W.]. Mention élogieuse. % Paul y- 30
WissowA, Rcal-Encykl. u. s. w. XI. Hlbd. Ephoros-Eutychos [C. W.]. Grands
éloges. ^^ 2e livr. E. Meyer, Geschichte der Altertums I. 1, Einleitung,
Elemente der Anthropologie [G. W.]. 2^ éd. de cet ouvrage qui fait époque.
T[ W. Weber, Untersuchungen zur Geschichte des Kaisers Hadrianus[id.].
Grands éloges. 1[ L. Deubner, Kosmas und Damian, Texte u. Einleitung 35
[Id.]. Eloges. TfTh. Sinko, De Gregorii Nazianzeni laudibus Macchabaeorum
[Id.]. Instructif. Tf A. St. Pease, Notes on S' Jeromé's tractâtes on the Psalms
[Id.]. Remarques sur la langue et le style de J. ^ K. Krumbacher, Miszellen
zu Romanos [Id.]. Analyse. ^ G. Misgh, Geschichte der Autobiographie : 1,
Das Altertum [Id.]. Analyse élogieuse. ![ M. Ihm, Suetonii Tranquilli C. 40
opéra : 1. De vita Caesarum libri 8 [id.]. Éloges. ^ N. E. Griffin, Dares und
Dictys. An introd. to the study of mediaeval versions of the story of Troy
[Id.]. Résumé de cette dissertation. ^ C. Gladis, De Theniistii, Libanii,
Juliani in Constantium orationibus [Id]. Résumé. ^ R. Forster, Libanii
operarec. IV, Orat. 51-64. Excellente éd. ^fP. Le geindre, Etudes Tironiennes. 4.'"
Comm. sur la 6« Egl. de Virgile, tiré d'un ms. de Chartres, etc. Analyse.
^ Fetschrift zur 49. Versammlung deutscher Philologen und Schulmànner
in Basel im I. liiol. Résumé. T|^ 3^ livr. J. Geffcken, Sokrates und das
alte Christentum [C. W.]. Conférence intéressante. Tf E. Schwarz, Eusebius
Kirchengeschichte [ ]. Ed. min : Éloges. ^ G. Mau, Die Religionsphilo- '""
Sophie Kaiser Julians in seinen Reden auf Kônig Helios und die Gôtter-
mutter. Mit einer Uebersetzung der beiden Reden [C. W.]. Rend un réel
service. ^ F. Cavallera, Saint Athanase [G. A.]. Sera utile. U M. Pet-
70 1907. — ALLEMAGNE.
SCHENIG, S. Aur. Augustini scripta contra Donatistas I, Psalmus contra
partem Donati, contra epistulam Parmeniani libri très, de baptismo libri
septem rec. [W.]- Mention. ^B. Dombart, Zur Textgeschichte der Civitas
Dei Augustins seit dem Entstehen der ersten Drucke [W.]- Œuvre posthume
5 d'un excellent philologue. T| A. Souter, Ps. Augustini Quaest. Veteris et novi
Testamenti lil [W.]. Appréc. favorable. T| G. Grxjtzmacher, Hieronymus
3. [Weymann]. Cette 3® partie termine cette biographie complète et méri-
toire. Tl H UsENER, Der hl. Tychon [W.]. Dernier ouvrage de Usener. Éloges.
^ W. Weyh. Die Akrostichis in der byzant. Kanonesdichtung. Mention.
10 ^ E. Drerup ['Ilpcûoou] TT. TToXtTeia;. Ein politisches Pamphlet aus Athen
404 f. Chr. Montre que cet écrit a été attribué à tort à Hérode Atticus
(101-177) et qu'il émane de l'entourage de Théramène. Tj L. Hasenclever,
Ueber Lukians Nigrinos. Cette satire contre Rome a dû être remaniée.
^ J. Cornu, Zwei Beitràge zur latein. Metrik. Mention. ^ G. -M. Dreves.
15 Hymnologische Studien zu Venantius Fortunatus und Rabanus Maurus.
Résumé. ^ R. Forrer, Reallexicon der praehitorischen, klassischen und
friihchristl. AltertUmer [Pelka]. A droit à notre reconnaissance. Serait un
manuel encore plus utile si l'auteur s'était adjoint des spécialistes. \\ L. v.
Sybel, Christl. Antike 1. Einleitendes. Katakomben [id]. Appréc. favorable.
20 H Th. MoMMSEN, Gesammelte Schriften; V, Historische Schriften 2 [W ].
Analyse. ^^ 4® livr. G. Schwamboin, Kirchengeschichte in Qucllen und
Texten : 7, Altertum und Mittelalter [Guggenberger]. Appréc. favorable;
quelques lacunes. ^5f Cette revue donne en plus le titre de nombreux
ouvrages parus en 1908, qu'elle se contente de mentionner ou qu'elle fait
26 suivre d'une simple analyse sans appréc. personnelle. A. S.
Historische Zeitschrift, 3^ série. Vol. IV. 2« livr. P. Wendland,
Die hellenist.-rôm. Kultur in ihren Beziehungen zu Judentum und Chris-
<cntum[Holtzmann]. Sera accueilli de tous avec satisfaction. ^ W.-G. Hol-
mes, The âge of Justinian and Theodora, a history of the seeth century a. D. II
30 [F. H.]. Des réserves. ^ K. Guterbock, Byzanz und Persien in ihrer di-
plomatisch-vôlkerrechtlichen Beziehungen im Zeitalter Justinians [id]. Ana-
lyse de cette étude sur le droit international sous Justinien. T[ P. Goeszler,
Das rôm. Rottweil [ ]. Tentative intéressante de tenir le grand public au
courant des résultats des fouilles faites à Rottweil en 1906. Éloges. îf M. Her-
35 MANN, Die Latinitàt Widukinds von Korwey [ ]. Intéressante contribution
sur le latin du moyen âge. ^^3^ livr., F. Thureau-Dangin, Z)iesMmerjscAe«
und akkadischen Kônigsinschriften [Jensen]. Grands' éloges. T[ W. Erbt,
Die Hebrâer, Kanaan im Zeitalter der hebràischen Wanderung und he-
bràischer Staatengrundungen [Béer]. Appréc. très favorable. ^ M. Sdralck,
40 Kirchengeschichtliche Abhandlungen, vol. 3-5 [Haupl]. Analyse. Cité ici à
cause d'une étude de Wittig sur le juif Isaac dont les ouvrages ont été
attribués jusqu'ici à Ambroise et à Hilaire.
. ^Tf Vol. V. V^ livr., Der rôm. Limes in Oesterreich H. 7 u. 8 [Ritterling].
Analyse élogieuse. ^ Festschrift zur 49 Versammlung D. Philologen und
45 Schulmànner in Basel, 1907 [Br.]. Analyse des études de Fr. Mûnzer sur
Velleius (a de la valeur], de Fel. STAEHELiN,Ctceros Briefwechsel mit Plancus,
éloges, de K. Joël, Zur Entstehung von Platons « Staat » et de A. Kôrte.
Der Kothurn im 3 Jahrh. Intéressants. ^ Fustel de Coulanges, Der
antike Staat, trad. ail. de P. Weiss [ ]. On ne peut que souhaiter le succès
50 de cette trad. d'un ouvrage de haute valeur, malgré de grandes erreurs.
^ R. Knorr, Die verzierten Terra- Sigillatagefàsse von Rottweil. Eloges de
cette nouv. contribution à l'histoire de la céramique romaine. ^^ 2« livr.
G. de Sanctis, Storia dei Romani, la conquista del primato in Italia [Bauer].
JAHRBUCH D. K. DEUTSCHEN ARCHAEOLOGISCHEN INSTITUTS. 71
Appréc. très favorable de ce livre d'un élève de Beloch. ^ F. Smith, Die
rôm. Timokratie [Beloch]. Des réserves sur les conclusions de S. B. estime
que l'histoire rom. serait tout à fait incompréhensible, si on en éliminait
l'élément timocratique. % Ad. Blanchet, Les enceintes romaines de la
Gaule. Etudes sur l'origine d'un grand nombre de villes françaises [id]. Indis-
pensable à tous ceux qui s'occupent de la géographie, de l'histoire et de la
civilisation de l'ancienne Gaule. T[ E. H. Oliver, Roman Economie con-
ditions to the close of the Republic [Beloch]. Des réserves. ^ F. Staehelin,
Geschichte der kleinasiatischen Galater [Niese]. Nouv. édition développée et
améliorée d'une thèse de doctorat. ^ G. Dottin, Manuel pour servir à ^°
l'étude de l'antiquité celtique [id]. Excellent guide pour aborder l'étude de
l'histoire des Celtes. ^ E. Seyler, Der Rômerforschung Irrtiimer in der
Alisofrage [ ]. Appréc. très sévère. ^^ 3^ livr. O. Hoffmann, Die Make-
donen, ihre Sprache und ihr Volkstum [Beloch]. Doit être lu par tous ceux
qui s'occupent d'histoire grecque et, en général, d'histoire ancienne. Tf Ed. ^^
Meyer, Aegyptcn zur Zeit der Pi/ramidenerbauer [Spiegelberg]. Eloges de
cette conférence donnée à la Deutscher Orient-Geseltech. ]f Th. Klette,
Die Christenkatastrophe unter Nero [ ]. Étudiée à nouveau d'après les
sources, surtout Tac. Ann. XV, 44. Grands éloges.
^^ Vol. VI, 1^ livr. T. R. Holmes, Ancient Rrilain and the invasions ^
of J. Caesar [A. Bauer]. Très approfondi. T[ W. Soltau, Das Fortleben des
Heidentums in der altchristl. Kirche [Lietzmann]. Ouvrage de polémique;
en général conforme aux conclusions de la critique contemporaine. ^ G. Fer-
RERO, Grosse und Niedergang Roms, I. u. 2 Bd. Trad. ail. de M. Pannwitz,
[B. Niese]. Pas grande valeur scientifique, mais contient des remarques ^
intéressantes et éveillera l'intérêt du grand public pour cette période
de l'histoire. ^ E. Reich, Atlas Antiquus [Neumann]. Concerne plutôt les
guerres de la période hellénistique et romaine. ^ G. Wolff, Die Rômer-
stadt Nida bei Heddernheim und ihre Vorgeschichte [ ]. Conférences claires
et instructives. A. S. ^
Jahrbuch des k àeutschen archaeologischen Instituts. Vol. 23
(1908) l^r livr. Der Hippodrom von Konstantinopel zur Zeit Suleimans d.
Gr. [Th. Wiegand]. Description (2 fig.) d'un croquis dessiné par Pieter Koeck
d'Alost (1552-1550) sui lequel on voit l'hippodrome de Constantinople ; il
date d'après 1526 et lait partie d'un recueil de gravures sur bois très rares ^^
dont Rembrandt possédait un exemplaire. Le croquis, où l'on voit dans le fond
l'hippodrome représente une procession de musiciens turcs sur les hauteurs de
Kassimpascha près la Corne d'Or. Comme l'artiste a représenté entre autres
la mosquée de Selim I bâtie en 1520, cela permet de dater le croquis du
règne de Suleiman le Grand. Examen détaillé. ^ Nachlese in Athen [L. *^
Potersen]. 1. flûpyoç et NixT,<;vaôi;. Il y avait désaccord entre Bohn Wol-
ters et Kôster sur la date de ces deux constructions. P. montre que la iriipyoç
ot les Propylées ont été construites à la même époque; 2. Artemis-Hekate,
Hermès, Charités. Comment il faut entrndre le passage où Pausanias (1,22,4)
parle de ces trois statues et où il faut les placer à l'entrée de l'Acropole ; *5
comment il faut se repiésenter Artemis-Hekate d'après Pausanias àyaX-
[j.cLTx 'ExàT'/]; Tpt'a... 7:po(7£/(>[X£va àXXyjXot; (II 30, 2), la colonne devait
représenter la déesse, et deux jeunes filles, ses suivantes, s'en détachaient
en relief; 3. La Chalcothèque : il faut conclure de Paus. 1,24,3, qu'il y avait
sur l'Acropole un temple d'Athena Ergane qu'il faut placer près de la Chai- ^o
cothèque au sud de l'Acropole à l'ouest du Parthénon; 4. Le théâtre de
Dionysos: montrecontrairement à l'opinion de Dôrpfeld que le proscenium
avec sa colonnade de pierre appartient au théâtre de Lycurgue et non au
72 1908. — ALLEMAGNE.
théâtre hellénistique. If Hellenistische Rehefgefasse aus Sudrussland.
Description des vases à rehef (fig.) de la collection Vogell, provenant du
sud de la Russie, trésors de la céramique hellénistique et heilénistico-ro-
maine : ceux qui sont étudiés ici appartiennent presque tous à la classe
^ (les vases dits mégariens et ont été trouvés à Olbia. 37 n°s. Technique inté-
l'essante. If^ 2^ livr. Môrserkeulen und pila muralia (1 pi.) [G. Kropatschek].
On a trouvé dans les fouilles du camp romain d'Oberaden près Liinen sur
la Lippe des traits en bois au nombre de plus de 300, dont la longueur est
de 1™50 à 2™ et qui sont appointis des deux bouts et amincis dans le
10 milieu; les uns sont très soigneusement faits, les autres plus grossiers; ils ne
portent pas la moindre trace de métal, les meilleurs portent des inscr. qui
ne nomment pas des soldats, mais des centuries. Ce sont ces « pila muralia »
mentionnés par César B. G. V.-40, 6; VII, 82, 11. Tacite Ann. IV, 51. Curt.
Ruf. VIH, 38, et dont on ne savait que le nom et pas la forme; il faut les
15 distinguer des pila en fer de l'armée rom. Armes terribles ressemblant à des
pilons, elles donnaient la mort du haut des tours ou des murs, mais ne ser-
vaient pas en bataille rangée. Origine du pilum en fer romain, comment on
passa peu à peu du pilon en bois au pilum en fer, transformation du pilum
de fer, ce qu'il était à l'origine; pointe du pilum. ^ Zum Diskoswurf [E.
20 Pernice]. Montre d'après les vases peints qu'on traçait autour du pied du
discobole un cercle, qu'il ne devait pas dépasser; c'est ce qu'on appelait
la balbis (y) ^aXêiç, Philostrate 1, 24). ^ Nike in den Parthenongiebeln
[B. Sauer]. Réfute les conclusions de C. Smith < Journ of Hell. Stud. 1907
cf. R. d. R. 32, 246, 53>, et montre qu'il est impossible d'admettre une
25 Nike planant au miheu du fronton est du Parthénon et que c'est très invrai-
semblable pour le fronton ouest. ^ Der Dreifuss « aus dem Isistempel »
in Pompeji [E. Pernice]. Ce trépied en bronze qui se trouve au musée de
Naples est un pastiche, la corbeille supérieure ornée de fleurs a été rappor-
tée; il servait à l'origine de support à une table à manger. ^ Nach tragliches
30 7,ur Buchrolle in der Kunst[Th. Birt]. Réponse à l'art, de E. Pfuh] <Jahrb.
22, p. 113 sqq cf. R. d. R. 32, 65, 8 sqq > « Zur Darstellung von Buchrollen
auf Grabreliefs » que B. considère comme erroné et ne faisant pas faire
un pas à la question. Il le suit pas à pas et réfute ses conclusions. Tf^ 3^ hvr.
Die Marsyasgruppe des Myron [B. Sauer]. 1. Le groupe de Marsyas de l'Acro-
36 pôle d'Athènes. Après une étude minutieuse des monuments anciens (9 fig.
2 pi.), S. conclut qu'il est très vraisemblable, comme on l'a cru jusqu'ici,
que nous avons dans une monnaie d'Athènes datant du règne d'Hadrien,
dont nous avons plusieurs exemplaires de deux frappes différentes, la re-
production relativement très fidèle de ce groupe dont l'oenochoé du musée
*o de Berlin et le bas-rehef de l'ancienne collection Finlay ne sont que des
rérniniscences libres. Le groupe que mentionne Pausanias (5,24,1) sans donner
le nom de l'auteur doit donc être celui que représente cette monnaie. 2. Le
groupe de Marsyas de Myron. S. étudie le style de Myron et après une com-
paraison très serrée de la tête d'Athena de la monnaie d'Hadrien avec celle
45 du Discobole, conclut avec Brunn, que le Marsyas-Silène de l'EsquiHn
(auj. du musée du Latran) faisait bien partie du groupe de l'Acropole et que
ce groupe était l'œuvre de Myron. ^ Lysipps Alexander mit der Lanze
[H Thiersch]. L'auteur du superbe médaillon en or d'Aboukir représentant
le buste d'Alexandre vu de face avec son bouclier et sa lance n'est autre
50 que Lysippe. ^ Klazomenischer Tonsarg im Antiquarium der k. Museen
zu Berlin [R. Zahn]. Description détaillée (fig.) de ce sarcophage en terre
et de son'ornementation; on y voit entre autres un groupe au centre duquel
est Athena avec quatre paires d'ailes, à dr. et à g. un guerrier armé debout
JAHRBUCH D. K. DEUTSCHEN ARCHAEOLOGISCHEN INSTITUTS. 73
près de son cheval en marche précédé d'un chien; ce sont les Dioscures.
Comparaison avec d'autres sarcophages. ^1[ 4« livr. Morserkeulen und Pila
muralia [G. Kropatschek]. Détails complémentaires à l'art, paru dans le
n" 2 <cf. supra> I, Les bois de Oberaden ne sont pas l'arme gauloise
(' verrutum » dont parle César; ils sont appointis des deux bouts pour main- ^
tenir l'équilibre ; utilité des armes d? bois; 2, Autres spécimens de ces
pilons trouvés en 1908 près Niedenstein (Hesse). 1^ Homerische Bêcher
mit Illustrationen zu Euripidés Phoinissen [C. Robert]. Description de
trois vases peints, provenant de Béotie, et qui se trouvent le premier
au Br. Muséum, le second au Musée de Halle et le troisième dont il ne reste lo
qu'un fragment à Athènes. On y voit représentées des scènes tirées des
Phéniciennes d'Euripide (fig.)et empruntées probablementàunms. à figures
d'Euripide du iii^ s.; R. les rapproche du texte et montie comment elles
s'y adaptent. ^ Zu Polyklet [G. Lippold]. A la suite de Furtwàngler et de
Studniczka, L. montre quelle importance présente, pour la connaissance 15
de l'œuvre de Polyclète, l'étude du développement de ses types qui permet
de reconnaître ou de classer les répliques d'un original. ^ Dia Aegyptisch-
Mykenischen Prunkgefàsse [A. Jolies]. On voit représenté dans la peinture
murale Egyptienne toute une série de vases superbes d'apparat en argent
et en or, dont on n'a pas jusqu'ici retrouvé un seul original en Egypte. On 20
les a jugés de différentes manières d'après ces représentations, tandis qu'on
ne sait pas encore comment ils étaient en réahté; J. se propose de le recher-
cher dans cet art. de 42 p. (50 fig.). Pour cela, il n'examine pas seulement
les différentes hypothèses probables que permettent les peintures de l'an-
cienne Egypte, mais il les compare avec des vases tout pareils en métallo
précieux trouvés dans les tombes mycéniennes de la Grèce et des
îles; il retrouve certaines formes de vases jusque dans la civilisation
préhistorique et poursuit leur développement jusqu'à l'époque classique.
^^ Chaque livr. de cette revue contient en outre un supplément sous
le titre de Archaeologischer Anzeiger. Livr. 1. Die neueren Ausgrabungen in 8°
Palâstina [H. Thiersch]. Dans ce 3^ art., T. donne le résultat des fouilles
entreprises en Palestine par le « Palestine Exploration Fund » fondé à Lon-
dres en 1865 : (fig.) à Tell el-Hesy (Lâchés) retrouvé les restes de plusieurs villes
qui se sont succédé à cet endroit. ^ZurDelphischen Péri 9gese[E. Petersen],
Approuve en quelques lignes la tentative de Trendelenburg( Die Aufgangs' 35
strecke dar Heiligen Strasse in Delphi) de mettra d'accord les monuments
de l'entrée du sanctuaire de Delphes avec Pausanias. ^ Zum Apollo Stroga-
noff [id]. Passage d'une lettre de Ritschl à W. Henzen du 13 mai 1863, re-
latif à l'Apollon Stroganoff. ^f Livr. 2. Archâologische Fundeim J. 1907. Trou-
vailles archéologiques en Turquie, Asie Mineure, Crète, Grèc«, Italie, Rus- *o
sie méridionale, Egypte, Afrique septentrionale, Espagne et Portugal, France,
Belgique, Allemagne, Suisse, Autriche, Hongrie. Rapport de 208 p. (fig.)
impossible à analyser. Tf^f Livr. 3. Myrons Gruppe der Athena und des Mar-
syas [J. Sieveking]. Description avec pi. de la restitution de Furtwàngler.
If Die neueren Ausgrabungen in Palâstina [H. Thiersch]. Suite <cf supra > *&
Résultats des fouilles à Tell Zakaiija (6 fig.); Tell es-Safi (4 fig.); Tell ed-
Dschudeide (3 fig.) ; Tell Sandahanna (6 fig.). Nombreux objets. T[ Acquisition
du Louvre en 1908, du B. Muséum, de l'Ashmolean Muséum à Oxford, du
Muséum of fine Arts à Boston. ^^ Livr. 4. Ausgrabungen in Numantia
[A. Schulten]. Détails sur la campagne de fouilles du 13 avril au l^r juin. ^"^
Fouilles au camp de Castellejo : certitude qu'il y avait sur la colline trois
camps différents, dont l'un, le plus récent, doit être le quartier général de
Scipion; description de ces trois camps, celui de Scipion (134-133 av. J.-C),
74 1908. — ALLEMAGNE.
celui construit en grès qui est peut-être le camp de MarcelJus 152-157 ; celui
de Pompée (141-139) : fondations et constructions diverses mises au jour.
^^ Cette partie du Jahrb. contient en outre le c r. détaillé des séances de
l'Arch. Gesellsch. de Berlin (1907-1908); des courts bulletins de l'Inst. arch.
B allemand et la liste des ouvrages et art. de revues traitant d'archéologie
parus en 1908 en Allemagne et à l'étranger. Xn.
Jahresberichte des philologischen Vereins zu Berlin, 1908
1 Les Lettres de Cicéron [Th. Schiche]. A. Editions. R. Y. Tyrrell-
L. Cl. Purser, Thp Corrcspondence of M. Tullius Cicero. Eloge d; cette
1" 3^ éd. du 1" volume (89 lettrr-s); texte \q plut» souvent d'accord avec celui
de Millier. ^ B. Articles et mémoires. C. Bardt, Ad Attimm VIII 9.
Rapproche cette lettre (dont la première moitié est de la fin de mars, la
seconde du 25 février 49), d'une lettre à César qti est du 18-19 mars 49
^ M. Bonnet, Sur quelques paseo.^^s des leitr^js de Cicéron à Atticus (Rev.
15 d^Phil. 1906) Examen critique de 6 passages (IX, 10, 7; XII, 3,1, XII, 1,1;
XII, 18, 1; XIT, 40, 2; XII, 45, 2). t L. Gurlitt, Cicero ad Au. XIII 2 a,
XII o a (Eerl. phil. WS. 1904). Lire : Sicuti de Avio et qu ae bene nossem
de Avio (Avio peut être pour Aulo). ^ Id., Cic. adQii. fr. III 9, 9 (Ibid. 1906).
Lire : pri die nonas au lieu de Porcia non, correction douteuse. ^ Id.,
20 AJei.and'ir Ephesiiis in Cireros U-tcil (ibid.). Lire dans A IT 20, 6: poeta
ineptu?, sedtamenicitnonnihtietestnoninut.lis. T[J. J. Hart-
mann, De a6sMrrf^?sImo5fuorfam7wo(i in Cireronis legitur vilio (Mnemos. 1904).
Veut lire dans Ep. ï 1,2 ; Marcellinum tibi esse iratum scribis.
Mieux vaut : M. <non> t.. e. i. scia. ^ J. C. Jones (Archiv. f. lat. Lex. u. Gr.
25 1 906). Dans 5 passages de Cic. on trouve simul et — simu* ac. T[ M. Kapelle,
Dt: epistulis a M. Tullio Circrone anno a Chr. n. LIV scriptis. Commentaire
détaillé de quelques lettres h Qi.intus tt des 5 prem.ièrps lettres à Trébatius :
analyse critique, ^f O. Morgenstern, Cicero und die Sténographie (Archiv
f. Sten. 1905); P. Mitzschke-W Weinberger, Zu Ciceros Awdruek 8tà
30 (nri[ji.£Î(ov (ibid.i; F. Preisigke, Das <jTi[xeïov (ibid.). Dans les2 passage.'? visés
(A. XIII 25,3 et 30,2), il s'agit d'insinuations, d'indications, etnond abré-
viations sténographiques, comme W. l'a fort bien montré. ^ L. C. Purser,
Notes on Cicero ad Atticum. II and III (Hermath. 1903). Etude critique
d'une dizaine de pas.-ages; interprétation ou correction. ^ J. S. REir), Notr-s
35 on Cicero ad Alticum. XV, XVI, I, IL '(Ibid., 190--3-4 5). Examen d'une
quarantaine de passages; leçons nouvehes. ^ Th. Schiche, Zu Ciceros
Briejen. Commentaire détaillé de qqs, lettres des années 46 et 45, où Cic.
parle de ses travaux littéraires. Discission de plusieurs points II Th SrNxo,
Coniectanca (Wien. St. 1903). Lire dans Ep. VII 12, 2 : quis enim est <vir
40 bonus> qui. ^ W. Sternkopf, Untersuchunsen zu den Briejen Ciceros ad
Quintum jratrem II /, 6 (Herm. 1904). Interprétation et correction de
plusieurs passages. If lu , Die Blàitervtrseizung im 4. Bûche der Briefe ad-
Atticum ;ibid. 1905). Confirme l'ordre adopté par Mommsen. Analyse et
discussion. 1[ Id., Zu Cicero adfamiliares XI 6 (ibid.). Conteste à tort l'ordre
4j assigné à cette lettre par le ip. (JB. 1904); elle doit bien être :'eportée après
la 1^. Longue discussion. ^ J.Ztehen, Ornamenta YU[jLva(TKj687). Etude sur
ces dessins et ornements, dont il est question dans les première.^ lettres
à Atticuû.
2. Tite-Live [H. J. Mûller] A. Editions.. W. Weissenborn - H. J.
âo MiJLLER, T. Livi ah urbe condita b'bri, VIII, 2 : B. 37 u. 38. Le texte de cette
3^ édit. a été remanié et mis à jour par M., et le commentaire entièrement
relondu. Exemples. ^ A. ZrNGERLE, T. Livi ah urbe condiia lihri, VII, 5
(!ib. 45). Dernier fasc.de sa grande édition. Eloge du texte et du ccmmen-
JAHRESBERIGHTE DES PHILOLOGISCHEN VEREINS ZU BERLIN 75
taire : observations sur qqs passages. ^ B. Contributions à la critique
ot à l'interprétat'on du texte, a) Mémoires. W. Heraeus (WS.
f. Kl.Philol. 1907K Correction de plusieurs passages du liv. 44.). ^ A. Zin
GERLE, 7Mm 43. Bûche des Lw^'us. Qqs corrections paléographiques intére.s-
santes. ^ b) Contributions éparses. H. A- Sanders (The Classical s
Journa' II. 1, nr. 82). Lire dans 31, 1, 4 : quadringenti octoginta sex. ^ C.
Fragments, Sources, Langue, etc. H. Fischer-L. Traube, Neuc und
alte Fragmente des Livius. F. traite des nouveaux fragments de Bamberg,
ot T. du prétendu fragment de la vie de Jonas. T[ Marco Vatasso, Fram-
menti d'un Livio del V secoio. Pour ces iragm. de la 4^ décade sur parchemin lo
d'un ms. 10696 de la Vaticane, V. a pris pour modèle la publication d^s
fragm. de Bamberg par Traube. Eloge et détail dea vai ianteo. ^ Cari Wessely,
Livius. Codex Vindobonensis LaHnus 1o- Phototypie, et collation soignée,
de ce ms. qui serait du 6« s.^ Albert A. Howard, Valerius Antias and Livius.
Tite-Live a toujours puisé à d'autres sources, et ne s'est pas borné à repro- ^^
duire sans critique les données de Valerius Antias. ^A. Rettore, Tito livio
Patavino precursore délia decadenza délia lingua latina. Etude critique sur
la langue et la syntaxe de Tite-Live (néologismes et provincialismes, ar-
chaïsmes, héllénismes, mots et tours poétiques^. ^ B. Kaiser, Untersu-
chungen zur Gcschichte der Samniten I. Tite-Live s'est servi, outre Valerius 20
Antias, deQ. Claudius Quadrigarius, C. Licinius Macer et A. (ouL,.) Aelius
Tubero. ^ F. Luterbacher, Bedràge zu ciner kritischen Geschirhle d^s
ersten Punischen Krieges. (Phi loi. 1907). L'autorité de Polybe a été surfaite.
Polémique contre Ranke, Mommsen, Ihne, Varpse, Schermann. If O.
Y{.iQ.niZK,Beitràge zur rômischen Topographie, lll : Die Alliasrhlacht. Cherche 25
à concilier Diodore et Tite-Iàve : l'armée romaine dut être anéantie, et la
fuite sur Véies serait de pure invention.
3. Horace [H. RôhlJ. A. Editions et -Commentaires. Gustav
Schimmelpfeng, Die Gedichte diS Q. Horatius Flaccus. 2^ éd. améliorée;
exemples et discussion. TJ Friedrich Vollmer, Q Horatii Flacci carmina. 30
Ed. major, où V. a mis à profit ses recherches antérieures. Liste de!= leçons
nouvelles. ^ G. B. Bonnino. UArte poetica di Q. Orazio Flacco. Bonne éd.
classique : texte conservateur, commentaire grammatical. ^ V. Brugnoi.a,
Q. Horatii Flacci epistularum libri II. Bonne éd. Texte de Millier; qqs leçons
nouvelles. ^ B. Traductions. Camillo Angelini, Traduzione dette Odi edcl 35
CarmeSecolare. ^ G. Manera, Le Odi di Q. Orazio Flacco. Eloge et exemples.
7; P. Giardelli, Le Satire di Orazio. Bonne trad. en prose, f R. Thomas,
Emanuel Geibel als Ubersetzer altklassischer Dichtungen (Neue Jahrb. f. d.
Kl. Alt. 1907) Trad. inédites, d'un vif intérêt (Ep. I 14, Epod. 15, Od. II 9,
IV 10). ^ C. Bardt, Dit Sermonpn des Q. Horatius Flaccus. — K. Stadler, 40
Horaz' lambcn und Sermonendichtung: Eloge, remarques et exemples. If
C. Ar ticles et mémoires. E. Menozzi, La composiziontstroficadel carmen
saeculare. (St. ital. di filol. class. 1905) 6 tirades et une strophe de conclusion ;
c'est une distribution analogue à celle proposée par Christ pour Odes I 12.
If Johann Endt, Die Giossen des Vaticanus Latinus 5237. RésvUats pré- 45
cieux. ^M. Manitius, Scholienzu Horaz (Phil. 1905). Scholies du Monacensis
1/i498 pourî'Ars poetica 145-473. ^f J. Oeri, Oberrheinisches bei Horaz
(Phil. 1906). Intéressant, mais hypothétique. IfE. F. KKkvs¥.,Zu Horaz Sat. I
8, 39 (Ibid.). Lire Vili js pour Iulius. ^ J. M. Stowasser, Horatii Sat. I
7, 28 (Wien. St. 1906) Proposemulsoqu epour multoqu e. ^E. Stemplin- 50
GER, Parodien zur Lyrik des Horaz. (Neue Jahrb. f. d. Kl. Alt. 1906),
Curieux article, que S. a résumé p. 24-39 de son ouvrage (Das Fortîeben
der horazischen Lyrik seit der Renaissance), If In. Wielands Verhâltnis zu
76 1908. — ALLEMAGNE.
Horaz (Euphorion 1906). Réminiscences de W. ^F. Vollmer, LexikaUschts
aus Horaz (Archiv. f. lat. Lex. u. Gr. 1906). Indecorant (Od. IV 4. 36), inaus-
picatos (Od. TU 6, 10). vagacem(Od. III 14, 19) «HP. H. Damsté. Trifolium
Horatianum (Mnem. 1906). Lire fulgiire pour frigoro (Sat. II 1, 62)
^ omissis pour mensi,s(Sat. II 4. 87), promus sit pour promissi (Ep. II
3. 45K ^ A. Cartault, Horace et Tihude (Rev. de Phil. 1906) Ingénieux,
mais discutable. ^ G. M. Hirst, Note on Horace, OdcsJII,4, .4-/0 (Cl. Rev.
1906). Appuie la conjecture limina Dauniae, à l'aide de Od I 22. Ij C. L.
Smith, On the singing of Tigcilius (Sat. I, 3, 7-8) (Ibid.) Interprétation inté-
^° ressante de summa vox et ima vox. ^ R. Kantor, Horatiana. Etude atten-
tive de 3 passages (Od. II, 1, 17-21 ; III, 11, 17-20; II 20). 1[ Otto Rôssner,
Beitràge zur Erklârung Horazischcr Oden. Bon commentaire des odes 1, 3,
4, 7, 9, 10, 14, 17, 22, 29 du livre I.*f E. Rosenberg, Zu Horaz und Cicero.
Polémique contre Mommsen, notamment à propos deOd.,111 1-6. ^ W.
^^ SiEVERS, De zeugmatis quod dicitur usu Horatiano. Travail solide et cons-
ciencieux. Tf Iwan TuRZEwiTSCH, Zur ars poetica des Horaz. Rapprochements
intéressaints avec Lucien (ttcSç Se? iaxopt'av (ruyypàçEtv. c. 23) et ad Pis. 139.
11 J. Endt, Studien zum Commentator Cruquianus. Montre ce que la critique
de Cruquianus a d'incertain et d'arbitraire. ^ A. Patin, Der lucidus ordo des
20 Horatius. De la symétrie dans Hoiace; exemples. ^ L. Maccari, Osservazionc
ad Orazio, 2. Etude, souvent suggestive, de plusieurs passages des Epodes.
If Karl Hiemer, Zwei politische Gedichte des Horaz (Rh. Mus. 1907). Inter-
prétation vraisemblable deOd. I. 12 et Od. I 2.^ J. W. Beck, Eine ver-
kannte Ode des Horaz • " Donarem paieras. ■- (Ibid.) Nouveau sens donné aux
26 V. 13 sqq. ^ F. Friedensburg, Eine merkwûrdige Horazreliquie (Neue
Jahrb. f. d. Kl. Alt 1907). Signale, dans un ms de Breslau du 13^ s., une
citation d'Horace : Mors equo pede puisât pauperum cavernas quam turres
potentum. ^ R Thiele, Augustus und i/oraz. Etude attachante sur Od.
I 12, III 1-6, IV 4, IV 6, IV 14, IV 15; Carm. saec; Ep. II, 1. Observations.
80 ^ P. Lejay, Notes sur Horace (Rev. de Phil. 1907). Examen des construc-
tions : laborare ab (Satl,4,26\ doceri-fin fm. (Sat. II, 4, 19).1|W. Leaf,
Horace Carm. IV, 11 (Cl. Rev. 1907). Contestable. If D. J. Richardson,
Horace^ s Alcaic Strophe. Ingénieux; analyse. 1| Friedrich A. Blanck, Zu
//omz (WS.f. Kl. Phil. 19071 Conjecture pour Od. III, 9,17 sqq. Di.«cussion.
36 ^ J. J. Hartman,^^ Horatii Ep. 1 16, 51 (Mnem. 1907). Voudrait lire sus-
pensos pour suspectos; est-ce bien nécpssaire?1[ Gaetano Curcio, Com-
menti medio-evali ad Orazio. Un manoscritto Vaticano di schoii Pseudo- Acro-
niani (Riv. di filol. 1907). Intéressant.^ P. Corssen, Zur Erklârung der
Rômeroden des Horaz (Neue Jahrb. f. d. Kl. Alt. 1907). Solide et suggestif,
*^ discussion de qqs points. ^ H. Rôhl, Zu Hor. Epod. 1, 20 sqq.Vne virgule
après timet éclaire le sens du passage et notamment d'assidens.
T[N.Wecklein, Vindiciaezur ars poetica des Horaz. (Phi\ 1907.) Propose une
division des matières différente de celle adoptée par Norden.^ J. Sauneg,
Zu Hor. III 50, 2 (Phil. 1907) Situ s (cf. d-qx-r^) aurait le sens de tombe :
''^ douteux. ^ Jos. Baranek, Bemerkungen zu Stdlen der SchullektUre. Rappro-
chements, parfois aventureux, de Od. III 24 avec le Prom.éthée d'Eschyle.
^ Friedrich VON Velsen, Zu Horaz Scrm. II. I. 86 (Rh. Mus. 1908). Inter-
prétation de tabulae et solvere. ^ Victor Giraud, Les idées morales
d^Horacc, 2^ éd. Eloge et citations. If Karl Prodinger, Zu Horazcns Ode I o
50 (Wien. St. 1907). Discutable.
4. V'Pgile. [P. Deutickel A. Ouvx-ages généraux. U. v.Wilamowitz-
Moellendorff- Fr. Léo, Die griech. und latcin. Literatur und Sprache.
Jugements pénétrants sur Virgile. Tf E. Norden, De vitis vergilianis (Rh.
JAHRESBERICHTE DES PHILOLOGISCHEN "^EREINS ZU BERLIN. 77
Mus. 1906). Etude critique sur les vies de Donat, Servius et Probus ^ R.
Sabbadini. Le biografie di Vergilio antiche meditvali umanistiche (St. d.
filol. cl. 1907). Die Ciris in den çergilischen Biographien (Rh. Mi s. 1907).
D'un vif intérêt. Tf F. Skutsch, Gallus und Vergil (WS. f. Kl. Phil. 1907).
Fr. Léo, Nochmals die Ciris und Vergil. (Herm. 1907.) Analyse détaillée, s
discussion, éloge. \ S. Sudhaus, Die Ciris und dus rômische Epyllion (Ibid.)
Le Ciris est imité de plusieurs modèles; exemples et remarques. ^ G. NÉ-
METHY, Zur Cirisfrage (Rh. Mus. 1907). Le Ciris serait un pastiche voulu,
comme le Culex, ainsi que Ribbeck l'a démontré. T| Paul Jahn, Vergil und
die Ciris (Ibid. 1908). Le Ciris doit être laissé à Virgile : analyse et discussion, lo
^ B. Les Eglogu es et les Géorgiq lies. R. Sabbadini (La Cultura 26,
1907). Interprétation de la l''". ^ J. Lv^xK,Verisimilium rfecas. Lire dans
B. 1, 61: Ambarrum (= Ambarrorum) pour amborum. f Fr. LEo,Z)as
Schlussgedicht des erstcn Bûches des Properz. A propos d'une construction
commune à Properce (Lucrèce, Horace) et Virgile, Bue. 3, 109 (cf. A. IV 180 is
et VIII 82). ^K UiEM^R, Die Bômeroden des Horaz. Rapprochements entre
Hor. III 3, 37 sqq et la 4^ Eglogue. ^ Fr. Vollmer, Zu Vergils sechster
^/fZoge(Rh. Mus. 1906). Examen de qqs difficultés. If P. H. D. (Mnem. 1907).
Lire dans B. 6, 21 : rubenti pour videnti . T[ J. Vahlen. Etude critique
de la Bue. 8. ^ O. Hense (Rh. Mus. 1906). Remarques sur G. I 56. If Paul 20
Jahn, .4ms Vergils Dichlcrwerkstdtte : Georgica III 49-469, IV 281-558
(Rh. Mus 1905. Berl, phil. WS. 1906). Conclusion de son beau travail sur
les poèmes champêtres de Virgile. Analyse détaillée. If L. Havet (Rev. de
Phil. 1906). Lire dans G. III 257 :aequepour lepremier[de.sdeuxatque.
II G. FuNAiOLi (Archiv f. lat. Lex. u. Gr. 1904). Dans G. III 343, tantum 2^
campi est un locatif.^ M. Manitius, Handschriftlichcs zu Vergil (Phil. 1904).
Le ms de Dresde A 118 (du 10*" ou 11® s.) contient des fragm. des Bucol.,
du ch. I desGéorg. et du début du ch. II; letexte est d'accord avec y^c. ^i
C. Editions. Picturae ornamentaconiplurascripturaespeciminacod. Vaticani
5867 qui codex Vergilii Romanus audit pholotypice expressa. Publication 3o
remarquable; le l®"" vol. contenait le ms. F, ce 2® vol. est consacré à R. Des-
cription et remarques. If Th. Ladewig-C. Schaper, Vergils Gedichte, I :
Bukolika und Georgika, 8 Aufl. Le rp., auteur de cette 8^ éd., a gardé le texte
de Ladewig, sauf qqs retouches; ma's il a remanié l'introd.; abrégé les
remarques, et complètement refondu l'appendice. ^ R. Sabbadini, P. Ver- 35
gili Maronis Aeneis, libri VII, VIII, IX. Texte puisé aux meilleures
sources; notes en général précises, commentaire sobre, introd. savante.
Observations. ^ D. Articles et mémoires. G. Koch, Zur vergleichenden
Bchandlung von Àneis I 475-222 und Odyssée X 155-486. Etude lumineuse
et fort utile; analyse. Tf W. H. Kirk, Studies in the first book of the Aeneid, «o
(Amer, journ. of Phil. 1907). Examen de qqs difficultés.^ R. Engelmann
Illustrationen zu Vergil (Berl. phil. WS. 1906). Etude sur l'épisode de
Laocoon. ^f H. Schickinger, Zur Erklàrung von Vergils Àneis II 554-558
(Wien. St. 1906). Ni tout à fait clair, ni tout à fait neuf. If Fr. Paetzolt,
Adnotationes criticae ad Lucianum imprimis pertinentes. Lire dans A. II 557 : **
limine pour li tore, et changer corpus et truncus; dans A. VII 131 : régis
pour gentis, ^J.J. Hartmann, De Aeneidos loco, ubi Aeneas Helenac
mortem minatur (Mnem. 1905). Le passage A. II 567-588 est authentique.
^ Carlo Pascal (Boll. di filol. cl. 1907). Le patriae arae de A. III 332 pro-
viendrait d'une méprise de Virg., qui aurait mal transcrit d'une source in- 5o
connue une expression telle que ïtv. pw[xoù(; Harptouç (cf. HaToiou 'AtiôXXwvoç)
^ Norman Wentworth de With, The Dido Episode in the Aeneid ofVir-
gil. Dissertation solide; témérités et longueurs. ^J. LiNDENTHAL,/sr rfas V.
78 1908. — ALLEMAGNE.
Buch der Àneis nach dem VI. geschrieben? Contrairement à l'opinion reçue
depuis Conrad, L.pensequelech. V(endehorsdfcsjeux) était terminé, quand
le e^fut commencé. Discussion. ^Salomon Reinach, "Awpoi^tatoOâvaTot
(Archiv L Relig. 1906). Commente A. VI 426 sqq. If Id., Cultes, Mythse
^ et Relisiions, II. Interprétation de A. VI 743. ^ Walther Volkmann, Unter-
suchungen zu Vergil, Horaz und Cicern, A propos de la description du bou-
cliei. ^ Th. Thibaut, Interprétation des Vers 2o à 32 du IX^ Livre de V Enéide
(Musée belge 1907). Etude minutieuse. ^ Wilhelm Schuhardt, Die Gleich-
nisse in Vergils Àneis. Intéressant. ^ T. Pluss, Z)as Gleichnis in erzàh-
^^ lender Dichtung. Etude ingénieuse (c^ R. M. Meyer sur le même sujet, dans
les N. Jahrb. 1908). E. La langue et 1: style. Johann Zwicker,
De vocabulis et rébus gallicis sivetranspadanisapud Vergiliuni. D'un vif int-^rêt :
analyse détaillée et exemples. ^ G. B. Cottino, La flessione dei nomi Greci
in Virgilio. Utile; s'est proposé de rectifier les concliisions de Sniehotta
^5 (Devocumgraecarumapi,dpoetaslatinosdactylicosusu).^FeodorGLÔCKNER,
Zum Gebrauch von olli bei Virgil (Arch. f. lat. Lex. u. Gr. 190.'î).
Dans A. I 254 olli est non adverbe, mais pronom — ttj. ^ R. Sabbadini
(Riv. di filol. 1905). Dans A. I 573, la construction urbem q-iam statuo,
vestra est ne serait qu'un archaïsme, qu'on trouve dans Plante et les
20 inscr. osques ou ombriennes. ^ T. Dt;RiNG,Z>e Vergilii sermone epico capita
selecta. Analyse élogieuse. ^ Johann Endt, Der Gebrauch der Apostrophe
bei den lateinischen Epikern (Wien. St. 1905). Etude soignée sur l'apo-
strophe, plus fréquente dans Virgile que dans Homère.^ F, Appendice.
Fr. Woi.LMER, Die kleineren Gedichte Vergils (Sitz-ber. d. K. B. Akad. d.
26 Wiss. zu Mûnchen 1907). Conclut avec Jahn à l'authenticité; s'occupe
surtout du Ciris. ^ R. Ellis, Appendix Vergiliana. Apparat très nourn;
réserves de Skutsch (DLZ-1907) et de Vollmer (Berl. phil. WS. 1907).
^ Paul Wessner, Aemilius Asp''r. L'appendice de cet ouvrage traite de
40 fragm. du commentaire d'Asper sur Virgile, % H. Georgii, Tiberi Claudi
^^ Donati... interpretationes Vergilianae, I, II: Aeneidoslibri I-VI, VII-XII..
Eloge de cette éd. critique; plan développé et observations sur plusieurs
points, f Ed. Wolfflin, Aus dem Latein des Vergilerklàrers Donat (Arch.
f. lat. Lex. u. Gr. 1907). Traite des étymologies et des mots favoris de Donat.
^ J. M. Stowasser (Wien. St. 1907). Remarques sur 57 glossae vergilianae
'"* du Corpi;s glossariorum lat.
5. Discours de Cicéron. [F. Luterbacher]. Th. Zielinski, Textkritik
und Rhythmusgesetze in Ciceros Redcn. (Phil. 1906.) D'un vif intérêt; analyse.
^ P. Faulmûller, l'ber die rednerische Verwendung des Witzes und der
Satire bei Cicero. Etude curieuse et bien conduite; plan développé, ^f W.
*^ Oetling, Philologisch-juristischer Kommentar zu Ciceros Rede fUr P.Quinc-
tius. Beaucoup de remarques excellentes mais aurait besoin d'un rema-
niement complet; peu de choses utiles dans le commentaire juridique.
Discussion de nombreux passages. ^^ J . C.l<iicoi,, M. TulliCiceronis pro Sexto
Roscio Amerino oratio. Excellente introd., texte et commentaire soignés.
45 ^ R. Preiswerk, Griechische Gemeinplàtze in Ciceros Reden. Intéressant;
exemples. ^ Théophil Hubner, De Ciceronis oratione pro Q. Roscio comoedo
quaestiones rhetoricae. Analyse favorable. ^ Wilhelm Sternkopf, Gedan-
kengang und Glicderung der Divinatio in Q. Caecilium. Ce discours est digne
en effet d'être pris poiir modèle de réloqi;ence cicéronienne; plan et expo-
w sition détaillée. ^ W. Peterson, M. Tulli Ciceronis orationes. Divinatio in
Q. Caecilium. In C Verrem. Bonne éd. critique, texte souvent difîérent de
celui de Miiller. Pour les 3 premiers discours, D est la meilleure source, poul-
ie 4e C fait autorité; les 6^ et 7^ (Verrines II, 4 et 5) reposent sur le Paris.
JAHRESBERICHTE DES PHILOLOGISCHEN VEREINS ZU BERLIN. 79
7774. ^ H. NoHL, Die ïjbcrlieferung der Pompeiana (Berl. phil. WS. 1906).
L'Erfurtensis E est la meilleure source, puis vient le Tegernseensis T.
Exemples et discussion, ^f P. Fossataro-T. Tentori, Marco Tullio Cicé-
rone, Le orazione contro Catilina. Beaucoup de soin; texte, introd. et com-
mentaire loués et bien au courant. ^ W. Sternkopf, Dt> Okonomie der Rede ^
Cicerosfûr den Dichter Archias. ( Hermès 1907 ). Bon ; plan détaillé. C'est la meil-
leure analyse qu'on ait faite de ce discours. ^ Fr. Richter-A. Eberhard,
Ciceros Rede fUr T. Annius Milo. 5^ éd. amendée par Nohl : apparat quintuplé
mais encore incomplet; commentaire et introd. remaniés. ^ W. Y. Fausset,
Cicero, Orationes Caesarianae, pro Marcello, pro Ligario. pro rege Dewtaro, 2^ ^
Ed. Du soin; texte de Clark, commentaire de Richter. Eberhard mis à
contribution. Leçons nouvelles. ^ A. De Marchi, M. Tulli Ciceronis Pro
Ligario e Pro rege Deiotaro. Ed. aissi utiles que celles déjà publiées par le
même. De très bonnes choses dans les introd.; texte parfois fautif. Examen
de plusieurs passage?. ^ Friedr. Emlein, De locis quos ex Ciceronis orationi- ^^
bus in Instit. orat. XII libris laudavit Quintilianus. Catalogue critique tort
i.tile des passages cités par Quintilien. Analyse et remarques. ^ H. Reedef;,
De codicibus in Ciceronis orationibus Caesarianis rede aestimandis. Outre les
familles a, p, y, R. a malheureusement ignoré le Cluniacensis du 9® s.
ti-ouvé par Peterson, et qui procède de a. Discussion de plusieurs passages. 20
1[ Paul LuTZ, Quaestiones criticac in Ciceronis orationes Philippicas. Voudrait
qu'en dehors du Vaticanus H 25, qui reste la meilleure source, on utilisât
davantage les détériores D. Exemples. ^ F. Vismara, M. Tulli Ciceronis
orationes in M. Antonium Philippicae XIV. Bonne chrestomathie; texte
de Muller. Observations sur qqs passages. ^ Alb. Curtis Clark, Q. Asconii 25
Pediani orationum Ciceronis quinque cnarratio. Texte sérieusement en pro-
grès sur ceux de Kiessling et de Schôll (KS). ^ P. Hildebrandt, Scholia
in Ciceronis ovationes Bobiensia. A réuni pour la critique du texte un
matériel considérable; les conjectures restent la partie faible de l'ouvrage.
Nombreux passages discutés. 30
6. Archéologie [R. Engelmann]. A: Topographie. M. Roeder, Die
Akropolis von Athen und das Forum Romanum. Deux planches fort utiles.
\ Id., id. Texte explicatif des précédentes. ^ O. Dingeldein, Fine Ferien-
reise nach dem Goldenen Horn. Intéressant. ^ E. Ziebarth, Kulturbilder
aus griechischen Stàdten. Savant, et tout h faitVecommandable. ^ R. Thiele, 3»
Das Forum Romanum mit besonderer BeriXcksichtigung der neuesten Aus-
grabungen geschildert. 2^ éd., mise au courant, sauf pour les travaux italiens;
style plutôtlourd. ^fB.Antiqdités. Fus<e/ de Coulanges,Der antike Staat.
Bonne traduction de cet ouvrage magistral ; analyse et observation?. 1[ E.
Wagner-G. von Kobiijnski, Leitfaden der griechischen und rômischen *<>
Altertiimer. 3^ éd., retouchée par W. de cet excellent manuel classique.^
C. ScHNABEL, Die altklassischen Realien im Realgymnasien. Bonne adaptation
de l'ouvrage de Wohlrab; qqs méprises. ^T. G.Tucker, Life, in ancient
Athens. Tableau vivant des mœurs et institutions d'Athènes; illustrations
défectueuses. Tl Jos. Zehetmaier, Leichenverbrennung und Leichenbestat- *&
tung im alten Hellas nebst den verschiedenen Formen der Gràier. Problème
attachant : la crémation était bien plus rare que l'inhumation. 1[ K. Dissel,
Der Opferzug der Ara Pacis Augustae. Bon. ^ Jac. von Wageningen,
Scaenica Romana. Album Terentianum. Deux ouvrages très soignés et fort
utiles, planches et textes. ^ Th. Steinwender, Die Marschordnung des so
rômischen Heeres zur Zeit der Manipularstellung. Savant. ^ Th. Birt, Die
Buchrolle in der Kunst. Analyse favorable. ^ W. Schubart, Das Buch bei
den Griechen und Rômern. Bon; contient l'essentiel sur le sujet. ^ C. His-
80 1908. — ALLEMAGNE.
toire de l'Art. Bkvckmatsns, Wanclbilder- anliker Plastik. Planches tout
à fait recommandables. ^ Maig. Bieber, Das Drcsdner Schauspielerrelief.
Utile contribution (le cothurne, etc.). ^D. Mythologie. H.W. Stoll,
Die Sagen des klassischen Altertums. 6^ éd. heureusement remaniée par
5 H. Lamer. ^ h. W. Stoll-H. Lamer, Die Gôtter des klassischen Altertums.
8^ éd. de cet estimable ouvrage. ^ A. Michaelis, Ein J ahrhundert Kunst-
archàologischer Entdeckungen. 2^ éd., qui s'arrête à Mai 1907; vif intérêt.
7. Hérodote. [H. Kallenberg]. .1. M. Stahl, Kritischistorische Syntax
des griechischen Verbums der klassischen Zeit. Conjectures pour une quin-
10 zaine de passages d'Hérodote. 1|J. P. Mahaffy, On the numerical Symhols
used by the Greeks Historians. Ajouter oéxa après àvopi dans Her. I 72.
TfC. RvDE, In Hcrodotum (Nordisk Tid-'krift for Filologi 1907). Corrections
à Her. II 22. ^ Justin V. Pràsek, Geschichlf der Medcr und Perser bis zur
makcdonischen Erobsrung, I. Ouvrage de grand mérite; appréciation détail
16 lée. If C. F. Leumann- Haupt, Zu H-^rodot I i8ô (Klio VII, 3). E. Herz-
FEi.D, Pasargadai (Klio VIII, 1). Deux problèmes attachants, l'un chro
nologique, l'autre topographique. ^ J Wells, The Persian Friends oj
Herodotus (Journ of Hel). St. 1907). Traite des informations .qu'Hérodote
doit à Zopyre le Jeune. ^ B. Niese, Herodot Studien bcsonders zur Sparta-
20 nischen Geschichte (Herm. 1907) Analyse favorable. ^I W. Goodwin,
The Battl" of Salamis (Harward St. in cl, Phil. 1906). Reprend la thèse qu'il
a déjà exposée en 1885; ne résout pas la d'fficulté, mais en donne la solution
la plus vraisemblable. ^ Fr, Rïjhl, Herakleides von Mylasa (Rh. Mus. LXI).
TJ. Wilcken, Zu Sosylos (Herm. XLII) Pour R., à l'encontre de W., l'Ar-
26 témisium où Heraclite battit les Phéniciens serait en Carie. ^ A. B. Cook,
Hippokleides Dance. (Cl. Rev. XXI). La danse figurée sur un fragm. de
vase thébain du 5^/4^ s. a. C. et qui rappelle celle d'Hippoclide (Her. VI
129) serait une dame burlesque. Discussion. ^ L. Weniger, Fenalis (Arch.
f. Relig.-wiss. X 2). Traite des désastres subis par l'armée ennemieàDelphes.
30 (Her. VIII 37, Paus. X 23). ^ A. von Mess, Untersuchungen ûber Ephoros
(Rh. Mus. LXPi. De Ctésias, source d'Ephore, et de Diodore, à côté d'Hé-
rodote. ^ Heinrich Stein, Herodotus, 4. (Buch. VII). Texte corrigé en maints
passages; exemples. ^ Karl Hude, Herodoti histonae Tomus I. Indispen-
sable; collations nouvelles, totales ou partielles de six mss. Examen dé-
35 taillé et discussion.
8. Tacite (f xcepté la Germania) (1907-08) [Georg Andresen]. A. Edi-
tions. Geofg WissowA, Tnciti Dialogus de oratoribus etGermanij., Suetoniide
vins illustribus fragmentum. Codex Leid( nsis Perizonianus phototypice editu.;.
Publication .emarquable et tort utile pour la con.stitution du texte. T[ Karl
40 NippERDEY-Georg Andresen, P. Cornélius Tacitus, II : Ajin. XI-XVI.
Dans cette 6^ éd., A. a ajouté un index au commentaire ;la place a manqué
' pour un apparat. Nombreuses leçons et remarques nouvelles; texte du
discours de Claude complété et corrigé à l'aide du CIL. If B. Recherches
littéraires et historique.?. R. Helm, Zwei Problème des Taciteischen
(5 Dialogs (Neue Jahrb. f. d. Kl. Alt. 1908(. Le dialogue aurait été composé
en 77. Le débat entre l'éloquence et la poésia est-il indécis? ce que dit H.
sur ce point n est pas concluant. ^ Th. Grigull, D.. auctoribus a Tacito
in enarranda Divi Claudn, vitaadhibitLs. Mémoire dédié à Knoke; recherches
sur Aufidi-s BaifLS et Pline, plan et exposition. ^ N. Felictani, L'anno
50 dei quattro imptratori (Riv. di Stor. ant. XI). Polémique très vive contre
Fabia. ^ Heinrich Notre, Die Drususfeste AJiso nachden rômischen Quellen
und den Lokalforschungen. Nouveaux arguments en faveur de l'hypothèse
Ali«o —■ Oberaden ^ Em Seyler, Der Bômerforschung Irrtiimer in der
INDOGERMANISCHE FORSCHUNGEN 81
Alisofrage. La 'question est bien étudiée sous toutes ses faces. ^ E. Bartels,
Zur Varusschlacht (Westd. Ztschr. f. Gesch. u. Kunst 1907). La meilleure
source reste Velleius. ^ A. v. Domaszewskt, Kleine Beitrâge zur Kaiser-
geschichte. (Phil. 67). Traite delà guerre faite par Gorbulon en Arménie,
et de l'administration de la Judée sous Claude et Néron. ^ E. Harrisson s
(Class. Quaterly I). Rapproche H. III 45 et Ann. XII 40. La guerre Mithri-
datique mentionnée sur une épitaphe de Terracine, est celle de Didius
Gallus (Ann. XII 15). ^ N. Vulig, Petilius Cerealis (Klio VII). Son départ
serait de la fin de déc. 69 ou de janvier 70. ^ E. Theodor Klette, Dir
Christenkatastrophe unter Nero nach ihren Quellen, insbesondere nach Tac. lo
Ann. XV Ai. Concluant, malgré qqs erreurs d'interprétation. Analyse
développée. \ Philippe Fabia, Claude et Lyon (Rev. d'Hist. de Lyon, 1908).
Claude fut certainement un bienfaiteur de Lyon. Le discours que Tacite
lui.prête est une copie très embellie de celui de la tabula lugdunensis. \ Max
Kaufmann, Das Séxualleben des Kaisers Nero. Intéressant.^ C. Langue et 15
style. Ferdinand Dégel, Archaistische Bestandteile der Sprachedes Tacitus.
Etude attentive des archaïsmes de Tacite, qui complète la monographie de
Valmaggi. Discussion de qqs points. Tf Lu'gi Valmaggi, I' imprecisionc
stilistica in Tacito (R'v. di filo). 1908). Réunit et classe en cinq groupes les
divers exemples qu'il avait déjà signalés au fur et à mesure dans le com- 20
mentaire de son éd. de Tacite.^ Id., Magnetes a Sipylo Ann. II 47 (Boll. di
fil. cl. XIV). Rapproche cette expression épigraphique de deux passages des
lettres de Cicéron et de Pline l'ancien. ^ D. Critique du texte. Richard
DiENEi,, Zur Textkritik des Tariteischen Rednerdialo gs (Ztschr. f. d. ôsterr.
Gymn. 1907). Complément de ses Beitrâge parues en 1903. Discussion de 25
qqs cas. ^ R. Pichon (Rev. de Phil. 32). Conjecture dans Dial. 16 : sed
jam eodem. Mais non solum appelle plutôt sed etiam. ^ P.Fossataro,/)^
quibusdam Taciti Agricolae lectionibus emendandis et scntentiis interpretandis.
Peu de profit à tirer de ces recherches; explications parfois obscures. 1|
Einar Engstrôm, Eranos (Acta philol. Suecana VIII). Veut maintenir, dans so
Agr. 9, 16, la forme quaesiit (attestée par ET et le ms d'Enoch), bien que
quaesivit, petivit, etc. se rencontrent plus fr'équemment dans Tacite que
les tormes sans v. Cf. audiit, Agr. 42. ^F. W. SnrpLEY (Class. phil. III),
Rejette, pour Ann. 1 28, l'excellente correction de Lip-ius (claro repente caelo) 35
et propose : luna claro ore plana visa languescere, en supprimant caelo?
A. G. D.
Jahresberichte ùber die Fortschritte der klassischen Altertums-
Wissenschaft begrundet von Bursian. XXXVIP année. Tome
CXXXVII.Bericht uber dieLiteratur zur antiken Mythologie und Religions- 40
geschichte (1898-1905) [O. Gruppe]. Volume de 652 pages.
T. CXXXVIII. Auteurs grecs. ^ Critique du texte d'Homère de
1881 à 1906 [Ch. Harde.]. Inachevé en 1908.
T. CXXXIX. Auteurs latins. ^ Lettres de Cicéron (1901-1907) [W.
Sternkopf]. T[ Grammairiens, scoliastes et glossateurs latins (1901-1907)
[P. Wessner]. ^ Satiriques latins en dehors d'Horace (1892-1907) [E. Lom- 45
matzsch]. If Manilius (1902-1908) [A. Kraemer]. " ' P. L
Iiidogermanische Forschungen, XXII (1907-1908). N» 1-2, Études
psychologiques sur les formations analogiques [A. Thumb]. Expériences,
tableaux numériques et formules. ^ Recherches sur les antiquités indo-
européennes [H. Hirt]. Polémique contre 0. Schrader. Contrairement à 50
l'opinion reçue, il y a des noms de poissons indo-europ. : l/ôuç, piscis, ey^s^-
Xuç, et anguilla, axùXtov, esox, perça et iziçy.r^, etc. De même, il y a des mots
indo-europ. pour la navigation, les rapports de parenté des hommes par
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1908. .\XXII1. — 6
82 1908. ALLEMAGNE.
rapport aux femmes. Des parallèles partiels, qui établissent l'existence
d'un mot dans deux ou trois langues seulement, ne prouvent pas que
ces langues formaient à l'origine un dialecte. ]f Rimes dé mots et rimes
d'idées [F. A. Wood]. If Les anomalies dans la flexion de yuv/î, armén. kin,
t> a. nor. kona [K. Brugmann]. Le gr. yuvaixoç repose sur un nominatif sg.
neutre *ymxix, « genre féminin, nature féminine, gent féminine ». Pour
le passage à une flexion masc.-fém., cf. Venus. Pour la formation, cf. Fpaï-
x£ç, Fpatxoi', à côté de ypata. %^ N*' 3-4. Grec 'tvvoç et ovoç [K. Brugmann].
ïvvoç (emprunté par le lat., hinnus) est la transformation d'un mot venu
10 d'Asie-Mineure *'tavoç, cf. armén. isan, « l'âne ». ovoç est apparenté à asinus,
si on admet les formes successives : *asonos, *o(jovo;, *oCovoç, ôhovoç *ôovoç;
l'initiale ayant été prise pour l'article, on a ô ovoç. ^f Recherches statis-
tiques sur l'emploi des modes et des temps chez les divers écrivains grecs
[L. 8chlachter]. 1. Dans Homère. L'emploi des modes est le même dans
15 l'Iliade et l'Odyssée, si ce n'est que l'optatif est plus fréquent dans l'Odyssée,
2. Dans les deux poèmes, les indicatifs aoristes sont notablement plus
fréquents que les imparfaits, surtout dans l'Iliade. L'aoriste est aussi plus
fréquent au subjonctif et à l'optntif, tandis que le présent domine à l'impé-
ratif, à l'infinitif et au participe. Au subjonctif et à l'optatif, les formes
20 asigmatiques de l'aoriste l'emportent. Tf Lauerna [Fr. Stolz]. Primiti-
vement une déesse du monde souterrain. Le mot est apparenté à lateo,
latebra; c'est un dérivé de * la-uo-s, comme cauerna de cauos. Quant
à Auernus, il peut être un dérivé de l'adverbe *auer, comme infernus,
supernus, etc. En tout cas, il est italique et aopvoç est un métaplasme
25 savant du mot original. ^ Le développement de l'action et la notion tem-
porelle dans les infinitifs des formes homériques [G. Hentze]. Les sens rela-
tifs au développement de l'action correspondent à ceux des temps cor-
respondant de l'indicatif. La signification proprement temporelle résulte
du rapport avec le contexte. % Le développement de la signification
30 du parfait grec [E. Rodenbusch]. Dans la signification du parfait, il y a
l'idée de l'action accomplie et l'idée de l'état qui résulte de l'action accom-
plie. A l'origine, le parfait est employé intransitivement conformément à
sa nature. ^^ N» 5. L'hypothèse indo-européano-sémitique et la phoné-
tique indo-européenne [H. Pedersen]. Discus.sion du livre de Môller
35 et adhésion à la thèse de la parenté des deux familles de langues. T[ Sur la
question de l'introduction d'une langue auxiliaire artificielle internationale
[K. Brugmann et A. Leskien]. Condamnation. Tf ©ûiç, « chacal » [E. Fracn-
kel]. Il faut écarter 6oôç, « rapide ». La racine est ôoj- « dévorer », cf. OàJcOat et
et autres attestés par Hésychius et les poètes. Cf. Hom., N 103 et A 474
40 suiv. (cf. Aristote, Hist. an., 9, p. 610 A, 13). If Thème du présent et sens de
l'action accomplie [E. Rodenbusch]. Le présent à sens de parfait n'implique
pas contradiction et se trouve en grec. H^ Anzeiger. H Articles critiques.
^ Rapport sur la section indo-européenne de la réunion des philologues
allemands à Bâle en 1907 [H. Meltzer]. H Formans ou formativum [K. Brug-
45 mann]. Le premier est meilleur. H La dénomination des moments de l'ac-
tion temporelle [W. Streitberg]. Sur « imperfectif » et « perfectif ». 1
No supplémentaire. Bibliographie de 1905, I [F. Mentz, etc.]. 1. Généralités.
2. Sanskrit. Paul Lejay.
Klio. Voir plus haut Beitrâge zur alten Geschichte.
50 Korrespondenzblatt der Westdeutschen Zeitschrift fur Geschichte
und Kunst. Voir plus loin Rômischgerman. Korrespondenzblatt.
Korrespondenzblatt fur die hôheren Schulen Wûrttembergs,
15^ année (1908). l^^^ livr. N. Wecklein, 4Msg'É'«'. Tragôdien des Euripides
KORRESPONDENZBL. F. D. HÔHEREN SCHULEN WÛRTEMBERGS 83
erkl. : 6, Elektra; ?, Orestes [Nestlé]. Destiné aux classes, atteint son but.
If Tli. Kayser, Sophokles Antigone in moderner Form [Wagner]. Cette 2^ éd.
remaniée de cette trad. est précédée d'une introd. et accompagnée de notes.
Appréc. favorable. *\ J. v. PRAbEK, Geschichte der Meder und Perser bis zur
makedon. Eroberung:!, Geschichte der Meder und des Reiches der Ldnder [En— ^
gelhaaf]. Grands éloges. H von Duhn, Pompeji, eine hellenistiche Stadt
in Italien [Goesler]. Bon. HH 2elivr., W. Freund, Triennum philologicum.
II, I, I, IX. Griech. Sprache [Meltzer]. Cette 3^ éd. p. p. Wagner-Esslingen
a été complètement refondue et mise au courant. On est étonné de voir
comment on a pu condenser tant de choses en aussi peu de pages. Éloges. ItH lo
3^ livr. LiJBKE- Semran, Die Kiinst des Altertums, 14^ aufl. [Grotz]. Recom-
mandé à tous égards. 1[1l 4^ et S^livr.: 1,M. P^TScuEnic, Q. Horatius Flaccus.
Ausw. — 2, K. Stadler, Horaz Jamben und Sermonendichtung : 3, C. Bardt
Die Sermonen des Q. Horatius FI. [Ludwig]. l,Nouv. éd. « à l'usage du dau-
phin »: malgré cette réserve, éloges; 2, Des réserves; 3, Rend avec beau- 15
coup de goût la pensée et l'esprit du poète. H Baldamus-Schwabe-Exner,
Sammlung historischer Schulwandkarten [Jaeger]. Contient une carte de
Rome sous l'empire remaniée par Schwabe : éloges. HH 6^ livr. 1. A. Fritsch,
HerodotusB, 1-4; — 2. A. Scheindler, Herodot., Ausw. I; — 3. K. Abicht,
Herodotus B, 5 et 6, 4»^ Aufl. [Hiemer]. Éloges. HH 7^ livr. R. Knorr, Die 20
verzierten Terra sigillata Gefdsse von Rottweil [Kapff]. Très sérieusement
fait. KH 8^ et 0® livr. Der Ehrenschild des Augustus [Hiemer]. C'est par
suite d'une erreur que Widmann avance que le bouclier d'or fut remis
à Auguste le 13 janvier de l'an 27. Aucun témoignage ancien ne nous donne
de date. H Zur Etymologie von « feriae » [Hesselmeyer]. Cette étymologie 25
est bien incertaine : tout ce qu'on peut dire, c'est ce que feriae doit être
apparenté avec ferculum = epulae. 1 W. Freund, Triennum philologicum
I Abt. [Greiner]. Cette f*' partie de la de la 3" éd. complètement refondue
de cet ouvrage < cf. supra 2» livr. > est due à B. Maurenbrecher. Elle
est à la hauteur des exigences présentes, et peut être vivement recom- 30
mandée. ^ A. Wilbrandt, Sophokles ausgew. Tragôdien. . . ubertragen
[Egelhaaf]. Grande valeur. ^ C. Bardt, Rôm. Komôdien [id,]. Cette trad.
de quatre comédies latines est bien faite. Tf K. Halm-G. Laubmann, Ciceros
ausgew. Reden; 6, Die erste und zweite philippische Rede [Heege]. A de la
la valeur. ^ A. Weidner-P. Vogel, Lysias augew. Reden [Nestie]. Men- 35
tienne. \ P. Cauer, Homers Ilias et H. Odyssée; — 2, H. Nohl, Cic. Rede
gegen Q Caecilius und das vierte B. der Anklagenschrift g. C. Verres; —
3, Th. Paul und G. Ellger, C.J.Caesaris comm.de B.C; — 4,A.Weidner-
R. Franz, Q. Horatius Flaccus; — 5, H. Nohl, Cic. Reden g. L. Catilina
and seine Genossen; — 6, Th. Schiche, M. T". Ciceronis Tusc. disput. libri V; 40
— 7, A. Scheindler, Der C Sallustius Crispus bell. Cat. bell. Jugurth. und
Reden und Briefe aus den Historien [Greiner]. 1, Mention des changements
de ces nouv. éd. — 2, Très recommandé. — 3, Appréc. favorable. — 4,Qqs
petits changements dans cette 2^ éd.; — 5, Delà valeur; — 6, Éloges. —
7, Qqs réserves. If 1, O. Heraeus, Livius B. I u. 2 nebst Ausw. aus 5 u. 3; 45
— 2, O. Stange, Ausw. aus d. Gedichten des P. Ovidius Naso [Beckh].
Recommandés. H F. Luterbacher, T. Livi a. u. c. lib. iô [Miller]. L'auteur
connaît bien son Tite-Live, mais on ne voit pas à qui s'adresse son com-
mentaire. T[ A. Zingerle, t. Livi a. u. c.lib. /, 2. 2^ 22; A. Zingerle-P.
Albrecht, t. Liv. a. u. c. lib. 2i-24, 30 [id.l. Appréc. favorable. H G. Fer- 50
RERO, Grosse und Niedergang Roms : I u. II [Ziegler]. Il est à désirer que
cet ouvrage captivant avec ses défauts et s-is grandes qualités, puisse être
continué jusqu'à la fin de l'empire d'Occident. KH 10^ hvr. A. Patin, Der
84 1908. — ALLEMAGNE.
lucidus Ordo des Horatius [Ludwig]. Que l'auteur ait tort ou raison, il faut
se garder d'ennuyer la jeunesse avec ces raffinements, if W. Aly, De
Aeschyli copia verborum cap. sel. [Nestlé]. Circonspect et minutieux. H Ku-
KULA, Martinak u. Schenkl, Der Kanon der Altsprachl. Lekture amoesterr.
6 Gymnasien [Miller]. Des réserves. lO. WeissEnfels, Ausw. aus den griech.
Philosophen,\2 [Nestlé]. Appréc. favorable. H W. Gemoll, Griech.-deutsches
Schul- u. Handwôrterbuch. [Meltz.er]. Vivement recommandé. H 11^ livr.
Aphorismen zor griech. Metrik [Schmid]. Présente dix aphorismes sous
forme dogmatique, qui seront un « shediasma de metris » dans toute
10 l'étendue du terme pour ceux qui ont déjà une idée des bases de la métrique
grecque. H E. Wittich, Homer in seinen Bildern und Vergleichungen [Klett].
Grands éloges, HH 12^ livr. Ein neues archaol. Lexikon mit besonderer
Berucksichtigung der Prahistorie [P. Goesler]. A l'occasion du livre de
R. FoRRER, Reallexikon der praehislor. Klass. und frûrhristl. AltertUmer
15 dont il fait un grand éloge. G. développe .ses vues personnelles sur les études
d'archéologie préhistorique. HA. Gudemann, Grundriss der Geschichte der
klass. Philologie [Meltzer]. Excellent. H M. Niedermann, i/istorisc^e Lantlehre
des Lateinischcn [Meltzer]. Grands éloges de ce petit vol. traduit du français
parE. Hermann. ^NiPPERDEï-ANDREsoN.raci^HS ab exccssu divi Augusti
20 [Durr]. Nouv. éd. encore améliorée. H C. Schnobel, Die altclass. Realien
im Realgymnasium [Miller]. Peut être recommandé. H Ziebarth, Kultur-
"jilder aus griech. Stâdten [Goesler]. Puisse ce livre trouver un grand nombre
de lecteurs surtout parmi ceux qui veulent éliminer des études la culture
antique. H E. Drerup ['HpoSSouj Tcepî TroXtrei'aç, Ein politisches Pamphlet
25 aus Athen 404 i>. Chr. [Nestlé]. Convaincant. X.
Literarisches Zentralblati 59*^ année 1908. N» 1. P. Goessler,
Das rôm. Rottweil [A. R.]. Met à profit les fouilles faites à Rottweil en
1906 : soigné et complet. ^ B. P. Grenfell and A. S. Hunt, The Oxyrhyn-
chus Papyri. V, éd. [C.]. Grande valeur, soigneusement présenté. Tf Val.
80 Rose, Egidii Corboliensis Viaticus de signis et symptomatibus aegritudinum
éd. [M. M.]. Enrichit la littérature médicale du moyen-âge. Soigné. ^ Ch.
Darenberg-E. Saglio-E. Pottier, Dictionnaire des antiquités grecques
et latines. Fasc. 26-40 (lolaeia-Quorum bonorum). [R. M.]. Très grande
valeur. ^% N° 2. M. Schorr, Altbabylon. Rechtsurkunden aus der Zeit der
35 i. babylon. Dynastie (ca 2300-2000 v. Chr.). [ ]. Excellent. T[ F. G. Ke-
NYON and H. I. Bell, Greek Papyri in the Brit. Muséum Catalogue with
texts. III éd. [C.]. Rendra de grands services. Ouvrage luxueux. Tf G. Né-
METHY, Ovidii Nasonis Amores éd. [H. C.]. Accompagné de notes critiques
et exégétiques.sera utile aux jeunes philologues. Tf U. Thiene u F. Becker,
*o Allgemeines Lexikon der bildenden Kiinstler von der Antike bis zur Gegen-
wart I (Aa-Antonio de Miraguel). [H. S.]. Grands éloges. ][^ N» 3. Th. A.
Abele, Der Sénat unter Augustus. Mention. ^ V. Lundstrôm, Xenophontis
Apologia Socratis [C.]. Éloges avec quelques réserves. 1f^ N» 4. G. Schalk-
hausser, Zu den Schriften des Makarios von Magnesia. [G. Kr.] Apprécia-
is tion favorable, y^ M. Bréal, Pour mieux connaître Homère. [E. Drerup].
Contient beaucoup de remarques intéressantes et fines, mais ne fait pas
faire un véritable progrès à la science. ^ Th. Zielinski, Das Ausleben des
Clauselgesetzes in der rôm. Kunstprosa. [C. W. n.]. Analyse. ^^N" 5 B.Weiss,
Die Quellen des Lukasevangeliums. [G. H.]. Mérite d'attirer l'attention.
50 ^ 1, E. ScHWARTZ, Eusebius Werke; 2, Die Kirchen geschichte. — Die lat.
Uebersetzung des Rufinus bearb. von Th. Momssen; 2, Die Bûcher 6 bis W.
— 2, E. ScHWARTZ, Eusebius Kirchengeschichte. Ed. minor. [G. K.]. Ed.
monumentale qui rend absolument inutile l'éd. de Dindorf, désormais
LITERARISCHES ZENTRALBLATT. 85
insuffisante. ^ Aegyptische Urkunden aus den kgl. Museen zu Berlin. Griech.
Urkunden IV, 5. [C.]- Éloges. T[ P. de Nolhac, Pétrarque et V humanisme
[Martini]. Occupera une place d'honneur dans la littérature de l'huma-
nisme. ^Tl No 6. A. G. Roos, Flaçii Arriani quae exstant omnia : 1, Alexandri
Anabasis. [C.]. Appréc. favorable. ^ Der rôm. Limes in Oesterreich. H. 8 b
[A. R.]. A la hauteur des précédentes hvr. ^1, O. Puchstein, Dte ionische
Saule als klassisches Bauglied orientalischer Herkunft; 2, R. v. Lichten-
BERG, Die ionische Saule als klass. Bauglied rein hellenischen Geiste ent-
wachsen. [W.]. 1, Des réserves : 2 Repose sur un malentendu à propos des
monuments grecs. TJ^ N° 7, A. Vezin, Eumenes von Kardia. Ein Beitrag lo
zur Geschichte der Diadochenzeit [Schubart]. Connaît bien les sources, et sait
bien s'en servir. ^ P. F. Girard, Geschichte und System der rôm. Bechts. I [ ].
Trad. ail. de Rob. v. Mayr. Éloges. ]J G. Mau, Die Beligions philosophie
Kaiser Julians in seinen Beden auf Kônig Helios und die Gôttermutter
[Neumann]. A de la valeur. ^ H. Funaioli, Grammaticae Bomanae frag- l^
77ienta coll. I [M.]. Très grands éloges à tous égards. ^1[ N» 8. Ed. Meyer.
Die Israeliten und ihre Nachbarstàmme. [Baentsch]. Grande valeur. *[[ G.
Steindorff, Urkunden des aegyptischen Altertums hrsg. I, Urkunden der
alten Beiches von K. Sethe; 2, Hieroglyphische Urkunden der griech. rôm.
Ztit. von K. Sethe; 3, U. der aelteren Aethiopenkônige von H. Schaefer; 20
4, U. der i8 Dynastie von K. Sethe. [Leipoldt]. Belle entreprise qui a droit
à toute notre reconnaissance. ^ O. Rubensohn, Elephantine-Papyri
[C]. Grande importance. 1 L. Deubner, Kosmas und Damian [lu].
Excellent. ^ Horatii Bomani Porcaria seu do conjurationa St. Porcarii
Carmen, éd. M. Lehnerdt [M. M.]. Contribution de valeur sur l'humaniste 25
H. Romaniis. ^1[ N» 9 A. Cuny, Le nombre dutl en grec [Hirt]. Grande
valeur]. ^^ N» 10 W. Schultz, Studien zur Antiken iir7/Z«Mr[Schmekol]. Pas
convaincant, mais contient beaucoup de bonnes remarques. '^ N. K. Pav-
LATOS 'H TToéxpi; T. 'Oou(T(7£(oç[Drerup]. Recherches d'histoire et d'archéologie
très sérieusement faites et approfondies. ^ M. Wellmann, Pedanii Dioscu- sj
ridis Anazarbei De materia medica libri quinque; 1, lib. 4 et 2[ ]. Première
édition scientifique de cet écrivain : irréprochable. TJ M. Rabenhorst, Der
aeltere Plinius als Epitomator des Verrius Flaccus [C. W.]. Cette analyse
des sources du liv. 6 de la N. H. de Pline est faite trop au galop. T|^ N° 11.
M. Lôhr, Alttestamentliche Beligions geschichte [Marti]. Ce petit vol. de la 35
coll. Gôschen peut être recommandé. ^ H. Jacobsthal, Der Gebrauch der
Tempora und Modi in den Kretischen Dialektinschriften. [ ]. Très sérieu-
sement fait. ^][ N» 12. Griech. Papyrus d. k. Universitâts und Landesbi-
bliothek zu Strassburg hrsg v. F. Preisigke I, 2 [Schubart]. Très grande
valeur. ^ M. Hoffmann, Briefwechsel zwischen A. Bôckh. u. L. Dissen, 40
Pindar und anderes betreffend [ ]. Très intéressants. ^T[ N" 13. F. Kiehr,
Lesbonactis sophistae quae supersunt éd. [C]. Appréc. favorable. ^ 1. F.
Vollmer, Horati FI. Carmina rec.-2, J. W. Beck, Horazstudien [Bick]. 1.
Insuffisante au point de vue scientifique : 2, Grands éloges. ^ A. Erman,
Die aegyptische Beligion [Roeder]. Appréc. très favorable : comprend admi- 45
rablement la pensée égyptienne. ^^ N° 14. Ad.»LASS0N, Aristotelis Meta-
physik [Schmekel]. Excellente traduction. Tf Macdonald and Park, The
Boman forts on the Bar Hill [A. S.]. Suffisant. ^ J. Capart, Primitive Art
in Egypt. transi, by A. S. Griffith [Roeder]. Rend bien l'original fran-
çais, mais contient plus d'illustrations. ][ Boni croit avoir trouvé à 50
Rome près de l'Arc de Titus les fondations du temple de Jupiter Stator,
bâti par Romulus et reconstruit par Auguste. ^% N" 15. O. Schroeder,
Aeschyli Cantica dig [Pr]. N'a pas besoin d'être recommandé; le nom de S.
86 1908. — ALLEMAGNE.
est connu de tous ceux qui s'occupent de métrique ancienne. ^ W. M.
Flinders Pétrie, Researches in Sinai [Roeder] Exposé populaire de ces
recherches. ^^ N»» 16 et 17. W. Drumann, Geschichte Roms. 2 Aufl. von
P. Groebe. Vol. 3. [Neumann]: Est de nouveau à la hauteur de la science.
5^0. Schroeder, Sophoclis Cantica [Pr.]. Grands éloges. ^ M. Ihm, C. Sue-
toni Tranquilli opéra : I, De viia Caesarum libri 8. Répond à toutes les
exigences.^ H: T. Karsten, De commenti Donatiani ad Terenti fabulas
origine et compositione [C. W.]. Réserves sur les conclusions. ^ H. Jordan,
Topographie der Stadt Rom im Altertum I, 3. bearb. v. Ch. Huelsen [Peter-
10 sen]. H. a rempli sa tâche comme personne n'aurait pu le faire. T[ Clermont-
Ganneau a trouvé près d'Éléphantine un duplicata de la célèbre inscr. de
Rosette en trois langues (hiéroglyphes, démotique et onciales grecques).
11^. N» 18. D. Detlefsen, Die Entdeckung der german. Nordens im Alter-
tum. — Id. Die geographischen Riicher {II, 242-VI Schluss) der Nat. Ilist.
15 des C. Plinius Secundus mit vollstandigem kritischen Apparat hsgb. —
Id. Ursprung, Einrichtung und Redeutung der Erdkarte Agrippas [Neu-
mann]. Instructifs et intéressants, ^f H. Pognon, Inscr. sémitiques de la
Syrie, de la Mésopotamie et de la région de Mossoul [Lidzbarski]. Ouvrage
de grande valeur du consul français à Alep. ^ E. Petersen, Die Rurgtempel
20 der Athenaia [Bulle]. Appréc. favorable. ^ H. Rôthe, Die Drususfeste Aliso
[A. R.]. Adhuc sur judice lis est, et peut-être semper erit. ^1 N» 19. H. V.
Hilprecht, The Rabylonian Expédition of the Univ. of Pennsylvania VI I
Rabylonian légal and business documents ,from the time of the first dynasty
of Rabylon chiefly from Sippar by H. Ranke [Weber]. Appréc. favorable,
25 ^ P. Masqueray, Abriss der griech. Metrik, trad. ail. de B. Pressler.
[Pr.]. Bonne trad. qui permet de sentir ce qu'est l'esprit français : l'original
sera utile en France, mais en Allemagne il vaut mieux en revenir à Christ
comme introduction à l'étude de la métrique. Tf M. Niedermann u. E. Her-
MANN, Historische Lautlehre der Lateinischen [Klotz]. Excellent. Tf^ N» 20.
30 J. Donald SON, Woman : her position and influence in ancient Greece and
Rome and among the early Christians [Drerup]. Recommandé. ^. Inscr.
Amorgi et insularum vicinarum éd. Jul. Delamarre, indices composuit
F. HiLLER VON Gaertringen [ ]. La maladie a empêché Delamarre de
mettre la dernière main à ce recueil excellent qui a été terminé par les
35 soins de l'Académie de Berlin et qui désormais forme un des plus beaux
chap. du Corpus. ^ N. E. Griffin, Dares and Dictys [C. W.]. Mentionné.
Tf^ No 21 . L. Bodin et P. Mazon, Extraits de Ménandre[C\. Appréc. favora-
ble. Tf W. Headlam, a book of Greek verse [W. M.]. Ces trad. de grec en
anglais et d'auteurs modernes en grec méritent tout éloges. Tf Trouvé en
40 Egypte près Thèbes une nouvelle sépulture royale de la 19^ dynastie.
^^ N° 22 W. Staerk, Neutestament. Zeitgeschichte. I. Der historische und
kulturgeschichtliche Hintergrund der Urchristentums [G. H.]. Fait partie de
la coll. Gôschen : Sera utile au grand public. ^ H. Schmidt, lona. Eine
Untersuchung zur vergleich. Religions geschichte. Est un des meilleurs ou-
45 vrages qui ait été écrit ce^ dernières années sur la mythologie orientale :
vivement recommandé. ^ L. Mitteis. Rôm. Privatrecht bis auf die Zeit Dio-
kletians. I. N'a pas besoin d'être loué. ^ H. Stahr, Die Rassenfrage im
antiken Aegypten. Kraniologische Untersuchungen an Mumienkôrpern aus
Theben [Roeder]. Vient confirmer les hypothèses nouvelles sur l'origine de
50 la langue égyptienne. ^ G. Helmreich, Galeni de usu partium libri XVII
rec. I. lib. 1-8 [Backstrôm]. Éloges. If^ N» 23. M. Wundt, Der Intellektua-
lismus in der griech. Ethik [Drng]. Des lacunes. ^ J. v. Ginneken, Prin-
cipes de linguistique psychologique [Baumann]. Éloges. Tf F. Sturmer,
LITEÎIARISCHES ZENTÏIALBLATT. 87
Griech. Lautlehre auf etymologischer Grundlage. [R. M.]. Vivement recom-
mandé à tous les maîtres de grec. ^ 1, J. Heierli, Vindonissa : 1, Quellen
und Literatur. — 2, S. Henberger, Eine galavorstellung im rôm. Amphithea-
ter zu Vindonissa im J. 298 n. Chr. [A. S,]. 1, Mentionné; 2. Intéressera aux
fouilles. ^^ N° 24. L. Traube, Nomina sacra [Backstrôm]. Ouvrage '>
posthume qui rendra des services. ^ Tell el- Mutesellim I. G. Schumacher,
Fundbericht. Grands éloges. ^^ N" 25. H. Diels, Die Fragmenta des Vor-
sokratiker. 2*^ Aufl. II. 1 [Drng]. Cette 2^ éd. augmentée sera d'une valeur
inestimable pour l'étude de la philosophie et pour les travaux des philo-
logues. ^ F. RiBEZzo, La lingua degli antichi Messapii [Backstrôm]. lo
Ajoute à ce que nous savions sur les Messapiens. T[^ N» 26 P. Heinisch,
Der Einfluss Philos auf die aelteste christliche Exégèse (Barnabas. Justin
und Clemens von Alexandria) [Kônig]. Sera le bienvenu. Tf L. Hahn, Roma-
nismus und Hellenismus bis auf die Zeit Justinians [Stein]. Appréc. favo-
rable. ^ Der Bericht des Simplicius ueber die Quadraturen des Antiphon und ir-
des Hippokrates Griech. u. deutsch v. F. Rudio [ ]. f^ livr. d'une collec-
tion de documents pour servir à l'histoire des mathématiques dans l'an-
tiquité. Appréc. favorable. ^ Jos. Fuhrer u. V. Schulze, Die altchristl.
Grabstàtten Siziliens. Nul n'était mieux qualifié que Schulze pour continuer
l'œuvre de Fuhrer. ^ L. Borchardt, Zur Baugeschichte des Amonstenipels 20
von Karnak [G. Rdr]. Éloges. ^*ff N» 27. Am Hauvette. Archiloque; un
poète ionien du VII^ s. Sa vie et ses poésies: Id. Les épigrammes de Callimaque
[Martini]. Grands éloges. ^ A. Gercke, L. Annaei Senecae opéra
quae supersunt : II, Natural. Quaest. lib. 8 [C. W.]. Fait partie de la collec-
tion Teubner. Remarques de détails. ^ K. Regling, Der Dortmunder Fund 25
rôm. Goldmûnzen [F. F.]. Très grands éloges. ^^ N" 28 1, L. Robin, La
théorie platonicienne des idées et des nombres d'après Aristote. — 2, Id. La
théorie platonicienne de Vamour [Schmekel]. 1 : Grande valeur. 2. Résumé.
% J. Ilberg, a. Cornélius Celsus und die Medizin in Rom [Backstrôm].
Eloges. ^ E. Bechtel, Die Vocalcontraction bei Homer [R. M.]. On doit 30
être reconnaissant envers l'auteur de mettre ses lecteurs à même d'aborder
ce problème par le soin qu'il a mis mis à l'étudier. ^ C. Pascal, Poesia
latina médiévale. Saggi e note critiche [M. M.]. Important et plein de valeur.
TITI N° 29. Poematis Latini rell. ex vol. Herculanensis evulgatas rec... J. Fer-
rara [C]. Grande valeur : contient des choses inédites. ^ H. Willers, 35
Neue Untersuchungen ûber die rôm. Bronzeindustrie von Capua und von
Niedergermanien... [A. R.]. Grands éloges. ^^ N° 30. A. Harnack, Die
. Apostelgeschichte [Clemen]. Même en n'admettant pas la thèse de H. on
tirera grand profit de ces études. ^ J. Geffcken, Sokrates und das aîte
Christentum [Pr]. Impartial et instructif. ^ J.YAULEN.Opuscula academica, 2. 40
A de la valeur. ^ L. Radermacker, M. Fabi Quintiliani institutionis ora-
toriae lib. iS, éd. 1 lib. 1-6 [ ]. Bonne édition. ^[^ N» 31. A. Deissmann,
Licht vom Osten. Das Neue Testament und die neuentdeckten Texte der hellen-
rôm. Welt [Clemens]. Appréc. favorable ^ J. Leipoldt, Geschichte des
Neutestament. Kanons [G. N.]. Très grands éloges.^ J. L. Heiberg u. H. G. «
Zeuthen, Eine neue Schrift des Archimedes [E. I.]. Ce traité d'A. jusqu'ici
inconnu et trouvé à Constantinople est du plus haut intérêt pour les mathé-
maticiens. H M. Neuburger, Geschichte der Medizin I [K. S.] Eloges. H
^ A. v. Halban, Das rôm. Rccht in den german. Volksstaaten III [O.].
H. est maître de son sujet. ^ R. D. Hicks, Aristotle de anima. Cette éd., so
accompagnée d'une trad. en anglais, d'une introd. et de notes est indispen-
sable à tous ceux qui s'occuepntdu %. cpu/TJçd'A. ^ G. L. Hendrickson, The
« De Analogia » of Jul. Caesar [Buttner].' A de la valeur. ^^ N» 32. G. H,
88 1908. ALLEMAGNE.
Chase, The Loeb Collection of Aretine Potteries [Kaufïmann]. Admirable pu-
blication. ^^ N" 33. A. Mentz, Geschichte und System der griech. Tachy-
graphie. Rendra des services. ^ W. M. Lindsay, Syntax of Plautus [C. W.].
A de la valeur. ^ E. Bôklen, Adam und Qain im Lichte der vergleichenden
6 Mythenforschung [v. D.]. Des réserves. ^\. N» 34. G Finsler, Die Olym-
pischen Szenen des Ilias [Drerup]. Appréc. favorable. ^ R. Hirzel. Themis
Dike und Verwandtes. Ein Beitrag zur Geschichte des Rechtsidee bei den
Griechen [Thumser]. Des réserves. ^][ N» 35. E. Goodspeed. Index patris-
ticus sive clavis patrum apostolicorum operum... [Kr.]. Chaudement recom-
10 mandé. ^ E. Preuschen, Die philologische Arbeit an den aelteren Kirchen-
lehrern und ihre Bcdeutung fur die Théologie. Rendra des services. ^ O. Gil-
bert, Die meteorologischen Theorien des griech. Altertums. Grande valeur.
^ K. WiTTE, Singular und Plural. Très sérieusement fait. ^ P. Lehmann,
Fr. Modius Handschriftenforscher. Grands éloges de cette étude si-r cet
15 humaniste du xvi^ siècle. ^ H. Nissen, Orientation. Studien zur Geschichte
der Religion [R.]. Mérite d'être connu, ^^f N» 36. Th. Beck. Hippokrates,
Erkenntnisse... ausgew. und libers. [Backstrôm]. Atteint son but qui était
de mettre Hippocrate à la portée du grand public. Tf^ N» 37. J. Bidez,
La tradition manuscrite de Sozomène et la tripartite de Théodore le lecteur
20 [Kr]. Très soigné. ^ D. Comparetti, Papiri letterari ed epistolari I n»* 106-
117 papyri letterari [C.]. Appréc. élogieuse. Tf M. Petschenig, S- Aur.
Augustini scripta c. Donatiftas, I. Appréc. favorable. ^^ N" 38 W. Ditt-
BERNER. Issos. Ein Beitrag zur Geschichte Alexanders des Gr. [v. Stein].
Travail de débutant qui fait-concevoir les plus belles espérances. ^ J. ViiR-
26 THEIM, De Aiacis origine, cultu, patria. Accedunt très commentationes de
Amazonibus, de Carneis, de Telegonia [R.]. Appréc. élogieuse. Tf Fouilles
de Pagasâ sur le golfe de Volo, en Thessalie. Trouvé les fondations de deux
tours dont l'une du 5^ s. av. J.-C, l'autre du l'''" s. Elles sont construites
en pierres tombales. Pierres tombales avec des peintures au lieu de rehefs.
30 ^]f N» 39. Pas d'art, concernant l'antiquité classique. ^^ N° 40. P.
Labriolle. Tertullien. De praescriptione haercticorum. Mentionné. T[ F.Stae-
HELIN, Geschichte der kleinasiatischen Galater [W. O.]. Grands éloges.
*[f J. B. MisPOULET, Le régime des mines à Vépoque romaine et au moyen-
âge, diaprés les tables d' Aljustrel. Résumé. ^ R. Foerster, Libanii opéra
35 rec. IV. Orat 51-64. [W. S.]. Excellent. ^ O. Plassberg, M. T. Ciceronis
Paradoxa Stoicorum. Academicorum reliquiae cum, Lucullo. Timaeus. De nat,
deor. De divin. De fato. ed. Fasc. I [W. K.]. Texte bien établi. ^F^ N» 41.
H. St. Jones, The Roman empire B. C. 20 — A. D. 476 [Stein]. Excellent.
^ A. B. Meyer u. a. Unterforcher, Die Rômerstadt Agunt bei Lienz in
40 Tirol [B. R.]. Appréc. favorable. T[T[ N» 42. B. Weiss, Die Quellen der synop-
tischen Ueberlieferung [H.]. Eloges. ^ E. Reich, General H istory of Western
Nations : I, Antiquity [v. Stein]. Appréc. défavorable*]. ^ Th. ]\îommsen,
Gesammelte Schriften : V, 2 Histor. Schriften [Bloch]. Appréc. élogieuse.
^ J. Ph. Krebs, Antibarbarus der Lateinsprache. 7. Aufl...von J.H.Schmalz
45 [C. W.]. Appréc. favorable. ]|Tf N" 43 Ed. Meyer, Aegypten zur Zeit der
Pyramidenerbauer [Boeder]. Mérite d'attirer l'attention des spéciahstes.
^ Inscr. graecae. IX, 2 Inscr. Thessaliae...ed. O. Kern [C]. Éloges. ^JK.Reg-
LiNG, Die. griech. Mûnzen der Sammlung Warren [Friedensburg]. Sérieux
et solide. ^^ N° 44. A. Souter, Pseudo- Augustini quaestiones veteris et novi
60 Tcstamenti CXVII... rec. Le texte est soigneusement étabh. T[ O. Schroe-
der, Vorarbeiten zur griech. Vers geschichte [Pr.]. Très grands éloges. II
Monumenti antichi. Vol. 18, 1-3 [U. v. W. M.]. Appréc. élogieuse. Tf Mittei-
lungen Uber rôm. Funde in Hedderheim [Willers]. Éloges. ^ F. v. Bissing,
LITERARISCHES ZENTRALBLATT. 89
Ein thebanischer Grabfund ans dem Anfang des neuen Reiches [Roeder].
Réussi dans une certaine mesure : le texte qui accompagne les planches
donne les indications nécessaires. Tj^ No 45. W Kroll, Geschichte der klass.
Philologie [E. M.]. Ce petit vol. fait partie de la collection Goeschen. Excel-
lent. T[ A. ZiNGERLE. T. Livi a. u. c. libri. VII, 4, 5. Lib. U et 45 [C. W.]. 5
Voilà une éd. de la 5® décade de T. L. dans laquelle l'apparat critique et
les conjecteures de tous les savants sont soigneusement réunies. Tj Trouvé
en Egypte une base en métal précieux, d'un mètre de hauteur et du poids de
100 livres : on y voit le portrait de César en peinture émaillée; d'après les
inscr. ce serait un cadeau de César à Cléopatre. ^^ N» 46 A v. Premerstein, w
Das Attentat der Konsulare auf Hadrian in J. H8 [Stein]. Beaucoup de
détails nouveaux <cf. pour l'analyse supra p. 17 1. 16-29>^ T. R. Holmes,
Ancient Britain and the invasion of Julius Caesar [R.]. Bon. ^ 1 P. Mon-
ceaux, Histoire littéraire de V Afrique chrétienne depuis les origines jus-
qu'à V invasion arabe. III. Le IV^ siècle d'Arnobe, à Victorin; 2, Id, Enquête 15
sur répigraphie chrétienne d'Afrique [W.]. I, M. est maître de son sujet
qu'il traite très bien; 2. Complément important au vol. précédent. ^^ N" 47.
Une centaine de tombeaux de l'époque mycénienne trouvés dans l'île de
Céphalonie. ^^ N» 48. Ch. Diehl, Figures byzantines 2 [Gerland]. Recom-
mandé à tous les fins connaisseurs et amis des belles-lettres. ^ Urkunden 20
des aegyptischen Altertums; 3, Urkunden der aelteren Aethiopenkônige von
H. Schaefer; 4, U. der 18. Dynasti". von K. Sethe. [Leipoldt]. Appréc.
élogieuse. TJ K. Preisendanz, Seneca, Sentenzen, ausgew. und iibertragen
Bonne trad. en général. ^ A. v. Domaszewski, Die Anlagc der Limeskastelle
[R.]. D. se propose d'après ^és données d'Hygin de reconstruire les castels 25
du limes, notamment les strygae et les hemistrigia : cette tâche est irra-
tionnelle et impossible à mener à bien, même pour un Domaszewski.
^^ No 49. Cassi Dionis Cocceiani Historiarum Romanarum lib. 79 ,80 quae
supersunt. Cad. Vat. Gr. iS8s praef. est P. Franchi de Cavalieri. Adroit
à notre reconnaissance. ^ A. Elter. Donarem pateras... Horat. Carm. IV. S ^o
[E. Z.]. Appréc. élogieuse. Tf^f N» 50. P. F. Girard, Geschichte und System
des rôm. Rechtes, 2. trad. all.de R. v. Mayr. Éloges du livre et de la trad.
^ K'. Reik, Der Optativ bei Polyhius und Philo von Alexandria [E. M.].
Contribution de valeur à la la syntaxe historique du Grec, ^f^f N°' 51 et 52.
H. Grimme, Das israelistische Pfingsfest und der Plejadenkult [Krauss]. 35
Beaucoup de science dépensée en pure perte pour soutenir une théorie
invraisemblable. ^ G. De Sanctis, Storia dei Romani. La conquista del
primato in Italia, 1 e 2 [Bloch]. Valeur durable. ^E. Th.KLETTE, Die Chris-
tenkatastrophe unter Nero nach ihren Quellen, insbesondere nach Tac.
Ann. XV, 44 von neuen untersucht. Approfondi, peut-être un peu trop 4o
prolixe. T[ K. Sethe, Die altaegyptischen Pyramidentexte I [Roeder].
Appréc. favorable. •[[ 1, E. Herkenrath, Der Enoplios. Ein Beitrag zur
griech. Metrik; 2, J. W. White, Enoplic metrc in Greek comedy; 1, Repose
sur une base qui ne peut se soutenir; 2, N'arrive pas à ébranler les données
reçues sur l'enoplius et le dactylo-epitrite. ]f 1, A. Miiller, Dos griech. 45
Drama und seine Wirkungen bis zur Gegenwart; 2, H. Baumgart, Elektra
Betrachtungen liber das Klassische und Moderne und ihre hteraturge-
schichtliche Wertbestimmung; 1, Recommandé; 2, Éloges. ^ Th. Zielinski,
Cicero im Wandel der Jahrhunderte. Excellent, s'adresse non seulement aux
gens du métier, mais aussi au grand public. ^ A. Kiessling-R. Heinze, 50
Q. Horatius Flaccus. Cette nouv. éd. est encore en progrès. ^ Th. Breiter,
M. Manilius Astronomica hrsgb; 2, Kommentar [C. W.]. Éloges.^ J.Déche-
lette. Manuel d'archéologie préhistorique, celtique et gallo-romaine. I. Ar-
90 "^ 1908. ALLEMAGNE.
chéol.-préhistorique [Kaufmann]. Mérite d'être recommandé. ^ O. Fritzch,
Delos, die Insel des Apollon. Id., Delphi, die Orakelstàtte des Apollon [Pr.].
Destinés aux élèves des gymnases; atteignent leiir but. ^ R. Ullrich,
Programmwesen und Programmhibliothek der hôheren Schulen u. s. w. A
5 droit à toute notre reconnaissance. W. B. P.
Mitteilungen aus der historischen Literatur 1908 T. 36. Fasc. 1.'
Revue des programmes [F. Hirsch et Dietrich]. J. Grôschl, Dôrpfelds
Levkas-Ithaka-Hypothese historisch u. kritisch erlàutert. L'Ithaque homé-
rique serait Thiaki et non Leucade comme le veut Dôrpfeld. — Ed. Gûnz-
10 LER, Dus Psephisma des Demophantes. Le pséphisma est authentique, mais
dans le discours d'Andocide il remplace un décret de Solon auquel il a été
substitué. — Ernest GRAF,Z)er Kampf um die Musik im griech. Altertum. hes
tendances musicales de direction opposée se manifestent par l'emploi des ins-
truments :1a lyre pour exprimer la paix et la joie,laflûtepourlessentiments
15 passionnés. — Otto Richter, Beitràge zur rôm. Topographie III : Die Allias-
chlacht [Dietrich]. Convaincant <v. R. d. R. 29, 69, 18>.— Th. Steinwen-
D E R, Die Marschordn ungdes. rôm Heeres zur Zeit der Man ipularstellung. Exposé
clair qui se lit avec profit. — Meischke, Zur Geschichte des Kônigs Eumenes
II. çon Pergamon. Analyse. — Bruno Kaiser, Untersuchungen zur Ge-
20 schichte der Samniten I.Fait désirer vivement la continuation de cette étude
sur un chapitre important de l'histoire romaine. — Festschrift zur Feier des
350 jàhr. Bestehens des Gymnasiums zu Hamm i. W. < mentionné pour
l'art. d'ŒTLiNG, Philologisch-juristischen Kommentar zu Ciceros Rede fur
P. Quinctius> . ^ Joh. Nikel, Allgemeine Kultur geschichte 2^ éd. [B. Cle-
25 menz]. A recommander.^ Fustel de Coulanges, Der antike Staat. Uebers.
v. Paul Weiss [W. Platzhoff]. Traduction satisfaisante de cette estimable
contribution à la philosophie de l'histoire.^ 1) Franz v. Schwarz, Alexan-
ders des Grossen FeldzUge in Turkestan, 2^ éd. (pi.). — 2) Albert Gruhn,
Das Schlachtfeld von Issus (pi.) [Winkelsesser]. 1) Réimpression sans chan-
30 gement. — 2) Selon G., le Pajas actuel est le Pinaros des anciens, et pour la
topographie d'Issus, seule la contrée d'Iskenderun peut entrer en question.
^ Theodor Mommsen, Historische i.9cArt/«en. T. 1 [Winkelsesser]. On trouve
réunis ici les traits caractéristiques de la méthode de M. L'éditeur Hirsch-
feld s'est acquitté de sa tâche d'une façon méritoire. Tn[ Fasc. 2. J. von
35 Prasek, Geschichte der Meder u. Perser bis zur Makedonischen Eroberung
T. 1 [Id.]. Représente l'état actuel de la science et peut être recommandé
comme une bonne introduction. ^^ Fasc. 3. Jahresberichte der Geschichts-
wissenschaft T. 28 (1905). 2. P. [K. Lôschhorn]. L'éloge serait superflu.
Exposé des plus importants résultats. ^ August Vezin, Eumenes von Kardia
40 [W. Platzhoff]. Dans son juste enthousiasme pour son héros, V. dépasse
qqf. la mesure. ^ D. Detlefsen, Ursprung, Einrichtung und Bedeu-
tung der Erdkarte Agrippas [Dietrich]. Riche en résultats. H E. Th. Klette,
Die Christenkatastrophe wnfe/'iVeronachihrenQuellen... untersucht[K.Lôsch-
liorn]. Repose sur une étude approfondie de la littérature du sujet et traite
45 le problème d'une façon originale. ^ L. Schwabe, Kunst u. Geschichte aus
antiken Mûnzen (pi.) [Winkelsesser]. Mention ^^ Fasc. 4 GeorgMiscH, Ge-
schichte der Autobiographie T. 1 (Das Altertum) [Platzthoff]. Très suggestif
et se recommande par la clarté et la finesse d'analyse. If J. Kromayer,
Antike Schlachtfelder in Griechenland T. 2 (Von Kynoskephalae bis Phar-
50 salos) (pi. ) [Winkelsesser]. Exposé clair et lumineux, d'une lecture attrayante.
^ Scriptores originum Constantinopolitanarum rec. T. Preger. Fasciculus
alter Ps.-Codini Origines continens [F. Hirsch]. Annonce. ^ Léo Fink,
Das Verhàltnis der Aniobrûcken zur mulvischen Briicke in Prokops Goten-
NACHRICHTEN V. D. K. GESELl.SCH. D.WISSENS. ZU GÔTTINGEN. 91
Ârz-teg [Id.]. Convaincant. • H. Lebègue.
Nachrichten von d. K. Gesellschaft der Wissenschaft zu Gôt-
tingen. Phil-hist. Klasse 1908. Fasc. 1. Ein merowinger Rythmus iiber
Fortunat und altdeutsche Rythmik in lateinischen Versen [W. Meyer].
Texte du Prologus contenu dans deux mss.de Fortunat du ix« siècle (Ad.) ^
Londres Addit. 24193 et (A.) Paris 14144, accompagné d'un commentaire
critique, métrique et rythmique. Ce poème a dû être composé à Poitiers
en riionneur de Fortunat. peu de temps après sa mort. La rime et l'allité-
ration recherchées déjà par Fortunat étaient, avant 600, reconnues comme
un ornement de la prose et des vers par les écrivains latins d'Italie, de lo
France et d'Angleterre. M. démontre par l'analyse de divers poèmes tels
que le Audi me deiis piissime, les vers des Dhiioda, les Carmina burana,
l'existence de vers latins composés d'après les règles de la rythmique alle-
mande, art détaillé (52 p.). ^Ùeber Handschriften der Gedichte Fortunat's
[Id.]. Les mss. de Londres et de Paris (Ad et A <cf. supra>) sont dans un i^
rapport d'étroite parenté et remontent à un ms. dont le texte était bon.
Les mss. H (Vatic. Palat. 1718), M (Ambros. 74), D (Paris 9347) et R (Vatic.
Reg. 329) dérivent d'un ms. dont le texte était déjà remanié. W. Meyer
a utilisé des mss. dont Léo avait cru ne devoir pas tenir compte dans
son éd. des Monumenta Germ. Ce sont : Ad. <cf. supra> écrit avec -o
beaucoup de'légèreté, L (ms. de Bruxelles 1352) qui flotte à la limite des
mss. non interpolés et interpolés, H <cf. supra> étroitement apparenté
avec R auquel il est supérieur, O (Oxford Bodleianus = Auct. T 2. 25),
fortement interpolé par une main habile. Histoire du texte. Détails sur
le ms. S (Paris, lat. 13048). W. Meyer montre, à l'aide des remaniements ^s
qu'a subis le poème de Fortunat II 16 de S. Medardo dans les mss. AKB
(Monac. 3514, Carlsruhe 136 et Paris 8090), les libertés que prenaient avec
les textes' les savants de l'époque mérovingienne (33 p.). ^T[ Fasc. 2. Das
erste Gedicht der Carmina Burana [Id.]. W. M. a retrouvé dans Walter
Mapes (éd. Th. Wright) le poème dont le commencement des Carmina (f° 43 3o
du Monac. 4660) contient les derniers vers; il en donne le texte en entier,
avec des variantes de trois mss. anglais et un commentaire métrique.^ Latei-
nische Rythmik u. byzantinische Strophik [Id.]. Après avoir répondu aux
critiques dont la lettre d'Auspicius éditée par W. M. <v. R. d. R. 31, 66, 45>
a été l'objet de la part de W. Brandes et P. Maas, l'auteur pose en principe: 35
1° qu'il est naturel que dans chaque strophe la ligne de 8 syllabes avec
accent tonique iambique fie présente assez souvent; 2° que les lignes de la
rythmique byzantine ne peuvent rien prouver en faveur de la structure
intérieure des lignes pareilles dans la rythmique latine; 3° la structure des
lignes de strophes n'a rien à faire avec les lignes habituelles qui sont em- 40
ployées en longues chaînes dans un poème à lignes égales. Texte d'un
poème rythmique sur les personnes de la Trinité contenu danslems.de
Berne 611, accompagné d'un commentaire critique et rythmique. ^^ Fasc. 3.
Zur Geschichte des Athanasius VII [E. Schwartz]. Défend contre Harnack
l'authenticité d'iin document relatif au Concile de Nicée contenu dans le 45
ms. syriaque 62 de Paris (Bibl. nat.) du ix^ siècle, et de la lettre de Constantin
qui transfère à Nicée le synode oecuménique d'Antioche. Après avoir montré
que la critique moderne ne s'est pas encore émancipée de l'influence d'Atha-
nase, S. montre le degré de confiance qu'il faut accorder aux trois histo-
riens ecclésiastiques : Socrate, Sozomène et Théodoret, et proteste contre 5o
le dédain injustifié des sources orientales, et des sources syriaques en par-
ticulier, pour l'histoire tant profane que religieuse. Art de polémique (75 p.)
<v. R. d. R. 29, 71, 8>. Tf^ Fasc. 4, Zwei Gedichte zur Geschichte des Cister-
92 1908. — ALLEMAGNE.
cienser Ordinis [W. Meyer de Spire]. Ed. critique, accompagnée d'un com-
mentaire métrique et historique de deux poèmes: 1° Versus Pagani Bolotini
de falsis heremitis qui vagando discurrunt; 2° De mutacione mala ordinis
Cistercii contenus, le l^r dans Je ms. latin 8433 de la Bibl. Nat. de Paris
5 (publié en partie dan^ le T. XI de l'Hist. Littéraire), le 2^ dans le ms. Cotton
Julius A Vil du British Muséum. ][ l)Quondamfi:itfactusfestus,einGedicht
in Spottlatein. 2) Das Gedicht : Sermo noster audiatis [Id.]. Éd. critique
avec commentaire métrique. ^ Weitere Beitrâge zu Menander [F. Léo]. 12 p.
de conjectures sur la n£pt)C£tpotji.£V7i, la.Sa[;n'a et les 'ETrirpsTrovreç. Tf Zu Taci-
30 tus De origine et situ Germanorum [Léo Meyer]. Tacite a utilisé avec circon-
spection tout ce qui de son temps était écrit sur la Germanie etseshabitants.
Ses sources sont : le petit écrit géographique de Pomponius Mêla, le De
Bello Gallico de César, et surtout Pline l'Ancien. ^^ Fasc. 5. Poetische
Versuche u. Sammlungen eines Baslers Klerikers aus dem Ende des 13.
35 Jahrhunderts [J. J. Werner]. Description du ms. D. IV. 4delaBibliothèque
universitaire de Bâle et édition critique de 68 pièces d'étendue variable.
^ Ueber einige thessahsche Namen [F. Bechtel]. La lecture en épreuves de
l'Index des noms de personnes des Inscr. Thessalicae d'Otto Kern, ainsi
que les vérifications faites sur les inscr. et de nouveaux estampages ont
20 permis à B. de compléter et de rectifier plus d'une leçon antérieure et ont
fait connaître des noms nouveaux. H. Lkbègue.
Neue Jahrbùcher fur das klassische Altertum, Geschichte und
deutsche Literatur und fur Pâdagogik. 11^ année (1908). l''® livr.
Ad. Furtwângler [F. Studniczka]. Art. nécrologique. ^ Die klass.
25 Philologie und das Neue Testament [H. Litzmann]. Sur l'importance des
études de philologie et le secours qu'elles peuvent apporter pour la critique
du Nouv. Test. ^ Die Hauptergebnisse der Ausgrabungen in Delphi [P. Per-
drizet]. Traduit en ail. par J. Hilberg (2 fig.). Coup d'œil sur les fouilles,
la topographie, le problème de Pausanias, l'histoire du temple de Delphes,
30 les inscr., etc., toutes choses qui intéressent l'histoire de la plus belle période
de l'art grec et de la Grèce, les 6^, 5^ et 4'' s. ^ Der Mainander von Kairo
[U. V. Wilamowitz-Moellendorf]. Détails sur la découverte par Lefebvre
des fragments de Ménandre, les papyrus, leur valeur inappréciable comme
document linguistique, ils nous permettent de comprendre et de restituer
35 en toute sûreté les autres restes de la comédie nouvelle. Leur contenu,
analyse rapide des comédies qu'ils nous transmettent : Héros, Perikeiro-
mene, Samia, Epitrepontes. ^ M. Raeder, Platons philosophische Ent-
wickluns. [Apelt]. Il faut apprendre dans ce livre ce qu'on peut y apprendre,
mais il ne faut pas se perdre dans ces considérations très bien intentionnées,
40 très honorables, très soignées, mais au fond stériles et complètement anti-
platoniciennes. ^ Die Toten im Hause [E. Samter]. Chez les Athéniens, on
croyait que les âmes des morts visitaient les vivants au printemps, au
3® jour des Anthesteries; à Rome, on croyait que c'était en mai, aux Lému-
ries, mais ce n'était pas à des jours déterminés qu'elles reparaissaient;
45 elles séjournaient aussi dans les maisons: croyances analogues chez d'autres
peuples. T[^ 2e partie. Rien qui concerne l'antiquité classique. ^T[ 2" livr.
Horaz und die hellenistische Lyrik [R. Reitzenstein]. Ne souscrit pas aux
conclusions de Kiessling, qui croyait que pour bien comprendre une ode
quelconque d'Horace, il fallait retrouver le modèle parmi les lyriques clas-
50 siques grecs, auquel s'était rattaché Horace soit pour traduire soit pour
imiter. R. montre qu'il faut, au contraire, trouver ce qui chez Horace est
moderne pour son temps et s'écarte de l'influence grecque pour le senti-
ment et la technique; alors seulement on pourra comprendre comment les
NEUE JAHRBÛCHER FUR DAS KLASSISCHE ALTERTUM. 93
réminiscences particulières de la poésie lyrique classique ont pu se faire
jour chez Uii. Examen, d'après cette théorie, d'un certain nombre d'odes.
^ Die Erforschung der antiken Astrologie [F. Boll]. Montre quelle est, pour
notre connaissance de la vie intellectuelle de l'antiquité, la masse énorme de
nouveaux textes fournis par le Catalogus cod. Astrologorum Graecorum. &
^ Die Technik der rôm. pompejanischen Wandmalerei [F. Gerlich]. Étudie
la technique de la peinture murale romaine et pompéienne d'après les
travaux de Donner, entre autres « Die erhaltene antiken Wandmalereien in
technischer Beziehung », qui a conclu qu'elle était identique dans ses prin-
cipes fondamentaux avec la technique de nos fresques. D. a été complété lo
et corrigé en certains points par un peintre, E. Berger, et par une autorité
en fait de technique de la peinture, A. W. Keim, dont les recherches philo-
logiques et chimiques ont élucidé le problème. G. expose l'état de la question.
^ St. WiTKOWSKi, Epistulae privatae Graecae quae in papyris aetatis Lagida-
rum servantur [Scherlïng]. Appréc. élogieuse. ^[^2^ partie. Eine ungedruckte is
« Isagoge » des humanisten Cocinus zu Cic. De Oratore [Schmertosch v.
Riesenthal]." Cette « Isagoge » se trouve à la Kirchenbibl. de Pirna (n° 745),
jointe en manuscrit à un vol. de Cocinus, humaniste et juriste de Bohême,
rare aujourd'hui, et qui a paru en 1578 sous le titre de « Prolusio Scholastica
PoUticae exercitationis ». Détails sur la vie de Cocinus. ^^ 3^ livr. Kaiser 20
Julianus und die Streitschriften seiner Gegner [J. Gelïcken]. Personna-
lité de cet empereui, ses qualités; ce n'était pas un penseur original, ce
qui lui manquait : sa haine du christianisme qui se fait jour dans son
livre contre les Galiléens qu'il composa dans son expédition contre les
Perses en s'inspirant de Porphyre. Réponses des auteurs chrétiens qui 25
parurent longtemps après, Ephrem le Syriaque, Grégoire de Naziance,
S* Jean Chrysostome et surtout Cyrille, pour lequel il est difficile d'éprouver
la moindre sympathie; leurs arguments, leur polémique. ^ Homer in. der
italienischen Renaissance [G. Finsler]. Influence d'Homère des le 14® s.
sur les auteurs italiens et sur le réveil des esprits. ^[^ 2® partie. Die Hoch- 30
schule von Konstantinopel in IV Jahrh. p. Chr. [F. Schemmel]. Tableau
d'ensemble sur les hautes écoles de Constantinople et sur leur enseignement
au iv^s. Les professeurs, les étudiants. ^^ 4® livr. Stadstaat und Flàchen-
staat des Altertums in ihren Wechselbeziehungen [E. Kornemann]. Diffé-
rences entre ces deux genres d'états dans l'antiquité et leurs relations 35
réciproques. Tf Q. Ciceros Handbûchlein fiir Wahlbewerber [E. Bruhn].
Ziehen et Léo ont montré que c'était à tort qu'on considérait le Commen-
tarium petitionis de Quintus Cicero comme n'étant pas authentique. Hen-
drickson a soutenu le contraire et croit que c'est un exercice d'école d'un
élève des rhéteurs qui, voulant composer un suasorium », le divisait en trois «
parties d'après les préceptes de Quintilien. B. examine à son tour la ques-
tion et conclut à l'authenticité; il ne devait pas être publié et le texte
que nous avons n'est pas la mise au net qui fut envoyée à Cicéron,mais un
brouillon resté aux mains de Quintus. ^f A. Gudeman, Grundriss der Ge-
schichte der klass. Philologie. [Immisch]. Appréc. favorable. ^ W. KroLL, 45
Geschichte der klass. Philologie [Id.]. Ce petit vol. de la coll. Goeschen
est un bon résumé pour les grandes lignes et pour les détails indispensables.
1f^ 2e partie. Bericht ûber den 8 <^en Altphilologischen Ferienkursus in Bonn
am 4, 5. und 6 April 1907 [B. Huebner]. Résumé rapide des principales
leçons professées pendant le cours de vacances des philologues anciens à 50
Bonn. 1 [Elter]. Zur Interprétation des (Vergilschen) Culex. Il le con-
sidère comme un juvenalis lusus de Virgile, pendant de la Batrachomachia :
2 [Nissen]. Uel^er die Bedeutung der Tempelorientierung im griech. Leben,
94 1908. ALLEMAGNE.
accompagné* d'une liste^de 110 temples; 3 [Fr. Schulz]. Die Einwirkung
des Lateins auf die geschichtliche Entwickelung der deutschen Satzbaues :
3 [Loeschcke]. Apollon in der griech. Kunst : 5 [Marx]. Ueber die neueren
Forschungen auf dem Gebiete der griech. und latein. Metrik. 1f^ 5*^
5 livr. Hof, Burg und Stadt bei Germanen und Griechen [C. Schuchhardt].
Montre que dans l'Italie et la Grèce ancienne on a passé successivement,
comme en Allemagne, des lieux fortifiés qui servaient de refuges en cas de
danger à la TtôXiç et à l'àffTu. Tf Die Dramatieserung von Aischylos Tragédie
[Hedwig Jordan]. Comment et dans quelle mesure le drame est sorti de
10 la tragédie d'Eschyle, des Perses jusqu'à l'Orestie. ^f Huinanitat und Chris-
tentum in ihrer Beziehungen zur Sklaverei [W. Soltau]. La transformation de
l'esclavage s'est faite dans l'antiquité sous diverses influences : Épicure,
le Portique, Philon et notamment Sénéque, et n'est pas due seulement
au Christianisme. T[ Sur Horace [R. Reitzenstein]. Explication de l'ode III,
16 14 « Herculis ritu, etc » au moyen d'un papyrus de Giessen publié par
Kornemann <Klio VII, 278> qui provient des archives des stratèges,
sans être toutefois la pièce officielle dans laquelle ces magistrats devaient
faire part au peuple de la consécration de Trajan et de l'avènement au
trône d'Hadrien. 1| Die Arbeiten zu Pergamon 1904-1905 [H. Lamer].
20 Rapport sommaire sur les résultats des fouilles en 1904 et 1905 : maison
du consul Attalos; le gymnase; le théâtre sur l'Acropole; tumuli funé-
raires : inscr. diverses. ^^ 6^ livr. Die vorliterarische Fabel der Griechen
[G. Thiele]. 1, Conversation entre des animaux. 2, Fables lybiennes et alvot.
^ Donarem pateras [P. Corsen]. A propos du hvre de A. Elter, Dona-
25 rem pateras... Horat. Carm. IV, 8 dont il n'approuve pas les conclusions,
C. essaye de résoudreles difficultés de cette ode; il propose d'adopter les
athetèses de Lachmann et de supprimer depuis v. 15 non celeres à rediit
du vers 19, le vers 28 signum laude virum musa vetat mori et le 33 ornatus
viridi tempora pampino. Nous avons à faire là avec des variantes qui
30 remontent à Horace lui-même; il y avait peut-être deux rédactions de la
même ode, qu» se sont trouvées mélangées. Si ces vers interpolés ne sont
pas d'Horace, ils sont en tout cas très anciens, car l'interpolateur est non
seulement familier avec la langue d'Horace, mais connaît aussi Ennius.
T[ Zehn Jahre Amerikanischer Ausgrabung in Corinth [E. Wihsch]. Détails
3f. sur les fouilles de l'École Américaine à Corinthe à partir de 1897. Céramique :
objets en métal ; restes de sculptures; inscr. grecques et rom., restes archi-
tecturaux (théâtre, amphithéâtre, halles, propylées); topographie. Tj^
7e livr. Babyloniens Einfluss auf die Kulturgeschichte [E. Kônig]. Montre
quelle a été au juste l'influence de Babylone sur l'histoire de la civilisa-
40 tion. On l'a exagérée dans ces derniers temps, elle n'a pas été aussi grande
qu'on l'a dit : K. laisse de côté ce qui a rapport à la religion dont il a parlé
aiUeurs. Tf Zwei Problème des Taciteischen Dialogus [R. Helm]. Étudie
deux problèmes qui se posent à propos du « Dialogue des orateurs » :
1° l'époque de la composition; il la place en 88, peu après rAgricola;2o la
45 disposition. Si Tacite met en parallèle l'éloquence et la poésie, en cher-
chant laquelle des deux à la prééminence sur l'autre, il fait cela à l'imi-
tation de l'Hortensius de Cicéron, qui appartenait au genre des « Pro-
treptici », fort en faveur dans les écoles des rhéteurs; il l'a pris comme
modèle dans sa Synkrisis pour la disposition de l'ensemble et pour certains
50 détails, ^f Neugriechische Syntax und altgriechische [E. Schwyzer].
Programme d'ensemble sur certaines pau'ticularités de la syntaxe néo-
grecque dont les différences avec celle du gi'ec ancien sont plus essen-
tielles qu'elles ne le paraissaient. S. montre que le grec moderne à côté
NEUE JAHRBÛGHER FUR D A.S KLASSISCHE ALTERTUM. 95
d'acquisitions importantes a subi aussi des modifications ou des pertes sen-
sibles. ^ Détails sur une représentation de fragments des comédies de
Ménandre à Lauchstedt, le 20 juin 1908. 1fT[ 2" partie. Stoll-Lamer, Die
Gôtter der klass. Altertums. Populàre Mythologie der Griechen und Rômer
[Bêcher]. Recommandé : cette nouv. éd. a été revue avec soin. ^^ 8^ liv. s
Die Originalitât Vergils [W. Kroll]. La véritable originalité de Virgile aux
yeux de ses contemporains consistait en ce qu'il a donné aux pensées un
tour si délicat, si harmonieux, si pénétrant qu'elles brillent comme des
pierres précieuses dans une parure, tandis que pour les modernes l'origi-
nalité consiste dans la manière de traiter le sujet, n'importe où on l'a pris, lo
Virgile fait époque pour la poésie, comme Cicéron pour la prose, et cela
est encore plus important que d'avoir transformé l'épopée homérique en
épopée homérico-alexandrine. Malgré tous ses emprunts à Homère.V. a su
introduire partout un style moderne épique, et c'est là le caractère alexan-
drin de sa poésie qui correspondait au goût littéraire de son temps. — 15
Appendice. On ne peut pas attribuer à Virgile le Catalepton IX, la techni-
que n'est pas celle de V., surtout plus en 27, année où ce catalepton a paru.
TÎ Lettres de Bucheler et Ritschl à Dubner sur un projet d'anthologie cri-
tique des inscr. métriques latines (Anthol. lat. epigraphica).^ Th. D. Sey-
MOUR, Life in the Homeric Age [P. Gauer]. Appréc. favorable. ^ K. Witte, îu
Singular und Plural; Forschungen iiber Form und Geschichte der griech.
Poésie [Meltzer]. Méthodique, riche en résultats, de valeur durable. T[ R. Hir-
zel, Themis, Dike, und Verwandtes. Ein Beitrag zur Geschichte der Rechts-
idee bei den Griechen [Kroll]. Philosophie du droit grec indispensable
aux philologues et aux historiens du droit. TJ^J 2*^ livr. Fort mit der Gramm. 25
aus der Lekture oder : Der Dichter muss als Dichter gelesen werden. Eine
Studie zur Horazlektùre [K. Bone]. Art. qui se continue dans la livr. sui-
vante et où B. montre comment il faut Hre Horace pour bien le comprendre,
bien le goûter et le lire comme un poète. T[1[ 9<' livr. Die Erforschung der
griech. Heilkunde [J. liberg]. Après avoir rappelé que l'histoire doit s'an- 30
nexer la médecine ancienne, L montre la genèse et la légitimité de cette
prétention et les moyens employés pour la réaliser. A ce propos, il parle du
Corpus medicorum antiquorum qui comprendra 32 vol. et dont le l^'' fasc.
vient de paraître. ^ Erdbeben im Altertum [W. Capelle]. Après avoir rap-
pelé les principaux tremblements de terre qui ont eu lieu dans l'antiquité, 35
notamment en Grèce, celui qui, au temps d'Anaximandre, détruisit Sparte
i't fit dispai'aître une des cimes du Taygète, ceuxde 464 (plus terrible encore),
de 426, de 373, C. montre les efforts qu'on fit pour les comprendre et les
expliquer par des causes naturelles chez les Grecs. Chez les Romains et les
Etrusques, la superstition prédomina. Autres régions. L'homme à qui 40
nous devons les renseignements les plus sûrs sur ces mouvements sismiques
est Poseidonios d'Apamée, qui, avec son maître Aristote, croyait que la face
de la terre est dans un perpétuel changement et chercha à en découvrir les
causes. ^ P. Wendland, Die hellen.-rôm. Kultur in ihren Beziehungen zum
Judentum und Christentum [Zielinski]. Haute valeur. ^^ 2^ partie. Die ts
Hochschule von Athen in IV. und V. Jahrh. p. Chr. [E. Schemmel]. Pro-
fesseurs les plus célèbres; enseignement des sophistes; vie, moeurs, situa-
tion et groupement des étudiants par nationalités; école des néoplatoniciens,
ses maîtres, son enseignement, sa durée. Tableau très détaillé d'après les
sources mises largement à contribution. ^ Gg. Finsler, Homer [Cauer]. 50
Chaudement recommandé aux maîtres. ^*[[ 10^ livr. Herodot als Dichte
[E. Weber]. Pour bien comprendre Hérodote, il faut en le lisant avoir
constamment Homère présent à la mémoire, car c'est un conteur de même
96 1908. — ALLEMAGNE.
race, doué du même talent de narration et de description, sachant comme
lui peindre les événements et caractériser les personnes, les faire parler
et agir. A la façon du poète épique, il intercale les discours et les épisodes.
Du commencement à la fm de ses histoires circule la même pensée fonda-
5 mentale qui en fait l'unité. ^ Asklepiades aus Bithynien von einem herr-
schenden Vorurteil befreit [Wellmann]. Montre que le jugement que Pline a
porté sur Asklepiades de Bithynie est volontairement erroné, et qu'il fut
un de ces hommes illustres de la fm de l'antiquité qui ont fait de grandes
choses dans le domaine de la pensée et des sciences exactes. ^ Die Vortrags-
10 kunst der rôm. Schauspieler [B. Warnecke]. Quelle fut l'importance du
débit chez les artistes dramatiques à Rome, comédiens et tragédiens; elle
était plus grande encore que pour les orateurs. On attachait un grand prix
à la beauté et à la puissance de la voix, à la netteté et à la pureté de la pro-
nonciation. Exemples tirés des auteurs anciens, Quintilien et les scolies
15 de Térence surtout, ^f J. Geffcken, Zwei griech. Apologeten [Wendland].
Appréc. favorable]. ^[^ 2^ partie : Bericht iiber den zweiten Rheinischen
Philologentag zu Bonn vom 3. bis 5 juli 1908 [K. Becker]. Analyse rapide
du rapport de [Wolf]. Ueber antiken und modernen Sozialismus. Montre
que l'antiquité nous présente les mêmes luttes de classes que celles que
20 nous voyons de nos jours; nous avons là un développement arrivé dans
son évolution à son terme et qui peut être utile pour l'étude des questions
sociales. If Der erste Greifswalder Oberlehrerkursus von 8-11 april 1908
[E. Schmolling]. Analyse sommaire des rapports de [Gercke], Entstehung
der Aeneis. Détermine les différentes époques de rédaction de chacun des
26 chants de l'Enéide et de plusieurs épisodes. [Gercke], Die Quellen der Lukas-
evangeliums. [Bickel], Ueber die modernen Theorien des antiken Metrik.
[Pernice] « Das antike Haus » et « Die neuen Ausgrabungen in Milet. Simples
mentions, ainsi que de [Hiller], « Die Bedeutungen der Entzifîerung der
altpersischen Keilinschriften » et « Geschichte der indogerman. Sprach-
30 wissenschaft. » ^ Baumgarten-Poland-Wagner, Die hellenische Kultur
2*eAufl. [Griindwald]. Livre excellent qui a brillamment prouvé son droit à
l'existence; nouv. éd. augmentée et encore améliorée. H. R.
Neue Philologische Rundschau. 1908. 11 jr. R. Richter, De
ratione codicum Laur. plut. 69, 2 et Vatic. 126 in extrtma Thucydidis his-
35 toriarum parte [Sitzler]. Diss. de valeur. <V. pour l'analyse R. d. R. 31,
38, 37>.if J. A. JoLLES, Vitruvs 4esthetik [Kraerner]. Instructif.^ V. Lund-
STRôM, L. Juni Modèrati Columellse opéra. Fasc. VIII rei rusticae librum
■ ' undecimum continens [Weise]. Répond comme le précédent < V. R. d. R.
28, 72, 2> aux exigences d'un travail scientifique. T[ K. Brugmann, Die
40 distributiven u. die kollektiven Numeralia der idg. Sprachen [Stolz]. Eloges.
^ H. Menge, Latein.-deutsches Schulwôrterbuch... [Wackermann]. Chaude-
ment recommandé. *[[ Th. Steinwender, Die Marschordnung des rôm.
Heeres zur Zeit der Manipularstellung [Bruncke]. Opuscule dont la mé-
thode et les résultats méritent l'approbation, et qui doit être salué avec
45 joie. ^Tf 25 jr. Homers Odyssée. F. d. Schulg. erkl. v. H. Kluge. Fasc. 1.
Gesang 1-3 [Nauck]. Excellente éd. qui paraît particulièrement appropriée
à l'usage des classes. ^ The Hibeh Papyri P 1. éd. with transi, and notes
by Grenfell and A. Hunt (pi.) [Sitzler]. Analyse. Qqs, attributions
incertaines. TJ Franz Stùrmer, Griech. Lautlehre auf etymologischer Grund-
50 lage [Meltzer]. Clair et juste pour l'essentiel. ^ H. Steuding, Denkmàler
antiker Kunst, fur d. Gymnasium ausgevi^àhlt. 2^ éd. (pi.) [Bruncke]. Mérite
d'être placé à côté de l'ouvrage de Luckenbach ' Kunst u. Geschichte'.
Tf^ 8 fév. A. VoGLiANO, 1) Ricerche sopra Vottavo mimiambo di Heroda
NEUE PHILOLOGISCHE RUNDSCHAU. 97
( 'Evuuviov) con un excursus IV 93-95. — 2) Excursus Heroda VIII 76-79 [fl.].
1) Réussi en général. 2) V. voit dans ces vers une plaisanterie issue du
double sem de uyir, et [xoipT) avec 'Tytri et MoipTi-Tf E. A. Sonnenschein,
T. Macci Plauti Mostellaria éd. [Reinhardt]. Il faut attendre, pour porter
un jugement sur cette édition qui diffère sur de nombreux points des autres &
éditions, l'ouvrage de S. qui traitera particulièrement de la métrique et de la
prosodie. ^ J. A. Scott, Prohibitives with Trpôç and the genetive [Ph. Weber].
Pas assez approfondi. ^ G. Veith, Geschichte der FeldzUge des C. Julius
Caesars [Menge]. Écrit par un soldat pour des soldats, rendra en dépit de
qqs taches la lecture de César plus attrayante. If Th. Abele, Der Sénat w
unter Augustus [Erichsen]. Résultat juste. ^ Filow, Die Legionen der
Provinz Moesia von Augustus bis auf Diokletian [Wackermann]. Jugé
d'un point de vue général, ce travail dépasse de beaucoup le cadre d'une
étude particulière. ^Tf 22 fév. Sophoclis Oedipus Rex, Oed. Coloneus, Antigone,
denuo rec. F. Bl.4.ydes [Bucherer]. Des conj. dignes d'attention et sugges- 16
tives qui intéresseront ceux qui s'occupent de la critique des tragiques,
mais non le lecteur qui recherche un texte sûr. % A. A. Bryant, Boyhood
and youth in the days of Aristophanes [E. Wiist]. Écrit avec chaleur et con-
naissance de la littérature du sujet et qui provoque rarement la contradiction.
^ Appendix Vergiliana. Recog. R. Ellis [Gustafsson]. Les conj. ne sont «o
pas toutes sûres mais elles sont toutes dignes d'attention; il en est bien peu
de manquées. ^ Die Sermonen des Q. Horatius Flaccus Deutsch v. C. Bardt
Z^ éd. [O. Dingeldein]. Est la meillleure de toutes les trad. d'Horace. % M.
Manilii Astronomica 1. Carmina éd. Th. Breiter [Kraemer]. Grands éloges
pour cette éd. <V. R. d. R. 32, 47, 50> qui a su rencontrer le point de vue 25
juste à l'égard de la tradition. ^ M. Rostowzew, Rôm. Bleitesserae. Ein
Beitrag zur Soi-ial- u. Wirthschaftsgeschichte der rôm. Kaiserzeit [Wacker-
mann]. Constitue un progrès essentiel sur le travail original (russe); dans
cette étude qui épuise le sujet, on voit la preuve que des matériaux archéo-
logiques insignifiants en apparence peuvent servir à éclairer des périodes 30
importantes de l'histoire. ^ Meyer, Grosses Konversationslexikon 6^ éd.
T. 15 [ ]. <Mentionné à cause des art. Philologie, philologie orientale,
paléographie, rouleaux de papyrus, Olympie et Pergame>. ^^j 7 mars.
J. Bertheau, De Platonis epistula VII^ [Adam]. Contribution de valeur;
la partie faible est la démonstration d'authenticité <v. R. d. R. 32, 49, 35
30>. ^ Eb. Nestlé, Septuagintastudien 5 [Eberhard]. Très instructif.
^ Poetae latini minores, testo critico, commentato da G. Curcio, II, 1.
Appendix Vergiliana : Priapea, Catalepton, Copa, Moretum [F. Gustafsson].
Comm. soigné et intéressant; les conj. ne sont pas sans valeur. \ Caesars
Biirgerkrieg z. Schulg. bearb. u. erl. H. Kleist [Menge]. Tout à fait recom- 40
mandab'e. % 1) T. Livi ab U. c. libri. VII, 5, Lib. XLV, éd. A. Zingerle
(éd. Maior). — 2) Zingerle, Zum 45. Bûche des Livius [F. Luterbacher].
1) Éloges pour cette tâche difficile et absorbante. 2) Beaucoup de correc-
tions convaincantes.TJ Der alte Orient, VIII, 2. E. Brandenburg, Phrygien
u. seine Stellung im Kleinasiatischen Kulturkreis (pi.) [Hansen]. Intéressant, 45
à recommander aux philologues anciens. Tf Der rôm. Limes in Oesterreich,
8 (pi.) [P. W.]. Analyse. ^^ 21 mars. H. M. Stahl, Kritisch-historiche Syntax
des griech. Verbums der klass. Zeit [Weber] <art. dont la fin est au n" sui-
.vant>. Ouvrage génial dans un certain sens, qui témoigne d'une obser-
vation fine et qui mérite l'attention des philologues. ^ J, van Wageningen, 50
1) Scaenica Romana. 2) Album Terentianum picturas continens ex imagine
phototypa Lugdunensi Terentii codd. Ambrosiani H. 75 et Parisini 7899
sumptas..., praefatu3 est [K. Weissmann]. 1) Traite un chapitre important
R. DE PHii.oL — Bévue des Revues de 1908. XXXIII. — 7
98 1908. — ALLEMAGNE.
des antiquités scéniques romaines. 2). A le mérite de rendre accessibles au
grand public les illustrations de FAmbrosianus, si importantes pour le jeu
des gestes des acteurs. ^ Mary B. Peaks, The gênerai civil and military
administration of Noricum and Raetia [J. Jung]. Matériaux réunis avec soin;
* éloges.^ Th. Mommsen, Gesammelte Schriften, l.Juristische Schriften [Hitzig].
L'éditeur B. Kubler s'est acquitté de sa tâche avec grande conscience
comme dans les deux premiers vol. T[ Meyer, Kleines Konversationslexikon,
7® éd. T. 2. Cambridge-Galizien [ ]. <Mentionné à cause des art. Cicero,
Demosthenes, Euripides>.^T[ 4 avr. Berliner Texte... Fasc. 5. P. 1. Epische
^^ u. elcgische fragmente bearb. v. W. Schubart u. U. v. Wilamowitz-Mol-
LENDORFF. — P. 2 Lyrischc u. dramatische Fragmente bearb. v. S. u. W.-M.
(pi.) [Sitzler]. Excellent. Tf H. T. Karsten, De commenti Donatiani ad
Terenti fabulas origine et compositione [P. Wessner]. Va plus loin que ses
prédécesseurs, mais s'égare souvent dans la fantaisie <v. R. d. R. 32,
16 212, 14>. ^ Callegari, Il Druidismo neWantica Gallia [Menge]. Recom-
mandé à ceux qui veulent s'orienter sur l'état actuel de la question. Tf^f 11
avr. A. Taccone, Bacchilide, Epinici, 'ditirambi e frammenti con introd.,
commento e append. critica [Mrose]. Fait preuve de conscience et de cir-
conspection. ^ A. Elter, Donarem pateras... Horat.carm. IV, 8 [Rosen-
30 berg]. Très important. ^ O. Schrôder, Die Vorgeschichte des homer. Hexa-
meters [H. Meltzer]. Rien depuis Usener n'a été écrit de plus suggestif sur
le sujet. ^ H. Wolf, Die Religion der alten Rômer [Hodermann]. Rendra de
très bons services à l'enseignement. TJ L. Kienzle, Die Kopulativpartikeln
et, que, atque bei Tacitus, Plinius, Seneca [Weise]. Soigné et consciencieux.
26 ^ Th. NissEN, Latein.Satzlehre fiir Reformanstalten [Hohmann]. Éloges.
^^ 2 mai. Atti del congresso internazionale di scienze storiche (Roma,l-9 aprile
1903). II. Atti délia sezione I : Storia antica e filologica classica [Heitkamp].
Analyse succinte.^ J. Groschl, Dôrpfelds Leukas-Ithaka- Hypothèse [Lang].
Travail extrêmement appliqué, d'un jugement sain, mais peu de nouveau.
30 Tl R. Ebeling, De tragicorum poetarum graecorum canticis solutis [Bucherer].
D'utiles observations mais soulève des objections de principe et la loi pro-
posée exige une grande violence dans l'application de la plupart des cas.
Tf Jane E. Harrison, Primitive Athens as described by Thucydides (pi.)
[Luckenbach]. Les résultats de cet ouvrage composé sous l'influence de Dôrp-
3S feld ne sont convaincants qu'en partie. ^ H. Gummerus, Der rôm. Gutsbe-
trieb als wirtschaftlicher Organismus aus den Werken des Cato, Varro und
Columella [O. Wackermann]. Contribution de valeur à une histoire de
l'agriculture et de l'industrie. ff Cari Theander, AA glossarum commen-
tarioli [Niedermann]. Travail soUde d'un philologue d'une méthode rigou-
40 reuse et d'un critique de textes distingué, ^^f 9 mai, H. F. Allen, The
Infinitive in Polybius compared with the Infinitive in Biblical Greek[Plci.
Weber]. Bien qu'il ne réponde pas aux promesses du titre, fait preuve de
soin. Les résultats concordent exactement avec ceux d' Hewlett <v. R. d. R.
15, 219, 23 et 220, 18>. ^ B. Romano, De ablativi absoluti usu apud scrip-
46 tores historiae Augustae [Sorn]. Valeur relative : il manque une exposition
d'ensemble de la syntaxe et du style des S. H. A. ][ A. Springer, Hand-
buch der Kunstgeschichte 1. Z)as ^/feriM/n. 8. Aufl. bearb. v. A. Michaelis (pi.)
[Wiedemann]. Tout à fait au niveau de la science, grâce à d'heureuses amé-
liorations. H F. Sommer, Zuminschriftlichen NT 'E«i)EAKYSTIKON[Stolz].
50 Très méritoire. Tf J. E. Sandys, A History of Class. Scholarship from the
Sixt Century B. C. to the End of the Middle Ages, 2^ éd. [P. Wessner]. Des
améUorations sur la première éd. : qqs critiques sur les grammairiens
latins et la glossographie. T[ F. Hahne, Kurzgefasste Griech. Schulgramm.
NEUE PHILOLOGISCHE RUNDSCHAU 99
4^ éd. [Schleussinger]. Qqs taches qui n'enlèvent rien à la valeur, réelle
de l'ouvrage. ^^ 30 mai. G. Finsler, Die olympischen Szenen der Ilias.
Ein Beitrag zur Homerischen Frage [E. Eberhard]. Il faut reconnaître et
admirer la sagacité de F., mais il n'est pas toujours facile de le suivre.
1[ A. Patin, Der lueidus ordo des Horatius [Rosenberg]. Difficilement con-
vaincant. Tf Atti del congresso internazionale di scienze storiche (Roma, 1903).
Vol. 1. Parte générale. [Heitkamp]. Rapport de Lanciani sur les travaux de
reconstitution du plan de Rome exécuté sous Septime Sévère et Caracalla.
^ Felsch, Quitus artificiis poetae tragici graeci unitates illas et tcmporis
et loci ohservaverint [K. Weissmann]. Est le premier travail d'ensemble lo
sur le sujet. Éloges tempérés par qqs réserves. ]f Cybichowski, Dos
antike Vôlkerrecht [Swoboda]. (Euvre d'un juriste qui fait honneur à son
auteur. ^^^ 13jn. Euripidea [F. Bucherer]. Conjectures: 1) sur Electre 371
(lire ÇïjXov au lieu de Xt^xdv) et 2) sur différents passages des Cretois. ^ A.
Drews, Plotin u. der Untergang der antiken Weltanschauung [Gollwitzer]. 16
Éloges pour le fond et la forme. Tf P. Cornelii Taciti opéra quae supersunt;
II, Historias et opéra minora éd. Joh. Muller. Cette 2® éd. mérite les plus
grands éloges et constitue à plus d'un titre un progrès notable sur lai'®;
elle est destinée à remplacer celle de Halm dans la Teubneriana. Tf M. Nie-
DERMANN, Historiscke Lautlehre des Lateinischen aus dem franzôsischen 20
Original bearb. v. Ed. Hermann [O. Weise]. Fait preuve de beaucoup de
compétence phonétique et de clarté.^ C. Tauber, Neue Gebirgsnamenfor- '
schung [Stolz]. Mauvais. Tf Alois Musil, Arabia Petraea II £'rfom. Top ogra-
phischer Reisebericht. P. 1 (pi.) [C. Fries]. Fort intéressant pour l'archéo-
logie et la géographie ancienne. ][^ 27 jn. Fr. Blass, Aischylos Choephoren >&
[Kamelbeck]. Constitue un recul. « Nous ne pouvons croire que Blass eût
laissé publier le livre dans cet état .» Toutefois le commentaire critique con-
tient beaucoup de bon et les remarques de métrique sont en général dignes
d'attention. ^ Aristoleles* Metaphysik libers, v. A. Lasson [K. Albert].
Travail de valeur écrit dans un beau style. Les conjectures, 50 environ, *o
sont intéressantes pour le philologue. If Excerpta historica jussu Imp. Cons-
tantini Porphyrogeniti confecta. 1) II. 1, Excerpta de virtutibus et vitiis
Rec. Bûttner-Wobst, editionem cur. A. G. Rocs. — 2) Vol. III Excerpta
de insidiis éd. C.de Boor. — 3) Vol. IV. Excerpta de sententiis éd. Boissevain
(pi.) [Sitzler]. Grands éloges. ^ John Garstang, The burial customs of an- 35
cient Egypt... (pi.) [A. Wiedemann]. Instructif, clair et fait avec soin. '
Tf Henri Francotte, La Polis grecque [Swohod a]. Recommandé à l'attention
de ceux qui étudient l'histoire de l'antiquité. ^ H. Weber, Attisches Pro-
zessrecht in den attischen Seebundsstaaten [Id.]. Les résultats méritent
considération bien qu'ils soient susceptibles de modifications.^ Max Sauer- *o
LAND, Griech. Bildwerke, I (pi.) [Heitkamp]. L'exécution est si réussie
qu'on peut se figurer voir devant soi les originaux. ^ E. Boisacq, Diction-
naire étymologique de la langue grecque, l^e livr. [O. Weise]. Qqs taches
qui n'enlèvent rien à la valeur soHde de l'ouvrage. TJ 1) L. Traube, Nomina
sacra. — 2) W. M. Lindsay, Contractions in èarly latin minuscule Mss. 45
[Weinberger]. Deux travaux de valeur. IfH 11 jlt. Brackett, Temporal
clauses in Herodotus [Sitzler]. Contribution de valeur à la grammaire d'Hé-
rodote. ^ J. W. Beck, Horazstudien [Endt]. Ouviage dans l'esprit de Keller,
qui fait preuve d'une connaissance approfondie d'Horace et d'un jugement
sain. Tf Gutjahr-Probst, Altgrammatisches u. Neugrammatisches z. latein. 50
Syntax, P. 3. Fasc. 2 [Dittmar]. Dépense énorme d'application, de peine et
de sagacité, mais en pure perte.Tf^f 25 jlt. Ad. Engeli, Die Oratio variata bei
Pausanias [Weber]. A tracé, en dépit des lacunes importantes dans la biblio-
100 1908. — ALLEMAGNE.
graphie, une image fidèle dss particularités de style de P. ^ Mihaileanu,
De comprehensionibus relatwis apud Ciceronem [0. Weise]. Diss. écrite dans
un latin coulant et qui fait preuve d'un grand soin et d'un jugement sain.
^ E. Reich, 1) General history of Western nations, 1. Antiquity I et II; — 2)
6 Idem, Atlas antiquus [J. Jung]. 1). Point de vue conservateur; les critiques
allemands sont pris fortement à partie. — 2). Instructif. ^ Fr. Bechtel,
Die V okalkontraktion bei Homer [Meltzer]. <art. dont la fm est au n^ sui-
vant>. Livre d'une remarquable clarté, qui tient le milieu entre les deux
extrêmes, Aristarque et Arthur Ludwich d'une part, les anciens otottpextxoï
10 et Payne Knight de l'autre; à recommander aux linguistes et aux philo-
logues. ^^ 8 août. Victor Mortet, Recherches sur Vitruve [A. Kraemer].
Se trompe sur la date de Vitruve et sur les sources de cet écrivain. T[ W.
ScHREiBER, Praktische Grammatik der altgriech. Sprache f. d. Sellbstun-
terricht. 2^ éd. [Schleussinger]. Rendra de bons services en dépit de fautes
15 faciles d'ailleurs à supprimer. ^ Einar Lôfstedt, Beitràge zur Kenntnis der
spàteren Latinitàt [Sorn]. Utile, d'un jugement sain, est à lire. ^ A. Vezin,
Eumenes von Kardia [Martens]. Est maître de son sujet et fait preuve
d'une louable sagesse de jugement. Tj^ 22 août. Eusebius Kirchengeschichte
hrsg. V. Ed. Schwartz. Petite éd. [Eb. Nestlé]. Ed. qià est à recommander
20 et à imiter tant au point de vue scientifique que pratique. T| J. B. Mayor,
W. W. Fowler, R. s. Conway, Virgils Messianic Eclogue... [Heitkamp].
Du nouveau chez F. et C. ^ Dos Mosellied Ausons nebst den Gedichten an
Bissula, deutsch von M. W. Besser [G. Wôrpel]. A le mérite de conserver
le mètre de l'original, mais ne dépasse pas le niveau des productions simi-
26 laires. T[ G. W. Elderkin, Aspects of the Speech in the Later Greek Epie
[Eberhard]. Analyse détaillée de cette diss. suggestive et instructive
dont la lecture est chaudement à recommander. ^ I. Bortsélas, ^ôiwtiç v]
Tipo; NoTov TTi; " OGpuoç. [Friz]. Exposé, qui sans apporter beaucoup de nou-
veautés au point de vue scientifique, a le mérite d'être clair et écrit dans
*o un style simple et naturel. *[[ Holzel, Wandbilder f. den Anschauungs-u.
Sprachunterricht, 5^ s^^. Feuille IS: Rôm, nach dem Original- aquarell v. Ad:
Kaufmann u. Pinkawa [Bruncke]. Devrait être dans toute? les classes
supérieures des hautes écoles de l'Allemagne. ^U 5 sept. Euripide, Iphi-
génie en Tauride p. Henri Weil, 3^ éd. revue [Bucherer]. Témoigne de la
35 conscience avec laquelle W. approfondit de nouveau les problèmes difficiles
de son texte. ^ A. Przygode u. E. Engelmann, Griech. Anfangsuntar-
richt im Anschluss an Xen. Anabasis (X'-Grammatik). P. 1. 2^ éd. [Kohi].
Le critique aurait préféré voir la grammaire séparée du commentaire expli-
catif.Tl Tacitus' Germania. F. d. Schulg. erkl. v. Ed. Wolff, 2^ éd. [Wacker-
40 mann]. Occupera une place prééminente dans la littérature de Tacite.
^ R. HiRZEL, Themis, Dike u. Verwandtes [Swoboda]. Extrêmement instruc-
tif. ]f Th. MoMMSEN, Gesammelte Schriften;Y. Historische Schriften III (pi.)
[Jung]. On doit être reconnaissant aux éditeurs et en pai ticulier à O. Hirsch-
FELD des annotations qui laissent apercevoir le dernier état de la science.
45 ^^ 19 sept. Ausgew. Schriften des Lucian hrsg. v. J. Sommerbrodt IL
Nigrinus, der Hahn, Icaromenippus; 3 Auî\. neu bearb.v. Helm [K. Bûrger].
Excellente éd. en dépit de quelques taches légères. ^ P. Ovidii Nasonis
Amores éd. Geyza Néméthy [John]. La valeur de cette éd. méritoire repose
sur le commentaire exégétique et la recherche des parallèles. T[ J. Ph.
50 Krebs-J. h. Schmals, Antibarbarus der latein. Sprache. 7^ éd. T. 1. [Rup-
persburg]. Excellent livre, encore amélioré par S., qui est une contribution
importante au développement historique de la langue latine et qui conser-
vera pour cela sa haute valeur, si l'habitude doit se perdre d'écrire en latin.
NEUE PHILOLOGISCHE RUNDSCHAU. 101
^ B. Knôs, Codex Graecus XV Upsaliensis [Weinberger]. Description du
contenu de ce ms. Incidemment le critique combat l'origine du trait abré-
viatif donnée par K. ]f^ 3 oct. Philonis Alexandrini opéra V. éd. L. Gohn
[Sitzler]. Le texte de ce tomt, digne des précédents, a été essentiellement
amélioré. Il reste encore beaucoup à faire et le critique propose un certain 6
nombre de conjectures. T| A. E. Houssman, The apparatus criticus of the
Culex [Gustafson]. Recension fondée sur les mss. Bembinus, Corsinianus
et Vaticanus 2759. Tf K. Rees, The so-called rule of three actors in the classical
Greek Drama [Weissmann]. Tout en n'acceptant pas les conclusions de R.,
contraires à l'ancienne hypothèse, le critique reconnaît que la règle n'était lo
pas inflexible surtout pour la comédie, et loue la méthode et le soin de
l'auteur, ^f B. W. Henderson, Civil War and Rébellion in the Roman
Empire a. d. 60-70 (pi.) [Jung]. Les travaux anciens et modernes ont été
utilisés avec soin, toutefois des inscr. importantes ont été négligées ou
insuffisamment appréciées. ^ J. Kromayer, Antike Schlachtfelder in Grie- 16
chenland II. Von Kynoskephalà bis Pharsalus (pi.) [Pintschoviiis]. Grands
éloges. Tl Th. Pluss, Das Gleichnis in erzàhlender Dichtung [Heitkamp].
Suggestif. ^ H. Hoffmann, Gymnasialhibliothek. Fasc. 45 : R. Thiele,
Im Jonischen Kleinasien — 46 Franz Cramer, Africain seinen Beziehungen
zur antiken Kulturweit — 47 O. Fritsch, Delos, Die Insel des Apollon — 20
48 : Id., Delphi, Die Orakelstàtte des Apollon [Fiinck]. Éloges. ^1f 17 oct.
Jos. Stark, Der latente Sprachschatz Homers [Eberhard]. Ne doit être con-
sulté qu'avec grande prudence. ^ Poeti Latini Minori, Testo critico. II, 2.
Appendix Vergiliana, Dirae, Lydia, Ciris da G. Curcio [Gustafsson]. Effort
sincère pour expliquer les difficultés du texte. Le comm. exégétique, bien 25
qu'un peu élémentaire parfois, n'est pas sans intérêt pour les philologues.
L'édition néanmoins prête à plus d'une objection. Tf Athen, Die hemer-
kenswertesten Baudenkmâler, Bildwerke, Ansichten (pi.) [ ]. Exécution
excellente. ^ W. Dittberner, Issos. Ein Beitrag z. Geschichte Alexanders
des Grossen [Hanssen]. Sérieux et approfondi. ^ Franz Cumont, Les so
religions orientales dans le paganisme romain [Funck]. Grands éloges.
y^\ 31 oct. Schneidewin-Nauck, Sophokles. Fasc. 7. Philoctetes. 10. Aiifl.
besorgt v. L. Radermacher [Rahm]. Constitue un progrès considérable
grâce aux améliorations de toute sorte apportées par R. et aux contri-
butions de Wilamowitz. \ H. Richards, Notes on Xenophon and others M
[Hodermann]. Les conjectures témoignent d'un jugement sain et font
penser, même quand on diffère d'avis. ^ R. Frobenius, Die For-
menlehre des Qu. Ennius [O. Weise]. Consciencieux; soulève quelques cri-
tiques de détail, bien qu'il ait raison le plus souvent. Tf C. Pascal, Graecia
capta [Heitkamp]. Trois diss. concernent Virgile, Sofocle e Vergilio, Enea 40
traditore. L'episodio di Elena nel libro seconde dell'Eneide. Jugement
défavorable. ^ H. Merguet, Handlexikon zu Cicero, 4 fasc. [ ]. Utile et
commode pour l'étude de la latinité classique, ^f Max Hodermann, Livius
in deutscher Heeressprache [Bruneke]. Méritoire. ^ The Myths of Plato
translated by J. A. Stewart [*]. Traité avec une chaleur qui rend la lec- 46
ture fort agréable. ^ Katharine v. Garnie r. Die Pràposition als sinnver-
stàrkendes Pràfix im Rigveda, in den Homerischen Gedichten u. in den Lust-
spielen des Plautus u. Terenz [Hermann]. Connaissances solides. Jugement
indépendant. ^ A. Martini et D. Bassi, Catalogus cod. graecorum biblio-
thecae Ambrosianae 2. T. [ ]. Application énorme et soin consciencieux, so
^ J. W. White, An unrecognized actor in greek comedy [Wûst]. Ne semble pas
avoir trouvé la vraie méthode. ^ Caroline Jebb, Life and Letters of Sir Ri-
chard C. Jebb [Hodermann]. Offre un intérêt général, ^f 14 nov. Helm-
102 1908. — ALLEMAGNE.
REiCH, Der Chor bei Sophokles u. Euripides nach seinem tiÔoç betrachtet
[Rahm]. Guide sûr. ^ AristotU 1) De Anima with transi, by R. D. Hicks.
2) De Sensu and De Memoria text and transi, by G. R. T. Ross. 3) The
Works of A. transi, by J. A. Smith and W. D. Ross. P. 2 The Parva naturalia.
6 P. 2. De lineis insecabilibus [*]. 1) L'éd. qui donne une impression de
soin et de confiance repose sur le texte de W.Biehl.ainsiquecelledeG.R.T.
Ross. — 3) Annonce. ^ C. Pascal, La composizione del libro terzo delV Enéide
[Heitkamp]. A des hypothèses communes avec Sabbadini.^_][ F. Dégel,
Archaistische Bestandtheile der Sprache des Tacitus [Wackermann]. Soin
10 et application. ^ Knappe, Ist die 21. Rede des hl. Gaudentius (de vitaet
obitu B. Filastrii) echt? Zugleich ein Beitrag zur Latinitat des G. [Grupe].
Démonstration solide en faveur de l'authenticité. ^ J. W. Write, Logaedic
mètre in Greek comedy [Wiist]. Cherche à mettre les périodes lyriques et
stichiques de la comédie en harmonie avec la théorie d'Héphestion et pro-
16 pose incidemment quelques conjectures sur les Nuées. ^ J. Ferrara,
Poematis latini fragmenta Herculanensia [O. Weise]. Guide consciencieux
et sûr. Tf R. Jebb, Essays and Adresses [Sitzler]. Réunion de travaux en
partie introuvables qui constituent un beau monument à la gloire de Jebb
et qui nous le font connaître aussi comme un historien de l'huma-
29 nisme. 1f1I28nov. Vergils Gedichte erkl. v. Th. Ladewig u. C. ScHAPERl,5tt-
kolika u. Georgika 8. Aufl. bearb.v. P. Deuticke [Heitkamp]. Très méritoire
en dépit de quelques réserves. Tf M. Manilius, Astronomica hrsg v. Th.
Breiter p. 2. Kommentar (pi.) [Kraemer]. Mérite les éloges donnés à l'édi-
tion <cf. supra 22 février >. Le commentateur s'est proposé comme idéal le
25 commentaire de Kiessling sur Horace, qu'il a atteint souvent et parfois
dépassé. ^ F. Ribezzo, La lingua degli antichi Messapii. P. 1. Introduzione
storica. P. 2 Ermeneutica [Lambertz]. La première partie est de beaucoup
la meilleure. ^ Darenberg-Saglio-Pottier. Dictionnaire des antiquités
grecques et romaines. Fasc. 39-41 (pi.) [ ]. Le plus détaillé des ouvrages
80 similaires et le seul qui traite avec abondance et une compétence spéciale
chacune des questions relatives aux antiquités. L'illustration aussi est digne
d'éloges. ^U 12 déc. Mary C. Lane, Index ta the Fragments of the greek
elegiac and iambic poems [B.]. Paraît complet. ^ Menandri quator fabularum
Herois Disceptantium Circumtonsae Samiae fragmenta nuper reperta éd.
36 J. van Leeuwen [Wûst]. Ces deux éditions constituent un progrès sur
celle de Lefebvre. ^ Herodotus The 7. S. 9. books with introd. text, comm.
by R. W. Macan.VoI. I P. 1 et 2. Vol. Il [Sitzler]. La valeur principale de
cette éd. repose dans le commentaire historique qui fait de cet ouvrage
la production la plus importante dans la littérature sur Hérodote parue
40 pendant les dernières années. % K. Meiser, Ueber Ovids Begnadigungs-
gesuch (Tristien II) [John]. L'hypothèse de M. sur la cause de l'exil d'Ovide
<v. R. d. R., 32, 121, 9> n'est pas convaincante. Deux bonnes observa-
tions critiques notamment Tristes II, 449 où il propose timidam et V 507
quid? mimus prodest. ^ A. Schaefer, Einfilhrung in die Kulturwelt der
46 alten Griechen u. /?ëmer [Hodermann]. Instamment recommandé à ceux qui
n'ont pas appris les langues anciennes. ^^ 26 déc. Ed. Hermann, Probe
eines sprachwissenschaftlichen Kommentars zu H orner [Meltzer]. Montre
par le traitement des 40 premiers vers de l'Odyssée quelles nouveautés a
introduites la linguistique comparée. A recommander aux philologues qui
50 ne sont pas linguistes de profession. ^ F. Staehlin, Die Hypoplakische
Theben [Ebeihard]. Résultats tiès dignes d'attention sinon évidents.
Tf T. D. Seymour, Life in the Homeric Age [Kluge]. Méritoire bien que pro-
lixe. % Félix Stahelin, Zu Ciceros Briefwechsel mit Plancus [Ruete]. Cir-
PHILOLOGUS. 103
conspect. ^ Elter, Itinerarstudien [Geyer]. Approfondi et sagace. ][ A. v.
DoMASZEWSKi, Die Anlage der Limes kastelle [pi.) [Wackermann]. Contri-
bution substantielle et importante aux recherches sur le sujet. ^ H. Gum-
MERUS, Die Fronden der Kolonen [Id.]. Fait preuve de sagacité. ^ Otto u.
Else Kern, Cari Otfried Millier. Lebensbild in Briefen an seine Eltern mit 5
dem Tagebuch seiner italienisch-griech. Reise (pi.) [Funck]. Beau livre
dont la lecture est d'une grande jouissance. Henri Lebègue.
Philologus. Tome LXVII. N» 1. Petites contributions à l'histoire des
empereurs [A. von Domaszewski]. 4. Les honneurs divins de César. Décrétés
en 44 par le Sénat, d'abord après la bataiUe de Thapsus, ils égalent César 10
à Jupiter (Dion, XLIII, 14,6) et sont une exacte imitation du décret des
Pergaméniens en l'honneur d'Attale III (Dittenberger, Inscr. Gr., I,
332, 7); après Munda, il est égalé à Quirinus (ib., 45,3). Il y a des Ljperci •
Iuliani du nouveau Quirinus, un flamen do Jupiter Julius (Dion, XLIV, 6, 2 et
4; Cic, Phil., II, 110). Sous des formes romaines, c'est un décalque du culte u
des''rois asiatiques : cf. à Pergame les Attalistes de Dionysos Kaôr,y£[jLU)v et le
lepsùç SafTiXéojç. — 2. Auguste et Tite Live. D'après Plut., Marcellus, 30,
Hannibal avait envoyé les restes de Marcellus dans une urne d'argent qui,
suivant Tite Live renseigné par Auguste, aurait été déposée dans le tombeau
de Marcellus.il n'est pas question de cela dans le récit de la mort de Marcel- 20
lus (XXVII, 28). T. L. en parlait donc à propos de la mort du jeune Mar-
cellus. Ce livre 27 est donc antérieur à 23 av. J.C., ainsi que toute la 3« décade.
Cela est intéressant pour juger de la rapidité de Tite Live à composer. —
3. La guerre des Marmarides sous Auguste (1 av. J.-C. ; Dion, LV, 10 a;
Dittenberger, Inscr. 767; Florus,2,31). La Cyrénaïque futpendant lapériode 26
des troubles, non plus sénatoriale, mais procuratorienne. Même transfor-
mation momentanée pour la même raison en Sardaigne (Dion, LV, 28). —
4. L'expédition de Corbulon en Arménie. Inscription de Mekle (Bithynie).
J. of Hell. st., 27, 1907, 64, n.5, en l'honneur de Sulpicius Asper, connu par
la conspiration de Pison (Tac, XV, 68). C'était un homme très courageux. 30
— 5. Les derniers compagnons de Néron. Epaphroditus entra au service
de Vespasien et fut sacrifié aux terreurs dernières de Domitien (Suét.,
Domit., 14; cf. Dion, LXVII, 14). L. Domitius Phaon, affranchi impérial,
dans CIL. X 444, doit être le Phaon de Néron, qui avait sans doute veillé
sur son enfance; car il avait été affranchi (Domitius) avant l'adoption de 85
Néron par Claude. Néron avait été un enfant charmant. Cf. sa vieille
nourrice, Suét., Nero, 42. — 6. L'administration de la Judée sous Claude et
Néron. Cette province était une division de la Syrie, et le procurateur
était subordonné au legatus Aug. propr. Syriae. Telle a été aussi la situation
de la Dacia inferior par rapport à la superior, du procurator regionis Sume- 40
locenensis et translimitanae par rapport au légat de la Germanie supérieure.
Ann. XII, 54, s'explique probablement par un démembrement qui avait
placé la Galilée et l'Iturée sous Ventidius Cumanus, tandis que Félix
n'avait que la Samarie et la Judée. Puis tout fut réuni dans la main de
Félix. ^ Priscien, contributions à l'histoire de la transmission de la litté- 45
rature latine [Ludwig Jeep]. Citations qui ne paraissent pas provenir de
FI. Caper : citations provenant des grammairiens et des scoliastes. Pour
la littérature postérieure à Caper, il ne se donne pas beaucoup de mal : il
lit les premières pages du livre qui lui tombe sous la main, jusqu'à ce qu'il
trouve ce qui l'intéresse; ainsi pour Ammien, Végèce, Solin. Il n'a aucun 50
sentiment de la valeur relative des œuvres : il ne tire à peu près rien des
grands travaux de Donat sur Térence et Virgile, mais il fait de nombreux
extraits de ses artes, surtout l'ars maior. Rien n'est plus pauvre que ce qu'il
104 1908. ALLEMAGNE.
tire de ces sources. La considération dont jouit Priscien chez ses contempo-
rains donne la mesure de leur culture. ^ Les topiques de Cicéron et Aristote
[Paul Thielscher]. L'œuvre utilisée par Cicéron n'est pas l'œuvre d'Aristote
qui porte le même nom, mais la Rhétorique en trois livres, qui contient
6 beaucoup de listes de tôttoi, donc des xoTrixâ. Ainsi s'expliquent les
termes de la dédicace : In Aristotelis topica quaedam quae sunt ab illo plu-
ribus libris explicata. •[[ De L. Annaei Senecae rhetoris apud philosophum
filium auctoritate [C. Preisendanz]. Très nombreux rapprochements prou-
vant une influence directe. Autres rapprochements qui s'expliquent par
10 une tradition de lieux communs. 1[ Isocrate et Alexandre [Benno von Hagen].
Contrairement à ce que prétend Wilamowitz, Isocrate, dont l'influence a
permis à. Philippe d'unifier la Grèce, a aussi frayé la voie à Alexandre; il a
ouvert à la civilisation grecque un domaine considérable. Ce sont surtout
les lettres II, III et V et le discours à Phihppe qui ont inspiré Alexandre;
16 et aussi l'opinion générale créée par Isocrate. Ce qu' Isocrate a prêché toute
sa vie, Alexandre l'a réalisé : la guerre aux barbares. ^ Les primipilares et le
pastus primipili [Albert Millier], Dans le code théodosien et dans le code
justinien, paraissent souvent des primipilares dont la fonction est appelée
« pastus primipili ». Ces fonctionnaires sont des civils, des « cohortales ».
20 Le « pastus » est le ravitaillement de l'armée. Ils ont à recueillir l'annona
militaris et à la transporter. L'annona consiste en biscuit (bucellatum),
pain, viande salée (laridum), mouton frais, vinaigre, vin, porc frais, huile
et sel. Elle est perçue en nature sur les propriétaires fonciers, suivant l'éten-
due des terres. Trois fois par an, ces objets sont apportés contre quittance
25 dans des magasins situés dans les villes et les castella. La garde des maga-
sins (horrea) est confiée à des susceptores et à des praepositi horreorum.
Chaque corps de troupes a, pour assurer son ravitaillement, des actuarii,
employés civils qi i dépendent des magistri mihtum. La charge du transport
incombait aux propriétaires fonciers et surpassait en frais le montant même
30 de l'annona. Toutes les opérations sont surveillées par les primipilares.
Le pastus entraînait pour eux des charges : présents au dux, commandant
militaire de la province, frais de voyage personnels; responsabilité de
l'état des denrées; pertes causées par l'adaeratio. S'ils voulaient se sous-
traire à ces charges en entrant dans le clergé, on les obligeait d'abord à
36 s'acquitter de leurs fonctions. Les Eunomiens, même, que l'on excluait du
service militaire comme hérétiques, devaient fonctionner comme primipi-
lares. Le service militaire lui-même n'en dispensait pas. Y étaient tenus
en général les employés des ordinarii iudices (gouverneurs, proconsuls,
consulaires, correcteurs et praesides); les petits employés étaient exempts.
40 La durée de cette prestation était en moyenne de deux ans. Il y avait
quelques avantages : on était exempté pendant dix ans de la curie; on
recevait le titre d'egregius, centenarius ou autre. Tf^ Mélanges. Cléanthe fr.
91, p. 527 Arnim [K. Praechter]. A la fin du Manuel d'Epictète se trouvent
quatre citations, d'après le commentaire de Simplicius, une de Cléanthe
45 et d'Euripide, et deux de Platon. En réalité, Euripide est cité par Cléanthe
et non pas directement. Dans Sénèque, Ep. 107, 10, le vers : Ducunt uolen-
tem fata, nolentem trahunt, est l'œuvre de Sénèqi.e lui-même. ^ Ausone,
De aetatibus animantium (Idyll. xviii, p. 152 Sch., p. 93 P.) [W. H. Ro-
scher]. Au lieu de : ter binos deciesque nouem..., lire : tersenos..., comme
60 le porte la source d'Ausone, Plut., De def. orac, 11. Cf. Platon, Timée,
p. 35, qui établit la disposition harmonique de l'âme du monde à la manière
pythagoricienne sur les nombres 1, 2, 3, 4, 9, 8, 27; car l-|-2+34-4+9-^-8
= 27; or 2X27-=54, 54X2 = 108 = 9X12. Les nombres 108, 54et27sont
PHILOLOGUS. 105
pleins de sens et fréquents. Une génération de 96 ans n'est ni attestée ni
vraisemblable.
^^ N» 2. La préhistoire de Crète [Ernst Assmann]. L'histoire ancienne
de la Grèce est inintelligible sans l'histoire de la Crète et celle-ci ne peut
s'expliquer si l'on n'admet des influences sémitiques. 1° Influences phéni- &
ciennes. Une partie des noms géographiques s'expliquent par le phénicien :
Itanos, Salmonis, Lebena, lordanos, etc. Apollon est le dieu mésopotamien
des oracles, 'AttéàXojv, "AttXouv. Kastalios est son garde du corps (kassath,
« archer », eli « de mon dieu») ; Akakallis, son épouse (chakak el, « Dieu a or-
donné»); Python est un serpent gigantesque (pethen en hébreu, pathan en ^o
arabe, etc., «serpent »).Sarpédon est comparable à Sargon.Sardanapale, etc.
et contient sar et peut-être padon « saîut ». Zeus Asterios, un dieu homme-
femme comme Milk-Astoret, le roi Astérion époux d'Europe, Asterios nom
du Minotaure, Asteria mère de l'Héraclès tyrien qui a donné son nom à
la Crète, n'ont rien à voir avec àaxTÎp, mais sont apparentés à Istar-Astar- is
Astarté. Le symbole d'Astarté, le croissant et l'étoile qui figurent encore
sur le drapeau turc, est celui des monnaies de Cydonia. Le piHer a été
retrouvé sur une terre-cuite de Cnossos. L'Astarté aux colombes est adorée en
Crète. S'il y a eu influence des Philistins ou des Cariens, c'est encore une
influence sémitique. Les Philistins, qui n'étaient pas Sémites, ont emprunté 20
aux Sémites et ont pu servir d'intermédiaires. Dans la fable de Zeus et de
Kronos,il faut reconnaître les sacrifices phéniciens d'enfants. Les Corybantes
sont les musiciens qui couvraient dans ces sacrifices les cris des enfants et
des mères, des espèces de derviches hurleurs. La pierre que Rhéa présente est
un bétyle. Amalthée et la corne d'abondance sont d'origine sémitique. 25
L'usage de se déchausser n'est ni grec ni romain : c'est une importation
sémitique. Britomartis-Dictynna est une divinité sémitique de la pêche.
La double hache est sémitique et se retrouve à Chypre. La constitution des
Cretois, des Laconiens et des Carthaginois est de même nature, d'après
Aristote, Polit. 2, 8. Cette concordance s'explique par une origine sémitique, 3o
et plus d'une coutume lacédémonienne, venue de Crète, a cette origine.
2° Influence arabe. Peut-être les noms de Minos et de Rhadamante. 3° In-
fluence mésopotamienne .-importation de la coupole. Kay.âpaest un mot baby-
lonien. Tf Comment l'Hélène d'Euripide a été composée [Hugo Steiger]?
Outre Stésichore et sa propre Iphigénie en Tauride, Euripide a utilisé 35
l'Odyssée. Le résumé de sa pièce vaut un résumé de l'Odyssée. Il a voulu
rendre son Hélène vivante, dramatique et moderne. Elle est sage : c'est
Pénélope. Ménélas joue le rôle d'un Ulysse. Le tout est une parodie,
et de l'Odyssée et d'Iphigénie en Tauride. Les aventures sont roma-
nesques et ont un fonds comique. Avec le vers 1512 finit la parodie 10
Les dates sont : 414 Electre de Sophocle, 413 Electre d'Euripide, 412 Iphi-
génie en Tauride et Hélène. ^ Philologie et arrière-philologie dans l'anti-
quité grecque [A. Roemer]. 1. Les parodies et la doctrine des Alexandrins
sur la parodie. La définition donnée par le scol.d'Arist., Acharn. 8: HapoiSta
xaXeÏTa'. 0 ti av kx xpaycoo-'aç [X£T£v£/8->,,nepeut procéder de l'écol'i d'Alexan- 45
drie; car elle omet toute une source de parodies, les proverbes. Nombreux
exemples de ce genre, avec notes et scolies qui dénoncent la parodie. La
parodie consiste essentiellement pour les Alexandrins en allusion précise à des
vers déterminés et dont le texte même est parodié. Par là, elle se distingue
de ce qu'ils appellent [xtjxTiatç et Tcaparpaycooerv, qui visent la reproduction du 50
ton et de la couleur, non du texte lui-même. Laparodien'imphquepas néces-
sairement la moquerie et on la rencontre dans des passages où cette inten-
tion manque certainement. Dans la période ancienne et classique, les indi-
106 1908 — ALLEMAGNE.
cations relatives à la parodie se font par des formules fixes qui permettent
de reconnaître la qualité du renseignement : l'emploi de la préposition Trapà
(Trapi TÔ EùptTrt'SoL» ex MeXavtTTTnrjç), la citation complète de l'original avec le
lieu d'où elle est tirée; si ces formules ne se trouvent pas dans des scolies
£> anciennes,- cela tient à des remaniements postérieurs. Exemples de [jL!p,Y,(Ttç
et de TraparpaytoSeiv : Ran. 467, 1331; Ach. 474; Av. 1247; Nub. 1264. La
méthode a été gâtée et abandonnée par Didyme. Nos scolies sont une masse
agglomérée de notes qui appartiennent aux deux écoles. T[ L'inachèvement
du poème de Lucrèce [A. Brieger]. R. Heinze a contesté la thèse de Lach-
10 mann. Bien que Lachmann n'ait pas toujours été très heureux dans le choix
de ses exemples, cependant il est sûr que le poème est inachevé. La méthode
de composition exphque la forme dans laquelle nous l'avons. Il n'y a aucune
raison de douter du renseignement de saint Jérôme d'après lequel Lucrèce
composait dans les intervalles laissés par les accès d'une maladie nerveuse.
15 Cette maladie était probablement l'épi'epsie. De plus, Lucrèce ne pouvait
composer son œuvre que par morceaux détachés, avec des repentirs,
des doublets et des répétitions. Car il traduisait la pensée d'autrui, et une
pensée qui n'était ni très méthodique ni très ordonnée. Si, comme il est
probable, il g'est surtout servi de la MeyocXTri iTrtTOfjLTJ, il a eu pour le guider un
20 texte semblable à la lettre à Hérodote. Cette lettre est un de ces exposés
sommaires destinés aux élèves (67ro[xvii^[xaTa) qui sont sans art et fort mal
disposés (cf. Usener, Epie, XLII, et Jahresber., 1895, 179). Exemples :
I, 464-470 et 471-482 sont une addition postérieure mal venue. IV, 822-
857 et V, 1091-1104 ne sont évidemment pas à leur place. De même, IV,
25 110-175. D'autres vers sont des doublets : Lucrèce n'a pas su se décider en-
core (IV, 41, 127-128; V, 1326 suiv.; VI, 1073 suiv.). Les répétitions de
vers sont fréquentes : IV, 1-25, cf. I, 926-950; V, 351-363 : cf. III, 806-818.
^ Le suppliant de Boedas [B. Sauer]. Denys de Byzance mentionne dans sa
description de la côte du Bosphore (fr. 57; p. 29 W8Scher;Geogr. gr. min.,
so II, 78 Millier) une statue de bronze représentant un enfant suppUant,
d'ancien style. On doit rapprocher cette mention de l'œuvre conservée au
musée de Berlin. Phne, N. H., 34, 73, attribue un suppliant à un certain
Boedas. Vitruve rapporte (prologue du bv. III) qu'il y a dans le temple de
Zeus Urios à la sortie du Bosphore, un enfant suppliant, œuvre de Boedas
85 (véritable forme du mot) de Byzance. Un fils de Lysippe s'appelait Boedas.
Son œuvre lui valut droit de cité à Byzance. Le style de l'original de
Berlin nous conduit bien à la seconde moitié du iv^ s. av. J.-C. Tf^ Mé-
langes. ][ Platonica. [C.Ritter]. Notes sur République X, 585 C; IV, 435 E;
III, 393 B (considère l'auteur de l'Ihade comme un vieillard), Phèdre, 242
40 A et C. T[ Sur les apologistes Aristide et Athénagore [K. Meiser]. Rapproche-
ments avec Lucien : Arist. 13, 7 et Ménip. 3; Athénag, 11 et Peregr. 12
(ypaota); Ath. 12 et Alexand. 61 et Hermot. 58; 13 et Jup. conf. 5. «fj Décor
dans les représentations des pantomimes [Alb. Millier]. Existence prouvée
par Grég. de Nysse, Ep. 9, p. 1039 F (Migne XLVI). Le mot GaujxaTOTroiot
46 désigne les pantomimes qui se transforment à vue sur la scène pour repré-
senter des incidents mythologiques: ces transformations s'appellent Gaû[j.aTa
(cf. Luc, Sait., 59; Cypr. ad Don. 8; Sid. Apol., 23, 284; ApuL, M., X, 29).
Ambroise, Hexaem., 3, 1, 5 et Sym., Ep., 1, 89 n'ont pas de rapport à cet
usage, l'un parlant des tentures des rh'aisons luxueuses, l'autre des orne-
fio ments du style. ^ Renseignement biographique sur Cassius Félix [O.
Probst]. Identique avec l'archiatros Fehx mentionné dans le De miraculis
S. Stephani (Migne, P. L., 41, 833), du v^ s. Il était chrétien, africain et
a exercé un certain temps à Carthage.
PHILOLOGUS. 107
^^ N° 3. Un nouveau ms. de Xénophon,sur papyrus [E. Kornemann].
A Giessen. Contient Banq.8, 15-18. Permet de corriger au§17 Trapot xt Trom^cr/i
en Trapavoiqd'yi.'ff Le type aoristique àXxo et l'aspiration dans Homère [H. Ja-
cobsohn]. La forme yévTo = èyévsTo, distincte de yévTo homérique au sens
de « il saisit », apparaît pour la première fois dans Hésiode. Son existence 5
est attestée épigraphiquement (Isylle, v. 9; surtout inscr. de My cènes du
vje s.,IG., IV, 492). C'est une forme qui procède de l'aor. sigmatique. La
3^ plur. âXe^aro, *£7râXaT0 conduit à une S^sg. ï'ks.x.zo, -kHto. De même *£[ji.£v-
<7aTo,*£y£V(TaT'), conduisent à 'éjxevto, 'ÉyEvxo. La forme àXto est d'origine éo-
lienne,commeleprouvelapsilose.Wackernagelasoutenuque]'esprit rude était io
dans le texte d'Homère une interpolation attique et qu'à l'origine la psilose
avait dominé. Quand l'esprit rude n'est pas originel, de nombreux détails
prouvent qu'il s'est introduit dans le texte avant le développement de
l'élégie (qui cite Homère avec ces aspirations), et que, par suite, le change-
ment s'est effectué par l'influence de l'ionien des îles-^l Philologie et arrière- is
philologie dans l'antiquité grecque [A. Roemer]. 2 <voy. le n° 2 >. Didyme
interprète d'Aristophane. Il ne comprend pas le sens simple et naturel des
mots et lui substitue une expHcation fausse. Dans l'étude de lax<i)|X'.xY| Xéçtç,
il est un guide mauvais; ses explications et ses étymologies sont ordinaire-
ment malheureuses. On ne doit donc pas le reconnaître comme un héritier 20
des philologues alexandrins. Le plus souvent, il se met en opposition avec
eux et cherche à nous dérober leurs trésors. 1[ Lokrika. Recherches sur
l'histoire des légendes [W. A. Oldfather]. 1. Médon. Les passages de l'Ihade
où il est mentionné sont inconciliables. N 693 suiv. donne un ancien état
de la légende, dans lequel Podarkes est subordonné et Médon est mis en 25
relation étroite avec Phylaké et la famille de Protésilas. L'ancienne rédac-
tion de la bataille près des vaisseaux ignorait encore Médon qui a été intro-
diiit assez tardivement dans l'épopée. Il appartenait probablement à un
autre cycle, auquel l'IliSde l'a emprunté. Dans cet autre cycle, le nom était
fixé sous la forme MISwv, Méocovo;, d'après un témoignage qui remonte à 30
Aristote. 2. La question d'Ajax. Questions préliminaires. L'arbre généalo-
gique des Locriens présente la succession : lapetos, Prométhée, Deucalion,
Amphictyon, Physcus, Lokros, Opus, Kynos, Hodoidokos, Oilée, Ajax.
Les quatre premiers appartiennent aux légendes de la Grèce centrale et
septentrionale; Physkos est l'éponyme des Physciens (ancien nom des 85
Locriens), Lokros celui des Locriens, Opus et Kynos ceux des villes de
même nom. Hodoidokos est donné par Hellanicus dans Etienne de Byzance;
v° KaXXtQcpoç: kizo KaXXtàprou xoO 'OooiSôxou >cat Aaovd;ji.r,<;. Le nom veut dire
« qui exerce le brigandage » ou « qui campe sur les routes ». Or Hygin fab. 97
présente d'autres noms : Oileus Leodaci et Agrianomes filius. Les quatre 40
noms indiquent un chassé croisé : Hodoi-dokos Lao-nome, Lao-dokos
Agria-nome. Pindare ignore la légende de Kynos-Hodoidokos. Ces deux
noms injurieux ne figurent pas non plus dans l'ascendance d'Ajax
telle que la donne un scoliaste jusqu'ici négligé, D. sur II. 2, 531. Par
là nous atteignons les Eées d'Hésiode. Hodoidokos est une réfection ten- 45
dancieuse de Laodokos, parce qu'au v^ siècle, les Locriens étaient décriés
pour leur piraterie. C'est probablement Hellanicus qui, sous des influences
athéniennes, a introduit ce nom injurieux dans l'arbre généalogique des
rois de la Locride opontienne. Laodokos était probablement l'ancêtre
d'une famille noble originaire de Kynos. — Appendices. A. Bibliographie so
sur Philippe d'Oponte. Il est la source d'Aristote pour son 'Ottouvti'cov HoX'.Teta.
Les Constitutions des 158 cités grecques ne sont pas des travaux prépara-
toires aux Politiques : les Politiques ont été achevés entre 336 et 332; les
108 1908. — ALLEMAGNE.
Constitutions sont des alentours de 325. Philippe d'Oponté, disciple de
Socrate, ami de Platon, (^it être mort vers 340. B. L'auteur prétendu du
fragment Tt^ç XaptxXetaç ép[JL-<]V£u[xa tt); doScppovoç èx çwv^ç <I>[Xtir7tou xoO fiïo-
(7<i(pou, publié Hermès, III, 382, d'après le Venet.Marc.410 du xii^ s. Le frag-
5 ment est pseudépigraphe, néoplatonicien et postérieur au christianisme.
L'auteur sous le nom de qui on a voulu le mettre est Philippe d'Oponte. —
Notes sur la légende de Chryséis; Théocrite, IV, 23; A 472 suiv. et U 694
suiv.; le culte d'Hermès chez les Locriens (liste des documents épigraphi-
ques); les races nobles de la Locride. ^^ Mélanges. ^ Phocéen nXàroç,
10 nummus [J. Baunack]. ^ <ï>u(jtç [Preisendanz]. En dehors du passage de
Claudien cité par Gothein, Arch. f. Relig.-w., IX, 337, il y a de nombreux
textes dans les papyrus magiques où la (pùatç est personnifiée. Aj. aussi
le contemporain de Claudien, Nonnos, Dion., XLI, 90, qui a probablement
servi de modèle à Claudien, et un imitateur de Nonnos, Georges Pisidès,
15 Hexaemeron, 257 et, dans lesWien. St., XIII, IV, 64.^ Une réminiscence
de Platon chez Plotin [B. von Hagen]. Plotin, XXX, 9 p. 46, 4 K. et Platon,
Rép., IV, 426 D.^ Le nouveau Tertullien de Vienne [Eb. Nestlé]. Discussion
d'un passage, du vol. III, paru en 1906, p. 515, et des références bibliques.
H Le Corpus decem rhetorum minorum [G. Lehnerdt]. Contre Schanz, ITI
20 2^ éd., 163 : Sénèque est compté parmi les dix. ^ Une glose dans Mêla, I,
7, 38 [A. E. Schône]. Effacer condicione.
Tl^ N» 4. Le type aoristique aXro et l'aspiration dans Homère [H. Jacob-
sohn]. Il faut considérer comme se rattachant à la psilose éolienne : a[X[x£,
ù'jxfxe, à7t7^[ji,êpoTov, a[jnj8[ç, àffaty-i, àrep, s'tXiTrôoeç pôsç, ala cf. (y^Koordac
25 xaxà irôXeii; : MaYVYjTwv ala' y?) : ce document n'est pas aussi méprisable
qu'on croit), Aï«ç (lat. saeuus, cf. atav/jç), uTiatÔac, cl^o;, otÉTea;. Un autre
groupe comprend des mots où la psilose a une origine phonétique, soit qu'elle
soit vraiment originelle, soit qu'elle soit due à quelque analogie. Dans
è(p7i[jL£pto<;, l'aspirée de 7)[xép(x est analogique, d'aprè» écruépa; de même ô'ttâov,
30 par étymologie populaire, d'après etto) ; ô[jL&xXYi,ô(xoxXàa), oùl'on a cru voir
b\ji.o- « ensemble », tandis que l'on a o[j(.o-, sk. ama, « force », « crier avec force »
(Hésiod, Boucl. 341, a gardé la psilose primitive); au contraire, dans TjéXio;
la psilose est une innovation (<*(7aFéXtoç). Il faut compter àXTo parmi les
cas de psilose éolienne. L'aoriste syncopé est autant éolien que dorien.
35 Notes sur 7)v, auitus (d'abord adverbe du type antiquitus dérivé de l'adj.
auius: auietus> auïtus), -èwd; et -r^-^o!;. 1[ Remarques sur les Présocratiques
et les sophistes [W. Nestlé]. Observations provoquées par la préparation d'un
choix de présocratiques, sur Xénophane, Heraclite, Parménide, Mélissus,
Empédocle, Anaxagore, Philolaus, Démocrite, Protagoras, Prodicus, Thrasy-
40 maque, Gorgias, Hippias, Antiphon, Critias, anonyme de Jamblique, les
Dialexeis, Evénus. P. 549 suiv., sur la question de Leucippe. P. 557, sur
Cic. De nat. deor., I, 38 et 118; Min, Félix, 21, 2. P. 560, authenticité de
l'Hélène de Gorgias; p. 564, de Palamède, P. 568, Hippias est la source
d'Hérodote, III, 38. If La formule de la fin chez le stoïcien Diogène [A.
45 Bonhôffer]. La position de Diogène de Séleucie dans le développement
historique du stoïcisme est une question très difficile et très importante.
L'éthique stoïcienne n'a pas subi un abaissement avec Diogène : ce serait
plutôt le cas avec Panétius et Posidonius. Sa définition de la « fin » n'est
pas aussi basse qu'on l'a dit : sùXoytaTsïv Iv xr, xcSv xaxà çpuc.v âxXoyfi xat
50 [tcov Trapà cpûtrtv] àTrsxXoyri. Elle a une certaine parenté extérieure avec
celle de Zenon : bixoAoyouîi.i-voiç C^jv. Par £ÙXoYtffT£tv,il ne faut pas entendre
un exercice de la raison qui soit inférieur, mais une participation de la puis-
sance intellectuelle la plus haute, une fonction delà sagesse ou de la vertu.
PHILOLOGUS. 109
Tout acte, d'après la doctrine stoïcienne, tout acte moral, par conséquent,
repose, en dernière analyse, sur la différence de valeur des choses extérieures,
sur le fait qu'il y a dss 7rpoTriY[X£va et des à7ro7rpo7]Yij.£va. Cette formule ne met
pas l'égoïsme sur le trône. Sinon, les Académiciens et les adversaires péripa-
téticiens de la Stoa ne l'auraient pas si violemment attaquée. Les décisions s
casuistiques opposées à son successeur Antipater, dans Cic, Ofî., III, 51
suiv. donneraient une moins bonne idée de sa morale. Pour en juger, il faut
mettre de côté toute sentimentalité. Antipater se met du parti du « bon
cœur ». Diogène, comme tout moraliste stpïcien, se fonde sur la raison
nue et donne à son éthique un tour purement intellectualiste. Sa morale de lo
boutiquier est en fin de compte plus éclairée que celle d'Antipater qui abou-
tirait à empêcher tout commerce. Diogène paraissait aux Anciens un homme
austère : magnus et grauis Stoicus (Cic, ib.); cf. aussi le récit de l'ambas-
sade des philosophes dans A. G. Son appréciation de la renommée, con-
sidérée comme indifférente (Fin., III, 57), est conforme au cynisme. De <5
même sa condamnation de la richesse (ib.. 49; Epict. Diss. II, 19, 13). En
somme, Diogène est fidèle à la doctrine de Chrysippe. ^ Fortune littéraire
d'hétaïres grecques [Karl Borinski]. Rhodopis, qu'Hérodote, II, 135, a
introduite dans la littérature, à qui Diodore I, 64, donne quelques nomar-
qiies comme amants, est l'héroïne d'une histoire merveilleuse, version 20
grecque de notre Cendrillon, dans Strabon, 17; 1, 33, 808, et Elien, Var.
Hist., 13, 33. Elle représente l'antiquité classique dans un roman de « Vader
Cats », le poète de la bourgeoisie réformée de Hollande au wii® s. Thaïs
se retrouve dans l'Enfer de Dante, XVIII à la fm; elle est prise pour un
personnage historique. C'est en réalité la Thaïs de l'Eunuque de Térence, 2t
connue par Cic, Lael., 26. Philine, dans le Wilhelm Meister de Goethe, porte
le nom d'une courtisane célèbre qui eut d'Alexandre un fils, Arihidée.
Gœthe a pris le nom à la fin de la biographie d'Alexandre par Plutarque.
Il doit, à la même source, l'image du flls de roi malade d'amour, ^^f Mé-
langes. T[ Aratus, Phénomènes, 4 [W. Nestlé]. Doit être rapproché de so
Hom. Y- 48. ^ Cic, Att., IV, 6, 2 [O. Cr usius]. Ecrire : Relegi qua est ÏTripTav. Il
faut souvent songer à des allusions à une lettre antérieure d'Atticus.
Paul Lejay.
Philologus. Supplementband XI. 1'" Hvr. Reste und Spuren anti-
ker Kritik gegen Euripides [W. Elsperger]. Recherche dans les scolies 86
d'Hécube, Oreste, les Phéniciennes, Hippolyte, Médée, Alceste, les
Troyennes, Andromaque, Rhésus, les traces des critiques qui ont été faites
à Euripide dans l'antiquité; les unes proviennent de grammairiens, les autres
de gens pointilleux à l'excès, soulevant sans cesse des difficultés (IvoraTtxol).
1, Critiques concernant le côté technique et esthétiqjie des drames d'E.; 40
a, économie de ses pièces et contradictions; b, invraisemblances ;c, peinture
des caractères; d, caractère des tragédies; e, dialogues; f, questions de mise
en scène. 2, Critiques concernant sa manière d'exprimer et de représenter les
choses; 3, Ses fictions poétiques (auOoTroua); 4, Ses opinions ou ses doctrines;
a, religion, morale, philosophie ; b, manque de connaissances suffisantes 45
(en histoire naturelle, géographie, etc.). Index très complets. ^^ 2^ livr.
Novae quaestiones Plautinae praecipue ad originem duarum recensio-
num pertinentes [Eugen Sicker]. 1, De corruptelis, quae mero casu in utra-
que recensione nasci potuerunt : S. y traite aussi des passages dans lesquels
la leçon des mss., bien que douteuse aux yeux des critiques, paraît cepen- 50
dant certaine; 2, De versibus graviore defectu mulcatis. S. y laisse de côté
certains vers sur lesquels il n'est pas possible d'être au clair; 3, Deinterpre-
tamentis, S. y met à part les passages douteux qui lui paraissent, à lui aussi,
110 1908. — ALLEMAGNE.
corrompus, de ceux qui corrompus aux yeux de tous, ne peuvent du moins
tromper personne; 4, De corruptelis gravissimis et ita comparatis, ut
fortuitae vel utrobique mero casu ortae putari non possint. S. y traite de
ces passages corrompus qu'on ne sait comment corriger. Z.
5 Rheinisches Muséum. Tome 63. N° 1. Lucianea [H. van Herwerden].
Notes et corrections à propos de l'édition Nils Nilén. ^ La composition de
l'ancienne comédie attiqueiW.Siiss]. Un personnage essentiel est le pto[jLoX'6;^oç,
le loustic de la pièce. Il prend une part importante à l'agon, à des scènes
détachées, enfin au prologue quand celui-ci est intimement lié à la pièce.
10 Dans l'agon, il est un personnage secondaire, qui intervient par des remar-
ques ironiques ou bouffonnes, souvent à la cantonade. Dans les scènes bur-
lesques, il est le personnage principal. La structure métrique et la compo-
sition de ces catégories de scènes diffèrent en même temps. Le chœur par-
ticipe à l'agon, est spectateur des scènes de bouffonneries. Application aux
16 pièces d'Aristophane. ^ Livre et architecture, la colonne Trajane et la
colonne des serpents à Delphes [Th. Birt]. Le livre moderne n'exerce à peu
près aucune influence sur l'imagination à cause de sa forme. Il n'en a pas
été de même du livre dans l'antiquité. Comparaison du ciel au livre déroulé,
Eurip. fr. 508 N., Isaïe, 34, 4; de la terre au livre roulé, Ps. Barthélémy,
20 Nachr. de Gôttingue, 1897, 16; Apocal. de Jean, p. 15,Tischendorf; Platon,
Tim., 40 B. Byblos est une transformation d'un nom sémitique par l'éty-
mologie populaire sur l'influence de l'idée du livre. Cf. explicare aciem,
uoluere (T. L., XXII, 29, 5; IV, 28, 3), àvaTrTÙaastv rr^v cpàXayya (Xén. Cyr.
7, 5, 5), è^eXiffffstv (Plut. Othon, 12) ; les cornua de l'armée; SéXtoç de dalet,
25 « porte », parce que la porte sert à écrire (V. Moïse, 6,9 ; 11, 20) : de là, page ;
pagina, vient de pangere, et se réfère à la muraille (cf.Sid. Apol. Ep. II, 2, 7 ;
10, 3; Eurip., fr. dub. 1130 N.); les (rsXioe; du tholos d'Epidaure (« enrou-
lements »), des bateaux, des théâtres; sïXYjjxa, nom byzantin de la voûte,
désigne le rouleau ouvert en demi-cercle; le chapiteau ionien est terminé
30 par des rouleaux, îlil, uoluta, et dans sa forme ultérieure représente le rou-
leau ouvert et terminé par ses deux parties roulées; le rouleau sert à décorer
des fibules (musées de Munich); l'ornementation de la frise ionienne doit
son origine au rouleau déroulé. La décoration de la colonne Trajane est un
livre déroulé ; elle est le point central de la bibliothèque fondée par Trajan.
35 La colonne des serpents est un monument dédicatoire qui procède de la
skytale lacédémonienne, le bâton autour duquel s'enroule la lettre. Dans
la colonne Trajane, on a grandi les figures à mesure qu'elles étaient plus
haut. Dans la colonne des serpents, on ne s'est pas inquiété de laisser vide
la partie que l'œil ne pouvait pas atteindre. Les anciens connaissaient
M la peau de serpent comme matière de l'écriture. Autres exemples de colonnes
hélicoïdales. ^ Contributions helléniques [Fr. Reuss]. 3. Clitarque. Son
histoire d'Alexandre est éloignée du temps du héros. Sisenna et Posidonius
le nomment pour la première fois. Contenu et forme appartiennent au
temps hellénistique tardif. Ainsi s'explique le dédain de Strabon et d'Arrien.
45 ij Virgile et la Ciris [P. Jahn]. Comparaison et tableaux de comparaison
avec Ovide. Ovide a soigneusement utilisé la Ciris. Même comparaison et
même conclusion pour Properce. Comparaison avec Virgile. L'auteur dans
le prologue et Virgile (G. 3,284) imitent le même morceau de Lucr., 1,
291 et suiv.Autres exemples où ils suivent le même modèle. Virgile peut avoir
53 écrit le poème dans ses débuts et l'avoir revisé ensuite. ][ La dissolution
épique [H. Ehrhch]. Elle intervient avant ou après contraction. Avant, elle
produit une assimilation. Après, elle résoud une contraction. Dans les
deux cas, elle n'est pas une invention de rhapsode, mais elle appar-
RHEINISCHES MUSEUM. 111
tient au plus ancien état du dialecte ionien. ^ Extraits des mss. de rhé-
teurs [H. Rabe]. 5. Commentaire sur le IIspi [xeOôoou osivôtyitoç d'Her-
mogène par le diacre et logothète Jean. Vat. 2228, xiv'^ s. Nombreuses
citations de prosateurs et de poètes, parmi lesquels se trouvent des frag-
ments nouveaux d'Aristogiton contre Hypéride, d'Aristote, de Dracon de &
Lampsaque, d'Euripide (Pirithoiis, Sthénéboea, Mélanippe), d'Eu-
phorion, de Théophraste, de Lycurgue, de Lysias, de Ménandre, de Solon,
de Sopatros, d'Hypéride contre Démade, de Phoebammon. ^f Méthane
dans Thucydide. [J. M. Stahl]. V, 45, 2, désignée comme une presqu'île.
Tl Procopiana [F. B<uecheler>]. Corrections. Cite deux oracles sibyllins lo
récents en latin, dont la métrique ressemble à celle de Commodien et qu'il
faut rétablir ainsi : 1° B. G., 1, 7, 7 p. 33 H.: Africa capta Mundus cum na-
to peribit,qu'ilfautcouperen5-{-8syllabes;2oib., 1,24, 30, p. 121 H. : Quin-
tili mense | gubérnum Roma tenente || rege nihil Geticum | iam timet : ce
deuxième texte n'est pas tout à fait sûr. ^ Horace, Sat., II, 1, 86 [F. von i^
Velsen]. L'interprétation d'Erman, ZRG (R), 1896, 30, 334, a été aban-
donnée par son auteur, ib., 1898, 32, 271. Voir la revue des opinions,
ib. 1906, 40, i2-ll, par Brassloff. Tabulae est le corps du délit, qui fait
preuve (Quint., V, 1; Macr., Sat., 2, 12; Cic. Clu. 126, Rab., 9). Il n'est
pas nécessaire qu'en fait le poème injurieux soit écrit sur des tabulae, 20
l'expression étant générale dans la langue du droit. Soluentur veut diro
« expié ». « Le délit sera expié par le rire; tu seras ensuite laissé libre ».
Le procès est un procès civil, non un procès criminel devant un tribunal
de jurés (Erman, 30, 334; Brassloff 215; Mommsen Strafrecht, 801, n. 4,
803-4). ^ Sur Vaierius Flaccus. [J. H. Lipsius]. Le Sangallensis et le Vati- 25
canus dérivent du même archétype. ^ Quinte-Curce sur le calendrier indien
[Fr. Rûhl]. VIII, 9, 35 est parfaitement exact. Le mot dies ici désigne ce
que les Hindous appellent tithi.
^^ No 2. Corinnae quae supersunt [G. Crônert]. Testimonia avec discus-
sion historique et littéraire. Édition critique des fragments avec nouvel 30
examen du papyrus de Berlin. ^ Prosopographica [F. Bticheler]. 1. Alexan-
dre d'Aphrodise, De an., p. 151, 30 B. : Verginius Rufus est celui que louent
Tacite et Pline le jeune. 2. Perse, 1, 4 et 50, désigne le même personnage :
Q. Licinius Modestius Attius Labeo; cf. les affranchis d'un Labeo, con-
temporain de Salluste, peut-être son grand-père : C. Attius Labeonis 1. 35
Philocalus dat Attia(e) Labeo 1. Mosciui sororei (Not. se. 1900, 150, 2).
3. Le Capito de Sénèque (Contr. Xpraef. 12) peut être celui de l'hermès de
Némi : Q. Hostius Q. f. Capito rhetor (CIL. 14, 4201). On a trouvé en même
temps un buste de femme (Fundilia Rufa) qui est de l'époque d'Auguste.
4. Une Regina, femme consulaire, dédie une inscription à Nestor (Inscr. 40
gr. ad res rom. pert., III, 958) : ce Nestor est le célèbre poète dont il est
question dans Suidas, A. P. 9, 364, etc. 5. Claudia Polhtta, CIL. 6, 4924,
a été ensuite transférée dans une sépulture de famille, d'où une deuxième
inscr., 6, 34902. M. Pilius M. 1. Timo, plastes (Bul. arch. com. 1905, 172)
évoque l'idée des Pilii, apparentés à Atticus. Ce Timo doit être distinct de 45
celui de PI. N. H. 34, 91 : cf. Pros. att., II, 5665 a. 6. Auxentius (Inscr. gr.
rom. III, 887 ; epigr. 1078) auteur du pont du Cydnus, est le même que celui
du pont Théodosien ou Valentinien à Rome en 385 (Symmaque), 7. Le
pythagoricien Nicomaque est l'ancêtre de celui qui dédie des statues à
Sévère Alexandre et Mammée à Gérasa (Inscr. gr. rom. III, 1360). Le 50
traducteur d'une lettre de Zénobie (Peter Hist. Rel. I, p. 152, 9) est de la
même famille. 8. CIL. 13, 5021 : il faut compléter Maecenas : c'est un des-
cendant de l'affranchi de Mécène qui s'est occupé des notes tironiennes
112 1908. ALLEMAGNE.
(Funaioli, gr. rom., p. 570). 9. Liicillus Tarraeus est la source de Priscien
pour les figures grecques de nombres : Priscien le connaît par intermédiaire.
10. Stobée Flor., IV, 45 p. 230 H. cite Cornelianus contre Bérénice :
Cornelianus est le secrétaire grec des empereurs Marc-Aurèle et Vérus, un
5 rhéteur connu; Bérénice est l'amie de Titus, dont Quintilien IV, 1, 19
mentionne un procès. Le discours était un exercice de rhétorique. 11. Julius
Suavis est un grammairien, ou un antiquaire romain connu par C. gl. lat.VI,
p. 620. Il se place probablement entre Verrius et Suétone et peut être celui
de CIL. 10,8058, 43 : C. luli | Suauis (cachet). 12. Il y a deux Tutilius: un
10 rhéteur, vers 70, mentionné par Quint. III, 1, 21, et un Tutihus, philosophe
(Mart., V, 56; PI., Episi, VI, 32, 1). Celui-ci est C. Tutilius Hostilianus,
de Cortone (CIL. 6,9785), compatriote et confrère de Musonius, relégué
par Vespasien (Dion, Epis. 66, 13). 13. Volcacius (Jérôme, Adv. Ruf., I, 16)
doit avoir été un commentateur au goût de Magnus (id., Epist. 70, p. 665 M.),
15 qui est célébré comme magister eloquentiae inimitabilis saeculo suo (CIL.,
6, 9858), c'est-à-dire qu'il a dû s'occuper surtout de la rhétorique. Victorinus
est célébré dans l'épitaphe de sa petite-fille, CIL. 6, 31934. 14. D. Cassius
D. 1. Dama (CIL. 6, 14502) pourrait être l'affranchi de Nomentanus, Porph.
sur Hor., Sat., I, 1, 102. 15. Lanuvium (CIL., 14, 4178) : « Mauortio sacr.
20 Hoc signum a seruo tangi nefas ». Mauortius est Romulus, et cette épithète
n'est pas une invention de Virg., En., VI, 777. Cf. Pétrone 124, v. 268 :
Ingentem quatiens Mauortius hastam. L'esclave ne doit pas toucher la lance
ou le signum de Mauortius, protecteur de la propriété et de la hberté et du
droit, pas plus que la concubine l'autel de la déesse du mariage. ^Panétiiis et
25 l'inscription attique des Stoïciens [Conr. Cichorius]. IG. II, 953. Les deux
Romains mentionnés, Aeuxtoç et STrôptoç, sont L. Metellus, envoyé en ambas-
sade avec Mummius et P. Scipion quelques années après la troisième guerre
punique, et Sp. Mummius, ami de Panétius, mentionné aussi dans l'ins-
cription, et zélé stoïcien. L'ambassade, avec laquelle voyagea Panétius,
30 séjourna à Athènes. Par suite, l'archontat de Lysiades tombe en 139-138,
non en 152-151, comme l'a cru Crônert. D'après cela, la liste suit l'ordre des
âges. Panétius a suivi Scipion à la guerre punique (Vel. Pat., I, 13,3) et par
suite s'est rencontré avec Polybe (Cic, De rep., I, 34). ^ Bencius Alexan-
drinus et Ausone [R. Sabbadini]. Benzo d'Alexandrie, mort à Vérone vers
35 1330, est un chroniqueur et un humaniste très bien renseigné qui connaît
le vrai nom de César. Il mentionne d' Ausone l'Ordo urbium nobihum et le
Ludus VII sapientum, d'après un ms. de la cathédrale de Vérone, qui réunis-
sait ainsi deux œuvres de tradition différente. Pour l'Ordo, le texte, est
celui du ms. TiJianus (Leyde, Voss. Q 107) et de l'édition de Milan de Tervari
40 (1490). Ce texte provient du ms. de Saint-Eustorge de Milan, découvert par
G. Merula. Le Veronensis a dû être dépecé et des feuillets être recueillis à
Milan. Pour le Ludus, les leçons sont celles du B. N. 8500, l' Ausone de
Pétrarque, qui a donc été copié çur le ms. de Vérone. T[ Le ms. de Platon il
[Rabe]. Ce ms. est le Vat. gr. 1 (non 796, d'après Bekker). Il est du x^ s.
45 Variantes et notes sur son histoire. ^ Études sur Plutarque [K. Ziegler].
1. La lettre de Lampras. C'est une falsification du xiv^ s. 2. La plus ancienne
collection des biographies. L'édition en deux volumes est issue de l'édi-
tion en trois. T[ Une ancienne inscription falisque sur un vase [C. Thuhn].
Tentative. ^ Critique du texte de Diodore en relation avec les Excerpta
50 Vaticana [Kallenberg]. Le Florentinus garde sa valeur. ]f La vie du poète
Porphyrius [O. Seeck]. Ses œuvres permettent de dater un certain nombre
d'événements de Porphyrius Optatianus. ][ La Perikeiromene [S. Sudhaus].
Rétablissement de l'ordre des feuillets et constitution d'une partie du texte
RHEINISCHES MUSEUM. 113
Observations sur la Samienne et l'Arbitrage. ^ La vie de saint Tychon par
Jean l'aumônier [Brinkmann]. Observations sur le texte publié par Usener.
^^«Mélanges. Manilius I, 25-29 [P. Thielscher]. On a là trois questions,
comme l'indique la ponctuation du Lipsiensis. Les dons des dieux sont
l'astrologie; car, sans eux, qui aurait pu, etc. Ainsi se trouve introduite 6
une histoire de l'astrologie et de la civilisation; de même Cicéron sur 'a
rhétorique, Posidonius sur la philosophie (Hartlich, Leipzig. St. XI, 282).
Le dieu qui révèle l'astrologie est Hermès (30-37). 38-39 sont de Bonincontri,
Puis les prêtres, qui doivent être Nechepso et Petosiris. ^ 'Qç ôaûtcoç et
expressions analogues[L.Radermacheri. Grec hellénistique. ][Z£Ù;KaTatêiTr,<; lo
[M. P. Nilsson]. Correction au texte de l'inscription. ^ Sur le droit municipal
de Bantia [F. Bûcheler]. L'ital. akno veut bien dire année. ^ Ciuitas Baesa-
rensis. Darenus [M. Ihm]. Inscr. de Rome, Bul. com. munie, 1907, 225),
portant ce nom de ciuitas : c'est Baesaro (PI. N. H. III, 15). L'ethnique
Darenus (Not. d. se, 1905, 420; Sterrett, Papers Am.sch. Ath.,III, 366, 38) i6
indique l'existence d'une ville de Dara en Asie mineure. ^ L'antiquité de
la civilisation néo-lithique en Crète [W. VollgrafïJ. 12 000 et même 14 000
ans'av. J.-C, d'après un calcul d'Evans. Mais si on se base sur des obser-
vations de Flinders Pétrie, qui attribue un exhaussement du sol de 50 cen-
timètres par siècle à l'Egypte, on ramène le début de l'époque néolithique 20
en Crète à 5300. En tout cas, la date d'Evans est trop reculée.
1111 No 3. Éloge funèbre de Bûcheler [Brinkmann]. Mort le 3 mai 1908. ^
Saturniens de Tuditanus.cos. 625-129 [F.^Buchelerj.Deux fragments trouvés
à Aquilée, le premier publié CIL. V, 8270 : « <descende>re et Tauriscos
C<arnosque et Liburnos> — <ex montib>i!S coactos m<aritumas 25
ad oras> — <diebus te>r quineis qi.a <teribei super> auit — <castreis>
signeis consi<lieis prorut>os Tuditanus. — <Ita Roma>e egit trium-
pu<m, aedem heic> dédit Timauo, — <sacia pat>ria ei restitu<it et
magist>reis tradit. » ^ Un fragment de comédie dorienne [F. Solmsen].
Pollux, 10, 58, cite Pilyllios, Ilolziç, qui est attribué aussi à Eunique et à so
Aristophane, à propos de Trtvaxiç et avec la remarque Xéye'. ys toi ScoptÇojv * Iç
xàç TT'.vaxtoaç S'.ap.7r£p£(oç " ozi xiv "kéyo'. x-jl ypà[jL[ji.aTa épixTrjVE'j;. C'est le texte des
deux mss. principaux. Bentley, Meineke, Cobet, Kock,Herwerden ont corrigé
de différentes manières. Le texte est sain, nous le savons aujourd'hui que
nous sommes mieux renseignés s v.r les dialectes: Iç devant consonne pour êx 35
est assez répandu ; l'optatif avec xa se rencontre dans les propositions
subordonnées en dehors de l'attique. L'ensemble indique le nord-ouest du
Péloponèse, l'Argolide. Il faut restituer : âç raç Trivax-'oo? o'àaTrspéwç ort xa
XÉYoi I Ta Ypà[7.[jLa6 ', £p[i.àv£U£ : « Interpretare tu clare ex tabula quid litterae
significent ». ïj Notes critiques et exégétiques sur les Grenouilles d'Aristo- 40
phane [A. Roemer]. Sur le jugement des poètes tragiques par Aristophane.
Portée et caractère de ce jugement. Place d'Aristophane dans l'histoire de
la critique. Eratosthène a été surfait : il ne s'est pas élevé au-dessus du
point de vue éthico-esthétique. Aristote a fait un grand pas en considérant
pour la première fois l'œuvre d'art comme telle, indépendamment de la 45
morale. ^ Les Helléniques d'Oxyrhynque [A. von Mess]. Théopompe doit être
mis hors de cause. L'auteur est voisin des événements, aristocrate, plein de
sympathie pour Conon, Athénien, ennemi de la démocratie radicale. Le peu 1
que nous savons de Cratippe, auteur d'Helléniques comme Xénophon et
Théopompe, doit le faire considérer comme auteur possible. ^ De epitaphio jq
Senecae [E. Bickell]. Riese 667. Pascal la croit de Sénèque lui-même. Mais
cette épitaphe est pleine d'expressions chrétiennes : terrenus, deus euocat;
saxis solemnibus éveille l'idée d'une crypte recouverte d'une voûte ou
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1908. XXXIII. — 8
114 1908. ALLEMAGNE.
d'un hypogée, ce qui est encore particulièrement chrétien. Uicet, hospita
terra, le dernier vers sont conformes aux habitudes de la fin de l'antiquité.
f Encore une fois in- privatif en latin [Pokrowskij]. Défense de la thèse ex-
posée t. LU, 427. Il Euripideum [H. Rabe]. Rhésus 899-940, et scolies,
5 d'après Vat. gr. 909 (xineg.). Rapport avec le Pal. 98. ][ Rapports des
anciennes redditions de compte athéniennes et des pièces de comptabilité
[H. Bannier]. Les deux espèces de pièces procèdent du même collège.
Tl Motif et personnalité [L. Radermacher]. 1. Margitès. Les mêmes anecdotes
ont couru avec des noms différents, ce n'est pas une raison pour les refuser
10 au Margitès. TJLes reliefs en mosaïque [R. Engelmann]. Nouvelles preuves
que l'on a affaire à des falsifications modernes. Les deux mosaïques D et G
du musée national de Naples (Collect. Santangelo), sont des moulages de
figures de candélabres au Vatican. La surface est peinte et un réseau de
lignes blanches donne l'aspect de la mosaïque. ^^ Mélanges. Canius a
16 Gadibus et Livius Poenuus [A. Elter]. Tous deux sont à supprimer de l'his-
toire littéraire; ils proviennent de Martial, I, 16. ^ Le titre des Silves de
Stace [M. Gothein]. Repose sur les parcs de plaisance, les bosquets, dans
lesquels des allées agréables ménageaient des surprises; A. G. préf. 1', 4
cf. Vitruve VI, 5, 2 et V, 11, 4;Suét., Oct. 100. On les appelait, d'après les
20 essences, platanones, daphnones, myrteta, etc. (Mart. XII, 50; III, 58 ;X, 78
Pétrone, etc.). ^ Les fêtes quinquennales de Licinius [O. Seeck]. Sont de 313
1[ La langue nautique latine [F. Biicheler]. Le tutarchus est le xot'/ou àovwv
Tot'/ap/o;. De même trierarchus est abrégé en triarchus, nauarchuseiinauchus
*'«lf1f N° 4. L'époque de la composition de l'Alexandra [S. Sudhaus]. Vers
25 190 av. J.-C, à l'époque de la bataille de Cynoscéphales. Le morceau final
du discours de Cassandre, 1439-1450, parle de T. Quinctius Flamininus, le
libérateur de la Grèce; par suite, le poème doit avoir été composé aussitôt
après la proclamation faite aux jeux isthmiques en 196. ^ La pièce 68 de
Catulle [A. von Mess]. Au v. 10, munera Veneris désigne des poèmes éro-
30 tiques. Le ton et les formules sont précisément ceux de l'élégie : le lit froid
et soHtaire (28-29; Ov., A. A. 3,70; Hér., 1, 7), la puissance des vers sur le
cœur des femmes (27, 30; Prop., 1, 10, 15; 3, 3, 49; 9, 45-6; fib., 2, 4, 13;
1, 4, 81). Tf Alcidamas et Platon adversaires d'Isocrate [Hans Raeder].
Alcidamas se plaçait au point de vue de la rhétorique. Nous savons peu de
^^ chose de sa polémique. Le point de vue de Platon était plus élevé. Il con-
sidérait Isocrate comme un déclamateur vide. Qu'Isocrate lui emprunte
des maximes et des pensées, cela ne pouvait le réconcilier. ]f Extraits des
mss. de rhéteurs grecs [Rabe]. 6. Nouvelles sources du texte de Jean diacre.
7. Georges, surnommé Monos. 8. Constantin Lascaris et le commentaire de
*° Christophoros. Tf Motif et personnahté [Radermacher]. 2. Les peines de
J'enfer dans Virgile. Tradition antérieure qui présente d'assez nombreux
chassés croisés. L'idée de ces peines est celle du travail inutile (puiser de
l'eau avec un tamis, verser de l'eau dans un tonneau percé, etc.). Or ce sont
des images familières au folklore. On les y rencontre sous forme de proverbes
45 et sous forme d'histoires. Liste d'exemples tirés du folk-lore allemand et da
folklore grec. Au folk-lore appartient aussi l'application de ces travaux
à certains coupables, généralement indéterminés, quelquefois pour des
fautes précises. Dès lors le» difficultés disparaissent. Ces histoires tradi-
tionnelles se fixent tantôt sur un nom, tantôt sur un autre. Les vers de
5" Virgile, VI, 616 suiv. (ahi, destricti) sont généraux. Le supplice de Salmonée
consiste à continuer de faire ce qu'il a fait sur la terre. Cf. le paysan qui est
condamné à labourer pendant l'éternité pour avoir enlevé à son voisin sur
la terre des raies de champ en labourant. — Note sur la façon de citer. Sou-
RHEINISCHES MUSEUM 115
vent le mot cité est construit avec la phrase et mis au cas voulu parla cons-
truction. Aristoph. Au. 58 : oùx avTt toÎ5 TcatSoç a' ê^P 'i'' àTroTtot.xaXeïv. Au v. 57 :
TiaT xaÀ£tç; ici Ttatodç. Démétrius, De eloc. § 29, à propos d'un texte d'Aris-
tote où il y a deux fois jxéyav (non pas [xsyot) : £t youv àçéXotç rb erepov li-éyoc :
nous dirions : le deuxième [xéyav. Le texte du Parisinus est ici correct. D'autre 5
part, on évite un périphrase; Quint. I, 4, 17 : in orthographia pauca adno-
tabo = inea parte in qua de orthographia tractabo; Hippocrate, Ilept tôv âv
xetpaXrj rpwjxaTwv, 21, p. 29K. : oiçTisp xal Iv rr, Trptdet -fiypoLTZTCt.i =^ âv tS> Tcsp^t
Trpi'ffswç Xôyw. If Témoins du serment dans le droit grec [Meister]. Ce sont
des témoins de moralité. On les retrouve dans le droit germanique. 10
Ressemblances et différences.ffAnticaton de César et Gaton de Cicéron[DyrofT].
César a voulu donner une caricature du sage stoïcien. En particulier, il le mon-
trait avide d'argent, de tenue négligée (cf. Hor., Epit., I, 19, 11-12), aimant
le vin (ib.; Sén.', tranq. an. 17, 4, 9; Pi., Ep., 3, 12; Mart.,2, 89, 1). L'an-
tiquité des derniers siècles en fera même un viveur (Luxorius, Bâhrens, m
PLM, 4, 418). Cependant, Quint. III, 8, 11; X, 5, 13, se borne à faire de sa
conduite avec Marcia le sujet d'une controverse (autres exercices d'école
sur Caton, III, 5, 8 et 8, 37). L'influence du plaidoyer de Cicéron a été plus
grande cependant. La mort de Caton décidait de l'impression généra!*.
Caton devient un des exemples historiques dont abonde la littérature 20
latine, dans Cic. et dans Sénèque. Le procédé de Cicéron, qui oppose constam-
ment les Romains aux Grecs, ramène souvent le nom de Caton. Valère
Maxime pourrait servir à reconstruire l'ouvrage de Cicéron. La figure de
Caton ne cesse de grandir. On l'oppose à César (Lucain). Il porte le titre
de Magnus; on déplore son défaut de sépulture (PLM. IV, 7-9, 23-25, 41, 43). 25
Il efface le souvenir de Caton le censeur. ^ Le voyage de Ciris dans les
îles (Reitzenstein]. 459-483. Discussion détaillée du morceau. On ne peut
pas mettre les erreurs sur le compte du modèle grec, bien qu'il y en ait eu
un pour ce morceau, probablement Parthenios. Il est remarquable qne
les vers qui font difficulté sont précisément ceux qui se retrouvent dans 30
Virgile. Si on les enlève, la difficulté disparaît. L'auteur ne peut être ni
Gallus ni Virgile. C'est bien un vetorepo;. Il y en a eu même après Virgile,
parce que l'alexandrinisme a continué à exercer son influence. Ce que Perse
ridiculise dans la première satire est la mode des dilettante de son temps,
l'harmonie molle, les mots grecs, la recherche des vers spondaïques, c'est js
la technique alexandrine et l'art de l'épyllie. ^ Les métaphrases d'Homère ,
par Procope de Gaza [Brinkmann]. A propos d'un texte tiré par Rabe d'un
commentaire de Jean diacre. La paraphrase est dans la rhétorique de
l'antiqu'té un exercice très fréquent. Cic, De or. 1, 154, fait des objections.
Mais Quintilien, X, 5, 5, et Théon, progymn., p. 62 Sp. cherchent à les 40
écarter. Dion Chrys. la recommande (XVIII = 68 A. § 18, p. 483 R.). Il
montre, ainsiqu'Hermogène, II. aeO. Setv. 24, qu'elle a sa place attitrée dans
la théorie et la pratique. Parmi ces exercices d'école, on doit ranger les
exemples de Sénèque, Suas., 1, 12, et d'Aristote, Rhet., 1, ch. final (p. 510
Sp.). A côté de la paraphrase simple, on s'exerce « nostra pluribus modis 45
tractare » (Quint. X, 5, 9; Hermog. 24):voy. une phrase célèbre de Clitophon
(p. 407 B) reprise dans le style d'Aristippe, dans celui de Xénophon et dans
celui d'Eschine, Demetrius, II. lp[jLY,vEiai;, 296 (cf. Quint. 1. c). Étude de la
paraphrase de II. M 322 suiv. dans un présocratique (II, 632 Diels), l'Epi-
taphios de Lysias 78, Théopompe fr. 77 (= Clément Al. Str. VI, 2, 21, p. 439 50
St.), Cicéron Phil., X, 20, Lesbonax, Protreptique, I, 18 (p. 31, 23 K.),
Procope de Gaza, Nicolas Cabasilas. Tf^ Mélanges. T[ Hérodote, II, 16
[Th. Gomperz]. Il faut rétablir ypT,v. ^ Archimède était-il de sang royal?
116 1908. — ALLEMAGNE.
[Th. Gomperz] Dans Plut., Marcel., 14, 7, rœ padtXstcuYyevi^ç est un titre de
la cour des Ptolpmées. Tf Sur les fragments d'Euripide [J. M. Stahl]. Correc-
tions aux fragments publiés par Rabe. dans le n» 1. Tf Sur la critique du
texte du discours IV de Julien [Asmus et Brinkmann]. Corrections. ^ Tibul-
5 liana [G. Némethy]. 1, 6, 56 « admittas » signifie chez les élégiaques « uirum
ad se admittere » (Ov. Am. I, 8, 53; Prop. III, 21, 7). Il, 2, 7, lire: Surio.
II, 3, 4 uerba aratoris sont les paroles par lesquelles les laboureurs excitent
leurs bœufs (Ov., Pont. 1,8, 55). 11,3, 71-72; cf. Lucr. V, 962. T| Un vers de
Martial et une épitaphe romaine [Ch. Huelsen]. Martial, III, 93, 20, le nom
10 de la femme qui vécut si longtemps (PI. N. H. 7, 158; Sén., Epist., 77, 20)
et qu'il faut rétab'ir ici est Sattia; cf. l'épitaphe de son médecin et d'une
affranchie, femme du même, épouse en secondes noces d'un affranchi d'un
î'iavien, CIL. 6, 9590. Houaman a raison de lire : Prurire quid si Sattiae
uelit saxum? ^ Juvénal, 15, 90 [K. Meiser]. Lire : ai di, au lieu de autem
16 ^ Le roi Ogygos [H. Ehrlich]. L'adjectif wyuytoç, probablement Foiy-uy-ioç
(cf. uypoç), signifiait d'abord « humide «. ^ Cannes avec peau de serpent
[E. Nestlé]. La peau n'est pas enroulée en spirale, comme le suppose Birt.
% Addition à un article du n" 3 [A. Elter]. Une partie des mss. de Martial
donnaient apono, facile à changer en a peno. Paul Lejay.
20 Rômisch-germanisches Korrespondenzblatt (suite de la Korresp.-
Bl. der AVestd. Zeitschr. fur Geschichte und Kunst). Première année
(1908) N° 1. Mayen in der Eifel [Lehner]. Une ville néohthique (du type de
celle qui a été trouvée près Urmitz sur la rive gauche du Rhin, et de la
période d'Untergrombach) a été trouvée dans l'automne 1907 près Mayen,
25 dans l'Eifel. Description des murailles et restes de constructions mis au
jour. ^ Trier. Dolabrarii-Inschrift [E. Kruger]. Inscr. dédicatoire trouvée
à Trêves dans laquelle le dieu gaulois Intarabus est nommé pour la seconde
fois dans la cité des Trévères. On y lit mentionné le collège des « fabri dola-
brarii» (travailleurs maniant la dolabra) composé de 100 membres, se divi-
30 sant en deux déicuries. Ils étaient sous la direction d'un praefectus dont
les fonctions duraient un temps limité. Celui qui venait de sortir de charge
s'appelait Magissius Maina. Impossible de dater cette inscr. ]f Zu den « pila »
svon Obraden [G. Kropatschek]. Répondant à Schulten <Korr.-bl. d.
Westd. Zeschr. 1907, n» 7 et 8. R. d. R. 22, 79, 25> K. soutient qu'il ne faut
35 pas se hâter de voir des « pila muraha » dans les bois trouvés à Oberaden:
il espère pouvoir d'ici peu déterminer leur emploi d'après des « pilons »
qu'on voit sur des vases grecs. ^ A. Blanchet, Les enceintes romaines de
la Gaule [Anthes]. L'auteur étendant son sujet s'est aventuré sur un ter-
rain qu'il ne connaît pas bien. Ce qu'il dit de la Gaule est bon et comble
40 une lacune : mais pour le reste il faudra remanier ce livre. Tf C. r. du 8.
Hauptversammlung der Verbandes sûd-und westdeutscher Altertums-
verein à Heidelberg et Manheim (sept. 1907). Rapports lus à ce congrès.
1I][ No 2. Nymwegen.Rôm. Gefasses mit drei Medaillonbildern [Mestwerdt].
Description d'un vase à anses rom. trouvé en 1905, et qui se trouve dans
45 la coll. Kam à Nimègue; sur la panse, trois médaillons en relief, dont l'un
représente Mercure, les deux autres des gladiateurs. C'est le cinquième
de ce genre, pareil à ceux que Déchelette a décrits dans les Vases céramiques
ornés de la Gaule romaine II. p. 238 sqq. ^ Ayl (pris Saarburg). Tombeau
rom. — Dortmund: Treize monnaies rom. en or trouvées dans la Sitterstrasse.
50 — Liège, Villa romaine. Tf Marsstatuette aus der Trierer Kanalisation (fig).
Bien conservée, il ne manque que le pied gauche; elle représente Mars tenant
de la main droite élevée une lance, de la gauche un bouclier. ^ A. Grenier,
Habitations gauloises et cillas latines dans la cité des Mediomatrices [Jungk]
RÔMISCH-GERMANISCHES KORRESPONDENZBLATT. 117
Répond à un besoin et doit être accueilli avec faveur comme étant le pre-
mier essai de résumeretréunir les résultats des recherches sur les villaslatines-
^Tj No 3. Klein-Schwalbach. Rom. Villa [H. Jacobi]. Restes d'une villa rom. :
parmi les objets trouvés, des briques de la 22<^ légion, parmi lesquelles
les cachets Julius Primus et Vera Capito Tf Saarbrûcken, Minervarehef ^
[E. Kruger]. Relief bien conservé de Minerve casquée vêtue d'un long vête-
ment serré à la taille par une ceinture, tenant de la gauche une lance, de
la dr. un bouclier. C'est peut-être la déesse de la source. 11 Cimetière rom.
trouvé à Longen-s. -Moselle. Objets divers. Minerve assise, vases, monnaies.
1[ Zu den Strassenlimites [F. Haug]. Différence entre agger et limes. If Was ^°
heisst « Terra sigillata » [W. Vollgraf]. Le terme de « terra sigillata » a été
emprunté par les premiers antiquaires au vocabulaire de la pharmacie et
correspond à l'expression usitée au 17^ s. de « lemnische Erde ». f A. v.
DoMAszEwsKi, Die Anlage der Limeskastelle [Fabricius]. Des réserves sur
les conclusions, qui risquent de jeter le discrédit sur le résultat des fouilles ^^
de ces dernières années. F. développe longuement ses points de vue opposés
aux théories de D. ^ [Kropatschek]. D'après Aeneas, Poliork. 32 on peut
conclure que les bois d'Oberaden étaient des « pila muralia ».*[[ Sigillata-
stempel aus Smyrna [Anthes]. Ces cachets proviennent de la coll. Godin,
autrefois à Smyrne. ]fT| N" 4. Dunapentele an der Donau [N. Engelmann]. 20
Dans les fouilles de l'été 1907, trouvépar Mahlerà Intercisa(auj. Dunapentele
sur le Danube] un modèle en terre cuite d'une porte de forteresse rom. avec
l'inscr. Ilarus fecit portam feHciter. Description (4 fig.) : ce modèle était
brisé en plusieurs morceaux que M. a réunis; il devait comme réduction
servir à la construction d'un édifice.^j Trouvé à Koenishofen,prèsStrasbourg, 25
les restes du tombeau d'un chevalier rom. *| A Tholey im Hochwald, la
salle de bains d'une villa romaine. ^ A Trêves, recherche de l'arena de
l'amphithéâtre. Tf Heddernburg und Bonames [Riese]. Le nom du vil-
lage de Bonames près Mayence était aussi Bonemese et paraît provenir de
« Bona mansio ». ^ H. Lamprecht, Der grosse rôm. Friedhof im Regensburg 30
mit Besprechung seiner Gefàsse und Fibeln [Jacobs]. Ce petit livre est très
important, particulièrement pour la connaissance de la poterie romaine en
Bavière. ^ H. Willers, Neue Untersuchungen ûber die rôm. Bronzein-
dustrie von Capua und von Niedergermanien [Beltz]. Appréc. favorable.
Tl^ N» 5. Trouvé à Lessenich (Kreis Euskirchen) trois autels en calcaire 35
blanc, stèles sans reliefs, dédiés aux « Matronae vacallinehae » déesses
protectrices des grands propriétaires fonciers gallo-romains de cette région,
description : texte des inscr. votives [Lehner]. ^ Inscr. rom. trouvées à
Mayence [Kôrber].* Six fragments restitués : ce sont des pierres tombales
de soldats romains; l'une est celle, d'un jeune garçon de 10 ans désigné 40
comme « scolastico », c.-à-d. comme l'a montré Domaszewski, sachant lire et
écrire; il est qualifié de « eques romanus », ce qui montre que l'inscr. est de
l'époque de Gallien (milieu du 3e s.). ][ Dunapentele an der Donau. Ton-
modell eine3 Festungstores [F. Drexel]. Complément et rectifications à l'art,
de Engelmann <cf. supra n° 4 >.«|1 Conduite d'eau rom. à Soller près Diiren 45
et vases rom. à Hoven, faisant partie de sépultures à incinération [Schoop].
^ Fouilles au castel du hmes à Cannstat, porte du castel; constructions
diverses; praetorium : objets divers. ^ Camp rom. d'Oberaden et de Hal-
tern, mentions : monnaie d'or des Treveri avec la légende Pottina trouvée
à Holzem (Luxembourg). ^ Tubuli [Anthes]. Soutient contre Brauweiler 50
que les tubuli qu'on remarque dans les poêles antiques, servaient à faciUter
la circulation de l'air chaud et ne peuvent pas s'expliquer par des consi-
dérations techniques. 1| H. Noethe, Die Drususfeste Aliso nach den rôm.
118 1908. ALLEMAGNE.
Quellen und den Lokalforschungen [Kropatscheck]. Des réserves. 11^ N° 6.
Halter im W. Ausgrabungen in Sommer 1908 [Dragendorff]. Etat des
fouilles : praetorium : via principalis. ^ Mainz Romische und friichchristl
Funde aus acht Jahrhunderten [Korber]. 1. Tombeau d'un centurion rom
» originaire de Venafrum en Gampanie et appartenant à la 16^ légion qui fut
cantonnée à Mayence en l'an 43; — 2. Fragment d'une pierre tombale
rom., de la 2^ moitié du l^"" s.; — 3. Relief du 2^ s. représentant une dan-
seuse; — 4. Fragment d'un cercueil en pierre avec inscr. du 3^ ou 4© s.; —
5. Pierre tombale de Saturnus du S^s. ; — 6 à 11. Pierres tombales rom,
10 ^ Inschrift vom Limes Arabicus [v. Domaszewski]. Texte de cette inscr.
importante pour le limes. Tf E. Esperandieu, Recueil général des bas-
reliefs de la Gaule romaine [Koepp]. Appréc. en somme favorable. H. R.
Sitzungsberichte der kôa. Bayerischen Akademie der Wis-
senschaften. Philos. - philologische u. histor. Klasse, 1908.
is N" 2. De la méthode de la critique des textes et de la tradition manus-
crite d'Homère [N. Wecklein]. I. On peut distinguer quatre méthodes pour
restituer les textes : 1° la méthode paléographique, qui s'en tient le plus
possible à la lettre des mss. ; 2° la méthode de substitution, qui va au-delà
du texte transmis et rétablit ce qui y a été remplacé (par glose, commen-
20 taire, rapprochement); 3° la méthode psychologique, qui cherche à retrouver
le procédé par lequel un texte faux a été introduit (confusion, influence des
mots voisins particulièrement grande en matière de pronoms et de rapports
casuels de participes, conception fausse du sens); 4° la méthode statis-
tique, qui établit les fautes les plus fréquentes et les échanges habituels
25 chez les copistes (xeXeuco et xeXeucyw, duvôdcTCTeTe et <yuv6à<|;aT£, dcpà^siv et
(jtpâ^stv, (j7i[xatv(o et ff-r^xavco, IvxùveTe et IvTuvaTs, etc.). Exemples tirés prin-
cipalement des dramatiques grecs. — II. Application des quatre méthodes
décrites du texte d'Homère et nombreuses corrections qui en résultent.
Au 2°, relève la substitution et l'échange des synonymes et des formules
30 épiques .Mais c'est surtout la quatrième méthode qui est féconde : a. con-
fusion des formes temporelles; b. incertitude des formes modales (d'où il
faut tirer les conclusions suivantes : 1° Il y a une tendance dans les mss.
à substituer avec xév et av l'optat. au subj. ; 2° Par suite l'usage du subj.
avec XÊV. dans les propositions principales et relatives pour exprimer le
35 futur a été très souvent effacé; 3° L'usage de xév avec le fut. indic. repose
sur fausse tradition; 4° De même, le fut. indic. après e'^ xev (aY xsv));
5° De même, l'optat. après et xev et eÏTrsp xev; 6° Après tôç ô'ts, d)ç ôtiote,
dans les comparaisons on a l'aor. indic. ou le subj. prés.; 7*^ L'optatif simple
au sens d'un potentiel n'est pas constatable; 8° Après éiç xev (œç av) final,
40 on a le subj. ; 9° L'assimilation des modes est soigneusement observée
dans Homère); c. efîortpoursupprimer l'hiatus ;id. confusion de 7rot3,7roT,7rr|.
— Conclusion générale : On doit ramener à la règle constatée parla majorité
des cas, par ex. par 90 %, la minorité qui s'en écarte, soit 10 %. Par suite
l'édition de Ludwich ne présente pas l'application de la critique textuelle;
46 au contraire, les éditions Nauck et Leeuwen-Mendes ont réalisé de grands
progrès, ^^f N° 4. Nouveaux fragments des mss. de Weingarten de l'Itala
[Paul Lehmann]. Fragments d'un recueil des Prophètes et des Évangiles,
pour les seconds, palimpsestes, en onciale très ancienne (v*' s.). Ces mss
ont été acquis en 1630 par le monastère de Weingarten au chapitre de Cons-
50 tance et peuvent provenir, en dernier Heu, des monastères voisins des îles
du Rhin où ils avaient été importés d'Italie. Texte et comparaison avec
les traductions analogues. ^^ N° 5. Études sur Arnobe (Karl Meiser].
L'ouvrage comprend deux parties, I-IV, puis V-VII. Il est très probable-
SITZUNGSBERICHTE DER KÔN. ACADEMIE ZU BERLIN. 119
ment inachevé; car des développements annoncés sne sont pas donnés,
et le plan, assez méthodique de la seconde partie, comporte d'autres con-
sidérations. VII, 44 est un rébus. Il faut croire que le copiste de l'archétype
a sauté une page blanche de son ras. Il s'en est aperçu ensuite. Pour faire
disparaître sa faute, il aura réuni des phrases et des expressions d'Arnobe, &
sans se préoccuper du sens, simplement pour remplir l'espace laissé vide.
Caractère de la polémique et des procédés d'Arnobe. Restitution du texte
de VII, 49, relatif à l'introduction de la Magna Mater à Rome; l'idole devait
être une pierre noire, météorique, où l'on croyait discerner les linéaments
du visage humain. Corrections à de nombreux passages. ^^ N° 7. Le fronton lo
ouest du temple ae Zeus à Olympie. [Paul Wolters]. La restitution est
beaucoup plus facile que pour le fronton est, parce qu'il ne s'agit plus de
placer des figures isolées, mais des groupes. Aussi, dans l'ensemble, la res-
titution de Treu est incontestable. On effacera les dernières imperfection?
et on la mettra d'accord avec Pausanias en faisant permuter les groupes i6
qui sont immédiatement à droite et à gauche de la figure centrale, Apollon.
^•[j N° 11. P. Virgilii Maionis iuuenalis ludi libellus [Fr. Vollmer]. Une série
de mss. du ix^, x^ s. et suiv., présentent le même contenu : une biographie,
vers attribués à Ovide sur Virgile, Gulex, Dirae, Lydia, Copa, Est et Non,
De institutione uiri boni. De rosis nascentibus, Moretum, Versus Octa- 20
uiani de laudanda arte Vergilii, tétrastiques attribués à Ovide sur les Buco-
liques et les Géorgiques. L'auteur de la biographie a compris d'après les
premiers mots du Culex, Lusimus Octaui, que Virgile a été camarade d'école
d'Octave. Il a combiné cela avec le renseignement de Suétone, De rhetor.,
qui dit qu'Octave et autres ont été les élèves d'Epidius. Or, le fragment en 25
question de Suétone était à Fulda ou à Hersfeld. C'est donc un savant caro-
lingien de cette région qui a combiné ce recueil des œuvres de jeunesse. Il le
comprenait comme une introduction aux œuvres principales. Le texte est
une des formes les plus récentes de la tradition. Restitution en variantes
des leçons de cette famille. ^^ Fascicule supplémentaire. Procès-verbaux jo
des séances, nécrologie, rapports, etc. ^ Compte-rendu d'un voyage en
Italie en 1908 pour la préparation du Corpus inscriptïonum etruscarum
[G. Herbig]. Paul Lejay.
Sitzungsberichte der kônigl. Preussischen Akademie der "Wissen-
schaften, ZU Berlin 1908. 9 j anvier. L'entrée des Aryâs dans l'histoire 85
[Ed. Meyer]. H. Winckler a publié dans les « Mitteilungen der deutschen
Orientgesellschaft », n° 35, des renseignements sur les archives de la capitale
de l'Empire hittite, à Boghazkiœi, au centre du pays qui depuis le temps
des Perses s'est appelé la Cappadoce. La correspondance trouvée à Tell el
Amarna a déjà prouvé qu'au xviii^ ou au xvii*' s. avant notre ère des Ira- 40
niens ont fondé en Mésopotamie et en Syrie des dynasties au miheu des popu-
lations de langue étrangère, comme les Germains plus tard ou les Turcs. Le
cheval, inconnu dans les anciens temps aussi bien à la Babylonie (rien dans
Hammourabi) qu'à l'Egypte, apparaît seulement à partir du xvi*' s. dans
le monde de l'Asie occidentale et de l'Egypte et devient alors en Crète et à 46
Mycènes le cheval du char de guerre ; mais on l'appelle en Babylonie, « âne
de lamontagne » (orientale)». Il a été introduit par les Iraniens dans l'Asie
antérieure. La dynastie, enfin, qui commande au xv^ et au xiv" siècle dans
le Mitani (pays situé dans le nord-ouest de la Mésopotamie, des deux côtés
de l'Euphrate), est d'origine iranienne, comme le prouvent les noms des 5©
princes. Or, la correspondance nouvelle entretenue par le roi des Hittites
avec le roi de Mitani, contient des noms divins, qui, outre des noms sémi-
tiques ou hittites, sont Mithra, Varuna, Indra, Nâsatyà. Ce dernier nom,
120 1908.
ALLEMAGNE.
« les Jumeaux », est un surnom des Asvin, couple analogue aux Dioscures-
Mais de plus, dans le document nouveau, ces noms, très reconnaissables,
sont groupés comme dans les composés Indra-nàsatyâ et Mitra- Varuna.
Le texte est du commencement du xiv" siècle. ^^ 23 janvier. Rapports sur
^ les entreprises de l'Académie : Wilamowitz, Le recueil d'inscriptions
grecques. Le tome IX, 2, paraîtra à Pâques; XII, 2, est différé par suite
diverses circonstances, Hirschfeld, Inscriptions latines. On poursuit l'achè-
vement de l'index du t. VI et du t. XI; XIII, 2 (Germanie inférieure) a
paru; la réédition du tome I a été reprise après une longue interruption; on
10 continue l'impression des suppléments des tomes IV et VIII. Hirschfeld,
Prosopographie: marche lente. Hirschfeld, Index rei militaris imperii romani :
M. Ritterling a complété la liste des officiers de rang équestre, et a été en-
traîné à dresser une lirte des centurions par le fait que les officiers de haut
gfade sont sortis, surtout au I^r et au II", du rang de centurion. Diels,
15 Commentaires d'Aristote : deux volumes ont été achevés, VIII (Simpli-
cius, par Kalbfleisch) et XXI, 1 (Eustrathius in Posteriorapar Hayduck);le
dernier fascicule de Philopon s'imprime. Dreesel, Monnaies grecques :
marche lente. Erman, Dictionnaire de la langue égyptienne : on a com-
mencé à rédiger un manuscrit provisoire et constaté les grandes difficultés de
2° l'entreprise ; le dépouillement des textes a été poursuivi en même temp. .
Diels, Médecins grecs : on prévoit 32 vol. in-S». Fondation Savigny ;
t. II, fasc. 1 du V ocahularium iurisprudentiae romanac a paru. Fondation
Wentzel : ont paru Eusèbe II, 2; sont à l'impression ou prêts pour l'im-
pression : l'introduction à Eusèbe, t. II, l'Apocalypse d'Esdras, Clément
^^ d'Alexandrie; 6 fascicules de l'Archiv ont été publias; la préparation de
la Prosopographia imperii romani saec. /F- F/ continue activement tant pour
la partie ecclésiastique (Jiilicher) que pour la partie profane (Seeck); le
dépouillement des sources continue pour le dictionnaire juridique allemand.
Tï^ 6 février. Hymnes au diadème des Pharaons [Erman]. D'après un
papyrus de M. Golenischeff. Ce papyrus a été écrit environ au xvi^ siècle
pour le grand temple du dieu Sobk dans le Fayoum. Les hymnes remontent
dans leurs parties essentielles à une époque plus ancienne, deux au vieil
Empire de la Basse-Egypte. Plusieurs ont la forme de chants du matin,
avec lesquels on éveillait primitivement le roi et qui, de bonne heure ensuite
furent employés pour saluer les dieux au commencement du jour. ^^ 5 mars.
Les représentations du mythe d'Hélène sortant d*^ l'œuf [Kekule]. De nou-
veaux morceaux obligent à une révision de ce qui était admis jusqu'ici.
^Tl 19 mars. La septième Néméenne de Pindare [Wilamowitz]. Composée
en 485 probablement, elle a pour but, outre de chanter le vainqueur, de
*° jistifler la manière dont le poète a traité l'histoire de Néoptolème dans un
péan delphique. Or, ce péan vient de nous être restitué en grande partie
par le papyrus Oxyrynque 841. On peut maintenant interpréter la Néméenne
avec sûreté. M. Wilamowitz étudie et discute le texte des deux œuvres et
montre ce que ces œuvres de jeunesse de Pindare nous apprennent sur le
* développement et les progrès de son génie. ^ Un fragment manichéen en
langue ouigoure d'Idiqut-Schahri [A. von Le Coq]. Édition et étude linguis-
tique. Tï^ 29 mars. Le commerce du vin entre la Gaule occidentale et
l'Irlande, du i" au vii^ siècle [Zimmer]. A partir du viii^-ix® s. le commerce
du continent avec l'Irlande a pour intermédiaire la Grande-Bretagne,
5^ Mais plus anciennement, il y avait des relations directes par mer entre
l'Irlande et les ports situés aux embouchures de la Loire et de la Garonne.
Ceci est établi par des témoignages direct? et par les souvenirs que le com-
merce des vins gaulois a laissés dans la langue et la légende en vieil irlandais
SITZUNGSBERICHTE DER AKADEMIE ZU BERLIN. 121
^^ 2 avril. Trouvailles en Egypte d'anciennes monnaies grecques en argent.
[Dresse]]. Ce sont des objets précieux qui servaient d'objets d'échange
avant que l'Egypte ait eu une monnaie. Les monnaies trouvées ne sont
par l'œuvre de Grecs établis en Egypte. ^^ 30 avril. « Ins gras beissen »
[Pischel]. Cette expression ne peut être séparée des expressions qui signifient &
« mordre la poussière », dans les langues romanes et dans l'antiquité classi-
que (Ovide, Met-, IX, 61, arenas ore momordi; cf. Homère, IL, II, 417;
XI, 748; Virgile, En., XI, 418; X, 489). La substitution de l'herbe à la
poussière vient d'un usage commun aux Indo-européens, qui se trouve
chez les Hindous, les peuples italiques, germaniques et slaves, de prendre lo
de l'herbe dans la bouche ou la main en de certaines circonstances. Dès le
v*^ siècle avant J. C, la coutume existait dans l'Inde de mordre de l'herbe
pour se sauver de la mort; mais elle remonte aux temps védiques. Elle est
attestée chez les Latins par le proverbe « herbam do » (cedo uictoriara,
Servius sur l'En., VIII, 128; cf. l'abrégé de Festus par Paul, p. 99), ou, ^^
plus tard, « herbam porrigo » (cf. Pline, N. H., XXII, 8 et VIII, 5; Nonius,
p. 317, 4). L'herbe était un signe d'inviolabihté, d'oîi le nom d'un des
féciaux « uerbenarius » (cf. F'estus, p. 321). L'usage existait chez les Germains
au temps de Pline. La « chrenecruda », que l'on doit jeter sur le mort d'après
les lois germaniques, est exactement 1' « herba pura » des Latins (Festus, ^^
ib., et T. Live, I, 24). Tf^j 14 mai. Le prétendu synode d'Antioche de 324-325
[Ad. Harnack]. Ed. Schwartz a publié d'après le ms. syr. 62 de Paris, une
lettre d'un synode tenu à Antioche en décembre 324, ou un peu plus tard.
D'après cette lettre, un concile, antérieur à celui de Nicée, composé de
cinquante-neuf évêques, aurait condamné, non seulement l'arianisme, 25
mais Eusèbe de Césarée. L'Orient se serait déjà prononcé, quand s'ouvraient
les débats de Nicée, et Eusèbe y aurait paru en condamné. Un fait aussi
important et aussi invraisemblable aurait été caché jusqu'ici. Mais tout dans
ce document trahit le faussaire ignorant et naïf. Il parle des 318 Pères,
c'est-à-dire des Pères de Nicée; il copie, en paraphrasant légèrement, la so
conclusion du symbole de Nicée; il suppose qu'Eustathe a excommunié
Eusèbe de Gésarée, pour faire pendant au synode d'Antioche de 330, où
Eusèbe a réellement excommunié Eustathe; il copie les signatures de Nicée;
il mêle, sans discernement, les faits et les personnages antérieurs et posté-
rieurs à Nicée. Non seulement les expressions sont invraisemblables, comme 35
l'épithète de Oeoxoxoç décernée à Marie, mais la situation que suppose
ce prétendu concile est impossible. Comment admettre qu'un obscur
évêque d'Isaurie, venu à Antioche dans une période de troubles, et pendant
la vacance du Siège, ait pris sur lui d'y convoquer et d'y présider les évêques
des provinces voisines. On ne peut donc sauver le document en supposant 40
des interpolations. Le faussaire s'est servi des écrits d'Alexandre d'Alexan-
diie. Il visait Eusèbe de Césarée et voulait » cori'iger » la condamnation
qu'il avait fait porter à Antioche contre Eustache en intervertissant les
rôles. L'intérêt que le fabricant porte aux épithètes divines ixps'jrToç xat
àvaXXotwToç, appliquées à la Trinité entière, indique le temps du mono- 45
phypisme et des controverses sur l'impossibilité et l'immutabilité de Dieu,
soit le VI® ou le vu® siècle. Schwarz a eu tort également de croire, d'après
une pièce du même dossier, que Constantin a d'abord convoqué le Concile
à Ancyre, puis l'a transféré à Nicée. En réalité, cette pièce veut faire croire
à l'existence d'un synode antérieur à Ancyre. C'est le Concile d' Ancyre, 50
bien connu, qui a suggéré cette idée. %^ 4 juin. La portée de la découverte
de l'ancien Orient, pour l'appréciation de la méthode historique et la res-
titution de l'histoire primitive de l'humanité. [Ed. Meyer]. On a reconstruit
122 1908. — ALLEMAGNE.
des époques entières desquelles on n'avait auparavant aucun soupçon ni
aucun renseignement. Ces résultats démontrent la légitimité et la sûreté de
la méthode historique. Le développement des peuples civihsés et les restes
que nous avons des anciennes phases de l'évolution de la vie de l'humanité
^ démontrent d'une manière concordante que, vers 5 000 av. J.-C, en
chiffres ronds, le développement physique et psychologique de l'homme
était assez avancé pour lui permettre de s'engager dans les voies de la civi-
lisation supérieure. La civilisation paléolithique du magdalénien fournit
des données plus anciennes. Ce qui précède, la période éolithique, n'appar-
10 tient plus à l'histoire de l'homme, mais à celle des préludes du développe-
ment humain. % Rapport sur le relevé des inscr. hiéroglyphiques et hiéra-
tiques gravées sur le rocher dans les carrières d'albâtre de Hatnub, dans
la Moyenne Egypte [G. Môhler]. Texte et traduction. Ces inscr. vont de la
iv^ à la xii^ dynastie. ^ La séparation des mots dans les mss. gotiques
16 [W. Schulze]. Doit être cité ici, parce que la question touche la pratique
des graveurs d'inscriptions et des copistes de langue latine. La coupe
a-kra- (muette -\- liquide) est celle des Germains de l'Est, ak-ra celle des
Ostrogoths d'Italie. Les Germains de l'Ouest ont une tendance à redoubler
la consonne devant j : ainsi s'expliquent Sunnia, nom d'un correspondant
20 de saint Jérôme, Vallia, roi (415-419), en regard de Valameris (Sid. Apol.,
2, 225), Valila (Carm. epigr. lat., 916, 1). On peut se dsmander si ce n'est pas
une influence germanique des Ostrogoths (ou analogue) qui a fait passer,
en latin, de la coupe « tene-brae » à lacoupe «teneb-rae » des langues romanes.
Ces observations n'ont de valeur que pour l'intérieur du mot simple. Dans
26 le composé, c'est l'étymologie qui règle ; de même, dans les formes verbales
à redoublement. Dès lors, ai-waggeljo, ai-waggeljons, attestent, comms
E. VHEL. PIS. TO (C. I. L., IX, 394), la prononciation év de çu grec, dès
cette époque; et aussi Da-weidii (AaustS). On voit que l'on a raison de sup-
poser qu'Ufilas est parti de cette prononciation récente pour adopter
'0 le T grec comme expression du W germanique. 1| Pseudodemocritea Vati-
cana. [ M. Wellmann]. Le ms. gr. 299 du Vatican (xv^ s.) contient, entre
autres, un recueil byzantin de recettes pharmaceutiques. Parmi les auteurs
cités, on trouve des extraits AYiaoxpîxou 'AêoTjpiTou. L'apocryphe était un
recueil de recettes pharmaceutiques pour les diverses parties du corps. Il a
35 été rédigé, au plus tard, au ix'' siècle. Il est intéressant pour l'histoire de la
renommée de Démocrite. Ce nom ne servait pas seulement, à la fm de l'anti-
quité, à couvrir et à désigner la médecine sympathique et des procédés
superstitieux. Il représentait encore une science rationnelle. ^Tf 25 juin.
Rapport annuel sur l'Institut archéologique allemand [O. Puchstein].
40 Fouilles de Boghaskouî; recherches de M. R. Delbriick relatives aux cons-
tructions d'époque républicaine à Rome et dans le Latium (tombeaux
de Bibulus; temples de Gabies, de Cori, de Tivoh; villa dite de Mécène, à
Tivoli; temple de la Fortune, à Préneste); fouilles de Numance. A Rome,
M. Htilsen a traité de la topographie romaine et M. Dragendorfî de l'ancienne
45 civilisation itahque. A Athènes, outre les cours ordinaires, des fouilles ont
été poursuivies à Tirynthe, près de Kakovatos, la Pylos homérique d'après
Dôrpfeld, à Pergame, à Leucade. La commission de la Germanie romaine a
poursuivi des fouilles sur divers points, notamment à Haltern, KnebJing-
hausen, Oberaden, Friedberg, près de Niedenstein, de Detmold, etc.
50 U^ 2 juillet. Anciennes et nouvelles luttes pour la liberté de la science
[H. Diels]. Comparaison entre les luttes du xvi" siècle et du xx" et celles
qui ont eu lieu en Grèce. Leucippe est un pendant et un précurseur de Gali-
lée. C'était un élève de l'école d'astronomie et de mathématiques fondée
SITZUNGSBERICHTE DER AKADEMIE ZU BERLIN. 123
par Thaïes à Mi'et. A l'aide du simple calcul et de la puissance logique
propre aux Eléates, Leucippe soumit le monde à des lois nécessaires et
inéluctables. A toute naissance et à toute destruction, il assigne des causes
mécaniques. Les corps célestes sont pour lui des composés d'atomes. La
couleur, la chaleur et autres qualités sont des distinctions secondaires de s
notre sensibilité et sont soumises à la mesure des quantités. Il y a d'autres
mondes que les nôtres. La voie lactée est une accumulation d'étoiles. Les
taches de la lune sont produite par des inégalités de surface. Un aérolithe
étant tombé en 468 près d'Abdère, Leucippe y reconnaît des métaux et en
conclut que les corps célestes sont des amas de métaux en combustion, lo
Ces découvertes ont été attribuées à Anaxagore. Mais le témoignage de
Démocrite, élève de Leucippe et témoin digne de confiance, accuse Anaxa-
gore de plagiat. Anaxagore expia d'ailleurs les idées qu'il avait emprun-
tées. La pieuse Athènes mit à l'index un livre sceptique de l'Abderitain
Protagoras et excommunia Socrate et Anaxagore. Mais les temps de luttes i5
semblables sont des époques fécondes ^^ 9 juillet. Le prétendu rapport
égyptien sur le périple de l'Afrique [Erman et Schafer]. Les textes des deux
scarabées, désormais célèbres, sont pleins de fautes de style et de langue.
L'auteur avait une connaissance superficielle et élémentaire de l'égyptien.
Il en savait assez pour comprendre des textes faciles, et en avait lu, surtout 20
des textes récents. Mais il ne s'inquiétait pas beaucoup de la structure de
la langue. Il a eu l'imprudence de copier des fragments dans des docu-
ments connus. La pensée de la falsification paraît avoir été suggérée par
une phrase de M. Maspéro en tête d'un mémoire de M. Foucart sur un frag-
ment d'époque saïte qui a été exploité par le faussaire. ^ Tocharique, 25
la langue des Indo-Scythes [Sieg et Siegling]. Des restes de ms. écrits en
écriture « brahmi » contiennent des textes rédigés en deux dialectes inconnus.
L'un d'eux, tenu pour mongolique ou turc, est le tocharique, la langue des
Indo-Scythes. L'étude des noms de nombre, des noms de parenté et de?
pronoms prouve que c'était une langue indo-européenne. Transcription et so
traduction d'un fragment. M. Pischel ajoute quelques remarques sur la
phonétique, fait des rapprochements avec la langue des tziganes et note que,
comme en bohémien, les désinences nominales sont étrangères en tochar-
que. 11^ 23 juillet. Les 'laxpixà cpuTtxà xal àvTnra6r|Ttx(x d'Aelius Promotus
[Wellmann]. Aelius est un médecin qui vivait dans la première moitié du 35
11^ siècle. On a son AuvapLspôv. Les 'larptxàsontperdus. Ilenrestedesextraits
conservés par une compilation byzantine dans le ms. gr. du Vatican 299
(xv*' s.) et le Vossianus Fol. 29 (xv^ s.). Ce sont des recettes de médecine
sympathique, des formules magiques et superstitieuses en honneur chez
des médecins même sérieux, comme Scribonius Largus, Dioscoride, Xéno- 40
crate, Strabon, Théodore, Archigène. Gahen reconnaissait leur puissance
(cité par Alex. Tr., II, 475) et on a sous son nom une compilation « De
incantatione, adiuratione et suspensione ». Les deux grands réservoirs où
l'on puisait ces formules sont le Pseudo-Démocrite et les écrits de Xéno-
crate d'Aphrodisias qui reposaient sur la médecine populaire orientale. 45
Texte des fragments avec apparat et indications des passages paral-
lèles (géographiques, Pline l'ancien, Aétius, Marcellus Empirius, etc.).
f^ 30 juillet. La non-authenticité du Hvr9 samaritain de Josué [A.
S. Yahuda]. ^1[ 22 'octobre. A propos de deux lettres d'Alciphron
[J. Vahlen]. Ces lettres nous ont été transmises par petits groupes 50
dans des mss. difTérents. Mais l'état imparfait de leur tradition n'est
pas une raison de s'écarter trop loin de la teneur des co pistes. M. Vahlen
montre par de multiples exemples qu'il est possible de retrouver le vra'
124 1908. — ALLEMAGNE.
texte en se rapprochant le plus possible de la leçon manuscrite. Des parti-
cularités propres au style d'Alciphron peuvent aussi guider l'éditeur :
synonymes groupés par paires, verbes synonymes dépendant l'un de l'autre
u7ro[xév£tv àveydfxsvov, pléonasmes variés; il faut b'en se garder de suppri-
6 mer des mots qui paraissent superflus. Etude particulière de III, 40 (II,
38, lettre de paysan) et de I, 8 (lettre de pêcheur). Fr. Loofs, Le.'- indications
chronologiques du préambule des lettres festales de saint Athanase. L'au-
teur avait en vue les dates consulaires. Il n'y a que des erreurs apparentes.
TfTI 5 novembre. Contributions à l'étude de la palmomantique en Orient et
10 en Occident [Diels]. Textes grecs et d'autres langues. Fondement animiste
(voy. les « Abhandlungen ». ][ La stèle de Mnésithée [H. Diels]. On peut
enfin en tirer un texte plus sûr : XatpsTS toi TraptovTcç, lyw 8ï Oavwv
xaraxetjxai | AeOpo IwvàvàvEtjxaiavew.TéoçTTÎSs xéôaTTTa'.. | 3£tvoçà7T'AlYtV/]ç
MvTjfft'Oeoç AoupufJLQC^^aio. ! 'Qi'v pie 7:ÉvÔrj(je cpiXïi [AvÎTirip TtuLapéxT)' ] TùfjLtot
16 ÈTT axpoTarwt (ittjXtjV ap'àaÏTO vewxt. | "II8r| tXaOi, w 'Ai'orj, àv' Ipéjxv'
OT airàiaaç. | TiixapéxT, 8"£(7aT7i(je (filon lirt Tiatôl Oavovri. Traduction et
observations. ^ [Karl Schmide]. Une « Epistola Apostolorum » conservée
en copte et en latin. Le texte copte est conservé au Caire; il provient
du couvent de Schenoriti ; le latin a été retrouvé par M.
20 Bick dans un palimpeste de Vienne (Vindob. 16). Ce document prouve
que les actes apocryphes des apôtres ne sont pas un produit du gnosticisme.
Le «panchristisme»des actes de Pierre et de Jean est un héritage catholique
des temps primitifs de l'Église d'Asie. La phrase des actes de Jean qui est
très caractéristique (p. 201, 11 Bonnet), se retrouve dans l'épître : « Je suis
26 tout entier dans mon Père et mon Père est en^ moi ». ^T| 26 novembre.
[Hirschfeld]. Conjectures sur l'ancienne histoire romaine. Étude de la tradi-
tion relative à l'organisation des plus anciennes tribus romaines, à la victoire
de Cincinnatus, aux dépouilles opimes de Cornélius Cossus. ^T| 3 décembre.
Un papyrus d'Eléphantine [Sachau]. Une longue liste de noms prouve
30 que la colonie israélite d'Eléphantine au v^ s. av. J.-C. était une colonie
militaire. Étude sur le vieux nom sémitique de divinité Bethel et sur l'an-
tique déesse guerrière cananéenne, Anat-Bethel. ^^ 17 décembre. Addition
à propos de la stèle de Mnésithée [Diels]. Wilhelm propose pour les v. 3-4 :
MvYifftôeo; 5'ovo[j.a | xai aot fJ(.vTi(Ji.' IttIôyiXc '^-'Xt) [jlt^ttjû TtixapÉTT].
35 - Paul Lejay.
Westdeutsche Zeitschrift fur Geschichte und Kunst, 27^ année,
1908. Ne contient pas dans ses quatre livr. d'art, de fond, qui concerne
l'antiquité grecque et latine. H 2^ hvr. H. Ff.rtig, Neues aus dem litera-
rischen Nachlass des Humanisten Johannes Balztbach (Piemontanus).
40 [Richter]. Bien intentionné, soigné et digne d'éloges, mais ne répond pas
aux exigences de la science.
Wochenschrift fur klassische Philologie, 25^ année 1908, N» 1.
O. ScHRADER, Sprachçergleichung und Urgeschichte. Linguistisch-historische
Beitrage zur Erforschung des indogerman. Altertums. II, 1. Die Metalle : 2,
45 Die Urzeit [Weize]. Vivant, clair, intéressant, sera utile. ^ A. Cuny, Le
nombre Duel en Grec [Bartholomae]. La valeur de ce hvre, qui est réelle,
repose sur la masse de matériaux réunis avec soin et sagacité. 1[ M. Lam-
BERTZ, Die griech. Sklavennamen [Meister]. Bon.^N. NiLÉN,I-ucmAmsI,l.
[Gemoll]. Cette nouvelle édition commence bien. ^ D. Philios, 'EXsuatç.
.50 Mu(7T7]pta £p£''7rta xai [jLou(j£tov aÙTrii;[Kern]. Appréc. élogieuse. ^ Th. A. Ippen.
Skutari und die Nordalbanische Kûstenebene [Partsch]. Éloges. ^ G. W.
BoTSFORD, The social composition of the primitive Roman populus [Kiibler].
Clair et convaincant, mais les conclusions ne sont pas nouvelles. Tf G. L.
WOCHENSCHRIFT FUR KLASSISCHE PHILOLOGIE. 125
Hendrickson, The De Analogia of Jul. Caesar : its Occasion, Nature and
Date, with aditional fragments [Tolkiehn]. Des réserves. T| E. Lôfstedt.
Die neue Dictyshandschrift [Ihm]. Trop éclectique. If B. Filow, Die Legionen
der Provinz Moesia von Augustus bis auf Diokletian [Wolff]. Très grands
éloges. Tl A. Heisenberg, Nikolaos Mesurites, Die Palastr évolution des ^
Johannes Komnenos [Wartenberg]. Éloges de cette publication de ce récit
d'un homme d'Etat de la première moitié du 13^s.^FouillesàArlon.— Restes
de l'ancienne Abusina (Bavière). ^^ N» 2. Homers Odyssée, tibers. von J. H
Voss, bearb. von B. Kuttner [Weber]. Appréc. favorable. ^ Die Odyssée
nachgebildet in achtzeiligen iambischen Strophen von H. v. Shelling [id]. lo
Eloges. ^ R. Johannes, De studio venandi apudGraecos et Romanos [Giith-
ling]. Traite à fond le sujet. ^ Th. Breiter, M. Manilii Astronomica éd. I
[Manitius]. On ne peut qu'attendre avec impatience le second vol. de cette
nouv. éd. ^ L. Radermacher, M. Fabi Quintiliani Institutionis oratoriae,
lib. ^2. I Lib. 1-6 [Gemoll]. Appréc. favorable. ^ H.LiETZMANN.iÇ^mfto/e der ^^
alten Kirche [Draeseke]. Substantiel. T[ Trouvailles d'antiquités en Suissa
(castel près Zursach — Fibules, — Vindonissa, — Parures en or et autres
objets trouvés dans des tombeaux dans le canton de Berne entre Hindel-
bonk et Jegenstorff; les tombeaux sont à incinération de l'époque de
Halstatt (premier âge du fer, 800-400 av. J.-C). HH N» 3. K. Brugmann, 20
Grundriss der ver gleichenden Grammatik der indogerman. Sprachen 2. Aufl.
II [Bartholomae]. Cette 2® éd. a été remaniée, refondue, complétée. Éloges.
^ P. Wahrmann, Prolegomena zu einer Geschichte der griech. Dialekte im
Zeitalter des Hellenismus [Meister]. Appréc. favorable. ^ M. Wellmann,
Pedanii Dioscuridis Anazarbei de materia medica libri quinque, éd. I, lib. ^5
1 et 2 [Fuchs]. Bon. ^ A. Scheindler, Des C. Sallustius Crispus bell. Cati-
linae, bell. Jugurthinum und Reden und Rriefe aus den Historien hrsg.
[Opitz]. Appréc. favorable de cette éd. de classe. ^ W. Isleib, De Senecae
dialogo undecimo qui est ad Polybium de consolatione [Tolkiehn]. Eloges;
sera utile. Il n'y a pas de raison suffisante pour ne pas attribuer ce traité 3°
à Sénèque. ^ P. Koschaker, Translatio indicii. Ein Studie zum rôm. zivil-
process [Grupe]. Extrêmement soigné. ]{ C. Patsch, Zur Geschichte und
Topographie von Narona [Ihm]. Méritoire. ^ O. v. Sarwey und E. Fabri-
cius, Der Obergermanische-Ràtische Limes des Rômerreiches [id.]. Rapide
résumé. ^ Denys d'Halicarnasse et Caecilius de Kalakte [Tolkiehn]. Nous ^^
voyons dans Denys d'Halicarnasse Ep. ad Pompeium 3, 19 qu'il était très lié
avec Caecilius (tco tptXTaTwKsxtXt'co). Il n'était pas prodigue de ces appellations
et ceux qu'il appelait ses cpiXxaToi étaient vraiment ses amis. On ne peut pas
avec Schwartz (Pauly-Wissowa R. E. V, 935) rapporter à Cécilius ce que
dit D. d'H. Ant. I, 1, 3 ^^ N» 4. F. Blass, Die Eumeniden des Aischylos. *»
Erklârende Ausg. [Busche]. Grands éloges. Tj A. Martin, Notes sur l'ostra-
cisme dans Athènes [Schneider]. Prudent et pénétrant. % Rruckmanns Wand-
bilder antiken Plastik [Trendelenburg]. Excellent. ^ Exploration archeol.
de Rhodes, 4^ rapport par K. F. Kinch [Larfeld]. Résumé. ^ R. Kunze, Die
Germanen in der antiken Literatur; 2, Griech. Literatur [Iz]. Matière riche *^
et intéressante. ^ E. Wagner u. G. von Kobilinski (f). Leitfaden der
griech. und rôm. AltertUmer [Gemoll]. Bien fait. ^ Th. Mommsen, Gesam-
melte Schriften; III, 3. Juristische Schriften IV, I Histor. Schriften [Korne-
mann]. Ont droit à toute notre reconnaissance. ^ P. Monceaux, Enquête
sur Vépigraphie chrétienne d' Afrique [Weymann]. Chaudement recommandé so
à tous les travailleurs qui s'occupent de l'Afrique chrétienne. TJ L. Weigl
Johannes Kameteros. EccaycayTi àaTpovûpLiaç. Ein Kompendium griech. Astro-
nomie und Astrologie, Météorologie und Ethnographie in politischen Versen I
126 1908. — ALLEMAG NE.
[Wartenberg]. Publications de ce poème didactique dédié à l'empereur
Manuel I (1143-1180). ^1[ N» 5. J. PrÂsek, Geschichte der Meder und Perser
bis zur Makedonischen Eroberung; I, Geschichte der Meder und des Reichs
der Lànder [Sandw]. Approfondi et complet. *\ H. Weil, Euripide, Iphi-
6 génie en Tauride [Busche]. Quelques changements apportés au texte dans
cette 3^ éd.. ^ P. Graindor, Les fouilles de Tenos en 4905 [Larfeld]. Résumé
de ces fouilles méritoires. ^ S. Chabert, Histoire sommaire des études d'épi-
graphie grecque [id]. Eloges. ^ AéXTtov t. êv 'AX[xup(Ài cptXapyatoi» kvxiptixç
"06pui»;T£î5;(oç Ixtov [Kern]. Ce 6^ vol. est plus substantiel que les précédents.
10 ^ L. Castigilioni, Studi alessandrini, I, Arianae Teseo [Steuding]. Appréc.
favorable. ^ J. G. Mahaffy, The silver âge of the greek world [Ziehen]. Ce
livre enrichit la littérature de l'histoire de la civilisation. Puisse M. pour-
suivre ses études pour l'époque d'Hadrien. ^J Winter, De ellipsi verbi esse
apud Catullum, Vergilium, Oi>idium, Statium, Juvenalem obvia cap. duo
15 [Schulze]. C'est un beau et fécond sujet que traite W. mais il n'est pas
nouveau et W. ne donne que ce qui était connu. U H. Kleigûnther, Text-
kritische und exegetische Beitraege zum astrolo gischen Lehrgedicht des sog. Man il-
lius [ManiUus]. Appréc. favorable. ^ A. Siegmund, Zur Texteskritik des Tra-
gédie Octavia [Gemoll]. Très approiondi et méthodique, mais un peu pédant
20 et prolixe. ^ P. Lehmann, Franciscus Modius als H andschriftenjorscher
[Manilius]. Recherches très méritoires. ^ La terrasse des Lions à Délos.
C'est un des plus beaux monuments architecturaux de Délos. On a retrouvé
quatre hons en marbre de Naxos qui datent du vi'^ s. — Sépulture des
Antonins à Rome. Tn| N° 6. A. Aravandinos 'AffxXViTrio; xal 'AaxÀYjTrista
25 [Fuchs]. Agréable à lire et instructif. % V. Chapot, Séleucie de Piérie [Goes-
1er]. C. a fait tout ce qu'on pouvait faire avec ce sujet. Tf G. Colasanti.
Fregellae. Id. Pinna. [Nissen]. Quelques réserves mais appréciation en
somme favorable. Tj E. Grossi, Aquinum : N. Jacobone, Ricerche sulla
storia e la topografia di Canosa antica [id]. Bonnes contributions. T| L Rai-
30 MONDi, I Frentanilié}. Insuffisant. T| E. Melchiori, Storia e topographia di
Forum novum in Sabina [id]. Utile. Tf P. Hildebrandt. Scholia in Cice-
ronis orationes Bobiensia éd. [SchilUng]. Des réserves. ^ 1. L. Maccari.
De Ovidii Metamorphoseon Distichis; 2, Id. Qsservazioni ad Orazio [Schulze].
1. Intéressant; 2, Rien de bien nouveau. ^^ N» 7. R. Kekule von Stra-
ss DONiTz, Die griech. Skulptur [Trendelenbourg]. Acquerra de nombreux
amis à l'art grec. ^ A. Vogliano. Ricerche sopra Vottavo mimiambo di
Heroda ( 'Evûtcviov) con un excursus IV, 95-95 [Sitzler]. Appréc. favorable.
^ G. Seydel, Symbolae ad doctrinae Graecorum harmonicae historiam [H . G .]
Mérite d'attirer l'attention. TJ E. Getzlaff, Quaest. Babrianae et Pseudo-
*" Dositheanae [Ficus]. Beaucoup de soin. % M. Schanz, Geschichte der rôm.
Literatur I 1 [Harder]. Cette 3^ éd. est encore en progrès, ^f L. Laurand,
De M. Tulli Ciceronis studiis rhetoricis [May]. Méritoire. TJ L. Traube,
Nomina sacra. Versuch einer Geschichte der Christlichen Kiirzung [Manilius].,
Excellent. "H Sur l'Ars grammatica de Diomède 3 [J. Tolkiehn]. Dans ce
45 3e art. <cf. Woch. 1907, n» 43, R. d. R. 32, 132, 47>T.voulant montrer
plus nettement les rapports de Diomède avec Charisius et Donat, étudie
le chap. De barbarismo de ce grammairien. ^^ N» 8. D. Mûlder, Homer
und die altionische Elégie [Sitzler]. Appréc. défavorable. TI J. E. Hakry,
Problems in the Prometheus [Nestlé]. Contribution de valeur. ^ St. Haupt,
so Disposition der Aristotelischen Théorie des Dramas und Erkldrung einiger
Hauptpunkte derselben [Muff]. Malgré de grandes réserves, pourra rendre
des services. ^ L. Legras, Etude sur la Thébaide de Stace [Helm]. Utile»
mais rien de bien nouveau. If U. Thieme und F. Becker, Allgemeines
WOCHENSCHRIFT FUR KLASSISCHE PHILOLOGIE. 127
Lexikon der bildenden Kûnstler von der Antike bis zur Gegenwart I [Brueck-
ner]. Entreprise gigantesque où les études classiques sont dignement repré-
sentées. 11 Sur les noms des rois de Rome. [W. Soltau]. Montre qu'ils sont
tous d'origine étrusque. ^^ N° 9. L. Adam, Ueber die Unsicherheit litera-
rischen Eigentums bei den Griechen und Rômern [Rothe]. Des erreurs et des ^
omissions. ^ W. Schultz, Studien zur antiken Kultur; 2 u. 3, Altjonische
Mystik I [Dôring]. Qrandes réserves.^ A. P. Aravantinos, 'AçxXvÎTrtoç xac
'AffxXïiTriEia [Wartenberg]. Remarquable. ^ Chr. Harder, Thukydides : 2
Schiilerkommentar [Gillischewski]. Bon livre. ^ G. Kuhlmann. De poctae
et poematis Graecorum appellationibus [Sitzler]. Matériaux soigneusement i"
réunis. Sera le bienvenu.^ A. Patin, Der lucidus ordo des Horatius [Pétri].
Le critique souhaite à l'auteur beaucoup de lecteurs et d'adeptes pour ses
somnia Pythagorea. ^ F. Orlando, Le lettere pubbliche in Roma impériale
[Ziehen]. Fait avec soin, mais ne fait faire aucun progrès à la science. ^ C.
Lehmann-Haupt, Materialien zur aelteren Geschichte Arméniens und Meso- 16
potamicns [Prâsek]. Appréc. élogieuse. ^ S. Reiter. Fr. Aug. Wolfs Brief
an Goethe hrsg. S. Reiter. Fr.Aug. Wolf und D. Ruhnkenius [D.]. Ont de
la valeur. ^^ N» 10. H. Nissen, Orientation : Studien zur Geschichte der
Religion 2 [Ginsel]. Intéressant. ^ R. Hildebrand, Recht unh Sitte auf
den primitiveren wirtschajtlichen Kulturstufen. 2*^ Aufl. [Kraus]. Ingénieux 20
et plein de mérites. ^ L. Le g ras, Les Puniques et la Thébaïde[E.e\m]. Hy-
pothèses possibles, mais non démontrées. ^ Zeitschritf fiir Geschichte der
Architektur 1907 I, 1 [Watzinger]. Analyse rapide de ce fasc. ^^ N" 11.
Griech. Dichterfragmente 1 Epische und elegische Fragmente bearb. v. W
ScHUBARD u. U. V. WiLAMoviTz-MoELLENDORFF [Schmidt]. Art. qui se con- 26
tinue dans le n° 12. Témoigne de la variété des papyrus de la collection de
Berlin et du zèle infatigable des éditeurs. Longue analyse des fragment,,
contenus dans ce vol.TJ W. Hoffmann, Das literarische Portrdt Alexanders.
des Gr. im griech. unh rôm. Altertum [Gemoll]. Éloges. ^ H. W. Prescott,
Some phases of the relation of thought to verse in Plautus [H. G.]. Résumé, •o
^ P. Fraccaro, Studi Varroniani. De gente populi Romani lib. IV [S.].
Très savant, ^j A. Draeger-W. Heraeus, Die Annalen des Tacitus I 1
[Opitz]. Cette 1^ éd. porte à chaque page des améliorations. ^ A. Schaefer,
EinfUhrung in die Kulturwelt der alten Griechen und Rômer [Ziehen]. N'est
ni plus ni moins qu'un livre sur les sources de la mythologie antique, très 35
soigneusement fait. ^ L. Fonck. Wissenschaftliches Arbeiten. Beitraege
zur Methodik des akadem. Studiums [id.]. Sujet bien choisi, mais n'est pas
traité d'après son importance. ^^ N» 12. J. Nicole, L'apologie d'Antiphon
ou Adyo; tt. [xeracTOco-ecoç d'après des fragments inédits sur papyrus
d'Egypte avec un fac-similé [Gillischewski]. Trouvaille intéressante, mais 40
qui ne nous apprend pas grand chose sur Antiphon et son temps. ^ W.
Gapelle, Die Schrift von der Welt, ein Weltbild in Umriss auf dem I Jahrh.
n. Chr. eingeleitet und verdeutscht [Dôring]. Doit être attribué à un disciple
de Posidonius. Analyse. La trad. est soignée et se lit facilement. ^ C. Jul.
Caesaris comm. de bello Gall. ,\on A. Prammer, 10 Aufl von A. Kappelma- 45
cher [Oehler]. Mérite d'être recommandé. ^ R. Wunsch, Antike Fluchta-
feln ausgew. und erkl. [Niedermann]. A droit à toute notre reconnaissance.
^ Juvenes dum sumus. Aufsâtze zur klass. Altertumswissenschaft von
Milgliedern der Basler klass. philol. Seminars [Gemoll]. Résumé, 'f^ Corps
humains trouvés dans les marais de la Germanie <cf. Woch. 1905. 18 sept. 60
R. d. R. 10, 123, 34>. Au dire de Tacite (Germanie 12) on punissait les
adultères en les enterrant vivants dans les marais. Ceci est confirmé entre
autres par les Eddas. On a retrouvé jusqu'ici plus de 52 corps de ces sup-
128 1908. — ALLEMAGNE.
pliciés. ^Tl N° 13. Fr. Stûrmer, Griech. Lautlehre auf etymol. Grundlage
[Bartholomae]. Appréc. défavorable. ^ A. Th. Christ. Platons Apologie des
Sokrates und Kriton hrsg [H. D.]. Eloges de cette 5<^ éd. destinée aux classes.
^ L. Laurand, Etudes sur le style des discours de Cicéron, avec une esquisse
6 de Vhistoire du « Cursus » [May]. Solide et approfondi. ^P. Rasi, Le satire et
le epistole di Q. Orazio Flacco 2. Le Epistole [Pétri]. Recommandé. ^ Euse-
bius Werke; 2, Die Kirchengeschichte bearb. von E. Schwartz. Die latein.
Uebersetzung des Rufinus bearb. von Th. Mommsen, 2, Die Bûcher 6-10
[Draeseke]. Édition monumentale. ][ K. Zettel, Hellas und Rom im
10 Spiegel deutscher Dichtung [Lôschhorm]. Vivement recommandé. ^ C. Hille,
Die deutsche Komoedie unter der Einwirkung des Aristophanes [Ziehen].
Livre bien fait et utile, ^f Sur la Perikeiromene de Ménandre [S. Eitrem].
Corrections proposées pour les vv. 49, 89, 110, 118, 147. jf Nouvelles
trouvailles dans les tombeaux des rois thébains; ils sont de la 19'' dynastie,
15 ornements en or. Inscr. grecques trouvées en Phénicie et en Syrie, une
entre autres métrique sous forme d'énigme accompagnant un aigle tenant
dans ses serres un talon humain. T|^ N» 14. J. P. Mahaffy, Rambles and
studies in Greece [Wartenberg]. Excellent pour orienter dans des ques-
tions dont on n'a pas fait une étude spéciale. ^ Gg. Albert, Die plato-
20 nische Zahlals Praezessionszahl (5600, 2o9i) und ihre Konstruktion [Leh-
nert]. Nous devons être reconnaissant envers A., dont les recherches ont.
donné une solution sûre de ce vieux problème irritant. ^ L. v. Sybel
Christliche Antike. Einfiihrung in die altchristl. Kunst; 1. Einleitendes;
Katakomben. Id. Die klass. Archaeologie und die altchristl. Kunst [Ziehen]-
25 Grande valeur. % Fouilles à Herculanum. — Trouvailles à Aquilée. —
Trouvailles de monnaies à Dortmund dont 13 monnaies en or rom. —
Travaux au Saalburg. — Les recherches du Limes. *[[^ N° 15. W. Lubke,
Z)je^M«s<rfes.4/<e/-<Mms, 14. Aufl.vonM.SEMRAu[Trendelenburg].Cettenouv.
éd. a été remaniée et mise au courant. ^ A. Mentz, Geschichte und System
30 der griech. Tachygraphie [Fuchs]. Remarquable. ][ H. F. Allen, The Infi-
nitive in Polybius compared with the infinitice in biblical Greek [Gillischewski].
La valeur de cet ouvrage repose sur une collection de passages soignée et
bien ordonnée. ^ W. Altmann, Die italienischen Rundbautcn [Lucas].
Pourra rendre des service? comme riche réunion de matériaux. ^ J. W.
35 Beck, Horazstudien [Bick]. Approfondi et maîtrise du sujet. ^ F. Cramer,
Die freiere Behandlung des Lehrplans auf der Oberstufe hôherer Lehranstalten
[Opitz]. Appréc. favorable. TJ Fragments de Q. Reminius Palaemon dans
la Grammaire de Charisius qui ont passé jusqu'ici inaperçus [J. Tolkiehn].
Les passages suivants, page 265, 33 à 266, 14 et 267, 23 à 270, 21, ont été
40 empruntés à l'Ars de Palaemon aujourd'hui perdue, par Charisius. *[î^ N° 16.
Berliner Klassikertexte : V, 2; Griech. Dichter fragmente; 2. Hâlfte Lyrische
und dramatische Fragmente bearb. v. W. Schubart u. U. v. Wilamowitz-
MoELLENDORF [Schmidt]. Digne pendant de la première partie. Analyse
qui se continue dans le n» 17. ^ G. F. Hill, Sources for Greek History bet-
*i> ween the Persian and Peloponnesian War. [Schneider]. Cette 2^ éd. a subi
peu de changements. Elle rendra facile l'étude des sources sans le secours
d'une grande bibliothèque. If F. Stein, De Procli chrestomathia grammatica
quaest. sel [Lehnert]. Nous fait mieux connaître le contenu de la Chresto-
mathie et aide à l'interprétation de Proclus et des auteurs dont nous lui
50 devons la connaissance. ^ A. Zingerle, T. Livi a. u. c lib. 21-24. 30 éd.
bearb. von P. Albrecht [Heraeus]. Ne diffère pas sensiblement de la
précédente éd. ^ C. Marchesi, Il Tieste di L. Anneo Seneca [Gemoll].
Pas de valeur scientifique. ^ N. Pirrone, Cod. latini qui in publica biblio-
WOCHENSCHRIFT FiJR KLASSISCHE PHILOLOGIE. 129
theca Drepanensi adservantur [Heraeus]. Mentionné. ^ G. Kôrting, Latein.-
romanisches Wôrterb. [Ziemei]. Des lacunes, mais beaucoup de bon. ^ K. Bae-
DEKER, Griechenland. Hdb. fur Reiscnde [Wartenberg]. Grands éloges de
cette 5« éd. remaniée à fond. ^1[ N" 17. E. Littmann, Semitic Inscriptions
[Sobernheim]. Appréc. élogieuse. ^ P. Wendland, Die hellenistisch-rôm. 6
Kultur in ihren Beziehungen.zu Judentum und Christentum [Soltau]. Grande
valeur. ^ E. F. Thompson, MeTavoéw and [AeTapiéXei in Greek literatur until
100 a. D. [Draeseke]. Très soigné. ][ H. L. Clessby, The Medea of Seneca
[Gemo]]]. Finement pensée, cette disssertation fait preuve de lectures
étonnamment étendues. ^ M. Leky, De syntaxi Apuleiana [Stegman]. lO
Eloges. ^ M. H. Omont, Notice sur le ms. latin 886 des nouv. acquisitions
delà Bibl. Nat. [Heraeus]. Résumé. ][ Sur l'Apologie d'Antiphon [E. Groh].
Fragm. 1 lig. 20, lire : côç ffuvsYpacpôi» iz Si'xaç àXXotç xat wç Ixépoatvov k^Ko toûtol».
^ Trouvaille d'une monnaie de l'an 2 av. J.-C. dans le camp de Haltern. — •
Le Saalburg, fouilles — Le castel rom. de Cannstadt — Sépulture de 16
l'époque de la Tène trouvée à Langdorf (Argovie).^T[ N° 18. H. C.Butler,
Architecture and other arts [Sobernheim]. Soigné. ^[ H. Schiller, Beitrâge
zur Wiederherstellung der Odyssée I [Hennings]. Suppose une étude très
approfondie du poème. ^ Th. Sinko, De Gregorii Nazianzeni laudibus
Macchabaeorum [Draeseke]. Mérite tous les éloges. 1[^ N° 19. A G. Roos, 20
Flavii Arriàni quae exstant omnia éd. I, Alexandrini Anabasis [Gemoll].
Ed. patiemment préparée, soigneusement exécutée. ^ G. F. W. Muller,
Bemerkungen zum Dialogus des Tacitus [G. John]. A de la valeur.^ M. G. P.
ScuMiDT, Stilistische Exerzitien I [Stegmann]. Rendra des services, petites
réserves. If Ad. Rademann, Vorlagen zu latein. Stiliibungen in Anschluss an 20
Ciceros Tuskulanen B 1 . 2 u. o [Stegmann]. Bon. ^^ N» 20. O. Puchstein,
Die ionische Saule als klass. Bauglied orientalischer Herkunft [Sauer].
Grands éloges. ^ G. W. Botsford, Some problems connected with the Roman
gens [Kûbler]. Des réserves, ^f J. Endt, Die Glossen des Vaticanus Latinus
3257 [Heraeus]. Éloges. Tf V. Ussani, Intorno alla novissima edizione di 30
Lucano [Helm]. Longue recension de l'éd. d'Hosius suivie de la collation
d'un ms. de Turin (Lat. A 368) qui va de V 778 à VI 557. TI A. v. Domas-
zewski. Die Anlage der LimeskasteHe [M. L.]. Instructif. ^ Th. Nissen,
Latein. Satzlehre fur Reformanstalten [Siegmann]. Recommandé. 1[ Q. Rem-
mius Palaemon sur les Solécismes (Charisius I, p. 267, 23 à 270, 21 K.). 35
[J. Tolkiehn]. Complétant un art précédent <cf. supra n° 15>, T. montre
que le passage de Charisius I, 267, 23 à 270, 21 K, emprunté à Palae-
mon par Charisius, n'a pas été transmis sous sa forme originale;
Palaemon a traité des « gênera » de suite après les « figurae » et il nous faut
placer p. 269, 1-7 (jusqu'à captos habentes oculos) après les lignes 17-28 40
(« pro composito »). Il y a une altération du texte p. 268,3 que T. corrige.
HH N» 21. Festchrift zur 49 Versammlung Philologen in Basel 1907 [H.
Schenkl]. Analyse et caractérise les travaux qui concernent l'antiquité
classique. 1[ F. W. Schneidewin u. A. Nauck, Sophokles erkl. 7. Philoktetes
10 Aufl. von L. Radermacher [Adami]. Appréc. élogieuse. ^ M. Raben- *5
horst, Der aeltere Plinius als Epitomator des Verrius Flaccus. Eine Quellen-
analyse des siebenten Bûcher der Naturgeschichte [Mtinzer]. Inadmissible.
If R. GoTTWALD, De Gregorip Nazianzeno Platonico [Draeseke]. Fait preuve
d'une lecture étendue. ^ Gassius, Maelius, Manlius [W. Soltau]. Parmi
les nombreux récits que fait T. Live des luttes entre patriciens et 50
plébéiens, trois occupent une place importante; ce sont ceux où il raconte
les soulèvements démagogiques et la chute de Spurius Gassius, Sp. Mae-
lius, Marcus Manlius, Ces trois démagogues avaient un programme poli-
n. DE PHUOL. — Revue des Revues de 1908. XXXIII. — 9
130 1908. ALLEMAGNE.
tique, le même que celui des Grecques : ce qu'ils voulaient faire, leur chute.
Le récit dramatique du sort de ces trois amis du peuple n'est pas l'œuvre
seule des annalistes, mais doit être en partie attribué ar.x poètes des prae-
textae qui ont représenté ces événements sur la scène. Tj Nouveaux résul-
5 tats des fouilles du Saalburg — Statue rom. à Landsthul d'un romain
avec la. toge de la fm du l^"" s. ou du commencement du 2*^ apr. J.-C. —
Trouvailles d'antiquités en Styrie et en Dalmatie. t^ N° 22. P. Masqueray,
Euripide et ses idées [Nestlé]. S'est efforcé « de retrouver dans le passé la
source vive du présent ». Bien pensé, très approfondi et élégamment écrit.
10 ^ H. W. Garrod, Statii Thebais et Achilleis [Helm]. Appréc. favorable.
Pour la Thébaïde, cet éd. sera très utile en attendant celle de Klotz. ^ W. M.
LiNDSAY, Contractions in carly latin minuscule Mss. [Manitii s]. Bien fait
pour orienter dans le domaine des abrévations. ^ T. E. Euangelides,
Adyoç TravTjyupixbç et; xoùç xpEtç fspâp/aç [Draeseke]. Produit une excellente
15 impression. ^^ N» 23. Glotta, Zeitschrift. fur griech. und latein. Sprache I, 1
[Meister]. Analyse <cf. R. d. R. 32, 50 sqq.> Bons débuts. ^ Stromata in
honorem Cas Morawski [Weymann]. Résumé du contenu de ce vol. de
mélanges. Excellent. 11 G. Murray, The rise of the Greek Epik [Harder].
Du plus grand intérêt por.r une des époques les plis importantes de l'histoire
20 de la civilisation. ^ G. Norwood, The riddle of the Bacchae [Nestlé]. Thèse
insoutenable. ^ H. Elss, U ntersuchungen ûber den Stil und die Sprache des
Venantius Fortunatus [W.]. Résumé. ^ O. v. Sarwey u. E. Fabricius, Der
obergerman.-raetische Limes des Rômerreiches [Ihm], 30" livr. Analyse.
%^ No 24. E. Petersen, Die Burgtempel der Athenaia [Kôster]. Instructif.
25 If A. DôRiNG, Geschichte der griech. Philosophie [Bischôfer]. Appréc. favo-
rable. •[[ R. Knor, Die verzierten Terra-Sigillata-Gefàsse von Rottweil [Koe-
nen]. Contribution de valeur; très recommandable. ^ F. Kramer, Afrika
in seinen Beziehungen zur Antiken Kulturwclt [Ziehen]. Éloges de ce petit
vol. destiné aux élèves des gymnases. ^A. St. Peask, iVo^eon iSV. Jeromé's
30 Tractâtes on the Psalms [W.]. Mentionné. ^^ N^ 1>5. Pauly-Wissowa,
Realenc . 11. s. w. II Hlbd (Ephoros-Eutychos) [F. Harder]. Trèsimportant.
Tf T. D. Seymour, Life in the Homeric Age [C. Harder]. Appréc. élogieise.
^N. LuNDQuisT, 6'«Mc?taZucanca[Stangl]. Travail de débutant très bien fait :
un des meilleurs à tous égards qui ait paru sur Lucain. ^ H. Willers,
35 Neue U ntersuchungen iiber die rôm. Bronzeindustrie von Capua und von
Niedergermanien [Koenen]. Important. ^ G. Mau, Die Religions philosophie
Kaiser Julians in seinen Rcden auf Kônig Helios und die Gôltermutter
[Asmis]. Long art. qui se continue dans le n°26,sur cet ouvrage qui est
i n guide très sûr et très pénétrant dans l'étude de la philosophie religieuse
40 de Juhen. Nombreuses remarques et rectifications de détail. ^ La Vénus
de ,Milo : trouvé à Athènes une statuette en terre cuite qui répond à la
Vénus de Milo du Louvre — Fouilles à Pola. Tombeaux romains. U^ N» 26.
F. DôRiNG, De legum Platonicarum compositione [Lehnert]. Appréc. en
somme favorable. ^ M. Schamberger, De P. Papinio Statio verborum no-
if, vatore [Stangl]. Éloges. ^ Die Gleichnisfrage bei Homer [E. Pluss]. A
propos de son art. dans le vol. de mélange (Festschrift) de Bâle<supra n^ 21 >
et de la critique de Schenkl, P. expiiq; e ce qu'il entendparla«comparaison »
dans Homère. *[fT[ N° 27. J. W. White, Enoptic mètre in Greek comedy, II
[H. G.]. Une continuation de ces études sur la métrique des comiques grecs
60 sera la bienvenue. T| T. R. Holmes, Ancient Britain and the invasions of
Julius Caesar [Oehler]. Chaudement recommandé. \ Cod. Gr. et Lat. Suppl.
IV. Taciti Dialogus de oratoribus et Germania. Suetonii de viris illustribus
fragmentum. Cod. Leid Peuzonianus praef. est G. Wissowa [Andreson].
WOCHENSCHRIFT FUR KLASSISCHE PHILOLOGIE. 131
Éloges. ]f F. Hache, Quaest. archaïcae : 1, De A. Gellio veteris sermonis
imilatore : 2, de Etinii Euhemero [Stangl]. Appréc. favorable. 1[ Kruger,
Jahresbericht des Provinzialmuseums in Trier 1905-06 [Koenen]. A droit à
toute notre reconnaissance. ^ E. Oekonomides, Lautlehre der Pontischen
[Wartenberg]. Grands éloges de cette étude sur le dialecte autrefois parlé 6
sur la côte sud de la mer Noire. ^ Sur l'Ars grammatica de Diomèdes IV
fJ. Tolkiehnj. Dans ce k^ art <cf. supra n° 7> T. continue ses études sur
le cbap. « De soloecismo ». ^][ N° 28 Ad. Trendelenburg, Z)ie Anfangs-
strecke der heiligen Strasse in Delphi [Loeschhorn]. Mérite d'être chaudement
recommandé, car il aboutit à des conclusions sûres. ^ R. D. Hicks, Aristole *o
De Anima [Dôring]. Soigné et exact. •[[ The Work of Aristotle transi, into
English under the Editorship of J. A. Smith. I, The Parva Naturalia; II. De
Lineis insecabilibus [id]. Mentionné. If A, Cartault, A propos du Corpus
Tibullianum, un siècle de philologie latine classique [Belling]. Des réserves :
no répond ni au titre, ni au plan, ni à l'étendue du vol. En somme, c'est is
un répertoire soigné et complet, dont une partie (vers la page 400) comble
une lacune. *[f J. Ph. Krebs, Antibarbarus der latein. Sprache, 7. Aufl. von
J. H. ScHMALz [Stangl]. Éloges. 1^^ N° 29. H. Diels, Die Fragmente der
V orsokratiker griech. und deutsch. II, 1-2 [Dôring]. Cette 2^ éd. est considé-
rablement augmentée. ^ Am. Hauvette, Les épigrammes de Callimaque. 20
Étude critique et littéraire accompagnée d'une traduction [Weber]. Grande
valeur. ^ W. Dittberner, Issos, Ein Beitrag zur Geschichte Alexanders
des Gr. [A. Janke]. Nombreuses critiques de détail et conclusions différentes
du rapporteur. \\ M. Levaillant, M. T. Ciceronis in Catilinam or. IV
[Barezat]. Appréc. un peu dédaigneuse du rap. ^ L. Friedlander, Petronii 26
cena Trimalchionis mit deutscher Uebersetzung und erkl. Anmerkungen
[Lommatzch]. F. a tenu compte de tout ce qui a paru sur Pétrone depuis
la première éd. en 1891. ^ Situation de l'ancienne Lugdunum Batavorum
[J. H. Holwerde]. N'est pas à Brittenberg prèsLeyde, mais était près des
dunes de La Haye. ^^ ÎS^"* 30/31. B. Pôrtner, Aegypt. Grabsteine und so
Denksteine aus Athen und Konstantinopel [Wiedemann]. Contribution de
valeur au Corpus inscr. égyptien. *f[ Katharine v. Garnier, Die Praepo-
sitionen als sinnverstàrkendes Prdfix in Rigveda in den homerischen Gedichten
und in den Lustspielen des Plautus und Terenz [Helbing]. Appréc. très élo-
gieuse. *[[ J. Dietze, Griech. Sagen I [Steuding]. Ne contient rien de nou- »»
veau au point de vue scientifique, mais sera utile pour les élèves des classes
supérieures. ^ K. Reik, Der Optativ bei Polybius und Philo von Alexandria
[Helbing]. Très instructif et heureuse tentative% ^ J. Wagner, Die metrischen
Hypotheseis zu Aristophanes [Ijôschhorn]. Bon. ^ Auswahl aus Ver g ils
Aeneis... von A. Lange, I [Belling]. Pratique. Recommandé. ^ A. Kiess- 40
LiNG-R. Heinze, Q. Horatius Flaccus; 3, Briefe [Pétri]. Éloges de cette
3<= éd. ^ W. Bruckner, Ueber den Barditus [Zerntalj. Nous fait mieux con-
naître l'ancienne poésie germanique, par cette explication irréfutable du
barditus dont parle Tacite (Germanie 3). ^ F. Keseling, De mythographi
Vaticani secundi fontibus [Neustadt]. Doctum et laboriosum opus. ^ L'arc 46
de triomphe de Trajan à Asseria et sa route vers laDacie[Maas]. D'après
Frothingham, montre que l'arc de triomphe d'Assèria élevé en 113 fut le
premier qui fut orné de colonnes indépendantes. Trajan embarqua ses
troupes directement sur Salone et traversa la Dalmatie. ^^ N» 32 A. Mul-
LER, Die griech. Drama und seine Wirkungen bis zur Gegenwart [MufT]. 60
Eloges de ce petit livre. ^ Gg. Muller, De Aeschyli supplicium tempore
atque indole [Adami]. Appréc. favorable. ^ H. Kewes, De Xenophontis
Anabaseos apud Suidam reliquiis [GeftioU]. Solide. ^ R. Muller, Quaesu
132 1908 ALLEMAGNE.
Xenophontearum cap. duo [id]. Très soigné : montre que la première partie
des Hellénique s'accorde avec Thucydide pour la manière d'écrire et que
la seconde partie a été composée à la même époque que la Cyropédie et
l'Anabase. 1[ J. Geffcken, Sokrates und dos alte Christentum [Hagen].
s Guide sympathique pour ces temps troublés. •[[ P. Melcher, De scrmone
Epicteteo quitus rébus ab Attica régula discedat [Helbing]. Grands éloges
<cf. pour l'analyse R. d. R. 31, 38,47>.^F. J.Miller, The tragédies of
Seneca translated [Gemoll]. Cette trad. n'est pas de même valeur que l'ori-
ginal, mais sera utile aux lettrés. TJ G. W. van Bleek, Quaec^e hominum post
10 mortem condicione doceant carmina sepulcralia latina [Manitius]. Sera utile.
^ G. M. Dreves, Hymnologische Sludien zu Venantius Fortunatus und
Rabanus Maurus [Draeseke]. Ces études sur Fortunat (f 600) et Rabanus
Maurus (f 856) constituent une contribution de valeur à l'histoire des
lettres latines au moy. âge. ^ F. S. Krauss, Slavische Volksforschungen
15 [Wiedemann]. Instructif. ^ F. Hahne, Kurzgefasste griech. Schulgramm.
[Sitzler]. 4^ éd. soigneusement revue. ^^ N»» 33 /34. Th. L. Agar, Homerica.
Emendations and Elucidations of the Odyssey [Hennings]. Long art. qui se
continue au n^ 35. Nombreuses remarques de détail. — A. a bien mérité
de l'Odyssée, et son livre, sérieux et écrit avec humour, sera utile à tous
20 ceux qui étudient Homère. ^ R. Helbing, Grammatik der Septuaginta
Laut- u. Wortlehre [Thumb]. Puisse l'auteur nous donner bientôt la syntaxe.
^ A. Deissmann, Licht vom Osten. Das Neue Testament und die neuentdeckten
Texte der hellenist.-rôm. Welt [Soltau]. Sera accueilli avec joie. T[^usge«'.
Schriften des Lucian, erkl. von J. Sommerbrodt, 2, Nigrinus. Der Hahn..
25 Ikaromenippus 3 Aufl. von R. Helm [Schulze]. Utile et pratique pour les
maîtres et les étudiants en philologie, mais pas pour les élèves, ^j O. MliN-
SCHER, Die Philostrate [Lehnert]. Très instructif <pour l'analyse/cf. R^. d. R.
32, 108 et 109>. ^ E. Lôfstedt, Spàtlatein. Studien [Stangl]. Éloges.
Tf Ch. Huelsen, La pianta di Roma delV Anonymo Einsidlenêe. le, La
80 Roma antica di Ciriaco d'Ancona [Ziehen]. Appréc. élogieuse.^*ffN°35. A. D.
Keramopullos, FUhrer durch Delphi [Trendelenburg]. Bien qu'il ne s'ins-
pire que de la science française et ignore les travaux allemands, sera utile.
^ O. Fredershausen, De iure Plautino et Terentiano cap. I [Kiibler].
Eloges. Tf M. T. Ciceronis oratiônes : Divinatio in Q. Caecilium. In C. Ver-
35 remrecogn. G. Peterson[0. Tolkiehn].Nous sommes encore loin d'une édition
définitive, mais P. a fait faire un grand pas à la critique du texte. ^ C. Sue-
toni Tranquilli opéra ex rec. M. Ihm, I [Opitz]. C'est là l'éd. critique qu'on
attendait depuis longtemps. T| R. Cagnat, Les deux camps de la légion III^
Auguste à Lambèse [M. I.]. Complément d'après les fouilles récentes au
40 hvre de C, « L'Armée rom. d'Afrique ». TI 1 A. Gudeman, Grundriss der
Geschichte der klass. Philologie; 2, W. Kroll, Geschichte der klass. Philo-
logie [Ziehen]. 1) Fait avec grand soin et goût, pratique, rendra des ser-
vices. — 2) Fait partie de la collection Gôschen : appréc. très favorable.
^^No 36. Eng. I) B.E-RV p ['B ^Moou] t: £p\ -Koliz eiaç. E in politisches Pamphlet aus
46 Athen 404 v. Chr. [Schneider]. Inadmissible. ^ J. May, Rythmische Analyse
der Rede Ciceros pro S. Roscio Amerino [Kroll]. Des réserves. ^ Volkmann,
Die Harmonie der Sphàren in Ciceros Traum des Scipio [Manitius]. Solide.
^ P. Brandt, p. Ovidi Nasonis Fasti, Tristia, Epistulae ex Ponto [Schulze].
Ed. de classe au sens moderne, mais non pas au sens ancien. Le choix est
60 bon, mais les notes trop brèves. ^T G. Pierleoni, L'alliterazione neWastro-
nomicon di Manilio [Kleingtinther]. Éloges. ^ I. Ferrara, Poematis latini
rell. ex vol. Herculanensi evulgatas recogn. Adjectae sunt tabulae 13 [Mani-
tius]. Appréc. favorable. If A. Engeli, Die Oratio variata bei Pausanias
WOCHENSCHRIFT FUR KLASSISGHE PHILOLOGIE. 133
[Thumb]. Soigné, ^f W. Kunzmann, Quaest. de Ps. Luciani libelli, qui est
« de Longaevis « fontibus atque autoritate [Schulze]. Fait avec soin, grandes
lectures, au courant de la littérature du sujet. ^ A. Merlin, Rapport sur les
inscr. latines de la Tunisie. [M- !•]■ Mémento des inscr. relevées dans la
Régence depuis 1890 environ. ^ Ausonia. Rivista délia soc. ital. di archeol. e 6
storia dell' arte, I [Ziehen]. Riche contenu <pour l'analyse, cf. R. d. R.
32, 264, 16-40>. Ij Les 306 Fabius [W. Soltau]. L'histoire de la défaite
de Cremere où périrent les 306 Fabius a certainement comme base un fait
historique, mais elle a été embellie, pour les détails et pour le nombre des
combattants, par le désir d'égaler les exploits des Spartiates aux Thermo- lo
pyles; leur nombre de 306 s'explique comme suit : 300+3 centurions+2 suc-
centuriones. Il n'y a d'authentique que la mort courageuse de quelques
Fabius, tout le reste est légende. ^^ N° 37. D. Baud-Bovy et F. Boissonnas,
En Grèce par monts et par vaux. Avec notices archéol. par Gg. Nicole et
une préface par Th. Homolle [Trendelenbourg]. Admirable. ^ W. Brach- 15
MANN, Die Gebàrde bei Homer [Harder]. Répond à un véritable besoin.
T[ H. G. Meyer, Homers Ilias [Steinberg]. Trad. recommandée.^ G. Davies,
The Trachiniae of Sophokles [Steinberg]. Soigné. *[[ G. Modugno, Il con-
cetto délia vita nella filosofia greca [Ziehen]. N'est pas à la hauteur de la
science. Tl M. Manilius, Astronomica: II, Kommentar hrsg. von Th. Breiter. SO
Suit de très près le vol. I et réalise un grand progrès. Tf M. W. Besser, Das
Mosellied Ausons nebst den Gedichten an Bissula [Manitius].Trad. faite avec
goût. ^ R. Ullrich, Programmvesen und Program-bibliothek der hôheren
Schulen in Deutschland, Oesterreich und der Schweiz [Mûller]. Modèle pour
tous ceux qui s'occupent de ces questions. Tf R. v. Lichtenberg u. E. Jaffé, 25
Hundert Jahre deutsch-rôm. Landschaftsmalerei [Urlichs]. Rendra des ser-
vices. ^][ N° 38. Gg. Nicole, Meidias et le style fleuri dans la céramique
attique [Trendelenburg]. Appréc. favorable. ^ R. Thiele, Im jonischen
Kleinasien [Lang]. Ce livre n'intéressera pas les élèves pour lesquels il a été
composé, mais il sera le bienvenu de tous ceux qui veulent visiter les lieux 30
de fouilles conduits par un guide expérimenté. ^ 1. O. Fritsch, Delos, die
Insel des Apollon; 2. Id., Delphi, die Orakelstàtte des Apollon \\à.']. 1) Bien
fait, atteint son but d'éveiller l'intérêt chez les élèves; 2) Quoique très
' savant, intéressera peu les élèves. Tf O. Jahn-W. Kroll, Ciceros Brutus erkl.
5. Aufl. [Steinberg]. Excellent. Tf O. Keller u. J. Haussner, Q. Horatiusu*
Flaccus [Belling]. Le texte de cette 3^ éd. est resté le même, l'introd. est
excellente, ^j F. Pichlmayr, Lucian aus Samosata. Traum und Charon
[Schulze]. Éd. utile pour les élèves dans les mains d'un maître familier
avec Lucien. ^ I. Pascoli, Rufius Crispinus. Accedunt sex carmina laudata.
Réuési. Tf^ N° 39. E. Wittieh, Homer in seinen Bildern und Vergleichung 40
[Draheim]. Fait une bonne impression. ][N.Pavlatos, 'H Trotxptç t. 'OSuffaecoç
[Goesler]. Insignifiant. ^ Th. Wagner, Symbolarum ad comicorum Gratco-
rum historiam criticam cap. quattuor [Spiro]. Exemple de ce qu'une bonne
méthode et une claire logique peut tirer de nouveau et de positif même de
matériaux déjà connus. T[ E. Breccia, Il diritto dinastico nelle monarchie 45
dei successori d' Alessandro magno [Cauer]. Approfondi et soigné. ^ M. Nie-
dermann, Histor. Lautlehrs des Latein. Trad. ail. de E. Hermann [Bartho-
lomae]. Doit être recommandé à tous ceux qui s'occupent de gramm.
latine. T[^ Trouvailles d'antiquités rom. à Berne, Oberbuchsitten (Soleure),
Martigny. — Sépulture gauloise à Condé-sur-Marne. ^[^ N" 40. J. Partsch, g^
Das Alter der Inselnatur von Leukas [Goesler]. Très important pour la
question de Leucade-Ithaque. ][ Th. Kayser, Sophocles Antigone in Mo-
derner Form. [Steinberg]. Recommandé à ceux qui ne savent pas le Grec.
134 ' 1908. — ALLEMAGNE.
T[ G. Schneider, Lesehuch aus Platon [Briess]. Rendra de grands services
aux élèves qui n'auront pas le temps de lire les traités de P. en entier.
^ Marie V. Williams, Six essays on the Platonic theory of knowledge as
expounded in the later dialogues and reviewed by Aristotle [Lehnert]. Quand
» même il n'est pas définitif, sera une bonne introduction à ce problème
pour beaucoup. ^ L. Venturini, Tarquinio il Superbo [Cauer]. Des réserves,
mais n'est pas sans valeur. *ff Fouilles à Populonia (Piombino); — Palais
de Théodoric le Grand à Ravenne; — Vaisseau ancien avec sa cargaison
échoué prèsMahadia (Tunisie). ^][No 41 J. Vûrtheim, De Aiacis origine,
30 cultu, patria; accedunt commentationes très de Amazonibus, de Carneis, de
Telegonia [Steuding]. Très substantiel, ^f R. C. Kukula, Alkmans Parthe-
neion\Si.]. Mentionné. ^ H. Wolf, Die Religion der alten Rômer\ià..'\. Des-
tiné aux élèves, atteint son but. T[ Th. W. Allen, Homeri opéra recogn.
III, IV [Cauer]. Cette éd. de l'Odyssée ne répond pas à ce qu'on pouvait
16 attendre des études de valeur de A. sur l'histoire du texte homérique dans
l'antiquité. Tf G. Rudberg, Textstudien zur Tiergeschichte des Aristoteles
[Manitius]. Important. ^ R. Bloch, De Pseudo-Luciani amoribus [Bon-
hôffer]. Appréc. élogieuse <pour l'analyse, cf. supra p. 57, 1. 14-29>..
^ A. V. Premerstein, Dos Attentat der Konsulare auf Hadrian im Jahre
*o iJ8 n. Chr. [Kohler]. Vraisemblable (pour l'analyse, cf. supra p. 17, 1. 16-29)
^ H. Chase, The Loeb Collection of Arretine- Pottery [Koenen]. Grands
éloges. T[ Fouilles à Céphalonie : 32 tombeaux, objets divers, vases premy-
céniens; — Castel rom. près de Francfort-s.-M.; — Fouilles d'Herculanum,
projets et plans, f^ N°42. H. Schiller, i?ei>a<?ge zurWiederherstellungder
25 Odyssée, 2 [Hennings]. Grande valeur. ^ Th. Schiche, M. Ciceronis Tuscu-
lanarum Disputationum libri 5 [Steinberg]. 2^ éd. améliorée. ^N. Pirrone,
Fraseologia Ciceroniana [H. D.]. Excellent livre de classe. ^ Akropolis und
Forum Romanum Wandgemàlde... von M. Roeder, erlaûlert von M. Sie-
BURG [KoehIer]. Ces fresques ont de la valeur comme peinture, mais n'at-
80 teignent pas leur but qui était de donner à la jeunesse une juste idée des
heux représentés. ^ Fouilles importantes à Céphalonie, — Délos, — Sparte, —
Knossos... et dans l'île de Modelos (près de la Crète). ^Tf N» 43. E. Meyer,
Geschichte des Altertums. 2*^ Aufl. I, 1. Elemente der Anthropologie [F.
Cauer]. Appréc. élogieuse. ^ K. Rees, The so called rule of three actors in the
8( class. greek drama [Adami]. Bel ouvrage qui mérite d'être traduit. ^ L. Vah-
len, Opusc. acad. 2 [Stangl]. Grande valeur. ^ E. Stroebel, Tulliana.
Sprachliche und textkritische Bemerkungen zu Ciceros Jugendwerk de inven-
tione [Blumner]. Éloges. ^ Fiihrer durch die Staatssamlung vaterlàndischer
Altertûmer in Stuttgart [Koenen]. Bon. ^ Trouvé à Barenau près Osnabrûck
40 une monnaie rom. très rare, elle porte le nom de Antistius Vêtus qui était
«III virmonetalis» l'an 16 av. J.-C. On n'en connaît qu'un autre exemplaire.
Tl^ N" 44. A. Fairbanks, Athenian Lekytoi [Urlichs]. Très important.
^ M. Nilsson, Die Kausalsàtze im Griech. bis Aristoteles; 1, Die Poésie
[Helbing]. Instructif et a droit à notre reconnaissance. ^ N. Terzaghi,
45 Appunti sui paragoni neitragici Greci[id.]. Soigné et pénétrant. *[[E. Krause,
Diogenes von Apollonia, I [Lehnert]. Réussi. ^ Glotta, Zeitschrift fiir griech.
u. latein. Sprache, I 2-3 [Meister]. Analyse < cf. n° 23 et supra p. 59-62>.
Grands éloges. ^ Supplementary Papers of the American School of class.
Studies in Rome II [StanglJ. Grande valeur; s'adresse aux historiens, aux
50 archéologues et aux philologues. Analyse; le critique ajoute une série de
remarques de critique de texte sur le de rep. De Cicéron. ^ Ekkehards Wal-
tharius. Ein Kommentar von J. W. Beck [Manitius]. Riche contenu, sera
utile. TJ D. AiGiNETES, Tb xXt(xa t. 'Attix-^ç [Wartenberg]. Substantiel.
WOCHENSCHRIFT FUR KLASSISCHE PHILOLOGIE. 135
•[^ N" 45. B. S. Grenfell and A. S. Hunt, The Tebtunis papyri, éd. II
[A. Stein]. Ce 2^ vol. contient des papyrLS eu majeure partie de l'époque
rom., quelques-uns de l'époque des Ptolemécs. 1| F. Helm, Materialien zur
Herodotlektûre [Gemoll]. Intéressant et substantiel. Recommandé. ^ L. Mit-
TEis, Rom. Prwatrecht bis auf die Zcit Diokletians^l [Grupe]. Art. qui se 5
continue au n^ 46. L'auteur domine magistralement son sujet, qu'il expose
avec une clarté absolue. Anaylse du vol. ^I Alf. Mûller, Zur Ueberlieferung
der Apologie des Firmicus Maternas [Draeseke]. Appréc. élogieise. HTf N» 46.
H. LucKENBACK, KuTist UTid Geschichte : 1, Abbildungen zur alten Geschichtc
[Harder]. La 7^ éd. de ce livre si utile a été encore complétée. L. a droit à lo
notre reconnaissance pour cette inlassable activité. ^ K. Witte, Quaest.
tragicae [Adami]. Des réserves. ^ S. H. Butcher, Demosthenis orationes,
1. 2 [May]. Critiqiie sûre et exacte, mais un sod homme ne pourra suffire
à la tâche de colli^er à nouveau tous les mss. ^ M. Barone, SuW uso dell.
Aoriste nel tteoI tyiç àvxtoôaeojç di Jsocrate con una introduzione intorno 35
al significato fondamentale delV Aoristo Greco [Helbing]. Méritoire. ^ Fried.
Reisch, De adjectivis Graecis in lo; motionis Graecae linguac spécimen
[Helbing]. Peut servir de modèle pour des recherches de ce genre. T[ Memorie
delta B. Accademia délie Scienze delV instituto de Bologna, 1, 1-2 [Grupe].
Rapide indication des art. de la section d'histoire et de philologie et de la 20
section des sciences juridiques. ^ Horace et Oreste [W. Soltau]. C'est
Ennius q!,i est le père de la légende de la chute d'Albe la Longue et des
Horacos et dos Curiaces, et c'est d'Eschyle qu'il s'est inspiré comme modèle
dans le jugement et le plaidoyer d'Horace. Il avait écrit un drame des
Euménides qui était certainement une imitation des Euménides d'Eschyle î5
et le personnage d'Oreste est lé prototype d'Horace. 1|^ N° 47. Briefwechsel
zwischen Aug. Boeckh und Lud. Dissen Pindar und anderes betreffend hrog.
von M. Hoffmann [Kern]. Ne peut pas être comparé avec la correspondance
de Boeckh et de K. O. Mûller. ^ H. Rôhl, Imagines inscr. graecarum anti-
quissimarum éd. [id]. Cette 3^ éd. réaMse un grand progrès. ^ J. M. Stahl, so
Kritisch-historische Syntax des griech. Verbums der klass. Zeit [Helbing].
En étudiant ce livre excellent, on est étonné de la masse de matériaux que
S.aréunis pendant de longues années et de la profondeur scientifique avec
laquelle il s'est acquitté de sa tâche. T| Vergils Gedichte erkl. von T. Lade-
wiG und C. ScHAPER. l.Bukolika und Georgika, 8 Aufl. bearb. von P. Deu- 35
TicKE [Skutsch]. Cette S^éd. est notablement si périeure à la 7^, parue il y a
26 ans. ^ F. Kepler, Ueber Copa [Skutsch]. La Copa aurait pour auteur
l'hétaïre Hostia, que Properce a chantée so^s le nom de Cynthia. ^ S. G.
Owen, a. Persi Flacci et J. Juvenalis Saturae recogn. [Ziehen]. Cette 2" éd.
diffère peu de la !''«' T[ Réponse de Keramopullos à la critique que Trendelen- 40
burgafaite de son 'Oor,Ybç x. A£Xi»cov<cf. n» 35 >etrépliquedeT.^^No48.
G. Dalmeyda, Euripide; Les Bacchantes [Busche]. Digne d'attirer l'atten-
tion. H E. Arndt, Das Verhàltnis der V erstandeserkenntnis zur sinnlichen
in den vorsokratischen Philosophie [Doring]. Sérieux et soigné. ^ Pflug,
De Aristoteles topicorum libro quinto [Lehnert]. Prouve q^e ce liv. V des 45
Topiques n'est pas d'Aristote. ^ G. Gundel, De stellarum appellatione et
religione Bomana [Mdeller]. Appréc. favorable. T[ A. Welzel, De Claudiani
et Corippi sermone epico [ManitiuS]. Important. ^ Ps. Augustini quaest.
Veteris et Novi Testamenti CXXVII rec. A. Souter [Weymann]. Éloges.
U S. Aureli Augustini scripta contra Donatistas: I [id.]. Soigné, ^i^ N°49. 50
F. Emlein, De locis, quos ex Ciceronis orationibus in Institutionis Orato-
riae duodecim libris laudavit Quintilianus [May]. Très soigné; scientifique
et consciencieux. ^ J. Cornu, Beitraege zur latein. Metrik : 1, Accentus
136 1908. — ALLEMAGNE.
anima versus; 2, Armâque und àrmcntâque in Hexameter; 3, Zu d«m
vierzehnsilbigen Hexameter der sechszeiligenRatsel [Draheim].. La 3^ par-
tie est la plus intéressante. H P. J. M. Pfattisgh, Die Rede Konstantins des
Grossen an die Vèrsammlung der Heiligen auf ihre Echtheit untersucht
5 [Draeseke]. Manqué. ^ G. Noetzel, De archaismis qui apud veteres Ro-
manorum poetas scaenicos inveniuntur [Draheim]. Appréc. élogieuse. ^ N. E.
Griffin, Dares und Dictys. An introd. to the study of médiéval versions of
the story of Troy [Draeseke]. Soigné, mais pas de résultats nouveaux et
convaincants.^ Les monnaies grecques de la collection Weber[R.]. ^^ N° 50.
w P. Friedl.\nder, Herakles, sagengeschichliche Untersuchungen [Steuding].
Intéressant <cf. pour l'analyse R. d.R. 32,97, 3-12>.^[ J.E. Lodge, Aeschy-
lus, Agamemnon set to music [Thierfelder]. Ne s'est pas beaucoup préoc-
cupé de ce qiii nous reste en fait de musique grecque; du reste produit une
bonne impression. ^ C. Graf, Der Kampf um die Musik in griech. Altertum
35 [ ]. Ecrit en connaissance de catse et avec un fm sentiment de l'art.
' ^ H. WiLLiAMSON, Platos Apology of Sacrâtes [D]. Soigné. ^ H. R. Fair-
CLOUGH and S. L. Brown, Virgils Aeneid. R. I-IV [D.]. Bon à tous égards.
^ F. O. Norton, A lexicographical and histdrical study of i^ia^r^xTi from
the earliest times to the end of the class. period [Draeseke]. Très grands éloges.
20 ^ A. Dôhring, Deutsch-latein, Satzlehre fur Schulen [Ziemer]. Excellent :
quelques réserves. ^^ N^ 51. B. Knôs, Cod. graecus XV Upsaliensis [Busche].
Contribution de valeur à la langue et à la littérature byzantine.^ J. Burnet,
Early greek philosophy [Nestlé]. Malgré quelques réserves, livre réussi, qui
repose sur une connaissance solide et approfondie des sources. Tf 1, E. Galli,
25 Per la Sibaritide; 2, G. Napoletani, Fermo nel Piceno; 3, Ch. Dubois,
Pouzzoles antique [Nissen]. 1. Traite de la partie la moins connue de l'Italie,
mais n'apprend rien de nouveau; 2, Contribution qui se faisait désirer;
3, Excellent ouvrage. ^ M. Hodermann, Livius in deutscher Heeressprache
[Oehler]. Appréc. élogieuse. ^ A. Elter, Itinerarstudien 4 und 2 [Kôhler].
30 Rendra de très grands services. ^ A. Naegele. Chrysostomos und Libanios
[Draeseke]. Appréc. très élogieuse. 1[1[ N° 52. Thad. Sinko, Adnotationes ad
Euripidis Racchas [Busche]. L'auteur doit étudier plus à fond la langue et
la métrique des tragiques avant de pousser plus loin les corrections. ^ F.
IsLER, Quaest. metricae [D.]. Sérieux. 1[ P. Barth, Die Stoa [Bonhôffer].
35 Excellent et pratique. ^ R. Faust, De Lucani orationibus I, Pharsaliae lib.
/, 2, 3 orationes [Helm]. Sera utile. 1[ L. Weigl, Joh. Kamateros Etcraywyr)
à(;Tpovo(xiaç. Ein Kompendium griech. Astronomie und Astrologie, Météo-
rologie und Ethnographie in politischen Verse [Draeseke]. L'apparat critique
contient un travail philologique des plus sérieux, qui prouve une connais-
*o sance intime de la langue de K.et des sujets assez compliqués qu'il traite.
11^ Cette revue contient en outre le c. r. des séances de l'Acad. des Inscr.
et B. Lettres, de la Preuss. Akad. d. Wissensch., de l'Archaeol. Gessellsch.
zu Berlin, les titres des Programmes de Philologie parus en 1907, 2^ envoi
(n° 20), la critique d'ouvrages élémentaires pour l'enseignement du grec et
45 du latin, et quelques brèves notices. A. K.
Zeitschrift (der Savigny Stif tung ) fur Rechtsgeschichte.
t. XXIX. Rom. Abth. I. — L'archidikastes. Contributions à l'histoire
des actes officiels et des archives dans l'Egypte romaine (fm) [Paul Kos-
chaker]. L'enregistrement des chirographa constitue une des principales
50 fonctions de l'archidikastes. La conservation des Archives est également
dans ses attributions. Organisation de l'Enregistrement et des Archives;
deux grands dépôts à Alexandrie : le Navatov et la 'AoptavYj ptêXtoÔTJXTi. Les
tribunaux romains ne reconnaissent que les actes oificiels; pourtant, il
ZEITSCHRIFT (d. SA.VIGNY STIFTUNG) F. RECHTSGESCHICHTE. 137
existait une exception pour les actes dressés par les vo[i.ixot ou tabellioni;
mais seuls les Romains pouvaient faire dresser des actes par un votxixô;. Un
édit du préfet T. Flavius Titianus exigea aussi l'enregistrement pour ces
actes. L'archidikastes est aussi parfois chargé des fonctions de juge, en qua-
lité de délégué du préfet. Les derniers papyrus découverts et où il est fait 5
mention de l'archidikastes présentent d'assez grandes difficultés d'interpré-
tation.Tf Interpellatio et mora — avertissement et mise en demeure. [H. Siber].
On a jusqu'ici admis que la mise en demeure du débiteur (mora) implique
un avertissement (interpellatio). Ce n'est qu'exceptionnellement dans la
mora ex re que l'interpellatio peut faire défaut. L'auteur étudie de près le ^^
texte fondamental D (22.1) 32 pr. Marci 264. Il n'existe pas de mora ex re.
Il n'y a qu'une mora ex persona. L'interpellatio est de l'époque de Justinien.
Dans l'étude de la peine pécuniaire, indication de l'évolution qui s'est pro-
duite dans le droit jusqu'à Justinien. tJn texte de Pap. 97 D. (45>.l) et un
texte de Paul 921 A. (35.2) 1.8, sont particulièrement intéressants. La ^^
poena, dans la matière du fœnus nauticum semble si importante qu'elle
est étudiée dans un chapitre spécial. Examen de l'interpellatio dans la lex
commissoria du contrat de vente: L'étude se continue par un aperçu de
la jurisprudence du Moyen-Age et des théories du Code civil allemand.
^ Nouvelles observations sur la date de la loi Aebutia [P. J. Girard]. Réponse 20
à un article de Wlassak. G. n'abandonne aucune de ses idées de 1893 et
soumet la question à une révision d'ensemble. Il n'y a pas eu de documents
nouveaux d'une portée réelle. Les actions en répétition des legesimperfectae
et minus quam imperfectae témoignent en particulier du maintien inté-
gral du système ancien et l'impossibilité pour le magistrat d'arrêter l'exer- 25
cice d'une action de la loi. Ce n'est qu'après la loi Aebutia et par contre-
coup que cela a pu se produire. Les formules ne sont employées que depuis
la loi Aebutia. La loi est placée dans le premier tiers du vii^ siècle de Rome,
à une date postérieure à l'an 605, antérieure à l'an 628. % La réforme du
collège des decemvirs stlilibus iudicandis sous le règne de Claude et la deu- 3o
xième loi Valéria Horatia. [Stephan Brassloff]. On admet en générai que
parmi les fonctions dites des « vigintiviri » les patriciens de l'époque qui va
de Vespasien à Alexandre Sévère ne remplissent que celles de triumvir
monetalis. Il est inexact de dire qu'il n'existe pas de règle fixe avant Ves- 35
pasien. Auguste avait posé le principe déjà ancien que la nomination des
patriciens aux fonctions de quaestores Augusti doit être précédée de celle
de triumvir monitalis ou de decemvir stlitibus iudicandis. La réforme ac-
complie sous Vespasien aurait donc consisté à considérer comme plébéien
le collège des decemvirs. M. Brassloff ne le pense pas. D'après une hypo- 40
thèse fréquente les decemviri stlitibus iudicandisisont une institution très
ancienne d'origine plébéienne. Huschke et Mommsen qui soutiennent cette
théorie se basent sur la 2^ Loi Valeria, Horatia (305 a. u. c.) citée par Tite-
Live (III. 57.7). Déjà sous la République cet emploi est rempli par des pa-
triciens. Cette théorie a soulevé des objections. Les decemvirs de Tite-Live
ne peuvent être les decemviri stlitibus iudicandis. M. Brassloff repousse 45
l'argumentation des adversaires de Mommsen. Il montre que c'est l'em-
pereur Claude, amateur d'archéologie judiciaire, qui a réformé le collège
des decemvirs. Il admettait comme certaine l'identité des deux collèges de
decemvirs et voulait rendre aux plébéiens une fonction plébéienne.
^ Mémoirif juridiques en grec dans des ouvrages de pratique (fin). [Bern- 50
hard Kûbler]. L'auteur continue l'étude des questions de droit résultant
de dispositions testamentaires. Les papyrus nous font voir que les Romains et
les Gréco- Egyptiens avaient des conceptions juridiques parfois opposées.
138 1908.
ALLEMAGNE.
Le passage de Paul (Dig. 16,3. 26.1) cité dans le premier article est étudié
de nouveau. Gino Segré a très bien résolu les difficultés du texte. Il s'agit
du depositum irregulare. En dernier lieu, examen de deux passages des
Responsa de Scaevola qii traitent l'un de la repréfentation légale (tutelle),
5 l'autre du mandat, et d'un passage de Scaevola (D. 50.9.6), qui a été mal
compris par Mommsen et Mitteis et où il est question de procédure. Il
ressort de toute cette étude qu'en devenant citoyen romain, un pérégrin
devait accepter toutes les conséquences juridiques de cet acte. •[[ Le nexum
et son rapport avec le mancipium [P. Kretschman]. On sait qu'à l'origine
10 de Rome il existe l'esclavage pour dettes. Mais les historiens et les grammai-
. riens qui en parlent ne nous permettent pas de très bien comprendre la
nature juridique du nexum. De là des opinions très diverses sur la nature
du nexi m et même sur son existence. Nextm signifie dans un certain sens
le contrat peraes et libram; c'est le sens de l'expression delaLoi des^XIl
ir. Tables nexum mancipiumque. Dans un sens étroit et matériel c'est le con-
trat per libram nécessaire pour s'engager, c'est la plus ancienne forme du
crédit. Le nexum n'est pas une mancipation de soi-même. Manlius et
Q. Mucius avaient étudié le nexum (Varro. L. L. VII. 105) à l'occasion de
la Lex Poetelia qui supprimait les nexa civium. Il n'y a pas de capitis
20 deminutio, seul le travail du nexus est mis au service du créancier, et ain^
il est servi loco, mais pour le reste il reste Sui juris. ][ Détails d'histoire dû
droit [Fitting]. I. Écrivains cités par les juristes romains. Pour certaines
théories on ne cite que certains auteurs, parfois très anciens. Il semble que
l'on assiste à la formation par couches des doctrines du droit romain.
25 2. Histoire de la formation du Digeste de Justinien. Les différentes com-
missions .qui ont travaillé au Digeste partageaient la besogne entre leurs
membres, d'où certaines anomalies dans l'indication des œuvres citées.
Tf La prétendue signification technique de « dare « dans la langue juridique
des Romains [Schlossmann]. Dare n'a pas le sens de produire la propriété,
80 comme le prétendent Erman et Scialoja. Mitteis et Schlossmann le nient.
C'est une question importante, car certaines théories modernes sont juste-
ment fondées sur le sens technique attribué à ce mot. Emploi du mot dare
par les juristes romains (actiones in personam, dare oportere, dare facere
oportere). Schlossmann réunit de nombreuses citations se rapportant à
3D la condictio certae rei (I Dig. 30. 82) à la condictio triticaria, à l'actio ex
stipulatu, à l'actio ex testamento. L'examen de tous ces textes lui permet
d'affirmer que le mot dare n'a jamais eu de signification technique différente
du sens général. ^ Étude d'un texte du Digeste (I. 16. Dig. de cond. causa
data 12.4.) et de la garantie d'éviction dans la stipulation rem dari. [Schloss-
40 mann]. Étude d'un des passages les plus obscurs du Digeste. Un essai d'in-
terprétation d'Appleton a été rejeté par Scialoja. Une première hypothèse
de Schlossmann est également erronée, mais l'explication de Scialoja qui
se fonde sur le sens technique de dare doit être repoussée. Un débiteur
stipulant une certa rcs, ne s'oblige pas à donner une cautio de evictione.
*5 La promissio pro evictione du texte cité dans Dig. XII. 4. 16 ne se com-
prend pas. Dans l'état actuel, tout ce passage est un affreux galimatias.
^ Endogamie et exogamie dans l'Empire romain [E. Weiss]. En Grèce, le
mariage entre frère et sœur existe de tout temps. A Athènes, on se marie
seulement entre demi-frère et demi-sœur issus du même père. Minucius
50 Fehx est encore témoin de cet usage. Jusqu'à Caracalla ces mariages sont
légaux, à plus forte raison les mariages entre parents plus éloignés. Les
Perses, établis dans l'Empire, avaient un droit matrimonial spécial, si
libre, qu'il autorise les unions entre mère et fils. En Egypte, les mariages
ZEITSCHRIFT (d. SAVIGNY STIFTUNG) F. RECHTSGESCHICHTE. 139
entre frère et sœur sont licites. Les papyrus nous fournissent seulement un
petit nombre d'exemples, mais un rescrit impérial de 212 en prouve l'exis-
tence. — Les Romains ont toujours été exogames. Le mariage est interdit
entre parents les plus éloignés; mais il se produit lentement dans les mœurs
une évolution qui se traduit dans les lois. A l'époque d'Ulpien on auto- 5
rise le mariage entre cousins et entre oncle et nièce, (fille du frère). Pour-
tant, il fallait tenir compte des habitudes des provinces. On avait distingué
entre l'incestus iuris gentiumetl'incestusiuriscivilis. On cherchait pourtant
à réagir. Constitution de Dioclétien, de 295; rescrit de 342, spécial à la Phé-
nicie. Malgré tout, les unions incestueuses étaient toujours fréquentes, lo
La chancellerie impériale en autorisait parfois. Un document littéraire en
signale encore l'existence en 450. ^ Théorie des privilèges gagés. [D. Pappa-
îias]. Enumération classique (privilège pour cause de versio in rem, privilège
dotal, privilège de l'État contre le primipilus et le privilège de la militia).
On y ajoute aussi le privilège du fisc pour la levée de l'impôt et les dettes 16
contractuelles. Texte confirmant ces derniers privilèges. Antoninus C. 4. 46,1.
Ils ont provoqué quelques doutes. Leur non-existence semble certaine d'après
l'ouvrage d'un auteur byzantin anonyme, postérieur aux Basiliques et
antérieur à Michel Psellos (Tractatus de creditis). Il ne connaît que quatre
privilèges gagés. — ^'.Pappulias étudie en dernier lieu les polémiques relatives 20
à l'ordre des privilèges. ^ Les expressions qua de re agitur et (res)quade
agitur dans la procédure jformulaire [Hugo Kruger]. Deux textes de Cicéron
affirment l'existence de « qua de re agitur » dans la procédure formulaire.
Quel est le sens de l'expression. Question encore peu étudiée. Le q. d. r. a.
doit se trouver dans les formules des actions créatrices d'obligations, et ne 25
se trouve pas dans les formules d'actionsréelles. Démonstration de Ja nécessité
de l'expression dans l'actio certae pecuniae creditae. Étude du procès contre
Roscius. La formula incerta aussi bien que la formula certa doit contenir
le r. q. d. a. Il n'y a pas de preuve directe. On ne trouve pas l'expression dans
les formules données par Gaïus, mais Wlassak a prouvé qu'on ne peut pas se 30
fier à leur exactitude. L'expression qaa de agitur est nécessaire dans les
formules où il est question d'un droit réel. ^ La compétence pour la nomina-
tion des tuteurs dans les provinces romaines [Ludwig Mitteis]. Il s'agit de
la nomination des tuteurs des vieillards et des femmes. Jusqu'ici on admet-
tait la compétence du praeses provinciae. Des papyrusrécemment décou- 35
verts permettent de mieux connaître cette question sans la résoudre com-
plètement. Rejet d'une assertion de Mommsen. Les magistrats des muni-
cipalités romaines ou latines avaient le droit de nommer les tuteurs. Pour
les magistrats des cités pérégrines, ce droit est hors de doute après les
Antonins; le texte des Institutes 1. 20. 4 n'intéresse que le droit de Justi- 40
nien. Mais à côté de la datio par le magistrat municipal il y a aussi la
datio par le préfet. Avant Caracalla dans les villes provinciales, les autorités
municipales nomment les tuteurs des pérégrins; il est impossible de savoir ce
qui se passait pour les Romains, car on n'a pas de documents. Le magis-
trat local n'est pas toujours V kl-i\Yr^xr\<;. % Le contrat de garantie par 45
rcceptum de l'Édit [J. Partsch]. Les travaux de Lenel ont transformé les
théories relatives au titre « de receptis ». Le contrat de garantie est une
imitation du droit grec, adopté sans doute au ii^ siècle avant notre ère.
Etude des contrats de garantie du droit grec. L'IyyijYi ou àvaoo/7^ et les
recepta. Le receptum argentarii est une création du droit prétorien. T[ Re- 60
vue des ouvrages italiens de droit romain. 1907-1908 [P. Zanzucchi]. L'é-
tude intime des institutions, la tendance sociologique, la recherche des inter-
polations, ce sont là les caractères des travaux de droit romain en Italie. —
140 1908. ALLEMAGNE.
Ouvrages relatifs aux sources. (Buonamici, Scialoja). Histoire générale du
droit romain (Bonfante De Sanctis Storia dei Romani. Histoire des
sources (Costa, Pacchioni, Riccobono). Costa a particulièrement étudié
Cicéron jurisconsulte. De Fancesci, place la date de l'Edit de S. Julien
6 sûrement avant le 14 mars 129 et sans doute vers l'an 125/126. Longo
fortifie de nouveaux arguments la théorie de Bluhme sur l'histoire de la
composition des Pandectes. Riccobono montre le grand intérêt des collec-
tions byzantines pour l'histoire du droit classique. En droit privé, les
traités de Bonfante et de Perozzi font époque. Longue analyse de ces
10 deux ouvrages, remarquables par la nouveauté des idées et l'originalité
de la méthode. Longo fait une tentative habile mais peu réussie pour
prouver la classicité de la division tripartite du droit en naturale, gentium
et civile. Vassali consacre une monographie au concept et à la nature da
fisc. La question du « silenzio » a donné heu à des articles de Bonfante,
lâ Pacchioni, Perozzi, Segré. Volta cherche à déterminer les limitas d^
la controverse relative aux conditions impossibles entre Sabiniens et Pro-
cuhens. / documenti per la storia del matrimonio e del divorzio nelVEgitto
greco-romano sont étudiés par Del Ruggiero. Brini étudie des passages
discutés de la littera florentina relatifs au mariage. Solazzi termine ses
20 études sur l'action de peculio, Pampaloni a déterminé le concept des
choses fongibles. Vassalli observe qu'au temps des Antonins les res popu-
licae sont qualifiées publicae. Leçons de Fadda sur la propriété. Observa-
tions de Riccobono sur le droit de propriété (tignum iunctum, edetto
publiciano, Ruiz a étudié les actions confusoires et négatoires. Tf^ Mé-
23 langes. — Documents nouveaux [L. Mitteis]. 2^ fascicule des Papyrus de
Strasbourg, pp. Preisigke. Enregistrement des actes. Livre foncier. Papy-
rus d'Eléphantine, pp. O. Rubensohn. Contrat de mariage entre Grecs.
Contrat d'héritage. 2^ fascicule des Papyrus de Lille (Collart et Lesquier).
N° 28. débats judiciaires. N» 29. Copie d'une loi sur les esclaves. — Papyrus
30 Pétrie III. et P. Hibeh I éclairent le sens de dicam scribere dans Cic. in
Verr. 3. 15,37. Hiller v. Gaertringen publie une inscr. grecque relative
au capital d'une fondation. Un fragment de la Constitutio Antoniana
[Paul M. Meyer]. Papyrus n» 15 des P. de Giessen donne la date du 11 juillet
212. Curatrix [L. Wenger]. Texte d'Oxyrh. III. 495, qui nomme curatrice
35 une tante. — 'ETraçT,[B. Kûbler]. Mot fréquent dans des actes relatifs à
des ventes d'esclaves. C'est le droit de réserve du maître. Lex Julia de civi-
tate danda [K. Dessau]. Gatti a découvert sur une table de bronze 2 décrets
de Cn. Pompeius Strabo. — Receptum argentarii [L. Mitteis]. Il en est fait
mention dans le P. Oxyhr. 91 1. 1. 11, a» 187 et P. Oxyrh. 513, 1. 36, f. a^.
40 184 T[ H. SiiBER, Die Passiçlegitimation beider Reiçindicatio als Beitragzur
Lehre von der Aktionen- Konkurrenz [B. Kubler]. Mérite tous les éloges
reçus. ^ E. Rabel, Elterliche Teilung [B. Kubler]. Aussi remarquable
au point de vue philologique que juridique. Étudie le droit allemand et
le droit romain, la Grèce (inscriptions et orateurs) les papyrus. T[ G. Beseler,
45 Das Edictum de eo quod certoloco [Kruger]. Trop de considérations a priori
et psychologiques, trop grand usage d'interpolations. ^ 'H. H. Pfluger.
Nexum und Mancipium [Mitteis]. Cherche à conciher quelques opinions
extrêmes. ^ Aus rômischen und burgerlichen Recht E. I. Bekker zum 46 Au-
gust 1907 uberreicht [Paul Koschaker]. Articles de Mitteis (stipulation)
00 Kruger (Décisions de Justinien dans le Code et le Digeste). P. F. Girard.
(Edit antérieur à Julien). Wenger (Droit d'habitation d'après les papyrus).
Beckel (Cautio de pecuHo et de in rem verso). Gradenwitz (Questions de
procédure). Tf L. von Seuffert. Der Loskauf von Skalven mit ihrtm Geld
ZEITSCHRIFT FUR DAS GYMNASIALWESEN. 141
[Koschaker]. Il s'agit de la redemtio suis nummis. ^ Binder, Julius. Das
Problem der juristischen Personlichkeit. On retrouve la doctrine des juristes
classiques dans le Digeste [KrngeT].'i^ Geschichteund System des rôm. Rechts
(Manuel élémentaire de droit romain) von Paul Friedrich Girard, ûbersezt
von R. von Mayr [L. Wenger]. ^ F. Hitzig, Altgriechische Staatsvertrage s
liber Rechtshilfe l[h. Mitteis]. ^ Mélanges Gérardin [B. Kubler]. Appleton
(Lex Furia de sponsu), Audibert (Actio praescriptis verbis). Bonnet
(Obligation du vendeur). E. M. L.
Zeitschrift fur das Gymnasial-wesen, Volume 62 (1908). Janv.
R. KuNZE, Die Germanen in der antiken Literatur, II. [Opitz]. Extraits des lo
auteurs grecs; utile, bien que renfermant des parti s de valeur inégale.
1[ H. WoLF, Die Religion der alten Griechen. Die Religion der alten Rômer
[Becker]. Bons manuels bien au courant : W. a mis à profit, parfois indis-
crètement, les travaux d'Usener et de Rhode; réserves sur quelques points.
][ A. Chudzinski, Tod und Totenkultus bei den alten Griechen. [Id]. Complète 16
et rectifie les travaux de Wolf. ^ E. Lange, Sokrates [Id.].. Facile à lire, et
intéressant : plusieurs points contestables. ^ F. Gaffiot, Le subjonctif de
subordination en latin. Id. Ecqui fuerit si particulae in interrogando latine
usus [H. Lattmann]. Statistiques précieuses (de Caton à Aulu-Gelle);
conclusions parfois téméraires; observations. 1[ A. G. Roos, Flavii Arriani 20
quae exstant omnia, I. Alexandri Anabasis. [Reuss]. Nouv. éd. critique,
de grand mérite et de haute valeur; discussion de nombreux passages.
^ Masqueray, Abriss der griech. Metrik [Schroeder]. Trad. ail., parfois
fautive, de Pressler. ^^ Fév.-mars. J. Vahlen, Opuscula Academica, I :
Proœmia I-XXXIII (1875-1891). [Harder]. Précieux; détail. ^^ Avril. 28
Horace, Carm. IV, 8 [Knôgel]. Appréc. détaillée, avec discussion à l'appui,
des mérites du Programme consacré à cette ode par Elter (Bonn, 1907);
il a donné maintes fois la solution des difficultés qu'elle présente. TfL. Adam,
Uber die Unsicherheit literarischen Eigentums bei Griechen und Rômern,
[Wackermann]. Vif intérêt; analyse et remarques. ^ W. Niedermann, 30
Historische Lautlehre des Lateinischen. [Meltzer]. Eloge. IJ Marie Pan-
CRiTius, Studien ûber die Schlacht bei Kunaxa.[RQ\is%}. Prend le contre-pied
de la thèse de G. Consin (Cyrus le Jeune en Asie Mineure); exposition et
réserves. ^^ Mai. Horace, Carm. II 13. Ille et nefasto. [Fr. Heidenhein].
Interprétation développée des v. 21-36. ^ M. Wohlrab, Sophokles Kônig 35
Oedipus [Wetzel]. Trad. fort estimable; 1[ Paul Harre, Latein. Schulgram.
II, Syntax [NitscheJ. Très recomandée. *f[1| Juin. H. Swoboda, Griech.
GeschichtelG. Reinhardt]. Éloge de cette 3« éd. amendée; quelques réserves
et remarques. ^^ Juillet- août. Sturmer, Griech. Lautlehre auf etymolo-
gischer Grundlage [Sachse]. Utile. ^ W. Dittberner, Issos, ein Beitrag zur *«
Geschichte Alexanders des Grossen. [Reuss]. Confirme la thèse de Delbrûck,
qui inchne à identifier le Pinaros avec le Pajas-Tschai; mais la question
n'est pas nettement résolue. ^ J. Dietze, Griech. Sagen, I [Hodermann]
Se recommmande par ses mérite à tous les amis de l'antiquité classique.
in[ Sept. Karl Zangemeister, Th. Mommsen als Schriftsteller [Tschirch]. 15
Bibliographie précieuse. ^ J. P. Krebs, Antibarbarus der latein. Sprache,
[Stegmann]. Appréciation favorable de cette 7^ éd., refondue avec soin par
ScHMALz. Examen détaillé et discussion de nombreux points. Tî^ Oct. Fr.
PiCHLMAYR, Lucian aus Samosata, Traum und Charon [Helm]. Très bonne
éd. classique; ^ W. Hoffmann, Das literarische Portrât Alexanders des 50
Grossen im griech. und rôm. Altertum [Wackermann]. Intéressant et solide.
Ifll Nov. J. Vahlen, Opuscula Academica, 2 : Proœmia XXXIV-LXIII
11892-1906) [Harder]. Complément de cette publication de haute valeur;
i
142 1908. — ALLEMAGNE.
plan et remarques. ^^ Dec. Horace, Carm. IV, 5 [L. Wendriner]. Interpré-
tation détaillée. If César, Bellum gallicum. Remarques critiques [Nitsche].
Discute une vingtaine de passages de la seconde éd. de Meusel. ^ Conjecture
d'un écolier pour Tacite, Agricola 24 [Fr. Heideuhain]. Ex eo, qui fait
5 difficulté dans le passage, devient intelligible si on lit audivit au lieu
de audivi. ^ W. Gemoll, Griech deutsches Schul-und Handwôrterbuch.
[Sttirmer]. Méritoire; réserves et -vmarques sur un grand nombre d'articles.
If R. Schneider, Antike Geschûtze auf der Saalburg. [Nische]. Intéressant;
polémique avec Schramm. Analyse développée. Tf Id., 'A-jroXXoocopoi» IloXtop-
10 xYjTtxà. Griechischen Poliorketiker. [Id.]. Édition critique de haute valeur;
discussion de plusieurs passages du texte, du comm. et de la trad. ^ Id.,
Anonymi de rébus bellicis liber. [Id.]. Éloge; a utilisé l'éd. de Froben (Bâle
1552). Observations. ^ S. Giinther, Geschichte der Mathematik, I Von den
àltesten Zeiten bis Cartesius. [Nath]. Très recommandable. A. G. D.
16 Zeitschrift fur Numismatik. T. 26 4^ livr. (parue en 1908). Ne
contient pas d'art, concernant l'antiquité classique. *ff^ T. 27 (1908). V^ et
2^ livr. Die metrologischen Grundlagen der aeltesten mittelitalischen
Munzsysteme [E. J. Heaberlin]. La métrologie a déterminé exactement
les données premières du système ancien des poids et mesures existant chez
20 les Babyloniens et les Phéniciens, longtemps avant l'invention de la mon-
naie. On avait bien observé qu'en passant dans l'Europe Occidentale ces
données s'étaient conservées plus intactes da.ns l'Italie moyenne, venue
tard au monnayage, que dans l'Italie méridionale et la Sicile, mais les
recherches métrologiques n'étaient pas encore en état de les déterminer
25 exactement pour les diverses contrées de l'Itahe moyenne. On était arrivé
à des résultats à peu près sûrs pour les monnaies d'or et d'argent de l'Etru-
rie, de Rome et de la Campanie et pour l'aes grave de l'Italie' moyenne,
mais on se savait pas sur quelles bases reposait les systèmes monétaires
du littoral de l'Adriatique, formé de l'Apulie, du pays des Vestins et des
30 Picéniens et plus loin de l'Ombrie et même de l'Etrurie. C'est pour étabhr
cette base que depuis de longues années H. a fait des pesées fréquemment
répétées des monnaies (aes gravis) des musées et des collections privées
et publiqres de l'Europe, dont il a consigné les résultats dans son « Corpus
aeris gravis », et dont il se sert dans cet art. de 116 p. pour déterminer quels
36 sont les poids provenant de l'Orient qui ont servi de base au monnayage
des pays de l'Italie moyenne. 1, Les systèmes primitifs des Babyloniens et
des Phéniciens. 2, Modifications de ces systèmes primitifs. 3, Réception
dans l'Itahe moyenne du système des poids des Babyloniens et des Phéni-
ciens. 4, Division duodécimale et décimale de l'as. 5. Résultats d'après les
40 systèmes de poids et d'après les pays. ^ Zur metrologischen Systematik
[C. F. Lehmann-Haupt]. Remarques à propos de l'art, précédent. Impor-
tance des résultats acquis : réserves sur certains points, notamment sur les
rapports de la valeur du cuivre avec l'argent et sur la division du talent
en cinquante mines. Tf Errata corrigé [H. Dressel]. Défend contre Dattari du
45 Caire l'authenticité des médaillons d'or trouvés à Aboukir en 1902, et qui
sont au Cab. des médailles de BerHn. Tf J. Sundwall, Untersuchungen ûber
die attischen Miinzen des neuen Stiles [Weil]. Appréc. favorable. Sera utile
pour des recherches futures. % K. Bissinger, Funde rôm. Mûnzen im
Grossherzogtung Baden 2 [Reghng]. Appréc. favorable. ^ F. Gnecchi,
50 Monete romane. Manuale elementare [id]. Cette S** éd., augmentée et revue,
montre que cet ouvrage répond à un besoin et qu'il a du succès : quelques
critiques de détail. Y.
Zeitschrift fiir vergleichende Sprachforschung. T. XLII. N» 1.
ZEITSCHRIFT FUR VERGLEICHENDE SPRACHFORSCHUNG. 143
Les plus anciens témoignages datés de Ja langue iranienne et de la
religion de Zoroastre [Edouard Meyer]. Les documents assyriens nous font
connaître les populations iraniennes par des noms propres à partir du ix^siè-
cle avant notre ère. Une liste de Sargon, de 713 env., présente le nom propre
Mazdaka. Il y avait donc déjà des mazdéens, un culte spécial de Mazdao; 6
par suite, Zoroastre est sûrement antérieur. On peut le placer vers. 1000,
peut-être vers 1100 ou 1200. Mais les attestations historiques de l'existence
des Iraniens, puisque parmi les noms des dynastes de Syrie et de leurs voi-
sins conservés dans la correspondance de Tell et Amarna nous trouvons
des noms incontestablement iraniens, témoignent d'établissements mili- lo
taires au milieu de populations étrangères. — Supplément. Trouvailles
de Boghazkiœi, Cappadoce <voy. plus haut, Sitzungsberichte de Berlin,
9 janvier 1908>. ^ Y a-t-il évolution phonétique [Richard M. Meyer].
Il y a eu cinq explications des changements phonétiques : 1° l'explication
bibhque fondée sur la légende de la tour de Babel, que personne ne sou- 16
tient plus; 2° l'explication philosophique, qui suppose l'expansion d'un
germe, le développement d'un idéal qui se précise (G. de Humboldt, Stein-
thal, Paul Finck); 3° l'explication psychologique, qui donne le premier rôle
à la réflexion, une part importante à la culture et à l'action d'individualités
marquantes (W. Scherer); 4° l'explication ethnographique, qui fait inter- 20
venir les idiomes parlés précédemment dans le pays et admet un retour en
arrière (Ascoli, Fôrstemann); 5° l'explication physiologique, qui admet
une action prépondérante et une modification des organes (Fr. Kauffmann).
En réalité, il n'y a pas évolution, mais choix entre formes parallèles et
coexistantes. ^ PaSêi, r3bbi [W. S<chulze>]. rebbi, plur. rebbites dans 25
C. gl. 1., V, 12, 20; CIL., 9, 648 = 6220; 10, 3303; Hûbner, Inscr. chr. Hisp.
34. Tf 'Attôooç [A. Bezzenberger]. Contre Meillet, I, F., 21, 339, à propos de
l'accenti;ation. ^ La contraction des voyelles en grec [B. Zupitza]. Sur la
non contraction de Oeô; (à cause de son caractère dissyllabique qui laissait
le temps de prononcer les voyelles distinctes), tjoéoç, r,o£a;surlacontraciton 30
dans les différents dialectes. ^ Tlàvet Pûsan [W. S<chulze>]. Cette. iden-
tification est confirmée par le vrai nom du dieu arcadien, Ilauiv. La forme
primitive aurait été Ilâuffwv. Cf. 'Aa)<;etUsâs(*aù(7coç)- ^Le suffixe 6X et ses
succédanés [A. Fick]. Là où on a cru trouver un suffixe -tXo-, on avait affaire
à"-6Xo- avec déaspiration (;^u-tXov). Après X, on trouve -ôp- : oXeôpoç. Cette 35
forme se rencontre souvent après p, la langue aimant lasuccession des p:ipGpov,
ïnblôz repose sur hsffXcJ; (arcad.), * hecaloç, *h£Ta:Xo;, *h£9(TXoç. TJ "Eêpo;
[A. Fick]. rpâyo;, fiàxTiç * xat Troraf^bç OpâxTjÇ. Un nom d'animal est très con-
venable pour un fleuve, cf. Tpàyoç en Arcadie, Kptdç en Achaïe, KotTrpoç en
Lydie, Su; en Orient. C'est la Maritza, appelée encore à sa source Iber 40
{Hebrus en latin). Le sens de riocTr,? s'explique par celui de la racine,
« forcer, posséder», cf. sk. yabhati, futuere. L'allemand Eberest delà mémo
racine. Le changement de sens n'a rien d'étonnant; cf. xocttcoç en regard
de caper. ^ àTtô-voiFe « caendendo fecit » [E. W. Fay]. Près de Sellasie,
Cauer ^7 : E'jp.uOtç aTvdvaFs. C'est un prétérit sans augment ; cf. 45
gl. lat. nauia, lignum caualum; nauat, frangat; naus, rescinde;
aTTo sert à marquer l'accomplissement, cf. àTtEpyQc^sTat. Dans nauat,
surtout operam nauat, on a un mot apparenté, au sens de « conficere»;
de même nauus == industrius, si le g de ignauus est secondaire. % Pontifex
et imperator [A. Bezzenberger]. Walde rattache pontifex à ombr. punti- 50
lustration, et à lat. quinquare, purifier; cela est confirmé par des rappro-
chements slaves. De même imperium esta comparer avec prussien emperri
« rassembler »; imperare serait ordonner en vue de l'assemblée. % 'AToîffôaXoç
144 1908. — ALLEMAGNE.
[W. Frellurtz]. Décomposer à -xa -<y9aXoç, où ra est un redoublement; cf.
xo- (7xuX -[jLixTiov (quisquiliae) avec axùXXto. La racine se retrouve dans un
anc. bulg. star « pécher », astara « péché », lat. stellio, stolidus, allem. stehlen,
stolz. ^^ N" 2. Préformantes [Jos. Schrijnen]. Eléments qui diversifient le
^ commencement de la racine et qui peuvent être de très anciens préfixes
vidés de leur sens. En tout cas, on a comme préformantes: l^w. péfxêoaaifFpéiy..)
et xpàjjLêoç (avec gutturale); 2" gutturale : vé<foç, vecpéX-/], et yvdtpoç; 3° den-
tale : Bpôffoç et lat. vos; trepidus, trepit et pémo pour FpéTroj (avec préform.
w); 4° sifflante : irâXoç (cFàXoç), àdEXyi^;, insolens, et éXiaato FsXiffffo));
10 scribo, axaptipeûa), et l-pgtTrw, ripa. ^ èwvi [W. S<chultze>]. Hésych. :
£. ô ' • Kup7]vatot est confirmé par les inscr. de Delphes, BCH. 27, 21. ^ [xw [id.].
Nom de lettre dans Démocrite, Diels, Vorsok. 1^,2394, nr 19; confirmé par
une inscr. de Délos, BCH. 29, 483. ^ SOeww [id]. Hésd. Théog. 276 d'après
Rzach, confirmé par CIL. 6, 20911 luniae Stenno. ^Sur la question des
15 racines indo-européennes contenant r et n [E. Fraenkel]. Étude des mots
grecs qui sont dans ce cas. Etude des composés de -xpdtTwp. Composés d'un
premier élément au locatif en-ai- (fxiaicpovoç) : KXuTat|xr|OTpaest celle qui con-
çoit des résolutions dans une manière fameuse. ^ Mélanges [E. Fraenkel]
1. Aor. des verbes en -atvetv : èptoa{v£tv, £pioT|V£. 2. Hom. ào<;(j7iTr,p. 3
20 Formule ô8"£T£0O(; sans contrepartie antécédente : Milet, Collitz 5495
Hom., X, 157; Xénophane, fr. 1, 2 D.; Amphis, II, p. 237, fr. 7 K. ^ Athén
III, 123e (cf. Alexis, ibid.), Inscr. att. Ditt. syll. '•'586, 45 (397-6 av. J.-C.)
Meisterhans, 3^ éd., 250 et n 1955. Cet usage est sorti d'exemples comme
Antiphane, II, p. 73, fr. 153 K.; Mnésim., II, 437, fr. 4, 14 K. = Athén. IX,
26 p. 402 f.; Platon, Phèdre, 266 A; Protag. 330 A. Celui qui parle conçoit
d'abord la chose d'une manière générale; puis, il songe à des exceptions,
qu'il introduit par É'xEpoç. ^ èqpôxE [W. S<chulze>]. IG. XII, 7, 414,
(Amorgos) : "Eûafft'ç (ji.£ Iqpoxe. | 'ETiaiAEivov : cf. Eurip. Cycl. 179suiv. ;
CI L., 5 supp!, 670; 4, 2215, 2217; IG., 12, 3, 536 suiv.; CIL., 6, 248.
80 ^ L'usage homérique des propositions dépendant de £t avec l'indicatif
futur [C. Hentze]. I. En protase (conditionnelles, concessives). II. En apodose
(conditionnelles, concessives, question indirecte), ti >c£ avec l'indic. fut.
n'est pas douteux, mais appartient aux parties les plus récentes de l'épo-
pée : B 258, E 212, P 556, o 253. 1[ Gloses d'Hésychius IV et V [A. Fick].
'5 atvo), yaêaXà, Y!xê£va, SaXàyya, oiÇa, xàxa xoipavéovxa (fragment épique
perdu), ZïiOoç et ZéaOoç, xÙ£(7(Tav, ^ùÇeiv, a'tvw, àv£tv, àêuodv, àyÉpaa, xotoç
« nombre » (cf. Athén. 455 D). 1[ La flexion de lauo [Hermann Jacobsohn].
Étude des différentes formes de la racine et des multiples temps et modes.
^ Les types de mots communs aux langues indo-européennes et sémitiques
*o qui présentent des racines à deux ou trois consonnes et les correspondances
vocaliques dans les deux groupes de langues [Hermann Môller]. ^^j N° 3-4.
6apa7ra)£iv [W. S<chulze>]. Cette assimilation de voyelles ne se trouve
pas seulement en néo-grec; OapaTrsuÔTÎç (Ainos, ii^ s. av. J.-C), Rev. arch.,
1873, t. 26, 85; £6apà7r£U(j£ (1«'' s. av. J.-C), CIA. 3, 1296,18; £eap[à7r£u(jav]
« (ne s. av. J.-C), CIA. 2. 471, 35; Tharapon CIL. 6, 14412; cf. Soden, Sch.
des N. T., 1, 1308. ^ Ulysse et Pénélope [F. Solmsen]. La forme véritable
du nom est 'OouaaEuç. 'OXucdEÙç peut être une dissimilation facihtée par
la prononciation spirante de o, en tout cas, est secondaire. La plus ancienne
étymologie connue d'un mot grec est donc juste (t 407 suiv. ; a 60, cf.
w Sophocle, fr. 880 N'.) : c'est celui qui s'irrite (x 407) ou contre lequel on
s'irrite (a 60 et Soph.), cf. ôBuadàixEvoç, etc. Le sens actif n'est pas douteux :
c'est le dieu qui s'irrite, dieu dégradé ensuite en héros. Voy. Ed. Meyer,
Hermès, XXX, 241. Quant à Pénélope, on ne- peut séparer son nom de celui
ZEITSCHRIFT FrjR VERGLEICHENDE SPRACHFORSCHUNG. 145
d'un oiseau, ttyivéXo'}, dor. TravéXo-ji (Alcée 84 B., Stésichore 89, Ibyc. 8,
Arist. Av. 298 et 302) ; c'est une canne au cou bigarré. C'est sans doute aussi
une ancienne divinité qui se rencontre aux mêmes lieux qu'Odysseus, en
Arcadie (surtout à l'est) et en Laconie. Elle avait l'aspect d'un oiseau rare
et venant de loin et remonte à un temps où les divinités grecques étaient s
thériomorphiques (Athéna chouette, Héra vache, Dionysos taureau,
Zeus loup). Chez les Mégariens, Athéna était vénérée comme AïOuta (Hé-
sych., v°), c.-à-d. un oiseau de mer qui couvre une déesse dans l'Od. s, 352,
Ino-Leucothée. ^ Xàêpoç [W. S<chulze>]. Se rattache à rabies avec dissi-
milation, comme àxpo; macer scaber lacer à acies (àxtç) macies scabies lo
Xaxtç. *1[ Mélanges [E. Fraenke]]. 1. Mots impliquant idée d'assaisonnement
et de sel et désignant des douceurs ou inversement : -/jouffaa, « épices »,
Athén. 67c; Pollux, 6, 65; Hippocr., VIII, 386 L. ; Galien Glôss. 19, 102 K.
— 2. £V7]yYU'yi<rev Coll. 5147,3, 12, est un compromis entre riyy6yi<jBv et
èveyuYiffEv. — 3. Rapport de oaTravav et de lat. daps. — 4. pe en éolien pour pi. 13
— 5. Adjectif et substantif : 'éto; uetus, cpôdpo;, pernicies = perniciosus,
oXeOpoç, /otpoç désignant une fille nubile (Ar. Thesmoph. 289), TJêr] =
acSota (id:, Nub., 976; Hipp., Epid., 3, 4), xc55tov (Arift. Paix, 1078). Tf Le
traitement des racines à voyelle longue dans les substantifs des langues
indo-européennes [E. Fraenkel]. Exemples surtout tirés dugrec.^nToXefxaro!; '^^
et le changement de ttt- et tt- à l'initiale en grec [Hermann Jacobsohn].
Question très importante pour le jugement de la traditioti du texte d'Ho-
mère. Tf La préposition Trpôç [Hermann Jacobsohn]. Rapport et usage des
diverses formes. ^ Gloses d'Hésychius, V [A. Fick]. àêàXTi, àSadai, àêptva,
aêwç, aysa, àyXÊt'Sta, àyXs'JTXç, àcpïijJLoGvTaç, ypuêo; (se rapproche encore plus 25
de Cherûb, que ypu'}), 'éêpûdôvi, kijxxziix'Xtv, >cu6T,Xtç, ^t^mtoç. porapia, puoi'a,
iraîç (z=*(JJXtv6-ç), arpoûç (:=: *CTpO'j6-ç), XpcOaC, i7XlVU1f|, TptOTlTjXtÇ, TptXOTTYjXl'ç,
Sopôayopt'ffxoç, xévxacupot, PuTca;. Tj Lat. uêna [A. Bezzenberger]. Si uena vient
de uesna (Wharton), il est apparenté à véd. vaksânâ(plur. fém.), «ventre»;
cf. Ader de a. h. a. adara « entrailles » et -fiTpov. H Contribution à l'ancienne 30
langue des Macédoniens [V. Lesn;^]. SurHésych.:yw7rot; • xoXotoùç. MaxeSôveç.
— La substitiiiion des moyennes en macédonien aux aspirées grecques.
Grâce à l'influence grecque sur les hautes classes, les noms propres ont des
aspirées. Mais Bspevtxiri fait exception, parce qu'il appartient à une famille
populaire. ^ Gré£o-égyptien pw^ [W. S<chulze>]. De l'égyptien rms « na- 35
vire»; cf. Nij'.j/'.&<;avecosque Niumsis(même traitement phonétique). If L'ori-
gine des mots latins abstraits en-tQra(sûra)[A. Zimmermann]. Ils se ratta-
chent bien aux noms en -tor- P. 307, satura se rattache à satis: Saturas
palus (En. 7, 801) désigne la divinité appelée Copia ailleurs. Le suffixe
est intermédiaire entre -tra et-taïa. P. 310, simitur désigne d'abord le com- 40
pagnon, d'où adverbialement « avec ». De même igitur doit être rattaché
à iungere (iug- réduit à ig-, cf. bïgae = bi-igae), et signifie d'abord « en
résumé ». Ces nominatifs en -tur (-sur) sont des altérations phonétiques
(uoltur : cf. Voltorius, Volturius, Voltricius), mais ont été remplacés par
les formes anciennes en -tor sous l'influence des cas obliques. ^ Deux pro- 43
blêmes italiques [Hugo Ehrlich]. 1. L'origine du gérondif latin. Il vient du
participe présent, d'où le sens actif : * ferentidos * ferontidos. 2. Les adj.
lat. en -ensis. Ils sont récents Le plus ancien exemple est Megalesia (204
av. J.-C); 4 ex. dans Plt. où ordinairement -ionsis. La forme -ensis vient
d'adj. comme Massiliensis opposé à Massilia où l'i paraissait appartenir au 5o
thème. De fait, -ius et -iensis sont en rapport étroit.^ sI-Tia, Yjvstxa [A. Bez-
zenberger]. Formations récentes. ^ Les noms des Goths [J. A. Frantzen].
Tf Latin gradior [Trautmann]. Rapprochement lithuanien. ^ Hav et Pûsan
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1908. 10
146 1908. AUTRICHE-HONGRIE.
[W. S<chultze>]. Rapprochement déjà proposé en 1907 par Dôhring.
Tf liG(yi(jxtTo foûvMv [W. S<chii]tze>]. Même figure en lithuanien.
^ Béarn [id.]. Au moyen âge, Benarno offre un parallèle à la suppression
par dissimilation d'une nasale dans septuaginta (* sept(u)maginta, éêoo)-
^ ixrjjtovTa) et septuennis (*sept(u)mennis). Cf. rododendrum> eloendro
(esp. port.). T[ Les nouveaux fragments de Corinne [E. Fraenkel]. xpoucpâSav.
^ Notes sur des mots latins [E. W. Fay]. 1. aliter contient le suffixe de sk.
anyâtra, « dans un autre lieu »; ce suffixe a eu un grand développement
en latin, d'après la formule : alis : aliter : : breuis:breuiter. 2. cumulus con-
1° tient une métathèse, de * colomos, cf. columen, culmen, xolwwôç, angl.
holm. 3. clemens de *tlemens, d'après inclementer (cf. raXai'tppwv, TX-/]-6ufxoç)
est justifié par Lucr., III, 313. ^ Mélanges étymologiques [W. Prellwitz].
Le féminin reXyïva; de Stésichore (cf. Hérod. I, 17 at ûtto Tzlr^yriç eîç 6àva-
Tov xaTatfopat) s'explique par une racine telegh- existant en slave,
15 « fracasser ». ^ Trautmann, Gesamtregister zu den Beitràgen zur Kunde der
indogermanischen Sprachen [W. Prellwitz]. Table précieuse de la revue
disparue et fondue maintenant avec la « Zeitschrift ». Paul Lejay.
20 AUTRICHE-HONGRIE
AUTRICHE
Rédacteur général : Adrien Krebs.
25
Commentationes Aenipontanae, Fasc. 3 (1908) Der Artikel vor
Personen- und Gôtternamen bei Thukydides und Herodot [A. Pfeifauf].
Etude très détaillée de 67 p. sur l'emploi de l'article devant les noms de
personne et les noms de divinité chez Thucydide et chez Hérodote. A) Les
30 noms de personne avec et sans art., chez Thucydide; B) chez Hérodote; C)
Les noms de divinité avec et sans article chez ces deux auteurs. Suit une
liste de tous les passages cités et étudiés. A. S.
Jahreshefte des Oesterreichischen archaeologischen Instituts
in Wien. Vol. XI (1908). l^e Jivr. Mutter Erde [E. Maass]. Son culte,
85 ses sancttaiies, ses fêtes. ^ Apelles und Protogenes [E. Maass]. Le fameux
tableau d' Apelles (Pétrone, Sat. 83), qu'il se trouvât soit dans la maison de
campagne de Pétrone, ou dans celle d'un voisin, ou même dans la villa de
l'empereur Néron, était à l'époque de Pétrone dans les environs de la ville
de Misène, il représentait Aphrodite MovôxvT,aoç, c-à-d. celle dont une seule
40 cuisse est découverte et dont les charmes plus intimes xk |xyj pXe7rô[X£va
(comme dit Athénée dans un cas pareil, XIII, 500 E) étaient cachés sous
d'épais vêtements. Laïs avait servi de modèle à l'artiste. — Le Trspt ypapixT)?
d' Apelles, traité dans lequel il parlait de ses œuvres. — Il y parlait aussi
de son contemporain Protogènes, dont il admirait les œuvres : c'est à lui
45 que nous devons de pouvoir nous faire une idée du fameux tableau de P.,
représentant Jalysos; ce chef-d'œuvre, qui était à Rhodes, fut transporté
à Rome et périt dans un incendie. On y voyait Jalysos déchiré par un chien
en fureur, et étant déjà dans les affres de la mort. ^ Zur Herki^uft des
jonischen Frieses [H. Thiersch]. Examine l'opinion de Birt (Die Buchrolle,
50 p. 310) qui voit en Egypte l'oiigine de la frise grecque. ^ Inschriften aus
Halikarnassos und Theangela [A. Wilhelm]. Texte, restitution et commentaire
de 8 décrets ? Eine Inschrift des Kônigs Epiphanes Nikomedes [id.]. Elle
se trouve au Musée du Pirée et date de 149 à 120. On y voit mentionnés les
JA.HRESHEFTE D. OESTERBEICH. ARCHAEOL. INSTITUTS. 147
noms de Nicomède Epiphane, de son père Prusias Ilet de sa mère Apamée,
du nom de laq.,elle il appela la ville de Myrleia Apamée, ce que confirme
Etienne deByzance, contrairement à Strabon qui faisait d' Apamée le femme
de Prusias I. ^ Beschliisse der Athener aus dem lahre des Archon Apollo-
doros 319/8 v. Chr. [id.]. Texte, restitution et commentaire de plusieurs »
fragments de décrets de l'archontat d'Apollodore; détermination despryta-
nies ; les àvapacpetç des prytanies. ![ Zur Geschichte der Hymnoden in der Pro-
vinz Asia[J. Keil]. Détails nouveaux d'après une inscr. d'Oedemisch com-
mentée et restituée, où on lit une dédicace des hymnodes d'Asie en l'honneur
de l'empereur Claude, la réponse de l'empereur, et un décret du sénat de la lo
province. ^ Jugendlicher Asklepios [K. Hadacksek]. Etude d'un buste
en marbre du Museo nationale à Rome, représentant un Apollon jeune et
imberbe, et qui doit être tne copie d'un original gi-ec de la première moitié
du ive s. av. J.-C. Il Weiblicher Kopf in Spalato [A. Hekler]. Le type de
cette tête de femme du Musée archéol. de Spalato offre des analogies avec is
celui des certaines têtes attribuées à Scopas. ^ Die Passade der Bibliothek
in Ephesus [W. Wilberg]. Rapport sommaire sur les travaux entrepris pour
restaurer cette façade, dont la restauration peut être considérée comme
définitive (13 flg.). ^ Sull'anfora attica di Milo con gigantomachia [P. Du-
cati]. Étude sur cette précieuse amphore du Louvre (2 fig.) sur laquelle 20
est figurée une gigantomachie. 7 Thasische Antiken [H. Sitte]. Description
(22 fig.) d'un certain nombre de marbres antiques de Thasos de la collection
Wix parmi lesquels une tête archaïque d'Apollon, très importante; une sta-
tuette en marbre blanc représentant une femme drapée, une statuette de
Cybèle assise; une tête de femme à moitié voilée; la tête d'une statue funé- 25
raire; plusieurs têtes : une statuette d'une jeune fille vêtue, debout, la main
droite appuyée sur un pilastre, la gauche sur la hanche; un torse de Diony-
sos, d'Hermès; un pilastre avec chapiteau, etc. ^ Petrons Lebensendo
[F. Lohr]. Il est permis de conclure de Tac. Ann. XVL 18 sq. que la villa do
campagne de Pétrone était bien à Cumes. ^^ Beiblatt. Rapport sur la 30
séance annuelle de l'Institut archéol. Autrichien 1908. Fouilles d'Éphèse,
Salone, Spalato, Zara, Obrovazzo, Pola, Aqailée, Grado, Verunum, Car-
nuntum. — Continuation de la publication d'ouvrages commencés.^ Fouilles
à Asseria [H. Liebl et W. Wilberg]. 63 fig. Fouilles anciennes; nouvelles;
murs de la ville et portes; constructions dans l'intérieur de la ville, débris 35
architecturaux; tombeaux; sculptures; 31 inscr. Objets divers. ^ Tettix III
[F. Hauser]. En réponse à Petersen <Rh. Mus. 1907, p. 540 sq. R. des. R.
32, 117, 48 > H. montre que les renseignements donnés par Héraclide de
Pont sur la tettigophorie sont concluants et véridiques et détermine le
sens de xpwêûXoç, par « touffe de cheveux sur le front » (Stirnschopf). Tj 10
Antiques d'Amphipolis [H. Sette]. Description de qqs. objets antiques de
la coll. Wix de Zsolna, terres cuites, statuettes, reliefs. î^ Antiquités de
Doclea [C. Patsch]. Deux petits reliefs de Hermès Psychopompe, auj. à
Cettigne. ^ Inscr. grecques de Bulgarie [W. Crônert]. Restitutions pour
13 inscr. publiées par Kalinka (Schriften der Bulkankomm. Antiquar. Abt 45
IV). ^ Sur le Vase Vagnonville [E. Pfuhl et R. Engelmann]. P. confirme ses
conclusions précédentes quela;grenade servait d'ornement pour les tombeaux.
E. s'en tient à ce qu'il a écrit précédemment .]f Sur les formes architectu-
rales premycéniennes et mycéniennes [A. J. Evans et J. Durm]. Échanges
de lettres à propos de la publication de certains débris architecturaux par 50
Durm q i se justifie. ^^ 2« livr. Athena des Phidias [W. Amelung]. Resti-
tution de l'Athena Médicis de Paris, au moyen d'un buste en marbre de la
villa Carpegna, apparenté de très près à la tête du Museo Chiaramonte n° 197 ,
148 1908. — AUTRICHE-HONGRIE.
à celle de Vienne et à celle du Br. Muséum, et par conséquent répétition
du même original; comparaison détaillée de ces quatre répliques et d'autres
têtes d'Athéna : l'original devait être ou une statue servant au culte ou une
statue votive à Athènes, comme on peut le conclure du fait qu'elle est re-
f' produite sur une monnaie d'Athènes. Mais ce n'est pas la Promachos en
bronze de l'Acropole; il devait être l'œuvre de Phidias ou d'un de ses élèves.
Étude sur l'Athéna Lemnia qui était sur l'Acropole avec la Promachos et
la Parthenos (82 fig.). Tf Untersuchungen zur antiken Toreutik [E. Pernice]
Etudie au point de vue scientifique et historique la technique de sept grands
10 bronzes des Musées de Naples, Rome et Berlin. ^ Bronzereliefs vom Limes
[R. Mûnsterberg]. Description (2 pi., 5 fig.) de reliefs en bronze trouvés dans
le castel rom. de Traismauer. Ih sont composés de deux plaques triangulaires :
sur l'une on voit Dolichenus sous la figure d'un guerrier barbu : au-dessus
de lui, au sommet du triangle, un aigle; sur l'autre le dieu Mars représenté
15 sous la figure d'un jeune homme, armé d'une pique et d'un bouclier et accom-
pagné d'une oie. Comparaison avec deux reliefs en bronze de Szamos-
Ujvar; ils datent de 260-270 ap. J.-C. Tf Rômische Bronzen aus Ungarn
[A. Hekler]. Statuette en bronze d'un très beau travail du Musée national
Hongrois; elle représente Hermès, tenant de la dr. une tortue, de la g. abaissée
20 un rouleau; une autre du musée de Vestprem représente Apollon le carquois
au dos, tenant de la droite une coupe plate et dans l'attitude d'une personne
en marche, s'appuyant sur la jambe droite. Les deux sont des copies d'un
original grec. Tf Studien zur kretisch-mykenischen Kunst [A. Reichel]. Art.
do 16 p. sur l'art crétois-mycénien. ^ Der Goldfund von Dàlj [M. Ebert].
25 Description d'un certain nombre d'ornements en or trouvés sur un squelette
masculin à Dàlj (Esclavonie). Comparaison avec d'autres ornements sem-
blables; étude sur leurs formes et leur technique. ^ Die Statuenbasis des
C. Sempronius Tuditanus [E. Reisch]. Bûcheler a reconnu dans les deux
fragments de l'inscr. de Tuditanus publiée par Premerstein <cf. Jahresb..
30 X, p. 264 R. d. R. 32, 144, 20 sqq> six vers saturnins qu'il a restitués.
R. retrouve dans Pline N.^H. IIL 19, 129 un septième vers et donne, en la com-
plétant, une lecture de cette inscr. de la base de la statue de Tuditanue
un peu différente de celle de Bûcheler et plus complète. ]f*|| Beiblatt. Us-
. tensiles en bronze antiques de Sissek [V. Hoffitter]. 69 ustensiles de difïéren-
35 tes formes, quelques-uns avec marques du fabricant; d'origine rom. (20 fig.)
' trouvés à Sissek en 1858. H Zur Topographie der ionischen Kuste sûdlich
von Ephesos [J. Keil]. Pygela-Phygela; Marathesion; localités antiques
entre Marathesion et Anaia; Anaia. Trouvailles diverses, inscr. stèles, etc.
Ruines, tombeaux. ^ Forschungen im siidlichen Istrien [A. Gniro]. Fouilles
40 à Val Catena et à Monte Collesi (Brioni Grande). Trouvailles à Pola, monu-
ments funéraires : forum "[f Zu den delischen Schatzinschriften [W. Crônert].
Corrections et restitutions aux inscr. publiées dans le B. C. H. ][ Uebereine
rom. weibliche Gewandstatue [A. Hekler]. Montre que l'original d'une statue
de femme assise du Musée du Capitole n" 42 date non du 5® s. comme il
45 l'avait supposé, mais du 4° s. ][ Votivstele aus Dorylaion [F. Calice]. Les trois
figures féminines qui se trouvent représentées entre les deux déesses sont
peut-être une triade divine (fig.). ^ Petrons Lebensende [F. Lôhr]. Maintient
sa conclusion précédente <cf. supra> que Pétrone est mort dans sa maison
de campagne de Cumes- T[ Astragalgewichte aus Falerio [W. Kubitschek].
50 Les deux poids en bronze du Museo Gregoriano que K. a étr.diés <cf.
Jahresb. X. 134 R. d. R. 32, 142, 43 > proviennent de sculptures de Falerio
dans le Picenum (CL L. IX 6088). Un exemplaire pareil est à la Bibl. nat.
de Paris. ^ Zum Mausoleum von Halikarnassos [G. Niemann]. Rappelle
WIENER STUDIEN. 149
qu'il a dressé un modèle de ce mausolée. ]f Vom rôm. Kastell bel Szamos-
Ujvar [J. Ornstein]. D'après une inscr. trouvée en 1905 sous les murs du
praetorium, ce castel aurait été élevé sous Antonin le Pieux. A. S.
Wiener Studien, 30^ année, l^e Hvr. Das attische Btirgerrecht und die
Frauen (A. Ledl] 2. Dans ce 2e art. <cf. W. St. 1907. R. d. R.32,146,28> 5
L. étudie Vk^yùr^diç dans le droit athénien et l'âTrtotxaffi'a, ce qu'on en-
tendait par ces termes et comment on s'y prenait. Il examine tous les cas
possibles. Tf Kritisches und Sprachliches zu Nemesius [K. Burkhard]. 2eart.
<cf. W.St.l904,p.212. R.d.R. 28,119, 41>,K. commente 40 passages pour
lesquels il propose des corrections au texte reçu. ^ Des Aelius Aristides lo
verlorene Rede gegen die Tânzer [Jos. Mesk]. Parmi les écrits perdts d' Ae-
lius Aristide de Smyrne, on compte son « Traité contre les danses » dont
nous pouvons nous faire une idée à peu près exacte par le traité de Libanius
Inzïa Twv op/vi?7Ttov qui nous renseigne sur son contenu et sur son plan,
et qui en reproduit même les passages les plus importants. On peut d'autre 15
part avoir recours à deux autres discours d'Aeiius, les tz. tou a-rj oeïv xwulco-
Seïv et le xaxà tc5v l^opyou[j.£vwv. C'est en se servant de ces trois sources en
même temps que du traité de Lucien sur la danse que M. reconstitue la
teneur du discours d'Aeiius. ^ Vulgarlateinisches bei Terenz [P. Wahrmann].
Térence s'écarte dans sa langue, dans ses constructions et dans ses mots de 20
l'usage classique; il reste fidèle en partie à l'ancien latin, et sous l'influence
de la langue courante, il emploie certaines alliances de mots qui avaient un
caractère populaire déjà dans le latin archaïque, mais d'autre part il repro-
duit la langue des gens cultivés de son temps sans tomber dans le réalisme ;
sa langue n'est pas le latin vulgaire, il est le représentant de la belle langue 25
courante latine. ^ Textkritische Studien zu Seneca rhetor [R. Novak].
Complétant les recherches de H. J. Mtiller, dans son éd. des Controverses
et des Suasoires de Sénèque le rhéteur (Vienne, 1888), N. étudie dans ce
l^r art. un certain nombre de passages de Sènèque au point de vue de la
place qu'occupent les mots et des clausules finales et propose des correc- 30
lions au texte reçu d'après les principes de la prose métrique. Tf Marginalien
zu einer neuen Ausgabe des jûngeren Plinius [R. C. Kukula]. Corrections
au texte de Pline le jeune d'après une recension partielle faite récemment
des mss. italiens et d'après les travaux parus et les recensions faites de-
puis l'éd. maior de Keil (1870), épuisée depuis longtemps (à suivre). ]['Apal 35
(Tibulle 1,5) [E. Oppenheim]. L'élégie 5du]iv. I de Tibulle contient en quatre
distiques, quatre imprécations, qui se ramènent à deux pensées: les philtres
employés doivent servir de nourriture abjecte à la sorcière affamée et les
démons obéissants deviendront ses tourmenteurs. Ces deux pensées sont
exprimées dans la première paire de distiques, et dans la seconde repris, 4o
variés et renforcés. T[ Mélanges. Zu Grattius [B. A. Muller]. A propos de
l'étude de Schenkl sur Grattius, où il était fait allusion à la comparaison
des anciens entre la chasse et la guerre, M. donne un certain nombre de
textes grecs où cette comparaison se retrouve. ^ Beitraege zur rôm. Staats-
recht. 3, Kollegialitat bei der Stadtpraefektur [St Brasslof]. Montre que la *'>
praefectura urbis formait elle aussi un collège au moins dans les premiers
temps de l'Empire.^ Zu Vergils Aen. II, 485 [F. Gatscha]. Le sujet de vident
est penetralia personnifiés; armatos, ce sont les Grecs placés à l'extérieur ^
Zu einer Tibullstelle [M. Schuster]. Revendique pour lui-même la correction
macies au 1. de acies proposée par Goldbacher pour Tibulle I, 3,47 <W. St. w
28, 163>. T[ Zu Tibull I, 3,47. [E. Hauler]. Défend la leçon « acies ». IfH 2=
livr. Das attische Btirgerrecht und die Frauen [A. Ledl] 3. < cf. supra>.
Situation des voOo'.iréfb te les conclLsions de Mùller : les yvtict'.o'.: importance
150 1908. AUTRICHE-HONGRIE.
de l'èyyÛTifft; avant 451. ^ Technik der Romanschlûsse im griech. Liebes-
roman [O. Schissel v. Fleschenberg]. W. Schmid (Der griech. Roman. Neue
Jahrb f. das klass. Altertum 1904, p. 485) a divisé les romans grecs en deux
classes tl'une avant 160 ap. J.-C, l'autre après, les présophisfiques et les
s néosophistiques, qui ne différeraient entre eux qu'au point de vue linguo-
stilistique; l'auteur combat ces conclusions et, après un examen des fins
de romans, montre qu'elles différaient non seulement par la langue et le
style, mais encore par la technique. ^ Textkritische Studien zu Seneca
rhetor 2 [Rob. Novâk]. Suite des corrections proposées <cf. supra> pour
10 51 passages des Controverses et des Suasoires. ^ Lexikalische Vermutungen
zu Bûchelers Carmina epigraphica [J. M. Stowasser]. Nouvelles remarques
de grammaire que S. ajoute à ses art. précédents <cf. W. St. 25 et 27>.
^ Isidorus und die Lucanscholien [J. Endt]. Au vol. 3 de son éd. deLucain,
Weber a émis l'hypothèse que Isidore avait beaucoup emprunté aux sco-
^6 lies de Lucien, mais il faisait des glosesetdesscoliesqu'ilrencontraitdansles
différents mss. de Lucien une sorte de corpus auquel il donnait le nom de
Scoliasta. En réalité, il n'en est pas ainsi, ily a quatre recensionsdecesgloses,
et E. détermine à laquelle Isidore a puisé, comme il a puisé dans Servius,
Donat et autres commentateurs. ^ Zu den neuen latein. Bruchstûcken d(r
-0 Thomasapokalypse und eines apostolischen Sendschreibens im Cod. Vindob.
n» 16. [E. Hauler]. Après une courte introd.surlesdifférentstravauxdont le
palimpseste qu'il étudie à nouveau a été l'objet, H. donne la description,
le texte restitué et le commentaire des feuillets 60 et 67 du Cod. -Vindob. 16,
écrits en belle onciale romaine, et contenant des fragments de l'Apocalypse
^û de Thomas et d'une Epître des Apôtres. ^ Mélanges. Zu Platons Lysis
205 C. D. [M. Schuster}. Lire : tiç Stà TvTiv xoo 'HpaxXs'cu; ouYYÉveiav b
Tcpôyovoç aûxôv ÛTreoet^aro ysyovojç aùxôç kx Atôç x. t. X. If Zu Ovids Tristia
V. 1, 44 [Golling]. Corriger mec des mss. en mihi. ^ Zu Tacitus Germania c. 26
[id.]. Montre par des exemples tirés de Térence, Andr. 416; T. Live 39, 14,10:
^° Hor. Sat. II, 3, 59 que « servare » est souvent synonyme de «cavere». Cicéron
Lael. 58. De orat. II, 229, emploie dans ce sens « observare ». A. S.
Zeitschrift fur die oesterreichischen Gymnasien, 59^ année
(1909), l^e livr. Hasta pura [M. Nistler]. Comme suite à l'art, de
Steiner <cf. Bonn. Jahrb. 1906. 114/115 p. 1-98, R. d. R. 31, 29, 2sqq>,
35 N. montre qu'il ne faut pas entendre par « hasta pura » une « lance dont on
ne s'est pas encore servi, qui n'a pas encore été consacrée ou « sanguine
pura », mais que « pura » a le sens de simple, unie, non ornée, et que l'ex-
pression hasta pura = yatffoç (Pol. VI, 39) désigne une lance toute en fer et
dont aucune partie n'est en bois. ^ Paula Wahrmann, Prolegomena zu
40 einer Geschichte der griech. Dialekte im Zeitaller des Hellenismus [Stolz].
Bien au courant de la question. ^ K. Reik, Der Optativ bei Polybius und
Philo von Alexandrin [id.]. Contribution très soignée et très exacte, ^fl,
H. Kleingûnther, Quaest. ad Astronomicorum libros, qui sub Manilii
nomine feruntur, pertinentes; 2, Id., Textkritische und. exegetische Beitràge
4.") zum astrologischen Lehrgedicht des sogenannten Manilius: 3, Th. Breiter,
M. Manilii Astronomica éd. I. Carmina [Prinz]. 1, Soigné, bien au courant
de la question, bien pensé; 2, Sera lu avec profit; 3, Fnjt de 50 années
d'études, le crit. suspend sonjugement définitif jusqu'àcequele2^vol., con-
tenant le commentaire, ait paru. ^ F. Gaffiot, Ecqui fuerit si particulae in
50 interrogando Latine usus [Golling]. Des réserves. ^ Zur griech. und latein.
Lektûre an unserem Gymnasium [F. Ladek]. Dans cette étude qui se con-
tinue dans 5 livr., L. examine, expose et critique les opinions émisés par
différents professeurs, pédagogues ou philologues sur les auteurs grecs et
ZEITSCHRIFT FCR DIE OESTERREICHISCHEN GYMNASIEN. 151
latins portés aux programmes des gymnases autrichiens ou désignés pour
être étudiés seulement à la maison par les élèves, ^j P. Cauer, Siebzehn
Jahre im Kampf um die Schulreform [Frank]. Analyse des art. réunis dans
ce vol. ^ E. Meyer, Humanistische und geschichtliche Bildung [Bauer].
Mérite d'attirer l'attention. ^ S. Cybulski, Tabulas quitus antiquitates s
Graecae et Romanae illustrantur ; XI. Domus Romana. Id. Dasrônische Haus
Erklàrender Text zu Tafel XI [Oehler]. Grands éloges de cette 3^ édition.
^ Programmes. G. Hettegger, Qua ratione M. Fabius Quintilianus in
institutione oratoria laudaverit scriptores [Wôhrer]. Analyse. ^[^ 2^ livr.
F. Sturmer, Griech. Lautlehre auf etymol. Grundlage [Stolz]. Devrait être lo
remanié à fond, pour devenir un livre d'enseignement irréprochable.
T[ O. Kraus, Neue Studien zur aristotelischen Rhetorik, insbesondere ûber das
fivoq ÈTriSeixTixdv [Zycha]. Des réserves à faire, malgré cela peut rendre .
service à la science en poussant à étudier bien des points encore obscurs
de la rhétorique d'Aristote. ^ Margaret Bieber, Das Dresdener Schau- i6
spielerrelief. Ein Beitrag zur Geschichte des tragischen KostUms und der griech.
Kunst [Oehler]. A sa place marqi;ée dans la bibliothèque de tout professeur,
et montre combien l'étude des monuments figurés complète les rensei-
gnements donnés par les auteurs, f, C. Bardt, Rôm. Komôdien. 2 [Kauer].
Appréc. favorable de cette trad. allemande. Remarques personnelles 20
du critique. T| F. Skutsch, Gallus und Vergil [Zingerle] . Intéressant.
^ H. MET'iGE,Latein.-deutschesSchula'ôrterb.mithesondeTeTBeTiicksichtigang
der Etymologie [Bitschofwsky]. Se propose de répondre à un besoin des clas-
ses supérieures des écoles. Soigné et commode à consulter, recommandé
aux maîtres et aux élèves. ^ P. Rasi, De positione debili, quae vocatur, seu de 25
syllabae ancipitis ante mutam cum liquida usu apud Tibullum [Huemer].
Résumé des conclusions. ^ E. Richter, Xenophon in der rôm Literatur.
[Kunz]. Rien de nouveau. 111Î 3^ livr. W. Larfeld, Hdb. der griech. Epi-
graphik: 1, Einleittng und Hilfdizciplin. Die nicht attischen Inschriften
[Wiedemann]. Très grands éloges; qqs. remarques et additions de détail so
à cet ouvrage qui rendra les pli s grands services. ^\ H. Schone, Repertorium
griech. W ôrterveri^ichnisse und Speziallexika [Stolz]. A droit à toute notre
reconnaissance. T[ F. Vollmer, Q. Horati Flacci carmina sel. éd. maior
[Prinz]. Le crit. résume les vues de V. sur la transmission des œuvres
d'Horace et sur la valear des mss. il indique les observations qui ont été 35
faites : appréc. favorable. ^ I Prammer-A. Kappelmacher, C. J. Cae&aris
comm. de B. G. [Bitschofsky]. Éloges de cette 10'' éd. ^ F. Weigel, Kurz-
gefasste Griech. Schulgramm. nach Curtius-v. Hartels Schulgramm. bearb.
[Stolz]. Encore plus résimée que l'éd. précédente. ^ H. Wolf, Die Religion
der alten Griechen [Oehler]. Recommandé aux élèves des classes supérieures. 40
^ Programmes. J. Stastn^. Trakové (Die Traker. Eine Probe aus der
Schrift : Geschichte Makedoniens in Altertum; 2, Die Ethnographische
Problème) [Peroutka]. Résumé, le crit. suspend son jugement jusqu'à la
publication du livre qu'annonce cet opuscule écrit en tchèque, ^^f 4*^ livr.
A. Fritsch, Herodotus B. I-IV; K. Abicht, Herodotos. III, B V-VI, G. 45
BôHME-S. WiDMANN, Thukydidcs B. VI [Kalinka]. Éloges de ces éd. de clas-
se. ^ O. ScHROEDER, Sophoclis cantica dig. [Jurenka]. Des réserves. ^P.
Le H MANN, Franciscus Modius als Handschriftenforscher (Quelle n und Unter-
suchungen zur latein. Philologie des Mittelalters von L. Traube. Vol. 31),
[Weinberger]. Éloges de ce livre, dédié à la mémoire de Traube. ^ Th. 5o
ScHiCHE, M. T. Ciceronis Tusculanarum disputationuin libri quinque
[Gschwind]. Appréc. élogieuse. ^ A. Rademann, Vorlagen zu latein. Stilil-
bungen im Anschlusse an Cic. Tusculanen B. 1. 2 u. o[Dorsch]. Mention.
152 1908. — AUTRICHE-HONGRIE.
^ F. Matroye, La Conquête Vandale en Afrique et la destruction de VEmpire
d'Occident [Loserth]. N'apporte rien de bien nouveau, mais est sériei sèment
fait. lITf 5e livr. Die neuen Bruchstiicke der Korinna [H. Jurenka]. Restitu-
tion, traduction et commentaire des nouveaux fragments de Corinne, la
5 poétesse béotienne, contemporaine de Pindare qui fut son élève, d'après
le papyrus de Berlin 284 (Berl. Klassikertexte V, 2). Ils rehaussent encore
la gloire de Corinne. Ce qui frappe avant tout, c'est la simplicité de la
langue et le coloris. ][ Die sogenannte relative Verschrânkung und verwandte
Satzfûgungen in ihrem Verhaltnis zum deutschen Satzbau [K. Kunst].
10 Cherche pourquoi ces constructions fréquentes dans les langues classiques
n'ont pas passé dans la langue allemande, et en même temps explique cer-
taines particularités de la langue allemande qui s'écartent du génie des
langues classiques. Tf M. Barone, SulVuso delVaoristo nel tt. ttjç àvTtodcewç
di Isocrate con una introduzione intorno al significato fondamentale delVao-
16 risto greco [Kalinka]. Ne réalise pas un progrès, mais n'est pas sans valeur.
^ E. BoiSACQ, Dictionnaire étymologique de la langue grecque étudiée dans
ses rapports avec les autres langues européennes. 1""^ livr. [Stolz]. On ne peut
que saluer avec plaisir ce nouv. dictionnaire étymologiqi e de la langt.e grec-
que et lui souhaiter le plus grand succès. ^ M. Niedermann und E. Her-
20 MANN, H istorische Lautlehre des Lateinischen [id]. Eloges, ^f A. Scheindler.
Des C. Sallustius Crispus bellum Catilinae, hélium Jugurthinum und Reden
und Briefe aus den Historien [Perschinka]. Eloge avec qqs réserves.
Tf C. Annibaldi, V Agricola e la Germania di Corn. Tacito nel ms. Lat. n. 8
délia biblioth. Balleani in lesi [Pschor]. De toute manière ce livre est un
25 ûôjpov digne d'être apprécié. ^ I. Vogel-A. Weinhold, Q. Curti Rufi, His-
toriarum Alexandri Magni Macedonis libri qui supersunt, II, B 6-10 [Bit-
schofsky]. Cette éd. de classe n'est pas faite pour les élèves de 3^ à qui elle
est destinée, mais pour des élèves plus âgés et plus au courant de la langue
latine. Remarques de détail. If Th. Nissen, Latein. Satzlehre fur Reform-
30 anstalten [Scheindler]. Appréciation favorable avec qqs réserves. If E.
SzANTO, Ausgewàhlte Abhandlungen [Oehler]. A droit à la reconnaissance de
tous ceux qui s'occupent d'antiquités grecques. Tf H. Grimm, Homers Ilias
[Prim]. Intéressant. ^ Programmes. G. Pitacco, De mulierum Roma-
narum cultu atque eruditione [Siess]. Est au courant de toute la bibliographie
36 du sujet et sait s'en servir; qqs petites inexactitudes. ^ J. Oehler,
Epigraphische Beitraege zur Geschichte des Aerstestandes [Lackenbacher].
Très soigné. H Fr.Biicheler [E. Hauler]. Art. nécrologique.^^ 6^ livr. A. Za-
NOLLi, Osservazioni sulla traduzione armena del tz. ouaewç àvOpcoTrou di
Nemesio [Burkhard]. Méritoire. Tf 1, Th. Ladewig u. C. Schaper, Vergils
40 Gedichte. 1, Bukolika u. Georgika; 2, J. San der, Schûlerkomm. zu Vergils
Aeneid in Auswahl [GoUing]. 1, Cette 8^ éd. complètement remaniée est
l'œuvre de P. Deuticke. Appréc. favorable. Remarques de détail; 2, Malgré
des défauts, rendra des services. ^ A. Zingerle, T. Livi a. u. c. libri;Yll, 5
Lib. 45 Ed. mai or [Schmidt]. Grands éloges; cette éd. a sa place marquée
45 dans toutes les bibliothèques. Tf H. Nohl, Ciceros Rede gegen Q. Caecilius
und das vierte B. der Anklageschrift g. C. Fe/res hrsg.[Kunz]. Appréc. favo-
rable de cette 3^ éd. qui diffère peu de la 2^. ^ Al. Malinin, Hat Dôrpfeld
die Enneakrunos-Episode bei Pausanias tatsàchlich gelôst oder auf welchem
Wcge kann diese gelôst werden? [Oehler]. Le critique ne souscrit pas aux
60 conclusions de cette dissertation et donne raison à Dôrpfeld. ^Programmes.
M. Schuster, De Apollodoris poetis comicis : accedit cujusdam Apollodori
interpretatio [Haas]. Analyse. Appréc. favorable. ^ D. Werenka, Kritische
Bemerkungen ii. die Gefechte der Thebaner von der Schlacht bei Haliartus
ZEITSCHRIFT FUR DIE OESTERREICHISCHEN GYMNASIEN. 153
bis zur Schlacht bei Mantinea [A. Bauer]. Appréc. défavorable. Tf P. J. Wurm,
Kapharnaum [Janak]. Éloges : Capernaum = Tell- Hûm' moderne. 1[ Zu
Alkmans Partherneion [R. C. Kuktla]. Réponse à certaines assertions de
H . Jirenka <cf. Zeitschr. f. oest. Gymn. 58 p. 1084 sq> et réplique de
[Jurenka]. Tf^ 7''Iivr. Zi.m antiken Bibliotheks -und Buchwesen [W.Wein- 5
berger]. Après avoir dit quelques mots sur ce que nous ont appris les fouilles
do Herculanum et de Pergame sur les bibliothèques dans l'antiquité et
indiqué les ouvrages divers publiés par plusieurs savants modernes sur
cette question, W. consacre qqs pages à Birt [Die BuchroUe in der
Kunst) et à ce qu'il a dit des mss. conservés sous forme de rouleaux; il lo
explique à son tour qu'il faut entendre par « cornua » l'extrémité
des rouleaux consolidée (pour obvier à l'usure) et colorée (pour facilitei les
recherches) : il termine ce court art. en montrant que si l'on peut admettre
que plusieurs copistes écrivaient ensemble sous dictée un ouvrage qui de-
vait être tiré à 500 exemplaires, il faut cependant se rappeler que d'après la
les textes (inscr. de Priène) le même scribe copiait toujours la même partie
du ms. ^ Philologisches ai s Aigistinus und Ambrosius [A. Engelbrecht].
1, Saint Augistin considéré comme poète populaire. Complétant ce que
W. Meyer (Anfang und Ursprung der latein. und griech. rhythmischen
Dichtung, p. 284-288) a écrit sur le « Psalmus contra partem Donati)>de 20
S. Aug. qu'il considère comme le monument le plus ancien de la poésie
latine rhythmique, E. montre que Meyer est arrivé à des conclusions en
partie erronées, parce que malgré son zèle il n'avait pu mettre la main sur
aucun ms. de ce Psaume et avait dû s'en tenir au texte reçu ; comme plus
tard Petschenig a découvert six mss. de ce Psaume, dont aucun, il est vrai, 25
n'est plus ancien que le xii" s., mais qui rendent possible en bien des endroits
la correction du texte, E. estime devoir faire de nouvelles recherches sur
l'histoire de la transmission manuscrite de ce Psaume et sur sa rédaction
rhythmique, et en donne les résultats. 2, Questions de lexicologie surSt Am-
broise : E. rectifie ce qu'on lit dans le lexique de Georges au mot « grumula 30
ae f. (== * glumula, diminutif de gluma) gousse, pelure, agresiis uitis gru-
mulae, Ambros. de Elia. 6, 18 » : il faut lire «'grumulum, i n, (= *glumulum,
dimin. de glomus) proprement un petit peloton, se dit du fruit déforme
ronde de la grosseur du poing de la coloquinte (cf. toXûttt, IV Reg. 4, 39)
agrestis uitis grumula (plur.), Ambros. de Elia. 6, 18.«^ N.Wecklein, Eu- 35
ripides' //eZena [Jurenka]. Des réserves. TjGeffcken-JuI. Schultz, Sophokles
Antigone ûbersetzt [Siess]. Cette trad. ne rend pas la beauté de l'original
grec. ][ J. Krall, Éeckà a femskà rhytmika a metrika; 2, Éeckâ a remskà
mctrika (Rhythmique et métrique grecque et romaine; 2, Métrique) [Pavlu].
Analyse : excellent. ^ M. Schneidewin, Eine antike Instruktion an einem 40
Verwaltungschef. Mit einer Einleitung ùber rôm. Provinzialverwaltung
[GschwJnd]. Très grands éloges. ^ J. W. Beck, Horazstudien [Endt]. Se
recommande de lui-même. ^ A. Draeger-W. Heraeus, Die Annalen des
Tacitus I. 1. B. I und 2 [Bitschofwsky]. 7^ éd. revue. Remarques de détail.
^f K. Hue mer, Der Geist der altklass. Studien und die Schriftstellerwahl 4.'>
bci der Schullektiire [Heiderich]. Longue analyse de ce livre qui cherche
pour quelles raisons les études classiques anciennes peuvent aujourd'hui
encore être considérées comme nécessaires et même indispensables. Vive-
ment recommandé aux gens du métier. ^ J. Muller, Die Germania des
P. Corn. Tacitus hrsg. fur den Schulgebrauch bearb. v. A. Th. Christ 50
[Kunz]. Cette 2" éd. a subi des changements. ^ F. Stahelin, Der Antise-
mitismus des Altertums in seiner Entstehung und Entwicklung[Oppenh.eiin]-
Appréc. favorable. % Pro grammes. E. Vetter, Kleine Beitraege zur latein.
154 1908. AUTRICHE-HONGRIE.
Wortforschung [Stolz]. Méritoire. ^^ 8^ et 9^ livr. Ueber die Entwicklung
des aeltesten griech. Alphabets [F. Wiedermann]. Donne, répartis soi. s vingt
chefs, le résbltat de ses recherches si.r le développement de l'alphabet grec
le plus ancien. C'est là une question qti est loin d'être éh.cidée et W. espère
5 qu'un livre qu'il va publier et dont il donne les conchisions sera utile à
ceux qui s'occupent de cette étude. ^ Zur Charakteristik Phokions [C. Rû-
ger]. Histoire de la vie et de la carrière politique de Phocion, né en 402,
mort avant 319 : son caractère, son influence, ses études, les charges qu'il
remplit, etc. Tf Studien zur christl.-latein. Inschriften-poesie [C. Weyman].
10 1. Les tituli composés par saint Ambroise pour les peintures de la Basilique
de Milan; 2, L'éloge des papes du Cod. Corbeiensis. ^ Ein altes Kolle-
gienheft [A. Huemer]. Cahier d'un élève du commencement du 14^ s.
contenu dans le Cod. 81 de la Bibl. du couvent de KremmiJnster : extraits;
il nous donne une idée des méthodes d'enseignement employées à cette épo-
15 que : le texte est en latin, f E. Schwartz, Rede auf H. Usener. H. Usener
Vortrâge unf Aufsàtze [Kalinka]. Grands éloges.^ P. Wendland, Die helle-
nistisch-rôm. Kultur in ihren Beziehungen zu Judentum und Christentum
[Meister]. Longue analyse élogieuse. ^ Stromuia in honorent Casimiri Mo-
rawsky [Dembitzer]. Indication des art. contenus dans ce vol. de Mélanges
20 en l'honneur de Morawsky, professeur de philologie classique à l'Université
de Cracovie. If K. Pavlatos, 'IlTtarpt? tou 'Oouorcréa); [Groschl]. Vivement
recommandé, c'est l'exposé historique et critique de la question Leucade
= Ithaque, le meilleur et le plus étendu que nous ayons: il combaties théories
de Dôrpfeld. ^ H. Richards, Notes on Xenophon and others [Kalinka].
26 Appréc. favorable. ^ K. Prinz, Ausw. aus Xenophon [Weishaupl]. Répond
admirablement à ce qu'on est en droit d'attendre d'une éd. de classe.
^ 1, J. Geffcken, Das griech. Drama : Aischylos, Sophokles, Euripides
bearb. ; 2, H. Weil, Aeschyli tragoediae it. éd. 3, F. Schubert-L. Hijter,
Sophokles Oidipus Tyrannus : k. F. Schneidewin-A. Nauck, Sophokles;
30 7, Philoktetes la Axiii. bes. v. L. RADERMACHER[Mekler]. 1, Éloges; 2, Grands
éloges; 3, Complètement remanié; 4, Excellente éd. revue avec soin et à\s-
c.rétion.^ Dissertationes philologue Vindohonenses VIII. [Weehrich]. Contient
<cf. R. ch. R. 31, 96> : 1, J. Pavlu, Alcibiades prior quo jure vulgo tribuatur
Platoni. Bonne contribution à la solution de cette question difficile; 2,
35 J. ZuREK, De S. Aurelii Augustini praeceptis rhetoricis. Aippréc. favorable;
3, L. KoTERBA, De sermone Pacuviano et Acciano. Excellente étude qui aidera
puissamment à la critique du texte des fragments de ces deux tragiques
^ H. GoELZER, C. J. Caesaris comm. de h. Gall [Bitschofsky]. Le texte laisse
à désirer, mais le commentaire est bon : remarqi es de détail.^ K. Meissner-
40 G. Landgraf, m. t. Ciceronis Cato Major' de Senectute [Stettner]. Appréc.
favorable de cette 5^ éd. ^ L. Maccari, Osservazioni ad Orazio [Prinz].
Des réserves. ^ P. Brandt, P. Ovidii Nasonis Fasti, Tristia; Epp. ex Ponto.
[Jurenka]. Appréc. favorable. ^ L. Bloch, Rom. Altertumskunde [Oehler].
Ce petit vol. fait partie de la coll. Goeschen. Chaudement recommandé.
45 ^ R. Schneider, Geschûtze auf handschriftlichen Bildern [id]. A sa place
marquée dans la bibliothèque de tous les maîtres. ^ F. F. Abbott, Notes
upon mss. containing Persius and Petrus Diaconus [Golling]. Donne la colla-
tion d'un ms. de Tolède pour le Prologue et la Sat. I 1-50 de Perse et celle
du Cod. Casinensis 361. ^ J. A. Scott, Prohibitives with xpôç and the Gene-
50 tive [Stolz]. Approfondi. ^ Programmes. L. Kryczyjsski, Quonam
die M. T. Ciceronis oratio in Catilinam prima habita sit [Kunz]. Réserves
sur les conclusions. ^ L. Pschor, Realerklàrung und Anschauungs-U nterricht
bei der Lektûre von Ciceros Rede « Pro L. Murena » [id]. Sera le bienvenu.
ZEITSCHRIFT FUR DIE OESTERREICHISCHEN GYMNASIEN. 155
^ J. B. Hassny, De interrogationum dis junctw arum apud Tacitum struc-
tura [Golling]. A de la valeur. T| 10^ livr. Zur Odyssée a 1-31 [F. Sturmer].
Soumet à un examen approfondi les reproches nombreux et variés qi.e la
critique négative a faits au début de l'Odyssée et aux vers qui suivent
jusqu'au v. 31, afin de montrer que la critique conservatrice est en état de s
lutter contre ses adversaires. Art. de 35 p., où S. étudie chaque vers en
détail. ^ Jos. Stark, Der latente Sprachschatz Homers [Stolz]. Rendra sans
doute des services, mais prête le flanc à bien des critiques, d'autant plus
que l'horizon scientifique de l'auteur en fait de science du langage n'est plus
celui des savants d'ai joi rd'hui. Ij F. Baumgarten-F. Poland-R. Wagner, lo
Die hellenische Kultur I [Prinz]. Grands éloges; puisse le vol. II bientôt pa-
caître et être à la hauteur du vol. I. If Der rôm. Limes in Ocsterreich [A. Ga-
heis]. Analyse de ce 8® fasc. ^ F. Richter u. A. Fleckeisen. Ciceros Rede
fUr Sex. Roscius [Kornitze]. Cette 4^ éd. revue par G. Ammon répond aux
besoins non seulement des élèves, mais encore des étudiants en philologie is
et des jeunes maîtres qui ont à expliquer ce discours. Recommandée.
Tf C. Bardt, Die Sermonen des Q. Horatius Flaccus [Hanna]. Le critique
note les changements apportés dans cette 3^ éd. qui montrent le zèle du
traducteur. ^ L. Maccari, De Ovidii Metamorphoseon distichis [Golling].
Veut démontrer qu'Ovide n'a pas cessé d'être poète élégiaque dans les 20
Métamorphoses et cherche pourquoi il a écrit les Métamorphoses en hexa-
mètres alors que partout ailleurs il se servait du vers élégiaque; des réserves
1| J. MiiLLER, P. Corn. Taciti opéra quae supersunt éd. min. Il, H istorias
et opéra minora continens [Golling]. Fautes d'impression et mauvais papier.
]T E. Lange, Sokrates [Kohm]. Rendra de bons services aux élèves, à qui il 26
est destiné et les instruira. Tf^ 11^ livr. W. Janell, Ausgewdhlte Inschrijten
griech. und deutsch hrsg. [Kalinka]. Répond admirablement à un besoin
réel. ^ F.Brandscheid, Novum Testamentum Graece et Latine: 1, Evangelia;
2, Apostolicum [Weihrich]. Grands éloges de cette 3^ éd. qui ne s'adresse
pas sei lement aux théologiens. 1[ M. Gitlbauer, Corn. Nepotis vitae [Bit- 80
schofsky]. Ed. de classe, suivie d'un dictionnaire; qqs réserves. ^ M.
Petschenig, s. Aurelii Augustini opéra (Sect. VII, 1) [Huemer]. Contient le
Psalmus contra partem Donati, le Contra epistulam Parmeniani libri très
et le De baptismo libri septem ; il est à regretter que P ne dise pas au lec-
teur pourquoi il préfère tel mss. à tel autre pour l'établissement du texte. 35
^ A. Blanchet, Les enceintes rom. de la Gaule [Oehler]. Rendra de grands
services. ^ F. F. Abbott, The Accent in Vulgar and Formai Latin [Golling].
Analyse. If -j- K. Zettel-A. Brunner, Hellas und Rom im Spiegel deutscher
Dichtung [Wolkar]. Grandes réserves à faire. If J. Golling, Erklàrung der
Eigennamen zu P. Vergilii Maronis carmina selecta [Bitschowsky]. Cette 40
3e éd. ne diffère pas des précédentes. ^ Programmes. E. Hora, Der
Komparativ. Ein neuer Deutun gsversuch [Golling]. Appréc. favorable.
If^ 12e livr. Zu Aristophanes [L. Siegel]. Aux v. 1326 et 1631 dos Oiseaux,
on lit dans tous les mss. la forme ionienne auxt;, au v. 422 des Guêpes
aÙTiç ou aù-Ti?, enfin au v. 605 de la Paix aÙTTJ; qui pèche contre le sens 45
et contre la métrique. S. montre que pour ces quatre cas il faut corriger en
aÙTtxa et explique comment l'altération a pu se produire paléographi-
quement. ]f Zur Frage der Définition und Entstehung von Kompositis
[H. W. Pollak]. Divise les mots composés en deux groupes d'après leur
origine : l'un contient les composita d'apposition, l'autre les composita 5o
syntactiques; les premiers naissent simultanément, les seconds petit à
petit; ceux-ci comprennent toutes les alliances de mots nées de liaisons
syntactiques, ceux-là toutes les « unmittelbaren Benennungen » et toutes
156 1908. — AUTRICHE-HONGRIE.
les formations par analogie. ^ Jahreshefte des oesterr. archaeol. Institutes in
Wien. X, 2 [Jtithner]. Grands éloges. <( cf. R. des R.32, 144 sq> ^ R. Menge,
Troja und die Troas nach eigener Anschauung geschildert [Kalinka]. Atteint
son but d'éveiller l'intérêt même dans le grand public. ^ O. Schroeder,
6 Vorarbeiten zur griech. Versgeschichte [Jurenka]. Reproduit neuf disserta-
tions de l'auteur parues de 1903-1907, corrigées etcomplétées. Appréc.
en somme favorable. ]f M. Lambertz, Die griech. Sklavennanien [Stolz].
Méritoire. T[ R. Heinze, • Virgils epische Technik [Bitschofsky]. Ëloges.
Tf J. BiCK, Wiener Palimpseste I [E. Hauler]. B. était tout désigné pour ce
10 travail difficile et tout de patience, mais riche en résultats et intéressant,
\ W. M. LiNDSAY, Contractions in early Latin minuscule Mss. [Weinburger].
Recueil méritoire de matériaux. ^ Seldmayer-Scheindler, Latein»
Uebgsb. Keyslar]. 4^ éd. de ce livre d'exercices destiné aux classes supérieures,
atteint son but. ^ A. KoRNiT7,ER,Za«ejn. Uebgsb. [id.]. Recommandé. T[J.
iB DoRSCH-J. Fritsch, J. Haulers. Lot. Stilûbungen [id]. Sera utile. 1[ Remar-
ques de détail sur ces ouvrages [Endt]. ^ A. Struck, Makedonische Fahrten;
2, Die Makedon. Niederlande [Imendôrffer]. Très important pour la topo-
graphie et l'histoire de la Macédoine ancienne. ^ J. Geffcken, Sokrates
und dus alte Christentum [Sedlmayer]. Très grands éloges de ce petit vol.
20 qui traite à fond son sujet. T[ Programmes. R. Strelli Quaest. Catul-
lianae : 1, De prisca et genuina carminum Catulli cditione; 2, De ordine et
temporibus carminum Catulli [Fritsch]. Analyse de la l''^ partie; appréc.
favorable de la seconde. ^ L. Granello, // culto di Dioniso nelle Bacche
di Euripide [Juthner]. N'est pas sans valeur. A. K.
25
30
BOHÊME
Rédacteur général : Joseph KrAl.
Listy filologické XXXV, 1908. Articles de fond: Les sources mytho-
logiques du traité Adversus nationes d'Arnobe (O. Jirâni). Après avoir
montré les rapports de ce traité avec les HpoTpeTCT'.xôç de Clément d'Alexan-
drie et avec le De natura deorum de Cicéron et cherché comment Arnobe
se servait de ses sources, J. étudie en détails les motifs qui ont amené
35 G. Kettner à affirmer qu'Arnobe aurait abondamment puisé, surtout pour
la mythologie latine, dans les écrits de Cornélius Labeo. Bien que ce soit
là l'opinion généralement admise, J. trouve qu'aucune des raisons données
jusqu'à présent n'est tellement concluante que l'on puisse soutenir qu'Ar-
nobe ait directement puisé dans ces écrits. Tout fait voir, au contraire,
40 qu'il ne connaissait les idées de Labeo que de seconde main. J. en conclut
qu'Arnobe a pris les passages que, jusqu'à présent, l'on dérive de Labeo et
aussi la polémique contre ces théories, d'une source chrétienne, d'une apo-
logie écrite en latin. L'auteur de cette apologie reste, il est vrai, inconnu,
mais il faut croire à l'existence d'une telle apologie à cause des coïncidences
45 évidentes dans Minucius (Octavius), dans Tertullien (Apologeticus, Ad na-
tiones), dans Arnobe et dans Lactance. Arnobe a pris de cette apologie
non seulement de nombreux motifs de polémique, mais encore les faits
mythologiques qui s'opposent surtout à la religion et au culte des Romains.
La plus considérable de ces coïncidences est le passage où sont énumérécs
50 les opinions des différents théologiens sur l'essence de nombreux dieux païens.
J. a encore constaté que, souvent, Arnobe empruntait de l'apologie un sujet
d'ordre général et, aussi, quelques faits pour le corroborer, mais qu'il se
servait encore d'autres exemples qu'il avait trouvés ou bien dans le Diction-
LISTY FILOLOGICKÈ. 157
naire de Verrius Festus, ou bien dans Tite-Live. C'est à Verrius que revien-
nent les passages, à la forme SLCcinte et stricte, qui contiennent desénumé-
rations d'ordre sacral et archéologique, surtout au livre II, 67 ss, IV, 3-9.
VII' 18-31. Dans Tite-Live sont puisés différents faits historiques, surtout
dans le livre VII, 38-51. Mais il reste encore à établir une source spéciale, 5
jusqu'à présent inconnue, pour les faits historiques allégués au kvre V,
1-15, tandis qu'il est évident qu'Arnobe ne connaissait point l'ouvrage
de Sammonicus Serenus que, pourtant, W. Kahl inclinait à regarder
comme la source de certaines parties dans Arnobe. Enfin, il est très vrai-
semblable que telle allusion mythologique dans Arnobe n'est qu'une réminis- lo
cence de la lecture des poètes, surtout d'Homère et de Virgile, ou bien des
prosateurs, surtout de Cicéron. ^ L'Heautontimoroumenos de Térence
(J. Hrûsa). Est-ce une des comédies dites de « contamination »? L'auteur
voudrait apporter un peu de lumière. C'est pourquoi il étudie la pièce
entière au point de vue de l'action. Herrmanowski et Rôtter trouvent que i6
les V. 53 ss. et 183 s. ne s'accordent pas entre eux, mais leurs doutes ne sont
pas fondés, la société antique admettant que les parents de deux amis
ne se connussent pas. Les pères des jeunes amis de Socrate connais-
saient-ils le philosophe en personne? D'ailleurs Térence avait besoin d'une
telle situation afin de pouvoir, dans l'exposition du drame, apprendre 20
aux spectateurs par un dialogue tout ce qu'il jugeait nécessaire pour que
l'action suivante fût comprise. D'après le v. 2, Ménédème n'est le voisin
de Chrêmes que depuis quelques jours et, déjà, il le sonde en indiscret.
Les deux passages donc, au lieu de se contredire, s'accordent parfaitement
avec eux-mêmes et avec l'action qui suit. Le v. 159 s. ne dit pas, comme le 25
pense Herrmanowski, que Chrêmes ait su d'avance l'arrivée de Clinio,
mais Chrêmes veut tout simplement consoler Ménédème (cf. le v. 86).
Le gi'and motif dont parle Syrus (v. 335 s.) est que l'esclave pressent
qu'Antifile est une fille libre, mais abandonnée, et que ses parents à elle
seront bientôt retrouvés. Le v. 242 le fait supposer. C'est probablement 30
la fin d'un dialogue des deux esclaves revenant de la ville. Ce dialogue de-
vait être de grande importance, puisque les esclaves avaient, en causant,
complètement oublié les jeunes filles et qu'ils les avaient de beaucoup
précédées. Ils causaient peut-être d'Antifile. Le but que Syrus s'était pro-
posé est de tromper Chrêmes, car ce n'est qu'à celui-là qu'il en veut. Nous 35
comprendrons ainsi l'embarras de Syr^s, blâmé par Schanz, qui trouve la
pièce médiocre et l'intrigue pauvre. Syrus feint souvent de vouloir dire
ce qu'il entend faire; mais tantôt la porte a grincé, tantôt survient quelque
autre chose et les spectateurs n'apprennent jamais rien. Ce n'est pas sans
intention que le poète tient en éveil l'attention du public pour, ensuite, 40
brusquer l'action. C'est Syrus qui amènera Chrêmes à payer à son propre fils
l'argent poursa maîtresse, après avoir assisté lui-même etdans sapropremai-
son à l'entrevue de son fils avec l'hétaire. L'astuce de Syrus triomphe alors,
l'esclave a réalisé tout ce qu'il désirait. S'il s'était agi de tromper Ménédème
qui, comme nous le savons, se prêtait intentionnellement à la ruse de 45
l'esclave, cela ne témoignerait pas d'une extraordinaire adresse chez Syrus
qui, pourtant, doit être regardé comme l'un des représentants du fameux
type. Mais il en est tout autrement avec Chrêmes. La pièce ne mérite donc
pas la critique rigoureuse de Schanz. Le v. 409, q^^i prêtait aussi à la contro-
verse, doit être interprété comme suit : Chrêmes aurait tacitement con- 50
senti à laisser introduire Antifile dans sa maison; d'ailleurs Clitifo supposait
évidemment que, bon gré mal gré, le père serait d'accord. Syrus, après le
V. 402, a quitté la scène pour entrer dans la maison et, pendant que, sur
158 1908. AUTRICHE-HONGRIE.
la scène, les deux amants se revoient, l'esclave s'attarde dans l'intérieur de
la maison et annonce à Chrêmes qu'il y a du monde chez lui; puis, retourné
sur la scène, il invite le couple à entrer. Les v. 497-509, qi.i ne sont pour
rien dans l'action, sont là probablement pour caractériser Chrêmes l'indis-
5 cret. Mais il se peut aussi que le texte y soit altéré. L'objection de Herr-
manowski manque de fondement : il ne s'agit pas de deux hétaires différentes,
mais bien d'une seule Bacchide. L'objection de Rôtter ne vaut rien non
plus, car Ménédème a tout lieu de se réjouir que son fils se soit assagi,
qu'il soit revenu auprès de lui, qu'il ait reconnu sa faute et qu'il ne soit plus
10 en colère. — Le titre de Heautontimoroumenos n'est précisément de mise
qu'en tant qu'il s'agit de la première scène de la comédie. Mais c'est le
même cas dans Rudens, Stichus, Asinaria. Somme toute, on n'a trouvé ni
dans la pièce ni dans le prologue (cf. Listy filol. XXXII, 1905, p. 415-222)
aucune trace de ce que l'on appelle une « contamination ». H Les ouvrages
15 récents sur les lettres de Platon (F. Novotny). C. r. des livres et des traités
suivants : M, Odau, Quaestionum de septima et octova Platonis episiola
capita duo; R. Adam, Ueher die Echtheit der platonischen Briefe; Hans
Raeder, Ueher die Echtheit der platonischen Briefe, et Jean Bertheau,
De Platonis epistula septima. Odau élimine de la lettre VII deux digressions.
20 La première est la soi-disant ^uixêouXT] (p. 330 B-338 A). Mais les raisons
de Odau ne suffisent point. Des négligences dans l'arrangement ne doivent
pas nous embarrasser; au contraire, on peut dire qu'une disposition savante
pourrait plutôt rendre l'épître suspecte. Le conseil inséré dans l'épître,
coupe, il est vrai, en deux le rapport sur le second séjour de Platon à Syra-
25 cuse, mais c'est facile à expliquer au point de vue psychologique. L'hypo-
hèse que Odau émet au sujet de l'origine de la digression est donc peu
probable. Il élimine encore l'interprétation philosophique à la page 341 B-
345 C, mais il ne l'eût pas fait s'il eût su apprécier la valeur philosophique
du passage. En outre, il y a dans ce passage des allusions à Dionysios où
80 apparaît la véritable raison de l'interprétation philosophique en question:
Dionysios n'avait pas l'esprit philosophique et de là viendraient tous
les insuccès de Platon dans la théorie et toutes les actions désastreuseii
de Dionysios dans la pratiq;.e. Pour remplacer la ^ujjiêouX-/] qu'il avait
éliminée, Odau a soudé lalettre VIII àla septième; mais il le fait sans raison
35 qL.i vaille. L'autre partie de l'ouvrage est meilleure. O. interprète des pas-
sages discutés dans les lettres VII et VIII. — Adam ne reconnaît que l'épître
VII comme authentique, mais il la regarde à tort comme un livret apologé-
tique; ses observations stylométriques sont incomplètes et ses critériums
ne sont pas bien choisis. Les raisons qui, chez lui, militent contre les diverses
40 épîtres sont ou bien de vieille date, ou bien subjectives, naïves même;
aussi l'auteur les réfute-t-il l'une après l'autre. Dans l'épître VII il y a, tou-
tefois, une objection à retenir : c'est que parmi les trois rois recommandés
aux Syracusains on leur propose Hipparinos, fils de Dion., bien que, selon
d'autres sources, il se soit suicidé avant la mort de son père. Mais on peut
45 admettre que Platon, lorsqu'il rédigeait les épîtres VII et VIII, ne savait pas
encore la mort de ce fils de Dionysios. Adam n'a même apporté rien d'ap-
. préciable po^r l'éclaircissement de la lettre VII qu'il regarde comme authen-
tique.— D'une grande valeur est,au contraire, l'article de Raeder. Ses recher-
ches stylométriques qui corroborent l'authenticité des Épîtres, sont à peu
50 près d'accord, et comme méthode et comme résultats, avec l'article de
Novotu]^ publié dans les Listy filol. 1906, un peu avant la publication de
celui de Raeder, Celui-ci fait valoir le haut intérêt des passages philoso-
phiques des Épîtres, et c'est par l'interprétation de ces passages qu'il réfute les
LISTY FILOLOGICKÈ. 159
objections de ses contradicteurs. — Bertheau, dans son écrit qui, à vrai dire,
est une édition avec commentaire de l'épître VII, maintient le principe,
très fondé d'ailleurs, que toute décision à prendre en fait de l'authenticité
doit être précédée d'une sérieuse interprétation. Mais ses interprétations à
lui manquent de symétrie et restent incomplètes. Elles n'en remplissent &
pas moins leur mission apologétique. Il importe, toutefois, que les ouvrages
sur les Lettres de Platon s'allègent enfin de tout lest apologétique afin qu'on
puisse s'en servir comme des écrits authentiques du philosophe. Leur
grande valeur consistera alors en ce qu'elles rapprocheront de nous Platon
comme être humain, tandis que les dialogues en ont fait le Penseur sublime, lo
^ Les Églogues de Virgile et la poésie romaine contemporaine ( Karel Wenig).
Dans cette étude , l'auteur cherche à définir le véritable caractère des
Bucoliques de Virgile (est-ce de la poésie naïve et campagnarde, ou plutôt
de la poésie citadine et raffinée?), ensuite il établit le rapport qui existe
entre les Églogues et d'autres poèmes contemporains. Aussi le caractère 1.5
de l'époque tout entière est à étudier, comme milieu où Virgile évoluait.
Évidemment les classes supérieures romaines du dernier siècle av. J.-C.
approchaient du comble du raffinement. L'invasion de l'hellénisme, telle-
ment subite, y entrait pour beaucoup. Il se forma dans le high-life romain
un groupe d'hommes au goût extrêmement difficile en fait de choses 20
littéraires et artistiques. C'est dans ce milieu de délicats que sont nées, sous
les auspices de Pollion, les Églogues de Virgile. Plusieurs savants aiment à
voir dans Virgile un poète de la nature simple (Naturdichter) et ils invoquent
en faveur de leur thèse l'origine campagnarde du poète. De la sorte les
tableaux de scènes rustiques dans les Églogues trouveraient aisément leur 25
explication, mais il y a, dans ces poésies, encore l'allégorie et le panthéisme
sentimental qu'il reste à expliquer. Virgile sort, il est vrai, d'une famille
de paysans, mais il n'y a qu'à le comparer à Watteau qui, tout en étant
campagnard d'origine, n'en excellait pas moins à rendre l'état d'âme des
plus raffinés aristocrates. Le culte de la nature se manifeste dans Virgile 30
surtout par le nombre considérable de ses paysages. Mais ces paysages
sont stéréotypés. Il saute aux yeux qu'un seul cliché de paysage convenait
à l'espèce de sensibilité de Virgile. Voici les éléments dont se compose
le paysage virgilien : arbres à large ramure, gazons, ruisseaux ou fleuves,
grottes, rochers, petits vallons. Figi ration d'animaux. Caractère tout idyl- 85
lique. Pour ce culte virgilien du plein air, il y a une excellente analogie
dans les peintures pompéiennes contemporaines, dites du deuxième style.
Cet enthousiasme des Romains d'alors pour la nature était encore nourri
par la philosophie, par l'épicuréisme, alors en vogue. Or, l'idée fondamentale
d'où le système découle tout entier, c'est la tendance au repos. Il n'est 40
que naturel que l'homme qui cherche le repos, se mette à chérir la campagne.
Pline (Nat. hist. XIX. 51) n'attribue-t-il pas à Épicure l'innovation d'éta-
blir des jardins dans les villes? Les sectateurs d'Épicure n'étaient-ils pas
dénommés ot cltzo twç xTiTtcov? Épicure lui-même ne sort-il pas un peu du
cadre de l'antiquité? Dans les lettres l'épicuréisme fait son apparition 46
avec le poème de Lucrèce « De natura rerum ». Virgile avait appris cette
espèce de littérature non seulement à l'école de Siron, mais encore par
l'intermédiaire du poème de Lucrèce, comme cela résulte de nombreuses
réminiscences dans les Églogues et dans les Géorgiqtes. Disciple des maîtres
de la pensée, Virgile reprodi it, il est vrai, les conceptions religieuses des 60
classes supérieures, conceptions qui différaient essentiellement de celles
du peuple. L'état de choses politique n'était pas non plus sans favoriser
le bucolisme romain. Non que l'idyllisme de Rome soit le résultat d'un
160 1908. AUTRICHE-HONGRIE
état de choses tranquille, tant s'en faut, car il est né dans une époque ora-
geuse et peu rassurante! Un document intéressant sur l'état d'âme des
Romains d'alors est l'églogue IV. En prenant la poésie bucolique à la lettre,
c'est-à-dire si nous tenons à la forme pastorale, cette églogue n'est pas
5 bucolique. Mais l'accoutrement pastoral n'y est que secondaire, l'essentiel
est le caractère intime de la pièce qui est encore idyllique. Les soi-disant
élégies sont autant d'idylles. La distinction entre idylle et élégie n'est que
superficielle et se base exclusivement sur la métrique. Le caractère intime
d'une églogue de Virgile est, en fin de compte, celui d'une élégie de Tibulle.
"lo Une même époque les avait engendrées l'une et l'autre. Les pasteurs de
Virgile sont des patriciens déguisés. C'est ce qu'on appelle le caractère allé-
gorique des Églogues de Virgile. Mais aussi l'élément erotique y est for-
tement représenté; seulement l'éros virgilien est tout de tendresse et très
sentimental. La sentimentalité s'était déjà manifestée dans la poésie
15 d'Alexandrie et elle a toujours caractérisé les époques et les milieux raffinés.
Ce n'est pas seulement Virgile qui subit ces influences, mais encore les autres
poètes, et l'on peut parler alors de tout un courant idyllique. Les poèmes
qui s'y rattachent sont les poèmes bucoliques perdus de Messalla et de
Pollion, les Églogues de Virgile et les élégies de Tibulle. De curieux exem-
2u pies de cette espèce de poésie sont encore les poèmes Dirae et Lydia. Wenig
a montré que les Dirae sont l'œuvre de Virgile, mais qu'elles n'ont pas été
admises parmi les Églogues, le même motif (la prise de l'immeuble du
poète par les soldats) ayant déjà été traité dans l'Égl. IX (cf. aussi l'Égl. I).
Il appuie son hypothèse de nombreuses ressemblances dans la diction
2B (surtout avec l'Égl. I) et il fait observer que le v. 1 s. et le v. 14 du poème
Dirae indique la reprise du thème Enfin, du v. 26 s. on apprend que l'au-
teur des Dirae avait déjà composé des morceaux de poésie bucolique. Ré-
cemment, Skutsch soutenait, en s'appuyant sur une analyse de la X'' Égl.
de Virgile, que Cornélius Gallus aurait, lui aussi, écrit des poèmes bucoliques.
30 Wenig le conteste et trouve que Virgile caractérise, dans l'Égl. X, les
poésies de Gallus comme erotiques. Gallus est de l'école néo-romaine et,
dans cette école, la forme seule a été influencée par la poésie pastorale.
L'auteur conclut donc que, dans l'histoire de la poésie romaine du 1^"^ s.
av. J.-C, il faut admettre après l'avènement de l'école néo-romaine, au
35 commencement de l'autre moitié du siècle, l'idyllisme comme mode litté-
raire. Il est l'un des symptômes de la décadence antique et a pris origine
dans les classes supérieures de la société romaine, comme résultat de leur
raffinement et d'un état politique orageux. Cet idyllisme a été
fortement secondé à son début et dans son développement par la philo-
io Sophie d'Épicure. Sa caractéristique est le sentimentalisme qui se manifeste
par l'érotisme et par leculte delà campagne. % Mélanges de grammaire et
d'étymologie (O. Hujer). Le gén. sg. cuius est identique à l'adjectif cuias.
Mais cette hypothèse, émise déjà par Schweizer-Sidler (Grammatik der
lat. Sprache P, p. 123) et par Buck (Vokalismus der oskischen Sprache,
^5 p. 151), a été contredite par tous les philologues suivants. Or, Hujer .'a
réhabilite en rapprochant ce gén. du pronom slave cïjï Vîvoç, cuius' qui
s'était formé de la même façon. ^^ H. Bulue, Orchomenos. I. Die àlteren
Ansiedelungsschichten. Description consciencieuse, claire et détaillée des
fouilles, mais il semble que ces fouilles n'ont pas été entreprise avec assez
•M de précautions; il aurait fallu appeler, pour reconnaître les couches, les spé-
cialistes les plus expérimentés, Dôrpfeld, Evans et Mackenzie [E. Peroutka].
•f[ Berliner Klassikertexte. Heft V. Griech. Dichterfragmente. Énumération et
analyse des fragments pubhés [O. Jiràni]. TI Jules Dutoit, Zur Geschichte
LISTY FILOLOGICKÈ. 161
und Kritik der Gutturaltheorie. Instructif et intéressant [O. Hujer}. ^ A.
CuNY, Le nombre duel en grec. Ouvrage de valeur pour l'histoire de là langue
grecque [F. Groh]. 11 L'Odyssée d'Homère. Publiée par Vilém Steinmann à
l'usage des écoles tchèques. 2^ éd., revue par R. Knîze. Peut être recom-
mandée [F. Groh]. ^ G. Suran, Vocabulaire pour les premiers quatre chants '^
de l'Iliade. 3^ éd. (en tchèque). Utile aux élèves [Fr. Groh]. ^ D. Robinson,
Ancient Sinope. V. Skorpil ajoute de nombreuses .additions à cette belle
monographie. Tf The Oxyrhynchus Papyri. Edited by B. P. Grenfell
and A. S. Hunt. Part IV and V. Analyse de cette importante publication
[O. Jiràni]. 1[ E. M. Rankin, The roll of the [^âysipoi in the life of the ancient *0
Greeks. Ouvrage substantiel et intéressant [O. Jiràni]. ^ A. Meillet, Intro-
duction à l'étude comparative des langues indo-européennes. 2^ éd. Très
beau livre et très utile, comme même la littérature allemande n'en a pas
de pareil [O. Hujer]. ^ F. Lepar, Le vocabulaire grec et tchèque pour Homère.
2^ éd. Copie conforme de la 1" éd. de 1887, vieillie aujourd'hui [Jos. Nëmec]. <^
^ Paul Masqueray, Euripide et ses idées. Très réussi [O. Jiràni]. If H. L.
AxTELL, The deificatian of abstract ideas in Roman literature and inscrip-
tions. Éloges. [O. Jiràni]. ^f I. van Wageningen, Scaenica Romana. Très
utile et très pratique [F. Hoffmeister]. ^ I. van Wageningen, Album
Terentianum. Très pratique [F. Hoffmeister]. ^ W. M. Lindsay, The ancient 20
éditions of Plautus. L'ouvrage le plus important de toute la littérature sur
Plaute dp ces dix derniers années [F. Hoffmeister]. ^W. M.lAfiX)%K\ , Syntax
of Plautus. Vient à propos [F. Hoffmeister]. ^ Der Ringveda in Auswahl
von K. F. Geldner. Livre excellent [V. Lesny]. T[ V. Porzezinskij, Vvede-
nie vr jazykov edënie. Très utile aux commençants [O. Hujer]. ^ A. Meillet, «5
Les dialectes indo-européens. L'auteur a droit à la reconnaissance de tous
ceux qui s'intéressent aux rapports mutuels des langues indo-européennes
[O. Hujer]. ^j Les Éléments d'Euclide. Trad. en tchèque par François Servît.
Éloges [Fr. Cada]. ^ Ed. Meyer, Geschichte des Altertums. 2. Aufl. I Bd,
1. Hâlfte. Excellent; chaleureusement recommandé [E. Peroutka]. ^ B. Mo- 30
destov. Introduction à l'histoire romaine. Répond à l'état actuel des recher-
ches scientifiques [E. Peroutka]. ^ H. Francotte, La polis grecque. Analyse
des travaux réunis sous ce titre [O. Jiràni]. ^ A. Mentz, Geschichte und
System der griech. Tachygraphie. Lecture attachante et instructive pour
les sténographes aussi bien que pour les philologues [F. Novotnf]. ^ Stro- 35
mata in honorem Morawski. Le livre témoigne des études intenses et multi-
ples de la philologie classique enGalicie[Fr. Groh]. ^ G. Cousin, Kyros le Jeune
en Asie Mtneure. [F. Hoffmeister] est en désaccord avec l'auteur sur Kyros.
^ M. Pancritius, Studien iiber die Schlacht bei Kunaxa. Critique pénétrante,
résultats acceptables dans la plupart des cas [F. Hoffmeister]. ^ F. Sommer, *«
Zum inschriftlichen w l^sXxucTtxôv. Intéressant. [O. Hujer]. ^Programmes
tchèques. ^ K. Mûller, L'importance de l'empire de Byzance dans l'histoire
de l'humanité. I. Travail de vulgarisation, mais qui n'est pas sans différents
défauts [J. Bidlo]. ^ L. Fidler, L'activité politique d'Eschine. I. Éloges
[K. Wenig]. T[ Le calcul de sable d' Archimède de Syracuse, trad. par M. Va- 45
louch. Trad. soignée, mais volontiers lourde [F. Câda]. ^ J. Janâgek,
Etude comparative des Ethiques de Platon et d'Aristote. Rien de neuf
[F. Ûàda]. ^ V. SEJvL, Eleusis, I et II. L'auteur a recueilli avec un grand soin
et une grande conscience les données anciennes sur Eleusis et les mystères
[E. Peroutka]. 1| J. Veverka, Hérodote. Extrait de la traduction de l'ou- ^^
vrage de V. Buzescul, Introduction à l'histoire grecque. Traduction très con-
sciencieuse [E. Peroutka]. ^ La IIP épitre de Platon. Trad. et introd.
par F. Novotny. La traduction se lit très agréablement [Zd. Hujer]. 1[ Les
u. DE piiiLOL. — Revue des Revues de 190S. XXXIH. — 11
162 1908. AUTRICHE-HONGRIE.
Élémentsde ta géométrie d'Euclide, livre II, trad. par F. Fabinger. Le tra-
ducteur interprète avec assez d'indépendance Eiiclide au moyen de termes
et de tours modernes [F. Càda]. ^ O, Jakubicet, Des prépositions dans C. Sue-
tonius Tranquillus I: Prépositions avec l'accusatif. Complet, mais beaucoup
6 de coquilles [Ed. Hujer]. ^ Z. Marti nic, La chute de Troie et la façon
d'écrire de Virgile. Plagiat [Jos. Sedlâcek]. 'li Morceaux choisis d' Epictète.
Trad. par K. Errina. Trad. soignée et adroite [R. Schenk]. •[ Nombreuses
notes sur les découvertes archéologiques récentes et sur des livres nou-
veaux. Fr. Groh.
10
HONGRIE
Rédacteur général : I. Kont.
^5 Archaeologiai Èrtesitô (Bulletin archéologique). Nouv. série.
Vol. XXVIII, 1908, l^r fasc. Statues de femmes romaines drapées depuis
le règne des Flaviens jusqu'à la fin de l'empire [A. Hekler]. Démontre
le manque d'originalité et de goût pour la forme à cette époque. L'étude de
ces monuments est néanmoins intéressante au point de vue de l'art grec,
^° parce qu'ils nous montrent les traits que les artistes romains ont ajoutés aux .
modèles grecs. Comp. l'étude plus détaillée du même auteur parue en alle-
mand dans : Mûnchener archaeologische Studien dem Andenken Ad. Furt-
wànglers gewidmet (1909). ^ Deux modèles d'architecture antique de Duna-
pentele [F. Drexel]. L'un représente une porte de ville romaine avec cette
25 inscription : Ilarus fecit porta(m) fel(iciter), en bon état de conservation;
l'autre également une porte, mais dont il ne reste que des débris. T| Le modèle
d'Intercisa [R. Engelmann] s'occupe également du premier de ces monu-
ments que Mahler a découvert dans ses fouilles à Dunapentele. ^ Tombeaux
scythiquesàGyôngyôs [L. Mârton]. Avec un plan, 5 planches et 15 vignettes.
^° Description des objets trouvés dans le comitat de Heves au pied de la
montagne Matra. ^ Deux monuments de Sarmizegethusa représentant un
cavalier thrace [G. .Téglâs]. Description avec deux illustrations. ^ Jules
FoRSTER, Les monuments d'art de la Hongrie [R. Békefi]. Deux volumes
auxquels plusieurs savants ont collaboré. Important. ^[^ 2^ fasc. Monnaie et
35 fonderie celtiques à Szalacska [H. Darnay]. Description des objets trouvés.
^ Les reliefs mythologiques du monument d'Igel [S. Csermelyi]. Description
minutieuse de ces reliefs et comparaison avec ceux trouvés en Hongrie.
•^ Statuettes de Hermès-Thoth au Musée national hongrois [A. Hekler].
Description de quatre statuettes dont une est très remarquable. 1[^ 3^ fasc.
40 Tête en marbre et masque en bronze au Musée national hongrois [A. Hek-
ler]. Les deux objets furent trouvés sur l'emplacement du nouveau Parle-
ment de Budapest aux bords du Danube. La tête fort endommagée' n'est
pas l'œuvre d'un artiste de Pannonie; elle appartenait probablement à
une statue de Hygie et date de l'époque hellénistique; le masque de bronze
■»•' date de l'époque du bas empire. ^ Un coffret romain de la Pannonie [R. En-
gelmann]. Description d'un coffret trouvé dans les fouilles de Dunapentele;
on y voit représentées la tête de la Méduse et celle de Bellérophon. Compa-
raison de ce coffret avec ceux trouvés antérieurement en Hongrie, à Cologne
et à Cumes. ][ Antiquités romaines provenant de la colline Fordulo, près de
50 Torda [E. Téglâs]. Description des débiis d'un bâtiment découvert sur l'em-
placement de Potaissa; on y a trouvé des monnaies, un bas-relief, une sta-
tuette représentant Vénus sortant de l'onde et la tête d'une grande statue.
^ J. Hampel, Nouvelles études sur les monuments de l'époque de l'occupation
EGYETEMES PHILOLOGIAI KQZLÔNY. 163
de la Hongrie [G. Supka]. Éloge. ^ Deux autels romains trouvés à Aquin-
cum [A. Hekler]. On y trouve les inscriptions suivantes : 1° Invicto Mitrae
P(ublius) Ael(ius) Atta actaf(ius) ]eg(ionis) Il ad(jutricis) P(iae) f(idelis)
Ant(oninianae) V(otum) s(olvit) l(ibens) m(erito). — 2" .... lus pro salute
sua V. s. 1. m. ^1| 4^ fasc. Statuette d'Asclépios au Musée national [A. 5
Hekler]. Elle est au Musée depuis 1875 et fut trouvée à 0-Szôny, l'ancien
Bregetio; c'était probablement un monument votif. La statuette rentre
dans la catégorie des monuments décrits par Savignoni et Amelung. ][ Mes
fouilles à Dunapentele enl908 [E. Mahler].On y a découvert les fondements
d'une maison romaine, des monnaies du iv^ siècle avant J.-C, quelques ins- 10
criptions, des bas-reliefs, des statues de la Fortune et de Mercure. Les ins-
criptions sont les suivantes : l» Dis omnibus Sabinus vet(eranus) Sabinia-
nus vet(eranus) ex voto posuit; 2° Septimiae Constanlini conjugi qu(ae)
v(ixit) an(nis) XXXII et Aureliae Florentinae filiae q(uae v(ixit) ann(is) I
M(arcus) Aur(elius) Bassus f. c — 2» Jovi optimo maximo Titus Clavius 35
Petronianus beneficiarius v. s. 1. m. — 3° Otio Una vixit annis XII et Regilia
annorum III hic siti sunt Januarius Otio filiis et sibi vivi posuerunt. —
40 Aelius Cesumarius Libertus sibi et conjugi et filio.vivo posuit. — 5° Ma-
tutina Flaviani filia annorum XX hic sita est Flavianus Sarini filiae pien-
ti-ssimae et Comatimarae Colvedinis conjugi et Flavianae Flaviani filiae 20
et Marcelliano nepoti et sibi vivus vivis posuit. ^ Pierre tombale romaine
de Somlyô-Vâsârhely [J. Lucksics]. On y lit l'inscription suivante : Aurelius
Rufinus miles cohortis miliariae Himisenorum annorum XX. consobrino
et Aureliae Jezenae Aviae annorum LXXX Aurelius Proculinus pequarius
legionis. ^ Recherches archéologiques à l'étranger [A. H.]. Revue des 25
fouilles en Asie-Mineure, en Grèce, en Crète, en Italie et dans l'Afrique du
Nord. T[ R. Schneider, Antike Geschûtze auf der Saalburg. Bon. %^ 5^ fasc.
Modèle d'une tour romaine à Potaissa (Dacie) [J. Téglâs]. Ce modèle a
beaucoup de ressemblance avec celui que l'on a découvert à Intercisa, (voy.
le'' fasc). ^ W. Altmann, Die italischen Rundbauten. AnsL]yse. l. Kont. 30
Egyetemes Philologiai Kôzlôny (Revue générale de philologie). Tome
XXXII, 1908, l^fasc. Homerica[R. Vâri]. Explication détaillée de IHade,I.
191, et du mot KuavwTrtç. If La Fuite de Zalân et l'Iliade [I. Loôsz]. Compa-
raison de plusieurs passages de l'épopée du poète hongi'ois Vôrôsmarty avec
l'Iliade. ^ Les débuts du mime grec. Suite dans fasc. 2 [E. Kalocsay]. Cha- 35
pitre d'un ouvrage posthume qui devait compléter le travail de l'auteur
sur l'histoire du mime grec et romain paru en 1906. ^ A. Dieterich, Eine
Mithrasliturgie et Mutter Erde [G. Hornyânszky]. Éloge. ^ Travaux sur
l'histoire des rehgions et sur la mythologie grecque. Tf Études sur la topo-
graphie du Forum romain [G. Finâly]. Passe en revue les publications de ^Q
Boni, Pinza, St. -Clair Baddeley, Burton-Brown et de Huelsen. ^ O. Puch-
stein : Die ioniscke Saule als klassisches Bauglied orientalischer Herkunft
[S. Csermelyi]. Bon. ^ R. Reitzenstein, Hellenistische Wundererzàhlungen
[J. Révay]. Éloge. ^^ 2^ fasc. La théorie du comique dans l'antiquité
[I. SzigetvâriJ. Passages de Platon, d'Aristote, de Cicéron et de Quintilien. 45
^ J. Csengeri, Homère[E. Reményi]. Bon travail d'ensemble. T[ H. Brewer,
Kommodian von Gaza [J. Révay]. Recherches utiles. ^ Ad Homerica.
Remarques de Fôrster et de Csengeri à l'art, de Vâri. ^^ 3« fasc. Vergilius
dormitans [G. Némethy]. Article écrit en latin contre les assertions de
Skutschà propos delà Cii-is deVirgile. ^Où Hérodote est-il mort? [R. Vâri]. ^^
A Pella. ^ G. Lefebvre, Fragments d'un manuscrit de Ménandre [G. Czebe].
Analyse. ^^ 4^ fasc. Les deux Kalamis [S. Csermelyi]. Résumé des travaux
de Reisch et de Studniczka. ^ Stephanus de Werbôcz in Glossario mediae et
164 1908 — BELGIQUE.
infimae latinitatis regni Hungariae [D. Vértesy]. Additions et corrections
au Glossaire de Bartal, d'après le Tripartitum de Verbôczy (1517). If Lucius
Annaeus Seneca, Lettres morales, texte latin et traduction hongioise par
J. Barcza [I. Székely]. Critiques de détail. ]f G. Alleram, La morale de
5 Sénlque [J. Baksay]. Éloge ^ W. Janell, Ausgewàhhe Inschriften grie-
chisch und deutsch [N. Lâng]. Bon. ^^ 5® fasc. Mots grecs terminés en
-tout;; -wTtsç (o7î£;) [G. Hornyânszky]. Cette désinence se rapportait à la
forme extérieure (image, couleur); elle indiquait aussi le signe caractéris-
tique grâce auquel un individu appartient à telle ou telle tribu; ce n'est qu'à
10 l'époque historique qu'elle s'appliquait aux yeux. ^ J. Vahlen, Opuscula
academica [E. Kallôs]. Éloge. If M. Bréal, Pour mieux connaître Homère
[D. Vértesy]. La première partie est excellente; le lexique contient beaucoup
de choses déjà connues. ^^ 6^ et 7^ fasc. Les mots Kavtov et à-rtoxpucpoç
[J. Erdôs]. Variation du sens de ces mots depuis Homère et Euripide jus-
15 qu'au Nouveau Testament. If Diorthumena [J. Cserép]. Sur Livius Andro-
nicus et sur quelques passages des Phéniciens de Victor Bérard. ^ H. Wolf,
l^ie Religion der alten Griechen et Die Religion der alten Rômer [G. Hornyân-
szky]. Éloge. ^ O. Fritsch, Delos, et Delphi; R. Thiele, Im ionischen
Kleinasien [N. Lâng]. Bon pour les élèves. Tf G. Treu, Skovgaards Anord-
20 nung der Westgiebelgruppe vom Zeustempel [M. Lâng]. Donne raison à Treu.
Tf R. Blogh : De Pseudo-Luciani Amoribus [D. Vértesy]. Solide, mais peu
attrayant. Tf H. Diels, Die Fragmente der V orsokratiker [J. Nagy]. Éloge.
^ J. Darkô, Caractéristique de l'historien Laonikos Chalkondyles [G. Szigeti].
Eloge. ^ La littérature philologique hongroise en 1907 [A. Hellebrant].
25 Liste de tous les livres, articles et notices concernant les langues et les litté-
ratures de tous les peuples, avec l'indication des comptes rendus sur les .
ouvrages les plus importants. 2670 numéros. ^^ 8^ fasc. La vie, les œuvres
et l'époque de Commodianus [J. Révay]. Suite dans fasc. 9 et 10. S'occupe
surtout des manuscrits et des éditions. Tf Origine des Fastes d'Ovide [A.Ker-
30 tész]. Suite dans fasc. 9. C'est la dernière œuvre du poète latin, écrite en
exil ; malgré quelques défauts, c'est une création remarquable. Tf J. S. Simon,
Platon, le Sophiste, texte grec et traduction hongroise [J. Nagy]. Se range
dignement à côté des autres traductions de Platon que l'auteur a déjà
données. Tf Nécrologie de Gaston Boissier. ^^f 10^ fasc. Un fragment d'Oxy-
35 rhynchus [A. Marmorstein]. Prouve que le fragment édité par Grenfell et
Hunt sous le titre : Fragment of an uncanonical Gospel from Oxyrhynchus
émane d'un écrivain qui connaissait les rites juifs et mêmela topographie du
temple; le fragment est dirigé contre les gnostiques et l'abus des ablutions.
Tl G. NÉMETHY, De epodo Horatii CataleptisVergilii inserto [J. Pruzsinszky].
40 A voulu trop prouver, mais la dissertation est remarquable. ^ A. Lan g,
Homer and his âge [K. Marôt]. Analyse. ^ M. Niedermann-E. Hermann,
Historische Lautlehre des Lateinischen [G. Endrei]. Bon. ^ G. Dalmeyda,
Goethe et le drame antique [R. Gragger]. Beaucoup de travail, ouvrage con-
sidérable. L KONT.
BELGIQUE
Rédacteur général : Alphonse Roersch.
60 Académie royale de Belgique. Bulletins de la Classe des Lettres
et des Sciences morales et politiques et de la Classe des Beaux-
Arts. 1908. N» 11. Notes sur les Thesmophories d'Aristophane
[Alphonse Willeras]. Touche certains passages mal interprétés et surtout
\
BULLETIN DE l'iNSTITUT ARCHEOLOGIQUE LIEGEOIS. 165
corrigés mal à propos par la généralité des éditeurs; aujourd'hui on ne se
borne pas à amender tant bien que mal ce qui est ou paraît fautif, on
s'applique à dénaturer, à tort et à travers, tout ce qui est susceptible de
subir un changement. Les observations portent sur l'interprétation des,
vers 18, 21, 23-24, 217, 230, 263, 281, 289, 354, 360, 365, 367, 400, 419, 500 6
509, 532, 569, 575, 593, 655 et suivants, 710, 773, 809, 811,' 1019, 1050,
1054, 1181. If Notes sur le Ploutos [Alphonse Willems]. Notes sur les vers
138, — qu'est-ce que la pâte appelée i|;at(TTOv — 725, 815, 885, 1055, 1083.
Analecta Bollandiana. 1908. Fascicule 1, L. Duchesne, Fastes épis-
copaux de l'ancienne Gaule, t. I [A. Poncelet]. De premier ordre.1I J. Zeil- io
hEK, Les origines chrétiennes de la province romaine de Dalmatie [H. Delahaye].
Bien informé et circonspect; quelques réserves. T[ F. Cumont, Monuments
syriens [H. D.]. Reprend l'examen d'un texte de Cyrrhus, relatif à un
droit d'asile concédé au sanctuaire de S. Denys. ^ Rudolf Knopf, Das
nachapostolische Zcitalter [H. D.]. Documentation étendue et minutieuse, is
^ RoB. Nostitz-Rieneck, Vom Tode des Kaisers Julian [H. D.]. Excellent.
il*!! Fascicule II. R. Reitzeî^stein, Hellenistische Wundererzàhlungen[P. P.].
'Le côté technique du travail ne mérite que des éloges; pour le reste, diver-
gence irréductible de principe» et de méthode entre l'auteur et le rp. 1[ Th.
MoMMSEN, trad. par J. Duquesne, Le droit pénal romain [H. D.]. Il est à 20
regretter que Mommsen n'ait point étudié au point de vue juridique un
certain nombre de pièces hagiographiques bien choisies.
Annales de la Société d'Archéologie de Bruxelles. Tome XXII,
1908. Livr. 1 et 2. Poignées de bronze décorées de bustes de Cybèleetd'Attis
[Fr. Cumont]. Plaque trouvée à Chapelle-lez-Herlaimont, sur la route ro- 25
maine de Bavay à Tongres et Cologne; coll. de M. Waroqué, au château
de Mariencourt. Plusieurs objets similaires trouvés dans la même région.
Ces éléments de morceaux décoratifs empruntés au culte de Cybèle etd'Attis
sont un curieux indice de la popularité dont jouissaient dans cette con-
trée les divinités orientales sous l'empire romain. ^1f Livr. 3 et 4. De Fin- so
l'rastructure de la chaussée romaine de Tongres à Bavay dans la traverse de
Gembloux [X. Stainier]. Description détaillée des différentes couches. Le
matériaux proviennent de trois centres : l°le bassin de la Meuse, deNamur
à Huy ; 2° les massifs crétacés du Hainaut; 3° la vallée voisine de l'Orneau.
La route est d'une durabilité extraordinaire et témoigne d'une technique 85
des plus avancée.
Annuaire de la Société pour le progrès des études philolo-
giques et historiques. Bruxelles, 1908. l^r bulletin. La prononciation
du latin [A. Bayot]. Notre prononciation latine est incorrecte et présente de
nombreuses variétés nationales. Restaurer la prononciation classique dans 40
son entière pureté serait malaisé, la science peut arriver cependant à une
fidélité relative et très satisfaisante. Avantages que présente la prononciation
correcte du latin. Règles pour le perfectionnement de la prononciation
latine en Belgique : principe général; voyelles; diphtongues; consonnes;
Anales; accent et quantité; bibliographie. If Les luttes morales d'un em- 46
pereur romain [P. Hoffmann]. Les Pensées de Marc-Aurèle nous font voir
les luttes que l'empereur philosophe a dû soutenir jour par jour pour rester
fidèle à son idéal. La composition même de l'ouvrage était pour lui un instru-
ment de combat spirituel. Circonstances dans lesquelles l'ouvrage a été
commencé. Deux objections contre la thèse soutenue par l'auteur. 50
Bulletin de l'Institut archéologique liégeois. T . XXXVII,
1907. 2^ fasc. A propos d'une donation de monnaies romaines faite par
M. le D'' Alexandre à l'Institut archéologique liégeois [L. Renard]. Inven-
166 1908. — BELGIQUE.
taire de 1057 monnaies formant une suite assez complète depuis Auguste
jusqu'à Honorius et provenant toutes de l'ancien pays de Liège, et spécia-
lement de Tongres, Celles-lez-Waremme et communes limitrophes. Plu-
sieurs pièces ïort rares; quelques fort beaux exemplaires. ^ La tombe belgo-
^ romaine de Borsu [F. Hénaux]. Tombe avec riche mobilier, permettant de
confirmer les idées émises lors des découvertes de Vervoz. — Objets en
plomb, en or, en bronze, en verre, en fer, en terre.
Bulletins des Musées royaux des arts décoratifs et indus-
triels à Bruxelles. 1^ série, l^e année, 1908. N° 1. Une nouvelle réplique
^" du discobole de Myron [Jean de Mot]. Le discobole de Castel Porziano,
trouvé en avril 1906, actuellement au Musée des Thermes, à Rome. Dis-
cussion de la reconstitution de M. Rizzo. ^^T N» 2. Un vase funéraire du style
du Dipylon [Jean de Mot]. Description d'un vase de dimensions considérables,
entré récemment aux musées royaux de Bruxelles, découvert non loin du
^^ Dipylon. Du style des grands vases du Musée d'Athènes, auxquels il est à
peine inférieur comme exécution et conservation; il représente une scène
d'exposition funéraire : femme défunte et pleureuses. HTf N» 3. Tête de
marbre du iv^ siècle offerte par les «Amis des Musées royaux « [F. Cumont]".
Tête de marbre, portrait d'homme, trouvée en Carie. Marque la transition
20 entre l'art antique et l'art byzantin, entre l'esprit païen et l'esprit chrétien.
Porte un sigle chrétien. ^ Bronze découvert en Flandre [F. Cumont]. Douille
de bronze accostée de dei.x solides poignées recourbées ayant l'apparence
d'animaux marins et surmontée d'un buste de Minerve; trouvée en 1906 à
Dendcrwindeke (Flandre Orientale). Il s'agit d'une pièce ayant fait partie
2û de la décoration d'un char : les anneaux ou poignées recourbées ont servi,
fans doute, à passer les rênes de l'attelage ou à fixer les courroies qui rete-
naient les chevaux de volée. ^^ N° 4. Continuation des fouilles de La Panne
[A. de Loë]. Fouilles dans les dunes de La Panne, tout à fait à l'ouest
du littoral belge, près de la frontière française. En un point de la station
3° n° 1, dite le Camp romain, débris de poteries romaines. Presque tout le
foyer, qui est immense, est d'époque hallstattienne. Station n» 2 : nom-
breux débris romains. ^1| N^ 10. A propos du dessin des peintres céramistes
grecs [Jean De Mot]. Il ne faut pas perdre de vue le caractère essentiellement
industriel de la peinture céramiqte attique; l'artiste a signé l'aspect déco-
'^ ratif plus que le sujet, et les vases aux sujets les plus simples sont les plus
intéressants. Un grand nombre de motifs peuvent se ramener, si l'on fait
abstraction des traits intérieurs, à un nombre relativement restreint de
silhouettes. Les maîtres établissaient des modèles, se bornant à un contour,
qui servait de base à l'esquisse au burin des ouvriers.
*" Le Musée Belge. Revue de philologie classique. T. XII, 1908.
N** 1. Mélanges d'archéologie et d'épigraphie [Paul Graindor]. Ténos. I.
Inscription latine relative au temple de Poséidon. Trouvée dans la mer.
Ne serait pas postérieure à la première moitié du i*^' siècle. II. Ténos.
Delphes et les Cariens. Restitution de Jardé, B. C. H., 1902, p. 278. III.
*^ Liste de magistrats de Ténos. IV. Observations sur Hiller von Gaertringen,
Archiv f. Religionwiss. VIII, 1905, p. 317. VI. Épigramme d'Andronicos.
Cf. Musée belge, t. X, p. 359. Discu-ssion des restitutions de Crônert, Wiener
Jahresh. 1907, Beiblatt, p. 41, VIII. Inscription métrique. Restitution de
id., ibid., p. 42, VIII. Restitution de Le Bas, Voyage arch., II, 1845. IX.
50 Id. de Musée belge, VII, 1904, p. 87, n. 13. X. Fragments de vases archaïques
à reliefs. — Diverses observations concernant l'épigraphie de Kéos. I. lulis.
II. Karthaia. III. Karthaia. Sculptures antiques. — Inscriptions de Paros,
los. — Fragment de vase en porphyre rouge de Mycènes. • — Les vases,
LE MUSÉE BELGE. REVUE DE PHILOLOGIE CLASSIQUE. 167
au nègre. Liste des vases. Description d'un arybalJe du Mi.sée de Bruxelles,
rentrant dans cette catégorie. Origine des vases au nègre. Discussion et
explication. ^ Petrus Jacobi Arlunensis. 1459-1595 [J.-P. Waltzing].
25 documents, en partie inédits, d'après lesquels l'auteur a écrit une étude
biographique sur l'humaniste Petrus Jacobi, insérée dans les Mélanges 5
Godefroid Kurth. Tf Particularités concernant François Modius [Alph.
Roersch]. Critique approfondie de l'ouvrage consacré au philologue Modius
par Paul Lehmann, Munich, 1908. Indications nouvelles concernant Modius.
^^ N** 2. Liturgies dans l'Egypte romaine [Nie. Hohlwein]. Liturgies;
répartition; durée des fonctions liturgiques; remplacement; cumul; exemp- 10
tion; importance; intervention de l'Etat; liturgies locales; liturgies de
l'État; liturgies temporaires; liste des fonctions liturgiques.^ Inscriptions
des Cyclades [Paul Graindor]. I. Dédicace latine de Délos trouvée à Ténos
II. Restitutions. Décrets des Nésiotes.^ Étude historique sur la Legio VI
Victrix [Albert Sauveur]. Introduction. Bibliographie. Ch. I, § 1. Origine 15
et histoire de la légion VI Victrix jusqu'à la bataille d'Actium. § 2. Les
noms et les surnoms. Macedonica, Victrix, Hispàna. Pia fidelis, Severiana,
Gordiana, Pia felix. § 3. Le recrutement de la légion. § 4. Les insignes.
Ch. II. La Légion VI Victrix en Espagne. § 1. Arrivée en Espagne. § 2. Les
camps. § 3. L'histoire. Depuis Auguste jusqu'aux guerres civiles. Les 20
guerres civiles. Ch. III. La légion VI Victrix en Germanie inférieure. § 1.
Arrivée. § 2. Les camps. Le quartier général. Novaesium, Vetera. Les cas-
tella. § 3. L'histoire. Ch. IV. La légion VI Victrix en Bretagne. § 1. Arrivée.
§ 2. Les camps. Le quartier général. Eburacum. Le vallum Hadriani. Le
vallum Antonini. Les castella. § 3. L'histoire. If^j N° 3. Étude historique 25
sur la Legio VI Victrix. Suite [Albert Sauveur]. Appendice I. Liste des
officiers et des soldats. Appendice II. Inscriptions. Tj Sur un fragment de
Néanthe [A. Delatte]. La source unique des §§ 5-57 de la Vie de Pythagore
de Porphyre est Néanthe, biographe alexandrin du iii^ siècle. ^ Titulus
Teno vindicatus [F. Hiller de Gaertringen]. Inscription de Ténos rangée 30
par erreur dans C. I. G,. IV, 6820 comme d'origine incertaine. Marbre de
Choiseul. ^ Dédicaces d'archontes et listes de magistrats à Ténos [Paul
Graindor]. Certaines inscriptions de Ténos, où il est question de plusieurs
archontes ne sont pas des dédicaces, mais bien des fragments de listes ofTi-
cielles d'archontes dont elles narrent les principaux faits. De même pour 35
les listes de magistrats. ^Lettres inédites d'humanistes belges du xvi« et du
XV 11^ siècles [Th. Simar]. Rapide esquisse de l'histoire de l'humanisme en
Belgique de 1560 à 1630. Nombreuses pièces inédites. ^ Études sur la
dissimilation consonantique en latin [Max Niedermann]. A. Un cas de dis-
similat. cons. en Sandhi chez Lucilius. — B. Dentitio : dentio. Tf^ N° 4. 4c
Le poète comique Cécilius, sa vie et son œuvre [Paul Faider]. Introduction.
— Bibliographie : 1° Les éditions; 2° les traités de littérature; 3° les trava.;x
spéciaux. — La vie de Cécilius. I. Biographie. Dates de sa mort et de sa
naissance. Son temps. Son origine. Expédition de Marcellus en Gaule.
Statius esclave. Son affranchissement. Choix d'une carrière. II. L'œuvre 45
de Cécilius jugée par ceux qui l'ont connue. Térence. Varron. Volcacius
Sedigitus. Cicéron. Horace. Velleius Paterculus. Sénèquc. Quintilien.
Suétone. Aulu-Gelle. Les grammairiens. Les derniers lecteurs. III. L'œuvre
d'après les fragments. Les modèles grecs. Le Plocium. Les sujets traités.
11 Addendum ad p. 213 [H. v. G. et P. G.]. Le fragment de Ténos identifié 50
par H. V. G. au n° 3 avait déjà été attribué à cette île par Keil et Oehler,
dans des travaux publiés indépendamment.
Bulletin bibliographique et pédagogique du Musée belge.
168 1908. — BELGIQUE.
Revue de philologie classique. 12"' année, 1908. N° 1. Mrs. Ar-
thur Strong, Roman sculpture from Augustus to Constantine [E. Remy].
De très grande valeur.^ J.-C. Bruce, The Hand-book to the roman wall.
5e éd. par Rob. Blair [Ad. De Ceuleneer]. Ce qui a été écrit de mieux surla
ft question. Tf A. W. Hodgman, Verb forms in Plautus [Paul Henen]. Intéres-
sant. Tf L. Laurand, Études sur le style des discours de Cicéron, avec une
esquisse de l'histoire du Cursus [E. Remy]. De premier ordre.. ^ Rom. Woer-
NER, Adrianus Ronlerius Stuarta tragoedia [A. Roersch]. Travail en général
très soigné. ^^ N" 2. R. Oehler, Bilder-Atlas zu Cdsars BUchern de Bello
10 Gallico [J.-J. Van Dooren]. Appelé à rendre grand service. If M. Sham-
BERGER, De L. Papinio Statio verborum nôvatore [L. Lucassen]. Utile.
^ P. Lehmann, Franciscus Modius als Handschriftenforscher [Th. Simar].
Excellent. ^ F. Cabrol, Dictionnaire d^ archéologie chrétienne et de liturgie,
13® fascicule [J.-P. Waltzing]. Elogieux; certaines réserves sur le plan
if' adopté. ^ A. Schaefer, Einfiihrung in die Kulturwelt der alten Griechen
und Roemer [J.-P. Waltzing]. Instructif et bien fait. If L. Van Miert, Bloem-
lezing uit Ovidius, Catullus, Tibullus, Propertius, Martialis en Juvenalis
[J.-P. Waltzing]. Bon. ^ C. Jullian, Histoire de la Gaule 1 et 2 [V. Tour-
neur]. Annule tous les travaux précédents, tout en présentant des points
20 faibles. Tout ce qui touche à la linguistique devra être sévèrement contrôlé.
^Tf N°s 3 et 4 K. Riezler, Ueber Finanzen und Monopole im alten Griechen-
land. [H. Francotte]. De réelle valeur; quelques réserves. ^ Ch. Gilliard,
Quelques réformes de Solon [H. Francotte]. Très satisfaisant. •! P. Wendland,
Die hellenistisch rômische Kultur in ihren Beziehungen zu Judentum undChris-
25 tentum [A. Thomissen]. Fait l'effet d'une œuvre manquée; l'érudition est
incontestable, mais les qualités indispensables de toute bonne synthèse,
la logique, la clarté, la perspicacité et la profondeur font défaut. Tf L. Dela-
RUELLE, Répertoire analytique et chronologique de la correspondance de Guil-
laume Budé [A. Roersch]. Excellent. ^ L. Delaruelle, Guillaume Budé.
ao Les origines, les débuts, les idées maîtresses [A. Roersch]. Jamais monographie,
d'humaniste n'aura été plus consciencieusement préparée, plus approfondie
plus évocatrice. ^ R. F orker, Reallexikon der praehistorischen, klassischen
und frUhchristlichen AltertUmer [J.-P. Waltzing]. Bon; quelques lacunes.
Tf Cl. Jugé, Nicolas Denisot du Mans [A. Roersch]. Bon travail sur un cu-
36 rieux humaniste français. % Les premières pages du Pro Milone [V. Gérard].
Analyse littéraire très complète, étude très détaillée du plan des § 1-123.
Appréciation. ^]f N° 5. Paul Grain d or, Histoire de Vile de Skyros jusquen
^338 [H. Francotte]. Très recommandable. ^ Ch. Dubois, Pouzzoles antique
[Th. Simar]. Œuvre excellente et très attrayante. ]f G.-D. Hadzidakis, La
40 question de la langue écrite néo-grecque [P.Graindor]. La querelle des puristes
et des vulgaristes devient bien fastidieuse; il y a, dans les deux systèmes,
du pour et du contre. ]f Pantelakis, 'EÀXtjvixtj Xp7jCiT0[xàÔ£ta [P- Grain-
dor]. Les notes empiètent trop sur le texte. ^ L. Bodin et P. Mazon, Extraits
d'Aristophane et de Ménandre [J.-P. Waltzing]. Bon ouvrage. Tf A. de
45 Maschi, Apologisti Cristiani scelti e commentati [J.-P. Waltzing]. Rendra de
grands services. ^ W. Kroll, Geschichte der klassischen Philologie [P. He-
nen]. Excellent. If XII. Kal. Sextiles 1907 [A. Poissinger]. Conversation
latine,entre l'auteur et ses élèves, à l'Athénée royal d'Ath., classe de G'' latine;
sujet : la vie de Numa. If^ N°s 6 et 7. P. Cauer, Palsestra vitm [E. Remy].
&o Longue analyse; livre actuel et excellent. % U. von Wilamowitz-Moellen-
DORFF, Greek historical writing and Apollo [A. Humpers]. Original et pro-
fond. Il Ad. Engeli, Die oratio variata bei Pausanias [A. Humpers]. Inté-
ressant. ^ J. Chaineux, Quelques racines grecques [A. Humpers]. Utile;
REVUE BELGE DE NUMISMATIQUE. 169
quelques réserves. ^ A. Boxler, Précis des institutions publiques de la Grèce
et de Rome anciennes [L. HalkinJ.Le meilleur manuel en son genre que l'on
possède en français.^ V. Chapot, La frontière de VEuplvate de Pompée à la
conquête arabe. [Th. Simar]. De premier ordre. ^ R. Gagnât, Les deux camps
de la légion Ille Auguste à Lambèse d'après les fouilles récentes [H. Van de ^
Weerd]. Savant, méthodique et clair. ^ G. Pitacco, De mulierum romanarum
cultu atque eruditione [R. Nihard]. Résumé. Tf G. W. Van Bleek, Quae de
hominum post mortem condicione doceant carmina sepulcralia latina [M.
Laurent]. Excellent et fort utile. ^ Georg Schmid, Das unterirdische Rom
[J.-P. Waltzing]. Fort utile. ^ Dom F. Cabrol, Dictionnaire d'archéologie 'o
chrétienne et de liturgie, fasc. 14 [J.-B. W.]. Savant. If Emil Reich, Atlas
Antiquus [J.-P. W.]. Utile surtout pour l'étude de l'histoire militaire. ^T[ N° 8.
E. Cavaignac, Études sur Vhistoire financière d'Athènes au v*^ siècle. Le trésor
d'Athènes de 480 à 404 [Henri Francotte]. De grand mérite et fort utile.
^ U. von Wilamowitz-Mœllendorff, Greek historical writing and Apollo i^
[A. Humpers]. Résumé. ^ Félix Gaffiot, Ecqui fuerit SI particulae in
interrogando latine usus [A. Delatte]. Montre décidément la fausseté d'une
théorie basée sur une collection de fausses inductions. ^ J.-E. Demar-
teau, Le vase planétaire de Jupille [A. de Ceuleneer]. N'est pas convain-
cant; il faut plutôt voir dans le vase du musée archéol. de Liège un mo- "o
nument représentant les divinités des sept jours de la semaine. If Ed.
Meyer, Humanistische und geschichtliche Bildung [P. M. Claeys-BoûûaertJ.
Résumé. ^^ Nos 9 et 10. C. Robert, Der neue Menander [A. Humpers].
Parfaitement au courant de la science. If Th. Zielinski, Le monde an-
tique et nous, trad. par E. Derume [E. Remy]. Excellent; bien pensé et 25
bien écrit. ^ K. J. Freeman, Schools of Hellas [A. Humpers]. Fort instruc-
tif et fait de première main. ^ J.-E. Sandys, A history of classical scolar-
ship. Yo\. 2 et 3 [J.-P. Waltzing]. Excellent. If J. Vahlen, Opuscula
academica, pars posterior [J. P. Waltzing]. Aucune de ces études n'a
perdu de sa valeur ni de son intérêt. ^ Ch. Van de Vorst, Grammaire so
grecque élémentaire [Ant. Grégoire]. Excellent. ^ Jos. Janssens et Ch. Van
DE Vorst, Grammaire latine [Ch. Caeymaex]. Donnera satisfaction aux
plus exigeants.^ P. Dôrwald, Beitràge zur Kunst des Uebersetzens und
zum grammatisihen Unterricht [Arth. Humpers]. Guide pratique pour la
tf-'- ici.-tion d'Homère et de Xénophon, très recommandable.lf Anton 35
Elter, Itinerarstudien, 1 et 2 [J. P. Waltzing]. Sérieux et intéressant.
1 R. MuLDER, De conscientise notions quae et qualis fuerit Romanis [A.
Delatte]. Travail solide. ^ Th. Elsaesser, Nos in schola latine loquimur
[A. Poissinger]. Très utile. ^ Georg Finsler, Homer [J.-B. Waltzing]
Bon exposé. ^ M. Besnier, Les catacombes de Rome [J.-P. Waltzing]. De 40
premier ordre.
Revue belge de numismatique. 1908.1'"6livr. FR.GNECCHI,/<^/?^mone-
^a/•à' di Roma impériale [G. BigwoodJ. Donne avec précision de nombreux
renseignements indispensables aux collectionneurs- Tf][ 3^ et 4« livr. Leçons
numismatiques. \. Les premières monnaies. [N. Svoronos]. Les hommes ont *â
d'abord échangé simplement et directement leurs produits. A la longue, cer-
tains produits furent consacrés comme valeur monétaire. En Grèce, le bœuf
mesure générale de valeur. Plus tard, on adopte aussi comme étalons nu misma-
tiques, des métaux utiles, bruts ou non. Nombreux exemples. Dans les pays
de production, ces métaux sont fondus en formes fixes de différents poids, so
Haches et demi-haches. Description de la série de haches de fer, possédant
une valeur monétaire, trouvée en 1857 à Serra-IIixi, Sardaigne. Les lingots
de Phœstos (Crète) et de Kymé [Eubée]. Autres types de lingots monétaires.
170 1908. — BELGIQUE.
En Chypre et en Crète, on appelait haches des lingots pesant 12, 10, 8 et
6 mines. La monnaie a été inventée à l'époque de Minos et bien avant la
date fixée par l'opinion courante. II. Les talents d'or homériques. Le talent
d'or chez Homère n'a aucun rapport avec le mot grec des temps histo-
6 riques. Chez Homère, le mot désigne un morceau d'or de forme fixe, mais
de grandeur et de qualité fixes. Forme : plateaux de balance. Les 701 lames
d'or de Mycènes en forme de disques. Leur identité avec les Savàxat,
monnaies funéraires d'or des temps classiques. Les balances. III. Les
Pelanoi de Lycurgue. En forme de galette.
10 Revue bénédictine. 1908. N° 1. J. Toutain, Les cultes païens dans
VEmpire romain. Tome I [D. H. Quentin]. Une des plus remarquables ten-
tatives qui aient été faites pour mettre dans son. vrai jour l'histoire reli-
gieuse de l'Empire. Tf F. Cumont, Les religions orientales dans le Paganisme
romain [D. H. Quentin]. L'auteur est absolument maître de son sujet et
15 le traite avec infiniment d'aisance et de charme, mais excède parfois la
limite dans la stiicte interprétation des textes. 1| L. R. Farnell, The culte
ofthegreek States. Homes. lll-VJ[D. H. Quentin]. Recommandable; nombr.
réserves à faire. ^1f N'^ 2. Paul Lehmann, Franciscus Modius als
Handschriftenforscher [D. IJ Berlière]. Fécond en résultats excellents.
20 ]j^ N» 3. Joseph Bidez, La tradition manuscrite de Sozomène et la Tripartite
de Théodore le lecteur [D. Lî. B.]. Excellent.
La Revue générale. 44'^ année. N° 4. Les papyrus grecs et l'Egypte,
province romaine [Nicolas Hohlweiri]. Les papyrus de nos musées; origine;
découverte; apprêt; déchiffrement. Valeur des papyrus comme source
'■^'^ historique; moyen de documentation sociale. La papyrologie et les services
qu'elle rend : grammaire, dialectologie, géographie, étude du droit, études
littéraires, histoire religieuse. L'administration de l'Egypte : éléments de
la population; revenus; exportations; gouvernement; perception des
impôts; recensement.
"° La Revue des Humanités en Belgique. 11^ année, 1908. N° 1.
Référendum ouvert par le « Samedi « sur la question du grec et du latin
[V. Sondervost]. Examen des réponses envoyées au journal bruxellois « le
Samedi » par les éorivains belges; arguments invoqués de part et d'autre;
conclusions. ^ Le maintien de la langue grecque au programme de l'en-
^''' seignement moyen [C. Gelders]. Examen des articles de MM. Remy, Verest,
Dupont, Carher, Creusen, en faveur du maintien du grec. ^^ Bulletin n° 1.
O. WoLF, Die Religion der alten Griechen [J. Creusen]. Exposé bien ordonné;
restrictions à faire. ^ Max Niedermann, Précis de phonétique historique
du latin [J. Gessler]. Excellent. ^T[ N» 2. L. Bellermann, Inwiefemfôr-
*" dert der altsprachliche Unterrichteintieferes VerslàndnisdermodernenLiteratur
[G. Gelders]. Recommandable. ^ F. Stûrmer, Griechische Lautlehre [A.
Geerebaert]. Élogieux; quelques critiques. ^ S. H. Butcher, Demosthenis
Orationes [A. Dupont]. Excellent. ]f H. Goelzer, C. J. Caesaris de bello
gallico [A. Masson]. Très bon. ][][ N° 3. J. Chaîne ux, Quelques racines
*^ grecques [A. Dupont]. Très utile. ^ P. Crouzet et Berthet, Méthode latine;
Méthodes solidaires de version latine et de thème latin [J. Hombert]. Excel-
lent; quelques réserves. If^j N° 4. Glotta, 1907 [J. Gessler]. Intéressant.
<Cf. pour l'analyse R. d. R. 32, 50 sq.> ^ A. Stauffer, Zwôlf Gestalt der
Glanzzeit Athens [L. Mallinger]. Fera aimer la Grèce. If P. Masqueray, Euri-
5J pide et ses idéds [J.-B. Herman]. Plein de clarté et de précision. T[ Rogge et
Smit, Latijnsch Themaen Vertaalboek[h. Caers]. Très bon manuel. ^N°8 5-6.
A. Schaefer, Einfiihrung in die Kulturwelt der alten Griechen und Rômer
[C. Hontoir]. Précieux. 1[ Chudzinski, Tod und Totenkultus bei den alten
REVUE DE l'instruction PUBLIQUE EN BELGIQUE. 171
Griechen [A. Jamar]. Bon ouvrage de vulgarisation. *[[ R. Thiele, Im ioni-
schen Klein-Asien [N. Hohiwein]. Bon. T[ P. Landormy, Socrate et M. Re-
nault, Platon [J. Hombert]. Deux bons guides. ^ L. Schunck, Sophokles
Elektra und Oedipus [A. Geerebaert]. Intéressant; quelques critiques.
^ G. Ammon, Lateinische Grammatik [?]. Utile. ^ H. Ludwig, Lateinische 5
Phraséologie [h. Caers]. Résunfié. ]f E.-A. Sonnenschein, Plauti Mostellaria
[J. Herbillon]. De premier ordre. "^ H. Petitmangin, Tacitus de vita et
moribus Agricolae [H. Glaesener]. Utile. ^^ N» 7. Ed. Stettner, Wozu
studiert man noch heutzutage Latein und Griechisch [C. Gelders]. Conscien-
cieux. ^ W. Kroll, Geschichte des klassischen Philologie [A. Dupont]. Bon. 10
^ H. MuFFANG, Proverbia latina[J. Masson]. Résumé. ][ J. Lejard^ P. Ver-
gilii Maronis Opéra [H. Glaesener]. Critiques et éloges. ]î^| N° 8. Pohl-
HAMMER et Maisch, Griechische Altertumskunde [J. Herbillon]. Excellent
résumé. ^ J. Delcroix, Les tragiques grecs en rhétorique [A. Dup&nt].
Intéressant. If B. Grimmelt, Platos Apologie und Krito [H. Glaesener]. Excel- 15
lent, "ff A. Legrand, Précis de grammaire latine [A. Masson]. De grand
mérite.^ M. Levaillant, M. T. Ciceronis in Catilinam orationes [J. Her-
billon]. Très bon.
Revue de rinstruction publique en Belgique. T. LI, 1908.
fe livr. P. Hildebrandt, Scholia in Ciceronis orationes Bobiensia 20
[C. Brakman]. L'auteur a entrepris une tâche au-dessus de ses forces et son
œuvre n'est pas mûrie. ^ A. Herchen, Histoire ancienne [Em. Dony].
Recommandable. ^ Alb. Grenier, Habitations gauloises et villas latines
dans la cité des Médiomatrices [Ad. de Ceuleneer]. Très important. ^[If 2** et
3e ]ivr. Les idées de M. Bréal sur Homère [Jules Feller]. Analyse et 25
critique détaillée des idées émises par M. Bréal dans: Pour connaître Homère.
^ R. FoRRER, Reallexikon der praehistorischen, klassischen und fruehchrist-
lichen Alterthuemer [M. Delhaxhe]. Beau et intéressant. 1[ H. Diels, Die
griechischen Zuckungsbucher [J. Bidez]. De premier ordre, ^i F. Boll, Die
Erforschung der antiken Astrologie. Très instructif. ^ Kroll, V ettii V alentis 30
anthologiarum libri [Fr. Cumont]. Très important et très bien fait. ^Blass,
Die EumenidendesAischylos[h. P.]. Magistral. ^ Karl Reik, De/- OpiattV bei
Polybius und Philo von Alexandria [A. Delatte]. Modèle de précision,
d'exactitude et de pénétration. 1T Joseph Bidez, La tradition manuscrite de
Sozomène et la Tripartite de Théodore le lecteur [L. Parmentier]. Excellent. 35
Il M. Levaillaux, m. Tullii Ciceronis in Catilinam orat. /F[P. Faider]. ^
Édition des plus achevées. ]f G. Ramain, Cicéron, choix de lettres [P. Faider].
Excellent. % H. Goelzer, C. J. Caesaris de bello gallico [P. Faider]. De
premier ordre.^ Anton Elter, Donarem pateras...Horat. carm. /F.S [P.T.].
De grand mérite, qi:oique prolixe. If G. Curcio, Poeti Latini minori,Yol II, m
fasc. 2. Appendix Vergiliana [P. T.]. Remarques sur ce travail. Tf G. Land-
GRAF, Grammaire latine trad.. J.-P. Waltzing [P. T.]. Fort utile. ^ A.
Roux, Le livre des élèves de latin [J. Hombert]. Faible et banal. ^ Fr. Or-
LANDO, Le letture pubbliche in Roma impériale [P. T.].5Mauvais. ^ D. Det-
lefsen. Die Géographie Afrikas bei Plinius und ihre'Quellen [H. Van der 45
Linden]. Magistral. ^If 4^ livr. Le recueil des inscriptions grecques chrétien-
nes d'Egypte [Henri Grégoire]. Nombreuses critiques de détail et observa-
tions sur le Recueil, etc., tome I, par Gustave Lefebyre. L'ensemble est
très satisfaisant et contient de nombreux textes inédits. Tf Note sur une
inscription de Priène [H. Grégoire]. L'originalité cryptogi-aphique du texte, 50
Inschriften von Priene n^ 217, réside dans l'emploi simultané de noms de
nombre sémitiques et de lettres grecques à valeur numérale. ^ Notes
épigraphiques [id.]. STcaTTjybç Sùpcov. Kévr-rjcj'.; : mosaïque. -TsToaevTov :
172 1908. — BELGIQUE.
pavement, dallage. ^ Pauly-Wissowa, Realencyclopddie der class. Aller-
tumswiss. XI, Hlbd. [F. C.]. Résumé. Tf Edon et Simore, Grammaire pra-
tique de la langue latine [J. Hombert}. Il faudrait simplifier encore,
condenser et réduire la morphologie aux paradigmes indispensables et la
5 syntaxe aux règles essentielles. ^^ 5^ livr. Notes épigraphiques, suite
[Henri Grégoire]. La xoj[xvi d'Etsya-Estya, près de Seleucia Sidéra en Pisidie.
Étude de deux dédicaces de confréries. — Le chevreau orphique dans l'épi-
graphie chrétienne. — Le véritable nom de l'église de la Kot[jL7](jtç à Nicée.
^ Th. W. Allen, Homeri opéra, t. III et IV [L. P.]. On ne peut assez admirer
1" la sobriété, l'élégance et la clarté de l'appareil critique. ^ I. H. Leo-
POLD, M. Antoninus Imperator ad se ipsum [L. P.]. Recommandable.
^ Otto Jahn et W. Kroll, Ciceros Brutus [Paul Faider]. Excellent. ^ Ed.
Meyer, Geschichte des Altertums, 2^ éd. I, 1 [Ch. Michel]. Magistral. ^^ 6^
livr. La religion offlcielle et la religion populaire dans la Grèce ancienne
15 [Ch. Michel]. Première leçon d'un cours sur la rel. pop. dans la Gr. anc,
professé au Collège de France. Le polythéisme hellénique impressionne
d'abord par son unité et cependant son harmonie n'est qu'apparente, elle
est récente et artificielle. L'œuvre et l'action des poètes épiques, des litté-
rateurs et des artistes. La mythologie des Grecs ne fut pas toute leur reli-
20 gion. Les cultes et les dieux étudiés dans les inscriptions et dans les œuvres
de Pausanias. Grossièreté et multiplicité des cultes populaires. Il y a, en
Grèce, deux religions chronologiquement distinctes et comme superposées :
cultes officiels et religion inférieure. Étude de celle-ci. Sources d'information.
Inscriptions et auteurs : Plutarque, Strabon, Lucien, les premiers apologistes
25 chrétiens, Pausanias. Considérations sur Pausanias. Division des leçons
suivantes. ^ J. Vahlen, Opuscula academica, pars post. [P. T.]. Magistral.
^ Ch. Van de Vorst, Grammaire grecque [J. Hombert]. Bon. ^ C. Kalb-
fleisch, Sitnplicii in Aristotelis categorias commentarium; Schulte,
Archytae... reliquiae; H. Schmidt, De Hermino peripatetico [J. Bidez].
ao Trois excellents travaux. 1[ Ad. Deissmann, Licht von Osten [F. Cumont].
Très utile. ^ P. Terenti Afri Comoediae, éd. S. G. Ashmore [P. T.] Bon *[[
Ellis, Appendix Vergiliana [P. T.]. Bon ouvrage; conjectures parfois témé-
raires Tf A. Kiessling et R. Heinze, Horatius Briefe [Paul Faider]. Très
recommandable. ^ R. Heinze, Horatius Oden und Epoden [Paul Faider].
35 Très bon. ^ C. Bahrdt, Die Sermonen des Q. Horatius Flaccus; K. Staeder,
Horaz lamhen und Sermonendichtung [G. Du flou]. Deux bonnes traduc-
tions, dont le rp. précise le caractère et la portée. ]f Nipperdey et Andresen,
P. Cornélius Tacitus [Paul Faider]. De premier ordre. ^ Paul Graindor,
Histoire de Vile de Skyros jusquen 4558 [Art. Humpers]. Savant et bien
*o préparé; quelques reproches. ^ Victor Chapot, La frontière de VEuphrate
de Pompée à la conquête arabe [F. C.]. Excellent.
Revue de l'Université de Bruxelles. 1907-1908. N^s 2-3. R. M.
BuRROWS, The discoveries in Crète and their bearing on the history of ancient
civilisation [J. De Mot]. Ce livre de mise au point a une valeur qui le sauvera
*5 de l'oubli, alors même que tous les problèmes qui y sont signalés auront été
résolus par la science. ^^ N° 6. Em. Boisacq, Dictionnaire étymologique de
la langue grecque, f^ livr. [M. -A. Kugener]. S'annonce bien. ^]j N°s 9-10.
Henri Guyot, Les réminiscences de Philon le Juif chez Plotin. Uinfinité
divine depuis Philon le Juif jusqu'à Plotin [?]. La thèse est démontrée :
50 Plotin a lu Philon et s'en souvient jusque dans le détail. Dans le second
ouvrage, l'auteur méconnaît la manière dont Plotin s'est inspiré de la spé-
culation grecque de Platon aux stoïciens.
Taxandria verschijnende in Kwartalen (Turnhout), 1908. N^ 3.
OVERSIGT OVER VIDENSKABERNES SELSKABS FORHANDLINGER. 173
Découverte d'une villa romaine à Alphen (Brabant septentrional) [Louis
Stroobant]. A. Roersch.
DANEMARK
Rédacleur général : Hans Raeder.
Nordish Tidsskrift for Filologi, 3^ série. XVI, fasc. 2-3. Thésaurus lo
linguae latinae [K. Wiilff.]. Rapport sur son élaboration. ^ J. Geffcken.
Zwei griechische Apologeten [R. Raeder]. Cette édition est un essai sur l'his-
toire de l'ancienne apologétique. Tf Witkowski, Epistulae privatae graecae.
[H. Raeder]. Édition de mérite. % H. Usener, Vertràge und Aufsàtze
[H. Raeder]. Bien digne d'être lu. ^ Radermacher, Quintiliani institu- i5
tionis oratoriae libri XII, I [Lassen]. Édition élaborée avec beaucoup de
tact. ^ U. V. WiLAMOwiTZ-MôLLENDORFF, etc, Die griech. und latein. Lite-
ratur und Sprache [J. Hammer- Jensen]. On comprend que ce livre ait obtenu
du succès. ^ H. Rabe, Scholia in Lucianum [A. Drachmann]. Édition très
exacte. If Sur Plat. Crit., p. 54 A [K. Hude]. Il ne faut pas supprimer les 20
mots t-K\.\i.z\'f\(JOVT(t.i aÛTcov. T|^ Fasc. 4. Quelques remarqeus sur le texte de
Platon [W. Norvin]. Sur les progrès que l'on doit à l'édition de Burnet.
If Sur les papyri d'Oxyrhynchos vol. V [H. Raeder]. Compte rendu. ^ Smi-
ley, Latinitas and 'EXXy|VI(J[jlo; [H. Raeder]. Recommandable. ^ Harvard
Studies, vol. XVIII [H. Raeder]. Résumé <cf. R. d. R. 32, 184 sq.>.26
^ AxTELL, The déification of abstract ideas in Roman literature and inscrip-
tions [H. Raeder]. Soigné et judicieux. ^ Prott und Ziehen, Leges graeco-
rum sacrae, II, I [Ada Thowsen]. Utile, quoique le commentaire laisse
beaucoup à désirer. ^ A. Ludwich, Homeri ILias, vol. II [Ôstergaard].
Monumental. ^ G. Peterson, Ciceronis Divinatio in Q. Caecilium, in C. 30
Verrem [Jôrgensen]. Éloges:1f W. M. Lindsay, Contractions in early Latin
minuscule Mss. [Jôrgensen]. Fort utile. ^ Abbott, The Accent in vulgar and
formai Latin [H. Pedersen]. La théorie de l'auteur n'est pas acceptable.
Oversigt over det kgl danske Videnskabernes Selskabs For-
handlinger. 1908. Fasc. 6. Recherches sur quelques questions relatives 35
à la topographie de Delphes [Fr. Poulsen]. I. La topographie de Marmariâ
à Delphes. L'ancien temple dans la partie orientale de Marmariâ, qui fut
bâti vers l'an .500 av. "J.-C. et que Pausanias vit en ruines, était le temple
d'Athéna Pronaia. A l'ouest de ce temple se trouvent deux petits trésors,
dont le second ne doit pas être appelé « trésor de Phocée », comme le veut 40
Homolle, mais qui était probablement un « trésor des Massaliotes » (cp.
Diodor. XIV 93). Le tholos, qui se trouve à l'ouest de ce trésor, fut construit
à la fin du v<= siècle au-dessus de la tombe de Phylacos. Après la destruction
de l'ancien temple d'Athéna, on construisit à l'ouest du tholos un nouveau
temple d'Athéna Pronaia, celui qu'a vu Pausanias; et qu'il n'y a aucune 45
raison d'appeler « temple d'Ergané », comme le fait M. Homolle. Au temps
d'Hérodote, ce temple n'existait pas encore; il est du iv^ siècle au plus tôt.
Hérodote ne parle donc que du premier. L'édifice plus à l'ouest, qu'on ap-
pelle « l'habitation des prêtres», est vraiment l'heroon de Phylacos. 2. La
niche aux offrandes de Marathon. Il est démontré contre Pomtow que l'ana- 50
théma des Spartiates se trouvait sur le côté sud de la route. Il fut construit
après la bataille d'Aegos-Potamos en face du monument élevé en 414 par
les Athéniens et les Argiens. . H. R.
174 1908. — ÉTATS-UNIS DE l' AMÉRIQUE DU NORD.
ÉTATS-UNIS DE L'AMÉRIQUE DU NORD
Rdéacteur général : Alfred Jacob.
American historical Review, vol. XIII (1907-1908), n^ 1 : Amun-
clae a serpentibus deletae [E. Pais]. La légende d'Amunclae détruite par les
serpents vient d'une confusion à laquelle a donné lieu la' forme grecque
ocpuot pour Opici. ^1f V. Prasek, Geschichte der Medtn und Perstr bis zur
10 makedonischen Eroberung [Jackson]. Une grande partie de cette histoire
n'est qu'une sorte de prolégomène de pure érudition et aurait dû trouver
place plutôt dans des publications spéciales q^e dans un livre destiné aux
étudiants d'histoire en général. ]| J. Donaldson, Woman; her position and
influence in ancient Greece and Rome and among the early Christians [Shorey].
15 Du goût, un style agréable, une érudition solide quoiqu'un peu superfi-
cielle ^ F. Martroyç, Genséric, la conquête vandale en Afrique et la destruc-
tion de Vempire d'Occident [Mac Neale] Ouvrage basé sur un emploi judi-
cieux de toutes les sources utiles ^flj N° 2 : F. M. Cornford, Thucydides
Mythistoricus [Perrin]. On peut ne pas donner son assentiment aux deux
20 principales propositions de cette piquante étude et cependant être recon-
naissant des points de vue riches et nombreux qu'elle suggère. 1[ G. de
Sanctis, Storia dei Romani. La conquista del primato in Italia. Ce livre
n'est pas aussi original ni aussi attrayant que celui de Pais, il est cependant
utile et bien fait. ^^ N° 3 : T. D. Seymour, Life in the Homeric âge [Ma-
25 natt]. Le meilleur livre sur Homère en langue anglaise. ^If^N» 4: G. Ferrero,
The greatness and décline of Rome transi, by Zimmern, vol. I, II [Perrin]. Le
travail auquel se livre un historien exercé et scientifique pour constater les
faits réels est remplacé par des déductions de faits imparfaitement déter-
minés et l'application sans contrôle au passé de principes économiques,
30 sociologiques ou psychologiques tout modernes. ^ T. R. Holmes, Ancient
Rritain and the invasions of Julius Caesar [Robinson]. Montre une connais-
sance étendue et complète des diverses sciences qui touchent à un pareil
sujet; les références constituent par elles-mêmes une bibliographie pré-
cieuse. M. B.
35 American Journal of Archaeology, vol. XII (1908), n° 1 : Le
mausolée d'Halicarnasse [W. B. Dinsmoor]. 1° l'ordre : établit les dimen-
sions et les proportions des colonnes, des chapiteaux et de l'entablement
par comparaison avec les monuments de Priène, Éphèse et Milet (à suivre).
][ Le Chiron de Codrus et une peinture d'Herculanum [F. W. Kelsey]. Le
40 Chiron que possédait le poète Codrus (Juvénal, Sat. III) était vraisembla-
blement une réduction du groupe des Saepta à Rome, groupe cité par
Pline l'Ancien et dont une peinture trouvée à Herculanum existe au Musée
de Naples. Tf Inscriptions latines inédites [G. N. Olcott]. 13 inscriptions
dont une sur une sorte d'amphore employée comme urne funéraire trouvée
45 à Rome en 1905 à l'extérieur de la porte Saint-Laurent, les autres sur
diverses plaques de marbre. ^ Fragment d'une amphore panathé-
naïque avec le nom de l'archonte Neaichmos [D. M. Robinson]. Fragment
d'amphore trouvée au Dipylon. Liste de 18 noms d'archontes donnés par
les amphores. 1[ Nouveaux mss. de la Bible provenant d'Egypte [H. A.
50 Sanders]. Quatre manuscrits achetés par M. Frear au Caire en 1907 et, d'a-
près le vendeur, provenant d'Akhnûm. ^ Les bustes du type dit de Scipion
[F. Hauser]. La partie supérieure d'une statue grandeur naturelle trouvée
dans des fouilles récentes présente les caractéristiques des bustes dits de
AMERICAN JOURNAL OF ARCHAEOLOGY. 175
Scipion, elle porte un costume que l'on trouve sur les prêtres d'Isis et nulle
part ailleurs. Cette découverte confirme la théorie de Dennison. ^ Frag-
ments perdus d'un groupe représentant Artémis et Iphigénie [F. Studniczka].
Sollicite des indications pour retrouver les fragments qui manquent au
groupe de marbre de la Glyptothèque Ny-Carlsberg de Copenhague. Ce groupe &
fut trouvé en 1886 dans les anciens jardins de Salluste^ à Rome. If Assemblée
générale de l'Inst. arch. d'Amérique (déc. 1907). Analyse des communica-
tions suivantes : Roma quadrata et le Septimontium [J. B. Carter]. ^ Notes
sur des poteries d'Arezzo [G. H. Chase]. Dans la collection de poteries d'A-
rezzo de Loeb (musée Fogg à Cambridge) se trouve un moule récemment lo
acquis par Loeb et représentant la célébration de la naissance de Dionysus.
L'empreinte a probablement été prise à l'origine sur un vase d'argent de
la période hellénique, jf Notes archéologiques [A. S. Cooley]. Projection
de vues de l'Odéon d'Hérode Atticus découvert à Corinthe, des découvertes
de Tyrinthe; exposition de la théorie de Dôrpfeld sur Leucas-Ithaca. i&
^ Lindus [J. M. Paton]. C. r. des fouilles danoises sur l'acropole de Lindus
à Rhodes. ^ Une nouvelle divinité italique [H. L. Wilson]. Publié in ex-
tenso dans Am. Journ. of Phil., XXVIO. ]f Le travail archéologique récent
en Grèce [D. M. Robinson]. Description des fouilles récentes principalement
à Corinthe, Epidaure, Sparte et Pylos. ^ Les fouilles récentes sur le Palatin 20
[H. L. Wilson]. Étudie les rapports entre les découvertes faites et l'histoire
ancienne de Rome. ^ La situation de l'Aglaurion à Athènes [C. H. Weller].
Le temenos d'Aglaurus doit être localisé près de la région de la Clepsydre.
^ La palme de la victoire [F. B. Tarbell]. Sera publié in-extenso dans Class.
Phil. Tf Le prétendu Praetorium dans le camp romain de Lambèse ^^
[G- H. Allen]. Le prétendu praetorium de Lambèse est une basilica
comme celles mentionnées par Végèce. H Temples anciens à Ephèse[D. G.].
Hogarth] C. r. des fouilles sur l'emplacement de l'Artemisium à Ephèse.
TfTf No 2. : Le mausolée d'Halicarnasse. IL La composition architecturale
[W. B. Dinsmooi]. Essai de restauration de l'ensemble du monument. 30
Liste des auteurs anciens qui ont décrit le mausolée; liste des essais de res-
tauration. ^ Roma quadrata et le Septimontium [J. B. Carter]. Le dévelop-
pement de Rome tel qu'il est indiqué par tous les manuels comprend quatre
états successifs : 1° la Roma quadrata, 2" le Septimontium, 3° la cité des
quatre régions, 4° la cité de Servius. L'existence de la cité de Servius est 35
prouvée par les restes des murs, celle de la cité des quatre régions par. le
calendrier \lit de Numa; mais rien ne nous permet de remonter plus avant.
]f Le « Metopon » dans l'Erechtheion [L. D. Caskey et B. H. Hill] .Essai
d'interprétation de l'inscription L G. I, 322. ]f Le conducteur du char
d'Amphion à Delphes [O. M. Washburn]. Discute la thèse de Pomtow et *o
soutient la provenance cyrénaïque du monument. ^^ N** 3 : Trois trépieds
de bronze appartenant à James Loeb [G. H. Chase]. Achetés à Rome en
1905, comme ayant été découverts dans une tombe étrusque près de Pérouse.
Les bases portent des bas-reliefs représentant des scènes mythologiques.
On peut les dater du milieu du vi^ s. av. J.-C. Comparaison avec les bas- <"
reliefs du char de Monteleone. Les trépieds sont des produits de l'art grec
ionique. ^ La valeur des statues de vestales comme originaux [E. B. Van
Deman]. Étude des statues mises au jour par les fouilles de l'Atrium Vestae.
Des quatorze statues existantes, cinq sont évidemment des copies de types
du IV® siècle; il est difficile d'accepter les autres pour des originaux : sept 50
ne portent pas les marques distinctives de la prêtrise et ne sont peut-être
pas du tout des statues de vestales. ^ Deux nouvelles inscr. de Beer-
sheba [B. W. Robinson]. Deu3ç inscriptions grecques provenant
176 1908. — ÉTATS-UNIS DE l'amérique du nord.
de Beersheba achetées à Hébron en mai 1908. Til[ N° 4 : La cor-
niche du temple d'Athèna Nikè [G. P. Stevens]. La corniche attribuée au
temple d'Athèna Nikè par Daumet : Fragments d'architecture antique
doit être identifiée avec la corniche du portique nord de l'Erechtheion.
5 Tf La mort de Thersite sur une^ amphore d'ApuIie du Musée des Beaux-
Arts de Boston [J. M. Paton]. Étude d'un vase trouvé en 1899 à Ceglie
près Bari, actuellement dans la coll. Bartlett (Musée des Beaux-Arts
de Boston). Sur l'un des côtés de cette amphore, on voit Thersite blessé
mortellement par Achille; Diomède se présente pour le venger. Cette com-
10 position paraît se rattacher à une légende dans laquelle Thersite est tué
par Achille au moment où il vole un trésor sacré. ^ Expériences sur le vernis
noir des vases grecs [O. S. Tonks]. Description d'une série d'expériences
d'où il résulte qu'une combinaison de nitrate de soude et d'argile auxquels on
ajoute de l'oxyde de fer produit un vernis identique à celui des vases grecs.
15 Les lignes en relief qui apparaissent sur les vases à figures rouges ont été
tracées avec un bec de plume et non avec une pointe. ^ Un lécythe blanc
athénien appartenant à l'Université de Chicago [F. B. Tarbell]. Lécythe acheté
à Athè nés et donné à l'Université de Chicago par E. P. Warren. On n'y voit
aucune figure humaine, mais trois stèles avec chacune un nom propre mascu-
£0 lin y sont représentées. N'est probablement pas postérieur à l'année 450 A. C.
^ Notes sur des vases de Philadelphie [D. M. Robinson]. 1° Le vase étudié
par Bâtes (A. J. A., IX, 1905, p. 170) a été publié par Noël Des Vergers
(L'Étrurie et les Étrusques, III, p. 8, pi. IX); la date peut en être reportée
à 525 A. C. 2° Le vase publié par Bâtes [Transact. Dep. of Arch., Univ.
26 of Penn. I, 1*^04, p. 45), attribué à Amasis, est maintenant catalogué
sous le nom d'Execias; 3° Sur J'amphore tyrrhénienne publiée par Bâtes
(A. J. A., XI, 1907, p. 429), il faut voir non un concours de discoboles,
mais la danse appelée sphaera. 4° La cylix dont des fragments ont été pu-
bliés par Bâtes (Trans., Dep. oj Arch., Univ. of Penn. II, 1907, p. 133) se
30 trouve au Musée métropolitain de New- York. Réplique et explications
de W. N. Bâtes. M. B.
American Journal of Philology, vol. XXIX (1908), n» 1 (n» 113).
Les Géorgiques de Virgile et les poètes anglais [W. P. Mustard].
Énumérations et citations des poètes anglais qui se sont inspirés
35 des Géorgiques. ^ Notes et recherches sur les Utopies chez Plante
[H. W. Prescott]. Les allusions à des pays imaginaires ont été rele-
vées dans la comédie attique et on peut les retrouver chez Plaute et
chez Térence. Étude de six passages de Plaute à ce point de vue. lî Le
sigmatisme dans la poésie dramatique grecque [J. A. Scott]. Étude du
40 sigmatismedansles pièces d'Eschyle, de Sophocle, d'Euripide et d'Aristo-
phane. L'opinion qu'Euripide a dans une certaine mesure* gâté son style
par un usage excessif du sigma ne repose sur rien de réel. ^ L'étymologie
de irpéffêuç [M. Bloomfield]. Au point de vue de la sémantique, Ttpéaê'jç est
l'équivalent du védique purogavâ qui signifie à l'origine l'animal attaché
45 devant un attelage pour en faciliter la direction. ^ C. E. Bennett, The
latin language [Michelson]. Nouv. éd. revue de 1' « Appendice à la gram-
maire latine de Bennett ». Le mérite de cet ouvrage consiste en ce qu'il pré-
sente avce clarté et concision une exposition scientifique de la langue latine
aux étudiants qui n'ont que peu ou pas de notion des langues apparentées.
50 Cet ouvrage, comme le précédent, montre la faiblesse de B. en ce qui con-
cerne la phonétiqie et 'es inflexions. "H L. R. Farnell, The cuits of the
Greek States, III, IV [Robinson]. Montre l'immense savoir de l'autenr; dans
l'ensemble, c'est en anglais l'ouvrage classique sur les cultes grecs et il peut
AMERICAN JOURNAL OF PHILOLOGY. 177
soutenir honorablement la comparaison avec l'ouvrage de Gruppe et les
articles des dictionnaires de Daremberg et Saglio, Pauly-Wissowa et Ros-
cher. •[ napaTtXT^pwjxa [B. L. G[ildersleeve]]. Eupolis ap. Poil, 10, 136 (I. 530
Mein. 329 K.) Les déserteurs étaient sans doute marqués au fer rouge d'un
A. If Causerie à propos de l'art, de Heidel sur les dissertations philologi- *
ques américaines de doctorat, l'ouvrage de Murray, The rise of the greek
epic; FouCART, Etude sur Didyme; Oxyrhyncus Papyri V de Grenfell et
HuNT et en particulier des fragments de Pindare qu'il contient. ^T[ N*> 2
(n° 114). Sur la source de la pièce de vers de Ben Jonson : Still to be neat
[K. F. Smith]. Le poème latin d'où Ben Jonson a tiré sa pièce de vers : lo
« Still to be neat. still to be dressed » (Epicoene or thesilent woman, act. 1,
se. 1) figure dans le Cod. Vossianus 2. 86; le nom de l'auteur ne nous est
pas parvenu, mais la date de la composition peut être placée entre le ii*^
et le v^ siècle de notre ère. Il a été imprimé pour la première fois en 1572
par Scaligei dans son Appendice à Virgile, puis peu après dans les éditions i*
de Pétrone. En 1759, il a été publié dans l'Anth. lat. de Burmann. ^I Les
religions anciennes dans l'histoire universelle [G. Showerman]. Résumé
des derniers travaux sur l'histoire des religions. Le paganisme des siècles qui
précédèrent immédiatement le triomphe du christianisme fut en fait carac-
térisé par ses tendances spiritualistes, ce qui explique à la fois sa force et sa -°
persistance devant le christianisme et la facilité avec laquelle, quand sa
cause fut désespérée, la société païenne se tourna vers la religion nouvelle.
Tl Notes sur quelques inscriptions de vestales [E. B. Van Deman]. Notes cri-
tiques sur les inscriptions C. L L. VI, 2144, 32423, 32419, 32410, 32422.
If Notes et suggestions sur les comédies de Ménandre publiées par Lefebvre 25
(Le Caire, 1907) [R. Ellis]. Propose de nouvelles lectures à 97 passages
du texte publié par Lefebvre. If Jérémie de Montagnone à Catulle [A. L.
Wheeler]. Les citations de Catulle qui se trouvent dans le Compendium
moralium de J. de Montagnone ont été prises par lui non pas comme l'a cru
Ellisjdans le Cod. Veronensis mais dans unms. où les poèmes étaient grou- ^°
pés d'après leur mètre.lf 'E^ àitaXwv ovu;(a)v. [E. W. Fay]. A probablement
à l'origine le sens de : depuis la pointe des pieds. ^ 'TitoxpixTiç et xpaYcoSô; in
Schol. Dem. De Pace 6. [E. Capps]. Dans la note du scoliaste les mots :
Toùç TTotTQTàç, otov Tov EûptTCt'oTjv xal ' AptffTotpxvTjv uc sout pas à leur
place mais doivent être reportés à la fin. Les assertions du scoliaste sont 35
d'accord avec les faits pris en général. ^ R. Hirzel, Themis, Dike und
Verwandtes, etc. [Heidel]. Ceux qui reconnaissent volontiers ce qu'ils doivent
déjà à H. s'intéresseront à son dernier ouvrage, comptant y retrouver sous
une forme intelligible ce qui auparavant paraissait fragmentaire. ^ J. Van
Wageningen : 1° Album Terentianum, etc.; 2° Scaenica Romana [Basore]. *°
1° La valeur réelle de l'album repose sur les reproductions qu'il fournit
plutôt que sur les interprétations qui en sont données; 2° L'ouvrage, qui se
justifie par son intéressant dessein, manque dans l'exécution de l'autorité
qui s'attache à des recherches approfondies. If Causeries à propos de l'ou-
vrage de Smith (B. W.), Der vorchristliche Jésus, de Schlachter (L.), *^
Statistische Untersuchungen iiber dén Gebrauch der Tempora u. Modi bel
einzelnen griechischen SchHftstellern. lfTfN° 3 (n° 115). La syntaxe du verbe
grec par Stahl, I [B. L. Gildersleeve]. Prolegomena. Analyse approfondie
de l'ouvrage. Les voix. Cet ouvrage sera précieux pour ceux qui aiment à
écrire sur la syntaxe grecque sans avoir lu de grec; les étudiants en grec 5o
recevront avec joie les matériaux qui y sont rassemblés; mais le spécia-
liste en syntaxe n'en sera pas édifié.^ Les clausules métriques dans la
prose grecque du premier et du second siècles de notre ère. I : L'Épître de
R. DE PHU-OL. — Revue des Revues de 190S. XXXIII — 12
178 1908. ÉTATS-UlSflS DE L'AMÉRIQUE DU NORD.
Clément aux Corinthiens [G. L. Hendrickson]. Étude des clausules dans
l'Épître de Clément dans le but de montrer que, même chez des auteurs
plus anciens que ceux étudiés par Meyer, le rythme des clausules est déter-
miné par l'accent plutôt que par la quantité. ^ L'accusatif d'exclamation
6 chez Plaute et chez Térence [R. C Flickinger]. Cette construction est trois
fois plus fréquente chez Térence que chez Plaute, mais elle n'a plus la même
plasticité. L'interjection o est presque seule employée. L'ordre des mots
est plus libre. ^ Cicéron : Pro Sulla 18,52 [H. C. Nutting]. Cicéron aproba-
blement pris la phrase : nocte ea... Non. Nov. dans les dépositions fournies
10 le 3 décembre 63 et ajouté : me consule, pour la liaison des idées. ^ Ulpien
b KetToùxsiToç; l'influence de la théorie stoïcienne du style sur Athénée
[C. N. Smiley]. Montre par des phrases mises par Athénée dans la bouche
d'Ulpien et par des passages de ce juriste dans le Digeste que l'affection
pour les termes anciens qui est signalée comme une caractéristique de cet
15 auteur vient de la rhétorique des stoïciens. ^ Le texte grec de la chronique
dite de Dictys [N. E. Griffin]. Comparaison du texte donné par les Tebtunis
Papyri avec le texte latin de l'Ephemeris Belli Trojani; le texte latin est
bien une traduction du grec. Le récit dit de Dictys a probablement été
composé peu de temps après le règne de Néron. Jean Malalas, qui a reproduit
2" des passages de ce récit, ne les a pas retraduits du latin, mais il n'a pas eu
sous les yeux l'original. ^ Contraction dans les formes des. cas de Deus et
meus, is et idem; étude de la contraction dans les racines latines io- et eo-,
ia- et ea [R. S. Radford]. Dans le cas de voyelles très voisines en quantité
formant hiatus, la contraction se produit comme développement de la
'^s synérèse dans des formes pronominales d'un usage fréquent. ^ Causerie à
propos de l'ouvrage de Marx, Ueber die neueren Forschungen auf dem Ge-
biete der griechischen und lateinischen Meirik, de Pais, Ancient Italy transi,
by C. D. CuBTis. TfT[ N° 4 (n» 116). La syntaxe du verbe grec par Stahl, II
[B. L. Gildersleeve]. Les temps. La question des temps des divers modes est
3-" traitée avec une prolixité caractéristique. If Le plan des Epitrepontes de
Ménandre [E. Capps]. Les 22 lignes citées par Tischendorf viennent de cette
pièce; elles appartiennent, comme le fragment de Jernstedt, à la fin du
3® acte ainsi que R et NT. Q' est continué par H' et suit Q^. M contient le
morceau de dialogue (Men. fragm. 600 K.) que Croiset attribue aux Epitre-
35 pontes; c'est un fragment du dernier acte. T[ La quatrième églogue de
Virgile; une source négligée [R. T. Kerlin]. Compare la quatrième églogue
avec divers passages de Théocrite. Le poète grec a été un intermédiaire
important, tant au point de vue de la matière qu'au point de vue du style
entre Isaïe et Virgile. Tf Une nouvelle inscription de Rhodes [T. L. Shear].
JO Sur un vase acheté en 1906 par le Musée métropolitain d'Arts de New York,
on peut lire sur une face : xaXXi'axa yaç à Bpatjta wç £[i.tv 8oxet; sur
l'autre, le nom de quatre divinités : Aeo'ç, 'Epfjt-aç, "ApxaijLtç, 'Aôavata. ff 1°
F. Marx, C. Lucilii Carm. Reliquiae rec. ; 2° C. Cichorius, Untersuchungen
zu Lucilius [Knapp]. Les fragments donnés par Marx sont bien publiés.
4i Analyse détaillée des prolégomènes. Comparaison avec l'ouvrage de Cicho-
rius. Le point de vue de C. est surtout historique. H J. Toutain, Les cultes
païens dans l'Empire romain I, 1 [Moore]. L'exécution de l'ouvrage mérite
hautement l'éloge. Nous éprouvons seulement le regret qu'il n'ait pas été
attaché plus d'importance aux données chronologiques. Naturellement ie
50 livre ne remplace pas les monographies traitant d'un culte en particulier.
If Causerie à propos du vol. d'Addenda à l'ouvrage de Sandys, History of
clas's. scholarship ; du vol. 2 des Opuscula Academica de Vahlen. M. B.
Classical Philology. Vol. III (1900). N» 1. The semantic of modal
CLASSICAL PHILOLOGY. 179
constructions [T. Frank]. Suite. 2 Nihil ca^sast quin det. Après avoir étudié
dans un art. précédent <cf. Class. Phil. 2, 163 sqq. R.des R. 32, 180, 41 >
des tournures comme « nil est quod det », marquant l'obligation quand
quod est employé adverbialement, F. examine dans cet art. des propositions
introduites par cur, quin, quam ob rem, introduisant l'idée de raison, de 5
motif ou de cause, en latin et dans les lang..es apparentées. ][ Some spurious
inscriptions and their authors [F. F. Abbott]. Montre par l'étude d,. Corpus
et par les notes des épigraphistes comment s'est développé l'art de forger
des inscr. de to^te pièce et comment les ph s fameux faussaires s'y sont
pris. ][ The verbs àstpco, a'tpw and apvuaat [N. W. De Witt]. Se propose de lo
prouver qu'à l'origine a'tpw et àei'pw étaient de..x mots distincts, de deux
racines différentes, que le sens de a'tpw est aller, se mouvoir, partir, se lever
ou mettre en mouvement, commencer, q.i'il est apparenté avec la racine
skt. ar — aller, mouvoir, tendre en avant, tandis que àsipio remonte à i ne
racine Fepa- parente du latin verro et du skt. varsa. D. W. étudie ensiàte i*
trois passages de Sophocle : Ajax 191, 247 et Trach. 491, puis Iliade XIV,
509. ij The Word-group accent in latin hexameter [A. G. Harkness]. Relation
de l'accent à l'ictus dans les cas qui comprennent un dissyllabe avec la pre-
mière brève ou un monosyllable, c.-à-d. des mots qui peuvent perdre leur
accent, lorsqu'ils font partie d'un gi'oupe de mots, ^f The point of an Emperor "^
jest [D. R. Stuart]. Ammien Marcellin (XXVII, 3,5), parlant delà manie
qu'avait Lampadius d'inscrire son nom sur les monuments anciens qu'il
avait restaurés « non ut veterum instaurator, sed conditor », ajoute : « quo vitio
laborasse Traianus dicitnr princeps, unde eum herbam parietinam jocando
cognominarunt ». Constantin était l'auteur de ce bon mot, qui signifie sim- 26
plement que les inscr. portant le nom de Trajan étaient visibles et nombreu-
ses dans la ville de Rome et dans les faubourgs, et pas du tout que Trajan
prenait des mesures pour faire inscrire son nom là où il n'avait que faire,
comme le faisait Lampadius. T[ The ara Martis [S. B. Platner]. Soutient
contre Huelsen qu'il n'y a pas de preuves suffisantes pour affirmer q'uà côté 'o
du temple de Mars bâti in circo Flaminis par D. Junius Brutus Callaicus
en 138 av. J.-C, il y avait encore deux autres sanctuaires de Mars importants
au Campus Martius; l'antique Ara Martis, dont on peut seul affirmer l'exis-
tence, était probablement à l'est du Panthéon, ^f Greek and Latin Etymo-
logies [F. A. Wood]. Étymologies des mots suivants : àpTrâî^w, appaxoç, ^3
oaxTuXoç, ooXoç, £7rtffTa[/.at, xtSacpo;, xipacpoç, w-ocpï), u-lpSet, (JLévco, opaoç, Trerpa,
pÉôoç, asêoixai, axoXoTra^, cwfjia, ^et'8o[xat, cpoirocw, cpuysôXov, /ocpt; — Colostra,
febris, impor^unus, lapit, medulla, melior, mora, olor, rancens, rancidus,
sarcio, sardare, severus, tempus, tongere (nosse, scire). Tf Notes on the
Monumentum Ancyranum fCh. Houng]. Propose un certain nombre de res- *o
titutions du texte, différant de celles proposées par Mommsen : Res gestae
divi Augusti. ^ Notes to Homer [J. A. Scott]. Odyssée, 19, 303, mettre la
virgule après ÔeàJv — 16, 206 et Iliade 18, 284, explication : — Place
qu'Achille occupe dans le chant 22; —23, 358 sqq., explication. ^ Tacite^
Annales, I, 28,1 [F. W. Shipley]. Lire « nam luna claro ore plena visa *&
languescere ». ][ Notes on the text of Alcinous Etaaywy/i [P- Schorey]. Cor-
rections pour huit passages. ^ Accent in Latin [J. P. Postgate]. Examine
la solution proposée par Abbott pour la question si controversée de l'accent
en latin. ^ Réponse d'Abbott. ^ An Emendation of Aelian II. C<i>wv VIII,
1,5 [P. Shorey]. Lire èxeîvot au 1. de èxstvw, d'après Hérodote 6, 91, 92. i>o
^ O. Hoffmann, Die Makedonen, ihre Sprache und ihre Volkstum [Buck]-
Appréc. favorable. ^ M. Bréal, Pour mieux connaître Homère [Seymour].
Suggestif et stimulant, mais pas toujours convaincant. ^ F. Knoke, Begriff
180 1S08. — ÉTATS-UNIS DE l'AMÉRIQUE DU NORD.
°'er Tragôdie nach Aristoteles [Milner]. Eloges.^ J. I. Beare, Greek Théories
oj elementary Cognition from Alcmaeon to Aristotle [Heidel]. Excellent.
Quelques petites réserves. ^ L. Hahn, Rom und Romanismus im griech.-
rôm. Osten, mit besonderer Reriicksichtigung der Sprache. Ris auf die Zeit
f, Hadrians [Rolfe]. Intéressant, stimulant et suggestif. ^ A. Fairbanks,
The Mythology of Greece and Roms, présentée! with spécial référence to its
influence on the Literature [Showerman]. Sera utile. -^ R. Kunze, Die Ger-
manen in der antiken Literatur : I, Rôm. Lit. [Terry]. Analyse. ^ G. W. El-
derkin, Aspects of the Speech in the later Greek Epie [Paschal]. Apurée, élo-
10 gieuse. ^ L. Legras, Etude sur la Théhaïde de Stace [Burnam]. Éloges.
][ C. N. Smile Y, Zaïmifas and 'EXX"rivicjji.oç [Rand]. Soigné.^ J. P. Mahaffy,
The silver âge of the Greek World [Ferguson]. Appréc. élogieuse. ^ W. Otto,
Priester und Tempel im hellenistischen Atgypten. Ein Reitrag zur Kultur-
geschichte des Hellenismus [Br^easted]. Acquisition de valeur. ^ W. Drumann,
15 Geschichte Roms in seinem Uebergange von der republikanischen zur mo-
narchischen Verfassung III 2*^ Aufl. v. P. Groebe [Abbott]. Appréc. favo-
rable. Tf 1, A. C. Clark, Q. Asconii Pediani orationum Ciceronis quinque
enarratio; 2, C. D. Fischer. Corn. Taciti Annalium a. ex. A. libri [Rolfe].
1, Éloges; 2, Texte par trop conservateur. ^ J. J. Crumley, On the social
20 standing of freedmen as indicated in the lat. Writers, ï [Moore]. Beaucoup de
soin pour réunir les matériaux, mais s'arrête là. ^ D. Muelder, Homer und
die altionische Elégie [Scott]. Éloges. % H. Plenkers, Untersuchung^-n zur
Ueberlieferungs geschichte der aeltesten latein. Mônchsregeln [Rand]. Investi-
gations minutieuses qui corroborent les conclusions de j-Traube, qu'il con-
25 tinue. ^ G. R. T. Ross, Aristotle, De sensu and De memoria [Schovey]. Éloges,
avec qqs. critiques de détail. ^ K. von Garnier geb. Moewes, Die
Praeposition als sinnverstdrkendes Prdfix in Rigveda, in den homer. Gedichten
und in den Lustspielen des Plautus [Kellermann]. Analyse rapide. T| L. J.
Richard SON, Horace's Alcaic Strophe [Goodell]. Travail de statistique :
30 des réserves. ^^ N° 2. When did Caesar write his Commentaries on the civil
War [M. W. Fowler]. Si César n'a jamais été à Utique avant le printemps
de 46, et si nous avons des indications convaincantes dans certains chap.
du livr. 2 qu'il était sur les lieux en les écrivant (ce qui est le cas), nous avons
un terminus ex quo pour la composition de la 2^ partie du liv. 2 de la Guerre
35 civile et une forte présomption qu'il a écrit tout l'ouvrage avant la bataille
de Thapsus. Le moment le plus favorable pour la composition paraît
avoir été immédiatement après son départ de l'Afrique (13 juin) ou entre
cette date et la fin de nov. suivant. ^ The el yàp wishes [G. Misener]. Étude
de l'emploi de et yàp dans les propositions votives.^ The Mission|of Agrippa
*o to the Orient in 23 b. G [D. Maggie]. Ce n'est ni par jalousie contre Marcellus,
le neveu d'Auguste, comme l'a dit Velleius Paterculus, ni par suite d'une
disgrâce que Agrippa partit subitement en 23 pour l'Orient, mais parce
qu'il était l'homme désigné pour traiter au nom d'Auguste avec les Parthes,
en leur rendant le flls de Phraates livré aux Romains comme otage par
45 Tiridates, le rival de Phraates. ^ Notes on latin Synizesis [R. S. Radford].
1, Relation de l'ancienne synizèse latine avec l'accent; 2, Quelques cas de
synizèse. ^ The légal setting of Plato's Apology [R. J. Bonner]. Montre le
côté légal de l'Apologie de Socrate par Platon, et la compare avec les dis-
cours contemporains du même genre. ^ The substantive si-clause [H. C.
50 Nutting]. Beaucoup plus rare que la clause si-, et quod-si, elle mérite cepen-
dant d'être étudiée et c'est ce que fait N. dans cet art. accompagné d'exem-
ples. ^ On the pronominal use of b aùxoç in Plato [J. Elmore]. Exemples
de cet emploi de 6 auxoç dans plusieurs passages de Platon. ^ The Bod-
CLASSICAL PHILOLOGY. 181
leian ms. of the Notitia [E. T. Merrill]. Une étude préliminaire absolument
nécessaire pour toute étude critique du texte de la Notitia dignitatum
consiste à essayer de trouver des mss. importants de ce document autres que
ceux qui sont connus, notamment le Spirensis aujourd'hui perdu. C'est ce
que fait M. pour les mss. de la Bodléienne à Oxford et il donne un certain 5
nombre de variantes du Canonicianus lat. mise. 378 (O) qui diffèrent du
texte du Cod. Monac. ';^9 a. n. 794 (N). ^ Varia [P. Shorey] 1, A propos de
l'art, de Elmore sur 6 aùxdç <cf. supra > dont S. conteste les conclusions;
2, Dialexeis 6. 1, lire îxavdç au 1. de xsvôç; 3, Tiberius iz. (7yTri(jL!XTcov, lire
oûBetç poi)Xd[jL£vov au 1. de ouSevbç ^ouXoixévou; 4, Scholies d'Hephaestion lo
XV, 8, lire 'éXaOe [xt] (i,i(ji.7)(7(X[Ji.evoç et XVI, 1, p 107. lire où Sé/ovrat. 1[ The
new fragments of Menander [H. W. Prescott]. Corrections proposées au
texte publié par Lefebvre. ^ The latin grammarians and the latin accent
[B. O. Foster]. Discussion des opinions d' Abbott et réponse d'[Abbott].
^ CaesaV B. Gall. VI, 30, 4 [W. Dennison]. Défend contre Knapp <Class. i5
Phil. 2, 465 > sa correction de « multum » en « mortem «. ][ Transposition
variants in Cicero's Pro Cluentio [W. Peterson]. Liste d'un certain nombre
de variantes. ^ J. W. Mackail, Select Epigrams from the Greek Anthology
[Murray]. 2^ éd. soigneusement revue. ^ E. Barrer, The politicaL thought
of Plato and Aristotle [Shorey]. Excellent. ^ B. C. Bondurant, Decimus Ju- 20
nius Brutus Albinus. A historical study [Sanders]. Appréc. favorable. If E. W.
HoPE , The language of Parody ; a study of the diction of Aristophanes [C. F. S.].
Soigné. *[f T. G. Tucker, The Frogs of Aristophanes [Formàn]. Indispensable.
^ W. G. Wright, A short History of Greek Literature from Homer ta Julian
[Fowler]. Excellent manuel. ^ N. Wecklein, Ausgew. Tragôdien des Euri- 25
pides; 6, Elektra; 7, Orestes [Capps]. Éloges. ^ C. D. Adams, Lysias, Selected
Speeches [Bridgman]. Éloges. ^ E. M. Rankin, The Rôle of the <j.â.'{zi^oi in
the life of the ancient Greeks as depicted in Greek Literature and Inscriptions
[Peppler]. Appréc. favorable. ^ N. W. De Witt, The Dido Episode in the
Aeneid of Virgil [Fairclough]. Intéressant. ^ F. Behn, Die ficoronische 30
Cista [Tarbell]. Sera la bienvenue. ^ W. Altmann, Die rôm. Grahaltdre der
Kaiserzeit\\à.']. Importante contribution à l'histoire de l'art chez les Romains,
mais n'est pas fait pour les commençants. ^ G. N. Olcott, Thésaurus lin.
guae latinae epigraphicae. A Dictionary of the latin Inscr. [Dennison]. I, fasc.
1-10. Indispensable. ^^ N" 3. De Euripidis Stheneboea [tf. v. Wilamowitz- 33
Moellendorff]. Argument et prologue de la Stheneboea d'Euripide, analyse
de la pièce. ^ The manuscripts of Catullus [W. G. Haie]. Liste des mss. de
Catulle : leurs dérivations; considérations sur plusieurs d'entre eux. ^ On
some passages of Catullus and Martial [J. P. Postgate]. Explication et
commentaire de Catulle 66, 75 sqq. ; — 113. — Variantes du nom propre 40
Caecilianus dans certains mss. de Martial. Tf The palm of Victory [F. B.
Tarbell]. Jusqu'en 400 av. J.-C, la palme n'est nulle part, ni chez les auteurs,
ni sur les monuments, considérée comme l'emblème de la victoire; ce n'est
qu'à partir de cette date qu'on la trouve mentionnée; c'est probablement
Athènes qui la première la décerna en prix dans les jeux; ce nouveau sym- 45
bole de la victoire devint bientôt populaire et eut aux yeux de la foule une
importance égale aux couronnes données en prix, mais ofTiciellement il
n'en était pas ainsi. Elle ne tint jamais lieu de couronnes. Le passage de
Plutarque VIII, 48, duquel on a cru pouvoir inférer qu'on la donnait au
lieu de couronne, est altéré, il portait xodfXTJffat oe aÙTov toÙç vtxwvraç tw 50
cpotvtxt qu'un interpolateur a corrigé en crscpavoûv, par suite de la phrase qui
précède et qui n'est qu'une glose : ol os àyùivsç cpot'vtxoç ejcouffiv ot TtoXXol
(jTi(oixvov. 11 The mss. of the Historia Augusta [Suy-aa H- Ballou]. Con"
182 1908. — ÉTATS-UNIS DE l'amérique du nord.
sidérations générales sur la nécessité qu'il y a de faire une recension nou-
velle du ms MS de l'Historia Au^sta de la Palatine, considéré comme la
source la plus ancienne du texte; preuves à l'appui : d'autres mss. ont été
colligés à nouveau, ainsi P et B, par l'auteur de l'art, qui publiera bientôt sa
5 collation de P, avec des notes sur les mss. de moindre importance et leurs
relations avec P; observations sur plusieurs mss. ^ The tabula Valeria and
the tabula Sestia [Ch. J. O'Connor]. Cicéron, dan^deux passages, parle
d'une « tabula Valeria » (Ad fam. 14,2,2 — C Vatin,^21), comme si c'était
un objet ou un lipu bien connu sur le Forum; dans un troisième passage
10 (Pro QuinHo, 6, 25), il mentionne de la même manière une « tabula Sestia ».
Les uns ont pensé que ces termes désignaient un comptoir de banquier, les
autres une peinture se trouvant sur le mur du lieu des séances du Sénat.
O'C. croit que c'étaient plutôt des tablettes de bronze sur lesquelles étaient
gravées certaines lois, mais dont on ne peut pas déterminer exactement
15 la situation. ^ A new ms. of Cicero's De Senectute [G. R. Throop]. Descrip-
tion de ce Cod. C. de la bibl. de la CornellUniversity, catalogué MSS. B 3,
qui a été acheté à Paris en 1886. Il contient les « Paradoxa », « Cato maior »
et « Laelius »; il descend d'une source excellente. Variantes qu'il contient.
^ Livy'e Use of neque and neve [E..B. Lease]. Cherche les raisons pour
20 lesquelles T. Live employait une de ces négations de préférence à l'autre,
puis montre dans quelle mesure l'emploi de la forme plus longue ou plus
courte est en harmonie avec les règles générales déterminant l'usage des
autres particules négatives à double forme : atque-ac, neque-nec, etc. ^ The
Chronology of early Rome [H. A. Sanders}. Étudie la chronologie des pre-
25 miers siècles de Rome, montre combien elle est incertaine et cherche à
déterminer ce dont nous pouvons être à peu près sxics. ^ Varia [C. Bonner].
Alciphron II, 7,2, lire xépxcoû. au lieu de xexpuil/. — Artemidorus, Onirocr. II,
25 (p. 119 Hercher) au lieu de (ptXépTifiov (V) ou cptX7]peaov (L), corriger
cp'.X-(^v£[xov. — Suidas II. 1, 1234 (Bernhardy), lire '^ixTrouaaau lieu de 'épTrouua.
30 î[ Notes on the Epitrepontes of Menander [A. G. Laird]. 1, Commentaire de
là scène de la reconnaissance 358-79 et restitution au vers 377 (oùj^ outoç -r^y
T&ij8')où ye TTjvvtjfxcpYjV épà). Outoç c.-à.-d l'anneau; 2, Onesimus, son rôle ; 3,
Restituer v. 387 au lieu de tiç ayavxic;, qui n'offre aucun sens, rt [xeXàvxepov
olov oÙSèv aXXo yéyové tto). ^ Two notes on latin satire [G. C. Fiske].
35 1, Le fragment 605 (Marx) de Lucilius et la convocation de l'assemblée du
peuple chez les Romains; 2, Satire Ménippée de Varron, fragment 57 et le
mètre choliambique. If Juvénal I, 7-9 [S. B. P.]. Discute le passage du
scoliaste sur « h eus Martis ». ^ Ovid Fasti IV, 209 [W. E. D. Downes].
Manibus est la vraie leçon. ^ Note on Plato Philebus 11 B, C [P. Schorey].
40 Explique l'emploi de àyaOdv sans l'article et la construction de Suvarotç aï
[xsTad/etv X. T. X.lf Notes on the text of Simplicius De Caelo [id.]. Corrections
proposées. ^ L. Radermacher, M. Fabi Quintiliani Institutionis Oratoriae
lib. XII éd. [Peterson]. Appréc. favorable. ^ Renkema, Ohservationes
criticae et exegeticae ad C. Valerii Flacii Argonautica [R. Ellis]. Ne con-
45 vainc pas toujours, mais est scientifique et suggestif. 1[ F. Blass, Die Eume-
niden des Aischylos [Shorey]. Éloges de cette éd. posthume. ^ A. Ausfeld,
Der griech.. Alexanderroman [Ferg, son]. Pi blié par W.-Kroll. Éloges.
^ M. Ihm, c. Suetoni Tranquilli de Vita Caesarum lib. VIII [A. A. Howard].
En progrès si.r l'éd. de Roth qui faisait loi jusqu'ici. ^ B. P. Grenfell and
50 A. S. HuNT, The Hibeh Papyri l [E. J. Goodspeed]. Mention élogieuse.
^ O. Schroeder, Sophoclis Cantica [Shorey]. Même ceux qui n'acceptent
pas les théories de S. seront heureux de les voir appliquées systématiquement
à un plus grand nombre de textes. If H. JoRDAN-Ch. Huelsen, Topographie
CLASSICAL PHILOLOGY. 183
der Stadt Rom in Altertum I, 3 [S. B.' P.]/ Éloges. ^ G. Busolt, Griech. Ge-
schichte bis zur Schlacht bei Chaeronea; 2, Der peloponnesische K rie g [Bonner].
Indispensable. ^ W. Nitsche, Demosthenes und Anaximenes : eine Untersu-
chung [Burgess]. Important. ]f J. A. Shawyer, The Menexenus of Plato
[Heidel]. Sera utile. If E. Herkenrath, Der Enoplios. Ein Beitrag zur 6
griec/i. Metrik [Shorey]. Éloges. ^ E. Mayser, Gramm. der griech. Papyri
aus der Ptolemàerzeit, mit Einschluss der gleichzeitigen Ostraka und der in
Aepypten verfassten Inschriften. Laut und Wortlehre [Buck]. Éloges. ^ A.
Meili-et, De quelques innovations de la déclinaison latine [C. D. B.]. Suggestif.
^ P. Passy, Petite phonétique comparée des principales langues européennes lo
[id.]. Intéressera. ^ J. A. Nairn, II. ispoaùvTiç (De Sacerdotio) of S. John
Chrysostom [Goodspeed]. Appréc. favorable. ^ F. J. Miller, The tragédies
of Seneca [Magio]. Éloges de cette trad. en anglais. ^ W. Lermann, Alt-
griech. Plastik [Tarbell]. Indispensable. ^ Max Collignon, Scopas et Praxi-
tèle [id.]. Mention élogieuse. ^ A. Emerson, Catalogue of the Art Institute of i5
Chicago : 1, Oriental and early greek art; 2, Early greek art [Chase]. Rendra
des services. Tf][ N» 4. Is there a science of classicaJ Philology [F. W. Kelsey],
Discours d'ouverture dans lequel K. montre que la philologie classique
constitue une science. Tf The Athenian Calendar [W. S. Ferguson]. Les années
ordinaires et les intercalaires, la manière dont ces dernières se succédaient. 20
L'année xax ' 'ip'/ovxn et l'anhée xaxà Oeôv, explication de ces doubles années
ayant chacune leurs mois particuliers. ^ The use and effect of Attic seals
[R. J. Bonner]. Circonstances où on scellait les objets à Athènes, importance
qu'on attachait à cette formalité. If The origine of Quin-clauses [F. H. Fow-
1er]. Discute l'opinion de Kienitz sur la nature, l'emploi et l'origine de 26
quin. ^ Karanis accounts [E. J. Goodsperd]. Texte avec restitutions d'un
papyrus donnant en sept colonnes les comptes d'un superintendant d'une
province; il doit être de la 2^ moitié du 2^ siècle. On y lit la mention de plu-
sieurs villes bien connues du Fayoum. ^ Notes on greek ètymology [E. H.
Sturtevant].!, xtùtcoç. Examine l'hypothèse de Trautmann qu'il y a parenté »o
entre xtuttoç et le lat. supo, dessipo, etc.; 2, Composés en -xotto;; 3, Féyw.
^ Note on the introductory epistle to the eighth book of Caesars Gallic War
[J. S. Reid]. Poursuivant l'étude de Kelsey <Class. Phil. 2, 92, cf. R. d. R.
32, 179, 46>, R. propose « non comparentes » au lieu de « non comparan-
tibus »; discussion du passage d'Orose Historiarum adv. paganos lib. VI, 30
7-12 où le liv. 8 des Commentaires est attribué à Suétone : explication de
Sidoine Apollinaire, Ep. 9. 14, où «Suetonii opéra» désigne la vie de César
et « Balbi ephemeris» non pas le liv. 8 des Comm., mais une biographie de
César, contemporaine de Sid. — Le passage de Servius sur Virg. Aen. XI.
743 où il est fait mention de César doit avoir été emprunté aux chap. perdus 4o
de la Vie de César de Suétone.- ^ Catuilus LXIV, 382 sqq. [J. Postgate].
Propose de ponctuer autrement les v. 383 et 384. If Note on Plato. Rep. III,
387 G [C. Bonner]. Lire tcwç o'ist au 1. de wç oYsxat des mss. ^ Emendations
of Themistius Paraphrase of Aristotles Physics [P. Shorey]. 19 corrections
proposées au texte reçu. Tf W. Weber, Untersuchungen zur Geschichte des 45
Kaisers Hadrianus [Sanders]. Très intéressant. % Et. Païs, Ancient Italy
transi, by C. D. CuRTis[Botsford]. P. soulève bien des objections, mais
impose le respect par sa science et son habileté : la trad. anglaise laisse à
désirer. ^ Th. D. Seymour, Life in the Homeric Age [Norlin]. Éloges de cet
ouvrage posthume.^ Inscr. graecae ad res Romanas pertinentes aLUCtoritaite. . . jq
AcAD. Inscr. et Litt. Human. éd. [Capps]. Très soigné, ^f T. R. Holmes,
Ancient Britain and the invasions of Jul. Caesar [Dennison]. Éloges. % O.
Hense, Die Modificirung der Maske in der griech. Tragédie [Hutson].
184 1908. — ÉTATS-UNIS DE l'amérique du nord.
Instructif, mais soulève des objections. *[| G. Modugno, // concetto délia
cita nella Filosofia greca [Shorey]. ÉlogeS; ^ U. v. Wilamowitz-Moellen-
dorff-Krumbacher-Waessernagel-Leo-Norden-Skutsch, Die Kultur
der Gegenwart I, 8, Die griech. u. latein. Literatur und Sprache [Peppler].
5 2'' éd. augmentée. ^ G. Finsler, Platon und die Aristotelische Poefi/r [Shorey].
Appréc. élogieuse. Tf C. E. Marchant, Xenophons Hellenica, notes by G. E.
Underhill [Laird]. Texte hyperconservateur; excellent commentaire.
^ D. M. RoBiNSON, Ancient 6'inope [Westermann]. Malgré qqs réserves,
hionographie de premier ordre. ^ F. Cumont, Zes religions orientales dans
10 le paganisme romain [Showermann]. Grands éloges de ces conférences faites
au Collège de France. ^ W. Altmann, Die italischen Rundbauten [Platner],
Appréc. élogieuse. D. R.
Cornell Studies in class. Philology. N° 18 (1908). Index to the frag-
ments of the greek elegiac and iambic poets [Mary C Lane]. Cet index
is alphabétique, très complet, est fait d'après le texte des fragments de l'édi-
tion de Hiller-Crusius (Teubner) de l'Anthologie Lyrique de Berk. Il com-
prend 128 pagee sur deux colonnes et est précédé d'une courte introduction
destinée à en faciliter l'emploi. X.
Harvard Studies in classical Philology. Volume XIX (1908). The
20 Olympian Council house and Council [L. Dyer]. Montre contre Frazer qu'il
ne peut pas y avoir de doute sur la situation du pouXeuTTÎpiov d'Olympie
dont les ruines, encore visibles, peuvent être identifiées, et qu'il était bien
placé au S. -E. du grand temple de Libon. Recherches sur l'histoire de la
partie N. O. du Péloponnèse et existence à Olympie d'une Amphyctionie
25 Pylienne prédorienne jusqu'ici non soupçonnée. L"OXu[jt.7:[X7i pouÀ7Î,sonhis-
toir;?, re^ rapports avec les Hellanodiques qui exerçaient le pouvoir suprême
en Elide et avec ce qui nous reste du SouXeuTT^piov. ]f The propitiation of
Zeus [J. W. Hewitt]. Recherches sur le culte de Zeus d'après les épithètes
diverses données à ce dieu : à l'origine, Zeus était le dieu du ciel brillant,
30 auquel on n'offrait pas de sacrifices propitiatoires, et non pas un de ces
dieux chtoniens, qu'on devait apaiser, qui vivaient sous la terre là où sont
les dieux des morts et les morts eux-mêmes, ainsi que les dieux de l'agricul-
ture. H. cherche par suite de quel syncrétisme le Zeus primitif s'est trans-
formé en un dieu d'une autre nature, au point d'admettre ces sacrifices
35 qu'il ne recevait pas à l'origine. Il passe en revue toutes les épithètes qu'il
range sous cinq chefs, représentant chacun un type spécial et nouveau de
Zeus. ^ The autorschip and the date of the double letters in Ovid's Heroides
[S. B. Clark]. L'authenticité de quelques-unes des Héroïdes d'Ovide a été
souvent mise en doute; ainsi Schanz soutient que les Héroïdes 16-21 ne sont
40 pas d'Ovide, tandis que d'autres sont d'un avis contraire. C. les étudie à
son tour au point de vue delà métrique, et montre que ces six lettres offrent
toutes certaines particularités de métrique propres à Ovide, qu'elles ne lui
sont donc pas étrangères et doivent être considérées comme étant bien de
lui ; mais on ne peut pas déterminer le moment où elles furent composées.
45^ The use of àXtTTJptoç, àÀirpoç, àpaïoç, âvôojxto;, TraXatxvatoç and irpo-
cjTpÔTiatoç. A study in gieek lexicography [W. H. P. Hatch]. Étude sur
la signification et l'emploi par les différents écrivains grecs, des temps les
plus reculés jusqu'à 300 av. J.-C, de ces sept mots qui ont tous un sens
l'eligieux : leur étymologie, leur passage d'un sens à un autre : examen des
50 variantes qu'ils présentent et des corrections qu'on a proposées. A. S.
- Transactions and Proceedings of the American philological Asso-
ciation, 1907, vol. XXXVIII : Note sur la lapidation chez les Grecs et
les Romains TA. S. Peakl. Énumération des exemples de lapidation fournis
TRANSACTIONS A. PROCEEDINGS, ETC. 185
par les textes anciens. La lapidation n'était ni chez les Grecs ni chez les
Romains un châtiment légal; elle était due surtout à l'ignorance et à la
barbarie de la populace. H Ruscinia [E. W. Martin]. Explique la forme
ruscinia ou roscinia donnée au nom du rossignol par une confusion entre
le rossignol proprement dit (luscinia) et un autre oiseau chanteur habitant &
un buisson (ruscus) acalantis vel ruscinia. T| La critique des orateurs atti-
ques dans Photius [L. Van Hook]. La source des critiques importantes des
orateurs attiques dans Photius est le traité perdu de Caecilius de Calacte.
^ Le théâtre comme facteur de la politique romaine sous la République
[F. F. Abbott]. Discussion de Cicéron, Pro Sestio 106-127. Montre que lo
l'opinion du peuple romain sur les questions politiques ne trouvait pas sa
libre expression dans une assemblée ordinaire (contio ou comitia), mais au
théâtre quand entrait un chef politique ou quand la pièce représentée con-
tenait des passages qui pouvaient être appliqués à la situation politique.
]f Le dimètre choriambique et la réhabilitation de l'antispaste [P. Shorey]. 15
Critique de la « métrique nouvelle » en défense des principes d'Apel. La nou-
velle métrique implique des antispastes absolus, ce qui est impossible.
Les pieds dissyllabiques et trisyllabiques sont les unités les plus commodes
de l'analyse métrique et de l'analyse rythmique à la fois ; cependant on peut
admettre le mouvement choriambique spécifique ou d'autres groupes quand 20
le sens de la'phrase ou l'ensemble du rythme l'indique. ^.La distribution des
cultes orientaux dans les Gaules et les Germanies[C. H. Moore]. Étude sur la
répartition géographique des cultes de Baal (Belus), Dea Caelestis, Bellone,
Jupiter Olbius, Jupiter Ammon, Jupiter Sabasius, J. O. M. Heliopolitanus, J.
O.M. Dolichenus, Isis et ses associés Magna Mater et Mithra. Table statistique 25
des inscriptions dédicatoires par divinités et par localités. ^ C. r. de la 39«
assemblée annuelle de l'Association philologique américaine (décembre
1907) ; analyse des communications suivantes : Le prétendu praetorium dans
le camp des légionnaires romains à Lambèse [G. H. Allen]. D'après son empla-
cement sur la via principalis, est en réalité la basilica ou salle de réunion, g^
][ L'adjectif verbal en -reo dans Polybe [H. F. Allen]. Employé 153 fois
de 70 verbes différents simples et composés. ^ Deux notes critiques : 1° sur
une glose de Suidas, 2° sur Artemidorus, II, 25 [C. Donner]. 1° Suidas (Bern-
hardy, II, 1, 1234), Hre 'Éjxirouffa au lieu de ep;:ouffa, 2° (ptX7^v£[i.ov au Heu de
9tXépvj[xov.^ L'alternance et la coïncidence rythmique de l'accent et de l'ictus 35
dans la métrique latine [T. Fitz-Hugh]. Sera publié.^ L'accusatif d'exclama-
tion dans Plante et dans Térence [R. C. Flickinger]. Voy. Am. J. of. Phil.
H Le mythe d'Apollon et du Python [G. D. Hadzsits]. Le culte d'Apollon
était, avant son établissement à Delphes, lié au culte de la terre et de la mer.
1[ L'emploi de oto;, ttoÎoç et ôttoÏoç [J. E. Harry]. A l'origine, les pronoms 40
interrogatifs et indéfinis sont identiques, plus tard le relatif se différencie.
H Sur l'interprétation de la première antistrophe de l'Ajax de Sophocle
[J. E. Harry]. Sera publié in-extenso dans Class. Rev. If Y a-t-il une science
de la philologie classique? [F. W. Kelsey]. Sera publié dans Class. Phil.
<cf. supra 183, 1 7 > ^ Deux notes sur la mythologie classique [W. P. Mustard]. ^^
1[ Manuscrits grecs d'Egypte appartenant à C. L. Freer [H. A. Sanders].
Cf. Amer. Journ. of Archaeol. XII, 49. ^ Les Grecs et le suicide [W. S. Scar-
borough]. A propos d'un passage de Platon (Phédon, 61, E.), montre que le
sentiment général chez les Grecs était contraire au suicide. ^ La force du
sigmatisme chez Homère [J. A. Scott]. Montre par des exemples tirés d'Ho- 50
mère que le commentaire de Denis d'Halicarnasse sur le caractère du
sigmatisme n'a pas de fondement. ^ L'histoire et la légende dans le récit
d'Hérodote sur l'avènement de Darius, III, 27-28 [H. C. Tolman]. A. Lé-
186 1908. — ÉTATS-UNIS DE l'amérique du nord.
gendaires : 1° Le meurtre du taureau Apis et la folie subséquente de Cam-
byse, 2° la date du meurtre de Smerdis, 3° le nom du prétendant, 4° la poli-
tique de réconciliation suivie par le mage, 5" la prééminence d'Otanès,
6° la place de la [xayocpôvta, 7° l'avènement de Darius au trône. B. Histo-
B riques : 1° Le meurtre de Smerdis, 2° l'usurpation du pouvoir royal par le
mage Gaumâta, 3° la restauration sur le trône de la maison royale des Achéraé-
nides, 4° le nom des alliés de Darius. Tf Compte rendu de la 9^ assemblée
annuelle de l'Association philologique de la Côte du Pacifique. Analyse-
des communications suivantes : L'identité de l'enfant dans l'églogue de
10 Virgile à Pollion [J. E. Church]. Identifié avec le fils attendu d'Octave.
Tl Le texte de Properce, II, 28,54 [M. E. Deutsch]. Propose de lire Phthii
au lieu de Phoebi. % Note sur l'épisode de l'oracle de Delphes dans l'Apo-
logie de Platon [J. Elmore]. Cet épisode est une addition de Platon pour
répondre indirectement à l'accusation d'impiété lancée contre Socrate.
15 ^f Virgile [H. R. Fairclough]. De toutes les légendes, la poésie, les mystères,
la religion et la philosophie de la Grèce et de Rome, Virgile a recueilli les
éléments les plus nobles et a fait un effort suprême pour atteindre une vision
de l'univers au delà de la tombe. If Notes sur l'Enéide [Fairclough]. a) I, 198
est une traduction d'Homère; b) I, 469 et ss., avertit a été employé au lieu
80 d'avertebat à cause du mètre; c) II, 178-179, numen s'applique au palla-
dium emporté en Grèce; d) II, 738 et ss., maintient la lecture des mss.
fatone ; e ) V, 560 et ss., les évolutions du ludus Troiae ; f ) VI, 851 et ss., lire paci
plutôt que pacis. ^ La légende de Daphnis dans Théocrite [A. T. Murray].
Dans l'idylle VIII, nous trouvons des allusions au récit traditionnel; la
26 (chanson de Thyrsis dans l'idylle I exprime une conception nouvelle. If Note
sur Cic. Pro Sulla, 52 [H. C. Nutting]. Cf. Am. J. of Phil. 1ï Propositions en
ni dans Virgile, et particulièrement les protases dans lesquelles se trouve
le présent du subjonctif [A. Oliver]. Virgile ne suit pas l'usage archaïque.
Table des propositions en ni avec les divers temps. M. B.
80 University of Galifornia Publications. Classical Philology. Vol. 2.
n» 1 (1908). Some textual criticisms on the eight Book of the « De
vita Caesarum » of Suetonius [W. H. Alexander]. Après une courte introd.
sur les résultats des études critiques récentes sur les mss. de Suétone, et sur
leur classification du point de vue de l'établissement du texte, notamment
3& sur les études de L. Preud'homme, A. étudie 14 passages de Suétone; il
commence par donner le texte de l'éd. de C. L. Roth (Teubner], puis donne
les diverses leçons des mss. et les corrections proposées qu'il discute avant
de proposer la sienne. I. Vesp. 2 (225, 24), lire : Tribunus militum au 1. de
Tribunatum militum; 2, Vesp. 4 (226, 15) conserver, « amici »; 3, Vesp. 12
40 (231, 25). suppléer « aut » après potestatem; 4, Vesp. 15 (232, 23), après
umquam, suppléer laetatus est et quamquam; 5, Vesp. 23 (234,21), lire :
satis ut et de; 6, Vesp. 23, lire : ponerent (235,16); 7, Tit. 2, (236,16)
supprimez « que «; 8, Tit. 8 (238,38), après superioribus, lire : a se concessa;
et supprimer (239,1) principibus; 9, Tit. 8 (239, 30), lire : nihil publice nisi
45 sibi périsse; 10, Domit. I (241,16), lire : variae; II, Domit. 3 (242,37), lire :
filiam au 1. de filium, et après alteroque anno, suppléer principatus filium.
eodem ille anno; 12, Dom. 4 (244, 8), lire : sacro, quum quidem; 13, Dom.
14 (250, 4), lire : coi, xàirpe, OuofJLÉvo); 14, Dom. 21, (250,9), suppléez dixit après
« ac ». D. R.
BULLETIN ARCHÉOLOGIQUE DES TRAVAUX HISTORIQUES. 187
FRANCE
Rédacteur général : Albert Martin.
5
Annales de l'Université de Grenoble. Tome I. 20 (1908), n» 2. Cicéron
« Pro Flacco « c. 30-32 et 1' « in integrum restitutio » [J: Duquesne]. I. Exposé
de ce qui est relatif à Decianus, discussion de quelques idées de R. Dareste.
II. Caractères de 1' « I. I. R. »; l'auteur examine les opinions relatives à la
date de son apparition et recherche ensuite si le prononcé a lieu par décret lo
spécial ou si « l'I. I. R-se traduit uniquement par l'organisation directe
de l'action rescisoire ». 1[ N° 3. Correction d'un texte de Tite-Live (XXI, 31)
[T. Montanari]. M. fait ressortir le désaccord entre Polybe et Tite-Live
au sujet des Allobroges, et propose d'écrire « incolunt, prope Allobroges,
<Aliboeces> », et plus bas corrige « Allobrogorum » en « Aliboecum ». 15
Il expose ensuite ce que fut la puissance des Aliboeces. C'est à dessein,
selon lui, que Polybe les a passés sous silence. If Thucydide et Cléon à pro-
pos de l'affaire de Sphactérie [Colardeau]. Thucydide n'est pas exempt de
parti pris à l'égard de Cléon. Analyse et examen détaillé de IV, 27 à IV, 39.
Comparaison avec qqs. passages d'Aristophane. A. J. 20
Bulletin archéologique du Comité ^des'ï travaux r. historiques.
1908. 1^^ livr. Les tabellae defixionum de SouJse (suite) [Audollent]. Les
trois dernières forment un groupe à part. La langue et l'orthographe en
sont curieuses. ^ Fouilles à Thina [Barrier et Benson]. L'enceinte, qui serait
imposante encore si les Arabes ne l'avaient démolie' pour construire Sfax, 25
se composait d'une muraille, et de 84 tours espacées d'environ 45 mètres.
Description de nombreuses tombes de la nécropole. Inscr. et objets trouvés
dans ces tombes. 1[ Fouilles du champ de manœu\Tes de Sfax [Id.]. f L'inscr.
des martyrs de Dougga et les banquets' des'^martyrs en Afrique [Monceaux}.
Elle présente un triple intérêt : en elle-même, pour l'histoire du christia- 30
nisme à Dougga, et pour l'histoire du culte des martyrs. ^ L'emplacement
de la localité gauloise et romaine d'Admagetobriga [A. Berget]. B. appuie
sur des documents nouveaux l'opinion de Dunod qui fixe cet emplacement
aux abords du confluent de l'Ognon et de la Saône, près de Pontailler-sur-
Saône. ^^ 2" livr. Stations légionnaires de Pontailler-sur-Saône et de la 35
Noue [de Villefosse]. Celles-là viennent encore rendre plus probable la dé-
termination de l'emplacement d'Admagetobriga. ^ Mosaïque romaine de
Rouquet [Id.]. Composée de cubes blancs et noirs, elle est de basse époque.
Tf Fouilles du mont Auxois en 1907 [Espérandieu]. Objets trouvés parmi les-
quels serait une fourchette? ^ Deuxième rapport sur les fouilles du mont Jouer 40
[Dercier]. Théâtre, objets divers. ][ Fouilles du forum de Drevant [Mallard]. ^
Dei.xième rapport sur l'établissement céramique de Lavoye [Meunier].
Étude de chacun des fours et nouvelle liste d'estampilles de potiers. ^
Tombeaux gallo-romains à incinération à Soissons [Blanchard]. ^ Fragment
céramique gallo-roniain à Nourard-le-franc [Leblond]. ^ Stèle funéraire à 45
Arles [Véran]. ^ Trésor de monnaies romaines et substmctions à Thoiry
[A. Blanchet]. 3 ou 4000 pièces, toutes à l'exception d'une seule, des Anto-
niniani. ^ Trésor de monnaies romaines à Anglefort [Chanel] .Dans un
gutturnium ou aquaemanalis en bronze en forme de carafe, environ 1430
pièces en argent, d'une frappe remarquable, appartenant à la période com- 60
prise entre Pertinax et Aurélien. ^ Fouilles faites en Algérie par le service
des monuments historiques en 1907 [Ballu]. Descr. complète de deux ther-
mes découverts par M. Joly à M'Daourouch. État des fouilles à Khamissa,
les 1908. — FRANCE.
. Announa, Lambèse. A Timgad, on a dégagé 7 îlots de maisons, découvert le
onzième établissement de bains publics, et un grand monastère contenant
une importante église. Il est donc probable que nous connaissons mainte-
nant les deux cathédrales que possédait Timgad. Inscriptions. ^ Fouilles
^ dans une maison romaine à Henchir-Touta [Guénin]. D'époque byzantine,
cette maison était un magasin de produits alimentaires. ^ Notes pour ser-
vir à la restitution de la frontière romaine au sud de la Maurétanie césarien-
ne [Fort].T[ Fouilles dans deux nécropoles d'Hammam-Lif [Icard]. L'inciné-
ration et l'inhumation y avaient été employées; inscr.^ Lamelles de plomb
10 avec inscr. à Sousse [Audollent]. Deux nouvelles tabulœ defixionum. 1|^
3^ livr. Épée de bronze trouvée à Beynost [Chanel]. Coulée entièrement
d'une seule pièce, lame et poignée, cette épée est d'un type différent de celles
déjà connues. ^ Résumé des reconnaissances des officiers des brigades to-
pogr. en 1906-1907 [Toussaint]. Peu fructueuses; on a recueilli cependant
15 quelques inscr. et quelques renseignements intéressants, surtout sur la via-
bihté de l'Afrique du nord et le développement de la colonisation à l'époque
romaine. 1 Fouilles à Thuburnica et à Chemtou [Carton]. Sanctuaire de Sa-
turne. Stèles votives avec inscr. dont beaucoup en grec ; thermes assez im-
portants. Nécropole romaine de Simittu. Inscriptions. TJ Ruines du château
20 byzantin d'Henchir-Zaga (Hovart]. Ch. B.
Bulletin critique, 29^ année, 10-25 jr. F. Plessis, Epitaphes[A. Dupouy].
Inspirée par les Carmina Épigraphica de Biicheler, cette œuvre est d'un
intérêt littéraire, historique et moral. H Carton, Le sanctuaire de Tanit à El-
Kenissia (pi.) [Martin] Contribution sérieuse, en dépit de qqs imperfections,
25 à l'étude des religions sémitiques. 1j A. Blanchet, Les enceintes romaines
de la Gaule [Thédenat]. Est le premier qui ait traité le sujet dans son ensem-
ble et sous tous ses aspects. If J. Toutain, Les cultes païens dans VEmpire
romain Pi. Tl. [id.]. A louer l'esprit judicieux de T., la sûreté de la méthode
et la clarté de l'exposition. 1|^ 10 fév. 1 ) D. Comparetti, Sulla iscrizione délia
30 cohnna Traiana. — 2.) A. Sogliano, Il mons e la Colonna Traiana [Id.].
S. a fait bonne justice des rêveries de C. et démontré que Dion ne s'était pas
trompé. ^1[25 fév.-lO mars. Félix Mouret, Sulpice Sévère à Primuliac (p\.)
[A. Baudrillart]. Utile contribution en dépit de réserves formulées dans
l'art, à l'histoire de Sulp. Sévère et à l'intelligence de qqs. passages des lettres
35 de saint Paulin. ^[^ 25 mars. Laurano, Études sur le style des discours de
Cicéron avec une esquisse de l'histoire du « Cursus» [J. Vessereau]. Il faut
louer la méthode rigoureuse de L. et l'étendue de son érudition. ^ Fondation
Eugène Piot. Monuments et mémoires... t. 13, fasc. 2 (pi.) [Et. Michon].
Analyse et éloges, ^f Victor Chapot, La colonne torse et le décor en hélice
40 dans Vart antique [A. B]. Utile contribution à l'histoire de l'architecture et
de la décoration, ^^f 10 avi. Chr. Baur, Saint Jean Chrysostome et ses œuvres
dans Vhistoire littéraire [ A. V.]. Admirable répertoire bibliographique et
critique. ^^ 25 avr.-25 mai. Cagnat, Les deux camps de la légion III^ Auguste
à Lambèse (Extr. Mém. Acad. Inscr. T. 18 P. 1.) (pi.) [Thédenat]. Impor-
45 tante contribution à l'étude générale de l'armée romaine. ^ Congrès archéo-
logique de France, 73^ session tenue à Carcassonne et Perpignan (1906)
[Id.] Analyse. '^Rutilii Claudi Namatiani de reditu suo libri duo edited by
Charles H. Keene and translated into english verse by G. F. Savage-
Armstrong [F. Plessis]. Fait preuve de conscience, de savoir et de distinc-
50 tion et mérite un accueil favorable. ^ Fernand Boulenger, Grégoire de
Naziance, discours funèbres en Vhonneur de son frère Césaire et de Basile
de Césarée. Texte, trad. française (Textes et documents, p.p. Lejay et Hem-
mer) [M. Andrieu]. B. a suivi in général le texte des Bénédictins, en relevant
BULLETIN CRITIQUE. 189
toutefois dans les mss de la Bibl. Nat. un assez grand nombre de variantes-
La trad. est claire et exacte. ^ R. Reitzenstein, Poimandres, Studien
zur griech. aegyptischen u. fruhchristlichen Literatur [C. E. R.]. Le livre ga-
gnerait à être remanié et soumis à une adaptation française dans une forme
plus méthodique. T| 10-25 jn. W. Déonna, Les statues déterre cuite dans Vanti- 6
quits; Sicile, Grande Grèce, Etrurie et Rome [A. Baudrillart]. Maintient
malgré ce qu'elle a de hasardeux l'hypothèse que les premières statues
(surtout dans la sculpture ionienne) furent en argile et l'hypothèse que la
statue serait sortie du vase à figure humaine. T| Maspero, Causeries
d'Egypte [Ph. Virey]. Offrira beaucoup de profit et d'agrément aux lecteurs, lo
^ Mrs. Arthur Strong, Roman sculpture from Augustus to Constantine (pi.)
[Et. Michon]. Constitue un manuel d'art romain, ouvrage dont l'apparition
est tout particulièrement bienvenue. If Léon Robin, 1) La théorie platoni-
cienne de V Amour. — 2) La théorie platonienne des Idées et des Nombres
d'après Aristote [H. Villassère]- 1) Exposé des résultats. — 2) Par l'ampleur i6
et l'originalité de la conception, parla richesse de l'érudition et la pénétra-
tion de la pensée, fait le plus grand honneur à R. et à la philosophie française,
^ Xavier Poli, La Corse dans l'antiquité et dans le haut moyen âge [A. L. G.].
Méritoire : comble une lacune. ]|1| 10-25 jlt. M. Tulli Ciceronis orationes.
Divinatio in Q. Caecilium. In Verrem recog. W. Peterson (Bibl. Oxon.) 20
[L. Laurand]. Indispensable à une étude sérieuse des discours ou de la langue
de Cicéron ; toutefois les conjectures de P. inspirées par les théories des clau-
sules de Zielinski ne semblent pas justifiées. ^ Salvioli, Le capitalisme
dans le monde antique, trad. fr. par Alfred Bonnet [B. R.]. Du plus grand
intérêt. ^^ 10-25 août. Pierre Gusman, L'art décoratif de Rome de la fin de 25
la République au 4^ s. Fasc. 1 (pi.) [Thédenat]. Ouvrage appelé à rendre
des services inconstestables aux artistes et aux archéologues. ^ Charles
Dubois, Pouzzoles antique (Histoire et topographie) (pi.) [E. Maynial].
Monographie définitive, facile à consulter et agréable à lire. ^ Amédée
Gastoué, Introduction à la Paléographie musicale byzantine. Catalogue des 30
mss. de musique bysantine de la Bibliothèque Nationale et des Bibliothèques
publiques de France (pi.) [H. Villetard]. Travail de haute valeur. ^ Espa-
gnolle, L'origine des Aquitains {itvn. Soulagnet]. Originale et précieuse con-
tribution à l'histoire. TfH 10-25 sept. L'année philosophique (18^ Sinnée 1907),
p. p. F. PiLLON [H.V]. < mentionnée à cause de l'analyse des mémoires de 36
Victor Brochard : « La théorie platonicienne delà participation d'après le
Parménide et le Sophiste », et de G. Rodier,« Les preuves de l'immortalité
d'après le Phédon ». ^^ 10-25 oct. Cicéron. Choix de lettres p. G. Ramain [L.
Laurand]. Sera accueilli avec faveur dans les lycées et collèges. Tj L. Dela-
ruelle, Guillaume Rude [J. Paquier]. Eloges; qqes réserves. l)Kttv£XXou w
STravou. rp(X[ji.[j.(XTtx'}iT7)Ç)cotv7içTàJv 'EXXtjvwv cpXu)<7ff7]ç. — 2) riaj^o)-
[xtou 'Pouoravou xarà yaoa'.ÇdvTwv xat aïp£Ttx(»iv...éd. pour lal''^fois
par Jean Basilikos [C. E. R.]. 1 ) Instructive et intéressante. — 2) Analyse de
ce travail que précède une savante etintéressante lettre de Sathas. Tf A. Dra-
KROUSisetM. Zané,'0 Kp-ririxoç 7roXf[jLoç( 1645-1 669) p. p. A Xeroudaki **
[Id.]. Belle publication Tf Max Egger, Histoire de la littérature grecqUe. Nouv.
éd.[Id.]. E. a mis à jour un livre que la critique avait salué comme le meilleur
précis de ce genre. ^ Institut papyrologique de l' Université de Lille. Papyrus
grecs p. p. P. JouGUET. I. Fasc. 2 [Id.]- Eloge?. ^ Poeti Latini Minori da
G. CuRCio, II. Fasc. 2. Appendix Vergiliana (Dirae, Lydia, Ciris) [F. Plessis]. **
Rendra service aux humanistes et aux philologues pour l'interprétation
du texte, mais non pour la partie critique. ^ Ullman, The Rook division
of Propertius [Id.]. Travail méritoire et intéressant qui cherche à montrer
190 1908. — FRANCE.
que le l^'"^ livre de la Vulgate, le Monobiblas.aurait été moins connu de l'anti-
quité que l'ensemble des 4 autres. ^ Cicerçs Brutus erki, v. Otto Jahn.
5. Aufl. bearb. v. W. KroLL [L. Laurand]. Pas de modification importante
dans {'introduction; la critique est devenue plus conservatrice. Dans le
5 commentaire la plupart des notes subsistent sans aucun changement.
^ Martroye, Genséric, La conquête vandale en Afrique et la destruction
de VEmpire d'Occident [A. P.]. L'auteur est en progrès sérieux, bien qu'il
lui manque une méthode sûre.^^ 10-25 nov. Menandri quatuor fabularum,
Heroïs. Disceptantum, Circwntunsae, S amiae. fragmenta nuper reperta, iterum
10 éd. J. van Leeuwen [L. Bodin]. Texte considérablement amélioré et
accompagné d'un excellent comm. C'est à cette éd. qu'il faudra recourir.
^ Cari. Robert, 1( Szenen aus Menanders Komôdien, deutsch. — 2) Der
Neue Menander. — 3^ Menandri sex fabularum... reliquias rec. [Id.]. 1) La
trad. risque fort de faire connaître Ménandre au grand public sous un jour
iû inexact. — 2 Essai de reconstiiution bien fragile en dépit d'hypothèses
ingénieuses. — 3) Excellent instrument de travail. ^ Ménandre, V Arbitrage,
éd. crit., expl.et trad. par M Croiset [Id.]. Texte soigneusement établi, com-
mentaire intéresssant et d'un mérite orginal, traduction très habile. Tf
Edward Capps, The plot of Menander's Epitrepontes [Id.]. Très remarquable
20 diss. dont la partie la plus importante et la plus solide est la reconstitution
de la fin du 3^ acte de la pièce fH <. Le dernier n*^ (décembre) n'a pas
encore paru>. Henri Lebègue.
Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France 1908.
Lampe chrétienne à Lens [A. de Loisne] à décoration symbolique; la pré-
vis raicre signalée dans la région du Nord. Tf Sceaux byzantins trouvés à Carthage
par Delattre [Monceaux].^ Inscr. chrétiennes trouvées à Aïn-Cherchouch
par le Cap. Nicolas [Monceaux] ^ Inscr. découverte à Carthage [Merlin et
Toutain]. Elle fournit le premier indice connu d'un culte de dieu en Afrique.
Ce dieu est Hero, ou Héros, désigné jusqu'ici sous le nom de «héros thrace ».
yo Comment son culte a-t-il été importé à Carthage? ^ Inscr. chrétiennes
trouvées à Mdeina, l'ancienne Althiburus par le Cap. Nicolas [Merlin et
Monceaux] ^ Médaillon en terre cuite représentant le Génie de Lyon [de
Villefosse]. D'un type nouveau. ^ Bouchon de jarre, en plâtre, avec inscr.
[Merhn et Monceaux]. ^ Eros dit le tireur d'arc de Thespies, en plâtre, au
aâ Louvre [Ravaisson-Mollien]. Analogue à la belle tête^jd'Harcourt-Bioncourt
publiée dans le Rec. Piot (xiii, 2, 1907). ^ Pièce de bronze de Kasrin [Mer-
lin et de Villefosse]. En forme d'anneau d'un genre spécial; Cumont pense
que les pièces de ce genre appartenaient à des chars. ^ Plombs trouvés à
Carthage [Delattre et Monceaux ] Sur l'un figure — pour la l""^ fois en Afri-
*o que — le titre de magister militum. % Monnaies trouvées à Bosc-NormanJ
[de Vesly]. Deniers de monétaires de différentes familles; deniers d'Auguste,
Néron,... Antonin le Pieux. ^ Quatre bas-reliefs romains conservés en Corse
[Michon]. T[ Notice sur la chapelle chrétienne d'Henchir-el-Rhiria [Duporcq].
Elle présente des dispositions assez anormales dans l'architecture chrétienne
4& de l'Afrique latine ou byzantine. Ij Trois plombs de bulle [Delattre].^ Commu-
nication de J. Pilloy au sujet d'une statuette de bronze gallo-romaine repré-
sentant,' comme celle trouvée à Caucourt, un esclave de faction avec une lan-
terne. ^ Etude de fragments d'inscr. de Mcidfa [Monceaux]. % Note sur une
stèle de Cherchel [Cagnat]. ^ Statue romaine drapée trouvée à Montagnac
51' [de .Villefosse]. C'est une statue municipale; on en a peu d'exemples pour
la Gaule. ^ Plomb curieux [Delattre et Monceaux] d'un intérêt particulier
pour l'étude de la technique des plombs, il est, visiblement, composé de
deux lamelles soudées autour des fils à réunir, tandis que dans d'autres cas
BULLETIN MONUMENTAL. 191
le fabricant perçait d'un trou, dans le sens du diamètre, un plomb d'une seule
pièce, déjà façonné. ^ Note rectificative sur les lanternes romaines [Rou-
quette]. "jf Tête de Dieu Silvain tiouvée à Roquefeuil [de Villefosse]. Tf F.
Martroye fait une communication à propos de la date de la prise de Carthage
par Bélisaire, et propose une correction au texte du Laterculus regum Wan- 5
dalorum et Alanorum. Tf Etude d'une inscr. grecque trouvée à Carthage
[Monceaux]. Paraît être l'épitaphe d'une Egyptienne morte en Afrique vers
la fin de la domination byzantine. ^ Communication de Fallu de Lessert
à propos d'inscr. où le nom du légat de Numidie qui y était mentionné a
été martelé. ^ Coupes en argent, de Carthage [Monceaux]. If Nouvelle com- lo
munication de Michon, à propos de fragments pouvant aider à l'étude des
origines d'antiquités chrétiennes de provenance grecque ou orientale. ^
Note sur une insCr. de Sidi-bou-Ark'oub [Carton]. Tj Etude d'une inscr.
d'Henchir-ben-Hassen, déjà publiée, moins complètement dans le Bull. 1902,
p. 432. •[ Sceau byzantin à Carthage [Delattre]. 1[ Deux coins monétaires is
trouvés à Soissons [Vauvillé]. Viennent-ils d'un atelier fondé à Augusta
Suessionum ou d'un faux monnayeur? If Inscr.trouvée à Miliana [Monceaux].
C'est la l'"^ inscr. chrétienne qu'on y découvre. If Sardoine gravée de Duran,
près Auch. [de Villefosse]. Représente un guerrier, et deux noms, celui du
graveur, et sans doute celui du guerrier, ^f A propos d'un prétendu buste 2u
de Néron trouvé dans la cour du théâtre moderne de Vienne [de Villefosse].
Ce buste est de l'époque des successeurs de Constantin. Bizot suppose
avec vraisemblance qu'il représente Magnence. Tf Note de Zeiller à propos
des fouilles faites par Mgr Bulic dans les ruines de Salone, et de la construc-
tion de la basilique urbaine de cette ville par les évêques Symphorius et 26
Hesychius. If Inscr. chrétienne d'Hadjeb-el-Aïoun qui paraît se rapporter
à un martyr du iv® siècle [Merlin] La rédaction en est singulière. ^ Plomb
de bulle d'un intérêt particulier [Delattre]. Il nous fait connaître le nom,
Jean, d'un membre du clergé de l'église des Blachernes, le plus illustre sanc-
tuaire de Byzance, après Sainte Sophie. ^ Fragment d'inscr. romaine d'Am- 30
peils [de Villefosse].^ Communication de Michon à propos du n» 911 du Re-
cueil des bas-reliefs de la Gaule romaine d'Espérandieu, vol. 2; c'est une sta-
tue de femme drapée qui se trouve au musée de Toulouse. Or cette femme,
Sauer l'a à peu près prouvé, est très vraisemblablement l'Athéna de Myron
qui était placée sur l'Acropole d'Athènes. ^ Une inscr. découverte à Gortyne s»
donne quelques renseignements précis sur diveres dates de l'histoire des An-
tonins [Toutain]. ^ Tablette d'héliaste, ou tessère judiciaire athénienne,
acquise par le Louvre [MichonJ. Les lettres du nom du possesseur y sont
figurées par des trous indiquant les extrémités de chacune d'elles; ce.s
trous sont relies par des traits légers. C'est l'un des exemplaires les plus 40
caractéristiques qui nous soient parvenus des tessères judiciaires athénien-
nes. Tf Meilleure lecture de l'inscr. latine de Pellefigue [de Villefosse]. If
Musée du Louvre. Antiquités grecques et romaines. Acquisitions de 1908.
Ch. B.
Bulletin monumental 1908. N^s 1 et 2. Le sens du mot abside [A 46
Morte t] chez les Byzantins et chez les Romains abside signifiait une courbe
moindre que la demi-circonference. % Dans chaque livr. : Chronique [Serbat].
Analyses d'art intéressant l'antiquité rom. et gallo-rom. parus dans diffé-
rentes revues. ^ L. Bonnard, La Gaule thermale [A. Blanchet]. Ce livre,
plein de faits, remplace le travail de l'abbé Greppo; il y manque un index j.o
détaillé. ^ P. Gvshau, L'art décoratif à Rome, de la fin de la République au
ire siècle [de Villefosse]. La 1""® livraison, qui comprend 20 planches d'une
netteté admirable, accompagnées de notice courtes et précises nous donne
192 1908. — FRANCE.
déjà une excellente idée de cette publication. ^^ N°* 3-4 V. MoRTET,iîe-
cherches critiques sur Vitruve et son œuvre. [A. Blanchet]. Etude suggestive
de différents problèmes, parsemée de remarques très fines sur la valeur
de certains termes techniques obscurs. ^]| N^^ 5-6. J. Mavrice, Nusmimati-
5 que Constantinienne. [de Villefosse.]. Précieux pour les historiens, cet
ouvrage sera en même temps le meilleur guide pour le classement si com-
pliqué des monnaies de la période Constantinienne. Ch. B.
Comptes Rendus des Séances de l'Académie des Inscriptions et
Belles-Lettres 1908. Janv. [S. Reinach], Li.cain, au 7<' livre de la Phar-
10 sale, s'est inspiré d'un passage de la 2^ Philippique de Cicéron, celle où il
y a le plus de rhétorique, comme le confirme Boissier. ^ [Bouché- Leclercq]
Notice, extraite des papyrus de Gourob, sur le dessèchement et l'irrigation
du Fayoûm sous la direction de l'ingénieur Cléon, au temps de Ptolémée II
Philadelphe. ^ [Id.] Fragments juridiques, extraits de 3 papyrus de Ghoraû,
16 dont un sur la condition de l'esclave en Egypte au 3« s. a. C. 1| [René Pichon]
Passages de Tite-Live sur Otacilius, précuresur du premier Scipion;il fut
écarté du pouvoir par l'aristocratie romaine, parce qu'il voulait porter en
Afrique la guerre contre Carthage. ^ [Noël Giron] Etablit que certains
fragments en démotique, appartenant à l'Académie, représentaient une
20 partie du début du papyrus moral de Leyde. If [E. Pottier] Rapport sur la
fondation Piot en 1907 : fouilles de Delattre à Carthage. de Leynaud à
Hadrumète, d'Hébrard à Spalato (Dalmatie), de Carthailhac, Breuil et
Capitan (grottes des Pyrénées et du Périgord) de Rouraud (oppidum de
Montlaurès), etc. Tf [G. Perrot] Rapport sur les publications de l'Académie :
iiô le Corpus inscr. graec. ad res romanas pertinentium de Foucart et Cagnat
en est au 1*"" fasc. du tome IV. ^ [Philippe Berger] Inscr. funéraire de Bordj-
Djedid, trouvée par Delattre; les noms propres semblent des noms grecs
transcrits en punique. ^ Héron de Villefosse] Delattre a trouvé, près de
la Basilica majorum de Mcidfa, un puits remplis de squelettes (sans doute
80 des Donatistes tués en 317 p. C.) avec débris d'inscr. au nom de Perpétue
et de la gens Vibia. If [Paul Monceaux] Etablit que les Confessions d'Au-
gustin furent le 6" ouvrage composé après son épiscopat (395 ou 396) elles
datent donc de la fin de 397 ou du début de 398. If [Collignon] Statuette
grecque archaïque d'Auxerre; c'est une orante de la première moitié du
J6 vje s. a. C, et elle relève nettement de l'école Cretoise. Tf^ Février [Glotz]
Note sur le conseil fédéral des Béotiens en 395 a. C, d'après un fragment
de Théopompe ou Cratippe (tome V des Papyri d'Oxyrhynchus), rapproché
d'un passage de Thucydide (V, 38). If [Adrien Blanchet] Etude sur le
monnayage de l'Empire romain après le partage de Théodose P''. If [Michel
10 Bréal] C'est l'habillement qui a fourni, en général, les termes relatifs à la
bienséance. Témoin ce mot, et aussi TrpÉTtetv = habiller, ôsoitpÔTtoç =
celui qui habille le dieu. If [De Mély] L'accusation, pour les chrétiens, d'adorer
un dieu à tête d'âne avait d'abord été portée contre les Juifs par Apion
(tête de xàvôwv^xàvOapoç) dans la seconde moitié du i^' s. p. C. C'est seule-
<f' ment trois siècles après qu'elle fut reprise et précisée contre les Chrétiens
(Christ découvert au Palatin, en 1856). Tf [Pottier] Etude sur l'art dorien
Il n'a rien d'original, mais procède du canon ionieU; qui devint prépondé-
rant au 6e s. a. C. Observations de Collignon (t S. Reinach. ^ [Pottier]
Vases et fragments de poteries, d'une date antérieure à Naram-Sin, décou-
M verts à Suze par de Morgan, ^f [Cagnat] Dédicace à Septime Sévère, trouvée
par Gondouin à l'Henchir-Chett, qui est ainsi identifié avec le pagusSuttuen-
sis (=Sittu ou Sittua), bourgade de l'Uci Majus. Iflf Mars [Boissier] Inscr.
signalée par Merlin, provenant des thermes de Korbous (en face de Car-
COMPTES-RENDUS DE l' ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS. 193
thage),et datant du dernier siècle de la République: on y lit le pluriel assa
(=sudatoria ou laconica) qu'on ne trouve qu'une fois ailleurs (Cic. adQu.
fr. III, 1, 2). Il [Philippe Berger] Lettre de Merlin sur des graffiti peints sur
des vases puniques, et contenant des noms de personnes. ^ [Héron de
Villefosse] Leynaud envoie de Malte la photographie d'une inscr. latine *
chrétienne (verset des actes des apôtres, ch. 3., et formule de prière usitée
en Numidie). If [Pottierj Note de Regnault sur des terres cuites de Smyrne
du 2'' et du 1®"^ siècles a. C, fétiches à déformations pathologiques très
réalistes, qu'on plaçait dans les maisons pour détourner la maladie ou
l'accident qu'elles représentaient. ^ [Bouché-Leclercq] Etude sur la date lo
des 5 premiers papyri grecs d'Eléphantine; conclusions relatives à la durée
officielle des règnes de Ptolémée Soter et de Ptolémée Philadelphe, et au
culte d'Alexandre. ^ [Jules Maurice] Valeur historique du De mortibus
persecutorum de Lactance, qui nous fait mieux connaître qu'aucun autre
les règnes de Dioclétien et de Constantin. ^ [Maurice Holleaux] Rapport 16
sur les fouilles de l'École française d'Athènes à Délos en 1907 : le téménos
d'Apollon et l'agora de Théophrastos (partie nord) ont été explorés; des-
cription détaillée, inscriptions. ^^ Avril [Charles Diehl]. Deux inscr. byzan-
tines d'Ephèse; la première est une réplique du 6^ s. de l'ordonnance impé-
riale de 569 sur la vénalité des charges. Tf [Jean Psichari] Eclaire, par cer- eo
tains passages d'Hippocrate, la scène où Sophocle nous montre Philoctète
en proie à un des accès de son mal (Phil. 730-826). ^ [Coliignon] Travail
de Radet sur l'invention du type archaïque de la Niké volante de Délos,
attribuée à Arohermos (vi® s.). Son prototype aurait été une déesse asiatique,
la souveraine des animaux ou Artémis persique. ^ [G. Perrot] Note de Mer- 26
lin sur les statues en bronze trouvées au large de Mahdia, an N. E. du cap
Africa (Tunisie) : statues d'adolescents, Hermès de Dionysos, têtes de
femmes. ^ [Mispoulet] Contrairement à l'opinion de Mommsen, il n'y avait
pas, sous Dioclétien, concordance entre les circonscriptions des ateliers
monétaires et les circonscriptions administratives ou diocèses. *[[ [Perrot] 30
Note de Gauckler sur une statue de marbre des jardins de Salluste, à Rome :
c'est une amazone au repos, réplique hellénistique d'une statue de bronze
à type inédit du milieu du v*' s. a. C. ^ [D'Arbois de Jubainville] Etudie,
d'après les noms de lieux, les différences de l'accent gaulois d'avec l'accent
latin. 1[ [E. Châtelain] Rapport sur les travaux des Ecoles françaises 35
d'Athènes et de Rome en 1906-1907. ^^ Mai. [Th. Reinach] Le nom de
Parthénon n'a rien à voir avec Athéna Parthenos, mais s'appliquait à tous
les temples dont les rites et les cérémonies étaient exécutés par des jeunes
filles. ^ [D. Chaineux] Étude sur le costume et l'armement des habitants
primitifs de la Grèce (Pélasges, Egéens, Achéens) : le costume grec connu; 40
ne remonte pas au-delà du vii^ s. a. C, et avait trouvé son perfectionne-
ment complet sous Périclès. ^f [Clermont-Ganneau] Fragment d'inscr. phé-
nicienne de Chypre, communiqué par S. Reinach, et où est mentionnée
pour la première fois en épigraphie sémitique Astarté de Paphos. ^ [Perrot]
Note de Gauckler sur un sarcophage à représentations historiques, décou- 45
vert à Malabarba (banlieue de Rome), en marbre blanc, avec bas-reliefs sur
le couvercle et sur trois faces qui symbolisent la victoire de Rome sur des
barbares, il est d'excellent style et semble se rapporter à l'une des cam-
pagnes de Trajan contre les Arméniens. ^^ Juin [Pottier] Rapport de Bigot
sur ses fouilles au Circus Maximus de Rome, analogue en plus grand au 50
cirque de Maxence. Plan en relief de tous les monuments antiques dont
on a retrouvé des vestiges sur l'emplacement de Rome. ][ [Paul Gauckler]
Admirable bas-relief, trouvé dans les terres Routines: c'est un Antinous
IL. DE PHILOL. — Bei'ue des Revues de 1908. XXXIII — 13
194 1908. — FRANCE.
faisant la vendange, signé du sculpteur jusqu'alors inconnu Antonianus
d'Aphi'odisias, et qui constitue un des meilleurs morceaux de la sculpture
grecque au temps des Antonins. ^ [Héron de Villefosse] Deux fragments
trouvés à Narbonne par Rouzaud, d'une inscr. importante, relatant une
5 donation de la famille Fadia aux Augustales de Narbonne. ^ [Ph. Berger]
Inscr. punique de Bir bou Rekba (ancienne Siagu), trouvée en Tunisie
par Cassaigne : c'est la dédicace datée, avec introït également daté, de
deux sanctuaires à Baal et à Tanit. ^ [A. Moret] Grand scarabée gravé au
nom de Néchao II (610-595 a. C), relatif au périple d'Afrique dont parle
10 Hérodote (IV, 42). ^^ Juillet [J. de Morgan] Fouilles à Suse en 1906-1907;
elles ont atteint à 28 m. de profondeur le sol de la première ville. Sépultures,
poteries, objets de cuivre, 2000 vases peints, cachets avec sceau, statues
et inscr., briques inscrites et tablettes, lampes, etc. ^ [René Pichon] Diverses
allusions historiques, le caractère du style et l'emploi de la prose métrique
15 indiquent que Quinte-Curce a vécu, non sous le règne de Claude ou de
Vespasien, mais sous celui de Constantin. 1 [Ch. E. Ruelle] Le musicographe
Aristide Quintilien, probablement affranchi de Fabius Quintilien, fut con-
temporian de Plutarque ; son important traité, original sur qqs points, expose
fidèlement la doctrine d'Aristoxène. If [G. Perrot] Note de Merlin et Poinsot
20 sur les bronzes de Mahdia : description de l'Eros androgyne, réplique d'une
œuvre de Praxitèle, et de l'hermès de Dionysos, signé par Boéthos. ^
[Capart] Les scarabées datés de Nechao II et relatifs au périple de l'Afrique
par les Egyptiens sont reconnus apocryphes. If [Noël Valois] Rapport sur
le concours des antiquités de la France en 1908 ; mention très élogieuse
25 du recueil général des bas-reliefs de la Gaule Romaine par Espérandieu. If
[Heuzey] Description de deux curieuses armes en cuivre à tranchant
recourbé, trouvées par Cros dans un tombeau chaldéen, analogues aux
couperets sculptés sur la stèle des Vautours. Tf [Jacques Zeiller] Fouilles
avec Hébrard au palais de Dioclétien à Spalato : plan du palais, du mausolée
30 de l'empereur et du temple de Jupiter. ^ [Clermont-Ganneau] Note de
Grégoire sur une inscr. bilingue, grecque et araméenne de Farasâ (Cappa-
doce) : dédicace à Mithra par le mage Sagarios, en même emps stratège
de la ville d'Ariaramneia- Rhodandos. If [ G. Perrot] Note de Perdrizet
sur une fiction du droit privé attique, mentionné dans le n° 29 des Papyrus
35 de Lille : l'esclave cité en justice était considéré comme libre pendant le
procès. A Rome, par une fiction analogue, le pérégrin était censé civis
romanus pour ester en justice .^ [Mispculet] Rectifie la chronologie du règne
de Maximien Hercule, qui n'a été officiellement associé à l'empire qu'en
286. ^Tf Août. [Antoine Thomas] Vernis vient, non de vitium, mais de
40 BepevixTi (par l'intermédiaire de l'italien). ^ [Salomon Reinach] Bas-relief
grec du v® s. a. C, trouvé à Liménas (port de Thasos) : c'est un banquet
funéraire d'excellent style. ^ [Id] Disque en terre cuite de 16 centim. de
diamètre, trouvé près de l'Acropole de Phaestos (Crète), et couvert de
signes, de figures d'hommes ou d'animaux, d'arbres eu plantes imprimés à
45 l'aide de poinçons. C'est le premier texte considérable de la pictographie
égéenne. correspondant à l'écriture hérioglyphique de l'Egypte, et qui a
donné naissance d'aboi d à l'écriture linéaire de la Crète, puis à l'alphabet
phénicien. Il remonte au xx^ s. a. C, et constitue un premier essai d'impri-
merie. ^ [Héron de Villefosse] Curieux essais de fonctionnement de lampes
50 puniques par Ringelmann. ^ [L. Delaporte] Empreinte de deux cylindres
l'un avec cinq personnanges gravés (dont un lion à face humaine), l'autre
représentant un mythe solaire (génie à corps humain avec griffes et gueule
de lion. ^ [Salomon Reinach] Statuette en bronze d'Hercule, vendue à
COMPTES-RENDUS DE l' ACADEMIE DES INSCRIPTIONS. 195
Londres en 1907, et qui doit être la copie réduite d'un Héraklès de Polyclète
mentionné par Cicéron et Pline. T[[Id.] La Vénus de Nauplie, statuette en
terre cuite récemment découverte, n'est pas une copie ancienne de la Vénus
de Milo, qui n'est d'ailleurs qu'une Amphitrite et qui tenait de son bras
gauche non un miroir mai^ un trident. 1j^ Septembre. [Bernard HaussouKier] 5
Inscr. grecque de Suse : c'est le premier acte d'affranchissement grec trouvé
dans ces régions. If [Héron de Villefosse] Rouzaud envoie la photographie
d'une stèle de Narbonne, trouvée dans le lit du vieux rempart : bas-relief .
et inscr. au nom, assez répandu en Narbonnaise, de Kareius avec le surnom
nouveau d'Asisabisio. ^[[Id.] Inscr. votive d'Alise-Sainte-Reine, sur vase lo
de bronze; le dieu Ucuetis et la déesse Bergusia, deux divinités locales,
y sont nommés au début. Tf [Ph. Berger]. Estampages de deux inscr. votives
suffétales, envoyées de Carthage par Delattre, et de 5 inscr. puniques trou-
vées par Vassel. % [Maurice Croiset] Note de Lefebvre sur deux stèles de
Batn-Herit (Théadelphie), près du Caire : c'est un acte officiel de Bérénice IV 15
[58-55 a. C.) accordant le droit d'asile à un temple du dieu Pnephéros. ^^
Octobre [Paul Gauckler] Fouilles au Janicule, à Rome : mise à jour de
l'installation hydraulique et du temple des dieux syriens de l'ancien Lucus
Furrinae, où se tua C. Gracchus. Tj [Merlin] Recherches sous-marines au
large de Mahdia (Tunisie) : découvertes, par 40 m. de fond, à 5 kil. du 20
cap Africa. d'un bateau chargé de colonnes, chapiteaux, œuvres d'art, grands
vases de bronze (dont un double du célèbre cratère Borghèse, au Louvre). ^
[Clermont-Ganneau]. Inscr. bilingue, minéo-sabéenne et grecque, trouvée
à Délos : dédicace d'un autel élevé, au 2« s. a. C, à leur dieu national
(Ouadd ou Ouodd) par deux Minéens venus d'Arabie. ^ [De Loubat] 25
Holleaux annonce la découverte à Délos d'un grand bas-relief en bronze,
d'époque hellénistique, représentant un sacrifice à Hécate. ^ Novembre.
[G. Perrot] Besnier annonce la découverte, à Tanger, de tombeaux avec
fresques très bien conservées et inscr., qui attestent l'existence d'une nécro-
pole romaine. ^ [Gustave Glotz] Mémoire sur les esclaves et la peine de fouet 30
en droit grec : à Athènes la peine était réglementée (50 coups au maximum
nombre de coups égal au nombre de drachmes d'amende à payer par
l'homme libre), non dans le reste de la Grèce. If [Franz Cumont] Mémoire
sur la théologie, constituée au 2® s. a. C, du Culte solaire, dernière forme
du paganisme antique. Prolongée par les stoïciens et les mystères orientaux, 35
elle domina au 3^ s. p. C. dans l'empire romain. ^ [Héron de Villefosse]
Fouilles de Delattre à Bordj-Djedid (Carthage) : nouvelles sépultures
puniques, aqueduc, thermes, important dépôt de lampes romaines à images
Tf [Georges Perrot] Notice sur Gaston Boissier.^^ Décembre [Seymour de
Ricci] Annonce d'Egypte par lettre l'achat pour le Louvre d'une dédicace 40
à Bubastis Sôteira, datée du règne de Ptolémée Evergète II. Envoie la
copie de deux inscr. fragmentaires du temps de Dioclétien, la photographie
de deux statues grecques (une femme assise, une Nikè), la copie d'une inscr.
latine et d'une épitaphe gréco-judaïque (28 a. C.) assignant une date exacte
à la nécropole juive de Tell el-Yahoudiyeh (Basse- Egypte). ^ [S. Reinach]. 45
Seymour de Rici annonce que Reisner a découvert le temple funéraire de
la pyramide de Mykérinos à Memphis, avee 4 statues royales en albâtre, dont
une colossale et fort belle du roi Mykérinos. ]f [Léon Heuzey] Fouilles de
Gros à Tello (Chaldée) : mise à jour de 2 terrasses du temple du Dieu Nin-
Ghirsou, fragments sculptés qui illustrent, en les complétant, les textes 50
de Gondéa. ^f [Héron de Villefosse] Commentaire détaillé de l'inscr. de Nar-
bonne, du 2® s. p. C. Discussion de plusieurs lectures; historique de la
famille des Fadii. A. G.-D.
196 1908. — FRANGE.
Journal des Savants. N. 5. 6^ année, jr. F. W. v. Bissing, Denkmàler
àgyptischer Sculptur (pi.) [G. Maspero]. Excelllent. ^ L. Duchesne, His-
toire ancienne de r Eglise. T. 2 [Monceaux]. Rarement on a vu un écrivain
unir à tant de science tant d'aisance et d'esprit. ][ A. Blanchet, Enceintes
6 romaines de la Gaule (pi.) [C. Jullian]. Ouvrage venu àsonheureetqui apporte
de précieux documents à la science de la géographie humaine. T[ Remar-
ques sur les nouveaux fragments de Ménandre [H. Weil]. Observations
sur la portée et le texte de la IleptxeipofxevYi, de l'^Rpcoç et les 'E-irtTpeTrovTe;.
^ H. Nissen, Orientation, Studien z. Geschichte d. Religion [J. Toutain].
10 Analyse. ^^ Mars. Paul Decharme, La critique des traditions religieuses
chez les Grecs des origines au temps de Plutarque [F. Cumont]. Œuvre d'un
humaniste épris de l'antiquité plutôt que d'un historien. On est sous le
charme d'un style limpide et de toutes ces qualités de goût et de mesure
qui séduisent et qui persuadent. ^ H. Diels, Die fragmente der Versokrati-
15 ker, 2^ éd. T. I [Am. Hauvette]. Excellent; mais exigera toujours, des lec-
teurs même les plus avertis, un sérieux effort de travail et de réflexion, ^j
P. LiNDE, De Epicuri vocabulis ab optima Atthide alienis [Id.]. Met bien en
lumière un fait historique. ^ Jules Nicole, L'apologie d^Antiphon [Id.].
N. a eu le mérite de reconstituer la composition, malgré le caractère hypo-
20 thétique de qqs-unes de ses restitutions, et d'en bien apprécier le ton et
l'esprit. ^ Fr. Blass, Die Eumeniden des Aischylos erkl. Ausg. [Id.]. Le
texte comporte des corrections dont il faudra désormais tenir compte. Le
commentaire a entre autres mérites celui de présenter une analyse métrique
fort intéressante des chœurs. ^ npaxTtxà tyi? èv 'AÔTJvai; àp;)(atoXo-
25 ytxTiç êxaipeiaç tou 'éxouç 1906 [G. Perrot]. Analyse de ce vol. particulière-
ment intéressant . ^ Alf. Merlin, Le temple d" Apollon àBulla Regia (pi.) [R.].
C.]. Etude d'ensemble qui est en même temps une contribution à l'histoire
religieuse des villes africaines sous l'empire. ^ Les pères apostoliques. 1, Doc-
trine des apôtres. Épitre de Barnabe. Texte grec, trad. fr. par H. Hemmer,
80 G. Oger et A. Laurent (Hemmer et P. Lejay, Textes et documents) [C. E. R.
Annonce. Tj D. Rodrigo Amador de los Rios y Villalta, Monumentos
Arquiteclônicos de Espaha. T. 1. Toledo (trad. fr.) (pi.) [J. Guiffrey]. Inspire
pleine confiance dans l'espoir que cet ouvrage occupera une place d'honneur
parmi les œuvres capitales de l'érudition archéologique. La trad. fr. due
35 à Paul Prévost est exacte et de tous points satisfaisante. If^f Avr. Les certi-
ficats de sacrifice pendant la persécution de Décius [P. Foucart]. Texte
des libelli récemment retrouvés en Egypte, accompagnéd 'un commentaire
historique. ^ E. Babelon, Traité des monnaies grecques. P. 1. Théorie et
doctrine, t. I. P. 2. Description historique, t. I [A. Merlin]. Fruit d'une expé-
40 rience consommée et d'une érudi+ion des plus riches. ^ C. Jullian, Histoire
de la Gaule. I. Les Invasions gauloises et la colonisation grecque. II. La Gaule
indépendante [G. Radet]. \^^ art. <dont le fin est au n^ de mai>. Ce livre
n'intéressera pas seulement les professionnels mais sera le répertoire et le
guide d'une foule d'érudits locaux. ^ Paolo Orsi, Gela, scavi del 1900-I905
45 (pi.) [G.]. Fait grand honneur à l'Acad. roy. desLincei. TJP. Gusman, L'art
décoratif de Rome... Fasc. 1 [R. C] Intéressant pour l'histoire de l'art et
pour l'histoire de la civilisation romaine. ^ G. de Sanctis, Storia dei Romani.
1. La conquista del primato in Italia [M. B.]. Les 2 premiers vol. de S., avec
des qualités bien différentes et moins d'éclat, feront honorable figure auprès
50 des ouvrages similaires de Mommsen, de Pais et de l'Introduction deModes-
tov. ^ D. C. Hesseling, Essai sur la civilisation byzantine [CE. R.]. Petit
vol. qui, sans prétention à l'érudition, révèle une vaste science. Analyse. ^U
Mai. 1) Hale et Buck, Latin Grammar. - — 2) W. M. Lindsay, Syntax of
JOURNAL DES SAVANTS. 197
Plautus. — 3) J. H. ScHMALZ, Antibarbarus der latein. Sprache von Krebs,
7^ éd. [F. Gaffiot]. 1) Est le fruit (celui de Haie surtout) de longues et
pénétrantes investigations. — 2) Recueil de faits de première importance
qui comble une lacune. — 3) Rendra les plus signalés services. Malgré les
éloges décernés à ces trois ouvrages, le critique se demande s'ils se sont 5
approchés du vrai latin et si leur conception du latin trop étroite et trop
rigide n'est pas artificielle et fausse. If M. Collignon, Scopas et Praxitèle
(pi.) [H. Lechat]. Reprend sous une forme plus ramassée et plus coulante
qqs.-uns des chapitres de sa grande Histoire (T. 2) sans qu'ils fassent double
emploi. ^^ Jn. B. Grenfell and A. Hunt, The Oxyrhynchus Papyri t. V 10
[H. Weil]. Analyse et essais de traduction des Péans de Pindare et des
Hellenika qu'il semble falloir attribuer à Théopompe. Les textes connus
sont des fragments du Banquet de Platon, dont le critique relève qqs
variantes et du Panégyrique d'Isocrate. ^ J. Toutain, Les cultes païens dans
Vempire romain, P. 1. T. 1 [Merlin]. Contribution de premier ordre à notre 15
connaissance de la politique impériale vis-à-vis des sujets de Rome. ^ Jlt.
P. Laurand Études sur le style des discours de Cicéron [Pichon]. Travail
aussi utile que méritoire; toutefois il contient deux lacunes importantes
développées par le critique. Tf J. Déchelette, Manuel d'archéologie préhisto-
rique, celtique et gallo-romaine, T. 1. Archéologie préhistorique [S. Reinach]. 20
Guide excellent comme nous n'en possédons pas encore pour l'archéologie
classique. ^G. Norwood, The riddle of the Bacchae, the last stage of Euri-
pides religiousviews [Maur. Croiset]. Interprétation inacceptable à priori, en
pépit de l'ingéniosité et l'abondance des arguments qu'elle invoque. ^^ Août.
P. Gauckler, Rapport sur des inscr. lat. découvertes en Tunisie de 1900 à 25
i90S [R. C.]. Le principal intérêt du travail est moins dans les inscr. en elles-
mêmes ques dans la façon dont elles sont présentées.^ Otto Th. Schulz, Das
Kaiserhaus der Antonine u. der letze H istorikcrRoms [Lécrivain]. Conclusions
sur l'Anonyme extrêmement vraisemblables. ^1[ Sept. Maxime Collignon,
L'archéologie grecque. Nouv. éd. [G. Perrot]. l^r art.<dont la fm est au wP 30
de novembre>. Ouvrage dont le texte a été profondément modifié et
l'illustration sensiblement enrichie et perfectionnée. Il rendra service aux
archéologues de métier et surtout aux esprits cultivés et sérieux. ^ La
Bretagne romaine [J. Toutain]. Exposé des derniers résultats dus au Report
of the Glasgow archaelogical Society, aux ouvrages de Macdonald et 35
PARK.d'E. Krûger et de F. Haverfield.1[ V. Ciwpot, La frontière de VEu-
phrate de Pompée à la conquête arabe [R. C.]. Renferme de nombreux ren-
seignements nouveaux et des vues d'ensemble intéressantes. ^ Hemmer
et Lejay, Textes et documents pour Vétude historique du christianisme. T. VI.
Grégoire de Nazianze. Discours funèbres en Vhonneur de son frère Césaire w
et de Basile de Césarée , texte et trad. fr. p. F. Boulenger. — T. VII. Gré-
goire de Nysse. Discours catéchétique , texte grec, etc. p. L. Méridier [C E. R.].
La trad. serre de près le texte parfois au détriment de l'élégance. B. a fait
un examen approfondi des oraisons funèbres en tant que genre littéraire
M. s'attache plus spécialement aux données historiques \ M Poète, 45
L'enfance de Paris [A Babeau]. Jette qqs traits de lumière sur les ori-
gines. 1[^ Oct. Ch. Dubois, Etude sur Vadministation et l'exploitation
des carrières dans le monde romain [R. C ]. Ouvrage indispensable pour les
renseignements précis relatifs aux carrières du monde gréco-romain. ^^
Nov. Ettove Pais, Storia di Roma, Vol. L 2 P. — G. de Sanctis, Storia dei 50
Romani, 2 vol- ■ — Giov. Pinza, Monumenti primitivi di Roma e del Latio
antico (Monum. Accad. Lincei) [A Grenier], l^r art. <dont la fin est au n°
de déc.> Il Manque de toute conclusion positive. — 2) En réaction contre
198 . 1908.— FRANCE.
P , de s. cherche, sans succès, à établir que la substance de la tradition est
vraie. Le mal s'atténue dès qu'on arrive à l'histoire certaine. — 3) Maté-
riaux pour une reconstruction positive de l'histoire romaine dont il est
permis de tirer des conclusions plus hardies que ne l'a fait Pinza. ^ J.-H.
5 Breasted, a History of the ancient Egyptians [G. Foucart]. Nul n'était
mieux qualifié pour assumer cette tâche. Tf Paul Friedlander, Herakles
(Philol. Unters. Fasc. 19) [Maur. Croiset]. Curieuse monographie qui est
un intéressant exemple de la méthode d'analyse critique appliquée aux
légendes de l'antiquité. ^ Engelbert Drerup ['HpoSoou] Tiepl TtoXiretaç.
10 Ein politisches Pamphlet aus Athen 402 von Chr. [C. E. R.l Annonce. ^
E. H. Oliver. Roman économie conditions to the close of the Republic
[Maur. Besnier]. Esquisse claire et bien présentée. ^ Archaeological expédi-
tion to Syria in l904-\905 [R. C.]. Les inscr. avaient été déjà publiées plus
ou moins bien;les ruines, sans être entièrement inconnu es,n'avaient jamais
15 été étudiées avec un tel soin et une telle abondance de reproductions. Le
tuot constitue un ensemble des plus instructifs pour l'histoire de l'archi-
tecture en Syrie. Tf A. von Domaszewski Die Rangordnung des rôm. Heeres
< Cf. pour l'analyse supra 38,5-27 > [Id.]. Guide précieux. ^ Morin-Jean
Archéologie de la Gaule et des pays circonvoisins... [Ad. Blanchet]. Rendra des
20 services même aux spécialistes, en leur fournissant des tableaux courts mais
précis. ^1f Dec. Charles Dubois, Pouzzoles antique, histoire et topographie
[R. C.]. Fait preuve d'une patiente érudition, d'une conscience très scru-
puleuse et sera bien accueilli des spécialistes, des archéologues et des archi-
tectes. %^ Th. Mommsen, Gesammelte Schriften, T. 5 [Histor. Schriften, T. 2)
25 [Id.]. Annonce (1). Henri Lebègue.
Mémoires de la Société de linguistique de Paris, t. XV, fasc. 3.
Etymologies latines et grecques. [Bréal] 1. « Finis » est la représentation
régulière du gr. (7/oïvoç « jonc », « cordeau », par extension « limite ». On
n'avait pas encore constaté le changement en f d'un groupe c;^. 2. « Autu-
30 mare, negare », B. se rallie à l'opinion de ceux qui font dériver « autumare »
de l'adv. « autem »; il signifie non pas « conjecturer», mais «affirmer, décla-
rer». 3. «Clam, coram, palam»; le premier vient de la racine «cal» «cacher»
avec métathèse; sur le modèle de « clam » a été créé un adv. «*oram» « à face
découverte », qui a été renforcé avec le préfixe « eu m » que l'on a dans « oo-
35 pia », d'où «co-oram»; l'origine de «palam» reste obscure. 4. « Divites »,
B. le rapproche de « caelites »; il n'y a pas de différence entre les deux termes,
« Pauper » signifie « celui qui gagne peu » (pauca, pario). 5. « Imitari » vient
probablement de [j.t[j.£0[ji.a[ avec atténuation du redoublement. 6. « Jejunus »
est formé comme « securus », la première syllabe contient une particule né-
40 gative; le j initial est dû à l'attraction. 7. « Taberna » est un mot formé par
analogie comme les adjectifs en ernus; il se rattache à « tabula », planche ».
8. « Praestolari », « attendre » est un terme de marine, il doit se décomposer
en « prae » et « stolari »; sa seconde partie contient un dérivé de o-toXoç. 9.
« Pro telo », « contimlmerit », la signification abstraite de « telum » « jet » se
« retrouve dans cette locution adverbiale; de cette locution est sorti le sub-
stantif « protelum » «continuation » et un verbe « protelare ». 10. « Assiduus »
dans la loi des XII tables signifie « homme établi »; il est donc dérivé de « as-
sidere ». ll.«Hostis» désigne l'étranger tantôt en qualité d'hôte, tantôt en
qualité d'ennemi; la première acception est sortiedel'usageetaété remplacée
50 : .
(1) A partir de janvier 1909, le Journal des Savants contiendra, en outre des articles
de fond et de critique : 1° ,;ies nouvelles et des correspondances; 2" des revues géné-
rales spéciales à chaque science.
MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ DE LINGUISTIQUE DE PARIS. 199
pa « hospes » pour « hosti-pes », B. rapporte au sens d'hôte « hostire» «rendre
la pareille », « hostimentum » « compensation », « hostia », « victime, expia-
tion». La finale -pes vient d'une racine qui se retrouve dans « sospes » et
signifie «protéger»; «hospes» est celui qui protège l'étranger. 12. Le nom de
la « veuve » dans les langues indo-européennes. Les termes qui désignent s
la veuve en gothique, vieux haut-allemand, allemand, anglais, ancien
slave sont des emprunts au latin « vidua » qui est lui-même le féminin de
« viduus », adjectif qui exprime à l'origine une idée de privation. 13. Une
nouvelle inscription osque. C'est une « devotio » sur tablette de plomb;
lecture de Bvicheler, B. se sépare de lui sur deux points. 14. 'Avt^voOev lo
est un parfait intensif à sens de présent qui se rattache à la racine àvO.
15. «Alacer», c'est l'homérique aXxap. 16. 'EXeûOspo;, etlelatin« liber», ont une
origine commune et sont un seul et même terme. 17. « Otium » exprime non
une idée de vide et de privation, mais une idée de bien-être et de joie. 18.
'Aeipo), « soulever, élever », vient probablement de ài^p. 19. TufAvoç est i6
rapproché de yuïa. 20. « Afîatim », composé de « ad et satim ». 21. « Lex »
est la «loi » et toute stipulation écrite, et forme la transition entre légère et
lëgare. ^ De quelques emprunts probables en grec et en latin [Meillet].
Si dans certains cas il y a lieu de croire que le latin a emprunté au grec, dans
d'autres il faut supposer que les deux langues ont indépendamment em- 20
prunté à une troisième langue inconnue. Ainsi ûàxivôoç et « vaccinium » parais-
sent pris à une troisième forme; de même xuTràpiffsoç et « cupressus »,
(jl{vOoç, (jMvôir) et « menta »; (FlpôSov et « rosa », Xeiptov et « lilium »;
Tuxov (béot.) ffuxov (att.-ion.) et « ficus »; Fotvoç et « vinum ». M. remarque
que ocfjLTtsXoç, pôxpuç n'ont, pas plus que le lat. « rac^mus », d'étymologie 25
indo-europ. satisfaisante. ^ Du caractère artificiel de la langue homérique
[Meillet]. M. rappelle, d'après Cuny, combien est capricieux et arbitraire
l'emploi du dyel dans la langue homer. Il insiste ensuite sur la juxtaposition
des diverses formes d'infinitif; sur celle des datifs en -m, -aai, -saat et des
formes v)]£(T(T[, véecat, vr|U(yi; sur les formes contractes en -eirai qu'on est so
obligé de laisser subsister; sur les éolismes dont cette langue est remplie et
conclut avec M. Bréal que «les poèmes homériques ne sont pas très anciens
et sont archaïsants » ; mais « la langue épique garde le souvenir de faits no-
tablement antérieurs à la composition des textes conservés ». ^ Varia [Meil-
let], L Latin « tum, quum » et zend tem, kem. IL D'une loi de la métathèse 35
en grec. Dans les groupes du type occlusive -|- p (ou X), -f- voyelle, -|-occlu-
vise, le gortynien transporte la liquide après la voyelle, excepté quand la
syllabe est tonique ou quand la métathèse aurait entraîné le contact de p
avec (jL. Exemples en gortynien et en pamphylien. III Cretois, tôt. Ce dat.
Gortynien a le sens d'un démonstratif; Buck en a rapproché le lat. « uniis », 40
M. préfère le rapprochement avec « is, eum ». 1f^ Fasc. 4. Etymologies la-
tines [Bréal]. 1. « Spes », B. croit que le sens primitif a été « respira ion, ha-
leine », il en rapproche le grec aTràto. 2. D'où vient le verbe « amare »? C'est
probablement une formation nouvelle qui peut provenir de la langue des
enfants; « amma » est l'un des noms de la mère en grec et en latin. B. écarte 46
l'objection relative aux deux m en rappelant que « ïmitto » est pour « ob-
mitto, immitto »; du reste la forme « ammat » est sur une inscript, latine.
Tl Sur l'encbse du verbe « être » en latin [Marouzeau]. Le problème doit
être examiné au point de vue de l'ordre des mots. Cas où l'ordre normal
est « bonus est » ou « est bonus ». I. Les f. -s, -st ne se trouvent que lorsque la 60
copule suit immédiatement l'attribut. II. La place de « autem ». III. Les
monosyllabes en fin de phrase dans la prose métrique. IV. Comparaison
avec la métrique des comiques. 1[ De la quantité des voyelles dans quelques
200 1908. — FRANCE.
formes de l'article grec [Meillet ]. L'art, est un mot accessoire et atone qui
se lie intimement au mot suivant et tend à avoir des voyelles plus brèves
que les mots principaux; ex. tirés de l'inscript. des Labyades, à Delphes,
Les inconséquences de la graphie de cette inscript, font entrevoir des nuan-
5 ces délicates de prononciation que l'alphabet grec ne permettait pas de noter
d'une manière directe, f ^ Fasc. 5. Recherches sur l'emploi du passif latin
à l'époque républicaine [Ernout]. I. Origine des formes. Avant d'étudier l'em-
ploi du pass. lat., E. recherche comment et dans quelle mesure les formes
moyennes ont été conservées dans les dialectes italiques. Examen d ugroupe
10 celtique, du groupe osco-ombrien. Explication du type latin « fertur », de
«feruntur»; des 2^ pers. sing. -ère, -eris; des i^^ et 2^ pers. plur. ; de
l'impér. déponent médio-passif, etc. IL Emploi des formes. L'étude de E.
« a pour objet d'établir que le passif a la valeur à la fois d'un impersonnel
et d'un moyen ». Relevé complet des formes passives trouvées dans cinq
15 comédies de Plaute, deux de Térence, le « de agricultura » de Caton, « Res
rusticae » de Varron 1. 1, « DivinatioinQ. Caecilium » de Cicéron «, Debello
Gallico « de César 1. II et III et six textes épigraphiques importants. E.
traite ensuite de la valeur médio-passive des compléments du passif.
La conclusion qui s'impose est que le sens impersonnel est le plus largement
20 développé tandis que le médio-passif est très diminué. •[[ Sur le type de
3^ per.conne du pluriel homérique w[/.vuov [Meillet], M. regarde comme cer-
tain que la désinence indo-eur. de la 3^ pers. plur. du type athématique
admettait le vocalisme o- Le grec a conservé ce vocalisme dans le type on
-vOfjii. puisqu'une flexion Setxvuw, propre à l'actif, se voit à côté de B£ixvîi[xi.
25 Exemples homérique des formes d'imparf. en -vuov; M. rappelle que pour
certains verbes le type athématique fait défaut à l'actif. A .J.
Nouvelle Bévue historique de Droit français et étranger-
32^ année (1908). N" 1. La « Deductio quae moribus fit » [C. Chabrun].
Apporte à la thèse de Bôgli sur cette question si intéressante des arguments
«0 propres à la fortifier. Elle servait à introduire l'interdit unde vi, à l'aide
duquel au temps de Cicéron les plaideurs pouvaient faire régler la question
de possession après entente amiable. Elle disparut rapidement et n'a jamais
été qu'un détour ingénieux de procédure et non une véritable institution;
d'où le silence de Gaïus. T| Quelques problèmes d'histoire des institutions
35 municipales au temps de l'Empire romain [J. Declareuil]. Suite <cf. R. d. R.
32, 199, 35>. L'administration municipale au iv^ et v® s. Le curator civi-
tatis. Le défensor civitatis. ^ Hitzig, Altgriech. Staatsvertraege ûber
Rechtshilfe [R. D.]. Il est difficile de suivre l'auteur dans son travail de syn-
thèse qui n'en est pas moins utile comme réunion de textes que H. commente.
^ Aug. AuDOLLENT, Defixionum tabellae... [Hi velin]. Science et diligence
dignes de tout éloge. Tf E. Costa, Storia del diritto romano publico [Testaud].
Excellente histoire élémentaire. ^ I. BoRTOLucci,7nrfea; verborum graecorum
quae in Institutionibus et Digestis occurrunt [Boulard]. Excellent travail;
utile aux romanistes et aux papyrologues. 1î E. Levy, Sponsio, Fidepro-
missio, Fidejussio : einige Grundfragen zum rôm. Burgschaftsrechte [Er.
Perrot]. Excellente base de travail pour toute recherche dans ce domaine. ^
S. M. QuAGLiA, Il mandato in diritto romano [Lyon]. Mentionné. ^ R. de
RuGGiERO, Depositum vel commodatum [Id.]. Important. ^ H. Bogli, Ueber
Ciceros Rede fur A. Caecina [Chabrun]. Mérite une attention toute particu^
hère. ^ G. Ci.erici, Sul beneficium competentiae in diritto rom. Id., Sul Diritto
successorio délie ^2 Tavole. Id., Sui contratti irregolari in diritto rom. — Id.,
Sulla Regola Catoniana. Id., Fr. n D. Ad Legem Juliam peculatus et de
eacrilegio et de residuis [Lyon]. 1 et 2. Peu de valeur scientifique; 3 et 4
REVUE ARCHÉOLOGIQUE. 201
Eloges; 5, Cité pour mémoire, ^^f N» 2. Contribution à l'étude du serment
nécessaire [L. Debray]. Complète l'étude de Dumelius sur cette institution
dans la procédure civile rom. et sa réglementation dans l'Edit perpétuel
(se continue dans le n° 3). ][ A travers la Condictio [J. Duquesne]. Analyse
et examen du livre de PflUger, Ciceros Rede pro Q. Roscio comoedo, où ^
est traiter admirablement cette question importante en droit romain.. ^
Observations sur deux études concernant le droit de l'esclavage [W. W.
Buckland]. 1, Transfert de la propriété par un esclave ; 2, Les manumissions
prétoriennes. *\ R. Forrer, Reallexikon der praehistor, klassischen und
iruchchristl. ^/feriitmer [Testaud]. Sera très utile. ^ Mélanges Gérardin [F. !<•
Senn]. Analyse des mémoires contenus dans ce vol. et qui concernent le
droit romain. ^ C. Bertolini, Appunti didattici diDiritto romano [Duquesne]
fasc. 2-6. Eloges. ^ Studi giuridici in onore di C. Fulda [Duquesne]. Analyse
T[ R. SoHM, The Institutes, a textbook oj the history and system of rom. private
law [Testaud]. Trad. anglaise de J. C. Ledlie. Grands éloges. ^^ M» 3. i5
Notes d'Épigraphie et de Papyrologie juridiques [E. Cuq] 1, Publicité des
créances chirographaires et l'action Paulinienne d'après un papyrus du Br.
Mus.; 2, Contribution à l'histoire des Novelles d'après une inscr. d'Ephèse;
3, Deux inscr. inédites d'Aljustrel. ^ L'histoire de la Condictio Incesti
d'après Koschembahr-Lyskowski [L. Michon]. Exposé avec réserves. T[^ 20
N^ 5. Quelques problèmes d'histoire des institutions municipales au temps
de l'Empire romain [J. Dfclareuil] (suite). L'administration des villes, les
finances, les r( ssources, les dépensf s (se continue au n*' 6). H Le « Privilegium »
en droit public à la fm de la République romaine [H. Legras]. Divers
usages du mot « Privilegium » : L. cherche à déterminer le sens technique 26
qu ce mot revêtait à la fm de la Répi bliqi.e, en écartant tous les usages de
ce mot qui ne peuvent convenir au rôle alors joué par la règle des 12 tables.
jfTf 6^ livr. Notes sur l'hypothèque en droit grec [R. Dareste]. 1, Droit de
suite; 2, Publicité des hypothèques; 3, Ordre et rang des hypothèques
entre elles; 4, Réalisation de l'h. en cas de non paiement à l'échéance, w
Saisie et vente. Attribution du prix. — Prouve par l'examen des textes que
l'hypothèque grecque et l'h. romaine se sont formées et développées de la
même manière. A Athènes comme à Rome, elles produisaient le même effet.
If Notes d'Épigraphie et de Papyrologie juridiques [E. Cuq]. Le marbre
d'Aljustrel. Complément à l'art, précédent <cf. supra>. Corrections au *^
texte. A. S.
Revue archéologique T. XI (1908). Jr et févr. Le sanglier de Meuzek
[O. Hamdy]. Détails nouveaux sur ce sanglier en bronze d'un très beau
travail et d'une patine verte très jolie du Musée de Con^tantinople. y, Les
dieux cornus Galîo-Romains dans la mythologie irlandaise [H. d'Arbois *o
de Jubainville]. Us y sont désignés par trois dénominations : personnages
à visage de bouc, de vache, à tête de chèvre. 1[ Le relief de Tralles [R. Engel-
mann]. Perdrizet à tort d'y voir une scène du mythe d'Antiope, une espèce
de Taureau Farnèse; c'est une scène de sacrifice, on rapproche le taureau
pour lui donner le coup de grâce. II LaMessa]inedeBordeaux[E.Espérandieu]. 45
Trouvée en 1594, cette statue a disparu depuis 222 ans; elle n'est connue
que par un dessin de J. de Lurbe et elle paraît être plutôt une Muse. If Les
reliefs Thasiens d'Héraklès et de Dyonisos [W. Deonna]. Us ont concouru
à l'ornementation des portes de Thasos et devaient être encastrés dans un
mur, comme l'a supposé Mendel. ^ Maquette d'Apollon archaïque trouvée g©
au Pentélique [G. Nicole]. Photographie de cette trouvaille; elle offre le
même aspect qu'une statue d'Apollon archaïque trouvée à Stamato-Vouni
en 1898 et dont N. la rapproche. ^ Tarpeia [S. Reinach]. Explication, au
202 1908. — FRANCE.
point de vue de l'histoire comparée des religions et des coutumes, de cette
légende, l'une des plus singulières de l'histoire primitive de Rome. Tf Lettres
de Grèce [G. Perrot]. Délos; historique ds fouilles. Delphes. ][ La pêche
aux statues dans le temple de Karnak [Maspero]. Résumé des travaux et
5 des fouilles. 1[ Les débuts de l'histoire de la Gaule [Fustel de Coulanges].
Leçon professée aux Tuileries en 1870. ^ Une chronique alexandrine sur
papyrus [S. de Ricci]. Texte, analyse et comm. d'un précieux papyrus
rapporté d'Egypte et contenant, malheureusement fort mutilé mais enrichi
de curieuses miniatures, l'original grec perdu des Excerpta Barbari dont
10 le texte latin fut décoLvert par Scaliger dans un cod. PnteauMS (auj. à Paris.
Lat 4884). Il contient une chroniqie annuelle des événements les plus
importants des années 383-392 ap. J.-C. ^ L'Aurige de Delphes [H. Lechat].
Il provient du monument des Kyrénéens exécuté par Amphion de Cnossos;
dédié par Arkésilas IV de Cyrène pour commémorer son grand prix
15 Pythique, il avait été commandé en 462. La statue de l'Aurige correspond à
celui des trois personnages du monument que Pausanias nomme Battos et
dont les deux autres ont disparu ; on n'a retrouvé que le bras de Kyréné.
Battos est bien le nom d upersonnage, et les deux autres figures sont bien
Libye et Kyréné ^ La villa Albani [H. Roujon]. ^ Assyriaca [S. R.]. Détails
20 nouveaux très importants que King, Chronides concerning early Bahylonian
Kings, apporte à la chronologie babylonienne. ^ Fouilles de Jéricho [Id.]
T[ La Victoire de Calvatone trouvée en 1837 près Crémone, et qui date
de 161 à 169, est bien comme l'a montré B.Schroeder un type grec arrangé
en Victoire par les Romains. ^ H. Bulle, Orchomenos. 1, Die aelteren Ein-
2é siedelungsschichten [A. J. Reinach]. Résultat des fouilles dirigées par Furt-
waengler en 1903 et 1905. ^ Chr. Huelsen, Topographie der Stadt Rom.
im Altertum, I, 3 [Id.]. Huelsen était tout désigné poi.r achever l'œuvre de
Jordan. ^ J. Fûhrer i. . V. Schultze, Die altchristl. Grabstàtten Siziliens
[S. R.]. Fera aiitorité sur la matière. ^ E. Espérandieu, Recueil général
30 des bas-reliefs de la Gaule romaine [Monceaux]. Attendu et désiré depuis
longtemps. ^ S. Gsell, Atlas archéol. de V Algérie [Id.]. Un des travaux les
plus considérables et les plus utiles qu'on ait publiés sur l'Afrique latine. ^I
Pauly-Wissowa, Real-Enc. u. s. w. XI [S. R.]. Grands éloges. ^ X. Poli,
La Corse dans Vantiquité et dans le haut moyen âge [Id.]. Bon. ^ H. Nicolas,
35 Une collection de lampes antiques [Id.]. Travail un peu d'amateur. ^^ Mars-
avril. Statuette féminine de style grec archaïque (Musée d'Auxerre) [M. Col-
lignon]. Statuette d'ancien style grec, haute de 65 cm., en calcaire gris jau-
nâtre; représentant une femme debout, les pieds rassemblés, le bras gauche
retombant avec raideur le long du corps, la main ouverte et étendue, le
40 bras droit ramené vers la poitrine et la main posée à plat sur le sein. C'est
une orante appartenant à la série des figures féminines archaïques en forme
de xoanon. Examen détaillé du costume, de la tête, de la coiffure et du
visage. Elle n'offre rien de commun avec les types les plus achevés de la sculp-
ture ionenne et se place dans le groupe crétois. ^ Byzance et non l'Orient
45 [G. Millet]. Le psau+ier serbe de Munich n'a pas été, comme le prétend
Strzygowski, copié au xiv^ s. sur un original syrien du vi^'ou vii«; Byzance
s'interpose entre lui et l'Orient; il a pris à son milieu la plupart des traits
qui le distinguent. ^ Sculptures grecques inédites [W. Deonna]. 1, Torse
archaïque de femme de Tanagra, appartenant à une statuette ressemblant
60 à la Nicandra de Delos; 2, Fragment d'un groupe en tuf représentant un
taureau terrassé par un lion : très mutilé; il est du premier quart du vi*^ s. ;
3, Tête de cheval (Elei sis) pareille aux représentations sur certains vases
du VI 6 s.; 4, Cheval monté par un cavalier (Eleusis) d'après 480; 5, 6, 7,
REVUE ARCHÉOLOGIQUE. 203
Quatre figures féminines; 8, Haut relief (Thespies) représentant une Nikè;
9, 10, 11, Cippes et stèle funéraires (Thèbes et Tunagra). ^ Statuettes en
terre cuite de Zuto Brdo en Se.'bie [Miloje M. Vassetz]. Fragments de sta-
tuettes dont plusieurs acéphales, dont le type doit être d'origine Cretoise.^
Sur l'histoire du verre en Egypte [F. W. de Bissing]. Ce ne sont pas les ^
Phéniciens qui ont inventé le verre, il est originaire d'Egypte. T[ Une ordalie
parle poison à Rome et l'affaire desBacchanales[S. Reinach]En331av. J.-C,
il se produisit à Rome une série d'événements tragiques dont T. Live seul
nous a laissé le récit (VIII, 18); c'est une véritable «affaire des poisons ». Or,
le récit de T. Live est un arrangement, et en combinant des témoignages lo.
dont le caractère rude et primitif lui échappait, il les a non seulement affai-
blis, mais dénaturés; il en est de même pour cette autre affaire des poisons
de 180 (T. L. XL, 37). Quant à l'affaire des Bacchanales (186), la relation
ofTicielle des événements reproduite par T. L. XXXIX, 9, n'est qu'un tissu
de mensonges destinés à couvrir la conduite inique et barbare du sénat i^
romain. ^ Nouvelles du monde grec [S. R.]. Restauration du temple de
Phigalie, — Temple de Dionysos trouvé à Lindos avec 600 inscr., — Temple
d'Artémis près de Mauriki.— Nécropoles à Tégée et à Athènes, — Stèles
peintes de Pagase. T[ Contorniates [Id.]. Erreurs de Frôhner. ^C. Jullian,
Histoire de la Gaule, 1 et 2 [S. Reinach]. Fondé sur le roc des textes. ^ T. R. ^o
Holmes, Ancient Britain and the Invasion of Jul. Caesar [S. R.]. H. ne réflé-
chit pas assez avant d'écrire. ^ W. J. Anderson et R. P. Spiers, The archi-
tecture of Greccc and Rome [Id.]. Cette seconde éd. de cet utile ouvrage équi-
vaut à une refonte presque complète de l'ensemble. Encore qqs. desiderata. *f[
W. R. Lethaby, Greek buildings represented by fragments in the Br. Mus. : 26
1, Diana's Temple at Ephesus [id.]. De première main. 1| Jeffery, A Sum-
mary of the architectural monuments of Cyprus [id.]. Mentionné. 1[. G. Nicole
Meidias et le style fleuri dans la céramique attique [id]. Bien informé. ^
W. Deonna, La statuaire céramique à Chypre [id.]. Mention. ^ R. Knorr,
Die verzierten. Terra sigillata Gefasse von Robtweil [id.]. Complément 30
utile à l'ouvrage de Déchelette. ^ A. Merlin, Notes. Le Temple d'Apollon à
Bulla Regia [id]. Beaucoup de soin. % F. Mouret, Sulpice Sévère à Prt-
mauliac [id.]. Sérieux.^ E. Folzer, Die Hydria, Ein Beitrag zur griech.
Vasenkunde [id.]. Très soigné. ^ Revue des Publications épigraphiques
relatives à l'antiquité romaine [R. Cagnat et M. Besnier]. Texte de 37 inscr. 35
Tl^ Mai-juin. Étude sur les formes architecturales dans les peintures de vases
grecs [R. Vallois]. Étude d'ensemble sur les documents que les peintures
de vases peuvent fournir aux historiens de rarchiteci>ure grecque. La colonne,
dorique, ionique; entablements; frontons. Tf Grafïïtes figulins des Allieuxet
d'Auvocourt (Meuse). [G. Chenet]. Supports d'enfournement marqués, avant *o
cuisson, parles potiers gallo-romains de grafTites divers : Ch. en reproduit
une quarantaine non cités par Déchelette rVases céramiques ornés. ][ H.Thé-
denat, Le forum romain et les forums impériaux\G. P.]. 4® éd. de cet excel-
lent livre. ^ H. Graillot, La villa romaine de Martres-Tolosane, villa Aconiana
[Espérandieu]. Appréc. favorable. ^W.LARFELD,//odè.rfe/-gn'ecA.£'pigm/?AiÂ:, *5
I Einleitungs- und Hilfsdisziplinen. Die nicht-attischen Inschriften [Jalabert.].
Commande le respect. Rendra les plus grands services aux professeurs et
étudiants déjà au courant de l'épigraphie. *[f R. Forrer, Reallexikon der
praehistor. klass. und friihchristl. AltertUmer [S. R.]. Grands éloges. ^ V.
DoBRUSKY, Matériaux d'archéologie en Bulgarie, VI [S. R.]. Du plus ^o
haut intérêt; rédigé malheureusement en bulgare. ^ Bienkowski-Bulanda-
Przychocki-Sadjak, De aliquot Cracoviensis Musei principum Czartoryski
monumentis [S. R.]. Extrait des Stromata in honorem C. Morawski [S. R.].
204 1908. — FRANCE.
Ce musée contient qqs antiques de prix. •[[ W. H. S. Jones, R. Ross et G. G.
Ellett, Malaria. A neglected factor in the history of Greece and Rom [id.]. Si-
gnalé à l'attention des historiens, bien que mal composé et contenant des er-
reurs singulières. Tf L. BoNNARD, La Gaule médicale [id.]. Excellente méthode :
* bon livre. Mais les citations sont peu précises et même incorrectes.^ H. Wil-
LERS, Neue Untersuchungen ilber die rôm. Bronzeindustrie von Capua und von
Niedergermanien [id.]. Guide indispensable pour les archéologues qui ont à
classer des récipients en bronze de l'époque rom. |[ W. Deonna, Les Sta-
tues de terre cuite dans V antiquité : Sicile, Grande- Grèce, Étrurie et Rome [id.].
.'" Clairement disposé et bien illustré. Tn| Juill.-août. Nicopolis ad Istrum
[G. Seure]. Suite <cf. R. d. R. 32. 203, 5>. Continuation delasériedesinscr.
nicopolitaines, presque toutes grecques; variantes et restitutions, n^s 22-
106. Monuments figurés : 8 bas-reliefs, 7 bronzes. Tables. ^ Sculptures
inédites ou peu connues [S. Reinach]. Description de six statuettes. Héra-
'^ klès assis; enfant endormi; Héraklès debout en bronze; guerrier de Celeia
(Norique) offrant un mélange d'éléments gréco-rom. et barbares; bas-relief
de Monaco : il n-^ doit être ni romain, ni antique. Tf Découverte en Hongrie
[S. R]. Fouilles du camp rom. d'Inicrcisa (Dunapentèle). ^ Les papyrus
Jouiga [J. Offord]. Tf Un hipposaïKia''- à supports [Ch. Dangebaud]. Trouvé
20 à Alésia. ^ D. Baud-Bovy et F. Boissonnas. En Grèce, par monts et par
vaux [Deonna]. Publication de luxe qui n'est pas destinée à dos érudits.
Éloges. T[ A. J. EvANS, The prehistoric tombs of Knossos [A. J. Reinach].
Résumé. ^ L. W. King et H. R. Hall, Egypt and westcn Asia in the light
of récent discoveries [Id.]. Véritable répertoire des faits nouveaux qui inté-
2b ressent la civilisation ancienne. 1| J. de Saint-Venant, Dodécaèdres perlés
en bronze creux ajouré de Vépoque gallo-romaine [Id.]. Modèle du genre. ^
Chr. HuELSEN, La Planta di Roma delV Anonimo Einsidlense. Id. La Roma
Antica di Ciriaco d'Ancona [id.]. Résumé dans deux mémoires de deux sour-
ces spéciales de la topographie romaine. Tf G. Macdonald and Al. Park,
30 The Roman Forts on the Bar Hill [id.]. Résumé. ^ Th. A. Abele, Der Sénat
unter Augustus [id.]. Minutieux : montre, contre Ed. Meyer, commen-
A. a cherché à restreindre les attributions du Sénat romain. ^ O. Hirsch-
FELD, Die rôm. Meilensteine [Id.]. Eloges. ^ M. Jatta, Le rappresentanze
figurate délie proçincie romane [S. R.]. Des réserves. ^ G. H. Chase, The
36 Loeb Collection of arretine Pottery [Id.]. Catalogue raisonné descriptif et
explicatif sans vain bavardage. ^ F. Nicolardot, Les procédés de rédaction
des trois premiers Évangélistes [Id.]. Recommandé à l'attention des histo-
riens. ^Tl Sept. -cet. Marbres antiques des collections de Genève [W. Deonna].
Etude d'un certain nombre de marbres antiques qui méritent d'être publiés,
40 bien qu'aucun ne se distingue par des qualités artistiques de premier ordre.
17 n°8. ^ Les mercenaires et les colonies militaires de Pergame [A. J. Rei-
nach]. Dans cet art. qui se continuera dans les livr. suivantes, R. réunit et
classe pour la première fois tous les renseignements épars sur l'organisation
mihtaire de Pergame. I. Convention d'Euméne I avec ses mercenaires. Epo-
4b que delà Convention et débuts de la puissance militaire de Pergame (260).
Clauses de la Convention. II (Nov.-déc.) Origine et organisation des merce-
naires de Pergame. Caractères généraux de l'armée pergaménienne. Recru-
tement des mercenaires dans ses rapports avec le développement de la puis-
sance pergaménienne. (La fin de cette 2^ partie : Commandement et arme-
'•*' ment des mercenaires, et une 3"^ partie sur les Colonies militaires de Pergame
suivront dans les livr. de 1909.)^ Essai de chronologie préhistorique de la
Péninsule Ibérique [J. Déchelette]. Sera continué dans les livr. suivantes.
Présente une synthèse des découvertes récentes en les rapprochant des pré-
REVUE CELTIQUE. 205
cédentes et en soumet les résultats à un examen critique nécessaire. Epoque
néolithique; âge du bronze. — (Nov.-déc.) Le premier âge du fer; le second
âge du fer. ^ Catalogue des cartes postales illustrées, d'après les monuments
romains de la France, l**' supplément [J. Déchelette]. 217 n"". ^ Le sarco-
phage de Haghia Triada [A. J. Reinach]. Explication (3 fig.) des figures s
décorant les quatre faces : questions qu'elles soulèvent. ^ Nouvelles fouilles à
Knossos [Id.]. Résumé. ^ Un nouveau traité de saint Irénée [S. R.]. Publié
en 1907 par Harnack : l'intérêt en est médiocre, mais il contient un passage
d'après lequel Jésus serait mort sous Claude, à l'âge de 46 à 50 ans. ^ La
danse grecque [S. R.]. Excellent article dans Nineteenth Century (mars 1906) lo
par Miss M. A. Hincks. ^ L'origine du blé cultivé [Id.].][ A. Mosso, Le.Armi
piu antiche di Rome e di Bronze [A. J. Reinach]. Recrue précieuse pour
l'anthropologie et l'archéologie préhistorique. T[ R. Paribeni, Statuine
in bronzo di guerrieri Galli [Id.]. Résumé. ^ Br. Kaiser, Untersuchungen
zur Geschichte der Samniten, I [Id.]. Consciencieux. Apporte plus d'un rensei- is
gnement nouveau. H G. Napoletani, Termo nel Piceno. J. Colasanti,
Fregellae Id. Pinna [Id.]. Eloges. ^ J. Roman y Calvet, Los nombres e
importancia arqueol. de las Islas Pythiusas [P. Paris]. Eloges. ^ Chaume, Le
Trajectus de la Dordogne [Dieudonné]. Offre un intérêt archéologique, géo-
graphique et philologique.^ Publication of the Princeton University. Archaeol. so
Expédition to Syria in i904-i905. III, Greek and latin Inscriptions by
E. LiTTMANN and W. K. Prentice [Jalabert]. Eloges. % Revue des Publi-
cations épigraphiques relatives à l'antiquité romaine [Gagnât et Besnier].
104 textes grecs et latins. ^Tf Nov.-déc. Poids bilingue provenant de Pales-
tine [R. Dussaud]. Plaquette en verre, de provenance syrienne, portant en 2S
."•elief un lion accroupi et une inscr. bilingue assyrienne et araméenne. ^\
Le groupe des muses de la Villa d'Hadrien [P.G. Hvibner]. Huit de ces muses
sont identiques avec le groupe de statues anciennes découvertes vers 1500
dans la Viila d'Hadrien, comme le prouvent les dessins de Heemskerck
[1 pi.); la neuvième est moderne. ^ M. Besnier, Les Catacombes de Rome so
[Monceaux]. Excellente et très commode introduction à l'étude des Cata-
combes. ^ E. Espérandieu, Recueil général des bas-reliefs de la Gaule
romaine, II [Id.]. Eioges. ^ J. Maurice, Numismatique Constantinienne.
Iconographe et chronologie : description historique des émissions monétaires
[Id.]. Deviendra vite classique. Tj P. Gusman, La villa d'Hadrien près de se
Tivoli. Guide et description [Id.]. Rendra service aux lecteurs pressés. %
H. Sensine, Dans la lumière de la Grèce [Deonna]. Eloges. ^ Publications
of an American archaeol. Expédition to Syria in 1899 1900. III, Greek and
Latin Inscr. by W. K. Prentice [Jaiabert]. Qqs légères imperfections
de détail n enlèvent rien à la valeur scientifique de ce livre. ^ V. Chapot, 4©
La frontière de VEuphrate de Pompée à la conquête arabe [Bouché-Leclercq].
Appréc. élogieuse. T[ Revue des Publications épigraphiques relatives à
l'antiquité romaine [R. Cagnat et M. Besnier]. 132 n°* suivis de Tables
analytiques. ^T[ On trouvera en plus dans cette-Revue le Bulletin mensuel
de l'Acad. des Inscr. et B. -lettres et le C. r. des séances de la Soc. Nat. 45
des Antiquaires de France. H. S.
Revue celtique, t. XXIX, n*" 1-2. Chronique de numismatique celtique
[Ad. Blanchet]. 1. Quelques monnaies de bronze de Massalia portant la tête
casquée de Minerve et, au revers, la figure de la déesse armée, du type de
la Minerve Pronoia, on peut admettre qu'une statue semblable se trouvait m
dans un temple de l'Acropole de Massalia. 2. L'inventaire des monnaies
gauloises recueillies dans l'arrondissement de Clermont (Oise) fait connaître
un nouvel exemplaire du bronze portant au revers « celecorix » avec la lé-
206 1908. — FRANCE.
gende ANADGOVONI. 3. Une monnaie de bronze, trouvée aux environs de
Narbonne, porte la égende BITOYIOTOYO[C] qui est peut-être la forme
celtique du nom de « Bituitus ». 4. Découverte d'un dépôt de 200 pièces de
monnaies à la croix à Castelnau (Aude). 5. Trouvaille de 400 statères armo-
5 ricains près Roz-Landrieux (Ille-et- Vilaine). 6. Objections à une théorie
de Mowat relative aux pièces de bronze de Massalia qui portent un dau-
phin au revers. 7. Sur les pièces de Nemausus au type des deux têtes et
du crocodile avec adjonction d'une patte qui ressemble à un jambon. 8.
Sur des statères d'argent de Moravie. 9. Sur un dépôt de pièces
10 d'argent trouvées à Raffna (Hongrie) qui sont p.-ê. du ii^ s. av.
J.-C. 10. Sur les monnaies celtiques des musées de Cilli et dePettau (Styrie
mérid.). 11. Sur les pièces fourrées. 12. Petites monnaies concaves avec cheval
bondissant sur une face et revers lisse, trouvées à Karlstein (Hte-Bavière),
dans des cabanes de la dernière période de la Tène. 13. Les fouilles de Sza-
15 lacska (Hongrie) ont fourni des coins monétaires très importants. ^ Chroni-
que [D'Arbois de Jubainville]. Camille Julian, Histoire de la Gaule, t. I et II,
Quelques critiques relatives à des noms de rivières que J. croit être ligures
et aux druides; elles ne diminuent en rien la haute valeur de l'ouvrage. ^
SÉBiLLOT, Folklore de France, t. IV. Contient des passages intéressants à
20 rapprocher d'usages celtiques constatés dans les îles britanniques. ^ T. R.
Holmes, Ancient Britain and the invasion of Julius Caesar. La première par-
tie traite de l'histoire du pays depuis le temps les plus reculés jusqu'à
43apr. J.-C. La seconde est un recueil de dissertations sur les sujets les plus
variés. Il y a des points sur lesquels les spécialistes pourront contester la
2i compétence de l'auuter. ^ William Ridgeway, The date of the first Shaping
of the Cuchulain-saga. Incontestable valeur au point de vue archéologique;
mais l'auteur ignore l'irlandais. Critiques de détail. ^ Peter Skok, Die mit
den sufflxen -acum, -anurn, -ascum, -uscum gebildeten sudjranzôsischen
Ortsnamen. Mémoire qui semble avoir pour objet de compléter et rectifier
30 quelques opinions du rp., qui répond au sujet des sufïixes -asco et -usco,
regardés par lui-même comme ligures. ^ Mario Esposito, Liber de Astronomia
du moine Dicuil, extrait des « Proceedings » de la R. Irish Academy, t. 26.
Édition faite d'après un ms. de Valenciennes du ix** s. ^ X. P. Power, The
placenames of Decies. Par mi les noms de lieu des « Dessi », il y en a qui re-
36 montent plus haut que l'arrivée des Celtes en Irlande. Cet ouvrage manque
d'index et les renvois ne sont pas toujours précis. ^ Raoul de Felice, Essai
sur l'onomastique des rivières de France. Quelques bonnes choses, mais l'au-
teur ne connaît pas assez les langues celtiques. ^ J. Vendryès, Grammaire
du vieil islandais. C'est la grammaire des textes réunis par Whitley Stokes
40 et Strachan dans le « Thésaurus palaeohibernicus». Compte rendu élogieux.
^^ No 3 Les Cimbres et les Cymry[D'arbois de Jubainville]. L'auteur d'ac-
cord avec le C.I.L,, Strabon, Pline, Tacite et Ptoléméc, maintient contre
Kidgeway que les Cimbres étaient des Germains. ^ Chronique [D'Arbois
de Jub.]. DÉCHELETTE, Mauuel d' Archéologie préhistorique, celtique et gallo-
46 romaine. Analyse. ^ A. Meillet. Les dialectes indo-européens (dans la collect.
linguistique publ. p. la Société de linguistique de Paris); brève analyse. Ij
E. Espérandieu, Les fouilles d'Alésia en 1906. Analyse. A. J.
Revue critique. 42'= année. T. LXV. 6 jr. Die Briefe des Libanius zeitlich
geordnet v. O. Seeck [My]. Démonstration élégante et instructive. ^ R. Del-
50 BRtJCK, Hellenische Bauten in Latium, I (pi.) [R. C.]. Beau travail, digne de
l'auteur et de l'Académie de Berlin qui en a fait les frais. ^ T. Livi ab U. c.
libri. Ed. Anton Zingerle. P. 7, fasc. 5 Ed. maior [P. L.]. Edition très
soignée qui sera la base de tous les travaux sur ce livre de Tite Live. Tf 1)
REVUE CRITIQUE. 207
Briefe an Desiderius Erasmus von Rotterdam hrsg. v. L. K. Enthoven
(1 pi.). — 2) Opus epistolarum Des. Erasmi Roterodami denuo recogn. P. S.
Ai.LEN [Id.]. 1) A publié les lettres, en partie inédites du ms. de P.reslau
Rehdigeranus 254, en les accompagnant de remarques historiq es qui résol-
vent certaines obscurités. — 2) Répond à toutes les exigences de la science. &
^Tf 13 jr. Wilhelm Weber, Untersuchungen zur Geschichte des Kaisers
Hadrianus [Gagnât]. Il eût été difficile d'apporter à ce travail d'une lecture
pénible plus d'érudition que n'en a déployé W. Dans le détail, tout est bou-
leversé. ^ Des heil. Irenasus Schrift zum Erweise der apostolischen Verkiin-
digung in armenischer Version entdeckt und ins Deutsche hrsg. v. Karapet lo
Ter-Mêkêrttschian u. Erwand Ter-Minassiantz [Paul Lejay]. Inté-
ressant morceau qui paraît contemporain des débuts de Tertullien. Tf
Hegemonius Acta Archelai hrsg. \. G. H. Beeson [Id.]. Mérite de devenir
l'édition fondamentale de ce curieux ouvrage. ^ 1) G. N. Bonwetsch, Die
unter Hippolyts Namen iiberlicferte Schrift ûber den Glauben. — 2) Hugo 15
KocH, Vincenz von Lerin<s> u. Gennadiusllà.l. l)Trad. allemande d'après
la trad. russe de Karbelov. — 2) Brochure intéressante, toutefois le critique
conteste que V. ait écrit le commonitorium pour lui et tout au plus pour ses
confrères. ^ Origo Contantini Imperatoris sive Anonymi Valesiani pars
prior. Commentario instruxit Westerhuis [Id.]. Une bonne conjecture 20
§ 8 Quo Gaesar<e>. Le commentaire gi'ammatical est suffisant; le com-
mentaire historique est surtout développé, mais appelle quelques réserves.
1|*If20 jr. Edwin Mayser, Grammatik der griech. Papyri aus der Ptolemder-
zeit Laut- u. Wortlehre (My]. Ouvrage d'une portée considérable, indispen-
sable pour l'étude approfondie de la langue grecque, en dépit de qqs légères. 25
imperfections, ^f A. Boughé-Leclercq, Histoire des Lagides. T. 3 et 4
[d'Arbois de Jubamville]. Montre quel intérêt offre l'étude de la civilisation
égyptienne sous les successeurs d'Alexandre. 1[ Gamille Jullian, Histoire
de la Gaule. T. 1 : Les invasions gauloises et la civilisation grescque. T. 2 :
La Gaule indépendante [Bouché- Leclercq]. Les historiens feront bon visage 30
à un système qui abat les cloisons étanches entre des peuples appartenant
tous (sauf p. e les Ibères) à la branche indo-européenne. Les linguistes seront
peut-être plus rétifs, mais les uns et les autres reconnaîtront qu'ils sont en
présence d'une œuvre partie de la main d'un maître qui est, par surcroît,
un écrivain.^ Pau! Harre, Lateinische Grammatik. P. 2. Syntax et Latei' 35
nische Wortkunde 4«' éd. p. p. Meusel [P. L.]. Les changements témoignent
du soin qu'a pris M. et de l'attention avec laquelle il suit le mouvement
philologique. TJ Le satire d'Orazio da Pasquale Giardelli [Id.]. Des notes
donnent les renseignements les plus indispensables. %\) Ciceros Reden gegen
L. Catilina v. H. Nohl. — 2) M. Tulli Ciceronis Tusculanarum libri quin- lu
que, y. Th. Schiche, 2^ éd.-^ 3) C. Julii Caesaris commentarii de bello civili,
V. Th. Paul, bearb.v.Gustav Ellger, 2eéd., [Id.].l) Annonce. 2) Les notices
sont précises et assez développées. 3) Édition très pratique pour laquelle
Meusel a revu le texte du livre 3. ^ Th. Mommsen, Le droit pénal romain, t. 3,
trad. française de Duquesne [Id.]. Gomprend la suite du livre iv, les délits 45
et le livre v, les peines. Trad. exacte et soignée. Tf Ussani, Su VOctavia [Id.].
Gonclut que cette pièce a été écrite entre 79 et 83 /84. ^[^ 27 jr. P. Masque-
RAY, Abriss der griech. Mttrik im deutsche iibers. v. Br. Preller [My]. Trad.
d'une scrupuleuse exactitude qui a su conserver la clarté et la concision de
l'original. •[[ Ludwig von Sybel. 1) Einfiihrung in die altchristliche Kunst, 60
T. 1. Einleitendes, Katakomben (pi.). 2) Die klassische Archaeologie u. die
altchristliche Kunst [Lejay]. 1 ) Manuel d'art chrétien écrit du point de vue
de l'antiquité classique. 2) Comme le premier, excellent, neuf aussi plus par
208 1908. -- FRANCE.
le détail que par l'idée générale. ^ Félix Mouret, Sulpice Sévère à Pnmuliac
[P. L.]. Des détails intéressants mais insdfiisants pour identifier la topogra-
phie de Primuliac. ^ Œuvres complètes de S. Ennodius, T. 1. Lettres, texte
latin et trad. française par S. Léglise [Id.]. Ne donne pas un décalque
6 exact de l'original. T| Henriette Dacier, Saint Jean Chrysostome et la femme
chrétienne au IV* siècte de VEglise grecque [L. S.]. Livre d'édification. ^
X.HuRTH,£>e Gregorii Nazianzeni orationibus funebribus <cl. supra p. 57,
1-15> [P. L.]. Utile travail de débutant. H F. Martroye, Genséric, la conquête
vandale en Afrique et la destruction de V Empire d'Occident [S.]. Est en progi'ès
10 sérieux. T|^ 3 fév. Epistulae privatae graecae quae in papyris aetatis Lagi-
darum servantur [My]. Sera accueilli avec faveur. 5[ Divisiones quae vulgo
dicuntur Aristoteleae éd. Mutschmann [Id.l. M. a donné du Marcianus 257
un texte aussi bon qu'il a pu. Au sujet de Diogène Laërce, on s'étonne de
la préférence donnée au Parisinus 1750 (P) qui très rarement donne seul
15 le bon texte. 1[ E.H erkenrath, Der Enoplios, ein Beitrag z. griech. musik
[Id.]. D'une lecture ardue et qui ne laisse pas une impression d'ensemble
bien définie; utile néanmoins. %^ 10 févr. P. Wendland, Die hellenistische
rômische Kultur in ihren Beziehungen zu Judenthum n. Christenthum
[LoisyJ. S'est dignement acquitté de sa tâche. ^ Pierre de Nolhac. Pétrarque
i*" et l'humanisme. Nouvelle éd. ouvrage excellent comme œuvre d'art et comme
œuvre de science. ^^ 17 févr. Dionysi Halicarnasensis, Antiquitatumroma-
narum quae supersunt vol. iv [Am. Hauvette]. Annonce de ce volume qui
contient les livres x et xi ainsi que les fragments des livres suivants. %
A. HoLDER, Alt-celtischer Sprachschatz, 11^ livr. U.-Vesontio [G. Dottin].
25 Annonce accompagnée de qqs. observations onomatologiques. ^^ 27 fév.
P. Waltz, 1) Hésiode et son poème moral; — 2) De Antipatro Sidonio [My].
1) Est une des bonnes études de littérature grecque qui ont paru en France
dans ces dernières années. — 2) C'est surtout dans la partie grammaticale
que W. paraît le plus maître de son sujet. ^ L. Méridier, 1) L'influence de la
9*^ seconde sophistique sur V œuvre de Grégoire de Nysse \ — 2) Le philosophe Themis-
tios devant l'opinion de ses contemporains [My]. Deux bons ouvrages (le
premier ?uHout) qui certes ne sont pas sans défauts et qui décèlent de l'inex-
périence, mais qui ont aussi de grandes qualités. ^ Excerpta historica jussu
Imp. Constantini Porphyrogeniti confecta, Vol. 2. Excerpta de Virtutibus
36 et Vitiis. P. 1 rec. Th. Bûttner-Wobst éd. curavit A. G. Roos. — Vol. iv,
Excerpta de Sententiis éd. U. Ph. Boîssevain (pi.) [My]. Boissevain a conçu
son annotation d'une manière plus intéressante et plus instructive que ne
l'a fait T.-W. Tflf 5 mars. J. Kromayer, Antike Schalchtfelder in Griechen-
land. T. 2 (pi.) [Am. Hauvette]. Même plan et même soin que pour le
-*o vol. I. TI Paul FoucART, Étude sur Didymos [My]. Discussion qui est un
modèle de science, d'ordre et de clarté. Le dernier mot semble bien dit par
F. sur un grand nombre de questions relatives à Démosthène. ^ Procopii
Caesarensis opéra omnia recog. J. Haury. Vol. m. 1. Historia quae dici-
tur arcana [My]. Bonne éd. dont le texte s'appuie sur trois mss. dont P
*^ (Paris, suppl. graec 1185) est le meilleur, appareil critique soigné, conjec-
tures souvent excellentes. ^ Scriptorum classicorum bibbotheca OxoniensiS;
M. Tulli Ciceronis Orationes. Divinatio ifiQ. Caecilium. InC. Ferrem recogn.
W. Peterson (Clarendon Press) [E. Thomas]. Si l'éd. marque un progrès
considérable, de l'autre il y a un recul. La mise en œuvre n'a pas répondu
50 à ce que paraissait annoncer la préparation du livre. Tf H. Hilgenfeld,
Verzeichnis der von Adolf Hilgenfeld verfassten Schriften [L. C.]. Bibliogra-
phie très utile, faite avec grand soin. 1[1[ 12 mars. Scriptores originum
ConstantinopoUtarum rec. Th. Preger. Faso. 2. Ps.-Codini origines conti-
REVUE CRITIQUE. 209
nens (pi.) (Bibl. Teubner). [My]. A suivi pour Ja critique du texte le meilleur
parti. L'ouvrage important par lui-même est rendu plus utile encore grâce
aux excellents index qui le complètent. ^ Cari Pasch, 7.ur Geschichte u. To-
pographie von Narona [R. C.]. Description très consciencieuse et commen-
taires archéologiques fort soignés, ^f Apostolid es, rXw(7<7txat [xsXsTai i\ 5
àcp&p [i.r|Ç Twv 'AxaoTj [xeVxcSv àvay vio cri/. ârojv tou y.. F. N. XaT^'/joix t
[My]. Mélange d'observations philologiques discutables et d'étranges
théories linguistiques aboutissant à une conclusion surprenante. ][
Headlam, a Book of greek verse [My]. Traductions élégantes sinon d'une
exactitude rigoureuse 7 B. Gerth, Griechische Schulgrammatik, 7® éd. [My]. lo
Quelques changements sur l'éd. précédente. If Alfred Merlin, Rapport sur
les inscr. latines de la Tunisie (Nouv. Arch. Mss. scientifiques, t. 14) [P. L.].
Permettra d'attendre le nouveau supplément du Corpus. If Annonce de la
Revue ^rcAiV /. Urkundenjorschung éoni le 1®"" numéro contient entre autres
une étude de K. BRANDT,£)e/* byzantinische Kaiserhrief aus St. Denis. ^ Al- 16
brecht von Notthaft, Die Légende von der Altertums- Syphilis [N.]. Etude
érudite qui intéressera les médecins et les philologues.^^ 19 mars.W. Nawijn,
De praepositwnis Tripa significatione atquu usu apud Cassium Dionem [My].
Etude sérieusement faite dans l'ensemble et qui sera utile bien que N. dans
certains passages n'ait pas saisi la construction exacte et la nuance due 20
à l'emploi de Tuapi. Tf riopçupioD 'Acpopaat xpôç xà vo-/)Tâ rec. B. Mom-
MERT [My]. D'heureuses conj. en plusieurs passages. ïf 1) Harold L.
AxTELL, The déification of abstract ideas in roman Littérature and inscrip-
tions.— 2) Mary B. Peaks, The gênerai civil and military administration of
Noricum and Raetia (ibid.) [Cagnat]. 1) Consciencieux et bien documenté. 25
— 2) Répertoire dont l'abondance des documents et des citations et la
précision apportée au travail constituent la valeur, ^f Anicii Manlii Severini
Boethii in Isagogen Porphyrii commenta rec. Samuel Brandt [Lejay]. S'est
acquitté de sa tâche avec conscience et habileté et offre un texte sous une
forme lisible et sûre. Tf Sophokles'' Antigone hrsg. Fr. Schubert bearb. v. 30
L. Hûter, 7^ éd. [My]. Le texte s'écarte de celui de Dindorf-Mekler en une
soixantaine de passages, pour revenir le plus souvent aux leçons du Lau-
rentiajius. ^ Herodot, Auswahl f. d. Schulg. hrsg. v. A. Scheindler, L Text,
2^ éd. [My]. Annonce. ^ Platons Apologie des Sokrates u. Kriton f. d. Schulg-
hrsg. V. A. Th. Christ, 5^ éd. [My]. Les qqs pages sur Platon et ses écrits sont 35
assez superficielles. ^ Odissea di Omero edizione da L. Leveghi [My]. Suit
pas à pas la 4^ éd. d'A. Th. Christ. ^ Homeri Ilias Schulausgabe v. P. Cauer,
2 vol. Odyssée Schulausg. v. P. CauBR [My]. L'éloge des petites éditions
d'Homère de C. n'est plus à faire. ^ Griech. Lyriker in Auswahl hrsg. v. A.
BiesE. P. 2. [My]. A signaler seulement les correction de qqs fautes. ^ R. 40
KuNZE, Die Germanen in der antiken Literatur, eine Sammiung der wich-
tigsten Textstellen P. 2. Griech. Literatur [My]. Est le pendant du vol. I :
Rom-Literatur, publié en 1906. ^ Tourtzevitz, Eine Kaiserrede [My]. Sé-
rie d'observations relatives au discours d'^lius Aristide Eiç padtXéoc ;
L'auteur a reconnu "avant B. Keil qu'il s'agissait de Macrin. ^^f 26 mars. 45
Maxime Collignon, Scopas et Praxitèle, [de Ridder]. Supérieur au Phi-
dias de Lechat de cette même collection, qui n'était pas sans mérite,
d'un art supérieur, plus mesuré, plus délicat et plus sobre. If J. Westen-
BERGER, Galeni qui fertur de Qualitatibus incorporels libellus [My]. Texte
puis lisible et plus conforme à la tradition manuscrite. Toutefois les argu- bo
ments de W. pour contester à Galien l'authenticité du traité sont insuffi-
sants. ^ Georg. Grutzmacher, Hieronymus. T. 2. Sein Leben u. seine
Schriften [Lejay]. Se lit avec un vif intérêt. Quand il sera terminé, il restera
R. UE PHiLOL. — Hevua des Revues de 190S. XXXIII — 14
210 " 1908.
FRANCE.
longtemps l'ouvrage capital sur S. Jérôme. 1[^ 2 avr. Otto Apelt, Der Wert
des Lebens nach Platon [My]. Ce qu'il y a de nouveau dans cet art. c'est l'in-
terprétation du passage des Lois 803 c. ^ Platonis opéra rec. J. Burnet. T. V.
Tetralogiam ix. Definitiones et Spuria continens [My]. Fait honneur aussi
6 bien à B. qu'à la presse Clarendonienne et restera un monument de saine
critique, indispensable pour l'étude du texte de Platon. ^ C. H. Grandgent,
An introduction to vulgar Latin [Lejay]. Rendra des services. ^^ 9 avril 1)
JEschyli cantica. — 2) Sophoclis cantica digessit O. Schrôder [My]. Théorie
séduisante. Le critique n'est pas pleinement convaincu mais ne demande
10 qu'à l'être.^ GeschUtze auf handschriftlichen Bildern hrsg. u. erl. v. Rudolf
Schneider [My]. A victorieusement démontré que les figures qui se mon-
trent dans les mss. des ingénieurs grecs ne sont nullement dépourvues de
valeur. S. a publié les Belopoeika de Héron d'après les collations de Wescher
avec un appareil critique et une trad. en allemand. S. a apporté qqs i^ieu-
15 reuses, corrections au texte. *f[ L. Wenger, Die Stellvertretung im Rechte der
Papyri [My]. Important tant pour l'histoire du droit antique que pour la
connaissance de l'administration des provinces par Rome. ^ Otto Th. Schulz,
Das Kaiserhaus der Antonine u. der letzte Historiker Roms [Maur. Besnier].
Patientes recherches qui fournissent un essai de reconstitution du texte
20 primitif de 1' « Histoire Anonyme » d'après les extraits qu'en avaient faits
les auteurs de l'Histoire Auguste. ^^ 16 avr. H. Schone, Repertorium griech-
W ôrterverzeichnisse u. Speziallexika [My]. Publié trop hâtivement; rendra,
des services, mais non tous les services qu'on en pourrait attendre. ^ Papyrus
grecs publiés sous la direction de Jouguet. T. 1. Fasc. 1 [My]. Il est à
2j souhaiter que les futurs fascicules soient publiés avec autant de soin et de
compétence. Toutefois le document n° 1 qui contient un devis de terrasse-
ment eût demandé plus de précision dans le commentaire. ^ Der Anfang
des Lexikon des Photios hrsg. v. R. Reitzenstein [My]. Importante addi-
tion à l'histoire des Étymologiques grecs du même auteur. ^^ 23 avr. Eugen
3(j Petersen, Die Burgtempel der Athenaia (pi.) [de Ridder]. Système qui
mérite l'attention et dont devra tenir compte toute étude impartiale de
l'Erechtheion. ^ Alkmans Partheneion. Ein Beitrag z. lakonischen Arte-
miskulte v. R. C. Kukula [My]. Interprétation qui ne satisfait pas plus
que celle de ses devanciers; K. a laissé aller son imagination et ne s'est pas
35 attaché rigoureusement à la lettre du texte <v. R. d. R. 32, 101, 37>. If
Sophokles erkl. v. Schneidewin u.Nauck 7. Bândchen. 1) Philoktetes. 10.
Aufl. bes. V. L. Radermacher. — 2) The Ajax of Sophocles with a com-
mentary abridged from the larger édition of R. Jebb by A. C. Pearson
[My]. l) Commentaire sensiblement modifié. Le texte a été retouché dans
40 le sens conservateur. — 2) Bonne œuvre de professeur qui fournit aux étu-
diants un excellent instrument de travail sans les dispenser toutefois de
recourir à la grande édition. ^ 1 ) Euripides, The Heraclidae éd. by A. G.
Pearson. 2) Demosthenes, Philippics i, ii, m éd. by Gilbert A. Davies [My].
1) Éd. très soignée qui est une des meilleures de la Pitt Press Séries. — 2) Le
45 texte est celui de Blass, modifié en certains passagers d'après celui de But-
cher. Les notes sont copieuses et rendront des services; on les voudrait parfois
plus explicites et plus solides. ^ Lesbonactis sophistae quae supersunt éd.
Fr. KiEHR [Id.]. Bon travail. ^ P. Frisch, De compositione libri Plutarchei
qui inscribitur Hepl "latooç xal 'Oai'ptooç [My]. Diss. intéressante et bien
50 qu'on y puisse désirer parfois plus de clarté, tout ce que dit F. a une grande
apparence de raison. *f A. Philippson, Das Mittelmeergebiet, 2^ éd. [B. A].
Excellent ouvrage presque sans changements sur la l""^ éd. H f V. Henry,
Précis de grammaire comparée du grec et du latin, 6^ éd. [Meillet]. H. aurait
REVUE CRITIQUE. 211
sans doute fait qqs changements sur divers points s'il avait pu préparer
J'édition. L'ouvrage néanmoins continuera à rendre les services qu'il rend
depuis longtemps. ^ Vittorio Macchioro, TJImpero romano nslV età dei
Severi [R. C.]. Tableau d'ensemble très poussé au noir, mais intéressant. ^^
30 avr. Platons Symposion oversat af H.R.'EDER[My]. Trad. dont le principal »
mérite est de rendre avec exactitude le mouvement et l'allure du texte.
^ Leges Graecorum sacrœ e titulis collectas. P. 1. Fasc. 1. Leges Grœcise et
Insularum éd. L. Ziehen [My]. Commentaire sobre, le lecteur est néan-
moins renseigné sur tout ce qui peut l'éclairer. ^ -{- R. Jebb, Essays and
Addresses [My]. Réimpression d'articles de valeur bien inégale. ^ Ussani, lo
Intorno alla novissima edizione di Lucano (Studi italiani de Filol.) [P. L.].
Critique avec justesse la 2« éd. d'Hosius, éclaircit plus d'une question
embrouillée touchant aux textes et aux scholies, et abonde en vues qui
intéressent les historiens et -les philologues. ^ Fritz Hache, Quaestiones
archaicae. 1. De A. Gellio veteris sermonis imitatore. 2. De Ennii Eh^emem 15
[É. T.]. Du soin, mais rien d'original. ^ M. -H. Morgan, On the language of
Vitruvius [P. L.]. Tout à fait convaincant en faveur de la date tradition-
nelle et en même temps bonne contribution à la connaissance du latin
après l'époque classique. ^ H. Weinel, Die Stellung des Urchristenthums zum
Staat [P. L.]. Beaucoup d'observations fines. % Lateinische Litteraturdenk- 20
màler. Fasc. 17. A. Roulerius, Stuarta Tragoedia pp. Roman Woerner.
Fasc. 18. Petrus Mosellanus, Paedologia pp. Hermann Michel [L. R.].
Ajoutera à notre connaissance de la littérature pédagogique et dramatique
de l'humanisme. ^][ 7 mai. W. Deonna, La statuaire céramique à Chypre
[de Ridder] Répertoire qui rendra des services bien que forcément incomplet. 25
^ J. W. White. 1) « Logaœdic )> mètre in greek comedy. — 2) Enoplic mètre
in greek comedy [My]. i) Bon chapitre de métrique grecque. — 2) Ana-
lyse fine et serrée <Pour l'analyse v. R. d. R. 35, 184, 21 6t 183, 24>.
^ 1) J. A. Scott, Prohibitives with Ttpdç and the genitive. — 2) Cari
D.BvcK, The interrelations of the greek dialects [My]. 1) Juste, mais on 30
demandera si la même conclusion ne vaut pas pour toutes les proposi-
tions prohibitives de même forme. <lbid. 182, 13>. — 2) Méritoire
<ibid. 181, 35>.^ Lucianus. Edid. Nils Nilén. Vol. 1. Fasc. 1, libelli 1-14
(Bibl. Teubner) [My]. N. est conservateur, conjecture rarement et n'admet
qu'à bon escient les corrections proposées par d'autr.es. Toutefois, en cer- 35
tains passages on peut estimer une correction inutile lorsque le texte est clair
et sensé. Tf 1) K. Reik, Der Optativ bei Polybius u. Philo v. Alexandria.
— 2) H. F. Allen, Theinfinitivein Polybius compared with the Infinitive
in biblical greek [My].l) D'une clarté presque mathématique. — 2) Etude
presque entièrement statistique. If fTh. Fritzsche, Die Wiederholungen bei 40
Horaz [P. L.)] Fait avec le plus grand soin. ][ G. Blecher, De extispicio
capita tria [Id.]. Bon recueil de textes. B. a le mérite de faire entrer la pré-
cision et la rigueur dans ces matières, inf 14 mai. E. M. Rankin, The rôle of
the Motyetpot in the life of the ancient Greeks... [My]. Le meilleur des cha-
pitres a trait à la condition sociale des y.. R. a tiré des conclusions souvent 45
justes de l'interprétation des textes, mais l'ensemble manque de coordina-
tion. TJ E. Capps, 1) Epigraphical problems in the history of ancient Comedy.
— 2) The « more ancient Dionysia)^ at AthenslMy'l. 1) Conclusions déduites
avec beaucoup de pénétration, mais qui attendent une démonstration plus
complète et plus sûre < v. R. d. R. 32, 173, 16>. — 2) Même après l'ingé- 50
niuese discussion de C, la question reste insoluble, <Cf. ibid. 179, 18>. ^
Mschyli Tragœdise, iterum edidit revisas H. Weil [My]. W. fait preuve
de prudence: en 150 passages environ, il est revenu à la tradition manuscrite;
2l2 1908. — FRANCE.
il aurait pu aller plus loin dans cette voie. T[ Grammaticse romanse. fragmenta
coll. Hygin Funaioli [Lejay]. Recueil de fragments mais qui n'en est
pas moins précieux, f^ 21 mai. Iphigénie en Tauride, texte grec.
Comment, critique et explic. p. Jlenri Weil, 3« éd. [My]. La valeur
5 du texte est à peu près la même dans cette éd. que dans la 2".
« S'il est amélioré en quelques passages, en d'autres au contraire il est
douteux qu'il soit préférable. » ^ J. Nicole, L'Apologie d'Antiphon
ou Aôyoç TreptMsTaffxacewç, d'après des fragments inédits sur papyrus
d'Egypte [My] .11 a dans cette découverte une source de recherches intéres-
10 santés sur l'histoire de l'éloquence attique. ^ Philodemi II z ^\ olxùvofjitaç
qui dicitur libellus. Edid. Chr. Jensen (Bibl. Teubner.) (pi.) [My]. Ce qui
fait le mérite de cette éd. c'est non « seulement son texte, qui est soigneu-
sement établi et lisible, mais aussi sa disposition. ^ Henri Bornecque, Les
clausules métriques latines [R. Pichon]. C'est la «somme» la plus complète
15 q 'onpuisse souhaiter des questions relatives à laprose métrique. Elle ne met-
tra pas fin à toutes les controverses, mais sur bien des points B. semble plus
près de la vérité que ses adversaires. T|*^ 28 mai. Mélanges de la Faculté orien-
tale de V Université Saint-Joseph de Beyrouth. Vol. 2 (pi.) J.-B. Chabot]. Les
Inscr. grecques et latines publiées par Jalabert sont de moindre importance
20 que celles du !<''■ vol. <v. R.d.R.32, 208, 32 >; plusieurs cependant méritent
l'attention des épigraphistes. Un milliaire, publié par Mouterde, montre
qu'Antioche était « cap ut viae » d'une voie romaine aboutissant à "Ky.'t\ (Pto-
lémais). ^Margarete Bieber, Dos Dresdner Schauspielerrelief. EinBeitrag z.
Geschichte des tragischen Costums... [My]. Très bonne étude, dont les
26 conclusions, pour hardies qu'elles puissent paraître, sont néanmoins fort
vraisemblables. ][ Hitzig, Altgriech. Staatsvertrdge [My]. Utile contribution
à l'histoire du droit international grec, pleine de bonnes observations. ^
Flavii Arriani quae exstant omm'a éd. A. G. Roos. Vol. L Alexandri Anaba-
smcontinens(pl.)[My]. R. est sobre de corrections et sauf urgence conserve
30 le texte des mss. ^ J. Kamateros, Eiffaywyyj àcTpc/vou.-'aç. Ein Kompendium
griech. Astronomie u. Astrologie, Météorologie u. Ethnographie in politische
Versen bearb. v. L. Weigl. P. L [My]. Laisse à faire à la critique, toutefois
il est difficile avec de pareils textes de discerner avec certitude ce qui est
une faute du scribe *et ce qui appartient à l'usage vulgaire de l'époque. Tf^j
35 4 jn. Alfred Merlin, Le temple d'Apollon à Bulla Regia (pi.) [de Ridder].
Annonce. T R- Hirzel, Themis Dike u. Verwandtes [My]. Livre d'une
lecture souvent attachante, d'un style ferme et bien équilibré, d'une pensée
élevée et suggestive. ^ Konrat Ziegler, Die Ueberlieferungs geschichte der
ver gleichenden Lebensheschreibungen Plutarchs (pi.) [My]. Marqveunpro-
40 grès dans la critique de Plutarque et se distingue par la netteté des vues,
par l'ordonnance rigoureuse de l'ensemble et par une clarté d'exposition
peu usitée dans ces sortes de recherches. ^ Nikolaos Mesarites, Die Palast-
rcvolution des Johannes Komnenos Progv. v. A. Heisenberg [My]. Opuscule
qui ne manque pas d'intérêt au point de vue littéraire et qui fournit de
45 nombreux renseignements sur le palais impérial de Constantinople. ^ f Adolf
AusFELD, Der griech. Alexanderroman hrsg. v. Wilhelm Kroll [My]. Sera
un guide précieux pour ceux qui voudront pousser plus loin les recherches
sur la légende d'Alexandre le Grand, ^j;^ 11 jn. Victor Chapot, La colonne
torse et le décor en hélice dans l'art antique (pi.) [de Ridder]. Fait preuve de
50 zèle et de conscience. ^ 1) Jean Csengeri, Homeroc. — 2) Homeros Iliasa.
Texte grec et trad. en hexamètres hongrois par Ém. Thewrewk de Ponor,
T. 1. [Kont]. 1) Trop condensé : les questions les plus importantes sont
plutôt indiquées que discutées; toutefois C. sait composer et écrit avec
REVUE CRITIQUE. 213
élégance. 2) Parmi les trad., celle de T. est la dernière en date mais elle
dépasse de beaucoup les précédentes. Depuis Vorôsmarty on n'a pas écrit
d'aussi beaux hexamètres en magyar. ^ Louis Poinssot, Les Inscriptions
de Thugga [Toutain]. On ne saurait trop louer la méthode et la conscience
de P. ^1| 18 jn. Georges Nicole, Meidias el le style fleuri dans la céramique .5
attique (pi.) [de Ridder]. Est, en dépit de taches légères, rédigé avec grand
soin et mérite de prendre place parmi les meilleurs travaux récents sur la
céramique grecque. %Q. Horatius Flaccus. Erkl v Adolf Kiessling P. 3.
Brieje 3te Aufl besorgt v. Richard Heinze [Lejay]. Sous cette forme l'éd.
rendra de grands services. Tf^ 25 jn. W.-H. Roscher, Enneadische Studien lo
[My]. Instructif. Tf Vaczy, Kazinczy Ferenez levelèzc. T. 17 [KQnt]. Détails
intéressants sur les traductions de Kazinczy de Cicéron et Salluste. ^ P.
Ovidii Nasonis Amores éd. G. IS émeth y [Kont]. Commentaire riche en rappro-
chements des passages d'auteurs qui ont servi de modèle à Ovide. ^ G.
NÉMETHY, 1) Ovidius es Lygdamus. — 2) Ds epodo Horatii Cataleptis Ver- I5
gilii inserto (ibid.) [Id.]]. i) L'énumération des passages dans- lesquels O.
a imité Lygdamus ne manque pas d'intérêt. — 2) Prouve avec beaucoup
de probabilité que le n° xiii des Catalepta appartient à Horace et constitue
la IS*' Épode. N. l'a traduite en hongrois. ^1^ 2 jlt. A. Meillet, Introduction
à l'étude comparative des langues indo-européennes [Yendryès.]. Ouvrage entiè- 20
rement remanié <v. R. d. R. 28, 161, 25>. ^ G. Nicole. Le vieux temple
d'Athena sur r Acropole [de Ridder]. Résultats : L'Opisthodome des inven-
taires est un édifice distinct et isolé, dont toute trace a disparu. 2)L'àp/aïo;
v£o)ç est bien l'Erechtheion. If W. Deonna, Les statuettes de terre cuite dans
l'antiquité : Sicile, Grande-Grèce, Etrurie et Rome (pl.)'[ld.] Le répertoire 25
est dressé avec le soin minutieux coutumier à D. ^ G. H. Chase, The Loeb
Collection of Arretine pottery (pi. )[Id.]. Description faite avec grand soin. ^
P. Friedlander, h erakles [My] <v. R. d. R. 32, 97, 3>. On ne saurait
montrer plus d'originalité ni faire preuve d'un plus remarquable talent de
combinaison que F., toutefois sa thèse gagnerait à être plus solidement 30
éiSLY ée. ^ Demosthenis Orationcs recognovii S- H. Butcher. T. 2. P. 1 (Cla-
rendon Press) [My]. L'éd. est essentiellement objective et répond au
principe des Oxford classical Texts : elle représente les faits de la tradi-
tion plutôt que les émendations des éditeurs. ^ J. Benedict Carter, The
religion of Numa [Toutain]. Donnera aux amateurs et aux gens du monde sa
une idée générale suffisamment exacte des principaux résultats auxquels
est arrivée l'étude de la religion romaine. ^ Alf. v. Domaszewski, Die
Anlage der Limeskastelle (pi.) [R. C.]. Intéressant pour l'histoire technique
du limes germanique et des autres limes de l'Empire romain.
^T[ T. Lxvi. 9 jlt. Berliner Klassikcrtexte. Fasc. 5. Griech. Dichterfragmente. 40
P. 2 : Lyrische u. dramntische Fragmente bearb. v. W. Schubart u- von
WiLAMOwiTz-MôLLENDORFF (pi.) [My]. Bel ouvrage. Non moins curieux
que le l^r fasc, les morceaux qu'il fait connaître sont, po r la plupart, d'une
valeur littéraire bien supérieiaw If K. Muenscher, Die Philostrate [My].
Malgré les habiles et intéressantes combinaisons de M. <v. R. d: R. 32, 108, 45
49>,il reste encore dans la parenté des Philostrate et dans l'attribution de
leurs oeuvres un certain nombre de points obscurs. ^ Ludwig Hahn, Roma-
nismus u. Hellenismus [Id.]. Esquisse intéressante; toutefois H. aurait dû
faire le départ entre les mots empruntés par le grec pour exprimer des idées
romaines et les mots d'usage courant que le grec emprunta sans nécessité. 50
^ Cabrol, Dictionnaire d'archéologie chrétienne et de liturgie. Fasc. 12-14.
T. 2 (pi.) [Lejay]. Fascicules très intéressants. Qqs observations du critique.
Tf^ 16 jlt. Hans Jacobsthal, Der Gebrauch der Tempora u. Modi [My].
214 1908. — FRANCE.
Tient une place tout à fait remarquable dans les diss. sur les inscr. Cretoises.
^-j-H. Gelzer, Ausgewàhlte kleine Schriften[My'\. Intéressant. ^Homeri car-
mina rec. A. Ludwich. P. 1. Ilias vol. 2. [My]. Avec ce vol. se termine la
belle publication des poésies homériques, commencée en 1889. L. a donné en
6 même temps qu'un texte généralement sûr un incomparable instrument
de travail. ^ A. Vezin, Eumenes von Kardia [My]. Ouvrage d'une lecture
attachante non seulement par le sujet lui-même, mais aussi par la manière
dont il est traité, et qui ne mérite que des éloges. ^ Corpus poetarum latinorum
éd. I. P. PosTGATE. Fasc. iv : Calpurnius Siculus, Columellse liber x, Silius
^^ Italiens, Statius. Fasc. v : Martialis, Juvenalis, Nemesianus [Lejay].
PosTGATE a publié le 10^ livre de Columelle, et en collaboration avec Davies,
les Silves. Les autres auteurs sont publiés par H. Schenkl, Summers,
WiLKiNS, DuFF et HousMAN. Ces deux fasc. terminent le Corpus poetarum
dont le principal avantage est d'être un livre commode sinon complet. ^
16 Der erste Clemensbrief in altkoptischer Uebersetzung. Uebers. u. hrsg. v. Cari
SChmidt [Id.]. Est une importante donnée de l'établissement du texte; il
est le complément indispensable de l'éd. de Knopf. ^f^ 23 jlt. Cascilii Calac-
tini fragmenta coll. Ernst Ofenloch [My]. Sera très utile pour la connais-
sance des théories de Cécilius. ^ E. Meyer, Mgypten zur Zeit der Pyramiden-
20 erbauer (pi.) [A. L.]. Très intéressante conférence sur l'art égyptien. ^ E.
F. Thompson, MeTavoéo) and fjLexaiJLeXei in Greek Literature until 100 A. D.
[Id.]. Etude instructive et documentée. ^ J. Schmidt, La place de la
famille des langues italiques dans le groupe indo-européen [Kont]. Conclu-
sion : l'ancienne patrie des peuples de l'Italie est à placer encore plus au
26 N. que ne l'a fait Hirt : entre l'Elbe et l'Oder. Au N., ils étaient voisins
des Germains, à l'O. des Celtes, au S. des Grecs et à l'E. p. e. des Illy-
riens. ^ F. Gomperz, "Iy,jji.i, Trpàaço) (Fasc. 3 et 4 de la Revue de philologie
générale <Nylvetudomâny> de Budapest) [Id.]. Annonce. 1[1f 30 jlt.
FaXTTjvou Trept XP^'°"' ^'^^^^'^ ^^- Galeni de Usu partium libri 17. Rec. G.
30 Helmreich Vol. 1. lib. 1-8 [My]. Parmi les améliorations apportées
au texte, beaucoup proviennent des mss., beaucoup aussi sont dues à la
science d'helléniste de l'éditeur. ^ Quellen u. Forschungen z. alten Geschichte
u. Geogr. hrsg. v. W. Sieglin. Fasc. 14. D. Detlefsen, Die Géographie
Africas bei Plinius u. Mêla u. ihre Quellen. Die formulée provinciarum eine
3^ Hauptquelle des Plinius [É. T.]. On reconnaît à chaque^ page l'avantage
que D. a sur les savants et sur les critiques à venir. % Emile Camau. La
Provence à travers les siècles [Labande] Appelle les plus expresses réserves.
Tf1[ 6 août. H. NissEN, Orientation. Studien z. Geschichte der Religion.
Fasc. 2 [My]. Rendra les plus grands services aux archéologues. ^ Gilbert
*° MuRRAY, The rise of the greek epic [My]. La comparaison avec le Pentateuque
ne peut autoriser des conclusions sur l'Iliade, toutefois la théorie ■< du livre
traditionnel » de M. dégagée de celle qu'elle a d'étroit et de subjectif explique
d'une manière intéressante l'origine de l'époque grecque. % Libanii opéra
rec. R. FoERSTER Vol. 4. Orationes li-liv- [My]. L'étude des mss. a
*6 fourni à F. d^excellentes leçons ignorées des édd. antérieures.^ Grégoire
de Nazianze. Discours funèbre en Vhonneur de son frère Césaire et de Basile
de Césarée. Texte grec, trad. franc, de F. Boulenger [My]. Bon volume
de cette collection. B. semble avoir rejeté à tort certaines lectures des mss.
La trad. ne mérite que des éloges. ^ Robert Helbing, Grammatik der
6° Septuaginta. Laut u. Wortlehre [My]. Sera accueilli avec faveur. Tf Lodge,
jEschylus Agamemnon. The choral odes and lyric scènes set to music[My].
Tentative hardie dans l'état actuel de nos connaissances sur la musique
dramatique des anciens qui n'est p.-ê, qu'une agréable fantaisie d'un
REVUE CRITIQUE. 215
musicien. ^ Cicéron, Catilinaires p. p. Levaillant [R, Pichon]. Est plus et
mieux qu'une éd. scolaire. ^ Der Obergermanisch-Raelische Limes des Rô-
merreiches livr. 30. [R. C.]. Contient l'étude du castellum de Kongen. Tj^
13 août. N. Reich, Demotische u. Griechische Texte und Mumientàfelchen
in der Sammlung der Papyrus Erzherzog Rainer [G. Maspero]. Très bon. ^ &
C. J. Mendelssohn, Studien in the Word-play in Plautus [E. T.]. Partout
grande clarté. Il est fâcheux que l'on constate ici une fois de plus combien
est peu plaisant tout ce qui s'écrit sur les plaisanteries et encore plus sur
les jeux de mots. ^ Emilio Costa, La pretura di Verre [Id.]. Très
bonnes remarques dans une langue claire. H Cicéron, 1) Catilinaires, éd. p. lo
M. Levaillant. — 2) Choix de lettres p. G. Ramain [Id.]. 1) On ne voit
guère que l'inexpérience de l'auteur <V. pi. h. 6 août>. — 2) Bon livre et
très méritoire. 11 Nicolas Pierrone, Fraseologia Ciceroniana [Id.]. Il est
regrettable que parmi les livres de Merguet P. n'ait pu avoir à s'a dispo-
sition que le lexique des traité de philosophie. Tf Ettore Stampini, La is
metrica di Orazio [Id.]. Clair, sérieux et bien présenté. ^ Carlo Pascal,
Sur la composition du livre 3 de VÉnéide. Mémoire lu à l'Académie de
Naples. [Id.]. Le livre 3 serait seiîl resté à l'état de première ébauche.
Les arguments de P. sont probables mais non décisifs. ^ Gaetano Curcio,
Appendix Vergiliana. Fasc. 2 : Dirae, Lydea, Ciris [Id.]. Même mé- 20
thode, mêmes qualités et mêmes défauts que dans le fasc. 1. ^ Seneca.
Il Tieste Saggio critico e traduzione da Concetto Marchesi [Id.]. « J'avoue
avoir lu avec ennui ce Saggio sans réussir à en rien tirer d'utile». ^ Krom,
De populis Germanis antiquo tempère patriam nostram incolentibus [Id]
A plus qu'un intérêt régional. Les résumés historiques et géographiques 25
sont faits avec soin. Latin clair et correct. TJ^ 20 août. Ed. Meyer, Geschichte
des Altertums, 2^'M. T. 1. P. 1. Introduction [Maur. Croiset]. L'Introduction
permet déjà de juger de l'importance des remaniements. ^ A.Fairbanks, Les
lécythes blancs attiques peints en couleur lustrée et en silhouettes transparentps
(pl.l [de Ridder]. A su garder Jin juste milieu entre l'interprétation symbo- ^^
lique et l'explication trop littérale des représentations figurées, f \)
Eusebius Werke. T. 2. Die Kirchengeschichte bearb. v E Schwartz, Die
lateinische Uebersetzung des Rufinus hearb.Y. Th. Mommsen.P. 2. Livres
6-10, Sur les martyrs de la Palestine. — 2) Eusebius Kirchengeschichte
hrsg V. Edi ard Schwartz, petite éd. [Lejay]. l) La méthode suivie est la 36
même que pour la 1''^ partie. — 2) Bien que réduit à l'apparat, donne tout
l'essentiel. Même le rapport des mss. apparaît plus clair. ^ TheodorMoMiwsEN,
Gesammelte Schriften. T. 5. Historische Schrijten. Vol. 2. [Id.]. Réunit ce que
M. a écrit sur la géographie et la topographie historiques et administratives;
comme pour les vol. précédents, les éditeurs ont complété la biblio- *o
graphie et mis au point ou vérifié les textes. T| R. Cagnat, Les deux camps
de la légion III^ Auguste à Lambèsc [Besnier]. Chap. additionnel au beau
livre de C. sur l'armée romaine d'Afrique. ^^ 2 août. J. M. Stahl, Krit.-
histor. Syntax des griech. Verbums df klassischen Zeit [My]. Livre de haute
valeur mais qui incite à chercher s'il est possible plus d'exactitude et de ♦■'»
rigueur. ^ Fr. Fischer, Senatus romanus qui fuerit Augusti temporibus [Ca-
gnat]. Travail de recherches consciencieuses et de patiente érudition qui se
corrigera et se complétera à l'usage. j[^ 3 sept. Gen-Ichiro Yoshioka, A
semantic study of the verbs of doing and making in the indo-european lan-
guages [M. Bréal]. Modèle à recommandera tous nos jeunes linguistes. ^ 50
Aristotle. De ^nima with translation by R. D. Hicks [My]. H. s'est acquitté
de sa tâche avec toute la science d'un helléniste et la compétence d'un
philosophe. ^ Ausgewàhlte Schriften des Lucian erkl. v. J. Sommerbrodt,
216 1908. — FRANCE.
Fasc. 2. Nigrinus, der Hahn, Icaromenippus. 3. Aufl. bearb. v. R. Helm
[My]. Ce n'est pas seulement par une conception nouvelle de l'annotation
que cette éd. diffère des précédentes, c'est surtout par une introduction
où H. expose sur Lucien des vues totalement différentes de celles de son
5 prédécesseur. ^ PluiarcKs Biographie des Aristeides hrsg. u. erkl. v. Jakob
Simon. Vol. 1. Text. Vol. 2. Einleitung und Kommentar [My]. S. s'est bien
acquitté de sa tâche. ^ Archimède, Des Théorèmes mécaniques ou De la
Méthode (Ephodiques); traité découvert et p. p. Heiberg, traduit en
français, complété et annoté par Th. Reinach [My]. Trad. précieuse pour
10 les savants qui s'intéressent à l'histoire des mathématiquES,. Une
introduction due à Painlevé fait ressortir le haut intérêt scientifique
de ce nouveau traité d'Archimède. ^^ 10 oct. Mélanges de linguistique
offerts à F. de Saussure [A. Meillet]. Annonce élogieuse. Des 15 art. de
ces Mélanges, les suivants se rapportent à l'antiquité classique : Ch. Bally,
15 Accent grec, accent védique, accent indo-européen. M. Niedermann,
Minutise latinœ. A. Meillet, Sur Vaoriste sigmatique. A. Cuny, Gr.
BuxàvYj, Lat. bucina. J. Wackernagel, Genetiv u. Adjektiv Ch. A. Se-
CHEHAYE, La stylistique et la linguistique théorique. A. Ernout, Remarques
sur Vexpression du genre féminin en latin. K. Schwyzer, KaTTjcpTiç als
^•0 adjektivische Zusammensetzung miixaxa u- Verhaladjektiv auf-vq. If B.
W. Henderson, Civil war and rébellion in the roman Empire a- D. 69-70
[Maur. Besnier]. Exposé fait avec beaucoup de clarté, de précision et
d'agrément, qui a le mérite d'appliquer à l'histoire ancienne les procédés
de l'histoire militaire moderne et contemporaine et de bien présenter la
25 manœuvre de Bedriacum. ^ Carroll, Pausanias, A second century Baedeker
[My]. Simple notice sur l'œuvre et le caractère du périé^ète. •[[ F. Bour-
NON. Les arènes de Lutèce [S.]. Précis et intéressant. •[[ Louis Hourticq,
La Peinture des origines au xvi^ siècle (pi.) [H. de C.]. Bien qu'il se
défende de faire œuvre de science, est basé néanmoins sur des
30 recherches sérieuses. ^Tf 8 oct. A. T. Olmstead, Western Asia in the
days of Sargon of Assyria, 722-705 B. C. [G. Maspero]. Œuvre de vulga-
risation strictement scientifique qui sera très utile pour les historiens de
l'antiquité. ^ Brunn u. Bruckmann, Denkmdler griech. u. rômischer
Sculptur fortgefûhrt v. Paul Arndt. Livr. 101 [Lechat]. Très impor-
35 tant. ]f Htgo Prinz, Les fouilles de Naucratis (pi.) [de Ridder].
Conclut ingénieusement que les importations de produits grecs à Naucratis
remontent au moins à Psammétique et à la fin du vii^ siècle. Tj^f 15 oct.
R. Knorr, Die v erzierten Terrasigillata-gefàsse von Rottweil \pl.) [R. C.].
K. ne fait guère que se référer aux travaux de ses devanciers et en rappeler
*o les résultats. T|^22oGt. A. Dufourcq, Histoire comparée des religions païennes
et de la religion juive [A. L.]. Excellent manuel de vulgarisation.^!. Geffc-
ken, Sokrates u. dus alte Christenthum [X.]. Intéressante conférence reposant
sur une bonne documentation et pourvue de notes érudites. ^ Dans un
art. de la Revue Soc. Sciences de Finlande, 1906-7, n° 3, GuMMERusafait
45 une étude soignée sur les prestations en nature exigées des Coloni à l'époque
romaine [R. C.]. ^ G. -M. Edwards, Altéra colloquia latina, adapted from
Erasmus [P. L.]. On n'a pas là le texte authentique, mais une adapta-
tion qui comporte de fortes coupures. T[C. Portal, Figure e car atteri [Id.].
Reproduction d'articles ou discours relatifs au poète Lucrèce, à Sénè-
50 que, à Hypatie... TJ^ 29 oct. Georg Misch, Geschichte der Autobiographie.
T. 1 (Das Altertum) [Lejay]. Clair, bien qu'un peu diffus dans les considé-
rations générales et se lit avec un intérêt soutenu. 1[T[ 5 nov. Otto Gilbert^
Die meteorologischen Theorien des griech. Altertums (prix Zographos) [Lejay]
REVUE CRITIQUE. 217
Excellent livre, dont le plan est rationnel et dont l'exposition des idées
est toujours claire. ^ Th. Zielinski, Cicero im Wandel der Jahrhunderte
[É. T.]. 2e éd. d'un livre favorablement jugé par la critique, dont l'apport
nouveau est considérable. Qqs réserves concernant le style de Z. ^ Poematis
Latini rell. ex vol. Herculanensi evulgatas denuo recog., nova fragmenta ^
éd. J. Ferrara [Id.]. Complète tout ce qu'on peut lire sur le poème (sur la
bataille d'Actium) dans la dernière éd. de l'Anthologie. F. ne s'en est pas
tenu aux copies de Naples et d'Oxford; poi.r les cas douteux, il s'est reporté
au papyrus lui-même; malheureusement bien des mots ou lettres ne sont
plus lisibles depuis 1805. Tf Richard Heinzel, Kleine'Schriften hrsg v. M. H. lo
Jellinek u. C. von Kraus [A. Ch.] <Dans le nombre un essai inédit
Missverstàndnisse bei Homer, mérite d'être mentionné>. 1f^ 19 nov.
Breasted, a history of ancient Egyptians [G. Maspero]. Abrégé du gros
volume publié par B.,- d'une lecture facile et entraînante. Tf Walter Otto,
Priester u. Tempel im hellenistischen Mgypten. T. 2 [Id.]. Est supérieur au !•'•
1" t. L'auteur y est plus pleinement maître de son sujet. Est un des manuels
les plus précieux qui aient paru dans ces dernières années H Bibliotheca Teub-
neriana : 1) Paul Thomas, Apulei Platonici Madaurensis de philosophialibri.
— 2) R. C. KuKULA, C. Plini Csecili Secundi Epistularum libri novem.
Epistul. ad Trajanum liber. Panegyricus. — 3) Maxim. Ihm, C. Suetoni m
Tranquilli opéra vol. 1. De vita Caesarum libri VIII. Ed. minor. — 4)
E. Seckel et B. Kubler, Jurisprudentiae Antejustinianae reliquias com-
positas a Ph. Ed. Huschke. Ed. sexta. Vol. prius. — 5) Paulus Hilde-
brandt, Scholia in Ciceronis orationes 5oèt>nsa (pi.) [E. Thomas]. 1 ) Apris
pour base un ms. de Bruxelles (n° 1054-1056) du ix^ s. inconnu à Gold- 25
bâcher. T. a semé dans le texte et dans les notes toutes sortes de conjectures
suggestives dont qqs-unes paraissent très heureuses. Néanmoins il reste
beaucoup à faire. — 2) Travail d'ensemble qui offre au lecteur les résultats
essentiels et qui mérite notre reconnaissance en dépit des objections qu'il
soulève, dont la principale est d'avoir donné trop et trop peu. — 3) Maintient 30
à peu près le classement de Roth. Pour la partie technique et pour tous les
passages qui prêtent à discussion, il faudra se reporter à l'éd. major. — 4)
La différence pour le présent livre se marque surtout par l'addition de textes
antérieurs ou postérieurs à Gains. De prudentes modifications ont été
apportées au texte de Huschke. Des références de H. devenues surannées ;[&
auraient pu être supprimées. — 5) A réussi à mettre de la clarté sur le sujet,
toutefois le résultat de cet effort semble superficiel. « Qu'avons-nous gagné ici
pour le fond depuis A. Mai? » ^ B. Dombart, Zur Textgeschichte der Civitas
Dei Augustins seit dem Entstehen der ersten Drucke [Lejay]., Colla-
tion soignée de treize éditions très intéressante et d'une portée générale. ^ 4,,
A. J. Hildebrandt, Eigendomsrecht op byenzTvernen [Huet]. Étude
du droit de propriété sur les animaux en général, et sur les abeilles
en particulier, chez les Romains, chez les anciennes peuplades ita-
liques jusqu'aux Indo-Européens primitifs, qui se lit avec intérêt et qui
témoigne de connaissances étendues. T[^ 26 nov. A. J. Rcinach, L'Egypte ^^
préhistorique [G. Maspero]. Sauf sur quelques points inexacts ou
douteux relevés dans l'art., il est permis d'avoir une confiance réelle
au témoignage de R 1[ Hermann Usenbr, Der heilige Typhon [Lejay]
Fait avec soin. ^ Georg Schalkhausser, Zu den Schriften des Makarios
von Magnesia [Id.]. Recherches méritoires, ^ W. Weinberger, Erstes ùq
Supplément zum Catalogus Catalogorum (1901-1907) [Id.]. Utile publication
qui fait connaître les ouvrages relatifs aux mss. et aux anciennes biblio-
thèques en ce qui touche les écrivains ecclésiastiques latins. ^T 3 déc. 1)
218 1908. — FRANCE.
H. DiELs, Die Fragmente der Forso/craîiTfer griechisch u. deutsch, 2^éd. T. 2.
P. 1. — 2) E. Arndt, Das Verhàltnis der V erstandeserkenntnis z. sinnlichen
in der vorsokratischen Philosophie [J. Bidez]. 1) «Désormais il ne sera plus
permis de lire les présocratiques que dans l'admirable recueil de D. ». —
6 2) Monographie claire bien composée et suggestive qui facilitera la solution
d'un problème attachant en le débarrassant de plusieurs données fausses.
^ G. MoDVGîio, Il concetto délia cita nella filosofia greca. [Id.]. Du goût, des
lettres, une culture philosophique distinguée. Mais M. semble croire que
l'histoire de la philosophie grecque est faite depuis Zeller. ^ Novae Sym-
10 bolae JoacAJmicae [Lejay]. Fait honneur au vieux gymnase. Analyse des art.
suivants concernant l'antiquité classique. C. Bardt, Ein verwirrter Brief des
Cicero an Cornificius. P. Stengel, Zu den griech. Sakralaltertilmern. K. Fuhr,
Rhetorica. W. Nausester, Beitràge z. Lehre vom Deponens u. Passivum des
Lateinischen. G. Junge, Wann haben die Griechen da.s Irrationale entdeckt?
16 Traduction en vers allemand de Lucrèce III 830-1094 par C. Bardt. '^Bulle-
tin de la Société pour le progrès des études philologiques et historiques de Bru-
xelles, 1907 [Id.]. Séance du 12 mai et du 10 nov. De Decker donne l'inter-
prétation d'une inscr. grecque provenant d'Héraclée de Latmos et conservée
au Louvre, et établit que Lucain se rapproche du genre oratoire par un grand
20 nombre de sente ntiae. ^Richard Heinze, Vergils epische Technik, 2« éd.
[Id.]. Rendra sous cette forme de nouveaux services. ^ C. Travaglio, La
scritturn latina volgare nei papiri dei primi cinque secoli dopo Cristo [Id.].
Complétera utilement les listes de Schuchardt et autres. ^ Erwin Preuschen,
Die philologische Arbeit an den àlteren Kirchenlehrern... [Id.]. Revue, forcé-
26 ment rapide, du travail philologique accompli depuis la renaissance dans
la littérature chrétienne. 1[ Des heiligen Irenaus Etç èTriSei^tv toO
à-Ko aroXix.ou xYipuYfxaToç <v. pi. h. 13 jr.> 2^ éd. [Id.]. La trad.
allemande a été retouchée et améliorée. ^ <M. Tulli Ciceronis> De signis
V. Herm. Nom, [É. T.]. Personne n'aurait eu plus de compétence ni plus
30 de conscience. Bon succès an nouveau Richter-Eberhard-Nohl, sûrement
très neuf et aussi très digne de ses aînés ». ^ < Caesaris> commentarii
rerum in Gallia gestarum. Ed. H. Meusel. 2^ éd. [Id.]. Révision faite avec la
conscience coutumière de M. ^ 2^ éd. du Perse et du Juvénal d'Owen [Id.].
O. se montre ici plus conservateur; qqs. retouches de détail. *[fT[ 10 déc.
35 A. Meillet, Les dialectes indo-européens [Vendryès]. Des analyses subtiles
et une conclusion plus compliquée que la conception ordinaire mais aussi
plus précise et qui a le mérite de se rapprocher davantage de la réalité des
faits. ^^17 déc. Albert Cvny, Le nombre dml en grec[\d.]. Conclusions neuves
appuyées sur une documentation solide qui les rend inattaquables.^ Adam
40 Abt, Die Apologie des Apuleius von Madaura u. die antike Zauberei [Lejay].
Recueil fondamental potir l'étude du sujet. ^ The Bodleian manuscript of
Jerome's version of the Chronicle of Euscbius. Reproduced in collotype with
an introduction by Fotheringham [Id.]. Très importante publication.
^ Joseph Bidez, La tradition manuscrite de Sozomène et la Tripartite de
46 Théodore le lecteur [Id.] Travail solide. ^ R. James, A descriptive catalogue :
1) of the Western manuscripts in the lihrary of Queens' collège, Cam-
bridge, 2) of Clare collège, Cambridge, 3) of the manuscripts in the library
of Trinity Hall, Cambridge [Id.]. Tous les mss. sont minutieusement
décrits. ]f Ludwig Traube, Nomina sacra [Id.] Œuvre maîtresse qui laissera
60 un souvenir précieux pour tous les amis connus ou inconnus que T.
s'était faits par ses travaux. ^ Carlo Pascal, Poesia latina médiévale {làX
Supplément nécessaire aux diverses éditions de l'Anthologie latine et cor-
rection importante au travail d'Hauréau sur Hildebert de Lavardin. ^f^I
REVUE DE l'histoire DES RELIGIONS. 219
24 déc. Wolf Aly, Der Kretische Apollonkult [de Ridder]. Courte analyse. ^
Th. Ant. Abele, Der Sénat unter Augustus [Merlin]. Après cet exposé, la
cause paraît bien être entendue sans appel possible. T[ P. Papini Stati
Thebais. Ed. A. KL0Tz[Lejay]. Réunit tous les progrès réalisés depuis Kohl-
mann et en fait faire de nouveaux. ^ 31 déc. Stuart Jones, The Roman 5
Empire [Albertini]. A les qualités d'un manuel. Tf Georg Grûtzmacher,
Hieronymus, T. 3. Sein Leben u. seine Schriften v. 400 bis 420 [Leiay].
Excellent. 1| Philotesia, Paul Kleinert... dargebracht [Id.]. 18 mémoires con-
cernant le plus souvent l'histoire religieuse <Se rapportent à l'antiquité
classique': H. Diels, Ein orphischer Totenpass (transcription et explication lo
nouvelle de la tablette d'or de Caecilia Secundina). W. Graf v. Baudissin,
Der Karthagische lolaos (Polybe VII, ix, 1). A. Harnack, Der Presbyter-
Prediger des Irenàus. C. Schmidt, I rendus u. seine Quelle in Adv. haeres.
I, xxix>. Henri Lebègue.
Revue de l'histoire des religions. T. 57. N° 1 (1908). Du sacrifice 15
en Egypte [A. Moret]. Définissant le sacrifice : un acte religieux qui, par la
consécration d'une victime, modifie l'état de la personne morale qui ''ac-
complit ou de certains objets auxquels elle s'intéresse, M. étudie la condition
où se trouve le dieu ou le mort avant le sacrifice, la nature et le rôle de la vic-
time et les effets que le dieu ou le défunt reçoivent de son immolation. ^ 20
L. ZiEHEN, Leges Graecocum sacrae e titulis coUectae,2^ partie, 1 ^'' fasc. Leges
Gracciae et insularum [A. J. Reinach]. Comprend 160 textes de provenance,
d'époque et de caractère très divers. ^ 1, H. Schmidt, Veteres philosophi
quo modo judicaverint de precibus : 2, F. Pradet, Griech. Gebete, Beschwô-
rungen und Rezepte des M ittelalters[id.]. 1. Expose dans un ordre chronologique 26
les opinons émises par les philosophes de l'antiquité sur la prière : 2, Nou-
veaux et précieux renseignements. II F. Ulmer, Hammurabi sein Land und
seine Zeit [L. Delaporte]. Ce l^'' fasc. résume aspez fidèlement ce que l'on
connaît de l'histoire de H. ^ E. Brandenburg, Phrygien und seine Stellung
im kleinasiatischen Kulturkreis [Dussaud], Ihtéressant. ^ H. L. Axtell, so
The déification of abstract ideas in Roman literature and inscriptions [J.
Reville]. Des réserves sur cette thèse de doctorat d'un élève de Wissowa fa-
miliarisé avec la littérature de son sujet. Tf^ N» 2. Les Asuras danslareligion
védique [T. Segerstedt]. Etude qui se continue dans la livraison suivante. ^
La religion égyptienne d'après Ad. Erman [E. Amelineau] Analyse et cri- 35
tique de A. Erman. La religion égyptienue, trad. franc, par Ch. Vidal. Le
trad. n'est pas à la hauteui de sa tâche et l'ouvrage lui-même n'est pas
ce qu'on aurait été en droit d'attendre de son auteur. ^ J. Vurtheim, De
Ajacis origine, cultu, patria [A. J. Reinach]. Appréc favorable de la méthode
appliquée à cette reconstitution de la préhistoire de l'Ajax homérique. 40
^ A. Deissmann, New Light on the New Testament from records of the graeco-
romanperiod [id.]. Montre tout l'intérêt que les documents épigraphiques et
papyrologiques présentent pour l'étude du N. T. Tf^f N° 3. L'histoire des
religions et le totémisme à propos d'un livre récent [J. Toutain]. Examine
brièvement l'ouvrage de Ch. Renel, Cultes militaires de Rome. Les Enseignes, 46
puis étudie et critique la méthode appliquée par l'auteur à son sujet et re-
commandée par S. Reinach que T. regarde comme pouvant être fort dange-
reuse.^ Th. Gomperz, jLe5 penseurs delà Grècel, trad. franc, par A. Reymond
[Toutain]. Qqs réserves : éloges, ^j J. B. Carter, The religion of Numa and
other Essays on the religion of ancient Rom [id.]. Si ce vol. est un ouvrage de 50
vulgarisation, il répond aux vues de l'auteur, mais il ne faut pas y chercher
rien qui ressemble à une recherche scientifique originale ^ A. Profumo,
Le fonti ed i tempi dello incendia Neroniano [André]. Bien gros livre et bien
220 1908. — FRANCE.
indigeste. ^1| T. 58. N° l.Phaethon [S. Reinach]. Interprétation du mythe-
Il a pour origine le sacrifice du cheval blanc Phaethon, du cheval-soleil,
tantôt précipité dans les flots, tantôt dans les flammes, ou peut-être pré-
cipité dans les flammes avant que ses cendres soient jetées à l'eau. Il s'est
^ formé à Rhodes, là où le texte de Festus atteste le sacrifice annuel de che-
vaux blancs. ^ Totémisme et méthode comparative [Avon Gennep]. Dégage
l'école ethnographique et l'école sociologique du discrédit où voudrait
les jeter Toutain <cf supra>. Tf Ch. Bruston, Les colonies grecques dans
V Ancien Testament [Piepenbung]. Conclusions sujettes à caution. ^ O.
10 Gruppe, Griech. Mythologie und Religions geschichte [Toutain]. Valeur ines-
timable. ^ W. H. RoscHER, Enneadische Studien [A. J. Reinach], Fonda-
mental pour toutes les études sur les hebdomades et les ennéades dans
l'antiquité classique. If Bdv. Rein, Aiakos in der Unterwelt. Sagengeschicht.
Untersuchungenûber Âiakos[\d.]. Passe au crible d'une critique sévère les titres
15 d'Aeaque, à figu?:'er parmi les juges des enfers. Des réserves. ^Un type nou-
veau d'Antinoiis, découvert dans les terres Pontines et communiqué par
P. Gauckler à l'Acad. des Inscr. — Culte de Mithra à Faracha en Cappa-
doce, — Astarté de Paphos mentionnée dans une inscr. phénicienne. ^Tf N° 2.
J. G. Frazer, Adonis, Attis, Osiris. Studies in the history of oriental religion
20 [Dussaud]. Très grands éloges de ce tome IV de la 3^ éd. du Golden Bough. %
A. Abt, Die Apologie des Apuleius von Madaura und die Antike Zauberei
[A. J. Reinach]. L'érudition de l'auteur ne laisse rien à désirer. ^ Jean
PsiCHARi. Essai sur le grec de la Septante [Macler]. On doit féliciter le savant
auteur de l'impulsion nouvelle qu'il donne à ce genre d'études en France.
25 ^ Découverte à Phaestos d'un disque en terre cuite couvert de hiéroglyphes
égéens non gravés, mais imprimés au moyen de poinçons. 1î^ N° 3.
Clelia et Epona [S. Reinach]. Etude sur quelques statues équestres de femme,
archaïques, existant à Rome et qui reconnaissaient comme ancêtre com-
mun une idole autrefois célèbre d'rne déesse chevaline, équestre, conservée
30 dans quelque vieux sanctuaire arcadien. Tf Le sarcophage peint de Haghia
Triada [R. Dussaud]. Etude sur ce sarcophage d'époque mycénienne très
important pour l'histoire de la religion Cretoise préhellénique. Descrip-
tion, explication des scènes religieuses qui y sont figurées et qui représen-
tent une offrande à un mort et un sacrifice aux dieux. ^ S. Reinach, Cultes.
35 mythes et religions, III [Goblet d'Alviella]. Il n'est plus possible de faire
abstraction des explications de R. dans l'étude des croyances et des rites,
quelles que soient les réserves qu'on ait à faire. ^ J. Toutain, Etudes de
mythologie et d'histoire des religions antiques [id.]. L'intérêt de ce vol. réside
surtout dans les réflexions qu'il formule et dans celles qu'il provoquera. ^
40 G. Mau, Die Religionsphilosophie Kaiser Julians in seinen Reden auf Kônig
Helios und die Gôttermutter [A. Alphandery]. Analyse. •[[ Trépanation, peut-
être rituelle, observée SMt les momies royales en Egypte. — Dédicace bi-
lingue (minéo-grecque) au dieu minéen Wadd, trouvée à Délos, — Fouilles
à AduMs (Erythrée italienne), — Zeus Olbios en Mysie, bas-relief. N.
45 Revue de Paris. 15^ année (1908). 1 janv. Les amours d'Andronic
Comnène [Ch. Dieh']. Vie du cousin de l'empereur Manuel, le redoutable
et séduisant Andronic Comnène, la figure la plus caractéristique de cette
société brillante, sceptique et corrompue et le type achevé du Byzantin
du xii^ s., avec toutes ses qualités et tous ses vices. ^[11 1 févr. Le livre des
60 Morts [A. Moret]. Etude sur ces recueils sur papyrus appelés « Livres des
Morts » qu'on retrou ve en si grand nombre dans les nécropoles égyptiennes.
et qu'on glissait sous le cartonnage ou dans les bandelettes des momies;
ils étaient indispensables à tout mort soucieux d'atteindre la vie future.
REVUE DES ÉTUDES ANCIENNES. 221
Au cours des siècles, leur contenu a varié comme leur disposition extérieure-
Le premier recueil, celui des Pyramides, comprend 453 chap.Vers le temps
des Psammétiques (600 av. J.-C), les Egyptiens ont compris la nécessité
d'ordonner cette matière sacrée; d'où un choix de 165 chap. auquel se sont
tenus désormais les copistes. Analyse du contenu. 1[^f 15 oct. La résurrection 5
de Ménandre [Ph. E. Legrand]. Grâce à la trouvaille de G. Lefebvre, des
fragments importants de Ménandre, de l'Arbitrage, de la Belle aux boucles
coupées, de la Samienne et du Héros ont été livrés au public et désormais
Ménandre est pour nous plus qu'un nom célèbre. Analyse détaillée de ces
quatre comédies. Etude sur le poète, sur ce qui fait son mérite et sa grandeur lo
et sur ce que ses comédies nous apprennent sur la société contemporaine.
C. N.
Revue des Deux Mondes. 78^ année (1908) 1" févr. Figures Byzan-
tines. Anne Comnène [Ch. Diehl]. Retrace la vie de cette princesse, l'une des
plus célèbres et des plus remarquables parmi les princesses qui vécurent ic
à la cour de Byzance (1083-1148). Quoi qu'on puisse penser de son caractère,
il y a quelque mélancolie dans l'existence de cette femme justement am-
bitieuse et qui manqua si cruellement sa vie. ^^ 15 mars. Le lac de Trasi-
mène [F. de Navenne]. Confie à ceux qui dédaignent ce lac les raisons di-
verses qu'ils auraient de le visiter. ^^ 15 avril. Paysages de Grèce [L. Ber- 20
trand]. 1, En rade d'Alexandrie; les soirs sur l'Acropole. Tf^ l^' juin. Pay-
sages de Grèce [id.]. 2, Une visite à Iphigénie, — l'Acro-Gorinthe, — Au
pays de Schliemann — ... Le palais des despotes. T[f[ Août [id.]. 3, Olym-
pie, — Delphes. C. N.
Revue des Études anciennes, t. X (1908). N° 1. Les nouveaux frag- 25
ments de Ménandre [Ph. E. Legrand] <cf. R. des R. XXXII, 222, 32 >.
II. L. remarque que les découvertes récentes laissent encore sans réponse
maintes questions de technique dramatique. On ne sait rien de la longueur
d'une comédie de Ménandre. L'unité d'intrigue ne semble pas avoir été ri-
goureusement observée. Ces fragm. ne nous apprennent rien sur l'origine 30
de la règle de cinq actes d'Horace; en revanche, il y a lieu de croire que le
poète n'était pas esclave de la loi de l'unité de temps non plus que de celle
de l'unité de lieu; mais ce dernier point peut être contesté si la feuille que
l'on rattachait à la « Samia » est donnée à la « Périkeiroméné ». Les moyens
employés pour l'exposition sont le dialogue, le monologue et le prologue. 36
Le prologue de la « Périkeiroméné ». L. recherche ensuite quelle société
Ménandre mettait en scène; intrigues et types manquent d'originalité, et
la psychologie est peu profonde; mais si le poète n'a vu de l'âme humaine
que ce qui est à la portée de tout le monde, il l'a bien vu et le langage qu'il
prête à ses personnages est bien en rapport avec leur qualité intellectuelle 40
ou morale. Le style est des plus simples; mais le poète n'a pas dédaigné de
recourir au burlesque et à la grosse plaisanterie; exemples. Cependant en
général la gaieté est saine et à côté se rencontrent des scènes touchantes. ][
Borée ou Pan [Lechat]. L. répond à Deonna < cf. R. des R. XXXII, 222,
33 > que la figure où celui-ci croit que l'on pouvait voir « Borée », présente ^g
les caractères qui se retrouvent dans certaines têtes authentiques de Pan. ^
Les dernières années de Stace [Legras] (Suite) <cf. R. d. R. XXXII, 222,
35>. II. L'Achilléide. D'après les citations faites par Stace lui-même, il
paraît certain qu'il a commencé ce poème dans l'hiver 94-95. L. étudie
la formation de la légende d'Achille, puis la composition de l'Achilléide. ^
Appréciation des discours, des narrations, qui sont plutôt des descriptions
ou des tableaux. Etude du style et de la métrique. Emploi de mots nouveaux
ou rares; modification du sens d'un assez grand nombre. Tableau de la
. 222 1908. — FRANGE.
déclinaison des mots grecs chez Stace. Les hardiesses de sa syntaxe peuvent
se recommander de Virgile. Cependant il est assez libre dans les cas des ré-
gimes de certains verbes et dans la manière dont il use des prépositions.
Ses métaphores. ^ Notes gallo-romaines, XXXVII [Jullian] <cf. R. d. R.
5 XXXII, 218, 15; 220, 16; 225, 45; 222, 42>. Le vase de Gundestrup
(pi. I-X). Description et figures, d'après le moulage du musée de Saint-
Germain. Simple résumé en dix-neuf paragraphes des résultats auxquels
J. est parvenu. If La cravate chez les Gaulois [Dangibeaud] <cf. R. d. R.
XXXII, 223, 12>. Ce qui a été pris pour une cravate sur le monument de
10 Saintes, ce sont des plis de vêtement. Tf Questions Hannibaliques IX [H.
Ferrand] <cf. R. des R. XXXII, 128, 29- 222, 38>. Une conversion au
Clapier. On ne peut voir les plaines du Pô d'aucun point du bassin du col
du mont Cenis. C'est à l'arête même du col Clapier que l'on voit encore
manifestement la description de Tite Live. F. renonce au mont Genèvre;
16 exposé des raisons en faveur du Clapier. ^ Masures antiques en Provence.
[L. G. Pélissier]. Copie d'une autographe de Peirese qui est à la bibliothèque
de Carpentras. ^ Chronique gallo-romaine [C. Jullian]. Les dodécaèdres
perlés en bronze creux ajouré étudiés par M. de Saint- Venant sont des bil-
boquets.^ Grenier, Fouilles de VEcole française à Bologne (1907) : a bien
20 marqué la différence entre les tombres villanoviennes et étrusques. ^ Ca-
MAU, La Provence à travers les siècles. ^ Victor Tourneur, Une monnaie
de nécessité des Bellovaques (1906); Une imitation gauloise du tétradrachme
d^ Athènes (1905). ^ Félice, Les noms de nos rivières, leur origine, leur signi-
fication. ^ Roca et Roche. Ceci viendrait du prélatin, d'après Nicollet. H
26 Faux dieux pyrénéens. Au lieu de « Ariol » il faut lire Artahe. ^ L'Europe
préhistorique, trad. franc, par Philipot du manuel deSophus Muller.TjMau,
Die Religionsphilosophie Kaiser Julian. ^ Une tête gallo-romaine trouvée
à Vie en Bigorre; cf. Revue des Ht^^-Pyrénées. ^ Bonnard, La Gaule ther-
male, étude sur les sources et stations de la Gaule romaine. ^ M. Poëte,
30 U Enfance de Paris. Très sobre et très clair. ][ Découverte de monnaies à
l'effigie de Salonine, femme de l'empereur Galieu, à Ville-sous-Orbais
(Marne). ^ Bibliographie. P. Waltz, Hésiode et son poème moral [P. Masque-
ray]. Etude consciencieuse; qqs réserves et qqs doutes. ^ Edw. Capps,
The « more ancient Diohysia>^ at Athens [O. Navarre]. C. propose de traduire
^^ Ta àf;^at6T£pa Atovuata (Thucyd. II, 15) « la plus antique des deux
fêtes antiques de Dionysos » et conclut qu'il s'agit des « Lénéennes». Tf
J. W. Write, An unrecognized actor in greek comedy [O. Navarre]. L'auteur
a entrepris de démontrer que la division du chœur en deux demi-chœurs
était un trait caractéristique de l'ancienne comédie; « l'acteur oublié »
*o est le coryphée du second demi-chœur. ]f J. W. White, Enoplic mètre in
greek comedy [P. Waltz]. A pour but de substituer au terme « dactylo-épitrite »
celui de « énoplique » proposé déjà par Blass. L'argumentation n'est pas
décisive. T| A. A. Bryant, Boyhood and Youth in the days of Aristophanes
[O. Navarre]. Rien de neuf. ][ Miltiade Pantazis, 'H 'Iffoxpocrstoç ^TjToptxV)
^^ [O. Navarre]. L'auteur veut restituer la vraie rhétorique d'Isocrate d'après
ses ouvrages. On ne comprend pas sa méthode, et parmi ses devanciers, il
oublie de mentionner Blass. ^ P. Waltz, De Antipatro Sidonio [Masqueray].
Cette thèse est une véritable édition d'Antipater de Sidon. *f[ Max. Colli-
GNON, V Archéologie grecque, 2*'éd. [G. Radet]. C. s'est acquitté de sa tâche
60 en homme de goût et en artiste. ][ W. Deonna, La statuaire céramique à
Chypre. On souhaite que cette brochure, qui est un appendice à des travaux
déjà publiés, soit l'amorce d'une étude plus complète de la statuaire
chypriote. ^ V. Chapot, La colonne torse et le décor en hélice dans Vart an-
REVUE DES ÉTUDES ANCIENNES. 223
tique [G. Radet]. Comble une lacune. ^ V. Chapot, La frontière de VEuphrate,
de Pompée à la conquête arabe [ G. Radet]. Analyse et éloges. ^ H. van de
Weerd, Etude historique sur trois légions romaines du bas Danube [G. Ra-
det]. Après trois monographies sur un plan uniforme, l'auteur a complété
ses recherches de détail par un chapitre de synthèse. %^ N^ 2. La déesse 6
Cybébé [G. Radet]. Description d'un monument découvert récemment à
Sardes; c'est une briqeu estartipée dont on n'a que la partie gauche (pi.).
Pour résoudre la question de date, R. dresse le catalogue des figures simi-
laires, au nombre de 43. Dans une seconde partie il étudie l'origine, l'évo-
lution et la diffusion du type de la déesse et d'autre part essaie de déterminer lo
l'école qui s'est complu à la représenter. ^ Note sur la polychromie des
statues grecques [H. Lechat]. L. combat l'opinion d'après laquelle les sta-
tues de marbre peintes ne pouvaient être dressées en plein air et devaient
être soigneusement abritées. T| L'histoire d'Otacilius dans Tite Live [R.
Pichon]. Examen des dessous d'un curieux épisode raconté au 1. XXVI, i6
c. 22; Manlius Torquatus a décliné le consulat pour écarter Otacili s,
qui apparaît comme un novateur. % Notes gallo-romaines, XXXVIII,
[Jullian]. Le vase aux sept dieux (2 pi. )J. résume ce qu'il en pense en onze
paragraphes. 1[ Les vases à quatre anses à l'époque préhistorique dans
la péninsule armoricaine [J. Loth]. I. Inventaire des sépultures où se 2»
trouvent des vases à quatre anses. II. Age des sépultures. III. Diffusion
des vases. IV. Usages et signification de ces vases. Ce devait être des va.ses
à nourriture. T[ L'Eros de Voix (pb) [G. de Manteyer]. Description d'une
statuette représentant l'Amour. ]f Chronique gallo-romaine [Jullian].
DÉCHELETTE, Manuel d^ Archéologie préhistorique celtique et gallo-romaine. 26
C'est le livre d'un homme d'intelligence large et d'esprit droit. ^ M. S. Rei-
nach vient de faire paraître la leçon de Fustel de Coulanges sur la préhis-
toire. 1[ L'inscription de Voliisianus. (fig.). C'est la plus ancienne inscrip-
tion chrétienne de la Gaule. ^ Les sculptures de Panossas [G. Radet].
Examen de deux bas-reliefs de la Gaule romaine qui doivent dater de l'Em- so
pire romain. Tf Les fouilles d'Alésia. Rapport de M. Espérandieu sur la
campagne de 1906. ^ Bibliographie. A. Martin, Notes sur VOstracisme à
Athènes [G. Radet]. Analyse, ^j Ettore Stampini, La metrica di Orazio
comparata con la greca [P. Waltz]. Analyse. ^ L. Bertholon, Les premiers
colons de souche européenne dans l'Afrique du Nord, 11^ p"^; Origine et for- 86
motion de la langue berbère. [A. Cuny]. Œuvre stérile et fantaisiste.^ S. Ka-
nasawa, Ueber den Einfluss des Sanskrits auf das J apanische und das Ko-
reanische Schriftsystem [A Cuny]. Ii3.téressant.]|^ N^' 3. La Vénus de Milo et
Dumont d'Urville [Besnier] I. Le rôle de Dumont d'Urville. Il est le premier
qui ait fait connaître la découverte, à l'ambassadeur de France. Historique 40
des négociations. IL Les différents textes de la notice de Dumont d'Urville.
Trois versions ont été déjà publiées;on en donne ici une quatrième tirée d'un
ms. de Caen en notant les points sur lesquels elle diffère des trois autres. III.
Observations sur le texte manuscrit de Caen. ^ Borée? Pan? Hélicon ?
[E. Pottier]. P. fait connaître une interprétation de Wilamowitz-MôHendorff 45
qui regarde la figure dont il a été question plus haut <R. d. R. XXXII,
222, 33> non comme une représentation de Borée, ni de Pan, mais comme
celle de l'Hélicon. Cette conjecture lui paraît confirmée par la découverte
d'un papyrus où se lit un texte inédit de Corinne. ^ Œnochoé du Musée
de Madrid [G. Radet]. L'original du n° 34 des représentations de la déesse ^
Cybebé se trouve en ce musée. ^ Deux monuments antiques du musée Fol
à Genève [Deonna]. Le premier est vraisemblablement une tête de déesse
(fig.), peut-être d'Aphrodite. Le second est un grand réchaud en terre
224 1908. — FRANCE.
cuite (fig-)- II Vases peints gaulois du Musée archéologique de Genève
[A. Cartier] (2 pL). Ces deux vases façonnés au tour en une marne calcaire
micacée et rougeâtre appartiennent aux types éduo-ségusiaves; description.
*f Notes gallo-romaines, XXXIX [Jullian]. Encore la bataille d'Aix. J. est
6 d'accord avec Clerc sur le fait qu'il n'y a eu qu'un champ de bataille; mais
il ne peut admettre qu'il soit à Pouveieux et Fourrières. ^ Chronique gallo-
romaine [Jullian]. A propos du vase Gundestrup (fasc. 1), J. s'excuse de n'a-
voir pas cité Mathias, Ûber die Wohnsitze und den Namen der Kimbern. ^ A
propos des temples carrés de la Gaule, J. renvoie au travail de Cart, Le
10 temple gallo-romain de la Grange du Dime à Avenches. ^ Weber, Untersu-
chungen zur Geschichte des Kaisers Hadrianus. ^ Le camp de Labienus.
J. ne doute pas qu'il soit à Mouzon, « Mosomagus». Tj Labienus à Izel; cet
autre emplacement est aussi très certain pour J. Tf G. Wilke, Wo lag die
Heimath der Kimbern und Teutonen. Les Cimbres seraient un peuple de l'Elbe
is moyen. ^Contre Alise. M. A. Bérard reprend la thèse d'Isernore dans la«Revue
d'Europe et d'Amérique ». Tj Toponymie ibérique. Quelques observations
à propos d'un article d'A. Campion dans la «Revue internationale des études
basques ». ^ Les inscriptions préhistoriques de Lemnos [A. CunyJ. Les mots
de ces inscriptions paraissent être en grande partie des noms propres; la
liO langue est de l'étrusque; en conséquence les z, qui sont nombreux, doivent
être transcrits par s. C. se demande si, dans le mot « ziazi «, on ne pourrait
songer à reconnaître le sing. atvxtç de ci'vxieç et rappelle que les StvTtsç
étaient, d'après Homère, les anciens habitants de Lemnos. 1| Mitra, Varuna,
Indra et Nâsatya en Cappadoce au xiv^ s. avant notre ère [A. Cuny]. Des
25 documents cunéiformes, qui offrent les noms de ces quatre dieux, confirment
les conclusions de Meillet dans le « Journal Asiatique » de juillet-août 1907.
^ Bibliographie. A. Meillet, Introduction à Vétude comparative des langues
indo-européennes, 2^ éd. — Les dialectes indo-européens [A. Cuny]. Seconde
édition d'un ouvrage qui répondait aux desiderata du monde scientifique;
30 il est augmenté d'un chapitre sur le développement des dialectes indo-
européens. Le second ouvrage est un livre nouveau. Analyse. ^ A. J. Rei-
■NKcn, L'Egypte préhistorique [G. Radet]. A l'école pan-babylonienne, l'auteur
oppose la théorie des origines libyennes. Beaucoup de faits bien présentés.
^ Ch. GiLLiARD, Quelques réformes de Solon [G. Radet]. Analyse et éloges.
35 if M. CoLLiGNON, Scopas et Praxitèle [Radet]. Eloges. ^ A. D. Keramopou-
Los, 'OStjYoç twv AsXcpwv [Radet]. Clair et commode. ^ R. C. Kukula,
Litterarische Zeugnisse ûber den Artemistempel von Ephesos [Rd-dei]. Refonte
des « Ephesiaca » de Guhl faite avec uae conscience admirable. H W. Schu-
BART, Das Buch bei den Griechen und Rômern [Lesquier]. Excellent petit
40 livre de bonne vulgarisation.^ Cicéron, Choix de lettres par G. Ramain [Ra-
det]. Excellent. ^ L. Laurand, Etudes sur le style des discours de Cicéron [R.
Pichon]. Les qualités les plus importantes et les plus personnelles du style
oratoire cicéronien restent en dehors de cette étude. Tf Thédenat, Le
forum romain et les forums impériaux [C. J.]. Excellent. If Ch. Dubois,
i^ Pouzzoles antique [Rsidei]. Méthode sûre, sens critique avisé; on regrette
l'absence d'un index. ^ T. Rice Holmes, Ancient Britain and the invasions
of Julius Caesar [C. Julhan]. Œuvre d'un véritable historien, mais manque
de cartes. ^ Brutails, Précis d'archéologie du moyen âge [C. J.]. Rendra
des services aux chercheurs d'histoire ancienne. ^1f N*' 4. Etudes sur les
60 particules grecques. IV [O. Navarre] <cf. R. d. R. XXX, 218, 32>. La
particule o5v et ses composés. Emploi chez Homère. I. La particule ouv
en dehors des locutions composées a une signification logique. IL Les com-
posés de ouv. Mèv oùv ; 8'oùv ; yoî3v ; àXX'oùv ; oustouv et oûxoOv ; oisTrep
REVUE DES ÉTUDES ANCIENNES. 225
oûv; offTt; oùv; eTx'oûv; àràp oùv; xoct oùv xai ^ Macédonismes dans une
inscription d'Egypte [Perdrizet]. Une nouvelle inscription d'Ashmounein
publiée par Lefebvre contient une liste de soldats désignés par leur nom
et leur patronymique avec indication de leur grade; presque tous sont
gréco-macédoniens. Deux d'entre eux s'appelaient Bt'Xoç BîXou et Aôêtoç s
Aoêt'ou.quien xotvv^ s'écriraient ^t'Xoç <I>['Xou et Ao'^toç Aoc^iou. L'inscription
semble de la fin du ii® s av. J.-C. ^ Le Vase de Belloy (Somme) [Breuil].
Description d'un vase qui, selon Déchelette, peut dater de la fin du néoli-
thique. Tf A propos des vases de Genève [E. Pottier]. Ces vases posent à
nouveau le problème : art spontané, art par contact. P. pense qu'il y a « une lo
loi des dessins primitifs qu' tant pour le choix des sujets que pour l'exécu-
tion des images, amène à des résultats semblables «.^ Aix ou Pourcieux
[Clerc]. Réponse à C. Jullian (cf. plus haut). C. persiste dans ses conclusions.
H Notes gallo-romaines, XL [Jullian]. La bataille de Dijon. J. hésite à
admettre que la bataille de cavalerip qui précéda le siège d'Alésia eut lieu i5
aux abords de Saint-Apollinaire. ^ Chronique gallo-romaine> Belley et
d'Anville. Réclamation en faveur de d'Anville, le vrai découvreur du siège
d'Alésia. ^ Le dieu « Ucuetis ». Une récente découverte faite à Alésia montre
que, dans l'inscription de Martialis, « Ucuete » est pour « Ucueti », dat. masc.
et confirme l'hypothèse de Pachtére, à propos de l'inscription des Nautes 20
parisiens, que Caesare est pour Caesari. J. suppose que dans l'inscript. de
Martialis gobedbi=magistratus; comme aussi dugiiontiio=^probaverunt ou
acceperunt T[ Les fondeurs d'Alésia. Reproduction d'un article du « Temps ».
^ Les origines de Francfort (plan). % Un temple gaulois (plan) à Vésone, près
Périgueux. H L'identification d'Alésia et les tombales d'Alaise [Déche- 25
lette]. Résumé historique de la question d'Alésia. Quant anx tumulus d'A-
laise, ils remontent aux vii-v*' s. av. J.-C. Ils méritent d'être explorés. ^
M. Ferrero et la Gaule. J. fait des réserves au sujet du t. VI. ^ Au camp de
Marins. J. adopte le plateau de Beauregard, près de Barbentane, que Clerc
a proposé le premier pour l'emplacement du camp de Marius. |[ Inscription so
chrétienne de Saint-Seurin de Bordeaux [Durègne] (fig.). ^ Bibliographie.
E. BoisACQ, Dictionnaire étymoloique de la langue grecque étudiée dans ses
rapports avec les autres langues indo-européennes. [A. Cuny]. Bon, qqs cri-
tiques. ^ Fr. Bechtel, Die Vokalcontr action bei Homer [Cuny]. B. cherche
un critérium de chronologie homérique dans la pré.sence ou l'absence de la 35
contraction des voyelles. De la comparaison du ch. I avec le ch. XXIV, il con-
clut que le l^"" est écrit dans une langue composite où entrent, à dosesinéga-
les, l'ionien et l'éolien. ^ E. Cavaignac, Etudes sur Vhistoire financière d' Athè-
nes au v^ s. ; le trésor d' Athènes de 404 à 480 [Radet]. Livre qui témoigne d'au-
tant de conscience que d'indépendance et offre le plus grand intérêt. ^W. Le r- 40
MANN, Altgriechische Plastik. Eine Einfiihrung in die griechische Kunst des
archaischen und gebundenen Stils [Lechat]. L'auteur a parlé avec complai-
sance des œuvres qu'il aimait et a laissé de côté les autres. Du reste, beaucoup
d'exactitude et de soin. ^ W. Deonna, Les statues de terre cuite dans l'an-
tiquité : Sicile, Grande- Grèce, Etrurie, Rome [P. Paris]. Ouvrage important 46
fait avec une érudition loyale et une critique pondérée. Le rp. signale une
collection de statues ou fragments de statues en argile qui est au Musée
archéologique de Madrid et donne la traduction de quelques notices. %
J. de Nettancourt-Vaubecourt, Sur les grandes routes de l'Asie Mineure
[G. Radet]. Ce sont des vues précédées d'un aperçu géographique et his- 60
torique. ^ M. Levaillant, M. Tullii Ciceronis in Catilinam orationes IV
[P. Waltz]. Rendra des services. Tf Rich. Richter, Kritische Bemerkungen
zur Caesars Commentarius VII. De hello gallico [Jullian]. L'auteur a dans
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1908. XXXIII. — 15
226 1908. — FRANCE.
la pensée de justifier les mss. de la classe p. Le rp. reste défiant.^ Œhler,
Bilder- Atlas zur Caesars Buchern de bello gallico [Jullian]. Livre d'un homme
bien renseigné, bon philologue et connaisseur du terrain. ^ B.-L. Gilder-
SLEEVE, VirgiVs Georgics and the British poets [P. Waltz]. Répertoire des
5 traductions et imitations des Géorgiques depuis Chaucer jusqu'à nos jours.
^ C. FiTZHUGH, Prolegomena to the history of italo-romanic rhythm [P. Waltz].
Résumé, à l'usage des débutants, de notions de rythmique latine; l'auteur
affirme des hypothèses qui ne sont encore que probables. ^ A. Stanley
Pease, Notes on St. Jeromè's Tractâtes on the Psalms [R. Pichon]. Paraît
10 convaincant. ^ A. Meillon, Esquisse toponymique sur la vallée de Cauterets
[Millardet]. L'auteur a voulu rétablir la toponymie de la vallée de Cauterets.
Sa méthode soulève des objections. Relevé d'un certain nombre de points
qui appellent des observations. A. J.
Revue d«s études grecques. T. XXI. Nr. 91, Jv.-févr. Un indice
'5 chronologique applicable aux figures féminines. [S. Reinach]. 38 figures.
Le nouveau critérium est fondé sur l'étude de la partie supérieure du corps
féminin. L'auteur l'appelle l'indice mammaire. La distance des seins peut
être supérieure, égale ou inférieure à leur diamètre; les seins peuvent aussi
paraître tangents. ' Exemples typiques de ces divers caractères. On sera
21 tenté de croire, dès l'abord, que le rapprochement des seins d'abord très
écartés, puis moins écartés et enfin tangents, peut fournir un indice chro-
nologique. Une objection se présente si l'on considère non plus l'époque
où fut exécutée l'œuvre, mais l'âge du personnage qu'elle représente. Cette
objection est démentie par des figures matrimoniales où les seins sont
26 écartés et par des figures de jeunes filles où il en est de même. C'est à Praxi-
tèle qu'il faudrait attribuer une mode consistant à augmenter le volume
des seins pour en diminuer l'écartement. Plusieurs questions controversées,
notamment les questions de date peuvent être tranchées par la structure
des seins. Par exemple, la statue de Milo ne peut être antérieure au milieu
•"^ du iv" siècle. Il faut admettre aussi que certains sculpteurs postérieurs au
roi Alexandre ont pu archaïser la poitrine, tout en créant des motifs nou-
veaux. ^ Les « Dialogues des courtisanes » comparés avec la comédie (suite).
[Ph. E. Legrand] (voir R. E. G. XX, 175 ss.). La dévotion des courtisanes à
la déesse Aphrodite est plus d'une fois signalée dans la comédie. Dans les
35 dialogues corfime dans les pièces comiques les libations et l'ivresse jouent
un grand rôle, ainsi que la musique et la danse, les mariages contrariés
par les parents, les brouilles entre amants. Toute cette étude confirme
l'assertion d'un scoliaste, que la comédie nouvelle a fourni un contingent
important aux Dialogues de Lucien; mais celui-ci a imité les comiques sans
*f> servilité. (Appendice) : Rapprochements suscités par la découverte d'un
papyrus de Ménandre à Kôm Iskaou (l'Arbitrage). ^ Note sur un manus-
crit italien du xvi"^ s. concernant la Crète, avec la photographie d'un plan.
[H. Labaste]. Ms. de l'Ambrosienne D. 138 intitulé : « Disegni di teatri e
tempii mandati da Candia, da Honorio Delli ad un sue zio, forte a Valerio
*5 Barbareno ». Il contient 10 plans et 2 lettres de l'auteur, du 24 avril et du
4 oct. 1586 (v. st.). Liste des monuments, tous antiques. Un autre ms.
(S, 84) paraît être une réplique de celui-ci. Le plan photographié (Nr. 7) est
celui d'un édifice encore visible dans les ruines de Gnossos. Un savant anglais,
Falkener, a publié en 1854 la plupart de ces plans, avec notices. Extrait
60 de l'une ji'elles, d'où il appert que beaucoup de belles statues trouvées en
Crète ont été envoyées à Venise par divers proveditori, notamment Jacopo
Foscarini. ^ Aeschyli tragoediae. Iterum edidit revisas H. Weil [T. R.].
Éloges. ^ Berliner. Klassikertexte. Heft V : Griechische Dichterfrag-
REVUE DES ÉTUDES GRECQUES. 227
mente, 1. Hâlfte : Epische und elegische fragmente. 2. H. Lyrische und
Dramatische Fr., bearbeitet von W. Schubart und W. von Wilamowitz.
[T. R.]. Peut servir de modèles aux publications analogues. *[[ K. Drug-
MANN, Schrift- und Volksprache und die^i Sprachfrage » der heutigen Grlechen.
f J. Psichari], Eloges et critiques. L'auteur a tout à tour loué et critiqué le rf., 5
mais ne l'a jamais cité. ^ K. Brugmann, Die ^àixai v£7:o8£ç der Oyssee [J.
Psichari]. Br. examine la signification très controversée de véTuoBe; (o,
404). Il propose celle de « pieds nageurs » vÉtioosç étant pour veTréTroSsç
(veirs radical supposé). Observations du rf. au sujet des significations
successives de liyoç et de ouXopLevo;. ^ K. Brugmann, Homrisches èwT]- lo
tx'ap, ky\rixo^>T(iund hesiodiscJies IvvàsTeç. [J. Psichari.]. L'auteur dans
le travail mentionné ci-dessus, propose de voir dans ivv-Tîaap, comme
dans £vv7])covTa, un phénomène de contraction. Bonne solution en ce qui
touche révvâexeç d'Hésiode. ^ Frantz Cumont, Les religions orientales dans
le paganisme romain. [T. R.]. Huit conférences faites au Collège de France. 15
Analyse, éloges et qqs critiques de détail. ^ Aug. Heisenberg, Nikolaos
Mesarites. Die Palastrevolution des Johannes Komnenos. [T. R.]. ^ Basile
MoDESTOv, Introduction à l'histoire romaine, etc. Edition trad. du russe
par Michel Deline. [G. Glotz]. Ce livre intéresse les études grecques notam-
ment par la comparaison entre les objets trouvés en Italie et les antiquités 20
Cretoises ou mycéniennes. ^ Papyrus grecs p. p. VInstitut papyrologique
de r Université de Lille sous la direction de P. Jouguet, avec la collaboration
de P. CoLLART, J. Lesquier et M. Houal, T. I, fasc. 1 [G. Glotz]. Les
papyrus publiés ici viennent du Fayoum; ils sont tous du iii^ s. av. J.-C.
Contenu de chacun des sept morceaux et appréciation de leur importance. 26
Eloges. ^ H. R. Reitzenstein, Der Anfang des Lexikons des Photios
[A. J. Reinach]. Ms. du xi^ s. acheté en Macédoine pour la Bibl. de
Berlin (cod. Berol. gr. oct. 22), contenant après des textes religieux les
premières pages de ce lexique, connu jusqu'ici par deux fragments incomplets.
^*[| Nr. 92, Mars-juin. UpéTret, il convient [M. Bréal]. Pour exprimer 30
les idées de convenance, c'est l'habillement qui a fourni les expressions
utiles. Rapprochement de itpéTretv et de 7rôp7:7i, agrafe, d'où Ttopitàw, agrafer.
De même TrpéTrov, c'est ce qui s'adapte et ce qui s'arrange ; — de upaTit;,
la membrane qui s'appelle aujourd'hui le diaphragme; — de itpÔTro; conservé
dans le composé OeoTïpÔTro;, expliqué aujourd'hui par Ttpb et enzv.v, doit S5
avoir signifié « celui qui habille le dieu ». Le mot TreTrXov ou tzItzIoç serait pour
TrpÉTcXov. En résumé, c'est le costume qui a fait trouver des mots pour nommer
la bienséance. ^ Le témoignage de Pline sur Hégias. [René Pichon.] Dans
les mots Hegiae Minerva Pyrrhusque rex laudatur, Pline veut-il parler
d'un groupe ou de deux oeuvres distinctes? S. Reinach a jugé la question io
insoluble. Brunn a fait la distinction. L'auteur conclut pour la mention,
exacte ou non, d'un groupe Athena-Pyrrhus. — S. Reinach conteste l'argu-
ment tiré des particules employées dans ce passage de Pline (XXXIV, 78).
Tf L'ingénieur Cléon. [Bouché-Leclercq.] (avec 1 carte). L'auteur extrait des
notes receue illies pour son « Hist-oire des Lagides » et non encore utilisées, a
ce qui concerne Cléon, un chef de s-^rvice dans une des branches les plus
importantes de l'administration égyptienne et un collaborateur actif de
Ptolémée Philadelphe. Il s'agissait d'assécher les terrains du nomeArsenoïte
inondés par le Nil pour installer sur ces terrains les vétérans des mercenaires.
Ce lac, formé naturellement, n'est pas le lac Moeris, creusé par un Pharaon sû
de ce nom, comme régulateur des débordements du fleuve. La description.
d'Hérodote est pleine d'invraisemblances, répétées par Diodore et Strabon
Travaux exécutés par Cléon, le KÀécovoç' otwpù?. Analyse de la corres-
228 1908. — FRANCE.
pondance de cet ingénieur. La direction des travaux hydrauliques était
l'office principal de Cléon, qui dirigeait en outre l'exploitation des carrières
fournissant les matériaux. La correspondance mentionne des protesta-
tions d'ouvriers, des révoltes, des grèves. Les textes ont pour « terminus
5 post quem » 264 av. J. C. Disgrâce de Cléon. Lettres de sa femme et de
Philonide son fils. Tj Bulletin épigraphique. [E. Bourguet et A. J. Reinach].
Tf A. Bouché-Leclercq, Histoire des iMgides, t. IV. [T. R.] Grands éloges.
^ British Muséum. Greek papyri in the Br. Mus. ; Catalogus with texts, by
F. G. Kenyon and H. I. Bell, vol. IH. [T. R.] Volume consacré aux
10 papyrus acquis de 189.S à 1903. L'époque romaine forme le noyau de
l'ouvrage; elle est précédée de l'époque Ptolémaïque (21p.) et suivie de
l'époque byzantine (61 p.). Cent « admirables » fac-similés, f René Dussaud,
Les jouilles récentes dans les Cyclades et en Crète. — L'art préhellénique en
Crète. — Questions mycéniennes [G. Glotzl. Analyse sommaire du premier
15 article. — Dans le second, excellentes figures et description précise des
palais de Cnossos et de Phaestos. — Les « questions mycéniennes » sont
traitées avec un scepticisme peut-être excessif, notamment dans l'interpré-
tion des piliers auxquels D. dénie une signification religieuse. D'ailleurs,
la critique de M. R. D. est pénétrante et fait réfléchir. ^ R. Dussaud, La
20 civilisatiou préhellénique dans les Cyclades. — La Troie homérique et les
récentes découvertes en Crète. ■ — Vile de Chypre, particulièrement aux âges
du cuivre et du bronze [G. Glotzl. L'auteur rend à la science préhistorique
le très grand service de résumer le résultats des fouilles exécutées hors
de la Crète. Analyse du 1"' art. Dans le 2<^ il examine le travail de Dorpfeld
26 « Troja und Ilion ». Analyse élogieuse. Le mémoire sur Chypre est le plus
complet et le plus parfait des travaux de R. D. sur les civilisations préhellé-
niques. Eloges. ^ J. Gabrielsson, Ueber den Quellen des Clemens Alexan-
drinus^ 1 [A. J. Reinacnl. Les œuvres de Favorinus seraient la source
presque unique de Cl. d'Alexandrie, qui n'aurait connu que par Fav. les
30 textes qu'il mentionne, opinion contestée par le rf. d'après deux points qu'il
a spécialement étudiés, et d'après des considérations générales fondées sur
l'érudition reconnue de Clément. ^ H. de Genouillac, L'Eglise chrHienne au
temps de Stignace [A. Puech]. L'analyse de textes difficilet est généralement
serrée et précise. L'auteur est bien informé. Nombreuses traces d'inexpé-
35 riences, style inégal et parfois incorrect, correction typographique négligée. If
Ch. Gilliard; Qqs. réformes de Solon [E. C.]. L'auteur ne croit pas à l'authen-
ticité de la constitution de Dracon. Analyse. Eloges. ^Albert Martin, Notes
sur V ostracisme dans Athènes [G. Glotz.]. Analyse, avec acceptation des con-
clusions de l'auteur. ^ K. Muenscher, Die Philostrate. - — Fr. Kiehr, Les-
40 bonactis Sophistae quaesupersunt[A. J. Reinach]. L'auteur distique 4 Philos-
trate, avec attribution des oeuvres de chacun d'eux. Des 16 discours de
Lesbonax, mentionnées simplement par Photius [Nr. 74 bis] il ne reste que
3 pièces, rééditées par K. avec un fac-similé du Crippsianus Burnei 95. ^ G. de
Sanctis, Storia dei Romani, I et IL [G. Glotz]. L'auteur d'une 'ArOi'ça néces-
45 sairement touché dans ce nouvel ouvrage une foule de questions se rattachant
à l'hellénisme. Analyse, faite surtout à ce point de vue et sous le rapport
de l'influence exercée par l'Italie. sur les civilisations primitives de la Grèce.
^ Sophocle, Antigone, traduction française par les élèves de première A du
Lycée Henri Martin (à S*^^-Quentin). — Antigone, traduction française par
50 les élèves de la classé de 3^ du collège Saint-Joseph de Marneffe [G. G.].
Bons exemples d'un heureux effort pour maintenir et encourager l'étude
de la littérature grecque en France. Tf T. G. Tucker, Life in ancient Athens.
[T.R.]. Beaucoup de savoir uni à beaucoup d'agrément, y^ Nr. 93-94. Juil--
REVUE DES ÉTUDES GRECQUES. 229
cet. Ménandre. L'arbitrage. [M. Croiset]. Reconstitution analytique de la
pièce et traduction française des parties nouvellement découvertes. L'Arbi-
trage (êTTtTpÉTTovTeç) cst, dit M. C. dans l'Avant-Propos, la mieux conservée,
des 4 comédies de Ménandre qui nous ont été rendues en partie par G. Le-
febvre. Nous y assistons à une aventure domestique. Il manque le 3^ acte ^
tout entier et des scènes très importantes du 4^ et du 5^. Comparaison entre
Ménandre et Térence. Bibliographie des publications relatives au texte
du poète. Tf L'invention de l'hydraulis [P. Tannery et Carra de Vaux.].
Article posthume de P. T. (I) complété par C de V. (II). I. Réponse aux
critiques de Susemihl portant sur les rapports entre l'hydraulis dont parle lo
Philon de Byzance et l'instrument décrit par Athénée, Deipnos. p. 174 D.
Discussion sur l'époque de Ctésibius et de Héron d'Alexandrie. Nous avons
deux descriptions de l'hydraulis, l'une par Vitrave, l'autre par Héron (6Spau-
Xixov opyavov). II. Contingent de la littérature arabe, notamment 2 épitres
contenues dans le ms. 2755 de St^-Sophie de Constantinople, et plusieurs ib
autres documents relatifs à divers appareils dans le genre de l'hydraulis
ou plutôt "de l'orgue hydraulique. Traduction d'un texte attribuant une
grande autorité en cette matière et l'invention de l'orgue à un certain Mau-
ristos, Mauritos ou Monriston ou Ariston ou Murtos. Philon à dédié quel-
ques-uns de ses écrits à un Ariston (2 figures). Témoignages d'écrivains 20
arabes sur ce mécanicien. En résumé les textes arabes n'ôtent pas à Ctési-
bius l'invention de l'instrument. % Bulletin archéologique [A. de Ridder].
Nomi)reuses figures. La colonne mycénienne. La géogéraphie troyenne,
d'après Cari Robert, qui est en désaccord avec Dôrpfeld. Noak a retrouvé les
soubassements du mur de Thémistocle, ce qui confirme le témoignage de Thu- 25
cydide sur le mode de construction de ce mur. Sur le papyrus de Strasbourg
où l'on avait cru trouver de nouveaux documents concernant les travaux
exécutés sur l'Acropole au v«s. Wilcken a établi que ce document scholies
sur le « Contre Androtion » ne nous apprend rien de nouveau. Rapport de
Dôrpfeld sur les fouilles de Pergame. Publications relatives aux fouilles de 3o
Délos, qui continuent. Le grand théâtre de Pompéi aurait passé, selon
Mau, par six états différents. — Sculptures du Ptoïon. Découvertes de nou-
velles statues d'Apollon. Nilsson suppose que les deux reliefs latéraux du
trône Ludovisi représentent l'un une hiérodoulè, l'autre une femme libre.
L'aurige de Delphes et ses deux inscriptions; discussion à ce sujet. Le pro- 35
blême relatif au fronton oriental du temple de Zeus à Olympie, étudié par
Furtwaengler, et repris par Pfuhl qui revient pour l'ensemble de la question
aux conclusions de Six et de Kekulé. La tête d'Athéna, possédée actuelle-
ment par le marquis de Vogué, décrite par CoUignon, paraît être du v« s.
Une statue de Niobide percée d'un coup de flèche en haut du dos, nouvelle- «o
ment découverte à Rome. Koerte et Furtwaengler la tiennent avec raison
pour un orginal. L'Apollon de Pœonios, d'Ince Blindell Hall doit être du
milieu du v^ s. Cecil Smith adopte l'identification proposée par Pradtl pour le
groupe central du fronton oriental du Parthénon. Hypothèse de Winter,
contre Michaelis, sur la dimension de la base de la Parthenos chryséléphan- 45
tine de Phidias. Dans l'héroon de Gjôlbaschi, la décoration de la paroi occi-"
dentale paraît à Benndorf représenter la prise de Troie. Fr. Koepp conteste
ce point. La « psélioumenè » de Praxitèle portait-elle un collier ou un brace-
let? L'Aphrodite se coiffant, du D"" Perrod, de Turin, est une réplique loin-
taine de l'Anadyomène peinte par Apelle. La tête d'Eros appartenant au 50
comte de Bioncourt. Elle a été trouvée en 1872, sur la voie Appienne. Dé-
crite par Coolignon. La Vénus d'Agen, trouvée vers 1876, vient d'être étudiée
par Salomon Reinach. Relief hellénistique sur lequel Studniczka a écrit
230 1908. — FRANCE.
deux articles (Ex-voto d'Apollon Citharède) et dont il place la scène tour à
tour près de l'IIissus et à Delphes. Le groupe serait de l'époque d'Adrien.
Bas-relief récemment découvert au Quirinal représentant une scène de
campagne où figure Pan assis sous un chêne. Sarcophage R^chmond, delà col-
8 lection Cook, récemment signalé et décrit par Strzygowski, et où la pose
souple et aisée est d'une hardiesse et d'une liberté qui a fait penser aux
sculptures de Donatello. Vase du iv^ style mycénien, acquis par le Musée
de Munich, probablement des têtes de sphynx. Pithos de Sparte découvert
par l'École anglaise, complétant une réplique acquise en 1822 par la Biblioth.
10 nat. Scène de combat d'ornementation ionienne. Vases dits cyréniens que
Hauser croit de fabrication Cretoise. Amphore d'Amasis publiée par Hauser
et miss A. Walton. (Apollon disputant le trépied à Héraklès). Le combat
de Témésa, tableau décrit par Pausanias, interprété par E. Maas. Victoire
d'Euthymos, le héros de Crotone, sur Alybas, père du fondateur de Méta-
15 ponte. Une clinique grecque (aryballe), étudiée par E. Pottier. Héraklès et
Linos, coupe à fig. rouges de la B. N. Vieillard assommé par un éphèbe nu.
Rapprochée d'un vase de Munich, Engelmann y voit Héraklès irrité frappant
son maître de musique. Lécythe de Bonn. Jeune chasseur poursuivant un
lièvre. Welcker propose une interprétation douteuse. L'Étude Bruckner
'20 sur les vases nuptiaux semble aller trop loin dans la voie des compaiaisons
historiques. Un article de B. Mac-Mahon sur les lécythes blancs contient
plusieurs va.ses inédits. Orphée dans l'Hadès sur de nouveaux vases. Fresque
de Pompéi figurant, selon Maass, une des Heures. Pannychis dans l'épisode
d'Héraklès et d'Augé. Bronzes crétois : mitra demi-circulaire (fig.) con-
25 servée au Musée d'Hérakleion, remontant au vii^ s. Masques découverts
à Sparte; à la différence des m. funéraires, ils ont pu être portés. Frise en
terre cuite trouvée à Paleocastro di Sitia (Crète), un des originaux des reliefs
étrusques de Cere et de Velletri. Autels à reliefs étudiés par Deonna; brûle-
parfums en terre cuite avec sujets décoratifs. Ivoires ioniens d'art chypriote,
80 conservés au Louvre; art. de Pollak. Bijoux d'or et d'argent découverts dans
le Delta et déposés au Musée du Cair-^. Ils sont tous antérieurs au successeur
de Ptolémée II, à en juger par les monnaies qui 'esaccompagnent.1ID''A.P.
Aravantinos, 'AffxXYiTTtbç xai 'AdxXYjTrt'e'.a [T. R.]. Analyse; qqs. critiques
de détail. ^ D. Arfelli, Il sogno in Omero[A. P.]. Etude la psychologie
85 homérique. Relevé de ses songes. Eloges. ^ R. J. Bonner, The jurisdiction
of Athenian arhitrators. [L. Gernet]. Analyse. L'argumentation n'est pas
toujours décisive. ^I Caeciîi Calactini fragmenta. Gollegit Ern. Ofeni-och.
[A. J. Reinach.] L'éd. Burckhardt (186.3) est triplée par celle-ci, grâce
à des aitifices par lesquels on lui a attribué des fragments anonymes. E. O.
40 n'a pas assez mis en relief les Apophtegmata romaïca publiés en 1892. et mis
à profit par Helbig en 4905. ^ W. Davidson, The stoic creed. [A. Rivaud].
Livre destiné au grand public. L'auteur emploie des textes de toute époque.
Il juge que la philosophie stoïcienne est à la fois religieuse et scientifique.
Ce livre mérite d'être accueilli avec sympatihe. ^ Ad. Deissmann, New
46 light on the N. T. trad. par Lionel R. M. Strachan [Ch. Guignebert]. Recueil
de conférences d'un spécialiste très autorisé. ^ Ch. Dieiil, Figures byzan-
tines [J. Laurent]. Eloges. ^ Les drames d^Euripide, traduction en vers par
Ph. Martin ON [E. d. E.]. Six drames : Alceste, Hécube, Hippolyte, les
deux Iphigénies, Médée. Il est regrettable que M. ait supprimé, comme dans
60 ses traductions d'Eschyle et de Sophocle, toute la partie lyrique. Autres
critiques. T[ G. A Gerhard, Phoinix von Kolophon. Neue Choliamben aus
griechischen Papyri [T. R.]. Petits poèmes tirés de papyrus de Heidelberg,
de Londres et d'Oxford (Bodléienne). Edition princeps de 4 pièces et com-
REVUE DES ETUDES GRECQUES.
231
mentaire détaillé de l'Yaixêoç $ot'vt>coç, dont le rf. donne un texte amélioré.
^H.F.HiTZiG, Altgriech. Staatsvertnge ûber Rechtshilfe. [G. G.]. Etude des
arbitrages, constitués par des cités adverses. H. traite plus particulièrement
le cas où, dans les litiges privée;, les plaideurs apartiennent à deux cités
différentes. ^ Le P. L. Jalabert, Inscr. gr. et latines de Syrie. 2 [V. Chapotl s
Rien de sensationnel; toutefois l'onomastique s'enrichit de qqs. données.
Eloges. ^ Vict. Jernstedt, Opuscula. (Titre en russe)[A. Meillet.]. Recueil
d'études sur la philologie classique, et surtout grecque. ^ Johannes Kama-
TEROS, EÎTaYcoy/) àaxpovofxtaç. Bearbeitet von L. Weigl [H. G.] Poème en
2001 vers politiques. Eloge de cette édition. H Raphaël Karsten, Studien in lo
primitiv Greek religion [G. Glotz] L'auteur n'a pas utilisé suffisamment l'é-
pigraphie. Il laisse de côté la linguistique comparée 'et l'archéologie pré-
historique. Sa méthode préférée, c'est la méthode anthropologique; mais il
en présente une théorie faible et superficielle. Analyse. ^ J. P. Mahaffy,
Rambles and studies in Greece [G. G.J. 5^ éd. d'un livre paru en 1876. C'est, i&
plutôt qu'un guide, une série de promenades archéologiques, au courant des
dernières découvertes. Eloges. ^ P. Masqueray, Euripide et ses idées. [A.
Puech]. Eloges avec qqs réserves. ^ Gilbert Murray, The rise of the Greek
epic[G. Glotz]. Cours professé à l'Université de Harvard. Eloges. ^ L. Robin,
La théorie platonicienne de F Amour [A. Rivaud]. Analyse. Le Phèdre est pos- 20
térieur au Banquet. Travail qui sera très utile. L'auteur a peut-être trop
méconnu ce fait que qq. chose subsiste chez Platon de la liberté et de la
fantaisie communes aux poètes et aux rhéteurs. ^ L. Robin, La théorie
platonicienne des idées et des nombres diaprés Aristotc [A. Rivaud]. Eloges.^
Eusèbe, Histoire ecclésiastique, livres I-IV; Les pères apostoliques : Doctrine 2^
des apôtres. Epître de Barnabe, Grégoire de Nazianze, Discours en l'honneur
de son frère Césaire et de Basile de Césarée [A. Puech]. Eusèbe est traduit
par E. Grapin, Les pères ap. par H. Hemmer, Ogé, A. Laurent; Grégoire
par F. Boulenger. Chaque ouvrage contient le texte et la trad. fr. de l'auteur
précédés d'une introd., une annotation critique et un index. Grands ^^
éloges et qqs critiques de détail. •[[ 'Iwâwou BopT^sXa, <ï>9ttoTii; t) Tipô; vôtov
TTJç "OOpuoç, etc. [J. Laurent]. Florilège des faits historiques et géogra-
phiques relatifs à la province moderne de Phth., chef-lieu Lamia, depuis
les temps les plus reculés. Manque une table des matières. ^ P. Waltz, De
la portée morale et de l'authenticité des œui>res attribuées à Hésiode [H. Labaste]. *^
Étude consacrée spécialement à la Théogonie et au Bouclier d'Hercule.
Grande vraisemblance, mais la question n'est pas définitivement résolue.
^ ZiEBARTH, Kulturbilder aus griechischtn Stàdten [A. J. R.]. Analyse de
ce petit livre, mis au courant des dernières découvertes historiques et
archéologiques. Ij J. Toutain, Les cultes païens dans Vempire romain. \. *"
Les provinces latines [G.J. Est le bienvenu. IfTf Nr. 95. Nov.-déc. La
place du pamphylien parmi les dialectes gi'ecs [A. Meillet]. Mention
analytique des études antérieures sur ce dialecte. Le pamphylien se
rattache nettement au groupe arcado-cypriote, et en particulier au
cypriote. Il forme la transition entre l'arcado-cypriote et les autres *-'•
dialectes. Examen de plusieurs points concernant l'évolution de la langue
grecque. Concordances entre le dorien et le pamphylien. Bien que les Grecs
parlant la xoiv-zj aient considéré ce dialecte comme une langue barbare, le
fond en est purement hellénique.^ Les palais de l'empereur Julien à Paris
[Luc de Vos]. Critique d'un texte de Libanius (t. II, p. 272-3 Foerster). Les m
traductions du passage ne sont pas exactes, et d'ailleurs le texte demande
une correction, celle de tov véov en xo wiow. Témoignage de Julien lui-
même, qui concorde avec le texte de Libanius corrigé. La lettre écrite par
232 1908. — FRANCE.
Julien à laquelle Libanius fait allusion ne fut pas adressée à Salluste, mais
à Florentius. Julien fut chassé du palais de la Cité, mais la municipalité de
Paris lui offrit un abri momentané en celui des Thermes. 1[ Bibliographie
annuelle des études grecques. (1905-1900-1907.) [C. E. Ruelle]. C. E. R.
5 Revue des Études juives. T. LV (1908). N» 109 Philon d'après deux
ouvrages récents (L. Dauriac]. Etude sur Philon d'après J. Martin. Philon
et E. Bréhier, Idées philosophiques et religieuses de Philon et examen de
ces deux ouvrages. Le second est un livre d'étude, inspirant d'un bout à
l'autre la plus entière sécurité, œuvre d'un chercheur robuste qui sait s'in-
10 former; le premier est un livre de lecture, œuvre d'un historien très clair,
travailleur consciencieux, mais d'expérience insuffisante. Tf^ N° 110. Essai
sur le grec de la Septante [J. Psichari]. Le grec de ce que l'on appelle la
Septante constitue un document de tout premier ordre au point de vue de
l'histoire de la langue grecque; elle est à mi-chemin du grec ancien et de
16 grec moderne, elle est le grand monument de la Koivt). Il est par consé-
quent indispensable de se rendre compte de sa valeur grammaticale exacte,
de la mesure où elle peut-être utilisée comme texte dans une histoire de la
langue grecque : c'est ce que P. fait dans ce mémoire de 48 p. où il examine
d'abord la constitution du texte, en posant en principe qu'elle n'est pos-
20 sible qu'avec le secours du grec moderne qui est une seule et même langue
avee celui de la Septante; il passe ensuite aux hébraïsmes qui pourraient
ébranler la confiance de l'helléniste ; il montre que là aussi le grec moderne,
tel qu'il se parle de nos jours, est indispensable pour juger à leur juste
valeur maints et maints hébraïsmes, pour écarter les uns comme n'étant
26 pas des hébraïsmes et consevrer les autres qui résultent du fait d'une
traduction soit servile, soit libre. Il conclut en disant que le texte de la
Septante ne peut être un document linguistique de premier ordre que si
on prend en considération l'évolution postérieure du grec. P. S.
Revue historique. 33^ année (1908). T. 97. Janv.-févr. E. Babei.on,
30 Traité des monnaies grecques et romaines : 2) Description historique, 3)
Album [P. Monceaux]. Corpus complet des monnaies archaïques jusqu'aux
guerres médiques. Méthode excellente. ^^ T. 98. Mai-juin. Antiquités
latines [Ch. Lécrivain]. Dans cet art. qui se continue dans le fasc. suivant,
L. passe en revue tous les ouvrages parus à l'étranger de 1902-1907 sur
35 Rome et l'antiquité latine; il en donne une brève analyse et en fait la cri-
tique. Nous y renvoyons le lecteur dans l'impossibilité où nous sommes de
le résumer; T[ Weligeschichte sous la direction de H F. Helmolt, 9 vol.
[Seignobos]. Trop inégale et trop hâtivement rédigée pour pouvoir être
employée avec confiance par les étudiants, elle rendra le service de mettre
40 en lumière les lacunes des ouvrages similaires et fera avancer la science de
l'histoire. ^^ Juin-juill. J. D. Forrest, The development of Western civilisa-
tion [Id.]. Des réserves. ^ C. Jullian, Histoire de la Gaule [Monceaux].
Haute valeur littéraire. Quoique très savant, ce livre est d'un brillant
écrivain. ^Tf T. 99. Sept.-oct. Publications relatives à l'antiquité grecque
45 de 1902-1907 [G. Fougères]. Analyse et critique rapide de tous les ouvrages
parus en France ou publiés en français à l'étranger. Nous y renvoyons le
lecteur ^^ Nov.-déc. Histoire byzantine. Publications des années 1906-1908
[L. Bréhier]. C .r. rapide de tous les ouvrages parus en France et à l'étranger.
Z.
50 Revue numismatique. 4® sér., t. XII. i^^ trim. Acquisitions du Cabinet
des médailles. Monnaies grecques d'Italie et de Sicile [J. de Foville]. TI Un
nouveau légat de Sicile [Frœhner]. Le nom de Lucius Junius, trouvé sur des
monnaies sicihennes, appartient sans doute à Lucius Junius Silanus. TJ Le
REVUE NUMISMATIQUE.
233
titre d'Augusta conféré à Maesa, à Soaemias et à Mammée par Septime
Sévère à propos de moues monétaires trouvés en Egypte [R. Mowat] %
Chronique [A. Blanchet]. Trouvailles. ^ G. Macdonald, Early Seleucid
portraits [Blanchet]. Etude de la série des tétradrachmes des Séleucides qui
ont, au revers, un Héraclès assis sur un rocher, et qui sont tous frappés 5
en lonie ou en .^.olide; l'auteur les a classés-TJ Fr. Gnecchi, / tipi monetarii
di Roma impériale [Mowat]. Présente en un format commode le conspectiis
méthodique des figurations monétaires formant la contre-partie nécessaire
et logique de l'iconographie des efïïgiCù qui, seule, jusqu'à présent, avait
paru digne d'être exposée dans son ensemble. TlH 2^ trim. L'iconographie 10
et ses origines dans les types monétaires grecs [E. Babelon]. Nous trouvons
de vrais portraits dans des scupltu.es grecques du l^r tiers du v^ siècle. La
numismatique a-t-elle suivi l'exemple des autres arts plasliqu':'s, ou au
contraire trouve- t-on des portraits sur les monnaies seulement après la
mort d'Alexandre, romme on le croit généralement? C'est on Perse, à parlir 15
de Darius I^"", qu'on trouve des portraits de souverains sur les monnaies
En Grèce, on trouve dès le v^ siècle des portraits monétaires. La numisma-
tique a donc suivi l'exemple des autres arts. Les portraits monétaires sont
portés à leur perfection au ii^ siècle avant notre ère, notamment dans la
série des rois de Pont. ^ Poids monétaires des peuples anciens [Decourde- n,
manche. Tf Chronique [A. Blanchet]. Trouvailles.^ Forrer, Keltische Nu-
mismatik der Rhein- und Donaulande VI [Blanchet]. Les matériaux réunis
par l'auteur sont fort utiles; il est désirable qu'ils soient publiés en un
volume avec index. ^^ 3^ trim. Trouvaille de statères d'argent de Mélos
[Jameson]. Huit pièces toutes différentes et inédites. Ces pièces nous ap- ,g
prennent l'existence à Mélos d'un sanctuaire des Cabires pélasgiques où
devait se pratiquer également le culte des divinités grecques, ^f Les
monnaies d'Eleusis [CavaignacJ. L'examen de ces monnaies prouve qu'il
n'y eut pa^, comme on le croit généralement, un monnayage d'Eleusis
remontant aux temps de l'indépendance de ce+te _viire, et, grâce à une ao
convention spéciale avec Athènes, se continuant sansj interruption. Il n'y
a eu que des émissions momentanées faites aux époques où Eleusis, séparée
d'Athènec, avait besoin de monnaies divisionnaires destinées au commerce
local. ^ Acquisitions du Cabinet des médailles. Monnaies de Thrace [Dieu-
donné]. ^ Trouvaille de monnaies de Juba II à El Ksar [Id.]. Descr. des 35
exemplaires acquis par le Cabinet des médailles. T[ Chronique [Blanchet].
Trouvailles. *[[ Barclay V. Head, British Muséum Excavations at Ephesus :
the Coins [E. B.]. L'auteur attribue à tort à l'atelier de Sardes ces pièces
d'Ephèse. ^ Cavaignac, Etudes sur Vhistoire -financière d' Athènes. Le trésor
d' Athènes de 480 à 404. Le trésor sacré d'Eleusis jusqu'en 404. L'étude si io
minutieuse de l'auteur nous met sous les yeux, année par année l'entrée
des fonds à Athènes et leur sortie, en ce qui concerne le trésor d'empire,
et le trésor spécial d'Athènes. Rien, de plus intéressant que de voir les
détails de la vie économique d'Athènes : revertu de chaque citoyen, solde
des matelots, prix du blé, salaire des jurés, taux des amendes, gain des »5
ouvriers, des artistes, coût de la vie. ^ Percy Gardner, The gold coinage
of Asia before Alexander the Great [Id.]. L'auteur résume ses vues person-
nelles sur plusieurs problèmes délicats de la numismatique grecque d'Asie
Mineure. ^ W. Wroth, Catalogue of the Impérial Byzantine Coins in the
Brit. Mus. [Blanchet]. Ouvrage précieux qui corrige en bien des endroits 50
l'ouvrage de Sabatiei. TJ^ 4^ trim. L'ère d'Alexandre le Grand en Phénicie
[Dussaud]. Aradus, Sidon et Acé ont employé une ère d'Alexandre le Grand
partant de l'an 336, c'est-à-dire de l'avènement de ce roi. Tyr n'a pas
234 1908, — FRANCE.
frappé de monnaies datées d'après cette ère. Les didrachmes tyriens de
poids attique, aux types autonomes de la chouette et de l'hippocampe,
sont à compter de la l""® ère autonome de Tyr commençant en 275 av. J.-C.
TJ Choix de monnaies et médailles du Cabinet de France. Monnaies de Sicile
5 [J. de Foville]. ^ Coins monétaires romains trouvés à Soissons. [Vauvillé].
Proviennent-ils d'un atelier monétaire ayant existé à Augiista Suessionum
sous les premiers empereurs? En tout cas, ils ne paraissent pas être l'œuvre
d'un faux moniiayeur. ^ Chronique [Blanchet]. Trouvailles. ^ J Maurice,
Numismatique constantinienne. T. 1^"^ [Dieudonné]. Étant donné l'époque
1'' troublée qu'il étudie, l'auteur a bien fait de prendre les ateliers comme base
du classement de ses monnaies. L'intérêt du livre est double : il inaugure
dans l'ordre des descriptions une nouvelle méthode pour la numismatique
constantinienne, et il rattache constamment cette numismatique à l'his-
toire, en montrant le rôle des médailles dans la vie pohtique et sociale de
15 l'époque. Ch. B.
Revue universitaire, IT^ année (1908). N" 1. E. Pillon, L'année phi-
losophique, 16'' et 17^ année [V. Delbos].1906. Cité ici à cause des art. suivants •
La morale de Platon, de V. Brochard. Neuf et pénétrant. — L'évolution
de la dialectique de Platon, de Rodier. Critique la thèse de Lutoslawski;
20 clair, bien informé, bien conduit. — L'opposition des concepts d'après
Aristote, de Hamelin, très savant et très profond. — 1907. Le banquet de
Platon, de V. Brochard. Interprétation extrêmement séduisante. — Con-
jecture sur le sens de la morale d'Antisthène [Rodier]. Voit dans A. le pre-
mier et le plus conséquent des représentants du pragmatisme. — Un point
25 du troisième argument de Zenon contre le mouvement [Hamelin]. Résumé.
T[^ N° 2. L: Laurand, Eude sur le style des discours de Cicéron, avec une
esquisse de l'histoire du Cursus. ^ Id. De M. T. Ciceronis studiis rhetoricis
[De la Ville de Mirmont]. 1. Appréciation favorable avec qqs. réserves;
2. Un peu superficiel et médiocrement construit avec des matériaux excel-
80 lents. ^ A. Cartault, ,-1 propos du Corpus Tibullianum [Id.]. Style parfois
bien bizarre; très complet; trop de mauvaise humeur. If G. Ferrero,
Grandeur et décadence de Rome. IV. Antoine et Cléopâtre. Trad. par U. Mangin
[Id.] Appréc. sévère. Le rp. se refuse à rendre compte des vol. qui suivront.
^^ N° 3. Cl. Lamarre, Histoire de la littérature latine au temps d'Auguste.
*6 I à IV [De la Ville de Mirmont]. Matériaux réunis sans grande méthode
et mis en oeuvre avec une médiocre critique. Bibliographie singulièrement
surannée. ^ R. Piohon, Etude sur Vhistoire de la, littérature latine dans les
Gaules. Les derniers écrivains profanes; Les Panérgyristes, Ausone, le Que-
rolus, Rutilius, Namatianus [Id]. Les chap. manquent de cohésion et d'unité :
40 ce sont des art. de Revue mondaine; des réserves à faire qui n'empêchent
pas de constater l'intérêt littéraire de cet ouvrage.^ F. Gaffiot, Le subjonc-
tif de subordination en latin. Id., Ecqui fuerit si particulae in interrogando
latine usus [Id.]. 1. Se recommande aux amis de la grammaire latine; 2, On
lit avec plaisir le latin sobre et correct de cette petite dissertation où chaque
45 passage d'auteur examiné est l'objet d'une discussion courte et précise.
11^ NO 5. L'Acte V de l'Horace de Corneille et les « Déclamations » [H. Bo-
necque]. Montre que parmi les sources possibles de cette tragédie il convient
de renvoyer non seulement à Tite-Live, à Denys d'Halicarnasse et à Florus,
mais aussi au De Inventione, et que, dans ce 5^* acte. Corneille a traité un
50 sujet de « déclamation » « indiqué par Cicéron, comme exemple de « relatio
criminis ». ^^ N'' 7. Le thème latin et la méthode directe [F. Meyer]. Sur
les graves inconvénients de cette méthode. T[ Le grec obligatoire dans le pre-
mier cycle [E. Blanguernon]. En développe les raisons. ^ La prononciation
ANNUAL OF THE BRITISH SCIIOOL AT ATHENS. 235
du latin dans l'enseignement secondaire [E. Rey]. La réforme de notre
ridicule prononciation est opportune, urgente, utile et facilement réali-
sable. ^ P. Masqueray, Euripide et ses idées [Fougères]. Très attachant. 1[^
N*' 9. A. GAYET,Z,a civilisation pharaonique [Marion]. Agréable et de lecture
facile; puisé directement aux sources égyptiennes. T[ G. Ferre ro, Grandeur 5
et décadence de Rome; V. La République d' Auguste, trad. par U. Mangin
[Dufayard]. On peut contredire les jugements de F., critiquer sa méthode,
rejeter ses conclusions et s'inscrire en faux contre les tendances de son
histoire; il n'est permis à personne de l'ignorer. ^^ Les autres numéros
ne contiennent pas d'art, qui se rapportent à l'antiquité classique. 1[ Cette lo
revue contient en outre des notes bibliographiques pour les examens et
les concours des diverses agrégations, des sujets proposés pour les concours
et pour les classes de lettres des lycées et collèges français, et sous le titre
de Revue des Revues [H. Bornecque]. (N°s 7 et 10) un résumé sommaire
des art. ou études parues dans les revues françaises et étrangères sur la phi- i5
lologie latine (langue, grammaire, prosodie, métrique, auteurs). E. A.
GRANDE-BRETAGNE
Rédacteur général : Alfred Gasc-Dksfossés. 20
Annual ol the British School at Athens. N" 13 (1906-1907). Laco-
nia. 1. Excavations at Sparte 1907 (7 pi.). 1, Le travail de la saison [R. M.
Dawkins]. Indications; 2, Le mur d'enceinte de la cité [A. J. B- Wace].
Déterminé l'enceinte complète de Sparte et trouvé des trace? des tours; ^s
3, Tuiles estampillées [Id.]. Au nombre de 500 elles ne descendent pas
plus bas, sauf qques exceptions, que le i^r s. av. J.-C; on les estampillait
pour prévenir les vols : plusieurs types différents. Etude des inscr. relevées
mentionnant les fabricants Èpywvsç ou les magistrats éponymes Trarpovojxot :
chronologie des Patronomoi dont on rencnotre les noms sur ces tuiles; 4, so
Le sanctuaire d'Artémis Orthia [R. M. Drawkins]. Dégagé le théâtre
romain et Je sanctuaire jusqu'au sol, autels; il est du ii"' s. av. J.-C, mais
reposait sur les fondations d'un temple plus ancien que le vi^ s.; sculptures
diverses, nombreux objets en ivoire (plaques, fibules, sceaux, peignes,
statuettes, figures, dessins), terres cuites de la déesse; 5. Objets en bronze 35
archaïques [J. Drerop]. 6, Poteries archaïques [Id.]; 7, Hiéron d'Athéna
Chalkioikos [G. Dickings]. Histoire et nature de ce sanctuaire; fouilles;
les restes architecturaux sont peu nombreux, mais les objets qui ont été
mis au jour sont très importants; statuettes en bronze de bonne époque,
dont une d'un trompette, une d'Athéna et d'Aphrodite; amphore pana- 40
thénaique admirablement conservée, mais non datée; fragments d'autres
amphores du même genre. 8. Les tombes hellénistiques [A. J. Wace. G. Dic-
kings]. Fai^saient partie d'une nécropole, objets divers. 9. Sanctuaire su.'
la route de Mégalopolis [G. Dickings]. Petit édicule remarquable par la
masse de vases en miniature (12000) qu'il contenait et qui dataient de la 46
période archaïque, c'est peut-être l'Achilleion mentionné par Pau-
sanias. III, 20, 8; 10, Inscr .[M. N. Tod, H. J. W. Tillyard, A. M. Woodward].
Nouveau fragment. La stèle votive de Damonon. Texte et comm. ; elle est
du milieu du I^r s. av. J. C. 13 inscr. trouvées dans le temple d'Artémis
Orthia, 8 dans d'autres lieux; briques estampillées portant les noms du 50
Patronomos, du fabricant et de l'entrepreneur; plusieurs types. Remarques
sur la langue des inscr. trouvées et qu'il n'est pas possible de dater avec
certitude. Inscr. copiées par Fourmont et qui ont de nouveau été mises au
236 1908. — GRANDE-BRETAGNE.
jour près des murs romains. — Trois nouv. inscr. relatant les victoire^
des (TCf.«tpeïç Spartiates, l'une qui doit être de la première moitié du ii^ s.
ap. J.-C, est surmontée d'un relief où sont représentés les Dioscures. II.
Topographie; l.Gythium et la côte N.-O. du golfe de Laconie[E. S. Forster].
B Topographie du district triangulaire limité à l'O. par les contreforts du
Taygète, à l'E. par la mer depuis l'embouchure de l'Eurotas à la baie
de Scutari et au N. par une ligne imaginaire allant de l'embouchure de
l'Eurotas directement à l'O. vers le Taygète; 2, Ténare et le district de Maira
[A. M. Woodward]. ^ Bithynika [F. W. Hasluck]. Notes recuei41ies dans
10 plusieurs voyages dans le district entre Brusa et Mihallilet, peu connu au
point de vue archéologique. 1, Églises byzantines de Triglia et de Syge;
2, Forteresses byzantines de Caesarea Germanice, Katoikia, Koukoublia;
3, Besbicus, île mentionnée dans la liste de la ligne Délienne comme payant
une contribution de 3000 drachmes; 4, Neuf inscr. funéraires très courtes.
15 % Excavations at Theotokou (Thessaly) [A. J. B. Wace. J. P. Droop]
(2 pi.). Restes architecturaux grecs. Église byzantine. Trois tombes de la
période géométrique, objets divers, vases, bronzes. ^ A Statute of an attic
Thiasos [M. N. Tod] Inscr. trouvée au Pirée, actuellement au Br. Muséum.
Texte, trad. et comm. de ce fragment dérèglement d'un thiase^athénien.Nous
20 y voyons mentionnée l'obligation pour tous les membres de thiase d'assister
aux funérailles de leurs collègues, de leur venir en aide si on les attaque
et d'observer fidèlement les statuts qu'ils ont ratifiés. D'après la forme des
lettres et l'orthographe il doit être de la fin du iv^ s. av. J.-C. au du com-
mencement du me (325-275). TJ Damophon of Messene 2 [G. Dickings et G.
26 Kourouniotes]. 1. Restauration du groupe de Lycosura (23 fig.) décrit par
Pausanias VIII, 37, 3-6 et qui était l'œuvre de Damophon; 2. Comment ce
groupe a été construit; 3. Le style et la technique de Damophon (4 fig.); 4.
Autres statues de cet artiste, à Aigion Asclepios et Hygiée, Eileythyia, à Mis-
séne, 8 statues; à Mégalopolis. ^ The early Aegean civilizationin Italy[T. E.
30 Peet]. Montre 1° que le sud de l'Italie et la Sicile ont été pendant la période
néolithique et celle des métaux la plus ancienne, en communication directe
avec différents centres de la civilisation Égéenne, en employant ce mot
dans son sens le plus étendu. Des objets furent importés et peut-être imités
dans différentes parties de l'Italie. Les places les plus désignées sont Hissarlik:
36 la partie inlérieure de la péninsule des Balkans et peut-être la Crète; 2 que
la civilisation primitive de la période néolithique dans l'Italie sud est de
type Égéen, plutôt qu'Italien et présente de très grandes affinités avec
celui de la Crète; il est possible que ces deux civilisations aient une origine
commune; 3» qu'en Sicile comme dans les pays égéens, mais nulle part ail-
40 leurs en Italie, la période primitive des métaux est marquée par l'apparition
de poterie peinte. ^ Cretan palaces and the Aegean Civilization 3"^[D. Mac-
kenzie]. Dans ce 3^ art. <cf. R. d. R. 31, 181, 13>. M. après avoir adopté
la thèse qu'il n'y a pas de différence essentielle entre la civilisation de
Tirynthe et de Mycènes, telle qu'elle nous est révélée par les restes existants,
45 et celle de la Crète dans la dernière partie de la période Minoenne, examine
ce qui se passa dans la période post-Minoenne. Peuples de race Mycénienne
en Crète; Achéens en Crète : Dorions en Crète (à suivre). R. S.
Classical Quarterly, vol. II (1908). N° 1 : Sur le nom d'Aelius Caesar,
fils adoptif de l'empereur Hadrien [A. S. L. Farquharson]. L. Ceionius Com-
g(, modus n'a jamais porté le nom de Verus. Il lui a été donné, chez certains
historiens, parce que son fils l'a porté après qu'il eût été adopté par Antonin
en même temps que Marc-Aurèle. ^ Platonica VIII [H. Richards]. Propose
des corrections à deux passages du Clitophon, dix-huit du Timée et quatorze
CLASSICAL QUARTERLY. 237
du Critias. ^ Le travail du professeur S. A. Naber sur Apollonius de Rhodes
[R. C. Seaton]. Ne montre pas cette familiarité avec son auteur qu'on aurait
pu attendre d'un savant si éminent. Discussion de 34 passages à ce point
de vue. ^ Notes et corections aux- lettres de Sénèque [W. C. Summers].
Etude de seize passages des lettres de Sénèque. ^ Un passage de Pindare 6
étudié à nouveau [W. J. Goodrich]. Pindare, 01. II, 63 et ss. Discussion de
l'article de Garrod (Glass. Quart., juill. 1907). HAd Senecae dialogos [A. J.
Kronenberg]. Etude de vingt trois passages des Dialogues de Sénèque.
^ Périclès et Cléon chez Thucydide [F. M. Stawell]. Chez Cléon, comme
chez Périclès, nous avons la même acceptation d'une base unique pour son lo
gouvernement. Thucydide Fa vu et n'a pas cherché à le passer sous silence.
^ Dorothée de Si don [A. E. Housman]. Étude critique du texte pubhé
par Hold (Catal. Cod. astrol. graec. VI); en particulier de 22 passages. Les
fragments publiés sous le nom d'Antiochus d'Athènes ne sont certainement
pas de Dorothée contrairement à l'hypothèse émise par Kroll. ^ Le cycle i6
épique [T. W. Allen] La Chrestomathie de Proclus a été composée d'après
les poèmes eux-mêmes et non d'après une sorte de manuel (à suivre). ^11
N° 2. Le cycle épique (suite) [T W Allen]. Enumération des témoignages
qui existent pour chacun des poèmes du cycle. .Où l'Iliade et l'Odyssée
avaient laissé la place, les poèmes du cycle épique étaient d'une certaine 20
étendue. L'ensemble de ces poèmes date des années 750-600 A. C. ^ Claude
et l'inscription de Pavie [T. Frank]. C. I. L., V, 6416. Le cognomen Nero
n'est joint au nom de Claude que dans cette inscription et deux autres
datant de son consulat. Il paraît probable que Claude lui-même fit ajouter
sa propre statue à celles de la famille impériale. H Platon, Théétète, 167 C 25
et 209 A [H. Richards]. Propose de lire 1° TtàOa; au lieu de àXTrjôsïç. 2° wv
au lieu de co. % Quelques difîérences entre la scansion du vers homérique
dans le discours et dans la narration [J. A. J. Drewitt]. Dans le discours il
y a une tendance à diminuer la fonction de la pause métrique, de là une
plus grande tolérance dans l'emploi du 4^ pied trochaïque, un traitement 30
moins rigoureux de la césure faible ou forte, ^f Le second camp légionnaire
en Palestine [R. K, Mac Elderry]. Était probablement situé à Caparcotia
(Kefr-Kut). ^ Sur les nouveaux fragments de Ménandre [A. E. Housman]-.
Propose des corrections à 29 passages du texte de Lefebvre et M. Croiset.H
Le mètre saturnien [J. Fraser]. Le rythme saturnien s'établit non pas par 35
la quantité, mais par l'accent. Il est analogue au rythme des poèmes en
vieil irlandais. j[ Contributions à un nouveau texte des Caractères de Théo-,
phraste [J. M. Edmonds]. Corrections à 17 passages de Théophraste (à sui- '
vre). Tf Deux éditions de Manilius [H. W. Garrod]. Comparaison entre
l'édition de Housman et celle de Breiter. Elles présentent des caractères 40
opposés. Corrections à 17 passages (à suivre). T| Le nouveau Ménandre
[H. Richards]. A propos du texte publié par Lefebvre. On doit lui être
reconnaissant; peut-être n'a-t-il pas accompli toutes les parties de sa tâche
avec le même succès. ^ Grenfell et Hunt : Les Papyri de Tebtunis (2^ par-
ité) [J. H. Moulton], Pour les études linguistiques, ce volume sera aussi 45
indispensable que les précédents. Analyses. ^ Fouilles récentes à Rome
[T. Ashby]. Il y a peu de choses à mentionner en ce qui concerne les fouilles
du Forum. Discussion de l'inscription de la colonne Trajane. Analyse
des rapports sur les fouilles récentes du Palatin, f^f N° 3. Contributions
à un nouveau texte des Caractères de Théophraste (suite) [J. M. Edmonds]. 50
Corrections à 31 passages des Caractères. ^ Catuelle II* [W. B. Mac Daniel].
La comparaison indiquée dans les vers 11-13 du second poème de Catulle
se rapporte aux épisodes de son amour pour Lesbie. ^ Sur quelques frag-
238 GRANDE-BRETAGNE.
ments de Mécène [W. C. Summers]. A propos d'un passage de Sénèque
(Ep. cxiv, 4-5). Dans les fragments de Mécène son goût pour un rythme
où le pied crétique prédomine est manifeste; c'est cette tendance que
réprouve Sénèque. ^ Notes sur Manilius II et III [H. W.Garrod]. Corrections
6 à 32 passages du texte de Manilius. ^ Maniiius III 590-617 [J. P. Postgate].
Discussion des corrections proposées par Garrod. ^ Corrections au texte
d'Athénée [T. G Tucker]. Étude de 138 passages d'Athénée. Ij Sur le MS.
d'Oxford contenant la l^e Décade de Tite-Live [W- G. F. Walters]. C'est
une fidèle copie d'un ms. soigneusement formé ne remontant pas plus
10 haut que le x^ siècle, ^ Varia Graeca [T.W. Allen]. Étude critique du texte
des sçholies de l'Odyssée publiées d'après un papyrus par Kenyon (J. Ph.
XXII, 238) et Wessely (Mitt. aus. d. Sammlung d. Papyrus Erzerzog
Rainer, VI, 1894).^Le Lucrèce de W. A. Merrill [J. D. Duff]. Cette édition
est de peu de valeur pour ceux qui désirent savoir ce que Lucrèce a réel-
15 lement voulu dire. ^ Un siècle sur Tibulle de Cartault [J. P. Postgate].
Simplement rassembler et présenter les matériaux de cet ouvrage deman-
dait une activité, une patience et une méthode peu ordinaire^, or Cartault
possède ces qualités à un haut degré. On doit lui reconnaître en plus l'impar-
tialité. Critiques de détails. tH N° 4. La place de l'arbitrage et de la
20 médiation dans les systèmes anciens de droit international [L.F. Matthaei].
Les témoignages montrent que l'arbitrage entre les États ne s'est développé
chez les Romains que graduellement sous l'effet de leur contact constant
avec la diplomatie grecque depuis la fin du iii^ s. a. C. Etude des textes
pour justifier ce point de vue. ^ Contributions à l'étude de -; final dans
26 les adverbes grecs [J. Fraser]. De même que de Jôy-s nous tirons ^oOç ou
pcSç, suivant le son qui se trouve après, de même de l'instrumental pluriel
néiiôis nous tirons véotç ou véwç, avec, comme il fallait s'y attendre,
l'accent atténué, xaXôSç, etc. T| Le champ de bataille de l'ancienne Pharsale
[T. R. Holmes]. Discussion de l'opinion de Leake, de Mommsen, de Heuzey,
30 de Stoffel, de Kromayer sur l'emplacement du champ de bataille. Il doit
être cherché au nord de l'Enipée. ^ Clément d'Alexandrie, Stromates, I
§ 158 [J. C. Wilson]. Propose de lire to Bè cpiXôxaXov s'tç àXxr, v xara/po)-
• (xévTj; TU, 6u[ji,co. ^ Quelques notes sur Athénée [J. P. Postgate]. Correc-
tions à 5 passages d'Athénée. ^ Le Sénat sous Auguste [J. C. Stobart].
35 Étude critique de l'ouvrage d'Abele. De toute façon le terme dyarchie,
employé par Mommsen pour caractériser le gouvernement d'Auguste,
est peu satisfaisant. ^ Ad Apuleium [A. J. Kronenberg]. Corrections à
23 passages des Métamorphoses, 4 de l'Apologie et 2 des Florides. ^ Mani-
lius III, 608-617 [A. E. Housman]. Discute l'interprétation de Garrod
40 (v. supra). La série de 12 nombres qui commence au vers 590 se continue
dans les vers 608-617. Il n'est pas besoin de modifier le texte. M. B.
Classical Review (The). XXII, 1908. Février. Fouilles anciennes
à Herculanum [E. R. Barker]. Historique, avec bibliographie, des fouilles
effectuées entre 1709 et 1876. If Les péans de Pindare (Grenfell-Hunt,
45 Oxyrhynchus Papyri, v, 24-81) [A. E. Housman]. Examen de plusieurs
passages; conjectures. % Hélios-Hadès [Jane E. Harrison]. Appuie par
des arguments nouveaux l'identification d'Hadès et d'Hélios indiquée par
Cornford dans une note de son Elpis et Eros. ^ Artémis Aphaia [M. Kraus].
Le surnom d' Aphaia, donné à Artémis dans le temple d'Egine, est d'origine
50 sémitique et phénicienne. ^ A. Blanche't, Les Enceintes romaines de la
Gaule [J. E. Morris]. Analyse élogieuse. IJ T. Preger, Scriptores originum
Constantinopolitanarum [J. B. Bury]. Texte établi avec une critique très
sûre; index nourris. ^ H. Furneaux, The Annals of Tacitus, II, 11-16
CLASSICAL REVIEW (THE). 239 .
[E. Harrison]. Cette 2^ éd. du 2^ vol. a été révisée, au point de vue historique
et critique, par Pelham et Fisher; désaccord fâcheux avec la 1'* éd. f
Jacob VAN Wageningen, Scaenica Romana Id- Album Terentianwn [J.
Gow]. Deux ouvrages intéressants : l'un sur l'art scénique à Rome, l'autre
qui reproduit en lithographie les peintures de l'Ambrosianus H. 75 (F) et du s
Parisinus 7899 (P.). Dircussion de qqs. points, ^ R. Kekule von Strado-
NiTZ, DL Grïechische Skulptur, [F. H. M.]. Catalogue clair et exact des
sculptures grecques du musée de Berlin; manque un index. Tf J. Jackson,
The Méditations of M. Aurelius Antoninus [H. R] Bonne traduction, parfois
trop peu fidèle; introduction de Bigg. ^F. Blass, Andocidis Orationesllà.'l. xo
3e éd. en progrès sur les précédentes; apparat critique tout à fait nouveau.
^ Archéologie. Rapport sur les fouilles de « War-Ditches », Cherry-
Hinton, Cambridge [F. G. Walker]. Trouvailles diverses. ^ C. r. mensuel
des découvertes archéologiques en Grèce (Béotie), et Egypte
[E. J. Forsdyke]. ^1| Mars. Note sur la fête villageoise décrite dans Tibulle, j*
II, 1. [W. W. Fowler]. C'était une fête de printemps, comme la lustratio
agri de Virgile (Géorg. I, 339 sqq.), et non une d'hiver, comme les Feriae
Sementivae d'Ovide (Fastes I, 657 sqq.) qui n'a fait que transporter le
langage de Tibulle en l'adaptant à une autre cérémonie. ^ Les dieux dans
les Eglogues et le Club arcadien (R. W. R.]. Commente plusieurs passages m
des Eglogues où Virgile, déifiant Auguste, l'identifie avec Apollon. *[f Le
« discours du feu » dans l'Agamemnon [F. Melian Stawell]. Développe et
rectifie la note de Cornford sur ce passage (dans son Thukydides mythisto-
ricus). ^ Sophocle, Electre 724 sqq. [M. A. Bayfield]. Discute l'interpréta-
tion de Greene pour ce passage, et en propose une autre plus naturelle ae
Tl Martial III 93,18-22 [A. E. Housman]. Propose de lire au v. 20 Sattiae, et
interprète Sattiae... saxum comme l'équivalent de Sattia sepulta. ^ Pre-
miers usages du bronze et du fer [Andrew Lang]. Dans la Grèce homérique
comme en Palestine, Egypte, etc., le fer était réservé aux instruments de
culture, le bronze aux armes et ornements, y^ Etymologie de folium [i. Fra- 30
ser] Veut le rattacher au v. irl. duille (* dholio-, Cf. Zeuss, Gramm. Kelt.
p. 15). ^ Correction des nouveaux fragments de Ménandre [H. Richards].
Liste de conjectures. ^ Notes sur Sophocle, Œdipe roi 1218, 9. [Lewis
Campbell]. Lit yaXxéwv sur la foi des Papyri d'Oxyrhynchus, V, 100-2. Tj W.
T. Arnold, Studies of Roman Imperialism. Id. The Roman System of Provin- 36
cial administration to the Accession of Constantine the Great [H. J. Edwards].
Eloge et exposé de ces ouvrages édités ou réédités par les amis et la sœur
du grand journaliste qui fut d'abord un historien. ^ L. van Hook, The
metaphoi'ical Terminology of greek Rhetoric and Literary Criticism [W. P.
Roberts]. Excellent mémoire fort utile malgré qqs. omissions. H W. M. 40
Ramsay, Studies in the Histonj and Art of the Eastern Provinces of the Roman
Empire [E. L. Hicks]. Essais d'un profond intérêt, dus à R. et à ses élèves
sur la géographie, l'ethnologie et l'histoire de l'Asie Mineure. Tf S. H. But-
cher, Demosthenis orationes II, 1 [H. Racklam]. Ce vol. clôt la série des
Discours politiques. Observations sur le texte. ^ Léon Josiah Richardson 45
Helps to the Reading of classical Latin Poetry [Frank Gardner Moore].
Utile aux maîtres et aux élèves. ^ Nils Nilen, Lucianus [H. R.]. Bonne éd.
dont l'apparat critique, très soigné, est mieux disposé que celui de Soramer-
brodt.^T Archéologie. Fragments perdus du groupe d'Iphigénie à Copenha-
gue [P. Stduniczka]. Etude et reconstitution de ce groupe de marbre du 50
musée de Ny-Carlsberg. ^ C. r. mensuel des découvertes archéolo-
giques, à Ostie; en Syrie [E. J. Forsdyke].^^ Mai. Virgile et le virgilianisme.
Etude sui' les Carmina minora attribués à Virgile [J. W. Mackail]. Plaide en
240 1908. GRANDE-BRETAGNE.
faveur de l'authenticité de ces poèmes, que Virgile n'avait pas voulu publier
ni avouer, malgré le fini de qqs-uns comme leCulex et le Moretum.^ Fouilles
en Crète [Janet Case]. Evans a jeté quelque lumière sur l'origine de la
civilisation « égéenne » qui semble procéder des Libyens. ^ La constitution
5 béotienne [W. A. Goligher]. Discute l'opinion de Grenfell et. Hunt, commen-
tant un papyrus récent, sur les quatre sénats des Béotiens. ^ G. Ferrero,
The Greatness and Décline of Rome, I, Il [G. M. Young]. Ouvrage traduit
par Zimmern; très suggestif, malgré qqs lacunes. If Id., Grandezza et
Decadenza di Roma, IV, V [G. H. Stevenson]. Eloge de ces deux volumes,
10 dont le premier a déjà paru en traduction française. T| Arthur Strong,
Roman sculpture from Augustus ta Constantine [A. M. Daniel]. Analyse
favorable. ^ Gaetano de Sanctis, V Attide di Androzione e un papyro di
Oxyrhynchos [L. M. Walker]. Ce fragment historique du iv'' s. a. C. aurait
pour auteur, non pas Théopompe, ni même Cratippe, mais Androtion.
15 Exposé et discussion. Tf Friedrich Vollmer, Q. Horati Flacci carmina
[A. L. Housman]. Trop de réserves à faire sur cette édition major. ^ Martin
P. NiLSON, Die Kausalsàtze im griechischen bis Aristoteles [H. Richards].
Trop subtil; receuil précieux de matériaux, mais les fragments n'ont
pas été mis à contribution. ^ Rice Holmes, Ancient Britain and the Invasions
zfi of Julius Ca^sar [R. A. Smith-A. G. Peskett]. Très complet; beaucoup de
valeur et d'intérêt. Observations sur qqs points, ^f H. Weil, Acschyli Tra-
goediae [W. Headlam]. Cette 2® éd. n'est guère qu'une réimpression de la
première. ^ Paul KRETSCHMER-Franz Skutsch, Glotta : Zeitschrift jiir
griechische und lateinische Sprache [W. H. D. R.]. Nouvelle revue de lin-
26 guistique et de Philologie ; analyse <cf. R. d. R. 32, 51 sqq.>. 1[E. Stampini,
La metrica di Orazio comparata con lo greca con una appendice di Carmi
di Catullo [Id.]. Peut tenir lieu d'un traité de métrique. ^ Pietro Larizza,
Rhegium Chalcidense [X.]. Histoire et numismatique de Reggio : bonnes
illustrations; trop d'erreurs dans les citations et interprétations de passages
»o d'auteurs grecs. îj Henry W. Prescott, Some phases of the relation of Thoug
to verse in Plautus [J. P. P.]. Essai méritoire, mais l'auteur n'a pu tirer de
ses recherches une théorie claire. ^1| Juin. Les Péans de Pindare (Oxyrhyn-
chus Papyri, V) [A. W. Verrall]. Etude détaillée de ces textes nouveaux.
^ Théopompe chez les critiques littéraires grecs [W. Rhys Roberts]. Exa-
35 men des jugements de Longin, Démétrius, Denys d'Halicarnasse, Hermo-
gène, Théon. Ils font douter que Théopompe soit l'auteur des fragments
historiques découverts par Grenfell-Hunt (Oxyrhynchis Papyri, V, pp. 110-
242). ^ Note sur Tyrtée,' 'EjxêaTTJpta 2, 2 [G. G. Abbott]. Nouveaux rappor-
chements qui confirment que Koîipot [xarépcov signifie citoyens d'origine.
*o T[ Plato, Symposium 219 C. [R. G. Bury]. La leçon xat Trspi 'xstvo oye est
confirmée par le fragm. donné par les Oxyrhynchus Pap. ^ Propertius
I, XX, 32 [J. U. Powell]. Lire Ephydriasin d'après Alexander Aetolus
(Meineke, p. 220). ^ A. Riese, Anthologia latina sive Poesis Latinae sup-
plementum, I, 2 [J. W. Mackail]. Nouv. éd. de ce précieux recueil : les mss.
'46 ont été collationnés à nouveau; qqs pièces ont été supprimées comme étant
de l'époque carolingienne et plusieurs découvertes depuis 1870 ajoutées. If
Joannes Ferrara, Poematis Latini fragmenta Herculanensia [RobinsonEllis].
Édition intéressante de ce poème épique sur les événements qui suivirent
en Egypte la bataille d'Actium, et dont l'auteur reste inconnu : F. a ajouté
•« de nouveaux fragments au texte de Bahrens. Tf J. van Leeuwen, Menandri
quatuor Fabularum fragmenta. — W. Headlam, Restorations of Menander
[H. Richards]. Corrections importantes apportées au texte du premier
éditeur Lefebvre, préoccupé surtout de déchiffrer les fragments qu'il avait
GLASSICAL REVIEW (tHE). 241
découverts : H. est moins aventureux que v. L. dans ses conjectures.^
J. M. Edmonds, An Introduction to comparative Philology [J. H. V.]. Manuel
plus court que celui de Giles; utile et commode pour les classes. ^I J.-J.
Hartman, De Ovidio Poeta commentatio [H. L. Henderson]. Contribution
de mince valeur à l'étude d'Ovide, mais écrite dans un latin agréable. ^ 5
A. C. Pearson, Euripides, The Heraclidae [W. E. P. Pantin]. Bonne éd.;
texte établi avec savoir et avec soin, mais le commentaire est trop plein.
^ G. WissowA, Paulys Real-Encyclopàdie des classischen Altertumswissen-
schaft [G. F. Hill]. C'est le 11^ fasc. de la nouvelle éd. d'un ouvrage indis-
pensable. Observation sur plusieurs articles. Tf Cari Thulin, Die Gôtte des 10
Martianus Capella undder Bronzeleber von Piacenza[F. Granger]. Contribu-
tion de valeur aux études étrusques; exposé et remarques. ^ Kenyon
and Belj:., British Muséum Papyri : Facsimiles, III [A. S. Hunt]. Eloge
de cette nouvelle série d'admirables facsimiles. ^ G. Dennis, The Cities and
Cemeteries of Etruria [T. A.]. Réimpression de la l'"'' éd. de 1848 : ne renferme 15
aucun des résultats de la 2^, parue en 1878. Tf C. r. mensuel des décou-
vertes archéolologiques, en Afrique (Tunis, El-Haouria) [E. J. Fors-
dyke]. TfTJ Août. Nouvelles remarques sur la 4^ Eglogue. [Joseph B. Mayor].
Les idées messianiques ont dû pénétrer à Rome en 40 a. C, Virgile, qui y fait
allusion ailleurs (Aen. VI 799) a pu les connaître, soit par une paraphrase 20
sibylline d'Isaïe, soit par les Ecritures elles-mêmes. ]f Le pont de César sur
le Rhin (de Bello Gallico IV 17-19) [E. Kitson Clark]. Etude détaillée sur
la construction de ce pont, que César, une fois rentré en Gaule, détruisit
après avoir passé 18 jours sur la rive droite du Rhin à dompter les Germains.
^ Le buste orné de feuillage à Nemi [J. G. Frazer]. Ce buste bicéphale des 25
ruines du temple de Diane devait être, comme Granger l'a pressenti, celui
du dieu du chêne. Longue discussion. ^ Euripides, Herc. fur. 1157 sqq.
[George W. Mooney]. Lire 1159 : (plp'<àvTtà)v Tt>xpaTl iz. s. Discussion. ^
L'églogue messianique de Virgile [H. W. Garrod]. Fowler et Conway, dans
leurs délicates études, ont voulu voir dans le parvus puer l'enfant d'Au- so
guste et de Scribonia; mais ce fut une fille, Julie, et mieux vaut croire qu'il
s'agissait de l'enfant d'Octavie et de Marcellus. Quant aux idées messia-
niques, elles sont dues à l'influence de Pollion et de ses poèmes plutôt qu'aux
oracles sibyllins, défendus pourtant avec talent par Mayor. ^ Eduard
ScHELLER-Walther Frieboes, Aulus Cornélius Celsus : Ueber de Artznei- 35
wissenschaft [Clifîord Allbutt]. Seconde éd. de cette traduction élégante, avec
notes concises et précises. Histoire du texte du De Medicina. ^ H. Jordan,
Topographie der Stadt Rom im Alterthum, 1,3 [Thomas Ashby]. Ce vol., rédigé
par HuELSEN, complète le célèbre ouvrage de J. Analyse critique et éloge.
Tf Angelo Mosso, The palaces of Crète and their Builders [W. H. D. R.]. Illus- 40
trations nombreuses et excellentes; le texte, écrit d'un style alerte et vivant,
a beaucoup moins de valeur, et manque d'ordre et de méthode. T[ C. r.
mensuel des découvertes archéologi ques : à Dé]os[E. J. Forsdyke].
Tl Une villa romaine à Pétersfield (Hampshire) [A. M. Williams]. Description.
T[T[ Septembre. La scène du pesage des vers dans les Grenouilles d'Aristophane 45
[A. W. Ferrall]. Etude de cette curieuse scène qui suppose chez les auditeurs
de l'époque un sens critique et une culture rares. ^ Le ms. de Pétrone de
Trau (Dalmatie) [Albert C. Clark]. Essaie d'expliquer l'éclipsé de ce ms.
entre les années 1423 et 1650. ^f Verg. Aen. X 705 [H. L. Jones]. Lire :
Cisseis regina <parit ; Paris> u. p. Discussion. ^ Notes sur Catulle LXIV ^
[G. M. Hirst]. Commente et éclaire plusieurs vers par des rapprochements
avec Catulle lui-même ou avec les Odes d'Horace. ^ Pluriel de y^ et uXt).
[T. W. Allen]. Eustathe (Od. 1598) donne une sorte de règle de l'emploi
R. Ds PuiLOL. Revue des Revues, 1908. XXXIII, — 16
242 1908. — GRANDE-BRETAGNE.
du pluriel ycû. Quant à uXt], au sens de bois (matière) son pluriel est fréquent
et normal, beaucoup plus rare au sens de forêt. ^ A. W. Verrall, The Eume-
nides of ^escAî/^ws; Walter Headlam, Id. et The Prometheus Bound of Aeschy-
lus [J. U. Powell]. Eloge et examen détaillé de ces trois traductions. ^
6 T. D. Seymour, Life in the Homeric âge; Gilbert Murray, Rise of the greek
Epie [Browne]. Le premier de ces deux ouvrages, en dépit de grandes qua-
lités, ne répond pas à l'attente qu'il a fait concevoir; le second, qui con-
traste avec le premier, mérite de grands éloges, tempérés par qqs réserves.
1[ Frank Justus Miller, The tragédies of Seneca [Harold L. Cleasby]. Bonne
10 traduction claire et fidèle; observations. ^ E. W. H ope, The language of
Parody : a study in the Diction of Aristophanes [W. Rhys Roberts]. Statis-
tique intéressante et suggestive des mots poétiques ou non attiques employés
par Aristophane en tant que critique littéraire, f^ Georges Nicole, Meidias
et le style lleuri dans la céramique attique [H. B. W.] Analyse favorable;
if' remarques de détail. ^ W. Deonna, Les statues de terre cuite dans l'antiquité
(Sicile, Grande Grèce, Etrurie et Rome) [Id.]. Intéressant.^ F. Baumgarten-
F. PoLAND-R. Wagner, Die Hellenische Kultur [Id.]. 2^ éd., sensiblement
pareille à la l'''^, sauf la Crète mise au point. ^ F. E. Thompson, A Syntax
of Attic Greek [W. E. P. Pantin]. Trop inégal : inexactitudes, index défec-
20 tueux. ^ Archéologie. Fouilles à Ribchester [R. S. Conway]. Fouilles en
Béctie [X.]. ^"[f Novembre. L'invasion de la Bretagne sous Claude [H. G.
Evelyn White]. On ne la connaît que par l'histoire romaine de Dion Cassius,
qui s'appuie sur une source originale, et mérite plus de crédit qu'on ne lui
en accorde généralement. % Attitude des Grecs envers les animaux [W. H.
■if, S. Jones]. Leur tempérament n'était pas, comme l'a soutenu Gomperz,
dénué de sympathie à l'égard des animaux. Exemples et discussion. \ La
limite orientale de la province d'Asie [W. M. Calder]. Une inscr. de Kozez-
Abdullah la recule notablement; historique et preuves à l'appui. ^ Notes
[J. U. Powell]. Conjectures sur Hérodias (III, 30), Euripide (Hippol. 1436;
30 Bacch. 451, 659 et 1060; Med. 904). ^f Une correction dans Sénèque [E. A.
Sonnenschein]. Lire dans Ep. ad Lucil. XXXI, 2 : pejus pour ejus. Dis-
cussion.^ Le buste orné de feuillage de Némi [Frank Granger]. Lynch a
conjecturé que c'étaient des feuilles de lotus, mais ce sont plutôt des feuilles
de chêne, comme l'a pensé Frazer. ^ R. D. Hicks, Aristotle De Anima
:!f. [W. D. Ross]. Contribution de valeur à la critique d'Aristote; éloge et exa-
men détaillé de cette traduction, avec notes et introduction. ^ Corolla
Numismatica : Numismatic Essays in honour of Barclay V. Head [Ronald
M. Burrows]. Collection d'articles d'un vif intérêt; brève analyse et obser-
vations. ^ C. Dubois, Pouzzoles antique [W. H. D. Rouse]. Ouvrage utile;
40 fait avec beaucoup de soin. Tf C r. mensuel des découvertes archéo-
logiques en Italie, Afrique (Tunisie) [E. J. Forsdyke]. Tf^f Décembre.
Rapports de la civilisation égéenne avec l'Europe centrale [T. E. Peet- A. J.
B. Wace- M. S. Thompson]. Quelle est la région qui a influé sur l'autre? Il est
problématique de le dire et oiseux de le chercher. La céramique dans l'une
45 et l'autre région procède d'une source unique. ^ Deux notes sur Pindare
[W. T. Lendrum]. Commente deux passages : Nem. IX 15-25 et Isthm.
I, 6-12. \ Notes sur la 1'^ Églogue de Virgile [T. G. Tucker]. Composition
et liaison des idées. T| Notes sur Juvénal [Ernest J. Robson]. Interprétation
détaillée de trois passages : X 97, X 195, XI 71. T[ Properce IV. I. 27 [H. E.
5u Butler]. Le lacus Umber était peut-être à Assisi. ^ T. G. Tucker, The Seven
against Thebes of Aeschylus [A. W. Verrall]. Eloge de cette éd., avec intro-
duction, notes critiques, commentaire, traduction et récension des schoîies
du Mediceus. Réserves sur plusieurs points, et discussion approfondie.^^
ENGLISH HISTORICAL REVIEW. 243
James Adam, The Religions Teachers of Greece [F. B. Jevons]. Belles leçons
sur le développement des idées religieuses dans la poésie et la philosophie
grecques depuis Homère jusqu'à Piaton. ^ B. Nogara, Le nozze Aldo-
brandine, i paesaggi con sceni delV Odissea e le altre pitture murale antirhe
conservate nella Biblioteca Vaticana [X.]. Magnifique volume contenant les 6
peintures de la période classique à la Vaticane; c'est le second d'une série
inaugurée par le Catalogue des ivoires de la Vaticane de Kanzler. ^ J. van
Leeuwen, Prolegomena ad Aristophanem [H. Richards]. D'un latin agréa-
ble, mais ne contient rien de nouveau, à part une hypothèse sur la naissance
d'Aristophane. ^ Archéologie. Fouilles aux Fossés de Barton (près de lo
Cambridge) [F. G Walker]. A. G.-D.
English Historical Review. Vol. 23 (1908). N° 1 (89). J. H. Breasted,
Ancient Records of Egypt. Y o\. 2-5 [GrifFith]. Contribution de valeur à l'his-
toire de l'Egypte. ^ H. JoRDÀN-Chr. Huelsen, Topographie der StaÂt
Rom im Altertum. I, 3 [Stuart Jones]. Grands éloges.^ E. H. Oliver, Romaniô
économie conditions to the close of Republic [GoHgher]. Appréciation louan-
geuse : qqs résrves. ^ C. H. Turner, Ecclesiae Occidentalis monumenta juris
antiquissima. II, 1 [Watson]. Parfait. ^ F. Martroye, Genséric. La conquête
vandale en Afrique et la destruction de V Empire d'Occident [Brooks]. Intéres-
sant, mais prête le flanc à la critique. ^ P. S. Allen, Opus epistolarum Des. 20
Erasmi Roterodami. I [Whitney]. Grands éloges. ^ L. Delaruelle, Études
sur V humanisme français. Guillaume Budé, les origines, les débuts, les idées
maîtresses. Id., Répertoire analytique et chronologique de \a correspondance
de G. de Budé [Tilley]. Contribution importante à l'histoire de l'humanisme
en France. Tj J. K. Floyer, Catalogue ofmss. preserved in the library of Wor- 25
cester Cathedral [James]. Sera le bienvenu. Tj Courtes notices. J. v. Prott
and L. Ziehen, Leges Graecorum sacrae e titulis collectae [D. G. H.]. Rendra
de grands services. % ,B. C. Bondurant, Decimus Junius Brutus Albinus
[W. A. G.]. Soigné, habile et pénétrant, mais pas toujours convaincant. ^
M. Lehnerdt, Horatii Romani Porcaria cum aliis ejusdem quae invenir i m
potuerant carminibus et Pétri de Godis Vicentini de coniurationc Porcaria
dialogus e cod. Vat. erutus [E. A.]. Sera le bienvenu des amateurs de la
poésie latine de la Renaissance. T|^ N° 2 (90). The New Greek historical
fragment attributed to Theopompus or Cratipus [W. A. Golligher]. Montre
que ces fragments publiés par Grenfell et Hunt ne peuvent pas être attri- 35
bues à Théopompe, mais plutôt, comme Blass l'a soutenu, à Cratippe. ^
E. Barker, The political thought of Plato and Aristotle [Whibley]. Soigné
et approfondi, mais on ne voit pas à quels lecteurs il s'adresse.^ W. Weber,
Untersuchungen zur Geschichte des Kaisers Hadrianus [St. Jones]. Elève
de Domaszewski, dont l'inspiration se fait sentir,W. fait preuve de beaucoup 40
de science et de perspicacité dans la solution de problèmes concernant le
règne d'H.^ Courtes notices. J. D. Forrest, The Development of Western
Civilisation [H. W. C. D.]. Manque absolument de critique. ^ Papers of the
British School at Rome, IV [R. L. P.]. Analyse <cf. R. d. R. 32, 250, 15 sq.> .
^ M. B. Peaks, The gênerai civil and military administration of Noricum 46
and Raetia [H. S.]. Soigneusement fait. ^ H. Furneaux, The Annals of
Tacitus [Id.]. Eloges, qqs réserves, ^f P. Legendre, Études Tironiennes :
commentaire sur la fi« Eglogue de Virgile, tiré d'un ms. de Chartres [B. S.].
Rendra de bons services à ceux qui étudient la paléographie. ^•ï N° 3 (91).
The German of Caesar [H. H. Howorth]. Étude qui se continue dans k 50
n° suivant sur les populations de la Germanie à l'époque de César. Leuî
nom de «Germani» est celtique d'origine, il signifie comme Zeus l'a montré
« voisins »; les Romains l'ont emprunté aux Gaulois. Les Boiens. Tribus
244 1908. — GRANDE-BRETAGNE.
qui composaient la confédération que Arioviste commandait. ^ H. St-
JoNES, The Roman empire, B. C. 29-A. D. 476 [Goligher]. Bien que destiné
plutôt au public lettré, sera utile aussi à ceux qui s'occupent de l'histoire
romaine scientifiquement. ^ M. Sharpe, The Roman Centuriation in the
i Middlesex District [Haverfield]. Conclusions inadmissibles : ne fait pas
avancer la question. •[[ Ch. Diehl, Figures byzantines, 2 [Bury]. Appréc.
favorable. 1| W. Ridgeway, Who were the Romans? [R.] Remarquable. ^ï
O. Th. ScHULZ, Das Kaiserhaus der Antonine und der letzte Historiker Roms,
nebst einer Beigabe, Das Geschichtswerk des Anonymus : Quellenanalysen
1(1 und geschichtl. Untersuchungen [J.]. Des réserves. ^ Rivista di Storia
antica, X (1906). Analyse rapide <c. R. d. R. 31, 224 sq.>. Qqs réserves.
^^ N° 4 (92). V. Chapot, La frontière de VEuphrate de Pompée à la conquête
arabe [Anderson]. Méritoire. ^ G. Misch, Geschichte der Autobiographie. I.
Das Altertum [G.]. Eloges. ^ E. Reich, General history of western nations
46 from 5000 b. C. to 1900 a D. I. Antiquity [D.]. Réserves. ^ W. Hoffman,
Das literarische Portràt Alexanders des Grossen [H.]. Par la faute du sujet
lui-même, les résultats de cette étude ne sont pas considérables. Tf T. Zie-
LiNSKi, Die Cicerokarikatur im Altertum. Id., Der Clauselgesetz in Ciceros
Reden [F.]. Eloges. ^ M. Ihm, C. Suetonis Tranquilli Opéra, I [J.]. Eloges.
20 H R- V. NiND HoPKiN, The Life of Alexander Seçerus [Id.]. Appréc. sévère.
E. A.
Hermathena. N^ 34. Notes on Vopiscus [L. C. Purser]. 38 p. de conjec-
tures (Aurélien, Tacite, Probus, Firmus, Saturninus, Proculus, Bonosus,
Carus, Numerien, Carinus) suivies d'un essai de libérer V. des accusations
26 de falsifications de documents (Peter, Lécrivain, Homo). Les coïncidences
qu'on a pu relever sont trop légères pour justifier l'accusation; elles sont
dues à l'enseignement uniforme de la rhétorique, ou au hasard. V. toutefois
a regardé comme originaux des documents retouchés ou interpolés. ^ Notes.
on the « Acharneis» [Starkie]. Commentaire critique, explicatif et historique
30 des vers 1-6, 13-14, 21-26, 68-76, 94-108 (Pour le vers 100, S. adopte l'inter-
prétation donnée par L. Chodzkicwicz, «Un vers d'Aristophane», qui a été
néghgée par tous les éditeurs), 146, 147, 150, 196-198, 347-348, 377-382,
410-413, 470, 475, 609, 723-726, 847-853, 1025, 1085-1094, 1122 suiv.,
1132 suiv., 1150-1160 et 1210. % A Book of greek verse [R. Y. Tyrrell].
SB Eloges pour les délicieuses traductions du grec en anglais (du 7^ s. av. J.-C.
au 6^ s. après) et de l'anglais en grec, accompagnées d'une restriction con-
cernant la traduction du poème sur Heraclitus. ^ The sayings of Simonides
[Smyly]. Essai d'explication d'une sentence publiée par Grenfell et Hunt
(Hibeb Papyri, vol. l)dont l'obscurité a été critiquée par H. Richards
io <v. R.d.R. 32, 232, 42>. % Aristotle, Ethics,Book VII [Gérard A. Exham].
Conserver ch. xii, sect. 3, 1153^15 xiç des mss. et non le changer en xtfftv.
Le passage vise les Platonistes. ^ Notes [G. W. Mooney]. Lire : Horace
Ep. II, II, 52 défit (au lieu de desit); Lucrèce I 657 sumi (au 1. de muse);
Sophocle Oed. Tyr. 1261 xullâ (au 1. de xotXa). Tj M. Manilii Astronomica
46 [Robinson Ellis]. L'éd. de Theodor Breiter constitue un progrès marqué;
le commentaire en est judicieux mais plus scientifique que grammatical.
Examen critique d'un certain nombre de passages dont quelques-uns ont
déjà été traités dans les Noctes Manilianae de E. ^ The chronology of
Eusebius' martyrs of Palestine [H. J. Lawlor]. A Césarée, la persécution prit
60 la forme de cinq attaques spasmodiques dont quatre précédées par des édits
impériaux et la cinquième par une visite de Maximin à Césarée pour célé-
brer son jour de naissance, et suivies chacune d'une période d'inactivité. La
première va de juin à novembre 303, la 2^ et la 3^ de mars 305 à mars-avril
HERMATHENA. 245
306: la 4e de novembre 307 à juillet 309 et la dernière de novembre 309 à
mars 310. Même dans l'intervalle des persécutions, les chrétiens ne jouis-
saient pas d'une pleine liberté de leur culte, et les confesseurs de leur foi déjà
emprisonnés n'étaient pas relaxés, mais il est improbable qu'il y eut de nou-
velles arrestations. % « Sprechtempo » or phonetic law? [Ch. Exon]. Oppose 5
à l'infortuné Sprechtempo mis en avant par Osthoff pour expliquer les
doublets tels que calidus : caldus, solidus : soldus, la loi phonétique sui-
vante : « Dans tous les mots ou groupes de mots de quatre syllabes (ou plus)
portant l'accent principal sur une syllabe longue, une voyelle médiane
brève était nécessairement syncopée mais pouvait être restituée par ana- 10
logie. » Tf The particle TE in Sophocles [W. A. Goligher]. 1, Les emplois
du simple ye. Il ajoute généralement de la force au mot ou aux mots qu'il
suit (ou qu'il précède quand le mot souligné est accompagné d'une prépo-
sition ou d'un article). Te est employé aussi dans les réponses à une question
et pour commenter un exposé qui vient d'être fait, ainsi que dans les phrases 15
qui donnent une raison (1 avec S;, oaxiç, etc., 2 dans les propositions par-
ticipiales, 3 dans d'autres propositions), et finalement dans les propositions
subordonnées marquant une alternative, un contraste ou quelque chose de
pareil. 2, As , ys, Bé ye désigne l'assentiment mêlé de réserve, de correc-
tion ou de reproche, et la riposte. II faut traduire « aye, and » ou « further- 10
more ». 3, E'fye, el . ys. Te est une sorte de qualification d'une proposition
participiale précédente ou introduite par e't, t^'v ou e'iTrep et devra être
rendu par «au moins». 4, 'AXXx. ys. Les deux particules, dans tous les cas où
elles ne sont pas entièrement disjointes, ont pour effet de donner de la force
au mot auquel elles se rapportent. 5, 'AXX ' oûv . ye. Cette combinaison signi- 25
fie « at any rate ». 6, Kat'-ye. Signifie «yes, and». 7, Kal [xV . ye. Kat t^V
sont toujours les premiers mots d'un nouvel interlocuteur et ne sont jamais
séparés de y£ que par un mot. Te, quoi qu'en dise Jebb, ne donne pas de la
force au mot qui le précède. 8, KatTot. ye Kaixot commence une phrase
et n'a rien à faire avec ye qui conserve séparément sa fonction (cf. 1). 9, M-«] 30
Tot .ye. Tôt et ye renforcent la négation. 10, Où'rot .ye. Dans chaque cas
ye conserve sa force. Toi. ye ne se trouve qu'une fois El. 298, mais il est
probable qu'il faut lire xeiffoud' 'ex' (au lieu de Tetffouadî y'). 11, Où [ji.>iv. ye
(cf. 1). 12, Ouxouv. ye. Te donne de la force à la négation exprimée. 13, Te Si^
Trois sens : 1) quoi qu'il en soit, au moins de toute façon (anyhow); 2) prin- 35
cipalement; 3) bref. 14, Te [xèv Z-q variation de ye fjLevxot. 15. Te acvxot a
une signification fortement adversative qui se rapporte à toute la phrase;
parfois il peut se rendre soit par « malgré cela », soit par « mais d'autre part ».
16, Te [XYJv, El. 973 marque une transition à une nouvelle considération O. C.
587, il signifie « malgré cela ».i-7, Fé ttw. Seul exemple :0. T. 105 ye y renforce 40
eîaeiSov. 18, Fé ttou. Seul exemple Ai. 533 où ttou signifie peut-être et ye
marque une ellipse. 19, Fé xot signifie quoi qu'il en soit (at any rate). 20,
Fé xoi or,. Seul exemple O. T. 1171 : même force que yé xot. 21, Some
additional Notes. L'ancienne règle qui proscrit av ye est juste pour Sophocle.
De même ye ne se trouve pas dans Sophocle avec w; et le subjonctif, ce 46
qui amène G. à lire O. C. 1278 ouxw; àtpYj, '[xe (au 1. de ye).^ Reviews. Aris-
totle, De Anima, with translation and notes l)y R. D. Hicks [J. I. B.]. Le
commentaire est admirable pour le fond et pour la forme. L'éd. est supé-
rieure à tous égards à celle de Trendelenburg-Belger et peut pour le soin
et la justesse de jugement soutenir la comparaison avec celle de Rodier. ^ 50
Robinson Ellis, The Annalist Licinianus with an Appendix of emendations
of the text [L. C. P.]. Est un exemple du talent inépuisable d'E. dans l'émen-
dation critique. % Rutilii Claudii Namatiani De reditu suo libri duo edited
246 1908. — GRANDE-BRETAGNE.
crit. and explan, by Charles Haines Keene and translatedintoenglish verse
by G. F. Savage- Armstrong [G. W. M.]. Le commentaire critique est la
partie faible de l'éd. La trad. a un charme poétique qui manque dans l'ori-
ginal. Tf The Works of Aristotle, P. 2 : De Lineis insecabilibus transi, by
5 Harold H. Joachim [J. L B.]. Excellent travail, en progrès sur celui d'Apelt.
^A. E. Haigh, The AttUc Théâtre [Yl.\\[. T.]. Grâce à l'éditeur Pickard, cette
éd. constitue un grand progrès sur la précédente. ^ U. von Wilamowitz-
MoELLENDORF, 1) Greek historical writing, 2) Apollo (tranlatio by Gilbert
Murray) [M. t. s.]. 1) Judicieuse enquête. 2) Esquisse concise et charmante.
10 ^ Transactions of the Cambridge philological Society. Vol. 6. P. 1. A.
E. HousMAN, The Apparatus criticus of the Culex [Id.]. Donne les
raisons de préférer le Vat. 2759 au Vossianus et propose deux conj. nou-
velles. Tl Annals of Archaeology and Anthropology Liverpool. Vol. L N^^ 1 et
2 [J. L B.]. Contient des articles d'un grand intérêt. 1| Gilbert Murray,
15 The rise ofthe greek epic. Andrew Lang, Homer and his âge [H. C.]. Tandis
que Lang voit dans les recherches récentes une preuve en faveur de l'unité
originale, M. tient pour la théorie expansioniste plus solide, mais qui n'est
pas exempte d'objections. ^ W. Ridgeway, Who were the Romans? [ ] Inté-
ressant et instructif. 1[ F. C. S. Schuller, Plato or Prôtagoras? []. Des
20 conclusions intéressantes. Tj M. Antonius Imperator Ad se ipsum. Recog. I.
H. Leopold [ ]. Utile éd. critique. Tj Homeri Opéra recog. Thomas W.
Allen T. 3-4 Odysseae libros continentes []. Sera chaudement accueilli. ^
Marie V. Williams, The Platonic Theory of Knowledge []. Fait preuve de
clarté, de pénétration et d'aptitude à saisir la pensée de Platon. ^ The
25 Ranae [J. H. Craig]. Le point central de la pièce n'est pas, comme dans la
plupart des comédies d'A. l'idée mais la personne du héros. Le caractère
de Dionysos est peut-être le mieux tracé dans Aristophane. La scène de
la dispute est prise en elle-même, au goût des modernes le chef-d'œuvre du
poète, bien que la critique, à part la forme de l'expression, cause un désap-
30 pointement décisif, car aucun des points les plus fascinants ou les plus
suggestifs des deux adversaires n'est touché. Henri Lebègue.
Journal (the) ol Hellenic Studies. Vol. XXVIII, part I. Les An-
tiques de la collection de Sir Frederick Cook, Bart., Doughty House, à
Richmond. [Mrs. S. A. Eugénie Strong.] 24 pi., 24 fig. Ce sont deux savants
36 étrangers, Michaelis et Furtwângler, qui ont étudié le plus complètement
les collections anglaises. Le présent mémoire a pour objet de décrire la
collection Cook, largement représentée dans l'exposition de Londres 1903.
Les photographies reproduites ici sont visibles à la bibliothèque delà So-
ciété hellénique. Description de 79 œuvres d'art, suivie de la mention de
40 vases d'Apulie et d'objets trouvés dans une tombe à Eski-Saghia dans le
nord de la Thrace. ^ Nouvelles additions aux sculptures du Parthénon
[Cecil Smith.] 1 pi. Le gouvernement grec et Kavvadias, l'éphore des antiqui-
tés grecques, ont concédé au British Muséum les parties du Parthénon qui
manquaient dans la collection de Cet établissement, notamment des frag-
45 ments des frises, et une métope du côté sud. ^ Le trône de Zeus à Olympie
[H. G. Evelyn White.] 3 fig. L'auteur se propose d'établir la position de
la peinture de Panachus, décrite par Pausanias, à l'aide de monnaies des
Eléens, conservées à Florence et à Berlin, représentant ce trône. Examen
du texte de Pausanias. ^ Les Samiens à Zanclé-Messana. [ C. H. Dodd.]
60 1 pi. L'auteur examine au moyen de la numismatique la question de l'éta-
blissement des Samiens à Zanclé et du changement du nom de cette ville
en celui de Messana. Il part du récit d'Hérodote (VI, 22 ss.) Sur le change-
ment de nom, Hérodote seul peut nous éclairer (VII, 163-164); mais son
JOURNAL (the) of hellenic studies. 247
texte, suivant la leçon tt a p à des meilleurs mss. ou [jl e t à des mss. secondaires
suscites un problème de chronologie, touchant l'arrivée de Cadmus, fils de
Scythes, tyran de Cos, dans la ville de Zanclé. Description des monnaies
de Rhegium et de Zanclé-Messana. Mise en œuvre de ces documents. Il est
difficile de concilier les textes littéraires avec la chronologie des monnaies. 5
On ne peut que faire des hypothèses, appuyées sur l'histoire d'Anaxilas,
tyran de Rhegium sous la protection des. Samiens, tandis que Zanclé est
sous la domination de Scythes. Opinions diverses produites au sujet du
changement de nom. C'est vers 480 qu'Anaxilas établit son pouvoir sur
Messène. Conclusions. 1, Monnayage à Rhegium modelé sur les types 10
samiens. 2, Il n'y a pas de motif à puiser dans la numismatique pour suppo-
ser une période d'occupation Samienne antérieure au changement de nom,
et les types Samiens ne cessent pas quand apparaît le nom de Messène.
3, A la mort d'Anaxilas, le monnayage disparaît pour toujours à Messène.
4, Le maintien du nom de Messène par Anaxilas fut permanent, et le nom i»
ancien ne reparaît que sur de rares monnaies. ^ La population et la politique
de Sparte au 5^ s. [G. B. Grundy]. Lacédémone était une énigme pour ses
contemporains. Par là s'expliquent les controverses soulevées au sujet
des motifs et de la moralité de sa politique et de ses agissements. Beloch,
qi.:and il a donné la statistique de la population de l'ancien monde, n'a pas 20
dit le dernier mot. La surface cultivée dans la Grèce moderne est certaine-
ment inférieure à ce qu'elle était au 5^ s. et la production du bléen Attique,
consommée sur son territoire, représente une population de 114 000 habitants,
au milieu du 4® s. Discussion des chiffres de Beloch pour celle de la Grèce
entière, et, en particulier, de la Laconie. La politique de Sparte est finalement 26
subordonnée directement ou indirectement aux circonstances intérieures. II
faut la considérer sous trois aspects : 1° politique intérieure, 2° dans ses rap-
ports avec le Péloponnèse, 3° avec les autres pays. Attitude politique
de Sparte avant, pendant et après la guerre du Péloponnèse. Sa politique
défectueuse au 5^ s. devait aboutir à son désastre au 4^ s. T| Les papyrus 30
d'Aphrodito [H. I. Bell]. Parmi les papyrus trouvés en 1901 à Kom Ishgau,
les uns furent brûlés, les autres dispersés dans toute l'Europe. Quibell a repris
les fouilles, qui ont fourni des ustensiles, de courts fragments de papyrus et
des ostraca en grand nombre, entre autres qqs-uns portant le nom Acppo*.
Becker (Papyri Schott-Reinhard) a édité des lettres en arabe et cinq lettres 35
bilingues (arabe et grec) datées d"A9pootT(o, nom grec de Ikôw et 12 do-
cuments similaires conservés à la bibl. de Strasbourg. Plusieurs de ces
pièces sont au Caire, à Heidelberg, à Strasbourg, mais surtout au Br.
Muséum, qui prépare une édition complète de la partie grecque. Ces
papyrus sont d'une grande importance aux points de vue historique, ad- 40
ministratif et paléographique. L'écriture de certains d'entre eux descend
un siècle plus bas que les autres papyrus connus jusqu'ici et marque le
passage de la cursive des papyrus à la minuscule des mss. sur parchemin.
Les lettres sont adressées par un gouverneur à Basilius. du district (pagar-
chie) d'Aphrodito. Étude, avec textes, des mots Trotyapyoç et Trayapxta. 15
Ce dernier mot peut être synonyme de vo[ji.ô;, d'autant que vo[xo<; ne se
rencontre pas dans les papyrus en question. Sujets divers de cette corres-
pondance. La dernière lettre est datée du 25 déc. 708. Analyse de pièces
relatives à des esclaves en fuite, — à l'organisation navale du l^"" khalifat,
— à la levée des impôts (êvràytov). Mention sommaire des livres de compte, 50
écrits en minuscule. ^ Résidus (relies) d'école gréco-égyptiens [ J.
Grafton Milne ]. Ostraca portant des exercices d'écoliers, acquis par l'auteur
et C. T. Currelly à des marchands de Luqsor et de Karnak. Ils paraissent
248 1908. — GRANDE-BRETAGNE.
dater du milieu du 2^ s. ap. J.-C. Texte de 17 fragments. Remarques sur le
procédé des Gréco-Égyptiens pour enseigner la lecture, d'après ces docu-
ments : groupes de lettres et de syllabes, maximes morales, etc. Le dernier
exercice est une progression numérique de (16), 32, etc. jusqu'à 4096, se
5 rapportant à l'aroura. Tj Où est-ce qu'Aphrodite retrouva le corps d'Adonis?
[Simos Menardos.] D'après Ptolémée Héphestion, l'historien-mythographe,
ce fut à Argos de Chypre. L'emplacement de cette ville n'a pas encore été
identifié. L'auteur qui, antérieurement, a proposé Arsos, apporte de nou-
velles raisons à l'appui de sa conjecture. Par le changement reconnu du
10 p en X, on arrive à la forme aXcoç. Les poètes ont parlé d'Adonis comme étant
mort dans un bois sacré (aXtroç, àXaea). Pausanias dit qu'Aphrodite était
l'objet d'un culte sur un territoire (j^wptw) nommé Toïyoi. II y a
aujourd'hui, à Chypre, deux villages portant le nom d'Arsos. On peut
s'arrêter à l'opinion qu'Adonis mourut dans le bois sacré (àXaoç) d'Apollon
i£ 'EptOtoç. Le passage de Ptolémée où "Apaoç est donné comme une ville
ne prouve rien, vu que ce pouvait être vrai de son temps. Un aXffo; consacré
à l'Apollon Erythien est devenu "AXaoç, où s'est formée la légende d'Adonis.
De même Tolyoi devint un Heu consacré à Aphrodite, puis une cité formée
par une agglomération de ses adorateurs. Des deux localités chypriotes
20 portant le nom d'^Apaoç, celle que mentionne Ptolémée Héphestion
correspond à l'emplacement de Mesarea, comme le prouvent les fouilles
exécutées en cet endroit par Max Ohnefalsch Richter en 1883, qui y
découvrit un réfAevoç, sans doute celui d'Apollon 'Eptôtoç, où Aphrodite
retrouva le corps d'Adonis. ^ Une statue dans une tombe attique. [E. A. -
25 Gardner.] 2 pi., 2 fig. Considérations sur la sculpture funéraire d'Athènes.
Deux types principaux : homme nu debout (Apollon), femme richement dra-
pée debout, femme assise. Dans un groupe de deux figures (femme drapée
et homme nu), l'homme représente généralement l'Hermès Psychopompe, et
la femme, la décédée. Dessin et description de deux sculptures de femmes
30 (Musée d'Athènes, nr. 218 et 219). Etude de la draperie attique à la fin du
S'' s. Deux tendances, l'une vers un style simple et sévère conforme à la tra-
dition phidienne, l'autre plutôt mièvre et affecté. Détails et réflexions, sur-
tout au point de vue de la draperie, sur le buste de femme trouvée à Rhencia;
— sur deux statues de femmes drapées debout, l'une conservée au musée de
35 Dresde, l'autre tout à fait semblable, trouvée dans une maison particulière
à Délos; — sur la statue récemment acquise par le British Muséum, prove-
nant de la collection du duc de Sutherland à Trentham (femme pleurant),
type très populaire, qui a eu la plus grande influence non seulement en
Grèce et à Rome, mais aussi sur la sculpture du moyen âge.^ Pylos et Sphac-
40 teria [Ronald M. Burrows]. (Voir J. Hell. St. XXVII, 283 ss.) Critique du
plan dressé par Compton et Andry et de certaines assertions des deux explo-
rateurs. •[[ Fragments perdus du groupe d'Iphigénie à Copenhague. [F.Stud-
nicza.] 1 fig. Groupe représentant Artémis substituant une biche à Iphigénie.
Marbre contemporain des Niobides, découvert en 1904, conservé dans le
46 Musée de Ny-Carlsberg. Deux fragments de cette belle œuvre d'art avaient
disparu, mais on en avait pris la photographie dès leur découverte. (Fig.)
Le nœud des cheveux d' Artémis et la lèvre inférieure de la bouche entr' ou-
verte d'Iphigénie ont été conservés. L' Artémis rappelle la Diane de Ver-
sailles. 1[ Rectification pour l'article intitulé Archseology in Greece (J. of
60 Hell. St. XXVII) [R. M. Dawkins]. ^ The rise of the Greek epic, by Gilbert
MuRRAY. [] (1). Analyse et louange de ces conférences, faites aux Universités
. Les comptes rendus bibliographiques, dans ce recueil, sont toujours anonymes.
JOURNAL (the) of hellenic studies. 249
de Harvard et de Colombie. ^The Eumenides of Aeschylos, etc.,byA.W. Ver-
RALL. — Die Eumeniden des Aeschylos. Erklàrende Ausgabe, von Fr. Blass.
Comparaison de ces deux éditions qui ont chacune un mérite particulier.
^ The riddles of the Bacchae, the last stage of Euripides religions views, by Gil-
bert Norwood. La théorie de l'auteur, qui fait de Dionysos une sorte de mé- s
dium, plutôt qu'un dieu, est non seulement erronée, mais tout à fait désas-
treuse. Elle enlève tout le charme du drame. Toutefois le livre a de la valeur
comme application des opinions de Verrall sur Euripide. Eloges, à d'autres
points de vue. ^ Les épigrammes de Callimaque, étude critique accompagnée
d'une traduction, par Am. Hauvette. Qqs explications peuvent paraître for- lo
cées et peu plausibles, mais cette diss. sera fort uMle.*^, Fragments d'un ms. de
Ménandre, par G. Lefebvre Fragments de la pièce de Ménandre: 'BTnxpé-
TTOVTEÇ, 530 lignes; "Hpwç, prologue, 50; nep[X£ipo[xévTfi, 320; Sa[ji.ta, environ
340. L'édition, à laquelle M. Croiset apporta une aide considérable, a donné
déjà lieu à des observations présentées par plusieurs philologues et à une tra- i5
duction de Bodin et Mazon. Appréciation critique de ces fragments. Eloges.^
TheOxyrhynchus papyri, part V by B. P. Grenfell und A. S. Hunt. Deux
textes littéraires noiiveaux : (9 péans de Pindare et fragment historique),
deux mss. très étendus de textes connus (Banquet de Platon et Panégy-
rique d'Isocrate), un texte théologique (parchemin contenant un évangile ao
apocryphe, en écriture du 4® ou S^s. ) Blass et Bury ont travaillé à la resti-
tution des nouveaux textes. Le fragment historique est attribué, par les
éditeurs et d'autres savants, soitàEphore, ou à Théopompe ou à Cratippe,
ou encore à Androtion. Grands éloges. ^ Papyrus grecs, t. I, fasc. 1, par P.
JouGuET. Composé de textes non littéraires, mais très importants, le 1®'' 25
surtout, relatifs aux travaux publics exécutés en Egypte sous les Ptolémées;
solution de la question concernant la mesure appelée vauêiov. ^ The Works of
Aristotle, translated. Part I : The Parva naturalia, transi, by L J. Beare and
G. R. T. Ross. Part II : De lineis insecabilibus, transi, by H. H. Joachim.
Les éditeurs adressent un appel à des collaborateurs pour la traduction 30
des autres écrits aristotéliques. Tj l** The palaces of Crète and their Builders,
by Ang. Mosso; — 2° The discoveries in Crète, by R. M. Burrows; — 3*^
La Crète ancienne, par le P. M. J. Lagrange. 1, Ce qu'il y a de meilleur, ce
sont les illustrations. 2, Analyse détaillée et appréciation favorable. 3,
Le livre sera bien accueilli par les lecteurs français, les mettant au courant 35
des derniers travaux relatifs à la Crète. Qqs critiques. *[[ Life in the Homeric
âge, by Thomas Day Seymour. Grands éloges.^ The architecture of Greece
and Rome. A sketch of its historié development, by William J. Anderson and
R. Phené Spiers. 2^ éd. augmentée de textes et d'illustrations concernant
les palais de Crète. Eloges sans réserves. ^ Die Burgtempel der Athenaia, von *o
Etg. Petersen. Eloges. Tf Greek buildings represented by fragments in
the British Muséum. I. Diana's temple atEphesus, by W. R. Lethaby.
Analyse élogieuse. ^ Ny Carlsberg Glyptotek Billettavler til Kataloget over
antike Kunstvaerker. Photographie de 850 objets. ^ Olympische Forschungen.
l,Skoçgaards Anordnung der Westgiebelgruppe vom Zeustempel, by G. Treu. 45
L'auteur prouve que la disposition du peintre danois Sk.-est inadmissible.
^ Scopas et Praxitèle. La sculpture grecque au 44 s. jusqu'au temps d' Alexandre,
par Maxime Collignon. Analyse sommaire avec éloges. ][ The rendering
of nature in early Greek art, by E. Loewy; translated by J. Fothergill.
Analyse. ^ Examples of classic ornament from Greece and Rome, drawn 60
by Lewis Vulliamy, edited by R. Phené Spiers. Reproduction des 20 plus
belles gravures de 'Vulliamy (1790-1871), tirées de ses « Exemples, etc. ».
If The Attic théâtre, by A. E. Haig; 3d éd. by A. W. Pickard-Cambridge.
250 1908. — GRANDE-BRETAGNE.
Livre mis au courant des derniers travaux. Légères critiques. 'îl Ausonia.
Rivista délia Società ital. di archeologia e Storia deWarte. Plusieurs travaux
concernent la Crète et la Sicile préhellénique. Tf Meidias et le style fleuri dans
la céramique antique, par Georges Nicole. Analyse. ^Catalogue of the finger
6 rings in the Brilish Muséum. Greek, Etruscan and Roman, by F. H. Mars-
hall. Analyse avec éloges. ^ The Priests of Asklepios. A new method of dating
Athenian archons, by W. S. Ferguson. Analyse favorable. ^ La colonne
torse et le décor en hélice dans Vart antique, par Victor Chapot. Exemples
compris entre la période Minoenne et l'an 400 de notre ère, et même plus
10 bas (dans l'Appendice). Analyse et éloges sous la réserve qu'il manque une
table des matières. ^ U Archéologie grecque, par Maxime Collignon. 2" éd.
(la f^ est de 1871 ) mise au courant. Eloges. ]| Index of archseological papers,
1665-1890. Edited by George Laurence Gomme. Admirable compilation,
qui sera complétée par un index des matières. TJ Rambles and Studies in
16 Greece, by J. P. Mahaffy. 5^ éd. augmentée. Légères rectifications. ^
Gretce and Aegean islands, by P. S. Marden. Livre sans prétention. ^
Guide to Greece, Archipelago, Constantinople, the coasts of Asia Minor, Crète
and Cyprus (Macmillan's Guides). 3 éd., dont la partie Grèce a été revue par
Ern. Gardner, l'Asie Mineure par D. G. Hogarth, Cnossos par le Dr. Evans,
20 CP. par von Millingen. Qqs. critiques. ^ Murray's Handbook for Egypt
and the Sudan. 11 éd. by H. R. Hall. Ed. revueetaugmentee.il y a de bonnes
parties; d'autres prêtent à la critique. ^ A report on the Antiquities of Lower
Nubia, by A. E. P. Weigall. Beau volume, où sont mentionnés des graffiti
grecs et romains. ^ Ancient Italy, by Ettore Pais: translated by C. Dens-
25 more. Recueil de 36 « essays » sur les problèmes topographiques et histo-
rique relatifs à l'Italie, la Sicile et la Sardaigne dans l'antiquité. Analyse
et grands éloges. ]{ The siher âge of the Greek world, by John Pentland
Mahaffy. Ce livre met en relief l'assujettissement des Grecs aux Romains
dans cette période. Eloges. ^ Ancient Britain and the invasions of Julius
30 Cdesar, by T. Rice Holmes. 2 ou 3 références seulement àla littérature grec-
que. Analyse avec qqs critiques. ^ The cities of St-Paul: their influence on
his life and thought, by SirW.M. Ramsay. Etude vivante, suggestive, bien
informée. ^ Adonis, Attis, Osiris, by J. G. Frazer. 2^ éd. avgmentée et
soigneusement revisée. Analyse des parties nouvelles. ^ Philoaophy and
85 popular morales in ancient Greece, by Anhibald E. Dobbs. Sommaire utile,
mais imparfait.
Tl^ Part II. Deux xùXtxsç cyrénaïques fJ. P. Droop] 6 fig. Le premier,
du Musée National d'Athènes, le second, du Musée Fitzwilliam à Cambridge,
sont publiés surtout pour compléter la liste de cette sorte de vases. Descrip-
40 tion de l'un et de l'autre Le vase F. a, paraît-il, été trouvé à Corinthe;
c'est un pauvre spécimen du style cyrénaïque, comparé avec le vase ana-
logue du Musée nat. d'Athènes, dont la provenance est inconnue. Mention
d'autres va.ses pouvant être ajoutés à la liste très complète d'ailleurs de
Dugast. ^ Inscriptions d'Asie Mineure, de Chypre et de la Cyrénaïque
45 [A. W. van Buren]. 3 fig. 42 inscr. Nr. 1. Inscr. métrique d'Halicavnasse.
Nr. 2, Inscr. tracée sur un petit autel où flg. un bas-relief (F = E).Nr. 11,
Inscr. portant le mot axaXtaewfv), confirmation d'une lecture de Cockerell
et de V. Bérard. Nr. 1.5, Inscr p. p. R. Cagnat. Lecture de Hogarth. Date :
138-161 P. G. Nr. 16, Autre inscr. p.p. Cagnat. Nr. 17. Inscr. de 26 lignes
50 p. p. Cagnat. Nouvelle lecture. Nr. 20, Inscr. en partie métrique pouvant
être datée de 129 ap. J.-C. Annotation critique et historique. Nr. 29, Inscr.
byzantine gréco-latine trouvée à Side. Annotation. La "mention ttiçk Trpoi-
Tinç» ffuvaywyTicest rencontrée ici Dour la l"' foi*.. ffï[ji.ixa = aïyixx. Règne de
JOURNAL (the) of hellenic studies. 251
Constantin, terminus a quo de l'inscr. ^ La flotte de Xerxès [W. W. Tarn].
Opinions de divers auteurs anciens et modernes sur le nombre des vaisseaux
de cette flotte; — sur la composition des équipages; — sur l'expédition avec
plan topographique; — sur la bataille d'Artemisium; — sur celle de Sala-
mine; — de Mycale, etc. ; — sur l'effectif de la flotte perse; — Appréciation ^
des sources. Dionysius de Milet ou quelque autre Asiatique a dû connaître
les faits. Hérodote peut être renseigné par Démarate ou Mégalyze. (Cp. J.
of Hell. St. XXVII, p. 37.) Diodore, d'après Ephore, peut sur certains points
être plus exact qu'Hérodote.^ Le theatron d'Olympia et le combat olympique
[Louis Dyer]. Publié après la mort de D. et complété par des notes étendues lo
de E. N. Gardner. Xénophon parle en passant d'un ôsaTpov, qu'il avait vu,
23 ans avant, en excursionnant au mont Altis. Il n'existe pas d'autre men-
tion d'un théâtre à Olympie. (L'annotateur en a trouvé une autre dans
Jean Chrysostome, p. 851.) Peut-être de nouvelles fouilles en feront elles
découvrir des vestiges. Les inscr. d'Eleusis mentionnent un théâtre, mais i^
les fouilles n'ont pas encore confirmé cette mention. Le passage d'Hérodote
(VI, 67) où figure le mot OsiQTpov.n'a rien à faire ici. C'est un emplacement
bâti, dominant un autel, d'où l'on assistait à des danses, à des représ-enta-
tions dramatiques ou à des sacrifices. Distinction du stade et du Bp6(xoç,
que connut Xénophon. Le « Stadium» est l'arène des Macédoniens ou même 20
d'une date postérieure. Pausanias nous permet de si pposer que la terrasse
de l'AItis, où l'on déposait les trésors d'Olympie, était semblable au dépôt
des trésors de Delphes. L'emplacement des combats olympiques en 476
est positivement désigné par Pindare conime étant dans l'àycov oriental
de l'autel de Zeus. Commentaire du passage de Xénophon sur le combat 26
d'Olympie en 364, et des témoignages de Pausanias et des opinions présentées
par les modernes. Explication du ôéaxpov de Xénophon par Dôrpfeld,
combattue par l'auteur. Appendice. Signification des mots àywv, àyaivioç,
etc. ]f Lampe de bronze gréco-romaine. [F. H. Marschall.]! pi. Trouvée en
Suisse. Représentation d'Héraklès enfant étouffant deux serpents. Rappro- ^^
chement de qqs statues et statuettes figurant le même sujet. Tf Disposition du
livre II d'Hérodote [W. M. Flinders Pétrie]. Il faut disposer ainsi les diverses
parties de ce livre : Sections 99 ; 124-136 ; 100-123 ; 137. L'interversion provient
de ce que ces morceaux commencent par les mêmes mots : [ASTa Se toû'tov.
La transposition a été découverte par B. Apostolidis en 1898. Il restait à ^^
l'établir par le calcul des lignes affectées à chaque morceau. Ce nombre varie
entre 207 et 223. Les rôles du ms. d'Hérodote devaient être au nombre de
12 pour le 1. II, 14 pour le III, 10 pour le IV. T| Théopompe (ou Cratippe)
Hellenica [G. E. Underhill]. Le fragment historique du papyrus d'Oxyrhyn-
chus relate en détail les événements de 396 et de 395 av. J.-C. Lems. accuse *°
le 2® s. de notre ère. Description. Discussion sur le placement des morceaux.
Comparaison du récit avec celui de Diodore (XIV, 79-81). L"éToç oyBoov
mentionné dans P (le papyrus) doit se rapporter à l'an 395. Le récit commen-
cerait avec 403 ou 402 et se prolongerait jusqu'en 394 ou peut-être jusqu'en
387 ou 378, mais en tout cas pas au delà de 356. Quant à l'aftribution, il 45
est évident que l'auteur prétend continuer l'histoire de Thucydide. On ne
peut choisir qu'entre Cratippe, Clidémos (ou Clitodème), Androtion, Ephore
et Théopompe, ou même Anaximène et Hérodicus. Après élimination
motivée, restent Th., Crat. et Androtion. Objections, d'ordre chronologique,
contre le nom de Th. Celui de Cratippe est puis probable, mais suscite aussi 60
des difficultés. En somme, nous ne devrons proposer aucune attribution
comme certaine, tant que l'on n'aura pas découvert une citation déterminée.
11 Qqs inscr. attiques inédites L4rt.h'jr M. Wnodwardl- Sept inscr. inédites
252 1908. — GRANDE-BRETAGNE.
sauf le Nr. 5 publié imparfaitement (I.G. II, 89). Les 3 premiers, au Musée épi-
graphique d'Athènes, les 4 autres au musée de l'Acropole. Chaque inscr.
est accompagnée d'un commentaire. Nr. 1. Tribut payé à Athéna par les
membres de la ligue athénienne; date, 443-2. Nr. 2. Inscr. trouvée à l'Acro-
B pôle; date, 402-1. Nr. 3. Inscr. appartenant aux trésors de l'Opisthodomos,
contenant la première mention connue des TafjLtai tôov tt]; 6eoO. Nr. 4.
Fragment d'une liste des trésors d'Athéna et autres divinités. Nr. 5. Inscr.
de 24 lignes. Traité entre les Athéniens et les Eubéens. Nr. 6. Décret en
l'honneur d'un personnage nommé AA... Très mutilé. Nr. 7. Paiement
10 de 20 drachmes (?) imposé à un Ta(xta<;. Tf Trois nouveaux vases du Musée
Ashmoléen. [J. D. Beazley.] 3 pi. 1" vase avec peintures entourées de lotus.
A rapprocher d'une amphore du musée de Boston. Silène marchandant
avec un voyageur, peut-être Hermès. Rapprochement avec l'hymne ho-
mérique en l'honneur de Pan. 2« vase, cratère à colonnettes. Discobole, 3<'
16 vase, cratère avec peinture. Post-scriptum; rapprochement de plusieurs
cratères conservés dans d'autres musées. *I| L'Archéologie en Grèce [R. M.
Dawkins]. La plus importante découverte faite par la Soc. archéologique
d'Athènes est celle de plusieurs centaines de stèles (1605) funéraires dans
les fondations d'une petite tour du S^s., stèles ornées non de reliefs, mais
20 de peintures. Trente de ces stèles sont intactes. Toutes sont au musée de
Volo. Kavvadias a continué d'explorer Epidaure. L'École anglaise, à Sparte,
a foui^'é le sanctuaire d'Artemis Orthia. Découverte par Staïs d'une statue
colossale archaïque à Sunium. Fouilles de la Soc. arch. à Tégée, en Arcadie,
à Mycènes, où Tsoundas a déblayé la tombe de Clytemnestre. L'architecte
26 américain Stevens a étudié l'Erechtheion pierre par pierre. L'École anglaise
a fait aussi des fouilles en Béotie et en Thessalie. Celles de Chéronée par
Sotiriadis ont procuré des poteries rouges et blanches. Les dernières explo-
rations des Grecs et des Italiens en Crète ont beaucoup augmenté le nombre
des objets de l'époque Minoenne, jusque-là moindre que celui des époques
30 postérieures. Fouilles du «Petit Palais» par Evans; — de l'École française
à Délos; — de l'École américaine à Corinthe et aux Propylées de l'Acropole;
-- de l'École allemande à Pergame, à Mycènes, à Leucade, par Dôrpfeld,
à Milet par Wiegand. Le Dr. Kinch, pour la Danish Carlsberg Fund, a
exploré Rhodes, notamment Linde. Tf La topographie du Pélion et de Ma-
35 gnésie [ Alan J. B. Wace]. Addenda (suite de J. Hist. St., 1906, p. 143-168.)
IJ L'Artemisia archaïque [D. G. Hogarth]. Rectification d'une confusion
entre Lygdamis, fondateur probable d'une des Artemisia primitives et
Pythagoras, tyran, fondateur supposé du temple d'Ephèse, dans la publi-
cation du British Muséum relative à cette ville. ^ The religions teachers of
40 Greece, by James Adam. Publication posthume. Séiie de conférences, ana-
lysées sommairement. ^ Homerica, by T. L. Agar. Recommandable. 1|
Herodotus, VII, VIII, IXth Books, with Introduction, Text, Apparatus Com-
mentary. Appendices, Indices, Maps, by R. W. Macan. Le jugement de l'auteur
sur Hérodote tient le milieu entre ses critiques les plus sévères et ceux qui
46 l'approuvent sans réserve. Grands éloges. ^ Excavations at Ephesus : the
archaic Artemisia, by David G. Hogarth. Ni Wood qui a découvert l'em-
placement du temple d'Ephèse, ni A. S. Murray qui commença les fouilles
n'ont eu la prétention d'avoir achevé l'œuvre, ce qui était réservé à Hogarth,
qui a mis à j our trois temples antérie urs à Crésus. Les ob j ets recueillis (poteries,
50 statuettes d'ivoire, monnaies, sculptures) ont été placés au British Muséum.
Une seule inscr. a été découverte contenant les comptes des travaux pour
la construction du temple de Crésus: on y trouve le plus ancien exemple
du symbole T. ^ Greek buildings by fragments in the British Muséum. II.
JOURNAL (the) of philology. 253
The tomb of Mausolus. III. The Parthenon and its sculptures, by W. R.
Lethaby. Analyse des principales conclusions de l'auteur, y^ The Loeb
collection of arretine pottery. Catalogue with Introduction and descriptive
Notes, by George H. Chase. Qqs-uns des types décrits sont des réminis-
cences de l'art hellénistique et néo-attique. T[ Catalogue of the impérial 6
Byzantine coins in the British Muséum, by Warwick Wrote. Comble de
façon très louable une lacune de la science numismatique. ^ The reign and
coinage of Caransius, by Percy H. Webb. Description de plus de 1200 pièces.
Ouvrage de grande valeur. ^ La manomissione e la condizione dei liberti in
Grecia, by A. Calderini. Ouvrage capital. ^ General history of western lo
nations. Vol. I and II: Antiquity, by Emil Reich. Critique de plusieurs
conclusions et appréciations de l'auteur. ^ Atlas antiques, by Em. Reich.
Atlas très utile pour l'histoire militaire de l'antiquité. Qqs critiques, p. ex.
touchant le manque de références. ^ Griechenland. Handbuch fiir Beisenden,
von Karl Baedeker. Nouvelle édition considérablement augmentée. Qqs 16
omissions. ^ Die Makedoncn, ihre Sprache und ihr Volkstum, von Otto
Hoffmann. Les notions nouvelles sont peu considérables, mais il faut s'en
prendre plutôt au sujet qu'à l'auteur. Plusieurs de ses assertions en lin-
guistique sont contestables. Bonnes discussions sur des points d'histoire
politique et sociale. ^ Dictionnaire étymologique du latin, et du grec dans t»
ses rapports avec le latin, par Paul Regnaud. La théorie « évolutionniste »
de l'auteur est très discutée. Qqs-unes de ses étymologies sont douteuses
(precarions). Un index des racines aurait été utile. La langue celtique n'a
ici que cinq représentants. C. E. Ruelle.
Journal fthe) of Philology. Vol. xxxi No61. Emendations and Expia- 26
nations [Walter Headlam]. Hesychius éd. Schmidt (incidemment lire :
Hérodas VII, 37 wviYpoSé'j/ai ou oi Ypivo8ét]/at ou ot ^tvooét|/at- Homère H.
Herm. 83 eùXaêéwç <au lieu de àêXaèé(oç> : Bekker Anecd. 432 ii.Tzo'i^î\ctti
<au 1. de âTcaiTri(7at>. Simonide Ep. 147, 3 Setvo^tXou 8' Ito; <au
lieu de 81 tii;>. Eustathe Opusc 322, 80 ^aôuôXêwv <et supprimer so
^apuoXêo; des dictionnaires>. — Sophocle Fragments éd. Nauck 1889
(incidemment lire : Soph. Aj. 1141 'èv o'àvTaxoùorst, toùtov <au 1. de tou-
tou y'>) — Libanius éd. Reiske I, p. 311, 14 'Avtio/ixoç lire MTjvdç au
1. de Mt'vwoç. — Aristide éd. Dindorf I, p. 79 fin, lire r'xtvriffô'àv au 1. de
xtve?ff6at; i, 756 fin, h twv yàixcuv au 1. de (râp-wv ; n, 472 j^pïjffTai ou 35
^p7]5Tai au 1. de ji^pTjdSTat ; ii, 608 vuxTa TauTT|Vt xal aaTpa Taurt — Arte-
midore, Oneirocr. éd. Hercher, lire v, 69 p. 267 à7ré(7Tep?£v au 1. de
à7t£(7Tp£'|/£v. — Aristophane Vespae 283 touto St^ttou oouvrj6£tç- — Achille
Tatius II 27 ouT£ yàp vuv ; m 1 xaOÉXxEiv au lieu de xa6£X£Ïv ; m 8 tjSti
(/.sv <oùv> àv£WY[ji.£vrjV. — Chariton 17 1^ àotxiaç <TrXouTov <tuXX£Y(ov> m
ttXIcov. — Proclus, Hymn. ii 12 àSEiaïQÉwv au 1. de oEfcrtôÉwv. 1[
Plutarch Gebes and Hermas [f J. M. Cotterill et C Taylor]. Hermas a
mis à contribution les Moralia de Plutarque, il a utilisé comme une de
?es sources principales la Tabula dont l'auteur n'est pas le Cébés de
Platon mais un faussaire désireux de se faire passer pour le fameux 45
Thébain, laquelle Tabula dépend de Plutarque. If On Martial vu 79 and
xn 55 [A. E. Housman]. La correction prisco (au 1. de ipso) donne un
sens satisfaisant à potavi consulare vinum. — Le ms. L., le meilleur de
la famille 8, suggère pour le titre énigmatique de xii, 55 la vraie leçon:
De Egle mentulihnga. Toutefois cunniUngius est l'épel habituel dans les 5©
titres de p vi, 26; ix, 4, 67; xr, 47, 61, 85 et xn, 85. 1[ Adversaria vi
[Rob. Ellis]. Lire : César B. C, m 69. Confunderent au 1. de confugerent.
Manilius iv, 804 Bactraque Achaemenidos, Babylon et SusaApameusque.
254 1908. — GRANDE-BRETAGNE.
Id., IV, 48 paral'èles à crepidinibus. Sénèque Apoloc viii note expl. sur
'mures molas lingunt'. Lire : Properce iv, 8, 58 amas « water-buckets »
au 1. de aquas. Théognis 894 Kut]>£Xe crov au 1. -de xu'IsXXt'Cc-v. Id. 897
yaXéTi' '^ev au 1. de yaÀSTraivstv et 898 /olov au 1. de oiov. Id. 1085
^ ÂY|(xcova?, cl) oï TcoXÀà." Ennius Ann. 1, 67 (Vahl 'n) : constitit is au 1. de
constitis- Hovace A. P. 65 plaus au 1. de palus Horondas 54 tavôsiWç au
1. de AAINH0EIï;AS. Eurip. Troad. 747 ac^iyii viv au 1. de aipàyiov.
Stace S. V, 3, 119 infantis ad< git. Vahrius Fiaccus, m, 671, Puisa au 1.
de Plura. Lucinianus xxviii p. 5 éd. Flemisch : stupro interiit noct rno
^^ 16, p. 6. Has illeme(ri)tas in tantissacrilegiispoenaspxpendit. XXXVIII, p. 10
negabat ou p. e. abnucbat au 1. de jungebat. ïb. Dti liberi sacri fac-
tum XXXV, p. 15 eo carminé CinnaM AC SEX tribunis. Tac. Ann. vi, 48
pericula varia au 1- de pericularia. Tf Veritatis pater [C. Taylor]. L'ex-
pression de IlaT'^p TTÏç àXTjôsia; mentionnée dans la 2® Ep. Clémentine
^^ III, 1 et XX 5 est déjà dans Plutarque Qua>st. Romanae 11 et 12. L'au-
teur de l'homélie, jadis païen et ayant dans la mémoire l'ancienne
mythologie, peut avoir fait servir à un usage chrétien jine phras^ mar-
quée au coin des païens. ^ Notes on Catullus and Lucretius [H. W.
Garrod]. 27 p. de notes critiques et exégétiqu* s. H Metempsychosis and
2° variation of species in Plato [Archer- Hind]. Le Timé-^ 41 d, 42 b, 91 d
nous met à même de reconnaître la signification de la métempsychose
au point de vue métaphysique et éthique, lesquels points de vue sont
liés indissolublement. Une interprétation littérale est absolument impos-
sible, à moins que l'on ne veuille avec Aristote imputer à Platon l'absur-
^' dite de la génération de l'univers dans le temps. H On Aristotle Physics
Z IX 239'' 33-240» 18 [R. K. Gave]. Texte, trad. et commentaire, d'où il
résulte que le 4^ argument de Zenon contre le mouvement est parfaite-
ment solide. Il y réfute certains pluralistes (Empédocle en particulier)
qui soutenaient que la matière n'est pas divisible à l'infini mais divisible
'° en fin de compte en unités (oyxot) occupant une certaine somme d'espace,
mais n'étant pas elles-mêmes divisibles H The battle of Lake Trasimene
[Thomas Ashby]. Grundy et Honderson (Journ. Philol. 1896 et 1897) se
sont mépris en admettant que le chemin moderne suit la route antique.
Suivant A., il est poFsible que la route antiqiie ait suivi le sentier qui
^^ diverge de la grande route modf^rne un peu au S. de Riccio pour la
retiouver au-dessus de la lisière du lac. Cela conviendrait bien pour la
TTocpoSoç de Polybe. Pour l'emplacement de la bataille, le site de Tuoro
doit être préféré. H Tacitus as a military History in the «Historiés » [E.
G. HardyJ. Réfutation des attaques injustes ou au moins exagérées de
*" Henderson dans son livre « Civil War and RebelUon in the Roman
Empire » <v. pi. h. Classical Review>. La critique constate que les
chap. 2 et 3 sont une réfutation complète de l'épigramme exagérée de
Mommsen. Art. de controverse (30 p.). Henri Lebègue.
New (the) palaeographical Society. Fac-similés of ancient manus-
" cripts. Part VI. PI. 126 (a) : London, Brit. Mus. Papyrus 742; fragm. du
ch. II de l'Iliade, en grande écriture onciale grêle du 2^ s. ap. J.-C, trouvé
à Oxyrhynchus; (b) : Oxford, Bodleian Library, Ms. gr. class. A. I. (P);
fragm. du ch. II de l'Iliade sur papyrus, en écriture très semblable à la pre-
mière, trouvé à Hawara. ^ PI. 127 : Musée du Caire. Papyrus de Ménandre;
^^ fragments de quatre pièces en écriture onciale penchée du v^ au vi^;
fac-sim. de deux pages. ^ PI. 128 : London, Brit. Mus. Papyrus 1790. Acte de
cession de l'an 585. Ecrit, minuscule négligée de type byzantin tardif.
Tf PI. 129 : Rome, biblioth. du Vatican, cod. Pal. gr. 44. Parchemin. Psautier
NUMISMATIC CHRONICLE AND JOURN. OF THE NUM. SOC. 255
en grec avec paraphrase, écrit en 897 par Léon, tabularius. Le texte en
écriture minuscule, la paraphrase en petite onciale; fac-sim. de deux pages. .
^ PI. 130 : London, Brit. Mus. Addition, ms. 11838: Parchemin. Evangiles
en grec avec miniatures, écrits en 1326 au monastère de S. Demetrius à
Thessalonique par Constantin prêtre. Fac-similé d'une miniature représen- 6
tant S. Luc et d'une page en minuscule. 1[ PI. 131 (a) : London, Brit. Mus.
Dep*of british and mediaeval antiquities. Diplôme militaire de l'an 103 ap.
J.-C, consistant en deux tablettes de bronze gravées sur les deux faces;
écriture intermédiaire entre la capitale et la capitale rustique; (b'i London.
Brit. Mus. Dep* of Greek and Roman antiquities. Diplôme militaire de l'an lo
246, tablette de bronze, gravée d'un seul côté; écriture capitale rustique.
^ PI. 132 : London, Brit. Mus. Additional ms. 37518. Feuille volante de par-
chemin contenant huit prières liturgiques en latin, écrites en grosse onciale
du vm^ s., fac-sim. d'une page. ^ PI. 133 : London, Brit. Mus. Addition, ms.
37518. Parchemin. Lexicon tironianum, écrit au x^ s. Une page en minus- i6
cule carolingienne. ^ PI. 134-136, ne concernent pas l'antiquité classique.
Tl PI. 137 : Cambridge, University Library, Ms Hh. I, 10. Parchemin, xi® s.
iElfric, grammaire latine-anglaise. Fac-sim. de deux pages en petite minus-
cule verticale. ^ PI. 138-139 : Florence, Biblioth. Medic. Laurent. Ms XIL
17. Parchemin, xi'^-xii^ s. S. Augustin, la Cité de Dieu, avec ornements 20
et miniatures. La pi. 138 offre la reproduction réduite de miniatures des
fol. 1^° et 2^'^; la pi. 139, une page en minusc. caroling. écrite sur deux col
7 PI. 140: London, Brit. Mus. Egerton ms. 1139. Parchemin. Psautier en
latin, avec 24 miniatures de la vie du Christ, exécuté pour Mélissenda,
fille de Baudouin II, roi de Jérusalem. Fac-sim. de deux miniatures, d'une 25
belle initiale et d'une page de dix lignes d'écriture surmontées d'une mi-
niature de S. Nicolas. ^ PI. 141-142, ne concernent pas l'antiquité classique.
^ PI. 143 : London, Brit. Mus. Royal Ms. 14 G XIII. Parchemin. Polychro-
nique de Ralph Higden et autres ouvrages historiques et topographiques
écrits en Angleterre avant 1352. On y trouve des « exordia » de divers his- 30
toriens, Justin, César, etc. ; une page et deux fragments en minuscule ronde.
% PI. 144, ne concerne pas l'antiquité classique. 1[ PI. 145-146 : London, Brit.
Mus. Additional ms. 21210. Parchemin écrit vers 1458. Aristote, Ethiques,
traduites du latin en espagnol par Don Carlos prince de Viane. Deux pages
avec belles initiales. Tf PI. 147-150, ne concernent pas l'antiquité classique. 35
A. J.
Numismatic Chronicle and Journal of the Numismatic Society.
Vol. VIII (1908). N» 1 (29)).Some notes on Scilian coins [A. C. Head am].
1. Un variété inédite de tétradrachmes syracusains. Ils ont à l'exergue un
rameau d'olivier, comme sur les monnaies de Gela, probablement en.souve- ^q
nir de l'alliance conclue entre Gela et Syracuse, en 424; 2. Les tétra-
drachmes siciliens avec la signature de l'artiste datent de 424 environ,
3. Monnayage de Gélon et d'Hiéron : monnaies de Syracuse, Gela et Leon-
tium portant un quadrige avec une victoire couronnant les chevaux et
le conducteur. 4. Monnaie de cuivre de Syracuse inédite, au dr. une tête 44
de Pan jeune avec cornes en haut relief, au rev. une syrène. Elle doit être
de la fin du v« s. ou du commencement du iv^. 11 A large hoard of gold and
silver ancient Briiish coins of the Brigantes found at South Ferriby, Lin-
colnshire, en 1906 [B. Roth]. Trouvé 65. monnaies d'or, 45 d'argent des
Brigantes; description, types, poids. ^ An unplubished medallion of the 50
younger Faustina [R. Esdaile]. Type hybride portant au dr. le type des
monnaies de Lucilla, avec la légende, adapté à Faustina la jeune et au rev.
Cybèle entre deux lions, avec matri deum salutari, et à l'exergue S. C
256 1908. — GRANDE BRETAGNE.
contorniate très rare portant, la même devise au rev. avec Cybèle
à l'entrée d'un temple qui doit être celui de la Magna Mater Idaea rebâti
par Auguste dans le Pomoerium. T[ The initial coinage of Corcyra [H. B.
Earle-Fox]. Attribue à Corcyre un certain nombre de trioboles, trihemio-
5 boles et hemioboles qu'on croyait originaires de Phocide. ^Ancient British
coins found with Roman coins in England [J. E.]. Trouvé à Timsbury,
près Romsey, Hauts, 43 monnaies de cuivre romaines allant d' Agrippa à
Domitien^ Fausta, n. f. and other coins [P. H. W.]- Ces monnaies et d'autres
qui portent l'inscr. Helena n. f. émises à la même époque sont des monnaies
10 de la femme et de la mère de Constantin le grand, ^^j N° 2 (30). On some
rare or unpublished Roman gold coins [J. Evans]. Description de 16 mon-
naies d'or de la collection de l'auteur allant de 16 av J.-C. à 383; 1, C,
Anstitius Vêtus; 2, Vespasien; 3 et 4, Antonin le Pieux; 5, Faustina senior;
6, Pescennius Niger; 7, Septime Sévère; 8, Julia Domna; 9, Geta Sévère
15 et Domna; 10 et 11, Caracalla; 12, Balbinus; 13, Carinus; 14 et 15, Dioclé-
tien; 16, Magnus Maximus. ^ A rare sestercius of Antoninus Pins [F. A..
Waltersl. Ce sesterce très rare porte au rev. Britannia assise presque de face,
mais regardant à dr. description, avec l'inscr. imperator II Britan. Au dr. le
buste lauré et drapé de Antoninus Aug. Puis PP TRP Cos III. ^% N» 3 (31).
20 Was there a pre -Macedonian Mint in Egypt [J. Maurogardato]. On a cru
jusqu'ici que sauf l'exception douteuse citée par Hérodote de monnaies
émises par Aryandes, satrape d'Egypte sous Darius, il n'y eut jamais de
frappes de monnaies en Egypte avant la conquête macédonienne; deux
petites monnaies d'argent semblent prouver qu'il y eut des établissements
26 monétaires dans ce pays dans la 1'^ moitié du iv^ s. av. J.-C, sous la 29«
et 30« dynastie : l'une est une imitation des drachmes et tétradrachmes
Athéniens de la 3^ période (430-322 av. J.-C), l'autre porte des hiéroglyphes
et son origine non hellénique est déjà indiquée par l'inscr. du rev. qui est
incorrecte. Il semble que toutes les deux étaient de ces pièces frappées pour
30 les besoins du pays. ^ Two hoards of roman coins [G. F. Hill]. Deux trésors
trouvés en 1907 : l'un composé de 137 monnaies de bronze de la Tétrarch'e
(Dioclétien, Maximien Hercule, Constantin I et Galère), il a dû être enfoui
en 297-305; l'autre comprenant 337 monnaies d'argent, siliquœ, allant de
Jovien à Flavius Victor. Description rapide de toutes ces monnaies et
86 répartition entre les divers établissements monétaires. Ce trésor a dû être
enterré au moment où les légions rom. quittaient la Bretagne. ^ A tetra-
drachm vv^ith the name of Hippias [E. J. Seltman]. D'après le style appartient
aux premiers temps du monnayage athénien; il porte au revers, outre la
légende habituelle A0E les deux lettres IH près de la tête du personnage,
40 mais leur relief est moins fort, sans qu'on puisse déterminer l'époque précise
«t l'occasion de cette frappe. Cette monnaie semble donc bien être une
monnaie d'Hyppias. *[|^ N» 4 (32). Ephesian Tesserae [B. V. Head]. Cer-
taines tessères en plomb, frappées à Ephèse probablement dans les premiers
temps de l'Empire, portant au dr. un cerf agenouillé et au-dessous la signa-
46 ture (TxcoTTt, restée inexpliquée, au rev. une abeille entourée de l'inscr.
xT^ptXtç toSe Trpbç TtàXuptv, ne sont pas de s monnaies, mais des phylactères
monétiformes contre les maladies des abeilles. ]j The leaden token-coinage
of Egypt under the Romans [J. G. Milne]. Description de 37 espèces
de plombs monétiformes trouvés à Oxyrhynque dont la plupart portent
60 au dr, Athèna et les deux lettres OS, (désignant probablement une ville),
ou le Nil, ces derniers beaucoup plus beaux, frappés à Alexandrie. Descrip-
tion. Ce devait être une sorte de monnaie divisionnaire, destinée à obvier
de 180 à 260 apr. J.-C au manque de la petite monnaie courante en
'A0HNA. 257
Egypte. ^ Greek coins found in England [F. G. Walker]. Trouvé en 1904-05,
à Godmanchester, Hunts, avec neuf monnaies romaines de l'Empire, deux
pièces grecques en cuivre, description; l'une est de Lacédémone, du I""" s.
av. J.-C., l'autre d'Arcadie portant le buste d'Antinous et frappée vers
130 ap. J.-C. Liste des monnaies rom. ^ J. Maurice, Numismatique Constan- 5
tinienne [P. H. W.]. Réalise un grand progrès dans rhistoir,e numismatique
de la période Gonstantinienne. ^ G. B. Rawlings, Coins and hnw to know
them [H. A. G.]. Appréc. louangeuse.
^^AcetteRevue est jointe une analyse sommaire des travaux de laR.num.
soc. sous le titre dé Proceedings of the r. num. Soc. Oct.1907. Attribution 10
de qqs monnaies, non aux Brigantes comme on l'a cru, mais à une autre
peuplade de la Bretagne, les Contani [H. Howorth]. — Janv. 1908. Com-
munication de [P. Webb] sur des tessères de bronze romaines portant les
unes le nom d'un empereur ou d'une impératrice rom., les autres des sujets
mythologiques; les autres se rapportant à des jeux. C'étaient des jetons 15
d'entrée à des jeux publics. — [Baldwin]. Trouvaille de statères gaulois
près Soissons. — [H. Guillaume]. Trouvaille de monnaies rom. de Claude
et Néron sur l'emplacement de Clausentum (auj. Bitterne), près Sou-
thampton. N.
20
GRÈCE
Rédacteur général : B. Haussoullier.
*Aônvâ, t. 20, fasc. 1-3. L'Inscription de Derriopos en Macédoine. 25
[P. N. Papageorgiou.] Inscr. honorifique de 28 lignes publiée d'abord en
1864, puis en 1865, 1870 et 1871, rééditée maintenant dans de meilleures
conditions. Elle nous renseigne sur l'emplacement de la ville de Derriopos,
non loin du fleuve Trigôn. Rectifications de nombreuses lectures antérieures.
Sujet de l'inscr. Un certain Philon, habitant de cette ville, a informé l'assem- 30
blée que son oncle M. Vettion Philon a légué 1500 deniers pour les intérêts
servir à célébrer une fête annuelle en l'honneur de Vettios Bolanos son
«patronus». L'assemblée accepte ce legs et prend des dispositions en consé-
quence. L'inscr. contient deux dates, l'une d'après le calendrier macédonien,
l'autre d'après celui des Romains. Entre la 1""^ (11 dairios 243), et la seconde 35
(14 des kal. de nov. ). L'année 243 étant rapportée à l'ère de 148 correspondrait
à 95 ap. J. C. Les 1500 deniers (Coumanndis lisait cp, 500) équivalaient à peu-
près à 1500 drachmes, l'intérêt devait être de 10 %. Citation des « obser-
vations critiques » de Dimitzas avec relevé des points à y rectifier. ^ Sur
le nom géographique néo-grec NifiTropysto; [K. Bogiatsidis]. Ce mot est 40
une altération du grec ancien êjXTuopeîov. Miliarakis, en 1892, sur la foi
de Du Cange. le faisait venir de vto (= vsov) — (xiroupYov (bourg). Critique
de ses arguments. % Réfutation concernant la question de notre langue
[G. N. Hatzidakis]. Etat de la question. Plusieurs Hellènes et l'auteur
lui-même ont répondu au « ripdêXviaa... » de Krumbacher; les professeurs 45
K. Brugmann et A. Thumb à l'art, publié en allemand par Hadz. Brugmann
a déclaré i|/ei»87i; la théorie de Psichari, de Pallis, etc. Il est tout à fait
d'accord avec Hadz. Examen de ses arguments. Réponse aux critiques
de Thumb. Celui-ci fait dater la réforme linguistique de la fin du 18« s.,
mais à vrai dire elle date du temps du Sauveur. Examen critique des asser- 50
tions de Krumbacher. Tf Réfutation concernant l'orthographe de Platon
[G. N. Hadzidakis]. L'auteur reprend sa polémique contre Maraïtis qui,
dans son édition de Platon, a parlé contre les grammairiens modernes, et
R. DE PHILOL. Revue des Revues, 1908. XXXlIL — 17
258 1908. -^ GRÈCE.
a observé ce qu'il croit avoir été l'orthographe de son auteur. Il n'a pas
suivi jusqu'au bout l'application de sa théorie. Apologie des grammairiens
modernes, dont les travaux ont pour base les inscr., les écrits des grammai-
riens anciens, la métrique. Discussion sur la brièveté de la voyelle i repré-
ûsentée par et, sur l'iota souscrit. L'auteur invoque le témoignage et l'exem-
ple des philologues tels que Bentley, Wolf, Nacuk, Dindorf, Coraij. L'édition
de Platon par Moraitis, vu le système orthographique, adopté sera inférieure
aux éditions stéréotypes de Teubner. Mor. confond les phénomènes lin-
guistiques d'époques différentes. T| Sur les verbes poXeuo), coôeùco et leurs
10 similaires. [Id.]- Le néo-grec fJoXeucD, phonétiquement, peut venir du grec
ancien eùêoXeuw. Le préfixe eu, devenu Icp- ou 16, dut s'assimiler à la lettre
suivante, puis disparaître entièrement. Autre ex. ^ Compléments de l'inscr.
de Miletopolis [St. Xanthoudidis]. Inscr. p. p. Hasluk (J. of Hell. St., t. 27,
p. 1, 1907). Date, vers 300 av. J.-C. L'éditeur l'a complétée et restituée
15 en partie; mais son travail doit être parfois modifié et de nouvelles resti-
tutions peuvent être proposées. C'est l'objet du présent article. Tf Georges
J. Zolôtas, Recueil d'inscr. de Chio et d'Erythrée [publié après sa mort par
sa fille Em. G. Zolôtas]. Z. a recueilli, étudié et fait déposer ces inscr. dans
un Musée situé dans le gymnase. A ces inscr. de Chio en furent ajoutées
20 d'autres provenant d'autres îles, Lesbos, Kos, Rhodes, Carpathos, qqs
inscr. d'Erythrée. Insci. de Chio et d'Erythrée. Historique des éditions anté-
rieures. 1, Lettre du roi Alexandre fils de Philippe au peuple de Chio (réédition
améliorée). Texte et commentaire analytique. 2, 2" lettre d'Alexandre aux
Chiotes (réédition). 3 Inscr. du roi Attale. 4, Trois inscr. de Cardamyla. (réé-
2b dition). 5, Décret d'Erythrée. 6, Autre décret d'Erythrée en faveur de
Polyoritès. 7, Inscr. de 74 lignes contenant un grand nombre de noms propres.
8, Décret des ToTTeïoat, en cinq fragments. 9-41. Inscr. mutilées. 42, 43. Dé-
cret d'Erythrée. 44. Décret du peuple d'Apollonie en faveur de Mardonios,
fils d'Aristomachos. Nr. 59-132. Inscr. funéraires. Nr. 134-145 Limites (opot)
30 de maisons particulières et de villes. Nr. 146-196 Inscr. incomplètes. Notes
laissées par Zolôtas sur des inscr. publiées. Inscr. latines. 82. Inscr. chrétien-
nes du 15e, 16e, 17e et 18e s. sur l'ancien temple chrétien découvert à ExtoùX
M7taj^T(7é(près de l'isthme d'Erythrée). Les reliefs au Musée du Gymnase (de
Chio). Description de 14 monuments représentés en autant de figures. 1,
35 Torse. 2, Débris d'un quadrige. 3, Tête d'homme d'époque chrétienne. 4, Tête
de déesse. 5, 6, 7, Hauts-reliefs funéraires; les nr. 6 et 7 avec inscription. 8,
Base de deux statues de femmes. 9, Torse d'homme. 10, Grand oiseau, fort
mutilé. 11, 12, Vases de terre cuite. 13, Fig. de N. S. J. C. 14, Haut-relief
de bonne facture. Index des mots; — des noms propres; — des toponymies.
40 HTf nr. 4. Les hermès lacédémoniens limitatifs. [K. A. Romaios.] pi. fig.
Hermès posés sur des amas de pierres, mentionnés par Pausanias (II, 38, 7).
Liste des objets découverts; aux trois amas dr pierres déjà connus s'est
ajouté un 4^. La crête des Phonéménoi servait de limite à la Laconie, à
l'Argie et à la Tégéatide. Autres exemples de crêtes servant de limites entre
45 deux ou trois territoires. Pausanias nous apprend d'ailleurs que des hermès
étaient placés sur les frontières. Les trois premiers amas de pierres devaient
être des lieux consacrés aux hermès. Le 4^ hieron était tout à fait différent.
La crête Phonemené est mentionnée dans la chronique de Morée (vers 4043);
et ce nom viendrait d'un combat entre des Français et des Grecs. Autre
50 récit, légendaire, où les tertres deviennent des tombeaux de géants. ^ Correc-
tion dans Œdipe Roi et dans Œdipe à Colone. [ Steph. Trachilis.] Œd. R.,
Vers 624, lire ,: Créon. wç av TrpoSei^Yjç olov âart Tà(fpovetv. Vers 1274.
ô'i/ot'aô', ouç 0 'où XP'i^ àvaYvwac/taTo. Vers 1512-1514. Lire vuv Ss
'A0HNA. 259
toÎît' ej(^e(76£ vw, Il o'ixoiç àei C^v... || ujxstç xupoÏTe... Œdipe à Colone,
vers 504, lire ^pT) xat [x'âcpeupeïv... T[ Notes grammaticales. [S. Vassis.]
§2. [§l,Cf, 'A6- XIV.) Emploi du subjonctif en latin dans les interrogations.
Sur la quantité de la lettre i dans les mots latins terminés par ius. Cet i est
long. Syntaxe de dubito, nescio, haud scio, etc. dans le cas d'un doute pur 5
et simple. Ces mots sont équivalents de puto, existimo. ^ Réponse. [J. S.
Stavridis.] art. de 60 p. St. répond à ceux qui ont critiqué son étude sur
l'inauthenticité de Thucydide ; il expose plus amplement ses raisons pour les-
quelles le proœmium, et la description de la peste d'Athènes et d'autres
passages ont été introduits à tort dans l'ouvrage. Plusieurs philologues lo
allemands ont critiqué ses conclusions, mais Wilamowitz et d'autres les ont
acceptées. Principaux arguments : 1. au court proœmium authentique a été
ajouté un texte qui ne se rattache pas au début. 2. Le style sublime de Th. se
distingue des parties interpolées. 3. Le caractère moral attribué à Th. dans
le proœmium diffère du Th. véritable. 4. II a été écrit après la fin de la guerre, i^
ainsi que les autres interpolations. Le but de l'interpolateur fut de présenter
la g. du Pélopomène comme plus importante que toutes les guerres anté-
rieures, point de vue qui n'est aucunement celui de Th. Quant aux chapitres
relatifs à la peste, on y trouve. 1. des contradictions qui ne peuvent être
attribuées à l'historien; 2. des invraisemblances, comme p. ex. l'abandon 20
des morts laissés en proie aux oiseaux carnassiers; tandis que les Athéniens
avaient le culte des morts porté au plus haut degré. En résumé, ni le proœ-
mium ni le récit de la peste d'Athènes ne sont l'œuvre de Th., mais celle
de son premier éditeur. Suivant l'historien Josèphe, Th. fut taxé d'erreurs
nombreuses, mais son témoignage est intéressé. ^ Études historiques sur 25
la Crète et sur la langue hellénique. [C. N. Sathas.] A proprement parler,
l'histoire de la Crète centralise toute l'action connue de la race grecque au
moyen âge. Cette histoire, représentée par un grand nombre de chronogra-
phes et d'innombrables documents du temps, est prédestinée à jeter unv^
vive lumière, un jour, sur la vie tout à fait inconnue de la nation grecque : 30
Développement de la thèse que la langue dominant en Grèce, étant une
continuation de celle qu'écrivaient Platon et Aristote, portant qqs. taches
de la période deux fois millénaire qu'elle a traversée, doit être examinée
dans les livres et dans la bouche d'hommes développés, et non pas chez les
ignorants et les gens de la campagne. En aucun pays de l'Orient grec, la 35
guerre à la xotvT^ ne fut plus sauvage que parmi les Vénitiens fixés en Crète.
ïf Notes. [M. K. Stephanidis]. 1. Cannalis et Solea. Pressoir à olives, conservé
près deMitylène analogue à celui que décrit Columelle. 2. Correction et expli-
cation d'un passage alchimique. Dans la Collection des Alchimistes grecs, par
Berthelot et Ruelle, p. 422, 3, lire : x& bslCù otTrXwjxaTt. P. 273, 3, il s'agit du 40
StTrXwjjia chimique (bain-Marie) attribué par tous les chimistes au fourneau
de la célèbre Marie l'Hébreue. ^ Corrections. [S. B. (Vassis).] Dans 'Aô.,
XVIII, p. 604, il faut lire iraTrtwvt tj^icttio àauTcov téxvo). ^ Identification
de deux textes médicaux anonymes. [Sk. Zervos.] L'auteur a pu découvrir
les auteurs de 2 textes présentés comme anonymes dans l'ouvrage d'Her- 46
mann Diels, « Verzeichnis gedruckter anonymis medici. » p. 70, 1. 26. Ideler
(Phys. et méd. gr. min., II, 257-281) a publié le l^r texte, dont il faut sépa-
rer le dernier chapitre (xoivà poYiOvjfxaTa icpoç ràç tô5v loèôlMy TrÀ-riyâç),
et l'attribuer au compilateur Aetios, 1. XIII. Texte comparé de l'anonyme
et d' Aetios. L'identité ressort de cette comparaison. Le 2^ texte prétendu- ^
ment anonyme (Ideler, 1. c. p. 282) 'Avovup.ou Tcepl XuxavOpcoTrtaç mentionné
par Diels, p. 70, 1. 27. n'est autre que le chap. 23 de l'ouvrage inédit, dont
Z. prépare la publication, intitulé ITauXoi» Ntxatoi» ^têXtov îaTptxbv Ttspi
260 1908. — GRÈCE.
StaYvwffstoç xat ôepaTrelaç Btaœ'ipcov voaïifxaTwv. Texte comparé d'Ideler
et de Paul de Nicée. Même identité. ^ Courtes corrections nouvelles
et additions aux inscr. de Chio publiées dans ce volume et qqs. nouvelles
inscriptions. (Emilie G. Zolôtas.] 4 fig. Résultat d'une revision du travail
6 qui avait été publié à la hâte. Tj KavéXXoi» STtavoQ Ypa[jL[ji.aTt)t7i tt;; xoi-
VT); Toiv 'EXXt^vcov yXwffffVî;. — Ilayojxtou 'Pouuàvoi» xarà j^uoal'îîôvTcov
xal atpeTtxcov, xat a. tou aùxoO,.. vuv TipwTOv èxBtS utto tou àpj^ifxav-
SptToi» 'I. BafftXtxou [G. N. X (Hatz.).] Analyse et grands éloges. ^
Sprache und V olksûherlieferungen der siidlichen Sporaden in Vergleich mit
ic denen der iibrigen Insein des agaischen Meeres, von K. Dieterich. [ ].
Livre inutile et auquel on ne peut accorder aucune autorité. ^ Nouvelles
réfutations des opinions de Krumbacher [G. N. Hadzidakis]. ^ Guido
Villa, Etffaycoyr) elç ttjv aôy^çovo"^ (|;i»y_oXoYiav kle.Xky\viGQtîaix. ùtzo F.
rpaxcrtcltTou [Th. Forças]. Emprunts faits dans cette étude pysiologique
18 de l'âme aux Pythagoriciens, à Hippocrate, à Eudoxe, à Aristote, à Ga-
lien. Relevé analytique des opinions avancées par les psychologues anciens
et modernes. Critiques de détail sur la traduction. C. E. Ruelle.
Bulletin de correspondance hellénique, 1907, nr. 11-12. Fouilles
de Délos, exécutées aux frais de M. le duc de Loubat (1904-1907). Le côté
20 oriental du téménos d'Apollon. L Description des ruines. [L. Bizard.]
1 pi., 17 fig. On a dégagé entièmreent la face orientale du téménos. Une
rue antique, que l'on a nommée la rue du Péribole. a été déblayée et sondée;
l'on a étudié les bâtiments dont elle est bordée. Quatre rues y aboutissent.
Le mur du péribole la limite à l'ouest; on n'y a trouvé aucune trace de dal-
2ti lage. Elle comprend toris couches de terrain. Dan la plus récente, la couche
superficielle, de petits caniveaux mal construits entraînaient aux égouts
les eaux ménagères des maisons, ou plutôt des masures placées en bordure
de la rue. Sur le 2^ niveau, constructions de maisons et d'égouts, ceux-ci
descendent du nord au sud. Le l^"" niveau est contemporain du péribole;
30 il repose sur un sol beaucoup plus bas que les maisons de la 1^^ époque. Le
mur du péribole court en ligne droite sur une longueur de 122 m. 50.
Description détaillée des constructions privées mises à jour. Dans une de
ces maisons, on a trouvé de nombreux débris de flûtes et d'autres objets
en os, indice évident d'un atelier où l'on fabriquait cette sorte d'objets.
35 Dans chaque habitation, sur toutes les parois intérieures on avait étendu,
en plusieurs couches, un enduit de stuc, et la couche superficielle en était
ordinairement peinte. Le relèvement — à une époque avancée — de la rue
du Péribole a nécessité la construction d'un escalier de trois marches pour
l'accès d'une des maisons décrites. Une base de statue et trois exèdres,monu-
40 ments découverts par Fougères en 1886 et accompagnés d'inscriptions
datent du commencement du 1^'' siècle. Plusieurs maisons possèdent, à
leur façade, des exèdres ou petites niches qui ont dû recevoir une statuette
ou un ex-voto. L'une d'elles porte en inscr. STiôptoç STspTevtoç 'ApréjAtSt
ffwTet'pat. Ce peisonnage appartient à une famille romaine établie à
45 Délos. t IL Monuments de sculpture. [ L. Bizard, G. Leroux]. 1 pi., 3 fig.
Coq dont la tête est surmontée d'un phallus, emblème préservant du mauvais
œil. Sur les deux côtés de ce relief figurent des scènes dionysiaques. L'inscr.
gravée sur le monument doit être du i^-3^ s. Statue de Dionysos assis.
La tête est le cou sont brisés. Statues de Silènes; ce ne sont pas des images
60 de Papposilènes, mais d'acteurs dionysiaques déguisés en Papposilènes.
Bas-relief qui représente Dionysos offrant une grappe de raisin à une pan-
thère. Bas-relief isiaqiie. ^ Bas-relief se rapportant au culte d'Agathodai-
mon [M. Bulard]. A l'intérieur d'un naïskos se dresse un serpent à tête bar-
BULLETIN DE CORRESPONDANCE HELLÉNIQUE. 261
bue, entre une femme et un homme tenant chacun une œnochoé et une
corne d'abondance. Cette triade pourrait être Agathodaimon, Sérapis et
Isis-Tyché. ^^ 1908, nr. 1-4. Janv. Avr. Fouilles de Délos, exécutées aux
frais de M. le duc de Loubat [E. Schulhof) 128 p. Inscr. financières, trou-
vées en 1904 et 1905. Nr. 1 Inscr. du 4» s. Lettres disposées arov/riZô^. La ^
face A contient une série de noms propres, probablement une liste des dé-
biteurs du sanctuaire. Ex. unique dans les inscr. de parfait sans redouble-
ment. Nr. 3. Face A. Inscr. de 118 lignes. Face B. 38 lignes. Inscr. proba-
blement antérieure à 301. L. 9. Total, probablement, de la somme reçue
par les hiéropes des mains de leurs prédécesseurs. Comptes des travaux ^^
de maçonnerie et de chaudronnerie. Nr. 6. Fragment de l'inventaire de
offrandes dans le pronaos du temple d'Apollon. Nr. 7. Fragment d'un compte
de dépenses. Nr. 10. Inscr. choragique. Nr. 12. Inscr. de 32 lignes longues.
Inventaire de l'Artemision. Nr. 17, 18. Fragments d'inventaire. Nr 19.
Description d'un domaine. Nr. 21. Inscr. de 135 lignes. A. Compte de tra- ^^
vaux B. Inventaire de vases (phiales) offerts en ex-voto ou à l'occasion de
diverses fêtes. La men+ion des Philippeia prouve que Philippe Vde Macédoine
exerça sur Délos une sorte de protectorat. 1[ [Fouilles de Délos, etc. ] Les
lampes antiques trouvées à Délos [Waldemar Deonna]. 2 pi., 55 flg.
Les lampes provenant des pays grecs sont jusqu'à présent peu nombreuses, *<•
en comparaison de celles qu'ont livrées en masse l'Italie et le monde romain.
Jusqu'ici elles ont été négligées. Étude des lampes de Délos. Les lampes
de métal y sont rares On distingue les 1. faites au tour et les 1. moulées;
et parmi les premières celles dont le récipient est largement ouvert et celles
dont les becs multipliés rayonnent autour du récipient. Classement établi ^^
d'après la forme et l'ornementation du bec. Les 1. faites au tour ne portent
guère de signatures ni d'inscriptions. La 1. dite attique est revêtue d'un
vernis noir. Qqfois le récipient est traversé par un tube vertical servant
à l'assujettir au sommet d'une tige droite qui s'insérait dans le tube. On
en a rencontré un exemplaire en pierre à Phaestos, à Troie, en Asie, etc. ^^
et une trentaine à Délos, qui ne sont pas antérieures au 3^ s. Description
des autres types faites au tour. Les 1. moulées portent des ornements en
relief et le nombre de leurs types est restreint. Les V^^ datent du 2^ s.,
celles d'Afrique, du milieu de ce siècle. Les lampes moulées de Délos, au
nombre de plusieurs centaines, ont une ornementation très variée. L'extré- 36
mité du bec est tantôt arrondie, tantôt triangulaire. Le motif le plus commun
sur le bec est un masque qui, tourné vers la flamme, faisait office d'apotro-
paion, masque de Dionysos ou de satyre, rencontré aussi sur les réchauds de
Délos. Autres types de 1. moulées. Relevé de 1. portant des inscr., lesquelles
sont encore peu nombreuses. Le nom de potier Asclépiadès s'y rencontre *o
fréquemment. Noms ou monogrammes inscrits sur les 1. de Délos. Analogie
de la lampe et de la coupe à re)ief dite mégarienne. Certaines lampes munies
d'ailettes sont faites de terre jaune ou rouge recouverte d'un vernis
brun rouge. Les 1. romaines sont peu nombreuses à Délos. On a trouvé dans
cette île un assez grand nombre de lampes à plusieurs becs rangés en ligne; *^
chacune d'elles est formée de petites lampes accolées. Les 1. de l'époque
chrétienne sont dépourvues d'ornements. Celles des 4^ et 5^ s. affectent
la forme ovale avec moulure et une ornementation tirée de symboles chré-
tiens. Tf La frise ouest du trésor de Cnide, à Delphes [Fred. Poulson]. La
façade ouest était couronnée d'un fronton représentant le combat d'Apollon 50
et d'Héraclès. Elle était en outre décorée d'une frise dont le sujet prête à la
discussion. Il n'en reste que 2 plaques, l'une qu'on peut placer à l'extrémité
nord, l'autre que Homolle place avec qq. raison à l'extrémité sud. Les scènes
262 1908. — GRÈCE.
représentées sur les deux plaques se correppondent. Les partiees man-
quantes forment plus du tiers de la frise. Les deux premiers personnages figu-
rés sont Hermès et Athéna. Derrière celle-ci Hom. croit voir Héraclès, et ex-
pliquant le sujet comme étant l'arrivée d'Héraclès dans l'Olympe, suppose
^ que la figure de femme, à l'autre extrémité, serait Hébé; mais il n'identifie
pas le personnage qui se tient debout devant les chevaux de cette figure.
Cepersonnage pourrait être Héphaistos. Sur la deuxième plaque, l'auteur croit
reconnaître Ares, faisant pendant à Hermès, placé à l'autre bout de la frise;
en conséquence de cette hypothèse, la déesse dont les chevaux sont dirigés
1° par Ares serait Aphrodite. L'oiseau posé sur le timon de son char est une
colombe ou un passereau. Quant à la représentation, perdue, de la partie
intermédiaire, on peut la rechercher dans le 20^ chant de l'Iliade (W-32 ss.)
où les dieux, allant assister à un combat entre Grecs et Troyens, se divisent
en deux groupes, Héra, Pallas, Athéné, Poséidon, Hermès, et Héphaistos
^^ du côté des Grecs, Apollon, Artémis, Lêtô, Ares, Aphrodite, et Xanthos,
le dieu-fleuve, du côté troyen. La présence d'Héphaistos est révélée par les
chevaux ailés. Sur l'autre plaque, on ne voit que deux têtes, qui doivent être
celles d'Apollon et d' Artémis, fort rapprochées. En somme, le sculpteur
s'est inspiré de ce passage de l'Iliade. Tf Papyrus de Lille, nr. 1. [ Bruno Keil.]
^ Jouguet l'a daté avec raison de l'an 259/8 av. J. C, mais sur qqs. points
il a provoqué lui même la discussion. Le texte se compose de trc is parties.
Analyse de leur contenu.^ Note sur une inscr. d'Alabanda(B. C.H.) X, p. 311,
n° 4), [■{- G. Cousin] La revision de cette inscr. a eu pour résultat d'y apporter
des additions et des différences, lignes 17-23 et 30-38. Nouvelle lecture de ces
25 parties. ^T[ Nr. 5-10, mai-oct. Monuments figurés de Delphes. [Th. Homolle.]
2 pi. 20 fig. La colonne d'acanthe. Monument décrit par l'auteur en 1897
(B. C. H., XXI, p. 603 ss.) Historique de la restauration opérée avec les nou-
veaux fragments découverts depuis lors. On n'avait reconnu que quatre tam-
bours, mais il y en a cinq ; leur mensuration. Si on y ajoute la frondaison
30 inférieure et la volute terminale du chapiteau, on obtient pour la colonne
entière 8 m. 65 c. La frondaison inférieure et la base. Essai de restitution.
Rapprochement de vases peints figurant une image de la colonne. Le cha-
piteau et son couronnement. C'est une des parties les mieux conservées.
On doit y réunir le groupe des 3 danseuses. Répliques de la colonne végétale,
85 à Sainte-Planède de Rome, au Megalo-monasteri d'Athènes, etc. ^ Praxitèle
le Jeune. [W. Vollgrafî.] 2 fig. Stèle découverte en 1904 dans les fouilles
d'Argos, portant une inscr. de 24 lignes (fin du 4^ s. av. J. C), commémorant
l'institution d'un culte à Lêtô et la victoire de Démétrios qui avait chassé
d'Argos Pleistarchos, frère de Cassandre et la garnison macédonienne.
io Etude de l'inscr. D'après Pausanias, la statue de Lêtô était l'œuvre de
Praxitèle, petit-fils du célèbre sculpteur, et d'après Athénée., contemporain
de Démétrios. probablement l'artiste mentionné dans le testament de Théo-
phraste. On peut lui attribuer la statue de Lêtô en émeraude à Myra, en
Lycie. Autres œuvres de ce Praxitète, à Mégare, à Mantinée. Argument
45 en faveur de l'attribution à cet artiste des trois statues susdites de Lêtô. L'au-
teur doute que, très bon facteur de statues isolées, il ait réussi dans le haut
et bas-relief. ^ L'Aphrodite de Clazomène du Musée du Louvre. [E. Michon.]
1 pi. Statue décapitée, entrée au Louvre en 1898. Souvent citée elle est néan-
moins peu connue. Collignon la décrivit avec planches, mais sans les pieds,
M découverts depuis sa pub'ication. Il la date du vi^ siècle, mais elle
est peut-être d'une époque un peu postérieure. Rapprochement de l'Aphro-
dite à la Colombe du Musée de Lyon. Elle appartient au type de la plastique
ionienne. Le trait le plus notable est la solidité des proportions. Selon G.
BULLETIN DE CORRESPONDANCE HELLENIQUE. 263
Perrot, ce serait qq. élève des maîtres de Chios qui l'aurait sculptée. Taillée
dans le calcaire, elle ne peut comporter le même raffinement qu'une œuvre
en marbre. H Antiochos Mégas (Note sur une inscr. de Délos). [M. Holleaux.]
Inscr. découverte à Délos sur un piédestal de statue et p. p. Homolle en 1879,
rééditée plusieurs fois, revue et transcrite à nouveau par P. Roussel en 1906. 6
Rédigée par Ménippos en l'honneur de son « sauveur et bienfaiteur » An-
tiochos (le Grand), c. à d. Antiochos III. L'auteur étudie cette inscr. avec
le dessein de corroborer l'hypothèse de Homolle, d'après laquelle ce Ménip-
pos est l'ambassadeur du roi auprès du Sénat romain en 193, puis auprès des
Aitoliens en 192. Témoignages d'Appien, confirmé par l'inscr. Quatre autres lo
inscr. contemporaines de cet Antiochos lui donnent le surnom de [iéyaç,
qui ne put lui être conféré qu'en 205 au plus tôt. ^ Le Conseil fédéral des
Béotiens. [G. Glotz.] Le fragment historique des Papyrus d'Oxyrhynchus,
t. V, qu'il soit de Cratippe ou de Théopompe jette un jour nouveau sur les
événements des années 395-393, notamment sur la constitution fédérale 15
qui régit la Béotie à ce moment et qui était déjà en vigueur au v® s. Analyse
du fragment; gouvernement local; régime fédéral. Le conseil se composait
de 660 membres. L'exposé donné par les éditeurs est exact, mais leur tra-
duction et leur commentaire soulèvent des objections ou demandent des
explications complémentaires. Témoignage de Thucydide concernant la 20
ratification des traités conclus par les béotarques. Critique, à ce sujet,
de l'interprétation proposée par Grenfell et Hunt, et interprétation nouvelle.
Répartition des 11 béotarques entre les districts et les cités. Calculs abou-
tissant au nombre de 660 membres du Conseil fédéral. TlBaurechnungen von
Delos. [H. Lattermann.] Commentaire technique d'une inscr. de Delos 26
<cf supra 261, 15>. On y trouve une répartition de l'entreprise entre
18 bureaux de comptabilité, à chaque bureau se rattache. 1. L'entre-
preneur; 2.1e travail commandé à la tâche, distinct du travail efïectué;
3. le compte ou la mesure des pièces; 4. le prix convenu; 5. le paiement
compté lequel ne correspond au prix convenu qu'au moment de l'accom- 30
plissement des clauses du contrat. Analyse et commentaire de l'inscr.
T[ Les Athéniens mentionnés dans les inscriptions de Délos. (Epoque de la
seconde domination athénienne) Contribution à la « Prosopographie
attica» de J. Kirchner. [P. Roussel.] En l'année 166, Délos devient une
colonie d'Athènes : l'épigraphie délienne n'est plus dès lors qu'une 36
branche de l'épigraphie attique. Le dépouillement des noms déliens, chez
Kirchner, s'arrête au moment où commença l'exploration méthodique
de l'île. Nomenclature complémentaire de celle de la « Prosopographia »
(599 noms). Discussions critiques sur les dates des catalogues dépouillés;
sur « la loi de M. Ferguson » ainsi conçue : La tribu d'où était tiré, une *o
année, le prêtre des Kabires, fournissait, l'année suivante, le prêtre
de Sarapis et, l'année d'après, le prêtre d'Hagné Aphrodite. (Klio,
VII, 219). Examen critique de cette loi, qui laisse qqs. doutes. Etude
de plusieurs inscr. déliennes se rapportant à la question. En somme, les
hypothèses et les faits assez rares sur lesquels s'appuie le système de Fergu- 46
son ne sont pas de nature à l'établir solidement. Etude de la place et de la
succession de qqs archontes athéniens d'après les inscr déliennes et l'usage
qui en a été fait par Ferguson, Durrbach, Jardé. Série des épimélètes de
Délos, résumée en un « tableau chronologique » (vers 160 à l'an 6 ap. J. C)
— Inscr. inédites. 71 inscr. de Délos, dont plusieurs contiennent des noms W)
d'archontes athéniens et d'épimélètes de Délos. Inscr. votives à Sarapis,
à Hagné Aphrodite, à Hermès, etc., listes de noms propres. — Addenda et
corrigenda à la Prosopographia. ^ Noté complémentaire. (Fouilles de Del-
264 1908. — GRÈCE.
phes, V, p. 70.) [Ant. A. Kéramopoullos.] P. Perdrizet, publiant 2 bassins
d'airain du Musée de Delphes, qui portent sur leurs bords des inscr. gravées,
dit, au sujet de l'inscr. du l^r (fig. 228 et 228°) : « dédicace non déchiffrée. »
Or, bien avant la publication du l"' fasc. des « Fouilles de Delphes », Kér.
5 avait lu et copié cette inscr. métrique archaïque qu'il reproduit avec le
déchiffrement qui suit : AaFddoFôç |x'ê7rl iratSl sFoî a(e)6Xa 'éBwxe
Eu[£pY]tvot. Des jeux funèbres ont été donnés en mémoire d'un enfant
dont le nom connu d'ailleurs est Euerginos. Celui du dieu auquel est consa-
cré le vase figure sur une autre inscr. un peu plus récente tracée de gauche
10 à droite sur le bord opposé du vase; mais on n'en peut lire que 11 lettres
dont 4 seulement sont entières. Les inscr. doivent être antérieures à l'in-
cendie de l'ancien temple de Delphes(548). Iflf Nr. 11-12. Fouilles de Délos.
Inscr. financières (1904 et 1905). Suite. [F. Schulhof.] nr. 21 (suite du com-
mentaire). La 3e partie de l'inscr. se divise en 3 paragraphes : locations des
15 maisons sacrées (1. 394-99) ; location des terrains du sanctuaire, sis à Myconos
(1. 97-102); nouvelle mise en adjudication de 3 domaines et d'une maison,
dont les fermiers sont déclarés déchus. Particularités des 3 parties. D." Dé-
biteurs (1. 111-128, 129-130 et tranche (1. 26-31); 1. 135.) Liste de 82 débiteurs
défaillants. Texte de cette liste. Restitution de noms mutilés dans d'autres
20 inscr. E. Questions chronologiques. Examen critique du système établi
par Homolle sur les années des intérêts dus. Nr. 22. Inscr. de la rue du
Théâtre. Commentaire. Liste des 15 fêtes mentionnées dans l'inscr. nr. 23.
Compte de matériel; catalogue de phiales; débiteurs défaillants. Nr. 24.
Compte de travaux- Nr. 25. Fragment d'inventaire. Addenda et corrigenda.
26 ff riapôevcuv [Th. Reinach]. A propos d'une inscr. votive de 25 lignes
(Sjxscpavtwv Ereçavou 7rapa9uXa?...) provenant probablement d'Aphro-
disias, à dater du 2^ s. ap. J.-C. (?). Commentaire. Liste d'éphèbes ayant
construit xbv vsov Ilapôevcova, consacré à la mère des dieux. On connaît
en dehors du Parthénon athénien trois monuments portant ce nom qui sont
30 mentionnés dans 3 inscr. Ces 4 exemples montrent qu'il s'agit d'un temple
ou d'une dépendance d'un temple consacré à une déesse, la mère des dieux,
Artémis Leucophryéné, Démeer. Étymologie du mot Hapôevoiv. Ce
mot ne peut venir de TrapOlvo; appliqué à Athéné Parthénos, ni des TtapGévot,
filles de Cécrops et d'Erechthée, ni des statues de xopat qui avant l'incen-
35 die de 548 ornaient le pourtour de l'Hécatompédon. Selon Dôrpfeld, le Par-
thénon d'Athènes devrait son nom aux jeunes fdles athéniennes de bonne
famille qui jouaient un grand rôle dans les Panathénées. Cette idée, juste
en elle-même, demande à être élargie. Un Ilapôevwv est un sanctuaire ou
une portion de sanctuaire réservé aux dévotions des vierges, des jeunes filles.
40 Les femmes mariées peuvent y avoir accès (exemple à Magnésie). Mais la
divinité qui préside à ce temple doit être une divinité féminine, vierge ou
non. C'est au 4® s. que le nom de la cella appelée Ilapôevaiv fut étendu
au monument construit par Ictinos. ^ Note sur deux inscr. [métriques]
byzantines [H. Grégoire]. Nouvel examende la première inscr. (C. I.G. t. IV
45 8758). publiée incorrectement et commentée par Franz. Le mot <i>tXa8£X(péa)v
restitué donne à cette inscription une grande importance. La seconde a été
déclarée incompréhensible par Lauckoronski. Nouveau déchiffrement.
Date 6418 = 910 | 909. Relief votif du Musée impérial ottoman [Edhem
Bey]. 2 pi. Récentes acquisitions du Musée. Relief tiouvé au village de
50 Kawak, entre Pauderma et Geunen Zeus Olbios, à tête barbu et surmontée
de 2 cornes. Description détaillée. Inscr. votive. C'est le Zeùç xapTroSoTT)?
ou xapTTocpôpoç de Mysie. Ex-voto d'Evodius, prêtre de ce dieu. Le relief,
qui paraît dater du 1^"^ s. av. J.-C, représente au-dessous du dieu, les prépa-
'E^HMEPIS 'APXAIOAOriKH. 265
ratifs du sacrifice d'un taureau. Critique de l'interprétation proposée par
P. Perdrizet pour le relief de Tralles (B. C. H. XXVIII, pi. 7). If La chouette
d'Athéné [E. Pottier]. 2 pi. A propos d'un vase nouvellement acquis par
le Louvre et affectant la forme d'une chouette. Description. Le corps est
peint en noir. Il servait à deux fins : comme amulette ou phylactère, comme 5
flacon à parfums. D'origine probablement corinthienne, ce bibelot rentre
dans une série connue, datant du 7^-66 s. Autres exemplaires conservés
au Louvre, de flacons à la chouette. Étude de la chouette comme attribut
de la Minerve Athénienne. • C. E. R.
'E^uîtepiç àpjcaio^oYi»*"- '^^^7, 3-4. Notes de Crète. V. Sceaux préhis- lo
toriques du Musée Herakléion [Et. A. Xanthondidis]. 3 pi. Ces pierres gravées
ayant été recueillies d'abord dans l'archipel grec ont reçu le nom de « pierres
insulaires « (Inselsteine), puis leur usage reconnu dans tout le monde
mycénien, on les a nommées « pierres myécniennes ». Comme on n'en a pas
trouvé à Troie, et dans d'autres régions d'influence mycénienne, on lésa 15
crues contemporaines des royautés achéennes; mais les fouilles exécutées
en Crète les ont fait remonter de mille ans. Ces explorations ont fourni
nombre de ces pierres, qu'on peut placer dans les trois âges delà période
Minoenne. L'auteur en décrit 166, ainsi divisées : A. Sceaux de l'époque
primitiveou cycladique(llodynastie égyptienne). B. — de l'époque moyenne 20
ou kamaraïque (de la 12e ^ la 17e dynastie). C. — de la basse époque
(dynastie 18^ et suiv.). If La loi d'Aegialia [Hiller von Gaertringen et E.
Ziebarth]. Inscription de 134 lignes provenant d'Amorgos et conservée au
Musée épigraphique d'Athènes (2^ s. av. J.-C.) Donation par Critolaos d'un
capital de. 2000 drachmes au dème d'Aegialia, pour les intérêts servir à ce- 25
lébrer des jeux et des sacrifices en mémoire d'Aleximachos son fils. Le dème
a accepté cette donation et chargé trois citoyens de rédiger une loi pour
l'emploi de ces intérêts et l'organisation des solennités prescrites. Cette loi
fait le sujet de l'inscription qui apporte plusieurs informations nouvelles sur
le droit très étendu d'Amorgos, particulièrement en ce qui concerne le droit 30
de garantie chez les Grecs. Analyse détaillée de l'inscr. et commentaire
critique. Tf Sarcophage en terre de Clazomènes [K. Romaios]. 1 pi. Sarco-
phage provenant de la nécropole de Bryllae; il a été reconstitué dans l'atelier
du Musée national, et la partie peinte est intacte. Description détaillée des
représentations (centaures, animaux divers, etc.), identification probable 35
avec le combat des centaures et des Lapithes. ^ Restes du mur de la Cadmée
[Ant. D. Keramopoullos]. L'auteur a mis à jour sur une étendue de 10 mètres
un mur antique qu'il croit contemporain du mur de la Cadmée. Tf Inscr.
inédites de la Peraia de Rhodes [Nik. D. et M. D. Khaviaras]. 14 inscr.
très mutilées. Le nr. 6 détermine la position de Thyssanonte dans la Peraia. 4°
7. Distique sur le tombeau de lasios. 10. Fragment d'une autre inscr.
métrique. 13. Inscr. qui révèle l'existence de la communauté (xotvov) tîov
'AffxXaTTtacTav 'AptffTooafxsiwv. Tf Lécythes de Duris [K. A. Romaios].
.5 fig. Représentation de plusieurs poteries rouges portant sur le vêtement
du personnage le nom de Duris sans le mot 'éypa'jisv ni £7rot-r|ff£v. Autres 45
exemples de cette omission. Plusieurs de ces vases figurent des scènes
matrimoniales. Duris a peint aussi des scènes de palestre. Tf L'hemérologion
antique d'Athènes, et l'application (Icpapp-oyii; de l'ennéadécaétéride à Athè-
nes [K. Maltezos]. Exposé de l'année lunisolaire athénienne. Examen du
passage de Diodore sur la réforme de Méton (Biblioth. hist. 1. XII); d'après 50
les inscriptions le retranchement d'un mois dura 160 ans. La dernière octaé-
tér'de est à rechercher entre 432 et 420 (à suivre). Tf Rectification [B. Staïs].
A. Damberg proteste contre l'assertion de St., qui lui a fait dire qu'il est
266 1909. — GRÈCE.
impossible de souder des lames métalliques sur du bois. St. maintient son
assertion, m 1908, 1-2. Signification des stèles peintes de Pagase. Contribu-
tion à l'histoire de la peinture grecque [A. S. Arvanitopoullos]. 4 pi., 7 fig.
Résultats des fouilles exécutées en Thessalie, notamment à Pagase, pendant
6 l'année 1907. Stèles funéraires avec les noms des morts. Une particularité
qui les distingue des stèles trouvées ailleurs, c'est qu'au lieu de hauts
reliefs elles portent des représentations polychromes et qu'elles sont riche-
ment ornées de bandes en couleur. On en a découvert plus d'un millier.
Une vingtaine de ces stèles ont conservé leur coloration presque intacte;
10 200 autres en montrent encore des traces. Ces stèles seront ultérieurement
publiées en couleur. On a prétendu que les archétypes étaient à jamais
perdus et qu'il fallait désespérer d'en retrouver des répliques ou des imita-
tions fidèles. Ces deux assertions ne peuvent plus se soutenir. L'histoire de
la peinture grecque repose aujourd'hui sur l'étude des vases peints. A partir
15 de Polygnote, qui appliqua les quatre couleurs, et surtout à partir d'Apollo-
dore qui introduisit le ombres, la peinture prit un grand développement et la
céramique ne peut plus la suivre. C'est pourquoi les vases furent peints
jusqu'au milieu du 5« s. Une importance égale sinon supérieure à celle de
la céramique a été attribuée aux peintures murales pour la connaissance
20 de la peinture antique; mais celles-ci, presque toujours, présentent la mé-
thode de la peinture à fresque, laquelle ne paraît pas avoir été appliquée
par les artistes de la belle époque, qui peignaient à sec et surtout, plus tard,
à l'encaustique. Les peintures murales datent du temps voisin de l'ère chré-
tienne. On peut en placer les prototypes sous le règne des Diadoques. Les
26 portraits peints sur bois du Fayoum, dont qqs.-uns ont de la valeur, peuvent
surtout servir à l'histoire de la peinture encaustique. Quant aux stèles
peintes, elles sont d'une grande utilité pour l'étude de la peinture dans
l'antiquité classique. On y trouve des œuvres contemporaines des grands
artistes du 5^ au 1^' s. Fauvel en 1809, puis Ross ont découvert et reconnu
30 !a valeur de ces peintures dont le nombre s'est accru considérablement
jusqu'à la découverte des stèles de Pagase, mais la qualité de celles-ci,
bien supérieure, permet de reprendre à nouveau l'étude des sources, de la
tradition, des monuments et d'en déduire des conclusions générales pour
l'histoire de la peinture grecque. Les grands artistes de l'Antiquité n'ont
85 pas dû dédaigner de peindre des stèles funéraires, puisque les grands sta-
tuaires, on le sait, firent des statues et des hauts-reliefs de cette nature.
(Voir l'Anthologie, VII, passim). Des peintures funéraires furent exécutées
certainement par Apelle, Nicias, Nicomachos les artistes de l'École de
Sicyone, Pausias, Philocharis, Micon. D'autres stèles, soit votives ou funé-
40 raires, de Pagase furent probablement ornées de peintures, mais la desti-
nation n'en est pas bien déterminée. Telles sont des stèles peintes par Apelle,
Pausias, Parrhasios, Apollodore, Aristide, Protogénès, Eupompos, Zeux's,
Timomachos, etc. (Artistes mentionnés par Pline, H. N. XXXV). Hauts-
reliefs avec peinture; usage de l'encaustique sur les stèles de Pagase et
45 d'ailleurs. ^ Très ancienne inscription dotale (TrpoïxoSoxtx-^ de Thessalie
[Ath. I. Spyridakis]. Inscr. publiée et déchiffrée par O. Kern (Inscr. Thessal.
Sylloge, nr. 24). Nouvelle lecture et annotation. Acte de donation à Poly-
dectès, comme dot d'Aristo. ^ Vases préhistoriques de Chéronée et d'Elatée
[G. Sotiriadis]. 2 pi., 16 fig. Vases provenant des fouilles exécutées par la
80 Soc. arch. d'Athènes de 1902 à 1907. Ils ont été déposés dans le Musée
proche du Lion de Chéronée. On les a divsés en deux classes : 1) vases de
l'époque néo ithique; 2) — de l'âge de bronze primitif. Ces derniers provien-
nent tous d'une tombe prémycénienne. C'est sur le territoire que domine
'E^HMPIS 'APXAIOAOriKH. 267
Elatée qu'on a trouvé la collection le plus abondante et la plus variée d'ha-
bitations préhistoriques. Un grand nombre de vases ont été peints à la co-
chenille. Il est permis desupposer que c'est à Chéronée ou Elatée ou en ces deux
localités que se trouve le foyer unique de la fabrication et de l'usage de ces
vases peints. On y a découvert aussi de petits canaux qui paraissent avoir 5
servi à fondre du métal. Il est très probable que sur le sommet d'une colline
recouverte de terre culti^^^able il a existé un téménos sacré. Les fouilles ont
mis à jour deux squelettes, l'un d'un homme fait, l'autre d'un jeune garçon.
Il manquait à l'homme les jambes et un pied. Le corps du jeune garçon
reposait sur une couche assez épaisse de cendre. Description des vases les lo
uns monochromes sans gravure, les autres monochromes (noirs) avec dessins
gravés, d'autres monochromes portant des lignes blanches ou jaunes qui
forment des dessins géométriques, ou qui figurent sur un fond rougeâtre
ou jaunâtre des ornements linéaires, enfin d'autres vases à deux couleurs
noir et rouge. L'absence de toute trace de métal donne à croire qu'il s'agit 15
d'un temps antérieur, mais de très peu, à la 1''^ couche de la Troade. Parti-
cularités diverses des vases reproduits. Certains de ces vases présentent
une ornementation semblable à celles des vases d'époque prémycénienne
qu'on a trouvés à Egine, à l'Acropole, à Eleusis, à Orchomène. Quatre objets
en or trouvés dans la tombe prémycénienne sont semblables à ceux de la 20
seconde Troie. ^ Lois sacrées d'Achaïe [Ant. Chr. Chatzis]. La l''^ inscr.
est une loi somptuaire; la seconde, dont il ne reste que le mot Aa[jLaTpt[otç],
paraît être une loi d'un autre temps, soit antérieur, soit postérieur à la l''®.
Annotation de celle-ci. Détails sur les Demetria. Traces de dialecte éolien.
T[ Nouvelles explications des hauts-reliefs provenant de l'Asclépiéiond'Athè- 25
nés [I. N. Svorono*]. 6 fig. Hauts-reliefs réunis au Musée national d'Athènes.
Bien qu'ils aient été souvent étudiés, l'auteur arrive à des conclusions nou-
velles, contrairement à l'opinion dominante suivant laquelle il y a peu à
espérer d'une étude prolongée de ces monuments. On n'y a vu que des
prières et des ex-voto, tandis qu'ils peuvent en outre nous renseigner sur 3o
le mythe d'Asclépios. Exemples pris sur des hauts-reliefs qui jusqu'ici n'ont
été l'objet d'aucun éclaircissement. Par exemple le 1", jugé par tous les
archéologues tout à fait inexplicable, a trait à l'arrivée d'Asclépios, venant
d'Epidaure, à l'Acropole d'Athènes. ^ Idole en terre d'Aphrodite [T. Staïs].
3 pi., 2 fig. Statue trouvée récemment près de Monembasie. ainsi que des 85
vases et des fragments d'autres statues, acquis par le Musée national
d'Athènes. Ces monuments* offrent peu d'originalité, mais ils ont leur im-
portance pour l'étude de la statuaire en terre cuite. Deux statuettes ha-
billées portent sur le dos le nom du coroplaste Xlepaeuç écrit verticalement,
en caractères qui accusent au plus tôt le 2^ s. av. J.-C. La statuette d'Aphro- <o
dite est une terre cuite rouge tirant sur le gris. Malgré qqs dissemblances
elle rappelle le type de la Vénus de Milo. Description détaillée et considéra-
tions au point de vue de ce rapprochement. La statuette de Monembasie
est peut-être l'œuvre qui ressemble le plus à la Vénus du Louvre, mais elle
ne peut servir à la restauration de ses bras. ^ L'hémérologion antique ♦s
d'Athènes, etc. 2^ article [K. Maltézos.] Conclusions à tirer du tableau 273
de Kirchhoff (C. I. A. Euclidis anno vetustiorum); examen des calculs
d'Oppert. Opinion de l'auteur sur le retranchement d'un mois dans l'octaé-
téride. Autres questions (sur la concordance des mois athéniens et lacédé-
moniens, etc.). Quant à l'application de l'ennéakaidécaétéride à l'héméro- ^o
logion civil d'Athènes, l'auteur examine le passage des Nnées d'Aristophane
(vers 607 et ss.) Ce passage prouve que les Athéniens en 419 /8 soit en 422 /l,
inaugurèrent le calendrier de Méton, selon que l'on considère la l''eoula2«
268 1909. — GRÈCE.
édition des Nuées. Différences de ce calendrier d'avec le précédent. T[*[| 3-4.
Lécythe d'Erétrie [K. A. Romaios]. 1 pi. Trouvé dans les fouilles d'Erétrie
en 1898, ce lécythe offre un double intérêt, en ce qu'il est la première repré-
sentation connue d'Hermès ainsi figuré; puis parce qu'il appartient au type
û du céramiste anonyme désigné par Hartwig comme l'artiste faiseur de
têtes chauves. Hermès en bois, ithyphallique, chauve, debout. Vers lui
s'avance un homme tenant une baguette et portant sur son épaule un lièvre
mort. Cet hermès est évidemment un Priape, dieu de la génération et gardien
des champs et des fruits. De toutes les nombreuses représentations d'hermès,-
10 aucune jusqu'ici ne remonte plus haut que l'époque hellénistique; mais les
hermès sur vases, quand ils sont ithyphailiques représentent tantôt Hermès,
tantôt Dionysos. Il n'y a guère de forte raison de croire qu'ils sont en petit
nombre sur les vases peints attribués à Priape. Quant au lécythe en ques-
tion, hermès à tête chauve et vieux, il ne peut se rapporter ni à Hermès
15 ni à Dionysos. Autre exemple d'hermès priapique, au Musée national
d'Athènes. La peinture du lécythe est contemporaine de l'artiste aux têtes
chauves. La coiffure du chasseur a des similaires dans un vase du British
Muséum, attribué à ce céramiste. Autres analogies.^ Seconde publication
d'une inscr. d'Amphissa. [A. D. Kéramopoullos]. Texte de l'inscr. (34 lignes)
20 en fac-similé, en caractères épigraphiques et en typographie. Annotation
critique. Le rédacteur de l'inscr. a pris soin d'éviter l'hiatus; autres particu-
larités. Éclaircissements historiques d'où il résulte que la lettre des Amphis-
siens date d'une année comprise entre 197 et 187. ^ Epigraphica. La loi
d'Aegialia [S. Vassis]. (Cf. 'E(p. àp;r. 1907, p. 187 ss. et ci-dessus). Critique
25 verbale de qqs lectures données par l'éditeur. ^ Notes de Crète. [Et. A.
Xanthoudidis.] V. Inscriptions. Texte de 23 inscr. avec annotation critique.
Nr. 1 (avec fac-similé), plaque de pierr-e calcaire dure; inscr. votive de l'hie-
ron dyctaeon (vers 145 av. J.-C). Inscriptions de Lato (Camara), la plupart
du 2^ s. av. J.-C. Nr. 2, inscr. votive restituée au moyen de textes similaires
30 connus. Nr. 7, fragment probable d'un traité entre les habitants de Lato et
ceux de Lytta. Nr. 9. fragment d'un traité entre les deux villes de Lato et
d'Eleuthernes. Nr. 11. inscr. votive complète, avec les noms de sept >td(7p.ot
(magistrats suprêmes). Date de l'an 102/1. Inscriptions de Cnossos. Nr. 16.
inscr. composée de deux noms AFOI, AEONTIQ, le premier est nouveau et le
35 second est celui d'une famille notable de Cnossos. Nr. 17. inscriptions funé-
raires de Chersonesos : Taxtroç... (3^ s. apr. J.-C). Inscr. deGortyne. Nr. 19.
inscr. chrétienne datée de la 4^ indiction sans l'année. Inscriptions du Musée
Tôiv Xavîtov (nr. 20-23). Epimetron. Huit observations critiques sur diverses
inscr. publiées dans ces vingtdern. années.^ HéphaistosdanslaGigantomachie
40 du trésor des Cnidiens [K. A. Romaios]. 3 fig. Le personnage travaillant
avec des outres-soufflets n'est pas Éole comme on l'a cru. On n'avait pas
remarqué un fourneau d'où sortent des masses de fer rougies au feu, que le
personnage, Hephaistos, va lancer sur les Géants. Rapprochement d'un vase
de l'Acropole représentant une scène de la Gigantomachie. ^ Monuments
45 architectoniques de l'Asclépiéion d'Athènes [Fred. Versakis]. 2 pi., 33 fig.
Les restes de l'Asclépiéion, côté sud, découverts en 1876-77, n'ont attiré jus-
qu'ici l'attention d'aucun archéologue au point de vue architectural. Des-
cription de cette partie du temple. Pausanias nous renseigne imparfaite-
ment. Les détails contenus dans l'inscr. de Dioclès (C. I. A. 4896, 22. 13 f)
60 est plus explicite. État détaillé des ruines, avec dessin de chaque pièce.
Conjectures à tirer des parties identifiées. Mensuration des colonnes et des
autres restes. Le nouveau naos. Le petit portique occidental. Le naos occi-
dental de style ionique. Le naos oriental de style ionique. Autre portique
JOURNAL INTERNATIONAL d'aRCHÉOLOGIE NUMISMATIQUE. 269
avec toiture horizontale dans la moitié orientale de l'hiéron. Nouveau pro-
pylon. Construction circulaire. ^ L'hémérologion antique d'Athènes, etc.
[K. Maltézos]. Suite du chap. V. Vérification des conclusions précédentes
au moyen des inscr. attiques, pour la détermination des années communes
et des intercalaires. Tableau des années certaines (à(7cpa)^c5v) soit communes», s
soit intercalaires, depuis 411/10 jusqu'à 106/5, avec le nom des archontes
éponymes. Discussioji sur la date de l'archontat d'Archélaûs placé par les
chronologistes entre 234/3 et 216/5. Question de la 19^^ étéride, dont il
faut très probablement placer la f^ application entre 422/1 et 419/8. Sur
la date de l'introduction de l'octaétéride à Athènes. Si l'on remonte de 422 lo
à 160 ans en arrière (laps de temps qu'a duré l'octaétéride), on trouve l'an
582. Plutarque en attribue l'introduction à Selon, mais c'est peu probable.
Elle dut commencer entre 82. Quant à la période qui a précédé l'établisse-
ment de l'octaétéride, l'auteur rapporte les opinions exprimées par divers
savants. Témoignage d'Hérodote et de Géminus. Il est probable qu'aux ir.
temps homériques l'année était simplement lunaire, mais on ignore ^i elle
était de 12 mois ou d'un nombre inférieur; puis vint probablement la diété-
ride. Il est à supposer que les Grecs passèrent sans transition de la diétéride à
l'octaétéride. ^ Deux décrets attiques [K. Maltézos]. Inscr. de caractère
chronologique, trouvées dans l'Acropole et publiées par Kavvadias en 1898, ze
dont la l''*' est complétée ici sur cette base que chaque ligne contient 20
lettres. La seconde, publiée par Wilhelm, doit être datée non de l'année
229/8 (approximativement) mais plutôt de l'an 238/7, en raison du nombre
de jours affectés aux mois désignés. G. E. Ruelle.
Journal international d'archéologie numismatique. T. X, 1907, 25
nr. 4. Les broches de Rhodopis [G. Karo]. 3 fig. Hérodote raconte que la
pyramide de Mykérinos était attribuée par certains à l'hétaïre Rhodopis;
mais ailleurs (II 134-135), il combat cette tradition et rapporte que Thrace
d'origine, elle fut esclave de Jadmon de Somos qui posséda aussi Esope.
Un autre Samien, Xantheus dut emmener Rh. en Egypte, où elle acheta 80
pour une somme élevée Charaxos, frère de Sapho. Elle resta en Egypte et y
acquit une grande fortune dont le dixième subsistait encore au temps d'Hé-
rodote. Elle voulut laisser après elle un monument consacré comme on
n'en avait jamais construit, et offrit jusqu'à concurrence du dixième de son
bien de nombreuses broches en fer à percer les bœufs, qu'elle envoya à »6
Delphes, où elles furent réunies derrière l'autel consacré par les Ghiotes.
Aussi le nom de Rhodopis était il universellement connu en Grèce. Cet
ex-voto est souvent mentionné. Plutarque, Suidas, Hésychius, Epicharme
et Cratinus dans Athénée. Dans Strabon, un aigle apporta au roi Psamme-
tichus une sandale de Rhodopis au bain; le roi fit rechercher la femme 40
possesseur de cette sandale; on la retrouva et il en fit son épouse.
D'après cela, Rhodopis aurait été une sorte de Théodora. Examen cri-
tique de ces divers récits. Une découverte due à Svoronos donne à penser
que les broches de Rhodopis furent apportées à Delphes à une époque où
l'usage de la monnaie n'existait pas encore. Cet ex-voto dut être détruit «
lors de la troisième guerre sacrée, les broches ayant été utilisées comme
javelots. Exemples de faits analogues. Description des restes d'un socle
muni de trous qui ont pu recevoir les broches, conjecture qui, d'ailleurs,
prête aux objections. ^Ex-voto d'Ampéliotes cyrénéens à Delphes. Tige
de silph.um [A. D. Kéranopoulos)]. 1 pi., 5 fig.. On a trouvé à Delphes, so
en 1894, trois figures de femmes dansant autour d'une colonne affectant
la forme d'une tige de silphium. Il paraît que ce monument était la base
d'un trépied. On a découvert aussi, à l'entour, nombre de débris de colonnes
270 1908. — GRÈCE.
en forme de tiges de silphium que Homolle, en 1894, a jugé appartenir au
trésor des Cyrénéens; mais il n'y en eut pas à Delphes, c'est celui des Mas-
saliotes et des Romains. En 1897 Homolle a dit qu'on a trouvé de nombreux
débris composant une colonne de huit mètres au sommet de laquelle avaient
6 été placées les trois danseuses, qu'il nomme dès caryatides; il admet qu'il
surplombe un trépied et déclare que cette tige de plante n'est pas celle
du silphium mais de l'acanthe, symbole parlant de la^ville macédonnienne
d'Acanthos et qu'il s'agit d'un ex-voto des Lacédémoniens, en mémoire
de la victoire de Brasidas en Macédoine (424-422) En 1904, il a séparé le
10 groupe des jeunes danseuses de la tige, admettant deux ex-voto, œuvre
probable du même artiste, la colonne, tige d'acanthe et le groupe des carya-
tides. Dessin de dix monnaies cyrénéennes portant le silphium. Descrip-
tion de ces monnaies. L'ex-voto delphique n'a dont pu être présenté que par
des Cyrénéens. Des témoignages exprimant cette opinion sont fournis par
15 des scholiastes et Suidas. Les Ampéliotes étaient ainsi nommés d'Ampelos
promontoire et ville (?) de la Cyrénaïque. L'ex-voto doit remonter à l'an
400. Il est à rapprocher du monument de Trysa, conservé à Vienne et de
celui des Néréides, provenant de Xanthos de Lycie, au British Muséum.
Le trépied de cet ex-voto a du être, comme beaucoup d'autres, cités en exem-
ao pie, ou en or ou en doré. En tous cas la tige et les feuilles du silphium
étaient coloriés en rouge tirant sur la couleur de l'or. Description détaillée,
avec mensuration, du monument. Quant aux jeunes danseuses, ce doivent
êtres des Hespérides qui n'auraient pas eu que les arbres hespéridiens sous
leur protection. Aristophane (Nuées, 271) parle des chœurs des Hespérides.
25 II y a des monnaies cyrénéennes où Héraclès est représenté ainsi que l'une
d'elles de chaque côté de l'arbre, d'autres sur lesquelles celle-ci est
assise devant un silphium. De plus, il y eut une ville dans la Cyrénaïque
appelée Hespéris ou les Hespérides ou les Euhespérides où une ancienne
tradition plaçait le jardin des Hespérides. Scylax le place précisément à
30 Ampélos; nouvelle preuve que les trois jeunes filles sont des Hespérides. ][
Les ateliers monétaires sous Alexandre Sévère [W. Thiele.] Depuis la liste
des ateliers p. p. Cohen, t. IV, p. 476 et ss., le nombre s'en.est accru sensi-
blement et l'auteur en donne une nouvelle nomenclature par ordre alpha-
bétique, d'après les publications postérieures à cette liste. Suivent les mon-
36 naies d'Alexandre, de Mamaea, d'Alexandre et Mamaea et d'Orbiana.
Conclusions : Alexandre n'a pas battu monnaie dans l'Achaïe, la Lycie,
la Galatie, mais bien dans la Thrace, la Macédoine, la Moesis inférieure, l'Asie
Mineure, le Pont et la Bithynie, la Pamphylie, la Pisidie, Cappadoce, la •
Syrie et l'Egypte. Il faut excepter Miopolis de Thrace et Philoppopolis. ^
40 11 Phylactère byzantin [K. M. Konstantopoulos.] 1 dessin. Petite pièce
de bronze en forme de monnaie p. p. Froehner (collection Photiades pacha,
nr. 679), portant d'un côté l'image de Dieu le Père avec le mot ayioç répété
trois fois et de l'autre un grappe de raisin et une inscr. dont Schlumberger
a donné sous réserve, il est vrai, un déchiffrement que l'auteur rectifie
45 ainsi ; uyïja «ru Bopixs {b^izia[v coi SwpetTat). Cette sorte de phylactère
était d'un usage commun à l'époque byzantine. ^ Lectures et classement de
molybdobuUes byzantins. [N. Véis (Bér,?)] l^' article. Nr 1 do^payi?
est pour (TœpaYiç; plusieurs exemples de cette intercalation d'une voyelle.
Ni\ 2-5...'Apa6avTrivbv.Ce prince doit être le personnage de ce nom, gendre
50 de l'empereur Jean Comnène. Autres molybdobuUes où figure le même nom
Nr. 6 La conjecture de Mordmann fils, identifiant Manuel Botoniate (sic)
avec un descendant de l'empereur Nicéphore Botaniate manque de base.
Nr. 7 Le 'laxxwTjç 'AXoctrï)? decemoîybdobulle peut être identifié avec le
JOURNAL INTERNATIONAL d'aRCHÉOLOGIE NUMISMATIQUE. 271
J. Al. d'un chrysobulle de l'an 6706. Nr. 8-9. Un molybdobullede la col-
lection Schlumberger que ce savant indique ainsi : « Buste de l'archange
Michel » et un autre décrit par Giannopoulos portant l'un Mt/a7]X toG Ux-
vaytoT, l'autre Mi;(a7]X xoïï IlavaY''i)wTou doivent se rapporter à un Michel
Panaghioses, attaché au scrétariat du grand Trésor et peut-être même grand ^
trésorier, au xii^ siècle. Nr. 10. MolybdobuJe de la collection Schl. que celui-ci
place au xii^'-xiii'^ siècle et qui doit concerner un Constantin Panaghiosis
mentionné dans des actes de 1357. Nr. On peut fixer l'annus ante quem
du molybdobulle de Constantin Rogieros, mort avant 1136. Nr. Dans sa
Sigillographie byzantine, Schl., p. 734, 9, lit Aouppa;((iouJ; or, le f.s. porte i"
Auppa)r. N.r 12. Schl. a lu oiouxit7i'c)( ); il faut lire ot oi]xix-t\ suivant Papa-
dapouios Keramus, mais otoux7iTi]ç est une lecture certaine, confirmée par
d'autres molybdobulles. Nr. 14. Mormann fils a publié une pièce de sa
collection qui porte ffeêadTo; xal oou^ 7i:(ïxoupi(a)voç. Détails historiques
sur la famille de ce nom, probablement d'origine arménienne. Nr. Autre ^^
pièce portant ... êXasTÔv... naxou(piav()v. pXaffxoç n'est par un prénom
comme le suppose Schl. C'est le nom commun, pXoiffTÔç, bourgeon.
Nr. 16-17. Au lieu de tîjç ota)c(ovt5(T7i;, lecture de Schl. il faut plutôt lire
Siaxfovtaç)- Nr. 18. Nouvelle lecture rectificative du fac-similé de Schl.
Nr. 19-21. Sp. d. Lambros, en 1885, a étudié un molybdobulle qu'il a attri- 20
bué à Théodore Studite le confesseur. Schl. l'a réédité avec f. s. et placé
au xi^-xii^ s. C'est la seule pièce connue de ce genre qu'on puisse attribuer
au célèbre monastère du Studium. Une autre où l'on a lu crTouB(iou se
rapporte au monastère toO StuXou. Détails étendus sur ce monastère.
Nr. 22 à 29. Brèves rectifications des lectures proposées par les divers ^^
éditeurs des molybdobulles mentionnés. Nr. 29. Molybdobulle portant...
NtxoX(a(D) Kevcwp-iq... MaxCoux... (collection Schl.). Rectification de lecture.
Identification de ce Nicolas Matzoukis avec celui du monastère de Saint-
Jean à Patmos. ^ Zu S. 287 [G. Karo). Note additionnelle et rectification
sur un point du mémoire relatif aux broches de Rhodopis(Cf. ci-dessus), '^^
If Addition à la page 309 [A. D. Kéramopoulos]. L'auteur annonce un
complément de son article sur la tige du silphium (Cf. ci-dessus). ^ Les
monnaies d'Aboukir. [J. N. Svoronos]. Sur la gi'ave question de l'authen-
ticité de ces marques monétaires récemment découvertes et acquises en par-
tie pour le Musée numismatique de Berlin, l'auteur eut tout d'abord l'opi- ^''
nion qu'elles étaient fausses et voulut publier un mémoire pour donner ses
raisons. Dressel, qui avait acquis cinq de ces pièces pour le Musée de Berlin
lui conseilla d'attendre la publication qu'il préparait lui-même en faveur
de leur authenticité. Sv. avait commencé à faire imprimer son travail
lorsqu'il dut le suspendre pour aller à Berlin, où il vit ces marques moné- *o
taires. Maintenant sa conviction n'est plus inébranlable et il tient à déclarer
publiquement qu'il renonce à toute publication concluant à leur inauthenti-
cité.^*[| 1908, 1-3. Nymphes et Charités sur des monnaies grecques [F. Imhoff-
Blumer]. 482 fig. sur 12 pi. 213 p., Le travail est divisé en deux sections :
N. grecques et hellénistiques, N. de l'époque gréco-romaine. Dans la pre- **
mière figurent, à côté de Ménades et de Néréides, en général des Naiades,
soit nymphes de fontaines et de montagne ou nymphes locales, deux espèces
désignées par leurs légendes comme éponymes de villes. Comme telles et
dans leur caractère propre, comme divinités de la végétation (Wachs-
tums) et de la prospérité, elles servaient à assurer le bonheur des habitants 50
et étaient honorées comme déesses protectrices des villes. On les rencontre
souvent (généralement comme types de têtes, rarement avec le corps entier)
en Sicile, en Grande-Grèce et en Thessalie, puis plus tard en d'autres
272 1908. — ITALIE.
parties de la Grèce, dans l'Asie Mineure du Nord, et ,très rarement, dans le
reste de l'Asie et à Cyrène. — Dans la seconde période, par suite delà roma-
nisation de la Grèce occidentale, où jusqu'alors le culte des Nymphes
avait trouvé un champ très favorable au point de vue monétaire, ce culte
5 tombe dans la déconsidération; et quand nous trouvons des Nymphes repré-
sentées , celles-ci semblent, sauf de rares exceptions, avoir perdu leur an-
cienne importance comme déesses des villes; à leur place viennent des ama-
zones et des héroïnes, mais surtout la Tychè. A l'époque romaine, les nym-
phes sont encore matière à de fréquentes représentations sur les monnaies;
10 nous y trouvons des nymphes de fontaine et de montagne, des nymphes
compagnes d'Artémis et de Dyonisos, qui sont souvent des répliques
d'œuvres plastiques ou picturales. ^ Nouveau statère corinthien [J. N. Svo-
ronos]. Lettre du comte Miklos DessewfTy, suivie d'observations de Sv.
Dans cette lettre, M.-D. rapporte qu'il a rencontré sur une monnaie corin-
15 thiennp, parmi 52 variétés de ces monnaies portant une Athéna casquée,
un seul exemplaire où le chignon n'est pas lisse comme d'ordinaire, mais
granulé; un autre est au British Muséum. Il a demandé si l'on avait fait cette
remarque; mais personne ne lui a répondu. Sv. l'a faite sur un statère
corinthien existant chez un marchant d'antiquités, dont il a pris un mou-
20 lage. II Frappe de monnaies de cuivre dans les provinces à la fm de la
république romaine. Sosius, Proculeius, (P. Canidius) Crassus. [M. Bahr-
feldt.] 1 pi. Le poids de l'or romain fut fixé à la demi-once par la loi Papiria
de 665 (89). L'auteur rappelle qu'il a publié deux articles sur la monnaie
de cuivre à la fin de la république. Il traite aujourd'hui des monnaies frap-
26 pées par Sosius et Proculeius à Zacynthus et à Cephallénie, ainsi que de
celles de Crassus à Cyrène, et annonce qu'une étude de lui sur les monnaies
de cuivre de Cn. et Sex. Pompée, Oppius, Clodius, etc. va paraître dans la
Wiener num. Zeitschrift. Description de quatre monnaies et relevé de leurs
divers exemplaires. Détails historiques sur les personnages désignés dans le
30 titre. ^ Découverte au lac Copaïs. (Don de monnaies de bronze, fait aux
Béotiens par Antigone II Doson.) En décembre 1908, on a trouvé au lac
Copaïs, partie desséchée, un trésor de 1549 pièces de bronze, envoyées par
la Compagnie du lac au Musée numismatique d'Athènes. L'auteur en a
examiné six qui lui ont paru d'une grande importance au point de vue
85 historique et numismatique. La plupart des monnaies composant ce trésor
ont été frappées sur le type de celles du roi Antigonus surnommé Awacov,
« otà xb TToXXà SiBôvai xat ^^apiÇeaôai » (Magn. Etym). Il s'ensuit que
cette masse de pièces doit représenter un don fait par le roi aux Béotiens
antérieurement à l'an 220 av. J.-C, c'est-à-dire en 222. Autres exemples
40 de dons semblables offerts par les Ptolémées. C. E. R.
ITALIE
Rédacteur général : Emile Châtelain.
45
Atene e Rozna. Ann. 11, n. 109-111, jr.-ms. Phases historiques dans
la conception de l'hellénisme [E. Romagnoli]. La Renaissance, Greg. Heim-
burg, Winckelmann, l'Allemagne contemporaine. ^ Un fragment inconnu
d'Aulu Gelle [C. Pascal]. Du livre 8, qui est perdu, le ms. Magliab. 329,
60 du xv^ s., donne le titre « Quid mihi usu venerit, interpretari et quasi effîn-
gere volenti locos quosdam Platonicoslatinaoratione», et on en a peut-être
un fragment dans la citation de Pierre le Chantre (Migne 205, 164) : « Item
Agellius : Leges urbium sunt telae aranearum, quae fortiora animalia
BOLLETTINO DI FILOLOGIA CLASSICA. 273
transmittunt, minus fortia et debilioria retinent ». ^ Dante et les poètes
latins ([E. Proto]. 1[ Démonstrations populaires et tumultes dans les
théâtres de Rome antique [V. Brugnola]. Tf Pour une utioOsitiç de la Stene-
bea d'Euripide [ Ada Caputi]. ^ Encore la Médée de Sénèque et celle d'Ovide
[A. Cima]. ^ Le Rhampsinite chypriote [P. E. Pavolini]. ^^ N. 112, avril. 5
Les nouveaux fragments de Ménandre [N. Terzaghi]. ^I^f N. 113-114,
mai-jn. Le vers [E. Romagnoli]. Étude sur la métrique et la musique.
^ L'architecture de Vitruve [A. Romizi]. Grande valeur de l'ouvrage composé
à Rome entre 738 et 741. ^^N. 115-116, jl. -août. Sur le 6^ péan de Pindare
[T. Tosi]. Recherche de l'idée génératrice de ce péan. ^^ N. 117, sept. 10
Pour l'histoire de la philosophie grecque dans notre école classique [G.
Zuccante]. ^ Vulgarisations d'Ovide au xiv^ siècle [C. Marchesi]. ^ L'ar-
tillerie de César [N. Vianello]. Explications avec figures. 1[T[N. 118-119, oct.-
nov. La conception de la vie intime dans la philosophie d'Épicure [E.
Bignone]. Tf Qua tua te fortuna sinet. Note à Virgile, En. 6,96 [G. Albini]. 15
Il faut lire « qua » avec Sénèque, Ep. 82 et non « quam ». ^ L'autobio-
graphie dans l'antiquité [G. Funaioli]. ^ Quelques observations sur l'art
d'Ovide dans les Métamorphoses [C. Pascal]. Ovide, quand il en prend la
peine, sait éviter l'incohérence, même mieux que Virgile. Tf Lusus Pom-
peianus [G. Zottoli]. Nouvelle interprétation du graffîte trouvé en 1905 : 20
Quisquis amat nigram, nigris carbonibus ardet : Nigram cum video, mora
libenter edo. ^Ij N. 120, déc Une nouvelle édition de Quintilien [G.
Funaioli]. Importance de l'éd. donnée par Radermacher dans la coll.
Teubner. Notes sur les manuscrits. T| Les idées d'Euripide [N. Terzaghi].
A propos du livre de P. Masqueray E. Gh. 25
Bollettino di filologia classica. Ann. 14, n** 7, janvier. G. Setti,
Il Monti traduttore d'Omero [G. Fraccaroli]. Montre bien le principal défaut
du traducteur, un peu de mignardise et d'emphase. ^ N. K. Paulatos,
'H Trarotç tou 'OSofffféwç [P. Gesareo]. D'après les travaux de Dôrpfeld,
Salvator, Lang. ^ G. M. Olcott, Thésaurus linguae latinaé epigraphicae, no
I, 1-4 [L. V.]. Eloges. % G. Giarratano, Commentationes Dracontianae
[V. Ussani]. Des quatres dissertations la troisième est vraiment intéres-
sante. Tl V. Chapot, Séleucie de Piérie [A. Solari]. Utile. 1[ G. de Sanctis,
Storia dei Romani [G. Gardinali]. Très important pour les origines. Prouve
la puissance de l'enseignement de Beloch, ^ Virgilio, Vergilio [R. Sabbadini]. 35
Réponse à Kelsey. On peut, sans pédantisme, adopter Virg. ou Verg. en
italien. ^ Geminae arae [G. Pascal]. Le pluriel, dans Virgile, prouve qu'on
élevait deux autels aux Mânes parce que chaque personne avait deux
Mânes, l'équivalent des deux génies. T| De versibus quos Gailo tribuunt in
Hispanicum sermonem translatis [V. Ussani]. Un ms. de l'an 1589 fournit 4o
des vers espagnols traduits sur un texte qu'on croyait alors de Gallus. ^^
N°8 8-9, fév.-ms. R. Jebb, Essays and addresses [G. Fraccaroli]. Utile recueil
des articles du génial helléniste. % J. E. Harry, Problems in the Prome-
theus [P. Gesareo]. Travail philologique agréable à lire. ^ E. Cary, The ms.
tradition of the Acharnenses; Id., Victorius and Codex F 0/ Aristophanes 45
[G. O. Zuretti]. Très important. L'Amérique produit aujourd'hui de bons fruits
dans le champ des études classiques. ^ J. Nicole, L'Apologie d'Antiphon
[Id.]. Importante découverte d'un papyrus, publication très méritoire.
Tf Ménandre. Fragments découverts et publiés par G. Lefebvre [Id.]. L'édi-
teur a bien mérité de Ménandre, des lettres grecques et de l'histoire du 50
théâtre. ^ Cicero, de Officiis, comm. da G. De ci a [G. Giambelli]. Bon com-
mentaire pour les classes, introduction soignée. ^ H. Kleinguenther,
Quaestiones ad Astronomicon libros qui sub Manilii nomine feruntur; »Id.,
R. DE PHILOL. — Revue des Revues de 190S. XXXIII — 18
274 1908. — ITALIE.
Text-krit. u. exeg. Beitràge zum astrol. Lehrgedicht des sogen. Manilius [V.
Ussani]. L'auteur proteste contre les audaces deHousman, mais ses propres
conjectures, plus modestes, ne sont pas plus probantes. ^ M. Melillo,
Studi latini; Id., Maniliana [G. Pierieoni]. Travaux d'un débutant qui
5 promet. ^ L. Lûtzen, De priorum scriptorum argenteae latinitatis studiis
scholasticis [L. V.]. Dans ce programme utile, qqf. l'auteur exagère des
vérités. ^ Columellae opéra, fasc. 7, éd. V. Lundstrom [L. Dalmasso].
Édition attendue avec impatience, établie d'après les meilleurs mss. ^i
Dracontii Orestes. Rec. C. GiARRATANO [V. Ussani]. Édition hâtive, qui n'a
10 pas profité de celle de Vollmer. ^f F. H. Maushall, The second athenian
conjederacy [A. Solary]. Utile. ^ M. Clerc, La bataille d'Aix [Id.]. Mérite des
éloges, mais ne tient pas assez compte des travaux étrangers. ^ Starza
[G. Oliverio]. Ce mot, usité dans l'Italie méridionale, doit dériver de cirapxta.
^ Cicero, Off. I, 22,75 [N. Vianello]. Nouvelle interprétation. ][ La flexion
15 des noms grecs dans le poème de l'Aetna [M. Lenchantin de Gubernatis].
Les plus anciens auteurs adoptent la forme latine, peu à peu les désinences
grecques s'imposent. Tf Magnetes a Sipylo. Tacite, Ann. 2,47 [L. Valmaggi].
Exemples de construction analogue. ^^ N° 10, avril. Xenophontis Apologia
Socratis. Rec. V. Lundstrom [A. Taccone]. ^n progrès sur les éditions
20 précédentes. Bon apparat critique. Tj Ad. Engeli, Die Oratio variata bei
Pausanias [M. Barone]. Malgré qqs défauts, fera mieux connaître Pausanias
et peut servir aussi à la critique du texte. ^ Vergili Aeneis comm. da R. Sab-
BADiNi, 2^ éd. Lib. 7-9 [F. G. Wick]. Reste la meilleure édition classique de V.
en Italie. ^ E. M. Rankin, The rôle of the MotY^ipo' "* ^he life of the ancient
25 Greeks [P. Cesareo]. Bonne petite thèse de Harvard. ^ Alter rixatur de lana
saepe caprina [P. Rasi]. Réplique à Sabbadini, pour s'autoriser à conserver
en italien la forme Virgilio. Tj Virg. Aen. 3, 226 [C. Pascal]. Sur le sens de
clangoiibus. ^ La flexion des noms grecs dans le poème de l'Aetna [M. Len-
chantin de Gubernatis]. Suite. Il est curieux que le génitif en ii ne s'y trouve
gjj pas. ^]| N° 11. mai. The Oxyrhynchus Papyri part 5, éd. Grenfell a.
HuNT [C. O. Zuretti]. Importance des nouveaux papyrus. ^ Menandri
quatuor fabul. fragmenta éd. J. van Leeuwen [Id.]. Le savant éditeur d'Aris-
tophane était bien préparé à corriger le nouveau texte de Ménandre. ^
E. Stampini, La metrica di Orazio comparata con la greca [V. Ussani]. Moins
36 *^6 défauts que de lacunes. ^ C. Hosius, De Imitatione scriptorum Roma-
norum imprimis Lucani [L. V.]. Evite les exagérations de voir partout des
imitations. ^ Léon. Kienzle, Die Kopulativpartikeln et, que, atque bei
Tacitus, Plinius, Seneka [Id.]. Les travaux semblables de statistiques peu-
vent servir à la syntaxe générale des particules copulatives. 1| S* Jérôme,
^Q Vie de Paul de Thèbes et vie d'Hilarion, trad. par P. dE Labriolle. 2^ éd.
[V. Ussani]. Introduction intéressante. T[ D. C. Hesseling, Essai sur M
civilisation byzantine, trad. G. Sclumberger [P. Cesareo]. Connaissances
sérieuses. La trad. se lit comme un original. ^ A. Bellomo, Agapeto diacono
e la sua scheda regia [A. Solari]. Important pour la philologie et surtout pour
^5 l'histoire du temps de Justinien. ^[ Th. A. Abele, Der Sénat unter Augustus
[L. Cantarelli]. Recherches diligentes. Fait partie d'une collection de la
Gôrresgesellschaft. Pour l'antiquité, au lieu de collections semblables,
mieux vaudrait mettre à jour les manuels. ^ Sophocle, Ajax 936 [L. A.
Michelangeli]. Corriger twv 'A^rtXéwç avec synizèse pour la dernière syllabe.
TI Pour l'interprétation des deux épigrammes obscures des Catalepton du
pseudo- Virgile [On. Tescari]. Ep. 1 et 11. ^T[ N° 12, juin. P. Meltzer,
De Aeschyli Euripidis Accii Philoctetis [M. Valgimigli]. Construit, comme
en pareil cas, hypothèse sur hypothèse. ^ Euripides, the Heraclidae, éd.
BOLLETTINO DI FILOLOGIA CLASSIGA. 275
A. C. Pearson [Id.]. Nombreuses critiques du rp. T| Lucians Ausgew. Schrif-
ten, erkl. Sommerbrodt, 2 B. 3^ éd. bearb. v. R. Helm [G. Setti]. Transfor-
mation complète du commentaire. If Dioscuridis de materia medica lib. V,
éd. M. Wellmann. Vol. I [G. O. Zuretti]. Important pour la philologie
grecque et pour l'histoire de la médecine. ^ Cicéron, Choix de lettres, p. p- 5
G. Ramain [F. C. Wick]. Beau petit volume, d'exposition claire. Pour le
texte adopté, le rp. conteste qqs passages. ^ Le satire e le epistok di Orazio,
comm. da P. Rasi. Part. 2 [G. Giambeili]. Grande clarté. Un des meilleurs
commentaires à l'usage des universités. ^ Manilii Astronomica, éd. Th.
Breiter, 1 [V. Ussani]. L'éditeur, sans avoir de nouveaux mss., leur attribue lo
des valeurs différentes. Ses collations ne semblent pas aussi exactes que celles
de Thielscher. ^ Tertullien, De praescriptione hatreticorum. Texte' et trad.
p. P. de Labriolle [Id.]. Suit le texte de Rauschen. Qqs paiagraphes excel-
lents dans l'Introduction. ^ U. Mago, Antioco IV Epifane re di Siria
[A. Solari]. Sujet étudié sous tous ses aspects, mais on y trouve plus d'une i5
lacune. Tf R. Hirzel, Themis, Diké und Verwandtes [G. Fraccaroli]. Livre
non seulement à consulter, mais à lire. ^ Note d étymologie grecque
[M. Barone]. à[xai[/,àxsToç, ce qui ne vacille pas, ne s'agite pas.
T[^Ann. 15, n° 1, juillet. P. Masqueray, Euripide et ses idées [A. Taccone].
Excellent livre de vulgarisation, mais inférieur à Nestlé comme livre de 20
philologie. TJ E. Drerup, ['Hpw5ou] Trspl TuoXiTsta; [G. Setti]. Excellent
travail sur un pamphlet politique composé à Athènes l'an 404 av. J.C. ^T
Aug. RoMizi, Compendio di storia delta letteratura latina, 7® éd. [P. Rasi]
Manuel clair et exact- H P. Mihaileanu, De comprehensionibus relativis
apud Ciceronem [A. Beltrami]. Méthode rigoureuse et prudente. ][ G. Néme- 25
THY, De epodo Horatii cataleptis Vergilii inserto [R. Sabbadini]. Voudrait
attribuer à Horace le Gat. 13 composé par un imitateur d'Horace. La pièce
est néanmoins bien commentée. ^ D. M. Robinson, Ancient Sinope [A. So-
lari]. Réunion de deux articles intéressants. *[ H. Schmidt, Veteres philo-
sophi quomodo indicaverint de precibus [G. Pascal]. Recueil utile de maté- 30
riaux, bien qu'incomplet. TJP.Boesch, ©ecopôç, Untersuchung zur Epangelie
griech. Feste [G. O. Zuretti]. Etude fondée sur les inscriptions, à rapprocher
de celle de Monceaux Sur la proxénie.TI Sophocle, Ajax936[L. A. Michelangeli].
Défend encore la conjecture qu'il a proposée en juin. ^ Un passage de Lucifer
de Cagliari [G. Pascal]. Cap. 14 l'auteur s'est trompé en citant Virg. En. VI, 35
512. ^^ N° 2-3, août-sept. L. Adam, Ueber die Unsicherheit literarischen
Eigentums bei Griechen und Rômern [G. Fraccaroli]. Livre de lecture facile
qui n'épuise pas la question. ^ I. Stark, Der latente Sprachschatz Homers
[G. O. Zuretti]. Belle contribution à la lexicographie, profitable si l'on s'en
sert avec prudence. 1[ B. Stumpo, / caratteri degli eroi nelV Iliade [P. Gesareo]. 40
Bon essai d'un homme de goût.^ Th. D. Seymour, Life in the homeric âge
[G. 0. Zuretti]. Généralement bien informé. ^ J. van Leeuwen, Prolego-
mena ad Aristopkanem [Id.]. Gouronne dignement l'interprétation des comé-
dies Aristophanesques. ^ A. Salvagni, Figure grammaticale [L. V.]. Titre
trop modeste pour un livre qui s'attaque à toutes les questions de glosso- 45
logie, dialectologie, étymologie, prosodie, rhétorique, stylistique, etc. des
langues grecques, latine et italienne. ^ Al. Veniero, Letteratura latina dalle
origini al 524 [Ach. Beltrami]. Rendra plus de services quand on aura
corrigé diverses fautes. ^ Gl. Lamarre, Histoire de la littérature latine au
temps d'Auguste. 4 vol. [F. G. Wick]. Pas au courant de tous les travaux 50
récents, mais utiles pour le grand public. Tf Poeti latini minori, éd. G. Gurcio
II, 2 [E. de Marchi]. Rend un vrai service aux études de Jittérature latine, ^
Horatius erki. v. A. Kiessling. 3^ Aufl. v. R. Heinze [R. Sabbadini]. Se
276 1908. — ITALIE.
recommande déjà suffisamment du nom des éditeurs. ^ M. Lenchantin de
GuBERNATis, De educandi arte apud Quintilianum [C. Giambelli]. Thèse qui
mérite éloge et attention. ^ Tertulliani de baptismo, éd. J. M. Lupton
[V. Ussani]. L'édition et le commentaire sont excellents. ^ H. Francotte,
6 La polis grecque [U. Mago]. Réimpression améliorée de 4 opuscules sur la
formation des cités et des confédérations dans la Grèce ancienne. ^ G. Cola-
sANTi, Pinna; El Grossi, Aquinum [A. Solari]. Deux bonnes monographies
de la Biblioteca di geografia storica fondée par G. Beloch. T[ Polybe, Hist.
3, 39 [M. Lenchantin de Gubernatis]. Explication. ][ Sur un vers des Méta-
10 morphoses d'Ovide [C. Pascal]. 15, 96, La meilleure conjecture est celle de
Burmann : (quisquis fuit ille) ferarum. T| Pour la critique du texte de Capi-
to]in[G. Costa]. Explication de diverses contradictions. Combat l'opinion de
Mommsen sur les XXviri. ^^ N° 4, oct. G. Murray, The rise of the greek
Epie [G. Setti]. Conférences sur la question homérique faites à Harvard.
16 ^ G. FiNSLER, Die Olimpyschen Szenen der Ilias [G. Fraccaroli]. Contribution
précieuse à la question homérique. ^ Plinio Fraccaro, Studi Varoniani
[S. Consoli]. Méritoire. Tf L. Laurand, Etudes sur le style des discours de
Cicéron [L. Dalmasso]. Donne plus qu'une bonne promesse. T[ Taciti opéra,
rec. Joan. Mûller, éd. major, vol. 2, Hist., éd. minor, vol. 2 [L. Valmaggi].
29 Quoique conservateur, l'éd. corrige parfois sans nécessité. ^ Tertullian,
Adversus Praxean, her. E. Kroymann [V. Ussani]. Texte bien conjectural;
excellente introduction ^ E. Pais, Ricerche storiche e geografiche sulVItalia
antica [A. Solari]. 35 mémoires importants pour l'histoire "f G. Napoletani,
Fermo nel Piceno [L. Cantarelli]. La topographie est la partie la meilleure.
26 ^ Properce, 3, 1, 32 [Manara Valgimigli]. Ce vers dérive d'un passage du
Philoctète de Sophocle. ^ Carmina Burana, 56 [C. Pascal]. Corriger : sive
Danaen pluens aurum. ^^ N° 5, nov. L. Michelangeli, UAjace di Sofocle,
volg. in prosa [V. Brugnola]. Bonne traduction qui n'est pas exempte de
formes et de constructions forcées. ^ Tucidide, VEpitafio di Pericle, con
30 comm. di F. Caccialanza [01. Boselli]. Bon travail. ^ C. Wessely, Les
plus anciens monuments du christianisme écrits sur papyrus [C. O. Zuretti].
Bien utile. Forme le t. IV, 2 de la Patrologia orientalis. ^ A. Lange, Aus-
wahl aus Vergils Aeneis [G. Ferrara]. Modèle de livre scolaire. *\ L. Mac-
cari, De Ovidii metamorphoseon distichis [S. Consoli]. L'auteur de cette
36 thèse promet de développer ailleurs ses conclusions. ^ Manilius, Astrono-
mica, her. Th. Breiter, II, Kommentar [V. Ussani]. Nombreuses critiques du
rp. ^ V. Macchioro, Uimpero romano nelV eta dei Severi [A. Solari]. Tra-
vail incomplet et négligé, •tj Guida illustrata del Museo naz. di Napoli...
per cura di A. Ruesch [V.]. Très utile recueil des monographies de Bassi,
40 Marucchi, de Petra, Sogliano, etc. Tf Notes sur Epicure [On. Tescari]. La
perception visuelle de la distance, une contradiction dans Épicure? Lucrèce
4, 242-247. — Sur la rapidité des images, Lucr. 4, 181-206. ^Rota Luciferi
[C. Pascal]. Explication de Tibulle 1,9, 62. Tj^f N» 6, déc. J. É. Harry, The
perfect Forms in later greek Irom Aristotle to Justinian [M. Barone]. Très
45 importante étude, insérée dans les Trans. of Am. philol. assoc. ^ C. Robert,
Der neue Menander.[C. O. Zuretti] Nouv. édition avec reconstitution conjec-
turale du ms complet. ^ M. Antoninus imperator, Ad se ipsum, rec. J. H.
Leopold [Id.]. Critique prudente. T| Aetna. Texte, trad. et comm. par J.
J. Vessereau [L. V.]. Le besoin d'une nouv. éd. ne se faisait pas sentir;
50 il suffisait de discuter les passages où l'éditeur diffère de Sudhaus et d'Ellis.
La trad. sera plus utile. ^ Rutilii Claudii Namatiani de reditu, éd. Ch.
H. Keene and transi, into engl. verse by G. F. Savage-Armstrong
[V. Ussani]. Commentaire utile. K. n'a pas connu le travail de Vessereau,
BULLETINO DELLA COMMISSIONE ARCHEOLOGICA DI ROMA. 277
mais il a fait du ms. de Vienne un nouvel examen. Tf A. Calderini, La
manomissione e la condizione dei liberti in Grecia [U. Mago]. Tire un bon
parti du matériel littéraire, épigraphique et papyrologique. L'Acad. de
Milan l'a couronné. ^ Ch. Diehl, Figures byzantines. 2^ éd. [C. O. Zuretti].
Finesse et critique. ^ Concettina Curreri, Memorie di opère d'artr in Sicilia ^
[P. Cesareo]. Thèse claire sur un sujet peu étudié, mais assez défectueux. ^
Valère Maxime, 2, 1, 4 [G. Costa]. Est-il vrai que le premier divorce cons-
taté à Rome date de l'an 150 de sa fondation? En consultant d'autres
sources, on est amené à corriger dans Val Max « ad <du>centesimum ».
E Ch. 10
Bullettino délia cozumissione archeologica comunale di Roma.
An. 36, fasc. 1-2. Une statue archaïque de la villa Borghèse. PI. 1-3 [A. Délia
Seta]. On n'en peut dire l'auteur, mais elle date de l'ère où se révèlent les
tentatives de l'art grec pour se libérer, dans la représentation du nu, des
modèles égyptiens. Tf Découvertes vaticanes [G. Tomassetti]. 1. La penta- ^^
pôle romaine au iv^ siècle. 2. Le Vatican antique. 3. Romulus au Vatican
durant le moyen âge. 4. Une bataille oubliée. 5. Le mont d'or. ^ Les lares
curiales. PI. 4 [G. Gatti]. C'est la première fois que cet adjectif se trouve sur
une inscr. à côté des lares sémitiles et viales. ^ Nouvelle marque de potier
trouvée sur le territoire de Sgurgola [Id.]. « Princeps | Pomponi | Corvi ^^
(couronne) | serves »; ce personnage inconnu devait avoir une grande
fabrique entre Anagni et Sgurgola. Tf Tuyaux d'eau avec légendes [Id.].
Une datée par le consulat de l'an 164, une autre d'une femme propriétaire :
Antoniae Caenidis, une autre de Ti. Claudius Félix. Trois autres de provenance
inconnue. ^ Miscellanea epigraphica [L. Cantarelli]. Un nouveau diplôme ^s
militaire, de l'an 221-222. Inscr. du cocher Ménandre, à rapprocher de C. I.L.
6, 10078. La lex tubicinum de la legio III Augusta, trouvée à Lambèse.
Cachet d'oculiste découvert à Langres. T[ Une série de poids romains publics
[M. Lazzarini]. Trouvée à Palestrina. Semble constituer une série de poids
publics qui servaient à contrôler les poids des particuliers. ^ Notices 3°
des trouvailles récentes d'antiquités à Rome et aux environs. PI. 5 [G. Gatti].
Nombreuses inscr. funéraires. ^ La porta triumphalis et la via triumphalis
[Lucia Morpurgo]. Etude de 42 p. ^ Découvertes archéologiques en Italie
et dans les anciennes provinces romaines [L. CantareUi]. Tombe romaine
à Morlupo. Fouilles de Palestrina, Theano, Brescia, Chiusi, etc. lï^ï Fasc. 3. ^s
Lame de bronze avec inscr. relative à la guerre sociale. Planche 6-9 [G. Gatti].
Elle contient deux décrets de Gn. Pompeius Strabon, père du grand Pompée,
accordant le droit de cité romaine à divers soldats auxiliaires de cavalerie
recrutés en Espagne, qui formaient la turma Salluitana. ^ Les monnaies
italiques durant la guerre sociale [L. Cesano]. Article de 14 p. Tf^ Fasc. 4. *o
Recherche des limites du Grand cirque. PI. 10-15 [P. Bigot]. Sondages.
Essai de reconstitution. Agrandissements du cirque. Notes : autel de
Consus; obélisques; architecture des carceres. 1[ L'obélisque de Domitien
dans le Circo Agonale [G. Farina]. Traduction complète de l'inscr. égyp-
tienne que Kircher avait lue assez mal. L'obélisque devait se dresser d'abord ^^
prèsdu temple d'Isis, au champ deMars,vers l'an 80 de notre ère. Au iv^siècle,
il fut transporté au cirque de Romulus, fils de Maxence, jusqu'à ce qu'on
le plaçât au milieu d'un monument en l'honneur de Domitien. T| Notices
des récentes trouvailles d'antiquités à Rome et aux environs [G. Gatti].
Inscriptions diverses, l'une d'elles forme deux hexamètres grecs. Statues so
mutilées. ^ Découvertes archéologiques en Italie et dans les provinces
romaines [L. Cantarelli]. Relief représentant Antinoûs-Silvain. Fouilles
à Lovere, sur le lac d'Isée; à Milan, Pompéi, Pouzzoles, Ferento. Inscr.
278 1908. — ITALIE.
votive au lar compitalis sur le territoire d'Amiternum. Monnaies romaines
à Casaleone. Statue romaine et lampe à Sulcis. <0n ne mentionne pas
ici les trouvailles déjà annoncées dans d'autres revues. > E. Ch.
Mélanges d'archéologie et d'histoire, 27« année (1907). Fasc.
5 1 et 2. Une mission archéologique à Aïn-Tounga (Tunisie) [J. Cai'copino].
Elle a duré du 9 mai au 12 juin 1906 et avait pour but d'entreprendre des
fouilles à Aïn-Tounza dans l'ancienne Thignica (Municipium Septimium
Aurelium Antonianum Alexandrianum Herculeum Frugiferum Thignica)
et de rechercher en dehors de ces ruines et aux environs d'Aïn-Tounga des
10 inscr. nouvelles. 1, Les fouilles, forteresse byzantine, un édifice semi-cir-
culaire, un monument à deux absides, fragments divers : inscr. trouvées
au cours des fouilles, 25 n°s : 2, Exploration épigraphique : inscr. inédites
funéraires et autres (19 n°s)dont une mentionne une construction d'un gre-
nier public (horreum publicum) et une autre, la plus ancienne, remonte au
16 règne de Septime Sévère et permet de fixer l'emplacement de l'ancienne
/agira, mentionnée par Ptolémée, IV, 3. 8, là où sont les ruines de Djebel-
Skrira. II L'impôt foncier des Clarissimes et des Curiales au Bas-Empire
Romain [A. Piganiol]. Montre, contrairement à Thibault, que les Claris-
simes et les Curiales payaient l'impôt foncier nommé jugatio ou capitatio.
20 ^ Bas-relief des Pythaïstes [J. Hatzfeld]. Description de ce relief de la
coll. Barracco à Rome, il porte une inscr. qui nous apprend quelle était,
à la fin du v^ siècle ou au début du iv^, l'organisation et la composition
de la Pythaïde, c'est-à-dire du cortège que les Athéniens envoyaient à
certaines époques à Delphes. Cette organisation était la même qu'au
25 11^ s. Les Pythaïstes pouvaient être des enfants, et parmi eux plusieurs ap-
partenaient à une seule famille noble, qui était représentée aussi dans la
ville sainte par le devin qui interprétait la volonté du Dieu. ^^T Fasc. 3 et 4-
La mosaïque de la caserne des Vigiles à Ostie [J. Carcopino]. Les scènes qu^
remplissent la composition sont empruntées à un sacrifice religieux de
30 taureaux : description; c'est un sacrifice « genio Augusti » que le mosaïste
a voulu figurer; sacrifice qu'aux fêtes de l'empereur, soit à l'anniversaire
de sa naissance, soit à celui de son avènement, soit en l'honneur de son
élévation au consulat, les Virgiles d'Ostie offraient pour le salut et au génie
de l'Auguste régnant. Cette mosaïque date des dernières années d'Hadrien
35 qui a conservé et accru la colonie d'Ostie et elle constituait le pavement
de l'Augusteum ou sanctuaire consacré aux Augustes dans la caserne occupée
par les Vigiles. ^ Le commerce de la première Sybaris, — Sybaris et Siris,
rivales commerciales [L. Ponnelle]. Prospérité de Sybaris : son commerce,
son port : circonstances auxquelles elle dut d'être choisie comme tête du
*o portage de la mer Ionienne à la mer Tyrrhénienne. Objets de son commerce :
exportation, objets du transit. Rivalité avec Siris qui fut aussi prospère
que Sybaris, avant d'être détruite par elle alliée à Crotone et àMétaponte.
Rivalité du commerce étrusco-grec qui se faisait par Sybaris avec le com-
merce proprement grec qui se faisait par Siris-Phocée. ^ Essai de resti-
^^ tution et d'interprétation d'un texte de Ménandre déjà connu [F. Prechac].
Restitution du texte du fecopyoç publié par Nicole. Commentaire détaillé et
interprétation. ^ Fouilles de l'École française à Bologne (mai-oct. 1906)
[A. Grenier]. Art. de 138 p. (62 fig.) sur les résultats de ces fouilles et sur les
objets découverts dans les nécropoles villanovienne et étrusques à
50 l'Ouest de Bologne. G. conclut en faveur de l'hypothèse qui fait des Villa-
noviens un peuple absolument différent des Étrusques, resté indépendant
au nord de l'Apennin, où il put développer sa civilisation propre jusqu'à la
conquête étrusque. ^ Note anthropologique sur quelques-uns des crânes
MÉLANGES d'aRCHÉOLOGIE ET d'HISTOIRE. ' 279
mis au jour [E. Frassetto]. Éléments dont était composée la population
villanovienne. ^^ Fasc. 5. Notes critiques sur l'Itinéraire d'Antonin et la
Table de Peutinger [E. Albertini]. A partir de Claude, deux voies dssser-
virent la région des Abruzzes, la via Claudia Valeria et la Via Claudia nova.
A. détermine le tracé de ces deux routes d'après l'Itinéraire d'Antonin et ^
la Table de Peutinger dont il montre comment il faut corriger les données
souvent inexactes. ^ Inscriptions inédites de Minturnes [R. Laurent-
Vibert et A. Piganiol]. Fragments de 20 inscr. dont une votive concernant
la déesse Marica, déterminant l'emplacement de son temple, une autre
faisant connaître le culte de Silvain à Minturnes, et des inscriptions i°
funéraires.
1T1[ 28e année (1908). Fasc. 1 et 2. Salluste et la découverte du Danube [F.
G. de Pachtére]. C'est l'expédition d'Octave en Pannonie en 35 av. J.-C. qui
provoqua la découverte de l'identité du Danube et de l'Ister, découverte qui
n'était pas encore faite quand César écrivit sa Guerre des Gaules, pas même ^^
quand Diodore revit sa Bibliothèque vers 36 av. J.-C. ; Salluste (Historiarum
rel. III fr. 80) est le premier en date à donner au Danube les deux noms
d'Ister et de Danube. Tf Fornix Fabianus [A. Piganiol]. Établit que le Fornix
Fabianus ou arc Fabien qui, d'après les textes anciens, était tout près du
Forum, se trouvait dans la rue qui sépare la Regia des bâtiments de Vesta, -**
que ce n'était pas un arc dégagé, mais une voûte entre les murs de deux
édifices et qu'il occupait l'espace compris entre deux tableaux des Fastes.
^Tl Fasc. 3. Les Publicains d'Asie en 51 av. J.-C. d'après la correspondance
de Cicéron en Cilicie [R. Laurent- Vibert]. Précise quelques points qui
mettent en lumière la toute-puissance des compagnies fermières sous la 26
République : 1, le Monopole financier de 61.45, (Scriptura, pâturages; Por-
tus, douanes, péages; Decuma récoltes); 2, Vectigalia et tributa.^ L'iden-
tification d'un fragment du Plan de marbre et la Curie de Pompée [P. Bigot].
On se faisait une idée de l'ensemble constitué par le Théâtre et le Portique
de Pompée grâce aux fragments du Plan de marbre; seuls l'angle S.-E. et m
la moitié du côté Est restaient inconnus, c'est cette lacune que B. comble
par l'identification qu'il propose du fragm. 140 (Jordan), emplacement de
la Curie de Pompée où César fut tué.^ Circus Maximus [id.]. Résultats des
rouilles. ^ Les origines du Forum [A. Piganiol]. 1, La Voie Sacrée était une
route rectiligne tracée presque géométriquement et rigoureusement orien- 35
tée, qui devait être le decumanus de la Rome primitive; 2, Le Kardo, route
bien orientée directe, peut être à degrés, conduisait du forum au Palatin en
passant par le temple de Saturne; 3, Puteal Scribonianum, doit se trouver
au croisement du decumanus et du Kardo, là où l'on voit un massif de blo-
cage bordé d'un cercle incomplet de travertin. Le Forum tout entier est un ^
espace régulièrement orienté et consacré au templum; 4, Emplacement des
Jani primitifs; ce sont les arcades placées aux points où le decumanus et
le Kardo pénétraient sur le forum, il n'y avait que trois jani sur le forum":
la Porta Janualis, le Fornix Fabianus ou Janus imus d'Horace et le Janus
médius; 5 Roma quadrata; antérieurement à la Confédération du Septi- *s
montium, il y eut une Roma quadrata Sabine succédant à la Rome Palatine,
et ayant pour centre le forum. Question du Pomerium. Tac. Ann. XII, 24; 6,
c'est peut-être sous les Tarquins que le plan de la Rome Sabine s'oblitéra
le plus gravement. T[T[ Fasc. 4 et 5. La source du Lucus Furrinae au Janicule
[M. P. Gauckler] (3 pi., 11 flg.). Défendant contre Huelsen ses conclusions ^
antérieures, G. expose les fouilles et travaux qui démontrèrent l'existence
d'une installation hydraulique au fond du Lucus Furrinae, il en retrace l'his-
toire, détermine l'époque où elle fut créée (sous les Étrusques, au plus
280 1908. — ITALIE.
tard sous les Tarquins), les dispositions qu'elle affectait d'abord, les trans-
formations qu'elle subit ensuite. H Note sur une inscr. inédite de Tébessa
[A. Piganiol]. Stèle funéraire ayant au sommet un fronton triangulaire
au-dessous une tête en haut relief. L'inscr. admirablement gravée fait men-
5 tion de S. Sulpicius attaché en qualité de bénéficiaire à la personne de deux
légats de Numidie, Tettius Julianus et Javolanus Priscus. Elle ajoute le
nom du premier aux fastes de Numidie et précise la date où le second
lui a succédé. Tf Marianum scutum Cimbricum [R. Laurent- Vibert]. César
replaça sur le Capitole (Plut. v. de César, 6) les armes des Cimbres et les
io trophées de Marins qui avaient été abattus par Sylla, entre autres le bouclier
cimbrique. Elles avaient dû être reléguées en quelque magasin, ne pouvant
être utilisées. En les rétablissant au Capitole, C. leur attribuait une signi-
fication plus précise. Cic. (de Orat. 11,66) décrit le bouclier de Marins
où était peint non un Gaulois, mais un Cimbre, représentation de l'ennemi
15 vaincu, ou d'un Dieu, destinée à rendre le bouclier redoutable. ^ Le
règlement d'irrigation de Lamasba [F. G. De Pachtère]. Texte de cette
inscr. contenant un règlement d'irrigation établi par Valentinus sous le
règne d'Elagabal ; il donne le nom du propriétaire de chaque champ, avec
indication de l'étendue et de la valeur du champ et le temps précis accordé
20 pour l'arrosage. Système d'irrigation. Barèmes de distribution de l'eau.
Rôle de l'irrigation à Lamasba située au N.-O. de Batna. H. S.
Mittheilungen des k. deutschen Archaeologischen Instituts.
Rom. Abth.Vol. 22 (1907). Livr. 1 et 2. Das Alexander-Mosaikaus Pompeji
[G. Kôrte]. Trouvée en 1831 dans la Casa del Fauno à Pompéi, cette
25 mosaïque qui représente une bataille d'Alexandre est actuellement au
Musée national de Naples. Description. Elle a du être faite à Pompéi même.
Ce n'est pas la bataille d'Issus, comme on l'a cru, mais celle de Gaugamèle
(Arbèle), qui mit fin à l'empire des Perses qui est représentée. L'artiste ne
s'est pas astreint à une fidélité scrupuleuse dans la reproduction des détails,
30 il travaillait d'après un original dû peut-être à Philoxenos d'Erétrie (Pline
35, 101). Tj Bemerkungen zum Alexandermosaïk [E. Pernice]. Remarques
à propos de l'art, précédent. D'après certains détails, il semble bien que
la mosaïque a dû être abîmée et restaurée à plusieurs reprises dans l'anti-
quité; le copiste du reste copiait sans grande intelligence son modèle. Cette
35 mosaïque a probablement été achetée, comme le pense d'Adler, à Alexandrie,
déjà abîmée, et transportée à Pompéi. Ce doit être Issus qui est représenté.
Tl La tomba Regolini-Galassi e le altre rinvenute al « Sorbo » in territorio
di Cerveti [G. Pinza]. Détails nouveaux sur ce tombeau de la nécropole de
Caere et sur les nombreux objets très importants qu'il contenait, d'après
40 des documents contemporains de la découverte (1836-37) et d'après des
fouilles récentes faites aux environs immédiats. Art. de 152 p. (3 pi., 23 fig.).
^ Die Inschrift der Trajanssaeule [A. Mau]. On a jusqu'ici conclu des mots
« quantae altitudinis mons et locus tantis operibus sit egestus», que jusqu'à
Trajan, il y avait à la place de son forum une montagne aussi haute que la
45 colonne : M. montre, contre Boni et Comparetti, qu'il faut traduire comme
s'il y avait « quantae altitudinis mons sit egestus, ut locus fieret tantis
operibus » et il explique comment il faut entendre ce mot « mons ». If Illus-
trazione di un bassorelievo Romano rappresentante un officina monetaria
deirimpero [G. Pansa]. Description (1 pi.) d'une stèle en marbre sur laquelle
50 on voit représenté en relief l'atelier d'un faber monetarius, comparaison
avec d'autres représentations analogues et avec des monnaies. ^ Testa di
ragazzo del Museo Civico di Bologna [P. Ducati]. Étude (2 pi.) d'une tête
d'enfant du musée de Bologne restaurée à tort en Hermès : elle est parente
MITTEILUNGEN DES D. ARCHAEOL. INSTITUTS. RÔM. ABTH. 281
du Spinario du Palais des Conservateurs, mais un peu plus ancienne que
lui (470-460). Ce pourrait être un Eros. T|^ Livr. 3. Délia dimora di alcuni
Re asiatici nel territorio Falisio [F. Gamurrinil. Étudie d'après deux inscr.
(l'une dédiée à Cybèle par Julia Ammia, fille du roi Tigrane (Tigranis régis),
l'autre inscr. funéraire métrique d'une certaine Tychè, famula d'une reine 5
et reposant dans la terre Falisque), le séjour de princes asiatiques sur le
territoire des Falisques-Tj Der Hain der Furrina am Janiculum [Ch. Huelsen].
Détermine l'emplacement du lucus Furrinae où Gains Gracchus trouva
la mort. On le plaçait non loin du pont Sublicius, il était situé à la pointe
sud du Janicule, dans l'ancienne villa Sciarra, comme l'ont prouvé des lo
fouilles faites en 1906. Résultats des fouilles, autels et marbres sculptés,
inscr. qui prouvent que ce sanctuaire fut honoré jusqu'au iv^ s. apr. J.-C.
^ Faliskische Inschriften [C. Thulin]. Déchiffrement de 64 inscr. ou frag-
ments d'inscr. 1 Civitas Castellana, inscr. peintes : insc. rupestres; 2, Museo
Falisco de la Villa Giulia, inscr. peintes sur briques, sur vases; fig. et index is
des mots les plus importants. ^ Ancient remains near the Via Clodia
[Th. Ashby]. 1, Les ruines de Santo-Stefano ; 2, 'Les chambres souterraines
près de Fontanile délie Pertucci; constructions et fondations diverses mises
à jour. ^ Epigraphische Beitraege zur Kaisergeschichte [A. v. Domaszewski].
1, Inscr. concernant le Bellum Mithridaticum. Fragment trouvé à Terracine 20
oiJ on lit la mention bello Mit... faite sous Claude contre M. roi du Bos-
phore. Commentaire : 2, Les Kalatores pontificum et flaminum. En se ser-
vant de deux inscr. (C.LL VL 32445 et 31034) et du commentaire d'Huelsen,
qui donnent la liste de ces Kalatores, rétablit la composition du collège des
Pontifices de l'année 101 et 102 ap. J.-C. Commentaire. 3. Inscr. des Tibi- 25
cines. Fragment d'une plaque de bronze trouvé à Nimègues, complétant
un autre fragment copié à Rome et provenant de Rome (CI.L. XIII, 1320,
et VI, 2229), d'où il a été transporté probablement comme document anti-
que mis dans le commerce, ils concernent tous deux les « tibicines qui sacris
publicis praesto sunt « et mentionnent le renouvellement d'un sacrifice des ao
Tibicines aux ides de juin : cette inscr. est de 2221 ap. J.-C. environ. Com-
mentaire. H Zur Ara des Kleomenes [W. Amelung]. Fragment d'un vase
(flg.) de l'Albertinum à Dresde où l'on voit en relief le sacrifice d'Iphigénie.
1|^ Livr. 4. Die Médaillons am Konstantinsbogen [J. Sieveking]. De ces huit
médaillons représentant des scènes de chasse qui décorent l'arc de triomphe 35
de Constantin, les quatre plus beaux qui sont au côté sud datent de l'époque
des Flaviens; les quatre du côté nord de celle d'Hadrien : la différence
des deux groupes, ^j Hellenistische Architekturstùcke in Capua [H. Koch].
Ces fragments d'architecture ont été trouvés dans des fouilles commencées
en 1845 dans le Fondo Petrara ou Paturelle et sont maintenant au Museo 40
Campano à Capoue. Étude détaillée de chacun d'eux (5 pi., 22 fig.). 1, Restes
de grandes constructions, le podium de l'autel, fragment d'une colonne -
frontale; 2, Fragments architecturaux isolés; édicules, chapiteau ionien;
3, Autels. 10 n°s. Tous ces débris, d'après les matériaux employés, la techni-
que et le style, datent du m® au i^'' s. av. J.-C. Appendice. Étude sur ]e& 45
sculptures votives en tuf (statues de femmes, assises et drapées, d'enfants)
et sur les formes des trônes et des sièges. Art. de 68 p. ^ Aura [L. Duchesne].
Montre que dans l'ancien quartier des Carenae à Rome (IV^ région), il a
existé au temps de l'empire un lieu appelé Aura, qui tirait vraisemblable-
ment son nom de qque représentation figurée (peinture, statue ou bas- 50
relief) d'Aura, la déesse phrygienne des brises légères. ^ Ein neues Militâr-
diplom [Ch. Huelsen]. Texte et étude de ce diplôme militaire (pi.) qui date
du gouvernement commun d'Héliogabale et d'Alexandre Sévère, 7 janv. 222.
282 1908. — ITALIE.
Une partie de la tablette de bronze a été cassée à dessein, c'est celle qui
contenait le nom d'Hé iogabale qui venait d'être tué. ^ C. r. des séances
de rinst. arch. ail. à Rome du 13 déc. 1907 au 6 mars 1908. Brève mention
des communications, entre autres de [Gamurrini] sur une inscr. de Chiusi.
5 Q. Considius C.f IlIIvir et aed. viam crepidines porticus faciundas curavit.
Commentaire.
11^ Vol. 23 (1908). Zertreute Fragmente rôm. Reliefs [W. Amelung]. 2
<cf. R. d. R. 30, 271, 32. Mith. 20>. Rapproche d'un relief de la Galerie
des Uflici à Florence représentant un homme barbu, vêtu en paysan avec
10 un sac à pain, un bidon, un feutre à larges bords et un bâton noueux à la
main, assis sur un roc'ier et regardant attentivement en haut, d'autres frag-
ments de reliefs romains qui offrent avec lui de la ressemblance, ainsi que
d'autres reliefs où l'on voit un taureau et une vache se tournant le dos.
Tous ces fragments doivent avoir appartenu au fronton en marbre d'une
15 construction de l'époque de Caracalla et, d'après l'endroit où ils ont été
trouvés, provenir du forum du praefectus iirbi Petronius Maximus. ^. Zum
Alexandermosaik [E. Pernice]. Complément à l'art, précédent <cf. .supra
p. 280, 24>. ^ Die rilievi Amiternini [N. Persichetti]. Description (pi. fig.)
de deux reliefs d'Amiternum représentant des scènes de funérailles.^ Abruz-
20 zenkunst [F. Weege]. Cippe en calcaire de 0,265™"» de hauteur ayant des
reliefs sur ses quatre faces; surl'une, un esclave portant sur ses épaules une
amphore qu'il vide dans un vaste cratère. Sur la seconde on voit l'amphore
cassée et la maîtresse du logis menaçant le coupable de son bâton ou de
sa sandale. Avec la troisième nous assistons à une scène dans la cuisine
*^ et sur la quatrième nous voyons un homme en costume de voyage, le
cucul lus, réglant ses comptes avec son hôtesse. Ces reliefs qu'on ne peut pas
dater rappellent la sculpture sur bois : le cippe doit avoir été placé dans le
lararium d'une taverne. ^ Zwei Monumente aus Ceryetri [C. Huelsen]. 1,
Reproduction et explication d'un dessin qui se trouve sur la feuille de garde
^^ du Sangallo-Cod. (Vaticanus-Barberinus Latinus 4424) représentant un
relief de la tombe d'une femme d'un haut personnage municipal. On y voit
Apollon, Diane, Hébé, Héraklès avec inscr. 2, Inscr. lat. qui se trouve sur
la même feuille et qui devait figurer sur une base consacrée à Silvanus
Mar... C'est une liste des noms d'affram his et d'esclaves que H. rapproche
36 d'une inscr. de Cervetri C.I.L. XI, 3613. *[[ Zur Geschichte der Katze im
Altertum [O. Keller]. 12 fig. Le chat dans les auteurs anciens et dans les
monuments figurés antiques. ^ Inschrift von Pozzuoli [Chr. Huelsen].
Texte et comm. de cette inscr. gravée sur une plaque de marbre, brisée
en 15 fragments trouvés à Pouzzoles, elle est en l'honneur d'un certain
*o T. Caesius Anthianus à qui sa ville natale a accordé un monument
et mentionne sa carrière militaire; il vivait au 3^ s. ap. J.-C. ^ Die alte
. Saule in Pompe ji [A. Mau]. Soutient par de nouveaux arguments l'asy-
métrie des colonnes anciennes de Pompéi, plus grande qu'on ne le croyait
jusqu'ici, elles ont doncétéraccourciesparle bas et ne nous sont pas parvenues
*6 dans leur état primitif. Il réfute ensuite de nouveau l'hypothèse de Pa-
troni d'une base mycénienne ; la colonne n'est pas d'origine étrusque. Tf Die
Sâulenstùmpfe des dorischen Tempels in Pompeji [Id.]. Réfute 'es asser-
tions de Patroni relatives aux colonnes du temple dorien de Pompéi.
H C. r. des séances de l'Inst. arch. ail., mars 1908-24 avril. Brèves mentions
^0 [Gamurrini]. Inscr. en l'honneur de Constantin trouvée à Viterbe [Ch. Huel-
sen]. Le véritable nom de la viPe des Étrusques mentionnée dans 1 inscr. de
Constantin était Ferentis, indéclinable du ii^ au vi« s.; à côté se formèrent
les formes en -um et en ium. t^[ Livr. 2 et 3. La curvatura délie linee nel
NOTIZIE DEGLI SCAVI DI ANTICHITÀ. 283
templo d'Ercole à Cori [G. Giovannoni]. Étudie cette inflexion de la verti-
cale dans le temple dorique d'Hercule à Cori et en cherche les causes.
Tf Ara di Bagnacavallo [P. Ducate]. Étude sur cet autel en marbre romain,
cylindrique, trouvé à Bagnacavallo (province de Ravenne) ; il date des pre-
miers temps de l'empire et est orné de reliefs. Comparaison avec sept autels 5
analogues. T[ Antike geformte Glasarbeiten [K. Bone]. Étude sur une certain
nombre de petits bustes en verre du palais des Conservateurs à Rome, et
de Strasbourg, leur technique, comment on les fabriquait : ils n'étaient
ni coulés, ni moulés, mais faits à la main, puis soumis à la cuisson. ^ Zu
Sauras und Batrakos [H. Thiersch]. Essaie d'expliquer la légende qui s'est lo
formée autour de ces deux noms d'architectes grecs cités par Pline N. H.
06, 42, et la ruse à laquelle ils auraient eu recours pour transmettre leur
nom à la postérité. ^ Die Keramik des vorgriech. Apuliens (fm) [M. Mayer],
Dans ce 4^ art. <cf. R.'d. R. 29, 232, 50>, M. continue son étude sur la
céramique de la Dannie et ses diverses productions. Un dernier chap. est i^
consacré à Tarente et à ses produits. Art. de 96 p . 1Î Metrisches aus Pompeji
[A. Mau]. 1, Restitue ainsi le distique de l'Atrium VI, 16, 1.5 (C.I.L. Suppl.
6842 ) : Si quis non vidit Venerem quajn pin [xit Apelles] — Pupam meam
aspiciat; talis et (illa nitet?). 2, Remarques de métrique à propos de la
quantité de pupam meam; 3, Traduction de l'inscr. de Boscotrecase : 20
Quisquis amat nigram, nigris carbonibus ardet — nigram cum video, mora
libenter aedeo (pour edo) = Qui aime une femme brune, brûle comme sur
des charbons noirs, lorsque j'en vois une, je la désire avec autant d'ardeur
que je mange dos mfres (noires». ^ C. r. des séances. Dec. et janv. Brèves
mentions. ^^ Le fasc. 4 n'a pas encore paru. Z. 25
Notizie degli scavi di antichità. Vol. 5, fasc. 1. Lovere. Tombe romaine
avec objets précieux et mobilier sépulcral d'époque pré-romaine et romaine
[G.Patroni]. A remarquer une coupe d'argent, de 0,17 de diamètre; au fond
est représenté un pêcheur à la ligne, et tout autour de nombreux poissons
avec les appareils de pêche. Tf Rome. Fragments de statues drapées, de »<>
sarcophage, d'inscr. métriques [D. Vaglieri]. ^ Ostie. Chambres avec pein-
tures [Id.]. ^ Pompéi. Rapport sur les fouilles exécutées de déc. 1902 à
mars 1905 (Suite fasc. suivants) [A. Sogliano]. Surtout peintures, grafTites,
vases. ^^ Fasc. 2. Torre del Padiglione. Relief en marbre signé d'Antonia-
nos Aphrodisieus, représentant Antinolis-Silvain [G. E. Rizzo]. 1[ Ruvo. «5
Inscr. messapique [A. Jatta et L. Ceci]. ^T^ Fasc. 3. Casaleone, Vénétie.
Trésor de monnaies découvert dans la propriété Romanin-Jacur. [L. Rizzoli
jun.]. 1032 pièces, presque toutes en argent, datant des années 268 à 44
av. J.-C. Tl Talamone, Étrurie. Tombes avec bijoux [A. Pasqui]. ^ Cumes.
Vase protocorinthien avec inscr. en graffite [E. Gabriel]. ^^ Fasc. 4. Vérone. 4o
Tombe d'époque barbare à la Cortalta [G. Ghirardini]. Bijoux de l'époque
gothique (490-553) ou lomlpaide (568-774). ^ Asciano, Etrurie. Mosaïque
romaine [L. Pernier]. ^ Rome. Bracelets en or, fragm. de statues, inscrip-
tions [D. Vaglieri]. A remarquer une inscr. « lari comp[itali] ». ^ Cagliari,
Sardaigne. Tête en marbre grec d'époque romaine [A. Taramelli]. Tf S. An- «
tioco. Antiquités puniques et romaines de l'ancienne Su'cis [Id.]. 1f1[ Fasc. 5.
S. Antioco. Statue d'empereur romain à Sulcis, peut-être de Drusus Nero
[Id.]. ^Tl Fasc. 6. Popu'onia, Etruria. Première campagne de fouilles
dans la commune de Piombino [L. A. Mi!ani]. Tombes avec vases, statuettes,
ornement' des « f qui phalerati « TJR orne.. Beaux bas-reliefs, inscr. [D. Va- w
glieri]. f^j Fasc. 7. Fermo. Objets divers de mobilier funéraire trouvés
dans des tombes prt romaines [G. Pellegrini]. 1[ Rome. Fouilles au Janicule.
Inscr. grecques et latines [D. Vaglieri]. tH Fasc. 8. Vaiano, Etruria. Tombe
2^84 1908. — ITALIE.
étrusque avec inscr. [E. Galli]. ^ Ostie. Découvertes variées : monnaies,
bronzes, terres cuites [D. Vaglieri]. ^1| Fasc. 9. Chiusi. Tombe antique,
fragments de beaux vases [E. GalIi]. ^'^\ Fasc. 10. Ferento. Explorations
archéologiques de la Société de Viterbe « pro Ferento » [L. A. Milani]. Impor-
5 tante moisson épigraphique. ^ Teano. Restes d'un grand édifice thermal
de l'ancien Teanum Sidicinum [E. Gabrici]. ^^ Fac. 11. Vetulonia. Décou-
vertrs dans la nécropole [I. Falchi]. Bijoux, etc. ^^ Fasc. 12. Rome[D. Va-
glieri]. Via Prenestina, bas-reliefs de marbre représentant sept danseuses;
une huitième est perdue; elles formaient un grand monument circulaire.
10 1| La Capocotta. Antiquités découvertes près de l'emplacement de Lavi-
nium [E. Ghislanzoni]. Têtes, bas-reliefs; inscr. fragmentaires de Com-
mode et de Gallien. E. Ch.
Bendiconti délia reale Accadexnia dei Lincei. Série 5, vol. 17.
Fasc. 1-3. A propos de la considération que méritent les Fastes de l'antique
16 République romaine [E. Pais]. Déjà, du temps de T. Live, certaines parties des
Fastes avaient été fabriquées d'après des souvenirs et non des documents
certains. Variantes, pour une période de quatorze années, entre T. Live et
Diodore. Dans tous le pays de l'antiquité les Fastes ont été reconstitués
à diverses époques. G. de Sanctis exagère la valeur des Fastes. Tf Variantes
20 du ms. Vallicell. F. 47 aux Novelles 137. 3. 77. 132. 133 de Justinien [G.Bor-
tolucci].^ Notes de terminologie épigraphique [Gius. Cardinali]. 1. Ayiaôcrtoi
2. tepoi. 3. xaxoixoOvTcç, jcàxoixot, Trapotxouvxeç, [xItoixoi, Tràpotxot..
^ A propos des fouilles du Palatin [Dante Vaglieri]. Défend ses propies
conclusions contre Pigorini. ^ Le denier et son taux au temps de Constantin
25 [Lorenzina Cesano]. Commentaire d'une inscr. trouvée en 1906 à Feltre,
près de Trente, datée de l'an 323. Legs de 500 000 deniers dont l'intérêt
à 10 p. cent, soit une livre d'or équivalente à 72 sous d'or, devait servir
à des banquets funèbres, à des répartitions aux quattuorviri, etc. ^ Sur le
campement carthaginois dans le siège de Gela en 405 et le cours du fleuve du
80 même nom [G. Cultrera]. Résultats d'une exploration des Ueux.^^ Fasc. 4-C.
Le papyrus d'Oxyrhynchos 665 relatif à l'histoire antique de la Sicile
[E. Pais]. Ce bref fragment d'un écrivain inconnu prouve que Diodore a
écourté les événements de son pays. 1| Note sur qqs monuments relatifs
aux divinités d'Eleusis [Pericle Ducati]. Nouvelle étude du vase grec
35 (Furtwangler et Reichhold, pi. 70), du iv^ s., dont on n'a pas tiré tout le
parti possible; comparaison avec d'autres vases, de la même époque. Iden-
tification des figures divines. ^ La coquille de Phaistos et la religion mycé-
nienne [Aless. délia Seta]. Petit monument trouvé dans les fouilles de Crète
en 1901. Quatre figures à corps d'homme et à tête d'animal (oiseau, bœuf,
40 p.-ê, sanglier et chien). Comparaison avec d'autres cultes orientaux. ^11
Fasc. 7-9. Pour l'histoire la plus antique de la vallée du Sarno [E. Pais].
Résultats des fouilles exécutées en 1903 par l'inspecteur Dall'Osso. Dans
le cœur de cette vallée il y a eu des régions couvertes de pilotis. On y cons-
tate une interruption de la civilisation plus ancienne causé- par une érup-
45 tion du Vésuve postérieure à l'arrivée des colons helléniques, très anté-
rieure toutefois à l'éruption de l'an 79. ^ Anecdota Prodromea, tirés du
Vatic. gr. 805 [A. Majuri]. Edition de trois monodies du poète byzantin
Théodore Prodrome : Andronicus Comnène, Grégoire Camatère, Constantin
Hagiotheodorites. ^ P. Paquius Proculus, boulanger et magistrat suprême
50 de Pompei [Giamp. Zottoli]. Étude du graffito inédit : « Aedilem Proculam
cunctorum turba probavit : Hoc pudor ingenuus postulat et pietas ». Une
fresque découverte dans une vaste boulangerie en 1868 nous a laissé le por-
trait de ce Proculus et de sa femme. Les magistratures municipales n'étaient
RIVISTA DI FILOLOGIA E d'iSTRUZIONE CLASSICA. 285
donc pas le monopole des nobles, puisqu'un notable commerçant pouvait
y être élu à l'unanimité. Le distique est ironique et c'est avec une intention
malveillante qu'il nomme le personnnage « Procula ». m Fasc. 10-12. Pour
les études néohelléniques en Italie [F. de Simone Brouwer]. 1. Leur impor-
tance. 2. État présent de ces études en Italie. 3. Enseignement de la langue 5
et littérature néohellénique. T| Un monument singulier de l'écrituie picto-
graphique Cretoise [L. Pernier]. Disque en argile (diamètre 0,158 à 0,165)
écrit sur les deux faces. On y voit 241 signes qui se ramènent à 45 types. Doit
avoir une signification sacrée. Spécimen de l'écriture employée à Phaestos
environ 2000 ans avant notre ère. ^ Zerona. Contribution à la question des lo
Étrusques [R. Pettazzoni]. Nouvelle étude d'une inscr. trouvée à Lemnos,
dans le village de Kaminia, en caractères grecs, mais dans une langue non
grecque. Zerona est une déesse. On n'a pas de raison pour affirmer que
Lemnos ait jamais eu une population étrusque, quoique l'inscr. de Kaminia
soit en langue étruscoïde, mais on a des motifs de dire que Lemnos a eu i5
une population thrace, même si l'inscr. n'est pas en langue thrace. ^ Usage
des eaux salutaires dans l'âge de bronze [L. Pigorini]. Résultat de décou-
vertes faites à Bertinoro, province de Forli, et à Saint-Moritz dans l'Enga-
dine. E. Ch.
Rivista di filologia e d'istruzione classica. An. 36, fasc. 1. La 20
critique et la question de Dyctis à la lumière du ms. d'Iesi [V. Ussani].
Étude critique sur la publication de C. Annibaldi; recherches sur d'autres
mss. italiens de Dictys. Époque du Dictys grec, le ii« ou le i" siècle de notre
ère, ce que semble confirmer le n° 268 des Tebtunis papyri, t. 2, oîi l'on
trouve l'original grec des chap. 9-15 du livre 4 du Ditys latin. Tf Corrections 25
au texte de la Ciris [G. Curcio]. Un quinzaine de corrections ou explications.
1[ Serviana [C. Pascal]. Cinq passages interprétés.^ Proverbia Senecae [Id.].
On connaît plusieurs collections de sentences, la plupart de Publilius Syrus,
attribuées à Sénèque. Le ms. Ambros O. 60, du xiii^ s., en donne une plus
brève et différente des autres. ^ Les sources et la composition de la Thyestes ^
de Sénèque [C. Marchesi]. Comparaison avec les autres écrits scéniques ou
philosophiques de S. Sources tragiques grecques et latines : Homère, Vir-
gile, Ovide, Horace, Tibulle. H Petites notes sur Plaute [A. G. Amatucci].
Aul. 324, 406, 430; Pseud. 795. ^ Sur le canon de Volcacius Sedigitus.
[V. Brugnola]. La classification de cet auteur a peut-être été influencée 35
par les opinions politiques des écrivains. ^ Aère perennius [Ach. Cosattini].
Dans Horace c'est une imitation littéraire d'un lieu commun de la littéra-
ture grecque. ^ Deux petites notes sur Euripide [A. Cosattini]. Alcest. 164
et 311. ^ Zama insula [V. Costanzi]. Liv. 32, 16, corriger « ad Zacynthum
insulam », comme déjà Glareanus le proposait. ^ Rapports phonétiques et 4o
morphologiques entre les comparatifs latin -ior, -ius, gr. -iwv, lov, ant. ind.
-î-yân, -i-yas [0. Nazari]. ^ Le génitif singulier en -ius de la déclinaison pro-
nominale latine [Id.].1| Quintilien, 2, 16, 5 et 4, 1,8 [L.Bucciarelli].J1[ Fasc. 2.
Briciole Oraziane [L. Valmaggi]. Étude de qqs passages des Epodes. ^
Achaioi, Argeioi, Danaoi dans les poèmes homériques [C. O. Zuretti]. Con- «
teste les résultats du travail de Délia Seta sur ce point. Argeioi ne paraît
pas antérieur à Danaoi. On ne peut trancher par là la question homérique.
Tf Les assemblées fédérales des Achéens [G. de Sanctis]. ^ Quid Asinius
Pollio de quibusdam suae aetatis scriptoribus senserit [M. Lenchantin de
Gubernatis]. Il avait le tort de s'attacher plus au style qu'aux idées, ^^f 60
Fasc. 3. Les plus anciens généraux Samnites [G. de Sanctis]. Sont-ils des
personnnages historiques ou fictifs? ^ L'imprécision du style de Tacite
[L. Valmaggi]. Importance de cette question pour l'établissement du texte :
286 1908. — ITALIE.
usage libre du collectif; substitution du pluriel au singulier, du tout à la
partie; changement du sujet; contamination ou fusion de deux concepts
en une seule incise. ^ Sur la parenté de Bacchylide avec Simonide [A. Tac-
cone]. B. était fils d'une frère ou d'un sœur de S., mais c'est gratuitement
6 qu'on affirme qu'il était fils d'une sœur, ^j Une scolie de Tzetzès sur Aris-
tophane Nub. 187-190 [C. 0. Zuretti]. Importance de ce texte. ^ L'écho
probable d'une tradition rhodienne dans T. Live [V. Costanzi]. Étude de
Liv. 37,8 composé avec Polybe 16, 15. ^ Postille ad Corpus inscr. lat [F. Eu-
sebio]. 6^ art. Sur V, 7537. ^ D'une expression grecque de sens superlatif
10 [C. Pascal]. Conserver ttôvoi ttoviov, Sept, 851, etc. On n'a pas compris
cet emploi. Tf Ea quae apud Pseudo-Phocyiidem Veteris et Novi Testamenti
vestigia deprehenduntur [A. Beltrami]. ^ Pour Parménide 8, 5 [A. Covotti].
Corriger r^Zï TeXe^Tov. ^ Le jugement des deux Cicéron sur le poème de
Lucrèce et sa comparaison avec l'Empedoclea de Salluste [G. Giri]. ^ Cra-
16 taeis flumen [Gab. Grasse] Le Catona a tous les droits à l'illustration du
mythe géographique traduit par le nom de Crataeis, mère de Scylla. ^
^ Les deux disgrâces de Télémaque [G. Setti]. ^j Catalogue descriptif des
papyrus d'Herculanum. Essai [D. Bassi]. Notice de 16 papyrus la plupart
de Philodème. Tf Une épigramme métrique méconnue [G. Pasquali]. Publiée
20 par Th. Wiegand, Athen. Mitt. 33, 167. On n'y avait pas vu les hexamètres
grecs. ^ Hypéride, Epitaph. 41 [A. Balsano]. Défend la correction proposée
par Leopardi et Blass. ^ Le ms. Ticin. 68 et le De viris illustribus du pseudo-
Pline [G. Ferrara]. Sans grande valeur, ce ms. peut servir à prouver indi-
rectement l'authenticité des chapitres 78-86. ^ Manuscrits latins inconnus
26 à Lucques [A. Mancini]. Dans l'Archivio arcivescovile se trouvent encore
les n°^ 25, Paul Orose, du xiv^ s. ; 26, Aulu Gelle, du xv^ s. ; 29 Priscien, du
xiii^ s.; 30, fragment de Térence, des xiv-xvi^ s. palimpeste; 32, Cicéron,
Topiques avec Boèce, du xi^-xiie s. Ont disparu un très ancien ms. de Paul
diacre, vendu jadis à la Casanatense par un libraire, ainsi qu'un Maitial
30 passé à Berlin. TÏT[ Fasc. 4. Le numerus et Fronton [Ach. Beltrami]. Le soin
stylistique de ce rhéteur ne se bornait pas à la recherche des mots et
aux ornements, mais s'étendait aussi aux clausules métriques. ^ Un peu
d'étymologies grecques et latines [O. Nazari]. Suite. 17, cura, curare; 18,
immanis; 19, indutiae; 20, liberi, orum; 21, mel, fjiéXt; 22, pontifex; 23, lat.
35 veru, ombr. beru-, gr. oêsXôç. If Deux plaisanteries d'Aristophane, Acharn.
156 et 604 [G. Pasquali]. H Tùpavvoç, usurpateur, roi-tyran [PI. Cesareo].
Changements de signification chez divers auteurs. ^ Sur les vers 139-141
de l'Épitre d'Horace II, 1 [A. Balsamo]. ^ Petites notes critiques [FI. Nen-
cini]. Plante, Truc. 680; Lucrèce, 4, 594, Properce 4, 4, 55. ^ Bibliographie
40 à la fin de chaque fascicule. E. Ch.
Bivista di storia antica. Nuova série, ann. 12. Fasc. 1-2. Le prix du
bétail, des volailles et des viandes au détail dans l'antiquité classique [C. Bar-
bagallo]. Renseignements tirés des papyrus gréco- égyptiens sur les prix
usités à diverses époques en Egypte et en Grèce (Fin dans le fasc. 3). ^
46 Le SxuÀàxtov opoç d'Appien et l'itinéraire d'Octavien de Vibona à Tauro-
menium en 718-736 [G. Grasso]. Défense et explication du texte d'Appien.
B. C. 5, 103. % Observations sur Annibal. 2® partie [T. Montanari]. Encore
sur rOra maritima d'Avienus. Des plus anciens cours du Rhône. Encore du
passage. Sur le combat du Tessin. La marche à travers les marais. La
50 bataille de Trasimène. ^ Observations sur Lucien [L. Levi]. Critique du
mémoire lu par C. Meiser à l'Acad. de Munich. ^ Encore l'italicité de Rhea
Silvia [V. Costanzi]. Défend son assimilation avec Rhea Cybele.( Courte
note de G. Costa), f La catastrophe de Nabide [Id.]. Épisode du coup de
STUDI ITALIANI DI FILOLOGIA CLASSICA. 287
main tenté par Alexamène sur Sparte. Tf A propos des empreintes murales
préhelléniques de Crète et de quelques autres d'origine fort ancienne qui
se trouvent dans une vieille construction de Padoue [Fed. Cordenons].
Les marques sur les pierres qui semblent avoir eu à l'origine une significa-
tion religieuse, se sont perpétuées pendant des siècles par simple habitude. 5
^ Le procès de Libo Drusus [V. Strazzula]. C'est surtout la raison du sang
impérial dont il était issu et les tableaux de sa famille qui le poussaient
à s'emparer du pouvoir de Tibère. Tableau généalogique. T[ Dulopolis-
Poneropolis [G. Kazarow]. Additions à l'art, de Calderini publié l'an dernier.
Ces villes sont de pures utopies. ^ Epimetrum Cercideum [C. Cessi]. Crônert lo
attribue au poète (lercidas deux vers méliambiques, sous prétexte que
Stratonicus se serait souvent approprié les vers d'autrui. Mais il est pro-
bable que Cercidas a vécu après Stratonicus. T| Hippocrate de Gela. Suite
[L. Giuliano]. Sa lutte contre Syracuse; la paix; sa mort et Gélon, son
successeur. ^ Notes biographiques sur T. Attius Labienus. Suite [Saverio u
La Sorsa]. Fin dans fasc. 3. ^ Pour la reconstruction des livres perdus
de T. Live. Fin [P. Franzo]. 6 Frontin et T. L., 7. Diodore, Appien et T. L.
8. Dion Cassius, Zonaras. ^ L'inscription du théâtre antique de Gubbio
[S. Polizzi]. Les premiers travaux de construction remonteraient entre
40 et 35 av. J. C. *[1^ Fasc. 3. Sur le drame satyrique [L. Levi]. 1. Origines, to
Les satyres. Le drame satyrique de première manière. La tragédie lyrique.
2. En Attique. Thespis et Phrynicus. Pratinas et la seconde manière.
3. Choerilos [iaGtXeùç èv Darûpotç. 4. Le drame satyrique dans la tétra-
logie d'Eschyle. *[| Le procès de Libo Drusus [V. Strazzula]. Fin.^ Où naquit
l'empereur Hadrien? [N. Vulié]. Impossible de décider s'il est né à Rome m
ou à Italica, en Espagne. Tf Sur l'emplacement de Kaukana, en Sicile
[B. Pace]. Très difïïcile à établir, peut-être près du lacus Gocanicus. ^ Études
sur Térence [A. Gustarelli]. 1. Les Adelphes et l'original de Ménandre. ^ Le
prix du bétail, etc. Suite [C. Barbagallol. Recherches pour divers pays
grecs. Résumé : Prix de la viande au détail dans le monde grec. ^ D. Juni so
Juvenalis saturae. Œuvre posthume [V. d'Addozzio]. 1. Examen des notices
biographiques sur Juvénal. Des satires. 2. Essai sur la fortune de Juvénal
au moyen âge; manuscrits, scolies, principales éditions. (Traduction ita-
lienne et commentaire des satires 1-5 dans le fascicule 4.) ^ Encore la légende
d'Annibal dans les noms de lieu italiens [G. Grasso]. Énumération de 35
neuf localités légendaires. ^^ Fasc. 4. Observations sur l'ethnographie
de la Sicile dans l'antiquité [V. Costanzi]. La Sicile était probablement
habitée au v^ siècle par deux races, l'une indigène, Ligure ou non, l'autre
d'envahisseurs italiens.^ Diogène Laërce [Mar. Trevissoi]. L'époque où il a
vécu. Examen de toutes les opinions des savants. En somme, il florissait *o
au commencement du iii^ siècle de notre ère. Préciser davantage serait
imprudent. ^ Pompée et Posidonius à Rhodes [C. Tropea]. ^ De Nicaeneto
Abderita [Cam. Cessi]. Examen de ses fragments poétiques. ^ Questions
relatives à Pline [G. Costa]. 1. Fragments de la chronographie de Cornélius
Nepos. 2. Traces de l'Epitome Liviana.^f Observations sur Annibal. 3^ partie 45
[T. Montanari]. 1° Chappuis et la question de savoir si Annibal atteignit
les neiges éternelles ou tout au moins s'en approcha. — 2'» IttI T"r]v wpai'av.
Polybe 3, 41, 2. — 3° Sur l'origine de la corruption du texte de T. Live 21, 31.
^ Bulletin bibliographique très important à la fin de chaque fascicule.
E. Ch. 50
Studi italiani di filologia classica. Vol. 16, Autour de la dernière
édition de Lucain [V. Ussani]. Examen de la valeur attribuée par Hosius aux
différents mss. et aux scolies. Renseignements. sur la famille dite italienne
288 1908 — PAYS-BAS.
et sur le ms. de Turin A. 368. Copié au xii^ s. et échappé à l'incendie. ^
Scolies anciennes sur Aphtonicus dans le Laurent, gr. lx, 15 [A. Sabatucci].
De peu postérieures au texte, transcrit au xi^ siècle. ^ Liste des mss. latins
conservés à la bibliothèque universitaire de Bologne [Lud. Frati]. Des 4089
8 mss. latins qui s'y trouvent, l'auteur donne ici la description de 1077
(en 323 pages). ^ Parergon de 'quibusdam oraculis Chaldaicis [N. Terzaghi].
Variantes du col. Laurent, gr. lv, 8, saec. xv, inconnu à l'éditeur Kroll;
leur importance. ^ Marginalia [G. Pasquali]. Sur divers passages de Hiero-
clès et de Proclus, commentaire sur la République de Platon. Tf A propos
10 du papyrus de Florence 114 [G. Vitelli]. Observations sur le texte en vers
hexamètres publié récemment par Comparetti. Ce versificateur du v® siècle
n'est qu'un misérable poète, mais qu'on doit considérer, à cause de son
habileté technique, comme Tryphiodore, Colluthus, etc. E. Ch.
15
NORVÈGE
Rédacteur général : Hans Raeder.
•2" Skrifter udgivne af Videnskabs-Selskabet i Christiania. 1907-
Hist.-filos. Klasse. Le roi Alexandre et les Macédoniens [P. O. Schjôtt]. Dis-
cussion sur la nationalité des anciens Macédoniens. Les Macédoniens étaient
une population mixte, composée de Grecs et d'Illyriens immigrés de l'Asie
Mineure (Hérod. VII, 20). Alexandre était lui-même d'origine mixte.
26 H. R.
PAYS-BAS
Rédacteur général : Paul Lejay.
30
Mnemosyne. Vol. XXXVI. Platonica[S. A. Naber]. Corrections et expli-
cations sur le Sophiste, le Politique, Parménide, Philèbe, le Banquet. P. 8,
ce que Platon pensait de son oncle Critias. P. 16, sTç lv n'a pas dans la
vraie grécité de dérivés ni de composés; on se servait de [ji.6voç; il faut lais-
se ser aux byzantins et aux théologiens les hénades et l'hénothéisme. P. 25,
dans l'épigramme de Méléagre citée par Bentley sur Hor., lirerirpoç irpoOupotç
XifTffOfiai. P. 27, composés avec irav- pour premier élément fréquents dans
Platon. T[ Iliade H. 195-199 [M. V<aleton>]. 197-199 seulement sont inter-
polés. Tf Apuleiana [C. Brakmann]. Sur les Florida. Le ms. de Naples I VG. 55
40 n'apporte à peu près rien d'utile. ^ Notes de J. J. Reiske sur l'Anabase
d'Arrien [A. G. Roos]. ^ Stace, Ach. 1, 7 [P. H. D<amsté>]. Lire : mutabit
campos. Tf Ad nova fragmenta in libro Berliner Klassikertexte V. 2 [H. van
Herwerden]. Sappho, Euripide, comédie nouvelle, Mélanippe d'Euripide.
^ Observatiunculae de iure romano [J. C. Naber S. A. fil.]. 99. Compensatio
46 quotuplex. ^ De nonnullis Demosthenis et Aeschiniscontrouersiis[M. Vale-
ton]. 1. De pace Philocratea. 2. De bello Amphissaeo. Les torts d'Eschine
ne sont pas absolument nuls et les accusations de Démosthène ne sont pas
sans fondement. ^ Valckenarium [S. A. N<aber>]. ^ Ad Ciceronis ora-
tionem pro Caelio annotatiunculae criticae [P. H. Damsté]. A propos de
50 l'édition de Clarck. 1f1[ N» 2. Plutarque, Praec. reip. gr., 823 B. [J. J. H<art-
man>]. 1[ Italica, obseruationes ad locos uergilianos et ouidianos [I. Vûr-
theim]. 1. Virgile, dans son catalogue des guerriers, transporte en dehors
des contrées que leur assignaient la légende et les commentateurs Messapus,
MNEMOSYiNE. 289
Metabus et Camille. 2. Dans les renseignements donnés sur Halaesus,
il fond des données inconciliables. Il est probable que Virgile a trouvé les
noms de Messapus et de Metabus dans les légendes de Capène et de Paieries,
puisqu'il y a une parenté entre les Étrusques et les Messapiens. Il a cru que
les noms de Halaesus et des Falerii étaient apparentés et y a joint, de son ■''
propre chef, le nom de Falerne. 3. Halaesus était nommé dans les chants des
Salions de Véies. On l'a pris pour un roi de Véies et on l'a identifié à Momus,
à Mamurius, à Mars Salisubsulus qui sont un seul et même personnage.
4. La fête de Junon à Paieries est qualifiée d'argienne par Ovide Am., 3, 31,
à cause de deux détails accidentels, un char attelé de génisses portant la lo
déesse, et des canéphores. Comme on croyait Paieries d'origine argienne,
le rapprochement paraissait naturel. Par suite, le héros de Paieries, Halaesus,
devenait lui-même argien, et par là s'explique qu'on en ait fait un fils du
plus connu des Argiens, Agamemnon : Agamemnonius, dans Virg., En.,
7, 723, bien que, ib., 10, 417 suiv., on trouve une légende qui ne peut nul- is
lement convenir à Agamemnon. 5. Il y avait à Paieries un couple divin,
Pater Curis et Junon Curitis. Cette dernière était vénérée aussi par les
Picentins et les Tiburtins. Un lien existait entre la Campante et Paieries,
ce qui facilitait à Virgile l'origine attribuée à Halaesus, venu de l'ager
Palernus. Les Saliens de Tibur célébraient Hercule. Une série de miroirs 20
étrusques nous montrent les amours d'Hercule et de Junon, une lutte,
la fuite de Junon, sa capture. Cf. Am., III, 18 suiv. La Junon sabine porte
une peau de chèvre; de même Junon Caprotina à Lanuvium. A Rome, le
nœud que le mari doit défaire sur le lit nuptial s'appelle nœud d'Hercule.
Enfin les Saliens ont été introduits à Rome par un roi sabin. Cet ensemble 25
conduit à voir dans les Saliens un culte sabin propagé en différentes direc-
tions et ayant pour but d'obtenir la fécondité des mariages. Les Junonia
sont le culte parallèle des femmes. Halaesus est l'Hercule falisque. 6. Les
Luperques ont un étroit rapport avec ces rites. Ils frappent les femmes,
pour assurer leur fécondité, avec une peau de bouc appelée voile de Junon. 30
Ovide leur assigne pour origine l'Etrurie, c.-à-d. très propablement Paieries
(P., 2, 430). Les rites pratiqués en Italie rappellent les Carnea de Sparte
et de Théra. De part et d'autre, un culte est rendu à des dieux qui ont l'as-
pect de chèvre et de bouc. A Argos, comme à Rome, pour Junon Reine,
la pompe réclamait des vaches; à Paieries, des génisses. On peut rapprocher 35
ces génisses des veaux chassés et immolés à Iguvium. Cela peut être con-
firmé par le calendrier : veille des nones de juillet, Poplifugia; Nones,
Caprotinae; lendemain, Vitulatio (cf. Macr. III, 2; Virg., Bue, 3, 77; Tib.,
1, 1, 21 ; Var., R. D. XV). Vitulatio est le sacrifice où l'on immole des génisses,
l'i est bref (Ennius dans Non., p. 14). S'il a existé une dea Vitula, elle doit 40
faire partie des indigitamenta; Suét., Vitel. 1, parle d'une deaVitellia,
d'origine sabine, ce qui est très remarquable : elle peut être la parèdre de
Paunus. II est donc vraisemblable qu'à Paieries, pour les Junonia, les vic-
times étaient des veaux et des génisses. 7. Les Poplifugia ne sont pas com-
parables au Regifugium, fuite d'un homme seul. Ils sont en liaison avec les 45
Ludi apollinares qui commençaient le lendemain (T. Live, XXVII, 23.
lire : tertium Idus Quirictiles). 8. Les Ludi apollinares ont remplacé une fête
de Veiouis, dieu d'aspect semblable à Apollon (A. G. V, 12; Ov. P., 3, 437).
Le jour des Poplifugia, 5 juillet, le Sénat avait placé les natalicia de César
né cependant le 12 juillet, et uni le culte de César à celui de Jupiter, très 60
probablement à Veiouis. Car que 1^ Jules aient eu un lien de culte avec
Veiouis, c'est ce que prouve une inscription de Bovillae, ville où ils ont
habité : Vediouei Patreigenteilesluliei. Les Poplifugia étaient une lustration
R, DE PHILOL. — Revue des Revues de 1908. XXXI II. — 19
290 1908. — PAYS-BAS.
à l'aide de chèvres à un dieu médecin (Veiouis). Le mot fugere indique que
le peuple évitait ainsi la peste. 9. Les Caprotinae des nones de juillet étaient
une fête pour obtenir la fécondité des femmes, Macr. I, 11. La bataille à
coups de branches de figuier est un rite de fécondation (Var. L. L., 6, 18;
* Plut., Cam., 33 suiv.). La liberté de cette fête en a fait exclure les femmes
et jeunes filles de naissance libre. 10. Le culte d'Egérie à Aricie est aussi
un culte destiné à procurer la fécondité. La dévotion pour cette déesse
qu'avait Numa le Sabin conduit à y voir encore un culte sabin. 11. Le
parèdre d'Egérie, Manius Egerius, est probablement aussi en relation avec
10 les Saliens. La première partie du nom indique la mort et les enfers, la
deuxième la génération. 12. A Égérie, on peut comparer Juturna et Car-
menta. On a les paires Carmentaet Evandre (Bonus uir), Juturna et Janus.
Or, Janus est un dieu des Saliens (Macr., 1, 9, 14); Evandre est un ami des
Luperques, le créateur des Lupercales, le fondateur du Lupercal. Les savants
16 avaient trouvé une origine grecque à Evandre (En., 8, 130; 9, 647). En réalité,
ces couples sont les plus anciennes divinités des Romains, personnifications
des énergies naturelles. 13. Les témoignages les plus sûrs relatifs aux Dios-
cures mentionnent seulement Castor ou les Castors. 14. Le culte des Dios-
cures est lié à celui de Juturna. 15. Cette union est originaire d'Ardée. 16.
20 Les Dioscures sont à Rome des dieux médecins. A l'origine les femmes seules
juraient par eux, non seulement dans ecastor, mais dans edepol (peut-être
edi-pol; cf. Charisius II, p. 178 P. citant Titinius) : A. G., XI, 6. Plus tard
edepol fut aussi un juron des hommes. Varron (dans A. G.) devait comparer
avec cet usage celui des Athéniennes : [xà xw èew (Cérès et Proserpine, les
25 divinités d'Eleusis). L'usage des Romaines s'explique par le fait que les
Dioscures, médecins, présidant aux sources salutaires, liées étroitement
avec Juturna, doivent être particulièrement chers aux femmes (enceintes
ou malades). Le culte des Dioscures par les femmes se trouve aussi en Laco-
nie, où une femme est prêtresse (CIG. 1444), à Larisse, en Sicile où ils sont
30 associés à KaXXiysvta (CIG. 5732). Il était également répandu en Étrurie.
Tl Ad Porphyrogeniti excepta de sententiis ex Polybio, éd. U. Ph. Boisse-
vain [H. von Herwerden]. ^ Ad Statii Thebaiden [P. H. D<amsté>]. XI,
278; XII, 352; 396. ^ De pyxide Caeliana [J. van Wogoningen]. Cic,
Cael., 69. L'étiquette portait : pyxis Coeliaca, avec un changement d'à en o;
35 xoiXiaxôç, ce qui a rapport aux coliques, au douleurs de ventre. T| PIu-
tarchus [J. J. H<artman>]. De Stoic. rep. 1048 E. ^ Thucydidea [I. C.
VollgrafT]. Sur le livre VIII. ^ Ad. Lygdanii elegias [P. H. Damsté].^ Plu-
tarque. De cap. ex inim. util. 90 F. [J. J. H <artman>]. % Atôvuao; èv
Aip-vatç [C. G. Vollgraff]. Sur la topographie d'Athènes. •([ Plutarchus
40 [J. J. H<artman>]. Sur les Morales. ^ Platonica [S. A. Naber]. Phèdre,
Alcibiade I et II, Hipparche, les Rivaux, Théagès, Charmide, Lâchés,
Lysis, Euthydème, Protagoras, Gorgias, Ménon, Hippias maior et minor,
Ion, Menexène, Clitophon, République. P. 225, usage chez les Grecs
de masser et pétrir le corps du jeune enfant. P. 233, les noms de personnes
45 en grec et leur usage au vocatif et avec w. P. 241, la forme oùBéat. P. 246,
sur la citation de Simonide, p. 344 C. P. 248, les acceptions de o-ocpiaTr,?
et de (7o(pd;. P. 275, les expressions èv XlaXau-tvi, MapaÔôSvt. P. 279, oi.tz6
indiquant en composition la cessation de l'action (àTTûTtovccv, àTroarpâtY,-
yoç, etc.). ^1 N° 3. Plutarch. De recta rat. audiendi p. 38 B. [J. J. H<art-
50 man>]. Tf Quaestiones graecae [I. M. J. Valeton]. 3. De inscriptione Lyg-
damensi. 1° Inscriptionem non esse foedus nec factam esse post exsuies reuo-
catos. 2° De ordine iudiciorum nostra lege mutato. 3° De nouo iure hac lege
constituto. 4° De ratione et causa legis. 5° De ciuibus quibus haec lex sit inro-
ERANOS.
291
gâta. 6^ De uenditionibus bonorum quae nostra lege praeparantur. 7° De
tertio capite legis. 8° De mnemonibus annuis Halicarnassensibus. 9° De
supplendis et legendis lineis octaua et nona. 10° De interpretatione lectionis
recentioris. 11° De fundis priuatis in custodiam mmemonum traditis. ^
De Euripideae fabulae Pirithoi fragmente nuper reperto [K. Kuiper]. Texte s
publié par Rabe, Rh. Mus., 1908, n^ 1. ^ Plut. De cap. ex inim. util. 92 B.
[J. J. H<artman>].Tf Nouae coniecturae in fragmenta Menandrea reperta
a Lefeburio [H. van Herwerden]. T[^ N° 4. Adnotationes ad Statii Thebaiden
[P. H. Damsté]. Corrections et surtout interprétations. ^ Plutarchus [J. J.
Hartman>]. Quum, adol. 19 F. De liber, educ. 10 F. ^ Ad scholia Bobiensa lo
[C. Brakman]. A propos de l'édition Paul Hildebrandt. ^ Plutarchus [J. J.
H<artman>]. Arist. et Men. Comp. 853 D. Tf Notulae ad alteram Leeu-
wenii editionem fragmentorum menandreorum recens detectorum [H. van
Herwerden]. ^f De uocabuli xpoTtôç ui atque usu per saecula VI et V [K. Kui-
per] Le mot ne se trouve ni dans Hérod. ni dans Hom. Mais, dès son appa- ^^
rition, il a le sens de « direction », et le sens moral. Cet usage n'est pas
inconnu d'Euripide. ^ Plutarchus [J. J. H<artman>]. Praec. rei ger.
820 A. II Platonica [S. A. Naber] République III-VI. Paul Lejay.
SUÈDE
Rédacteur général : A. Enander.
Eranos. Acta philologica Suecana. Vol. VIII. Fasc. 1 et 2. Chant de deuil 25
de l'empereur Alexis II sur son père Manuel [V. Lundstrôm] (suédois).
Texte et commentaire de ce chant composé en distiques grecs, dont le der-
nier mot est répété comme un refrain placé dans la bouche du mort qui
répond ainsi aux vers qui précédent. Ce poème a été composé à l'imitation,
parfois presque littérale, d'un poème de Chistophoros de Mitylène dont L. 30
donne le texte mutilé. Liste de mots qui méritent d'être signalés et dont
qqs-uns ne sont pas dans le Thésaurus. % Remarques sur les Carmina epi-
graphica [A. W. Ahlberg] (suédois). 1. La technique des carmina sepulcralia;
2, Le « que » pléonastique. •[[ Der pleonastische Gebrauch von ille im Latei-
nischen [J. Samuelsson]. Traite de l'emploi pléonastique de ille, réunit 35
aussi complètenient que possible tous les matériaux de ce sujet et dispose
en groupes distincts les cas isolés qui, souvent, ont été confondus ou mal
expliqués : il commence par le groupe « ille quidem — sed »; puis traite de
ille pléonastique sans quidem. ^ Tac. Agr. IX, 16 : quaesivit ou quaesiit
(suéd.) [P. Engstrôm]. Défend la leçon quaesiit que donne le ms. de lesi.H 40
Bidens. Étude d'étymologie (suéd.) [C. Lindsten]. De bis edens = ruminans.TT
Euripides, Bacch. 65 sqq. [V. Lundstrôm]. Propose une disposition de la
strophe et de l'antistrophe dans ce passage différent de celle admise géné-
ralement. IJTf 2e livr. Les manuscrits de Valerius Flaccus (suéd.) [J. Samuels-
son]. Le ms. le plus important de V. F. est le Vaticanus 3277 dont tous les 46
autres dérivent à l'acception de cinq qui remontent au Sangallensis. Les
différences de lectures sont petites et il faut admettre avec Thélo la valeur
du S. Gall. qui^est une copie corrigée du Vat. ^ Vermischte Beitraege zur
latein-Sprachkunde[E. Lôfstedt]. 1. Lucr. V. 201 avidam = grand, puissant.
Cf. Marius Victor, Aleth. III, 458; 2. Bellum Alexandr. 28,3 au 1. de varii 6o
generis, conserver variis generum desmss. ; 3. Apolocyntosis, 3. 1 horam =
heure de la mort; 4. Tac. Ann. XIII, 26; XV, 5 et 21. Emploi du gén. du
gérondif (genetivus gerundii), au lieu d'un inf. comme sujet ou complément ;
292 . ' ' 1908. — SUÈDE.
— 5. Apul. Apol. cp. 75 extr. morum = bonorum morum; — : 6. Apul. Met.
X, 19. conserver expectabat == expetebat; — 7. Thés. ling. lat. III,
455 careo a aussi le sens de perire, interire; — 8 Anth. lat. éd. Riese carm.
183, sqq. le part, visus est pris au sens actif; — 9. CI. L. VI, 11405 creari
» = nancisci; — 10. C. I. L. VIII, 19914 clarissima femina apposition au lieu
du gén. qu'attend le mot corpus; — 11. Nazar. Paneg. Const. Aug. XXV.
causa = occasio; — 12. Ael. Lampr. Heliograbalus, 35,2 cum cura dicendus,
locution proverbiale; — 13. Flav. Vopisc. Aurelianus 47, 1 auxit =• addidit;
verbis et voce pléonasmes avec les verba dicendi; — 14. Appendice Probi
10 212 montre quedans Ammien XVII, 11, 1 il faut lire tintinnacula; — atque
ut dans le sens de tanquam ut et de ut; — 15. Amm. Marceil. XXII, 8, 34
conservez deos et XX, 11, 20 lire : defensoribus moenia pellerentur; — 16.
Id. XXIV, 76 interiora == inferiora; — 17. Id., XXX, 3, 5 tutius = tranquil-
lement; cautus même sens CI. L. VIII, 9142; — 18. Ps. Augustin. Quaest.
iB vet. et nov. Test., 127, 25 memores construit avec l'ace, autres exemples
pour ignarus, nescius, timidus; — 19. Petrus Chrysol. Serm. III horret =
horrorem facere; — 20. Mulomed, Chir. 358 emittet = demittet, autres
expressions analogues, evocat = avocat, etc. ^ Fasc. 4. De Philitae carmi-
nibus quaestiones [C. Cessi]. Étude sur les fragments et les œuvres de ce
*o poète de Cos si célèbre que ses concitoyens lui élevèrent une statue, et sur
les imitations que nous trouvons de ses élégies dans les poètes latins. ^ Un
nouveau fragment de Stace (suéd.) [A. W. Ahlberg]. Fragment de la Thé-
baïde de Stace v. 693-777 trouvé à Lund dans une reliure d'un ouvrage de
médecine imprimé à Bâle en 1560; très mutilé, il n'offre que qqs variantes
26 au texte reçu. T| Kleinere Aristoteles Fragen [G. Rudberg]. I. La traduction
de Michel Scottus et la Paraphrase de Alb. Magnus du liv. X de l'Historia
animalium. La trad. d'Aristote en latin d'après un texte en langue sémitique
de M. Scottus, est la plus ancienne trad. en latin que nous ayons de ce
traité; elle a été même pour le livre X la source d'Albertus Magnus dans
30 sa paraphrase. Preuves à l'appui. ^ Sur un passage des Panégyriques latins
[A. Nelson]. Lire IX c. 12 (éd. Baehrens, p. 202, 5) « instrumenta victui
pecudum praeparata » au lieu de « cultui » ou « usui >> qui ont été proposés.
H. S.
Upsala Universitets Arsskrift. 1908. Das erste Buch. der Aristo-
35 telischen Tiergeschiche nach der Uebersetzung W. von Moerbeka [G. Rud-
berg]. Après avoir donné le texte de cette trad. latine des Ai ti. tol J^àja t'aro-
pt'at d'Aristote, qu'il fait suivre de qqs mots d'introduction sur les familles
de mss. de ce traité qui se divisent en deux groupes A^. C* et PD» sur leur
parenté et leur classification, sur les trad. latines qui en ont été faites (Michel
40 Scottus, l'''^ moitié du xiii<^ s.; Wilhelm von Moerbeka, seconde moitié du
xiii" s.; Georges de Trébizonde et Th. Gaza, xy^ s.). R. étudie en détail :
1. La trad. de Moerbeka, les mss que nous en avons et qui dérivent tous
d'un archétype unique, leur parenté, les fautes qui leur sont communes à
tous les fautes particulières à chacun des trois groupes entre lesquels il
45 les a divisés; leur orthographe; 2. La langue et la méthode de trad. de M.;
3. Les sources grecques de sa trad. 4. La trad. du texte de l'Historia anima-
lium d'A. : il cherche à retrouver le texte primitif sous la masse des diffé-
rentes variantes, en se bornant au liv. I. H. S.
ANZEIGER FUR SCHWEIZERISCHE ALTERTUMSKUNDE. 293
SUISSE
Rédacteur général ; J. Le Goultre.
Anzeiger fur Sch-weizerische Altertumskunde. N. F. X. 1908.
N^ 1. Les ruines romaines de Kirchberg (Argovie) [A. Gessner]. Bâtiment
considérable (49m. X 27m) comprenant vingt chambres; épaisseur du mur
60 à 75cm.; calcaire du Jura avec qqs blocs de grés et de tuf. Fragments
de peintures ornementales reproduisant des feuilles. Hypocauste. Terrasse lo
devant la maison et dominant l'Aar. Cuisine. Briques avec marques de la
21 e légion. Aucune monnaie. Ce bâtiment devait être une villa et non un
établissement militaire. T; Inscriptions romaines des bains d'Yverdon
[W. Wavre]. Ces trois inscr. ont été découvertes au fond d'un puits. Elles
témoignent d'un culte particulier en l'honneur d'Apollon associé à Mars 15
Caturix. Elles sont dues à Otacilia, dame appartenant à une famille impor-
tante d'Avenches, à Adventius Tocca et à Belatullus qui sont également
mentionnés dans des inscr. trouvées dans le Bois de Vaud, près de Vidy
(Lausanne). ^ Découverte d'un cimetière étrusque à Porza (Tessin). A Mar-
tigny (Valais), près de l'amphithéâtre un portique avec seuil monumental 20
et plusieurs rangées de colonnes dont les bases ont été retrouvées. ^^
N^ 2. La maison romaine, près de Niedergôsgen (Soleure) [E. TatarinolT].
Cinq pièces. Hypocauste qui fait croire qu'il s'agit d'un bain appartenant
à une grande ville. Apodyterium avec mosaïque. Frigidarium qui était
réuni à la pièce précédente par deux marches et qui semble avoir été res- 26
taure. Tl Découverte à Augst (Bâle) de murs romains et d'un tas de détritus
semblable à celui de Brugg. — Tombeaux romains à l'Enge (Berne). —
Construction romaine à Sursee (Lucerne). — Mur d'une villa romaine à
Serrières (Neuchâtel). — Fondations d'un bâtiment romain considérable
à Colombier (id.) entouré par un canal. — Ruine romaine à Oberbuchsiten 30
consistant dans une chambre avec traces de mosaïque et de peintures mu-
rales ainsi que divers objets. Amphores romaines sous le Bois de Vaud (Lau-
sanne). 711 NO 3. Le Refugium d'Eppenberg (canton de Soleure). Nou-
velles recherches [A. Furrer]. Cette construction se trouve sur la fron-
tière des cantons de Soleure et d' Argovie, sur la rive droite de l'Aar. 35
Rempart de terre de 600 m. de long. Il a été construit dès l'âge de fer, pro-
bablement vers l'an 400 av. J.-C. Les constructeurs se sont conformés à
la nature du terrain, etc. 1| La maison romaine près de Niedergôsgen (Soleure)
[E. Tatarinofî]. Fin. Tepidarium avec suspensura en partie conservée. Cal-
darium en mosaïque et niche qui devait renfermer une baignoive. Prae- w
furnium. Second caldarium sans mosaïque, mais avec fresques murales.
Plateau portantla représentation grossière d'un cerf courant. Garnitures
de fourreau en bronze. L'ensemble était une maison de bain appartenant
à une villa rustica. Elle doit remonter au 11 "^ siècle. ^ La question du temple
d'Apollon à Genève [C. Martin]. Il semble évident, par des inscr. trouvées 45
dans l'église de Saint-Pierre ou dans les environs immédiats, qu'il y avait
un sanctuaire sur cet emplacement. Mais rien n'appuie l'assertion répétée
depuis le xvii^ siècle que ce temple fût consacré à Apollon. 1| Fouilles à
l'Enge (Berne) (Voir plus haut). Sépultures remontant aux premiers siècles,
de notre ère. Incinération et inhumation mélangées. Cercueils en bois. 50
Nombreux objets en verre. Dans chaque tombe se trouve une urne en terre
rouge et d'autres vases de terre dont plusieurs sont intéressants. Lampes.
Quatre statuettes en terre qui semblent représenter des déesses et trois
294 1908. — SUISSE.
bustes, également en terre, dont deux semblent être des portraits. Assiette
pour suspendre à la paroi présentant au milieu une tête de femme en relief.
Cheval en terre de 15 cent, de haut, qui devait être un jouet. Peu de bijoux.
Objets de bronze trouvés dans les tumuli du Schalterain près d'Anet
6 (Berne) et déposés dans le musée Schwab, à Bienne.*|| N*' 4. Fouilles exécutées
par les soins du Musée national [David Viollier]. Tombe gauloise aux Râpes
d'Aven (Valais). ^ Marques de potier et renseignements analogues tirés
de la collection de la Société pro Vindonissa [Th. Eckinger]. ]f Acquisition
par le musée arch. de Genève d'une remarquable œnochoé en terre cuite
10 du style géométrique (Dipylon) et de la fin du viii<^ s. av. J.-C. provenant
de Thèbes (Béotie). Les fibules romaines trouvées jusqu'à présent à Genève
sont comprises entre la seconde moitié du i" siècle av. J.-C. et la fm du
n^ s. de notre ère. Cimetière gallo-romain de très basse époque à Chevreuse
(commune d'Asnière, Genève). — Trouvailles à Avenches : Plaquette en
16 bronze qui fait connaître un nouveau surnom de Mars, Caisivus; 5 sonnettes
en bronze; mosaïque à dessins très variés; corps sans tête d'un gros oiseau,
en marbre blanc; jolie cuiller en argent; hypocauste; colonnes de marbre
blanc de 4™50 et S^^SO. — - Découverte de murs romains d'un temple de
Mercure ou d'un castrum sur lesquels repose la nef du temple d'Ursins
20 (Vaud). — Divers objets trouvés à Sierre (Valais) datant du i'''' s. apr. J.-C.
J. Le Coultre.
TABLES
REVUE DES REVUES
I. — TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES
Les indications suivies de l'astérisque reiivoient à des études sur des
passages isoles d'auteurs. — Chaque chiffre peut indiquer des articles
consécutifs sur le même sujet. — Les comptes rendus d'un même ouvrage
ne sont pas tous indiqués; on pourra en dresser la liste complète avec le
nom de l'auteur et les indications de la troisième table, — L'abréviation
suiv. peut indiquer des articles non consécutifs d'une même revue.
Abe relus 39,5.
académiciens (philosophes) 109,4.
accentuation 193,34. — ital. 60,3. —
lat. 155,37. 179,17,47. 181,13. 193,34.
199,48.
Accius 154,34.
Achille Tatins 253,38*.
Acron 37,30*.
Adamantius 4,28.
adjectif 285,41. — lat. 34,39. 155,42.
adverbes lat. 8,11.
Aelius Aristide 149,10.
Aelius Promotus 123,34.
Aelius Tubero 75,21.
Aétius (médecin) 67,6.
Aetna 274.15.
Afrique 24,45. 27,7. 30,24. 125,50. 132,
39. 133,4. 187,22 suiv.
Agamemnon 30,20.
Ajax 27,5. 107,31.
Alcée 30,29. 145,1*.
alchimistes gr. 259,39*.
Alcidamas 114,33.
Alcinoûs 179,46.
Alciphron 123,49. 181,27*.
Alcman 134,11. 153,3.
Alcuin 60,30.
Aldhelm 22,18.
Alesia 23,9.
Alexandre d'Aphrodise 111,31*.
Alexandre le Grand 12,30. 46,23. 51,39.
54,11. 55,3. 104,10. 288,25.
alexandrine (littérature) 33,21. 105,43.
Alexis (comique) 66,2.
alphabetgr. 16,2. 154,2.
Amazones 27,6.
Ambroise 106,48*. 153,30. 154,10.
Ambrosiastre 88,50. 292,14*.
Ammien Marcellin 10,41*. 62,40. 103,
50. 179,21*. 292,10*.
Amphiloque d'Iconium 65,23.
Amphis 144,21.
amulettes 10,44. 20,20.
Anaximène 37,15. 49,23.
Andocide 53,2.
Anonymus Argentinensis 64,43.
Anoni/mus de rébus bellicis 56,1.
anthologie gr. 61,3. 181,18. 244.34. —
lat. 9,32,34. 28,50. 36,51. 292,3*. —
lat. épigr. 23,28. 95,18. 113,23. 150,11.
154,10. 273,20. 291,32.
Antiphane 144,24.
Antiphon 33,51. 62,15. 129,12*.
ANTIQUITÉS 20,36. 29,23. 32,19.94,5.
102,18. — gr. 16,19. 24,12. 26,2. 27,8.
28,52. 58,26. 72,22. 114,6. 181,41.
183,22. 242,25. 263,12. 285,48. —
rom. 16,3. 22,24,36. 23,29,46. 52,8.
97,10. 98,4. 129,28. 149,45. 152,34.
238,34.
Antisthène 6,52.
Antium 67,26.
Antonin de Plaisance 9,20*. 65,10*.
aoristes formes 22,19.
Apelle 146,34.
apocryphes chrétiens 124,17. 150,20.
296
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Apollodore 44,10. 61,15*. 64,8*.
ApoUodore (comique) 152,5l'.
Apollodore de Damas 5,45.
Apollon 15,14. 18,24. 94,3.
Apollonius de Rhodes 237,1 .
Apollonius de Tyane 37,51.
apologistes 49,1.
Appien 22,47. 286,45.
Apulée 9,43. 55,14. 129,10. 233 37* —
Apol. 56,7. 292,1*. — Flor. 288,39. —
Met. 23,15. 31,12. 34,40*. 61 42 68
26*. 106,47*. 292,2*.
Aratus 32,53. 109,30*
ARCHÉOLOGIE 33,25. 35,13. 35 35
54,50. 73,17,30 suiv. 79,31 suiv. 96,27
110,15. 122,39. 146,35 suiv. 162,26
SUIV. 174,35 suiv. 192,12 suiv. 223.
23 suiv. — chrét. 4,15. 13,10 suiv
187,29 suiv. 190,24 suiv. 201.37 suiv
207,50. — gr. 4,11. 23,35. 26,46. 85,6
102,50. 190,34 suiv. 221,44. 225,55"
suiv. 229,22. suiv. 235,22 suiv. 242 42
246,32 suiv. 258,33 suiv. 260,18 sùiv.
265,32 .suiv. — rom. 17,30 suiv. 33,39
35,12. 38,27 suiv. 54,35. 56,10. 97 46
116,32 suiv. 165,24. 187,22 suiv 190
23 suiv. 191,51. 197.47. 241,15. 27?'
12 suiv. 278,5 suiv. 280,37 suiv. 283'
26 suiv. 293,6 suiv.
Archiloque 24,35. 87,21.
Archimède 50,27. 115,53.
Architecture 22,29. 129 16 146 50
suiv. 162,23. 191,45. 203,36.
Aristarque 36,40. 37,12.
Aristide (romancier) 57,22. 253,34*
Aristide (apologiste) 106,40*.'
Aristide Quintilien 194,17.
Aristogiton 111,5.
Aristophane 6,14. 25,1. 33,14,18. 57 38
97,19. 131,38. 181,22. — Ach. 244 29*'
286,35*. — Au. 64,38*. 115,2*. 145 2*
155,43*. — Nub. 145,18*. 267 51*'
270,24*. 286,6*. — Pax 145,18*' _'
Plut. 165,7. — Ban, 113,40. 181 23
241,45*. 226,25. — Thesm. 64 29»'
145,17*. 164,52. — Vesp. 253,38* _
scolies 33,43. 57,44. 105,44 suiv 107 17
Anstote, 5,12. 8,1. 35,36. 50.48. 52 '14'
102,4. 107,31,51. 111,5. 113,44 115 3'
134,3. 208,12. 260,15. — De anima 81
50. 102,2. — De animalibus 50,18 ~
Econom. l,\k.—Eth. Nie. 66 22* _
Hist. an 134,15. 292,25.34. - Metaph.
6,37. 32,11. 33,16. 64,33*. 99 29 _
Mor- 244,40*. — Phys. 254 25*
Resp. Ath. 26,8*. 29.47*. — Rhet '
!i^',^on-.*^^'^2. - Sensu et memoria
(de) 29,53. — Top. 104,2. 135,45.
Anstote (commentateurs d') 62 30
armée gr. 27,14. 33,28. 37,25.'— rom
5,49. 16,48. 23,32. 25,45. 34,2. 37 25'
38,5. 96,42. 97,11. 104,16. 132'38'
167,14. 185,29. 273,13. — Vov'
Poliorcétique.
Arnobe 118,52. 156,31.
Arrien (historien) 13,16. 85,4. 110,44-
f_,288,41.
48,51. 96,51. _ gr. 99 41.
ART 36,38
227,38.
Artémidore 181,27*. 253.36*.
article gr. 146,26. 200,1. '
artistes 15,11.
Asclépiade de Bithynie 96,5.
Asie 51,11. 62,21. 64,53. 86,17. 242 27
Asinius Pollion 285,48. '
Asklépios 12,21.
Asper 78,28.
Astrologie 5,13. 25,41. 32,43 49 49 l'\
93,3. 101,49. ■ '
Astronomie 36,7.
Athénagore 106,40.
Athénée 66,4*. 67.51*. 144,21* 144 37*
145,13*. 146,41*. 178,10. 229,11* '238
7*, 33*. 259,42*.
Athènes 6,3. 13.36. 14,36. 15 40 16 19
21,16. 36,37. 37,1,44. 51,52. 7l'4o'
72,22,35. 98,33. 268,45. 290 39 ' '
Auguste 83,22. 103,17. — Mon. anc 179
40*.
Augustin 67,36. 88,22. 135,48. 153 17
154,34. 155,32. 192,31. 255,20.
Aulu-Gelle 9,43. 24,41.109 14* 114 18
131,1. 167,47*. 272.49. 289,48*
Ausono, 66,24*. 100,22 104 47* 119
34. 133,22.
Auspicius 42,23.46,49.91 34
AUTEURS gr. 23,24. 64,47.
autobiographie 21,15.
Auxence 65,3.
Aviénus 286,48.
Babrius 9,43. 25,22. 28,27. 53,28 30
Babylonie 5,15. 32,2. 94,38.
Bacchylide 28,11. 98,17. 286,3.
Barnabe (épître de) 52,3.
Basile de Césarée 65,12.
Bède 60,28*.
' Bellum actiacum 28,51. 53,37.
Bérose 13,48.
Bible (Ancien Testaments gr. 20,42. 24
22.32,13.132,20. 136,18. 174,49 232,'
12. — Voy. Testament (Nouveau).
bibliographie 27,20. 42,17.
bibliographie antique 27,19. 72,30. 110
15.153,5.
bibliothèques 50,46.
Boèce 8,39 20,47.
Boissier 195,39.
Botanique 34,21.
bronze 56,10.
Bûcheler 9,45. 113,22. 152 37
Budé 49,13.
Burana (Carmina) 91,29. 276,28*.
Byzance 22,22.
byzantine (philologie) 38,46 suiv. 53,13.
55,52. 56,19. 220,45. 221,12. 291,25.
Caecilius 9,28, 167,41.
Caecilius de Calacté 125,35/ 185,8.
I.
TABLE GENERALE DES MATIERES.
297
Calamis 5,25. 163,52.
calendrier 10,3. 13,42. 30,27. 183,19.
265,47. 267,45. 269,2.
Callimaque 30,22. 87,21.
Caper 103,47.
Carnéade 26,44.
cartographie 100,3.'
Cassien 67.33.
Cassius Félix 9,10. 106,50.
Cassiu3 Hemina 60,53. 61,5.
Caton l'Ancien 5.52. 16,36. 200,15.
Catulle 28,17,50. 34,47. 61,2*. 114,29*.
156,20. 168,17. 177,27. 181,37,40*.
183,41*. 237,51. 241,50*. 254,18*.
Celse 52,36.
Celtes 20,40. 205,47 suiv.
celtique 205,47 suiv.
CÉR.^MiQUE 17,6. 21,33. 30,39. 34,35.
72,1. 50, 73,7. 117,4 suiv. 134,21,42.
174,46 suiv. 250,30 suiv. 266,46 suiv.
Cér.ar 29,5. 89,9. 97,9. 103,9. 115,11.
255.31. 273,13. — De anal. 87,53. —
B. C. 97,40. 180. 30.253,52*. — 5. G.
29,52*. 32,29*. 37,25*. 38,2*. 50,21.
72,13*. 73,5. 116,33*. 142,2*. 151,37.
154.38. 181.15*. 183,32. 187,32*. 200,
17. 241,22*. 243,51.
César (pseudo). Bel. Afr. 35,15. — Bel.
alex. 291,50*.
Champoilion 32,26.
Charisius 29,10. 31,31. 129,35. 290,22*.
Charitcn 253,40*.
chiffres 67,18.
Chiron 9,10. 292,17*.
christianisme 21,21,32. 23,16. 31,42. 38,
46 suiv. 50,39. 94,10. 104,35. 121,21.
122,51. 167,9. 192,42 suiv. 196,3,36.
249,31.
chronologie 42,44. 44,32. 55,27.
Chrysippe 109,17.
Cicero (Q.) 93,36.
Cicéron 7,46. 8,3. 9,43. 26,40. 28,30. 61,7.
89,50. 100,1. 101,42. 115,11. 134,27.
167,47. 286,14. — Discours 78,36
suiv. 135,52 — Caec. 9,3*. — Cael.
288,49*. — Cat. 154,51. 290,34*. -
' Clu. 111,19*. 181,17*. —D^M. in Caec.
32,44. — Flac. 187,6. — Mil. 27,51.
168.35. — Mur. 154,53. — Phil. 61,
43*. 103,15*. 115,51*. 192,9*. —
Quinct. 185,10*.— Rab. 111,19*. —
S.Rosc. 155.13. — Rose. Arn. 132,46.—
Sest. 65,49*. 185,10.— 6'uL 178,8*. 186,
26*.— Ffit 181,6*.— Fer. 32,44. 61,43*.
152,45. — Lettres 30,35. 74 8 suiv..
81,43. 279,24.— yl«. 68,22*. 109,31*
Fam.. 8.2*. 10250. 181, S*. — Quint. 37,
39. 65,52*. — PHiLosorHiE 33,7. 35,23.
— Cat. mai. 154,40. 181,15.— Dm. 20,
45. — Fin. 109,15*. — Hortensius 94,
47. — Lael. 109,26. 150,35*. — Txg.
61,5*. — N. D. 108,42*. — Off. 27,35.
109,6*. 274,14*. — Rep. 112,34*. —
Somn. Se. 132,47.— Tusc. 60,13*. 134,
25. — Rhétorique (œuvres de) 7,52*.
20,15. 113,6. — Br. 55,25. — De inu.
134.36. 234,5. — De or. 20,25*. 93,16.
115,39*. 150,31*. — Or. 57,6. — Top.
104,2. — scol. 20,33. 24,53. 291.11.
Claude 32,31.
Claudien 108,11. 135,47.
Claudius Quadrigarius 75,21.
Cléanthe 104,42*.
Clément d'Alexandrie 23,53. 36,28. 52,3.
154,32. 238,31*.
Clément de Rome 53,46. 178,1.
Clément (pseudo-) de Rome 254,14.
Cléopâtre 10,39.
Clitarque 110,41.
Clitophon 115,46.
Codinus (pseudo-) 51,24.
Columelle 16,36. 22,14. 63,38. 259,38.
comédie 6,15. 163,45. — gr. 33,47-
34,37. 51,8. 63,51. 65,42. 101,51.
110,7. 113,29. — lat. 132,33.
Commodien 9,34*. 111, 11. 164,28.
comparaison 101,17.
composition des mots 155.48. — lat.
114,3.
conjonctions lat. 60,8. 61,35. 150,50.
180,49. 183,24. 186. 27.
Constantin 12,1. 55,49. 91,46.
Constantin Porphyrogénète 39,9. 40.38.
41,43. 45.2. 99, 31. 290,31.
Constantinople 51,24. 71,32. 93,31.
Corinne 111,29. 146,6. 152,3.
Corinthe 94,35.
Corippus 135,48.
Cornélius Labeo 156,36.
Cornélius Nepos 7,49.
Cornu tus 21,26.
Cratès 64,4.
Cratinus 269,39.
Cratippus 14,52. 113,49. 243,34. 251,38.
Crète 49,6. 105,3. 113,17. 225,42. 259,26.
268,25.
critique des textes 118,15.
Cyprien 8,19*. 9,25*. 61.47*. 106,47*.
Cyrille d'Alexandrie 93,27.
danse 66,5. 80,26.
Déce 50,39.
déclinaison gr. 82,4. — synt. 22,53.
290,45. — lat. 285,42. — synt. 9,22.
31,46. 98,44. 178,5.
Deloptes 12,8.
Délos 90,2. 260,18. 261,3. 263,25. 264,12.
Delphes 12,45. 13,28. 14,30. 26,21. 26,50.
73,34. 90,2. 92,27. 131.9. 135.41.
173,36. 261,49. 262,25. 267,1. 269,44,
49.
Démétrius de Phalères 115,2*,48*.
Démocrite (pseudo-) 122,30.
démonfjtratifs 50,10.
Démosthène 37,15. 64,44. 177,33*.
288,45.
Denys de Byzance 106,28.
Denvs d'Halicarnasse 60,46. 125,35.
dérivation gr. 60,35. 68,30. 135,17. —
lat. 145,37.
dialectes gr.j.18,16. 32,25. 49.40. 59,20.
298
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
108,23. 113,35. 131,4.145,31. 150,48.
225,1. 231,92. — ital. 19,30. 60,3.
102,26. 112,48 113,12.
Dictys 27,4. 43,45. 44,51. 86,36. 178,16
285,21.
Dicuil 206,32.
Didachè 24,6.
Didyme 4,11. 64,46 106,7, 107,16.
208,40.
Didyme d'Alexandrie 23,40.
Digeste 16,42.
Diodore de Sicile 26,45. 31,37. 75,26.
112,49. 251,8*.
Diogène d'ApoIlonie 134,46.
Diogène Laërce 33,17. 37,17. 66,9*.
287,39.
Diogène de Séleucie 108,45.
Diomède (grammairien) 60,53. 126,47.
131,6.
Dion Gassius 17,26. 20,44. 39,13. 89,28.
103,11. 112,13.
Dion Chrysostome 64,11, 115,41*.
Dionysos 12,4.
Dioscoride 25,3. 53,4. 63,38. 67,6.
discours 58,2.
Divination 3,17, 4,17. 124,9.
Domitien 16,51.
Donat 103,52. — scol. de Térence 61,5*.
86,7. — Interp. Verg. 78,30.
Dorothée de Sidon 237,12.
Dosithée 9,43. 28,27. 53,30. 66,49.
Dracon de Lampsaque 111,5.
Dracontius 27,39.
Drame 6,12. 33,37. 89,45, 96,10. — gr.
54.14. 63,29. 101,9. 176,39. — rom.
136,6.
drame satvrique 287,17.
DROIT 20,35. 99,11 132,33. 136,48
suiv. 184,52. 194,34. 238,20. — gr.
23,18. 45,6. 55,8. 63,25. 86,46. 99,38.
115,9. 143,4,52. 195.30. 266,45. —
rom. 10.45 suiv. 34,16. 52,50. 5510.
56.15. 87,49. 88,33. 134,5. 187,6.
200,27. 288,44.
Economique 10,16. 16,35. 96,18. 286,41.
— rom. 34,3.
éducation (histoire de 1') 28,35.
Egypte 3,2,13. ld,5 suiv. 13,10. 20,37.
24,30. 26,3. 30,28. 56,13. 73,17. 86,48.
99,36.120,29.122,11. 123,17. 124,29.
136,48. 145,35. 167.9. 170,22. 183,26.
220,50. 227,44.
Ekkehardt 34,11.
élégie gr. 126,47. 184,14. — lat. 114.30.
Eleusis 21,18.
Elien 26,9*. 109,21. 179,47*.
Enésidème 26,44.
Ennius 8,46. 9,43. 24,42. 61,12* 67,50*.
94,33. 101,38. 131,2. 135,22. 254,5*.
289,40*.
Ennodius 208,3.
enseignement 93,31. 95,46.
Ephèse 252,46.
Ephore 251.8.
Ephrera 42,31. 93,26.
Epicharme 269,38.
Epictète 25,39. 34,26. 104,43. 109,16*.
132,6.
Epicure 94,12. 106,19. 159,42. 273,14.
276,40.
épigraphie 30,4. 192,25 .suiv. — chrét.
9,41. 25,7. — gr. 15,49. 16,1. 16,19.
18,16. 20,52. '26,27. 26,49. 28,12.
29,35. 35,22. 58,11,26. 63,25. 64.34.
66,30. 67,37,53. 86,31. 98,49. 113,10.
141,13 suiv. 146,50 suiv. 148,41.
151,28. 167,12 suiv. 170,30 suiv.
178,40. 250,44 suiv. 251,53. 257,25.
260.43 suiv. 265,22 suiv. 286,19.
290,50. — lat. 12,35. 13,12,21. 15,27.
17,39 suiv. 23,49. 24,28. 25,7,15. 30,46.
68,3. 112,48. 113,12. 116,26. 143,26
suiv. 148,29. 163.1 suiv. 174,32 suiv.
177,23. 179,7. 187,22 suiv. 190,26
suiv. 237,22. 277,20 suiv. 279,7 suiv.
280,42 suiv. 283,31 saiv. 284,21 suiv.
286,9. 292,4. 293,13 suiv.
épistolaire (genre) gr. 50,53.
épopée gr. 21,47. 27,5. 100,25. 237,16.
Erasme 207,1.
Eratosthène 113,43.
Eschine 31,49. 115,48. 288,45.
Eschyle 6,14. 33,41. 35,19. 50,49. 94,8. —
Ag. 22,7. 136,12. 239,22*. — Choeph.
99,25. — Eum. 11,22*. 24,17. 242,3.—
Prom. 32,37. 242,3. — SuppA3l,5'l.
Esope 24,24. 55,53. ■
Etrusques 14,1. 127,3. 285,10. 293,19.
étrusque 63,49. 119,32.
Etymologie 11,24. 82,8 suiv. 143,37
suiv. 198,26 suiv. 286,33. — gr. 99,42.
116,15. 176,43. 179,34. 183,30. 275,18.
— lat. 83,25. 179,37. 239,30 291,41.
Eudoxe (comique) 26,26.
Eudoxe (astronome) 32,53. 260,15.
Eumène de Cardie 55,29.
Euphorion 111,6.
Eupolis 177,3*.
Euripide 6,14. 22,35. 102,1. 104,45.
109,35. 130,8. 288,43. — Aie. 285,38*
—Alope 66,19. — Bacch. 130,20.
135,42. 136,32. 156,23. 291,42*. —
Crét. 99,13*. — Cycl. 144,28*. —
Electre 34,25. 99,13*. — Hélène 34,25.
105,34. 153,36. — Heracl. 241,6.
241,27*. — Iph. Taur .31,35. 100-34.
105,34. — Hipp. 242*,23*. — Méd.
26,30. — Or. 11,22*. 34,25. — Phén.
36,27. 73,12-. — Rhésus 114,4. —
Sthenob. 181,35. 273,4. — Troad.
254,7. — fragm. 110,19*,27*. 111,6.
116,2*. — scol. 34,53*, 109,35.
Eusèbe de Césarée 30,52. 55,49. 100,18.
121,26. 244,49.
Eustathe 241,53.
fable gr. 94,22.
Faventinus 63,40.
I.
TABLE GENERALE DES MATIERES.
299
Favorinus 23,52. 52,25. 64,6.
Festus 29,5. 61,7. 121,15*.
Firmiciis Maternas 9,43. 135,8.
Flonis 5,51. 103,25*.
FOLK-LORE 4,30. 5,6. 11,20 siiiv.
41,49. 55,30. 56,7. 92,41. 131,35.
174,7. 193,7. 201,53. 203,6.
Fortunat 9,36,43. 31,23. 70,15. 91,4,14.
130,22.
Frégelles 23,22.
Fronton 66,27. 286,30.
Furtwangler 92,24.
G
Gaïii.s (jurisc.) 56,37.
Galates 29,44. 88,32.
Galien 22,2. 26,31. 34,44. 145,13*.
260,15.
Galins 115,32. 273,39.
Gargilius Martialis 63,32.
Gaiidentius de Brescia 102,10.
Gaule 15,31. 31,25. 34,50. 36,33. 56,3.
98,15. 116,37 .sxiiv. 120,47. 131,28.
185,22. 191,49. 197,46. 205,47 suiv.
222,4 suiv.
Geminus 269,15*.
genre lat. 61,30.
Genséric 40,51.
GEOGRAPHIE 20,39. 27,25. 50,51.
Geoponica 63,38.
Georges Pisidès 108,14.
Germains 20,40.
Germanie 17,30 suiv. 22,27. 25,9. 28,23.
33,10. 35,12. 38.27 suiv. 62,35. 63,18.
72,6. 73,2. 116,20 suiv. 131,3. 185,22.
243,50.
gérondif lat. 145,46. 291,53.
Gilles de Gorbeil 24,42. 50,29.
gloses lat. 9,21*. 27,45*. 28,1. 60,15*.
98,38. 112,7*. 129,29. 143,26*.
Gorgias 108,43.
GRAMMAIRE 99.50. — gr. 100,13. —
lat. 30,38.
grammairiens lat. 81,44. 167,47.
Grande-Bretagne 29,4.
Grattius 149,41.
GREC 11,3. 23,2. 30,28. 39,36 suiv.
54,8. 59,3 suiv. 113,10. 257,43 suiv.
Grèce 23,1. 26,18. 28,5. 29,46. 32,4,50.
35,26. 100,27. 129,3. 134,53, 221,20.
248,40.
Grégoire de Nazianze 44,1. 57,1. 93,26.
129,48.
Grégoire de Nysse 65,11*. 106,44*.
Grégoire de Tours 61,45.
H
Hadrien 8,7. 15,3. 17,16. 27,42. 66,35.
hagiographie 35,10. 42,34 suiv. 113,1.
Hegemonius 31,53.
Héiiodore (médecin) 9,52.
Héliogabale 11,52.
hellénistique (civilisation) 35,4. 37,47.
Héphestion 32,39.
Héraclide de Pont 147,38. •
Héraklès 32,46. 136,10.
Herculaneum 35,50. 238,42.
Hermas 52,11.
Hermès 108,8'. 113,8.
Hermias 253,42.
Hermogène 115,46*.
Hérodien 39,13.
Hérodote 11,37*. 23,51. 33,49. 80, 8 suiv.
95,51. 99,47. 102,30. 108,44*. 109,18*.
115,52*. 135,4. 146,13*. 27. 151,45.
163,50. 185,53*. 246,52*. 251,7*,16*,
32*. 256,21*. 227,52. 269,15*,26*.
292,15.
Héron d'Alexandrie 33,1. 229,12*. •
Hérondas 96,53. 242,29*. 253,27*.
Hésiode 107,5. 108,32.
Hésychius 60,38*. 144,34*. 145,24*.
269,38*.
Hippias 108,43.
Hippocrate 5,10. 26,12. 115,7*. 145,13*.
260,15.
Hippolyte de Rome 22,36.
histoire 49,47. 55,16. 70,26 suiv. 90,3
suiv. 93,33. 119,35. 121,51. 243,12
suiv. 286,45 suiv. — orient. 51,30.
185,53. — srr. 4,49. 12,25 suiv.
26.36. 29,22. 30,38. 34,15,33. 51,28,52.
30. 58,20. 152.53. 154,6. 232,45. 247,
17. 251,1. 254.31. — rom. 23,29. 24, 34,
26,39. 28,7. 29,1. 30,13. 30,38. 31,4.
31,41. 36,35. 49,49. 51,6. 52,27. 53,26.
54.37. 65,40. 101,12. 114,21. 124,26,52.
129.50. 131,46. 133,7. 134,6,19. 174,26.
180,40. 181,21. 181,24. 197,50. 203,6.
221,18. 232,32 suiv. 236,48. 242,21.
281,19 suiv. 284,14 suiv. 285,51.
Historia augusta 10,44*. 17,25. 98,44.
181,53. 244,22. 276,11. 292,7*.
Homère 29,14. 30,20. 53,7. 81,42. 93,29.
115,37. 118,16. 126,47. 130,45. 133,16,
40. 145,22. 156,3. 185,50. 285,45. —
antiquités 25,38. 33,30. 36,40. 67,25.
130.32. — langue 34,42. 59,30,42.
82,13,25. 87,30. 101,22. 102,47. 107,11.
108,23. 110,51. 144,30. 145,22. 199,26.
• 292,15. — métrique 98,20. — IL 26,52.
28,45. 37,13. 50,5. 51,9. 88,6. 99,2.
107,24*. 115,49*. 121,7*. 144,21*.
163,32. 179,16,43*. 254,46. 262,12*.
288,38*. — Od. 11,22*. 26,18. 36,25.
98,28. 105,36. 109,31*. 129,18. 132,16.
133.51. 134,14. 144,46. 154.21. 155,2*.
179,42*. 286,17. — Hymn. 253,27*. —
scol. 56,29. 238,11.
Horace 25,25. 52,32. 75,28 suiv. 95.28. —
A. p. 37,6. 66,22*. 99,4. 254,6*. —
Epît. 29,38. 50,8. 55,37. 115,13*.
167,47*. 244,43*. 286,38*. — Epodes
34,9. 35,7,40. 285,44*. — Od. 9,40*.
33,22*. 34,45. 35,40. 37,40. 92,47. 94,
14*. 141,34*. 142,1*. 241,52*. 285,
37*. — Sat. 48,50. 53,22. 66,21*. 111,
, 15*. 112,19*. 150,30*.
Humanisme (histoire de 1') 93,15,29.
112,34. 124,39. 167,3. 168,36. 272,47.
hydraulique 229,8.
300
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Hygin 66,19.
Hypéride 111,8. 286,21.
ibérique 25,51.
Ibycus 145,1*.
impératif lat. 20,25.
Indo-européens (peuples) 62, -U. 81,49.
infinitif gr. 32,13. 82,26.
Trénée do Lyon 34,30. 204.7.
Isidore 29,6. 63,41*. 150,13.
Isidore iunior 35,2.
Isis 68,21.
Isocrate 24,21'. 25,52. 29,36. 104,10. 114
33. 135,15.
Isylle d'Epidaure 107.6.
Itala 118.46.
Italie 35,29. 53,11. 55,6. 136,25. 242,39.
Itineraria 34,31. 279,2.
Jean Ganta teros 55,1.
Jean Chrysostome 'i2,27. 69,18. 93,27
136,30. 251,14.
Jean d'Ephèse 65,23.
Jebb 27,27.
Jérôme (saint) 8,49. 65,15*. 112,13*
130,29.
Jérusalem 27,22.
Jordanès 9,36.
Josèphe (Flavius) 34,23*. 39,13. 259,24
judaïsme 21,20. 22,25.
Judée 103,37.
Juifs 3,2. 26,3. 124,29. 153,51.
Julien 93,21. 116,4*. 130,37. 231,49.
jurisconsultes rom. 8,11. 137,7 suiv.
Justin (historien) 7,49. 61,6*. 255,35.
Justin (martyr) 52,3.
Justinien Inst. 56,34.
Juvénal 28,17. 35,1. 61,3*. 66,27*. 116
14*. 135,88. 168,17. 181,37*. 242,48*'
287,30. — scol. 9,20.
Juvencus 9,21*.
K
Kirchkolï (A.) 4,3.
Lactance 156,45. 193,14.
Lactantius Placidus (scol.) 8,34.
lantrues indigènes 64,53.
LATIN 7,35 suiv. 25,5. 54,17. 94,2. 100,
50. 136,6. 176,46. 291,48.
latin vulgaire 51,38.
Lesbonax 49,31. 115,51*.
Leucippe 108,41. 123,?.
lex salica 9,38.
LEXICOCxRAPHIE 143,26 suiv. —
gr. 61,24,48. 63,14. 108,9. 129,7. 164;
'8,13. 177,31. 179,10. 184,46. 227,29.
286,36. 291,15. —latin 8,9 suiv. 21,22.
25,34. 29.52. 61,28,51. 153,30. 185,3.
Libanius 37,51. 88,34. 136,30. 149 13
231,50. 253,33*.
Liber pontificalis 9,41.
LicinianuR 245,51. 254,9*.
Licinius Macer 75,21.
LINGUISTIQUE 26,41. 30,15. 43. 31,9.
62,44. 81,47. 143,1 suiv. 198,26 suiv.
241,2.
LITTÉRATURE 32,19. — gr. 31,2,17.
. — lat. 20,17. — orientale 27,44.
Livius Andronicus 164.15.
Locride 107,22.
Longin 8,1. 67,47.
Lucain 10,34*. 27,2. 31,52. 129,31. 130,
33. 136,35. 150,13. 192,9. 238,28. 287,
51.
Lucien 52,15. 64,33*. 106,41. 110,5*.
286,50. — Am. 54,28. 57,14. —
Charon 133,37. — Coq 51,36. — Danse
106,47*. 149,18. — Démon. 34,28. —
Dial. 225,32. — Double ace 66,9*. —
Icarom. 51,36. — Macrob. 133,1. —
Nigr. 12,20. 51,36. 66,12. — Rêve
133,37. —scol. 49,16.
Lucifer de Cagliari 275,35.
Lucilius 167,40. 181,35*.
Lucrèce 36,2. 49,37. 61,40. 65,34. 106,9.
110,48*. 116,8*. 146,12*. 238,13. 244,
43*. 254,18*. 276,41*. 286,14,39*. 291,
49*.
Luxorius 115,15*.
Lycophron 114,24.
Lycurgue (orateur) 111,6.
Lygdamus 290,37. Voy. Tibulle.
lyriques (poètes) gr. 63,14. 184,14.
Lysias 64,52. 111,6. 115,50*. 181,26*.
Lysippe 7447.
M
Macaire de Magnésie 54,53.
Macrobe 111,19*. 289,39*. 290,3*.
magie 55,30. 56,7.
Magon 63,38.
manichéisme 120,45.
Manilius 28,20. 33,9. 53,15. 81,46. 113,3.
132,50. 237,39. 238,4*39*. 244,44.
253,53*.
manu'îcrits 156,9. 254,44 suiv. — gr.
33,35. 45,53. 101,1. —lat. 34,13. 128,
53. 129,11. 130,52. 286,24. 288,3.
Marc AurèJe 68,28*. 165,46.
Margitès 114,8.
Martial 22,29*. 61,2*. 68,17. 112,11*.
114,16*,20*. 115,14*. 116,9*,18*.'l68,
17. 181,40*. 239,26*. 253,46*.
Marius Victor (Cl.) 291,50.
Martianus Capella 33,34.
MATHÉMATIQUES 37,43,52. 55,20.
87,15.
Mauropusd'Euchaïta 63,1.
Mécène 238,2.
MÉDECINE 3,7. 5,6. 9,48. 24,39. 95,30.
123,34. 152,36. 259,49.
médecine religieuse 25,28.
médiévale (littérature latine) 6,27. 25,11.
87,32. 92,1,6,15.
I. — TABLE GENKRALE DES MATIERES.
301
Méditerranée 25,10.
Melampus 4,18.
mélanges (recueils de) 20,18. 23,45. 24,
47. 25,35. 28,32,47. 29,41. 30.16. 33,
53. 35,47. 48,42. 62,21,46. 130,17.
Ménandre 6,15. 20,8. 39.13. 50,32.64,1.
278,45. — Nouveaux fragments 11,11.
20,5. 21,7,39,52. 22,42. 23,26,48. 24.
15. 27,29, 31,48. 32,10. 52,31. 54,30.
64,22,30. 65,42. 66,18. 92,8,31. 95,3.
111,6. 112,52. 177,25. 178,31. 181,12,
.30. 196,7. 221,5,25. 229.1. 237,33. 239.
32. 254,49. 273,6. 291,7,12.
Mé5;aritès (Nicolas) 33,3.
Mésie 16,48.
MÉTÉOROLOGIE 34,49. 95,34. '
MÉTRIQUE 35,9. 94,4. 96,26. 185,15. —
gr. 21,50. 38,47. 50.49. 51.42. 54,18.
56,19. 59,42. 84,8. 89,42. 98,20,30.
102,12. 130,48. 237,27. — lat. 27,3.
42,23. 91,32. 177,17. 237,35.
métrique (prose) 8,40. 34,37. 132,45.
177,52. 286,30.
MÉTROLOGIE 67,14. 142,18.
Mi]et4,ll.
mime gr. 163,35.
Minucius Félix 108,42*. 156,45.
Mnésithée 124,11,33.
Modius 51,31.
mosaïque 114,10. 187.37 suiv.
Moschus 64,38*.
Mûller (C. 0.) 55,42.
musées 33,11.
musique 32,23. — gr. 23,46. 25,24. 136.
12.
Musonius 112,12.
Myron 72,34.
mythographes gr. 131,44.
MYTHOLOGIE 80,3. 88,4. — gr. 20,49.
35,41. 185,38. 248,5. 220,1. 268,39
N
Naevius 61,4.
Narona 26,5.
Naucratis 17,3.
nautique 114,22.
Nechepso 113,9.
négations lat. 181,19.
Nem'esius 149.8. 152,39.
Néron 103,28,31.
Nicolas Cabasilas 115,52.
Nicolas de Damas 39,14.
Nicomaque 111,49.
nombres 4,30. 5,6. 10,33.
nombre grammatical gr. 34,5. 59,30.
85,26. 241,53.
Nonius Marcellus 56,43. 121,16*.
Nonnos 42,21. 108,13.
Notitia dignitatum 181,2.
Numance 73,49.
numéraux (noms de nombres) 5,38.
20,23.
Numismatique 26,6. 142,15 suiv. 165,
52. 169,42 suiv. 190,25 suiv. 192,38
si'iv. 242,37. 255,37 suiv. 232,30,50
suiv. — celt. 205,46. — gr. 25,47. 62,5.
121,1. 265.10 suiv. 269,25 ,^uiv. —
rom. 32.22. 53,18. 187.46 suiv. 270,
31 Puiv. 277,40 suiv. 284,24 suiv.
Octauia 24,7. 49,43. 207,46.
Olvmpie 5,18. 28,43. 50,3. 119,11. 184,
20. 251,9.
onomastique 145,52. — gr. 27,27. 92,17.
124,48. 156,7.
oracles chaldaïques 288,6. — sibyllins
voy. sibyllins (oracles).
orateurs att. 185,6.
Orcnomène 31,7.
Oribase 9.35. 67,7.
Orose 61,53*. 183,35*.
oJtraca 247,52.
Ovide 28,17. 61,37. 110,40. 168,17. 241,4.
— A. A. 114.31*. — Am. 84,38. 116,
6*. 289,9*. — Fas< 51.26. 164,29. 181,
38*. 239,18*. 289,32*. 289,48*. —
Hér. 58,45. 114.31*. 184.37. — Méd-
273,4. — Met. 30,22. 61,45*. 121,7*.
155,19. 273,18. 276,10*. — Pont. 51,
25. 116,6*. — Tr. 51,26. 102,42. 150,
27*. — petits poèmes 119,21.
Oxvrhvnque (historien grec cj') 14,11,52
21,41,53. 22,12. 65,27. 67,29. 113,46
263.12. 284,31.
Pacuvius 154,34.
paléographie 48,25. — gr. 44,41. 46.27.
— lat. 22,43. 24,24. 25,27. 99,44.
Palestine 73,31. 237,31.
Palladius (agronome) 63,32.
panégvristes lat. 292,6*,30.
Panétius 108,48. 112,24.
pantomimes 106,44.
papyrus 9,47 suiv. 15,3 suiv. 286,18. —
gr. 3.2. 21,27. 23,12. 27,10,50. 35,53,
62,19. 63,51. 247,31. 262,19. 288,10.
paraclétique 58,2.
Parménide 286,12*.
Parthenios 115,29.
particules gr. 55,34. 180,38. 224.59. 245,
11. —lat. 51,2.
patrologie 29,18. 32,17.
Paul d'Egine 67,6.
Pausanias 13,2,30. 71,44*. 99,53. 119,
15. 248,11.
pédagogie et ouvrages d'enseignement
21,'4. 23,6. 170,30 suiv.
Pediasin.os 44,11.
peinture gr. 226,2. — rom. 93,6.
Peregrinatio Siluiae 9,12.
Pères apostoliques 28,28.
Pergame 94,19. 204,41.
Perse (poète) 111,33*. 115,33. 135,33.
154,47.
Petosiri» 113,9.
Pét/arque 55,40.
302
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Pétrone 24,8. 112,21*. 114,21*. 146,34*.
147,39. 148,47. 177,16. 241,47.
Phèdre 61,41. 66,73.
Phidias 147,51.
Philémon 66,10.
Philippe de Macédoine 104,12.
Philippe d'Oponte 107, .51.
Philitas de Cos 292,20.
Philodème 286,19.
PHILOLOGIE 36,30. 183,17.
PHILOLOGIE (histoire) 25,32. 36,24.
52,19. 154,12.
Philon 31,51. 52,2. 64,41. 94,13. 172,48.
232,5.
Philon deByzance 229,11.
philosophie 21,14. 231,64 siiiv. — gr.
5,6. 7,28. 29,33. 30,30. 49,35. 55,46.
108.37. 133,19. 135,44.
Philostrate 72,22*. 132,27.
Philumenos (médecin) 67,3.
Phocylide 286,11.
Phoebammon 111,8.
Phonétique gr. 96,49. 98,49. 143,28
suiv. 151,10. 238.25. — lat. 8,4. 28,10.
167,39. 178,21. 180,45. 245,5.
Photiu-i 187,7.
Phrygie 97,44.
Pierre Chrysologue 292,16.
Pierre diacre 154,47.
Pindare 21,45. 26,51. 49,51. 68,20*.
120.38. 237,5*. 238,44. 240,33. 242,
46*. 273,8.
Placidus (glossaire) 26,17.
Plastique 4,4. 5,18. 12,47.
Platon 5,10. 7,26,30. 21,26. 22,46. 25,3.
87,26. 92,37. 101,44. 104,45. 108,2.
112,43. 114,33. 134,3. 173,22. 180,52.
181,8. — Alcib. I 154,34. — Apol.
136,16. 186,11. 236,52. 254,20. 257,51.
288,31*. 290,40*. — Banq. 35,3.
67,46*. 240.40*. — Epinomis 28,24. —
Epît. 97,34. 158,15. — Leg. 130,43.
180,47. — Lysis 150,26*. — Menon
6,48. — Phédon 6,43. 68,28*. 185,47*.
— Phèdre 144,25*. — Philèhe 7,1. 181.
39*. _ prot. 37,5*. 144,25*. —Rép.
53.22. 106,38*. 108,16*. 183,42*.
291,18. — rhéét. 237,25. — Timée
104,51*. 110,20*.
Platon (pseudo) 33,18.
Plaute 9,41. 28,13. 30,33. 54,44. 56,42.
88,3. 109,47. 145,49. 176,35. 178,5.
200,15. 285,33. — 5acc/i. 64,30*. —
Capt. 29,5. 66,16*.— Cure. 66,7*. 14. —
Mère. 64,30*. — Mil. 61,39*. — Most.
24.23. 66,9. 97,4. — Poen. 67,51. —
Ps. 66,13*. — Rud. 64,25*. — Stich.
64,28*. — Truc. 286,39.
Pline l'ancien 7,39*,47. 16,42. 22,49.
26.45. 30,24. 34,48. 63,38. 66,25*.
96^6. 106,32*. 111,46*. 112,11*. 113,
14*. 116,9*. 121,16*. 148,31*. 159,42.
227,38*. 286,23. 287,44.
Pline le jeune 9,44. 51,3. 61,42*. 111,32*.
115,14*. 149,32.
Plotin 29,16. 108,16*. 172,48.
Plutarque 13,20. 21,9. 23,38. 25,18.
57,29. 181,49. 269,12*. 269,38*. —
Mor. 30,50. 104,50*. 253,42. 254,15*.
288,50 suiv. 290,36*. — Vies 26,8*.
37,27. 66,8*. 103,17*. 109,28*. 110,
24*. 112,45. 11C,1*. 290,5* .suiv..
POÈTES chrétiens 50,14.
Polémon de Smyrne 17,22.
poliorcétique 5,45. 6,21. 117,17. '
PoUux 113,30*. 145,13*. 150,38*.
Polvbe 24,34*. 30,51. 32,13. 36,21. 39,14.
75,23. 112,33. 185,31. 276,8*. 286,8*.
Polyclète 73,14.
Polygnote 24,15.
Pompéi 32,7. 72,27. 93,6. 280,23.
Pomponius (juriste) 8,17.
Pomponius Mêla 30,24. 108,20.
Pont 20,21.
Porphyre 93,25. 167.29.
Porphyrion 112,19*.
Porphyrius Optatianus 112,50.
Posidippe 57,22.
Posidonius 26,45. 95,42. 108,48. 110,42.
113,7.
Praxitèle le jeune 262,35.
Préhistorique 24,48. 35,32. 49,29.
51,45. 84,13. 113,17. 116,23 suiv.
204,51. 223,19. 224,18. 239,27. 266,48.
prépositions 34,19. 101,46. — gr. 20,44.
145,23.
Priapea 24,8. 97,38.
prière 7,30. 21,14.
Priscien 103,45. 112,1.
Proclus 32,41. 33,31. 35,6. 237.16.
253,41*. 288,9.
Procope 40,53. 111,10*.
Procope de Gaza 115,37,52.
pronoms 18,25. — gr. 180,52. 185,40. —
lat. 61,15. 160,42. 291,34.
prononciation lat. 122,14. 165,38.
Properce 25,34*. 61,3*,14*. 110,47.
114,32*. 116,6*. 135,38. 168,17. 186,
11*. 240,42*. 242,49*. 254,2*. 276,25*.
286,39*.
prosodie gr. 59,41. — lat. 259,4.
Protogène 146,34.
Prudence .69,24.
Ptolémée (Cl.) 30,2. 51,13. 67,32*.
Ptolémée Chennus 57,21.
Ptolémée Héphestion 248,6.
Publilius Svrus 9,25. i
Pythagore 5,10. 7,4. 55,47. 270,15.
Quinte Curce 7,49. 13,20. 27,37. 37,29*.
72,13*. 111,26*. 152,25. 194,15.
Quintilien 7,46,52*. 36,43*,47. 49,3.
64,16. 79,17. 96,14. 111,19*. 112,5*,
10*. 115,6*,16*. 115,40*,46*. 135,52.
151,8. 167,47*. 273,22. 285,43*.
Rhaban Maur 70,15.
Rabirius 9 32.
RELIGION 4,30. 5,6. 11,20 suiv. 14,7.
TABLE GENERALE DES MATIERES.
303
30,11. 35,27. 81,40. 88,15. 101,30.
108,10. 146,34. 177,17. 185,22. 195,34.
219,15 suiv. 223,5. 287,1 suiv. — gr.
14,36. 25,38. 29,29,33. 48,48. 51,33.
52,9. 67,20. 68,31. 93,53. 105,7 suiv.
113,10. 143,32.170,14. 184,28.238,46.
260,52. 263,40. 264,25. 267,21. 271,43.
— rom. 20,51. 25,6. 28.40. 60,5. 119,8.
132,9. 134,12. 135,47. 143,49. 150,34.
277,17 suiv. 281,22 suiv.
Remmius Palémon 128,37. 129,35.
Rcmus 60,40.
rhéteurs gr. 111,1. 114,38. 181,9*.
rhétorique 31,19. — gr. 57,29. 64,14.
115,37.
rime 82,3.
roman 150,1.
romanes (langues) 26,23.
Romanus (Horatius) 85,24.
Rome 14,25. 15,20- 30,17. 35,47. 37,1,44.
50,41. 60.40. 85,50. 100,31. 132,29.
175,32. 179,29. 181,6. 237,46. 277,15
suiv. 279,18 suiv. 281,7 suiv.
Romulus 40,40. 112,20.
Romulus (fabuliste) 66,38.
Rufin d'Antioche 22,15. 31,33.
Rufin d'Aquilée 67,33.
Rutilius Namatianus 245,53.
Salluste 7,49. 35,19. — ///'.«t. 279,16*.
Sammonicuf Serenus 157,8.
Sappho 22,32. 269,31. 288,43.
satiriques latins 81,45.
Schrader (Eb.) 20,7.
scoiiastes gr. 105,43.
sculpt regr. 5.25. 106,32. 130,40. 147,10
,suiv. 175,3 suiv. 248,24. 223,11. 262,35
suiv. — rom. 22,51. 49,19. 117,8 suiv.
Schrader (Eb.) 20 7.
scdliastes gr. 105 43.
sculpture gr. 5 25. 106 32. 130 40. 147 10
162 16. Vo . pla.tiquf .
Scythes 123 26.
Sedulius 8,39.
semaine 169,21.
Sémites 105,5. 129,4.
Sénèque le père 31,1. 104,7. 108,19.
111,37*. 115,44*. 149,26. 150,8*.
Sénèque (le philosophe) 7,46. 9,28,44.
26,33. 31,1. 49,11. 51,3. 94,13.104,7.
113.51. 167,47. 285,27. — Apocol.
24,10. 37,42. 254,1*. 291,51*. — Dial.
9.30*. 29,20. 68,29*. 115,14*. 237,7*.
— Epist. 104,46. 116,10*. 242,30*.
237,4*. 238,2*. 273,16*. — iV. q. 25,
17*. 26,43. 37,21. — Trai;. 6,15.
128.52. 129,8. 132,8. 273,4. 285,30.
Servius 8,50. 285,27*.
sibyllins (oracles) 41,38. 68,36. 111,10.
Sicile 87,19. 287,37.
Sidoine Apollinaire 106,47. 110,26*.
183,37.
Simonide 59,51. 244,37. 253,29*. 286,3.
290,46*.
Simplicius 104,44. 181,41*.
Sisenna 110,42.
Socrate 4,4. 28,35 91,50. 108,2.
Socrate (historien) 65,14*.
Solin 103,50.
Solon 26,8. 111,7. 269,12.
Sopatros 111,8.
sophistes 108,37.
Sophocle 6,14. 22,35. 50,49. 101,40.
102,1. 245,11. — Aj. 22,22*. 37,23.
179,16*. 185,42. 253,30*. 274.48*.
275,33*. — Ant. 64,6. 97,14. 133,52. —
EL 36,19*. 37,2*. 105,41. 239,24* —
Œd. Col. 97,14. 258,51*. — (TTd./?.
97,14. 239,33*. 258,51*. — Philoct.
101,32. 129,44. 193,22. — Trach.
183,18. 179,10*. —fr. 258.30.
Sozomène 65,15. 88,19. 91.50.
Sparte 23,20.
Stace 28,17. 126,52. 130,10,44. — Achil.
221,47. 288,41*. — Silv. 114,17.
254,8*. — Theb. 8,21 9,31*. 290,32*.
291,8*. 292.22*. — scol. 8,24.
Stésichore 145,1*. 146.13*.
Stobée 112,3*.
stoïciens 5,12. 94,13. 112,25. 136,34.
178,10.
Strabon 67,31*. 110,44.
Suétone 7,49. 9,44. 21.30,48. 33,32.
103,32*. 114,19*. 130,52. 167,47*.
183,36. 186,32. 289,41*.
Suidas 57,38. 111,24*. 131,52. 181,29*.
269,38.*
Sulpice Sévère 27,43. 208,1.
Symmaqiie 106,48*. 111.48.
syntaxe gr. 25,31. 94,50. 97,7. 99,46.
134,43. 144,30. 177,48. 242,19. — lat.
7,36. 100,1.
tabulae defixionis 60,25. 187,32.
tachygraphie gr. 88,2.
Tacite 5,51. 9.44. 21,11. 51.3. 80.36 suiv.
102,9. 111,32. 155,1,23. 285,52. —
Agr. 142,4*. 291,39*. — An. 33.52.
52,27*. 54,32. 72,13*. 1G3.30*. 147,39*.
148,47*. 179,45*. 254,12*. 274,17*.
291,52*. — Dial. 21,30. 51,5. 94,42.
129,23. 130,52. — Germ. 21,30. 37,29*.
100,39. 127,51*. 130.52. 131,42*.
150,28*. — Hist. 99,17. 254,38. .
Ténos 167,32,50.
Térence 9,18. 23,41. 149,19. 167,46.
170,31. 178,5. 200,15. 229,7. — Ad
287,38. — Andr. 150,29*. — Eun.l09,
25. — Ht. 157,12. — scol. 96,14.
TertuUien 30,10. 49,20. 68,21*. 88,31.
108,17. 156,45.
tessères 16,5. 97,26.
Testament (Nouveau) 27,47. 28,48. 34,8.
35,4,22. 52,47. 92,24. 155,28. 164,35.
théâtre gr. 21,3. — lat. 185,9.
Thémistius 183,44.
Théocrite 56,46. 64,26*. 108,7*. 186,23.
Théodoret 65.9*. 91,50.
304
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Théodose (itinéraire de) 9,10.
Théognis 254,3*.
Théon de Smyrne 33,17. 115,40*.
Théophile (iuri.^c.) 56.34.
Théophrasie 8.1. 111,6. 237,38,50.
Théophylacte 39,14.
Théopompe 14,11,52. 22,12. 65.27. 67,29.
113,46. 115,50. 240,35. 243,34. 251,38.
Thessalis 58,20.
Thraces 12,10.
Thucydide 13,7*. 65,29. 68,10. 96,34.
111,9*. 146,25. 151,46. 187,17. 237,9.
259,8. 263,20. 290,36.
TibuUe 61,15*. 114,32*. 116.5*. 131,14.
149,36*.49*. 160,19. 168,17. 238,15.
239,15. 276,43*. 289,39*.
Timon 49,36.
tironiennes (notes) 69,45. 255,15.
Tite Live 7,50. 14,24*. 26,15. 37,28*.
61,16*. 65,40*. 74,49 suiv. 101,43.
103,17. 110,23*. 121,21*. 129,50.
150,29*. 157,1. 181,19. 187,12*. 192,
16*. 203,8*. 223.15*. 238,7. 285,39*.
286,7*. 287,17. 289,46*.
Titinius 290,22.
tocharique 123,25.
toponymie 99,22. 105,6 suiv.
tragédie gr. 11,41. 20,30. 21,25. 22,33,40.
26,11. 134,45. 135,12. 151,16.
Trajan 16,51.
Tyrtée 240,39.
u
Ulpien 8,15. 178,10.
Universités 4,45. 36,17.
IJranius 12,2.
Valère Maxime 7,51. 115,22. 277,7*.
Valerius Antias 75,15 suiv.
Valerius Flaccus 9,31. 27,17. 66,33. 111.
25. 182,44. 254,8*. 291,44.
Varron 9,44. 16,36. 61,7. 63,7. 167,46.
— L.L. 19,21*. 63,1. 138,18*. 290,4*.
— Men. 24,9. 181,36*. — /?. r. 61,51.
Végèce 103,50.
Veileius Paterculus 7,49. 10,40*. 112,32*.
167,47. 180,41.
verbe 82,45. — gr. 49,40. 107,3. 108,22.
200,21. — svnt. 21,36. 31.51. 53,20.
82,13,25,29.40. 135,15. — lat. forme.s
9,3. — synt. 179,1. 200,6. 259,3.
Verecundus 8,10.
Verrius Flaccus 22,49. 157,1.
Vettius Valens 52,39.
Vincent 67,35.
Vincent de Lérins 9,39.
Virgile 28.17. 58,47. 69,24. 76,51 suiv.
95,6. 110,48. 155,40. 186.27. 273.35,
37. 274,26. _ Bue. 25,43. 32,15. 55,2.
64,27*. 159,11. 178,35. 186,10. 20,
18*.30*. 239,20. 242,47. — En. 8,8*.
55,48. 68,36. 96,25. 101.40. 102,7.
112.21*. 114,41*. 121,8*. 136,17. 145,
39*. 149,47*. 183,40. 186,15. 241,49*.
273,15*. 274,27*. 275,35*. 288,52. —
Georg. 25,43. 110,48*. 176,33. 239.17*.
— Catal, 22,4*. 34,9. 95,16. 164,35.
274.50.
Virgile (appendice) 97,20,38. 101,24.
119,17. — Ctris 67,8. 110,45. 115,26*.
163,46. 285,26. — Copa 135,37. —
, Culex 93,51. 101,7. — Dirae 160,19.
Lvdia 160,19.
Vitruve 96,35. 100,11. 106,33*. 114,19*.
229,13. 273.8.
Volcacius Segiditus 167,46. 285.34.
Xénocrate 60,46.
Xénophane 144,21.
Xéncphon 24,37. 39,14. 52,45. 65,27.
11547. 151,27. 251,11. — Ag. 67,12.
— An. 100.37. 131.52. — .4p. 67,12. —
Banq. 107,1.— Cyneg. 29,24. — Cyrop.
140,23*. — Hiéron 67,12. — Hist. gr.
37, 28. — Resp. Ath. 23,11. — Resp.
Lac. 20,14.
Xerxès 11,37.
Zeller (Ed.) 4,4.
Zenon 108,51. 254,27.
Zeus 184,28.
Zoroastre 143,2.
II.
TABLE DES AUTEURS D ARTICLES.
305
II. — TABLE DES AUTEURS D'ARTICLES
Cette table ne comprend que Jes noms des auteurs d'articles originaux
(les noms des auteurs d'articles simplement critiqués n'y figurent point).
Abbot (F. F.) 179, 7,49.
181,14. 185,10.
— (G. G.) 240,38.
Addozzio (V. d') 287, 31.
Ahlberg (W. H ) 391, 33,
292 22.
Albertini (E.) 279,3.
Albertus (J.) 58.2.
Albini(G.) 273,15.
Alexander{W. H.) 186,32.
Allen (G. H.) 175,26. 185,
29.
— (H. F.) 185,30.
— (T. W.) 237, 16. 238,10.
241,53.
Amatucci (A. G.) 285,33.
Amelineau (E.) 219,35.
Amelung'(W) 147, 51.281,
32. 282,7.
Ammon (G.) 36,43.
Anastasijewié (D. N.) 43,
34.
Andresen (Georg) 80,36.
Anthes (E.). 17,37. 117,
19,50.
Arbois de Jubainville (H.
d') 193, 33. 201,40. 206,
16,41.
Archer-Hind 254,20.
Arnim (H. von) 64,31.
ArvanitopouUos (A. S.),
266,3.
Ashby (Thomas) 237,47.
254,32. 281,17.
AsmUG 116,4.
Assmann (Emst) 105,3.
AudoUent 187,22. 188,10.
Babelon (E.) 233,11.
Baumel (R.) 36,21.
Bahrfeldt (M.) 272,21.
Baldwin 257,16.
Ballou (Suzan H.) 181,53.
Ballu 187,52.
Balsano (A.) 286,21,38.
Bannier (H.) 114,7.
Barbagallo (G.) 286,42.
287 29
Barker (È. R.) 238,43.
Barone (M.) 275,18.
Barrier 187,24.
Bartels (E.) 81,1.
Barthel (W.) 17,50.
Bas3i(D.) 286,18.
Bauer(A.) 12,36.
Baunack(J.) 108,10.
Bayfield (M. A.) 239,24.
R. DK pHii,0L. — Revue
Bayot (A.) 165,39.
Beaziey (J. D.) 252,11.
Bechtel (F.) 68,30. 92,17.
Becker (K.) 96,17.
Bées. (N. A.). 39,17 sqq.
44,45 sqq. 270,47.
Bell (Gertiude L.) 42,49.
— (H. J.) 247,31.
Beloch(K. J.) 15,35.
Beltrami (A.) 286,12,30.
Benndorf 229,47.
Benson 187,24.
Bérard (A.) 224,15.
Berger (Philippe) 192,26.
193,3. 195,12.
— (Th.) 194,5.
Berget(A)187,32.
Bertrand (L.) 221,20.
Besnier (M.) 203,35. 205,
23,43. 233,39.
Bethe(E.) 20,9.
Bezzenberger (A.) 143,27,
50. 145,28,51.
Bickel (E.) 7,30. 96,26.
113,51.
Bignone (E.) 273,15.
Bigot (P.) 277,41. 279,28.
Birt (Th.) 72,30. 110,16.
Bissing (F. W. de) 203,5.
Bitschofbkv (R.) 29.52.
Bizard (L.') 260,20,45.
Blanchard 187,44.
Blanchet (Adrien) 187,47.
192,38. 205,48. 233,3
sqq. 234,8.
Blanck (A.) 76,33.
Blanguernon (E.) 234,53.
Bloch (R.) 7,14. 57,14.
Bloomfield (M.) 176,43.
Bôgel(Th.) 8,10.
Bogiatsidis (K.) 257,40.
Boissevain (U. Ph.) 22,1.
Boissier 192,52.
Boll(F.) 93,3.
Bone (K.) 85,50. 95,27.
283,6.
Bonhôffer (Ad.) 12,20.
108,45.
Bonner (G.) 182,26. 183,
42. 185,33.
— (R. J.) 180,47. 183,23.
Bonnet (M.) 74,14.
Borchaidt (L.) 13,10.
Borinski (Karl) 109,18.
Bornecque (H.) 234,47.
235,14.
des Revues de 190S.
Bortolucci (G.) 284,20.
Bouché-Leclercq 192,11.
193,10. 227,44.
Bourguet(E.). 228,6.
Brakmann (G.) 288.39.
Brassloff (Stephanj 8,12.
137,31. 149,45.
Bréal (Michel) 192,40.
198,27. 199,42. 227,30.
Bréhier (L.) 232,48.
Breuil 225,7.
Brieger(A.) 106,9.
Brinkmann 113,2, 22. 115,
37. 116,4.
Brokate (H.) 56, 35.
Brooki (E. W.) 44, 20 sq.
Brugmann (K.) 5,38. 18,
25. 82,5 sqq.
Brugnola (V.) 273,3. 285,
35.
Bruhn(E.) 93,36.
Brunswick (F.) 21,43. 30,
17.
Bucciarelli (L.) 285.43.
Bucherer (F.) 99, 13.
Buck (C.) 56,46. 59,20.
Buckland (W. W.) 201,8.
Buche]er(F.)25,14. 95,18.
111,10,31. 113,12,23.
114,22.
Bulard (M.) 260,53.
Bulle (H.) 13,35. 14,31.
Buren(A. W. van) 250,45.
Burkhard (K.) 149.8.
Burrows (Ronald) 248,40.
Bury (R. G.) 7,1. 240,40.
Bu£o]t(G.) 65,27.
Butler (H. E.) 242,50.
C. 33, 44, 34,53.
Caesar(H.) 56,44.
Gagnât 190,49. 192, .50.
198,13. 203,35. 205, 23,
43.
Calder (W. M.) 242,27.
Galice (F.) 148,45.
Gampbell (Lewis) 239,34.
Cantare]1i(L.)277,25sqq.
Capart 194,22.
Capelle (W.) 26,43. 95,34.
Capps (E.) 26,26. 31,48.
32,10. 177,33. 178,31.
Gaputi (Ada). 273,4.
Carcopino (J.) 13,21. 278,
5, 28.
Carra de Vaux 229,8.
Carter (J.-B.) 175,8.32,
XXXIII — 20
306
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Cartier (A.) 224,2.
Carton 188,17. 191,13.
Case (Janet) 240,3.
Caskey (L. D.) 175,38.
Cavaignac 233,28.
Ceci (L.) 283,36.
Cesano (Lorenzina) 277,
40. 284,25.
Cesareo (Pl.) 286,36.
Cessi (C.) 287,10,43. 292,
19.
Chabrun (C.) 200,28.
Chaineux (D.) 193,39.
Chanel 187,48. 188.11.
Chase (G. H.). 1:5,9,42
Châtelain (E.). 193,35.
Chatzis(Ant.Chr.)267,21.
Chenet (G.) 203,40.
Church (J. E.) 186,10.
Cichorius (Conr.) 112,25.
Cima(A.) 273,5.
Clark (Albert C.) 241,48.
— (E. Kitson) 241,22.
— (S. B.) 184,38.
Clermont-Ganneau 86,10.
193,42. 194,30. 195,23.
Cohn(L.) 64,41.
Colardeau 187,18.
CoUignon 192,33. 193,22.
202,36.
Conwav (R. S.) 242,20.
Conze (A.) 38,42.
Cook(A. B.) 80,25.
Coo)ey(A. S.) 175,13.
Cordenono (Fed.) 287,3-
Corssen (P.) 76,38.
Cosattini (Ach.) 285,36.
Costa (G.) 276,12. 277,7.
286,53.
Costanzi (Y.) 285,39. 286,
7sqq.
Cotterill(J. M.) 253,42.
Coulon (V.) 57,38.
Cousin (G.) 262,23.
Covotti (A.) 286,12.
Craig (I. H.) 246,25.
Crônert (W.) 111,29. 147,
44. 148,41.
Croiset (Maurice) 195,14.
229 1.
Crusiuà (O.) 109,31.
Csengari 163,48.
Cserép(J.)164,15.
Csermelyi(S.) 162,36. 163,
52.
Cultrera (G.) 284,30.
Cumont (Franz) 165,25.
.166,18. 195,33.
Cunv (A.) 224,18 sq.
Cuq''(E.) 201,16,34.
Curcio (Gaetano)) 76, 36.
285 26
Dams"té(P.H.) 77,18 288,
49.290,32,37. 291,9.
Dangibeaud (Ch.) 204,19.
222,8.
Dareste (R.) 201,28.
Darnay (H.) 162,35.
Daurià'c 232,6.
Dawkins (R. M.) 235,23,
31. 248,50. 252,17.
Debray (L.) 201,2.
Décheiette (J.) 204,52.
205,4. 225,25.
Declareuil(J.) 200,35. 201,
22.
Decourdenaanche 233,20.
Delaporte (L.) 194,50.
Delattre 167,28. 190,39.
191, 15.
Délia Seta(Aless.) 277,12.
284,38.
Dennison (W.) 181 15.
Deonna (Waldemar) 201,
48, 202,48. 204,38. 223,
52, 230,28. 261,19.
Dercier 187,41.
Dessau(H.) 15,28.
— (K.) 140,37.
Dessewffy (Miklos) 272,
13.
Deubner(L.) 68,20.
Deuticke (P.) 76,51.
Deutsch(M. E.) 186,11.
De Witt (N. W.) 179,10,
Dickings (G.) 235,37 sqq.
236,24.
Diehl (Charles) 193,18.
220,46. 221,14.
Dielitzch (F.) 5,15.
Diels (H.) 3,8, 19. 4,4,17.
122.51. 124.10 sqq.
Dienel (Richard). 81,24.
Diet^rich (Alb.) 11,41.
— (K.) 43,35.
Dietrich 90,7.
Dieudonné 233,34.
Dinsmoor (W. B.) 174,36.
175,30.
Dodd (C. H.) 246,49.
Domaszewski (Alfred v.)
11,47. 38,6. 81,3. 103,9.
118,10. 281,19.
Downes(W. E.D.)182,38.
Drachmann (A. B.) 64,7.
67.8.
Dragendorff (H.) 17,33
sqq., 118,2.
Drerop(J.) 235,36.
Dre.ssel (H.) 121.2. 142,
44.
Drewitt(J. A. J.) 237,28.
Drexel (F.) 117,44. 162,
24.
Droop(J. O.) 236,15. 250,
37.
Ducati (Pericle) 147,19.
280.52. 283,3. 284,34.
Duchesne (L.) 281,47.
Duff (J. D.) 238,13.
Dnhn(v.) 12,12.
Duporcq 190,43.
Duquesne (J.) 187,7. 201,
4.
Durègne 225,31.
Durm (J.) 147,49.
Dussaud (R.) 205,25. 220,
31 .233 52.
Dyer (Louis) 184,20. 251,
10.
Dvroff 115, 11.
Earle-Fox (H. B.) 256,4.
Ebert(M.) 148,24.
Eckinger (Th.) 294,8.
Edmonds (J. M.) 237,38,50.
Eggerding (F.) 58,46.
Ehrlich (Hugo) 110,51.
116,15. 145,46.
Eitrem (S.) 23,48. 24,17.
128,12.
Ellis (Robinson) 78, 26.
177,26. 244.45. 253,5?.
Elmore (J.) 180,52. 186,
13.
Elsperger (W.) 109,35.
Elter (A.) 93,51. 114,^5.
116,18.
Endt (Johann) 78,21. 150,
13. 156,16.
Engelbrecht (A.) 153,17.
Engelmann (R.) 23,49.
28,40. 30,46. 35,35. 77,
41. 79,31. 114,10. 117,
20. 147,46. 162,27,46.
201,42. 230,17.
Engstrôm (Einar) 81,30.
— (P.) 291,40.
Erdôs (J.) 164,14.
Erman 120,29. 213,17.
Ernout 200,7.
Esdaile(R.) 255,51.
Espérandieu (E.) 187,39.
201,45. 223,31.
Eulenburg (E.) 4,46.
Busebio (F.) 286,9.
Evans (A. J.) 147,49. 256,
6 sqq.
Exham (Gérard A.) 244,
40.
Exon (Ch.) 245, 5.
Fabia (Philippe) 81,12.
Faider (Paul) 167,41.
Fairclough (H. R.) 186,15 .
Falchi (J.) 284,7.
Falter(G.) 7,26.
Farina (G.) 277, 44.
Farquharson (A. S. L.)
236,49.
Fay (E. W.) 143,44. 146,
7. 177,31.
Feliciani (N.) 80,49.
Feller (Jules) 171,25.
Ferguson (W. S.) 14,36.
183,19.
Ferrand (H.) 222,11.
Ferrara (F.) 286,23.
Fick (A.) 143,34. 144,34.
145,24.
Filow(B.) 16,49.
Finaly (G.) 163,40.
Finsler (G.) 93,29.
II. TABLE DES AUTEURS D ARTICLES.
307
Fischl (Hans) 66,18.
. Fiske (G.-C.) 182,34.
Fitting (H.) 138,22.
Fitz-Hugh (T.) 185,36.
Flickinger (R. C.) 178..'^.
185, 3'7.
Fôrster 163,48.
Fcrsdyke (E. J.) 239,15,
52. 241,17,43. 242,41.
Forster(E. S.) 236,4.
Fort 188,8.
Forter (B. 0.) 181,14.
Foucart (Paul) 196,36.
Fougères (G.) 232,45.
Foville (J. de) 232,51.
234,5.
Fowler (F. H.) 183,24.
— (M. W.) 180,31.
— (W. W.) 239,16.
Fraenkel (Ernst) 60,36.
82,37.144,15.145,11 sq.
146,6.
Frank (T.) 179,1. 237,22.
Frantzen (J. A.) 145,52.
Franzo (P.) 287,17.
Fraser (J.) 237,35. 238,25.
239.30.
Frassetto (E.) 279,1.
Frati (Lud.) 288,4.
Frazer (J. G.) 241,25.
Frellurtz (W.) 144,1.
Friedrich (G.) 68,17.
Frœhner 232,52.
Fruin(R.) 16,3.
Fuhr(K.) 21,41.
Funaioli (G.) 77,25. 273,
17,23.
Furrer (A.) 293,34.
Furtwangler (A.) 229,41.
G (D.) 175,27.
Gabrici (E.) 283,40. 284.
6.
Galli(E.) 284,1 sq.
Gamurini (F.) 281,3. 282,
4,50.
Gardner (E. A.) 248,25.
Gardthausen (0.) 16,31.
Garrod (H. W.) 237, 39.
238,4. 241,29. 254,19.
Gatscha (F.) 149,47.
Gatti (G.) 277,18.
Gauckler (Paul) 193,52.
195,17. 220,17. 279,50.
Gaye (R. K.) 254,26.
Geffcken (J.) 93,21.
Gelders (C.) 170,35.
Gennep (A. von) 220,6.
Gérard (0.) 168,35.
Gercke (A.) 96,23.
Gerlich (F.) 93.6.
Gessner (A.) 293,7.
Ghirardini(G.) 283,41.
Ghislanzoni (E.) 284,11.
rtavvdîcouXo; (N.'I.)40,9.
Gildersleeve (B. L.) 177,
3,48. 178,29.
Giovannoni (G.) 283,1.
Girard (P. J.) 137,20.
Giri(G.) 286,14.
Giron (Noël) 192,18.
GiuIiano(L.) 287,14.
Glockner (Feodor) 78,15.
Glotz (Gustave) 192,35.
195,30. 263, 13.
Gniro(A.) 148,39.
Gôdeckemeyer (A.) 6,38.
Gôrres (F.) 44,16.
Goessler(P.) 84, 13.
Goetz(K. E.) 9, 6.
Goligher (W. A.) 240,5.
243,34. 245, 11.
Gollinerl50, 28.
Gomperz (Th.) 115,53.
116,1.
Goodrich (W. J.) 237,6.
Goodspeed (E. J.) 183,26.
Goodwin (W.) 80,20.
Gothein (M.) 114,17.
Gottwald(J.) 44, 44.
Graffunder (P.) 67,15.
Graindor (Paul) 166, 41.
167, 13, 33,50.
Granger (Frank) 242,32.
Granic (B.) 48,28.
Grasso (Gab.) 286,15,46.
287,35.
Grégoire (Henri) 171,47
sqq. 172,6. 264, 43.
Grenier (A.) 278, 48.
Griffin (N. E.) 178,16.
Groh (E.) 129,12.
Grundy(G. B.) 247,17.
Gruppe(0.) 81,41.
Guénin 188,5.
Guillaume (H.) 257, 17.
Gummerus (H.) 16,26.
Gurlitt(L.) 74,16.
Gustarelii (A.) 287,28.
H (O.) 21,39. 22,42. 23,
26. 24.16.
Hadaczek (K.) 147,11.
Hadzsitz (G. D.) 185,38.
Haeberlin (E. J.) 142,18.
Hagen (Benno von) 104.
IC. 108,16.
Hahn (L.) 37,48.
Hale(W. G.) 181,37.
Hamdv (O.) 201,38.
Harde (Ch.) 81,43.
Hardy (E. G.) 254,39.
Harkness (A. G.) 179, 17.
Harnack (Ad.) 121,22.
Harrison (Jane E.)238,46.
Harrisson (E.) 81,5.
Harry (J. E.) 185,40.
Hartmann (J. J.) 74,21.
76,35. 77,47. 288,50.
290,38 sqq. 291.7 i:.qq.
Hasluck (P. W.) 236,9.
Hatch (W. H. P.) 184,46.
Hatzfeld (J.) 278.28.
Hatzidakis (G. N.) 59,3.
257,44 sqq. 258,10. 260,
12.
Haug(F.) 117,10.
Hauler (E.) 149,51. 150.
21 152 37.
Hauser (F.) 147,37. 174,
52. 230,11.
Haussoullier (Bernard)
195 5.
Havet(L.) 9,2. 77,23.
Head (B. V.) 256,42.
Headlam (A. C.) 255,38.
— (Walter) 253.26.
Heidel (W. A.). 64, 34.
Heidenhein (Fr.) 141,34.
142,4.
Hekier (A.) 147,14. 148,
18,43. 162,17 sqq. 163,
2,25.
Helbig (W.) 5,50.
Heilebrant(A.) 164,24.
Helm (R.) 80, 44. 94,42.
Helmreich (G.) 22,2.
Hénaux (F.) 166,5.
Hendrickson (G. L.)178,l .
Hense (0.) 77,20.
Hentze (C.) 82,26. 144,31.
Heraeus (W.) 9,9 sqq.
75,2.
Herbig (G.) 119,33.
Héron de Villefosse 187,
36. 190,37. 191,3. 192,
28. 193,4. 194,3,49. 195,
7,36sqq.
Herwerden (H. van) 21,
7, 52. 110,5. 288,43.
291,8,14.
Herzfeld (E.) 12,25. 80,1'
Hesselmeyer 83,25.
Heuzey (Léon) 194,26.
195,48.
Hewitt (J. W.) 184,28.
Hey (O.) 7,36. 8,4.
Hiemer 83,22.
Hildebrandt 24,52.
Hi]l(B. H.) 175,38.
— (G. F.) 256,30.
Hiller 96.28.
— von Gaertringen (F.)
15,52. 16,1. 64,35. 167,
30,50. 265,22.
Hincks (Miss. M. A.) 205,
11.
Hirsch (F.) 90, 7.
Hirschfeld (O.) 15,31. 120,
7. 124,26.
Hirst(G. M.) 241,51.
Hirt (H.) 81,50.
Hirzel (R.) 11,30.
Hoeing (Ch.) 179,40.
Hoffltter (V.) 148,34.
Hoffmann (P.) 165,46.
Hofmann (Ph.) 36,40. .
Hogarth (D. G.) 252,36.
Hohlwein (Nicolas) 167,9.
170,23.
Holl (K.) 64,53.
Holleaux (Maurice) 14,16.
65,41. 193,15. 263.3.
308
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Holmes (T. R.) 238,29.
Holwerda (J. H.) 17,41.
131,29.
Homolle (Th.) 262,25.
Hornyânszky (G.) 164,7.
Housman (A. E.) 237,12,
33. 238,39 sqq. 239,26.
253,47.
Hovart 188,20.
Howorth (H. H.). 243,50.
257 12.
Hrû&a'(j'.) 157,13.
Hude (K.) 80,12. 173,20.
Huebner (B.) 93,49.
— (P. G.). 205,27.
Huelsen (Ch.) 116.9. 281,
7,51. 282,28 r.qq.
Huemer (A.) 154,12.
Hiirth (X.) 57,2.
Hujer (O.) 160,42.
Icard 188,8.
Ihm (M.) 67,33. 113,13.
Ilberg (J.) 9,48. 95,30.
Imhoff-Bluraer (F.) 271,
43.
Immirch (O.) 65,50.
Jacobi(H.) 117,3.
Jacobsohn (Hermann) 67,
26. 107,3. 108,22. 144,
37. 145,21.
Jagiè (O.) 48.27.
Jahn (Paul) 77,9,21.
Jameson 233,25.
Jatta (A.) 283,36.
Jeep (Ludwig) 103,46.
Jenekens (R.) 57,30.
Jirâni (O .) 156,31.
Jolies (A.) 73,18.
Jones (H. L .) 241,49.
— (J.C.) 74,24.
— (W..H. S.) 242,25.
Jordan (Hedwig) 94,9.
Judeich (W.) 15,2.
Jullian (C.) 222,4,17. 223,
18,24. 224,7. 225,14.
Jurenka (H.) 152.3.
Kallenberg(H.) 80,8. 112,
50.
Kalocsay (E.) 163,35.
Kamperz (Fr.) 68,36.
Kannengietser (A.) 14,2.
Kaio (G.) 269,26.
Kaxarow (G.) 12,8,22.287,
9.
Keil (Biuno) 67,53. 262,
19.
— (J.) 147,8. 148,37.
Kekule v. Stradonitz (R.)
4,5. 120,37.
Relier (O.) 282,36.
Kekey (F. W.) 174,39.
183.17. 185,44.
KersmopouUos (Ant. D.)
135,40. 264,1. 265,37.
268,19. 269,50. 271,31.
Kerlin (R. T.) 178,36.
Kertész (A.) 164,29.
Khaviaras (M. D.)265, 39.
— (Nik. D.) 265,39.
Kirchner (J.) 15,40.
Kirk(W. H.) 77,40.
Kleemann (A. Ritt^rv.)
6, 48.
Klotz (Alf.) 8,20 .'îqq. 24,
34. 66,25.
KIug(J.) 37,53.
Knôgel 141,26.
Knôs (B.) 44,8.
Koch (H.) 281.38.
Kônig (E.) 94,38.
Koepp (Fr.) 229,47.
Kôrber 117,39. 118,4.
Kôrte 229,41.
— (A.) 20,5. 63,52. 65,42.
— (G.) 280,24.
Kolbe(W.) 6,4.
Kolte (A.) 11,11.
Konstantopoulos (K. M.)
270,40.
Kornemann (E.) 15,4. 93,
34.107,1.
Koschaker (Paul) 136,48.
140,49.
Kourouniotes (G.) 236,25.
Kraemer (A.) 81,46.
Krâl(J.) 48,35.
Kraus(M.) 238,48.
Krause (E. F.) 75,48.
Kretschman (P.) 138,9.
Kretschmer(P.) 60,40. 6,1
23,49.
Kroll (W.) 95.6.
Kronenberg (A. J.) 237,8.
238,37.
Kroog (G.) 58,20.
Kropatechek (G.) 72,6.
73,3. 116,33. 117,17.
118.1.
Kiûger (E.) 116.26. 117,6.
— (Hugo) 38,45. 139,22.
Kiumbacher (K.) 43,26,
37. 48,25 r.qq.
Kuberka (F.) 13,37.
Kubitschek (W.) 148,49.
Kiibler (Bernhard) 137,51.
140,35.
Kuiper (K.) 291,5,14.
Kukula (R. C.) 149,32.
153 3.
Kunst (K.) 152.9.
Labaste (H.) 226,43.
Ladek (F.) 150,51.
Laird (A. G.) 182,30.
Lamer (H.) 94,19.
Lane (Mary C.) 184,14.
Lang (Andrew) 239,28.
Langhammer (A.) 35,15.
Laqueur (R.) 64,44.
La Sorsa (Saverio) 287,16.
Latteimann (H.) 58,11.
263,25.
Laurent-Vibert (R.) 279,
8,24. 280,8.
Lawlor (H. J.) 244,49. I
Lazzarini (M.) 277,29.
Leaf(W.) 76,31.
Lease (E. B.) 182,19.
Leblond 187,45.
Lechat (H.) 202,12. 221,
44. 223,12.
Le Coq (A. von) 120,46.
L écrivain (Ch.) 232,33.
Ledl (A.) 149,5,52.
Legrand (Ph. E.) 221,6
;qq. 226,33.
Legras (H.) 201,24. 221,
47.
Lehraann (Paul) 118,47.
— -Haupt (C. F.) 13,14,
42 sq. 14,11. 15,46 sq.
142,41.
Lehner (H.) 38,28,41. 116,
22. 117,38.
Lehnerdt(G.) 108,19.
Lejay (P) 76,30.
Lenchantin de Gubernatis
(M.) 274,15,29. 276,9.
285,49.
Lendium (W. T.) 242,46.
Leo(Fr.) 6,12. 64,22. 66,2.
92 8
Leroux (G.) 260,45.
Le!.kien(A.) 82,37.
Lesn^(0.) 145,31.
Lefquier (J.) 10,3.
Levi (L.) 286,50. 287,20.
Lichaéev (N. P.) 48,28.
Liebl(H.) 147,34.
Lindsay (W. M.) 29,5.
35,1.
Lindsten(C.) 291,41.
Lippold (G.) 73,14.
Lip.-ius (J. H.) 111,25.
Litzmann (H.) 92,25.
Loë(A.de) 166,28.
Lofïtedt(E.) 291,49.
Lôhr (F.) 147,29. 148,47.
Loeschke (S.) 38,41. 94,3.
Loisne (A. de) 190,24.
Lommatzsch (E.) 81,45.
Loôsz (J.) 163,33.
Loth (J.) 223,20.
Loubat (de) 195,25.
Lucki.ics (J.) 163,21.
Lumbfoso (G.) 10,26.
Lundstrom(V.) 291,26,42.
Luterbacher (F.) 78,36.
Maas (E.) 131,46. 146,34.
230,13 sqq.
— (M.) 48,27.
— (P.) 48,36.
Macchioro (V.) 14,26.
Mao Daniel (W.B.)237,51.
Mac Elderry (R. K.) 237,
32.
Mack&il(J. W.) 239,53.
Mackenzie (D.) 236,42.
Mac-Mahon(B.) 230,21.
Maggie (D.) 180,40.
Mahler (E.) 163,9.
Majuri (A.) 284,47.
II.
TABLE DES AUTEURS D ARTICLES.
309
Mallard 187,41.
Maltézos (K.) 265.49. 267,
46. 269.3 sqq.
Mancini 286,25.
Manitius (M.) 75,46.77,26.
Mantever (G: de) 223, 23.
Marches! (C.) 273,12. 285,
31.
Marmorstein (A.) 164,35.
Marouzeau 199,48.
Marschall (F. H.) 251,29.
Martin (G.) 293,45.
— (E. W) 185,3.
xMârton (L.) 162,27.
Marx 94,3.
Maspero 202,4.
Matthaei (L. F.) 238,20.
Mau (A.) 280,42. 282,42.
283,17.
Maurice (Jules) 193,13!
Maurogardato (J.) 256,20.
Mayer (M.) 283,13.
Mayor (Joseph B.) 241,18.
Me (P.) 43,24 sqq.
Meillet 199,18 sqq. 200,1,
21. 231,42.
Meiser (Kar') 68,28. 106,
40. 116,14. 118,52.
Meister (R.) 4,50. 18,18.
115,9.
Mekler (Siegf). 33,41.
Meltzer )H.) 82,44.
Mély (de) 192,42.
Menardos (Simos) 248,6.
Menozzi(E.) 75,42.
Mentz (A.) 44,32.
— (F.) 82,47.
Mercati (G. S.) 43,53.
Merlin 190,31. 191,27. 195,
19.
MerriU (É. T.) 181,1.
Mesk (Jos.) 22,30. 149,11.
Mess (A. von) 80,30. 113,
46. 114,29.
Mestwerdt 116.43.
Methner (R.) 60,8.
Meunier 187,42.'
Mewaldt (J.) 65,35.
Meyer (Edouard) 3,13.
119,36. 121,53. 143,2.
234,51.
— (Léo) 92,10.
— (P.) 21,5. 23.8.
— (P. M.) 15,14. 140,33.
— (Richard M.) 143,13.
— (W.) 6,27. 91,4 F.qq.
— de Spire (W.) 92,1.
Michaelis 229,45.
Michel (Ch.) 172,15.
Michelangeli (L. A.) 274,
48. 275,33.
Michon 190,43. 191,31.
201,20. 262,47.
Milani(L. A.) 283,49.284,
4.
Miller (W.) 44,28.
Millet (G.) 202,45.
Milne (J. Grafton) 247,52.
256,48.
Misener (G.) 180,38.
Mispoulet 193,28. 194,37.
Mitteis (Ludwig) 139,33.
140,38.
Môhler(G.) 122,13.
Môller (Hermann) 144,41.
Mol'ien 190,35.
Monceaux (Paul) 187.29,
190,26 sqq. 191,7. 192,
31.
Montanari (T.) 187,13.
286,47. 287,46.
Mooney (George W.) 241,
28. 244,42.
Moore(C. H.) 185,22.
Moret (A.) 194,8. 219,16.
220,5».
Morgan (J. de) 194,10.
Morpurgo (Lucia) 277,33.
Mortet(V.) 191,46.
Mot (Jean de) 166,10 sqq.
Moulton (J. H.) 237,45.
Mowat (R.) 233,2.
Mu 1er (Albert) 104.17.
106,43.
— (B. A.) 149.41.
— (H. J.) 74,49.
Mtinsterberg (R.) 148,11.
Murray (A. T.) 186,23.
Mustard (W. P.) 176,33.
185,45.
Mutschmann (H.) 33,15.
Naber, S. A. fil. (J. C.)
288,44.
— (S. A.) 288,31 sqq.
290,40. 291,18.
Navarre (0.) 224,50.
Navenne(F. de) 221,19.
Nazari(0.) 285,42. 286,33.
Nelson (A.) 292,31.
Némethy (G.) 77,7. 116,5.
163,49.
Nencini (FI.) 286,38.
Nestlé (Eb.) 12,12. 44,
39 sq. 48,30. 108,17.
116,17.
— (W.) 108.37. 109,30.
Nicole (G.) 201,51.
— (J.) 9,48, 64,47.
Niedermann (Max) 60,16.
167,39.
Niemann(G.) 149,53.
Niese(B.) 80,19.
Niisjon (M. F.) 12.4,15.
113,11. 229,33.
NissÊ n (Th.) 39,4,93,53.
Nir-tler (M.) 150,33.
Nitsche (W.) 33,28. 142,2.
Noak 229,24.
Nôldeke (Th.) 48,26.
Nohl (H.) 79,1.
Norvin (W.) 173,22.
Nothe(H.) 20,41.
Novâk(Rob.) 149,26. 150,
9.
Novotn^ (F.) 15ft,15.
Nowotny (E.) 17,42.
Nutting(H. G.) 178,8. 180,
50. 186,26.
O'Connor (Gh. J.) 182,7.
Oehler 32,29.
Oeri (J.) 75,47.
Offord (J.) 204,19.
Ohlenschlager (F.) 36,19.
37 2 23.
01cott'(G. N.) 174,42.
Oldfather (W. A.) 107.23.
Oliver (A.) 186,28.
Oliverio (G.) 274,13.
Oppenheim (E.) 149,36.
Ornstein (J.) 149,2.
Osthoff (H.) 11,25.
P (S. B.) 182,37.
Pace (B.) 287,27.
Pachtère (F. G. de) 279,
13. 280,16.
Pais (E.) 174,7. 294,15
sqq.
Pansa (G.) 280,49.
PapRgeo'eriou (P. N.) 40,6
sqq. 43,39. 257, ?6.
Pappulias (D.) 139,12.
Partsch (J.) 139,46.
Pascal (Carlo) 77,49. 272,
49. 273,18,37. 274,27,
275,35. 276,10 sqq. 285.
27. 286,10.
Pasquali (G.) 286,19,36.
288 8
Pasqui (A.) 283,39.
Paton (J. M.) 175,16. 176,
6.
Patroni (G.) 283,28.
Pat^ch(G.) 147,43.
Patzig(E.) 43,45.
Pavoiini (P. E.) 273,5.
Peak(A. S.) 184,53.
Pederî.en (H.) 82,34.
Peet (T. E.) 236,30. 242,
42.
Pé!issier(L. G.) 222,16.
Pellegiini (G.) 283,52.
Perdrizet (P.) 92,27. 225,2.
Pernice (E.) 72,20,27. 96,
27. 148,8. 280,31. 282,
17.
Pernier(L.) 283,43. 285,7.
Perrot (G.) 19.^,24. 193,
25 sqq. 194,19,33. 195,
28 202 3
Persichetti (N.) 282,18.
Petersen (E.) 73,34.
— (L.) 15,20. 71,41.
Peterson (W.) 181,17.
Pétrie (W. M. Flinders)
251,32.
Pettazzoni (R.) 285,11.
Pfeifauf (A.) 146,27.
Pfuhl(E.) 147,46.
Pichon (René) 81,26. 192,
15. 194,13. 223,15. 227,
38.
310
TABLES DE LA REVUE DES REVUES
Piganiol (A.) 278,18. 279,
8 sqq. 280,3.
Pigorini (L.) 285,17.
Pinza (G.) 67,25. 280,38.
Pischel 121.5.
Platner (S. B.) 179,29.
Phiss (E.) 130,45.
Poi'Sineer (A.^ 168,47.
Pokrowskij (M.) 9,37.
114,3.
Polizzi(S.) 287,19.
Pollak (H. W.) 155,49.
230 30.
Pomtc.w(H.) 12,46. 13,29.
14,30.
Ponne"e(L.) 278,38.
Postgate (J. P.) 179,47.
181,39. 183,41. 238,5
sqq.
Pottier fE.) 192,20,46.
193,7,49. 223,44. 225,9.
230,15. 265,3.
Poulsen (Fr.) 173,36. 261,
49.
Powell (J. U.) 240,42.
242,29.
Praechter (K.) 104,43.
Prechac(F.) 278,45.
Preisendanz (C.) 104,8.
PreUwitz (W.) 146,12.
Premerstein (A. von) 17,
17. 66,27.
Prescott (H. W.) 176,36.
181,12.
Prinz(H.) 17,4.
Probst (O.) 37,29. 106,51.
Proto (E.) 273,2.
Prum (E.) 6,44.
Pschorr (L.) 22,4. 34,38.
Psichari (Jean) 193,20.
232,12.
Puchstein (O.) 122,39.
Purp.er (L. C.) 14.32. 244,
22.
R. 136,9.
— (C.) 64,37.
— (R. W.) 239,20.
Rabe (H.) 111,2. 112,44.
114,4,38.
Radernaacher (L.) 11,21.
113,10. 114,8,40.
Radet (G.) 223,6 sqq.
Radford (R. S.) 178,23.
180,45.
Raeder (Hans) 114,33.
173 23.
Rand'(E K.) 22,44.
Rasi(P.) 8,19.9,4. 274,26.
Rauscher (G.) 56,30.
Ravaisson 190,35.
Regling (K.) 15,42.
Reichel (A.) 148,23.
Reid (J. S.) 74,34. 183,33.
Reinach (A. J.) 204,41.
205,5. 228,6.
— (S.) 192,9. 194,40,53.
195,2,45. 201,53. 202,19
sqq. 203,7 sqa. 204,14
sqq. 205,7 sqq". 220,1.
27. 226,15.
— (Théod.) 64,32. 67,32.
193,36. 264,25. .
Reinisch (Léo) 48,26.
Reis (P.) 57,6.
Reisch (E.) 148,28.
Reissinger (R.) 36,18.
Reitzenstein (R.) 64,17.
92,47. 94,14. 115,27.
Renard (L.) 165,43.
Rensch (G.) 58,27.
Reuss (Fr.) 27,14. 110,41.
Révav (J.) 164,28.
Rey (E.) 235,1.
Ricci (Seynxour de) 195,
39. 202,7.
Richards (H.) 236,52. 237,
26,42. 239,32.
Ridder (A. de) 229,22.
Riese 117,28.
Ritschl 73,38. 95,18.
Ritter(C.) 106,38.
— de Kleemann (A.) 6,48.
Ritterling 120,12.
Rizzo (G~. E.) 283,35.
Rizzoli (L.) 283,37.
Robert (Cari^73,8. 229,24.
Roberts (W. Rhys) 240,
34.
Robinson (D. M.) 174,47.
175,19,53. 176,21.
Robson (Ernest J.) 242,48.
Rodenbu.sch (E.) 82,30,41.
Rôhl (H.) 75,28.
Roemer (A.) 37,12. 105,.
43. 107,16. 113,41.
Roersch (Alph.) 167,7.
Romagnoli (E.) 272,47,
273 7.
Romaios (K. A.) 258,40.
265,32,43. 268,2,40.
Romizi(A.) 273,8.
Roos (A. G.) 288,41.
Roscher(W. H.) 4,31. 5,7.
104,48.
Rcstowzew (M.) 10,17. 11,
15. 16,5.
Roth (B.) 255.49.
Roujon (H.) 202,19.
Rouquette 191,2.
Roussel (P.) 263,34.
Rudberg (G.) 292,25,35.
Rûger (G.) 154,6.
Rùhl (Fr.) 80,23-. 111,26.
Ruelle (Ch. E.). 194,16.
232,4.
Sabatucci (A.) 288,2.
Sabbadini(R.) 78,17. 112,
34. 273,35.
Sachau (E.) 3,3. 124,29.
Samter(E.) 92,41.
Samuelson (J.) 291,35,44.
Sanctis (G. de) 285,51.
Sanders (H. A.) 75,5. 174,
50. 182,24. 185,46.
Sathas (C.'N.) 259,26.
Sauer (B.) 72,23,34. 106,
28.
Sauneg(J.) 76,43.
Sauveur (Albert) 167,15
sq.
Scarborough (W. S.) 185,
47.
Schàfer 123.17.
Schemmel (F.) 93,31 . 95
46.
Schiche(Th.)74,8.
Schickinger (H.) 77,43.
Sciiissel von Fleschenberg
(O.) 150,2.
Schjôtt (P. O.) 288,21.
Schlachter (L.) 82,14.
Schlossmann 138,29 sq.
Schmalz (J. H.) 20,25.
31,11. 61,35.
Schmertosch v. Riesen-
thal 93, 16.
Schmid84,8.
Schmide (Karl) 124,17.
Schmitt(Th.) 40.1.
Schmolling (E.) 96,23.
Schneider (Rud.) 5,46.
6,21. 23,36. 34,21.
Schone (A. E.) 108,21.
Schoetensack (0.) 17,35.
Schoop 117,46.
Schott (W.) 38,2.
Schrader (H.) 64,4.
Schrijnen (Jos.) 144,4.
Schuchhardt (C) 94,5.
Schulhof (E.) 261,4. 164,
13.
Schulten (A.) 23, 9. 73,50.
Schultz (O. Th.) 14,8.
— (W.)7,4.
Schulz (Fr.) 94,1.
Schulze (W.) 122,15. 143,
25,31. 144,10,27,42.145,
9,35. 146,1.
Schumacher (K.) 17,36.
Schuster-(M.) 149,49. 150,
26.
Schwartz (E.) 91,44.
Schwyzer(E.) 94,50.
Scott (J. A.) 176,39. 179,
42. 185,50.
Seaton (R. C.) 237,2.
Seeck (0.) 68,21. 112,51.
114,51.
Segerstedt (T.) 219.34.
Seltman (E. J.) 256,37.
Semenow(H.) 25,36. 26,8.
Serbat 191.47.
Sette(H.) 147,41.
Setti (G.) 286,17.
Seure (G.) 204,11.
Shear (T. L.) 178,39.
Shipley (F, W. )81,34. 179,
45.
Shorey(P.) 179,46,50. 181,
7. 182,39. 183,44. 185,
15.
II. — TABLE DES AUTEURS D ARTICLES.
311
Showerman (G.) 177,17.
Siber (H.) 137,7.
Sicker (Eu^en) 109,47.
Sieg 123,26.
Siegel(L.) 155,43.
Siegling 123,26.
Sierus (Ed.) 5,44.
Sieveking (J.) 73,44. 281,
34.
Simar (Th.) 167,37.
Simone Brouwer (F. de)
285,4.
Sinko (Th.) 74,38.
Sitte (H.) 147,21.
Sitzler(J.) 30,29.
Skutsch (F.) 61,16,51. 77,
4.
Smiley (C. N.) 178,12.
Smith (Cecil) 229,43. 246,
42.
— (K. F.) 177,10.
Smyly 244,38.
Sogliano (A.) 283,33.
Sola (G. N.) 44,15.
Solmsen (F.) 113,29. 144,
46.
Soltau (W.) 94,11. 127,3.
129,49. 133,7. 135,21.
Sommer (F.) 59,42.
Sondervost (V.) 170,32.
Sonnenschein (E. A.) 242,
31 .
Sotiriadis (G.) 266,49.
Spyridakis (Ath. J.) 266,
46.
Stahelin 27,45.
Stahl (J. M.) 111,9. 116,2
StÊ^inier (X.) 165,32.
Staï.5 (B.) 265,52. 267,34.
Stangl (Th.) 24,52. 34,40.
Starkie 244,29.
Stavridi;j (J. S.) 259,7.
Stawell (F. Melian) 237,9.
239,22.
Steiger (Hugo) 105,34.
Stengel (P.) 29,29. 67,21.
68,31.
2T£?avt6r];( B. K.) 44,31.
259,37.
Sternkopf (W.) 7i,40. 79,
9. 81,43.
Stevens(G.P.) 176.2.
Stobart (J. C .) 238,34.
Stolz (Fr.) 82,20.
Stowasser (J. M.) 75,49.
78,34. 150,11.
Strazzula (V.) 287,6,24.
Streitberg (W.) 82,46.
Strong (Mrs. S. A. Eu-
génie) 246,34.
Stuart (D. R.) 179,21.
Studniczka (F.) 5,26. 92,
24. 175,3. 229,53. 239,
50. 248,42.
Sturmer(F.) 155,2.
Sturtevant (E. H.) 183,
30.
Sudhaus (S.) 66,21. 112,
52. 114,24.
Suss (W.) 111,7.
SundwalUJ.) 16,20.
Summers (W. C.) 237,4.
238,1.
Svoronos (J. N.) 169,45.
267,26. 271,33. 272, 12.
Szigetvâri (J.) 163,45.
Taccone (A.) 286,3.
Tannery (P.) 229,8
Taramelli (A.) 283,45.
Tarbell (F. B.) 175,24.
176,17. 181,42.
Tarn (W. W.) 251,1.
Tatarinoff (E.) 293,22,39.
Tavlor(C.) 253,42. 254,13.
Téglâs(G.) 162,32,50. 163,
28
Terzaghi (N.) 11,36. 273,
6,24. 288,6.
Tescari (On.) 274,51. 276,
40.
Thalheim (Th.) 29,48. 67,
13.
Thiele (G.) 66,37. 94,23.
— (W.) 270,31.
Thielscher (Paul) 104,3.
113,3.
Thiersch (H.) 12,48. 73,
31,45. 146,49. 283,10.
Thomas (Antoine) 194,39.
— (R.) 75,37.
Thompson (M. S.) 242,43.
Throop(G. R.) 182,15.
Thulin (C.) 112,48. 281,13.
Thumb (A.) 11,19. 81,48.
Thurneysen (R.) 60,3.
Tillyard (H. J.W.) 235,
47.
Tod (M. N.) 235,47. 236,
18.
Tolkiehn (J.) 31,31. 125,
^. 126,44. 128,38. 129,
36. 131,7.
Tolman(H. C). 185,53.
Tomassetti (G.) 277,15.
Tonks(0. S.) 176,12.
Tosi(T.) 273,10.
Toussaint 188,14.
I Toutain (J.) 191,37. 197,
34. 219,44.
Trachilis (Steph.) 258,51.
Trautmann 145,52.
Treu (G.) 5,19.
Trevii.soi (Mar.) 287,39.
Tropea (C.) 287,42.
Tucker(T. G.) 238,7. 242,
47.
Tyrrell (R. Y.) 244,34.
Underhill (G. E.) 251,39-
Ussani (V.) 273,40. 285,
21. 287,52.
Vaglieri (Dante) 283,31
sqq. 284,2 sqq.
Vahlen (J.) 123,50.
— (L.) 67,46.
Valeton (J. M. J.) 67, 38.
288,38,45. 290,50.
Valgimigli (Manara) 276,
25.
Valmaggi (Luigi)81,18 sq.
274,17.285,44 sqq.
Vallois (R.) 203,37.
Valois (Noël) 194,23.
Van Deman (E. B.) 175,
47. 177,23.
Van HooK(L.) 185,7.
Vàri(R.) 39,9. 163,32,49.
Vasmer (M.) 39,37.
Vassetz (Miloje M.) 203,3.
Vassis (S.) 259,2,42. 268,
24.
Vauvillé 191.16. 234,5.
Veith (G.) 13,16.
Velsen (Friedrich von) 76,
47, 111,16.
Véran 187,46.
Verrai! (A. W.) 240,33.
241,46.
Versakis (Fred.) 268,45.
Vértesy (D.) 164,1.
Vesly (de) 190,41.
VianeUo (N.) 273,13. 274,
14.
Viereck (P.) 15,9. 43,24.
48,25.
Viollier (David) 294,6.
Vitelli (G.) 288,10.
Vleuten (v.) 38,44.
Vollgraff (C. G.) 290,39.
— (J. C.) 290,37.
— (W.) 113,17. 117,11.
262,36.
Vollmer(Fr.) 77,17. 78,2^.
119,17.
Voltz (Lud.) 56,20.
Vos (Luc de) 231,50.
Vurtheim (J.) 288,51.
Vulic(N.) 8,6. 13,12. 81,8.
287,25.
W. (P. H.) 256,8.
Wace(A. J.B.) 235,24,42.
236,15. 242,43. 252,35.
Wahrmann (P.) 149.19.
Walker (E. M.) 14,53.
~ (F. G.) 239,13. 243,11.
257,1.
Walters (F. A.) 256,17.
— (W. C. F.) 238,8.
Walton (Miss A.) 230,12.
Waltzing (J. P.) 167,3.
Warnecke (B.) 95,10.
Washburn (0. M.) 175,40.
Wavre (W.) 293,14.
Webb (P.) 257,13.
Weber(E.) 95,52.
— (H.) 37,25.
Wecklein (N.) 76,42. 118,
16.
Weege(F.) 282,20.
Weigl (L.) 40,16.
Weil (H.) 196,7.
Weinberger (W.) 153,5.
312
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Weiss (E.) 10,46. 138,47.
Welcker 230,19.
Weller (G. H.) 175,22.
Wellmann(M.) 63,32.67,3.
96,6. 122,31. 123,34.
Wells (J.) 80,17.
Wendriner (L.) 142,1.
Wenig (Karel) 159,11.
Weniger(L.) 80,28. 170,34.
Wenkebach (E.) 64,11.
Werner(J. J.) 92,15.
Wessner(P.) 81,45.
Weyh (W.) 38,47.
Weyman (Cari) 9,30 sqq.
154,9.
Wheeler(A. L.) 177,28.
White(H.G. Evelyn) 242,
22. 246,46.
Widder(F.) 25,34.
Wiedermann (F.) 16,2,
154,2.
Wiegand(Th.)4,ll, 71,33.
Wilamowitz-Môllendorff
(v.) 4,3. 15,52. 48,26.
68,10. 92,32. 120,5,38.
181 35
Wilberg(W.) 147,17,34.
Wilcken (U.) 10,48. 11,2.
13,17. 67,30. 80,24. 229,
28
Wilhelm(A.)146,51. 147,5.
Wilisch(E.) 94,34.
Willems (Alphonse) 164,
53, 165,7.
Willers 38,40.
Williams (A. M.) 241,44.
Wilson (H. L.) 175,17,21.
— (J. C.) 238,32.
Win ter 229,44.
Witte (K.) 59,30.
Wôlfflin (Ed.) 9,25,45. 78,
32.
Wogoningen (J. van) 290,
33.
Wolf 96,18.
Wolters (Paul) 119,11.
Wood (F. A.) 82,4. 197,
35.
Woodward (Arthur M)
235,47. 236,9. 251,53.
Wulff (K.) 173,11.
Xanthondidis (Et. A.)
258,13. 265,11. 268,26.
Yahuda (A. S.) 123,49.
Zahn (R.) 72,51.
Zanzucchi (P.) 139,51.
Zeiiler (Jacques) 191,23.
194,28.
Zervos (Sk.) 259,44.
Ziebarth (E.) 265,23.
Ziegler (K.) 112,45.
Zielinski(Th.) 78,36.
Zimmer 120,48.
Zimmermann (A.) 145,37.
Zimmern (H.) 20,8.
Zolôtas (Emilie G.) 260,4.
— (Georges J.) 258,17.
Zottoli(G.) 273,20. 284,50.
Zuccante (G.) 273,12.
Zupitza(E.) 143.28.
Zuretti (C. O.) 285,45.
286,6.
III.
TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
313
III. —TABLE DES AUTEURS DE LIVRES
Abbott (F. F.) 154,46.
155,37. 173,32.
Abele (Th. A.) 68,42.
84,42. 97,10. 204,30.
219,2.274,45.
Abicht (K.) 23,50. 83,19.
Aboba Pliska 41,35.
Abt (Adam) 56,7. 218,
40. 220,21.
Adam (James) 243,1.
252,40.
— (L.) 32,18. 69,27. 127,
4. 141,28. 275,36.
— (R.) 158,17.
Adams (C. D.) 181,26.
Aegypt. Urkunden... 85,1.
Agar (Th. L.) 132,16.
252,41.
Aiginetes (D.) 134,53.
Albert (Gg.) 128,19.
Albrecht (P.) 83,50. 128,
51.
Aies (Ad. d') 22,36.
Allen (H. F.) 32,13. 98,
40. 128,30. 211.38.
— (P. S.) 207,3. 243,20.
— (Thomas W.) 134,13.
172,9. 246,22.
Alleram (G.) 164,4,
Altmann (W.) 128,33.
163,30. 181,31. 184,11.
Aly (Wolf) 84,2. 219,1.
Araador de los Rios y
Villalta (D. Rodrigo)
196,31.
Ameis (K. F.) 28,45.
Ammon (G.) 30,45. 155,
14. 171,5.
Andersen (J.) 62,24.
Andersen (William J.)
203,22. 249,38.
Andrae (Walter) 54,51.
Andresen (Georg) 33,52.
54,33. 80,40. 84,19. 172,
37.
Angelini (Camillo) 75,35.
Anniba'di (C.) 152,23.
'Avxwvià8ï];('E.M.) 47,44.
Apelt(Otto) 210,1.
Apostolides (B.) 23,3.
209,5.
App'eton 141,6.
Aravantinos (A. P.) 126,
24. 127,7. 230,33.
Arfelli (D.) 230,34.
Arndt (E.) 135,43. 218,2.
— (Paul) 216,34.
Arnold (W. T.) 239,35.
Ashmore (S. G.) 172,31.
Athen 101,27.
Audibert 141,7.
Audollent (Aug.) .200,39.
Ausfeld (Adolf) 46,23.
51,39. 182,46. 212,46.
Ausonia 133,5. 250,1.
Axtell (HaroM L.) 161,
17. 173,26. 2C9,23. 219,
30.
Babelon (E.) 196,38, 232.
29.
BaedeRer (Karl) 129,2.
253,15.
Baldamus 83,16.
Bally (Ch.) 216,14.
Balzani (U.) 68,40.
Baranek (Jos.) 76,45.
Barcza (J.) 164,4.
Bardt (C), 48,50. 74,11.
83,13,32. 97,22. 151,19.
155,17. 172,35. 218,11,
15. ^
Barker (E.) 181,19. 243,
37.
Barone (M.), 29,35. 135,
14. 152,13.
Barth (P.) 136.34.
Bajilikos (Jean) 189,43.
Basset (R.) 45,18.
Bassi (D.) 46,1. 101,49.
Baud-Bovv (D.) 32,49.
133,15. 204,20.
Baudissin (W. Graf v.)
219.11.
Baumgart (H.) 89,46.
Baumgarten(Fritz) 35,25.
37,8. 52,41. 96,30. 155,
10. 242,16.
Bavmstark (A.) 47,29.
Baur (Chrysostome) 42,
29. 69.22. 188,41.
Beare (J. J.), 180,1. 249.
28
Bechtel (Fr.) 87,30. 100,
6. 225,34.
Beck(J.W.) 25,25. 34,11.
49,32. 76,23. 85,43. 99,
48. 128,35. 134,52. 153,
42.
— (Th.) 26,12. 88,16.
Beckel 140,52.
Becker (F.) 84,39. 126,53,
Bées (N. A.) 33 55.
Beeson (C. H.) 31,53.
207,13. '
Behn (F.) 181,30.
Bell (H. J.) 84,36. 228,9.
241,13.
Bellermann (L.) 170,39.
Beliomo (Ant.), 40,34.
274,43.
Benesevic (V. N.) 47,20.
Bennett (C. E.) 174,45.
Berger (Hugo) 50,51.
Bergh van Eysinga (Van
den) 53,46.
Berliner Klassikertexte
160,52.
Bertheau (Jean) 97,34.
158,18.
Berthet 170,45.
Berthoion (L.) 223.34.
Bertolini (C.) 201,12.
Bertram (Franz) 49,36.
Beseler (Gerhard) 52,50.
140,44.
Besnier (M.), 24,27. 169,
40. 205,30.
Besser (M. W.) 100.23.
133 21.
Bick (J.) 156,9.
Bidez (Joseph) 88,18.170.
20. 171,34. 218^4.
Bieber (Mar^arete) 22,40.
80,2. 151,15. 212,23.
Bienkowski 203,51.
Biese (A.) 209,40.
Binder (Julius' 141,1.
Binz (G.) 29,39.
Birt (Th.) 27,18. 42,1.
79,51. 153,9.
Bissing (F. W. v.) 88,53.
196,1.
Bissinger (K.) 142,48.
Blair(Rob.) 168,4.
Blanchet (Adrien) 31,25.
71,4. 116,37. 155,36.
188,25. 196,4. 238,50.
Blass (Friedrich) 24,17.
31,49. 52,5. 53.3. 64,37.
99, 25. 125,40. 171,31.
182,45. 196,21. 239,10.
249,2.
Blaydes(F. H. M.) 26,11.
97,15.
Blecher(G.) 211,41.
Bleek (G. W. van) 132,9.
Bloch(Leo) 54,37. 154.43.
— (Rob.) 54,27. 134,17.
164,21.
Bodin (L.) 27,31. 86,37.
168,43.
Bôgli(H.) 200,48.
Bôhme (G.) 151,46.
Bôklen (E.) 88,4.
Bohn (F.), 24,13.
Boisacq (Em.) 31,28. 99,
42. 152,16. 172,46. 225,
32.
Boissevain (U. Ph.) 45,2.
99,34. 208,36. 290,32.
314
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Boissier (G.) 23,31.
Borsonas (F.) 32.50. 133.
13. 204,20.
Bol) (F.) 171,29.
Bondurant (B. C.) 181,20.
243,28.
Bonnard{L.) 191,49. 204,
4. 222,28.
Bonner (R. J.) 230, 36.
Bonnet (Alfred) 141,7.
189, 24.
Bonnino (G. B.) 7-5,32.
Bonwetsch (G. N.) 207,14.
Boor (C. de) 45,2. 99,34.
Borchardt (L.) 87,20.
Bornecque (Henri) 212,18-
Bortolucci (J.), 200,41.
BopT^eXa (I.) 100,27. 231,
31.
Botsford (G. W.) 124,52.
129,28.
Bouché-Leclercq (A.) 207,
26. 228,7.
Boulenger (Fernand) 188,
50. 197,41. 214,47. 231,
29.
Boumon (F.) 216,26.
Boxler (A.) 169,1.
Brachmann (W.) 133,15.
Brackett 99,46,.
Brandenburg (E.) 97,44.
219,29.
Brandi (K.) 42,6.
Brandscheid (F.) 155,28.
Brandt (K.) 209,15.
— (Paul) 37,36. 51,27.
132,48. 154,42.
— (Samuel) 20,48. 209,
28
— (W.) 55.34.
Braun S. J. (J.) 41,13.
Bréal (Michel) 29,14. 51,
47. 84,45. 164,11. 171,
25. 179,52.
Breasted (J. H.) 198,5.
217,13. 243,12.
Breccia (E.) 133,45.
Bréhier (Emile) 232,7.
— (Louis) 48,21.
Breitenbach (H.) 37,16.
Breiter (Th.) 53,15. 89,
51, 97,24. 102,23. 125,
12. 133,20. 150,45. 275,
10. 276,36.
Brewer (H.) 163,45.
Brini 140,18.
Brochard (Victor) 189,36.
234,18,22.
Brooks (E. W.) 45,37'.
Brown (L.) 136,17.
Bruce (J. C.) 168,3.
Bruckmann 80,1. 125,42.
216 33.
Bruck'ner (W.) 131,42.
Brugmann (K.) 20,23.
34,52. 48,3«. 96,39. 125,
20. 227,6.
Brugnola (V.) 75,33.
Brunn 216,33.
Brunner (A.) 155,38.
Bruston (Ch.) 220,8.
Brutails 224,48.
Bryant (A. A.) 97,17.
222 43.
Bryce'(G.) 68,39.
Buck 196,53.
— (Cari D.) 211,30.
Buddenhagen (F.) 37,16.
Buchel (G.) 32,49.
Bùcheler (F.) 24,8. 36,
51.
Buttner-Wobst (Th.) 45,
3. 99,33. 208,35.
Bulanda 203,51.
Bulle (H.) 31,7. 160,47.
202,24.
Buonamichi 140,1 .
Burkel (Ludwig) 49,18.
Burkitt (F. C.) 21,32.
Burnet (John) 21,25.
48,40. 55,45. 136,22.
210,3.
Burrows (R. M.) 172,43.
249,32.
Bury (J. B.) 41,42.
Busolt (G.) 183,1.
Busse (Adolf) 62,30.
Bitcher (S. H.) 135,12.
170,42. 213,31. 239,43.
Butler (H. C.) 129,16.
Buzescul (V.) 161,51.
Cabrol (F.) 168,13. 169,
10. 213,51.
Caccialanza (F.) 276,30.
Gagna t(R.) 24,26. 132,38.
169,4. 188,43. 215,41.
Calderini (A.) 253,10. 277,
1.
Callander 62,23.
Callegari 98,15.
Camau (Emile) 214,36.
222,20.
Càmki Dezsô 47,16.
Capart (J.) 85,48.
Capelle (W.) 25,39. 127,
42.
Capps (Edward) 190,19.
211,47. 222,33.
Carroll 216,25.
Cart 224 9.
Cartault' (A.) 76,6. 131,
13. 234,30. 238,15.
Carter (J. Benedict) 213,
34. 219,49.
Carton 188,23.
Cary (E.) 273,44.
Castiglioni (L.) 33,20.
126,10.
Cauer (P.) 23,5. 83,36.
151,2. 168,49. 209,37.
Cavaignac (E.) 169,13.
225,38. 233,39.
Cavallera (F.) 69,53.
Chabert (S.) 126,7.
Chaineux (J.) 168,53. 170,
44.
Chapot (Victor) 47,51. 51,
11. 126,25. 169,3. 172.
40. 188,39. 197,36. 205,
40. 212,48. 222,53. 223,
1. 244,12. 250,8. 273,33.
Chase (G. H.) 30,40. 88,1.
134,21. 204,34. 213,26.
253,4. "
Chatzidakio (G. N.) 42,15.
Chaume 205,18. .
Chébli (P.) 45,46.
Christ (A. Th.) 128,2.
153..50. 209,35.
Chudzinski (A.) 24,11.
141,15. 170,53.
Chwostow (M.) 10,18.
Cichorius (C.) 178,43.
Clark (Alb. Curtis) 79,25.
180,17.
Clemen (C.) 69,1.
Clerc (M.) 274.11.
Clerici (G.), 200,50.
Clessby (H. L.)- 129,8.
Cohn (L.) 101,3.
Colasanti (G.) 23,22. 126,
26. 205,16. 276,6.
Colin (G.) 30, 38. 48,48.
ColJart (P.) 23,13. 140,28,
227,23.
Collignon (Maxime) 183,
14. 197,7,29. 209,46.
222,48. 224,35. 249,48.
250,11.
Comparetti (D.) 88,20.
188,29.
Consbruch (M.) 32,39.
Conway (R. S.) 100,21.
Cornford (F. M.), 174,18.
Cornu (J.), 70,14. 135,53.
Corolla Numismatica 242,
•36.
Costa (Emilio) 140,3. 200,
40. 215,9.
Cottino (G. B.) 78,13.
Cousin (G.) 161,37.
Cramer (Franz) 101,19.
128 35
Croiset(M.) 33,48. 190,17.
Crouzet(P.) 170,45.
Crumley (J. J.) 180,19.
Csengeri (Jean) 163,45.
212,50.
Cumont (E.) 20,21.
— (F.) 20,21. 23,46. 101,
30. 165,12. 170,13. 184,
9. 227 14.
Cunv (A'bert) 85,26. 124,
45\ 161,2. 216,16. 218,
38.
Curcio (Gaetano) 97,37.
101,24. 171,40. 189,50.
215,19. 275,51.
Curreii(Concettina) 277,5.
Curtis (C. D.) 178.28. 183,
47.
III. TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
315
Cybichowski 99,11.
Cybu'.la (K.) 22,15.
Cybulski (S.) 151,5.
Czyczkiewicz (A.) 30,20.
Dacier (Henriette) 208,5.
Dalmeyda (G.) 135,42.
164,42.
Damsté(P. H.) 76,3.
Darenberg (Ch.) 84,32.
102.28.
Darkô (J.) 41,44. 164,23.
Davidson (W.) 230,41.
Davies (A.) 210,43.
Debrunner (A.) 37,16.
Decharme (Paul) 196,10.
Déchelette (Joseph) 51,
45. 89,52. 197,19. 206,
44. 223,25.
Decia (G.) 273,51.
De Decker 218,17.
Dégel (Ferdinand) 81,16.
102,8.
Deissmann (A.) 35,4. 87,
42. 132,22. 172,30. 219,
41. 230,44.
Delamarre (Jul.) 86,32.
Delaruelle (Louis) 49,13.
168,27. 189, .S9. 243,21.
Delbruck (R.) 206,50.
Delcroix (J.) 171,14.
Delehaye (H.) 35,10. 42,
38.
Deline (Michel) 227,19.
De Marchi (A.) 79,12.
Demarteau(J. E.) 169,18.
Dennis (G.) 241,14.
Depsmore (C) 250,24.
Déonna (W.) 189,5. 203,
29. 204,8. 211,24. 213,
24. 222,50. 225,44. 242,
15.
Derume (E.) 169,25.
Detlefsen (D.) 30,23. 86,
13. 90,41. 171,44. 214,
33.
Deubner (L.) 47,5. 69,35.
85,23.
Deuticke (P.) 25,44. 102,
21. 135,35. 152,42.
De Witt (N. W.) 181.29.
Dexel (F.) 69,23.
Diehl (Ch.) 46,25. 89,19.
230,46. 244,6. 277,4.
— (E.) 32,41.
Diels (H.) 7,28. 46,20. 87.
7. 131,18. 164,22. 171,
28. 196. 14. 218,1. 219,
10.
Dieterich (A.) 163,37.
— (K.) 260,10.
Dietze(J.) 131,35. 141,43.
Dingeldein (O.) 79,33.
Di Pauli (A. von) 52,11.
Dissel (K.) 79,47.
Dittberner (Walter) 55,3.
88,22. 101,29. 131,22.
141,40.
Dittmeyer (Leonh.) 50,19.
Dobbs (A- E.) 250,35.
Dobrusky (V.) 203,50.
Dôhring (A.) 136,20.
Dôring (A.) 130,25.
— (F.) 130,43.
Dôrwald (P.) 28,38. 169,
33.
Domaszewski (A. v.) 18,1.
63.18. 89,24. 103,2. 117,
14. 129,32. 198,17. 213,
37.
Dombart(B.)70,3. 217,38.
Donaldson (J.) 174,13.
Dorsch (J.) 156,15.
Dottin (G.) 71,10.
Draeger (A.) 127,32. 153,
43.
Drakrousis (A.) 189,44.
Drerup (Eug.) 25.52. 70,
10. 84,24. 132.44. 198,9.
275,21.
Dreves (G. M.) 70,14. 132,
11.
Drews (A.) 29,15. 99,15.
Drûmann (W.) 86,3. 180,
14.
Drugmann (K.) 227,3.
Dubois (Ch.) 136,25. 168,
38. 189,28, 197,47. 198,
21. 224,44. 242,39.
Duchesne ( L.) 165,9.
196,2.
Dûring (T.) 78,20.
Duff 214,13.
Dufourcq (A.) 216,40.
Duhn (von) 83,6.
Duquesnç(J.) 165,20. 207,
45.
Dussaud (René)228, 12,19.
Dutoit (Jules) 160,53.
Duval (R.) 45.44.
Ebeling (R.) 98,30.
Eberhard (A.) 27,51. 79,7.
Eckert (W.) 22,46.
Edmonds (J. M.) 241,2.
Edon 172,2.
Edwards (G. M.) 216,46.
Egger (Max) 189,46.
Ehrhard (Alb.) 42,34.
Ehwald (R.) 22,18.
Elderkin (G. W.) 21,46.
100,25. 180.9.
Ellett (G. G ) 204,2.
Eliger (Gu?tav) 83,38.
207,42.
EUis (Robinson) 97,20.
172,32. 245,51.
ELàsser (Th.) 169,38.
Elss (H.) 31,22. 130,21.
Elter (Anton) 33,22. 50.
35. 68, 44. 89.30. 94,24.
98.19. 103,1. 136,29.
169,36. 171,39.
Emerson (A.) 183,15.
Em'ein (Friedr.) 79,15.
135,51.
Endt (Johann) 75,45. 76,
18. 129.29.
Engeli (Ad.) 99,52. 132,
53. 168,52. 274,20.
Engelmann (Emil) 53,50.
100,36.
Enthoven (L. K.) 207,1.
Erbt (W.) 70,37.
Erman (A.) 85.44. 219,36.
Ernout (A.) 216,18.
Espagnolle 189,32.
Espérandieu (E.) 118,11.
202,29. 205,32. 206,47.
Esposito (Mario) 206,31.
'EÔvixôv naveitKTTiQ[JLtov
23 1
Euan'ge'ides (T. E.) 130,
13.
Eùff-cpa-rtiSri; (S.) 40,4.
Evans (DO 250,19.
— (A. J.) 49.6. 204,22.
Exner 83,16.
Fabinger (F.) 162,1.
Fabricius (E.) 17,53. 125,
33. 130,22.
— (H.) 28,23.
Fadda 140,22.
Fairbanks (A.) 134.4?.
180.5. 215,28.
Fairclough (H.R.) 136,16.
Fancesci (De) 140,4.
Farnell (Lewis Richard)
52,9. 170,16. 176,51.
FaulmuUer (P.) 78,38.
Fausset (W. Y.) 79,9.
Faust (R.) 136,35.
Félice (Raoul de) 2C6,36.
222,22.
Felsch (W.) 22,32. 99,0.
Ferguson (W. S.) 28,52.
250,7.
Ferrara (J.) 18,51. 53,38.
87,34. 102,15. 132,51.
217.6. 240,47.
Ferrero (G.) 30,12. 71,23.
83,50. 174,25. 225,28.
234,31. 235,5. 240,6.
Fertig (H.) 124,38.
Festschrifi A. v. Bamberg
gew. 22,16.
— ... d. Philolog... in Ba-
sel 70,44. 129,42.
Fidler (L.) 161,44.
Fiebig (P.) 22,24.
Filow(B.) 97,11. 125,3.
Fink (H.) 45,39.
— (Léo) 40.52. 90,52.
Finsler (Georg) 53,7. 88,5.
95,50. 99,2. 169.39. 184,
5. 276,15.
Fischer (C D.) 180,18.
— (F.) 31,4. 215,46.
— (H.) 75,7.
Fither 239,2.
Fitzhugh (C.) 226,6.
Fleckeisen (A.) 155,13.
Flover (J. K.) 243,25.
316
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Fôlzer (E.) 203,33.
Fôrster (R.) 69,44. 88,34.
214,44.
F6nck(L.) 127,36.
Fondation... Piot 188,38.
Forrer (R.) 35,13. 70,16.
84,14. 168,32. 171,27.
201,9. 203,48. 233,21.
Forrest (J. D.) 232,41.
243,42.
Forster (Jules) 162,33.
Fossataro (P.) 79,3. 81,
28.
Fothergill (J.) 249,49.
Fotheringham 218,43.
Foucart (Paul) 208,40.
Fowler (W. W.) 100,21.
Fraccaro (Plinio) 127,31.
276,16.
Franchi de Cavalieri (P.)
89,29.
Francotte (Henri) 99,37.
161,32. 276,4.
Frankfurter (S.) 33,26.
Franz (R.) 83,39.
Frazer (J. G.) 30,11. 220,
19. 250,23.
Frederhausen (O.) 132,33.
Freeman (K. J.) 28,34.
169,26.
Freund (W.) 83,7,27.
Frey (F.) 33, 10.
Freytag(W.) 30.30.50,47.
Frieboes (Walther)241,35.
Friedensburg (F.) 76,25.
Friedlânder(L.) 24,9. 131,
25.
— (Paul) 32,46. 136,10.
198,6. 213,28.
Friedrich (C.) 47,26.
Frisch (P.) 30,50. 210,48.
Fritsch(A.) 83,18. 151,45.
— (J.) 156,15.
— (O.) 90,1. 101,20. 133,
31. 164,18.
Fritze (Hans von) 26,6.
62,13.
Fritzsche (Th.) 211,40.
Frobenius (R.) 101,37.
Ftihrer (J.) 42,53. 87,18.
202, 28.
Fugger(H.) 26,30.
Fuhr (K.) 218,12.
Funaioli (Hygin) 31,38.
52,18.63,5.85,15. 212,2.
Fiink (K.) 34,28. •
Furneaux (H.) 238,53.
243,46.
Furtwaengler (Adolf) 49,
19.
Fu.jtel de Cou! ange. 70.
48. 79,38. 90,25.
Gabelentz (von der) 43,9.
Gabiiel&son (Johannes)
23,52. 52,25. 22S,27.
Gabier (Hugo), 26,6. 62,
7,13.
Gaffiot(Félix) 141,17. 150,
49. 169,16. 234,41.
Galli (Ed.) 35,29. 136,24.
Ganco Cenov 41,3.
Gardner (Alice) 45,25.
— (Ern.) 250,19.
— (Percy) 233,46.
Gardthausen (Victor), 54,
35.
Garnie r (Katharina von)
34,19. 101,46. 131,32.
180,26.
Garrod (H. W.) 130,10.
Garstang (John) 99,35.
Gastoué (Amédée) 45,48.
189,30.
Gauckler (P.) 197,25.
Gavet (A.) 235,4.
Geffcken (J.) 49,1. 69,48.
87,39. 96,15. 132,4. 153,
36. 154,27. 156,18. 173,
11. 216,41.
Geldner (K. F.) 161,24.
Gelzer (Heinrich) 30,15.
49 7. 214 2.
Gemoll (W.) 84,6. 142,6.
Genouillac (H. de) 228,32.
Georges (K. E.) 32,8.
Georgiades (A. S.) 27,25.
Georgii (H.) 78,29.
Gercke (Alfred) 37,21. 69,
29 87 23.
Gerhard '(G. A.) 230,51.
Gerola (G.) 47,46.
Gerth (B.) 209,10.
Gertz (M. Cl.) 23,34.
Getzloff (Eric) 28,27. 53,
20. 126,39.
Ghetti (Domenico) 49,4 9.
Giannopoulos (N. J.) 48,
29.
Giardelli (Pasquale) 75,
37. 207,38.
Giarratano (C.) 27,39.273,
31. 274 9.
Giduijano'v (P. V.) 45,10.
Gilbert (Otto) 34,49. 88,
11. 216,52.
Gildersleeve (B. L.) 226,3.
Gilliard (Ch.) 168,22. 224,
34. 228,36.
Ginneken (J. v.) 86,52.
Girard (P. F.) 85,12. 89,
31. 140,50. 141,4.
Giraud (Victor) 76,48.
Gitlbauer (M.) 155,30.
Gladis (G.) 69,43.
Gloîta 26,41. 130,15. 134,
46. 170,47.
Gnecchi (F.) 142,49. 169,
42. 233,6.
Golzer (H.) 154,38. 170,
43. 171,38.
Goessler (P.) 70,32. 84,26.
GolUng (J.) 155,39.
Gomme (George Laurence)
250,13.
Gomperz (F.) 214,27.
— (Theodor) 52,13. 219,
48.
Goodspeed (E, J.) 27,51.
28,28. 62,20. 88,7.
Gottwald (R.) 129,48.
Gradenwitz 140,52.
Graf (Ernest) 23,45. 90.
12. 136,14.
GrafTm 45,6.
Graillot (H.) 203,44.
Graindor (Paul) 126,6.
168,37. 172,38.
Gramann (Chr.) 31,57.
Grandgent (C. H.) 51,38.
210,6.
Granello (L.) 156,23.
Grapin (E.) 231,28.
Grasserie (R. de la) 36,8.
Gregory (C. R.) 28,48.
Grenfell (B. P.) 21,44. 22,
11. 27,49. 66,19. 84,28.
96,48. 135,1. 161,8. 177,
7. 182,49. 197,10. 237,
44. 249,17. 274,30.
Grenier (A.) 34,50. 116,52.
171 23. 222 19.
Grifrin(N. E.) 44,51. 69,41.
86,36. 136,7.
Grifflth (A. S.) 85,49.
Grigull (Th.) 80,47.
Grillberger (O.) 28,3.
Grimm(H.) 37.13. 152,32.
Grimme (H.) 89,34.
Grimmelt (B.) 171,15.
Grisar (H.) 48,9.
Groebe (P.) 86,4. 180,16.
Grôschl (J.) 90,7. 98,28.
Gross (Adolf) 63,28.
Grossi (Eliseo) 55,6. 126,
28. 276,7.
Grûhn (Albert) 90,28.
Gruneisen (W. de) 42,51.
47,49.
Grutzmacher(Georg) 70,6.
209, 52. 219,6.
Grupp (Gg.) 20,40.
Gruppe(0.) 20,49. 220,10.
Gsell (S.) 202,31.
Gudemann (Alfred) 25,32.
36,23. 52,19. 84,16. 93,
44. 132,40.
Gûnther (Siegm.) 37,43.
55 20 142,13
Gunzler (Ed.) 90,10.
Guger (S.) 43,5.
Guidi (M.) 46,17.
Guignebert (C.) 68,50.
Gummerus (H.) 34,3. 98,
35. 103,3. 216,44.
Gundel (G.) 36,7. 135,46,
Gusman (Pieno) 189,25.
191,51. 196.45. 205,35.
Giistavson (F.) 23,43.
Guterbock (K.) 70,30.
Gutjahr-Probst 99,50.
Guyot (Henri) 172,48.
m. — TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
317
Hache (Fritz) 24,41. 131.
1. 211,14.
Hager (O.) 46,18.
Haussner (i.) 133,35.
Hahn(Ltidwig)32,4. 36,44.
41,20. 47,18. 87,13. 180,
3. 213,47.
— (V.) 21,9.
Hahne (F.) 98,53. 132,15.
Haidacher (S.) 42,27.
Haigh (A. E.) 246,6. 249,
53.
Hauban (A. v.) 87,49.
Haie 196,53.
Hall (H. R.) 204,23. 250,
21.
Halm (K.) 83,33.
Hamelin 234,21,25.
Hamilton (Mary) 25.28.
Hammer (S.) 30,34.
Hampel(J.) 48,12. 162,53.
Ha dacnor (L.) 69,20.
Harder (Chr.) 35,51. 127,
8.
Harnack (A.) 31,41. 34,7.
87,37. 219,12.
Harre (Paul) 141,36. 207.
25.
Harrison (Jane E.) 98.33.
Harry (J. E.) 32,36. 126,
48. 273,43. 276,43.
Hartleben (H.) 32,26.
Hartman (J. J.) 241,4.
Harvard Studies 173,24.
Hasenclever (L.) 70.12.
Hassny(J.B.) 155,1.
Hatzidakis (G. N.) 46,47.
168,39.
Hauler (J.) 156,15.
Haupt (St.) 126,49.
Haurv (J-) 40,30. 51,16.
208,43.
Hauvette (A.) 24,35. 87,
21. 131,20. 249,10.
Haverfie.d (F.) 197,36.
Havers (W.) 50.10.
Head (Barclav V.) 233,37.
Headlam (W'.) 27,31. 86.
38. 209,9. 240,51. 242,3,
Heberdey (R.) 47,39.
Heeringa (D.) 20,45.
Heiberg (J. L.) 30,2. 50,
26. 51,13. 87,45. 216,8.
Heidel 177,5.
Heierli (J.) 87,2.
Heinisch (Paul) 52,2. 87,
11.
Heinze (Richard) 29,38.
35,40. 54,26. 55,37,46.
89,50. 131,41. 156,8.
172,34. 213,9. 218,20.
275,53.
Heinzel (Richard) 217,10.
Heisenberg (A.) 33,3. 40,
48. 125,5. 212,43. 227,
16.
Helbig (W.) 25,5. 34,2.
Helbing (Robert) 132,20.
214,49.
Helm (F.) 135,3.
— (Rudolf) 23,15. 51,36.
100,46. 132,25. 216,1.
275 2.
Helmônt (H. F.) 232,37.
Helmreich (Fr.) 22,34.
102,1.
— (G.) 34,44. 86,50. 214,
30.
Hemmer (H.) 188,52. 196,
29. 197.38. 231,28.
. Henberger (S.) 87,3.
Henderson (B. W.) 101,
12. 216,21.
Hendrickson (G. L.) 87,
52. 125 1.
Hense(0.') 183,53.
Hentze (C.) 28,45.
Henzf-1 (Rud.) 25,2.
Hepites (A.) 42,19.
Heraens (O.) 83,45.
— (W.) 127,32. 153,43.
Herchen (A.) 171,22.
Herkenrath (E.) 89,42.
183,5. 208,15.
Hermann (E.) 28,10. 37,3,
84,19. 86,29. 99,21. 102,
46. 133,47. 152,19.
— (G.) 164,41.
— (M.) 70,35.
Hfisseling (D. C.) 42,39.
196,51. 274,41.
Hessels (H.) 28,1.
Hettegger (G.) 151,8.
Heubach (H.) 36,25.
Hewitt (J. F.) 49,44.
Hicks (R. D.) 87,50. 102,
2. 131,10. 215,51. 242,
34. 245,47.
Hiemer (Karl) 76,22. 77,
16.
Hilberg (Joh.) 24,39.
Hildebrand (R.) 127,19.
Hildebrandt (A. J.) 217,
4.
— (Paul) 20,32. 54,3. 79,
27. 126,31. 171,20. 217,
23.
Hilgenfeld (Adolf) 208,51.
— (H.) 208.50.
Hill (G. F.) 128,44.
Hille(C.) 33,13. 128,10.
Hiller von Gaertringen
28,12. 86,33. 140,31.
Hilprecht (H. V.) 32,3.
86,22.
Hirschfeld (O.) 100,43.
204,32.
Hirst (G. M.) 76,7.
Hirt (Hermann) 62,41.
Hirzel (Rudolf) 20,34. 55,
18. 88,6. 95,22. 100,41.
177.36. 212,36. 275,16.
Hitzig(H. F.) 26,2. 141,5.
200.37. 212,26. 231,2.
Hodermann (Max) 101,43.
136,28.
Hodgman (A. W.) 168, 5i
Hôlzel 100,30.
Hôpken (J.) 32,52.
Hoffmann (G.) 23,10.
— (H.) 101,18.
— (M.) 85,40. 135,28.
— (Ma.\) 49,52.
— (O.) 71,13. 179,51. 253,
17.
— (W.) 127,28. 141,50.
244,15.
Hogarth (David G.) 250,
19. 252,46.
Hohmann (Ernst) 25,21.
53,27.
Holder (A.) 208,24.
Holl (K.) 43,7. 46,42. 48,
18.
Holmes (T. R.) 29,4. 71,
20. 89,12. 130,50. 174,
30. 183,51. 203,21. 206,
21. 224,46. 240,19. 250,
30.
— (W. G.) 70,28.
Homme] (Fritz) 51,29.
Homoile (Th.) 32,51. 133,
15.
Hook (L. van) 239,38.
Hope (E. W.) 24,53. 181,
22. 242,10.
Hopkin (R. V. Nind) 244,
20.
Hora (E.) 155,41.
Horneffer (A.) 55,23.
Hosius (Cari) 27,1. 51,50.
274,35.
Houal (M.) 227,23.
Housmann (A. E.) 101,6.
214,13. 246,11.
Howard (Albert A.) 75,14.
Hrdina(K.) 162,7.
Hude (Kail) 80,33.
Hubner (Theophil) 78,46.
Hulsen (Ch.) 50,42. 132,
29. 182,53. 202,26. 204,
27. 241,39. 243,14.
Huemer (K.) 24,32. 153,
45.
Hùrth (X.) 208,7.
Hûter(L.) 154,28. 209,31.
Humann (G.) 43,18.
Humboldt (Wilhelm von)
62,46.
Hunt(A. S.) 21,45. 22,11.
27,50. 62,19. 84,28. 96,
48. 135,1. 161,9. 177,8.
182,50. 197,10. 237,44.
249,17. 274,31.
Huschke (Ph. Ed.) 217,
23.
Ihm (M.) 21,47. 33,32. 53,
44. 69,40. 132,37. 182,
48. 217,20. 244,19.
Ilberg (Johannes) 52,35.
87,29.
318
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Irtama (V.) 30,19.
Inscr. graecae ad res Rom.
pert. 183.50.
Ipfelkofer (Ad.) 31,26.
Ippen (Th. A.) 29,46. 124,
50.
Isleib (W.) 29,20. 125,28.
Jackson (J.) 239,8.
Jacobone (N.) 126,28.
Jacobs (E.) 46,32 .
Jacobsthal (Hans) 49,40.
85,36. 213,53.
Jacoby (E.) 33,50.
Jaffé (E.) 133,25.
Jahn (Otto) 55,25. 133.24.
172,12. 190,2.
Jakubicet (0.) 162,3.
Jalabert (L.) 30,4. 212,
19. 231.5.
James (r") 218,45.
Janâcek (J.) 161,46.
Janell (W.) 155,26. 164,
5.
Janssens (Jos.) 169,31.
Jatta (M.) 204,33.
Jebb (Caroline) 27,27. 48,
44. 101,52.
— (R.) 27, IC. 102,17. 210,
38. 211,9.
Jefïerv 203,26.
JelIinèk(M. H.) 217,11.
Jensen (Chr.) 212,11.
Jernstedt (Viktor) 31,15.
53,10. 231,7.
Joachim (Harold D.) 246,
5 249 29
Joëi (K.) 35,27. 70,47.
Johannes (R.) 29,23. 125,
11.
Jolies (J. A.) 96,36.
Jones (W. H. Stuart)
88,38. 204,1. 219,5. 244,
2.
Jordan (H.) 50,41. 182,53.
241,37. 243,14.
Jovguet(P.), 189,39. 210,
24. 227,22. 249,25.
Jugé (Cl.) 168,34.
Jullian (Camille) 36,33.
56,3. 168,18. 196,40.
203,19. 206,16. 207,28.
232 42.
JungbIut(H.) 27,34.
Junge (G.) 218,14.
Juvenes dum sumus 48,43.
127,48.
Kaiser (Bruno) 75,19. 90,
19. 205,14.
Kalbflei.ich (G.) 172,27.
Kalinka (E.) 43,22.
Kamateros (Johannes)
212,30. 231,8.
Kammer(E.) 50,4.
Kampers (F.) 45,18.
Kanasawa (S.) 223,36.
Kantof (R.) 76,10.
Kapelle (M.) 74,25.
Kappelmacher (Alfred),
50.22. 127,45. 151,36.
Karl (P.) 26,17.
Karsten (H. T.) 98,12.
— (Rafaël) 51.33. 231,10.
Kastner (J.) 68,46.
Kauffmann (C. M.) 47,42.
— (F.) 18,6.
Kaufmann (Ad.) 100,32.
— (Max) 81.15.
Kayser (Th.) 83,2. 133,52.
Keene (Charles Haines)
188,48. 246,1. 276,52.
Keik (K.) 131,37.
Kekule von Stradonitz
(R.) 126.34. 239,6.
Ke'ler (O.) 133,35.
Kenne (J. B.) 18,5.
Kenyon (F. G.) 84,36.
228,9. 241,12.
Kepler (F.) 135,37.
Keramopoulos (A. D.)
132,31. 224,35.
Kern (Else) 55, 44. 103,5.
— (Otto) 88,47. 103,4.
Keseling (F.) 131,44.
Kewes (H.) 131.52.
Kiehr (Fr.) 49,31.85,41.
210,48. 228,39.
Kienzle (Leonh.) 51,2.
98.23. 274,37.
Kiessling (Adolf) 29,27.
35,40. 54,26. 55,37. 89,
50. 131,40. 172.33. M3,
8. 275,53.
Kinch (K. F.) 125,44.
King (L. W.) 202,20. 204,
23.
Kleemann (A. v.) 35,3.
Kleingûnther (H.) 28,18.
33,8. 126,16. 150,43.
273 52.
Klêist (H.) 97,40.
Klette(E.Theodor) 52,27.
71,17. 81,9. 89, 38. 90,
42.
Klostermann (E.) 30,52,
Klotz (A.) 34,48. 219,4.
Kluge (H.) 96,45.
Knappe 102,10.
Knize (R.) 161,4.
Knôllinger (H.) 33,7.
Knôs (B.) 101,1. 136,21.
Knoke (F.) 22,26. 179,53.
Knopf (Rudolf) 165,14.
Knorr (R.) 70,51. 83,28.
130,26. 203,29. 216,38.
Kobilinski (G. von) 79,
40. 125,46.
Koch (G.) 77,38.
— (Hugo) 207,15.
Kôrte (A.) 70.47.
Kôrting (G.) 26,23. 129,1.
Kohler(Ch.) 45,28.
Koppin (Karl) 53,33.
Kornemann (E.) 17,51.
Kornitzer (A.) 156,14.
Koschaker (P.) 125,31.
Koschembahr -Lyskowski
(J. V.) 34,16.
Koterba (L.) 154,36.
Krâl (J.) 42,21. 153,38.
Kramer (F.) 130.27.
Kraus (O.) 151,12.
— (C. von) 217,11.
Krause (E.) 37,40. 134,45.
Krauss (F. S.) 132,14.
Krawczynsxi (E.) 30.33.
Krebs (J. Ph.) 88,44. 100,
50. 131,17. 141,46.
Kretschmer (Pau!) 240,
23.
Kroli (G.) 32,43.
— (Wilhelm) 52.20,39.
55,26. 89,3. 93,45. 132,
41. 133,34. 168,46. 171,
10,30. 172.12. 182,47.
190,3. 212,46.
Krom 215,23.
Kromaver (J.) 90,49. 101,
15. 208,38.
Kropatschek (G.) 20,19.
Kroymann (E.) 30.9. 49,
21. 276,21.
Krûger 131,2. 140,50.
— (E.) 197,36.
Krumbacher (Karl) 36,31.
40,22. 53,12. 55,51. 69,
38. 184.3.
Kryczynski (L.) 154,50.
Kubler (B.) 98,6. 217,22.
Kuhlmann (G.) 127,9.
Kukula (R. C.) 24,30. 84,
4.134,11.210,33.217,19.
224,36.
Kunze (R.) 125,44. 141,
10. 180,7. 209,41.
Kunzmann (W.) 133.1.
Kurth (J.) 32,6.
Kuttner (B.) 125,9.
Labriolle (P. de) 69,16.
88,31. 274,40. 275,13.
Lachenmaier (G.) 17,50.
Ladewig (Th.) 25,43. 77,
32. 102,20. 135,34. 152,
39.
Lagrange (P. M. J.) 249,
33.
Lamarre (Cl.) 20,16. 234,
34. 275,49.
Lambertz (M.) 27,26. 124,
47. 156,7.
Lamer (H.) 80,5. 95,3.
Lamprecht (H.) 117,30.
Landgraf (G.) 154,40. 171,
41.
Landormy (P.) 171,2.
Lane (Mary Corwin) 63,14.
102,32.
Lang (Andrew) 164,40.
246,15.
Lange (A.) 131,40. 276,
32.
— (E.) 141,16. 155,25.
III.
TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
319
Larfeld (W.) 20,52. 151,
28. 203, 45.
Larizza (Pietro) 240,27.
Lasson (Ad.) 32,11. 85,
46. 99,29.
,Latysev (V. V.) 42,36.
Laubmann (G.) 83,33.
Lauer(Ph.) 43.17.
Laurand(L.) 28,29. 51,19.
126.41. 128,4. 168,6.
188,35. 197,17. 224,41.
234,26. 276,17.
Laurent (A.) 196,3C. 231.
28.
Lautensach (O.) 22,19.
Ledlie(J. G.) 201,15.
Leeuwen (J. van) 27,29.
50,34. 54,1. 102,35. 190,
10. 240,50. 243.8. 274,
32. 275. 42.
Lefebvre (Gustave) 11,12.
23,27. 163,51. 171,48.
249,12. 273,49.
Legendre (P.) 69,45. 243,
47.
Léglise (S.) 208,4.
Legrand (A.) 171,16.
Legras (L.) 126,52. 127.
21, 180,10.
Lejard (J.) 171,11.
Lehmann (Alfred) 55,30.
— (C. F.) 80,15.
— (Paul) 51,30. 88,13.
126.20. 151,48. 168,12.
170,18.
— -Haupt(C.) 80,15. 127,
15.
Lehnerdt (M.) 85,25. 243,
30.
Leipoldt(J.) 23,40. 87,44.
Leitzmann (Albert) 62,47.
Lejav (P.) 188,52. 196,30.
197,39.
Leky (Maximilian) 31,14.
55,14. 129,10.
Lenchantin de Guberna-
tis(M.) 32,14. 55.2. 276,
1.
Léo (Fr.) 30,33. 36,31. 40,
22. 77,13. 184,3.
Leopold (L H.) 172,10.
246.21. 276,48.
Lepar (F.) 161,14.
Lermann (W.) 183,13.
225,40.
Leskien (A.) 34,52.
Lesquier (J.) 23,13. 140,
27. 227,23.
Lethaby (W. R.) 203,25.
249.42. 253,2.
Levaiilant (Maurice) 54,
21. 131,24. 171,17,36.
215,1,11. 225,51.
Leveghi (L.) 209,36.
Levy (E.) 25,29. 200,44.
Lichtenberg (R. v.) 85,7.
133,25.
Liebenam (W.) 22,23.
Lietzmann (H.) 24,5. 125,
15.
Linde (P.) 196,17.
Lindenthal (.1.) 77,53.
Lindsav (W. M.) 88,3. 99,
45. 130,12. 156,11. 161,
20. 172,31. 196.53.
Lipsius (J. H.) 23,18.
Litten (Fritz) 55,10.
Littmann(E.) 30,7. 129,4.
205 22.
Lodge(J. E.) 22,7. 136,11.
214,50.
Lôfstedt (Einar) 25.3. 27,
4. 54,16. 100,15. 125,2.
132,28.
Lohr(M.) 85.35.
Loewy (E.) 249,49.
Longo 140,11.
Luckenbach (H.) 36,38.
135 9.
Ludw'ich (A.) 26,51. 30,21.
173,29. 214,3.
Ludwig (H.) 171,5.
Lûbke(W.) 83,11. 128,27.
Lutzen (L.) 274,5.
Lunâ^ (J.) 77,12.
LundquLst(N.) 31,52. 130,
33.
Lundstrôm (Vil.) 22,13.
28,13. 84,42.96,36. 274,
7, 19.
Lupton (J. M.) 276,3.
Luterbacher (F.) 75,22.
83,47.
Lutz (Paul) 79,21.
Macan (R.W.) 33,49. 102.
37. 252,43.
Maccari (L.) 30,22. 76,20.
126.32. 154,41. 155,19.
276,33.
Macchioro (Vittorio) 211,
3. 276,37.
Macdonald (G.) 85,47.197.
35. 204,29. 233,3.
Mackail (J. W.) 181,18.
Mago (Umberto) 52,30.
275,14.
Mahaffy (John Pentland)
80,10. 126,11. 128,17.
180,11. 231,14. 250,15,
28.
Maisch 171,13.
Malinin (Al.) 152,47.
Manera (G.) 75,36.
Mangin (U.)234,33. 235,6.
Marchant (G. E.) 184,6.
Marchesi (Concetto) 128,
52. 215 22.
Marden (P. S.) 250,16.
Marées (W. v.) 26,18.
Marr (N.) 43,2.
Marshall (F. H.) 34,15.
250,5. 274,10.
Martin (Albert) 27,7. 125,
41. 223,32. 228,37.
Martin (J.) 232,6.
Martinak (B.) 24,30. 84,4.
Martini (A.) 46,1. 101,49.
Martinic (Z.) 162,5.
Martinon (Ph.) 230,48.
Martroye(P.) 40,51.152,1.
174,16. 190,6. 208,9.
243,18.
Marx (A.) 37.42.
— (F.) 178,26, 43.
Maschi (A. de) 168,45.
Maspero 189,9.
Masqueray (Paul) 86,25.
130.7. 141,23. 161,16.
170,49. 207.47. 231,17.
235,3. 273,25.275,19.
Mathias 224,8.
Mau (G.) 69,50. 85,13.
130,36. 220,40. 222,26.
Maurei brecher (B.) 83,29.
Maurice (J.) 192,4. 205,33.
234.8. 257,5.
May (J.) 132,45.
— (S.) 26,37.
Mayor (J. B.) 100,20.
Mayr (Rob. v.) 85,13. 89,
32.
May?er (Edwin) 11,3. 41,
20. 46,34.183,6. 207,23.
Mazon (P.) 27.31. 86,37.
168,43.
Meester (D. P. de) 47,23.
Meillet (A.) 52,37. 161,11,
25. 183,9. 206,43. 213,
19. 216,16. 218,35. 224,
27.
Meillon (A.) 226,10.
Meischke 90,18.
Meiser (K.) 102,40.
Meissner (K.) 154,39.
Mélanges Gerardin 141,6.
201,10.
— Nicole 23,45.
— off. à de Saussure 216,
12.
Melcher (P.) 34,26. 132,
5.
Melchiori (E.) 126,30.
Melillo (M.) 274,3.
Meltzer (P.) 274,51.
Mendelssohr (G. J.) 54,45.
215,6.
— (L.) 22,48.
Menden (Th.) 27,11.
Menge (H.) 21,22. 96,41.
151,22.
— (R.) 156,2.
Mentz (A.) 46,27. 88,2.
128,29. 161,33.
Merguet (H.) 101,42.
Méridier (L.) 197,42. 208,
29.
IVferlin (Alfred) 32,21.
133,3. 196,26. 203.31.
209,11, 212.35.
Merrill (W. A.) 36,2., 49,
38. 238,13.
320
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Mesarites (Nikolaos) 212,
42.
Methner (R.) 53,19.
Meusel (H.) 207,36. 218,
32.
Meyer 97,81. 98,7.
— (A. B.) 88,39.
— (Eduard) 56,13. 69,32.
71,16. 85,16. 88,45. 134,
32. 151,4. 161,29. 169,
23. 214,19. 215,26.
— (Hans Georg) 51,10.
133,17.
— (P.) 25,38.
— (W.) 42,22. 46,48. 47,
12.
Michaelis (Adolf) 48,52.
80,6. 98,47.
— (G.) 23,24.
Miche] (Hermann) 211,22.
Michelangeli (L.) 276,27.
Mihaileanu (P.) 100,1.
275,24.
Miller (Frank Jastus) 132,
7. 183,12. 242,9.
Millet (G.) 48,22.
Millingen (von) 250,20.
Misch (Georg) 21,14. 46,
15. 69,39. 90,46. 216,50.
244,13.
Mispoulet(J. B.) 88,33.
Mitteis (L.) 86,46. 135,4.
140,49.
Mitzschke (P.) 74,29.
Modestov (Ba.sile) 161,30.
227,18.
Modugno (G.) 133,18. 184,
1. 218,7.
Mommerf (B.) 209,21.
iQ\ 27 22.
Mommsen (Th.) 36,35. 69,
14. 70,20. 84,51. 88,42.
90,32. 98,5. 100,42. 125,
47. 128,8. 165,20. 198,
24. 207,44. 215,33.
Monceaux (P.) 25,7 89, 13.
125,49.
Morgan (M. H.) 211,16.
Morgenstern (O.) 74,28.
Morin-Jean 198,18.
Mortel (Victor) 100,11.
192,1.
Mosso (Angelo) 205,11.
241,40. 249,32.
Mouret (Félix) 27,42. 188,
32. 203,32. 208,1.
Mouterde 212,21.
Miihl (F. vonder) 31,40.
37,17.
Miilder (D.) 126,46. 180,
21.
Millier (A.) 54,14. 89,^5.
131,44. 135,7.
— (Cari Ottfried) 55,42.
— (C. F. W.) 31,46. 129,
22.
— (Gg.) 131,51.
— (J.) 21,10. 99,17. 153,
49. 155,23. 276,19.
— (K.) 161,42.
— (R.) 131,53.
— (Sophus) 222,26.
Miinscher (K.) 213,44.
228,39.
— (O.) 132,26.
Mûnzer (Fr.) 70,45.
MufT(Ch.) 36,27.
Muffang (H.) 171,11.
Miilder (R.) 169,37.
Muàoz (A.) 47,32.
Murray (Gilbert) 54,7.
130,18. 177,6. 214,40.
231.18. 242,5. 246,9,14.
248,51. 250,20. 276,13.
Musil (Alois) 99,23.
Mutschmann 208,12.
Naber (S. A.) 237,1.
Naegeler (A.) 136,30.
Nairn (J. A.) 183,11.
Napoletani (G.) 136,25.
205,16. 276,23.
Nau (F.) 45,6,47.
Nauck (A.) 101,32. 129,
44. 154,29. 210,36.
Nausester (W.) 218.13.
Nawijn(W.) ■20,43. 209.17.
Néméthy (Geyza) 34,9.
84,38. 100,48. 164,39.
213,13 sqq. 275,25.
Nenceni (F.) 28,50.
Nestlé (Eb.) 24,22. 97,36.
Nettancourt -Vaubecourt
(J. de) 225,49.
Neuburger (M.) 87,48.
Nickel (Joh.) 90,24.
Nicol (J. C.) 78,43.
Nicolardot (F.) 204,36.
Nicolas (N.) 202,34.
Nicole (Georges), 32,51.
133,14,27. 203,27. 213,
5,21. 242,13. 250,4.
— (Jules) 24,38. 62,15.
127,38. 196,17. 212,7.
273,47.
Niederman,n (Max) 28,9.
37.31. 84,17. 86,28. 99,
19. 133,46. 141,30. 152,
19. 164,41. 170,35. 216,
15.
Nilén (Nilf) 52,16. 110,6.
124,48. 211,33. 239,47.
Nilsson (Martin B.) 25,31.
134,43. 240,17.
Nipperdey (Karl) 33,51.
54.32. 80,40. 84,19. 172,
37.
Nissen (H.) 88,15. 127,18.
196,9. 214,38.
— (Th.) 98,25. 129,33.
152 29.
Nitsche (Wilhelm) 37,15.
49,24. 183,3.
Nôthe (Heinrich) 35,11.
80,51. 117.53.
Noetzel (G.) 136,5.
Nogara (B.) 243,3.
Nohl (H.) 27,52. 83,36,
39. 152,45. 207,40. 218,
29.
Nolhac (Pierre de) 55,40.
85,2. 208,19.,
Norden (E.) 36,31. 40,23.
76,53. 184,3.
Norton (F. O.) 13Ç,18.
Norwood (Gilbert) 130,20.
197,22. 249,5.
Nostitz - Rieneck (Rob.)
165,16.
Notthaft (Albrecht von)
209,16.
Novae symbolae Joachimi-
cae 33.53.
Novotnf (F.) 161,53.
Oberhummer (E.) 20,38.
Odau (M.) 158,16.
Oehler (J.) 152,35.
— (R.) 37,33.168,9. 226,2.
Oekonomides (E.) 131,4.
Oetling (W.) 78,40. 90,23.
Oettingen-Spielberg (E.
prince d') 35,37
Ofenloch (Ernst) 50,1.
214,18. 230,37.
Ogé 231,28.
Oger (G.) 196,30.
01cott(G.N.) 181,33. 273,
30.
Oliver (E. H.) 71,7. 198,
11. 243.15.
Olmstead (A. T.) 216,30.
Omont(H.) 34,13.129,11.
Orlando (F.) 127,13. 171,
43.
Orsi (Paolo) 196,44.
Otto (Walter)180,12. 217,
14.
Owen (S. G.) 135,39.
Pacchioni 140,3.
Paetzolt (Fr.) 77,44.
Painlevô 216,11.
Pais (Ettore) 55,5. 178,
27. 183,46. 197.50. 250,
24. 276,22.
Pampaloni 140,20.
Pancritius (Marie) 141,31.
161,39.
Pannwitz (M.) 30,13. 71,
24.
Pantazis (Miltiade) 222,
44.
Pantelakis 168,42.
Papadimïtriu (S.) 48,14.
Papadopoulos -Kerameus
(A. J.) 41,16. 42,36.
Paribeni (R) 205,13.
Park (A.) 85,47. 197,36.
204 29.
Partoch (J.) 133,50.
Pascal (Carlo) 87,32. 101,
39. 102,7. 215,16. 218,
51.
III. — TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
321
Pasch (Cari) 26,5. 125,32.
209,3.
Pascoli (J.) 133,39.
Pasquali (G.) 35,6.
Passv (P.) 183,10.
Patin (A.) 37,6. 76,19.
83,53. 99,5. 127,11.
Paul (Th.) 83,38. 207,
42.
Paulv 69,30. 130,30. 172,
1. '202,33.
Pavic (Armin) 40,38.
Pavlato.s (N. K.) 85,28.
133,41. 154,21. 273,28.
Pavlu (J.) 154,33.
Peaks (Mary B.) 98,3.
209,24. 243,45.
Pearson (A. C.) 210.38,43.
241,6. 275,1.
Pease (A. Stanlev) 69,37.
130,29. 226,9. "
Pelham (H. E.) 18,3. 239,
2.
Pencker(M.)33,39.
Perozzi 140,9.
Perschinka (Franz) 37,45.
Peters (Ci.) 31,19.
Petersen (Eugen) 51,52.
55,31. 63,10. 86,19. 130,
24. 210,30. 249,41.
Petereon (G.) 32,44. 132,
35. 173,30.
— (W.) 78,50. 189,20.
208,48.
Petitmangin (H.) 171,7.
Petrakakos (Dem. A.) 46,
12.
Pétrie (W. M. Flinders)
86,2.
Petschenig (M.) 70,1. 83,
12. 88, 21. 155,32. '
Pfâttisch(P. J. M.) 55,49.
136,3.
PHiiger (H.) 56,15. 140,
46. 201,5.
Pflug 135,44.
Philios (D.) 21,18. 124,49.
Philipot 222,26.
Phiiippson (A.) 25.9. 210,
51.
Ph ilotes ia 219,8.
Piat (G.) 35,36.
Pichlmayr (F.) 133,37.
141,49.
Pichon (R.) 234,37.
Picfcard-Cambridge (A.
W.) 246,6. 249,53.
Pierleoni (G.) 20,14. 132,
50.
Pillon (F.) 189,35. 234,16.
Pinkawa 100,32.
Pinza (Giov.) 197,51.
Pirronne (N.) 128,53. 134,
26. 215,13.
Pilacco (Georg) 52,7. 152,
33. 169,6.
Pitzipios (K. S.) 42,40. I
F5. DE PHiLOL. -^ lievue
Plassberg (O.) 35,23. 88,
35.
Plenkers (H.) 35,33. 180,
22.
Plessis (F.) 188,21.
Plijss (T.) 78,9. 101,17.
Pohlmann (R.) 26,35.
Pôrtner (B.) 131,30.
Poète (M.) 197,45.
Pognon (H.) 86,17.
Pohlhammer 171,12.
Poin.ssot (Louis) 213,3.
Poland (F.) 35,26. 37,8.
96,30. 155,10. 242,17.
Poli (Xavier) 189,18. 202'
33.
Politis (N. G.) 23,4.
Portai (C.) 216,48.
Porzezinskij (V.) 161,24.
Postgate (J. P.) 214,9.
Pottier(E.) 84,32 .102,28
Poulsen (F.) 21,33.
Powell (B.) 35,41.
Power (X. P.) 206.33.
Pradel (Fritz) 41,49. 219,
24.
Prammer (Ignaz) 50,22.
127,45. 151,36.
Pràsek(J. V.) 80,13. 83,4.
90,35. 126,2.174,9.
Prat (F.) 69,12.
Preger (F.) 51,24. 90,51.
208,53. 238,51.
Prcisendanz (K.) 89,23.
Preisigke (Fr.) 21,27. 35,
53. 74,30. 85,39. 140,26.
Preiswerk (R.) 78,45.
Prelle.' (Br.) 207,48.
Premerstein (A. v.) 89,10.
134,19.
Prentice(W. K.) 30,8. 205,
22,39.
Pre.scott (Henrv W.) 54,
44. 127,29. 240,30.
Pressler(B.) 86,25. 141,24.
Preuschen (Erwin) 21,33.
29,18. 52,47. 69,9. 88,
10 218 23
Prévost (Paiil) 196,35.
Prinz (Hugo) 216,35.
— (K.) 154.25.
Prix (Franz) 37.44.
Prodinger (Karl) 76,49.
Profumo (A.) 219,52.
Prott(J. V.) 63,26. 173,27.
243,26.
Przvchocki 203,52.
Przvgode (Alfred) 53,50.
1C0,36.
Pschor (L.) 154,52.
Psicliari(Jean) 46,44. 220,
23.
Puchstein (O.) 85,6. 129,
26. 163,41.
Purser (L. Cl.) 74,9.
Quaglia (S. M.) 200,47.
Quentin (Dom H.) 45,20.
des Revues de 1908.
Rabe (Hugo) 49 16. 173,
19.
Rabel (E.) 140,42.
Rabenhorst (M.) 22,48.
85,32. 129,45.
Rademann (Ad.) 129,25.
151 ,.52.
Radermacher (Ludw.) 36,
47. 49,4. 87,41. 101,33.
125.14. 129 45. 154,30.
173.15. 182,42. 210,37.
Radojcic (N.) 41,4.
Raeder(Han.s) 158,18. 211,
5.
Rahlf.s (A.) 20,42.
Rahmani (Ignatius
Ephraem II) 42,32.
Raimondi (I.) 126,30.
'PoiUYi; (K.M.) 41,30 sq
Rsmain (G.) 171,37. 189,'
38. 215,11. 224,39. 275,
6.
Ramsav (W M.) 47,34.
62,22". 239,41. 250,32.
Ranke (H.) 86,24.
Rankin (E. M.) 31,2. 161,
10. 181,27. 211,43. 274,
24.
Rasi (Pietro) 50,8,13. 128,
5. 151,25. 275,8.
Rousohen (G; 23,16. 69,6.
Rawlings (G. B.) 257,7.
Redmonds (J. M.) 30,14.
Reeder(H.) 79,17. ,
Rees (K.) 101,8. 134,34.
Regling (Kurt) 25,47. 53,
17. 87,25. 88.47.
Regnaud (Paul) 31,8. 253,
21.
Reich (Emi') 71,27. 88,
41.100,4.169,11.244,14.
253,11.
— (N.) 215,4.
Reik (Karl) 31,50. 42,14.
89,23. 150,41. 171,-32.
211,37.
Rein (Edv.) 220,13.
Reinach (A. J.) 217,45.
224,31.
— (Salomon) 78,3.220,34.
— (T.) 216,9.
Reis (P.) 20,15.
Reisch (Fried.) 135,17.
Reiter (S.) 127,16.
Reitzenstein (R.) 20,36.
62,53. 163.43. 165,17.
189.2. 210.28. 227,26.
Renault (M.) 171,2.
Renel (Th.) 219,45.
Renkema (E. H.) 27.16.
182,43.
Reppe (R.) 21,26.
Resch (G.^ 69,2.
Rettore (A.) 75,16.
Reuther (H.) 28,24.
Ribezzo (F.) 87,10. 102,26,
Riccobono 140,3.
XXXlil — 21 .
322
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Richards (Herbert) 24,37.
52,44. 101,35. 154,24.
Richardson (Léon Josiah)
76,32. 180,29. 239,45.
Richler (E.) 151,27.
— (F.) 27,51. 79,7.155«13.
— (Otto) 75,25. 90,15.
— (R.) 96,33. 225,52. .
Ridgewav (William) 206,
25. 244,7. 246,18.
Riemann (H.) 45,51.
Riese (Alex.) 36,51. 240,
43.
Riezler(K.) 168,21.
Riggenbach (E.) 32,17. •
Rivière 69,4,8.
Rivoira (G. T.) 43,13.
Robert (CarJ) 52,31. 54,
29. 169,23. 190,12. 276,
45
Robin (Léon) 87,26. 189,
13. 231.23.
Robinr-on' (D. M.) 161,6.
184,8. 275,28.
Rodier (G.) 189,37. 234,
19.
Rôder (Max) 36,53. 79,31.
92,37. 134.28.
Rôhl (H.) 76,40. 135,29.
RÔmisches Privatrecht 52,
52.
Rôssner (Otto) 76,12.
Rôthe (H.) 86,20.
Rogge 170,50.
Roland (Franz) 52,41.
Rolland (E.) 31,1.
Roman v Calvet (J.) 205,
17.
Romano (B.) 98,44.
Romizi (Aug.) 275,23.
Roos (A. G.) 85,4. 129,20.
141,20. 208,35. 212,28.
Roscher(W. H.)49,8.213,
10. 220,11.
Rose (G. R.. T.) 29,53.
— (Val.) 24,42. 50,31. 84,
30.
Rosenberg (E.) 76,13.
— (M.) 48,7.
Ro^s (G. R. T.) 102,3.
180,25. 204,1. 249,29.
— (W. D.) 102,4.
Rostowzew (M.) 97,26.
Roth (K.) 41,1.
Rothstein (J. W.) 35,44.
Rott(H.) 47,41.
'Povaavoi; (IIax<^!J-io<;)260,
6.
Roux (A.) 171,43.
Rubensohn(O.)85,22.140,
27.
Rudberg (G.) 134,16.
Rudio (F.) 87,16.
Riiegg (A.) 27,36.
Ruelle (C. E.) 28,20.
Ruesch (A.) 33,11. 276,
39.
Ruggiero (R. de) 140,18.
200,48.
Ruiz 140,24.
Rzach (A.) 41,38.
Sabbadini (R.) 77,2,11,
35. 274,22.
Sadjak 203,52.
Saglio (E.) 84,32. 102,
28.
Saint-Venant (J. de) 204,
25.
Salomon (Rich.) 42,42.
Salvagni (A.) 275,44.
Salvioli 189,23.
Sanctis (Bonfante de) 140,
2.
— (Gaetanode) 29,1. 70,53.
89,37. 174,22. 196,47.
197,50. 228,44. 240,12.
273,33.
Sander (J.) 152,40.
Sandvs (J. E.) 98,50. 169,
27."'l78,51.
Sarwey (0. v.) 28,23. 125,
33 130 22.
Sauerbrei'(P.) 22,20.
Sauerland (Max) 37,10.
99,40.
Savage- Armslrong (G. F.)
188,48. 246,2. 276,52
Schafer (A.) 102,44. 127,
33. 168,15. 170,52.
— (H.) 85,20. 89,22.
Schalkhausser (Georg) 54,
52. 84,43. 217.49.
Schamberger (M.) 130,44.
168,10.
Schanz (M.) 126,40.
Schaper (C.) 25,43. 77,32.
102,20. 135,35. 152,40.
Scheindler (A.) 83,19,41.
125,26. 152,20- 156,12.
209 33.
Schell'er "(Eduard) 241,35.
Schelling (H. v.) 125,10.
Schenkl (H.) 24,31. 84,4.
214,12.
Schepps (G.) 20,47.
Scherling (O.) 21,2.
Schermann (Th.) 47,4.
Schiche (Th.) 74,36. 83,
40. 134,25. 151,5L 207.
71.
Schiller (H.) 129,17. 134,
24.
Schimmeîpfeng (Gustav)
75,29.
Schjott (P. 0.) 29,22. 51,
27. 54,11.
Schlachter(L.) 177.45.
Schlemm (Julie) 24,48.
Schlumberger (G.) 41,6.
274,42.
Schmalz (J. H.) 88,44.
100,50. 131,18. 141,48.
197,1.
Schmid (Georg) 169,9.
Schmidt (G.) 214,16. 219,
13.
— (H.) 21,13. 86,45. 172,
29. 219,23. 275,29.
— (J.) 214,22.
— (L.) 29,44.
— (M. C. P.) 129,24.
— (Th.) 29,26.
Schneider (Fedor) 46,30.
— (Gustav) 53,49. 134,1.
— (H.) 24,29.
— (M.) 22,22.
— (O.) 10,35.
— (Rudolf) 33,1. 56,2.
142,8. 154,45. 163,27.
210,11.
Schneidewin (F. W.) 101,
32 .129,44. 154,29. 210,
36.
— (M.) 22,37. 37,37. 153,
40.
Schnobel(C.) 79,42. 84,20.
Schôn (G.) 23,29.
Schônaich (Gustav) 50,39.
Schône (Hermann) 42,17.
54,12. 151,31. 210,21.
Schônewolf (Otto) 43,11.
Schoobridge (L.) 35,50.
Schorr (M.) 84 34.
Schottenloher (K.) 50 46.
Schrader (O.) 30,42. 49,
29. 124,43.
Schreiber (W.) 100,13.
Schrôder (Otto) 50,49.
54.18. 85,52. 88, 5u. 98,-
20. ,156,4. 182,51. 210,
8.
Schubart(W.) 27,20.42,2.
78,8. 79,52. 98,10. 127,
25. 128,42 213,41. 224,
38. 227,2.
Schubert (F.) 154,28. 209,
30.
Schachardt(H.) 25,49.
Schuhardt (Wilhelm) 78,
8.
Schuller (F. C. S.) 246,19.
Schulte 172,28.
Schultz (Jul.) 153,36.
— (W.) 29,32. 85,27. 127,
6.
Schultze (V.) 42,53. 202,
28
Schuiz (Otto Th.) 28,6. 51,
5. 63,22. 197,27. 210,17.
244,8.
Schulze (E.) 18,4.
— (V.) 87,18.
Schumacher (E.) 33,25.
— (J. G.) 87,6.
Schunck (L.) 171,3.
Schuster (G.) 55,16.
— (M.) 152,51.
Schwabe 83,16.
— (E.) 36,37.
— (L.) 90,45.
Schwamboin (G.) 70,21.
III.
TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
323
Schwartz (E.) 30,26. 69,
13,49. 84,50. 100,19.
128,7. 154,15. 215,32,35.
Schwarz (Franz von) 90,
27.
Schwyzer (K.) 216,19.
Scialoja 140,1.
Scott (J. A.) 22,53. 97,7.
154,49. 211,29.
Sdralck(M.) 70,39.
Sébillot 206,19.
Sechehaye (Ch. A.) 216,17.
Seckel{E.) 217,22.
èedlmayer 156,12.
SeecK(0.) 206,49.
Segré 140,15.
Seitz (J.) 47,15.
Sejvl (V.) 161,48.
Semrau (M.) 83,11. 128,28.
Sensine (H.) 205,37.
Serruys (D.) 42,44. 47,25.
Servit (François) 161,28.
Sethe (K.) 20,37. 85,19.
89,41.
Settegast (F.) 41,47.
Setti (G.) 273,26.
Seuffert (L. von) 140,53.
Seydel (G.) 25,23. 126,38.
Seyler (E.) 71,12. 80,53.
Seynïour (Thomas Day)
33,30. 95,19. 102,52.
130,32. 174,24. 183,49.
242,5. 249,37. 275,41.
Sharpe(M.) 244,4.
Shawver (J. A.) 183,4.
Siber'(H.) 140,40.
Siciliano-Villanueva (L.)
46,6.
Sicker (Eugen) 54,43.
Sieburg (M.) 134,28.
Siecke (Ernst) 48,46.
Sieckraann 51,8.
Sieglerschraidt(H.) 36,34.
Sieglin (W.) 214,33.
Siegnaund (Anton) 24,7.
49,42. 126,18.
Sievers (W.) 76,15 - 1
Simon (Jakob) 216,6.
— (J. S.) 164,31.
Simore 172,2.
Sinko (Th.) 69,36. 129,19.
136,31.
Skias (A.) 23,2.
Skok (Peter) 206,27.
Skutsch (F.) 36,32. 40,23.
151,21. 184,3. 240,23.
Smiley (G. N.) 173,23. 180,
11.
Srairnov (S.) 45,13.
Smit 170,51.
Smith (B. W.) 177,45.
— (G. L.) 76,9.
— (F.) 71,1.
— (J. A.) 102,4. 131,12.
— (Vincent A.) 53,11.
Sogliano (A.) 188,30.
Sohm (R.) 201,14.
Solari (A.) 23,20.
Solazzi 140,19.
Soltau (W.) 71,21.
Sommer (F.) 98,49. 161,
40.
Sommerbrodt (J.) 51,36.
100,45. 132,24. 215,53.
275,2.
Sonnenschein (E. A.) 24,
23. 97,3. 171,6.
Souter (A.) 70,5. 88,49.
135,49.
STcavdç (KaveUoç) 260,5.
Spasskij (A.) 45,16.
Spiers (R. Phené) 203,22.
249,39,51.
Springer (An-ton) 48,51.
98,46.
Stadler (Karl) 53,23. 75,
40. 83,13. 172,35.
Stahelin (Félix) 26,3. 29.
43. 71,8. 88,31. 102,50,
53. 153 51.
Stiihiin (Otto) 36,28.
Staerh (W.) 31,20. 86,41.
Stahl (J. M.) 21,36. 80,8.
97,47. 135,30. 215,43.
— (Wilhelm) 53,25.
Stahr (H.) 86,47.
Stampini (Ettore) 34,45.
215,15. 223,33. 240,25.
274,34.
Stange(0.) 83,46.
Stark (J.) 34,41. 101,22.
155,7. 275,38.
Stastn^(J.) 151,41.
Stauffer (A.) 170,48.
Steenstnip (Johannes) 55,
27.
Steffens (F.) 25,26.
Stein (F.) 33,31. 128,47.
— (Heinrich) 80,32.
Steindorff (G.) 85,18.
Steiner (B.) 22,31.
Steinmann (Vilem) 161,3.
Steinwender (Th.) 25,45.
79,50. 90,16. 96,42.
Steniplinger (E.) 75,50.
Stengel (P.) 218,12.
Sternkopf (Wilhelm) 78,
47.
Stettner (Ed.) 171,8.
Steuding (H.) 96,50.
Stewart(J. A.) 101,45.
Steyns (D.) 26,32. 49,10.
StoU(H. W.)80,3sq.95,3.
Strachan (Lionel R. M.)
230,45.
Strelli (R.) 156,20.
Strôbel (E.) 134,36.
Stromata in hon. Mo-
rawski 130,17. 154,18.
161,35. 203,53.
Strong (M"ie Arthur) 22,
51. 168,2. 189,11. 240,
10.
Struck (A.) 156,16.
Studi in onore... Fulda
201,13.
Studniczka (Franz) 50,16.
Stûckelberg (E. A.) 35,11.
Stûrmer (Franz) 86,53.
96,49. 128,1. 141,39.
151,10. 170,41.
Stumpo (B.) 275,40.
Succo (F.) 21,49.
Sudhaus (S.) 77,6.
Summers 214,12.
Sundwall (J.) 142,46.
Suran (G.) 161,5.
Swoboda(H.) 141,37.
Sybel (Ludwig von) 70,19.
128,22. 207,50.
Svlla (F.) 27,3.
Szanto (E.) 152,31.
Taccone (A.) 98,17.
Tâuber (G.) 99,22.
Teichmiiller (F.) 35,7.
Tentori (T.) 79,3.
Ter-Mëkërttschian (Kara-
pet) 207,11.
Ter-Minassiantz (Erwand)
207,11.
Terzaghi (N.) 21,24. 134,
"44.
Theander (Car!) 98,38.
Thédenat (H.) 203,42.
224,43.
Thésaurus linguae latinae
173,19.
Thewrewk de Ponor (Ém. )
212 51. 1
Thibaut (Th.) 78,7.
Thiele (G.) 24,24.
— (R.) 76,28. 79,35. 101,
18. 133,28. 164,18. 171,
1.
Thieme(G.) 35,21.
— (U.) 84,39. 126,53.
Thomas (Pau!) 217,18.
Thompson (E. F.) 129,7.
214,21. 242,18.
Thulin (Garl) 33,34. 241,
10
Thureau-Dangin (F.) 70,
36.
Tolman (H. G.) 31,23.
Tourneur (Victor) 222,21.
Tourtzevitz 209,43.
Toutain (J.) 24,45. 170,
10. 178,46. 188,27. 197,
14. 220,37. 231,40.
Traube (L.) 42,4. 48,28.
51,31. 75,7. 87,5. 99,44.
126,42. 151,49. 180,22-
218,49.
Trautmann 146,15.
Travaglio (G.) 218,21.
Trendelenburg (A.) 26,20.
131,8.
Treu (Georg) 50,3. 164,
19. 249,45.
TpiavTacpuXXtSïiî (M. A.
46,45.
324
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Troickij (J.) 41,10.
Trombetti 62,44.
Tsountas (Chr.) 35,31.
Tucker (T. G.) 21,16. 79,
43. 181,23. 228,52. 242,
50.
Tunison (J. S.) 33,37.
Turner (C. H.) 243,17.
Turzewitsch (Iwan )76,16.
Tyrrell (R. Y.) 74,8.
Ulbricht (Cari) 55,52.
Ullrich (R.) 90,3. 133,23.
Ullman 189,52.
UIffler(F.) 219,27.
Ulrich (J.) 25,11.
Underhill (G. E.) 184,8.
Unterforcher (A.) 88,39.
Usener (H.) 20,18. 47,10.
55,12. 70,8. 154,15. 173,
14. 217,48.
Uspenskij (Th.) 48,3.
U.ssani (V.) 129,30. 207,
46. 211,10.
Vaccaro (P.) 63,6.
Vaczy 213,11.
Vahlen (J.) 28,47. 77,19.
87,40. 134,35. 141,24.
164,10. 169,28. 172,26.
178,52.
Valmaggi (Luigi) 81,18.
Valouch (M.) 161,45.
Vancza 62,35.
Van den Bergh van Ey-
singa 53,46.
Van Bleek (G. W.) 169,7.
Van Miert (L.) 168,16.
Van de Vorst (Ch.) 169,
30 sq., 172,27.
Vâri (R.) 36,3.
Vassali 140,13,21.
Vatasso (Marco) 75,9.
Veith (G.) 97,8.
Vendryès (J.) 206,38.
Veniero (Al.) 275,47.
Venturini (L.) 134,6.
Verrai] (A. W.) 48,45.
242,2. 249,1.
Vessereau (J.) 276,49.
Vetter (E.) 153,53.
Veverka (J.) 161,50.
Vezin (August) 55,29. 85,
10. 90,39. 100,16. 214,
6.
Vidal (Ch.) 219,36.
Viereck (P.) 22,47.
Villa (Guido) 260,13.
Vismara (F.) 79,23.
Vogel (I.) 152,25.
Vogliano (A.) 96,53. 126,
36.
Volkmann (Walther) 78,
5. 132,46.
Vollmer (Friedrich) 52,33.
75,30. 76,1. 85,43. 151,
33. 240,15.
Volquardsen (Chr.) 26,39.
Vol ta 140,15.
Voss (J. H.) 125,9.
Vurlheim (J.) 27,5. 88,25.
134,9. 219,38.
Vulliamy (Lewis) 249,51.
Wackernagel (J.) 36,31.
40.22. 42,9. 184,3. 216,
17.
— (Rudolf) 62,38.
Waessernagel 184,3.
Wageningen (Jacob von)
23,41. 79,48. 97,50. 161,
18. 177,40. 239,3.
Wagner (E.) 79,40. 125,
46.
— (J.) 131,38.
— (R.) 35,26. 37,8. 52,42.
96,30. 155,10. 242,17.
— (Th.) 133,42.
Esslingen 83,8.
Wahrm ann-Lambertz
(Paula) 32,24. 42,11.
125,23. 150,48.
Waldstein (Ch.) 35,49.
Walters (H. B.) 30,39.
Waltz (P.) 208,26. 222,
32,47. 231,34.
Waltzing (J. P.) 171,42.
Waszynski (St.) 69,25.
Webb (Percy H.) 253,8.
Weber (H.) 99,38.
— (O.) 27,43.
— (W.) 27,41. 50,24. 69,
34. 183,45. 207,6. 224,
10. 243,38.
Wecklein (N.) 34,24. 82,
53.153.35. 181,25.
Weerd (H. van de) 23,32.
223 3.
Wegehaupt (H.) 21,9.
Wehofer (Th. M.) 46,52.
Weidner (A.) 83,35.
Weigall (A. E. P.) 250,23,
Weigel (F.) 151,37.
Weigl (L.) 25,41. 55,1.
125.51. 136,36. 212,32.
Weil (H.) 31,35. 35,20.
54,39. 100,34. 126,4.
154,28. 211,52. 212,4.
226.52. 240,21.
Weinberger (W.) 74,29.
217,50.
Weinel (H.) 211,19.
Weinhold (A.) 152,25.
Weiss (B.) 84,48. 88,40.
— (J.) 27,47.
— (Paul) 90,26.
Weissenborn (W.) 74,49.
Weissenfels (O.) 84,5.
Wellmann (Max) 25,3.
53,5. 62,26. 85,30. 125,
24. 275,4.
Welzel (A.) 135,47.
Wendland (Paul) 21,20.
49.23. 62,51. 68,48. 70,
26. 95,44. 129,5. 154,
16. 168,23. 208,17.
Wenger (Leopold) 11,7-
27,9. 54,4. 140,51. 21C,
15.
Werenka (D.) 152,52.
Werner (P.) 35,46.
Wessely (Cari) 75,12. 276,
30.
Wessner (Paul) 78.28.
Westberg (Fr.) 47,27.
Westenberger (J.) 26,31.
54,22. 209,48.
Westerhuis 207,20.
Weyh (Wilhelm) 51,41.
70.9.
White (J. W.) 89,43. 101,
51. 102,12. 130,48. 211,
26. 222,37.
Wick (F. C.) 23,28.
Widmann (S.) 151,47.
Wiedemann (A.) 30,28.
Wiegand (Th.) 43,15. 47,
36.
Wilamowitz - Moellendort
(U.von)20,30. 36,30. 40,
22. 76,51. 98,10. 127,25.
128,42. 168,50. 169,15.
173,17. 184,2. 213,42.
227,2. 246,7.
Wilbrandt(A.)83,31.
Wilke (G.) 224,13.
Wilkins 214,13.
Willers (Heinrich) 55,10.
87,35. 117,33. 130,34.
204,5.
Williams (H. S.) 46,29.
— (Marie V.) 134,3. 246,
23.
Williamson (H.) 136,16.
Wilpert(J.) 42,45.
Winter (Th.) 28,16. 126,
13.
Wissowa (Georg) 21,31.
69,31. 80,17. 130,30,53.
172,1. 202,33. 241,8.
With(NornïanWentworth
de) 77.52.
Witkowski (St.) 51,1. 93,
14. 173,13.
Witte (Kuft) 34,5. 53,41.
88,13. 95,20. 135,11.
Wittich(E.) 84,11. 133,40.
Wittig 70,41.
Wôhrer (P. Just) 28,5.
Woerner (Roman) 168,8.
211,21.
Wohlrab (M.) 141,35.
Wolf (H.) 20,51. 98,22.
134,12. 141,12. 151,39.
164,16.
— (O.) 170,37.
Woliï (Ed.) 100,39.
— (Georg) 53,40. 71,28.
— (F. V.) 31,44.
Woyte (Curt.) 24,20.
Wright (W. C.) 181,24.
Wroth (Warwick) 233,49.
253,6.
m.
TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
325
Wïinsch (R.) 24,6. 127,
46.
Wulff (O.) 43,21.
Wundt (Max)49,34. 86,51.
Wurni (P. J.) 153,1.
'X.enia Romana 29,41.
Xeroudaki (A.) 189,45.
Xoual (M.) 23,14.
Yoshioka (Gen-Ichiro)
215,48.
Zané(M.) 189,45.
Zangemeister (Karl) 141,
45.
Zanghieri (T.) 28,11.
Zanolli (A.) 152,38.
Zehetraaier (Jos.) 79,45.
Zeiller (J.) 165,10.
Zeitschrift f. Gesch. d.
Architektur 22,28. 127,
22.
Zemp (J.) 48,1.
Zettel (K.) 128,9. 155,38.
Zeuthen(H. G.) 50,27. 87,
46.
Ziebarth (E.) 79,34. 84,
21. 231,38.
Ziegler (Konrat) 23,37.
212,38.
Ziehen (J.) 74,46. 173,27.
— (L.) 173,27. 211,8. 219,
21. 243,27.
Zielinski (Th.) 84,47. 89,
48. 169,24. 217,2. 244,
15.
Zimmern 174,26, 240,6.
Zingerle (Anton) 26, 14.
74,52. 75,4. 83,49. 89,5.
97,41. 128,50. 152,43.
206,52.
Zurbonson (Fr.) 49,46.
Zurek(J.) 154,35.
Zwicker (Johann) 78,11.
TABLE
N.-B. — On trouvera un résumé sommaire des matières du présent volume
dans la Rei>ue des Revues de l'an prochain.
Bardy (Gustave). — Les pap^^rus des Septante 255
BouDKEAux (Pierre) — Un nouveau manuscrit des Divisioncs Aris-
toteleat 221
Cavaignac (E.). — Sur un passage de la lettre de Philippe aux
Lariséens. Philippe et les institutions romaines 179
De la Ville de Mirmont (H.). — Plorare, explorare 18
— La date du voyage de Sénèque en Egypte 163
Fabia (Philippe). — L'avènement officiel de Tibère. Examen du
récit de Tacite (Ann., I, 11-13) 28
Grégoire (A). — Note sur les Inscriptions chrétiennes d'Egypte . 79
Haussoullier (Bernard). — 'Acxïip ... y£vo[jlt,v 5
— Inscriptions de Chios et d'Érythrées 9
Havet (Louis). — Observations sur Plante (Mil) 225
Joret (Charles). — Sept lettres inédites de •Villoison, Genêt, Hennin,
Senebier et le manuscrit de l'Iliade Genevensis, 44 183
Monceaux (Paul). — L'épigraphie donatiste 112
Nicole (Jules). — Trois lettres inédites de Villoison 59
Parmentier (L. ). — Eunomios tachygraphe 238
— Note sur un nouveau manuscrit fragmentaire de V Histoire
ecclésiastique de Théodoret 245
PicHON (René). — La magie dans le iv*' chant do YEnéide 247
Ramain (Georges). — Sur l'attribution des répliques et l'ordre des
vers dans quelques passages de Plante 265
Ruelle (C.-E. ). — Un passage des Septante dans le Parisinus 2841
en partie palimpseste 162
— Aristot. Probl. physica, iv, 13 224
Serruys (Daniel). — Inscriptions chrétiennes d'Egypte 71
— Notes sur quelques m.anuscrits parisiens d'histoire byzantine. 80
De Stoop (E.). — Onirocriticon du prophète Daniel dédié au roi
Nabuchodonosor 93
Vassel (Eugène). — Sur un passage de Pline l'Ancien 264
Le Gérant, C. Klincksieck.
RENNES
IMPRIMERIE POLYGLOTTE FR. SIMON
REVUE DES REVUES
ET
PUBLICATIONS D'ACADÉMIES
RELATIVES
A L'ANTIQUITÉ CLASSIQUE
Trente-quatrième Année
FASCICULES PUBLIÉS EN 1909
Rédacteur en chef : Adrien Krebs.
R. oï PHiLOL. — Revue des Revues de 1909. XXX1"V. — l.
REVUE DES REVUES
ET
PUBLICATIONS DACADÉMIES
RELATIVES
A L'ANTIQUITÉ CLASSIQUE
FASCICULES PUBLIES EN 1909
ALLEMAGNE
Rédacteur sn chef :Hf,nryLëbégué ;
Abhandlunaen der philol.-historischsn Classe derk. Sâchsischen
Gesellschaft der 'Wissenschaften. Le Vol. 26 ne nous est pas encore par-
venu. 11^ Vol. 27 (1909). Ethische Werte bei Aristoteles [M. Heinze]. Étude "
sur l'éthique chez Aristote. ^ Zur Wurdigung der g.ranimatischen Arbeiten
Varros [G. Goetz]. On peut diviser en trois périodes l'activité littéraire de s
V. : la première est celle des travaux spéciaux; c'est celle de la jeunesse
à laquelle appartiennent le « de anquitate litterarum », le « de similitudine
verboruni », le « de utilitate sermonis » et plus tard le « de origine linguae
latinae » dédié à Cn. Pompeius; la seconde est celle de ses deux ouvrages
principaux : le « de 1. 1. »' et son complément le « de sermone latino » qui lo
peut dater de la 40 •'année de V. : la troisième celle des tableaux d'ensemble
des « disciplinae libérales». Reste le tu. xapaxTTÎptov que Usener rattache avec
raison au « de 1. 1. ». ^ DasWesen der lautlichen Dissimilationen [K. Brug-
mann]. Montre que contiairementà certaines tendances de nos jours, il faut
continuer à employer le terme dissimilation dans le sens où il a été employé 35
jusqu'ici par les maîtres de la science et désigner par ce mot les m.êmes phé-
nomènes phonétiques. ^ Die rômischen sogen. dreissigTyrannen[H. Peter].
Apprécie sévèrement les biographies de Trebellius PoUion et montre tout ce
qui leur manque etpourquoiilfaut s'en défier: suivent des remarques explica-
tives dans lesquelles P. donne sur chacun des trente tyrans les renseignements 20
historiques nécessaires puisés à toutes les sources. 1[ Die wStrafe defr Steinigung
[R. Hir/.el]. La lapidation n'est presque pas mentionnée chez les Romains;
chez les Grecs, tout en étant parfois la manifestation soudaine d'un senti-
ment de colère et d'un besoin de vengeance irréfléchis auxquels obéit aveu-
glément la foule, ou un moyen de défense et d'attaque surtout dans des 25
révoltes subites, elle est aussi dans certains cas déterminés voulue et réglée
pal* les lois, comme un châtiment sévère et une sorte de purification. ^ Ein
Ostrakon aus dem Heiligtum des Zeus Epikoinios in Kyprischen Salamis
[R. Meister]. Description (pi.) d'un ostrakon du Br. Muséum trouvé dans
le dromos d'un tombeau d'époque mycénienne dans les environs de l'an- 30
4 1909. ALLEMAGNE.
cienne Salamine de Chypre.,!! porte sur les deux faces sept inser. très courtes
en caractères chypriotes. Déchitïrement et commentaire surtout au point
de vue du dialecte. Il provenait du sanctuaire de Zeus 'ETitxotvtoç
(Hesych. Tac. Ann. 3.63) qui rendait des oracles comme le Zeus de Dodone.
5 II nous donne la réponse du dieu pa-rlant à la première personne, relativement
à un cours d'eau qu'on demandait la permission de combler : puis des indi-
cations d'oiïrandes à faiTe et consistant en un certain nombre de cruches
de vin. Etude sur les chiffres de ces inscr. et sur ceux des Grecs de Chypre
qui sont fort peu connus. T[ Zum Recht von Gortyns (11. Lipsius]. Etudie
10 d'apTès ce qui nous reste de la loi de Gortyne la condition des xXapwTat,
leur situation vis-à-vis des esclaves, la condition des affranchis (aTreXeûèspot),
des àcpéxaipor, les çuXac et les (TTapxoi; la x<7£V£ia otxa; les arbitrages;
les TtTat, sorte de contrôleurs des finances et les TrpeiyidToi : l'époque de
la majorité. ^ Hektors Abschied [E. Bethe]. Les adieux d'Hector et d'An-
15 dromaque n'ont joué aucun rôle dans le débat sur l'unité de l'Iliade et
cependant cette scène prête le flanc plus que tout autre aux objections.
B. montre comment il faut l'expliquer. ^ Des Aristoteles Buch « Ueber das
Steigen des Nil » [J. Partsch). Montre que le « liber Aristotelis de inunda-
cione Nili « qui date du moyen âge ne porte pas à tort le nom d'Aristote et
20 que ce doit être une traduction d'une copie à peine modifiée par quelques
additions d'un traité authentique d'Aristote qu'Era osthène doit avoir
eu complet sous les yeux. Etude sur ce liber. H Griech. Satyrspielreliefs
[Th. Schreiber]. S. a déjà publié (Die hellenistische Reliefsbilder) avec deux
groupes de monuments scéniques et musicaux, trois reliefs où l'on ■voit une
25 femme assise perdue dans la contemplation d un immense masque de Silène;
dans cet art. il ajoute six nouv. répliques de ce motif qu'il explique et
commente, il y voit des reliefs de drame satyrique. 1, description; 2, expli-
cation; 3, unité de composition, but et date approximative, avant l'époque
d'Auguste, probablement à l'époque Alexandrine.^ Zum Alexandrinischen
30 Antisemitismus [IJ. Wilcken]. 1, Motifs de l'antisémitisme; 2, Guerres contre
les juifs sous Trajan et Hadrien; 3, Martyrs alexandrins : actes d'Isidore
et de Lampon; actes de Paul et d'Antonin; actes d'Appian; le fragment de
Berlin B G. U 11, 588 : caractère littéraire des actes. Mémoire de 59 p. repo-
sant surtout sur une étude détaillée des papyrus nouv. découverts, ^ Zur
35 patristischen Aporienliteratur [G. Heinrici]. On entend par aTrop-'at un
groupe de traités destinés en partie à l'instruction et devant servir comme
introduction à l'étude des livres saints chez les Pères de l'Église, d'autre
part à fixer d'une manière définitive les résultats de recherches religieuses
spéciales. Un très petit nombre de ces traités ont été publiés : collections
40 existant avec les noms des auteurs. Valeur de ces traités. Texte de trois
d'entre eux : deux d'Arethas de Césarée d'après le Cod. Mosqu.S. Synodi 315,
et un troisième intitulé 'ApéQa àpysTrtdxÔTrou, expliquant Genèse 49. 11 et
12. 1[ Die Aegyptische Gaue und ihre politische Entwicklung [G. Steindorf].
1. Les nomes égyptiens; 2. Leur développement politique; 3. Le partage en
45 deux provinces de l'Egypte. ^ Zur Ara Pacis [F. Studniczka]. Mémoire
accompagné de 7 pi. et 5 flg. dans lequel S. donne les résultats acquis sur
ce monument :1. La procession. 2. Reliefs des portes de front. ^ Ciceros po-
litische Anfânge [R. Heinze]. Le jugement qu'on porte sur la ligne de con-
duite politique de Cicéron jusqu'à son consulat est à peu près celui-ci ;
50 jusqu'en 64 il est démocrate, puis ils devient subitement aristocrate parce
qu'il avait besoin de l'appui des patriciens poui* arriver au consulat. Tyrrel a
soutenu qu'il ne fallait voir dans Cicéron qu'un avocat qui sans principes
politiques est prêt à défendre n'importe quel parti, s'il y voit son intérêt.
ARCHIV FUR GESCHICHTE DER PHILOSOPHIE. 5
C'est une erreur, car jusqu'à son consulat tous ses discours sont inspirés du
même esprit. Zielinski, d'autre part, soutient que Cicéron est resté fidèle
à un même idéal politique qui était celui de Scipion et de ses amis, notam-
ment de Polybe, et qu'il a cherché à faire triompher une constitution où
s'unissaient dans des proportions égales les éléments monarchiques, démo- ^
cratiques et aristocratiques. H. croit que ce n'est que dans ses écrits
philosophiques que Cic a défendu ces idées, à la suite de ses expériences,
et que chez lui la théorie a suivi la pratique-. Il cherche dans ce mémoire si
vraiment il s'était tracé, à la suite de Scipion, une ligne de conduite pareille
à la sienne et étudie dans cet esprit les débuts de sa carrière politique. lo
E. D.
Annalen des Vereins fur Nassauische Altertumskunde und
Geschichtsforschung. Vol. 35 (1906). Rom. Bauerste auf der Rentmauer
bei Wiesbaden [E. Ritterling]. 11 s'est trouvé que de petits tertres asse^, bas.
situés dans le district forestier de Rentmauer, pï'ès Wiesbaden n'étaient i5
autres que des tumulus funéraires : ils étaient à la croisée de deux routes
romaines, ce qui explique l'existence d'habitations romaines à cet endroit
exposé, au milieu d'un pays peu propre à l'agriculture. Résultat des fouilles
(1 pi.. 13 fig.). Dix monnaies allant de Trajan à Géta : objets en pierre,
(fragments de statues), en bronze (ornements, colliers, fibules), en fer, en to
plomb, en terre cuite (briques vases) en verre, ^f^ Vol. 36 (1907). Toranla-
gen rôm. Kastelle des ersten nachchristl. Jahrh. [E. Ritterling]. Étude sur
la manière dont étaient construites et disposées les portes d'un castel situé
sur le Heidenberg près Wiesbaden et celles du camp de Hofheim, construit
sous Caligula (1 pi., 12 fig.). 1| Rôm. Gehôfte zwischen Limes und Rhein 26
[R. Bodewig]. Résiiltat des fouilles faites entre le limes et le Rhin dans le
pays borné au sud par une ligne allant de Saint-Goarshausen à Miehlen,
au nord de Valfendar; vestiges de nombreuses fermes ou villas romaines,
description (32 fig.). Objets trouvés. ^IH Vol. 37 (1908). Rôm. Mijnzen aus
Wiesbaden und Umgegend im Altertums-Museum zu Wiesbaden [Ritter- 30
ling]. Enumération avec description et références diverses des monnaies
et médailles rom. de la coll. lAigenbûhl et d'autres monnaies acquises
depuis 1896 (nos 433 ^ 1077) par le Musée de Wiesbaden. Ce qu'elles nous
apprennent sur l'histoire de Wiesbaden et du pays environnant sous l'occu-
pation romaine qui prit fin vers 355 ap. J. C. tH Vol. 38 (1909). Ne contient 36
par d'art, se rapportant à l'antiquité classique. A. S.
Archiv fur Geschichte der Philosophie. Vol. XXII. Livr. 1 (1909).
Aristoteles' Urteile liber die pythagorische Lehre [O. Gilbert]. Les rensei-
gnements que nous trouvons dans Aristote sur les Pythagoriciens contiennent
bien des obscurités et des contradictions; et cependant c'est à Aristote que 40
nous devons avant tout avoir recours pour tout ce qui concerne cette
doctrine. G. essaie dans cet art qui se continue dans la livr. 2 d'en définir
clairement les bases, en soumettant à un examen très pénétrant les juge-
ments portés par Aristote. 1[ Die Geschichte des Symbolbegrifîs in der
Philosophie [M. Schlesinger]. 1. Dans la philosophie des anciens Grecs. 45
H Aesthetische und teleologische Gesichtspunkte in der antiken Physik
[A. E. Haas]. Le point de vue esthétique et téléologique dans la physique
ancienne. ^ La théorie des incorporels dans le stoïcisme [E. Bréhier]. Les
stoïciens ont admis qu'il n'y a d'autres réalités que des corps étendus et
résistants; conséquences rigoureuses de cette affirmation. 1[1I Livr. 2. Die sfc
Kosmologie des Rauchopfers nach Herakhts fr. 67 [W Schulz]. Trad. et
comm. du fr. 67 d'Heraclite qui comprend deux parties, la 1"^® est une enu-
mération de principes cosmologiques opposés entre eux deux par deux.
0 1909. — ALLEMAGNE.
la 1^ une comparaison reposant sur l'allure de la flamme à laquelle on
mêle toute sorte de parfums : c'est cette 2^ partie qu'étudie surtout S. qui ex-
plique le sens de la comparaison entre la divinité sans cesse en mouvement et
la flamme aux prises avec les parfums. ^Aristote et le traité des Catégories
5 [B. Dupréel]. Reprend à nouveau la question de l'authenticité du Traité
des Catégories qu il n'admet pas. Il n'est pas seulement légitime de n'en
tenir aucun compte quand il s'agit d'étudier le système d'Aristote, il est
nécessaiTe de le faire si on veut s'épargner des tâtonnements et des erreurs
graves. ^ Die Tendenzen der platon. Dialoge Theaitetos. Sophistes Poli-
10 tikos [J. Eberz]. Art. qui se continue dans la livr. 3. Ces trois traités sont des
écrits de circonstance et Platon en les écrivant avait constamment en vue
des personnes bien déterminées, entre autres Dion. ^T| Livr. 4. Die Reihem
folge der Platon. Schrlf ten [A. Goedeckemeyer]. Ne s'occupe que des traités
de Platon qui sont importants pour sa philosophie à lui. laissant ainsi de
15 côté ceux de la période socratique, importants pour la philosophie de S.,
mais non pour celle qui est propre à P. Il faut les disposer chronologique-
ment comme suit : I, Époque où Platon dépasse Socrate, Théétète, Ménon:
II. Point de vue propre à Platon : a. philosophie erotique et période où la
philosophie de P. était limitée à l'éthique : Phèdre, Euthydème, Cratyle,
20 le Banquet; la République '502B); (i, la période dialecticienne embrassant
aussi la philosophie de la nature : 1, dans son indépendance complète. Par-
ménide. Sophiste, Politique, Phédon, RépubUque (fin), Timée, Critias; 2,
dans sa dépendance d'influences étrangères : Philèbe, les Lois. ^ Der vou;
7ra6Y|Tixdi; bei Aristoteles [P. Bokownew]. Cherche à reconstruire la doctrine
25 du vouç 7iaÔY|Ttxôç d'après l'esprit de la philosophie d'Aristote, puisque A.
n'en a tracé que quelques lignes d'une main sûre et que beaucoup de ses
développements sont restés vagues et peu clairs. ^ Il problema metafisico
seconde Aristotele e l'interpretazione d'un passo délia Metaflsica (Met. A,
10-1075 b 17-24) [P. Eusebiette]. 1, Objet de la métaphysique d'après Aris-
30 tote; 2, Solution du problème métaphysique d'après A.; 3, Arguments du
liv. 12 de la Met. 4, Le dernier chap. duliv. 12 et surtout de 1075 a 25-1076 a
5 : 5. Trad. et comm. de 1075 b 17-24. A. S.
Archiv fur lateinische Lexiko graphie und Grammatik. XV^ et
dernier volume. Fasc. supplémentaire. Tables des volumes Xl-XV, avec
35 un portrait de WôHïlin et un article nécrologique par O. Hey. P. L.
Archiv Mr Papyrusforschung. V. fasc. 1 et 2. Die Laokriten und tô
xûivbv ouaffTviptov [St. Waszynski]. Nous savons par Diodore de Sic.
1. 75 qu'il y avait en Egypte un collège de 30 juges nommés pt^ les trois
villes d'Heliopolis Thèbes et Memphis, qui en choisissaient chacune 10. Les
10 papyrus d'autre part nous ont appris l'existence en Egypte d'un xotvov
oixafTTTjÇiov (Magdola 21 et 23) et de XaoxpiTat (Turin 1 p. 4 et 7. Tebt. .">
p. 207-220). W. montre que ces divers tribunaux ne peuvent pas être
identifiés les uns avec les autres. 1, Rapports entre les 30 oixaffral xotvoi
de Diodore et le xotvov oixariTT^piov; 2 Rapports entre ce dernier tribunal
45 et les Laocrites; 3, Rapports entre les Laocrites et les 30 juges communs.
Attributions de ces divers collèges de juges. ^ Lettres à Wilcken [G. Lum-
broso]suite<cf. R. des R. 33,10, 25>. 46. On trouve dans la littérature arabe
un récit semblable à celui de Platon. Phèdre 274 c: 47. Explication de Dion
( hrysostome 33, 670 R; 48, Sur l'activité et la richesse des Alexandrins
ûo à propos de la lettre de l'empereur Hadrien (Vopisc. Saturnin. 8); 49, Men-
tion dans Anth. Pal XI, 25 d'un èvTatptadTTjç Damon et d'un médecin
Crateas qui se rendaient de mutuels services. 50, Origine des noms de
qqs thermes alexandrins; 51, Aiyu^Ttot pour les Grecs, à partir de la domi-
ARGHIV FUR PAPYRUSFORSGHUNG. i
nation macédonienne, estsouvent synonyme d'Alexandrin; 52, Mention dans
Athénée XIII, 583 a, du b Trept tûu /ôpxoo. fonctionnaire qui faisait
})artiedes&? Trepl tT|V qcùÀtjv [de la cour des Ptolémées; 53, Sens de 7t&pi(7Tal
dans F^hilon, in Flacc. 8 et de Tuopt^stv; b\, Monter au sommet d'un obé-
lisque était un acte de bravoure déjà dans l'ancienne Alexandrie comme &
de nos jours; 55, Explication de Diod. XXIX. 29 où Ptolémée prononce
ces mots 'Opaç toÙç èpioùç Ôriiaupoùç TTEpiTraToîivTaç;. 56, A combien
montait la population d'Alexandrie d'après Philon in Flacc. 6; 57, Il faut,
pour la chronologie du règne de Ptoléméte IV, tenir grand compte des mots
èv Ttàvu [ipa/£ï /povw de Polybe 5, 34. ^ Alexandrinische IJrkimden aus ic
der Zeit des Augustus [W. Schubart]. Ces papyrus de cartonnages de
Abusir el Mâlâq sont très importants, ils sont des années 6 à 26 du règne
d'Auguste. S. en étudie quelques-uns en passant successivement en revue
la provenance (Alexandrie) de ces documents, leur origine (ils paraissent
provenir d'une étude d'avocat ou d'homme de loi et ne sont pas des actes 15
officiels) leur forme (celle de la coy/Mpr^ciç. qui est celle des contrats entre
particuliers et que S. étudie en détail) ; il passe ensuite aux tribunaux
alexandrins de cette époque mentionnés dans ces actes, puis aux formes
de contrats que nous y rencontrons, autres que la rruy/tôor^mç, et aux magis-
trats qu'ils concernaient (7rapa{xovY|, oiaypac&r), àçtpaXst'a, contrats romains, 2o
avTjf^-ovixYi (TUYYpot^'îÔ' ï^ ffUYypacpT, introduite devant les tEpoO'jrat). Il ter-
mine par une longue étude sur les éléments de la population alexandrine
tels que nous les donnent ces documents; il les divise en dix groupes traites
séparément : 1, Les personnes désignées par les dèmes ou anciens bourgeois,
les dèmes alexandrins; 2, les 'AX£;avoG£Tç; 3. les Macédoniens; 4, Oi '^^
llspffat Tf|Ç iTTtyov'iç; 5. les Grecs sans autre désignation; 6, les Romains et
les Grecs romanisés; 7, les affranchis impériaux; 8. les esclaves; 9. les Juifs;
10, les Égyptiens. ^ Aus der Giessener Papyrus-Sammlung [O. Egger]. Une
grande partie des papyrus de Giessen appartiennent au groupe 'E7rTaxa);ji.!a,
composé surtout de lettres échangées entre le stratège Apollonios et ses 30
subordonnés et datant du commencement du règne d'Hadrien : E. donne
le texte de deux de ces papyri qu'il commente, le n° 123 qui est une BitypoAr^
Tpaîré^Tj; avec ÛTroypacp/, datant de 184 à 189 ap. J. C, et le n» 137 qui est
une pièce d'un procès datant de la 13^ année de l'empereur Galien. ^ Latin
in Protocols of the Arab Period [H. J Belle]. Montre les erreurs commises 35
parv. Karabacek dans ses déchiffrements des protocoles officiels placés en
tête des rouleaux de papyrus des périodes Byzantine et Arabe. ^ Neue
Inschriften aus Aegypten [O. Rubensohn]. Décrit et publie 24 inscr. hono-
rifiques, dédicatoires et funéraires provenant d'Egypte et dont la plupart ,
sont au musée de Braunsberg (Prusse orientale); elles sont presque toutes de *"
l'époque Ptolémaïque. ^ Griech. Ostiaka in der kaiserl. Ermitage in S* Pe-
tersburg[G. Zereti]. Texte de 40 osti'aka de l'Ermitage et des coll. Golenit-
schews et Lichaéews.Tf Mélanges. nu6ôXaûf;[M.Rostow/ew].Strabon, XVL
4 ,14 sq. donne une liste de stratèges dont deux, Lichas et Pythangelus, sont
de l'époque d'Evergète et un autie de celle de Philopator; les deux autres, ^5
Pitholaos et Léon ne s'étaient pas encoie rencontrés dans les inscr. ou les
papyrus, mais ils ont vécu certainement sous Evergète. On vient de trouver
dans Eleph. Pap. 28 le nom de l'un d'entre eux, Pitholaos. 1[ "loioç lôyoç
und àpytepeuç [VV. Otto]. On voit par B.G. U. IV. 1091 que ces aeux magis-
tratures n'en formaient <|u'une seule au ii^ s. ap. J.-C If Kaiser Nero und ^^
die alexandrinische Phylen [U. Wilcken]. Montre que Néron tout de suite
après son avènement, institua un nouvel arrangement des tribus à Alexan-
drie et leur donna de nouveaux noms. ^ Ein Fragment der Constitutio
8 1909. ALLEMAGNE.
Antonina f^dl. Communication d'une lettre de P. M. Meyer confirmant
la découverte faite par lui dans Pap. Gies. n» 15 d'un fragment de la Cons-
titutio Antonina de Caracalla de 212 et ajoutant qu'il a déchiffré qqs mots
excluant les dediticii (/copiç twv osBeiTtxfwv) du bénéfice de cette
5 constitutio. ^ |-|- = yïj x(aTû'.xix7J) [Id.]- Etude sur cette abréviation dans
le Pap. Gies. n° 123 et sur la signification que lui a donnée Eger. ^[ Zum
Magister rei privatae [Id.]. Dans B.G.U. III , 927 au lieu de [xotYtffTpou [A7j[jt,-/jl-
xpi'ou 'At-^ç, lire [xaytffTpou [ttjç] TrptouTàTTjç; le ir est parfaitement lisible,
c'est le magister rei privatae qui est ici désigné et ce texte est de
10 l'époque entre Dioclétien et Constantin. ^ Zu den Brautgeschenken in P.
Lips. 41 [Id.]. W. maintient ses conclusions à l'égard de ce papyrus
contre Mitteis. ^ Zum aùxoirpaxTov ff/riixa der P. Aphrodito Cairo [M. Gel-
zer]., La mention d'aùxorpaxTov jyT,aa qu'on trouve dans trois papyrus
se rencontre déjà un siècle plus tôt dans une constitutio de Théodose le
i& jeune au praef. praet. or. valable aussi pour l'Egypte, cod. Theod. Xi, 22, 4
(19 mal 409). Ce qu'il faut entendre par cette aùxoTipaYia qui dans cod.
Th. XI, 7. 15 (399) paraît être désignée par les mots «spontaneae devotionis».
^ The Berhn Kurrah Papyrus [H. J. Bell]. Texte grec revu, trad. et comm.
de ce document bihngue (arabe et grec) du Musée de Berhn (Ersatz-Ehnas :
20 — Sammlung n° 352), rescrit adressé par Kurrah b. Sharïk aux habitants
du village de Bubaleton du district zz. IlôXtv de la ville de Antinoe. ^ Beo-
bachtungen bei der PapyrusaufroUung [H. Ibscher]. Remarques techniques
sur les papyrus, destinées aux papyrologues. Recto et verso : phage » t appo-
sition de sceaux; format des rouleaux, etc. ^ Mitteilung aus der Berliner
26 Sammlung [W. Schubart]. Liste des papyrus prêtés à d'autres universités
et qqs corrections dans ces mss. 1| Chronique des papyrus [U. Wilcken]. Indi-
cation des nouveaux textes pubhés et commentés allant de 311 av. J.-C
à 711 ap. J.-C; remarques critiques. Art. de 103 p. très important auquel
nous renvoyons le lecteur. P. S.
30 Archiv fur Religionswissenschaft. Vol. XII. l"^*^ hvr. Deisidai-
moniaka [R. Wunschl. 1, L'évocation des morts dans la Nekyia d'Homère.
Le Pap. d'Oxyrrh. 412 (P) contient la fin du liv. 18 des KsdToi de Julius
Africanus qui cite une grande partie du commencement de la Nekyia d'après
des mss. différents de la Vulgate : W. en donne le texte restitué, qui n'est pas
35 d'un grand poète et qui énumère les divinités chthoniennes auxquelles
Ulysse demande d'envoyer les ombres devant lui. Cette iriterpolatiun s'ins-
pire tantôt d'Homère, tantôt s'écarte de lui; elle doit être du i^"" ou du ii<' s.
ap. J.-C. Commentaire : 2, Un nouvel anneau magique. Description (fig.)
d'un anneau antique en bronze, d'origine inconnue, du Musée de Berlin,
40 très bien conservé : on y voit Anubis à la tête de chacal agitant de la dr.
un fouet et tenant de la gauche un caducée. Tout autour une inscr. : à dr.
patv/cowcoy ; à g. cpvou^[(jLripa qui sont des noms de démons; 3, Ephydrias.
Description d'une gemme d'Oxford, phylactère sur lequel on voit l'image
du dieu Seth avec tous ses attributs et sortant d'une hydrie, ce qui donne
i6 la véritable étymologie du Sioç 'Ecpu8p:a; des tablettes de plomb de la via
Appia qui datent du v^ s. ap. J. C; 4, Plaquette d'argent d'Amisos. On a
trouvé il y a qqs années, dans un tombeau d'Amisos, un petit étui en bronze
dans lequel il y avait une petite plaque d'argent roulée portant une inscr-
de 16 1. Texte et comm. C'était une amulette destinée à écarter les mauvais
60 esprits; 5, Aion. Pierre sculptée de Vienne. On y voit debout un homme
âgé, cornu et barbu, vêtu d'une ceinture, aux jambes de lion. In bras droit
replié sur la poitrine et tenant de la gauche un serpent dont la tête pend
jusqu'au sol; au revers une inscr. indéchiffrable, c'est le dieu que l'antiquité
ARCHIV FUR RELIGIONSWISSENSCHAFT. y
à son déclin appelait Aion ou Kronos : cette sculpture date du ii® au iv^s. ; 6,
Tablettes magiques inédites, au nombre de quatre; description. 1T Die Triumph-
strasse auf dem Marsfelde [A. v. Domaszewski]. Huelsen, en déterminant
exactement le cours du Petronia amnis qui divisait le Champ de Mars en
deux parties, a jeté une lumière toute nouvelle sur la topographie du Champ 5.
de Mars, notamment en ce qui regarde la Voie triumphale qui menait direc-
tement à la Porta Carmentalis. Situation de plusieurs temples. Explication
d'un relief du Louvre (fig.) où l'on voit une lustratio exercitus. ^ Die Ent-
stehung der Romuluslegende [Wilh. Soltaul. 1, La légende de Romulus n'est
pas une tradition populaire romaine; 2, Elle provient jusque dans les plus lo
petits détails du Tyron de Sophocle imité par Naevius dans sa praetexta,
Alimonia Rémi et Romuli ; 3, Elle n'est donc pas antérieure à Naevius; elle
a été importée de Grèce et date du 3^ s. av. J.-C. ; 4, La louve avec les
jumeaux est d'origine campanienne, hellénistique; elle était d'abord repré-
sentée sur des monnaies campaniennes et ne prit de l'importance qu'avec is
les idées qui régnèrent à Rome et à Capoue à la fin du iv^ s. ^ Griech.
Gespenster [F. Boll]. Détails nouveaux sur la divination au moyen d'un
bassin de métal ehez les Grecs (Lekanomanteia) d'après un ms. grec de
Naples. ^ Zur VorsteUung von der ûffréûa [F. Pradel]. Dans Marcellus. De
medicam, hb. 29. 23, « piscis aut delphinus » ne se comprennent pas : delphis 20
provient d'une confusion entre oeX^t; et oeXcpûç de la source grecque et
piscis doit être une glose marginale pour expHquer delphinus. ^^ 2® et 3® Hvr.
Der Saroophag aus Hagia Triada [E. v. Duhn]. Étude détaillée de ce sarco-
phage déjà décrit par Parabini dans Rendic. dei Lincei 1903, 343-348 et
Monum. dei Lincei 19. sur lequel on voit figurée l'évocation d'un mort 25
qui doit prendre part à un sacrillce (3 pi.). Personnages féminins remplissant
les fonctions de prêtresses; représentation du sacrifice d'un taureau. Appa-
rition du mort lui-même plus petit que les autres personnages qui sous la
forme de trois jeunes gens lui amènent un bateau qui doit le transporter
dans le pays des ombres. Sur l'es côtés on voit des attelages conduits par 30
des femmes. ^ Mumienverehrung auf einer schwarzfigurig attischen
Lekythos [R. Hackl]. On voit représentée sur un lecythos attique du musée
de Munich l'adoration d'une momie à figure grecque debout par trois
personnages à genoux, ce qui prouve que déjà vers 500 av. J.-C. on enseve-
lissait les morts chez les Grecs dans le delta du Nil suivant la coutume des 85
Egyptiens : description d'un uschebti ou figurine en faïence ayant la forme
d'une momie et qu'on déposait dans les tombeaux. ^ Eine neue Seelenvo-
geldarstellung auf korintischen Aryballos [R. Hackl]. Aryballe corinthien
d'un cabinet particulier à Munich, sur la panse duquel on voit couché sur
le dos un homme avec la tête légèrement soulevée et les bras tendus; près 40
de lui une énorme Sirène qui le couvre de ses ailes ouvertes comme de
l'ombre de la mort. ^ Grabespende und Totenschlange [S. Wide]. Descrip-
tion d'un petit autel en marbre du musée de Herakleion en Crète, sur lequel
est sculptée une coupe vers laquelle rampent deux serpents qui veulent y
boire; ils représentent le mort qui vivait dans le tombeau, mais dont l'exis- 45
tence dépendait des offrandes que sa famille lui apportait. Vases du Dipylon
'fig.) sur les anses desquels sont peints ou reproduits en relief des serpents. ^
"Acopot ,8iaioÔâvaTot [Id.]. Complément à un art, de S. Reinach paru sous
ce titre dans Archiv. IX. p. 312 <Cf. R. d. R, 31>. Texte de deux inscr.
(Ditt. SylF 567 et 633) où il est question des purifications nécessaires pour 50
entrer dans un temple, entre autres après avortcment (çôopsTa et cpOopàl
Commentaire : influence du judaïsme. ^ Der Raub der Kore [L. Malten].
Au v. 16 de l'Hymne à Déméter,il faut corriger Nuatov a[i. TtéStov en Mùcrtov
10 1909. — ALLEMAGNE.
a[jL vréotov et les difficultés géographiques et autres que soulèvent ce passage
disparaissent. Le sanctuaire de Mysion était en Argolide et c'est bien dans
ce pays qu'il faut placer l'enlèvement de Koré. ^ Der Kalender von Cype "n
[A. V. Domaszewski]. Après l'an 2 av. J.-C.,à la suite des catastrophes sui'-
5 venues dans la famille de l'empereur, le calendrier de Chypre tel qu'il avait
été établi de 20 à 2 av. J.-C. fut complètement modifié, les noms des mois
et leur ordre de succession furent changés. Auguste resta le seul protecteur
de l'empire. K Archeol. Mitteilungen aus Griechenland [G. Karo]. 1 , Trou-
vailles préhistoriques; 2, archaïques et d'époque postérieure. ^ Dike or
10 Eurydike [J. A. Harrisson]. Sur le vase de Jatta (Mon. Antichi XVI, t. 3).
lire non pas Bî'xa, comme le propose Dieterich (Archiv XI, p. 159), mais
Eùpuoix'^. 1[ Zu Athanas'us [A. Abt]. Migne, Patrol. gr. XXVI, p. 1320, au
lieu de InaotOTiv toQ ocpewç lire ÈTiaoïBïiv tou "Opcpsojç. ^ Additions de qqs
exemples nouveaux à l'art, de A. Dieterich: ABC Denkmaler (Rh. Mus. 56,
15 p. 79) [R. Wunsch].' 1|^ Fasc. 4. Alt orphische Demetersage [L. Malten],
Montre qu'en suite de la découverte récente d'un papyrus orphique du
l""" ou du Ile s. av. J.-C. (Papyr. Berol. 44 éd. Bucheler. Berl. Klassikertexte.
V. 1, p. 7 sqq.) la question des poèmes orphiques sur Demeter est complè-
tement renouvelée. On considérait à tort que tous les témoignages sur la
■M littérature orphique réunis par Lobeok dans l'Aglaophamus étaient de
l'époque de Pisistrate; il n'en est rien et M. cherche à son tour à retrouver
dans leurs grandes lignes et dans leurs points les plus marquants le fond et
les tendances des poèmes orphiques en même temps qu'il détermine l'époque
oîi les légendes se sont formées. Art. de 30 p. ^ Der Trug des Prometheus
^5 [Ada Thompson]. A. Remarques sur les sacrifices et l"£x<popa à propos d'Hé-
siode. Theog. 535 sqq. B. Sacrifices d'oblation dans les cultes chthoniens. ^[
Religio und Superstitio [W. Otto]. Étudie ce que les Romains entendaient
par « religio » et « superstitio » aussi longtemps que leur religion ne fut pas
contaminée par des influences grecques, et quelles étaient leurs idées sur les
30 rapports de l'homme avec les puissances surnaturelles, en opposition à deux
tendances toutes les deux blâmables, l'indifférence et la fausse religiosité ou
superstition. A. S.
Beitraege zur alten Geschichte 'vKlio). Vol. IX (1909). V<^ livT. La
ribellione d'Allessandro figlio di Cratero [G. de Sanctis]. Il n'y a pas eu deux
3i révoltes d'Alexandre, fils de Cratère, contre Antigone Gonatas, comme le
suppose Droysen d'après un passage de Justin, mal compris, mais une seule
en 248 av. J.-C. ou peu après; elle fut probablement la conséquence des vic-
toires de Ptolémée Evergète dans sa gueiTe contre SéleucusII. ^Gefgis und
Marpessos in der Troas [R. Kiepert]. Ces deux villes étaient situées à moitié
*o route entre Ilion et Abydos, mais Gergis était un peu plus dans les terres,
plus rapprochée de Salihlar. ^ Zur Geschichte der Alanen [E. Taûbler]. 1, Les
Alains sont mentionnés pour la première fois dans l'histoire par Lucain,
De b. civ. VIII, 223. en 64 ou 65 (date de la pubhcation de ce liv. VIII);
2, Leur invasion en 72 ou 73 de l'Orient en PaTthie où régnait Vologèse;
46 3, Leurs migrations, étudiées en corrélation avec les autres grandes inva-
sions asiatico-européennes du premier siècle; 4, Martial (Vil, 30, 6 « nec te
Sarmatus transit Alanus equo) ne donne aux Alains l'épithète de Sarmate
que pour accentuer l'idée d'étranger; c'étaient les derniers ennemis connus
de la frontière Est. ^ Lupa capitohna [E. Petersen]: II < cf. Klio VIII,
50 3e-4e hvr. R. d. R. 33„ 15, 2i0>. Composition et stylé de la louve du Palais
des Conservateurs à Rome. La lupa capitolina, celle que vit Cicéron, relève
par son origine de l'art ionien du vie s., qui lui-même est le successeur
de l'art mycénien. C'est un monument votif que Rome consacra à Jupiter
BEITRÀEGE ZUR ALTEN GESCHICHTE (KHO). Il
in Capitolio après avoir été délivrée des rois. Ce groupe fut connu partout
comme symbole de la république romaine vers la fin du iv^ s. av. J.-C-, sur-
tout grâce aux monnaies romano-campaniennes. A l'origine, les jumeaux
n'avaient pas de nom et pas d'histoire, mais avec la suite des temps leur
légende se forma et se développa à l'imitation de celle de Tyro et ils furent s
mêlés à celle de la fondation de Rome. Lorsque les Olguni placèrent leur
groupe sous le ficus Rummalis. leur légende paraît avoir été déjà populaire, f
Der Friihjahrsfeldzug des Jahrs 217 und die Schlacht am Trasimenischen
See [E. Sadie]. Explique à nouveau la bataille de Trasimène et montre que
le témoignage de Polybe ne présente ni contradictioji ni difficulté au point lo
de vue soit des localités, soit des opérations militaires, du moment qu'on
tient compte du fait que Flaminius fut l'agresseur. Le récit de Polybe est
donc le seul qui permette d'arriver à une solution certaine, et ceci témoigne
une fois de plus en faveur de cet historien. ^ Die Zahl der Teilnehmer am
Helvetierfeldzugim J. 58 v. Chr.[B. A. Millier]. Ils devaient être au nombre de i*
200 000. 1[ Das makedonische Konigtum des Seleukos Nikator [Fr. Reuss].
Défend contre Lehmann-Haupt et Lenschau ses conclusions : il n'admet
pas que Séleukus Nikator ait été appelé au trône par l'armée macédonienne
et qu il ait pris possession de la royauté en suite de cet appel, mais soutient
(jue c'est à la suite de sa victoire de Cyropédion qu'il crut avoir des droits 20
sur le royaume thraco-macédonien. ^ Ueber die Entwicklung der griech.
Historiographie und den Plan einer neaen Sammlung der gi'iech. Histori-
kerfragmente [F. Jacoby]. Après avoir montré la nécessité qu'il y a de
donner aux historiens qui s'occupent de la Grèce une nouvelle édition
remaniée des Fragmenta historicorum graecorum de C. Millier, J. examine 2*
et indique dans ce mémoire de 24 p. lu au Congrès historique de Berlin
l'ordre dans lequel il faudrait classer les auteurs dans ce Corpus. 1| Rapport
sur les fouilles allemandes en Egypte [L. Borchardt]. A Elephantine, Kom
Ombo. Abusir, Tell-el-Amarna. % Zur Geschichte Pelusiums [U. Wilcken].
Défend contre Schulz latrad. qu'il a donnée du passage du de Vita Marci 23,8 30
qu'il lit comme suit : « Sacra Serapidis a vulgaritate P élu si a summovit», et
qu'il traduit : « Il purifia le culte de Serapis de la vulgarité grossière des
Pélusiens ». ^ Die byzantinischen Klôster im Latmos-Gebirge bei Milet
[S. Guyer]. ^ Epigraphische Reise im Lydien [A. v. Premerstein], Annonce.
^ Die Ehe der ©sol ^iko[xr^xoçitç [E. Kornemann]. Un pap. de Giessen 35
donne le contrat de mariage en grec datant de la 8^ année de Ptolémée VI
Philométor (174/3) de ce prince et de sa sœur Cléopâtre II, qui furent pro-
clamés époux probablement après la mort d'Epiphane par la reine- mère
régente Cléopâtre 1. Comme les époux étaient encore très jeunes le mariage
ne fut probablement consommé qu'en 173. ^^ 2slivr. Diegi'iech. Kolonisation ^o
am Nordgestade des Schwarzen Meeres im Lichte archaeol. Forschung [E. v.
Stern]. Se propose de montrer dans un aperçu sommaire l'importance des
colonies grecques au nord de la mer Noire au point de vue de l'histoire de
la civilisation et de l'histoire du commerce, et jusqu'à quel point les décou-
vertes archéologiques jettent un rayon de lumière sur l'histoire de la colo- 45
nisation grecque si importante pour l'histoire grecque en général et non
encore étudiée dans son ensemble. Coup d'oeil sur les fouilles de la côte nord
du Pont-Euxin, sur les colonies milésiennes où dès la fin du vi« s. se fait
sentir l'influence attique jusqu'à l'époque des guerres médiques. Indépen-
dance des colonies leur histoire jusqu'à l'époque byzantine, f Studien zu 50
den Weihgeschenken und der Topographie von Delphi. V- [H. Pomtow].
Suivi de contributions de [H. Bulle]. Dans ce S^art. de 41 p. <cf. Klio VIII.
R. d. R. 33, 12, 45 et 14, 30>, P. cherche les petits monuments votifs de la
12 1909. — ALLEMAGNE.
première partie du témenos (n» 18-25). Trépied attique; relief de Démade;
monument équestre de Pliilopoemène; la prétendue pierre du « Cheval de
bois »; l'anathema des Rhégiens; la statue du tyran Hiéron; statues du
Spartiate Hiéron à Delphes et Olympie; le monument de Sostratos; le
6 premier exèdre. Résultats topographiques obtenus par ces études. Comment
a procédé Pausanias dans sa description; on voit clairement qu'il n'a eu
recours à aucune source periégétique écrite. Passant de monument en
monument il les note d'après les indications qui s'y trouvent inscrites en
évidence, mais sans chercher plus loin; de là des erreurs fréquentes. Les
10 résultats épigraphiques,ont été importants, ils ont permis de fixer les dates,
et enfin grâce à ces études nous pouvons nous faire une idée de l'aspect
général de la Voie Sacrée. 1[ Remarques sur les monnaies usitées dans
l'Afrique romaine à l'époque du Haut-Empire [R. Cagnat]. Montre com-
ment les divers règlements recueillis en Afrique jusqu'à ce jour portent
15 à toutes les époques la mention de la monnaie romaine et prouvent
ainsi que, comme l'avait ordonné Auguste cette monnaie était d'un usage
obligatoire dans toute l'étendue du monde romain ainsi que les mesures et
les poids romains. Le monnayage local n'avait cependant pas cessé partout
dès le début de l'époque impériale, et se continua pendant quelque temps
20 notamment dans les Mauritanies, surtout pour les monnaies de bronze,
constituant ainsi une monnaie provinciale à côté de laquelle il y eut aussi
des monnaies locales. A côté de la monnaie légale, il resta encore dans la
circulation un grand nombre de pièces émises sous la domination cartha-
ginoise ou numide, qui avaient conservé une valeur fiduciaire et servaient
25 aux petites transactions de chaque jour. ^ Grundlinien der wirthschaftlichen
Entwicklung Aegyptens in den ersten Jahrh. des Islam [C. H. Becker]. Coup
d'œil sur l'hsitoire et le développement de l'Egypte à l'époque de l'Islam.
Evolution économique de ce pays; transformation de l'état militaire en un
gouvernement despotique. ^ Der Skamander-Xanthus in der Ilias [E. Obst].
'^^ Prenant parti dans le débat entre C. Robert et W. Dôrpfeld, O. montre que
le Scamandre limitait la plaine de Troie à l'Est et qu'il n'était pas guéable,
tandis que le Xanthus qui, lui était guéable, coulait au milieu delà plaine.
^ Hekatompedon [E. Petersen]. Répond aux critiques que Bulle- Kôrte et
Frickenhaus ont faites des conclusions de son ouvrage « Burgtempeln der
^^ Athenaia»sur les dimensions de l'ancien temple de l'Acropole sa nature et
les statues qui s'y trouvaient. ^ Nochmal Seleukos Nikators makedonisches
Kônigstum [C- E. Lehmann-Haupt]. Répond àF. Reuss. <cf. supralivr.l>
et maintient que Seleucus était devenu de droit roi de Macédoine par le
choix de son armée, mais non de fait et qu'il fut assassiné parce que s'ap-
*o puyant sur son droit il voulait s'emparer de la Macédoine. Tf SuUa campagna
flavio-vitelliana del 69 [L. Valmaggi]. Explique les opérations stratégiques
qui précédèrent immédiatement la seconde bataille de Crémone ou de Bédriac
et la concentration des troupes de Vitellius. ^ Sodalicia vernaculorum [B.
Filow]. Texte et comm. de deux inscr., l'une latine.l'autre grecque, gravées
*5 sur une plaque de marbre dont les fragments ont été trouvés à Sofia en 1906.
La latine est la plus ancienne, elle date de l'époque d'Hadrien et se rapporte
à la construction d'un temple de la Mater Deum Magna par un sodalicium
vernaculorum : ce que c'était que ces associations; la grecque gravée sur
l'autre côté de la plaque donne une liste de noms grecs romaijis, thraceset
sa orientaux et paraît se rapporter aussi au culte de Cybèle. ^ Découvertes
sous-marines près de Mahdia (Tunisie) [A. Merlin et L. Poinsot]. Cargaison
d'un bateau enfoui dans la vase où il avait coulé à pic; colonnes, statuettes,
entre autres un Bros en bronze, réplique de celui de Praxitèle, un hermès
BEITRAEGE ZUR ALTEN GESCHICHTE (KLIO). 13
de Dionysos portant la signature Bo/jOoç KaX/Yioôv.oç èttoisi, l'auteur
de l'enfant à l'oie, bronze divers, objets en marbre. Tj Zur Aufnahme der
Israeliten in Gosen [C.F. L.-H.]- Simple mention d'un document officiel de
l'admission des tribus d'Israël dans la Basse-Egypte par Haremheb géné-
ral d'Aménophis IV. Tf Nochmals Vulgaritas Pelusii [O. Th. Schulz]. Combat 5
les conclusions de U. Wilcken <cf. supra livr. 1)>. ^ Limesforschung in
Dakien [G. Teglas]. Brève mention de recherches et de trouvailles d'inscr.
dans l'anc. Dacie. ^^ S" livr. La plus ancienne géographie astrologique [F.
Gumont]. Dans son Catalogus Cod. astrologorum graec. VII, Boll vient de
publier un fragment considérable de Teukros le Babylonien relatif aux 10
douze signes du Zodiaque, qui nous est parvenu dans un remaniement d'un
certain Rherorios l'Egyptien qui vivait au vi^ s. ap. J.-G. et qui, tout en
écourtant son auteur, y introduit des détails butinés ailleurs, il cite en par-
ticulier Ptolémée : G. l'étudié et le commente et y reconnaît un des plus
anciens monuments de l'astrologie grecque et même de l'astrologie égyp- i5
tienne.^ Zur Geschichte der Barkiden [K. Lehmann]. 1, Le passage des Alpes
par Hannibal considéré comme marche militaire. Après avoir dit qu'il s'en
tenait aux conclusions de son livre « Der Angriffe der drei Barkiden auf
Italien » pour le point où Hannibal avait franchi les Alpes, c'est-à-dire au
Petit-Saint-Bernard, L. étudie ce passage au point de vue de la marche et 20
montre par des exemples qu'il est possible à une armée de faire des étapes de
30 kil. et même plus par jour dans une contrée montagneuse et qu'ainsi le
Petit-Saint-Bernard a pu être^franchi en 15 jours par les troupes d'Hanni-
bal, ce qui constitue un des plus brillants faits d'armes connus en ce genre
dans toute l'histoire. ^ Die monatliche Opfei'ung in Olympia [L. Weniger]. 25
1, Ordre des sacrifices. Les Eléens avaient établi une sorte déroulement de
sacrifices d'après lequel chaque mois un sacrifice était offert à certaines divi-
nités. Pausanias nous a conservé ce roulement dans son énumération
des 70 autels d'Olympie et W. le reproduit et l'étudié. Il donne ensuite
les routes que suivaient les processions. ^ Researches in Athenian and 30
Delian Documents [W. S. Ferguson]. 3e art. <cf. Klio VIII. R. d. R. 33.
14, 36>, Les fêtes d'Apollon Pythien à Athènes. Etudie d'après Colin
la procession envoyée d'Athènes à Delphes pendant la Pythaïde de
97 /6 et cherche pourquoi cette Pythaïde ne fut pas célébrée en 98 /7 comme
elle aurait dû l'être, et d'autre part pourquoi, l'ennéaétéride prenant fin 35
en 95/4, le Pythaïde n'a pas eu lieu cette année-là. — Les stratèges athé-.
niens, leur nomination, la durée de leurs fonctions, leurs attributions. —
Crises constitutionnelles au le"" s. av. J.-C. Pour expliquer certaines ado-
malies qu'on remarque dans les décrets de cette époque, il est nécessaire
d'admettre qu'il y eut entre les deux séjours de Sylla à Athènes et le dernier 40
régime aristocratique une période où l'influence populaire fut prépondérante.
F. en fixe la durée entre l'archontat d'Apolexis et celui de Polycharmos
(70-53) ; changements divers qui eurent lieu dans la constitution. Appendice.
Note sur les prêtres de Délos, sur l'archonte Lysiades en fonctions probable-
ment en 152/151. ^ Histiaios vonMilet[St. Heinlein]. Le rôle joué par Histiée 45
de Milet dans la révolte de l'Ionie est une énigme qui n'a pas encore été résolue
et que H. tâche de résoudre dans cet art. en suivant un à un les agissements
d'H. à cette époque. Il n'a pas voulu se mettre à la tête du parti de l'indé-
pendance, il cherchait plutôt à devenir le chef des Grecs de l'Asie Mineure
avec l'assentiment de Darius et sous son autorité. Il échoua, f^ Inscriptions 50
grecques de Babylone [B. Haussoullier]. Texte et comm. de trois inscr.
inédites provenant de l'Extrême-Orient grec. La première, la plus longue, ^
date de 109 av. J.-C. et nous donne le palmarès de la distribution des prix
14 1909. ALLEMAGNE.
du gymnase gi'ec de Babylone cette année-là; la: seconde, qui est au Br.
Mus., date de 120 et ne contient que l'intitulé; la troisième est une inscr.
funéraire de 2 lignes d'un Ionien deTeos, Aristeas ou Ardu-Bel de son nom
babylonien. ^ Nachtrag zum Artikel « zu Kirchhofîs Karte des griech.
6 Alphabeta (Bd. 8. H. 3 /4 S. 523-55!6) [F. Wiedemann]. Additions proposées.
If Bemerkungen zur Prosopographia attica V [J. Sundwall]. Remarques
sur I. G., III, 1014— Ath. Mitt. XXIX, 244 — I.G, II» 2514" — Sur le gram-
mateus dans IG, U\ 433 et IP, 451^ II — Inscr. funéraire de Rhamnonte.
^ Die Festsetzung der Grenze im Frieden des Antiochus [P. Viereck].
10 Combat les conclusions de Mommsen (Rom. Forschungen II, p. 510) sur
la détermination de la frontière au moment de la paix avec Antiochus;
il propose de lire dans T. Live 38, 38, 4 « usque ad Halym amnem et ab
ea valle usque ad juga Tauri qua in Laconian vergit : >■> la frontière aurait
donc été déterminée par une ligne partant de l'endroit où le Halys s'in-
^^ fléchit vers le Nord, et allant au Sud le long de la Cilicie et de la Pisidie
jusqu'au Taur us, englobant ainsi la Lycaonie du côté romain. ^ Zur Ver-
vvaltungsgeschichte der rôm. Eisenbergwerke in Dakien [G. Teglas]. Texte
d'une inscr de l'époque de Garacalia qui montre que les mines de fer de la
Dacie furent, exploitées aussi après la guerre contre les Marcomans et
20 qu'elles étaient affermées commes propriétés de l'état à des « conductores «,
comme dans les provinces voisines.^ Deux remarques épigraphiques rela-
tives à l'inscr. d'Aïn-Ouassel [A. Merlin]. P^asc. I, ligne 1, restituer d'après
l'examen du monument Septi]Mi Sève ri Gt:T[ae. Fasc. III, ligne 1. lire
qu]i EA Loc A NE[glecter a conduc]TORiBus, etc. ^ Velleius Darstellung der
26 Gracchenzeit (II, 1-8) [E. Kornemann]. Sur les sources biographiques de
Velleius pour cette époque et la manière dont V. s'en sert. Montre que pour
la mort de Tiberius Gracchus la différence entre la relation latine et celle
d'Appien et de Plutarque n est pas aussi marquée qu il l'avait dit autrefois
<Zur Geschichte der Gracchenzeit, p. 3>. *[ Sind die Geburtsgeschichte
30 Christi und die christliche Dreieinigkeitslehre von Aegypten beeinflusst
[Issleib]. Répond par l'affirmative en comparant les reliefs du grand temple
de Luxor représentant l'histoire de la naissance d'Aménophis III avec les
récits de Matthieu et de Luc. ^% Làvr. 4. La lotta di Eutimo di Locri a
Temesa [Et! Pais]. Montre contrairement à Maass (Jahrb. d. d. arch. Inst.
35 22, 18-53) qu'il n'y a rien d'historique dans le récit que Pausanias donne
.du combat d'Eutimos de Locres contre le oaijAOJv de Temesa et qu'il n'y a
là qu'une légende qui a passé de la Locride en Italie. If Zum Bellum Afri-
canum [A. Langhammer]. Montre par une étude serrée du récit de la bataille
de Thapsus, telle qu'elle est racontée dans le Bellum Africanum, Chap. 79-86,
40 qu'on ne peut pas se fier entièrement à cette histoire et qu'il ne faudra
l'employer qu'avec prudence, comme c'est le cas aussi pour les Commen-
taires de César. ^ Die armenischen Feldziige des Lukullus[Kurt Eckhardt].
Rien de plus étonnant que la résistance qu'opposa Mithradates VI Eupator
roi du Pont aux armées romaines; on ne peut en expliquer la longue durée
46 qu'en tenant compte des circonstances dans lesquelles Rome dut lutter contre
M., jusqu'au moment où Pompée en vint définitivement à bout. L. Licinius
LucuUus, qui commandait les armées romaines pendant la première partie
de la guerre, sut vaincre Mithridate et le força à se réfugier chez son gendre
Tigrane d*Arménie. K. veut montrer comment Tigrane, au lieu de secourir
50 inteUigemment son beau-père, perdit l'occasion d'engager avec Rome une
guerre qui aurait pu être funeste à la République et chercha seulement à
agrandir son royaume en Syrie et en Phénicie. I. L'Arménie sous Tigrane
avant la guerre. Conquêtes de Tigrane et fondation de Tigranocerta. Etat
BEITRAEGE ZUR ALTEN GESCHICHTE (KLIO). 15
générai de l'Arménie à cette époque. Sa nature. ^ Hat Miltiades am Sky-
tenzug teilgenommen [E. Obst]. La liste qu'Hérodote IV, 138 donne de
ceux qui prirent part à cette expédition, ne contenait pas primitivement
le nom de Miltiade, Remaniée beaucoup plus tard, au plus tôt en 493, on y
introduisit la mention de Miltiade, qui n'a donc pas pris part à cette expé- 5
dition. j[ Zum hellenistischen Titel- undOrdens-Wesen[H. VVillrich]. Strack,
dans son mémoire intitulé Griech. Titel im Ptolemaerreich, s'est demandé
si les titres que portaient certains personnages à l'époque hellénistique
donnaient droit à un costume spécial et caractéristique, W. étudie à ce point
de vue la carrière de Jonathas Macchabée qui fut non seulement grand-prêtre lo
des Juifs, mais fit partie aussi de la hiérarchie des dignitaires de l'époque
des Séleucides, et montre quels étaient les insignes qu'il portait et qui
témoignaient de son rang, pourpre, anneaux d'or, etc., ainsi que l'attirail
royal qui était alors habituel aux grands dignitaires. 1| Zu den Germanen-
kriegen unter Augustus (aiif Grund eines neugefundenen Tiberiusbriefes) i5
[E. Kornemann]. Texte, restitution et commentaire du fragment de l'inscr.
grecque d'Ai/.anoi en Phrygie trouvé par Th. Wiegand. On y lit une lettre
de Tibère au sénat et au peuple d'Aizanoi, écrite en l'an 4 ap. J.-C, à Bov<nvta
Y, £v raÀXt'a (Boulogne-sur-Mer) en réponse à un pséphisma voté par les
habitiants d'Ai/anoi à l'occasion de l'adoption et de l'admission au pouvoir 20
de Tibère par Auguste. C'était de Dononia, où Tibère avait établi son quar-
tier général, qu'il devait commencer son expédition des années 4 et 5 contre
les Germains. Résumé de cette campagne. % Études d'histoire hellénis-
tique. I^' expédition de Phihppe V en Asie Mineure. La bataille de Chios
(201 av. J.-C.) [M. HoUeaux]. La bataille navale de Chios (été 201), où 25
les flottes de Pergame et de Rhodes vainquirent celle de Phihppe V et de
ses alliés, est un des grands événements militaires de l'époque gréco-iomaine.
Polybe en a fait le récit- H. élucide quelques points restés obscurs : 1, Le
siège de Chios : c'est bien le nom de Chios (ju'il faut restituer dans le texte
de Polybe (16, 2, 1 ; 2, 3,) d'où il est absent, et ce siège eut lieu dans l'été 30
de 201 ; 2, Les Égyptiens à la bataille de Chios; 3, Il faut maintenir les mots
T(3v AlyuTTTtwv dans Polybe 16, 7, 6 car Philippe avait des Egyptiens
dans sa flotte, ils avaient fait partie des équipages des navires égyptiens
que Philippe avait fait prisonniers à Samos; 4, Date respective des batailles
de Chios et de Ladé. Place de la bataille de Chios dans l'expédition de 201. S6
Les événements se sont suivis dans cet ordre : Occupation de Samo.s.
siège de Chios, bataille de Chi(^ précédant celle de Ladé, tout cela dans la
belle saison de l'année 201. ^ Eryx. Die Kampfe des Hamilkar Darkas und
die Auffindung der Stadt [J. Ktomayer]. Étude mihtaire et archéologique.
Donne le résultat des recherches faites pour déterminer remplacement 40
jusqu'ici ignoré de l'ancienne ville d'Eryx, située au pied du mont Eryx
auj. Monte S.Giulano, célèbre pour avoir été, dans les dernières années de
la première guerre punique, le théâtre des derniers combats entre les Ro-
mains et les Carthaginois, qui, sous la conduite d'Hamilcar Barka, opposèrent
pendant deux ans une résistance acharnée à leurs ennemis. K. essaie, 45
d'après la situation de la ville et l'examen des lieux, de se faire une idée
exacte de cette lutte suprême. Il détermine en même temps 1 endroit où
se trouvait le sanctuaire célèbre d Aphrodite, la ville d'Eryx et le camp
romain. Les murs de la cité m.oderne de S. (]liulano ne sont pas les murailles
d'Eryx, mais les restes des fortifications entourant le temple iui-même, ^
qui d'après Polybe était èir' aÛTrjÇ ttïç xopucp-^ç, c'est-à-dire à l'endroit
où est S. Giulano : Eryx était ùtt' at>Tr,v Tr,v xopu^Viv, non pas sur l'em-
placement de S. G., mais au nord-ouest de cette ville sur un plateau situé
16 1909. ALLEMAGNE.
à 200 mètres au-dessous du sommet et où on a trouvé des restes d'anciens
remparts (carte et dessins). Théâtre des combats. ^ Die diesjâhrigen deut-
schen Ausgrabungen in Aegypten[L. Borchardt]. Fouilles àAbusirel-meleq,
à Darb Gerse (l'ancienne Philadelphia), à Dine, et près de Gise. ^ Diesjâhrige
s amerikanische Ausgrabungen in Aegypten [Id.]. Près de Gise : tombeau de
Menkwre, qui construisit la troisième pyramide; description; inventaire
des onze statues mises au jour. Fouilles^ux pyramides de Lischt. ^ Alexan-
ders Zug gegen die Triballer [N. Vulié]. On n'est pas d'accord sur l'endroit
où, dans sa campagne contre les Triballes, Alexandre passa l'Hémus et où
10 il atteignit pour la première fois le Danube. V. reprend à son tour la question.
A. franchit l'Hémus dans sa partie occidentale, battit les Triballes sur les
bords du Lyginus et parvint en trois jours au Danube, mais à partir de là
tout devient incertain. •[[ Zur Geschichte des linkspontischen Kotvdv.
[G.^Kasarow]. Complète et rectifie en plusieurs points l'art, de J. Toutain :
15 Les pontarques de la Mésie inf . (Bull, de la soc. nat. des antiquaires de France
1901, p. 123), il étudie brièvement l'organisation de cette confédération et
montre entre autres ce qu'étaient les àpytepeïç. ^ Zur zensorischen Tatig-
keit des Augustus [F. Blumenthal]. Défend avec E. Meyer, Dion Cassius
contre Mommsen qui, s'appuyant sur le Monumentum Ancyranum, a pré-
20 tendu à tort que D. G. avait altéré la vérité ; on avait mal compris les docu-
ments qu'il citait, relativement à la manière dont Auguste s'était acquitté
de sa censure. ^ Zur Limesforschung [Kornemann]. Défend contre W. Bar-
thel son hypothèse de l'existence d'un double limes, qu'il appuie d'un pas-
sage de Aelius Aristides Etç 'PoS[XT|V (éd. Keil, p. 114, 1. 2sqq.), A. S.
26 Berichte liber die Verhandlungen der KônigL Sâchsischen
Gesellschaft der Wissenschaften zu Leipzig, Phil.-hist. Klasse
LXI. N° 1. Contributions à l'épigraphie et à la dialectologie de la Grèce, VII
[R. Meister]. 1" Xapivw tw Ntxà(v)-660(; xôcttôç | -/]|xi x£<(v£Foç^ | xà otcrxa-
<(c&oç)> (Munro et Tubbs, Journ. of Hellen. St., 1891, 19:^). xôcTroçcorre.spond
80 étymologiquement à l'allemand « Hufe « et signifie un fonds de terre, même
quand il est nu, comme ici. Les termes xaTroc, y(5po;, ^ôc, dans la grande
inscr. d'Idalie. 2° Tt[ji.oFàvaxT6; to) TtfjLâçsu yi'jm (ib., p. 320). TtfjLâasu
est le gén. d'une forme abrégée Ttixâ<TY,ç. Étude de ces formes abrégées
en -Tjç, qui se rencontrent concurremment avec les formes en -âç, et qui
36 ne se répartissent pas d'après les dialectes. En dehors de l'onomastique,
il y a des restes d'anciens thèmes en -ë- dans les divers dialectes grecs.
]fT| N° 2. Les tessarakontades et la doctrine* qui les concerne chez les Grecs
et d'autres peuples, contribution à l'étude comparée des religions, au folk-
lore, à la mystique des nombres, ainsi qu'à l'histoire de la médecine [W. H.
40 Roscher ] <185 pages>. 1° Le nombre 40 dans le culte et le mythe : délai
de quarante jours dans les relations sexuelles; impureté et deuil de 40 jours
à la mort; durée de 40 ans donné pour celle d'une génération humaine ou
pour l'àx[A7i d'un individu (par ex. Eson, Ovide, Met., VII, 293). 2° Le chiffre
40 dans Homère et Hésiode : 40 jours (durée de l'Odyssée et de l'Iliade,
45 temps pendant lequel les Pléiades sont invisibles d'après Hésiode, etc.),
40 ans (àx[j.i^ à 40 ans d'après Hésd., Œ., 436 et fr. 163), groupes de 40 et
rôle de ce chiffre dans le catalogue des vaisseaux; etc. Accessoirement du
chiffre 20. 3° L'espace de 40 jours dans les computations ordinaires des
paysans, des pêcheurs, des marins, des chasseurs, et son rôle dans les
50 croyances météorologiques. 4° Le nombre 40 dans les anciennes législations et
chez les Pythagoriciens : la loi athénienne interdit d'être chorège des enfants
avant 40 ans; 40 ans est pour l'homme mûr ce que sont 20 ans pour l'éphèbe,
60 et 80 pour le vieillard. Des vues semblables sont attribuées à Pythagore
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. 17
et il faut les considérer non comme une nouveauté, mais comme un des der-
niers anneaux d'une longue chaîne de croyances. 5° Dans la médecine,
le chiffre 40 ne joue pas encore de rôle dans les livres « Knidiens »; mais
pénètre peu à peu les livres hippocratéens dits authentiques et devient un
facteur de plus en plus important en gynécologie et en embryologie, dans 5
la pathologie et la thérapeutique des enfants et des femmes, dans la déter-
mination des jours critiques, etc. 6° Vues des médecins postérieurs. 7^* Les
philosophes adoptent aussi le rôle du nombre 40, mais on voit qu'il ne fait
point partie de leur système et qu'il est adventice. 8° Le nombre 40 chez
d'autres peuples, apparentés aux Grecs (Perses, Arméniens, Jézidis, Kurdes, io
Imérétiens, Germains, Romains, etc.), non apparentés (Égyptiens, Finno-
Ongriens, Tatares, Américains). De cette enquête, il ressort que le rôle du
nombre 40 est général, appartient à un fonds primitif des idées de l'huma-
nité et qu'il est mis en relation avec les phénomènes les plus élémentaires de
la vie, la naissance, la maladie, la mort, comme aussi avec le phénomène 15
extérieur le plus important, l'état atmosphérique. Paul Lejay.
Berliuer philologische Wochenschrift. 29^ année, 1909. N° 1.
O. Immisch, Aristotelis Politica post Susemihlium rec. [Rabe]. Excellent. ^
Griech. Poliorketiker, mit den handschriftl. Bildern hrsg. u. ûbersetzt v.
R. Schneider [Tittel]. Très important. ^ Q. Friedrich, Catulli Veronensis 20
liber erkl. [Magnus]. Ce n'est pas un « commentarius perpetuus », mais une
suite de remarques sur des questions et des passages controversés. Bien des
réserves à faire, mais un fond scientifique solide. ^ W. K. Prentice, Greek,
and latins inscriptions [ïliWer y on Gaertringen]. Des réserves peut-être à faire
mais appréciation élogieuse. ^ Th. Mommsen, Gesammelte Schriften; V, 2»
Histor. Schriften 2, [Bardt]. Cette éd. est faite avec soin et discrétion. ^ K.
Regling, Der Dortmunder Fund rôm. Goldmilnzen [v. Vleuten]. Très grands
éloges.,^ C. Rethwisch, Jahresberichteii. das hôhere Schulwesen. 20 u. 21 [Zie-
hen]. Eloges avec qqs réserves. ^ Infmitivus pro imperativo im Lateinischen
[J. H. Schmalz]. Exposé de la question. Cet emploi ne paraît pas avoir été 30
naturel à la langue latine, et ne se montre que très tardivement. Dans la
langue littéraire on le rencontre pour la première fois chez Valerius Flaccus
III, 412. Avant lui, dans la langue usuelle on en a plusieurs exemples dans les
inscr. Dans la latinité postérieure on ne doit pas le rejeter, au moins dans les
ouvrages écrits sous l'influence grecque ou reproduisant la langue usuelle. ^^ S5
N°2. R. GLADis,Z>e Themistii Libanii Iuliani in Constantium orationibus[As-
mus]. N'est pas sans valeur, mais devrait être remaniée. ^ H. T. Karsten,
De commenti Donatiani ad Terenti fabulas origine et compositione [Endt].
Appréc. sévère. ^ W. C. Wright, A short history of Greek literature from Homer
to Julian [W. Nestlé]; Orientera rapidement ses lecteurs. ^ Jahresberichte ii. 40
d. Fortschritte der Altertuniswissenschaft von Bursian-Kroll. 35. Jahrg.
[Nitsche]. Analyse rapide élogieuse. 1[ A. Wûnsche, Aus Israels Lehrhallen.
Kleine Midraschim zur spdt. legendar. Literatur des A . Test, tibersetzt [Roths-
tein]. Recommandé. ^ G. Colasanti, Pinna. Ricerche di topographia e di
storia. E. Grossi, Aquinum Ricerche... [Partsch]. Eloges de ces deux opus- 45
cules faisant partie de la Ribl.di Geogr. storica, dirigée par G. Beloch, ainsi
que de G. Napoletani, Fermo und Piceno [Id.]. Analyse. ^ M. N. Ton and A.
J. B. Wace, a Catalogue of the Sparta Muséum [Schrôder]. Résumé rapide. ]f
Psyttaleia[R. Kallenberg]. Prouve contre Beloch <Klio VIII, 477> que
l'île de Psyttaleia n'est pas Hagios Georgios, mais bien Lipsokutali, comme 50
on l'a cru jusqu'ici. \^ N° 3. O. Kraus, Neue Studien zur Aristotelis chen
Rhetorik, insbesondere iiber das •^i'^oç ÈTrtSetXTixdv [Ammon]. Des réserves.
^ F. Kiehr, Lesbonactis sophistae quae supersunt éd. [Lehnert]. Eloges. ^
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1900. XXXIV. — 2
18 1909. — ALLEMAGNE.
C. CicHORius, Untersuchungen zu LucilLus [Tolkiehnjl Indispensable à tous
ceux qui voudront étudier Lucilius. ^ H. Pognon, Inscr. sémitiques de la
TSyrie, de la Mésopotamie et de la région de Mossoul [Rochstein]. Appréc. très
favorable.^ H. L. Axtell, The déification of abstract ideas in Roman literature
5 and inscriptions [Deubner]. Rien de bien important. ^ D. Detlefsen,
Ursprung, Einrichtung und Bedeutung der Erdkarte Agrippas [Frick]. Sera
utile à la science; fraie la route. ^ Theodoricus Platonicus [Héiberg]. Détails
sur la vie et l'œuvre de Th. Plat, originaire de Bretagne et scolarum magister
à Chartres en 1121, disciple de Platon à qui Hermann Secundus dédiait en
10 1143 sa trad. du Planisphaerium de Ptolémée. ^^ N° 4. H. Schiller, Bei-
traege zur Wiederherstellung der Odyssée 1 [Stûrmer]. Pas convaincant. ^
R. MûLLER, Quaest. Xenophontearum cap. duo [W. Nitsche]. Soigné et utile.
^ J. William, Diogenis Oenoandensis fragm. ordin. et txpl. [Wilke]. A droit à
toute notre reconnaissance. ^ L. Kienzle, Die Kopulativpartikeln et, que,
16 atque bei Tacitus, PUnius, Seneka [Klammer]. Appréc. élogieuse. Tf W. Erbt,
Untersuchungen zur Geschichte der Hebràer; 1, Elia, Elisa, Jona. Ein Bei-
trag zur Geschichte des 8 u. 9 Jahrh. [Rothstein]* De bonnes parties; mais
l'ensemble laisse à désirer. ^ L. Hahn, Zum Sprachenkampf im rôm. Reich
bis auf die Zeit Justinians. [Viereck]. Eloges. ^ IIpaxTtxà t. êv 'AOï^vaiç
20 'ApyatoX. 'ETaipetat,- t. I. 1906 [Engelmann]. Analyse rapide de cette
revue. ^ V. Ghapot, La colonne torse et le décor eh hélice dans Vart antique
[Altmann]. Traite à fond une question qui n'avait pas encore fait l'objet d'une
monographie. ^ Universitdt und Schule. Vortraege von E. Kleijv, P. Wend-
LAND, M. Brandl, Ad. Harnack [Muller]. Résumé. ^^ N° 5. G. Norwood,
25 The riddle of the Bacchae [W. Nestlé]. Essai intéressant, sinon convaincant,
de résoudre le problème des Bacchantes d'E. Tf F. Schulte, Archytae qui
ferebantur de notionibus uniçersalibus et deoppositis libellorum reliquiae [Rae-
der]. Eloges. ^ H. v. Arnim, Epikurs Lehre von Minimum [Bneger]. Le sujet
ne méritait pas une étude plus approfondie. ^ M. ScHAMBERGERi, De P. Pa-
''o pinio Statio verborum novatore [Klotij. Appréc. élogieuse. ^ W. H. Roscher,
Die H ebdomadenlehren der griech. Philosophen und Aerzte. Id. Enneadische
Studien [Ziehen]. La science en progressant arrivera peut-être à d'autres
conclusions, en tout cas R. a jeté les bases de tout travail futur. ^ A. Mentz,
Geschichte und Système der Griech. Tachygraphie [Weinberger]. Rendra
36 des services. Tj E. H. Marshall, Catalogue of the Finger-Rings, Greek,
Etrurian and Romans in the Départ, of Antiquities. Br. Mus. [Bliimner],
Excellents;'. ^ Zu homerischen Bestattungsgebrâuchen [M. Mayer]. Iliade
H. 408-410 est un passage qui n'a pas encore été élucidé. M. l'explique
à son tour en changeant Trupôç en Tiupàç et au 1. de yiy^ez' , eTcel xs Gàvwcrt
*3 enlisant péXrepov, si xe ôavwct, il rapproche ce passage de W, 170; w, 6? ;
Eur. Iph. Taur. 635; Stace Theb. VI, 209, et montre qu'il ne s'agit pas ici
de libations de lait mêlé à du miel, mais de l'usage très ancien d'employer
le miel pour conserver les cadavres, même quand on les incinérait. ^ Del-
phica II [H. Pomtow]. Art. qui se continue dans les sept livr. suivantes.
*6 Rapport détaillé sur les résultats d'un voyage à Delphes. %^ N° 6. H. Rôhl,
Imagines inscr. Graecarum antiquissimarum [Larfeld]. Cette 3® éd. a encore
été améliorée et enrichie. ^ E. Ofenloch, Caecilii Calactini fragmenta coll.
[Lehnert]. Beaucoup de soin.^ H. Schmidt, DeHermino Peripatetico [Raeder]
Sera utile. ^ K. Preisendanz, Seneca Sentenzen ausgew. und im Deutsche
50 ubertragen [Hosius]. Utila TJ S. Angus, The sources of the first ten books of
Augustine's De Civitate Dei [Aghad]. Bonnes parties, mais il est à regretter
que A. n'ait pas traité la partie principale de son sujet avec méthode et
à fond. ^ Juvenes dum sumus (AufsStze der Mitgl. d. Basler klass.- philol.
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. 19
Seminars zu Basel zur 49 Philologenversammlung) [Nitzche]. Analyse de
ce recueil. T[ A. Bertholet, Religionsgeschichtl. Lesebuch [Bruchmann].
Recommandé. ^ B. Modestow, Introd. à l'histoire romaine, trad. du russe,
par M. Delines. Préface de S. Reinach [Schmidt]. Appréciation favorable '
avec qqs réserves, ^f R. Knorr, Die verzierten Terra Sigillatagefàsse Rott- 6
weil [Anthes]. A droit à notre reconnaissance. ^^ N° 7. Wolfg. Aly, De
Aeschyli copia verborum cap. sel., [Wecklein]. Eloges. ^ Hierokles. Ethische
Elementarlehre (Pap. 9880) nebst den bei Stobaeus erhaltenen ethischen
Exzerpten des Hierokles bearb. v. H. v. Arnim u. W. Schubart [Schenkl].
Berl. Klassikertexte IV. Excellent et méritoire. ^I V. Ussani, Intorno allp lo
novissima edizione di Lucane [Hosius]. Le réf. n'approuve pas toutes les
objections de U. à son édition de L., mais rend hommage à son zèle et à
ses vues originales dans la solution des problèmes relatifs à Lucain. %
H. Weber, Attisches Prozessrecht in den attischen S eebundstaaten [Thalheim],
La manière dont les documents sont interprétés n'est pas à l'abri de tout i5
reproche, mais le recueil est fait avec soin. ^ Der obergerman.-raetischc
Limes des Rômerreichs... von O. v. Sarwey u. E. Fabricius. Lief 29 et 30
[Wolfî]. Analyse détaillée. ]f P. Gôssler, Das rôm. Rottweil [Anthes].
Méritoire. ^ W. Deonna, La statuaire céramique à Chypre [Schrôder]. Ré-
sumé. ^ Th; OusPENSKY, L'octateuque de la Bibl. du Sérail à Constantinople 20
[Gerlandj; Grands éloges. ^ P. Thomsen, Systematische Bibliographie der
Palaestina-Literatur [Rothstein]. Approfondi, soigné, méritoire, ^^f N<' 8.
G. MuRRAY, The rise of the greek e/?tc[Mûlder]. Livre remai-quable à bien des
égards, mais manque absolu de jugement réfléchi et de sang-froid. Tj
Ch. Wessely, Les plus anciens monuments du Christianisme écrits ^r 25
papyrus [Eb. Nestlé]. Textes grecs édités, traduits et commentés. Recom-
mandé chaudement. \ A. Abt, Die Apologie des Apuleius von Madaura und
die antike Zauberei. Beilraege zur Elaiiterung der Schrift De magia [Blûmner].
Fait avec beaucoup de soin, mais n'est pas toujours juste envers Apulée, "jj
F, Orlando-, Le Létture pubbliche in Roma impériale [Tolkiehn]. Sans valeur so
aucune. ^ A. Vezin, Eumenes i>on Kardia. Ein Beitrag zur Geschichte der
Diadochenzeit [H. Kallenberg]. Eloges. ][ L. Venturini, Tarquinio il
Superbo [Lenschau]. Le réf. regrette de ne pouvoir souscrire aux conclusions
de ce livre habile et bien écrit, mais qui manque de critique. 1[ G. H. Allen, ^j
The roman cohort Castella [Nothe]. Eloges. ^ C. Rothwisch. Leopold von 35
Ranke als Oberlehrer in Frankfurt a. O. [Nitzche]. Substantiel et mtéressant.
T[^ N° 9. B. P. Gbenfell and A. S. Hunt, The Oxyrhynchus Papyri VI. 1
[Schroeder]. Analyse du fragment de plus de 300 vers de l'Hypsipyle d'Eu-
ripide; 2 [Fuhr] Indication des autres fragments dont aucun n'a une grande
importance. ^ G. K. Gardikas, Kpt'enç t. Otto Ht:. Miopatrou IIXaxcovtXTiç 40
èxSoffswr [Nitzche]. Sévère, mais juste. ^ A. S. Pease, Notes on St. Jerome's
tractâtes on the Psalms [Tolkiehn]. Appréc. favorable. If A. Jeremias, Das
Alte Testament im Lichte des Alten Orients [Meissner]. Cette seconde édition
a été augmentée et revue ; elle contient encore des erreurs qui devront être
corrigées. ^ A. v. Domaszewski, Die Anlageder Limeskastelle [Noihe]. Péné- 45
trant, mais n'atteint pas son but : des inexactitudes. ^ A. Emerson,
Illustrated Catalogue of the antiquities and casts of the ancient sculpture in
the Hall and other Collections [Schrôder]. Malgré des lacunes, rendra des
services. ^ A. Holder, Alt- celtis cher Sprachschatz, 16 u. 17 Lief. Telorus-
Vesontio [Mëyer-Lûbke]. Commencement du vol. 2. Remarques de détail. Ij 50
O. RossBACH, Aug. Rossbach, Professer der klass. Philologie u. s. w. [GIq-
ditsch]. Cette seconde édition montre l'intérêt que le public lettré porte
aux travaux et à la vie de R. ^^ N° 10. A. Rzasch, Analekta zur Kritik und
20 1909. — ALLEMAGNE.
Exégèse der Sibyllinischen Om/cei [Ludwich]. Excellent. ^ A. Huck, Deutsche
Evangelien-Synopse mit Zugrundlegung der Uebersetzung C. Weizsàckers
[E. Nestlé]. Pratique. ^ J. Geffcken, Zwei griech. Apologeten [Pohlenz].
Art. qui se continue dans le n° 11. Nombreuses remarques de détail. Indis-
5 pensable à tous ceux qui voudront étudier Aristide et Athenagoras, ce livre
contient une foule de matériaux et de précieuses réflexions. ^ Th. Zielinski,
Cicero im Wandel der Jahrhunderte. 2**^ verm. Aufl. [Peter]. Remarquable.
Tf E. GoLLOB, Die griech. Hdschr. der ôffentlichen Bibliothek in Besançon.
Medizinische griech. Hdschr. des Jesuitenkollegium in Wien [Gardthausen].
1° Pas bien nécesssaire, ni utile : fait plus que double emploi. ^ K. Dieterich,
Byzant. Charakterkôpfe [Gerland]: Excellente vulgarisation. ^ W. Lermann,
Altgriech. Plastik. Bine EinfUhrung in die griech. Kunst des archaischen
und gebundenen Stils [Graef] . On a l'impression que L. a écrit ce livre seu-
lement à l'occasion de ses études sur la polychromie et on ne voit pas bien
'5 à quels lecteurs il s'adresse. TJ ffistor.-pddagog. Literatur- Bericht liber 1907
[Ziehen] Bon. tUNoil. J. Pflug, De Aristotelis Topicorum libro quinto
[Nitzche]. Etude pénétrante et soignée qui montre bien que ce liv. 5 n'est
pas d'Aristote. 1| R. Faust, De Lucani orationibus pars I, Pharsaliae lib-
1, 2, 3 orationes continens [flosius]. App éc. favorable. ^ Ch. N. Smile'it,
20 Latinitas and 'EXÀ7jVt(Ttji.oi;. The influence of the Stoic Theory of Style as
schown in the Writin^s of Dionysius , Quintilian, Pliny the Younger, Tacitus.
Fronto, Aulus- Gellius an Sextus Empiricus [Ammon]. Ce livre est plutôt
un échafaudage énorme qu'une construction réguHère, mais par son exac-
titude et son immense lecture il rendra des services à tous ceux qui s'oc-
25 cupent de rhétorique. U Stromata in honorem C. Morawski [SinkoJ. Ana-
lyse des mémoires, dont plusieurs sont importants. K Studies in the hist ry
and art of the Eastern Provinces of the roman Empire, éd. by W. M. Ram-
sAY [Kôrte]. De valeur très inégale. H A. En gel et P. Paris, Une for-
teresse ibérique à Osuna {fouilles de 1903) [An thés]. Appréc. favorable. K
30 C. Daiinhardt. Natursagen. Eine Sammlung N aturdeutender Sagen, Mâr-
chen, Fabeln und Legenden; I, Sagen zum Al en Tesfameni [Bruchmann].
Important. 1[ H. Zwicker, Wie studiert man klass. Philologie [KroU].
Recommandé. ^1[ N» 12. 1, J. van Leeuwen, Menandri quattuor fabularum
Herois, Disceptantum, Circumtonsae, Samiae fragmenta nuper re perla. It. éd.
35 2, C Robert, Sz^nen aus Menanders Komôdien; S, ÏT).,Derneue Menander
zur Bekonstruktion der StUcke nebst dem Text in der Seitenverteilung der
Hdschr : 4, Alf, Kôrte, Zu dem Menander- Papyrus in Kairo[lienze]. 1, Cette
seconde éd. est augmentée et rendra des services pour l'explication du
texte; 2, Appréc. favorable de cette trad. en allemand. Qqs réserves; 3, Inté-
40 ressant, mais plusieurs des hypothèses ne peuvent plus se soutenir; 4,
Eloges. ^ Vasis (Btxcnfjç) KpiTixà. Ad Justiniani Digesta adnotat. crit.
[Kiibler]. Mérite d'attirer l'attention. Tj W. Hoffmann, Das Literarische
Portràt Alexanders des Grossen im griech. und rôm. Altertum [Bauer]. Re-
cherches excellentes et instructives. ^ G. Pitacco, De mulierum romanarum
*5 cultu atque eruditione [Zingerle]. Qqs lacunes et qqs inexactitudes. Trop
d'importance donnée à cetaines parties. ][ J. G. Vortselas (BoptdsXaç),
<ï»0ic5Ttç 7) irpbç NÔTov t-^ç "OOpuoç [Dieterich]. On ne voit pas à qui cette
compilation pourra être utile. ^ R. Cagnat, Les deux camps de la légion III*
Auguste à Lambèse d'après les fouilles récentes [Regling]. Résumé. ^ T.
r-O Reisch, De adjectivis Graecis in -toç motionis Graecae linguae spécimen
{Schwyzer]. Eloges. •[[ J. G. Wilson, Daeid Binning Monro [Ludwich]. Vie
de ce savant qui occupe une place d'honneur dans l'histoire de la philologie
classique au xix^ siècle. Tj^ N° 13. A. Drerup ( 'HpwSou) Ttspl iroXiTeiaç.
BERLINER PHILOLOGISCHE WOÇHENSCHRIFT. 21
Ein politischer Pamphlet aus Athen 404 v. Chr. [Schmid]. Le réf. n'accepte
pas les conclusions de D. et soutient que cet éerit a été composé entre
50 et 150 ap. J.-C. et qu'il est bien d'Herodes auquel les mss. l'attribuent.
Ti M. Leky, De syntaxi Apuleiana [Helm]. Travail sérieux et soigné d'un dé-
butant qui n'est peut-être pas complètement à la hauteur de sa tâche. T| 5
E. BuHL, Remarques sur les papyrus juifs d'Eléphantine [Rothstein]. Grands
éloges. ^ W. HoHMANN, Aetolien und die Aetoler bis zum Lamischen Kriege
[Lenschau]. Dissertation bien pensée, qui a au moins démontré que les
Anciens considéraient les Étohens comme de vrais Hellèues, un peu inférieurs
au point de vue de la civilisation. ^ L. v. Seuffert, Der Loskauf vdn lo
Sklaven mit ihrem Geld [Kiibler]. Appréc. favorable : remarques de détail.
% A. E. H. GoEKOOP, Ithaque la Grande [Bêcher]. Agréable à lire, mais pas
grande valeur scientifique : croit que Céphalonie était la patrie d'Ulysse.
^ W. DeonnA, Les statues de terre cuite dans V antiquité ; Sicile, Grande- Grèce,
Etrurie et Rome [Blùmner]. Appréc. favorable. ^T G. von Cube, Die rôm. 16
« scaenae frons » in den Pompejanischen Wandbildern 4. StUs [Hermann].
Bonne dissertation d'un architecte qui appuie la thèse de Puchstein. %
Zu Plutarchs Moralia [K. F. W. Schmidt] De Gen. Socr. 596 d (Bern, 111.
543) lire sïpwv au 1. de /ei'pwv. ^ Der Brief des Horaz an Bullatins (I, il)
[K. Meiser]. La pensée de cette épître est stoïcienne et non épicurienne; 20
Horace s'inspire d'une source stoïcienne, à laquelle ont puisé aussi Epictète
et Marc-Aurèle. ^^ N» 14. W. Brachmann, Die Gebàrde bel Homer [Mûlder].
Grandes réserves. ^ J. B. Bury, The ancient Greek historians [Jacoby].
C')up d'œil clair, bien compris, sur le développement de l'histoire chez les
Grecs; sera utile et plaira à tous : quelques parties excellentes. ^ K. Krum- 25
BACHER, Misecllen zu Romanos [ Dieterich]. Intéressera aussi les philologues
classiques. ^ S. G. Ashmore, P. Terenti Afri comoediae éd. [Kauer]. Appréc.
défavorable. ^ P. Mihaileanu, De comprehensionibus relativis apud Cice-
ronem [Ammon]. Travail solide fait avec soin, sera utile pour l'étude d'un
des chapitres les plus difficiles de la syntaxe latine. T| A. Reich, Atlas so
antiquus in fortyeight original graphie maps [Oehler]. Qqs corrections à
faire et l'ouvrage atteindra son but. If Urkunden des aegyptischen Altertums :
K. Sethk, Urkunden der 18. Drfnastie H. 12, 13. Histor.-Biograph. Urkunden
aus der Zeit Thuthmosis III und Amenophis [H. v. Bissing]. Eloges. ^[
A. Kraetsch u. a. Mittag. Latein. Wôrterbuch [Meusel]. Recommandable, 35
malgré qqs réserves, ^^f N'^ 15. A. Pischinger, Das Vogelnest bei den
griech. Dichlern des klass. Altertums \}s.o\\e,Y]. Eloges. ^ H. Kewes, De Xeno-
phontis Anabaseos apud Suidam reliquHs [Nitsche]. Soigné. ^O. Kolfhaus,
Plutarchi de communibus notitiis librum genuinum esse demonstratiir [Weis-
senberger]. Arguments plutôt faibles, mais les contributions à la critique 40
du texte sont bonnes. ^ E. Geisler, Beitraege zur Geschichte des griech.
Sprichwortes (im Anschluss an Planudes u. Michacl Apostolis) [Kurtz].
Contribution intéressante. ^ M. W. Besser, Das Mosellied Ausons [Hosius].
Eloges de cette trad. ail. accompagnée de notes et d'une carte. ^ A. Merlin,
Rapport sur les inscr. latines de la Tunisie [Regling]. A droit à notre recon- 45
naissance, très utile. ^ Pauly-Wissowa, Real-Enzykl. u. s. w. 11. Hlbd.
Ephoros-Eutychos [Nitzche]. Résumé élogieux. ^ G. W. van Bleck,
Quae de hominum post mortem conditione doceant carmina sepulcralia latina
[Lier]. Ajoute très peu de chose à l'ouvrage du réf. sur le même sujet. If^r
N" 16. W. Crônert, Kolotes und Menedemos. Texte und Untersuchungen f,o
zur Philosophen- und Literatur geschichte [IvroU]. Indispensable à tous ceux
qui étudient la philosophie hellénistique. T| G. D. Ohling, Quaest. Posi-
donianae ex Strabone conlectae [Capelle]. Bien que ses conclusions ne soient
22 1909. — ALLEMAGNE.
pas toutes satisfaisantes, constitue une contribution de valeur pour la coh-
naissance de Strabon. ^ R. C. Gregory, Die griech. Hdschr. des Neuen-
Testaments [1-ietzmann]. Eloges : remarques de détail. ^ O. Stâhlin^ Cle-
mens Alexandrinus . Quis dives salvetur hrsg. [Wendland]. Appréc. favorable.
' Tl G. RoMEO, Saggi grammdticali an Valerio Flacco [Helm]. Malgré qqs
réserves, cette gram. de V. F. rendra de réels services. ^ S. Funk, Die Juden
in Babylonien 200-500. 2 [Rothstein]. Recommandé. ^ Einzelforsckungen
ûber Kunst- u. Altertumsgegenstànde zu Frankfurt a. M. 1 [Anthes]. Résumé.
^ J. VAN GiNNEKEN, Principes de linguistique psychologique. Essai de
i" synthèse [Bruchmann]. Grands éloges. Tf Note on Menander, Epitrepontes
103 sqq. [W. A. Heidel]. Restituer v. 106 [àp]aç : cf. Platon, Phèdre 247 E-
248 A et Tim. 90 A qui tous deux aideront à comprendre ce passage. ^^ N» 1 7.
K. MuNSCHER, Die Philostrate [Schmid] <cf. pour l'analyse R. d. R. 32,
108, 49 et 109, 1 à 20 >. Excellent pour orienter, sans faire cependant
iB époque dans la solution de la question. ^ B. Knôs, Cod. Graecus XV Up-
saliensis [Nachmanson]. Belle et utile dissertation, T| C. Atzert, De Cicé-
rone interprète Graecorum [Nitsche]. Eloges. ^ L. Poinssot, Les inscr. de
Thugga^i textes publics [Regling]. Soigné. Tf'Ch. Gilliard, Quelques réformes
de Solon. Essai de critique historique [Lenschau]. Critique pénétrante et
■-^0 avisée de toute la réforme de Solon. TJ A. Fairbanks, Athenian Lekythoi with
outlines drawing in glaze varnish on a white ground [Schrôder]. Eloges. ^
T. A. WooD, Indo-European a'' :a^ i: a'' u [Niedermann]. Ne réalise aucun
progrès. •[[ E. Vowimckel, Pàdagogische DeuVMgen. Philosophische Proie-
gomena zu einen System des hôheren Unterrichts [Bruchmann]. N'est pas écrit
25 sans chaleur. T[ Zu Alkiphron II, 6 (I, 27) [R. Bitschofwsky]. Après aùrf,
l'estituer ^(^7) d'après Hérod. I, 32. ^ Eine Inschrift aus Praeneste [R. Engel-
mann]. Restituer comme suit une inscr. publiée par Marucchi (Bull. comm.
1907, 305) et trouvée sur l'emplacement d'un ancien sanctuaire de For-
tuna : Fata Jovem superant, ideoque ea summa vocantur, | Fata trahunt
3" urbes, seu bona, sive mala. 1| Riickwirkende Négation im Lateinischen
[J. H. Schmalz]. Etude sur des négations de ce genre : « imber, nix, pruina,
glacies nec fulgura nocent » et dont nous trouvons le premier exemple dans
Vell. Paterc. II. 45, 1. ^^ N» 18. Rob. Bloch, De Pseudo-Luciani amoribus
[Lehnert]. Appréc. favorable. % J. Bidez, La tradition manuscrite de Sozo-
•*^ mène et la tripartite de Théodore le Lecteur [Loeschcke]. Grands éloges, f
Beihefte zur Zeitschrift fur die alttestament. Wissenschaft 13. Joh. Muller,
Beitraege zur Erklàrung und Kritik der Bûches Tobias. — R. Smend, Alter
und Herkunft des Achikar- Bomans und sein Verhàltnis zu Aesop [E. Nestlé].
l. Juste, mais n'épuise pas le sujet; 2, Bien plus important pour les philo-
40 logues classiques.^ Butilius Cl. Namatianus de reditu suo libri duo éd. by
Ch. H. Keene and transi, by C. F. Savage-Armstrong [Helm]. L'éditeur
s'est montré conservateur dans l'établissement du texte, mais aurait
pu l'être encore davantage. If F. Wipprecht, Zur EntwickVung der ratio-
nalistischen Mythendeutung bei den Griechen. 2 [W. Nestlé]. Eloges. H E.
45 Leisi, Der Zeuge im a«fisc/ien/?ecAf[Thalheim]. Appréc. favorable. ^ A. von
Premerstein, Das Attentat der Konsulare auf Hadridn im Jahre 11 S
n. C/ir. [Peter]. Jette un nouveau jour sur cet attentat <cf. pour l'ana-
lyse R. d. R. 33, 17, 16-29>. ]f O. Crusius, Gedâchtnisrede auf W. von
Christ [Ammon]. Grands éloges. "[[^ N» 19. Papyrus Grecs publiés sous la
ôo direction de P. Jougtiet avec la collab. de P. Collart, J. Lesquier,
M. XouAL. I. 2 [Viereck]. Très soigné. If Hdb. zum N. Test. hrsg. v. Lietz-
MANN. II. Bg. 1-10. E. Klostermann, Das Evangelium d. Markus ev)d.\
III. Bg 1-10. H. LiETZMANN, D. Brief an d. Borner erkl. et D. ^ Brief an d.
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. 23
Korinther; V. F. JNiebergall, Praktische Auslegung des jy. T. 1, Allgem.
Ëinleitung. D. Evangelien u. d. Apostelgeschichte [Preuschen]. Grands
éloges. ^ H. Use NE R, Der heilige Tychon [Corssen]. Remarquable. If F. A.
ScHÔB, Velleius Paterculus und seine literar-historischen Abschnitte [Peter].
Appréc. élogieuse. ^ G. Rensch, De Manumissionum titidis apud Thessalos »
[Thalheim]. Appréc. sévère pour le fond et la forme. \\ J. Haury, Ueber die
Herkunjl der Kabiren und ueber Einwanderungen aus Sûdpalàstina nach
Bôotien [Stâhelin]. Il est regrettable qu'un savant comme Haury ait écrit
un livre comme celui-ci. ^ H. Lechat, La sculpture attique avant Phidias
[Hermann]. Mérite d'attirer l'attention, objections de détail. If A. Schum- lo
RICK, Observationes ad rem librariam pertinentes [Schdbart]. On ne devrait
pas traiter ce sujet, sans avoh* étudié les rouleaux de papyrus qui nous ont
été conservés. % Zu Aristoteles 'Aô. IloXtTeta [T. Thalheim]. Lire II, 1 xoûç
Te yvwptaouç ttoXÙv /pôvov xal rbv 5t){jlov en supprimant xal rb 7rX-ri6o;.
!f Die Biblischen Namen im Thésaurus Latinus [Eb. Nestlé]. Rectifications is
proposées. ^^ N° 20. The Rhetoric of Aristotle : a transi, by R. Cl. Jebb,
with an introd. and suppl. noies by E. J. Sandys [Nitsch?]. Recommandé.
^ H. Steinmann, De artis poetieae veteris parte quae est 7t. tjOcov I [Siiss].
Appréc. favorable. ^ A. Fischer, Die Stellung der Demonstrativpronomina
bei latein. Prosaikern [Stangl.]. Bien que n'étant pas parfaite, cette dissert. 20
fait preuve de très grand sérieux et est au courant des travaux antérieurs
les plus importants. ^ J. Chapman, Notes on the early history of the Vulgate
Gospels [v. Dobschiitz]. Grande valeur. ^ H. H. Pflûger, Nexum und Man-
cipium [Beseler]. Eloges. 7 J- Toutain, Les cultes païens dans l'empire
romain : Les provinces latines. I, Les cultes officiels; les cultes romains et gréco- '-&
romains [Samter]. Appréc. favorable. If M. v. Oppeniieim, Der Tell Halaf und
die verschleierte Gôttin [Meissner]. Exposé populaire du résultat des foui lies.
^ A. E, Drake. Discoveries in Hebrew, Gaelic, Gothic, Anglo-Saxon, Latin.
Basque and other Caucasian Languages [Pedersen]. La thèse de l'auteur peut
se soutenir, mais sa méthode est mauvaise. ^ Athena des Phidias [F. Noack]. 30
Expose l'opinion d'Amelung <cf. .Jahresh. d. oest. archaeol. Inst. XI, 169.
R. d. R. SS ,147 , 51> que l'original de l'Athena Medici, et de ses répliques,
devait être une oeuvre de Phidias et fait d'importantes réserves à ce sujet.
Ift N" 21. Guil. Kroll, Vettii Valentis Anthologiarum libriprimum éd.
[Tittel]. Le texte soulève d'importants problèmes que l'éd. présente per- 35
mettra d'aborder. Tf W. Volkmann, Die Harmonie der Sphàren in Ciceros
Traum des Scipio [W. Capelle]. Travail sérieux et pénétrant, mais dont les
conclusions ne s'imposent pas du tout. ^ G. Cardinali, Notedi terminologia
epigrafica [Hiller von Gaertringen]. Appréc. louangeuse. Tf Philotesia P. Klei-
nert zum LXX Geburtstag dargebracht [Lietzmann]. Analyse des ai't. de 40
ce recueil intéressant la philologie classique et la science des rehgions. If
J. Kaerst, Geschichte des hellenistischen Zeitalters; 2, Das Wesen des Helle-
nismus [H. Bauer]. Mérite d'avoir de nombreux lecteurs. ^ M. Besnier, La
géàgraphie économiques du Maroc [Kiessling]. La valeur de cette petite mono-
graphie serait encore plus grande si B. avait essayé d'étudier l'histoire de la 46
découverte de la côte occidentale de l'Afrique. ^ 1, E. Petersen, Die
BuTgtempel der Athenaia; 2, G. Nicole, Le vieux temple d' Athena sur V Acro-
pole [Pfiihl]. 1, Très grands éloges; 2, Polémique contre Dôrpfeld; qqs
réserves. Tf Fr. SchnÛRER, Herders Jahrbuch der Zeit und Kullur geschichte
1907. I [Shmidt]. Cité à cause du rapport de Bick sur la philol. class. en so
1907 : des réserves. ^ Das neue Platonlexikon [C]. Détails sur ce lexique
en préparation, dû à J. Burnett et f A. Campbell : exemples, : desiderata.
^^ N» 22, 1, H. DiELS, Die Fragmente der Vorsokratikcr grioch und deutsch.
24 1909. — ALLEMAGNE.
2te Aufl. I. II, 1 ; 2, W. Nestlé, Die Vorsokratiker in Ausw. ûberstez u. hrsg.;
3, Id., Bemerkungen zuden Vorsokratikern und Sophisten [Lortzing]. 1. Cette
seconde éd. a subi qqs améliorations et le texte a été entièrement revu :
éloges; 2 et 3, Compléments qui seront les bienvenus au livre de Diels.]}
5 W, H. Alexander, Some text'ual criticisms on the eight book of the « De vita
Caesarum^> of Snetonius[lhm]. Vieilli, n'est pasaucourant de la bibliographie.
^ Festschrift zur Einweihung des neuen Gymnasialgebâudes beim Kôn. Psedago-
gium in Putbus am 12 nov. 1908 [M. I.]. Mentionné ici pour deux travaux,
l'un deJ. T. Marcks, Zur Komposition der Res gestae des Kaisers Augustus,
10 l'autre de P. Schwartz sur la première guerre Dacique de Trajan d'après
les dernières recherches sur les reliefs de la colonne Trajane et les rensei-
gnements donnés par les auteurs. ^ H. Windisch. Taufe und Siinde im
aeltesten Christentum bis auf Origines [Wendland]. Sérieusement fait.
Tf St. Cybulski, Tabulae u. s. w. 8, Das rôm. Lager 2*^ Aufl. Text. von
15 E. Anthes; 9, Die Kriegsmachine dcr alten Griechen und Rômer; Text von
R. Schneider [Wolff]. Appréc. très élogieuse. f H. Gelzer und A. Burck-
HARDT, Des Stephanos von Taron armenische Geschichte [Pedersen]. L'utilité
de cette trad. est encore augmentée par un excellent index des noms propres
dû à H. Schaller. ^ Zu Aristoteles 'Aô. îlol [Thalheim]. 1, Baxxvjpi'a et
20 ffU|x6oXov des héliastes; 2, Le nombre des juges dans les procès publics et
privés, col. XXXIV, 23; 3, 11 n'y a rien à corriger, VII, 4; la phrase com-
mençant par wç explique pourquoi il y a là un cheval et ne donne pas la
teneur de la ij.apTupta ; 4, Lire XXXIX, 5 si xtç xtva aùroyeipta èxTetaaTo
Tpwaaç. Cet et avec l'opt. qui pourrait étonner, indique que le cas
25 indiqué est invraisemblable. ^îf N" 23: P. Rosenstiel, Ueber einige fremd-
artige Zusàtze in Xenophons Schriften [Nitsche]. Démontre que certains
passages de la Cyropédie, de l'Economique et des Mémorables sont inter-
polés; y réussit en partie seulement. ^ Ed. A. de Stefani, Etymologicwn
Gudianum quod vocatur. 1, Litteras A.-B continens [Hilgard]. Puissent
30 les autres fascicules suivre rapidement. Eloges. ^ B. Dombart, Zur Text-
geschichte der Civitas Dei Augustins seit dem Entstehen der ersten Druckc
[Zycha]. Contribution de valeur à l'histoire du texte de la Civ. d'un travail-
leur inlassable mort avant d'avoir terminé son œuvre. % L. Traube, Vor-
lesungen u. Abhandlungen , I. Zur Palaeographie und Handschriftenkunde
35 hrsg. von P. Lehma^n [Weinberger]. Appréc. favorable. ^ Fr. Steffens,
Latein. Palaeographie [Hosius]. Grands éloges. ^ H. Prtnz, FUnde aus JVau-
kratis, Beitraege :^ur Archaeologie und Wirthschafts geschichte des VII und VI
Jahrh. vor Chr. [Walzinger]. Eloges. ^ K. Baedeker, Griechenland [Pom-
tow]. Cette 5^ éd. ne satisfera pas complètement les savants.^ R. Ullrich,
10 Programmwesen und Programmahhandlungen der hôheren Schulen in Deutsch-
land, Oesterreich und dcr Schweiz [Eb. Nestlé]. Important. ^ Der Thésau-
rus linguae Graecae [M. Lambertz]. Examen des différents desiderata. TJ1[
NO 24. Th. L. Agar, Homerica. Emendations and elucidations of the Odyssey
[Hefermihl]. Désappointera le lecteur, contient cependant un certain nom-
45 bre de conjectures heureuses. ^ A. Zimmermann, Neue kritische Beitraege
zu den Posthomerica des Quintus Smyrnaeus [Weinberger]. Ne se trouvera-
t-il pas une Académie pour subventionner ce travail préliminaire au Thé-
saurus grec? TJ M. Ites, De Properti elegiis inter se conexis [F. Jacoby].
Acquisition de valeur pour la littérature Propertienne. ^ A. Mancini, Cad.
50 graeci monasterii M essanensis S. .Ça/c^atorts [Weinberger]. Premier catalogue
complet, répondant aux exigences modernes, des mss. de la Bibl. de
l'Université de Messine. ^ W. M. Lindsay, Contractions in early Latin
Minuscule Mss. [Hosius]. Eloges : œuvre nouvelle de valeur de cet infatigable
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. 25
travailleur. ^ E. Burle, Essai historique sur le développement de la notion
de droit naturel dans F antiquité grec^'ue [Bruchmann]. Appréciation élogieuse.
^ J. V. PrÀSEk, Geschichte der Meder und Perser bis zur Makedonische
Eroberung. I, Geschichte der Meder und der Reichs der _Lànder [Hommel].
Eloges : remarques de détail. ^ E. Hora, Der Komparativ. Ein neuer Deu- 5
tungsversuch [Niedermann]. Impression très sympathique. Important. ^
Nachtraege zu Delphica II [H. Pomtow]. Nouvelles trouvailles importantes,
artistes qui ont travaillé à l'autel de Pergame : le monument de Prusias ;
art. qui se continue dans les deux numéros suivants, ^^f N° 25. T. G. Tucker,
Aeschylus. The Seven against Thebes [Wecklein]. Des réserves. ^^ Marie 10
V. ViLLiAMS, Six essays on the Platonic theory of knowledge as expounded
in the later dialogues and reviewed by Aristoûe [Raeder]. Beau et bon livre. ^
Eug. Beecke, Die historischen Angaben in Aelius Aristides Panathenaikos auf
ihre Quellen untersucht [Bauer]. Commentaire solide du Panathenaïcos et
contribution de valeur sur la manière de travailler de son auteur. ^ l, J. Fir- is
mici Materni V . C. de errore profanarum religionum éd. K. Ziegler; 2, Alf.
MuLLER, Zur Ueberlieferung der Apologie der Firm. Maternus [Weymann].
1, Constitue un progrès sérieux sur l'éd. de Hahn; 2, Appréc. favorable. ^
E. Zeller, Grundriss der Geschichte der griech. Philosophie [Nitsche].
Cette 9*^ éd. due à F. Lortzing gagnera encore de nouveaux amis à ce livre, zo
^Harvard Studies in class. Philology. 18 [Tolkiehn]. Analyse de cette revue
<cf. R.d.R.32,184et 185>.^Ch. Dvbois, Pouzzoles antique {Histoire et To-
pographie) [Engelmann]. A droit à notre reconnaissance. ^ R. Findeis, Ueber
das Alter und die Entstehung der indogerman. Farbennamen [Niedermann].
Eloges. ^^ N" 26. C. Fritsch, Demosthenis orationes VIII, IX, X quomodo '^à
inter se connexae sint [Nitsche]. Se range à l'opinion que les discours de D.
qu'on appelle BT,[XTjYopiat n'étaient pas de vrais discours (orationes) mais
des brochures (libelles) écrites par D. pour agir sur le peuple. TJ Griech.
Poliorketiker mit den ha,ndschriftl. Bildern hrsg. von R. Schneider [Tittel].
Appréc. favorable. ^ Theodosiani libri XVI ... II Leges Novellae ad Théo- *o
dosianum pertinentes éd. P. M. Meyer [Gradenwitz]. Rendra de grands
services.^ Orbis antiquitatum : Religions- u. Kulturgeschicht.Quellenschriften
in Urtext, Umschrift u. Uebersetzung I, 1, 1. Die syrische Bibel- Version
Peschita in Urtext hrsg. v. M. Altschueler : I, Pentateuch — II, i, 1. Die
griech. Bibel- Versionen hrsg. v. J. Lanz-Liebenfels [Lietzmann]. Grandes 35
réserves. ^ A. E. Dobbs, Philosophy and popular morals in ancie/it Greece
[W. Nestlé]. Eloges. ^ A. Aiginitis, To xXffxa ttîç 'EXXàooç [Wilski]. Appréc.
favorable. ^ M. Besnier, Les catacombes de Rome [L. v. Sybel]. Bien écrit,
à l'usage du public lettré. ^^ N° 27, G. Thieme, Quaestionum comicarum ad
Periclem perlinentium cap. tria [Susi]. Argumentation circonspecte et pru- so
dente. ^ H. B. Swete, Zwei neue Evangelien fragmente hrsg. W. Staerk
Aramàische Urkunden zur Geschichte des Judentums im 6. u. 5. Jahrh. vor
Ch. [E. Nestlé]. Eloges de ces deux opuscules faisant partie des Kleine
Texte... de H. Lietzmann. ^ P. Thomas, Apulei Platonici Madaurensis
de philosophia libri rec. [Helm]. Appréc. favorable. ^ W. Kolbe, Die attische 45
Archonten i>on 292 j 2-31/0 v. Chr. [Kirchner]. Résultats dignes d'être pris en
considération, mais ce travail gagnerait à être plus bref. ^ A. Mayer, Die
Insel Malta im Altertum [Bauer]. Très intéressant.^ D. Brozzi, Dell' origine
e natura del linguaggio ossia etimologia délia lingua Latina [Stowasser].
Œuvre de dilettante de la pire espèce.^ O. Immisch, Wie studiert man klass. 50
Philologie [Ziehen]. Grands éloges. I. était l'homme qu'il fallait pour
écrire ce livre. If Der richtige Anfang von B. 8 und 9. des Herodot [Eb.
Nestlé]. Les hujt mots par lesquels devaient commencer le livr. 8 et le liv. 9
26 1909. — ALLEMAGNE.
d'Hérodote ont été pris dans les mss. comme terminant les liv. 7 et 8; ils
formaient un sens complet et ont été ajoutés à ces livres par erreur. Exemples
d'erreur analogue dans les Septante et dans la Bible hébraïque. ^ Menan-
dPeum [S. Sudhaus]. Corrections proposées pour les nouv. fragments de
^M. ^U N° 28. N. NiLÉN, Lucianus éd. I, 1 [Crônert]. Grands éloges. ^
E. ScHWARTZ undf Th. Mommsen, Eusebius Werkell,Die Kirchengeschichte.
2 [Preuschen]. Fait honneur à la science allemande. Tf Ernst Diehl,
Altlatein. Inschriften [Stowasser]. Remarques de détail; réussi. ^ A. Aus-
SERER, De clausulis Minucianis et de Ciceronianis quae quidem inveniantur in
10 libeïLo De Senectute [Ammon]. Connaissance du sujet, patience et perspi-
cacité. ^ E. F. Bruck, Die Schenkung auf den Todesfall ini griech. Rechtbis
zum Begihn der hellenistischen Epoche, zugleich ein Beitrag zur Geschichte
des Testaments [Thalheim]. Beaucoup de soin, mais toute une partie de cette
dissertation est embrouillée. ^W. Weinberger, Beitraege zur Handschrif-
15 tenkunde : I, Die Bibl. Corvina [Gardthausen]. Appréc. favorable. «|[ Ch. A. Se-
CHEHAYE, Programme et méthodes de la Linguistique théorique. Psychologie
du Langage. [Bruchmann]. Recommandé; l'auteur aborde franchement
les difficultés de son sujet, s'il ne les résout pas toutes. ^ K. Krumbacher,
Populàre Aufsàtze[R. D.]. Captivant.^ Delphische Beitraege [H. Blûmner].
20 Eurip. Ion 184 sqq. et Delphes. Quels sont les monuments décrits par Ion;
comme la scène se passe à Delphes sur la terrasse du temple d'Apollon,
devant l'entrée du temple et du côté Est, la question a un grand intérêt,
Solutions données avant les fouilles de l'Ecole d'Athènes à Delphes, et après
les fouilles; B. se range à l'avis d'HomoUe et n'accepte pas l'hypothèse de
^6 Karo ; les groupes décrits sont donc ou des métopes ou des parties du fronton
Est du temple. ^^ N° 29. N. Wecklein, Ueber die Méthode der Textkritik
und die handschriftl. Ueberliefernng des Homer fHefermehl]. Appréc. élo-
gieuse. ^ J. Heeg, Die angeblichen orphischen "Epya xat 'H[i,épat [Moeller].
Prudence et science, mais les résultats ne sont pas en rapport avec la peine
30 prise par H. ^ S. Ch. Schirlitz, Griech.-deutsches Wôrterb. zumN. Testam.
|B. Nestlé]. Cette 6® éd. p. p. Th. Eger contient encore des erreurs. If
E. LôFSTEDT, Spâtlatein. Studien [Schmalz]. A de la valeur. ^ A. Calderini,
La manomissione e la condizione dei liberti in Grecia [Thalheim]. A de la
valeur surtout par la masse de documents. ^ C. Jullian, Histoire de la
35 Gaule, 1 et 2 [Anthes].Beauet bon livre, de valeur durable. ^ J. P. Krebs-
J. H. Schmalz, Antibarbarus der latein. Sprache II [Schmidt]. Remarques
de détail sur le second volume de la 7*^ éd. de ce bon livre. ]f C. Rethwisch,
Jahresberichte il. das hôhere Schulwesen. 22 [Ziehen]. A encore plus de valeur.
•j Delphische Beitraege, 2 [H. Blûmner]. La « Marmaria » et la « niche de
40 Lysandre ». Art. qui se continue dans le n*^ 30 dans lequel B. réfute les con-
clusions de Poulsen. Recherches sur qqs questions relatives à la topogra-
phie de Delphes » <cf. R. d. R. 33, '173, 35 sqq> : il n'admet pas non plus,
avec Robert, que Pausanias énumérait les monuments de l'Est à l'Ouest.
Enfin il n'accepte pas l'opinion de P. sur la niche de Lysandre, sur les
45 groupes des Septem et des Epigones et sur le cheval de Troie, tout en
regrettant que tant de sagacité ait été dépensée en pure perte. ^^ N° 30.
W. M. WiNTER, Dieunter dem, Namen des Theognis ueberlieferte Gedichtsamm-
lung [Sitzler]. Conclusions inadmissibles. ^ W. Altwegg, De A/Uiphontc
qui dicitur sophista quaest. pRvi. ï. De libro t:. ôjiovota; scripto [Thalheim].
50 Beaucoup de soin et de pénétration. 5[ Mathilde Apelt, De rationibus qui-
busdam quae Philoni Alexandrino cum Posidojiio ^fintercedunt [Pohlenz] .
Grands éloges. ^ K. W. de Witt, The Dido Episode in the Aeneid of Virgil
[Pschor]. Analyse favorable. ^ Album palacographicum. Tabulae LlV sel...
BERLÎINER PHILOLOGISCHE WOGHENSCHRIFT. 27
duce Se. de Vries [Rabe]. Pratique, remarques de détail. ^ E. Ciccoti,
Indirizzi e metodi degli studi di demografia antica [Bauer]. Préface du vol. IV
de la Bibl. di storia economica. Analyse. ^ C. Buslepp, De Tanagraeorum
sacris [Bischoff]. Eloges. ^ Verhandlungen des 49. Versammlung deutscher
Philologen und Schulmânner. . . in Basel [Nestlé]. Résumé. Tf Nachtrag zum 6
zweiten Poliorketiker [R. Schneider]. Détails sur le Cod. Vatic. gr. 1605 (A) ;
variantes qu'il donne. ^^If N° 31/32. Procopii Caesariensis opéra omnia
rec. Jac. Haury I-III, 1 [Heisenberg]. Puissent les derniers vol. être à la
hauteur de ceux-ci qui, sans être une éd. définitive, ce qui est impossible
quand il s'agit de la grécité du moyen âge, constituent une base scientifique lo
solide pour toutes les études qui concerneront Procope. If J. Kamateros,
Elffay jy^i àffxpovotjttai;. Ein Kompendium griech. Astronomie und Astrologie.
Metereologie und Ethnographie in politischen Versen bearb. von L. Weigl
[KroU]. A droit à notre reconnaissance. 1 A. Klotz, P. Papirii Statii
Thehais éd. [Helm]. Appréc. louangeuse: nombreuses remarques de détail; i5
^ E. SiECKE, Hermès der Mondgott, Studien zur Aufhellung der Gestalt dièses
Gottes [Bruchmann]. Le réf. n'est pas très sûr que les explications de S.
soient toutes justes. ^ A. D. Keramopoullos, 'OStjyÔ; t. Ae^vtpwv [Pomtow],
Utile, même indispensable. ^ Gg. Nicole, Les antiques de la coll. Duval
[Schrôder]. Mentionné. \ K. N. Tallqvist, Neubahylon. Namenbuch zu 20
den Geschàjtsurkunden ans der Zeit des Scimaèsumukîn bis Xerxes [Schmidt].
Recommandé. ][ Notes from the Escurial Library [W. M. Lindsay]. Aucun
des mss. de Juvénal de la Bibl. de l'Escurial ne porte la trace du « fragm.
Windstedtianum », aucun de ceux de Martial n'a la « subscriptio » de Gen-
nadius : ceux de Val. Maximus sont d'époque tardive et sans valeur; les 2b
deux plus anciens d'Isidore, Etymol. donnent X 231 petro et rupex (au 1. de
petra et rupes) et X, 26, 10 injuria's comme le Toletanus = injuria es. Une
Aldina de Festus Paul. Diac. et Nonius a des notes marginales qui donnent
des collations du Floren. Cod. vet- de Nonius, de celui de Festus et d'un « vêtus
cod. )' de Paul Diac. *f Die Satzschliisse der Interpolationenin demTraktat 3o
De Unitate Ecclesiae [L. Laurand]. Elles ne sont pas du moyen âge comme
on l'a cru, mais de Cyprien lui-même. ^\ N" 33/34. St. Glôckner, Ueber
den Kommentar des Joh. Doxapatres zu den Staseis des Hermogenes [Rabe].
Grands éloges. ^ O. Koehler, De Hautontimorumenoi Terentianae compo-
sitions [Kauer]. Appréc. favorable. ^ R. Dienel, Der Rednerdialog des Ta- 35
citus [Gudemann]. Nombreuses réserves. Tj J. Kromayer, Antike Schlacht-
felder in Griechenland; 2, Die hellenistisch-rôm Période; von Ki/noskephalae
bis Pharsalos [Lammert]. Le réf. critique longuement la méthode et les con-
clusions de K.^ C. Mommert, Siloah. Brunnen, Teich, Kanal zu Jérusalem
[Rothstein]. Abondance de citations; ne fait pas faire un grand pas à la ques- 40
tion. 1| Meyers Reisebiicher Aegypien [Erman]. Tout ce qui concerne l'an-
cienne Egypte devrait être remanié par un égyptologue. ^j C. Mutzbauer,
Die Grundbedeutung des Konjunktiv und Optativ und ihre Entwicklung im
Griechischen [Meltzer]. Ces recherches approfondies et pénétrantes sur les
modes homériques seront utiles à ceux qui s'en serviront avec critîciue. T| *5
G. Leuchtenberger, Aus dem Leben der hôheren Schulen [M]. Eloges.
If Zum Dial. de oratoribus [R. Bitschofwsky]. Cap. 5 après « inveniri »
ajouter « patiar », correspondant au « non patiar » qui suit, ^flf N° 35.
Aristophanes- Studien, als Vorlàufer eines Aristophanes-Lexikons [Siiss]. La
première partie de ce programme où W. essaie d'exposer le but et le sens des sa
Nuées est manquée, la seconde où il explique 12 jfpassages d'A. contient
qqs bonnes remarques Tf*0. M. Feddersen, De Xenophontis Apologia
Socratis et Isocratis antidasi quaest. duae Socratis litem attinentes (Thaï-
28 1909. — ALLEMAGNE.
heim]. F. a tort de défendre Tauthenticité de l'Apologie de X., comme aussi
de croire que Platon a imité Isocrate. Tf Cari Hosius, Die Moselgedichte
der D. Magnus Ausonius und des Venantius Fortunatus hrsg. [Rossbach].
2^ éd. améliorée. ^ Philologie et linguistique. Mélanges Havet [Nie-
& dermann]. Analyse avec remarques de plusieurs des art. ^ R. van Deman
Magoffin, a study of the Topography and Municipal History of Praeneste
[Partsch]. Il serait à désirer que ces recherches topographiques ne paraissent
pas sans un plan; du bon. Tj K. Bûcher, Arbeit und Rhythmus[Bv\xchmas{n\.
Des réserves. ^ Das Programm des neuen Thésaurus der griech. Sprache
1" [M. Lambertz]. Il faudra tenir compte des critiques de Krumbacher. ^^
N° 36. E. ScHWARTz, Adversaria [Hefermehl]. Laissant de côté les autres
points traités dans cette brochure, le réf. ne peut souscrire au jugement
sévère porté par l'auteur sur Aristarque. ^j A. Langenhortz, De scholiis
Horatianis quae Acronis nomine feruntur quaest. sel [Wessner]. Donne trop
15 de place à la polémique, mais a le mérite de montrer la distinction qu'il
faut établir entre les scolies des Odes et des Epodes et celles des Epîtres
et des Satires d'H.lf G. Sihler, Testimonium animae or Greek and Roman
before J. C. [Njtzche]. Intéressera la jeunesse studieuse. If H. Rott, Klein-
asiatische Dènkmàler aus Pisidien, Pamphylien, Kappadokien und Lykien.
20 Nebst Beitrâgen von K. Michel, L. Messerschmidt u. W. Weber [Lûdtke].
Résumé : appréc. en somme favorable. ^ "Hpwç MevâvBpou [L. Maccari}.
Peut-être n'est-ce pas le titre de cette comédie, et a-t-on eu tort de restituer
le mot TÎpwi;. ^ Die Topographie von Delphi [Fr. Poulsen]. Réponse à la
critique de Bliimner <cf. supra n° 29 sq.> et réplique de B. ijlf N° 37.
25 O. ScHROEDER, Pindari carmifia cum fragmentis selectis éd. [Schône].
Eloges. ^ A. Ludwich, Conjectanea ad bucolicos graecos [Rannow]. Concer-
nent 2.0 passages de Théocrite et de l'Adonis de Bion; qqs réserves. ^ B. L.
Ullman, The identification of the mss. of Catullus cited in Statius édition
of 1666 [Magnus]. Grands éloges, ^j F. J. Miller, The Tragédies of Seneca
30 transi. [Klammer]. Excellente trad. en vers. TÏN.E.Griffin, Z)aresMnf^Dic<t/s.
An introd. to the study of médiéval versions of the story of l'roy [Meister].
Contribution de valeur.^ J. Geffcken, Sokrates ihnd das alte Christentum
[Weymann]. Analyse :■ réponse à Harnack, Sokrates und die alte Kirche. ^
O. F. Butler, Studies in the life of Heliogahalus [Peter]. Eloges. ^ J. Cl.
35 P. Smits, De fontibus, e quitus res ab Heliogabalo et Alexandro Severo gestae
colliguntur [Id.]. Recommandable. ^ M. Klatt, Althoff und das hôhere
Schulwesen[ Lori'/Ang]. Eloges. ^ Eine attische Inschrift in Caesarca in Klei-
nasien [W. Bannier]. Cette inscr. qui se trouve déjà dans le CIA IV, i, 4224,
p. 105 et qui se trouve à Césarée est attique; elle a été prise à tort par
40 Grégoire pour une inscr. cappadocienne ou phrygienne <cf. Bull. corr.
hell. 1909, no 65, p. 77>. U Polémique entre Bruck et Thalheim sur les
testaments en Grèce. TJt N» 38. N. Paulatos,'H 'Ou-epix-rj 'lôotxr, [Hen-
nings]. Défend avec zèle et patriotisme l'identité d'Ithaque et de Théaki. 1[
G. Stavenhagen, Quaest. Demosthenicae [Nitsche]. Malgré des réserves à
45 faire, il faut reconnaître le soin de l'auteur et son effort pour arriver à la
vérité, jf Eusebius Kirchengeschichte hrsg. v. Ed. Schwartz kl. Ausg.
[Preuschen]. Répond à u» besoin. ^ H. Gummerus, Der rôm. Gutsbetrieb
als wirthschaftlichen Organisnlus nach defn Werken des Cato, Varro undColu-
mella [Brasslofî]. Appréc. favorable. ^ W. v. Christ, Geschichte der griech.
60 Literatur, 5. A. von W. Schmid I, Klass. Période der griech. Lit. [Schmidt].
Nombreuses améliorations. ^ E. Costa, Storia délie fonti del diritto Romano
[Kalb]. Eloges. ^ Nomisma. Untersuchungen auf dem Gebiete der antiken
Miinzkunde hrsg. v. H. v, Fritze u. H. Gabler, 2 [Weil]. Contient deux
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. 29
mémoires : l'un de F. Imhoof-Blumer sur les représentations des Amazones
sur les monnaies d'Asie Mineure, l'autre de H. v. Fritze sur les représen-
tations d'Asklèpios sur les monnaies de Pergame. ^ M. Rostowzew, Die
hellenistisch. rôm. Architekturlandschaft (russe) [Altmann]. Matériaux soi-
gneusement réunis; analyse. ^ Zur Ueberlieferung der Apologie des Firmicus 5
Maternus [K. Ziegler]. Examen des passages où la collation de MuUer diffère
de celle de Z. ]f^ N» 39. Homeri opéra recogn. D. B. Monro et Th. W. Allen
I, II Ilias. Ed. ait. — m, iV, OcJi/ssee [H efermehl]. Des réserves. •[[ H. Schimdt,
Epiktets HçLndbûchlein der Moral nebst einer Auswahl seiner Unterredung
[Capelle]. L'introd. est sans valeur pour ceux qui connaissent le sujet, et lo
ne doit être lue qu'avec circonspection par le grand public; la trad. n'est
qu'un plagiat. ^ Ed. Strôbel, Tulliana; sprachliche und textkrit. Bemer-
hungen zu Cic. Jugendwerk De inventione [Ammon]. Grands éloges. 'T|
P. Roussel, Les Athéniens mentionnés dans les inscr. de Délos [Sundwall].
Consciencieux et approfondi. ^ E. Wagner, Fundstàttén und Funde aus 16
vorgeschicht.rôm. u. alamann.-jrànkischer Zeit im Gros^herzogtum Baden, 1 .
Das badische Oberland [Haug]. Grands éloges, ^f G.Wolterstorff, Historia
pronominis ille exemplis demonstrata [Schmalz]. Ce n'est pas une Historia,
mais une contribution à l'histoire du pronom ille. Tf A. v. Velics, Onomato-
pôie und Algebra. Eine etymol. und sprachphilosoph. Studie [Schwyzer]. 20
Appréc. sévère. ^ O. und E. Kern, Cari. Otfried Millier. Lebensbild in
Bricfen an seine Eltern mit dem Tagebuch seiner italien. -griech. Beise[We'û].
Nous renseigne admirablement. ^ Zur Kahrie-Dschami [E. Gerland]. Recti-
fications à un art. paru d. B. Ph. W. 1908, p. 917. ^^j N» 40. A. van Gennep,
La question d'Homère [Miilder]. Le problème homérique est bien autrement 2*
profond que ne le pense G. Tf Supplem. lyri,cum. ausgew. u. erkl. von E. Diehl
(= Kleine Texte hrsg. v. Lietzmann 33/34) [Schône]. Bon cpmplément
à l'Anthol. lyrica graeca de Hiller-Crusius. ^ W. Vollgraff, Nikander und
Ovid, I [Magnus]. Appréc. en somme favorable; montre combien Ovide
est redevable à Nicander. ^ K. Strecker, Der rhythmus de Asia et de 30
universi mundi rota[Weyn\Sin]. Traité du rhythme mérovingien: remarques
de critique de texte du rf. Tj S. Eitrem, Hermès und die Toten [Stengel].
Pas tout à fait convaincant, mais intéressant. ^ M. Chwostow, Geschichte
des aegypt. Orienthandels in griech.-rôm. Zeit [Kappus]. La valeur de ce livre
réside surtout dans la réunion des matériaux épars. % Margaret Lan g. Die 35
Bestimmung des Onos oder Epinetron [Blùmner]. Soigné, utile et donnant
à penser, mais les conclusions sont tout à fait invraisemblables. ^ J. Pop-
PELREUTER, Kritik der Wiener Genesis. Zugleich ein Beitrag zur Geschichte
des Untergangs der alten Kunst [Engelmann]. Contribution de valeur aux
questions soulevées par Wickhoff. ^ F. Gafiot, Pour le vrai /a<m, I [Stangl]. 40
Analyse. \ Ueber das Metron Bpojxtou ^xtky^cu [O. Schroeder]. Étude de
métrique sur Eur. Bacch. 536. Tn| N" 41. Schneidewin-Nauck, Sophokles
erkl. 7, Philoktetes 10. Aufl. v. L. Radermacher [Mekler]. Facilitera encore
l'étude de cette tragédie. ^ P. Geigenmueller, Quaest. Dionysianae de voca-
bulis artis criticae [Lehnert]. Fera faire à bien des égards un pas à l'étude de 45
la rhétorique ancienne. ^ P. Rasi, Analecta Horatiasna per saturam [Rôhl].
Etudes sur 62 passages d'Horace; beaucoup de bon. ^ G. Radet, Ephesiaca
[Hiller von Gaertringen]. Beau petit livre. T| H. Bolkestein, De colonatu
Romano ejusque origine [Brassloff]. A de la valeur, mais a eu tort de négliger
l'étude des papyrus. ^ A. v. Domaszewski, Die Randordnwng des rôm. 50
Heeres [Ostein]. Eloges. ^ F. O. Norton, A lexicographical and historical
study of otaô-/îx7i from the earliest times to the end of the class. period [Helbing].
A de la valeur. ^ Taschenwôrterb. der Neugriech. Schrift. und Umgangs-
30 \ 1909. — ALLEMAGNE.
sprache I. Neugriech.-Deutsch. von J. K. Mitsotakis; % Deutsch.-Neugr
von K. DiETERicH [Thumb]. Appréc. favorable, fj^ N° 42 F. HTelm, Mate-
rialien zur H erodotlekture mit Rûcksicht auf verwandte Gebiete und im Sinne
des erziehenden Unterrichts [Broschmann]. A droit à la reconnaissance de
6 tous ceux qui étudient H. ^ R. Burgkhardt, De causa orationis adv. Spu-
diam Demosthenicae (XL!) [Thalheim]. Etude approfondie et circonspecte.
^ B. Warnecke, Die Rnlle des adulesce.ns inder altrôm. Komôdie [Kappus].
Très bien documenté. ^ E. Diehl, Res gestae divi Augusti hrsg. und erkl.
[Haug]. Bref, très exact, sera utile pour l'explication. ^ J. Bick, Wiener
10 Palimpseste; I, Cod. Palat. Vindob. i8, olim Robbiensis [Weinberger].
Annonce. ^ J. Partsch, Griech. Rurgschaftsrecht; I, Das Recht des altgriech
Gemeindestaats [Wenger]. Très grands éloges. Tj J. Déchelette, Manuel
d'archéol. préhistorique, celtique et gallo-rom.; I, Archéol. préhistorique
[Anthes]. Bon guide. T| E. Calvi, Ribliografia di Rama nel Medio Eco [Engel-
15 mann]. Eloges, ^«l N» 43. J. Classen-.T. Steup, Thukydides, 7 Aufl. R. VII
[Hude]. Cette 7® éd. diffère sensiblement de l'éd. de classe, et quoiqu'il
y ait beaucoup de science dans les explications, il y a qqs petites réserves
à faire. ^ J. J. K. Waldis, Hitronymi graeca in Psalmos fragmenta, inter-
sucht und auf ihre Herkunft geprûft [Ficker]. Sera utile. H" J. Ziehen, Neue
20 Studien zur Lafem.^n«/io/ogre[Stowasser]. Mérite d'être pris en considération,
mais trop diffus. ^ P. Gauckler, Rapport sur des inscr. latines découvertes
en Tunisie de 1900-1905. — S. Germain de Montauzon, Rapport sur une mis-
sion scientifique en Italie et en Tunisie [Oehler]. Eloges. ^ Sertum Naberi-
cum coll. a philologis Batavis [Nitzche]. Analyse : beau témoignage du
25 haut niveau des études philologiques en Hollande. ^ E. Bienath, Die Gui-
tarre seit dem dritten Jahrtausend v. Chr. Eine musik- und kulturgeschichtl.
Darstelïung mit genauer Quellenangabe [Abert]. Insufïïsant. ^ G. Jacobsen,
Ny Carlsberg Glyptotek [Hermann]. Méritoire. ^ K. Kunst, Die sogenannte
relative Verschrànkung u. s. w. [Ammon]. Appréc. favorable. If Zu Vergil
30 und Manilius [W. Bannier]. Explication d'Egl. X, 42-48 et de Manil. IV. 763-
767. ^^ N» 44. J. E. Harry, A question of divination [Medea 240) [Wecklein].
Inacceptable. T| W. Nestlé, Herodots Verhàltnis zur Philosophie und
Sophistik [Broschmann]. Approfondi et intéressant. ^ H. Lietzmann, IMs
Laben des h. Symeon Stylites[E. Nestlé]. Très méritoire. ^] C. Barwick,
35 De Iimio Filargirio VergiUi interprète [Wessnev]. Grands éloges. ^ R. Béer,
Die Handschriften deS Klosters Maria de Ripoll. 2 [Weinberger]. Analyse. ^
M. WuNDT, Geschichte der griech. Ethik : 1, Die Entstehung der griech.
Ethik [Wendland]. Des réserves, mais comme le problème est abordé dans
toute son importance, fait faire un pas à la science. ^ W. Schmidt, Geburts-
40 tag im Altertum [Bltimner]. Appréc. favorable. ^ A. Merlin, L" Aventin
dans l'antiquité [Wissowa]. Science imposante et grand sérieux. ^^ N° 45.
L. Hillesum, De imperfecti et aoristi asu Thucydideo [Hude]. Utile; assez
bien écrit. ][ K. Mûnscher, DieRhythmeh in Isokrates Panegyrikos [Ammon].
Eloges. Tï E. Preusschen, Vollstàndiges Griech. Déutsches Handwôrterbuch
45 zu den Schriften des Neuen Testaments und der iibrigen ur christ. LiiefO'tur
Lief. 1-3 [Helbing]. N'est pas inutile, mais est incomplet à bien des égards.
^ M. Petschenig, s. Aur. Augustini opéra (Sect. VII, 1) [Zycha]. Excellent.
^ O. Schissel von Fleschenberg, Dares-Studien [Meister]. Eloges. %
A. G. Amatucci, Hellas. Diseg'no storico délia civiltà greca [Lenschau]. Eloges
60 de ce livre destiné à la jeunesse. ^ F. Cumont, La théologie solaife du Paga-
nisme romain [Wissowa]. Très grands éloges. ^ P. Kavvadias und G. Ka-
WERAU, Die Ausgrabung der Akropolis. M. L. d'OoGE, The AcropoUs of
Athens [KosierJ. Eloges. ^ R. Engdahl, Reitraege zur Kenntnis der byzantin.
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. 31
Liturgie. Texte und Studim [v. Dobschûtz]. Travail de débutant; du bon,
mais E. a un peu trop présumé de ses i'orces. ^.^ N° 46. O. Schroeder,
SophocHs cantica digessit. le, Aristophanis cantica dig. stropharum popu-
larium appendiculam adj. Id., Vorarbciten zur griech. Versgeschichte [Mâass].
Appréc. favorable. ^ M. Barone, Siù verbi perfettivi in Plauto e in Terentio 6
[Meltzer]. Des réserves. ^ Fr. Richter und A. Eberhard, Ciceros Redeii
gegen C. Verres, lY [AmmonJ. Cette 4® éd. p. p. H. Nohl est encore en pro-
grès. ^ R. Lackner, De casuum temporum modorum usu in Ephemeride
Dictyis-Septimii [Meister]. Eloges. ^ P. Saintyves, Les Vierges mères et
les naissanes miraculeuses [Gruppe]. A recommander, malgré qqs réserves lo
à faire et des erreurs. ^ E. Petersen, Athen. Berûhmte KunststdttenlWeil].
Méritoire. ^ S. Copalle, De servorum Graecorum nominibus cap. duo [Lam-
bertz]. Mérite d'être lu. ][ E. D. Perry, Die amerikanische Universitàt
[Kraemer]. Eloges. ^ Zu Sextus Empiricus [A. Nebe]. Hippolyte dans son
xaxà Traacov aipéffsojv tXz'^yoq a fait de larges emprunts à Sextus Empi- i^
ricus, qu'il reproduit en partie textuellement : on pourra donc s'en servir
pour la critique du texte de Sextus. — - Dans l'énumération des mss. pour
le livre de S. Tipôç àdrpoXdYouç, Mutschmann a omis les Laur. 59, 17 et 9.32
mss. de mélanges qui contiennent ce livre et qui méritent d'être pris en con-
sidération. Pour les sources il faut tenir compte aussi d'Aulu-Gelle XIV, 1. 20
Rapports entre l'archétype et le cod. F. %,% N° 47 . A. Pfeifauf, Der Artikel
vor Personen- Und Gôtternamen bei Thukydides und Herodot [Hude]. Malgré
toute sa sérieuse application, P. ne réussit qu'en partie à élucider cette
question difficile. Tf A. v. Kleemann, Die Stellung des Euthyphron im
Corpus Platonicum [Raederj. Tentative malheureuse de vouloir fixer dans 25
tous ses détails la chronologie des dialogues de Platon. •[[ A, Cartault,
Tibulle et les auteurs du Corpus Tibullianum [Jacoby]. Fausse acribie, et
banalité étonnante dans les notes critiques : ne produit pas une impression
favorable. ^ G. F. Hill, Source for Greek history between the Persian and
Peloponnesi'an wars [Lenschau]. Seconde édition d'un ouvrage de valeur; so
qqs réserves. ^ J. Sundwall, Untersuchungen iibet die attische Miinzev
des neueren Stils [Weil]. Beaucoup de bon dans les détails, mais on voudrait
des bases plus solides. ^ C. Patsch, Kleinere Untersuchungen in und um
Narona [Haug]. Grands éloges. ^ W. Brandt, Griech. Temporalpartikeln
vornehmlich im ionischen und dorischen Dialekt [Kallenberg]. Contient 35
plus et moins que son titre ne promet ; beaucoup de soin, intéressant aussi
en beaucoup d'endroits, mais manqué dans l'ensemble. ^ E. F. Thompson.
Mexavoso) an<i ij.£Ta[xéX£i in Greek Literature until 100 a. D. [Helbing].
Utile. ^ Dassogen. Donatiani P'ragmentum (Gr. L. VI, p. 275, 10-277,15 K)
[Tolkiehn]. Est un exccrptum dont les deux parties sont une compilation 40
d'un exemplaire de Charisius déjà augmenté des morceaux empruntés à
Romanus, avec introduction de quelques petits changements. Cet exem-
plaire devait être cependant à bien des égards plus complet que ce que
nous a transmis le Cod. Neapolitanus. Tj^ N° 48. M. Croiset, Ménandre.
L'arbitrage. Edw. Capps, The plot of Menander's Epitrepontes; Id., On the *6
text of Menander's Epitrepontes with notes on the Héros : A. Kôrte, Zwei
neue Blàtter der Perikeiromene : C. Robert, Menandri sex fabularum Herois,
Samiae, Disceptantium, Circumtonsae, Agricolae, Adulatoris reliquiae rec.
[Hense]. 1, Sera accueilli avec reconnaissance; 2 et 3, Soignés et pénétrants;
4, Très grands mérites; 5, N'est pas dans le commerce, il est à souhaiter 5o
qu'elle le soit bientôt. "[[ P. Fossataro, De quibusdam Taciti Agricolae
lectionihus emendandis et sententiis interpretandis [Wolff]. Réserves sur les
résultats de cette étude, écrite en un latin peu clair. ^ L. Loi seau. Tacite, Tra-
32 1909. ALLEMAGNE.
duction nouvelle, II [C. Bardt]. Mention.^ A. Elter, Prolegomenazu Minucius
Félix [Bitschofwsky]. On attend avec impatience la suite. ^ R. M. E.
Meister, Eideshelfer im griech. Rechte [Thalheim]. Utile et bon tr&vail.
^ A. PiRRO, La Porta Ventosa di Napoli antica [Gerland]. Recommandé. ][
•' L. LiNDHAMER, Zur Worstellung im Griechische'n. Eine Untersuchufig Uber
die Spaltung syntaktisch eng zusammengehôriger Glied durch das Verbum
[Nitsche]. Fait avec soin. H H. Hôffding, Psychologiein Umrissen auf Grund-
lage der Erfahrung [Bruchmann]. Recommandé. ^ Uncialschrift [E. Nestlé].
Le mot « uncialibus litteris « se trouve pour la première fois dans la préface
10 de Saint Jérôme du livre de Job. Trad. de ce mot en allemand d'avant
Luther. •[[•[[ N° 49. H. Stein, Herodotus erkl. IV. Buch VII. 6*^ A [Brosch-
mann]. Grands éloges. ^ G. H. Mûller, Zur Synopse. Untersuchung Uber
die Arheitsweise des Lk. und Mt. und ihreQuellen, namentlich die Spruchquelle,
im Anschluss an eine Synopse Mk.-Lk.-Mt. [Eb. Nestlé]. Analyse de cette
15 livr. si substantielle \ N. Schendel, Quibus auctoribus Romanis L. Annaeus
Seneca in rébus patriis usus est [Klotz]. Appréc. défavorable. ^ Jurispru-
dentiae Anteiustinianeae reliquias... éd. VI. éd. E. Seckel et B. Kubler
[Kalb]. Indispensable. ^ Cari Theander, A A glossarum commentarioli
[Goetz]. Eloges.^ G. Ferrero, Grosse und Nieder gang Roms lU et IV [Peter].
20 Bonne trad. ail. de E. Kapff de cet ouvrage important, mais partial. ^
J. Keil u. a. V. Premerstein, Bericht Uber eine Reise in Lydien und der
sûdlichen Aiolis. Mit einem Beitrag von P. Kretschmer [Hiller von Gaer-
tringen]. Appréc. élogieuse. ^ G. Nicole et G. Darier, Le sanctuaire des
dieux orientaux au Janicule [Wissowa.]. Très grands éloges. ^ St. B. Psaltis,
26 ©pax'.xà 7j (xeXsTT] tt. t. yXoxjfftxoû 't8tci)[xaT0ç t. ttoXswç SapàvSa 'ExxXv)-
(Tiôôv [Dieterich]. Important. ^ D. E. Oeconomides, Lautlehre des Pontischen
[Id.] A de la valeur comme collection de matériaux. ^ K. Dieterich,
Sprache und Volksueberlieferungen der sûdlichen Sporaden [Id.]. Mention.
^ H. Pernot, Etudes de linguistique néo— helléniques : 1, Phonétique des
30 parler s de Chio [Id.]. Répond à toutes les exigences de la science. ^ Die Auf-
fassung der Aristotelischen yévoç âTno£t>tTtx<iv in Italien [O. Kraus].
Savants italiens qui s'en sont occupés, à commencer par Ann. Caro (1570).
^^ N° 50. A. W. Verrall, The Eumenides of Aeschylus [Wecklein]. Péné-
trant et solide, mais des idées étranges. ^ H. Diels, Theophrasti characteres;
35 R. C. Jebb-1. e. Sandys, The characters of Theophra^tus transi. [Windland].
1, Rendra des services; 2, Éloges de cette trad. ][ A. Bellomo, Agapeto
Diacono e la sua Scheda Regia [Gerland]. Il est regrettable que tant de
science ait été dépensée pour la solution d'un problème dont les données
ne sont pas justes. ^ C. Plini C. Secundi epistularum libri novem; epistu-
40 larum ad Traianum liber; panaegyricus rec. R. C. Kukula [Hosius]. Réalise
un grand progrès sur les autres éd. de Pline le jeune. 1[ F. J. H. J en k m son,
The Hisperica famiiia [Niedermann]. Science solide et soigneuse. ^ Th.
Steinwender, Ursprung und Entwicklung des Manipularsystems\YToh\\c\i\.
De bonnes parties, mais moins satisfaisant que les précédentes études
4.'i de S. ][ M. A. Nagl, Galla Placidia [Ziehen]. Appréc. peu favorable. ^
E. Walser, Die Théorie des Witzes und der Novelle nach dem de sermone des
Jovianus Pontanus [Lehnerdt]. Bien fait et instructif. ^ A. Marty, Unter-
suchungen zur Grundlegung der allgemeinen Grammatik und Sprachphi-
losophie [Bruchmann]. Bon guide pour qui aborde ces études. îf Griech.
60 Parallelstellen zu Horaz [K. Meiser]. Comparer Epictète III, 2^4, 38 sq.
avec Horace, Sat. I, 6, 122. — Xen. Oecon. 11, 18 avec Hor. 1, 6, 127. —
Xen. Sympos 4, 35 avec Hor. Ep. II, 2, 183 — Philostrate Vita ApoU. II,
36 avec Hor. Sat II, 1, 24- -Philost. V. Apol. II, 37 avec Hor. Sat. 1, 10,32-
BLÀTTER FUR DAS BAYER. GYM NASIAL-SCHULWESEN, 33
Simplicius sur Epictète, Encheirid. c. 33, 11 avec Hor. Sat. II, 5, 90. ^
Die Rekonstruktion des Aërotonon [R. Schneider]. Schramm a réussi à
reconstituer cette arme de jet des anciens. ^^ No 51. G. Dalmeyda, Euri-
pide. Les Bacchantes [Bucherer]. Des réserves. ^ Th. L. Shear, The influence
of Plato on Saint Basil [Pohlenz]. Utile, mais des points faibles. ^ C. Bardt, s
Rôm. Komôdien, I [Wessner]. Appréc. favorable de cette 2« éd. de cette
trad. ail. ^ A. Hartmann, De inventions Juvenalis cap. tria [Hosius]. Tout
n'est pas nouveau dans cette étude, mais elle est claire et instructive.
^ Harvard Studies in class. Philology, XIX [Gruppe]. Analyse <cf. R. d. R.
33, 184, 19-50>. \ Revue Tunisienne' \^01 [Oehler]. Analyse. ^ J. Maurice, lo
Numismatique Constantinicnne [Weil]. Grands éloges. ^ G. Wolff, Die
Rômerstadt Nida bei Heddernheim und ihre Vorgeschichte [Anthes]. Vive-
ment recommandé pour les bibliothèques des Gymnases. ^ Mitteilungen
iiber rôm. Funde in Heddernheim [Id.]. Modèle du genre. ^ R. Klussmann,
Bibliotheca script, class. et Graec. et Rom. I, Script. Gracci,!. Collectiones, Abcr- is
dus bis Homerus [Fuhr]. Eloges : indispensable. ^ Fons novus ex iotacismo
ortus [J. Vûrtheim]. Montre les altérations que Tétymologie populaire peut
faire subir aux noms propres. ^^ N° 52. W. Schonack, Curae Hippocra-
ticae [Brandt]. Démontre qu'il faut attribuer à trois auteurs dilTérents le
t:. àpyai7]ç ÎTixpixTÎç, le tt. àépwv ï/Sdctcov tôttcov et le Tz^oyvMaTix.ôy. Re- 20
cherches de critique de texte. T| L. Dittmeyer, Aristotelis de animalibus
historia rec. [Stadler]. Eloges. Tf G. Rudberg, Textstudien zur Tiergeschichte
des Aristotelis [Id.]. Soigné et méthodique. ^ VV. Knodel, Die Urbanitàts-
ausdrUcke bei Polybius [Kallenberg]. Belle contribution à létude du style
de Polybe. ^ G. Sghaefer, De Galeni qui fertur de parvae pilae exercuio 26
libello [Helmreich]. Bonne contribution à I établissement du texte, mais
n'arrive pas à démontrer que ce traité n'est pas de Galien mais d'un rhéteur
ou d'un sophiste contemporain. ^ Eug. Sicker, Quaest. Plautinae praecipue
ad originem duarum recensionum pertinentes; In., Novae quaest. Plautinae
[Niemeyer]. Eloges. ^ A. E. Housman, The apparatus criticus of the Culex 30
[Hosius]. Indispensable. ^ Th. Stangl, Pseudoascoma. Textgestaltung und
Sprache der anonymcn Scholien zu Cic. vier ersten Verrinen auf Grund dcr
erstmal verwerteten dltesten Hdschr. untersucht [Schmazl]. On ne peut qu'ap-
prendre par l'étude de ce livre. ^ L. Mitteis, Rô.n. Privatrecht bis auf die
Zeit Diocletians. I, Grundbegriffe und Lehre von den juristischen Personenj 35
[Manigk]. Eloges ; est le commencement d'une époque nouvelle de la science
du droit romain. ^ E. Zeller, Erinnerungen eincs N eunzigjàhren [Nitzche].
Grande valeur pour tous. Tf Epigramm aus Imbros [A. Wilhelm]. Pubhée
par Nikephoros (SùXXoyoç, 1890, p. 7. Inscr. Graecae XII, ») : lire v. 6 :
olxov, àTïpoaTroXiTiv mot nouveau désignant le manque d'un upotiTtoXo;. 40
^TI Cette revue contient en outre les titres des Programmes et dissertations
académiques parus en 1908 et 1909 sur les différentes branches de la philo-
logie grecque et latine (N^^ 4, 39, 51 — 44, 45); les c. r. des séances de l'Ar-
chaeol. Gesellsch., de la Preuss. Akad. der Wissensch. zu Berlin, de la kgl.
Sachs. Gesellsch. zu Leipzig; du 50^ congrès des Philologues et Pédagogues 4&
allemands; le résumé des rapports de la Deutschen Orient-Geselkchaft.
H. S.
Bl&tter fur das Bayer. Gymnasial-Schulwesen. 4) *«"■ Bd 1909.
Janv.-Fév. Corrections et additions àl «Anhanguber gra^niimatisch-stilist.
Eigentumlichkeiten der lat : Sprache » de ilaas-i-'reuss [ug. ^ia;Cii]. iil<:am.;n 50
critique très détaillé des erreurs et inadvertances de cet ou /rage. ^ JOi.
Stark, Der latente Sprachschatz Homers [.vl. beibel]. AnaljSe élogiease de
ce travail remarquable, dédié à Menrad; observations. % K. Reik, De
R. DE PHILOL. Revue des Revues, 1909. XXXIV. — 3
34 1909. — ALLEMAGNE.
Optativ bei Polybios und Philo von Alexandria [Cari Wunderer]. Excellente
contribution à la grammaire historique de la langue grecque; recueil très
riche de faits précieux. Plan et remarques. TJ Les nouvelles éditions des
écrivains ecclésiastiques grecs des trois premiers siècles [Otto Stâhlin].
ii Appréciation favorable, avec compte rendu détaillé pour certaines, d'édi-
tions d'Eusèbe, Clément d'Alexandrie, Hégémonius. ^ J. M. Stahl, Kri-
tisch-historische Syntax des griephischen Verbwns der klassischen Zeit [Dutoit].
Indispensable; plan. •[[ Anton Elter, Itinerarstudién [Geyer]. Recherches
solides et pénétrantes sur l'Itinerarium provinciarum omnium imp. Anto-
10 nini Augusti. ^ Einar Lôfstedt, Spàtlateinische Studien [Id.]. Eloge et obser-
vations. ^ J. Zehetmaier, Leichenverbrefinung und Leichenbestaliimg un
altcn Hellas [K. Reissinger]. Etudes d'art intéressantes sur les tombeaux. %
R. Thiele, Im jonischen Kleinasiep, (Gymnasialbibl. 45) [J. Melber]. Re-
commandé aux élèves des classes supérieures; plan, des réserves. ^[ Franz
15 Cramer, Afrika in seinen Beziehungep, zur antiken Kulturwelt (Ibid. 46)
[Id.]. Bon; aussi utile aux maîtres qu'aux élèves. Analyse et observations.
^ O. Fritsch, Delos, die Insel des Apollon (Ibid. 47) [Id.]. Bien adapté à son
but; recommandable aux amis de l'antiquité. ^ Id., Delphi, die Orakelsidtte
des Apollon (Ibid. 48) [Id.]. Même éloge. ^^ Mars-Avril. Orchomenos
20 [O. Meiser]. Compte rendu favorable , avec détail et discussion, du l*^"^ vol.
d'Heinrich Bulle sur les fouilles récentes. ^ Le tremblement de terre de
Rhodes en 225 a. C. [C. Wunderer]. Étude intéressante sur cette célèbre
catastrophe, et sur les secours qui affluèrent de tous les points du monde
civilisé, d'après Polybe (5, 88-90) documenté par Zenon. T[ Sur les fragments
25 de Nicolaos de Damas (Dindorf HGM 55, p. 42) [Dittmeyer]. Ajouter Ttspt-
vjffav après où tojv Ttsptoi'xwv (jlôvov. ^ Wilhelm Dittenberger, Orientis
graeci inscriptiones selectae. Il [Otto Schulthess]. Second volume d'un
supplément fort utile. Tf Lorenz Straub, Liederdichtung und Spruchwcisheit
der alten Helbeneui [Wecklein]. Analyse développée; aideàmieiix comprendre
80 la poésie grecque. ^ E. Boisacq, Dictionnaire étymologique de la langue
grecque, I. [Dutoit]. Première livraison d'un vif intérêt. Tj Martin P. Nilsson,
Die Kausalsàtzc im Griechischen bis Aristoteles [Id.]. Contribution de valeur
à la syntaxe historique du grec; la construction de Ittei (31 pages sur 145)
est particulièrement étudiée. ^ W. Hoffmann, Das literarische Portrdt
35 Alexanders des Grossen im gricch. u. rôm. Alt. [Karl Raab]. Renferme d'e»
cellentes p«ges; très recommandable. ^ \lktor Ryvbekg, Rômische Kaiser
in Marmor [H. Stich]. Traduit du suédois. Utile, bien que s' adressant
surtout au grand public, ^f^ Mai-juin. Catulle c. 29 [A. Kalb]. Discute l'in-
terprétation de G. Friedrich à propos de « cinaede Romule ».5^ N. Weck-
40 LEiN, Ûber die Méthode der Tcxtkritik und die handschriftliche Ubérlieferung
des Homer[i. Menrad]. Mémoire digne d'attention; analyse et observations.
^ Gustav Friedrich, Catulli Veronensis liber [A. Kalb]. Bon; des réserves
sur plusieurs points. Tj August Mau, Pompeji in Leben und Kunst [J. Mel-
ber]. Excellent; se recommande de lui-môme. Plan détaillé. ^ Juillet-août.
45 Tacite [Fr. Walter]. Examen critique, avec corrections proposées, d'une
douzaine de passages. ^ Sur l'Apologie de Socrate, de Platon [Alfons Stein-
berger]. Discussion approfondie du passage Taojç o 'otv 5uvai[ji.riv xxX (Apol.
27). Tfij Sept.-oct. Friedrich Lohr, Das Marfeld, Ein Gang durch die Ruinen
Roms [J. Melber]. Recommandable pour les classes. TJTJ Nov.-déc. La con-
50 cision d'Horace [Fr. Vogel]. Bien que Suétone, en parlant d'une épître
d'Horace qu'il regardait comme apocryphe, ait écrit « Epistula obscura : quo
vitio minime tenebatur », il y a cependant chez Horace certains passages
qui sont obscurs, non parce que le texte est altéré, mais parce que le poète
BYZANTINISCHE ZEITSCHRIFT. 35
cherchait la concision et tombait dans l'obscurité. Mais cette obscurité
disparaît si on tient compte d'une idée opposée non exprimée et qui se sous-
entend facilement. Exemples. Tj Sur Népotien [Fr. Walter]. Neuf corrections
proposées pour le texte de l'extrait de Valère Maxime dû à Népotien. ^
Une réminiscence du Philogelos chez Lessing? [W. Weyh]. Nous possédons ^
des derniers temps de l'époque hellénistique un recueil de bons mots et
de facéties appelé Philogelos dont W. croit retrouver la trace dans Lessing.
T[ Notice d'archéologie. Fouilles en Crète, à Sparte; près d'Amyclée; à
Olympie; à Tarente; en Etrurie; au Forum Romanum; à Numance; à
Aquilée. Monnaies rom. trouvées à Frôndenberg (Westphalie). Courtes i»
mentions. A. G. D.
Breslauer philologische Abhandlungen. Vol. IX. 5« livr. (n" 38).
De Aenaea Gazo [St. Sikorski]. 1, Sources d'Énée de Ga'.a dans son traité
intitulé Theophrastus, où il traite de la providence, del'immortalité de l'àme,
de la résurrection des corps et d'autres questions semblables, Platon, Ai'is- ^■'
tote, Xénophon, Plotin, Grégoire de Nysse. 2, Manusc'its qui nous restent
de ce dialogue: ils sont au nombre de sept, plus la trad. latine de Ambroise
Traversarius faite d'après un ms. aujourd'hui perdu; leurs rapports entre
eux. 3, Mss. des Epistulae d'Enée au nombre de deux. 1[^ 6« fasc. (n° 39).
De vocum graecarum apud poetas Latinos ab Ovidi temporibus usque ad 20
primi p. Chr. n. saeculi finem usu [C. A. Zwiener]. Complétant les trav-aux
de Snichotta et de Thiel, le premier sur les mots grecs dont se sont servis
les poètes dactyliques latins d'Ennius à Ovide, le second sur ceux qu'on
rencontre dans Juvénal Z. recherche dans cette dissertation de 224p. d'après
les mêmes méthodes les noms propres qu'on trouve che . les poètes d'Ovide 25
à la fin du l^r s. ap. J.-C. Dans un prem'ier chap., il donne la liste de tous les
passages des poètes où l'on voit cité un de ces noms, en les passant en revue
d'après les cas ; dans un second chap., il cherche les raisons pour lesquelles les
poètes romains ont conservé les terminaisons grecques; et, dans un troi-
sième, s'ils l'ont fait pour des raisons de métrique, de style, ou d'usage cou- 30
rant parmi les poètes. A. P.
Byzantinische Zeitschriit. T. XVIII. Fasc. 1-2. l^eSaction : Art. ori-
ginaux. Literargeschichtliches zu der Eunomianischen Kontroverse [F.
Diekamp]. La l^^^ 'ATroXoyta d'Eunomios a été prononcée fin 360 devant le
clergé de Constantinople. La réplique de S. Basile (l'Anatreptikos) parut entre 3:.
361 et 366. La 2^ 'ATroXoyia est perdue; elle comprenait 3 livres; les deux
premiers ont paru en même temps en 378, le livre 3 plus tard. ^ Der Ver-
fasser der Doctrina Patrum de Incarnatione Verbi [J. Stiglmayer]. Il faut
attribuer à l'Apocrisiaire de l'église romaine Anastase la paternité du
Doctrina Patrum. TJ Methodios u. die Studiten [v. Dobschût ]. L'hagiogra- 40
phie est extraordinairement influencée par les courants de la politique
religieuse. Les écrits inspirés par la chancellerie patriarcale sont imprégnés
de rhétorique et solennisent l'Eglise dans la personne de leurs plus hauts
représentants officiels. Les vies de moines dues au patriotisme local des
cloîtres sont plus simples de style. Il faudra étudier désormais les vies de 45
saints, moins au point de vue des saints que des auteurs et de la place qu'ils
ont prise dans les questions brûlantes de la politique religieuse. En excursus,
V. D. traite du Synaxarium Constantinopolitanum qui est une source pour
l'histoire de 900-910 (65 p.). ^ Analekta Planudea [S. Kugéas]. Planude
n'était pas encore moine en 1283. Avant d'être moine il avait eu un emploi 60
à la cour de l'empereur Andronicos et pris part aux délibérations du palais.
Le n° 53 des lettres de P. éditées par Treu contient une énigme facile à
résoudre; il s'agit d'un ms. mutilé p. e. la Atocpàvrou fitêXoç. Autre énigme :
36 1909. — ALLEMAGNE.
le ms. de Plutarque Laur. Conv. Soppr. 206 du 10^ s. contient au bord infé-
rieur du folio 19' la mention lyti b Souxaç xoXaç Xê, c'est-à-dire le copiste
Doucas a reçu 32 feuilles. La lettre 88 (éd. Treu) traite des modifications
du cloître Bolax. Kugéas établit les rapports du Bolax consacré à la mèi'e
û de Dieu, avec le xà j^aXXtaxpdtTou qui faisait partie du Bolax et qui est
mentionné une dernière fois en tant que cloître du 10'' s. sur un cachet. La
lettre 86, 66 fait allusion à la carte de Ptolémée. Planude possédait outre
la Géographie de Ptolémée les ouvrages de mathématique et d'astronomie
de cet auteur. L'habitude prise par Planude de mentionner dans le Ilept
10 Ypa[x{xaTtxYiç et Yls.fi auvxdt^sojç le nom de ses élèves par la 2*^ et la 3*^ per-
sonnes permet d'attribuer à Constantin Lascaris le traité anonyme publié
par Bachmann Anec. gr. I, 186. Planude (et non Holobolos) est le traduc-
teur du De Dialectica et De consolatione de Boèce. C'est à Gonstantinople
que Planude a dû consulter les mss. latins de Boèce. Le ms où Planude a
ic puisé ses extraits historiques était très apparenté avec le ms. de l'Athos
4932 du cloître Iberon. Il contenait Jean d'Antioche, Xiphilin, Paeanios et
p. e. l'abrégé versifié de Manassé. Étude de 40 p. répartie en 10 §§. ^f
retocytou toù A'ctioXou ta sic, Icodcracp tov 'ApyuoôuouXov ©ecrdaXovtxTiÇ
[xvjTpoTToXiTTjv, TjpwsXeYsia [Papageorgiu]. Éd. critique de trois pièces publiées
20 par Stephanidis < v. Fi. d. R. 32, 37, 38> accompagnée d'un commentaire
historique et suivi de 3 corrections aux lettres de Photius (éd. P. Kera-
ineus) : Col- 22, 3'3 lire [Aspiocov (au 1. de êptocov); 30, 3 oaa ts <?]> km
TToXXcov Tiapouaia xcù oca tj... xP^'*- ^^ ' ^ sxstvotç (au I. de èxeïvoç). ^
The locahty of the battle of Sebastopolis [E. W. Brooks]. Si l'on n'avait
26 que le récit de Nicéphore, nul ne douterait qu'il ne s'agisse de la ville delà
U^ Arménie; mais Théophane la désigne comme une ville maritime (Heêad-
TOTToXet TYi Trapà OàXaffaav). Aussi Lebeau a-t-il identifié Sebastopolis avec
Sébaste sur la côte de Cilicie. Cette assertion est dénuée d'autorité. C'est
bien de Sébastopohs de la 1''^ Arménie qu'il est question et la mention tti
80 Ttapà ôàXaacrav est erronée. Les Romains occupaient Sebastopolis et les
Arabes Sebastia et la bataille eut lieu entre ces deux villes. ^ Atopôw-
<T£iç e'tç xà Actes de Zographou (BuÇavx. Xpov. Ilapàpx. IF ' xd|xoL», 1907 ) [Pa-
pageorgiu]. Deux p. de corrections.^ Diritto matrimoniale seconde le Novelle
di Leone il Bilosofo [G. Ferrari]. Après un coup d'oeil jeté sur les prescrip.
35 tions relatives aux fiançailles, F- traite de la forme de la célébration du
mariage, des causes et des conditions de la dissolution du mariage. •[[ Mo-
Xùêoivat jâouXXat Kpi^xTiç xat 'AXjxupou (pi.) [Xanthoduides]. % '^E; [jloXu-
êoôêouXa [Stamata Xenake]. ^ Darstellung Maria als Zoodochos Pigi
[Johann Georg duc de Saxe]. L'hymne en l'honneur de la Zoodochos
40 remonte au 14° s. Les représentations figurées actuelles ont trait au
cloître de Balukli, mais il semble que la légende vienne de l'Est, et qu'elle se
soit localisée plus tard à Balukli. ^^ 2^ Section: Comptesrendus. Ilopcpuptou
àipopjxal Tipoç XQc voTixà rec. B. Mommert [J. Bidez]. Éd. où tout était à
faire, constituée avec soin, à laquelle on ne peut adresser que des critiques
45 de détail. *|j Martin Albertz, Untersuchung&n ûber die Schrijten des Euno-
mius <v. pi. h. l'art, de Diekamp> [Diekamp]. Travail de début qui fait
preuve d'une grande application, de connaissances approfondies et de
louables dons critiques, bien qu'en quelques endroits il dépasse les bornes
de la prudence. % Joseph Bidez, La tradition manuscrite de Sozomène et la
50 Tripartite de Théodore le Lecteur (Harnack, Texte u. Unters. 2^série, t. IL
Fasc. 2 h) [Bruders]. Fait augurer favorablement de la publication du
texte dont l'a chargé la commission de l'Académie de Berlin. ^ F. C. Gony-
BEARE, The Armenian Version of Révélation and Cyril of Alexandria's
BYZANTINISCHE ZEITSCHRIFT 37
Scholia on the incarnation and epistle on eater éd. and englished [W. Bousset}.
Ouvrage de haute valeur pour la critique de texte du Nouveau Testament.
^ G. N. SoLÂ, Il testo greco inédite délia leggenda di Teofilodi Adana (Rivista
storico-critica délie scienze teolog. m et iv) [Ed. Kurtz]. Les textes publiés
par S. reposent en général sur une bonne tradition; toutefois S. aurait pu (
en maint endroit corriger des fautes d'écriture et d'autres bévues du scribe
à l'aide des leçons des mss. et de la traduction de Paul Diacre. % Nicolaj
Grossu, Der ehrwiXrdige Theodor von Studicn, seine Zeit, Leben u. Werke
(en russe) [N. Bonwetsch]. Ouvrage de haute valeur qui fait preuve de soin
et de prudence, de clarté et de précision dans l'exposé. Tj Heinri'ch Leuthold, lo
U ntersuchungen zur ostgotischen Geschichte der Jahre 535-537 [J. Haury].
Bonne contribution. ^ Bjeljaev, Byzantina. III (Zapiski, t. 4) [J. B. Bury].
Nul n'a mieux réussi au 19® s. à élucider les difficultés concernant les céré-
monies de cour de Constantinople et le traité de De cerimoniis sur lequel
il a fait des conjectures importantes. ^ J. B. Pappadopoulos, Théodore II 15
Lascaris empereur de Nicce [N. Festa]. < 8e tutto il libro è debole, debolis-
sima è, si puô dire, la parte terza [« l'écrivain »J in cui la vacuità e la superfi-
cialità passano i limiti del toUerabile. « ^ Thibaut, Origine byzantine de la
notation neumatique de Véglise latine [Gaisser]. Travail de valeur conduit
avec méthode et qui constitue un progrès indéniable bien qu'il suscite 20
mainte objection de détail. ^ Robert Helbing, Grammatik der Septuaginta,
Laut- u. Wortlehre [Lambertz]. Se distingue par la méthode et rendra d'utiles
services aux philologues et aux théologiens. ^ Fasmer, Die griech. Entleh-
nungen in der altslavischen Sprache (en russe) (Izvjestia St. Petersbourg,
t. XII.- Fasc. 2) [Romansky]. Deux fautes de principe dont l'une consiste s»
à considérer comme empruntés au grec des mots venus par l'intermédiaire
du germain ou directement tirés du latin. ^ MaoxéXXoi» StoviTOu Tcspl
(TŒ>L»Y{xôuv xb TipàiTûv vïïv £X tÎov avTtypàcpwv IxStoôfJLevov ùtzo Skevos Zer-
Bos [Helmreich].Ne répond pas aux exigences que comportent les éditions des
textes grecs. ^ Brockelmann, Finck, Leipoldt, Littmann, Geschichte so
der christlichen Litteraturen des Orients [Weyh]. Comble une lacune de la
façon la plus heureuse. ^11 3« Section: Noticesbibliographiquesetcom-
munications diverses. K. Dieterich, Byzantine Literature (The Catholic
Encyclopedia, III) [Marc]. Ecrit avec chaleur pour le grand public. ^
Naechster, De Pollucis et Phrynichi controversiis [Heisenberg]. Substantiel. 35
^ Kaiser Julians philo sophische Werke libers, u. erkl. v. Rudolf Asmus
[Weyman]. Méritoire. ^ K. Fuhr, Bhetorica (Novae symbolae Joachimicae)
fid.]. Du soin.^ Friedrich Schiller, De iteratione Nonniana [Id.]. Du soin
sans doute mais des pages de chiffres ! on croit avoir affaire moins à un tra-
vail philologique qu'à une table de logarithmes. ^ Knôs, Codex Graecus XV 40
Upsaliensis [Maas]. Louable travail de débutant qui aurait dû être écrit en
latin plutôt qu'en allemand. Le critique reconstitue des vers inintelligibles
dans la rédaction de K.^ Vilh. Lundstrôm, Kejsar Alexios II : s sorgekvàdc
ôjver sin fader Kejsar Manuel (Eranos viii) [ ]. La constitution du texte
n*est pas satisfaisante. ^ Rud. Altenkirch, Die Beziehungen zwischen 46
Slaven u. Griechen in ihren Sprichwôrtern [Kurtz]. Sujet intéressant traité
avec méthode. ^ Krumbacher, Populàre Aufsàtze [Weymann]. Se Ht avec
un vif intérêt. ^ Triantaphyllopulos, 'H TraTrupoXoyta y.%'. xb 'P(o[Jt.aïxbv
otxaiov, 1 [Krumbacher]. Très méritoire. ^ J. v. Karabacek, Zur orienta-
lischen Altertumskunde 11 (Die arabischen PapyrusprotokoUe) (Sitz. Wien. 60
Akad.) [Marc]. Les lectures de K. ont un haut degré de vraisemblance et
s'accordent avec celles de Traube(Nomina sacra). H Weinberger, Beitràge z.
Handschriftenkunde, I. (Die Bibhotheca corvina) (Ibid.) [Krumbacher],
38 1909. ALF.EMAGNE.
N'a pas réussi à identifier le texte qui contient une histoire du temps de
Léon V l'Arménien (813). ^ Ludo Moritz Hartmann, Theodor Mommsen
[Weyman]. Intéressant. Tj Luisa Lindhammer, Zur WortsteUung iin GrU-
chischen [Marc]. Du soin et delà méthode. ^ Bywater, The Erastman pru-
6 nunciation oj Greek and its precursors [Heisenberg]. Contient une notice de
valeur sur la biographie d'Antonio de Lebrixa. ^ Kretschmer, Das Kiïrz-
ungsprinzip in Ortsnamen ( Jagic-Festschrift)[KrumbacherJ.Pas convaincant.
Bogiatzides, Ilepl tou veosXXTjVtxou yeojiypacptxoij ovôixaxoç NtfXTtopyetou
('AOY|va 20) [Id.]. Apporte de bons arguments en faveur de èfATiôptov
10 avec l'épenthèse de v de l'article masculin, f Kihn, Patrologie, T. 2 (Vom
Toleranzedikt von Mailand bis zum Ende der patristischen Zeit [754])
[Weyman]. Sera favorablement accueilli. ^ Van den Bergh van Eysinga,
Onderzoek naar de echtheid van Clemens' eersten Brief aan de Corinthiers
[Id.] Manqué.^ G. Gtassisi, Innografi italo-greci 1 (Poésie di San Nilo Juniore
15 e di Paolo Monaco, abbati di Grottaf errata). Nouv. éd. [Maas]. Fait preuve
d'un soin parfois excessif. If P. Mich. Huber, Zur Georgslegende (Fests. z. 12.
Neuphilologentag) [Krumbacher]. On n'atteindra une solution véritable-
ment satisfaisante des questions générales que lorsque toute la tradition
grecque aura été examinée avec critique. T| Zwierzina, Bemerkungen zur
'10 Ueberlieferung des àltesten Textes der Georgslegende (Prager deutsche Stud.
viii) [Id.]. Des vues justes. ^ Friedrich Wilhelm, Deutsche Legenden u.
Legendare [Weyman]. Recherche approfondie. ^ Ernst Gerland, Byzan-
tine Empire (The Cathohc Encyclopedia III) [Marc]. Substantiel, clair et
intéressant. Tï Dukakes, MesffTjVtaxà xat îBiaTrepl <J>apàiv xal KaXa-
26 [ACicTaç [Krumbacher]. Esquisse historique et géographique tracée avec
amour ^ Xanthudides,-'E>c tt^ç 'EvexpaToi»[X£vyiçKp'(^TYiç(nava6y,vata
8) [Marc]. Johe étude qui repose sur le Hvre de Gerland, Histoire de la no-
i)lesse Cretoise au moyen âge. ^ Leone G'aetani, Principe di Teano, A nnalidelV
Islam, 2 vol. [Weyh]. Admirable ouvrage dont la continuation sera plus
30 importante encore pour l'histoire byzantine. HAndreades, neplrcôv o'txo-
vo[jiixc5v Toù Bu^avTtou 1. [Krumbacher]. Intéressant. ^ F. Schem-
MEL, Die Hochschule von Athen im 4. u. 5. Jahrh. p. Chr. n. (N. Jahrbiicher 22)
[Id.]. Peinture animée, jf P. Karolid ES, 'HttôXu 'A[xôpiov Iv tti Xpia-
T'.avtxvi xai McoafxeOavtXY) ferropta xat t:o[7)(T£i ('ETteTTjptçToOTraveTUKTTiri-
as (xtou) [Id.]. Monographie substantielle. ^ Ernst Gerland, VFtVrf die Bedeu-
tung der byz. Geschichte an unseren hôheren Schulen geniigend gewûrdigt?
(Pàdag. Archiv 50) [Id.]. Mérite l'attention. ^ Ferd. Hirsch, Byzantinisches
Reich (Jahresber. d. Geschichtswiss. 29) [Id.]. Aperçu copieux accompagné
de remarques critiques et de courtes analyses.^ C. Fredrich, Thasos (Athen.
40 Mitteil. 33) [Id.]. Excellente monographie, jf Jos. Poppelreuter, Kritik
der Wiener Genesis [Strzygowski]. Se montre fm critique d'art. ^ J. Bôdiss,
Byzantiumi Irak az Athén,a PromacJwsnaksorsàrôl [Vâri]. Permet au critique
d'interpréter un passage de Nicetas Acominatos avec plus de fidélité qu'on
ne l'a fait jusqu'ici. ^ Cornélius Gurlitt, Die Baukunst Konstantinopels.
46 2 livr. (pi.) [Strzygowski]. Sera accueilli avec faveur par les byzantinistes.
^ Th. WiEGAND, Das Hippodrom. von Konstantinopel zur Zeit Suleimani,
d. Gr. (Jahrb. d. K. Deutschen arch. Inst. 23) [Id.] W. est un de ceux qui
connaissent le mieux Constantinople. ^ Butler, Publications of the Prin-
ceton University Archaeological Expédition to Syria in 1904-1905. Division II,
50 Brill, Ancient Architecture m Syria (pi.) [Id'.]. Répond à un vœu exprimé
par le critique. ^ P. Herrmann, Weiteres aus Milet (Monatshefte der
Kunstwiss. 1) [Id.]. Intéressant. TJH. Grégoire, Rapport sur un voyage
d'esiploration dans le Pont et en Cappadoce (Bull. Corr. Hell. 33) [Krumba-
BYZANTINISCHE ZEITSCHRIFT. 39
cher]. Contient des matériaux de haute valeur. ^ R. Traquair, Mediseml
fortresses of the North-Western Peloponnesus (Annual British SchoolAthens
13) [Kruinbacher]. Beau témoignage de l'activité scientifique des Anglais.
^ Hasluck, Bithyniôa (Ibid.) [Id.]. Contient d'intéressants monogrammes
byzantins. ^ K. P. Friedenthal, Das Kreuzfôrmige Oktugon (pi.) [Strzy- 5
gowski]. Fait avancer la solution du problème. 11 Heinrich Holtzinger,
Altchristliche u. hyzanùnische Baukunsi (pi.) [Id.]. Rien d'essentiellement •
neuf. ^ MuNOZ, Avorl bizantini nella cotlezione Dutuit al petit palais in
Parigi [Id.]. Voit avec raison deux bons spécimens de l'art byzantin de la
tin du 11^ s. Sont-ils authentiques? ^ A. BAiJusTXRK,Ostsyrisches Christen- lo
lum u. ostsyrischer Helltmismus (Rom. Quartalschr. 1908) [Id.]. Les preuves
tirées des peintures de livres ne sont pas convaincantes.^ Prentice, Magi-
cal forinulae uj lintels of the Christian period in Syria (Amer. Journ. Archaeol.
10) [Krumbacher]. Le critique doute de la justesse de l'interprétation iso-
psephique.^f Th. Wiegand, Inschriften ausder Levante (Athen. Mitt. 33) [Id.]. is
Plusieurs inscr. grecques chrétiennes intéressantes. 1[ Sideridis, flepi
Tivoç aTroYpâcpou tou vo(j.o3tàvovo<; toù MaYOUTiX MaXa^ou ('EXÀ.
«tiXoX. SùXXoyoi; 28) [Heisenberg]. Recherches de valeur.^ Vettii Valenti"
Anthologiarurn libri. Primum éd. W. Kroll [Marc]. Intéressant au point
de vue de la langue et de l'histoire de la civilisation. ^ J. Ilberg, Die Erfor- to
schung der griech. Heilkunde (N. Jahrb. 21) [Krumbacher]. Communications
importantes sur le Corpus des médecins grecs projeté. ^ Die Strategik des
Kaisers Nikephoros hrsg. v. Kulakovsk^j (Zapiski Saint-Pétersbourg 8)
[Id.]. Contient un commentaire détaillé qui facilite l'inteUigence de cet
intéressant écrit. If <T7i=(7-ri{ji.£''oj(jat [Eb. Nestlé]. Cette identification est 25
conflirmée par ime note marginale à 1,7 du ms. grec de la Genèse (Lagarde^^
25 Holmes-Parsons). ^ Les inscriptions de Korytza [H. Grégoire]. La lec-
ture et le commentaire de Gelzer fAth. Mitth. 27) sont irréprochables, sa
publication est la seule qui compte. Tf Su(^.êoXYi stç tô apôpov, Bôrje
Knôs, Ein spàtgriech. Gedicht tiber die Arbeiten des Herakles <v. R. d.Rl 30
33, 44, 8 > [Xanthoudides]. Une quinzaine de corrections. If Articles de
polémique de Krumbacher contre Mistriotes et Chatzidakis, dé R. v. Schnei-
der et de Strzygowski. ^ Articles nécrologiques : Rpcchi [Maas], Bikélas
[Andréadès], Chrysostomos Lauriotes [Marc].
^^ Fasc. 3-4. l''^ Section : Articles originaux).Gleichzeilige Hymnen in s»
der byzantinischen Liturgie [Maas, Mercati, Gassisi]. Le ms. 96d'Erlangen
(a. 1025) contient six hymnes au milieu de la liturgie de l'àTr^oEtirvov du
carême (Ij'aTtrfSetTrvov des Horologia est l'original des compiles occidentales
et s'appelait primitivement itpcoOuTrvta) qui appartiennent à la même époque
et sont les spécimens les plus anciens que l'on ait conservés de la liturgie ao
grecque médiévale. Maas en donne. àl'aide du ms. d'Erlangen et d'autres
mss. une éd. critique accompagnée d'une commentaire métrique. Mercati
donne une éd. critique du IlévOoç ^f^ xuptaxTj ésivépaç (Incipit : 'Qç Ivcottiov).
Gassisi donne une éd. critique 1) d'un àX(piêT,TO(;, en l'honneur de la Ma-
done, 2) d'un autre pour la naissance de J.-C, 3) d'une série de strophes xar' «&
àXcpttêTiTov pour la fête de 1' 'YuxTicLv-ri pour célébrer la rencontre du vieux
Siméon et de la prophétesse Anne avec N.-S. Maas fait ressortir l'étroite
parenté avec les alphabets de 1' 'YTraTtavTT] avec le chant du Vendredi
Saint "ApyovTeç 'Eêpa^wv dont il donne une éd. critique accompagnée
d'un commentaire métrique. Ce texte est du 5^ siècle (46 p.). If De hymni ho
Acathisti auctoïe [Krypiakiewicz^. Conclusions. Le poème a pour but de
célébrer le mystère de l'Incarnation et de faire l'éloge de la sainte Vierge ;
la théologie de l'hymne est dirigée contre les Apollinaristes. Ce n'est pas
40 1909. — ALLEMAGNE,
une imitation d'un hymne de S. Ephrem: il a pour auteur Romanus Melodos
qui l'a composé en Syrie avant de venir à Constantinople. Le l*^"" préambule
(Tô 7rco<7Ta/6év) appartient bien à Romanos et fait partie de l'hymne; le 2^
(TTiÛTrepixà/o) a été ajouté à ce qu'il semble à l'époque du patriarche Pho-
6 tins. Le problème relatif à l'Acathistos peut être regardé comme résolu.
^ Katenen u. Katenenforschung [M. Faulhaber]. On nomme Catena ((rstpà,
aXuffiç) la réunion mécanique de commentaires sur les livres (ou portions
de livres) bibliques dus aux anciens exégètes, le plus souvent les Pères grecs.
Le nom est d'origijie tardive, c'est avec la Catena aurea de S. Thomas
10 d'Aquin qu'il a pris faveur. L'origine de ces Catenae a été la haute estime
où l'on tenait les Pères, comme témoins principaux de la tradition ecclé-
siastique, et le désir d'avoir réunis les témoignages de la science biblique
même hétérodoxe. Les commencements de cette exégèse remontent aux
6e et 5e siècles. Les Catenae sont l'expression la plus éclatante du traditiona-
16 lisme byzantin. Le plus ancien auteur de Catenae de grand style est Pro-
cope de Gaza. On peut constituer 3 types de Catenae : 1)2 ou 3 commentaires
de Pères;, 2) Commentaires en masse; 3) Compilation sous forme d'extraits.
Critères pour la date : nom de l'auteur, ordre chronologique des scohastes
cités, forme styhstique des lemmes, contenu des scolies, stemma des difîé-
20 rents types de chaînes pour un même livre. Mss. de Catenae : 1) les plus
anciens mss. (150 env.). du 8^ au 11^ s. (parchemin); 2) anciens mss.
(150 environ) du 12^ au 14^ s. (parchemin et bombycin); 3) les mss. peu
nombreux (bombycin et papier) du 15e g^ la grande masse du 16e et
les traînards du 17e s. La disposition des Catenae a son importance.
26 Utihté des Catenae pour la patristique et la critique bibhque. Enfin F . recom-
mande les reproductions photographiques des principaux mss. et de bonnes
éditions des types les plus importants. ^ Ratramnus u. Photios [J. Drâ-
seke]. Il est peu vraisemblable étant donnée la rareté des rapports de
l'Orient avec l'Occident que gcot Erigène ait été influencé, comme
30 l'a prétendu Hergenrôther, par les écrits de Photius : Quaestiones Amphilo-
chianae et Bibhotheca. Photius rencontra un adversaire égal, et même
supérieur pour la juste interprétation des textes dans Ratramnus de
Corbie, dont D. analyse le Contra Graecorum opposita Romanam eccle-
siam infamantium (Migne P. L. CXXI, 228 D— 346 B). Bien que Photius
35 ne se soit pas donné la peine d'apprendre le latin, c'est Ratramnus qu'il
combat dans sa Mystagogie du Saint Esprit (éd. Hergenrôther) dans
laquelle il essaie sans grand succès de réfuter les passages cités par Ratramnus
en faveur de la doctrine occidentale. ^ Zu den Briefen des Michael Glykas
[Pachali]. Au sujet delà recension des lettres de G. éditées par Eustratiades
40 <v. R. d. R. 33, 40, 41 > , P. établit: 1") que le Synode contre Soterichos Pan-
teugenos est de 115"/ ; 2° que le contenu de la lettre 7:8 'de G. que Krumbacher
croyait inédit est connu par Léo Allatius (Adversus Creyghton exercit. xxii).
^ Zur Rekonstruktion von Damascius' Leben des Isidorus [J. R. Asmus].
On peut reconstituer le préambule avec dédicace, l'origine, la caractéris-
46 tique, la vie et la sphère d'activité d'Isidore, ses séjours à Alexandrie et
à Athènes, le coup d'œil rétrospectif sur la composition et enfin la récapi-
tulation de la caractéristique d'Isidore. A. donne le tableau des passages
de Photius et de Suidas qui ont servi à cette essai de restitution (56 p.). H
Athanasios Chatzikes[M. Treu]. Éd. critique des lettres 2, 12 et 13 d'Atha-
60 nasios Chatzikes contenues dans 2 mss. de Munich du 15e s. (Monac. Gr. 145
et 199). H Les veilleurs de nuit à Trébizonde (pi.) [H. Grégoire]. Texte et
commentaire de deux inscriptions (juin 1302 et novembre 1314) provenant
de Trébizonde, actuellement au Musée impérial de Constantinople. H Chro-
BYZANTINISCHE ZEITSCHRIFT. 41
nologie byzantine [Id.]. Mentz. dans Byz. Zeit. <v. R. d. R. 33, 44,32>, a
tiré des conclusions erronées sur la date de l'inscr. du Sinaï, et de l'inscription
de Deir Eyoub. La première est un faux du 16^ ou du 17^ s., la 2^ porte
Tère de Bostra. Ni l'une ni l'autre n'ont affaire avec Tère ae Panodore. %
BuÇavTivat S^payTSeç Trpoepj^ôfjLeva'. Ix t'^; ETrap/taç 'A)i[xupoî3 [Gianno- 5
poulos]. Ti Die Metrik der Thaleio des Areios [Maas]. Éd. critique accom-
pagnée d'un commentaire métrique de deux fragments tirés d'Athanase.
^^ 2^ Section : Comptes rendus. Commentaria in An'stotelem Graeca...
Vol. 1-23 et Supplenientum Aristotelicum, vol. 1-3 (publiés par l'Acad. de
Berlin) [K. Praechter]. Éd. modèle qui rendra des services inappréciables lo
pour l'histoire de la langue grecque tant au point de vue du lexique que de
la langue grecque, la connaissance de l'enseignement philosophique et de la
philosophie byzantine.^ A. Heiseisberg, Grabeskirche u. Apostelkirche. Zwei
Basiliken Konstantyns ? P. (pi.) [O. Wulffj. Fruit de cinq années d'études:
cette étude fait avancer la solution du problème bien qu'une partie des con- i5
clusions puisse être ébranlée. ^ A. Deissmann, Licht vom Osten. Das Neue
Testament u. die neuentdeckten Texte der hellenisch-rom. Welt (pi.)
[Thumb]. A pleinement réussi; le livre intéressera non seulement les théolo-
giens, mais les jeunes philologues classiques et byzantins. ? Prentice, Greek
and latin inscriptions. P. 3. of the Publication of an Americ. Archaeol. Expe- 20
dition to Syria in 1899 to 1900 [Hans Lucas]. Beaucoup de précision, de
prudence et d'érudition. ^\ G. Ficker, Die Phundagiagiten. Ein Beitrag
z. Ketzergeschichte des byz. Mittelaiters [Ranoschek]. Fait preuve d'un
soin louable dans la description et la collation des mss., mais l'apparat
critique est constitué avec un ex:cès de conscience. ^ V. Chapot, La fron- 25
tière de VEuphrate de Pompée à la conquête romaine (Bibl. Éc. fr. Athènes
et Rome 99) (pi.) [E. Gerland]. Est le pendant de Y Aimée romaine d^ Afrique
de Gagnât. Tous les travaux futurs dans ce domaine de l'histoire byzantine
devront reposer sur l'étude de Chapot. ^ Patrono, Bizantint e Persiani
alla fine del VI secolo (Giomale Società Asiat. Ital. xx) [Id.]. Utile, bien 'Ai
qu'il prête souvent à la critique et qu'il ne se soit pas intéressé aux questions
de chronologie, d'histoire et de géographie. ^ Ludo Moritz Hartmanîs,
Geschichte Italiens im Mittelalter. T. 3. P. 1. Sect. l[ld.]. Réussi pour la forme
et pour le fond. ^ Walter Norden, Das Papsttum u. Byzanz. Die Trennung
der beiden Mâchte [von Hirsch-Gereuth]. N. en dépit de la grande appli- ^'^
cation et des connaissances étendues dont il fait preuve, a trop présumé
de ses forces. ^ N. Jorga, Geschichte des osmanischen Reiches, 2 T. [Jireéek].
Ouvrage bien disposé, écrit avec aisance mais qui porte des traces de
précipitation. La meilleure partie de l'ouvrage est l'histoire depuis 1396.
^ 'O Kp-r^Tixoç TTÔXefxoç (1645-1669) tj duXXoyTj tcov 'EXXTjVtxiov izoïr^- *^
ixàrtov 'AvôtfjLou AiaxpouffVj, Maptvou T^àve âxotSoaévcùv U7tb Xerou-
CHAKES [Xanthoudides]. Appréciation défavorable (14 p.). ^ M. Murko,
Geschichte der àlteren siidslavischen Literatiiren. Die Kultur der Gegenwart.
P. l.Sec. 9. Bezzenberger, Bruckner, v. Jagic, Mâchal, Murko, Riedl,
Setâla, Suits, Thumb, Wesselowsky, Wolter, Die osteuropàischen 45
Literaturen u- die slavischen Sprachen [Jirecek]. Excellent manuel. ^ Archeo-
logiéeski izçestija na narodnija muzej v Sofia. T. 1 (pi.) [Id.]. Substantiel.
Karl DiETERiCH, Brjzantinische Charakterkôpfe [Stiibe]. Ouvrage sans
prétentions mais qui sera le bienvenu auprès des spécialistes et très instruc-
tif pour les non initiés. *f The Greek Versions of the Testaments of the Twelve ^o
Patriarchs edit. and translated by R. H. Charles [Wahrmann]. Selon C,
les Testaments seraient traduits de l'hébreu, hypothèse très vraisemblable;
toutefois, au lieu de parler de deux recensions hébraïques, il vaudrait mieux
42 1909. — ALLEMAGNE.
dire que nous avons deux rédactions grecques du texte hébreu. Au sujet
des hébraïsmes . C. s'en tient à la vieille théorie combattue par Deissmann
(v. pi. haut). Tl Félix Pekles, Zur Erklànmg der zwôlfPatriarchen (Beiheft II
z. Orientalischen Litzt) [Id.]. Mainte observation intéressante pour l'histoire
6 de la civilisation et de la religion, résultat important pour la langue de
l'original. Toutefois P. fait preuve parfois d'arbitraire dans la critique du
texte. ^^ 3e Section: Notices bibliographiques et communications
div.erses. W. C. Wright, A slwrt history oj Greeh lileraturc from Hotner
lu Julian [Weyman]. Le dernier chapitre, qui traite de Polybe, laisse le plus
10 à désirer. ^ P. Karomdes, Ta 'BXXY,vixà ypâfjLfxaxa xarà toÙç xP<^"
vouç Tou Xp'.ffTtavtxou 'EXXYiVt(T|jLoO [Krumbacher]. Même dans une
aussi courte exquisse, le nom de Romanos ne devrait pas être omis. H Frie-
drich Ueberweg, Grundriss der Philosophie fortgeluhrt v. Max Heinze.P. 1.
DasAltertum 10. Aufl. bearb. v. K. Praechter [Krumbacher]. Excellent. ^[
15 Félix Jacoby, Ueber die Entwicklung der griech.- Historiographie u. den
Plan einer neuen Sammlung der griechischen Historiker fragmente (Klio)
[Marc]. Malgré le charme avec lequel sont exposées les idées de J. ,1e critique
oppose à son plan Tordre alphabétique qui est le plus commode dans les
ouvrages à consulter. ^ La Rue van Hook, The literary criticism in the
20 Bibliotheea of Photius (Class. Philology) [Krumbacher]. N'a résolu qu'une
partie de la tâché. L'auteur n'a pas soumis les jugements à une critique
historique. 1j Majuri, Anecdota Prodroma dal Vat. gr. 305 (Rendiconti
R. Accad. Lincei) [MaasJ. Les matériaux inédits sont présentés par bribes
au point de rendre impossible un coup d'oeil d'ensemble sur la production
25 de Prodrome. ^ Herm. Diels, Beitrdge z. Zu ckungsliteratur des Okzidents u.
Orients II <V. R. d. R. 33, 4, 16> [Krumbacher]. Notices importantes tirées
de la littérature du sujet en slave, en roumain, en arabe, etc. et des croyances
populaires de l'Europe. ^ Rysteinko, Die Pariser Hss des « Stephanites u.
Ichnelates « [en russe] [Id.j. Complément utile à l'éd. de Puntoni./^ Rud.
30 Altenkirch, Die Bcziehnngen zwischen Slaven u. griechen in ihren Sprich-
wôrtern (fm) (v. pi. h.) [Kurtz]. Recherche conduite avec méthode et appli-
cation et. qui fait preuve d'une critique circonspecte. T[ Schumrick, Obser-
vationes ad rem librarian pertinentes. De (jiivTa^tç ffuvTayjxa TrpaYjxaTeta
uTTÔfxvTitxa vocabulis [Heisenberg[. Très approfondi. ^ Keinyon, Two greek
36 school-tahlets (Journ. Hell. Stud.) [Krumbacher]. Témoignages très impor-
tants pour l'histoire de l'enseignement. ^ J^^n Maspero, Études sur les
papyrus d'Aphrodite I. Un procès administratif sous le règne de Justinien
(Bull. Inst. franc, d'arch. orientale 6) [Marc]. Intéressant pour l'histoire de
l'administration. ^ Weinberger, Beitrdge zur Handschriftenkunde (v. pi. h.)
40 [Krumbacher]. Une vraie mine de choses rares pour le philologue et Ihis-
rien, mais présentées sous un aspect peu engageant. ^ Litzica, Catalogul
manuscriptelor grece§ti (pi.) [Id.]. Fait preuve de soin, de connaissances et
de méthode. Il est fâcheux que la collection n'offre pas un grand intérêt.
^ P. KRETscHMEVi, Literaturbericht fUr das Jahr 1907 (Glotta) [Id.]. Indispen-
46 sable à tout grécisant. Le critique proteste contre le jugement injuste à
l'égard de l'origine de la Koinê.^ Gildersleeve, StahVsSyntax ofthegreck
ce/-è (Amer. Journ. Phil. 1908 et 1909) [Id.]. Recension très approfondie.^
S. Menardos, The value of byzantine and modem Greek [Heisenberg].
Esquisse joliment écrite. T| J. E. Harry, The Perfect Forms in Laler Greek
id from Aristotle to Justinian [Weyman]. Intéressant au sujet du degré de
fréquence du subj. parfait actif et de l'optatif. ^ Conr. Rossberg, De prae-
positionum graecarum in chartis Mgyptiis Ptolemseorum seMis usu [Marc].
Très instructif. ^ Rich. Meister, Beitrdge z. Lautlehre 'hr LXX [Krum-
BYZANTINISCHE ZEITRCHRIFT 43
bâcher]. Excellent complément aux études de Helbing, Psichari et de l'au-
teur. ^ K. DiETEniCH, Die prâpositionalem Prâfixein der griech. Spracheht-
wicklung... 1. Kapitel 'Atio [Heisenberg]. Méthode excellente, résultats de
valeur. If Papadopulos-Kerameus, rXtoffffapiov 'Eêpat xoeXXr|V txôv
(Fests. z. 70. Geburtstage Harkary's) (pi.) [Krumbacher]. Le critique ne ^
peut admettre que ce fragment soit du 6^-76 g. comme le veut P.-K. ^
Emile Renàuld, Les mots latins dans la Synopsis legum et le De legum
nominJLbus de Michel Psellos (Mém. Acad. Toulouse 1908) [Heisenberg]. Ne
remplit pas la condition préparatoire qui est de donner une édition sur
laquelle on puisse faire fonds. 11 M. Vas mer, c Die Rede griech. Sprach- *"
feinheit » eiti Denkmal der mittelgr.-Sprachc ans dem 43 Jahrh. (Viz. Vremen-
nik 14) (en russe) [Kurtz]. Soigné. ^ Psichari, Efendi (Mél. Havet) [Hei-
senberg]. A l'explication de P. le critique préfère celle de la dissimilation.
De bonnes remarques sur jxâvxaaa, xareTtâvw, etc. ^ Kukules, O'txouv-
Tiaxo. [Krumbacher]. Substantiel, ^f F. de Simone Brouwer, Per gli i£
studi neoellenici in Italia (R. Accad. Lincei. Rendiconti 17) [Id.]. ^ D. Ser-
RUYS, Les procédés Ioniques d'Hiniérius et les origines du « cursus » byzantin
(Mél. Havet) [Maas]. Est arrivé aux mêmes résultats que le critique mais
d'une façon plus légitime. La polémique contre Litzica est injuste. ^[ Georg
Buttner, Basileios der Grossen Mahnworte an die Jugond iiher den niitzli- 2**
chen Gebrauch der heidnischen Literatur [Weymdiiï]. Approfondi. ^ Placide
T)E Meester, Les origines et les développements du texte grec de la liturgie
de S. Jean Chrysostomc (Xpuao(7TO[X'.xâ, fasc. 2) et A. Baumstark, Die Chry-
sostomosliturgie und die syrische Liturgie des Nestorios (ibid.) [Id.]. Offrent
un intérêt particulier. ^ Delehaye, Sanctus (Anal. Bollandiana) [Maas]. 25
N'est qu'une esquisse; on attendait mieux. ^ Pio Franchi pe' Cavalieri,
Hagiographica [Weyman]. De haute valeur. ^ J Msle, Die Dioskuren als
Retter zur See bei Griechen u. Rômern u. ihr Fortleben in ehristlichen Legen-
den [Id.]. Diss. solide. ^ Fr. Westberg, Ueber das Leben des hl. Stephan
von Suroz [en russe] (Viz. Vremennik 14) [Kurt^]. Rectifications impor- 30
tantes de l'étude de Vasiljevskij. ^ Paranikas, Mapruptov twv àyétov
Tou Xpt<TTou Eùyeviou, KaviStou, OùaXeptavou xat 'AxuXa (ibid.) [Id.].
Sans valeur. ^ Hagiographischer Jahresbericht fiir die Jahre i90i-1906
hrsg. V. Bihlmeyer [Weyman]. ^ L. Hahn, Rom. Hellcnismus u. Orient
(Bl. bayer. Gymn.) [Marc]. Très suggestif mais qui peut être nuisible aux 3^
commençants. ^ Otto Schilling, Reichtum u. Eigentum in der altkirchlichen
Literatur [Weyman]. Intéressant. ^ Bréhier, Histoire byzantine (Rev.
Histor. 1908) [Krumbacher]. Compte rendu substantiel accompagné de
remarques critiques des publications de 1906 relatives à l'histoire de By-
zance. If Ikonnikov, Versuch einer russischen Historiographie (en russe). *o
T. 2. fasc. 1-2 [Id.]. Ouvrage colossal. ^Silviaevel potius Aetheriae peregri-
natio ad loca sancta hrsg. v. W. Heraeus u. H. Morf [W^eyman]. Éd. com-
mode. ^ K. JireCek, Die Balkanvôlker u. ihre kulturellen u. politische
Bestrebungen (Urania 2) [Krumbacher]. Instructif. HBrûnnow u. A. v. Do-
MASZEW8KI, Die Provineia Arabia. T. 3 (pi.) [Strzygowski]. Fin de cet 46
ouvrage de valeur. *[[ Kondakov, Makedonia (pi.) [Id.]. Rapport scienti-
fique sur le voyage de Miljukov. "^ Hugo Kehrer,Di> heiligendrei Kônige
in Literatur u. Kunst 2. P. (pi.) [Id.]. Magistral. ^ Alex. Rûdell, Die
Kahrie-Dschamisi in Kpel, ein Kleinod byzantinischer Kunst (pi.) (Kgl.
Technische Hochschule, Berhn) [Id.]. Aurait comblé une lacune sensible 50
il y a dix ans. Le texte a néanmoins de la valeur. Tf Ch. Diehl et Le Tour-
neau, Les mosaïques de Sainte-Sophie de Salonique (Mon. Piot XVI) (pi.)
[Id.]. Répond en partie à l'attente du critique. ^ Antonio Munoz, / musaici
44 1909. — ALLEMAGNE.
del battistero di S. Giovanni in fonte a Napoli (L'Arte xi) (pi.) [Id.). Il y a
un malentendu dont M. doit faire justice. S. n'a pasditd'une façon géné-
rable « gli elementi orientali si infiltrano in Occidente per la via di setten-
trione ». C'est le contraire qui est vrai. II Wlad. Petkovic, Fresken des
h Narthex in dcr Kirche von Kalenitsch (en serbe) [Id.]. Les illustrations ne
font guère honneur à la Société d'archéologie serbe. 1lSTORNAJOLo,Z,eTOtnia-
ture délia topografia cristiana di Cosma Indicopleuste. Cod. vatic. greco 699
(Codd. e vaticanis selecti x) (pi.) [Id.]. S. a l'étoffe d'un véritable historien.
Tf <SuiKno\' ,> Argenterie orientale. Edition delà commission imp. archéol.
10 à l'occasion de son jubilé (pi.) [Id.]. Enorme travail, qui est l'objet d'une
analyse détaillée (7 p.). ^ Heisenberg, Die Grundlagen der hyzantinischen
KuUur (Neue Jahrb.) [Id.]. Point de vue arriéré de 25 ans. ^ Sammlung Ed
Friedr. Weber (pi.) [M. Maas]. De grande valeur pour l'étude de la numis-
matique. ^ PanÔekko, Katalog der Bleibullen (en russe) (pi.) [Krumba-
i'"* cher]. Approfondi. ^ N. A. Beis, ' Avayvwffeii; xal xaTXTa^etç
Bu^avTivtôv (iLoXuêBoêouXXcDv (Journ. d'archéol. numism.) [Marc]. De
riches matériaux pleins de détails de valeur. ^ H. Grégoire, Note sur deux
inscr. byzantines (Bull. corr. hell. t. 32) [Krumbacher]. Meilleure lecture de
l'inscr. de Franz et interprétation convaincainte d'une inscr. d'Adalie répu-
^0 tée inintelligible par Lanckoronski, Les villes de la Pamphylie (éd. franc.).
^ Le même. Rapport sur un voyage d^ exploration dans le Pont et en Cappa-
doce (ibid., t. 33) [Id.]. Substantiel. If Le même, Notes épi graphiques, vii-x
(Rev. Instr. publ. en Belgique) [Id.]. Fait preuve de perspicacité et de
connaissances étendues. ^ lBEL,Z)ie Wage im Altertum u. M ittelalter [Hehen-
25 berg]. Très approfondi, sauf en ce qui concerne la balance à l'époque byzan-
tine. ^ W. Otto, Priester u. Tempel im hellenistischen Aegypten. T. 2 [Vie-
reck]. Ne doit pas être négligé par les byzantinistes. ^ Eine folkloristische
Gesellschaft in Athen [Krumbacher]. Cette société a pour organe Aaoypaçt'a,
à laquelle ont collaboré Polites, Stathes et Soteriu. Analyse du l"^"^ numéro.
30^ Das Programm des neuen griech. Thésaurus [Id.]. Le gouvernement grec
a décidé de créer un dictionnaire historique de la langue grecque depuis les
temps les plus reculés jusqu'à nos jours. Le promoteur de l'entreprise.
Chatzidakis, a fait paraître dans Ilavaôi^vata du 15/28 avr. un art. sur le
but, la disposition et la méthode de l'ouvrage. Voir les art. de K. dans Inter-
3.^ nationale Wochens, 29 mai et 19 déc. 1908, et R. d. R. 33, 42, 16. 1[ Neue
Handschriften auf dem Sinaï [Id.] BenSevic n'a pas vu moins de 926 mss.
grecs qui manquent au catalogue de Gardthausen. L'hagiographie, la
liturgie, le droit ecclésiastique, l'histoire sont particulièrement bien repré-
sentés. Pour la musique d'éghse.on trouverait difRcilement ailleurs d'aussi
40 riches matériaux. Beaucoup de mss. de médecine aussi ont été trouvés.
Voir Bull. Acad. Pétersbourg 1908. ^ Die Vita des Johannes Psichaïtes
[V. Dobschûtz]. La vie de Jean abbé de Psicha éditée d'après deux ms&
par P. VAiv DEN Ven dans Muséon (Nouv. Sér. III) n'apporte pas grand'chose
pour la question des Studites <v. pi. h. >.La vie de saint Euthymios pubhée
45 par Petit (Clugnet, Biblioth. hagiograph. orientale V) a de l'intérêt pour
la période de Photius. Henri Lebêgue.
Commentationes philologae lenenses. Vol. VIII. Fasc. 2. De
Plauti Aulularia [Edm. Pressler]. 1. Utrum Aulularia contaminata sit an
retractata necne quaeritur. Elle a été remaniée et on n'y trouve pas de trace
^0 de contamination; 2. De Attico Aululariae exemple; il n'y a pas de raisons
pour dire avec Geffcken que c'est le Dyskolos qui a été le modèle suivi par
Plaute dans l'Aululaire, ce n'est pas davantage les Epitrepontes comme
l'a soutenu à tort Legrand avant que les papyrus nouvellement découverts
DEUTSCHE LITERATURZEITUNG. 45
par Lefebvre aient montré que cette hypothèse n'était pas soutenable. Le
modèle paraît bien avoir été une comédie de Ménandre, que nous ne possé-
dons pas. % De Junio Filargirio Vergilii interprète [C. Barwick]. Étude sur ce
commentateur de Virgile qui nous est corfnu surtout par les scholia Bernen-
sia et qui a vécu après Donat. Remarques de critiques de texte sur les &
scholia Bern. ^ De Socratis daemonio quae antiquis temporibus fuerint
opiniones [A. WillHng]. 1, De Socraticorum sententiis; 2, Philosophi pos-
terions antiquitatis quid de Socratis daemonio putaverint; :i, De daemonii
natura quid optimorum interpretum testimoniis discere liceat. X.
Deutsche Literaturzeitung. 30'^ année- 2 jr. Johannes Gabrielsson, lo
Ueber die Quellen des Clemens Alexandrinus . P. 1 [R. Miinzel]. Des lectures,
de l'application sans doute, mais les résultats et la méthode ne sont pas à
approuver. ^ Harvard Studies in Classical Philology. Vol. xviii [R. Helm].
Analyse <v. R. d. R. 32, 184, 21 > et éloges pour les travaux soignés
de Cary et de Me Kinley. ^ Georges Nicole, Meidias et le style fleuri dans ifi
la céramique attique (Mém. Instit. Nat. Genevois. T. 20) (pi.) [P. Wolters].
Bien que le critique n'accepte pas l'interprétation de N. concenant MstSiaç
ETToiTiasv, il reconnaît que N. a réussi à jeter de la lumière sur la catégorie
de vases qu'il rattache à l'atelier de Midias. ^^ 9 jr. Sophokles. Erkl. v.
ScHNEiDEWiN u. Nauck. 7 Bdch. : Philoktetes. 10. Aufl. bes. v. Ludwig 20
Radermacuer [Cari Conradt]. Travail de valeur et très soigné mais qui
suscite des objections au sujet de la métrique, ^f Pietro Rasi, A proposito
delV « A propos du Corpus Tibullianum, par A. Cartault » [ ] Réfute les
objections de G. ^ M. Nagl, Galla Placidia (Drerup, Studien z. Gesch. 11, 3)
[ ]. Analyse. ^^ 1 8 jr. Lindsay, Contractions in Early Latin Minuscule Mss. 26
(St. Andrews Univ. Publications n" 5) [C. U. Clark]. Chapitre important
traité d'une manière approfondie. Qqs additions du critique. ^ E. Bri-
GHENTi, Crestomazia neoellenica (Manuali Hoepli] [Thumb]. Rendra de
bons services et peut être recommandé en l'absence d'ouvrages similaires.
Tf Eduard Strôbel, Tulliana. Sprachliche u. textkritische Bermerkungen so
zu Ciceros de inventione [O. Plasberg]. Convaincant le plus souvent. ^
Arthur Fairbank, Athenian Lekythoi (pi.)... [Rud. Hackl]. Utile. ]I^ 23 jr.
Delbrûck-Festschrijt [ ]< Mentionné à cause de l'art, de Konrad Leh-
MANN sur le dernier plan de campagne d'Hannibal>. ^ Edgar Jacoby, De
Antiphontis hophistae Ilspt bixovoiaç libro [W. Nestlé]. Très bon travail. 36
Il Paul Meyer, Die Gôtterwelt Homers [Joh. Moeller]. Aperçu sur les idées
religieuses des Grecs avant Homère et leurs transformations dans les deux
grandes épopées. *[| Joseph Heeg, Die angeblichen orphischen "Epya xat
'H[ji.£pa[ (C. Ausfeld]. Diss. conduite avec soin et habileté, et dont les conclu-
sions sont d'une grande prudence. ^ Silvise vel potius , Mtherix peregrinatio 40
ad loca sancta Hrsg. v. W. Heraeus[C. Weyman]. Grands éloges. ^^ 30 jr.
Excerpta Historica jussu imperatoris Constantini Porphyrogeniti confecta. Vol.
ll.Excerpta de virtutibus et vitiis.PA rec. Th. Beuttner-Wobst.VoI. lll.Exc.
de insidiis éd. C de Boor. Vol. IV£'a;c. de sententiis éd. U. Ph. Boissevain
[Aug. Heisenberg]. Constitue un progrès considérable et comble très 46
heureusement une lacune de la philologie classique et byzantine. \ Anton
Fischer, Die Stellung der Demonstrativpronomina bei latein. Prosaikern
[Herm. Lattmann}. Conclusions justes et bien établies. ^ Percy Gardner,
The gold coinage of Asia before Alexander the Great (Proceedings of the
British Akademy, III) [ ]. Traite de questions difficiles. Y^ 6 fév. Edwin 50
Mayser, Grammatik der griech. Papyri aus der Ptolemàerzeit Laut- u.
Wortlehre [St. Witkowski]. Très utile comme collection de matériaux, mais
leur mis'e en œuvre laisse souvent à désirer.^l K. Stuhl, Dos altrôm. Arvallied
46 1909. ALLEMAGNE.
ein urdeutsches Bittganggebet [Skutsch]. Le critique cite comme échantillon
l'identification de nevel-Nebel « Nevel var heisst also : den Nebel hait fern »
et il ajoute « tjnd so weiter «. ^ George H. Chase, The Loeb Collection of
Arretine Pottery (pi.) [G. Karo]. 'Grands éloges pour le texte et l'exécution
6 artistique, ^^f 13 fév. Pseudo-Augustini Quaestiones Veteris et Novi Tesia-
tamenti CXXVII rec. Alex. Souter (Corpus script, eccl. Latin, t. l)[J. Wit-
tig]. Fait preuve de beaucoup de conscience et d'exactitude. If Pindari
carmina cum fragmentis selectis éd. Otto Schroeder (Teubner) [P. Maas].
Indispensable, même à côté de la grande édition; il manque toutefois une
10 paraphrase en prose. ^ Paul Allard, Le Christianisme et V empire romain,
de Néron à Théodose \^^ éd. [ ], Annonce, ^^f 20 fév. Herm. Baumgart,
Elekra. Betrachtungen iiher das « Klassische » und « Moderne » [E. Heyfelder].
Après avoir examiné la théorie de Baumgart et comparé le personnage
d'Electre chez Sophocle et chez Hofmannsthal H. conclut : « Aristote aurait
i"* jugé que des deux poètes Sophocle est le meilleur et Hofmannsthal le plus
tragique». ^ Erwin Preuschen, Vollstàndiges Griechisch-Deulsches Hand-
wôrterbuch zu den Schriften des Neuen Testaments u. der ûbrigen urchristli-
chen Literatur 2*^ livr. apy^poç-et [Ad. Deissmann]. H Geyza Némethy,!)^
epodo Horatii Cataleptis Vergilii inserto [P. Jahn]. Le critique manque
s** d'enthousiasme pour cette découverte. ^ T. Rice Holmes, Ancient Britain
and the Invasions of Julius Caesar (pi.) [H. Zimmer]. Excellente introduc-
tion à l'histoire d'Angleterre, f ^ 27 fév. Euripide. Les Bacchantes, éd. crit.
et expl. p. Georges Dalmeyda [S. Mekler]. Fait augurer favorablement des
autres tragédies d'Euripide que publiera D. ^ M. Tulli Ciceronis Paradoxa
25 Stoicorum, Akademicorum. reliquiae cum Lucullo, Timaeus de natura
deorum, de divinatione, de fato éd. O. Plasberg. Fasc. 1 [Atzert]. Constitue
un progrès décisif sur ses devanciers auxquels il est supérieur par un respect
intelligent de la tradition, ff Archimède, Des théorèmes mécaniques ou de la
méthode (éphodiques). Traité découvert et publié par Heiberg, trad. et
30 annoté par Théodore Reinach (Revue générale des Sciences, 30 nov. et
15 déc.) [Bjôrnbo]. Trad. méritoire et essai de restitution qui attire l'atten-
tion de la science. L'introduction de Painlevé contient autant d'inexac-
titudes <\ne de fautes. ^^ 6 mars. Franz Helm, Materialienzur Herodotus
[Wilh. Nitsche]. Remplit bien son but et mérite le plus chaud accueil. \
36 H. Kern, Grieksche woorden in het Sanskrit (dans Sertum Nabericuni a
philologis Batavis collectum) [ ]. Le sanscrit a emprunté au grec surtout
des expressions astronomiques et les termes techniques relatifs aux mesures,
aux productions naturelles, aux instruments et aux monnaies. T[ f C. F.
W. MuELLE.R, Syntax des Nominativs u. Akkusativs im Lateinischen (Hist.
<o Grammatik d. latein. Sprache. Supplem.) [Herm. Lattmann]. Ouvrage de
valeur durable et qui sera encore estimé quand 1' « Historische Grammatik »
sera dépassée, ^f Robert Knorr, Die verzierten Terra-Sigillatagejâsse von
Rottweil (pi.). Contribution de haute valeur. ^ Peter Thomsen, Systema-
tische Bibliographie der Palàstina- Literatur. T. 1 (1895-1904) [Wildeboer].
♦•"> Exact et à peu près complet. ^^13 mars. Hammer-Jensen, Den ssldste
Atomlsere (indtil Aristoteles] [Hans Raeder]. Hypothèse peu probable. T]
Praelections delivered before the Senate of the University of Cambridge [A.
Kraemer]. A part une réserve sur la date des Supphantes, éloges pour les
travaux dus à Jackson, Adam, Verrall, Headlam et Ridgeway. ^
■>o H. F. HiTZiG, Altgriechische Staats-Vertràge Uber Rechtshilfe (Festschrift
F. Regelsberger) [Leop. Wenger]. Eloges. ^^ 20 mars. Gillsert Murray,
The Interprétation of Ancient Greek Literatur [v. Wilamowitz-M.]. Discours
plein de feu. ^ Max C. P. Schmidt, Altphilologische Beitrâge. m : Musika-
DEUTSCHE LITERATURZEITUNG. 47
lische Studien [ ] Concerne la musique ancienne. Courte analyse;
^ BoTET y Siso, Data aproximada en qiœ'Is Grechs s'establiren à Empories ...
(pi.) [Frickenhaus]. Méritoire. Y^ 27 mars E. S. Roberts and E. A.
Gardner, An Introduction io Greek Ëpigraphy. P. 2. The Inscriptions of
Attica [O. Schulthess]. Livre utile et pratique en dépit d'un certain nombre s
de réserves. ^ Poeti Latini minori da Gaetano Curcio. Vol. 2, fasc. 2 :
Appendix Vergiliana. Dirae. Lydi'a. Ciris [P. Jahn]. Travail qui sans être
de premier rang ne manque ni d'application ni d'utilité. ^^ 3 avr. Q. Curii
Jhtfi historiarum Alexandri Magni M acedonis libri qui supersunt. Iterum
éd. Edm. Hedicke. Ed. maior et niinor (Teubner) [Stangl]. Les fortes i"
critiques que soulève cette éd. n'empêchent pas de reconnaître les .services
durables rendus à la critique des mss. de Q. Curce. 1| "j" Ludwig Traube,
Nomina sacra [Wilh. Crônert]. A expliqué d'une façon convaincante la nature
et l'origine des abréviations chrétiennes. ^^ 10 avr, C. R. Gregory, Die
griech. Handschriften des Neuen Testaments [Ad. Deissmann]. Essai d'uni- i6
fication fait un peu vite. 11 W. Wundt, Geschichte der griech. Ethik. T. 1.
Die Entstehung d. g. E. [Goedeckemeyer]. Intéressant dans les grandes lignes
mais dans le détail prête à la critique. If Arthur Ludwich, Homerischer
Hymnenbau... [Kuiper]. Théorie reposant sur des nombres complètement
manquée; toutefois le commentaire sur l'hymne à Hermès rendra de bons 20
services pour l'intelligence de la poésie hymnique. T[ Travaglio, La scrit-
tura latina volgare nei papiri dei primi cinquc secoli dopa Cristo (Atti d.
Accad. délie scienze Torino 1908) [ ]. Annonce. ^^ 17 avr. Apulei Madau-
rensis de philosophia libri. Rec. Paul Thomas [Sinko]. Fait preuve de cir-
conspection dans l'admission de conjectures dans le texte. Les conjectures 25
de l'adnotatio critica sont justes ou préparent la correction heureuse.
•f Vergils Gedichte erkl. v. Ladewig u. Schaper. l. Bdch. Bukolika u.
Georgika bearb. v. Paul Deuticke. 8^ éd. [Pschor]. Rigoureusement conser-
vatrice dans la critique du texte et réservée à l'égard des innovations dans
l'exégèse, cette éd. apporte assez de nouveau. ^ Adolf Michaelis, Ein go
Jahrhundert kunstarchâalogischer Entdeckungen. 2" éd. [P. Wolters]. S'est
acquitté parfaitement de sa tâche et a fourni un livre de toute confiance
et agréable à lire. ^ .T. Poppelreuter, Kritik der Wiener Glf?7}e.9t>[Neuwirth].
En admettant, ce qui n'est pas, que toutes les assertions de P. soient incon-
testables, la conclusion finale qui voit dans le livre de WickhofI" une erreur a
géniale est exagérée. ^^ 24 avr. Cari Thulin, 1) Die Gôtter des Martianus
Capella u. der Bronzeleber von Piaccnza; 2) Die etniskische Disciplin 1 et 2 --
[W. F. Otto]. 1) Fait preuve d'application, de sagacité parfois téméraire;
2) De la pénétration, discussion claire et prudente. ^ Mélanges de linguistique
offerts à Ferdinand de Saussure [Bezzenberger]. Travaux qui sans être tous 40
de premier rang ont tous de la valeur; qqs-uns sont de véritables pièces de
cabinet. ^ Homeri opéra recog. T. W. Allen. T. 3 et 4. Odyssea [C. Rothe].
Est sans contredit î'éd. qui représente le mieux la Vulgate au temps des
Alexandrins. ^ Th. Zielinski, Cicero ini Wandel der Jahrhunderte. 2® éd.
[Kroll]. Écrit avec chaleur, d'une lecture attachante, même quand il suscite 45
la contradiction. ^ Fragment d'un traité de chirurgie publié par Jules
Nicole avec un commentaire de J. Ilberg [Helmreich]. Éloges. TfH l^"" mai.
G. MiscH, Geschichte d. Autobiographie. T. 1. Das Altertum [F. Jacoby] (art.
dont la fin est au n° suivant). Des critiques faites au point de vue du
.spécialiste, du philologue et de l'historien de la littérature. ^ I. Bywater, 50
The Erasmian Pronunciation of Greek and its Precursors... [Thumb]. Con-
tribution intéressante. ^ K. Mûnscher, Die Philostrate (Philol. Suppl. Bd.)
[Friedrich]. Dépasse de beaucoup pour le détail l'ouvrage similaire de
48 1909. — ALLEMAGNE.
Bergk. ^ F. Gustafson, Paratactica Latina, 1 [Landgraf]. Travail appliqué
dont la valeur repose uniquement sur la réunion et le triage des matériaux.
^ J. Kromayer, Alexander der Grosse u. die hellenistische Entwicklung ...
[ ]. Combat le jugement défavorable de Beloch. ^Siegm. Schlossmann,
B Praescriptiones u. praescripta verba [Koschaker]. Travail substantiel qui ap-
profondit un problème fondamental, et qui mérite bon accueil bien que
les thèses principales de S. soient à rejeter.^f^f 8 mai. John WiUiams White,
I) Logaedic Mètre in Greek, 2) Enoplic Mètre in Greek [Bickel]. N'a pas
réussi à substituer à la doctrine des logaédiques et des dactylo-épitrites
10 celle des anciens alexandrins. ^ Max Hodermann, Livius in deutscher
Heeresprache [Ed. Wolfî]. Essais de trad- trop fautifs pour pouvoir être de
grande utilité. ^ W. T. Arnold, The Roman système of provincial adminis-
tration to the accession of Constantine the Great. 2*' éd. p. p. Schuckburgh
[Soltau]. A recommander aux lecteurs allemands, ^f O. Th. Schtilz, Der
16 rôm. Kaiser Caracalla [ ]. Exposé des conclusions. ^If 15 mai. Thaddaeus
SiNKO, De Gregorii Nazianzeni laiidibus Macchahaeorum (Eos xiil) [Wend-
land]. Montre avec quelle conscience S. s'est acquité de ses devoir d'éditeur.
"^ P. Mihaileanu, De eomprehensionibus relativis apud Ciceronem [StangiJ.
Il n'y a de neuf et de personnel que ce qu'il dit sur la nature du pronom
•jo relatif, ^f Bronzen aus Dodona in den Kgl. Museen. zu Berlin. Hrsg. v. Rein-
hard Kekule u. Herra. Winnefeld (pi.) [Pernice]. Magnifique ouvrage
qui fait tout honneur aux éditeurs, ^j Giuseppe Cardinali, // regno di
Pergamo (Beloch, Studi di storia antica, V) [Stahelin]. Important pour
l'histoire hellénistique. m| 22 mai. Burn, Facsimiles of the Creeds from
26 early manuscripts with palaeographical notes by •{• L. Traube [Lindsay].
Publication intéressante et de grande \a\eur.^ Herodotus Books VU and VIII
edited by Charles Forster [Kallenberg]. N'apprend rien de neuf au spé-
cialiste; fait néanmoins bonne impression. ^ Catulli Veronensis liber erkl.
V. Gustav Friedrich [C. Hosius]. Intéressant et instructif bien qu'il
io provoque parfois la désillusion et le mécontentement. Tf Heinrich Brunn,
Kleine Schriften Ges. v. Heinrich Bulle u. Hermann Brunn. T. 3. Inter-
prétation... (pi.) [Petersen]. Satisfait à toutes les exigences.^ Der rôm.
Limes in Oesterreich. Fasc. 8 et 9 (pi.) [SchultenJ. Important pour les fouilles
d'Albing, de Lauriacum et de Carnuntum. La plus grande partie du travail
36 est due à von GroUer. % Der Bericht des SimpUcius iiber die Quadraturen
des Antiphon u. des Hippokrates griech. u. deutsch v. Ferdinand Rudio
[Bjôrnbo]. 11 faut louer surtout la bonne traduction, la disposition pratique
et la loyauté d'exposition de R. "[f^ 29 mai. Pfeifauf, Der Artikel vor Per-
sonen- u. Gôtternamen bei Thukydides u. Herodot (Comment. Aenipontanœ,
40 III) [H. Meltzer]. Fait preuve de soin et d'application. T[ Réponse de Gus-
tafsson <v. pi. h. l^r mai> à une critique de Landgraf. \ RépHque de
ce dernier. ^ Ferdinand Noack, Ovalhaus u. Palast in Kreta (pi.) [Winne-
feld]. Fait avancer nos connaissances sur l'architecture crétoise et nous
permet de nous faire une idée de ses particularités. ^ Klio , Beitrâge z. alten
45 Geschichte. T. 3-8 [J. Kromayer]. Comble heureusement une lacune. ^Tf
5 jn. Réponse de Misch au^ critiques de Jacoby <v. pi. h. l^"" mai>. ^
Réplique de ce dernier, "ff Des Heiligen I rendus Schrift Zum Erweise der
apostolischen Verkiindigung, stç iTrtSet^iv xou àTcocTToXtxoO x7]p-JYij(.aT0ç
ûbers. v. Karapet Ter-Mekerttschian u. Erwand Ter-Minasssiantz,
60 2^ éd. [S. Weber]. Ne répond pas à toutes les espérances que l'an-
nonce d'une 2^ éd. avait fait concevoir, ^f Eng. Drerup, ['Hpcooou] Tuept
TToXtTEiaç (Stud. z. Geschichte u. Kultur d. Altertums. T. 2. Fasc. 1)
[Miinscher]. La tentative d'enlever à Hérode Atticus la paternité du tc.
I
DEUTSCHE LITERATURZEITUNG. 49
TtoÀiTEiaç a complètement échoué. ^| G. AI. Dreves, Hymnologischc
Studien zu Venantius Fortunatus u. Rabanus ^ auras [iVlanitius]. Travail
extrêmement approfondi. ^ Th. A. Abele, Der Sénat unter August (Dierup
Studien z. Gesch. u. Kultur d. Altertums i, 2) [Soltau]. A très bien reconnu
l'amoindrissement des pouvoirs du Sénat visé par Auguste. ^ Viiitor 5
Rydberg, Rom. Kaiser in Marinor. Aus dem Schwedischen ûbers. v.
E. Cornélius (pl.)[ ]. A l'usage du grand pubhc.^^12 jn.Wilhelm Schmidt,
Geburtstag im Altertum [Fr. Pfister]. Travail de valeur qui est digne d'être
dédié à Albrecht Dieterich. ^f .1. Bidez, La tradition manuscrite de Sozo-
mène (Harnack, Texte u. Untersuchungen. xxxii) [Batiffol]. L'éd. critique lo
qu'on nous promet sera étabhe sur des mss. de 1^'' rang auxquels on n'avait
pas touché. ^ Die Matrikel der Universitàt Kônigsberg i. Pr. T. 1. Fasc. 1.
Hrsg. V. georg Erler [G. Kaufmann]. Publication estimable dont on peut
attendre davantage dans la suite. ^ The Characters of Theophrastus. An
English translation from a revised text by R. G. Jebb. A new édition by i»
J. E. Sandys [Immisch]. Le nouvel éditeur a profité, tant dans le commen-
taire que dans l'appendice critique, des travaux et éditions parus depuis
1870. ^ Octavia praetexta éd. J. Wûrtheim [Ladek]. Sans valeur. ^ Strzy-
GOWSKi, Die Miniaturen des serbischen Psalters d. Kgl. Hofbibliothek
in Miinchen (pi.) [J. Sauer]. Etude riche en résultats. *[f1[ 19 jn. Werner 20
Hoffmann, Dos literarische Portràt Alexanders im griech. u. rôm. Altertum
[P. Wendland]. Etude de valeur, bien que le chapitre concernant la litté-
rature philosophique soit le moins satisfaisant. ^ ÂIelillo, 1) Studi Latini,
2) Maniliana [Kleingûnther]. Deux travaux que ne devra pas négliger un
futur commentateur de Manilius. Tf Bolchert, Aristoteles, Erdkunde von ^^
Asien u. Libyen [J. Weiss]. Fait preuve d'une louable application. ^ Moriz
Wlassak, Der Gerichtsmàgistrat im gesetzlichen Spruchverfahren (Zeits.
Savigny-Stiftung) [Rabel]. Grands éloges pour ce livre qui nous débarrasse
d'une foule de traditions fantastiques. ^ Rudberg, Textstudien zur Tierge-
schichte des Aristoteles (ITppsala Univ. Ârsskr. ) [Bitterauf]. Très méritoire, &o
toutefois le chapitre consacré à la tradition du texte prête à la critique. ^
Julius Cornu, 1) Reitràge zur latein. Metrik, l-III; 2) Zwei Reitràge zur latei-
nischen Metrik [Bickel]. Pas convaincant. T|^ 3 jlt. Mary Hamilton, Incu-
bation or the cure of disease in Pagan Temples and Christian Churches
[Kroll]. Ajoute peu à l'excellent travail de Deubner. ^ Friedrich Léo, Der 35
Monolog im Drama [K or te]. Étude très approfondie que devra lire quiconque,
s'occupe de ITiistoire ou de la théorie du drame <Pour l'analyse v. R. d. R.
33, 6, 12>. Tf Konrat Ziegler, Die Ueberlieferungsgeschichte der verglei-
chenden Lebensbeschreibungen Plutarchs (1 pi.) [W. Crônert]. Fait preuve
de circonspection et éclaire mainte question obscure. ^ vValter Otto, Pnester 40
u. Tempel im belle nistischen Aegypten. T. 2 [v. Bissing}. Eloges. ^^ 10 jlt.
f Gûnther Koch, Antike Dichtungen in deutschen Gewande hrsg v. Eduard
NoRDEN [Geffcken]. N'a pas su toujours conserver le ton de l'original,
des pièces réussies néanmoins.^ Aetna. Texte, trad. et comment, par J. Ves-
SEREAu [A. Kraemer]. Ne dispense pas de recourir aux édd. antérieures. 45
T[ Friedrich von Duhn, Pompeji eine hellenistische Stadt in Italien (1 pi.).
[E. Pernice]. Chaudement recommandé à tous les amis de 1 antiquité
et aussi aux archéologues. ]f Albert Mayr, Die Insel Malta im Altertun
(pi.) [Fischer]. Dépasse en importance le sujet annoncé dans le titre. ^ Di-
gesta lustiniani Augusti recog. Bonfante, Fadda, '\ Ferrini, Riccobono, 50
SciALOJA Libri 1-28 [Paul Kruger]. La base est 1 éd.stéréotype de Mommsen.
Toutefois, les éditeurs ont p'océdé librement a.ec les conjectures de xVlo.nm-
sen.^Tf 1'^ jlt- Ausgewàhlte Reden des Isokrates Panegyrikos u. Areopagitikos
«. DE PHILOL. Revue des Reçues, 1909. XXXIV, 4
50 1909. — - ALLEMAGNE.
erkl. V. Rudolf Rauchenstein 6. Aufl. bes. v. K. Mûnscher [Urerup].
Méritoire, bien que Drerup ne puisse accepter pleinement les principes
critiques de M. ^ Âeli Donati quod fertur commentum Terenti rec. P. Wess- '
NER. Vol. 3. P. 1. Eugraphi commentum (Teubner) [J. Endt]. Éd. de grand
5 mérite et qui a droit à notre reconnaissance. T|^ 24 jlt. Félix Gaffiot, Pour
le vrai latin [Herm. Lattmann]. Bien qu'il prête à la controverse, n'est pas
sans valeur, car il réveille les consciences assoupies et attire l'attention sur
les leçons des mss. T[ The Twenty-Second Book of the Iliad with critical Notes
by A. Pallis [Hatzidakis]. Le dilettante se montre à chaque pas. ^ J. Keil
10 u. A. v. Premerstein, Bericht iiber eine Reise in Lydien u. der sûdlichen
Aïolis (Denkschr. Wiener Akad.) [O. Kern]. Magistral. T|^ 31 jlt. Herodoti
Historiae. Recog. C. Hude. T. 1 et 2 [Fritsch]. Du soin sous le rapport de
la critique, mais au sujet de la question dialectale H. fait preuve de dilet-
tantisme. ^ Fritz Werner, Die Latinitàt der Getica [Manitius]. Recherche
15 conduite avec soin et application qui continue dignement les travaux de
Bonnet sur Grégoire de Tours et de Haag sur Frédégaire. ^ Réponse de
Viirtheim au sujet de la recension de son livre Octavia <v. pi. h. 12 jn>.
^ Réplique du critique. ^^ 7 août. Lamperz, Die griechischen Sklavenna-
men, 2 P. [L. Pschor]. Extrêmement soigné. ^ Jos. Stark, Der latente
20 Sprachschatz Homers [Prellwitz]. Matériaux réunis avec soin, mais S. aurait
dii d'abord connaître les lois les plus importantes de la composition indo-
germanique. ^ M. Tulli Ciceronis oratio pro Caelio. Rec. atque interpretatus
est J. van Wageningen [Stangl]. Travail substantiel; le critique toutefois
n'approuve pas les nombreuses modifications de texte de W. ^ Paul Fré-
26 déric Girard, Manuel élémentaire de droit romain. Uebers. v. Robert
von Mayr [Koschaker]. Excellente trad! d'un ouvrage qui se distingue par
une érudition profonde et par une forme achevée. ^ M. Berthelot, Die
Chemie im Altertum u. im Mittelalter Uebertragen v. Emma Kalliwoda.
Durchgesehen, eingeleitet v. Franz Strunz (pi.) [Pagel]. La collaboration
30 de S. est telle qu'elle équivaut à une œuvre originale. La traduction mérite
une approbation sans réserve. ^T| 14 août. J. W. White, The lambic Tri-
meter in Menander (Class. Philol. IV, 2 ) [Kôrte]. Fournit de solides points
d'appui pour la restitution de vers mutilés et corrompus. T[ N. Daigl,
Avi'énus [A. Kraemer]. Travail de valeur, clair et soigné et qui fait avancer
36 la connaissance d'Avienus. ^ Eginitis, Tb xXï[jt.a rr^ç 'EXXàSoç. 2 P.
(Bibl. Marasly 395-400) [Th. Fischer]. Très instructif pour les géographes,
les philologues et les historiens. ^ Fontes iuris Romani antiqui éd. Georg.
Bruns. Post Theodorum Mommsen septimum éd. Otto Gradenwitz. 2 P.
[Paul Krûger]. Très méritoire. ^^ 21 août. Procli Diadochi in Platonis
io Cratylum commentaria éd. Georgio Pasquali (Teubner) [Sinko]. Continue
heureusement les travaux de W. KroU et d'E. Diehl ; toutefois il reste
encore à émender le texte en bien des endroits. ^ Cari Mutzbauer, Die
Grundbedeutung des Konjunktif u. Optaiiv u. ihre Entwicklung im Griechi-
schen [Herm. Lattmann]. Appréciation défavorable. ^^ 28 août. Wilh. Wein-
46 berger, Beitrdge zur Handschriftenkunde (Sitz. Wiener Akad.) [Rabe]. Est
une mine de renseignements de valeur sur les mss. de Matthias Corvin, sur la
reconstitution de plusieurs bibhothèques (celle de Corvey entre autres), etc.
qui épargneront mainte recherche dans des ouvrages peu abordables. T[
SeSinTissiEn, Table analytique des articles du Journal des Savants 1839-190S
50 [ ]• Continue la table d'Hipp. Cocheris mais est autrement disposée. Tf R. C.
KuKULA, Alkmans Partheneion (Philol. lxvi) [Sam Wide]. Fait avancer
sensiblement l'exégèse du poème. H Simos Menardos, The Value of Byzantine
and modem Greek in Hellenic Studies [A. Thumb.] Traite de questions
DEUTSCHE LITERATURZEITUNO. 51
qu'on salue de nouveau avec plaisir bien qu'elles ne. soient pas très
neuves. ^ Alfons Mûller, Zur Ueberlieferung der Apologie des Firml-
cus Materius [K. Ziegler]. Monographie de valeur, riche en résultats, qui
enlève les derniers doutes concernant l'identité de Tastrologue et de l'apo-
logète. ^Tf 4 sept. Augustin, De catechizandis rudibus. 2. Ausg. v. Paul 6
Drews [Kahl]. Suit à peu de choses près l'édition des Bénédictins. Rendra
des services pour les exercices de séminaires. ^ Luciani quas feruntur Poda-
gra et Ocypus. Edid. J. Zimmermann [Paul Maas]. Est la i'"'' éd. critique;
on ne peut dire qu'elle est réussie Latin obscur et tourmenté. ^ P. Papini
Silvae. Varietatem lectionis selectam exhibuit Gregor SAENGER[Alt. Klot'.]. lo
Bien qu'on ne puisse approuver partout léditeur, il faut reconnaître qu'il
a fait avancer sur maints points la critique et l'exégèse du texte.. ^ Henri
Thédenat, Le Forum romain et les Forums impériaux (pi.) [ ]. La 4^ éd.
est enrichie de deux chapitres nouveaux. T|^ 1,1 sept. Die Nekropole von
Kôm-esch-Schukâja. Ausgrabungen u. Forschungen hrsg. v. Ernst Sieglin, 15
bearb. v. Theodor Schreiber, 2. P. (pi.) [Waser]. 1^"' art. dont la fin est
au numéro suivant. 'Ein wirkliches Prachtwerk vornehmsten Stils'.^f VVilhelm
Vollgraff, Nikander u. Ovid. P. 1 [Maass]. Des choses neuves et accep-
tables en ce qui conserve la biographie de Nicandre, mais des incertitudes
au sujet du rapport des Métamorphoses d'Ovide avec Nicandre. Suggestif .^o
et instructif néanmoins. ^ Wilhelm Meyer aus Speyer, Die Arundel-
Sammlung mittellateinischer Lieder [Polheim]. Belle éd. qui répond aux
exigences <v. R. d. R. 33, 6, 27 >. ^ j:August Mau, Pompeji in Leben u.
Kunst, 2® éd. (pi.) [E. Pernice]. Maintes améhorations sur la l""® éd.; le
critique en soumet au futur éditeur. \ Konrad Lehmann, Zur Geschichte 25
der Barkiden. 1. Hannibals Alpentibergang als Marschleistung (Kilo IX, 3)
[ ]. Le passage a dû s'effectuer en 15 jours par le Petit Saint-Bernard. ^
Louis BouLARD, Les instructions écrites du magistrat au juge-commissaire
dans r Egypte romaine [Rabel]. Excellent. TIH 18 sept. Lieder dichtun g u.
Spruchweisheit der alten Hellenen. In Uebertragungen v. Lorenz Straub 30
[Ad. Stamm]. Traductions fidèles les jugements caractéristiques sont
particulièrement réussis. ^ P. Ovidii Métamorphoses. Auswahl f. Schulen.
Nach Siebeliz u. Polie. 18. Aufl. bes. v. Otto Stange. Fasc. 1. Livres 1-9 [ ].
Annonce. ^^ 25 sept. Wiener Palimpseste hrsg. v. Josef Bick. I, Cod. Palat.
V indobonensis 16 (pi.) [H. Rabe]. Fait preuve de sohdes connaissances j^
paléographiques. ^ Sancti Aureli Augustini scripta contra Donatistas P. 1.
Psalmus contra partem Donati, contra epistulam Parmeniani libri très, du
baptismo libri septem. Rec. M. Petschenig (Corpus script, eccl. latin. li]
[Loeschcke]. Fait preuve de soin et de circonspection pour la base du texte
qui est en progrès sur celui des Bénédictins surtout dans le contra epistu- ^„
lam Parmeniani. ^ Mgyptische Urkunden aus den Kônigl. Museen zu Ber-
lin hrsg. V. der Generalvarwaltung. Griech. Urkunden. T. 4. Fas. 3-6 [G.-A.
Gerhard]. Analyse détaillée. Le 1" (n» 1050-1061) et le 3^ fasc. (1098-1114)
de cette collection sont les plus importants, ^f M. Tullio Cicérone, Lelio
delV amicizia. lUustrato da Felice Ramorino, 3^ éd. [ }. Annonce. ^][ 2 oct. 45
Philipp Ehrmann, De juris sacri interpretibus Atticis [J. H. Lipsius].
Méritoire. ^ Die Matrikel der Universitàt Freiburg i. Br. von 1460-1656
hrsg. V. Hermann Mayer. T. 1. Einleitung u. Text [Finke]. Utile. T| Bôrje
Knôs, Codex Graecus XV [Br. Keil]. Description d'une minutie presque dé-
mesurée. ^ C. G1ARRATAN0, De ik . Valeri 1 artialis re metrica [ ]. Ana- ^
lyse. ^ O. Dôrrenberg, Rômerspuren u. Rô.nerkriege im nordwestlichcn
Deutschland (pi.) [C. Schuchhardt]. Réimpression d'une conférence tenue
en 1894 qui pourrait paraître inutile s'il n'y avait des vues justes, notam-
52 1909. — ALLEMAGNE.
ment sur la bataille de Varus et les races des Germains. ^ Hans Lewald,
Beitràge zur Kenntnis des rômisch-àgyptischen Grundbuchrechts [Leop.
Wenger]. Est pleinement hiaître de son sujet grâce à ses connaissances
de droit et de papyrologie, ^^f 9 oct. Wolf Aly, Der Kretische Apollonkult
» S. Wide]. Mérite la reconnaissance bien que son interprétation d'Apollon
Delphidios soit erronée. IJ Hans Meyer, Der Entwicklungsgedanke bel
Aristoteles [Willmann]. Très estimable. T[ Briefwechsel iiber eine attische
Inschrifl zwischen A. Boeckh u. K. O. Mûller aus dem Jahre 4835 mitgeteilt
von HiLLER von Gaertringetv (pi.) [O. Kern]. Intéressant pour quiconque
10 s'occupe des deux savants. T[ K. E. Georges, Kleines lateinisch-deutsch^s
Handwôrterbuch, 9^ éd. [ ]. Ne se distingue pas des édd. antérieures. ^
Johanne's Ficker, Altchristliche Denkmàler u. Anfdnge des Christentums
im Rheingebiet [Hauschild]. Une foule de détails intéressants, f Edouard
Driault, Vue générale de Vhistoire de la civilisation-, 1. Les origines [v. Bis-
Vo sing]. Mauvais. ^^ 16 oct. A. von D ou asze^n ski, Abhandlungen zur rôm. Re-
ligion (pi.) [G. Wissowa]. Il y aurait beaucoup à contester, toutefois dans
le vrai comme dans le faux il y a une personnalité qui sait éclairer les
choses d'une lumière qui lui est propre et dont les erreurs sont souvent
plus fécondes que les vérités de beaucoup d'autres. ^ de Jong, Dos antike
20 Mysterienwesen in religions geschichtHcher, ethnologischer u. psychologischer
Beleuchtung [Anrich]. Extrêmement suggestif. De J. est maître de la litté-
rature du sujet aussi bien que des sources et des travaux relatifs aux mys-
tères grecs. ^ Rud. Mdller, Quaestionum Xenophontearum capita duo
[E. Richter]. L'emploi des termes techniques (doriens) dans la 2^ partie
26 des Hell. conduit le critique à des résultats tout à fait différents au sujet
de la date. ^ C. Cornelii Taciti Cn. Jûlii Agricolae Vita éd. J. S. Allen
[Ed. Wolfï]. Sans valeur. ^ Friedensburg, Die Miinze in der Kultur-
geschichte (pi.) [Schwinkowski]. Répond pleinement à son but. Tf^ 23 oct.
J. VAN Leeuwen j. F., Prolegomena ad Aristophanem [Victor Coulon]. Des
80 lacunes fâcheuses dans la bibHographie. L'auteur affirme avec raison la
supériorité du Venetus , mais il va trop loin lorsqu'il dit que dans les pièces
pour lesquelles le Venetus et le Ravennas existent on peut négliger les autres
mss. Ses conjectures sont souvent forcées et invraisemblables, notamment
lorsque la nécessité de corriger ne se fait pas sentir. ^ Tibulle et les auteurs
86 du Corpus TibuUianum. Texte établi par A. Cartault [Fr. VoUmer]. L'in-
troduction permet de s'orienter ; malheureusement on voit partout un man-
que d'expérience et de jugement pour les questions relatives aux mss. ^
Georg ScHMiD, Das unterirdische Rom (pi.) [Victor Schultze]. Exposé clair
à l'usage du grand public, f Hermann Fitting, Alter u. Folge der Schriften
40 rôm. Juristen von Hadrian bis Alexander, 2« éd. [Max Conrat (Cohn)]. Tra-
vail méritoire et approfondi qui est le remaniement d'un programme paru
en 1860. %^ 30 oct. A. Hahn, Die Aufeinanderfolge der Dramen in Aischy-
los' Prometheustrilogie [L. Pschor]. Approbations tempérées par des réserves.
^^ 6 nov. Innsbrucker Fcstgruss ... dargebracht dsr 50. Versammlung...
46 in Graz [' ]. Analyse sommaire de onze travaux, parmi lesquels ceux de
Fr. Stolz, Kalinka, Zingerle, Joh. MUller, A. Walde concernent l'an-
tiquité classique. ^ Gerhard Thieme, Quaestionum comicarum ad Periclem
pcrtinentium capita tria [H. Breitenbach]. Témoigne d'une bonne connais-
sance de la littérature du sujet et fait avancer la solution des problèmes
60 traités. Tj Sikorski, Z>e Aenea Gazaeo (Breslauer phil. Abh. T. 9. Fasc. 5)
[W. Nestlé], convaincant le plus souvent. T| Fimmen, Zeit u. Dauerder Kretisch-
mykenischen Kultur [Wolf Aly]. Concilie avec bonheur la critique histo-
rique avec une connaissance étendue de l'archéologie. ^ A. Moret, Au temps
DEUTSCHE LITERATURZEITUNG. 53
des Pharaons [ ]. Analyse sommaire. If A. van Gen^ep, Religions, mœurs
et légendes [Ehrenreich]. La réfutation des idées de Salomon Reinaçh sur le
totémisme dans l'antiquité classique est particulièrement réussie. Ce qu'il
dit sur la mythologie, bien que riche en particularités intéressantes, est
moins satisfaisant. En somme essai fort bien écrit et qui mérite une chaude 5
recommandation. !*[[ 13 nov. Ludo Moritz Hermann, Theodor Mommsen
[B. Kiibler]. Image fidèle en général, à défaut d'une biographie qui se fera
probablement longtemps attendre, jf Eduard Hermann, Probe eiues
sprachwissenschaftlichen Kommentars zu Homer [Prellwitz]. Tentative
satisfaisante en dépit de l'absence de plan. ^ Chr. Fassbender, De Juli lo
Valeri sermone quaestiones selectae [G. Landgraf]. Bonne dissertation. ^^
20 nov. J. E. Sandys, A History of Classical Scholarship. Vol. 2 et 3 [Alf.
Klotz]. De valeur durable comme collection de matériaux. Le style sec de S.
se recommande moins à la lecture qu'à une orientation rapide.^ Jaisle,
Die Dioskuren als Relier zur Sce bei Gricchen u. Rômern u. ihr Fortleben it
[Adami]. Exposition claire, méthodique et bien ordonnée qui aboutit à des
résultats très dignes de considération. Tf Johannes Geffcken, Kynika u.
Verwandtes [G. A. Gerhard]. Très instructif. ^ Hilka, 7Air Alexandersagc
[H. Becker]. Révision soignée de la constitution du texte, ^f Arno Meissner.
Altrômisches Kulturleben [Groebe]. Maintes critiques que l'on peut faire sur 20
le fond et la forme ne nuisent pas à la valeur de l'ensemble. ^ O. Stauf von
der March, Armin [ ]. Allie l'étude des sources à la fantaisie poétique.
^^ 27 nov. Julius Ziehen, Neue Studien zur latein. Anthologie [Manitius].
Contribution importante à la critique moderne de l'Anthologie. ^ Friedrich
Knoke, Armin der Befreier Deutschlands [Eduard Wolff]. Fait preuve de 25
la plus grande compétence et d'un don extraordinaire de combinaison. 1[
Richard M. E. Meister, Eidesheljer im griech. Rechte (Rhein. Mus.) [Rabel].
En dépit de qqs critiques de détail on souhaiterait de voir plus souvent de
pareilles dissertations. *[|^ 4 déc. Wilhelm v. Christ, Geschichte der griech.
Literatur, S*' éd. p. p. Wilh. Schmid. P. 1. Klassische Période der griech. 30
Literatur (I. von MûUer. Handbuch vu, 1) [F. Jacoby]. Constitue un pro-
grès sérieux. ^ Edert, Ueber Senecas Herakles u. den Herakles auf dem
Oeta [Wilh. Nestlé]. Contribution de valeur à l'intelligence et à la critique
des tragédies de Sénèque. ^ W. Kopp, Geschichte der griech. Literatur. 1^
éd. remaniée par Otto Kohl [ ]. Des remaniements destinés à maintenir 35
l'ouvrage au niveau de la science. Tj Julius Binder, Die Plebs [J. Partsch].
L'historien, l'archéologue, le juriste liront avec intérêt cette étude qui fait
une large part à la fantaisie. ^^ 11 déc. Kelley Rees, The Rule of Threc
Actors [W. Siiss]. Etude pénétrante qui mérite la plus grande considération.
■y Eggerding, De Heroidum Ovidianarum epistulis quac vocantur commen- 40
tationes [Ehwald]. Résultats contestables. <Pour l'analyse, v. R. d. R. 33,
58, 45 >.^ Justin V. Prâsek, Geschichte der Meder u. Perser bis zur make-
donischen Eroberung. T. 1. Geschichte der Meder u. des Reichs der Ldnder
[W. Otto]. Travail préparatoire insuffisant.^ K. L. Roth, Griech. Geschichte
5. neubearb. Aufl. bes. v. F. Stahlin (pi.) [ ]. Éloges. Tf^j 18 déc. Hugo 4&
Weber, Aristophanische Studien [Coulon]. Ce travail qui traite de passages
difficiles dans les Acharniens, les Chevaliers, les Guêpes et les Nuées, dépasse
de beaucoup la critique et l'interprétation habituelles des textes.^ S. Sud-
HAUS, Der Aufbau der Plautinischen Cantica [Sonnenburg]. Les lois établies
par S. sont purement possibles et ne peuvent, étant donné l'état défectueux 50
de la tradition, avoir une valeur rigoureusement scientifique.^ F. Delitzsch,
Assurbanipal u. die assyrische Kultur seiner Zeit [ ]. Montre que l'histoire
de Ctésias est un roman historique et que le portrait qu'il trace de Sardana-
54 1909. — ALLEMAGNE.
pale est purement fantaisiste. Henri Lebègue.
Deutsche Rundschau. 35^ année (1909). Fév. Babylonische Wahr-
sagekunst [A. Tjngnad]. Comment procédaient les astrologues assyriens
et babyloniens pour prédire l'avenir. ^][ Mars. W. KInkel, Geschichte
5 der Philosophie als Einleitung des Systems der Philosophie. 2, Von Sokrates
bis Plato [ ]. Repose sur des études personnelles; intéressant, mais pas
toujours clair. Tj*|| Avril. Die Religionsmischung im rômischen Reiche
[Ad. Hausrath]. Comment Rome se comporta avec les religions des diffé-
rents peuples qu'elle soumettait, et comme ces différentes croyances se fon-
10 dirent entre elles pour disparaître devant le christianisme. ^^ Mai. Die
Rômerin. Eine Skizze zur rôm. Kulturgeschichte [Th. Birt]. Influence et
situation de la femme dans la Rome ancienne. ^^ Juin. Homer und seine
Zeit [A. Gercke]. Montre au moyen de l'histoire et des dernières découvertes
archéologiques combien le domaine de la critique homérique s'est étendu,
16 et comment il faut essayer de résoudre le problème homérique tout autre-
ment qu'on ne le faisait il y a une vingtaine d'années Tflf Juil. Die griechische
Philosophie in ihrem Verhaltnis zum Volksglauben [O. Seeck]. Art. qui se
continue dans la livr. d'Août et dans lequel S. montre l'influence réciproque
qu'exercèrent Tune sur l'autre la philosophie grecque dans ses diverses
20 écoles et les croyances populaires surtout au 5^ s. 1| M. Schanz, Geschichte
der rôm. Literatur. Très grands éloges de cette 3^ éd. remaniée et augmen-
tée, qui est un véritable Standard-Work. 11^ Sept. Die Schlacht im Teuto-
burger Walde [Gottl. Egelhaaf]. A l'occasion du 1900^ anniversaire de cette
bataille, E. en retrace les péripéties et montre comment Arminius fut non
26 seulement, suivant l'expression de Tacite, « haud dubie liberator Germaniae »,
mais encore le sauveur de la nationahté allemande. "^^ 36^ année. 1910. Nov.
Aug. Mau, Pompuji in Lehen und Kunst [Z]. Grands éloges de cette seconde
éd. posthume de l'ouvrage d'un des hommes qui ont le mieux connu Pompéi.
X.
?o Dlssertationes philologlcae Argentoratenses selectae. Vol. XIV,
fasc. 1 (1909). Quaestiones Tertullianeae ad hbrum adversus Praxean per-
tinentes [L. Rosenmeyer]. Après qqs mots de préface sur les mss. de Ter-
tuUien, dérivant d'un archétype de Cluny auj. perdu et sur leur valeur
respective, puis sur les éditions, en indiquant surtout celle de Kroymann,
35 R. aborde ce traité de Tertullien qu'il étudie et commente chap. après chap.
en donnant le texte accompagné de variantes et de corrections (98 p.).
A. S.
Dlssertationes philologlcae Halenses. Vol. XIX. (1909). Pars 1.
Xenophontis quae fertur Apologia Socratis num genuina putanda sit
40 [O. Frick]. F. montre dans une première partie (Rei ipsius disquisitio) que
pour toutes sortes de raisons soigneusement étudiées cette Apologie n'en
est pas une authentique, que Xénophon l'a composée pour lui dans les
années qui suivirent son retour à Scillonte dans la première partie du
iv^ siècle, qu'il la montra peut-être à des amis, mais qu'il ne la livra pas
45 au public : on la trouva après sa mort dans les papiers qu'il laissa et on la
pubha en y mettant le titre et en modifiant les premières phrases de manière
qu'elle parût continuer les Memorabilia avant lesquels elle avait pourtant
été composée. Dans une seconde partie (priorum de hac re sententiarum
recensio), F. passe en revue les différentes solutions qui ont été données à
50 cette question de l'authenticité de ce traité, f ^ Pa^s 2. De ratione quae
interaedit inter Polybium et tabulas pubhcas [A. Schulte}. 1, De iis locis
quos ad tabulas pubhcas redire Polybius ipse dicit; 2, de iis locis P. quos ad
tabulas publicas redire verisimile est; 3, De formulis P. et titulorum ser-
GLOTTA. 55
monis communibus. ^^ Pars 3. De Platonis Critia [F. Kluge]. 1, De ratione
quae inter Critiam et cetera Platonis de republica scriptaintercedit; 2, De
memoria Critiae dialogi; 3, Singulae dialogi partes requiruntur; 4, De fun-
damentis atque dialogi problematis. A. S.
Glotta, tome II, numéro 1. Lexicographie grecque [J. Wackernagel]. 5
1. àêXYi;(pdç ne se trouve qu'au commencement du vers, ce qui le place,
dans une situation différente à l'égard de axvTjaT'.ç pour la prosthèse. 2.
èvvrjjxap. Contre l'étymologie de Brugmann * £vv£-r,jxap. Quand un
numéral est le premier élément d'un composé, il n'y a que deux possibilités :
la forme neutre (xp'.wêoXov, triduum) ou la juxtaposition (tresuiri). 11 faut lo
ranger £vv7iij.ap dans la seconde catégorie; TitJi.ap est un pluriel neutre (cf.
(vùxT*ç xal r|[xap); le premier élément est '£vFa(cf. armén. inn) ; l'expression,
dans sa forme première, était : *'£vF' Tjaap. 3. Mu7](7(jdç est postulé par Mu-fia{<s)i(jç,
ethnique dans Hérod. VL 8, 5, d'après certains auteurs. Mais Muyj(j(ff)io;
peut être aussi l'ethnique du carien Muoûç, car un nom géographique de forme lo
quelconque peut être doublé d' un ethnique du ty pe -vjffffd; ou -iQfffcrjtoçf ainsi
MuxàXïj MuxaXrjffodç; TtTapov, TiTapT|(7to;).4, Enattique,lediminutf ratSiaxoç
est inconnu; il n'existe qu'en dorien, ce qui explique sa présence dans
Xén., HçU., V, 4, 32. Par suite, îraiotffXT] étant seul usité en attique,
Tcaiotffxsfov y signifie lupanar, tandis qu'en dorien il signifie gymnase. 20
Les Septante présentent souvent le groupe •7raTç7iaiSi'crxYj,nonpas Tratotdxo;
TraioiTXïi ; et aussi oouXot xat Tcatotaxat. Cette dernière expression rappelle
le groupe hétéronyme « seruus ancilla ». Ce dernier s'explique par les fonc-
tions ordinaires et primitives des deux personnes; ancilla est morphologi-
quement et sémantiquement à[jL(pt7roXo(;. La seule étymologie de seruus qui 25
soit possible le rattachera à seruare; seruus doit être une abréviation de
*pecu-seruus, « le gardien », spécialement du bétail; cf. avest. pasus-haurva,
« gardien du bétail », désignant le chien. ^ Sur la langue homérique [K.
Witte]. 3. Dans un article précédent, M. Sommer a soutenu que ^[xtv et ôfxtv
avaient l'i bref. Ce résultat et dû à des considérations d'ordre métrique qui «o
méconnaissent la réalité et les lois de la structure de l'hexamètre. La vérité
est que l't était long. La brévité est une innovation due à l'analogie des
formes éoliennes atxfjn. uixai sous la pression de la nécessité métrique. 4.
oouvat était un mot seulement usité au plur. ; sur 25 ex., les 2 ex. du sg.
ont une explication certaine. Au contraire, [xévoç n'était usité normalement 35
qu'au sg. ^ Contaminations dans Homère [Max Niedermann]. Exemples
nouveaux pour la syntaxe et le vocabulaire. ^ Sur le digamma en pam-
phylien [A. Meillet]. Dans la grande inscription de Sillyon, le digamma
sourd et le digamma sonore sont représentés par deux signes différents.
On voit que le digamma était sonore devant p et 01. Or, on lesbien, il est Jo
noté p devant p, F ailleurs; dans H^omère, il n'a pas laissé de trace devant 0,
excepté devant ot, où il devait être sonore, puisqu'il était resté : ce serait
un éolisme. Les gloses pamphyliennes ne peuvent ici servir de témoin, à
cause des difficultés qu'a dû présenter la notation aux grammairiens ù
défaut des deux signes usités dans finscription. *[[ l^onétique et morpho- 45
logie grecque [E. Fraenkel]. 1. Chute de syllabe par dissimilation : dans
àTTTEpéwç (Hésiode^ pour à7co7rT£p£wç; àTTxepûovTat ([scol.] Aratus, 1009) et
aTCTepuccreTO pour àTroTTTEp'iovxat, à7:o7rT£pùff(j£TO : xaôvîpta pour xaÔETT^pta,
2. Gén. plur. de t'Épeta. Dans IG. 11, 5, p. 162, 618 b, 13, on lit tc5v ÎEpetâv.
Il ne faut pas corriger. La forme dorienne a été empruntée pour éviter 50
toute confusion entre t£p£tàJv de iépeid et tepÉwv de îepsuç, ÎEpeuov étant
habituellement prononcé et même souvent écrit Ucswv. 3. Dissimilation
de deux occlusives consécutives. ^ouêàXia désigne dans Diphile et une
56 1909. — ALLEMAGNE.
inscr. de Délos une espèce de collier; mais, dans une autre inscr. de Délos
et Hés} chius on a pouïraX. Le deuxième élément doit être en relation av.
jiiàXavoî « gland ». et le premier est un augmentatif, pou; pris en ce sens.
<cf. un effet « bœuf «>. Les formes avec tt sont dues à la dissimilation.
5 D'autres mots allégués pour exemples de ce phénomène sont discutables,
^ Melca [J. Janko]. Le mot n'est nvlkment d'origine germanique. C'est
un mot latin, de Téconomie domestique (Galien Apicius, Anthime [vi^ s.],
Alexandre de Tralles, Paul d'Egine, Géoponiques de Cassianus Bassus).
11 correspond à Toxygala grec, mot d'ailleurs employé par Columelle XII, 8.
10 Si le mot apparaît tardivement dans les textes, il est dans le même cas que
d'autres mots de l'économie et de la vie pratique. Le mot a pu venir par
l'ombrien qui garde plus facilement qae l'osque et surtout le latin un groupe
el -|- consonne. Il appartient à la même racine que mulgeo. ^ Anduarto
[M. Ihm]. GrafTite gallo-romain sur une monnaie (Rev. celt., 1907, 276). C'est
15 un nom de personne; cf. Andouarto, CIL., 5, 5955 (dat. Andouartoni). ^ Mé-
langes de latin vulgaire [Max Niedermann]. 1. C. gl. 2, 469, 52 tpaXXôç : habus,
doit être corrigé en : cp. : scapus. 2. « cheville » repose sur cauicula, de clauicula,
avec dissimilation régressive. On a le mot C. gl. 2, 563, 35 cabicola : xXetotv.
3. Le mot lat. vulg. coratum « cœur », d'où coraticum « courage », manque
20 au Thésaurus. Il se trouve cependant dans une tablette d'exsécration, Oli-
■ vieri, Studi it. di fil., 7, 196 : « animâm coratum hepar ». Le mot a été formé
d'après ficatum. 4. Notes sur la Mulomedicina. ^ Glanures pour Walde
[F. Kluge ]. N&tes sur une quarantaine de mots en deux pages, •jj Remarques
sur la technique et la langue des poètes dactyhques Jatins [Fritz Pradel].
26 Les prépositions de et ex de fait, pour indiquer le mouvement hors
d'un lieu, ne sont pas aussi distinctes qu'on l'enseigne. Elles s'échangent
chez les anciens poètes (y compris Lucrèce et Cicéron) d'après les besoins
de la métrique. Liste de quelques variations pour le même complément
(Caelum, mons, terra, mare, etc.) et le même verbe (abundare, capere, con-
30 firmare, etc.). De la même manière s'explique le choix entre in ordine
et ex ordine, imprimis et cum primis. ^ Lat. nûbo [F. Solmsen]. Le latin
nubes est apparenté à l'avest. snaoda. gr, vuôov (vuOôSoeç). Le verbe obnubo
est de la même racine, mais n'est pas le dénominatif; on attendrait *nubio.
Le simple nubo, « voiler », attesté seulement par Columelle, liv. X, et le
35 Peruigilium^ n'est pas une création poétique d'après obnubo, mais le simple
primitif, conservé par archaïsme. Il reste à déterminer, d'après les usages
romains, si ce simple est le même mot que nubo, « je me marie ». Le parfait
de obnubo paraît aAoir été obnubi (Ennodius, Casfiod. ; Virg., En. XI, 77,
d'après Servius, à tort). Le parfait de nubo, « je me marie », est exclusi-
4Q vement nupsi. Cette différence peut aider à croire à une différence entre les
deux mots. ^ Encore nubo [P. Kretschmer]. Que de nubes, on attend nubire,
cela n'est pas prouvé, puisqu'on a caedo : caedes, ago : ambages. On peut
contester que nubo, « je voile », soit vraiment ancien. Enfin existerait-il.
qu'il resterait à expliquer comment le verbe aurait passé du sens transitif
45 au sens réfléchi. Le datif d'intérêt n'explique rien. ^ Fahsca [G. HerbigJ.
Etude d'inscriptions qui doivent prendre place dans le CIE. Observations
sur la forme des noms propres et la déclinaison. P. 100, les gén. lat. en-us
sont dus à une influence étrusque, concevable dans l'aire géographique
où on les a trouvés (Pérouse, Civita Castellana, Préneste, Campanie).
60 S'ils étaient indo-europ., on devrait trouver -os. ^ Pour l'interprétation des
numéraux étrusques [Eha Lattes]. Sur « ciz ». ^ 'Etti yXwcdtç [O. Probst].
C.gl. III, 597, 2, ipiclo. énigmatique, vautc piclosis (cf. .600, 26 et 602, 6).
^U N<» 2. L'évolution sémantique du suffixe local -ôev [G. N. Hatzidakis].
GLOTTA. 57
Ce suffixe ne désignait pas à l'origine le lieu d'où l'on vient; cf. les gén.
du type IfjLÉOev. 11 s'est ainsi spécialisé parce que la langue, qui avait plu-
sieurs suffîmes pour les autres questions de lieu n'en avait pas pour celle-là.
^ La construction de oiacpspsiv o appartenir «avec le génitif [NtxoçA. Btr^ç].
Nombreux exemples sur des inscr. chrétiennes. Elle paraît due à la conta- s
mination : [xvrifxa otacpépov tw oeTvt, u.v?i[ji.a tou SsÏvo; d'où [x. 8. xoîî Setvo;.
Peut-être aussi une autre formule a joué un rôle: pT^[xa S'.acpépovTàScïvo;.
^ Vulgaria [Joh. Compernass]. Sur plicare = applicare (doù byzantin
TrXYixeûetv) et uices (byz. ipopà), uice, « fois ». ^1 Grec primitif [A. Fick]. Les
traces laissées par s en contact avec des voyelles ou des liquides prouvent lo
l'existence d'un fonds grec prédialectaL -pocivco se rattache à une racine ^â.
semblable à drâ de 'tffTafjLt; l'i se retrouve fréquemment dans ces racines :
cf. 8ai'o[xat et 8aivi»{jLt. ^j TtatBtdxT, [J. Wackernagel}. Dans un livret scolaire
publié par Kenyon, J. of HeL St. 29, 32, on a aussi le groupement hétéro-
nyme Tcatoàpiov TratSiffxvi. % Sur les poésies de Corinne récemment décou- w
vertes [Ernst Nachmanson]. Analyse des particularités. Corinne a bien
écrit dans sa langue maternelle, mais a fait aux éléments étrangers, de carac-
tère littéraire, une place plus grande que ne veut Wilamowitz ; elle n'est
pas non plus complètement indépendante de la tradition de la lyrique
éolienne. ^ L'apocope des prépositions en béotien [Ernst Nachmanson]. 20
IG. VII, 524, xotyav représente xày yav de xàryav. Cf. BCH., 21, 553, tîôx xa-
TOTTTaç. ^ Un mot égyptien dans Hésychius [Evald Lidén]. Une petite
barque de papyrus, pour la navigation du Nil, s'appelait en ég. rms; on a
dans des papyrus grecs pwJ. et pwfxdiç. Il faut corriger en conséquence
le lemme d'Hésychius ^civiçiç' TroTafxta; vew; el'^oç. Peut-être pa)[x?ii;. 25
^ Quisquiliae [F. Skutsch]. 1. osk. ekss, dans le cippe d'Abella, appartient
au démonstratif ekso-s. C'est le nom. sg, syncopé. 2. Nom. di, dat.-abl dis.
La synizèze est une invention modef ne. Horace, qui emploie di et dis, ignore
des contractions du type fili fihs (plur.). Solmsen a établi que u entre voyelle
semblable peut disparaître; di dis continuent deiuei deiueis, comme 80
lâbrum lauâbrum, dïtem diuitem; dii diis sont des néologismes. Il n'y a pas
eu le même phénomène au gén. sg. deiuî parce que î et ei différaient jus-
qu'au II'' s. av. J.-C. 3. àhs, alid. Ces formes, peu anciennes, sont dues à
l'analogie des autres pronoms (Catulle, 29, 15 quid est alid sinistra libéra,
htas). 4. Addendum lexicis. Dans une épigramme pslapique de Virgile- 35
V. 3, on lit : formitata; c'est le fréquentatif ou l'intensif de formare, dû à
la contrainte métrique. Car dans la même espèce de vers et à la même place,
Traube a introduit d'après les mss., exitare (de exire) dans Catulle, 17, 24.
5. patër mater fratër. Ces finales brèves déjà dans Plante, étonnent au
moins pour les deux derniers. Ce sont des vocatifs. Cf. luppiter. 6. Vocatif *o
puere et analogues. Plante ne connaît que puere; puer 'apparaît pour la
première fois Ter., Ad., 940. Ce fait écarte l'hypothèse de la syncope (biber).
Puer est le nominatif. De même uesper et autres. 7. Dignus est apparente
étroitement à decet (cf. la synonymie dans Plt., condignus et condecet)
et, comme decet, se rattache originairement à l'idée de parure. Primiti- *■'
vement, dignus laurea a dû signifier « paré avec le laurier », bien que l'on
n'en trouve plus de trace dans Plante. De là, on a passé au sens de « digne ».
T^e mot est un ancien partie, passif, cf. plenus. 8. Une plaisanterie de soldats,
dans Suét., Tib., 42, s'explique si l'on admet déjà pour cette époque dans la
langue vulgaire la prononciation au de al : pro Claudio Caldius, c.-à-d. 5<»
Caudius, 9. -ficus. Sénèque emploie beaucoup ces adj. dans ses tragédies,
comme les tragiques anciens Sénèque ne que connaissait pas. Il y a donc
eu un intermédiaire, le Thyeste de Varius ou la Médée d'Ovide. 10. Officium.
58 1609. — ALLEM AGNE.
Le sens propre et ancien n'est pas « devoir », mais « action, affaire, mode
d'action ». L'étymologie par *opificium (cf. officina, opifex avec uestifex
uestificrna et uestificium) est confirmée en particulier par Plt., Stichus,
58 et 61. ^ Persona [Friedlânder]. On ne peut vraiment pas séparer le mot
5 de TtpdiTCDTcov, L'usage du masque est propre à l'atellane. Il est venu de Grèce.
Le nom a dû venir avec l'objet. Mais on a en étrusque <persu. Toute la
question est de savoir si le mot grec est passé en latin par l'intermédiaire
de l'étrusque. 11 ne faut pas oublier la persistance de l'influence étrusque
et le mélange de langues qui sont attestés pour la Campanie. L'étrusque
10 a cessé très tardivement d'y être parlé. 11 est difficile de tenir la finale
de Dossennus pour autre chose que de l'étrusque (cf. Et. magnum : T)r,êevva*
([xacTiov 7] j^Xajxùç S ^opoGat TuppT^vot). ^ kiziy'koyaaîi ou eTri'TrXoov [M. Nie-
dermann]. Rejette l'interprétation proposée par Probst dans le n*» pré-
cédent. ^ La syntaxe du datif en latin (fragment posthume) [C. F. W.
16 MûUer]. Verbes qui ont une double construction, soit sans changement de
sens, soit avec changement. ^ Falisca [G. Herbig]. Du sort de s finale en
falisque. ^^ N° 3. Le nom grec du frère [P. Kretschmer]. Le nom général
i. e. cppocTTip ^ P^'^ "" ^^"^ particulier et le lien du sang est désigné par
àoeXipeôç (att. à8eX(|) ôç) ^et par (aÙTo)xa(Ti'YVir)Toç. Le premier mot indique
20 la parenté utérine et il en est de même du second, probablement : Il faut
donc admettre la prédominance, dans les mœurs, de la ligne utérine. Cela
n'est conforme ni aux traditions indo-européennes ni spécialement aux
usages des Grecs, qui affirment avec énergie l'autorité de la ligne paternelle
(Esch., Eum., 648; Eurip., Or., 552; fr. 1048). Mais ce peut être l'usage
25 d'un peuple antérieur, conquis par les Grecs. La ligne utérine prévalait
chez les Lyciens; cf. aussi l'inscr. d'Halasarna à Cos. En étrusque, la fiha-
tion est indiquée par le nom de la mère. La population antérieure, hellénisée,
a adapté la langue à ses mœurs. L'usage hellénique s'est imposé finalement,
mais cppàxTip n'est plus resté qu'avec le sens politique spécial. Cf. l'esp.
80 hermano, substitué à f rater, qui reste seulement avec le sens religieux.
^ Dorien Xy|V [J. Brause]. Les formes de ce verbe reposent sur un double
paradigme * Xyjw et Xeîto. Explication de celles qui offrent encore des diffi-
cultés dans les divers dialectes. ^\ XlatStaxo; [0. Immisch]. Se ht dans Héron-
das 3, 30 ; probablement c'est un « vulgarisme » qui ne prouve rien contre
36 l'origine Spartiate. !I Amuletum [R. Wûnsch]. Si ce n'est pas un mot
d'origine étrusque, il est un dérivé semblable à tuccetum. Ce sera un dérivé
de amulum (emprunté lui-même au gr.), qui avait toute espèce d'emplois
médicinaux et mêmes magiques (Phne, N. H., 22, 137). L'amidon est un
très ancien ingrédient (déjà Caton, agr., 87). Ce qui peut procurer la santé
40 ou le salut est ce qui écarte les influences funestes. De là, amuletum, dési-
gnant d'abord ce qui est fabriqué avec l' amulum, puis tout tahsman. Les
mots de ce genre élargissent facilement leur sens; crepundia, de crepere,
désignait d'abord une petite crécelle, un hochet, puis toute amulette
d'enfant (Plt., Rud., 1154), enfin un fétiche (Apulée, Apol., 56) : cf.uenenum,
46 qui n'a gardé le sens de philtre que dans Afran., 381. If Odium et mots
apparentés [F. Skutsch]. Le sens de « haine » est inapplicable à la plupart
des passages de Plante. Le mot désigne une chose concrète, la puanteur,
cf. Plt., Asin. 926. 11 est apparenté à olet. La langue populaire use très vo-
lontiers de ce genre de figure. On en trouve chez les poètes latins de nom-
50 breux exemples. Gf. Plt., Cas., 727; Suét.'86; A. G. 13, 21. Le sens et la
nature temporelle de odi s'expliquent par suite : odi, « j'en ai plein le nez ».
L'odi profanum uolgus et arceo prend un sens tout à fait concret. Le par-
ticipe n'a que le sens actif dans l'ancienne langue; osus sum doit être mis
GÔTTINGISCHE GELEHRTE ANZEIGEN. 59
à côté de ausus sum (Caton, p. 63,4 Jordan), iuratus sum, etc. C'est un
parfait périphrastique. Cet osus peut expliquer le-sufflxe des adj.; cf. iuno-
sus, criminosus, etc. Le premier ex., uestemque citrosam (Naevius, B. P.,
10 B.), signifie « qui sent le citrus «. Cf. les noms en -coBtiç. La seule objection
peut être tirée de la forme -onsus. Mais 1° cette forme du suffixe ne se f>
rencontre que pour formonsus; 2° dès lors, on peut l'expliquer comme une
graphie retournée, analogue à thensaurus,. occansio, etc. Les formes en
-ossus s'expliquent comme claussum, essus, aussus, etc. (ôdtus> ôssus).
L'explication de Wackernagel (uinô ôds-us) a le même fondement, mais
est trop artificielle, — formonsus peut s'expliquer par l'analogie de intonsus, lo
sponsus, prononcés intosus, sposus; cf. intonsus ApoUo et formonsus
Apollo chez les poètes. ^ Supplément : Parallèles slaves du développement
de sens de odi [E. Berneker]. ^ Dérivation et développement du sens de
incolumis [E. Vetter]. Le mot veut dire « droit, debout »; ne peut être
séparé de columen, culmen, columna, va avec stare; s'oppose à casus et i6
à iacere. Dans la langue classique, le sens de « intact dans le corps et la vie »
est assez rare. Cf. le grec opOdc et ses dérivés. ^ Etymologies latines [A.
Dôhring]. L nuncupare : « répéter neuf fois m; mot liturgique (cf. Ov., F.,
5,442; Met., 13,952; 14,58). Il contient un premier élément apparenté à
nouem, comme nundinae. 2. insolens. Le mot est glosé par insiliens, Plac. 20
5,45. 11 est souvent en relation avec insultare, exsultare, etc. Contient la
racine de salio. 3. rigere ne doit pas être séparé de erigere. ^ Osque [Von
Grienberger]. 1. Sur l'inscr. eituns. Tentative de traduction. 2. L'inscr.
de la tablette d'Agnone. ^ Le pendant de l'inscr. de Novilara [E. Lattes].
Inscr. étrusque trouvée à Fano. ^ Latin dossennus maccus pérsona [E. 25
Lattes]. Le premier a un suffixe étrusque qui se trouve encore dans leuenna
(Labérius). Maccus est dérivé de l'étr. maj^ « un » et signifie « simple ». Une
série de noms étrusques en -u ont des dérivés contenant n : aplu aplun, ayn
ayunie.Donc çersu peut être apparenté à persona.^ Explication de l'infinitif
historique latin. [P. Kretschmer]. Revue des hypothèses proposées. C'est un 30
nominatif sans verbe. Cf. Plt., Rud., 893 et Ter., Andr., 62; Sali., Cat.,
12,2; 25,2; 31,1; Ter., Ad., 42. Ces textes montrent comment l'infinitif à
est possible. D'autres le jnettent en relation avec des phrases nominales :
Ter., Ad., 864; Cic, Sest., 74; Sal., Jug., 101,11; T. L., V. 26,9; etc.,
Ainsi s'explique encore l'emploi du présent (Archiv, X, 978), If Sur la ss
dérivation en néo-grec [G. N. Hatzidakis]. 1. ZwvTavoç et mots apparentés.
2. "Apta, Pap6aXa(jLt5t etc. 3. Koptavvov, xoXtavSpov, xtJXjavSpov. 4. ïyfpixu-
Xo;, yaOpoç. 5. Ato-ixuapç, Staxuafxoçet Ptaxuafioç. 6. 6pafftu,i,èpâffoç, ôpàato;.
^ ha = hac en latin plébéien [W. M. Lindsay]. Une histoire absurde ex-
phque l'étvmologie de sica par sic ha (Suétone dans Isid., Etym., 18, 7, 9). 40
II Sur Glotta, II, 124 [G. N. Hatzidakis]. A propos de l'article de N. Béyi?.
Paul Le .TA Y.
GOttingische gelehrte Anzeigen. T. 171. Fév. Sophus Mûller,
Urgeschichie Europas... Uebers. v. Jiriczek (pi.) [Much]. Conclusions
justes en général mais qui prêtent souvent dans le détail à la controverse. 45
^ Jahrbuch des Stiftes Klosterneuburg I [Schrôder]. L'art. d'Herm. Pfeiffer,
'Klosterneuburger Osterfeier u. Osterspiel' -est la perle du recueil. P. a
retrouvé dans le ms. 574 1' « Osterspiel », poème latin du 13^ s. vu rapide-
ment par Pez.l'a édité et commenté avec un soin méthodique.^ R. Richter,
Der Skeptizismus in der Philosophie I [Dyroff]. Le chap. le plus important so
est consacré à la critique de la skepsis grecque, toutefois R. ne peut arriver
à un jugement clair sur le scepticisme antique. Tf^ Avr. Eusebius' Werke.
I. Ueber das Leben Constantins, C's. Rede an die heilige Versammlung,
60 1909. — ALLEMAG
NE.
Tricennatsrede an C. hrsg. v. Heikel [Pasquali]. Introd. des plus remar-
quables, méthode de recension et conjectures de H. acceptables en général,
mais Téd. ne peut être définitive à cause de l'insuffisance des collations des
mss. V(Vatic. 149) et N (Marcianus 349).l! Éginitis, Tb xÀT-xaTTiç 'EXXâ-
5 5oç. 2 P. [Partsch]. Eloges. Le critique incidemment rectifie une erreur
qu'il a commise autrefois sur l'opvtôiaç av£[i,oç. ^ Griech. Papyrus der
K. Bibl. zu Strassburg hrsg. u. erl. von Fr. Preisigke [Wenger]. Ana-
lyse détaillée de cette publicatibn dont l'éloge n'est plus à faire. ^ Aegyp-
tische Urkunden aus den Kgl. Museen in Berlin. Griech. Urkunden : Elc-
10 phantine-Papyri bcarb. v. O. Rubensohn, mit Beitràgcn von W. Schubart
u. W. Spiegelberg (pi.) [Id.]. Travail plein d'abnégation qui mérite une
profonde reconnaissance de la part des juristes. ^ Lôfstedt, Beitràge zur
Ke,nntnis der spàteren Latinitàt [Hey]. Diss. d'un haut intérêt et d'une
grande utilité, et qui, tout en suscitant des objections de principe, contient
15 beaucoup de choses justes et suggestives. T[ Textstudien zur Tiergeschichte
des Aristoteles v. Rudberg [DittmeyerJ. Très méritoire; toutefois R. a
surfait la valeur de la traduction de Guill. de Moerbeque <Pour l'analyse,
v. R. d. R. 33, 292, 34 >. Tj^ Jlt. Anonymer Kommentar zu Platons Theaetet
(Papyrus 9782) nebst 3 Bruchstucken philosophischen Inhalts (Pap. N. 8;
20 P. 9766- 9769) unter Mitwirkung von J. L. Heiberg, bearb. v. H. Diels
u. W. Schubart (pi.). [Praechter]. Édition modèle qui satisfait à toutes
les exigences. Analyse détaillée. ^ Orchomenos , I. Heinr. Bulle, Die àlteren
Ansiedlungeschichten [Pfuhl]. Peut servir de modèle pour la pratique des
fouilles. Grands éloges. Ij Brooke and Mac Lean, The Old Testament in
26 Greek. I The Octateuch. P. 1. Genesis. P. 2. Exodus and Leviticus [Hautsch].
Les éditeurs se sont acquittés de leur tâche d'une façon remarquable et
fourni une base sûre à la critique du texte, mais ils n'ont pas réussi à exposer
dans une forme définitive les matériaux des citations des Pères de l'Éghse.
^ Août. W. Otto, Priester u. Tempel im hellenistischen Aegypten. T. 1 et 2
30 [Rostowzew]. Ouvrage d'une lecture extrêmement pénible auquel on peut
reprocher une trop grande dissémination des matériaux, conformément
à des vues purement systématiques, et l'absence d'esprit historique, mais
qui n'en est pas moins une collection de matériaux de haute valeur, indis-
pensable à consulter pour tous les papyrologues et les historiens. ][ Caecilii
35 Calactini fragmenta coll. E. Ofenloch [Barczat]. A fait preuve d'un soin
méritoire et d'une application infatigable. C'est moins une éd. qu'une col-
lection de matériaux dont seront reconnaissants ceux qui s'occupent de
Gécilius. Tl Erwin Preuschen, Vollstàndiges Griech.-Deutsches Hdw. zu den
Schriften des Neuen Testaments... Livr. 1 et 2 [Crônert]. Parmi les travaux
40 utilisés, on ne trouve ni le lexique d'Anestis Konstantinidis ni le Lexicon
suppletoriuni d'Herwerden. Bien que destiné aux étudiants et aux théolo-
giens, cet ouvrage aurait pu faire plus souvent avancer la science, ^f Libanii
opéra rec. R. Foerster. Vol. IL III. IV. Orationes 12-64 [Id.]. Lés hautes
facultés critiques de F. s'affirment surtout dans le 'T'jrep 'OXufATrtou conservé
4b dans un seul ms. F. a su restituer un texte lisible même dans les endi'oits
où la correction était difficile à trouver. Dans qqs passages toutefois le
critique diffère d'avis avec lui. ^ Excerpta historica iussu Imp. Constantini
Porphyrogeniti confecta. 1) Vol. IV. E. de sententiis éd. BbissEVAiN.'2) Vol. II
E. de virtutibus et vitiis P. 1. rec. Bûttner-Wobst. Ed. cur. A. G. Roos
ôo [Cohn]. l)En beaucoup d'endroits B. a dépassé ses prédécesseurs et retrouvé
la leçon. Sa critique est très circonspecte; 2) Le critique attend l'apparition
de la 2^ partie pour se prononcer sur le texte. 11^ Dec. John Burnet, Early
greek philusophy, 2"^ éd. [Gilbert]. Contient beaucoup d'excellentes idées
HERMES. 61
mais en même temps provoque la contradiction notamment en ce qui con-
cerne son appréciation d'Aristote. ^ W. v. Humboldt, Gesammelte Schriften.
T. VI, 1.2. T. VII, 1.2. Hrsg. v. A. Leitzmann [Finck]. <Mentionné à
cause d'un article inédit "Ueber die Verwandtschaft des griech. Plusquara
perfectum, der reduplizierenden Aoriste u. der attischen Perfekta mit einer 6
sanskritischen Tempusbildung ". Henri Lebèiue.
Hermès, t. XLIV. NM. Le Dictys grec et le Dictys latin [.VI, Ihm].
Comparaison du texte grec, publié d'après un papyrus de Tebnutis (Gren-
feU, Hunt et Goodspeed, 1907, n. 268), avec le texte latin (en y introdui-
sant les leçons du ms. de lesi) et les textes parallèles des écrivains byzantins, lo
^ Le deuxième livre des Tusculanes [M. Pohlenz]. La source de Cicéron
n'est par un sceptique. Le développement sur l'inadmissibilité de la vertu
(32), sa définition comme recta animi adfectio (43), la démonstration par le
consentement des peuples (43), la déclaration prudente sur l'image idéale
du sage (51), la relation avec le xaO'?)xov(55), le rôle assigné à la oôHaet à la is
(favTaffta dans la douleur (42 et 52), Tallusion à la vie ôrxoXoYoûfjisvoç (65),
surtout la place faite à TsÙTovia, sur laquelle est fondée toute la seconde partie,
nous conduisent à supposer une source stoïcienne. La critique de 29-30 con-
viendrait bien à la Stoa moyenne. De même la division psychologique du
§ 47 (l'âme étant formée d'une partie rationnelle et d'une partie irrationnelle). 20
Lajnotion du ttôvoç ne convient pas à l'ancien Portique, qui considérait surtout
les mouvements psychologiques de rTjyeixovtxov et n'avait pas d'attention
pour les cpavTaatat de la douleur sensible plus que pour toute autre repré-
sentation extérieure. Dans Cicéron, la douleur est considérée en soi et dans
l'influence qu'elle exerce sur la partie supérieure de l'âme, étant perçue 2r)
dans rTjyetjLovtxov par l'intermédiaire de la ©avracta. Le premier stoï-
cien, qui ait consacré à la douleur une telle étude, est Panétius, et Cicéron
paraît bien avoir eu son œuvre entre les mains (Fin., 4, 23). Il est le seul
stoïcien qui ait admis le dualisme psychologique du § 47 (De off., I, 101) :
Posidonius est trichotomiste. Outre un certain nombre de petits détails '"
qui lui conviennent, l'analyse de Cicéron (Fin., 4,23) correspond exactement
au plan même du IP livre des Tusculanes. Il y a aussi concordance avec
ie sermo Tauri philosophi d'A. G., XIII, 5, qui doit remonter à Panétius.
A. G. a pu utiliser Cicéron, bien que certaines de ses idées ne s'y retrouvent
pas et puissent avoir été puisées directement dans Panétius. Cicéron a 35
suivi son modèle librement. Mais on reconnaît les grandes lignes et le ton
familier, qui convenait à une lettre. ^ Les inscriptions de la ligue des
Magnètes [Ad. Wilhelm]. Etude nouvelle de ces inscriptions avec des ten-
tatives d'autres suppléments que ceux que l'on a proposés et un commen-
taire. ^ Ps. Aristote nspt irveuixaToç ch. ix et Athénée d'Attalia [E Neu- «o
stadt]. L'analyse de ce chapitre montre que tout ce qui s'y trouve de carac-
téristique caractérise point par point Athénée d'Attalia. ^ Lucilius gram-
mairien [Ferd. Sommer]. Les tentatives d'expliquer les prescriptions gram-
maticales de Lucihus ont échoué parce qu'on n'en a pas vu le principe.
Ce principe est à la base de beaucoup de spéculations grammaticales des *5
anciens, quoique absurde : oti ff'jvÉTrxôsv \ cdwvt) tw rrj[xatvo[X£vcp(Steinthal.
p. 342). Ainsi Xiixôç n'a pas l's de XstTro), ©tXTjTYjç « voleur » équivaut à ûcps'.Xé-
TT); moins deux lettres, y][xtxuxXtov a subi la perte de au dans f,tJLi(7uxûxXtov,
parce que ces mots impliquent privation, soustraction, diminution; l'hé-
micycle étant moins grand que le cercle, cette notion d'amoindrissements)
entraîne la perte de deux lettres. On trouve des explications semblables
en latin : fulgëre a l'e bref à cause de la soudaineté de l'éclair (Sén., N. Q.,
2,56); saeculum, qui vient de sequor ou de senex, a un ae à cause de la
62 1909. ALLEMAGNE.
longueur du temps (Apul. miij., De dipht., § 2G Osann). Dès lors, Lucilius
peut dire qu'on doit écrire puerciau plur. parce qu'ils sont plus d'un (364
Marx); illei, au plur., marque la masse, par opposition au dat. sg. illi;
de même on a peila au pluriel, qui s'opposera aux deux sg. pila et pilum;
6 meille, meiles, meilitia, auront ei à cause de l'idée de pluralité (miles était
dérivé de mille, Var., 1. 1., 5,89). Enfin au datif, on ajoute e à mendaci,
furi, parce que le datif implique l'idée que l'on donne quelque chose. On
remarquera qu'il ne s'embarrasse pas de l'inconséquence d'écrire illi au dat.
sg. Dans ce dernier cas, il s'agit de distinguer le sg. et le plur. Les exemples
'0 Xi[jL<)ç et ^iXVjTr]? sont expliqués par l'Etymol. magn., p. 566 et 793, d'après
Tryphon. Mais la théorie était plus ancienne, puisque nous la voyons
pratiquée au ii<" s. av. J.-C. par Lucilius. Elle rappelle fort les spéculations
des stoïciens et parait bien une application du principe général de la [ji.t'p.7ifft;.
Mais on voit que Lucilius n'est pas, dans ces prescriptions, un homme
15 inconséquent et ignorant. Nous pouvons juger sévèrement sa méthode.
Mais il en avait une et c'était celle des savants de son temps. ^ Contribu-
tions à la langue et à la technique du vers dans l'épopée homérique [H. Ja-
cobsohn]. Le problème de l'allongement de certaines syllabes intérieures
suivant leur place dans le pied est maintenant posé. 11 peut éclairer des
20 phénomènes linguistiques jusqu'ici mal expliqués. Ainsi le cas de FtaFo;,
vodFo; et celui l'vFexa, âvexa. ^ Galïen sur le vrai et le faux Hippocrate
[J. Mewaldt]. Dans deux passages au moins (XVI, 3, 6 et V, 529 Kiihn),
Galien annonce l'intention de discuter l'authenticité des traités attribués
à Hippocrate. Dans un passage, jusqu'ici resté ininteUigible (XV, 9, 9),
26 nous avons la preuve qu'il avait réalisé son dessein. Le Laur. LIX, 14
(xv^ s.), qui a permis de rétabhr le texte en tant d'endroits, nous donne
encore ici la vraie leçon et, en même temps, le titre de l'ouvrage : flepi tûv
YV7i<7i(ov xe xat vôôwv 'iTCTcoxpocTouç (7UYYpQcij.(ji.àTa)v. Nous avons là un frag-
ment assez étendu du traité perdu. C'est tout ce qui en reste. Mais on peut
30 se rendre compte de la nature de l'ouvrage. 11 ne comportait pas de discus-
sions de détails. C'était une série d'analyses, avec l'indication de l'auteur
pour chaque morceau, Hippocrate, tel disciple ou un faussaire. Gahen
avait fait un recueil de jugements et ces jugements étaient empruntés.
Il avait trouvé une tradition de ces discussions chez ses maîtres, Satyros
35 et Pélops, disciples de Quintus de Rome, Pélops par l'intermédiaire de
Numesianus. Quintus de Rome devrait occuper dans l'histoire de la méde-
cine une place plus grande que celle qu'on lui fait. L'exégèse d' Hippocrate
remontait d'ailleurs aux empiriques et, par delà, à Hérophile. Ces ques-
tions d'authenticité n'ont nullement préoccupé les éditeurs anciens, qui
40 ont seulement visé à réunir le plus de traités qu'ils pouvaient. La critique
d' Hippocrate est fille de la critique homérique à laquelle elle a emprunté
quelques-uns de ses procédés. % Notes biographiques sur Caecihus Rufus
[F. Mûnzer]. Une inscr. d'Hypata en Thessalie (Athen. Mitt., IV, 217)
est dédiée par la ville à L. Sempronius, Bestiae filius, Atratinus : cf. IG,
45 9, 2, 39. Le personnage était légat pro praetore d'Antoine. C'est le consul
de 720 /34 : L. Semponius, L. f., L. n., Atratinus. 11 avait été adopté dans la
gens Sempronia. Il avait pour père naturel L. Calpurnius Bestia. Ainsi s'ex-
pliquent les allusions du Pro Caeho à un discours prononcé en faveur du père
de l'accusateur par Cicéron (§7). L'accusateur de Caelius est L. Sempro-
60 nius Atratinus. Mais comme son père réel était L. Calpurnius Bestia,
mentionné comme défendu par Cic, Ad Q. fr., 2,3,6; cf. Phil., 11,11 et 13,26.
Dans PI., N. H., 27,4, on a corrigé depuis longtemps M. Caecihus en P. Cae-
ius. Nipperdey avait objecté à cette correction Cic, Brutus, 273, où l'on
HERMES. 63
voit que Cic. connaît trois discours d'accusation de Caelius : contre C.
Antonius, le collègue de Cicéron dans le consulat, contre le père d'Atra-
tinus, contre Q. Pompeius Rufus, son collègue dans l'édilité. Mais le
père d'Atratinus n'est autre que le Calpurnius Bestia de Pline. Caelius était
l'accusateur et Cicéron le défenseur, ^^ Mélanges. Fragments de comédie 5
d'Oxyrhynque [F. Léo]. Grenfell et Hunt, Ox. Pap., VI, n. 855. Restitution.
Ce morceau paraît être antérieur à Ménandre et avoir étéimitépar celui-ci.
^ Une épigramme d'Antipater de Sidon [R. Laqueur]. Anth. VII, 241.
Elle se rapporte à Eupator de Cypre, fils de Philométor. ^ Sur l'histoire du
codex [U. Wilcken]. Schubart a cru trouver dans les inscr. de Priène la preuve 10
que le codex existait déjà au 11^ s. av. J.-C. Mais le mot tsîJ/o; l'a égaré.
On le voit au ii'^ s. après J.-C. désigner encore le rouleau. Cf. Birt, Bu-
chroUe, p. 21; Ps. Aristée, 176. 11 faut seulement remarquer que tsuj^oç
est employé dans ces inscr. pour désigner des rouleaux de parchemin.
L'existence même de rouleaux de parchemin à Priène est intéressante. 15
Tf Empreintes légionnaires en Dacie [G. Téglâs]. Sur la leg(io) V D(acica).
Séjour en Dacie et point de départ pour l'expédition d'Orient d'une uex(illa-
tio) D(acorum) P(arthica). ^ Séleucus et Candragupta [N. J. Krom].
Smith, The early of history of India, 2^ éd., p. 117, a mal interprété Pi.,
N. H.., VI, 78, et a donné à l'empire de Candragupta une étendue qui! 20
n'avait pas. ^ Metrologicum [B. Keil]. Tablette de bronze, provenant pro-
bablement de Thessahe, portant l'indication de la valeur de l'unité, de
la moitié et du quart. Ce sont des indications pondérales montrant une
différence entre les poids et les monnaies de même dénomination. ^ Epic-
tète, III, 24,99 [K. Meiser]. Lire Treoi^Tiriv au lieu de Tcat8euT-/^v. ^ Aristo- 25
phane. Guêpes [C. Robert]. 230 suiv. sur la formation du chœur. ^^ N** 2.
L'ouvrage géographique d'ApoUodore [B. Niese]. Etienne de Byzance et
Strabon attribuent à l'auteur de la Chronique, ApoUodore d'Athènes, une '
description de la terre en vers ïambiques. Diels, F. Jacoby et Ed. Schwartz
sont d'accord pour lui enlever cet ouvrage. Le témoignage de Strabon, 30
surtout, a cependant du poids. Mais on oppose le silence d'un écrivain
qui a dédié au roi Nicomède de Bithynie, entre 100 et 90 av. J.-C, une géo-
graphie versifiée, le Ps. Skymnos. Cet auteur mentionne la chronique et se
tait sur l'ouvrage qui aurait dû servir de modèle au sien. C'est qu'en réahté,
le Ps. Skymnos a pillé ApoUodore. Cela résulte du rapport des fragments 36
d'ApoUodore avec le Ps. Skymnos. L'ouvrage n'était pas remarquable,
mais c'était un abrégé de forme facile, approprié à l'enseignement. Il est
probable qu' ApoUodore est le modèle des autres ouvrages géographiques
rédigés en vers. ^ Quand Ephore a écrit sa grande histoire ? [B. Niese] Entre
350 et 335, disent la plupart des savants. Or, cette date est trop ancienne. 40
Nous avons peu de renseignements sur Ephore. Mais nous le voyons dater"
le retour des Héraclides d'après l'entrée d'Alexandre en Asie (334 av.
J.-C); U faUait qu'on ait eu le temps de comprendre l'importance de la
campagne d'Alexandre et de la destruction de l'empire perse. La grandeur
d'Alexandre est déjà entourée de légendes. Aristote et Callisthène l'igno- 43
rent, parce qu'il leur est postérieur. Ephore est accusé d'avoir plagié Cal-
listhène. Nous le voyons rectifier Héraclide de Pont, disciple d' Aristote.
Il est le contemporain de Stl-aton de Lampsaque. Les premiers auteurs qui
le citent sont Duris et Timée, postérieurs à 300. Ephore a donc écrit sous
le règne d'Alexandre et peut-être après sa mort. Son histoire a été inter- 50
rompue par sa propre mort. ][ La distance de combat dans Polybe [Th.
Steinwender]. Discussion des indications données par Polybe sur ces dis-
tances dans la phalange et dans la légion romaine. Les chiffres pour la légion
64 1909. ALLEMAGNE.
paraissent ne devoir pas être pris strictement. '\\ \yd littérature des Exempla
et l'Epitoma Liuii [A. Klotz], H. Schendel Quibns auctoribus Romanis
Seneca in rébus patriis usus sit, a montré le rapport qui existe entre les
exemples cités par Sénèque et ceux de Valère Maxime. Mais il a exagéré
5 les ressemblances avec Tite Live et s'est trompé en rapportant ces exemples,
semblables, racontés en termes analogues, groupés souvent dans le même
ordre, à l'abrégé de Tite Live. Outre Sénèque et Valère Maxime, on retrouve
ces récits dans Macrobe, Sat., I, 11, Apulée, Apol, 18, et le Ps. Frontin;
accidentellement dans Frontin et le De uiris ill. Il s'agit donc d'un recueil
10 utilisé par ces écrivains. Ce recueil a exploité Tite Live, les annalistes,
Caton, Asinius Pollion. Il n'y a pas de traces d'un auteur postérieur à Au-
guste. Nous savons peu de chose des Exempla d'Hygin. Mais le nom con-
viendrait à l'époque probable. ^ De la nature du triomphe romain [R.
Laqueur]. La formule officielle comporte deux parties : dis immortalibus
16 honos, et : ipsi triumphanti urbem inire licere (T. L., 27, 59, 1; 28, 9, 7 ;
38, 44, 9; 39, 4, 2). Ce sont deux côtés d'un même acte, non pas deux actes
distincts. Le triomphe est un acte du culte public. Il est meritus debitusque
(39, 4, 6); mais à l'origine, il est dû aux dieux (45, 39, 9; 38, 48, 13; 45, 11
41, 6, 4). La supplication est liée au triomphe (28, 9, 9; cf. 39, 38, 5 et 31
20 17, 3). Mommsen considère le triomphe comme une conséquence de l'im-
perium. Mais Timperium n'est ici nécessaire que par voie indirecte. En fait,
ce qui rend le triomphe possible, c'est l'auspicium : c'est le consul qui a
l'auspicium qui peut réclamer le triomphe (28, 9, 10). Il faut avoir com-
battu suis auspiciis (31, 48, 6), non alieno auspicio (34, 10, 5). Cela est si
26 vrai que le général qui vient au secours d'un collègue ne peut recevoir les
honneurs du triomphe; car les auspices étaient pris en vue de telle cam-
pagne, de telle province, de telle journée (1, 36, 6; 38, 9, 10; 34, 10, 7).
Ces auspices consistent en des uota. Le général a promis une certaine part
du butin. Les uota sont faits au temple de Jupiter Capitohn. Le triomphe
30 est l'accomplissement du uotum : on revient au dieu d'auprès de qui on
est parti (45, 39, 11; 42, 49; 38, 48, 16). Cela explique les formules merito,
meritus (34, 52, 3; Ov., F., 4, 898; Val. Max., 1, 8). Ce n'est pas le général
qui a vaincu : c'est Jupiter; le triomphateur est costumé en Jupiter Capi-
tolin (38, 48, 13). Le uotum est inséparable de l'auspicium. Le uotum est
35 un acte réciproque; le général s'engage par lui, mais les dieux s'engagent
à leur tour en envoyant des auspices favorables. C'est par là qu'ils mani-
festent leur volonté (cf. 21, 63, 9). Par suite, l'imperium est une condition
du triomphe, parce que les magistrats revêtus de l'imperium peuvent seuls
prendre les auspicia maiora. Le droit au triomphe est limité par l'étendue
40 des auspices : il est perdu si on franchit le pomœrium, parce que l'efficacité
des auspices s'arrête là; il est perdu, si le magistrat a passé le temps de sa
mission; les tribuni militares consulari potestate ne peuvent triompher,
parce qu'étant un collège mixte, de patriciens et de plébéiens, les plébéiens
ne pouvant prendre les auspicia maiora, le collège est par le fait exclu de
46 cet acte et en même temps du triomphe (cf. 4, 41, 6). Le rapport des jeux
avec le triomphe découle de la nature du triomphe. Bien entendu, à l'époque
des historiens, le triomphe n'est plus qu'une cérémonie politique. Mais on
voit la place qu'a tenue l'ancienne conception. Une évolution analogue a
transformé la supplication (action de grâces), qui finit par être un acte
âo honorant un individu (Cic, Cat., 4, 20). La transformation du triomphe
est parallèle au changement de la constitution. Les idées grecques ont eu
aussi leur part d'influence dans l'héroïsation du triomphateur. ^ Festi
codicis Neapohtani nouae lectiones [E. A. Lœw]. Suite et fin de la collation
HERMES. 65
commencée par Lindsay, tome XI. ^ Sur la Perikeiromene de Ménan-
dre [G. Robert]. Léo et van Leeuwen, en remettant à sa place le
feuillet J, ont réalisé un grand progrès. Mais il reste beaucoup encore
à faire. Analyse et reconstitution de la pièce, scène par scène, vers
par vers, de manière à reconstituer sa marche logique et une bonne répar- 6
tition des cinq actes. ^T| Mélanges. La manière de travailler de Properce
[F. Jacoby]. M. Ites, DeProperti elegiis inter se conexis, a montré comment
Properce'a constitué des groupes en rapprochant des élégies écrites séparé-
ment. Etude du groupe 1 7, 8A, 8B, 9, et spécialement delà manière dont
l'unité est obtenue dans 8 B. Tl Sur la Perinthia de Ménandre [A. Kôrte]. lo
Le fr. Oxyr. VI, 855, attribué par Léo dans le n» précédent à un auteur de
la comédie moyenne, appartient à la Perinthia, cette première esquisse de
l'Andria, source secondaire de l'Andria de Térence (voy. son prol, 9 suiv.).
La Perinthia est une œuvre de début, où Ménandre gardait de ses devan-
ciers une certaine grossièreté. Le fragment en question fait allusion, 23-24, i^
à une hâblerie de Davus, qui se trouve dans un autre fragment (393 K.).
Mais dans le fr. d'Ox. on a le seruus cacans, qui a été éhminé de l'Andria
postérieure. Térence a conservé un autre élément de bouffonnerie, la temu-
lenta anus, qui devait êtr^ la sage-femme de la Perinthia (Ter., Andr.,
228 suiv.). Dans Térence, c.-à-d. dans l'Andria de Ménandre, la sage- 20
femme a une attitude très correcte (481 suiv.). Térence a juxtaposé les deux
données, sans remarquer la contradiction. Ménandre, en reprenant le sujet,
en avait éliminé le burlesque. ^ Sur IG. II ([W. Rensch]. Suppléments à
263 b, et à 557. H Sur Ausone [K. Reghng]. A Ursulus de Trêves, p. 243,
v. 5. Peiper. Ce sont des jeux sur les nombres. Les Philippes mentionnés 25
ne désignent pas une monnaie ayant réellement cours au iv« s. ^ Sur la
critique du texte de Philon [H. Grégoire]. Sur trois passages. If Pausanias et
le temple de la rue des trépieds [C. Robert]. Eeratum à Pausanias als Schrif t-
steller, p. 41, n. 2. ^[Tf N° 3. L'histoire de l'évolution des mètres grecs
[P. Friedlânder]. Discussion des vues de Schroeder sur le dactylo-épitrite 30
et sur les épitrites. L'énophen ou le parémiaque w(^_v./_u--, ayant la
même étendue que deux ioniques, a été mélangé aux ioniques pour rompre
leur monotonie. T| Triomphe et uotum[G. Beseler]. L'article de Laqueur dans
le no précédent appelle quelques réserves de détail. 1" Dans T. L., 28, 9, 9
supplicatione et triumpho n'est pas une hendiadyn, les destinataires de 35
chaque cérémonie étant désignés par des termes différents : ambo, à la fois,
utrique, séparément. 2° L'opposition entre imperium et auspicium n'est
pas fondée. 3° On peut expUquer de plusieurs manières les textes de T. Live.
4° Le fondement juridique du triomphe est méconnu. 5° Autre explication
de T. L., 8, 26, 7. 6° La discussion sur les tribuns miUtaires est fondée sur «0
T. L., 6, 41, 6, texte qui n'a pas de valeur juridique. 7° De tout temps le cos-
tume du triomphe était conservé dans le temple de Jupiter; une conception
tardive et sotte en a fait un costume divin. ^ Un témoignage de Térence
sur lui-même [F. Jacoby]. INous ne savons pas toujours le motif des chan-
gements apportés par Térence à ses originaux, pourquoi il a changé les «
noms dans l'Eunuque par exemple. Dans l'Andria, la scène d'exposition
est empruntée à la Perinthia. où le vieux causait avec sa femme. Térence
remplace la femme par un affranchi. Ce changement donne une couleur
romaine plus accentuée. Mais il est dû à un motif personnel. Les vers 32-38
font allusion au rôle de confiance joué par l'affranchi et aux relations d'inti- 5o
mité qui existent entre le maître et lui. C'est une allusion à la situation
personnelle de Térence qui a payé ainsi à Terentius Lucanus sa dette de
R. DE PHILOL. — Revue des Revues de 1909. XXXIV. — 5
66 1909. — ALLEMAGNE.
reconnaissance dans la première pièce qu'il ait l'ait représenter. Ces vers
concordent avec les détails de la uita : matre manumissus est. Ci', un cas
analogue dans Ennius, Ann., 234, qui repose sur un témoignage d'Aelius
Stilo (A. G., 12, 4, 5). ^ Xépvitf [P. Stengel]. Sens et rôle dans le culte.
6 TI La légende de Jason dansl Hypsipyled ijjuripide[ C. Robert]. La forme de
la légende suivie par Euripide exclut Médée. Jason était avalé par le dra-
gon et les honneurs de 1 aventure étaient donnés à Hercule. Euripide a
imaginé d'établir un lien entre l'expédition des Argonautes et la lutte des
Sept contre Thèbes. ^f La Perikeiromene de Ménandre [K. Fr. W. Schmidt].
10 Reconstruction de la pièce; mise en place et correction des fragments,
% Glanures [U. von Wilamowitz-Moelkndorfî]. 123. Pindare 01. 2, 52. —
124. L'Hécube d'Euripide. — 125. Euripide, fr. 479. — 126. Rhésus, 674
suiv. — 127. Les Daitales d'Aristophane. — 128. Eubule, dans Clément,
Strom., 7, 847 Potter. — 129. Une plaisanterie d'Ephippos. — 129. La
16 critique des mss. de Platon. — 130. Andocide, 1, 92. — 131. Isocrate, Aréop.,
20, 25. — 132, Eschine, 2, 169. — 133. Callimaque, hymnes, 3, 54. — 134.
Anth. pal., 13, 8. — 135. Anth. pal. 9, 301 et 330. — 136. Berl. Klassiker-
texte, V, 1, 69. — 137. Tebtynis pap. 270. — 138. Epicharme, 258 k. —
139. Le roman de Chione. — 140, Alciphronr, Lamia à Demétrius, 4, 16.
20 Texte, traduction (pour laquelle le français conviendrait mieux), com-
mentaire. — 141. Scolies de Lucien. — 142. Zenobius, 1, 57, — 143. Consé-
quences de la confusion de la petite île d'ikos avec Cos. — 144. Apollonius,
De aduerb., 144 Schn. T[*f Mélanges. Sur Ménandre [K. Fr. W. Schmidt].
Observations et corrections sur les nouveaux fragments. ^^N<'4. Le temps
25 d'Ephore [E. Schwartz]. Niese a eu tort de passer entièrement sous silence
les arguments donnés en faveur de la date habituelle d'Ephore. Exposé
détaillé de ces arguments exposés sommairement déjà dans les articles
Diodoros et Ephoros de Pauly-Wissowa. ^ Le papyrus musical de Hibeh
[W. Crônert]. -Texte, traduction et commentaire. C'est un discours qui a
30 pour auteur un rhéteur expert. On doit chercher près d' Isocrate; car l'in-
connu a tous les caractères du style d' Isocrate, sauf la répugnance à l'hia-
tus. Ce trait nous ramène a une époque toute voisine d' Isocrate, quand il
n'y a pas encore d'école à proprement parler. L'adversaire (car le pluriel
ne désigne qu'une seule personne) est un des disciples de Damon : nous
35 connaissons le nom d'un d'entre eux, Dracon. L'époque doit être cherchée
vers 390 : c'est celle du Phèdre de Platon. ^ Homerica < en itahen >
[G. Pinza]. Une méthode plus rigoureuse doit être adoptée. Etude, d'après
la comparaison des textes avec les données archéologiques, surtout celles
des monuments perses et assyriens, des dilîérentes pièces du costume fémi-
40 nin : le tzsii\o(; éavo'ç, ou eavô;, porté directement sur la peau; le ttéttÀoç par
excellence ou cpapoç, vêtement de dessus; la CoSvy); la xaXÙTUTpTi ou le xàXu{X[ji.a,
manteau; la coiffure et la chaussure. ^[Le ms. des oracles sibyllins conservés
à Jérusalem [Al. Rzach]. Sabaiticus 419, du xiv" s., un des plus anciens,
si on fait abstraction du fragm. de Vitelli. Il appartient au groupe Q et
45 spécialement au sous-groupe QM. Données détaillées sur les leçons et le
caractère de ce ms. ^ Plancus et Lépide dans la guerre de Modène [C. Bardt].
Etude détaillée des données chronologiques, spécialement de la correspon-
dance avec Cicéron (surtout Fam., X, 21). ^ Achat et vente de sacerdoces
chez les Grecs [W. Otto]. Des inscriptions nous font voir que cette coutume
50 est ancienne, antérieure à 500 av. J.-C et, par suite, qu'elle n'a pas la
signification économique qu'on lui a donnée. ^ Doubles rédactions dans
Juvénal [F. Léo], On ne saurait en nier l'existence depuis la découverte de
Winstedt. Les vers 32-33 du nouveau fragment sont cités par le scol. auv.
HISTORISCHES JAHRBUCH DES GÔRRES (5ESELLSCHAFT 67
348. S'il y a une interpolation, elle est antérieure au ii*^ siècle. Mais c'est
bien le style de Juvénal, ses expressions (voy. Wilson), l'enchaînement
lâche des phrases avec des parenthèses (7-13) et de subites transitions (20).
Les cinq derniers vers sont une réplique de 346-348 et ont l'aspect d'une
paraphrase explicative. 11 y a eu une rédaction où manquaient 346-348 et 5
où prenait place le morceau de Winstedt. L'autre rédaction, celle de nos
mss., ne peut procéder du poète, car les trois vers ne sont pas à leur place.
Ils sont un essai de remaniement, trouvé après la mort du poète dans
les textes qui restaient et recueiUis par un éditeur posthume. Nous avons
là une situation qui n'existait que pour Ausone jusqu'ici. L'Oxoniensis 10
a les deux rédactions réunies. Le texte de nos mss. représente celui de
l'édition posthume. Autres exemples de double recension: 6, 614 les vers
pubhés par Valla, attestés par Probus, l'Urbinas 661 et qq. mss. ; 6, 558-559 ;
8, 6-8 (7 lire alors : Goruinum ac multa contingere Pontice uirga), qui for-
ment une première rédaction du début; 6, 122 toUas licet... — 124... et is
galeam, ont été intercalés; mais et iaculum et galeam sont un supplément
du compilateur, qui n'avait de la première rédaction que l'hémistiche
spoliatis arma supersunt; 9, 5 provient d'une autre rédaction q.;e 9, 3-4;
9, 118-119 dans P est une première rédaction, dont la seconde est 1 !8, 120-
123 dans û (sans 119); 9, 130-134 double et développe une première seu- 20
lement composée de 130 et 134» (dans P); 11, 162-164 et 167-170 forment
une rédaction développée s'opposant à une plus courte, 162-166. Pas de
traces dans le premier livre (1-5) publié par l'auteur et soigneusement revisé,
ni dans le 5*^ (13-16), probablement publié après sa mort. C'est sans doute
alors que les satires précédentes ont été revues. Il faut croire qu'après avoir .25
publié les livres II-IV, Juvénal n'a cessé de les revoir et d'y remplacer
certains vers par d'autres. Dans l'édition posthume, on a publié le texte
revisé et remanié. Mais les variantes de l'édition antérieure lont peu à peu
pénétrée. Le commentateur du 11® siècle a expliqué l'édition posthume;
mais il avait à sa disposition la première et il la cite. C'est de celte édition 30
commentée que procèdent 1 édition de P, au iv^ siècle, et, plus tard, celle
de Li. Les mss. de Nicaeus et Epicarpius ne sont pas des éditions, mais des
exemplaires corrigés. P a recueiUi les scolies û non. Jusqu'au xi^ siècle, il
y a eu des exemplaires isolés des livres I-IV de la première édition. Pe là
proviennent qqs. anciennes rédactions. D'autre part, les éditeurs de Pet û 35
avaient pour certains passages fondu ensemble les deux rédactions. En tout
cas, les principes de Bûcheler ne sauraient plus être admis, ^f^ Mélanges.
La première garnison de la Dacie [G. Téglâs]. Elle était fonnée de la légion
XIII gem. et de la leg. 1 adiutrix. Tj Sur Philumenos [F. E. Kind]. Rapport
entre 15, 15-16 et Nicandre, Thér., 934-956. •[[ Sur les scolies de Nicandre 40
[F. E. Kind]. Se. à Nie, Ther., 190. % Praefectus i(ure'/ d(icundo) [Fr. Blu-
menthal]. Magistrat intérimaire à Pompéi, nommé dans une tablette de
Caecilius Jucundus (CIL. 4, Sup., 144) à la date du 8 mai 60. 11 remplace
les duumvirs obligés par l'affaire des gladiateurs de séjourner à Rome.
1[ Sur la composition d'Antigone [A. B. Drachmann]. Suppléments et cor- 45
rections à l'art, publié t. XLIII, p. 67 <R. d. R., XXXIII, 64, 6>.^ Sur
la Perikeiromene de Ménandre [Th. ReinachJ. Deux conjectures comme
avant-goût d'une édition spéciale. ^ Ithaka [R. Robert]. Eliminer dans
Homère, t. 24 et 25. Paul Leja.y.
Historisches Jahrbuch des Gorres Gesellschaft. Vol. 30. 1'''^ livr. >;'j
K. Jaisle, Die Dioskuren als Relier zur Sc^ bel G-'iechea uid Rôwrn uad 'hr
Fortleben in christl. Legenden [C. W.]. Sérieux. ^ M. J. Didaslakis, Die
eklektischen Anschauungen des Clemens von Alexandria und seine Abhà'igig-
68 1909. — ALLEMAGNE.
keit von der griech. Philosophie [C. W.]. A malheureusement paru avant
la publication du vol. 1 de l'éd. de Cl. d'A. de Stàhlin. ^ K. Meiser, Studien
zur Arnobius. Etude sur le Adv. Nationes. ^ Pfattisch, Die Rede Kons-
tantins d. Gr. an die Versammlung der heiligen auf ihre Echtheit untersucht.
6 On ne peut que faire des vœux pour le succès de cet ouvrage. ^ M. Guidi,
Un Btoç di Constantino. Biographie grecque de C. jusqu'ici connue seulement
par fragments, et dont il est possible de fixer à peu près la date,puisqu'il
y est fait mention des empereurs Mauritius et Heraclius. ^ K. Ziegler,
Juli Firmici Materni V. C. de errore profanaruni religionum. Eloges de cette
10 éd. nouvelle qui remplacera avantageusement celle de Halm. ^ A. Muller,
Zur Ueberlieferung der Apologie des Firmicus Mater nus. L'auteur de cette
dissertation a pu se servir de la praefatio de Ziegler, mais pas de son éd.
Tf W. Thimme, Augustins geistige Entwickelung in den ersten Jahren nach
seiner Bekehrung 386-594. Analyse. ^ J. Vasold, Augustinus quae hauserit
16 ex Virgilio 2. Pour la civ. Dei surtout l'Enéide, moins les Eglogues. ^ H.
LiETZMANN, Das Lehen des hl. Symeon Stylites... bearb. mit einer deutschen
Uebersetzung des syrischen Lebensbeschreibung und der Briefe von H.
HiLGENFELD. Publication de valeur. ^ A. Baudrillart, Saint Séverin,
apôtre du Norique (455-48â) [A. G.]. D'après la biographie d'Eugippius.
20 H Thesauri hymnologici hymnarium... I. Die Hymnen des 5-H Jahrhd. und
die Irisch-Keliische Hymnodie aus den aeltesten Quellen neu hrsg. von
Cl. Blume. Appréc. très favorable. ^ C. Jullian, Histoire de la Gaule :
1, Les invasions gauloises et la colonisation grecque; 2, La Gaule indépen-
dante [G. A.]. Eloges. ^ F. Baumgarten, F. Roland u. R. Wagner, Die
26 hellenische Kultur [C. W.]. Puisse cette nouv. éd. remaniée avoir le même
succès que la précédente, ^j W. v. Christ, Geschichte der griech. Literatur
5. Aufl. unter Mitwirkung von O. Stahlin bearb. v. W. Schmid. I. Klass.
Période der griech. Literatur [C. W.]. Fait partie de l'Hdb. d'Iwan-Miiller.
Remanié et augmenté. ^ C. Cichorius, Untersuchungen zu Lucilius. D'un
30 intérêt méthodologique de premier ordre. 1|Th. Zielinski, Cicero im Wan-
del der Jahrhunderte. Grands éloges. ^ M. Naechster, DePollucis et Phrynici
controversiis. Intéressant, ^j M. Ihm, Suetoni C. Tranquilli opéra. l.De Vita
Caesarum libri VIII rec. Mention, ^ A. Welzel, De Claudiani et Corippi
sermone epico. Etude de prosodie et de morphologie. ^ J. Cornu, Beitraege
36 zur latein. Metrik. 1, Accentus anima, versus : 2, Armàque und àrmentâque
im Hexameter : 3, Zu dem vierzehnsilbigen Hexameter der Sechszeiligen
Râtsel [ ]. Analyse. ^^ 2^ livr. S* Basilius ûber die Lektûre der heid-
nischen Klassiker [C. Weymann]. Montre qu'il ne faut pas souscrire sans
réserves aux éloges qui ont été prodigués de tous côtés à saint Basile pour
(0 son fameux traité sur la lecture des auteurs païens. Tout en reconnaissant
qu'il est un de ceux qui ont le plus contribué à la renaissance des lettres an-
ciennes dans les écoles chrétiennes, il était en tout cas plus versé dans
l'étude de la philosophie grecque que dans celle de la poésie. Examen
critique de quelques passages. ^ J. Kaerst, Geschichte des hellenistischen
45 Zeitalters 11. 1, Das Wesen der Hellenismus [C. W.]. Travail de première
main, où l'auteur aborde tous les problèmes avec des vues personnelles, clair
et intéressant. ^ O. Th. Schulz, Das Kaiserhaus der Antonine und der
letzte Historiker Roms nebst einer Beigabe : Das Geschichtswerk des Jinony-
mus [id.]. Les conclusions de S. doivent être acceptées avec circonspection.
50 If M. Nagl, Assunta, Galla Placidia [P. G. M.]. Vie de cette princesse, fille
de Théodose 1; soigné et méritoire. *[[ J. M. Heer, Die Versio latina des
Barnabasbriefes und ihr Verhàltnis zur altlatein. Bibel [C. W.]. Résumé.
^ E. Jacquier, Histoire des livres du Nouv. Test. 3, Actes des Apôtres, Epitres
HISTORISCHES JAHRBUCH DES GÔRRES GESELLSCHAFT. 69
catholiques, 4. Ecrits johanniques [G. A.]. Eloges. T[ Franchi de'Cavalieri.
Hagiographica. Important, ^ H. Jordan, Das Aller und die Herkunft der
latein. Uebersetzung des Hauptwerkes des Irenaeus. Ne croit pas qu'elle soit
très ancienne. *[[ S. Hellmann, Pseudo-Cyprianus de XII abusivis saeculi;
J. SiCKENBERGER, Fragmente des Homilien des Cyrill von Alexandrien zum 5
Lukasevangelium. Nouv. éd. de cet intéressant ouvrage. ^ H. Scheiffer,
Quaest. Commodianeae. Croit que d'après sa langue et sa métrique ce poète
est de la fin du 4® s. ou du commencement du 5% plutôt que du 3^,
^ Kaiser Julians. Philosophische Werke, uebersetz und erkl. von AsMus.
Mention. T[ W. Otto, Priester und Tempel im hellenistischen Aegypten. Ein lo
Beitrag zur Kulturgeschichte des Hellenismus 2. Analyse de ce vOl. 2.^ A. Abt,
Die Apologie des Apuleius von Madaura und dieantike Zauberei. Mention.
^ H. Knôllinger, Supplementum Ciceronianum M , T.Ciceronis de virtutibus
libri fragmenta coll. Praemissa sunt excerpta ex Ant. de la Sale operibus et
commentationes. Tentative intéressante de retrouver dans les ouvrages de i6
A. de, la Salle qui vivait au IS*' s. les fragments de ce traité perdu de Cic.
^O. ScHiESSEL v. Flechenberg, Dares-Studien. T[ L. Traube, Zur Palaeo-
graphie und Handschriftenkunde hrsg. V. P. Lehmann. Analyse rapide.
If J. BiCK, Wiener Palimpseste hrsg 1. Description du Cod. Palat. Vindobo-
nensis 16 olim Bobiensis. ^^ 3^ ijvr. E. Meyer, Geschichte des Altertums, 20
2^6 Aufl. I, 2 Die aeltesten geschichtlichen Vôlker und Kulturen bis zum 46
Jahrh. [C. W.]. Fait époque. ^ O. Stahlin, Clemens Alexandrinus. Quis
dives salvetur. Ed. destinée aux séminaires, très bien appropriée à son but.
1[ Ph. J. KouKouLEs, BastXelou t. ijLeyàXou oôça'. Tra'.SaYwytxau Analyse. ^ F.
Ramorino, Aur. Augustini Confessiones cur. Grande valeur. ^ M. Petsche- 26
NiG, S. Aur. Augustini scripta contra Donatistas, 1 1, rec. Analyse de ce vol. 2,
H W. A. Patin, Niceta, Bischof von Remesiana, als Schriftsteller und
Theologe. D'après l'éd. de Burn. ^ Chrysostomus-J ubilâumsjeier 1908. Ana-
lyse rapide des travaux contenus dans ce vol. ainsi que danslesuiv. Xpuaoa-
TOfAtxdc. Studi e ricerche intorno S. G. Crisostomo. Fasc. 1-3. % F. Bethune 30
Baker, Nestorius and his Teaching with spécial référence to the newly
recovered Apology of Nestorius (The Bazar of Heraclides). Cette Apologie
nouv. découverte et non encore entièrement publiée nous montre dans
Nestorius non un hérétique, mais la victime d'un malentendu. ^ J. Kicken-
berger, Fragmente der Homilien des Cyrill von Alexandrien zum Lukas- 35
evangelium. Complète l'éd. de Mai. Tf M. Schanz, Geschichte des rôm. Lite-
ratur I. 2. 3^ éd. complètement remaniée et très augmentée. 1[ Chr.
Fassbender, De Juli Valeri sermone quaest. sel. Appréciation de la langue
de cet auteur de la fin de 3<5 s. ][^ 4^ livr. Der hl. Phokas von Sinope [K.
Liibeck]. Montre par la vie de ce saint que ceux-là ont tort qui veulent *o
expliquer les légendes des saints comme des survivances du paganisme
dans l'histoire chrétienne. Phokas n'est pas l'héritier d'une divinité païenne.
^ Die neunte Homilie des hl. Anselmus [J. A. Endres]. Cette neuvième
Homélie n'est pas de S* Anselme, ni de Honorius Augustodunensis,
mais d'Anselme de Laon, comme l'a montré G. Lefèvre, De Anselmo Laudu- *5
nensi scholastico. ^ J. Toutain, Etudes de mythologie et d'histoire des reli-
gions antiques [Gi A.]. Quoique toutes ces études de dates différentes ne
s'accordent pas toujours entre elles, on doit être reconnaissant à l'auteur
de les avoir réunies en un vol. facile à consulter. ^ L. Dalmasso. Varcaismo
neir « Octavius » di Minucio Eelice [C. W.]. Place l'Octavius dans la se- ^
conde moitié du 2« s., ce qui explique les archaïsmes qu'on y rencontre.
^ A. Elter, Prolegomena zu Minucius Felix\\é.']. Fera sensation dans le
monde de ceux qui s'occupent de Min. Félix. ^ J. Gabrielsson, Ueber die
70 1909. — ALLEMAGNE.
Quellen des Clemens Alexandrinus ; 2. Zur genaueren Prufung der Favorinus-
hypothèse. Beaucoup de soin et de patience. ^ F. X. Zeller, Die Zei«C?m-
modians. Montre que C. est le premier écrivain laïque chrétien qui udus
soit connu. Intéressant. ^ H. Mertel, Die biographische Formder griech.
6 Heiligenleben. Montre que les vies des saints sont des ^toi narratives
avec une tendance élogieuse fortement prononcée et rédigées d'après des
lois techniques déterminées. ^ C. Chîvron, Le rite byzantin et la liturgie
chrysostomienne dans les patriarches melkites [Lubeck]. Très méritoire et
instructif. ^ H. Delehaye, Les légendes grecques des saints militaires [id].
10 Grands éloges. ^ W. Rinkel, Geschichte der Philosophie als Einleitung in
4as System der Philosophie 1: , Von Thaïes bis auf die Scphisten; 2, Von
Sokrates bis Plato [Schneider]. Appréc. favorable. ^ O. Immisch, Wie stu-
diert man klassische philologie [A. W.]. Très recommandable. ^ B. Norden,
Die antike Kunstprosa. 2**^ Aufl. [ ]. Mention. Ij F. Walter, Beitraege zur
1^ Textkritik der Scriptores Historiae Augustae. L'auteur est très au courant
de ce qui concerne la littérature latine, ^f^ Cette revue donne en plus les
titres de nombreux ouvrages, qu'elle fait suivre le plus souvent d'une simple
analyse sans appréc. personnelle du réf. A. S.
Historische Zeitschrift. Vol. VI. 2^ livr. Pas d'art, concernant
20 l'antiquité classique. Tf E. Reich, General History of Western nations
front 5000 B. C. to 1900 A. D. I. Antiquity, vol. I and 2 [Bauer]. Intéressera
et captivera toute une catégorie de lecteurs qui cherchent à se délasser,
mais n'est pas rne « histoire générale de l'antiquité dans le sens scientifique
du mot. Tl^ 3" hvr. L. v. Sybel, Christl. Antike. Einfûhrung in die altchristl.
25 Kunst. 1, Einleitendes Katakomben [Thiersch]. Quelques réserves sur la
méthode. ^^ Vol. VII, f^ livr. Pas d'art, concernant l'antiquité classique.
^ H. MûLLER, Aus der Ueberlieferungs geschichte des Polykarp-Martyrium
[ ]• Approfondi et bien exposé. ^ A. Mayr, Die Insel Malta im Altertum
[Wunsch]. A de la valeur : c'est la première biographie scientifique qui ait
80 été écrite sur le passé de MéhteetdeGaulos. ^Corn. Gurlitt, Die jÇawA-wns^
Konstantinopels [Gerland]. Trois livr. sur huit de cet ouvrage monumental
ont déjà paru. Indispensable, Un résumé de cet important ouvrage donnant
les résultats les plus importants a paru dans la revue « Die Kultur »,
n^« 32 et 33, 1908. T[ E. Wagner, Fundsttàten im Grosshersogtum Baden aus
86 i'orgeschichtl., rôm.^ u. alemann.-jrânk. Zeit [ ]. Ce vol. 1 de cette publi-
cation méritoire ne traite que des premiers temps de la civilisation. ^^ 2*'
livr. Hannibal als Staatsmann [J. Kromayer]. Complétant les recherches
faites jusqu'ici sur Hannibal, K. l'envisage comme homme d'état et cherche
à déterminer quelle aurait été sa conduite politique, s'il avait triomphé
40 de Rome. Il montre que la politique que suivait Carthage n'était pas une
politique de conquêtes, mais n'avait pour but que de pousser et d'étendre
son commerce et d'assurer sa sécurité. Même au moment où elle était à l'apo-
gée de son pouvoir, du 5^ au 3« s., elle a restreint ses conquêtes autant que
possible, ne considérant pas comme nécessaire de se charger du fardeau
45 de peuples courbés sous sa domination. Contrairement à ce qu'ont dit les
(Romains qui voyaient dans Hannibal un conquérant avide de conquêtes
T. Live, 23, 33, 10), Hannibal ne chercha qu'à défendre les droits de Car-
thage et ses légitimes revendications; il ne provoqua jamais, il attendait
les provocations de ses ennemis, il ne sortait jamais du droit et mettait
50 ses adversaires dans leur tort. Son expédition contre Sagonte ne fut pas
faite en violation des traités; il ne chercha pas à anéantir Rome, mais à
mettre un contre-poids à sa puissance en ruinant son influence en Espagne,
en limitant son empire sur l'Italie moyenne, et en garantissant l'existence,
INDOGERMANISCHE FORSCHUNGEN. 71
au sud, des nationalités osques et grecques et, au nord, des Celtes. Il se
serait contenté d'une égalité de droits avec Rome, c'est ce que prouve sa
conduite après Cannes et son alliance avec Philippe de Macédoine. Aussi
ceux qui, à propos de la lutte entre Rome et Carthage, parlent d'une lutte
entre la race sémite et la race aryenne, dont l'une devait triompher, n'ont *
raison qu'en partie, TJM. Wundt, Geschichte der griech. Ethik. 1. Die Entste-
hung der griech. Ethik [Pôhlmann]. Beau livre où l'auteur, après avoir
caractérisé l'éthique grecque comme étant l'eflort fait par la pensée grecque
pour dominer le monde, l'étudié comme une partie du développement
général de la pensée grecque et cherche à en déterminer les origines dans ^^
cette pensée elle-même. ^ B. VV. Henderson, Civil war and rehellion in
the R man empire a. d. (19-70 [Bauer]. La valeur et l'intérêt de ce livre
consiste en ce que c'est la première fois qu'on étudie, au point de vue de
l'histoire militaire, l'histoire des guerres de 69 à 70. ^ C. Cichorius, Unter-
suchungen zu Lucilius [id.]. Traite des problèmes difficiles avec une clarté et ^^
une concision admirable. Important comme étude de L., en tant que source de
l'histoire de la fin du 2^ s. ^ Ph. O. Th. Schulz, Der rôm. Kaiser Caracalla.
Genie^Wahnsinn oder Verbrechen[Br.\. Eloges; riche en remarques judicieuses.
Montre avec raison qu'on trouve tour à tour dans Caracalla un homme
de génie, un fou et un criminel, f F. Noack, Ovalhaus und Palast in Kreta ^°
[Pfuhl]. Contribution lumineuse à l'histoire des premières habitations
humaines. ^ K, Blasel, Die Wanderzûge der Langobarden [Sch.]. Soulèvera
des objections, mais mérite d'attirer l'attention : traite de l'invasion des
Lombards' à la fin du 4^ s. ou au commencement du 5® s. et de leur arrivée
en 488 dans le Rugiland (Basse-Autriche) où ils furent refoulés par les 25
Slaves. ^*[f 3" livr. Pas d'art, concernant l'antiquité classique. ^ H. Halke,
Handwôrterbuch der MiXnzkunde und ihrer Hilfswissenschaften [Schrôder].
N'est pas une autorité dans ces matières. ^ E. Schierholz, Die Oertlichkeit
der V arusschlacht [ ]. Appréc. sévère.
Indogermanische Forschnngen, XXTII (1908-1909). Les af^j^ctifs 30
en -ixkzoc [A. Debrunner]. Liste documentée et annotée de ces adjectifs.
Conclusions : 1° Ils sont complètement étrangers à l'attique strict. Sur 15 ex.
des comiques, la plupart se trouvent hors des trimètres ou sont des allusions
ou citations homériques. 11 reste àp^aXéoç. Oappa)véoç. xepoaXéoç. que
l'on trouve aussi bien parfois chez les prosateurs non sévères ou ionisants. 35
Ces adj. sont encore plus rares dans la tragédie : yTjpaXsoç, OapaaXsoç,
xspoaXéoç, otatxuoaXÉoi;^ (potraXeoc (Eschyle); XsuyaXéoç. auoaXéoç. TapêaXsoç
(Sophocle); Sa'.oaXéoç. cpotraXéoç (Euripide) : chacun une fois. Cinq
de ces huit mots sont homériques; un autre est dans les hymnes; un autre,
dans les lyriques. De même pour les précédents : seuls otaTtvOaXéoç ^o
(Aristoph.) et 'J/wpaXéoç (Xén.) ne sont pas homériques. 2° Au contraire, la
prose non attiqueaces adjectifs et peut même en créer de nouveaux. Cette
formation est héritée par la littérature hellénistiqu 3. 3° D'une ^comparaison
avec les poètes et les inscr.. il résulte que ce procédé de dérivation est con-
sidéré comme un des procédés de la langue épique. 11 est employé par les «s
poètes postérieurs suivant leur faculté de création et leur culture. ^ Etymo-
logies [M. von Blankenstein]. P. 132, sur iocus. ioca, ioci et ombr. iuku, iuka.
P. 134, eéXooi/a'. et ses parents germaniques. ^ Les mots indo-européens dé-
signant la rate [ H. Petersson]. rTirXviv vient d'un ancien thème * TTrXVjyf/),
* aTrXsvyoç, apparenté à r;-Kliy-/y% : lien est apparenté au même thème, avec so
chute de sp- initial (Sommer, 260) ; splên a été emprunté au grec (d'où splene,
ispiene, etc.) et a communiqué sa longue à lien. 1[ Syntaxe [E. Schwyzer}.
Le gén. avec es- : s'explique par l'existence d'adj. non fléchis qui étaient
72 1909. — ALLEMAGNE.
attributs et sont l'origine d'une partie des génitifs : « domus (est) fllii » et
«domus (est) magna » étaient un même type à l'origine. ip[ Homérique ourtç
[Ed. Hermann]. Le pronom avait cette accentuation chez les Eoliens, de
sorte que l'équivoque de l'Odyssée était parfaite. Nous aurions là un docu-
6 ment nouveau de l'éolisme homérique et de l'antiquité de la barytonie éo-
lique. 1| Recherches statistiques sur l'usage des temps et des modes chez
les écrivains grecs [L. Schlachter]. II. Hérodote. Tableaux et compte des
différentes formes. A cet égard, l'œuvre présente dans ses divers livres une
grande homogénéité. Si on compare avec Homère, on constate un dévelop-
10 pement des modes impersonnels aux dépens des modes personnels. Les for-
mes tirées du présent dominent, tandis que, dans Homère, ce sont celles
de l'aoriste. Le subjonctif est cependant comme chez Homère lié le plus
ordinairement avec l'action perfective. 1 Les accusatifs latins med, ted, sed
[K. Brugmann]. Sont le résultat de me + ed; ed est la forme démonstrative
15 parallèle de id et qui fournit le premier élément de ec-ce. ec-quis, ombr. er-ek.
En osco-ombrien, ces formes, med, etc.. ont été remplacées par des formes
tirées du pos?essif à cause de leur similitude avec l'ablatif. ^ L'inscription
du lac Fucin[Von Grienberger]. Le elxte, après correction, peut être ainsi
rétabli : Caso Cantovios Aprufclano ceip apurfinem esalicom enurbid Cason-
20 tonia socieque donom atoier d. Aftia pro l<ecio>nibus Martses. On tra-
duira : Casos [il n'est pas prouvé qu'on ait un nom en -o, cf. Aprufclano]
Cantovios, Apruf<lano [surnom d'origine ethnique; cf. Aprofennius avec Ve-
sinnius-Vesiculanus, Versinius-Versiculanus. et d'autre part Ocriculum, Ja-
niculum (où le suffixe n'est pas diminutif); le rapport sémantique Tuscus-
25 Tusculum-Tusculanus] hic [adv. de lieu; ceip contient un élément de èxeï,
cis, et -pe de quippe, etc.] apud fmem Esalicorum [de *ensalici, « gens de la
mer »; cf. Aremorici] in urbe Casontonia [cf. Casinum et Acesoniam-e (in
Acedoniam), ombr.] sociique donom *attuier [attui; cf. utier, etc.; le p 'é-
verbe est a (b) avec redoublement initial de la consonne; le sens est : tutari]
30 dant [abrégé; cf. d. d. CIL. 9, 3812; la formule : attoier dant, vaut dant; cf.
portât, CIL. 1, 191] Actia [dat., cf. Anaceta Ceria, dat. péhgnien; nom delà
déesse, complet dans Anaceta, diversement syncopé : Angitia (lat. rom.),
Ancitibus (vestinien), Anagtiai osq., Açetus dat. plur. ombr.; préverbe :
. an- (lat. en, in), l'ac. de ago au sens de « vivre »; c'est la déesse « locale »;
35 de même di indigetes (indo-ago) s'opposant à nouensides (nouus-en-sed-);
Angitia est un emprunt au samnite, tandis que la forme romaine est indiges]
pro legionibus Martis. If Noms propres grecs en -vooç (-vouç) [E. Kieckers].
Il y en a de deux sens : 1° -voo; « esprit intelligence », 'Avxi'vouç, 'Etcivouç,
etc. ; 2» -vooç, de la même racine que véFw, « qui flotte, qui nage », Hovtovooç,
40 qui a le sens physique, 'AXxc'vooç, 'Icpt'vooç, 'Itcttovooç, où -vooç a le sens
figuré et vaut « riche, fort, abondant »; cf. « nager dans l'or ». Les deux -vooç
sont d'ailleurs le même mot. Il a eu, à l'origine, un sens physique, désignant
le mouvement du nageur; puis a passé au sens d'un mouvement moral. —
Note sur la place des vocatifs dans Homère. ^ Etymologies [H. Petersson].
46 P. 398, pergula apparenté à pergo; p. 402, Trpéavov et TrputjLvô;. Tf^ Anzeiger
fur indogermanische Sprach- und Altertumskunde. Bibliographie de
1905 : Grec [A. Thumb]; itahque [A. Walde]. ^ Comptes-rendus bibliogra-
phiques. Tf La science des langues au congrès de psychologie expérimentale
à Francfort en avril 19ft8. [A. Thumb]. ^ < Cette revue contient, en outre,
60 d'autres articles sur des langues indo-européennes et des articles de linguis-
tique générale qui ne concernent pas directement le grec et le latin >.
T. XXIV (1909). N» 1-2. L'usage du présent et de l'aoriste de l'impératif
[E. Kieckers]. Le grec biblique a les demandes générales de l'homme à Dieu
INDOGERMANISCHE FORSCHUNGEN. 73
au présent, les demandes particulières et concrètes à l'aoriste. Cette oppo-
sition est conforme à une distinction qui se produit dans la langue depuis le
temps d'Homère. Tableau statistique des demandes des dieux aux dieux,
des dieux aux hommes, des hommes aux dieux, des hommes aux hommes,
des hommes au cheval de combat pour Homère, Hésiode, Sappho, les tra- 6
giques et Aristophane. ^ Latin alis et aliquis [F. Sommer]. Alis et alid se
trouvent pour la première fois dans Lucrèce, et seulement dans les formules
alid exalio, alid alibi, alis alium. Elles sont donc nées après l'époque de Té-
rence et dues à la dissimilation : ali(u)s alium. Par conséquent, ce thème
ali-, récent, ne saurait être un élément de aliquis. Le sens d'ailleurs n'est pas lo
satisfaisant. Une fois alis créé, il s'est étendu hors des conditions qui l'avaient
fait naître, comme on le voit par Catulle et les inscr. ^ Quelques cas d'infi-
xion de nasales [H. Petersson]. Kp/jVY, rapporté à *xpT,vFa, xpouvoç rapporté
à *xpovFôç; sur xpûoç, y.pùaô;. ^ La valeur temporelle du participe
aoriste en grec. [B. Rodenbusch]. Explication psychologique. ^ 'H '['tittoç, 46
la cavalerie [K. Brugmann]. Suppose un substantif général comme Tà;iç,
[i.ôpa. ojvQcaiç, /zio etc. qui a communiqué son genre au collectif; cf. ■^ àcTrt'ç
(les porteurs di bouchers), r, TréXTr] (les peltastes), yj xcotty, (les rameurs), etc.
^ Mélanges slaves [0. Hujer]. P. 7 0, slave, ciji, lat. cuius. ^I Mélanges de
vieil italique [K. Brugmann]. 1. lat. posterus postumus, osq. pùstreé pust- 20
m[as], ombr. postra. La forme originelle est * posti-tero-, * posti-temo-. 2.
osque imaden et eisucen. 3. Lat. nisi, dônicum, osq. ne pon, ombr. ornipo,
nersa. ^ Les préfixes prépositionnels dans le développement de la langue
grecque avec particulière référence au grec moyen et moderne [K.Dieterich].
'ÂTrôavec idée de séparation, éloignement; avec sens négatif ou privatif; 2»
pour indiquer le retour en sens opposé; l'achèvement d'une action; le ré-
sultat; pour renforcer; pour marquer le changemeht. Composés compor-
tant plusieurs significations de ol-kô. ^ Etymologie latine [K. Brugmann]. 1.
re-, red- : italique *ured-, ie. *uret- (uert-o). 2. ali-quis contient *ali, * aie,
« là ». Cf. oUe, ille,'alter, alius. La forme était plutôt aie. 3. oportet, vient de so
op-uortêt : « se présente comme devoir, à faire ». ^ Gotique bairôs et le duel
des Indo-européens [K. Brugmann]. Tf Sur la question de l'antiquité et de la
parenté de l'optatif et du potentiel [E. Rodenbusch]. Discussion théorique.
Tf 'AtzoIûtomgiç [W. Streitberg]. Rom. 3, 24 : a le sens perfectif, « la rédemp-
tion définitive », et non pas seulement « le rachat ». Tf^f N^ 3-4. Recherches 86
statistiques sur l'emploi des modes et des temps chez les écrivains grecs
[L. Schlachter]. III. Thucydide. ^ Le pays des Germains et la mer [K. Helm].
If Etymologie indo-européenne [H. Petersson]. P. 252, xixtwoç; p. 254,
maliens, uatillum; p. 256, plaustrum; p. 259, vz^pôç; p. 266, strûma; p.
271, le nom de l'Acarnanie; p. 273, oppoç; p. 274, stlembus; p. 27 8, per- «o
gamum, ^ Verba pluraha tantum [R. M. Meyer]. Réflexions générales. Tj
Encore une fois èwfjaap, èvvï]xovTa, £vv£aTr,pw [K. Brcgmann]. Dis-
cussion avec Wackernagel. 1|| Sur le perfectif [W. Streitberg]. Question de
définition. ^^ Anzeiger. Bibliographie de 1905 : Germanique, baltique et
slave, arménien. Bibliographie de 1906 : Générahtés, indo-iranien. ^ Comptes 43
rendus. ]f Communications.
Tome XXV (1909) Festschrift fiir K. Brugmann, I. Concordance et
discordance dans la formation du langage [O. Dittrich]. % Une loi
quantitative du développement de la langue [Jan von Rozwadowski].
Tf La chute de i et de u en indo-européen [L. SûtterUn]. ^f Corn- 60
préfixe perfectif dans Plante, sam dans le Rigveda, (tuv- dans Homère
[Katharine von Garnier, née Mœwes]. Exemples et discussion de leur sens.
^ Rapports entre l'étendue et l'ordre des incises dans la phrase [0. Beh-
74 1909. — ALLEMAGNE.
aghel]. Des incises unies par und, sioct, et, mises sur le même pied, la plus
longue vient la seconde ou la dernière. ^ Etymologies [C. C. Ublenbeck].
P. 144, [JLÔ(7-/.^ç. If Etymologies [F. Holthausen]. Fritinnio, persibus, Xtyvut;,
uarius, uarus, caussa, rixa, grus, opatvo;, seruus, seruare. tinus, etc. ^
6 Arbres à fruits et fruits d'arbres dans les langues indo-européennes [G. Ciardi-
Dup é]. La tendance à désigner les fruits par des mots neutres vient de ce
que ces mots étaient employés d'abord collectivement. 1[ Les noms indo-eu-
ropéens de la rate [A. WaldeJ. Sur i-KA-f^^, (77:Xây/vx. lien, etc. ^ Notes grec-
ques [C. D. Buck]. u-àpciTroç, àcTt'a, delphique àvrl Fétso; («annuellement»),
10 I. G., IV, 492; noms propres des types AatcTparoç (Cos), Saxp£TT,ç (ar-
cadien), ïlauxpâTstç (Béotie), Bcettoç (Aslypalaia). 1[ L'enseignement
du digamma homérique [O. A. Danielsson]. Sur la position produite par con-
sonne finale suivie de digamma initial, ^j Le traitement des mots antispas-
tiques dans l'épopée homérique [E. Hermann]. Allongement de la syllabe
!5 finale devant la penthémimère. Tf Le datif pluriel de la 3^ déclinaison dans
le nord-ouest de la Grèce [F. Sommer]. A Delphes, seulement -ui, à côté
d'un nominatif sg. en -; (tcxci. Tra;) : ailleurs, -oiç a pénétré; -eact a été
graduellement absorbé. Même situation dans le Nord-Ouest. ^ Les démons-
tratifs éoliens cive, ovt. ovu et la particule vt(vc) en phrygien [R. Meister].
'<J0 Recueil des textes et rapprochements étymologiques. If Pi-odromesde l'ita-
cisme en attique [J. Wackernagel]. -iXi- devient -ûa (MiXt/toç); at passe
à £ dans rioTEtoeâTYjÇ. ^ Y a-t-il un parfait en grec- ayant le pur sens de
présent [H. Meltzer]? Sur le double sens des parfaits. ^I L'usage des formes
moyennes en néo-grec [G. N. Hadzidakis]. ^ Deux mots étrangers en grec
25 [O. Lager. antz]. î^-'Xat • olvoç, et sapaat " ajjLa^at : tous deux dans Hésy-
chius. Le premier est Thrace; le second peut être illyrien : les Latins l'ont
emprunté à leurs voisins, les Messapiens : serracum, sarracum. ^j Grec yuixvôç
« nu » [M. Grammont]. ^ Grec cpâpaaxov [W. Havers]. Exphcation des divers
sens, « sorcier », « bouc émissaire », « remède magique », et étymologie d'après
80 l'ancienne signification, (f<ap[xà<T(îoj, «tremper». ^ KtY|TO)p [K. Krumbacher].
Le mot, par suita de l'itacisme, se confond avec les dérivés de xti^w, de
sorte que dans les souscriptions de mss. xxr^iMOy écrit souvent xTi'Twp,
désigne, non le possesseur, mais celui qui l'a fait établir, qui l'a payé. Aw
temps des Paléologues, la renaissance classique rétablit une différence entre
35 les deux mots. 11^ Anzeiger. Bibliographie de 1906 : Arménien, Grec, Alba-
nais, Italique, Celtique, Germanique, Baltique et Slave. Paul Lejay.
Jahrbuch des k. Deutschen Archaeologischen Instituts. Vol. 24
(1909). l''^ livr. Hernies des Polyclet [J. Sieveking]. Description d'une
tête de jeune homme (2 pi. 7 fig.) du Musée de Boston, qui n'est pas comme
40 on l'a cru une réplique du Doryphore, mais bien de l'Hermès Boboli; com-
paraison avec d'autres têtes dues à Polyclète; ; c'est donc un Hermès qui
justifie pleinement le jugement de Quintilien (XII, 10, 7) lequel, tout en
louant la « dihgentia » et le « décor » de Polyclète en opposition au « pondus »
qu'il n'a pas, ajoute : « Nam ut humanae formae decorem addiderit supra
*6 verum, ita non explevissé deorum auctoritatem videtur. » Cet Hermès
nous révèle une évolution dans Fart de Polyclète; il a ce que n'ont pas les
autres têtes de P. ; nous n'avons pas dans toute la plastique antique d'exem-
ple aussi parfait d'un modèle d'une déhcatesse infinie dans toutes les par-
ties du visage. Il ne rend pas comme le dit bien Quintihen la majesté
60 du messager des dieux, mais il a toute la beauté que peut avoir un visage
d'un jeune homme plein de vie et d'ardeur; l'idée est complètement sacrifiée
à la forme. T| Euphranor [J. Six]. Veut essayer après Robert, Furtwàngler,
Amelung, de donner dans cet art. de 21 p. (12 fig.) une idée de l'art
JAHRBUCH DES DEUTSCHEN ARCHAEOLO6ISCHEN INSTITUTS 75
d'Euphranor et montre en quoi il a excellé, dans les proportions et la
couleur, ^f Die hellenistischen Bron^.egefâsse von Egyed [A. Hekler]. Le
trésor trouvé à Egyed (Hongrie) en 1831 comprend deux vases en bronze
d'une très grande beauté, une hydrie et une sorte de poêle avec des incrus-
tations en argent et en or, description (fig.) détaillée; tous les deux sont "'
des p"oduits originaux de la toreutique hellénistico-alexandrine, dus à
un artiste qui a longtemps vécu à Alexandrie au 3^ s. av. J.-C. Étude sur
le style et l'ornementation de ces vases, qui prouvent que l'art d'Alexandrie,
aussi bien dans la plastique que dans la toreutique, n'est pas autre chose
que la continuation de l'art gréco-attique. ^ Die Darstellungen auf den 10
Gefâssen von Egyed [W. v. Bissing]. Étude sur les éléments égyptiens qui
sont entrés dans la" décoration de ces deux vases et qui montrent qu'ils
sont bien de l'époque des premiers Ptolémées. ^f Die porta aurea in Spalato
[B. Schulz]. Le palais que Dioclétien se fit construire au bord de la mer en
Dalmatie près de Salone et autour duquel s'est élevée la ville moderne de is
Spalato occupe une place importante dans l'histoire du développement de
l'architecture. Une des parties de ce palais qui a subsisté jusqu'à nos jours,
l'entrée principale du côté du nord appelée Porta aurea, n'a jamais été bien
comprise ni bien expliquée. S. se propose de le faire dans cet art. de 6 p.
(3 flg.). ^^ 2e livr. Bemalte Grabstele aus Athen [P. Wolters]. Description 20
(1 pi.) d'une petite stèle funéraire en marbre de la Glyptothèque de
Munich, elle porte des traces évidentes de peinture et provient de l'Attique
où elle a été trouvée dans le voisinage de l'ancienne Voie sacrée. Elle est
surmontée d'un acrotère, et porte un très grand lecythos qui s'étend de
la palmette de l'acrotère jusqu'au bas de la stèle : à droite de ce vase, en 26
haut une volute, à gauche un rouleau de livres; en bas, des deux côtés, des
alabastra et à côté des rouleaux de hvres. On voit distinctement des traces
de couleur rouge; mais le ton du marbre prouve qu'à d'autres endroits il y
avait une couche de peinture; signification de ces alabastra, des rouleaux
de livres et des autres accessoires représentés. Tf Erosstatue aus Nicopolis 30
ad Istrum [B. Filow]. On voit au Musée national de Sofia une statue d'Eros
en marbre sans tête, trouvée en 1900 dans les ruines de Nicopolis ad Istrum.
Eros est représenté sous les traits d'un jeune adolescent nu et ailé; il est
debout et tout le poids de son corps repose sur la jambe droite, à côté un
tronc d'arbre; détails techniques; cette statue n'est pas d'un travail soigné 36
et doit dater du milieu du 2^ s. Ce doit être une copie de l'Éros de Praxitèle
de Parion. Etude et description dectte dernière statue, d'après les auteurs
et L s monnaies. Sa place dans l'histoire du développement dt l'art de Praxi-
tèle ; elle date delà jeunesse de P. Rapports entre l'Éros de Parion et celui de
Thespis, qui doivent être tous deux de 373/2 environ. T[ Of a head of a 40
youthful goddess, found in Chios [F. Marschall]. Description et étude
détaillée d'une admirable tête de jeune fille pubhée dans les Antike Denk-
màler II, p. 59 (13 flg.) et que Rodin qualifie de « buste immortel ». Il
résulte de la technique qu'elle est due à un sculpteur expert dans son art
et dans toute la maturité de son génie; il est semblable à Praxitèle dans «
le modelé du cou, du front et du nez; il suit absolument l'Artémis de
Dresde de Praxitèle pour les proportions extraordinaires des narines et
de la bouche. Son modelé de la bouche ressemble étonnamment à celui
de l'Hermès de P., les yeux sont pareils; mais sont encore ainsi que la
bouche plus déhcats, puisque ce sont ceux d'une jeune fille. Ce n'est donc 50
pas un élève de Praxitèle qui est l'auteur de ce buste, mais un sculpteur
qui le suit de si près en tout qu'il ne peut être que Praxitèle lui-même.
.Appendice, Explication des termes uvpoTYjç. uypôv 3.Àï7T£fv qui appliqués
76 1909. ALLEMAGNE.
au regard n'ont pas d'équivalents exacts en latin et en anglais ; la trad.
de Reinach « regard humide et langoureux » celle de Perrot et de CoUignon
« lueur mouillée » ou « éclat humide )> ne satisfont pas M., qui montre que
ôyoéç en dit plus long et désigne un degré de douceur qui ne va pas jusqu'à
ô la (jLaXaxoTif)?; pour bien comprendre ce mot ainsi que son opposé ?Yipbv, il
faut en revenir à la définition qu'Aristote (329 b 30) a donnée de ces deux
termes. ^^ 3® livr. Oskische Grabmalerei [F. Weege]. Étude sur les pein-
tures funéraires de l'Italie méridionale à l'époque préromaine. Description
(7 pi.) des peintures trquvées jusqu'ici dans 50 tombeaux dont 26 nous ont
10 livré des fresques : A) Campanie, 28 n°s (5 fig); B) Lucanie, 14 n°^ (12 flg.);
C) Samnium (6 n°^). Addenda (1 fig.). — Technique, structure des tom-
beaux. — Dates de ces peintures, 5^ s. et en majorité du 4^ s. av. J.-C. —
Style. — Sujets représentés : a) scènes qui se passent lors de la mort ou de
l'enterrement (fig.); b) sujets concernant la vie des défunts dans l'au-delà;
15 c) sujets empruntés aux occupations habituelles du défunt pendant sa vie
(flg). — Origine de la peinture funéraire chez les Campaniens et les Osques.
Cette coutume de décorer les tombeaux et les habitations a été empruntée
aux Etrusques qui la pratiquaient en Campanie comme dans le sud de
l'Étrurie, et après leur expulsion continua à se développer pour s'éman-
20 ciper de plus en plus au 4^ s. et s'arrêter au 3'^ sous la domination des Ro-
mains. Tï Bewaffnung und Tracht der Osker [F. Weege]. Strabon (VI, I,
2 p., 253) se plaint que de son temps il n'est plus possible de distinguer
queUes étaient entre les tribus osques les différences de dialectes, d'armes
et de costumes: W. montre que, pour ces deux derniers sujets, nous sommes
26 plus favorisés grâce aux peintures retrouvées. 1, Armes des Osques (9 fig).
Elles nous sont connues par les exemplaires qui nous sont parvenus,
par les monuments et par les auteurs. W. les étudie dans l'ordre où T. Live
(IX, 40) les énumère : boucliers, cuirasses, jambières, casques, armes offen-
sives. 2, Costumes des femmes (fig.), coiffures, costumes des hommes, le
30 purpurclavus. ^ Der kretische Bildersarg [E. Petersen]. Etude (flg.) sur
ce sarcophage de Crète, décrit par Paribeni et v. Dûhn, P. montre que les
peintures qui le décorent ne se rapportent pas à proprement parler au
culte des morts, mais qu'on y voit représentées la vie et la mort des dieux
en rapport manifeste avec la vie humaine; c'est le mythe de la marche
3^ et du déclin de l'année considérée comme une divinité, f^ 4^ livr. Der
Amazonenfries des Mausoleums [P. Wolters et J. Sieveking]. Après quel-
ques mots d'introduction sur le Mausolée, sur les artistes qui l'ont exécuté,
sur les fragments des trois frises sculptées en relief qui T ornaient, conser-
vées au Br. Muséum, et représentant : 1° une course de chars; 2" une cen-
^ tauromachie; 3° un combat de Grecs et d'Amazone, sur la place qu'elles
occupaient. P. et W. étudient cette dernière frise. Ils admettent avec Brunn
qu'il faut distinguer dans les divers morceaux qui nous en sont restés quatre
styles différents correspondant à la manière de chacun des collaborateurs
qui d'après Pline s'étaient partagés la décoration des quatre façades du
*^ monument : Skopas, Timothée, Bryaxis et I.eocharès, et répartissent
entre ces quatre artistes, à la suite de 13runn, les fragments du Br. Muséum
(2 pi, 4 flg.). ^ Zu der Grabstele eines Palaestriten im Vatikanischen
Muséum [W. Amelung]. Description (flg.) de deux dessins d'un livre d'es-
quisses du château de Windsor représentant une stèle funéraire du Vatican.
w Sur l'un on voit un jeune lutteur à la palestre debout ayant devant lui un
jeune garçon, sur l'autre est dessinée la main du jeune garçon tenant une
strigile. Ces dessins, faits d'après l'original et admirables de vérité, ont ap-
partenu à Dal Pozzo mort en 1657 et le recueil dont ils font partie date de
JAHRBUCH DES DEUTSCHEN ARCHAEOLOGISCHEN INSTITUTS. 77
la première moitié du 17«^ s. ^j Das Skenengebàude des Dionysos-Theaters
[Fr. Versakis]. Détermine quelle était à l'époque de Néron la façade de la
scenae du théâtre de Dionysos, étudie ensuite la disposition du logeion
avant Néron et à l'époque de Néron, puis propose une reconstruction du
théâtre de l'époque de Néron, ainsi que de l'ancien théâtre dans ses traits s
généraux (32 fig.). ^ Zum Dionysos-TheaterinAthen [W. Dôrpfeld]. Relève
à la demande de Versakis un certain nombre d'assertions qui lui paraissent
erronées dans l'art, précédent.
Tf]f Chaque livr. de cette revue contient en outre un supplément sous le
titre d'Archaeologischer Anzeiger, Livr. L Gnathia Vasen der 10
Sammlung J. W. F. Reimers in Hamburg [R. Pagenstecher]. Cette collec-
tion comprend surtout des vases des terres cuites et des bronzes provenant
de l'Italie moyenne et méridionale. P. décrit (1 pi. 4 fig.) 55 vases provenant
de Gnathia. *|| Faliskische Vasen der Sammlung Reimers [R. Ballheimer].
Description de 45 vases dont un canthare remarquable par sa forme et les ic
représentations qui y sont figurées (fig.). On y voit deux guerriers armés de
toutes pièces se faisant face et entre eux une palmette phénicienne. T[ Eine
attische Hydria aus Melos [E. Roese]. Description de cette hydrie à fig.
noires trouvée en 1904 dans un tombeau ; elle doit être de la seconde moitié
du vi^ s. et mesure 0"\20 de hauteur et 0^,12 de diamètre. On y voit 20
un tumulus d'où s'élèvent quatre rameaux et sur lequel est posé un oiseau
de proie ( fig) : devant le tumulus une biche et à dr. et à g. un satyre à longue
barbe et à queue de cheval. Comparaison avec quatre autres représentations
analogues ^ Zu den Institutsschriften (Jahr. 23, p. 212) [A. Jolies]. Le cra-
tère du Dipylon décrit par Pottier (Rev. des et. gr. 1894, p. 117-122), «s
dans lequel il a cru reconnaître une copie d'un vase de métal égyptien,
n'est probablement que la reproduction d'une peinture ancienne égyptienne,
car les vases avec des fleurs manquent absolument en Egypte à l'époque,
du Dipylon. — 2. Vases décrits par Paribeni (Bull, di Paletnologia Ital.
1906, p. 105-116) avec représentations plastiques dans l'intérieur. ^ Livr. 2. 30
Trouvailles archéologiques faites en 1908 : Turquie (Asie Mineure). Crète.
Grèce. Italie. Russie (Olbia). Egypte. Nord de l'Afrique. Tunis. Alger.
P>ance. Grande Bretagne. Belgique. Suisse. Autriche-Hongrie. ^^ 3^ livr.
Die neueren Ausgrabungen in Palaestina [H. Thiersch]. 8 Gezer. (29 fig).
^ Neolithische Kultur in Thessalien [A. Jolies]. ^ Acquisitions du Louvre. 3«
du Br. Muséum, de l'Ashmolean Muséum d'Oxford, du Mus. of fine Arts
à Boston, en 1908. ^Tl 4^ livr. Boghaskôr [O. Puchstein]. Résumé du résultat
des fouilles faites près Boghasskôr, en Asie Mineure, sur les bords du Halys,
village bâti sur les ruines d'une cité hittite : ruines d'un temple monumental
(fig.), détails sur l'architecture de ce temple : il était entouré d'une série 40
de construttions, restes de magasins où étaient enfermés les trésors du
dieu. Trois autres temples : palais : ruines de la ville elle-même, fortifica-
tions très intéressantes, murs de la ville, porte ornée de lions : reliefs divers
importants pour l'histoire de l'art hittite (12 fig.); art. de 28 p. ^ Aus-
grabungen in Numantia [A. Schulten]. 5^ rapport sur la 5^ campagne de 45
fouilles du 28 juill. au 18 sept. 1909. Camp du consul Q.Fulvius Nobilior,
établi par lui dans la f^ année de la guerre de Numance, en 153 av. J.-C,
et dans lequel eut lieu la catastrophe de Manunus en 137. Détails sur ce
camp et sur les deux autres situés près Remeblas. Disposition de ces
camps qui diffèrent entre eux. ^"[f Cette partie du Jahrb. contient en outre 50
le c. r. sommaire des séances du K. D. Archaeol. Inst. (1908) : de l'Arch.
Gesellsch. de Berhn (1908-1909) : de courts bulletins de l'Inst. arch. alle-
mand et d'autres réunions savantes, et enfin la liste des ouvrages et art.
78 1909. — ALLEM/VCxNE.
de revues traitant d'archéologie parus en 1909 en Allemagne et à l'étranger
P. S.
Jahrssberichte des philologiachen Vereins zu Berlin. 1909.
1. Editions 1. Tite Live [H. J. Mûller] W. Weissenborn-H. J. Mûller,
5 T. Livi a. U. c. libri. I, 1 : Buch I. 9te Aufl. M., comme dans la 8^ éd., s'est
affranchi du ms. M, sauf quand il donne seul la bonne leçon. *[[ W. Weissen-
BORN-W. Heraeus, Id., ^, 1 : Lib. XXXIX-XL, éd. altéra. Eloge de cette
2^ éd., OÙ H. s'est montré le digne continuateur de Moritz Millier. Examen
critique de nombreux passages, où les mss. M et S (recentiores) sont en conflit.
10 ^ W. Weissenborn-H. J. Mïiller, Id. id.. 3*^ Aufl. La leçon de S est
souvent préférable à celle de M. Le rp. est maintes fois d'accord avec H^^raeus.
Liste de passages corrigés. Le commentaire et l'appendice ont subi une
refonte. TJ^f II. Critique et interprétation du texte, a^ Mémoires.
C. F. W. MiTLLER, Syntax des Nominativs und Akkusat vs im Latein schen.
15 G')rrection ou discussion de nombreux passages. Tf René Pichon, Notes
cr tiques sur Tite Live (R. de Ph, 1908). Examen détaillé de six pass. : 21, 30,
7; 22, 58, 7; 24, 25, 8; 28, 42. 6; 28, 44, 4; 29, 27, 2. ^bj Contributions
éparses.! Conjectures ou commentaires pour : 21, 18, 7 (W. H. Kirk, The
class. Journal 111, 110), 30, 18, 15 ('W. Heraeus, WS. f. kl. Phil. 1908),
•M 32, 16, 3 (E. Costanzi, Riv. di fil. 1908). If^l Sources et manuscrits.
E. Hesselmeyer, i/awnièa7s Alpeniibergang im Lichte der neueren Kriegs-
geschichte. La passage d'Annibal est comparé avec celui de Napoléon 1^^
et celui du Prince Eugène. ^ W. Stahl, De bello Sertoriano. Dissertation
intéressante, Annibal aurait franchi le Mont Cenis. ^ W. Soltau, Die drei-
25 hundert undsechs Fabier. (WS f.kl. Phil.jl908). Précise plusieurs points encore
douteux de ce désastre. T| Id., Cassius, Maelius, Manlius. (Ibid.) Étude
pénétrante de ces trois personnages, et de leur rôle dans la lutte entre pa-
triciens et plébéiens; sources où a puisé Tite Live (sans doute Macer et
Tubéron). ^ Id., Horatius und Orestes. (Ibid.) Par Eunius et Naevius, le
30 mythe d'Horace se rattache aux Euménides d'Eschyle. *[[ K. Lehmann,
Hannibah letzter Kriegsentwurj. Établit contre Kromayer que le récit de
Tite Live, qui suit Polybe, est inattaquable. T| W. C. F. Walters. On the
Oxford Ms. of Livy's first Dekade (The Class. Quaiterly II). Bonne monogra-
phie de ce ms., originaire de Paris (collège de Clermont), et qui date de l'an
35 1000. ^ J. Seemi ller, De Dubletten in der dritten Dekade d„s Livius. Fait
suite à un excellent mémoire pubhé en ld06. Liste des redites, avec leurs
sources. ^ E. B. Lease (Class. Phil. 1908). Usage de neque/nec et neve/neu
avec l'impératif et le subjonctif, dans Tite Live. ^ M. Holleaux, La ren-
contre d'Annibal et d'Antioc' iis le Grand à Ephèse (Hermès 1908). Elle eut
40 lieu en 195 a. C, non en 196, comme l'a prétendu Niese. Tf Max Hoder-
MANN, Livius in deutscher Heer^ssprach\ Très intéressant. ^ S. Reinach,
Une ordalie par k poison à Rome et Vaffair<^ des Bacchanal's (Rev. archéol.
1908). Mise au point de ces récits peu vraisemblables. ^^ Le passage des
Alpes par Annibal [Konrad Lehmann]. Discussion détaillée des conclusions
45 d'Oehler et des diverses théories en présence. Établit qu' Annibal a dû passer
par le Petit Saint-Bernard.
2, Horace [H. Rôhl]. I. Éditions et commentaires. E. Sommer-
A. Desportes, Horac^ l-s satires expliquées littéralmnt. Traduction utile
pour l'interprétation du texte. Remarques et discussion de qqs. passages.
50 If Adolf KiESSLiNG-Richard Heinze, Q. Horatius Flaccus, Brife. 3^ éd.
qui présente de sérieuses et nombreuses améliorations. Liste des principales.
^ Id.-Id., /d., Od<in und Epodeji. 5^ éd., où texte et commentaire ont été
soigneusement modifiés et complétés. Exemples. •[[ G. Kruger, Q. Horatius
JAHRESRERICHTE DES PHILOLOOISCHEN VEREINS ZU BERLIN. 79
Flaccus, II, 2 : Epistcln. Eloge de cette 15« éd. Leçons nouvelles les plus
importantes. ][ M. HAUPT-Johann Vahlen, Q. Horati Flacc' op-ra. 5^ éd.
d'un vif intérêt. Observations critiques sur les corrections les plus remar-
quables, mi II. Traductions. M. Gorges, Horaz' Odn und Epodn in
metrischen l'bersetzungen. Traduction de valeur trop inégale; des gaucheries 5
ou même des erreurs. ^^ III. Articles et mémoires Anton Elter, Do-
narem paieras (Od. IV, 8) u. a. Résultats intéressants; cette ode de 34 vers
n'a pas d'interpolations et n'est pas strophique. Discussion. % A. Kormtzer,
Noch einmal zu Horaz" Carin. III 5^ 27 f. (Ztschr. f. d. ôsterr. Gymn. 1907).
Rejette l'interprétation dé Kiessling pour amissi colores. ^ Theodor Pluss, lo
Zu Horaz Carm.. III, 9 (WS. f. klass. Phil. 1907). R-ifute la conjecture de
Blank au v. 20 (rejecta aequa patet janua Lydiae?). ^ R. Samter, Quin-
quevir {AYch.i\ f. lat. Lex. u. gr. 1907). Interprétation discutable du passage
Sat. II, 5, 55 f. Tl J. W. Beck, Ilorazstudien. Peu de profit à tirer de ces
études pour la critique ou l'intelligence du texte d'Horace. 1T S. Sudhaus, 16
Zwei Horazfragen (Hermès 1908). Lire dans Sat. I, 4,35 : excutiat, sibi non,
non cuiquam parcet amico (Cf. Aristot. Eth. Nicom. II, 28 à 33). Dans Ep.
II, 3, 65, régis opus désignerait le percement de l'Athos par Xerxès; c'est
douteux. ^ Fr. Heidenhain, Zu Horaz'' Carm. II, 13 lUe et nefasto (Ztschr.
f. d. GW. 1908). Contestable. ^ P. Hoppe, Em Triobolon zur Erklàrung der 20
Gedichte des Horaz^ Remarques sur Od. I, 20; I, 28; III, 26, 7 (arcus).
^ R. Heidze, Anzeige von Elters Schrijten ûber die Ode Donarem paieras.
(Berl. Phil. WS. 19 08). Ce c. r. est un mémoire solide et original; analyse. ^
Peter Corssen,! Donarem paieras (N. Jarhb. f. d. kl. Alt. 1908). Discute
plusieurs des opinions d'Elter. ^ J. W. Beck, De errore quodam philologico. 25
Défend, avec raison, dans Sat. I 6, 126, rabiosi tempora signi de la
vulgate, contre la leçon campum lusumque trigonem (Bland. vet.).
Tf E. Stampim. La metrica di Orazio comparata con la greca, etc. Plan de cet
utile manuel; observations. ^ F. Teichmuller, Das Nichiho>azische im
Horaztext, I : Epoden. Opuscule non dénué d'intérêt, mais qu'il eût mieux. 30
valu ne pas écrire. E emples. t Theodor Widmann, Die Rômeroden des
Horaz und, die Begriindung des Prinzipats des Augustus. Recherches intéres-
santes; qqs points contestables. Digne d'attention. ^ Hiemer, Der Ehren-
schild des Augustus. Réponse à Widmann. ^ R. Reitzenstein, Horaz und
die hellenislische Lyrik (N. Jahrb. f. d. kl. Alt. 1908). Compare plusieurs 35
odes avec des épigrammes qui leur auraient servi de modèles. ^ Id., Zu
Horaz (Ibid.). Rapproche o plebs (Od. Ill, 14, 1) de m o/jas (Papyr. Klio VII,
27 8). ^ Achille Cosattini, Aère perennius (Riv. di fil. e d'istr. cl. 1908) Cf.
Isocr. nspt àvTio. 7. *[ L. Valmaggi, Briciole oraziane. (Ibid.) ( ommente
bu corrige 5 passages des Épodes (2, 12; 2, 33; 2, 37 ; 3. 22; 6, 5). ]f L. Wen- 40
DRiNER, Zur Auffassung der sechsten Rômerode (Ztschr. f. d. GW. 1908).
Contestable. ^ Karl Stadler, Die Horazfrage. Appendice à la préface de son
Horazwerk; observations sur qqs points. ^ R. Pighon, Le jugement d'Horace
sur Virgile (Re\. de Phil. 1908). Qu'il faille sous-entendre epos avec molle
atque face tu m dans Sat. 110, 44, c'est ce que prouvent trois autres pas- 45
sages : Od. IV 9, 7.; Ep. II 1, 54 et 59, Cf. aussi Prop. I 7, 19; II 1, 2;
Ov. Pont. III 4, 85f. ^ Karl Bode, DerDichter mussalsDichler gelesenvoer-
den. Eine Studie zur Horazlektiire (N. Jahrb. f. d. Kl. Alt. 1908). Intéressant.
T[ Augusto Balsamo, Sui versi iô9i n délia epist. l lib. II di Orazio. (Riv.
di fil. 1908) Interprétation trop subtile. 5g
3. Les Discours de Cicéron. [F. Luterbacher] Chr. Volquardsen,
Rom lin l bergange von der Republik zur Monarchie und Cictro als polilischer
Charakter. Analyse élogieuse; observations. ^ L. Laurand, De M. Tullii
80 1909.
ALLEMAGNE.
Ciceronis studiis rhetoricis. Bonne dissertation latine, bien au courant; dé-
tail. % In., Etudes sur le style des discours de Cicéron. Esquisse de Vhistoire
du cursus. Travail consciencieux ; compte rendu développé. Tf P. MIHAILEA^u
De comprehensionibus relativis apud Ciceronem. Sérieux; plan détaillé et
e discussion. ^ Ft. Richter- Alfred EsERHARD-Hermann Nohl, Ciceros
Rede gegen C. Verres IV. 4^ éd., amendée (65 passages où le texte est modi-
fié), observations. ^ E. Thomas, M. Tullii Ciceronis in C. Verrem orationcs.
Actio secunda : Liber IV 'de Signis. 5^ tirage d'une bonne éd. Rectifications
dans l'introduction; remarques sur le texte. ^ R. Novak, M. Tullii Cice-
10 ronis in L. Catilinam orationes quattuor. 4^ éd. dont le texte a été quelque
peu modifié; n'a pas utilisé les recherches de Peterson sur le Vêtus Ciunia-
censis. ^ G. Boissier, Im conjuration de Catilina. 2^ éd. peu différente de
la l""^. Analyse critique de ce savant ouvrage. ^ M. Levaillant, M. Tullii
Ciceronis in L. Catilinam orationes quattuor. Réserves sur divers points de
16 l'introduction; le texte est en gros celui de MûUer, le commentaire est abon-
dant et soigné. ^ J. F'. Stout, Cicero in Catilinam I. IV. N'a utilisé ni la col-
lation du Cluniacensis de Peterson ni l'éd. de Clark ; observations de détail.
•f Jacobus VAN Wageningen, M. Tullii Ciceronis oratio pro M. Caelio. A
sérieusement amendé l'éd. de Vollgraff (1 887 ) ; examen de plusieurs passages.
20 ^ F. Mû^ZER, Aus dem Lehen des M. Caelius Rujus (Hermès 1909). Étude
historique d'un vif intérêt. ^ Th. Stangl, Neue Beitrdge zu den Bobienser
Ciceroscholien (Phil. 1909). Ces scholies émanent bien d'un ms. Exemples
des corrections qu'elles préconisent. ^ C. Brakman, Ad scholia Bobiensia.
(Mnemos. 1908). Discussion et correction de 48 passages.
25 4. Virgile. [H. Belling] I. Le poète et ses œuvres. R. Heinze,
Virgils epische Technik. Éloge de cette 2^ éd.; desiderata pour la 3^. 1[ W
Kroll, Randbemerkungen, XIV (Rhein. Mus, 1909). Critique des notices
sur la jeunesse de Virgile; analyse et observations.^ Id., Die Originalitdt
Vergils. Compte rendu favorable; remarques sur qqs points. ^ E. Schmol-
30 LiNG; Der erste Greifswalder Oberlehrerkursus (N. Jahrb. f. d. kl. Alt. 1908).
Discute les conclusions de Gercke sur la composition de l'Enéide. ^ L. Ra-
DERMACHER, Motiv und Persônlichkeit, Il : Die Biisser Vergils (Rhein. Mus.
f. Phil. 1908). F^loge et analyse développée; des réserves. ][ Franz Skutsch.
Sechzehnte Epode und vierte Ekloge (N. Jahrb. f. d. kl. Alt. 1909). Savante
85 étude; détail et observations, ^^f Editions. H. R. FAiRCLOuGH-Seldon
L. Brown, VirgiVs Aeneid I-VI. De solides quahtés; remarques sur divers
points, ^^III. AppendixVergiliana. W. Kroll prouve, contre VoUmer
et Jahn, que le poème Catalepton IX (XI) ne peut être de Virgile. ^ A. B.
Drachmann, Zur Cirisfrage (Hermès 1908). Le Ciris, écrit vers l'an 50, se-
40 fait une œuvre de la jeunesse de Virgile, qui ne l'aurait pas publié lui-même.
Discussion. ^ R. Reitzenstein, Die Inself ahrt der Ciris. (Rhein. Mus. 1908).
Interprétation détaillée des vers 459 sqq. Polémique avec Drachmann, Ni
Virgile, ni Gallus ne peut être l'auteur du Ciris. ^ Le Ciris. Le rp., dans
une longue et savante étude, résume et reprend tout le problème du Ciris,
*6 en dressant la hste des rapprochements qu'il suggère avec les Eglogues, les '
Géorgiques et l'Enéide.
5. Homère, [C. Rothe] I. Le problème d'Ithaque. Vollgraf, Duli-
chion-Leukas (N. Jahrb. f. d. klass. Alt. 1907). Thèse vraisemblable;
discussion. ^ Dorpfeld, Vierter Brief liber Leukas-Ithaka. Loin d'identifier
60 cette île avec Dulichion, s'autorise des fouilles de ,1907 pour proposer une
autre solution; analyse. ^ J. Thomopoulos, '1 6 x x t, x a i "0 [j-tipo ç. Cherche
à prouver qu'Homère a dépeint les lieux d'après nature; description de
l'Ithaque homérique. ^ E, Engel, Die Streitf rage Ithaka-Leukas. Combat
JAHRESBERICHTE DES PHILOLOGISCHEN VEREINS ZU BERLIN. 81
l'identification de ces deux îles par des arguments de poids; analyse et
observations. ^ Bethe, lihaka und Lejkas (Rhein. Mus. 1907). Douteux.
^ J. Partsch, Das Aller der Inselnatur von Leukas. Confirme les recherches
de Marées. Discussion. ^ E. Obst, Der Skamander-Xanthus in der Jlias
(Klio 1909). Convaincant. T[1| II La question troyenne. Gruppe, 5
Griechische Mythologie und Religionsgeschichte, V, 2 (Hdb. d. kl. Alt-wiss.).
Traite de la genèse des poèmes homériques. Analyse développée, *|[ J. Vûr-
THEiM, De Aiacis origine, cultu, patria. D'une lecture facile et profitable.
Mise en lumière des principaux points. ^[ F. Staehlin, Das Hypoplakische
• Theben. Recherches^d'un vif intérêt. ^ P. Meyer, Die GôUerwelt Homers. lo
Pour lui, la Grèce d'Europe n'a eu aucune part aux poèmes d'Homère.
Analyse et discussion. ^ G. Murray, The rise of the greek Epie. Exposition
favorable. ^ P. Goessler, Die kretisch-mykemsche Kultur und ihr Verhàltnis
ZU Homer. (Preuss. Jahrb. 1907). Des parties dignes d'attention. ^^ III.
Le poète et les poèmes. G. Wiemer, Ilias und Odyssée als Quelle der ic
Biographen Homers. Recherches méritoires. 11 C. Schmiu, Homerische Stu-
dien II : Homer, der hellenische Nationalist nach den Begriffen der antiken
Schulerklàrung; III ; Die Ilias und die Kunst des Dramas. Intéressant;
observations. Ij A. Rômer, Zur Technik der homerischen Ged'chte (Sitz.-ber.
d. philos.-philol. Kl. d. Kôn. Bay. Ak. d. Wiss. 1907). Étude pénétrante; 20
réserves. 1[ L. Adam, Ùber die Unsicherheit literarischen Eigentums bei
Griechen und Rômern. Thèse intéressante; discussion. ^ Fr. A. Wolfs,
Prolegomena zu Homer. Traduction irréprochable (en allemand), par H.
MucHAU, de ce remarquable ouvrage, ^j G. Finsler, Homer. Analyse favo-
rable; utile pour mettre Homère à la portée de tous. ^ P. Cauer, Grundfra- 25
gen der Homerkritik. 2^ éd., tout à fait remaniée, de cet important travail;
exposition détaillée. ^ M. Croiset, La question homérique au début du XX^
siècle (Rev. des Deux Mondes 1907). A propos des travaux de Bréal etdeBé-
rard, traite à nouveau des origines de l'Iliade et de l'Odyssée, qu'il place
entre 900 et 750. ^ A. Ludwich, Homerischer Hymnenbau nebst seinen 30
Nachahmungen bei Kallimachos, Theokrit, Nonnos, u. a. Étude suggestive
et détaillée de l'Hymne à Hermès. Discussion. ^ F. Bechtel, Die vokalcon-
traction bei Homer; C. Hentze, Der homerische Gebrauch der Partikeln
si, e'^xe und y-jv mit dem Conjunctiv. Travaux d'un vif intérêt pour la cri-
tique homérique; analyse et remarques. ^ K. Witte, Singular und Plural. 35
L'Odyssée est plus récente que l'ihade. Dans cette dernière, Il et P sont les
chants les plus anciens, Q le dernier en date. ^ F. Bôlte, Rhapsodische
Vortragskunst. Bonne contribution à la technique des poèmes homériques.
^ K. Witte, Studien zu Homer. Études sur la Doloaie, les interpolations,
les imitations; observations et réserves. ^ H. Schiller, Beitràge zur Wie- 40
derherstellung der Odyssée, II. Contestable; examen de plusieurs points. ^
F. Stûrmer, Zur Odyssée a 1-31 (Ztschr. f. ôsterr. Gymn. 1908). De très
bonnes choses. ^ Adam, Der ursprungliche und echte Schluss der Odyssée
Homers. Suggestif; analyse et discussion.
6. Hérodote. [H. Kallenberg] Carolus Hude, Herodoti historiae, II. ^^
Ce 2e tome est digne du 1*^'; examen de plusieurs passages; éd. critique de
valeur. ^ Reginald Walter Macan, H -rodotus VII, VIII, IX. Bonne éd. ;
texte de Stein, avec plusieurs leçons nouvelles; exemples et observations.
If Th. GoMPERZ, Zu Herodot II 16 (Rhein. Mus. 1908). Conjecture nouvelle.
^ A. Freifauf, Der Artikel vo' Personen-und Gôtternamen bei Thukydides ^g
und Herodot. Recherches très méritoires; plan détaillé et remarques. ^[
Willi Brandt, Griechische Tempo ralpartikeln vornehmlich im ionischen und
dorischen Dialekt. Savant mémoire; le dialecte attique et la xotvv] sont
ia R. DE PHILOL. Revue des Revues, 1909. XXXIV. — 6
S2 1909. — AttËMAôîiË.
également appelés en témoignage. Ij W. Nestlé, Herodots Verhâltnis zur
Philosophie und Sophistik. Intéressant; analyse et observations. ^ J. Be-
LOCH, Die Schlacht bei Salamis (Klio 1908) ; H. Kallenberg, Psyttaleia
(Berl. phil. WS. 1909). B. arrive à identifier Psyttaleia avec Lipsokutali :
5 K. fait des réserves, ^f W. W. Tarn, The Fleet of Xerxes ( Journ. of Hell, St.
1908). Exposition détaillée; discussion. \ J. L. Myres, A History of the
Pelas giansTheory (Ibid. 1907). Étude solide, d'après Homère et Hérodote.
^ W. M. Flinders Pétrie, The Structure of Herodotus JI (Ibid. 1908). In-
téressant. ^ C. F. Lehmann-Haupt, Darius und der Achâmeniden-Stamm-
10 baum (Klio 1908). Résultats concluants. ^ W. Soltau, Die Anfdnge der
rômischen Geschichtschreibung. Rapprochement curieux.
7. Tacite. [G. Andresen] I. Editions et Traductions. R. Dienel,
Der Rednerdialog des Tacitus. Eloge; texte de MûHer 1906, avec de nom-
breuses corrections; commentaire soigné. Examen de plusieurs passages. ^
JR Edmund Hedicke, Cornelii Taciti de vita et moribus lulii Agricolae liber.
Édition critique, où les mss. récents ont été mis à profit. Réserves sur le
texte; conjectures discutables. TJ Reed Stuart, Tacitus, The Agricola.
Beaucoup de savoir et de soin; texte basé sur l'Aesinus et le Toletanus,
commentaire précis. ^ Immon S. Allen, C. Cornelii Taciti Cn. luUi Agri-
20 colae vita. Sans profit pour la critique ou l'interprétation du texte. ][ A.
Horneffer, Tacitus Germanien. Bonne traduction allemande; observations.
y^ w. Hamilton Fyfe, Tacitus, Dialogus, Agricola and Germania. Traduc-
tion élégante et précise, d'après le texte de Furneaux. ^ W. Pfitzner-
O. Wackermann, Cornelii Taciti Annalen, I u. II. 5® éd., améliorée d'après
2S Nipperdey; remarques et discussion de qqs passages. •[^ IL Recherches
historiques. Philippe Fabia, L' avènement officiel de Tibère. Analyse fa-
vorable; le récit de Tacite est contrôlé et complété à l'aide de Dion et de
Suétone. ^ Erich Wilisch, Der Kampf um das Schlachtfeld im Teutoburger
Walde. Éloge et exposition détaillée. ^ Friedrich Knoke, Armin der Befreier
80 Deutschlands. Intéressant. ^ A. Rehrmann, Arminius der Befreier Deutsch-
lands. Du fond, mais c'est mal écrit et mal composé; analyse. Tf E. Schier-
holz. Die Ôrtlichkeit der Varusschlacht. Étude bien conduite; le récit de
Dion est infirmé; détail et remarques. 1[ J. Nase, Die Ortsbestimmung fur
Aliso und Teutoburg. Bizarre; discussion. ^ Vincenzo Strazzulla, Il pro-
85 cesso di Libone Druso (Riv. diStoria ant, XII). Résume Tacite, Suétone et
Dion. ^ D. T. Sghoonover, A study of Cn. Domitius Corbulo as found tn
the Annals of Tacitus. Contestable. Tj René Waltz, Vie de Sénèque. Intéres-
sant; s'appuie srir Tacite. % Chr. Hùlse^, The burning of Rome under
iVe/o (Amer. Journ. of Arch. XIII). L'incendie éclata dans la nuit du 1 8 au 19
40 juillet; analyse et discussion. % Bernard W. Henderson, Cwil war and
rébellion in the Roman empire a. d. 69-70. Étude critique et stratégique, qui
concilie les points de vue de Mommsen et Gerstenecker ; exposition dévelop-
pée. Tl G. Teuber, Beitràge zur Geschichte der Eroberung Britanniens durch
de Riômer. Dissertation élégante, où les vues de Riese sont combattues,
^'i 11 Luigi Valmaggi, Sulla campagna flavio-vitell ana del 69 (Klio IX). Hy-
pothèse nouvelle sur la marche des Vitelliens (Hostilia, Mantua, Brixellum,
Cremona). Tf Inscriptions relatives à C. Cominius Macer (Ann. IV, 31), C.
Cornélius Crispus (VI 29), L. Faenius Rufus (XIII, 22). 1[1[ III. La langue
et le style. C. F. W. Muller, Syntax des Nominativs und Akkusativs im
60 Lateinischen. Contient de nombreuses et préci?uses remarques sur l'usage
de Tacite : plan et discussion. T[ Anton Fischer, Die Stellung der Demons-
trativpronomina bei late nischen Prosaikern. Étude intéressante; analyse et
réserves sur divers points. ^ Einar Lôfstedt, Vermischte Beitràge zur la-
JaHRESBERICHTE des PHILÔLÔGISCHEN VEREÎNS ZU BERLIN. 83
teinischen Sprachkunde (Eranos VIII). Sur le génitif du gérondif dans
Ann. XIII 26; XV 5, 21 ; II 32. ^T J. Golling (Wien. St. 30). Seas de servare
dans Germ. 26. ^ J. B. Hassny, De iriterrogationum disiunctivarum apud
Tacitum structura. Sansprofit. ^ Gh. N. Smile y, Latinitas and £ X À tj v t ç [j, o ;.
Touffu, mais exact et savant. ^^ IV. Critique du texte. Fr. Walter, &
Zu Tacitus (Bl. f. d. GSW. 1909). Beaucoup de conjectures heureuses; qqs-
unes discutables. ^ J. S. Sey, Sertum Nabericum, veut lire, dans Dial. 10,
ad Tcuya/jv pour ad pugnam. Invraisemblable. ^ P. T. M. van Gils
(ibid.). Corrections ingénieuses pour Agr. 6 et Ann. I 42 ^ Fr. Heidenhain
(Ztschr. f. d. GW. 1908). A propos de la correction d'audivi en audivit lo
(Agr. 24); discussion détaillée. If Ph. Fabia (WS. f. klass, Phil. 1909). Les
appellations diverses de Tibère dans Tacite (Tiberius, Caesar, Tiberius
Caesar, Tiberius Nero, Nero), ^ E. T. Merrill (Class. Phil. IV). Omission
de quam dans Ann. II 77 et Plin. Ep. II 12, 4. ^ Rachel E. Wenn (Class.
Rev. XXI II). La date des Histoires est plus ancienne qu'on ne l'admet u
généralement. ^^ Index, avec prénoms, des auteurs d'éditions, ouvrages
ou articles sur Tacite (excepté la Germanie), cités dans les Jahresberidhte
de 1875 (I) à 1907 (XXXIII).
8. Platon. [Ernst Hoffmann] 1. Ouvrages généraux. P. Natorp,
Platos Ideenlehre. Œuvre considérable; analyse développée et discussion. 20
^ H. Raeder, Platons philo sophische Entwichelung. Savante étude, aveo
historique du problème (Schleiermacher, Susemihl, Ribbing, Zeller, etc.).
Exposition détaillée, ^j Walter Pater, Plato und der Platonismus. Bonne
traduction allemande, par Hecht, de cet ouvrage estimable, bien qu'un peu
vieilli. Plan et observations. T| Arthur Drews, Plotin und der Untergang 20
der Antiken Weltanschaunng. Intéressant, mais discutable. ^ H. v. Arnim,
Die euro pd sche Philosophie des Altertums. Platon y tient une place d'honneur
Tl K. Vorlander, Geschichte der Philosophie. 2**' Aufl. Donne peu de place
au platonisme qu'il considère plutôt comme une théologie que comme une
philosophie. ^ Walter Kinkel, Geschichte der Philosophie, 11/ von Sokrates 3o
bis Plato. A bien mis en lumière l'importance, en philosophie, du socratisme
et du platonisme. ^ A. Mannheimer, Geschichte der Ph losophie in ûber
sichtlicher Darstellung. Réserves. ^ Chr. Joh. Deter Georg Runge, Abriss
der Geschichte der Philosophie. 8*^ Aufl. Manuel qui a fait ses preuves; cette
8<^ éd. accorde plus de place à Platon. 1[ Wilhelm Wundt, Einleitung in die a
Philosophie. 4*^ Aufl. Le platonisme est mis quatre fois à contribution au
cours de cet ouvrage. Tf Gustav Schneider, Platos Philosophie durch ausgew.
Abschnitte aus seinen Schriften. Éloge et plan. 11 W. Freytag, Die Entwick-
lung der griechischen Erkenntnistheorie bis Aristoteles.ExACt; discussion de
qqs points de détail. 1[ M. Wundt, Geschichte der griechischen Ethik, I. 40
Eloge : envisage dans Platon le disciple de Socrate, le mystique, le réforma-
teur. ^ Otto Apelt, Der Wert des Lebens nach Platon; Analyse favorable.
^ E. SiGALL, Der Wert des Lebens im Lichte der antiken Philosophie. Attra-
yant. ^ R. Reitzenstein, Werden und Wesen der Humanitàt im Altertum.
De l'intérêt; il semble que le rôle de Platon soit diminué, ^f V. Mittermann, «5
Die Grundgedanken der griechischen Sozialphilosophie. Beaucoup de justesse;
exposé et observations. 1| Wolfgang Sghrôder, Platonische Staatserziehing.
Étude de valeur, analyse et remarques. ^ Rudolf Ebelisg, Mathematik und
Philosophie bei Plato. Savant mémoire. ^ Illmann, Die Philosophie des Pro-
tagoras nach der Darstellung Platos. Théorie de la connaissance de Protagoras. 50
d'après le Théétète. *[| M. Hartmann, Darstellung des Unterschiedes zwische.i
der platonischen Idée und der aristotelischen Entelechie. Bon, mais rien de -
nouveau. ^ P. Deussen, Allgemeine Geschichte der Philosophie mit beson-
84 1909. — ALLEMAGNE.
derer Berûcksichtigung der Religionen, I. Dans ce l'^'' vol., consacré à la
philosophie de l'Inde, Platon joue un rôle important, ^[f^ II. Histoire du
Platonisme. J. Geffcken, Sokrates und das alte Christentum.S\iggesi\f;
adopte un point de vue opposé à celui de Harnack (Sokrates und die Alte
6 Kirche). Tf K. Krogh-Tonning, Platon als Vorlàufer des Christentims. Ré-
serves. ^^ III. Ecrits de Platon étudiés séparément. O. Apelt, Die
beiden Dialoge Hippias (N. Jahrb. f. d. kl. Alt. 1907). Solution élégante du
problème; exposition détaillée. ^ K. Joël, Zu Platons Lâches (Hermès 1906),
Nouveaux arguments contre irubetzkoy; thèse contestable. ^ A. v. Klee-
10 MANN, Das Problem des platonischen Symposion. Simple question de chrono-
logie. Le Banquet viendrait après le Gorgias et avant le Phèdre.[Observations.
•[f Id., Platonische Untersuchungen, II. Menon. {Archix.i. Gesch. d. Philos.
1907). Rapports du Ménon avec le Protagoras, le Gorgias et le Banquet;
analyse et réserves. ^ Id., Die Stellung des Eutyphron im corpus Platonicum.
16 Discutable; exposé. ^ E. Stoelzel, Die Behandlung des Erkenntnisproblems
bei Platon. Interprétation pénétrante de ihéétète. H H. Diels.-W. Schu-
BART, Anonymer Kommentar zu Platons Theaetet nebst drei Bruchstiicken
philo sophischen Jnhalts. Commentaire extrait d'un papyrus du 2^ s. p. G.
Tl Otto Apelt, Zu Platons Gesetzen. Conjectures et interprétation nouvel-
20 les, dont plusieurs excellentes. ^ Rudolf Adam, Ueber die Echtheit der
platonischen Briefe. La 7'' serait seule authentique. ^ JoannesBERTHEAU,
De Platonis epistula septima. Confirme l'authenticité, admise autrefois
par Cobet. Analyse détaillée. A. G. -D.
Klio. Voir plus haut : Beitràge zur alten Geschichte.
25 Korrespondenz-blatt der Westdeutschen Zeitschrif t fur Geschichte
und Kunst. Voir plus loin, Rômisch-german. Korrespondenzblatt.)
Korrespoudenz-Blatt fiir die Hôheren Schulen. Wurtembergs.
16*^ année (1909). l^e livr. Zwei neuere Werke iiber Virgil und ihre Verwer-
tung in der Schule [Mettler]. Fait l'éloge de R. Heinze, Vergils epische
30 Technik et de Ed. Norden, P. Vergilius Aeneis B. VI qu'il résume rapide-
"" ment et dont il montre la grande importance et l'utilité pour les élèves, ^f
O. PucHSTEiN, Die jonische Saule als klass. Bauglied orientalischer Herkunft;
— R. V. LiCHTENBERG, Die jonische Saule als klassisches Bauglied re^n helle-
nischem Geiste entwachsen [P. Goesler], — Les conclusions de S,, que la colonne
36 ionienne est d'origine orientale, mais que la Grèce y a mis son empreinte,
ont pour elles l'avenir. Celles de L., que la colonne ionienne est d'essence
purement grecque, sont inacceptables. ^ H. Luckenbach, Kunst und Ge-
schichte : I, Abbildungen zur alten Geschichte [Schermann]. Eloges de cette
7*^. éd. considérablem nt augmentée. 1f^ 2^ livr. Der Latein-Lnterricht an
*o den Mittelklassen nach dem neuen Lshrplan [Kirschmer]. Attaque le nou-
veau plan d'étude du latin en Wurtemberg qui diminue les heures de travail
et fait su cet der une précipitation malsaine à la tranquille méthode d'autre-
fois. ^ Ed. Meyer, Geschichte des Altertums. I, 1. 2*^ A. [J. Miller]. Eloges
de cette nouv. td. ^f L. Straub, Liederdichtung und Spruchweishe.t der alten
46 Hellenen [Klett]. Appréc. favorable. Tj W. Kloucek, Vergils Aeneis nebst
ausgew. Stûcken der Bukolika und Georgika [ ]. Bon. ^ J. Sander, Schuler-
kommentar zu Vergils Aeneis in Auswahl [ ]. Solide mais sera plus utile
aux maîtres qu'aux élèves. T|^ 3^ livr. Der erste Philologe [Eb. Nestlé). La
principale source à consulter pour l'histoire du mot philologue est le pro-
60 gramme de K. Lehrs : De vocabulis iptÀoXc-yoç, Ypa[jLt/.aTt)cô(;, xptTtxoç
^ (Koenigsberg 1838). Nous y voyons que les mots cptXoXoyt'a et ^tÀôXoyoç se
■ rencontrent pour la première fois dans Platon, et qu'Eratosthenes (276-195
av. J.-C), l'administrateur de la Bibl. d'Alexandrie, le grand astronome et
KORRESPONDENZ-BLATT FUR HÔHEREN SCHULEN WURTEMB. 85
0
géographe, est le premier qui se soit désigné par l'épithète de cptÀôXoyo;.
A Rome Luciiis Ateius Praetextatus (86-29 av. J.-C.) s'appela philologus
et Vitruve appelle Homère « poetarum parens philologiaeque omnis dux >.
Dans les temps modernes, F. A. Wolf prit pour la première fois à Gôttingen
le 8 avril 1777 le nom de. « studiosus philologiae », ^ J. Ph. Krebs, Anti- 5
barbarus de- latein Sprache [Ludwig]. Cette 7^ éd. p. p. J. H. Schmalz est
un instrument de travail indispensable pour tout philologue. ^ W. Jordan,
Ausg w. Stiïcke aus Cicero. 7*® Aufl. v. H. Schôttle [Kreuser]. Appréc.
favorable. ^î Aus deutschen Bûchern VI, 2, Homer bearb. v. Gg. Finsler
[Planek]. Ce livre sur Homère, destiné au grand public, est vivement lo
recommandé. 11^ 4" et 5^ livr. A. Horneffer, Platon^ der Staat [W. Nestlé.
Excellente trad. ^^. 6^ livr. Landesversammlung des Wurtemberg. Philolo-
genvereins 15 mai 1909 [ ]. Congrès de l'Assoc. des philologues wurt3m-
bergeois. Analyse du rapport de Eisele sur les cultes phrygiens et leur
influence sur le monde grcco-rom. ^ W. Nestlé, Die Vorsokratiker [Meltzer]. i5
A sa place d'honneur marquée dans la bibliothèque de tous ceux qui s'inté-
ressent à la Grèce. ^ Gymnasialbibliothek. R. Thiele, Im jonischen Kleina-
sien. Fr. Cramer, Afrika in seinen Beziehungen zur antiken Kultunvelt.
O. Fritsch, Delos, die Insel des Apollon. Id., Delphi^ die Orakelstàtten des
Apollon [Goesler). Appréc. élogieuse de ces quatre petits livres destinés aux 20
élèves. ^Tf 1^ livr. G. Ferrero, Grosse und Niedergang Roms : 8, Das Endc
des alten Freistaats; 4, Antonius und Kleopatra [Ziegler]. Trad. ail. de
E. Kapff de cette histoire à moitié scientifique, à moitié destinée au grand
public; intéressant, mais des réserves. ^ F. Vollmer, Q. Horatii Flacci
Carmina rec. Ed. maj [H. Ludwig]. Indispensable aux philologues pour 25
l'explication d'H. Tj^l Livr. 8 et 9. W. v. Christ, Geschichte der griech. Lite-
ratur, I. Klass. Période. 5 Aufl. von W. Schmid [Melti.er]. Très grands éloges
de cette 5^ éd. très soignée. T[ A. Lange, Sophokles Oedipus Tyrannus et
Antigone [Vott*»ler]. Chaudement recommandé. ^ R. Rauchenstein,
Ausgew. Reden des Isokrates, Panaegyrikos u. Areopagitikos. 6. Aufl. v. K. 80
MûNSCHER [W. Nestlé]. Mérite d'être chaudement recommandé. ^I Ad.
Kiessling, Q. Horatius Flnccus : 1, Oden und Ëpoden. 5^ A. v. R. HeinZE,
Id. 3, Briefe S'^ A. [Ludwig]. Grands éloges : remarques de détail. f\ A. Elter,
Prolegomena zu Minucius Félix [E. Nestlé]. Exemple de ce qu'une étude et
une interprétation philologique pénétrantes peuvent arriver à faire sur un 35
sujet et un traité déjà souvent étudiés. ^ Ed. Meyer, Geschichte des Alter-
tums I, 2 Die aeltesten geschichtlichen Vôlker und Kulturen bis zum 16 Jahrh.
[J. Miller]. Cette seconde édition de ce savant ouvrage était attendue avec
impatience; 25 ans se sont écoulés depuis la première éd. et le sujet a été
renouvelé. On doit être reconnaissant envers ]\L pour ce travail de géant 40
accompli pour la science. ^ Eug. Petersen, Athen {= Berùhmte Kunst-
stâtten. Band 41) [Goessler]. Chaudement recommandé. ^^ 10^ livr. Die
Torso Medici in der Ecole des Beaux- Arts zu Paris [Fehleisen]. Furtwangler
avait soutenu que le torse Medici avait appartenu au centre du fronton est
du Parthénon, mais devant les critiques de Br. Sauer et de P. Hermann, 45
que F. résume, il reconnut lui-même son erreur. ^ Der beste und der schlech-
teste Vers Ovids [Eb. Nestlé]. Sandys (Hist. of Class. Scholarship, p. 616)
reproduit d'après Wright une légende^du moyen âge qui raconte que deux
étudiants visitant le tombeau d'Ovide avaient entendu une voix sortant
du tombeau, et proclamant comme le plus beau vers d'Ovide ce vers : « virtus 50
est licitis abstinuisse bonis » et comme le plus mauvais : « omne juvans
statuit Jupiter esse bonum »; ils sont tous les deux dans les Héroïdes, le
premier 17, 98; le second, mais sous une forme très différente, 4,133. ^{
86 1909. — ALLEMAGNE.
Sophokles Tragôdien. Deutsch v. J. J. C. Donner. Hrsg, von G. Klee
[Wagner], Eloges. ^^ 11^ livr. Einige Konjekturen zu latein. und griech.
Schulschriftstellem [O. Stadler]. Corrections proposées pour Cic. Pro Rose.
§ H, 80, 106 — Bell. Alexandr. 16,1; 27,2; 35,6; 39, 1 — Bell. Afr. 85,7 —
6 Tac, Dial. 8; 13; 14; 19; 22; 24; 25; 38; 39 — Thuc. V, 82,3; VI, 12,1;
VI, 17,1. H C. RiTTER, Platons Staat[K.lett]. Possède à fond son sujet et sait
en faciliter la compréhension au lecteur et le mettre à même de se faire une
opinion personnelle. ^ Cron und Deuschle, Platons ausgew. Schriften
2. Gorgias bearb. v. W. Nestlé [Klett]. Ce n'est pas une nouv. éd. mais un
10 livre nouveau. Tj K. E. Georges, Kleines latein. deutsches Handwôrterb.
9te A. V. H. Georges [Ludwig]. Amélioré encore et augmenté, est à la
hauteur de sa réputation. ^ J. Frey, Latein. deutsches Handwôrterb. [Id.].
Grands éloges. Il O. Immisch, Wie nudiert man Klass. Phildogie [Klett].
Grands éloges. ^ H. A. Naber, Das Theorem des Pythagoras [Lôrcher].
16 Quand on réfléchit au peu de renseignements que nous avons sur Pytha-
gore et son école, et qu'on voit comment les hypothèses de N. s'accordent
bien avec ces vestiges si peu nombreux, on ne peut refuser son admiration
à ce livre. ^ G. Wissowa, Paulys Real-Enzyhl. u. s. w. VI [Klett]. Eloges. T|^
12^ livr. E. Kammer, Ein aesthetischer Kommentar zu Aischylos Oresteia
20 [W. Nestlé]. Ne satisfait pas le rap. ^ I. Prammer, C. J. Caesaris comm. de
B. G. 10^ A. von A. Kappelmacher, mit.einem Anhang : Das rôm Kriegs-
wesen in Caesars gall. Kâmpfen v. E. Kalinka [Kohleiss]. Contient qqs
petites améliorations. ^ Authenrieth-A. Kaegi. Schilwôrterb. zu den
Homerischen Gedichten [Greines]. Est toujours au premier rang des ouvrages
25 scolaires pour l'explication d'Homère. X.
Literarisches Zentralblatt. 60^ année, 1909. Janv. W. Kroll, Vetti'
Valentis Anthologiarum. libri [C.]. Bonne édition de ce précieux recueil
d'anecdotes astrologiques. ^ A. Ludwich, Homerischer Hymnenbau nebst
se'nen Nachahmungen bei Kallimachos, Theokrit^ Vergil, Nonnos u. A.
80 [Pr. z]. Intéressant; analyse et réserves. 1| S. Brandt, Anicii Manlii Severini
Boethii in isagogen Porphyrii commenta [G. Landgraf]. Savante éd., où les
collations de Schepss ont été utilisées. 1| W. Otto, Priester und Tempel im
hellenistischen Aegypten [Schubart]. 2^ vol. de cette précieuse contribution
à l'histoire de l'hellénisme. ^ A. Abt, Die Apologie des Apuleius von Madaura
33 und die antike Zauberei [Preisendanz.] Commentaire savant; remarques
et discussion du texte de plusieurs passages. ^ Hugo Prinz, Funde
aus Na"kratis [von Stem]. Utile et méritoire; exposition détaillée. ][
W. Kinkel, Geschichti der Philosophie, II : von Sokrates bis Plato [Buche-
nauj. Très recommandable. ^ Karl Harth, Platons Philebus [Lôschhorn].
40 Etude neuve et digne d'attention. ^ H. Brewer, Kommodian von Gaza[C.
W-n]. Contribution savante et sagace à l'histoire de la poésie chrétienne la-
tine du 5^ s. p. C. H E. Drerup ['HpoSoou] Trepi TcoXirstaç [von Stem]. Re-
cherches méthodiques et d'un vif intérêt; réserves sur qqs points. ^ W. M.
LiNDSAY, Contractions in early Latin minuscule m$s. [Bâckstrôm].
45 Beaucoup de soin; très utile pour lire les mss. des 10^ et 11^ s. ^ W. H.
Roscher, Enneadische Studien [Drerup]. Conclusion des études savantes et
suggestives de R. sur les nombres 7 et 9 chez les Grecs.^^ Févr. Otto Schroe-
DER, Pindari carmina [Pr-z]. Eloge de cette nouvelle éd., très pratique;
apparat réduit. Choix de fragments. If H. Knoellinger, M. T. Ciceronis
60 De Virtutibus libri fragmenta [C. W-n.]. Reconstitution méritoire et inté-
ressante, d'après Antoine de la Sale. ^ G. Friedrich, Catulli Veronensis liber
[W. K.]. Commentaire tout à fait neuf. ^ Ch, Albert Sechehaye, Programme
et méthodes de la linguistique théorique [Scheinert]. Exposition favorable;
LITERARISCHES ZENTRALBLATT. 87
qqs réserves. ^% Mars. Josef Bick, Wiener Palimpseste, I. [C. W-n.]. Très
utile; détail de la publication. ^ T. L. Agar, Homerica [Drerup]. Correc-
tions au texte de l'Odyssée. Réserves sur plusieurs points; qqs erreurs. ^
Alf. Klotz, p. Papini Stati Thebais [W-n.]. Éloge de cette éd., en progrès
sur les travaux de O. MùUer. ^ H. Wi^DiscHZ)ie F rômmigkeit Philos und ihre 5
Bedeutung furdasChristentum [P. Kruger]. Intéressant. ^ Ernst Stoelzel,
Die Behandlung des Erken'iJn sproblems bei Platon [Sange]. Etude digne d'at-
tention sur le Théétète; analyse. Tjlf Avril. G. Sghoeneich, Die Lhristen-
verfolgung des Kaisers Decius [F. Fdch.]. Très bon. ^ E. Petersen, Athen
[F. Noack]. Exposition favorable; nombreuses gravures. ^ C. F. W. Mûller, lo
Syntax des Nominativs und Akkusativs im Lateinischen [C. W.}. Grand éloge
de ce savant ouvrage, mis au point aprèsdécèsparF. Skutsch. ^L. Traube,
Vorlesungen und Abhandlungen, I [F. Schillmann]. Ce 1er yol. édité par
Lehmann, et déjà revu par Boll, est consacré à la paléographie, et tout à
fait digne d'attention. ^ F. Noack, Ovalhaus und Palast in Kreta [Thiersch]. 15
Thèse intéressante, encore que discutable, où N. se sépare de Dôrpfeld et
Mackenzie. ^ P. R. von Bienkowski, Die Darstellungen der Gallier in der
hellenististhen Kunst [Petersen]. Bon; fait attendre impatiemment le second
vol. annoncé. ^ Albert Mayr, Die Insel Malta im Altertum [A. S.]. Résultats
précieux, ^^f Mai. G. Ashmore, P. Terenti Afri Comoediae [E. M.]. Bonne éd., ao
sans prétentions savantes. ^ E. Siecke, Hermès der Mondgott [X.]. Con-
testable; exemples. ^ Otto Immisch, Aristotelis Politica [Drerup]. Actuel-
lement la meilleure édition; plan et observations. j[ W. Soltau, Die Anfànge
de' rôm. Geschichtschreibung [E. Z.]. Recherches savantes et méritoires;
éclaire Tite Live d'un jour tout nouveau. ^ C. Wessely, Studien zur Palaeo- 25
graphie und Papyruskunde, VIII [Stein]. Ce volume, qui clôt le recueil des
papyri grecs de petit format, est digne des précédents; observations. ^
F. W. VON BissiNG, Einfiihrung in die Geschichte der àgyptischen Kunst bis
auf die R orner [G. Roeder]. Analyse favorable; discussion de qqs points.
^ Gg. Pasquali, Procli Diadochi in Platonis Cratylum commentaria [Ka- 30
linka]. Edition de valeur, dont le texte repose sur 5 mss. des 15^ et 16e s,^ et
notamment sur les deux Ambrosiani. îf Cari Hude, Herodoti Historiae
[E. Drerup]. En progrès sur l'éd. de Stein; apparat critique amendé et rec-
tifié. ^^ Juin. Cari Mutzbauer, Die Grundbedeutung des Konjunktiv und
Optativ [Pri-z]. Étude intéressante, où M. s'écarte de Delbriick et Lange, et 35
qui vaut surtout par les matériaux recueillis. Tf René Pichon, Les derniers
écrivains profanes. Les panégyristes, Ausone, le Querolus, Rutilius Namatia-
nus [C. W-n.]. Analyse élogieuse, et remarques. ^ Vittorio Macchioro,
Llmpero Romano nelVetà dei Severi [X.]. Intéressant et agréable à lire;
embrasse la dynastie des Sévère (193-235). ^ R. Thiele, Im ionischen 40
Kleinasien; — Franz Cramer, Afrika in seinen Beziehungen zur antiken
Kulturwelt [R. D.]. Deux publications très recommandables, où sont
traités maints problèmes d'archéologie, de topographie ou d'histoire. If
1. Bywater, The Erasmian pronunciation of greek and its precursors,
Jérôme Aleander, Aldus Manutius, Antonio of Lebrixa [Drerup]. Intéressant; 45
analyse. ^ G. Némethy, Ciris, epyllion pseudovergilianum [M.]. Ed. critique
très soignée, mais corrections trop hbres et trop aventureuses; N. plaide
d'une façon contestable la non-authenticité contre VoUmer et Drachmann.
^ J. E. Sandys, a history of classical Scholarship[ld.]. Savantes recherches
sur la philologie des 18^ et 19^ s. ^^ Juillet. A. Elter, Itinerarstudien %q
[Soltau]. Études d'un vif intérêt; exposition détaillée. ^ Georg Môller,
Hieratische Palaeo graphie, I [Leipoldt]. Très utile aux égyptologues; ce
l^rvol. vadelaS^àlalSedynastie. ^ K. ScHMiuT, Das Geheimnis der gnech.
88 1909. ALLEMAGNE.
Mythologie und der Stein von Xewnos [Brockelmann]. Contestable. ^ Félix
SoLMSEN, Beitràge zur griech. Wortforschung [Prellwitz]. Recommandable.
^ Karl SuDHOFF, Aertzliches aus griech. Papyrus- Urkunden [ — st]. Vif
intérêt; instructif pour les historiens, philologues et médecins. ^ P. Gren-
s FELL-S. HuNT, The Oxyrhynchus Papyri, VI [A. Stein]. Éloge; détail du
contenu (Hypsipyle d'Euripide, commentaire de Thucydide, trouvés en
janv. 1906). ^ Otto Eger, Zum àgyptischen Grundbuchwesen in rdm. Zeit
[Schubart]. Analyse favorable, et observations. f^Août. H. Fitting, Alter
und Folge der Schrijten rôm. Juristen von Hadrian bis Alexander [X.]. Ou-
10 vrage de valeur, en dépit de qqs réserves à faire. Ij R. C. Kukula, C. Plini
Caecili Secundi Epistularum libri IX, Epist. ad Trajanum liber, Panegyricus
[— tz]. Ed. en progrès sur celle de Keil; a donné, pour la constitution du texte,
le pas à la famille RFa sur la classe MV. ^ Rud. Glaser, Griech. und
deu'sche Lyriker [Preisendanz]. Bon, malgré qqs lacunes. ^ É. Leisi, Der
16 Zeuge im attischen Recht [Drerup]. Analyse élogieuse. Tf P. Grenfell-
S. HuNT, Hellenica Oxyrhynchia cum Theopompi et Cratippi fragmentis
[Schubart]. Pubhcation digne des précédentes; T| G. Némethy, DeOvidio
elegiae in Messalam auctore[B ri]. Thèse douteuse. ^ A. Calderini, La
manomissione e la condizione dei liberti in Grecia [E. Drerup]. Travail fort
20 estimable et bien au courant. % C. Robert, Pausanias als Schriftsteiler
[E. Petersen]. Étude méritoire; des réserves. ^ W. Schmidt, Geburtstag im
Altertum [Ostern]. Grande valeur, ^^ Sept. D. Quinn, Helladian vistas
[E. Drerup]. Excellent; recherches d'un vif intérêt. ^ Ernst Hoffmann,
De Aristotelis Physicorum libri septimi duplici forma [Lôschhorn]. Très
26 bonne dissertation qui complète et confirme celle de 1905. ^ W. Witte,
Studien zu Homer [Id.). Digne d'attention. T| Rosenstiel, Ueber einige
frerndartige Zusàtze i% Xenophons Schriften [Id.]. Étude pénétrante de plu-
sieurs passages, notamment de la Cyropédie. ^ G. Misch, Geschichte der
Autobiographe :1, Das Altertum [Crusius]. Analyse favorable et remarques. ^
80 G. Tomassetti ,La campana romana antica medioevale e moderna, 1 [F. B.].
Bon; observations sur divers points. ^ Georg Siefert, Plutarchs Schrift
Tiept £ÙÔu[jL''aç [Lôschborn]. Beaucoup de soin; exposé et discussion. ^
A. VON DoMAzsEWSKi, Abhaudlungen zur rôm. Religion [Ostern]. Etudes
remarquables, bien que d'une lecture difficile. ^^ Oct. G. Bloch- J. Carco-
35 coPiNO- L. Gernet, Mélanges d'histoire ancienne [Valeton]. Analyse favo-
rable et remarques. ^ Vick, Untersuchungen zum homerischen Demeter-
hymnus [Lôschborn]. Mémoire de valeur. ^ Henry Fran cotte, La Polis
grecque [E. v. Stem]. Recueil d'articles clairs et précis sur l'origine des cités
et confédération dans la Grèce ancienne. T| J. Juthner, Philostratos ûber
40 Gymnastik [— st]. Eloge. ^ V. Gardthausen, Der Ahar des Kaiserfriedens
[G. W-s.]. Recherches méritoires sur les nombreux problèmes que soulève
l'Ara Pacis Augustae. Tf C. Cichorius, Untersuchungen zu Lucilius [L. Bloch].
Très profitable et très agréable à lire; pas toujours concluant. Souvent en
désaccord avec Marx. ^ Jozef Révay, Commodianus élete, mûvei es hora
ih (Leben, Werke u. Zeitalter C.)[Karâtsony]. Intéressant; Commodien aurait
écrit entre 280 et 297. H H. Pedersen, Vergleichende Grammatik
der keltischen Sprachen, I, 1 [Wi]. Ouvrage de premier ordre. ^ R. Schnei-
der, Griech. Poliorketiker [Drerup]. Grand progrès sur les éd. antérieures,
au point de vue de la critique du texte. ^ Th. Schreiber, Griech. Satyr-
so spielreliefs [Otto Waser]. Publication de valeur et de grand mérite. Tf^ Nov.
G. BRUNS-Otto Gradenwitz, Fontes juris romani antiqui, 1 [X.]. 7® éd.
améliorée (la 6« avait été revue par Mommsen]. ^ H. Se brader, Archaische
Marmor. Skulpturen im Akropolis- Muséum zu Athen. [Pfister]. Eloges. ^
MITTEILUNGEN AUS DER HISTORISCMEN LITERATUR. 89
BuzESKUL, Geschichte der athenischen Demokratie (russe). [E. von Stern]. De
bonnes parties; des réserves. ^T R. Foerster, Libanii opéra, Y : Declamationes
I-XII [W. S.]. Bonne éd.; remarques sur divers points. ^ Ad. Wilhelm,
Beitràge zur griech. Jnschriftenkunde [Lfd.]. Très utile. ^ Anton Elter,
Prolegomena zu Minucius Félix. [Landgraf]]. Importante étude sur l'Octa- »
vins. ^ W. Spiegelberg, Die demotischen Papyrus der Musées royaux du
Cinquantenaire [Roedy-T]. Publication précieuse, f S. Sudhaus. Der Aujbau
der plautinischen Cantica [Pr-z]. Très digne d'intérêt : leur structure est
celle des mètres grecs. ^WolfgangW. Helbig, £/(>ifeomem(?/i«r Rundschild
mit einem Biigel [Ostern]. Suggestif. U S. Eitrem, Hermès und die Toten lo
[X.]. Beaucoup de valeur, surtout par les documents rassemblés. ^ G. Ro-
DENWALDT, Die Komposition der pompeianischen Wandgemàlde [Wdiizinget].
Recommandable. Tj^ Dec. J. H. Léopold, M. Antoninus Imperator ad se
ipsum [Drerup]. Grand progrès sur l'éd. de Stich, qu'on peut tout de même
consulter avec fruit. T| J. Binder, Die Plehs [X.]. Analyse favorable. ^ is
J. VAN Wageningen, M. Tulli Ciceronis oratio pro M. Caelio [C. W-n].
Ed. utile, texte et commentaire. *[[ G. A. Gerhard, Phoinix von Kolophon
[W. Nestlé]. Eloge du texte et des commentaires. ^ D. E. Œconomides,
Lautlehredes Pontischen{K. D.]. Bonne monographie de ce dialecte; réserves
sur les excursus. ^[ I. Vurtheim, Octavia praetexta [C. W-n]. Sans valeur. 20
A. G. D.
Mitteilungen aus der historischen Literatur. T. 37. Fasc. 1. Pro-
grammes. R. HoLSTEiN, Griech. Sittlichkeit in mykenischer Zeit [Hirsch].
Analyse. Tf K. Liebold, Die Ansichten ûber die Entstehung u. das Wesen der
gentes patriciae in Rom... [Dietrich]. Permet une orientation rapide sur le 26
sujet. Tl BÛLZ, Fasti' quaestorum qui ab u. c. 3iO ad a. u. c. 611 extra Romam
fuerunt [Id.]. Donne une impression de confiance. ^ Jos. Bach, Die Osterfest-
Berechnung in aller u. neuer Zeit [Hirsch]. Analyse. ^ Knappe, Jst die 2'.
Rede des hl. Gaudentius echt? ^ Manuelis Holobol orationes, 2 éd. Maximil.
Treu [Id.]. Annonce. ^ Paulatos, 'H Trarp;; to5 'Oouadsw; èx tyjÇ Fspfxa- so
vixTi; nebst einer Abhandlung des Erzherzogs Ludwig Salvator u. Gustav
Lang [Winkelsesser]. Polémique raisonnée et qui compte avec les faits
contre Dorpfeld. P. qui possède une connaissance approfondie d'Homère
voit dans l'Ithaque actuelle l'Ithaque du poète. ^ t) Wilh. Weber, Untersu-
chungen zur Geschichte des Kaisers Hadrianus. — 2) Otto Th. Sghulz, Das 35
Kaiserhaus der Antonine u. der letzte Historiker Roms [Id.]. 1) Éclaire d'un
jour nouveau des questions importantes pour l'histoire du sujet. — 2)
Complète les tra\ aux antérieurs de S. sur l'histoire impériale et reconstitue
avec beaucoup d'habileté la part qui revient à l'Anonyme dans les Vitae.
^ Gust. Schônaich, Die Christenverfolgung des Kaisers Decius. U-'OSCh.hovu]. 40
Diss. appliquée d'un style coulant et qui mérite le plus large accueil. ^
Josef'LANG, Aus Frankens Urzeit (pi.] [Glemenz]. Traité des découvertes
préhistoriques; important. ^ Ludwig Schmidt, Geschichte der deutschen
Stàmmehis zum Ausgange der Vôlkerwanderung 1. Abt. 4-6 [v. Kauffungen].
Excellent. ^ Hesseling, Essai sur la civilisation byzantine [Hirsch]. Aussi 45
instructif qu'intéressant. ^ DiETEKicn-Jubus Reinhardt u. Bader, Bei-
tràge z. Geschichte der Universitdten Mainz u. Giessen [v. Kauffungen]. Très
méritoire. Tf Enthoven, Briefe an Desiderius Erasmus von Rotterdam (pi.)
[Herm. Barge]. Service signalé rendu aux travaux relatifs à Erasme, grâce
à la pubhcation de ces lettres pour la grande majorité inédites. T|^ Fasc. 2. 50
Jahresberichte der Geschichtswissenschaft. T. 29 [Loschhorn]. Exposé des
résultats les plus importants. ^ Fritz Baumgarten, Franz Roland -Richard
Wagner, 2^ éd. (pi.). [Hirsch]. Aussi attrayant pour la forme qu'instructif
90 1909. — ALLEMAGNE.
pour le fond. ^ Drerup ['HpwSou] Tcept TroXirsiaç [PlatzhofT]. Hérode
Atticus ne peut être l'auteur de ce pamphlet qui a pour auteur quelqu'un
du cercle de Théramène. ^ Van den Bogaert, Bmchstûcke aus der àllestcn
Geschichte der Belgier, 4. Cimbern ,Teutonen u. Aduatuker [Winckelsesser].
' Etablit par des considérations tirées de la linguistique et de Thistoire que
les populations de la Gaule Belgique sont en partie d'origine Scandinave.
^ BoLKENSTEiN, De colonatu Romano eiusque origine [Dietrich]. Très ins-
tructif. 1[ Francis Smith. Z)i> rôm.Timokratie\\'i.'\. Travail très remarquable
conduit avec une méthode approfondie. ^ F. Knoke, Neue Beitràge zu
10 einer Geschichte der Rômerkriege in Deutschland (pi.) [Winkelsesser]. Défend
ses dernières découvertes et engage une polémique acerbe contre Koepp et
Schuchardt. ^ Heinr. Nissen, Orientation Stud en z. Geschichte der Relig on.
2 Fasc, [Lôschhorn]. Des résultats qui paraissent sûrs. T| Franz Helbing,
Die Tortur. Geschichte der Folter im Kriminalverfahren aller Vôlker u.
15 Zeiten (pi.) [v. Kaufïungen]. Méritoire. ^11 F'asc. 3. Hugo Prinz, Funde aus
Naukratis (pi.). (Klio 7. Beiheft) [Platzhoff]. Intéresse plus l'archéologue que
l'historien. ^ Wilhelm Stahl, De bello Sertoriano [Winkelsesser]. Toute la
tradition remonterait à 2 ou 3 sources. ^ 1) Eusebius. Kirchengeschich^e
hrsg. V. Eduard Schwartz. Kleine Ausgabe. — 2) J. Bidez, La tradition
20 manuscrite de Sozomène et la Tripartite de Théodore le Lecteur [Hirschj. 1)
Annonce. — 2) Travaux préparatoires qui font augurer favorablement de
la prochaine édition. Tf Kaiser Julian? philo sophische Werke ûbers. u. erl.
V. Rudolf AsMUS [ [Lôschhorn]. Trad. aisée et fidèle en général. Tf 1) Byzan-
tinische Zeitschrift. T. 17 (pi.). — 2) Byz. Zeits. Generalregister zu Band 1-12
2s bearb. v. Paul Marc [Hirsch]. 1) Le butin pour l'historien n'est pas consi-
dérable. — 2) Très bon. ^ K. Dieterich, Byzantinische Charakterkôpfe
(Natur- u. Geisteswelt) [Id.]. Choix judicieux à l'usage du grand public et
bien approprié. Quelques grosses fautes historiques toutefois. ^ 1) Heinrich
Gelzer, Àusgewàhlte kleine Schriften. — 2) Krumbacher, Populàre
30 Aufsdtze [Hirsch]. Grands éloges, ^^ Fasc. 4. Fôrderreuther u. Wj'rth,
Aus der Geschichte der Vôlker. T. 1. Altertum [Kôdderitz]. Livre de lectures
illustré. ^ Theodor Mommsen, Historische Schriften. T. 2 (Gesammelte
Schriften V) [Winkelsesser]. Éloges. ^ Ludo Moritz Hartmann [Id.]. Esquisse
biographique. ^ Elter, Itinerarstudien [Id.]. S'occupe principalement de
36 ritinerarium Antonini. ^ Mogk, Germanische Mythologie [B. Clemenz].
Petit hvre substantiel. 1| Z)as Leben des Heiligen Symeon Stylites bearb. v.
Hans LiETZMANiN [Hirsch]. Analyse. ^ Joh. Merkel Die Justinianischen
Enterbungsgriinde [Id.J. Explication de la novelle 11,5 du l®'' février 542;
il est peu d'institutions juridiques qui aient eu un retentissement aussi
40 considérable. dans les autres législations. H. Lebègue.
Nadirichten v. der Kgl. Gesellschaft der Wissenschaften zu Gôt-
tingen Philologisch-historische Klasse. Fasc. 1. Akzentstudienl [J.Wacker-
nagel]. Dans Homère, Aristarque accentuait [ipa8uT7]ç, Ta/uTTr,ç, àvopoTr|Ç,
par contre : loTr\<;, xaxoTY,ç, veoTTiç, cptXÔTTjç. c'est-à-dire -ttjç qui suivait des
46 racines en -ù, -J"- oxytons et ^x-^iç après des paroxytons et des oxytons en -o- /
Dans le grec hellénistique, -ttjç était toujours non accentué, même dans des
formations en -u-. Mais, en attique, la règle homérique subsista. Cela est
attesté expressément pour Ta/uTT^ç, De même Sapurr,?, xouottiî soni
attestés depuis le 3^ s., bien que les mss (?) et les éditions donnent BapwxY,;
50 xoucpÔTYi;. Incidemment W. défend et explique la leçon d' Aristarque N 191
XPOOXl au Heu de xpwç de Zénodote préféré par les éditeurs modernes. ^^
Fasc. 2. Ein antimonophysitischer Dialog[N. Bonwetsch]. Édition critique,
d'après le Coislin 299 de ce dialogue, qui donne un aperçu sur la vie spiri-
NEUE JAHRBÙCHER FUR DAS KLASSISCHE ALTERTUM. 91
tuelledu 7^8., et qui, aupoint de vue delà langue, n'est pas sans intérêt.
tu Fasc. 3. Sententiae lxxxvii episcoporum. Das Protokoll der Synode
von Karthago am 1. September 256 [Hans von Soden]. Éd. critique suivie
d'une étude de l'histoire de la tradition. Les mss, des Sententiae se répar-
tissent en q atre archétypes. Des éditions de S. Cyprien, celle procurée par 5
Erasme (1520) est la première qui contient les Sententiae. Il se servit du
ms. latin 12126 et collationna aussi des citations de S. Augustin. Les éditions
subséquentes reproduisent Erasme, avec qqs corrections ou conjectures
dérivées en partie de nouveaux mss ou perdus pour nous. La recension
d'Hartel repose principalement sur le Codex S<guepianus (= Paris, lat. lo
10592). ^ Die drei arezzaner Hymnen des Hilarius von Poitiers u. Etwas
iiber Rythmus [W. Meyer (aus Speyer)]. I. Brandes qui distingue le vers po-
pulaire alterné, attesté par Marins Victorinus et le rythme populaire latin,
se trompe sur ces deux points : il n'est pas question du Vers populaire
dans Marius Victorinus et les passages des grammairiens sur lesquels s'ap- i5
puie B, pour étayer l'existence du rythme populaire concernent unique-
ment le rythme des po' tes lyriques et dramatiques. Bède n'a pas compris
la théorie des grammairiens anciens sur le rythme citée in-extenso par W. M. ;
pour lui, où cesse le mètre, le rythme commence. — ^11. Les 3 hymnes contenus
dans le ms. d'Arezzo découverts par Gamurrini sont bien d'Hilaire de 20
Poitiers. Texte critique du De Christo genito deo, composé avant 366, du
De resurrectione carnis, du De tentationibus Christi per diabolum accom-
pagné d'une analyse du contenu d'une paraphrase et d'un commentaire,
métrique. Les considérations métriques empêchent d'attribuer à Hilaire de
Poitiers le très ancien hymne Hymnum dicat turba fratrum. L'auteur 25
termine par des observations métriques sur les différentes sortes de vers
trochaïques de l'antiquité d'oîi il résulte que, dans quelques poésies quan-
titatives et plus encore dans des poésies rythmiques, le vers de 8 syllabes à
terminaison trochaïques est toujours de propos délibéré, divisé par la
césure (61 p.). If^î Fasc. 4. Der Lukiantext des Oktateuch [Ernst Hautsch]. 30
Résultat négatif : Les mss. b (= 19) 108 que Lagarde mettait à la base de la
reconstruction du texte de l'octatenque de Lucien et leur proche parent w
ne contiennent pas le texte de Lucien représenté par les Pères d'Antioche.
^^ Geschàftliche Mitteilungen. Fasc. 1. Bericht ûher den Thésaurus hnguae
latinae [F. Léo]. Le t. 3 est composé jusqu'à circumdico, le t. 4 jusqu'à cupa, 35
le Supplément des noms propres jusqu'à Carzanica. Tf Erster Bericht liber
das Septuaginta-Unternehmen (1908) [Die Kommission]. Détails sur la
méthode de travail de la commission. ^ August Mau [G. Korte]. Notice
nécrologique. ^^ Fasc. 2. Bericht liber das Septuaginta-Unternehmen der
Kgl. Gesellschaft d. Wiss. zu Gôttingen [Die Kommissionen]. Plan : il ne 40
s'agit pas seulement de reconstituer le texte original de la Septante mais de
reconstituer les fragments des autres versions (Aquila, Symmaque et
Theodotion) et le texte de la Septante d'Origène, d'Hesichyus et de Luci n
ainsi que les traductions étrangères de la Septante. Ce n'est qu'après une
connaissance approfondie de tous ces facteurs qu'une reconstitution de la 45
Septante primitive sera possible. Travaux en train : on a inventorié le
matériel manuscrit et commencé l'éd. des apocryphes. Cette tâche terminée,
il restera l'examen des citations des Pères, des livres liturgiques et les trad.
étrangères de la Septante. H. Lebègue.
Neue Jahrbùcher fui' das klassische Altertum, Geschichte und ^
deutsche Literatur und fur Pâdagogik 12^ année (1909) l''^ livr.
Politik und Aufklârung in Griechenland im Ausgang des V. Jahrh. v.
Ghr [Wilh Nestlé]. Part de l'idée qu'entre la civihsation grecque dans la
92 1909. — ALLEMAGNE.
2e moitié du 5^ s. av. J.-C. et celle de l'Europe occidentale au 18^ s. il y a
des analogies en ce sens qu'à ces deux époques la politique et la philosophie
formèrent comme une aUiance contre l'ordre de choses établi. D'une
part on vit apparaître alors des théories politiques qui n'étaient pas pure-
6 ment spéculatives, mais qui étaient le résultat de circonstances politiques
déterminées et dont elles étaient la critique; d'autre part ces théories poli-
tiques agissaient sur la marche des événements parce qu'elles étaient mises
en pratique par des hommes d'état qui leur étaient dévoués. En Grèce la
révolution ne se fit pas par en bas, mais par en haut, il y eut une réaction
10 des hautes classes de la société contre la démocratie sans frein. 1, Influence
de la philosophie sur les idées pohtiques de Périclès : 2, Les sophistes, leurs
théories, leur action : 8, Dans quelle mesure ces doctrines politiques nouvelles
agirent-elles sur l'organisation et la vie de l'état. ^ Sechzehnte Epode und
vierte Ekloge [Fr. Skutsch]. L'Épode 1 6 que S. étudie à nouveau est une des
16 plus belles poésies d'Horace. Le v. 13 qui termine le tableau de la décadence
de Rome fait allusion au « lapis niger » qu'Horace regarde comme étant
le tombeau de Romulus. Pour lui l'existence de Rome est intimement hée
à la conservation des ossements du -/^pw; y.Tif7Tr^<;. Ce passage est donc im-
portant au point de vue rehgieux aussi bien que pour la topographie de Rome
'■^° par l'allusion qui y est faite au monument élevé sur cette pierre. — L'Épode
16 et la 4e Églogue de V. s'inspirent des mêmes pensées, mais la priorité
d'Horace est évidente si on les compare l'une avec l'autre; de là quatre
conséquences importantes : 1° Cette épode est la première poésie d'H.
qu'on puisse dater avec certitude (entre 42 date du retour de la bataille
25 de Philippes et 40 consulat d'Asinius PoUio); 2° Manière dont Virgile com-
pose ; 3° le V. 22 de l'Egl. IV est une imitation d'Horace et non pas de Si-
byll. III, 790 sq. ; 4° Les emprunts mot pour mot de V. peuvent très bien
s'allier avec des idées et des tours de pensées tout différents. ^ Das Bûh-
nenwesen in der Zeit von Constantin d. Grcssem bis Justinian [Alb. Millier].
30 Esquisse l'histoire du théâtre à cette époque surtout d'après les pères de
l'Éghse qui sont à peu près la seule source que nous ayons; jours des repré-
sentations : par qui elles étaient organisées ; intérêt passionné qu'on y appor-
tait; tragédies; comédies; mimes; pantomimes ; représentations musicales;
bâtiments où avaient lieu les représentations; décoration; rideau; acteurs,
35 leur situation sociale; le pubhc. ^ Der Sperling der Lesbia [K. Dissel]. Ce
moineau de Lesbie dont parle Catulle, n'était pas le moineau commun (do-
mesticus), mais celui qu'on appelle « passer sohtarius)). ^ Ein Vorschlag zu
« Donarem paieras » [Th. Pluss]. L'ode tout entière développe la pensée que
c'est la poésie surtout qui proclame et récompense la valeur de l'homme
<o illustre. 1| Th. Zielinski, Cicero im Wandel der Jahrhunderte [E. GrûnwaldJ.
Une des perles de la science russe. ^^ 2^ partie Die Etymologie im Sprach-
unterricht der hoheren Schulen [Fr. Stûrmer]. Importance de l'étymologie
pour r enrichissement du vocabulaire : exemples tirés surtout du latin et du
grec. Tl Certificat d'études d'i iv é par G. Hermann à Jacobitz et lettre de
46 Th. Bergk (en latin) tirés des archives de la ville de Leipsig. Tf^j 2^
Livr. Sophokles' Antigone [H> dwig Jordan]. Etudie la tragédie d'Antigone
comme œuvre d'art, compare Sophocle avec Eschyle et montre comment
procède chacun de ces deux poètes. 1[ Neuere Britische Septuaginta-Arbeîten
[A. Deissmann]. Passe en revue les travaux parus en Angleterre sur la ver-
so sion des Septante, ceux de H. B. Sweete, de A. E. BRooKEi[etlN.|M«' Lean
dont il fait le plus grand éloge; la Concordance de E. Hatch et H. A. Red-
PATH, dont le vol. 3 et dernier vient de paraître et qui est indispensable, elle
mérite d'être appelée un « labour of love ». Une véritable éd. critique se fait
KEUË JAHRBÙCHER FiJR DAS KLASSlSCHE ALTERtUM. Ô3
encore attendre, mais tous ces travaux préparatoires sont d'une'importance
exceptionnelle. If (Alexanderder Grosse bei den rôm. Dichtern [H. Christen-
sen]. Alexandre n'a exercé aucune influence sur les poètes romains, sauf sur Lu- '
cien,^qui s'en^est fait une idée personnelle; aucun poète romain n'a eu l'idée
d'en faire le héros d'un poème, ce qui était de mode au l^r et au 2^ s. de notre 5
ère. Ce n'est qu'au moyen âge qu'on s'est souvenu de lui. ^ Anfang und
Endd der Torsions^eschût/ce (Rud. Schneider]. D'après la paraphrase byzan-
tine des Pohorketilva d'Apollodore, composés jvers 934 ap. J. G. ; on connais-
sait alors une arme de jet qui chargée d'un explosif projetait du feu sur l'enne-
mi, ce doit être l'arme que Léo (Taktik, XIX, 57) appelle /stptffi'c&oDv, l'ex- 10
plosif devait être un mélange ^de salpêtre. Mais ce qui caractérise les armes
de jet anciennes, c'est la « torsion ». La première que nous connaissions fut
construite en 400 av. J.-C. par Denys l'ancien qui s'en servit contre les Car-
thaginois. C'était un « onager » ou baliste : on perd la trace de ces balistes
vers 600 ap. J.-C. l[1f 2^ partie. Rien qui concerne l'antiquité classique. *[[T| 15
3*^ livr. Heraklits Schrift llspt cpuctoç [O. Gilbert]. Tout ce que nous savons
d'Hérachte et de son livre nous a été transmis par Diog. Laert. IX, 1-17.
C'est à partir de 11 à 16 que nous sommes renseignés sur le tc. cpûato; qui
avait été déposé dans le temple d'Artemis à Ephèse et qui eut le sort de ce
temple : il se divisait en trois parties : physique, pohtique et théologique, jo
G. ne s'occupe que de la première intitulée 7:. toO vravroç dont il étudie en dé-
tail ce qui nous en est resté. Il montre qu'H. avait conçu en pleine connais- ,
sance de cause un système panthéiste avec toutes ses conséquences. Il s'y
montre prophète et penseur génial, un des plus grands parmi ceux de tous
les siècles. ][ Lucilius und seine Zeitgenossen nach den neuesten Untersu- 25
chungen [F. Munzer]. Retrace la vie et l'activité littéraire de Lucilius et
l'époque qù il a vécu d'après les travaux récents de Fried. Marx, C. Lucilii
carminum reliquiae et surtout de C. Cichorius, Untersuchungen zu Lucilius.
T[ Die Grundlagen der Byzant. Kultur, [A. Heisenberg]. Rapport lu au Con-
grès des sciences historiques de Berlin 1908. et où H. retrace le tableau 30
de cette civilisation et montre ce qu'elle a été. ^ J. Kromayer, Antike
Schlachtfelder in Griechenland. 2, Die kellen.-rôm. Per'ode von Kynoskephalà
bis Pharsalos [B. Niese]. Cet ouvrage a une valeur durable par ses recherches
topographiques, mais ce qui concerne la stratégie des opérations militaires
n'est pas toujours exact. ^ E. G. Schler, TcsUmonium animae or Greek 35
and Roman bejore J. C. A séries of essays and sketches dealing with the spi-
rituais éléments in class. civilization [W. Nestlé]. Le contenu de ce livre
est aussi étrange que son titre. ^ Der rôm. Limes in Oesterreich. H.VII-
IX [W. Ruge]. Appréc. en somme favorable. T|^ 2e partie Jakob Micyllus
und J. Camerararius [G. Elhnger]. Détails sur la vie et l'activité httéraire, 40
et poétique de ces deux humanistes, dont l'un Micyllus (Jakob Molzer) mou-
rut en 1558 et dont l'autre C. qui lui est inférieur comme inspiration, en 1574.
TfTf 4 e livr. Das Gewandproblem in der Griech. Kunstentwicklung [Ferd.
Noack]. Montre comment la statuaire grecque comprit et résolut ce problème
quiaboutit à la représentation du nu.^ Die antiken Wasserleitung der Stadt 45
Rom (3 pi.) [Th. Ashby]. Résumé d'après les « Papers of the Brit. School at
Rome « Vol. I, III, IV les résultats cartographiques de ses recherches sur les
conduites d'eau à Rome. Outre les quatre mentionnées déjà par Lanciani
et qui étaient les plus importantes des onze qui amenaient l'eau à Rome, sa-
voir l'Anio Vêtus , construit de 274-269), l'Aqua Maria (144-140), l'Aqua 50
Claudia (38-52), et l'Anio Novus (id.) provenant les quatre de la vallée de
l'Anio supérieur, A. en mentionne d'autres réparties en quatre groupes:
1, L'Aqua Appia (312) et l'Aqua Virgo (19); 2, l'Aqua Alexandrina (226);
Ô4 1909.
ALLEMAGNE.
3, l'Aqua Tepula (125) et l'A. Julia (19); 4. l'A. Alsietina(souS Auguste; et
l'A. Trajana (109 ap, J.-C). Il s'occupe surtout dans cette étude des quatre
mentionnées en tête qu'il décrit en détail. Tl Lessings « Rettungen des Ho-
raz » [E. Stemplinger]. C'est le plus important ouvrage en prose de la jeunesse
6 de Lessing; il nous donne non seulement la défense d'Horace contre les ac-
cusations dont il était l'objet, mais cherche à analyser ce qui fait l'essence
de la poésie lyrique et à pénétrer en psychologue dans le sanctuaire où
le poète élaborait ses oeuvres. ^ Agamemnons Einzug bei Aeschylus in der
neueren Literatur [J. Moeller]. Cherche dans les œuvres de qqs auteurs
^" modernes, Gœthe, Zola, Schiller, des traces ou des réminiscences de l'impres-
sion que leur a produite l'arrivée d'Agamemnon dans son palais chez Eschyle
(Agam. V. 905-950). ^f 2^ partie. Der Konjunktiv in den Konsekutivsâtzen
mit ut [Rud. Methner]. 1, Les propositions consécutives adverbiales et
attributives avec ut; 2, Les propositions consécutives substantives. Essaie
^' dans cet art. de 14 p. de montrer comment la langue latine en est venue
à employer le subj. (futur ou potentiel) dans des propositions de ce genre.
^Tf 5e livr. Einheiten und Persônlichkeit im Homer [Th. Plûss]. P. montre
comment dans l'Iliade les faits et les év nements racontés sont intimement
liés par une unité et une nécessité subjectives, peut être aussi par une per-
'^^ sonnalité poétique créatrice, et pour faire cette démonstration il choisit la
partie du poème qui passe pour manquer le plus d'unité c.-à-d.lech. 3 et le
commencement du 4®. Tout en reconnaissant deux autres sortes d'unité,
une tout extérieure dans l'arrangement et la disposition des parties, une
intérieure qui se montre dans la dépendance des différents épisodes d'une
25 idée maîtresse, il y en a une troisième, et ici on peut appliquer le mot de Buf-
fon : « le style c'est l'homme même », unité dans la manière dont les faits s'en-
chaîn nt et dont les sentiments sont exposés, subjective et fortement
personnelle, c'est cette dernière qui permet de retrouver la personnalité
poétique d'Homère. % Der Kampf um das Schlachtfeld im Teutoburger
** Walde [E. Wihsch]. Coup d'œil d'ensemble et résumé des ouvrages
parus sur la bataille de la forêt de Teutoburg (9 fig.). Etat de la question,
solutions proposées. ^ Antike, Islam und Occident [J. Strzygowski]. A pro-
pos du livre de H. Thiersch, Pharos, Antike, Is am und Occident dans lequel
T. place les études sur le Phare d'Alexandrie sur un terrain nouveau, S.
3^ combat en partie ses conclusions et lui reproche d'employer le mot an-
tique dans un double sens peu clair. ^ C. O. Millier nach den Briefen an
seine Eltern geschildert [B. Weber]. Trace le portrait de M. ^ Die Marsyas-
Gruppedes Myron [J. Steinberger]. N'accepte pas li reconstruction proposée
par B. Sauer <Jahrb. d. d. arch. Inst. 1908 ; cf R. d. R. 33, 72, 34, sqq.>.
**• ^ C. RiTTER, Platons Dialoge hihaltsdarstellungen : II, Der Schriften des
reifen Mannesalters. 1, Der Staat [W. Nestlé]. Excellent aide pour l'étude de
Platon. ^ Die Arbeiten zu Pergamon 1906-1907 [Lamer]. Résumé. ^^ 2^
partie. Rien qui concerne l'antiquité classique. ^]f 6® livr. Editionstechnik
[O. Stâhlin]. Conseils pratiques à ceux qui préparent une édition critique.
*' 1, Comme on doit préparer l'édition nouv. : 2, Comment on doit l'imprimer.
Titre et introd.; texte; emploi des marges; tables. ^ Die Beziehungen
des Altlateins zum Spatlateins [F. Marx]. L'analogie qu'il y a ent e certains
phénomènes hnguistiques du bas latin et des phénomènes de l'ancien latin
et du latin archaïque tient à plusieurs causes, d'une part, à l'emploi constant
•* de la langue populaire, puis à la tradition savante et enfln à l'indépendance,
commune à ces deux époques, de toute influence savante. Tj Kriterien zur
Zeitbestimmung griech. Skulpturen [H. Bliimmer]. En l'absence des parties
du corps qui souvent sont abiméesou détruites dans les œuvres de la plas-
NÈtiE JAHRBCCHER PttR DAS KLASSISCrtË ALTERfUM. 9o
tique ancienne (comme le ne/., les oreilles, les doigts, etc.), les yeux jouent un
grand rôle comme indice chronologique, ainsi que les seins dans les statues
de femme, comme l'a montré S. Reinach, mais B. fait qqs réserves sur la
valeur de cet indice mammaire. ^^ 2^ partie. Ueber die Institutio priucipis
Christiani des Erasmus [L. EnthovenJ. Montre la grande valeur de ce tvaité 6
d'Erasme, ^j 1^ liv '. Drei Problème der griech. Kunstlergesohichte [Fried.
Koepp]. Veut montrer par trois exemples combien il nous est difficile de
distinguer et de préciser ce qui constitue la personnalité d'un artiste; 1,
L' Athena Lemnia, attribuée par Furtwangler à Phidias et à d'autres artistes
par d'autres critiques, est certainement de l'école de Phidias, mais c'est tout lo
ce que nous pouvons savoir, puisque sile Parthénon nous révèle ce qu'était
l'art de l'ateher de Phidias, il ne nous apprend pas quelle était la part per-
sonnelle du maître; 2, Le « conducteur de char » de Delphes doit être celui
que Pausanias X, 15, 6 attribu à Amphion de Gnossos, comme l'a montré
Svoronos, et cependant ce n'est pas un artiste célèbre. 3, L'Apoxyomenos 16
doit être sorti de l'atelier de Lysippe, bien que Percy Gardner ait soutenu
à tort qu'il n'était pas de lui, et pourtant cette statue passait pour être de
Lysippe au même titre que le Doryphore pour être de Polyclète. Tout cela
montre combien il faut être prudent dans nos assertions hypothétiques. ^
Polystratos Schrift ûber die grundlose Verachtung der Volksmeinung ao
[R. Philippson]. Parmi les papyrus de Herculanum qu'on a déroulés se trouve
heureusement, à côté d'un grand nombre d'oeuvres insignifiantes d'Epicu-
riens, un petit traité du second successeur d'Epicure, assez important, étudié
à nouveau après Gomperz par K. Wilke : Polystrati Epicurei FI. xXôyou
xaTacppovTiTEoj; libellus et réédité par lui après collation nouvelle du 26
papyrus, il prête encore à certaines corrections et observations que P. publie
dans cet art. de 22 p. C'est un ouvrage de polémique rcpôç toùç àÀôyw;
xaTaOoa(Tuvoij.évouç twv èv toÎ; ttoXXo?; oo^aCùîJi.£va)v : il doit être
dirigé contre les derniers disciples des Cyniques, Stilpon et Bion. C'est une
diatribe qui se lit avec plaisir et qui par son contenu n'a pas d'analogue 30
dans ce qui nous reste d'Epicure. Le traité de Plutarque H. tovî tx aXoya
Xôyco /pT|(jOai est peut-être une réponse satirique à Polystratos. ^ O.
Immisch, Wie studiert man klass. Phil'l<^gie? [H. Peter]. Très grands éloges.
H T. R. Holmes, Ancient Britain and the Invasions of Jul. Caesar [Schott].
Charme et mstruit. ^ Centons contenus dans la « Almae universitatis Studii sj,
Lipziensis eturbisJLiptzg(sic)descriptio « de KonradWimpina composée en
1488. Tf D"" Harder, Ein Vorschlag zur Erweiterung der latein. Schullektûre
[Opitz]. Appréc. favorable. ^^ 8« livr. Konjunktiv und Optativ [H. Latt-
mann]. Le livre de C. Mutzbauer, Die Grundbedeutung des Konjunctiv u.
Optativ a de la valeur comme recueil très complet de tous les cas de l'emploi 40
du subj. et de l'opt. et doit être chaudement recommandé, mais on ne peut
admettre avec lui que ces deux modes soient les modes de l'attente et du désir.
Tl Der Monolog in antiken Drama [Edw,. Bruhn]. Résumé du hvre de Fr.
Léo, Der Monolog in Drama, ein Beitrag zur griech.-rôm. Poetik, qui est un
modèle du genre scientifique, dans ces matières qui jusqu'ici étaient le ^^
domaine des dilettantes et des phraseurs. ^ Die Entwicklung des rôm. Hauses
[Fr. Marx], Montre comment la maison romaine s'est agrandie et développée,
en même temps que la puissance et la civihsation du peuple romain, et
retrace les modifications profondes que subit le vieil atrium étrusque, atrium
Tuscanicum. ^ Die Schlacht von Munda (17 Mârz 45 v. Ch.). [A. Klotz]. Pour ^^
comprendre cette bataille il faut tenir compte, en les complétant l'un par
l'autre, du récit des trois témoins oculaires, qui ne raconte chacun que ce
qu'il a intérêt à dire, savoir l'auteur du Bell, hisp., Hirtiuset Asinius PoUio.
96 1909. — ALLEMAGNE.
Examen des récits des autres historiens. ^ H. Gressmann, Altorientalische
Texte undBilderzum Alten. Testament hrsg. [Stûbe]. Entreprise très méritoire
et qui a de la valeur. If Em. ^^k^io, Ausgew. Abhandlungen hrsg. von H.
SwoBODA [Poland]. Analyse de ce recueil qui mérite d'attirer l'attention
6 du monde savant. ^ S. Eitrem, Hermès und die Toten{Sdim.iQv\. N'arrive pas
à démontrer qu'à l'origine Hermès était un dieu des morts. ^ W. Amelung,
Die Skulpturen des Vaticanischen Muséums^ 1 u. 2 [Koepp]. Admirable ou-
vrage qui sera certainement terminé. ^ P. R. von Bienkowski, Die Dar-
stellungen der Gallier in der hellenistischen Kunst [Weicker]. Important par
10 la masse de documents réunis et par les résultats acquis. T| Die Ausgangs-
stellen der Expeditionen Gaesars nach Britannien [W, Schott]. Admet avec
Holmes que l'endroit d'où César partit de la Gaule pour opérer son second
débarquement en Grande-Bretagne fut Portus Itius = Wissant. ^% 2<* partie.
Die Hochschule von Alexandria im IV und V Jahrh. p. Chr. n. [F. Schem-
16 mel]. Bien que le Musée et sa bibhothèque semble n'avoir plus existé au
lyc s. et qu'en 391 la bibliothèque du Serapeum eût été détruite par l'in-
• cendie qui dévora ce temple, Alexandrie conserva longtemps encore sa si-
tuation comme centre des lumières de l'Orient. Tableau des cours qui s'y
donnaient; maîtres qui y professaient. Les grammairiens et les poètes, qui
20 de là se répandaient dans tout le monde connu. 1[ Ulbricht, GrundzUge
der alten Geschichte. 1, Griech Geschichte k^^ Aufl besorgt v. W. Bêcher
[Lamer]. Edition remani e et transformée, sera la bienvenue, "[j^ 9*^ livr. Die
Wurzeln der hellenistischen Kunst [E. Pfuhl]. Leçon d'ouverture du cours
d'Archéologie professé à l'Université de Bâle en 1909, dans laquelle P. montre
26 comment il faut comprendre les forces agissantes dans l'art hellénique. ^
Die phrygischen Kulte und ihre Bedeutungin die griechische-rômische
Welt [Th. Eisele]. Importance de ces cultes qui, tout en s' opposant au chris-
tianisme, lui frayèrent la voie, ^j Càsars gallischer Feldzug in Ciceros Briefen
[W. Sternkopf]. Après avoir montré d'où naquit la correspondance de Cic.
30 avec des amis séjournant dans les Gaules, savoir: 11 lettres à son frère Quin-
tus, de mai à novembre 54; 13 à Trebatius (dont 7 de 54 et 6 de la première
moitié de 53); une à César : Ad fam. VII, 5; puis 6 lettres à Atticus (IV,
14-19) et une de Quintus à Cic. Ad fam. XVI, 16, S. indique comment il
se fit que des rapports amicaux s'établirent entre Cic. et César, à ce point
36 que Cic. s'intéressera, plus vivement qu'il ne l'avait fait jusqu'alors, à ce qui
se passait en Gaule. Ensuite S. se sert de ces lettres pour élucider bien des
points obscurs dans les événements de 54 et 53, et pour expliquer plusieurs
questions personnelles qu'on n'avait pas bien comprises jusqu'ici. ^^ 2^ par-
tie. Grenzen und Ziele des Lateinunterrichts im Realgymnasium [O. Stange].
40 Montre comment l'enseignement du latin doit être compris et donné dans
les écoles réaies, ses hmites; son but; les auteurs qu'on doit lire et expliquer
dans ces écoles. ^ Die aeltere Rômische Geschichte in Unterricht [Gg. Rind-
fl isch]. Valeur éducative de cette histoire. ^^ 10" livr. Parallelerscheinungen
in der griech. Dichthunst und bildenden Kunst [F. Winter]. Reprenant
46 l'idée émise par Weicker que le développement en littérature allant d'Es-
chyle à Sophocle, Euripide, Ménandre nous donne bien des indications sur
la marche de l'art et offre à beaucoup d'égards des points de comparaison
frappants et instructifs avec Phidias et Polygnote, avec Polyclète et Zeuxis,
avec Praxitèl. , avec Lysippe et Apelles, W. montre qu'il y a des traits
60 similaires dans la conception et la reproduction artistique qui se font jour
au même degré et parallèlement enhttérature et en art et qui s'expliquent
comme des manifestations de développement, naissant de conditions com-
munes se correspondant. Il essaie de retrouver des manifestations de cette
PHILOLOGUS. 97
nature dans une série d'époques qui se succèdent, et ve^it rappeler aux phi-
lologues que les arts ont encore autre chose à leur apprendre que les notions
qui rega d nt la vie des anciens, pour bien comprendre et goûter les œuvres
littéraires. Partant de cette idée, il étudie Homère, les_poètes lyriques, Pin-
dare, Eschyle et Sophocle, Euripide et montre dans les arts contemporains 5
des points de contact fréquents et un épanouissement parallèle. ^ Zur Wiir-
digung des Apollonios von Rhodos [P. E. Sonnenburg]. On voit très bien
qu'Ap.. tout en voulant marcher sur les traces d'Homère, s'est appliqué à
faire autrement que lui, avec le désir de composer un poème absolument
différent de son modèle, mais le rappelant cependant. Ce serait une œuvre 10
moderne qui répondrait aux exigences légitimes de ses contemporains et qui
pourtant ne serait pas sans porter des traces de l'influence homérique; de là
ces détails géographiques et historiques, ces récits d'usages locaux, ces lé-
gendes et ces sacrifices qui viennent se mêler au voyage des Ar^^onautes. Le
ton du récit s'est abaissé, ainsi que les héros et les dieux, qui n'ont |lus li' 11 xs
d>' surhumain. C'est un véritable réalisme qui rabaisse les choses et les per-
sonnes, mais à côté il y a plus de profondeur dans l'analyse psychologique
et de fine^ observations non seulement dans la description des objets ex-
térieurs, mais aussi dans la peinture des sentiments, surtout dans le liv. 3.
H Zur Chronologie des Protogenes [Th. Schmid]. Doit être né vers 360 à 20
Kaunos, où il passa sa jeunesse et produisit ses premières œuvres, il alla
vers 340 à Rhodes où commença sa carrière d'artiste; les Athlètes (340^335) :
il va à Athènes en 335 et là se succèdent ses grandes œuvres ; leurs dates; il
doit être mort vers 285. ^[ A. Mayr, Die Insel Malta im Altertum [Meltzer].
Sera le bienvenu ^j^ 2« partie. E. Ziebarth, Aus dern griech. Schulwesen, ^^
Eudemos von Milet und Verwandfes [Lamer]. Très beau résumé, liabilement
coordonné, de tout ce que nous apprennent les inscr. sur les écoles de la Grèie
ancienne. ^ F. G.Kenyon. Two greek School-Tablets [\d.]. A droit à toute notro
reconnaissance pour les publications de cet exemplaire, plus intéressant que
ceux qu'on connaissait déjà. H. S. ^ '
Neue Philologlsche Rundschau a cessé de paraître.
Philologus. Tome LXVIII. N° 1. Priscien [L. Jeep]. Auteurs qui ne
sont pas phis récents que Caper, c'e.à d. le n^ siècle avant J.-C. : AuUi-
Gelle, Apulée, Asper, Terentianus Maurus, Gains, Ulpien, Arruntius Celsus,
Scaurus, Vehus Celer, Vindex, Alfms Albinus, Suétone. Après la mort de i->
Caper, Priscien montre un grand dénûment. Il y a là une lacune, d'autant
plus remarquable que certains auteurs, comme l'historien Marius Maximus,
étaient lus souvent et présentaient des particularités dignes d'attirer l'at-
tention d'un grammairien. 11 faut donc croire que Caper est l'intermédiaire
nécessaire pour Priscien, qui ne sait plus rien quand il lui manque. Si main- 10
tenant on considère les auteurs que Priscien connaît par cette entremise, on
voit que le choix a été déterminé par deux considérations, antiquité et
caractère classique. Cela e t surtout sensible pour l'éloquence, représentée
presque exclusivement par Cicéron, très accessoirement par Caton l'ancien;
pour l'épopée, dont Virgile est le principal représentant. On doit faire re- 45
monter ce choix à Caper lui-même. ^ La deuxième partie du logos de Diotima
dans le Banquet de Platon [W. Gilbert]. Étude de la marche des idées, dans
les chapitres 24-29, p. 204 C à 212 A, et élucidation de quelques points
particuliers, l'immortalité terrestre, la transformation de l'Eros du maître
en l'Eros philosophique, la portée de la conception de l'Eros philosophique au
dans l'ensemble et les indices d'un développement dialectique de cette
conception. ^ Bobiensia, nouvelles contributions aux scoUes de Bobbio sur
Cicéron [Tli. Stangl]. Les corrections de seconde main dans les schedae Vati-
R. DE PHILOL. Revue des Reçues, iSOO. XXXIV, — 7
98 1909. — ALLEMAGNE.
canae reposent sur un ms., contrairement à ce qu'a pensé P. Hildebrandt
qui les tient pour des conjectures. 1 Sur Martial [G. Friedrich]. Spect.,
21, 8 lire d'après Q : « haec tamen, haec res est facta ita, ficta alia ». Ce qui
est un événement réel, c'est la mort d'Orphée déchiré par les ours; le reste
6 est fiction. I, 67 : « Liber homo es nimium », dicis mihi, Ceryle, semper.
1 In te qui dicit, Ceryle : « Liber homo est? » : qui = quis, in te signifie « à pro-
pos de toi » (abl.), non « contra te ». XI, 94, 7-8 : « Ne jure pas par le temple
de Jupiter, jure par ce que tu étais d'abord, jure par. . Anchialus «. Anchia-
lus est le nom d'esclave du personnage, qui, quoique juif, pouvait porter
10 un nom grec. II, 82, lire Pontia au lieu de Pontice; cf. Juv., 6, 638. IV, 25, 5,
lire « haurit « qui est mieux attesté que « hausit « et qui convient seul. IV,
58, lire : . .maritum? | lam plorai'e. . V, 24 : au v. 11, Hermès est un vélite;
au v. 12, un rétiaire; au v. 13, un samnite (lire : lucida, au lieu de languida).
V, 38, 2-4 : « fratrem Calliodorus habet | « quadringenta seca » qui dicit,
15 « ffùxa [xépt^E ». I Vno credis equo posse sedere duos? » 7 : « Vnus, eu m sitis
duo, Calliodore sedetis? » Là est le solécisme. Le sens de V, 78, 31-32 ist:
« Voilà notre festin, petit, plaisant. Naturellement tu aspireras à celui de
Claudius (Etuscus) que tu désires voir placé avant le mien ». VI, 14, 4, gar-
der non scribat, au sens de ne scribat; là est la pointe de l'épigramme. VI,
20 58, 2, lire « sidéra ferre », au lieu de « sidéra pigra », interpolé d'après IX, 45,
2. La famille B a souvent de ces interpolations (I, 76, 3; III, 63, 6; etc.).
Explication de VII, 73; VIII, 51; IX, 61. Lire, XII, 21, 7 : « Et cito ridebit
peregrini gloria partus «; V, 82, 4 : « Ni tu, dispeream, Gaure, pusillus homo
es »; VIII, 30, 7 : « Quod si rapta foret nolenti poena ». Dans XII, 32, 12, le
26 cratère, qui est de bronze, est « corneus » à cause de la saleté qui lui donne
la couleur de la corne. Les bains de Lupus, II, 14, 12, sont « éoliens », parce
qu'ils sont pleins de courant d'air (cf. VIII, 14, 5). XIII, 65 se rapporte bien
à la perdrix; l'épithète de « rarissima » a le sens de « très distingué »; cepen-
dant « très rare » est un sens possible, car dans la péninsule la perdrix est
30 relativement rare, plus que dans la Haute-Italie par ex. Dans III, 58, 14,
picta perdix ne peut désigner la perdrix qui est cendrée, mais peut désigner
le coq des bois. La fa(;on dont les perdrix partent brusquement et le bruit
qu'elles font alors rappellent le bruit de l'homme qui avale de l'eau brusque-
ment par la gorge ou le nez dans la piscine et cherche à s'en débarrasser;
36 de là : « hanc in piscina ludere ». ^ Kuba-Kybele, recherches de religions
comparées [R. Eisler]. Un des restes du rituel païen conservé dans celui de
La Mecque est l'habillement annuel de la Ka aba avec une housse neuve. Ce
rit ne s'exphque que par la conception de la Ka aba comme une personne.
Le mot Ka aba est féminin; derrière l'aérolithe fétiche se cache une déesse.
40 Le rit est un rit nuptial. Les Arabes païens honoraient la grande divinité
matriarcale des Sémites sous des noms phonétiquement apparentés à Ka'aba :
Xa[j.àp, Xaêâp, Xouêâp, Kaêv-p, XaaSou. Ces noms se trouvent dans tout le
domaine sémitique occidental et expliquent celui de la Grande Mère d'Asie-
Mineure. D'après Wellhausen, Ka aba désigne non seulement la pierre sa-
45 crée, mais aussi la construction cubique de la Ka aba. Puisqu'à l'intérieur
se trouve la pierre du dieu lunaire Hobal, la déesse Kaaba apparaît comme
la demeure de la lune. D errière ces formules abstraites, se cachent des concep-
tions très primitives. La Ka-aba, le TSTpxvcovc-ç XtOoç (cf. Suidas, v° Oeù;
'ApYji;; Max. Tyr., diss. VIII, 8), est la maison de la pierre conique, sym-
50 bole du phallus, de la pyramide ou de l'obélisque; elle est le symbole de
la vulve. Par un jeu de la nature, qui n'est pas rare (hystérohthes), la Ka aba
présente des irrégularités qui ont quelque ressemblance avec l'organe géni-
tal de la femme. La pierre passait donc pour la représentation de l'organe
PHILOLOGUS. 90
divin. Les pèlerins tournent sept fois autour de la pierre. Cette cérémonie,
tawâf, a un caractère astrologique indéniable. L'évolution des anges, c'e.-
à-d. des dieux païens des planètes autour de la pierre mystique, centre du
monde, est imitée par les pèlerins. Les mêmes conceptions se retrouvent
dans le culte de Cybèle, 'OpstYi, 'Oy-cpaXr,, Diverses et- mologies permettent ^
de rattacher à l'Orient les cultesgrecs et romains. ^[^ Mélanges. Mytho-
graphe [G. Lippold]. Le fragment d"Herculanum (Coll. ait. VIII, 105)
n'appartient pas précisément à un mythographe, mais à la polémique épi-
curienne contre la tradition mythologique. % Pwao; et Remus [W. Soltau].
La solution proposée par Krestchmer n'est pas satisfaisante, parce que Re- i"
mus y paraît avant Romulus depuis longtemps employé chez les historiens
grecs, comme Den. I, 72. 11 faut admettre une distinction réelle entre Pojao;
el Remus. On a d'abord attribué la fondation de Rome à un descendant
d'Enée. Ennius, dans Serv., En., I, 273, donne encore cette qualité à Romu-
lus. Puis on composa la longue liste des rois d'Albe et la liste des sept rois if-
de Rome et l'on introduisit une seconde fondation et un second Romu'us
(Den., I, 73). Plus tard, les annalistes romains éliminèrent Romulus I.
Romulus II fut mis en relation avec les rois d'Albe. Sa mère ne pouvait plus
être une Troyenne (Ilia). Ce fut une accusée (rea), Silvia. Le Romos primitif
des mythographes grecs, fondateur de Rome et d'autres villes comme Ca- 20
poue, ne pouvait pas avoir une répHque de même nom au 8*= s. Comme
depuis 286 av. J.-C, on voyait au lupercal la louve avec les deux enfants,
et que le nombre des deux fondateurs subsistait dans les esprits, on donna
un frère jumeau à Romulus, Névius, dans son drame Alimonia Rémi et
Romuh, a substitué au Romos des mythographes grecs le Remus que certains '•^^
lieux de Rome suggéraient (Remona, Remoria). Il n'est pas douteux qu'il
fut le premier à donner une forme artistique à la légende qu'il a d'ailleurs
traitée librement. La Rome de la seconde guerre punique ne pouvait accep-
ter un Romos fondateur d'autres villes. Remus n'a pas de rapport avec Ro-
uios. ^ Vers court et vers long dans la strophe auspicienne [P. Maas]. Cette ^o
strophe est composée de quatre octosyllabes proparoxytons alternatifs. Elle
se distingue de la strophe ambrosienne qui admet la quantité. Son plus
ancien représentant est Auspicius de Toul. Elle est très fréquente. Elle
admet certaines hbertés qu'on retrouve chez les Byzantins.
N° 2. Kuba-Kybele (suite) [R. Eisler]. Déification de la maison sacrée 35
( 'A(7TapTY, — A sirtu, « maison, temple »). T'ne inscr. des environs de Damas
(Waddington, 2562 g) mentionne un Osb; 'AEiXAAAH (« temple», hëkàla),
divinité synonyme de Ba l-Zebul changé par la haine d'un scribe juif en
Beel-Zebub. L'usage assyrien de petites tentes portatives pour la divination
(parakku) est un parallèle éloquent de la tente de l'alliance chez Israël, la- 40
quelle était vide primitivement. Cette tente représente le corps de la nation
et le prêtre y exécute une fois par an une hiéroga/nie symbolique en y entrant.
Cette conception primitivement fétichiste se rencontre aussi en Asie Mineure.
Rapports divers des noms avec ces conceptions : KvêsXov, « cavité »;
uayapov OU [ji.£Yapov de Dêmêtêr = ma arah (arabe magarat[un]). Cuba, «
mentionnée, par Varron, n'est pas coniparable aux autres dieux des indigi-
tamenta (Eduha, Potica) : on attendrait Cubica; Cuba est en rapport avec
le nom Chuba-Chumba de la mère des dieux à qui convient parfaitement
la fonction de Cuba. Le mot a été transporté en Italie par les trusques. Un
fragment d'Heraclite, fr. 5, Vorsokrat., p. 62, 1 14 Diels', témoigne encore 50
de la conception de la divinité dans la forme d'une maison : « Ils adressent
leurs prières à ces statues comme celui qui dialogue avec des maisons n'ayant
pas la connaissance de la nature des dieux et des héros. « Nombreuses inter-
100 1909. ALLEMAGNE.
t
prétations de noms divins. Supplément au premier article. Tf 'E(p£7ia e^
AeXcpixà Ypà[j.ixaTa [Wolfgang Schultz]. Parallélismes nouveaux établi
dans le nombre des lettres des mots et des vers, dans la symétrie intérieure
de la disposition, dans l'emploi de la symbolique numérale. Le texte doit
5 être : 'Hpy. 6£(o . Nôaoïç TtstOsu . fpv.ovj xe /oo^oXci : le second vers
comme dans Roscher, Pour les 'Ecpéaia ypâixaara le texte sera : At^ta
Aaavîu-cveuç TîTpa; Ai; A<7xi KaTaaxi (36 lettres = 6x6). La disposi-
tion était en corbeille sur 6 lignes. Rapport avec la philosophie d'Heraclite.
H Les vues fondamentales de Platon en politique exposées à la fm de la Ré-
i" publique [C. Ritter]. 1» Suprématie des philosophes dans l'État, ou réunion
de la formation philosophiijue et scientifique et de la puissance politique;
2° professions distinctes avec devoirs et droits strictement déterminés; 3°
manque de toute propriété dans les deux premières classes qui doivent leur
subsistance aux autres citoyens; 4° égalit ■ de l'homme et de la femme dans
^ les droits et les devoirs; 5° suppression de la famille ou communauté des
"* femmes et des enfants pour les cpûÀaxsç; 6° suppression de l'esclavage.
Les cinq premiers points ne sont pas discutés. Le sixième n'est pas moins
certain; mais, comme pour d'autres, Platon en a remis le développement à
plus tard. Dans ce plan id al, Platon n'a pas seulement en vue le monde hellé-
nique, mais tout l'univers. Platon n'a pas autant dédaigné le travail manuel
^" qu'on le dit généralement. Tj Le Quincunx dans l'armée romaine au temps
de la formation manipulaire [Th. Steinweder]. Il n'existait plus au moment
de la mêlée. Il était le cadre d'où sortait l'ordre de bataille proprement
dit. Tl Études sur les Acta imperatorum romanorum [O. Haberleitner].
Première partie. Les formules dans les édits et les lettres des empereurs d'Au-
^^ guste à Hadrien. Ch. 1. Tradition des actes des empereurs. Nous n'avons
plus d'originaux, mais des copies, sauf pour les papyrus qui sont le plus sou-
vent des copies. On doit vérifier avec soin l'authenticité des textes. Ch. 2.
Espèces principales d'acta : 1" lettres privées; 2° a) édits; b) Orationes;
c) Adlocutiones; 3° a) Epistulae de caractère officiel; b) rescrits;c)Subscrip-
^° tiones; 4° a^ Décréta; b) Interlocutiones; 5° Mandata; 6° Leges datae; 7°
Priuilegia militum ueteranorumquedeciuitateet conubio. Ch. 3. Publication
et recueils des actes. Ch. 4. Caractères intrinsèques des Acta imperatorum : 1°
L'édit est su''tout caractérisé par la formule initiale « Imperator. . dicit »
(AÙToxpxTO)p...X£Y£'.), suivie de la teneur de l'édit précédée de cum. Dans
^^ le texte même, on n'a pas encore relevé de formules fixes. La date est étabhe
avec plus ou moins de précision par les titres des empereurs. Parfois une
date précise est donnée par les noms des consuls, le mois et le jour. Rarement
l'édit est publié par proclamation; le plus souvent il est affiché sur des ta-
blettes de bois blanc. 2° Lettres officielles. Formules initiales : 1° Intitu-
*° latio, adresse et salut; 2° Na'iatio; 3° Petitio; 4° Dispositio. Formules
finales: 5° Date (qui peut résulter des données de l'intitulatio, qui peut être
aussi énoncée d'une manière précise à la fin de l'acte) ; 5° Salut final (Bene
ualete, Eùtu/eÎv, "EppcD^Oai); Tables chronologiques, donnant année par
année les titres des empereurs. If ^ M é 1 a n g e s. La carte du monde d' Agrippa
*^ [G. E. Gleye]. Dans Pline, 111, 17, ne faut-il pas lire : ex delineatione et com-
mentarlis M. Agrippae? delineatio ne se lit pas ailleurs dans Pline et les
d'ctionnaires citent seulement TertuUien, Adu. Valent., 27; mais cf. deli-
neauit, dans Pline, 35. ^ Martial, 111, 58, 12 suiv. [O. Probst]. Dans cette
liste, il n'y a que des volailles domestiques ou domestiquées, en grande par-
^ t'e importées, engraissées en vue des tables luxueuses. On retrouve cette
série dans les Xénies, parce que Martial se répète volontiers. La « p'cta
perdix » peut correspondre à Tattagena, à la perdix ou à la rustîcula du
PHILOLOGUS. 101
livre XIII. Mais la perdrix et la gelinotte étaient vraiment trop communes.
Donc la picta perdix est l'attagen, c'e.-à-d. le francolin. XIII, 65, 2 peut
^ 'entendre avec une allusion à une étymologie populaire, Trépoi; de TtÉposiv,
ou aux mœurs que l'on attribuait à la perdrix (masculus in masculum in sur-
git, Isidore, Orig., XII, 7, 63). s
N» 3. Le Copn Cadmus [J. Sitzler]. Hérodote, VII, 163 suiv. appelle
Scythes une fois SaT'.Xs'jç et deux fois [xoûvap/o; rwv ZayxXauov.
Scyth's était donc indépendant et n'était pas, comme on le croit générale-
ment, sous la domination d'Hippocrate, le tyran de Gela. Ce Scythes,
maître de Zanklé et aUié d'Hippocrate, e^t le même que le Scythes, père de lo
Cadmus. Il serait étonnant que deux personnages dans le même temps
eussent porté un nom si rare. Diverses concordances établissent cette iden-
tité. Le Sicilien Scythes a été aussi tyran de Cos. Données chronologiques.
Il Platoriica [C. Ritter]. 1° Diogène Laërce, III, 2-3 tsXsutî Iv yxixot;,
et Suidas, sùoiy/jOY, âv £opr>,, s'accordent avec un fragment d'Herculanum, 15
col. II, 33, qui décrit une fête : c'est la fête donnée pour les noces d'une des
àocXcstowv ôuYarépEç, pendant laquelle Platon eut l'attaque qui l'emporta.
2° La description de l'extérieur de Platon par le comédien Amphis contient
des traits qui sont traditionnels dans la peinture de la gravité philosophique
((TxuôpcoTroctstv, aips'.v -ràç ocppuç : Diog. L., III, 28). Mais il y a une 20
concordance plus exacte entre Amphis et Alciphron, IV, 7, car tous deux
donnent iTraCpsiv (non a'ipsiv) et csixvwç. Dans Amphis, wdTTîp xoyXiaç
n'a pas reçu d'explication satisfaisante. On peut se demander si ce n'est pas
une altération de ÛTîkp xporâcpouç qui est dans Alciphron. L'Hermès du Va-
tican, portant Zenon comme inscription, ne donne pas la véritable impres- 2e
sion d'un portrait de Platon. La tête de Vienne (Benndorf, Jahresh. der
ôster. arch. Inst., 1899, II, 252) et le double Hermès d'Athènes (Helbig,
Jahrb. desd. ach. Inst., p. 75 <ni tomaison ni année>) donnent une image
plus exacte et plus vraisemblable. Nous n'avons d'ailleurs aucun moyen
certain de discerner la vérité et tout ici reste affaire de sentiment. ^ De Mer- 30
curio Aristophaneo [S. Eitrem]. Explication des passages du Plutus et de la
Paix qui concernent Hermès et le représentent sous les aspects suivants :
iy-feloi, àYopaïo;, ipaaTsû;, oiâxovoç, oôXtoç, /jActxcov, xspoojoç, xXÉtttt^ç,
[v-dcyeipo;, olvo^^ôo;, Trstatvo'jç, TT'jÀaïo;, aTOocpaïo;, tû^cov, o''Xoç, yOôvtoç,
<|tOupt(7T-/,ç, libidinosus, facundus, medicus, ominis auctor, pacifer, para- 35
situs, periurus, seruvs deorum. ^ Aristote et les présocratiques [Otto Gil-
bert]. Toute la spéculation ancienne part de principes fixes, i-o/jû xai al-
Ti'at. Aristote les définit : r, uXr, ou tô ÛTcoxet'asvov, tô x'.vT|(Tav, to eISo;
ou 7j oùdi'a, to TÉXoç. Les Présocratiques se divisent en deux catégories
suivant que leur principe est [xfa àp/7] (et alors ou xtvouaévTi ou àxivYiToc) 40
ou TrXei'ou; àp/ai', soit en nombre déterminé soit en nombre iUimité, otTreipoi
(et alors ou to yévoç é'v ou Ivavrtat). Application de cette classification
aux divers philosophes et attribution des fragments conservés par Aristote.
^ Le commentaire d'Erchanbert sur Donat dans le ms. de Freising [M. Mani-
tius]. Ms. de Munich 14846 du x^ siècle. L'introduction à l'Ars minor prouve 45
la dépendance vis à-vis des sources : avant tout, Priscien, Pompeius sur Do-
nat, Isidore; puis, Macrobe, Servius sur Virgile, Phocas; le dernier auteur
utilisé, par ordre de date, est Paul (extraits de Festus). Le dernier chapitre.
De pedibus, remonte à Isidore et à Juhen de Tolède. Publication de l'in-
troduction et du De pedibus, avec références aux sources. 1| La première 50
guerre punique [F. Reuss]. Discussion chronologique contre Luterbacher
et Leuze : bataille de Longanos, en 265 (269, Luterbacher); fin de la seconde
et début de la troisième guerre punique, en 264; succession chronologique
102 1909. - - ALLEMAGNE.
des évf'neinents dans Diodore, XXIII, 9; bataille de Panorme, en juin 251
(avril 250, Leuze); bataille des îles Egates, en 242; évacuation de la Sardai-
gne, en 237 (Florus, 11, 6; T. L., XXI, 43, 13; 16, 5; 40,5); soulèvement des
mercenaires, dans la première moitié de 241/240. ^ Cariens et Lélèges
6 [W. Aly]. Les Cariens sont apparentés aux Lydiens et aux Mysiens (Héro-
dote, I, 171). Les cultes prouvent qu'en Carie il y avait, à côté des Cariens
proprement dits, une autre population de race non hellénique, les Lélèges.
Les mentions des Lélèges historiques sont très rares. Il y avait aussi dos
Lélèges en Pisidie, à Antandros, Gargara (Troade), les îles. Les symboles
10 religieux des Lélèges les rapprochent des Cretois. Cariens, Mysiens et Ly-
diens sont arrivés à la fin de l'époque mycénienne.Là où les Cariens sont sû-
rement attestés, ils ne remontent pas à l'époque mythique, tandis que les
liélèges appartiennent à cette époque et jouent un rôle dans les plus ancien-
nes légendes de nombreuses cités grecques. Les Lélèges ont été sur le conti-
15 nent absorbés ou refoulés par les invasions grecques. Les Cariens, au con-
traire, se sont mêlés aux Hellènes et ont subsisté sous leur influence. ^^[
Mé' anges. 'Yo7.ty, [P. Maas]. Dans un poème d'Oxyrhynque, Grenfell
and Hunt, III, 425, v. 4, doit être gardé. Hymne baptismal chrétien du
même mètre dans un- papyrus du commencement du 4^ s. (Amherst pap.
20 23). ^Thucydide, I, 24, 3 [.I. Baunack]. Garder otttsXOovteç. •([ Virgile, Bue,
1, 59-60 [Max Schneider]. Le morceau paraît inspiré d'un fragment d'Ar-
chiloque, dans Stobée, Florilège, CX, 10 (74, 31 B); cf. oeXoïve; et pisces,
OYjoeç et cerui, r^Tieicoç et opo; avec in litore. Donc voiJ.o; IvàJaoç et
vi/éevTa xuuaTx' correspondent à in aequore, leçon qui doit être admise
2.1 dans Virgile, au lieu de in aethere. L'imitation de Nemesianus, Ed., 1,76
freto, est aussi en faveur de aequore.
N" 4. Usage de la langue grecque [L. Radermaclier]. 18, Dans l'inscr. de
Kalaurea, Bechtel, 3380, 1. 12, t-/ç oà stxovaç xaOapàç Tro'.stv Iv
£7ri(pav£TT7.T<;), les dcux derniers mots ont le sens de IztcpavÉcTaTa; cf. Philos-
30 trate. Vie d'Apollonius, 5, 29 p. 96, et 7, 11, p. 111. — 19. Garder dans Phé-
nix de Colophon (Athén. 530 E) ttoXaôv :r}.éova, ionisme qui se trouve dans
Soph., Antig., 86, :roXXbv £/6icov. 11 y aurait un autre ionisme dans Oed.
Col., 1132, où Hense veut- écrire laTr/^potç pour £;ji.7T£c'potç. La confusion
de zix-Tz-f.çoç etc. avec les mots en -ttsicoç est ancienne (Phrynichus, p. 9,
35 22 B) et provient d'une étymologie populaire qui a confondu un mot avec
un autre. Cette confusion se trouve dans Luc. 14, 13 et 21, où tous les anciens
mss. donnent àvaTrE-.po; au lieu de àv!X7rY,coç, et appartient aux couches
les moins cultivées de la population. Dans Euripide, Troy,, 1331, lire [jlôXiç,
au lieu de ttoXi;, pour avoir une opposition à oiuùç; cf. Aristoph., Nub.
40 1365; Eurip., Bacch. 882. — 20. Dans une épigramme d'Antipatros (Oxyr,,
IV, 662, col. III), Ilav! y.%'. r^-^'EiLÔ-vi a été corrigé par Wilamowitz en
xaÔY|y£u.ôvt; de même Kaibel, Inscr. It., 1449, Aiovûcou xat •r|Y£advoç,
a été corrigé par Bloch en A. y.aGY,Y£aôvoç. On peut se demander si l'inscr.
n'aurait pas un ionisme xarY^y. qui aurait été mal lu. Mais on peut aussi se
4f' demander si les deux textes ne prouvent pas l'existence d'un dieu 'IlyEaoSv,
cf. 'IIy£[xôvy, (Usener, Gôttern., 133) et le dieu ilwxYjp.La fluctuation dans
l'aspiration est un caractère de la xotvT^. Que veut dire dans l'épigramme
aÙTovIov Tôo£ xQCTrpou I Sépixa ? aùxd est employé par les philosophes :
aÙTo xaXdv, le^beau en soi. De là, chez les écrivains postérieurs, aùrô pour
r.o désigner l'idéal d'un objet : ovo; aùrb Àupt^wv (Lucien, dial. m r., 14, 4),
aijTO(7xa7rav£'jç sodxouv (Alciphron, III, 24,2). Ici, c'esta l'idéal d'une peau
fraîchement préparée ». ^ Esprit rude et esprit doux dans la transcription
des mots hébreux [Eb. Nestlé]. Westcott et Hort, Swete, R. Helbing ad-
PHILOLOGUS. 103
mettent le principe suivant : Les mots commençant par Alepli, Aïn et Jod
sont transcrits avec esprit doux; ceux qui commencent par He ou Cheth,
avec esprit rude. Mais ce principe est trop absolu. Il faudrait plutôt recourir
à la tradition représentée par les meilleurs mss., et d'abord par TAmbro-
sianus A 147 inf., du iv^-vf^, oncial. D'après Swete, il a les esprits et les s
accents de première main. Cependant Krumbacher l'a examiné récemment à
cet égard et ne doute pas que ces signes ne soient de beaucoup postérieurs : il
n'y a pas d'onciale avec accents et pas de minuscule sans accents. Dans le
Vaticanus, ces signes sont postérieurs à l'écriture, mais encore intéressants.
A côté des mss., il faudrait faire appel à Philon, à Josèphe et aux plus anciens lo
Pères; puis aux mss. latins; et, seulement en dernière ligne, au copte et au
syriaque. ^ La fête du nouvel an dans l'empire romain [A. Miiller]. Ancien-
nement, l'année romaine commençait le l^r mars (Var., 1. 1,, 6, 13, 33;
Atta dans Serv., Georg. I, 43; Ov., F., I, 39; III, 75, 135, 229; Lydus, mens.
3, 15). Quand la date d'entrée en charge des magistrats fut fixée au !<''■ i5
janvier, il y eut concurrence; car les dates étaient données, non d'après une
ère, mais d'après les consuls. Ceux-ci, à partir de 153 av. J.-C, entrent en
charge au l*""" janvier. L'ancienne date tomba peu à peu dans l'oubli et le
calendrier julien consacra la victoire du l^'' janvier qui fut bientôt la date
générale dans le monde romain, parfois à côté d'une autre date locale con- 20
servée dans les pays grecs (Pauly-Wiss., V, 1081). Le commencement
de l'année fut célébré par des cérémonies et des réjouissances décrites :
Ovide, Fastes et Pont.; Libanius, Or. y ^I, 256 R.) et 'Éxcioactç (IV, 1053 R.);
Tevt., De idol., 14; Astérius d'Amasie (homél. 4; p. 57 éd. Ruben. 1615);
Chrysostome (homél. 23; I, 262, Francfort 1698); Augustin, sermo 198 25
(P. L., 38, 1024); Ambroise, sermo 7 |P. L., 17, 617); Maxime de Turin,
sermo 16 (P. L., 57, 255); Pierre Chrysologue, 155 (P. L. 52, 609); Pseudo-
Augustin <Césaire d'Arles>, sermo, 129 et 130 (39, 2001). Tout le monde
participait à ces réjouissances. En première ligne, les consules ordinarii
étaient les héros du jour : processus consularis, séance du Sénat, serment 30
prêté à l'empereur, festin. Des sacrifices et des vœux solennels étaient offerts
pour le salut de l'Etat. D'autres avaient lieu en faveur de l'empereur, le
4 janvier, en 27 apr. J.-C, le 3 à partir de 38 apr. J.-C. Le 2 janvier était,
comme tous les lendemains de calendes, dies ater. Dans les familles avaient
lieu un sacrifice aux Lares et des offrandes à Janus. Le l^r janvier est la date 35
de dédicace des temples de l'île du Tibre, Esculape en 291, et Jupiter en 194
av. J.-C. En 7, Tibère dédie la chapelle de Livie et le temple de la Concorde.
La coïncidence du l^"" janvier avec les nundinae était de mauvais augure.
Cette superstition peut être née entre 87 et 50 av. J.-C. et a été confirmée
par les malheurs de 43. On remédia dans la suite à cette occurrence. Le jour 40
de la semaine était aussi déterminant (voy. Lydus, mens., 4, 10; cf. Ambr.,
p. 617 et Chrys., hom. 23, p. 265). Tous les hasards et les accidents de ce jour
avaient un sens pour l'année. Les lettrés tiraient un augure en consultant
Homère ou Virgile, plus tard la Bible (sortes sanctorum). Ce jour était d'ail-
leurs un jour de joie. On donnait des étrennes (Strenia, déesse sabine), 45
souvent en nature, avec le temps en argent, et en des sommes de plus en plus
fortes. On a aussi des lampes avec des inscr. : annum nouum faustum felicem
tibi (XV, 6202), ou Jouiano (XV, 6205); ann. n: f . f. mihi (6201 a et b);
ann. n. f. f. mihi hic (6197 ) : « dans ma maison » : ces dernières étaient achetées
par le possesseur. On pouvait offrir des livres et tous les présents habituels 50
des Saturnales. L'empereur se faisait donner des étrennes (Suétone, Aug.,
91, 57; Cal., 42; Tib., 34; Dio, 54, 35; 57,8; 60,6; 59,24). On a des monnaies
avec inscription : SPQR a. n. f. f. Hadriano (ou : optimo principi Pio),
104 19l)9. - — ALLEMAGNE.
Eckhel, VI, p. 508; VII, p. 11. Les particuliers prenaient leurs habits de fête,
festoyaient, passaient la nuit en- réjouissances, non sans molester le bour-
geois. On p.enait aussi des habits de femme, on se déguisait en animaux
(letulam, ceruulum facere) ou même en divinités. On promenait aussi
5 des statues de dieux richement [)arées dans les rues. Le 2 janvier était réservé
à une fête intime, dans la maison, oîi l'esclave jouissait à peu près de la h-
berté des Saturnales. L'Eglise a toujours protesté contre la célébration du
1er janvier (conc. de Tours 567, can. 17; de Tolède 633, can. 11; Boniface au
pape Zachaiie en 745, Ep. 49, 6, P. L., 89, 747), jusqu'à ce qu'elle adopte en
10 les tranformant les usages païens (fête des diacres, 26 déc. ; des prêtres, 27;
des enfants, 28; fête des fous). ^ Héraklès au carrefour [Wolfgang Schultz].
L'apologue de Prodicus, X' n., Mem., II, 1, 21, a pour pendant un passage
de Lactance qui compare la vie à la lettre Y. Ce symbole a-t-il été connu
de Prodicus? On le retrouve dans Ps. Virg., Anth. lat., II, 416 Burm.; Au-
15 sone, Technop., 13, 13; Perse, 3,56; Mart. Cap., 102. Cette tradition est
exclusivement romaine ou du moins italique, l es représentations d'Her-
cule au carrefour se retrouvent sur des miroirs étrusques, avec une autre
conception; au lieu des abstractions de Prodicus, nous y voyons les formes
vivantes de la mythologie; Arèté est remplacée par Minerve. L'Y est désigné
20 comme littera pythagorica. D'après la légende, Pythagore avait été trouvé
par son père à la fourche d'un peuplier blanc, de sorte que le symbole de
l'arbre de vie, Y, devint son propre symbole. Hercule passait en Italie et
déjà en Asie, avant que les Tyrrhéniens soient venus en Etrurie, poir l'in-
venteur de la dernière lettre de l'alphabet, qui finissait alors à 1'. Le peuplier
25 l)1anc était consacré à Héraklès. Le légende générale de l'arbre de vie, spé-
ciahsée à Héraklès, a été postérieurement adaptée à Pythagore en Italie.
Hercule a 20 ans dans la scène du carrefour; or Y est la 20^ lettre de l'alpha-
bet. Nous avons là un mythe « alphabétique ». La légende d'Hercule au carre-
four est du même type que celle du jugement de Pi^ris, qui a influé sur les
30 représentations étrusques, et que d'autres légendes populaires. Générale-
ment les déesses qui se tiennent auprès de l'arbre de vie sont au nombre de
trois (Nomes, Parques Heures : Prodicus avait intitulé son hvre ''Lipai. Tf
Les fragments de l'Anonjmus Jamblichi [K. BitteraufJ. Recherches sur le
point de vue moral et pohtique de l'anonyme et ses rapports avec les auteurs
35 du v^ et du iv« siècle. Le point de départ de l'anonyme est un utilitarisme
strictement individueb II n'a pas de points de contact avec Gorgias, mais
au contraire avec Çémocrite et ProtagTasd'Abd^ire. P. 100 suiv., rappellent
le mythe de Prométhée dans le Protagoras de Platon. L'auteur ne peut
être quun sophiste, mais un autre qu Antiphon. IJSur deux passages d Ho-
40 race [A. Ruppersberg]. Odes II, 7 : « rehcU non bene parmula » doit s'en-
tendre littéralement. Les officiers romains avaient un bouclier. Ennius,
Ami., 450; T. L., XXV, 16, 15; Ces, B. G., II, 25, 2; Cic, Fam., X, 30;
Amm. Marc. XXI, 2. On le voit sur le camée de la Sainte Chapelle, sur une
^monnaie d'Auguste | Cohen 42), sur des monnaies de Septime Sévère, Ca-
45 racalla, Probus, Maximilien (Cohen 312, 410, 464, 668 et suiv., 405). Le
diptyque d'Aoste montre avec le boucher Hononus; celui de GaUia Placidia
Aétius. — II, 18, 40 : lire : audet, au heu de : audit, au sens de : « cela lui
plaît, elle a plaisir ». La mort s'approche du pauvre comme une libératrice.
Ce sens de audere est primitif. ^ Lucrèce et la musique [K. Hartmann].
50 Une quantité de paysages montrent Lucrèce très sensible au son, chant des
oiseaux, bruit du vent et du tonnerre, voix humaine, écho, jeu des instru-
ments, orgue. Par ce goût, Lucrèce se place à côté de certains philosophes
(iu xviiie siècle, J.-J. Rousseau, Bernardin de Saint-Pierre. T[ Le conte de la
PHILOLOGUS, 105
mort de Charité dans Apulée [W. Anderson]. Met., VIII, 1-14. Récits ana-
logues : Plutarque Mul. uirt., v° Kaaaa; Amator., 22 (source commune avec
Apulée ou emprunt d' pulée à Plutarque); Arioste, Roland furieux,
XXXVII, st. 51-75 (emprunt à Plutarque, peut-être avec combinaison de
détails pris à Apulée) ; conte des Tatars du Caucase, La femme infidèle s
>ii la fiancée fidèle; parallèles divers de mêmes régions; rapport avec la
seconde partie de^ Niebelungen. 11 y a là un thème général. Maass et Biirger
ont supposé qu'Apulée avait contaminé la version de la légende de Protésilas
dans Euripide avec la légende d'Atys dans Hérodote, 1, 34-45. Le rapport
avec cette dernière est éloigné et l'iiypothèse d'une contamination doit lo
être écartée. Mais l'emprunt de détails à Euripide n'est pas invraisemblable.
^[ Gloses tirées de Cassius Félix [Otto Probst]. Des gloses des Hermeneumata
du Vatic. 1260 (x'' s.) relatives à la médecine sont empruntées à Cassius
Félix. Texte. % Encore une fois le De diuinatione [D. Heeringa]. On se de-
mande toujours ce que Cicéron a emprunté dans le P""" livre à Posidonius. i6
Schiche admet en outre des emprunts à Chtomaque, Cratippe et Panétius;
Hartfelder, seulement à Cratippe. Mais Clitomaque et Panétius ne sont utili-
sés que dans le second livre. La critique d'Aristote, I, 81, ne peut être attri-
buée sans difiiculté à Posidonius. On met tout d'accord en supposant que
Posidonius s'est inspiré de Cratippe et Cicéron de Posidonius. Le désordre 20
du I*^"^ livre de Cicéron n'a pas d'autre explication que la hâte avec laquelle
il a été écrit. L'hypothèse de Sander (un anonyme a publié l'ouvrage ina-
chevé après la mort de Cicéron et a brouillé les notes de l'auteur) est fausse.
Réfutation détaillée. ^^ Mélanges. Deux décrets attiques [J. Sundwall].
1° En l'honneur des astynomes, m» s.; 2° en l'honneur des prytanes, i*^"^ 25
s. av. J.-C. Il Astrologie dans la liturgie grecque orthodoxe [W. Weyh].
Le texte pubhé par Cum» nt, Cat. astr. IV, 99, met en rapport les jours de
la semaine avec certains personnages du christianisme, Christ, anges, apôtres,
etc. Il dérive de la liturgie, comme le prouve la comparaison avec la Parakle-
tike. *|T Démocrite, lltpi s'jOu|^.tY,ç [K. Lincke]. Dans le début, écrire V^oeçOai so
au lieu de atcsiTOa'.. "|I Le papyrus magique de Paris, B. N. sup. gr. 574
[K. Preisendanz]. Le papyrus se composait de feuillets doubles. ^ Vie pos-
thume de Lycophron [B. A. MûUer]. L'imitation sur la destruction d Magde-
bourg est de H. G. Reichard et de 1788; la traduction de Jos. Scaliger est
de 1566 (rectifications à Christ). ^ Vetulam facere et dies uetuloe[0. Cru- 35
sirs]. On a des textes qui portent uitulam facere; celi est certain pour le pé-
nit ntiel de Théodore, 27, 19; il s'agit encore de mascarade d'animaux. Les
bi cohastes, coii.astes d'A témis, portent des cornes (xÉpara IXà^wv, Théocr.,
cd. Ahrens, IL p. 5). On entendait par vetula Tannée qui s'écoulait ('es der-
niers jours de février sont dies uetulae). Vetula est Anna Perenna, la dé.^ssc *o
de l'année d'après Usener. Paul Lejay.
Philologus. Supplementband. XL 3" livr. Di- Fische in Ovids Halieu-
ticon [Gg. Schmid]. Phne N. H. XXXII K 2, 11 mentionne sous le titre
d'Haheuticon un poème d'Ovide qui porte dans les plus anciens mss. le
titre de « De piscibus et feris ». Commencé à Tomes, il resta inachevé; en *&
tout cas, le plan semble indiquer un poème beaucoup plus étendu que celui
qui nous est parvenu. Sans aborder la question de savoir si Ovide a puisé
ses renseignements dans des sources grecques ou s'il se sert d'observations
personnelles sur les poissons de la mer ? oire, S. cherche dans cette étude
zoologique et lexii ologique de 85 p. à identifier les 56 poissons qu'Ovide a sc
décrits en 132 vers, dont 3 sont incomplets. ^ Anhang [Id]. Remarques d'ich-
thyologie sur le brochet, le silure, la carpe, l'àvTaxai'oç, le cpàXa-.va, la
TT^Osa (Iliade XVI, 747), le saumon, dans l'antiquité grecque et latine, comme
106 1909. ALLEMAGNE.
complément ou rectification à O. Schrader Reallex. des indogerm. Alter-
tumskunde. ^ Neue Beitraege zur Charakteristilc Ovids [M. Pokrowskij].
Tâche d'élucider quelques-uns des points les plus obscurs de la vie et de
l'activité d'Ovide, et pour cela commence par l'histoire du dernier siècle
5 de la République au point de vue des mœurs et des idées morales du temps;
le lenocinum mariti et l'adultère chez Ovide, Juv nal, Martial, les décla-
matorcs, les controversiae de Sénèque. 1, La polémique d'Ovide contre les
loges Juliae de adulteriis; 2, L'exil d'Ovide : examen des différents argu-
ments qu'O. met en avant pour sa défense : conclusion, Ovide fut victime de
10 sa légèreté qui pouvait être dangereuse pour 1 État; 3, Vie conjugale d'O-
vide et ses idées sur le mariage; marié trop tôt et mal marié, son caractère
forcément s'en ressentit dans la suite; 4, Idées d'O. sur la profession d'avocat
(actor causarum) et sur le service militaire tous les deux sont une prosti-
tution, le dernier surtout; 5, Le droit civil : les fonctions de triumvir et de
15 membre du tribunal des centumvirs; 6, Traces des fonctions civiles et
judiciaires d'Ovide dans ses écrits; a) L'homicide involontaire : abortus;
expositi I hberorum; b, Obligationes et officia. Z.
Rheinisches Muséum fur Philologie, t. LXIV. N" 1. La resti-
tution du Ikp! (7Y,[ji.£t(ov xat o-r,a£u.Wc(-)v de Philodème [R. Philippson]. La
20 première partie du titre n'est pas certaine; elle pourrait être tusoI cpavTaaiwv.
Discussion et restitution du texte d'après les débris du papyrus. ^ Le
chœur dans les Grenouilles d'Aristophane [J. M. Stahl]. Les grenouilles
restent invisibles. Le chœur réel est formé par les mystes dans. les enfers,
douze hommes, onze femmes et le chorège comme oaoouyoç. ^ Notes mar-
25 ginales [W. KroU]. XIV. La situation qu'exprime la neuvième églogue de
Virgile n'est pas différente de celle que représente la première. Les anciens
déjà ont imaginé des rapports et des combinaisons purement imaginaires
et dont les bases s'écroulent quand on veut les sonder. XV. Les vers de
Plante, Mén., 120 suiv., se rapportent au contrat de mariage dont Mé-
30 nechme fait une citation. Les papyrus nous en donnent des formules sem-
blables : T7. 8s oÉovTï. Travxa x.a.'. tov (;ji.aTt(7[j.ôv xat riÀXa oia Trpoar^/.S'.
yuvatxl yafxeTr, itapsysTO) MEvexpâty,; 'Aç,g'.v6yi (Arch. f. Pap. 3, 387; cf.
Bursian, 131, '199). f La lettre d'Auspicius et les débuts de la rythmique
latine [W. Brandes]. Ce n\orceau est le plus ancien exemple d'une poésie
35 rythmique, dans la forme des hymnes ambrosiens, que l'on puisse dater,
de 475. Auspicius a bien voulu substituer l'accent du mot à l'ictus métrique.
Les mots ïambiques de deux syllabes sont employés avec une transposition
d'accent. L'accent n'était pas le principe de la versification latine populaire.
C'est ce que prouvent les témoignages des grammairiens, bien que Ramori-
40 no et d'autres aient voulu en tirer le contraire. L'accentuation ne s'est
introduite que peu à peu dans la versification et d'abord par les longues
toniques. ^ Le Nigrinus de Lucien [Th. Litt]. Dans sa forme actuelle, cette
œuvre est le remaniement d'une autre plus ancienne et qui n'était pas
composée en dialogue. Le Nigrinus et l'Hermotime se font pendant. ^ Le
45 Débat d'Homère et d'Hésiode [A. Busse]. Œuvre d'Alcidamas, écrite avant
421. ^ Inscriptions étrusques de Suessula [G. Herbig]. Elles ne pressentent
aucun caractère osque et la forme du génitif en -s (à côté de -sa et-sla) ha
fait classer dans l'étrusque méridional. Edition, bibhographie, commen-
taire. ^ Encore une fois les Macrobies de Lucien [Fr. Rûhl]. Réponse à
^^ W. Kunzmann, Quaestiones de Pseudo-Lucian' libell qu' est d? langaeuis
fontihus atque aucioritat-. ^^ Mélanges. Ammien Marcellin, XXII, 16, 22,
a-t-il mentionné Jésus? [K.Meiser].Gutschmid a complété le texte en lisant
« ihs » après his, et a gardé « non « (non uisa Aegypto) que Valois corrigeait
RHEÎNISCHES MUSEUM FUR PHILOLOGIE. 107
en «Platon'). Ammien était païen, comme d'ailleurs l'a prouvé Gutschmid.
La faute est dans « non «; cf. Cic, Fin., 5, 87 et 50; Tusc, 4, 44, Ammien
suit une version récente de ce thème où le nom d'Anaxagore avait pris la
place de celui de Démocrite; cf. Théodoret, Graec. aiï. cur., 2, 2 ; Cedren,
I, 168, 18 ];. La ponctuation de Gutschmid est fausse. Il faut lier : « per s
sublimia gradiens » et « sermonum amplitudine », et laisser à part « louis
aemulus ». Enfin militauit avec ex his fontibus ne convient pas; lire : « li-
bauit sapientiam gloriosam »; cf. Tac, H., 4, 53. et Sulp. Sev., VitaM.,
praef,, 5. Dans Ammien, 27, 9,4, lire : « adest libère locus. ^ Sur Arnobe
[Th. Gomperz]. Discussion de quelques-unes des corrections de Meiser, lo
publiées dans les Sitzungsberichte de Munich. Lire, dans la description de
la pierre noire de Pessinonte : corrosi oris. Meiser a très bien traité la ques-
tion. L'appréciation générale est excellente. L'éloquent et savant apologiste
qui sait mieux s'expliquer sur Lucrèce que sur l'Évangile, le champion du
christianisme pratique, qui exerce une critique pénétrante sur le dogme i;,
de la substitution, l'âme ardente qui avec tout le zèle d'un néophyte
découvre et fustige les faiblesses réelles ou prétendues de la croyance popu-
laire, est une des figures les plus caractéristiques et les plus attachantes de
la grande époque de transition d'une croyance à l'autre. ^ Nodus uirgini-
tatis [C. Weyman]. Hist. Apoll., 1, p. 2, 12 R.; 33, p. 67, 7; 35, p. 73, 4 = 20
auiAX xopsta; ou TrxpOevta;, Anth. pal., VIT, 164, 3; 182, ?; V, 217, 1;
Nonnos, Dion., 1, 349, ^ Côme et Damien [A. Brinkmann]. Ob.servations sur
le texte des miracles et sur la langue de ce texte.
NO 2. Spicilegium Dioneum [H. van Heerwerden]. Observations critiques
sur la nouvelle édition de Dion Cassius par Boissevain. ^ Ioniens et Éléates 25
[O, Gilbert], — Pour le Socrate de Platon, les Ioniens sont oî ^éovteç, les
Eléates oî çTarrtoiTai (Théét., 180 A). Aristote, Oùc., F 1, 298 B 29, MsTaç..,
A 3, 983 A 24, en a mieux jugé. Les deux écoles admettent une substance
fondamentale et une. Les Ioniens la considèrent comme immuable (x^srx-
êXrjTov), éternelle, divine, immanente ou même identique au Kosmos. Sur 30
tous ces points, ils ne s'écartent pas des Éléates. Les Éléat 's ont voulu cor-
riger le système ionien, en partant du principe que l'être est inconciliable
avec le dev-nir. Xénophane pose déjà ce principe. Toute l'école affirme qu-?
l'Être-Dieu demeure sans mouvement. Les Ioniens ne vont pas au delà du
monde desphénomt" nés. ^Études sur Vitruve [C.Watzinger].1. La définition 30
et la division de l'architecture. Elles présentent la plus étroite analogie
avec celles de la rhétorique. Nous avons là un système stoïcien qui remonte
sans doute à Posidonius. ^ La tradition manuscrite de César [A. Klotz], Il
reste à définir le rapport et l'origine des deux sources a et p. Traube a
montré, par des fautes dues à certaines abréviations, que ces familles ne 40
remontent pas plus haut que le vi'' s., et que leurs originaux étaient dans
une écriture insulaire. Une série d'autres fautes montrent que x = ^ + x,
c.-à-d. réunit deux sources, dont l'une est fi. Il faut admettre, en con-
séquence, que a est un ms. de la famille 8 dans lequel on a inséré les variantes
caractéristiques d'un ancien ms. Cela est compréhensible si cet ancien ms. 45
était écrit en capitale, par suite d'une lecture peu facile. Comme les ms. du
type a proviennent de Fleury ou de ses environs, c'est dans cette région
qu'a été fait ce travail. Le vieux ms. portait la souscription. II ne contenait
que le B. G,, peut-être parce qu'il représentait une édition séparée à l'usage
de la Gaule; cf, Symm., Epist., IV, 18, 5. Ces leçons ont passé plus ou moins go
complètemert dans le ms. du type a : o est, à cet égard, plus complet et
plus exact que y. Cela explique aussi que souvent la leçon authentique est
seulement dans !i; z est le meilleur; o a beaucoup de fautes communes avec
108 1909. — ALLEMAGNE.
a. La situation particulière de l'Ashburihamensis S se comprend : il a le
B. G. d'après a, le reste d'après 8. ^ Les Helléniques d'Oxyrhynque et les
récits de Xénophon et de Diodore [A. von Mess]. Il est vraisemblable que
Diodore s'est servi des nouveaux Helléniques dans la campagne de Thibron
i (14, 36). iMême là où Xénophon est témoin oculaire, ses renseignements sont
partiaux et inexacts. 1! La tradition des écrits de S. Empiricus [H. Mutsch-
mann]. Répartition des mss. en six groupes; place de la traduction latine;
mss. à considérer principalement; éditions. Une nouvelle édition est indis-
pensable. T[ Extraits des mss. des rhéteurs [H. Rabe]. 9. Écrivains grecs
10 épistolaires. Théoriciens et formulaires. ^ Le plus ancien auteur épistolaire
[A. Brinkmann]. Les Tûttoi IttkttoXixoi doivent être placés entre le
ii^s. av. J.-C. etlemilieu du i^^ s. ap. J.-C, plutôt plus tôt que plus tard.
Un certain nombre de particularités, mention d'Alexandrie, corvée d'eau,
emplois d'épistolographes, nom du destinataire Héraclide, conduisent à
16 placer l'auteur en Egypte. Les tu-^oi ont beaucoup d'analogies avec les
lettres trouvées dans les papyrus. ^1[[ Mélanges. Sur Julien, Discours V
[R. Asmus]. Corrections. ^ Ad Libanii Orationes, vol. IV, éd. Foerster [H.
van Herwerden]. Corrections sur les dise. 51, 52, 54-59, 61-64. ^ A propos
d'une souscription obscure [G. Mercati]. Dans les mss. Ambr. Q. 114 sup.
■io et Vat. lat. 6431, 11, on trouve la souscription : « Ex codice I. D. P. | circiter
M. C. XLV ». Diels y a vu une indication de date. On peut discuter la valeur
des sigles. ^ Le principe de la distribution des Bucoliques de Virgile [A.
Klotz]. Le principe chronologique c'est pas admissible : ecl. 7 ne contient
aucune allusion aux troubles des années 40-39; il est invraisemblable que
26 9 ait été composé après 8 (fin de l'été 39). Le principe véritable est le suivant :
les idylles narratives sont intercalées entre les idylles dramatiques (7
quoique en forme de récit, est, en réahté, dramatique). Les scoliastes de
Théocrite distinguent déjà : ocaaocTixôv, on^yr^it.y.ziy.ô-^. Il est probable que
Virgile a consulté des commentaires d'où sont dérivées nos scolies. ^ Le
30 Carmen de figuris [C. Weyman]. Cf. Cato, Orig., 108 Peter (A. G., XIII,
25, 15); Afranius, 140 R.; Hor., Sat. I, 4, 131. T[Sur Ambroise[C. Weyman].
De Elia, 6, 18 (p. 421, 18 S.), lire : inemptis siluestribusholeribus; cf. Basile,
l^'ehom. sur le carême, Xv./xv a aypta, et Virg., G. IV, 133.^1 Vexare[C. Wey-
man]. Sens très fort dans Ciris, 60 ; Virg., Bue, 6, 76. Le mot est empi yô
as à propos de Robba, martyre donatiste frappée à mort par les catholiques,
caede traditorum uexata meruit dignitatem martirii (Monceaux, Enquête,
n" 333). ^ Sur Pétrone [J. Cholodniak]. 30 (p. 21,5), lire : quorum imam
partem (CIL. V, 5035, faxes infra acuminati). 46 (p. 31,7) dispare pallauit
cache * disparpallauit, origine de it. sparpagliare, fr. éparpiller. ^ "Ecoax'.,
40 f ro [J. M. Stahl]. 'ÉTOfxa: n'est pas un subj. futur, mais un présent m )yen
à sens futur, cf. 'éoùi/ai, Tri'otjKX'., etc. Il n'y a pas de trace d'optatif dans ero.
C'est aussi un présent à sens futur. ^ 'Epar^ç IloXûyioç [S. Eitrem]. Pausan.
II, 31, 10, Lire : ïl&XuXJytoç. ^ L'hôtel des Romains et des juges [E. Zie-
barth]. KarâXuax ràiv 'Pwjxaùov xat oixaTTav, à Sparte, d'après des inscr,
45 Date approchée : 184 ou 178 av. J.-C.
f ^ N° 3. De itinerario Aetheriae abbatissae perperam nomini S. Siluiae
addicto [K. Meister]. La situation politique et ecclésiastique ne correspond
pas au iv^ s. La pèlerine a quitté Jésusalem quand la règle du jeûne quadra-
gésimal était changée, c.-à-d. après 533, et se trouvait à Carrhes avant
5„ le printemps de 540. Les confesseurs dont il est question sont les défenseurs
de l'orthodoxie contre le monophysitisme. Elle est originaire de Gaule, non
d'Espagne. Sa langue est le latin d'Eglise, avec des particularités locales.
TJ Le monobiblos et le ms. N. de Properce [Th. Birt]. 1. Le titre Monobiblos
RHEINISCHES MUSEUM FUR PHILOLOGIE. 109
est attesté par Martial, 14, 189, et les mss. récents. Il n'est pas dans N, le
plus ancien ms. Mais Richard deFournival le connaît vers 1250. On ne peut
donc pa dire qu'il a été introduit dans les mss. récents par un humaniste
qui connaissait le texte de Martial. N a de .econde main un Incipit et un
Explicit : cela, en tout cas, n a rien d'antique. 11 nous manque donc un s
livre de Properce. Car, après Monobiblos, les mss. comptent : livre II, etc.
Ou ce livre est perdu, ou plutôt il s'est fondu avec le livre II véritable. En
eiïet, le livre I est II, 1-11 ; le Hvre II, 11,12, 34. Les deux morceaux II, 10
et II, 11 sont des élégies distinctes. 2" La seconde main de N est celle du
copiste qui a transcrit à partir de III, 13, 17, A II, 28, 45, il n'y apasunchan- lo
gement de main, mais seulement un changement d'encre et de plume. Le
premier copiste est peu soigneux et sa partie est criblée de corrections dont
beaucoup sont du 2*^ copiste. 3° En dehors des deux copistes il y a deux
correcteurs. Le deuxième est important, mais n'est pas très ancien; car
il met les points sur les i. '." Les trente premiers feuillets, copiés par le pre- i5
mier scribe, ont souvent en marge des lettres. Ces lettres sont des signes
de lecture. On reconnaît en particulier q = quaere, souvent placé à la fin
d'un vers comport nt une notion de mythologie ou rendu obscur par une
faute de texte; observations sur II, 25, 17; 22, 48; 12, 17-18; 2, 11. 5» Le
ms. N a été copié sans titres, sans une ligne en blanc, en ménageant l'espace 20
le plus possible. C'est qu'on voulait le réunir à la suite d'un autre texte. Le?
signatures de cahiers montrent qu'il a d'abord existé séparément. Puis,
on l'a mis à la suite d'un ms. plus petit, et alor.3 il a été fortement rogné pour
cela. Enfin, il a été détaché, est resté quelque temps à l'état de liasse, comme
le prouve la saleté de la première page. ^ La lutte autour de la Périkeiroméné 25
[S. Sudhaus]. Essai de restitution de l'ensemble et nouvelles conjectures sur
le développement de l'intrigue. ^ La chanson de Marissa (W. Crônert]. Graf-
fite sur un tombeau, entre Jérusalem et Gaza, au site de l'ancienne Marissa.
Rythme où domine l'ionique a minore : Oùx 1/^m, tî <toi TîâOw Tj ti yaLoiioi-
[xai ■ 1 xaTXXîtaai [AeO ' sTÉpo'j rjï [J-iyx tptXouaa. | àÀXi vai tt,v 'AtppootTY,v 30
[j-iyx Ti ydipM I OT'. (Toit Oo'.[xâTtov èvé/upa xeirat. | — AXX' èyw (/.'ev aTro-
rpé/w, (Tol oà xaxjtXstTTto | £Ùpuy(opi'Y,v ttoXXv^v. — Ilpaaa' ort Hoû'Xr^^. \ Mt,
xpo'js Tov Toi/ov, iJjÔso!; ky'{{'JîT'Xi ' \ àXX3t o'.x twv 6'jpcSv vsùjxâ <t' txvsÏTa'..
C'est un dialogue, probablement entre une femme mariée, à table avec
son mari (asO' ïtîco'j) et un amoureux encore jeune et sans expérience. S5
Wunsch suppose que la femme est couchée avec un amant riche; à un
bruit elle se lève et parle à la fenêtre. Cette explication conviendrait s'il
fallait considérer le morceau comme isolé. Un autre morceau écrit
ailleurs, sur une autre partie de la porte, appartient au même chant :
H/ tùç xaûov, M-ipwv itcBu; : ÈTcivsuaa KaXui/Oj;. Date : vers 150 av. J.-C. 40
Autres morceaux analogues : Athénée, XV, 697 B; XIV, 620 E; 648;
Heph., De metrit^, 11. Sur la situation, cf. Anth., 180, 212; Ov., A. A., 1,
490; Am., 1, 4 suiv. \^ iinsch cite en faveur de son hypothèse Hdt., II, 92
fin; TibuUe, I, 6, 19; Ov., Tr. II, 453; Théocr., 2, 156; Lucien, dial. mer.,
4, i; 8, 3; 12, I; 12, 3; Aristénète, 2, 4. Cette chanson a été gravée là, 45
parce que ces tombeaux étaient des lieux de rendez-vous, comme le prouve
un autre graflite : ilwvixa xv.oi (cf. CIL. 4, 2310 b, 2222, 2217, etc.). Cet
usage se rencontre ailleurs; cf. à Myra : Môc/oç cp-.Xet ^Oûazxy ' ty^v A-r,ari-
■coîo'j <0>uYaT£pa. Appendice sur les fragments en mètre ionique décou-
verts en Egypte dans les papyrus et les inscr. Les chants du genre de 50
l'inscr. de Marissa appartiennent à la Aoxpixr, cÔot-, et Athénée XV, 697 B,
nous apprend que la Phénicie en était pleine. La liberté de mœurs du
temps des Séleucîdes e?t connue. ^ Dieux singuliers « Sondergôtter »
110 1909. ALLEMAGNE.
des Romains [W. F. Otto]. La théorie d'Usener sur ces dieu^ est
foniée sur une base fragile. Une partie des dieux singuliers de Varr-^n
doivent être expliqués autrement. Nous connaissons fort peu les cultes gen-
tilices propres aux familles. Du livre de Schulze on peut tirer le culte de
5 Fabula (Fabii), de Fernia, Hostia, Ancharia, Egeria pourles fami les de ce
nom; Mars Numiternus (Numitorii), Numisius Mars (Numisii), Minerua
Matusia à Sentinum (Matusii), lanus Curiatus, Lares Hostilii (Paul Fest.
101), d us Visidianus. On peut ajouter Vitellia (Suét., Vit., 1). La tentative
de Stolz de soutenir l'interprétation de Varron, pour les dieux des indigi-
10 tamenta, à l'aide des doctrines grammaticales modernes, n'a pu convaincre
que Stolz lui-même. Si l'on admet les explications de Varron pour certains
noms, il faut admettre une conception religieuse qui serait un défi à la lo-
gique et à la psychologie, et dont il n'y aurait pas d'autres exemples. C'est
Varron, comme i'a montré Wissowa, qui a recueilli ces noms à droite et à
•6 gauche, en a fait une liste, et leur a fixé leur champ d'actioi d'après ses
propres étymologies. Les noms seuls font partie de la tradition. Un certain
nombre de ces noms se rattachent aux cultes des gentes et sont des genti-
lices. Caeculus est le fondateur légendaire de Préneste et l'ancêtre mytho-
logique de la gens Caecilia. Vitumnus se rattache à la dea Vitellia et présente
20 le suffixe de Voltumna, Vortumnus, gentilices étrusques (Schulze, 252).
Vitumnus doit être rapproché de Vitius, Vitennius, etc. (ib. 257). Sentinus
est le dieu des Sentii (ib. 549). La dea Hostilina se rattache à la dea Hostia,
aux Lares Hostilii. On peut aussi comparer Farinus avec Farius, Farnea, etc.
(ib. 356). Edusa, inexplicable en latin, est parfaitement adaptée au système
25 onomastique italique : Edusius, Etusius (ib. 208). Potina et Potica '■e
groupent avec Potinus, Potinius, etc. (ib. 215). Statanus appartient au
cercle de la Stata matar (Wissowa, Rel., 185), qui n'a rien à voir avec le
nouveau-né. Statihnus est à Statilius comme certains noms de villas à des
gentilices : Casilinum, Casilius; Sicilinum, Sicilius. Rusina est comparable
8n à Rusius, Rusinius, etc. (Schulze, 221). Collatina doit être rapproché de
l'ancien nom de ville Collatia, des Collatini (d'Apulie); cf. Collius, Schulze,
423). Vallonia : cf. Vallius, Valonius, etc. (ib. 376). Volutina : cf. Volius,
Voloaius, etc. Volumnus et Volumna :cf. Volumnius (ib. 258) et l'emploi du
suffixe plus haut. Manturna : cf. le dieu étrusque Mantus et le suff.de genti-
8.5 lice étrusque -rnus, Mantius, Mantennius, etc. Domitius (deus) est, d'après
ce qui précède, tout à fait clair. Venilia : cf. Venilius (ib. 445). Numeria est
la déesse des Numerii, Catius le dieu des Catii. Varron, d'après TertuUien
et Augustin, met en relation Cardea avec Janus; 0>ride, Fastes, VI, 101,
Carna. Wissowa suppose à tort que le récit d'Ovide est de son invention.
40 En fait, les mss. de TertuUien et d'Augustin permettent de lire Carna et
c'est le nom qu'avait Varron ; Carna n'avait rien à faire avec les gonds.
C'était une divinité des morts, qui gardait la porte: cf. Artémis et Hécate.
Son nom se rattache à la série Carinius (Schulze, 146). Le Lucus Elerni, où
elle habite (Ov., F., VI, 105), est en relation avec Helius, Helenius (ib., 1 73),
45 ou, s'il faut lire Eterni, avec Etrius (ib., 268). Tarpeia est la divinité de la
gens de ce nom. Lauerna est, à l'origincune déesse des enfers et de la nuit,
et seulement par extension des voleurs (Eur. I. T. à 1026 xXeTtxwv yàpr, vûç),
C'est un nom de lieu (Plut. Suila 6; C. I. L. <^', 3138), dérivé ou identique
à un gentilice; cf. Lauius, Lauinius, etc. (Schulze 179). Enfin les céré-
50 monies accomplie'^ au Tigillum sororium par les Horatii sont des rits puri-
ficatoires et expiatoires éveillant l'idée d'un meurtre; ce sont les actes d'un
culte gentilice. Le tigillum n'était pas un passage sous une tour^ mais une
poutre enfoncée dans les murs opposés. De chaque côté, se trouvait un
RHEINISCHES MUSEUM Ff)R PHILOLOGIE. 111
alitel, l'un de lanus Curiatius, l'autre de luno Sororia. Janus et Junon sont
en rapport avec les enfers et la vie d'outre -tombe et, à cause de cela, jouaient
ici un rôle. Le surnom sororius n'est plus explicable pour nous. L'on ne
peut davantage déterminer l'apport de la Grèce dans le développement de la
légende. T|1î Mélanges. Cicero ad Atticum, IV. 5, 5 [Th. Birt)]. Lire : 5
bibliothecam mihi tui pinxerunt cum structione et sittybis. ^ Coniecturae
in Tibullum [G. Némethy]. I, 7. 1, lire : hoc die; au v. 4, Atur, avec Scaliger;
cf. l'imitation dans Lucain, I, 420-422. I, 7 53 : Sic uenias hodie : reddant
tibi. 1 8, 36 : dum tutum et teneros consere usque sinus. L 10, 37 : lUic
exustisque genis tostoque capillo. III, 1, 11 : praetexat minium. IV, 1, 143 : lo
qua aut. IV, 2, 23 : huic fumet. ^ Le titre des Silves de Stace [A. KIotz].
L'explication proposée l'an dernier <R. d. R., XXXIII, 114, 16> est
impossible parce que Stace appelle silua une pièce isolée; cf. in quarto
.siluarum. Stace s'est apphqué le texte de Quintihen, X, 3, 17 ; mais Quinti-
lien qui parle non du poète, mais de l'orateur, ne pensait pas à Stace. Ces i6
rapides morceaux montrent que silua signifie, non seulement recueil de
matériaux, mais aussi « esquisse ». Le mot convient tout à fait à Stace.
Cf. Sid. Apol, Carm., 9, 229, où le diminutif marque l'opposition avec
l'épopée. ^ Denys le périégète [A. Klotz]. Dans Guido de Pise, 25, p. 466,
o. Pinder-Pathey, Dionisius est suivi de lonicus qui suppose AIONYCIOV 20
dans l'original, t Philodemeum [S. Sudhaus). Hor., Ep., 1,2, 11, s'accorde,
même dans les termes, avec flecl tou xaO' 'C)[x.Y,pov àyaOoO fiao-tÀécoç,
col. X 27 : xat tov Néffxopa Trapsicây*^'^ CTreûBovxa (fcstinat) Xûsiv ttjV
(7Tâ(7tv < 'A/iXX> £<io>; Trpb; 'Ayau-ÉavovD-. Souvenir inconscient d'un
écrit en prose. Col. XXV, 16, on peut rétablir à peu près : <ToiY2tpoOv 25
£1 Tivxç TrapaXcÀo!7ra7.£> V xwv àcp<op{ji.(iJv, oj> ll£t(îci)<v>, aç Ïcti Ttap
'O[j!.-/îpou Xaê£?v iU £TTavopôa)f7iv ouvacxs-.wv : cf. Cic, In Pis., 70. ^ Sur les
scolies d'Aratus [Hermann Schone]. Correction et complément à Maass,
p. 315 et 334, d'après une nouvelle lecture de B. N. sup. gr. 607 A. ^ La
tradition manuscrite des écrits de S. Empiricus [H. Mutschmann). Com- so
plément à l'article du n^ 2. ^ Chevilles [A. Brinkmann. Extrait de Conon
dans Photius, 31, p. 136, 21 B. — Phlégon, Mirab., 1, p. 58, 23 K. — Théo-
doret, Cur. hell. aff., 8, 17, p. 201, 8.
N° 4. Pausanias le périégète [E. Petersen]. La thèse soutenue par Robert
n'est pas juste. D'après lui, Pausanias a pris le voyage comme un cadre 35
commode, semblable par exemple à celui du Banquet; il y a un moyen de
classer ainsi les Xôyot c'e.-à-d. les explications et récits qui se greffent
sur les objets; il ne décrit pas ces objets eux-mêmes. Le voyage n'a donc
aucun rapport avec la réahté. Cette idée de Pausanias est contredite par
les expressions mêmes dont il se sert et qui supposent le voyageur en pré- 10
sence des lieux et des objets. En beaucoup de cas, ces indications ne seraient
pas seulement un peu inutiles, dans l'hypothèse de Robert, elles seraient une
cause d'obscurité. Détails. Si Pausanias ne décrit pas les objets, c'est que
justement le v yageur les a sous les yeux. Etude au point de vue surtout des
indications de lieu d'un certain nombre de passages; surtout à Athènes, la 45
Pinacothèque et le temple de Zeus, et la description de Delphes. ^ Extraits
des mss. des rhéteurs [H. Rabe]. 10. Introductions. Divers types d'intro-
ductions. Nos documents présentent trop de lacunes pour permettre un
historique suivi. 11. Les commentaires des triumvirs WIV. 12. Le ms.
d'Hermogène conservé par la société littéraire bulgare à Sofia. Quaternion 50
égaré du ms. gr. B. N. sup. 670. 1| Contribution à l'histoire du texte d'Héro- .
dote [Wolf Aly). On peut maintenant rétablir le véritable caractère du dia-
lecte d'Hérodote. Holder, en étudiant les lacunes de la classe du Romanus,
112 1909. — ALLEMAGNE.
RVS, a conclu à un archétype à lignes courtes, de 16 à 22 lettres. Des
lignes aussi courtes indiquent un rouleau. La recension RVS remonte donc
plus haut que le vi^ siècle. Du me au vi^ s., il est tout à fait invraisemblable
que l'on ait tenté une recension d'Hérodote. On s'occupe de lui d'après
5 Suidas. Au contraire, l'époque d'Hadrien à la fin du ii^ s. montre une étude
intensive d'Hérodote. Son dialecte est étudié, imité, sans doute enseigné
dans des manuels. Les auteurs pseudo-ioniens, Céphalion, Lucien (De dea
syria), Arrien, montrent les mêmes particularités de dialecte, notamment
le mélange des formes épiques et les formes fausses créées d'après l'analogie
10 de formes réelles. Mais AB nous donne la recension d'Aristarque, tandis
que RVS nous permet de remonter plus haut, en faisant abstraction des
innovations et des fautes. ^ La première élégie de Tibulle, contribution à
l'étude de l'art du ptète [F. Jacoby]. 1. La composition. Trois oppositions
font le sujet de Télégie : opposition entre la vie des camps et la vie des champs
16 (plus généralement otium et negotium), opposition entre la richesse ancienne
de la famille de Tibulle et la situation modeste d'à présent (plus généra-
lement diuitiae et paupertas), opposition entre le service de l'Etat et le
service de l'amour (laus et amor). Le plan général est le suivant : 1-6, intro-
duction, propositio ; 7-74, la vie du poète, comprenant : 7-44, partie bucohque,
20 formant le développement des deux premières oppositions, 7-24 et 25-44;
45-56, transition et partie centrale de l'élégie; 57-74, partie erotique (troi-
sième opposition); 75-78, épilogue. Dans chacune des parties se trouvent de
légères touches qui annoncent le thème suivant. Les oppositions se trouvent
dès le début : diuitias mea paupertas (mea est très fort, dans laquelle je me
M plais) : labor ; adsiduus, uita inerti. Les développements se rapportent à
la propositi n 7-24 à 5-6. D'ailleurs chaque développement est précédé d'uji
nu deux distiques antithétiques : 1-4, 25-26, 53-54. Dans la première partie
7-8 correspond à 5, 9-10 à 6; 26 à 1-4, 25 à 5-6. Quant à 15-25, la meilleure
explication est que le p« ète continue le développement commenc précédem-
30 ment en lui donnant la forme plus vive de l'apostrophe; ils dépendent encore
pour le sens de nam du v. 11. Toute la partie bucolique est sous forme de
vœu, c'est une vue d'avenir. Les Lares ont une place particulière parce qu'ils
sont les dieux particuliers de Tibulle. En même temps, il précise par le
\. 19 paupertas du v. 5, et par la courte digression de 21-22. Le distique
35 25-26 n'est pas une transition, c'est un vœu énergique et la répudiation de
projets hostiles. Quelqu'un veut forcer Tibulle à reprendre les armes. Qui?
peut-être le bon oncle dont la pénétration de M. Cartault a récemment enri-
chi la biographie de Tibulle. En tout cas une personnalité précise, qui ne sera
définie que dans la dernière partie, 53-54. Toute la fin de la partie bucolique
40 est dominée par l'idée de la pauvreté de Tibulle, exiguo v. 33, 34-35, le ton
de la prière 37-44 (avec une digression 39-40). On arrive ainsi progressi-
vement à l'idée principale, 43-44. Dans la partie centrale de l'élégie, l'oppo-
sition se trouve réalisée dans des personnes. On retrouve l'antithèse du
début, 49-52 = 1-4, 45--8 = 5-6. 11 y a, déplus, correspondance avec les
45 deux divisions de la partie bucolique, 45-52 = 7-24, 53-56 = 25-44. Nous
sommes au cœur de l'œuvre, 53-56, et nous voyons qu'il ne s'agit plus
d'un débat académique, mais d'intérêts réels. L'élégie a été décrite pour
refuser une invitation de Messalla à partir. La personne de Messala n'est pas en
cause. Tibulle refuse parce qu'il sert un autre dieu. — 2. La conclusion de
50 l'élégie. L'élégie de Tibulle rapppelle exactement la seconde épode d'Horace :
c'est le même plan, la même suite des idées. Mais le fond sur lequel a tra-
vaillé Tibulle est encore plus étendu : c'est le thème que la philosophie
populaire avait vulgarisé dans la diatribe, la comparaison de la richesse
RÔMISCH-GERMANISCHES KORRESPONDENZBLATT. 113
et de la médiocrité. D'autres thèmes de la diatribe se devinent derrière les
vers de TibuUe, par ex. la comparaison des divers états. Dès lors, la con-
clusion, 77-78, « je suivrai une voie intermédiaire entre la richesse et le
dénuement «, s'explique : elle est un tôtto; de diatribe. Cette conclusion se
relie mal avec la partie erotique qui précède. ^I^ Mélanges : Une épi- 6
gramme de Nicarque [W. Crônert]. A. P., V, 40. Explication de cette épi-
gramme qui est d'une amère ironie. ^ Plutarque, De facie in orbe lunae
[Pv. Kunze]. Supplément à la lacune de la p. 932 C. 1| Lecture d'Hérodote à
Athènes [W. Aly]. Le chiffre est à corriger ou plutôt à interpréter d'après
l'inscr. Dittenb., SylL, 2^ éd., 495, 13. ^ Chevilles [A. Brinkmann]. Cons- lo
tantin Manassés, IV, 12 (Erot., II, 564 H.) repose sur Hérodote, désigné à
la manière de la fin de l'antiquité par une périphrase vague. — Teukros de
Cyzique : un seul fr. connu, dans Estienne; peut-être y en a-t-il un second,
ib., sur Byblos. Paul Lejay.
Romisch-germanisches Korrespondenzblatt. 2® année (1909). N° 1. is
Nouvelles découvertes. Oberaden (Fouilles dans le camp rom. 1908) [G. Kro-
patschek]. Mis au jour un bassin à eau de 12 m. de grandeur; poteries
diverses et monnaies. Les Romains paraissent avoir établi leur camp sur
l'emplacement d'un camp germain. Tour près du bassin; grande construc-
tion centrale qui paraît avoir été le praetorium (2 fig.), elleest ouverte vers 20
le sud et son entrée de 8 m. 50 s'ouvre dans la via principalis, c'est la porte
du nord et non celle de l'ouest qui était la porte decumana. Trouvé plus
de 60 monnaies dont 7 en argent, une seule n'est pas de la république et
date de l'an 12 d'Auguste, la plus grande partie est de l'époque de Ne-
mausus : les monnaies et les poteries prouvent que Oberaden était à l'ori- 25
gine un camp de Drusus : on n'a rien trouvé de l'époque de Tibère si de
Germanicus. Oberaden n'est donc par Alise. ^ Nymègue. Trouvé un vase
rom. portant 3 médaillons (fig.) entourés d'une couronne de feuilles [G. Mest-
werdt]. Description : le médaillon du milieu représente un quadrige dont
le conducteur tient de la gauche une palme et de la droite une couronne de so
laurier; près de la main dr. une inscr. « calos (= xaXùiç) venete », c.-à-d.
« Bravo ! le bleu ». Venetus désigne un membre de la faction des bleus, la
factio veneta; on ne connaissait jusqu'ici que le factio prasina; sur le second
médaillon on voit un chien qui court, et sur le troisième un cerf qui saute. T[
Saint-Mathias près Trêves. Restes d'un monument funéraire rom., il est 3t
surmonté d'une pomme de pin [W. Druser], 11 Mention rapide de trouvailles
rom. à Barenau près Osnabruck (monnaies rom. en or, rares, de 16 av. J.-C.) ;
à Fréjus (mosaïque représentant un combat de coqs) ; à Rottenburg (conduite
d'eau rom.), dans le Val de la Vézère, Dordogne (squelette); à Zulpich
(tombeaux à incinération rom.). ^ Mélanges. Zu den Funden aus dem 40
Lager im Habichtswalde [Dragendorff]. Les poteries qui ont été trouvées
et qui sont semblables aux poteries du temps d'Auguste ne sont pas une
preuve que ce camp date de l'époque d'Auguste. ^ Viana [E. Haug]. La
ville de Viana mentionnée sur l'inscr. funéraire de la Tribus Voltinia n'est
autre que Vienne de la Gaule Narbonnaise; la Viana (Où(ava) nommée par 45
Ptolémée parmi lesv^illes du haut Danube est toute différente et doit être
à l'ouest d'Augsbourg. •[[ C. r. des séances du Niederrhein, Altertumsverein
à Xanten. ll^I N» 2. Baden-Baden Soldatengrabsteine [F. Haug]. Trouvé à Ba-
den-Baden deux pierres tombales de soldats dont l'une du i^r s. d'après l'inscr.
est celle de C. Veturius. C. f. Veturia dexter soldat de la 26^ cohorte, com- 50
posée de volontaires citoyens rom.. formant la garnison de Baden; l'autre
mutilée porte dans une niche le portrait du défunt. % Mention rapide de
trouvailles faites à Gornhausen (urne rom. en verre); Reidelbach (tom-
R. DE PHiLOL- Revue des Bévues, 1909. XXXIV- — 8
114 1909. — ALLEMAGNE.
beaux avec monnaie gauloise); Saverne (mur rom.; tombes gallo-rom.). II
Zwei rôm. Amulette [Kropatschek]. Trouvé près Nida (Heddernheim)
dans un tombeau une lunula (fig.) d'un enfant (cf. PJaut. Epidic. 640.
Hesych. s. v. nel-r^viç) et une amulette en forme de phallus (fig.). Trouvailles
6 analogues antérieures, f^ N° 3. Inschriften aus dem Hauran (Arabien) [von
Domaszewski]. Texte de deux inscr, : la première traçait la limite de la
propriété d'un Romain Marcus Herennius et nomme comme praefectus
Icastrorum de la leg. III Cyrenaica à Bostra) Favorinus Prior et comme
gouverneur de l'Arabie Avidius Cassus; la seconde est la pierre tombale
10 d'un hastatus de la legio VI ferrata, de sa femme et de sa fille; cette légion
était campée à Capacotna en Palestine. ^ Mainz. Rom. Inschr. [Kôrber].
Trouvé huit inscr. dans les fouilles de l'église de Saint-Alban à Mayence
dont deux sur la pierre tombale de soldats, l'un de la 4" légion qui tint
garnison à Mayence de 43-70 ap. J.-C, — Une autre votive datant de 238 etc.
16 Tf Courtes mentions de trouvailles à Dalheim (Luxembourg), restes d'une
statue d'un cavalier géant; Heming près Saarbourg (restes d'une villa ro-
maine) : Veltheim sur le Weser (vases en bronze romains et une coupe ornée
intéressante). ^ Mélanges. DasLager inNewstead bei Melrose [v. Domas-
zewski]. Détails sur ce camp. ^ Zu den Funden aus dem Lager im Habichts-
20 walde [Knoke u Dragendorf]. Polémique à propos de l'origine des tessons et
débris de vases trouvés dans ce camp. ^ W. Ludowici, Umen-Gràber rôm.
Tôpfer in Rheinzabern u. s. w. f Jacobs]. On doit se féliciter que ce soit un cher-
cheur de cet ordre qui ait traité ce sujet. T|^ N° 4. Xanten (Ausgrabungcn
von 'V^etera im 1908) [H. Lehner]. Résultats de ces fouilles : grandeur et
M forme du double camp de la V et XV légion : son orientation, ses portes,
ses principales voies; objets trouvés d'après lesquels il n'est pas antérieur
au règne de Claude et subsista encore sous Néron. ^ Torda in Siebenbùrgen
(Potaissa) und Aquincum [R. Engelmann]. Complément aux art. de Engel-
mann et de Drexel <Korr. I, 4 et 5. R. d. R. 33, 117, 20 et 43> sur le
30 modèle en terre cuite rom. des tours et des portes de Dunapentele sur le
Danube, (l'ancienne Intercisa). ^ Courtes mentions sur les trouvailles faites
dans des tombeaux rom. à Jagsthausen (tombeaux à incinération 17); mon-
naies d'Hadrien à Commode; objets en métal; poteries, vases ornés [P.
Goessler}. A Fremersdorf sur le Saar. conduites d'eau romaines. ^Mélanges.
36 Zum Hauptbilde der Ige\er Saule [Kruger]. Sur ce monument élevé d'après
l'inscr. par les deux frères L. Secundinius Aventinus et L. S. Securus pour
eux et les leurs, la figure de gauche de la scène principale (fig.) n'est pas
Hermès-Mercure en tant que conducteur des morts, comme l'a avancé
H. Graeven, elle représente un de ceux pour lesquels la colonne fut élevée
*^ Modestus qui porte une chlamyde sans qu'on puisse deviner pourquoi. ^
Mitteilungen der Altertums- Kommission fur Westfalen, V [Wolfî]. Est supé-
rieur aux vol. précédents. ^ K. Regling, Der Dortmunder Fund rôm. Gold-
mùnzen [Forrer]. Eloges. ^Tj N" 5. Kôln Neue Inschrift [v. Domaszewski].
D'après une inscr. votive trouvée en 1909, dans laquelle le dédicant pro-
*^ clame que lui et ses venatores ont pris en six mois cinquante ours, on peut
déterminer l'emplacement du « vivarium » de Cologne et le placer près
de la place de la cathédrale actuelle. ^ Mainz Rom. und frûhchristl. Inschrif-
ten [Kôrber]. Sept pierres tombales : de M. .Tulius Adiutor, soldat de la
leg. XXII Pr. ; de Servilius Firmus de Parme de la leg. I Adj : etc. inscr. chré-
50 tienne de Gennarius. Autel avec inscr. votive de C. Aufldius Victorinus en-
voyé par M.-Aurèle en 162 contre les Chattes, et gouverneur de la Germanie,
Autel dédié au dieu de la guerre gaulois Camulus. ^ Munster près Binger-
briick (Kohi]. Mosaïques romaines. ^ Bad Nauheim [Helmke]. Construction
SITZUNGSBERICHTE DER KON. ACADEMIE ZU BERLIN 115
rom. de la fin du i^"" s. apr. J.-C. qui devait être un poste d'observateur (spé-
cula). 1î Niederberg près Ehrenbreitstein [A. Gunther]. Four à briques (fig.)
Tf Courtes mentions. Budesheimdansl'Eifel (autel des quatre dieux); Trêves
(objets divers, machines en bois rom., tombeaux rom.; fouilles de la Porta
Nigra. ^ Mélanges. Teller mit Innenrelief [F. Behn]. Assiette dans l'inté- j
rieur de laquelle il y a un médaillon avec représentation d'un dieu. ][ Wann
und wo hat der Sigillatatôpfer Satto gearbeitet? [R. Knorr]. Ce potier de
vases à ornements (sigillata) a travaillé à Rottweil entre 90 et 120. Tflj N" 6.
Trier. Der Arenakeller des Amphitheaters [Kruger]. Etude sur l'arène de
l'amphithéâtre de Trêves, une des ruines les plus importantes de cette ville >o
(fig). Fouilles qui ont été faites pour dégager le sous-sol, qui a dû être à
plusieurs reprises modifié et agrandi. Objets divers mis à jour, entre autres
les restes de trois pyxis en ivoire d'avant le iV s., dont deux sont ornées de
représentations païennes, entre autres Dionysos et Ariane, la troisième est
chrétienne. ^ Halt.rn i. W. Fouilles de l'été 1909. [F. Koepp]. Les fouilles «»
ont peu appris sur l'ancien camp. Situation du praetorium, via princi-
palis, etc., mais nous ont mieux renseigr*és sur le camp plus moderne, grand
bâtiment derrière le praetorium, qui devait être la demeure des legati :
objets divers. — Courtes mentions : A Cornelemunster près Aix-la-Chapelle,
(villa rom.). Euren près Trêves (Mosaïque bien conservée). Soleure (autel en -o
calcaire avec dédicace à Suleviae). Tj Mélanges. Sigillatamanufakturen
[W. Barthel]. A Lavoye près Verdun, les fouilles ont mis à jour de nombreux
vases à ornements : 56 nouveaux cachets de potiers.^ E.Wagner, Fundstàtten
und Funde aus vorgeschichtl. rom. u. alaman.-frànk. Zeit im Grossherzog-
thum Baden [Leonhard]. Très précieux. ^ Restauration projetée du palais ^5
impérial romain à Trêves. H. R.
Sitzungsberichte der kon. preussischen Akademie der Wissen-
schaften, 1909. 7 janvier. Le symbole des homousiens à Sardique
[Loofs]. ^^14 janv. La première lettre de Clément, étude sur le caractère
du plus ancien christianisme chez les païens [Harnack.] ^^28 janvier. Rap- ^^
ports sur les entreprises de l'Académie : Inscriptions grecques [Wilamo-
witz}; Corpus medicorum graecorum [Diels]; Corpus latin (Hirschfeldj.
^^ 4 février. Un nouveau fragment des Acta Pauli [K. Schmidt]. ^^ 18 fé-
vrier. Un monument de la théologie de Memphis [A. Erman]. Bloc de basalte,
au musée britannique, provenant du temple de Memphis, et sur lequel, ''
vers 720 av. J.-C, le roi éthiopien Chabaka fit graver les restes d'un livre
à demi détruit. Ce livre paraît avoir remonté au III<^ millénaire av. J.-C. et
montre qu'alors Memphis et son dieu Ptah étaient le centre de la religion
égyptienne. ^^ 4 mars. Le Tholos d'Épidaure [P. Cawadias]. Restitution
nouvelle du monument, avec plans, élévation et détails. ^^11 mars. Rela- *°
tions commerciales directes de la Gaule occidentale avec l'Irlande dans l'an-
tiquité et le haut moyen âge, I [ ZimmerJ. Exposition des témoignages en
remontant de Giraud de Cambrai (1186) jusqu'à Tacite. Les relations
étaient aussi bien assurées qu'aujourd'hui entre l'Europe et les États-Unis.
1 Le prétendu synode d'Antioche en 324-332 [Ad. Harnack], 1[1[ 18 mars. *^
Tête de bronze provenant d'Olympie [Kekule]. On l'attribue généralement
à Lysippe. Elle est plutôt du V^ siècle. Du degré de ressemblance des statues
des vainqueurs olympiques d'après les renseignements de Pline. ^ Relations
commerciales entre la Gaule et l'Irlande, II [Zimmer]. Le commerce du
vin en Irlande du i^"^ au vii^ siècle de notre ère; ses traces dans la légende ^o
et dans la langue. T[][ 15 avril. Virgilius Maro le grammairien et son influence
sur la langue et la poésie en Irlande [Zimmer]. Cette influence a été consi-
dérable, surtout par les idées de son Epitoma XIII, De scinderatione fono-
116 1909. — ALLEMAGNE.
rum, et des Epit. I et XV, De duodecim latinitatibus. Il a trouvé ses lec-
teurs en Irlande et lui-même a dû^- enseigner vers 500. Vers la seconde moitié
du v*^ s., un exode de clercs et de savants a dû se produire de Gaule en
Irlande et entraîner Virgilius Maro qu'Ennodius a traité de fou (Epigr., II,
5 188-122). ^ Les relations commerciales entre la Gaule et l'Irlande, III A
fZimmer]. Part de la Gaule à Tévangélisation et à l'organisation ecclésias-
tique de l'Irlande. ^*[[ 22 avril. Médaille de Vespasien représentant un édi-
fice à fronton circulaire [Dressel]. Cohen, 2^ éd., I, p. 405, n. 484-485, repré-
sente le temple d'Isis sur le Champ de Mars, Iseum campense. Josèphe,
10 B. J., VII, 5, 4, raconte que Vespasien passa dans ce temple la nuit qui pré-
céda son triomphe sur les Juifs en 71. La médaille commémore cet événe-
ment. ^ Relations commerciales entre la Gaule et l'Irlande, III B [Zimmer].
Influence de saint Martin; liturgie et rituel; alphabet ogamique. ^^ 29 avril.
Rapport sur les Monumenta Germaniae [Koser]. ^^ 10 juin. Inscriptions
15 du nord de l'Ionie [Wilamowitz]. Textes inédits de Chio et d'Erythrée,
notamment un fragment de loi de l'époque de Solon et des documents
sur l'introduction du culte d'Asklépios à Erythrée vers 360 av. J.-C.
^^17 juin. La seconde lettre d'Isocrate à Philippe et la seconde Philippique
[Ed. Meyer]. Didyme nous apprend que, dans l'été de 844, Philippe fut
20 grièvement blessé au cours d'une campagne contre les lUyriens. Cet événe-
ment permet de dater la seconde lettre d'Isocrate à Philippe, et éclaire les
circonstances dans lesquelles a été prononcée la seconde Phihppique. L'envoi
de Python à Athènes est donc de 343 et a été le résultat de la lettre d'Iso-
crate. ^ La bataille de Pydna [Ed. Meyer]. Nous avons sur cet événement
25 des renseignements nombreux, remontant à Polybe ou aux témoins mêmes,
Scipion. Nasica et Posidonius, et qui permettent d'en rétablir l'exacte phy-
sionomie. ^^ 24 juin. Explications de poèmes de Pindare [Wilamowitz].
l.Poèmessur les fils de Lampon d'Egine. Ils sont respectivement de 485
ou 483, 480 ou 476, et sont, par suite, les seuls témoins de l'état des esprits
30 immédiatement avant et après l'invasion perse. 2. Poèmes sur les fils
d'Agésilas de Ténédos. Le prytane Aristagoras, de Ném. 11, était un frère
de Théoxène à qui Pindare adresse son dernier poème erotique. ^^ 29 juillet.
Rapports de l'Institut archéologique allemand pour 1908 [O. Puchstein].
]|^ 21 oct. Le disque de Phaestos et les Philistins de Crète [Ed. Meyer].
35 Parmi les signes hiéroglyphiques de cette inscription crétoise se trouve
une tête d'homme avec une couronne de plumes. Dans la région méditer-
ranéenne, un tel insigne ne se rencontre que chez les Philistins et leurs con-
génères. Les Philistins venaient de Kaptor, d'après la tradition Israélite,
c'e.-à-d. de l'île de Crète. ^ L'origine du corpus Planudeum des Morales
40 de Plutarque [H. Wegehaupt]. Les corrections de Planude se rencontrent
dans toute une série de mss. en dehors du Paris. 1671 et de sa famille.
^^ 28 oct. Un fragment du pasteur d'Hermas de la bibliothèque municipale
de Hambourg [W. Schubart]. Feuillet de parchemin du iv^ ou v'^ s. qui donne
le texte grec pour un passage représenté jusqu'ici par un ms. mauvais et
45 récent de l'Athos (xiv'^-xv*^ s.). Contient la fin de Sim. 4 et le commence-
ment deSim. 5. Ici Sim. 5 a pour titre : TiapaSoÀ-^ ç (aXXri TrapaêoÀ-/^ Athos).
Dans le texte en usage dans l'Église d'Alexandrie, il y avait une autre numé-
rotation que celle du Latin; car le fragm. concorde sur ce point avec les
versions coptes. "[[^ 4. nov. Quelques lacunes dans la cinquième décade de
50 Tite-Live [H. Vahlen]. On s'est trop hâté de corriger, alors que l'hypothèse
d'une lacune était la meilleure solution: 42, 65; 45, 37, 13; 45, 37, 1;
41, 23, 6; 42, 64; 42, 59, 7. Série de lacunes produites par l'homoeoteleuton
ou la répétition du même mot. ^^ 11 nov. Fragments chrétien et manichéen
WOCHENSCHRIFT FUR KLASSISCHE PHILOLOGIE. 117
en langue turque provenant de Turfan [A. von Le Coq]. Apocryphes chré-
tiens; rédaction manichéenne de la légende du Bouddha en écriture ouigour.
^Tj Conjectures sur l'ancienne histoire de Rome [O. Hirschfeld]. 1. Histoire
du décemvirat; 2. tradition sur la première guerre gauloise; 3. élection des
tribuns de la plèbe avant la loi Publiha. Iflf 16 déc. Papyrus de l'île d'Élé- 5
phantine conservés et classés au Musée royal [Sachau]. Les n°s 61 et 62
contiennent des fragments d'une traduction araméenne des inscriptions
de Darius à Behistoun. Elle se rapproche le plus de la rédaction assyro-
baby Ionienne et donne, comme celle-ci, les chiffres des ennemis tués et des
prisonniers, qui»manquent dans les rédactions vieux-perse et élamite. Ces lo
papyrus témoignent de la diffusion officielle de l'inscription royale dans
tout l'Empire achéménide. Paul Lejay.
Westdeutsche Zeitschrift fur Geschichte und Kunst. 28» année
(lOÛ'J). Ne contient rien qui concerne l'antiquité classique.
Wochenschrift fur klassische Philologie 1909. N° 1. H. V. Hitzig i£
Altgriech. Staatsvertraege uber Rechtshilfc [Cauer]. Documents surtout épi-
graphiques, quelques uns transmis par les auteurs. H. les a réunis, traduits
en allemand et ensuite disposés systématiquement d'après leur caractère
juridique. ^ W. Nestlé, Herodotos Verhâltnis zur Philosophie und Sophistik
[GemoU], Science solide, conclusions justes. ^ J. N. Svoronos, Ta voixit- 20.
y-ara Tau xparou; xtov llToÀîaaùov [v. Fritzel. Eloges, ^j J. Su>'dwall, Unter-
suchungen Uber die attischen Mûnzen des neueren Stils [Regling]. Fait faire
un grand pas à la question, même si toutes les solutions ne sont pas défini-
tives. Tl K. Schneider, Die griech. Gymnasien und Palacstren nach ihrer
geschichtl. Entwickelung [Ziehen]. Eloges. ^ A. Struck, Makedon. Fahrten; 25
2, Die Makedon. Niederlande [Wartenberg]. Résultats de trois voyages de
1898-1902. ^ S. G. Ashmore, The comédies of T erence [Wessnor]. Jugement
défavorable sur cette éd. ^ P. Mihaileanu, De comprehensionibus relativis
apud ( iceronem [Gutjahr-Probst]. Très soigné, très sérieux, très sûr, rendra
des services à la science. W Ad. Loercher, De compositione et fonte libri sa
Ciceronis qui est de fato [Bonhôffer]. Eloges <pour l'analyse cf. R. d. R. 32,.
50, 1 sqq>. ^ G. Zottoli, Lusus Pompeianus [H. D.]. Ingénieuse et johe
explication d'une inscr. de Pompei. ^ H. Zwicker, Wie studiert man klass.
Philologie! [Ziehen]. Pratique. ^^ N» 2. Fr. Schui.te. Archytae qui fere-
bantur de notionibus universalibus et de oppositis Ubelloruin reliquiae. 35
H. ScHMiDT, De Hermino Peripatetico. O. Kolfhaus, Plutarchi de communi-
bus notitiis libnim genuinum esse demonstratur \Box\h'6Kev\ 1. Très sérieux;
2, Pas aussi satisfaisant: 3, Très intéressant; rend très vraisemblable l'au-
thenticité du traité de Plutarque iz. t. xoivojv Iv^otoiv, une des princi-
pales sources pour la connaissance du stoïcisme. 1[ W. Tschajkanowitsch, 40
Quaestionum paroemiograph carum cap. sel [GemoU]. Puisse la seconde par-
tie de cette dissertation soignée et approfondie ne pas trop tarder à paraître.
^ F. JoBST, Ueber das Verhâltnis von Lucret us und Empedokles\\N . Nestlé].
Utile pour les recherches sur les sources du Lucrèce. 1[ Th. Fitzhugh,
Prolegomena to the History of Italo-Romanic rhythm [U. G.]. Rapport fait 45
à l'Amer, phil. ass. en décembre 1907 et qui n'est que l'introd. à un gros
ouvrage sur ce sujet et avant tout sur le vers Saturnin. ^ Th. Steinwender.
Ursprung und Entwickelung der Manipularsy stems [Oehler]. Intéressant,
*[[ Th. A. Abele, Der Sénat unter Augustus [Soltau]. Utile comme réunion et
groupement des matériaux, bien que n'étant pas sans défauts. ^ H. Ziemer, 50
Aus dem Reiche der Psychologie [O. Weise]. Recommandé à tous les amis
de la syntaxe. ^^ N» 3. Fr. Bechtei-, Die Vokalkontraktion bei Homer
[Cauer]. En progrès notable sur les vues précédentes de l'auteur. ^ M.
118 1909. — ALLEMAGNE.
Carroll., The Atticaof Pausanias [Trendelenburg]. Vivement recommandé
comme introd. à l'étude de l'archéologie. 1| Knappe, Ist die 21. Rede des hl.
Gaudentius {De vita et obitu B. Filastrii episcopi praedecessoris sui) echt?
[Draeseke]. Convaincant. ^^ N° 4. W. K. Prentice, Greek and latin inscr.
S E. SiTTMANN, Greek and latin inscr. A. Southern Syria. W. R. Prentfce,
Northern Syria.,! The' Alà and Kars ibn W ardan\ljBxi&\di'\. Modèles du genre.
H G. Thieme. Quaest. comic. ad Periclem pertinentium cap. 3 [Schneider].
Pénétrant, ^j P. Jouguet-P. Collart-J. Lesquier-M. Xoual, Papyrus
grecs [C. Wessely]. Méritoire. *[ H. Draheim, VergiU Aeneis Deutsch in
10 Ausw. [Lange]. Appréc. favorable. ^ U. Thieme und F. JBecker, Allge-
meines Lexikon der bildenden Kunstler von der Antike bis zur Gegenwart II
[Bruckner]. Belle entreprise. ^ A. v. Velics, Onomatopôie und Algebra
[Weise]. Œuvre sans valeur d'un dilettante. Tj A. v. Sijthoffs, Untemehmen
der Cad, Graeci et Latini [Andresen]. Méritoire. ^ Asconiana 3 [Th. Stangl].
15 Dans ce 3^ art. <Woch. 1906, n^^ 40 et 41, cf. R. d. R. 31 89, 28>, S. pubhe
une série de remarques critiques sur la nouv. éd. de A. G. Clarlc d'Asconius.
HT! N" 5. P. B. Grenfell and A. S. Hunt, The Oxyrhynkos papyri,Wl éd.
[Crônert]. Analyse de ce vol. VI. ^ Guil. Altwegg, De Antiphonte qui dicitur
sophista quaest. part. 1, De libro tt. 6[j.c/voiaç scripto [W. Nestlé]. Contribu-
20 tion réjouissante à la compréhension plus complète de cet intéressant so-
phiste. ^ R. Wagner. Grundzilge der griech. Grammatik [Frankel]. C'est la
3e «'d. remaniée du Triennium philologicum de Freund : malgré qcs défauts,
constitue un utile manuel pour les jeunes philologues. ^ J. Jackson, Virgil
translated [H. ().]. Eloges.^ 3. Samuelsson, Der pleonastische Gebrauch von
26 ille im Lateinischen [Stegmann]. Mérite d'attirer l'attention. ^ Em. Calvi,
Bibliographia di Rama nel medio evo (4T6-i4<j<j). 1d. Id. Suppl. 1 con appen-
dice sulle catacombe e sulle chiese di i?omo [Kôhler]. M< ritoire. ^ Sertum Na-
bericum coll. a Philologis Batavis u. s. w. [Wessely]. Analyse des mémoires
contenus dans ce vol. adressé à Naber à l'occasion de son 80^ anniversaire et
80 qui contient des contributions de valeur dans plusieurs domaines de la philol.
et de l'archéologie. ^^ N° 6. C. O. Millier^ Lebensbild in Briefen an seine
Eltern mit dem Tagebuch seiner ital.- griech. Reise. hsrg. v. O. und E. Kern
[Trendelenburg]. Sera le bienvenu. ^ H. u. R. Kiepert, Formae Orbis
antiqui: 8, Coloniae Phoenicum et Graecorum; 16, Graecia cum Macedonia
36 et Epiro tempore foederum Aetolici et Achaïci anno ïî'/O o. Chr. n. : 7, Asia
Minor cum oris Ponti Euxini ante dominationem Romanorum {anno iSS
a. Chr. n.) [H.]. Très grands éloges de cette nouv. éd. remaniée. ^ A. Fick,
Hatliden und Danubler in Griechenland [Wessely]. Résumé de cet opuscule
d'un chercheur patient et pénétrant. ^ J. E. Harry, A question of divina-
40 tion {M éd. S4o) [Busche]. Explication très vraisemblable d'un passage con-
troversé]. ^ P. Martinon, Les drames d'Euripide. 2, Les deux Iphigénies
[fd.]. Appréc. favorable de cette trad. en alexandrins. ^ M. C. Lane, Index
to the Fragments of the greek Elegiac and iambic Poets [Sitzler]. Adapté à
l'éd. de Heller-Crusius de l'Anthol. lyr. de Bergk. Complet. ^ E. Kraetsch-
46 A. MiTTAG, Latein. Wôrterb. [Stangl]. Eloges. ^ J. Ax,De anacoluthisPlau-
tinis T erentianisque [Stegmann]. Mal écrit, des réserves, mais n'est pas sans
valeur comme collection de matériaux. ^ H. Leimester, Die griech. Dekli-
nationsfotmen bei den Dichtern Persius, Martialis und Juvenalis [Id.]. Sé-
rieusement fait. U A. Mayr, Rom. Skulpturen von Nassenfels [Goessler].
fo Explications justes en général. 1| Der rôm. Limes in OeHerreich IX [Ihm]. Ré-
sujné. ^T[N°7 G. Kroog, Defoederibus Thessalorum praetoribus. G. Rensch,
De manumissionum titulis apud Thessalos [W. Larfeld]. Font partie des
Dissert. phil. Halenses, 18 <cf. pour l'analyse R. d. R. 32>. 1, Très
WOCHENSCHRIPT FUR KLASSISCHE PHILOLOGIE. 119
soigné; 2 A de la valeur. ^ W. Deonna, Les statues de terre cuite dens Vanti-
quité, Sicile, Grande Grèce, Etrurie et Rome [Rossbach]. ViWe. '^^ E. J. Good-
SPEED, Chicago literary papyri [Crônert]. Qqs petites réserves. ^ P. Geigen-
MLLLER, Quaest. Dionysianae de vocabulis artis criticae (Lehnert], Eloges.
% J. PsiCHARi, Essai sur le Grec de la Septante [E. Frankel]. Appréc. favo- s
rable. ^ S. Ch. Schirlitz, Griech. deutsches Wôrterb. zum Neuen T estamente
[E. Nestlé]. Cette 6^ éd. due à Th. Eger n'a pas été assez mise au niveau de
la science contemporaine. Tj K. Stuhl, Das altrôm. Arvallied ein urdeutsches
Bittganggebet [Jupitza] Ne peut être pas pris au sérieux. ^ W. Kloucek,
Vergils Aeneis hrsg, [ ]. 7^ éd. très améliorée. ^ M. Kegel, Bruno Bauer lo
und seine Theorien ûber die Entstehung des Christentums [Soltau]. Très mé-
ritoire. ^ K. NiPPERDEY-Gg. Andresen, P. Corn. Tacitus, 2 [E. Wolff].
Ed. revue remaniée et améliorée. % Ch. Dubois. Etude sur V administration
et V exploitation des carrières, marbre, porphyre, granit, etc. dans lemondeRo'
main [Wessely]. Utile. ^ M. Besnier, Les Catacombes de Bome [Kôhler]. i5
Pas de valeur scientifique originale, mais intéressant et bien fait. ^ Meine
Ferïenreise nach Bom von einer Primaner [Kôhler]. A recommander pour les
bibliothèques des gymanses. ^ E. A. Loew, Die aeltesten Kalendarien aus
Monte Cassino [Ginzel]. Résumé. T[ K. Neff, Die Gedichte des Paulus Dia-
conus [Manitius]. Excellente édition critique. ^ H. Diptmar, Das Bild in 20
der Scinde [tz]. Utile et méritoire. ^T[ N» 8. J. B. O'Connor, Chapters in the
history of actors and acting in ancient Greece [A. Millier]. Connaissance ap-
profondie des sources et de la littérature du sujet. Résultats convaincants.
^ Margarete Lan g, Die Bestimmvng des Onos oder Epimetron [Trendelen-
burg]. Bien fait, repose sur des connaissances solides, bien -que les conclu- 25
sions ne soient pas acceptables. ^ K. Sudhoff, Aerstliches aus griech. Papy-
rus-Urkunderi [Wessely]. Tâche difficile dont l'auteur s'est acquitté avec
grand soin. TJ H. Prinz, Funde aus Naukratis [Kôhler]. Appréc. favorable.
^ A. Fischer, Die Stellung der Demonstrativpronomina bei lateih. Prosai-
kern [Stegmann]. Soigné, mérite une reconnaissance sans, réserve. ^ H. 30
ScHENDEL, Quibus auctoribus Romanis L. Annaeus Seneca in rébus patriis
usus sit [GemoU]. Approfondi, clair, agréable à lire, mais des réserves à faire
et le crit. les développe, sur les résultats et sur la méthode. 1[M. A. Nagl,
Ca'la Placidia [Manitius]. Monographie sur Galla Placidia, fille de Galla,
épouse de Théodose après la mort de Flaccilla. Analyse. ^ J. Becker, 36
T extgeschichte Liudprands von Cremona [id.]. Eloges. ^ W. Kroll, Die
Altertumswissenschajt im letzten Vierteljahrhundert [Ziehen]. Utile. ^^ N° 9.
J. E. Sandys. a history of class. scholarship ; 2, From the revival of learning
to the end of the iS^f^ century [id.]. Grande valeur. ^ Th. Martinon, Sophocle
Electre. Trad. en vers [Steinberg]. Des réserves. % N. Berndt, Der innere *o
Ausammenhang der in den platon. Dialogen Hippias minor. Lâches, Char-
mides u. Lysis auf gewiesenen Problème [Adam]. Approfondi et pénétrant.
'^ E. B1GNONE, Sulla discussa autenticità délia raccoUa délie Kûptat ooça-.
di Epicuro [W. Nestlé]. Mérite d'attirer l'attention : quand bien même
il n'arrive pas à démontrer l'authenticité de ce traité, réussit à affaibhr 45
les arguments d'Usener. ^ K. Lehman n, Hannibals letzter Kriegsentwurf
[Reuss]. Appréc. favorable. II R. As m us. Kaiser Julians philosoph. Werke
ûbers. u. erkl. [Schemmel]. Se lit facilement, f R. Foerster, Libanii opéra
rec. [Asmuss]. Excellent. ^ J. S. Tunison, Dramatic traditions of the dark âges
[Ziehen]. Appréc. favorable. ^ Asconiana [Th. Stangl]. Suite des remarques 50
critiques <cf. supra n° 4>. ^^ N» 10. H. Steen, Herodotos erkl. Vol. IV,
B. VII [GemoU]. Un des joyaux de la science allemande. ^ C. F. Smith and
A. G. Laird, Herodotus. B. VII and VIII [id.]. Pour les notes ont lait de
120 1909. — ALLEMAGNE.
larges emprunts à la science allemande. ^ C. Hude, Herodoti historiae [id.].
Appréc. favorable. T| Cl. Eliz. Millerd. O i the interprétation of Empedokles
[W. Nestlé]. Contribution de valeur. ^ H. Weber, Aristophanische Stiid en
[Sûss]. Ne fait pas faire un grand pas à la science. ^T F. Fischer, Senatus
5 Bomanus^ qui fuerit Augusti temporibus [Stein]. Eloges. ^ A. Mau, Pompeji
in Leben und Kunst [Wilisch]. Cette 2^ éd. n'a pas besoin d'être recomman-
dée. Tl A. P. Ball, Selected Essaye of Seneca and the Satire of the déification
of Claudius [Gemoll]. Rien de transcendant, qqs bonnes remarques dans les
notes. ^ D. A. Slater, The Silvae of Statius transi. [Ziehen]. Trad. soignée
10 et faite avec goût, mais les conjectures ne sont pas toutes acceptables. % B.
Maurenbrecher, Grundlehren der klass. Philologie [id.]. Eloges. ^ Zum
Verstandnis der Schnuramphora Thûringens [C. Koenen]. Rapprochement
avec un groupe céramique Egyptien décrit par Maspero (Arch. egypt. p.
255 fig. 237), avec lequel ce vase offre pour le style une grande analogie, mais
15 la technique est thûringienne et est bien inférieure à celle de l'original
Egyptien. 1^ N" 11. W. Nestlé, DieVorsokratiker in Ausw. Id., Bemer-
kiinge ' zuden Vorskratikern î'nd^S'op/i,'sim[Leutchtenberger]. Grand-; éloges.
^ P m. Loew, Heraklit im Kampfe gegen den Logos [W. Nestlé]. Le titre de
cet opuscule étonnera beaucoup ceux qui ont étudié Heraclite et le contenu
20 les impatientera. T| A. Lange, Sophokles. Oedipus Tyrannos [Steinberg]. Ne
peut pas être recommandé. ^ C. L. Brownson, Xenophons Hellenica [Ge-
moll]. Extraits : pratique et utile pour les élèves et les étudiants. ^ G. Ger-
LACH, Griech. Ehreninschriften [Larfeld]. A droit à toute notre reconnaissance
^ T. R. Holmes, Caesar's Comm. on the Gallic war transi. [Mensel]. Une des
25 meilleures trad. de César qui existent ; indispensable à tous ceux qui s'oc-
cupent de cet auteur. ^ G. Némethy, De epodo Horatii Cataleptis Vergilii
inserto [Kôrte]. Hypothèse inadmissible. ^I J. Buck, Seneca de beneficiis und
de c'ementia in der UeberUeferung [Gemoll]. Etude sobre, pénétrante et
riche en résultats. TJ Se. de Vries, Album palaeographicum [E. Wessely].
30 Rendra des services. ^ H. Strigl, Sprachwissenschaft fur aile. Kleine
gemeinverstândl. sprachgeschichtl. u. sprachvergleich. Aufsàtze [Frànkel].
Atteint son but, et à côté du grand public, sera utile aux savants. ^ P. Marc,
Byzant. Zeitschr. Generalregister. B, 1-12 [Draeseke]. Très bien fait. Tj Polé-
mique entre Stuhl et Zupitza à propos de la critique du livre de Stuhl insérée
35 au n° 7. Tî No 12. Ed. H. Hall, The décorative art of Crète in the bronze âge
[Wilisch]. Soigné, bien au courant de la question. *\\ J. Cserép, Homeros
Ithakéja [Czengeri]. L'argumentation contre Dorpfeld n'est pas concluante.
^ P. BoESCH, Ôscopôç. Untersuchung zur Epangelie griech. Feste [Larfeld].
Soigné, t G. Hauptmann, Griech. Frûhling [Benjamin]. Grands éloges. ^
40 M. Ihm, c. Suetonii Tranquilli opéra I. De vita Caesarum libri 8 rec. Ed. min.
[Opitz]. Mention. ^ J. Cornu, Zwei Beitraege zur latein. Metrik [D.]. Ré-
serves. Tl 0. Keller, Zur Geschichte der Katze [Wessely]. Sera bien accueilli.
1| J. L. Pic, Die Urnengràber Bôhmens, trad. du hongrois par J. M^ller-
HoRSKv et J. Y. Zelisko [Koenen]. Appréc. favorable. ^ M. Klatt, Althoff
45 und das hôhere Schulwesen [Leuchtenberger]. Appréc. élogieuse. % Ad. Ta-
citi Ann. I, 4 et 5 [Ph. Fabia]. Dans le premier de ces passages Tibère est
appelé Nero par malveillance et dans le second Tacite lui donne ce nom pour
se conformer à l'usage consacré. ^^ N" 13. R. Hirzel, Themis, Dike und
Verwandtes [Cauer]. Beau livre. ^ W. Amelung, Die Skulpturen des Vatican.
50 Muséums. 2 [Urlichs]. Monumental. ^ A. S. Georgiadès, Les ports de la
Grèce dans Vantiquité^ qui subsistent encore aujourd'hui [Dorpfeld]. A droit
à notre reconnaissance. ^ K. Krumbacher, Ein neuer Thésaurus der griech.
Sprache [Frânkel]. Projet très pratique, puisse- t-il se réaliser. Tî 0. Hempel,
WOCHENSCHRIFT FUR KLASSISCHE PHILOLOGIE. 121
De Varronis rerum rusùcarum auctoribus quacst sel. [GemoU]. Grands éloges.
^ W. Kopp, Geschichte der rôm. Literatur [Ziehen]. Cette 8^ éd. due à M. Nie-
MEYER a été soigneusement revue, elle devra encore être remaniée. ^ F.
StIirmer. W ôrterverzeichnis zu den griech. Uebgb. von Prof. Kohi [D]. Sera
utile. If Ascononia [T. Stangl]. 8^ art. <cf. supra>. ^^ N» 14. K. Dieterich, 5
Die praepositionen Praefixe in der griech. Sprachentwicklung mit besànderer
Berûcksicht gung des Mittel- u. Neugriechischen. I. 'Attô [Frânkel]. Appréc.
favorable, ^j R. Rauchenstein-K. Mt:^'SCHER, Aus gewàhlte Reden des
Isohratis Panegyrikus und Areopagitikos [Allhaus]. Définitif. ^ R. u. H.
Georges, Kleines Zate^n.-dew«sc/îes//anc?M'or erè. [Stangl]. Appréc. favorable, lo
Tl A. Holder, Altceltischer Sprachschatz Lief. 11-13 [Mewsel]. Utile. ^ J. M.
Heer, Die Versio latina der Bamabasbriefes und hr Verhàltnis zur altlatein
Bibel erstmal untersucht [C. W.] Sérieux et approfondi. Tf^f N" 15. Philologie
et Linguistique. Mélanges Havet [Wessely]. Analyse des mémoires contenus
dans ce vol. important pour la littérature latine, la linguistique, la philologie 15
grecque et latine. ^ W. Knodel, Die Urbanitàtsausdrucke bei Polybius
[Frânkel] Très soigné, matériaux de valeur pour la connaissance de la langue
de Polybe. ^ P. Slossarczyk, De periodorum structura apud dactylicos
Romanos veteres [Sternberg]. Grande valeur, ^ R. Mulder. De conscientiae
notione quae et qualis fuerit Romanis [Ziehen]. Travail de débutant, pas assez 20
approfondi. T| L. Traube, Vorlesungen und Abhandlungen I. Zur Palaeogra-
phie Und Handschriftenkunde herawsg. v. P. Lehmann [Weymann]. Grands
éloges. % F. J. H. Jenkinson, The Hisperica Famina éd. [Manitius]. Répond
à un besoin. ^ E. Spranger, W. von Humboldt und die Hum nitàtsidee
[Ziehen]. Très approfondi, f Polémique entre E. Loew et W. Nestlé à propos 25
de la critique du livre de L. : Heraklit in Kampfe gegen den Logos <cf. n°
11>. Hll N° 16. O. Altendorf, Sophokles Antigone ûbers. [Wagners].
Appréc. en somme favorable. ^ P. Bolchert, Aristoteles Erdkunde von
Asien und Libyen [Goessler], Approfondi. ^ Br. Kranz, De particularum
pro et prae in prisca latinitate vi atque usu [Pradel]. Instructif et intéressant, so
1[ F. NiGGETiET, De Cornelio Labeone [Tolkiehn]. Soigné et utile. ^ Th.
Opitz u. a. Weinhold, Chrestomathie aus Schriftstellern der silbernen
Latinitdt [GemoU]. Destiné aux classes, éloges, f H. E. BOtler. Post-Au-
gustan Poetry from Senera to Juvenal [Ziehen]. Du goût, bonne introduction
à l'étude de cette période de la litt. lat. ^ M. Jatta, La rappresentanze «s
figurate délie provincie romane [Ziehen]. Eloges. ^ J. Draeseke, Analecta
Byzantina : I, Dié sprachl. Schwierigkeiten der kirchl. Verstàndigung
zwischen Morgen- u. Abendland : 2, Johannes Bekkos wider Nikolaos von
Methone [Draeseke]. Mention. ^^ N° 17. J. v. Leeuwen, Menandri quatuor
fabularum ... fragmenta nuper reperta it. éd. [Schmidt], 2® éd. augmentée 40
et améliorée. Lectures proposées par le rap. ^ K. H. E. de Jong, Das antike
Mysterienwesen in religionsgeschichtlicher, ethnolo gischer und phy siolo gischer
Bele'tchtung [Wessely]. Destiné au grand public, tout en tenant compte des
exigences de la science.TJ R. Pôhlmann, Zur Geschichte der Gracchen [Cauer].
Appréc. favorable. ^ F. A. Schôb, Velleius Paterculus und seine literarhis- 45
torischen Abschnitte [Stangl]. Thèse de débutant qui a des mérites, mais qui
n'arrive pas à des résultats qui s'imposent. ^^ N° 18. M. L. D'ooge, The
Akropolisof Athens [Wilhsch]. Mérite d'attirer l'attention et plaira. TJ W. H.
Chr. VA\ EsvELD, De balneis lavationibusque Graecorum [Blûmner]. Com-
plet; approfondi, sérieux. 1[ B. Hedicke, Q. Curti Rufihistoriarum Alexandri 50
Magni Macedonis libri qui supersunt it. rec. [GemoU]. Œuvre durable et
d'une science sérieuse. ^1| N» 19. L. Straub, Liederdichtung und Spruchweis-
heit der alten Hellenen in Uebertragungen [Wagner]. Beau livre, unique en
122 1909. — ALLEMAGNE.
son genre, un véritable « £upY,p.a Motcav ». ^ A. E. H. Goekoop, Ithaque^
la Grande [Goesler]. Veut prouver qu'Ithaque était Céphalonie : jugement
sévère. ^ P. Boudreaux, Oppien dC Apamée. Cynegetica [Gûthling]. Enfin
voilà une éd. de La Chasse d' Oppien qui repose sur des bases scientifiques.
5 Sérieuse et apprc fondie. jf H. W. N. Stearns, Fragments jrom Graeco-
lewish Writers [Schubart]. La manière dont ces textes sont présentés laisse
à désirer au point de vue philologique. ^ D. T. Schoonover, A Study of
Cn. Domitius Corbulo as found in the Annals of Tacitus [Andresen]. Pas
convaincant. ^ F. Werner, Die Latinitàt der Getica des Jordanis [Stangl].
10 Bien pensé, mais des lacunes. ^1 Asconiana 6 [Stangl]. Suite <cf. supra>.
^^ No 20. Festschrijt zur Einweihung des neun Gymnasialgebaudes... in
Putbus [Andresen]. Contient entre autres une étude de J. F. Marks, Zur
Komposition des Res Gestae des K. Augustus, courte, mais riche en rensei-
gnements, et une de P. Schwartz, Der erste Dakerkrieg Trajans, claire et
*^ nette. ^ P. Varese, Cronologia Romana; I, // Calendario Flaviano (430 563
Var). Absolument manquée. ^ C. Atzert, De Cicérone interprète Graecorum
[Tolkiehn]. Bien écrit, mais à côté de bonnes remarques, bien des erreurs
ou des choses connues depuis longtemps. ^ J. v. Wageningen, M. T. Cice-
ronisoratio pro M. Caelio rec. [Stangl]. Eloges •: Sk. Zervos, Détermination
^^ des noms des auteurs de deux anciens textes médicaux [Fuchs]. A incontesta-
blement raison. ^ S. Menardos, The value of Byzantine and modem Greek
in Hellenic Studies [VVartenberg]. Mentionné.lj G. N. Chatzidakis, BtSXio-
X c t (7 ■' a t ' I ■ B a 11 X '. y. 0 u x a 1 K. D eterich x.c/.\ v é a à v t t X s y o [x £ v a 7t p o ;
■zhv K. Krumbacher[id.]. Analyse. ^^ N. 21. H. Francotte, La polis grecque.
2f Recherches sur la formation et l'organisation des cités, des ligues et des con-
fédérations dans la Grèce ancienne [Cauer]. Réunion dart. déjà parus et dont
l'auteur a dû modifier certaines parties par suite de nouvelles recherches.
Le rap. développe longuement ses propres vues. Tf A. Pfeifauf, Der Artikel
vor Personen- undGô'temamen kei Thukydides und Herodo: [HelbingJ. Eloges
30 <cf. pour l'analyse R. d. R. 33, 146, 26 sqq.>. If M. Pohlenz, Vom Zorne
Gottes. Fine Studie ii. den Einfluss der griech. Philosophie auf das alte
Christentum [Blaufuss]. Appréc. favorable. ^ C. Heiter, De patriciis genti-
bus quae imperii Romani saeculis ^, 2, 5 fuemnt [Soltau]. Très soignée,
grande valeur pour l'étude de l'antiquité. ^ R. Dienel, Der Rednerd alog
S5 des Tacitus [Wolfî]. Appréc. favorable. Tj R. Schnee, Latein. Extçmporalia,
1, Text 2, Uebersetzung [Andresen]. Qqs réserves. ^ Ein vorgebhcher
Widerspruch bei Virgil [N. Vullic]. Montre par En. VI, 268 sqq. qu'il n'y
a pas contradiction entre En. II, 255, 340 et 251, 360, 397, 420, 621, 725.
^•^N" 22. A. Mayr, Die Jnsel Malta im Altertum [v. Duhn]. Excellent, vi-
40 vement recommandé. 1| A. S. Arvanitopoullos ©eadaXixà [jLVTi[ji.£ïa
[Wartenberg]. Description des objets conservés au Musée Athanasakis à Volo.
Tf Luise LiNDHAMER, Zur Wortstellung im Griechischen [Helbing]. Soigné, a
droit à notre reconnaissance, ^j R. Burgkhardt, De causa ovation s adv.
Spudiam Demosthenicae [41) [Uhle]. C'est la première fois que le discours
^■' contre Spudias est le sujet d'une dissertation spéciale. Ecrit en connaissance
de cause et avec sagacité. ^ K. Prieth, Einige Bemerkungen zu den paralle-
len Biograph en Plutarchs mit besonderer Berucksicht gung der au^y^^iaiq
[Uhle]. Arrive à des conclusions qui ne sont pas à dédaigner. ^ E. Baaz,
De Herodiani fontibus et auctoritate [Reuss]. Croit qu'H. était Syrien, et né
^'J à Antioche. Conclusions vraisemblables. Tf Album Terentianum picturas
continens ex imagine phototypa Lugdun. Terentii codd. Ambrosiani H. 75
et Parisini 7 899 sumptas... interpretatus est J. v. Wageningen ; - In., Scae-
nica Romana [Thiele]. Qqs réserves. TJ 1, L. Sontheimer, Vitrm'ius und
WOCHENSCHRIFT FuR KLASSISCHE PHILOLOGIE. 123
cineZeif — 2, M.H.Morgan, T/iepre/aceo/ Fifrwpms [Nohl]. 1. Montre après
d'autres que Vitru\;e a écrit son livre sous Auguste et tôt après son triom-
phe ; 2. Circonspect et approfondi. ^ Chr. Fassbender, De Juli Valerii
sermone quaest. sel. H. Stengel, De Jul. Valerii usu pronominum [Gustafs-
son]. Bien pensés et écrits avec soin et connaissance de la littérature du su- s
jet. ^ B. F. JJhLUAîi, Additions and Corrections to C. I. L [Dessau]. Appr^c.
ïavorable. ^ Entgegnung auf die Kritik meiner Arbeit « Das Ithaka Homers )^
[J. Czerep]. Répond à la critique de Czengeri <cf. supra n» 12>. ^ Réplique
de Czengeri. '^^ N^ 23. Fr. Poulsen, Recherches sur qqs questions relatives
à la topographie de Delphes [Trendelenburg]. Intéressant et reposant sur la lo
connaissance approfondie des localités et de la littérature qui s'y rapporte.
II E. W. HoPE, The language of Parody[R]. Beaucoup de soin. 1| L. Bloch,
Soziale Kàmpfe in alten Rom [Cauer]. 2^ éd. Repose sur une étude personnelle
des sources; bien pensé, s'adresse au grand public. ^ F. Rabenald, Quaest.
Solinianarum cap. tria [J. MûUer]. Appréc. élogieuse. •[ Ed. Gollob, Dieiâ
Bibliothek des Jesuitenkollegiums in Wien XIII und ihre Hdschr. [Manitius].
Le catalogue que prépare Gollob jettera encore plus do lumière sur cette
bibliothèque importante par sa coll. de mss. ^ O. Immisch, Wie studirt
man Mass. Philologie [Wagner]. Long art, très élogieux de cette 6^ éd.
augmentée et améliorée, devenue un livre excellent. ^^ N° 24. W. Deonna, ïq
Les Apollons archaïques [Trendelenburg]. Etude très étendue, très désinté-
ressée et très méritoire sur le type masculin de la statuaire grecque au 6^ s.
av. notre ère. ^ O. Moessner, Die Mythologie in der dorischen und altat-
tischen Komôdie[W.]. Eloges. ^R. Conradt, Die Grundlagen der griech.Or-
chestikundBhythmik[LôschhoTn]. Méritoire. ^1 M. Schlossarek, Temporum 26
etmodorum syntaxis Terentiana : I. De temporum usu [Gustafsson]. Judicieux.
^ C. GiARRATANO, De M. Valerii Martialis re metnca [H. G.]. Soigné et pé-
nétrant. Tf G. Gunther Perseus [H. D.]. Raconte en huit chants la légende
de Persée. ^^ N° 25. R. Merikger-W. MEYER-LtBKE-J, J. Mikkola-R.
MucH-M. MuRKO, Wôrter und Sdchen, Kulturhistor. Zeitschr. fiir Sprach.- 3o
und Sachforschung. Bd. I H. 1 [Zupitza]. Analyse et éloges de ce le"" fasc.
où tout mérite d'attirer l'attention. T| E, Ciccotti, Indinzzi e metodi degli
studi di demografia antica [Cauer]. Eloges. ^ F. Schneidweiler, Euphorie-
nis fragmenta [Sitzler]. S'est acquitté de sa tâche avec patience, circonspec-
tion et succès. Tl Guil. Stahl, De bello Sertoriano [Soltau]. La 1"^^ partie de ce 35
travail soigné et sérieux traite des sources de cette guerre, la 2<^ de la guerre
elle-même. ^ H. Polstorff, Lexikalische Studien zu den Satiren Juvenals
[Loschhorn]. A droit à notre reconnaissance. ^ Thesauri linguae latinae
supplem. fasc. I (Nomina propria lat. C-Carinê) [Zimmermann]. Avec ce
supplément commence pour le Thésaurus, une nouvelle ère dans la manière 40
de donner les noms propres. Réahse un progrès. Remarques de détail. %^\
N" 26. H. Weber, Attisches Prozessrecht in den attischen S eebundstaten
[Cauer]. Appréc. favorable. II V. Macchioro, Ceramica sardo-fenicia uel
museo civico di Pavia [Goessler]. Catalogue et appréciation des 91 vases qui
composent cette collection. ^ E. Wendling, Die Entstehung des Marcus- 45
Evangeliums [Soltau]. Réussi, très important. ^ J. Gabrielsson, Ueber
die Quellen des Çlemens Alexandrinus : 2. Zur genaueren PrUfung des Favo-
rinus hypothèse [Draeseke]. Tient dans cette 2<^ partie ce qu'il promettait
dans la première, et ses conclusions, qui surprendront beaucoup, doivent
être prises en considération. ^ Transactions of the third International Con- 50
gras for the History of Religions [Budde]. Permet de s'orienter rapidement.
^ Zu Cic. in Verrem IV, 43 [H. Nohl]. Étudie le passage : « Tu porro posses
facere ut Cn. Calidio non redderes », et après avoir examiné les explications
124 1909 — ALLEMAGNE.
qui en ont été données l'explique par « facere non potuisti quin redderes »
(du hast sicher zuruckgegeben) « tu as sûrement rendu ». ^^ N» 27. P. Caueh,
Grundfragen der Homerkritik [Harder]. 2" éd. augmentée et remaniée de ce
bon livre, qui repose sur des assises encore plus solides, ^ A. Schwarzstein,
s Eine Gebàudegruppe in Oympia [Trendelenburg]. Appréc. défavorable;
produit une mauvaise impression, y. A. Egen. Die beiden Theseuslieder des
Bakchylideâ [LoschhornJ. Méiite d'avoir l'attention, i] J. J. C. Dtnner,
Sophokles Tragôdien [Mekler]. Nouv. éd. de cette trad. en allemand revue par
G. Klee; il reste encore bien des améliorations à apporter. ^ V. Macchioro,
10 Ricerche demographirhe interno ai colamhari [Goessler] <pour l'analyse cf. R.
d. R. 33, 14, 26>. Matériaux soigneusement réunis. ^[ G. Zottoli, Publia
Paquio Proculo pannatiere e supremo magistrato Pompeiano [Dessau]. Inscr.
de Pompé! où Z. lit « Proculam » et qu'il regarde comme ironique. D. préfère
l'explication de Mau. ^W N° 28. J. J. Thomopoulos, '10xxY| xat "O[xr|0oç.
15 I, "II 'Oar,ptxY, lOdxT,, Id. Ithaka und Homer; 1, Das Homerische Ithaka
Deutsches Résumé [Gœssler]. L'auteur, qui n'est ni philologue ni archéo-
logue, n'arrive pas à battre en brèche les arguments de Dôrpfeld. ^ R. M. E. '
Meister, Eidesheljcr ini griech. Hechte [Cauer]. Éloges 11 Mitteilungen der
Altertums- Kommission fUr Westphalen, V [Nothe]. Analyse, contient entre
'/o autres trois dissertations importantes sur les fouilles de Haltern. ^ H. L.
WiLSOiN, Latin inscr. at the J. Hopkins University [Dissau]. Six inscr. dont
deux inédites, intéressantes sans être très importantes. ^^ N^ 29 A. van
Gennep. La question d'Homère [Wagner]. Longue analyse et éloges de ce
petite vol. qui mérite d'être lu, et qui est suivi d'une bibliographie homé-
26 rique de A. J. Reinach substantielle et qui rendra des services. ^ C. Robert,
Szcenen ans Menanders Komôdien. \d. Der Neue Menander, Bemerkungen
zur Rekonstruktion der StUcke nebst dem Tea-î [Schmidt]. 1, Éloges de cette
trad. ail., 2, Sera utile. ^ C.-B. Williams, The participle in the baok of Acts
[Frânkel]. Dissertation soignée et utile comme travail de statistique sur les
30 Actes des Apôtres. ^ T. E. Euangelides, 'M vy,i7o; SÉpcio; xat ai -ksoi
aÛTY|V vYjT'.'oc; [Draeseke]. Puisse cet ouvrage intéressant être bien ac-
cueilli aussi chez les Grecs. ^ t P. O. Rottmanneh Geisterfrilchte aus der
Klosterzelle [Draeseke]. Mention : traite entre autres des doctrines de Saint
Augustin sur la prédestination, et de patristique.,^ G. H. Withers, A jew
86 Greek and Latin Poems. [Wagner]. Trad. en vers grecs, qui ne s'adresse
pas aux philologues, ^^j N"» 30 et 3L W. Michel, De fabularum Graecarum
argumentis metricis [Wagner]. Bon travail. If K. Kiefer, Kôrperlicher
Schmerz und Tod auf der attischen Bùhne [Mekler]. Éloges. If L. Bodin et
P. Mazon, Extraits de Mmanrfre [Schmidt]. Gracieux petit livre, qui mérite
40 d'être lu de tous les amis de Ménandre. ^ E. Menozzi, SulV "Ifptoç
di Menandro [id.]. Clair et soigné. ^ M. Naechster, De Pollucis et Phrynichi
controversiis [Althaus]. Connaît à fond la httérature du sujet et le sujet
lui-même; bien pensé. Tf Ph. Fabia. U avènement officiel de Tibère. Examen
du récit de Tacite (Ann. I, <i-i3) [Nohl]. Tirage à part de la Rev. de Phil.
45 <cf. R. Phil. 33; 28 sqq.>. Contribution pénétrante aux Annales de Tacite.
^ D. R. Stuart, Tacitus. The Agricola [Andresen]. Éloges. If D. Can<^:ogni,
Lé ravine del Palatine [Kôhler]. Réunion très utile de tout ce qui se rapporte
aux ruines du Palatin. Tf H. Harriès, Lehrgang des griech. Unterrichts in
Vnter- und Ob ertera [Vollbr cht]. Vivement recommandé. ^ Zu Theognis
60 [J. Sitzler]. V. 886 corriger, àvopcov en àvocoç; — 402 au 1. de o'sîç àp£TY,v
lire osîç ap.£Toc,v ;- — 430 sq., lire co ts uaôcppov' 'éOTjxe x. t. X. ; — 733 sq. cons-
truction de oTTc^scrOai. lire p.Y,o£v' 07rt^ô[ji,£v&;. et 1148 oùosv' o7rt^ô[X£voç;
— 826, lire oXEGpoçaul. de rjjooç;-- 830 1. sÙocoSyi /(opov; — 903, lire (j-^xwv
WOCHENSCHRIFT FUR KLASSISCHE PHILOLOGIE. 125
au 1. de OYipcov ; — 940 lire xev au h de tyiv.HH N*' 32. M. Pieper, Das Brett-
spiel der alten Aegypter und seine Bedeutung furdenaegyptischenTotenkult
[Wiedemann]. Intéressant et instructif. ^ E. T. Elliott, Some contributions
ta the textual criticism of Aristophanes and Aeschylus [Wust]. Publication
préparatoire à une nouv. éd. des Acharniens; des réserves. ^ F. Harder, 5
SchUlerkomm. zu der Ausw. ans Herodot [Vollbrecht]. Appréc. défavorable.
^ R. Schneider, Geschiitze auf handschriftl. Bildern : Id. 'ATroXXoocjpcj
lIoÀ'.osxr,T'./.a. Id.. napayyiXaaTaTToXtopxYjTtxâ. Griech. Poliorketiker mit den
handschriftl. Bildern. It). Ànonymi de rébus bellicis liber [Oehler]. 1, Longue
analyse de cette introd. à une nouv. éd. des Poliorcétiques grecs; 2, et 3, lo
Eloges; 4 S. a tort d'attribuer cet écrit au moyen âge. ^ E. Pais, Bicerche
storiche e geografiche sulV Italia antica [Nissen]. On se demande si les ré-
sultats positifs de ces 32 études parues dans différentes revues italiennes ré-
pondent bien au savoir et à la pénétration de pensée de P. ^ W. Pfitzner, "
Corn. Taciti Annales 1,B. uund '2. [Wolff]. Eloges de cette 5^ éd. revue avec i5
soinparG.WACKERMANN.^1|No33et34.W. Gemoll, Griech.-Deutsches Schul-
u. Handwôrterb. [Vollbrocht]. Très grands éloges. If B. L. Gildersleeve, Notes
on Stahls Syntax of the grevk verb [Sitzler]. Trois art. parus dans l'Amer.
Journ. of Phil. 29 et 30; ils méritent toute louange.^ A. Lange, Sophokles
Antigone\\.v?,%. [Steinberg]. Même ce genre d'éditions peut atteindre son but. 20
^1 H. V. Schelling, Sophokles Antigone Metrische Uebersetzung [id.], 2^ éd.
« deciens repetita placebit ». ^ J. Koum, Praeparation zu Terenz Adelphae
und Phormio [Wessner]. Consciencieuse et scientifique, mais des réserves à
faire et bien des choses pour le moins inutiles. ^ W. Weissenborn. T.
Livi a. u. c. libri. IX, \B. 39-40 [Woff]. Eloges de cette nouv. éd. remaniée -s
par E. J, MCller. ^ E. Dannhauser, Untersuchungen zur Geschichte des
Kaisers Probus [Thiele]. Matériaux soigneusement réunis et mis en œuvre;
fera avancer les études sur les Script, hist. Aug. ^^ N» 35. H. Grossmann,
Altoriental Texte und Bildes aus Alten Testamente in Verbindung mit A.
Umgrad u. h. Ranke hr;g. [Fries]. Destiné aux étudiants en théologie; so
atteint son but. ^ G. A. Davies, The Electra of Sophokles [Steinberg]. Ed.
abrégée de la grande éd. de Jebb. Bon. ^ C. Hosius. Die Moselgedichte des D.
Ausonius Magnus und des Fortunatus [Manitius]. Éloges de cette 2* éd. T[ O.
Wischnewski, De Prisciani institutionum grammaticarum compositione
[Tolkiehn]. Riche en résultats. Hlf N» 36. L. Pareti, Bicerche sulla potenza 35
maritima degli Spartani e Sulla cronologia dei Navarchi [Swoboda]. Excellent.
'^Th.. F iTZHv a, Supplément to the Prolegomena totheHistory of Italo-Boma-
nic rhythm Carmen Arvale seu Martis Verber or the tonic laws of Latin Speech
andrliythm [G.]. Mention. ^ W. A. Merrill, T. Lucreti Cari De rerum nat. lib.
sex, [Beiling]. Grands éloges. 1[ W. H. Alexander, Some textual criticism *"
on the eight book of the de vita Caesarum of Suetonius [Opitz]. Des réserves.
1[ H. Martin, Notes on the Syntax of the latin Inscriptions found in Spain
[Gustafsson]. Important pour le latin vulgaire. ^ G. Leughtenberger, Aus
dem Leben der hôheren Schule [Opitz]. Discours intéressants et bien faits.
in[ No 37. E. Meyer, Geschichte des Altertums I. 2 [Cauer]. Cette 2^ éd. contient «•'^
bien des changements qui montrent combien la science et l'auteur ont fait
de progrès. ^ C. Mutzbauer, Die Grundlagen der griech. Tempuslehre
und der homerische Tempusgebrauch^ II [G.]. Des objections à faire. ^ R,
Richter, Der Skeptizismus in der Philosophie und seine Ueberivindung II
[Bonhôffer]. Le point de vue de l'auteur est bon. ^ P. Rasi, Analecta Hora- so
tiana per saturam; Id., Vaccusativo con « nescius » ; Id., FroMonianum; Id.,
Aller rixatur de lana saepe caprina [Pétri]. 1, Riche moisson; 2 ,3 et 4, Courtes
analyses. ^ St. Lôsch, Die Einsiedler Gedichte [Manitius]. Recherches se-
126 1909. — ALLEMAGNE.
rieuses et approfondies. ^^ N» 38. A. Trendelenburg, Ein Talisman
[Willisch]. Appréc. favorable. Ij J. A. Scott, Studies in greek sigmatism
[Sitzler]. Beaucoup de valeur. «,1 W. Soltau, Die Anfànge der rôm: Ge-
schichtschreibung [Nissen]. N 83t pas destiné aux amis de l'histoire pour
s lesquels il faut plus de tranquiiiité et moins de prévention, mais plaira aux
chercheurs de tempérament dastructeur. «| R. Waltz, Sénèque. De Otio
[GemoU]. Laisse un peu à désker pour l'établissement du texte; le commen-
taire est parfois trop élémentaire. ^ J. Vurtheim Octavia praetexta [id.].
Ne fait pas faire un pas à la critique de texte de l'Octavia. ^ R. Lackner,
^^ De casuum temporum modoruin usu in ephemeride Dictyis Septimii [Steg-
mann]. Appréc. favorable <pour l'analyse cf. R. d. R. 32, 141, 37 sqq>.
^ A. RiEHL, H umanistische Ziele der mathemat. und naturwissensch. Unter-
richts [tz]. Fait réfléchir. ^^ N" 39. A. Korte, Zu dem Menander-Papyrus
in Kairo ; Id., Zwei neue Blàtter der Perikeiromene [Schmidt]. Puisse K. mener
'^ à bonne fin la nouv. éd. de Ménandre qu'il prépare. ]J K. Lehmann, Hanni-
bals Alpenweg; Id., Zur Geschichte der Barkiden : I, Hannibals Alpenueber-
g'ang als Marschleistung [Reuss]. N'arrive pas à démontrer qu'Hannibal a
franchi les Alpes au Petit Saint-Bernard. ^ G. Némethy, P. Ovidii N.
Amores éd. [Belling], N. n'est pas le commentateur qu'attendent encore les
20 Amores. ^ H. Lietzmann, Der Weltheiland [Hahn]. Recommandé. Iflf N° 40.
J. Geffcken, Kynika und Verwandtes [W. Nestlé]. Recherches intéressantes
et pénétrantes. *[[ F. Sandgathe, Die Wahrheit der Knterien Epikurs [Dô-
ring]. Mérite d'attirer l'attention. ^ J. May, Rhythmische Formen nachge-
(viesen durch Beispiele ans Cicero und Demosthenes [Zielinski]. Appréc. dé-
26 favorable. ^ H. Schottle, W. Jordans ausgew. Stûckeaus Cicero in biograph.
Folge [Steinberg]. Qqs. réserves. ^ R. Waltz, Vie de Sénèque [Andresen].
Pas assez critique, incline au panégyrique. TI L. Méridier, Grégoire deNysse.
Discours catéchéiique [Draeseke]. Éloges. ^^ N° 41. J. Classen-J. Steup,
Thukydides B, VII [Widmann]. Cette 3^ éd. contient beaucoup de nouveau
*o et montre que le texte a été soigneusement étabh. ^ Th. Curti, Dus Fest
des Empedokles. Ein dramatische Versuch [W. Nestlé]. Tentative intéres-
sante. ^ O. WiLLMANN, Aristoteles als Pàdagogund -DidaÂrîi/re/'fid.]. Recom-
mandé. ^ t H. GuHRAUER, Etwas von altgriech. Musik [Lôschhorn]. Mérite
d'attirer l'attention. ^ B. L. Ullman The identification of the mss. of Ca-
35 tullus cited in Statius Edition of i5.ï6 [BeUing]. Sérieux et approfondi,, a de
la valeur pour l'histoire de la philolologie. T| G. Némethy, Ciris, Epyllion
pseudo-vergilianum éd. [Skutsch]. Appréc. sévère. ^ Th. Stangl, Pseudoas-
coniana [Schmiedeberg]. Fruit de longues années d'étude, fait bien augurer
de l'éd. d'A. que prépare S. Tj Th. Litt, Lucians philo sa phische Entwicklung
40 fSchulze]. Pénétrant; connaissance approfondie de la littérature du sujet,
a droit à notre reconnaissance. ^ Aaùycaaita. Vol. I, 1 [Wartenberg].
Analyse de ce fasc. de cette revue qui comble une lacune vivement ressentie.
^T[ N° 42. R. R. Marett, Anthropology and the Classics [Cauer]. Sera bien
accueilli. ^ M. Engers, De Aegyptiarum xwawv administratione qualis
46 j ueritaetate Lagidarum\ySl\Qàenia.nn\. Contribution de valeur.^ H. L. Axtell,
The déification of abstrart ideas in Roman literature and inscriptions [Steu-
ding]. Appréc. favorable. ^ E. Pfretzchner, Die Grand issentwicklung
der rôm. Thermen[K'oh\QV']. Très utile. ^ W. Brandes, Beitraege zu Ausonius;
k^ Die Ephemeris — Ein Mimus [Oiimainn]. Bien des objections, ^f G. Mau,
50 Die Religionsphilosophie Kaiser Julians in seinen Reden auf Kônig Helios
und die Gôttermutter [Draeseke]. Approfondi et méritoire, continue les re-
cherches de R. Asmus. ^^ N» 43. G. Radet. Cybébé; étude sur les transfor-
mations plastiques d'un type divin [Wide]. Appréc. favorable. ^ N. Paula-
WOCHENSCHRIFT FUR KLASSISCHE PHILOLOGIE. 127
Tos, 'H 'OuYjptJcv; 'lOâxT, [Becher]. Analyse ironique. ^ J. A. Stewart,
Platos doctrine of ideas [Adam]. INIalgré des réserves à faire, sera utile pour
la compréhension des traités de Platon. ^ C. Ritter, Platons Staat [ ].
Éloges. ^ A. Cartault. Tibulle et les auteurs du Corpus TibuUianum[Be\-
ling]. Ne satisfait pas le critique. Tf F. Sohr, Das Marsfeld [Hôhler]. Bon; &
destiné aux élèves. ^ J. Kerth, Aus Pompe ji [id.]. Apprendra, sans aucune
pédanterie, une fouille de détails archéologiques au grand public. ^ K.
Krumbacher, KT7^T(-)p [Wartenbcrg]. Analyse. ^ Zur Ithaka-Frage [W.
Dorpfeld]. Répond aux critiques de Engel et de Cserep. ^iy N^ 44. G. van
HooRn De vita atque cultu puerorum monumentis antiquis explanato [Blûm- lO
ner]. Sérieusement fait. ^ H. Diels, Herakleitos von Ephesos [Doring].
Rien de bien nouveau, ni d'important. ^ K. Gleisberg, De vocabulis tra-
gicis quae apud Platonem inveniuntur [Gillischewski]. Tentative respectable
par le soin qu'y met l'auteur, et par ses jugements pleins de mesure. ^ C. G.
Bruns, Fontes iuris romani antiqui éd. [Grupe]. Cette 7« éd. due à 0. Gra- 16
DENWiTz, n'a pas subi de grands changements. ^ F. Knoke, Armin der
Befreier Deutschland'^ [Wilisch]. L'auteur répète ce qu'il a dit ailleurs. ^
Zu Horaz Carm. I, 3, Die Luftschiffart und Horaz [Rosenbergl. Ce que pen-
saient au juste les anciens et Horace en particulier de la tentative de Dédale
et d'Icare. ^% N° 45. L. Szcepanski, Nach Petra undzum Sinai [VViedemannJ, -o
Grands éloges. ^ J. Keil, Zur enjthrâischen PriestertUmerverkaufsinschrift
[Frankel]. Corrige heureusement en bien des points Ditt. Syll-. 600. ^ R.
Meister, Beitraege zur Lautlehre der LXX [id.]. Riche réunion d'j matériaux ;
complète heureusement la gramm. des Septante de Helbing. ^ E. C. Mar-
chant, Thucydides C. III [Widmann]. Éloges de cette éd. du liv. III. dont 25
rintrod. est excellente. ^[ A. Siegmund, Thukydides und Aristoteles liber die
Oligarchie des lahres an in Athen [Schneider]. Même en admettant le point
de vue de S., il y a qqs réserves à faire. ^J. Lange, Alesia [Draeseke]. Rendra
de grands services dans sa seconde partie. ^ V. Chapot, La frontière de
/'£"M/)ft/-a(erSchulter]. Beaucoup de soin, mais manque de méthode. ^ F. X. 30
Zeller, Die Zeit Kommodians [Thiele]. Recherches consciencieuses et con-
cluantes qui font faire un pas à la question. ^ F. Gaffiot, Pour le vrai
Latin I, [ Stangl]. Doit être pris en considération malgré qqs réserves à faire.
^ H. C. LiPSCOMB, Aspects of the Speech in the later Roman Epie [Ziehen].
Utile. *[[ Zu Herodot [J, Sitzler]. Dans Hérodote VI, 47, xo':; <to'vtxo: n'est «
pas le nom du père de Thasos, mais signifie « le Phénicien > et se rapporte
au mot ci <^o!v^x£; qui précède. ^% N° 46. Publipations of the Princeton
University Archaeol. Exped. to Syria in 1904-1905; III, W. K. Prentice,
Greek and latin Inscr. to Syria, 2et 3 [Larfeld]. Butin épigraphique du plus
haut intérêt pour les théologiens et les archéologues. ^ F. Meyerhoefer, <o
Ueber die Schliisse der erhaltenen griech. Tragoedien [Mekler]. Des réserves
nombreuses. ^ H. Bergfeld, De versu Satumio [G.]. Le critique n'admet pas
les conclusions de B. Tj L. Viscm, Laocoonte; Id., Due épisode delV Enéide :
Id. L'Enéide. Testa e versions ritmica [H. D.) Appréc. favorable de ces trois
trad. d'épisodes du 1, 2, de l'Enéide. ^ J. Toutain. Le cadastre de V Afrique *5
romaine [Barthel]. Travail pénétrant, mais dont les résultats sont peu heu-
reux. ^ J. BiDEZ. La Tradition manuscrite de Sozomène et la tripartite de
Théodore le Lecteur [Draeseke]. Puisse la nouv. éd. de Sozomène et de la
Tripartite être à la hauteur de ces brillants prolégomènes. ^^ N» 47. A. S,
Arvantinopoullos, 'H ff/j^xTix T(Sv Ypa-TTcSv «ttyiXwv nayaTcov ; Id., '«
KxTaXoyoç twv év . roi 'AOavaaaxsicp Mo-jcretw BôXo-j ào/a;oTr,Ta)v [Lar-
feld]. Important pour l'histoire de l'a peinturé grecque ancienne. ^ J. E.
Harry. Studies in Euripides Hippolytus [Busche]. Fait mieux comprendre
128 1909. — ALLEMAGNE.
plusieurs parties de cette tragédie, ^ K. Krumbacher, Das Programm des
neuen Thésaurus der griech. Sprache [Frànkel]. Mention. ^ C. Bardt, Rôm.
Komoedien I, 1 [Draheim]. 2^ éd. de cette trad. ail. de Plaute, le Trinumus
et les Ménechmes, etdeTérence, l'Andrienne, les Adelphes et l'Eunuque. ^
5 F. C. WiCK, Sepulcraliu [Harder]. W. a mieux réussi qup ses devanciers dans
cet essai d'interprétation de six inscr. funéraires. Mais ses conclusions ne
sont pas certaines. ^ M. Grabmann, Die Geschichte der scholastischen Mé-
thode I, Die schol. Meth. çon ihren ersten Anfângen in der Voterliteratur bis
zum Beginn des i2 Jahrh. [Draeseke]. Bon ; répond aux exigences de la science.
10 ^^No48. E. HoRNEFFER, Platon^ V erteidigung der Sok.^ A>i«on [GiUischews-
ki]. Trad. ail. Rectifications de détail à cette tentative respectable. T| F. X.
M. .T. RoiRON, Etude sur rimagination auditive de Virgile : Id., Kpirix-/
xai IçriYYiTtxà tt. xtvcov OuspYtX-'o'j axt/cov [Jahii]. Tentative très remarqua-
ble, non pas tant à cause des résultats acquis qu'à cause de la nouveauté de
15 la méthode mise en oeuvre par l'auteur. ^ A. Elter, Donarem paieras [Horat.
carm. JV^ 8) [Haiissner]. Grands éloges de cet essai d'interprétation. ^
£'ranos VI, 1-4 [Zieh en]. Analyse de cette revue <cf. R. d. R. 31, 230, 1 à
35>. ^ Brennung und Beerdigung der Toten [H. D.] Montre d'après L. Mar-
tens qu'on peut conclure d'Alceste 363 sqq. et 607 sq. que, comme l'a très bien
20 vu Dôrpfeld, on brûlait d'abord les corps, puis qu'on les enterrait. ^^
N° 49. .1. A. Scott, The influence of meter on the Homericchoiceof di-'sy'Iabc't
[H. G.]. Cherche les raisons pour lesquelles Homère et en général les poètes
épiques grecs emploient peu ou pas du tout les trois mots Xôyo;, vôaoç
et iTocio; et croit que cela tient à des raisons métriques. ^ N. Wecklein,
26 Ueber die dramatische Behandlung des Telephosmyihus und ^eber di^ Dramen
'OffToXôyot, KâÉitpo'.. SuvoECTivot [Wagner]. La légende de Télephos
a été traitée par les grands tragiques grecs dans de nombreux drames, que
W. étudie à son tour, et sa démonstration est convaincante. ^ O. Erick,
Xenophontis quae jertur Apologia Socratis num genuina sit[lmmisch]. Appréc.
80 élogieuse < cf. analyse supra, p. 5\, 39 à 50>, ^j W. Laible, De Pluti
Aristophaneae aetate interprètes anliqui quid judicaverint [Wust]. Appréc-
sévère. ^ G. Jachmann, De Aristotelis Didascali s [id.]. Possède à fond le
sujet et le présente bien. ^ E. Ziebarth, Aus dem griech. Schulwesen. Eu-
demos von Milet und Verwandtes [Larfeld]. Appréc. en somme favorable de
35 ce résumé de tout ce qu'il est nécessaire de savoir sur les écoles dans la
Grèce ancienne, Z. est au courant de ce que l'épigraphie nous apprend sur ce
sujet important. H C. Bione, / più antichi trattati di arte retorica in lingua
Latina [Stangl]. Étudie à tous les points de vue les quatre livres de la Rhé-
torique à Herennius et les premiers traités de Cicéron sur le même sujet. ]f
40 A. C. Clarck, m. t. Ciceronis or. pro Quinctio^ p. Roscio com. p. Caecina, de
lege agraria c. Rullum, p. Rabirio perduellionis reo, p. Flacco, in Pisonem^ p.
C. Rabirio Postumo rec. [Schônberger). Ce 4^ vol. del'éd. d'Oxford, pour le-
quel on a mis en contribution plusieurs mss. importants, rendra de grands
services qui seront durables. ^ F. Plessis La poésie latine de Livius An-
« dronicus à Rutilius Namatianus [Ziehen]. Des objections contre la tendance
de ce livre qui a néanmoins du bon. ^^ N» 50. M. P. Nilsson, Timbres
amphoriques de Lindos [Kûster]. Soigné et à bien des égards a droit à notre
reconnaissance, mais au point de vue scientifique les résultats ne sont pas
toujours satisfaisants. ^ F. Hoeber, Griech. Vasen [Engelhardt]. Destiné
50 au grand public et comble à ce point de vue une lacune satisfera aussi les
gens du métier. 51 B. L. Ullman The Book Division of Propertius [Belling].
Conclusions inadmissibles. ^ I. S. Allen, C. Corn. Taciti Cn. Julii Agricolae
Vita [Wolff]. Curiosité typographique dont la préface est écrite dans un latin
ZEITSCHRIFT (D. SAVIGNY-STIFTUNGj F. RECHTSGESCHICHTE. 129
étonnant, mais qui n'est pas un gain pour la littérature de Tacite. If V. Mac-
CHiORO, Il S mbolismo 'leltc figurazioni sepolcrali romane [Ziehen]. A soigneu-
sement réuni les matériaux, mais ne résoud pas le problème du symbolisme
dans l'ornementation des stèles funéraires rom.^ P. H eseler, ZttPorp%-
rius Schrift 'Acpûp[jt.a! ttcôç xà vov|Tà [ iJ raeseke]. Éloges. ^ £'use6iMs iTiV- 5
chengsschichte mit der latein. Uebersetzung des Rufinuskrsgy. Ed. Sghwartz
u. Th. MoMMSEN, 3.£'m/e[7ung, Uebersichten und Register [id ]. Très grands
éloges. ^11 N» 51. P. Cauer, Die Kunst des Uebersetzens [Thiele]. Cette 4"
fd. a subi bien des améliorations et des changements. ^ W. Al y, Der Kre-
tische Apollonkult [Steuding]. Considère le culte d'A. comme le culte le plus i"
jeune de la Crète et part de ce culte comme d'un point de départ solide pour
l'étude des cultes plus anciens. ^ R. IIirzel, Die Strafe der Steinigung
|v. Hagen]. Travail d'un savant bien connu par ses travaux sur le droit
clans l'antiquité, très instructif. ^ A. Stahl, Mensch und Welt ... Epikur
und die Stoa [Draeseke]. Éloges; destiné aux élèves des gymnases. ^ E. i»
Reuter De Avieni hexametrorum re metr'ca [H. G.]. Résumé : mal écrit.
Tf Bericht des Vereins Carnuntum in Wien fur 1906 u. 1907. Der rôm Limes
in Oesterreich, X [Goessler]. Analyse favorable. If H. Blaufuss, Rôm. Feste
und Feirtage nach den Traktaten ilber fremden Dienst in Mischna, Tosefte,
Jerusalemer u. babylon. Talmud [Hahn.]. Puisse la suite de cet important -io
ouvrage ne pas se faire attendre longtemps. ^ P. Becker, De Photio et
Aretha lexicorum scriptoribus[¥Tà.nkQ\'\. Très intéressant.lf^f N» 52. H. Diels,
Theophrasti characteres rec. [Zingerle]. Très grands éloges de cette 'd. suivie
d'un index verborum. ^f S. Copalle, De servorum graecorum nominibus
cap. duo [Frànkel]. Très soigné et intéressant. ^ A. Horneffer, Tacitus ^o
Germania [WolfT]. Grands éloges de cette trad. ail. ^ J. Ziehen, Neue
Studien zur latein. AntJwlogie. Contient une longue suite de corrections pru-
dentes et heureuses au texte de l'Anthologie. If Verôffentlichungen der Ve-
reinigung des humanist. Gymndsiums in Berlin und der Provinz Branden-
burg, I [Opitz]. 1 uisse cette 1'"^ hvr. être lue par beaucoup. ^Tf Cette revue so
contient en outre le c. r. des séances de l'Acad. des Inscr. et B. Lettres de
la Preuss. Akad. der. Wissensch., de l'Archaeol. Gesellsch. zu Berlin, du
Congrès archt ol. au Caire les titres des Programmes de Philologie parus en
1908, du Congrès des philologues et pédagogues allemands à Graz et qques
brèves notices. A. K. 35
Zeitschrift (der Savigny-Stiftung) fur Rechtsgeschiohte. T. XÀX.
(Rom. Abt.) 1. Bekker (E.J.). Présomptions. Généralités sur le jus certum
et le jus incertum. Le problème de la preuve. Discussion au sujet de la théo-
rie de Kruger sur qua de re agitur. La ch''onologie des actions de la loi, la
per manus injectio est antérieure au sacramento in personam. Que sait-on 40
exactement du nexum? Origine des stipulations. Caractère religieux de la
sponsio. 11 n'y a pas d'antinomie entre Fr. 16. de cond. c. d. c. n. s. et Fr.
5 § Il de praescr. verb. C'est 1 actio empti élargie repoussée par Celse et
admise au temps de Paul. 2. Kretschmar (Paul), Interprétation
du texte deVarron, de Tngua latina Vil, 105. Texte relatif à la théorie du 45
nexum. Manilius comprend dans la notion du nexum toutes les mancipations.
Mucius n'admet qu'une mancipation spéciale. 3, E. Hôlder, La notion des
biens successoraux et de lasucces i* n ab intestat dans le droit romain. Discus-
sion des théories récentes de Mitteis, différentes de celles de l'auteur.
L heredis institutio n'était pas une sorte dadrogatio. Le testament n'est pas j,,
une rogatio du magistrat au peuple, c'est une rogatio du testateur à ceux
qu'il institue héritiers. 4. Eisele (Fr.), Nouvelles études ur le texte du Di-
geste. C'est une suite aux recherches sur les interpolations du Digeste,
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1909. XXXIV- — 9
130 1909. — ALLEMAGNE
mais l'auteur y ajoute quelques corrections au texte du Code de Justinien.
5. KuBLER (B.), Le jus liberorum de:; femmes et la tutelle de la mère. Contribu-
tion à riiistoire du droit romain en Egypte. Auguste a introduit dans le droit
romain le jus liberorum auquel se rattache l'affranchissement des femmes de
ô la tutelle. Les textes relatifs à cette question ont à peu près disparu. Une
femme de condition libre n'était plus en tutelle après la naissance de trois
enfants, une affranchie, après la naissance de quatre enfants. Étude des
différents avantages du jus liberorum pour les femmes. En Egypte, la tu-
telle des femmes selon le droit grec existait depuis les Lagides. La femme agit
10 rarement sans xûptoç. A l'époque romaine, le /.up-.oç disparaît. Le jus libe-
rorum est même mentionné dans les actes où d'après le droit romain l'auito-
ritas tutoris n'était pas nécessaire. Étude spéciale de chaque document.
6. H. Kantorowicz, Formation de la Vulgate du Digeste, Complé-
ments à Mommsen. C'est vers la fin du 11^ siècle et sous l'influence
15 d'irnerius que le texte classique du Digeste a pris sa forme actuelle. Les
thèses de Mommsen restent exactes, il y a peu à ajouter à son étude des
Pandectes florentines (F). D'après Mommsen, F avait été écrit par 12 co-
pistes grecs au 6« ou 7^ siècle. Après une longue démonstration, l'auteur
montre qu'il y a eu 13 copistes de nationalité latine ayant travaillé dans
20 l'Italie byzantine, vers la deuxième moitié du 6^ siècle. La découverte
du ms. F se produit avant 1080, date à laquelle apparaît le ms. secundus
(S), copie d'une copie de F. C'est l'exemplaire S qui a été le prototype du texte
classique. Il a été possédé par un savant, qui Ta étudié suivant les règles de
la science de son temps, l'acorrigé et parfois heureusement, l'a enrichi de glo-
26 ses. Le texte est devenu la litera bononiensis, le savant ne peut être qu'Irne-
rius. 7. Manigk(A.), Le droit hypothécaire gréco-égyptien. Étude de la termi-
nologie très riche. Les papyrus présentent un droit contractuel assez flottant
avec un grand nombre de synonymes pour la même institution. Etude par-
ticulière des différents usages hypothécaires. L'ij7:o6r,xY, joue le rôle le plus
30 important. Elle est caractérisée par le manque de transmission de propriété
et l'existence d'institutions de publicité (fitflXtoOr,jcYi k^AT-r^Geoiv). On peut
hypothéquer des terrains non bâtis, des maisons, même des parties de mai-
sons, des citernes, des conduites d'eau, des fractions déterminées dim-
meubles, des meubles, surtout des esclaves, quelquefois des fourrages,
35 des objets précieux. Le mot hypothèque a souvent désigné certains autres
contrats mixtes. L'ÛTraXÀaYTj est analogue à rû7to6r,xY|, à rencontre de
l'opinion de Rabel. Le oizy^ûr^iiix est également identique à ru7co6/|XY,. La
[X£(7tTta n'est pas aussi distincte de l'OTroô/jXYj que le pense Gradenwitz.
Manigk admet l'identité des deux termes. L'âvé/upûv correspond au pi-
40 gnus latin. Il a presque toujours le sens de nantissement et a joué un rôle
secondaire. Discussion sur le sens juridique de Tzicnç. 8, Lenel (O.), Le
rôle du préteur dftns la logis actio. Le passage de la procédure des actions de
la loi à la procédure formulaire n'a pas été aussi brusque qu'on le croyait
autrefois. Dans les deux procédures le préteur a eu un rôle actif; c'est la
4 6 thèse de Wlassak, attaquée par Girard qui s'appuie sur Cicéron, Pro Murena
12, 36. — Discussion de l'argumentation de Girard. 11 est difficile d'admettre
que la loi Aebutia donne brusquement au préteur, jusque-là simple figurant,
le pouvoir absolu d'instruire chaque procès à sa convenance. Dans la procé-
dure des Actions de la loi, c'est le préteur qui doit décider de l'emploi de telle
60 ou telle action, il peut refuser l'action. Étude du texte de Gaius IV, 11, et
du texte de Gaius IV, 33, Étude de l'actio fiduciae, de la formule bonae
fidei et des doubles formules. Il y a eu une double évolution dans le droit :
d'un côté, dans la jurisdictio inter cives et peregrinos, avant la loi Aebutia
ZEITSCHRIFT (D. SAVIGNY-STIFTUNG) F. RECHTSGESCHICHTE. 131
et l'Édit perpétuel, création de la formula bonae fldei, qui passe ensuite
dans la jurisdictio inter cives; d'un autre côté, pour certains actes de la vie
de tous les jours, on avait imaginé des legis actiones in factura conceptae.
La loi Aebutia n a pas créé le droit prétorien mais lui a facilité sa tâche.
9. pARTscH (J.), Nouvelles source du droit de l'Eglise ne torienne. Le livre ^
syro-romain nous a fait connaître le droit romain pratiqué en Orient. Nous
en voyons Tapplication dans les canons de Téglise nestorienne. Recueil des
synodes nestoriens pp. Chabot, 1902. Canons de Tévêque Siméon pp. Rucker,
1908. Codes des patriarches de Séleucie récemment publiés par Ed. Sachau.
Ces derniers sont particulièrement précieux. Historique de la collection, lo
I^es évêques nestoriens n'avaient qu'une juridiction arbitrale avec des sanc-
tions uniquement religieuses. Ces textes sont surtout intéressants parce qu'on
y voit subsister, à côté d'un droit coutumier provincial, le droit syro-romain,
les leges Constantini TheodosiiLeonis( Affranchissement droittotal). La théo-
rie de Mitteis relative à l'influence grecque sur le droit de Syrie est confirmée is
par ces nouvelles sources. Caractères extérieurs; expressions et usages grecs.
Étude plus spéciale du droit successoral ab intestat et du droit dotal ; Mitteis
avait présumé un ordre successoral analogue à celui de l'Attique. Le sys-
tème des patriarches Timothée et Jesubarnura confirme son hypothèse.
Il ne peut être question de rattacher le système syrien au droit juif du Tal- 2°
mud. Comme en Attique, les héritiers mâles excluent les femmes, la famille
paternelle exclue la famille maternelle. La fille dotée perd tout droit suc-
cessoral. Différences dans le droit de représentation. Le partage se fait par
têtes et non par branches. Principes identiques quand il s'agit de droit total.
La cf-epvV, (dot) et les owpcà (présents). Au 9<^ siècle, la dot n'est plus obli- 25
gatoire. Le cadeau du fiancé devient de plus en plus considérable et prend le
nom de cpspv/j. Comme en Grèce, on distingue entre la fiancée jeune fille et
la veuve qui se remarie. L'Islam n'a guère eu d'influence. Peut-être dans
l'affranchissement de l'esclave, mari de la nourrice; mais le droit canonique
nestorien a eu un développement original considérable surtout en matière '"
de droit matrimonial et de droit successoral entre époux. De même qu'en
Grèce, la mère est tutrice de ses enfants. La communauté d'acquêts existe
souvent. 10. Zanzucchi (P.), Revue des travaux de droit romain en italien,
1907-1908. Etude de Riccobono sur l'usufruit dans le droit de Justinien.
L'usufruit n'est plus une « pars fundi » mais un « ius in corpore », un ius fundi ; ^^
analogue à l'emphy théose. Pampaloni a exposé d'excellentes vues historiques
et dogmatiques sur l'objet du quasi-usufruit. Brini a publié un mémoire
remarquable rempli d'idées nouvelles sur les obligations naturelles en droit
romain. Mtlanges. L. Mitteis, Nouveaux tlocument . Oxyrhynchus Papyri
VI. N^ 888, sur la nomination de tuteurs. Le n^ 901 semble prouver l'exis- 40
tence de la fonction de défenseur trente ans plus tôt qu'on ne l'admettait.
P. Aphrodite pp. Jean Maspero. Dans le n» 2, il est question d'un OeToç tûtto;
et de la nomination d'un èxSiÔadTViç. Aegyptische Urkunden i. d. Kgl,
Museen zu BerUn IV, 8. Comparer le n» 1126 à un passage de Varron :
R. R. I. 17.Sudhoff(Karl), 'E7rxci7i,la lèpre? Discussion de la thèse de 45
Kubler. Arguments d'ordre médical. L'opinion de Kûbler est fausse, les re-
marques de Wilamowitz-MôUendorff sont exactes. Weiss (Egon). Un res-
ponsum sur i)ierre. Inscription découverte par G. Mendel. Le mot respondi
de la ligne 8 permet de considérer le document comme un responsum.
Kûbler (B.), Critique verbale. L'article hic, haec, hoc, du Vocabularium 6o
jurisprudentiae romanae, a donné lieu à quelques corrections du texte des
Pandectes. Ulp. D. 38, 16, 1, 3. Ulp. Dig. 9, 2, 15, 1. Ulp. D. 1, 4, l, l. Pryph.
D. 49, 15, 12, 12. Pomp. D. 11, 7, 28.Wenger(Leopold), SitévoojjSpondeo.
132 1909. — ALLEMAGNE.
Le sens premier de GTrévoto serait promettre, garantir; à rapprocher aussi
spondeo, dependo, pendeo. Max Conrat (Cohn) Institutions^ civiles de Varro
ot Petrus Liaconus. Petrus Diaconus emploie institutiones civiles dans un
sens large. Varron n'est sans doute cité que parce que, d'après une tradition,
6 il aurait enseigné au Mont-Cassin. Wilcken (Ulrich), Personnages impé-
riaux protecteurs du mariag\ L'impératrice Livie considérée comme une
divinité protectrice du mariage. Les actes étaient rédigés devant son buste.
Marc- Antoine et Faustine ont été aussi l'objet d'un culte analogue. Mitteis
(L). Note sur Papin, 1. 28,Quaest.D. 46, 3, 95, 1. Bibliographie. JosefPartsch.
10 Griechisches Burgschajtsrer.ht I. Teil. Das Recht des altgriechischen Ge-
meindestaats. Travail de premier ordre [Paul KoschakerJ. Mélanges Gi-
rardin (suite). Études de R. Caillemer, de CoUinet sur le rôle primitif de
la stipulation, de Cuq sur l'inscription d'Ajustrel, de Declareuil, Deschamps,
Desserteaux, Duquesne, Esmein, Gradenwitz, Herzen, Huvelin commente
ib le passage difficile de Cicéron de Orat. I, 36, 166-167. Jobbé-Duval étudie
la querela in officiosi. Articles de G. May, Meynial, Monnier, Naber, Rabel.
Saleilles (B. Kiibler). Zocco-Rosa. Justiniani Institutionem Falingenesia
(B. Kiibler), Kretschmar (Paul). Die Erfûllung. /, Historische und Dogma
tische Grundlagen (Mitteis). Pappulios. (Demetrios). 'H kin:piyu.7.To^
20 à'7cpâ>v£ta. Bd. I (altgriechisches und rômisches Recht). Ouvrage fondamen-
tal (Mitteis). Partsch (Josef) de Védit su" Valienatio indicii mutandi causa
fatta. Excellent travail (L. Mitteis). Lewald (Hans), Beit âge zur Kenntnis
des rômisch àgyptischen Grundbuchrechts. Eger (Otto), Zum àgyptischen
Giundbuchwesen in rômischer Zeit. Organisation du livre foncier dans l'an-
26 cienne Egypte, très bien décrite dans deux travaux indépendants (L. Mitteis)
Kretschman (Paul). Vher die EnUvlcklvng der Kompensation im rômischen
Rechte. Étude de la réforme de Marc-Aurèle. Critiques de détail (Paul Kos-
chaker). J. B. Mispoulet. Le régime des mines à l'époque romaine et au
Moyen Age d'après les tables d'Aljustrel. Interprétation ingénieuse et ap-
so profondie de l'inscription (Paul Koschaker). Eberhard Friedrich Bruck.
Die Schenkung auf den Todes fait im gricchischen Recht bis zum Reginn
der heUenistischen E poche zugleich ein Beitrag zur Geschichte des Testa-
ments. Les théories de l'auteur sont exactes. Quelques divergences de détail
(E. Rabel). Kipp (Theodor). Geschichte der Quellen des rômischen Rcchts.
85 3*^ Aufl. (Mitteis) Bruns, fontes iuris Romani antiqui septimum eddit
Otto Gadenwitz; annonce d'un index (Mitteis). Fontes iuris Romani An-
teiustiniani. Pars prima, éd. S. Riccobono. Pars ait. éd. J. Baviera; leges
saeculares ex lingua syriaca latine vertit G. Ferrini. Excellente édition
(Mitteis). W. W. Buckland, The Roman law of sla^-ery. Ce livre comble une
40 importante lacune (Mitteis). Rendiconte délie Sesssioni délia R. Accademia
délie scienze di Bologna. Classe di scienze morali. Vol. I, II. Memorie délia
R. Academia délie scienze di Bologna. Sezione di scienze giuridiche. I. IL
Ces publications montrent l'importance de l'École de droit de Bologne. A
noter les travaux de Brini, Costa, Zanzucchi (Mitteis). L'appel dans la pro-
45 céduie de L'ordo /Mdictor;<m par Ernest Perrot. Sujet difficile traité en maître
(L. Wenger). Emiho Costa. Storia dellc fonti del diritto romano. Excellent
hvre. Grande place accordée à la papyrologie (Leopold Wenger). André
Pli NiAUX. JLe Fadi/noftà^m( Leopold Wenger). Pollack (Erich), Der Majes-
tàtsgedanke im rômischen Recht. Eine S'tudie auf dem Gebiete des rômischen
50 Staatsrechts. Intéressant (Leopold Wenger). Hippolyte Pissard. Les ques-
tions préjudicielles en droit romain (Leopold Wenger). Otto Lenel, Das
Edictum perpétuant. Ein Versuch zu seiner Wiederherstellung. 2^ Aufl.
Indication détaillée de toutes les nouvelles théories et hypothèses de cette
ZEITSCHRIFT FUR DAS GYMNASIALWESEN . 133
nouvelle édition du célèbre livre (Josef Partsch). E. M. L.
Zeitschrift fiir das Gymnasialwesen. Vol. 63; 1909. Janv. A.
MûLLER, Das griechische Drama und seine Wirkungen bis zur Gegenwar)
[Wilhelm Bauder]. Savant et tout à fait recommandable. ^ Hermann v n
ScHELLiNG, Sophokles' Antigone. 2*^ Aufl. [B. Buchsenschûtz] [Id ] Tra- &
duction fort utile. Observations. ^ D. Detlefsen^ Die Geograihie Afrikas
bei Plinius und Mêla und ihre Quellen. [O. Wackermann]. Recherches
méthodiques et d'un vif intérêt; analyse. ^ Georg Misch, Geschichte der
Autobiographie^ I : Das Altertum [H. Nohl]. Tout à fait digne d'attention
pour les philologues et les historiens. ^^ Févr.-Mars. La polémique de Platon lo
dans le Ménon, l'Euthydème et le Ménéxène [Ernst Hôttermann]. Étude
savante, méritoire; et très développée. ^ L'idée fondamentale de l' Antigone
de Sophocle [M.Wohlrab]. Beaucoup de science et de sens critique. ^ Cari
Robert, Sznen aus Menanders Kômoden [O. Wackermann]. Traduction
allemande fort estimable de scènes choisies. ^ Id., Der neue Menander 15
[Id.]. Louable essai de restitution de l'intrigue de trois comédies ( 'Eutroé-
Trovxeç, Sa[xt3t, lIsptxstpojxÉvYi). ^f^ Avril. L'origine du drame [W. KroUj.
Etude développée de ce problème d'histoire littéraire. ^ Sur l'interprétation
de la 6« ode romaine d'Horace [Walther Gilbert]. Critique des vues émises
(Ztschr. f. d. G. W. 1908) par L. Wendrlner.^ 3 . St xrke, Der latente Sprach- 20
schatz Homers [Crônert]. Bon; des réserves. ^ Ed. Scheer, Lycophronis
Alexandra, II : Scholia [Id.]. Œuvre méritoire ; critiques et remarques sur
divers points. ^ G. Friedrich, Catulli Veronensis liber [K. P. Schulze].
Eloge de ce nouveau commentaire; examen de nombreux passages et dis-
cussion. T[^ Mai. Léo Bloch, Soziale Kàmpfe im alten Rom [Heussner], 2^ 26
éd. améliorée; très recommandable. ^ Paul Brandt, P. Ovidi Nasonis Fasti,
Tristia, Epistulae ex Ponto [Harder]. Très bon choix pour les classes; obser-
vations de détail. T| A. Fischer, Die Stellung der DemonstratU'pronomina
bei lateinischen Prosaikern [Reckzey]. Très utile; plan et remarques. ^^ Juin.
Jos.Frey, Latein-deutsches Wôrterb. [Filhrer]. Éloges; appréc. détaillée. ^1f so
Juil.-Août. A. LUDWICH, Homerischer Hymnenbau nebst seinen Nachah-
mungen bei Kallimachos^ Theokrit, Vergil, Nonnos u. a. [O. Wackermann].
Très bon; analyse et remarques. ^ Schirlitz-Eger, Griech.-Deutsches
Wôrterb. zum Neuen Testamente [P. Heseler]. 6^ éd. qui ne marque aucun pro-
grès; réserves sur plusieurs points, ^f G. Hofmann, Beitràge zur Kritik und 35
Erkldrung der pseudoxenophontischen 'AOTjvauov ttoXitsi'x [M. Hodermann].
A rendu d'excellents services à la critique du texte. ^ F. Rosenstiel,
Iber einige fremdartige Zusàtze in Xenophons Schriften [Id.]. Examine avec
sagacité 6 passages (Cyr. II, 2, 26; 16, 44-46; Œcon. VI, 15-16; VIII, 18-32;
XI, 22-24; Mem. III, 3, 11.). ^[Ullman, The identification of the Manuscripts 40
of Catullus cited in Statius' Edition of 1566 [K. P. Schulze]. Stace n'avait
pas d'autres mss. de valeur que ceux que nous possédons, et trois que nous
n'avons plus étaient sans valeur; ses citations sont inexactes ou même
fausses. ^ Id., The Book Division of Propertius [Id.]. S'en tient à la théorie
de Birt, qui fait du ler livre un tout, et partage les autres livres en 4, avec 45
Lachmann. 1[ Cartault, Tibulle et les auteurs du Corpus Tibullianum [Id.].
Appréciation élogieuse; analyse de l'introd., examen de maint problème
de détail. ^ Franz Cramer, Afrika in seinen Beziehungen zur antiken Kul-
turwelt[T:\\.. Becker]. Bon; plan et observations. ^ R. Thiele, Im ionischen
Kleinasien [Id.]. Polémique plutôt pénible contre Cramer. ^ O, Frits ch, m
Delos, die Insel des Apollo.; ïn., Delphi, die Orakelstdtte des Apollo [Id.]. Re-
lations de voyage d'un vif intérêt; illustrations fort utiles. ^^ Sept. Conjec-
tures pour Tite-Live XXII 1; 13; 14 ;[Fr. Heidenhain]. Examen critique de
j34 1909. — ALLEMAGNE.
trois passages : 1, 4; 13, 11; 14, 13. ^ C. F. W. Mullek, Syntax des Noml-
notivs und Akkusativs im Lateinischen [Stegmann]. Éloge de ce supplément
à sa grammaire historique du latin; remarques de détails. ^ Lorenz Straub,
Liederdichtung und Spruchweisheit der alten Hellenen [Seiler]. Utile; exem-
6 pies de traduction. W Oct. Remarques sur Horace, Odes, I, 1 [K. Fulda].
Commentaire développé. ^ J. Classe n, Thukydides [S. Widmann]. 3^ éd.
mise au point par Steup; éloge et examen détaillé. ^ A. Lange, Sophokles
Antigone [Gemoll]. Bonne éd. classique. T[*I[ Nov. Horace, Carm. III. 2 [Karl
Schliack]. Éclaircissement des 2 strophes 17-24; discussion des conclusions
!•' de Rôhl. ^ Karl Brugmann, Grundriss der vergleichenden Grammatik der
indogennanischen Sprachen, II, 2 [H. Ziemer]. Éloges et observations. ^
Hermann Knoellinger, Supplementum Ciceronianum, M. Tullii Ciceronis
de virtutibus libri fragmenta [Boltenstern]. Étude d'un vif intérêt sur cette
œuvre contestée; réserves sur les conclusions de K. ^ J. J. C. Donner-
1^ Gotthold Klee, Sophokles' Tragédien [B. Bûchsenschutz]. Nouvelle
éd., avec introd. pour chaque pièce, de cette estimable traduction. T| Cari
CoNRADT, Die Grundlagen der griechischen Orchestik und Rhythmik [Schroe-
der]. Contestable. ^ Karl Prachter,F. Ùherwegs Grundriss der Geschichte
der Philosophie des Altertums [H. F. Millier]. 10® éd., recommandable; ob-
20 servations. ^^ Dec. Otto Immisch, Wie studiert man klassische Philologie?
[Seiler]. Longue analyse et réserves sur plusieurs points. A. G. D.
Zeitschrift fur Numismatik. T. 27 (1909). 3^ et 4^ livr. Pas d'art, de
fond concernant l'antiquité classique. J. N. Svoronos, Die Mûnzen der
Ptolemaeer. Ta vov.iiraaTa t. xpàxoi»; t. riTo>v£|ji.ato)v, IV [Regling]. Sera
^'^' accueilli avec joie. ^ Jules Maurice, Numismatique Constantinienne^ I [id.].
Longue analyse élogieuse. ^ IL Halke, Handwôrterb. der Mûnzkunde und
ihrer Hiljswissenschaften [Menadier]. Sera utile, mais devra être complété.
^ F. Friedensburg, Die Miinze in der Kultur geschichte [id.]. Appréc. fa-
vorable. T[ Contient eh outre sous le titre de Jahresberichte ûber die
^° Numismatische Literatur, 1905, 1906 l'indication de tous les ouvrages
concernant la numismatique parus en 190,5 et 190'6 et disposés systémati-
quement : Les monnaies anciennes (80 p.) [K. KeglingJ. 1i C. r. des séances
de la Numism. Gesellsch. de Berlin 190 8 (pi.). Y. ,
Zeitschrift fur vergleichende Sprachforschung auf dem Gebiete
!^^ der indogermanischen Sprachen (ancien Journal de Kuhn). T. XLIII,
n° 1-2. Sur l'histoire de la diphtongue y,u en grec [H. Jacobsohn].
Diphtongue extrêmement rare, en attique seulement à l'augment. En
dehors des r,u secondaires résultant de crases, on a : 1. Zy,ù;, à Théra,
IG. XII, 3, 1313; y, peut venir des cas obliques; 2. Nominatifs en -yiuv à
*o Télos Coll. 4388 C, néologisme de temps tardif; 3. Homérique et ionien vy,uç,
YpT,'jç. Noter qu'Hom. ne connaît ni va? ni véa; les autres cas avec £ sont
assez fréquents, moins que ceux avec y). Les rapports avec l'ancien éohen,
qui devait avoir vàFôç, vàFt, vàFwv, expliquent ces particularités. ^ Indo-
eur. * uei-rô-s [L. von Patrubâny]. Le latin uir a une forme abrégée qui doit
ih son abrègement à i. e. * patêr, « père », avec finale en -v. If Les génitifs en
-oic, et formes apparenté( s dans Homère [Karl Reicheit]. En tout, il y a 1810
-010 (II., 1098; Od. 71-') et 1800 -oi» (II. 1010; Od. 790) dans Homère. La
répartition dans le vers s'explique par la métrique. Étude des formules
qui présentent ces génitifs. La fréquence des formes en -oto s'explique par
5) le caractère « formulaire » de l'épopée homérique. Liste des cas où -oo est
possible au heu de -ou : 1061 (II. 609, Od. 452), contre 713 en -oo (II. 382,
Od. 331) qui ne peuvent être résolues. Contrépreuve par la statistique des
génitifs chez Apollonius de Rhodes, Aratus, Nicandre, Callimaque. Les
COMMENTATIONES AENIPONTANAE. 135
formes -ou, conversibles en -oo, sont en réalité des formes où entre les
deux 0 se trouvait un yod, lettre inconnue de l'écriture grecque, mais qui
a existé dans une prononciation de transition. Les formes -ou irréductibles
sont récentes et dues à des remaniements. Étude des cas analogues : gén.
des pronoms, verbes en -so) et -ito, adjectifs en -s'.oç et -îoç, féminins en 6
-£ta. 1[ Sur XLII, 382 [Edwin W. Fay]. Le lat. praeter, subter, etc. ne
peut correspondre au sic. paratra, etc. Citer, dans Caton. La brève de
frustra, contra dans Plante s'explique peut-être par le samprasirana.
Tl L'usage de la 3« pers. de l'impératif dans Homère [C. Hentze]. Liste des
exemples et sens. ^ Gloses d'Hésychius, VI [A. Fick]. ioeç, Sapooi, xipvov, lo
àS^àxT,, àCauToç, ctooatuov, 'ivxpiTOv, £vupvi<7£i;, ovupi'Cera'., 'Ep'.TaOfûç, èpt'xso;,
'Ép/axoç, èpvJ-r^, epo']/, "Eppoç, Ittcov, e'^epaev («tcppé^aTTa, celle qui est
grosse de la Mort), èàjuev, qx.icToç, ri^x, ôaûXta, ÀauXi'ç, ©aujxoç, Ôotûvtov,
ÔTjpÔTiç, 9ï,Tdv, t'ffTptSeç, '.(7Tuâ!^£i, t'xTa, (TtTTTj, aiTTaç, xaxtOâ, xaaâpat,
xâ-Tupa, xaTTpaç, xâirpatva, <'tc. ^ Etudes de mots [E.W. Fay]. 1. Lat. premit, i6
pressit, pressus, pretium. 2. Lat. gerit. 3. Lat. atrox, deater. 4. Lat. aesculuf.
5. AtaxXàTTtoç, 'AffxXrjTT'.ôç.Tf L'origine du nom de Tarquinius [Aug. Zim-
mermann]. CIL.4, 5840, TapTitvia 'Poûcpou, ne prouve pas l'origine étrusque.
^ Epique •/■jÀuôov [Hermann Jacobsohn]. ^ Cacophonie [W. Schulze]. Con-
séquences du désir de l'éviter dans la langue d'Homère et dans les Sep- 20
tante. ]f Non post multos dies [W. Schulze]. Repose sur Luc, 15, 13.^
Grec fiàXc = utinam [Paul Diels]. DansAlcman, Callimaque, l'Anthologie,
pèle ou àfj'Jike. [iotXE est un mot isolé renforcé dans x [iâXs. L'emploi est
comparable à la formation du permissif lithuanien. PaulLEJAv.
AUTRICHE-HONGRIE
AUTRICHE
Rédacleur général : Adrien Krebs. '**
Commentationes Aenipontanae. Fasc. IV (1909). Uebersicht liber die
philologische Hdschr. aus Tirolischen Bibliotheken [A. Zingerle]. Indication
sommaire de 15 mss. d'ouvrages de philologie existant dans les Bibl. du Tyrol,
avec indication des art. et ouvrages parus qui les concernent. T| Zur Wûrdi- 35
gung Polyâns [Guido MûUer]. Étude sur les ^t^rtTr^yfiiLxxx de Polyen. Au
commencement desonliv. 8 il s'appelle lui-même avec fierté un MxxcSôjv àv7]p;
il n'avait pas trouvé l'occasion de rendre encore plus glorieuse cette appella-
tion par des hauts faits personnels, étant resté toute sa vie un avocat et un
rhéteur très occupé, jusqu'au moment où les Antonins préparèrent en 162 to
une expédition contre les Perses et les Parthes. Il se réveille alors, et n'étant
plus en âge de porter les armes, pour ne pas rester inactif, il dédie les 8 livres
de son ouvrage aux iepcoTotTot Ba(7tÀ£i; comme preuve de sa bonne volonté.
(]e qui caractérise son ouvrage qui n'est qu'un résumé de ses lectures. Com-
paraison avec les i]TpaTr,Yr|;j.aTa de Frontin qui, lui, tend toujours vers 45
son but qui est d'écrire un ouvrage de stratégie appuyé d'exemples pratiques.
Quels que soient les défauts de P., il s'est acquitté de sa tâche avec honneur;
et chez lui les défauts et les qualités se balancent. ^ De codice Aenipontano
579 quo continetur Ovidi Remédia amoris [J. Lechner]. Description de ce
ms. qui autrefois était au couvent de Neusteft près Brixen. Il a été copié à bo
Leipsic et porte à la fin la date III Nonas Novembres Mcccc 9° i (= 3 nov.
1491). 1, De ratione scribendi; 2, De annotationibus ; 3, Codices conferuntur,
indications des passages où il s'accorde et où il ne s'accorde pas avec les
136 1909. AUTRICHE-HONGRIE.
autres mss. Il offre les mêmes leçons que les cod. Gud. Seidl. Zwicc. et les
éditions de Venise (princeps 1486) et Baie (1549). Il s'accorde souvent aussi
avec le fragment publié par A. Zingerle. Leçons nouvelles qu'on lui doit,
elles n'ont pas de valeur particulière. Somme toute il ne doit pas être classé
s parmi les mss. sans importance, parce que dans bien des passages il donne
une leçon meilleure que les autres mss.
^^ Fasc. V. Imperfekt audibam und Futur audibo [L. Siegel]. Audibam
est comme Skutsch l'a montré.plus récent que audiebam, amabam et mone-
bam. tandis qu'autrefois on mettait sur une même ligne audibam, amabam et
10 monebam et qu'on considérait audiebam comme plus récent. Quant aux
formes audibo et audiam, la première est une innovation qui repose sur l'ana-
logie et qui date de l'époque où la séparation en latin des présents en m en
une longue et un i bref était accomplie. Cette formation par analogie est
la conséquence naturelle de cette séparation, c.-à-d. la tendance de mettre
1 G en parallèle les verbes avec î long à toutes les formes du radical du présent
avec l'a et l'ë long de la l''^' et de la 2^ conjugaison. C'est de cette tendance
qu'est venu le changement d'audiebam en audibam. Audiebam est donc
la forme la plus ancienne, la forme originelle, ^f Die Berichte des Photios
iiber die fiinf âltern attischen Redner analysiert [A. Vonach]. Pour ce qui
20 regarde les jugements qu'il porte sur l'art des orateurs, Photius a pour source
le Ps. Plutarque pour Antiphon à l'exception d'une longue digression
puisée dans Caecilius de Calaote; de même pour Andocide, sauf en ce qui
se rapporte aux discours : par contre, Caecilius est sa source immédiate
pour Lysias, Isocrate et en partie pour Isée, mais il est possible que pour
ar. Lysias et Isocrate il ait eu recours à d'autres critiques (Denys d'H. Her-
mogènes) ou à ses propres lectures. Pour les notices bibliographiques, il est
hors de doute qu'il s'en tient servilement au Ps. Plutarque, qui, de son côté,
s'est renseigné très \raisemblablement dans Caei;ilius. A. S.
Jahreshefte des oesterreichischen archaeologischen Instituts in
30 Wien. Vol. XII (1909). l^e livr. Ein homerischer Rundschield mit einem
Biigel [W. Helbig]. Dans cet art. de 7 0 p. (45 fig.), H. étudie le bouclier rond
homérique (ào^Trlç Tiav-rode âtTY)) muni d'une seule poignée et montre que
dans Homère il n'est question que d'une seule poignée. Il examine : 1, les
passages de l'Hiade où il en est fait mention (N, 156 sqq : Y, 261 sqq; 273 sqq ;
35 A, 17 sqq;T, 369 sqq; N, 402 sqq): puis: 2, le bouclier rond en Mésopotamie:
3, chez les Phéniciens et les Syriens; 4, sur les monuments Egyptiens : 5,
chez les Grecs. Il termine : 6, par les descriptions des combats chez Homère.
^ Ein Kuppelgrab in Vetulonia [J. Durm]. Essai de reconstruction de ce
tombeau à coupole avec pendentifs sur un espace quadrangulaire qui serait
«) plus ancien que celui de Panticapée qu'on place dans le 4*^ ou 5^ s. Tf Sul
carro di Montileone [P. Ducati]. Les scènes représentées sur ces reliefs ont
rapport à la vie d'Achille. 1[ Aristophanes und Vasenbilder [F. Hauser].
Explique cinq représentations de vases peints d'après des scènes tirées d'Aris-
tophane, I, Zatvouffa. Aristoph. Ekkl. 88 sq. est expliqué par une scène figu-
45 rée dans line coupe de Duris (de .7i'-460) du musée de Berlin, où l'on voit
deux femmes, dont une assise, la jambe droite nue jusqu'au genou et relevée,
est en train de carder de la laine au-dessus d'un panier; 2, La petite lampe.
La scène figurée sur la coupe publiée par Hartwig (Meisterschalen T. 44,3)
est exphquée par Ekkles. v. 13 sq. C'est une femme qui tient une lampe pour
60 s'épiler: 3, Disque de potier : deux satyres jouant à la balançoire sur une
planche de potier, Pelike du Br. Mus. III pi. sq, 4 'AowvuÇouffar, on voit
sur un aryballe du Musée de Carlsruhe les 'ABw^stoi xTJTrot ; tous les vases
sur lesquels est figurée une échelle ont un rapport avec le culte d'Adonis.
JAHRESHEFTE D. OESTERREICH. ARCHAEOL. INSTITUTS. 137
On voit ces fêtes figurées sur de nombreux vases peints, qui tous montrent
que ce culte était afîaire de femmes et donnent à ces fêtes beaucoup de cou-
leur et de vie. 5, Aristophane le poète comique et Aristophane le peintre sur
vases, ce dernier vivait à Athènes vers 389 et était célèbre comme étant
le seul peintre de lecythi. ^ Gott, Héros und Pantakratiast von Polyclet 5
\F. Hauser]. Maintient contre Loewy que le Diadumenos est un Apollon,
le Doryphore de Polyclète est un Achille et la statue désignée par Pline
comme nudus talo incessens. c.-à-d.Thomme nu qui attaque son adversaire
avec le talon, représente un lutteur au pancrace, et cette expression n'a rien
de mystique ni de mythique. ^ Das Brief des Artikon [A. Wilhelm]. Texte lo
et commentaire de cette lettre sur lame de plomb publiée par Latyschew
(Bull, de la Comm. impériale archéol.) parmi les trouvailles épigraphiques
faites de 1901-1903 à Olbia. Elle est du 4^ s. av. J.-C. Un certain Artikon y
donne ses instructions à ceux de sa famille sur ce qu'ils ont à faire si on
les chasse de leur demeure. ^ Inschriften aus Erythrai und Chios [id.]. i^
Complément, restitutions et commentaire d'inscr. publiées par E. G. Zolota
d'après les papiers de son père dans 'AOy,vx XX, 113 sqq. ^ Delphische
Weihepigramme [W. Crônert]. Texte et commentaire d'une inscr. votive
et de plusieurs fragments métriques publiés par Pomtow, Delphica, II
(Berl. phil. Woch. 1909, n°^ 5-12) ^ Die Athena der Marsyazgruppe Myrons 20
[L. PoUak]. Description (5 pi. 7 fig.) d'une statue d Athèna du Musée de
sculptures de la ville de Francfort-sur-le-Main, trouvée il y a 25 ans à Rome
dans les fouilles de la Via Gregoriana. Elle a 1™73 de haut sur une base de
0'"04, elle est en marbre pent lique, mais la tête casquée est en marbre de
Paros le plus fin et admirablement conservée. On a retrouvé aussi un frag- 25
ment du bras droit et la main droite. Elle représente la déesse s" éloignant
vers la d oite avec la tête légèrement penchée vers la gauche. Elle a dû faire
partie d un groupe où se trouvait Marsyas. Étude détaillée, ^f Danae und
Verwandt9s[R. Engelmann]. Description (8 fig.) d'une amphore à colonnettes
du musée d'Arezzo qui se rapporte au mythe de Tenès, fils de Kyknos et de 30
Prokleia et de sa sœur Hemthea : il ne peut pas se rapporter à Danaè,
comme d'autres que E. décrit ensuite et où sont figurées des scènes de ce
dernier mythe, entre autres un cratère du musée de Syracuse, une peinture
murale de Pomp i et une mosaïque des thermes de Thenae. ^ Zwei ephe-
sische Fragmente [W. Amelung]. 1, La reproduction fragmentaire en marbre j5
d'un bâtiment avec toit à fronton orné de couronnes, quatre colonnes io-
niennes dans Tune des façades conservées et un simple bouclier dans deux
frontons (fig.), publiée par Benndorf <Jahresh. 5, 18>, devait .surmonter
une statue de la Diane d Ephèse comme une sorte de chapiteau; description
d une statuette analogue du Musée du Capitole 2, On a trouvé en 1903 près «0
de la bibl. de C<elsus à Ephèse les fragments d un grand monument élevé
en l'honneur des victoires de Marc-Aurèle, parmi eux une petite plaque
portant en relief une figure de femme (fig.) qui est apparentée avec une.
statue d Athéna du 5^ s. copie d une œuvre d'Alcamènes. Tête colossale,
dAthéna du Br. Mus. pareille aux têtes d'Hephaistia et qui doit être une 45
(euvre de la fin du 5^ s. ^î Auch ein Kampf mit der Hydra [Id.]. Description
(fig.) d un petit bronze plein de vie et d'énergie, représentant un homme
à bout de force, mais plein de résistance, luttant avec sa massue contre une
hydre à cinq têtes (elle semble en avoir eu à l'origine six ou sept) qui 1 enserre
de toute part, les têtes ne sont pas des têtes de serpent. Ce n'est pas un Her- 50
cule, 1 artiste a voulu ridiculise- un personnage vivant. ^ Artemis Soteira
di Cefisodoto [V. Macchioro]. Description (3 pi., 5 fig.) dune tête colossale
du Musée de Pavie, dont la provenance est inconnue; c'est une copie ro-
138 1909. — AUTRICHE-HONGRIE.
maine, en marbre grec, d'un original attique, comprenant cinq fragments,
le nez est moderne; après une minutieuse étude et une comparaison avec
d'autres tt tes entre autres celle dite de Sardanapale du musée de Naples,
qui lui paraît être de Ctphisodote, M. conclut que la tête de Pavie est une
5 reproduction de l'Arti^mis Soteira de Céphisodote. ^ Griechischer Portràt-
kopf [A. Hekler]. Étude (2 fig., 1 pi.) d'une tête d'homme barbu, un des chefs-
d'œuvre de l'art des portraits grecs en marbre. Elle provient du château
de Cataio près Padoue et se trouve maintenant à Vienne. Description, e le
est en marbre pentélique, la tête est penchée, inclinée vers la gauche ; les
10 deux épaules et une partie delà poitrine sont conservées, la coifîure rappelle
celle de Mausole. C'est une réplique de la tête du Musée des Thermes de Rome
Tl Stierkopfkapitell aus Ephe.sos [VV, Wilberg]. Chapiteau ionien avec tête
de taureau trouvi' dans les fouilles de Wood près de l'Odéon d'Ephèse. Des-
cription, reconstruction, il doit être de la fin du l^r s. av. J.-C. y, P'ragment
15 eines Sarkophagreliefs [H. Sitte]. Ce fragment de sculpture ornant un sarco-
phage en marbre blanc d'origine grecque est à Vienne, on y voit figurée une
des suivantes de Dionysos entant dans la pose de Polhymnie qui regarde
un satyre apprenant à Dionysos à se tenir debout. Comparaison (fig. et pi.)
avec d'autres représentations analogues : ce doit être des reproductions d'une
20 peinture. T| Rômische Grabsteine aus Walbersdorf bei ôdenburg [H. Hoff-
mann]. Description (fig.) de quatre pierres tombales romaines trouvées près
Mattersdorf ; la première de Tiberius Julius et de sa fille, la 2*= de Petronius
Rufus et de Julia Petroni liberta, la 3^ de DaciporaCalaeti libertaet d'un'
esclave, la 4^ de C. Petronius. Elles permettent de se faire une idée de la vie
25 des vétérans à la frontière romaine, et sont précieuses aussi pour la topogra-
phie de la région d'ôdenburg. •JT| 2^ livr. Typenwanderung [E. Lôwy].
Montre par une série d'exemples comment les divers types de la statuaire
grecque vont se transmettant, se répandant et se dév.loppant dans des œuvres
d'art, qui, bien que nées dans des régions différentes, offrent entre elles des
30 analogies frappantes. ^ Zum Sarkophag von Hagia Triada [H. Sitte]. Étudie
au point de vue de l'art après Paribini les représentations des deux longs
côtés du sarcophage d'Hagia Triada, surtout la partie où se dressent les
deux supports surmontés de la double hache, entre lesquels on voit une
femme verser une libation dans un vase pla< é à cet endroit, il recherche les
35 procédés mis en œuvre par l'artiste et montre qu'à côté de choses conven-
tionnelles il connaît bien son métier et fait preuve de connaissances réelles,
par ex. en perspective linéaire. ^ Nuova reppresentanza vascolare del mito
di Oreste [V. Macchioro]. Description (fig.) d'un cratère du Musée de Pavie,
de provenance inconnue, mais fabriqué certainement à Cumes. Sur chacune
40 des faces on voit trois personnages, une femme et deux hommes : ce sont
Iphigénie, Oreste, et Pylade au moment ou les deux amis débarqués en Tau-
ride sont amenés vers la prêtresse qui veut les immoler. Comparaison avec
d'autres représentations sur vase du même sujet. ^ Neue Forschungen zur
Schlacht am Mothul [R. Oehler]. Topographie des lieux (5 vues, 1 carte) marche
45 de Métellus, identification du champ de bataille d'après le récit de Salluste,
sinon certaine, du moins vraisemblable. ^ Zur Porta aurea in Spalato
[G. Niemann]. Rectification à la reconstruction de cette porte tentée par B.
Schulz (Jahrb. d. d. archaeol. Inst. XXIV, 46) à propos de deux niches
situées près de cette porte, que S. considère comme non achevées et qui se
50 passent fort bien de toute décoration. ^T[ Beiblatt. ITntersvichungen in Nord-
dalmatien [M. Abramic et A. Colnago]. 1, Étude du réseau de routes romaines
de cette contrée. Objets trouvés: inscr., autels votifs, sculptures etc. 2 Recher-
ches à Krupa et Medvidge, inscr., statuettes, appliques en bronze, fibules,
NUMISMATISCHE ZEITSCHRIFT. 139
etc. ; 3, Fouilles à Starigrad=Arguruntum; le lieu, la nécropole, très nom-
breux objets mis au jour (186 fig.), inscr., vases et lampes en bronze, en argile,
vases de toute nature, verres, fibules et boucles, ornements divers en métal,
pierres précieuses, anneaux, pierres gravées, boucles d'oreilles, médaillons
avec chaînes, qqs monnaies, etc. \\ Zwei Bronzebeschlage vom norisch- s
panonischen Limes [M. Abramic]. Description de ces deux garnitures en
bronze, l'une est au Musée de Enns et paraît avoir fait partie de Iharna-
chement d'un cheval. Comparaison avec une garniture pareille du Musée
de Mayence; on y lit une inscr, « militantum »; l'autre provient de Car-
nuntum, très ornée, porte également une inscr. « fides numerum omnium »; lo
c'est une variante d'un « unicum » du musée de Bonn; elles sont toutes les
deux du 3e s. ap. J.-C. TJ Tombe longobarde délia necropoli barbarica di
Civezzano [L. de Campi]. Description détaillée des objets trouvés dans cette
nécropole (fig.) en bronze, terre cuite et or. ^ Inschrift aus Apulum [J. Jung].
Inscr. en l'honneur de « M.Ulpius ApoUinaris praefectus castrorum legionis lâ
XIII geminae ». Commentaire : elle mentionne les « conscripti et cives Ro-
mani consistentes kanabis ejusdem legionis ». Les « canabae » sont encore
mentionnées comme quartiers des soldats au milieu du 3«^ s.^ Antike Denk-
mâler in Serbien [N. Vulic]. Description détaillée de 74 monuments an-
ciens trouvés en Serbie : autels, inscr, funéraires et autres, pierres tombales, 20
fragments de statues, reliefs, monnaies, etc. T| Zu griech Inschr. aus Aegyp-
ten [W. Crônert]. Restitutions pour plusieurs inscr. trouvées dans le cime-
tière rom.-chrétien de Tehneh et publiées par Lefebvre (Bull. corr. hell.
27, 345-390). ^f Rômersteinc in Gugging [J. Oehler]. Texte de ces deux
inscr. votives en l'honneur du dieu Silvain. T| Der Tumulus auf der Vase 25
Vagnonville in Florenz [J. Durm]. Étude sur les trous représentés à la base
de ce tumulus. ^ L'ascension des âmes à travers les éléments représentés sur
un cippe funéraire [F. Cumont]. Sculptures d'un cippe funéraire trouvé près
d'Odenburg et datant de l'époque d'Auguste (cf. Jahresh. XII. ?24sq.).T[Zu
den Schiffen auf der Aristonothos-Vase [F. v. Bissing]. A propos d'une figure 30
représentée sur le mât d'un des navires figurés sur ce vase (Jahresh. XII.
59) : c'est une coutume égyptienne empruntée à l' Asie-Mineure. ^ Aristo-
phanes und Vasenbilder [F. Hauser]. Com) dément à l'art paru dans la
l'^elivr. ^ Rom. Grabsteineaus Walbersdorf [H. Hofmann]. 2 plans. Trouvé
quatre pierres tombales.^ Zur Athena der MarsyazgruppeMyrons [L. PoUakj. 35
Rectification à l'art, paru plus haut. A. S,
Numismatische Zeitschrifî-. Neue Folge. Vol. I (1908). Die Silberprâ-
gung von Apollonia und Dyrrachium [A. Maier]. Apollonie et Dyrrachium
doivent leur origine aux entreprises commerciales de plusieurs états doriens,
avant tout de Corinthe et de sa colonie Corcyre. Une fois Corcyre débar- 40
rassée de sa métropole, elle songea à former une alliance anticorinthienne
avec un monnayage autonome; Apollonie et Dyrrachium à leur tour se-
couèrent le joug de Corcyre et eurent vers le milieu du v*^ s. leurs monnaies
spéciales portant la légende AT ou AIIOA et A ou AYP. Étude et descrip-
tion de ces monnaies. A. Apollonie. a. la plus ancienne frappe autonome 15
(450-350 av. J.-C); 1>. Monnaies coloniales corinthiennes 350-300 av. J.-C.
c. Seconde frappe autonome (229-100) ; d. Dernière période (de 100 à Auguste).
165 numéros. B. Dyrrachium : a. Frappe avec une légende spéciale mention-
nant la ville (450-350 av. J.-'C.);b. Monnaies coloniales corinthiennes (350-
300 av. J.-C); c. Frappe intérimaire du roi Monunios (100); d. Seconde ^^
frappe autonome (229-100), 492 numéros. Liste des noms de« magistrats
figurant sur ces monnaies. ^ Die Sammlung Carelli [R. iMunsterberg]. His-
toire et destinées de cette collection de monnaies italiennes anciennes
140 1909. AUTRICHE-HONGRIE.
appartenant au roi Joseph et à la reine Caroline Murât. Une des plus riches
et des plus belles de son époque. ^ Ein Denarfund aus der Gegend von
Usktib (Albanien) [W. Kubitschek]. Ce trésor trouvé à Uskûb comprenait
en tout 1022 monnaies romaines (Denarii surtout, Antoniniani et monnaies
5 de billon) allant des temps de la République à Philippe le Jeune; la plus
récente date de 247 av. J. C. Ce devait être le trésor ou d'un simple parti-
culier ou d'un marchand de l'antique Scupis dont les habitants sous le
règne de Claude ou plutôt desFlaviens avaient recule droit de cité romaine.
Appendice; 1, Elévation au trône de Pacatianus; en 2'i8 (1001 de Rome)
10 d'apr s les monnaies frappées sous lui. 2, Sur les monnayages et la chrono-
logie à Viminacium (Kostolac), en Dacie et dans la M sie supérieure :
l'année paraît avoir été autrement disposée que dans le calendrier romain.
^ Die Zeitrechnung der Stadt Sinope [Id.]. Sinope est la seule colonie ro-
maine qui ait eu une ère spéciale, et cela est d'autant plus important pour
15 dater ses monnaies qu'elle était située sur le sol d'Asie dont les villes se
servaient de calendriers prémacédoniens ou dérivés du calendrier macé-
donien; K. ne croit pas que la règle absolue sous les empereurs qui voulait
que dans les provinces occidentales, les communautés romaines ou latines
se servissent du calendrier ron\, ait été observée en Orient comme on l'a
20 dit jusqu'ici. Sinope a eu pendant l'empire deux ères : l'une, qui dura au
moins jusqu'à Macrin et qui commençait avec l'année 45 av. J.-C. ; l'autre,
dei)uis Alexandre Sévère, commençait en 70 av. J.-C, date de l'affranchisse-
ment de S. du pouvoir des rois du Pont. Étude d'après les monnaies de ces
deux ères. ^ Das Todesdatum des Kaisers Decius [Id.]. Au commencement
25 de juin 2.51. ^ Valerianus junior und Saloninus [O. Voelter]. Étudie l'his-
toire numismatique du règne de Gallien et répartit entre les divers ateliers
de monnaie les monnaies frappées sous ce prince. 11 montre qu'il y a eu un
Valerianus junior, mort dans la 5^ année (258) du règne de son père Gallien
et mis au rang des dieux la 6^ ou 7^ (frère de Saloninus, la victime de Pos-
30 tumus), auquel il faut attribuer certaines monnaies portant le nom de
Valerianus. I. Monnaies émises à Rome : a. Caesar Publius Cornélius Lici-
nius Valerianus (Valerianus junior) ;b, Caesar Saloninus (Licinius Cornélius
Saloninus Valerianus). II. Monnaie de Lyon : a. Valerianus junior; b, Salo-
ninus. III. Monnaie d'Antioche. IV. Monnaie de Cysique? de TripoH?
35 (3 pi.), ^ Valerianus der Jûngere und Saloninus [W. Kubitschek]. Traite
le même sujet à un autre point de vue et conclut aussi à l'existence de deux
fils de Gallien Valerianus junior et Saloninus. Inscr. ^ Nochmals die Sôhne
der Gallienus [K. Regling]. Même sujet et mêmes conclusions appuyées
d'autres preuves. Mais soulève, sans la résoudre, d'après les sources litté-
40 raires la question de savoir quel fut celui des deux fils de Gallien qui fut tué
par Po.stumus. ^ Bemerkungen zu den rom. Famihenmunzen [J. Fischer].
Classement, par familles, de monnaies du cab. des médailles de Munich
(vingt familles) comme complément à Babelon : Description historique
et chronologique des monnaies de la République romaine. ^ Eine Miinze
45 Regalians [W. Kubitschek]. Description d'une monnaie du type très rare
« Regalianus » : mention de tro s autres pareilles. ^ Erwerbungen der k.
Sammlung antiker und yzantinischer Mtinzen im Jahre 1907 [Id.]. 1 pi.
Énumération des monnaies anciennes et byzantines acquises en 1907
par le cab. des médailles de Munich. ^ K. Regling, Diegriech. Mûnzen der
50 Sammlung Warren [Kubitschek]. Ce n'est pas un catalogue au sens strict
du mot, mais un guide excellent à travers la numismatique grecque. ^ H. v.
Fritze u. h. Gaebler, Nomismj. Untersuchungenfauf deni^Gebiete der
antiken Munzkunde [Id.]. Contient trois études, sur les monnaies de Sestos,
NUMISMATISCHE ZEITSCHRIFT. 141
de Beroia (Macédoine rom.) et Terina.
^^ Vol. II (1909). Constantinus junior als Augustus [O.iVoetter] Se borne
(atlas de 16 pi.) à la lériode qui va de la mort de Licinius (323) à celle de
Constantin II (320) et montre par une étude détaillée des 16 ateliers moné-
taires de l'empire à cette époque et de leurs émissions diverses, par quoi s
on doit distinguer les monnaies de Constantin le Grand de celles de Constan-
tin le jeune en tant qu'Auguste et en quoi elles ditîèrent. ^ Nachlese zu den
Munzen von Sinope und Pella (Dekapolis) [K. Regling]. Courte étude sur
les monnaies de ces deux villes à l'époque imp riale. *[[ Mûnzen von Aigeai
in Kilikien [W. Kubitschek]. Description d'une monnaie du cab. des mé- lo
dailles de Vienne sur laquelle on voit l'image de Timpératrice Cornelia
Supera, femme d'Aemilianus, la première de ce genre qu'on possède; autre
monnaie de bronze avec la tête d'Otacilia, également d' Aigeai en Cilicie.
Commentaire historique. ^ Munzen von Pella in Palaestina [id.]. Description
d'une monnaie de cuivre trouvée à Pella ayant sur l'une des faces le buste i^
de Lucilla avec le titre d'Augusta et sur l'autre face une variété du type créé
par Eutychides d'Antioche pour Antioche de Syrie, savoir la déesse de la
ville assise sur un rocher et ayant à ses pieds un dieu fluvial nageant: d'après
les lettres ^MC de l'exergue elle serait de 176/77 ap. J.-C. Elle est impor-
tante et par la légende et le type du revers. Autre monnaie de Pella avec 20
le buste de Commode barbu et lauré et sur le revers un Héraklès debout
appuyé sur sa massue et tenant les pommes des Hespérides. ^ Ein neuer
Feinstempel [Id.]. Description d'une petite plaque de plomb carrée dont
la face antérieure porte l'empreinte d'un cachet également carré dans
lequel on lit sur une première ligne le nom de lIoÀu/povio; ou IloXuypovtou 25
et sur une seconde séparée de la premiers par une croix le mot oêpoî^ov, ce
doit être la copie en plomb d'une sorte de poinçon de métaux précieux,
destiné à vérifier les poinçons des lingots, et Polychronios doit avoir été
un des préposés de la Monnaie impériale. TJ Chrysopolis [Id.]. Cherche
quelle ville est désignée par ce nom qui se trouve sur une monnaie d'Aquilée 30
et si vraiment il désigne une ville, Parme ou AquiléeV ^ Eine Stiftung aus
Feltre [Id.]. Trouvée en 1906 dans les environs de Feltre, l'ancienne Muni-
cipe de Feltria, un cippe en calcaire, dont un des grands côtés porte uneinscr.
latine de 12 lignes; elle est datée du consulat de Severus et de Rufînus —
323 ap. J.-C. ; elle concerne la fondation par un certain Hostms Faminus 35
de deux repas annuels que doivent célébrer les Quatuorviri, les six prin-
cipales et le uiïicium publicum et dispose de certaines sommes à cet effet.
Commentaire détaillé sur les sommes indiquées. Signification du mot
« foUis )) dans les premières années du 4^ s. ^ Die letzten Kupferpràgungen
unter der rumischen Republik [M. Bahrfeldt]. Indication et description 40
(1 pi.) des monnaies de cuivre frappées par Cnaeus et Sextus Pompée,
Eppius, Cn. Pison, C. Clovius, Q. Oppius et L. Atratinus et qui^ sont les
dernières frappes de la république romaine. ^ Le bureau de l'Équité et
les ateliers de la Monnaie impériale à Rome d'après les monuments numis-
matiques et épigraphiques [R. Mowat]. Montre l'affinité étroite qui existe 15
entre les revers d'Aequitas et de Moneta pendant toute la durée de l'em-
pire et qui est surtout frappante sur quatre der iers de Septime Sévère et
de Julia Domna sa femme (1 pi.) qui sont caractérisés par la notation
numérale II ajoutée à la légende. Par le mot « aequitas » il faut entendre le
système entier des poids et mesures dans son sens le plus large et par 50
moneta celui de la fabrication monétaire. \\ Ein Mûnzfund aus Veszprém
[W. Kubitschek u. O. Voetter]. 1. Histoire de la trouvaille de ce trésor;
2, Description des monnaies allant de Gallien à Valentinien. II.^F. Imhoof-
142 1909. AUTRICHE-HONGRIE.
Blumer, Zur griech. und rom. Miinzhunde [Kubitschek]. Eloges. Tf R. FoR-
RER, Keltisch' Numismatik der Rhein- und Donaulande [Id.]. Note très
personnelle : n'est pas propre à servir de répertoire ou de manuel, mais
donne une série d- recherches reliées entre elles. Des réserves. ^ K. Regling,
5 Der Dortmunder Fund rùm. Goldmiinzen [ ]. Eloges; puisse l'auteur, qui
est l'homme pour cela, trouver le temps de résoudre certaines questions
qui restent encore obscures.
Sitzungsberichte der k. Akademie der Wissenschaften zu W^ien.
Vol. 157 (1908). 3^ livT. Zum 45 Bûche der Livius [A. Zingerle]. Corrections
10 proposées et discutées pour 41 passages de ce livre 45. ^^f 5» livr. De co-
dicum Prudentianorum generibus et uirtute [J. Bergman]. 1, De criticis
in carmina Prudentii uirorum doctorum studiis; 2, De ordine librorum et
carminum; 3, Tabula cod. classis superioris (A) : 4 Tabula cod. classis infe-
rioris (B) : 5, le uersibus interpolatis; 6, De inscr. et subscript, librorum et
15 carminum; 7, Singulorum cod. censura. A cette étude de 61 p. que l'auteur
qualifie de longi et laboriosi operis fructus sont jointes trois planches : 1,
du Paris, lat. 8084 sacc. VI, fol. 11; 2, de l'Ambros. D, 36 sup. sa-^c. VII, fol.
8; 3, duCasinensis374, saec. IX-X, fol. 177. Tllj 6^ livr. Die griech. Hand-
schriften der oeffentlichen Bibliothek in Besançon [E. Gollob]. Après qques
20 mots sur l'origine, de cette bibliothèque (qui compte 130 000 vol. et 2 200
mss), sur les catalogues existants qui tous sont incomplets, G. énumère, dé-
crit et analyse rapidement les 18 mss. grecs qu'elle possède, ^j^ 1^ Jivr. Bibl.
patrum latinorum Britannica, 13 [H. Schenkl]. Index, a) mss. latins; b) mss
grecs; c) addenda et corrigenda.
25 Tl^ Vol. 158 (1908). 5*" livr. Medizine griech. Handschriften des Jesuiten-
kollegiums in Wien (XIII. Lainz) [Ed. Gollob]. Étudie, décrit et analyse
deux mss. médicaux du Collège des Jésuites de Vienne (Sign. XI. 167. Saec.
XV. Summa artis med. per MaximumPlanudem — Sign. XI. 132. Saec. XVI :
Galeni opéra Graece.)
3° im Vol. 159 (1908). 1er liyr, La tradition des opuscules dogmatiques de
Foebadius, Gregorius lUiberatinus, Faustinus ['V\'^ilmart]. Chargé de la pré-
paration des éditions conjointes du Contra Arrianos de Phébade d'Agen,
du De PMde de Grégoire d'Elvire et du De Fide adv. Arrianos du luciferien
Faustin, pour le Corpus Script. Eccl. Lat. W. donne dans ce mémoire quelques
35 explications sur son travail (3 pi.). *^\ 3^ livr. Beitraege zur latein. Metrik
[Jul. Cornu]. 1, Accentus anima versus. L'importance de l'accent dans les
vers latins n"a pas encore été étudiée comme elle le devrait, et elle est très
grande; on s'est contenté jusqu'ici d'étudier à fond la quantité. C. veut ré-
parer cette négligence et montre combien la connaissance de l'accent est
40 nécessaire pour la compréhension de la métrique latine. Il emprunte ses
exemples à une étude qu'il a publiée jadis sur la versification de Juvencus :
2, Armâque und àrmentâque dans l'hexamètre : 3, Sur l'hexamètre de qua-
torze syllabes de l'énigme de seize lignes publiées par Riese parmi les Aenig-
mata cod. Bem. 611, à la fin du vol. I de l'Anthol. lat. ^^ 6^ livr. Beitraege
46 zur Handschriftenkunde, 1 ['W. Weinberger]. 1, Die Bibhotheca Corvina:
destinées des mss. qui appartenaient à cette bibliothèque; énumération des
bibliothèques où ils se trouvent. Tf^j 7^ livr. "Wiener Palimpseste [Jos. Bick].
I. Cod. Palat. Vindobonensis 16, ohm Bobiensis. Vue d'ensemble sur ce cod..
l'un des plus précieux de la Bibl. de Vienne; description; son histoire;
50 fragments qu'il contient et que B. étudie séparément en reproduisant le
texte : a, Lucain (5*^ s.), son importance au point de vue de la critique du
texte (elle n'est pas aussi grande qu'on l'a cru), ses rapports avec les autres
mss. de Lucain; b, Pelagonius; c, Fragments latins des Actes des Apôtres
SITZUNGSBERICHTE D. K. AKADEMIE D. WISSENSCH. ZU WIEN. 143
et des Epîtres de Jacques et de Pierre (5« au 6^ s); d, Fragments d'une mis-
sive apocryphe des Apôtres aux fidèles (S*' s.), trad. latine probablement d'un
texte original copte, et faisant partie d'une Collection de traités de contro-
verses ecclésiastiques; e, Fragments de plusieurs chap. du liv. 3 de Dios-
corides II. uXy,ç taTptxrjÇ en onciales du 6^ s.; f, Fragments d'un traité de »
médecine en grec dont il n'est pas possible d'identifier l'auteur. Mémoire de
116 p. (6 pi.).
^5f Vol. 160. Ne contient rien qui concerne l'antiquité classique.
Tf^ Vol. 161 (1909). 4e livr. Beitraege zur Handschriftenkunde, 2 [W.
Weinberger]. Suite <cf. supra Vol. 159, 6elivr.)>. 1, Reconstruction de qqs lo
collections qui n'existent plus; 2, Bibliothèques orientales; 3, russes; 4,
de l'Europe occidentale, les importantes, les moins importantes; 5, Extraits
de catalogues de petites bibliothèques qui éviteront de chercher des mss.
peu importants; 6, Mss. delà Bible; 7, Mss. à miniatures; 8, Brève indication
des collections de papyrus. W. donne l'indication en tout de 130 bibl. ou i5
collections. Suivent une bibliographie de ces collections ou bibliothèques
par ordre alphabétique et une table des auteurs. ^^ 7*^ livr. Die Bibliothek
des Jesuitenkollegiums in Wien XIII (Lainz) und ihre Handschriften [Ed.
GoUob]. La Bibhotheka Rossiana, qui occupe le premier étage du Collège des
Jésuites à 'Vienne, est peu connue; elle n'est pas (icmparablc àlaHofbibl. pour 20
les miniatures et les mss., mais surpasse toutes les autres bibl. de Vienne et
peut passer pour la seconde en rang. Elle n'est pas très riche en volumes,
puisque elle n'en contient que 9000 avec les mss. et les incunables. Enuméra-
tion des mss. latins et grecs qui sont surtout des Pères de l'Église. ^^ 8« livf.
Das Johannes-Evangelium im LJchte der Strophentheorie [H. Millier], 25
Montre que dans cet Évangile, qui diffère tellement et par le contenu et par
le style des Synoptiques, la loi des strophes est observée comme dans les Pro-
phètes, le Sermon sur le montagne et le Coran. Tous les di.scours montrent
le même caractère strophique et en reproduisent les formes. La disposition
par strophes n'altère pas le texte, mais donn ■ aux discours une force 3o
et une pénétration plus grande encore. M. étudie à ce point de vue tous les
discours de cet Evangile qu'il dispose par strophes.
Tî^ Vol. 162 (1909). 3« livr. Beitraege zu Eusebios und den byzantinischen
Chronographen [Ad. Bauer]. Après la publication de la Chronologia brevis
(Xpovoycacf/'.xov cûvxofxov) de Nicéphore, patriarche de Constantinople 35
(806-815) . il se forma comme deux groupes dans les ouA^rages de Chronologie :
d'un côté les ouvrages complets, d'autre part les ouvrages plus ou moins
abrégés qui se rattachaient directement à Nicéphoie. B., dans ce mémoire
de 52 p., étudie ce second groupe composé surtout d'une édition remaniée
de Nici'phore parue en 848, de la /ûovoypacpta ffûvToaoç (du ms. de Madrid 40
121), du /povixôv £7r[TÔîi.ov (du ms. de Vienne Theol, Graec. XL), de la c'Jwo'l'.;
/povtx/j du /povoYpacp£?ov (jûvToaov et d'autres résumés non encore publiés
et cités par Gelzer (S, Jul. Afric. II, 388); il l'étudié soit à l'aide d'une nou-
velle collation des mss., soit en recherchant par analyse critique les
sources d'oii provenaient les additions apportées à ces remaniements de 45
Nic'phore : 1, Étude des mss. de Nicéphore; 2, Les documents du ms. de
Madrid (Anonymus Matritensis) dans la partie de sa chronique relative au
temps avant le Christ; 3, Les Fragments d'Eusèbe dans l'An. Matrit. et
leur provenance. Étudie l'un après l'autre à ce point de vue 41 fragments
d'Eusèbe ^T[ Fasc. 4. Studien zu Hilarius von Poitiers [A. L. Feder]. I, 53
Les Fragmenta historica et le Liber I ad Constantium imperatorem d'après
leur tradition manuscrite, l'importance de leur contenu et leur origine.
Mémoire de 188 p. (2 pi). Z.
fe
144 1909. — AUTRICHE-HONGRIE.
Wiener Studien. 31^ année (1909). l^e liyr. Besonderheiten der Koine-
Syntax [L. Radermacher]. La syntaxe de la langue attique lettrée est
conventionnelle, en ce sans que les règles que l'on voit observées chez un
auteur, on les retrouve chez les autres; au contraire, la syntaxe de la langue
5 commune laisse beaucoup plus de liberté au caprice et à l'arbitraire de
chacun, on peut l'appeLr individualiste par opposition à la syntaxe attique.
Sans doute la langue populaire attique devait être plus libre que la langue
des écrivains, mais elle n'a exercé aucune influence essenti^^Ue sur elle et il
rst remarquable que les Dialogues de Platon, bien qu'en apparence ilsrepro-
10 duisent la langue usuelle de tous les jours, sont cependant soumis à des lois
très strictes et très compliquées qu'on ne retrouve pas dans les autres écri-
vains du iv'' s. R. s'attache ensuite à montrer dans les écrits du Nouveau
Testament et surtout dans saint Luc cette non-observation des règles géné-
rales et cettî apparition de l'individualité de la koine. ^ Der pseudo-plato-
15 nische Dialog Theages [J. Pavlu]. Disposition de ce Dialogue; son but (prou-
ver que l'enseignement de Socrate, en vertu de son oaiaovtov, est divin) :
les caractères des personnages; l'emploi des particules; les passages ou les
pensées empruntées à d'autres traités; l'époque de rédaction. Le Théages
est l'œuvre d'un disciple; il a été composé après lo l^r Alcibiado et après
20 la mort de Platon, probablement après 3'i0-339, sans qu'on puisse dire com-
bien d'années après. ^ Der Wechsel von et und que zu Beginn latein. dakty-
Jischer Verse von Ennius bis Corippus [Ag. Artymowicz]. A. se propose
dans cet art. do 44 p. de rechercher quelles sont les lois strictes qui règlent
l'emploi alternatif de « et » et de « que » au commencement de l'hexamètre
25 et du pentamètre latins, lois qui ne sont pas le fait d'un caprice des poètes
mais qui sont des lois métriques naturelles. I. Changement de « et » inverti
avec « que » : a) Si le vers commence par un trochée, se terminant par une
voyelle, et que le mot suivant commence par une consonne, il n'y a pas
d'inversion de (■ et » et on emploie « que »; — b) Si le vers commence par un
ao dactyle se terminant pas une voyolle ou par un trochée devant une voyelle
qui suit, on emploie « que »; — c) Si le \ers commence par un tiochéese ter-
minant pas une consonne (excepté m), on invertit « et ». II. Changement de
« et » non inverti avec « que » non accentué, que le vers commence par un
mor osyllab % un dissylabe ou mot de trois syllabes, on emploie « que » dans
35 les trois cas. ^ Beitraege zur Lebengeschichte des Dichtens Lucihus [A. Kap-
pelmacher]. 1. Son droit de cité : M. Lucilius M. î. n'était pas le frère du
poète Caius Lucilius; celui-ci ne devait pas son titre de citoyen romain
à Scipion, il était d'une maison où l'on était citoyen romain. 2. Son service
militaire; d'après les fragments qu'il étudie, K. montre que, comme Vell.
40 2, 9, 3 l'a dit, il fit son service en Espagne sous Scipion devant Numance
en 132 /133. Tf Pentheus [D. E. Oppenheim]. Recherche les sources d'Ovide,
Métara. III, 511-723, Le récit de la légende de Penthéedans Ovide n'est pas
une répétition, mais un remaniement de la fable de Penthée dans les Bac-
chantes d'Euripide. Ovide y a très peu ajouté de lui-même mais s'est servi
45 d'un drame sur Penthée d'un poète hellénistique dont nous pouvons nous
faire une idée par Serviuset Hygin. ^ Persiusprobleme [E. Gaar]. Art. qui se
continue dans les livr. suivantes. G. étudie les Choliambes de Perse, il com-
mence par les analyser et montre qu'ils forment un tout complet et indépen-
dant; ils sont bien authentiques, ils ont été composés après les satires qui,
50 elles, au nombre de six, ont été écrites de 50 à 59 et publiées en 59. C'est
cette même année qu'il composa son prologue qui est un véritable ÈTn'ypajxaa,
destiné à paraître en même temps que les satires, dont la publication fut
retardée par lui. La mort le surprit comme il les remaniait encore et en
WIENER STUDIEN. 145
écrivait une nouvelle. Cornutus et Bassus donnèrent une édition définitive
de ses œuvres. Tf Zur Pliiiius Lobrede 18, 2 [K. Burkhard]. Raisons pour
lesquelles, dans ce passage du Panégyrique de Trajan, il faut lire « inde «,
avec Keil, au lieu de « exinde » de Bâhrens, et de « et inde » des mss. % Zur
Geschichte einer Glosse [F. Weihrich]. Sur la glose « Pedo » (C. Gl. L, V 55) 6
dont on comprend l'origine par Augustin, De civ. D. XVI, 8. Explication
de ce passage. T[ Etymologica [J. M. Stowasser]. Astutus (adstitutus = im-
cTrjULOJv habile, capable); Aprilis (* Apro ou *Apris = *"Acppai ou "A^ptç,
abréviation de 'AcppoStr/)) : Persis (dans Luxorius n° 388 R est une forme
accessoire de Persephone, il faut lire « Perse negem ») : Capitolium (= aù'Xta lo
in capite montis : auXtov est devenu le latin ôlium) ; Catamitus (* xaràix-riToç) ;
Pagina (oéXxo; cp'/iycvT,, fagina); Tussis (=^iziû(jg'.ç); Olphius (Martial IX,
95, jeudemotssur a et oj Alphius-Olphius) ; nXv.yYojv (Martial IX, 50, langona
n'est pas un nom propre, c'est le grec TTÀivyova); Pusitare (cpucàco); Passi-
tare (<&à(7(7a, * passa palombe); Vaenit (ce mot africain C. E. L. 468 est pour 15
Bainei =- Bai'vsi)- 1î Zur Lage des Schlachtfeldes von Issus und des Pina-
rus [T. Schier]. Discussion des opinions diverses sur l'emplacement de ce
champ de bataille; avec les sources anciennes, il faut admettre que le
Pinare est le Deli-Tschai et non pas le Pajas Tschai; la victoire d'Alexandre
sur les bords du Deli-Tschai est merveilleuse, s'il avait attaqué sur les bords 20
du Pajas c'eût été une folie. ^ Mélange?. Vergil Georg. IV, 203--05; 221
[Goldbacher]. Les v. 203-205 doivent être placés après 207. — Omnis du
V. 221 ( = omnes) est la leçon des mss. et est confirmé par Apulée, De mundo,
c. 38, p. 374. ^ Sementum [Id.]. Ce mot rare se trouve trois fois dans la
littérature patristique et doit avec le cod. Havniensis et un des mss. de 26
Paris être restitué dans Varron. D. 1. I. V, 37 au Ueu de sementem. ^ Zu
Apuleius Metamorphosen V, 1 [N. VuUic]. « Id genus» doit être conservé et
le passage doit être traduit par « des bêtes apprivoisées semblables à des bêtes
sauvages ». — Occurentibus signifie « qui se précipitent avec rage contre».
T[ Zu Petron c. 57 [O. Keller]. Lire : « inter ovilia » au lieu de « in rvilia » 30
des mss. ^ Zu Sueton [Id.]. Dans Sueton Tiber. 21, 4, lire luot xai xatç
Moùdai; TjôttTTe aTpxzr^yùi^. ^ Zur Anthol. epigr. I, 429. B. [Id.] Cette inscr.
funéraire archaïque en hexamètres provient de Caesarée en Mauritanie;
seimitum = sêmïs. ^ Zu Caelius Aurehanus und Cassius Félix [Id.]. Belva
n'est pas Belua. Dans Cael. Aurel. Acut. III, 16, 7, il faut lire belvae pellis, 35
peau d'une hyène. De même, dans Cass. Fel., p. 57 R, lire « fel belvae ou
belbae ». Il faut donc distinguer dans le Thés.: 1. lat. II, 1860, entre belua
xYjToç ou belua xvwoaX&v et belva (belba) ua-.va. ^ Zu den griech. latein.
Glossen [Id.]. Il faut corriger la glose TaXv^aypa; suro d'un Cod. Vat. du
10e s. n» 6925 en FaÀsaYpo; furo. ^ Der Par. Lat. 10 -03 und die Adnotat. 10
super Lucanum [J. Endt]. Étude sur ce ms. (b) malheureusement frag-
mentaire, le plus ancien qui contienne les scolies de Lucain ; il est meilleur
que R, mais ne doit pas être mis au-dessus de Aa, car il contient des fautes
qui lui sont personnelles et ne se rencontrent pas dans la classe Aab. ^ Zu
Fronto (S. 125, 15 sq Naber) [E. Hauler]. D'après le palimpseste étudié 45
par H. dans Wiener Eranos, il faut lire: Vos utriusque gratiam sectantes
meam moderantis viam vaditis. l[Tf2«' livr. Zu Maximos Tyrios [Th. Gom-
perz]. Examine et complète les remarques critiques et les conjectures, qu'il
n'accepte pas toutes, de Meiser dans un mémoire récent sur Maxime de Tyr
<Sitzungsl:. d. kôn. Bayer. Akad. d. Wissensch. 1909. 6>. ^ Zu Aristoph. 50
Vogeln V. 851-858 und 895-902 [L. SiegelJ. Lire la forme ionienne s'ivsxa
au 1. de la forme attique É'vôxa, et au I. de la form3 contractée (tuvcxoéto), la
non contractée cruvasioÉTO). Raisons de ces deux ionismes. % Textkritische
R. i)E PHiLOL. — lievue des Revues de 1909. XXXIV. — 10
146 1909. — AUTRICHE-HONGRIE.
Bemerkungen zum Pap. Lond. I, 131 [St. Brasslofl"]. 18 corrections et re-
marques de texte. ^ Die Athoshandschrift des Babrios [P. Knôll]. Comme
suite à une collation soignée du cod. Athous de Babrius, K. distingue dif-
férentes mains dans ce cod. et indique les corrections qui reviennent à
5 chacun des correcteurs. Discussion des passages où sa propre collation
diffère de celle de Eberhardt. "(ï Terentia [Louise Neubauer], Vie et carac-
tère de Terentia, femme de Cicéron. ^ Persius und Lucilius [E. Gaar]. Les
premiers vers du l'rologue de Perse sont une réminiscence du 10*^ livre des
satires de Lucilius. ^j Zu friihen Ueberlieferungsgeschichte des Briefwech-
10 sels zvvischen Plinius imd Trajan [E. T. Merrill]. Comment le 10*^ livre
des lettres de Pline contenant la correspondance de Trajan nous a été
transmis et quelles mentions en ont été faites depuis la première en date qui est
celle de Tertullien Apolog. c. 2. Cod. qui la donnent. Editions anciennes. ^
^ Neues aus dem Frontopalimpsest [E. Hauler]. Résumé d'un rapport lu
15 au 50e Congrès des philologues et professeurs allemands à Graz en sept. 1909.
Histoire de la lecture et du déchiffrement de ce palimpseste. Leçons nou-
velles qu'on y trouve. ^ Bakchylides zweiter Dithyrambus [H. Jurenka].
Etudie après Jebb le texte de ce second Dithyrambe et essaie de résoudre
les problèmes qu'il soulève en partant d'un autre point de vue. ^ Lexika-
20 lische Vermutungen zur Lateinische Anthologie [J. M. Stowasser]. Dans
ce 1^'' art. S. étudie et explique 70 mots rares, altérés ou inconnus jusqu ici,
qui se trouvent dans J'Anthol. Lat. ^ Die kommatische Theilung der His-
perica famina [Id.]. Traite de la ponctuation de ce texte d'après le Vatica-
nus (V) publié par A. Mai et l'Epternacensis (E) et enfin le Parisinus 11411
25 trouvé plus tard, ainsi que le Reginensis. Ce texte est en prose et non en vers.
Comment on peut l'éditer. ^ Mélanges. Zu Aischylos Hiketiden 204 ff [A.
Nathansky). Dispose les vers 204 à 212 autrement que dans le texte reçu.
^Ad Euripidis Hypsipilam adnotationes [G. Przychocki]. Restitutions, com-
mentaire et explication. ^ Zu Plutarchs Moralia [M. Adler]. Corrections pro-
30 posées pour six passages : H98 B; 921 B; 925 F; 942 A; 957 C; 958 D. ^ Zu
Cicero Phil. I, 27 [A. Kornitzer]. Corriger meam (qui suit consuetudinem)
en eam. Cette inversion du pronom is est emphatique; autres exemples
de cette construction emphatique avec une proposition relative. T| Zu Horaz
Carm. III, 23, 17 [Ed. Philipp]. La dernière strophe ne peut se comprendre
35 que si elle est interrogative. ^ Tardus bei Horaz (Sat. II, 6, 28) [D. Grau-
bart]. Explication de « facienda injuria tardis » et illustration de ces mots
par un passage de Heine : Engl. Fragm. 11. ][ Zum Mythographus Vaticanus
tertius [J. Endt]. Description de ce ms. de la Bibl. de l'Université de
Prague. IV, C, 5 (n° 632 du catalogue des mss. latins) écrit sur papier et
40 dont le dernier feuillet porte la date de 1379 : particularités de ce ms. ; il
est parent de LN et contient qqs bonnes variantes, mais souvent aussi de
mauvaises; il ne donne que peu de nouveau. ^ Alte Handschriftenfrag-
mente zu Terenz, luvenal und Isidor [E. Hauler]. Détails sur un feuillet de
parchemin servant de couverture à un ms. et portant en belles minuscules
46 carolingiennes de la fin du 10^ s. ou du commencement du 11*' la fin du
Phormion de Térence à partir du v. 1006 (filià) et la suscriptio, puis l'argu-
mentum et les v. 1 à 8 du prologue de l'Heautontimorumenos (cf. Pauly,
Programm d. Pressburger Gymn. 1856), — Restes d'un vieux cod. de Juvé-
nal de l'Ambrosienne publié par Ratte et déjà indiqué par Mai; il contient
50 48 vers plus ou moins complets de la Sat. XIV. — Fragment publié par le
même des Differentiae spirituales d'Ieidore de Séville en semi-onciales
du 7^ ou 8e s. A. S.
Zeitschrift fur die oesterreichischen Gyoïnasien. 60^ année (19(9).
ZEITSCHRIFT FUR DIE OESTERREICHISCHEN GYMNASIEN. 147
l'c livr. Zu Menanders Perikeiromene [H. v.Arnim]. A la suite de la publi-
cation par Korte de deux feuillets du cod. sur parchemin (L) de Ménandre,
A. propose une série de lectures et d'explications pour le texte. ^ Th. Beck,
Hippocrates Erkenntnis im griech. Texte ausgew., iibersetz . . [R. Bitschofs-
ky]. D'après le texte de Littré et l'éd. de llberg-Kûhlwein : qques erreurs »
de trad. Tf R. Helbing, Gmmm. der Septuaginta; Laut. und Wortlehre [Meis-
ter]. Comble heureusement une lacune. ^ Ed. Gollob, Die griech. Hdschr.
der oejjenûichen Bibliothek i?i Besançon : Id. Medizinische griech. Hdschr.
des Jesuiten-Kollegiums in Wien [XIII. Lainz) [GoUing]. 1, Fruit mûr
de longues études; 2, Instructif. 1| Gust. Schneider, Lesebiich aus Plato lo
[Sedlmayer]. Un livre de ce genre se faisait désirer depuis longtemps : sera
utile aux élèves, comme aux maîtres. ^ P. Mihaileanu, De comprehensio-
nibus relativis apud Ciceronem | Kunst]. Très complet, très soigné, indispen-
sable à tous ceux qui s'occuperont de cette question ou de questions ana-
logues. *[j L. Radermacher, m. Fnhi Quintiliani Institutionis Oratoriae là
libri XII. I. Lihri I-VI [I. Wôhrer]. Réalise un grand progrès : R. est un
des maîtres de la critique. 1| H. Stregl, SprachwissenscJiaft fiir Aile 1. H.
1-6 [Stol/.]. Au courant de la littérature scientifique du sujet, ^f Id., Latein.
Schulgramm. [GoUing]. Cette 2^ éd. a subi bien des changements. ^ Tran-
sactions and Proceedings oj the American Philological Association. Vol. ^7. 20
(19061 [GoUing]. Analyse <cf. R. d. R. 32, 186-188>. ^ Programmes.
.1. M. Stowasser, U ebersetzungsproben [Schuster]. DifTicile et réussi. ^ F. A.
Feigl, Die Stellung der Satzglieder des Vollsatzes in Notkers Marcianus
Capella [Bernt] Méthodique et soigné. Tj^ 2" livr. W. Voi.lbrecht, Xe-
nophons Anabasis III, B. V-VI; [Golling]. Bien des changements dans cette 26
8'' éd. due à W, Vollbrecht. 1| E. Ziebarth, Kultur' i der au.^ griech.
Stddten [Oehler]. Analyse très favorable; mérite d'être lu par les amis de
l'antiquité, ^f K. NiPPEROEY-Gg. Andresen, P. Corn. Tacitus; 2, Ab excessu
/>. Aug. XI-XVI, mit der Rede des Claudius iiber das jus honorum der Galler
[Bitchofwsky]. Bien des améliorations à cette éd. due à un homme qui con- so
na't à fond l'auteur qu'il commente. Tj E. WAGNER-Gg. von Kobilinski,
Leitfaden der griech. und rôni. AltertUmer [WeisshauplJ. Guide sûr : a fait
ses preuves. ^ J. Kurth, Aus Pompeji. Skizzen und Studien. Puissent beau-
coup d'amis de l'art et de l'antiquité lire ce petit livre. ^ Programmes.
A. AusSERER, Das VI. Buch der Aeneis in freier metrischer Uebertragung 35
[Huemer]. Appréc. favorable. ^^ S^ livr. Die Verschwôrung des Cn. Cor-
nehus Cinna bei Seneca und Cassius Dio [M. Adler]. Senèque (De clem. I, 9)
a emprunté le récit de la conjuration de Cinna à une source littéraire, l'His-
toire composée par son père L. Annieus Seneca qui avait raconté cette
époque en détail. Quant à Dion Cassius (LV, 14-22), qui commet une grosse 40
erreur chronologique de 2 0 ans, il s'est servi d'une autre source, qui ne con-
tenait pas de date et qui de son côté provenait du «De Clementia »: c'était
un Xôyù; Trapaivs-ixo; que Livie aurait adressé à Auguste pour l'engager
à la clémence envers les conjurés, une sorte de declamatio d'une école de
rhéteurs, mais qui n'était pas un ouvrage historique. ^ R. Wagner, 45
Griech. Gramm. II, 1 [Stolz]. W. s'est efforcé de donner une gramm.
qui soit à la hauteur des exigences de la science, mais il a laissé passer
trop d'inexactitudes et d'erreurs même qui devront être corrigées. ^
A. HoRNEFFER, Platon^ der Staat [Sedlmayer]. Premier vol. d'une série
de trad. des chefs-d'œuvre de l'antiquité : destinée au grand public; éloges. 50
1[ A. KiEssLiNG, Q. Horatius Flaccus erkl. [Prinz]. Éloges de cette a^éd. re-
maniée de cet excellent livre, due à R. Heinze.T[ L. Siedentop, Latein.
Formenlehre [Dorsch]. Devrait être remanié pour le travail domestique.
148 1909. — AUTRICHE-HONGRIE.
^ Ed. Meyer, Geschichte des Al ertums, 1, 1 [Swoboda]. Très grande impor-
tance. ^ E. WiCKENHAGEN, Leitfaden der Kunstgeschichte [Boeck]. A sa place
marquée dans les bibliothèques d'élèves. *[[ P. Rasi, A proposito delV à
propos du Corpus Tibullianum par A. Cartault [Golling]. Tout en faisant
^ l'éloge du livre de Cartault, R. défend contre lui quelques-unes de ses con-
tributions à l'étude de Tibulle. ^TJ N° 4. E. Hermann, Probe eines sprach-
wisserf^chaftlichen Kotnmentars zu Homer [Stolz]. Admirablement propre à
bien orienter le lecteur d'Homère. ^ W. S. Ferguson, The prlest of Askle-
pios [Swoboda]. Mérite d'attirer l'attention de ceux qui aborderont la reconsti-
10 tution si difficile des archontes à partir de 300 av. J.-C. ^ W. Gemoll,
Griech.-deutsches ScJyl- u. Handwôrlerh. [Lambertz]. A de la valeur et sera
utile. ^ E. ZiTZMANN, Grammatische Bemerkungm zum ersten Supplement-
band des 8. B. des Corpus Inscr. Lat. besonders die Lautlehre betreffend. I
fVetter]. N'a pas la prétention d'être complet et laisse à désirer pour la
^0 manière de se servir du Corpus. T| A. Lange, Ausw. aus Virgils Aeneid
[Primoci/.]. Appréc. favorable. ^ O. Keller-J. Hvussner, Q. Horatius
Flaccus [Pau lus]. 3^ éd. augmentée de cette édition dont les mérites sont
connus, ^j Harder, Ein Vorschlag zur Erweiterung der latein. Schullektûre
[Heidrich]. Pour apprécier ce vol, il faut attendre que l'auteur ait publié
-0 la suite destinée aux élèves des classes supérieures. ^ W. Weinberger,
Beitraege zur Handschriftenkunde, I (Die Bibliotheca Corvina) [Bick]. A
droit à toute notre reconnaissance. ^ Th. Mommsen, Gesammelte Schrljten,
V. Historische Schriften. 2 [Groag]. Analyse. On voit uns fois de plus la maî-
trise de M, dans tous les domaines. ^ A. Scheindler-R. Kauer, Latein.
25 Schulgramm. [Bitschofsky]. Éloges de la 7^ éd. de cette gramm. qui a été vive-
ment attaquée et qui a fait son chemin. ^Ij N*' 5. Sur Pétrone 35 [F. Weihrich}.
Leçon des mss. et corrections diverses mises en avant pour le mot« oclope-
tam » du ms de Paris (H) : après une longue étude du passage et des diverses
solutions du problème (fig.). W. propose délire avec O. Keller « super sa-
^^ gittarium octopedam », quand bien même ce mot d'^octopeda ne se
rencontre pas ailleurs, et de traduire « auf den Schiitzen einen Kalmar ».
Le calmar ou lolligo vulgaris était très goûté, et le 1. sagittata, moins bon
peut-être comme qualité, se recommande cependant ici parce que, grâce à
sa sveltesse, il file comme une flîche dans les eaux. ^ L. Adam, Ueher die
"'^ Unsicherheit literarischen Eigentums bel Griechen und Rômern [Schenkl].
Contient beaucoup de bonnes remarques de détail, qui pourront être utiles,
mais pour l'ensemble peut être considéré comme un ouvrage manqué. ^ E.
Cary, The manuscript tradition of the Acarnensis [Golling]. Cette remar-
quable dissertation peut être regardée comme un modèle du genre <cf.
40 l'analyse R. d. R. 32, 185, 8>. Tf W. Kloucek, Vergils Aeneis [Bitschofw-
sky]. Mention élogieuse de cette 7^ éd. ^ R. Dienel, Der Rednerdialog
des Tacitushvsg. u. erkl. [id.]. Grands éloges, jf R. Meringer und a. Wôrter
und Sachen [Stolz]. Éloges de ce fasc. 1 de cette nouv. Revue qui contient
plusieurs art. se rapportant aux études classiques et qui se propose de réunir
45 des matériaux pour une histoire générale de la civilisation indo-européenne;
elle fait concevoir les plus belles espérances. ^ F. Fischer, Senatus Romanus
qui fuerit August temporibus [Groag]. Appréc. favorable. ^ K. Stadler,
Horaz lamben- u. Sermonen-Dichtung [Hanna]. Trad. en vers qui dénote
un réel talent. ^ H. Muchau, Hilfsbuch zu /fomer [Vogrinz], Recommandé,
60 Tl Programmes. K. Verstovsek Simonidovi jambi tt. y^vaixcov (Die
lamben der S. tt. y.) [Dolar]. Analyse. TJTf N° 6. Ein wichtiger Unter-
schied der Verwendung relatiyer Satzformen im Deutschen und im Lateini-
schen [A. Kornitzer]. Différences entre le latin et l'allemand dans l'emploi
ZEITSCHRIFT fCr DIE OESTERREICHISCHE N GYMNASIEN, 149
de ces propositions relatives, «i W. v. Christ, Geschichte der griech. Literatur
bearb. von W. Sciimid. I, Klass. Période der griech. Literatur [Kalinka].
Fait partie de l'Hdb. d'I. Mûller. On ne peut qu'être heureux que des forces
plus jeunes viennent renouveler ce manuel si utile. ^ Dissert. phil. Halenses,
Vol. 18, 1. G. Kroog, De foederis Thessalomm praetoribus. G. Rensch, De 5
manumissionum titulis apud Thessalos [Weisshâupl]. Font le plus grand hon-
neur aux auteurs et à leur niaître Kern à qui elles sont dédiées < pour
l'analyse, cf. R. d. R. 33, 58, 19 à 44> ^ Ad. Loerscher, De compositione
l't foîite libri Ciceronis qui est De fato (Gschwindj. Réussi, réjouira les amis
(les ouvrages de philosophie de Cic'ron. ^ P. Fossataro, De quibusdatn i^^
Taciti Agricolae lectionibus emendandis et sententiis interpretandis [Golling].
Ne travaille que d'après un apparat critique trop restreint, et ne connaît que
de nom certaines éd. d'Agricola qu'il mentionne. ^ A. Fischer, Die Stellung
der Demonstrativ-Pronomina bei latein. Prosaikem [Scheindler]. Mérite
d'attirer l'attention de tous ceux qui s'occupent de la langue et de la litté- '5
rature latines. ^ Denner-Wolf, Oedipus und sein Geschlecht. Funf Tragé-
dien von Aeschylos, Sophokles, Euripides ûbers. I, Text [Si ss]. Appréc.
en somme favorable de cette trad. *[|^ N° 7. F. Helm, Materialien zur Hero-
dotlehure [Kalinka]. Sera utile même aux vieux professeurs. ^ S. Ch. Schir-
LiTZ-Th. Eger, Griech.-deutsches W ôrterb. zum Neuen T estamente [ïîiolt]. 6^ 20
éd. revue de ce dict. dont l'utihté est reconnue de tous. T| O. Plasberg,
M. T. Ciceronis Paradoxa Stoicorum, Academicoruni reliquiae cutn Lucullo,
Timaeus, [Gschwind]. Excellente éd. critique dont la suite est attendue
avec impatience.il M. pETscHENiG, Q. Horatius Flaccus. Ausw.: A- Weidner-
R. Franz, Q. Horatius Flaccus [Jolling]. Cette 4^ éd. n'a pas subi de change- ^^
ments : 2, Cette 2^ éd. remaniée est presque un livre nouveau.TJ E. Hedicke,
Q. Curti Rufi Historiarutn Alexandri Magni Macedonis qui supersunt Ed.
mai. et min. [Bitschofwsky]. .Qqs petites réser\'es. ^ K. E. Georges, Kleines
latein.-deutsches Handw ôrterb. [Stowasser]. Cette ^^ éd. est due à H. Georges.
Ce livre a prouvé son utilité, mais il y aura encore beaucoup à faire pour qu'il 30
soit ce qu'on demande aujourd'hui. ^ M. C. P. Sr:HMiDT, Kulturhistorische
Beitraege zur Kenntnis des griech. und rôm. Altertums. l [Hôfler]. Éloges,
•; J. GoLLiNG, Kommentar zu P. Ovidii carmina selecta [Dorsch]. Grands
éloges de cette 3^ éd.,^Programme •. R. Neuhofer, Platoni/v Joni'Plaiion.s
Ion) [Pavlu]. Analyse ^% 8<^ et 9« livr. Die apokryphen Apostelakten und 35
die Volks âge [L. Radermacher]. La philologie classique n'a plus le droit de
dédaigner ces écrits apocryphes, elle a au contraire le devoir de s'y intéresser.
K. montre comment leurs auteurs, pour intéresser le peuple à des êtres dont
on ne savait rien de sûr, les incorporaient dans des légendes, mélange de
( hoses vraies et d'irréelles. ^ Die Aktionsarten in ihren wechselseitigen Be- 40
/iehungen [K. Kunst]. Art. qui se continue dans la hvr. 10. K., après avoir
rappelé que vers le milieu du siècle dernier Curtius a montré que dans
les verbes il ne faut pas tant considérer le présent, l'aoriste et le parfait
comme des moyens d'exprimer les différents temps, que comme des moyens
de différencier les modes d'action, théorie qui a été vivement combattue, 45
se propose dans cet art. de 42 p., qui se termine dans le n° suivant, de re-
prendre et d'approfondir la question et de montrer que la thèse de C. est
exacte. ^ Zu Petronius 35 [J. M. Stowasser et F. Weihrich]. W. a montré
<cf. plus haut n° 5> qu'il fallait corriger oclopeta (Pétrone, 35) en
octopedam et entendre par ce mot le calmar ou loUigo. Quant à « oclopecta », 50
lu par Audollent sur une tabella devotionis, il est composé de oclo et de
picta et signifie soit « gris pommelé » soit « marqué sur le front » en parlant
(l'un cheval de course. — Weihrich accepte cette explication mais n'est pas
150 1909. — AUTRICHE-HONGRIE.
convaincu que oclopecta = oclopicta, le changement de i en e n'est pas
démontré. ^ Juvenes dum sumus. Aufsatze zur klass. Altertumswissensch.
[Kalinka]. Résumé de ce recueil publié à l'occasion du 49^ congrès des phi-
lologues et pédagogues allemands à Bâle. ^ W. Hoffmann. Das Ute arischc.
5 Portràt Alexanders des Grossen im griech. und rôm. Altertum [id.]. Comble
admirablement une lacune.^ Eng. Drerup ['Hpcooo'j] tt. TroÀtTEta;, Ein
politisches Pamphlet ans Athen 4Ui v. Chr. [Swoboda]. Très soigné, mais ce
que dit D. sur l'époque de rédaction et le but de ce traité ne convainc pas le
rap.TI F. ScHUBERT-L. Huter, Sophokles. Antigone [Siess]. Cette 7^ éd. a subi
10 degrands changements tout à son avantage. ^ J. May, Rhythmische Formen
nachgewiesen durch Beispiele aus Cicero u. Demos' henes [Biischoisky]. Ana-
lyse. ^ H. NoHL, Ciceros Rede gegen Verres viertes Buch [Gschwind]. Appréc.
très favorable de cette 4»^ éd. ^ Th. Stangl, Pseudoasconiana [Bitschofsky].
Reconstitution du ms. disparu de Saint-Gall du gramm. Asconius et du Ps. As-
16 conius.^I H. Draheim, Vergils Aew^is Deutsch in Ausw.[Stowasser]. Sera re-
marqué dans le monde lettré, mais rien de plus; laisse le lecteur glacé. ^
Aug. Mau, Pompeji in Leben imd Kunst [Oehler]. 2^ éd. augmentée et revue;
recommandé, f G. Krûtzmacher, Der Sieg des Chrislentums iiber die Welt
der ^Rti7fe[Juritsch]. Éloges. ^ Stegmann, Kommentar zu Sallusts Bellum Ju -
20 gurthinum [Dorsch]. Éloges. ^ P. Cauer. Homers Ilias Id. Odyssée [Vogrinz].
Appréc. favorable de ces éd. de classes. U M. Siebourg Akropol's und Fo-
rum Romanum. Wandgemâlde. . erlâutert und gewiirdigt [Oehler]. Éloges.
Tl Programmes H. Montzka, Die Landschaften Hoch- Arméniens bei griech.
und rôm. Schrifst-llern [Schwerfier]. Bien compris. 1i^ 10^ livr. A. Pfei-
25 fa VF Der Artikel car Personcn-u. Gôtternamen bei Thukydides und Herodot
[Wahrmann]. Ne doit passer inaperçu, ni de ceux qui s'occupent de syntaxe
grecque, ni de ceux qui expliquent ces deux auteurs <cf. R. d. R. 33, 134,
26-32> 1[ R. Schneider Anonymi de rébus belUcis liber [Oehler]]. Sera lu
avec profit, ^f C. Cicuorius Untersuchungen zu Lucilius [KappehnacherJ.
30 Tous ceux qui s'occuperont de Lucilius devront tenir compte de ce livre
beau et captivant, à côté des travaux de Marx. ^ L. Laurand, De M. T.
Ciceronis studiis rhetoricis [Gschwind]. Au courant de toute la bibliographie
du sujet. Très bien écrit. ^ Ad. Miellé k, Das griech. Drama und seine Wir-
kungen bis zur Gegenwart [Siess]. Bien propre à faire sentir aux lecteurs
35 la valeur durable des drames grecs. ^ A. Chudzinski, Tod und Totenkultus
bei den alten Griechen [Kalinka]. Un des moins bons ouvrages de la « Gym-
nasial-Bibliothek ». Tout à fait insuffisant. T[ A. Schaefer, Einjiihrung in die
KulturweU der alten Griechen und R orner [Oehler]. Sera utile à l'élève et
au maître; vivement recommandé à tous les amis de l'antiquité classique. ^
40 Indication et court résumé de tous les rapports concernant l'antiquité clas-
sique lus à l'association « Eranos Vindobonen-is » de 19 07 à 19 09 [J.Weiss].
If ^11*^ livr. J. Zchetmaur, Leichenverbrennung und Leichenbestattung im
alten Hellas [Kalinka]. A de la valeur comme collection de matériaux. ^ K.
Brugmann, Grundriss der vergleichenden Grammatik der indogerman.
46 Sprachen : II, Lehre wn den Wortformen und ihrem Gebrauch^ 2,1. Bien des
changements dans cette éd. remaniée. ^ H. Strigl, Sprachwissenschajt fur
aile [Stolzl. Utile. T[ G. Friedrich, Calulli Veronensis liber erkl. [Prinz].
Répond à un besoin réel; grâce au soin et aux immenses lectures de F., ainsi
qu'à sa critique sensée, la compréhension de Catulle est puissamment aidée.
go C'est un travail préliminaire à un commentaire de Catulle éclairant toutes
les questions, ^f P. Cauer, Die Kunst des Uebersetzens [Mesk]. Cette 4« éd.
d'un livre dont les mérites sont connus est encore améliorée et augmentée.
^[ E. WiTTicH, Homer in seinen Bildern und Vergleichungen [Vogrinz]. Livre
LISTY FILOLOOICKÈ. 151
sans prétention d'un homme qui n'est pas philologue. ^ Aug. Baltzer,
Leben Caesars [Dorsch]. Ce livre d'exercices ne diffère pas des hvres de ce
genre. ^ Programmes. F. Schicktanz, Historisches in Aeschylos Persern
[Stein]. Aidera à apprécier sainement le dtgré de confiance historique que
méritent les Perses. % F. Lehner, Homerische Gôtterge talten in der antiken 5
Plastik 3 [ ]. Rendra des services. ^ K. Orszulik, Beispiele zur griech.
Synta.r ans Xenophon^ Demosthenes und Platon [Oehler]. Puisse l'auteur
achever son ouvrage avec le même soin. ^ K. Horna, Analekten zur hijzan-
tinischen Literatur [Hanna]. A droit à notre reconnaissance. *\\ K. Hossner,
Ein Beitrag zur Geschichte Westroms zur Zeit der V ôlkcrwanderung [Stein]. lo
Appréc. favorable. \ F. Hurler, Zwei Reisen nach Griechenland und Klei-
nasien 2 [Oehler]. Recommandé à tous les maîtres de langues classiques. ^^
12^ livr. G. Felsch, Quitus artificiis adhibitis poetae tragici Graeci unitates
nias et temporis et loci observaverint [Fischl]. Bien des objections et des ré-
serves < cf. pour l'analyse R. d. R. 32, 31, 50sqq.>. ^ C. F. W. Muller, i5
Syntax des Nominativs und Akkusativs im Latein.[\. Grienberger]. Des par-
ties plus faibles dans cet ouvrage posthume; mais il faut reconnaître que
ceux qui expliquent les textes et ceux qui s'occupent de critique de textes
trouveront là un aide indispensable. Tj A. Mayr, Die Insel Malta im Altertum
[Weiss]. Appréc. favorable. ^ Seb. Roc kl, Oden des Horaz im modernem 20
Gewanrfe {Pavlu]. Éloges. ^ 2'"'^ liste des rapports lus dans les séances de la
Société philologique de l'Université de Czernowitx dont plusieurs concernent
l'antiquité classique. ^ Cette Revue contient en outre la mention et la cri-
tique d'un certain nombre de livres élémentaires destinés à l'enseignement
du latin et du grec dans les écoles allemandes ou autrichiennes. A. K. 26
BOHÊME
Rédacteur général : Joseph Kral
30
Listy filologické. XXXVl, 1909. 1. Sur les comédies de Ménandrs
récemment découvertes [O. Jirâni]. Analyse des fragments trouvés et publié.)
vers la fin de 1907 par Lefèbvre. Description du papyrus. Valeur de ce^
fragments pour la juste appréciation de l'œuvre et de l'art de M. ^ Episto-
lographie de Michel Psellos [Ch. Muller]. Après une introd. sur l'importance 35
de la byzantinologie, vient la biographie de Psellos, basée surtout sur les
propres écrits de cet auteur. Quant aux épîtres, M. admet la division faite
par Rhodius en cinq groupes : 1° épîtres adressées à des empereurs, à des
césars et à des membres de la cour impériale; 2° ayant pour destinataires
des patriarches, des évêques, des protosynk elles, des abbés et des moines; 40
3° à des fonctionnaires laïques; 4° à des personnes sans indication de rang
ni de titre; 5° les lettres sans en-tête ou avec in-tête incomplet. Analyse des
épîtres les plus importantes. Date, origine ou nom du destinataire. M. termine
son étude par un portrait littéraire et moral de cet écrivain fécond que l'on
peut regarder, à juste raison, comme le premier représentant du xi<^?. dans les Ab
lettres et dans la vie de Byzance. En lui se concentrait l'érudition grecque
du siècle. Maint humaniste de r(~)ccident s'effacerait devant lui. Il est
devenu le principal représentant de l'hellénisme de Byzance, il aimait
Athènes avec ardeur et s'intéressait aux antiquités attiques et en général
grecques. 11 put, comme bien peu d'hommes de Byzance, goûter le charme 50
de la langue grecque qu'il maniait admirablement. 11 n'arrivait pas, il
eàtjvrai, à écrire simplement, souvent il tombait dans un style déclamatoire
et vide, de temps en temps son cynisme est révoltant, les interprétations
152 1909. AUTHIGHE-HONGRIE.
allégoriques ne manquent pas, mais cependant, il nous vient de ses
phrases comme un souffle frais et original. L'âge d'or de la littérature de
Byzance s'attache donc à son nom à juste titre. Par contre, son caractère
n'est point irréprochable. Lui aussi, il était de son siècle. C'était une époque
6 singulière et bien immorale au point de vue politique. Seule, une grande
force morale eût alors résisté aux appâts et aux tentations qui se pré-
sentaient de partout. Cette force, Psellos ne l'avait pas. Il n'a donc ni fran-
chise, ni probité. Ses études succe.ssives éveillaient en lui le désir de con-
naître l'humanité sous tous .ses aspects, et ce désir l'amena à la cour où une
10 abondante matière s'offrait à ces études de psychologie pratique. Là il
devint cet homme d'État qui, dans la suite, cherchait à exploiter sa puissance,
ne reculant devant aucun expédient et s' abaissant jusqu'à flatter servi-
lement les membres de la famille impériale. Mais il a des défauts plus graves
encore. Imbu de l'atmosphère immorale de la cour, il était souvent grossier
15 et bas envers ses ennemis. Par son adresse de diplomate il sut se concilier
la faveur de plusieurs empereurs. Son ambition insatiable et son immense
amour-propre ne le recommandent pas non plus. C'est seulement la misé-
rable administration de l'empire d'alors qui permettait à un tel homme
de prendre part à la vie politique. Mais il n'était pas sans quahtés. ^ Sur
20 la ponctuation dans le pentamètre grec [Fr, Kfeiiek]. Après avoir étudié
tous les vers en question dans les différentes époques littéraires, Tauteur
coordonne les résultats de ses recherches en cinq tableaux statistiques.
Il en résulte que les poètes suivaient les mêmes règles que dans l'hexamètre
dactylique, c'est-à-dire la bonne ponctuation se trouve ou bien là où il y a
2i; la pause rythmique, ou bien à la plus grande distance de cette pause, afin
que la valeur rythmique de la pause ne soit pas supprimée. ^ Quel est
l'auteur de Ciris? [A. Kola?]. Skutsch par ses deux travaux sur l'auteur
de « Ciris « a suscité toute une littérature sur ce problème difficile. Après
un exposé succinct du problème à travers les âges et après avoir divisé en
30 trois groupes les ouvrages modernes qui s'y rattachent, K. examine l'hypo-
thèse qui semble l'emporter de nos jours et qui désigne Virgile comme
le véritable auteur de co poème. Il réfute l'opinon d"après laquelle Virgile
l'aurait composé dans sa jeunesse. On ne saurait dire qu'Ovide, Properce
et 1 ibulle se seraient intéressés à l'épyllion et que, par conséquent, celui
sr' qui l'a composé était alors un poète de renom, ni à propos des ressem-
blances entre les poésies de Virgile et « Ciris », que seul Virigle eût pu
s'imiter lui-même à un tel point, car la différence est grande entre l'imi-
tation analogue des Géorgiques dans l'Enéide et celle des poèmes virgiliens
dans « Ciris ». Comment, aussi, expliquer que Virgile, pendant toute sa car-
40 rière littéraire aurait fait des emprunts aussi abondants à un même poème?
D'après K., c'est l'interprétation exacte du prooimion qui nous servira le
mieux. Ce prooimion semble au premier abord s'accorder aveclo Catalep-
ton V, mais, en réalité, ces deux pièces se trouvent en contradiction
complète, surtout parce que l'auteur du prooimion paraît être d'un âge
*5 déjà avancé qui, après s'être occupé de politique, se décide à abandonner
la poésie et à s'adonner exclusivement à la philosophie d'Épicure,
ce qui ne peut nullement regarder le jeune Virgile du V^ Cata-
lepton. Vollmer croit que c'est un Virgile plus âgé, probablement de l'aa 26
av. J.-C, qui aurait écrit « Ciris» et, aussi, le IX^ Catalepton (élégie sur
50 Messala). Les deux poèmes sont, d'après lui, dédiés à Messala et dans le
prooimion de « Ciris » il y aurait, toujours d'après Vollmer, l'aveu fait par l'au-
teur qu'il compose de temps en temps des élégies. Mais, par une interprétation
minutieuse des vers 11 et surtout 19 ss., K. montre qu'il ne s'agit point là
LISTY FILOLOGICKÈ. 153
d'élégies mais bien de poésie et d'épyllion. La résolution du poète de « Ciris »
d'abandonner la poésie est en contradiction avec l'hypothèse de Vollmer,
puisque, en 26, Virgile composait TÉnéide. — Possibilité de dater « Ciris »
avant les poèmes de Virgile. Gallus n'est pas l'auteur de « Ciris ». Dans
l'églogue VI de Virgile il n'y a aucun catalogue de poèmes de Gallus, aucune 6
allusion à « Ciris ». D'autre part, l'auteur de "Ciris» devait être un homme
âgé, tandis que Gallus n'aurait eu que 25 ans. D'ailleurs, tout ce que nous
savons de l'activité littéraire de Gallus est en désaccord avec ce que le prooi-
inion nous dit de rauteurde'< Ciris». K. montre ensuite qu'on ne peut pas dire
non plus que l'épyllion est antérieur à Virgile, mais est l'œuvre d'un auteur lo
inconnu. Il doit être de l'époque qui va de Virgile à l'apparition d'Ovide.
Les poèmes de Virgile restent donc le « terminus post quem ». Le livre VIII
Met. Ovid. peut servir de terminus ante quem et le passage sur Messala
|)eut nous amener à l'an 17 av. J.-C. comme date probable. ^ L'activité
littéraire des professeurs de langues classiques à l'université de Charles IV 15
(1209-1622) [Joseph Krâl]. Discours d'installation du recteur de l'Université
tchèque à Prague sur ce sujet. ^ G. Levebxre, Fragments cCun manuscrit
de Alénand'T. Par cette prompte édition l'auteur a rendu service à tous
[O. Jirâni]. ^ Id. Menandri quatuor fahularum... fragmenta nuper reperta.
Réalise un progrès, après l'édition " princeps »; aussi le commentaire, bien 20
({ue succinct, est très utile [Id.]. ^ C. Robert, Der neue Menandcr. Trop
subjectif [Id.]. T[ The Attica of Pausanias, éd. by M. Carroll. Trèspratique,
peut être recommandé [F. Groh]. ^ D. Baud-Bovv et F. Boissonas, En
Gr'i'ce par monts et par vaux. Ce sera vaiment le livre d'or de la Grèce [Id.].
Brtnickv, Douze jours sur la tuer Egce (tchèque). Ëloges [Id.]. '[i Album 26
palaeographicuin éd. S. de Vries. Utile [Id.]. ^ E. Herrmann, Probe eines
sprachwissenschaftlichen Kommentars zu Ilonur. Ouvraire de valeur [O. Hu-
jer]. Tf O. BôHTLiNG, Sanskrit-Chrestomathie^ .S'^ éd. par R. Garbe. Éloges;
mais les caractères sont trop petits [V. Lesny]. ^ R. Wacjner, GrandzLlge
der griech. Grammatik. N'est pas à même d'initier à l'étude scientifique de 30
la langue grecque [O. Hujer]. T[ Pctronius Arbiter^ Le Banquet de Trimal-
chion. Trad. en tchèque par F. Sebela et A. Vesely. Beaucoup d'erreurs
et de fautes [O. Jirâni]. % J. Kaerst, Geschichte des hellenisiischen Zeitalters
II, 1. Plus on lit ce livre, plus on est reconnaissant à l'auteur [E. Peroutka].
^ O. Schroeder, Vorarbeiten zur griech. Vers geschichte. Malgré quelques 35
idées fort justes, le jugement que l'on doit porter sur ce livre n'est guère
favorable [K. Wenig]. ^ A. Brugmann, Pronominale Bildungen der indo-
german. Sprachen. Série d'articles très sérieux et intéressants [O. Hujer].
^A. Ernout, Les éléments dialectaux du s'ocabulaire latin. A bien mérité
de ceux qui s'occupent de l'étude lexicologique de la langue latine [O. Hujer]. 40
^ E. Peroutka, Histoire grecque^ I. V Age préhistorique (tchèque), parfait
dans son genre, repose sur de longues et consciencieuses études [J. Siàstny].
Tf L'Iliade d'Homère. Trad. en tchèque par A. Skoda. Trad. il est vrai,
fidèle au texte, mais d'un tchèque bizarre qui la rend désagréable à lire
[J. Straka]. ^ G. von Kieseritzky et C. Watzinger, Griech. Grabreliefs a
ans Siidrussland. Eloges malgré des défauts et les lacunes nombreuses
[V. .Skorpil]. ^ A. Cartault, Tibulle et les auteurs du Corpus Tibullianum.
Recommandé [O. Jirâni]. If A. Ernout, Recherches sur l'emploi du passif
latin à l'époque républicaine. Eloges [O. Jirâni]. ^ L. G. Lopatinskij, Krat-
kaja latinskaja grammatika. Malgré quelques défauts, livre d'un grand 50
intérêt didactique [P. Hruby]. ^ V. Buzescul, Introduction à l'histoire
grecque. Trad. du russe en tchèque par J. Ve verra. Beau Hvre très utile
[E. Peroutka]. ^ J. Siâsiny, La frontière de la Macédoine dans l'antiquité
154 'J909. — AUTRICHE-HONGRIE.
(tchèque). Quand l'auteur aura fini son ouvrage, ce sera un livre très
nourri [E. Peroutka]. Tf A. G. Amatucci, Hellas. Disegno storico délia civiltà
greca. II. Eloges [E. Peroutka]. T| A. van Genisep, La question d'Homère.
Petit livre réussi qui renferme une analyse très claire des principaux pro-
5 blêmes concernant Homère [Hoffmeistr]. ^ F. Plessis, La poésie latine.
Erudition profonde, goût délicat [O. Jirâni]. ^ F. J. Knauer, Ucebnik
sanskritskago /a:;t//ra( Grammaire de la langue sanscrite). Cet ouvrage russe
égale les grammaires élémentaires en usage, écrites en allemand, et quel-
quefois les surpasse même [O. Hujer], ^ Les pensées de Vempereur Marc-
10 Aurèle. Trad. en tchèque par E. Peroutka. Modèle du genre [K. Hrdina].
^ L. Apuleius^ Amor et Psyché. Trad. en tchèque par A. Marck, Défauts
nombreux [O. Jiréni]. — Programmes des gymnases tchèques. St. Treybal,
La noétique de Platon. Oriente le lecteur, somme toute, avec exactitude
[Fr. Càda]. ^ O. Smrcka, Quelques traductions de poésie lyrique romaine.
15 Réussies [R. Schenk]. ^ R. Kantor, Horatiana. Défend avec succès qqs
passages douteux [O. Jirâni]. ^ Decimus Magnus Ausonius, Mosella. Trad.
par R. Neuhôfer. Eloges [R. Schenk]. ^ Ion de Platon. Trad. par R.Neuho-
fer. Traduction correcte, aisée et coulante [A. Kolàr]. ^ O. JakubIcek,
Des prépositions dans Suétone. Aurait dû étudier avec plus d'attention les
20 nuances au point de vue de la sémantique et observer les particularités du
style de S. [Z. Hujer]. ^T Les Dialogues des Morts de Lucien (1-18). Trad.
par V. Petrîk. Réussi [J. Urîisa]. Tf Chaque fasc. contient en outre des com-
munications sur les fouilles récentes et sur les ouvrages nouveaux.
Fr. Groh.
25
HONGRIE
Rédacteur général : 1. Kont
30 Archaeologiai Értesitô (Bulletin archéologique) Nouv. série-
Vol. XXIX, 1909. ler fasc. Modèle en argile d un bâtiment romain
trouvé à Aquincum [J. Hampel]. Ce monument de 51,5 cm. de haut et de
48 cm. de large fut trouvé par Romer; il présente des analogies avec le
modèle d'une tour trouvé à Duna-Pentele et qui remplaçait, probablement,
36 le monument funéraire sur le tombeau d'un homme pauvre. 1[ Les formes
et les ornem.ents des autels romains en Pannonie [J. Hampel]. Description
de 54 autels, avec autant d'illustrations. Ces autels s'espacent sur une
période de quatre siècles (i^'-iv'^ s. après J. C). ^ Travaux archéologiques à
l'étranger. I. Epoque préhistorique [L. Mârton]. II. Epoque classique.
*o [A. llekler]. Comptes rendus élogieux de l. Déchelette : Archéologie préhis-
torique et deB. Modestov : Introduction à V histoire romaine, trad. par Michel
Delines. •([ Travaux archéologiques contenus dans les Mélanges Bcôthy
[m. n.]. If Marguerite Lan g : Die Bestimmung des Onos oder Epinetron. Tra-
duction allemande revue et augmentée d'une dissertation parue d'abord en
45 hongrois dans le Bulletin archéologique. ^1f 2^ fasc. Tombeaux de l'époque
des Av^ars à Duna-Pentele [A. Hekler]. Description de quatre tombeaux
dont trois contiennent des restes de cavaliers et de harnachement. 21 illus-
trations. Tf La panification dans l'ancienne Grèce [M. Lâng]. Reproduction
et description de toutes les figurines qui se rapportent à ce sujet; discussion
50 des opinions de Blûmner et de Benndorf </lZ«g/ ?>c/w'sc/ies5roi dans Eranos
Vindobonensis>. ^f La classification chronologique des trouvailles préhis-
toriques du sud de la Hongrie [M. Miske]. Divise tous les monuments
trouvés en cinq catégories. ^ Villages romains à l'est de Potaïssa en Dacie
ARCIIAEOLOGIAI ÉRTESITU (BULLETIN ARCHÉOLOGIQl e). 155
[E. Téglâsj. Les noms de ces villages ne peuvent être déterminés, mais
quelques médailles et inscriptions tronquées prouvent qu'ils existaient.
^ COLLINGWOOD Bruce : The handbook ta the roman wall [E. Finaly].-5^ édit.
Éloge. ^ M. HoERNES : WissenchaftUche Mittheilungen aus Bosnien und der
Herzegovina^ t. IX et X. Cette excellente publication doit sa création et s
son développement à Benjamin Kâllay, ancien gouverneur des deux pi'o-
vinces annexées. 1[ V. Dobrusky : Matériaux d'archéologie en Bulgarie.
VI^ partie. Intéressant. ^T[ 3'' fasc. Statuette antique en terre cuite avec un
diptyque [M. Lâng]. Description d'une statuette du Cabinet des Antiques
de Vienne qui date du iv*^ siècle. Comparaison avec quelques statuettes de 1°
Tanagra et de Myrina. T[ Monuments épigraphiques trouvés à Duna-Pen-
tele[E. Mahler]. On a trouvé jusqu'ici plus de deux cents monuments sur
l'emplacement d'intercisa; tout dernièrement le Musée national s'est encore
enrichi de vingt-sept, parmi lesquelles plusieurs inscriptions intéressantes.
On peut relever les suivantes : 1° Pro salute et Victoria germ (anica) imp(era- ^^
toris) caes(aris) M. Aure(lii) Severi Antonini pi(i) felicis aug(usti) Parth(ici)
m(a)x(imi) Brit(anici) max(imi) Germanici m(a)x(imi) pontifl(cis) max(imi)
p(atris) p(atriae) trib(uniciae) pot(estatis) co(n)s(ulis) IV deo patrio Sol(i)
Elagabalo mil(ites) coh(ortis) miliariae Hem(esenorum) Anton(inianae)
dedicatum opus a(nte) d(iem) X"™ Kal(endas) Sept(embres) Messala et 20
Sabino co(n)s(ulibus). La pierre date donc du 23 août 214 après J.-C. —
2° D(is) M(anibus) M(arcus) Aur(elius) Cerdon veter(anus) excur(atore)
coh(ortis) miliariae Hem(esenorum) dom(o) Arethusa sibi et Aureliae Juliae
suae et M(arco) Aur(elio) Silvano fil(io) q(ui) v(ixit) ann(os) XVI et Aur(e-
liae) Heliodorae q(uae) v(ixit) ann(os) XXVI et Aur(elio) Immedaru q(ui) 26
v(ixit) ann(os) XXIII filio et M(arco) Aur(elio) Ungenio q(ui) v(ixit)
ann(os) VIII et M(arco) Aur(olio) Heliodoro nepotif(aciendum) c(uravit)
m(onumentum) m(emoriae). T[ Fouilles dans le prétoire du castellum romain
de Szamos-Ujvâr (A. OroszJ. Avec un plan et la liste des objets trouvés. ^
Monument à l'honneur du préfet M. U. Apollinaris à Apulum [A. Cserni]. 33
L'inscription découverte et qui date de 180 après J.-C. est la suivante :
M(arco) Ulpio ApoUinari praef(ecto) cast(rorum) leg(ionis) XII Gem(inae)
conscripti et c(ives) r(omani) consist(entes) Kan(abis) leg(ionis) eiusd(em)
ex pec(unia) publ(ica). Tf Travaux archéologiques à l'étranger. Epoque
classique. Crète [A. Hekler]. "[[^ 4<' fasc. Armes romaines représentées sur 85
les monuments en pierre au Musée national hongrois [V. Hoffil'er]. Descrip-
tion de (juinze monuments avec illustrations; le pilum n'est pas représenté
sur les monuments de l'ancienne Pannonie. *[\ Inscriptions romaines pro-
venant de Duna-Pentele [E. Mahler]. Une de ces inscriptions est importante ;
elle prouve que la « cohors miliaria Antoniniana Hemesenorum civium 40
Romanorum sagittariorum » a élevé à Intercisa un temple en honneur de
80I Elagabalos pour le salut de L. Septimius Severus, de M. Aur. Antoninus
et de Sept. Geta. On a trouvé encore plusieurs tables votives et pierres
tombales dont la revue publie le texte. ^ Le deuxième Congrès international
d'archéologie tenu au Caire [J. Hampel]. Les savants hongrois y ont par- 45
ticipé. Eloge de M. Maspero et de l'Institut français d'archéologie orientale.
1[ G. Nagy: Les Scythes. Ils appartenaient à la famille touranienne. ^^ S"
fasc. Deux statuettes romaines de femmes drapées au Musée national de
Budapest [A. Hekler]. Ces deux monuments tronqués trahissent dans la
draperie l'influence grecque qui s'est fait sentir même dans les provinces 5ô
danubiennes. T[ Traces de villages romains dans le voisinage de Potaïssa
[E, Téglàs].*Ces traces sont visibles dans les localités suivantes : Bolducz,
Téglâsfar, Vénhegy et Mexôboo. I. Kont.
156 1909. — AUTRICHE-HONGRIE.
Egyetemes Philologiai Kôzlôny (Revue générale de philologie).
Tome XXXIIT, 1909. l^r fasc. La question de la langue littéraire chez les
Grecs d'aujourd'hui (V. Pecz). Exposé de la discussion; on est étonné de
ne pas trouver mention des travaux de Psichari. Pecz se range du côté
^ de Hatzidakis et plaide en faveur de la KxQapauo'jira. ^ Parerga Oppianea
[R. Vâri]. Suite dans fasc. 2. — Publie les « Scholia in Oppiani Halieuticorum
librus I-IV Ambrosiana » comme supplément à un Mémoire sur Oppien
publié par l'Académie hongroise. ^ J. Pautscui, Bas Alter der Inselnatur
von Leukas [J. Csengeri]. Eloge.^ D. Bai d-Bovy et F. Boissonas : En Grèce
^0 par monts et par va'tx [M. Lang]. Remarquable au point de vue philolo-
gique et ethnographique. ^Tf 2^^ fasc. Emendationes Tibullianae [G. Néme-
thy]. Complète les éditions de Tibulle et de Lygdamus du même auteur; 42
corrections sont discutées en langue latine. 1|^ 3^ fasc. La société athénienne
d'après les Lettres d'Alciphron [Jules Czebe]. Suite dans fasc. 4 et 5. Analyse
15 détaillée de lettres de pêcheurs, agriculteurs, parasites et courtisanes à
l'aide desquelles l'auteur reconstitue la vie sociale des Grecs; Alciphron ne
peint pas les mœurs des Athéniens du iv® siècle avant J.-C. mais bien la
société de son temps, qui est le ii<^ siècle après J.-C. ^ 'T7:o[jiv-/,ti.aTa [E.
Kallos]. Spécimen d'un Commentaire d'Archiloque; explication philolo-
-" gique et linguistique des fragments 1, 2, 4 et 25 (édit. Bergk). ^ R. Vàri ;
Les manuscrits des Halieutiques d'Oppien [G. Szigeti]. Analyse. \ M. Lat-
KOCZY et J. Csengeri : Euripide^ Heraklès, Hippolyte [D. Vértesy]. Premier
volume d'un Euripide hongrois en vers; bonne introduction, traduction
réussie; critiques de détail. ^^ 4® fasc. To ^Y|Ty)[j.a tt,; yp^ocjuAvr^ç Trapà
25 To?ç (7-^[X£p'.vo!ç "EÀ^Yjaiv [G. V. Pccz], Traductlon grecque abrégée de
l'article hongrois du même auteur, cf. l''' fasc. ^ T7:ùjj.vr|aaTa [E. Kallôs].
Exphcation des fragments 66 et 86 d'Archiloque. % F. Mezo; Tibulle dans
la littérature hongroise [E. Csâszâr]. Fait avec soin II A Szabô : Œuvres
choisies de Platon, Phèd'-e, le Banqiet^ Charmid.\ Ion. Traduction hon-
30 groise avec des introductions et des notes [B. Incze], Eloge. ^[ A. Calderini,
La manvmissione et la condizione dei liberti in Grecia{B. Incze]. Intéressant
et utile. ^ W. KroLL : Geschichte der Philologie [G. Endrei]. Réussi, mais
quelquefois trop sommaire, ^^f 5° fasc. Contributions à l'histoire de la
poésie latine de Hongrie [I. Hegedus]. L'auteur du « Siège de Murâny »,
35 épopée latine du xviii" siècle, est Eméric Tholvay, savant jésuite, 1694-
1775, auquel on doit plusieurs poèmes latins sur des héros hongrois. ^ Le
médecin grec au v'' siècle avaat J.-C. [Jules Hornyânszky]. Suite dans
fasc. 6-7. Pages détachées d'un ouvrage sur la civilisation grecque au v'' s.
La carrière de Démokédès lui sert de guide; il nous montre l'activité des
10 médecins dans leur laboratoire — âpyacrTTipiov, — leurs rapports avec les
élèves, leur position sociale et l'influence qu'ils ont exercée. ^ E. Bri-
GHENTi : Crestomazia neoellenica [V. Pecz]. Utile. ^ Mitcheîl Carroll :
The Attica of Pausanias [N. Lâng]. Comble une lacune. ^ W. F. Allen :
Tacitus, The Annals I-IV [M. Schmidt]. Eloge. 1[ G. Weigl : Platon et Vim-
*^ mo/-toZ?>érferflme[J. Janicsek].Bon. TfT[6e-7efasc. G. Némethy : Ov'deetLyg-
damus [E. Hegedus]. ^\ogQ.^~R.KoT'Vk?,cii:L ancienne Rome et les femmes
romaines. Tome I [J. Incze]. Rendra des services. ^ G. Mészôly : Fragments
des tragédies de Sénèque [D. Vértezy). Traductions en vers; quelques pas-
sages sont réussis. ^ T. Irovigs : Plutarque, moraliste [K. Marôl]. Faible.^ La
50 littérature philologique hongroise en 1908 [A. Hellebrant]. Liste de tous
les livres, articles et notices concernant les langues et les littératures de
tous les peuples, avec l'indication des comptes rendus sur les ouvrages les
plus importants. 2953 numéros. ^[Tf 8^ fasc. 'Tjcù[Avr,aaTa [E.^^ Kallôs].
ACADÉMIE ROYALE DE BELGIQUE. l57
Explication philologique et littéraire du fragment 9 d'Archiloque. % Hirs-
toire de l'Aréopage et l'AOYjvatwv 7roX'.T£''a [K. Târczy]. Suite dans fasc. 9
et 10. Origine et histoire succincte de l'Aréopage examinées à la lumière
fournie par l'ouvrage d'Aristote. Insiste sur la réforme de Solon et démontre
la grande influence de cette assemblée pendant les guerres contre les Perses, s
^ G. NÉMETHY : Ciris epyllion pseudovergilianum [E. Hegediis]. Bonne
édition; critiques de détail. ^ J. Bodiss : Les Mémorable'' de Xénophon
et leur valeur pédagogique [D. Vértesy]. Eloge, ^ L. Dyer et D. Seymour :
Plato Apology and Crito [J. Hornyânszky]. Donne le nécessaire. ][ August
Mau, Pompeji in, Leben und Kunst [M. Lâng]. Edition considérablement lo
augmentée. Eloge. ^ Cuamer : Afrika in seincn Beziehungcn zur anUken
Kuhurweli] [G. Endrei]. Quoique incomplet, l'ouvrage rendra des services.
^1 Nécrologie. Antoine Bartal, 1829-1909, a publié de nombreux ouvrages
pour l'enseignement du latin; a traduit les Notions élémentaires de gram-
maire comparée d Egger et la Cité antique de Fustel de Coulanges. Son ir,
ouvrage capital est le nio.tsarium mediae et infimae Inlinitatis regni Hun-
gariae 1901. ^{^ 9'' fasc. La légende de Ciris [R.Vâri]. Examine, à propos
de l'édition de Némethy, la légende en s appuyant sur Roscher et sur les
connaissances des Anciens en histoire nature'ie. La légende se rattache à la
métamorphose du poisson volant. ^ Horace et Kazonczy [J.CzeizelJ. Dé- ^o
montr ! l'influence d'Horace, notamment des Satires et des Épîtres sur le
poète hongrois. T] G. Dalmeyda, Euripide. Les Bacchantes [E. Hegedus].
Eloge. ^ A. Thumb, Handbuch der griech. Dialekte [V. Pecz]. Éloge. ^ W.
SoLTAu, Das Fortleben des Heidentnms in der altchristlichen Kirche[i. Révay].
S'adresse aux théologiens, mais intéresse aussi les philologues. ^ R. ^5
IIeintze, Virgile episch' Technik [B. Incze]. Sec, mais utile. U M.LANG,Les
châtelaines de Mrjcèn" [N. Lang]. Pour les élèves. ^ J. Cserép, V Ithaque
d Homère [N. Lâng]. Contre Dôrpfeld. ^^ 10^ fasc. Alex. Kârosi : Quibus-
nam scriptoribus non christiani'^ Minucius Félix in Octavio componendo
usus sit\ Etienne Bodis, L'Octave de Minuciu^ Félix [.I. Révay]. Le travail 30
de Kârosi est consciencieux et rendra des services; celui de Bodis est
superficiel. ^ J. Baltavavi : Catulle dans la littérature hongroise [F. Mezô].
Sans valeur. ^ A. Thumb, Die neugriechische Literatur [V. Pecz]. Se place
uniquement au point de vue philologique. ^ K. Diète ri ch : Taschenwôr-
terbuch der neugriechischen Umgangs- und Schriftsprache [V. Pecz]. Utile. 35
^ H. Francotte : La polis grecquelE. Kallôs]. Important. I. Kont.
BELGIQUE
Rédacteur général : Alphonse Uoerscii.
Académie Royale de Belgique. Bulletin de la Classe des Lettres,
etc. 1909. N» 5. Le mysticisme astral dans l'Antiquité [F. Cumont],
La religion astrale, bien qu'essentiellement savante, sut inspirer à ses fidèles 45
un mysticisme élevé et ardent dont l'auteur analyse les sources et le carac-
tère. Il repose sur la beauté et l'harmonie du système sidéral, et surtout
sur l'idée de la parenté de l'âme humaine, de nature ignée, avec les feux
célestes; l'homme communie avec eux par la contemplation du monde
sidéral et divin, et y trouve l'emploi le plus noble qu'il puisse faire de ses „o
facultés; cette contemplation réserve aux fidèles des joies ineffables qui
relèvent bien au-dessus des misères d'ici-bas; elle le conduit à l'ascétisme,
car la vérité ne se dévoile qu'à ceux qui ont le cœur pur. L'auteur étudie en
158 1909. — BELGIQUE.
appendice let> principaux textes qui témoignent de la naissance et du déve-
loppement de la dévotion astrale.
Le Musée Belge. Revue de Philologie classique. 13^ année,
tome XIII, 1909. N°^ 1 et 2. Le poète comique Cécilius, sa vie et son œuvre
6 [Paul Faider}. <Suite et fm>. L'intrigue. Les caractères et les mœurs. Le
style comique. Conclusions générales, ^f La terminologie de l'architecture
grecque [Simon Kayser]. Vocabulaire des termes techniques de l'architec-
ture grecque, rangés par ordre alphabétique et accompagnés de notes
explicatives; d'après les in.scriptions. ^ Le discours d'ouverture des leçons
10 d'Adrien Amerot[J. Van den Gheyn]. Leçon inaugurale d'Amerot, deuxième
professeur de philologie grecque au collège des Trois-Langues, à Louvain,
1545. D'après un manuscrit de la Bibliothèque royale de Bruxelles. ^ Asinof
cum Iside devoratis[J.-P. Waltzing]. Etude de Minucius Félix, 28, 7. ^ Nou-
velle inscription du dieu Intarabus. Collegium fabrum dolabrariorum à
15 Trêves [J. P. Waltzing]. Etude de l'inscription de Trêves, découverte
en 1907 et publiée par Kriiger, R ômisch-germanisches Korrespondenzblatt.
I, 1908, p. 47. Restitution; commentaire. Intarabus est un dieu militaire el
le collegium dolabrariorum faisait office de pompiers. ]f Les manuscrits
de Properce du Vatican [Th. Simar]. Etude des manuscrits. N n'est que
^0 la source indirecte et médiate des manuscrits italiens. Les manuscrits
italiens dérivent d'une copie de N entremêlée de leçons de la classe AFDV
et cette copie est l'archétype de O. Le ms. X est antérieur au xv® siècle
(Vatic. lat. 3273); ses répliques se multiplièrent et s'interpolèrent au fur et
à mesure qu'elles augmentaient en nombre. De tous ces manuscrits, O est
25 le meilleur; il est la source du Vat. 3273, del'Urb. 641 et du codex lusaticus.
^[ Index verborum quae Tertulliani Apologetico continentur [P. Henen].
Index. T[ La terminologie de l'architecture grecque [Simon Kayser] Suite.
%^\ N°^ 3 et 4. Le .sens classique du mot Sacramentum dansTertullien[Em. De
Backer]. Etudie les passages où ce terme conserve le sens de serment mili-
30 taire. Tl Christophe de Longueil humaniste [Th. Simar]. Etude fort détaillée.
La famille de Longueil. Sa naissance à Malines en 1488. Premières études à
Paris. Longueil en Espagne. Poitiers. Les commencements de l'humanisme
français. Le panégyrique de Louis IX. Longueil précurseur de l'humanisme,
L. professeur de droit. Rénovation des sciences juridiques. Son discours
35 d'ouverture. Ses idées nouvelles. Difficultés. Longueil précepteur. Premier
voyage en Italie. Etudes à Valence sous Decio. Conseiller au parlement de
Paris. L'édition de Phne l'Ancien. ][ La terminologie de l'architecture
grecque [S. Kayser] Suite. T Les mystères de Sabazius et le Judaïsme
[A. Jamar]. Contrairement à l'opinion de P'rantz Cumont <C. R. Acad.
40 Inscr. 1906, p. 63>, l'influence particulière du Judaïsme sur le culte
phrygien de Sabazius n'est pas établie. T Etudes sur l'humanisme français.
Nicole Bérault [L. DelaruelUe]. Notes biographiques suivies d'un appendice
sur plusieurs des publications de Bérault, c. 1470-c. 1555. 1[ Inscription mé-
trique des thermes romains trouvés à Arlon, 1907 [J. P. Waltzing] Resti-
45 tution et commentaire, TJ L'organisation de la cité d'Argos [Henri Francotte],
A propos des inscriptions d'Argos publ. par VoUgrafT <Bull. de corr. hell.
1909, III-VII>. Les cadres de la cité étaient la phylê, la phratrie, la pente-
kostye. Leur caractère est gentihce; ce ne sont certainement pas des divi-
sions territoriales. Comparaison avec l'organisation de la cité athénienne avant
50 Clisthènes,
Bulletin bibliographique et pédagogique du Musée belge.
13« année, 190,9, N° 1. Auguste Vezin, Eumenes von Kardia [H. Francotte].
Intéressant, vivant, clair, pénétrant. ^ Paul Boesch, Theôros, Untersu-
BULLETIN BÎBLIOGR. ET PÉDAGOGIQUE DU MUSÉE BELGE. 159
chungeri. zur Epangclie griechischer Feste [H. Francotte]. Recherches pré-
cises et minutieuses. ^ P. Gusman, La villa d'Hadrien près de Tivoli [Th.
Simar]. Utile. ^ G. Ferrara, La filologia latina nel più récente movimento
scientifico [Léon Halkin]. Très recommandable. ^ E. Hesselmeyer, Han-
nibals Alpeniibergang ini Lichte der neueren Kriegsgeschichte [Léon Halkin]. 6
Intéressant. ^ J. Toutain, Etudes de mythologie et d'histoire des religions
antiques [J.-P. Waltzing]. Excellente leçon de méthode pour beaucoup de
savants modernes; sujets intéressants. ^ L. M. Hartmann, Theodor Momm-
sen [J. P. Waltzing]. Se lit avec fruit et avec plaisir. ^^ N" 2. P. Masquerav,
Euripide et ses idées [Th. Simar]. Excellent. ^ Maurice Besnier, La Vénus lo
de Milo et Dumont d'Urville [Arth. Humpers]. Habilement fait et pénétrant.
^ Micliele Cerrati, La grammatica di A. Seneca il retore [I*. Henen]. Utile
et bien conçu; quelques observ-ations et corrections.^ M. Jatta, Le rappre-
scntanze figurate délie provincie romane [J. P. Waltzing]. Fera avancer la
science. ^ Aug, Mau, Pompeji im Lehen und Kunst; Ch, Wai.dstein et 15
L. Shoobridge, Herculaneum past, présent and future [J. P. W.]. Bons
ouvrages. ^ G. Rauschen, Monumenta eucharistica et liturgica vetustis-
sima, fasc. VII [J. P. W.]. Excellent. ^ Th. Simar, Etude sur Erycius Putea-
nus [Alph. Roer.sch]. Peut être mis en parallèle avec ces monographies
d'humanistes si soignées et si fouillées que la science française nous a 20
données dans ces derniers temps. ^ D. Gnoli, Hâve Roma [Th. Simar]. Bon
petit travail de vulgarisation. 1|^N° 8. E. Wissowa, Bestehen und Vergehen
in der rômischen Literatur [J. Creusen]. Conférence instructive, suggestive
et charmante. ^ A. Kôrte, Zw don Menander Papyrus inKairo; Zwei neue
Blâtter der Perikeiromene [Art. Humpers]. Deux travaux essentiels. ^ 26
A. Van Gennep, La poésie d'Homère [J. Creusen]. Très judicieux. ^
M'"e Jui.es Favre, La morale de Plutarque [J. Creusen]. Intéressant. %
Pr. Varese, Chronologia romana, I [T. S.]. Travail précieux. ^^ N*^ 4-.'^.
L'étymologie grecque d'après M. Boisacq [J. Mansion]. L'œuvre de Boisacq
fera honneur à la Belgique et rendra d'inappréciables services. % Kelsey, so
/•s there a science of classical philology [Art. Humpers]. Examen détaillé d'un
travail des plus intéressants. ^ A. Croiset, Les démocraties^ antiques [H.
P'rancotte]. Ingénieux et profond. ^ W. Heraeus, Silviae sive poiius
Aetheriae peregrinotio ad loca sa>icta\li. Boukoms]. Excellent. !I Nagl, Galla
Placidia [P. Graindor]. Étude très fouillée. 1| Hiller von Gaertringen, 85
Briefwechsel Uber eine attische Inschnft [P. Graindor]. Indication du con-
tenu des lettres inédites de Boeckh, relatives à l'inscription I G II, 167.
If Les descriptions dans le premier chant de l'Enéide [G. Feytmans]. Leçon
récapitulative sur le premier chant de l'En ide; l'auteur en dégage l'élé-
ment esthétique. Rapprochements avec les monuments figurés. ^^ Nos 6-7. 40
Mélanges Louis Havet [J. F.]. Indication des sujets traités. ^ A. Sloman, A
Grammar of classical latin [E. Remy]. Grammaire trts claire et très pratique.
Tf L. Pareti Ricerche sulla potenza marittima degli Spartani[H. Demoulin].
Travail très neuf et très intéressant, ^f W. Deonna, Les Apollons archaïque?
[F. Mayence]. Contribution importante à l'histoire des origines de la sculp- 45
ture grecque. ]f M. J. Lagrange, La Crète ancienne [F. Mayence]. Clair,
exact et complet. ^ G. Radet, Cybébé [E. Remy]. De premier ordre. ^ P. S.
Allen, Opus epistolarum D. Erasmi^ vol. I [A. Roersch]. Instrument de
travail de premier ordre et r pertoire infiniment précieux. 1[ L. K. Entho-
VEN, Briefe an Des. Erasmus [A. Roersch]. Fort utile, ^^f N°s 8-9. Kekulé 60
VON Stradonitz, Z)ie Voistellungen von de- g iech. Kunst und ihre Wirkung
in XIX Jahrh. [F. Mayence]. Clair, intéressant, précis. ^ A. Calderini,
La manumissione e la condizione dei liberti in Grecia [H. Francotte]. Nom-
160 1909. — BEI.GIQUE
breux matériaux réunis et classés; le rp. fait de nombreuses observations
intéressantes. ^ M. Croiset, Ménandre, V Arbitrage[Y. Collard]. Le ^ide le
plus complet et le plus sûr. ^ F. Cumont, La Théologie solaire du paganisme
romain [J. Creusen]. Excellent. ^ Bridge et Lake, Select epigrammes of
5 Martial [J. P. Waltzing]. Bon. ^ J. Marouzeau, Place du pronom personnel
sujet en latin [P. Henen]. Apporte un élément sérieux de discussion à la
critique des textes. ^ A. Schroeter, Beitràge zur Geschichte der neulaten-
ischen Poésie [Th. Simar]. Très recommandable. "U G. Pascal, Letteratura
latina médiévale [Th. Simar], Elogieux. ^ Oldfather, XoAviA-a Sagenges-
io chitchtl. Untersuchungen [H. Demoulin]. Très remarquable. 1[ V. Strazulla,
La Sicilia e Messana, Reggio^ Locri [H. D.]. Diffus, mais intéressant. %
M. Lang, Die Bestimmung des Onos odcr Epinetron [H. D.]. Bon. ^ Mil-
lerd, On the interprétation of Enipedocles [H. D.]. Bon. ^ Leçon de répéti-
tion sur l'Anabase de Xénophoi;, 1. 11, cli. 5. [J. Misson]. Leçon modèle.
^^ iny N» 10. E. Krause, Diogenes von Apollotiia, 2ter Teil [J. Creusen]. Fort
intéressant. ^ H. Diels, Herakleitos von Ephesos [J. Creusen]. De premier
ordre. ^ H. Weber, Attisches Prozessrecht [H. Francotte]. Du plus haut
intérêt. Tf Eng. Drerup, Herodes ■kioI croXtTsiaç [H. Francotte]. Érudit,
pénétrant, clair et original. ^ A. Beltrami, Le tendenze letterarie negli
20 scritti di Frontone [Paul Henen]. Excellent. B. M. B,
Le Museon. T. X, 1909. L'accent et la composition verbale en grec
[J. Mansion]. 1. Les monosyllabes oxytons verbaux suivent en composition
la loi générale du recul de l'accent. 2. Les impératifs oo;, sç, /Jéç, g"/£ç,
* (TTré;, étant primitivement dissyllabique", sont accentués en composition
25 sur la syllabe qui était originairement 1 antépénultième : à7r<iooç, c-uarcpôïç,
ÈTtiOs;, 7rap7.i/£;, èv'dTrs;. 3. A l'époque oit oôç, é'ç, Oé;, etc., étaient
encore dissyllabiques, c'est-à-dire à une époque de beaucoup antérieure à
l'époque homérique, a) l'accent était déjà régi par les lois qui nous sont fami-
lières, b) la composition verbale était déjà habituelle, c) l'accent en com-
30 position était régulièrement sur le préverbe. 4. Le recul de l'accent verbal
vers l'antépénultième a eu pour point de départ un recul analogue dans le
• verbe composé, ce qui suppose un préverbe tonique suivi d'un verbe atone.
Les formes avec recul de l'accent ont triomphé grâce en partie à une ten-
dance générale de la langue grecque à la barytonaison.
36 Revue belge de numismatique. 65'' année, 1909. l'"'' livr. Serdica.
Classification chronologique des émissions monétaires de l'atelier de Ser-
dica pendant la période constantinienne de 305 à 311 [Jules Maurice].
H J. Maurice, Numismatique constantinienne^ iconographie et chronologie^
tome I [A. De Witte]. L'auteur fait œuvre à la fois d'historien, de juriste,
40 d'économiste et de numismate. ]f^ 2" livr. Leçons numismatiques. Les
premières monnaies [J. Svoronos] <Suite>. Broches de fer ou o^sloi.
L'usage du fer comme monnaie, très ancien dans le Péloponnèse. Les broches
étaient des subdivisions du pelanos de fer. Les oScXtTxo'., oêïXo-'et la opa/y.Y,.
Témoignages des anciens. Les broches de fer de l'IIeraion d'Argos
45 dédiées par Pheidon, actuellement au musée numismatique d'Athènes.
Description minutieuse. L'étalon des broches ou norme de fer prophéi-
dienne. Les monnaies primitives se distinguaient et s'appelaient par leur
forme. Leur forme respective a pour origine la coutume de donner d'abord
aux métaux, dans les pays de production, la forme sous laquelle ils étaient
5Q surtout employés par les acheteurs. Tf Serdica. Classification chronologique
des émissions monétaires de l'atelier de Serdica < Suite>. [ Jules Mau-
rice]. ^Tl 3° livr. A propos de quelques monnaies grecques inédites ou mal
décrites [F. Imhoof-Blumer]. Kranioi. Kyzikos. Mytilène. Kallipolis. Stra-
REVUE DE l'instruction PUBLIQUE EN BELGIQUE. 161
tonikeia. Sardeis. Tripolis. Aspendos. Amblada. ^ Un sou d'or pseudo-impé-
rial au revers de l'empereur tenant le Labarum et un globe surmonté d'une
victoire, [Vt« B. de Jonghe]. De la collection de l'auteur. ^ Les origines
assyro-chaldéennes des poids romains [M.-C. Soutzo]. Résumé d'une com-
munication faite au Congrès international d'archéologie du Caire. 1[][4<^ li\r. 5
Leçons numismatiques. Les premières monnaies [J. Svoronos] <Suite>.
Ancres de Chypre. Poissons d'Olbia. Jambons de Nîmes.
Revue de l'Instruction publique en Belgique, t. III, 1909. l""'*
livr. Notes épigraphiques [Henri Grégoire] <Suite>. VII. Saint Georges
le Diasorite. VllI. David Comnène et Théodore Lascaris. IX. Artémidore, 10
« l'œil de l'empereur » Zenon. X. Michel Comnène, émir d'Arane. ^ Varia
[C. Brakman]. Etude des passages suivants : Plante, Rudens, 310, 396.
Lucrèce, livre VI, 1213 et suiv. Cicéron, pro Archia, § 5; De Divin., I, § 12;
II, § 69. Sénèque, Apocolocyntose, ch. 12. Apulée, Met. XI, 16. Ammien
Marcellin, XXVI II, 4, 12. Prudence, nombreuses observations de détail, is
1| P. Walz, Hésiode et son poème moral [M. P.]. De premier ordre. ^ R. W.
Macan, Herodotus^ The VII. VIII. and IX Books [Ch. Michel]. L'auteur a
fait à la philologie grecque un présent royal. ^ A. P. Arabantinos, Wax\'r\-
TTto; Jtal ' AcjxÀy, zt £Ïa [M.] Monographie agréablement écrite et très
documentée. ^[ A. Meillet, Introduction à Vétude comparative des langues 20
indo-européennes., 2^ éd. [G. Cohen]. De premier ordre; quelques observa-
tions. 11^ 2^ livr. Un nouveau fragment de Timée [A. Delatte]. Étude du
récit d'Apollonius de Tyane, au § 254 de la Vie de Pythagore de Jamblique;
il remonte à Timée et doit être, vu le caractère de la méthode historique
de cet auteur, utilisé avec prudence. ^ R. Wagner, Griechische Grammatik ^
[L. P.]. Appréciation très sévère. ^ E. Bo\s\cq, Dictionnaire étymologique de
la langue grecque [L. P.]. Ces deux premières livraisons sont d'un linguiste
de premier ordre. ^ Monro et Allen, Homeri opéra., Ilias [L. P.]. De
premier ordre. ^ Pierre Boudreaux, Oppien d" A pâmée. La C}iasse\Y. G.].
Très méritoire. ^ Paul Marc, Byzantmische Zeitschrift, Generalregister 30
[L. P.]. Admirable répertoire. ^]| 3*^ livr. Notes épigraphiques [Henri Gré-
goire] <Suite>. XI. LTne ville méconnue, Anisa de Cappadoce. XII. La
famille des Kontostéphanes et le monastère d'Elegmi. XIII. Pierres voya-
geu.ses; observations sur Th. Wiegand, Inschriften aus der Levante, Ath.
Mitt., XXIII, 1908, pages 147 et suiv. XIV. Une épigramme de saint Gré- 35
goire de Nazianze; inscriptions de Sinasos, cf. Anthol. Pal., 1,92. XV. Encore
xevT'rjfftç, mosaïque. ^ Em. Boisacq, Dictionnaire étymologique de la
langue grecque^ 3^ livr. [L. P.]. Excellent. ^ Jos. .Ianssens, Grammaire
latine, 6*^ éd. [J. Hombert]. Excellent manuel. ^ King et Clarck, Cicero,
Philippic Orations /, //, ///, K, V:i [P. H.]. Excellente édition. ITI 4" livr. *o
Deux passages de l'histoire ecclésiastique do Théodoret [L. Parmentier].
Examen et correction des passages IV, 17 et 18, et IV, 26. ^ Note sur
Lucain [P. Thomas]. Etudes des vers IX, 382-388. Il faut revenir h la leçon
d'Oudendorp. ^ Corrections au texte des Versus de XII Vcntis Trcnquilli
physici, des Versus do bibliothvca, etc. [P. Thomas]. De XII ventis, vers30 t^
31, 47, de Bibliotheca, vers 69-70, 76, 79; de Morte, Additions du Codex
Braidensis; de Ventre, vers 43; da Proprietate feminarum, vers 2i. ^ G.
Radet, Cybébé, étude sur les transformation"^ plastiques d'un type divin
[F. C.]. De premier ordre, ^f Grenfell et Hunt, Hellenica Oxyrhincha
cum Theopompi et Cratippi fragmentis [Ch. Michel]. Excellent. ^ P. Bol- 5o
CHERT, Aristoteles Erdkunde von Asien und Libyen [H. Vander Linden].
Solide étude. Tf L. Tailhade, M.-A. Plautus, la force de la. marmite [1^.
Thomas]. Le Plante du traducteur est plus truculent que nature; au ref'te
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1909. . XXXIV. — 11
162 1909= — BELGIQUE.
travail de style très curieux et très amusant. ^ A. Cartault, Tihulle et les
auteurs du Corpus Tibullianum [P. T.]. Rien d'essentiel n'a échappé aux re-
cherches consciencieuses de l'auteur. Conjectures de valeur inégale et dont
la plupart semblent douteuses. Au demeurant, travail de grande valeur.
5 Ij W. D. LowE, Scènes front the life of Hannibal[A. Humpers]. Livr» complet.
^[ Bridge et Lake, Select epigrams of Martial [A. Humpers]. Très recom-
mandable. ^ Carlo Pascal, Letteratura latina médiévale [P. T.]. Excellentes
études de détail, préparant admirablement les synthèses futures. ^^ 5*' livr.
Une famille sacerdotale de Phrygie à la fm du paganisme [E. De Stoop].
10 Epitaphe d'un grand-prêtre païen, publiée par W. Ramsay, Cities and
Bishoprics of Phrygia, II, p. 556; actuellement à Bruxelles, Musées du
Cinquantenaire. ^ Ed. Meyer, Geschichte des Altertums, P, 2 [Ch. Michel].
Admirable. ^ Pauly-Wissowa, Realencyclopàdie der classischen Alter-
tumswissenschafi^ XI P^'' Halbband [F. Cumont]. Indique le contenu du
H fascicule. 1[ K. Krumbacher, Krv^Twp, ein lexikographischer Versuch[h.P.],
Magistral. 1} P. Waltz, Hésiode, les travaux et les jours [L. P.]. Excellent.
^ H. DiELS, Theophrasti Characteres [L. P.]. Etablit définitivement le
texte. ^^ 6^ livr. J. Berchmans, L'esprit décoratif dans la céramique grecque
à figures rouges [M. Laurent]. Très recommandable. ^ F. Braun, Die
20 Entwicklung der spanischen Provincialgrenzen m rômischer Zeit [H. Vander
Linden]. Savant. ^ Th. Preud'Homme, Petit dictionnaire étymologique grec
[J. Hombert]. Rendra de grands services. Tf W. Vollgraff, Nikander und
Ovid [L. P.]. Du plus grand intérêt et fécond en résultats nouveaux. ]f F.
Gaffiot, Pour le vrai latin [P. Thomas]. Marque une réaction salutaire
26 contre l'étroitesse de certaines règles qui dominent dans la grammaire
latine. ^ Th. Elsaesser, Nos in schola latina loquimur [J. Hombert].
Excellent. ^ F. Plessis, La poésie latine [P. Thomas]. Œuvre d'un savant
et d'un homme de goût. % Auc. Audollent, Plaute-Térence, Extraits [Art.
Humpers]. Excellent. ^ W. King Gillies et A. R. Cumming, Latin of the
30 Empire [Art. Humpers]. Très utile.
Revue des questions scientifiques. 3^ série, tome XV, 1909. Livr.
de Janvier. Tyriens et Celtes en Espagne [L. Sire t]. La première possession
de l'Espagne par les Phéniciens correspond à l'hégémonie de Sidon et au
dernier âge de la pierre, du xvi" au xvu*^ siècle. Elle prit fin par l'invasion
35 de peuples venus du centre de l'Europe. Pendant l'hégémonie de Tyr, de
1100 à 600, les Phéniciens ne furent plus jamais maîtres de l'Espagne. Ils
se tinrent sur les côtes et leur influence ne pénétra plus à l'intérieur, occupé
par la race celtibère. ^^I Livr. de juillet. Le port de Pouzzoles dans l'An-
tiquité [Alph. Roersch]. D'après le livre de Cliarles Dubois. Situation.
40 Aperçu historique. Origine et développement. Le port et la ville. Fonction
économique du port. Exportations. Importations. Les courants commer-
ciaux. Décadence.
Revue de l'Université de Bruxelles. 14^ année. 1908-1909. N» 3.
F. CuMONT, Recherches sur le manichéisme, !<"■ fascicule [E. Monseur]. De
15 premier ordre. ^1f N°* 4-5. La civilisation de la Crète ancienne [A. Bay^'t].
Long article de vulgarisation, en cinquante pages, d'après les livres de
Mosso, Scavi in Creta, et Burrows, Discoveries in Crète. ^^ N° 6. La pro-
nonciation du latin [Victor Tourneur]. Sons et accents. La prononciation
scolaire du latin. Les sources de notre connaissance de la prononciation du
60 latin classique. Les sons du latin classique. Conclusion. ^[Tf N° 7. Notes sur
les religions dites primitives [Marcel Hébert]. A propos des ouvrages de
Sal. Reinach, G. Foucart, Hubert et Mauss, J. Toutain. Se méfier de
plus en plus des explications unilatérales, exclusives. Le rite extérieur, le
NORDISK TIDSSKRIFT FOR FILOLOGI. 163
fait social, le texte, n'ont do portée que grâce à leur sens, qui est d'ordre
psychologique. L'analyse psychologique doit donc s'ajouter à la documen-
tation objective, ethnographique, préhistorique, etc. A. Roersch.
DANEMARK
Réda?teur général : Hans Raeder.
Mémoires de la Société royale des Antiquaires du Nord. 1908-09. lo
Débuts et première évolution de la civilisation du bronze en Dane-
mark, d'après les découvertes les plus récentes (en français) [S. Miillerj.
Parmi les objets de bronze trouvés en Danemark, il se trouve quelques
armes importées de l'Italie et peut-être de la Grèce, entre autre ; unepointe
de lance qui porte des ornements (figures de poissons) semblables à ceux x5
qui apparaissent dans la décoration mycénienne de la période la plus récente,
ainsi que dans l'ornementation protocorinthienne et dans celle du Dipylon.
Aussi une épée trouvée en Fionie ressemble beaucoup à une épée de Mycènes.
Voir spécialement p. 38 sq., 55 sq., 69 sq., 119 sq.
Nordisk Tidsskrift for Filologi, 3" série, vol. XVIII, fasc. 1-2. 20
Quelques remarques sur les rapports entre Platon et Démocrite [H. Hôff-
ding]. A propos de la dissertation de J. Ilammer-Jensen sur l'atomisme
(Den aeldste Atomlaere, 1908) quelques exemples de l'influence de Démo-
crite sur Platon sont cités, et il est démontré que Platon s'est servi des
théories atomistiques de Démocrite avec beaucuop d'indépendance. ^ Pla- 25
ton et l'atomisme [H. Raeder]. A propos du même livre, il est démontré que
la connaissance de l'atomisme de Démocrite, dont on entrevoit assez de
traces dans le Timée, n'a pas produit une révolution très forte dans la
philosophie de Platon. ][ Notes sur Plutarque [K. Hude]. Ecrire Nicias
ch. I (TTpaTEi'av (au lieu de (TTpaTYjyfav), ch. 3 i'TTYiXî (au lieu de eitt/^xs'.)» 30
Itu/o^ (au lieu de 'stu/ev), ch. 14 toû [jlyj xpaTY,Ofiva'. toÙ; Xoyi(7aoùç. ch. 16
Tou o£ < 'Ava7rou> Troxaijiotj, ch. 17 <£v> ôXt'yco /pôvoj, ch. 18 tojv
xarâpTEOiv (au lieu de xaOocpctv), ch. 19 ffuaTpaTeuôasvot. ^ Varia [S. Eitrem].
La vraie forme du symbole pythagoricien est Iv oùoto ixr^ '^'/jX,^ (se. ^ûXa).
Restitution de Hésiod. fragm. 94, 39-41 (Rzach) d'après Od. IV, 12, XIV 35
268 et 324. Menandre Epitr. 150 écrire a'i'a/p' a ys TréïrovOa ; id. Sam. 261
TiXï au lieu de 7rY,oa. \ K. Witte, Singular und Plural [J. L. Heiberg].
Ouvrage peu réussi. Tj G. Mau, Die Beligions philosophie Kaiser Julians
[H. Raeder]. Utile malgré quelques méprises. ^ G. Misch, Geschichte der
Autobiographie. I [H. Raeder]. Plein d'idées. ^ R. Foerster, Libanii opéra 40
vol. IV [H. Raeder]. Excellente édition. ^ M. Wellmann, Philumcni de
veneiiatis animalibus [H. Raeder]. Édition savante. ]f J. Vahlen, Opuscula
acadeinia, vol. II [0. Siesbye]. Collection d'une grande valeur. ^ J. Simon,
Plutarchos' Biographie des Aristeides [C. V. ( )stergaard]. Utile. ^ K. Krum-
BACHER, Populàre Aufsàtze [Fr. Poulsen]. Compte rendu. ^^ Fasc. 3. The 45
Oxyrhynchus Papy ri, vol. VI [H. Raeder]. Compte rendu. Tf G. Radet, Cy-
bébé [Fr. Poulsen]. Fort utile. ^ E. Krause, Diogenes von Apollonia I-II
[H. Raeder]. Réussi.^ O. Schroeder, Pindari mwuVia [H. Raeder]. Utile
et commode. ^ M. Ihm, Suetoni Tranquilli opéra, éd. min. [H. Raeder]. Suf-
fira aux besoins de la plupart des lecteurs. ^ Harvard Studies in Classical 50
Philology, vol. XIX [H. Raeder]. Analyse <cf. R. d. R. 33, 184, 19 sq.>.
Tf A. Rzach, Hesiodi carmina éd. altéra [H. Raeder]. Utile. ^ O. Schroeder,
Aeschyli cantica[A. Kragh]. Très intéressant. ^ H. Weil, Aeschyli tragoediae
164 1909. ÉTATS-UNIS DE l' AMÉRIQUE DU NORD.
[A. Kragh]. Discussion de plusieurs passages. ^ Th. Zielinski, Cicern im
Wandelder Jahrhunderte. 2*^ édition [V. Thoresen]. La nouvelle édition fort
augmentée est très bienvenue. ^ C. F. W. Muller, Historische Grammatik
der lateinischen Sprache, Supplément [H. Pedersen]. Très utile. ^ G. Frie-
6 DRiCH, Catulli Veronensis liber [A. B. Drachmannn]. Contient une grande
richesse de matières, mais dépourvu de goût et de pénétration. ^ R. Heinze,
Virgils epische Technik. 2« éd. [A.jB. Drachmann]. Cette seconde éd. a subi peu
de changements. ^ C. Sontheimer, Vilruvius und seine Zeit [Weilbach]. La
question de l'authenticité de l'ouvrage de Vitruve n'est pas encore résolue.
10 ^ C. HuDE, Herodoti historiae [Cl. Lindskog]. Édition empreinte de précision.
1[ J. Kaent, Geschichte des hellenistischen Zeitaliers, II, I [J. L. Heiberg].
- Sérieuse et approfondie, mais l'expression est fort abstraite. ^ O. Immisch,
Aristotelis Politica [J. L Heiberg]. Marque un progrès sur l'édition de
Susemihl. ^ Pauly-Wissowa, Real-Ennjclopàdie u. s. w 11-12 Hlbd. [J. L.
16 Heiberg]. Enumération de quelques articles.
Oversigt over det kongelige danske Videnskabernes Seiskabs
Forhandlinger. 1909. Fasc. 1 et 4. Exploration archéologique de Rhodes.
V. Timbres amphoriques de Lindos, publiés avec une étude sur les timbres
amphoriques rhodiens [iM. P. Nilsson]. Discussion sur la technique et le
20 but des timbres ou cachets qui se trouvent sur les anses amphoriques. Ils
indiquent le nom du fabricant et la date de la fabrication. Classification
des noms — des fabricants et des éponymes — trouvés sur les anses ampho-
riques. Correction de plusieurs indications dans les publications précédentes
de timbres amphoriques. Examtn du calendrier rhodien; l'ordre des
26 mois est fixé ainsi : Semestre d'hiver : Thesmophorios, Diosthyos, Theu-
daisios, Pedageitnios, Badromios, Sminthios; semestre d'été : Artamitios,
Agrianios, Ilyakinthios, Ponamos, Karneios, Dalios. Notes sur les abré-
viations, les fautes d'écriture et l'orthographie, ainsi que sur les formes
et les attributs des timbres. Publication des timbres amphoriques de
80 Lindos (en français). H. R
ÉTATS-UNIS DE L'AMÉRIQUE DU NORD
85 Réiacîeur général : Ai.frkd Jacob.
American historical Review, vol. XIV (1908-1909). N» 1 : Pais,
Ancient Italy, etc. Iranslated by C. D. Curtis [C. H. Moore]. On regrette
qu'il n'ait pas été tenu plus de compte du travail accomph depuis que ces
40 articles ont paru. La traduction de Curtis dans l'ensemble est bien faite.
^^ N** 2 : E. Reich, General history of western nations, etc. vol.I, IL Anti-
quity [Botsford], N'est pas une histoire au sens ordinaire, mais une suite
d'essais sur quelques-uns des aspects de la période considérée. Cet ouvrage
montre que l'auteur possède une certaine aptitude à la construction historique.
45 11 DÉCHELETTE, Manuel d'archéologie préhistorique, &c., I [Robinson]. Guide
très sûr dans le champ vaste et plein de difficultés de la science dont il
traite. ^ C. Jullian, Histoire de la Gaule, W : la Gaule indépendante [Ro-
binson]. Dans l'ensemble, quoique ne manquant à aucun point de vue
d'originalité, J. montre une prudence qui convient aux difficultés de son
60 sujet. ^ Ch. W. L. Launspach, State andjamily in early Rome[S. P. P.]. L'au-
teur paraît ignorant de l'état des questions et de la critique dans les recherches
relatives à son sujet. Tf Quinn, Helladian Vistas. L'histoire est mêlée à la
description du [décor naturel et à la recherche de la caractéristique des
AMERICAN JOURNAL OF ARCHAEOLOGY. 165
peuples.^ C, Waldstein and L. Schoobrigde, Herculanum, past., présent
and future [S. B. P.]. La partie utile du livre comprend les appendices (à l'ex-
ception du l'^r), les planches et la l'^^ partie. Tf^ N° 3 : M. Besnier, Les cata-
combes de i?ome [Healy]. A tout point de vue, cet ouvrage est une excellente
introduction à l'histoire des catacombes. ^ Krumbacher, Populdre Aufsàtze &
[Allinson]. Ces 24 essais aident à apprécier un écrivain reconnu partout à juste
titre comme faisant autorité en matière d'histoire byzantine. Il faut cepen-
dant tenir compte de son équation personnelle. ^^ N° 4 : K. H. E.
De Jong, Dos antike Mysterienwesen, etc. [Moore]. Livre intéressant
par la collection qu'il offre de rites mystiques et magiques tirés d'un lo
grand nombre de sources; mais il ne faut pas oublier qu'un parallélisme
n'est pas nécessairement une explication. ^ M. C. D'Ooge, The Acro-
polis of Aihens [Manatt]. L'étudiant sérieux trouvera cet ouvrage
bourré de faits soigneusement examinés. Le point de vue est principalement
chronologique. *[f J. Kaerst, Geschichte des Hellenistisclien ZeLlallers^ II, 1 : 15
Bas Weseti des Hellenismus [Perrin]. La philosophie politique des deux
derniers livres de cet ouvrage est profonde et compréhensive, mais elle est
exprimée dans un style obscur. ^W. Fowi.er, Social lije at Rome in the âge of
Cicero [8. B. P.]. Ce livre est un des rares exemples, dans ces dernières années,
de ce genre d'ouvrage dans le domaine des humanités, qui est d'érudition 20
consommée, utile à l'étudiant et en même temps intéressant pour un plus
large cercle de lecteurs cultivés. ^ G. Ferrero, The greatness and décline of
Rome^ vol. V : The republic of Augustus, transi, by H, J. Chaytor [B. Perrin].
Ce cinquième volume continue plusbrillamment que jamais un ouvrage his-
torique que l'on peut appeler sensationnel, déclamatoire, conjectural et 25
chimérique, mais aussi fascinant et suggestif au plus haut point. Jamais
il ne sera considéré comme définitif et faisant autorité. ^ Crées, Claudian as
an historira' a"thon(y [C. V. Clark]. Ce livre est une étude historique sur
Stilichon, tel qu'il est représenté par Claudien, mais tous les poèmes impor-
tants sont analysés et la vie du poète retracée complètement. M. B. ^q
American Journal of Archaeology, vol. XIII (1909). N° l. Deux
miroirs étrusques[J. C. Rolfe]. 1° Un miroir avec inscriptions représentant
Pelée et Thétis, provenant d'une tombe située près de l'emplacement de
Fidenae; comparaison av ec deux miroirs indiqués dans Gerhard : Etruskische
Spiegel. 2° Un miroir de Fescennium; représente probablement les Cabires. 35
"If La mort do Romulus [J. B. Carter]. La légende de Romulus s'est déve-
loppée pendant le 4'^ siècle; au dernier siècle de la République nous trouvons
un renforcement de la théorie de l'apothéose par l'identification de Romulus
et de Quirinus. Les fouilles faites dans le Forum en 1898-99 nous ont donné
l'autel où le rex accomplissait certaines de ses fonctions et la stèle avec la 49
lex arae. T[ Un œnophore appartenant à l'Université Johns Hopkins [D. M.
Robinson]. Acheté à Rome en 1907, représente les Dioscures; sur le fond
se lit le mot otvocpôpoç; date probablement du second siècle av. J. C. ^ Un
bas-relief pseudo romain au Musée des Offices; un faux de la Renaissance
[A. L. Frothingham]. Le bas-relief étudié a été sculpté à Rome entre 1460 45
et 1480.^ L'incendie de Rome sous Néron [Ch. Hiillsen]. En juillet 64 ap. J. C.
la pleine lune tombait le 17, exactement un jour avant l'explosion de l'in-
cendie. Le feu prit réellement par accident. ^ Assemblée générale de l'Insti-
tut archéologique d'Amérique (décembre 1908). Analyse des communica-
tions suivantes : Deux miroirs étrusques [J. C. Rolfe]. Voy. plus haut.
TJ Restauration du portique de l'Asclépiéon d'Athènes [G. Allen et L. D. Cas-
key]. Sera pubHé in-extenso. ^[ Un petit problème historique [W. F, Harris],
Les anciens croyaient qu'Ulysse s'était « assis » devant le chien du porcher;
166 1909. — ÉTATS-UNIS DE l'amérique du nord.
en réalité, il s'est « couché «.^ Notes sur un voyage en Isaurie [T. Callander]*
Contient les résultats épigraphiques obtenus pendant l'été de 1907. La
plupart des monuments étudiés appartiennent aux iii^ et iv<' siècles A. D.
^ Un type de lampe romaine : Forma 25 de Dressel [S. E. Bassett]. Etude
6 de 200 lampes du type représenté par les formae 24 et 25 du C. I. L., XV,
2, pi. 111. tI Les rostres dits flaviens [E. B. Van Deman]. Sera publié in-
extenso. ^ Un portrait inédit d'Euripide [W. N. Bâtes]. Au musée impérial
ottoman de Constantinople se trouve un intéressant bas-relief du i^r siècle
de l'ère chrétienne; au centre, Euripide est représenté assis. ^ Le dévelop-
10 pement de l'écriture pictographique babylonienne [G. A. Barton]. Les dessins
ne sont pas aussi bons que ceux d'Egypte; ils se développèrent rapidement
en signes conventionnels, ^f Le temple de Soleb; une nouvelle forme de
l'architecture égyptienne [J. H. Breasted]. A Soleb il y a une double rangée
de vastes colonnes dans l'axe du temple, sur le devant du pylône; un mur
55 a été érigé de chaque côté parallèlement à la rangée de colonnes. Une telle
forme de nef a dû être, à une certaine époque, une forme admise d'architecture.
^JL'emploi des termes vaôçet ispôv chez Pausanias[C. H. Weller]. La distinction
communément admise entre le vocô; et le [spôv ne s'apphque pas à tous les cas.
^ Le groupe dédié par Daochus à Delphes [K. K. Smith]. Sera publié in-
20 extenso. ^ Le poisson comme symbole du Christ [C.R. Morey]. Ce symbole
date de la fin du 2'' siècle. L'origine se trouve dans l'ancien et constant
usage, pour les peintres des catacombes, de représenter la multiplication
des pains et des poissons pour symboliser l'Eucharistie. T[ La découverte du
sarcophage de Marc-Aurèle [A. L. Frothingham]. L'immense tombe de
25 porphyre sculptée de l'impératrice Hélène qui est au Musée du Vaticai,
est le sarcophage de Marc-Aurèle, ainsi que le montre la présence du lion,
signe du zodiaque sous lequel cet empereur était né. ^f Une tête d'Héraclès
provenant de Sparte [W. N. Bâtes]. Sera publié in-extenso. ^ La toiture des
Propylées d'Athènes [H. D. Wood]. Sera publié in-extenso. ^ Les fouilles de
30 1908 au Forum romain et près de l'arc de Titus [H. L. Wilson]. Expose les
raisons qui font douter de l'identification des murs en opus quadratim
au S.-E. de l'arc avec les fondations du temple primitif de Jupiter Stator.
Tf Les Quinquennales [R. V. D. Mogoffin]. Ils remplissaient à peu près les
mêmes fonctions dans les municipalités que les censeurs à Rome; mais ils
35 furent d'abord nommés par des fonctionnaires romains ou désignés par eux
aux électeurs municipaux. H Sujets tirés de l'Evangile de saint Jeau dans
les peintures des catacombes [G. D. Lamberton]. Des sujets de ces peintures
et de leur date on peut raisonnablement conclure que l'Evangile de saint
Jean s'est répandu à Rome dans les premières années du second siècle;
40 on doit donc supposer qu'il a été écrit quelque temps auparavant, ^f Un
groupe de sculptures de Corinthe [Miss E. M. Gardner]. Étude de frag-
ments d'un bas-relief représentant la Gigantomachie. Doit être regardé
comme un travail grec antérieur à la grande frise de Pergame. ^ La signi-
fication cultuelle du Carmen Arvale [T. Fitz-Hugh]. Nous avons dan s le
45 Carmen arvale une représentation du symbole de la lance et du tripudium
rituel de la divinité primitive nationale des races italico-latines. ^I^T No2:
Une inscription des Labicani Quintanenses [W. Dennison]. Découverte
en 1899, près de la 15^ borne milliaire de la \ia Labicana; gravée sur un
piédestal en marbre. Essai de restitution. Tf L'âge et la patrie des manus-
50 crits bibhques de la collection Freer [H. A. Sanders]. 11 faut cher cher vers
le désert de Libye, le Fayoum ou la région du Sinaï, si nous voulons trou\er
le dernier séjour de cette ancienne Bible. ^ Un autre \ase par l'artiste de
la cyhx de Penthésilée [M. H. Swindler]. Étude d'une cylix de l'Académie
AMERICAN JOURNAL OF PHILOLOGY. 167
des sciences à Philadelphie. Le pied qui la supporte maintenant ne lui appar-
tient pas. Description des peinture. , On peut la dater de 470 av. J. C. environ.
Tf Une tête d'Héraclès dans le style de Scopas [W. N. Bâtes]. Aurait été
trouvée à Sparte en 1908; actuellement dans une collection particulière
à Philadelphie. Comparaison avec les têtes provenant du fronton du temple 6
d'Athèna Aléa à Tégée. La tête étudiée est probablement une bonne copie
d'un ouvrage perdu de Scopas. ^ Une série de sculptures de Corinthe
[E. M. Gardiner]. I. Bas-reliefs helléniques : Étude de trois fragments de
bas-reliefs de la meilleure époque grecque (5'' et 4'' siècles); 1° une tête
de profil, 2° une autre tête de profil provenant très probablement d'un w
tombeau, 3° deux fragments représentant un jeune homme tenant un
bâton ou plutôt une lance pour la chasse et ayant un chien assis à ses pieds.
^ Les rostres dits flaviens [E. B. Van Ueman]. Etude des restes de monu-
ments à l'extrémité ouest du Forum. Les deux groupes de construction
qui composent ces restes sont de la même époque; ce sont deux parties d'un i&
même monument. La plus ancienne remonte probablement à Jules César;
la construction au-dessus représente les rostra Augusti. La restauration qui
amena la construction de la partie en hémicycle eut lieu probablement à
l'époque de l'érection de l'arc de Septime Sévère. ^1[ N" 3 : Fouilles dans
l'île de Mochlos, Crète, en 1908 [R. B. Seager]. L"île de Mochlos est à 200 m. 20
du rivage de la Crète, en face des villages de Tourloti, Sfaka et Lastro. La
période minoenne primitive semble y avoir été d'une prospérité excep-
tionnelle. Le cimetière ancien qui a été découvert a livré une masse énorme
de poteries, d'armes, vases de marbre et d'albâtre d'un beau travail, et
un trésor considérable d'ornements en or. 11 a été établi par ces fouilles que 25
les 2^ et 3*' périodes minoennes primitives ont été par excellence l'âge des
vases de pierre, ^j Une série de sculptures de Corinthe [E. M. Gardiner].
II. Une Gigantomachie hellénistique. Etude de fragments trouvés à la fin
de mai 1903; datent probablement du iii^ siècle av. J. C. ; III. Sculpture
romaine : étude de copies de sculptures grecques : 1° une statue d'Artémis; 3°
2° un torse de satyre. TJ^J N** 4 : Vases funéraires datés provenant d'Alexan-
drie [R. Pagenstecher]. En continuation d'une techinque pratiquée en
plusieurs endroits et qui est représentée principalement par les poteries
dites de Cabirium, une classe d'hydries a été fabriquée à Alexandrie de la fin
du iv*^ jusque dans la seconde moitié du m*' siècle av. J.-C. Liste de 23 in- 86
f:criptions datées de vases. Discussion. % Le ïychaion d'Is-Sanamên [L. C.
Cummings]. Bâti dans la 12'' année de l'empereur Commode (192 ap. J.C).
Essai de restauration. T[ Un fragment d'un pithos peint provenant de
Cnossos [P. V. C. Baur]. Fragment avec deux figures féminines peintes.
^ Le bas-relief connu sous le nom de « l'Athéna en deuil » [F. M. Bennett]. 40
Etude du bas-rehef du Musée de l'Acropole d'Athènes. Discussion de
l'opinion de Fairbanlvs. La colonne représentée n'est pas une meta, mais
la représentation primitive d'Athèna elle-même. ^ Le groupe dédié par
Daochus à Delphes [E. M. Gardiner et K. K. Smith]. Discute la restaura-
tion du groupe proposée par Homolle. Le torse nu trouvé en avril 1907 46
doit sans doute être attribué à la statue d'Agelaiis. En appendice : Le plan
de l'enceinte [W. B. Dinsmoor]. Restauration du plan de l'enceinte ren-
fermant le monument de Daochus. M. Bernard.
American Journal oi Philology Vol. XXX (1909). Liv. I (n» 117).
La Syntaxe du verbe Grec par Stalil. 3 [B. L. Gildersleve]. Dans ce 3^ art. s©
<cf. R. d. R. 33. 177 48 et 178.29> G. continue son examen serré de cette
Syntaxe qu'il qualifie de « monumentale » et qui lui rappelle par sa masse
imposante le Palais de justice de Bruxelles. 11 étudie avec S. la question des
168 1909. — ÉTATS-UNIS DE l'amérique du nord.
modes et des temps et discute minutieusement ses assertions. ^ Le texte
des Epitrepontes de Ménandre et notes sur le Héros [E. Capps]. Complétant
un art. précédât <cf. R. d. R. 33. 178, 30. A. J. Ph. 29, 410>. C. insère
avec les restitutions nécessaires les passages cités par Tischendorf et Jern-
5 stedt dans le contexte de la fin de l'acte 3 des Epitrepontes rétablissant ainsi
le texte de cette comédie de Ménandre. 11 restitue ensuite le commencement
de chacun des vers 8 à 17 de Tlléros qui manque dans le papyrus. 1[ Aphro-
dite et le mythe de Dion'^ [G. D. Hadzsitz]. Dans cette étude sur la psy-
chologie de la religion grecque à son origine, H. explique pourquoi les Grecs
10 en introduisant dans leur Panthéon l'Aphrodite orientale, et en en faisant
une de leurs déesses, en firent une fille de Dionè : il y a à cela deux causes,
outre l'ancienneté du mythe de Dionè: 1° la relation d'Aphrodite et de
Dionè avec les deux grands faits de la vie et de la fertilité, et 2° l'identi-
fication commune de ces deux déesses avec l'idée d'humidité, élément créa-
is teur du inonde organique. ^ Properce 111, 24 [B. O. P'oster]. Explique les
vers 9 à 12 de cette élégie dont le sens est très discuté, et montre leur rela-
tion avec le contexte. îl corrige haec du v. 11 en « hoc » et verba du v. 12
en « vera ». ^j Inscr. lutines de la Johns'Hopkins University. 2 [H. L. "VVilson].
Texte, commentaire, restitutions et explications de six inscr. latines;
20 1, Fragment d'une inscr. trouvée en 1906 à Rome entre la porta Salaria
et la porta Ponciana, de l'autre côté du mur d'Aurélien, le reste de l'inscr.
a été publié par Gatti, Bull. d. Commis. Archaeol. Comm. 1906, c'est une
inscr. tombale du règne d'Auguste en l'honneur de G. Allius « scriba libra-
rius ex tribus decuriis quaestorius » et de tous les siens; 2, En l'honneur de
25 l'acteur M. IJlpius Apolaustus, affranchi de Trajan; 3, C. I. L. VI, 35285 a,
où on trouve sept exemples de l'apex sur voyelles longues; 4, Trouvée à
Baïes, il y est fait mention du Porticus triumphi comme dans C. I. L. VI,
29776, nom sous l'empire de la partie de la voie comprise entre la Porta
Triumphalis et le Circus ou entre le Circus et la Porta Carmentalis; 5, Inscr.
30 funéraire trouvée à Cumes, de G. Ovius, Sp. f. ; 6, Inscr. funéraire inédite
trouvée à Cumes de l'affranchi L. Vinullius Heracla. TI Le sigmatisme dans
Homère [J. A. Scott]. Montre par des exemples tirés d'Homère que la
théoriede Ameis- Hentzeet de Sterret, renouvelée d'Eustathe et de Denys
d'Halicarnasse, qui prétendent que le sifflement produit par la pronon-
35 ciation du sigma répété dans le même vers contribue à montrer la colère
ou la passion chez celui qui parle, est absolument sans fondement. ^ L. v.
ScHROEDER, Mystcfium und Mimus im Rig-Veda [Bloomfield]. Comme ce
livre s'appuie surtout sur des restitutions de mythes, rites ou pratiques
populaires préhistoriques, ses conclusions ne sauraient avoir une rigueur
40 mathématique entraînant la conviction. Il soulèvera donc bien des objec-
tions. ^ K. Abicht, Herodotos III B. V und VI [Howes]. Cette 4'' éd. revue
qui paraît 33 ans après la troisième rendra de grands services. Remarques
de détail, ^f Causeries à propos de K. Reik^ Der Optatii' bei Polybius und
Philo von Alexandria. Appréc. favorable : sur Schlaghter I G. F. 23 p.
46 165 sqq. Recherches sur les temps et les modes dans Hérodote, que l'auteur
résume; sur l'emploi des temps, imparfait, subj., etc. dans Hérodote; sur
MouLToN, Prolegomena ta the Grammar of the New Testament arrixés kleur
3^ éd. : sur Eryximachos et les médecins au temps de Platon; sur I. Bruns,
Attische Liebestheorien, qui sera lu avec profit par les lecteurs du Banquet de
60 Platon, et sur Robin, Théorie platonicienne de F Amour, qui montre quelle
place importante cette théorie occupe dans la philosophie de Pl. dont le
Phèdre serait un des derniers dialogues : surl'éditiondePindaredeScHRôDER
et une lecture proposée (Kc'ppav) pour un fragment nouvellement découvert;
AMERICAN JOURNAL OF PHILOLOGY. 169
sur le Thésaurus grec; sur les Nomina Sacra, ouvrage posthume de L.
L. Traube. 11^ Liv. II (no 118). Synthesis doliolorum Dresseliana [E.W.
Fay]. Interprétation détaillée de Tinscr. de Buenos. Les trois doliola qui
présentent cette inscr., dialogue en énigmes, constituent un apophoreton,
ou présent, pour les Saturnales; la légende' est dans une certaine mesure une 6
cryptographie écrite de droite à gauche, sans ponctuation, en caractères
anciens Chalcidio-italiotes : Tinscr. présente une orthographe archaïque
et dialectale et même macaronique et des formes verbales qui ont pu être
choisies dans dilTérentes époques allant de Lucilius à Quintilien par un
grammairien facétieux. Texte restitué et traduit. ^ Études classiques en lo
Islande au moyen âge [T. Frank]. Tf Inscr. latines de la Johns Hopkins
University [H. L. Wilson]. Texte, commentaire restitutions et explication
de trois inscr. concernant les jura sepulcrorum dont l'une donne le nom
d'un nouveau grenier à Rome et de plusieurs tituli militum, en tout 14 nu-
méros. Tf L'offrande du soma dans un fragment d'Alcman [W. W. Wilson]. is
Explication du fragment 34 d'Alcman (Bergk). Il est question non d'une
Bacchante faisant du fromage avec du lait de lion et l'offrant aux dieux,
mais de l'offrande du suc de la plante appelé soma et offert en libations aux
dieux : le suc prenait lui aussi le nom de soma. Au v. 5 Xeôvrsiov = soma
et il faut corriger èTraXaOsiaa en iTTtaXaOeTaa. Le soma se préparait par 20
l'addition de lait caillé d'où xupbv ÈTÛpYjaaç du v. 6. Argeiphontes du v, 7
est probablement Apollon Karneios qu'on adorait à Sparte, Cette offrande
nous reporte plus loin que la période Indo-iranienne, dans les temps pré-
Védiques. Tl La charité (jui commence par ceux de la maison [W. A. Heidel],
Montre par l'explication de plusieurs passages du Nouv. Test, et des auteurs 26
anciens (Euripide, INIénandre, Platon, Aristote Térence) qu'au iv*^ et au v»^ s.
av. J.-C. comme à l'époque chrétienne l'amour des siens, embrassant la
famille comme un élargissement de l'individu, avait passé en proverbe et
qu'on y faisait souvent allusion. 1[ W. K. Prentice, Greek and Latin inscr.
[D. M. Robinson]. C!ontient 438 inscr. grecques et latines trouvées en Syrie 30
en 1899-1900. Grande valeur : remarques de détail. ^ Gg. Boesch, De Apol-
lonii Rhodii Elocutione [Fitch]. Grande valeur. ^ Chr. Huelsen, The Roman
Forum, its Histonj and ils monuments. Transi, by J. B. Carter [Garnett].
Qques fautes d'impression dans cette seconde édition. Manuel très commode,
très intéressant et important. ^ Causeries sur les éditions avec commen- ss
taires des Choéphores d'Eschy!e dé Blass et de Vcrrall, comparées entre
elles; sur ceux des auteurs anciens dont on pubhe de nouvelles éd.; sur
Les Bacchantes d'Euripide de Dalmeyda (éloges) et G. Norwood, The
Riddle oj the Bacchae; sur la nouv. éd. de Thcophraste de Jebb (éloges) : sur la
nou\elle manière de comprendre 1 étude du grec; sur l'esprit français et 40
l'esprit allemand à propos de M. Croiset, Aristophane etsurl'impossibihté
de traduire certaines expressions d'une langue dans une autre; sur Pindare;
sur \ Homerischcr Hymnenhau de Ludwich; sur l'emploi de laor. imp. dans
le grec de la Bible, Tf^J 3^ livr. (n» 119). Later echoes of the greek Bucohc
poets [W. P. Mustard]. Montre dans la littérature les imitations et lesi'émi- 45
niscences de Théocrite, Bion et Moschus, entre autres chez les poètes de la
Pléiade ert chez André Chénier. ^ Notes on latin syntax [E. B, Lease],
Rectifications et additions par ordre alphabétique à l'Antibarbarus hnguae
latinae de Schmalz-Krebs. 7 <= éd, Tj Cross-suggestion : a form of Tacitean
brachylogy [G, D. Kellogg]. Après avoir défini à la suite de Smith 50
ce qu'il entend par « suggestion par contraste » et « suggestion par
ressemblance » et montré combien ce procédé était familier à Horace, ainsi
Carm. III, 13, 6 « gelidos inficiet tibi rubro sanguine rivos » où l'eau froide
170 1909. — ÉTATS-UNIS DE l'AMÉRIQUE DU NORD.
(claire) contraste avec le sang rouge (chaud), K. étudie un certain nombre
de passages de l'Agricola et de la Germanie de Tacite, chez qui il se présente
très souvent, afin de montrer d'une part combien l'application de ce prin-
cipe de suggestion offre un moyen naturel et légitime d'interprétation, et
ô de l'autre qu'il aide à comprendre sans aucune correction plusieurs passages
où le texte des mss. paraît obscur. Au fond ce principe constitue une bra-
chylogie du type appelé « constructio ad sensum » dans son sens le plus large.
% Récent literature on ancient animal names and effigies [C. R. Eastman].
Indique un certain nombre d'ouvrages récents qui peuvent aider à identifier
10 certaines espèces d'animaux ou de plantes dont les noms, les descriptions ou
les représentations nous ont été transmises par les auteurs, les peintures ou
les monuments anciens, sans qu'on ait pu jusqu'ici savoir exactement à
quoi nous avions à faire. ^ M. L. d'Ooge, The Acropolis ojAthens [Robinson].
Excellent manuel pour les touristes et ouvrage capital à consulter pour les
16 archéologues de profession. *\\ Causeries sur l'art de traduire les auteurs
anciens, sur la prose artistique et sur la difficulté de rendre sensible le
mètre de l'original. Réserves sur le vol. 2 de Mustzbauer, Grundlagen der
griech. Tempuslehre u. der homer. Tenipusgebrauch, qui est un peu vieilli :
remarques sur Rutherford, Scholia Aristàphanica, et sur J. Maurice,
20 Numismatique Constantinienne. ^^ N^ 4 (n° 120). Récognition scènes in
greek literature [B. Perrin]. Aristote dans sa Poétique s'est étendu sur les
scènes de reconnaissance, qui lui paraissent une des trois parties essentielles
de l'épopée et de la tragédie, les deux autres étant les révolutions des évé-
nements et les incidents tragiques (Poet. XI, 6; XXIV, 1). 11 prend ses
25 exemples dans l'Odyssée (trois) et dans Spohocle et Euripide. P. passe en
revue dans Euripide, dans Sophocle et dans l'Odyssée, 18 scènes de recon-
naissances dont 11 dans l'Odyssée, les autres dans Sophocle et! Euripide,
dont 4 dans des tragédies non citées par Aristote, savoir Electre de Sophocle,
Electre, Ion et Hélène d'Euripide, pour établir ce qui est peu connu, ou
30 qui peut être inféré sûrement touchant les neuf exemples de reconnaissances
citées par Aristote dans des tragédies que nous n'avons plus. Il cherche
ensuite jusqu'à quel point la répartition qu'A, a faite de ces scènes en cinq
classes et le jugement qu'il a porté sur elles est satisfaisant ou de valeur
durable. 11 conclut qu on doit rejeter trois de ces classes et n'admettre 'comme
35 base de classification que les reconnaissances directes ou indirectes, par
suite de preuves de l'identité des personnages; mais que les reconnaissances
les plus belles sont celles qui résultent des preuves d'identité se produisant
indirectement, de préférence sans l'emploi de « signes et de gages », bien
qu'il ne soit pas nécessaire que cela arrive ainsi. ^ The date of the extant
40 Prometheus of Aeschylus [D. A. Mac Rae]. La didascalie des Perses
d'Eschyle établit qu'en 473/2 av. J.-C, sousl'archontat de Menon, Eschyle
fut vainqueur avec Phinée, les Perses, Glaucus et Prométhée; en a
soutenu que ce Prométhée était un drame satyrique et non celui
que nous avons encore; l'auteur montre qu'on ne peut pas accepter
45 cette hypothèse, et d'autre part on ne peut établir sûrement que
le Prométhée enchaîné fut représenté en 472. ^ The Saturnian meter
[J. Fraser]. Conclusions : Le fait qu'un mètre, à une période tardive de son
histoire, est basé sur le rhythme et sur l'allitération n'impUque pas qu'il
en ait été ainsi à l'origine. Le mètre saturnien a trois accents dans chaque
60 moitié de vers. A l'origine il consistait dans la combinaison de deux vers
courts, chacun de sept syllabes, ayant chacun trois accents. A son origine le
mètre saturnien est probablement identique avec le vers du poème irlandais
connu sous le nom d'Hymne de Fiacc qui comprend deux parties, chacune
CLASSICAL PHILOLOGY. 171
de sept syllabes et ayant chacun trois accents. ^ F. Plessis, La poésie
latine (de Livius Andronicus à Rutilius Namatianus) [Smith]. Grands éloges.
If F. F. Abbott, Society and Politics in andent Rome [Wilson]. Volume
d'essais intéressants et suggestifs. ^ Causeries sur un certain nombre de
trad. d'auteurs grecs et latins en anglais et en allemand, notamment sur 6
la trad. en anglais des Fragments d'EmpédocIe par Léonard; sur le Parfait
grec; sur les études de Schlachter sur l'emploi des temps et des modes
chez les auteurs grecs; sur la mort de Kontos.
Classical Philology. Vol. IV (1909). N» 1. Studies in the Grouping
of Nouns in Plautus [H. W. Prescott]. Nous avons dans nos langues mo- lo
dernes des mots qui se présentent ensemble par paires ou par triades et qui
correspondent à des préoccupations sociales, politiques ou religieuses,
comme « liberté, égalité, fraternité », «travail et capital », « lafoi,respérance,
la charité ». C'est là un phénomène qui nous renseigne sur certaines phases
de la vie des peuples. 11 doit en être de même chez Plaute, et c"est ce que 15
P. étudie en montrant dans un certain nombre de passages comment Pi.
groupe certains mots; il laisse de côté parfois Tordre logique pour obéir à
ses goûts d'artiste ou pour produire des effets comiques ou par recherche
de l'effet, et souvent ses idées sont associées, ou ses mots groupés plus pour
l'effet à produire que pour obéir à la logique. ^ Finger-counting among the 20
Romans in the fourth Century [Ed. H. Bechtel]. Montre d'après les auteurs
anciens, surtout S. Augustin et S. Jérôme, comment les Romains comptaient
sur leurs doigts au iv^ s. (computare par opposition à numerare) et les termes
dont il se servaient pour ce genre de calculs. ^ A certain supposed literary
Relationships [C. Bonner]. Dans cet art. qui se continue dans le n** 3, B. 25
combat les conclusions de H. Reich (De Alciphronis Longique aetate) sur les
dates d'Alciphron et de Longus et sur les rapports d'Alciphron avec Longus
d'une part et avec Elien d'autre part. Reich soutient que Elien dans ses Epis-
tulaerusticae imite les lettres d'Alciphron, que par conséquent le « floruit »
d'Alciphron doit être placé au plus tard qqs années plus tôt que la mort 30
d'Elien (229 ap. J.-C.) et son apogée vers 200. D'autre part, Alciphron aurait
emprunté qqs idées aux romans pastoraux de Longus qui par suite devrait
être placé dans le second siècle. C'est ce que conteste B. 1, Alciphron et
Ehen; 2, Elien et les Comiques; 3, Alciphron et Longus. ^f The Book Division
of Propertius [B. L. Ulman]. Lachman est le premier qui, au lieu de diviser 35
les élégies de Properce en 4 livres comme le font les mss., proposa de les
partager en 5 hvres. Birt a montré que le hvre I fut publié séparément et
fut appelé Monobiblos : le reste des élégies parut plus tard, peut-être deux
livres à la fois, et forma un vol. sous le titre de Elégies. Ces hvres nouveaux
furent numérotés 1 à 4 et non pas 1 à 5, comme le soutient Lachmann. Il «
s'ensuit que le livre I ne faisait pas partie du recueil d'Elégies pubhé dans
l'antiquité sous le nom de Properce et la citation de Nonius Marcellus
(169 M) est bien tirée du liv. III, 21, 14. T[ The verbal in-teo inPolybius
[H. F. Allen]. Etude sur l'emploi de l'adj. verbal en -teo parPolybe repré-
sentant la koine comme complément aux art. de C. E. Bishop « The Greek 45
Verbal in -teo <Am. J. Ph. 1899, R. d. R. 33, 140, 26 à 33> qui traite de
l'emploi de ces adj. d'Homère à Aristote. ^ Studien zur Topographie von
Paestum [Th. Kluge]. Coup d'œil sur l'histoire de Paestum. Le temple de
Poséidon est bien nommé; la Basilika était le temple de Déméteret Coré
et celui qu'on prenait pour le temple de Céres était le temple d'Athèna. ^^
Le temple romain était consacré à Jupiter. ^ An archaic Boeotian inscr.
[C. D. BuckJ. Restitution de l'inscr, trouvée par Hollaux en 1885-86 dans
le temple de Ptoon- Apollon et publiéeparBréal (Mem. Soc. Ling. VII, p. 448).
172 1909. — ÉTATS-UNIS DE l'amérique du nord.
C'est une des plus anciennes inscr, béotiennes connues. ][ Notes et discus-
sions. On Thucydides II, 15, 4 [P. Shorey]. Il n'y a pas de lacune dans le
texte, il faut lire avec les mss. xal devant àXXwv ; il a le sens de « as weU »
et balance et anticipe le second xal qui suit devant rà 'éço). ^f Some classical
^ quotations from Middle-Ages [T. Frank]. Le moine Theodoricus de Dron-
theim écrivit vers 1160 une histoire de la Norvège en latin où il cite Lucain,
Horace, Pline l'Ancien, Platon (le Timée). Un Anonymus de Profectione in
Terram Sanctam publié vers 1190 cite Virgile, Juvénal, Ovide. On trouve
dans l'Encomium Emmae Reg. 11,492 une citation de l'Anth. Lat. 256 (R).
10 Tout cela prouve combien les lettres classiques étaient alors cultivées en
Norvège. T[ Notes on Euripides Alcestis 290 sq. [W. A. Heidel]. Propose
pour ce locus desperatissimus la correction du premier xxlcôç en xàXXw^-.
T[ [P. S.]. Défend au contraire la leçon xaXôiç. T[ On the Hypothesis to Anti-
phon 2 [i [F. M, Poster]. Lire « b^i.o'koyd [j.èv TrpàJTov tyiv 'é/ôpav ». TJ Note
15 on Diogenes Laertius IV, 59 [P. Shorey]. Corrige yXuxuTaTa hyrix.i'jxi
en yXicrypoTara (adverbe) èff/Y,y.£vat — « M^as very near «. ^ G. Mau, Die
Religions pli ilosophie Kaiser Julians in seinen Reden auf Kônig Helios und
die Gôtiermuttei' [Wright], C'est la première tentative systématique de
retrouver dans les deux cpuir'.xot uixvoi de Julien l'influence des Néo-Plato-
20 niciens : qques réserves. ^ A. Gudeman, Grundriss der Geschichte der klass.
Philologie [Morgan]. Qques omissions et qques erreurs, mais faciles à faire
disparaître dans une prochaine éd. *[[ G. Lodge, Lexicon Plautinum. I,
fasc. 1-5 [Abbott]. Véritable monument de la science del'auteur. Tf K. Witte,
Singular und Plural [Scott]. Qques réserves, mais a une valeur exceptionnelle.
25 Tf B. P. Grenfell — A. S. HuNT, The Te ftmnis Pap?y/-n I [Fowler]. Grands
éloges. ^ G. Ferre Ro, The Greatness and Décline of Rome, transi, by A. E.
ZiMMERN, I and II [D. Magie]. Analyse de ces 2 vol. j[ M. P. Nilsson,
Griech Feste von religiôser Redeutung mit Ausschluss der Attischen. J. de
Prott et Lud. Ziehen, Leges Graecorum sacrae e titulis collectae. II, 1, Leges
^^ Graeciae et Insularuni [Moore]. 1 . Tous ceux qui ont étudié le livre si bien
fait de Nilsson exprimeront le vœu qu'il traite dans un se ond vol. des
fêtes n'ayant pas un caractère religieux ; 2, Eloges, mais peu facile à consulter
en l'absence d'indices. ^ Th. Schermahn, Prophetarum vitae fabulosae
indices apostolorum discipulorumque Domini Dorotheo, Epiphanio^ Hippolyto
3^ aliisque vindicata [Peppler]. Analyse. ^ W. A. Merrill, T. Lucreti Cari
de rerum natura [Shorey]. A droit à notre reconnaissance. ^ A. Gercke,
L. Annaei Senecae opéra quae supersunt; II, Nat. Quaest. libros 8 éd. [Mer-
chant]. Appréc. favorable; utile par les informations que la préface et
l'apparat critique donne sur les mss. ^f E. H. Oliver, Roman économie
40 Conditions to the Close of Republic [Grandrud]. Soigné. ^ G. H. Chase, The
Loeb Collection of Arretine Pottery [Târbell]. Eloges. ^ J. van Leeuwen,
Aristophanis Pax éd. [Cary]. Indication des corrections apportées au texte.
^ K. Ziegler, Die Ueherlieferungensgeschichte der vergleichenden Lebens-
beschreibungen Plutarchs [Fhckinger]. Appréc. favorable. ^ Alf. Hart-
45 MANN, De inventione luvenalis capita tria [Prescott]. Etude soignée et sym-
pathique qui pousse le lecteur à des recherches encore plus approfondies.
TfH N» 2. The archétype Codex of Valerius Maximus [W. M. Lindsay].
1 pi. Le cod. optimus qui sert de base à l'éd. Teubner est le Bernensis 366
du ixe s., dicté par Servatus Lupus, l'abbé de Ferrières, en 860 à ses élèves
60 et copié par l'un d'entre eux Heirich d'Auxerre. Il fut corrigé par Lupus
lui-même et est ainsi l'un des plus précieux monuments de la science médié-
vale. Les corrections de L. qu'il contient proviennent en partie d'un autre
ms. de l'Epitome de Valère Maxime du v^ s., copié par Helpidius Domnulus.
CLASSICAL PHILOLOGY. 173
C'est dans cet archétype qui appartenait à la bibl. de Fleury ou à celle
d'Orléans, que se trouvait en marge le passage 111 2.10 classem ... cam-
porum, comme aussi l'ôpigramme de Martial 1, i insérée ch. II, 10, 8. ^ A
Chapter in the story of Roman Imperialism [T. Frank]. Retrace l'histoire
du développement de l'impérialisme romain de 200 à 180 av. J.-C, et 5
examine quelques-unes des sources historiques de cette période, dans le
but de faire justice des assertions de certains historiens qui ne veulent
voir dans la conduite de Rome envers Philippe, Antiochus et les Grecs,
qu'un machiavélisme raffiné et sans scrupule. ^ The iambic Trimeter in
Menander [J. W. White]. Étude de 23 p. sur ce vers dans Mf'nandre et ses io
diverses combinaisons : tableaux statistiques. ^ Lucian the sophist [E. J.
Putnam]. Montre que L. a été un sophiste non seulement par entraînement
mais par tempérament, non seulement pendant sa jeunesse mais pendant toute
sa vie,non seulement par la technique mais par le sentiment. Tous ses écrits
portent la marque de cette tendance. Ils relèvent tous de l'enseignement des i5
sophistes, que ce soit des p-eXérat, des TrapaXiai, des âxcipocTst; ou des
otàÀoyo!. P. passe en revue tous ces genres différents. ^ The literary cri-
ticism in the Bibliotheca of Photius [La Rue Van Hook]. Bien que Photius,
Patriarche d'Alexandrie, soit avant tout un lexicographe, sa « Bibliotheca »
nous le fait connaître aussi comme un critique intéressant et original. 20
Composée pour l'usage de son frère Tarasius cette Bibhotheca compilent
un compte rendu de première main d'environ 280 ouvrages, tous grecs et
écrits en prose. H. passe en revue les principaux jugements de Ph. en dis-
posant les auteurs comme suit : 1, historiens; 2, romanciers; 3, rhéteurs; 4,
grammairiens, lexicographes; auteurs de mélanges surtout ecclésiastiques. 26
Il conclut en disant que Ph. occupe dans l'histoire de la critique littéraire
une place bien plus importante qu'on ne le croit. ^ Additions and correc-
tions to G. 1. L. [B. L. Ullmann]. D'après le Vaticanus-Ottobonianus 1550.
Ce ms. du xv^ s. contient Catulle, Properce et un poème par Panormita.
Les feuillets 99 v et 100 v nous donnent la copie de 14 inscr. anciennes et de ao
deux du moyen âge copiées aux vi*^ s. Douze des ces inscr. anciennes sont dans
le Corpus, dix dans le vol. VI, deux dans le vol. XI. Comme les originaux
de plusieurs ont disparu, ces copies sont très importantes. Texte et variantes.
Deux sont inédites; une complète CIL, VI, 1013. Elles mentionnent un col ège
inconnu jusqu'ci : le « collegium salutare nomenclatorum ». Texte des deux 35
inscr. du moyen âge. ^ Caesar's battle with the Helvetians[W. Dennison]. Dé-
fend les conclusions de Stoffel que la seconde bataille entre César et les
Helvètes en 58 eut lieu près du village de Montmort, contre les hypothèses
de Bircher. (Bibracte. Eine Kriegsgeschichte Studie), qui croit que les Hel-
vètes, forcés d'abandonner la colline d'Armeiq, s'étaient retirés vers le sud, 40
sur une hauteur au delà de l'Auzon. ^ Pliny, Ep. 11,12,4 [E. T. M.]. Les
mss. ne donnent pas « quam » entre décorum et notatum. II a été ajouté
par les éd. à commencer par l'Aldiue (Bâle, 1530). C'est à tort d'après Tac.
Ann. II, 77 et Aetna, 253 sq. ^ On Aristotle, De Part. An. IV, 10 [P. Shorey].
Corriger, 687 a 13, TrpodôVjx-ri au heu de7rpo(7£ÔT,)cs. Tf Note on Polybius, XXX, 45
23, 3 [A. C. Johnson]. Conserver [xaxpâi; au Heu de la correction de
Reiske [/.âxxpaç. Tf C. H. Beeson, Hegemonius : Âcta Archelai hrsg. [Goods-
peed]. Première éd. complète. Défmitive dans l'état actuel de la science.
^ A. FiCK, Vorgriech. Ortsnamen als Quelle fur die Vorgeschichte Griechen-
lands [Collitz]. Distingue les noms de lieu réellement grecs de ceux qui 53
étaient étrangers à l'origine et cherche à déterminer leur caractère ethno-
graphique. ^ A, LoEW, Die àltesten Kalendarien ans Monte Cassino [Lindsay].
Investigation patiente; ne néglige aucun détail; important, ^f M. Carroll,
174 1909. — ÉTATS-UNIS DE l'amérique du nord.
The Attica of Pausanias [Weller]. Soigné, utile. ^ C. Robert, DerneueMe-
nander; Id., Szenen aus Menanders Komoedien [Prescott]. Des réserves sur
les restitutions. ^ G. Friedrich, Catulli Veronensis liber e'kl. [E. T. M.].
Quoique un peu suffisant et inférieur comme solidité aux autres vol. de la
5 coll. Teubner, pourra être pris en considération par les futurs éditeurs de
Catulle. ^ F. Vollmer, Q. Horatii FI. Carmina rec. Ed. mai. [Laing]. Impor-
tant. ^ L. DiTTMEYER, Aristotelis de Animalibus historia rec. [Millerd].
Réalise un progrès sur l'importante éd. de Aubert et Wimmer. ^ O. und E.
Kern, C. O. Mûller. Lebensbild in Briefen u. s. w. [H ellems]. Intéressant,
10 maisbien des lettres auraient pu être omises.^ O.GiLBERT, Die me/eoro/ogisc/iew
Theorien des griech. AUerlums [Heidel]. Complète l'Histoire de la philosophie
grecque de Zeller, mais ne contient rien de très important ou bien peu.
^ Gg. MiscH, Geschichte der Autobiographie. I, Bas Âlterlum. [Norlin]. Ter-
riblement germanique par l'abondance excessive des détails et des généra-
is lisations psychologiques et philosophiques. ^ A. J. Evans, A. Lang,
G. MuRRAY, F. B. Jevons, J. L. Myres. W. W. Fowler, Anthropology
and the Classics [Shorey]. Analyse rapide de ces six conférences faites à
l'Université d'Oxford. ^ J. G. Frazer, Adonis., Attis, Osiris. Studies inthe
history of'oriental religion [Moore]. Riche contenu.^ A. Fairbanks, Athenian
20 Lekythoi [Wheeler]. Classe et étudie avec soin les lecythes athéniens de 475
à 430 av. J.-C. Admirable. ^ H. Funaioli, Gramm. Romanae fragmenta I
coll. et rec. [Husband]. Corpus de tous les fragments concernant les ques-
tions de grammaire jusqu'à la fin du règne d'Auguste. Rendra de très grands
services.^ E. F. Thompson, Msxavoéto a'frfMexafxsXst in Greek literature
26 until 100 a D. Including discussion of their cognâtes and of their Hebrew
équivalents [Peppler]. Résumé. ^ J. W. Beck, Horazstudien [Laing]. Réfute
les conclusions de Vollmer sur les relations des mss. d'Horace entre eux.
T[ Joh. Vahlenii... opusculaacademica 2 [Prescott]. Modèle d'études sérieuses,
et de jugements pondérés. ^ E. Krause, Diogenes von Apollonia [Millerd].
30 Malgré qques réserves peut être regardé comme un résumé commode et
fidèle de tout ce que nous savons sur l'école ionienne. ][^f N° 3. Vulgar Latin
in the Ars Consentii de Barbarismis [F. F. Abbott]. Le petit traité de Con-
sentius de Barbarismis et Metaplasmis est avec l'Appendix Proti le seul
ouvrage ancien qui nous soit parvenu sur le latin vulgaire. Bien qu'il n'ait
85 pas l'importance de l'Appendix, il vaut la peine d'attirer l'attention et
A. dans cet art. de 15 p. étudie tout ce qui, dans ce traité, concerne les
barbarismes (p. 391-398 dans Keil. G. L. V.). II nous intéresse par les
exemples qu'il contient de prononciation vulgaire et par les renseignements
qu'il donne sur des particularités dialectales dans la prononciation du
40 latin des différentes parties de l'Empire. ^ The influence of meter on the
Homeric choice of dissylabes [J. A. Scott], Montre que si certains mots,
notamment docpoç, Xo'yoç, voixoç, ne se trouvent pas dans Quintus de
Smyrne et très rarement dans Homère, cela tient à des raisons de quantité.
La poésie épique grecque préfère les dissyllabes à pénultième longue et
45 n'emploie que rarement ou même pas du tout les dissyllabes à pénultième
brève. Le choix des dissyllabes est donc déterminé par la quantité. ^ The
temporal cum-clause and its rivais [J. J. Schhcher], Détermine les rapports
qu'il y a entre les propositions temporelles commençant par cum, et leurs
rivales les propositions commençant par po tquam, ubi, ut, simulatque,
5Q dum. Salluste emploie 209 fois « postquam » et « ubi » et 24 fois cum tem-
porel avec le subj. César 77 fois les premiers et 147 fois le second et Nepos
44 fois les premiers et 181 fois le second. La différence entre ces construc-
tions n'est pas objective, dépendant de la nature des faits racontés, mais
CLASSICAL PHILOLOGY. 175
purement subjective, réfléchissant le processus mental de l'écrivain. ][ The
use of the oe-diphtong in Plautus [A. R. Andersen]. Etudie l'emploi de la
diphtongue oe chez Plaute. A cette époque elle se prononçait comme u.
^ The latin accusatives med, ted, etc. [E. W. Fay]. Rapports de ces formes
de l'ace, avec l'abl. instrumental. î| The international Congress of Archaeo- 6
logists [C. L. Ranson]. Compte rendu très court. ^The simple past condition
with potential indicativ in apodosis [G. H. Macurdy]. Cette forme de penséo
conditionnelle ne se présente pas en grec, quoi qu'en dise l'Ausfuhrliche
Gramm. de Kiihner-Gerth, qui ont mal compris l'exemple unique qu'ils
en donnent. Dem. 19, 53. el yàp Yi^av... xa; IlûXaç et/ov.^ Propertius II, lo
xn 18 [J. S. Phillemore]. Corriger en « quod superest, alio tramite pelle
sitim». ]f KXoT07r£U£'.v [A. G. Laird]. Dans Hom. T. 149, lire/pr, (èjxxoXu-
Tcsûstv. il Marginalia on the Ilellenistic Poets [H. W. Prescott]. Apollonius
de Rhode I, 672, conserver la leçon des mss. èTriyvcâoudat. — Théocrite
1,140 pdov = pôov 'A/épovToç; 21,48 lire êùpùv (au 1. de eupov) àyùJva; «
27,60 [X£i!Io>v àii.7r£/ôvr| désigne l'amoureux lui-même et non un vêtement.
— Kock. Com. Att. fr. àoéçTroxa 1322, lire [xoXu^ioîvouî... sytov Tro'oa;. ^ Suy-
yevrjç o'^OaXy-ôç [P. Shorey]. Pind. Pyth. V. 15 (7UYY£vr,ç = de naissance
(from birth) — Crates, Epist. 19 lire 'îç xtva; au 1. de Iç nadcç, allusion à
Od. VI, 327. ^ H. NoHL, Cicero, Divinatio in Q. Caeciliëim, in C. Verrcm 20
lih. IV [Peterson]. Des réserves sur cette 3« éd.^ R. Foerster, Libanii
Opéra rec. [Wright]. Ces quatre premiers vol. ne contiennent que les Orationes.
F. n'est pas au bout de ses peines. ^ U. v. Wilamowitz-Moellendorff,
Greek historical writing. In. A polio [Shorey]. Eloges de ces deux confé-
rences faites à Oxford. ^ M. Hoffmann, Briefwechsel zwischen A. Boeckh u. 26
L. Dissen, Pindar und Anderes betreffend [Clapp]. Valeur considérable pour
ceux qui étudient Pindare; intéressant aussi comme tableau de l'âge d'or
de la philosophie classique allemande. ][ C. A. Savage, The Athenian family.
A sociological and légal Study, based chiefly on the works of Attic Orators
[Donner]. S'adresse au grand public. ^ C. E. Millerd, On the interprétation 30
of Empedocles [Lovejoy]. Bien documenté et compétent. ^ E. Stampini,
La metrica di Orazio comparata con la Greca e illustrata su liriche scelte del
poeta [Ullmann]. Des assertions inadmissibles. ^ D. Quinn, Helladian
Vistas [Hellems]. Suites d'esquisses agréables à lire; destiné au grand public.
^ Th. ZiELiNSKi, Cicero im Wandel der Jahrhunderte [Id.]. Seconde éd. S6
augmentée qui désappointera un peu les lecteurs qui se rappellent avec
plaisir la première éd. moins étendue. Néanmoins contribution de valeur
à l'histoire de la civilisation en Europe et sera la bienvenue, ^f G. NoR-
wooD, The Riddle of the Bacchae. The last stage of Euripides Religious
Views [ Castle]. Trop subtil, mais intéressant, devra être lu par tous ceux 40
qui s'occupent d'Euripide. ][ Anne B. Hermann, Studies in greek allegorical
Interprétation [Heidel]. Intéressant. ^ Fl. Weigel, Kurzgefasste griech.
Schulgrammatik [Peppler]. Excellent petit livre, clair et concis, composé
d'après Curtius-v. Hartel. ^ P. Wessner, Aeli Donati quod fertur Comme n-
tum Terenti. III, i. Eugraphi commentum continens [ Steele]. Sera le bien 45
venu pour tous ceux qui en étaient réduits à l'édition de Klotz. Tf T. G.
Tucker, Life in ancient Athens [Washburn]. N'est pas fait pour les spé-
ciahstes, mais contient tout ce qu'un étudiant et un homme du monde
doivent savoir sur ce sujet; qques réserves. ^ I. Flagg, Plato: The A polo gy
and Crito [Hewitt]. Trop de fautes d'impression. ^^ N° 4. Propertius and 60
the arae Perusinae [A. L. Frothingham]. Nouvelle interprétation de l'Elé-
gie I, 21. F. y voit une allusion aux massacres de Pérouse où 300 victimes
furent égorgées sur l'autel de César et leurs corps offerts en expiation aux
176 1909. — ÉTATS-UNIS DE l'amérique du nord.
mânes de César. L'élégie est censée prononcée par une des viciti mes juste
avant l'hécatombe ou tout au commencement. ^ The meaning of xûto;
[.J. T. Allen]. Kûtoç passe pour signifier-une cavité, un trou, omne id quod
cavum est, cavitas, etc. (Thésaurus). A. retrace l'histoire de ce mot et
5 montre que le Thésaurus a tort; le sens de ce mot poétique fréquent dans
la prose scientifique et de basse époque, est propement « gonflé, bombé »,
il est employé aussi pour tous les objets qui affectent une forme ronde et
désigne : a) la masse d'un objet; b) un objet renfermant un autre objet,
comme un sac, une cavité, etc. T| Early mediaeval commentaries onTerence
\0 [E. K. Rand]. Origines et sources de commentaires sur Térence du com-
mencement du moyen âge (art. de 40 p.). ^ The composition of the De ora-
toribus antiquis of Dionysius [R. H. Turkey]. Tout d'abord le « De orato-
ribus antiquis » de Denys d'IIalicarnassc comprenait deux sections (duvxâ-
^s'.ç) étudiant : 1, Lysias, Isocrate, Iséc; 2, Démosthène, Eschine, Hypéride.
15 Cette seconde section cessa d'être copiée après la mort de Denys d'H. et
disparut de la circulation parce que la monotonie des mômes procédés et de
la même méthode que dans la première s'y faisait trop sentir. Elle fut rem-
placée par une troisième section consacrée à Démosthène et à sa grande
supériorité sur les autres orateurs. C'est ainsi qu'après la mort de Denys le;
20 Études sur Lysias, Isocrate, Isée avec l'Etude sur Dt'mosthène servirent
comme une sorte de manuel indiquant ce qu'il pensait des orateurs et
quelles étaient ses préférences. ^ Studies in the mss. of the third décade
of Livy [F. W. Shipley]. 1, Parenté des mss. de groupe duPuteanus; — 2,
Addenda et corrigenda aux Analecta Liviania de Mommsen pour les
S5 leçons du Vat. Reg. 762; — 3, Le Cod. Mediceus, sa grande valeur. If The
city of Servius and the Pomerium [E. T. Merrill]. Une fois admis que la
cité de Servius, celle qui était entourée par le mur d'enceinte que les Ro-
mains confondirent plus tard avec les fortifications du iv*^ siècle, ne com-
prenait pas l'Aventin et ne s'étendait pas au delà du pomerium, toutes
30 les difficultés disparaissent concernant le large espace existant à l'époque
de Servius entre le mur de fortification et la limite du pomerium (le po-
merium étant loin dans l'intérieur du mur au lieu de hors du mur). Ce ne
fut qu'après Servius, par suite de nécessités stratégiques, que l'Aventin
fut englobé dans le mur d'enceinte, mais ni le pomerium de Servius ni le
35 mur d'enceinte de ce roi ne l'entourèrent. Sylla, César et Auguste avancèrent
le pomerium, mais ce fut Claude qui y engloba l'Aventin. T[ Aeschylus Fr.
207 and the Satyr Chorus [P. Shorey]. Ce vers rpàyoç yÉvsiov àpa Trevôrjçetç
aÛYs n'identifie pas le chœur des satyres avec des boucs : rpayoç
n'est pas un nom. employé pour un voc. comme le prétend Eustathe. 11
40 faut traduire : « tu seras le bouc (du proverbe) qui pleurait sa barbe (perdue),
oui, tu le seras». ^ Emendation of de Civ. Dei II. 27 [T. Frank]. Au lieu de
vir gravis et philosophaster TuUius « corriger v. g. et philosophus M. Tul-
lius ». La majuscule M a été prise par un copiste pour le nom de nombre ter,
ce qui a produit philosophaster. ^ Note to Iliad A. 446 [J. A. Scott]. Cauer
45 s'est autorisé de ce vers pour rejeter toute la scène; mais il n'a pas compris
£v y^ç^al Ti'Osi, qui signifie simplement « il la rend à son père », comme dans
<I> 596. Tl The archaic Boeotian inscription again [C. D. B.]. Restituer (avec
Wilamowitz) dans l'inscr. de Ptoion <cf. supra n°l> (Necx) op(oaç('A>:T)o-
ptôaç. Tf J. M. Stahl, Kritisch.-histor. Syntax des griech. Verbums der
50 klass. Zeit [Haie]. Ouvrage monumental, mais malgré sa grande impor-
tance, à cause de la masse énorme des matériaux mis en œuvre, il appartient
à la syntaxe du passé et non pas à celle de l'avenir. ^ L. Sontheimer,
Vitruviiis und seine Zeit. Eine literarhistor. Untersuchung [Morgan]. Très
HARVARD STUDIES. 177
maître de son sujet qu'il traite à fond. ^ K. Krumbacher, Popidâre
Aufsàtze [E. T. M.]. Résumé. ^ A. Meillet, Les dialectes indo-européens
[C. D. B.]. Intéressant. ^ O. Schroeder, Vorarbeiten zur griech. Versge-
schichte [Goodell]. Pénible à lire : des réserves. ^ P. Boudreaux, 'OTrirtâvou
K'jvT,ysTi'xa. Opicn d'Apamée, La Chasse [Prescott]. Nouv. éd. basée 6
sur une nouvelle collation de tous les mss. connus sauf un : a droit à notre
reconnaissance. ^ W. N. Stearns, Fragments jrom Graeco-Iewish Writers
[Goodspeed]. Rend un réel service à ceux qui étudient le grec hellénistique.
^ T. L. Shear, Tlie influence of Plato on St Basil [Jones]. Analyse. ^ W.
Otto, Priester und Tempel im hellenistischcn Aegypten. Ein Beitrag zur lo
Kulturgeschichte des Hellenismus. II [Breasted]. Ce second vol. comme le
premier est fait avec le plus grand soin et épuise le sujet. ^ A. Pfeifauf,
The article with narnes of persans atid gods in Thukydid -s and Herodotus [C.
F. S.]. Analyse <cf. R. d. R. 33, 146, 27 >.^N. R. Neuhoefer, Platonûv Ion.
Soustai'ny ùvod s pfekladem (Plato's Ion — Introd. and Transi.) [Meader], i6
Mention. ^ R. C. Jebb, The Characters of Theophrastus. An English trans-
lation from a revised text with introd. and notes [Shorey]. Cette réédition
due à Sandys ne mérite que des éloges. ^ Chr Cron u. J. Deuschle.
Platons ausgeiv. Schriften fUr Schulgchrauch — Gorgias. 5*" Aufl. v. W. Nestlé
[Shorey]. Bon. ^ O. Schroeder, Pindari carmina cum fragmentis selectis 20
éd. [Clapp]. Grands éloges de cette éd. qui comprend les nouveaux frag-
ments des papyri. ^ W. E. Léonard, Fragments of Empedocles [Millerd].
Admirable traduction. ^ W. H. I). Rouse, The Years Work in class. Studies
[Shorey]. Quand bien même il ne remplace pas le Bursian, rendra au savant
isolé dans de petits centres des services que le Bursian ne peut pas lui rendre. 2}
D. R.
Cornell Studies in classical Phllology. Vol. 19. Ne nous est pas encore
parvenu.
Harvard Studies in classical Philology. Vol. XX (1909). Latin inscrip-
tions in the Harvard Collection of class. Antiquities [C. H. Moore]. Texte 30
et court commentaire de 39 inscr. achetées à Rome en 1905 et 1906, dont ■
trois sont dans la collection de l'auteur; 15 se trouvent déjà dans le C.I.L.
La neuvième mentionne la « Centuria Vibi Maximi », inconnue jusqu'ici;
la troisième la « Centuria Calventi », également inconnue.^ Classical éléments
in Brownings Aristophane's Apology [C. N. Jackson]. Liste et texte des 35
passages du poème de Browning, Aristophane" s Apology, qui sont inspirés
des auteurs anciens, notamment d'Aristophane et d'Euripide. On a pu
dire de B. qu'il était « inintelligible à tous ceux qui ne savaient pas
Aristophane presque par cœur ». Art de 60 p. ^ A list of Text-Books from
the close of the twelfth Century [Ch. H. Haskins]. Un ms. de la bibl. de 40
Gonville et Gains Collège à Cambridge donne une liste d'ouvrages à lire, con-
cernant les arts et les diverses branches des études, composée en latin vers
la fin du XII'' s. et que H. publie en partie après avoir retracé son histoire.
Cette liste n'a pas de titre et ne donne pas de nom d'auteur. ^ The deve-
lopment of motion in archaic greek sculpture [C. R. Post]. Dans cet art. de 45
74 p., P. suit la sculpture grecque à travers tous les stages de l'expression
du mouvement; il montre dans les monuments les plus anciens les tenta-
tives anormales et non couronnées de succès; dans les monuments plus
récents le passage de ces essais à d'autres réellement significatifs réellement
beaux, et enfin la réunion du plus grand nombre possible de ces facteurs 50
divers en une œuvre finale. La période qu'il étudie s'étend des premiers
fragments de la sculpture informes ou délabrés aux rehefs des frontons
d'Egine et d'Oly mpie. II passe d'un groupe primitif, à un groupe moins primi-
R. DE puiLOL. Revue des Revues, 1909. XXXIV. — 12
178 1909. — ÉTATS-UNIS DE l'amérique du nord.
tif. I, Groupe primitif : monuments ioniens (reliefs d'Assos, Nikè archaïque);
monuments doriens (temple C de Sélinonte, trésor des Sicyoniens, reliefs
funéraires Spartiates), parties les plus primitives du Trésor des Cnidiens;!!,
groupe moins primitif : monuments ioniens (parties les moins primitives du
6 Trésor des Cnidiens. Le Trésor des Athéniens). Monuments doriens (le Trésor
des Mégariens: le temple E. de Sélinonte) ; III. L'apogée (sculptures
d'Olympie et d'Egine); IV. Le Parthénon dont la frise est le digne couron-
nement de tant d'années de fidèles efforts, et où tous les facteurs qui con-
courent à l'expression du mouvement se trouvent en relations harmo-
10 nieuses les uns avec les autres et aupoint culminant de leur évolution. ^
An emendation of Vitruvius [C. A. R. Sanborn]. Corriger dans Vitruve 2,
1, 1 (33,24 Rose) « profundebantur aliter» en « profundebant naturaliter ».
Tout ce passage, où est enseignée la naissance naturelle du langage,
rappelle les vers où Lucrèce (livr. 5) retrace le développement de la
is civilisation : « naturaliter » donne encore plus de relief à la théorie épicu-
rienne de la cpufft;, telle que Lucrèce l'exprime en ces mots : « At varios
linguae sonitus natura subegit mittere. » A. S.
Supplementary Papers of the American School of Classical
Studies in Rom. Vol. II (1908). The advancement ofoffîcers in the Roman
20 army [G. H. Allen]. Deux inscr. trouvées en 1820 à Rome sur le mont Coe-
lius et dont l'une date de 210 av. J.-C. et l'autre de quelques années plus tard,
ont éveillé l'attention sur la question de l'avancement des officiers dans
l'armée rom. Cauer, dans son étude sur les « principales » (ou officiers non
commissionnés, placés entre les simples soldats et les centurions) de l'armée
2J romaine (De muneribus militaribus centurionatu inferioribus), a réuni
tous les documents épigraphiques concernant l'avancement, mais ses re-
cherches se sont bornées aux légions et aux troupes de la garnison de Rome :
A. dans ce mémoire étudie 1 avancement de tous les officiers de l'armée,
à quelque branche de services qu'ils appartiennent, en s'appuyant lui
30 aussi sur les inscr. trouvées depuis Cauer dont il consigne les renseignements
dans un tableau de promotions. Il a ajouté un plan indiquant le rang relatif
. de tous les officiers. ^ Roman monumental archas [C. I). Curtis]. Origine
des arcs de triomphe romains. Etude et description détaillée (18 fig.) par
ordre chronologique des 79 qui subsistent encore, ou qui ont été décrits
85 avec soin quand ils étaient encore debout. De ces 79, 46 portent des inscr.
dont 35 peuvent être datées. 1, Règne d'Auguste, 23 numéros; de Tibère à
Hadrien, 12; d'Hadrien à Septime Sévère, 17; de Sept.-Sév. à Constantin,
22; de Constantin à la fm de l'Empire, 3. ^ The palimpsest of Cicero's De
Repubhca [A. W. van Buren]. Transcription de ce palimpseste avec une
40 introduction détaillée sur les particularités qu'il présente. Ce mém. de 179 p.
forme le complément de l'étude préliminaire de B. Ciceronis liber de Repu-
blica rescriptus Cod. Vat. 5757^. ^ Inscriptions of Rome and central Italy
[J. C. Egbert]. Inscr. trouvées en 1903-4, les unes, Là Rome et dans la Campa-
nie, les autres, IL à Gapoue et dans le voisinage, a) Inscr. delà Villa Bertone
46 ou Villa Tavazzi : inscr. funéraires dont 35 ont été publiées dans le C.I.L. VI,
et 6 fragmentaires qui sont inédites; une d'entre elles mentionne le culte
de la Mater Matula, culte célébré souvent par des femmes dan^ une fête
appelée Matralia. b) Inscr. de Gabii : inscr. sur briques. II Inscr. funéraires
de Capoue, dont deux inédites : l'une de Lucceius Peculiaris sur une stèle
63 avec relief où l'on voit Jupiter assis et Minerve à sa dr. tournée vers un
marbrier qui taille une colonne, à g. Diane puis un personnage tenant de
la gauche une cornucopia et offrant une libation. A côté un serpent énorme
avec une aigrettte et barbu. Fastes consulaires de Teano, l'ancienne Teanum
TRANSACTIONS AND PROCEKDINGS, ETC. 179
Sidicinum. Cette inscr. dont les caractères appartiennent à la « scriptura
actuaria » comprend dix lignes donnant les noms des consules ordinarii
de 46 av. J.-C, des trois consules suffecti, des quattuorviri et des aediles.
Commentaire. Suivent 28 fragments d'inscr. du Museo Campano, une de
Saint Prisio et une d'Aquino (23 fig.). A. S. 5
Transactions and Proceedings of the American Philological
Association, 1908. Vol. 39. On the use of a Dactyl after an initial Trochée
in Greek lyric Verse [E. H. Spieker]. A propos des v. 1313 et 1361 des Gre-
nouilles qui commencent par un trochée suivi d'un dactyle, S. cherche si
Aristophane en les écrivant voulait parodier le style d'Euripide en général lo
ou avait-il en vue ce mètre seulement. Apart un petit nombre d'exceptions
que S. range sous trois types, il y a comparativement peu de vers dans la
poésie lyrique grecque dans lesquels le trochée initial soit suivi dans le même
colon de plus d'un dactyle; on les trouve dans Pindare, Euripide et Simo-
nide, il sont dus à une influence éolienne ou dorienne. Aristophane en écri- is
vant les deux vers en question pensait donc aussi au mètre. ^ Roman mi-
lestones and the capita viarum [G. J. Laing]. Cherche quel système ou
quels systèmes on employait chez les Romains dans la manière de numé-
roter les pierres milliaires et quel était la raison pour laquelle telle ou telle
cité, ville ou place était choisie comme point de départ ou caput de la route. 20
Les nombres que portent ces pierres sont intéressants pour la question de
savoir si telle ou telle route avait un caractère local ou impérial; elles nous ren-
seignent en même temps sur l'importance de différents endroits dans des
parties diverses de l'Italie et des provinces, sur les relations existant entre
Rome et les municipalités touchant la construction et l'entretien des routes 25
et enfin sur la manière dont Rome transformait à son image les territoires
nouvellement conquis. 1, Italie; 2, Provinces.^ Notes on a certain use ofreed,
with spécial référence to some doubtful passages [C. Bonner]. Montre par
l'examen de plusieurs passages d'auteurs grecs que les roseaux ou cannes
(xâXap.o<;, vâpO/);) que dans certaines circonstances les Grecs comme les 30
Romains portaient à la main, n'étaient autres que des étuis à remèdes ou
à poisons, sortes de grossières TÛçctç. Commentaire développé de Xén.
Hell. II, I, 1-4. Plut. Vit. Dem. 29-30, Dem. Pro Cor. 129. De falsa leg. 249
(xaXa;ji.cT'rj; Yjpto;). Dans Lucien Scytha, 2, [i-.fiXîov w; 'xooxsi gravé sur
la stèle de Toxaris, peut bien avoir désigné un petit vxoOti^ ou étui à remèdes. 35
^ Livy I, 26, and the supplicium de more maiorum [W. A. Oldfather]. Mon-
tre que depuis les temps les plus anciens il y avait à Rome une manière
distincte et légale de mettre à mort les condamnés en les faisant périr sous
les verges, et que c'est à ce supplice que se rapporte jusqu'au commencement
de l'Empire l'expression « de more maiorum ». T[ Signifiance of Worschip 40
and Prayer among the Epicureans [G. D. Hadzsitz]. Détermine au point
de vue épicurien l'attitude des Épicuriens envers les anciennes croyances et
montre quelle était dans la philosophie religieuse des E. la signification de
la prière et de l'adoration. ^ Contributions to the Study of the ninth Book
of Livy [W. B. Anderson]. I. On rencontre dans la première décade de T. L. 45
des réminiscences littéraires et des passages qui sont de véritables vers
qu'on peut restituer : exemples dans le livre IX; — II. La digression des
ch. 17-19 relative à Alexandre le Grand est un exercice de rhétorique com-
posé par T. L. quand il était jeune, et qu'il se proposait probablement de
modifier avant de publier son histoire. — III. Remarques sur ch. 9, 2, cor- 50
riger intercalatae en intercalatam ou l'entendre dans le sens de« ajout^'e» —
18, 12, lire « fastis » en supprimant le « que » — 19, 15, conserver « nunquam
ab équité hoste » et plus bas insérer « loricatum » devant « equitem » -4-
180 1909. ÉTATS-UNIS DE l'amÉRIQUE DU NORD.
38, 7, lire « obterendum » au 1. de « obtinendum »; — 39, 4 init. Nam...
pugnam doit être placé après opes du § 11, qui commencerait ainsi : Ille
primum dies opes «; puis « nam et eum Umbrorum exercitu dimica-
runt. ^ On TÔ oà = whereas [C. W. E. Miller]. Dans son éd. du Théétète
^ (Berlin 1805), Heindorf dans une note sur p. 157 B soutient à propos de
TÔ oà où o£t que tô oï indique une pensée contraire aux précédentes et
peut être traduit par « quum tamen ». Cette thèse a été vivement discutée
et M., après avoir examiné 41 exemples qui ont été presque tous cités à
l'appui, conclut qu'elle ne s'impose pas. ^^ C. r. de la 40" assemblée annuelle
ï° de l'Amer. Philol. Assoc. (dec. 1908) : analyse descommunicationssuivantes:
Polybius and the Gods [H. F. Allen]. P. fait peu mention des dieux et de leur
influence sur les événements à cause du caractère pragmatique de son his-
toire. Pour lui la religion a été inventée pour maintenir la populace igno-
rante; il ne croit pas aux mythes et ce n'est qu'à défaut des vraies raisons
'^ qu'il n'arrive pas à découvrir, qu'il fait intervenir la puissance divine. •[ The
status of the Oe-diphthong in Plautus [A. R. Andreson]. Trois cas se pré-
sentent dans la lecture de cette diphthonguechez Plante, ou : 1° elle ne peut
jamais être ramenée au, — ou 2° elle peut y être ramenée, — ou 3° elle est
une transcription du grec u; A. examine ces deux derniers cas. ^ An
20 unpublished Portrait of Euripides [W. N. Bâtes]. Relief de Constantinople.
^ An ancient schoolmaster's message to present-day teachers [Ch. E. Ben-
net]. Examen et éloge de l'institutio Oratoria de Quintilien. 1| A classi-
fication according to the subject-matterof the comparisons and illustrations
in the Méditations of Marcus Aurelius Antoninus [C. C. Buschnell]. Répartit
26 sous un certain nombre de chef les pensées de Marc-Aurèle, suivant qu'elles
se rapportent à la géométrie, à la nature, à la vie végétale, à la vie animale,
ou à la vie humaine. ^ The metaphorical use of Pronuba [H. L. Cleasby].
Montre les diiïérents emplois métaphoriques qui ont été faits de ce mot et
leurs rapports mutuels.^} The pre-acute, acute, grave and zéro stress in Latin
80 speech and rhythm [T. Fitz-Hugh]. Faisant suite à une communication
précédente sur l'alternance et la coïncidence rhythmique de l'accent et
de l'ictus dans la métrique latine <cf. R. d. R. 33, 185, 35 >. F. H. établit
deux lois nouvelles de l'accent et du rhythme latin à la place des anciennes
lois. ^ Certains numerals in the Greek dramatic hypothèses [R. C. Flickin-
35 ger]. Les nombres par lesquels les pièces des tragiques grecs sont désignés
dans les Hypothèse? placées en tête de chacune, étaient une note indi-
quant dans les collections Alexandrines la date de la représentation de la
pièce. Tf A point in the plot of Oedipus Tyrannus [Th. D. Goodell]. Etudie
le rôle du Oepàuœv Aai'ou dans Oedipe roi. ^ The Bretons in Roman Poetry
40 [R. M. Gummere]. Montre que Lucrèce, Catulle, Virgile, Homère consi-
dèrent la Bretagne comme située aux extrémités du monde. 5f Relative
Standards in Science and in the Syntax [W. G. Haie]. Montre comment
l'étude de la Syntaxe latine et grecque est mal comprise et ne repose pas
sur l'observation des faits. "Ij Plato, Phaedo 66 B [J. E. Harry]. Explication
45 de ce passage. ^ Etruscan and other old Italie dialects [G. Hempl] Mention
d'un certain nombre d'inscr. étrusques déchifTrées dont la langue appartient
au groupe Latin-Fahsque. ][ Platonists and Aristotelians [M. Hutton].
Il y a entre eux une différence de tempérament et de méthodes, mais non
de conclusions. ^ The satirical éléments in Rutilius Claudius Namatianus
50 [G. D. Kellogg]. Appréciation du poème en vers élégiaques publié en 416
ou 417 av. J. C. par Rut. Nam. dans lequel il décrit les motifs et les inci-
dents d'un voyage de Rome dans le sud de la Gaule. Qqs passages sont sati-
riques. ^ The study of Philology in Ontario [D. R. Keys]. jf Récent contri-
BULLETIN ARCHÉOLOGIQUE DES TRAVAUX HISTORIQUES. 181
butions to the study of Lucilius [C. Knapp]. Examen des travaux de Marx
et de Cichorius sur Lucilius. If Later Echoes of the Greek bucolic Poets
[W. F. Mustard]. Influence des poètes bucoliques grecs sur la littérature
moderne <paru dans Am. J. of Phil. 1909 cf. supra>. ^ Early mediaeval
commentaries on Terence [E. K. Rand]. Etude sur Schlee, Comment. 6
Antiquior et Comm. Recentior. ^.Homeric Choice of dissyllables as influenced
by Mètre [J. A. Scott]. Si certains monosyllabes comme «rocpoç, vôfjLoç et
même Xoyoç ne se présentent pas dans Homère, c'est que se sont des pyr-
rhiques. ^ The Puteanus Group of Mss. of the third décade of Livy [F. W.
Shipley]. Etude sur ces mss. et sur leurs rapports entre eux. 1[ On Virtus and lo
Fortuna in certain Latin writers [G. M. Sills]. Influence que la conception
romaine de ces deux mots a eue sur la manière dont le moyen âge et la
Renaissance ont conçu ces idées. ^^ Analyse des communications faites à
la Phil. Assoc. of the Pacific Coast Nov 1908 : analyse des communications
suivantes : Notes on Aeschylus [J. T. Allen]. Septem 495, to /jjtu; signifie 18
« the bulge » ou « bilge « et non pas « the hold of the ship ». Agam 539,
lire yaistt) ys' xîOvâvat "o'oùokv àvrspoJ, yocpt;. 1118, xaxoXoXûC-'v
signifie pousser un cri contre, d'où le régime au gén. ^ At-rrapa! 'AOSvat
[E. B. Clapp]. Désigne la pureté et l'éclat de l'atmosphère d'Athènes.
Tf Aristotles Poetics 24, 8-10 (1460 a) [B. P. Kurtz.]. Commentaire de ce 20
passage. ^ On Cicero's Acquaintance with Lucretius Poems[W. A. Merrill]
<cf. plus bas l'analyse dans Univ. of California Publications.^ The interpré-
tation of Aeschylus Agamemnon [A. T. Murray]. Cette tragédie n'est qu'un
chapitre de l'histoire d'une famille sur laquelle une malédiction s'est abattue.
Le poète veut montrer qu'une des redoutables conséquences du péché, 25
c'est sa tendance à se perpétuer. ^ Studies in the grouping of nouns in
Plautus [H. W. Prescott]. Cette étude sur le groupement des mots chez
Plante a paru dans Class. Phil. 1909 <cf. plus haut>. ^ Framea [H.
K. Schilling]. Montre quelle arme ce mot désigne. X.
University of California. Publications in Classical Philology. 30
Vol. 2, n» 2 (1909). Cicero's Knowledge of Lucretius Poem [W. A. Merrill].
Après avoir lu tous les traités de Cicéron, M. conclut que Cicéron n'a pas
été influencé du tout par le poème de Lucrèce. Il n'y a pas du reste de
rapports entre ces deux hommes pour la manière dont ils abordaient
les problèmes philosophiques. Cicéron traite la philosophie en di- «5
lettante qui veut satisfaire sa curiosité dans des questions qui ne sont
pas pour lui d'un intérêt vital, tandis que Lucrèce est un prédicateur
enthousiaste d'une nouvelle croyance à laquelle il est dévoué corps et âme.
Ils ont donc très peu de points communs et on peut même douter que Cicé-
ron ait jamais lu le poème de Lucrèce. Les ressemblances qu'il y a entre eux 40
viennent de ce que les doctrines épicuriennes étaient très connues.
^^ Publication.s in Philosophy. Vol. 2, n° 1. The dialectic of Plotinus
[II. A. Overstreet]. Montre le caractère synthétique de la philosophie de
Plotin et prouve qu'il ne s'écarte pas des tentatives de dialectique de ses
devanciers, mais au contraire les développe. D. R. 45
FRANGE
Rédacteur général : Albert Martin.
sa
Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques»
1909. l""*^ livr. Peintures murales de la villa gallo-romaine de Pérignat,
hameau d'Izernore (Ain) [E. Chanel]. Elles semblent être du genre pompéien;
182 1909.
FRANGE.
elles remontent au temps d'Hadrien ou d'Antonin le Pieux. *[f Fiecherches
archéologiques effectuées par les ofTiciers du Sud-Tunisien en 1907 et 1908
[D Donau]. Inscriptions. Bâtiment avec deux rangées de colonnes, à Ksar-
Koutine. ^ Note sur les fouilles exécutées en 1908 dans la région des ports
» de Carthage [Merlin]. ^ Chapelle chrétienne de Tocqueville [J. Gauthier].
Dédiée à saint Vincent; inscriptions du v" siècle. ^ Note sur une petite
ancre trouvée à Lillebonne [L. de Vesly]. C'était sans doute un objet votif.
^ Cachets-amulettes du cercle de Tébessa [P. Monceaux]. Les inscriptions
y sont tracées à l'endroit, contre l'habitude. ^ Note sur des terres cuites
^0 de Bir-bou-Rekba [Merlin]. En rapprochant les fragments, on a pu recons-
tituer quinze statues de terre cuite représentant des dieux. Ces statues
nous fournissent sur le syncrétisme religieux de l'Afrique romaine des ren-
seignements précieux. ^ Rapport sur les fouilles exécutées en 1908 par le
service des monuments historiques de l'Algérie [A. Ballu]. 1" Continuation
" du déblaiement de Thibilis; 2" Achèvement de la remise en état des belles
ruines de thermes découverts à M'Daourouch; 3° Découverte d'un fort
important château d'eau romain à Sétif, 11 sera le plus bel ornement de la
ville lorsqu'il sera restauré, et sera de la plus grande utilité pour l'alimen-
tation des habitants de Sétif. C'est une découverte de premier ordre; 4° Dé-
20 couverte de deux basihques chrétiennes près de Chemora, et d'une con-
duite d'eau qu'il sera très possible de remettre en état; 5° Continuation
des fouilles au camp de Lambèse; 6° A Timgad, découverte de voies; d'une
porte à l'est de la ville; de maisons dont une renferme une jolie mosaïque avec
sujet; de la deuxième partie du monastère; d'un baptistère et de ses dépen-
^ dances; de mosaïques dont l'une est la plus belle de la cité après celle de
l'œcus de la maison à piscine; enfin, découverte d'inscriptions. ^ Note sur
la position de la ville d'Aggar ou Agger (Tunisie) [Monchicourt]. ^ Mosaïques
gallo-romaines à Taron [Courteault]. Les couleurs en sont d'une fraîcheur
remarquable. 1} liecherches à Castel-Roussillon [F. P. Thiers]. On y a trouvé
W toute la série des vases étrusques de bucchero ner >, depuis la fin de la
période villanovienne jusqu'à l'ultime décadence, et, d'une manière plus
générale, tous les objets fournis jusqu'ici par les nécropoles de l'Etrurie.
î[ Tête de marbre du dieu Silvain trouvée à Roquefeuil [H. de Gérin-Ricard].
^^ 2<' livr. Carreaux de terre cuite découverts près d'Hadjeb-el-Aïoun
3& [Merhn]. Ornés de motifs rehgieux estampés en relief, ils servaient à la
décoration murale de basiliques au v^ et au vi*^ siècle. ^\ Note sur une sépul-
ture gallo-romaine de Louvignies-Bavay [M. Hénault]. 1[ Les récipients de
pierre en usage pour les sépultures à incinération [Hénault et de Villefosse].
Ces récipients en forme de cubes ont été plus répandus en Gaule à l'époque
40 romaine qu'on ne le croit généralement.'^ Note sur deux inscriptions latines
d'Algérie [Gsell]. Ij L'enceinte romaine d'Aletum, à Saint-Servan [abbé
Campion]. ^ Inventaire des mosaïques romaines inédites devienne, Sainte-
Colombe et Saint-Romain en Gai. [Bizot]. 1j Note sur un instrument de
pêche gallo-romain du musée de Semur [C* Espérandieu]. C'est une petite
45 nasse en forme de bouteille en poterie. ^ Fouilles dans un cimetière gallo-
romain à Esvres [O. BobeauJ. Les tombes appartiennent à la période des
Antonins. Elles renfermaient de nombreux et très variés objets en terre
cuite et en verre.^ Miroirs antiques de verre doublé de plomb [E.Michon].
Ces miroirs se retrouvent dans tout l'empire romain. Tous étaient de
50 dimensions très restreintes; ils ne devaient servir que d'amulettes ou de
jouets d'enfants; les vrais miroirs des anciens étaient en métal. ^ Note sur
des sépultures gallo-romaines de Saint-Pons, près Nice [D'' Rouquette].
11 H 3® livr. non encore parue. Ch. B.
BULLETIN MONUMENTAL. 183
Bulletin critique, 29^ année, 10-25 décembre <v. R. d. R. 33, 190,
21 >. W. Deonna, Les Apollons archaïques [Et. Michon]. Précieux instru-
ment de travail. <Avec ce numéro le Bulletin critique a cessé de paraître>.
H. Lebègue.
Bulletin de la société nationale des Antiquaires de France 5
1909. Douilles en bronze de fabrication romaine [H. de Villefosse]. % Inscrip-
tions chrétiennes récemment découvertes à Tabarka et à Testour [Merlin].
11 Sceaux byzantins trouvés à Carthage [Delattre]. 1[ Nouvelles bouterolles
de fourreaux de Gemellianus trouvées à Soleure [Déchelette]. ^ Fragment
d'inscr. romaine découvert au Mont Afrique, près Dijon [Chabeuf et de lo
Villefosse. ^ Deux bronzes antiques de la collection Ch. Mège [de Villefosse].
L'un est une panthère provenant du Puy-Saint-Martin, et ressemble à la
panthère de Penne; l'autre est une douille représentant un combat d'un
Grec et d'une Amazone; il a été trouvé au Cerro de Montemolin, en Espagne.
Tl Inscr. chrétienne de Bizerte [Merlin]. T[ Boucle de bronze avec inscr. is
trouvée en Tunisie [Delattre]. If Inscr, chrétiennes trouvées à Henchir
el-Begueur [C* Guénin et Monceaux]. Tf Fragments de fresques romaines à
Sainte-Colombe-les- Vienne [de Villefosse]. ^ Inscr. chrétiennes d'Henchir
Bou-Saïd d'Henchir Zoura et d'IIenchir-el-Abiod [C* Guénin et Monceaux].
^ Inscr. découverte à Carthage [Merlin]. Tj Plomb de bulle byzantin, de 20
Tyr [Delattre]. ^ Inscr. chrétiennes du cercle de Tebessa [C* Guénin et
Monceaux]. ^ Bronze avec inscr. acquis par le musée de Saint-Germain [de
Villefosse]. Il porte un nom celtique. ^ Fragment d'inscr. romaine décou-
vert à Soissons [Blanchard]. Comme elle porte le nom de la ville, elle fixe
d'une façon certaine remplacement de l'antique civitas Suessionum.^f Inscr. 25
du cercle de Tébessa [C Guénin et Monceaux]. ^ Buste d'impératrice by-
zantine de la collection de Camondo [Lauer]. ^ Essai d'explication de deux
inscr. grecques de Gaiônas [Bruston]. ^ Note relative à des vexillaires
pannoniens en Palestine [le P. Jalabert]. C'est un texte de plus à ajouter
aux pièces qui nous font connaître peu à peu les auxilia de l'armée de 30
Judée. ^ Découvertes intéressantes faites récemment à Arles [de Villefosse].
On a mis à jour la partie circulaire du cirque romain; un sarcophage en
marbre blanc avec inscr, ^ Inscr, chrétiennes de la région de TeUidjen
[C Guénin et Monceaux]. % Stèle gallo-romaine de Saint-Hilaire (Cher)
[Blanchet]. On a retrouvé un certain nombre de tombes romaines dans ce 35
village. ^ Fouilles d'Alésia [Espérandieu]. On a mis au jour quatre temples de
sources renfermant des ex-voto. ^ Inscr. chrétiennes du sud-ouest de
Tébessa [C* Guénin et Monceaux]. ^ Trois petits monuments épigraphiques
trouvés à Carthage [Delattre]. ^ Inscr. de trois bulles de plomb de Car-
thage [Delattre]. Note du P. Jalabert intitulée Claudia Apameia à propos «o
d'inscriptions inédites des ruines d'Apamée. ^ Inscr. du musée de Cologne
[Espérandieu]. ^ Inscr. trouvée près d'Hyères [Fr. Moulin]. Tf Note relative
à une tabula lusoria trouvée à Carthage [Delattre]. ^ Urnes funéraires de
la vente Triantaphyllos [de Villefosse]. ^ A propos du bronze du musée^de
Saint-Germain [Mowat]. Il porterait le nom du dieu Oglaios. ^ Sceaux «
byzantins de Carthage [Delattre]. ^f Musée du Louvre. Antiquités grecques
et romaines. Liste des acquisitions faites en 1909. Ch. B. t^^
Bulletin monumental. 1909. N°* 1-2. Dans chaque livraison : Chro-
nique [Serbat], Analyses d'art, intéressant l'antiquité rom. et gallo-rom.
parus dans différentes- revues, ^j Bibliographie. H, Thédenat, Le forum ho
romain et les forums impériaux. 4^ éd, [Héron de Villefosse], Eloge, ^^ N°^3-4.
Bibliographie, L. Châtelain, Les monuments romains d'Orange [Héron
de Villefosse]. A réuni et présenté avec beaucoup de soin les renseignements
184 1909. — FRANCE.
épars relatifs aux découvertes faites à diverses époques au territoire
d'Orange. 11 croit que l'arc d'Orange est un monument élevé par la colonie
romaine quelque temps après sa deductio. 11 serait à désirer qu'on eût
un ouvrage de cette nature pour chaque ville romaine de la Gaule, parti-
5 culièrement pour Vienne et Arles. % Germain de Montauzan, Les aqueducs
antiques de Lyon [Héron de Villefosse]. Ingénieur et agrégé de l'Université,
l'auteur a fait avec une compétence particulière un ouvrage d'ensemble
excellent sur ces aqueducs. ^^ N°s 5-6. Chapiteau de bronze romain trouvé
à Rodez [Angles]. Ch. B.
10 Comptes Rendus des Séances de l'Académie des Inscriptions et
Belles Lettres, 1909. Janvier [M. Besnier]. Fouilles de Michaux-Bellaire
et Buchet à la nécropole romaine de Tanger : curieux types de tombeaux
avec décorations picturales, deux inscr. (une épitaphe, une estampille de
tuile romaine), ^j [Gagnât]. Plusieurs inscr. latines découvertes en Tunisie :
15 l'une, trouvée par Donau, fait connaître un fortin construit au temps de
Septime Sévère sur le chemin de Ghadamès. ^f [S. Reinach]. Fouilles de
Piroutet et Déchelette dans un oppidum celtique, près de Salins (Jura) :
débris d'amphores grecques et de vases peints, à figures rouges et à figures
noires. ^ [Héron de Villefosse]. Note de Ringelmann sur les mortiers phé-
20 niciens de Larnaca (Chypre), trop riches en carbonate de chaux, et les
mortiers puniques de Carthage et Donimès (vu" au m" s. a. C), faits avec
des terres pisées. ^^f Février [B. Haussoullier]. Fouilles sous-marines de
Merlin à Mahdia (Tunisie) : statues et vases de bronze. Sépultures puaiques
avec poteries découvertes par Delattre àBordj-Djedid. ASpalato(Dalmatie),
26 le palais de Dioclétien a été exhumé par Hébrard et Zeiller. ^ [G. Perrot].
Fouilles de Gauckler au Janicule : découverte du lucus Furrinae; inscr.;
temple syrien avec statues, dont une réphque en marbre d'un Dionysos
praxitélien, une divinité féminine en bronze doré et un jeune dieu égyptien
en basalte noir; chapelle avec niche contenant les débris d'une statue de
30 Zeus (Jupiter Hieropohtanus). ^ [Dieulafoy]. Compare les doubles temples
du Janicule avec les temples mazdéens de l'époque des Achéménides (Suse).
^ [S. Reinach]. Fouilles de Vassits à Vinca (Danube) : couches anciennes
analogues à celles de la seconde ville de Troie, couches supérieures qui rap-
pellent les stations préhistoriques de Hongrie, Bulgarie, Thessalie et Crète.
35 Diplôme militaire de juin 120 p. C, qui donne le nom exact du consul de 120
et éclaire le recrutement des cohortes romaines. ^ [J. Maurice]. Les discours
des orateurs latins des Gaules, prononcés à la cour de Constantin après sa
conversion (312), demeurèrent païens de fond tt de forme. 1| [S. de Ricci].
Epitaphes gréco-juives, inscr. latines, inscr. grecques de Philae, épitaphe
^Q chrétienne grecque, qui éclairent l'histoire du paganisme en Egypte cin-
quante ans après Théodose. ^ [Cagnat]. Découverte à Ostie, par Vaglieri
d'un sanctuaire oriental, sans doute dédié à Jupiter Sabazis, ancien dieu
thrace phrygien. ^ [R. Pichon]. Le 8^ Natahcium de Paulin de Noie est une
réponse aux thèses de l'hérésiarque Vigilantius. ^]f Mars. [Th. Reinach].
45 Inscr. d'Amorgos intéressante pour l'histoire du droit hypothécaire grec;
c'est le plus ancien exemple d'une rente constituée; les fonds prêtés à
hypothèque rapportaient 10 % et ne pouvaient être ni remboursés ni
réclamés. ^ [G. Perrot]. Fouilles de Gauckler au Janicule : sous le premier
temple syrien, un second sanctuaire a été découvert et délimité, avec son
50 delubrum; le plus ancien de ces deux temples daterait de Commode, et
celui du iv^ s. de Juhen f Apostat. ^ [H. Breuil]. Peintures rupestres de
Cretas (Aragon) et Cogul (Lérida) : cerfs, biches, bouquetins, bison, élan,
chasse au cerf, en teinte unie, rouge ou noire; deux scènes de même style
COMPTES-RENDUS DE l'aCADÉMIE DES INSCRIPTIONS. 185
avec figures humaines (trois bœufs poursuivis par deux chasseurs; neuf
femmes au torse nu, avec longues robes collantes, dansant autour d'un
homme noir, ne portant que des jarretières). ^T[ Avril. [Héron de Villefosse].
Inscr. latine de Mograne (Tunisie), communiquée par Delattre : elle concerne
un prêteur et sénateur inconnu (Sexlus Asinius Rufmus Fabianus) de la '
gens Asinia, et permet detrancher la controverse soulevée par Mommsen sur
le mode de nomination de l'ab actis. ^ [P. Monceaux]. Inscr. de l'Afrique
du nord éclairant l'histoire du Donatisme : classement et résultats. 1| [Héron
de Villefosse]. Fouilles de Leynaud dans les catacombes chrétiennes d'Ha-
drumète : inscr. en mosaïque, sarcophage orné de mosaïques en couleurs. lO
^ [Gagnât]. Découverte par Carton d'une nécropole berbère ancienne au
Djebel-Ferza (Tunisie) : 100 grandes tombes et 1000 plus petites, à forme
( irculaire ou elliptique. ^ [G. Millet]. Restitue une inscr. relevée par Gré-
goire dans une église souterraine de Cappadoce, et conclut qu'il faut l'attri-
buer aux Iconoclastes. ^ [Clermont-Ganneau]. Sur un autel cylindrique de i5
Délos, avec dédicace grecque à Jupiter Ourios, Aphrodite, Uranieet Astarté
palestinienne, celle-ci mentionnée pour la première fois; l'auteur de l'ex-
voto avait été sauvé des pirates. ^ [Héron de Villefosse]. Note de Ringel-
mann sur la mouture des céréales dans l'antiquité : jusqu'à l'invention
d'une machine à grand débit, comme le moulinromain(Pompéi), les anciens 20
ont dû à peu près ignorer le pain ou la galette, et consommer les céréales
après trempage et coction comme les fèves ou lentilles. ^ [Jullian]. Curieux
détails, probablement empruntés à des scholies de Lucain sur le siège de
Marseille dans l'Histoire de Jules César par Jehan de Tuim (xiii*^ s. p. C).
^Tf Mai [Dieulafoy]. Vase et assiette de Perse, en faïence de couleur terreuse, 26
avec couvercles à décors incrustés (personnages à genoux, dessins géomé-
triques, inscr. cunéiformes). ^ [R. Pichon]. Les cérémonies magiques du
chant IV de l'Enéide, et le rôle de magicienne prêté à Didon, trahissent
un emprunt à une source antérieure, peut-être le poème de Naevius.
^ [C. Jullian]. Groupe de tumuli explorés par Cotte à Pertuis (Vaucluse) : 90
objets de bronze, dont une urne cinéraire de style grec. ^ [E. Babelon].
Rapport sur le 2'' Congrès international d'archéologie classique, tenu au Caire
(avril 1909). T| [G. Perrot]. Fouilles de Kavvadias à Céphalonie : monuments
mycéniens, fragments de vases; 83 tombeaux du \\^ au xii^ s. a. C, avec
objets mycéniens d'or, verre, bronze et pierre, vases de terre cuite, crânes sj»
et squelettes ensevelis de deux manières distinctes. ^[M. Holleaux]. Rapport
sur les fouilles de Délos en 1908 : déblaiement du Port antique, du Puits-
réservoir de rinopos, du Téménos d'Apollon; découverte de la Fontaine
Minoé avec bas-relief en bronze (sacrifice à Hécate) et torse d'Apollon
archaïque ; 72 inscr. ^^T Juin [G. Perrot]. Gauckler envoie la photographie dune 40
statuette en bronze doré (Atargatis naissante) provenant du temple syrien
qui avoisine le Lucus Furrinae (Janicule]. Tj [Merlin]. Fouilles sous-marines
à Tunis : base en marbre blanc avec inscr. grecque, débris de statues,
grandes lampes en bronze, buste de Minerve casquée, statuette en bronze
d'un hermaphrodite. ^ [Paul Girard]. Etude sur le mythe de Pandore dans ts
les Travaux et Jours d'Hésiode. ^ [Cagnat]. Fouilles sous-marines de Merlin
à Mahdia (Tunisie) : marbres antiques, dont un buste de Vénus, trois bases
avec inscr. grecques (une sur la provenance du chargement, qui permettra
de dater le naufrage), ^j [G. Perrot]. Nouvelles inscr. grecques, et statue de
faune en bronze, trouvées au large de Mahdia. ^^ Juillet. [Noël Valois]. 50
Rapport sur le concours des antiquités de la France : mentionne avec
éloge les Aqueducs antiques de Lyon, de DE Montauzan, et les Monuments
romains d Orange, de Louis Châtelain, ^f [Héron de Villefosse]. Insçr,
186 1909. — FRANGE.
latine de 21 vers (les sept premiers hexamètres) trouvée dans un champ
entre le Kef et Mactar (Tunisie), et communiquée par Bonnel : c'est une
invocation aa printemps et au dieu Silvain. ^ [S. Reinach]. Espérandieu a
découvert, à Alésia, un magnifique buste de déesse en bronze. ^ [Luc de Vos].
6 Julien n'a pas été élu empereur par des soldats mutinés : leur acclamation
fut confirmée par un décret de la Curie parisienne et par l'Assemblée des légats
de toute la Gaule réunis à Paris. Objections de Théodore Reinach et Gagnât
^ [P. Gauckler]. Troisième sanctuaire syrien exhumé au LucusFurrinae(J a-
nicule) : description comparative des trois temples superposés, le supérieur
10 offrant dans son architecture un curieux mélange d'éléments païens et
chrétiens. ^ [Espérandieu]. Temple de source exhumée au Mont Auxois :
de forme octogonale, il contenait des ex-voto en bronze (yeux et autres
organes) et un buste de même métal. ^ [Pottier]. Les sujets homériques
décorant les vases grecs du Louvre (vii^ et vi'' s. a. G.) prouvent l'authen-
15 ticité de certains passages du poème, considérés jusqu'ici comme des
additions tardives. ^ [S. Reinach]. Un texte de Vincentius permettrait de
dater l'arc d'Orange (46 a. G.). Observation de Perrot. ^^ Août. [Espéran-
dieu]. Découverte, au Mont Auxois, d'un sanctuaire d'Hygie ou de Déméter :
tête diadémée et couronnée d'épis, main gauche avec un serpent, bas-
20 relief d'enfant emmailloté, monnaies d'Antonin le Pieux, ex-voto de bronze,
inscr. celtique sur lamelle de plomb. ^[Scheil]. Il existait en Elam une langue
non sémitique, propre aux gens d'Anzan; cette langue anzanite fut apportée
à Suse. ^[ [B. Haussoullier]. Rapport sur les Écoles d'Athènes et de fiome:
travaux et découvertes archéologiques ou épigraphiques. ^ [Gagnât]. Donau
26 a prouvé que la tribu berbère, qui habitait à l'époque romaine au N.-E. du
Chott-el-p'edjedj (Tunisie), était colle des Nybgenii (et non Ni»y6Y,voi
comme l'avait dit Ptolémée). ^ [Gartou]. Fouilles aux thermes publics de
Bulla Regia : description de la partie déblayée, inscr. sur un fonctionnaire
de la famille des Rossii. ^ [Gagnât]. Note de Garton sur un vase chrétien
80 à reliefs figurés trouvé à Thélepte ( Tunisie). ^^ Septembre. [Maurice Groiset].
Mémoire sur la légende primitive d'Ulysse, représentant mythique des
Képhallènes, habitants de Samé (Sainte-Maure): elle contenait un élément
important de réalité historique.^[Glermont-Ganneau]. Photographie del'autel
découvert à Délos, avec une double dédicace en sabéen et n grec. If [E. Pottier].
86 Lettre de Thureau-Dangin sur une tablette d'argile de Gésarée, qui fixe
la date des tablettes cunéiformes dites cappadociennes : l'écriture cunéiforme
et la langue aklcadienne étaient employées en pays hittite dès le milieu du
troisième millénaire. 1[ [J. Glédat]. Fouilles au Mont Gasios (isthme de
Suez), où s'élevait un temple célèbre dédié à Jupitsr : mise à jour de thermes
<o du Bas-Empire et d'un petit temple. ^^ Octobre. [Merlin]. Fouilles sous-
marines de Mahdia (Tunisie) : statuettes, appliques, fragments de meubles
en bronze; fragments de sculpture en marbre; inscr. grecques. Le bateau,
coulé par 39 m. de fond, venait d'Attique, et fit naufrage à la fin du i'''" s. a. G.
1[ [M. Gollignon]. Étude sur une série de statues funéraires grecques, figures
45 secondaires associées à refiigie du mort (serviteurs, pleureuses, etc.). % [Ho-
molle]. D'après le témoignage do Pausanias et les résultats donnés par les
fouilles, le plus riche des trésors retrouvés à Delphes est bien celui de Cnide.
^ [Phihppe Berger]. Estampille d'une urne cinéraire trouvée par Delattre
à Garthage : elle rappelle et confond Baal et Tanit. ^ [G. Perrot]. Fouilles
60 de Radet, Paris et Gourteault, à Saint-Seurin : substructions gallo-romaines
avec hypocaustes, amphores domestiques avec ossements d'enfants, ^f^
Novembre. [L. iDelisle]. Note de Loew sur la paléographie des manus-
crits bénéventains et des manuscrits wisigothiques. ^[ [Senart]. Stèle de
JOURNAL DES SAVANTS. 187
Besnagar, près Bhilsa (Inde), qui identifie le maharajah Amtalikita avec
le roi indo-grec Antialkidas (qui régna dans la première moitié du ii*^ s. a. C),
et renseigne sur les origines du culte de Vignu-Kr^na. Reliquaire avec
quatre inscr. très curieuses pour l'archéologie gréco-bouddhique. ^ [Capitan,
Peyrony]. Découverte de deux squelettes humains, trouvés au Pech de ^
TAze, près de Sarlat (Dordogne), au milieu de foyers de Tépoque mousté-
rienne, à la base du quaternaire moyen. 1f^ Décembre [Gagnât]. Lettre
d'Albertini sur les fouilles d'Ampurias (Espagne): topographie d'Emporiae,
statue d'Esculape en marbre, et statuette féminine. ^ [C. Jullian]. Inscr.
latine, trouvée près d'Hyères par de Gérin-Ricard, et qui confirme que ^°
c'est là qu'était le castellum d'Olbia. Tf [Homolle]. Lettre de Bourguet, qui
propose, à Delphes, une nouvelle restauration de la chambre oià 37 statues
de bronze avaient été consacrées par Lysandre et les Lacédémoniens après
la victoire d'jî^gos-Potamos. ^ [Clermont-Ganneau]. Découverte, à Bettir
(près de Jérusalem), d'une mosaïque de style arabe (vu" s.) avec quatre inscr. ^■'
grecques, sur pavement ornementé de poissons, fruits et fleurs. ^ [P. F.
Girard]. La codification de Tédit prétorien, faite sous Hadrien par Salvius
Julianus, doit être placée entre 125 et 128. ^f [C. Jullian]. Courteault annonce
de Saint-Seurin (Bordeaux) la mise à jour de la nécropole du iv« s. : tom-
beau d'un soldat romain avec son épitaphe. ^ f Pottier]. Fouilles de Rouzaud, ^®
à Montlaurès (près de Narbonne) : c'était un oppidum, composé d'habi-
tations rustiques sur les pentes d'une acropole et dans la plaine environ-
nante; mobilier primitif et barbare; poteries grecques finement dessinées,
qui attestent les relations de la Gaule a\ec la Grèce dès le vi^ s. a. C. (sur-
tout pendant les iv^ et nic s. a. C). A. G.-D. ^^
Journal des Savants. 1^ année. N"<' S'". Jr. S. Augustini, Scriptorum
contra Donatistas, P. 1. éd. Petschenig (Corpus script, eccles. latin, vol. 51)
[P. Monceaux]. 1'"' art. <dont la fin est au numéro d'avr.>. Recension
critique constituée av(!C beaucoup de su in, qui modifie sur des points de
détail, intéressants surtout pour l'élude de la langue, le texte établi par les 3°
Bénédictins. ^ Les grottes sépulcrales de Céphalonie [A. J. Reinach].
Détails complémentaires à la découverte de Cavvadias. ]| Lycophronis
Alexandra^ rec. Ed. Scheer. Vol. 2. scholia continens [Maur. Croiset]. For-
midable labeur qui fait honneur à la méthode critique de S. et à son admi-
rable patience. ^ Supplemenlan/ papcrs of the American school of classical 35
Sludies in Boni, II [R. C.]. A signaler l'art, de Curtis qui contient une classi
ficationtrèssoignéedesprincipauxarcsde triomphe connus. < cf. pi. haut
p. 1 78.32 > TllI Févr. Fouilles de Palestrina et de Marino ['Vaglieri]. ^ Décou-
vertes récentes relatives aux enceintes romaines de la Gaule [A. Blanchet].
Détails sur les découvertes faites à Paris, Beauvais, au Mans, Saint-Servan, *°
Périgueux, Gap et Avenches. Tj Mosaïques de Saint-Démétrius de Salonique
Diehl]. Monument tout à fait remarquable du premier âge d'or de l'art by-
zantin. Tf Bernard W. Hendehson, Civil war and rébellion in the Roman
Empire a. D. 6'i-ro [R. C.]. Tentative intéressante qui présente sous un
nouvel aspect des faits connus depuis longtemps.^ Fe^ti Valentis Anthologia- *5
rum libri. Primum éd. "Wilh. Koch [Ruelle]. Fera faire un grand pas à
l'histoire de l'astrologie grecque et rendra de grands services. ^ Maurice
Besnier, Les catacombes de Rome (pi.) [A. M.]. Livre clair, net, bien docu-
menté. ][ Catalogue de la Bibliothèque de l'Université de Paris [H. D.].
Deux nouveaux fascicules dont l'un est consacré aux Mélanges Jubilaires 50
et publications commémorative^ ^f Ad. Michaelis, Ein Jahrhundert kunst-
archdologischer Entdeckungen. 2" éd. [Et. Michon]. Des modifications sans
importance à la l''" éd. publiée sous un titre quelque peu différent. T[ Otto
188 1909. — FRANCE.
et Else Kern, Cari Otfried Muller, Lebensbild in Briefen an théine Eltern...
[Id.]. S'adresse surtout aux intimes; on voudrait connaître davantage en
Mûller l'historien et le philologue, ^^j Mars. La légende historique des
premiers siècles de Rome [G. de Sanctis]. 1 '^^ art. < dont la suite est au numéro
^ de mai>. La légende historique des premiers siècles de Rome n'est pas
d'origine grecque; elle est encore moins l'œuvre des annalistes latins.
D'autre part l'hypothèse de Niebuhr sur les chants épiques dans la for-
mation de la légende romaine est inutile et invraisemblable; elle contient
toutefois une part de vérité. Nous ne considérerons rien comme historique
^^ dans la légende sans le contrôle de la recherche topographique, des tra-
ditions parallèles, des monuments et des documents.^ Les découvertes de
P. Gauckler au Janicule [G. Perrol]. Découvertes des plus importantes;
on aurait trouvé les restes d'un temple syrien dédié à Jupiter Hierapoli-
tanus (Hadad). ^f Dernières fouilles du Forum [Piganiol]. Ce qui'est surtout
^^ important dans les fouilles de Boni c'est qu'il est démontré que la direction
même du clivus Palatinus est de date républicaine. ^ G Boissier, G. Dar-
Boux, A. Franklin, G. Picot, G. Perrot, H. Roujon, L Institut de France,
2 vol. [G. Perrot]. Intéressante publication, richement illustrée. ^ H. Wil-
LERS, Neue Untersuchungen iiber die rôni. Bronzeinduztrie von Capua u. von
20 Niedergc manie n... (pi.) [Maur. Besnier]. Très précieux instrument d'étude
qui a renouvelé l'un des chapitres les plus importants de l'histoire commer-
ciale. ^ Philologie et linguistique. Mélanges offerts à L. Havet... [R. C.].
Analyse. ^^ Avr. L'helléniste d'Ansse de Villoison et la création d'une
chaire de grec moderne au Collège de France [C. Joret]. ][ Inscriptions de
2^ Chios et d'Erythrées ( 'AOYjva, t. 20) [B. Haussoullier]. Aux corrections pro-
posées dans Rev. Philol. 1909, H. en ajoute une N» 44, p. 234, \^^ ligne,
lire : Mvjvjoi; At'ou, éTtt ffT£'^avY,cpôpou. ^ 1) Un nouveau sanctuaire orien-
tal à Rome. — 2) Une inscr. latine sur bronze relative à la guerre sociale
[R. C.]. 1. Découverte faite par Vagleri, très intéressante pour l'histoire
30 religieuse de Rome, accompagnée de deux inscriptions. — 2) Texte d'une
table de bronze conservée au Musée du Palais des Conservateurs au Capi-
tule, aussi intéressante pour l'histoire de Rome que pour l'onomastique
ibère. ^ Fouilles du Janicule < v. plus h.> [G. Perrot]. Sous le premier
temple syrien il a été découvert un second sanctuaire du même genre auquel
35 ont appartenu les statues que la récente campagne a fait sortir de terre et les
inscr. et les ex-voto trouvés dans la villa Wurts. ]f E. R. Barker, Buried
Herculaneum [R. C.]. Très substantiel, toutefois, l'histoire des fouilles
tentées depuis le xyiii® siècle aurait pu être développée davantage. ^ Josef
BiCK, Wiener Palimpseste. L Cod. Vindobonensis 16 (Sitz. Akad. Wien)
4«» [G. Lafaye]. Eclaire d'un jour nouveau l'histoire de ce recueil qui contient
des fragments de Lucain, de Pélagonius, de Dioscoride et qqs très anciens
morceaux de la littérature sacrée. ^ W. Helbig, Zur Geschichte der hasta
donatica (Abhandl. Ges. d. Wiss. Gôttingen) [A. M.]. Conclusions intéres-
santes. ^ Peter Thomsen, Systematische Bibliographie der Palàstina-Litera-
46 tur. T. I (1895-1904) [R. Dussaud]. Rendra de grands services. ^Ij Mai.
1) P. Masqueray, Euripide et ses idées. — 2) Euripide, Les Bacchantes,
éd. crit. et expl. par Georges Dalmeyda [Maur. Croiset]. l""" art. < dont
la fin est au numéro de jn>. 1) Important vol de critique, savant et per-
sonnel. Une réserve toutefois au sujet de générahsations qui conviennent
60 mal à un poète dramatique. — 2) Bonne éd. où se trouvent une annotation
précise et discrète, et une introduction qui fait preuve de finesse et de
fermeté de jugement, en dépit d'une appréciation erronée sur la tendance
de la pièce, constituée, dit C, en vue d'attirer la sympathie du pubhc sur
JOURNAL DES SAVANTS. 189
Dionysos et son cortège. ^ Théories récentes sur l'origine du temple grec
[A. J. Reinach]. Demeure largement ouverte des vivants ou des morts que
les Égéens devaient à leur civilisation méridionale, maison nordique à toit
pointu importée par les Achéens ou les Doriens, habitation sur pilotis qui
a pu exister dès l'époque néolithique dans les lacs de la Grèce, tels sont les 5
trois prototypes allégués aujourd'hui pour l'origine des temples grecs,
^Fouilles d'Italie [Piganiol]. A signaler des fragments de statues et une
inscr. trouvés à Brindes qui déterminent l'emplacement de l'ancien
Forum. ^ Germain de Montauzan, Les aqueducs antiques de Lyon [R. C.].
Touche à l'archéologie et à la physique et est un ouvrage d'histoire gêné- lo
raie aussi bien que d'histoire locale. Eloges. ^ Arthur Mentz, Geschichte
und Système der Tachygraphie [C.^ E. R.]. Résume exactement l'état de
la question. ^ Oppien d' A pâmée. Éd. crit. par P. Boudreaux (Bibl. Éc,
Hautes Et., 172^ fasc.) [Id.]. Éd. très soignée qu'on peut considérer comme
définitive. ^ Paul Vallette, L'apologie d" Apulée [G. Lafaye]. De rares 15
qualités de dialecticien unies à un souci très vif de l'information étendue et
précise. ^^ Juin. J. Brochet, Saint Jérôme et ses ennemis... [R. Pichon].
Excellent récit qui comble en grande partie une lacune, auquel on peut re-
procher trop de partialité pour Jérôme. ^ Le deuxième congrès d'archéo-
logie classique (Alexandrie-Le Caire) [J. Toutain]. ^ Der alte Orient. Gemein- 20
verstdndliche Darstellungen, édit. par H. Winckler u. A. J ère mi as [V. Scheil].
Esquisses d'autant mieux faites et plus exactes que la répartition du travail
a lieu entre spécialistes éprouvés. Analyse sommaire. ^^ Jlt. Les études by-
zantines [L. Bréhier]. Signale les principales manifestations d'activité qui
se produisent dans ce domaine par les textes et par les monuments. ^ Scavi 26
ad Ostia ed a Palestrina [Vaglieri]. ^ Fr. Leo, Der Monolog in Drama...
(Abhandl. G. d. Wiss. Gottingen) [Maur. Croiset]. Contribution impor-
tante à l'histoire de la technique dramatique dans l'antiquité grecque
et latine, bien que L. n'ait pas distingué assez nettement l'élément naturel
et l'élément conventionnel du monologue. ^ W. Soltau, Die Anjdnge der zq
rôm. Geschichtschreihung [Bouché-Leclercq]. Mérite de ne pas passer ina-
perçu; « c'est une belle passe d'armes dans une controverse qui ne sera sans
doute jamais close ». % Tibulle et les auteurs du Corpus Tibullianum. Texte
établi par A. Cartault [Ph. Fabia]. Les prolégomènes sont remarquables
par leur précision philologique et par leur finesse littéraire. La critique de C. 35
est moins conservative que celle de Hiller et surtout de Postgate. ^ Août,
C. Lucilii carminum reliquiae rec. Fr. Marx. 2 vol. — C. Cichorius, Unter-
suchungen zu Lucilius [G. Lafaye]. Ces deux ouvrages dépassent de beaucoup
tous les travaux antérieurs par la profondeur des recherches. Le commen-
taire de M. qui remplit un vol. contient rassemblées pour la première fois une 40
foule d'observations précieuses qu'on peut considérer comme acquises.
Quand M. donnera une seconde éd. de son beau travail, il aura plus d'une
dette à payer à C. ^ Les fouilles de Naukratis et l'histoire de la céramique
grecque de 650 à 550 [A.-J. Reinach]. Les fouilles ont permis de se faire
une idée de la ville dont le principal intérêt s'attache aux débris céramiques 45
trouvés dans les favissae des sanctuaires, surtout de ceux d'Apollon et
d'Aphrodite. De 650 à 550, Naukratis a été le plus grand entrepôt entre
l'Egypte et le monde grec. On peut répartir les vases de cette époque,
recueillis à Naukratis, entre 10 groupes : Milet, Samos, Clazomènes, Lesbos,
autre fabrique d'Ionie ou d'Élide, Cyrène, Mélos, Corinthe, Athènes, 50
Naukratis. A côté de l'art de la céramique, Naukratis s'appropria l'art
tout égyptien de la faïence qui connut une véritable renaissance sous
l'impulsion saïte. Les albâtres qu'on trouve disséminés de Gordion à Rhodes
190 1909.
FRANCE.
et à Vulci paraissent sortir des mains d'ouvriers égyptiens travaillant à
Naukratis. Tj Une inscr. grecque à Sîk En-Namala [Glermont-Ganneau].
L'inscr. découverte par Musil et communiquée à l'Académie des sciences de
Vienne (6 nov. 1907), serait d'après lui de t-. ' = 310 de l'ère des Séleucides,
5 c.-à-d. de l'an 2 avant n. è. Selon C.-G. elledoit être datée d'après l'ère de
Bostra soit 310 + 105/6 = 415/6 de J.-C.lj Fouilles sous-marines de Madhia
( Tunisie) [Merlin]. I mportantesdécouvertes parmi lesquelles il faut placer celle
de quatre inscr. grecques dont le détail est très instructif. ^ Fouilles d'Italie
[Piganiol]. Découvertes à Rome, Gênes, Capène, Pompéi et Tarente. Une
10 lettre de Corrado Ricci publiée par P. donne un coup d'œil d'ensemble sur
les fouilles les plus récentes et les recherches en cours. ^ La section de papy-
rologie <et d'épigraphie> au 2'' congrès international d'archéologie clas-
sique [Jouguet]. Annonce des communications et des mémoires lus à la
séance du 12 avril. ^ Philumeni cl; venenatis animalibus eorumque remediis
16 ex cod. Vaticano primum éd. Maxim. Wellmann (Corpus medicorumgrae-
corum X, I, 1) [G. E. R.]. Fait bien augurer de cette publication « interaca-
démique ». Tf Georges Nicole, 1) Meidias et le style fleuri dans la céramique
attique. — 2) Supplément [Pottier]. Très intéressante monographie qui comble
une lacune. ^ Cari Robert, Pausanias als Srhrijtsteller^ Studienu. Beobach-
20 tungen (pi.) [Maur. Croiset]. Intéressera les littérateurs et les archéologues.
^ Corpus juris civilis. Vol. 1. I nstitutiones rocog. Paul Kruger : Digesta
recog. Theodor Mommsen, retractavit P. KrijcER [R. G.]. Édition qui
annule les précédentes. ^^1 Sept. P'ouilles du Janicule [Gauckler]. Décou-
verte d'im 3*^ sanctuaire syrien <v. pi. h. avr.> sous les deux temples super-
26 posés, qui date du milieu du i'^'' siècle de n. è. ^ Musée du Louvre [Et. Mi-
chon]. Description de cinq marbres d'un haut intérêt acquis par le Lou\re.
^ E. RoDOCANAGHi, Le Château Saint- Ange [R. C.]. R. a laissé à Albertini
le soin d'exposer les origines de l'édifice et ses transformations jusqu'à
l'époque du siège des Goths. ^^ Oct. Les fouilles de Crète [A. J. Reinach].
80 l""" art. <dont la suite est aux numéros de mars et de mai 1910>. A Knossos
et à Phaistos les palais sont dégagés et leur structure générale bien connue.
Mais pour la position relative des deux palais qui se sont succédé il reste
beaucoup à apprendre. ^ Hésiode. Les Travaux et les Jours^ texte et trad. fr.
par pierre Waltz [Maur. Croiset]. L'éd. sera fort utile aux étudiants;
86 la trad. si elle manque un peu de vigueur et de hardiesse a le mérite d'être
suivie. Tl Teletis Reliquiae recog. Otto Hense, 2« éd. [Id.]. Les textes réunis
dans ce volume offrent des documents précieux aux littérateurs et aux
linguistes.^ Moriz Naechster, De Pollucis et Phrynichi controversiis [Ruelle].
On n'avait pas traité jusqu'ici les polémiques suscitées entre grammairiens
40 grecs avec autant de minutieux détails ni avec une telle ampleur. ^ Alb.
Mayr, Die Insel Malla im Altertum [R. G.]. Monographie complète d'un
sujet assez neuf. ][ G. de Manteyer, La Provence du i"'' au ^n" siècle
[M. Clerc]. Gros volume, d'une lecture un peu difficile, mais d'une érudition
admirablement informée. Tj^j Nov. Fr. Plessis, La poésie latine (de Livius
46 Andronicus à Rutilius Namatianus) [Fabia]. Ne fait pas équitablement leur
part aux auteurs et aux problèmes. L'ensemble paraît un peu superficiel.
Tel quel, infiniment agréable aux amateurs, le livre sera très utile aux tra-
vailleurs. Tf S. Reinach, Répertoire de reliefs grecs et romains. T. I. Les
ensembles [G. Perrot]. Rendra de grands services aux étudiants; ce qu'un
60 archéologue avisé goûtera le plus ce sera la sobriété des notices. On peut
regretter dans ce choix de reliefs l'absence d'un plan et d'une distribution
des monuments qui correspondent aux grandes lignes de l'histoire des arts
plastiques. ^ Prospère Valese, Cronologia romana. Vol. 1 : II calen-
REVUE ARCHÉOLOGIQUE, 191
dario Flaviano (450-563 Varr.). P. 1. [Maur. Besnier]. Analyse.^ M.
Clerc, Le temple romain du Vernègues [R. C.]. Instructif et intéressant.
^^ Dec. Luigi Pareti, Ricerche sulla potenza mariltima degll Spartani e
sulla cronologia dei navarchi (Mém. Acad. Turin. T. 59) [Maur. Besnier].
Examen approfondi du sujet et précieuse contribution à la chronologie 5
générale des v" et iv^ siècles. ^ Scavi a Terracina, Ostia, Palostrina e Licenza
[Vaglieri].^ W. Helbig, Ein homerischer Bundschild mit einem BUgel(iahres-
hefte) [G. Perrot]. Mémoire conduit avec la sûreté de méthode habituelle
à H. Tj Anonymi de rébus bellicis liber. Text u. Erl. v. Rudolf Schneider
[Et. Michon]. Tend à démontrer que la date de l'écrit est bien postérieur à ,o
celle (trdinairement admise et que son importance à ce point de vue en
t'st bien diminuée. Henri Lebègue.
Mémoires de la Société de linguistique de Paris. T. XV, fasc. VI.
Étymologies grecques et latines [Brénl]. 1. De qqs prépositions grecques :
dans xxT-i, aeri. àvxt, ttoot!, la première syllabe est la partie significative, la 15.
seconde est un élément pronominal ou démonstratif; dans [xs/pt; et a/o-.ç,
il faut voir un dérivé du verbe /po ou /paûco « toucher, effleurer »; dans
àvTtxpuç et lyyû;, on a le reste de xapa « tête » et de yjfov « membre »;
asçYiyùç offre un ancien instrumental de piÉco; et un reste altéré de yaïa
ou de vutov. 2. ^/w, ï(7/(», ic/àvo), Içyjx.'^ioi ; le sens primitif de la racine 20
est «tenir, se tenir » encore visible dans T/ritx'x et It/uc, dans t/eoôv et a/£otY,v.
11 y a eu mélange avec I/o-, cf. Iliad XIII, 51. 3. iTrXv-v et •l>pT,v; le premier
est probablement le primitif de nizXi'c/yx « entrailles ». De la même famille
que le second sont c/pàxTY,; et cppaxTo;; cppx(7(7to est un df'rivé de cppYjV.
'i. IIttooôç e t rapproché du latin « lix », « lessive » ; cendre et lessive 25
étant deux idées voisines, tuooÔ!; tient peut-être à l'idée d'infusion,
(TTTÉvod). 5. "AXy&ç, algor, gelu; le dernier offre la syllabe « alg » avec
métathèse de la liquide. 6. Les composés par allusion : cjxoc&âvTYjÇ, oooû-
çevoç. B. rappelle que S. Reinach a montré que le premier doit être regardé
'( comme une parodie de (EpocpavTY,;, comme « tirocinium », « latrocinium » 30
sont faits sur le modèle de « vaticinium »; oopj^svoç est une allusion à ôocû-
xTYiTo;. 7. L'Iliade et les jeux publics. La réflexion du vers Iliad. XXII, 159
montre un amateur de course; de même la description des jeux en l'honneur
de Patrocle au ch. XXIII. 8. IlpuXîrç, proelium. Dans la seconde partie
de TTpuXsti;, il faut voir une forme dialectale pour Xxot « guerriers », la «t
première syllabe est pour Trpo ou irpu; dans le latin « proelium », il faut
peut-être voir une forme italiote représentant le grec TrpuXsïov; ce serait
le combat d'infanterie, l'engagement d'avant garde. 9. 'Aywv sanscrit
« âgr ». Faut-il faire re-monter la parenté jusqu'à !'« ursprache» ou admettre
un emprunt qui a pu n'être pas direct? 10. Un vers d'Archiloque. II est ^^
dans un commentaire d'Aristote (Hermias, in Aristotelem, IV, p. 10°);
Tp-'atva dans ce vers doit vraisemblablement avoir le sens de barque à
trois rames, esquif, nacelle. ^ Mélanges étymologiques [Vendryès]. 1. "Evoov,
Ivotvoç. Le second sortant du premier ou tous deux se rattachant à un
prototype commun, 'evoov ne saurait être de formation récente et n'a rien ^^
à voir avec le sufTixe adverbial -oôv. 2. Le grec 'éXxoj est rapproché de racines
irlandaises. 3. Le latin « pungô » rapproché d'une rac. irlandaise. 5. Latin
medullae. Par étymologie populaire le latin « merulla » serait devenu
« medulla »; l'existence de « merolla » en italien justifie cette opinion.
A. J. ^
Nouvelle Revue historique «ie Droit français et étranger.
33e année (1909). N° 1. Les banquiers dans la législation de Justinien
[G. Platon]. Art. qui se continue dans les n^^ 2, 3, 4 et se terminera en 1910.
192 1909.— FRANCE.
Après avoir exposé le rôle du banquier dans le Haut-Empire et dans le
Bas-Empire jusqu'au moment des réformes de Justinien et montré par
quel organisme juridique et par quelles institutions de droit il a joué un rôle
si important, il expose les réformes législatives apportées par Justinien à
6 institution des banquiers et en apprécie le sens et la portée. Ce n'est donc
pas l'histoire du banquier dans le monde antique ou dans le monde romain
que P. retracera, mais seulement la période de la fin de cette histoire.
If Mélanges Fitting [Debray et Gen estai]. Analyse et critique des travaux
contenus dans ce Recueil et dont plusieurs importants concernent le droit
10 rom. et son histoire, ^j E. Costa, Storia délie Fonti del Diritto romano
[E. Perrot]. Excellent instrument de travail. ^ Manuel des antiquités ro-
maines de Th. MoMMSEN, V. Marquardt et P. Kruger. T. 17 à 19. Le
droit pénal romain, trad. par J. Duquesne [Blondel]. Excellente trad. de
ce livre admirable. ^ G. Ferrari, The papiri inediti Greco-Egisii delVeta
16 byzantina [E. Perrot]. Texte et comm. de trois actes juridiques en grec
de 514, 536 et 552 ap. J. C. Beaucoup de soin. ^ Contribution à l'histoire du
droit romain [P. Collinet]. 4, Quelques corrections abusives des éditeurs de
textes juridiques. Défend les leçons des ms . contre les corrections d'hypercri-
tiques à propos de Gains, 3, 27; 3, 66; Paul. Sent. 3, 4°, 7; C. Herm. 1, 1
20[Diocl. et Max. 294); Ulp. 71 Ed. 43, 24, 15, 2; Cod. Just. 5,3, 15, et Cod.
Théod. 3, 5, 2, 1. ^j J. Duquesne, Cicéron. Pro Flacco, 50-32 et fin Inte-
grum Restitutio [Lyon]. Analyse de ce premier vol. dont les conclusions
sont contraires aux théories reçues. ^^ N° 3. Notes d'épigraphie et de
papyrologie juridique; [E.Cuq] 8-20. Le droit babylonien au temps de la
26 première dynastie de Babylone, de 2232-1920 av. J.-C, qui comprend onze
rois. Institutions que ces actes nous aident à connaître : remarques sur les
tribunaux, les modes de preuve, l'irrévocabilité des contrats et des juge-
ments, le formalisme et les actes symboliques (à suivre). ^ F. Desserteaux,
Essai sur la formation historique de la capitis deminutio : 1, Ancienneté
30 respective des cas et des sources de la cap. dem. [Michon]. Le nom de l'auteur
restera définitivement attaché au prolslème résolu par lui des origines his-
toriques de la c. d. Grands éloges. ^^ N" 4. Le ms. Charpin du Code Théodo-
sien [P. F. Girard]. Etude sur la reproduction phototypique donnée par
Omont du célèbre ms. 9643 de la Bibl. Nat. qui nous a seul conservé
86 les liv. 6-8 du Code Théod.^ Le papyrus de Giessen sur la Constitutio Antonia-
na [P. Collinet]. Ce papyrus contient trois édits de Caracalla dont le plus
important, très mutilé, est la célèbre Constitutio Antoniana accordant Ja
civitas Romana à tous les pérégrins de l'Empire; ce papyrus va être publié
dans le 2^ fasc. des Papyrus de Giessen. ^ O. Clerici, La formazione délie
40 locazioni irregolari in diritto romano [Duquesne]. Conjectures ingénieuses,
mais des réserves. ^ Memorie délia R. Academia délie scienze deW I nstituto
di Bologna, Classe di science morali. Série I, t. 2 [Id.]. Résumé. Mention de
plusieurs mémoires concernant l'antiquité classique, un de Acri sur saint
Thomas et Aristote, un de Brini sur La Bi'ateralita délie Policitationes ad
45 una respublica e dei vota nel diritto romano, et un de Costa sur Cicero Giure-
consulto. II P. F. Girard, Nouv. observations sur la date de la loi Aebutia
[F. S.]. Problème très important. L^ongue analyse. ^ W. W. Buckland, The
roman Law of Slavery. The condition of the Slave in private Law from Augustus
to Justinian [Duquesne]. Compilation très consciencieuse, rendra des
60 services. ^ G. Ferrari, // diritto pénale nelle Novelle di Leone il filosofio
[Lyon]. Résumé. ^ Digesta Justiniani Augusti rec. et éd. Bonfante, Fadda,
Ferrini, Riccobono, Scialoja, lib. i-~8 [Appleton]. Très commode, valeur
scientifique. ^ G. Baviera, Scritti giuridici. I. Diritto romano [D.]. Résumé.
REVUE ARCHÉOLOGIQUE. 193
f' Univers, di Catania, Annuario dello Instituto di Storia del diritto romano
[Caillemer]. Analyse. ^ Ed. Philipon, Les Ibères, études d'histoire, d'archéo-
logie et de linguistiqœ [Gollinet]. Appréc. favorable. ^ G. Jullian, Histoire
delà Gaule. 1 et II [Col inetj. Ouvrage magistral, HH N" 5. La dicarum scrip-
tio et deux papyrus égyptiens de 1 époque pt .lémaiq je [A. Fliniaux]. La 5
« dicarum scriptio «sicilienne sur laqu.dl^ ^'expliquent insuffisamment qqs
passages obscurs des Verrines, s'éclaire d'un jour nouveau grâce à plusieurs
papyrus égyptiens, notamment B. G. U. I 226 de 99 ap. J.-C. et B. G. U.
I, 242 du temps de Commode que F. étudie de très près, après Mitteis; il
montre les rapports qu'il y a entre la terminologie ptolémaïque du iii^ s. lo
av. J.-C. et la terminologie sicilienne du temps de Cicéron et le caractère
véritable do la procédure décrite dans ces deux papyrus. La « dicarum
scriptio » est d'origine grecque, les Romains lui firent subir qqs modifica-
tions avant de l'adopter en Sicile. Quelles sont ces modifications. ^[1f N° 6.
Le fermier et la loi Aquilia. Autour du fr. 27, § 14, D. IX, 2 [L. Debray]. u
1, Aspect extérieur du texte; 2, Solutions du texte; a) droit d'agir du
fermier; b) obligations du fermier, cautioamplius non agi. If C. Trapenard,
U « Acer scripturarius ». Contribution à l'histoire de la propriété collcctiv '
[Declareuil]. Résumé condensé en deux cents et qqs pages de tout ce qui
a été écrit sur la matière. D. R. sio
Revue archéologique. T. XIII [1909). Janv.-fév. Notes sur Thasos
[W. Deonna]. Rectifications et additions à l'art, de Friedrich sur Thasos
<Ath. Mitth. 1908, p. 215. R. d. R. 34 cf. plus bas >. ^ Essai sur là chrono-
logie préhistorique de la péninsule Ibérique. 3 [J. Déchelette]. Suite< cf.
Rcv. Arch. 1908. R. d. R. 33. 204, 51 >. Montre fimportance des récentes 25
découvertes de l'archéologie antique en Espagne. L'origine de toutes ces
pierres sculptées et des monuments retrouvés s'explique tout naturellement
par la ressemblance du décor avec celui des monuments romains de la
même région. Ils n'ont rien de spécifiquement mycénien, et puisque le;
sculptures datent de l'époque romaine, il faut placer les motifs qui ornent 30
les stèles ibériques à des horizons beaucoup moins reculés que l'âge du
bronze des pays grecs. ^ Une fouille au mont Guérin (Jura) [M. Piroutet].
Trace" d'une station néolithique, et autres remontant à la troisième période
du halstatien. Tf Recherches critiques sur Vitruve et son œuvre (suite)
[V. Mortet]. vi. Le canon des proportions du corps humain, dans l'antiquité 35
grecque et romaine; intérêt que présente à cet égard le texte de Vitruve
comparé avec celui d'autres auteurs anciens. ^ Le pédagogue du groupe
des Niobides et le livre d'Esquisses de Cambridge [P. G. Hùbner]. Ce livre
d'Esquisses ne date pas de 1583, date où fut trouvé le groupe des Niobide.;,
mais de 1572. Le Pédagogue n'appartient pas à la trouvaille de 1583, mais 40
à une autre bien antérieure. ^ Sur la date de fEglise et des mosaïque;
de S"^ Démétrius de Salonique [O. Tafrali]. Antérieure à la prise de Sir-
mium par Attila en 441. ^f Les mercenaires et les colonies militaires de Per-
game [A.-J. Reinach]. Suite< cf. Rev. Arch. 1908. R. d. R.3:^, 204,41 s îq.>
Les Galates, les Masdyéniens, les Kyrtiens, tous auxiliaires asiatiques de 45
Pergame.^ Nouvelles archéologiques. D. Bikelas [S. R.]. Art. nécro-
logique. ^ Delphica [Id.]- Résumé rapide des conclusions des art. de Pom-
tow sur les fouilles de Delphes < B. Phil. W. 1898, p. 186-192 >. Ces asser-
tions très importantes doivent être examinées de près. j[ Découvertes au
Janicule [ ]. Sanctuaire des dieux syriens trouvé sur l'emplacement du bois ^q
sacré de P'urrina au Janicule : idole de bronze doré représentant une jeune
femme engaînée comme une momie et entourée des replis d'un dragon.
^ Asseria (Dalmatie) [S. R.]. Trouvé un arc de triomphe élevé à Trajan
R. DE piiiLOL. Revue des Rtvues, 1909. XXXIV, — 13
194 1909. — FRANCE.
en 113 ; ce qui semble indiquer que Trajan dans la seconde campagne dacique
marcha par la Dalmatie sur le Danube. ^ Augusta Rauracorum [ ]. Exploré
la nécropole d'Augst qui est du v'' s. ^f Un monument à Julien [S. R.*).
Grandes réserves sur les statues de Julien du Louvre et de Cluny. 1[ Exil
6 d'Ovide [Id.]. Signale le livre de J. F. Ncwton, Three enigmas attempted
to be explained. Ovide aurait été exilé pour avoir publié une partie du secret
éleusinien, sans avoir été initié. ^ Lunules d'or trouvées en Irlande et dans
le N.-O. de l'Europe; bouclier de cuir du i^"" s. ap. J. C. ^ Empreintes de
pied [A. J. R.]. Deux nouv. empreintes trouvées à Italica : ce sont des
10 ex-voto. ^ G. Bellucci, Tradizione populari italiane; 1, La grandine nelV
Umbria [A.-J. Reinach]. Beaucoup de soin et de précision dans cette étude
de superstitions populaires. ^ C. G. de Montauzon, Essai sur la science
et Vart de V ingénieur aux premiers siècles de VEmpire romain [S. R.]. Science
sûre, unie à une connaissance suffisante des langues classiques. Tf A. T. Ver-
15 couTRE, Identification du Silphium [Id.]. S'impose à l'attention des bota-
nistes.^ A. Jeremias, Bas Alterder babylonischen Astronomie [Id.]. Maintient
que les connaisances fondamentales des Grecs en astronomie sont dues à
Babylone. ^ University of Liverpool, Anna's of Archaeology and Anthropo-
logy. Analyse. T| G. Cultrera, Saggi sulVarte ellenistica e greco-romana :
20 1, La Corrente ascana [A.-J. Reinach]. Etude approfondie sur l'origine du
relief gréco-romain : elle serait asiatique. ^ W. Deonna, Les Apollons
archaïques [S. R.]. Excellente monographie fondée sur une connaissance
précise et complète des matériaux. ^ H. Thierjch, Pharos. Antike, Islam
und Occident [Id.]. Bel ouvrage. 1| University of Pennsylvania. Transactions
25 o/ the Free Muséum of science and arts. Vol. II, 2 [ ]. Analyse rapide : art.
sur les poteries minoennes de Vasiliki en Crète de Seager, et de Bates sur
cinq coupes à fig. rouges avec les noms d'Epilil<os et de Lylcos et sur une
amphore du type de Caere. ^ Gust. Lefebvre, Recueil des inscr. grecques-
chrétiennes d.^ Egypte [Jalabert]. Instrument de travail parfait. 1| A. E. H.
30 GoEKOOP, Ithaque^ la Grande [S. R.]. Mention. }\ F. Ribezzo, La lingua
d'!^li antichi Messapii [A. J. R.]. Annonce et préface à un Corpus des inscr.
messapiennes. ^ E. Berteaux, Rome., C Antiquité, '■?.^ éd. [A. J. R.]. Grands
éloges. ^ Ch. Dubois, Pouzzoles antique [Id.]. Forte étude d'histoire écono-
mique et sociale. ^ A. Mayr, Die Insel Malta im Altertum [S. R.]. Sera bien
35 accueilli. ^ A. Blanchet, Recherches sicr les aqueducs et cloaques de la
Gaule romaine [E. E.]. Rendra de grands services, ^f C. G. de Montauzon,
Les aqueducs antiques de Lyon [S. R.]. Utiles aux archéologues et aux
historiens. ^ E. Espérandieu, Fouilles du Mont Auxois [Id.]. La période
scientifique des fouilles d'Alésia commence et finit avec la direction d'E.
40 H A. Merlin et L. Poinsot, Les inscr. d'Uchi Majus [A. J. R.]. Eloges.
^ E. DuPRAT, Inscr. de Casarie[S. R.]. N'est pas authentique. ^ G. Zottoli,
Spigolature epigrafiche [A. J. R.]. Intéressant, ^f W. Amelung, Die Skulp-
turen des Vatican. Mus. [S. R.]. Eloges. ][ J. N. Svoronos, Das Alhener Na-
tional Muséum [S. R.]. Ces livr. 9 et 10 terminent le vol. I. Eloges. ^ De
45 Beylié, Le Musée de Grenoble [Id.]. Bon travail. T[ P. O. Schjott, Kônig
Alexander und die Makedonier [A. J. R.]. Résumé. ^ U. Mago, Antioco IV
Epifano^ re di Siria [Id.]. Agréable à lire. Bien documenté. •[[ G. Stahl, De
bello Sertoriano [Id.]. Eloges. ^ E. Ciaceri, Esame critico délia storia délia
gtierra servile in Sicilia [Id.]. Très clair. ^ Xpu(70(7TÔ;xtxa [S. R.]. Recueil de
50 mélanges sur Chrysostome dont plusieurs sont à signaler aux historiens de
la littérature byzantine et aux lecteurs des Pères de l'Eglise. ^ A. Vogt,
Basile /'-''', empereur de Byzance (867-886) et la civilisation byzantine à la fin
du '-Ï'' s. [S. R.]. Bonne monographie. ^ F. Fischer, Senatus romanus qui
REVUE ARCHÉOLOGIQUE. 195
juerit Augusti temporihus [A. J. R.]- Appréc. favorable. T| L. Sontheimer,
Vitruvius und seine Zeit [S. R.]. Dissert, intéressante et bien conduite.
T[ O. Weinrich, 0ÎOU /etp [S. R.]. Concerne l'usage magique de la main
divine. Grands éloges. ^ G. Foucart, La méthode comparative dans Vhistoire
des religions [Id.]. Fort bien écrit; mais grandes réserves à faire, raisonne- ^
ment parfois enfantin. Tf H. Hubert et M. Mauss, Mélanges d'histoire
des Religions [ ]. Important. Mais ne convainc pas le réf. Tf S. Reinach,
Orpheus. Histoire générale des religions [S. R.]. Mentionné. ^^ Mars-avr.
Découverte de vases grecs dans un oppidum hallstattien du Jura [M. Pi-
routet et J. Déchelette]. TTouvailles faites au « Camp de Château» près lo
Salins, au sommet de la montagne de Château-sur-Salins qui paraît avoir
été l'emplacement d'une station fortifiée dont le « camp » constituait la
citadelle. Nombreuses fibules, crochets, lames de couteau et objets en fer.
Vases peints, rouge sur fond noir et noir sur fond rouge; fragments. Tous
ces objets se divisent en objets de fabrication indigène et en objets de i5
fabrication étrangère. Ils prouvent que des relations commerciales régu-
lières existaient dès l'époque hallstattienne entre les Grecs et les tribus
celtiques de la Gaule orientale, notamment pour le commerce des vins. ^ Les
fouilles de Vinca en 1908 [M. M. Vassitz]. Détails sur ces fouilles faites
à 15 kil. en aval de Belgrade, sur la rive droite du Danube. Les couches 20
archéol. de V. se placent entre la 2*^ et la 7^ couche de Troie. ^ Trois tu-
mulus du pied O du Mont Poupet [M. Piroutet et J. Déchelette]. Sépultures
de l'âge de bronze en Franche-Comté. ^ Notes sur qqs antiquités des Musées
de Genève [W. Deonna]. 1. Femme nue couchée, près d'elle un enfant
accroupi, prêt à téter; grossière sculpture dans la pierre de Seissel : ce n'est .2»
pas une Aphrodite, mais la représentation d'une jeune femme morte en
couches; 2, Figurine en bronze trouvée en 1870 à Chevrier (Haute-Savoie),
représente Dionysos, description; œuvre de style mixte témoignant de
l'influence de l'école argienne sur l'école attique, qui date du siècled' Auguste;
3, Aphrodite : personnage maso, agenouillé; couvercle de miroir à relief du !8o
iii^ ou du 11^ s. av. J.-G. ; on y voit Dionysos s'appuyant sur Eros et à côté
une Ménade. ^[ Le Bison et le Taureau céleste chaldéen [H. Breuil]. ^ A. Mau
[S. R.]. Art. nécrologique. ^ Fouilles récentes en Assyrie et en Babylonie
[Id.]. Résumé. ^ Marbres antiques au Musée d'Edimbourg [S. de Ricci].
Liste sommaire. ^ Miinchener Archaeol. Sludien [S.R.]. Dédié à la mémoire 35
de Furtwaengler, d'un intérêt considérable, contient : R, Hackl, Inscr.
mercantiles sur vases attiques; A. Hekler, Statues drapées de femmes dans
l'art rom. ; E. Schmidt, La course agenouillée et la représentation de la
course et du vol dant l'art grec archaïque; J. Lippold, Boucliers grecs.
Tf A. MoRET, Au temps des l'haraons [S. R.]. Vivement recommandé. ^ G. Ra- 40
DET. Cybébé\\é..'\. Éloges de ces études sur le transformations plastiques d'une
vieille déesse préhellénique, la Reine des bêtes, Ilôrviac OT,pojv. ^ E. Phi-
LippoN, Les Ibères [Id.]. Très digne d'attention. ][ J. de Mot, La Crémation
et le séjour des morts chez les Grecs [S. R.]. Le sujet devrait être repris dans
son ensemble avec plus de détails. ^ A. Croiset, Les démocraties antiques a
[Id.]. Très grands éloges de ce hvre qui aurait dû être intitulé « Les Démo-
craties helléniques ». ^ J. Carcopino, Histoire de Vostracisme athénien
[Bouché-Leclercq]. D'une valeur historique exceptionnelle. ^ F. Poulsen,
Recherches sur qqs questions relatives à la topographie de Delphes [S. R.],
Soulèvera des controverses. ^ A. S. Arvanitopoulos, Thessalika Mnemeiaw
[Id.]. Ne donne qu'une histoire générale de la peinture antique, au lieu de
ce qu'on attendait, le catalogue et la description des antiquités du Musée
de Volo. Il Argentine orientale [Id.]. Recueil d'ancienne vaisselle en argent
196 1909. — FRANCE.
et or trouvée en Russie; d'une importance capitale. ^ D. Cancogni, Le
Bovine del Palatino [Id.]. Guide exact et clair. ^ G. Zottoli, Publia Paquio
Procura panattiere esuprema magistrata pampeiano [I d.]. Thèse défendue avec
esprit et érudition. ^ E. Ritterling, Dos Kastell Wiesbaden [Id.]. Contient
h tout ce que l'on sait sur le castellum de W. qui date de 85 ap. J.-C. et fut
évacué sous Hadrien. ^ H. Legras, La table latine d'Héraclée [Bouché-
Leclercq]. Solide et savant. \ R. Bouton, La question d" Alésia et la question
d'Alaise [S. R.]. Éloges. ^ J. G. Frazer, Psyche's task [Id.]. Appréc. élo-
gieuse. ^ G. Archambault, Justin. Dialogue avec Thryphon. I [S. R.].
10 Éloges. Tf Xpu<7o<iTd;7.txcx 2 et 3 [Id.]. Résumé de ce gros vol. indispensable
à toute bibliothèque de patristiqu?. \ H. Delehaye, Les légendes grecques
des Saints militaires [Id.]. Résultats modestes, mais certainement vrais.
Tf^ Mai-juin. Cylindres orientaux de la coll. A. Maignin [L. Delaporte].
Description, ^i Le culte du Soleil aux temps préhistoriques [J. Déchelutte].
ï6 Art. qui se continue dans la livr. de juillet. Interprète et classe chronolo-
giquement les objets qui dans la protohistoire européenne paraissent se
rapporter au cycle des représentations solaires. ^ Les mercenaires et les
colonies grecques de Pergame [A. J. Reinach]. Suite <cf. supra>. Dans
cet art. qui continue dans la livr. de juil., R. étudie comment les princes de
20 Pergame purent trouver des mercenaires tant dans la Grèce proprement
dite qu'en Crète et en Thrace. Les Étoliens et les Achéens; les Tralliens; les
Thraces (sera continué;. ^ Delphica [H. Lechat]. Réponse à Pomtow,
qui prétendait trouver en faute les savants français à propos de frontons
sculptés du (c Trésor des Athéniens », qui pourrait bien être celui des Siph-
26 niens. % H. Wallis, Byzantine ceramic Art [Jalabert]. Ce n'est pas une his-
toire de la céramique byzantine, mais une monographie étroitement limitée
à un petit nombre de poteries trouvées fortuitement à Constantinople
en 1905. ^ Th. Schreiber, Expédition Ernst Sieglin in Alexandria: I, Die
Nekropole von Kôm- esch- schukâfa [Ricci]. Eloges. ^ A. Marquand, Greek
80 architecture [S. R.]. Facile à lire, très bien informé, f Revue des publications
épigraphiques relatives à l'antiquité romaine [R. Cagnat et M. Besnier].
Texte de 90 inscr. ou de fragments d'inscr. lat. et grecques. ^1f Juill.-août.
Une mission à Constantinople 1907-1908 [J. Ebersolt]. 5 pl. La colonne de
Marcien, sa base, reliefs. Anciennes églises qui s'échelonnent du v*^ au xiv^ s.
36 de la basilique primitive à 1 église aux multiples colonnes, description
(30 fig.). 11 La lettre de 1 empereur Constantin au sujet de la construction
de TégUse du Saint-Sépulcre à Jérusalem [L. Parmentier]. Restitution du
texte et de la ponctuation des dernières lignes de cette lettre; la ponctua-
tion joue un rôle important pour l'interprétation du passage entier; com-
40 mentaire. ^ Stèles funéraires gauloises en Ligurie [H. Hubert]. Description
de quatre stèles représentant des guerriers gaulois armés. ^ Fouilles en
Grèce [S. R.]. Courtes mentions. ^ Fouilles à Populonia [Id.]. Sépultures.^f
If Dolmens de Sardaigne. T| Acquisitions d'antiques à Munich. ^ Echanges
d'armes et serment [Id.]. Hypothèses expliquant l'échange d'armes entre
45 Glaukos et Diomède dans l'Iliade VI. ^ R. Weill, Les origines de VEgypte
pharaonique : I, La 2"' et la 3'' dynastie [Ricci]. W. se montre à la fois archéo-
logue, historien, et épigraphiste et a été particulièrement heureux dans le
choix de son sujet. ^ F. Noack, Ovalhaus und Palast in Kreta^ ein Bcitrag
zur Friihgeschichtc des Hauses [ Leroux]. Sera discuté : raisons peu convain-
liO cantes. ^ Gournia: Vasiliki and other prehistoric sites on the isthmus of
Hierapetia (Crète) [S. R.]. Ces fouilles ont révélé une ville minoenne bien
conservée; aucune face du sujet n'a été négligée dans cette publication :
qqs réserves. ^ R. Kekule et H. Winnefeld, Bronzen aus Dodona in den
REVUE ARCHÉOLOGIQUE. 197
kôn. Muscuni zu Berlin [Id.]. Grand luxe et bon goût, ^f G. von Kiese-
RiTZKY u. G. Waltzfnger, Griech. Grahrdiejs aus Sudrussland [Id.].
Q(js réserves. ^[ H. Om;)nt, Evangiles avec figures byzantines du ^ " s. [J.].
If H. V. Fritze et H. Gaebler, Nomisma, fasc. 1 et 2 [A. J. R.]. Utile aux
archéologues et aux numismates. Travaux destinés à servir à la préparation 5
du Corpus Nummorum. Analyse. ^ S. Gskll. Atlas archêol. de i Algérie,
Gc fasc. [Monceaux]. Grande œuvre dont s'honorera la science, base solide
aux études sur l'Afrique rom. ou byzantine. ^ E. Dunant, Catalogue... des
séries gallo-roin. du Musée... de Genève [Deonna]. Précieux recueil épigra-
phique posthume. ^J. Juthner, Philostratos liber Gymnastik[S. R.]. Edition lo
définitive : excellent travail, f^ P. R. v. Bienkowski, Die Darstellungen
dcr Gallier in der helenistischen Kunst [A. J. Reinach]. Beau vol. T|^ Sept.-
oct. Bron^.es du lac de Némi [S. Reinach]. Description d'une statue de bronze
(2 pi.) d'un mètre de haut, découverte dans une des galères du lac de Némi
et actuellement à Londres. Trouvé en même temps sept petites figures de i&
bronze : trois hommes et quatre femmes; elles sont de l'époque du haut
Empire et ont un caractère religieux. Les galères du lac de Némi, fouilles,
objets remontés à la surface à diverses époques. ^ Les basiliques Cypriennes
[Ch. Saumage]. Monceaux (Hist. litt. de l'Afrique chrétienne, II, p. 371 sq.)
a tort d'admettre l'existence de trois basiliques consacrées à Saint-Cyprien; *)
d'après les textes et l'examen des lieux il ne peut y en avoir eu que deux.
T[ La Porte Noire de Besançon [8. Reinach]. Etude sur les sculptures de l'arc
romain de Besançon connu sous le nom de Porte-Noire, fort maltraitées par
le temps. T| Sur l'Acropole [H. Roujon]. Causerie. ^ Les dimensions de l'am-
phith':'âtre de Nîmes [J. A. Decourdemanche]. Constitue un immense étalon tô
de mesure pour la fi x;ation des bases delà métrologie antique, dont l'une des
m sures les plus importantes est le pied romain drusique, ainsi nommé pour
avoir été employé par Drusus au partage des terres entre les légions et qui
est en même temps le pied babylonien. 1| Nouvelles découvertes mycéniennes
— Nouvelles de Crète — Olympie néolithicjue — ■ Une loi ionienne anté- 3o
rieure à Solon [S. R.]. Inscr. sur une colonne de 0,72 trouvée près de Chios,
boustrophedon pas postérieure à 600, restitution et trad. impossible, ^f La
« Zone monumentale » à Rome [Id.]. Fouilles projetées. ^ Un nouveau torques
d'or [A. B.]. Trouvé à Somerset (Angleterre). ^ L'archéologie locale dans
le S. O. de l'Allemagne [S. R.]. Sociétés archéologiques. Fouilles, Musées. 35
Camp rom. de la Saalburg. ^ C. H. W. Johns, Ur-Engur. A bronze of the
fourth Millenium in the library of J. Pier pont- Morgan [S. R.]. Très intéres-
sant; n'est pas dans le commerce. 1[ D. Fimmen, Zeit und Dauer der Kretisch-
Mykenischen Kultur \\à.\ Ouvrage solide; information étendue, clairement
disposé. ^ A. KôsTER, Das Pelargikon. Untersuchung zur aeltesten Befesti- 40
gung der Akropolis von Athen. Résumé. ^ A. Th. Philadelphios, At,Xo;.
'ItTToptxiTj xoù àp/atoX. TceptYpatpT]. Pas inutile aux touristes. T[ P. Ducati,
/ Vasi depinti nello stile del ceramista Midia. Se lit avec profit, même après
l'étude de Nicole sur le même artiste.^ J. Berchmans, L'esprit décoratif
dans la céramique grecque à figures rouges. Selit avec plaisir. T[ M. P. Nilsson, 45
Timbres amphoriques de Lindos. Dissertation approfondie. ^ C. R. Post, The
développement of motion in archaïc gre"k sculpture. Eloges. ^ E. von Merck-
LiN, Der Bennwagen in Griechenland. I. Étude bien conduite, listes des
mouments dressées avec soin. ^ G. v. Hoorn, De vita atque cultu puerorum
monumentis antiquis explanato. H. connaît bien les textes, moins les monu- 50
ments; des réserves. ^ F. Studniczka, Zur Ara Pacis. Résumé. ^ A. J. B.
Wace, Studies in Roman historical reliefs. Plusieurs hypothèses intéres-
santes. ^ V. Macchioro, Il simbolismo nelle figurazioni sepolcrali romane.
198 1909. — FRANCK.
Très utile, mais pénible à lire, ^f R. Pagenstecher, Die Calenische Relief-
keramik. Indispensable, f Puhl. of the Princeton Univ. Archaeol. Exped. to
Syria 1904-OS. 2, H. C. Butler, Ancient Architecture in Syria: 3, W. R.
Prentice, Greek and latin Inscr. in Syria [Jalabert]. Eloges. ^ R. E. Brùn-
i Now et A. V. DoMAszEwsKi, Die Provincia Arabia, III [Id.]. Dernière partie
de cette somptueuse et savante monographie. ^ J. Puig y Cadafalch-A. de
FiGUERA-J. GoDAY Y Casals, L" arquitectura romanica e Cataîunga. I [R.].
Beau vol. d'une grande richesse. ^ G. F. Hill, Historical Roman coins [S. R.].
Concerne les monnaies romaines jusqu'à Auguste. Eloges. ^ E. de Stoop,
10 Essai sur la diffusion du manichéisme dans VEmpire romain [Id.]. Solide
m'moire. 1| O. Seeck, Geschichte des Untergangs der antiken Welt, III [Id.].
Consacré tout entier à la religion. Beaucoup d'esprit, d'idées et de savoir.
^ H. ScHRADER, Archaische Marmorskulpturen im Akropolis Muséum zu
Athen [Id.]. Beau travail. ^ G. Mendel, Catalogue des figurines grecques de
16 terre cuite du Musée Impérial Ottoman [Id.]. Très commode ins-
trument de travail. ^ Fr. Studniczka, Das archaeologische Institut
[Id.]. Mention. Tf P. A. Kuhn, Allgemeine Kunst geschichte [Id.]. Ces six
vol. sont l'œuvre d'un compilateur consciencieux, très respectueux des
mœurs. ^ A. Bouché-Leclercq, Leçons d'histoire romaine [Id.]. Livre d'un
M savant très informé qui présente les questions avec art et sous un jour nou-
veau.^f Revue desPublicationsépigraphiquesrelativesàl'Antiquité Romaine
[R. Cagnat et M. Besnier]. Texte de 45 inscr. ou fragments d'inscr. ^^ Nov.-
déc. Représentations of dancing on early greek vases [M. A. Hincks.]
Étudie l'origine et les sources de la danse dans la Grèce ancienne d'après
25 Ja méthode comparative. Montre les analogies qui existent entre les danses
grossières et rudes des peuplades sauvages et primitives et celles de la
Grèce primitive. Certains gestes et mouvements que nous remarquons sur
les vases peints grecs d'époque très ancienne se retrouvent dans les danses
d'autres peuples, et l'auteur montre qu'ils ne sont pas propres à la Grèce,
so mais qu'ils naissent spontanément chez les peuples les plus différents et aux
époques les plus diverses comme les sentiments variés qui leur donnent
naissance. ^ Sur les réparations faites au vii"^ siècle à l'église de Saint-Démé-
trius de Salonique [O. Tafrali]. L'incendie eut lieu entre 629 et 634; la
restauration commencée vers 634 fut promptement terminée sous Léon
35 l'Eparqueet non sous Léon III l'isaurien. ][ Le Congrès archéologique du
Caire (1900) [A. J. Reinach]. Met en lumière ce qu'ont apporté de nouveau
les travaux présentés à ce Congrès. % Le Gaulois de Délos [S. R.]. La tête
et le corps n'appartiennent pas à la même figure. ^ Une paire de petites
roues en bronze de la Tène III [H. Hubert. Description, trouvée près du lac
4 1 de Côme dans une tombe gauloise à incinération. Tf Une servante d'auberge
en Egypte [S. R.]. Contrat de service d'après un papyrus tiré du cartonnage
d'une momie. ^ Bas-relief de Corstopitum (Northumberland) [S. R.]. Un
Dioscure, sous un édicule, tenant un cheval; un cavalier à couronne radiée,
peut-être le dieu Héhos, s'approche de lui. ^ A. v. Domaszewski, Die Rang-
45 ordnung dèr Rômisch^n Hceres [A. J. Reinach]. Très important <cf.
pour l'analyse R. d. R. 33, 38, 4 sqq>. ^ J. H. Breasted, The monuments of
Sudanese Nuhia [Id.]. Analyse. ^ G. Maspero, Les Temples immergés delà
Nubie [G. Foucart]. Rapports relatifs à la consolidation des temples,
fasc. 1. Tf St. A. Xanthoudidis, 'E7riTO[jio; i^Topta ry^ç KpyjTTiÇ [A. J. R.].
50 Excellent résumé. H A Guide to the Exhibition illustrating Greek and Roman
Life [Id.]. Ce modeste ouvrage pourra être très utile aux archéologues.
^ W. H. RoscHER, Die Tessarakontaden und Tessarakontadenlehren der
Griechen und andere Vôlker[^. R.]. Point de départ pour toute recherche sur
REVUE CELTIQUE. 199
ce sujet. If H. B. Walters, Catalogue of the Roman Pottery in the Depart-
nients of Antiquities, Brit. Mus. [Id.]. Eloges. ^ V. Pàrvan, Die Nationalitàl
der Kaufleute im rôm. Kaiserreiche [Jalabert]. Bonne contribution à l'histoire
du commerce et de la diaspore orientale. ^ H. Nachod, Der Rennwagen hei
den Italikern und ihren Nachbarn [Id.]. Intéressant.^ E. Pottier, Diphilos 5
et les modeleurs de terres cuites grecques [Id.]. Eloges. ^ G. Zottoli, Note di
archeologia et filologia [Id.]. Suite d'adversaria sans grand intérêt. Analyse.
]f G. MiGEON, Les arts du Tissu [Id.]. Très bon. ^ A. de Laborde, Les ma-
nuscrits à peintures de la Cité de Dieu de S. Augustin [Id.]. Eloges. ^ Revi'e
d'es Publications épigraphiques relatives à l'antiquité rom. [R. Gagnât et 'o
M. Besnier]. Texte de 113 inscr. ou fragments d'inscr. grecques et rom.
H. S.
Revue celtique. T. XXX, n° 1. Documents nouveaux pour l'histoire
des Gaulois d'Orient [A.-.I. Reinach]. I. L'histoire des Galates de F. Staehe-
lin. R. lui reproche de n'avoir pas tiré des inscriptions tout le parti possible; i5
cependant pour l'histoire extérieure et militaire de l'établissement des Ga-
lates en Asie, cet ouvrage restera longtemps fondamental. II. Les trophées
galates de Milet. Examen de la frise du « bouleuterion » deMilet.^ Le gaulois
dû os [E. Philipon]. Discussion de l'opinion de Holder qui veut voir dans
le soi-disant « dnros » un mot gaulois identique au latin « dnrus ». La graphie .:o
« dfiros » ne repose sur rien, car le gaulois « duros » est toujours transcrit
en grec Souooç et non ooûpoç et dans les textes latins de la basse époque il
est représenté par -doro et -dero; même dans un certain nombre de cas,
l'ù a été éliminé; enfin les formes romanes issues de « duros » demandent
un ij bref. Le gaulois dûro- se rattache à l'ind.-eur. dhvoro- dhvora-. grec 25
ôùpoc et O'jpo-v dans TrpdOupov et Oupo£tBr,ç. ^ Chronique [D'Arbois de
Jubainville]. P. Sébillot, Le paganisme contemporain chez les peuples
gréco latins. Un certain nombre des pratiques énumérées doit remonter
plus haut que la période celtique à laquelle elles ont survécu. T| G. Dottin,
La Religion des Celtes. S'' éd. Le scepticisme est le caractère dominant do «o
ce mémoire. ^ G. Dottin, Les Livres de S. Patrice, apôtre de V Irlande.
Analyse succincte. ^ S. Reinach, Cultes, mythes et religions, t. II et III.
Analyse. On trouve dans les chap. consacrés aux monuments mégalithiques
beaucoup d'observations importantes. ^ S. Reinach, Album des moulages
et modèles en vente au Musée des antiquités nationales à Saint- Germain-en- J5
Laye. Analyse. ^ Ludwig Traube, Quellen und U ntersuchungen zur latei-
nischen Philologie des Mittelalters, t. III. Analyse.^ E, Dambrine, Créteil
(Seine). Premiers monuments de son histoire. Le nom de Créteil apparaît
pour la première fois sur deux monnaies mérovingiennes sous la forme
Cristoialo, qui devient à l'époque carohngienne Cristoilo. ^j L. Siret, 40
Villaricos y Herrerias, antiguedades punicas, romanas, wisigoticas y arabes;
Memoria descriptiva e historica. La région étudiée n'offre aucune trace de
la présence des Celtes. ^ Ad. Blanche t. Recherches sur les aqueducs et les
cloaques de la Gaule romaine. C'est un inventaire des débris qui restent
des travaux des Romains pour assainir le ; villes de Gaule et les fournir d'eau **
potable. ^ J. P. Oliveira Martins, As raças humanas e a civilisaÇào pri-
mitiva. Ouvrage de seconde main et mal au courant. ^ D' P. Rodet, Le
culte des sources thermales à Vépoque gallo-romaine. L'auteur connaît mal
la géographie de l'empire romain; ses copies d'inscriptions sont fautives.
^ E. Leclerc, Oz-igme des noms de communes du département de la Haute- ^^
Marne, résumé des conférences de M. A. Longnon. Analyse. Quelques
critiques. ^ Heinrich Zimmer, Sprache und Literatur der Kelten im Allge-
meinen. Indication des grandes divisions de l'ouvrage, ^^f N° 2 Chronique de
200 1909. — FRANCE.
numismatique celtique [Ad. Blanchet]. A propos du 1'^'' vol. de 1' « Histoire
de la Gaule » de C. Jullian, B. propose Thypothèse que « les initiales des
drachmes de Massalia pourraient être celles des trois magistrats qui étaient
à la tête des quinze premiers. B. signale ensuite divers mémoires; des
^ pièces de musée et des trouvailles. ^ Bibliographie. Ed. Philipon, Les
Ibères^ étude d'histoire^ d'archéologie et de linguistique [Vendryès]. L'auteur
combat la doctrine qui fait des Ibères les ancêtres des Basques et soutient
que l'ibère et le basque sont deux langues de type absolument différent.
Le rp. s'attache au seul côté linguistique de cette étude et regrette que
1° l'auteur n'ait pas connu un mémoire de Hugo Schuchardt et qu'il critique,
qqfoisà tort, les étymologies admises. Faiblesse des arguments de l'auteur,
qui n'a pas réussi à démontrer que Tibère soit une langue indo-européenne.
H Holger Petersen, Vergleichende Granwiatik der keltischen SprachcrilYen-
dryès]. Ceci est la 1'''= partie du l'"'' vol. Compte rendu détaillé et élogieux.
*'' mf N*' 3. Le « Liber ex lege Moysi » et les tendances bibliques du droit
canonique irlandais [P. Fournier]. 1. Le« Liber» contient exclusivement des
préceptes moraux et légaux tirés du Pentateuque. On n connaît quatre mss.
dont deux en France, le 3182 fonds latin de la B. N. et le ms. 221 de la biblio-
thèque d'Orléans, les deux autres sont en Angleterre. Trois de ces mss. pro-
*" viennent de la Bretagne armoricaine. Tendance des Irlandais à donner une
valeur juridique à des préceptes de l'Ancien Testament. IL Indications de
quelques faits qui semblent démontrer que cette tendance biblique a exercé
une réelle influence sur le développement du droit de l'Eglise latine. ^ L'ibère
X Narbû « [E. Philipon]. L'auteur s'attache à mettre hors de doute l'ori-
26 gine ibérique du nom de Narbonne. Il énumère en uite les pays où ce nom
a été en usage. ^ Latin (d'Irlande) : Ballenium « Balneum » [Vendryès].
V. signale quatre exemples de cette forme que présente le latin « balneum »
dans des textes du moyen âge d'origine irlandaise ou bretonne. % Une
divinité celtique inconnue [S. de Ricci] (av. pi.]. Le nom de cette divinité
80 commençait par OGL. ^| Contribution à l'étude des romans de la Table-
Ronde; 1 Le drame moral deTristan et Iseut est-il d'origine celtique? [J.Loth].
Réfutation de l'opinion de Bédier. Ce qu'est le mariage chez les peuples
indo-européens. L. conclut que le combat entre la passion et le devoir
chez Tristan est « tout ce qu'il y a de plus celtique ». Mais le philtre d'amour,
35 comm l'a supposé Bédier, n'est pas un élément celtique.^ Chronique [IV Ar-
bois de Jubainville]. Morin-Jean, Archéologie de la Gaule et des pays cir-
c nvoisins depuis les origines jusqu'à Charlemagne. Analyse. ^ Dom Fernand
Cabrol, U Angleterre chrétienne avant les Normands. Quelques chapitres
concernent l'élément celtique et offrent « un exposé clair et exact de l'his-
*' toire la plus ancienne du christianisme chez les populations celtiques des
Iles Britanniques ».^ Alf. Holder, Alt-celtischer Sprachschatz, 17^ et 18^ livr.
C'est le commencement du III'' volume de cet ouvrage si important.
^ Pseudo-Cyprianus, 7Je Z>worferim aftwA'it'/s saeculi. Nouv. édit. p. M. S.
IIellmann. L'auteur établit que l'ouvrage est d'un irlandais du viii^ s.
.1 connaît moins bien les textes irlandais que la httérature latine du haut
moyen âge. ^ Morillot, Deux inscriptions d'Alésia... et les Divinités Ucuetif
et Bergusia. Une des inscr. est gauloise et l'autre latine. ^ Du même, La
source sacrée d'Alésia aux temps payens. Cette source n'est pas celle qui a été
consacrée à S*''-Reine. "[f^ N» 4. Le nom national des Gallois; Cymro, au
^^ ;>luriel Cymry. L'inscription de Brough [J. Loth]. L'étymologie courante
de « Cymro » vient d'être remise en question par le prof. Ridgeway qui iden-
tifie « Cimbri » avec le nom national des Gallois. L. le réfute au moyen de
linscr. grecque de Brough <cf. R. d. R. XXXIII, 206, 41>. A. J.
REVUE CRITIQUE. 20L
fievue critique. 43« année. T. LXVII. 7 jr. Supplementum Ciceronia-
niim. M. Tullii Ciceronis De firtutibus lihri fragmenta, coll. Hermann Knôl-
MGER. Prœmissasunt excerptaex Antonii delaSale operibus[Em. Thomas].
Cicéron n'a que faire de ces pauvretés. Renvoyons le Supplementum au
tombeau. Tj jEU Donati quod fertur commcntum Terenti. Rec. Paul Wcssner. 5
Vol. 3, P. 1. Eugraphi commentum continens [Id.]. Donne un texte lisible,
fondé sur une base manuscrite plus étendue que celle de Gerstenberg.^^ 14 jr.
Max WuNDT, Der Intellectualismus in der griech. Ethik [E. Tz.]. Bien com-
posé et d'une lecture intéressante. ^ Léon Robin, 1) La théorie platonicienne
(le Vamour. — 2) La théorie platonicienne des idées et des nombres diaprés lO
Aristote [Id.]. 1. Analyse. — 2. Contribution importante à l'étude du pla-
tonisme. ^ 1) Menandri quatuor fabularum fierais Discptantium, Circum-
/onsa?, iÇa.m/«? fragmenta éd. J. van Leeuwen. — 2) 2^ éd. (crit. et expl.)
du même. — 3) Extraits de Ménandre p. p. Bodin et Mazon. — 4) Szenen
nus M's Komôdien deutsch von C. Robert [My]. 1) De nombreuses incerti- i5
ludes même dans les 'ETttToÉTtovTsç. • — 2) En sensible progrès .sur la pré-
cédente, et qui est indispensable à la lecture de Ménandre. — 3) Ouvrage
de bonne critique. — 4) Naturellement très hypothétiques, ces reconstruc-
tions sont fort vraisemblables et pleines d'intérêt. ^ Claudii Ptolemaei opéra
quae exstant omnia. Vol. 2 Opéra astronomica continens éd. J. L. Heiberg 20
(pi.) [Id.]. Annonce. ^ Emile Bréhier, Les idées philosophiques et religieuses
de Philon d' Alexandrie [E. Tz.]. Il semble que B. n'ait pas dominé assez
«on sujet. *|y G. Ferre ro, Grandeur et décadence de Rome. T. ^. La Répu-
bhque d'Auguste. 4'' éd., t. VI. Auguste et le grand empire [Merlin]. Mêmes
qualités (documentation étendue, exposition brillante, vues ingénieuses) 25
et mêmes défauts (amour du paradoxe, souci d'originalité) que dans les
vol. précédents. ^ 1) Napoletani, Fenno nel Piceno. — 2) Colasanti,
l'inna. — 3) Grossi, Aquinuni [Eug. Albertini]. Eloge pour ces trois mono-
graphies qui font partie des Studi di Storia Antica de G. Beloch. ^^ 21 jr.
Euripidis fabulae. Edid. Prinz et Wecklein. Vol. 1. P. 7. Cyelops iterum 30
éd. Wecklein [Alb. Martin]. Mention des modifications. Des conjectures
nouvelles de W. dans l'apparat critique, la plupart sont insignifiantes. H
Konrad Schmidt, Le mystère de la mythologie grecque et rinscr.de Lemnos
[de Ridder]. S. a trop présumé de ses forces et ce n'est pas son livre qui
révélera le mystère de la religion grecque. ^ A. Mayr, Vile de Malte dans 35
r Antiquité [Id.]. Tableau d'ensemble. ^ Michèle Jatta, Le rappresentanze
figurate délie Provincie romane [R. Gagnât]. Relevé consciencieux des docu-
ments relatifs à la question et remarques intéressantes. ^ .J. B. Pappado-
PouLos, Théodore II Lascaris, empereur de Nicée [Labande]. Agréable à
lire. ^^ 28 jr. Briejwechsel zwischen August Boeckh u. Ludolf Dissen, hrsg. 40
V. Max Hoffmann [My]. Offre un intérêt qu'il est superflu de souligner.
^ Am. Hauvette, Les Épigrammes de Callimaque, et. crit., littéraire et
trad. [Id.]. Porte le témoignage de la scrupuleuse conscience, de la finesse
d'appréciation de H. et de la sûreté de son goût littéraire. ^ Georg Mau, Die
Religions philosophie Kaiser Julians... [Id.]. Est plutôt une série de notes 15
et de commenta'res après lesquels on attend une synthèse. ^ Elephantine
Papyri bearb. v. O. Rubensohn mitBeitPagen von W. Schubart u. W. Spie-
<;elberg (pi.) [Id.]. Documents intéressants. % K. Krumbacher, Miscellen
zu Romanos (Abhandl. bayer Akad.) [Id.]. Montre avec justesse combien de
services peuvent et doivent rendre létude des hymnes grecques et celle
des textes en prose. Tj^y 4 févr. Mélanges Godefroid Kurth, 2 t. [Audollent]. ^
<A mentionner : Francotte, ' Les taxes du 20« et du 10" danslahguede
Délos'; Graindor, ' Note sur un décret de la Confédération des Nésiotes' ;
202 1909. — FRANCE.
Demarteau, 'Le vase planétaire de Jupille' ; Audollent, 'Lettre à
M. Kurth sur le temple du Puy de Dôme'; Ladeuze, 'Caius de Rome, le
seul Aloge connu'; Guillaume, 'Romanos le Mélode >. ^^ 11 févr.,
Philologie et linguistique. Mélanges offerts à Louis Havet... [Lejay]. Ana-
B lyse des 36 mémoires. ^ 1) J. van Leeuwen, Prolegomena ad Aristophanem.
— 2) Victor CouLON, Qusestiones criticse in Aristophanis fabulas (Diss. phil.
Argent. XIII, 1). [Alb. Martin]. 1) Ouvrage utile à bien des égards bien
que le tort de v. H. consiste à ne pas savoir ignorer ce qui concerne la
vie d'Aristophane. — 2) Fait avec soin et très recommandable. Toutefois
10 un examen des facsimilés du Venetus et du Ravennas aurait pu lui éviter
des erreurs dans le texte des comédies et dans celui des scholies. ^ Le mou-
vement scientifique en Belgique[P. L.]. A. Roersch a publié dans ce volume
le chapitre consacré à la philologie classique dont il donne une idée exacte
et assez complète. ^^18 févr. Mélanges de la Faculté orientale [de Beyrouth].
16 T. 3, fasc. 1 [Chabot]. < Mentionné à cause des inscr. grecques publiées par
Jalabert>. ^ Vettii Valentis Anthologiarum libri, primum éd. Wilh. Kroll
[My]. Publication bonne dans l'ensemble et très utile pour l'étude de
l'astrologie grecque. ^ J. Toutain, Études de Mythologie et d'Histoire des
religions antiques [Audollent]. Réimpression sans changement d'articles
20 qui donnent l'impression d'un esprit clair et logique, et préoccupé avant
tout de suivre une méthode rigoureuse. 1| K. Rees, The so-called rule of
three actors in the classical greek drama [My]. Thèse de doctorat claire,
originale et suggestive. ^^ 25 fév. The Eumenides of Aeschylus by A. W. Ver-
rall [My]. Excellente introduction. L'édition est conservatrice peut-être
2B à l'excès. ^ P. Boesch, Untersuchung zur Epangelie griech. Feste [Id.].
Rectifie ou complète ce que nous savons de la théorodoquie. 11 reste encore
bien des lacunes. ^ Hans Weber, Attisches Prozeszrecht in den attischen
Seebundstaaten (Studien z. Geschichte, Drerup. T. I, fasc. 5) [Id.]. Ouvrage
qui n'est pas inutile bien qu'il ne soit qu'un chapitre de préparation.
»o ^ E. Drerup ['Hpwoou] Ilepl IIoXtTetaç. Ein politisches Pamphlet
aus Athen 404 v. Chr. (Ibid. T. 2, fasc. 1) [Id.]. Il est difficile de résister à
l'argumentation de D. contre l'authenticité du pamphlet; quant à sa
tendance, les preuves apportées par D. sont plus discutables.^ Van Deman
Magoffin, A study of the topography and municipal history of Praeneste
8* (John Hopkins University Studies) (pi.) [Maur. Besnier]. L'auteur aurait
pu utilement multipher les illustrations, développer la partie archéologique
de son travail et donner une bibliographie. ]f V. Gardthausen, Der Altar
des Kaiserfriedens, Ara Pacis Augustse (pi.) [Id.]. Ingénieuse théorie qui
résout élégamment un problème déhcat d'iconographie.^ W. T. Arnold, The
40 Roman system of provincial administration, nouvelle éd. p. p. M. Shuck-
BURGH [Toutain]. D'une lecture facile; rendra des services malgré des
lacunes dont on ne peut faire reproche au nouvel éditeur. ^ V. Chapot,
La frontière de VEuphrate de Pompée à la conquête arabe [Id.]. Importante
contribution à l'histoire de l'empire romain. ^Tf 4 mars. Q. Curti Rufi his-
45 toriarum Alèxandri Magni Macedonis libri qui supersunt Iterum rec.
Edm. Hedicke. E. major [Lejay]. La base critique est restée la même que
dans la l""" éd. (1867). H. passe sous silence l'éd. de Dosson, travail sohde
qui dans un des passages désespérés paraît avoir approché de la vérité.
^T[ 18 mars, V. Macchioro, Vases de Sar daigne au Musée de Pavie (pi.)
50 [de Ridder]. Les vases à décor géométrique sont intéressants par leurs
formes. ^ Francis W. Kelsey, Some archaeological forgeries from Michigan
(pi.) [Id.]. Curieuse notice. ^ Margarete Lan g, Die Bestimmung des Onos
oder Epineton [Id.]. Suppose que l'onos jouait aussi le rôle du coussin dont
BEVUE CRITIQUE. 203
se servent les dentellières. L. n'a pu étudier les nombreux fragments d' epi-
netra découverts sur l'Acropole. Tl Jules Co MB ARiEu, La Musique etla Magie...
[S. Reinach]. Il y a de la magie à l'origine de la musique, mais il y a autre
chose aussi. C. écrit un peu la bride sur le cou et son livre est mal composé.
^ Gauckler, Rapport sur des inscr. latines découvertes en Tunisie de i90o 6
à ii)05 (Nouvelles archiv. Miss., t. 15, fasc. 4) [Lejay]. Série de découvertes
épigraphiques et archéologiques qui, outre leur importance particuUère,
ont le mérite de former des groupes et des ensembles, ^j Hammer-Jensen,
Den aeldste Atomlaere [Sch.]. Traite des origines de l'atomisme et s'occupe
surtout de Démocrite et de son influence sur Platon. 1|^ 25 mars. Radet, lo
Cybébé [de Ridder]. Thèse historique irréfutable; la partie archéologique
appelle des réserves, ^jlf 1 Ayr. P. Masque ray, Euripide et ses idées [My].
La lecture de ce livre est recommandable à tous égards, et il serait moins
bon p.-ê., étant donné le sujet, s'il ne provoquait pas la discussion. 1|
RoiRON, l) Étude sur V imagination auditive de Virgile. — 2) Koirixà xa; is
£;YiyT,T'.xà -KZùX rp'.ojv 0'js.o^ùJ.o-i i7ti/(-)v [Cartault]. Deux thèses dedoctoratqui
méritent de ne point passer inaperçues. X\. est un excellent latiniste, et un
esprit très distingué dont le premer travail, malgi'é des vues fort aventureuses,
des constructions fragiles et des complications (jui vont jusqu'à l'invraisem-
blance, justifie de hautes espérances. ^^ 8 avr. W. Amelung, Die Skulpturen 20
des Vatikanischen Muséums. T. 2 (pi.) [de Ridder]. Catalogue monumental
dont on ne saurait trop faire l'éloge. 1T Gilbert Norwood. The Riddle of the
Bacchse{\5nw. Manchester Class. Séries I) [My]. Théorie nouvelle et originale :
Euripide ne glorifie pas Dionysos et ne l'accepte pas comme un dieu;
l'effondrement du temple est présenté comme impossible, interprétation ^5
qui ne paraît pas suffisamment démontrée. ^ Catalogus codicum astrolo-
gorum graecorum, VII Codices Germanicos descr. F. Boll [My]. Soigné.
•[[ Joh. Kamateros, Et(7aY0)Yr| aTTpovotjLtaç ein Kompendium griech.
Astronomie bearb. v. L. Weigl [Id.]. Texte défectueux qu'il est inutile de
chercher à améliorer, et intéressant seulement pour l'étude de la langue >o
vulgaire. ^^ 15 avr. Von Bienkowski, Die Darstcllun gen der Gallier in
der Hellenistischen Kunst (pi.) [S. Reinach]. Eloges. ^ Ch. Dubois, Pouzzoles
antique [Toutain]. Des solutions nouvelles et personnelles, mais l'œuvre
vaut mieux par le détail que par l'ensemble. ^ Vergils Gedichte erkl.x.
Th. Ladewig u. C. Schaper. 1. Bukolika u. Georgika, 8. Aufl. bearb. 36
v. P. Deuticke [Lejay]. D. a consacré ses efforts sur l'interprétation. Le
commentaire a beaucoup gagné en ses mains. ^^ 22 avr. Edaard Hermann,
Probe eines sprachwissenschafllichen Kommentars zu Homer []\Iy]. Les expli-
cations de H. sont généralement exactes sauf en ce qui concerne qqs faits
de prosodie et de métrique, ^j Philumeni de venenatis animalibus eorumque 4o
remediis éd. M. Wellmann [Id.]. Travail soigné, excellente éd. T| Mary C.
Lane, Index to the fragments of the greck elegiac and iambic poets (Cornell
Studies) [Id.]. Beaucoup de soin. ^ Fontes juris romani antiqui éd. Bruns.
Septimum éd. O. Gradenwitz, p. 1. Leges et Negotia [Lejay]. Éd. digne des
précédentes. ^^ 29 avr. Euripide, Les Bacchantes, éd. par G. Dalmeyda «5
[My]. Bonne édition, texte conservateur dont les rares corrections sont
très justifiables. L'introduction, qui témoigne d'un goût httéraire très sûr,
mérite d'appeler l'attention. ^ Grégoire de Nysse, Discours Catéchétique,
texte grec, trad. française et introd. par L. Méridier [My]. Bon livre de la
coll. Hemmer et Lejay. ^j Excerpta Cypria, materials for a history of 50
Cyprus translated and transcribed by Cobham [Id.]. Beau volume.^ Fran-
cotte, La Polis grecque... [My], Réédition de 4 mémoires qui est en même
temps une améhoration. ^ Von Wilamowitz-M., Greek historical writing
204 1909. — FRANCE.
and Apollo, traduction de Gilbert Murbay [Id.]. Conférences aussi substan-
tielles pour le fond qu'élégantes pour la forme. ^ Butler, Autorship oj the
Dia ogues de Vita Chrysostomi [Id.]. On acceptera volontiers l'opinion de B.
qui attribue la paternité du Dialogue à Palladius auteur de l'histoire Lau-
^ siaque. ^ Radet, Ephesiaca [Id.]. Etude très claire et très complète. ^[^
6 mai. H. Pernot, 1) Phonétique des parlers de Chio. 2) Girolamn Germano,
Grammaire et vocabulaire du grec vulgaire [My]. 1 ) Pèche par excès de con-
science. -^ 2) Réédition intéressante d'un volume très rare, f Sammlung
wissenschaftlicher Kommentare zu griech u. rôm. Schriftstellern, Catulli
^^ Veroncnsis liber erkl. v. G. Fridrich [Ém. Thomas]. Livre à lire quoique
trop long et abondant en vues contestables. ^ Walther Thiele, De Severo
Alexandro imperalorc [M. Gagnât]. Série de dissertations de détails sans lien
entre elles sur certaines questions relatives à cet empereur. ^ Maur. Besnier,
Les Catacombes de Rome(\À.) [Dufourcql. Elégant travail qui se recommande
^* par 1? soin et la netteté limpide des récits, ^^f 13 mai., K. Brugmann u. B.
Delbruck, Grundriss d. verglcich.-Grammatik der idg. Sprachen. T. 2. Brug-
mann, p. 2. Livr. 1. Zahhvô ter [Moillet]. (Euvre solide, précise, qui a
rendu et rendra longtemps des services immenses. ^ Edith Hall, The
décorative art oj Crète in the Bronze Age [S. R.]. Le but essentiel de H. qui est
^" de démontrer la continuité de techni([ue et de décoration pendant vingt
siècles est pleinement atteint. 1j Thomas Stangl, Pseudoasconiana (Drerup
Studien z. Gesch.) [É. T.]. S. défend très bien la tradition par d'excellentes
preuves. ^ M. Tulli Ciceronis oratio pro M. Caelio. Rec. atque interpretatus
est J. van Wageningen [Id.]. Ed. pas très originale, mais soignée etcom-
2' mode. ^ W. H. Roscher, AufjiihrUches Lexikon der griech u. rôin. Mytho-
logie, 59c livr. [M. B.]. Le seul reproche que l'on puisse faire c'est que l'ins-
trument est trop perfectionné. ^ Herodotos erkl. v. H. Stein 4 Bd. Bnrh VU.
6^0 Aufl. — 2) Herodotrs Books VII and VIII edited by G. F. Smith
and A. G. Laird. — 3) The 7. s and <). Books by R. W. Macan. — 4) His-
3" to ia' recog. G. Hude [My]. L Le 6" tirage montre avec quel soin S. s'attache
à améliorer le texte. — 2) Texte de Dietsch-Kallenberg; notes d'un carac-
tère trop sommaire mais aussi de fréquentes références très utiles pour
l'étude de la langue et du style de l'écrivain. — 3) D'une haute impor-
tance pour les études hérodotéennes. — 4) N'a pas usé d'une méthode assez
'^ rigoureuse. ^ Rudberg, Tcxtstudien zur Tiergeschichte des Aristoteles [Id.].
Études d'un vif intérêt, mais qui échappent à toute critique d'ensemble.
H W. Helbig, Zur Geschichte der hasta donatica [Chapot]. Travail ingénieux
digne de la science et de la souplesse d'esprit de H. ^ J. Buck,
Seneca de Beneficiis u. de Clementia in der Ueberlieferung [E. T.]. Thèse
4" qui se distingue par le soin et les indications précieuses qu'elle contient.
II B. L. Ulman, The identification in the manuscripts oj Catullus cited^ in
Statius' édition oj 15gh [Id.]. Le sujet a son importance, à savoir de connaître
de quels mss. se sont servis les anciens éditeurs des élégiaques. ^ W. H.
Alex AN der, .S'orne textual crilicisms on the S book oj the de Vita Caesarum
4^ oj Suetonius (Class. Philol.) [Id.]. A. ignore les travaux et le nom d'Ihm.
Tf Fitting, Alter u. Folge der Schrijten rôm. Juristen von Hadrian bis
Alexander [Id.]. Permet de résoudre des difficultés dont on ne se tirait
qu'avec peine. ^ [Id.]. Signale l'éd. consciencieuse des livres 39 et 40 de
Tite Live édités par W. Heraeus. ^^ 27 mai. W. Deonna, Les « Apollons
^0 archaïques « (pi.) [G.]. D. a accompli sa tâche avec une persévérance et
une conscience dont on ne saurait trop le louer; le principal reproche à lui
adresser est un certain flottement du plan. Tf Orma F. Butler, Studies in
the lije oj Heliogahalus [Chapot]. Inventaire soigneux bien informé de
REVUE CRITIQUE. 205
l'exégèse philologique. L'analyse de la Vita est divisée en i inq sections de
valeur très inégale. TJ^ 3 jn. Papyrus grecs publiés sous la direc-
tion de pierre Jouguet. T. 1. Fasc. 2 [My]. Textes la plupart très
courts mais qui ne sont pas sans intérêt. ^ E. Leisi, Der Zeuge
im Altlschen Recht. — M. E. Meister, Eideshelfer im griech fiechte 5
[Id.]. Deux intéressantes dissertations. Tj K. Jaisle, Die Dioskuren als Retter
zur See bei Griechen u. Rômern u. ihr Fortleben in christlichen Legenden
[Id.]. Rien de nouveau. Tf A. v. Premerstein, Das Attentat der Konsulare
auj Hadrian im Jah c 118 n. Ch . (Klio) [Toutain]. La méthode appliquée
par V. P. pour la reconstruction des événements est trop subjective et les iq
jugements portés sur Hadrian manquent p.-ê. de l'impartialité nécessaire.
^^ 10 in. Marie Williams, Six essays on the platonic theory of Knowledge...
[My]. Elégant petit volume dont la lecture est à recommander. 1| M. Anto-
ninus Imperator ad se ipsum recog. J. IL Leopold [Bilb. Oxoniensis) [Id.].
Donne un bon texte dans son ensemble. ^ Ludwig Traube, Vorlesungen 15
u. Abhandlungen hrsg. v. Fr. Boll. T. 1. Zur Palaeographie u. Handschrijten-
/. M7îrfe[Lejay]. Le vol. préparé avec un soin attentif est très bien exécuté.
% Aussereu, De clausulis Minucianis et de Ciceronianis quae quideni inve-
niuntur in libro de Sencctute [Lejay]. La brochure est faire surtout de ta-
bleaux; on y glanera des observations intéressantes sur le texte. ^ Lackner, 20
De casuum temporum modorum usa in Ephemeride Dietyis Septimii [Id.].
La démonstration que Dictys est une trad. du grec reste à faire. ^[ Inté-
ressantes remarques de Mortet sur la langue dans l'éd. qu'il a donnée de
Mappae Clavicula [Id.]. ^ Morgan, TJie préface of Vitruvius [Id.]. Rendra
de grands services, ^T|17 jn. llomeri opéra 1) recog. T. W. Allen. T. 3 et 4 25
Odyssée. — 2) recog. David B. Monro, et T. W. Allen. 2« éd. T. 1 et 2
Iliade [My]. A, est resté fidèle aux principes généraux exposés dans la li'c éd.
de l'Iliade : s'en rapporter à la critique d'Ari-,tarque et s'attacher au texte
traditionnel. Toutefois dans l'Iliade et l'Odyssée A. n'obéit pas aux mêmes
principes, et dans l'Odyssée il ne suit pas scrupuleusement ceux que lui- 30
même pose dans la préface. *|| Sancti Aurelii Augustini episcopi de Civilate
Dei libri XXI I. Tertium recog. Dombart. Vol. I, lib. I-XI II [Lejay]. D. n'est
pas exempt de faiblesse à l'égard des principes qui doivent guider la cri-
tique et a le fétichisme du « bon » manuscrit. Il y a là toutefois un premier
triage; D. eût été homme à mener la tâche à bonne fin s'il n'avait été arrêté 33
par la mort. ^ Corpus juris civilis editio stereotypa undecima Institutiones
recog. P. Kri'ger. Digesta recog. Theodor Mommsen, recog. P. Kruger [P. L.]
Est véritablement une nouvelle édition. ^^ 24 jn. B. DELBRi;cK, Einleitung
in das Studium der idg. Sprachen. 5" éd. [Meillet]. De menues retouches;
on regrettera de ne pas voir cités les noms de L. Havet et de V. Henry, to
Tl Miinchener Archaeologische Studien dem Andenken Ad. Furtwanglers
gewidmet [do Ridder]. Analyse de 4 mémoires dus à Hackl, Hekler,
Ed. ScHMiDT et LiPPOLD. ^^ 1 jlt. Frédéric Poulsen, Recherches sur
qqs questions relatives à la topographie de Delphes [pi.) [Id.]. Le l^r chapitre
qui traite des constructions de Marmaria est particulièrement intéressant. «&
Tl J. Maurice, Numismatique constantinienne. T. 1 (pi.) [Toutain]. Se
distingue par une connaissance approfondie de la technique monétaire,
par la netteté des conclusions et par la rigueur de la méthode. ^ Joseph
Sautel, Le pays de Vaison avant Vhistoire [L.-II. L.]. Étude très complète,
qui ne pourra être que favorablement accueillie, ^j Calderini, La mano- 50
missione e la condizione- dei liberti in Grecia [My]. Très bon livre, bien docu-
menté, bien composé, d'une lecture intéressante et instructive.
H^l T. 68. 8 jlt. F. Friedensburg, La monnaie dans Ihistoire de la civi.
206 1909. — FRANCE.
lisation (pi.) [de Ridder]. Petit livre sobrement écrit et qui fait réfléchir.
^ Kaiser Julians philosophische Werke libers, und erk. von R. Asmus [My]. Le
philosophe, l'historien, le théologien se serviront avec fruit de cette trad.
et le philologue pourra souvent y trouver un appui pour la critique du
6 texte. ^ R. Sturel, Jacques Amyot^ traducteur des Vies parallèles de Plu-
tarque (facsimilé) [Dejob]. Nous apprend qu'Amyot n'a pas fait profiter
sa traduction de toutes les bonnes leçons qu'il avait recueillies, S. n'eût-il
écrit que le premiers tiers de son livre, aurait montré qu'il sait déjà du mé-
tier d'érudit tout ce que peut en savoir un débutant. ^1| 15 jlt. Commen-
10 tationes Mnipontana^ III : Pfeifauf, Der Artikel vor Personen-u. Gôtter-
namen bei Thukydides u. Herodot [My]. Est de ces recherches qui permettent
de rectifier certaines règles posées trop hâtivement dans la grammaire
et dont la critique des textes peut tirer un excellent parti. ^ Mschinis
orationes post Fr. Franke, cur. Blass. Ed. altéra correctior. Editio stereo-
16 typa [Id.]. Le texte est resté sensiblement le même; il y- a beaucoup à faire
pour l'améliorer. ^ F. Wipprecht, Zur Entwicklung der rationalistischen
Mythende.Uung bei den Griechen ii (Progr. Donaueschingen) [Id.]. Le cha-
pitre le plus intéressant est celui où W. étudie l'influence de la comédie sur
le développement de l'interprétation rationaliste. Tf M. Tulli Ciceronis
ifi orationes : Pro P. Quinctio, Pro Q. Roscio Gomoedo, Pro Caecina, Delege
agraria contra RuHum. Pro C. Rabirio perduellonis reo, pro L. Flacco,
In L. Pisonem, Pro C. Rabirio Postumo recog. Alb. Clark [B. T.]. Toute
une suite de bonnes conj. qui en général ne sont reçues dans le texte que
quand elles sont évidentes. 11 y en a aussi une série qui suscite des objec-
J5 tions. ^ G. Gevolani, Cento osse vazioni alla grammatica latina elementare
del Cocchia [GafTiot]. En dépit des observations que l'on peut élever çà et là,
il faut reconnaître que C. fait preuve d'une excellente méthode et d'un
excellent esprit.^TJ 22 jlt. CaxlMvrzB kver, Die Gmndbedeitung des Konjunktiv
u. Optativ... [My]. Importante contribution à la grammaire grecque et
50 plus particulièrement à la syntaxe homérique. Tf Paul Shorey, Choriambic
Dimeter... (Trans. Am. Phil. Assoc.) [Id.]. Beaucoup d'intéressantes et justes
observations, qui seront sans doute de peu de poids auprès des partisans
dos nouvelles doctrines, mais qui donneront à réfléchir à des esprits non
prévenus. ^ Lionello Levi, Intomo al drama satirico (Riv. di Storia antica)
35 [Id.]. Une foule d'observations ingénieuses. ^ Ph. Ehrmann, De juris sacri
interpretibus Atticis [My]. Il reste plusieurs points obscurs. ^ 1) Ciris.
Edid. Geyza Némethy. — 2) De Ovidio elegiae in Messalam auctore scr.
G. NÉMETHY [E. T.]. 1) Admet dans le texte beaucoup de conjectures de
Baehrens sur lesquelles il enchérit pour son compte. — 2) L'attribution à
40 Ovide n'est rien moins que démontrée. En somme, beaucoup de lecture
mais pas de méthode ni de contrôle de soi. ^1f 29 jlt. J. B. O'Gonnor,
Chapters in the history of actors [My]. La partie la plus importante et aussi
la plus utile est l'appendice Prosopographia histrionum graecorum [Id.].
^ Altwegg, Dj AnUphonte qui dicitur sophista quacsHonum particula 1.
4b De libro Ilspl c)[/.ovoiaç libro [Id.]. Reconstitution conjecturale qui
dépend trop de l'analyse assez subjective qui est donnée des fragments. La
date un peu antérieure à 438 est assez vraisemblable. Le Ihpt oaov&taç
serait le plus ancien traité composé en prose attique. T[ Martin Schanz,
Geschichte der Rom. Litteratur. P. 1. 2" moitié : vom Ausgang des Bundes-
60 genossenkriegs bis zum Ende der Republili, 3^ éd. (I. von Muller, Hand-
buch) [É. Thomas]. Excellent remaniement et très bonne partie d'un très
bon ouvrage. ^ Fick, Hattiden u. Danubier in Griechenland [My]. On
remarquera ce qui est dit sur la légende de Talos et le règne de Minos, sur le
REVUE CRITIQUE. 207
culte de Dionysos en Thrace, sur les Cabires, et une curieuse tentative,
assez risquée, de l'aveu de F., pour expliquer le sens de la Batrachomyo-
machie. ^^ 5 août. Wilh. v. Christ, Geschichte der griech. Literatur.5. Auil.
bearb. v. Wilh. Schmidt. P. 1. Klassische Période d. gr. Lit. (Iwan v. Miiller,
Handbuch) [My]. A considérablement gagné à cette révision et est devenu 5
plus indispensable et plus utile encore. ^ Clara Millerd, On the interpré-
tation of Empedodes [Id.]. Fait preuve d'un sens philosophique très aiguisé.
^ Cari Oifried Miiller. Lebensbild in Briefen an seine Eltern hrsg. v. Otto
u. Else Kern [Id.]. Fait connaître l'homme et le professeur. ^ Corpus
script, eccl. latinorum. Vol. L. Pseudo- Augustini Quaestiones veteris et novi 10
Testamenti CXXVII Rec. Souter. Vol. LI, S. Aureli Augustini Opéra
(sect. Vil, p. 1). Scriptorum contra Donatistas, p. 1 : Psalmus contra partem
Donati, Contra epistulam Parmeniani libri m, De baptismo hbri vu.
Rec. M. Petschenig [Lejay]. L'éd. de S., à part une réserve, ne mérite que
des éloges; celle de P. réalise un grand progrès. ^ L'année épigraphique (1908) 15
p. p. Cagnat et M. Besnier [P. F. Girard]. D'une invariable et indiscutable
utilité. ^ The Seven against Thebes of Mschylus^ éd. trad. et comm. (angl.)
par T. G. TucKER[My]. Tetxe conservateur quoique T. ne recule pas devant
l'admission de mots nouveaux ou de formes insolites. (Une correction heu-
reuse est 620 (7ût 0 ' a; pour o't'aç). Le texte fait preuve d'une abondance 20
d'information réellement instructive. ^ 12-19 août. Thukydides erkl.
V. J. J. Classen. T.VII. Livre vu. 3^ éd. p. J. Steup [My]. Véritable refonte
et presque une éd. différente. Le texte est redevable à S. de nombreux
et importants éclaircissements. ]| Flickinger, The accusative of exclamation
in Piautus and Terence [Amer J. Phil.) [Lejay] 1. L'origine de la construction 25
paraît contestable. ^ Sénèque, De Otio. Ed. crit. et expl. par René Waltz
[E. T.]. Sans méconnaître les qualités du travail, le critique déclare que W.
aurait dû et pouvait donner tout autre chose, ^f Tennery Frrank, A chapter
in the story of roman Imperialisni (Class. Philol. iv) [Maur. Besnier]. Des
observations intéressantes. ^ Ph. O. Th. Schulz, Der rôm. Kaiser Caracalla 30
[Id.]. Conférence d'une forme très littéraire qui se lit avec agrément. On
regrette de ne voir mentionné aucun ouvrage français. ^^ 26 août-2 sept.
Juli Firmici Materni V. C. De errore profanarum religionum. Ed. Konrat
Ziegler [Lejay]. Le texte réalise un grand progrès sur celui de Halm.
Dans l'ensemble éd. très soignée.^ F. X. Zeller, Die Zeit Kommodians 3^
[Lejay]. Travail bien conduit. Z. éclaire dans la mesure du possible une
question qui gardera toujours des obscurités. ^^ 9-16 sept. Edûard Meyer,
Geschichte des Altertums, 2^ éd. T. 1. P. 2. Die dltesten geschichtlichen Vôlker
u. Kulturen bis zum 17. Jahrh. [G. Maspero]. Bien que tout ne paraisse pas
également probant, est la reconstitution la plus complète de l'histoire «
d'Orient qu'on ait entreprise depuis des années. ^ Hermann Bergfeld, De
versu Saturnio [Vendryèsj. Occupera une place fort honorable dans la
littérature du sujet. ^ Jules Vandeuvre, Commercium et Portoria [Lejay].
Début qui est plus qu'une promesse; en somme ouvrage intéressant et
utile. Il ne manque à V. qu'une préparation philologique plus complète. 45
^]f 23 sept. G. Mendel, Misés impéjiaix de Constantinople. Catalogue
des figurines de terre cuite ((pi.) [de Ridder]. Rédigé avec une conscience
scrupuleuse. Seule l'illustration est insuffisante. ^ Martin P. Nilsson,
Timbres amphoriques de Lindos (Exploration Carlsberg, 5^ rapport) (pi.)
[Id.]. Monuments intéressants qui n'avaient pas été étudiés d'une manière 50
plus complète et plus précise. ^ H. J. Muller, T. Livi ab U. c. libri Wilhelm
Weissenborns erkl. Ausgabe IX, 1. Livres xxxviii et XL (S'' éd.) [Lejay]. Forme
rajeunie d'un excellent commentaire. Cette nouvelle éd. continue digne-
208 1909. — FRANCE.
ment l'œuvre de Weissenborn. ^f René Waltz, Vie de Sénèque [É. Thomas].
Très supérieur à l'éd. du De Otio <v. pi. h. 12-19 août>. Thèse très sé-
rieusement préparée et intéressante bien que le critique doive contester au
moins en partie les conclusions, la méthode suivie et plus d'un détail.
6 ^ E. Cavaignac, Le Trésor d" Athènes de 480 à 40i (Bibl. Éc. d'Athènes et
Rome fasc. 100). [My]. Très documenté, d'une argumentation serrée, ce
travail est d'un intérêt exceptionnel pour l'iiistoire proprement dite et
pour l'histoire artistique d'Athènes. ^ Schrôder, Vorarbeiten zur gricch.
Versgeschichte [Id.]. Réunion d'articles qui, malgré de nombreux points
10 contestables, est une importante contribution à l'étude des odes de Pindare.
^ Bywater, The Erasmian. Pronunciation of Greek and ils Precursors\\i\.\
Conférence intéressante. ^^ 30 sept. Hesiodi carmina rec. Al. Rzach.
Ed. altéra. Accedit Certamen quod dicitur Homeri et Hesiodi [Id.]. L'addition
des fragments nouveaux et le développement de l'annotation critique
iB achèvent de donner à l'éd. toute sa valeur. ][ Lycophronis Alexandra. Rec.
Ed. ScHEER, Vol. 2. Scho ia [Id.]. Rendra des services pour l'intelligence de
Lycophron. ^ C. R. Gregory, Die griech. Handschrijten des Neuen Testa-
ments [Id.]. Travail considérable qui a demandé une longue patience et des
recherches minutieuses. ^ Pseudo-Cy prianus De XII abusivis saeculi von
20 Siegmund Hellmann — Fragmente der Homilien des Cyrill von Alexandrien
zum Lukasevangelium v. Joseph Sickenberger [Lejay]. L'éd. de H. est
faite avec soin. S. a atteint son but de fournir un document sûr et parfaite-
ment utilisable. ^ Louis Châtelain, Les Monuments romains d'Orange
(Bibl. Éc. H. Études, fasc. 170) [Labande]. Etude très intéressante et très
26 fouillée, et relevé qui paraît fort complet. ^^ 7 oct. Bruns, Fontes juris
romani antiqui septimum éd. O. Gradenwitz. P. 2. Scriptores [P. L.]. Les
textes ont été revus avec le même soin que dans le l^"" fasc. ^ Ritterling,
Der obergernianisch-raetische Limes des Rômerreiches [R. C.]. Consacrée au
camp de Wiesbaden, cette livraison est particulièrement importante.
so HT! 14 oct. Germain de Montauzan, Les aqueducs antiques de Lyon (pi.)
[Gagnât]. Sujet envisagé sous toutes ses faces. La partie technique mérite
tous les éloges; la partie archéologique appelle des réserves. Ij O. Edert,
Ueber Senecas Herakles u. den Herakles auf dem Oeta [E. T.]. Très bon travail
sans doute, mais qui n'aboutit pas à une conclusion solide et nette. ^ Theo-
36 dor BiRT, Zur Kulturgeschichte Roms, gcsammelte Skizzen [Id.]. Très solide
de fond et écrit avec verve. Le seul reproche à faire est l'absence d'illus-
trations. *[f,P. Lehmann, Neue Bruchstiicke aus «.Weingartenern Ilala-
Handschriften (Sitz. bayer. Akad. d. Wiss.) [Lejay]. Recherche très soignée
et très précise. ^ Moriz Engers, De aegyptiarum xojixcov administratione^
40 qualis fuerit aetate Lagidarum [Jean Maspero]. Ne sera pas utile seulement
aux historiens de l'époque des Lagides. Tf^ 21-28 oct. Wilh. Schmidt,
Geburtstag im Altertum [Lejay]. Le livre est partout d'une science solide et
d'un intérêt très vif; il épuise le sujet. ^ Anonymi de rébus bellicis liber.
Textu. Erlauterungen V. Rudolf Schneider [Lejay]. Cherche à démontrer
46 que l'opuscule est du moyen âge, ce qui ne paraît pas prouvé si l'on s'en tient
aux données de fait et aux clausules conformes au cursus tonique. ^ Cari
Thulin, Die Gôtter des Martianus Capella u. der Bronzeleber von Piacenza
(pi.) [Id.]. Concordance partielle mais très frappante. ^ Adrien Blanchet,
Recherches sur les aqueducs et cloaques de la Gaule romaine (pi.) [Id.]. Fait
60 preuve des qualités ordinaires de B. : précision des renseignements et louable
étendue d'information. Tf Ed. Philipon, Les Ibères [Dottin]. Bien que les
résultats auxquels arrive P. ne soient pas suffisamment fondés, et malgré
des hypothèses contestables, il y a un tableau vivant et exact des coutumes
REVUE CRITIQUE. 209
et des monuments qu'on peut attribuer aux peuples ibériques. ^^ 4 nov.
Hugo WiNCKLER, Dos Vorgebirge am Nahr-el-Kelb (pi.) [G. Maspero]. Joli
morceau de vulgarisation, d'une lecture aussi agréable qu'instructive.
^ Paul Vallette,L' apotogie iV Apulée [Lejay]. Très bonne thèse d'une éru-
dition solide, c'est un chef-d'œuvre de clarté par le plan et par le style. ^
^ The Greek versions of the testaments of the twelve patriarclis by R. H. Charles
[Id.]. Recueil de matériaux. T|^ 11 nov. Hipp. Delehaye. Les légendes
grecques des saints militaires [Id.]. D'une importance capitale pour l'histoire
générale de la littérature. TJTf 18 nov. Université de Paris. Bibliothèque
de la Faculté des Lettres, xxv. Mélanges d'histoire ancienne [Eug. Gavai- ^"
gnac]. Trois études : 1) G. Bloch, M. Aemilius Scaurus. — 2) J. Carcopino,
Histoire de V ostracisme athénien. — 3) L. Gernet, L'approvisionnement
d' Athènes en blé au V^ et au IV^ siècles. 1) Attachante étude. 2) Éloges accom-
pagnés de qqs réserves. 3) Travail fait avec soin et plein de choses utiles,
mais qui gagnerait à être repris au point de vue chronologique. ^ Archaeo- '•''
logical Institut of America. Supplementary Papers of the American School
of Classical studies in Rome. Vol. 1 et 2 [P. Lejay]. Le mémoire le plus étendu
du l*'"' vol. est dû à G. J. Pfeiffer. A. W. van Buren et H. H. Armstrong
et est une contribution importante à notre documentation de Tinstrumen-
tum fournie par le mur d'Auréhen. Analyse des 4 mémoires du 2** vol.^ G. van '^^
HooRN, De vita atque cultu puerorum monumentis antiquis explanatio [Id.].
Bon renouvellement d'un chapitre de nos manuels d'antiquités. ^ Zwiener,
De vocum graecarum apud poctas latinos ab Ovidi temporibus usque ad primi
p. Chr. n. saeculi finem usu (Breslauer phil. Abhandl. ix, 6) [Id.]. Catalogue
fort utile. ^ A. von Domaszewski, Abhandlungenzurrôm. Religion (pi.) [Id.]. -:>
Analyse de cette réunion d'articles qui se succèdent dans l'ordrejchronolo-
gique. % Palaeographia latina Edid. M. Ihm, ser. 1 (pi.) [Id.]. Rendra de
grands services aux étudiants et aux philologues. ^ L'entreprise de A. W.
Sijthoff des Codices graeci et latini photographiée depicti... [Id.]. Historique et
plaidoyer de cette publication. T[ K. K. Hofbibliothek, Katalog der Ausstel- 3o
lung von Einbànden [Id.]. Excellent volume qui fait honneur à Th. Gottlieb
et aux bibliothécaires de Vienne. ^ J. Paquier, Lettres familières de Jérôme
Aléandre (1510-1540) [M. D.]. Complète les travaux de P. sur Aléandre et
l'autobiographie d'Omont. ^ Ei*win Preuschen, Vollstàndiges griechisch-
deutsches Handwôrterbuch zu den Schriften des Neuen Testaments... [My]. 35
A juger par la f" livraison, le dictionnaire sera d'une incontestable utilité.
^ C. Brakman, Ammianea et Annaeana [É. T.]. Une série de fort bonnes
conjectures avec de très utiles rapprochements sur des textes qui sont loin
d'être toujours faciles. ^ Schoonover, A study of Cn. Domitius Corbulo
as found in the « Annals » of Tacitus [Id.]. Beaucoup trop d'arguments 40
négatifs dont il n'y a rien à tirer. ^^ 25 nov. S. Bugge, Dos Verhdltnis der
Etrusker zu den Indogermanen u. der Bevôlkerung Kleinasiens u. Griecheh-
lands Sprachliche Untersuch. hrsg. v. A. Torp [Meillet]. Il est possible que
l'étrusque soit apparenté aux langues du Caucase, mais ce n'est pas la
voie suivie par B. qui doit conduire au but. ^ Eranos Acta phil. Suecana. ♦&
Vol. VIII [Lejay]. Analyse. ^ C. Suetoni Tranquilli opéra. Rec. Max. Ihm.
Vol. 1. De vita Caesarum libri VIII [Id.]. Travail d'une méthode excellente
et qui rendra les plus grands services. ^ Gerhart Rodenwalt, Die Kom-
position der pompeianischen Wandgemàlde (pi.) [Maur. Besnier]. Travail
d'une science sohde et d'un goût délicat. ^ Franz Braun, Die Entwicklung 00
der spanischen Provinzialgrenzen in rôm. Zeit[ld.]. Contribution remarquable
d'une érudition très sûre et d'une méthode rigoureuse. ^ Friedrich Knoke,
Armin der Befreier Deutschlands [Id.]. Travail écrit d'après les sources, à
R. DE puiLOL. — Revue des Revues de 1909. XXXIV. — 14
210 1909. — FRANCE.
l'usage du grand public et qui se lit avec agrément. ^ August Koster, Das
Pelargikon (pi.) [de Ridder]. Etude sur les plus anciennes fortifications de
l'Acropole. ^^ 2 déc. L. Paretti, Ricerche sulla potenza marittima degli Spar-
tani e sulla cronologia dei navarchl [Eug. Cavaignac]. Exposé des résultats les
6 plus importants de la recherche chronologique de P. ^ Alfred Brûckner,
Der Friedhof am Eridanos bel der Hagia Triada zu Athen (pi.) [de Ridder].
Permet de se faire du cimetière une idée toute différente de celle qu'on s'en
faisait jusqu'ici. T[ Einar Loefstedt, Beitràge zur Kenntnis der spàteren
Latinitàt [Lejay]. Travail excellent dans l'ensemble et qui apporte beaucoup
io de nouveau. 1|'j[ 9 déc. Herm. Ferd. Hitzig, Die Herkunft des Schwurgerichts
im rôm. Strafprozess [E. T.]. 11 faut louer l'érudition de H. et la parfaite
clarté de la rédaction. Tj Theodor Schermann, Griech. Zauberpapyri u. das
Getneinde- u. Dankgebet im 1. Klemensbriej e [Lejay]. Travail patient qui
n'est guère lui-même qu'un index, ^f A. Vogt, Basile /«'', empereur de Byzance
4B (867-886) et la civilisation byzantine [My]. Livre très documenté et fouillé
dans les moindres détails mais qui perd en clarté et en précision. Tf^f 16 déc.
H. N. P'owler et J. R. Wheeler avec la collaboration de G. Ph. Stevens,
A Handbook of Greek Archacology (pi.) [de Ridder]. Excellent manuel très
clair, généralement bien composé et bien au courant des derniers travaux.
20 T[ Theodor Birt, Die Buchrolle in der Kunst (pi.) [Lejay]. A pour la première
fois rassemblé une immense quantité de matériaux dispersés et mis de
l'ordre dans le chaos. Il mérite toute notre reconnaissance bien qu'il cède
çà et là à qque exagération systématique, ^j^ 23 déc. G. Mendel, Musée
de Brousse. Catalogue des sculptures grecques romaines et byzantines (pi.)
SB [de Ridder]. Catalogue dont l'illustration est abondante et le texte sobre
et précis; il rendra des services aux archéologues et au grand public. ^ V.
Macchioro, Il sincrctismo religioso e Vepigrafia (Rev. archéol. 1907)
[Toutain]. Bonne méthode, mais M. a tort de paraître ignorer que d'autres
avant lui l'avaient appliquée. T[ The Confessions of Augustine edited by
80 J. GiBT and William Montgomery [Lejay]. Ont donné une exphcation
commode et sûre d'un ouvrage difficile. ^ T. de Marinis, Manuscrits et
livres rares. N° 8 [S)]. Mérite d'être consulté par les historiens de l'art et
de la littérature ainsi que par les philologues et les bibhographes. ^ W.
Brandes, Beitràge zu Ausonius IV. Die Ephemeris, Ein Mimus [Lejay].
86 Rapprochement ingénieux avec les mimes d'Hérondas. ^ Karl Strecker,
Der Rhythmus De Asia et de universi mundi rota [P. L.]. Cette éd. sera proba-
blement pour longtemps l'édition fondamentale, ^^f 30 déc. A. Ernout,
1) Les éléments dialectaux du vocabulaire latin^ — 2) Recherches sur V emploi
du passif latin à V époque républicaine [Lejay]. Excellentes monographies
40 qui seront souvent consultées par les philologues; ils y ont encore plus à
apprendre que les linguistes. ^ Die Arundel Sammlung mittellateinischer
Lieder v. Wilh. Meyer aus Speyer (Gôtt. Abhandl.) [Id.]. Ed. faite avec le
plus grand soin. ^ Adalbert Schroeter, Beitràge zur Geschichte der neula-
tein. Poésie Deutschlands u. Hollands [WiUier]. Très intéressant. ^ Anecdota
46 Oxoniensia Class. ser. P. xi. Inventa Italorum being a contribution to the
textual criticism of Cicero Pro Quinctio, Pro Roscio comoedo, Pro Caecina,
De lege agraria contra Rullum, Pro Rabirio perduell.reo, Pro Flacco, In
Pisonem. Pro Rabirio Postumo by Albert C. Clark [É. T.]. Ne sera pas sans
résultat. La conclusion générale de C. est qu'il faut donner la priorité
60 à M. et, quand il manque, à ce qu'il appelle alors û. ^ Fontes prosae numero-
sae coll. Albert C. Clark [Id.]. Rencontrera plus d'une objection.
H. Lebègue.
Revue de l'histoire des religions. T. 59. N° 1 (1909). Les vestiges
REVUE DE l'histoire DES RELIGIONS. 2ll
des plus anciens cultes en Phrygië [E. Brandenburgj. Classe et définit les
monuments trouvés en Phrygie, cette partie du grand empire hitttite,
pour en tirer des conclusions relatives à la religion de l'ancienne Phrygie.
1, Les gradins; 2, Les niches; 3, Les grottes; 4, Objets divers, statues,
reliefs, phalli, tunnels. ^ Bulletin critique des rehgions d'Egypte 1906 6
et 1907 [Jean Capart]. Art. qui se continue dans la livr. suivante. ^ Le bouc
des Lupercales [E. Lefébure]. Le sacrifice d'un bouc et la flagellation av^ec
des lanières faites de la peau de ce bouc, le 15 février de chaque année à
Rome, avait pour but de ramener dans la cité la pureté et la fécondité.
^ O. Gruppe, Die mythologische Literatur aus dem J. 1898- I90S [Dussaud]. lO
Indispensable. ^T Cl. H. Moore, The distribution of orientais Cuits in tic
Gauls and the Gernianies I [A. J. Reinach]. Analyse.^ W. E. Léonard, TI e
fragments of Empedocles [Michel]. Cettre trad. en vers accompagnée du texte
est faite avec soin; l'introd. sera utile comme première initiation à l'histoire
ancienne de la philosophie grecque. ^ P. Rodet, Le culte des sources ther- i6
maies à V époque gallo-romaine [Toutain]. Sujet intéressant, mais de l'inexpé-
rience et des erreurs. ^ Discussion du sens des mots of Tiap ' aÙToù dans Ev.
Marc III, 21 : interprétation d'Arnal, de Bruston et de Farel. ]f^ N" 2. Les
cultes égyptiens dans le N.-O. de l'Afrique sous l'Empire Romain [St. Gsell].
Étude d'un certain nombre de documents, inscr. ou monuments figurés, 20
qui prouvent que les dieux égyptiens, surtout Sérapis, furent adorés sous
l'Empire Romain, en divers lieux des provinces africaines.^ A. Moret,
Au temps des Pharaons [Weill]. Vulgarisation vraiment scientifique.^ R. Pet-
TAZZONI, Le origine dei Kabiri nelle isole del mare Trar-jo [Dussaud]. A traité
avec soin un des sujets les plus compliqués qui soient, mais a eu tort de 26
confondre les Cabires pélasgiques avec les Cabires phéniciens, absolument
distincts. ^ H. Delehaye, Les légendes grecques des saints militaires [Sei-
ruyos]. Modèle de méthode critique et d'érudition solide et élégante.
T[j[ N° 3. G. Archambault, Dialogue avec Tnjphon I. Texte et trad. [Nicolai-
dot]. Édition somme toute excellente. ^ B. Dombart, De civitate Dei [N.]. so
Tï^ T. 60. N° 1. A. RuscH,Z)e Serapide et Iside in Graecia cultis [A. J. Reinach].
Sera utile. Tf E. de Stoop, Essai sur la diffusion du manichéisme dans /'£/?,-
pire romam [Alphendery]. Investigations orientées par les hvres de Cumonl,
mais absolue indépendance de méthode et de conclusions. ^^ N° 2. Les sur-
vivances du fétichisme dans les cultes populaires de la Grèce ancienne 35
[Ch. Michel]. Montre qu'au début de notre ère on pouvait encore noter en
Grèce une foule de traces distinctes et précises d'un très vieux fétichisme,
d'un culte primitif adressé depuis longtemps aux pierres, aux arbres et aux
animaux. ^ Itanos et 1' « inventio scuti » [Ad. J. Reinach]. Études sur
l'hoplolatrie primitive en Grèce. Art. qui continue dans la livr. suivante. 40
^ S. Reinach, Orpheus. Histoire générale des religions [Van Gennep]. Inté-
ressant, mais soulève bien des objections.]! 1, E. Neustadt, De Jove Crc-
tico; 2, W. Al Y, Der Kretische Apollonkult; 3, A. della Seta, La Sfinge
di Hagia Triada et La Conchiglia di Phaistos; 4, F. von Duhn, Der Sarco-
phag aus Hagia Triada; 5, A. B. Cook, Cretan axe-cuit outside Crète; 6, 45
E. Assmann, Zur Vorgeschichte von Kreta [A. J. Reinach]. 1, Etude un peu
trop hâtive, trop fertile en digressions, mais pleine d'aperçus ingénieux
et de rapprochements intéressants; 2, Beaucoup de soin, mais manque
trop souvent de clarté; 3, Analyse. A le mérite d'aborder le problème des
influences chaldéo-élamites dans le monde égéen; 4, Très original; 5, Ré- ôj
sumé; 6, Trop de fantaisie, conclusions inadmissibles. ^ A. Deissmant.,
Licht vom Osten. Dos Neue Testament und die neuenîdeckten Texte der hellc-
nistisch-rômischen Welt [Loisy]. Montre l'importance qu'ont pour l'intelli-
212 1909. — FRANCE,
gence du N. T. les inscr., papyrus, ostraca mis dernièrement au jour. Docu-
mentation riche, expositio]) claire. «f[^f N» 3. Sarapis [Is. Levi]. Dans ce
premier art., L. revenant sur le substantiel mémoire de Bouché-Leclercq
examine les deux théories relatives à Sérapis, celle qui soutient l'origine
6 égyptienne de ce dieu, et celle qui le considère comme un dieu étranger à
l'ancienne Egypte, importé au début de la domination ptolémaïque (sera
continué). Tf La légende de la déesse phrygienne Cybèle, ses transformations
[J. Toutain]. Compare entre elles les versions dissemblables que nous ont
laissées les écrivains anciens sur la légende de Cybèle et de son parèdre
io Attis et cherche à discerner les influences sous lesquelles le mythe a évolué.
N.
Revue de Paris. IG^ année (1909). l^r fév. Gaston Boissier [A. Croiset].
Notice bibliographique lue à l'Assemblée amicale des anciens élèves de
l'École normale supérieure. ^ La passion d'Osiris [Al. Moret]. Mort d'Osiris;
16 comment les dieux se sont approprié le bénéfice de ses souffrances. D'où
vient cette conception d'un Héros bienfaiteur des hommes, trahi par son
frère et ses sujets, trouvant dans la mort même des armes contre la mort et
qui, loindegarderrancuneàsesbourreaux, lesfaitbénéficierdesessouffrances
et délivre h monde delà terreur de l'au-delà.^ l"^"" avril. Priène [Aug. Jardé].
20 Priène n'a pas été dans l'antiquité une ville très importante; fondée vers
le x^ s. a.v J.-C. par les Ioniens, elle faisait partie des douze cités qui avaient
élevé au promontoire de Mycale leur sanctuaire fédéral. Son port, qui pou-
vait à l'origine abriter une puissante flotte de commerce et de guerre,
fut comblé peu à peu par Talluvionnement du Méandre; dès le iv" s. elle
25 était une ville continentale. Elle fut entièrement rebâtie peu avant l'arrivée
d'Alexandre en Asie. Description de ce qui reste de cette nouvelle ville,
l'ancienne ayant complètement disparu; les monuments pubhcs, acropole,
agora, portiques, ecclesiasterion, temple d'Athèna, théâtre confirmant les
théories de Dorpfeld sur le logeion; les maisons particulières, leur décora-
80 tion; disposition de la ville qui vaut par l'ensemble et permet de se figurer
une ville grecque entière de l'époque postérieure à Alexandre avec tous ses
édifices publics et privés, c'est un type unique et achevé de la cité hellénis-
tique. HTl 15 jn. L'université d'Athènes sous les empereurs romains [A. Bou-
ché-Leclercq]. Tableau de l'enseignement public à Athènes au ii<^ s. ap. J.-C.
85 Athènes possédait alors un ensemble de cours officiels, rétribués par le fisc
impérial, et constituant un corps enseignant comparable à ce qu'on a appelé
plus tard une Université. A côté de l'enseignement public il y avait l'ensei-
gnement libre, tout aussi florissant. Les professeurs, les étudiants, les
études. Cette École fut fermée en 529 par un décret de Justinien. A. S.
40 Revue des Deux Mondes. 1909. 15 avril. Le dernier des Attiques.
Ménandre [M. Croiset]. Montre combien les textes nouveaux découverts
en 1906 par G. Lefebvre, près de l'ancienne Aphroditopolis en Egypte, com-
plètent et précisent l'idée que nous avions de Ménandre. La critique peut
désormais, en s' aidant d'un certain nombre de faits significatifs et d'indices
43 intéressants, raisonner et discuter sur la structure de ses pièces et la façon
dont il conduisait une intrigue. Mais dans ce domaine la part des hypothèses
est encore considérable. Au contraire, dans tout ce qui touche à la matière
de ses comédies, aux éléments dramatiques dont elles se composaient,
à la façon dont il a observé la vie, représenté les mœurs, conçu et mis et
50 scène ses personnages, nous sommes dès à présent largement renseignés.
^ITf 1'"' sept. L'histoire sociale d'une montagne romaine [R. Pichon]. En s'ai-
dant de l'excellent livre récent de A. Merlin sur l'Aventin, P. cherche
jusqu'à quel point cette colline a été, comme dit Michelet, la « montagn?
REVUE DES ÉTUDES ANCIENNES. 213
plébéienne » par excellence, si elle a toujours consente ce caractère popu-
laire et surtout pourquoi et comment elle l'a pris; si elle le doit au pur hasard,
ou à la volonté humaine ou au jeu régulier des causes naturelles. Pour cela
il retrace rapidement son histoire dans la société romaine. H. S.
Revue des études anciennes. T. XI (1909). N° 1. La frise du trésor •
des Cnidiens à Delphes. Notes sur la gigantomachie (avec 6 pi.) [H. Lechat].
I. Le prétendu Dionysos; les Géants. La figure prise pour Dionysos est un
géant qui ne se distingue des autres que par des traits secondaires. Il fuit
devant les lions de Kybèle. II. Les dieux. Si l'auteur a identifié avec Ky-
bèle la divinité montée sur le char à lions, c'est que sur son profil mutilé ^'^
on voit, à l'endroit qui correspond au lobule de l'oreille droite, un trou qui
a dû servir pour le pendant d'oreille rapporté en bronze. Place qu'occupait
Zeus dans la gigantomachie. Un autre personnage qui avait été regardé
comme Zeus est certainement Ares. Un dieu, dans lequel Homolle croyait
voir Héphaistos, doit être tenu pour Hermès. Le dieu à ceinture dont le *^
char était conduit par un personnage féminin devait être Poséidon. Dans
les trois dieux qui restent, peut-être fait-il voir les Dioscures et Héphaistos,
mais ce n'est pas certain. Quant à Dionysos, il a peut-être disparu ou peut-
être manquait-il. ^ L'Anonymus Argentinensis [S. d. Ricci]. Reproduction
de la réédition faite par Wilcken dans « Hermès » 1907 <R. d. R. XXXII, 20
57, 51 > d'un texte publié par B. Keil. ^ Questions Hannibaliques. X. Droit
sur le mont Genèvre [Montanari] <Cf. R. d. R. XXXIII, 222, 10>. Ni
Aristote ni Silius n'ont attribué à Hercule une autre voie que celle de la
Corniche. M. rapproche des vers de Silius un passage d'Ammien et conclut
que l'argument contre la route de la Durance et du Mont Genèvre n'existe 25
plus. Avantage que présentait cette route d'après C. Jullian, réfutation
de qques hypothèses de ce dernier. Position de 1' « Ile »; elle se trouve entre
Durance et Verdon. La vue de la plaine « longe ac late » n'est offerte que
par l'Assiette de la montagne d'Exilles; mais Tite-Live a cédé à son pen-.
chant pour la rhétorique; il faut s'en tenir à Polybe. L'interruption du pas-
sage doit être sur le flanc du Chaberton. M. apporte ensuite des preuves
indirectes que la Durance fut dans les temps les plus anciens appelée
« Rhodanus ». ^ Notes gallo-romaines XLI [Jullian] <Cf. R. d. R. XXXIII,
222, 4; 223, 17; 224, 3; 225, 14 >. L'âge de Vercingétorix. César l'appelle
« adolescens » parce qu'il n'avait pas accompli sa trentième année; il était ^"'
donc né au plus tôt en 82. ^ Inscriptions des environs d'Aix. [Clerc]. Trans-
cription de deux petites inscriptions et reproduction d'une plus grande
du Musée d'Aix, celle-ci indéchiffrable jusqu'à présent. Tl Notes de voyage
[Clerc]. Cavaillon. L'établissement pré-romain de Cavaillon était sur la
coUine appelé mont Saint- Jacques. Description. Inscriptions provenant *"
de Moustiers-Sainte-Marie-Riez (avec reproduction de la colonnade); des-
cription du pays. Les Pennes-Mirabeau sont une station pré-romaine
très curieuse; ce qu'ont donné les fouilles : poteries en abondance; vases
indigènes, vases grecs. ^ Chronique gallo-romaine [Jullian]. Le dernier ou-
vrage de M. Bé ier et la méthode gé graphique. On pourrait donner au *5
livre de M. B. l'épigraphe « Geographia historiae oculus ». ^ P. F. Girard,
Nouvelles recherches sur la loi Mbutia. Elle serait à placer entre 605 et 628.
Tl Les druides. J. signale un extrait intituté : The druids in the light of the
récents théories. ^ A.-J. Reinach, Documents nouveaux pour l'histoire (<es
C au' ois d'Orient. "^ A. Blanche T, Recherches sur les aqueducs et cloaques *^
de la Gaule romaine. ^ Dottin, Argute loqui, article des « Mélanges Havet ».
"[j Gilles, Sur la place des noms de nombre dans César. Art. ibidem. ^f J. Sau-
te L, Le pays de Vaison avant l'histoire (Extr. des Mém. de l'Acad. de
214 1909. — FRANCE.
Vaucluse 1908). Statistique très complète. ^ Les routes romaines chez les
Allobroges. Excellents articles de M. Marteaux sur ce sujet dans la « Revue
8avoisienne ». ^f Bibliographie. R. C. Kukula, Alkmans Partheneion, ein
,j Beitrag zum lakonischen Artemiskulte [A, Cuny]. L'auteur a une connaissance
5 profonde de la littérature grecque. ^ G. Dalmeyda, Euripide, les Bacchantes
[IMasquarey]. Eloges; réflexions du rp. sur la tragédie des « Bacchantes «.
^ Maur. Croiset, Ménandre, l'Arbitrage (Extr. de la Rev. d. Et. grecques)
[0. Navarre]. Eloges. ^ Max Egger, Histoire de la littérature grecque. 17^ éd.
[G. Radet]. Excellente refonte. ^I Sophocle, Electre, traduction en vers
ic p. Ph. Martinon. ^ — Les drames d'Euripide, trad. en vers. Les deux Iphigé-
génies, Médée[P. Waltz]. Ce sont des adaptations plutôt que des traductions.
•^ E. PoTTiER, Le problème de Vart dorien (Extr. de la biblioth. du Musée
Guimet) [G. Radet]. L'auteur est d'avis qu'il n'y a pas d'art dorien. 1[ A.
Vezin, Eumenes von Kardia, ein Beitrag zur Geschichte der Diadochenzeit
1- [G. Radet]. Excellente monographie. Tf Mélanges de linguistique offerts à
M. Ferdinand de Saussure [A. Cuny]. Enumération des articles avec
analj'^es succintes. ^ Philologie et Linguistique : Mélanges offeit à Louis
Havef [A. Cluny]. Appréciation générale; enumération des articles, '[l
A. Bouché-Leclercq, Histoire des Lagides, t. III et IV [G. Radet].
20 Analyse dans laquelle le rp. insiste sur le perfectionnement de la fis-
calité en Egypte. Tf W H. Alex an der, Some textual criticismus on the
cight book of the de vita Caesarum of Suetonius [P. Waltz]. Mention des pas-
sages discutés dans l'opuscule. ^ Th. Ant. Abele, Der Sénat unter Augustus
[G. Glotz]. C'est un recueil des actes du Sénat de 36 av. J.-C. à 14 après.
2û De ces actes l'auteur tire des conclusions qu'on peut adopter en toute
sécurité. ^ Bernard W. Henderson, Civil War and Bebellion in the Boman
Empire a. d. f>9-7o [G. Glotz]. L'auteur montre que Tacite n'avait aucune
compétence militaire. ^ G. Seure, Nicnpolis ad Istrum [G. iRadet]. Excel-
lente étude qui renseigne sur la politique impériale dans la région danu-
£1 bienne et contribue à faire connaître l'histoire de toute la zone N.-O. de
l'Asie Mineure. ^^ N° 2. Sophocle imitateur d'Eschyle; les Choéphores et
VElectre [O. Navarre]. N. veut déterminer exactement ce que Sophocle a
pris à Eschyle et en quel sens il l'a infléchi. Enumération des procédés et
)'.es scènes semblables où l'imitation est flagrante, l'auteur en cite d'autres
36 où elle est plus lointaine. Le sentiment de la propriété littéraire n'existait
pas en Grèce; preuves. Supériorité de Sophocle dans ses imitations. ^ La
frise du trésor des Cnidiens à Delphes. Athéna ailée et les chevaux ailés
[Lechat]. Cette figuration d' Athéna est propre à l'art gréco-oriental. Si
l'artiste a donné des ailes aux chevaux, c'est parce qu'il en avait donné à la
40 déesse. Post-scriptum relatif à quelques points de l'article du n° 1. T[ Notes
gallo-romaines XLII [Jullian]. Rama? Un épisode du passage des Alpes
par César (lettre à M. Ferrand). J . demande si F. peut déterminer le lieu
de la rencontre dont fait mention Polyen (8, 23, 2). De la réponse il résulte
que ce heu pourrait être la station romaine « Rama » marquée sur la Table
45 de Peutinger. ^ Bibliographie des mosaïques gallo-romaines du Béarn
[P. Courteault]. Enumération d'environ quatre-vingts articles, mémoires,etc.
Il Chronique gallo-romaine [C. Jullian]. L. Châtelain, Les monuments
romains d'Orange. Statistique très soigneusement faite. ^ L'affaire de
Sanvignes dans la campagne des Helvètes (Caesar Bell, gall. I, 21-22).
50 L'exacte coïncidence du terrain avec le récit de César est un argument en
faveur de la théorie de Garenne. % Déchelette. Essai sur la chronologie
préhistorique de la péninsule hispanique. Sobre, clair, rigoureusement déduit.
Tf Les pluies à Rome et la date de la campagne de César en Bretagne [J.].
REVUE DES ÉTUDES ANCIENNES. 215
Les observations météorologiques donnent raison au système français, mais
dans une faible mesure. ^ Le gué sur la Loire, à propos d'un passage de
César (VII, 56, 4). Il est impossible à reconnaître actuellement. ^ L'archéo-
logie à Rome en 1823 [L. G. Pélissier]. Lettre du collectionneur Bartholdy
au peintre Fabre; elle peut servir à identifier certains monuments. ^ Note *
sur le traitement laconien du 6 provenant de t plus esprit rude [A. Cuny].
C. conteste contre R. Meister que dans Aristophane (Lysistrata v. 1076)
il faille regarder TroO'ûaé comme laconien; ceci est dû ou à une négligence
du poète ou à une faute du copiste. ^ Latin « Arbiter » — Vetare [A. Cuny].
Le mot est dialectal et sous la forme romaine serait ADVITER; il se rap- ^o
porte à la racine du latin ( de Rome) « uetare » dont le sens ancien était « dire ».
T[ Bibliographie. Emile Boisacq, Dictionnaire étymologique de la langue
grecque. 3^ livr, [Cuny]. Information sûre et étendue. ^ A. Croiset, Les
démocraties antiques [Masqueray]. Le rp. trouve que les jugements sur
Athènes sont trop indulgents. ^ Th. Zielinski, Le monde antique et nous, i*
traduction par E. Derume [G. Radet]. L'auteur montre en quoi consiste
la valeur éducative du monde antique. On ne saurait trop recommander
la méditation de son ouvrage. If J. B, O'Connor, Chapters in the history
of actors and acting in ancient Greece [G. Colin]. Cette thèse de doctorat a
pour appendice un répertoire alphabétique de tous les acteurs tragiques et *"
comiques dont le souvenir nous est parvenu, des origines du théâtre au m'' s.
de notre ère. Un chapitre est consacré à l'histoire des termes qui servent à
désigner les acteurs ; un autre, aux concours organisés entre les acteurs aux
fêtes d'Athènes ^ G. Fougères, Grèce (coUect. des Guides Joanne) [G. Ra-
det]. Livre de valeur. ^ P. Shorey, Choriambic dimeter and the rehabili- 25
tation of the Antispast [P. Waltz]. S. est pour l'ancienne scansion; pas d'ar-
gument pleinement convaincant. ^ Oppien d\4 pâmée, La Chasse, édit.
critique p. Pierre Boudreaux [P. Waltz]. A ce travail consciencieux le rp.
voudrait voir ajouter un commentaire explicatif. ^ A. Ernout, Les éléments
dialectaux du vocabulaire latin [Cuny]. E. est le premier qui traite la question ^^
d'une façon systématique et autorisée. Ce livre est de première importance,
Tf A. Ernout, Recherche sur V emploi du passif latin [Cuny]. Intéressant
<Cf. R. d. R. XXXIII. 200, 6>. ^ Th. Fitzhug, Carmen arvale seu Martis
verber or the tonic laws of latin speech and rhythm [P. Waltz]. Analyse suc-
cincte. ^ R. L. Ullman, The identification of the manuscripts of Catullus '^^
cited in Staiius édition of 1556 [P. Waltz]. Etude utile, mais dont ne se
dégage aucune idée générale. ^ B. L. Ullman, The book division of Proper-
ti s [P. Waltz]. L'auteur veut démontrer que les pièces du livre I ne figu-
raient pas au recueil de l'Antiquité. <( cf. pi. haut y ^ H. C. Lipscomb,
Aspect of the speech in the later Roman Epie [P. Waltz]. Statistique sté- *"
rile. ^Paul Vallette, L'Apologie d'Apulée [R. Pichon]. V. a très heureuse-
ment réussi à définir et à exphquer l'état iiltellectuel et moral d' Apulée. j^^C.
M. Matrono, Rizantini e Persiani alla fine del VI secolo [A. 'D.]. [L'auteur
montre pourquoi la paix de 561 n"a pas duré. ^^ N° 3. La première incorpora-
tion del'Egypte àf empire perse [G. Radet]. Xénophon(Cyr. 1, 1,r4;t8,^6, 20) '^
attribue à Cyrus la conquête de f Egypte tandis que, suivant Hérodote et
Ctésias, cette conquête est l'œuvre de Cambyse. R. recherche s'il y a des
tracer ailleurs de la tradition rapportée par Xénophon. Il trouve étonnant
que Cyrus n'ait pas voulu se venger d'Amasis. Mais peut-être l'Egypte
s'était-elle reconnue vassale en offrant la terre et l'eau ;5divers indices sont 50
en faveur de cette vassalité; plus tard la conduite de Cambyse à l'égard'de
la momie d'Amasis est une punition infligée au vassal félon. Sous ce prince
l'Egypte fut incorporée à l'empire. ^[ Le nom de « Rhesos » chez Homère
216 1909. — FRANCE.
[Cuny]. Le caractère artificiel de la langue épique se manifeste très claire-
ment dans l'invention des noms propres, pour lesquels sont employés
beaucoup de noms communs. Exemples tirés des noms des Néréides et de
ceux des Phéacieus. C. suppose alors que, dans la langue thrace. roi se
5 disait « rezos » et que le poète en fit un nom propre. 'P^tcç se lit aussi comme
nom de fleuve dans l'Iliade (M 20); c'est que le nom d'homme aura été
transformé en nom de cours d'eau. ^ La poésie morale en Grèce; l'Elégie
[P. Waltz]. Quand la poésie hésiodique ne put plus suffire à l'éducation
morale et pratique des Grecs, l'élégie recueillit son héritage. Grâce à sa
10 forme sentencieuse elle se prêtait à l'enseignement moral qui fut son but.
L'élégie est surtout un genre « parénétique » ; sa portée est essentiellement
pratique et sociale. ^ Note sur un manuscrit peu connu du « Culex » [Ch.
Plésent]. Il s'agit de l'Harleianus 3963 ms. de parchemin du xiv'' au xv« s.,
d'une exécution soignée et d'une correction relative. Il se rattache à la
15 famille des mss. italiens de Baehrens et est apparente avec le cod. Helmsta-
diensis, mais il est moins corrompu. Collation. Tl Observation sur le VIII*' na-
talicium de Paulin de Noie [R. Pichon]. Ce poème offre cette particularité
que Paulin y insiste sur la légitimité des fêtes religieuses. On voit qu'il répond
à des critiques relatives aux festins qui accompagnaient les veillées à l'église,
20 et aux peintures dont il avait orné les murs de la sienne. P. pense que Paulin,
ici, répond à Vigilantius. Ceci peut servir à fixer aux premiers mois de 402
la prédication de cet hérésiarque et prouve en même temps que Paulin
lui trouvait une grande gravité. ^ Notes gallo-romaines. XLIII. A propos
de Jehan de Tuim [C. JuUian]. C'est l'auteur d'une Vie de Jules César
25 écrite au xiii^ siècle. Il résume souvent Lucain, mais il ajoute qqfois des
renseignements qui aident à l'expliquer; exemples tirés du siège de Mar-
seille. Tf Le nom de plante « Saliunca » [D"" J.-A. Guillaud]. C'était le nard
figure, au point de vue botanique c'est la « Valeriana celtica ». Le terme
« Saliunca » est chez Virgile et chez Pfine qui l'a trouvé dans Dioscoride,
30 puis il tomba en désuétude et la plante fut désignée sous le nom de « nard
celtique ». L'auteur traduit l'expression de Dioscoride iTrtytopt'wç covo(j.a<j-
'X£V7| par c( nommée du pays », c'est-à-dire d'un nom géographique. Sa-
liunca est donc un adjectif d'origine géographique devenu dénominatif;
cet adjectif est de formation grecque et non ligure, ^f Note sur Saliunca
y5 [A. Cuny]. C. contredit ce qui précède et, sans affirmer que le terme soit
ligure, pense qu'il est originaire de l'Europe occidentale. ^ A propos de la
bataille de Dijon [Perrenet] <Cf. R. d. R. XXXIIl, 225, 14>. La bataille
pourrait se placer entre Messigny et Asnières, ou entre la Tille et l'Ignon
où tout concorde avec le récit de César. A propos de « Ucuete », P. se
40 demande si ce ne serait pas l'Ouzouette, diminutif de la rivière l'Oze; ce
qui n'empêcherait pas d'y voir une divinité <Cf. R. d. R., ibid., 18>.
^ Chronique gallo-romaine [Julfian]. Le passage des Alpes par Hannibal.
J. cite deux articles de Conr. Lehmann en faveur du petit Saint-Bernard
dans « Kfio » IX, 1909, et dans « Jahresber. des Philologischen Vereins »
45 XXXV. ^ Celtique et Ligure. J. recommande J. Loth, U Inscription
latine de Gélignieux (Ain). Extr. des comptes rendus de l'Acad. des Inscr.
et B. -Lettres, 1909. ^ Meunier, Deux nouveaux « oppida » en-durum. II
s'agit de Nevers « Nudodurum » et de Sancerre « Cintiodurum »; J. fait
des réserves.^ Mélanges et documents. Une ancienne langue indo-européenne
60, retrouvée [G. A. Hûckel], il s'agit de mss. rapportés par la mission von Le Coq
et Grùnwedel; il- proviennent de Boulayiq et de l'ancien sanctuaire bouddhi-
quedeToyoq. Le rapport de l'Académie des Se. deBerfin (1908) conclut àl'assi-
milation de la langue de ces mss. à une langue de la famille indo-européenne
REVUE DES ÉTUDES ANCIENNES. 2l7
parlée par les Indo-Scythes, pour laquelle on propose le nom de «tocharique».
Tableau de lavaleurdesletltresdel'alphabettocharique; lesnoms dénombre.
L'étude du vocabulaire est peu avancée. Tf Tocharique CKACAR« fille»
[A. Cuny]. Par la chute de voyelles dans les syllabes initiales le tacharique
rappelle l'arménien, par le traitement des palatales et la conservation du ^
a intérieur il rappelle le grec et le latin. Tf Bibliographie. Herm. Môller,
Semitisch und Indogermanisch [Cuny]. M. pense que la démonstration de
l'unité originelle des langues humaines est la fin que doit poursuivre la
linguistique générale. Dans ce vol. il se propose de trouver des correspon-
dances exactes dans le consonantisme du sémitique et de l'indo-européen, lo
Exposé de sa théorie. ^ Robert Eisler, Kuba-Kybele, vergleichende For-
schungen zur kleinasiatischen Religions geschichte [Cuny]. Pure fantaisie.
^ Hésiode, Les Travaux et les jours, texte avec introd., notes et trad. franc,
p. Pierre Waltz [Cuny]. Analyse; qques critiques au sujet de la traduction
qui est élégante et claire. ^ P. Vallette, De Oenomao Cynico [W. VoU- '5
graff]. Si l'auteur a bien défini le caractère et le genre d'esprit d Œnomaos,
l'établissement du texte des fragments laisse à désirer, la traduction latine
est un peu lâche et le commentaire trop succinct. Le rp. propose six correc-
tions. ^[ J. Toutain, Étude de mythologie et d'histoire des religions antiques
[G. Radet]. Recueil de travaux écrits pour des revues ou des dictionnaires; 20
l'auteur se montre un judicieux représentant de la saine critique. ^ Herm.
Bergfeld, De versu Saturnio [Cuny]. Étude magistrale. ^ D. R. Stuart,
Tacitus : The Agricola [Ad. Waltz]. S. a utilisé deux mss. récemment décou-
verts et le travail d'Annibaldi; mais parmi les ouvrages à consulter il
ne cite que ceux qui sont écrits ou traduits en anglais. ^ Chronique, ^s
Delphica [G. Radet]. R. signale une étude de Poulsen dans le « Bulletin
de l'Acad. roy. des sciences et desl ettres de Danemark (1908) et une autre
de G. Karo dans le « Bulletin de Corresp. hellénique » (1909), dont il donne
les résultats, ^^j N° 4. Les signaux lumineux dans 1' « Agamemnon »
d'Eschyle [P. Girard]. G. propose une explication du v. 314 de l'Agamemnon. ^^
^ Inscription inédite relative à l'aqueduc de Tralles [M. Papaconstantinou].
Cette inscription, découverte en 1905, a été détruite; P. avait pu en prendre
une copie dont il donne le fac-similé. Elle est en distiques élégiaques et
paraît être du iv'' s. ap. J.-C. La langue est un dialecte composite où domine
l'ionien. ^ L'astrologie chez les Gallo-romains. X [H. delà Ville de Mirmont] 35
<Cf. R. d. R. XXXII, 218, 50 et 220, 6>. Sidoine Apolhnaire et l'Astro-
logie. Résumé de sa vie. Allusions astrologiques que l'on trouve dans le
panégyrique de Majorien et dans ses autres poèmes. 11 admire beaucoup cette
science qu'il doit désapprouver comme évêque. XI. L'astrologie dans le
« de statu animae « de Claudianus Mamertus. Si l'on en croyait une lettre 40
de Sidoine Apollinaire, Mamertus aurait été très habile en astrologie. L'étude
du « de statu animae » ne confirme nullement cette opinion. On rencontre
très peu d'allusions à l'astrologie chez les contemporains de Sidoine. XII.
Absence d'allusions à l'astrologie dans les œuvres d'Ennodius. Les œuvres
de cet évêque de Pavie, qui donne beaucoup de renseignements sur la société 45
mondaine et érudite de son temps, pourraient faire croire que cette société
ne s'intéressait pas à l'astrologie; cependant deux évêques, Avitus et Césaire,
la combattent. Le premier écrit pour les délicats qu'il veut mettre en garde
contre les superstitions, l'autre s'adresse aux humbles et aux prêtres. Il
semble donc que ceux qui ont gardé le silence au sujet de l'astrologie 50
l'ont fait pour en détourner l'attention. ^ Notes gallo-romaines [C. Jullian].
A' propos des routes de César. Lettre de M. de Saint- Venant au sujet des
gués de la Loire, accompagnée d'un document donnant l'état des gués
218 1909. — FRANCE.
entre Digoin et Cuffy en 1587. .T. pense que César a dû passer aux abords de
Nevers ou de Decizc. Selon lui, en étudiant les «Commentaires » il ne faut
pas se laisser trop influencer par les lignes des voies romaines; si elles ont
souvent suivi les tracés des routes gauloises, il y a eu des exceptions. Dans
6 la campagne d'Arioviste, la préoccupation des voies romaines lui paraît
avoir fait faire fausse route à Napoléon III et à von Gœler. Exposé de la
marche qu'ils ont décrite, J. en propose une autre (carte). ^ Chronique
gallo-romaine [C. JuUian]. Un trésor gaulois à Alésia. II consiste en dix
vases de bronze bien conservés; deux ont été dorés; les huit autres étaient
10 argentés. ^ Constructions octogonales. Il faut rapprocher de la « cella » octo-
gonale du temple du Janicule le temple octogonal trouvé à AHse, ainsi que
des autels octogonaux, •[[ Vauvillé, L'enceinte de Saint- Pierre-en-Chastres.
Travail précieux à consulter bien que J. n'en adopte pas les conclusions.
^ CoLUMBA, Cassio Dione e le guerre galUche di Cesare (1902). Ce livre n'a
15 pas été étudié comme il le méritait; c'est le travail le plus fouillé que l'on
ait sur les chap. de Dion concernant la guerre des Gaules. ^ La croix et le
croissant. Reproduction d'une stèle trouvée à Autun (extrait du « Recueil
des Bas-Reliefs » d'Espérandieu). J. pense que ce n'est pas une croix, mais
une grossière représentation d'étoile. ^ Tarbelli quattuorsignani. Ce mot qui
20 est dans Pline et sur une inscription signifie qui sont groupés en quate tribus.
Or, d'après Vinson, à propos de l'étymologie de Labourd = « Lapurdum »,
Bayonne, « Labourdi» est pour « Lau-urdi » arrosé par 4 rivières.^ Mélanges
et documents. I. A propos de « Saliunca » [D'' Guillaud]. Réponse à la note
de Cuny (cf. plus haut); il maintient son interprétation de im/mpio);. Cuny,
26 à son tour, s'appuie sur l'autorité de Meillet et maintient son dire. II. A
propos de la langue des « Tabellae defixionum » [AudoUentJ. A. maintient
contre Niedermann (art. des « Mélanges F. de Saussure ») la lecture « Alcas-
tras » et la lecture « Merilas ». ]I Kuba-Kybele (R. Eisler) <cf. ci-dessus
n° 3>, E. défend son ouvrage contre les critiques de Cuny. ^ Bibliographie.
30 Aug. DiÈs, La définition de V Etre et la nature des idées dans le Sophiste de
Platon [Th. Ruyssen]. D. respousse les idées de Campbell, Gomperz, Bo-
nitz, etc. au sujet du « Sophiste »; il méconnaît ce qu'il y a de nouveau dans
ce dialogue. Il n'a pas cherché à savoir qui sont les « Amis des Idées » et
s'est trompé au sujet du TravTEXwç ov. ^ Rud. Ebeling, Mathematik und
36 Philosophie bei Plato [Th. Ruyssen]. Rien qui éclaire le lecteur, ^ Clara-
Elisabeth MiLLERD. On the interprétation of Empedok'es [Th. Ruyssen],
Travail d'élève consciencieux.^ Aug. Diès, Le cycle mystique [Th. Ruyssen].
D. a voulu mettre en lumière l'influence du mysticisme religieux sur la plus
ancienne philosophie grecque. Analyse rapide et favorable, ^f Dott. Cesare
40 Tropea. Filocoro i frammenti délia sua storia delV Attica da Alessandro ad
Antigono Gonata [G. R.]. Classement nouveau fait avec érudition et saga-
cité. ^ W. VoLLGRAFF, Nikander und Ovid [P. Waltz]. Analyse. Le présent
ouvrage n'est que la première partie d'un travail considérable, aucune con-
clusion générale ne s'en dégage encore, "jj W. AbbothOLDFATHER, Xo/rriTca,
i& Sagengeschichtliche Untersuchungen [F. Durrbach]. L'auteur soumet aune
minutieuse enquête trois légendes locriennes : Médon, Ajax fils d'Oilée
Patrocle. ^ G. Mendel, Musées impériaux ottomans : Catalogue des sculp-
tures grecques, romaines et byzantines du musée de Brousse [G, Radet],
Eloges. ^ G. de Sanctis, Storia dei Romani, t. I et II [Ch. Lécrivain]. Ces
60 deux vol. vont d^s origines préhistoriques de Rome à la défaite de Pyrrhus
et à la fin des guerres Samnites. Analyse. Quelques réserves sur les procédés
de critique de l'auteur. L'ouvrage est bien documenté et éclaire les institu-
tions romaines par les institutions grecques. II R. Waltz, Vie de Sénèque
REVUE DES ÉTUDES GRECQUES. 219
rCh. Lécrivain]. Ouvrage solide et d'une forme attrayante. W. insiste sur
l'importance historique du gouvernement de Sénèque et de Burrhus. ^
George H. Allen, The roman cohort Casiella [Ch. Lécrivain]. Bon et utile tra-
vail qui réunit des matériaux dispersés. Tf Draper T. Schoonover, A Study oj
Cn. Domitius Corbulo as found in the Anna's of Tacitus [Ch. Lécrivain]. ^
Bonne dissertation. ^ E. Ch. Babut, Priscillien et le Priscillianisme [Ch.
Guignebert]. Analyse détaillée. C'est un plaidoyer très attachant, mais qui
n'est pas convaincant de tout point. A. J.
Bévue des études grecques. XXII, nr. 96, jv.-fév. Papyrus récem-
ment découverts [H. Weil]. Contenu des « Oxyrhynchus papyri, VI, éd. by '°
B.-P. Gronfell and A. -S. Hunt ». Le fragment capital est le fragment de
r Hypsipyle d'Euripide. Est admissible le classement des morceaux dont le
placement douteux est proposé par les éditeurs. L'écriture est une onciale '
du II*' s. de notre ère; il y a beaucoup d'accents, peu de signes de ponctua-
tion. Ce texte a eu un correcteur. Le début du premier fragment donne à '^
conjecturer la perte de 2 p., environ 110 lignes. Restitution des aventures
d'Hypsipyle; énumération des personnages de la pièce. Le chœur est
composé de Néméennes; l'action se passe à Némée devant la demeure du
roi Lycurgue. prêtre-roi du temple de Zeus. Analyse conjecturale de la tra-
gédie, avec traduction de plusieurs tirades. — Autres fragments nouveaux. 20
Texte comique, peut-être de Ménandre, plus probablement de Philéraon.
La plupart des textes connus sont sans intérêt. Dans les fragments philo-
logiques nouveaux, mention spéciale des Actes de saint Jean. Documents
publics et privés. ^ AùOévteç. [L. Gernet]. Sujet traité à un autre point de
vue par J. Psichari. L'emploi de ce mot varie suivant les auteurs chez 25
lesquels il se rencontre; chez Antiphon (ou l'auteur des tétralogies) il semble
signifier « suicide », chez d'autres simplement meurtrier ». Discussion de
5 ex. d'a'jÔ£VT7]ç avec la signification de « suicide ». Conclusion négative.
Avec le sens de « meurtrier » il faut admettre l'idée de « assassin d'un des
nôtres », c.-à-d. que le mot désigne, non pas dans un sens matériel, mais ^o
dans un sens social, l'auteur d'un meurtre. Rapprochement du mot latin
« paricida », qui ne signifie pas toujours « parricide ». Le mot grec, « démo-
nétisé », décoloré, a pris le sens de cpovcûç avec son complément au génitif.
Devant une mort violente le grec remonte à une cause, et quand cette cause
est un être humain, cet être est aùOévTYjç; mais cette signification ne dura ^^
guère, ce semble, après la fin du V s. Mais au 4<' le mot àvopoa-ovo;, plus
juridique, remplaça aùOÉvTY,; dans le sens de meurtrier. ^ Le i^aaoOpxx'.xb;
d' Antiphon et la Pérée samothracienne [Paul Perdrizet]. Le rhpl toù Say-o-
ôpaxôiv ^ôpou d' Antiphon nous est connu par qqs gloses d'Harpocration
et par trois fragments (Antiphon, éd. Blass, p. 49-56). Ce plaidoyer dut être «o
écrit en424. Les Samothraces, jusqu'en 425, avaient été taxés à six talents
pour laSamothrace et sa Pérée (Samothrace de terre ferme). Hérodote indique
trois localités de la Pérée: Mésembriè, Salé, Zôné. Il faut y ajouter d'après
Ps.-Scylax Drys, et d'après Strabon, Tempyra, où débarqua Ovide exilé,
et Charac'ma. Ces localités furent taxées à part, après 425. Le plaidoyer 45
écrit par Antiphon fut prononcé par le chef de l'ambassade envoyée à
Athènes pour obtenir le dégrèvement de l'impôt s' ajoutant à la taxe de
six talents. Il alléguait la pauvreté de son pays. Cet impôt devait peser
principalement sur les propriétaires fonciers; il était probablement perçu
par les contribuables eux-mêmes. Situation analogue à Lindos, qui avait 50
aussi sa Pérée. Athènes envoyait dans les colonies taxées des iTri'crxoTroi,
chargés d'examiner les conflits causés par la perception. Les fragments du
i]aa. XÔY&ç éclairent d'un nouveau jour l'histoire encore obscure de
220 1909.
FRANCE.
diverses Pérées. ^ U Apologie d' Antiphon d'après des fragments inédits sur
papyrus d'Egypte, par Jules Nicole [T. R.]. Papyrus du ii*^ ou iii« s. ap.
J. C. contenant en quatre fragments une portion de l'Apologie prononcée par
Antiphon après la chute des 400 (Xôyoç Tztpl [^.eTaaTâTEw;). Le rp. rap-
6 porte en l'approuvant une restitution de Wilamowitz. ^ Bacchilide. Epinici,
Ditirambi e frammenti. Introduzione comento e appendice critica di A. g.
Taccone [T. R.]. Travail très complet, mais de seconde main. \ Jules
Baillet, Les tapisseries d'Antinoé au Musée d'Orléans [G. G.]. Analyse.
If Max. CoLLiGNON, Scopas et Praxitèle [T. R.]. Grands éloges. ^ Hans von
10 Fritze und Hugo Gaebler, Nomisma. Untersuchungen auf dem Gebiete
der antiken MUnzkunde. I [G. G.]. Analyse élogieuse. Tj Grenfell and Hunt,
The Hibeh papyri. I [T. R.]. Historique de la découverte. Enumération des
principaux textes, avec citations, suivis de deux appendices, relatives l'une
aux calendriers égyptien et macédonien, l'autre au double système de dates
16 ptolémaïques, (années du roi et années de revenus). ^ Grenfell, Hunt,
Edg. GooDSPEED, The Tebtunis papyri. Part II [Th. Reinach]. Papyrus
recueillis dans les maisons de cette bourgade; ils datent des trois premiers
siècles, de l'ère chrét. Longue mention (5 col. 1/2) des textes httéraires,
peu nombreux dans cette partie, entre autres un fragment du texte grec
20 de Dictys de Crète, en 100 lignes, qu'on ne connaissait qu'en traduction
latine. Matière des autres textes administratifs, religieux, etc. Grand éloge
de l'exécution. ^ Jules Maurice, Numismatique constantinienne. Icono-
graphie et chronologie. Description historique des émissions monétaires. T. I
[P. Bordeaux] Longue analyse et grands éloges. Qqs critiques. ^ Grie-
^ chische Urkunden der Papyrussammlung zu Leipzig. I. Bd. hrsg. von L. MiT-
TEis [T. R.]. L'éditeur a pris pour modèle les pubhcations de papyrus faites
par Grenfell et Hunt. Pas de textes littéraires, mais des documents utiles,
apportant des solutions et soulevant des problèmes. Pièces importantes
pour l'histoire du système fiscal au iv<^ s. de notre ère. ^ «l>iXoXoYtxôî
30 oruÀXoYo; Ilapvaaaôç. 'EttettiOcç. Années 7, 8, 9 (1903-04-06) [T. R.].
Enumération des articles qui portent sur des études byzantines, médié-
vales et néohelléniques et présentent plusieurs catalogues de manuscrits.
^ Justin V. PrAsek, Geschichte der Meder und Perser. I. Bd. Geschichte der
Meder und des Reichs der Lander [T. R.]. Ce « Handbuch « n'est pas à pro-
86 prement parler un manuel, mais plutôt une suite de discussions et d'asser-
tions souvent hypothétiques. Qqs erreurs.^ EdwinMooreRANKiN [G. G.], The
rôle ofthe [xâystpoi in the life of the ûncient Greeks as d picted in gr'ek literature
and inscriptions [G. G.]. L'auteur n'a pas toujours bien classé ses fiches; mais
la lecture de ce livre est agréable et cet exemple mériterait d'être suivi pour
*° l'étude des divers corps de métiers chez les Grecs. ^ Paul Regnaud, Dic-
tionnaire étymologique du latin et du grec dans ses rapports avec le latin,
d'après la méthode évolutionniste [J. Vendryès]. Ouvrage indigne de figurer
dans une collection sérieuse. ^ Salomon Reinach, Cultes., mythes et religions
[H. Gruebler]. 35 mémoires. Analyse sommaire des 18 articles concernant
*'' les études grecques. Mémoires toujours intéressants et souvent originaux.
Tf Moïse Schwab, Rapport sur les inscriptions hébraïques de V Espagne[G. G.].
Bonne méthode et autres qualités. Nouvel examen de l'inscr. trilingue de
Tortose. ^ Mrs. Arthur Strong (E. Sellers), Roman sculpture from Augustiis
to Constantine [A. J. Reinach]. On a tour à tour cru voir dans l'art romain
^" les influences soit helléniques, soit orientales, et le propre génie de Rome,
solution à laquelle arrive M^e strong. Analyse détaillée (en 10 colonnes).
Discussion de qqs assertions. «([Tl Nr. 97, mars-juin. Etudes sur la musique
antique [Francisque Greif]. A. La doctrine de Bellermann. Sa restitution
REVUE DES ÉTUDES GRECQUES. 221
de la notation musicale d'après les tables d Alypius, malgré Tapprobation
qu'elle a reçue de Fortlager, de Westphal et des autres musicologues, «aboutit
à une déformation singulière qui n"a jamais répondu à aucune réalité du
passé ». Exposé de la formation des échelles par quintes descendantes; —
de la composition des trois genres diatonique, chromatique, enharmonique ; — 5
de celle des modes et des tropes, — du système tonal de Boèce et de Guy
d'Arezzo, point de départ de la théorie ascendante moderne. Concordance
traditionnelle de la note hypodorienne la plus grave et du la grave de la
clef de fa. Examen des solutions successives de cette question par Bellermann,
qui repoussa cette concordance et finalement, en 1547, abaissa d'une tierce 10
majeure la limite grave de l'échelle. Cette solution, adoptée aujourd'hui
par tous les musicologues, est combattue par l'auteur, qui prétend en mon-
trer les conséquences fâcheuses et en juge l'application incompatible avec
les théories antiques. Juste réfutation par Fortlager de la thèse « comma-
tique » de Westphal. Cette thèse est un leurre. Les anciens ne connaissaient 15
pas le dièze, mais seulement le bémol et un bémol unique, celui du si. En
somme, rien n'est exact dans le système de Bellermann; tout y est erroné. La
dièse (quart de ton) est l'unité de mesure des intervalles méthodiques. His-
torique de la notation instrumentale dite pythagoricienne, qui est en réa-
lité antérieure à Pythagore, ^f Torse d'une statuette de satyre assis [Et. 20
Michon]. 2 fig. Fragment appartenant à M. G. Picard; il peut contribuer
à l'interprétation d'un détail du célèbre torse du Belvédère, qui est matière
à contestation. On y a cru reconnaître tour à tour un Polyphème, un Pro-
méthée, un satyre, notamment le Silène Marsyas; cette dernière hypothèse
paraît être corroborée par le marbre de la collection Picard, ^ Bulletin 25
épigraphique [A, J, Reinach], 50 page? (à suivre), ^ Hamilton Ford Allen,
The infinitive in Polybios compared with the infinitive in biblical Greek. — Karl
Reik, Der Optativ bei Polybius and Philo von Alexandria [J, Vendryès].
Analyse approbative du premier ouvrage. Analyse du second, plus important;
bon chapitre de grammaire historique du grec, ^j Em, Boisacq, Dictionnaire 30
étymologique de la langue grecque, étudiée dans ses rapports avec les autres
langues indo-européennes, 1'"*' et 2® livraisons [J, Vendryès], Digne pendant
au Dictionnaire étymologique latin de Walde, Qqs critiques de détail,
^ Georgius Boesch, De Apollonii Rhodii elocutione [H, de la Ville de Mir-
mont]. Bibliographie des ouvrages traitant du même sujet. Analyse som- 35
maire de cette dissertation. Il n'en reste pas moins une thèse à faire D- Ap.
eloc. I^Bien des questions, énoncées par le rp,, restent à résoudre,^ E, Ca-
VAiGNAC, Etudes sur Vhistoire financière d Athènes au F* s. [A. J. Reinach].
Analyse, Thèse qui promet de rester, Qqs critiques, ^f Antonios Hepités,
A£;ixôv àXXTjVoyaXXixbv ( xat -(XKkozk\r^-^i-x.o^ ) Tr|Ç XaÂC/uaÉvviç àXXT,- '40
vixy,; ■{kM':<jr^(i. Fasc, 1-13 [H, Pernot], Ca dict. rendra les plus grands
services, ^ Ant, D, Keramopoullos, 'Ootiy^^Ç t;ov AsXcpwv [G, G.], Plan
défectueux dans 1 itinéraire suiv. Sera d'ailleurs fort utile aux touristes,
^ Walter Kinkel, Geschichte der Philosophie als Einleitung in das System
der Philosophie. 2, Teil, von Sokrates bis Plato [Albert Rivaud], Ouvrage 45
très savant, et en même temps destiné au grand public. ]f Extraits de Mé-
nandre. Texte grec, publié avec une introduction et des notes, par L. Bodin
et P. Mazon [Em. Cahen], Scènes les plus importantes de \ Arbitrage et de
la Samieune. Mêmes qualités que dans les Extraits d Aristophane de ces
deux auteurs. Notice sur Ménandre juste et intéressante, Tj Ménandre. to
V Arbitrage, édition critique accompagnée de notes explicatives et d'une tra-
duction, par M, Croiset [P, Mazon], Discussion de qqs restitutions. Le
commentaire est la partie la plus nouvelle et la plus importante de la pu-
222 1909. — FRANCE.
blication. Grands éloges avec qqs critiques. Tj Der neue Menander. Bemer-
kungen zur Rekonstruktion der Stûcke nebst dem Text in den Seitenvertei-
lung der Handschrift, von C. Robert [Ph. E. Legrand]. Reconstitution du
texte conforme à la disposition du codex; discussion de ce travail hypothé-
tique. ^G. NoRWooD, r/i<? Riddle or «/ie<( 5acc/me» [G. d'Almeyda]. L'argu-
5 mentation de 1 auteur est au moins contestable. Bonne bibliographie d'Eu-
ripide. L'ouvrage vaut par l'ingéniosité de l'auteur et sa copieuse informa-
tion. ^ Emil Reich, Atlas antiquus [G. G.]. Sur les 48 cartes sont projetés,
au moyen de graphiques, les événements historiques et les faits militaires.
10 Exécution soignée. Les noms de heu sont en latin. Texte explicatif en
anglais, très complet. Qqs critiques de détail. ^ J. E. Sandys, A history
ùf dassical Scholarship [S. Reinach]. L'ouvrage comble une lacune; mais
contient des jugements erronés et des omissions regrettables. Tableau très
utile, néanmoins, et suffisamment correct des études grecques et latines
15 depuis la Renaissance. HH Nr. 98-99, jl.-oct. Le mythe de Pandore dans la
poésie hésiodique [Paul Girard]. Analyse puis examen de l'épisode contenu
dans les Travaux et les jours (89-99), celui de la jarre ouverte par Pandore
et d'où s'échappent les maux dont souffre l'humanité. Qu'est-ce que cette
Elpis qui reste dans la jarre? Pour les uns c'est un bien, l'Espérance; pour
20 d'autres Elpis est un mal; pour d'autres encore kl-iziç a le sens d'illu'-i n.
Interprétations diverses de ce mot chez Thucydide, Hésychius, Hésiode lui-
même, Simonide d'Amorgos, Théognis, Pindare, Eschyle. Dans le passage
en question d'Hésiode, èÀ7ri<; personnifie l'Espérance. Reste à expliquer
comment ce bien pouvait être dans la jarre au milieu detoutes sortes de maux,
26 Or, la jarre contenait il est vrai des maux; mais Hésiode ajoute (vers 100) :
àXXa 8è [xupt'a Xuypa ... et ici le mot àXXa n'implique pas que ce qui reste
soit aussi un mal. Rapprochement d'une fable de Babrios (58, Crusius) ana-
logue au mythe hésiodique de Pandore, sauf que la jarre contenait tous
les biens. L'épicurien Philodème en fait un tiiôoç xàiv xaxœv. Conclusion:
80 biens et maux s'y trouvaient mêlés. Hésiode concevait ce mélange, mais
il ne s'y arrête pas, recherchant surtout l'origina du mal. 11 faut tenir plus
de compte que l'on ne le fait ordinairement du caractère et de la nature
rustique, fruste de la poésie hésiodique. C'est ainsi qu'il faut voir dans la
jarre de Pandore le grand ttiôo; à provisions, tel qu'on en a trouvé dans
35 les fouilles de Troie et dans celles de Crète. Sur un lécythe d'Athènes, la
décoration figure les maux se répandant par le monde, les biens retournant
vers les dieux; un seul demeure, l'Espérance. Tel paraît être le sens du pas-
sage d'Hésiode. ]f D'où vient le nom de l'Asie. Un exemple de grandissement
[Michel Bréal]. Etienne de Byzance suppose que ce nom viendrait d'une
40 localité, Asis ou Asias, située en Lydie aux bord du Caystre. E. Radet adopte
cette hypothèse, à laquelle l'auteur de l'article veut apporter qqs éclair-
cissements. Exemple du village d'Amérique nommé Birou, riche en mines
d'or, duquel les Espagnols ont tiré le nom du Pérou. On peut supposer
que l'Asis voisine du Pactol equi a roulé des paillettes d'or est devenu 1 objet
45 d'un grandissement analogue, résultant de la richesse et de la générosité
notoire ^ des rois de Lydie, Candaule, Gygès et surtout Crésus. ^j Le mot
^iOoooç chez Platon [L. Méridier]. Le mot est employé au moins 70 fois
dans les écrits aristotéliques et en divers sens. Platon pourrait en être l'au-
teur. Le Lexicon platonicum d'Ast le mentionne 26 fois. Les significations
60 probables de ce mot sont au nombre de six, détaillées ici avec raison aux pas-
sages où il se rencontre, puis avec développement sur chacun d'eux.
Platon, en fondant la dialectique, a forgé ce mot ou tout au moins en a fait
un usage qui l'a consacré parce que les mots ôSôç, Tropsia, Xir^iy^aii n'ex-
REVUE DES ÉTUDES GRECQUES. 223
primaient pas avec précision un voyage réglé vers la notion de l'idée.
Tf A propos de la loi d'TEgialé [Th. Reinach]. Inscr. nr. 515, de l'Appendice
des textes d'Amorgos, étudiée déjà par Erich Ziebarth et Rod. Dareste.
Sujet du décret (2'' s. av. J.-C), voté à l'occasion d'une fondation faite par
un certain Critolaos en mémoire de son fds Aleximachos. Elle consiste eu 5
en un capital de 2 000 dr. destiné à organiser annuellement un banquet
et un concours. Texte et commentaire des ligues 11-14, relatives au place-
ment de ce capital à 10 % chez des emprunteurs non hypothéqués. Inter-
prétations diverses du mot mutilé ...voti'ojv. La place vide accuse la place
d'environ 7 à 9 lettres. On a proposé la restitution [oiaxlocûov. L'auteur lo
propose soit [âvax]o(7icov, soit [£;ax]oTKov suivant les intentions que l'on
prêterait à l'auteur de la fondation sur les garanties hypothécaires exigées
des emprunteurs. H Qqs termes médicaux de Psellos [Em. Renauld]. Relevé
des termes de médicine qui ne se rencontrent que chez Psellos et dont un
bon nombre ne sont mentionnés ni dans le Thésaurus, ni dans les lexiques 15
de Sophokles et de Koumanidis. Chaque mot est accompagné de sa traduc-
tion française. ^ Bulletin archéologique [A. de Ridder]. Nombr. fig. Archi-
tecture. Feuilles - Sculpture - Fresques - Vases peints -Bronzes. Terres
cuites - Orfèvrerie. Objets divers, 30 pages. ^ Bulletin épigraphiquc [A. J.
Reinach]. Suite et fin. ^ The works of Aristotle transi, into english under '0
the editorship of J. A. Smith, W. D. Ross. I, by" J. J. Beare and G. R.
T. Ross. II, by "H. H. Joachim [G. Rodier]. Les traductions de Beare
supérieures à leurs devancières, paraissent néanmoins un peu hâtives.
Les Commentaria in Ar. gr. de l'Académie de Berlin ont pu être utilisés
avs;- fruit. Légères critiques. Les traductions par Ross des Parva 25
naturalia sont inférieures à celle qu'il a faite du De Sensu. Qqs critiques
à l'appui. Le traité apocryphe De lineis insecabilibus traduit par Joachim,
a subi, comme chez Haydulc et Apelt, un trop grand nombre de modifica-
tions conjecturales. ^ Em. Boisacq, Dictionnaire étymologique de la langue
grecque. ^'^ livr. [J . Vendryès]. Cettre livr. comprend les mots Aaï — 33
kXeïv. Qqs remarques de détail. ^ R. J. Bonner, The légal setting of Plato's
Apology [L. Gernet]. Courte analyse critique. •([ J. Burnet, Early greek
philosophy [A. Rivaud]. L'auteur est bien informé; seulement son livre
manque de profondeur et d'originalité. Mériterait d'être au plus tôt traduit
en français. % J. B. Bury, The ancient greek historian [E. Cavaignac]. Livre 35
né de lectures faites à Harvard. Analyse accompagnée de qqs remarques.
^ Byzantinische Zeitschrift : Gener^lregister. Bd. I-XII, ausgearbeitet von
Paul Marc [T. R.]. Analyse très élogieuse. Qqs desiderata. ][ G. Cultrera,
Saggi sulVarte ellenistica e greco-romana. 1. La Corrente ariana [Courbaud].
Traite de l'origine des bas-reliefs pittoresques. D'après Th. Schreiber, ils 40
sont d'origine alexandrine. Il est réfuté par C. qui n'admet que l'influence
asiatique; mais le rp. estime que l'Asie et l'Egypte ont travaillé au dévelop-
pement de l'art hellénistique.TI Engelb. Drerup, ['lIpooouJTrspÎTroXtTstaç. Ein
politisches Pamphlet ans Athen i04 vor Chr. [Paul Cloché]. Texte grec et
dissertation. Objections du rp. ^ M. Egger, Histoire de la littérature grecque, 45
17«' éd. [P. Clairin]. Analyse suivie de qqs critiques motivées, notamment
sur les différences entre les traductions d'extraits des premières éditions et
celles de la 17 « qqfois moins heureuses. If Euripidis fabulae. Recogn.
G. MuRRAY. T. II [H. G.]. Eloges. Les conjectures ne sont pas toujours
heureuses. ^ G. K. Gardika, Kpt'ai; xfiç utiô Stt. MwpatTou TrÀaTwvtx-^ç 50
àxoôaewç [A. Rivaud]. Critique entachée de partialité et parfois injuste du
travail de Moraïtis. ^ A. W. Hands, Common greek coins [H. G.]. Livre de
vulgarisation où «abondent les erreurs, les contresens, les naïvetés «.^Jw^enes
224 1909. — FRANCE.
dum sumus. Âujsàlze zur klassischen Allcrtumswissenschaft der 49. Ver-
sammlung deutscher Philologen iind Schulmàuncr zu Basel [L. G.]. Analyse
sommaire des 9 articles contenus dans ce recueil et suivis d'une édition
critique de Diogène de Laërte, Vie de Platon. ^ Cl. Elisabeth Millerd,
6 On the interprétation of Enipedocles [Rivaud]. Grands éloges de l'ouvrage,
d'ailleurs peu original. ^ G. Nicole, Meidins et le style fleuri dans la céra-
mique attiqie [G. Leroux]. Analyse, avec discussion des données et des con-
clusions de l'auteur. ^ Pappadopoulos, Théodore II Lascaris, empe eu- de
Nicée [Louis Bréhier]. Éloges presque sans réserves. ^ Papyrus grecs p. p.
10 V Institut papyrologiquc de V Université de Lille, sous la direction de Pierre
JouGUET. T. I. fasc. 2 [Emile Cahen]. Sommaire des 29 papyrus contenus
dans ce fascicule. Eloges. ^ A. Pfeifauf, Der Artikel vnr Personen- und
Gôtternamen hei Thukydides und Herodot [L. G.]. Etude d'une maigreur
prétentieuse. Remarque.! intéressantes pour les linguistes sur la fonction de
15 l'article devant les noms des dieux chez les deux auteurs étudiés. ^ Philo-
logie et linguistique. Mélanges offerts à Louis Havet par ses élèves et ses amis
[J. Vendryès]. Sommaire des six articles concernant les études grecques.
Éloges. ^ lIÀaTOJv I; £p[xy,ve!aç xat otopOcoasto; Sp. MoRAiTis. T. 11
[Albert Rivaud]. L'éditeur a profité des jugements portés sur le t. I^r et
20 celui-ci lui est bien bien supérieur. Le commentaire est toujours très riche.
Les indications bibliographiques sont insuffîsantes ainsi que celle des auteqr^
des corrections adoptées. Les noms étrangers sont transcrits tantôt en
caractère latins, tantôt en lettres grecques, ^f Jean Psichari, Essai sur le
grec des Septante [M. L.]. L'auteur, partageant l'opinion de Deissman,
25 rattaché ce grec non pas à un « jargon » judéo-grec, comme on l'a cru et dit,
mais tout simplement à la xoi\r\. Toutefois ces textes contiennent un
certain nombre d'hébraïsmes. ^ Kelly Rees, The so-called rule of three actors
in the Greek classical drama [Paul Collart]. Analyse. On souhaiterait une
bibliographie et un index. ^ Daniel Serruys, Les procédés toniques d'Himé-
30 rius et les origines du « Cursus « byzantin [O. TafTrali]. Analyse. ^ Paul Sho-
rey, Chorianibic dimeter and the rehabilitation of the antispast [Paul Masque-
ray]. Analyse critique. L'argumentation paraît défectueuse, notamment
en ce que l'auteur met en parallèle la métrique grecque, surtout celle des
lyriques, et la métrique moderne, notamment l'anglaise. Tant qu'on n'aura
86 pas trouvé la musique certaine d'un chœur grec, on pourra toujours discuter
sur celle-là. Discussion sur la nature de^l'antispaste. ^ N. A. Veïs (Bétiç),
KaTiXoyûç Tojv ^^etcoypâcpCDV xoot'xwv t/jÇ /ptaT'.avtxTiÇ àp/atoXoytXTÎi; ÉTaipsta;
'AOr|V(uv [O. T.]. Collection de 80 mss. de matière religieuse, hturgique
et de musique ecclésiastique, plus qqs lettres d'époque byzantine. ^^ Nr.lOO,
40 nov. déc. Discours prononcés aux obsèques de Henri Weil par Bouché-
Leclercq et Th. Reinach. — Bibhographie scientifique deHenrijWeil (1818-
1909). ^ Inscription de Gythion [P. T'oucard]. Inscr. rapportée de Laconie
par Leake en 1839, publiée en 1883 (Ancient greek Inscriptions in British
Muséum, nr. 513 Décret de proxénie en l'honneur du médecin public
45 Damiadas). Nouvel examen des hgnes 9-35. ^ Bibliographie annuelle des
études grecques [C. E. Ruelle]. ^ Adam Abt, Die Apologie des Apuleius
von Madaura und die antike Zauberei [G. Glotz]. Ouvrage qui a de continuels
rapports avec l'Orient en général et la Grèce en particulier, et non seulement
avec la httérature latine. ^ Wolf Aly, Der kretische Apollonkult [G. Glotz].
60 Analyse. ^ Antropology and the Classics, six lectures présentées à l'Univer-
sité d'Oxford par A. J. Evans, Lang, Murray, Jevons, Myres, Fowler,
éd. par R. R. Marett [G. Glotz]. Analyse. ^ M. Besnier, La Vénus de Milo
et Dumont d'Urville [Et. Michon]. Analyse. ^ E. Burle, Essai histo-
REVUE HISTORIQUE. 225
rique sur le développement de la notion de droit naturel dans Vantiquité
grecque [G. Glotz]. Analyse; livre mal composé, mais représentant une
somme considérable de travail; critiques de détail. ^ Catalogus codicum
astrologorum graecorum. VII. Codices germanicos descripsit Fr. Boll[T. R.].
Analyse. Eloges. ^ M. Chwostow, Recherches sur l'histoire des relations 3
commerciales à l'époque des monarchies hellénistiques et de l'empire romain.
I. Histoire du commerce oriental dans V Egypte gréco-romaine (En russe)
[G. Glotz]. Analyse détaillée. ^ A. Croiset, Les démocraties antiques [Th»
Reinach]. Analyse élogieuse. Critiques de détail. ^ W. Deonna, Les Apol-
lons archaïques [E. Pottier]. Livre excellent. Légères critiques. ^ Ala/ûXou \o
Eû[X£vt8£ç. The Eumenides of Aischylus^ by A. W. Verrall [G. Glotz].
Fin de la publication de l'Orestie. Dans la constitution du texte, W. V.
est conservateur, mais qqfois à T excès. ^ Herodotus, the seventh, eight and
ninth Book by B. H. Macan [G. Glotz]. CEuvre originale; idées personnelles
sur le fond des choses et sur l'oeuvre d'Hérodote. Les appendices consti- 15
tuent une véritable histoire critique de la 2*^ guerre médique. Grands éloges.
^ K. Krumbaciier, Die Photographie im Dienste der Geisteswissenschajten
[H. G.]. Analyse et éloges. ^ The story of Daphnis and Chloe. A greek pas-
toral by Longus, by W. D. LowE [G. G.]. Bonne traduction. ^ M. Antoninus
Imperator ad seipsum. R<.cogn. brevique adnotatione critica instruxit J. H. 20
Leopold [G. G.]. Travail très soigné. ^ G. Mendel, Musées impériaux otto-
mans. Catalogue des figurines grecques de terre cuite [W. Deonna]. Analyse
élogieuse; qqs critiques. ^ Nomisma. Untersuchungen auf dem Gebiete der
antiken Miinskunde, von H. von Fritze und H. Gaebler. F'asc. 2 et 3.
[G. Glotz]. Analyse de ce périodique avec éloges, ^ Jos. Partsch, Griech. ir,
BUrgschajtsrecht. I [T. R.]. Analyse élogieuse suivie de quelques critiques.
T[ Jean PsicHARi, "Pôoa xai ;/^Xa. T. 1 V et V [Eug. Clément]. Long compte
rendu. Le rp, est favorable à l'idée « populariste » (la oY|;j.ot'.xt, YXô)TTa).
^ Em. Reich, General history of Western nations from 5000 b. G. to 1900 a. D.
I. Antiquity [G. Glotz]. Un livre qui fait penser. ^ Gaetano de Sanctis, Per 30
la scienza delV antichita. Saggi e polemiche [G. Glotz]. Etudes intéressantes,
notamment sur les idées religieuses dans Homère et sur Agathoclès. ^ VVil-
helm ScHMiDT, Geburtstag im Altertum [G. Glotz]. Analyse; ouvrage excel-
lent. ^[ Transactions of the third international Congress for the history of
religions [G. Glotz]. Analyse des 15 articles de la 6« section relatifs aux 35
rehgions grecques et de ceux des sections 5^ et 7^ ^ Albert Vogt, Basile /«'',
empereur de Byzance, et la civilisation byzantine à la fin du IX' siècle [Louis
Bréhier]. Grands éloges. ^ Oscar Waldhauer, Die Vasensammlung des
Kaiserlichen Ermitage [E. Pottier]. Analyse; mention de qqs omissions.
T[ Hugo Weber, Aristophanische Sludien [P. Masqueray]. Ouvrage p. p. lo 40
fils de l'auteur. Riche en informations de toutes sortes, mais mal ordonné.
Tf Erich Ziebarth, Aus dem griechischen Schuhvesen [H. G.]. Intéressant
pour les épigraphistes et pour les historiens. Qqs critiques. C. E. Ruelle.
Revue historique, 34^ année. Mai-juin. La crise Arienne [V. Ermoni] .
L'auteur se propose de construire la synthèse des nombreux travaux qui ont 43
été consacrés à l'Arianisme en ayant soin d'en préciser le plus possible les
détails. ^ Histoire grecque. Publications étrangères [G. Glotz]. Analyse des
principaux ouvrages sur 1 histoire grecque parus en Allemagne et en Au-
triche de 1901 à 1908, faisant suite aux bulletins pubhés par A. Bauer.
Géographie. Fouilles. Papyrologie. Numismatique. Historiographie. Histoire ^°
générales et particulières. Institutions et droit. Religion (Art. de 30 p).
\ J. ïouTAiN, Études de mythologie et d'histoire des religions antiques {Çat.
copino]. Réunion commode d'études déjà parues, dont aucune n'a vieilli-
R. DE PUiLOL. Revue des Revues, 1909. XXXIV, — 15
226 1909. — FRANCE.
Conscience et scrupule admirables. ^^ Juil.-août. Une Cité du Bas-Euphrate
au quatrième millénaire [H. de Genouillac]. Essaie d'après les inscr. reli-
gieuses, les textes historiques, les archives du temple et du palais retrouvés
sur l'emplacement de la moderne Tello, ainsi que d'après les centaines
5 d'objets gravés et de plaques à inscriptions, et plus de 40.000 tablettes
d'argile reproduisant la comptabilité publique et privée trouvées par Sarzec,
de tracer une esquisse de la société qui vivait entre 3500 et 3200 dans la
ville de Lagos, plus anciennement nommée Sirpula, située au milieu du
désert de l'Irak-Arabi dans les plaines du Bas-Euphrate. ^Antiquités latines
10 [Ch. Lécrivairi]. Analyse rapide des pubMcations parues à l'étranger en 1907
et 1908. Sources et historiographies. Livres généraux. Histoire générale.
Institutions. Géographie générale. Histoire et géographie des différents
pays. Droit. Art, archéologie et numismatique. Religion. Art. de 9 p. ^ j
^. E. Reich, General history of western nations jrom 5000 B. C. to 1900 A. bA
16 I. Antiquity [Seignobos]. Œuvre très originale et parfois tèrs amusante d'un
amateur qui ne cache pas son mépris pour les historiens de profession.
m[ Nov.-déc. Antiquités romaines [J. Toutain]. Travaux français consacrés
en 1907 et 1908 aux antiquités romaines, répartis en trois catégories prin-
cipales. 1» Histoire générale et institutions; 2° Histoire littéraire et reli-
20 gieuse; 3° Archéologie, épigraphie, histoire des provinces de l'empire.
Courte analyse (11 p.). % Ed. Meyer, Geschichte des Altertums. I, 2, Die
aeltesten geschicittlichen Vôlker und Kidturen bis zum sechzehnten Jahr.
[G. Maspero]. ElTort le plus considérable et le plus heureux qu'on ait fourni
depuis longtemps pour restituer d'une manière scientifique les débuts de
2j l'histoire d'Orient. D. R.
Revue numismatique. 4^sér., t. XIII. 1<"" trim. Les monnaies grecques
et romaines de la collection 'Valton [J. de Foville]. Composée d'exemplaires
irréprochables, cette collection dont on donne le catalogue enrichira consi-
dérablement le médailher de la Bibliothèque nationale à qui elle a été
80 donnée, jf Essai de classification des monnaies de bronze émises en Egypte
par les trois premiers Lagides [Soutzo]. Les principes fondamentaux de la
numismatique ptolémaïque sont manifestement les mêmes que ceux de la
numismatique romaine. ^ Moyen bronze inédit de Germanicus [Gassies].
^ Les dégrèvements d'impôts et d'amendes inscrits sur les monnaies impé-
35 riales romaines [Mowat]. ^ Chronique [Blanchet]. Trouvailles. Notices.
Poids romains en forme d'osselets. ^ Babelon, Traité des monnaies grecques
et romaines. W^ partie [J. de Foville]. Dans cet ouvrage remarquable et
déjà classique, l'auteur a eu le courage de faire la synthèse de la numisma-
tique grecque archaïque, refaisant entièrement la Doctrina numorum, un
40 chef-d'œuvre, mais par trop arriéré. T[ Bibliographie méthodique [Blanchet].
Tî^ 2^ trim. Numismatique syrienne. I. Tyr ou Antioche. Attribution de
diverses monnaies impériales. II, a) De la manière de compter les années
de règne des empereurs à Antioche; b) Monnaies frappées à Séleucie de
Piérie au nom du légat Commodus [Dieudonné]. ^ La trouvaille de Milo [Ja-
45 meson]. Description et reproduction des pièces qui en proviennent; elles
datent du v^ siècle et sont de types très divers. ^ Chronique [Blanchet].
Trouvailles. Les objets analogues comme forme à nos parapluies, repré-
sentés sur les impériales grecques de Byzance, sont sans doute des torches.
^ Cagnat, Remarques sur les monnaies usitées dans l'Afrique romaine à
60 l'époque du Haut-Empire [Blanchet]. Étude précieuse pour la connaissance
de la circulation monétaire chez les Anciens, question trop négligée encore.
C'est en outre une utile contribution à l'étude de la civihsation provinciale
dans l'empire romain. Tf Halke, Handwôrterbuch der Munz/fwnde [Blanchet.]
ÀNNUAL OF THE BRITISH SCHOOL AT ATHENS. 227
La préparation de cet ouvrage est insuffisante. L'auteur ignore les travaux
des numismates français; aussi les lacunes sont-elles nombreuses. La lon-
gueur des articles n'est pas proportionnée à leur importance. ^ Imhoof-
Blumer, Zur griechischen und rômischen Mûnzkunde [Dieudonné]. C'est un
recueil d'études parues dans la Revue suisse de numismatique. ^ Biblio-
graphie méthodique [Blanchet]. ^^ 3« trim. Nouvelles recherches sur l'ère
d'Alexandre le Grand en Phénicie [J. Rouvier]. Cet ère remonte à l'année
de la bataille d'Issus, 333 /332 a. C. ; elle fut supprimée par Ptolémée I Soter
et remplacée par l'ère inaugurée par lui en 301 a. C. ^ Le sesterce de l'empii'o
romain [Dattari]. Le sesterce, qui primitivement était d'argent, devint
d'aurichalque sous Auguste, de bronze sous Antonin et d'alliage de ces
métaux avant et après la réforme de Dioclétien. ^j Chronique [Blanchet].
Trouvailles. ^ Imhoof-Blumer, Nymphen und Chariten auf griechischen
Milnzen [J. de FoviUe]. Précieux aux numismates, ce volume sera utile aussi
aux archéologues.^ Dressel, Dos Iseum Campense auf einer Milnze des Vespa-
sianus [Blanchet]. L'identification est certaine. ^ Bibliographie méthodique
[Blanchet]. ^^ 4<' trim. Le carré creux des monnaies grecques. Evolution
des procédés de fabrication [de Villenoisy et Frémont]. ^ Numismatiqi c
syrienne. L'aigle d'Antioche et les ateliers de Tyr et d'Emèse [Dieudonné].
Toutes les impériales grecques d'argent de fabique syrienne et sans nom
de ville au type de l'aigle ont été frappées à Antioche. ^ Abrasion d'une ""
contremarque de Néron [Mowat]. C'est la première fois qu'on signale un fait
de ce genre. ^ Chronique [Blanchet]. Trouvailles. ^ Bibliographie métho-
dique [Blanchet]. Ch. B.
GRANDE-BRETAGNE
Rédacteur général : Alfred Gasc-Desfosses
Annual of the British School at Athens. Vol. XII (1907-1908):
Laconie : I. Fouilles à Sparte, 1908. 1° Travail de la saison et sommaire
des résultats [R. M. Dawkins]. Continuation des fouilles du sanctuaire
d'Artémis Orthia. Les lacunes dans la série des ex-voto se sont trouvées
comblées. Les fouilles dans l'enceinte du temple d'Athena Chalkioikos
ont été achevées par Dickins. La tâche de dégager le mur romain sur l'Acro-
pôle pour découvrir les inscr. qui s'y trouvent a été continuée par Woo>l-
ward. A l'extrémité du pont moderne de la route de Tripolis sur l'Eurotas
a été découvert dans un vase un trésor de 86 tétradrachmes grecs. Tf 2° Sanc-
tuaire d'Artémis Orthia; les fouilles [R. M. Dawkins]. Les fondations do
l'amphithéâtre romain ont été en partie enlevées; à un niveau inférieur
ont été mis au jour les restes de nombreuses maisons. Les objets
divers qui ont été trouvés datent d'une période qui commence immé-
diatement après la construction du temple le plus récent et va jusqu'à
la fin du iv^ siècle. Les restes du temple primitif correspondant à la date
de l'autel archaïque (ix^ ou x^ s.) ont été retrouvés. Au N.-E. du temple
le plus récent on a trouvé un grand nombre d'objets qui représentent *^
une période entre les poteries anciennes de style oriental et les objets
trouvés immédiatement au-dessus de la couche de sable. L'autel du temple
reconstruit est exactement situé sur l'emplacement de celui qui l'a
précédé, mais le nouveau temple se trouve situé un peu plus au N. T[ 3° Po-
teries [J. P. Droop]. L'histoire de la fabrique laconienne de poterie com- ^"
mence au ix<^ ou x^' siècle et se termine avec la seconde moitié du iv^. On
peut la diviser en six périodes. ]| 4° Terres-cuites archaïques du sanctuaire
228 1909. GRANDE-BRETAGNE.
d'Orthia [J. Farrell]. Le niveau artistique atteint par ces figurines est
rarement élevé. Description de figurines modelées à la main et moulées, de
déesses à cheval, de déesses debout et drapées, ^ 5° Inscriptions [A. M.
Woodward]. 30 inscr. nouvelles relatives au Tratotxôç àyoiv. Neuf fragments
6 qui complètent des inscr. déjà publiées. Les Spartiates ont nommé au
moins onze fois le «divin Lycurgue » comme patronome », de 180 à 190 A. D.
Treize inscr. des murs romains les plus récents. Neuf inscr. provenant de
divers sites ; six connues déjà par les copies de l'ourmont. ^ 6° Temple
d'Athèna Chalkioikos [G. Dickins]. G. r. des fouilles de 1908 beaucoup
10 moins productives que les précédentes. Principaux objets trouvés: un
bas-relief provenant d'une stèle, peut être attribué à la seconde moitié du
vi^ siècle; une statuette de bronze représentant Aphrodite armée, appar-
tient à la fin du iv^ siècle ou au iii^. ^ 1° Tête de marbre du iii^ siècle [A. J.
B. Wace]. Trouvée près du mur romain. Traces abondantes de peinture
1» encore visibles sur cette tête. A première vue cette sculpture paraît appar-
tenir à l'école dite de Pergame, c.-à-d. remonter au dernier quart du
iii^ siècle A. G. % Trésor de monnaies grecques [A. J. B. Wace]. 86 tétra-
drachmes d'argent; étude critique de chacun. 1[ IL Topographie : La La-
conie du S.-E. [A. J. B. Wace et F. W. Hasluck]. Étude de géographie
20 historique et d'archéologie relative au promontoire du S. E. de la Laconie
depuis Acriœ jusqu'à Epidaurus Limera. Relevés et discussions archéolo-
giques. Tl Hierapolis Syriae [D. G. Hogarth]. Notes d'un passage à Mumbij
en 1908. Par suite de l'occupation circassienne tous les restes d'antiquités
notés par les voyageurs de Manndrell à Chesney ont disparu. Seize inscr,
25 ^ Fouilles à Zerelia, Thessalie [A. J. B, Wace, J, P, Droop et M. S. Thomp-
son]. Le temple d'Athèna Itonia ne se trouvait pas sur cet emplacement.
Un riche dépôt préhistorique a été trouvé renfermant les restes de huit
groupes d'habitations successifs bâtis l'un au-dessus de l'autre. Étude et
classification des fragments de poteries recueillis. Huit tombes découvertes,
80 Étude des statuettes de terre-cuite et des objets trouvés. Les témoignages
archéologiques montrent que dans la période préhistorique les civilisations
de la Grèce septentrionale et de la Grèce méridionale différaient complè-
tement. Appendice : Note sur la topographie delaPhtiotidepar[Vollgra{T].
^ Fouilles à Rhitsona en Béotie [R. M. Burrows et P. N. Ure]. Automne de
86 1907 et printemps de 1908. Le site de Rithsona doit probablement être
identifié avec celui de Mycalessos. Une nécropole de la seconde moitié du
vi^ siècle a été découverte. Objets trouvés dans huit des tombes. Essai de
classification des vases; étude sur le style béotien des kylix. Tj Éléments qui
montrent l'influence venue du S. E. dans la civilisation préhistorique de la
40 Serbie. [M. M. Vassits]. Discussion des fouilles faites en Serbie et principa-
lement à Vinca en 1908. Les détails donnés relativement aux groupes d'ha-
bitations préhistoriques de la Serbie montrent qu'ils se sont formés sous
l'influence continue d'une civilisation du S. E. ^ Les palais de Crète et la
civilisation égéenne, IV [D. Mackenzie]. D'après les résultats des fouilles
<6 de Vasiliki, de Messara et de Gournia, étude die diverses questions relatives
à l'évolution de la forme de l'habitation dans la Méditerranée. Nous ne
j^cuvons pas séparer complètement la construction rectangulaire de la ronde
au point de vue ethnologique: le développement de la construction rectan-
gulaire tend à faire disparaître la construction ronde. Discussion de la théorie
6" de Noack à propos de la construction elliptique de Thauraizi. M. B.
Classical Quarterly. Vol. 3 (1909). N" 1, An uncollated ms, of Juvenal
[G. E. Stuart]. GoUation du Paris. Bibl. Nat. Lat. 8072, fol. 94-113 du 10 s.
et de plusieurs mains différentes. Gette partie du cod. comprend Juvénal,
CLASSICAL QUARTERLY. 229
Sat. I, 1 à II, 66; III, 32 à VI, 437. S. propose d'appeler II ce ms., qui
corrobore avec certitude les leçons du cod. P; il est probable que l'archétype
dont il dérive était le frère du cod. P. — Complément à la collation faite
par Bucheler du cod. P. — Qqs corrections aux notes critiques de l'éd. de
Housman de 1905. ^ The Nominative and Dative-Ablative plural of Deus b
and Meus in Plautus [E. M. Sturtevant]. Contre l'opinion de Exon que le
nom. et ledat.-abl. pi. de deus étaient dissyllabiques dans Plante <Cf. Her-
math. 14, 338 sq.>, S. montre qu'ils étaient monosyllabiques ainsi que les
mêmes cas de meus. ]f Note on Plato, Philebus 31 G [Dora Mason]. La
phrase Iv xw xotvco [xoi yévet x. t. X. est une réponse partielle à la première lo
partie de la question posée 31 B; cette réponse est complétée, 31 D, parla
mention d'une espèce particuhère de xotvbv yévo;, c.-à-d. ^(oa, tandis que
la seconde partie de la question trouve aussi en partie sa réponse par la
description d'une classe de ttocOy, que produisent le plaisir et la peine. Enfm,
dans 32 A, nous avons une répétition de la réponse donnée plus haut aux i5
deux parties de la question. ^ Platonica IX [H. Richards]. Suite <Cf. Cl. Q,
II, 15. R. d. R. 33, 236, 52 >. Propose une série de corrections aux NoOeuô-
|j.£va ("Opot, cinq passages; Ilepl otjtai'ou, trois; Demodocus, trois; Sisy-
phus, huit; Eryxias, dix; Axiochus, un. ^ Ennius Annales 571 (Vahlen) [W.
M. Lindsay]. Le ms. de Munich 1466 (M) du traité de Consentius« De Bar- 20
barismis et Metaplasmis » donne dans un des passages des Annales d' Ennius
567 « obatu », tandis que le ms. de Bâle (E. III, 15'') du même traité donne
« ôrbatur », qui est la vraie leçon dont « orbatu » est une corruption. ^ Notes
on the Acharnians of Aristophanes [W. Rennie]. Etude, corrections, ou
exphcation des v. 34, 96, 272 sq., 294, 338 sq, 412, 717 sq, 772, 1096, 1082. 2$
Tl Could ancient schips work to windward? [R. Holmes]. Montre d'après
César, de B. G. IV, 28, que les anciens savaient naviguer contre le vent.
^ Seneca's Letters : Notes and Emendations, 2 [W. C. Summers]. Dans ce
second art. <Cf. Cl. Q. 2 p. 30. R. d. R. 33, 237, 4>, S. étudie onze passages
des Lettres à Lucihus, 51 à 78.^1 The légions of the Euphrates frontier[R. K. 30
M. Elderry]. A propos de l'ouvrage de V. Chapot, La frontière de VEuphrate
de Pompée à la conquête arabe^ auquel il reproche de n'avoir pas assez tenu
compte de la chronologie et d'avoir laissé de côté bien des points impor-
tants, M'E. cherche à dresser une carte militaire exacte de la frontière Est,
et à déterminer plus nettement l'emplacement des camps des légions sj
romaines en Cappadoce, en Galatie et en Syrie. Tf Manilian Varieties[H.W.
Garrod]. 1, Manilius et Vitezius. Le ms. de Manilius, Palatinus 1711 P,
a appartenu à Valesius archevêque de Gran; autres mss. de M., leurs rela-
tions avec P. — 2. Man. et Sylvestre II. Le Manhus dont il est fait mention
dans une lettre de Gerbert (Lettres de G. 130, p. 117-118, Havet) n'est pas «0
ManiUus, mais Boèce. — 8. Le ms. Holkham de Manilius 331 (H.); il est du
xv^ s. ; description; il est apparenté avec M R U V. Le ms. de M. de Caesena
xv*^ s. appartient au même groupe. ^ The bronze trumpeter at Sparta and
the earthquake of 464 b. C. [L. Whibley]. Le petit bronze trouvé dans les
fouilles du temple d'Athèna Chalkioikos à Sparte et représentant un trom- 45
pette est bien de la moitié du v® s. Les Spartiates donnaient des signaux
non pas avec la flûte, mais avec la trompette comme les autres Grecs; et en
tenant compte de Plut. Cim. 16, on peut supposer que ce bronze a été
consacré à Athena Chalkioikos en souvenir du tremblement de terre de
464 av. J.-C. Tf Sincerus and Lucretius III, 717 [A. E. Housman]. Sinceris 50
membris équivaut à membris jam mère corporels. ^ On the text of Juvenal,
I, 115 [J. P. Postgate]. Les mss. donnent pour ce vers «ut colitur Pax atque
Fides etc. II seul donne, au 1. de atque, la variante firma, qu'il faut corriger
230 1909. — GRANDE-BRETAGNE.
en Fama,. ^ Bibl. di Geografia Storica : II, Pinna, by G. Colasanti; III, by
E. Grossi [Ashby]. 1, Soigné, mais peut-être plus étendu que ne le comporte
le sujet; 2, Qqs réserves, mais somme toute digne d'éloges. ^ W. Wroth,
Catalogue of the Impérial Byzantine Coins in the Br. Mus. [Brooks], 1 et 2.
5 'Splendides volumes. ^*I[ N° 2. Argos in Homer [T. W. Allen]. Cherche à
déterminer le sens dans Homère du nom de ville Argos, comment il faut
entendre 'A/aixov 'Apyoç, "laffov 'A. et llsXao-yixbv 'A., 'Apysiot comme
synonyme de Grecs et ce qu'était l'Argos sur laquelle régnait Agamemnon.
^ Emendations in Strabo and Plutarch's Moralia [T. G. Tucker]. Corrections
10 proposées pour 20 passages de Strabon (texte de Kramer) et 13 dejplutarque
Mor. (Ed. Bernardakis). ^ Notes on the Philostrate [H. Richards]. Correc-
tions pour 44 passages de la Vie d'Apollonius I (Ed. Kayser), 6 des Vies
des Sophistes et 5 des Héroïques. ^ Ad Marcum Antoninum [A. I. Kronen-
berg]. Corrections pour 4 passages du Ta etç éauTo'v (Ed. Leopold). ^ Notes
li» on Plato Laws I-VI [W. R. Paton]. Corrections pour 21 passages de l'éd.
Burnet.*[[ On an inscription to Mars found al Caerwent in 1904 [A. T. Martin].
Texte et commentaire (fig.) de cette inscr. gravée sur un bloc de pierre
faisant partie d'un mur élevé avec des débris d'une autre construction, elle
est dédiée à Mars Lenus sive Ocelus Velaunus par Nonius Romanus, à
20 cause d'une immunité accordée soit à un collège de vétérans de la seconde
légion ou à un collegium nautarum. Elle date du lO^ jour avant les calendes
de septembre de l'année où Gabrïon et Homulus étaient consuls (23 août
152 av. J. C). Tf On the use of àXX' r, in Aristotle [J. C. Wilson]. Étudie
remploi de àXX' tj dans Arist. Pol. 1257'' 21, Metaph. 1038=» 14, et montre
25 qu'il n'y a pas besoin de corriger le texte qu'il exphque. Exemples ana-
logues. ^ Plato, Philebus 31 C. [Id,]. Revendique la priorité pour l'exphca-
tion de ce passage donnée plus haut par D. Mason. ^ On some TibuUian
problems [J. P. Postgate]. 1. La fête des lustrations, II. 4, il n'est pas
possible de déterminer la date de cette fête qu'on peut appeler de3 « ambar-
so valia privées », sans doute parce qu'elle n'avait pas heu à date fixe, mais
variait avec l'année, le district et les convenances des paysans; 2, Lygdamus,
c'était un affranchi, peut-être le même que mentionne Tibulle. ^ L. Traube,
Nomina sacra : Versuch einer Geschichte der christlichen Kurzung; Id., Vorle-
sungen und Abhandlungen. I, Zur Palaeographie und Handsckriftenkunde
35 hrsg von P. Lehmann [Lindsay]. Appréc. élogieuse. ^ B. W. Henderson,
Cif^il War and rébellion in the Boman Empire. A companion to the Historiés
of Tacitus [Hardy]. Ne désappointe aucun de ses lecteurs. T| Bianca Bruno,
La terza guerra Samnitica [Matthaei]. Soigné. Tf Ch. Huelsen u. Ad. Mi-
CHAELis, Cod. Escurialensis, ein Skizzenbuch aus der Werkstatt Domenico
40 Ghirlandaios hrsg. von H. Egger [Ashby]. De la plus haute importance.
^11 N» 3. The « Mountain-mother » ode in the Helena of Euripides [W. Scott].
Défend contre Paley le chant du chœur 1301-1368 de l'Hélène d'Euripide.
P. prétendait que bien que beau en lui-même, ce chant n'était pas en rap-
port avec le sujet de la tragédie. S. en explique les difficultés, en rétabUt
45 les passages altérés et montre qu'il est bien à sa place. ^ Senecas Letters :
Notes and Emendations, 3 [W. C. Summer]. Dans ce 3^ art. <Cf. supra>,
S étudie un certain nombre de passages des Lettres à Lucilius 53 à 122.
^ Note on Plato, Phaedo 105 A [F. M. Cornford]. On a fait beaucoup d'ob-
jections au passage « toÎîto [xèv oùv xal aûrb aXXco âvavTt'ov, il faut le
50 conserver, et ne pas intercaler avec Kôhler oùx devant âvavTtov. Explica-
tion. ^ The Word /pudo/oerv in the Repubhc of Plato [G. B. Hussey].
Xpu(7o/û£?v qui se trouve dans Platon Resp. 450 B est un mot rare.
H. exphque le passage, au moyen de Herod. III, 102, et traduit « Crois-tu
CLASSICAL QUARTERLY. 231
donc que ces gens sont venus ici comme des chercheurs d'or avec l'intention
de s'en aller en hâte ». ^ Ad Epictetum [A. J. Kronenberg]. Dans cet art.
qui se continue dans le n° 4, K. propose des corrections pour un certain
nombre de passages d'Epictète. ^ Ferrero's reconstruction of Caesar's first
Commentary [T. R. Holmes]. Défend contre Ferrero (Grandezza e decadenza ^
di Roma, 2) la véracité du récit que fait César de sa campagne c ntre les
Helvètes et Arioviste et montre qu'il faut continuer à regarder les Commen-
taires de C. comme une source authentique de ces événements. ^ On Clemens
Alexandrinus Stromata IV, 23 [J. C. Wilson]. Rétablir comme suit le texte
des Stromata, IV, 23 : b ttÀoùtoç, tpY,(Tl, Tràvra; xxOàTTsp iarpôç xaxoç i^
^XÉTrovTai; TcapaXaêJjv TUipXoùç Troteï, d'après Stob. Flor. 93, 20. ^ Some
Coptic legends about Roman Emperors [E. O. Windstedt]. D'après la
première de ces légendes (qui se trouvent Ms. Par. Copte 131% Fol. 40),
Néron ou Domitien aurait fait arroser d'huile l'île d'Agathon ou de Pan dans
la mer Rouge : il est possible qu'il y ait eu des sources d'huile minérale près ^^
de ces régions : la seconde concerne la vie de Dioclétien avant qu'il fût
monté sur le trône, qu'il dut à son talent de flûtiste. ^ Agar, Homerica
[T. W. Allen]. Réunion d'art, parus la plupart dans le Journ. of. Phil. Inté-
ressant et important. Tl L. Wenger, Die Stellvertretung im Rechte der Papyri
[A. S. Hunt]. Important et fait avec soin. ^ E. Littmann and W. K. Pren- 20
TIGE, Greek and Latin Inscr. in Syria [Roux]. Edité avec soin. ^ 1, W. Ame-
LUNG, Die Skulpturen des Vatican. Mus.; 2, A. Ruesch, Guida illustrata dcl
Museo Nazionale di Napoli [Jones], 1, Fait époque; 2, Sera utile, mais cher.
1f^ N° 4. On the Indian Dog [A. Platt]. Le 'Ivotxôç xjwv dont parle Aris-
tote (Hist. Nat. VIII, 28 et de Gen. Anim. 763% 34) comme né du croisement ^^
du chien et du tigre est un véritable chien qui n'appartient pas à la variété
dont parlent Xénophon (Cyn. IX, 1 etX, 1) etCtesias, mais nous ne pouvons
rien savoir sur ses origines. ^ Vester = tuus [A. E. Housman] « Vester »
dans Catulle 39, 20 et 99, 6 est mis pour « tuus » comme dans Ovide, Am. II,
16, 24 et Sen. Herc. Oet. 1513. Tj Sapho's Ode to theNereids[J.-M. Edmonds]. ^^
Restitution de cette ode d'après le papyrus d'Oxyrhinchus; texte, apparat
critique et notes explicatives. ^ On Sihus Italiens [S. G. Owen.] Après avoir
montré que le jugement que Pline le jeune (111, 7) porte sur la valeur litté-
raire de Silius Italiens est plus juste que celui des critiques modernes,
O. étudie au point de vue de la critique de texte douze passages de ce poète. 3^
If Notes on Cicero, Pro Sestio [W. Peterson]. Remarques de critique de texte
sur quinze passages. ^ Latin word studies [E. W. Fay]. 1, Interpres,
miles, etc. et le confixe -et-, « errans», cf. -etum « allée », Suit une liste des
principaux dérivés de la racine et « errare ». T[ Notes on Juvenal, Apu-
leius, etc. [S. T. CoUins]. Juvenal 16, 25, lire « adsit ». Apul. Metam. II, 5 ^o
(Helm), « numinis »; II, 29, « salebris »; X, 2, supprimer « ob id » qui est une
glose marginale. S* Aug. Confes. IX, 9, 20, lire « maledicaslinguas» aul. de
« médias 1. » ^ Hermès. Pan, Logos [F. M, Cornford], comme complément à
Zielinski : Hermès und die Hermeneutik <Arch. f. Rehgionswiss, VIII
et IX>, C. étudie un passage d'Aristote Rhet. Il, 24, 1401 a 12, où est men- *j
tionnée la triade Hermès, Pan, Logos et montre qu'il est probable qu'elle
se rapporte à l'ouvrage perdu du rhéteur Alkidamas, l'élève de Gorgias :
'Eyxcofxiov IlpcoTscoç tou xuvô; mentionné par Ménandre Trspl ÈTrtosixTtxàJv
II, I. Tf Varia Graeca [T. W. Allen]. 1, Xtopfov = passage. Restituer
dans la scoHedeHom. A £vàXXa)/((opi')a)XéY'5^T£ç.Exemple de ywpîov ayant 50
le sens de passage; 2, "Ev rtvt,' 'év nat. Deux passages de Gaiien XV, 25
et XVI, 275 corroborent la trad. de h rtciv 'HpwStavô; par « dans qqs pas-
sages d'Hérodien » proposée pour Scol. Hom. E. 118 par l'auteur < cf.
232 1909. — GRANDE-BRETAGNE.
Class. Quart. 1908, 216 > 3, Preuves par des exemples tirés de Plutarque,
Pausanias, Et. de Byzance at surtout de Galien que dans le passage de Proclus
HT. ÊTrtxou xuxXûu Tx Trûr/jp-axa otaaco^sTat xal (TTrouoaî^sTai », <jM^taOy.i a bien
le sens de « être conservé ». ^ Emendations of the Epistles of Julian [A.
6 Platt]. Corrections pour huit passages. ^ The origin and form of Aeolic Verse
rj. W. White]. A démontré ailleurs <Harv. St. 1907. Cf. R. d. R. 32, 184,
21sq.> que les principes proposés par Héhodore et Hephaestion suffisent
pour l'analyse des chants lyriques Eohens dans la comédie grecque; il veut
prouver maintenant dans cet art. de 19 p. que cette théorie s'accorde
10 avec l'origine probable du vers Eolien et tire ses exemples uniquement de
Sophocle. T[The Madrid ms. of Manilius [C. E. Stuart]. Justifie d'après una
recension récente de ce ms. les leçons de Loewe, sauf quatre <Cf. Cl, Q.
Oct. 1907 >. ^ Notes on Longinus De subhmitate [T. G. Tucker]. Corrections
pour quatre passages, IV, 4; X fin; XXX, 20; XXXII comm. If Addenda
16 à l'art, sur « Sappho Ode to the Nereids » [Edmonds]. Rectification à la
lecture de deux passages du papyrus. H. S.
The Classical Review. XXIII. 1909. N» 1. Perta de Lycaonie [T. Cal-
lander]. Une inscr. grecque, trouvée à Kotchash en 1907, permet d'iden-
tifier l'emplacement de Perta (appelée Petra par erreur dans la table des
20 Peutinger) ; elle était située sur la voie romaine entre Pegella et Savatra.
^ Id. [W. M. Ramsay]. Perta se trouvait sur l'emplacement du village actuel
de Geimir, où plusieurs inscr. attestent son importance à l'époque romaine.
A Obruk on a trouvé une copie de l'inscr. de Kotchash, qui confirme la res-
titution de Callander. •[[ Virgile, Églogues, IX, 17 [John Sargeaunt]. Inter-
25 prétation détaillée. Le sens est : un tel malheur peut-il échoir à quelqu'un?
If Eschyle, Agam. 1146-1149; Pers. 274-277 [H. L. Jones]. Lire: dans le
premier passage xXaii[ji.âT(Dv <(y'^aT£p au v. 1148; dans le second
(avec Tournier) stvt TrXâxsffTiv, au lieu de Iv otTrXixsaaiv, au v. 277.
Discussion, ^f Eschyle, Agam. 194 (204 VerroU) [A. C. P. Mackworth]. Au
so lieu de fipoTcov àXat, le sens suggère de lire àXat (d's'tXoj, £âXY,v, àXst;).
^ F. Blass, Die Eumeniden des Aischylos [Verrall]. Cette éd. posthume,
avec introd. et notes, est tout à fait digne d'attention : examen de plusieurs
leçons et conjectures. ^ R. W. Macan, Herodotus VII, VIII, IX [E. S.
Thompson]. Éloge de cette éd. monumentale, avec introd., apparat, com-
as mentaire, appendices, index et cartes. Le texte est en substance celui de
Stein. ^ A. Ludwich, Homeri Ilias, Il [Allen]. Éd. critique de grande valeur,
plan et classement des mss. L. a rassemblé une imposante quantité de
citations antiques, puisées surtout dans les grammairiens. Tf K. Brugmann,
Grundriss der Vergleichenden Grammatik, II [Conway]. C'est le second vol.
4 , de la 2^ éd. Plan, changements et additions. Ouvrage indispensable et de
premier ordre, ^f F. H. Marshall, Catalogue of the Finger-Rings (Greek,
Etriiscan and Roman) in the British Muséum [Pernice]. Très utile; beaucoup
de soin. Divisions, remarques. ^ A. C. Clark, Q. Asconii Pediani Cmmenta-
rii [Reid]. Ed. en progrès sur celles de Madvig, Kiessling et Schoell, et qui
45 fera sûrement loi pour longtemps encore. Examen de qqs passages. ^ Rud.
Schneider, Griech. Poliorketiker [Id.]. Ed., avec texte (basée sur Par. M.
et P, et Vat. V) et traduction allemande, des Poliorcétiques d'Apollodore
de Damas. Observations. ^ Paul Hildebrandt, Scholia in Ciceronis Ora-
tiones BoHensia [Id.]. Ed. fort utile, malqré qqs faiblesses; texte solide,
50 précédé des Schoha Gronoviana; index très soigné. ^ J. de Prott-L. Ziehen,
Leges Graecorutn sacrae e titulis collectae, II, 1. Leges Graeciae et insularum
[W. H. D. R.]. Précieux pour tous ceux qu'intéresse la religion grecque.
Z. a continué dignement l'ouvrage inachevé de P. Comm. approfondi;
CLASSICAL REVIEW (tHE). 233
texte mal imprimé. ^ R. Delbruck, Hellenistische Bauten in Latium. I.
Baubeschreibungen [Id.]. Beaucoup de soin; des idées contestables, ^j Wm.
LiNDSAY, Contractions in early Latin Minuscule MSS [Id.]. A résumé et
codifié les résultats de la découverte de Traube (Nomina Sacra) : indispen-
sableà quiconque s'adonne àla critique des textes. ^Archéologie. Corsto- ^
pitum [R. H. Forster]. Nouvelles fouilles (de juillet à octobre 1908). Tflï Mars.
La mort de Cyrsilus, alias Lycidès [A. W. Verrall]. Le désaccord de Cicé-
ron, imputable à une mauvaise lecture du De corona de Démosthène, ne
saurait infirmer les témoignages concordants d'Hérodote, Lycurgue et
Démosthène sur la mort de Cyrsilus (Lycidès dans Hérodote), qui fut lo
lapidé pour trahison l'année même de Platée. ^ KXtTiaiç o|jl{jl s/wv
(Ajax 191) [J. E. Harry]. Justifie, contre Jebb et autres, son interprétation
déjà ancienne de ce passage, où il restitue àofxjxa son sens propre (œil, et
non visage). ][ Deux rapprochements classiques [J. P. Postgate]. Rap-
proche un passage de Wordsworth avec Lucain (Phars. 219), et un de Ten- ^^
nyson avec Apulée (Florida II, p. 146 de Vhet). ^ Tacite, Ann. IV, 33
[Rachel E. Wedd]. Interprétation détaillée. ]{ Théocrite, Idyll. I, 136 [Id.].
Lire xtj; opôpwv, au lieu de x èpiwv. Discussion et exemples à l'appui.
Tl HeroclasII,44, 45 [H.. G Evelyn-White].Kuuô?a ici le sens du latin cunnus,
et le vers est un proverbe. ^ Aristophane, Ach. 912 [M. Kraus]. Lire xt B 'àot- 20
xov TraOœv, au lieu de xî oai xaxbv tt. ^ Properce 1, XX, 32 [J. U. Powell].
Défend la lecture Ephydriasin, contre la conjecture Enhydriasin de
Postgate. ]f W. J. Anderson-R. P. Spiers, The Architecture of Greece
and Rome [Lethaby]. 2^ éd. Eloges : aussi solide qu'agréable. *[[ H. Diels,
Die Fragmente der Vorsokratiker (Griech. und Deutsch), II, 1 [Pearson]. 25
Très bon; 2^ éd. en progrès sur la l''*'. Observations de détail. ^ Th. W.
Allen, Homeri Odyssea I-XXIV [Agar]. A. s'est montré le digne continua-
teur et l'émule de Ludwich. Examen détaillé et remarques. ^ W. Gundel,
De stellarum appellatione et religione Romana [Granger]. Utile; mais des
faiblesses et des erreurs; latin plutôt médiocre. ^P. MARTiN0N,Z,es Drames so
d'Euripide [G. M.]. Trad. en vers faciles et agréables; les chœurs sont omis
et les discours abrégés. ^ O. Dahnhardt, Natursagen : eine Sammlung
naturdeutendcr Sagen, Mdrchen, Fabeln und Legendcr [Rouse]. Aussi utile
aux philologues et aux théologiens qu'aux folkloristes. Plan et observations.
^ Th. BiRT, Die Buchrolle in der Kunst : archàolo gisch-antiquarische Unter- 35
suchungen zum antiken Buchwesen [E- J- F.]. Intéressant; fait suite à son
ouvrage « Das antiche Buchwesen ». Illustrations trop médiocres. ^ Carl
Robert, Szenen aus Menanders Komôdien; Id., Der neue Menander; J . van
Leeuwen, Menandri qiiator jabularum fragmenta [H. R.]. R. nous donne
une trad. en vers du nouveau Ménandre, qui n'a pas l'élégance de l'original. 40
puis un texte dont les corrections sont quelque peu aventureuses. L. pubUe,
en 2*5 éd., un texte très amendé, avec un bref commentaire. ^ G. H. Chase,
The Loeb Collection of Arretine Pottery [H. B. W]. Très bon catalogue des-
criptif. ^ F. H. Jackson, The Shores of the Adriatic : The Austrian Side,
the KUstenlande, Istria and Dalmatia [Id.]. Beaucoup de détails intéressant *^
l'antiquité. ^ R. Cagnat, Les deux Camps de la Légion IIP Auguste a Lam-
bcse [Id.]. Résultats complets des dernières fouilles : le plus petit est le
camp primitif de la légion et date d'Hadrien; l'autre est du début du m*' s.
p. C. T[ Archéologie. C. r. mensuel des fouilles faites en Angleterre (Maum-
bury Rings), Grèce (Phigaleia en Arcadie, Corinthe, Olympie, Pagasai en 50
Thessahe), Italie (Rome, Pompéi), Sicile (Gela) [E. J. Forsdyke]. ]|lf Mai.
Un nouveau fragment d'Alcée [J. M. Edmonds]. Restitution, commentaire
critique et explicatif, et traduction d'une partie (26 vers) d'un des nouveaux
234 1909. — GRANDE-BRETAGNE.
fragments publiés en 1097 par Schubart et Wilamowitz-Moellendorfî. ^ Une
nouvelle interprétation de l'Hippolyte d'Euripide [J. F. Dobson]. Phèdre
serait inncente des événements, impossibles à prévoir, qui déterminèrent
la mort d'Hippolyte. ^ Conclusion sur le « Portus Itius » [T. Rice Holmes].
5 Si c'est de Boulogne que César mit à la voile pour sa première expédition,
c'est de Wyssant qu'il appareilla pour la seconde. ^ Arnobius VII, 18 (252,
14), VII, 50 (284, 10), V, 7 (180, 4) [H. Johnson]. Lire: sinus pour minus
dans le premier passage; forte m pour forti dans le second; deitas pour
et as dans le troisième. ^ MéxanTat [J. Fraser]. Interprétation de cet ocTtaÇ
10 dans Homère (i 221), qui signifierait « ceux qui sont entre ». ^ Correction
aux Oxyrhynchus Papyri VI, 116 [W. R. Roberts]. Dans ce commentaire
sur Thucydide II, la lacune x[ ]v de Grenfell-Hunt, peut être comblée
par les mots x <aTà à7rapTt<T;ji.ô>v. If R. Reitzenstein, Hellenistische
Wundererzàhlungen. — R. Helm, Lucian und Menipp [F. Oranger]. Deux
16 études très suggestives sur la manière d'utihser les sources. ^ R. Mulder,
De conscientiae NotionCy quae et qualis juerit Romanis. — A. E. Dobbs,
Philosophy and Popular Morals in ancient Greece [Jones]. Ouvrages d'un vif
intérêt, appuyés sur de solides citations. Analyse et remarques. T[ E. R.
Oarnsey, The odes of Horace : A translation and an exposition [Owen].
20 Trad. en vers blancs; dans la dissertation, le rôle de Licinius Murena est
vraiment trop amplifié. ^ Thilo-Hagen, Servii Grammatici qui feruntur in
Vergilii carmina Commentarii. III, 2 [Winbolt]. Cet appendice contient les
commentaires de Philargyrius et de Probus, les Scholia Veronensia, les
fragments d'Asper, etc. On attend les Indices et la Préface, qui seront
25 l'œuvre de Rabbow. ^ Ch. H. Beeson, Hegemonius : Acta Archelai [S.
Peake]. Excellente éd. critique, avec une introduction remarquable, de cet
ouvrage précieux pour l'étude du manichéisme. ^ Th. Mommsen, Le Droit
Pénal Romain [X.]. Bonne traduction française par Duquesne. ^^fJuin.
Trois fragments de Sappho [J. M. Edmonds]. Restitution, trad. et comm. de
30 ces fragments découverts à Herculanum. ^ Sur te, etc., avec des vocatifs
[A. Platt]. Exemples à l'appui de la règle posée par Monro (Homeric Gram-
mar). Exceptions avec discussion. ][ La vitesse des vaisseaux de guerre
au v^ s. a C. [G. B. Grundy]. Tarn a eu tort de révoquer en doute l'assertion
d'Hérodote sur la durée du trajet de la flotte perse, qui a très bien pu venir
85 en un jour de Therma au cap Sépias, ^ Térence, Andria V, 4, 37-8 (940-1)
[J. S. Phillimore]. Lire : in malam rem, ubi dignus es, au lieu de qui me
malehabet P. A. dignus est. Dans Eunuchusl53(éd. Fabia), lire: istisce
(ou istiscine) factis, aulieudecumistisf actis.^i Juvénall, 157 etTacite,
Ann. XV, 44 [S. G. Owen]. La conjecture ut sulcumdent lucis dans Juv.,
*o est en accord avec le passage de Tac.^f Varia [H. D. Naylor]. Correction ou
interprétation de qqs passages (Platon, Rep. I. 331 A; Juvénal 15, 145;
Horace, Ep. I, 16, 30; Virgile, En. VI. 452-454, 567. ^ W. W. Buckland,
The Roman Law of Slavery [F. de Zulueta]. Condition de l'esclave d'Auguste
à Justinien; analyse favorable. ^ J. A. Smith- W. D. Ross, The Works of
*5 Aristotle, I : Parça naturalia, Il : De lineis insecabilibus [A. Bury]. Trad.
fort utile et appelée à un vif succès. % Id., /rf., VIII : Metaphysica [Id.].
Très bonne traduction anglaise par Ross, d'après le texte de Christ; les
notes manquent de méthode. ^ H. Mutschmann, Divisiones quae vulgo
dicuntur Aristoteleae [Id.]. M. a publié les 32 divisions de Diogène Laërce
50 et celles du Codex Marcianus 257, avec préface, notes critiques et testi-
monia. % L. Dittmeyer, Aristotelis de Animalibus Historia. — G. Rudberg.
Textstudien zur Tiergeschichte des Aristoteles [Id.]: L'éd. de D. est en progrès
sur celle d'Aubert-Wimmer. R. a attaqué le problème des sources et dressé
CLASSICAL REVIEW (tHe). 235
une généalogie des mss. ^ L. Laurand, De M. T. Ciceronis Siudiis Rheto-
ricis. — Id., Etudes sur le style des Discours de Cicéron, avec une esquisse de
VHistoire du « Cursus » [W. R. Roberts]. Analyse élogieuse.^ Evans, Lang,
MuRRAY, Jevons, Myres, Fowler, Anthropology andthe Classics [J. E.,
Harrison]. Six conférences d'un vif intérêt (Le grec épique primitif, Hérodote ^
et l'anthropologie, Lustratio, etc.). ^ TJie lately discovered Fragments of
Menander [EUis]. Ed. la plus récente et la plus complète (texte, trad., notes
critiques et explicatives), due à Harberton. Remarques et réserves.
^ F. Eh RLE, Roma prima di Sisto V [Ashby]. Publication fort utile, avec une
savante introduction du plan de Rome de 1577, dont la copie, unique, se lo
trouve au Br. Mus. ^ H. Thiersch, Pharos antike, Islam und Occident
[Mahaffy]. Monographie remarquable, qui épuise le sujet, et va de l'anti-
quité au xiii'î s. p. C. ^ W. R. Lethaby, Greek Buildings represented by
Fragments in the Br. Mus. [T. Fyfe]. Restitution du temple de Diane à
Ephèse, et de la tombe de Mausole; contribution des plus suggestives à i^
l'histoire de l'architecture grecque. ^ E. Pais, Ancient Italy [J. S. R.].
Collection d'articles sur les colonies grecques d'Italie, de Sicile et de Sar-
daigne; exposé et réserves. ^ A. Ludwich, Homerischer Hymnenbau [Wil-
liams]. Théorie contestable basée sur une particularité de l'Hymne à
Hermès, et dont L. poursuit l'application dans Callimaque, Théocrite, 20
Virgile, Nonnus, etc.; le symbolisme de cette divisibilité par divers nombres
du chiffre total des vers, est par trop douteux. ^ Ad. Michaelis, A century
of archaeological Discoçeries [H. B. W.]. Beaucoup de vie et d'intérêt; trad.
de Kahnweiler, et 'préface de Gardner. ^ E. Pottier, Douris andthe Painters
of greek Vases [Id.]. Trad. de Kahnweiler qui a conservé le charme de 25
l'original; préface d'Harrison; illustrations en couleur. ^Margarete Lang,
Die Bestimmung des Onos oder Epinetron [Id.]. L'objet devait être en bois,
et plus spécialement employé par les femmes. ^ B. Mommert, Hopcpuptou
'Acpoptxal Trpbç rà voTjTi. [R. G. B.]. Edition très soignée, avec testi-
monia et apparat; dans le texte ont trouvé place plusieurs corrections de 3o
Kroll. ][ Th. Breiter, M. Manilii Astronomica, II, Commentum [H. V.
Garrod]. Ce commentaire, rédigé avec trop de hâte, contient même des
erreurs et n'est pas digne du texte établi avec soin. ^î W. Peterson, M. T.
Ciceronis Divinatio in Q. Caecilium; Orationes in C. Verrem [Nicklin]. Ed.
critique qui ne manque pas de qualités; réserves de méthode sur divers 3i
points. 1[ Archéologie. Compte-rendu mensuel des découvertes faites
en Russie (Batoum, Panticapaion), Afrique (Mahdia, BuUaRegia, Kairouan),
France (Narbonne, Ahse-Sainte-Reine) [X.]. ^^f Août. Euripide Helena
962-974 [A. W. Verrall]. Correction proposée pour les v. 973-4, qui n'ont
ni sens, ni mesure. Lire Trarpbç sùireêotiç à la fin du premier, et dans le 40
second Y'àv£tçcpavTâcr(j(.aT' au lieu de a-av£?<T!xvTi[j.'. Discussion. ^ Les expres-
sions oSe 6 TToXejj.oi; et b 7roX£[xoç 08e dans Thucydida [G. B. Grundy]. La
première construction s'applique à la guerre encore à venir, la seconde à
la guerre présente. Examen critique des passages qui offrent l'une et l'autre;
conclusions historiques ou littéraires qui découlent de leur emploi, par 13
exemple pour déterminer ave ' vraisemblance l'ordre de composition des
différentes parties de l'Histoire de Thucydide. ^ La date de disparition de
la Légion XXI. Rapax [G. L. Cheesman]. Elle n'aurait pas été détruite sur
le Danube avec la légion V Alaudae, sous le règne de Domitien, mais pro-
bablement dissoute en manière de disgrâce par Trajan, après un échec 60
honteux contre les D aces. ^T Nouveaux fragments de Sappho [J. M. Edmonds].
On les trouve au 5« vol. des Ber. Klassikertext. Essai de restitution, avec
commentaire critique et explicatif. ^ Une importante inscr. relative à la
236 1909. — GRANDE-BRETAGNE.
guerre sociale [Th. Ashby]. Découverte et restaurée par Gatti, elle doit
remonter à la fin de 90 a. C, et faisait partie des documents conservés au
Capitole; c'est un décret conférant des récompenses (corniculum, pa-
tella, etc.) aux soldats de la turma Salluitana, dont les noms suivent.
6 ^ Jules Maurice, Numismatique Consianttn terme [Wroth]. Analyse élogieuse.
^ R. Ellis, Appendix Vergiliana. — G. Curcio, Id. (Poeti Latini Minori,
vol. II, fasc. 2). [Garrod]. Ellis s'est surpassé dans cette éd. critique : texte
établi avec tact et prudence sur des collations nouvelles, conjectures heu-
reuses. Curcio, avec des qualités réelles, reste inférieur à E. : commentaire
10 souvent oiseux ou qui n'explique rien. ^ K. Brugmann, Die Distributiven
und die Kollektiven Numeralia der Indogermanischen Sprachen [Jackson],
D'un vif intérêt pour les linguistes et aussi les philologues (usage, en grec
et en latin, des distributifs qui ne sont que d'anciens collectifs). Tj C. N.
Smiley, Zafinitas a«d ' EXXyivtfffjLÔç [W. R. Roberts]. Etude solide et
16 attachante sur la pureté du style en grec et en latin, dont les adeptes
(Quintilien, Denys d'Halicarnasse, etc.) se réclamaient des théories stoï-
ciennes. ^ Richter-Eberhard-Nohl, Cicero's Rede gegen C. Verres, IV
[Peterson]. Eloge de cette 4e éd., revue par Nohl et pourvue d'un excellent
appendice critique. Appréciation détaillée et discussion de plusieurs pas-
580 sages. ^ Paul Regnaud, Dictionnaire étymologique du Latin et du Grec dans
ses rapports avec le Latin, d'après la méthode évolutionniste [S. E. Jakson].
Peu clair; méconnaît les lois phonétiques. T[ M. Jatta, Le Rappresentanze
Figurate délie Provincie Romane [G. F. HiH]. Catalogue très utile des monu-
ments, avec notes et illustrations. ^ M. Croiset, Ménandre : V Arbitrage
*ô [H. R.]. Bonne éd., avec notes critiques et traduction; qqs erreurs. ^ J. Bur-
net, Early greek Philosophy [W. H. S. J.]. 2^ éd., augmentée et amendée,
d'un excellent guide. ^ A. Faire an ks, Athenian White Lekythoi [H. B. W.].
Très intéressant : 430 spécimens, classés et décrits avec soin, et qui vont
de 475 à 430 a. C ^ R. Heinze, VirgiVs Epische Technik [S. E. Wuibolt].
80 2^ éd., modifiée d'après les vues de Norden, de cet ouvrage de valeur; plan.
TfTJSept.Sur une nouvelle distribution des parties dans Eschyle Agamemnon
489-502 [Adam Fox]. Le sens, la correction suggèrent une refonte du pas-
sage. Discussion. ^ L'attitude d'Euripide à l'égard de la mort [J. A. Spran-
ger]. Liste de passages prouvant qu'Euripide regardait la mort comme le
85 commencement d'une autre vie, et jugeait qu'il faut l'accuelUir avec séré-
nité. ^ La vitesse de la navigation dans l'antiquité [W. W. Tarn]. Réphque
à Grundy; persiste à douter que la flotte perse ait pu en un jour (Héro-
dote VII, 183) aller de Therme à Sépias. 1[ Deux notes sur Tibulle [J. P.
Postgate]. Dans I, ix, 25, hre : lenae au heu de levé; discussion et rap-
40 prochement avec Plante, Cistellaria 120. Le vocatif de Nemesis (qui eût dû
être Nëmësï) n'est pas employé par Tibulle. T[ Note sur Denys, de Demos-
thene 34 (init.) [R. H. Tukey]. Interprétation des mots xb xaTaXsiTrôfxsvov
ijiépoç, qui doivent avoir trait, non à la (7tjv0£(7tç, mais au -jrpjcyfAaTixbç tôttoç.
^f Note sur Suétone, Divus Julius 79, 2 [M. O. B. Caspari]. Le sens suggère
45 d'écrire, dans la réponse de César, non regem, mais Regem (avec majus-
cule). ^ L'épisode d'Egée, dans Médée 663-763 [H. D. Naylor]. Importance
de cet épisode dans l'évolution des projets de vengeance de Médée. % Sur
Horace, Satires II, vm, 15 [Arthur Platt]. Ce Chium maris expers avait
suri pour n'avoir pas été mélangé d'eau de mer (Cf. Heracl. Alleg. Homer. 35).
50 ^ Stace, Silvae I, Praef. 35-37 (Klotz). [D. A. Slater]. Lire ad manum
pour domomum, dépourvu de sens. If Kelley Rees, The Rule of Three
Actors in the classical greek Drama [Vcrrall]. De cette dissertation intéres-
sante, il résulte qu'au temps de Sophocle et d'Euripide le nombre des acteurs
CLASSICAL REVIEW (THE). 237
n'était pas encore limité. ^ Butler, Post-Augustan Poetry [J. W. Mackail].
Etude solide sur les poètes de l'âge d'argent, de Sénèque à Juvénal. If Léon
Robin, La Théorie platonicienne de V amour [M. V. Williams]. Intéressant;
cet aspect du platonisme n'avait pas été mis assez on relef. Des vues discu-
tables. ^ Id., La Théorie platonicienne des Idées et des Nombres d'après 6
Aristote [Id.]. Analyse favorable; mais ce n'est pas Platon, c'est Platon
interprété par Aristote. Réserves sur qqs points, ^ W. H. Roscher, Ennea-
dische Studien, Versuch einer Geschichte der Neunzahl bei den Griechen [Jack-
son]. Recherches curieuses et fort utiles : excellente table des matières.
Plan détaillé. % L. Friedlaender, Roman Life and Manners under the jq
Early Empire [F. A. T.]. Mauvaise traduction anglaise (par L. Magnus),
de cet estimable ouvrage. ^ A. Ernout, Les Eléments dialectaux du vocabu-
laire latin [J. Fraser]. Précieux recueil de documents bien classés; plan et
observations. ^ Id., Recherches sur V emploi du passif latin à V époque répu-
blicaine [Id.]. Contribution de valeur à la future grammaire historique du 15
Latin. ^ E. Ofenloch, CaeciliiCalactini Fragmenta \l\dbQVis\. AvdS?,Qn\\)\è,
avec une science et une conscience méritoires, les restes épars de cet inté-
ressant écrivain. Analyse et remarques. ^ J. William, Diogenis Oenoandensis
Fragmenta [R. G. B.]. Nouveau classement de ces fragments découverts par
Holleaux(1884) et publiés par Cousin (1892); étude sur le vocabulaire et le 20
style de l'auteur. ^ Codices Blandinii [J. Gow]. Histoire de ces mss. d'Horace,
détruits par un incendie en 1566. % E. Witticii, Homer in seinen Bildern und
Vergleichungen [Winbolt]. Groupement rationel, avec traduction en hexa-
mètres allemands. ^^ Novembre. Les rapports de la civilisation égéenne
avec Servia [M. S. Thompson-A. J. B. Wace]. Analyse et discussion des 25
articles de Vassits sur les fouilles en Serbie, dont les monuments préhis-
toriques trahissent l'influence continue d'une civihsation sud-orientale,
sans doute celle des Egéens. ^ A. B. Drachmann, The Composition of
Sophocles' Antigone [H. A. S.]. A propos de ce mémoire, traduit d'un article
de l'Hermès, cherche à résoudre plusieurs difficultés qu'il examine à fond, 30
^ La défense d'Oreste [H. Richards]. Sans doute il fut poussé par Apollon
à venger son père, mais le meurtre de Clytemnestre ne saurait être regardé
absolument comme un àxoûatoç cpdvoç. Tf Platon, Phédon 66 B [J. E. Harry]
Interprétation nouvelle, avec discussion détaillée, de ce passage difiicile.
^ Une note géographique sur Thucydide IV, 54. [E. S. Forster]. La place 35
d'Asine mentionnée dans ce passage n'était pas l'Asine de Messénie, mais
une ville de même nom, située sur la côte ouest du golfe de Laconie, sur
l'emplacement du village actuel de Scutari. ^ Térence, Andria V, iv, 37-8
(940-1) [A. Sloman]. La correction ingénieuse de Phillimore est ici inutile;
il suffit de ponctuer : PA. Dignus es cum tua religione, odium ! ^ Tacite, «0
Hist. I, 15; m, 53; IV, 24 [C. D. Fisher]. Le l^r passage est imité de Phne,
Panegyr. 85, ou alors d'une source commune. Dans le second, lire: disse-
rens pour edisserens. Restituer, dans le 3<^, invadit entre navibus et
invalidus. ^ Note sur les Dionysiaca de Nonnus [H. I. Bell]. Il semble
qu'il faille identifier le MojSatoç du Papyrus B. M. 273 avec un Mojoaïoç des 45
Dionysiaques (32, 1. 165) : cela confirmerait la conjecture de Kenyon qui
attribue aux Bassarica de Dionysius les fragments épiques du papyrus
ci-dessus. ^ G. Németiiy, Ciris epyllion pseudovergilianum [Housman].
Texte et commentaire sans valeur. ^ J. B. Bury, The ancient greek Histo-
rians [Rackham]. Leçons d'un vif intérêt, qui constituent un supplément 50
à son Histoire de Grèce. ^ Ferre ro, The Greatness and Décline of Rome, V
[G. M. Young]. Trad., par Chaytor, de cette œuvre considérable, encore
inachevée. Des vues contestables. ^ H. B. Walters, Catalogue of the
238 1909. — GRANDE-BRETAGNE.
Roman Pottery in the Departments of Antiquities, British Muscum [Curie].
Eloge de ce beau volume, précédé d'une remarquable Introduction. ^ R. van
Deman Magoffin, A Study of the Topography and Municipal History of
Praeneste [Ashby]. Consciencieux recueil de documents; mais trop d'inex-
6 périence. Demande à être sérieusement remanié. 5[ A. Gercke, L. Annaei
Senecae N aturalium Quaestionum libri VIII [Summers]. Texte solidement
établi. Discussion de plusieurs points et de plusieurs passages. ^ Ethel B.
Abrahams, Greek Dress [Hutton]. Beaucoup de soin dans cette attachante
étude sur les costumes de la Grèce ancienne depuis les temps préhelléinques
10 jusqu'à l'époque hellénistique. ^ A. Souter, Pseudo- Augustini Quaestiones
veteris et novi Testamenti [E. W. Watson]. Excellente édition. ^ G. Carotti,
A History of Art, I+II, 1 [H. B. Walters]. Traduction, revue par Strong,
de cet ouvrage exact et consciencieux, mais peu lisible; en revanche les
bibliographies sont excellentes. ^^ Décembre. Le fragment d'Alcée de
15 Berlin. Aberdeen [J. M. Edmonds]. Ce poème, dont une partie est à Berlin,
l'autre à Aberdeen, était un des Srao-uoTixâ; son mètre est celui de la
l^e ode d'Horace. Restitution, notes critiques, traduction et commentaire.
^ Oûtoç et oSs dans Thucydide [E. C. Marchant]. L'emploi de ces adjectifs
(ouToç plus fréquent qu'oôe) dans Thucydide, comme dans les Helléniques
20 de Xénophon, n'autorise nullement à admettre, avec Herbst et Grundy,
qu'il y ait eu une différence de sens entre la construction avant le nom et la
construction après; statistique des deux constructions pour l'un et l'autre
adjectif démonstratif. ^ Quelques notes [A. 1. Ellis]. Interprétation d'un pas-
sage d'Eschyle (Agam. 1-7), et d'un passage de Lucain (Phars. VII 344-346)
28 avec référence à plusieurs autres vers de Lucain, Ovide et Silius Italiens,
Tf Conjectures [D. A. Slater]. Corrections proposées pour Stace (Silv. II
1, 230; 6, 60; III, 5, 281 ; IV, 5, 10. Theb. IV, 665), Platon (Repub. 365 E.),
Ovide (Metam. X, 637), Virgile (G. I, 318-321). ^ Platon, Republ. 440 B..
[John I. Beare]. Changer ^-i] en où devant Seïv, ou bien après o£?v restituer
30 àXX' qui serait tombé devant àvTiTrpaTiTstv. Discussion détaillée. ^ Les
adverbes ou/i et vai'/t en grec [A. N. Jannaris]. Dans ces adverbes l't est
augmentatif et non démonstratif (comme dans ouroo-r) ; l'accentuation où/\
est fautive, et le grec moderne oyi suggère la forme où'/ 1. ^Horace, Odesiv,
2, 49 [D. A. Slater]. Lire terque au heu de teque ou tuque des mss.
Si Raisons paléographiques et littéraires qui militent en faveur de cette con-
jecture. ^ Varia [L. Butler]. Dans Lucrèce, v. 1010, lire: nunc danssoUer-
tius id sine noxa. Dans Eur. Troad. 270, hre : 'é/et tzôi^oç viv ocTrovoç
pour co(7T£ a. TT. et au vers suivant wç eyei xaXwç. ^ Àppien, B. C. II, 74
[T. R. Holmes]. L'ordre de César n'a été compris ni de Lucain, ni d'Appien,
«0 qui l'a probablement copié; en tout cas il a été travesti et amplifié par
Lucain. ^ Phrixus et Demodice, note sur Pindare, Pyth. IV, 162 [A. C.
Pearson]. Commentaire détaillé de ce passage, à l'aide d'Apollodore, Apol-
lonius de Rhodes, etc. ^ Note sur Antigone 1216-1218. [F. R. M. Hitchcock].
Discute le sens donné par Jebb à àpfxôç. ^ Démosthène, Mid. 158 [Ernest
46 J. Robson]. Interprétation de ôvoy-à^wv. Tj K. Brugmann, Grundriss der
Vergleichenden Grammatik^ll, 2[R. S. Conway]. 2" éd., mise au point, de cette
œuvre monumentale. Plan et examen de divers points de détail. ^ A. von
DoMASZEWSKi, Abhandlungen zur Rômischen Religion [Fowler]. Réunion
d'articles d'une réelle valeur; analyse et discussion. ^Richard Claverhous3
50 Jebb, The Rhetoric of Aristotle [W. Rhys Roberts]. Excellente traduction,
exhumée des papiers de l'auteur par Sandys, qui l'a revue et enrichie d'une
introduction et de notes. Exemples, et observations sur qqs passages.
1[E. Espérandieu, Recueil général des Bas-Reliefs de la Gaule romaine, 1, II
ENGLISH HISTORICAL REVIEW.
239
[Strong]. Eloge de cette remarquable publication, œuvre de science et de
patience; plan. ^ Ch. Waldstein, Herculaneum. Past, Présent and Future.
— Ethel Ross Barker, Buried Herculaneum. [A. M. Daniel]. Intéressants :
W. traite avec enthousiasme la question des fouilles, B. nous en donne les
résultats. ^ Lethaby, Greek Buildings represented by fragments in the »
British Muséum^ III, IV [Fyfe]. Moins attachants, par la faute du sujet,
que les deux premiers, ces volumes se recommandent par le soin et la
méthode de leur exécution. ^ Otto, Priester und Tempél im hellenistischen
Acgypten, II [Bell]. Ce volume achève l'importante mojiographie de l'auteur
sur l'organisation religieuse de l'Egypte sous les Ptolémées et à l'époque lo
romaine; très bons index. A.-G. D.
English Historical Review, vol. XXIV (1909). N» 93: La campagne
contre le paganisme (324 A. D.) [Pears], Etude de la campagne de Constan-
tin contre Licinius. La défaite de celui-ci amène la fin du paganisme officiel;
le christianisme d'État le remplace. En appendice : Note sur la date de la i^
campagne. Un papyrus du Musée du Caire apporte un nouveau témoignage
pour la date de la campagne : elle eut lieu en 324 et non en 323. ^ Holmes,
Ancient Britain and the invasions of Julius Caesar [Jones]. Le labeur qui
a produit cet ouvrage est énorme et dépasse celui des historiens antérieurs.
^ P. Varese, Cronologia Bomana, I : Il Calendario Flavanio (450-563 varr.) 20
[W. A. G.]. L'auteur soutient que Cn. Flavius pendant son édihté réforma
le calendrier par l'introduction de l'année de 355 jours dont parle Macrobe.
Les arguments sont toujours ingénieux et intéressants même quand ils n'en-
traînent pas la conviction. ^ Friedlander, Boman life and manners under
the early empire, translated by Magnus [H. S. J.]. On ne peut féliciter le 26
traducteur du succès de son travail. T|^ N** 94 : Otto, Priester und Tempel
im Hellenistischen Àgypten [Hogarth]. C'est une tâche ingrate de coordonner
au moment présent le témoignage des papyrus; dans les conditions actuelles,
on ne pouvait le faire d'une manière plus satisfaisante que ne l'a fait
l'auteur, ^ Magoffin, A study of the topography and municipal history of 30
Preneste [Ashby]. Cette monographie est un sommaire, qui sera générale-
ment bien accueilli, de ce que l'on sait de cette ville, basé sur des investi-
gations personnelles faites sur place. Les détails topographiques sont
observés et décrits avec conscience, mais sans beaucoup de critique. ^ Hen-
DERSON, Civil war and rébellion in the Boman Empire, A. D. 6th7o [Jones]. 36
L'objet de cet ouvrage est de critiquer le récit que donne Tacite des opéra-
tions militaires en 69 et 70 à la lumière des théories stratégiques et tactiques
modernes. Nous aurions été bien aises d'avoir des preuves plus nettes de
la théorie de l'auteur. ^ Launspach, State and family in early Borne [W.
A. G.]. L'auteur a lu avec diligence et intelligence, mais il n'a pas toujours 40
lu les livres qu'il aurait fallu. T[ Miss Butler, Studies in the life ofjlelioga-
balus [H. S. J.]. Contribution à la critique de l'Historia Augu'sta. Les
résultats sont favorables à la thèse de Schulz dans Das Kaiserhaus der
Antonine. ^^ N° 95: Hogarth, Jona and the East [Goligher]. L'auteur n'a
pas seulement rassemblé tous les témoignages, mais il a mis en lumière tout 45
ce qu'on peut en tirer. Ce livre comptera parmi les quelques ouvrages vrai-
ment importants parus jusqu'ici sur les origines grecques. ^ Bury, The
ancient Greek Historians [Walker], Le résultat que l'on obtient en essayant
d'embrasser un champ aussi vaste est le manque de proportion dans le
traitement du sujet. Les parties les plus intéressantes sont sans doute 50
celles qui traitent de Thucydide. ^ Traube, Vorlesungen und Abhandlungen,
I : Zur Palàographie und Handschriftenkunde [Kenyon]. C'est dans la
3^ partie du volume, celle qui traite des abréviations, que nous trouvons
240 1909. — GRANDE-BRETAGNE.
l'auteur dans son véritable domaine. Il n'y a pas de doute que la publication
de ce volume ne soit pleinement justifiée. ^ Fowler, Social Life at Rome in
the âge of Cicero [H. S. J.]. Prendra, dans la bibliographie anglaise courante,
la place que les écrits de Boissier tiennent en France. ^ Holmes, Caesar.
8 Commentaries in the Gallic War, transi. [H. S. J.]. Ceux qui étudient César
auront de l'obligation à H. pour cette traduction solide des Commentaires.
^^ N» 96: Les Germains de César, III [H. H. Howorth]. Les Ubii, lesSu-
gambri ou Sicambri, les Teuctères et les Usipètes étaient des peuples gaulois
et non teutoniques. Étude des textes relatifs à ces peuples. ^ G. Ferrero,
10 1° The greatness and dechine of Rome^ vol. III, IV, V transi, by Chaytor;
2° Characters and events of roman history from Caesar to Nero transi, by
F. L. Ferrero [H. S. Jones]. 1» La trad. des nouveaux volumes est infé-
rieure à celle des premiers. Le paradoxe est la passion dominante de F.
2° Le second ouvrage n'est qu'un résumé du précédent. ^ R. Waltz, Vie de
16 Sénèque [Butler]. L'auteur a étudié les sources de cet ouvrage avec un soin
exemplaire. Il nous a donné des événements politiques de l'époque un
tableau sensé et exact mais qui n'est pas particulièrement original. If Birt,
Zur Kulturgeschichte Roms [W. W. F.], Le choix des faits et des exemples,
où gît la principale difficulté d'un ouvrage de ce genre, a été fait avec habi-
20 leté. ^ Mgr Duchesne, The early history of the Christian church [A. G.].
Quand l'opinion traditionnelle est soutenue, le lecteur a toute facilité pour
former son propre jugement. La traduction ne peut pas être regardée comme
réussie. ^ Krumbacher, Populdre Aufsàtze [J. B. B.]. Il n'y a pas un seul
de ces articles qui soit sans intérêt pour l'étudiant en histoire. M. B.
26 Hermathena. Vol. XV, n<* 35. Emendations in Cicero's Epistles [T. G.
Tucker]. 1. Altérations causées par mauvaise lecture (ou ininteUigence) de
mots grecs. — 2. Altérations (ou perte) de mots latins. — 3. Qqs conjec-
tures sur d'autres passages. Etude critique de 24 pages. ^ A fragment from
Aristotle [John L Beare]. Analyse de la théorie de la mémoire dans le traité
so d'Aristote qui porte ce nom, comparés avec celle des psychologistes modernes
James Ward, W. James, Stout Wundt, Hôlfding. ^ Notes on the nineteen
larger déclamations ascribed to Quintilian [Robinson EUis]. 18 p. de con-
jectures. ^ On a passage in Euripide's Hypsipyle [Mahaffy]. Présente des
arguments en faveur de sa conjecture Iç 'IojXxov tcôXiv contre les objec-
86 tions de Robert, ^f The latin writers of mediaeval Ireland [M. Esposito].
Ecrivains omis dans un précédent article< v. R. d. R. 32, 243,'2l > et addi-
tions. ^ Analecta varia. P. 1 [Id.]. Description de mss. i) Cod. LaudianusLat.
86 de différentes mains, du xi^ au xiii^ s. (Texte de 42 vers d'un carmen
de Oedipo). ii) Canonicianus Lat. 72, également delaBodléiennedu xiii'^s.
«0 Texte : a) de 11 vers, Versus Scientiarum et b) de 7 vers, Versus de septem
artibus. m) Oxon. Canon. Lat. 37 du 13^ s. qui contient les Satires de Juvé-
nal avec les 12 derniers vers de la 15'^ satire accompagnés de scholies inter-
linéaires et marginales (Esposito donne les variantes de cette 15° satire
d'après l'éd. Jahn-Bûcheler 1886). iv) Codex Corpus Christi. Coll. 82 (à
46 Oxford) du xii^ s. et Cod. Trin. Coll. Dublin E 5, 20 du xv^ s. Esposito
donne une éd. critique de Alexandri Magni Iter ad Paradisum d'après ces
deux mss, et une collation du 1" livre des Commentaires de César (B. G.) du
ms. d'Oxford d'après l'éd. Dûbner. T. 1, pp. 1-4. v) Oriel Collège Oxford 2 de
la fin du xii° s., qui contient 154 vers qui sont les vers 729-882 du poème
6o pubhé par le comte Riant qui l'attribue sans raison suffisante à Haymarus
Monachus, ^ Corrections of Horace's Satires Blc ii and an emendation of
the Culex 368 [Postgate]. Lire : Hor. Sat. ii, 2,13 seu te discus agit ludo sa-
tiatus utrouis. 3,11 quanti (au 1. de tantos). 1,42 argento in posito intus
HERMATHENA. 241
et auro. 5, 79 uenit enim (magnum). 6, 59 Disperit (au 1. de perditur). —
Culex 368, gramineus dis uota dédit qui tempora Flamma. ^ Land's manus-
cript of Apuleius [L, C. Purser]. Description du Laudianus 55 actuellement
à la Bodléienne et collation des variantes de la première main (Met. iv, 28-vi,
24) d'après l'éd. Helm 1907. Tf Remarks on Tucker'sEmendations in Cicero's 6
Epistles (v. pi. h.) [R. Y. Tyrrell]. Les conjectures de T. sont toujours
séduisantes, même quand elles sont inacceptables. Tyrrell goûte parti-
culièrement celles dues aux bévues des copistes ignorant les mots grecs
dont la correspondance de Cicéron est parsemée. ^ Appendix Vergiliana
sive Carmina Minora Vergilio adtributa recog. R. Ellis [L. G. P<urser>]. lo
Le texte et le commentaire sont les meilleurs qui existent. Examen dé-
taillé et critique des conjectures d'E. (17 p.). ^ Aristotle on the Art of Poetnj,
text with critical introduction, translation and commentary by I. By-
WATER [J. 1, B.]. L'introduction, contient un exposé clair et complet des
sources du texte, de son histoire et des subsidia. La trad. ne peut guère être is
dépassée. Le commentaire grâce à l'érudition de B. contribue beaucoup à
l'illustration et à l'exégèse du IIspl Uoir^Tiy.'riç. En un mot, édition admi-
rable comme celle de Butcher et qui la complète; toutes deux sont indis-
pensables. ^ John Sandys, A History of Classical Scholarship from the
VI, century B. G. to 1908. Vol. 2 et 3 [L. G. P.]. Beaucoup de jugement et de 2n
connaissances; ce livre aussi instructif qu'attrayant doit se trouver sur la
table de travail de la plupart des philologues classiques. ^ H. E. Butler,
Post-Augustan Poetry from Seneca to Juvenal [Id.]. Livre admirable, d'une
critique sage et judicieuse, avec réserve pourtant au sujet de Stace trop
sévèrement apprécié. ^ The Works of Aristotle translated into English 25
by J. A. Smith and W. D. Ross. Volume 8. Metaphysics by Ross[J. 1. B.].
Tâche difficile exécutée avec un brillant succès. ^ J. A. Stewart, Plato's
Doctrine of Ideas [W. K.]. Plein d'intérêt; beaucoup de remarques excel-
lentes. ^ M. Tulli Ciccronis Orationes. Divinatio in Q. Caecilium. In C. Ver-
rem recog. W. Peterson [L. G. P.]. Très important; P. a utilisé pour la 80
première fuis un ms. d'Holkham peu connu et de la plus haute valeur,
et montré que la base critique du texte devait être remaniée. ^ The Achar-
nians of Aristophanes with Introduction, English Prose Translation, Gri-
tical Notes and Gommentary by Starkie [J. I. B.]. Fait preuve des qua-
lités d'un grammairien solide et d'un fin connaisseur du comique d'Aris- 35
tophane qu'il sait illustrer par des parallèles avec Shakespeare. ^ P. G.
Sands, The Client Princes of the Roman Empire under the Republic [L. G. P.].
Instructif et d'une lecture agréable. ^ Gharles Elsee, Neoplatonism in
relation to Christianity [Id.]. Très intéressant. Tl The Rhetoric of Aristotle^ a
translation hy R. G. Jebb éd. by J. E. Sandys [W. K.]. Grands éloges pour ^Q
le traducteur et l'éditeur. ^ Aristotle Nicomachean Ethics, Book Six with
essays, notes and translation by Greenwood [J. I. B.]. Ghaudement recom-
mandé. ^ Arthur J. Evans, Andrew Lacy, Gilbert Murray, F. B. Jevons,
J. L. Myres, w. Ward Fowler, Anthropology and the Classics [là..]. Eloges.
Tf The Trachinian Maidens of Sophocles translated into English Verse by 45
HugoSuARPLEY [H. G.]. Du soin mais cette traduction souffre de l'inévitable
comparaison avec celle de Murray. ^ The Characters of Theophrastus an En-
ghsh Translation from a revised text by R. C. Jebb; a new édition ed by J. E.
Sandys [J. I. B.]. Gonstitue au point de vue de la critique un progrès
sérieux sur l'ancienne édition. ^ David G. Hogarth, lonia and the East [Id.]. 59
Intéressant et instructif. ^ Livy Book ix edited... by W. B. Anderson
[H. G.]. Satisfaisant. ^ The Electra of Sophocles with a commentary abridged
from the larger édition of R. G. Jebb by Gilbert A. Davies [Id.]. Sera le
R. DE PHILOL. Revue des Revues, 1909, XXXIV- — 16
242 1909. — GRANDE-BRETAGNE.
bienvenu auprès des étudiants; l'éditeur s'est acquitté de sa tâche avec
grande habileté, ^ The Euthyphro of Plaîo with introduction and notes by
St. George Stock [Id.]. Le texte est celui de Barnet. Certaines des notes
laissent présupposer un degré de connaissances inférieur à celui que l'on
6 doit exiger de ceux qui abordent Platon. ]f Thukydides^ Historiés^ Book iv
éd. by T. R. Mills with a gênerai introduction by H. Stuart Jones [ ].
L'introduction est une réponse sobre mais forte aux attaques dont le carac-
tère scientifique de l'œuvre de Thucydide a été l'objet. Les notes sont bien
adoptées aux besoins des classes. Tj Joannis Saresberiensis Episcopi Carno-
10 tensis Policratici... libri VI 11.^ recog. C. Webb [ ], S'est admirablement
acquitté de sa tâche. ^ Hesiod the Poems and Fragments done into English
Prose [ ]. Délicieux petit livre. ^ Theophrasti Characteres rec. Hermann
DiELS (Clarendon Press) [ ]. Grands éloges. ^ HellenicaOxyrhynchiacum
Theopompi et Cratippi Fragmentis recog. Grenfell et Hunt [ ]. Lesétu-
16 diants seront particulièrement reconnaissants aux deux éditeurs, ^f The
Silvae of Statius translated by Slater [ ]. A défaut d'enthousiasme diffi-
cile à provoquer chez le lecteur, facihtera une connaissance plus intime avec
ce poète peut-être injustement négligé. '^ Herodoti Hlstoriae. Recog. Cari.
Hude (Clarendon Press) [ ]. Représente le meilleur texte que l'on puisse
20 attendre d'ici longtemps. Henri Lebègue.
Journal of Hellenic studies. Vol. XXIX, part I. 'O àcp' 'Edriaç.
Two statues of a boy celebratingEleusinianmysteries[Mrs. ArundellEsdaile].
1 pi. Statues trouvées lors de la construction du tunnel passant sous le
Quirinal et déposées avec d'autres fragments antiques dans le Magazzino
26 archeologico. Statue d'un jeune homme, publiée en 1901 dans le BuUettino
comunale, où il est décrit comme étant probablement une imitation de
Pasitélès de l'école primitive du Péloponnèse (v^ s.), soit ErosouThanatos,
soit un Camillus. S. Reinach a cru y voir une œuvre archaisante, Amelung
la copie d'un bronze qque peu postérieur à l'Histia Giustiniani. Ce paraît être
80 une réplique de la statue placée dans le Palazzo dei Conservatori. Le type
comme la signification historique, semble inconnu. Les attributs, myrthe,
tresses, torche se retrouvent chez les personnages qui figurent dans les
mystères d'Eleusis. Détails relatifs à ces mystères et notamment aux Tratoeç
àc&"E(7Tt'xç. Conclusion à tirer de cette découverte : il y avait à Eleusis un
36 groupe de jeunes gens (mystae) attachés au service des déesses. Note addi-
tionnelle sur la signification de Tratç àtp ' édTt'aç. L'auteur exphque ainsi
cette formule : « le jeune garçon qui vient aux mystères de par le cœur de
la cité ». Note sur le Camillus. C'est la seule statue publiée d'un jeune garçon
portant un pourceau. C'est un marbre de Paros, mais c'est le travail d'un
40 artiste romain. T[ The Marmara Islands [K. W. Hasluck]. 3 fig. Résultats
d'une excursion à Marmara et dans les autres îles complétés par celle de
Manuel Gédéon. Marmara est la ripoxowrjO-oç ou Ilpotxôwrioç des anciens.
On sait peu de chose sur cette île. Détails historiques et géographiques,
Gahnis (raX'rivoXt[ji,Y,v chez G. Pachymère); — • Palatia. Le marbre de Pro-
46 conèse a été utilisé pour le palais de MausoleàHalicarnasse et pourun temple
à Héraclée du Pont, Prastio (tlpaaTsto ou IlpoL^Toç), oîi est situé le monas-
tère de Saint-Hermolaûs, remarquable par un portrait peint de son patron.
Halone, mentionnée par Pline et par G. Pachymère. Vory. Konkesa, où
Gédéon a pubhé un fragment d'inscr. sur sarcophage et une inscr. boustro-
60 phedon. Koutali (Ekinlik) dont le nom ancien est inconnu, et où la langue
albanaise est en usage. Rehef antique sur l'emplacement de l'ancienne
éghse de 'Pooov 'AfxàpavTov. Gadaro (Khersin Ada; Marmaropoulo). ^ Mur-
sil and Myrtilos [H. R. Hall]. Le nom du cocher d'Oenomaûs était Myrtilos,
JOURNAL OF HELLENIC STUDIES. 243
alias Myrsilos. C'était aussi le nom d'un tyran de Mytilène. Parmi les noms
de rois hittites du 40^ s. av. J.-C. figure ceux de Mursil et Mutallu, à rap-
procher de Motylos, nom d'un Carien. Celui de Mytilène rappelle le nom
hittite Mutallu. Les Khatti ou Hittites étaient le peuple primitif de l'Ana-
tolie. Au point de vue religieux, artistique, etc., la civilisation était la, s
même que celle des Khatti. Les découvertes faites à Boghaz Kyoi ont fait
connaître leur empire, dont la puissance coïncide avec le déclin de l'âge
mycénien de la civilisation grecque préhistorique. La légende du cocher de
Pélops donne à croire que Pélops lui-même était un Hittite. Myrtile pourrait
être un souvenir du roi historique Mursil, contemporain de Séti I'^'" lo
et grand guerrier qui régna environ 40 ans. Rapports entre les Hittites
et les Mitanniens, à l'est des Hittites, qui, au nord de la Mésopotamie, ado-
rèrent les divinités purement aryennes, Mithra, Varonna, Indra, etc. Seu-
lement la grande masse des Anatoliens n'était pas aryenne; leur religion, dont
le caractère est aryen, était d'importation étrangère. ^ The athenian Anny lû
in i34 B. C. [G. E. P'awcins]. A propos du texte de Thucydide II, 13 : ÔTrX-'xa;
8è — ÔTrXtxat /■(Cav. D'après ce texte, l'armée athénienne se composait de
13 000 hoplites. Examen de cet effectif de la garnison. Témoignages tirés
d'Aristophane, d'Hérodote, de Philochore, d'Aristote, de Lysias, deDémos-
thène. Discussion de l'opinion de Meyer (Forschungen zur ait. Gesch.l. ïo
Il est probable que la garnison ne comprenait pas seulement des hoplites,
mais 10 000 hommes d'infanterie légère. ^ Two greek School-tablet[F. G.
Kenyon]. 2 pi. Ostraca conservés au British Muséum (Add. ms. 37516 et
37533) et reproduits en fac-similé, l''^ tablette : au recto 17 lignes commen-
çant par le nom de Pythagore décliné au singulier, au duel et au pluriel, 25
comme sujet puis comme complément direct et indirect dans autant de
phrases dont la f^ est la suivante : O Iluôayopaç c&tXocoooç airoCa; xai
Ypa[X[xaTa otoaaxcov ijuveêou).£i>£v xot; eaurou [xaôr,Tai; svatuovwv aTrsyei-
Ôat; au verso, exercices sur les diverses formes du verbe v.xav. Le second
livre de classe écrit sur bois comprenant 8 tablettes dont la dernière est 30
restée blanche. Les 7 colonnes écrites contiennent 329 lignes. Le texte pré-
sente les règles d'accord de 207 verbes, une classification phonétique des
lettres de l'alphabet, une série de sentences, sous forme de questionnaire,
des notions diverses de grammaire et d'onomastique. — Autres tablettes
conservées du Br. Mus. ^ The Genuineness of the rf,ç Treptooo; of Heca- 35
taeus [J. Wells]. Cette authenticité a été fort controversée. Cobet ne l'ad-
mettait pas; mais H. Diels, dans V Hermès de 1887, a tenté de la démontrer
ainsi que l'importance de tous les fragments d'Hécatée. Examen et réfu-
tation des arguments avancés par Diels et par Maurice Croiset « dans son
admirable Histoire de la littérature grecque ». En résumé, les fragments 40
connus mis sous le nom d'Hécatée seraient tirés d'ouvrages composés au
in^ s. av. J.-G. H A collection ofsketchesby C. R. Cookerell [C. A. Hutton].
Album artistique et archéologique en 3 volumes donné au British Muséum
par le fils de l'auteur, S. Pepys Cookerell. 500 esquisses de vues et de monu-
ments recueillies durant des voyages accompMs de 1810 à 1817. Analyse 45
détaillée de l'ouvrage, au point de vue archéologique. Constantinople,
Athènes, Grèce méridionale, septentrionale, les îles y compris la Crète, les
fouilles d'Egine, reprises aujourd'hui par le gouvernement allemand; la
Morée, Olympie, Sparte, Tirynthe et My cènes, Mantinée, Troezène. Plu-
sieurs vues de châteaux féodaux. Dans la Grèce du nord, d'Athènes à Janina, ^
Platée, Orchomène, Chéronée, Delphes, les îles du Nord, Délos, Céos, Mélos
(Milo), la Crète, Smyrne, la Troade, Ephèse, Samos, Priène, Milet, Cnide,
Rhodes, Pompéiopolis, etc. Dans son voyage de 1873 Cookerell visita
244 1909. — GRANDE-BRETAGNE.
l'Albanie,' Zante, Athènes, l'Eubée, puis revint^à Egine, explora Corinthe,
Argos, Bassae, Patras et Corfou; enfin il prit qqs esquisses en Italie, notam-
ment à Naples, à Rome et retourna en Angleterre après un voyage de
sept ans. ]f The base of theObelisk of Theodosius [A. J. B. WaceetR, Tra-
0 quair]. 7 fig. Etude de cette partie de l'obélisque de Théodose, dressé à
Constantinople dans l'hippodrome. Description de sa structure, par Tr,
Date de la base, par Wace. Inscr. métriques l'une en grec l'autre en latin
relatives à l'érection, ordonnée par l'empereur Théodose (l'an 390) en mé-
moire de sa victoire sur Maxime et son fds (388). Sculptures portant de
10 nombreux personnages (l'empereur, sa famille, etc.) sur chaque côté du
piédestal. L'obéhsque fut dressé par Proclus en 32 jours. ^ Note oh the walls
of Epipolae [H. Awdry]. Examen critique du plan de Bury et argumentation
étabhe sur le passage de Thucydide (VI, 101). ^ De Iside et Osiride [P. D.
Scott-Moncrieffj. Le traité de Plutarque portant ce titre a une grande
15 importance non seulement pour l'étude du néoplatonisme, mais encore pour
l'égyptologie, qui l'a beaucoup trop négligé. Si le chapitre XI des Méta-
morphoses d'Apulée est la source principale de nos connaissances sur le
culte gréco-romain d'Isis, le texte de Plutarque nous renseigne seul sur la
doctrine des platoniciens de l'École d'Alexandrie concernant la déesse et
20 Osiris. Les données de Plutarque furent sensiblement influencées par son
platonisme; mais d'autre part, comme son exposé des mystères d'Isis est
très soigné, il y a lieu d'en faire l'examen critique, et c'est l'objet du pré-
sent travail. D'abord la rehgion des Égyptiens était essentiellement maté-
rielle et concrète et avait pour fondement la pratique de la magie, à laquelle
26 se rattachaient les légendes d'Osiris. Le dieu, massacré, mis en pièces,
ce fut à l'aide des opérations magiques d'Isis, sa sœur et son épouse, qu'il
ressuscita et devint le souverain du royaume de la mort. Le pouvoir magique
d'Isis fut invoqué en Egypte jusqu'au règne de Justinien et ses mystères
célébrés dans le grand temple de Philae. Elle était adorée aussi comme mère
80 d'Harpocrate (Horus enfant). Typhon ou Set, l'ennemi d'Osiris, est peu
connu, sa représentation figurée extrêmement rare. Osiris est la plus
importante divinité dans les anciens temps, Isis et Harpocrate, en raison
de leur corrélation avec Osiris, dans les âges postérieurs. Le récit du combat
de Typhon et d'Osiris chez Plutarque est conforme aux souvenirs et aux
86 rituels égyptiens; mais pour lui Osiris et Isis ne sont ni des divinités ni des
personnes humaines; ce sont les oatp,ov£c de la théologie platonicienne.
Textes explicatifs de Plutarque, comparés aux monuments égyptiens,
lesquels au temps des Antonins montrent la profonde altération et confusion
survenues dans le panthéon de l'Egypte. Les prêtres de ce pays furent sous-
40 traits à l'influence de la Grèce et même s'ils ont pu comprendre l'interpré-
tation par les Grecs du mythe d'Osiris et d'Isis, ne songèrent jamais à l'adop-
ter; on en trouve la preuve chez Plutarque, moins dans son texte d'ailleurs
que dans les déductions qu'on en peut tirer. La nature du Sphinx, emblème
du soleil levant, ce côté le plus typique de la religion égyptienne, c'est pré-
45 cisément ce que Plutarque a le moins bien compris. L'explication qu'il
donne du culte des animaux fait voir qu'il n'en a pas saisi l'esprit, et qu'il
en fait une superstition du bas peuple. Identification d'Osiris avec H api
(Apis) devenu Asar-Hapi (Sérapis). Au temps de Plutarque, Osiris avait
absorbé les attributions de l'Hapi de Mtmphis et de l'Hapi dieu du Nil.
50 Examen du chapitre 18 de Plutarque, relatant le transport d'un colosse de
Pluton de Sinope à Alexandrie. Pluton devint Sérapis. Letronne a rectifié
ce récit en montrant qu'il s'agit non de Sinope du Pont mais du montSino-
pion, près de Memphis. Plutarque identifie Osiris avec Dionysos, Isis avec
JOURNAL OF HELLENÏC STUDIES. 245
Déméter, et met en rapport les cultes égyptiens avec les mystères d'Eleusis.
Il ne semble pas avoir connu le cérémonial décrit dans les hiéroglyphes de
Denderah et d'Edfou; mais plusieurs détails contenus dans son traité con-
cordent avec les données del'égyptologie. Plutarque, ainsi que d'autres auteurs
grecs et des Romains, ont pu voir dans les pratiques religieuses des Alexan- ^
drins celles des anciens Égyptiens. Mais en tout cas c'est à Plutarque que
nous devons la connaissance de la civilisation gréco-égyptienne, et ses
méprises, ses conceptions fausses nous indiquent la distance qui la séparait
de l'Egypte primitive. ^ Inscriptions from Thasos [J. ff. Baker Penoyre et
Marcus N. Tod]. Partie I : Inscriptions. Recueillies par Baker à Thasos et ^o
à Cavalla. Bibliographie des inscr. thasiennes pubhées et décrites. Suivent
;!0 inscr. la plupart inédites. Nr. 8. Inscr. funéraires portant le nom Mavxa-
pouç. A rapprocher les noms déjà connus 'AppY|ôouç, Bsvoou; et MavxoOç.
Nr. 30. Inscr. avec nombreuses ligatures. ^ Hischylos [H. B. Walters]. 5 pi.
Caractère transitoire des vases peints d' Hischylos dont les œuvres sont en i^
rapport avec le développement de la céramique d'Athènes. Comme Ando-
cide et Nicosthène il fit de la peinture rouge, de la noire et des deux couleurs
combinées. Digression sur l'origine de ces trois modes de peinture. Tableau
où sont groupés 19 vases avec indication de l'artiste (deux par Hischylos)
et du sujet traité à l'intérieur et à l'extérieur. Vases à figures noires. Six de 20
ces vases portent la signature d'Hischylos. Tableau analogue au précédent.
Vases à figures routes. Attributions conjecturales à ce céramiste. Témoi-
gnages d'Edmond Pottier. Tableau des vases et coupes signée Hischylos. Il
employa Sakonidès, Epictetos, Phidippos, et probablement d'autres
encore. ^ Mutasim's March through Cappadocia in A. D. 838 [J. B. Bury]. 25
Dans la guerre entre l'empire d'Orient et le Califat, un des faits le plus
importants est la campagne de Mutasim, pendant laquelle eut lieu le siège
et la prise d'Amorion, racontés dans la Chronique de Tabari. Historique de
cette campagne; détails géographiques sur les pays parcourus et l'empla-
cément de la bataille. Examen de l'opinion de Ramsay. L'auteur conclut *°
en faveur du lieu appelé Marj al ITskuf (Nazianze). ^ An inscription from
Side (J. H. St. vol. XXVIII, p. 195) [Hugues Vincent]. Au heu d'un nombre
(ôsxâxtç) proposé par Hogarth, il vaut mieux, comme von Buren, songer
à un nom. L'auteur conjecture "lT]ax'.ç. forme possible du nom juif Isaak. ^
% (*) A history of classical Scholarship, by D»" J. E. Sandys. Vol. II and III. ^'^
Le vol. II traite de l'Italie au temps de Pétrarque et deBoccace. Le vol. III
est consacré à la philologie germanique, à la Renaissance en Italie, à la
France (Scaliger, Casaubon, Saumaise), à l'Angleterre et à l'Allemagne;
il se termine avec les États Scandinaves, la Grèce, la Russie et la Hongrie.
La masse d'informations est prodigieuse; l'autorité d'un tel ouvrage est *"
assurée. ^ The Oxyrrhynchiis papyri. Part IV, by B. P. Grenfell and
A. S. HuNT : Principal texte, papyrus contenant Euripide, « Hypsipyle » en
240 lignes. Liste des autres textes. Vol. digne des autres pubhcations des deux
éditeurs. 1| Der neue Menander. Bemerkungen zur Rekonstr'ik'i'^'n de' Stiicke
e'c. by C. Robert. Eloges. ^ The Characters of Theophrast. An English trans- *^
lation from a revised text. with Introduction and notes, by R. C. Jebb. Cette
nouvelle édition sera la bienvenue. ^ The Erasmian pronunciation of greek
and its precursors, by I. Bywater. Justification d'Erasme à qui on a reproché
d'avoir fait un travail trop hâtif. L'auteur est très bien informé. ^ The
ancient greek historians^ by J. B. Bury. Étude sur les historiens du i^' s. ''•'
av. J.-C. Analyse. ^ Anthropology and the classics; six lectures at Oxford, by
(1) Les comptes rendus, dans cette Revue, sont tous anonymes.
246 1909. — GBANDE-BRETAGNE.
Arthur J. Evans, A. Lang, G. Murray, F. B. Jevons, J. L. Myres and
W. Warde Fowler. Analyse, éloges et qqs réserves.^ lonia and the East;
six lectures delivered before the University of London, by D. G. Hogarth. No-
table contribution à l'histoire archéologique. Analyse détaillée. Tj Ist das
^ Etruskische eine hittitische Sprache? I. Ueber das -v6 Suffix im E'ruskischen
und Griechischen, von A. Kannengiesser. On ne peut guère juger ce travail
avant la publication de la seconde partie. Théorie de l'auteur sur le carac-
tère préindogermanique du suffixe -vO, et de l'étrusque en général. ^ Ai
-rpolcTopual àxpoTroXstç Avjavivtou xal Sé<TxXou, inzo Christian Tsuntas.
^^ (BiêX'.o6iqx-ri xy\z èv 'AOi^vaiç àp/atoXoytxTJi; 'Exatpet'aç.) Pubhcation
du résultat des fouilles de Volo (Thessalie). Bel ouvrage très complet.
^ The décorative art of Crète in the bronze âge. A dissertation presented to the
Faculty of Bryn Mawr Collège^ by Edith H. Hall. Thèse doctorale d'une
archéologue déjà connue. Grands éloges avec réserves sur la date de la
'^ XI 1*^ dynastie. ^ Die Insel Malta im Altertum, by Albert Mayr. L'auteur
mérite des remerciements. ^ A century of archaeological discoveries^ by
A. Michaelis, translated by Bettina Kahnweiler, with a préface by Percy
Gardner. Livre admirable, le bienvenu dans une traduction anglaise.
^ The Acropolis of Athens, by Martin L. d'Ooge. Compilation soignée,con-
20 cernant les travaux exécutés sur l'Acropole, y compris les dernières décou-
vertes. ^ Athen^ von Eugen Petersen. 41^ vol. de la collection « Berûhmte
Kunststatten ». Petit guide illustré, œuvre d'un savant autorisé.TT Pausanias
als Schrifsteller. Studien und Beobachtungen, von Cari Robert. Analyse
sommaire d'un livre qui sera utile à la jeunesse studieuse. ^ Cybébê. Étude
25 sur les transformations plastiques d'un type divin, par Georges Radet. Sur
une brique trouvée probablement à Sardes, G. R. étabht une théorie
d'après laquelle la Cybébé d'Hérodote est la déesse « Terre », appelée aussi,
suivant les pays, Artémis, Anahita et Koré. ^ Le rapp-esentanze figurate
délie provincie romane^ da Michèle Jatta. L'auteur rapproche de ces figures
80 les types similaires employés en Grèce. Bonne illustration. Tf Greek dress.
A study of the costumes worn in ancient Greece from pre-Hellenic times to the
Hellenistic âge, by Ethel B. Abrahams. Éloges. Illustrations excellentes.
^ Numismatique constantinienne. Iconographie et chronologie. Description
historique des émissions monétaires, par Jules Maurice. T. I. Grands éloges
35 de ce livre, mise en œuvre d'un matériel numismatique extrêmement com-
plexe. ^ Priester and Tempel im H ellenistischen Aegypten, von Walter Otto.
Sujet admirablement traité. Analyse. ^ The Latins in the Levant, by Wil-
liam Miller. C'est l'histoire de la principauté d'Achaïe, du duché d'Atliènes
et du Despotat d'Epire. Très bon ouvrage dont la matière s'étend jusqu'à
40 la période comprise entre 1462 et 1540. Tf Rhodes of the Knights, by Baron
F. de Belabre. Malgré qqs erreurs provenant de l'insuffisance des sources
consultées, cet ouvrage est indispensable pour ceux qui veulent connaître
l'histoire de Rhodes. Très nombreuses illustrations. ^ Guide to the Cairo,
by G. Maspero, translated by J. E. and A. A. Quibell. Ce livre, qui est
45 plus qu'un guide, contient les derniers résultats obtenus dans les fouilles
de Karnak et d'ailleurs. ^ A short Grammar of the Greek New Testament,
by A. T. Robertson. Bonne bibhographie et judicieux usage des ouvrages
antérieurs sur la matière. ^ The catalogue of the Manuscripts in the library
of the Hunterian Muséum in the University of Glasgow, by J. Young and
50 P. H. AiTKEN. Qqs mss. de traductions latines de classiques grecs et bon
nombre de mss. grecs, notamment Olympiodore in Phaedonem, la plupart
des écrivains militaires (n° 220), Hésiode, Sophocle, Vies de Plutraque, et
collation anonyme d'un ms. de PoUux.
JOURNAL OF HELLENIC STUDIES. ^47
Part II. Qqs nouvelles acquisitions du British Muséum [F. H. Marshall].
21 flg. Nr. 3. Disque avec inscr. attique. Nr. 4. CofTre avec inscr. où figure
un mot nouveau : Trcpipàvr-/). Disques figurés. Terres cuites. Miscellanea.
Buste d'Hadrien (iv'' s.), représentant probablement Constance II (353-361).
Tl Trois nouveaux fragments du trésor des Athéniens [Arthur M. Wood- s
ward]. 1. Inscription du v^ s. (liste d'objets sacrés). Elle prend place dans
l'inscr. des I. G. I, 170, dont on reproduit les douze premières lignes. —
2. Inscr. de 22 lignes à rapprocher des I. G. II, 665. Essais de restitution. Date
probable, après 385-4. — 3. Inscr. de 28 lignes, probablement antérieure à
370, au type de l'inscr. I. G. II, 2, 678, restituée en partie par celle-ci. Essai lo
de restitution. ^ Trois figures de femmes d'Asie Mineure [H. S. Cowper]. 4 fig.
1. Statuette en bronze de Samos, datant du 6^ s. Type intermédiaire entre
celui de la sculpture de Nanos et de celle de Samos. Autres bronzes de ce
dernier type. 2. Figure en bronze d'Artémis, d'Ephèse. Rapprochée de
plusieurs fig. analogues reproduites dans le « Répertoire » de S. Reinach. 3. is
Fig. grotesque d'un joueur de trompette, provenant de Mylasa (Carie). Sa
bouche semble munie du phorbeion des joueurs de flûte. ^ L'inscr. franque
de Karditza [W. Miller]. L'Ég'ise de Karditza (Béotie) est des
plus intéressantes pour qui étudie la Grèce franque. On y trouve
une inscr. qui se rapporte à Antoine le Flamand (1311) qui assista 20
à la perte du duché d'Athènes dans les marais du Céphise de
Béotie, inscr. publiée déjà par Buchon. Nouvelle reproduction. Détails
historiques sur la personne d'Antoine le Flamand. ^ Thasos. Part II.
Topographie [J. ff. Penoyre]. 10 pi., 25 fig. Renvoi à la description de
l'île par G. Perrot, complétée et rectifiée. Description détaillée au point 25
de vue archéologique. L'Acropole de Thasos, avec plans. Restes du temple
(nouveau plan). Astris et les environs. Description de l'église de Saint-
Taxiarchis; autres monuments. Situation politique et avenir. Thasos est
entravée par la domination turcjue. L'industrie minière, laissée aujourd'hui
aux mains des étrangers, pourrait seule améliorer le sort futur de l'île. — so
Appendice A. Noms des 9 villages qui ont le droit de frapper la monnaie
turque de cuivre, avec le sceau de leurs églises respectives. Fig. de ces mon-
naies. App.B. Informations complémentaires pour la première partie. App. C.
Au sujet de la découverte d'un relief figurant un banquet funéraire; buste
de femme reproduite, en attendant la publication du relief dans les « Monu- 35
ments Piot » par Mendel. ^ Dionysus et le satyre de la rue du Trépied [Hugh
G. Evelyn-White]. L'auteur cite un passage fort controversé de Pausanias
(I, 20, 1) où celui-ci mentionne plusieurs œuvres de Praxitèle existant dans
cet endroit. Examen de ce passage. Développement des solutions proposées,
savoir : Le satyre enfant est bien de Praxitèle, et il faut le distinguer de 40
celui de l'anecdote qui termine la citation. On ne doit pas le comprendre
dans un groupe avec les statues (d'Eros et de Dionysus) de Thymilos. Belle
réplique d'un Dionysos de Praxitèle trouvée à Rome en 1886. Restauration
conjecturale du groupe décrit par Pausanias. L'Apollon citharède du British
Muséum s'en rapproche par certains traits. Autres rapprochements. ^ Les 45
batailles d'Andros et de Cos [W. W. Tarn]. La date de ces batailles peut être
résolue par la liste des archontes déhens. Andros : Opinions énoncées par
Beloch et la plupart des autres savants assignant la date de 228
à la victoire d'Antigone Doson (229-221). La victoire d'Antigone Gonatas
(276-239) dans la 3^ guerre de Syrie, se placerait entre 247 et 243, selon 60
C. Mùller suivi par Kaers, Niese, Bouché-Leclercq. Une défaite subie par
Gonatas dans cette 3^ guerre, selon Droysen suivi par plusieurs savants
italiens. Cos : la seule question traitée porte sur la date de la bataille. Pour
248 1909. — GRANDE-BRETAGNE.
Beloch et la plupart des historiens, c'est 258-6, C. F. Lehmann après Droysen,
la place au plus tôt dans la guerre de Chremonide. L'auteur prend pour base
de son argumentation Trogue-Pompée, Plutarque, une inscr. de Délos
p. p, HoUeaux et l'Inventaire délien dressé sous l'archonte Stégileos, docu-
5 ment p. p. E. Schulhof. Examen de l'assertion qui place la bataille de Cos
à l'époque des premières fêtes des Antigoneia, des Stratoniceia et des
secondes Ptolemaia. La fondation des Soteria et d'autres fêtes à Délos par
Antigone Gonatas en 244 dut avoir pour objet de commémorer les batailles
navales de Cos et d'Andros. L'auteur reprendra cette discussion dans le
10 volume du J. H. St. de l'année prochaine. ^ L'Artémis asiatique ou ailée
[M. S. Thompson]. 13 flg. L'identification et l'origine de ce type, figurant
dans près de 50 monuments, mais mentionné dans un seul texte littéraire
(Pausanias, V, 19, 5, sur le coffre de Cypsélus), ont donné lieu à de nom-
breuses controverses. On a découvert récemment à Sparte de nombreux
15 exemples de ce type, datant des vu" et vi<^ s. dans le sanctuaire d'Artémis
Orthia, plaques d'ivoire,. terres cuites, etc. reproduites d'après l'Annual of
the British School at Athens. Nomenclature de 43 représentations d'Artémis
ailée, trouvées en Béotie, en Italie, en Sardaigne, en Suisse, à Éphèse, à
Smyrne, à Dorylée, à Sardes, dans les îles de la mer Egée, en Russie, à
lio Corinthe, à Olympie, etc. Mention d'une figure de femme non ailée, à
cheval, à rapprocher de l'Artémis ailée. On a trouvé aussi des figures
d'hommes ailés. Les ivoires portant la déesse ailée proviennent généralement
de Sparte et d'Ephèse. Il est certain, d'après le passage de Pausanias, que
la symbolique de ce type n'était plus comprise depuis longtemps à son
25 époque. Traduction et discussion du texte de Pausanias (III, 16, 7) relatif à
l'Artémis Orthia, et l'origine de son culte, importé de la Tauride. Cette
divinité est celle dont le culte remonte le plus haut dans la rehgion hellé-
nique et ses statues sont les plus anciennes. Les rites qui s'y rapportent
sont de deux ordres, ceux de l'Artémis la chaste déesse hellénique et ceux
30 où elle est honorée comme déesse de la nature, de la végétation et du règne
animal, sans rapport de parenté avec Apollon. C'est à ce type qu'appar-
tient la qualification d'Artémis, Orthia, ailée et accompagnée d'animaux.
■if Fouilles exécutées à Rhitsona en Béotie [R. M. Burrows et P, N. Ure].
4 pi., 16 fig. Suite du travail publié dans l'Annual de la British School at
35 Athen, vol. XIV. Ces fouilles procurèrent un nombre très considérable de
vases. Le présent article présente un catalogue des objets trouvés dans les
quatre tombes les plus importantes; vase de Naukratis et c an th ares poly-
chrome de Rhitsona, éghse de style béotien, figurines, vases avec inscrip-
tions archaïques, vases protocorinthiens accusant une tradition voisine
40 de la technique de la figure noire; petits vases du type soi-disant proto-
corinthien; aryballes, etc.; figures noires sur un fond de couleur fer ; —
sur fond jaune; autres objets vernissés en noir avec décoration florale
ou linéaire. Signification des 40 inscriptions trouvées sur les tombeaux,
dont sept inédites. Examen approfondi de la question de provenance. Il
45 faut distinguer le heu de la production et] celui de la provenance.
Cette distinction peut apporter une sérieuse contribution à l'histoire du
commerce de la Grèce. ^ L'Archéologie en Grèce (1908-1909) [R. M. Daw-
kins]. 1 fig. Travaux sur l'Acropole, exécutés par la Société d'archéologie
d'Athènes. — En Etohe et en Acarnanie par Sotiriadis. — Fouille d'une
60 nécropole mycénienne, par KavvadiaS. — A Corinthe, parl'Ecole américaine
— A Sparte, fouilles du sanctuaire d'Artémis Orthia, par l'École britannique.
— En Crète, identification par le D'' Evans d'une nécropole contemporaine de
la 3® période minoenne à Cnossos, — A Phaistos, découverte d'un disque
JOURNAL OF HELLENIC STUDIES. 249
en terre cuite avec inscr. en hiéroglyphes minoens. — Fouilles de Délos par
l'Ecole française. T| A Olympie et à Tirynthe, par l'Ecole allemande. —
^ T. Eric Peet, The stone and bronze âges in Italy. Ouvrage considérable
qui mérite notre reconnaissance. ^ Munchner archàologische Studien dem
Andenken Ad. Furtwdngler gewidmet. 4 études. 1° Merkantile Inschriften^*
auf attischen Vasen, par Rud. Hackl. Ces inscr. datent d'environ 500 av. J. C.
— 2° Rômische weibliche Gewandstatuen, par Ant. Hekler. Œuvres inspirées
par deux artistes grecs. — 3" Die Knielauf, par Ed. Schmidt. Compilation
très abondante des exemples cités dans l'antiquité grecque. — 4° Griechische
Schilde, par G. Lippold. Etude des formes du bouclier depuis les temps mycé- lo
niens jusqu'à l'époque hellénistique. Il manque un index, T[ Vergleichende
Formenlehre des Ornaments und der Pflanze, mit besonderer Beriicksichli-
gung der Entwickelungsgeschichte der architektonischen Kunstformen,
von M. Meurer. — Wandtafeln zur vergleichenden Formenlehre der Ornaments
und der Pflanze, \on M. Meurer. Très bon et très bel ouvrage d'un savant ^^
versé à la fois dans la botanique et dans l'archéologie.^ Griechisthe Grabsre-
liefs aus Sudrusslands^ im Auftrage des k.deutschenarchseologischen Instituts,
hrsg. vonGangol|f von Kieseritzky und Cari Watzinger. Travail préparé
pendant 20 ans par K, (qui mourut en 1904) et complété par Watzinger. Sans
grande valeur artistique, de nombreuses illustrations nous y renseignent utile- 20
ment sur le développement d» style et des sujets traités depuis le v^ s. jusqu'au
ne et me s. de notre ère. ^ Greek architecture, by A. Marquand.. Fait partie
des « Handbooks » de Macmillan. Compilation soignée, qui servira surtout
aux lecteurs et aux étudiants non spécialistes. Index très commode, ^ Greek
buildings represented by fragments in the British Muséum. IV. The Theseum, 25
the Erechtheum and other Works, by W. R, Lethaby, Liste de ces der-
niers monuments. Descriptions intéressante; et suggestives. ^A restora-
tion of the Mausoleum at Halicarnassus, by J, J, Stevenson, Nouv. éd. com-
plétée d'un travail publié en 1896 dans le Bull, de la Soc. des Antiquaires
(de Londres), et continué depuis la mort de l'auteur en 1908. Courte ana- so
lyse. •[[ Les Apollons archaïques. Étude sur le type masculin de la statuaire
grecque au Fi« s. av. notre ère, par Wald. Deonna. Première partie, discussion
générale du type, 2^ p., catalogue des marbres considérés à part, 3^ p.,
essais de groupements des spécimens. ^ The Metropolitan Muséum of art.
Catalogue of the Collection of casts (par miss A. M. Richter). Manuel fait avec 35
soin et utile. ^ The monuments of Christian Rome froni Constantine to the
Renaissance, by A. L, Frothingham. Analyse détaillée. Eloges mélangés
de qqs critiques d'ordre secondaire. TJ Die antiken Vasen von der Akropolis
zu Athen unter Mitwirkung von P. Harting, P. Wolters, R. Zahn verôfTent-
hcht von BoTHo Graef. Analyse. % Catalogue des figurines de terre cuite. *"
Musées impériaux ottomans, par G. Mendel, Notice de 3554 objets, classés
et décrits avec soin. ^ Catalogue of the antiquities { Greek, Etruscan and
Roman) in the Collection of the late Wyndham Francis Cook, Esquire, by
Cecil H. Smith andC. Amy Hutton. Collection contenant des gemmes anti-
ques, des joyaux et des bronzes. Chaque illustration est accompagnée d'un *&
texte explicatif. ^ Catalogue of the Southesk Collection of antique gemms,
edited by Lady Helena Carnegie. Vol. I. Description soignée d'environ
400 gemmes grecques et autres; copieux index. ^ Nymphen und Chariten
auf griechischen Miinzen, von F. Imhoof-Blumer. Ce livre s'adresse plutôt
aux archéologues qu'aux numismates. ^ Il simbolismo nelle figurazioni 50
sepolcrali roinane. Studi di ermeneutica, da Vitt. Macchioro. Mention de
3 coins provenant de la Grèce occidentale. Livre utile, malgré qqs omissions.
\ Le Origini dei Kabiri nelle isole del Mare Tracio. Memoria dei R. Petta-
250 1909. — GRANDE-BRETAGNE.
zoNi. Examen très sérieux de la question des Kabires. Analyse. ^ Malaria
and Greek history, by W. H. S. Jones. Analyse élogieuse. La malaria sévissait
dans l'antiquité. Peut-être Périclès fut-il une de ses victimes. ^ Griechisches
Bûrgschaftrecht^ von Jos. Partsch. I. Teil : Das Reicht des altgrie-
» Ghischen Gem indestaats. Étude sur la signification du mot kyyù-r^
et sa place dans le système légal des Grecs, notamment en Attique.
Analyse et grands éloges. ^ Philostratos ûber Gymnastik, von J.
JuTHNER. Texte découvert par Minoïde Mynas, accompagné d'une tra-
duction allemande, d'une Introduction et d'un copieux commentaire.
10 Analyse de la partie relative à l'histoire de la gymnastique. Tj Aus dem
griechischen Schulwesen^ par E. Ziebarth. L'auteur s'occupe principale-
ment des périodes hellénistique et romaine. Grands éloges. ^ De vita atque
cultu puerorum monumentis antiquis explanato, par G. van Hoorn. Con-
tient des notes intéressantes au double point de vue littéraire et archéolo-
15 gique. ^ Platos doctrine of ideas, by J. A. Stewart. Cette doctrine doit être
considérée (et c'est ainsi que l'a traitée Platon), comme ayant une double
fonction, comme méthodologie et comme l'expression d'une expérience
esthétique (lire çxtatique?). Analyse développée, appuyée sur de nom-
breuses citations. ^ Aristotle on art of poetry; a revised text, with critical
£0 introduction, translation and commentary, by I. Bywater. Eloges. ^ Aris-
tophanische Studien, von H. Weber. Notes de W. p. p. son fils, et complé-
tées par ce dernier. Elles devront être mises à profit par les éditeurs futurs
d'Aristophane. Tj M. Croiset. Ménandre, V Arbitrage; édition critique accom-
pagnée de notes explicatives (td^ une traduction. A iait faire un grand pas à
25 l'élucidation et à l'interprétation du texte. ^ 'OTrutavo-j Kov-riysTixâ, Jîdtfio/i
critique, par P. Boudreaux. Eloges. ^ Aaoypao-ta (Bulletin de la Société
folkloriste hellénique). Sera la bienvenue, par le stimulant qu'elle apportera
et le progrès qu'elle fera faire à ce genre d'études. ^ Recherches sur Vhistoire
du commerce au temps des monarchies hellénistiques et de Vempire romain.
30 Vol. I : Histoire du commerce oriental dans l'Egypte gréco-romaine, par
Michel Chwostow (En russe). Courte analyse.^ Transactions of the third
international C on gress for the history of the religion. Ed. by P. S. Allen and
J. de M. Johnson. Vol. I. Hellenica Oxyrhinchia cum Theopompi et Cratippi
■ fragmentis. Rec. R. P. R. P Grenfell et A. S. Hunt. Réimpression du
s& papyrus d'Oxyrynchus nr. 842 avec apparatus criticus et les fragments des
deux historiens susdits. On regrettera l'absence de pagination. ^ ©eacaXixà
|xvT,|JL£ta. 'AOavadaxsîûv Mou^teiov èv BôAto, par A. S. Arvanitopoullos.
Contient une esquisse de l'histoire de la peinture en Grèce, et un exposé
des fouilles de Pagasai. Tj Nomisma. Untersuchungen auf dem Gebiete der
40 antiken Munzkunde. 111. Partie, p. p. H. von Fritze, sur le monnayage
d'Abdère. C. E. Ruelle.
Journal of Philology. N° 62. Ne nous est pas parvenu.
New (the) palaeographical Society, fac similes of ancient manus-
cripts. Part VII, pi. 151 : Saint-Pétersbourg, biblioth. impériale. Codex
45 Caesareensis, vi'^ s. Les Évangiles en lettres onciales d'or et d'argent sur
parchemin pourpre; fac-sim. d'une page sur deux colonnes. Tf Pl. 152 :
London, Brit. Mus. Papyrus 1448. Comptes du gouverneur d'Egypte
Abd-el-Aziz (685-705). Ecriture minuscule verticale élégante, intermédiaire
entre la minuscule byzantine et l'écriture des parchemins du ix^ s. ^f Pl. 153 :
50 London, Brit. Mus. Papyrus 1440. Compte de taxes levées dans le district
d'Aphrodito. Fac-sim. d'une page, en minuscule assez semblable à la précé-
dente, qui donne la récapitulation de l'an 718. T| Pl. 154 : Florence, biblioth.
Laurentienne. Ms. XXXll, 16; Papier; Hésiode, Nonnos, etc. Écrit en 1281.
NUMISMATIC CHRONICLE AND JOURN. OF THE NUM. SOC. 251
Une page sur deux colonnes en minuscule menue, peu élégante et pleine
d'abréviations. *[[ Pi. 155 : Florence, biblioth. Laurentienne, Ms. XXXI, 3.
Papier, an 1291. Eschyle et Oppien avec gloses interlinéaires et scholies
marginales. Une page d'Eschyle; minuscule soignée. ^ Pi. 156 : Florence,
bib. Laurentienne. Ms. LXX. 6. Parchemin. Hérodote, écrit en 1318 par 5
Nicolas Ticliini. Une page en petite minuscule régulière. ^ Pi. 157. Durham,
biblioth. de la cathédrale. Ms. A. ii, 17. Parchemin. Evangile de Luc en
latin (vers, de S. Jérôme), écrit vraisemblablement dans la dernière partie
du vii^ s. en onciale un peu massive. Fac-sim. d'une page sur deux colonnes.
If Pi. 158-159 : London, Brit. Mus. Addition ms. 37777. Parchemin, écrit io
de 700 à 715. Feuillet d'une copie de la Bible en latin (vers de S. Jérôme).
Écriture onciale qui rappelle celle du Codex Amiatinus. ^ Pi. 160-161 : Man-
chester, John Rylands library. Ms. lat. 15. Parchemin. S. Cyprien, Lettres.
Écrit de plusieurs mains, probablement au viii® s. Deux pages en minus-
cule pré-carolingienne. ^ Pi. 162 : Manchester, John Rylands library. Ms. 15
lat. 116. Parchemin, ix® s. Smaragdus, commentaire sur la règle de S.
Benoît. Une page en minuscule pré-carolingienne d'aspect wisigothique.
If PI. 163-164 : Londcn, Brit. Mus. Addit. ms 37517 Parchemin, fin du x» s.
Psautier en latin. Deux pages dont l'une avec grande initiale. ^ Pi. 165-166 :
Oxford, biblioth. Bodléienne. Auct. T. I. 24 (Bodl. 20631). Parchemin, 20
x-xi^ s. Tite-Live, écrit de plusieurs mains, dont une peut être du x"^ s.
les autres sont du xi^ s. Fac-similés de quatre écritures. ^ Ph. 167 : Man-
chester, John Rylands library. Ms. lat. 8. Parchemin, xii'^ s. Beatus, com-
mentaire sur l'Apocalypse avec miniatures. Une page avec peinture divisée
en trois compartiments horizontaux. ^ Pi. 168 : ne concerne pas l'antiquité 25
classique. ^ Pi. 169. London, Brit. Mus. Royal ms. 17 E vu. Parchemin,
an 1357. La Bible historiale ou les Histoires escolastres de Guyart des
Moulins. Fac-similé de trois colonnes élégamment encadrées et surmontées
d'une miniature en quatre compartiments où sont représentées des scènes
de la vie de Salomon. 1^ Pi. 170-175 ne concernent pas l'antiquité classique. 30
A. J.
Numismatic Chronicle and Journal of the Numismatic Society.
VI. IX, 1909. N» 1 (33). Lacedaemon versus allaria [E. J. Seltman].
Un tetradrachme rare ayant au dr. une tête casquée et au rev. un
Herakles tenant la massue et assis, avec les lettres A A. n'est pas une mon- 35
naie d' Allaria en Crète, mais de Lacédémone. ^ An unique ancient british
gold stater of the Brigantes (? a Pattern) [B. Roth]. Quatre statèresd'or
ont été trouvés dans les fouilles de South Ferriby, Lincolnshire, en 1906,
parmi d'autres pièces faisant partie d'un trésor enfoui en cet endroit,
description; l'un d'eux porte sur le rev. un cheval grossièrement dessiné, 40
se dirigieant vers la g., et sur le dr. une fleur ressemblant à la rose des Tudor.
Tl The countermarks of Claudius I [R. Mowat]. Contremarques portant Cl. C.
(Claudius Caesar) sur plusieurs tïtradrachmes d'argent de Lysimaque;
description d'un exemplaire du Br. Mus., commentaire. Monnaies rom. de
cuivre avec la contremarque Tib(erius) Cl(audius) imp(erator) ou Tiberius 45
Claudius Augustus, commentaire. ^ Roman contorniates in the Hunterian
Collection [G. Macdonald]. Enumération et description détaillée de 85 mé-
daillons contorniates (3 pi.) de cette collection, dont plusieurs très intéres-
sants, ainsi ceux qui portent l' effigie de célébrités littéraires comme Apollo-
nius de Tyane, Homère, Horace, Salluste ou au revers Sylla. Capanée avec sa
une échelle, le Circus Maximus, etc. ^]| N» 2 (34). Notes on a Phoenician
Drachm bearing the name of lahve [A. W. Hands]. Description d'une
monnaie en argent du Br. Mus. C'est une drachme de Gaza ou de Sidon, au
252 1909. — GRANDE-BRETAGNE.
dr. une tête casquée, au rev., en caractères sémitiques j. h. v., un personnage
assis sur un char ailé tenant un aigle sur la main : en bas à droite, une tête
d'homme. ^ A. Dieudonné, Mélanges numismatiques, I [G. F. H.]- Recueils
d'art., qui traitent surtout de numismatique ancienne; aura une certaine
î» utilité. ^Tl NO 3 (35). On a récent fmd of coins struck duringtheHannibalic
occupation at Tarentum [M. P. Vlasto]. Trouvé à Tarente en nov. 1908
un trésor comprenant 114 monnaies frappées dans cette ville pendant
l'occupation par Hannibal (212-209 av. J.-C). Elles étaient contenues dans
un vase à côté d'un collier et d'un bracelet en or, et avaient été enfouies
1*^ vers 210 : 96 sont de Tarente, 12 de Mttaponte; en plus 6 monnaies cartha-
ginoises : leur poids est de 3,8'* g. calculé d'après le denier rom. 3.90'g.^ A
Synopsis of the Coins of Antigonius and Demetrius Poliorcetis [C. T. Selt-
man]. 1 pi. Étude d'après un tétradrachme frappé par Antigone à Antigo-
neia sur l'Oronte en 307 av. J.-C, sur les monnaies d' Antigone I et de son
^^ fds Démétrius. Chronologie des différentes frappes; avant 306 sans le titre
de roi frappées probablement en Asie; de 304-301, frappées dans le Pélopon-
nèse, avec le titre de roi; de 297 ou 294 à 287, frappées en Macédoine par
Démétrius. ^f The Alexandrian coinage of Galba [J. G. Milne]. Un tétra-
drachme (fig.) porte au dr. le nom et les titres de Galba, mais la tête diffère
^° de celles qu'on voit sur les autres monnaies de G. frappées à Alexandrie.
Elle fut probablement frappée aussitôt que la nouvelle de l'accession au
trône de cet empereur parvint à Alexandrie et avant qu'on eût aucun
portrait authentique de lui. Autres monnaies frappées pendant ses deux
années de règne, elles diffèrent entre elles de manière à former cinq types
25 différents que M. décrit en détail. T|1|N° 4 (36). The fifth-century coins of
Corinth [C. Oman]. 4 pi. 1, Les dernières émissions archaïques; dans toute
cette période la figure de Pégase du dr. est bien inférieure comme style à
la tête de Pallas du rev., les monnaies de cette période portent la lettre Q
sur les deux côtés, non seulement au-dessous de Pégase, comme c'est la
30 coutume, mais derrière la tête de Pallas; 2, Première série transitoire (env.
451-448 av. J.-C.?), modifications dans la coiffure de la Pallas archaïque;
3, Seconde série transitoire (448-440?), le trident comme symbole : tout
archaïsme disparaît dans la représentation de Pégase qui est admirablement
modelé; 4, Dernière série transitoire (440-433?), nouvelles modifications dans
35 la coiffure de P. et dans son casque auquel est adjoint un couvre-nuque
très petit, mais destiné à devenir de plus en plus grand; 5, Série avec un
coquillage (433-431); 6, avec palmette (431-414); 7, avec quatre dauphins
(414-412); 8, avec un seul dauphin (412-404); 9, avec un dauphin et un
symbole variant chaque année (404-394); 10, Magistrats annuels avec des
*o symboles divers (394-338); 11, Série de date incertaine avec Pégase attaché
à un anneau (peut-être 421-419). ^ The « MedaUion » of Agrigentum (1 pi.)
[H. A. Grueber]. Étude détaillée sur un célèbre d'cadrachme d'Agrigente
de Munich qui est bien authentique quoi qu'en ait dit Sambon (Le Musée,
août 1909) dont G. réfute les arguments. *^ Aspects of the Death and
45 their effect on the living, as illustrated by minor works of art, especially
medals, engraved gems, jewels, etc. [F. P. Weber]. Etudie dans l'histoire de
l'art, entre autres l'art ancien, les représentations de la mort et de l'effet
qu'elle produit sur les vivants, dans les « artes minores », médailles, pierres
gravées, bijoux, etc. ^ Roman Coins from Corbridge and Manchester
60 [G. F. H.]. Détails sur ce trésor comprenant 48 sohdi de la seconde moitié
du iv'^ s., tel qu'il est décrit dans le rapport de Forster sur les fouilles.
TfTf A cette revue est jointe une analyse sommaire des travaux de la R. N.
Soc. sous le titre de Proceedings of the R. Num. Society. — Oct. 1908
'A0HNA. 253
[A. H. Baldwin], présente un statère d'or de Gortyne très rare et une
série de monnaies d'argent de Juba II de Mauritanie. ^ [F. Mavrogordato]
Ht un mémoire sur les ateliers de monnaie Pré-Macédoniens en Egypte.
^11 Nov. [B. Roth]. Un statère d'or des Brigantes. ^^ Dec. (Head]. Tesseres
éphésiennes ayant au dr. un cheval agenouillé tournant la tête, au rev. une 5
abeille avec la légende xriptXÀt; (LBs Trpb; TcàXupiv. ^ [Milne]. Monnaies de
plomb en usage en Egypte sous les Romains trouvées à Oxyrhynchus, les
unes avec le buste d'Athèna au dr. et une Victoire au rev., les autres avec
le dieu Nil au dr. et diverses figures au rev., comme Athèna, Sérapis, Horus,
l'Abondance, etc. ^^ Févr. 1909 [A. Walters]. Sesterce en bronze de Galba 10
du type « Adlocutio «. ^U Mai [L. Messenger]. Monnaie de Vespasien, du
type « Judaea Capta », ayant au dr. la tête de V. avec la légende Imp.
Caesar Vespasian. Cons. III. N.
Transactions of the Cambridge Philological Society. Vol. VI.
Part I. The apparatus criticus of the Culex [A. E. Housman]. Après qqs xs
mots d'introd. sur les trois mss. qu'il avait indiqués ailleurs <cf. Cl. Rev.
1902, p. 340> comme devant servir de base pour l'établissement du texte
du Culex, savoir le Vat. 3265. sacc. IX surnommé Bombinus (B), le Leid.
Voss. Lat. Oct. 81 saec XV (V) et le Cors. 43. F. 5 saec XV (F), l'auteur
montre que le Voss. doit céder la place au Vat. 2759 saec XIII dont il dérive, 20
mentionné pour la première fois par Curcio (Poet. lat. min. II, fasc. 1, 1905),
qui s'en est servi pour la recension du Moretum et du Copa. Il dresse ensuite
un apparatus criticus du texte du Culex, d'après l'éd. de Léo (1891) en notant
toutes les variantes de B. qui n'est pas sans valeur, puis celles du Vat. et du
Cors, qui paraissent le mériter pour une raison ou une autre. 11 ne tient pas 25
compte des corrections proposées par les différents éditeurs, mais par contre
cite toute leçon des mss qu'on doit connaître, dans le but d'être aussi com-
plet que possible (Art. de 22 p.). E. S.
GRÈCE 8»
Rédacteur général : B. Haussoullier.
A0IINA, T. XXI, fasc. 1-3. 'Astiou 'AjjhotiV&u Xoyoç oÉxaro; TziuTz-zoc;
[Ed. Skevos Zervos]. Introduction et texte avec annotation critique. L'édi- 35
teur a publié en 1906 le livre XIII de cette compilation médicale; il donne
aujourd'hui le livre XV, qui traite des enflures (olorjixaTa). Il a consulté
10 manuscrits, dont le Parisinus 2199 (P) daté du xiii^-xiv'' s. Il annonce
pour plus tard une étude complète, une annotation scientifique sur tout
ce qui concerne le texte et la matière du texte actuellement édité. ^ Ilavroïa 40
(ftXoXoyixà. Kstp. fY)'-- pxy' [K, S. Condos]. 108. Sur le superlatif [jLT,xt<7T0(;.
109. uTrspyotxat dans le sens de Owtteùco ou xoXaxeùto. 110. èXsuuoaa:, àTrs-
XeûffO|xat, etc. (autres composés de 'épj^ojxat). 111. Le futur êXeùffOfxat se
rencontre chez Homère, Empédocle, Théognis et chez les poètes attiques,
ainsi que chez Hérodote. 112. 'ép/oixai et siuii dans la langue épique. Leurs 45
composés. 113. — dans la langue attique. 114. xaTsi — xparetç. 115. oùx
et — oùx X-f\. 116. où [x'r^ eirszi eiç ty,v o'.xt'av — où (/.■sf) elctï)? t'/jv o'txiav. 117.
ê?tT|Ov-'£^et<Jt. 118. Sont très probablement de mauvaises leçons xai elai
= xal 'épyofjiai dans le Phédon de Platon (et leurs composés). 119. Jamais
dans Xénophon à-nretai n'tst au présent. 120. Ipxoaat dans l'hellénisme 50
de basse épuque (àooxip.w). 121. efjjLt = 'ésxoij-ûi dans l'hellénisme de basse
époque. 122. eTjji.'. = £X£Ûcro[xai dans l'hellénisme de la belle époque. 123.
N'est aucunement fondée en raison l'opinion de ceux qui prétendent
254 1909. — GRÈCE.
que le présent ettxt s'emploie aussi à la place du futur. — C. Condos
devenu aveugle déclare en terminant qu'il a eu pour auxiliaire le D"" Ch.
Ch. Charitonidis. ^ 'II àXY,Or,; £7rtxXr,ff'.(; tt]? Iv Mutrxpa [jlovtî; tt,; Osoto-
xou 'Oor,yy)Tp'!a; [St. Dragoumis]. Il a été démontré dans ces 20 dernières
5 années que ce monastère portait le surnom de Brontochion (pour Bron-
toechione) depuis le règne des Paléologues Michel ler et Andronic. Nom-
breux témoignages à l'appui, notamment un Évangile selon saint Jean
donné au susdit monastère. On rencontre aussi la forme ^povTo'r,y7iç
employée en l'an 740. BpovTÔ7)yoç peut venir du verbe êpovTOTj/éco,
10 qu'on lit dans une lettre écrite par Théodore Ducas Lascaris avant
son avènement (Extraits de deux de ses lettres). Document publié dans le
B. C. H. 1899 par G. Millet : Bp&vTY,/7,T[xà xtva âx Mudôpà ravayia xoù
ayiot ©eôStopo'. Bpovto/i'o'j. (Fragments de chrysobulles d' Andronic (1314,
1322) et autres textes. ^ Aijo evETrtYpatpa ixvrjaefx [Al. Lambropoulos].
16 1 pi. Le premier est un disque en marbre brisé à la partie supérieure et
recollé, portant cette inscr. en caractères archaïques : yvotôùvoç too£ czax
OsTo 3 7.UT0V I aSeXois /ïsXiôtov voçsXsucaaa inscr. qui doit être du temps de
Pisistrate, vers 530. Ce disque est sans doute le couvercle d'une tombe.
Il est perdu et l'on n'en a que la photographie. Commentaire sur l'inscrip-
20 tion. Un autre objet analogue, conservé au Musée national d'Athènes porte
cette inscr. qui a conservé des traces de sa coloration: fxvejxa too aivso cotfiaç
taxpo aptarpo. Dragendorff y a vu un ex-voto, mais le disque de Gnathon prouve
que c'est un monument funéraire. Le second objet est une petite pyxide
dont le couvercle porte en dessus et en dessous une inscr. votive du iv*' s.
25 av. J. C. qui se lit ainsi : xpaxuXo; atyivT,TY,ç TTjt £uXt[ji.£v7|t. Cratyle était
peut-être un marin ou un pêcheur; Euliméné est une des Néréides (Hésiode,
Theog. 246) représentée sur un beau vase du Musée national nr. 1629.
^ The twenty-second book of the Iliad, with critical notes, by Alex. Pallis
[G. N. Chatzidakis]. L'auteur est totalement incompétent; il a complète-
30 ment dénaturé le texte homérique. ^ XarCtSàxiç xal K. Krumbacher [G.
N. Chatzidakis]. Kr. est tombé dans nombre d'erreurs au sujet de l'article
de Ch. relatif à la question du grec moderne. Historique du début. Critique
détaillée des assertions de Kr. Il lui faudrait démontrer que la langue de Psy-
chari est réellement notre langue nationale. Au reste, s'il veut discuter sans
35 colère et sans injurier, il trouvera en Ch. un contradicteur tout disposé à
traiter la question. ^ "EXsyji^oç t^; tc5v xptxwv IxQéaewç twv xptvdvxwv ttjV
IfATjv ypaixaaxoXoyiQtv [G. K. Gardikas]. L'auteur reprend point par point
et réfute les appréciations défavorables ou inexactes contenues dans le
rapport ('éxOsffiç) de son critique (qu'il ne nomme pas). ^ KpiTtxal irapa-
40 TY|p'/^c£iç etç TGV 'AsTtou TpstcxaiSéxaTov Xôyov Trspi oaxvovxcov Xôyov
[G. A. Papavassileiou]. Nombreuses corrections proposées dans l'édi-
tion de Zervos. ^ KpiTtxat uapaTYjpYjG-ei; [G. A. Papavassileiou]. L'au-
teur propose plusieurs corrections dans les textes p. p. A. Papadopoulos
Kerameus ( 'Apixovta, 1902, nr. 5-7) relatifs à l'histoire d'Athènes aux xii^ et
46 xiii^ S. ^ '0 cuyypacpsùç Sub àvoovujxojv àpyaûov laxptxwv xeifi-évcov [Sk.
Servos]. Ces deux textes p. p. Ideler (Physici et medici gre. I, p. 294 et
p. 303) se retrouvent dans un ms. de Berlin sous le nom d'Hippocrate, ho-
monyme du père de la médecine. Rapprochement de plusieurs passages
dans l'éd. de Ideler et dans le ms.
ôo HH Fasc. 4. HavToTa (ptXoXoytxx [K. St. Condos]. Keçi. 124. 'épyofxat —
e't'aj — YjXôûv. ôoôç. àTréo/ûfjLat — aTietfxi — aTTYiXôov. a(po8o;, xtX. 125. et'coooç
xai 'é^oSoç £v T(5 [jL£Tay£V£(7T£pa) £XX7]vt(j[ji.âi, eiaooiiH^io xat È^oSti^w. 126.
'£X£U(JtÇ, aTcÉXEUffi;, OlÉXEUfftÇ, XtX . 127. àot£?£X£UffTOÇ, êX£U(JT£OV XxX,
BULLETIN DE CORRESPONDANCE HELLÉNIQUE. 255
128. yjXuffi; — oiYjXu(ji<; xtX. sttyjXuç xtX. 129, § 1. l7rtcrTY,ô-^,v«i
l7rt«7T'/jV0Ct § 2. èfflTOOOTCitJVTO ItJtTOUVTO. ^ napaTTjOYjffetç £tÇ
Tov TTEVTExaiosxaTOV Xôyov Tou 'Asti ou vuv TrpàJTov £xotoô[ji.£vov 6tto
i]/. . Zspêou [Ch. Ch. Charitonidis]. Proposition de lectures nouvelles.
^ Xrv^Tojp xaî xTtTtop xÀtt. [G. N. Chatzidakis]. Opinions sur ces mots expri- g
mées par Valckenaer, Coraï, C. Asopios, Boissonade, Cobet, Zolotas et en
dernier lieu par Krumbacher. Examen critique des assertions de Kr. qui
a pris l'un de ces mots pour l'autre et a commis d'autres erreurs dans la
lecture de certaines suscriptions de mss. ^ Xtaxal ÊTrtypacpal [Emilia
G. Zolotas]. 6 inscr. p. p. la fille de Zolotas et faisant suite au recueil jq
d'inscr. de celui-ci, inséré dans 1' 'AOY,vâ. Nr. 2. Décret du peuple d'Éry-
thrées (?) reproduit et déchiffré (La pierre porte seulement ...aïojv). Il est
rendu en fhonneur de i'évergète Lucius Navius. 3. Autre fragment de
décret en faveur du même. 4. Inscr. chrétienne métrique (vers poHtiques),
portant la date de 18(0)2. j[ Aiiîpopa (7Y|(X£tc.S(ji.aT3c [Ath. Papadopoulos ^5
Kerameus]. Observations critiques : 1° sur une épigramme de Théodore
Balsamon; 2° L'Apocalypsis Anastasiae (Ed. R. Homburg, Lipsiae, 1903) ;
3, Callinici de vita S. Hypatii liber. Lipsiae, 1895. 4. ^ Réfutation d'une
critique. [Th. A. Kakridis]. Réponse à l'article de Gardikas (voir ci-dessus)
réfutant le rapport du jury chargé d'examiner sa « rpa[jt.|ji.aToXoYt'a ». Motifs .^q
qui l'ont fait repousser par 6 membres du jury sur 7. Examen de points
de grammaire iliscutés par Gardikas pour justifier les formes qu'on lui re-
proche. Relevé de ses erreurs au triple point de vue de l'histoire, de la litté-
rature et de la langue. ^ Elç Eùp'.Tcioou 'Y'|/[7tûXT,v otopOcoTtxà [St.
N. Dragoumis]. Corrections dans les vers 8-14 (H. van Herwerden), et 15-19. ^5
^ Equités romani [Sp. Vassis]. Réfutation de cette opinion, exprimée par
Andréadis, que les chevaliers, à Rome, n'avaient pas le droit d'être ni
consuls ni proconsuls, ni sénateurs. Textes de Tite-Live et de Cicéron
établissant qu'ils jouissaient de ce droit. ^ Max Heinze[Th. Boréas]. Notice
nécrologique. ^ KâpoXcç Kpouagy-xsp [G. N. Chatzidakis]. Kr. a comblé
le vide qui existait dans l'instruction nationale des Grecs, asservis à la do-
mination ottomane. Les amis des études byzantines lui devront une recon-
naissance éternelle. Il est vrai que dans le débat si vif concernant la question
de la langue grecque il s'abandonna à des accès de colère contre ses contra-
dicteurs, notamment contre l'auteur de cette notice, mais il faut mettre
ses emportements, ses injures, ses faux jugements sur le compte de la longue
et cruelle maladie qui l'a emporté et ne pas oublier les services qu'il a rendus
à l'histoire médiévale de la Grèce. ^ Actes de la Société scientifique
d'Athènes, année 1909. C. E. R.
Bulletin de correspondance hellénique. XXXIII*' année, 1909,
1-2. Rapport sur un voyage d'exploration dans le Pont et en Cappadoce
[H. Grégoire]. 3 cartes, 21 fig. Continuation de l'exploration du Pont
entreprise par F. Cumont et autres. Texte commenté de 120 inscr. Descrip-
tion des localités visitées : Neoclaudiopolis, Amasie et ses environs, Tur-
khal, Sarin, Zéla; de Z. à Tokat (Comane), Endérès (Nicopohs). D'Endérès
à travers i'Ashkar-Ova, milliaires sur la voie romaine. Inscr. nr. 13 trouvée
à Gumuschden, dite Inscr. de NicopoUs, en l'honneur de Publius Petronius
Polianus « çfor-^pa tou 'sôvou; ». A Kutchukgusel, site antique où se trou-
vent en grand nombre des débris de poteries et des fragments archi-
tectoniques. Voyage en Cappadoce. De Sivas à Césarée. L'exèdre et le temple
de Roum-Digin, le seul monument en Cappadoce antérieur aux temps
byzantins. A Césarée, ruines byzantines. Recueil des inscr. (nr. 23-65). La
dernière est en caractères archaïques cappadociens ou « phrygiens ». On en
256 1909. — GRÈCE.
connaît une autre de Cappadoce, fragment de basalte portant 14 caractères
du même alphabet, trouvé à Tyane p. p. Pridik (J. du min.russe de l'I. P.
t. 328, 1900, 3-4, p. 29. Les églises rupestre de Césarée à Urgub; descrip-
tion complémentaire de celle de Rott (Kleina'iatische Denkmaler aus
6 Pisidien, Pamphylien, Kappadokien und Lykien). — Goremme, groupe de
chapelles creusées dans les coUines de la région. Tombeaux rupestres entre
Sinassos et Melegob. Inscr, 81, dédicace en 2 lignes sur la porte d'entrée de
l'église à Karabasch-Kihssé, datée de 1061; dans une des niches, sainte
Catherine avec 2 suppliantes. L'inscr. 98 permet d'identifier Rhodandos et
10 par suite de fixer les limites du thème de Cappadoce, la petite Capp. des
anciens. Cette inscr. peut être datée de 778 ou 779. — Le grand monastère
rupestre d'Eski-Gumursh, le plus considérable de la région. Identifications
diverses. Inscr. 120, épitaphe latine concernant un certain Valerius P'ioren-
tinus. — Appendice. Notes sur le dialecte (grec) de Farasha. Transcription
15 d'un conte ('11 KouXirspixcia) en dialecte farashiote avec commentaire
verbal. Index du Mémoire. Tf Note sur une inscr. d'Alabanda [II. Grégoire].
Inscr. publiée par Cousin (B. C. H.,X, p. 311 et XXXII, p. 204). Lectures recti-
fiées^^ 3-7. Inscriptions d'Argos [W. Vollgrafî]. Deux inscr. complétant la
stèle pubhée B. C. H., 1905, p. 270 (nr. 28), l'une de 26 lignes, l'autre de 28.
20 Elles doivent être postérieures à l'an 146. Commentaire du document, au
point de vue historique, rehgieux, géographique, administratif (subdivi-
sions des phylae argiennes). La phratra paraît devenir, au v^ s., assez sem-
blable au dèmeattique. Origine de chacun des noms des phratrai (à suivre).
^ En marge de qqs textes delphiques [G.KaroJ. Les trésors de Corinthe et
25 d Akanthos. Celui de Corinthe paraît être le plus ancien de tous. Pausanias
sur les trésors; Plutarque (oracles de la Pythie) sur leur topographie, con-
firmée par les fouilles. Celui d' Akanthos devait être voisin du Corinthien.
Trésor de Clazomène (l""*^ moitié du vi^ s.). Son identification reste encore
hypothétique, tandis que celle des deux autres est certifiée par l'accord des
30 textes et des fouilles. — L'Ion d'Euripide et le trésor de Cnide. Le tableau
tracé au début de cette tragédie se rapporte directement aux groupes sculp-
turaux qui ornent ce trésor. — Le Monument d'Aigospotamoi. Un grand
débat s'est élevé sur la disposition des ex-voto placés à l'entrée de la Voie
sacrée. Opinions de détail avancées par les archéologues. Toute solution
35 ne peut être que conjecturale. 11 est seulement « possible » de placer au
côté gauche de la Voie le monument de Lysandre, suivi de ceux d'Athènes
et d'Argos (les 7 héros), qu'aurait dominés par derrière le ooùpsioç Ïtittoç.
Cette question réclame de nouvelles fouilleg. Tf La prétendue basilique de
Pergame et les basiliques hellénistiques [G. Leroux]. Divergence des opi-
jo nions des archéologues sur la nature des basihques. La basilique d'Eumène II,
roi de Pergame. La brique (xspajx-'ç) portant le mot êocfftXtx-*], semble se
rapporter à un monument nommé « basifique ». Ce ne peut être une espèce
de stoa (comme le croit Michaehs) à l'époque hellénistique. Ce n'est pas non
plus un terme propre à désigner des édifices du genre « salle » ni du genre
45 « galerie ». D'ailleurs, le mot êafftXtxv] appliqué à un monument ne se ren-
contre pas avant l'époque impériale. Tf Catalogue des manuscrits grecs,
romains ou byzantins du musée impérial ottoman de Brousse [G. Mendd],
Musée inauguré le l*^"" septembre 1904. Il est l'œuvre d'Azmy bey directeur
de l'instruction du vilayet; c'est le plus important des musées de province.
50 Catalogue descriptif. Divisions : sculptures hellénistiques et romaines;
rehefs votifs; banquets funèbres; bustes; stèles-portes; sarcophages. —
Monuments chrétiens et byzantins. Nombreux détails sur la découverte et
la condition du reli(fuaire-sarcophage de Saint- Trophème (vers le m® s.). —
BULLETIN DE CORRESPONDANCE HELLÉNIQUE. 257
Figurines de terre cuite. — Céramique; céramique troyenno; byzantine; de
provenance diverse; grecque et hellénistique. — Lampes. — Verres. —
Pierre gravée. — Métaux, — Inscriptions, dont plusieurs métriques (nr. 401-
435). — Index des provenances. ^ En marge de qqs textes delphiques. Note
additionnelle [G. Karo]. Rectification et complément de l'article antérieur, ^
portant le même titre. T[ Un prétendu monument cappadocien (voir plus
haut) [E. N. Dragoumis.]. L'inscr. nr. 65 (B. C. H., 1909, p. 77) commençant
par ©aXoij.svôç... supposé cappadocienne par H. Grégoire, n'est autre chose
que le texte éleusinien ( 'AXô[j.£vo...) des I. G. I, 422), estropié par un mau-
vais plaisant. ^ Idem [H. Grégoire]. Les remarques de Dragumis sont déci- '"
sives. T[ AeÛTspai cppovTÎosç [A. D. KeramopouUos]. Nouvelle étude de l'inscr.
gravée sur le bassin delphique (B. C. H., 1908, p. 445 ss.); lecture définitive.
^^ 8-12. Note sur les inscr. de Délos en l'honneur de C. Billiénus [P. Rous-
sel]. Examen de l'opinion de Boeckh (C. I. G., 2285 è), à laquelle on peut
reconnaître une grande probabilité, grâce à de nouvelles découvertes épi- ^^
graphiques.^lnscriptionsd'Argos(suite)[W.Vollgrafî]. 3 fac-similés (7 d'inscr.)
Nr. 3, Inscr. du 3'' s. où figure encore le digamma. Nr. 21, Inscr. gravée
en l'honneur de l'empereur Marc-Aurèle où d'un de ses successeurs suivant
l'interprétation qu'on donnera à une des lacunes. Nr. 22, Inscr. fruste men-
tionnant l'argent payé par le malade aux prêtres d'Epidaure, et le sacrifice -°
célébré par lui avant de consulter l'oracle. Nr. 26, Texte unique en son
genre. Ce serait le c. r. sommaire des séances de la BouX/j d'Argos. Commen-
taire analytique. Inscr. du 2'' s. apr. J. C. Tf Une inscr. de Délos en l'honneur
de M. Junius Brutus [Jean Hatzfeld]. Inscr. p. p. Homolle (B.C. H. 1879,
p. 159, nr. 71). Le KaiTiuov mentionné dans cette inscr. ne peut-être que 25
M. Junius Brutus, adopté dès l'an 59 par son oncle maternel Q. Servilius
Caepion dont il reçut le nom gentihce. On est tenté de rapporter la date
de l'inscr. à l'automne 44 ou plutôt en 43. ^ Fouilles de Délos exécutées
aux frais de M. le duc de Loubat. Inscriptions (1905-1908) [P. Roussel et
Jean Hatzfeld]. 6 fig. Texte de 54 inscr. Décrets du Conseil et du peuple •'"
de Délos (nr. 1-5). Dédicaces antérieures à 166 (nr. 6-10); — postérieures
à 166 (nr. 11-54). Nr, 11, Dédicace du roi Nikomedès au roi Massinissa.
Aucun texte ne fait allusion à des rapports d'amitié ou d'alliance que les
rois de Bithynie auraient entretenus avec la dynastie numide. — Inscrip-
tions éph biques (nr. 12). Associations et collèges religieux. Nr. 15, Inscr. 35
bilingue (grecque et latine) de l'an 113 av. J. C. Nr. 16-17, Autres inscr.
bilingues. Nr. 32, l^r ex. postérieur à l'an 129 ap. J. C. de l'intérêt d'Hadrien
envers les sanctuaires de Délos. Inscr. funéraires. ^ Note additionnelle
[J. Hatzfeld]. Le nr. 19 nous révèle le nom d'un proconsul (Calpurnius Pisto)
comme date d'une inscr. ^ Addendum au B, C. H., XXXII, p. 138, nr. 64, *o
I. 9 [P. R.]. Entre 'EdTta? et 'Poiar,;, on peut remplir la lacune par le mot
A7JU.0U. TfPhiHppe et la surprise d'Elatée [Gustave Glotz]. Stupeur des Athé-
niens à la nouvelle que le roi Phihppe, nommé général des Amphictyons,
marchait sur Elatée et pouvait en trois jours atteindre la frontière de l' Attique
(Démosthène, Pro Cor., 169 s.). Si les Phocidiens, comme on le voit par les 45
découvertes récentes de la papyrologie et de l'épigraphie, ne font rien pour
arrêter la marche de Philippe, c'est qu'ils étaient en relations avec ce prince,
qui fit occuper par ses troupes Nikaia, la clef des Thermopyles, où se trou-
vait une garnison macédonienne en 340, mais en 339 elle en était chassée
par les Thébains, pendant que Ph. était en Scythie. Celui-ci tourna Nikaia 60
pour s'emparer d'Élatée. Par ce fait dont nous devons la connaissance au
fragment de Philochi.re, s'exphque la stupéfaction des Athéniens, qui était
restée inexplicable. Retour à l'année 346 où les Phocidiens, spohateurs du
R. DE PHiLOL. Revue des Revues, 1909. XXXIV- — H
258 1909. — GRÈCE.
trésor sacré d'Apollon, furent livrés par Philippe à la justice implacable des
Amphictyons, Puis Philippe, qui avait gardé ses mains libres, se rapprocha
des Phocidiens et entreprit de ressusciter leur malheureux territoire. Détails
historiques sur cette nouvelle politique. Reconstitution du xoivôv phoci-
S dien, vers 339; reconstruction des villes rasées en 346. Pohtique de Ph. à
l'égard de la Thessalie et de Delphes, à la suite de la forte diminution du
tribut imposé par les Amphictyons aux Phocidiens en faveur du temple
d'Apollon. L'occupation de Nikaia par les Th' bains avait entretenu les
Athéniens dans une fausse sécurité; de là leur épouvante quand ils apprirent
10 la prise d'Élatée. ^ Note additionnelle à l'article IlapOevtov (B. C. H., 1908,
p, 492) [Th. Reinach]. L'inscr. portant la dédicace d'un pa'rthénon de la
mère des dieux ne vient pas d'Aphrodisias, mais d'Apollonia de Carie.
C. E. R.
'E^nyepVç àJ^^^^a^o^oYtKll. 1909, fasc. 1-3. ©aataxa [W. Deonna].
is 6 fig. Additions à la bibliographie de Thasos p. p. Fredrich. A part Conze
et G. Perrot, on a peu étudié cette île, surtout sa topographie, son épigra-
phie et sa glyptique. Aucune fouille n'y a été entreprise d'une façon systé-
matique; à peine peut-on donner ce nom à l'exploration d'Emm. Miller,
en 1864. Bent en 1886 n'a publié que succinctement le résultat de ses fouilles
20 (théâtre, porte de Caracalla et temple d'Apollon). Bibliographie des travaux
publiés sur la glyptique et sur l'épigraphie de Thasos. J. La péribole. II. Les
anciennes carrières de pierre des promontoires Phanari et Bathy. 111. Les
mines d'or. IV. 44 inscr. (toutes inédites, excepté la première), p. p. Th. Rei-
nach. Nr. 2-40, Inscr. funéraires presque toutes fragmentaires. Nr. 41, Inscr.
26 funéraire métrique (3 distiques). ^ Kaf^apcorôç x-icpoç Tiapà xrjV Aé.^iGX'v ttjç
©EffffaÀiaç [A. S. ArvanitopouHos], 3 fig. I, Historique de la découverte.
Les tombes en forme de voûte en général. On en a trouvé non seulement
en Thessalie, mais aussi en Macédoine, en Thrace, en Serbie, en Eubée.
Exposé de la fouille du tombeau. La porte d'entrée est tournée à l'est,
30 mais il n'en est pas toujours de même. III. Objets trouvés : pyxide, plusieurs
cyathus, cylix, aryballes, plusieurs petits vases portant des traces d'éta-
mage, osselets limés, un miroir de bronze, etc. Ce monument doit remonter
au début duiii^s. et avoir été construit pour une femme. IV. L'usage de cette
sorte de tombeau doit avoir son origine dans les premiers temps historiques
35 et même plus anciennement encore; ils caractérisent la race italo-hellénique,
vu que l'on rencontre en Etrurie des tombeaux à demi-cintrés. Tous les
tombeaux préhistoriques imitent la maison. (Platon Lois, XII, p. 947 b-c)
prescrit la construction de tombeaux consistant en une boîte (Or,xY|) placée
sous terre, destinée à la sépulture des grands personnages de la Répubhque.
40 On peut voir dans ce passage une allusion aux tombeaux voûtés. ^ Tt; tj
v^ffoç VuTTocXeta; [P. D. Rediadis]. Cette île est celle qui est connue aujour-
d'hui sous le nom de Lypsoukoutala vYjdtç et non l'île de Saint-Georges.
Arguments tirés du récit, par Hérodote, de la bataille de Salamine, notam-
ment l'occupation de PsytaUia par les Perses. Examen topographique de
45 l'île d'après Eschyle (Perses) et Strabon. ^ Hpoçsvtxbv (|^YjOt(7p.a Boiojtôîjv
[St. N. Dragoumis]. Décret en l'honneur d'Hippocrate, fils de Philoctémon.
Digamma à la ligne 8. ^ 'H olxt'a roù Kàop.ou [A. D. Kéramopoullos]. 3 pi.,
20 fig. Résultats de fouilles exécutées dans une maison antique située à
Thèbes entre les rues d'Epaminondas, de Pindare, d'Antigone et de Roetus;
50 objets divers, vases, débris prémycéniens, constructions en ruine, peintures
murales, comme à Théra, à Tyrinthe, à Mycènes, à Phylacopé, en Crète et
à Orchomène ; lamelles d'or, ossements d'animaux divers, calcinés. Les
peintures murales doivent dater de la seconde période égéenne (1600-1400
'E<i>HMEPIS 'APXAIOAOriKH. 259
av. l'ère chrétienne), ainsi que les ornements gravés sur la porte de la mai-
son. C'est au xni<' s. av. J. C. que remontent les inscr. égyptiennes révélant
une incursion des peuples du Nord en Egypte. Topographie de remplace-
ment probable de la Cadmée, au centre de laquelle se trouvait l'édifice
incendié. Homère appelle Thèbes « la ville aux sept portes » (A, 406 ; X, 263) 5
et la ville basse ( 'T■I:o^r^^y.l) sûxTtixevov tctoXisOçov (B, 505). Explication
historique des ruines. Traditions mythologiques. Sémélé, fille de Cadmus et
d'Harmonia eut de Zeus Dionysos, jalousie de Héra ; la demeure de Cadnius
réduite en cendre par la foudre; mort de Sémélé, etc. T moignage de Paiz-
sanias sur la maison de Cadmus; — d'Euripide (Bacch., v. 1 ss. et lo
597 ss.). Le culte affecté aux ruines du Cadméion dura jusqu'après
Pausanias et déclina puis disparut sous l'influence du christianisme. Textes
du codé théodosien prescrivant la destruction des édifices du paganisme,
ouleur affectation au culte nouveau. ^ 'AvîcyXucpa ÈTrtTÛjxêta [xeTx TrXxyyovcç
[P. Castriotis]. 1 pi., 4 fig. Les hauts-rehefs funéraires avec poupée de cire, i&
(TrXaYYwv) sont très rares; on n'en connaissait que 5; l'auteur en décrit
un 6®, s'arrête d'abord sur les particularités des 5 autres. Trois d'entre
eux sont déposés au Musée d'Athènes, un 4" dans une collection parti-
culière et le 5^ au musée d'Avignon. Les poupées figurées sur ces monuments
sont, comme beaucoup d'autres menus objets qu'on trouve dans les torn^ ?o
beaux d'enfants, la représentation de leurs jouets favoris, que les parents
inconsolables renfermaient dans leurs cercueils, pour qu'ils continuent de
jouer dans l'IIadès. Un grand nombre d'archéologues, entre autres Creuzer,
ont supposé que cette poupée symbolisait l'âme du petit défunt. Telle n'est
pas l'opinion de l'auteur. C'est tout simplement le don d'une jeune fille à 25
sa petite amie qui l'a précédée dans la tombe. Ce n'est pas à dire que l'âme
ne soit souvent représentée par des oiseaux et d'autres animaux (exemples
pris dans la céramique antique). Ce nouveau relief, qui appartient au i<"" s.
av. J. C, porte l'inscr. KaXXtxptxYi Aptaxo'^av&u; Acptovatou. ^ 'lavtaxoç.
'AffxXTiTTtôç àpTtToxoç, xopâ<Ttov ' A CTxXY,7ric,ïï xai àvopiaxoç. [I. N. Svo- 30
ronos]. 2 pi., 15 fig. Sur un monument en marbre du iv« s. récemment
entré au Musée d'Athènes et représentant un jeune garçon enjoué, complè-
tement nu, le front ceint d'un ruban, appuyant sa main gauche sur une oie
d'Egypte (xY,vaXoST:r,^) posé sur une colonnette carrée. L'enfant relève sa
main droite, prêt à donner de la nourriture au volatile. Ce groupe, souvent 35
mentionné, n'a jamais été l'objet d'une description détaillée. Il appartient
à la catégorie bien connue des statuettes d'enfant en marbre ou en terre
avec l'oie ou le canard, comme exemples de la prédilection des artistes
antiques pour le « genre », c.-à-d. les représentations opposées aux sujets
mythologiques ou historiques. Mention de nombreux groupes analogues. 40
Description d'un de ces monuments dans Hérondas (Mim. IV); dans Plino
citant une œuvre semblable de Boethos. Deux types différents de cette
représentation. Les avis sont partagés sur la date, qui varie entre le début
du m" s. et le 11''. Sal. Reinach a émis l'opinion qu'il s'agit d'une scène
empruntée à l'enfance d'Asclépios dans laquelle celui-ci, encore enfant, ^^
étrangle l'oie, comme Hercule étrangla les serpents envoyés par Héraf*
cette opinion ne fut pas admise comme elle le méritait. Ces sortes de repré-
sentations n'étaient pas seulement faites pour l'agrément des amateurs,
mais c'étaient des œuvres qui répondaient aux nécessités de la vie antique
d'un caractère religieux. L'oie était un animal sacré des Asclepieia, et comme 5Q
tel, nourri dans les temples (Artemidore, Oniroes, IV, 83). Exemples variés
de cette consécration. Bienfaits de la chair, des œufs et surtout de la graisse
d'oie dans nombre de maladies reconnues par la médecine sacrée et par la
260 1909. — GRÈCE.
science médicale. L'oie accompagne, dans les monuments, non seulement
Asclépios, mais aussi Épiona l'épouse d'Asclépios, la mère^des Asclépiades
et la déesse des simples (tjTtuov). On a beaucoup de monuments où figure
un jeune enfant jouant et luttant avec une oie. Le Musée national d'Athènes
6 possède un groupe figurant Asclépios entouré de ses filles, Hygie, Akésa,
lasô. Panacée, et à côté de lui Epione, sa femme tenant sur ses genoux et
caressant un jeune enfant, évidemment le plus jeune fils d'Asclépios laniscos.
Les autres, dans la tradition attique, étaient Machaon, Podahre, Alexanor
et Télesphore. Présomptions en faveur de l'hypothèse que laniscos est le
10 personnage qui, sur certains monuments, joue avec une oie. volatile qui,
paraît-il, aime les enfants. Examen des textes anciens relatifs au groupe
de l'enfant à l'oie. On ht dans Phne (H. N. XXXIV, 84) sur l'œuvre de
Boethos : « ... infans eximium anserem strangulat ». Le mot souligné'donne
lieu à plusieurs variantes. Or le ms. Bambcrgensis, du x^ s., donne vi amisus,
16 d'où Sv. tire (V) laniscus. Texte d'Hérondas, où un enfant étouffe une oie;
et commentaire de tout le mimiambe IV. Dans une épigramme du 3° s. ap.
J.-C. sur Boethos, le mot àpstToxoç s'apphque bien à Asclépios naissant.
Mention de divers monuments où Asclépios (ou laniscos) est représenté
enfant en bas âge, àpriTc-xoç. Quelquefois une jeune fillette portant une oie
îo se tient à côté de l'enfant à l'oie. Longue argumentation en vue de démontrer
que Andriscos, mentionné sur une inscr. comme consacré au dieu-fleuve,
esta identifier avec laniscos. Quant à la signification symbolique du
type de l'enfant-médecin étranglant une oie, il faut noter que 'lavtaxoç
est un diminutif de "lavoç et de "lava, que "lavoç est à Epidaure le nom
25 d'un dieu sauveur, que "lava est le deuxième nom d'Hélène, fille de l'oie
Némésis et mère de Léda qui engendra les Dioscures. Rapprochement d e
'lavi'dxoç et de yYivi'dxoç. L'étranglement de l'oie par un enfant, commofavu
Keller, a une signification profondément religieuse et parfaitement analogue
au mythe d'Apollon sauroctone, et de p lus, si l'Apollon sauroctone est
80 une forme embeUie l^toavi'xsuffu; du mythe d'Apollon pythoctone,
celui de l'enfant enjoué qui lutte avec l'oie peut être une forme embeUie
des divinités primitives, asiatiques et grecques protégeant contre les
miasmes les habitants des innombrables marais de ces temps antiques,
peuplés d'oies et de canards, ^j 'Ex Kct^ty,?. [S. A. Xanthoudidis]. 4 flg. A
it> propos d'un vase minoen portant une inscr.: trouvé à 1 h. de Cnossos, et
déposé au Musée Ht'racléien, description. Vase analogue trouvé dans le
palais de Phaistos. L'intérêt de ce vase consiste surtout dans l'inscr. tracée
en caractères minoitiques sur ses bords et qui représente probablement un
texte religieux. Description et essai d'explication des 22 caractères qui
<o composent l'inscr. Certains d'entre eux apparaissent pour la l""^ fois. Ils se
suivent dans le même ordre que dans l'inscr. de la grotte dictéenne, dont la
teneur religieuse est certaine. Quant à la date, l'inscr. est évidemment pos-
térieure à l'époque de l'écriture idéographique, et probablement à la période
dite mcsominoenne, que le D' Evans fait remonter au xx^ s. av. J.-G.
46 ^^ Fasc. 4. 'AxTix-q Ta[j.iax'ri âTityp-ncp-*^ [J. Sundwall]. 1 pi. épigraphique
double. Fragment d'une inscr. d'intendance rehgieuse déposée récemment au
Musée épigraphique d'Athènes (nr. 426). Hauteur, 0"^ 69; largeur, O'" 35;
épaisseur, 0'"06. Liste de transmission des intendants de la déesse pour
l'année de l'archonte Lykiskos (344-3). Rapprochement de cette inscr.
60 et de celle que Kirchhoff a datée de la même année (Inscr. gr. II, 701), dont
celle-ci est une portion. Commentaire verbal. Tableau de la valeur de l'argent
énoncé sur la stèle. ^ 'Ap/ata otxY,[j.aTa [Fr. Versakis]. 1 pi., 16 fig. Débris
architectoniques de style ionique couronnant le mur d'une habitation devant
'E<Ï>HMIIPIS 'APXÂIOAOriKH. 261
laquelle s'élevaient des colonnes dans la forme du côté postérieur du parvis
(Trpoaxdou) de la bibliothèque d'Adrien. Au point de vue de la construction et
des autres détails techniques, ces ruines manifestent une ressemblance frap-
pante avec certaine parties de style dorique, placées à 1'- st de l'Eréchtheion.
Description détaillée. Une partie des ruines sont des constructions de l'épo- 6
que romaine. Il reste trois morceaux de gouttière, placés sur le côté est
de l'Eréchtheion et deux gouttières conservées intégralement dont l'une au
même endroit et l'autre au sud du Parthénon. Autres détails. On se de-
mande à quel genre d'habitation appartenaient ces débris, recueillis sur
l'Acropole, absents partout ailleurs. L'auteur ne croit pas qu'il y ait à w
chercher en dehors du rocher sacré. L'édifice le plus propre à répondre aux
conditions techniques telles que les comportent les fragments de construc-
tions, c'est la chalcothèque. Détails topographiques à l'appui de cette opi-
nion. Disposition et forme de la chalcothèque au ii^ s. ap. J.-C. Elle doit
dater, comme l'a cru Dôrpfeld, du iv° s. av. notre ère, mais elle a subi des is
transformations successives. — Le monument de Nicias. Dôrpfeld a cru
retrouver les ruines de cet édifice entre le théâtre d'Hérode et le côté sud
de l'Acropole. L'auteur a poursuivi ces fouilles. La trouvaille la plus impor-
tante, c'est le chapiteau élevé à l'angle N.-E. du Parthénon, cassé en deux
morceaux. Discussion de l'opinion de Dôrpfeld touchant un essai de resti- 20
tution du temple. Quant à la date de la construction, l'inscr, relative à
Nicias, fils de Nicodème, placée sur l'architrave ne prouve rien. Il faut
plutôt, dans cette recherche, s'inspirer de la facture technique du monu-
ment, le comparer avec d'autres, p. ex. celui de Lysicrate d'ailleurs dix fois
moins considérable. Il faut aussi considérer les proportions et les dimensions 26
de chaque partie. La date du monument de Nicias doit être cherchée entre
celles du Portique et des Propylées. Reste à examiner : 1° Si le monument
de Nicias est un monument chorégique; 2° s'il peut être appliqué à l'ancien
Nicias. Sur la première question les avis sont très partagés. On peut admettre
la conjecture que personne n'était plus en mesure de faire élever cet admi- 3o
rable temple que le plus riche stratège athénien. En second lieu, Nicias
fils de Nicodème serait un descendant de Nicias l'ancien. ^ 'Ava6ri[jLaTtxc)v
àvxYXucpov £x <l>aXY,pcov [B. Staïs]. 1 pi. Relief votif découvert récemment
à Phalères (Musée national, nr. 2756). Son socle, retrouvé après coup dans
le voisinage, porte une inscr. (reproduite dans l'article); il en est de même 86
du socle de la tête votive d'Echélos. Ces inscr., qui paraissent dater du com-
mencement du iv® s., mentionnent les noms des principales divinités et
même ceux de qqs autres. On y lit le nom des donateurs des reliefs votifs;
sur l'un, Céphisodote, sur l'autre Xénocrateia. Cette dernière inscr. con-
tient le mot TeXsdTwv, or la dignité de teXe^ttiç ne se rencontre pas chez <o
les bons auteurs; le nom apparaît seulement dans Maxime de Tyr, puis chez
Proclus (in Plat. Tim.) où il prend le sens de mystagogue. — Les reliefs. Le
premier (sujet de l'article) présente 13 personnages dont la signification et
le rôle sont difficiles à définir. Ce groupe fait songer à une période un peu
postérieure à Phidias. Description détaillée et raisonnée. Il y a lieu de chercher «
le placement du monument et de celui d'Echélos dans le sanctuaire des
Nymphes, le Nymphœum. On peut en rapprocher le relief du Pirée, conservé
aujourd'hui au British Muséum. ^ AeXcptxri XaxuTrYi [A. D. Kéramopoullos].
1. Le sanctuaire de Phylaeos. Examen du passage d'Hérodote (VIII, 39)
relatif aux deux héros Phylaeos et Autonoos et à l'emplacement de leur 50
téménos. Opinion de Poulsen, Homolle, C. Robert. Solution. L'auteur
maintient la solution qu'il a proposée dans « un Guide de Delphes », tra-
duction de son 'Ooy,yôç twv AsXciàJv. Pausanias n'est pas en désaccord avec
262 1909. — GRÈCE.
Hérodote, seulement il est moins explicite. ^ 'ETriypa'^Yi 'AixcptaoaVffTàJv Ix
'PaavouvToç [J. Kirchner]. Inscr. de 42 lignes tracée sur une stèle trouvée
à Rhamnonte (Musée d'Athènes). Elle a été placée dans le sanctuaire
d'Amphiaraiis. Elle nous apprend qu'il existait à Rhamnonte une asso-
& ciation d'Amphiaraïstes. On y retrouve plusieurs des noms figurant sur la
stèle dans les inscr. grecques. D'après la forme des caractères elle date de
la fm du me s. ou du début du n«. C. E. R.
Journal international d'Archéologie numismatique. T. XII. N'a
pas paru en 1909.
10 Mittheilungen des k. deutschen archâologischen Instituts. Athe-
nische Abt. Vol. 33 (1908). Livr. 1 et 2. Fragmente der Giebelgruppen des
Parthenon [A. Prandlt]. 4 pi. Etude d'un certain nombre de fragments du
Musée de l'Acropole à Athènes, dans lesquels P. croit reconnaître des frag-
ments des groupes des frontons du Parthenon. Deux sont déjà connus et ont
15 leur place bien déterminée dans les frontons. Cinq autres n'ont jamais été
publiés et étaient inconnus jusqu'ici. P. les répartit dans les frontons en se
guidant d'abord d'après les autres fragments dont la place est sûre, puis
d'après les dessins de Carrey et enfin d'après le relief de Madrid représen-
tant la naissance d'Athèna. A. Fronton Est : fragment du pied droit de
20 Prométhée, du vêtement de Zeus; main colossale de Zeus; fragments d'ailes.
B. Fronton Ouest : plusieurs fragments d'ailes; deux fragments du torse
d'un enfant avec deux trous carrés dans le dos dont on ne s'explique pas
l'origine, et surtout la partie postérieure d'une tête qui doit être celle
d'Athèna qui n'était plus en place déjà du temps de Carrey. ^ Das Athena-
26 bild des alten Tempels in Athen [A. Frickenhaus]. Montre par l'étude des
inventaires de l'âp/aïoç vsioi; de l'Acropole, par les représentations de vases
peints et par quelques figurines en terre cuite que la plus ancienne statue
d'Athèna de l'ancien temple n'était pas un Palladion avec lance en arrêt
et bouclier élevé comme on l'a cru jusqu'ici, mais une statue au repos. La
80 représentation d'Athèna en combattante date de Pisistrate; elle était
d'origine argienne et son influence se fit sentir bientôt sur l'Athèna primi-
tive athénienne, si bien que la principale figure du fronton du nouveau
temple sur 1" Acropole était une Athèna combattante. Phidias substitua une
Nikè à la coupe que l'ancienne Athèna tenait à la main. La cista, les t'epx
35 qu'elle contenait et qui étaient conservés dans l'ancien temple devaient
figurer dans la représentation de la procession des Panathénées. Culte
d'Erechtheus dans l'ancien temple d'Athèna sur l'Acropole, séparation des
deux cultes sur laquelle F. se propose de revenir. ^ Bemerkungen zu den
Piraeusmauern [F. Noack]. Conséquences qu'il faut tirer des conclusions
40 de Frickenhaus <Ath. Mitth. 32 (1907), p. 433> sur la technique des murs
d'Athènes au iv^ s. pour ce qui reste encore des murs du Pirée. Tf Aus Philippi
und Umgebung [C. P>edrich]. Addenda et rectifications à des inscr. publiées
antérieurement et trouvées sur l'emplacement de Phihppes : description
de statues, stèles, reliefs conservés à Kawalla (11 numéros). ][ Die vor-
45 griechischen Inschriften von Lemnos [E. Nachmanson]. Révision du texte
(1 pi.) de l'inscr. en caractères grecs, mais dans une langue qui n'est pas le
grec, gravée sur la stèle avec relief trouvée par Cousin et Durrbach en 1886,
à Kaminia (Lemnos). Commentaire strictement épigraphique. ^ Die Tyrse-
nische Stèle von Lemnos [G. Karo]. 1 pi. 7 fig. Etude sur le relief de la stèle
60 mentionnée dans l'art, précédent sur laquelle on voit un guerrier debout,
tenant ime lance, grandeur nature, la stèle est brisée dans le bas. L'inscr.
et le rehef sont peut-être des restes d'une population non grecque de
Lemnos, les Tyrséniens qui auraient émigré par mer, vers le ix'' s. en Etrurie.
MITTHEILUNGEN D. K. D. ARCHAEOL. INSTITUTS ATH. ABT. 263
^ Noch einmal zur Bauinschrift aus Athen [H. Lattermann], Lectures
nouvelles proposées pour l'inscr. publiée par HoUeaux et Dôrpfeld <Ath.
Mitth. 1906, 135. Cf. R. d. R. 31, 212, 31-37 > relative à la construction
de socles de trépieds au Kynosarge à Athènes et publiée à nouveau par
Robinson <Am. J. of Phil. 28, 425>, H Imbros [C. Fredrich]. 29 fig. Des- »
cription de l'île, inscr., antiquités, haches de pierre, figurines enterre cuite,
vases peints, poteries, sculptures sur marbre, reliefs et stèles funéraires,
objets en plomb, monnaies. ^ Zur Athena Parthenos des Phidias [R. Pa-
genstecher]. On voit sur un médaillon en terre cuite de la coll. Arndt à
Munich la tête de l'Athèna Parthenos de Phidias, pareille à celle du médail- ***
Ion en or provenant de Krim; ils doivent être tous deux une copie très
ancienne de la statue chryséléphantine de P. Description détaillée : rensei-
gnements qu'ils nous donnent, technique; il provient d'Athènes et doit être
du commencement du 2^ s. ^ Rômische Ehreninschriften [P. Groebe].
1. Une inscr. athénienne en l'honneur de Cn. Pompeius Strabo Cos. 89 av. ^*
J.-C. Trouvée dans les contreforts nord de l'Acropole et ainsi conçue:
'O ôfjixoç Fvatov no;ji.7r-r,tov !Llé;Tou uov. 2. Trois inscr. honorifiques de Per-
game. Texte, personnages inconnus. ^ Eleutherai [U. v. Wilamowitz-Moel-
lendorf]. Combat les conclusions de Vollgraf sur Eleuthères et sur le culte
de Dionysos importé de cette ville à Athènes <cf. Mitth. 32, p. 561. R. d. R. -®
32, 262, 40 >. ^Inschriften aus der Levante [Th. Wicgand]. Texte de 11 inscr.
provenant de Constantinople, 19 lat. et grecques d'Asie Mineure, 1 de Macé-
doine; la plupart sont des inscr. funéraires : descriptions de qqs stèles.
][ Inschriften unsicherer Herkunft [F. HiHer von Gaertringen]. Remarques
de Mordtmann sur six inscr. de Galata et d'Héraklée publiées dans cette ^^
revue en 1906. % Amphoren aus Paphos [Id.]. Mention de six amphores
trouvées en 1903 à Paphos qui portent sur les anses le nom du prêtre épo-
nyme, celui du fabricant et celui du mois. ^ Arkadischer Marmorkopf [K.
Kuruniotis]. 1 pi. Description d'une tête en marbre très détériorée du Musée
nat. d'Athènes trouvée près d'un village de la Triphyhe, elle est un spéci- '^
men de l'art, arcadien archaïque, et l'arrangement de la coiffure se ressent
de l'influence égyptienne. T| Erechtheus [A. Frickenhaus]. Histoire du culte
d'Erechthée à Athènes, et comment E. partageant à l'origine le sanctuaire
d'Athèna sur l'Acropole, eu plus tard son temple spécial (Herod. VIII, 55),
tandis que ses attributs la ciste et le phallus restèrent dans le sanctuaire d'A. ^^
T[ Ein Tôpferofen bei H. Petros in der Kynuria [K. A. Rhomaios]. Descrip-
tion d'un four à potier trouvé en 1905 près Hagios Petros dans la Cynurie :
d'après les poteries qu'il renferme il doit être de la fin du iii^ s. ^ Olympia
in praehistorischer Zeit [W. Dôrpfeld]. Résultat des fouilles du printemps
1908. f Ausgrabungen an der Hagia Triada [A. Brueckner]. Fouilles faites <o
dans le cimetière d'Hagia Triada. 1[^ Livr. 3. Inschriften aus Athen [E. Nach-
manson]. 1 pi. 1. Stèle votive donnant les noms de neuf trésoriers de la
déesse Athèna, sous l'archontat de KaUimaque, 349 /8. — 2, Fragment d'une
stèle éphébique trouvée en 1884 sur l'Acropole, décernant des louanges
aux éphèbes, aux didascaloi, au paidotribe, et une couronne d'or au cosmète *5
KaXXi'aç Ho^dtxpxTou <^Xu£Ùl; autrement inconnu. — 3, Dédicace à la
déesse Hormè sur un petit autel de marbre pentéhque, le seul qu'on con-
naisse jusqu'ici. — 4, Inscr. honorifique sur stèle de marbre en l'honneur
d'Athenaïs, fille d'Hérode Atticus. ^ Zu I. G. VII, 2463 und 553 [A. Kera-
mopoullos]. 1, Lecture nouvelle de cette inscr.; le nom de l'artiste que Loi- 5)
hngn'a pas pu]déchiffrer est AuaÎTTpxToi;. — 2, Sur cette inscr. de Tanagra il
faut lire Au«Tt<7TpaTo; 'A6r|va?oç et non &r^èrfLÏoç. ^ Thasos [C. Fredrich].
3 pi. 7 fig. Description détaillée de tous les vestiges antiques trouvés dans
264 1909. — GRÈCE.
cette île, murs d'enceinte, portes, constructions, etc. % Der Tempel und die
Stoa im Amphiaraeion bei Oropos [E. Versate], 4 pi., 7 fig. Etude détaillée
du sanctuaire d'Amphiaraos et des fouilles qui y ont été faites depuis 1884 :
1, Le Temple; 2, La grande salle comprenant une salle centrale flanquée aux
6 deux bouts de deux pièces plus petites, la salle centrale servait de lieu de
réunion pour la foule, et les deux petites de dortoirs aux pèlerins, l'une à
droite pour les hommes, l'autre à gauche pour les femmes (Paus. I, 34, 5),
venus pour recevoir les réponses de l'oracle sous forme de songes. Cette
grande salle doit avoir été construite vers 387 av. J.-C. ^ Dreifusstrâger
10 von der Akropohs zu Athen [G. Kawerau]. 3 fig. Les blocs de pierre trouvés
dans les fouilles de l'Acropole de 1885-1890 doivent avoir été les supports
d'un trépied de bronze; reconstitution. Tj Schlangenstele des Zeus Ktesios
[M. P. Nilsson]. Sur une stèle du musée deThèbes (n" 330) on voit figuré un
serpent enroulé sur lui-même avec l'inscr. Atoç KtyitÎou en caractères du
16 ni" s. Cette stèle trouvée à Thespies était donc élevée en l'honneur de ce
dieu de la maison. Son culte. ^ Mitteilungen aus der Phthiotis [A. J. B.
Wace]. 1, Etablissements préhistoriques. Des découvertes de poteries
faites près d'Halmyros, à Zerelia, obligeront les historiens à une révision
sévère de la préhistoire de la Thessalie. — 2 [N. O. Giannopulos]. Addition
20 au nouveau Corpus des inscr. Thessaliennes (I. G. IX, 2. Ed. Kern). Texte
de neuf inscr. ou fragments d'inscr. ^ Alt-Pylos [W. Dôrpfeld]. 3 pi. Des-
cription détaillée de trois tombes à coupoles en calcaire, dégagées à Kako-
valos en dehors d'une coupole qui doit correspondre à la Pylos de Nestor
dans Homère; d'après les vases et les objets qui ont été trouvés, elles doivent
25 être de l'époque héroïque ou mycénienne, c.-à-dire de la seconde moitié du
2^ millénaire av. J.-C, contemporaines des tombeaux de Mycènes, d'Or-
chomène, de Vaphio, etc. et des palais de Knossos, Phaïstos et d'Hagia
Triada. T[ Pisa bei Olympia [Id.]. Les fouilles de 1908 sur une colline près
d'Olympie ont mis au jour des restes de murs, des tombeaux et des poteries
80 monochromes d'une époque préhistorique et permis de déterminer l'empla-
cement de Pise. ^ Die homerische Stadt Arène [W. Dôrpfeld]. Les fouilles
ont montré que cette ville 'A pr, vyj Iparsïv-^, mentionnée par Nestor (Ihade,
XI, 723) comme étant entre Pylos et l'Alphée, était située sur les collines
de Kleidi près de la moderne Samikon. % Artemistempel bei Kombothekra
35 [K. MuUer]. Relation sommaire sur les restes d'une ancien temple dorique
périptère, à peu près de la grandeur du Métroon d'Olympie, qui doit être
le temple d'Artémis Limnatis. Bronzes, terres cuites, vases. D'après le style
du chapiteau il doit dater du v^ s. ^^ Liv. 4, Die Arbeiten zu Pergamon,
1906-1907. Relation sommaire des fouilles exécutées à Pergame en 1906
40 et 1907. 1 [W. Dôrpfeld]. Les bâtiments (5 pi., 8 fig.) : a, Le gymnase supérieur,
ses divisions, portiques, chambres, théâtre, salle de bains; b. Bâtiments
à l'est du gymnase; c. Petit templa, probablement d'Asklépios, situé sur
la hauteur à l'est du gymnase; d. Les murs de la ville au sud-est, de cons-
truction grecque; e. Un pont grec sur le Sehnus; f, Les tumuh; g, Construc-
45 tions diverses (temple de Hera, sépultures, conduites d'eau, monument de
forme ronde dans le téménos d'Ath'~na, bâtiments rom. dans la basse ville).
— Fouilles exécutées de sept.-nov. 1908. 11 [P. Jacobsthal]. Les inscriptions
(5 pi.) : Décrets, listes éphébiques, inscr, votives, inscr. honorifiques ;
inscr. diverses, inscr. sur briques, sur tuyau en terre, en tout 70 numéros. —
5Q 111 [Id.]. Trouvailles : Marbres, entre autres le torse d'Asklépios assis,
datant du ii^ s.; un Dionysos barbu, une Aphrodite, etc.; un pilier de
marbre portant en rehef une couronne de platane; terres cuites : vases;
cadran solaire en marbre; pierres tombales en trachyte en forme de phallus.
MITTHEILUNGEN D. K. D. ARCHÀOL. INSTITUTS ATH. ABT. 265
— Objets trouvés dans les tumulus. — IV [P. Schasman]. Restes de fresques
dans la maison du consul Attale. Décoration analogue à celle de Pompei, dé-
signées sous le nom de premier style : ces fresques sur marbre rappellent
les fresques de Prima Porta à Rome. ^ Die Mittelgruppe des Parthenon
Ostgiebels [B. Sauer], N'accepte pas les conclusions de Prantl <cf. supra> ^
que le bas-relief de Madrid peut nous aider pour la reconstitution du fron-
ton Est du Parthenon et réfute ses attributions de certains fragments.
^TJ Vol, 34 [1909). Livr. 1 et 2. Ueber oix ttovtwv und b Ittivixioç in ago-
nistischen Inschriften [P. Mie]. L'expression : 'Aywv Stà Trxvroiv (se. xwv
àywvKTTojv) désigne un àywv flnal d'une seule nature clôturant les concours w
musicaux, auquel prenaient part tous les agonistes qui avaient parti ipé
aux concours précédents; le vainqueur oti Ttàvrojv devait avoir déjà rem-
porté une ou plusieurs fois la victoire dans ce même concours. Ta lirivt'xta
(se. ocTi/aTa, ixé^Tj) ou b £7rivt'xtoç (se. G[j,vo?) désignent un concours de
chants de victoire. On trouve ces àycovsç ôà. Travrojv au i*"" s. av. J.-C. Nous i6
en voyons un précédent en 340 av. J.-C. dans les Artémisies d'ErJtrie et
en tout cas à l'époque de Périclès (Bekker Anecd. 91, 10). Les juges dans les
concours scéniques et les concours entre les chœurs : explication de otà
TrâvTcov xotT/jç (dans Platon Rep. 580 B) qui est pris dans un sens collectif.
— Sur le Trpoâyojv à Erétrie. ^ Aus Samothralce [C. Fredrich}. Description 20
(9 fig.) de qqs terres cuites et de bronzes trouvés à Samothrace en 1892 et 94,
Dates de l'histoire de l'île entre 769 et les temps modernes. ^ Mitteilungen
aus meiner Sammlung[W. von Bissing]. Suite, 3 <Cf, R, d. R, 32, 261. 32>
1 pi. Une tête d'un Libyen en marbre, achetée au Caire, d'une excellente
facture et datant de 50 av. J.-C. à 50 ap, J.-C. Description. TJ Zum Delphi- 26
schen Wagenlenlcer [A. D, Keramopoulos]. L'aurige de Delphes d'après
l'inscr. première, où on peut discerner la trace de mots effacés, fait partie
d'une offrande votive de Gélon, que fit terminer son frère, Polyzalos, pas
beaucoup plus tard que 478. Autres monuments votifs élevés par Hiéron
et Gélon à la suite de leurs victoires aux courses de chevaux à Olympie 30
et à Delphes. ^ Inschriften aus Athen [J. Sundwall]. Texte de trois inscr.
ou fragments d' inscr, du Musée épigraphique d'Athènes, commentaire.
^ Die friihgeschichte des Argivischen Heraions [P. Friedlânder]. Montre
qu'il y a eu à une époque reculée sur la terrasse qui domine l'ancien Heraion
d'Argos une forteresse et un palais semblables à ceux de Mycènes et de 36
Tirynthe. Ils furent détruits peut-être par une confédération d'états argiens
et les matériaux servirent à la construction d'un sanctuaire commun
central, l'Héraion, qui n'appartenait pas uniquement à Argos, mais à toute
la contrée avoisinante. ^Mitteilung aus Thessalien (Gonnos) [A. G. Pring-
sheim]. Bas-relief funéraire, représentant un jeune homme montrant à des 40
enfants devant lui une colombe qu'il tient par les ailes : il doit être du
iv« s.; — 5 inscr. inédites provenant de Gonnos. ^ Die Stierspiele in der
Kretisch-Mykenischen Cultur [A. Reichel]. 1 pi. 13 fig. Avant d'étudier
la nature et l'origine du jeu de taureau dans les monuments de la civilisa-
tion crcto-myc nienne, R. décrit un certain nombre de ces monuments où 45
sont figurés des représentations de ce sport très en vogue dans tous les pays
de la civilisation créto- mycénienne. Importance du taureau dans le culte
de Poséidon et de Zeus. ^ Der griechische Garten [M. Gothein]. 2 pi. His-
toire des jardins en Grèce de l'époque homérique jusqu'aux successeurs
d'Alexandre et même jusqu'aux romans du vi*^ s. Art. de 45 p. ^ Das 50
Schatzhaus der Knider in Delphi [R. Heberdey]. 1 pi. Discute la restauration
du trésor des Cnidiens d'HomoUe qui aurait groupé des fragments de trois
édifices différents, le Trésor des Cnidiens, celui des Siphniens et un troisième
266 1909. — GRÈCE.
dont on ne sait pas le nom. ^ Gôtterversammlung und Gigantomachie am
Knidier-Schatzhaus in Delphi [G. Caro]. 1 pi. Propose une reconstruction
de la frise du Trésor des Cnidiens, différente de celle de Humolle qu'il cri-
tique, ainsi que de la Gigantomachie, dont l'auteur se serait inspiré d'une
* frise antique. ^ Die Burg von Kalydona [H. G. Ringsheim]. Cette forteresse,
très ancienne, est, d'après la technique des murs et les débris de poterie
qui y ont été trouvés, de l'époque pré-dorique; ce devait être un refuge en
cas de danger. Mais on ne peut déterminer son nom. f Grabepigram von
Skyros [N. Politis]. Inscr. funéraire d'un certain Zosime, où Dtlos est
10 mentionnée parmi les Cyclades. ^ Funde [Hiller von Gaertringen]. Fragments
d'inscr. trouvés à Andros. ^^ Livr, 3. Vier byzantinische Kirchen der
Argolis [A. Struck]. 6 pi. Etude de quatre églises byzantines dans les envi-
rons de Argos-Nauplie; Plataniti, Chonika, Merkaka et Areia, construites
vers l'an 1000. Art. de 38 p. ^ Die Urkunde eines Arkadischen Synoikismos
1^ [A. V. Premerstein]. 1, Texte et commentaire d'une inscr. sur une stèle
trouvée en 1906 près de l'ancienne Orchomène et qui concerne un traité
de (Tuvotxi'a entre Orchomène et Euaimo;i; 2, Prestation de serments entre
les deux parties contractantes; 3, Ce que cette inscr. nous apprend de nou-
veau sur le dialecte de l'Arcadie; 4, Son importance historique, elle daté
20 probablement de 303 apr J.-C, époque où Démétrius Poliorcète s'empara
d'Orchomène et des cppoupta voisins : c'est alors que ce synoikismos fut
imposé à ces deux villes; l'alphabet employé est l'alphabet ionien, mais la
langue est le dialecte arcadien; or, de 350 à 250, on observe cette particu-
larité, tandis que depuis le milieu du lu^ s. prévaut la xotvYj achéo-dorienne.
25 Tf Alt-Pylos [K. Muller]. II, suite <cf. supra : Mitth. 33, 3> 13 pi. Objets
trouvés dans les tombes à coupoles de Kakovatos. a) Objets en or, fer,
argent, bronze; parure'de pierre et de verre, ambre jaune, ivoire et os;
armes : objets divers (faïence, bois, etc.), etc.; b) Vases, amphores, poteries
diverses, funérailles (enterrement ou incinération). Destinée postérieure
30 de ces tombeaux. ^^ Livr. 4. Mithradates von Pergamon [H. Hepding].
Plusieurs fragments d'inscr. trouvés à Pergame ont complété l'inscr. publiée
par Jacobsthal (n» 39, p. 407. Ath. Mitth. 33) : on y voit les citoyens de
Pergame décerner des louanges à Mithradates pour les grands services
rendus à leur cité. Histoire de Pergame sous la domination rom. : événe-
85 ments de 48 /47 ; rapports de M. avec César, privilèges obtenus de César
par M. pour Pharsale. Restitution des inscr, 379 et 380, If Altertumer von
Methana [M. Deffner], 3 pi. Après qqs mots d'introd. sur la péninsule de
Methana et son histoire, D. indique les antiquités qu'il y a relevées. Un
pressoir à huile et à vin. Une auge en trachyte avec des pierres de moulin.
40 Forteresse avec murs cyclopéens. Castel hellénique sur un plateau voisin
de M. Inscr, funéraire en dialecte dorien (fac-similé) que [A, v. Premerstein]
commente. Elle est boustrophedon et comprend deux hexamètres; elle doit
dater du iv^ s.^ 'E7r£pyâ!;£'jOa'. und verwandtes [H. Lattermann]. Expli-
cation de ce terme et de termes analogues qui se rencontrent fréquemment
46 dans la langue technique du bâtiment. ^ Zu I. G. XII, 7, 62 [Id.]. Explica-
tion du mot 'ÉTcspya qui se trouve dans cette inscr. d'Amorgos et que Dela-
marre a mal compris <R, d, Phil. 25, 162 sqq.>. ^Der sogenannte Faust-
kâmpfer des Polyclète [M. Bieber]. La statue de Cassel, dans laquelle
Furtwàngler a vu le pugiliste de Polyclète, se compose du torse d'une
60 répHque du Diadumène, d'une tête du style de Polyclète qui n'appartient
pas à ce torse et de membres qui sont modernes. ^ Beitraege zur Topogra-
phie Lakoniens[F. Boite]. 1, Glympeis et Glyppia. Identification de ces deux
villes mentionnées par Polybe et Pausanias;2, Amyklaion et Amyclée, ce
ATTI DELLA R. ACADEMIA DELLE SCIENZE DI TORINO. 267
sont deux villes différentes, voisines l'une de l'autre; 3, Dyonision èv Attj.va>ç
à Sparte? C'est par erreur que Strabon, VII, 5, 1, a appliqué à Sparte tout
le passage relatif à un sanctuaire de Dionysos Iv Atavaiç, qu'il a trouvé
dans Artemidoros, et qui se rapportait au Lenaion d'Athènes. ^ Alter
Wart-oder Leuchtturm auf der Papas-Insel [F. v. Holbach]. Description 6
de cette vieille tour de guet ou d'éclairage qui se trouve sur un îlot de la mer
de Carie. ^ Prokonnesos [Id.]. Carrières de marbre : antiquités, entre autres
un sarcophage de marbre blanc avec inscr. bilingue de Octacilius Crispus
et de sa femme; restes de fortifications anciennes. ^ Eine athenische Ehren-
inschrift des Sex. Pompeius, des Grossvaters des Triumvirs [P. Groebe]. lo
Texte de cette inscr. inédite, qui date de 120-50 av. J.-C. H. H.
ITALIE
Rédacteur général : Emile Châtelain. *'
Archivio storico per la Sicilia orientale. Ann. 5, fasc. 3. Sur
l'épigramme De hermaphrodito [R. Valentini]. Il s'agit de la pièce publiée
dans Riese, Anth. lat. 786 et Bahrens, P. L. M. 127. ^^ Ann. 6, fasc. 1. To-
pographie archéologique de Licodia Eubea [V. Cannizzo]. Suite au fasc. 20
suiv. TITJ Fasc. 2-3. De Gelonis ad Himeram victoriae tempore exquirendo
[U. Mancuso]. ^f L'Arx Saturnia Cereris de Catane [V. Casagrandi]. ^ Notes
archéologiques sur la vallée de l'Hipparis [B. Pace]. ^ La bibliothèque
communale d' Agira [P. Sinopoli di Giunta]. On y remarque, parmi les mss.
sur parchemin, un Justin et un Florus, des sermons de S. Augustin et de 26
S. Ambroise, tous du xv*' s.
Atene e Roma. An. 12, n° 121-123. Jr.-mars. Le traité de virtutibus
de Cicéron [R. Sabbadini]. La Salade d'Antoine de La Sale a permis à Knôl-
linger de publier des fragments d'un traité cicéronien qui est perdu depuis
le xv" s. Le doute est encore légitime. ^ Dante et les poètes latins [E. Prato]. 30
]| Jettatura et similia [C. O. Zuretti]. ^ Fouilles de Ferento [R. Sciava].
Une société a entrepris de fouiller les ruines de cette petite ville. ^^ N"» 124-
125. Avr.-mai. Le musée topographique de l'Etrurie [L. A. Milanij. Discours
prononcé le 22 oct. 1908 à l'ouverture des nouvelles salles de ce musée.
Tl Socrate, à propos du livre récent de G. Zuccante [C. Pascal]. ^^ N» 126. 35
Jn. L'Aristophane de Romagnom [G. Mazzoni]. Mérites de la trad. envers
italiens de R. ^ Critique et histoire. A propos d'études récentes sur l'histoire
romaine [G. Costa]. Travaux de Pais, de Sanctis, de Marchi. 1|^ N<* 127-128.
Jl.-août. Pour l'histoire de l'art [V. Macchiore]. ^ Falsifications de lois
[N. Vaniello]. Étude de droit grec et romain. ^ Questions fondamentales 10
de la critique homérique [N. Terzaghi. A propos du hvre de P. Cauer.
If 'Atxcp-'ôsoç, Aristoph. Ach., 45 sqq. [D. Arfelli]. T[ Le Lycurgue d'Eschyle
[L. Levi]. Essai de reconstitution. ^^ N^s 129-130. Sept.-oct. Dante et
l'Achilléide de Stace [R. Sabbadini]. ^ Un procès célèbre au temps de
Cicéron [V. Brugnola]. Celui de Cluentius. ^ L'Hypsipyle d'Euripide dans 45
les papyrus d'Egypte [El. Menozzi]. ^^ N^s 131-132. Nov.-déc. Le mythe
d'Atalante et Algerson Charles Swinburne [A. M. Pizzagalli]. ^ Nicandre
et Ovide [L. Castiglioni]. A propos de l'ouvrage de W. Vollgraff. ^ Le
Génie et l'Arbitre de Ménandre [C. O. Zuretti]. Trad. en itahen. If Art et
mode dans la Grèce classique [Eloisa Pressi]. A propos du livre de Ethel 60
B. Abrahams, Greek dress. E. Ch.
Atti délia R. Accademia délie scienze di Torino. Vol. 44, disp. 4.
L'Egypte sous les Pharaons [Fr. Rossi].]f]f Disp. 8 . L'historien Cratippe [L.
268 1909. — ITALIE.
Foscolo Benedelto]. Explication du texte de Denys, de Thuc. iud. c. 16.
^^ Disp.10-11. A propos d'un passage de l'Hypsipyle d'Euripide récemment
découvert [Ang. Taccone]. Conséquences pour la critique du texte d'Euri-
pide. ^^ Disp. 12. Un inventaire du xv^ s. et quelques mots sur l'histoire de
6 la Bibliothèque capitulaire d'Ivrée [C. Contessa]. E. Ch.
Ausonia. An. 1. fasc. 2. Nymphes et Cabires [E. Romagnoli]. ^ Sur un
type d'Hermès du iv<= siècle [L. Mariani]. ^ Portrait grec du Musée civique
de Bologne [P. Ducati]. ^ Vases du Musée de Bari avec représentations
bouffonnes [E. Romagnoli]. ^ Une base de marbre historiée [B. Nogara].
10 ^ Petites statuettes en bronze de guerriers gaulois [R. Paribeni].
Bollettino di filologia classica. An. 15, n° 7. Janv. 1909. A. Meil-
LET, Introd. à Vétude comparative des langues indo-européennes. 2® éd.
[L. Valmaggi]. Grand éloge. ^ E. Krause, Diogenes von Apollonia, I [C. O.
Zuretti]. Fruit des travaux de Dicls sur les philosophes présocratiques.
15 ^ A. Fischer, Die Stellung der Demonstrativpronomina bei latein. Prosaikern
- [G. Consoli]. Bon travail, trop limité. ^ Mich. d'Ami co, Cinzia di Properzio
[V. Brugnola]. Peu de nouveau. ^ W. Weber, Untersuchungen zur Ge-
schichte des Kaisers Hadrianus [L. Cantarelli]. Fruit de longues recherches.
Il P. Friedlaender, Herakles [A. Solari]. Bonne étude de mythologie
20 grecque. ^ C. O. Mueller, Lebensbild in Briefen... [C. O. Zuretti]. Lettres
importantes pour connaître la biographie de Millier et son voyage en Itahe
et en Grèce. ^ Communications. Postilla Epicurea : àvrixo-rtv] [On. Tes-
cari]. ^ P'rontonianum [P. Rasi]. Le parfait archaïque vomi est attesté par
un passage de Fronton où l'on doit lire : vomerit. ^^f N° 8. Févr. A. Lud-
26 wiCH, Homerischer Hymnenbau... [C. O. Zuretti]. Divisions strophiques
invraisemblables. ^ Lucreti... luoghi scelti ed annotati da V. Brugnola
[L. Cisorio]. Utile pour l'enseignement. ^ L. Laurand, De Ciceronis studiis
rhetoricis [F. C. Wick]. Bon travail. ^ Alfons Muller, Zur Ueberlieferung
der Apologie des Firmicus Maternas [S. Consoli]. Assimile le cod. Mindensis
30 avec leVat. Palat. 165 et défend diverses leçons de cems.^f C. Corradi, Le
potesta tribunizie delV imperatore Traiano Decio [G. Costa]. Ne satisfait pas
le rp. ^ Fil. Borgatti, Vagro jerrarese neWetâ romana; Id., La tavola Peu-
tingeriana e Vagro jerrarese [V.]. Travaux défectueux. ^ Eug. Petersen,
Die Burgtenipel der Athenaia[A. Solari]. Belle dissertation. ^ Communie a-
35 tions. Horace, A. P. 75-78 [N. Vianello]. Explication. HH N» 9, mars.
B, P. Grenfell and A. S. Hunt, The Oxyrhynchus papyri, part 6 [A. Tac-
cone]. Enumération élogieuse des textes nouveaux. T[ Homeri Ilias, ed. D. B.
MoNRo et T. W. Allen [G. Setti]. 2^ éd. au courant des derniers travaux.
^ L. Robin, La théorie platonicienne des idées et des nombres d'après Aris-
40 tote [G. Fraccaroli]. Plus philosophe que philologue se montre l'auteur.
%Catulli Veronensis liber, erkl. v. G. Friedrich [M. Lenchantin de Guberna-
tis]. Travail solide, quoique peu original. ^ F. Keppler, Ueber Copa [R. Sab-
badini]. Malgré l'idée extravagante d'attribuer la Copa à laCinthia de Pro-
perce, cet opuscule garde sa valeur. ^ H. Weber, Attisches Prozessrecht...
46 [A. Solari]. Monographie utile sur l'histoire intérieure de la fédération
attique. ^ Margarete Lan g. Die Bestimmung des Onos oder Epinetron
[V. Brugnola]. Cet instrument aurait servi non seulement pour fder, mais
pour divers travaux des femmes grecques; il devait exister en bois; les
exemplaires en terre cuite que nous possédons sont plutôt des cadeaux
gjj de noces. ^ Communications. L'expression « non bene » [C. Pascal].
Signifie « sans raison, sottement ». ^ Ad Ovidi Metam. locos controversos.
De duobus libri I geographicis quaestionibus [A. Bernardini].1I Uterus-venter
[V. Ussani]. Défense d'un texte de s. Jérôme, ad Principiam, Migne, 22, 1094.
BOLLETINO DI FîLOLOGIA CLASSICA. 269
^]f N" 10. Avril. L. Levi, Intorno al drama satirico [M. Valgimigli]. Article
important de la Riv. di storia antica, an. 12. ^ L. Robin, La théorie pla-
tonicienne de V amour [G. Fraccaroli]. Utile et clair. ^ C. Robert, Pausanias
als Schriftsteller [N. Terzaghi]. Donne beaucoup plus que ne promet le
titre. ^ R. Schneider, Griechische Poliorketiker^ her. u. ûbers. [C. O. Zuretti]. 5
Bonnes explications avec figures. ^ L. Traube, Vorlesungen und Abhand-
lungen, her. Fr. Boll. 1, Zur Paldographie und H andschriftenkunde [R. Sab-
badini]. La paléographie a eu son génie en Traube. T[ Silviae seu potius Aethe-
riae Peregrinatio ad loca sancta, her. W. Heraeus [F. C. Wick]. Édition
importante pour les romanistes.^f C. Pascal, Poesia latina médiévale [G. Fer- 10
rara]. Essais et notes critiques dont une partie seulement avait été publiée
ailleurs. T[ C. Jullian, Histoire de la Gaule, 1-2 [A. Solari]. D'une impor-
tance extraordinaire. ^ C. Waldstein a. L. Shoobridge, Herculaneum [G.
Setti]. Histoire des fouilles et plaidoyer en faveur de fouilles nouvelles.
T[ Communications. Utérus- venter [C. Pascal]. Réplique à l'art. deUssani. 15
il^ N» 11. Mai. Herodoti historiae. Rec. C. Hude [C. O. Zuretti]. Deux bons vo-
lumes de la Bibhotheca Oxoniensis, dont le texte diffère parfois de Stein.
Tf J. Heeg, Die angebliche orphischen "Eoya xat 7,a£pai [N. Terzaghi]. Thèse
utile de Wiirzburg, avec publication d'un petit traité orphique tteoI xacrap-
ywv d'après le Bonon. gr. 3632. ^ G. Mosti, Intorno délia questione del Culex ^q
[Et. de Marchi]. Intéressant, quoique l'auteur ne réussisse pas à prouver
que le Culex soit de Virgile. ^ Jac. Buck, Seneca de Beneficiis u. de clementia
in der Ueberlieferung [S. Consoli]. Thèse de Tubingen très profitable pour
étudier la valeur respective des manuscrits. ^ A. Mayr, Die Insel Malta
im Altertum [U. Mago]. Travail le plus complet sur Malte. ^ W. Schmidt, 25
Geburtstag im Altertum [V. Brugnola]. Figure dignement dans la collection :
Religionsgesch. Versuche. T| J. E. Sandys, A history of dassical scholarship,
vol. 2-3 [R. Sabbadini]. Devrait être sur la table de tous les philologues.
^ Communications. Quaestiones Palladianae [L. Dalmasso]. Observa-
tions grammaticales d'un futur éditeur. ^^ N'^ 12. Juin. J. Psichari, Essai 30
sur le grec de la Septante [I. Pizzi]. Beaucoup de doctrine philologique et
glottologique pour une question oiseuse. ^ G. Zuccante, Socrate [G. Setti].
Gros volume qu'on Ht sans fatigue. ^ C. Ritter, Platons Staat, Darstellung
des Inhalts [Et. Bignone]. Analyse plus ample que celles de Jowett et de
Grote. ^ Oppien d'Apamée, la Chasse, éd. P. Boudreaux [N. Terzaghi]. 3.
Bonne collation de mss. et de conjectures, mais l'édition d'Oppien reste
encore à faire. ^ Tibulle, éd. A. Cartault [M. Lenchantin de Gubernatis],
Critique ni ultra-conservatrice, ni révolutionnaire. Rare sagacité dans la
reconstitution méthodique du texte. ^ V. Strazzulla, Attraverso Vantichita
liparea [U. Mago]. Dernière pubhcation d'un savant amateur de l'histoire 40
et de l'archéologie sicihennes. ^f Communications. Velleius, 1, 14, 2-4
[G. Costa]. Transposition nécessaire.
1[^ An. 16, n° 1. Juillet. Fr. Bechtel, Die Vocalcontraction bei Homer
[M. Barone]. Confirme l'observation de Meillet sur le caractèr.3 artificiel de
la langue homérique. ^ J. B. O'Connor, Chapters in the history of actors 45
and acting in ancient Greece [G. Setti]. Bonne thèse de Chicago par un auteur
qui a voyagé en Grèce. ^J Xenophons Hellenica, éd. Carleton L. Brownson
[C. O. Zuretti]. Luxueuse édition de classe. ^\ Th. Stangl, Pseudo-asconiana
[R. Sabbadini]. L'auteur discute toutes les leçons altérées ou douteuses en
vue d'une prochaine édition. T[ W. Abbot Oldfather, Lokrika [N. Ter- 50
zaghi]. Thèse de Munich, insérée dans le Philologus. T[ Communications.
Sur qqs passages de l'Hypsipile d'Euripide [A. Taccone]. Additions aux
mémoires pubhées dansIesAttietMemoriedeTurin, etdanslaRiv. di filo-
270 1909. — ITALIE.
logia. T[ Sur deux passages de la dernière élégie de Properce [G. Giri].V. 13-14,
lire : Non minus immites habuit Cornelia Parcas : En sum quod digitis
quinque legatur onus ! — Discussion des v. 23-24. ^^ N^^ 2-3. Août-sept.
Philologie et linguistique. Mélanges offerts à L. Havet [V.}. Analyse de ce
6 volume précieux pour les philologues et les linguistes. ^ E. Cocchia, Con-
cetto e limiti délia critica letteraria [P. Fossataro]. Leçon d'ouverture géniale
pour la 25e année d'enseignement à Naples. ^f F. Leo, Der Monolog im
Drama [G. Setti]. Le monologue, dans les littératures modernes, dérive, pour
la tragédie, directement de la comédie romaine, indirectement de l'attique.
10 ^ Procli Diadochi in Platonis Cratylum comment.., éd. G. Pasquali [D. Ar-
felli]. Texte reposant sur cinq mss. choisis avec critique.^l R. Asmus, Kaiser
Julians philosophische Werke [Em. Bodrero]. Forme le fasc. 116 d'une pré-
cieuse Philosophische Bibliothek. ^ Eug. Geisler, Beitrâge zur Geschichte
des griech. Sprichwortes [M. Valgimigli]. Progr. de Breslau traitant un sujet
15 difficile à délimiter. ^ Mich. Cerrati, La grammatica di A. Senéca il retore;
Id., // secentismo in A. Seneca il retore [Carlo Giambelli]. Beaucoup de résul-
tats contestables. ^ C. Giarratano, De M. Martialis re metrica [M. Len-
chantin de Gubernatis]. Bonne contribution à l'étude de la métrique latine.
Tl Tacitus erkl. v. Nipperdey, lib. 11-16. 6"^ éd. p. G. Andresen [L. Val-
îo maggi]. Excellente révision d'un critique conservateur. ^ Adam Apt, Die
Apologie des Apuleius und die antike Zauberei [V. Ussani]. Donne l'image
exacte d'une cité romaine en province au second siècle. Tf K. Krumbacher,
Populàre Aufsàtze [C. O. Zuretti]. Opuscules remarquables par une largeur
de vue et une hauteur de jugement rares. % P. Varese, Cronologia romana,
28 I [G. Costa]. Travail important qui provoquera de nouvelles discussions.
^ Communications. La racine grecque ppu [A. Zanolli]. ^ Lucrèce et
Hérodote [E. Bignone]. Dans Lucr. 2, 43, lire : Ornatas (ou Ornatasque)
armis per aquas pariterque animatas. ^ Sur l'année de la composition du
Culex [C. de Rossi]. C'est bien à 26 ans que Virgile aurait écrit un Culex,
30 différent de celui qui nous est parvenu. ^][ N° 4, oct, P. Cauer, Grund-
fragen der Homerkritik, 2" éd. [G. Setti]. Résume merveilleusement l'état de
la question homérique et en dévoile toute l'incertitude. ^ Aeschylus, the
-5'ec'e«, éd. T. G. Tucker [M. Valgimigli]. Texte en progrès; l'introduction
nous laisse un peu déçus. ^ Fr. A. Schôb, Velleius Paterculus und seine literar-
65 historischen Abschnitte [S. Consoli]. Thèse de Tubingen utile pour l'histoire
de la littérature, malgré son manque de rigueur. ^ Petronii Cena Trimal-
chionis, éd. W. Heraeus [F. C. Wick]. A louer. Les rapprochements avec
les inscr. de Pompei sont fort utiles, f K. Jaisle, Die Dioskuren... [C. Pas-
cal]. La partie principale étudie le mythe des Dioscures dans la légende
40 chrétienne. Tf Communications. Berl, Klassikertexte, V, 2, p. 148 [A. Vo-
ghano]. H Encore utérus et venter [V. Ussani]. Preuves de la synonymie.
]f^ N« 5. Nov. K. KocH, Zur Stellung der Frau hei Homer [N. Terzaghi].
Programme sans importance, ^f E. Krause, Diogenes von Apollonia, II
[C. O. Zuretti]. Utile au moment où se prépare la collection des scriptores
43 medici graeci. ^ A. Gerhard, Phoinix von Kolophon [N. Terzaghi]. Exce'-
lent livre qui donne plus que ne promet le titre. ^J Justin, Dialogue avec
Tryphon. Texte et trad. p. G. Archambault, t. 1 [V. Ussani]. Bien informé
La traduction n'est pas toujours impeccable. ^ Griechische Polio rketiker, her
u. libers, v. R. Schneider, 2 [C. O. Zuretti]. Importante édition. 1| Stati
SQ silvae, éd. G. Saenger [M. Lenchantin de Gubernatis]. Premier volume
d'une éd. dont on attend beaucoup. ^ Octavius de Minucius Félix., par
J. P.Waltzing [L. V.]. Éd. de classe qui fait bien augurer de l'éd. savante
promise par l'auteur. ^ Augustini confessiones, I, cur. F. Ramorino [V,
BULLETTINO DELLA COMMISSIONE ARCHEOLOGICA DI ROMA. 271
Ussani]. Bon volume d'une Bibliotheca Patrum à l'usage des théologiens
plutôt que des philologues. ][ Fr. Orlando, Le lettere pubbliche in Roma
impériale [L. V.]. Beaucoup de digressions inutiles et peu de nouveau.
^ G. DE Sanctis, Per la scienza delV Antichità [U. Mago]. Contient surtout
des répliques aux adversaires de l'auteur.^ Communications. Utérus s
venter [C. Pascal]. Réplique à Ussani. Tf Dialogue des Orateurs, 3, 9 [B. Ro-
mano]. Explication de : quid Maternus sibi debuerit. Tf Dion. Hal. 6, 69, 3
[G. Costa]. Restitution proposée au texte. ^^ N° 6. Dec. Theophrasti Charac-
teres, rec. H. Diels [C. Landi]. Excellente éd. de la coll. d'Oxford. ^ W.
Knodel, Die Urbanitàtsausdrilcke bei Polybios [M. Barone]. Diss. de Tu- 10
bingen bien conduite et fructueuse, ^ A. Ernout, Recherches sur V emploi
du passif latin à Vépoque républicaine [L. Dalmasso]. Matériaux riches et
convaincants. Parfois un peu subtil. ^ P. Rasi, Analecta Horatiana per
saturam [M. Lenchantin de Gubernatis]. Belle étude d'un critique très con-
servateur qui repousse toutes les conjectures. ^ L. Sontheimer, Vitrm>ius 15
und seine Zeit [F. C. Wick]. Vigoureuse défense de la tradition qui place
Vitruve au temps d'Auguste. Thèse de Tiibingen très méritoire, sinon
concluante. ^ W. Thiele, De Severo Alexandro imperatore[G, Corradi.]
Bonne dissertation entreprise sous la direction de Hirschfeld. ^ Co m m u n i-
cations. Sur la mort d'Antiochus I et d'Antiochus Hierax [G. Corradi]. 20
E. Ch.
Bullettino délia commissione archeologica comunale di Roma.
An. 37, fasc. 1-2. l.e panorama de Rome dessiné par Hendrik van Cleef
en 1550. Pi. 1-2 [A. Bartoli]. Conservé à Rome au Cabinet national des
estampes, institué en 1895, sous la cote F. N. 3379. Il mesure 0,415 sur 0,255. 25
^ Rome et environs dans les dessins des maîtres néerlandais [J. Orbaan].
Ënumération des dessins conservés au Louvre et au British Muséum.
^ La curia et la cohors campestris [G. Tomassetti]. Durant les travaux exé-
cutés pour le chemin de fer de Rome à Vitterbe on a trouvé des inscr. men-
tionnant les Lares semitales, curiales, viales <cf.rart. de Gatti en 1908 >, 30
Recherches sur la curia dans l'antiquité et au moyen âge. ^ La protection
spéciale de la magna mater Idaea pour la noblesse romaine et les légendes de
l'origine troyenne de Rome [S. Aurigemma]. Ce culte fut introduit à Rome
en 205 pendant la guerre contre Hannibal, par raison politique. C'est
aussi parce qu'on rattachait à Troie la fondation de Rome. ^ Le litho- 35
stroton de Sylla reconnu dans le temple de la Fortune à Préneste, PI. 3
[O. Marucchi]. Espèce de mosaïque mentionnée par Pline 36, 64. ^ Le
temple de Jupiter Heliopolitanus découvert au Janicule. Pl. 4, 5, 6 [G. Gatti].
Restes d'édifices voisins du lucus Furrinae, construits sous la République,
reconstruits au second siècle de l'Empire, pour l'exercice du culte et des 40
mystères de la reUgion syriaque. Inscr. « Numini l(ovis) O(ptimi) M(aximi)
H{eliopolitani). ^ Notices des récentes trouvailles d'antiquités à Rome et
dans les faubourgs. Pl. 7 [Id.]. Inscriptions et sculptures. ]f Découvertes
archéologiques en Italie et dans les anciennes provinces romaines [L. Can-
tarelli]. Inscr. près l'antique Làvinium. La stèle d'Antinous-Silvanus. 45
Inscriptions de Viterbe, de Boreano près Venosa; diplôme mihtaire trouvé
à Umago, en Istrie. Statuette d'enfant endormi <cf. R. arch. 1908 >.
Médaillon en terre cuite de Sainte-Colombe. Buste d'empereur découvert
à Vienne (Isère). L'Eros de Voix (Basses- Alpes). Inscr. de Délos, de Boughara
en Tunisie, de Carthage, de Theveste. Découvertes sous-marines près 50
Mahdia en Tunisie. Inscr. grecque d'Egypte. ^T[ Fasc. 3-4. La jeune fille
d'Anzio. Pl. 8-11 [L. Mariani]. Statue fameuse découverte en 1878 par la
violence des flots, encore dans sa niche. Négligée tout d'abord et considérée
272 1909. — ITALIE.
comme dépourvue de valeur artistique, ensuite très goûtée et finalement
acquise en 1909 (45.000 fr. ) pour le Musée national de Rome. C'est à tort
que qqs-uns y avaient reconnu un jeune homme. Son costume et ses traits
ne laissent aucun doute sur le sexe. Comparaison avec des statues analogues,
' surtout la Victoire de Samothrace. ^ Préneste et son temple de la Fortune
[D. Vaglieri]. Examen de tous les textes et des inscriptions, avec 129 notes.
Difficulté de savoir à quoi servaient les constructions dont on examine
les ruines. L'emplacement même du temple de la Fortune n'est pas certain;
il est probable toutefois qu'il occupait l'emplacement de la cathédrale
^^ actuelle, à moins qu'on ne place là Taedes Jovis pueri. Il faudrait exproprier
le Séminaire pour poursuivre les fouilles et espérer la solution de ces pro-
blèmes. ^ Une inscription de l'amphithéâtre flavien [L. Cantarelli]. Com-
mentaire de l'inscr, C. I. L. 6, 32, 202. ^ Les restaurations du Panthéon, du
xv^ au xviii^ s. [F. Cerasoli]. *i] Notices des récentes trouvailles d'antiquités
1^ à Rome et dans les faubourgs. Pi. 12 [G. Gatti]. Salle ornée de peintures dé-
couvertes Piazza Dante. Nombreuses inscriptions. ^ Découvertes archéo-
logiques en ItaHe et dans les anciennes provinces romaines [L. CantareUi].
Bronze de Nemi. Découvertes d'inscr. à Ostie. Fragm. de lampe en marbre
sur le territoire de Velletri. Inscr. dédiée à Jupiter des Aneuniates, trouvée
20 à Géra, près le lac de Côme. Inscr. de Capoue. Cippe mihtaire de la via
Popilia. Cachette de monnaie du Bas-Empire, à Syracuse; de sous romains,
sur le territoire d'Avola. Trésor de grands bronzes impériaux à Pozzallo,
près Malte. Antique mosaïque et inscr. impériale à Cagliari. Inscr. latines
de la Tunisie, de Tebessa. Diplôme mihtaire de Tricornium. Tête de Silvain
25 découverte à Roquefeuil. Vase romain de Nymègues. Inscr. grecque de
Nicopoh, *[f Actes de la Commission. E. Ch.
Mélanges d'archéologie et d'histoire, p. p. l'École française de
Rome. 29^ année. Fasc. 1-4. Le sanctuaire des dieux orientaux au Janicule
[G. Nicole et G. Darier]. Description des ruines. Péribole de l'époque répu-
80 blicaine; le vieux temple; le sanctuaire supérieur. Les sculptures : statue
de Dionysos en marbre doré, haut de 1™45; statue en basalte d'un roi égyp-
tien; statue d'Hadès assis; candélabre triangulaire figurant une procession
de trois nymphes; idole de bronze doré enveloppée d'un serpent. Documents
épigraphiques : dédicace de Gaionas, d'Aeflanius Martialis; inscr. dohaires,
85 céramiques, monnaies, moules pour jetons. ^ Théories d'auteurs anciens
sur les tremblements de terre [Louis Châtelain]. Théories d'Aristote,
Lucrèce, Pline, Sénèque, etc. ^ Les origines du Forum Boarium [A. Piga-
niol]. Défense de la théorie de Bunsen et Urlichs, abandonnée à tort depuis
Becker. Les deux temples d'Hercule. Portus Tiberinus. Les temples de la
40 Fortune et de Mater Matuta. Les portes occidentales du mur de Servius.
^ Le Memmianus de Lucrèce [Henri Frère]. Parmi les cinq mss cités par
Lambin on ne sait ce qu'est devenu le ms. possédé par Henri de Mesmes,
conseiller au Parlement. Il a été perdu entre 1570 et 1577. D'après les
variantes relevées par Lambin, c'était un représentant de la 3« famille de
45 mss. ^ Le couple héliopolitain et la triade solaire dans le sanctuaire syrien
du Lucus Furrinae à Rome [P. Gauckler]. Une inscr. prouve qu'en 176 de
notre ère le monument a été érigé pas les soins du deipnocritès et cistiber
Gaionas. Une autre dédicace, par C. Aeflanius Martialis est en l'honneur
de Venus Caelestis, la parèdre de Jupiter Heliopolitanus. Renseignements
50 sur la triade laribolos, Aglibolos, Astarté. 1|^ Fasc. 5. Ostiensia [J. Carco-
pino]. 1. Glanures épigraphiques. Une inscr. de Porto en l'honneur de Sil-
vain mentionne les Bonadienses, probablement habitants d'un vicus qui
portait le nom de Bona dea, parce qu'il renfermait un sanctuaire ou une
MITTEILUNGEN DES D. ARCHAEOL. INSTITUTS. ROM. ABTH. 273
statue de cette divinité. Note sur une quinzaine de fragments et sur 22 dolia
portant des chiffres (contenance en amphores), ^f Les ruines de Henchir-es-
Sriba, près Hadjeb-el-Aioun (Tunisie) [L. Hautecoeur]. 1, Le temple de Sa-
turne; 2, La ville et l'aqueduc; 3, Les ateliers de poterie. Aucune inscr.
n'a révélé le nom de cette antique cité. En appendice, les stèles du temples
de Saturne. ^ Sur la cella soliaris des Thermes de Caracalla [F. G. de Pach-
tère]. Plusieurs inscr. africaines mentionnent la même expression à propos
de thermes. La cella soliaris, synonyme de solium, désigne à la fois le bassin
d'eau chaude où l'on se baigne et la salle où il se trouve. E. Ch.
Mittheilungen des k. deutschen Archaeologischen lustituts. 10
Rom. Abth. Vol. 23 (1908). Livr. 4. Aug. Mau [F. Studniczka]. Art. nécro-
logique. Tl La via Salaria nei circondarii di Roma e Rieti [N. Persichetti]. Art.
de 54 p. (12 fig.) sur la Via Salaria dans les environs de Rome et de Riete.
Histoire de cette route, son antiquité attestée par Strabon, Festus, Pline;
incertitude où Ton est sur l'antériorité de la construction de Tune ou l'autre i5
de ses branches à partir d'Antrodoco (Intero'crium), l'une allant par Ascu-
lum à Castrum Truentinum (la plus ancienne), l'autre par Amiternum à
Castrum Novum (la plus courte). 2, Parcours de la Porta Collina à Ponte
Salario; 3, de P. S. à Castel Giubileo; 4, de C. G. à Monterotondo. Itinéraire
inédit de L. Holstenius concernant la Salaria, ms de la Bibl. de Dresde, ao
les indications qu'il donne, ^f Tombe greche in Puglia [M. Jatta]. 9 fig.
1, Tombeau à Ruvo, vases à figures noires (deux cylix), rouges (amphores
à colonnettes sur une des panses de laquelle on voit une scène d'armement
d'un jeune guerrier et sur l'autre un jeune homme en face d'une Nikè, elle
doit être attribuée à l'école d'Euphronios; oenocnoe, lecythi, autres petits 25
vases), armes diverses, ustensiles de bronze; 2, Tombeau à Ceglie près Bari,
sarcophage quadrangulaire de taille à contenir un cadavre, vases divers
à figures rouges ou noires, askos sur la panse duquel on voit deux jeunes
gtns dansant un comos aux sons de la double flûte que joue devant eux un
troisième jeune homme, vêtu d'un long chiton; 3, Vase en forme de seau, 30
avec représentation musicale, du commencement du iii^ s. ^ Ein Panno-
nisches Kaetschen aus dem Nationalmuseum in Budapest [R. Engel-
mannj. Description (pi. et fig.) d'un coffret avec serrure trouvé en mars 1906
à Interusa (Dunapentèle), près du tombeau d'un certain Aurelius Silvanus,
beneficiarius tribuni, il est en bois avec un revêtement de plaques de 35
bronze ornées de reliefs, têtes de Gorgone, Bellérophon, Héraklès, un cava-
lier, jugement de Paris, etc. Comparaison avec d'autres coffrets analogues; et
doit être un de ces coffrets à toilette du iv'^s. ou un peu postérieurs, apparte-
nant aux femmes des soldats et provenant d'Orient. \\ Fresh light on the
temple of the Magna Mater [Kath. Esdaile]. 1 pi. Un contorniate de Faustine 40
l'anoiLnne (Num. Chron. 1908, p. 56), porte l'inscr. matri deum salutari
avec une Cybèle assise à l'entrée d'un temple auquel on accède par un
long escalier; E. montre que ce temple n'est autre que celui qui fut rebâti
par Auguste sur le Palatin. ^ C. r. des séances de Tlnst. arch. ail. du 22 janv.
au 16 avr. 1909. Simples mentions des communications. ^ Addenda. Qqs. «&
indications supplémentaires à l'Itinéraire de Holstenius sur la voie Salaria
<cf. supra>.
TfT[ Vol. 24 (1909). Livr. 1 et 2. Ferentinum [Th. Ashby]. Terentinum,
cette ancienne capitale des Herniques, était située à 70 kil. au S.-E. de Rome;
A. se propose dans cet art. de 58 p. (24 fig.) de décrire son enceinte et 50
tout ce qui reste de cette cité. Bibhographie du sujet. Situation de la ville sur
la Via Latina, à 48 milles de Rome, Ses murs extérieurs, ses portes, l'Acropole,
autres ruines. ^ Sepolcri di tranzisione dalla civiltà sicula alla Greca[P. Orsi].
R. DB PHiLOL. — Revue des Revues 1909. XXXIV. — 18
274 1909. — ITALIE.
1, L'hypogée siculo-grec de Licodia Eubea dans la province^de Catane;
2, La Nécropole d'Ossini entre Lentini et Miletello, nombreux vases;
3, Tombeau sicule de Paterno (Hybla Major) ; 4, Restes de Centuripa
Sicula. O. décrit toutes ces sépultures et les objets qui y ont été trouvés,
fi bronzes, vases grecs, poteries, etc. (26 fig.) et montre l'intérêt historique
de ces ruines. ^ Eine neue Geschùtzdarstellung [W. Barthel]. Une gemme
hellénistique du iii^ s. de la coll. Tom Cades (n^ 128 du Vol. 13-15), où l'on
voit un amour ailé tendant une arme de jet dont la flèche transperce un
papillon, Psyché, qui va être projeté au loin dans les airs (fig.), nous donne
10 une représentation exacte de la catapulte ancienne et de son maniement.
^ Die Vatikanische Wettliiufcrin [B. Schrôderj. La belle statue de jeune
fille du Musée du Vatican dans laquelle on a veulu voir une jeune fille luttant
pour le prix de la course à Olympie, telle que les décrit Paus. V, 16. 3 au mo-
ment où elles vont partir, représente en réalité une danseuse dorienne. Etude
16 des mouvements du corps de cette statue (6 fig.) et de son costume, un simple
chiton. C'est probablement un monument votif offert par une danseuse qui
a remporté le prix de la danse. ^ La Via Salaria nei circondarii di Roma
e Rieti [N. Persichetti]. Suite <cf. supra>. 5. Parcours de cette route de
Monterotondo à Nerola; 6, De N. à Osteria Nuova; 7, De O. N. à Poggio
20 S. Lorenzo. 7 fig. (à suivre). ^ Neue Inschriften [M. Bang]. Stèles de marbre
trouvées probablement dans la grande nécropole de la Porta Salaria. 1, Inscr.
funéraire de L. Cesennius; 2, d'un medicus cohortis I praetoriae veterina-
rius, qui nous montre que chaque cohorte avait un vétérinaire spécial;
3, de l'adjutor a commentariis Faustinus, première inscr. où il soit fait
26 mention de cet office à Rome; 4, Inscr. de Pyramus, cubicularius ou valet
de chambre de L. Vitellius. ]|^ Livr. 3. Zerstreute PYagmente rômischer
Reliefs [W. Amelung]. 3 Varia. Description d'un certain nombre de dessins
extraits du livre d'esquisses de Dal Pozzo du château de Windsor: a, Le
voyageur florentin; b, Relief hellenistico-romain représentant des soldats
30 rapportant chez ses parents le corps d'un de leurs camarades; c, Quatre
reliefs bachiques de la Villa Borghèse, nymphes, satyres, Silène et Pan
prenant part à une fête de Dionysos dans la montagne, ils ont porté la
statue en bois du dieu à une citerne où ils l'ont lavée suivant les rites,
tandis que Pan s'occupe du sacrifice et que les autres sont déjà sous l'in-
86 fluence de la boisson; d, Rehef néo-attique, hommes et femmes assis;
e. Gigantomachie, rectifications à un art. précédent. ^ Zu den altchristlichen
Sarkophagen [L. v. Sybel]. Indique les résultats acquis par H. Dûtschke,
(Ravennatische Studien) publiés presque en même temps que son livre
« Christliche Antike » et précise l'état actuel de la question. ^ La via Sala-
«0 ria, etc. [N. Persichetti]. Suite <cf. supra>, 8. Parcours de la route de
Poggio S. Lorenzo à Rieti (6 fig.). Découvertes récentes concernant la
V. Salaria. Distance de Amitemum de Rome et du miUaire 83. Un temple
de Vacuna dans la vallée del Velino. L'itinéraire de Holstenius et celui de
Vittori sur la Nomentana et la Salaria. ][^ Liv. 4. Bpigraphisches von
46 Forum Romanum [M. Bang]. Texte et comm. de 15 petits fragments d'inscr.
trouvés sur le Forum, comme modeste complément aux Inscr. urbis
Romae lat. de W. Henzen et à la Syll. inscr. Fori Rom. de H. Jordan. ^ Il
processo di Fidia ed un papyrus di Genevra [L. Pareti]. A l'occasion de
l'opuscule de J. Nicole: Le Procès de Phidias dansla Chronique d'Apollo-
50 dore d'après un papyrus de Genève, P. étudie à nouveau la question. II cite
et discute les textes anciens qui nous sont parvenus sur ce procès (Aristo-
phane et le Scol. de la Paix, Plutarque, Diodore, etc.). II examine ensuite
les deux fragments de papyrus, soi-disant métriques, publiés par Nicole.
RENDICONTI DEL R. INSTITUTO LOMB. Dl SCIENZE E LETT. 275
et montre que ce ne sont pas des vers (trimètres iambiques) ni des restes
des £7n'.pavcov àvooojv ^l'ot qui faisaient partie de la Chronique d'ApoUodore.
Il et: die le texte et n'accepte ni les^re titutions ni les int' rprétations
données par N. Il dresse un tableau chronologique des dernières années de
Phidias, mort en 431, sous l'archontat de Pithodoros, qui diffère de celui s
dressé par N. et montre en terminant que, contrairement à ses conclusions,
Phidias a travaillé à la statue de Zeus d'Olympie de 447/6 à 440/39 et
de 439 à 434 à l'Athéna Parthenos. ^ Rapporte fra l'Etruria e la civilta
di Golasecca [R. Pettazoni]. Etude et description (fig., 1 pi.) d'une grande
coupe de bronze trouvée avec d'autres objets dans une tombe de la nécro- lo
pôle de Castelletto, située sur les rives du Tessin et qui se trouve au Musée
de Turin. La décoration consiste en huit figures de quadrupèdes fantas-
tiques s' avançant tous vers la gauche, qui se ramènent à deux, un sphinx
ailé, dont un avec des bras, et un animal féroce, répétés quatre fois: compa-
raison avec des sphinx figurés sur un disque de bronze trouvé dans une i5
tombe de Vetulonia et avec des vases de bronze de Palestrina. Influences
artistiques que révèlent les représentations figurées à une époque très
mcienne (civihsation de Golasecca). R. E.
Rendiconti délia reale Accademia dei Lincei. Vol. 18, fasc. 1-3,
Sept. Sur les Nuraghes et le développement sociologique de la Sardaigne 20
[Et. Pais]. On ne croit plus que ces restes de la plus ancienne civilisation
sarde aient servi de tombeaux. ^ Sur la reprise des fouilles d'Herculanum
[G. de Petra]. Rapport au Min. de l'I. P. sur les études préliminaires aux
nouvelles fouilles. ^ D'Hadrien architecte et monuments d'Hadrien [Teresio
Rivoira]. C'est à cet empereur compétent en arithmétique, en géométrie 25
et en peinture qu'on doit la restauration de plusieurs monuments construits
par Agrippa, tels que le Panthéon, les Saepta Julia, la basihque de Neptune,
les thermes, la construction de son mausolée, du temple de Trajan dans le
forum du même nom, de la villa Tiburtini, de la basilique en l'honneur
de Plotina, près Nîmes, du tombeau de Pompée à Pelusium. Il a perfectionné 30
l'emploi de la voûte dans l'empire romain au 2^ s. ^ Contribution à l'étude
de la civihsation étrusque à Felsina [P. Ducati]. Description d'objets en
terre cuite, bronze, fer, ivoire, etc. trouvés dans une tombe qui peut dater du
v^ s. av. J.-G. ^^ Fasc. 4-6. Fouilles du Palatin [L. Pigorini]. Ne croit pas
à l'existence de la nécropole antique décrite par Vaglieri. ^ Sur une inscr. 35
d'amphore trouvée à Rodi [A. Sogliano]. Cette amphore « M. Terenti Artri-
taci in nave Cn. Senti Homeri et Ti. Claudi Orphei vecta » permet de rec-
tifier Roehl, Inscr. antiq. 473. ^ Le disque de Phaestos [Al. délia Seta].
Trouvé en Crète. Description des caractères hiéroglyphiques qui le gar-
nissent sur les deux faces. Tf'Le Mercure d'ingenuus et le Persée de Myron 40
[G. Cultrera]. Le Mercure du Vatican, portant l'inscr. INGENVI a été
rattaché au cycle de Myron, mais c'est une adaptation très éloignée de
l'original. Le discobole est la seule statue authentique de cet artiste. Etude
sur les autres monuments plus ou moins Myroniens. ]f D'une stèle sépul-
crale Salapine [L. Mariani]. Trouvée à Salpi, l'antique Salapia, prov. de 45
Foggia. Description de vases que contenait cette tombe. ^^ Fasc. 7-10.
Euripide et ses tragédies sur le mythe de Bellérophon [Ada Caputi].
^^ Fasc. 11-12. Le temple nuragique et la civihsation asiatique en Sar-
daigne [L. Milani]. Rapprochement avec le lapis niger de Rome. Tf Note
nécro ogique sur Henri Weil [Vitelli]. « La France doit pour une grande part gg
à ce Français d'adoption la place distinguée qu'elle occupe dans la science
de l'antiquité grecque. » E. Ch.
Rendiconti del R. Instituto lombardo.di scienze e lettere. Série 2,
276 1909. — ITALIE.
vol. 42, fasc. 3-4. Le livre Trepi gTaOfAcuv de Dardanus traduit anciennement
en latin [G. Mercati]. Conséquence d'un texte de Pierre Diacre conservé
au Mont Cassin. Tf^ Fasc. 5. Sur les alternances de h- f- en latin [A. H. Piz-
zagalli]. ^Tf Fasc. 6. Les ombres et les âmes des morts selon un passage de la
5 Nekyia homérique [C. Pascalj.lnterprétation delà fin du livre 11 de l'Odyssée.
^<ff Fasc. 8. Sur les libri iuris civilis de M. Terentius Varron [P. Bonfante].
Importance de la mention faite par Pierre Diacre dans son Commentaire sur
la règle de S. Benoît. ^ Analecta Horatiana per saturam [P. Rasi]. Suite au
fasc. 11. ^ ^Fasc. 9. Le Phlegyas du Dante et celui de Virgile [M. Scherillo].
w ^^ Fasc. 15. Nouveaux renseignements sur Salvius Julianus [P. de Francisci].
Une nouvelle inscr. confirme que le consul de l'an 148 ne peut pas être le
juriste L. Salvius Julianus. ^f Une nouvelle inscr. relative à Javolenus
Priscus [Id.]. Importance de l'inscr. de Tebessa publiée par Piganiol dans
les Mélanges de Rome. T|^ Fasc. 16-17. Le sarcophage peint de Haghia
16 Triada [Ub. Pestalozza]. 3 pi. Trouvé en 1903 par la mission archéol, ita-
lienne que dirigeait Halbherr. D'un intérêt exceptionnel pour la connais-
sance de la rehgion des morts à 1" époque minoïque et d'une grande valeur
artistique, malgré certains défauts d'exécution. îf^J Fasc. 18. Les vertus de
la femme dans les inscr. sépulcrales latines [A. de Marchi].^ Essai d'un index
20 phonétique étrusque [E. Elia Lattes], ^^f Fasc. 20. Restes d'un ancien ms.
des Satires de Juvénal retrouvés à l'Ambrosiana [Ach. Ratti]. Perdus depuis
Ang. Fumagalli qui, en 1802, les croyait antérieurs de qqs siècles au V. Ce
sont les vers 250-319 de la Satire 14 en minuscule antique pouvant dater
du vii*^ s. Deux pi. les reproduisent, E. Ch.
26 Rivista d'Italia. Ann. 11, fasc. 5. La parodos des Cavaliers d'Aristo-
phane [E. Romagnoli]. Traduction. TJ L'épigraphie et la papyrologie juri-
dique [E. Pais]. Préface. TJ^ Fasc. 6. Horace poète courtisan [C. Marchesi].
1[^i Fasc. 11, Laocoon [L. VischiJ. Trad. de Virgile, En. 2. ^f Sur l'évolution
de la religion et de la mythologie grecques [V. Strazzulla].
80 Rivista di filoiogia e d'istiuzione classica. An. 37, fasc. 1. Sur
qqs passages des Métamorphoses d'Ovide imitées par les premiers auteurs
chrétiens [C. Pascal]. Exemples dans Orientius, Marius Victor, S. Cyprien.
^ L'archaïsme dans TOctavius de Minucius Félix [Lor. Dalmasso]. Gram-
maire, style, lexique. Tf Pour la détermination d'un fragment de l'Euhe-
35 merus d'Ennius [G. Pasquali]. Dans sa prose Ennius se conforme à l'usagé
de l'école asiatique dont dépend aussi Cicéron, sans fournir tous les rythmes
de ce dernier. ^[ Qua fide quibusque fontibus instructus moralem Epicuri
philosophiam interpretatus sit Cicero in primo de Finibus hbro [Hector
Bignone]. Cicéron n'est pas toujours très scrupuleux, quoiqu'il cite parfois
40 des expressions d'Epicure exactement. ^ AsÙTepat cppovxiosç [Dom. Bassi].
Nouvelle lecture d'un passage du papyrus 346 d'Herculanum. ^^ Fasc. 2.
Note sur Hippocrate, Ttôpt àp/arz-jç tYjTptxTJç, c. 20 [Ach. Cosattini]. Tf Pour
la chronologie des poésies amoureuses d'Ovide [Rem. Sabbadini]. Ovide
composa d'abord, simultanément, les Amours et les Héroïdes dès l'an. 19.
46 Pendant qu'il écrivait les Amours, il mit la main à la Médée. En l'an 1 av.
J.-C. il inaugura une nouvelle période en produisant les livres 1-2 de l'A. A.,
le Med., puis l'an 1 de notre ère le Rem., puis le livre 3 de l'A. A. C'est alors
qu'il entreprit les Métam. et réduisit les Amours à 3 livres au lieu de 5.
TJ Philoktetes-Hephaistos [Raff. Pettazzoni]. Philoctète et Héphaistos sont
50 des expressions dilTérentes d'une même divinité, non hellénique. Du nom de
i^hiloctète peut venir qq lumière sur la nature de cette divinité. ^ Etymo-
logie et sémantique. "Avtuç et xaTatru; dans Homère [Fr. Ribezzo]. ^ Ho-
race, Epist. 2, 1, 141 [P. Rasi]. ^ Notes sur Horace, Carra. 2, 6, 1-4,A. P. 172
STUDI ITALIANI DI FILOLOGIA CLASSICA. 277
[R. Sciava]. ^ Remarques critiques et exégétiques sur les Caractères'^de
Théophraste [F. Bersanetti]. Une vingtaine de passages sont discutés. ^iDe
quelques comparaisons entre des endroits de la nouvelle Hypsipyle'^et
d'autres des tragédies connues d'Euripide [A. Taccone]. Rapprochements
qui permettent de restituer ou de mieux comprendre les nouveaux frag- ^
ments. ^^ Fasc. 3. La stichométrie dans les papyrus d'Herculanum [Dom.
Bassi]. Etude des papyrus dont les feuilles ou dont les colonnes sont comptée?,
des papyrus avec souscription stichométrique. Suite dans le fasc. suivant.
Papyrus avec notation stichométrique marginale. H Essai d'étymologies la-
tines et grecques. [Or. Nazzari]. Suite. 24. 'éçavo;. /âpav]. 25. lat. laedo, '"
gr. XtOoç. 26. scio et composés. 27. lat. servare, serins, etc. gr. ôpiw. ^f Sur
la date de la naissance de Philippe V [Glus. Corradi]. L'examen des textes
permet de la fixer à l'an 235 ou 237. ^ 'E-kvj.ztoov [C. Pascal]. Les expres-
sions du genre de ttôvo'. ttovwv ont leur correspondant en latin, p. ex. dans
Pétrone : nummorum nummos. ^ Un passage de Plutarque [Id.]. Expli- ^*
cation des vers de Pindare cités dans le traité De latenter vivendo 7, 1130 c.
^ Le rythme d'un fragm. d'Asinius PoUion [M. Lenchantin de Gubernatis],
Cité par Sénèque le rhéteur. Suas. 6, 24. Polhon ne doit pas être confondu
avec les atticistes, c'est un conservateur de la sévère tradition romaine.
1[ Le texte le plus ancien de 1' 'AoÉixîta de Théophraste dans un papyrus "'''*
d'Herculaunm [D. Bassi] Pap. 1457 inédit qui paraîtra dans la collectio
tertia des pap. d'Herculanum en préparation 1[^ Fasc. 4. La bataille d'An-
dros [V. Costanzi]. Interprétation de Trog. Prol. 27 et Plutarque, Pelop. 2.
T[ De Catulli carminé 67 [Jac. Giri]. Vs. 5, au 1. de voto, corriger : domino;
12, lire : Verum istis populis ianua sponte facit; 20, restituer : attigerat; -^
27, quaerendum erat; 32, suppositum in spécula; 33, praecurrit. ^ Le
synchronisme entre les batailles d'Himère et des Thermopyles, suivant
Timée [Umb. Mancuso]. If L'épigramme épitaphe (J5) des Catalepton du
Pseudo Virgile [G. Curcio]. Lire : Callide mole sub hac celatur in omnia
saecla. Le personnage enterré là serait Pollion. ^ Bibliographie. Nombreux ao
comptes-rendus dans chaque fascicule. E. Ch.
Rivista di storia antica. N. Série, an. 13. fasc. 1. L'incendie de Rome
de l'an 64 [Att. Profumo]. Réplique à Ch. Hûlsen qui attribue l'incendie à un
accident, jf Fabius Pictor et Salluste [Giov. Costa]. Ce que Salluste disait
de la Corse dans ses Histoires était tiré de Fabius. La tradition paléogra- 35
phiquedeces Histoires s'était conservée en Corse à peu près jusqu'au xiv^s.
^ Quand fut écrit le Monumentum Ancyranum? [N. Vulic]. En l'an 14, sans
aucune contestation, mais c'est à tort que plusieurs savants ont supposé
que le Monument contenait des parties composées à des époques diffé-
rentes. ^ Études byzantines. Des confhts entre l'empereur Maurice Tibère 40
et le pape Grégoire le Grand [C. M. Patrono]. ^ Les affinités juridiques
gréco-romaines [P. Bonfante]. Polémique contre Gaetano de Sanctis. ^ Bul-
letin bibhographique. E. Gh.
Studi italiani dl fllologia classica. Vol. 17. Liste des mss. latins
de la bibliothèque universitaire de Bologne [Lod. Frati]. Description des 45
nos 1078-1629, provenant tous de S. Salvatore. 171 p. ^ Petite note paléo-
graphique [G. V(itelli)]. Sur une abréviation contenue dans le 2^ fascicule des
papyrus de Strasbourg. ^ Sepulcralia [Fr. C. Wick]. Etude de 10 inscr. mé-
triques. Exphcations et corrections de textes. '^ Note sur Aristide QuintiUen,
de musica, 2, 80 [Ach. Cosattini]. ^ Etudes sur l'histoire et la critique du 5o
texte des Métamorphoses d'Ovide [Ant. Bernardini]. 1. Le fragment de
Berne n» 363. ^ Quaestiones in Martianum Capellam [C. Morelli]. 1. Animad-
versiones in textum. 2. De Capella superiorum scriptorum imitatore. ^
278 1909. — PAYS-BAS.
Deux mss. de Suétone, de grammaticis et rhetoribus [G. Funaioli]. Variantes
de deux mss. délaissés : le ms. de Venise Marc. 4266, copié à Bologne en 1464,
et le Laurent. Gadd. 89, inf. 8, 1, du xv^ siècle. ^ Sur la fin de la lettre
d'Épicure à Ménécée, Diog. Laert. 10, 135 [A. Cosattini]. ^ Collectaneorum
6 Graecorum particula tertia [Al. Castiglioni]. Etude critique de nombreux
passages d'Arrien. ^ L'accusatif avec ' nescius ' [P. Rasi]. 1[ Redoublement
anormal de consonnes dans les mots latins [M. Pellegrini]. Emprunts au
grec : saccus, bracchium, coccum, concha, Maccus, soccus, draco, —
supparus, stroppus, pappus, tappo, tippula, stuppa, — mutto, cottana,
10 mattea, grabattus, — cammara, cannaba, bassilica, — Mots empruntés au
celtique et au germanique : braca, baccar, flaccus, vacca, bucca, Grac-
chus, etc. — mappa, cattus, littera, blatta, mittere, quattuor, vitta, etc. —
cachinus, annus, etc. T| Sur les romans grecs [F. Garin]. Chariton et Xéno-
phon d'Ephèse, Jamblique, Héliodore, Achilles Tatius, Longus, etc. Etude
15 des passages imités de l'un par l'autre. ^ Schediasma criticum [T. Tosi].
Etude de divers passages de Strabon, Apollodore, Schol. Venet. ad Iliad.,
Pausanias, Xénophon d'Éphèse, Hygin fab. 79, 92. E. Ch.
20 NORVÈGE
Rédacteur général : Hans Raeder.
Forhandlinger i Videnskabs-Selskabet i Christiania. 1908.
2g Fasc. 2. Pistis Sophia. L'Antimimon gnostique est-il le Ka égyptien? [J. Lie-
blein]. Comparaison d'un passage de la Pistis Sophia, contenue dans un
manuscri' copte publié par J. H. Petermann, avec les conceptions des
anciens Égyptiens sur la composition de l'homme (en français). H. R.
'" PAYS-BAS
f Rédacteur général : Paul Lejay.
Mnemosyne, t. XXXVII. N^ 1. Platonica [S. A. Naber]. Corrections et
35 observations sur Rép. VII-X, Timée, Critias, Minos, Lois, Lettres, scolies.
P. 17, exemples de comparaisons dans lesquelles la préposition n'est pas
répétée. P. 23, Lois II, p. 658 D, prouve que la culture littéraire des femmes
n'était pas absolument négligée en Grèce. P. 30, distinction entre ttit'jç et
■Keûx.'f\. P. 43, TraioEia, Tiatococ, Tiaioia. P. 56, les auteurs des scolies sont
10 chrétiens. P. 58, texte intéressant sur l'interdiction de manger du porc :
cette scolie est due à un juif ou à un homme qui suivait les usages juifs.
Tf Quaestiones graecae [I. M. J. Valeton]. 3. De inscriptione Lygdamensi.
Droit créé par ce texte. ^ Plutarque [J. J. H<artman>]. De liber, educ,
p. 10 A. ^ Ad Aristophanis comici fragmenta nuper reperta [J. van Leeu-
45 wen, J. f.]. Dans Didyme. Réédition d'après Comparetti. Ces fragments
appartiennent plutôt à l'Anagyrus qu'à la Vieillesse (Grônert) ou au Tri-
phalétès (Comparetti). ^ Ad Apulei Apologiam [C. Brakman]. Corrections
et indications de passages parallèles. ^ Plutarchus [J. J. H<artman>].
De lib. educ. 8 a. ^ Adnotationes ad Statii Thebaidem [P. H. Damsté].
so Livres VII et suiv. Quelques corrections aux scolies. ^ Plutarchus [J. J.
H<artman>]. Praec. reip. ger. 803 C. ^ Tentantur duo loci ex Alfredi
Koertii dissertatione : « Zwei neue Blatter der Perikeiromene « in Berichten
der ph. h. k. d. k. saechs. Ges. d. W. LX B. 24 mai 1908 [H. v. H<erwer-
MNEMOSYNE. 279
den>]. Vers 97 et 117. ][ Plutarchus [J. J. H<artman>}. Praec. reip. ger.
816 A et 824 C. ^ Ad Menandrum [J. van Leeuwen J. f.]. Sur les nouveaux
fragments. Le grammairien Aristophane de Byzance estimait beaucoup les
œuvres de Ménandre et le plaçait tout près d'Homère (Eusèbe, Praep.
euang., X, 3; Anth. Pal., II, 63). Au contraire, il rabaissait Aristophane et s
le censurait vivement. On peut se demander si Aristophane n'a pas écrit
en vers ïambiques autre chose que le mot qu'il prête au comique Aristo-
phane (Syrianus in Hermogen., IV, p. 101), On doit écarter les arguments
métriques. Mais il y a des traces d'une comparaison en ïambes entre Aristo-
phane et Ménandre dans la auyxpiatç semblable de Plutarque (Mor. 853 lo
suiv.). Restitution métrique de ce passage. Ce jugement a fait loi. Quinti-
lien, X, 1 ; Dion de Pruse, 18, le répètent. Dans la vie de Ménandre par Suidas,
il y a aussi un fragment métrique. Ajouter encore : Sç aarpov ègtI tt,ç vlaç
xwfjLcoBta; (Denys le Thr., dans Bekker, Anecd. 749; ce surnom d'astre est
consacré, Eustathe, 1776, 48). ^ Ad Aristoph. Vesp. 1179 [v<an> L<eeu- i5
wen>]. TfTf N° 2. De emphasi, disputati ocui nuper prolusit in Serto Naberico,
nunc ipsam offert socero uenerabili [Alb. Poutsma]. 1° Exemples qui mon-
trent que les Grecs avaient de l'emphase un autre sentiment que nous : où
le pronom personnel est affaibli par l'élision, alors que, d'après notre,
sentiment, il devrait être mis en vedette : Soph.O.R. 140, 405 ; O. C., 801, etc 20
2<> Examen de la doctrine d'Apollonius Dyscole, De pronom., p. 50 B. ou
40 S.; cf. Blass-Kiihner, Gr. I, 346. La question reste douteuse. Elle ne l'est
pas, si on adopte la règle du même De constr.. Il, p. 121-2 B. en donnant
à où iKxvTw? le sens de : « non constanter » : elle est alors vérifiée par les textes.
3° Cas où le pronom est placé dans une des deux alternatives du type 25
7]... -}]... 4<' Pronom opposé dans une comparaison à un autre pronom ou
à un nom; 5° Mise en relief par un superlatif, [xôvoç, Voto;. ; 6° Opposition
dans laquelle le pronom n'est pas exprimé et la personne seulement désignée
par la forme verbale; 7° Exemples divers. De l'ensemble des textes, il ré-
sulte que notre sentiment en pareille matière ne saurait être pris aveuglé- 30
ment pour guide. 11 est plus sûr de ne rien changer à la tradilion. ^ De helle-
notamiis in libro de repubhca Atheniensium commemoratis [N. J. Krom].
XII, 24. Ils étaient tirés du sénat et y siégeaient; mais ceux à qui, pendant
un certain temps, un paiement dans un but précis avait été confié, ne pre-
naient aucune part aux décisions du sénat pendant la durée de cette mission. 36
^ Plutarchus [J. J. H<artman>]. De liberis educ. 8; p. 13 A. ^ Ad frag-
mentum comicum nuper editum [J. van Leeuwen J. f.]. Grenfell et Hunt,
Oxyr. Pap. VI, p. 150, n** 855. Davus donne une marque matérielle de
frayeur sur laquelle plaisante Lâchés : tloi Tt; tyiv tîov cppevwv | araxT/jV ;
IxvtaOTjç; Lâchés l'appelle mentis guttam ou ingenii spécimen. La question: 4o
uiditne aliquis? vaut uidetisne omnes quotquot adestis? La fin signifie :
Prurisne ? mordetne pulex? Davus reprend d'une voix lugubre: Cela n'est
pas digne de toi, maître. ^ SxoXry. - ôutxoX-'oc [v<an> L<eeuwen>].
Correction aux extraits de comoedia du ms. V. ^ De figura quae xax ' Èço/'/jv
uocatur [Ch. Ch. f . Charitonid'es]. Textes relatifs aux désignations suivantes : 45
b TTotïiTTQç = Homère, ô xoii>.ix6ç = Aristophane, b (juyYP^^?^^? = Thucy-
dide, b (piXdaotpoç = Platon, b pr|TO)p = Démosthène, 6 Tpayt^ôç = Sophocle;
b Xup'.xô; xal b [j.e'ko-Koiôe; — Pindare ; ô yswypacûoç = Strabon ; b ■zz/y.xôç
— Hérodien; 6 OsoXoyoç = Grégoire de Nazianze; tj 6jôç, Athèna; Trapôi-
vo; = Athéna; b veooç =^ le Parthénon; -J] xopr, = Perséphone; ^aa'lzk —
le roi des Perses; IIôvtoç = le Pont-Euxin; Xspadvrjcr&ç = la Chersonèse
de Thrace; TtôXt? = Alexandrie; 'laOfxô? et EopOp-o;, noms propres; noms
divers de Constantinople; HuXat = les Thermopyles; NTJdoç = 'OpTuyia;
280 1909. — PAYS-BAS.
o'|ov et ô(|>7.ç'.ov, du poisson; opviç = àXsxTopiç; :Tpô6aTC/v, Tipôêara = olç,
olsç. 1[ Plùtarchus [J. J. H<artman>].' Quom. adol. 24 E, 33 C. ^
% Nouae curae criticae Moralium Plutarchi (éd. Bern.) [H. van Herwerden].
P. 45 C-121 E; 351 E-370 B ; 398 E-1144 D ; Vol. VII, Bern. P. 223, sur Soph.,
^ pr. 774 Nauck. ]f Emendatur.Cicero pro M. Caelio § 27, éd. V. Wageningen
[H.v<an>H<erwerden>]. <uix> ignoscebam uobis. ^ Homerica [J. van
Leeuwen J. f.]. 34. ocêpoixoi àFt'Faxou L'a est privatif. ^ Ad Plutarchi libel-
lum quomodo adulator abamico internoscatur[J. J. Hartman]. ^[AdMenandri
fragmenta noua [J. van Leeuwen]. Sur les deux feuillets de la Perikeiromene
1° publiés par Kôrte. ^ Plutarchus[J. J. H<artman>]. Quom. adol. 34 E.
^f N° 3. Défigura quae xqit' èço/viv uocatur [Ch. Ch. f. Charitonides].
Ov^c = ÀÉcov; Trïjpdç = rucpXdç; eTcoç, vers, surtout vers dactylique; otcôç =
KupYjVatxbç oTtôç; cipa = eap; aipa erouç = 6épo;; OTtcopa = (TTacpuX-/) ou
(TTaouX-Zj xat tjOxov; ^tiXXov = |xaXa6âÀa6pùv; xdxxoç (tj xdxxo;) = npevo-
^^ xdxxiov; ôaXXdç = xXàoo; IXat'aç; îJi.aOrj[xaTa — àpt6[jL7jTtx7i xat yecofJLeTpta;
(«TTOpîa = Y£u)fji.£Tpta; TtoXiTst'a = OY,ij.ùxpaTia; ei^/TjjJia = fft'paiov; dvo[Aa =
xùpiov ovo[xa; vjXcxi'a — àx(xat(x VjXtxia 7^ veôttjç; epyov, epya = yeiopyta;
ottXov = acTt'.ç; XoSot = ttiinr^Aoi ou tpatn'oXoi ; xovt'a = (7[j.7iy[xa; Atàoù^ot,
les successeurs d'Alexandre le Grand; aXoy&v, cheval; ttsteivôç, coq, poulet;
20 Xa/txvov — xpà[xêT|; àyystov (vulg. àyyetô) = â[xiç; piî^àpiov (vulg. pt^âpt)
= âpuôpôoavov ; oévopov = Bpuç; opvsov (vulg. opveo) = y^'J^; TxouXriXt =»=
aeTa^o(7xcôXrj;; xouxxc = xûa[xoç ; PpaiTij.a — «rt'paiov ; j^apTta, jeu de cartes;
crioepa = oscru-â ; TcoTafAoç, le Danube. — Observations sur Vigerius.
Ethniques remplaçant le nom propre (0 !2Taytp''TT,ç, 'Aaxpaïo;, etc.). ^ Plut.
26 Quomodo adul. ab amico intern. [J. J. H<artman>]. 71 D. ^ Obseruatiun-
culae de iure romano [J. C. Naber]. C. Quid proprie in iudicium deducatur.
If Plut., Quom. adul. ab amico intern. [J. J. H<artman>]. 63 D, 68 B. Tf Ad
Dionem Prusaeensem edid. Amim [H. van Herwerden]. Observations
sur un certain nombre) de dise. ^ Plùtarchus [J. J. H<artman>].
30 Praec. reip. ger., 816 E, De recta aud. rat., 38 E. *|T Catullj carm. 25,
vs. 5, emendatur, explicatur [J. Viirtheim] : Cum diuaMulier alites ostendit
oscitantes; cf. Hor., Od. 3, 27, 9 suiv.; Lucr., V. 1083 suiv. Diua muU.r est
une des Diuae corniscae (Paul, p. 64; CIL, 1, 814). Ce vers atteste la persis-
tance du culte des corneilles divin s, mais elles étaient devenues de génies,
35 des striges; cf. Pétrone, 63 : mulieres pluscia; n' cturnse. U Notulœ cri-
ticae ad Silium Itahcum [P. H. Damsté]. Livres I-IV. % Ad Zosimihistoriam
houam, éd. Ludw. Mendelsohn, Teubn. 1887 [H. van Herwerden]. P. 398,
les Grecs distinguent soigneusement àTtofjxîu/j, bagages, impédiments, et
xaTa^xsu'/j, mobiher. ^ Plut., quom. adul. ab amico intern. [J. J. H<art-
40 man>]. 68 D; 72B. 1^1^0 4. Quaestionesgraecae[l.M. J.Valeton]. 4. DeHar-
modio et Aristogitone. Praefatio : quid afîectibus tribuendum sit in rébus
gestis conscribendis. Thucydide est, en général, un historien sincère, en qui on
peut se confier autant qu'à Polybe. Mais cette quahté ne doit pas empêcher
un examen critique de ses récits. Dans l'histoire d'Harmodius et d'Aristo-
45 giton, il a commis une sorte de fraude pieuse, parun amour excessif des cultes
nationaux, de même qu'à propos d'Alcibiade, il a cédé à la haine que
lui inspirait celui qu'il croyait être un mauvais citoyen. § 1. De hberato-
rum statuis. A. De statuarum reditu. B. De imaginibus liberatorum nobis
seruatis. C. De Orchestra. D. Aramante statuas non fuisse. E. Detempore
50 quo statuae liberatoribus decretae sint (487-486). Excursus I. Decolumna
Pisistratidarum. § 2. De liberatorum sepulcro. A. De sepulcris in bello caeso-
rum, B. De ferahbus publicis. Excursus II. De die funeris pubhci. E. De
ludis et sacrificiis in f eralibus celebratis. *| Obseruatiunculae de iure romano
ERANOS. 281
[J. C. Naber]. CI. Quando ex usu recesserit rei in iudicium deductae clausula.
« Litis pendentis exceptionem inueniri quidem in prisco iuris Romani docu-
mente (lex agr., 1. 38; cf. Cic, Off. I, 59), et apud ludi magistrum ineptum
quarti uel quinti saeculi (fragm. Augustod., § 110), sed in iure lustiniano
niisquam esse, proinde etiamnunc ibi esse utilem rei in iudicium deductae *
clausulam, siue apud alium cognitorem siue mutato génère actionis actor
experiri uelit. ^ Oscen, oscitare [J. Vûrtheim]. Oscitare est un fréquentatif
de*scio, dérivé de os; cf. uespera -sco-o, silu-esc-o. Le verbe signifie» ouvrir
largement la bouche, le bec ». D'où le subst. oscen, cf. pecten. Il désigne
le corbeau dont l'office est de oscitare. ^ Coniectanea in Platonis Phaedrum lo
[I. C. Vollgraff]. P. 434, otatpépEtv, praestare. ^ Plut. De recta rat, aud. [J. J.
H<artman>]. 42 A. T[ Ad panegyricos latinos [I. van Wageningen]. II, IV,
VII, XI, XII. 1[ Plut, de recta rat. aud. [J. J. H<artman>]. 43 E.
Paul Lejay,
15
SUÈDE
Rédacteur général : A. Enander.
Eranos. Acta philologica Suecana. Vol. IX. Fasc. 1 et 2 (1909). Ana- 20
lecta critica [E. Lôfstedt]. 1, Commodien. Carm. Apolog. v. 140 corriger
dicere en deicere (i. c. deicere); 2, Comm. Instr. I, 22, 14 lire oror (au I
dewuos») consulito pro nobis; 3, nstr. II, 28. 5, lire « ut faciat ipse quid.
dicit; 4, Julius Capitolinus, V. Maximi. Duo Maxim. Duo, 31, 3, lire«lupi
urbem quingenti simul ingressi sunt (in eam urbem). in qua, et 31,4 «usque ad 26
f abellas scripsit »5, Jul. Valerius III, 26, lire: interpretamenta haut quis-
quam nobis edissertare audebat; 6, Amm. Marcellinus XX. 11, 31, conserver
la leçon des mss. reuertetur; 7, Id. XXI, 5, 7, changer solitam en solicitam;
8, Id. XXII, 6, 2, lire « densitate in» aul. de« densati in»; 9, Id. XXIV, 3, 9,
lire «redactas uideam Daceas » ; 10, Id., XXV, 4, 7, lire « censor in » au 1. de so
« censoriis » des mss.; 11, Id. XXVI, 3, 5, « equo » devant <f phalerato insi-
dens» doit être supprimé; 12, XXVII, 12, 3, aul. de«cecidit))lire«deciderat»;
13, Id. XXVIII, 4, 28, corriger «Pordaca» en«Porplaca»; 14, Id. XXIX, 4, 7,
au I. de « relatione », lire « operatione »; 15, Id. XXIX, 5, 30. pour « con-
cussio » lire « concursio »; 16, Id. XXX, 7, 6, au 1. de a se proripiens ». lire 35
« se se proripiens ». ^ Ett papyrusfragment af Sallustius [A. W. Ahlberg].
Ce court fragment du ch. VI du Catilina (Grenfell-Hunt, Oxyr. Pap. VI,
n° 884), dont A. donne la teneur, s'il n'a pas grande importance, est utile
cependant pour la restitution du texte et A. Tétudie à ce point de vue. %
Syntaktische Inschriftenstudien [E. Nachmanson]. Piemarques de syntaxe 40
grecque d'après les inscr. sur l'emploi des cas dans les expressions « en sou-
venir de », « en reconnaissance de ». 1, Génitif du motif ou de la cause
(Sachbetreff) b oaaoç 0 Aa/.£oa;|j.ovt'cov rbv oaitov xbv 'AXei'ojv xbv cruy-
ysvTi ô[jL&vo''aç. explication de ce gén. ôfxovotaç qui paraît anormal au pre-
mier aljord et qui est tout naturel : exemples tirés des inscr. et des auteurs ; 45
2, /'iotç. Exemples de /apiv comme apposition à l'action exprimée par
le verbe; 3, [Jt.v-/,[jLYi, emplois divers de ce mot: avec le gén. de l'objet; comme
gén. de qualité; 4, emploi des prépositions adverbes comme uTïsp ...evexa;
evExa, ... /xpiv; iVexa ... oià : sic b-r.o, oià, ÔTiàp, Iv employés concurrem-
ment avec /âptv etc. Les diverses formes d'è'vsxa. 1[ Genitivus causae im 50
Latein [E. Lôfstedt]. Montre par divers exemples tirés de T. Live, Plaute,
Varron, Rhet. ad. Her. Fronton et les inscr. que l'emploi du gén. en latin
comme en grec pour exprimer la cause par laquelle quelque chose
282 1909. — SUISSE.
arrive, ou le> raisons pour lesquelles quelque chose se fait, mérite
d'être plus étudié qu'on ne l'a fait jusqu'ici, ^f Kleinere Aristoteles-
Fragen[G. Rudberg]. Dans ce 2^ art. <cf. Eranos, 8 fasc. 4, et R. d. R., 33,
292, 25> R. étudie la trad. de Michel Scotus de l'Historia animalium
5 d'Aristote et les sources indirectes dont il s'est servi et cherche quel était
le ms. grec qui est à la base de la trad. arabe de ce traité et indirectement
des trad. latines. Ce ms. grec doit être un cod en onciales de 800 environ et
qui était bon. ^ Nâgra anmarkningar till de latinska inskrifterna i Genève
[V. Lundstrôm]. Remarques sur 8 inscr, latines du musée épigraphique de
1° Genève qui ont paru dans le CIL XII et XIII. Tflf Fasc. 3. De duobus cod.
Palatinis Sallustianis [A. W. Ahlberg]. Etude détaillée du Pal. 889 (Nazar-
ianus ou Pal. primus) et du Pal. 887 (Pal. secundus). Relevés des leçons
qu'ils donnent différant du texte de la 3^ éd. de Jordan (Berlin 88); parti-
cularités orthographiques. ^ Zur TSTxtyocpopta der alten Athener [L. Kjell-
^'^ berg]. N'accepte pas les conclusions de Hauser (Oest. Jahrhes. 1906, p. 75.
R. d. R. 31, 98, 6> sur les xéTTtysç d'or dont parle Thucydide I, 6 et que
les anciens Athéniens et les Ioniens portaient dans leur chevelure. Pour
lui ces « cigales » n'étaient pas un bijou unique que portait une personne,
mais elles étaient constituées par des fils d'or qu'on nattait avec les cheveux
^^ ou une partie des cheveux, pour fixer ou maintenir le krobylos; lorsqu'un
souffle de vent ou une secousse quelconque agitait les boucles, il mettait
en même temps en mouvement les petites armatures qui les soutenaient
et qui, étant en métal, rendaient un son que l'oreille percevait, d'où la com-
paraison avec le chant des cigales et de là aussi le nom de TéTTiyeç qu'on
26 leur donna; c'était comme de petites chaînettes soutenant la chevelure, et
on peut en voir les traces dans les monuments figurés archaïques. ^ Zur
Hippokratesbibliographie [A. Nelson]. Legrand a mentionné (Biblio-
graphie hellénique III, p. 304) une traduction latine de certains traités
d'Hippocrate (et de Galien) imprimée à Lyon en 1525, dont on ne connaî-
30 trait qu'un seul exemplaire, celui de la Bibl. d'Augsbourg. La bibliothèque
de l'Université d'Upsal possède aussi ce livre rarissime. ^ La traduction
grecque de certains noms de nombre dans le Monumentum Ancyranum 8
(Suédois) [V. Lundstrôm]. H y a dans le Monument d'Ancyre désaccord pour
le nombre des citoyens romains entre le texte latin qui est donné pour le
36 recensement de l'année av. J.-C. 4.063.000 citoyens, et le texte grec qui
donne 4.603.000. Cette différence énorme provient de l'erreur du lapicide
qui a pris « sexaginta » pour « sexcenta » et a traduit en conséquence. De même
col. III, 16 il a traduit '< trecentis et vigenti ''millibus » par rpâxovra xpiat
(Aupiâaiv. A. M.
40
SUISSE
Rédacteur général : J. Le Goultre
Anzeiger iûr Schvireizerische Altertumskunde. N. t\ XI (1909).
N° 1. Les restes romains de la pr squ'île de l'Enge près de Berue ( J. Wied-
mer]. Liste des marques de potier trouvée dans des fuuilles de 187?.
Découverte d'un lieu de sépulture à la gravière duRossfeld. 167 tombeaux
d'incinération et 26 d'inhumation. Ces derniers peuvent avoir été ceux
de Gaulois, Plus de cent vases de terre, spéialemcnt des cruchej. Plats
de diverses formes. Lampes avec marques de potier. Statuettes de terre
blanche originaires du département de l'Allier. Bu' te d'un Gaulois; les
chairs primitivement coloriées. Buste defemmes avec une'coiflure extraor-
ANZEIGER FUR SCHWEIZERISCHE ALTERTUMSKUNDE . 283
dinaire. Cinq exemplaires très grossiers de Vénus. Cheval harnaché. Plat
destiné à orner une paroi, représentant un buste de femm . Objets en
verre dont les plus remarquables sont les restas d'un g be'et avec r. pré-
sentation de gladiateurs offrant une grande analogie av c un gobe et décrit
par Bohn (Anz. 1903/4, 4, p. 276). Peu d'' bj<>ts en métal. Les monnaies *
prouvent que ce cimetière n'a plus été empl 'yé d' puis 264. ^ Fouiil s de
la Soc. Pro Vindonissaenl908. 1, Bâtiment romain à Unter-Windisch, févr.-
mars 1908 [C. Fels]. Construction rectangulaires- Qqs monnaies. 2, Caserne
de la IV® cohorte hispanica. Juin 1908 [C. Fis]. Bâtiment rectangulaire,
divisé en cinq compartiments. Traces d'incendie. 58 tuiles portant la marque lo
de la III^ cohorte hispanica, Monnaies et objets divers. 3, Canal de décharge
romain, trouvé en juil. 1908àWindisch[L. Frôlich]. 4, Fouilles au rempart
septentrional (au N. du nouveau pavillon des femmes de Fétabhssement
de Kônigsfelden). Juil. et août 1908 [Th. Eckinger]. Fouilles constatant
l'inexactitude du plan de 1904. 5. Conduite d'eau romaine à Hansen. is
Juil. 1908 [Id.]. 6, Au camp sur la Breite (Via principalis), oct. à déc. 1908
[J. Henberger]. Découverte de la continuation septentrionale du canal
découvert en 1898 à côté duquel se trouvait une route. Cette route est la
via principa is et la porte du N. à laquelle elle aboutit la Porta sinistra.
Sous la route, il s'en trouvait une plus ancienne. A l'E. restes d'un bâti- 20
ment dont la façade principale longeait la route et derrière lequel on voit
des traces de fondation. Cette partie du camp a donc été transformée et
exhaussée à la suite d'un incendie. Trouvailles très nombreuses. Tuiles de
laXXI^ et de la Xl° légion; monnaies. Lampes dont trente entières des
premiers temps de l'empire; un grand nombre sont ornées de figures, 26
Objets en bronze. 7, Deux trouvailles fortuites sur le sol de Vindonissa
[J. Henberger]. Tombeau romain à Brugg, sur la terrasse du Brugger Berg.
Statuette trouvée dans le lit de l'Aar, représentant la déesse Hygie, qui peut-
être a été amenée des bains de Schinznach. 8, Fouilles dans le tas de détritus
[L. Frôhch]. Ce tas a dû prendre naissance entre l'an 60 et l'an 70 p. C. Ta- 30
blette de cire avec caractères. Fibule d'argent. Vase de 30 centimètres de
haut à^trois anses orné d'un serpent; consacré au culte de Mithra (?).*[f^ N° 2.
Rapport sur le poste romain de Sternenfeld (Bâle-Campagne), pubhé par
la Comm. archéol. de la Soc. suisse pour la conservation des monuments
historiques. Recherche d'un poste intermédiaire entre celui de Bâle (place 36
de la 'cathédrale) et celui de la Hardt. Découverte d'un mur à Sternenfeld
au bord du Rhin; celui-ci devait être opposé au Rhin; les trois autres
ayant dû être précipités dans le fleuve. Traces d'un rempart et d'un fossé.
^ Les tuiles romaines de Windisch [V. Jahn]. Description des tuiles ro-
maines. Celles qui diffèrent de grandeur d'une manière notable et qui ont lo
été trouvées en dehors du camp doivent être de fabrique étrangère. Toutes
les empreintes des cohortes sont en creux, de même que toutes celles de
la XXI^ légion; toutes celles de la XI^ sont en relief. Marques de doigts
et d'ongles faites intentionnellement par les ouvriers sur les tuiles. Inter-
prétation des inscr. Une première période de fabrication des briques corres- 45
pond au séjour de la XXl® légion à Vindonissa, c'est-à-dire de 43 à 46 jus-
qu'en 70. La seconde période commence avec l'arrivée de la XI^ légion
(83^probablement). Nous ne savons par qui était occupée Vindonissa entre
ces deux périodes. On trouve du reste des briques de Vindonissa, dans une
grande partie de la Suisse, de l'Alsace et des Agri Decumates. ^ Découverte 50
de restes romains à Arbon (Thurgovie). ^^ N° 3. Tombe romaine de Sierre
(Valais). [D. Violher]. De la première moitié du i®"" siècle d'après les mon-
naies trouvées. Fibules provinciales militaires et à crochet. Ces dernières
284 1909. — SUISSE.
sont spéciales au Valais, Bracelets également spéciaux au Valais. Bracelet
d'argent à extrémités en formes de massues. Vases. ^ Chambres romaines
avec hypocaustes à Augst (Bâle) [Th. Burckhardt-Biedermann]. Deux
chambres dont le sous-sol communiquait par des voûtes. Dans le mur de
5 séparation se trouvait une porte murée. Piliers de briques irréguhers.
Mosaïque et pavé de briques. Les parois et le plafond de la chambre méri-
dionale étaient revêtus de tegulae hamatae (Vitruve), seul exemple en
Suisse. Retrouvé des clous. Chapiteaux des colonnes. Canal de chaleur.
Bassin qui a pu servir de baignoire. Ces chambres ont été habitées jusqu'à
10 la seconde moitié du m® s. avant la construction du castellum d' Augst.
Tf La carrière romaine de la Lance près Concise (Vaud) [V. H. Bourgeois].
C'est de cette carrière qu'ont été ex traites les pierres de calcaire blanc avec
lesquelles ont été bâties beaucoup de maisons à Eburod<»num (Yverdon)
et à Aventicum. Qqs blocs sont encore en place. Manière de les séparer
16 de la masse rocheuse. Ils étaient embarqués sur le lac dans un petit port
à 120 mètres de la carrière. ^ Quelques monuments antiques trouvés
en Suisse [W. Deonna]. Musée de Sion. Série de bronzes bizarres trouvés
en 1873 aux environs de Sierre (Valais). Ce sont des appliques décorant
peut-être une fontaine et représentant Dionysos ailé, Aphrodite (avec des
20 caractères archaïques, quoique gallo-romains). % Soleure. Trouvailles faites
pendant la construction de la nouvelle Banque du commerce [Tatarinoff] et se
rapportant à l'ancienne enceinte de Solodurum. 11 y eut peut-être là un
premier castrum qui fut remplacé par un autre. Monnaie, fragments de
poterie. ^^ N° 4. Les trouvailles archéologiques d'Arbon (Thurgovie)
26 [A. Oberholzer]. Détermination de l'emplacement de la colonie d'Arbor
fèlix et de son castrum. Construction pour la protection du port sur le lac
de Constance. ^ Quelques monuments antiques trouvés en Suisse. Suite
[W. Deonna]. Le dieu Sol; deux groupes représentant un enfant assis sur
un lion qui tient dans ses pattes de devant soit une tête de taureau, soit
80 une tête de cerf, se rapportent peut-être au culte de Mithra; un monstre
avec deux têtes de chien-loup entre lesquelles se voit une tête humaine
semble être Cerbère; deux clefs de fontaine; le manche de l'une représente
un lion s' apprêtant à dévorer la tête d'un homme, le manche de l'autre une
panthère dévorant une tête de bélier que soutient un enfant nu. Athèna
s» trouvée en 1903 à Martigny <cf. Anz. 1905 /6>. Musée de Berne. Aphrodite
dénouant sa sandale. Musée du Grand-Saint-Bernard. Zeus comparé au
Zeus de Mûri du Musée de Berne. 1[ Supplément à l'étude sur les tuiles
romaines de Windisch <cf. supra> [V. Jahn avec des communications
de Naef et Burckhardt Biedermann]. Tuiles trouées qui doivent
40 avoir fait partie des appareils de chauffage ou avoir servi à l'aéra-
tion et à l'éclairage. ^ Aargau. Brugg. Acquisition de la Soc. pro Vindonissa
en 1909. — L'espérance qu'on avait conçue de retrouver les traces d'une voie
romaine dans les travaux de canalisation du quartier d'Obach à Soleure n'a
pas été réahsée. L'Aar devait passer par cette localité; on y a trouvé une
46 semelle de souher clouée d'époque romaine. — A Avenches, fouilles près du
pont de l'Eau-Noire qui attestent la présence d'un bâtiment construit
à l'entrée du canal qui conduisait les eaux du lac de Morat à Aventicum.
Découverte en Prilaz de deux praefurnium.
Jahrbuch des Vereins schweiz. Gymnasiallehrer 38e année. Les
60 résultats acquis des fouilles de Vindonissa [Eckinger]. L'amphithéâtre était
moitié en pierre, moitié en bois ; mais il avait été précédé par un amphithéâtre
entièrement en bois. La caserne des gladiateurs. Le camp ; la porte septentrio-
nale ; tour , trous destinés à enfoncer des poteaux. Selon Dragendorff les cons-
10
BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE d'alEXANDRIE . 285
tructions en bois qu'ils supportaient étaient contemporaines des murs; selon
E. elles auraient été antérieures. Double niveau de la route. Murs. Canal de dé-
charge. Colline de détritus datant du i^r s. renfermant des objets de bois et
de" cuir bien conservés. Plus de 300 styles à écrire; tablettes. Poteaux et
plancher. Aqueducs. Tombeaux le long des routes. Sauf un seul cas, on
constate toujours l'incinération.
Musée neuchâteiois. 46^ année, 1909, p. 143. Trouvé à Saint-Aubin
(Neuchâtel) un grand bronze. J. L. C.
TURQUIE D'EUROPE
EGYPTE]
Rédacteur général : Maurice Bernard,
ts
Bulletin de la Société archéologique d'Alexandrie. Tome II,
S*' fasc. (N» 11), 1909, Lettere al Prof. Brescia [G. Lumbroso]. 5 D'où vient
l'erreur étrange des historiens latins Ampelius (§35, et Eutrope (VI, 21)
qui, comprenant mal Sénèque. Epist. IV, 7 et T. Live, ont fait de Pto-
lémée XII le pupille de Pompée; ils n'ont pas pris garde que pupillus = ao
« puer aetate ». — 6, Amm. Marcel. XVI, 12, 35 (bataille de Strasbourg
357) est une preuve que le culte de Sérapis avait déjà pénétré en Germanie
au commencement du iv'' s. ap. J.-C. — 7, Comme S. de Ricci l'a montré,
c'est dans Monfaucon que d'Antraigues a trouvé les renseignements qui
lui ont permis d'affirmer faussement qu'il avait trouvé en 1779, dans un 25
voyage en Egypte, outre plusieurs mss. de Polybe, Diodore, Hérodien,
Pausanias, le texte en onciales des Hypotyposes de Clément d'Alexandrie,
datant du vu*' s. avec des notes à la marge d'un autre caractère. — 8, Sur
un passage de Dion Gassius 50, 27, à propos dun proverbe très répandu
dans le monde gréco-latin. — 9, Sur l'emploi que fait Dion Cassius (66, 8) 30
du terme xxiGxptùv.v pour stigmatiser 1" avarice de Vespasien. — 10, Le
Démétrios b TOTroypocço; dont parle Diod. 31, 18, 2, comme ayant reçu
chez lui le roi Ptolémée VI exilé de son royaume, et dont Valère Maxime
V. 1, 1 fait un peintre alexandrin, n'était pas d'Alexandrie; c'était un artiste
grec demeurant et travaillant à Rome, mais qui avait voyagé et séjourné 85
en Egypte. — 10, Commentaire du passage où Plutarque raconte les
craintes superstitieuses qui suivirent le suicide de Cléomène roi de Sparte
(c. 39). ^ Die Auferweckung des Lazarus auf einer romischen Lampe [R. Pa-
genstecher]. Description d'une lampe en terre du Musée d'Athènes sur laquelle
on voit le Christ ressuscitant Lazare, on ne connaît que deux autres lampes 40
du musée d'Alexandrie où le même sujet soit représenté. Ces trois lampes
doivent avoir été fabriquées à Alexandrie au iii^ s. ^f A group of Terracotta
Horsemen [C. C. Edgar]. Description de deux statuettes représentant des
hommes à cheval, motif rarement représenté en Egypte avant l'époque
Saitique, elles doivent dater du vi<^ s. av. J.-C. et avoir été faites par des 43
Levantins. ^ Un ipogeo cristiano ad Hadria [E. Breccia]. Description (plan
et fig.) de cette catacombe chrétienne. Sept inscr.; lampes en terre cuite.
Ij II prefetto di Egitto nei documente Atanasiani [L. Cantarelli]. Une version
syriaque des Epîtres de Athanase trouvée en 1847 et actuellement au Br.
Muséum contient les sommaires (xscpaXatx) analytiques des lettres épisco- 59
pales adressées à l'Église d'Alexandrie au jour de Pâques, de 328 à 373, et
la suscription d'autres lettres de 329 à 348; elles sont importantes pour nous
entre autre parce qu'elles donnent les noms des préfets d'Egypte alors en
286 1909. — TURQUIE. — EGYPTE.
fonctions. Histoire rapide de cette magistrature. ^ Un original retrouvé
[G. Lefebvre]. Texte original restitué et comm. d'une inscr. copiée à
l'encre sur la panse d'un va e en terre cuite aujourd'hui p.^rdu. Ce texte
original est gravé sur une stèle, jadis linteau de la p^rte d'un temple (phot.).
6 C'est la dédicace de ce 'tcpov par un certain Caius Valerius Ottus, vétéran
de la légion III Cyrenaica, et par sa fomme, datant peut-être du 19 mai 156.
^ Di alcuni frammenti di vasi con rappresentanze e rilievo [E. Breccia}.
Description d'un certain n mbre de vases ou de fragments de vases à
reliefs du Musée d'Alexandrie (pi. et fig.). 1, Ménélas et Hélène; 2, Dionysos
10 au repos; 3, Même sujet; 4, Sujets tirés du mythe de Dionysos; 5 et 6, Têtes
couronnées de lierre et de fhurs; 7, 8, 9, Hercule luttant avec un taureau;
10, Tête de Gorgone; 11 et 12, Léda et le cygne. Autres fragments, lampes.
T[ Notes d'épigraphie égyptienne [S. de Ricci]. Texte de 40 inscr. ou frag-
ments d'inscr. accompagné d'un court commentaire. H AtocrxoucioT,? y
i** TOfxot [A. J. Reinach]. Le cube de granit découvert en 1847, à Alexandrie,
sur l'emplacement de l'ancienne église de Sainte-Catherine, n'est autre
d'après l'inscription qu'il porte qu'une ciste en granit qui renfermait
l'édition de luxe en 3 tomes, et illustrée probablement, de l'ouvrage Tispl
uXtjç îaxpixYJç de Dioscoride, le fameux botaniste d'Anazarbe. Cette ciste
20 est l'unique spécimen connu de ces coffres inaltérables et incrochetables
adoptés pour leurs volumes précieux par les amateurs alexandrins. •} Un
ancien port à Dekhéla [E. Malaval]. Retrouvé dans le fond de la mer
les restes d'une ancienne digue dont les blocs supérieurs et la maçonnerie
de couronnement avaient disparu et qui témoignent qu'à Dekhéla, près
26 d'Alexandrie, les Ptolémée avaient établi un port à l'endroit où, de nos jours,
on songe à en établir un. Description. ^ H. Thiersch, Pharos^ antike Islam
und Occident^ ein Beitrag zur Architekturgeschichte [Breccia]. Très docu-
menté et très minutieux. 1| Th. Schreiber, Die Nekropole von Kôm-esch-
Chukâga [Id.]. Résultats de l'expédition de E. Sieglen, de 1898-1902. Très
^° grands éloges. ^G. Maspero, Guide to the Cairo Muséum^ transi, by J. et A.
QuiBELL [Id.]. Utile et excellent. ^ R. Paribeni, Ricerche nel luogo delV-
antica Adulis [Id.]. Etude consciencieuse, bien informée et pénétrante.
G. B. R.
TABLES
KEVCE DES REVUES
I. — TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES
[.es indications suivies de l'astérisque renvoient à des études sur des pas-
sages isoles d'autours. — Chaque chiffre peut indiquer des articles consé-
cutifs sur le même sujet. — Les comptes rendus d'un même ouvrage ne
sont pas tous indiqués; on pourra eu dresser la liste complète avec le nom
de Tauteiîr et les indications de la troisième table. — L'abréviation suiv.
peut indiquer des articles non consécutifs d'une même revue.
accent çcr. 90,42. 160,21. — iat. 180,30.
Acron 28,14.
Acta Pauli 115,33.
adjectifs gr. 20,50.
adverbes gr. 238,31.
Aétius (médecin) 253,34.
Aetna, 49,44.
Afranius 108,31.
Afrique 20,49. 23,44. 127,45. 133,5.
182,8 suiv. 273,2.
Agrippa 18,6. 100,44.
Alcée 233,52. 238,14.
Alcidamas 106,45. 231,47.
Alciphron 22,25*. 66,19. 101,21*. 102,51.
156,14. 171,26.
Alcman 50,50. 169,15.
Alesia 127,28. 186,3,11,18. 218,8,11.
Alexandre le Grand 16,9. 20,43. 48,3.
53,18. 93,2.
Alexandrie 96,14.
Alphabet 10,14.
Ambroise (saint) 103,25*, 108,31*.
Ambrosiaster 46,5.
Ammien Marcellin 104,43*. 106,51*.
161,15*. 281,25*. 285,21*.
Ampélius 285,18*.
Anaxagore 107,3.
Andocide 66,1 5*.
annalistes Iat. 64,1 0.
Anonymiis Argentinensis 213,19.
Anonymus Jamblichi 104,33.
Anthologie gr. 6,51. 63,8. 66,17*. 107,21*
109,42*.113,2*.161,36*.
anthologie Iat. 30,20. 142,44*. 146,20.
161,44*. 267,19*.
anthologie Iat. épigraphique 21,4 8.
145,32*. 277.
Anthropologie 126,43.
Antipatros 102,40.
Antiphon 26,48. 45,35. 172,16*. 219,26,
38.
ANTIQUITÉS 21 ,10. 27,2.30,39.127,10.
255,25. — gr. 25,46. 26,33. 58,20.
109,27. 1 21 ,49. 1 22,24. 154,48. 158,45.
225,8. — rom. 20,44. 24,14. 29,48.
48,12. 49,3. 53,20. 53,36. 54,10. 64,13.
67,41.100,23. 124,33.162,20. 165,18.
226,10,17. 234,43.
Apollodore 63,27. 278.
Apollonii régis Tyrii (historia) 107,20*.
Apollonius Dyscole 66,22. 279,21*.
Apollonius de Rhodes 97,7. 169,31.
175,14*.
Apollonius deTyanel61,23*,251,50.
Appien 14,28. 238,38*.
Apulée 19,27. 21,4. 25,44. 58,44.
64,8. 1 05,1 . 1 45,27 *. 1 61 ,1 4*. 209, 4.
231,40*. 233,16*. 241,3. 278,47.
Aratus scol. 111,28*.
ARCHÉOLOGIE 12,50.16,2. 18,20,35.
20,25. 27,19. 35,8.48,31. 184,12 suiv.
187,31 suiv. 233,5 suiv. 237,24. 268,6
suiv. — gr. 4,21. 10,8. 17,48. 24,37.
28,19. 29,23,47. 34,19. 48,20. 51,15.
288
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
52,51. 75,20 suiv. 94,32. 122,40. 136,
30 suiv. 165,51 suiv. 193,21 suiv.
223.18. 227,30 suiv. 242,21 suv.
255,40 suiv. 258,14 suiv. 262,11 suiv.
267,20. 285,16 suiv. — rom. 4,45.
5,12. 19,16,45. 22,8. 29,15. 31,33. 32,4.
33,12. 49,6. 51,51. 75,13 suiv. 95,46.
11345 suiv. 121,36. 138,20 suiv.
154,30 suiv. 165,1,43 suiv. 171,47.
1 78,32. 1 79,1 6. 1 81 ,52 suiv. 1 83,6 suiv.
50 suiv. 193,32 suiv. 267,31. 271,23
suiv. 273,13 suiv. 275,20 suiv. 282,44
suiv. 284,49 suiv. 285,7 suiv.
Archiloque 102,21*. 156,19,27. 157,1.
191,40.
Archimède 46,28.
architecture 166,13 suiv. — gr. 158,6,
27,37. — rom. 29,3.
Archytas 18,26.
Aréthas 129,22.
Aréthas de Césarée 4,41.
Aristarque 90,43.
Aristée (Ps.) 63,12.
AristéntHe 109,45.
Aristide (Aelius) 16,24*. 25,13.
Aristide (apologiste) 20,5.
Aristophane 27,49. 31,3. 52,29. 53,46.
120,3. 136,42. 177,35. 278,44. 279,5. —
Ach. 125,5. 148,38. 229,24. 233,20*.
267,42*.— 7)ai«. 66,13.— Gren. 106.22.
— Guêpes 279,15*. — Nuées 102,30*.
— Ois. 145,50*. — Paix 101,31. —
Plut. 101,31. 128,30. — scol. 170,19.
Aristophane de Bvzance 279,3.
Aristote 3,3. 4,17. 5,37. 6,4,23. 34,32.
49,25. 52,7. 76,6*. 101,36. 107,27.
126,32. 128,32. 139,24*. 223,20.
230, 23. 234,45. 240,29. 272,36. —
Ath. Resp. 23,13*. 24,19 *. 279,32*. —
Gen. an. 231,25*. — Hist. an. 33,21.
231 ,25*. 282,2. — Part. an. 173,44*. —
Poét. 170,21. 181,20*. — Polit. 17,17.
164,13. — Rhét. 17,52. 231,45*. —
Top. 20,16.
Aristote (Pseudo) 61,40.
armée 33,2. — gr. 93,6. 125,7. 243,15. —
rom. 32,43. 67,38. 100,20. 117,48.
178.19. 184,35. 229,30. 235,48.
Arnobe, 68,3. 107,9. 234,6*.
Arrienll2,7.278.
ART 29,38.47,30.118,11.— gr. 96,23,44.
Artémis 248,10.
article gr. 31,21.
Arvales (chant des) 45,53.
Asconius 33,31. 118,14. 119,50. 121,5.
122,10. 232,43.
Asie Mineure 32,26.
Asinius PoUion 64,10. 95,53. 277.
Astérius d'Amasie 103,24.
Astrologie 13,8. 27,12. 54,2. 105,26.
139,27. 157,44. 166,26. 217,35.
Astronomie 27,12.
Athanase (saint) 10,12*. 285,49.
Athénagore 20,5.
Athénée 7,2*. 102,31*. 109,41*.
Athénée d'Attalia 61 ,42.
Athènes 12,34. 23,46. 30,51. 31,11. 77,1.
i,;'165,12. 181,19. 212,33. 260,45 suiv.
262,11 suiv.
Atta 103,14*.
Auguste 16,18. 30,8. 122,13. 282,32.
Augustin 18,51. 24,31. 30,47. 46,5. 51,5,
36. 103,25. 110,37*. 124,34. 145,6.
171,20*. 171,41*. 207,10. 231,42*.
Aulu Gelle 20,22. 31,20, 58,50*. 61,33*.
66,4*.
Ausone 21,43. 28,2. 65,24. 104,15*.
126,48.
Auspicius 106,33.
AUTEURS gr. 25,29. 27,6.
Aviénus 50,34.
Avitus 217,47.
Babrius, 146,2.
Bacchvlidel24,7. 146,17.
Bartafl57,13.
Basile(saint), 33,5.35,35. 68,37.
Bible latine 23,22. 1 21 ,1 2. 1 42,51 . 208 ,37.
Biblegrecque 1 02,52. — Voy. Testament.
bibliographie antique 63,9 105, .31. 210.
20. 277. 286,14. Voy. manuscrits,
bibliographie de la philologie 33,15.50,49.
187,49.
Boèce36,13.
Boissier 212,12.
Bretagne 95,34. 96,11,28. 180,39.
bucoliques gr. 28,26. 169,46.
byzantine (philologie) 20,11. 30,53. 35,
"32 suiv. 50,52. 189,23. 254,3 suiv.
Caecilius (comique latin) 158,4.
Gaecilius de Calacté ^8,47. 60,34.
Gaelius Aurelianus 145,34.
calendrier gr. 10,3. 164,24. — rom.
103,12.105,35.129,18.
Gallimaque 66,16*. 201,42.
camées 104,43.
Gaper 97,33.
Garacalla 48,15.
Carmen de figuris 108,„ .
Garthage51,25. 70,37.
cartographie 118,33.
Gassius Félix 105, 12. 145,34.
Gatonl'ancien28,48. 58,39*. 59,1 *.64,11.
108,30.
GatuUe 17,20. 28,28. 34,38. 57,34*.
92,35*. 231,29*. 277. 280,30*.
Gedren 107,4*.
celtique 19,49. 199,18 suiv.
Géphalion 112,7.
GÉRAMiQUE 123,43. 16,54* suiv. 182,9
suiv. — gr. 9,37. 19,19. 21,14. 22,20.
45,15. 120,12. 128,46. 136,42. 155,8.
162,18. 189,43. 227,46 suiv. 286,7. —
rom. 19,5. 113.27 suiv.
Gésaire d'Arles 103,28. 217.47.
Gésar 96,11,28. 107,38. — B. G. 104,42*.
120,24. 173,35. 214,42 suiv. 229,27%
231,5. 234,5*.
I.
TABLE GENERALE DES MATIERES.
289
25,41.
91,2.
César (Pseudo) Afr. Bel. 14,37. 86,4
Alex. 86,4*. — Hisp. 95,50.
chaînes 40,6.
Gharisius 31,41.
Chimie 50,28.
Christ (W.) 22,49.
christianisme 14,30. 19,25. 24,12.
28,17,32. 35,32 suiv. 90,52.
102,18, 104,7. 115,28,29,33,45. 119,11.
122,32. 131,5. 149,35. 150,18. 166,21,
37. 172,33. 185,9 suiv. 225,44. 239,12.
278. 285,38,46,48.
chronographcs byzantins 143,33.
Chronologie rom. 122,15.
Cicéron 4,47. 20,7. 21,28. 22,16. 146,7.
181,31. 233,7*. — DISCOURS 79,51.
'28,40. Arch. 161,13*. — Cael. 50,22.
,48. 280,5*. — Cat. 64,50*. — Clu.
•.7,45. — Pis. 111,27*. — PhU. 62,
::*. 146,31*. — Rose. 86,3*. — Sest.
231,36*. — Ver. 31,6. 123,52*. — scol.
232,48. — LETTRES 66,48. 96,30.
240,25. 241,5. — Att. 111,5*. — Fam.,
104,42*. — Q. fr. 62,51*. — philo-
sophie 46,24. —diu. 105,14. 161,13*.
— fato (de) 117,30. — Fin. 107,2*.
276. — Hep. 23,36. 178,38. — sen.
26,10. — Tu.'ic. 61,11. 107,2*. —
uinutibus (de) 201, '2. 267,27. — rhé-
torique 128,37. — Br. 62,53*. — inu.
29,12. — scol. 97,52.
Claudien 68,32. 165,27.
Claudien Mamert 217,36.
Clément d'Alexandrie 22,4. 45,11. 231,8*.
Clément de Rome 115,29. 210,13.
Clitomaque 105,16.
code théodosien 23,30. 192,32.
colonies sv. 11,40.
Columelié 28,48. 56,9,34.
comiques gr. 25.39. 63,5. 101,18. 123,24.
175,17*. 279,^6*. — lat. 30,7. 33,6.
scol. 279,44.
Commodien 88,44. 127,31. 207,35. 281,19
comparatif 25,5.
comput digital 171.20.
conciles 104,8. 115,45.
Gonon 111,31
Consentius 1 «,32.
Constantin 68, 6.
Constantin Manassès 113,12.
Constantin Porphyrogénète 45,42.
Corinne 57, 15.
Corippus 68, 32.
Cornélius Labeo 121,31.
Corpus iuris 190,21.
Cratippe 105,20. 267, 53.
Crète 4, 9. 9,43. 48,42-. 76,30. 116,34.
120,35. 129,10. 162,45. 167,20. 190,
29. 260, 34.
critique des textes 94,43.
cyniques 53, 17.
Cypre 4, 1. 10,3.
Cvprien 27,31. 91,5. 251,13.
Cyprien (Ps.) 208,20.
Cyrille d'Alexandrie 208,20.
revue de philologie : Octobre 1910^
Darès 28,30. 30,48.
Délos 34,17. 185,37.
Delphes 11,50. 18,44. 25,7. 26,19,39.
27,18. 28,23. 34,18. 123,10. 137,17.
186,47. 187,12. 196,22. 213,6.
Démocrite 104,37. 105,30. 163,21.
Démosthène 25,25. 28,44. 30,6. 116,18.
122,44. 179,33*. 233,10. 238,44*.
257,45*.
Denys d'Halicarnasse 20,21. 29,44. 99,
13. 176,12. 236,41*. 268,1. 271,7*.
Denvs le périégète 111,19.
Denvs le Thrace 279,14*.
dialectes gr. 16,28. 32,26. 55, 37 suiv.
74,12 suiv. — ital. 56,45. 57,26.
58,17. 72,17,19. 73,20. 180,45.
Dictys 31,8. 61,7. voy. Darès.
Digestes 49,50. 129,52 suiv.
Diodore de Sicile 6,37. 7,6*. 102,1*.
108,3.
Diogène d'Apollonie 163,47.
Diogène Laërce 93,17. 101,14,20.
172,15*.
Diogène d'Œnoanda 18,13.
Dion Ca.ssius 16,18. 103,51*. 107,25.
147,40*. 218,14. 285,29*.
Dion Chrysostome 6,49. 279,12. 280,28.
Dioscoride 143,4. 216,29*.
Diphile 55,53.
diptyques 104,16.
divination 9,17.
Donat 17,38. 101,44.
donatisme 185,8.
drame 49,36. 53,38. 133,17. — gr.
124,37. 127,41. 128,25. 133,3. 180,34.
DROIT 3,21. 52,1. 120,48. 200,15.
267,40. — gr. 4,9. 7,36 suiv. 19,14.
22, 43. 25,1. 26,11. 28,41. 30,11. 32,3.
I30,3,suiv. 278,42. — rom. 7, 53. 23,
23. 28,51. 33,34. 49,27. 50,25,37.
129,36 suiv. 179,38. 191,52 sniv.
^80,26,53.
économique rom. 28,47.
écriture 166,10.
éducation (histoire de 1') 117,24.
278,37.
Egvpte 4,29,43. 6,36 suiv. 9,31. 11,28,
35. 12,26. 13,4,5. 21,32. 27,41. 29,34.
49,41. 51,29. 52,53. 57,22. 75,11. 115,
34. 126,44. 130,3 suiv. 166,13. 193,4.
211,5 suiv. 212,14. 215,44. 244,13.
267,53. 285,16 suiv.
Elien 171,31.
Empédocle 120,2. 175,31.
empereurs rom. 103,51. 231,12.
Enée de Gaza 35,12. 52,50.
enfers 8,31. 9,25.
Ennius 66,3*. 99,14. 104,41*. 229,19*.
276.
Ephippos 66,14.
Ephore 63,39. 66,25.
XXXIV. — 19.
290
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Epicharme 66,18*.
Epictète 21,21. 29,9. 32,50*. 63,25*.
231 2*.
Epicu're 18,28. 95,20. 99,8. 119,44.
126,22. 268,22. 278.
épicuriens 179,41.
Epidaure 115,40.
ÉPIGRAPHIE 17,24. 23,39. 118,4.
127,39. 169,29. — gr. 7,38. 8,45 suiv.
9,50. 10,10. 13,50. 14,6. 16,28. 18,46.
23,5. 28,37. 29,14. 33,38. 34,26. 47,4.
55,49. 61,37. 65,23. 102,27. 105,24.
108,43. 109,27. 116,15. 137,10. suiv.
161,9,31. 171,51. 176,47. 188,25. 190,2.
217,31. 223,2. 224,42. 228,3 suiv.
232,17 suiv. 242, 49 suiv. 254,15 suiv.
255,43 suiv. 258,21 suiv. 262,42 suiv.
278,42. 286,1. — lat. 12,43. 14,21.
21,45,48. 22,18,26. 26,8. 30,21. 63,16.
72,19. 103,47. 109,47. 113,44 suiv.
124,13,21. 139,9 suiv. 155,11 suiv.
158,14. 166,47. 168,17. 169,2. 173,28.
177,29. 178,42. 182,6 suiv. 183,6 suiv.
184,12 suiv. 188,29. 213,37 suiv. 230,
16. 235,53. 271,41 suiv. 272,51 suiv.
274,22 suiv. 275,35 suiv. 289,9.
Epitoma Liuii 64,2.
épopée gr. 19,24.
Erasme 95,5.
Eratosthène 4,21.
Eschine 66,16.
Eschyle 19,6. 251,3.— Ag. 94,8. 181,
15*,23. 217, 9. 232,26*. 236,31*, 238,
24*. — Eumen. 32,33. — Lycurgue
267,42. — Prom. 52,42. 170,40. —
Sept. 25,10. 181,11*. — Suppl. 146,
26*. — fr. 176,37*.
Esope 22,38.
Espagne 162,32. 187,8. 193,23. 208,51.
étrusque 56,51. 58,8. 59,25, 26,106. 46.
135,18.
étrusque (archéologie) 165,31. 258,36.
. 267,33.
Etrusques 47,37.
Etymologicum gudianum 24,28.
étymologie 55,5 suiv. 71,46 suiv. 134,45
suiv. 191,13 suiv. — gr. 34,30. —
lat. 145,7. 215,19. 231,37. 281,7.
Eubule 66, 13.
Eugraphius 50,4.
Eunonius 35,34.
Euphorion 123,33.
Euphranor 74,52.
Euripide 105,9. 166,7. 169,24. 203,12.
236,33. 277. — Aie, 128,18*. 172,11*.
— Baech. 18,25. 29,42*. 33,3. 102,40*.
144,44. — Cycl. 20i,30.— Héc. 66,12.
— Hél. 230,41*. 235,38*.— Hipp. 127,
53. — Hypsipyle 19,37. 66,5. 146,28.
219,12. 240,33. 267,45. 268,2. 269,52.
— Ion 26,20*. 256,30. — /p/i. Taur.
18,41*. 110,47*. — Méd. 30,31. 236,
46*. — Rhés. 66,12*. — Troy. 102,38*.
238,37*. — fr. 66,12?.
Eusèbe de Césarée 26,6. 28,46. 143,48.
Eutrope 285,18*.
faune 98,28. 100,48. 105,50. 120,42.
170,8. 231,24.
Faustinus 142,31.
Festus 27,29. 64,52. 110,7*.
Filargirius (lunius) 30,35. 45,3.
Firmicus Maternus 25,15. 29,5. 207,33.
flore 216,27. 218,23.
Florus 102,3. 267,25.
FOLK LORE 16,37. 18,31. 20,30. 54,17.
105,35, 109,27.
Fortunat 28,3. 49,2.
Frontin 64,8.
Fronton 20,22. 145,45. 146,14. 268,24.
Funéraires (usages) 18,42. 76,7. 128,18.
259,14 suiv.
Gaïus 130,50 suiv.
Galien 33,25. 62,21. 231,51*.
Gaudentius 118,3.
Gaule 26,35. 107,38. 115,41. 164,47.
181,52 suiv. 183,6 suiv. 187,39. 193,
32 suiv. 199,13 suiv. 208,23,30,49.
213,33 suiv. 282,44 suiv. 284,49 suiv.
285,7.
genre grammatical 74,5.
GÉOGRAPHIE 21,30. 49,25. 63,19.
Germains 10,41. 53,22,25. 54,22. 94,29.
Germanie 5,12. 15,14. 113,16 suiv.
glossaires lat. 32,18. 105,12. 145,5,39.
Gorgias 104,36.
GRAMxMAIRE lat. 22,5.
grammaire (histoire de la) 20,20. 61,42.
grammairiens lat. 97,33. 101,44.
GREC 45,51. 61,4. 118,21.253,41.254,50.
Grèce 17,48. 20,47. 21,12. 24,38. 25,37.
32,21. 51,30. 118,38. 120,54. 124,31.
212,19.
Grégoire d'Elvire 142,31.
Grégoire de Nazianze 48,16. 161,36.
Grégoire de Nysse 126,27.
H
hagiographie 23,3. 30,33. 70,4. 107,22.
209,8.
Hannibal 70,37. 78,21. 213,21.
Hécatée 243,35.
Hegemonius 173,47.
Héliodore 232,7.
Hellenica d'Oxvrhynque 108,2.
Héphestion 109,42. 232,7.
Heraclite 5,51. 93,16. 99,50. 100,8.
121,26. 127,11.
Héraklès 104,11.
Hermas 116,42.
Hermès 108,42. Vay. Mercure.
Herminus 18,48.
Hermogène 111,50.
Hérode Atticus 20,53. 48,53.
Hérodien 122,49. 231,53.
Hérodote 15,2*. 25,52. 30,2,32. 31,21.
32,11. 50,12. 55,14*. 72,7. 81,45. 101,
45*. 102,6*. 105,9*. 109,43*. 111,51.
I.
TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
291
113,8,10. 117,19. 119,51. 127,35*. 168,
41. 219,42*. 233,7.* 236,38*. 251,5.
261,49*.
Hérondas 58,3 *. 233,19*. 260,15*.
Hésiode 16,44. 55,47. 106,45. 163,35*.
185,46. 208,12. 222,16. 250,53.
Hésychius 4,4. 56,1. 57,25. 135,10.
Hiéroclès 19,7.
Hilaire de Poitiers 91,11. 143,50.
Himérius 224,30.
Hippocrate 33,18. 62,21. 254,47. 276.
282, 27.
Hippolyte (raartvr) 31,14.
Histiu.s 14,37. 95,53.
hisperica famina 32,42. 146,23.
HISTOIRE 24,16. 59,44. 70,19 suiv.
164,41. 209,11. — gr. 10,33 suiv.
19,31. 21,7. 23,42. 25,3. 27,36. 31,29.
34,20. 47,2. 48,23. 53,44. 89,23 suiv.
91,53. 96,20. 101,6. 102,5. 116,18.
145,16. 165,15. 225,47. 233,7. 267,21.
271,20. 280,40. 285,17 suiv. — orient.
27,20. 53,52. 117,8. 226,1. — rom.
3, 17. 11,8 suiv. 19,3,32. 22,46.
24,9. 32,19. 32,45. 66,46. 68,44. 89,
24 suiv. 95,50. 101,50. 117,3. 122,14.
123,13,35. 124,10. 125,26. 140,24 suiv.
164,50.165,22,46. 173,4. 187,44.188,3.
191,52 suiv. 236,1. 277.
Historia Augusta 3,17. 6,50. 13,5*. 28,
34. 70,15.
historiens gr. 11,21.
Homère 16,44. 21,22. 26,27. 54,12.
66,36. 80,47. 94,17. 106,45. 186,13.
230,5. 251.50. — langue 33,52. 53.9.
55,28,36. 62,16. 90,42. 117,52. 128.21.
134,45. 135,9. 168,31. 174,40. 216,1.
280,7*. — question homérique 4,14. 29,
24. antiquités 136,30.— II. 4,14. 12,
29.18,37.29,7. 80,8. 175,12*. 176,44*.
191,32. 215,53*. 264,32*. — Od. 8,31*.
18,10. 21,12. 24,43. 28,42. 29,7. 67,48*.
72,4*. 122,1. 123,7. 124,14. 165,52.
186,31. 234,10*. — hymnes 9,53*.
47,18. 88,36. — scol. 231,50.
Horace 29,46. 34,50. 57,28. 78,47. 94,4.
157,20. 169,52. 237,21. 251,50. —J. p.
268,35*. — Carm. 92,37*. 104,40*.
127,18*. 128,16*. 133,18*. 134,5*.
146,34*. 175,32. 238,33*. 276. —
Epist. 21,19. 32,52*. 111,21*. 234,41*.
— Epod. 92,\3. 112,50*.— ^at. 32,50*,
53*. 108,31*. 146,35*. 236,48*. 240.
51*.
Hraban Maur 49,2.
Hygin 64,12. 278.
hymnes gr. 39,35.
incubation 49,33.
Inde 63,18. 187,1.
Irénée (saint) 48.47.
Irlande 115,49. 116,12. 240,35.
Isidore 27,26. 101,5. 146,51.
Isis 116,9.
Isocrate 27,52. 30,43. 49,53. 66,15*,30.
116,18.
Italie 17,44. 25,22. 28,6. 125,12. 164,38.
itinéraires 34,8. 45,40. 108,46.
Jean Chrysostome 69,28. 103,25*.
Jean d'Antioche 36,16.
Jérôme (saint) 19,41. 30,18. 32,10*.
171,20*. 251,10. 267,25. 268,51. 269,15.
270,41. 271,5.
Jordanès 50,14.
•Josôphe (Flavius) 103,10. 116,10*.
Ju»fs 4,29. 15,11. 17,42. 21,6. 22,6.
122,6. 129,18.
Jules Africain 8,32.
Julien l'apostat 17,36. 108,16*. 126,50.
186 5 232 4*
Julius'Valeri'us 53,10. 123,3. 281,24*.
jurisconsultes rom. 32,16. 52,40. 132,9
suiv.
Justin (historien) 267,25.
Justin (martvr) 270,46.
Justinien 20,41. 191,52.
Juvénal 27,23. 33,7. 66,52. 106,6. 123,37.
146,48. 228,51. 229,51*. 231,40*. 234,
37*,41*.
LATIN 25,50. 26,32,36. 29,40. .35,20.
48,1. 94,47. 169,48. 229,5. 268,50.
latin vulgaire 174,32.
Lesbonax 17,53.
lexicographie gr. 24,41. 28,9. 29,51.
31,38. 44,30. 55,5 suiv. 71,30 suiv.
176,2. 179,27. 219,24. 223,13. 278,38.
— lat. 6,33. 23,15. 56,7 suiv. 105,50.
123,38. 146,20. 180,27. 181,10. 210,37.
Libanius 17,36. 60,42. 103,23. 108,17*.
LINGUISTIQUE 3,13. 18,18. 22,9,22.
23,28. 25,24. 26,16. 29,20. 32,48. 47,40.
73,47 suiv. 123,30. 134,36 suiv. 191,13
suiv. 205.37. 216,49.
littérature 47,47. 49.36. — gr. 17,39.
21,23,37. 28,49. 53,34. 96,44. 215,7.
— lat. 19,30. 54,20. 121,34. 126,3. 276,1
suiv.
liturgie 105,26. 116,13.
Liudprand de Crémone 119,36.
Longin 171,26.
Longin (Ps.) 232,13.
Lucain 19,11. 20,18. 111,8*. 142,51.
161,43*. 233,15*. 238,24*. — scol.
145,41. 185,23.
Lucien 22,33. 26,5. 51,7. 102,50. 106,42,
49. 109,44*. 112,7. 126,39. 173,11.
179,34*. — scol. 66,21.
Lucien d'Antioche 91,30.
Lucilius 18,1. 61,42. 93,25. 144,35. 146,7.
Lucrèce 93,3. 104,49. 125,39. 161,13*.
178,10*. 181,31. 229,50*. 238,36*.
270,27*. 272,37,41.
Luxorius 145,9.
Lycophron 105,33. 187,32.
Lydus 103,14.
292
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Lygdamus 230,31.
lyriques gr. 29,26. 129,27. 118,43.
M
Macroho 64.8.
MAGIE 8,38 suiv. 19,28. 105,31. 203,2.
Malto 25,48.
manichéisme 116,53. 162,44.
Manilius 30,30*. 49,23. 229,36. 232,11.
nianuscrits 23,11. 26,15. 49,19. 123,16.
142,45. 143,9. 250,43 suiv. — gr. 20,8.
22,;:.. 24,50. 44,36. 51,49. 142,19,25.
166,o0. 256,46. 285,26. — lat. 24,53.
30,9,36. 48,24. 108,18. 135,31. 142,23.
48. 240,37. 268,4. 277.
Marc Aurèle 21,21. 166,24. 180,24.
225,20. 230,13*.
Marcellus Empiricus 9, 19*.
marine 229,27. 234,32. 236,36.
Martial 27,2'j. 47,46. 51,50. 98,2. 100,48*.
106,6. 109,1*. 145,12*.
Martianus Capella 47,36. 104,15. 147,23.
277.
Mathématiques 48,35.
Mau 91,38.
Maxime do Turin 103,26*.
Maxime de Tyr 145,47.
MÉDECINE 16,37. 18,31. 62,21.119,26.
122,20. 142,25. 156,37. 223,13.
médiévale (littérature) lat. 51,21.
Ménandre 20,34. 22,10*. 26,3*. 28,21.
31,44. 45,2. 50,32. 63,5. 65,1,10.
66,9,23. 67,47. 109,25. 121,39. 124,
38. 147,1. 151,30. 163,36. 168,2. 169,
24*. 173,10. 212,41. 219,21. 278,52.
279,2 37. 280,8.
Mercure 101,30.
Méthode 35,40.
MÉTRIQUE 28,8. — g. 29,36,42. 31,2.
48,8. 50,32. 65,29. 109,29. 123,25.
152,20. 173,10. 179,7. 232,5. — lat.
29,30. 49,32. 51,50, 53,49. 99,30.
106,33. 117,47. 127,42. 142,36. 170,46.
175,32. — prose métrique 27,30. 126,
24. 224,30.
MéTROLOGiE gr. 63,21.
Michel Apostolis 21,42.
Minucius Félix 26,9. 32,1. 69,49. 158,13.
270,52. 276.
Mommsen 53,6.
Monro 20,51.
mosaïques 182,27. 187,15,41. 214,45.
271,37.
Muller (Otfried) 29,21. 94,36.
Musique 30,25. 47,1. 126,33. 203,2.
220 52.
Myron 94,39. 137,20.
mystères 52,20. 121,41. 158,38. 168,37.
242,22.
mvthographe du Vatican 146,37.
MYTHOLOGIE gr. 27,16. 66,5. 123,23.
168,7. 237,31. — rom. 99,9.
N
Nacvius 59,3*. 99,24. 185,29.
négation lat. 22,30.
Nemesianus 102,22*.
Nepotianus 35,3.
néo-grec 122,22. 156,2. 225,27.
Néron 7,50.
Nestorius 69,31.
Nicandre 29,28. 67,40.
Nicarque 113,6.
Nicéphoro 143,35.
Nicolas de Damas 34,20.
nombres 100,1.
Nonius 27,28.
Nonnus 107,22*. 237,44. 250,53.
Numance 77,45.
NUMISMATIQUE 52,27. 134,22. 139,37
s«iv. 160,35 suiv. 226,26 suiv. 251,33
suiv. — celt. 56,14. — gr. 28,52. 31,31.
45,49. 117,20. 228,17 suiv. — rom.
5,29.12,12.17,27. 33,11.103,52. 113,23
suiv. 116,7.
o
Octauia 49,18. 50,16.
Oenomaiis le Cvnique 217,15.
Olvmpie 13,25.' 115,46, 124,5.
onomastique 33,17. — gr. 31,12. —
lat. 110,5.
Oppien 122,3. 156,5,21. 251,3.
oracles 4,4. 20,1. 66,42.
orateurs attiques 136,18.
ordre des mots 73,53. — gr. 32,5.
orphiques 26,28.
orphisme 10,15.
orthographe gr. 102,52.
Osques 76,7,21.
ostraca 3,29. 7,41. Vov. épi'^raphio gr.
Ovide 106,2. 219,44. 238,25*. — A. A.
109,42*. 276. — Ann. 109,43*. 126,19.
231,29*. 276. — F. 59,18*. 64,32*.
103,14,23. 110,38*,44*. — Halieut.
105,42. — Her. 53,40. 85,47. — Médée
57,53. — Met. 16,43*. 29,29. 59,19*.
144,41*. 238,28*. 268,51*. 276. 277. —
Pont. 103,23. — Rem. am. 135,49. —
Tr. 109,44*.
Paléographie 26,53. 32,8. 47,13. 50,43.
— gr. 18,34. — lat. 24,34. 47,22. 186,
52.
Palestine 19,22. 27,39.
Palladius 204,4. 269,29.
panégyristes lat. 281,12*.
Panétius 61,27.
papvrus 6,36. 19,37. 21,6. 105,31. 117,5.
119,3. 146.1. — gr. 10,16. 22,49.
66,17. 102,17,40. 106,30.
parodie 123,12.
particules gr. 31,34. 234,30. — lat. 18,14.
144,21.
Paul diacre 27,30. 119,19. 280,33. —
Voy. Festus.
Paulin de Noie 184,43. 216,17.
TABLE GENERALE DES MATIERES.
293
Pausanias 12,6. 14,35. 26,43. 65,27. 111,
34. 118,1.166,17. 186,46. 256,25.278.
Péanius 36,16.
PÉDAGOGIE et ouvrages pour les classes
17,28. 20,15. 33,48 suiv. 84,27. 92,42
suiv. 147.3 suiv.
Peinture 127,50. 181,52. 209,49.
Pélagonius 142,53.
Pères de l'Église 4,35. 34,3.
Perse 104,15. 144,46. 146,7.
Peruigilium Veneris 56,35.
Pétrone 108,37*. 145,30*. 148,26*. 149,
48*.
Phébadius 142,31.
Phéniciens 162,33.
Phénix de Colophon 102,30.
Phidias 23,30.
Philistins 116,34.
Philodème 106,19. 111,21*.
Philogelos 35,5.
PHILOLOGIE (mélanges de) 17,25.
17,40. 18,53. 20,25. 21,46. 23,41.
24,7. 28,4. 30,23. 52,44.
phi'ologie (méthode) 20,32.
philologie (histoire de la) 18,7. 23,50.
28,28. 32,32,46. 53,12. 84,48. 85,46.
93,39. 96,14. 109,2. 153,15. 156,32,33.
158,10,30,41. 169,11. 172,5. 177,39.
188,24. 206,5. 209,32. .
Philon 7,4*. 26,50. 65,27. 103,10. 201,22.
PHILOSOPHIE 5,37. — gr. 21,50.
23,53. 25,19. 25,36. 30,37. 54,4,16.
60,53. 70,10. 180,47.
Philostrate 32,50. 47,52.102,29*. 230,11*.
Philuménos 67,39.
Phlégon 111,35*.
Phocas de Sinope 69,39.
phonétique gr. 55,37 suiv. 74,12,20.
134,36 suiv. — lat. 57,27 suiv. 278.
Photius 36,21. 40,27. 111,31*. 129,21
136,17. 173,18.
Phrynichus 102,34. 124,41.
Pierre Chrysologue 103,26*.
Pierre diacre 132,3.
Pindare 28,25. 46,8. 66,11*. 116,27.
238,41*. 277.
Planude 21,42. 35,49. 116,39.
Philostrate 22,13.
plastique gr. 20,12.
Platon 6,9. 19,40. 23,51. 25,11. 33,5.
66,15. 83,19. 101,14. 107,26. 119,40.
127,1,13. 133,10. 163,21. 168,50. 169,
24*. 222,47. 229,16*. 278,34*. —
Apol. 34,46*. — Banq. 97,43. —
Critias 55,1. — Eutyphron 31,24. —
Lois 230,15*. — Phédon 180,44*.
230,48*. 237,33*. — Phèdre 6,48*.
22,11*. 281,10. — Philèbe 229,9*.
230,26*. — Prot. 104,38. — Rép. 100,9.
230,51*. 234,40*. 238,27*,29*. 265,19*
— Théagès 144,15. — Tkéét. 60,18.
— scol. 278,39.
Plante 31,5. 33,28. 53,49. 57,39. 73,51.
118,45. 171,10. 175,1. 229,5. — Asin.
58,48*. — Aul. 44,48. 161,52. —
Cas. 58,50*. — Cwf. 236,40*. — Men.
106,29. — Rud. 58,44*. 161,12*.
Pline l'Ancien 18,15. 58,38*. 62,52*.
63,20*. 100,45*. 105,43*. 115,48*.
133,5. 216,29*. 260,12*. 271,37*. 272,
37*.
Pline le jeune 20,21. 32,39. 145,2.
146,10. 173,41. 231,33*.
Plotin 181,42.
Plutarque 36,1. 49,39. 256,26*. —
Biogr. 14,28*. 1 10,48*. 122,47. 163,29*.
179,33*. 229,48*. 233,38*. — Mor.
21,18*,39. 95,31. 105,2. 113,7*. 116,
39. 117,36. 146,29*. 230,9*. 244,13*.
278,43*,48*,50*. 279. 1*,10*,36*. 280,
2*,3*,8*,10*,25*,27*,39*,39*. 281,11*
13*.
poètes lat. 35,20. 56,24. 121,18. 128,
44. 144,21. 162,27. 171,1.
PoIIux 124,41.
Polvbe 5,4. 7,10*. 11,10*. 15,28*. 33,24.
54,51. 63,51. 116,25. 171,43. 173,45*.
180,11.
Polvclète 74,38. 137,5.
Polven 135,35. 214,43.
Polystrate 95,20.
Pompéi 34,43. 49,46. 67,42. 117,32.
Pomponius Mêla 133,5.
Porphyre 129,4.
Posidonius 21,52. 26,50. 61,30. 105,15.
116,26.
Praxitèle 12,53. 75,36.
préhistorique 30,12. 77,35. 154,51. 163,
11. 164,45. 193,23 suiv. 196,14.
prépositions gr. 57,20. 73,23. 121,6. 278,
36. — lat. 56,25. 73,21. 121,30.
135,6.
présocratiques (philosophes) 101,36. 107,
25. 120,16.
Priscien 97,33. 125,34.
Priscillien 219,6.
Proclus 50,39.
Procope 27,7.
Prodicus 104,12.
pronoms gr. 74,19. 102, 4^. — lat. 23,
19. 29,17. 45,47. 72,13. 73,6,19,29.
118,25. 131,50. 175,4.
prononciation gr. 47,51. 208,11. —
lat. 162,47. 175,1.
Properce 24,48. 65,6. 108,53. 128,51.
158,19. 168,15*. 171,35*. 175,10*, 50*"
233,21*. 268,16. 270,1*.
Protagoras 104,37.
Protogène 97,20.
proverbes 285,29. — gr. 21,41. 117,41.
233,19.
Prudence 142,11. 161,15*.
Psellus (Michel) 151,35. 223.13,
Ptolémée 36,7.
Pythagore 16,51. 163,33.
Q
Quinte Curce 47,8.
Quintilien 20,21. 74,42*. 111,14*. 180,
22. 240,32. 279,11*.
Quintus de Smyrne 24,46.
294
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Ranke (L. von) 19,35.
Ratramnus 40,27.
RELIGION 8,30. 12,45. 19,2. 23,26.
30,50. 31,9. 32,24. 49,33,41. 53,1.
96,26. 98,35. 99,35. 123,51. 126,43.
139,27. 162,50. 168,37. 174,18. 196,
14. 210,27. 211,1 suiv. 212,14. 244,12.
— gr. 13,25. 22,43. 23,7. 27,3. 29,32.
45,6. 51,46. 52,4. 66,4,48. 102,6.45.
116,17. 126,52. 129,10. 162,8. 169,15.
189,1. 211,1 suiv. 231,43. 259,11 suiv.
285,38. — rom. 18,4. 23,24. 47,36.
52,15. 53,15. 54,7. 64,14. 65,33. 103,
12. 110,1. 114,2. 126,46. 129,41. 166,
44. 211,6 suiv. 271,31. 272,28,45.
280,34.
rhéteurs gr. 27,32. 66,28. 108,9. 111,17.
Rhétorique 20,25. 23,18. 33,24.
279,16,44. 280,11.
Rhodes 164,17.
roman ç,'r. 66,19. 278.
Romanos 21,26.
Romanus 31,42.
Rome 9,2. 10,49. , 25,38. 30,14. 30,40.
32,24. 34,48. 51,13. 52,38. 93,45.
124,47. 127,5. 166,30 suiv. 176,26.
184,26,47. 185,40. 186,8. 188,12 suiv.
212,51. 271,23 suiv. 278,28 suiv.
Romulus 9,8. 11,5. 165,36.
Rossbach (Aug.) 19,51.
Rutilius Namatianus 22,40. 180,49.
Sabazius 158,38.
sages 100,1.
Salluste 251,50. 277. 281,36. 282,11.
Salvius .Tulianus 187,17.
Sappho 231,30. 232,15. 234,29. 235,51.
Scot Erigène 40,27.
sculpture 30,28. 190,48. 221,20. — gr.
23,9. 93,43. 94,52. 95,6. 115,46. 177,45.
Sémites 18,2.
Sénèque le père 106,7. 277.
Sénèque le philosophe 18,15,49. 32,15.
64,4. 120,7. 126,26. — Apocol. 161,
14*. — Ben. 120,27. — Clem. 120,27.
147,37*. — Dial. 126,6. — Epist.
229,28*. 230,45*. 285,19*. — N. Q.
61,52*. 272,37. — trag. 28,29. 53,32.
57,51. 208,33. 231,50.
Servius 103,14*.
Sextus Empiricus 20,22. 31,14. 108,6.
111,30.
sexualité 9,19.
Sidoine Apollinaire 111,18. 217,36.
Silius Italiens 231,32. 280,36.
Simplicius 48,35.
Skymnos (Ps.) 63,33.
Smaragdus 251,16.
Socrate 28,32. 45,6.
Solin 123,15.
Solon 22,19.
Sophocle 31,2. 214,21. — Ant. 67,45.
92,46. 102,32*. 125,20. 133,12. 238,
43*. — El. 46,14. — Œd. Col. 102,32,
279,20*. — Œd. R. 180,38*. 279-
20*. — Phil. 29,42.
Sozomène 22,34.
Stace 18,30,41*. 27,14. 51,10. 111,11
120,9. 236,50*. 238,26*. 267,44. 278
49*.
Stobée 19,8. 102,22*.
Stoïciens 5,48. 20,18.
Strabon 7,43*. 21,52. 230,9*. 278.
Suétone 24,6. 57,49*. 58,50*. 59.40.
103,51*. 120,40. 125,41. 145,31*. 236,
44*. 278.
Suidas 21,38. 112,5.
Sulpice Sévère 107,8*.
symboHque 100,4. 129,1.
Symmaque 107,50*.
î^yntaxe 71,52. 73,32. 180,42. "'—■'gr.
27,43. 30,42. 34,7,32. 50,43. 57,4.
72,7,52. 73,14. 125,18. 144,1. 167,50.
175,6. 180,4. 281,40. — lat. 17,29.
21,28. 31,5,8.46,39. 58,14. 59,30. 94,
12. 174.47. 207,25. 278. 281,50.
Tacite 18,14. 20,21. 31,53. 34,45*. 82,
12. 122,35. 169,50. — Agr. 31,51.
52,26. 124,46. 128,52. — Ann. 4,4*.
120,46*. 122,8*. 124,43*. 233,16*.
234,39*. — Dial. 20,21. 27,35,47*.
86,5. 271,6*. — Hist. 107,8*. 237,40*.
Térence 21,27. 31,5. 57,42. '118,45. 122,
50. 123,26. 146,43. 169,24*. — Ad.
125,22. — Andr. 65,13,46. 234,35*.
237,38. * — Eun. 65,46. — Heaut.
27,34. — Phorm. 125, 22. — scoL 17,
38. 176,9.
Tertullien 54,31. 103,24*. 110,37*.5l58,
26,28.
Testament (Ancien) 18,16,19,20,42. 22,
36,50. 25, 32. 91,30,39. 92,48. 119,5.
Testament (Nouveau) 20,2. 22,2.26,30.
30,45. 32,12. 102,36. 124,30. 143,25.
169,24.
théâtre gr. 77,1. 92,28. 119,21. — rom.
21,16.
Teukros de Gyzique 113,12.
Thémistius 17,36.
Théocrite 109,44*. 169,46. 175,14*.
233,17*. — scol. 108,22.
Théodore le lecteur 22,35.
Théodoret 107,4*. 111,32*. 161,41*.
Théognis 26,47. 124,49.
Théophraste 32,34. 49,13. 129,23. 277.
Thrace 32 25
Thucydide 30,15,42. 31,21. 86,5*. 102,
20*. 172,2*. 235,42*. 237,35*. 238,18.
242,5. 243,15*. 280,42. 282,16*. —
scol. 234 12*.
Tibulle 3l',27. 45,23. 109,44*. 111,7*.
112,12. 156,11. 230,27*. 236,38*.
Timée 161,22.
Tite Live 14,12*. 48,8. 64,5,15. 65,33.
78,2. 102,3. 104,42*. 116,50. 125,24.
133,53*. 142,9*. 176,23. 179,38,45.
251,21. 285,19*.
I.
TABLE GENERALE DES MATIERES.
295
toponomastique 222,38.
toreutique 75,2. 137,46 suiv. 163,11.
188,19. 229,43.
Trogue Pompée 277.
typi episîolici 108,11.
u
universités 49,12. 51,47.
Valère Maxime 27,24. 35,3. 64,4,32.
172,47. 285,33*.
Valerius Flaccus 22,5.
Varius 57,53.
Varron 3,4. 28,48. 103,13*. 110,2. 121,1.
129,45*. 132,1. 145,26.
Velleius Paterculus 14,24. 22,32*. 23,4.
121,45. 269,41.
verbe gr. 108,39. 135,9. 149,40. — lat.
136,7.
Vettius Valons 23,34.
Vigilantius 184,44.
Virgile 80,25. 127,12. 216,29. — Aen.
26,52. 56,38*. 118,9. 122,37. 159,38.
185,27. 234,41*. — Bue. 30,29*. 47,
27. 91,14. 102,20. 106,25. 108,22,34*.
232,24*. — Georg. kl, 21. 108,33. 145,
21*. 238,28*. — scol. 30,35.
Virgile (Pseudo) Appendix 47,6. 126,36.
241,9. — Catal. 46,19. 57, 35*. 104,
14*. 277. — Ciris 108,34*. 152,27. —
Culex 33,30. 216,12. 253,15. 270,29.
Virgilius Maro 115,51.
Vitruve 107,35. 122,53. 176,53. 178,
10*. 193,34.
"W
Weil (H.) 224,40.
Xénophon 18,12. 24,25.52,24. 133,37.
253,50. — An. 21,37. — Apol. 27,52.
54,39. — Athen. Resp. 133,35. —
Cyn. 231,27*. — Econ. 32,50*. —
Hell. 55,19*. 108,3. 179,32*. 238,18.
— Mem. 104,12*. — Symp. 32,50*.
Xénophon d'Ephèse 278.
Xiphilin 36,16.
Zeller 33,37.
Zenobius 66,21.
Zozime 280,36"
296
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
II. — TABLE DES AUTEURS D'ARTICLES
Celte table, ne comprend que les noms des auteurs d'articles originaux
(les noms des auteurs d'articl<.'S simplement critiques n'y figurent point).
Abbotl (F. F.). 174,32.
Abramic (M.) 138,.51. 139,
6.
Abt(A.) 10,12.
Adler(M.) 146,29. 147,37.
Ahlberg (A. W.) 281,3fi.
282,11.
Allen (G.) 165,51. 178,20.
— (H. F.) 171,44. 18C,11.
— (.I.T. ) 176,3. 181,15.
— (T. W.). 230,5. 231,49.
Aly (W.) 102,5. 111,52.
113,9.
Amelung (W.) 76,48. 137,
35. 274,27.
Anderson (A. R.) 175,2.
180,16.
— (W.) 105,1. 179,45.
Andréadès 39,34.
Andresen (G.) 82,12.
Antîlés 184,9.
Arfelli (D.) 267,42.
Arnal 211,17.
Arnim (H. von) 147,1.
Artymowicz (A.i^.) 144,22.
Arvanitopoullos (A. S.)
258,26.
Ashbv (Th.)93,46. 236,1.
273',48.
Asmu<^ (J. R.) 40,43. 108.
17.
AudoUent 218,26.
Auri(,'cmma (S.) 271,33.
Awdrv (H.) 244,12.
B. (A.) 197,34.
— (C. D.) 170,47.
Babedon (E.) 185,31.
Bahrfeldt (M.) 141 40.
Baldwin (A. H.) 253 1.
Ballheimer (R.) 77,14.
Ballu(A.) 182,14.
Baiig (M.) 274,20,45.
Bannier(W.) 28,38. 30,30.
Bardt (C.) 66,46.
Barthel (W.) 115,22. 274,
6.
Bartoli (A.) 271,24.
Barton (G. A.) 166,10.
Barwick (C.) 45,3.
Bassett(S. E.) 166,4.
Bassi (Dom.) 276,40. 277,
7,21.
Bâtes (W. N.). 166,7,28.
167,3. 180,20.
Bauer(Ad.) 143,34.
Baunack (J.) 102,20.
Baur(P. V. C.) 167,39.
Bavet (A.) 162,45.
Beàre (John I.) 238,29.
240,29.
Bechtel (Ed.H.) 171,21.
Becker (C. H.) 12,26.
Reri; (Nt'xo; A.) 57,4.
Behn (F.) 115,5.
Behnafchel (O.) 73,53.
Bekker (E. J.) 129,37
Bell (H. J.) 7,35. 8,18.
237,44.
Bellinfî (H.), 80,25.
Benedetto (L. Foscolo)
268,1.
Bennet (F. M.) 167,40.
Borfjer (Philippe), 186,48.
Bergman (J.) 142, 11.
Bernardini (A.) 268,52.
277,.^) 1.
Berneker (E.). 59,13.
Bersanetti (F.) 277,2.
Beseler (G.) 65,33.
Besnier (M.) 184,11. 196,
31. 198,22. 199,11.
Bethr (G.) 4,14.
Bick (Jos.) 142,47.
Bieber (M.) 266,48.
Bignone (Hector) 270,27.
276,39.
Birt (Th.) 54,11. 108,53.
111,5.
Bissing (W. v.) 75,11.
139,30. 265,23.
Bitschofwskv (R.) 22,25.
27,47.
Bitterauf (K.) 104,33.
Bizot 182,43.
Blanchard 183,24.
Blanchet (Adrien) 183,35.
187,39. 200,1. 220,35,
40. 227,6 sqq.
Blankenstein (M. von)
71,47.
Blùmner(H.)26,39 .94,52.
Blumenthal (F.) 16,18,
41.
Bobeau (O.) 182,46.
Bodewig (R.) 5,26.
Boite (F.) 266,52.
Bokownew (P.) 6,24.
BoU (F.) 9,17.
Bonfanle (P.) 276,6. 277,
42.
Bonner(C) 171,25. 179,28.
Bonwetsch (N.) 90,52.
Borchardt(L.) 11,28.16,3.
Boréas (Th.) 255,29.
Bouché-Leclercq (A.) 212,
34. 224,41.
Bourgeois (V.H.) 284,11.
Brakman (C.) 161,12. 278,
47.
Brandenburg (G.) 211,1.
Brandes (W.) 106,34.
Brassloff (St.) 146,1.
Brause (J.) 58,31.
Bréal (Michel) 191,14.
222 39.
Breasted (J. H.) 166,13.
Breccia (C.) 285,46. 286,7.
Bréhier 5,48. 189,24.
Breuil(Ii.) 184,51.195 32.
Brinkmann (A.) 107,22.
108,11. 111,31. 113,10.
Brooks (E. W.) 36,25.
Bruck 28,41.
Brûckner (A.), 263,40.
Briigmann (K.) 3,13. 72,
14. 73,16 sqq.
Brugnola (V.) 267,45.
Briihn (Edw.) 95,43.
Bruston 183,28. 211,18.
Buck (C. D.) 74,9. 171,52.
Bulle (H.) 11,52.
Burckhardt Biedermann
(Th.) 284,3.
Buren (A. W. von) 178,39.
Burkhard (K.) 145,2.
Burrows (R. M.) 228,34.
248 33.
Bury (J. B.^ 245,25.
Buschnell (G. C.) 180,24.
Busse (A.) 106,45.
Butler (L.) 238,36.
Gagnât (R.) 12,13. 184,14,
41. 185,11,46. 186, 7
sqq. 187,7. 188,29. 196,
31. 198,22. 199,10.
Gallander (T.) 166,1. 232,
18.
Gampi (L. de) 139,13.
Cannizzo(V.) 267,20.
Cantarelli(L.)271,44. 272,
12 sqq. 285,48.
Gapart (Jean) 211,6.
II.
TABLE DES AUTEURS D ARTICLES.
29^
Gapitan 187,4.
Capps (C.) 168,2.
Caputi (Ada) 275,47.
Garcopino (J.) 272,50.
Caro (G.) 266,2.
Carter (J. B.) 165,36.
Casagrandi (V.) 267,22.
Caskev (L. D.) 165.51.
Caspari (M. O.B.) 2.36.44.
Castiglioni (A).) 267,48.
278,5.
Castriotis (P.) 259,15.
Gawadias (P.) 115,39.
Cerasoli (F.) 272,14.
ChaneJ (G.) 181,53.
Charilonides (Ch. Ch. f.)
279. 'i5. 280,11.
Ghatolain (Louis) 272,36.
Ghatzidakis (G. N.) 254,
31. 255,5,29.
Ghopsman (G. L.) 235,48.
Gholodniak (J.) 108,37.
Ghristensen (H.) 93,2.
Giardi-Dupré (G.) 74,5.
Glapp (E.B.) 181,19.
Gleasbv (H. L.), 180, 27.
Glédat (J.) 186,38.
Glorc 213,36.
Clermont - Ganneau 185,
15. 186,33. 187,14. 190,
2.
Gollij^non (M.) 186,44.
Collinet(P.) 192,17,36.
Gollins (S. T.) 231,40.
Goinago (A.) 138,51.
Gompernass (Joh.), 57,8.
Condos (K. S.) 253,41.
Gonrat(Max) 132,3.
Contessa(G.) 268,5.
Gornford (F. M.) 230,48.
231,43.
Cornu (Jul.) 142,36.
Gorradi (G.) 271,20. 277,
12.
Cosattini (Ach.) 276,42.
277,50. 278,4.
Costa (G.) 267,38. 269,42.
271,8. 277,34.
Gostanzi (V.) 277,23.
Gourteault (P.) 214,46.
Cowper (H. S.) 247, 11.
Grônert (W.) 66,29. 109,
27. 113,6. 137,18. 139,
22.
Croiset(A.) 212,12.
— (Maurice) 186,30. 212,
41.
Grusius (O.) 105,35.
Cserni (A.) 155,30.
Cultrera(G.) 275,41.
Cummings (L. G.) 167,37.
Cumont (F.) 13,9. 139,28.
157,44.
Guny (A.) 215,6 sqq. 216,
1,35. 217,4. 218,24.
Guq (E.) 192,24.
Curcio (G.) 277,29.
Curtis (C. D.) 178,32.
Czete (Jules) 156,14.
Gzeizel (J.) 157,20.
Gzengeri 123,9.
Czerep (J.) 123,8.
D. (H.) 128,18.
Dalmasso (L.) 269,29.
276,33.
Damsté (P. II.) 278,49.
280,36.
Danfelsson (O. A.) 74,12.
Darier (G.) 272,29.
Dattari 227,10.
Dawkins (R. M.) 227,32
sqq. 248,47.
De Backer (Em.) 158,29.
Dobray (L.) 193,15.
Debrunner (A.) 71,31.
Déchellette (J.) 183,9.
193,24. 195,10, 22. 196,
14.
Dccourdemanche (J. A.)
197.25.
DofTner(M.) 266,37.
Dei.ssmann (A.) 92,49.
Delaporte (L.) 196,13.
Delaruelle (L.) 158,42.
Delatte (A.) 161,22.
Delaltre 183,16 sqq.
Delisle (L.) 186,52.
Dennisson (W.) 166,47.
173,36.
Deonna (W.) 193,22. 195,
24. 258,14. 284,17 sqq.
De Stoop (E.) 162,9.
Dickins (G.) 228,9.
Diehl 187,42.
Diekamp (F.) 35,34.
Diels (Paul) 115,32. 135,
22
Dieterich(K.) 73,24.
Dieudonné 226,44. 227,19.
Dieulafov 184,30. 185,25.
Dinsmodr (W. B.) 167,47.
Dissel (K.) 92,35.
Ditlmever 34,25.
Dittrich (0.) 73,48.
Dobchutz(v.) 35,40. 44,42.
Dobson (J. F.) 234,2.
Dôhring (A.) 59,18.
Dôrpfp.d (W.) 77,6. 127,9
263,39. 264,21 sqq.
Domaszewski (A. v.) 9,3.
10,4. 114,6,19,43.
Donau (G') 182,3.
Drachmann (A. B.) 67,45.
Draseke (J.) 40,28.
Dragendorff 113,41. 114,
20.
Dragoumis (St.) 254,4.
255,25. 257,7. 258,46.
Dresse: 116,8.
Droop (J.P.) 227,51»
228,25.
Druser (W.) 113,36.,
Ducati (P.) 136,41. 268,8.
275,32.
Duhn (E. V.) 9,23.
Dupréel (E.) 6,5.
Durm (J.) 136,38. 139,26.
Eastman ( C. R.) 170,8.
Ebersolt (J.) 196,33.
Eberz (J.) 6,10.
Eckhardt (Kurt) 14,42.
Eckinger (Th.) 283,14.
284,50.
Edgar (G. G.) 285,43.
Edmonds (J. M.) 231,30.
322,15. 233,54. 234,29.
235,51. 238,15.
Egbert(J. C.) 178,43.
Egelhaaf (Gottl.) 54,23.
Egger (O.) 7,28.
Eisele(Fr.) 129,52.
— (Th.) 96,27.
Eisler (R.) 98,36. 99,35.
218,28.
Eitrem (S.) 101,31. 108,42.
163.33.
Elderrv(R. K. M.) 229,31.
Ellingèr (G.) 93,40.
Ellis (A.J.) 238,23.
— (Robinson) 240,32.
Endres (J. A.) 69,43.
Endt (J.) 145,41. 146,38.
Engelmann (R.) 22,26.
114,28. 137,29. 273,32.
Enthoven (L.) 95,5.
Erman (A.) 115,34.
Ermoni (V.) 225,44.
Esdailfi (Arundell) 242,22.
— (Kath)) 273,40.
Espérandieu (C) 182,44.
183,36,42. 186, llsqq.
Esposito (M.) 240,35.
Eusebiette (P.) 6,29.
Fabia (Ph.) 120,46.
Faider (Paul) 158,5.
Farrel (J.) 211,18. 228,1"
Faulhaber (M.) 40,6.
Fawcins (G. E.) 243,16
Fay (EdwinW.) 135,6,15.
169,3. 175,4. 231,37.
Feder (A. L.) 143,50.
Fels (G.) 283.6.
Ferguson (W. S.) 13,31.
Ferrari (G.) 36,34.
Fevtmans (G.) 159,38.
Fick (A.) 57,9. 135,10.
Filow (B.) 12,44. 75,31.
Fischer (J.) 140,41.
Fisher (G. D.) 237,41.
Fitz-Hugh (T.) 166,44.
Flickinger (R. G.) 180,34.
Fliniaux(A,)193,5.
Forsdvke(E.J.) 233,51.
Forstèr (E. S.) 237,35.
— (R. H.) 233,6.
Foster (B. O.) 168,15.
— (F. M.) 172,14.
Foucard (P.) 224,42.
Fournier (P.) 200,16.
Foville (J. de), 226,27.
Fox (Adam) 236,32.
298
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Fraenkel (E.^ 55,46.
Francisci (P. de). 276,10.
Francotte (Henri), 158,45.
Frank (T.) 169,11. 172,5.
173,4. 176,41.
Fraser (J.) 170,47. 234,9.
Frati (Lod.) 277,45.
Fredrich (C.) 262,42. 263,
5,52. 265, 20.
Frémont 227,18.
Frère (Henri) 272,41.
Frick (O.) 54,40.
Frickenhaus (A.) 262,25.
263,32.
Friedlander (P.) 58,4. 65,
30, 265,33.
Friedrich (G.) 98,2.
Frôlich (L.) 283,12,30.
Frothingham (A. L.) 165,
45. 166,24. 175,51.
Fulda (K.) 134,5.
Funaioli (G.) 278,1.
Gaar(E.) 144,46.146,7.
Gardikas (G. K.) 254,37.
Gardiner (E. M.) 166,41.
167,8 sqq.
Garin (F.) 278,13.
Garnier, née Mœwes (Ka-
tharine von) 73,52.
Garrod (H. W.), 229,37,
Gassies 226,33.
Gassisi 39,36.
Gatti (G.) 272,15.
Gauckler (P.) 186,8., 190
23. 272,46.
Gauthier (J.) 182,5.
Gelzer (M.) 8,13.
Genouillac (H. de) 226,2.
Gercke (A.) 54,13.
Gérin-Ricard (H. de) 182,
33.
Gerland (E.) 29,23.
Gernet (L.) 219,24.
Giannopulos (N. O.)
264,19.
Gilbert (Otto) 5,38. 93,16.
101,36. 107,26.
— (Walther) 97,47. 133.
19.
Gildersleeve(B. L.) 167, 50.
Girard (Paul) 185,45. 187,
17, 192,33. 217,30. 222,
16.
Giri (G.) 270,1. 277,24.
Gleye (G. E.) 100,45.
Gloty (Gustave) 225,47
257,42.
Goedeckemeyer (A.) 6,13.
Goessier (P.) 114,34.
Goctz (G.) 3,4.
Goldbacher 145,22.
Gollob(E.)142,19,26. 143,
19.
Gomperz (Th.) 107,10.
145,47.
Goodell (Th. D.) 180,38.
Gothein (M.) 265,48.
Gow (J.) 237,21.
Grammont (M.) 74,28.
Graubart (D.) 146,35.
Grégoire (H.) 39,27. 40,
51. 41,1. 65,27. 161,9,
31. 255,41. 256,16. 257,
10.
Greif (Francisque) 220,53.
Grienberger (von)) 59,23.
72,18.
Grôbe (P.) 263,14. 267,
10.
Grueber (H. A.) 252,42.
Grundy (G. B.) 234,33.
235,42.
Gsell (Stephan) 182,41.
211,19.
Guénin (C«) 183,19 sqq.
Guillaud (D-- J. A.) 216,
27. 218,22.
Gummere (R. M.) 180,40.
Gunther (A.) 115,2.
Gustafsson 48,41.
Guyer (S.) 11,34.
H. (G. F.) 252,50.
Haas (A. E.) 5,47.
Haberleitner (O.) 100,23.
Hackl (R.) 9,32 sqq.
Hadzsitz (G. D.) 168,8.
179,41.
Haie (W. G.) 180,42.
Hall (H. R.) 242,53.
Hampel (J.) 154,32 sqq.
155,45.
Hands (A. W.) 251,52.
Harnack (Ad.) 115,30,45.
Harris (W. F.) 165,52.
Harrisson (J. A.) 10,10.
Harry (J. E.) 180,44.
233,12. 237,33.
Hartman (J. J.) 278,43
sqq. 279,1,46. 280, 2
sqq. 281,12.
— (K.) 104,49.
Haskins (Ch. H.) 177,40.
Hasluck (F. W.) 228,19.
242,40.
Hatzfeld (Jean) 257,24
sqq. 257,30.
Hatzidakis (G. N.) 56,53.
59,36,41. 74,24.
Hauck (Gg.) 33,50.
Haug (F.) 113,43,48.
Hauler (E.) 145,45. 146,
14,43.
Hauser(F.) 136,42. 137,6.
139 33.
Hausr'atli (Ad.) 54,8.
Haussoullier (B.) 13,51.
184,22. 186,23. 188,25.
Hautecœur (L.) 273,3.
Hautsch (Ernst) 91,30.
Havers (W.) 74,28.
Head 253,4.
Heberdey (R.) 265,51.
Hébert (Marcel) 162,51.
Heeringa (D.) 105,14.
Hegedûs (J.) 156,34.
Heiberg 18,7.
Heidel (W. A.) 22,11.
169,24. 172,11.
Heidenhain (Fr.) 133,53.
Heinlein (St.) 13,45.
Heinrici (G.) 4,35.
Heinze (M.) 3,3.
— (R.) 4,48.
Heisenberg (A.) 93,29.
Hekler (A.) 75,2. 138,6.
154,46. 155,35,49.
Helbig (W.) 136,31.
Hellebrant (D.) 156,50.
Helm (K.) 73,37.
Helmke 114,53.
Hempl (G.) 180,45.
Hénault (M.) 182,37.
Henberger(I.) 283,17 sqq.
Henen (P.) 158,26.
Hentze (G.) 135,9.
Hepding (H.) 266,30.
Herbig (G.) 56,45. 58,16.
106,46.
Hermann (Ed.) 72,3. 74,
14.
Héron de Villefosse 182,
38. 183,6 sqq. 184,19.
185,3 sqq.
Herwerden (H. van) 107,
24. 108,18. 278,53. 280,
3 sqq.
Hey (0.) 6,35.
Hillervon Gârtringen (F.)
263,24. 266,10.
Hincks (M. A.) 198,23.
Hirschfeld (O.) 115,32.
117,3.
Hirzel (R.) 3,22.
Hitchcock (F. R. M.)
oog AO
Hôffding (H.) 163,21.
Hôlder (E.) 129,47.
Hôttermann (Ernst) 133,
41.
HoffiUer (V.) 155,36.
Hoffmann (Ernst), 83,19.
— (H.) 138,20. 139,34.
Hogarth (D. G.) 228,22.
Holbach (F. v.) 267,5.
HoUeaux (M.) 15,25. 185,
36.
Holmes (T. R.) 229,26.
231,5. 234,4. 238,39.
Holthausen (F.) 74,3.
Homolle 186,46. 187,11.
Hornyânszky (Jules) 156,
37.
Housman (A. B.) 229,50.
231,28. 253,15.
Howorth (H. H.) 240,7.
Hubert (H.) 196,40. 198,
39.
Hudé (K.) 163,29.
Hûbner (P. G.) 193,38.
Hûckel (G. A.) 216,50.
Hullsen (Gh.) 165,46.
II. — TABLE DES AUTEURS D ARTICLES.
299
Hujer (O.) 73,19.
Hussev (G. B.) 230,51.
Hutton (M.) 180,47.
Ibscher (H.) 8,22.
Ihm (Max) 54,16. 61,7.
Imhoof-Blumer (F.) 160,
53.
Immisch (0.) 58,33.
Issleib 14,31.
J. 214,53.
Jackson (C. N.) 177,35.
Jacobsohn (Hermann) 62,
17.134,36. 135,19.
Jacobsthal (P.) 264,47.
Jacoby (F.) 11,23. 65,7,
44. 112,13.
Jahn (V.) 283,39. 284,38.
Jalabert (Le P.) 183,29.
Jamar (A.) 158,39.
Jameson 226,44.
Janko (J.) 56, 6.
Jannaris (A. N.) 238,31.
.lardé (Aug.) 212,19.
Jatta (M.) 273,21.
Jeep (L.) 97,32.
Jirâni (0.) 151,32.
Johnson (A. C.) 173,46.
— (H.) 234,7.
Jolies (A.) 77,24,35.
Jones (H. L.) 232,26.
Jonghe (V*« B. de) 161,3.
Jordan (Hedwig) 92,46.
Joret (Charles) 188,24.
Jouquet 190,13.
Jullian (G.) 185,22,30.
187,9,19. 213,33,44.
214,41. 216,24,42. 217,
51. 218,8 sqq.
Jung(J.) 139,14.
Jurenka (H.) 146,17.
Kakridis (Th. A.) 255,19.
Kalb (A.) 34,38.
Kallenberg (M.) 17,49. 81,
45.
Kallôs (E.) 156,19,26,53.
Kantorowicz 130,13.
Kappelmacher (A.) 144,
35.
Karo (G.) 10,8. 256,24.
257,5. 262,49.
Kasarow (G.) 16,14.
Kawerau (G.) 264,10.
Kavser (Simon) 158,7,
27,38.
Keil (B.) 63,21.
Kekule 115,46.
Keller (O.) 145,30 sqq.
Kellogg (G. D.) 169,50.
180,50.
Kenyon (F. G.) 243,23.
Keramopoullos (A. D.)
257,11. 258,47. 261,48.
263,49. 265,26.
Keys (D. R.) 180,53.
Kieckers (E.) 72,37,53.
Kiepert (R.) 10,39.
Kind (F. E.) 67,39.
Kirchner (J.) 262,2.
Kirschmer 84,40.
Kjellberg (L.) 282,14.
Kiotz (A.) 64,2. 95,50.
107,38. 108,23. 111,11
sqq.
Kluge (F.) 55,1. 56,23.
— (Th.) 171,48.
Knapp (C.) 181,1.
Knôll (P.) 146,2.
Knoke 114,20.
Knorr (R.) 115,7.
Koenen (C.) 120,12.
Koepp (Fried.) 95,7. 115,
15.
Kôrber 114,11,48.
Kôrte (A.) 65,10.
— (G.) 91,38.
Kohi 114,53.
Kolâf (A.) 152,27.
Kornemann (E.) 11,35.
14,25. 15,16. 16,22.
Kornilzer (A.) 146,31.
148,53.
Krâl (Joseph) 153,16.
Kraus (M.) 233,20.
— (O.) 32,31.
Kïenek (Fr.) 152,20.
Kretschmer (Pau') 56,41.
58,17. 59,30. 129,44.
Kroll(W.) 106,25. 133,17.
Krom (N. J.) 63,18. 279,
32.
Kromayer (J.) 15,39. 70,
37.
Kronenberg (A. J.) 230,
13. 231 2.
Kropatschek (G.) 113,16.
114,2.
Krûger 114,35. 115,9.
Krumbacher (K.) 39,32.
44,28 sqq. 74,30.
Krvpiakiewicz 39,51.
Kubitschek (W.) 140,3
sqq. 141,10 sqq.
Kubler (B.) 130,2.
Kugéas (S.) 35,49.
Kunst (K.) 148,41.
Kunze (R.) 113,8.
Kurtz (B. P.) 181,20.
Kuruniotis (K.) 263,29.
Ladek 50,18.
Lagercrantz (0.) 74,25.
Laing (G. J.) 179,17.
Laird (A. G.) 175,12.
Lamberton (G. D.) 166,
37.
Lambertz (M.) 24,42. 28,
10.
Lambropoulos (Al.) 254,
14.
Lamer 94,42.
Landgraf 48,42.
Lâng (M.) 154,48. 155,9.
Langhammer (A.) 14,38.
Laqueur (R.) 63,8. 64,14.
La Rue Van Hook 173,18.
Lattermann (H.) 263,1-
266,43.
Lattes (Elia) 56,51. 59,
24. 276,20.
Lauer 183,27.
Laurand (L.) 27,31.
La Ville de Mirmont (H.
de), 217,35.
Lease (E. B.) 169,47.
Lechat(H.) 196,22. 213,6.
214,38.
Lechner (J.) 135,49.
Le Coq (A. von) 117,1.
Lécrivain (Ch.) 226,10.
Leeuwen, J. f. (J. van)
278,44. 279,2 sqq. 280,
6 sqq.
Lefébure (E.) 211,7.
Lefebvre (G.) 286,2.
Lehmann (Konrad) 13,16.
78,44.
— Haupt (G. E.) 12,37.
13,3.
Lehner (H.) 114,24.
Lenchantin de Gubernatis
(M.) 277,17.
Lenel (0.) 130,41.
Léo (F.) 63,6. 66,52. 91,
35.
Leroux (G.) 256,39.
Levi (Is.) 212,2.
— (L.) 267,43.
Lidén (Evald) 57,22.
Lieblein (J.) 278,24.
Lincke (K.) 105,30.
Lindsav (W. M.) 27,22.
59,39'. 172,47. 229,20.
Lippold (G.) 99,7.
Lipsius (H.) 4,9.
Litt (Th.) 106,42.
Lôfstedt (E.) 281,21,51.
Lœw (E. A.) 64,53. 121,
25.
Lôwy (E.) 138,26.
Loofs 115,29.
Loth (J.) 200,31,50.
Lubeck (K.) 69,40.
Lumbroso (G.) 6,47. 285,
17.
Lundstrôm (V.) 282,9,33
Luterbacher (F.) 79,51.
M (E. T.) 173,41.
Maas 39,33:^41,6.
— (P.) 99,30. 102,17.
Maccari (L.) 28,21.
Macchioro (V.) 137,52.
138,38. 267,39.
Macdonald (G.) 251,47.
Mackenzie (D.) 228,44.
Mackworth (A. G. P.)
232 29.
Mac Rae (D. A.) 170,40.
Macurdy (G. H.) 175,7.
Mahaffy 240,33.
Mahler (E.) 155,12,39.
Maier (A.) 139,38.
Malaval (E.) 286,22.
300
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Malten (L.) 9,52. 10,15.
Mancusso (U.) 267,22.
277 28
Manig'k (A.) 130,26.
Manitius (M.) 101,44.
Mansion (J.) 159,29. 160,
22.
Marc 39,34.
Marchant (E. C.) 238,18.
Marchi (A. de) 276,19.
Mariani (L.)268,7. 271,52.
257,45.
Marshall (F. H.) 75,41.
247,1.
Marteaux (M.) 214,2.
Martin (A. T.), 230,16.
Mârton (L.) 154,39.
Marucchi (O.) 271,37.
Marx (F.) 94,47. 95,47.
Mason (Dora) 229,9.
Maurice (Jules) 160,52.
184 36.
Mavrosordato (F.) 253,2.
May (G.) 132,16.
Maver (M.) 18,37.
Mei'llet (A.) 55,38.
Meiser (K.) 21,20. 32,50.
63.25. 106,52.
— (O.) 34,20.
Meister (K.) 108,47.
— (R.) 3,29. 16,28. 74,19.
Meltzer (H.) 74,23.
Mendel (G.) 256,47.
Menozzi (El.) 267,46.
Mercati (G.) 39,36. 108,
19. 276,2.
Méridier (L.) 222,47.
Merlin (A.) 12,51. 14,22.
182,10. 183,15,20. 185, ,
42. 186,40. 190,7.
Merrill (E. T.) 146,10.
176,26.
— (W. A.) 181,21,31.
Mess (A. von) 108,3.
Messonjîer (L.) 253,11.
Mestwerdt (G.') 113,28.
Methnor (Rud.) 94,13.
Mewaldt (J.) 62,22.
Mever (Ed.) 116,19,34.
— (P. M.) 8,1.
— (R. M.) 73,41.
— (W.) aus Spever 91,12.
Mevnial 132,16.*'
Michel (Ch.) 211,36.
Michon (E.) 182,48. 190,
26. 221,21.
Mie (P.) 265,9.
Milani (L. A.) 267,33.
275,48.
Miller (C. W. E.) 180,4.
— (W.) 247,18.
Millet (G.) 185,13.
Milne (J. G.) 252,18. 253,6
Miske (M.) 154,52.
Misson (J.) 160,14.
Mitteis (L.) 131,39. 132,8.
Moeller (J.) 94,9.
Moï^omn (R. V. D.) 166,
33.
Monceaux (P.) 182,8. 183,
19 sqq. 185,7.
Monchicourt 182,27.
Monnier 132,16.
Montanari 213,22.
Moore (C. H.) 177,30.
Morelli (C.) 277,52.
Moret (Al.) 212,14.
Morey (C. R.) 166,20.
Mortet (V.) 193,35.
Mouhn (Fr.) 183,42.
Mowat (R.) 141,45. 183,
45, 226,35. 227,22. 251,
42.
Mûller (A.) 92,29. 103,12.
— (B. A.) 11,15. 105,33.
— (Gh.) 151,35.
— (C. F. W.) 58,15.
— (Guide) 135,36.
— (H.) 78,4. 143,25.
— (K.) 264,35. 266,25.
— (S.) 163,12.
Munsterborg (R.) 139,52.
Miinzer (F.) 62,43. 93,26.
Murray (A. T.) 181,23.
Mustard(W.) 169,45. 181,
3.
Mutschmann (H.) 108,6.
111,30.
Naber (J. C) 280,26. 281
1.
— (S. A.) 132,16. 278,34.
Nachmanson (Ernst) 57,
20. 262,45.263,41. 281,
40.
Naef 284,39.
Nathansky (A.) 146,27.
Navarre (O.) 214,32.
Naylor (II. D.) 234,40.
236,46.
Nazzari (Or.) 277,10.
Nebe (A.) 31,14.
Nelson (A.) 282.27.
Némethy (G.) 111,7. 156,
11.
Nestlé (Eb.) 23,15. 25,53.
27,5. 32,8. 39,25. 84,
48. 85,47. 102,53.
— (Wilh.) 91,53. 121,25.
Neubauer (Louise) 146,6.
Neustadt (E.) 61,40.
Nicole (G.) 272,29.
Niedermann (Max) 55,36.
56,16. 58,13.
Niemann (G.) 138,47.
Niese (B.) 63,27,39.
Nilsson (M. P.) 164,19.
264,13.
Noack (Ferd.) 23,30. 93,44.
262,39.
Nogara (B.) 268,9.
Nohl (H.) 123,52.
Oberholzer (A.) 284,25.
Obst (E.)12, 29. 15,2.
Oehïer (R.) 138,44. 139,24
Oldfather (W. A.) 179,36,
Oman (G.) 252,26.
Oppenheim(D. E.) 144,41
Orbaan (J.) 271,26.
Orosz (A.) 155,29.
Orsi (P.) 273,53.
Otto (W.) 7,49. 10,27.
66, 49. 110,1.
Overstreet(H. A.) 181,43.
Owen (S. G.^ 231,32. 234,
39.
Pace (B.) 267,23.
Pachali 40,39.
Pachtère (F. G. de) 273,6.
Pagenstecher (R.) 77,11.
167,32. 263,8. 285,38.
Pais (Et.) 14,34. 270.27.
275,21.
Papaconstantinou (M.)
217,31.
Papadopoulos- Kerameus
(Ath.) 255,15.
Papageorgiu 36,19,32.
Papavassileiou (G. A.)
254,41.
Parete (L.) 274,48.
Paribeni (R.) 268,10.
Parmentier (L.) 161,41.
196,37.
Partsch (J.) 4,18. 131,
15.
Pascal (G.) 268.70. 269,
15. 271 6. 276,5,22. 277,
13.
Pasquali (G.) 276,35.
Paton (W. R.) 230.15.
Patrono (C. M.) 277,41.
Patrubâny (L. von) 134,
44.
Pavlu (J.) 144,15.
Pears 239,13.
Pearson (A. G.) 238,42.
Pecz (V.) 156,3,25.
Pélissier (L. G.) 215,4.
Pellogrini (M.) 278,7.
Penovre(J. fï. Baker) 245,
9. 247,24.
Perdrizet (Paul) 219,38.
Perrenet 216,37.
Perrin (B.) 170,21.
Perrot(G.) 184,25,48.185,
33 sqq. 186,49. 188,12,
33.
Persichetti (N.) 273,12.
274,18,40.
Pestalozza (Ub.) 276,15.
Peter (H.) 3,17.
Petersen (E.) 10,49. 12,
33. 76,30. 111,34.
Peterson (W.) 231,36.
Petersson (H.) 71,49. 72,
44. 73,13.38.
Petra (G. de) 275,23.
Pettazoni (R.) 275,9. 276,
49.
Peyrony 187,5.
Pfuhl (E.) 96,23.
II.
TABLE DES AUTEURS D ARTICLES.
301
Philipon (E.) 199,19. 200,
24.
Philipp (Ed.) 146,34.
Philippson (R.) 95,21.
106,19.
Phillimore (J. S.) 175,11.
234,36.
Pichon (R.) 184,43. 185,
27. 212,51. 216,17.
Piganiol (A.) 188,14. 189,
7. 190,9. 272,37.
Pigorini (L.) 275,34.
Pinza (G.) 66,37.
Piroutet (M.) 193.32. 195,
10,22.
Pizzagalli (A. M.) 267,47
276,3.
Platon (G.) 191,53.
Platt (Arthur) 231,24.
232,5. 234,31. 236, 't8.
Plésent (Ch.) 216,13.
Pluss (Th.) 92,38. 94,17.
Pohlenz (M.) 61,11.
Poinsot (L.) 12,51.
Pokrowskij (M.) 106,2.
Politis (N.) 266,9.
Pollak (L.) 137,21. 139,
35.
Pomtow(H.) 11,51. 1S,'.4.
25,7.
Post (C. R.) 177,45.
PcstgatR (J. P.) 229,52.
230,28. 233,14. 236,93.
240,52.
Pottier (E.) 186,13.3V.
187,20.
Poulson (Fr.) 28,23.
Poutsma (.\lb.) 279,17.
Powell (J. U.) 233,21.
Pradel (Fritz) 9,19. 56,24.
Prandlt ( t\.) 262,12.
Prato (E.) 267,30.
Premerstein (A. v.) 11,34.
266,15,41.
Prescott (H. W.) 171,10.
175,13. 181,27.
Pressi (Eloisa) 267,50.
Pressler (Edm.) 44,48.
Pringsheim (A. G.) 265,39.
Probst (Otto) 56,51. 100,
49. 105,12.
Profumo (Att.) 277,33.
Przvchocki (G.) 146,28.
Puchstein (O.) 77,37. 116,
33.
Purser (L. C.) 241,3.
Putnam (E. J.) 173,12.
R (P.) 257,41.
Rabe (N.) 108,9. 111,47.
Rabel 132,16.
Radermacher (L.) 102,27.
144,2. 149,36.
Radet(G.) 215,15. 217,26.
Raeder (II.) 163,26.
Ramsay (W. M.) 232,21.
Rand (E. K.) 176,10.
Ranson (G. L.) 175,6.
Rasi (P.) 268,23. 276,53.
278 6.
Ratti (Ach.) 276,21.
Rediadis (P. D.) 258,41.
Regling (K.) 65,24. 134,
32. 140,38. 141,8.
Reichel (A.) 265,43.
Reichelt (Karl) 134,46.
Reinach (A. J.) 187,31.
189,2,44. 190,29. 193,
44. 194,9. 196,18. 198,
36. 199,14. 211,39.221,
26. 223,20. 286,15.
— (S.) 184,16,32. 186,3.
16. 193,46 sqq. 194,3,
:'.0. 195,33. 196.42. 197,
13 sqq. 198,37 sqq.
— (Th.) 67,47. 184,44.
186,7. 223,2. 224,41.
258,11.
Renauld (Em.) 223,13.
Rennio (W.) 229,24.
Ronsch (W.) 65,23.
Reuss (Fr.) 11,16. 101,51
Rhomaios(K. A.) 263,36.
Ribezzo (Fr.) 276,52.
Ricci (S. de) 184,38. 195,
34. 200,29. 213,19. 286,
13.
Richards (H.) 229,16. 230,
11. 237,31.
Ridder (A. de) 223,18.
Rindrioisch (Gg). 96,42.
Ringsheim (H. G.) 266,5.
Ritter(C.) 100,10. 101,14.
Ri(terling(E.) 5,14 sq.
Rivoira (Teresio) 275,25
Robert (C.) 63,26. 65,
2,28. 66,5. 67,48.
Roberts(W. R.) 234,11.
Robinson (D. M.) 165,42.
Robson (Ernest J.) 238,
45.
Rodonbusch (E.) 73,15,33.
Rôhl (H.) 78,47.
Roersch (Alph.) 162,39.
Roese(E.) 77,18.
Rolfe (J. G.) 165,32,50.
Romagnoli (E.) 268,6 sqq.
276,26.
Romano (B.) 271,6.
Roscher (W. H.) 16,40.
Rosenberg 127,18.
Rosenmevcr (L.) 54,32.
Rossi (Fr.) 267,53.
— (G. de) 270,29.
Rostowzew (M.) 7,43.
Roth (B.) 251,37.
Rothe (G.) 80,47.
Roujon (H.) 197,24.
Rouquette (DO 182,52.
Roussel (P.) 257,13,29.
Rouvier (J.) 227,7.
Rozwadowski (Jan von)
73,49.
Rubensohn (O.) 7,38.
Rudberg (G.) 282,3.
Ruhl (Fr.) 106,49.
Ruelle (G.-E.) 224,46.
Ruppersberg (A.) 104,40.
Rzach (Al.) 66,43.
S (P.) 172,13.
Sabbadini (R.) 267,28,44,
276,43.
Sachau 11^,6.
Sadié (E.)il,9.
Saleilles 132,7.
Sanborn (G. A. R.) 178,11.
Sanctis(G. de) 10,34. 188,
4.
Sanders (H. A.) 166,50.
Sargeaunt (John) 232,24.
Sauer (B.) 265,5.
Saumage (Ch.) 197,19.
Saxe (Johann Georg duc
de) 36,39.
Schasman (P.) 265,1.
Scheil 186,21.
Schemmel (F.) 96, K..
SchenkI (H.) 142,23.
Scherillo (M.) 276,9.
Schier(T.) 145,17.
SchilUng (H. K.) 181,29.
Schiachter (L.) 72,7. 73,
37.
Schlesingor 5,45.
Schliack (Karl) 134,9.
Schlicher(J. J.) 174,47.
Schmalz (J. H.) 17,30.
22,31.
Schmid (Gg.) 105,43 sq.
— (Th.) 97,20.
Schmidt (K.) 115,33.
— (K. Fr. W.) 21,18.
66,9,23.
Schneider (Max) 102,21.
— (R.) 27,6. 33,2. 39,32.
93,7.
Schône (Hermann), 111,
28
Schott (W.) 96,11.
Schreiber (Th.) 4,23.
Schrôder (B.) 274,11.
— (O.) 29,41.
Schubart (W.) 7,11. 8,25.
116,43.
Schulte (A.) 54,51.
Schulten (A.) 77,45.
Schultz (Wolfgang) 100,2.
104,11.
Schulz (B.) 75,14.
— (O.Th.) 13,5.
— (W.) 5,51.
Schulze (W.) 135,19 sq.
Schwartz (E.) 66,25.
Schwyzer (E.) 71,52.
Sciava(R.) 267,31. 277,1.
Scott (J. A.) 168,32. 174,
41. 176,44. 181,7.
— (W.) 230,41.
— Moncrieff (P. D.) 244,
14.
Seager (R. B.) 167,20.
Seeck (O.) 54,17.
302
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Seltman (E. J.) 251,33.
252 13.
Senart 186,53.
Serbat 183,49.
Seta (Al. délia) 275,38.
Shipley (F. W.) 176,23.
181,10.
Shorey (P.) 172,2. 173,44.
175,18. 176,37.
Siegel (L.) 136,7. 145,51.
Sieveking (J.) 74,38. 76,
36.
Sikorski (St.) 35,13.
Sills (C. M.) 181,11.
Simar (Th.) 158,19,30.
Sinopoli di Giunta (P.)
267,24.
Siret(L.) 162,32.
Sitte (H.) 138,15,30.
Sitzler (J.) 101,6. 124,50.
127,35.
Six (J.) 74,52.
Skutsch (F.) 57.26. 58,46.
92,14.
Smith (K. K.) 166,19.
167 44.
Slater(D.-A.) 236,50.238,
26,34.
Sloman (A.) 237,39.
Soden (Hans von) 91,3.
Soshano (A.) 275,36.
Solmsen (F.) 56,31.
Soltau (Wilh.) 9,9.,99,9.
Sommer (Ferd.) 61,43.
73,6. 74,16.
Sonnenburg (P. E.) 97,7.
Soutzo (M. C.) 161,4.
226 31.
Spiekèr (E. H.) 179,8.
Spranger (J. R.) 236,33.
Stadler (0.) 86,3.
Stahlin (Otto) 34,4. 94,44.
Stahl (J. M.) 106,22.
108,40.
Staïs (B.) 261,33.
Stange (O.) 96,39.
Stangl (Th.) 97,53. 118.14.
119,50. 121,5. 122,10.
Steinbei^er(Alfons) 34,46.
— (J.) 94,38.
Steindorf (G.) 4,43.
Steinwonder (Th.) 63,52.
100,21.
StempMnger 94,4.
Stengei (P.) 66,4.
Stern (E. v.) 11,42.
Sternkopf (W.) 96,29.
Stig'mayer (J.) 35,38.
Stowasser (J. M.) 145,7.
146,20. 149,48.
Strazzulla (D.) 276,29.
Streitberg (W.) 73,34,43.
Struck (A.) 266,12.
Strzygowski (J.) 39,33.
94,32.
Stuart (G. E.) 228,52.
232,11.
Studniczka(F.) 4,45. 273,
11.
Stiirmer (Fr.) 92,42.
Stuhl 120,34. .
Sturtevant (E. M.) 229,6.
Sudhaus (S.) 26,4. 109,26.
111,21.
Sudhoff (Karl) 131,45.
Summers (W. C.) 229,28.
230,46.
Sundwall (J.) 14,6.105,24
260,45. 265,31.
Svoronos (J.) 160,41. 161,
6. 259,30.
Swindler (M. H.) 166,53.
Svbel (L. V.) 274,37.
Taccone (Ang.) 268,3.
269,52. 277,4.
Tafrali (O.) 193,42. 198,
33.
Târczy (K.) 157,2.
Tarn (W. W.) 236,36. 247,
46.
Tatarinoff 284,21.
TaubIer.(E.) 10,41.
Tégliis (G.) 13,7. 14,17.
63,16, 67,38. 155,1,51.
Terzaghi (N.) 267,41.
Tescari (On.) 268,22.
Thalheim (T.) 23,13. 24,
19. 28,41.
Thiers (F. P.) 182,29.
Thiersch (H.) 77,34.
Thomas (P.) 161,43 sq.
Thompson (Ada) 10,25.
— (M. S.) 228,25. 237,25.
248,11.
Thumb (A.) 72,47.
Tod (Marcus N.) 245,10.
Tolkiehn 31,40.
Tomassetti (G.) 271,28.
Tosi (T.) 278,15.
Tourneur (Victor) 162,48.
Toutain(J.) 212,8.226,17.
Traquair (R.) 244,4.
Treu (M.) 40,49.
Tucker (T. G.) 230,9.
232,13. 240,26.
Turkey (R. H.) 176,12.
236 42.
Tyrreîl (R. Y.) 241,6.
Uhlenbeck (G. G.) 74,2.
UUmann (B. L.) 171,35.
173,28.
Ungnad (A.) 54,3.
Ure(P. N.)228,34. 248,33,
Ussani (V.) 268,53.
Vaglieri (D.) 187,38. 189,
26. 191,6. 272,6.
Vahlen (H.) 116,50.
Valentini (R.) 267,18.
Valeton (I. M. J.) 278,42.
280,40.
Valmaggi (L.) 12,41.
Valois (Noël) 185,50.
Van Deman (E. B.) 166,6.
167,13.
Van den Gheyn (J.) 158,
10.
Vaniello (N.) 267,40.
Vâri (R.) 156,6. 157,17.
Vassis (Sp.) 255,26.
Vassitz (M. M.) 195,19.
228,40.
Vend'vès 191,43. 200,26.
Verrai'! (A. W.) 233,7.
235,38.
Versakis (Fr.) 77,2. 260,
52.
Versate (E.) 264,2.
Vesly (L. de) 182,7.
Vetter(E.) 59,14.
Vianello (N.) 268,35.
Viereck (P.) 14,9.
Villenoisy (de) 227,18.
Vincent (Hugues) 245,32.
Viollier (D.) 283,52.
Vischi (L.) 276,28.
Vitelli (G.) 275,50. 277,47.
Vlasto (M. P.) 252,6.
Voetter (O.) 140,25. 141,
2.52.
Vogel (Fr.) 34,50.
Vogliano 270,40,
Vollgraff (I. G.) 281,11.
— (W.) 228,33. 256,18.
257,16.
Vonach (A.) 136,19.
Vos (Luc de) 186,4.
Viirtheim (J.) 33,17. 50,
17. 280,31. 281,7.
Vullic (N.) 16,8. 122,37.
139,19. 145,27. 277,37.
Wace (A. J. B.) 228,14
sqq. 237,25. 244,4. 264,
17.
Wackernagel (J.) 55,5.
57,13. 74,21. 90,42.
Wageningen (J. van) 281,
12.
Walde (A.) 72,47. 74,8.
Walter (W.) 35,3.
Walters (A.) 253,10.
— (H. B.) 245,14.
Waltz (P.) 216,8.
Waltzing (J. P.) 158,13,
44.
Waszynski (St.) 6,37.
Watzinger (C.) 107,35.
Weber (E.) 94,37.
— (F. P.) 252,46.
Wedd (Rachel E.) 233,17.
Weege (F.) 76,7 sqq.
Wegehaupt (H.) 116,40.
Weihrich (F.) 145,5. 148,
26. 149,48.
Weil (H.) 219,10.
Weinberger (W.) 142,45.
143,10.
Weiss (Egon) 131,47.
Weller (G. H.) 166,17.
Wells (J.) 243,36.
Wenger (Leopold) 131,53.
Weniger (L.) 13,25.
II. — TABLE DES AUTEURS d'ARTIGLES.
303
Weyh (W.) 35,5. 105,
26.
Weyman (G.) 68,38. 107,
20. 108,30.
Whibley (L.) 229,44.
White (Hugh G. Evelyn)
233,19. 247,37.
— (J. W.) 173,10. 232,6.
Wick (Fr. G.) 277,48.
Wide (S.) 9,42 sqq.
Wiedemann (F.) 14,5.
Wiedmer (J.) 282,46.
Wiegand (Th.) 263,21.
Wilamowitz - Môllendorff
(U. von) 66,11. 115,31.
116,15,27. 263,18.
Wilberg (W.) 138,12.
Wilcken (Ulrich) 4,30.
7,51. 8,1 sqq. 11,29.
63,10. 132,5.
Wilhelm (Ad.) 33,33. 61,
38. 137,10.
Wilisch (E.) 94,30.
WilHng (A.) 45,7.
Willrich (H.) 15,5.
Wilmart 142,31.
Wilson (H. L.) 166,30.
168,18. 169,32.
— (J. G.) 230,23. 231,19.
— (W. W.) 169 15.
Windstedt (E. 0.) 131,12.
Wmter(F.) 96,44.
Witte(K.) 55,29.
Wohlrab (M.) 133,43.
Wolters (P.) 75,20. 76,34.
Wood (H. D.) 166,29.
Woodward (Arthur M.)
228,4. 247,5.
Wunsch (R.) 8,31. 10,15.
58,35.
Wunderer (G.) 34,22.
Xanthoudides (S. A.) 36,
37. 39,31. 260,34.
Xenake (Stamata) 36,38.
Zanolli (A.) 270,26.
Zanzucchi (P.) 131,33.
Zereti (G.) 7,42.
Zervos (Skevos) 253,35.
254,46.
Ziebarth (E.) 108,44.
Ziegler (K.) 29,6.
Zimmer 115,42 sqq. 116,
6,12.
Zimmermann (Aug.) 135,
17.
Zingerle (A.) 135,33. 142,
9.
Zolotas (Emilia G.)255,10.
Zupitza 120,34.
Zuretti (G. O.) 267,31,49.
Zwiener (G. A.) 35,21. ,
304
TABLES DE LA REVUE DES REVUES-
m. — TABLE DES AUTEURS DE LIVRES
Abbott (F. F.) 171,3.
Abele (Th. A.) 49,3. 117,
49. 214,23.
Abicht (K.) 168,41.
Abrahams (EthdB.) 238,
8. 24G,32. 267,51.
Abt{Adam) 19,27. 69.11.
86,34. 224,46.
Acri 192,43.
Adam 46.49. 81,42.
— (L.) 81,21. 148,34.
— (Rudolf) 84,20.
Agar (Th. L.) 24,43. 87,2.
2.31.17.
Aitken (P. H.) 246,50.
Albertz (Martin) 36,45.
Alexander (W. H.) 24,5.
125,40. 204,44. 214,21.
Allard (Paul) 46,10.
Allen (George H.) 19,34.
219,3.
— (Hamilton Ford), 221, 26
— (Immon S.) 82, 19.
128,52.
— (P. S.) 159,48. 250,32.
— ((T.W.) 29,7.47,42.
161,28. 205,25. 233,27.
268,38.
— (W. F.) 156,43.
Altendorf (0.) 121,27.
Altenkirch (Rud.) 37,45.
42,30.
Altschuler (M.) 25,34.
Altwegg (W.) 26,48. 118,
18. 206,44.
Aly (Wolfg.) 19,6. 52,4.
129,9, 211,43. 224,49.
Amatucci (A. G.) 30,49.
154,2.
Amelung (W.) 96,6. 120,
49. 194,42. 203,30. 231,
20.
Amico (Mich. d') 268,16.
Anderson (W. J.) 233,23.
241,51.
Andreades 38,30.
Andresen (Gg.) 119 12.
147.28. 270,19.
Angus (S.) 18,50.
Anthes (E.) 24,15.
Apelt (Mathilde) 26,50.
— (Otto) 83,42. 84,6,19.
Arabantinos (A. P.) 161,
18.
Archambault (G.) 196,9.
211.29. 270,47.
Armstrong (H. H.) 209,18.
Arnim (H. v.) 18,28. 19,9.
83,26.
Arnold (W. > T.) 48,12.
202.39. ' i
Arvantinopoullos (A. S.)
122.40. 127,50. 195,50.
250,37.
Ashmore (S. G.) 21,27.
87,20. 117,27.
Asmus (Rudolf) 37,36.
69,9. 90,23. 119,47. 206,
2.
Assmann (E.) 211,46.
Atzert (('..) 22,16. 122,16.
AudoUent (Aug.) 162,28,
202,1.
Augustin 51,5.
Ausserer(A.) 26,8. 147,35.
205,18.
Authenrieth 86,23.
Ax (J.) 118,45.
Axtell(H.L.) 18,4.126,45.
Baaz (E.) 122,48.
Babelon 226,36.
Babut (E. Ch.) 219,6.
Bach (Jos.) 89,27.
Badcr 89,46.
Baedeker (K.) 24,38.
Baillot (Jules) 220,8.
Bail (A. P.) 120,7.
Balsamo (Augusto) 79,49.
Baltavavi (J.) 157,32.
Baltzer (Aug.) 151,1.
Bardt (C.) 33,5. 128,2.
Barker (Ethel Ross) 188,
36. 239,3.
Barone (M.) 31,5.
Barwick (C.) 30,34.
Bâtes 194,26.
Baud-Bovy (D.) 153,23.
156,9.
Baudrillart (A.) 68,18.
Baumgart (Herm.) 46,11.
Baumgarten (Fritz) 68,24.
89,52.
Baumstark (A.) 39,10.
43,23.
Baviera 132,37. 192,53.
Beare(J. J.) 223,21.
Bêcher (W.) 96,21.
Bechtel (Fr.) 81,32. 117,
52. 269,43.
Beck (J. W.) 79,14,25.
174,26.
— (Th.) 147,3.
Becker (F.) 118,10.
-.:-(J.) 119,35.
— (P.) 129,21.
Beecke (Eug.) 25,13.
Béer (R.) 30,35.
Bér,ç (N. A.) 44,15. 224,36.
Beeson (C. H.) 173,47.
234,25.
Belabre (F. de) 246,41.
Bellomo (A.) 32,36.
Bellucci (G.) 194,10.
Beloch (G.) 17,46. 201,29.
— (J.) 82,3.
Beltrami (A.) 160,19.
Berchmans (J.) 162,18.
197,44.
Bergfeld (Hermann) 127,
42. 207,41. 217,22.
Bnrndt (N.) 119,40.
Borteaux(E.) 194,32.
Bertheau (Joannes) 8'i,21.
Berlhe'ot (M.) 50,27.
Bertholct (A.) 19,2.
Besnier (Maurice), 23,43.
25,38. 119,15. 159,10.
165,3. 187,48. 204,13.
207,16. 224,52.
Besser (M. W.) 21,43.
Bethe 81,2.
Beihuno Baker (F.) 69,
30.
Beylié (Do) 194,45.
Bezzenberger 41,44.
Bick (Josef) 23,50. 30,9.
51,34. 69,19. 87,1. 188,
39.
Bidez (Joseph) 22,34. 36.
49, 49,9. 90,19. 127,47.
Bienath.(E.) 30,25.
Bienkowski (P. R. v.) 87,
17. 96,8. 197,11. 203,31.
Bignone (E.) 119,43.
Bihlmeyer 43,34.
Binder (Julius) 53,36. 89,
15.
Bione (C.) 128,37.
Birt (Theodor) 208,35.
210,20. 233,35. 240,17.
Bissing (F. W. von) 87,28.
Bjeljaev 37,12.
Bl^nchet (A.) 194,35. 199,
43. 208,48. 213,50.
Blasel(K.) 71,22.
Blass (F.) 169,36. 206,14-
232,31.
Blaufuss (P.) 129,18.
Bleck (G. W. van) 21,47.
Bloch(G.) 88,34. 209,11.
— (Léo) 123,12. 133,25.
— (Rob.) 22,33.
Blume CCI.) 68 22.
Bode (Karl) 79,47.
Bodin (L.) 124,38. 201,14.
221,47.
Bodis (Etienne) 157,30.
III, — TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
305
Bôdiss (J.) 38,41. 157,7.
Bôhtling (0.) 153,28.
Boite (F.) 81,37.
Boesch (Gg.) 169,8L 221,
34.
— (Paul) 120.38. 158,53.
202,25.
Bogaert (Van den)"90,3.
Bôgiatzides 38,8.
Boisacq (E.U4,30. 161,26,
37. 215,12. 221,30. 223,
29.
Boissevain (U. Ph.) 45,44.
60,48.
Boissier (G.^ 80,12. 188,
16.
Boissonas(F.) 153,23.156,
9.
Bolchert (P.)49,25. 121,28.
161,50.
Bolkestein (H.) 29,48. 90,
7.
Boll (F.) 203,27. 205,16.
225,4.
Bonfante 49,50, 192,51.
Bonner(R. J.) 223,31.
Boor (C. de) 45,44.
Borgatti (Fil.) 268,32.
Bot'ety Sisô47,2.
Bouché-Leclercq (A.) 198,
19. 214,19.
Boudreaux (Pierre) 122,3.
161,29. 177,4. 189,13.
215,28. 250,26. 269,35.
Boulard (Louis) 51,28.
Bouton (R.) 196,7.
Brachmann (W.) 21,22.
Brakman (C.) 80,23. 209,
37.
Brandes (W.) 126,48. 210,
34.
Brandi (M.) 18,24.
Brandt (Paul) 133,26.
— (S.) 86,30.
— (Willi) 31,34. 81,52.
Braun (Franz) 162,19.
209,50.
Breasted (J. H.) 198,46.
Bréhier (Emile) 43,37.
201,21.
Breiter (Th.), 235,31.
Brewer (H.) 86,40.
Bridge 160,4. 162,6.
Brighenti (E.) 45,27. 156,
42.
Brill 38,50.
Brini 132,44. 192,44.
Brochet (J.) 189,17.
Brockelmann 37,30.
Brooke (A. E.) 60,24. 92,
bo.
Brown (Seldon L.) 80,36.
Brownson (Carleton L.)
120,21. 269,47.
Brozzi (D.) 25,48.
Brtnicky 153,25.
Bruce (Collingwood) 155,3.
Bruck (Eberhard Frie-
drich) 26,11. 132,30.
Brûckner (Alfred) 41,44.
210,5,
Brunnow (R. E.) 43.44.
198,4.
Brugmann (A.) 153,37.
— (K.) 134,10. 150,44.
204,15. 232,38. 236,10.
238,45.
Brugnola (V.) 268,26.
Brunn (Heinrich) 48,30.
— (Hermann) 48,31.
Bruno (Bianca) 230,37.
Bruns (Georg) 50,38. 88,
51. 127,15. 132,35. 203,
43. 208,25.
— (J.) 168,48.
Buck (J.) 120,27. 204,38.
269 22.
Buckl'and (W. W.) 132,39.
192.47. 234,42.
Bûcher (K.) 28,8.
Bûlz 89,26.
Bûttner (Georg) 43,30.
— Wobst (Th.) 45,43.
60,49.
Bugge (S.) 209,41.
Buhl (E.) 21,6.
Bulle (Heinrich), 34,21.
60,22.
Burckhardt (A.) 24,1 6.
Buren (A.W. van) 209,18.
Burgkhardt (R.) 30,5. 1 22,
43.
Burle (E.) 25,1. 224,53.
Burn 48,24.
Burnet (John) 60,52. 223,
32. 236,25.
Burnett (J.) 23,52.
Burrows 162,47.
Bury (J.B.) 21,23. 223,35.
237,49. 239,47. 245,50.
Buslepp (G.) 27,3.
Butler 38,48. 204,2.
— (H. G.) 121,33 198,3.
237,1. 241,23.
— (Orma F.) 28,34. 204,
52. 239,41,
Buzescul (O.) 153,51.
Bywater (J.) 38,4. 47,50.
87,44. 208,11. 241,13.
245.48. 250,20.
Cabrol (Dom Fernand)
200,38.
Caetani (Leone) 38,28.
Gagnât (R.) 20,48. 207,16.
226.49. 233,46.
Gailiemer (R.) 132,12.
GalderinifA.) 26,32. 88,18.
156,30.' 159,52. 205,50.
Calvi (E.) 30,14. 118,25.
Campbell (A.) 23,52.
Gancogni (D.) 196,1.
Gapps^(Edw.) 31,45.
Garcopino (J.) 88,35. 195,
47. 209,11.
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues ^909.
Gardinali (Giuseppe) 23,
38. 48,22.
Garnegie (Lady Helena)
249,47.
Garotti (G.) 237,11.
Garroll (Mitchell) 118,1.
153,22. 156,42. 173,53.
Gartault (A.) 31,26. 52,35.
133,46. 153,47, 162,1,
189,34. 269,37.
Garter(J. B.) 169,33.
Gary (E.) 148,38.
Gauer (P.) 81,25. 124,2.
129,8. 150,20,51. 267,
41. 270,30.
Gavaignac (E.) 208,5. 221,
37.
Gerrati (Michèle) 159,12.
270,15.
Gevolani (G.) 200,25.
Ghapman U.) 32,22.
Ghapot (V.) 18,21. 41,25.
127.29. 202,42, 229,31.
Gharles (R. H.) 41,51,
209,6.
Gharon (G.) 70,8.
Chase (George H.) 46,3.
172,40. 233,42.
Châtelain (Louis) 18,3,52.
185,53. 208.23. 214,47.
Chatzidakis (G. N.) 122,
22.
Chaytor (H. J.) 165,23.
237,52. 240,10.
Christ (Wilhelm v.) 28,49.
53,29. 68,26. 85,26. 149,
1. 207,3.
Chn/sostomus. -Jub. - feier
69,28.
Chudzinski (A.) 150,35.
Ghwostow (Michel) 29,33.
225.5. 250,31.
Ciaceri (E.) 194,48.
Giccotti (E.) 27,1. 123,32.
Cichorius (G.) 18,1. 68,29.
71,14. 88,42. 93,28.
150,29. 189,37.
Clarck (A. G.) 128,40.
161,39.
Clark (Albert C.) 206,22.
210,48 sqq. 232,43.
Glassen (J.) 30,15. 126,28.
134.6. 207,22.
Clerc (M.) 191,2.
Glerici (O.) 192,39.
Gobham 203,51.
Cocchia (E.) 270,5.
Colasanti (G.) 17,44. 201,
27. 230,1,
Gollart (P.) 22,50. 118,8.
Gollignon (Max) 220,9.
ColJinet 132,12.
Golumba 218,14.
Gombarieu (Jules), 203,2.
Gonradt (Cari) 123,24.
134.17.
Conybeare (F. G.) 36,53.
XXXIV, — 20.
306
TABLES DE LA REVUE DES hEVUES
Cook (A. B.) 211,45.
Gopalle (S.) 31,12.129,24.
Cornu (Julius) 49,32. 68,
34. 120,41.
Corradi (G.) 268,30.
Corssen (Peter) 79,24.
Cosattini (Achille) 79,38.
Costa (Emilio) 28,51. 132,
46. 192,45.
Coulon (Victor) 202,6.
Cramer (Franz) 34,15.
85,18. 87,41. 133,48.
157,11.
Grées 165,27.
Crônert (W.) 21,50.
Croiset (A.) 159,32. 195,
45. 215,13. 225,8.
— (M.) 31,44. 81,27. 160,
2. 169,41. 214,7. 221,52.
236,24. 250,23.
Gron (Chr.) 86,8. 177,18.
Grusius (O.) 22,48.
Gsengeri (J.) 156,22.
Gserép (J.) 120,36. 157,27.
Cube (G. von) 21,15.
Gultrera (G.) 194,19. 223,
38
Gumming (A. R.) 162,29.
Gumont (F.) 3j,50. 160,3.
162,44.
Cuq 132,13.
Gurcio (Gaetano) 47,6.
236,6.
Gurti (Th.) 126,30.
Curtis (C. D.) 164,38.
Cybulski (St.) 24,14.
Dâhnhardt- 20,30. 233,32.
Daitçl (N.) 50,34.
Dalmasso (L.) 69,49.
Dalmevda (Georges) 33,3.
46,23. 157,22. 169,38.
188,47. 203,45. 214,5.
Dambrine(E.) 199,37.
Dannhauser (E.) 125,26.
Darboux (G.) 188,17.
Darier(G.) 32,23.
Davies (Gilbert A.) 125,31.
241,53.
Déchelette (J.) 30,12.154,
40. 164,45. 214,51.
Deciareuil (J.) 132,13.
Deissmann (A.) 41,16.
211 52.
De Jong'(K. H. E.) 52,19.
121,41. 165,9.
Delbrûck (B.) 204,16. 205,
38.
— (R.) 233,1.
Delehaye (H.) 43,25. 70,9.
196,11. 209,7. 211,27.
Delines (Michel) 19,4. 154,
42.
Delitzsch(F.) 53,51.
Demarteau 202,1.
Denner-Wolf 149,16.
Deonna (Waldemar) 19,
19. 21,14. 119,1. 123,20.
159,44. 194,21. 204,49.
225,9. 249,32.
Derume (E.) 215,16.
Deschamps 132,14.
Desportes (A.) 78,48.
Desserteaux (F.) 132,14.
192,28.
Deter (Ghr. Joh.) 83,34.
Detlefsen (D.). 18,5. 133,
6.
Deuschle(J.) 86,8.177,18.
Deussen (P.) 38,53.
Deuticke (Paul), 47,28.
203,36.
Didaslakis (M. J.), 67,52.
Diehl (Ch.) 43,51.
— (Ernst) 26,7. 29,26.
30,8.
Diels (Hermann) 23,53.
32,34. 42,25. 60,20. 84,
16. 127,11. 129,22. 160,
16. 162,17. 233,24. 242,
13. 271,9.
Dienel (R.) 27,35. 82,12.
122,34. 148,41.
Diès (Aug.) 218,30,37.
Dieterich ( K.) 20,10. 30,2.
32,27. 37,33. 41,48. 43,
2. 89,46. 90,26. 121,5.
157,34.
Dieudonné (A.) 252,3.
Diptmar (H.) 119,20.
Dissert. pfiU. Halenses 149,
4.
Dittenberger (Wilhelm),
34,26.
D!ttmever(L.) 33,21. 174,
7. 234,51.
Dobbs (A. E.), 25,36. 234,
17.
Dobrusky (V.) 155,7.
Dôrpfeld 80,49.
Dôrrenberg (O.) 51,51.
Domaszewski (A. v.) 19,
45. 29,50. 43,45. 52,15.
88,33. 198,5,44. 209,25.
238 48
Dombart (B.) 24,30. 205,
32. 211,30.
Donner (J.J.C.) 86,1.124,
7. 134,14.
D'Ooge (Martin L.) 121,
47. 165,12. 170,13. 246,
19.
Dottin (G.) 199,29 sq.
213,51.
Drachmann (A. B.), 80,39.
237,28.
Draeseke (J.) 121,36.
Draheim (H.) 150,15.
Drake (A. E.) 23,28.
Drerup (Eug.) 20,53. 48,
51. 86,42. 90,1. 150,6.
160,18. 202,30. 223,43.
Dressel 227,15.
Dreves (G. M.) 49,1.
Drews (Arthur) 83,25.
Drews (Paul) 51,6.
Driault (Edouard) 52,14.
Dubois (Ch.) 25,22. 119,
13. 194,33. 203,32.
Duchesne (Mgr) 240,20.
Dûtschke (H.) 274,37.
Duhn (Friedrich von) 49,
46. 211,44.
Dukakes 38,24.
Dunant (E.) 197,8.
Duprat (E.) 194,41.
Duquesne(J.) 132,14. 192,
13,21. 234,28.
Dver (L.) 157,8.
Ebeling (Rudolf) 83,48.
218,34.
Eberhard (Alfred) 31,6.
80,5. 236,17.
Edert (O.) 53,32. 208,32.
Egen (A.) 124,6.
Eger (Otto) 88,7. 132,23.
— (Th.) 26,31. 119,7. 133,
33. 149,20.
Egger (H.) 230,40.
— (Max) 214,8. 223, 45.
Eggerding 53,40.
Eginitis (A.) 25,37. 50,35.
60,4.
Ehrle(F.)235,9.
Ehrmann (Philipp) 51,46.
206,36.
Eisler (Robert) 217,11.
Eitrem (S.) 29,32. 89,10.
96,5.
Elliott (E. T.) 125,3.
EUis (R.) 236,6. 241,10.
Elsaesser (Th.) 162,26.
Elsee (Charles), 241,38.
Elter (Anton) 32,1. 34,8.
69,52. 79,6. 85,33. 87,
50. 89,4. 90,34. 128,15.
Emerson (A.) 19,46.
Engdahl (R.) 30,53.
Engel (A.) 20,28.
— (E.) 80,53.
Engers (Moriz) 126,44.
208 39
EnthoVen (L. K.) 89,48.
159,49.
Eranos 128,17. 209,46.
Erbt (W.) 18,15.
Erick (O.) 128,28.
Erler (Georg) 49,13.
Ernout (A.) 153,39,48.
210,37. 215,29 sqq. 237,
12. 271,11.
Esmein 132,14.
Espérandieu (E.) 194,38.
238 53
Esveld (W. H. Ghr. van)
121,49.
Euangelides (T. E.) 124,
30.
Evans (A. J.) 174,15. 224,
51. 235,3. 241,43. 246,1.
Fabia (Philippe) 82,26.
38,11. 124,43.
III. - TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
307
Fabricius (E.) 19,17.
Fadda 49,50. 192,51.
Fairbanl.s (Arthur) 22,20.
45,32. 174,19. 236,27.
Fairclonçîh (H. R.) 80,35.
Fasmer 37,23.
Fassbender (Chr.) 53,10.
69,38. 123,3.
Faust (R.) 20,18.
Favre (M""" Jules) 159,27.
Feddersen (O. M.) 27,52.
Feigl{F. A.) 147,23.
Felsch (G.) 151,13.
Ferguson (W.) 148,8.
Ferrara (G.) 159,3.
Ferrari (G.) 192,14,50.
Ferrero (F. L.) 240,12.
— (G.) 32,19. 85,21. 165,
22. 172,26. 201,23. 237,
51. 240,9.
Ferrini 49,50. 192,52.
Fick (A.) 118,37. 173,49.
206,52.
Ficker (G.) 41,22.
— (Johannes) 52,12.
Figuera (A. de) 198,7.
Fimmen (D.) 52,51. 197,
38
Fincic 37,30.
Findeis (R.) 25,23.
Finsler (G.) 81,24. 85,9.
Fischer (Anton), 23,19.
45,47. 82,51. 119,29.
133,28. 149,13. 268,15.
— (F.) 120,4. 148,46. 194,
53.
Fitting (Hermann) 52,39.
88,8. 204,46.
Fitzhugh (Th.) 117,44.
125,37. 215,33.
Flagg (I.) 175,49.
Flickinger 207,24.
Fôrderreuther 90,30.
Foerster (R.) 60,43. 89,2.
119,48. 163,40. 175,21.
Forrer(R.) 142,1.
Forster (Charles) 48,27.
Fossataro (P.) 31,51. 149,
10.
Foucart (G.) 195,4.
Fougères (G.) 215,24.
Fowler (H. N.) 210,17.
— (W. Ward) 165,18, 174,
16. 224,51. 235,4. 240,2.
241,44. 246,2.
Franchi de'Cavalieri (Pio)
43,26. 69,1.
Francotte (Henrv) 88,37.
122,24. 157,36' 201,52.
203,51.
Frank (Tennerv) 207,28.
Franke (Fr.) 206,14.
Franklin (A.) 188,17.
Franz (R.) 149,25.
Frazer (J. G.) 174,18. 196,
8.
Fredrich (C.) 38,39.
Frev (Jos.) 86,12. 133,30.
Freytag (W.) 83,38.
Friedensburg (F.) 52,27.
134,28. 205,53.
Friedenthal (K. P.) 39,5.
Friedlânder (L.) 237,10.
239,24.
— (P.) 268,19.
Friedrich (Gustav) 17,20.
34,42. 48,29. 86,51. 133,
23. 150,47. 164,5. 174,3.
204,10. 268,41.
Fritsch (G.) 25,35.
— (O.) 34,17. 85,19. 133,
50.
Fritze (H. v.) 28,51. 29,2.
140,52. 197,4. 220,10.
225,24. 250,40.
Frothingham (A. L.) 249,
38
Fuhr (K.) 37,37.
Funaioli (H.) 174,21.
Funk (S.) 22,6.
Fyfe (W. Hamilton) 82,
22.
Gabrielsson (Johannes)
45,10. 69,53. 123,46.
Gaebler (Hugo) 28,53.
140.52. 197,4. 220,10.
225,24.
Gaffiot (Félix) 29,40. 50,5.
127,32. 162,24.
Garbe (R.) 153,28.
Gardikas (G.. K.), 19,40.
' '• 223 50.
Gardner (E. A.) 47,4.
— (Percy) 45,48.
Gardthausen (V.) 88,40.
202 37.
Garnsey'(E. R.), 234,19.
Gassisi (G.)' 38,14.
Gauckler(P.) 30,21, 203,5.
Geffcken (Johannes) 20,3,
28,32. 53,17. 84,3. 126
21.
Geigenmiiller (P.) 29,44.
119,3.
Geisler (Eug.) 21,41. 270,
13.
Geizer (Heinrich) 24,16.
90,29.
Gemoll (W.) 125,16. 148,
10.
Gennep (A. von) 29,24.
53,1.124,23. 154,3.159,
26.
Georges (H.) 66,11. 121,
10. 149,29.
— (K. E. ) 52,10. 86,10
149,28.
— (R.) 121,10.
Georgiadès (A. S.) 120,50.
Gercke (A.) 172,36. 238,5.
Gerhard(G. A.) 89,17.270,
45.
Gerlach (G.) 120,23.
Gerland (Emst) 38,22,35.
Gernet (L.) 88,35. 209,12.
Giarratano(G.)51,50.123,
27. 270,17.
Gibt (J.) 210,30.
Gilbert (0.) 174,10.
Gildersleeve (B. L.) 42,46,
12.5,17.
Gilles 213,52.
Gilliard (Ch.) 22,18.
Gillies (W. King) 162,29.
Gils (P. T. M. van) 83,8.
Ginneken (J. van) 22,9.
Girard (Paul Frédéric)
50,25. 192,46. 213,46.
Gladis (R.) 17.36.
Glaser (Rud.) 88,13.
Gleisberg (K.) 127,12.
Glôckner (St.) 27,32.
Gnoli (D.) 159,21.
Goday v Casais (J.) 198,7.
Goekoop (A. E. H.) 21, î2.
122 1. 194 30.
Goessier (P.)' 19,18. 81,13.
Golling (J.) 83,2. 149,33.
Gollob (E.) 20,8. 123,15.
147,7.
Gomperz (Th.) 81,49.
Goodspeed (E. J.) 119,2.
220,16.
Gorges (M.) 79,4.
Gottlieb (Th.) 209,31.
Grabmann (M.) 128,7.
Gradenwitz (Otto) 88,51.
127,15. 132,14,36. 203,
44. 208,26.
Graef (Botho) 249,40.
Graindor 201,53.
Greenwood 241,42.
Grégoire (H.) 38,52. 44,
17 sqq.
Gregory (G. R.) 22,2. 47,
14. 208,17.
Grenfell (B. P.) 19,37. 88,
5,15. 118,17. 161,49.
172,25. 220,15. 242,14.
245,41. 250,34. 268,36.
Gressmann (H.) 96,1.
Griffin (N. E.) 28,30.
GroUer (von) 48,35.
Grossi (E.) 17,45. 201,28.
230,2.
Grossmann (H.) 125,28.
Grossu (Nicolaj) 37,8.
Gruppe (0.) 81,5. 211,10.
Gsell (S.) 197,6.
Gudeman (A.), 172,20.
Gunther (G.) 123,28.
Guhrauer (H.) 126,33.
Guidi (M.), 68,5.
Guillaume 202,3.
Gummerus (H.) 28,47.
Gundel (W.) 233,28.
Gurlitt (Cornélius) 38,44.
70,30.
Gusman (P.) 159,2.
Gustafson (F.) 48,1.
Hackl(R.) 195,36.205,42.
308
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Hâussmer (J.) 148,16.
Hahn (A.) 52,42.
— (L.) 18,18. 43,34. .
Halke (H.) 71,26. 134,26.
226 53.
Hall (Edith H.) 120,35.
204,18. 246,13.
Hamilton (Mary) 49,33.
Hammer -Jensen (J.) 46,
45. 163,22. 203,8.
Hands (A. W.) 223,52.
Harberton 235,8.
Harder (DO 95,37. 148,18.
— (F.) 125,5.
Harnack (Ad.) 18,24.
Harries(H.) 124,48.
Harrv(J. E.) 30,31.42,49.
118,39. 127,53.
Harth(Karl) 86,39.
Harting (P.) 249,39.
Hartmann (Alf.) 33,7.
172,45.
— (Ludo Moritz) 38,2.41,
32. 53,8. 90,33. 159,8.
— (M.) 83,51.
Harvard Studies 25,21.
33,9. 45,13.
Hasluck 39,4.
Hassny (J. B.) 83,3.
Hatch (E.) 92,51.
Haupt (M.) 79,2.
Hauptmann (G.) 120,40.
Haurv (Jac.) 23,6. 27,8.
Hauvette (Am.) 201,42.
Headlam 46,49.
Hecht 83,24.
Hedicke (Edmund) 47,10.
82,15. 121,50. 149,26.
202,46.
Heeg (Joseph) 26,28. 45,
38. 269. 18.
Heer(J. M.) 68,51. 121,12.
Heiberg (J. L.) 46,29. 60,
20. 201,20.
Heidenhain (Fr.) 79.19.
83.9.
Heidze (R.) 79,22.
Heikel 60,1.
Heintze (R.) 80.25. 84,29.
157,26. 164,6. 236,29.
Heinze (Maxy 42,13.
— (Richard) 78,50. 85.32.
147,52.
Heisenberg (A.) 41,13. 44,
11.
Heiter (C.) 122,32.
Hekler (A.) 195,37. 205,
42. 249,7.
Helbig (Wolfgang (W.)
89,9. 188,42. 191,7. 204,
37.
Helbing (Franz) 90,13.
— (Robert) 37,21. 147,6.
Hellmann (Siegmund)
69,4. 200,44. 208,20.
Helm (Franz) 30,2. 46,33.
149,18.
Hempel (O.) 120,53.
Henderson (Bernard W.)
71,11. 82,40. 187,43.
214,26. 230,35. 239,35.
Hense (Otto) 90,36.
Hentze (C.) 81,33.
Hepités (Antonios) 221,
39.
Heraeus(W.) 43,42. 45,41.
78,7. 1.59,33. 204,49.
269,9. 270,37.
Hermann (Anne B.) 175,
41.
— (E.) 53,8. 148,6. 153,
26. 203,37.
Herrmann (P.) 38,51.
Herzen 132,14.
Hese'er (P.) 129,4.
Hesseling 89,45.
Hesselmeyer (E.) 78,21.
159,4.
Hiemer 79,33.
Hildebrandt (Paul) 232,
48.
Hilgenfeld (H.) 68,18.
Hilka 53,18.
mil (G. F.) 31,29. 198,8.
Hiller von Gaertringen
52,9. 159,35.
Hillesum (L.) 30,42.
Hirsch(Ferd.) 38,37.
Hirzei{R.) 120,48.129,12.
Hitzig (H. F.) 46,50. 117,
15. 210,10.
Hodermann (Max) 48,10.
78,40.
Hoeber (F.) 128,49.
Hôffding(H.) 32,7.
Hoernes (M.) 155,4.
Hoffmann (Ernst) 88,23.
— (Max) 175,25. 201,41.
— rWerner) 20,42. 34,34.
49,21. 150,4.
Hofmann (G.) 133,35.
Hogarth (David G.) 239,
44. 241,50. 246,3.
Hohmann (W.) 21,7.
HoIder(A.) 19,49. 121,11.
200,41.
Holleaux (M.) 78,38.
Holmes (T. Rice) 46,20.
95,34. 120,24. 239,17.
240,4.
Holstein (R.), 89,23.
Hoitzinger (Heinrich) 39,
6.
Hoorn (G. van) 127,10.
197,49. 209,21. 250,13.
Hope (E. W.) 123,12.
Hoppe (P.) 79,20.
Hora (E.) 25,5.
Horna(K.) 151,8.
Hornefîer (A.) 82,21. 85,
11. 128,18. 129,25. 147,
49.
Hosius (Cari) 28,2.125,32.
Hossner (K.) 151,9.
Housman (A. E.) 33,30.
Huber (P. Mich.) 38,16.
Hubert (H.) 195,6.
Huck(A.) 20,1.
Hude (Cari) 50,12. 87,32.
120,1. 164,10. 204,30.
242,19, 269,16.
Hiibler (F.) 151,11.
Huelsen (Chr.) 82,38. 169,
32. 230,38.
Huter (L.) 150,9.
Humboldt (W. v.) 61,2.
Hunt (A. S.) 19,37. 88,5,
16. 118,71. 161,49. 172,
25. 220,11. 242,14. 245,
42. 250,34. 268,36.
Hutton (C. Amy) 249,44.
Huvelin 132,14.
Ibel 44,24.
Ihm (M.) 68,32. 120,40.
163,49. 209.27.
Ikonnikov 43,40.
Ilberg fJ) 39,20. 47,47.
Illmann 83,49.
Imhoof-Blumer (F.) 29,1.
142,1. 227,3,13. 244,49.
Immisch (Otto) 17,18.
25.50. 70,12. 86,13. 87,
22. 95,33. 123,18. 134,
20, 164,12.
Innsbrucker Festgruss 52,
44.
Irovics (T.) 156,49.
ltes(M.) 24,48.
Jachmann (G.) 128,32.
Jackson (F. H.) 233,44.
— (J.) 46,49. 118,23.
Jacobsen (C) 30,27.
Jacoby (Félix) 42,15.
Jacquier (E.) 68,53.
Jagic (v.) 41,44.
Jaisle (K.) 43,27. 5.3,14.
67.51. 205,6. 270,38.
Jakubicek (0.) 154,18.
Jalabert 202,16.
Janssens (Jos.) 161,38.
Jatta (Michèle) 121,35.
159,13. 201,36. 236,22.
246,29.
Jebb (Richard Claver-
house) 2.3,16. 32,35. 49,
15.169,39. 177,16. 238.
50. 241,40 sqq. 245,46,
Jenkinson (F. J. H.) 32,
41. 121,23.
Jeremias (A.) 19,42. 189,
21. 194,16.
Jevons (F. B.) 174,16.
224,51. 235,4. 241,43.
246,1.
Jirecek(K.) 43,43.
Jiriczek 59,44.
Joachim (H. H.) 223,22.
Jobbé-Duval 132,15.
Jobst(F.) 117,43.
Joel(K.) 84,8.
Johns (G. H. W.) 197,36.
III.
TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
309
Johnson (J. M.) 250,33.
Jones (H. Stuart) 2V2,6.
2.50,2.
Jordan (II.) 69,2.
— (W.) 85,7.
Jorga (N.) 41,37.
Jouguet (Pierre) 22,50.
118.8. 205,3. 224,11,
Jathncr(J.) 88,39.197,10.
2.50,8.
JuUian (C.) 26.34. 08,22.
164,47. 193,3. 269,12.
Juvenes dum sumus 18,53.
150,2.
Kaegi (A.) 86,23.
Kaerts (J.) 23,42. 68,44.
153,33. 164,11. 165,15.
Kahnweiler (Bettina) 246,
15.
Kalinka (E.) 86,22.
Kaiienberg (H.) 82,3.
Kalliwoda(Emma) 50,28.
Kamateros ( J.) 27,1 1 . 203,
28.
Kammer (E.) 86,19.
Kannengiesser (A.) 246,6.
Kantor (R.) 154,15.
Kapff (E.) 32,20. 85,23.
Kappelmacher (A.) 86,21.
Karabacek (J. v.) 37,49.
Karolides (P.) 38,33. 42,
10.
Kârosi (Alex.) 157,28.
Karsten \H. T.) 17,37.
Kauer (R.) 148,24.
Kavvadias (P.) 30,51.
Kaweran (G.) 30,51.
Keene (Gh. H.) 22,41.
Kegel (M.) 119,10.
Kehrer (Hugo) 43, 47.
Keil (J.) 32,21. 50,9. 127,
21.
Kekulé von Stradonitz
(Reinhard) 48,21. 159,
51. 196,53.
Keller (O.) 120,42. 148,
16.
Kelsey (Francis W.) 159.
30. 202,51.
Kenyon (F. G.) 42,34. 97,
28.
Keppler (F.) 268,42.
Keramopoullos (A. D.)
27,18. 221,42.
Kern (Else) 29,21. 118,32.
174.9. 188,1. 207,9.
— (H.) 46,35.
— (O.) 29,21. 118,32. 174,
9. 188,1. 207,8.
Kerth (J.), 127, 6.
Kewes (H.) 21,37.
Kickenberger (J.) 69,34.
Kiefer (K.) 124,37.
Kiehr (F.) 17,53.
Kienzle (L.) 18,14.
Kiepert (H.) 118,33.
— (R.) 118,33.
Kieseritzky (Gangolf von)
153,45. 197,1. 249,18.
Kiessling (Adolf) 78,50.
85,32. 147,51.
Kihn 38,10.
King 161,39.
Kinkol (Walter) 54,4. 83,
30. 86,38. 221,44.
Kipp (Theodor) 132,34.
Klatt (M.) 28,36. 120,44,
Kiee (Gotthold) 86,1. 134.
15.
Kleemann (A. v.) 31,24.
84,9 sqq.
Klein (E.) 18,23.
Klio 48,44.
Klostermann (E.) 22,52.
Klotz (A.) 27,14. 87,4.
Kloucek (W.) 84,45. 119,
9. 148,40.
Klussmann (R.) 33,14.
Knappe 89,28. 118,2.
Knauer (F. J.) 154,6.
Knodel (W.) 33,23. 121,
16. 271,10.
Knoellinger (Hermann) .
69,13. 86,49. 134,12.
201,2.
Knôs(Bôrje) 22,15.37,40.
39,30. 51,49.
Knoke (Friedrich) 53,25.
82,29. 90,9. 127,16. 209,
52.
Knorr (Robert) 19,5. 46,
42.
Kobilinski (Gg von) 1 47,31 .
Koch (Gunther) 49,42.
— (K.) 270,42.
— (Wilh.) 187,46.
Kôhler (O.) 27,34.
Kôhn (J.) 125,22.
Kôrte (Alf.) 20,37. 31,46.
126,13. 1.59,24.
Kôster (A.) 197,40. 210,1.
Kohi (Otto) 53,35.
Kolbe (W.) 25,45.
Kolfhaus (O.) 21,38. 117,
36.
Kondakov 43,46.
Kopp (W.) 53,34. 121,2.
Kornitzer (A.) 79,8.
Kottasch (R.^ 156,46.
Koukoules (Ph. J.) 69,24.
Kraetsch (A.) 21,35. 118,
44.
Kranz (Br.) 121,29.
Kraus (O.) 17,51.
Krause (E.) 160,15. 163,
47. 174,29. 174,29. 268,
1.". 270,43.
Krobs (J. P.) 26,35. 85,5.
Kretschmer (P.) 32,22.
38,6. 42,44. 132,18,26.
Krogh-Tonning 84,5.
Kroll (W.) 23,34. 39,19.
80,34. 86,26. 119.36.
156,32. 202,16.
Kromayer(J.) 27,36. 48,3.
93 3L
Kroog (G.) 118,51. 149,5.
Kruger (G.) 78,53.
— (P.) 190,22. 192,12.
20.5,37.
Kriitzmacher (G.) 150,18.
Krumbacher (K.) 21,25.
26,18. 37,47. 90,29. 1.20,
52. 127,8. 128,1. 162,15
163,44. 165,5. 177,1.
201,48. 225,17. 240,23.
270,22.
Kùbler (B.) 32,17.
Kuhn (P. A.) 198,17.
Kukula (Fl. C.) 32,40. 58,
51. 88,10. 214,3.
Kukules 43,14.
Kulakovskij 39,23.
Kunst (K.) 30,28.
Kunzmann (W.)106,50.
Kurth (J) 147,33
Laborde (A. de) 199,8.
Lackner (R.) 31,8. 126,9.
205,20.
Ladeuze 202,2.
Ladewig (Th.) 47,27. 203,
35.
Lagrange (M. J.) 159,46.
Laible (W.) 128,30.
Laird (A. G.) 119,53. 204,
29.
Lake 160,4. 162,6.
Lamperz 50,18.
Lane (Mary G.) 118,42.
203 42.
Lang (Andrew) 174,15.
224,51. 235,3. 241,43.
246,1.
— (Gustave) 89,32.
— (Josef) 89,42.
— (M.) 157,26.
— (Margarete) 29,35. 119,
24. 154,43. 160,12. 202,
52. 235,26. 268,46.
Lange (A.) 85,28. 120,20.
125,19. 134,7. 148,15.
— (J.) 127,28.
Langenhortz (A.) 28,13.
Lanz-Liebenfels (J.) 25,
35.
AaoYpaîptà 126,41. 250.
26.
La Rue van Hook 42,19.
Latkoczy (M.) 156,22.
Launspach (Ch. W. L.)
164,50. 239,39.
Laurand (L.) 79,53. 80,2.
150,31.235,1.268,27.
Lease (E. B.) 78,37.
Lechat (H.) 23,9.
Leclerc (E.) 199,50.
Leeuwen (J. van) 20,33.
52,29. 121,39. 172,41.
201,13. 202,5. 233,39.
Lefebvre (G.) 153,17. 194,
28.
310
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Legras (H.) 196,6.
Lehmann (Konrad) 45,33.
51,25. 78,30. 119,46.
126.15.
— (P.), 24,35. 69,18. 208,
37. 230,35.
— Haupt (C. F.) 82,9.
Lehner(F.) 151,5.
Leimester (H.), 118,47.
Leipoldt 37,30.
Leisi (E.) 22,45. 88,14.
205,4.
Leitzmann (A.) 61,3.
Lekv (M.), 21,4.
Lenel (Otto) 132,51.
Léo (Friedrich) 49,35, 95,
44, 189,26. 270,7.
Léonard (W. E.^, 171,6.
177,22. 211,12.
Léopold (J. H.^ 89,13.
205,14. 225,21.
Lermann (W.), 20,11.
Lesquier (J.) 22,50. 118,8.
Lethaby (W. R.), 235,13.
239,5. 249,26.
Le Tourneau 43,51.
Leuchtenberger (G.), 27,
46. 125,43.
Leuthold (Heinrich) 37,
10.
Levaillant (M.), 80,13.
Levi (Lionello) 206,34.
269,1.
Lewald (Hans) 52,1. 132,
22.
Lichtenberg (R. v.), 84,32.
Liebold(K.), 89,24.
Lietzmann (Hans) 22,53.
25,44. 30,33. 68,16. 90,
37. 126,20.
Lindhammer (Luisa), 32,5
38,3. 122,42.
Lindsay (W. M.) 24,52. 45,
25. 86,44.
Lippold \3.) 195,39.
Lipscomb (H. C), 127,34.
215 39.
Litt (Th.) 126,39.
Littmann (E.), 37,30. 231,
20.
Litzica 42,41.
Lodge (G.) 172,22.
Lôfstedt (Einar) 26.32.
34,10. 60,12. 82,53. 210,
8.
Loerscher (Ad.), 117,30.
149,8.
Lôsch (St.) 125,53.
Loew (E. A.), 119,18. 120,
18. 173,52.
Lohr (Friedrich) 34,48.
Loiseau (L.) 31,53.
Lopatinskij (L. G.) 153,
49.
Loth (J.), 216,45.
Lowe (W. D.) 162,5. 225,
19.
Luckenbach (H.) 84,37.
Ludowici (W.) 114,21.
Ludwich (Arthur) 28,26.
47,18. 81,30. 86,28. 133,
31. 169,43. 232,36. 235,
18. 268,25.
Ludwig Salvator (L'archi-
duc) 89,31.
Lundstrôm (Wilh.) 37,43.
Macan (Reginald Walter)
81,47. 161,17. 204,29.
225,14. 232,33.
Macchioro (Vittorio), 87,
38. 123,43. 124,9. 129,1.
197,53. 202,49. 210,27.
249,51.
Mâchai 41,44.
Mac Lean (N.) 60,24.
92,50.
Magnus 239,25.
Magoffin (R. van Daman)
28,5. 202,34. 238,3. 239,
30.
Majuri 42,22.
Mancini (A.) 24,49.
Mannheimer (A.) 83,32.
Manteyer (G. de) 190,42.
Marc (Paul) 90,25. 120,
32. 161,30. 23,38.
Marchant (E. C) 127,24.
Marchi (de) 267,38.
Marck (A.) 154,11.
Marcks 24,9. 122,12.
Marett (R. R.) 126,43.
224,52.
Marinis (T. de) 210,31.
Marouzeau (J.) 160,5.
Marquand (A) 196,29.
249,22.
Marquardt (Y.) 192,12.
Marshall (F. H.) 18,35.
232 41.
Martin (H.) 125,42.
Martinon (P.) 118,41. 119,
39. 214,10. 233,30.
Marty (A.) 32,47.
Marx (Fried.) 93,27. 189,
37.
Maspero (G.) 198,47. 246,
44. 286,30.
— (Jean) 42,36.
Masqueray (P.) 159,9.
188,46. 203,12.
Matrone (M.) 215,13.
Mau (August) 34,43. 51,
23. 54,27. 120,5. 150,
17. 157,ia. 159,15.
— (Georg) 126,49. 163,
38. 172,16. 201,44.
Maurenbrecher(B.) 120,11
Maurice (Jules) 33,10.134,
25. 160,38. 170,19. 205,
46. 220,22. 236,5. 246,
34.
Mauss (M.) 195,6.
May (J.) 126,33. 150,10.
Mayer (A.) 25,47.
Mayer (Hermann) 51,48.
Mavr (Albert) 49,48. 70,
28. 87,19. 97,24. 118,
49. 122,40. 151,19. 190,
41. 194,34. 201,35. 246,
15. 269,24.
— (Robert von) 50,26.
Mayser (Edwin) 45,51.
Mazon (P.) 124,39. 201,
14. 221,48.
Meester (Placide de) 43,
22.
Meillet (A.) 161,20. 177,
2.268,11.
Meiser (K.) 68,2.
Meissner (Arno) 53,19.
Meister (Rich.) 42,53. 127
23.
— (Richard M. E.) 32,3.
53,27. 124,18. 205,5.
Mélanges Fitting 192,8.
— Girardin 132,11.
— Havet 28,4. 121,14.
159,41. 188,22. 202,4.
214,18. 224,16. 270,4.
— ÏG. Kurt 201,51.
— à de Saussure 47,40.
214,15.
MeliDo 49,23.
Menardos (Simos) 42,48.
50,52. 122,21.
Mendel (G.) 198,14. 207,
46. 210,23. 218,47. 225,
21. 249,41.
Menozzi (B.) 124,40.
Mentz (Arthur) 18,33.
189,11.
Msrcklin (E. von) 197,47.
Méridier (L.) 126,27. 203,
49.
Meringer(R.) 123,29. 148,
42.
Merkel (Joh.) 90,37.
Merlin (A.) 21,44. 30,40.
194,40. 212,52.
Merril (B. T.) 83,13.
— (W. A.) 125,39. 172,35.
Mertel (H.) 70,4.
Messerschmidt (L.) 28,30.
Mészoly (G.) 156,47.
Meunier 216,47.
Meurer (M.) 249,14.
Mever 27,41.
— ■(Ed.) 69,20. 84,43. 85,
36. 125,45. 148,1. 162,
12. 207,37. 226,21.
— (Hans) 52,6.
— (Paul) 45,36. 81,10.
— (P. M.) 25,31.
— (Wilhelm) aus Speyer
51,21. 210,42.
— -Lûbke (W.) 123,39.
Meyerhôfer (F.) 127,40.
Mezô (F.) 156,27.
Michaelis (Adolf) 47,30.
187,51. 230,38. 235,22.
246,17.
III.
TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
311
Michel (K.) 28,20.
— (W.) 124,36.
Mi^eon (G.) 199,8.
Mihaileanu (P.) 21,28.
48,18. 117,28. 147,12.
Mikkola (J. J.) 123,29.
Miller (F. J.) 28,29.
— (William) 246,38.
Millerd (Clara Elisabeth)
120, 2. 160,13. 175,30.
207,6. 218,36. 224,4.
Mills (T. R.) 242,6.
Misch (Georg) 47,48. 88,
28. 133,8. 163,39. i74,
13.
Mispoulet (J. B.) 132,28.
Mitsotakis (J. K.) 30,1.
Mittag (A.) 21,35. 118,45.
Mitteilungen... Heddern-
heim 33,13.
— ... fiir Westfalen 1 1 4,
41.124.18.
41. 124,18.
Mitteis (L.) 33,34. 220,25.
Mittermann (V.) 83,45.
Modestow (B.) 19,3. 154,
41.
MôUer (Georg) 87,51.
— (Herm.) 217,6.
Moessner (O.) 123,23.
Mogk 90,35.
Mommert (B.) 36,43. 235,
25.
— (C.) 27,39.
Mommsen (Th.) 17,25.
26,6. 90,32. 129,7. 148,
22. 192,12. 205,37. 234,
27.
Monro (David B.) 29,7.
161,27. 205,26. 268,38.
Montauzan (Germain de)
30,22. 184,5. 185,52.
189,9.194,12,36.208,30.
Montgomerv (William)
210,30.
Montzka (H.) 1.50,23.
Moore (Cl. H.) 210,11.
Moraitis (Sp.) 224,18.
Moret (A.) 52,53. 195,40.
211 22.
Morf '(H.) 4.3,42.
Morgan (M. H.) 123,1.
205,24.
Morillot 200,46.
Morin-Jean 20G,36.
Mortet 205,23.
Mosso 162,47.
Mosti (G.) 269,20.
Mot (J. de^ 195,43.
Moulton 168,47.
Much (R.) 123,.30.
Muchau (H.) 148,49.
Muller(Ad.) 133,3.150,33.
— (Alfons) 51,2. 268,28.
— (C. F. W.) 46,39. 78,
14. 82,49. 87,10. 134,1.
151,15. 164,3.
Miiller (C. O.) 268,2C.
— (G. H) 32,12.
— (H.) 70,27.
— (H. J.) 78,4 sqq. 125,
26. 207,51.
— (Rud.) 18,12. 52,23.
— (Sophusl 59,43.
Horsky (J.) 120,44.
Mûnscher (K.) 22,13. 30,
43. 47,52. 50,1. 85,
31. 121,8.
Munzer (F.) 80,20.
Mulder (R.) 121,19. 234,
15.
Muller (Alf.) 25,17. 68,10.
— (Joh.) 22,36.
Munoz (Antonio) 39,8. 43,
53.
Murko (M.) 41,42 sq. 123,
30.
Murray (G.) 10,23. 46,51.
81,12. 174,16. 204,1.
223,49. 224,51. 235,4.
241,43. 246.1.
Mutschmann (H.) 234,48.
Mutzbauer (Cari) 27,42.
50,43. 87,34.95,39. 125,
47. 170,17. 206,28.
Mvres (.J. L.) 82,6. 174,
16. 224,51. 235,4. 241,
44.246,1.
Naber(H.A.)86,14
Nachod(H.)199,4.
Naechster (M.) 37,35. 68,
31. 124,41. 190,38.
Nagl (M. A.) 32,45. 45,24.
68,50. 119,33.
Nagv (G.) 155,47.
Napolc-tani (G.) 17,47.201,
27.
Nase (J.) 82,33.
Nauck 29,42. 45,20.
Neff (K.) 119,19.
Némethy (Geyza) 46,18.
87,46. 88,17. 120,26.
126,18,36. 156,45. 157,
6. 206,37. 237,48.
Nestlé (W.) 24,1. 30.32.
82,1. 85,15. 86.9. 117,
19. 120,16. 177,19.
Neuhôfer (N. R.) 149,34.
154,17. 177,14.
Neustadt <E.) 211,42.
Newton (J. F.) 194,5.
Nicole (Georges) 23,47.
27,19. 32.23. 45,15. 190,
17. 224,6.
— (Jules) 47,47. 220,2.
Niebergall (V. F.) 23,1.
Niemever (M.) 121,2.
Niggetiet (F.) 121,32.
Nilen (N.) 26,5.
Nilsson (Martin P.) 34,31.
128,46. 172,27. 197,45.
207,48.
Nipperdey (K.) 119,12.
147,28. 270,19.
Nissen (Heinrich) 90,12
Noack (Ferdinand) 48,42.
71,20. 87,15. 196,48.
Nohl (Hermann) 31,7. 80,
5. 150,12. 175,20. 236,
17.
Norden (Eduard) 49,43.
70,13.
— (Walter) 41,34.
Norton (F. O.) 29,51.
Norwood (Gilbert) 18,24.
169,38. 175,38. 203,2?.
222 4.
Novâk (R.) 80,9.
Obst (E.) 81,4.
O'Connor (J. B.) 119,21.
206,41. 215,18. 269,45
Oeconomides (D. E.) 32,
26. 89,18.
Ofenloch (E.) 18,47. 60,
35. 237,16.
Ohling (G. D.) 21,52.
Oldfather (W. Abboth)
160.9. 218,44. 269,50.
Oliveira Martins (J. P.)
199,46.
Oliver (E. H.) 172,39.
Omont (H.) 197,3.
Opitz (Th.) 121,32.
Oppenheim (M. v.) 23,26.
Orlando (F.) 19,30. 271,2.
Orszulik (K.) 151,6.
Otto (Walter) 44,26. 49,
40. 60,29. 69,10. 86,32.
177.10. 239,8,26. 246,
36.
Ouspensky (Th.) 19,20.
Oxyrhynchus Papyri (The)
163,46.
Pagenstecher (R.) 198,1.
Painlevé 46,32.
Pais (E.) 125,11. 164,37.
235,16. 267,38.
PalUs (A.) 50,9.
Pancenko 44,14.
Papadopoulos (J. B.) 37,
15. 201,38. 224,8.
Kerameus 43,4.
Pappulios (Deme trios)
132,19.
Paquier (J.) 209,32.
Paranikas 43,31.
Pareti (L.) 125,35. 159,
43. 191,3. 210,3.
Paribeni (R.) 286,31.
Paris (P.) 20,28.
Partsch (Josef) 30,11. 81,
3. 132,9,21. 156,8. 225,
25. 250,4.
Pârvan (V.) 199,2.
Pascal (Carlo). 160,8. 162,
7. 269,10.
Pasquali (Georgio) 50,40.
87,30. 270,10.
Pater (Walter) 83,23.
Patin (W. A.) 69,27.
Patrono 41,29.
312
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Patsch (C.) 31,33.
Paulatos (N.) 28.42. 89,
30. 127,1.
Paulv 21,46. 162,13. 164,
14l
Pease (A. S.) 19,41.
Pedersen (H.) 88,46.
Peet (T. Eric) 249,3.
Peries (Félix) 42,3.
Pernot (H.) 32.28. 204,
6.
Peroutka(E.) 153,41. 154,
10.
Perrot (Ernest) 132,45.
— (G.) 188,18.
Perry (E. D.) 31,13.
Petersen (E.) 23,46. 31,
11. 85,41. 87,9. 246,21.
268,33.
— (Holger) 200,13
Peterson(W.) 235,33. 241,
30.
Petit 44,45.
Petkovic (Wlad.) 44,4.
Pétrie (W. M. Flinders)
82,8.
Petfik (V.) 154,22.
Petschenig (M.) 30,47.
51,38. 69,25. 149,24.
187,27. 207,14.
Pettazzoni (R.) 211,23.
250,1.
Pfâttisch 68,3.
Pfeifauf (A.) 31.21. 48,38.
81,50. 122,28. 150,25.
177,12. 206,10. 224,12.
Pfeiffer (G. J.) 209,18.
— (Herm.) 59,46.
Pfitzner (W.) 82,23. 125,
14.
Pfluger (H. H.) 23,23.
Pflug (R.) 20,16.
Pfretzchner (E.) 126,47.
Philadelphios (A. Th.)
197,41.
Philipon (Ed.") 193.2. 195,
42. 200,5. 208,51.
Philologi Batavi 118,28.
Philotesia Kleinert... dar-
geb. 23,39.
Pic (O.) 120,43.
Pichon (René) 78,16. 79,
43. 87,36.
Picot (G.) 188,17.
Pieper (M.) 125,1.
Pirro (A.) 32,4.
Pischinger (A.) 21,36.
Fissard(Hippolyte)132,50.
Pitacco (G.) 20,44.
Plasberg(0.)46,26. 149,21.
Plessis (F.) 128,44. 154,5.
162,27. 171,1. 190,44.
Pliniaux (André) 132,48.
Pluss (Theodor) 79,10.
Pôhlmann (R.) 121,44.
Pognon (H.) 18,2.
Pohlenz (M.) 122,30.
Poinssot (L.) 22,17. 194,
40.
Poland (Franz) 89,52.
Pollack (Erich) 132,48.
Polstorff (H.) 123,37.
Poppelreuter (Jos.) 29,
37. 38,40. 47,33.
Post (G. R.) 197,46.
Pottier (E.) 199,5. 214,
12 235 24.
Poulsen (Fr.). 123,9.
Pràchter (Karl) 42,14.
134,18.
Prammer (I.^ 86.20.
Prâsek (Justin V.) 25,13.
53,42. 220,33.
Preisendanz (K.) 18,49.
Preisigke (Fr.) 60,7.
Premerstein (A. von) 22,
46. 32,21. 50,10. 206,8.
Prentice (W. K.) 17,23.
39,12. 41,19. 118,4. 127,
38. 169,29. 198/1. 231,
20.
Preud'Homme (Th.) 162,
21.
Preuschen (Ervvin) 30,44.
46,16. 60,38. 209,34.
Prieth (K.) 122,46.
Primaner (Ein) 119,17.
Prinz (Hugo) 24,36. 86,36,
90,15. 119,28. 201,30,
Prott (J. de) 172,29. 232.
50.
Psaltis (St. B.) 32,24.
Psichari (Jean) 43,12. 119,
5. 224,23. 225,27. 269,
30.
Puchstein (O.) 84,32.
Puig y Cadafalch (J.)
198,6.
Quibell (A. A.) 246,44.
— 'J. E.) 246,44
Quinn (D.) 88,22. 164,52.
175,33.
Rabenald (F.) 123,14.
Radermacher (L.) 29,43.
80,32. 147,15.
Radet (G.) 29,47. 126,52.
159,47. 161,48. 163,46.
195,40. 203,10. 204,5.
246,25.
Raeder (H.) 83,21.
Ramorino (Felice) 51,45.
69,25. 270,53.
Ramsay (W. M.) 20,28.
Ranke (H.) 12.5,30.
Rankin (Edwin Moore)
220,36.
Rasi (Pietro) 29,46. 45,
22.125,50. 148,3.271,13.
Rauchenstein (Rudolf) 50,
1. 85,29. 121,8.
Rauschen (G.) 159,17.
Redpath (H. A.) 92,52.
Rees (Kelley) 53,38. 202,
21. 224,27. 236,51.
Regling (K.) 17,27. 114,
42. 140,49. 142,4.
Regnaud (Paul) 220,40.
236,20.
Rehrmann (A.) 82,30.
Reich (A.) 21,30.
— (Emil) 70,20. 164,41.
222,8. 225,29. 226,13.
Reik (Karl) 33,53. 168,
43. 221,28.
Reinach (A. J.) 124,25.
213,49.
— (Salomon) 19,4. 78,41.
190,48. 195,9. 199,32
sqq. 211,41. 220,43.
— (Théodore) 46,30.
Reinhardt (Julius) 89,46.
Reisch (T.) 20,50.
Reitzenstein (R.) 79,34.
80.41. 83,44. 234,13.
Renauld (Emile) 43,7.
Rensch (G.) 23,5. 149,5
Rethwisch 17,28. 26,37.
Reuter (E.) 129,16.
Révay (Jozef) 88,44.
Revue Tunisienne 33,10.
Ribezzo (F.) 194,30.
Riccobono (S.) 49,50. 132,
37 192 52.
Richter (Miss A. M.) 249,
35.
— (Fr.) 31,6. 80,5. 236,
17.
— (R.) 59,49. 125,49.
Ridgeway 46,49.
Riedl 41,44.
Riehl (A.) 126,12.
Rinkel (W.) 70,10.
Ritter (C.) 86,6. 94,40.
127 3. 269,33.
Ritterling (e!) 196,4. 208,
27.
Robert (Cari) 20,35. 31
47. 88,2f. 124,25. 133,
16. 153,21. 174.1. 190,
19. 201,15. 222,3. 233,
38. 245,45. 246,23. 269.
3.
Roberts (E. S.) 47,3.
Robertson (A. T.) 246,
47,
Robin (Léon) 168,50. 201,
9 237 3. 269 2.
Rodenwaidt (Gerhart) 89,
11. 209,4e.
Rodet (D'- P.) 199,47.
211,15.
Rodocanachi (E.) 190,27.
Rôckl (Seb.) 151,20.
Rôhl (H.) 18,45.
Rômer (A.) 81,19.
Roersch (A.) 202,12.
Roiron (M. J.) 128,12.
203 15.
Rolland "(F.) 68,24.
Romagnoli 267,36.
Romeo (G.) 22,5.
III. — TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
313
Roscher (W. H.) 18,30.
86,46. 198,52. 204,25
237,7.
Rosenstiel (F.) 24,25. 88.
26. 133,37.
Ross(G. R. T.) 223,22.
— (W. D.) 234,44. 241,26
Rossbach (O.) 19,51.
Rossberg (Conr.) 42,51.
Rostowzew (M.) 29,3.
Roth (K. J.) 53,44.
Rothwisch (G.) 19,35.
Rott (H.) 28,18.
Rottmanner (P. 0.) 124,
32.
Roujon (H.) 188,18.
Rouse (W. H. D.) 177,23
Roussel (P.^ 29,14.
Rubensohn (O.) 60,10-
201,47.
Rudberg (G.) 33,22. 49,29,
60,16. 204,35. 234,51.
Rudio (Ferdinand) 48,36.
Rûdell (Alex.) 43,48.
Runge (Georg) 83,33.
Rusch (A.) 211.31.
Rydberg (Viktor) 34,36.
49,6.
Rvstenko 42,28.
Rzach (A.) 19,53. 163,52.
208,12.
Saenger (Gregor) 51,10.
270,50.
Saintyves (P.) 31,9.
Samter (R.) 79,12.
Samuelsson (J.) 118,24.
Sanctis (Gaetano de) 218,
49, 225,30. 267,38. 271,
4.
Sander (J.) 84,46.
Sandgate (F.) 126,22.
Sands (P. G.) 241,37.
Sandys (J. E.) 23,17.
32.35. 53,17. 87,49. 119,
38. 222,11. 241,19. sqq.
245,35. 269,27.
Sarwey (O. v.) 19,17.
Sautei (Joseph) 205,49
213,52.
Savage (G. A.) 175,28.
— -Armstrong (G. F.)
22,41.
Schaeter (A.) 150,37.
— (G.) 33,25.
Schaller (H.) 24,19.
Schamberger (M.) 18,29.
Schanz (Martin) 54,20.
69.36. 206,48.
Schaper (G.) 47,27. 203,
35.
Scheer (Ed.) 133,21. 187,
33. 208,16.
Scheidweiler (F.) 123,33.
Scheiffer (H.) 69,6.
Scheindier (A.) 148,24.
Schelling (Hermann von)
125,21. 133,5.
Schemmel (F.) 38,31.
Schendel 32,15. 119,31.
Schermann (Theodor) 172,
33. 210,12.
Schicktanz (F.) 151,3.
Schierholz (E.) 71,28. 82,
32.
Schiessel von F'eschen-
berg (O.) 30 48. 09,17.
Schiller (Friedrich) 37,38.
— (H.). 18,10. 81,40.
Schilling (Otto) 43,36.
Schirlitz (S. Gh.) 26,30.
119,6. 133,33. 149,19.
Schiôtt (P. 0.) 194,45.
Sch'lachter 168,44. 171,7.
Schlee 181,5.
Schler(E. G.)93,35.
Schlossarek (M.) 123,25.
Schlossmann (Siegm.),
48,4.
Schraalz (J. H.), 26,36.
85,6.
Schmid (G.), 81,16.
— (Georg) 52,38.
— (W.), 28,50. 53,80. 68,
27. 85,27. 149.2.
Schmidt (E.) 195,38. 205,
43, 249,8.
— (H.) 18,48.29,8.117,36.
— (Konrad) 87,53.201,33.
— (Ludwig) 89,43.
— (Max G. P.), 46,53.
149,31.
— (Wilhelm) 30,39. 49,7.
88,21. 207,4. 208,41.
225.33. 269,25.
Schmolling (E.) 80,29.
Schnee (R.) 122,35.
Schneider (Gustav) 83,37.
147,10.
— (K.) 117,24.
— (Rudolf) 17,20. 24,16.
25,29. 88,47. 125,7. 150,
28. 191,9. 208,44. 232,
46. 269,5. 270,49.
Schneidewin 29,42. 4.5,20.
Schniirer (Fr.) 23,49.
Schôb (F. A.) 23,4. 121,
45. 270,34.
Schônaich (Gust.) 87.8,
89,40.
Schôttle(H.) 85,8. 126,25.
Schonack (W.) 33,18.
Schoobridge (L.) 159,16.
165,1. 269,13.
Schoonover (Draper T.)
82,36. 122,7. 209,39.
219,4.
Schrader (H.) 88,52. 198,
13.
Schreiber (Theodor) 51,16
88,49. 196,28. 286,28.
Schrôder (Otto) 28,25.
31,2. 46,8. 86,47. 153,
35. 163,48. 168,52. 177,
3,20. 208,8.
Schrôder (Wolfgang) 83,
47.
— (L. V.), 168,37.
Schrôter (Adalbert) 160,
7, 210,43.
Schubart(W.) 19,9. 60,10,
21. 84,16. 201,47.
Schubert (F.) 150,9.
Schuite(F.) 18,26. 117,34.
Schulz (O. Th.) 48,14. 68,
47. 71,17. 89,35. 207,30.
SchumricK (A.) 23,10. 42,
32.
Schwab (Moïse) 220,46.
Schwartz (E.), 26,6. 28,11,
46. 90,19. 129,6.
— (P.) 24,10. 122,14.
Schwarzstein (A.) 124,4.
Scialoja 49,51. 192,52.
Scott (J. A.), 126,2. 128,
21.
Seager 194,26.
Sebela(F.) 153,32.
Sébillot (P.) 199,27.
Sechehaye (Gh. Albert)
26,16. 86,52.
Seckel 'E.) 32,17.
Seeck (O.) 198,11.
Seemuller (J.) 78,35.
Serruvs (Daniel) 43,16.
224,29.
Sertum Nabericum 30,23.
118 28
Seta (A. délia) 211,43.
Setâlâ 41,45.
Sethe(K.) 21,33.
Seuffert (L. v.) 21,10.
Seure (G.) 214,28.
Sey (J. S.) 83,7.
Seymour (D.) 157,8.
Sharplev vHugo) 241,46.
Shear(th. L.) 33,4.177,9.
Shorev(Paul) 206,30.215,
25.^224,30.
Shuckburgh (M.) 48,13.
202,40.
Sickenberger (Joseph) 69,
5 208 21
Sicker (Éug.) 33,28.
Sideridis 39,16.
Siebourg (M.) 150,21.
SiecKe (E.) 27,16. 87,21.
Siedentop (L.) 147,52.
Siefert (Georg) 88,31..
Sieglin (Ernst) 51,15.
Siegmund (A.) 127,26.
Sigall (E.) 83,43.
Sihler(G.) 28,17.
Sijthoffs (A. V.) 118,13.
209,29.
Sikorski 52,50.
Simar (Th.) 159,18.
Simon (J.) 163,43.
Simone Brouwer (F. de)
43,15.
Sinko (Thaddaeus) 48,16.
Siret (L.) 199,40.
314
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Sittmann (E.) 118,5.
èfcoda (A.) 153,43.
Skutsch (Franz) 80,33.
87,12.
iSIater (D. A.) 12'),9. 242,
16.
Sloman (A.) 159,41.
Slossarczyk (P.) 121,18.
Smend (R.) 22,37.
Smiley (Gh. N.) 20,19. 83,
4. 236,14.
Smirnov 44,9.
Smith (G. F.) 119,52. 204,
28.
— (Gecil H.) 249,44.
— (Francis) 90,8.
— (J. A.), 234,44. 241,26.
Smits (J. Cl. P.), 28,35.
Smrcka(0.) 154.14.
Sohr (F.) 127,5.
Sola (G. N.) 37,3.
Soimsen (Félix) 88,2.
Soltau (W.) 78,24 sqq. 82,
10.87,23. 126,3. 157,24.
189,30.
Sommer (E.) 78,47.
Sontheimer (L.) 122,53.
164,8. 176.52. 195,1.
271.15.
Souter (Alex.) 46,6. 207,
11. 238,10.
Spiegelberg (W.), 60,11.
89,6. 201,47.
Spiers (R. P.) 23.3,23.
Spranger (E.) 121,24.
Stâdler (Karl) 79,42. 148,
47.
Stahlin (F.) 53,45. 81,9.
— (O.) 22,3. 68,27. 69,22.
Staerk (W.) 25,41.
Stahl(A.) 129,14.
— (J. M.), 34,6. 176,49.
— (Wilhelm) 78,23, 90.17
123,35. 194,47.
Stampini (E.) 79,28. 175,
31.
Stange (Otto) 51,33.
Stang! (Th.) 33,31. 80,21.
126,37. 150,13. 204,21.
269,48.
Stark (Jop.) 33,51. 50,19.
133,20.
Starkie 241,34.
Stâstny (J.) 153,53.
Stauf von der March (O.)
53 21.
Stavenliagen (G.) 28,44.
Stearns (H. W. N.) 122,5.
177.7:
Stefani (Ed. A. de) 24,28.
Steffens (Fr.) 24,35.
Stegmann 150,19.
Stein (H.) 32,11. 119,51.
204,27.
Steinmann (H.) 23,18.
Steinwender (Th.) 32,43.
117,47.
Stengel (H.^, 123,4.
Steup (J.) 30,15. 126,28.
207 22.
Stevens (G. Ph.) 210,17.
Stevenson (J. J.) 249,28.
Stewart ( J. A.) 127,1. 241,
27. 250,15.
Stoeizel (E.), 84,15.
Stock (St. George) 242,3.
Stoop (E. de) 198,9. 211,
32.
Stornajols 44,6.
Stout (J. F.), 80,16.
Stovvasser (J. M.) 147,22.
Straub (Lorenz) 34,28.
51,30. 84,44. 121,52.
134,3.
Strazzulla (Vincenzo) 82,
34.160,10.269,39.
Strecker (Karl) 29,30. 210,
35.
Strigl(H.), 120,30. 147,17.
1.50,46.
Strôbei (Eduard) 29,12.
45,30.
Stromata in hon. Morawshi
20,25.
Strong 238,12.
— (M™e Arthur) 220,48.
Struck (A.), 117,25.
Strunz (Franz) 50,29.
Strzygowski 49,18.
Stuàrt (D. R.) 82,17. 124,
46. 217;22.
Studniczka (F.) 197,51.
198,16.
Stiirmer (F.) 81,42. 121,4.
StuhWK.) 45,53. 119,8.
Sturel (R.) 206,5.
Sudhaus (S.) 53,48. 79,
15. 89,7.
Sudhoff (Karl) 88,3. 119,
26.
Suits 41,45.
Sundwall (J.) 31,31. 117,
21.
Svoronos (J. N.) 117,20.
134,25. 194,43.
Sweete (H. B.), 25,41. 92,
50.
Sybel (L. v.), 70,24.
Szabô (A.), 156,28.
Szanto (Em.) 96,3.
Szcepanski (L.) 127,20.
Taccone (A.) 220,7.
Tailhade (L.) 161,52.
Tallqvist (K. N.) 27,20.
Tarn (W. W.), 82.5.
Teichmiiller (F.), 79,29.
Ter-Mekerttschian (Kara-
pet) 48,49.
"Per-Minassiantz (Erwand)
48,49.
Teuber (G.) 82,43.
Theander (Cari) 32,18.
Thédenat (Henri) 51,13.
183,50.
Thésaurus linguae Grae-
cae 24,41.
— Lat. 123,38.
Thibaut 37,18.
Thiele (R.) 34,13. 85,17.
87,40. 133.49.
— (Walther) 204,11. 271,
18.
Thieme (Gerhard) 25,39.
52,47. 118,7.
— (U.) 118,10.
Thiersch (H.) 94,33. 194,
23. 235,11. 286,26.
Thilo-Hagen 234,21.
Thimme (W.) 68,13.
Thomas (E.) 80,7.
— (Paul) 25,44. 47,24.
Thomopoulos (J. J.) 80,
51. 124,14.
Thompson (E. F.) 31,37.
174,24.
Thomsen (Peter) 19,21.
46,43. 188,44.
Thulin (Cari) 47,36. 208,
47.
Thumb (A.) 41,45. 157,23,
32.
Tissier (Jean) 50.49.
Tod (M. N.), 17,47.
Tomassetti (G.) 88,30.
Torp (A.) 209,43.
Toutain (J.) 23,24. 69,46.
127,45. 159,6. 202,18,
217,19. 225,52.
Trapenard (G.), 193,17.
Traquair (R.) 39,1.
Traube (Ludwig) 24,34.
47,12. 48,25. 69,17. 87,
12. 121,21. 169,2. 199,
36. 20.5,15. 230,32. 239,
51. 269,6.
Travaglio 47,21.
Trendelenburg (A.) 126,1.
Treu (Maximil.) 89,30.
Treybal (St.) 154,12.
Triàntaphyilopulos 37,48.
Tropea (Césare) 218,40.
Tschajkanowitsch (W.)
117,40.
Tsuntas (Christian) 246,
9.
Tucker (T. G.) 25,9. 175,
47. 207,18. i70,33.
Tunison (J. S.) 119,49.
Ueberweg (Friedrich) 42,
13.
Ulbricht 96,20.
Ullmann (B. L.) 28,28.
123,6. 126,34. 128,51.
133,40. 204,41. 215,35
sqq.
Ullrich (R.), 24,39.
Ungrad (A.) 125,30.
Usener (H.), 23,3.
Ussani (V.), 19.10. jl
Vahlen (Johann) 79,2.
163.42.
III.
TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
315
Valette fPaul) 189,15.
209,4. 215,41. 217,15.
Valmaggi (Luigi) 79,39.
82,45.
Van den Bergh van Ey-
singa 38,12.
Vandeuvre (Jules) 207,43.
Varese (Prospero) 122,15.
159,28. 190,53. 239,20.
270,24.
Vâri (R.) 156,20.
Vasis (Botavi;). 20,41.
Vasmer (M.) 43,10.
Vasold (J.) 68,14.
Vauvillé 218.12.
Veïs(N. A.) 44,15. 224,36.
Velics (A.v.) 29,19. 118,12.
Ven (O. van den) 44,43.
Venturini (L.) 19,32.
Vercoutre (A. T.) 194,15.
Verrall (A. W.) 32,33. 46,
49. 169,36. 202,23. 225,
11.
Verstovsek (K.) 148,50.
Vesely (A.) 153,32.
Vessereau (J.) 49,44.
Veverka (J.) 153,52.
Vezin (Auguste) 19,31.
158,52. 214,14.
Vick 88.36.
Vischi (L.) 127,43.
Vogt (Albert) 194,51. 210,
14. 225,36.
Volkmann (W.), 23,36.
Vollbrecht (W.), 147,24.
VoUgrafT (W.) 29,28. 162,
22. 218,42. 267,48.
Vollmer (F.), 85,24. 174,6.
Volquardsen (Chr.) 79,51.
Vorlânder (K.), 83,28.
Vortselas ( J. G.) (BooTtré-
Xa;) 20,46.
Vowinckel (E.) 22,23.
Vries (Se. de) 27,1. 120,29.
153,26.
Vûrtheim (I.) 49,18. 81,7.
89,20. 126,8.
Wace(A.J.B.) 17,48. 197,
52.
Wackermann 82,24. 125,
16.
Wageningen (Jacobus,
van) 50,23. 80,18. 89,
16. 122,18, 52. 204,24.
Wagner (E.) 29,15. 70,34.
115,23. 147,31.
— (Richard) 68,24. 89,53.
118,21. 147,45. 153,29.
161,25.
Waldhauer (Oscar) 225,
38
Waldis(J. J. K.) 30,18.
Waldstein (Gh.) 159,15.
165.1. 239,2. 269,13.
Wallis (H.) 195,25.
Waiser (E.) 32,46.
Walter (F.) 70,14. 83,5.
Walters (H. B.; 199,1.
237,53.
— (W. G. F.) 78,32.
Waltz (Pierre) 161,16.
162.16. 190,34. 217,14.
— (René) 82,37. 126,6,26.
207,26. 208,1. 218,53.
240.14.
Waltzing (J. P.) 270,52.
Warnecke (B.) 30,7.
Watzinger (Garl) 153,45.
197,2. 249,18.
Webb (G.) 242,10.
Weber (Friedr.) 44,13.
— (Hans) 19,14. 123,42.
160.17. 202,27. 268,44.
— (Hugo) 53,46. 120,3.
225,40. 250,21.
— (W.) 28,20. 89,34. 268,
17.
WecK'ein (N.) 26,26. 34,
39. 128, 24. 201,30.
Weidner (A.), 149,24.
Weigel (FI.) 175,42.
Weigl (G.) 156,44.
— (L.) 27,13. 203,29.
Weil (H.) 163,53.
Weill (R.) 196,45.
Weinberger (W.) 26,14.
37,52. 42,39. 50,45. 148,
20.
Weinhold (A.) 121,32.
Weinrich (O.), 195,3.
Weissenborn (Wilhelm)
78,4 sqq. 125,24. 207,52
Wellmann (M.), 163,41.
190,15.203,41.
Welzex (A.) 68,33.
Wendland (G.), 18,23.
Wendling (E.) 123,45.
Wendriner (L.) 79,40.
Wenger (L.) 231,19.
Wenn (Rachel E.) 83,14.
Werner (Fritz) 50,14. 122,
9.
Wesselowsky 41,45.
Wessely (Gh.) 19,25. 87,
25.
Wessner (Paul) 50,3. 175,
44. 201,5.
Westberg (Fr.) 43,29.
Wheeler (J. R.) 210,17.
White (John Williams)
48,7. 50,31.
Wick (F. G.), 128,5.
Wickenhagen (E.) 148,2.
Widmann (Theodor) 79,31
Wiegand (Th.) 38,46. 39,
15.
Wiemer (G.) 81,15.
Willamowitz - MôllendorfT
(U. v.), 175,23. 203,53.
Wiihelm (Ad.) 89,3.
— (Friedrich) 38,21.
Wilisch fErich) 82,28.
Willers (H.), 188,12.
William (J.) 18,13.237,18.
Williams (G. B.) 124,28.
— (Marie V.) 28,11. 205,
12.
Willmann (O.) 126,32.
Wilson (H. L.; 124,21.
— (J. G.) 20,51.
Winckler (Hugo) 189,21.
209,2.
Windisch(H.), 24,12.87,5
Winnefeld (Herm.) 48,21.
196,53.
Winter (W. M.) 26,47.
Wipprecht(F.) 22,43. 206,
16.
Wischnewski (O.) 125,34.
Wissowa (E.) 159,22.
— (G.) 21,46. 86,18. 162,
13. 164,14.
Withers (G. H.) 124,34.
Witt (N. W. de) 20,52.
Witte (K.) 81,35.39. 163,
37. 172,23.
— (W.), 88,25.
Wittich (B.) 150,53. 237,
22.
Wlassak (Moriz) 49,27.
WolfT(G.) 33,11.
Wolfs (Fr. A.) 81,22.
Wolter 41,45.
Wolters (P.) 249,39.
Wolterstorff (G.) 29,17.
Wood (T. A.) 22,23.
Wright (W. G.) 17,39.42,8
Wroth (W.) 230,3.
Wûnsche (A.), 17,42.
Wtirth 90,30.
Wundt (M.) 30,37. 71,6.
201.8.
— (Wilhelm) 47,16. 83,
35,40.
Xanthoudidis (St. A.) 38,
26. 198,49.
Xerouchakes 41,41.
Xoual (M.) 22,51. 118,8.
Younsr (J.) 246,49.
Zahn (R.) 249,39.
Zanzucchi 132,44.
Zehetmaier(J.) 34,11. 150,
42.
Zelisko (J. Y.) 120,44.
Zeller (E.) 25,19. 33,37.
— (F. X.) 70,2. 127,31.
207,35.
Zervos (Skevos) 37,28.
122 19. 255 4.
Ziebarth (Erich) 97,25.
128,33. 147,26. 225,42.
250.11.
Ziegler (Konrat) 25,16.
40,38. G8,8. 172,43. 207,
34.
Ziehen (Julius) 30,19. 53,
23. 129,26.
— (Lud.) 172,29. 232,50.
Ziehnski (Th.) 20,6. 47,44.
68,30. 164,1. 175,35.
215,15.
316
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Ziemer (H.) 117,50.
Zimmer (Heinrich)
199,
Zimmermann (A.) 24,45.
— (J.) 51,8.
Zimmern (A. B.) 172,27.
Zitzmann (E.) 148,12.
Zocco-Rosa 132,17.
Zottoli (G.) 117,32. 124,
11. 194,41. 196,2. 199,6.
Zuccante (G.) 267,35. 269,
32.
Zwicker (H.) 20,32. 117,
33.
Zwiener 209,22.
Zwierzina 38,19.
TABLE
N. B. — On trouvera un résumé sommaire des matières du présent volume
dans la Revue des Revues de l'an prochain.
PAOES.
Alline (Henri). — L'histoire et la critique du texte platonicien et
les papyrus d'Oxyrhynchus 1016-1017 251
Bléry (H.). — Études sur la langue et le style de Térence 224
BouDREAux (Pierre). — Notes sur quelques manuscrits des « Lapi-
daires grecs » 68
BouRGERY (A.K — Sur la prose métrique de Sénèque le philosophe . . . 167
BRif'HiER (Emile). — Philon d'Alexandrie, de specialibus legibus, 1, § 82
Cohn 235
Cartault (A.). — Notes critiques sur le Culex, poème pseudo-virgilien. 329
Croiset (Maurice). — Conjectures sur la chronologie de quelques
pièces d'Euripide de dates incertaines (Le premier Hippolyte. —
Sthénébée. — Phœnix. — Les Cretoises) 213
Delaruelle (L.). — Observations sur quelques passages des discours
de Cicéron 238
Delatte (A.). — Un tepb; Xôyo; pythagoricien 175
De la Ville de Mirmont (H.). — Afranius Burrhus. La légende tra-
ditionnelle; les documents épigraphiques et historiques 73
Fabia (Philippe). — Le premier consulat de Petilius Cerialis. Contri-
bution à l'exégèse des Histoires de Tacite ^
Gaffiot (Félix). — (Quis) quid relatif 57
Haussoullier (Bernard). — Stèle funéraire de Caulonia 67
— Inscriptions de Chios et d'Érythrées 119
— Le papyrus 29 de Lille 125
— Disques funéraires 134
— Epigraphica 380
Havet (Louis). — Observations sur Plaute Merc 149
Jacob (Alfred). — Arrianea 336
JoRET (Ch.). — Brunck et d'Ansse de Villoison 350
JouGUET (Pierre). — Remarques sur i'éphébie dans l'Egypte gréco-
romaine 43
Legendre (Paul). — Glanure tironienne l'73
MispouLET (J.-B.). — Transformations de l'Espagne durant les trois
premiers siècles de l'empire romain 301
PicHON (René). — Sénèque, de otio 123
— Le but de Cicéron dans la première lettre à Quintus 140
Ramain (Georges). — Plaute, Casina, 437-451 379
318 TABLE.
PAGES.
Reinach (Salomon). — Les Compagnons et l'exil d'Ovide 842
Ruelle (C.-E.). — Correction dans Aristote (Problèmes physiques,
XI, 38) '. 172
Serruys (Daniel). — Un « codex « sur papyrus de saint Cyrille
d'Alexandrie 101
— Inscriptions chrétiennes d'Egypte 118
Viteau (Joseph). — Note sur un fragment grec attribué à saint Irénée. 146
Vos (Luc de). — L'empereur Julien et le préfet Florentius (critique
d'un texte de Libanius) 156
Waltz (René). — A propos d' Afranius Burrus 244
Le Gérant, C. Klincksieck.
.PR 151956
5 ^Afl
PLEASE DO NOT REMOVE
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